Politique

Selon des sources concordantes, le landerneau politique nigérien va bientôt connaître un profond bouleversement. Un bouleversement induit par l’évolution de la situation dans laquelle végète le Niger et qui va nécessairement brouiller les lignes de démarcation politiques, déjà troubles depuis quelque temps. Ces sources, crédibles ont indiqué au Courrier que des militants politiques de tous bords confondus (partis politiques de la majorité et de l’opposition) ainsi que des acteurs de la société civile se sont donné la main en vue de constituer une sorte de rideau de fer démocratique et républicain pour éviter de tomber dans une situation inconnue. Ces Nigériens, que l’on recrute aux quatre horizons de l’arène politique sans exclusive, sont en train de mettre en place un vaste mouvement politique pour soutenir le Président Bazoum. Dénommé «Hamzari» qui veut dire « Exhortation -Encouragement » en langue haousa, ce mouvement se veut une alternative politique pour briser l’emprise du carcan politique dans lequel se trouve le «soldat Bazoum» et dont le proche entourage est inquiété par certaines perspectives. La source et l’explication, il faut les chercher dans la situation fort délicate dans laquelle le Président Bazoum s’est retrouvé depuis son investiture, le 2 avril 2021. Une situation qui l’empêche pratiquement d’entreprendre quoi que ce soit de tout ce qu’il a déclaré vouloir faire en vue de donner une chance au Niger. « Il faut m’aider dans la lutte contre la corruption », a-t-il lâché aux leaders de la société civile, en juin 2021, exprimant ainsi son désir de se libérer des chaînes politiques dans lesquelles il se sait enferré. Et en janvier 2022, toujours face aux leaders de la société civile qu’il a encore invités et reçus au Palais, Bazoum Mohamed ne s’est pas gêné pour admettre qu’il fait face à des blocages dans la lutte contre la corruption. Un aveu qui a laissé perplexes ses interlocuteurs, même s’ils ont parfaitement compris leur hôte du jour.

Un acteur de premier plan de «Hamzari» qui a requis l’anonymat explique leur motivation en ces termes : « Ce n’est plus une affaire de parti politique, c’est une affaire du pays ». Ce cadre de concertation et de lutte est, donc, une réponse à la préoccupation du Président Bazoum qui peut se réjouir d’avoir désormais à ses côtés, outre les acteurs de la société civile, des acteurs politiques de tous bords. Selon nos sources, la dynamique en gestation avancée permettra de créer les conditions d’un apaisement du climat politique et de la renaissance du consensus national autour des grands enjeux. C’est peut-être le sens à donner à cette première session du Conseil national de dialogue politique (Cndp), convoquée pour le vendredi 9 septembre prochain. Une de nos sources confirme que si ce n’est pas forcément le cas, la session du Cndp du vendredi prochain permettra à la classe politique tout entière de se retrouver et de croire en des lendemains meilleurs pour la gouvernance politique du pays. Selon nos sources, l’opposition politique, qui boycotte le Cndp depuis des années pour non-respect des dispositions légales de la loi sur ledit conseil, y prendra part. Le retour de l’opposition au sein du Cndp est un soi un début de victoire pour le Président Bazoum et la naissance de «Hamzari» va rapidement consolider ces petits pas, certes laborieux, mais d’un grand réconfort pour lui, mais aussi pour tous ceux qui rêvent d’un Niger nouveau. Laboukoye

Au stade Général Seyni Kountché de Niamey, une vague patriotique sans précédent a déferlé alors qu'une campagne de recensement de volontaires pour la défense nationale a été lancée.

L'objectif de cette opération est clair et indomptable : rassembler les citoyens nigériens de 18 ans et plus pour former une unité solide prête à tout pour défendre notre terre sacrée. L'événement a été ouvert par M. Younoussou Hima, co-organisateur de cette mobilisation héroïque.

Débordant d'énergie et de fierté, M. Hima a déclaré aux médias : "C'est une démonstration de notre amour pour la patrie et de notre engagement à la protéger. La CEDEAO peut bien planifier une guerre, mais elle doit comprendre que c'est la population nigérienne toute entière qui se dresse, non pas les militaires au pouvoir. Nous nous tenons prêts, prêts à tout sacrifier."

Plus de 50 000 âmes se sont rassemblées en moins de deux heures, une réponse inouïe qui a forcé un arrêt temporaire des inscriptions. "La mobilisation ne fait que commencer", a annoncé M. Hima, promettant de continuer à unir les forces du peuple pour la défense de notre mère patrie.

Des citoyens déterminés ont partagé leurs motivations pour répondre à l'appel. Aboubacar Sidikou, les yeux brûlants d'ardeur, a affirmé : "Nous ne sommes pas ici pour l'argent, mais pour défendre notre pays." Souleymane Issa, un autre jeune, a ajouté : "Nous sommes prêts à défendre l'honneur de chaque citoyen et à nous battre pour notre patrie."

Cette mobilisation n'est pas une simple réponse à un appel, mais un témoignage poignant de l'unité et du dévouement de tout un peuple envers sa terre natale. Avant même cette initiative de recensement, plusieurs organisations et la population dans son ensemble ont apporté leur soutien enthousiaste aux nouvelles autorités militaires du Niger.

L'histoire est en train de s'écrire sous nos yeux. Les cœurs sont unis, les esprits sont résolus, et la patrie est invincible.

Nigerdiaspora avec l'ANP

Une délégation de treize (13) femmes de la Confédération des Femmes Battantes de la République du Niger, conduite par Madame Soumaila Ali Fati, a rendu une visite de courtoisie à la Vice-Présidente de la Commission de la CEDEAO, S.E. Madame Damtien L. Tchintchibidja, à Abuja le 13 novembre 2023. A également pris part à la rencontre, Madame Fatou Sow Sarr, Commissaire au Développement Humain et aux Affaires Sociales.  

La réunion a porté sur la situation sociopolitique et humanitaire au Niger et sur l’impact des sanctions de la CEDEAO à la suite du coup d’État du 26 juillet 2023. S’exprimant au nom de la délégation des femmes, Madame Soumaila Ali Fati a exprimé sa préoccupation quant aux implications socio-économiques de ces sanctions sur la population et en particulier sur les femmes et les enfants au Niger.  

Les discussions ont également mis en lumière le rôle important de conciliation joué par les femmes africaines ainsi que leur contribution à la paix et au bien-être des communautés. 

La délégation des femmes a saisi l’occasion pour adresser un plaidoyer au Président de la Commission de la CEDEAO pour la levée des sanctions contre le Niger tout en appelant à une plus grande solidarité au sein de la région face à la détérioration de la situation humanitaire au Niger. 

La Vice-Présidente a exprimé sa compassion à la délégation, promettant de transmettre leur requête au Président de la Commission. Elle a indiqué que la Commission de la CEDEAO est sensible aux souffrances des populations et que par sa Vision, elle travaille pour une communauté des peuples pleinement intégrée dans une région paisible et prospère. Elle a rappelé que la population n’est qu’une victime collatérale des sanctions destinées à restaurer rapidement l’ordre constitutionnel au Niger conformément aux protocoles existants de la CEDEAO ratifiés par les États.  

Photo de famille à l’issue des échanges

A l’issue de la rencontre, la délégation de femmes a été encouragée à continuer son plaidoyer auprès des autres parties prenantes au Niger en vue de contribuer à la poursuite du dialogue entre la CEDEAO et la junte militaire au Niger. 

Direction de la Communication de la Commission de la CEDEAO

Source : https://www.lesahel.org/ 

Image d'illustration

Selon des sources concordantes, une délégation de la Cedeao se trouverait à Niamey depuis le 16 novembre 2020. Elle séjournerait dans la capitale nigérienne dans le cadre de la crise électorale qui risque d'emporter la fragile stabilité politique et la paix sociale. À une vingtaine de jours de la tenue des élections municipales et régionales, prévues pour le 13 décembre 2020, l'arrivée d'une délégation de la Cedeao à Niamey est plus que polémique. Que peutelle bien entreprendre de bien pour concilier les positions et permettre aux Nigériens d'aller vers des élections apaisées et acceptées de tous ? Selon de nombreux observateurs qui disent se fonder sur la tradition de cette institution vouée plus aux chefs d'Etat qu'aux peuples, la Cedeao n'a posé ses valises à Niamey que pour chercher à amener l'opposition à accepter d'être crucifiée. Une conduite qu'elle a eue en maintes circonstances, un peu partout où le pouvoir en place affiche sa volonté de se maintenir au pouvoir contre la volonté populaire. Déjà, ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire et en Guinée-Conakry, dans le silence complice d'une Cedeao prompte à condamner des coups d'État militaires, a profondément entamé le maigre crédit dont jouit l'institution sous-régionale. Va-t-elle rééditer le même coup à Niamey où se pose une crise profonde que vient d'aggraver la situation insolite du candidat du Pnds Tarayya vis-à-vis de la Constitution ?

Une rencontre d’information entre une délégation du Centre Africain de Management et de Perfectionnement des Cadres (CAMPC) et les responsables des ressources humaines des ministères et institutions du Niger a eu lieu le mercredi 8 juin 2022, au Ministère de la Fonction publique et de la réforme administrative. Cette réunion a pour but de renouer le partenariat avec les institutions nigériennes. C’est la ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou par ailleurs, présidente du conseil d’administration du CAMPC qui a présidé la rencontre, en  présence du directeur général du CAMPC, M. Assi Kaudjihis Pierre.

A l’ouverture de la réunion, Mme Daoura Hadizatou Kafougou a fait une présentation du CAMPC, qui  a-t-elle dit, a été crée en 1970 par les Chefs d’Etat et de gouvernements des pays membres de l’organisation commune africaine malgache (OCAM). Opérationnel depuis 1975, le centre africain de management et de perfectionnement des cadres est un établissement d’enseignement supérieur inter-Etat à vocation professionnelle qui compte à ce jour 6 Etats membres à savoir le Niger, le Bénin, le Burkina Faso, la Cote d’ivoire, le Gabon et leTogo. Le CAMPC a pour entre autre missions d’assurer la formation des professionnels africains, d’assister et de conseiller les Etats africains en matière de management mais aussi, de mener des recherches en management.

Le CAMPC a accompli ces missions sans discontinuité jusqu’à ce jour, contribuant ainsi à doter les entreprises et les organisations nationales et internationales, publiques ou privées de plus de 20 pays d’Afrique de ressources humaines de qualité, bien au fait des théories, mais surtout des méthodes et outils du management moderne. «A ce jour, plus de 40.000

professionnels de tous secteurs d’activités sont passés au CAMPC ou ont participé à ses activités aussi bien en Cote d’Ivoire que dans certains pays d’Afrique», a précisé la ministre, présidente du conseil d’administration du CAMPC. Pour Mme Daoura Hadizatou Kafougou, le CAMPC participe activement à l’émergence des cadres nouveaux, soucieux d’implémenter les méthodes et outils du management évolutif dans la conduite des affaires et des politiques publiques des Etats. A cet égard, elle a exhorté les gestionnaires des ressources humaines à profiter du savoir faire du CAMPC pour booster, la performance et la productivité des entités administratives. Cela tout en soulignant que l’offre de formation et de renforcement des capacités du CAMPC est riche.

Pour sa part, le directeur général du CAMPC, M. Assi Kaudjihis Pierre a précisé que le centre intervient dans tous les domaines de la vie économique. Il a aussi fait savoir que le centre a inséré de nouveaux programmes dans la formation. M. Assi Kaudjihis a cité entre autres la commande publique, la diplomatie, l’ingénierie fiscale, le développement des finances et la finance islamique. Le CAMPC a également intégré le système LMD (Licence- Master –Doctorat) dans son programme avec la possibilité de suivre une formation en ligne.

Relativement aux critères requis pour intégrer le centre, M. Assi Kaudjihis Pierre a soutenu qu’il faut d’abord être en situation d’emploi. «Pour ce qui concerne les formations diplomantes, il faut justifier d’un certain niveau. Pour accéder au programme de licence, il faut au moins avoir le bac et en fonction des différents niveaux, il y a des prés-requis que nous demandons», a expliqué le directeur général du CAMPC. Le DG du CAMPC a souligné que la durée des formations est de 10 mois avec 6 mois de préparation d’un travail de fin d’études. «Mais pour les séminaires, ils se font sur une période de 5 jours à 2 semaines», a précisé M. Assi Kaudjihis Pierre qui appelle tous les intéressés à aller sur le site du CAMPC pour avoir toutes les informations relatives au centre.

Rahila Tagou(onep)

Le Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Brigi Rafini s’est entretenu, hier matin, avec une délégation du Fonds monétaire international conduite par M. Christoph A. Klingen, chef du Département Afrique au FMI, en mission de travail au Niger. A l’Issue de cette audience, le chef de la délégation a confié qu’ils ont échangé sur certaines questions importantes pour le Niger. Trois aspects ont été évoqués au cours de cette entrevue.

« Nos échanges ont essentiellement porté sur la situation économique du Niger et sur les réformes que le pays a engagées. Nous avons discuté de la croissance économique, nous avons relevé ensemble que la croissance économique au Niger est assez forte, tirée par les grands chantiers qui sont en train d’être exécutés», a expliqué M. Klingen. Le Chef du Département Afrique au FMI a ensuite relevé que le défi qui reste, consiste à faire profiter au secteur privé local de toutes ces réformes, de tous ces investissements dans les grands projets.

« Nous avons aussi évoqué les évolutions importantes qu’il ya eu au Niger dans le secteur pétrolier », a ajouté M. Klingen. Il a ensuite précisé que ce qui reste à faire pour le pays est d’avoir un cadre institutionnel qui va encadrer ces évolutions dans le secteur pétrolier pour faire en sorte que le secteur financier et l’économie profitent amplement des ressources qui y seront générées.

Le dernier point des échanges entre le Chef du gouvernement et la délégation du FMI a porté sur les finances publiques où d’importances réformes sont menées par le Niger. «Nous avons relevé que le gouvernement est en train de faire tout son possible pour avoir un équilibre entre les besoins des populations et la nécessité d’avoir ces réformes financières», a conclu le Chef du Département Afrique au FMI.

Siradji Sanda(onep)

13 novembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/

Le Niger, c’est connu de tout le monde, est le meilleur élève, en tout cas le plus soumis en de la France et de toute la force impériale auxquelles, depuis plus de dix ans maintenant que gouvernent les socialistes au Niger, il fait preuve d’une allégeance agaçante. Malgré les cris que l’on peut entendre surgir de partout dans le peuple à travers ses groupes organisés, les puissances étrangères continuent de flatter le régime de Niamey, disant qu’il serait un modèle muséologique de réussite démocratique sur les tropiques, donnant ainsi des ailes à des socialistes qui se savent pourtant médiocres, incapables de gouverner par la droiture, pour l’intérêt général des Nigériens. Ces voix qui rejettent avec autant de véhémence qu’ailleurs la présence militaire étrangère, ne se sont pourtant jamais tues même si, pour les étouffer, l’on a trouvé le moyen de les arrêter et de les «isoler» en les emprisonnant dans ses prisons infectes. Mais malgré les servilités assumées des autorités de Niamey, la France et les autres partenaires semblent s’inquiéter du Niger qu’ils pourraient craindre de basculer dans le camp des «rebelles », c’est-à-dire ceux-là qui, inspirés par le Mali, depuis quelques temps, défient la France, refusant de se mettre sous son joug et aspirant à plus de dignité et de liberté.

Il y a sans doute quelques indices qui peuvent, depuis des semaines, apparaître comme des signes d’affranchissement du Niger. En effet, après que le Niger, sous Issoufou ait acquis de la logistique militaire avec la Russie, l’on voit depuis quelques temps, y compris sous Bazoum Mohamed, d’incessants voyages de l’ambassadeur de la fédération de Russie au Niger qui vient rencontrer les autorités nigérienne, notamment le ministre de la Défense nationale. En prenant le courage d’accueillir une telle autorité d’un tel niveau d’une Russie que l’Occident déclare infréquentable, les autorités nigériennes savent bien qu’elles prenaient le risque de ne pas plaire à la France et à ses partenaires. Mais assumant, peut-être elles aussi la souveraineté du pays, elles ne s’entendent pas se faire dicter avec qui elles doivent, pour les intérêts du pays, commercer et pourraient alors se croire libres de diversifier leurs partenaires. Ce n’est pas tout car, il y a quelques jours, le 9 mars derniers précisément, le Président de la République du Niger, chargeait le Chef d’Etat-major de l’armée d’une mission de haut niveau au Mali pour rencontrer les plus hautes autorités du pays et parler avec les interlocuteurs maliens de préoccupations sécuritaires. Cette mission arrive juste après l’attaque qui a occasionné de nombreux morts dans les rangs des FDS, ramenant au goût du jour, l’éternelle question sur l’utilité de la présence des bases militaires étrangères sur le territoire national. Des voix, sur les réseaux sociaux, à tort ou à raison, s’indignaient de plausibles complicités françaises dans le drame qui survenaient. Et le tollé que cela soulevait chez les Nigériens qui se servaient des tribunes des réseaux sociaux pour exprimer leur indignation, pourrait avoir poussé les autorités nigériennes à s’en inquiéter et peut-être à faire part, à la France, des préoccupations légitimes des Nigériens, aujourd’hui partagées par leurs dirigeants, eut-on cru. Et comme il fallait s’y attendre, juste après la visite de la délégation militaire nigérienne reçue par le Président de la Transition malienne, le Colonel Assimi Goïta, la France s’est précipitée à envoyer à Niamey, une délégation militaire conduite par le Chef d’Etat-major des armées françaises qui, après avoir rencontré le Président de la République, est allée, en compagnie du Chef d’Etat-major de l’armée du Niger, en visite dans une zone très affectée par l’insécurité, le département de Ouallam.

Quand la France humiliée revient nous courtiser Par cette visite, bien d’observateurs se demandent pourquoi tant d’intérêts, aujourd’hui de la France pour le Niger ? Craintelle que le Niger, par les velléités d’affranchissement que nous relevons plus haut, ne finisse lui aussi par lui échapper et qu’il fallait par une visite d’un tel niveau, rassurer les partenaires nigériens de ce que la France, enfin, serait disposée à jouer franc jeu avec le Niger en l’aidant plus franchement à combattre le terrorisme et surtout à triompher sur lui. Par les discours que l’on a entendus de la hiérarchie militaire française arrivée à Niamey, l’on ne peut que lire une parole neuve qui traduit – même si d’autres Nigériens en doutent toujours – une réelle volonté chez les français de combattre aux côtés des Nigériens la menace terroriste. Mais puisqu‘il s’agit de questions rigoureusement militaires, il n’y a que l’armée nigérienne à apprécier le nouveau cadre de coopération que la France lui propose surtout quand, depuis quelques jours, par certaines indiscrétions, l’on apprenait que ce sont les FDS qui se plaindraient à leur tour, après tant de revers subis, de la présence des militaires étrangers dans le pays.

Dans la même période, l’on apprend qu’Antony Blinken, Secrétaire d’Etat américain, débarquera à son tour au Niger le 14 mars 2023, pour rencontrer le Président Bazoum Mohamed pour «une consultation d’urgence ». Et l’on se demande si l’Amérique s’inquiète pour le Niger, redoutant qu’il ne soit pas envahi par la horde de terroristes qui écument la région et qui depuis quelques jours, sous le déluge de feu des armées malienne et burkinabé, semblent se replier sur le Niger où, avec une certaine facilité déconcertante, malgré la présence militaire française remarquée, ils imposent leur terreur aux populations civiles abandonnées à elles-mêmes. Au-delà de ces préoccupations sécuritaires, les Etats-Unis, peuvent- ils avoir d’autres urgences à débattre avec les autorités nigériennes ? Peuvent-ils s’intéresser par exemple à l’état de la démocratie, des libertés publiques, du trafic de drogues et d’armes dans le pays ? L’on sait que ces préoccupations sont aussi de l’ordre de ce qui intéresse les Etats-Unis dans le monde, même si l’ère Trump s’en est détournée, manifestant peu d’intérêt pour le continent noir. Pourquoi donc cet intérêt subite pour le Niger ? Il est évident que les alliés militaires du Niger, quand on ne voit que très peu de résultats sur le front de guerre, ne peuvent que redouter que le seul pays qui reste à leur côté, le Niger en l’occurrence, ne leur échappe par les colères que leur contre-performances militaires peuvent avoir provoquées dans le peuple. Il y a aussi, à ne pas négliger l’influence de plus en plus croissante de la Russie dans la sous-région, influence qui montre bien que ce nouveau partenaire risque de leur ravir leur espace. Mais cette conscience nouvelle, semble venir un peu en retard quand, pendant plus de dix ans, ces puissances étrangères n’ont pas pu convaincre qu’elles peuvent battre et mettre hors d’état de nuire des individus qui opèrent à motos et à pieds, quand, elles, chez nous, disposent d’avions, de drones et d’armes redoutables, souvent même, comme on s’en désole souvent, empêchant que des militaires du pays n’en décousent avec les malfaiteurs qui viennent les importuner. Le Niger ne doit pas céder à l’offensive de charme de partenaires qui n’ont pas pu convaincre. Il a à gagner plus avec une étroite collaboration avec ses voisins qu’avec des partenaires qui ont plus d’autres agendas cachés derrière leurs engagements aux côtés d’armées sahéliennes durement éprouvées.

Gobandy

Samedi dernier, c’est un accueil exceptionnel que l’opposant Hama Amadou a reçu à Dosso où il s’est rendu pour le congrès de son parti. Sur des images largement relayées sur les réseaux sociaux, on a vu comment le véhicule qui le transportait avait eu de la peine à le déposer au sein de l’arène des jeux Salma Dan Rani de Dosso. Des éléments de la police nationale et des membres de la sécurité du MODEN-FA/ LUMANA-AFRICA ont dû utiliser les coudes pour dégager la foule compacte qui s’étendait sur des centaines de mètres hors et à l’intérieur de l’arène.

Et selon des témoins sur place, c’est quelques heures seulement que l’arrivée de Hama Amadou a été annoncée à Dosso, car jusqu’en début de l’après-midi l’homme était hors du territoire nigérien. Dans une brève intervention en langues nationales (zarma et hausa), Hama Amadou a réaffirmé qu’il sera candidat à la prochaine élection présidentielle et que rien ne peut justifier une éventuelle invalidation de sa candidature, du moment où aucun juge ne l’a déchu de ses droits civiques. Il a suffi de cette petite mobilisation de Dosso et les propos tenus par Hama Amadou pour qu’on assiste à une nouvelle levée des boucliers au sein de la classe politique au pouvoir, principalement du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDSTARAYYA). Toute la guérilla de ce parti active sur les réseaux sociaux et au sein des médias traditionnels a été réactivée pour tirer à boulets rouges sur Hama Amadou. Le seul fait que l’opposant rappelle qu’il est nigérien d’origine à travers est considérée comme un appel à la xénophobie. Bon Dieu ! Pourquoi les leaders du PNDS-TARAYYA continuent à prendre les Nigériens pour des moins que rien ? N’est-ce pas sous la transition du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD), dont les institutions étaient fortement animées par leurs militants et sympathisants, que l’article 47 de la Constitution du 25 novembre 2010 a été adopté ? Pourquoi ils veulent empêcher aux Nigériens de parler du contenu de cet article relatif à la «nationalité nigérienne d’origine» ? Si eux brandissent à Hama Amadou le fameux article 8 du Code électoral qui pouvait l’empêcher d’être candidat, pourquoi lui n’aurait pas le droit de leur brandir l’article 47 de la Constitution qui pourrait être un obstacle à leur candidat ? Le vrai problème est que le PNDS-TARAYYA a une peur bleue de Hama Amadou dont il connaît très bien le degré de popularité dans toutes les régions du Niger. N’est-ce pas le même Hama Amadou qui, du fond de sa prison de Filingué et sans avoir organisé un seul meeting, leur a imposé un second tour en 2016, alors même que le Président sortant Issoufou Mahamadou se targuait d’avoir fait des réalisations qu’aucun autre régime n’a fait auparavant ? On se souvient que lors d’un congrès d’investiture du candidat de l’Alliance des mouvements pour l’émergence du Niger (AMEN-AMIN), il y a une dizaine de jours, une petite intervention de Hama Amadou avait fortement secoué les Guristes.

Salifou Hamidou

Une importante déclaration de l'opposition reportée à une date ultérieure pour cause de décès de l'ancien Président Mamadou Tandja

Selon des sources concordantes, l'opposition politique, longtemps enfermé dans un mutisme que les militants trouvent quelque peu troublant depuis l'arrêt de la Cour constitutionnelle sur les candidatures à l'élection présidentielle, va incessamment rompre le silence. La déclaration prévue à cet effet devait intervenir le mercredi 25 novembre 2020, mais a été reportée à une date ultérieure pour cause de décès de l'ancien président Mamadou Tandja, rappelé à Dieu dans la nuit du mardi 24 novembre 2020 (Paix à son âme). Cette déclaration, attendue des militants, doit, selon nos sources, rompre d'avec les vaines jérémiades pour engager les Nigériens dans une croisade contre ce qui s'annonce comme une mascarade électorale et une forfaiture de Souna Issaka, le président de la Ceni.

A.S

Dans un développement diplomatique inattendu, le Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'Extérieur de la République du Niger a récemment pris une décision en révoquant l'agrément de l'Ambassadeur de France. Cette décision a été communiquée en réponse à la note verbale n° 2023-s.n°001834 CM du 26 août 2023 émanant du Ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères de la République Française.

Dans la correspondance officielle adressée au Ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères de la République Française, le Ministère des Affaires Étrangères du Niger a présenté ses compliments et a exprimé que la question de l'agrément de l'Ambassadeur de France est désormais considérée comme irrévocable. Cette décision souligne la nature définitive de la révocation de l'agrément et écarte toute observation ultérieure à ce sujet.

Le Ministère des Affaires Étrangères du Niger a également informé que, conformément à cette révocation, l'Ambassadeur de France et sa famille ont perdu leurs privilèges et immunités diplomatiques. Un délai de quarante-huit heures à partir du 28 août 2023 a été accordé, au terme duquel ces privilèges ne seront plus valables. En conséquence, les cartes diplomatiques et les visas de l'Ambassadeur et de sa famille ont été annulés. Les autorités compétentes ont également été informées de l'expulsion de l'intéressé, et les services de police ont reçu les instructions nécessaires pour mettre en œuvre cette décision.

La République du Niger a tenu à renouveler ses assurances de haute considération envers le Ministère des Affaires Étrangères de la République Française. 

 

Lire ci-dessous le document officiel de la révocation de l'agrément de l'Ambassadeur de France au Niger.

« Si la majorité actuelle fait ce que beau lui semble dans le pays, c’est tout simplement parce que l’opposition politique est amorphe », s’est indigné un militant d’un parti de l’opposition, dans une tribune libre d’une plateforme sociale ! Ce constat de la paralysie de l’opposition politique nigérienne est largement partagé par bon nombre d’analystes indépendants, dont l’éminent universitaire Souley Adji, Maître de Conférence à l’université Abdou Moumouni de Niamey et chroniqueur chez notre confrère, ‘’L’Enquêteur’’. La seule voix audible de l’opposition politique actuelle est un lointain écho du baroud d’honneur que semble livrer, de nos jours, le président de l’Alliance du Mouvement pour l’Emergence du Niger (AMEN-AMIN), Omar Hamidou Tchiana, alias ‘’Ladan’’. Mais, trop esseulé, manquant sans doute de stratégie de combat bien élaborée et bien calée, le personnage peine encore à imprimer à son action politique un engagement total et une détermination sans faille pour être le porte-étendard d’une jeunesse ou d’une opinion publique à la recherche d’une nouvelle icône politique nationale. Pourtant, ce ne sont pas les belles occasions qui font défaut pour permettre à l’opposition politique nigérienne de sortir de sa torpeur actuelle. La gestion de la pandémie du COVID-19, la hausse vertigineuse du gas-oil, l’augmentation des prix des denrées de première nécessité, la question sécuritaire, et cerise sur le gâteau, l’Uraniumgate. Voilà, peutêtre l’un des grands rendez-vous ratés de l’opposition politique nigérienne actuelle, qui aurait pu tenter d’exploiter à fond cette affaire, en demandant, par exemple, à l’Assemblée nationale, une mise en accusation de l’ex-président de la République, Issoufou Mahamadou, pour haute trahison. On sait de façon certaine que cette demande n’aurait eu aucune chance de prospérer du fait du vote mécanique entre majorité et opposition, néanmoins, elle aurait eu le mérite de poser le devant la représentation nationale.

Sous la 5e République, lorsque le groupe parlementaire de l’opposition politique déposait des motions de censure contre le gouvernement dirigé par Hama Amadou, Issoufou Mahamadou et ses camarades savaient déjà que leur action avait toutes les chances d’aboutir, avec bien sûr la complicité de qui vous savez A l’époque, leur objectif principal était d’abattre Hama Amadou et de l’empêcher à tout pris de prendre la présidence de son parti le MNSDNassara et de susciter un débat national en direct à la télé sur des questions d’intérêt national afin de dénoncer les travers du régime en place, don Hama est le Chef du Gouvernement. A cette époque, l’Assemblée nationale était encore valable pour être le théâtre de ces joutes verbales et autres envolées lyriques spectaculaires qui emportaient souvent l’adhésion du public nigérien. De nos jours, cette tribune populaire n’est, hélas, plus que l’autel sacrificiel de l’intérêt national, mieux, la caisse de résonance d’une classe dirigeante devenue insouciante face aux douleurs profondes du peuple. Alors, l’opposition politique n’arrive plus à faire entendre sa voix, à plus forte raison sa cause, tant elle brille par une apathie déconcertante. Si l’opposition politique nigérienne était assez courageuse et imaginative, elle pourrait tirer un meilleur parti de cette affaire de l’Uraniumgate, ne serait- ce qu’ébranler l’actuelle majorité au pouvoir, à défaut de la renverser. Lui, Issoufou Mahamadou, lorsqu’il était un fervent opposant, savait exploiter la moindre occasion pour prêcher pour sa paroisse. Il s’investissait à fond et pleinement dans son sujet et en se donnant tous les moyens possibles pour parvenir à ses fins légitimes ou pas, c’est selon, voyez-vous ! Comment arrivaitil à entrer en possession de documents administratifs censés rester confidentiels, notamment les fameuses LAP et PSOP entre autres ? Plus tard, l’on saura que tous les documents publiés par Maman Abou, Directeur de Publication de l’hebdomadaire ‘’Le Républicain’’, provenaient du président du PNDSTarayya de cette époque dont on sait que Maman Abou était très proche. Issoufou Mahamadou ne lésinait point sur ses efforts, son énergie et sur son patrimoine pour mener son combat politique, car il savait ce qu’il recherchait. Ce témoignage est fait à rebours, en raison de notre profond désaccord avec le personnage pour un tas de raisons politiques. Mais, cela ne devrait pas conduire, nécessairement, à ne pas lui reconnaître cet investissement personnel exceptionnel qui lui a permis d’avoir eu une longévité sur tous ses adversaires politiques et de demeurer encore toujours influent sur son parti politique. Ne pas admettre ce fait pourrait relever de la mauvaise foi politique ou simplement de la myopie politique ! De tous les quatre leaders politiques de la première génération du Niger post-Conférence Nationale Souveraine (Mamadou Tandja, Mahamane Ousmane, Issoufou Mahamadou), il était, sans doute, le plus détesté au niveau des couches populaires et une partie de l’élite intellectuelle. Son idéologie politique, le Socialisme, semblait sonner creuse dans une société très en retard même dans sa scolarité, a fortiori dans sa citoyenneté, pour comprendre et internaliser les grandes valeurs et les concepts fondamentaux professés par cette doctrine politique. Mais, à force de travail acharné, il était parvenu, progressivement, à se corriger de cette image défavorable auprès d’une partie de l’opinion publique nationale, grâce à une habilité politique pour masquer ses défauts, au prix d’un engagement dévotionnel extraordinaire. Sous les conseils éclaires des sages du parti, il avait réussi à adoucir son tempérament politique tempétueux et à se forger une stature présidentielle. En dépit de multiples revers politiques, il ne renonça jamais à se remettre en selle, en se disant que la prochaine fois serait la bonne. En fait, il était tout simplement habité par une foi inébranlable dans sa quête du graal suprême à l’intérieur de laquelle il avait construit toute sa personnalité. Il ne vivait que pour devenir Président de la République, même en se rasant la barbe devant le miroir géant de sa salle de bain. C’est peut-être là la grande différence avec l’opposition politique actuelle très belle seulement pour se voir à travers un miroir déformant, mais incapable d’incarner les exigences et les hautes valeurs attendues de la part d’hommes et de femmes ayant fait l’honneur chaste de servir loyalement et dignement la patrie.

Voilà où la perte du feu sacré chez les hommes et femmes politiques nigériens aura conduit la démocratie nigérienne aujourd’hui en grand péril ! L’absence de grande figure politique pour incarner la mission de redéfinition du visage du Niger d’aujourd’hui et de demain explique largement l’état lamentable dans lequel se trouve ce qui est censé être l’alternative politique crédible au pouvoir politique en place, à savoir l’opposition politique. Hier, c’étaient les Ibrahim Yacoubou et consorts qui aboyaient contre la caravane du régime de la renaissance, mais depuis la pandémie du COVID-19, excuseznous, du ‘’ventre creux’’, ils ont rejoint le banquet funeste de la renaissance, encore au stade des desserts, en compagnie d’illustres convives et autres compagnons d’infortune dans une vie antérieure, Albadé Abouba et Seini Oumarou, notamment cette soi-disant Coalition pour une Alternance Politique (CAP21). Quant à Mahamane Ousmane, depuis ses cuisants revers judiciaires, il a disparu des radars politiques et son parti, ‘’Tchanji’’, ne fait que se vider de sa substance avec les migrations de ses plus proches parmi les proches, Doudou Rahama, Jina et autres, vers d’autres horizons politiques plus dégagés que l’attitude démissionnaire de Mahamane Ousmane, alias Nafarko. Quant à Hama Amadou, il doit être profondément déçu du fatalisme de ses troupes et de ses lieutenants. Que restait-il alors de consistant pour continuer la lutte pour l’avènement d’un Niger meilleur, plus démocratique et prospère ? Rien, aujourd’hui, hélas ! Quel gâchis considérable ! Quel désespoir politique et social ! Quel dommage, tout simplement !

Manifestement, le costume d’opposant politique n’est pas un habit prêtà- porter, mais bien un vêtement cousu sur mesure juste et précis et qui n’admet pas des retouches de réajustements, dussent-elles être l’oeuvre du célèbre styliste français, Christian Dior !

Adamou Maiga

 

On ne peut mieux le dire. Les choses vont de mal en pis pour Noma Oumarou, le président par intérim du Moden Fa Lumana Africa. D’abord cette décision de justice qui le condamne aux dépens en ordonnant la convocation de la conférence nationale extraordinaire du parti qu’il a refusé de convoquer. Ensuite, le lâchage des cadres et militants abusés dans la cabale contre le bureau politique de Lumana Africa, avec l’épilogue du départ pour le Pnds Tarayya d’Issoufou Issaka, l’ancien président régional Lumana de Tillabéry que l’on dit être son maître de conscience. Et comme il n’y a jamais deux sans trois, des sources crédibles indiquent qu’une plainte a été formellement déposée contre l’intéressé pour abus de confiance et escroquerie au Parquet. Un coup dur pour Noma Oumarou qui encourt, en cas de condamnation pour un tel délit, une peine d’emprisonnement de trois ans fermes. Selon des sources proches de la victime, depuis des mois interminables, elle a tout fait pour être dans ses droits dans une démarche amiable qui n’a pas prospéré. Alors, à son corps défendant, elle a décidé de porter plainte afin que la justice donne une suite légale à l’affaire et qu’elle fasse valoir ses droits

Une autre plainte pour abus de confiance et escroquerie en voie de dépôt contre Noma Oumarou

Noma Oumarou, visiblement, est au creux de la vague. La parution, la semaine dernière, de notre article intitulé « Noma Oumarou, impliqué dans une affaire de plusieurs millions de FCFA » a fait manifestement des vagues au sein de l’opinion publique nationale. Le Courrier a reçu écho d’autres affaires concernant le même Noma Oumarou. Une autre victime du président par intérim du Moden Fa Lumana Africa, toujours pour abus de confiance et escroquerie, serait en train de s’apprêter à saisir les tribunaux pour rentrer dans ses droits. S’il est poursuivi pou le même délit par deux ou trois personnes, Noma Oumarou risque gros. S’il est condamné, il risque d’être éloigné de l’arène politique pour des années, sans aucune possibilité de rebondir.

Noma Oumarou, en fin de course ?

Déjà condamné aux dépens dans l’affaire qui l’oppose au bureau politique national du Moden Fa Lumana Africa, Noma Oumarou s’est signalé par son absence à la conférence régionale extraordinaire de Lumana Dosso, le 13 septembre 2020. Une coordination régionale de Dosso dont Noma a été le président jusqu’à son éviction et son remplacement par Elhadj Tahirou Saïdou dit Tahirou Parc 20, en août 2019, à Birni N’Gaouré. La sentence judiciaire du 11 septembre 2020 explique sans doute cette démission de fait. Noma Oumarou traverse les pires moments de sa courte carrière politique. Outre ces plaintes pour abus de confiance et escroquerie qui lui tombent sur la tête, le président par intérim du Moden Fa Lumana Africa voit son combat politique prendre de l’eau. Ira-t-il à Dosso, le 19 septembre prochain, pour le congrès ordinaire du parti qu’il a convoqué et qu’il a maintenu contre vents et marées ? Rien n’est moins sûr.

Noma Oumarou, pris à un double piège politique et pénal

Le congrès de Dosso s’annonce avec inquiétude pour Noma Oumarou qui est manifestement pris à son propre piège. S’il n’y va pas, son sort est scellé ; s’il y va, il ne s’en sortira pas mieux. Il ne peut non plus revenir sur la tenue de ce congrès, le 19 septembre 2020 puisqu’il a publié, une note circulaire n° 003 par laquelle il confirme « avoir déjà convoqué la conférence nationale et le congrès ordinaire pour le 19 septembre prochain et que la vie du parti, les amendements aux textes fondamentaux ainsi que le renouvellement des organes dirigeants seront à l’ordre du jour ». Mieux, Noma Oumarou a clos sa note circulaire par cette note sans appel qui le lie aujourd’hui : « En conséquence, je ne trouve aucune justification légale à la convocation d’une session extraordinaire de la conférence nationale ». Pris à son propre piège avec ce congrès à Dosso auquel il tenait comme à la prunelle de ses yeux, Noma Oumarou s’est fait finalement coincer dans une sorte de souricière. Et selon les observateurs avisés, il est en fin de course.

Laboukoye

Les critiques fusent de toutes parts. Et le mécontentement se généralise au sein du parti. Les militants qui attendent une promotion politique se déchantent de plus en plus. Aujourd’hui, toutes les ardeurs s’émoussent au sein du PNDS-Tarayya. Du reste, des militants dénoncent l’attitude cavalière de Bazoum Mohamed qui refuse de se soumettre à leur diktat. Pour les mécontents, Bazoum Mohamed cherche à s’émanciper pour violer le contrat qui les lie. Pour eux, ils auraient bourré les urnes et falsifié les procès verbaux des résultats dans leur zone pour le faire président de la République. Cela, pour que les militants du parti se retrouvent dans le pouvoir. Alors que Bazoum Mohamed serait en train de les esquiver au profit de certains arrivistes. C’est pourquoi, selon une source interne au PNDS, une révolution serait en préparation pour prendre les commandes du parti. Dans cette conspiration, il y aurait des opérateurs économiques et cadres du parti. Ils auraient décidé de récupérer le parti pour mener un combat politique sans merci contre tout acte qu’aura posé Bazoum Mohamed. Sa volonté de faire de tankataferi ne passera pas. En plus, après Ibou Karadjé, ils ne permettront plus à Bazoum Mohamed de faire arrêter un autre militant du parti. Ce qui signifierait que la volonté de Bazoum d’assainir les finances publiques ne serait qu’un leurre. Plus rien ne va se passer.
A.S

aCette façon de peindre notre cher pays, le Niger, par le Quai D'Orsay doit interpeller la conscience de tout nigérien jaloux et soucieux du devenir de notre pays .

En général, ce genre d'avis aux ressortissants français se fait par le canal diplomatique dans un langage diplomatique très discret et courtois.
Cette fois-ci le Quai D'Orsay et la presse française présentent de manière caricaturale , l'ensemble du territoire nigérien comme un endroit non recommandable aux ressortissants français. Toute la carte du Niger est ainsi peinte en rouge pour démontrer la dangerosité du pays .
Cette manière de faire de la république française suscite en nous cette première réflexion .

Cette caricature a des objectifs inavoués, il faudrait transformer ce message en une opportunité pour faire face à la situation.

I/ La caricature a des objectifs inavoués :

La caricature securitaire sur notre pays est faite à des buts de menaces et de discredits sur notre pays.

Tout d'abord nous avons l'impression que la diplomatie française ne met plus "des gants " pour décrire la situation securitaire qui prévaut dans notre pays, conformément à sa traditionnelle habitude en pareilles circonstances.

C'est vrai que toutes les régions de notre pays connaissent aujourd'hui des difficultés liées à l'insécurité récurrente du fait des éléments terroristes.

Malgré cette situation lamentable, nos forces de défense et de sécurité s'acquittent avec honneur et vaillance de leur noble mission.
Aucune portion de notre territoire national n'est occupée.

Depuis l’accession à l’indépendance de ses Etats, l’Afrique, incapable d’unité pour construire ensemble la puissance à laquelle pouvait la destiner ses immenses richesses, a vu se construire avec l’Europe, des relations non moins léonines par lesquelles, se servant de programmes, elle se sert à justifier son humanisme avec le continent alors même qu’elles ne lui servent qu’à justifier et à consolider sa présence, plus pour ses intérêts, notamment géostratégiques, que pour les intérêts des africains et le progrès du continent. Les peuples qui ont compris la nature de ces relations, s’en sont détachés pour marcher courageusement, presque seuls, à faire leur progrès, et à se bâtir de nouvelles gloires. Ceux qui pensent que cette Europe ne pouvait qu’être humaniste pour aider, se trompent. L’Europe, comme la France qui la dirige aujourd’hui et qui n’a pas de pudeur à le revendiquer, n’a pas d’ami, elle n’a que des intérêts à défendre dans le monde. C’est sa logique capitaliste ! La MRN complexée pouvait encore avoir en ce millénaire cette conscience délabrée de colonisée qui ne peut comprendre toute sa responsabilité qui l’oblige à ne plus compter sur un autre mais sur lui-même, et en premier !

«Le malheur de l’Afrique, écrivait en poète – pardon en prophète – Aimé Césaire, est d’avoir rencontré l’Europe». Et elle continue de nous poursuivre, se servant de petits financements pour corrompre notre conscience de peuples libres et grignoter notre souveraineté que nous voulons inviolable mais que des dirigeants soumis sont incapables d’assumer, de préserver, ne pouvant avoir le courage de se prendre en charge. Il y a quelques jours, l’on apprenait sur les médias d’Etat – également médias de propagande du régime – que l’Union Européenne consentait quelques milliards au Niger pour, soi-disant, «récompenser » «la bonne démocratie, les bonnes élections» du Niger. La communication, dans ce pays dominé par des malaises, ne passe pas. On a honte d’entendre ça de la part de l’UE si belle par les valeurs qu’elle porte !

L’Union Européenne, peut-elle dire qu’elle ne sait plus dans quelles conditions les résultats des dernières élections avaient été proclamés ? Et qu’il a fallu par matraquage et la prison étouffer la contestation urbaine dans le pays ? Ne sait-elle pas que l’élection présidentielle, est pendante en justice, contestée par un pan important de l’échiquier ? Peut-elle ne pas savoir les conditions dans lesquelles ces élections ont été préparées, avec des partis écartés du processus de préparation, des candidats potentiels, écartés de la compétition sous de fallacieux arguments juridiques «préfabriqués » ? Peut-elle dire que cela soit normal dans une démocratie, dans un Etat de droit, dans une élection ? Qui ne sait pas dans le pays et partout ailleurs qu’il n’y a pas eu d’élection au Niger, et qu’Issoufou, fort du soutien aveugle de la France et de l’Union Européenne, a forcé pour imposer un candidat puis un président aux Nigériens ? Un tel gangstérisme politique, fait-il de la démocratie ? Quelle démocratie pour un pays où, sur fond de harcèlements et d’accusations grotesques, et abusant du pouvoir et de la justice, l’on peut condamner et anéantir des adversaires pour être seul à exister dans l’arène politique lorsque usant de promesses de postes et d’impunité pour éviter à certains la prison, usant aussi d’argent, et de quelques autres gâteries, l’on réussit à mettre sous ses bottes toute la gent alimentaire et peureuse de l’échiquier ? Est-ce cela la démocratie que l’Union Européenne vient défendre chez nous ?

La France et l’UE, ne sont-elles pas alors des ennemis de la démocratie sur le continent ?

En écoutant le discours de l’Union Européenne pour justifier son fameux «don» de la dernière fois, l’on comprend aisément qu’il ne faut pas s’attendre à ce que ces partenaires aident à consolider la démocratie, à promouvoir les libertés et la bonne gouvernance. Ils sont dans la combine ! On ne peut plus faire confiance à cette Union Européenne qui a choisi de soutenir un homme, sinon des hommes au lieu d’un peuple et d’un pays. Les Africains en général et les Nigériens en particulier, tiennent à la démocratie et à une démocratie vraie, pas une de pacotille et manipulée que veulent lui proposer des partenaires de la trempe de ces Européens qui ne veulent rien de brillant pour les Noirs.

Parti pris…

On a entendu tout le vacarme fait autour de ce que la presse occidentale a appelé «Congo Holdup », taisant à dessein ce qui s’est passé au Niger et qui est de loin plus immense et plus grave. Pourquoi donc, peut-on faire tant de bruit autour d’actes de mauvaise gouvernance sous Kabila Fils et qu’on ne puisse pas avoir le même intérêt pour les détournements immenses qui impliquent mort d’hommes au Niger ? Pourquoi cette Union Européenne, ne peut-elle pas s’intéresser, au-delà de ces crimes économiques pourtant réels et vérifiables dans beaucoup de domaines, s’indigner de la mort suspecte de militaires dans le pays et pour lesquels, des familles n’ont toujours pas fini de faire le deuil et de pleurer ?

Pourtant, tout le monde comprend le sens de cette générosité bien calculée, bien intéressée !

En vérité, cette nouvelle intervention de l’UE au nom d’une démocratie qui n’existe pas, du moins par la qualité prétendue des élections, n’est qu’un appât, comme dans le cadre de la migration, pour fidéliser un des rares «clients» qu’elle peut compter sur le continent à lui signer ses «papiers», sans broncher, et sans trop regarder pour comprendre. On se rappelle que pour la migration, le Niger était seul, quand tous les autres pays boudaient la loi européenne importée, à signer pour avoir accès à ses guichets pour prendre la contrepartie financière qui récompense sa servilité. Ces pauvres milliards, en vérité, ne sont que le prix de la soumission et du larbinisme. Les peuples fiers ont refusé de manger à ce plat du déshonneur, pour vivre dignes, mêmes pauvres. Mais, il y a plus inquiétant.

La venue prochaine voulue par la France de Barkhane et Takuba, serait-elle aussi pour quelque chose ?

Les Européens, nous l’avons dit, ne font rien pour rien. Ils n’ont aucune raison, dans la foi impérialiste qui les mobilise dans le monde, à faire le bien gratuitement. Ce qu’ils donnent par la main gauche, ne le reprennent-ils pas par la main droite ? C’est à juste titre qu’on peut croire que cette aide ne vient que pour «convaincre» - pardon corrompre – Niamey qu’il faudra tout faire pour que le parlement accepte de valider l’installation des bases militaires étrangères même si, faussement, Jean-Yves Le Drian peut dire qu’il ne s’agit pas de redéploiement de Barkhane au Niger. La vérité est qu’il sait bien que l’opinion y est hostile et qu’il y a des risques à forcer l’arrivée prochaine projetée des troupes françaises sur NOTRE sol. Et on voit déjà le résultat de «l’offensive financière» avec une Majorité qui gambade déjà, heureuse de voir briller encore du bric, avant de déchanter car comme dans le cadre de la migration, alors que l’UE promettait beaucoup de milliards, Issoufou Mahamadou, apprenait devant Merckel, non sans déconvenue, que l’argent sera géré par des ONGs internationales, sans doute plus crédibles pour les gérer. Ces milliards de la compromission qui font perdre des lucidités à la MRN, ne sont, peuvent aviser des analystes avertis, qu’un cadeau empoisonné. Et le régime finira par le découvrir. Sans doute alors qu’il sera tard pour lui. Pour le moment, nous pouvons voir l’euphorie débordante d’une MRN qui, par ses cupidités maladives, a oublié ses responsabilités face à l’histoire.

La MRN explose de joie factice…

C’est sur Face book que la MRN laisse échapper sa joie de recevoir de l’Europe des milliards «gratis». Mais les Nigériens ne sont pas dupes : plus que de ces milliards, c’est plutôt d’un discours que la majorité est fière surtout à un moment où, un an après les élections, des adversaires continuent de dire qu’ils ne reconnaissent pas leur pouvoir. A entendre le discours de l’Union Européenne, à l’occasion de la signature du don, c’est comme si l’Europe, en notaire des pouvoirs africains, venait légaliser une «copie douteuse» d’un pouvoir contesté. Ainsi peuton comprendre ses joies débordantes : «L’Union Européenne vient de mettre à la disposition du Niger un don de 195 milliards de francs cfa c’est une prime à la démocratie et à la bonne gouvernance deux domaines dans lesquels le Niger excelle». Alors, «camarades de la supervision internationale les anti anti… on dit quoi ? On refuse cette aide au nom de ce que vous appelez l’anti- impérialisme ou bien on consolide et on avance». Mais comment comprendre que cette MRN, si fière de sa mendicité internationale, peut-elle s’indiquer que des Nigériens, à une échelle individuelle, fassent le même métier, poussés par les mêmes penchants pour la facilité ? Le Niger peut vivre d’autres choses que de l’assistanat qui ne finit pas.

Il ne faut pas se mentir, ce post de la MRN fait sourire car elle-même sait que la démocratie dont elle parle est en souffrance et sait que depuis onze ans, l’on a que du vol et de l’impunité et cela ne fait pas de la bonne gouvernance, même au Gondwana !

De qui se moque-t-on ?

Faisons attention…

La qualité piètre de nos démocraties est à l’origine de tous les drames que vivent nos pays. L’Europe le sait-elle, et agit-elle en toute connaissance de cause, pour son agenda, trouvant là le moyen de nous noyer davantage dans l’instabilité lorsqu’elle peut abuser de notre immaturité et de nos faiblesses ?

L’Afrique, pour sa stabilité et son progrès, n’a pas besoin de ces milliards-poison mais d’être bien gérée et d’avoir une bonne démocratie. C’est tout !

AI

Le Lieutenant-Colonel Maina Boukar, nouveau Gouverneur de la région de Tillabéri, a été chaleureusement accueilli par la population et le Gouverneur sortant, M. Yayé Arouna, lors d'une cérémonie officielle. La cérémonie s'est déroulée en présence de responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), d'autorités administratives et coutumières, ainsi que de représentants de divers secteurs de la société.

Le Lieutenant-Colonel Maina Boukar a exprimé son émotion et son honneur face à l'accueil chaleureux qui lui a été réservé. Il a transmis les salutations du Chef de l'État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, et a appelé à l'unité de toutes les composantes de la société pour éradiquer l'insécurité et rétablir la paix dans la région.

Le Gouverneur sortant, M. Yayé Arouna, a encouragé la population à soutenir le nouveau Gouverneur dans sa mission de lutte contre l'insécurité. En marge de la cérémonie, le Lieutenant-Colonel Maina Boukar a tenu une réunion avec les maires et les préfets de la région.

La cérémonie a également été marquée par une minute de recueillement en hommage aux victimes civiles et militaires des attaques terroristes. Le Lieutenant-Colonel Maina Boukar a clairement exprimé son engagement envers la restauration de la sécurité et de la paix dans la région, en appelant à la collaboration de tous les acteurs locaux.

Le Lieutenant-Colonel Maina Boukar, le nouveau Gouverneur de la région de Tillabéri entre en fonction avec une détermination renforcée et un appel à l'unité pour faire face aux défis sécuritaires qui se posent dans la région.

Nigerdiaspora



aLe parti de Bazoum Mohamed, a tenu en fin de semaine dernière, ce qu’il appelle, dans le copiage complexé de dernière, ce qu’il appelle, dans le copiage complexé de ce que font les socialistes de l’Hexagone, « les Universités d’été » de l’OJT, l’Organisation des Jeunes Tarreya. Si pour le président de cette organisation, ces assises se tiennent à un moment où, comme pour en saisir leur portée, le candidat du parti est déjà investi et que le processus d’élaboration du fichier biométrique est en marche, il reste que, malgré la volonté de donner à l’événement des éclats fastueux, c’est aussi et surtout au moment où le parti se porte mal, le malaise étant visible et réel ; le mal que le parti de Bazoum a voulu semer ailleurs, s’y est déplacé et planté, poussant dru en son sein, s’enracinant dans son sol et semant le doute dans tous les coeurs et dans tous les projets, dans toutes les aventures.

Les visages étaient graves, visiblement inquiets mais surtout ne sachant pas trop, où on mène le bateau. Et d’ailleurs qui mène le bateau ? A faire croire que Bazoum n’est qu’un faire-valoir et que le capitaine serait ailleurs, jouant sur les manettes, conduisant le navire affolé sur des quais non moins incertains. Mais le président du parti et candidat déclaré du pouvoir peut bien lire dans ce rassemblement, devenu un prétexte, des signes qui rassurent ou des signes qui inquiètent. De ce point de vue, ces universités d’été pourraient être d’un certain intérêt pour le candidat relativement à l’enthousiasme que pourrait entrainer son leadership et son aventure présidentielle. Et sans doute qu’il a pu faire ces lectures de bien d’images de cette messe pour comprendre que son aventure sera longue et rocambolesque, faite de péripéties et de suspens, à provoquer une crise cardiaque. Le visage du patron du parti, porte bien le poids de la peur et de la mélancolie, de l’anxiété et du doute. De la fatigue aussi. Mais veut-il seulement s’habiller de la robe du présidentiable qui ne lui est jamais convenue ? En tout cas on peut le voir débiner son discours plus lentement, trahissant sa nature portée plus sur les envolées lyriques héritées de son parcours syndical qui le hante toujours, tentant de donner l’image d’une force tranquille qui ne lui sied pas. Et les mots ne viennent plus naturellement chez le philosophe, avec ce regard cartésien éparpillé, scrutant un horizon absent, perdu. Comme les temps sont durs…

Université de Niamey Le démarrage de l'année académique fortement hypothéquéLa rentrée académique prévue pour la semaine prochaine à l'Université de Niger ne sera pas du goût des autorités. Motif, les enseignants du supérieur ont décidé d'observer une grève pour protester contre les mauvaises conditions de travail et les agissements du gouvernement tendant à violer les acquis. Dans leur préavis de grève, les enseignants du supérieur sont décidés à rentrer dans leurs droits avant toute autre reprise des cours. L'année académique 2018 / 2019 risque donc à tout point de vue d'être une année troublante. Une véritable complicité qui tourne au divorce. Car l'année dernière, les autorités rectorales et les enseignants se seraient entendus pour exclure des responsables de l'UENUN et vouloir dissoudre la Caso. Aujourd'hui, c'est un bras de fer qui s'ouvre entre les deux complices d'hier, avec le refus apparent des autorités qui ne semblent de répondre aux exigences des enseignants.

09 septembre 2018
Source : Les Courriers

Le ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche et l’Innovation PhD. Mamoudou Djibo séjourne depuis hier matin à Tahoua où il prend part à une série d’activités à l’Université Djibo Hamani de Tahoua. En marge de la cérémonie solennelle de baptême de l’université du nom de Pr Djibo Hamani dans la matinée d’hier 20 décembre, les amphithéâtres 500 A et 500 B de ladite université ont été baptisées des noms des anciens recteurs de ladite institution en l’occurrence, Pr Ambouta Karimou et Pr Ado Mahaman. La cérémonie s’est déroulée en présence du gouverneur de la région, du président du Conseil régional, du recteur de l’université Djibo Hamani ainsi que de ses pairs de différentes universités publiques du Niger et de plusieurs personnalités.

En baptisant ces amphithéâtres des noms du premier responsable qui a posé ses fondations de l’université de Tahoua, à savoir Pr Ambouta Karimou, et à celui du Pr Ado Mahamane qui a su consolider et poursuivre les chantiers, l’université de Tahoua rend hommage à deux ardents promoteurs de l’enseignement supérieur qui l’ont bâtie, marqué son histoire et contribué à son rayonnement. «En 2010, on manquait pratiquement de tout. Peu de salles, peu d’enseignants, peu de personnel administratif et technique ; tout était à construire bloc après bloc, avec bien-entendu le peu de moyens mis à sa disposition. Mais, le recteur Ambouta s’était attelé à la tâche. Quant au recteur Ado, il a été, pendant 8 ans, celui qui a consolidé la fondation», témoigne l’actuel recteur, Pr Hamadou Daouda Youssoufou qui a soumis en Conseil de l’Université lors de sa dernière session, l’initiative de cette reconnaissance.

Pour sa part, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, PhD. Mamoudou Djibo, parrain de la cérémonie, a d’abord mis en vedette les étudiants de l’université Djibo Hamani, pour avoir réussi des élections paisibles au niveau de leur organisation syndicale. Il a tenu à saluer la sérénité et la maturité dont ils ont fait preuve dans le processus de renouvellement de leur bureau exécutif. A propos des récipiendaires de la cérémonie, à savoir Pr Ambouta et Pr Ado, le ministre Mamoudou Djibo a soutenu que leurs passages à la tête de cette université lui ont permis «d’être aujourd’hui parmi les universités qui comptent, celles qui donnent moins de sueur froide sur le plan académique». Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche a ensuite félicité les enseignant-chercheurs et enseignant-technologues, pour avoir fait montre de leur sens assez élevé de responsabilité et de solidarité, en acceptant d’honorer leurs collègues à travers cette consécration.

Après les mots de remerciements des récipiendaires, s’en est suivie la levée de rideau au niveau des deux monuments académiques. La communauté universitaire de Tahoua se reconnaitrait ainsi, désormais à travers ces deux noms légendaires que portent, à compter de ce jour, les deux amphithéâtres. Au sortir de la cérémonie, le ministre est allé inaugurer le mur de clôture (1000m) du Campus 2 (second site de l’université) avec une guérite et un portique, dont les travaux déjà terminés ont été réceptionnés le 15 décembre dernier. M. Mamoudou Djibo a aussi inauguré, à ce niveau 10 salles de TD (travaux dirigés) avant de visiter le chantier d’un bloc Administratif composé notamment de 19 bureaux et une grande salle de réunions. Sur ce même Campus 2 de l’Université Djibo Hamani, le ministre de l’Enseignement supérieur a trouvé, en cours de construction, un service scolarité et de reprographie composé de bloc scolarité avec 9 bureaux, un grand hall et 3 salles, et le bloc reprographie avec 2 grandes salles.

 Ismaël Chékaré,ONEP-Tahoua

Source : http://www.lesahel.org

Hassoumi Massaoudou 200 Milliards 3Alors qu'à Niamey, on cherche coûte que coûte les moyens d'étouffer l'uraniumgate, l'affaire prend une ampleur inattendue pour Hassoumi Massoudou et ses complices. Outre que de grands médias, en France, à l'image de TV5 Monde, France 24 et Jeune Afrique se sont intéressées à l'affaire, la justice française, également, s'en mêlent, avec le Parquet financier et la Brigade financière de Paris, qui cherchent à démêler les nœuds de cette transaction frauduleuse où les Nigériens découvrent, scandalisés, que Hassoumi Massoudou a transféré, par virement bancaire, 200 milliards de l'État nigérien vers un compte privé, à Dubaï. Que dire aussi du FBI qui devrait, prochainement, selon des sources dignes de foi, donner des réponses précises aux actionnaires américains d'Areva ? L'étau, on ne peut plus dire, se resserre sur les traders nigériens.

Une plainte des avocats de l’ancien président de la République, le sieur Issoufou Mahamadou, circule depuis trois jours sur les réseaux sociaux. Elle réagit à l’article d’Africa Intelligence qui révélait des résultats d’enquêtes américaines sur le dossier de la transaction de l’uranium nigérien. L’initiative est sans doute normale et compréhensible mais, le faisant, peut-on s’être entouré de toutes les précautions pour éviter à Issoufou des retournements plus désagréables dans l’évolution du dossier ? Et les Nigériens ne demandent pas mieux pour que toute la lumière soit faite sur le dossier. Vivement donc pour que la vérité fasse jour !

Dans le communiqué en date du 12 mai 2023, les avocats, sans que la forme du document ne convainque, notent que « Ces allégations sont dépourvues de tout fondement et portent violemment atteinte à la dignité, à l’honneur et à la considération du Président Issoufou Mahamadou qui n’a à aucun moment participé à une quelconque transaction avec les sociétés ou personnes citées dans ledit article et n’ayant a fortiori jamais reçu les moindres fonds de leur part ». Peut-il aujourd’hui nier, quand bien même président de la République à l’époque, l’opération menée à partir de son cabinet, qu’il n’avait jamais rien su et appris de la transaction et que les Hassoumi Massaoudou auraient agi au-dessus de sa tête, presque en catimini ? Quel pouvoir Hassoumi, pouvait-il avoir, à prendre une telle initiative d’une portée politique grave, presque seul, et même à voyager pour aller ouvrir un compte en France ? Issoufou ne l’a jamais et n’aurait jamais donné sa caution pour que son Directeur de cabinet de l’époque agisse par procuration ? Pourtant, c’est Massaoudou qui été sorti pour communiquer sur le dossier, informant, sans convaincre, que le profit tiré de la transaction sans avoir à faire quelque chose, aurait servi à équiper la garde présidentielle. Pourquoi n’avait-il démenti de tels propos pourtant très précis qu’il donnait pour calmer l’affaire On comprend donc que le communiqué des avocats est servi pour la consommation locale surtout afin de redonner espoir à des proches qui ont été bouleversés par les révélations dérangeantes d’Africa Intelligence. C’est pourquoi, l’on attend que le journal incriminé informe les prochains jours ses lecteurs d’une telle démarche pour dire clairement les termes dans lesquels, l’on formule une plainte contre lui. Il serait d’ailleurs intéressant de savoir la justice que l’on saisit dans le cadre de cette affaire. Est-ce la justice française ? Est-ce la justice américaine ?

Quand on apprend par certaines sources que des services de renseignement d’un pays étranger auraient transmis des enregistrements sonores aux enquêteurs américains, l’on se demande, avec quels arguments l’accusé pourrait s’en laver les mains. Fautil croire que le nom de code que l’un des bénéficiaires se serait donné – T3 – pourrait efficacement protéger le protagoniste qui serait au centre de l’affaire pour demeurer inconnu et indéfinissable ?

Bref, cette initiative des avocats rend le dossier intéressant et croustillant en ce qu’elle risque de précipiter son évolution et surtout au journal attaqué de pousser ses investigations pour s’informer davantage sur le dossier et peutêtre rendre compte des contours jusque-là inconnus de l’affaire. Mais quand on lit entre les lignes, l’on croit comprendre qu’on essaie de disculper Issoufou sans que l’on ait des preuves si ce n’est la simple réfutation verbale des allégations portées contre lui. Et, sournoisement, l’on peut croire qu’on accuse un autre qui pourrait avoir traité avec des personnes et des institutions, notamment bancaires. Alors, si « […] Mahamadou Issoufou […] n’a à aucun moment participé à une quelconque transaction avec les sociétés ou personnes citées […] », faut-il entendre que c’est un autre que l’on sait qui a joué un rôle dans la mafia qui en porte désormais, politiquement et pénalement la responsabilité de la faute ? Hassoumi Massaoudou, peut-il alors se croire trahi pour trouver là des raisons de s’inquiéter ? Faut-il alors s’attendre au plus grand déballage ?

Cette affaire, faut-il en convenir, n’a pas encore fini de révéler ses secrets. Et pour le moment, le communiqué ne lave personne, et pas même Issoufou. Le monde attend que la justice américaine qui travaille de manière indépendante apporte des lumières sur le dossier pour élucider le crime.

Les Nigériens restent sereins et attendent. Les justices française et américaine, pour la même cause, continuent leurs investigations. Aucune main ne peut ombrager un soleil qui se lève…

{xtypo_rounded2}
Ouverture d’une enquête pour corruption sur la vente d’uranium nigérien par Areva en 2011
« Le Parquet national financier (PNF) a ouvert une information judiciaire visant notamment Areva – devenu depuis Orano – dans une affaire baptisée « Uraniumgate » de courtage d’uranium nigérien en 2011, qui s’était traduite par d’importantes pertes pour le groupe nucléaire. Après avoir mené son enquête préliminaire pendant presque cinq années, le PNF a confié la suite des investigations en février 2020 à un juge d’instruction pour « corruption d’agent public étranger, corruption privée, association de malfaiteurs, abus de biens sociaux, abus de confiance et blanchiment en bande organisée de ces délits », a détaillé le parquet, confirmant une information de l’hebdomadaire L’Obs. L’affaire « Uraniumgate » avait éclaté en février 2017 avec la publication, dans l’hebdomadaire nigérien Le Courrier, de documents portant sur la vente à l’automne 2011 d’une importante quantité d’uranium pour 320 millions de dollars. Le stock avait dans un premier temps été cédé par Areva à une société russe, Energo Alyans, qui l’avait ensuite revendu à la société Optima Energy Offshore au Liban.

Entre 24 et 101 millions de dollars auraient été détournés

Quelques jours plus tard, Optima avait vendu l’uranium à la Société de patrimoine des mines du Niger (Sopamin), contrôlée par l’Etat nigérien. Areva avait alors racheté ce stock à la Sopamin à un prix bien supérieur à celui auquel il l’avait cédé initialement.

Les policiers de la brigade financière, chargée des investigations après la révélation de transactions douteuses par l’hebdomadaire, cherchaient à déterminer si le montage financier aurait pu permettre de dissimuler des commissions ou des rétro commissions. Entre 24 et 101 millions de dollars auraient été détournés des caisses du groupe Areva entre novembre 2011 et février 2012, selon L’Obs.

D’après l’hebdomadaire, l’information judiciaire a été confiée au même juge d’instruction que celui qui était chargé de l’enquête sur l’acquisition par Areva d’une société minière canadienne, Uramin, propriétaire de trois gisements d’uranium en Afrique, pour laquelle il a déboursé 1,8 milliard d’euros en 2007 »

{/xtypo_rounded2} 

Alpha

 

Ce mercredi matin, des rumeurs alarmantes ont commencé à circuler sur les réseaux sociaux concernant une possible tentative de coup d'État au Niger. Selon les informations, des éléments de la garde présidentielle (GP) ont engagé un mouvement d'humeur anti-républicain et auraient tenté en vain de solliciter le soutien des Forces armées nationales et de la Garde nationale.

Face à cette situation préoccupante, la présidence du Niger a immédiatement réagi pour mettre un terme à ces rumeurs et rétablir la vérité. Dans un communiqué officiel publié sur leur page Facebook officielle, la présidence a formellement démenti toute tentative de coup d'État et a assuré que le Président de la République et sa famille se portent bien.


Il est crucial de souligner que les informations qui circulent sur les réseaux sociaux doivent être traitées avec prudence et vérifiées auprès de sources officielles avant de les prendre pour argent comptant. Dans des moments de tension comme celui-ci, il est primordial de faire preuve de responsabilité en relayant des informations fiables et vérifiées.


Nous continuerons à suivre cette situation de près et fournirons des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles. Il est essentiel de rester calme et de faire preuve de retenue dans de tels moments, en s'appuyant uniquement sur les déclarations officielles émanant des sources gouvernementales pour obtenir des informations crédibles et exactes.

NIGERDIASPORA

Plus que jamais, les Nigériens ont la conviction que leur pays est dirigé par deux hommes : l’un, officiel mais n’ayant pas le pouvoir de gouverner comme il prétend l vouloir et l’autre, officieux mais détenant manifestement la réalité du pouvoir décisionnel. Et il n’en cache pas. Car, s’il n’a rien revendiqué par les mots, il parle très fort par les actes. Par deux fois depuis l’accession au pouvoir de Bazoum Mohamed, Issoufou Mahamadou s’offre des vacances présidentielles au même titre que son successeur. Et si, l’année dernière, il l’a fait de façon presque concomitante avec le président en titre, cette année, il a attendu que celui-ci achève ses vacances pour prendre les siennes. Cela permet notamment à ses ouailles de ne pas trop se compromettre en choisissant son camp au détriment de Bazoum Mohamed. À Zinder, puis Tesker pour Bazoum Mohamed, comme à Tahoua, puis Illéla et Dandadji pour Issoufou Mahamadou, ce sont des vacances animées, trop bruyantes et quelque peu dédiées à des consultations de toutes sortes. Depuis que l’ancien président a décidé de sortir du bois, talonné par ses ouailles qui se disent être lâchées par le Président Bazoum, la ligne de démarcation entre les deux tendances du Pnds Tarayya sont de plus en plus claires. Bazoum Mohamed, certes, est le chef de l’État. Il a, à ce titre, des partisans qui souffrent de constater que leur champion fait profil bas devant l’ancien président et cela le rabaisse considérablement auprès de ses compatriotes, plus habitués, culturellement, à un profil de chef non contesté et non piétiné à ce point. Ils ruminent leur rage en attendant de pouvoir remettre les pendules à l’heure.

Bazoum Mohamed et Hassoumi Massoudou sont les deux grands perdants de ce qui se profile à l’horizon. Jusqu’à quand ce bicéphalisme de plus en plus criard va continuer au sommet de l’État ? Personne ne sait. Pour les partisans de Bazoum Mohamed, c’est une question de temps qui ne saurait tarder. Leur vision de la gouvernance, à tous points de vue, tranche avec celle des partisans d’Issoufou. Si les premiers, à l’image de leur leader, privilégient une gouvernance apaisée et souhaitent une entente cordiale de la classe politique, les seconds ne veulent rien entendre d’un changement de paradigmes. Une divergence, toutefois, qui n’a rien à voir avec les préoccupations essentielles de la grande masse des Nigériens.

Comme Issoufou Mahamadou, Bazoum Mohamed excelle dans l’attribution de marchés à milliards de gré à gré et la corruption, les adeptes de détournements des deniers publics, ont certainement de beaux jours devant eux. Rien n’a véritablement changé d’Issoufou à Bazoum. Au contraire ! Selon des échos en provenance de Tahoua, l’ancien président aurait fait affréter un avion qui a effectué deux vols pour les personnalités de marque et les proches collaborateurs parmi lesquelles l’on note des profils surprenants. Chez lui, l’ancien président aura notamment l’opportunité de discuter avec ses proches sur la conduite à tenir face à Bazoum Mohamed qui cherche à s’émanciper de son mentor et à trouver sa propre voie. Les préparatifs du prochain congrès du Pnds Tarayya seront particulièrement au centre des discussions. Pressenti pour remplacer Bazoum Mohamed à la tête du parti, Kalla Hankouraou sera de la partie. Cependant, on doute fort que ce soit le cas avec Hassoumi Massoudou qui connaît d’ores et déjà la position et le choix d’Issoufou. Il prétendra sans doute une mission qu’il se fera le plaisir de créer pour être absent du territoire national, le temps que l’ancien président finisse ses conclaves qui pourraient bien précipiter les deux anciens challengers à se donner la main. Selon certains analystes, Bazoum Mohamed et Hassoumi Massoudou sont en effet les deux grands perdants de ce qui se profile à l’horizon.

« Un mort qui ne veut pas être enterré »

La continuité tant promise par Bazoum Mohamed trouve tout son sens dans la prévalence de l’impunité pour les auteurs de corruption et de détournements des deniers publics. Seulement, celui qui préside aujourd’hui aux destinées du Niger n’a pas prévu cette tournure tragique que prend la gestion du pouvoir. Il n’a pas pensé que Issoufou Mahamadou, que l’on dit égocentrique, pourrait manifester tant de volonté de puissance. « Un mort qui ne veut pas être enterré », commente un confrère, amusé par ce jeu malsain auquel l’ancien président soumet son successeur. Les actes successifs qu’il pose renseigne suffisamment sur la gêne qu’il cause à son successeur. Selon des sources concordantes, Issoufou Mahamadou est encouragé et soutenu dans cette voie par ses ouailles, notamment le gotha des hommes d’affaires de la région de Tahoua qu’il a enrichis avec des marchés publics dont on connaît les conditions d’octroi et l’exécution grâce, entre autres, au rapport de l’audit du ministère de la Défense nationale. Bazoum Mohamed subit. Son option de diversifier et d’étendre la liste des hommes d’affaires devant bénéficier de gros marchés publics est très mal comprise de l’autre côté. Et selon toute vraisemblance, la guerre fratricide, feutrée pour le moment, qu’on lui fait vise à l’agenouiller. Issoufou Mahamadou et ses ouailles réussiront-ils à gagner leur combat ? Les prochains jours le diront.

Doudou Amadou

 

Le président Bazoum Mohamed prend ses vacances annuelles dans son terroir natal de Tesker (région de Zinder) depuis quelques jours. Il est allé se reposer pour certains, se ressourcer auprès des siens et revenir en force pour affronter les problèmes qu’il a laissés en l’état. Avec en tête cette augmentation du prix du litre de gasoil à la pompe qui est passé de 538 à 638 francs depuis le 1er août, soit une hausse de 130 francs CFA. Une hausse par rapport à laquelle le gouvernement n’a pas su convaincre l’opinion nationale avec les arguments qu’il a brandis. Pour d’autres observateurs de la scène politique nationale, ces vacances présidentielles, -les premières depuis qu’il a pris les brides du pouvoir en avril 2021-, ne le sont pas. Le président Bazoum est allé au village pour travailler, réfléchir sur comment se ressaisir pour assumer pleinement, sans interférence, ses fonctions. C’est un secret de polichinelles, tout le monde sait qu’il a les mains lié depuis qu’il est au pouvoir. Il est entravé par son prédécesseur et mentor Issoufou Mahamadou, qui est perçu au sein de l’opinion comme étant le vrai détenteur du pouvoir, celui qui continue à tirer les ficelles dans tous les grandes décisions engageant la vie de la nation. A l’occasion de cette excursion de deux semaines au village, nous avions appris qu’il compte se défaire de ses liens et voler de ses propres ailes. Une noble ambition qui n’est pas pour plaire à de nombreux camarades roses et leurs alliés politiques. Tout Niamey s’est délocalisée à Tesker et compte y rester jusqu’à la fin des vacances présidentielles pour ne connaître des surprises désagréables, notamment la perte du poste ‘’juteux’’ qu’on occupe. Selon notre source, le président Bazoum a décidé de balayer les écuries d’Augias à son retour des vacances, en procédant à un profond remaniement de l’équipe gouvernementale en place. C’est sans quartier, tous les ministres dont les départements sont mentionnés dans le dernier rapport 2021 de la Cour des comptes par rapport des malversations sont sur le gril, d’après la source.

Cette opération d’assainissement va-t-elle se dérouler en l’absence du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, en déplacement à l’extérieur, dans un cadre privé ? Nous ne serions le dire. La certitude, c’est que Bazoum a l’intention de se débarrasser de tous les membres indélicats du gouvernement pour relancer la machine sur de nouvelles bases. Pour ce faire, il aurait même demandé aux partis alliés de lui soumettre des noms de ministrables en vue de la recomposition du gouvernement dès son retour des vacances. Issoufou, le laissera- t-il faire ? Rien n’est moins sûr !

Tawèye

Police Judiciaire Niamey NigerEn ce début du second quinquennat contesté du camarade Issoufou Mahamadou, les théoriciens de la Renaissance ont tout essayé afin de conjurer le funeste sort qui risque fort d'être fatal à leur très impopulaire régime. Après l'intimidation et l'embastillement des opposants et autres membres de la société civile, après le gazage et la bastonnade des hommes de médias, après les vagues de scandales en tous genres, les Tarayyistes jouent aujourd'hui aux moralisateurs.

Police Arrestations Niger 01L’Opération assainissement se poursuit, touchant ceux qui se croyaient jusqu’à là intouchables.
En effet, depuis la semaine dernière, une vague d’interpellations a été opérée par les éléments de la Police judiciaire sur mandat du Procureur de la République. On se souvient que celui-ci avait annoncé les couleurs en fin d’année 2016 en réaffirmant dans un langage franc et direct que toutes les interrogations suscitées ces derniers temps, par des fumeuses affaires de délinquance au col blanc seront élucidées.

De l’affaire Soraz et ses tentacules jusqu’aux détournements de deniers publics, devenus un sport national dans ce pays, rien n’échappera à la justice, a-t-il indiqué avant d’annoncer que :

Riz made in NigerPour encourager de plus en plus la consommation des produits « made in Niger », le Ministère du Commerce et de la promotion du Secteur Privé a initié une série d’activités. Hier matin, ce ministère a organisé un atelier qui s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la commercialisation du riz local à travers des reformes et des mesures à entreprendre pour structurer le marché du riz local. Cet atelier qui regroupe les cadres du ministère en charge du commerce et des professionnels de la filière riz permettra de valider l’avant-projet de décret fixant les modalités de commercialisation du riz au Niger.

En ouvrant les travaux de l’atelier, le Secrétaire général du Ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Abdoulaye Garba, a souligné les importants  efforts déployés par l’Etat  nigérien pour promouvoir la production et la commercialisation du riz local. Il a cité la création de la société le Riz du Niger, l’augmentation des périmètres rizicoles, le renouvellement des usines de transformation et l’institutionnalisation d’un prélèvement obligatoire auprès du riz du Niger pour toute importation du riz. Rappelant que le riz local a une qualité nutritionnelle supérieure à celle du riz importé d’où la nécessité de lui faire une place de choix dans nos habitudes alimentaires.

Le Centre National d’Etudes Stratégiques et de Sécurité (CNESS) a organisé hier matin à Niamey, un atelier de validation de l’étude sur les médias et l’extrémisme violent au Niger. La présente étude que, les participants auront à examiner et valider va contribuer à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent (SNPREV) et de faire progresser l’action gouvernementale en matière de prévention du phénomène. C’est le directeur de cabinet adjoint du Président de la République, M. Djibo Takoubakoye Daouda qui a présidé l’ouverture des travaux.

Le CNESS a conduit une étude sur le rôle des médias dans la lutte contre l’extrémisme violent au Niger dans le but de contribuer à améliorer les connaissances sur la thématique. L’objectif général de cette étude est de fournir un document conséquent permettant de mieux cerner l’impact des médias sur la cohésion sociale, dans le cadre de la prévention de l’extrémisme violent et proposer aux hautes autorités du pays les pistes de solutions pouvant contribuer à mieux maitriser ce secteur stratégique et renforcer la cohésion sociale au Niger. La SNPREV reconnait un rôle primordial à la communication dans la prévention de la radicalisation et l’extrémisme violent, confirmant ainsi le fait que les médias soient des moyens efficaces pour promouvoir la paix et la cohésion sociale.

Cette rencontre intervient après trois semaines de la tenue d’atelier technique d’enrichissement qui a principalement concerné les professionnels des médias publics et privés. Il s’agit à travers cet atelier de validation de recueillir les contributions des représentants des différentes institutions avant de finaliser l’étude. Les objectifs spécifiques de cette démarche sont de collecter les données suffisantes sur les différents médias, analyser les données afin de dégager les forces et les faiblesses du secteur, en rapport avec l’extrémisme violent et la prévention de la radicalisation et formuler des recommandations pertinentes permettant de mieux renforcer les stratégies déjà existantes.

À l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet adjoint du Président de la République a dit que, les phénomènes de la radicalisation et de l’extrémisme violent représentent depuis des décennies une préoccupation mondiale. Dans les pays déjà fragile à cause de contraintes structurelles comme ceux du Sahel, ces phénomènes aggravent les menaces à la paix, à la sécurité, et à la cohésion sociale. «Au regard de la menace que fait peser la radicalisation et l’extrémisme violent sur la paix et la sécurité internationale, en 2016, le Secrétaire Général des Nations-Unies a présenté son plan d’action pour la prévention de l’extrémisme violent devant l’Assemblée Générale. Il a insisté sur la nécessité d’adopter des mesures à tous les échelons. Ainsi, chaque Etat est appelé à élaborer sa propre Stratégie nationale de prévention de l’extrémisme violent», a rappelé, M. Djibo Takoubakoye Daouda.

Pour le directeur de cabinet adjoint du Président de la République, le Niger a répondu à cet appel en élaborant sa Stratégie Nationale de Prévention de la Radicalisation et de l’Extrémisme Violent qui a été adoptée en févier 2021. D’ailleurs, l’axe 3 de la SNPREV a fait du système de production de l’information un domaine essentiel dans la prévention de la radicalisation et l’extrémisme violent au plan national. Par un traitement journalistique professionnel de la violence extrémiste elle-même, de ses causes et de ses conséquences, les journalistes et les professionnels des médias permettent aux citoyens d’acquérir une bonne compréhension de l’extrémisme violent et de développer un esprit critique aux discours alarmistes, stéréotypes, haineux, et aux informations non vérifiées qui pullulent, notamment sur internet et les médias sociaux.

Auparavant, le Directeur du Centre National d’Etudes Stratégiques et de Sécurité le Colonel-Major Mahamadou Seidou Magagi a dit que, la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent ne saurait se faire sans une solide connaissance du phénomène. C’est pourquoi dans le plan d’action 2021-2025 de la Stratégie Nationale de Prévention de la Radicalisation et de l’Extrémisme Violent, le CNESS s’est vu confier l’amélioration des connaissances sur ce phénomène qui menace la paix et la sécurité au sein et à travers nos pays. Et c’est dans le cadre de ce mandat que s’inscrit la réalisation de la présente étude.

Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org/

 Vous l’aurez sans doute appris, dans le communiqué final du Conseil des Ministres du jeudi 26 janvier 2023, une batterie de nominations de contrôleurs financiers a été annoncée par le Gouvernement du tandem Bazoum/ Ouhoumoudou. En effet, toute la rubrique de mesures nominatives individuelles du Conseil des Ministres avait été uniquement consacrée au Ministère des Finances pour placer ses soldats de vigie dans tous les ministères sectoriels et des structures qui y sont rattachées.

A première vue, l’on ne peut que saluer cette initiative louable de préserver les finances publiques des mauvaises pratiques liées, parfois, à leur utilisation, car les deniers publics doivent être gérés avec la plus grande orthodoxie budgétaire qui soit. Depuis les grands empires médiévaux (Angleterre, France, Prusse, Italie, Espagne, Portugal) jusqu’aux États modernes actuels, le contrôle des finances publiques a constitué une préoccupation de premier plan de la gouvernance publique. Dans des pays de tradition centralisatrice, comme la France monarchique, ce contrôle des deniers du royaume était réglé par des ordonnances royales qui intimaient les ordres aux ordonnateurs des dépenses publiques de respecter un certain nombre de règles budgétaires et financières aux fins de validité des ordonnancements. En règle générale, ce contrôle avait revêtu, d’abord, la forme postérieure à la décision engagée par l’auteur de la dépense publique, car il ne fallait pas que le contrôleur financier pût interférer, en quoi que ce fût, dans le processus de la prise de décision ayant une incidence sur les finances publiques. Ce genre de contrôle est plutôt externe à l’administration et est confié, généralement, à des organes extérieurs à l’administration, comme la Cour des Comptes ou le Parlement, en ce qui concerne la reddition des comptes publics pour la première et les lois de règlement pour le second. Cependant, ce contrôle financier a posteriori de la décision à incidences financières sera apparu inefficace dans la lutte contre la mauvaise utilisation des ressources publiques observée souvent au niveau de certaines entités publiques. Dans la perspective de l’efficacité et de l’efficience de la dépense publique, il est apparu impératif de repenser le contrôle financier en la dimension antérieure à l’acte décisionnel, afin de prévenir d’éventuelles erreurs ou vices susceptibles d’entacher la régularité de la dépense publique ainsi engagée. C’est ce que l’on appelle, couramment, le contrôle a priori qui est dévolu, en règle générale, au Ministère des Finances, via ses agents postés dans chaque ministère sectoriel ou entités publiques recevant une subvention publique. Ce sont-là les fameux contrôleurs financiers qui ont pour mission de vérifier la régularité des décisions ayant des incidences financières. Ce procédé est connu sous la forme de visa que donne ou peut refuser de donner le contrôleur financier désigné à se prononcer sur la régularité de l’opération en question.

Cependant, nonobstant ce contrôle financier a priori, l’on a pu constater très souvent, sous la Septième République, la persistance de la mauvaise gouvernance qui s’illustre le plus dans la passation et l’exécution des marchés publics dont ces contrôleurs financiers sont censés contrôler la régularité avant toute exécution. Le Rapport général 2021 de la Cour des Comptes est particulièrement illustratif de la permanence de cette mauvaise gouvernance budgétaire et financière relevée au niveau des ministères sectoriels, des institutions de la République, des Sociétés d’Etat, voire des partis politiques quant à la présentation de leurs comptes publics. Mais, la question que l’on ne saurait s’empêcher de se poser serait liée à l’utilité même de ces contrôleurs financiers au niveau de ces entités publiques, dans la mesure où, en dépit de leur présence, des monstruosités de gestion budgétaire et financière ont pu être commises dans la saine utilisation des deniers publics. En effet, les marchés publics en question ou toutes autres opérations à incidences sur les finances publiques doivent être soumis au contrôle financier avant tout début d’exécution, en principe. Mais, comment se fait-il que l’on assiste, parfois, à des cas flagrants de violation des règles et procédures en la matière ? De deux choses, l’une : soit, les contrôleurs sont souvent de mèche avec les entités dépensières pour laisser passer ces monstruosités ; ce qui est plus grave pour des personnes en général assermentées et choisies sur la base de leur intégrité morale. Soit, ces contrôleurs financiers ne sont pas assez compétents pour faire correctement leur travail. Cette hypothèse peut s’expliquer, parfois, par l’insuffisance dans la formation de ces contrôleurs financiers dans certains domaines spécialisés afin de déjouer d’éventuels pièges que seraient tentés, parfois, de tendre les émetteurs de dépenses publiques. Or, pour prétendre bien contrôler quelqu’un, faudrait-il d’abord que l’on soit, au moins du même niveau, sinon être un peu audessus. L’Etat devra revoir le niveau de formation initiale de ces contrôleurs financiers pour que ces derniers soient en mesure de relever le défi face aux manoeuvres sournoises d’espiègles ordonnateurs de dépenses tapis dans les administrations publiques.

Voilà pourquoi les observateurs avertis ne sont guère enthousiasmés devant ce ballet de nominations de contrôleurs financiers, car le régime de la renaissance excelle le plus dans le ‘’cosmétisme’’ institutionnel que dans le souci de faire de la bonne gouvernance une réalité tangible au Niger ! Quelle imposture suprême !

Maiga

Pour rappel, l’arrêté N°006/MC/DG/DCI/LCVC du 04 février 2021, a fixé ainsi les prix de vente du gaz sur tout le territoire de la République du Niger : bouteille de 12 ,5 kg : 3750 F CFA ; bouteille de 6 kg : 1800 ; bouteille de 3 kg : 900 F CFA. Mais, dans la pratique, ces prix ne sont pas respectés.  La bouteille de 12,5 kg est vendue à 4.000, 5.000 jusqu’à 6000 FCFA d’un quartier à un autre. Celle de 6kg est vendue à 2.500 FCFA. Une situation qui embarrasse les consommateurs. 

 L’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE) a effectué une mission de terrain le 17 octobre 2022, au niveau des centres emplisseurs de gaz de la capitale pour contrôler le respect des prix fixés par l’État et aussi vérifier le volume du gaz dans les bouteilles. À l’issue de ce contrôle, 3 centres emplisseurs sont fermés et 4 autres ont écopé d’amendes pour non-respect de la règlementation en vigueur.  Malgré les sanctions, le gaz n’est toujours pas vendu aux populations aux prix fixés par l’Etat. Pire, après ce contrôle suivi de sanctions, on a constaté une pénurie du gaz à Niamey. Certains revendeurs ont créé une pénurie artificielle tout en refusant de vendre aux prix fixés par la loi. 

M. Mahamadou Tanimoune, détaillant au quartier château 9, vend le gaz conformément aux prix fixés par la loi. Mais depuis le contrôle de l’ARSE en octobre 2022, dit-il, il est confronté à un problème d’approvisionnement.  « Nous recevons le gaz à compte-goutte. Je ne connais pas les raisons. Ça fait des jours que nous sommes en rupture, mais ce soir, à la date du 4 janvier, nous n’avons reçu que 13 bouteilles de 6 kg ». Contrairement à Mahamadou, d’autres revendeurs ne respectent pas les prix fixés par la réglementation en vigueur. Non loin de son point de vente, au quartier Zabarkan, la bouteille de 12,5 kg est cédée entre 4.000 et 4.500 F CFA. Le gérant n’a pas accepté de nous expliquer les raisons de cet état de fait.

Mme Minatou du quartier Riyad, raconte avoir fait le tour des différents points de vente du quartier à la recherche du gaz, mais elle n’en n’a pas trouvé. Suite à une perturbation, il y’ a quelque mois, elle était obligée de changer sa bouteille habituelle pour prendre une autre sans référence. Pour elle, l’essentiel est de se procurer cette denrée indispensable pour la cuisson. Après épuisement, la recharge était difficile pour Mme Minatou car son fournisseur ne reçoit plus de gaz. Elle s’est donc vue contrainte d’acheter de nouvelles bouteilles. Elle souligne qu’elle a eu la recharge de la nouvelle bouteille de 12,5 kg à 5.000 F CFA.

M. Ali Maiga, père de famille soutient que lui aussi a acheté respectivement la bouteille de 12,5 kg et 6 kg à 5.000 et 2.500 F CFA au marché Bonkaney, au cours de la semaine. 

En 2012, les autorités nigériennes ont lancé une vaste campagne de promotion du gaz domestique. Ainsi, depuis le début de la commercialisation du gaz domestique, pour qu’il soit accessible à bon prix aux consommateurs et pour contribuer à lutter contre la désertification, l’État ne prélève aucune taxe sur la commercialisation du gaz. D’après le bulletin N°7 de l’ARSE, 2022, la production au niveau de la raffinerie de Zinder, SORAZ du gaz de pétrole liquéfié est estimée à 190 tonnes par jour dont 120 tonnes destinées au chargement des camions soit 8 par jour.

Cependant, selon le premier rapport biannuel actualisé du Niger (Décembre 2022), le bois demeure la principale source d’énergie domestique des ménages nigériens qui l’utilisent à plus de 90%. En effet, la consommation finale d’énergie est dominée par la biomasse à hauteur de 80 %. L’estimation des consommations par personne et par jour en bois énergie s’élève à 0,92 kg en milieu urbain et à 0,67 kg en milieu rural. Il ressort aussi que la consommation en bois énergie est proportionnelle à l’accroissement de la population, ce qui prouve davantage que le bois demeure le principal combustible même en milieu urbain où l’offre en ressources d’énergie alternative est diversifiée. D’où la nécessité, selon les témoignages des citoyens, d’assainir la filière gaz pour que cette denrée soit accessible à des prix abordables tant en milieu urbain que rural.

Par Oumar Issoufou(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Nous attendions avec impatience le verdict de la Cour de Justice de la CEDEAO sur le dénouement des élections présidentielles 2021 au NIGER. Il nous est connu depuis ce matin, et il nous est malheureusement défavorable.

Je vais peut-être décevoir des amis, et je  peux comprendre les frustrations de beaucoup mais, pour être honnête, j’étais également depuis un moment partagé entre mon point de vue, mon jugement sur la situation juridique, et mon réalisme quant à l’issue des procédures au niveau des instances communautaires.

Pour moi, il y a une différence entre avoir raison et obtenir justice. Et je ne pense pas qu’à l’heure actuelle on ait mis en place un mécanisme, au niveau de la gouvernance de la CEDEAO, pour se retrouver dans une situation qui nous aurait donné un remède qui aurait rendu le résultat qui a été enlevé par des moyens dévoyés au Président Mahamane OUSMANE lors de la dernière élection présidentielle.

Devant une juridiction normale, il serait assuré de gagner ce procès mais là, il s'agit de la Cour de justice de la CEDEAO qui n'est pas bien trop différente de la CEDEAO des Chefs d'État et de Gouvernement.


Soyons donc réalistes, les instances de la CEDEAO ne vont pas marquer un but contre leur camp !

Les avez-vous déjà vues une fois reconnaître leurs torts ? Impossible !

Maintenant, je pense que nous devons lutter par tous moyens pour faire cesser ce déni de gouvernance et devons travailler à mettre en place les bons outils pour nous assurer que le processus, à l’avenir, soit intègre et que tous les services impliqués dans les élections ainsi que les décideurs publics prendront les dispositions organisationnelles les plus robustes et cohérentes pour une compétition électorale inclusive, transparente, juste et honnête.
Il est essentiel que les garanties d'équité et d'honnêteté du processus soient couchées sans délai sur le papier et aient force de droit.

Du reste, mon opinion est que ce verdict n’appelle pas une remise en cause de tout le travail déjà accompli par l’Opposition. L’espoir guide plus que jamais nos pas, et il importe de rebondir. Une défaite est loin d’être un insupportable fardeau, je le dis avec sincérité. Une élection s’apprécie aussi sur le long terme. Nous venons de franchir une première étape.

Oui, par les temps qui courent, le courage politique consiste d’abord à persévérer.
Personnellement, mes convictions ne bougent pas à cause d’un verdict ponctuel défavorable. Mes idéaux demeurent. Ce verdict reste celui d’un moment et d’un contexte précis. Il n’aura pas éternellement force de loi.

Je n’ai point de doute, l’histoire débute. Il s’agit d’un commencement et non d’une fin.

La confrontation des projets et des valeurs continue ! le débat d’idées ne fait que commencer ! La bataille pour restaurer une démocratie redynamisée débute !

Je reste et resterai une force vigilante de proposition. Dès que le débat public ou l’action publique prendra une direction défavorable à mes idéaux, j’interviendrai. Lorsque le contrat républicain me semblera mis à mal, je me manifesterai. Je scruterai les choix de gouvernance avec la plus extrême attention et resterai fidèle à mon devoir de lucidité citoyenne.

Des vrais défis nous attendent. C’est pourquoi je prends ce verdict comme une invitation à mieux faire. L’argumentation démocratique et républicaine prend donc un nouvel envol.

Ensemble, dans l’Opposition politique, j’espère que nous travaillerons rapidement à la mise en place d’un projet plus novateur, plus structurant et plus efficace pour le Niger, pour convoquer à nouveau l’espoir chez les Nigériennes et les Nigériens. J’espère que nous agirons tous à conforter notre volonté commune pour faire triompher le renouveau souhaité par nos compatriotes, une nouvelle dynamique et un nouvel élan, notre projet et nos idées, nos valeurs et notre conception politique au service de nos concitoyens qui en ont tant besoin.

Maintenant, en républicain, j’en profite également pour féliciter le Président Mohamed BAZOUM.

Je lui souhaite un plein succès dans la haute mission à lui confiée.

Je veux dire toute mon admiration et mon estime au Président Mahamane OUSMANE dont la dignité remarquable et la sagesse exceptionnelle nous honorent et nous inspirent tous.

Que Dieu nous assiste et qu’IL bénisse notre chère Nation ! Amin

Hamma HAMADOU

 

Hama_AmadouLe lundi 13 mars 2017 est désormais inscrit en lettre rouge dans les annales politico-judiciaires de notre pays. 
Et pour cause ! L’invraisemblable affaire des bébés stigmatisés a connu une décision de justice au fond et au pénal. C’était impensable mais c’est arrivé. Ainsi, le dossier de « supposition d’enfants » que tout présageait pour un procès au civile a fini sa course au pénal. Entre temps, il a rendu un grand service au président de la République Issoufou Mahamadou qui a vu son adversaire au second tour des présidentielles « ligoté » dans une cellule de prison pendant que lui parcourait le pays dans tous les sens en campagne électorale contre un « fantôme ». En fin de comptes le président Issoufou s’est retrouvé réélu avec 92,51% des suffrages. Aujourd’hui, c’est la Cour d’appel de Niamey qui condamne Hama Amadou et son épouse à un (1) an de prison ferme pour « complicité de déclaration mensongère ». L’ensemble des avocats de la défense ont quitté la salle d’audience, estimant que les droits de la défense sont bafoués.

Le 07 mai 2021, la justice nigérienne va donner son verdict dans le procès du journaliste d'investigation Moussa Aksar, accusé de diffamation dans son enquête sur les malversations financières au ministère de la Défense nationale du Niger.

L'article 31 de la Constitution de la République du Niger dispose que « toute personne a le droit d'être informée ». La Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d'investigation en Afrique de l'ouest (CENOZO) pense que cette disposition constitutionnelle ainsi que l'article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, librement ratifié par la République du Niger, doivent guider la justice nigérienne à prononcer un verdict en faveur de la liberté d'informer.

La CENOZO rappelle que l'enquête de Moussa Aksar est basée sur des rapports d'activités suspectes de l'Unité de renseignement du Trésor américain et le Réseau de lutte contre la criminalité financière, connu sous le nom de « FinCEN ». De ce rapport est née l'enquête journalistique mondiale dénommée « FinCEN Files », pilotée par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), dont le journaliste Aksar est membre. ICIJ est d'ailleurs nominée, à travers cette enquête, au Prix Nobel de la Paix.

Dans son article intitulé « FinCEN Files - Malversations au ministère nigérien de la Défense : 71,8 milliards de francs CFA captés  par des seigneurs du faux », Moussa Aksar a montré comment de hauts responsables de l'armée et proches du pouvoir sont impliqués dans le détournement de fonds destinés à l'acquisition de matériels militaires.

Moussa Aksar est un journaliste d'expérience dont la probité et l'éthique sont connues au plan mondial. Fondateur du journal « L'Évènement », Moussa Aksar est président en exercice de la CENOZO et membre de plusieurs organisations internationales de journalistes d'investigation. Son travail de journaliste d'investigation lui a déjà valu des poursuites judiciaires et des détentions arbitraires au Niger.

La CENOZO appelle les autorités nigériennes à prendre les mesures nécessaires pour protéger le journaliste Moussa Aksar qui avait l'objet de menace de mort au moment où il menait son enquête et dont la plainte devant la justice est restée sans suite à ce jour.

Ouagadougou, le 05 mai 2021

06 mai 2021
Source : Cenozo- Journalisme d'Investigation en Afrique de l'Ouest

Image d'illustration Aujourd'hui, rien ne va plus entre les thuriféraires du régime issu du braquage des urnes de 2016. Une des raisons de cette déchirure réside dans la loi de finances 2018 qui est aux antipodes de la réalité économique et sociale de notre pays. Une loi de finances dont les dispositions étranglent et tuent les foyers nigériens, déjà meurtris par la mauvaise gouvernance instaurée depuis 2011. Pour dire que, cette loi de finances, avant même sa présentation devant le parlement, divise déjà la majorité. Car des députés de la mouvance commencent à annoncer les couleurs. Ils ont décidé qu'ils ne participeront pas à l'adoption de cette loi antisociale à visage satanique. Cette décision pleine de patriotisme au sens de l'amour pour le Nigériens, ces députés courageux le feront bientôt savoir aux " dirigeants sangsues" de la mouvance pour la renaissance du Niger (MRN) à travers une pétition. Une pétition qui risque de prendre la forme d'une motion de censure qui dégagera ce gouvernement qui a peu d'égard et de souci pour l'existence des Nigériens.

26 octobre 2017 
Source : Le Courrier 

PNDS TARAYYA

Selon une source interne au PNDS, après la débâcle électorale qu’a connue le parti à Niamey, des voix s’élèvent pour demander la dissolution des structures locales. Dans cette perspective, selon notre source, désormais seuls les natifs de Niamey pourraient prétendre aux postes de responsabilité dans les structures, pour y conduire les activités du parti. A Niamey, le PNDS ne contrôle aucune mairie, aujourd’hui. Tout est raflé par le Lumana de Hama Amadou. Alors que, le parti avait injecté beaucoup d’argent dans la campagne à Niamey. C’est ce que Foumakoye Gado et ses camarades n’arrivent pas à digérer. Pour eux, la nouvelle formule serait la meilleure stratégie pour conquérir Niamey. En tout cas, après les élections, la déception était totale au sein de la fédération PNDS de Niamey. Une fédération dans laquelle des gens s’accusent toujours d’avoir détourné l’argent destiné à la campagne électorale. Et aux yeux de Bazoum Mohamed et Foumakoye, les Mai aya n’avaient rien « foutu » à Niamey. Ce qui les amène à penser qu’il faut plutôt choisir les Niameyzé à la tête des structures du parti à Niamey. Mais, il faut se lever très tôt pour réussir cette mission.
A.S

Alors que des chefs d’Etat va-t’en guerre de la CEDEAO et des dignitaires de haut rang du régime déchu avaient prédit que le Niger ne tiendrait pas un mois au maximum aux affres de leurs sanctions illégales et criminelles et au gel des financements des partenaires occidentaux, nous sommes en train de boucler le 4e mois de blocus de la communauté internationale. Les émeutes de la faim auxquelles s’attendaient le président ivoirien Ouattara et les traitres à une nation qui leur a tout donné, à savoir l’ancien Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou et l’ancien ministre des Affaires étrangères Massoudou Hassoumi, n’ont pas eu lieu. Les Nigériens ont su faire preuve d’une résilience exceptionnelle face à la pénurie en denrée alimentaires et produits pharmaceutiques provoquée par des difficultés d’approvisionnent liées à la fermeture des frontières béninoises et nigérianes ; ils ont su tenir face aux sanctions spécifiques de la BCEAO relatives au gel des avoirs financiers de l’Etat et des transactions bancaires avec le Niger pour ne citer que ces aspects.

La menace d’intervention militaire de la force en attente de la CEDEAO aiguillonnée par le président français Macron pour chasser la junte militaire du pouvoir et rétablir Bazoum dans le fauteuil présidentiel n’a pas prospéré. Les chefs d’Etats qui portaient ce projet d’agression armée contre notre pays ont tour à tour tourné le dos à cette option au regard de sa gravité sur la stabilité de l’ensemble de la sous-région ouest africaine.


Devant la ferme mise en garde de leurs populations respectives hostiles à toute forme d’agression armée contre notre pays, lesdits présidents ont été contraints de faire machine arrière, à la grande déception de Macron qui voulait profiter de l’intervention pour déstabiliser durablement notre pays afin d’imposer le maintien de ses troupes militaires dont le départ a été exigé par la junte.


Officiellement, la menace est écartée avec la démobilisation des soldats mis à la disposition de la force en attente par certains des pays boutefeux dont le Nigéria, la Côte d’Ivoire et le Bénin. Un ouf de soulagement pour les soldats desdits pays qui sont certainement conscients que ça ne sera pas une promenade de santé pour eux. Ils risquent à coup sûr d’y laisser leurs peaux. Reste à présent les sanctions sauvages de la CEDEAO et de l’UEMOA contre lesquelles le gouvernement a introduit des recours devant les Cours de justice des deux institutions aux fins de leur levée rapide. Le procès concernant la CEDEAO est prévu ce lundi 20 novembre 2023 tandis que la poursuite contre l’UEMOA qui comporte deux recours connaît un début de traitement avec la décision relative rendue par le président de la Cour. Lequel recours vise l’obtention ‘’du sursis à l’exécution des sanctions’’, en attendant que la Cour, ‘’dans sa composition collégiale’’ se prononce au fond sur le bien-fondé de la première requête aux fins de la levée des sanctions.


Il s’agit d’une procédure de référé que le président de la Cour peut trancher seul et, c’est ce qu’il a fait en refusant de faire droit à la requête de l’Etat du Niger. Une décision qualifiée de politique en raison des arguments qu’il a exposés pour débouter la requête du Niger mais aussi de la jurisprudence créée par un recours similaire formulé par le Mali qui a eu gain de cause. De là à croire que le président de la Cour de l’UEMOA a suivi des instructions politiques, le pas est allégrement franchi au sein de l’opinion nigérienne.


Que va-t-il se passer à l’occasion de l’examen au fond par la Cour dans sa collégialité de la requête d’annulation des sanctions de l’institution monétaire à l’encontre de notre pays ?
Le ton n’est-il pas donné à travers déjà cette décision alambiquée de son président sur la demande de sursis d’exécution des sanctions ? Cette décision du président de la Cour de justice de l’UEMOA n’incite pas en tout cas à un optimisme béat, quand on sait surtout que la CEDEAO et l’UEMOA ont toutes violé leurs textes pour juste faire plaisir à la France du président Macron. La nouvelle court ces derniers temps, selon laquelle, toutes les sanctions seront levées au plus tard à la fin de la première décade du mois de décembre prochain. Il faut attendre de voir, à, la lumière de cette décision inique du président de la Cour de justice de l’UEMOA.


Les chefs d’Etat va-t’en guerre vont peut-être assouplir les sanctions à l’occasion de la rencontre extraordinaire de l’organisation, qui n’est pas encore officiellement annoncée, parce que l’Union Africaine (UA) a formulé cette doléance lors d’une récente concertation sur la situation critique de notre pays. Car les sanctions des deux institutions sous régionales ont des répercussions graves sur la vie des populations pas seulement nigériennes, mais aussi béninoises et nigérianes. Il s’agit d’une question de survie pour les économies de l’espace d’intégration économique tout entier.

Tawèye

Cela fait des semaines, sinon des mois, que l’on parle, sans cesse, de remaniement imminent du gouvernement, mais sans que l’on ne voie rien venir. Bazoum, continue à marcher à pas hésitants, à trottiner avec sa vieille machine gouvernementale fatiguée, malade de rouille et de confiance en soi. Pourtant, il ne reste plus d’autres choix à la Renaissance acte III que cette ultime audace du changement des hommes pour aller au changement. Raisonnablement, rien ne saurait compromettre cette ambition si tant est qu’elle existe. Car, comment Bazoum Mohamed peut-il convaincre qu’il veut réellement assainir s’il n’est pas capable, s’en lavant les mains, de demander à toux ceux qui, du gouvernement de Ouhoumoudou, traineraient des casseroles bruyantes, à aller s’innocenter devant les juges ? C’est l’Etat de droit qui l’exige et il y va de l’intérêt de ceux qui sont soupçonnés d’avoir des mains sales d’aller se blanchir afin que leur honneur soit sauf. Il est inadmissible que certains Nigériens aillent en prison et que, d’autres, pour des fautes plus graves, sous les mêmes lois, en soient soustraits.

Mais, depuis quelques jours, selon des sources politiques, ce serait la tête même du chef du gouvernement qui serait visée pour changer de Premier ministre après deux années d’inefficacité, de nonchalance. On a comme l’impression que le Premier ministre manque de conviction et de foi dans ce qu’il fait, tant il est effacé, ne jouant que pour les honneurs. Pour certains, plus que de se plaindre du caractère terne du personnage, il y a à s’inquiéter de sa lassitude, de ce qu’il semble manquer d’énergie pour le métier. On reproche aussi à sa personnalité de manquer de leadership et de charisme pour mener à bien la conduite d’une équipe gouvernementale qui aspire à avoir des résultats au coeur de tant de défis. Pour provoquer les mutations souhaitées, il va sans dire que Bazoum Mohamed et tous ceux qui voudraient qu’il réussisse savent bien que la traction laborieuse de son Premier-ministre recommandé par certains milieux du parti ne saurait faire bouger les lignes, plantées dans une inertie qui, depuis deux ans, a fini par agacer les uns et les autres, notamment au sein même du système.

Ouhoumoudou, ressentirait-il le besoin de se mettre en retrait de la politique pour se préserver et préserver sa santé que l’on dit fragile, ou au contraire, voudra-t-on l’évincer pour absence de résultats ? Personne ne peut pour le moment répondre à cette question, mais l’on apprendra de sources politiques que c’est au sein de son parti qu’il y aurait quelques remue-ménages en vue de le remplacer. Et ils seraient nombreux à s’agiter pour le poste ! Mais depuis, les spéculations vont bon train, avec aujourd’hui, cette question que tout le monde se pose : qui devra succéder à Ouhoumoudou à la tête du gouvernement ? Doit-il être, dans la logique du partage qui a prévalu, toujours un autre de la région de Tahoua afin de permettre à Issoufou de garder le même contrôle sur le pouvoir et sur Bazoum Mohamed ?

La personnalité qui devra prendre la place de l’actuel Premier ministre, devra-t-elle consacrer les ruptures dont on parle depuis quelques temps au sein du parti pour qu’enfin Bazoum ait à cette place l’homme de son choix, son homme de confiance, pour gouverner selon ses choix et ses volontés ? Ce choix, comme ceux opérés il y a quelques jours au sein de l’armée, devront-ils permettre à Bazoum Mohamed de reprendre la main sur un pouvoir qui lui a jusqu’ici échappé ? C’est donc peut-être la dernière fois pour lui de s’affirmer et de se mettre sur les rails pour enfin être le capitaine du navire.

Les prochains jours nous en diront davantage.

Ali Soumana

Le très dynamique secrétaire général du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN/FA Lumana/Africa) Maman Sani Malam Mahaman a beau fait d’expliquer la logique de la démarche du chef de file de l’opposition Seydou Tahirou de répondre favorablement à l’invitation officielle à lui adressée pour participer au dîner de gala offert par le Président de la République à l’occasion du séjour du patron de l’exécutif de l’Organisation des Nations Unies (ONU) Antonio Guteres au Niger, il n’est pas arrivé à taire les critiques dans son propre camp. Vraisemblablement, on n’est pas loin de la rupture entre le parti de l’Autorité Morale et ses alliés.

L’idéal aurait été, comme il l’a dit, dans un pays comme le Niger, confronté à une crise multidimensionnelle (terrorisme et insécurité alimentaire pour ne citer que cela), d’une union sacrée, seulement ici on est loin d’une telle situation. Jusque-là, l’opposition s’en tient à sa position de ne pas reconnaitre le verdict de la Cour de Constitutionnelle ayant validé la victoire du challenger de son candidat au second tour de la présidentielle du 21 février 2021. Pour la Coalition pour l’Alternance Politique (CAP 20-21), le président de la République est Mahamane Ousmane du Renouveau Démocratique et Républicain (RDR-Tchandji) et non Mohamed Bazoum du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), d’où son recours introduit auprès de la Cour de Justice de la CEDEAO. Voilà là où on en est de l’attitude de l’opposition à cette date. Voilà qui explique l’irritation de certains leaders de cette même opposition et leurs partisans pour lesquels le président du MODEN/FA Lumana/Africa Seydou Tahirou dit Parc 20 n’aurait pas dû répondre à une invitation officielle de la présidence de la République du Niger, d’autant même qu’elle ne reconnait pas la légitimité du principal locataire. Bien évidemment, il n’y a rien de normal dans cette attitude ‘’rebelle’’ de l’opposition dès lors qu’elle est actrice du débat démocratique à l’Assemblée nationale qui tire sa légitimité, tout comme le Président de la République qu’elle conteste, de la même Cour Constitutionnelle. Pour autant, dès lors que la CAP 20-21 et ses alliés restent dans cette position, le MODEN/FA Lumana/Africa, figure de proue de ce camp politique, ne saurait s’y opposer, à moins qu’il ne soit plus sur la même longueur d’onde que son camp. C’est vraisemblablement, dans cette posture que s’affiche le parti de Hama Amadou (l’Autorité Morale) de ne plus avoir la même ligne de conduite que ses alliés de l’opposition. Désormais décidé à être une opposition constructive (c’est en cela qu’il faut comprendre les explications données par son Secrétaire Général Maman Sani Malam Mahaman), le MODEN/FA Lumana/Africa veut imprimer son rythme à Mahamane Ousmane et non subir la logique de ce dernier. « C’est nous on mange ! » Dixit un responsable local du parti au symbole de cheval ailé de la région de Tillabéri pour lequel Nafarko (Mahamane Ousmane) se doit d’arrêter de jouer au chef de file de l’opposition bis. « Nous l’avons soutenu au premier tour. Nous en avons fait le qualifié de l’opposition au second tour. Nous en avons même fait le victorieux de l’élection présidentielle (sic !). Il s’est laissé arracher sa victoire. C’est son affaire. La nôtre, nous qui sommes le principal parti de l’opposition, c’est de piloter notre camp. Il n’y aura pas deux capitaines pour le bateau opposition ». Le message est clair, du moins pour ce qui est de la position de Lumana par rapport aux agissements de Mahamane Ousmane.

Oumarou Kané

En 2016 et alors qu’il clamait sur tous les toits qu’il avait entre les mains un bilan globalement positif de son premier mandat, le président sortant Mahamadou Issoufou ne s’est pas gêné à battre campagne seul, alors que son adversaire au second tour Hama Amadou était maintenu à la prison civile de de Filingué. C’était la première fois qu’on a assisté à une telle situation en Afrique et peut-être même à travers le monde entier. Le jour des élections, à l’appel du prisonnier Hama Amadou, les nigériens ont massivement boudé les bureaux de vote. Au bout du compte, Mahamadou Issoufou s’est taillé un score à la soviétique de plus de 92%. Ce qui s’est passé en 2016 a laissé une tache indélébile sur la démocratie nigérienne et bien de Nigériens, y compris dans les cercles du PNDS-TARAYYA, se sont sentis couverts de honte que leur pays ait offert un tel spectacle au monde entier. Pour les élections présidentielles de 2020-2021, on risque aussi d’assister au même scénario. Avec le rejet de la candidature de Hama Amadou, le PNDSTARAYYA se dirige vers une autre victoire sans gloire. En effet, quelle gloire peut-on sincèrement tirer d’un combat où on a choisi ses propres adversaires ? En se battant comme un diable pour l’introduction et le maintien de l’article 8 du Code électoral qui a causé le rejet de la candidature de Hama Amadou, le candidat du PNDS-TARAYYA Bazoum Mohamed s’est arrangé à ne pas affronter le célèbre opposant dont il connaît la popularité auprès des Nigériens. Bazoum Mohamed sait qu’il n’a aucune chance de remporter une élection face à un Hama Amadou qui, même étant en prison, a imposé un second tour au président Mahamadou Issoufou. Les Nigériens ont été surpris d’entendre ce même Bazoum Mohamed, dans une interview accordée à une radio internationale, tenir des propos visant à montrer qu’il regrette ne pas avoir Hama Amadou face à lui dans les urnes. Il aurait dû dire à ceux qui l’écoutent que c’est pourtant lui qui est à la base du rejet de la candidature du même Hama Amadou en refusant tout dialogue autour de la révision de l’article 8 du Code électoral. Dans un combat loyal et lorsqu’on est sûr de ses forces, on ne choisit pas ses adversaires. On se jette dans l’arène avec la détermination d’affronter n’importe qui qu’on aura en face de soi. C’est ainsi qu’on remporte des victoires glorieuses et dont on peut être fier toute sa vie.

I.B

Le Syndicat Autonome des Magistrats du Niger (BEN/SAMAN) à dévoile aujourd'hui sa déclaration de presse, elle met en lumière les défis juridiques et institutionnels entravant l'indépendance du pouvoir judiciaire. Le SAMAN, exprime son engagement envers le respect de la séparation des pouvoirs et souligne l'importance des réformes pour asseoir une justice véritablement indépendante. Ce communiqué, adressé au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), formule des recommandations précises et alerte sur les risques imminents. Le BEN/SAMAN, tout en appelant à l'action, encourage ses militants à renforcer leur engagement pour le rayonnement de la justice nigérienne.

Lire ci-dessous l'intégralité de cette déclaration, exposant les positions clés du syndicat sur la situation de la justice au Niger.

Nigerdiaspora 

 

SYNDICAT AUTONOME DES MAGISTRATS DU NIGER

DECLARATION DE PRESSE

Le Bureau Exécutif National du Syndicat Autonome des Magistrats du Niger (BEN/SAMAN), réuni ce jour 14 novembre 2023 à l'effet d'examiner la situation générale de la justice dans notre pays, rend la déclaration dont la teneur suit

Le BEN/SAMAN a suivi avec intérêt, depuis les événements du 26 juillet 2023, l'intensité et la charge des débats sur l'institution judiciaire dont les principaux acteurs à savoir les magistrats sont, à tort ou à raison, taxés d'être inféodés au pouvoir exécutif.

Cependant, il convient de relever que cette opinion n'a véritablement pas tenu compte des obstacles juridiques et institutionnels que le SAMAN a toujours dénoncés et qui empêchent au pouvoir judiciaire de s'affirmer pleinement vis-à-vis des autres pouvoirs notamment l'absence d'un Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) véritablement autonome, la subordination des magistrats du parquet au pouvoir exécutif et les privilèges et immunités accordés aux membres du gouvernement et de l'assemblée nationale.

Porte flambeau de la lutte pour l'indépendance de la justice, le SAMAN, par ma voix, prend acte de l'engagement maintes fois réitéré par le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) de ne pas s'immiscer dans l'exercice du pouvoir judiciaire, témoignant ainsi, de sa volonté de respecter et de faire respecter le principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs consacré par les instruments juridiques internationaux ratifiés par le Niger.

Toutefois, le BEN/SAMAN tient à rappeler au CNSP que pour asseoir une justice véritablement indépendante, jouant pleinement son rôle dans la construction de l'Etat de droit et conforme aux aspirations du peuple nigérien, des reformes hardies et courageuses doivent être urgemment engagées.

C'est pourquoi, le BEN/SAMAN conscient de l'importance de cet enjeu demande au CNSP :

  1. la réforme du CSM organe important dans la gestion de la carrière des magistrats ;
  2. la réforme du statut des magistrats du parquet en vue de les rendre plus indépendants du pouvoir exécutif ;
  3. l'adoption d'un plan de carrière définissant des critères objectifs de nomination et de promotion des magistrats ;
  4. la suppression des privilèges de juridiction et immunités accordes aux membres du gouvernement et aux parlementaires ;
  5. la dotation des juridictions en moyens conséquents pour leur fonctionnement ;

Par ailleurs, le BEN/SAMAN alerte le CNSP et le gouvernement de transition

  • des risques de sape auxquels les exposent des « officines occultes„ responsables notamment des incohérences et irrégularités relevées lors

des affectations et nominations des magistrats du 10 octobre 2023 ;

  • du vide institutionnel découlant du retard dans l'installation des hautes juridictions dissoutes depuis les évènements du 26 juillet 2023

En outre, le BEN/SAMAN demande instamment au CNSP la révision de l'ordonnance n'2023-09 du 13 septembre 2023 portant création de la COLDEFF dont certaines dispositions empiètent sur les attributions du pouvoir judiciaire.

Enfin, le BEN/SAMAN encourage ses militants à œuvrer davantage pour le rayonnement de la justice nigérienne et rassure l'opinion nationale de sa détermination sans failles à rester dans son étrier de lutte pour l'indépendance du pouvoir judiciaire.

Vive le Niger !

Vive le SAMAN Uni et Fort! Seule la Lutte paie!   

 Fait à Niamey. le 14 novembre 2023 Pour le BEN/SAMAN,

Le camarade Secrétaire Général DOUBO YAHAYA

                                  

 

Lundi 16 janvier 2023, S.E.M Mohamed Bazoum, Président de la République et Chef de l'Etat, a présidé une réunion de grande importance sur la Couverture Sanitaire Universelle. Cette rencontre, qui a réuni notamment le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, S.E.M Ouhoumoudou Mahamadou, ainsi que des membres du Gouvernement et des responsables des structures concernées, avait pour objectif de faire un état des lieux du dispositif mis en place au Niger dans ce domaine.

La Couverture Sanitaire Universelle vise à garantir à chacun l'accès à des soins de qualité, sans que ces soins ne puissent causer de préjudice financier. La réunion a révélé qu'il y a eu de nombreux progrès dans ce domaine au Niger, mais il a également été souligné qu'il est nécessaire de renforcer les dispositifs existants pour garantir une couverture sanitaire universelle efficace dans le pays.

Aïssa Altiné (Nigerdiaspora) 

Les Forces Armées Nigériennes ont récemment mené plusieurs opérations contre les Groupes Armés Terroristes dans différentes zones du pays. Malheureusement, ces opérations ont également entraîné des pertes humaines et des dégâts matériels importants.
Au nord, cinq soldats ont été tués et cinq autres blessés lors d'une embuscade tendue par des terroristes. Dans le secteur 4 de la Force Multinationale Mixte, sept personnes ont été tuées et une dizaine blessées lors de quatre incidents d'engins explosifs improvisés. Heureusement, quatre autres engins explosifs ont été découverts et détruits.
Malgré ces tragédies, les Forces Armées Nigériennes ont également remporté plusieurs victoires. Quatre terroristes de Boko Haram ont été arrêtés dans le secteur 4, et leurs bases ont été détruites. Six suspects ont également été arrêtés pour leur rôle présumé dans l'assassinat d'un agent de police et la création d'une cellule de malfrats.
Dans la zone d'opération NIYA, deux opérations ont permis d'arrêter 26 suspects, de détruire 58 motos, de récupérer une arme et 12 chargeurs, et de neutraliser deux guetteurs terroristes. Une importante quantité de sucre a également été offerte à la population de TEGUEYE par la cellule d'Actions Civilo-Militaires.
Dans la zone d'opération YARTI, deux complices et informateurs des GAT ont été arrêtés et remis aux autorités compétentes. Dans la zone d'opération ALMAHAOU, une fouille a permis de saisir quatre motos et d'arrêter deux suspects.
Enfin, l'opération offensive GATCHAGOL a permis de neutraliser quatre terroristes, d'arrêter sept suspects, de détruire cinq motos et de récupérer trois armes et trois moyens de communication.
Malgré ces tragédies, les Forces Armées Nigériennes continuent de travailler pour assurer la sécurité des populations et de leurs biens dans les différentes zones d'opérations.

Boubé G (Nigerdiaspora avec l'Anp)

Nous vous présentons une vidéo captivante de la RTN, un débat des plus pertinents et actuels intitulé "Création de l'Alliance des États du Sahel, quel avenir pour le franc CFA ? ?". Cette question suscite des débats enflammés depuis la récente création de l'Alliance des États du Sahel (AES), où les populations appellent les dirigeants de l'AES à sérieusement envisager la création d'une monnaie commune et l'abandon du franc CFA, perçu comme une monnaie coloniale.

Pour éclairer cette question complexe, le journaliste de la RTN, Abdoulaye Tiémogo, a convoqué un panel de spécialistes éminents, chacun apportant son expertise dans le domaine. Les invités comprennent :

Professeur Tarno Mamane : Maître de conférences, agrégé du CAMES, spécialiste en économie du développement et enseignant-chercheur à la faculté des sciences économiques et de gestion de l'université Abdou Moumouni de Niamey.

Docteur Ibro Abdou : Économiste, membre fondateur de l'INSEP (Institut des Stratégies d'Évaluation et Prospective), consultant international sur les questions stratégiques et de sécurité.

Monsieur Issoufou Boubacar Kado Magagi : Consultant indépendant en finances publiques, ancien inspecteur général d'État et ancien contrôleur financier.

Docteur Mamoudou Hassane : Enseignant-Chercheur à la faculté des sciences économiques et de gestion de l'université Abdou Moumouni de Niamey.

Monsieur Nouhou Arzika : Président du Mouvement pour la Promotion de la Citoyenneté Responsable.

Nous vous invitons à regarder l'intégralité de la vidéo de ce débat passionnant. Il est indéniable que cette discussion aura un impact durable sur la région sahélienne et au-delà.

Nigerdiaspora

Dans un événement médiatique de premier ordre, Hama AMADOU, personnalité éminente et ancien Président de l'Assemblée Nationale du Niger, a finalement brisé le silence lors d'une entrevue exclusive accordée à VoxAfrica. Cette interview, riche en révélations, lève le voile sur la crise politique qui secoue actuellement le pays et offre un éclairage unique sur ses perspectives politiques à venir.
B.G (Nigerdiaspora)

Source : https://voxafrica.com/fr/

Regarder  la vidéo complète de l'entretien exclusif

Le lundi seize janvier deux mille vingt-trois, une assemblée s'est tenue entre l'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP), les représentants du Ministère des Télécommunications et les représentants des quatre opérateurs de téléphonie du Niger. Cette réunion a abouti à une annonce de la volonté des opérateurs de revoir la nouvelle grille tarifaire des appels, SMS et internet qu'ils ont adoptée le quinze janvier deux mille vingt-trois, suite à une "incompréhension" d'une décision du régulateur.

Selon le Directeur général d'Airtel Niger, M. Abdellatif Bouziani, l'adoption de ces nouvelles tarifications a été faite dans l'incompréhension d'une décision de l'ARCEP en date du trente et un août deux mille vingt-deux, qui visait à réviser les tarifs et à améliorer la qualité des services de télécommunications. M. Bouziani a déclaré que tous les opérateurs étaient unanimes sur le fait qu'il s'agissait d'une question d'incompréhension de cette décision.

En conséquence, les opérateurs se sont mis d'accord pour réexaminer cette décision et pour adapter leurs offres de manière à être plus proches de la décision prise par le pouvoir public, afin d'offrir les meilleurs tarifs et une meilleure qualité de service le plus rapidement possible.

Aïssa Altiné (Nigerdiaspora)

Intervention du Secrétaire Général Airtel Niger, M. Hamani Maïga après la rencontre ARCEP- Opérateurs Téléphoniques (Source  : https://www.facebook.com/Pagoui)

 

Longtemps plongée dans une situation d’agonie avec des recrutements abusifs de la clientèle politique et de magouilles de tous ordres, la SONIDEP retrouvera son souffle et son dynamisme économique avec la nomination d’un colonel de Douane à sa tête du nom d’Ali Seybou. Malgré tout ce que ses détracteurs ont eu à raconter sur lui, c’est la dialectique, l’homme est connu du milieu de la douane pour sa détermination ferme à relever les défis et son attachement au travail de qualité. En tout cas, selon certains de ses collègues douaniers, il est un homme de principe, nourri par des valeurs de l’Etat et de la République. Ils sont convaincus, le connaissant, qu’il peut et va relever le défi pour sauver la société du naufrage dans lequel elle est plongée. Surtout avec le cahier de charges que lui a confié le CNSP et qu’il aura le mérite d’exécuter avec un sens éminent de patriotisme. Sans le connaitre, des informations crédibles recueillies militent en sa faveur pour mériter la confiance du CNSP. Pour dire que les ragots sortis des caniveaux pour dénigrer l’homme et le jeter en pâture n’ont aucun fondement. Il se doit, aujourd’hui, de ne pas répondre aux allégations pour bien mener sa mission, redresser la SONIDEP en mettant fin aux contrats fallacieux de certains agents, recouvrer les dettes et assoir une orthodoxie de gestion dans la société. On le sait, il en est capable.

A.S

 

Les relations entre les Nigériens vivant en Turquie et l’ambassadrice du Niger ne sont pas au beau fixe. Loin s’en faut. C’est du reste ce qui ressort de leur déclaration du dimanche 05 mars 2023. En effet, ce jour, les Nigériens vivant en Turquie, réunis au sein de l’Association des nigériens en Turquie (ANT), ont organisé une assemblée générale en vue d’analyser la situation peu reluisante qu’ils vivent en Turquie. Une situation qui se caractérise par des difficultés de deux ordres : les difficultés liées à l’obtention du permis de séjour et le comportement peu amène de l’ambassadrice du Niger en Turquie. A l’issue de cette assemblée générale, ils ont rendu publique une importante déclaration. Ils ont d’abord présenté leurs condoléances aux peuples turcs et syriens suite au séisme qui a endeuillé, en février 2023, ces deux pays. Ils n’ont pas manqué, dans le même registre, de présenter leurs condoléances au peuple nigérien, aux compagnons d’armes et aux familles des militaires nigériens tombés sur le champ d’honneur, sous les balles des terroristes.

Les Nigériens vivant en Turquie ont, ensuite, fait la genèse et l’évolution de leur association qui est « la plus grande organisation de Nigériens vivant en Turquie ». D’abord Fédération des nigériens à Istanbul (FNI), elle est devenue UTCNT pour prendre en compte « l’ensemble des nigériens vivant en Turquie suite à une adhésion massive de nos compatriotes ». Elle regroupait dès lors « des travailleurs et commerçants Nigériens », avant de prendre sa forme actuelle, Association des nigériens en Turquie (ANT), avec l’adhésion de l’ensemble de la communauté nigérienne vivant en Turquie ». Dès réception de sa lettre d’approbation par l’Ambassade du Niger en Turquie, le 10 avril 2018, les membres de la structure ont jugé utile de renouveler le bureau exécutif afin que ce bureau, nouvellement investi, s’attèle à prendre en charge les difficultés rencontrées par ses membres, autrement tous les Nigériens vivant en Turquie, en vue de leur chercher solution. Une assemblée générale fut convoquée à cet effet par le bureau sortant, le 13 mars 2022, sous la direction de Hama Halidou, vice président, le président étant absent du territoire turc. A l’entame des travaux, le bureau sortant a démissionné dans le respect de la procédure et un comité provisoire fut mis en place pour organiser le renouvellement du bureau, au cours d’une élection libre et transparente, la première dans l’histoire de l’organisation des nigériens en Turquie. Un appel à candidature fut lancé, et les élections ont eu lieu, en bonne et due forme, le dimanche 27 mars 2022. L’élection qui s’est « déroulée dans le calme et la sérénité avec 210 votants » a consacré la victoire de Nourou Elh Amadou au poste de président avec 118 voix contre 92 pour son challenger, Mamoudou Sadou Mounkaila. Ce dernier, en bon challenger perdant, a d’ailleurs « reconnu sa défaite et félicité le président élu ». Ce qui n’est pas étonnant puisque l’Association des nigériens se veut « un haut lieu de promotion de la démocratie, de la cohésion et de l’union des Nigériens en Turquie autour des idéaux comme : l’unité, fraternité, solidarité et faire la promotion du Niger sur le territoire turc ». Mais, cela ne signifie pas que les nigériens en Turquie ne rencontrent pas de difficultés. Bien au contraire. Il y a d’abord les difficultés liées au pays d’accueil qui se résument principalement au permis de séjour dont l’obtention n’est pas une mince affaire. Et l’absence du permis de séjour conduit aux arrestations massives des nigériens, leur déportation et leur emprisonnement. A cela s’ajoute le comportement peu aimable de l’ambassadrice du Niger en Turquie qui se traduit par : une confusion sciemment entretenue dans l’octroi des cartes consulaires, le favoritisme dans les procédures de renouvellement des documents administratifs, une rupture d’égalité dans l’accès aux services de l’ambassade et le refus de reconnaitre l’Association des nigériens en Turquie par l’ambassadrice. Les membres de l’Association ne comprennent pas et dénoncent cette catégorisation des nigériens par l’ambassadrice du Niger en Turquie qui ne fait qu’à sa tête et en fonction de la tête de ses compatriotes. Ils dénoncent également le refus de l’ambassadrice de rencontrer ses compatriotes réunis en association en vue de prendre en charge leurs problèmes. En lieu et place, l’ambassadrice s’emploie, selon eux, à « entretenir et créer la discorde et la mésentente au sein de la communauté nigérienne », pour la simple raison que le président démocratiquement élu de l’ANT « dans un processus démocratique et inclusif » n’est pas « celui qu’elle aurait voulu voir à la tête de cette organisation ». Ce dictat, les nigériens vivant en Turquie ne l’entendent pas l’accepter. C’est pourquoi ils en appellent au Conseil des nigériens à l’extérieur pour aider l’ANT dans l’accomplissement de sa mission ; au ministre des affaires étrangères de bien vouloir attirer l’attention de l’ambassade du Niger en Turquie sur « son rôle et le respect des droits des nigériens » et d’intercéder auprès des autorités turques « pour la résolution du problème de permis de séjour » ; et enfin au président de la République, tout en saluant son action depuis qu’il est à la tête du pays, qu’ils informent de toutes les pratiques peu orthodoxes « en cours à l’ambassade qui ne garantissent pas les bien-être et la cohésion des nigériens à l’extérieur ». Vivement que ces différents appels ne tombent pas dans l’oreille d’un sourd.

Bisso

Vie des partis politiques : La Jamhuriya a deux ansLe mouvement patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) a célébré hier 15 octobre au Palais des sports de Niamey, son deuxième anniversaire. La cérémonie de cette commémoration des deux ans d’existence du MPR Jamhuriya, a été placée sous la bannière du slogan « l’avenir c’est maintenant ». Pour ce faire toutes les délégations MPR Jamhuriya des huit régions de notre pays avaient répondue présentes à la fête qui consacre les deux ans de vie de leur parti. Etaient aussi présents, les responsables des partis politiques de l’opposition, des partis non affiliés et ceux de la majorité.

Prenant la parole en premier, le président de la section MPR Jamhuriya de la région de Niamey Amadou Salifou de dire « c’est une section du MPR Jamhuriya redynamisée conformément aux dernières instructions du bureau politique national, qui nous accueille dans cette prestigieuse salle du palais du 29 juillet ». Intervenant à son tour le secrétaire général du parti MPR Jamhuriya Sani Maigochi s’exprima en ces termes : « comme vous le savez, le MPR Jamhuriya a été créé pratiquement à la veille des élections générales de 2016. C’est ainsi, lors des élections législatives notre parti a engrangé 13 sièges dans des conditions particulièrement ardues. C’est dire qu’un travail énorme a été abattu pour faire de cette jeune formation politique, une véritable force politique. Nous recelons d’un potentiel immense qui mérite une exploitation méthodique ».

 

La situation se complique, de plus en plus, pour le président du MNSD-Nassara, Seini Oumarou. Une nouvelle insurrection politique se prépare au sein du parti. La situation a atteint son degré de pourrissement de jour en jour. Selon des sources politiques, à Niamey comme à l’intérieur du pays des structures dénoncent la gestion cavalière et patrimoniale du parti exercée par Elhadj Seini Oumarou. Elles accusent (les structures) le président de mener une politique ségrégationniste au sein du parti. Des pratiques contraires aux idéaux et les valeurs sur lesquelles est fondé le parti. La manière dont Seini Oumarou gère le parti qui fâche aujourd’hui beaucoup de structures qui sont en train de réfléchir sur la conduite à tenir. Mais, une grande partie de ces structures pense qu’il vaut mieux claquer la porte et laisser le parti à Seini Oumarou et ses affidés politiques. Du reste, selon nos sources, aujourd’hui la grogne serait grande au sein du parti. Des députés et autres grosses pontes sont contre la vision politique obscurantiste et alimentaire de Seini Oumarou à la tête du parti. Aujourd’hui, c’est cette situation qui serait en train de secouer le MNSD au risque de le faire voler en éclat.
A suivre !

Laboukoye

Noma Oumarou a si bien envoyé la main là où il ne faut pas qu'à force de le faire sans considération d'autres paramètres, la main a rapporté ce qu'il ne faut pas. Désormais interdit de parler et d'agir au nom du Moden Fa Lumana Africa, ni même d'en utiliser les attributs, l'ancien président par intérim de Lumana est probablement en fin de course politique. Sa carrière, pourtant bien partie sous la bannière du parti du chef de file de l'opposition, s'est estompée avec cette décision de justice qui le somme de mettre un terme au trouble manifestement illicite qu'il crée en continuant à se comporter comme président du Moden Fa Lumana Africa. Alors qu'il n'en a plus qualité. Il perd le combat judiciaire alors que les instances du parti, réunies à Dosso, le 19 septembre 2020, ont confirmé son exclusion, ainsi que celle de quatre autres personnes avec lesquelles il interagit contre le parti. Désormais, il est en roue libre, ne sachant vers quel horizon il doit s'aventurer pour trouver des pâturages dignes de son appétit insatiable. A-t-il réellement la moindre chance de se recréer politiquement et de rebondir à une haute station que celle qu'il a perdue par cupidité ? On le dit déjà perdu dans des pensées interminables, s'interrogeant sans doute sur son avenir politique.

Noma Oumarou, un "soldat" qui tire sur ses frères d'armes

Sans référence politique autre que celle d'un soldat qui tire sur ses frères d'armes, Noma Oumarou a certainement son avenir politique derrière lui. L'aveuglement conduit toujours dans un trou. Noma, lui, est tombé dans un vide insondable. Ayant tout perdu à Lumana, il ne peut non plus taper à la porte, hermétiquement gardée par plus avide que lui, du Pnds Tarayya. Il ne peut ni bousculer Pierre Foumakoye Gado, ni supplanter Abdou Saley, le président communal Pnds de Dosso. Peut-il être un peu plus chanceux à l'Andp Zaman-Lahiya de Moussa Barazé ou le Rndp du général Issa Mounkaïla ? Rien n'est moins sûr. Les dents longues sont nombreuses. Or, Noma Oumarou n'a aucune rame qui lui permettrait de s'imposer dans un parti en vue. Il n'a ni le charisme du leader politique, ni l'argent pour se positionner en tant que bailleur de fonds. Et avec ses antécédents, il ne peut nourrir que crainte et suspicion, s'il se décide d'aller voir ailleurs. Que faire d'un militant qui n'a pas été capable d'apprécier l'honneur qui lui a été fait d'assurer l'intérim de la présidence du parti de Hama Amadou, l'homme politique qui, retenu en prison, sans avoir fait un seul jour de campagne, a contraint Issoufou Mahamadou à un second tour lors de l'élection présidentielle de 2016 ? Un homme que les observateurs avisés pronostiquent futur locataire du palais présidentiel.

" Ni moi, ni personne, ne nomme le président de Lumana, il est élu ".

Pourtant, Noma Oumarou n'était pas condamné à jouer ce rôle peu glorieux auquel il s'est livré. Jusqu'au dernier moment, le Moden Fa Lumana Africa lui a laissé l'opportunité de se racheter en dépêchant des personnes de bonne volonté qui ont essayé de sauver " le soldat Noma ". Un échec à toutes les tentatives, Noma Oumarou affichant une désinvolture extraordinaire à chaque fois. Et même lorsque plus des 2/3 des membres du bureau politique national ont signé pour attester qu'il ne peut plus faire obstacle aux desiderata du plus grand nombre, il a persisté dans son opposition insensée. Pour trouver une solution à l'amiable, des propositions alléchantes ont été faites à Noma Oumarou. Mais il a revendiqué plus qu'on ne peut lui donner. Noma ne voulait ni plus ni moins que Hama Amadou lui signe un document le reconnaissant comme président du parti. Réplique cinglante du chef de file de l'opposition : " Ni moi, ni personne, ne nomme le président de Lumana, il est élu ".

Laboukoye

L’union fait la force, dit-on. Ce qui est resté de l’Andp Zaman-Lahiya ainsi que les quatre autres partis politiques sortis de ses flancs, en l’occurrence ceux d’Abdoulkarim Guero Dan Malam, de Mounkaïla Issa, d’Ali Seïni Gado et d’Idrissa Issoufou, s’en sont fait une religion. Après un constat, amer, note-t-on dans ces milieux, que ni l’Andp Zaman- Lahiya, ni aucun des quatre partis qui en sont issus, n’a tiré de réels bénéfices de cette dispersion des efforts, les différentes parties en présence ont décidé de fédérer leurs forces. Comme quoi, la guerre finit toujours sur une table de négociations. Tous les leaders s’accordent sur le fait que leur division leur a fait extrêmement mal et les perspectives s’annoncent davantage sombres si jamais la tendance observée se poursuit. Il faut, dit un des membres actifs de la réflexion stratégique, inverser cette tendance en créant un cadre fédératif qui a l’avantage de préserver les identités tout en mutualisant les énergies, les intelligences et les ressources. Selon des sources crédibles, la dynamique est assez avancée et si le président de l’Andp Zaman Lahiya, Moussa Barazé, n’était pas absent du territoire national, la réunion prévue pour entériner cette union sacrée serait déjà inscrite dans les annales de l’Histoire politique nigérienne. En attendant le rendez-vous prochain, qui est en train d’être préparé de haute main par un comité dont l’intégrité des membres dans le cadre de ce projet est reconnu de part et d’autre, de nombreux observateurs s’accordent à dire que la dynamique de retrouvailles et d’union sacrée de ces partis serait le plus bel hommage rendu au père fondateur de l’Andp Zmana Lahiya, Moumouni Adamou Djermakoye (Paix à son âme).

Laboukoye

 

A la suite de l’élection de Bazoum Mohamed à la tête du Niger, et par les contraintes constitutionnelles qui l’en défendent, Bazoum ne peut plus continuer à diriger le PNDS, et le parti d’Issoufou Mahamadou n’a d’autres choix que de se trouver un nouveau président pour gérer le parti. Exercice délicat, en principe, surtout quand il s’agit d’un parti qui a géré le pouvoir pendant dix ans et qui, forcément, par des intérêts divergents doit avoir cultivé en son des clans rivaux, des groupes d’intérêt qui ne peuvent pas se faire souvent de coups bas, ne pouvant plus les mêmes visions et les mêmes ambitions.

Dans une adversité irréductible mais sourde, à l’intérieur du parti, grogne un clan qui ne peut comprendre que le parti soit une affaire d’un homme qui peut même le réduire à sa région pour faire croire que tout, vraiment tout, dans le parti et dans ce qui pourrait être les succès du parti ne viendrait que de là et de son leadership. Cette conception personnalisée et personnelle du parti, gêne bien d’autres militants qui croient à la démocratie et surtout à la nation et au socialisme vrai pour ne pas se sentir attachés à une telle perception étriquée du parti et de la politique. Le malaise, quoiqu’on dise, est donc réel, étouffé certes, mais il se vit et ils sont nombreux dans le parti à souffrir de ce que par l’ombre envahissante de l’ancien président, ils n’aient aucune perspective d’émerger, d’avoir accès à la lumière ; l’autre camp damant le pion à tous à l’intérieur du parti pour ériger son côté comme le seul bon. Après tant de spéculations qui annoncent un clash qui ne vient pas et une mise à nue des fissures qui traversent le parti, donnant pour candidats à succéder à Bazoum Mohamed à la tête du parti un certain nombre de responsables du parti, l’on ne peut que lire dans d’autres signes comment le parti gère cette transition, avançant stratégiquement le pion, le seul sans doute qui pourra s’affirmer pour une telle ambition, pour prendre la tête du parti. A la grande gloire d’Issoufou qu’on continue de chanter dans certains milieux du parti.

Premier signe…

Quoi que l’on puisse dire d’Issoufou Mahamadou et de son tandem qu’il forme avec le « grand-frère », le sieur Pierre Foumakoye Gado, l’on ne peut  que reconnaitre l’intelligence qu’ils mettent à poser leurs « pièges politiques », et à dérouler méthodiquement leurs stratégies – sinon confisquer aussi – le pouvoir qu’ils découvraient, rutilant, en 2011 et plus qu’ils ne puissent le croire ; pouvoir qu’ils aspirent à domestiquer pour ne plus le perdre, isolé par leurs égoïsmes, dans l’île de leurs démesures. Les deux compères savent donc ce qu’ils font, travaillant à s’imposer au parti et à ranger au rang de marginaux tous les autres qui militent dans le parti pour ne faire d’eux que des sous-fifres, de farfelus sujets politiques dont le rôle se limiterait à applaudir et à vivre du bonheur exposé des privilégiés du ʺmonastèreʺ du PNDS, tenu justement par le tandem. Les observateurs avisés n’avaient donc pas tort de dire, depuis que quittant le confort du Pétrole au profit du Fils, que Pierre Foumakoye Gado nommé à la place de Seini Oumarou devenu Président de l’Assemblée Nationale, est plus le Haut Représentant de l’ancien président de la République que du nouveau. Ce choix millimétré n’est pas innocent et loin d’être le signe d’une cohérence inhérente au parti, est la preuve de la mainmise de Zaki sur le parti pour le gérer à sa guise, et pour le diriger comme une caserne, pour un agenda que les Nigériens finiront par découvrir, et avant tous, le PNDS lui-même. C’est donc un choix mesuré pour les ambitions et les ostentations d’un homme qui a cru qu’il est devenu le surhomme pour penser que le pays est désormais sa « chose ». Par l’Ami Pierre, il plaçait ses pions pour avancer dans le puzzle qu’il mettait en place, prenant l’alibi de se battre pour la démocratie alors qu’il poursuit la mise en place sournoise et impossible d’une dynastie dans le pays « reconquis ».

Brouiller les pistes…

L’homme et son Ami, nous l’avons dit, sont de fins félins qui ne vivent que les intrigues politiques afin de se promouvoir politiquement et socialement. Ainsi, dans la perspective du renouvellement des structures du parti et de la tenue du congrès qui devra choisir un nouveau président au parti, insidieusement, l’on annonce, par une rumeur cultivée à dessein, qu’un tel et un tel serait candidats pour diriger le parti. Quel et quel noms n’avait-on pas entendus, et jusqu’à Hassoumi Massaoudou, cet acteur plein d’avenir par ses vertus de gouvernance cultivés mais souvent annihilés par ses méchancetés politique, à qui, méthodiquement, l’on cassa des ailes pour lui enlever toute ambition politique, mais contenté d’honneurs dérisoires qui font de lui « ministre d’Etat ». En vérité, tout le monde sait que les noms avancés ne visent qu’à amuser la galerie car l’on sait que c’est en haut lieu, en marge du pouvoir, que se tramerait tout pour décider de ce qui devra prendre la direction du présidium du parti.

Deuxième signe…

Qui ne voit pas les arrogances que le Haut-représentant du président de la République – pardon d’Issoufou Mahamadou – peut avoir ces derniers temps, pour concentrer autour de sa personne et de sa « Haute-représentation » une affluence qui pourrait signifier aux yeux des militants qu’il déciderait plus qu’un autre pour le parti et peut-être aussi pour le pouvoir ? Quand on observe l’embouteillage qu’il y a dans son cabinet l’on ne peut que comprendre qu’ainsi l’on voudrait faire croire que le pôle de décision se trouverait à son niveau et que nulle autre personne qui ne se mettrait pas dans les rangs du monde qu’il crée autour de lui ne saurait trouver de place dans le système. Un autre rôle lui facilite la tâche, notamment l’intérim de la présidence qu’il assure statutairement, depuis que Bazoum Mohamed a accédé à la fonction suprême. Répondant désormais au nom du parti pour assurer la période transitoire, l’homme proche d’Issoufou sait ce qu’il a à faire pour honorer une proximité et une amitié séculaire qui a fini par tisser une fraternité d’occasion entre les deux hommes.

Deuxième signe…

Alors que les autres candidats annoncés fortuitement sans doute, sont restés tranquilles, ne pouvant avoir aucune initiative de propagande pour leur cause, l’on a vu le président par intérim et Haut-représentant du président de la République, aller dans diverses activités de différentes régions, évitant soigneusement pour le moment celle de Tillabéri peut-être acquise à Bazoum Mohamed pour y enraciner ses tentacules pour le prochain round qui doit consacrer définitivement, l’emprise de l’ancien clan et son lobby sur le parti et peut-être sur le pouvoir. Pour beaucoup d’observateurs de la scène politique nigérienne, l’intense activité politique que Pierre Foumakoye Gado se permettait alors que son prédécesseur dans le même rôle, ne saurait les initier, n’est autre qu’une campagne pour se faire connaitre au niveau des structures du parti. Qui d’autre, sans la licence d’Issoufou, peut se donner les mêmes extravagances, sans courir le risque du crime et de la déchéance, n’est-ce pas Hassoumi Massaoudou ? Ainsi qu’on peut le comprendre, l’homme de main d’Issoufou, après son « service civique » de la présidence du parti, gérant l’après Bazoum, peut légitimement aspirer à jouer le rôle lorsqu’officiellement le parti l’investira à la suite du prochain congrès.

Troisième et dernier signe…

Ce sont les réseaux sociaux très indiscrets qui apportent le dernier signe qui ne trompe pas. En effet, depuis quelques jours, l’on peut entendre une chanson dédiée au président de la Fédération de Dosso et quand on entend les louanges qui lui sont faits, l’on ne peut plus douter de ce qu’il sera le prochain président investi du PNDS-Tarraya, et ce, contrairement à ce que l’on a entendu jusqu’ici, sans remous, tous ne pouvant que se plier au dirigisme du « Lion » qui garde encore la haute main sur le parti auquel il peut toujours imposer ses choix.

Pourquoi ?

Il n’y aura pas la confrontation annoncée par certains milieux non pas parce que le parti serait le plus discipliné ainsi que certains veulent le faire croire mais parce que, face à la dictature de son « propriétaire », personne ne peut, dans le parti, lever le petit doigt pour broncher et contester ce qu’il décide. Au Niger c’est d’ailleurs, pour bien d’observateurs, le parti dans lequel, socialiste soit-il, il y a moins de démocratie, de contradictions car on sait la règle : dès qu’on ose une opinion contraire, l’on est systématiquement viré du parti. Mais l’on peut, après le purgatoire et la quarantaine imposée pour se discipliner, être réhabilité comme l’a connu amèrement le tout puissant des Finances d’une époque qui avait tort de croire que la démocratie pouvait se jouer dans son parti.

Faut-il alors craindre que ce ne soit qu’une manière pour Issoufou Mahamadou d’ajourner la montée en puissance de son enfant appelé à lui succéder à la tête du parti et de l’Etat ? Rien n’est plus sûr quand on sait que l’homme dont se sert aujourd’hui le Père lui est entièrement dévoué pour comprendre son devoir de gratitude après l’avoir propulsé dans l’Histoire du pays, comme premier ministre du pétrole, position qui lui a permis de sortir du besoin et d’ériger une fortune colossale sur laquelle il trône et qui pourrait d’ailleurs lui servir à conquérir le parti et l’ensemble de ses structures pour, peut-être, davantage gêner le Président Bazoum.

Il ne faut pas oublier, selon des indiscrétions reçues, que le camp Issoufou rêvait de diriger le pays pendant au moins trente ans, mais oubliant par le peu de foi qu’ils peuvent avoir, que l’Histoire est plus des choix incontrôlables du destin, de Dieu donc, que des hommes.

Et Bazoum Mohamed, au risque de s’en agacer, même auréolé de certains atours du pouvoir, pourrait finir par s’en agacer pour prendre ses responsabilités face à l’Histoire et face au peuple, les seuls par rapports auxquels il reste comptable.

Par Waz-za

 

Le 18 mars, le journal Le Courrier a publié un entretien avec Amadou Djidout, membre du mouvement de soutien d’actions citoyennes (MOUSAC/ HAMZARI). Cela fait de longs mois que l’on entend parler de ce mouvement, sans qu’officiellement, quelques voix, ne s’en revendiquent, pour afficher des visages connus des Nigériens qui seraient alors les porte-flambeaux du mouvement. S’il est vrai que certains pouvaient en douter, croyant plus à un certain rigorisme qui impose une certaine discipline dans le parti d’Issoufou, où personne ne peut oser élever la voix pour se mettre en travers du courant du parti tel qu’il est voulu par une certaine direction de son présidium. La vérité est qu’aujourd’hui, l’on parle de cette majorité muette au sein du PNDS qui croit que leurs leaders les ont trahis, et qu’ils ont trahi aussi bien le pays que le socialisme. Ces douleurs, réelles, existent dans le parti. Le PNDS n’est pas le paradis et il n’est que normal de trouver des contradictions en son sein et, notamment, par rapport à la gestion du pays qui, faut-il en convenir, ne correspond à aucune norme du socialisme ? Comment veut-on que pendant que des gens sont restés militer dans le parti, pendant trois décennies, que le parti, alors qu’il arrive au pouvoir, ne trouve rien à promouvoir que des épouses et une progéniture, laissant sur les carreaux tous ceux qui, pendant les années d’oppositions, avaient cru au socialisme et avaient courageusement résisté ? Peuvent-ils, eux, ne se battre que pour se nourrir du vent ?

On oublie trop vite dans ce qui fait le PNDS aujourd’hui, qu’il n’y a des militants qui n’ont rien à chercher avec Issoufou, pas même à Foumakoye, n’ayant que faire d’une fortune qu’ils pourraient avoir amassée depuis les dix dernières années, et peuvent de ce point de vue, être libres de leur conscience, pour croire mieux que ceux-là au socialisme et à un idéal politique par lequel ils nourrissent des ambitions nobles pour leur pays . Hamzari a donc donné de la voix et il dérange. Il dérange parce qu’il fait entendre ce que l’on ne veut pas entendre : la contradiction. Et pourtant le porte-voix de Hamzari que les lecteurs ont pu lire dans les colonnes de notre journal la semaine dernière n’a porté aucun message de haine sinon que de dire qu’il faut aider Bazoum à s’en sortir et à gouverner mieux pour le pays ? N’estce pas ce que veut le PNDS et son président Pierre Foumakoye Gado, du moins dans le discours qu’ils tiennent ? Pourquoi quand un autre dit qu’il voudrait soutenir le président de la République à gouverner mieux pour le bonheur des Nigériens, le parti s’agite, voit en celui qui parle, quand même ne nommant personne, un agitateur, un trouble-fête ? Bazoum, peut-il ne pas comprendre que le PNDS, ne se bat pas pour lui depuis qu’un autre qui voudrait le soutenir pour réussir, y est mal vu, torpillé et voué aux gémonies ? Cet agacement qui vient de certains milieux du parti, montre bien que ce parti, quoi qu’on dise, est divisé sur des intérêts qui ne sont pas les mêmes pour tous : assurer l’impunité pour la pègre du régime Issoufou ou gouverner bien pour le Niger dans la justice et l’équité.

De l’exaspération sortent des paroles qui fâchent…

Amadou Djidout n’a nommé personne mais peut-être que ceux qui, depuis la publication de cette interview exclusive, se mouchent se sentent morveux pour se reconnaitre à travers le narratif que développe l’acteur du mouvement Hamzari. On comprend qu’un certain clan du PNDS s’agite car voyant sortir de ses flancs un mouvement qui renie leur parti tel qu’il est géré et tel qu’il gère le pays. Et c’est d’autant troublant qu’on ne sait pas, alors qu’on s’en inquiète, qui et qui, sont dans ce mouvement qui prend forme et que la presse et certains milieux, annonçaient depuis des mois. Dijdout rassure qu’ils sont en train de travailler « […] d’arrache-pied pour porter dans les plus brefs délais Hamzari sur les fonts baptismaux ». A quoi peut d’ailleurs s’attendre ce PNDS tel qu’il est voulu par Issoufou et par son serviteur Foumakoye, quand ils ne veulent rien entendre des malaises et des plaintes en rapport avec leur manière de gérer le pays et le parti ? Peut-on regarder faire, juste pour le plaisir d’un clan qui prend le pays et le parti en otage ? Et on entend, Amadou Djidout, rassurer que « Hamzari est un mouvement qui finira par assurer un rôle politique », précisant qu’ils sont « […] sur la bonne voie et que rien ni personne ne saurait arrêter, Incha’Allah [leur] élan ». Et on entend des gens dire qu’un tel et un tel ne pèsent rien électoralement parlant, or qui, dans le PNDS pèse ? A Tahoua, n’avaiton pas été obligé de trafiquer les résultats ? A Agadez et en de nombreux autres endroits ? Ceux qui prétendent qu’ils sont les plus forts, ne peuvent pourtant pas le prouver par des élections transparentes et honnêtes ! Sinon, «Ga youka, ga nama !» ». Les Nigériens se savent bien au Niger.

Dans la parole de celui qui parlait, on ne peut entendre que le malaise que les Nigériens expriment tous les jours et que le régime mis en place par Issoufou depuis 2011 se refuse à entendre. Et comment ne pas croire Djidout quand il dit que « Le Niger a payé un lourd tribut des inconséquences des hommes politiques et même de notre part entant que Citoyens » ? Et on ne peut pas comprendre que certains milieux du PNDS souffrent d’entendre dire qu’il s’agit « d’amener les citoyens à savoir et pouvoir décider ensemble, de soutenir des actions loyales et rejeter les actes négatifs de tout bord ou acteur politique ». Qu’est-ce que le PNDS de Foumakoye et d’Issoufou peuvent ne pas aimer et comprendre dans de tels propos pour s’en offusquer tant ?

L’engagement de Hamzari semble d’autant plus assumé que celui qui parle dit que « Hamzari n’est pas en clandestinité mais en gestation. Quand tout sera prêt [finit-il par préciser], vous saurez de quoi et de qui il s’agit ». Ces paroles, il va sans dire, ne peuvent que rajouter à la panique au sein du PNDS qui a oublié que celui qui est fort, quoi qu’on fasse, est celui qui tient les rênes du pouvoir. On ne peut pas avoir le pouvoir et laisser un autre vous écraser. A tort, juste pour ses ambitions. Ainsi, on apprend que « Le mouvement aurait le soutien de « […] tous ceux qui, pendant trente (30) ans, ont vécu dans leur chair les affres de la politique politicienne et qui, au fil du temps, ont constaté à quel point ils ont été abusés et trompés par des individus aux idéaux frelatés ». Le Niger a besoin de changer et on ne peut pas croire qu’un discours qui le dit puisse déranger d’autres Nigériens. Pire, comment comprendre que ce PNDS qui prétend soutenir le président de la République et qui crie sur tous les toits que c’est lui qui a fait de Bazoum roi, se gêne d’entendre qu’un autre voudrait soutenir le Président Bazoum à réussir son mandat ? Hamzari ne dit rien d’autre que ce que pensent tous les Nigériens : Bazoum est dans un piège. Mais étant dans l’inconfort il n’a de cesse exprimé cette volonté de gouverner mieux, au nom du socialisme, et du leadership qu’il voudrait incarner à la tête du pays. Et ça gêne ! C’est pourquoi dira Amadou Djidout, « Si Hamzari soutient le Président Bazoum, c’est et ce sera parce qu’il prône des actions louables pour le Niger et cela mérite d’être soutenu. Il est grand temps que les Nigériens se démarquent de cette situation que tout le monde dénonce et condamne, et qui fait croire que le Président Bazoum est un otage aux mains de cercles vicieux d’hommes politiques sans foi ni loi […] ». On comprend ici certaines colères de la part de personnes qu’une telle parole pourrait heurter. Pourtant, cette situation n’a que trop duré. Et déjà deux ans sur les cinq à obliger un homme au tâtonnement, au surplace. Ça ne peut pas continuer. Si l’on a porté Bazoum au pouvoir, pour Hamzari, il doit gérer le pouvoir ! Il doit surtout réussir !

Un appel qui va au-delà du PNDS… Cet appel, lui aussi, dérange. L’appel du mouvement Hamzari, s’adresse à tous les Nigériens, de quelque bord qu’ils soient pour aider le pouvoir incarné par Bazoum, à sortir des sentiers battus. Aussi dirat- il, « Il faut que les Nigériennes et les Nigériens travaillent à le libérer de cette situation préjudiciable à l’intérêt général, entretenue par des hommes politiques qui, entre l’idéal qu’ils prônent et les actes qu’ils posent, il existe la mer à boire ». Le pouvoir n’est pas le bien d’un clan, mais un mandat du peuple qui « choisit » à qui il peut en son nom le confier pour une durée déterminée. Le pouvoir ne peut donc pas être la propriété d’un clan qui pourrait se croire plus fort et vouloir le manipuler à sa seule guise. C’est pourquoi, insiste-t-il, « Il faut que tous ceux qui pensent ou croient qu’il [Bazoum Mohamed] veut bien faire pour le Niger sortent de leur torpeur pour le soutenir à réaliser son rêve d’un Niger décomplexé de certaines pratiques de gouvernance. Un Niger dans lequel le citoyen n’aura pas besoin de s’identifier à un clan ou à une personne quelconque pour être respecté et servi ». Or, tout le problème du Niger que le clan Issoufou rêve de mettre en place est là : un Niger des inégalités où d’autres ne sont que des parias ! Faut-il donc croire que le PNDS ne fait plus partie de ceux qui veulent sincèrement aider Bazoum pour s’agacer d’une telle parole bienveillante pour l’homme qu’il prétend soutenir et vouloir pour le Niger ? Ça fait bizarre. Panique dans un certain sérail du PNDS…

On comprend qu’une peur panique s’empare de certains milieux du PNDS qui sont incapables de comprendre que, pour la survie de leur parti, il faut gouverner mieux, et donc qu’il faut changer de logiciel dans leur approche de la gouvernance du parti et du pays. Il n’est donc que légitime que le PNDS de Foumakoye panique, car lui, quoi qu’on dise, bosse plus pour l’ancien président que pour Bazoum, non pour le Niger et la réussite de Bazoum qui ne devrait pas servir leur agenda. Or Bazoum n’est pas cet « enfant » qui ne comprend rien à leur jeu. En vérité, le malaise est réel aussi bien dans le parti que dans le pouvoir. Et il faut bien que ce jeu malsain s’arrête pour permettre aux hommes et aux femmes qui sont engagés pour cette cause, pour le Niger, puissent se mettre au travail.

Depuis que cette interview a été publiée, le PNDS a perdu sa sérénité et, courant de réunions clandestines en réunions d’urgence, et notamment de groupes d’intérêt, un certain milieu du parti s’agite, cherche le moyen de contenir la petite bombe qui vient enfin de détonner au coeur des malaises que le sérail d’Issoufou a pourtant provoqués. Le mot d’ordre, on le sait, c’est de contrecarrer le mouvement qu’on voudrait à tout prix étouffer et empêcher l’éclatement, désormais inéluctable.

Or, on a entendu que rien et personne ne peuvent arrêter Hamzari. Et ça panique !

Mairiga

 La situation politique du Niger, malgré l’accalmie somme toute trompeuse qui s’observe dans le pays, est préoccupante. On se demande depuis quelques années où sont les sages du pays, où sont ces leaders religieux et coutumiers qui ne peuvent oser une parole afin d’appeler les gouvernant et les autres Nigériens à regarder ce pays qui se meurt lentement malgré un certain discours qui donne à faire croire que tout se passe bien dans le pays, prétendant que « tout est le mieux dans le meilleur des mondes possibles ». Il n’en est rien. Il n’y a que trop de silences et de complicités dangereuses qui conduiront inéluctablement, si l’on n’y prend pas garde, le pays à sa perte. Les hommes politiques, à un certain moment, ont opéré des choix qui apparaissent aujourd’hui comme des erreurs politiques monumentales. Dans la sérénité qu’ils peuvent retrouver à travers leur isolement politique, et ce même quand ils sont du camp du pouvoir, chacun rumine aujourd’hui des douleurs, et même des regrets. Tous savent, dans les secrets de leurs silences, qu’ils avaient eu tort de se séparer, de se détruire, d’avoir prêté le flanc pour permettre à un autre de dynamiter leur part – le MNDS – qui leur permettait d’être dans tous les combats et d’être à chaque fois les gagnants ! Notre article de la semaine dernière  sur cette préoccupation avait eu un grand écho au sein de certains milieux politiques, et surtout auprès d’une foule de Nigériens qui reconnaissait qu’il y a urgence à sauver le pays avec pour stratégie ‘le rassemblement de ce que fut le MNSD’ d’une époque. Ce parti ne se battait que pour le pays mais ceux qui l’on animé, au cours de ces dix dernières années, peuvent se rendre compte qu’au lieu de se consolider, le pays s’est gravement désagrégé. Ils sont en effet nombreux à reconnaitre le tort que cet éparpillement a causé au pays et à sa démocratie. Ces échos favorables, que peut susciter notre écrit, témoignent de ce que les Nigériens sont capables de s’élever, et de savoir se mettre ensemble pour l’intérêt général.

S’inspirer des pères fondateurs….

Un parti politique se construit autour d’un idéal pour un pays, non pour servir d’outil dédié à la promotion d’individus, de quelques individus. Ceux qui, les premiers, créaient le MNSDNassara, depuis sa dimension de parti-Etat, savaient pourquoi ils le créaient et les fondations qu’ils mettaient en place pour lui donner une dimension nationale. On comprenait que, le mettant en place, ils se servaient de grandes familles de toutes les régions du pays pour lui donner une assise sociale solide capable de lui tenir longtemps contre les intempéries politiques et les aspérités de la vie. Mais, c’était sans compter avec les capacités de nuisance de socialistes, usant de zizanies et de dénigrements, pour saboter le vieil et gigantesque édifice que des hommes et des femmes, ensemble, dans un esprit de famille, s’étaient évertués à bâtir âprement pendant de longues décennies d’engagement et d’investissement. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que Feu Moumouni Djermakoye Adamou, un des premiers grands concepteurs du « mouvement de la Société de Développement », considérait le MNSD-Nassara comme un « héritage commun ».

Il est aujourd’hui un besoin de l’Histoire que d’aller questionner cet héritage pour savoir ce qu’il en reste, et ce après que bien de ses premiers grands combattants aient tiré leur révérence, ne pouvant s’imaginer ce que devenait la belle et grande maison Nassara qu’ils construisaient pour le bien de l’homme nigérien. Qu’est-ce qui a pu arriver aux héritiers pour laisser ce patrimoine s’effondrer ? Ce MNSD d’une époque que l’on connait est un besoin impératif que l’Histoire commande et tous les acteurs, qu’ils soient du parti ou d’un autre qui en est issu ou pas, doivent s’imposer cet examen de conscience pour cerner ce besoin immense de dominer les affects, et de savoir pardonner pour se donner des mains et provoquer rapidement la dynamique qui permettra d’interpeller tous les acteurs afin d’aller dans une rencontre qui consacrera la refondation du parti Nassara. Si, après plus de douze années d’éparpillement, les uns et les autres se rendent compte que leurs aventures ne leur permettaient pas de s’affirmer sur l’échiquier et de prospérer, alors ils peuvent réaliser qu’il y a à faire amende honorable et surtout se regarder pour reconnaitre que ça ne va pas, non pas que pour le parti seul, mais pour le Niger tout entier et pour sa démocratie. Et depuis, tous peuvent voir à quel point ils peuvent être vulnérables et fragiles.

Lors de la tenue la réunion élective de la section MNSD Nassara de la région de Tillabéri, quand même l’on ne vit pas le faste et l’effervescence que l’on reconnait au parti dans la région, il reste que l’ardeur de ceux qui restaient était débordante d’engagement. Peutêtre d’ailleurs que les militants là, comme dans d’autres régions où la même instance se tenait, les militantes et militantes ont pu voir le désastre qui arrivait au parti : quand ce n’est pas le destin qui emportait de fervent militants qui ont connu et fait les temps de gloire du parti, c’est que d’autres, en des moments d’incompréhension, avaient choisi de s’en éloigner et aller ailleurs pour de nouvelles aventures. Se peut-il donc que tous comprennent l’urgence qu’il y a à se parler, à taire les vieilles rancoeurs, et profitant de ce mois béni que la communauté musulmane du pays s’apprête à accueillir pour se pardonner et se réconcilier.

Un bon signe…

Dans l’intervention du président du parti, Seini Oumarou, à Tillabéri, le week-end dernier, quelques mots ont laissé briller dans son discours quelques espoirs que la conscience de la reconstruction du parti mûrissait et prenait forme. En effet, en parlant, évoquant le parti, l’on a entendu le président du parti parler de « renaitre », et le disant, sans doute qu’il ne pouvait ne pas penser à cette option de la rencontre de tous les « enfants » du MNSD pour la renaissance de leur « mouvement », qui reste aujourd’hui, une des meilleures alternatives salvatrices pour un pays en crise.

Tous, avec le temps, ont fini par comprendre que ce PNDS qui les courtisait et les débauchait, en vérité ne le faisait pas parce qu’il les aimait ni parce qu’il pouvait nourrir de nobles ambitions pour le pays. Ce PNDS, après les dix années de gestion réussie sous Tandja, et la confiance recréée par la 5ème République entre les Nigériens et l’Etat d’une part, et entre les Nigériens et la politique d’autre part, comprenait qu’il n’avait aucune chance d’arriver au pouvoir tant que ce MNSD devrait continuer à prospérer et qu’il lui fallait « briser » le parti de Tandja Mamadou en divisant, et même en opposant ses responsables, hélas, en se servant d’arguments de bas étage selon lesquels, il fallait tout faire pour empêcher que le MNSD se maintienne au pouvoir et surtout que Hama Amadou, succède à Tandja Mamadou. Et le PNDS, réussit son coup. Mais qu’est-ce que le MNSD a gagné depuis qu’on le concassait ? Rien. Il suffit de considérer que les plus grands partis, après la stature trafiquée du PNDS, ce sont ceux-là qui sont issus du MNSD : à savoir le MNSD lui-même, le Moden Fa Lumana, le MPR Jamhuriya. Dans cette configuration, le MNSD, reste et restera le plus fort.

Il y a donc à sortir de cet enlisement pour ne pas disparaitre. Tout le monde peut comprendre aujourd’hui que le but poursuivi est de faire du parti d’Issoufou Mahamadou un parti-Etat qui, par la suite, pourrait s’enraciner dans une oligarchie dont les fondements sont en train d’être construits avec une progéniture du patronat socialiste que l’on promeut à la place de militantes et de militants du parti, connus, souvent depuis des décennies, mais aujourd’hui abandonnés à leur triste sort.

Les sages de tous les partis qui en sont issus doivent s’activer à provoquer les rencontres et à imposer le rassemblement, la reconstruction d’un parti qui, seul, peut sauver le pays dans sa configuration ancienne, capable de stabiliser le pays et de réinventer notre démocratie.

Mairiga

a A vrai dire, il n’ ya rien à attendre pour partir quand on décide de s’émanciper ou de trahir la cause commune. Pour ces deux cas, en l’occurrence Yahouza Sadissou et Abdoulkadri Tidjani, la décence et la dignité les obligent de quitter les postes ministériels qu’ils occupent aux noms du RSD et du MNDS. Des places destinées aux deux partis politiques dans le cadre du partage entre alliés de la renaissance. Ils doivent partir, car, ils sont tous les deux dans une situation de démission d’office de leurs partis qui les ont hissés aux postes de ministre. Le premier, Yahouza Sadissou, a crée sa propre formation politique et le second, Tidjani Abdoulkadri, dans sa rébellion politique, a jugé nécessaire d’ester son parti en justice. Un acte d’indiscipline qui, selon certains militants du MNSD, mérite d’être traité. Dans les deux cas, il faut qu’Issoufou Mahamadou procède à un remaniement pour faire remplacer ces deux ministres jugés récalcitrants au sein des deux partis qui les ont propulsés au gouvernement. Cela au nom du contrat politique qui le lie aux responsables de ces partis. Si bien sûr, ils ne prennent pas l’initiative d’eux-mêmes pour démissionner. Même si, par ailleurs, l’acte posé par Yahouza Sadissou est un peu moins grave que celui de Tidjani. En tout cas, pour le cas de Tidjani Abdoul Kadri, c’est le summum de l’indiscipline politique. Car, il n’ ya pas d’actes plus répréhensibles que d’ester son parti en justice. Surtout que, pour le cas d’espèce, c’est le parti qui lui a tout donné. Du reste, son acte peut être considéré comme une trahison politique.

Norbert  

Apparemment, l’opposition politique nigérienne ne semble pas être sur la même longueur d’onde en ce qui concerne l’application de l’article 78 de la Constitution qui stipule que : « dans les sept (7) jours de leur entrée en fonction, le Premier ministre et les ministres doivent remettre au Président de la Cour des comptes la déclaration écrite sur l’honneur de leurs biens. Cette déclaration fait l’objet d’une mise à jour annuelle et à la cessation des fonctions.

Cette disposition s’étend aux présidents des autres institutions de la République et aux responsables des autorités administratives indépendantes. La déclaration initiale et les mises à jour sont publiées au Journal Officiel et par voie de presse. La Cour des comptes est chargée de contrôler les déclarations des biens….. »

Pour le parti de Ladan Tchana, selon le dernier rapport de la Cour des comptes, des ministres et présidents n’auraient pas satisfait à cette disposition de la loi fondamentale et qu’il ya lieu pour l’opposition d’introduire une requête de constations à la Cour Constitution. Une requête qui, pour Omar Hamidou Tchana et ses partisans, aura toutes les chances d’aboutir et qu’elle pourrait contraindre les ministres et les présidents d’institutions coupables de manquement à la Constitution de rendre le tablier. Mais, cette proposition de saisine de la Cour serait heurtée au refus catégorique de certains députés de l’opposition qui voient en la démarche de Tchana des manoeuvres sournoises et des visées cachées. Des préjugés que partagent des partis non parlementaires de l’opposition pour lesquels le président du parti Amine Ameen aurait toujours manqué à l’appel du groupe lorsqu’il s’agirait de prendre des décisions de grandes envergures politiques. Il aurait toujours préféré agir en solo. En plus, ils disent se rappeler l’affaire des pièces d’état civil de Bazoum Mohamed contre lesquelles il avait refusé de signer la requête de saisine de la Cour Constitutionnelle.

Aujourd’hui, le refus de certains députés de l’opposition de signer la requête de saisine de la Cour Constitution semble fragiliser la dynamique du groupe. Meme si pour ces députés, ils n’en voient aucun intérêt politique. En tout cas, pour la réussite de ses actions, les partis politiques de l’opposition se doivent d’accorder leur violon pour mener le combat et sortir le Niger du gouffre dans lequel Mahamadou Issoufou l’a plongé. Pour ce faire, il est d’une grande nécessité pour les leaders d’abandonner l’égo et de regarder dans la même direction pour que, dans l’union des forces, le pays puisse être débarrassé de la corruption, de l’injustice et de tous les maux qui freinent son développement. Cela d’autant que l’opposition dans son ensemble est la seule alternative politique crédible pour le Niger. En politique on ne dit jamais, jamais. C’est pourquoi des analystes politiques semblent recommander à l’opposition de prêter ses forces à Bazoum Mohamed pour qu’il puisse protéger le pays des velléités politiques expansionnistes et dynastiques de Mahamadou Issoufou. Cela en l’aidant à se débarrasser de lui. Et qu’en tout état de cause, l’opposition se doit de garder sa dynamique et sa cohésion pour toutes actions politiques.

Norbert

 

De prime abord, la question pourrait apparaître provocante, à la limite, caricaturale. Bien sûr qu’il est possible, en principe, de s’opposer dans un régime démocratique normal et non dans une imposture démocratique comme l’incarne, aujourd’hui, le régime de la renaissance. Oui, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS/Tarayya) s’était présenté aux Nigériens comme le lieu privilégié de véritables démocrates, de patriotes convaincus et dévoués à l’esprit républicain ! Issoufou Mahamadou et son clan n’avaient cessé, lorsqu’ils étaient à l’opposition, de fustiger les pratiques exclusives dans l’exercice du pouvoir sous la Cinquième République du duo Tandja/Hama. Régulièrement, il dressait des listes fantaisistes d’opérateurs économiques, jugés proches de Hama, qui bénéficiaient de commandes publiques, alors même que la plupart de ces opérateurs économiques n’étaient pas de la région administrative de celui-ci. Il y avait sur ces listes d’hommes d’affaires de Tahoua qui avaient aussi le droit de postuler et de remporter des marchés publics et qui méritaient, indépendamment de leur appartenance partisane ou régionale, de concourir dans de conditions égalitaires et équitables, aux marchés de l’Etat. C’était, à peu près, comme cela l’esprit de la Cinquième République, que l’on voulait, à l’époque, tant discréditer et surtout diaboliser. Du reste, rien de surprenant dans l’attitude hautement républicaine de ce duo politique au destin tragique, mais non moins glorieux dans l’incarnation de l’unité nationale et de la cohésion sociale dans ce Niger contemporain. A regarder même la composition sociologie du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD-Nassara), un parti implanté sur toutes les huit (8) régions du pays, même dans les hameaux les plus lointains, legs éternel des illustres prédécesseurs qui ont sculpté le visage du Niger contemporain, le MNSD/Nassara était même l’archétype d’un parti républicain qui ne distinguait pas les Nigériens en fonction de leur couleur politique ou autres considérations de ce genre. C’était le creuset de l’identité nigérienne dans toute sa diversité sociolinguistique et géographique, bâti sur des idéaux républicains et porté sur des valeurs partagées. Même à l’épreuve du pouvoir, le MNSD/Nassara n’avait rien perdu de ce trait de caractère, car sous le règne du duo Tandja/Hama, certes, tout n’y fut pas rose, néanmoins, le Niger de cette époque vivait mieux que dans celui du régime de la renaissance.

En réalité, le MNSD/Nassara était un parti politique véritablement populaire qui n’avait pas eu besoin de détruire l’adversaire par des moyens peu loyaux, mais qui avait simplement sur surfer sur une telle ferveur pour conquérir et exercer le pouvoir, au Niger. En effet, les Nigériens, dans leur grande majorité, restaient nostalgiques des régimes politiques antérieurs, qui n’étaient pas, certes démocratiques, mais qui avaient su assurer au pays une certaine prospérité. .C’est pourquoi ils s’étaient retournés vers certains héritiers de cette période des ‘’Trente glorieuses’’ du Niger, afin de redonner au pays sa grandeur passée avec le rétablissement de la justice sociale, la réhabilitation de l’école, la santé pour tous et l’autosuffisance alimentaire et énergétique Il sut tenir tête à une coalition hétéroclite d’une multitude de formations politiques coalisées artificiellement dans le seul objectif de lui barrer la route du pouvoir. Il devait cette solidité à son identité originelle, c’est-à-dire sa dimension véritablement nationale qui transcendait, toujours, les particularismes primaires, au nom de la promotion des valeurs universelles. C’était déjà cet élan national qui avait animé les dirigeants politiques du Niger d’avant l’ère démocratique, une république égalitaire, sociale et fraternelle.

Aujourd’hui, hélas, ce bel édifice républicain bâti durant de nombreuses années se trouve en péril, du fait simplement d’une instrumentalisation scandaleuse de la politique par les tenants actuels du pouvoir politique ! Jusqu’au bout, les ‘’renaissants’’ seront prêts à aller à tout pour se maintenir au pouvoir pendant encore de longues années, quitte à renier tout ce qu’ils avaient professé comme doctrine d’orthodoxie de gestion par le passé. Alors, pour parvenir à une telle fin, il suffisait simplement de transformer le jeu politique national en une arène d’extermination de l’adversité politique par des moyens peu glorieux, et souvent empreints de malice et de désinvolture. Machiavéliques, ils l’auront été jusqu’à l’extrême, en pratiquant une politique profondément exclusive à l’encontre de toute pensée contraire à leur vision des choses, de noyautage total de tout le système de sélection d’attribution des marchés publics juteux au profit, uniquement, de leurs opérateurs ou de ceux de la même obédience politique. Cyniques, impitoyables, ils n’hésitent point à recourir aux méthodes gangs éristiques pour atteindre leurs fins, à la corruption, à l’achat des consciences pour protéger et renforcer leur pouvoir. Ils étouffent ainsi l’adversaire dans le seul but d’obtenir la reddition des armes et force celui-ci à un cessez-le-feu qui débouchera sur un ralliement. A défaut d’obtenir l’adhésion, la conviction de l’esprit et du coeur des Nigériens, les ‘’renaissants’’ s’en remettent, alors, aux représentants des forces d’opposition qu’ils essaient d’attirer dans leurs nasses en leur miroitant un ticket au funeste bal des crapules. Ils sont comme cela, les ‘’renaissants’’, pas du tout trop ‘’gourmands’’, quand ils désirent se montrer assez conciliants et bons arrangeurs en affaires politiques. Ils usent et abusent de leur position hégémonique pour imposer leur loi arbitraire, à utiliser toutes les ressources possibles dont ils disposent pour mater une rébellion ou une opposition à leur politique.

Gare donc à ceux qui oseraient les défier, car ils savent se montrer sans pitié dans la riposte ! Par la ruse, par l’usage de l’abus et de l’excès de pouvoir, ils auront réussi à domestiquer la vie politique nationale de plus en plus unipolaire, du fait de la politique de la précarisation que le régime de la renaissance aura érigée en mode de gouvernance. De nos jours, l’opposition politique véritable n’est plus incarnée par les forces politiques traditionnelles qui ont été vaincues et défaites par le régime de la renaissance au moyen de la méthode de paupérisation décrétée sur les leaders de l’opposition, dont certains ont fini par succomber à ces sollicitations festives. Aujourd’hui, la vraie opposition aura déserté les milieux politiques classiques pour migrer vers directement le peuple qui ne peut exprimer son ras-bol que par le biais des plateformes sociales de la place, devenues, du coup, de belles tribunes pour entendre sourdre la colère noire du peuple. Car, l’opinion publique ne peut, elle, s’acheter, même si l’on investit tous les milliards possibles pour cela, comme il serait facile de le faire pour les partis politiques de l’opposition. C’est à ce prix seulement qu’il serait encore possible de continuer à s’opposer au Niger, c’est-à-dire lorsque ce sont les convictions et les valeurs qui sous-tendent l’engagement des uns et des autres et non les intérêts individuels ou collectifs.

Malheureusement, la conception rentière de la politique dans le pays ne prédispose pas souvent à l’avènement d’une classe politique indépendante du point de vue économique et financier capable de survivre hors de l’exercice du pouvoir, selon la fameuse règle du partage du gâteau. L’éminent Sociologue et Analyste politique nigérien, Souley Adji, fustigeait déjà la fragilisation de l’opposition politique du fait qu’au Niger, il n’existait pas encore de vrais politiciens, mais simplement de ‘’fonctionnaires de la politique’’. Du coup, sans autres rentes de situation, les leaders de l’opposition ne résistent pas, souvent, au menu alléchant proposé par la majorité. Or, lorsque l’on peut pousser l’outrecuidance d’écraser littéralement l’adversaire politique par des moyens déloyaux afin de taire toutes velléités d’opposition dans la société, l’on risque, à terme, d’avoir un effet contraire, prévient ce fin observateur de la vie politique nationale. A vouloir trop chercher à anéantir l’opposition politique par la compromission politique, les ‘’renaissants’’ courent le risque de fragiliser le régime démocratique, dans son ensemble, qui signifie expression plurielle et non pensée unique, monologue partisan et bien-pensence générale. Dans ces conditions, faute de trouver son incarnation au niveau des acteurs politiques traditionnels, la rupture pourrait venir d’ailleurs, notamment des corps habillés de l’Etat, car la nature, ayant souvent horreur du vide, le désaveu populaire des élites politiques nationales profite, souvent, à des prises du pouvoir par la force. C’est pourquoi, le régime de la renaissance sera son propre fossoyeur, tôt ou tard, puisqu’il aura tué toute alternative politique dans le pays ; pire tout débat démocratique, simplement ! Alors, les ‘’renaissants’’ s’en voudront pour longtemps pour avoir franchi la ligne rouge dans son autodestruction. Icare, dans la célèbre mythologie grecque, fils de l’ingénieur athénien, Dédale, à force de trop vouloir s’approcher du soleil, avait fini par se faire brûler les ailes. L’excès de tout étant toujours dangereux, même celui du miel, dit-on souvent ! A méditer profondément !

Dan Malam

 

 

La volonté partagée par de nombreux acteurs politiques, au sein de tous les groupements politiques, de créer les conditions d’une harmonie politique nationale sur certains enjeux de taille est entrée dans une phase d’opérationnalisation concrète. «Hamzari» qui veut dire « Exhortation -Encouragement » en langue haousa est en train de faire son petit bonhomme de chemin. C’est du moins l’information recueillie auprès de certaines sources politiques qui ont requis l’anonymat. La tenue, le vendredi 9 septembre, d’une session du Conseil national de dialogue politique (Cndp), avec la participation effective de l’ensemble des parties prenantes, a annoncé les couleurs. Le message de l’opposition politique, livré par Malam Maman Sani, le secrétaire général du Moden Fa Lumana Africa, n’est pas restée lettre morte. On peut même dire qu’elle a trouvé un bel écho au sommet de l’État où l’on s’affaire à donner rapidement une suite aux requêtes faites par les partis regroupés au sein du… Ce n’est si surprenant, la session du Cndp ayant été harmonieusement préparée, avec en toile de fond une rencontre qui s’est déroulée quelques jours auparavant entre le Premier ministre et le chef de file de l’opposition. D’heureuses perspectives semblent se dessiner à l’horizon. On parle de la libération, dans les tout prochains jours, des prisonniers politiques, une exigence principale des partis d’opposition qui l’ont d’ailleurs réitérée lors de la réunion du Cndp à travers le message livré par Malam Maman Sani. Selon des sources concordantes, les démarches seraient très avancées pour vider ce contentieux politique et tendre vers un climat politique apaisé. D’ores et déjà, en prélude, certainement, à cette détente politique annoncée, une manifestation publique, une marche suivie de meeting, est autorisée pour la première depuis de très longs mois. Prévue pour le 18 septembre, elle regroupera de très nombreux Nigériens qui ont le même souci d’un Niger nouveau, un Niger débarrassé des scories de la division.

« Il faut accorder au Président Bazoum le bénéfice du doute », a confié un acteur politique qui dit être partisan de «Hamzari». « Le Niger, dit-il, est fatigué des intrigues politiciennes ». Or, ajoute-til, des individus veulent maintenir ce climat de guerre politique permanent. Dans la région de Tahoua qu’il a écumée avec son fils et de fidèles partisans vers la fin de la troisième décade d’août 2022, l’ancien président, Issoufou Mahamadou, n’a pas mystère de ses intentions. Son rêve, désormais connu des Nigériens, c’est d’être « hier, aujourd’hui et demain », comme dirait feu Boubou Hama. Son retour sur la scène politique, annoncée par Zakari Oumarou, l’ancien gouverneur de la région de Maradi, sur fond de menaces à peine voilées contre « quiconque trahirait l’enfant de Illéla », comme il dit, n’est qu’un vil avertissement contre des personnalités que tout le monde imagine. Le propos de Zakari Oumarou a l’avantage, pour ceux qui se savent visés, d’avoir désormais connaissance du sort qui leur est réservé. Les échos des évènements politiques qui ont eu cours dans la région de Tahoua vers la fin août ont été déterminants dans la nécessité d’accélérer l’avènement de «Hamzari», en gestation depuis quelque temps déjà. « Il faut sauver le soldat Bazoum », a confié un des promoteurs, non sans avoir tenu à préciser que si «Hamzari» est en train de se construire sans tambours ni trompettes, il faut cependant admettre que tout ne sera pas facile. «Hamzari», dit-il, n’est pas un nouveau parti politique autour du Président Bazoum. C’est un mouvement regroupant des Nigériens issus de partis politiques divers — ils viennent autant de la majorité que de l’opposition ou des partis non-affiliés — d’organisations de la société civile ainsi que de centrales syndicales. Est-ce l’espoir d’un renouveau politique ? C’est que pensent les promoteurs qui estiment que les Nigériens ont le choix : soit rester l’arme au pied pour regarder Issoufou Mahamadou faire ou soutenir le Président Bazoum dans ce qu’il a de meilleur pour le Niger.

Laboukoye

Le 27 Juillet dernier, nous mettions en garde dans notre récente parution que le CNSP (Conseil National de Salut Public) n'a pas le droit à l'erreur. Aujourd'hui encore, nous réitérons cette mise en garde pour rappeler l'importance cruciale de leur mission. Depuis son installation, le CNSP a été confronté à de multiples déclarations de soutien de la part de certains concitoyens, en particulier de la société civile. Il est naturel de manifester sa joie et de s'exprimer, mais il est primordial de se méfier des individus mal intentionnés.

Il est essentiel de se rappeler que c'est cette même société civile qui a conspiré avec l'ancien régime et ses alliés, notamment la France, pour conduire le pays à la situation actuelle. La majorité d'entre eux ne sont que des opportunistes en quête de privilèges. C'est pourquoi le CNSP doit faire preuve de prudence s'il souhaite véritablement préserver la patrie et contribuer à son évolution. Il est crucial de ne pas faire appel à des personnes avec lesquelles il serait risqué de collaborer, afin d'éviter de se retrouver dans une situation désagréable à l'avenir.

Nous exhortons le CNSP à garder à l'esprit que les Nigériens ont énormément souffert et qu'ils n'en peuvent plus. Par conséquent, il est impératif que le CNSP soit rigoureux dans sa gestion et qu'il fasse preuve d'équité, mais surtout qu'il rende justice. Il est crucial de se rappeler que pendant plus d'une décennie, sous la bannière de Tarayya, des centaines de civils et de militaires ont perdu la vie à cause du terrorisme perpétré par les ennemis du Niger. De plus, de nombreux villages ont été vidés de leur population, et plusieurs crimes économiques sont restés impunis. Les Nigériens réclament justice et il est essentiel que chacun réponde de ses actes conformément à la loi, sans exception, afin d'éviter le retour au chaos qui a prévalu dans le pays.

Les autorités actuelles bénéficient déjà du soutien du peuple et de certaines nations. Cependant, elles doivent être conscientes qu'elles n'ont pas droit à l'erreur et qu'elles doivent restaurer l'ordre par tous les moyens, sans complaisance, pour que les Nigériens ne soient plus jamais confrontés à de telles souffrances.

Amadou. I

 

Issoufou Mahamadou Abidjan jeux francophonieLe Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, est arrivé, hier jeudi 20 juillet 2017, en début de soirée, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, où il participe, aujourd’hui, vendredi, 21 juillet 2017, à la cérémonie officielle d’ouverture des VIIIèmes Jeux de la Francophonie. A son arrivée à l’Aéroport International de la capitale ivoirienne, le Président Issoufou Mahamadou a été accueilli à sa descente d’avion par le Vice-président ivoirien, SEM Daniel Kablan Duncan, puis salué par les hautes autorités ivoiriennes et les ressortissants nigériens vivant en Côte d’Ivoire venus massivement à l’aéroport pour accueillir le Chef de l’Etat.

l'ancien Maire Assane Seydou interpellé !Sans doute que lui-même ne se faisait guère d'illusions depuis les péripéties de son limogeage de son poste et surtout la dissolution de tout le Conseil de Ville qui s'en est suivie. Assane Seydou vit ces jours-ci de gros ennuis. Nous sources sont formelles : Il a d'abord été interpellé des heures durant, puis a subi une série d'interrogatoires. Par la suite, celui qui fait office de Receveur de la ville au moment où il était en fonction, un certain Douma, fut à son tour sollicité par des enquêteurs, qui non satisfaits ont mené une perquisition au domicile de l'ancien Maire-président du Conseil de Ville de Niamey. Pour tout dire, ces enquêteurs seraient vraisemblablement sur des traces d'importantes sommes d'argent qu'ils croient détournées. Déjà au lendemain de son départ de la Ville, certains malins avaient fait circuler toutes sortes de rumeurs faisant état de détournements, d'actes ou de titres
fonciers vendus et même de quantités de carburant consommées... Dans tous les cas, le petit manège reste connu, puisque lorsqu'on veut tuer son chien, on l'accuse de rage !
L'ancien Maire Assane Seydou, quoique militant du parti AMEN-AMIN du ministre d'Etat Oumar Hamidou Tchiana ne mérite- t-il pas quelques égards de la part du Guri ?

La tentative avortée, dans la perspective de congrès du PNDS, tenu en fin de l’année dernière, de prendre la ville en débauchant est resté en travers de la gorge de certaines personnes. Après avoir vainement tenté, en distillant des rumeurs, de présenter des leaders en vue du parti Lumana comme de futurs migrants vers le parti au pouvoir, ces personnes ont entrepris de s’en prendre au président du Conseil de ville de Niamey. Il lui serait reproché d’avoir fait de nominations fantaisistes et de vouloir affamer les arrondissements communaux. Pourtant une lecture même en diagonale du Code général des collectivités territoriales et le Recueil des textes sur la Fonction publique territoriale permet de se rendre compte que tout est affabulation. Le dépit et surtout la traque des postes pourvoyeurs d’argent sont les vrais mobiles de cette cabale. Depuis dix ans, depuis l’arrivée du PNDS aux affaires la prédation est la règle. Tous les services qui génèrent de l’argent sont systématiquement mis sous coupe réglée. Il ne serait pas nécessaire de revenir sur toutes les affaires générées par la boulimie des renaissants. La ville de Niamey génère effectivement de l’argent. Malheureusement la loi sur la décentralisation oblige qu’il soit organisé des élections municipales pour la gestion de la ville. Et c’est un parti de l’opposition qui la domine. Que faire alors pour accéder à ces ressources ? On se rappelle qu’ en 2011, après les élections générales, le Conseil de ville de Niamey est dominé par le parti Lumana, alors allié du PNDS. Et Oumarou Dogari fut élu président du Conseil. Au moment où les relations entre les deux alliés se détérioraient, Dogari fut simplement débarqué. Un autre conseiller de sa formation politique, beaucoup plus maniable, fut désigné. Il finira d’ailleurs par quitter le parti. La nomination par Dogari des cadres de sa formation politique est l’un des problèmes. Et l’on finira par trouver la petite bête. Malgré les dispositions pertinentes du Code général des collectivités qui, dans le Livre VII, note que « la fonction de l’État vis-à-vis des Collectivités territoriales n’est pas seulement de contrôler et de sanctionner, mais aussi d’accompagner. » Au lieu du conseil-appui, surtout que c’est la première expérience dans le domaine, le gouvernement de Issoufou Mahamadou est passé directement à l’article 136 du Code. Prêts irréguliers aurait été la faute. La reconstruction du petit marché en serait la cause. Le Conseil de ville avait envisagé la construction d’un marché moderne. Les avis pour la conception avaient été lancés. Il y eut même la présélection de trois oeuvres. C’est sur ces faits que la décision du gouvernement est tombée. On suspectait que les architectes dont les oeuvres ont été retenus sont de la même formation politique que le président du Conseil. En mettant un coup d’arrêt au projet, le gouvernement empêche à un parti adversaire de se faire de l’argent et d’assoir un peu plus sa suprématie. Et aujourd’hui encore la place du petit marché est toujours en l’état. Toutes ces manoeuvres n’ont pas empêché au parti Lumana d’avoir tout seul la majorité. On est tenté de dire que tout ça a été fait pour ça. Dogari est revenu aux affaires. Premier acte de la tutelle, un message radio pour lui interdire de procéder à des nominations. On sait que la délégation mis en place après la fin du mandat du Conseil a fait des nominations très favorables au parti au pouvoir. Le président de la délégation avait peu avant son départ procédé à un recrutement de plusieurs agents au mépris de textes qui organisent le recrutement. Qui plus est la loi ne lui donne pas l’autorisation de recruter. Ce n’est pas de ses prérogatives. En clair, en intimant l’ordre de surseoir à des nominations, le ministre laisse de gens illégalement recrutés de continuer à émarger. Les responsables partisans nommés aussi auront un répit. Ils auront le temps d’enterrer les forfaitures. Et c’est un an après que la tutelle autorise les nominations. Entre temps les responsables de la ville ont tout mis en oeuvre pour doter la ville de textes clairs. En juin 2021 déjà, une délibération autorisait la modification de l’organisation des services. En décembre de la même année, une autre délibération adopte un texte portant régime indemnitaire et avantages alloués aux a agents de la ville. En dépit des prérogatives à lui conférer par les articles 86 et 87 du Code des collectivités, des articles repris dans le recueil de textes sur la Fonction publique territoriale(art 17), le président Dogari a tenu à mettre en place des commissions regroupant toutes les sensibilités politiques pour la révision et la mise en place des textes qui vont de l’organigramme, des indemnités en passant par la carrière des agents. A l’issue de tout ce travail que des affectations ont été faites et dans le respect des textes. L’article 36 du Recueil de textes sur la Fonction publique territoriale est clair à ce propos. La mobilité est possible entre deux collectivités territoriales. Ici, il s’agit de la mobilité interne. A propos des dotations des arrondissements communaux aussi, il n y a pas à fouetter un chat. La lecture de textes permettront aux détracteur des se rendre compte que cela obéit à une démarche dont le président du Conseil, ni même le Conseil ne sont les seuls intervenants. Il y a une Agence qui pilote la procédure.

Modibo

Le Député Maire, président du Conseil de Ville de Niamey, M. Oumarou Dogari Moumouni a présenté, ce samedi 12 novembre 2022, le rapport sur l’état général de la ville de Niamey dans la salle des conférences du centre culturel Oumarou Ganda (CCOG).

Le rapport porte essentiellement sur l’état général de la ville de Niamey, c’est-à-dire, l’ensemble des segments de la vie de cette ville, notamment la situation économique et financière de la ville de Niamey, mais aussi l’état du niveau d’exécution des différentes délibérations du conseil de ville, mais également sur les activités et actions des différents services de la collectivité et des organes qui sont sous sa tutelle.

« La présente cérémonie que nous tenons aujourd’hui, est une obligation que le Maire a de par le Code des Collectivités territoriales qui consiste à présenter l’état de la commune à la population au moins deux fois par an », a déclaré Oumarou Dogari à l’ouverture des travaux de cette rencontre avant de rappeler que le législateur n’a pas « fortuitement imposé cet exercice au maire pour la forme, non, il a pensé que la présentation de l’état général de la commune devait être l’occasion pour que le maire échange avec la population sur quels sont les projets structurants à poursuivre, quels sont les correctifs à apporter pour que le développement de notre commune soit une réalité et pour que nous assurions à nos concitoyens les meilleures conditions de vie ».

Notons que le Maire central de la capitale nigérienne n’a pas manqué de rappeler aussi les grands évènements internationaux qui auront lieu au Niger et pour lesquels, Il a invité « l’ensemble de la population de Niamey à accueillir ses hôtes et surtout à rendent la ville propre ».

«Plus de 30 Chefs d’États Africains seront dans notre ville et cela est un grand honneur pour nous’’ a-t-il précisé.

‘’Je compte sur vous pour que la ville soit belle à travers les différents groupements des femmes que nous avons dans cette ville, et je sais que je peux compter sur vous » a-t-il lancé à l’endroit des populations de Niamey.

Au terme de la présentation du Rapport, s’en est suivi un débat, interactif entre les autorités municipales de la ville de Niamey et les participants à cette rencontre au cours de laquelle Oumarou Dogari a fourni d’amples explications aux préoccupations et attentes de la population de Niamey.

Notons la présence à cette rencontre des secrétaires généraux des Ministères de l’urbanisme et de l’intérieur, des députés nationaux au titre de la ville, ainsi que des élus locaux de la région de Niamey, des représentants de la chefferie traditionnelle, des organisations de la société civile, des groupements féminins, et de plusieurs autres invités et partenaires de la ville.

Par Anp

Selon des sources proches de l’Hôtel de ville de Niamey, le maire central aurait ordonné un audit du personnel. Selon nos sources, la mairie de Niamey connaitrait, depuis quelque temps, un recrutement abusif d’agents dont certains seraient sans qualification et d’autres ne résideraient même pas sur le territoire national. Une situation qui crée des tensions de trésorerie pour la ville de Niamey. Conséquemment, les fins de mois deviennent de plus en plus difficiles à la mairie. Difficilement, les salaires arrivent à être payés. Du reste, la ville n’arriverait pas à honorer certains de ses engagements régaliens. Les quelques maigres ressources financières seraient toujours destinés au payement des salaires des agents. C’est dans cette situation chaotique déplorable qu’Oumarou Dogari a re trouvé la mairie de Niamey. Une situation de désespérance consécutive au recrutement abusif d’agents sur la base uniquement de considérations partisanes. Des recrutements sans fondement légal qui étranglent aujourd’hui la mairie et annihilent toute perspective. Les dégâts causés à la mairie sont énormes. C’est pourquoi, il faut également initier un audit financier pour faire rentrer la ville dans ses droits. D’ailleurs, selon certaines indiscrétions, les ressources financières et matérielles de la mairie auraient fait l’objet d’un pillage systématique. Certains agents se seraient servis à volonté. Vivement donc que les autorités ordonnent, sans complaisance, une inspection d’Etat à la mairie centrale et au projet Niamey Nyala. Lesquels auraient été gérés, selon des sources concordantes, de manière peu orthodoxe.

A.S

Le Vice-président du Conseil de Ville de Niamey, M. Habiboulaye Gado a conduit hier matin une délégation de la société Al Buhaira Invest composée d’un bureau d’études spécialisé de Tunisie sur quatre sites du fleuve Niger. L’objectif visé à travers cette visite est d’élaborer des études d’opportunités en matière d’aménagement et de développement urbain afin de développer un projet similaire au projet Lac nord de Tunis sur les berges du fleuve Niger.

Le Directeur général de la Société Al Buhaira Invest, M. Mohamed Rida Trabelsi a indiqué que cette visite de la délégation Al Buhaira Invest fait suite à celle de la délégation nigérienne de la Ville de Niamey conduite par son président le député maire, M. Oumarou Dogari Moumouni en Tunisie. «Pendant leur séjour, nous avons signé un protocole pour contribuer au développement de la Ville de Niamey à l’image de la réussite du projet Lac nord de Tunis qui a été expérimenté et développé à Tunisie», a-t-il précisé.

Par ailleurs, M. Mohamed Rida Trabelsi a indiqué que la société Albuhaira Invest est une société Tuniso-saoudienne en charge du développement de lac de Tunis. «Le partenariat entre la Ville de Niamey et la ville de Tunis à travers la société Albuhaira Invest va apporter aux Nigériens un transfert d’expertise et de savoir-faire, de l’expérience en matière d’aménagement et de développement urbains», a-t-il affirmé.

Pour sa part, M. Habiboulaye Gado Vice président du Conseil de Ville de Niamey a remercié  les autorités du Niger et toute  l’équipe technique pour la visite des quatre sites potentiels qui vont faire  l’objet d’études. «Je suis venu avec une délégation composée d’un bureau d’étude spécialisé tunisien afin de faire une étude sur les potentialités pour développer une nouvelle ville, la ‘’New Niamey’’», a-t-il indiqué.

 Yacine Hassane(onep)

07 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Lorsque Vincent Bolloré, l’homme d’affaire breton qui a vendu du rêve à Mahamadou Issoufou, était placé en garde à vue pour soupçons de corruption d’agents publics étrangers dans des affaires de concessions portuaires au Togo et en Guinée, des questions fusent du côté de Niamey quant aux conditions dans lesquelles le groupe Bolloré a réussi à faire main basse sur le tronçon Niamey-Parakou de la boucle ferroviaire. L’affaire avait fait grand bruit dans la capitale nigérienne où l’on se souvient des péripéties politico-judiciaires entre le groupe Africarail de l’ancien Premier ministre français, Michel Rocard, et le gouvernement du Niger, acculé et contraint à la reddition dans le cadre d’un accord à l’amiable. Selon le journal Challenges, Africarail est détenteur des droits sur l’axe Kaya (Burkina Faso)-Niamey (Niger)-Parakou (Bénin), Aného (Togo)-Ouidah (Bénin), ainsi que sur l’axe Blitta (Togo)- Ouagadougou (Burkina Faso). En 2011, un comité de pilotage “ferroviaire et minier”, présidé par Michel Rocard, a été créé à Bercy en vue de recueillir les contributions financières d’autres groupes français parmi lesquels se trouvait le groupe Bolloré. La surprise du groupe Getfarail et Africarail, créé à l’effet de conduire le projet, a été grande de constater, quelques années plus tard, que Mahamadou Issoufou et Boni Yayi, en dépit des règles de droit, ont décidé de créer une multinationale avec le Groupe Bolloré comme partenaire stratégique.Se sentant lésé, le groupe Africarail a entrepris, en novembre 2015, une procédure judiciaire devant la Cour internationale d’arbitrage de Paris, mais Niamey a vite fait de proposer un règlement à l’amiable. Dans une déclaration commune signée le 30 mai 2016 et sanctionnant deux jours de discussions (24 et 25 mai 2016), le Niger reconnaît les droits d’Africarail sur la construction et l’exploitation des ouvrages d’arts et des infrastructures ferroviaires comme convenu dans les accords de 1999 et de 2000. La déclaration commune a été signée par Ibro Zabaye, directeur du contentieux de l’Etat, et Mohamed Moussa, secrétaire permanent de la cellule d’appui au partenariat public-privé du cabinet du Premier ministre au nom du Niger à l’époque des faits. Leurs vis-à vis français étaient Michel Bosio, président de Getfarail et Michel Rocard, ancien Premier ministre de France. Dans le point 3 de ladite déclaration commune, « L’Etat du Niger réaffirme que Africarail est toujours concessionnaire du droit de construire et d’exploiter les ouvrages d’art et les infrastructures ferroviaires sur l’axe Kaya (Burkina Faso)-Niamey (Niger)- Parakou (Bénin), Aného (Togo)-Ouidah (Bénin), ainsi que sur l’axe Blitta (Togo)-Ouagadougou (Burkina Faso) constituant la grande boucle ferroviaire de l’Afrique de l’Ouest, conformément au Protocole du 15 janvier 1999 et au Protocole additionnel du 31 août 2000 ».

L’annonce de la déclaration commune avait fait l’effet d’une bombe. Le groupe Bolloré, qui a dû prendre très mal cette déclaration commune a contraint Niamey à une volte-face des plus inattendues. Un communiqué imputé au gouvernement nigérien, mais nullement signé par une autorité quelconque, avait apporté un démenti cinglant à ce qu’a été dit pourtant, clairement, dans la déclaration commune. Dans ce communiqué insolite, il était indiqué que cela fait suite aux publications et déclarations médiatiques du Groupement Geftarail et Africarail S.A. sur le projet de boucle ferroviaire ainsi qu’à l’assignation de l’Etat du Niger devant le tribunal arbitral de Paris par le même groupement. Mieux, le fameux communiqué précisait que « Le but de ces négociations [Ndlr : entre l’Etat du Niger et Getfarail] était de trouver un accord amiable pour mettre fin au protocole signé le 15 janvier 1999 par lequel quatre Etats avaient confié au groupement Geftarail la mission de mobiliser des ressources, de réaliser des études et de construire et exploiter certains tronçons de la grande boucle ferroviaire ». Le communiqué va plus loin, soulignant qu’au cours de cette négociation, « la délégation nigérienne a soutenu que la concession Bolloré est la seule valide, car signée en bonne et due forme alors que le B.O.T ( built, operate and transfert) envisagé avec Geftarail n’est pas encore signé et que la délégation nigérienne a demandé une juste indemnisation des Etats par Geftarail pour le préjudice causé aux économies des Etats signataires du protocole ». Le communiqué est-il authentique ? Peut-il provenir de ces mêmes personnes qui ont reconnu dans la déclaration commune qu’Africarail est l’unique détenteur de droits sur l’axe de l’OCBN ? En tout état de cause, son contenu, aux antipodes de celui de la déclaration commune, ne semble pas sérieux pour être de l’Etat du Niger.

Le 10 août 2016, les engagements contractés par le Niger dans le cadre de cette déclaration commune arrivent à échéance. Or, le point 10 stipule que « la présente déclaration deviendra caduque si elle n’entre pas en vigueur et/ou si les parties ne s’y conforment pas avant l’expiration de la suspension de la procédure d’arbitrage le 10 août 2016 ». Alors qu’il a pollué l’atmosphère avec un communiqué non signé mais qui sème le doute puisque publié dans le journal gouvernemental, le gouvernement nigérien dépêche discrètement une mission à Paris en vue de négocier un sursis avec Africarail en obtenant un prolongement du gel de la procédure judiciaire qui a été mise au frigo. Conduite, à l’époque, par le ministre des Finances et composée, entre autres, de Gandou Zakara, secrétaire général du gouvernement, Ibro Zabèye, directeur du contentieux de l’Etat, et Mohamed Moussa, secrétaire permanent de la cellule d’appui au partenariat public-privé du cabinet du Premier ministre, la mission a été un cuisant échec, le groupe Africarail n’ayant pas trouvé sérieux le gouvernement nigérien avec ce communiqué contestant les termes d’un accord qu’il a pourtant signé sans contrainte. La question ultime était de connaître les motivations qui avaient poussé Niamey à déclarer la concession Bolloré, la seule valide après avoir signé une déclaration commune dans laquelle elle s’est pliée aux quatre volontés du groupe Africarail. Comme Vincent Bolloré a-t-il réussi à supplanter le groupe Africarail au Niger, malgré les accords de 1999 et de 2000 qui lient Africarail au Niger ? Y avait-il eu, là aussi, des soupçons de corruption d’agents publics comme au Togo et en Guinée ?

Laboukoye

Violation de l’article 91 du code électoral Mohamed Bazoum défie quiconque de l’arrêter dans son périple électoral

 Selon l’article 91 de la loi électorale en vigueur, « avant l’ouverture de la campagne, tous actes de propagande électorale déguisée, toutes manifestations ou déclarations publiques de soutien à un candidat ou à un parti politique ou coalition de partis politiques, faits directement ou indirectement par toute personne, association ou groupement de personnes, quels qu’en soient la nature ou le caractère, sont interdit. ». Malgré la fermeté de cette disposition du code électoral dont il est par ailleurs le maître d’ouvrage, Mohamed Bazoum, le président et candidat officiel du Pnds à la prochaine élection présidentielle n’a pas hésité à entreprendre un périple électoral. Un périple électoral qui l’a conduit à Tillabéry, à Dosso, à Tahoua, à Maradi et au terme duquel, dit-il, il compte faire toutes les communes du Niger. « Et on verra bien celui qui m’en empêchera », a-til déclaré en substance. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dont le président, Issaka Souna, s’est évertué, récemment, à rassurer sur la crédibilité du processus électoral, est pris sur le fait. Incapable de prononcer la moindre protestation, à plus forte raison opposer la loi à Mohamed Bazoum dont on le dit très proche par ailleurs, Issaka Souna sait, selon des sources proches des milieux de la Ceni, qu’il brasse de toute évidence de l’air, sans la moindre possibilité de convaincre. Quant au Conseil supérieur de la communication (Csc), il fait le mort, sans aucune intention d’assumer ses responsabilités légales. Suivant la loi électorale, ce sont le ministère de l’Intérieur et le Csc qui sont chargés de l’application, stricte, précise la loi électorale, de cette interdiction. Face à un Mohamed Bazoum qu’on laisse faire, en violation flagrante de loi électorale, plus personne ne se sentira en devoir de se plier à la loi.

 Violation de l’article 91 du code électoral Mohamed Bazoum défie quiconque de l’arrêter dans son périple électoral

« Pour les élections régionales et municipales qui doivent se tenir le 13 décembre 2020, la campagne électorale est ouverte dix (10) jours avant le jour du scrutin et close l’avant-veille à minuit », liton à l’article 90. Il est par ailleurs précisé que « toute propagande électorale en dehors de la période ainsi fixée est interdite ». Mohamed Bazoum est donc en porte-à-faux avec la loi électorale dont il est le chantre. Dès lors, le discours de la Ceni quant à la crédibilité du processus électoral est fortement mis en doute. Les faveurs manifestes dont jouit Mohamed Bazoum dans la transgression de la loi électorale sont autant de points d’appui pour le CCR-Karial Mutunci Kassa et le CAP/2020-2021 qui viennent de voir le jour dans le cadre de la lutte pour la restauration de la démocratie et des valeurs de la République. Le premier cadre, hétéroclite, regroupe des partis politiques, des syndicalistes, des associations et des personnalités indépendantes tandis que le second fédère strictement les fronts de l’opposition pour une alliance électorale et une gouvernance axée sur un programme commun, apprend-on. Face à un Mohamed Bazoum qu’on laisse faire, en violation flagrante de loi électorale, plus personne ne se sentira en devoir de se plier à la loi. Le candidat Bazoum ouvre ainsi la voie à l’anarchie, source de déstabilisation certaine. Il suffit que les adversaires politiques, qui ne sont pas de moindre calibre, répondent du tic au tac pour que la situation soit ingérable. Malgré tout, le Csc et le ministère de l’Intérieur à la tête duquel trône un très proche du Président Issoufou Mahamadou, se gardent de la claquer. Peur d’être limogé ou complicité avérée ? Les Nigériens, eux, les observent et ne manquent pas de considérer leur mutisme comme une collusion avec le candidat Bazoum.

L’autisme dont fait montre Mohamed Bazoum dans la transgression de la loi électorale n’est pas de bon augure

Face à l’autisme dont fait montre Mohamed Bazoum qui refuse de se soumettre à la loi, les acteurs engagés dans la lutte pour la restauration de la démocratie auront un bel alibi pour s’affranchir de la loi et agir comme bon leur semble. S’il est évident que le candidat du Pnds n’offre pas une belle image d’aspirant à la magistrature suprême en piétinant déjà les lois de la République, il est tout aussi évident que ses actes et ses discours risquent fort d’enflammer un climat sociopolitique déjà tendu.

Laboukoye

 

L’Association Nigérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (ANDDH) a organisé du 16 au 17 novembre 2021 à Maradi, un atelier de formation à l’attention des responsables des Organisations de la Société Civile (OSC), des élus locaux et des parajuristes sur les actes constitutifs de violence à l’égard des femmes et sur les sanctions encourues par les acteurs. Il s’agit à travers cet atelier de contribuer au renforcement des capacités des acteurs locaux, en les amenant à assimiler les actes constitutifs de violence à l’égard des femmes, mais aussi les sanctions appliquées aux auteurs desdits actes.

Pour mieux aborder la lutte contre la discrimination sous toutes ses formes, le Niger a non seulement ratifié et ou adhéré à la quasi-totalité des instruments juridiques internationaux et régionaux des droits de l’homme mais aussi a consacré dans sa constitution du 25 novembre 2010 le principe de non-discrimination. L’article 22 de cette constitution stipule que «l’Etat veille à l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard de la femme, de la jeune fille et des personnes handicapées. Les politiques publiques dans tous les domaines assurent leur plein épanouissement et leur participation au développement national…».

Malgré cet arsenal juridique favorable et les efforts menés par l’Etat et ses partenaires pour que la question de la violence à l’égard des femmes soit totalement réglée, le constat est que les femmes continuent d’être soumises à des formes de pratiques néfastes qui constituent une violation des droits de l’homme, qui affectent en premier lieu les filles dont la plupart sont démunies, sous-éduquées et vivent en milieu rural. L’impunité dont jouissent les auteurs est la source de la persistance de ces cas répréhensibles, tout comme les difficultés d’accès aux institutions juridiques qu’éprouvent les femmes victimes du fait des pesanteurs sociales mais surtout de la méconnaissance de leurs droits ou des voies de recours. Ce qui justifie cet atelier à l’endroit des OSC, des élus locaux et des parajuristes.

Dans son discours d’ouverture des travaux, le président du Bureau régional ANDDH-Maradi, M. Ousseini Oumarou a indiqué que l’atelier a pour objectif de contribuer au renforcement des capacités des OSC, des élus locaux et des parajuristes sur les actes constitutifs de violence à l’égard des femmes et sur les sanctions encourues par les acteurs. Il a adressé ses remerciements à l’endroit des autorités politiques et administratives qui n’ont ménagé aucun effort pour permettre la tenue de cet atelier de renforcement des capacités.

Il faut noter que cet atelier est organisé avec l’appui du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, un partenaire stratégique de l’ANDDH.

Tiémogo Amadou  ANP-ONEP Maradi

18 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Des violences d’une ampleur inattendue marquées récemment par l’assassinat en salle de classe d’un enseignant par un élève, dans la région de Tahoua, des actes d’indiscipline et de vandalisme dont le fait le plus récent est cet épisode de « casse » de table-bancs où l’on voit à travers une vidéo-amateur des élèves du CES Tillabéri, parait-il, qui saccagent brutalement leur propre classe, à ce challenge de « journée sans sac » où les élèves s’amusent à jouer aux pires débiles en venant à l’école avec leurs cahiers et livres dans des valises, casseroles, paniers de ménagère, brouettes etc, sans oublier l’affaire de vidéos à caractère pornographique mettant en scène de jeunes filles et garçons, élèves de certains établissements de Niamey, qui a défrayé la chronique sur les réseaux sociaux, en début de l’année académique: Le milieu scolaire a été, cette année, le théâtre de faits divers particulièrement indignes de connotation éducative de l’école.

Ces faits décevants surgissent pourtant au moment où les autorités multiplient les initiatives, reformes et projets, afin de redresser le système académique déjà assailli par une tendance fulgurante de baisse de niveau, l’insuffisance et vieillissement des infrastructures pour des effectifs de plus en plus grandissants.

L’acte de vandalisme des élèves de Tillabéri, qui serait une forme malpolie de remercier leur classe, en cette fin d’année, intervient notamment quelques jours après une réunion du Cadre de concertation sur l’éducation nationale, tenue le vendredi 3 juin 2022, sous la présidence du ministre de l’éducation nationale, Pr Ibrahim Natatou, en présence des cadres centraux du Ministère de l’éducation nationale, des représentants de l’association nationale des parents d’élèves et étudiants, des syndicats et associations du secteur. En effet, le cadre de concertation déjà saisi sur la situation née des actes de violences précédents dont ceux ayant abouti à la mort d’un enseignant à l’école Guidan Alami dans le département de Bouza, envisageait des mesures idoines telles que le renforcement de l’enseignement de la morale dès l’école primaire; la sensibilisation des élèves et les enseignants sur le respect des règlements intérieurs à tous les niveaux; et la sensibilisation des autorités coutumières et des communautés sur la problématique de la violence en milieu scolaire.

De mal en pis !

L’heure est grave. L’on reconnait certaines comportements et attitudes qu’on peut qualifier d’acte d’indiscipline aux élèves. Des surnoms moqueurs qu’ils attribuent à leurs enseignants, des écritures et dessins qu’ils gribouillent sur les bancs et murs de l’école, et rarement des interactions à la limite verbales avec leurs maitres, des « casses » à l’occasion des manifestions, mais quand-même pas des actes aussi criminels et insensés si ce n’est pendant cette année de tous les scandales.

C’est vraiment déplorable pour le système éducatif nigérien  qu’un élève puisse agresser son enseignant qui  prépare son avenir alors que la moindre des choses  qu’il devait à son égard c’est le respect. Certes ce sont des faits plus ou moins isolés, mais qui compromettent décidément la connotation de l’école nigérienne.

Par rapport aux actes reprehensibles, les élèves du Collège Mariama, s’y sont une fois de plus illustrés dans le challenge du « débarquement les plus fous » à l’école lors d’une « journée sans sac ». Selon la directrice de cet établissement semi-privé, c’est un groupe d’élèves qui a fait la manifestation pendant la recréation, sur le terrain d’EPS, mais les autres n’y sont pour rien.  « Après nos enquêtes nous savons qui et qui sont à la base de cette manifestation. En termes d’acte d’indiscipline c’est le seul acte majeur qui a été enregistré dans l’établissement. Et des sanctions seront prises au cours des délibérations de fin d’année », assure Mme Sadou Odile. Sinon, en termes de violence, des cas de petites bagarres entre élèves ne finissent jamais.

Il faut noter que, ces histoires de « journée sans sac » viennent des réseaux sociaux, notamment de la plate forme Tik tok où, à travers le monde, les jeunes rivalisent plus en débauche qu’en importe quoi, pour le buzz. « Nous ne comprenons pas d’où ils s’inspirent sur ces genres d’idées, si ce n’est à travers la télévision et les réseaux sociaux », affirme M. Bruno Saussou, censeur au Collège Mariama. Il estime que les responsables des écoles et les autorités sont appelés à prendre des mesures appropriées contres les influences qui détruisent l’éducation.  « Au lycée Lafontaine, les téléphones portables sont interdits. Nous avons tenté de le faire ici au collège Mariama il y’a 5 à 6 ans, mais ce sont les parents même qui se sont opposés, comme quoi, ils ont besoin d’être en contact avec leurs enfants, quand ils viennent les chercher à la descente », déplore le censeur. La seule chose qui a pu être instaurée c’est l’interdiction de l’utilisation des téléphones en classe. « Au collège Mariama nous ne tolérons pas les téléphones portables en classe. Quand l’élève se fait prendre, son téléphone est confisqué  jusqu’à la fin de l’année », disait la directrice Mme Sadou Odile.

Les parents qui payent des téléphones en cas d’urgence pour leurs enfants, si tel est le véritable souci, ils ne leur rendent pas service en leur offrant ou les laissant venir avec des smartphones  en classe, et ils (les élèves) ont l’esprit partagé entre la classe et les réseaux sociaux. En effet, les smartphones ne sont pas nécessaires en classe, puisque les recherches même sont sensées se faire à la maison. En fin de compte, connectés, certains élèves ne sont présents que physiquement dans la classe. Et pire, il n’est pas rare de voir des « selfies » et des vidéos prises pendant des heures de cours.

Laxisme dans l’application des règlements intérieurs de l’école ou démission des parents d’élève

« Je pense que ce sont les parents d’élèves qui sont responsables de ce phénomène.  Actuellement ce qui est difficile pour nous c’est le caractère d’indiscipline des élèves. Je suis sûr que le proviseur de cet établissement de Tillabéri, le matin il est venu à l’école sans penser à s’attendre à ces actes. C’est imprévisible », s’exclame le censeur de Mariama. M. Bruno explique qu’en principe le règlement intérieur permet de prévenir et gérer des actes d’indiscipline et exige que chaque parent le lise et le signe, pour que l’application des textes se fasse telle qu’elle se doit. 

Pour le directeur du lycée Kassaï, M.  Yacouba Amadou, la situation dans laquelle l’école  nigérienne se trouve aujourd’hui, interpelle tous les acteurs. Les élèves sont connectés sur les réseaux sociaux et déconnectés de l’école et des mœurs. C’est le revers du développement de la technologie. « En réalité ce n’est pas un problème de texte, moi je pense que c’est un problème d’éducation. Je me dis ce sont des enfants qui ont raté leur éducation de base, à l’origine de ces actes », estime le proviseur du lycée. 

« Apres les cours, de fois, ou quand ils sont en grève, les élèves montent et tapent sur des tables. C’est ce qui fait que nous avons toujours des tables cassées », se plaint Issa Abdou, membre du comité de gestion de l’établissement. Selon lui, cette année ils ont confectionné plus de 1.500 tables. Les élèves de 6ème sont les plus indisciplinés, ils font du n’importe quoi dans les classes. Pour sa part, le COGES du Kassaï fait classe par classe pour sensibiliser les élèves afin qu’ils prennent conscience et s’approprient des biens de l’école. 

Au lycée Kassaï, en plus des actes de vandalisme décrits par les membre du COGES, l’établissement situé au cœur du « no man’s land » du marché Katako de Niamey est confronté à une insécurité particulière. « Nous avons des intrus qui viennent nous agresser ou agresser les élèves. C’est cela surtout notre difficulté. Ils nous dérangent  de trop. Tout récemment nous avons pris un enfant qui venait voler des motos », nous apprend M. Yacouba Amadou. Et à l’entrée de son bureau nous croisons le censeur de l’école accompagnant une élève qui venait d’être agressée avec une lame par un jeune inconnu. « Il a dû utiliser une lame pour déchirer la pomme de la fille, certains élèves et responsables de l’école sont en train de sillonner les couloirs pour le retrouver, afin de le mettre à la disposition de la police », affirme le proviseur. « Après des jours fériés, des congés, ou des weekends, nous constatons souvent qu’il n’y a pas des tables, des ventilateurs, des robinets, des chaises etc », ajoute le membre du COGES.

Par Ismaël Chékaré(onep) et Mourtala Alhassane(onep)

 

Le bureau du Conseil d'Administration de la Maison de la Presse (MDP) a rendu publique, le vendredi 26 févier à son siège de Niamey, une déclaration relativement au second tour de l’élection présidentielle qui s’est déroulé le 21 févier ainsi que les manifestations qui ont suivi la proclamation des résultats provisoires par la CENI il y a de cela près d’une semaine. C’est le président du bureau du Conseil d'Administration de la Maison de la Presse, M. Ibrahim Harouna qui a lu la déclaration en présence des membres de ladite organisation.

Il faut rappeler que dans la suite de ces violences postélectorales, le domicile de notre confrère Moussa Kaka, Directeur général du Groupe de presse Saraounia et correspondant de Rfi à Niamey a été attaqué par des individus sans foi ni loi, le jeudi 25 février 2021 dans la matinée. Fort heureusement, sa famille et lui sont sortis indemnes, mais des dégâts importants ont été causés sur le domicile. Le Bureau du Conseil d'Administration de la Maison de la Presse a condamné avec fermeté cet acte gravissime d'atteinte à la

liberté de presse, chèrement acquise par les médias nigériens et à l'intégrité physique du journaliste Moussa Kaka et sa famille. Les membres du bureau du Conseil d'Administration de la Maison de la Presse ont ensuite mis en garde toute personne qui se hasarderait à s'en prendre à un média ou à un journaliste dans l'exercice de sa profession.

 

Notons que le bureau du Conseil d'Administration de la Maison de la Presse a aussi demandé aux autorités nationales de garantir, sur l'ensemble du territoire national, la sécurité des journalistes et des médias. La Maison de la presse a apporté son soutien indéfectible aux professionnels des médias dans de leur mission de service public, tout en se réservant le droit de porter plainte contre les auteurs de ces actes ignobles et leurs complices.

Le bureau du Conseil d'Administration de la Maison de la Presse a rappelé qu’en dépit des multiples contraintes auxquelles ils font face, notamment l'impact de la COVI 0-19 qui a drastiquement affecté les entreprises de presse, le climat d'insécurité dans certaines régions du pays, les médias nigériens se sont acquittés valablement de leur mission, tout au long du processus électoral, dans le respect des principes sacro-saints qui guident l'exercice de la profession, conformément aux dispositions de l'article 158 alinéa 3 de la constitution du 25 novembre 2010.

Saisissant cette occasion, le Bureau du Conseil d'Administration de la Maison de la presse a rendu un hommage mérité aux journalistes nigériens pour leur professionnalisme et la hauteur d'esprit dont ils ont fait montre à l'occasion des différents scrutins organisés. «Malgré ce fort engagement et le don de soi dont les professionnels des médias ont fait montre tout au long de ce processus, marqué par l'abondance et la demande de l'information, un engagement qui a d'ailleurs été salué par l'ensemble des acteurs politiques et électoraux, les missions d'observateurs nationaux et internationaux ainsi que l'organe de régulation de médias, le Conseil supérieur de la communication (CSC), des actes graves et attentatoires à l'intégrité physique des journalistes ont malheureusement été enregistrés», a déploré le Conseil d’Administration de la MDP.

Citant l'attaque sauvage et barbare dont a été victime, le journaliste Moussa Kaka, le bureau du Conseil d'Administration de la Maison de la Presse a estimé que ces actes prémédités avaient été précédés par des menaces et intimidations à travers les réseaux sociaux. «D'autres cas d'intimidation et de menace contre des professionnels des médias nous ont également été rapportés», a conclu la Maison de la Presse.

 Mamane Abdoulaye

1er mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou, a participé hier, à une visioconférence, en compagnie des élèves du Lycée d’excellence et en présence de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Chine au Niger, M. Jiang Feng. Organisée par l’agence spatiale chinoise et l’agence spatiale africaine, cette rencontre a pour objectif de sensibiliser les jeunes, donner un bon exemple concret et montrer l’importance de la science aux élèves du lycée d’excellence. Pour se faire, les organisateurs ont fait intervenir les trois meilleurs taïkonautes ou astronautes chinois à savoir Chen Dong, Liu Yang, Cai Xuzhe.

Après avoir suivi avec intérêt la visioconférence, le ministre de l’Education Nationale a apprécié cette initiative qui, estime-t-il, est bonne surtout aux jeunes apprenants du lycée d’excellence. En effet, un tel événement va permettre à huit pays africains sélectionnés d’échanger directement avec des astronautes chinois. «La participation du Ministère de l’Education Nationale à cet événement est une bonne chose pour notre pays qui a énormément besoin d’ingénieurs, des techniciens supérieurs pour asseoir un développement industriel solide. Cette activité, contribue à provoquer une expression scientifique très importante au niveau de ces jeunes lycéens pour embrasser les matières scientifiques. Bref, c’est aussi bien pour notre système éducatif», a ajouté Pr Ibrahim Natatou.

Pour sa part, l’ambassadeur de Chine SE. Jiang Feng a souligné que, la jeunesse représente l’avenir de tout un pays. Celle du Niger représente 70% de la population nigérienne. C’est dire que, l’éducation de cette jeunesse est une mission importante pour le gouvernement nigérien. «La Chine et l’Afrique mènent une bonne coopération dans presque tous les domaines. Mais aujourd’hui, il faut reconnaitre que, c’est tout une nouvelle forme d’échange entre la Chine et l’Afrique dans le domaine de l’espace. On a toujours un rêve de voyager, d’explorer l’espace avec l’essor de la technologie et de la science», a précisé le diplomate chinois.

SE. Jiang Feng devait par ailleurs ajouter que, l’univers devient de plus en plus étroitement lié à la vie courante. A cet effet, la diversification de la coopération sino-africaine est appelée à se renforcer et à se multiplier à travers des échanges entre les deux parties. L’organisation de cet événement s’inscrit dans cette optique visant à sensibiliser les jeunes africains sur le développement de la science dans le domaine de l’espace. «Ces jeunes collégiens et lycéens que nous voyons aujourd’hui deviendront demain des scientifiques, des astronautes et des professeurs. Notre souhait est que la Chine et l’Afrique travaillent ensemble pour construire une communauté partagée d’avenir», a conclu l’ambassadeur Jiang Feng.

Pour Ibrahim Oumarou Marwane, un des participants et élève du lycée d’excellence de Niamey, cette visioconférence est très bénéfique pour eux dans le but de bien apprendre, de s’intéresser à l’astronomie. «Ça nous permet d’être intéressé à l’astronomie et de mieux savoir ce qui se passe dans l’espace. J’ai beaucoup appris à travers cette visioconférence. C’est très enrichissant, il faut de la science pour un pays» a-t-il indiqué.

Nafissa Yahaya et Souleymane Hama Amadou (Stagiaires)
http://www.lesahel.org

 

Le Premier Ministre, ministre de l’Economie et des Finances, M. Lamine Zeine Ali Mahaman, a participé hier mardi 21 novembre 2023 dans l’après-midi, par visioconférence, à la réunion des Gouverneurs et Gouverneurs suppléants du Fonds Monétaire International (FMI) sur la Constitution d’une troisième Chaise pour l’Afrique Subsaharienne (ASS) au Conseil d’Administration du FMI. Cet échange a été marqué par plusieurs interventions.

Dans son intervention, le Premier Ministre, ministre de l’Economie et des Finances a soutenu le principe de la rotation dont le Niger était à l’origine par un de ses fils, l’un des tous premiers administrateurs, M. Abdourahamane Alfidja, à qui M. Lamine Zeine Ali Mahaman a d’ailleurs rendu un hommage. Ce principe de rotation présente l’avantage de permettre à tous les pays membres de pouvoir occuper un jour un poste d’administrateur et de bien pouvoir servir les pays. Pour ce qui est de la question du choix des options, le Niger, a précisé le Premier Ministre, se prononcera sur la première option qui parle d’intégration car, « nous sommes dans une phase où nous ne croyons pas beaucoup au principe de solidarité », a-t-il déclaré.

En effet, a souligné M. Lamine Zeine Ali Mahaman, la solidarité voudrait que lorsqu’un pays membre d’une organisation internationale fait face à des difficultés, quelle qu’en soit son importance, les autres pays membres puissent l’accompagner pour arriver à résoudre ensemble les problèmes. « Il est donc important que cette question de solidarité soit une réalité », a estimé le Premier Ministre. En ce qui concerne la question de moyen de fonctionnement, M. Lamine Zeine Ali Mahaman a, comme tous les intervenants qui l’on précédé, insisté sur la mise à la disposition du bureau des moyens qu’il faut pour que le travail soit bien fait.

Le Premier Ministre, ministre de l’Economie et des Finances a enfin suggéré de donner les meilleures chances possibles à l’aboutissement définitif au plus tard le 15 décembre 2023, de ce processus qui ne date pas d’aujourd’hui. Il a, par la même occasion, salué et soutenu le fait d’avoir obtenu une troisième chaise qui permettra aux pays africains d’avoir une position commune, de défendre leurs intérêts et d’aller de l’avant pour le développement de leurs Etats.

Aïchatou Hamma Wakasso (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

Les ministres des pays membres de la Coalition pour le Sahel se sont rencontrés hier après-midi, par visioconférence, pour débattre de plusieurs thématiques relative au renforcement de la sécurité et à la promotion de la démocratie au Sahel. Le Niger a été représenté à cette rencontre de haut niveau par M. Youssouf Mohamed Elmoctar, ministre délégué auprès du ministre d’Etat aux Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l’Intégration africaine.

Dans son intervention à cette rencontre, le ministre délégué chargé de l’Intégration africaine a déclaré que la région du Sahel fait face à d’énormes défis multiformes qui «entravent la concrétisation de la feuille de route et surtout l’esprit du sursaut civil et politique comme décidé à N’Djamena». Il a indiqué que la préservation de la paix, de la stabilité et de la sécurité au Sahel à travers la lutte contre le terrorisme, le renforcement des capacités des armées, ainsi que l’appui au retour de l’Etat et de l’aide au développement qui sont «les axes d’efforts stratégiques» de la coalition pour le Sahel doivent faire l’objet d’une plus grande attention et bénéficier d’un soutien et d’une attention conséquents afin que le sursaut civil et politique soit une réalité au Sahel.

Pour le Niger, a poursuivi le ministre Youssouf Mohamed Elmoctar, le Président de la République, SEM, Mohamed Bazoum, fait de la gestion de la sécurité une question primordiale de son agenda politique. «C’est pourquoi, la mobilisation permanente de tous les pays du Sahel et de tous les partenaires est indispensable pour permettre à la coalition la mise en œuvre efficace et effective de ses 4 axes stratégiques en faveur de la paix, de la stabilité et du bien-être des millions d’habitants du Sahel». Cette vision du Niger pour la Coalition fait suite, comme l’a souligné le ministre délégué dans son intervention, à l’évolution

inattendue de la situation sécuritaire et politique au Sahel. «Ce profond changement intervenu dans la zone d’intervention de la Coalition pour le Sahel, recommande fortement de réadapter et réarticuler les 4 piliers de cette coalition», a estimé M. Youssouf Mohamed Elmoctar.

Le ministre délégué chargé de l’Intégration africaine a également rappelé aux participants que la rencontre se tient dans un contexte sous régional caractérisé par une crise multiforme sans précèdent que connait le Sahel. «Il s’agit d’une part, de la poursuite de la détérioration de la situation sécuritaire notamment dans la zone des trois frontières par les organisations terroristes et criminelles, la ré-articulation du dispositif sécuritaire des partenaires opérationnels européens et leurs effets induits et des tensions politiques dans des pays membres du G 5 Sahel avec des remises en question de l’ordre constitutionnel établi», a précisé M. Youssouf Mohamed Elmoctar.

 Souleymane Yahaya(onep)

La sous-secrétaire américaine chargée des affaires africaines, Mme Molly Phee, a échangé mercredi en fin d’après-midi par visioconférence avec des journalistes nigériens sur la situation socio-politique que traverse le pays. Ces échangent interviennent à un moment où le gouvernement américain, dans le sillage de la prise du pouvoir d’Etat par le Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie, a suspendu son aide au développement au Niger, ainsi que sa coopération militaire avec les Forces armées nigériennes.

Mme Molly Phee déclare que son pays qui a apporté son aide dans des secteurs clés du développement reste préoccupé par la situation actuelle que traverse le Niger. « Nous avons été de bons partenaires et nous souhaitons le rester avec le Niger et le peuple nigérien», dit-elle, tout en se félicitant du modèle de partenariat qui existait entre les deux pays avant l’avènement du CNSP.

Les Etats-Unis d’Amérique, dit-elle encore, n’ont jamais cessé d’apporter leur assistance humanitaire au peule nigérien, et ce malgré la suspension de leur aide au développement et aussi de leur coopération sécuritaire.

La sous-secrétaire américaine précise que les décisions prises à l’encontre du Niger sont prises conformément aux lois américaines et non en soutien à un Etat étranger ou à une quelconque institution. Son pays se dit prêt à reprendre les volets suspendus de son aide, y compris sur le plan sécuritaire au moment opportun. Pour y arriver, elle plaide pour une transition courte, moins de deux ans, et surtout des discussions franches avec la CEDEAO et les partenaires du Niger. Car, insiste-t-elle, les données issues de recherches scientifiques prouvent qu’au-delà de deux ans de transition, il est difficile pour un pays de se relever.

Selon Mme Molly Phee, les Etats-Unis d’Amérique ont tardé à reconnaitre le coup d’Etat au Niger parce qu’ils pensaient faire pression sur les militaires et les inciter à rétablir l’ordre constitutionnel renversé. Aujourd’hui, elle suggère au Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie à faire appel à l’expertise du système judiciaire nigérien pour une transition réussie. « Les USA, dit-elle, sont prêts à accompagner le Niger vers une transition réussie ». Mais pour cela, le Niger doit « être un bon partenaire pour les USA ».

Souleymane Yahaya (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

Le Général de Brigade, Iro Oumarou, Chef d'Etat-major Particulier du Président de la République du Niger et point focal du programme Initiative de Gouvernance en Matière de Sécurité (SGI)-Niger, a participé le jeudi 3 septembre dernier à une session à distance des experts nigériens et américains. Il s’est agi de faire le point sur la situation du programme. Initié par le Gouvernement américain, le programme SGI vise à améliorer la gouvernance des Institutions de Défense et de Sécurité, à favoriser la collaboration interarmées, et  renforcer la capacité des partenaires africains à répondre aux besoins sécuritaires de leurs populations, conformément aux valeurs démocratiques.

A l’ouverture de la session, le point focal du programme SGI-Niger, le Général de Brigade Iro Oumarou a rappelé que lors de la dernière rencontre du comité de pilotage interministériel, un tournant décisif de la SGI a été amorcé avec l’ambition d’accompagner les structures de mise en œuvre et l’appropriation des acquis de ce programme et même de l’étendre à l’inspection générale des armées de la gendarmerie nationale, ainsi qu’à celle des Services de Sécurité du ministère de l’intérieur. «Un tel module renforcera sans nul doute les capacités de nos inspections dans la conduite des contrôles et autres enquêtes administratives en phase avec les bonnes pratiques internationales », a expliqué, le Général de Brigade Iro Oumarou.  

Pour rappel, dans le cadre de la SGI, 6 pays africains sont retenus comme "Pays Témoins" de la mise en œuvre de ce programme, dont le Niger, le Mali, la Tunisie, le Ghana, le Nigéria et le Kenya. Selon le Général de Brigade, Chef d'Etat-Major Particulier du Président de la République du Niger, le Général de Brigade Iro Oumarou, le Niger est l’un des premiers pays, qui a pu persévérer dans l’atteinte des résultats. «La coordinatrice de programme SGI vient de le dire, nous sommes le seul pays qui a pu persévérer et continuer à obtenir ces résultats», a ajouté le Général de Brigade.

Au terme de cette session à distance, le Chef d'Etat Major Particulier du Président de la République a remercié tous les participants pour leurs efforts inlassable, leur ténacité et esprit d’initiative. «Je salue les efforts louables des experts nigériens comme américains en les invitant à garder à l’esprit que les progrès réalisés dans le cadre de SGI-Niger sont d’abord et avant tout le résultat de leur engagement dans le travail acharné, dans la conjugaison de leur effort tout au long des série de sessions qui se sont succédées depuis novembre 2015. Je pense que nous devons nous féliciter des progrès accomplis et des résultats obtenus dans la mise en œuvre du plan d’action conjoint  en dépit de toutes les contraintes qui freinent sérieusement nos activités en cette année 2020. Nous soulignons l’importance des Etats-Unis en tant que partenaire stratégique de premier plan pour le Niger dans la promotion de la paix, de sécurité et la stabilité non seulement dans le pays mais aussi en Afrique de l’Ouest. Le programme SGI en est la démonstration et nous en sommes fiers. Pour notre part, nous avons été autorisés à réaffirmer la disponibilité des autorités nigériennes au premier rang desquelles SE. Issoufou Mahamadou, Chef de l’Etat à accompagner le processus dans sa mise en œuvre jusqu’à l’atteinte des objectifs fixés. En espérant la dissipation totale de tous les défis sécuritaire, sanitaire, économique et de tous ordres, nous formulons les vœux de nous revoir dans un proche avenir et dans des conditions les plus favorables dans les réalisations de nos objectifs assignés», a déclaré le point focal du programme SGI-Niger,  le Général de Brigade Iro Oumarou.

  Cette session à distance qui a réuni des experts nigériens et américain a permis de faire la situation  du programme SGI.

 Abdoul-Aziz Ibrahim Souley(onep)

08 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/

En visite dans la région de Maradi, le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Kalla Ankouraou, a participé, lundi dernier par visioconférence aux côtés de ses pairs des pays du G5 Sahel et le Représentant de l’Union Européenne pour le Sahel, M. Joseph Borell, à la réunion du Conseil des ministres du G5 Sahel. Cette conférence qui a pour thème «la sécurité et le développement à l’épreuve de la COVID 19» a été présidée par M. Ismael Ould Cheik Ahmed, ministre Mauritanien des Affaires Etrangères et président en exercice du Conseil des Ministres du G5-Sahel.

Dans son intervention à cette conférence, le ministre Kalla Ankouraou a rappelé que c’est en juillet dernier que s’est tenue la dernière réunion à Ouagadougou. «Entre temps, beaucoup d’eau a coulé sous le pont», a-t-il souligné avant de saluer l’arrivée à l’Union Européenne de M. Joseph Borell et celle de nouveaux arrivants au poste de Ministre des Affaires étrangères, notamment ceux du Tchad et du Mali. Le ministre des Affaires étrangères a aussi rappelé que d’importantes décisions ont été prises aux réunions de Bruxelles et de Ouagadougou en 2019, décisions complétées par le sommet de G5 Sahel qui a vu la participation des personnalités importantes de l’Union Européenne. «Nous avons aussi connu le sommet de Pau sur la lutte contre le terrorisme. Avec des décisions courageuses et de vision de nos chef d’Etats nous avons pu renverser la situation sur le plan sécuritaire» a-t-il dit.

M. Kalla Ankouraou a soutenu que même si aujourd’hui les situations ne sont pas les mêmes dans tous les pays, pour la zone des trois frontières et la partie Nord du Niger, il y a à se féliciter du succès du combat mené par les forces armées nationales, en collaboration avec la force Berkane et avec les Forces Takouba. «En dépit de la situation du Mali que nous avons connue, on peut dire qu’il y a eu plus de peur que de mal du point de vu sécuritaire. Il n’y a pas eu une aggravation de la situation, bien au contraire, les autorités actuelles au Mali, me semble-t-il, sont en train de faire des prouesses pour maintenir la sécurité au sein de leur frontière» a-t-il dit.

En termes de partenariat, le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur relève qu’il y a eu des progrès remarquables, surtout au niveau du pilier 3 de la coalition, à savoir le retour de l’Etat dans les zones fragiles y compris ce qui aurait pu favoriser la mise en œuvre du pilier 4, le développement de ces zones.

A propos de la COVID 19, le ministre Kalla Ankouraou a indiqué que tous les ont vécu dans leur chaire cette maladie, peut être beaucoup moins en terme sanitaire, dans la mesure où nous ne sentons plus ce virus chez nous avec la découverte d’un (1) cas avéré tous les deux jours. Toutefois il a reconnu que cette pandémie a causé des dégâts car il a fallu revoir toutes les prévisions de développement économique pour les adapter à la crise. «Nous voudrons ici remercier les appuis multiformes que nous avons eu de par le monde pour faire face aux conséquences catastrophiques de la COVID 19. Nous souhaitons que tout cet appui puisse être maintenu dans la mesure où nous vivons encore avec le virus» a-t-il dit.

A propos des Droits de l’Homme, le ministre Kalla Ankouraou a indiqué que l’Europe a de plus en plus un souci de ce côté. Pour lui, dès qu’il y a un cri d’alarme, des enquêtes s’imposent afin de déterminer ce qui s’est réellement passé. «Nous avons eu cette alerte, nous avons commandé une enquête administrative de l’inspection générale des armées et une enquête de la Commission Nationale des Droits Humains. Les données par rapports à ces enquêtes sont par endroit contradictoires, nous avons pensé transmettre toutes les enquêtes qui ont été faites sur le sujet à la pour faire la lumière» a-t-il dit.

«En termes de bilan, il est mitigé car nous avons passé une période de gâchis à cause de la COVID 19 et nous n’avons pas avancé au point de vue du développement économique, des investissements dans les zones fragiles», a estimé le ministre Kalla Ankouraou.

Tiémogo Amadou

ANP-ONEP Maradi

11 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/   

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a participé hier matin, à une visioconférence sur la démocratie et le développement. Au cours de ces échanges, le Chef du gouvernement a évoqué quelques stratégies élaborées par le Niger pour mener une gouvernance inclusive impliquant à la fois la population, les partenaires ainsi que la société civile. A cette occasion le Premier ministre a relevé aussi les actions en cours pour faire face à l’insécurité alimentaire dans notre pays.

Au cours de ces échanges, le Premier ministre a rappelé la stratégie de développement du pays impliquant tous les acteurs. S’inspirant de cette stratégie, a-t-il expliqué, le Programme de Renaissance acte III a été élaboré puis la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement (DPG) et un certain nombre de politiques sectorielles. Parmi celles-ci, le Chef du gouvernement a cité celle relative à la protection sociale, à la sécurité alimentaire (I3N), la politique de l’éducation. Il a précisé que toutes ces politiques ont été élaborées de manière inclusive en impliquant tous les acteurs.

Par ailleurs, le Chef du gouvernement a souligné l’apport de la décentralisation. C’est ainsi qu’il a fait remarquer une forte communalisation au Niger sans oublier que chaque commune ou région élabore son Plan communal ou régional de développement pour une meilleure prise en compte de préoccupations locales. M. Ouhoumoudou Mahamadou a aussi annoncé que le gouvernement est en train d’élaborer le plan quinquennal de développement économique et social qui va couvrir la période 2021-2026. Le Chef du gouvernement a souligné l’importance d’associer la population pour qu’elle soit témoin des actions du gouvernement notamment en matière d’utilisation de ressources.

S’agissant de déficit de la campagne agricole, le Premier ministre a assuré que les missions ministérielles envoyées dans les différentes régions du pays ont permis d’identifier les zones à risques et celles déficitaires. C’est pourquoi, le Chef du gouvernement a rappelé qu’un plan d’urgence allant de novembre 2021 à mars 2021 a été élaboré suivi d’un plan global de soutien allant de la période de novembre 2021 à novembre 2022. Selon le Premier ministre, ce plan d’urgence doit permettre au gouvernement d’entreprendre des actions de soutien aux ménages vulnérables, dont la distribution gratuite de vivres pour la population en insécurité alimentaire sévère et la vente à prix modéré pour la population en insécurité alimentaire modérée et d’engager aussi des actions de culture de contre saison et l’approvisionnement en aliments de bétail.

Outre ces actions à court terme, le Premier ministre a évoqué la politique nationale de sécurité alimentaire soutenue par l’Initiative 3N pour faire en sorte que le déficit alimentaire ne soit plus synonyme de famine. M. Ouhoumoudou Mahamadou a expliqué que l’initiative 3N vise à augmenter la productivité agricole en utilisant les semences améliorées, la modernisation et la diversification de l’agriculture pour qu’elle soit vivrière et commerciale, l’amélioration de l’accès aux marchés à travers les infrastructures routières et aussi la transformation des produits locaux.

Mamane Abdoulaye(onep) 

08 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a participé hier par visioconférence à un dialogue de haut niveau sur le thème : « Nourrir l’Afrique : promouvoir les innovations réussies ». Il s’agit pour les Chefs d’Etat et de Gouvernement africains, les partenaires techniques et financiers et les opérateurs économiques d’identifier à travers ce dialogue virtuel de haut niveau les moyens d’étendre les activités, d’accroitre le financement et de renforcer les partenariats afin de mieux exploiter la technologie et l’innovation pour transformer l’agriculture en Afrique. Dans son intervention, le Président de la République du Niger a appelé tous les acteurs à redoubler d’efforts pour que les prévalences des différentes formes de malnutrition soient significativement réduites, en particulier en agissant de manière plus volontariste sur la réduction de la croissance démographique et sur l’éducation des jeunes filles, domaines sur lesquels SEM Mohamed Bazoum s’est particulièrement engagé (lire l’intégralité du discours).

« Monsieur le Président Felix Tshisekedi, Président de l’Union Africaine, Président de la République Démocratique du Congo ;

Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et Chefs de Gouvernement,

Monsieur le Président de la BAD,

Monsieur le Président du FIDA,

Honorable Tony Blair,

ALHADJI ALIKO DAN GOTE,

 Mesdames et Messieurs,

C’est un honneur pour moi de m’adresser à vous à l’occasion de cette séance de Dialogue de Haut-Niveau organisée conjointement par la BAD et le FIDA sur le thème : « Nourrir l’Afrique : un leadership pour intensifier les innovations réussies ».

Depuis 2011, le Niger, sous le leadership de SEM Mahamadou Issoufou, a mis la sécurité alimentaire et nutritionnelle et le développement agricole durable au cœur des priorités de son action, avec pour objectif de lutter durablement contre la faim et la malnutrition et de remettre le secteur agricole au cœur du développement économique du pays.

A cette fin la stratégie de l’I3N « les Nigériens nourrissent les Nigériens » a été élaborée et elle constitue depuis lors, la politique publique et le cadre de référence pour les investissements dans ce secteur. Elle a pris en compte les engagements régionaux (CEDEAO, UEMOA, CILSS) et continental africain en matière de politique agricole, notamment le CADDP et les Engagements de Maputo et de Malabo.  Cette politique reprend l’objectif du développement durable (ODD2 Faim Zero) « Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable ».

Grâce à la mise en œuvre de la stratégie de l’I3N ces 10 dernières années, le Niger n’a pas connu de crise alimentaire et nutritionnelle majeure et le pays a connu des progrès dans ces nombreux domaines.

Globalement ce sont plus de 2 500 milliards FCFA qui ont été investis en 10 ans dans l’Initiative 3N avec pour domaines d’intervention prioritaires : la mobilisation de l’eau pour rendre l’agriculture nigérienne moins dépendante des aléas climatiques, la restauration des terres et la gestion durable de l’environnement pour contrer les effets du changement climatique, les plateformes de services intégrés de proximité pour les producteurs, la réduction des vulnérabilités structurelle et conjoncturelle des populations, la promotion des techniques et technologies adaptées aux changements climatiques et l’exploitation des opportunités du développement des TICs pour transformer l’agriculture.

{xtypo_quote}« Notre intention est de continuer de mettre à l’échelle les innovations qui ont fait leur preuve et d’accélérer la mise en relation des acteurs pouvant contribuer à générer d’avantage d’innovations », a déclaré le Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum{/xtypo_quote} 

 Mesdames et Messieurs,

Les nombreuses initiatives suscitées par la mise en œuvre de l’I3N contribuent concrètement à la modernisation du secteur en testant des approches et des services innovants. Je peux citer par exemple :

- Le recours au numérique dans le domaine agricole : dans ce cadre diverses expériences probantes ont été mises en place tel que le « e-conseil agricole ». La digitalisation permet de toucher rapidement de nombreux acteurs pour diffuser des informations ciblées, en prenant acte du fait que de nombreux producteurs ont accès à un smartphone et aux réseaux sociaux.

- Sur le terrain, à travers la généralisation des plateformes de services intégrés aux petits producteurs, nous visons à mettre à la disposition des producteurs et promoteurs ruraux des infrastructures et des dispositifs permettant d’accéder à l’énergie, aux ateliers de réparation, aux institutions de microfinances, à l’information, et à différents types de services de façon à constituer progressivement de véritable pôle d’activités en zones rurale.

Ce sont là certains exemples prometteurs qui démontrent que nous devons maintenir l’ambition de moderniser nos pratiques et de transformer non seulement l’agriculture mais au-delà même les systèmes alimentaires pour s’adapter aux enjeux d’avenir. Ainsi notre intention est de continuer sur cette lancée, de mettre à l’échelle les innovations qui ont fait leur preuve et d’accélérer la mise en relation des acteurs pouvant contribuer à générer davantage d’innovations.

Plus largement, nous nous sommes engagés à maintenir un leadership fort et des efforts conséquents, avec le soutien de nos partenaires, dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et du développement agricole durable.  Je prévois de porter à 15% du budget national le financement de ce secteur, soit au-delà de l’engagement de Maputo.

Mesdames et Messieurs,

Nous ne pouvons pas nier qu’il reste du chemin à parcourir et que de nouveaux défis s’élèvent sur notre route. Pour les 5 prochaines années de mon mandat, dans le cadre de mon programme Renaissance III, nous devons travailler pour des chaînes de valeur plus compétitives qui sauront saisir les opportunités que nous offrent la nouvelle ZlECAF, en développant l’agro-industrie et l’agroalimentaire.

 Nous devons promouvoir l’émergence d’un secteur privé qui soit pourvoyeur d’emplois pour les jeunes et créateur de richesses et contribuant à l’autonomisation des femmes en milieu rural, non seulement dans le domaine de la production, mais également de la transformation, et de la promotion des produits locaux.

Nous devons redoubler d’efforts pour que les prévalences des différentes formes de malnutrition soient significativement réduites, en particulier en agissant de manière plus volontariste sur la réduction de la croissance démographique et sur l’éducation des jeunes filles, domaines sur lesquels je me suis tout particulièrement engagé.

Enfin, nous devons également prendre en compte les nouveaux facteurs de vulnérabilité qui nous assaillent et le défi que représente l’instabilité dans certaines zones de notre pays du fait de la situation sécuritaire dans les pays voisins.  Nous devons maintenir à tout prix les investissements structurants, la présence de l’Etat et les activités productives et économiques sur l’ensemble du territoire national afin qu’aucun nigérien ne se sentent marginalisé ou exclu.

La cause de la lutte contre la faim et la malnutrition nécessite la concrétisation des engagements globaux, dont l’accord de Paris sur le Climat pour la mobilisation de 100 milliards de dollars par an, c’est pourquoi j’en appelle à un sursaut des organisations internationales, continentales et régionales, des agences de financements, des pays riches et des pays en développement autour de l’objectif de l’ODD2 FAIM ZERO, qui est à notre portée si nous conjuguons nos efforts et renforçons la solidarité.

Les besoins du Niger pour entreprendre des productions agricoles de substitution aux importations de 800.000 Tonnes de céréales s’élèvent à 302 millions d’Unités de compte. Permettez-moi de terminer en vous remerciant une nouvelle fois de m’avoir offert l’opportunité de m’exprimer sur ces sujets cruciaux pour le développement économique et social de mon pays. En poursuivant nos efforts conjoints, nous bâtirons ensemble des systèmes alimentaires durables et résilients pour éliminer la faim et la malnutrition.

Je vous remercie. ».

30 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

A la tête d’une forte délégation composée des cadres centraux de son département ministériel, le ministre des Transports p.i. Sadou Seydou a effectué une mission dans la région de Diffa du 19 au 21 Janvier 2021. L’objectif de ce déplacement est de s’enquérir de l’avancement des travaux de l’Aéroport de Diffa et des autres infrastructures entrant dans le cadre de la fête tournante du 18 décembre Diffa N’glaa.

En compagnie du Gouverneur de la Région M. Issa Lemine, le ministre des Transports a visité les chantiers des travaux de rénovation de l’Aéroport et des travaux connexes entrant dans le cadre de la modernisation de la ville. Ces travaux sont confiés aux entreprises Boudji Kolomi et SUMMA. Sur place, la délégation ministérielle a reçu d’amples explications de la part des techniciens des deux entreprises qui, ont déployé tout leur arsenal technique pour exécuter les travaux dans les normes. Ces explications ont permis à la délégation de cerner tous les contours liés aux travaux qui s’inscrivent dans le Programme de Renaissance initié par le Président de la République SE. Mahamadou Issoufou.

A l’issue de sa visite, le ministre Sadou Seydou a revenu sur la consistance des travaux de rénovation de l’aéroport de Diffa. Ainsi, a-t-il notifié, ces travaux concernent la piste d’atterrissage qui va passer de 1.800 m à 3.000 m de longueur, et de 45 m à 60 m de largeur. Il y a le pavillon présidentiel, un bloc administratif, une centrale électrique, un mur de clôture de 14.000 m, une galerie, une salle d’énergie, une voie de circulation, des parkings avec 05 postes de gros porteur. Le ministre des Transports s’est dit réconforté du constat en raison du sérieux et de la minutie qui caractérisent la conduite des travaux. M. Sadou Seydou a félicité et encouragé les entreprises en charge desdits travaux. Il faut souligner que ces travaux de grande envergure une fois terminés feront de Diffa, le 2ème aéroport sur le plan national.

Notons que la réalisation de ces travaux permettra de désenclaver la région de Diffa qui est une plaque tournante dans la sous-région en matière de maintien et de défense sécuritaires.

Mato Adamou, ONEP  Diffa 

26 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Hindatou, et celui de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, M. Alkache Alhada, ont effectué, hier mardi 18 mai, une visite à Tillabéri, précisément auprès des personnes déplacées internes de la commune rurale d’Anzourou. Etape après étape, sur les trois principaux sites abritant les 12.000 déplacés, à savoir : l’Arène de lutte traditionnelle de Tillabéri, Sakoira et le village de Namari-Goungou, la forte délégation est allée ainsi constater la situation et réconforter ces populations contraintes de se réfugier à Tillabéry en raison de la menace terroriste. En effet, en présence des tous les hauts responsables des Forces de défense et de sécurité et du gouverneur de la région, la délégation a annoncé qu’Anzourou est désormais sécurisée et que les déplacés peuvent à partir d’aujourd’hui, mercredi 19 mai 2021 regagner leurs villages respectifs.

Il s’agit d’une mission expressément diligentée par le Chef de l’Etat, président de la République, SE Bazoum Mohamed pour non seulement faire le point de la situation particulière du déplacement massif des populations d’Anzourou afin de trouver des solutions adéquates mais aussi pour témoigner la solidarité du gouvernement et de l’Etat. « Nous avons appris, avec tristesse ce qui vous est arrivé. Autant de villages entiers qui se sont déplacés en raison de la menace terroriste: Zibane-Koiratégui, Zibane-Koirazeno, Gassa-Aoual, Molia, Dangné, Sangara, Gatali, Gassa-Kofouno, Gadabo etc. Nous sommes venus pour vous rassurer de la détermination du gouvernement à restaurer la quiétude et la paix à Anzourou et dans les localités de la région où la sécurité est devenue précaire. Nous allons explorer toutes les options possibles, pour que ce que vous avez vécu ne se reproduise plus dans notre pays », a déclaré le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, M. Alkache Alhada s’adressant aux personnes déplacées du camp de l’arène de lutte traditionnelle de Tillabéri. Ce même message a été également transmis aux réfugiés des deux autres camps. Le gouvernement réaffirme ainsi sa franche volonté à créer promptement les conditions du retour de ces personnes déplacées, dans le plus bref délai. Ce qui sous-entend effectivement une garantie de sécurité permanente. « Du côté du gouvernement, nous sommes prêts, même maintenant pour votre retour au bercail. Actuellement, nos forces sont déployées dans toute la zone d’Anzourou. Il n’est plus question que nos populations désertent leurs villages. Tel est l’engagement pris par le gouvernement », rassure le ministre de l’intérieur.

« Nous nous réjouissons de cette visite des autorités au chevet de toutes les personnes déplacées de la commune d’Anzourou », a dit Amadou Alassane, le représentant des 12 villages. Revenant sur les raisons qui les ont contraints à quitter la terre de leurs ancêtres, il parle de multiplication des attaques terroristes. « Les terroristes nous ont d’abord exigé l’impôt sur le bétail puis, ils emportent nos animaux et enfin ils viennent tuer les hommes », a expliqué M. Amadou Alassane avant d’ajouter que  les tueries répétitives sont insupportables. « Maintenant que les autorités nous donnent l’assurance que les Forces de défense et de sécurité resteront à nos côtés, nous allons retourner », a-t-il indiqué. 

Un conseil de sécurité régional entérine les mesures

Après la série de visites sur les différents sites des personnes déplacées, le ministre de la Défense nationale et celui de l’intérieur et de la sécurité publique ont coprésidé un conseil régional de sécurité dans la salle de réunion du gouvernorat de Tillabéri, à l’issue duquel il a été entériné des dispositions nécessaires pour assurer les bonnes conditions du retour des personnes déplacées. « Il a été retenu que ces personnes déplacées internes puissent rejoindre leurs villages respectifs, dès demain (soit aujourd’hui mercredi 19 mai). Et tous les sites seront sécurisés, par l’armée, la Gendarmerie Nationale et la Garde Nationale, afin que ces populations puissent retrouver leur quiétude sociale, vaquer à leurs occupations et pour marquer la présence de l’Etat », a déclaré le gouverneur de la région, M. Ibrahim Tidjani Katiela, à l’issue dudit conseil régional de sécurité. A cet effet, le gouverneur fonde aussi espoir sur les forces mobiles, notamment les Opérations Sakis et Almahau qui sont, dit-il à pied d’œuvre pour la paix et la sécurité dans l’ensemble de la région de Tillabéri.  

Entres autres dispositions prises, « le ministre de la défense a pris l’engagement ferme et a donné des instructions pour que des moyens opérationnels soient véritablement mis à la disposition des FDS, pour la réussite de leur mission. Les hauts responsables de ces forces, à savoir: le Chef d’État-major des armées, le Chef d’Etat-major des armées de terre, le Haut commandant de la Gendarmerie Nationale et celui de la Garde Nationale ont pris l’engagement que leurs éléments seront partout, dans les campagnes-villages-tributs et hameaux auprès des populations où qu’elles soient, afin qu’il n’y ait plus ce genre de désagrément », a ajouté le gouverneur. 

Aussi, pour assurer ce retour des milliers de personnes déplacées d’Anzourou, l’Etat compte les accompagner avec une assistance alimentaire à hauteur de 30 tonnes de vivres et d’importants appuis en matériel de ménage.

Il faut noter que, c’est la deuxième fois en deux mois que les ministres en charge de la sécurité et défense nationale foulent le sol de Tillabéri, face à la recrudescence des attaques terroristes dans les localités de la région.

Hassane Daouda et Ismaël Chékaré, Envoyés spéciaux (onep)          

19 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Une délégation des parlementaires membres de la commission de défense et de sécurité de l’Assemblée Nationale était, mercredi dernier, au poste de sécurité de Wanzarbé pour présenter les profonds sentiments de compassion de l’assemblée aux familles des victimes de l’attaque du lundi 6 mars 2017, ainsi que les encouragements aux Forces de défense et de sécurité dans l’accomplissement de leur mission.

Il s’agissait par ce déplacement de Wanzarbé pour les parlementaires membres de la commission de défense et de sécurité de l’Assemblée Nationale conduite par son Président, l’honorable député Hamma Assah d’aller présenter le profond sentiment de compassion aux familles endeuillées, à l’ensemble du corps de la gendarmerie, des forces de défense et de sécurité et du peuple nigérien.

Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley et celui en charge de l’Action Humanitaire, M. Laouan Magagi ont effectué, du 24 au 27 avril 2023, une série de visites en compagnie d’une forte délégation des responsables d’organismes du Système des Nations Unies avec à leur tête la coordonnatrice résidente, Mme Louise Irène Aubin, dans les départements de Tchintabaraden, Tassara et Tillia dans la partie nord de la région de Tahoua, où campent de dizaine de milliers de réfugiés maliens et déplacés internes. La délégation est accompagnée, tout au long de cette visite, des autorités régionales et locales, parmi lesquelles le gouverneur de la région, M. Issa Moussa et le président du Conseil régional, ainsi que les responsables des services techniques.

L’afflux massif des populations et leur bétail avec, a créé une pression forte sur les infrastructures, en particulier les services sociaux de base, les ouvrages hydrauliques et les espaces de pâturage. C’est dire que cette visite conjointe intervient à un moment très difficile pour les populations des trois départements frontaliers avec le Mali et l’Algérie, qui vivent sous l’état d’urgence depuis quelques années. En effet, les violences terroristes intervenues entre la fin de l’année 2022 et le début de l’année 2023, ont fait fuir des Maliens et des Nigériens vers des villages et villes sûrs de Tchintabaraden, Tassara et Tillia.

C’est au sortir des festivités de la fête de la Concorde Nationale, dans l’après-midi de la journée du 24 avril, qu’a débuté la présente visite, avec notamment l’étape du camp de réfugiés maliens à l’Est Tchintabraden. Ils sont au total 8.839 personnes dont plus 4.000 enfants sur le site. La délégation a pu constater qu’aucun problème d’accueil ne se pose vis-à-vis des populations de cette localité. Néanmoins, ces réfugiés s’abritent dans des tentes précaires qui font craindre pour eux avec imminence la saison des pluies. Aussi, l’essentiel des besoins de base, ou plutôt le plus vital qu’est celui en eau potable nécessite des travaux d’urgences pour accroitre la capacité des infrastructures hydrauliques déjà peu suffisantes pour les habitants autochtones. Pareil en ce qui concerne le volet éducation. Dans la ville de Tchintabaraden le maire parle de 70 voire 80 élèves par classe avant même l’arrivée des réfugiés. Mais d’ores et déjà les populations locales ont fait preuve de solidarité et d’humanisme en faveur des réfugiés. C’est dans ce contexte que l’Etat, les autorités locales et les partenaires humanitaires tentent de gérer l’urgence.

Dans la même optique de s’enquérir de la situation humanitaire et sécuritaire, la délégation a mis le cap, le lendemain, sur Tassara en passant par les villages aux forages et stations de pompage pour abreuvage de bétail autour desquels se rabattent la plupart des éleveurs réfugiés-déplacés et autochtones, à savoir Tarisadat et Intamat. Là également les infrastructures sont surexploitées, a fait constater le président du Conseil régional de Tahoua dont l’institution a piloté la réalisation des ouvrages. Lors du meeting animé à cette occasion, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a réaffirmé l’engagement et la détermination de l’Etat à venir à bout de l’insécurité, en renforçant notamment la présence des FDS dans la zone aussi vaste qu’elle soit, tout en poursuivant les efforts de développement socio-économique. L’on note d’ailleurs la présence dans la délégation, du Haut Commandant de la Garde Nationale du Niger, du Directeur Général de la Police Nationale, du président de la Haute autorité à la consolidation de la paix, et du Commandant de la Zone de Défense N°4 (Tahoua).

Le 26 avril, la délégation ministérielle s’est rendue à une vingtaine de kms de la frontière malienne, à Iliba, en passant par Tezalite, où des milliers de têtes de petits et gros ruminants dont ceux appartenant au réfugiés et déplacés restent, en grande partie loin de leurs propriétaires mais confortés par les ouvrages pastoraux bien que limités. C’est presque le cas à Egareq, un peu à l’Ouest. Le 27 avril à Tillia, la mission est allée également au chevet des réfugiés et déplacés camptés à l’Est de la ville, avant de se rendre dans des villages abandonnés de Taksanenas (à 20km de Tillia) et Adarzigren (à 43km). Un peu plus loin, c’est la localité de Eknewene, un village situé à 50 km de la frontière malienne, à 60 km de la ville de Tillia et 30 km de Telemces. Ce point stratégique est tenu par un détachement mixte composé d’éléments des Forces armées nigériennes (FAN) et de la Garde Nationale du Niger (GNN). Sur place, la délégation gouvernementale a réconforté les soldats dans leur mission en les encourageant avec des promesses fortes d’accroitre les moyens à leur disposition.

43.000 réfugiés maliens et 79.000 déplacés internes dénombrés

Au sortir de ces visites, le ministre de l’Intérieur s’est réjoui de l’hospitalité dont, ont font montre les communautés locales en faveur des réfugiés soulignant que ces vaillantes et solidaires populations sont systématiquement les premières répondantes à la situation d’urgence et dont la collaboration serait déterminante dans la perspicacité de la riposte militaire. «Ces personnes en détresse sont, fort heureusement bien accueillies, aussi bien par les populations locales que par les autorités administratives et coutumières», a souligné le ministre Hamadou Adamou Souley, lors de la synthèse de la visite. Par rapport aux conditions de vies des réfugiés, il a estimé que «ces populations sont, quelque peu, à l’aise, grâce aux efforts du gouvernement et des partenaires habituels».

La mission a dénombré au terme des 4 journées de visite, environs 43.000 réfugiés maliens et 79.000 déplacés internes dans le Nord de la région de Tahoua. Ces personnes sont essentiellement des éleveurs. Les points d’eau ne sont pas suffisants pour le besoin des hommes et des animaux. Mais, grâce à l’intervention de l’administration, de certains partenaires et de bonnes volontés, la mission a trouvé les tensions dissipées. Un peu partout, les réfugiés ont accès aux points d’eau, ils ont accès au pâturage. Le moins qu’on puisse dire, est qu’il n’y a pas de conflit, malgré la pression sur les ouvrages et espaces. 

«Les partenaires vont se mobiliser aussi. Que ce soit sur le plan humanitaire ou sur celui d’investissement pour le développement durable», rassure la Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger. «Nous avons entendu à maintes reprises, le besoin d’assurer des adductions d’eau potable et des ressources qui, parfois font défaut ou encore sont insuffisantes. Nous avons vu aussi dans quelles conditions des réfugiés maliens se retrouvent… démunis, d’autres déplacés déconnectés de communautés d’origine. L’apport que l’on puisse faire c’est bien évidemment d’accompagner ces communautés à se relever», a déclaré Mme Louise Irène Aubin.

Ismaël Chékaré,(onep)Envoyé spécial

Source : http://lesahel.org/

 

Au terme de la visite de travail qu’il a effectuée du 11 au 12 janvier 2023 avec son collègue en charge de l’Urbanisme dans la région da Tahoua, le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada a résolument débloqué le processus de l’ouverture du nouveau marché central de la ville de Tahoua, après avoir réceptionné l’ouvrage et remis les clés au gouverneur de la région. Il a aussi installé officiellement le comité en charge de la répartition des boutiques ainsi que la gestion provisoire. Tirant la synthèse de la mission ministérielle, M. Alkache Alhada se réjouit du consensus auquel l’ensemble des acteurs sont parvenus dans la mise en place du comité. Aussi, il a annoncé que l’administrateur délégué provisoire du marché est d’ores et déjà désigné. «Il ne reste plus qu’à rendre le marché fonctionnel, c’est ce que fera le gouverneur dans les prochains jours», a-t-il estimé.

Le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada a indiqué être venu, avec le ministre de l’Urbanisme et du logement, M. Amadou Maizoumbou Laoual afin de créer les conditions de la mise en service effective dudit marché sur instruction du Président de la République, SE. Bazoum Mohamed. «Il s’agit d’un comité provisoire», a précisé le ministre. L’Etat a décidé, a-t-il dit, que ses marchés ne vont pas être gérés directement par lui certes, mais à travers des organes et sociétés de gestion qui vont impliquer davantage les populations afin qu’elles s’en approprient. «Nous allons donc mettre en place une société de gestion au sein de laquelle l’Etat sera aussi représenté, tout comme la ville et un certain nombre d’organisations. Mais 50% des actions reviendront aux opérateurs économiques», a expliqué le ministre du Commerce.

Le comité provisoire a aussi la tâche d’assurer la finalisation des textes, des cahiers de charge et des conventions essentielles qui vont servir lorsque la société de gestion sera mise en place. La répartition des boutiques du marché central de Tahoua revient ainsi à l’organe présidé par le gouverneur de la région, M. Moussa Issa. Il a comme 1er vice-président, le président du Conseil Régional de Tahoua ; 2ème vice-président, le président du Conseil de ville de Tahoua. Le comité comprend également deux (2) rapporteurs, qui sont respectivement le Directeur régional du Commerce et celui de la chambre régionale du commerce et d’industrie du Niger, et des membres dont un représentant du gouvernorat, un représentant du Conseil régional, un représentant du président du Conseil de ville, le Directeur régional de l’Urbanisme et du logement, un représentant de la Direction régionale du commerce, 2 représentants de la chambre consulaire régionale, 2 représentants de la chefferie traditionnelle, 2 représentants des syndicats des commerçants de la ville de Tahoua et un représentant du syndicat des importateurs et grossistes de Tahoua. 

Ce marché, faut-il le rappeler, est un très beau joyau du point de vue architectural, qualité, espace et modernité. Au-delà de cela, c’est un instrument de développement économique de la région, construit sur fonds propre de l’Etat à hauteur de plus de 20 milliards de FCFA. La réalisation de cet ouvrage est à mettre à l’actif de l’ancien Président Mahamadou Issoufou.

 Ismaël Chékaré, ONEP-Tahoua

Source : http://lesahel.org/

Le Président de la transition de la République du Mali, SE Bah Ndaw a effectué hier matin, une visite d'amitié et de travail au Niger. Il a été accueilli, à sa descente d'avion à l'Aéroport International Diori Hamani de Niamey, par le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou avant de recevoir les honneurs militaires, puis d’être salué par les membres du gouvernement et plusieurs personnalités civiles et militaires. Les deux Chefs d’Etats se sont ensuite entretenus au salon d’honneur, puis au Palais de la Présidence de la République lors d’une rencontre élargie aux délégations des deux pays avant d’animer une conférence de presse.

Lors de cet entretien avec la presse, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a rappelé que c’est une évidence, le Niger et le Mali partagent un même espace géopolitique avec les mêmes variables notamment climatiques, topographiques, démographiques et au niveau également des ressources naturelles,  où nous avons beaucoup de similarité. «Cela explique souvent nos relations bilatérales ; cela explique pourquoi, nous appartenons aux mêmes organisations d’intégration au niveau sous régional et continental depuis l’Autorité de Liptako Gourma jusqu'à l’Union Africaine en passant le G5 Sahel, l’UEMOA et la CEDEAO», a-t-il relevé.

Selon le Président Issoufou, cette visite du Président Bah a été une occasion pour nos deux pays de consolider ces relations qui existent. « Nous l’avons mise à profit pour parler des questions d’intérêt commun. Le président m’a informé de l’évolution de la transition au Mali. J’ai noté avec satisfaction, que toute l’architecture de la transition est en place», a noté le Chef de l’Etat.

SE Issoufou Mahamadou a félicité le Président Bah tout en assurant le soutien du Niger pour la réussite de la transition. « Une transition qui a une feuille de route sur laquelle nos différents organes sont en train de travailler », a-t-il ajouté. Cette visite a été aussi l’occasion pour « nous deux de  faire le tour par rapport au combat prioritaire que nous menons contre le terrorisme et les crimes organisés. Depuis la mise en œuvre de la feuille de route de Nouakchott qui se base sur quatre piliers à savoir l’intensification de la lutte contre le terrorisme, le renforcement des capacités de militaires des Etats de G5 Sahel, le retour de la population dans les zones menacées par le terrorisme et le développement », a expliqué le Président Issoufou.

« Le bilan que  nous avons fait de la mise en œuvre de cette feuille de route est très positif ; nous sommes très satisfaits des résultats que nous obtenons dans le cadre de la lutte contre le terrorisme », a-t-il ajouté.

Dans le cadre des opérations communes, le Président Issoufou s’est réjoui également de la  montée en puissance de la Force Conjointe du G5 Sahel qui est désormais opérationnelle tout en rappelant que les opérations communes qui ont été menées ont donné d’excellents résultats. « Nous avons convenu que nous allons intensifier notre combat contre le terrorisme afin d’assurer la sécurité et la paix dans nos  deux pays et de manière générale dans l’espace du G5 Sahel », a anoncé le Président Issoufou.

Relativement à la situation en Lybie, les deux Chefs d’Etats ont exprimé leur volonté commune de  contribuer à une sortie rapide de la crise dans ce pays car ils estiment tant que la crise libyenne va perdurer, le Sahel continuera à être déstabilisé. Mieux, les deux dirigeants sont conscients de la liaison étroite qui existe entre sécurité et développement.

Evoquant la question du G5 Sahel, le Président Issoufou a confié que nos pays ont un plan d’investissement prioritaire. « Nous avons  décidé d’accélérer sa mise ne œuvre en particulier en ce qui concerne les infrastructures car elles ont non seulement un rôle économique mais aussi politique parce que l’intérêt c’est de souder les populations entre elles dans nos deux pays, d’accélérer l’intégration à travers ces infrastructures qu‘elles soient routières, ferroviaires ou même énergétique»,  a expliqué le Président de la République.

Pour ce qui est du dossier de l’’intégration africaine en particulier celui relatif à la zone de libre-échange continentale africaine, le Président de la République a félicité le président malien pour la ratification par le Mali de cet accord. « Le Niger et le Mali sont prêts pour démarrer les échanges avec les autres pays africains qui ont ratifié l’accord de libre-échange continental africain dès le 1er janvier 2021 », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le Président de la République a estimé que l’entretien avec son homologue malien a été  très fructueux tout en notant une parfaite identité de point de vue  sur toutes les questions soulevées. Il a exprimé sa satisfaction pour avoir été dinstingué  de la plus haute distinction de l’ordre national du Mali.

Répondant à une question relativement à la lutte contre le terrorisme notamment les allégations selon lesquelles nos pays ne font pas assez, le Président Issoufou a dit clairement qu’il ne partage pas cet avis car nos pays font beaucoup d’efforts pour faire face au terrorisme et aux crises organisées afin de garantir la sécurité des personnes et des biens dans nos différents pays et de manière générale dans l’Espace du G5 Sahel et dans le Bassin du Lac Tchad. Il a dit aussi que la population doit comprendre que le combat dans lequel «nous sommes engagés est un combat de longue haleine».

L’histoire d’autres régions le prouve citant la lutte contre le terrorisme en Afghanistan, cela dure depuis des décennies, pourtant cette lutte est menée par les armées les plus puissantes du monde notamment les USA, les puissances européennes et même l’OTAN. Il a rappelé que cela a commencé depuis la fin des années 90 et cela continue. Il a aussi cité l’exemple de ce qui se passe en Irak et en Syrie. Là aussi il y a eu une forte coalition qui a été mise en place avec beaucoup de pays et beaucoup de moyens mais la lutte continue, il y a toujours une insécurité résiduelle dans ces pays. « Il faut que nos concitoyens sachent que la lutte peut-être longue. Mais il faut qu’ils sachent aussi que nous avons mis en place les conditions pour la victoire contre le terrorisme et les crimes organisés », a assuré le Président Issoufou.

A ce sujet, le Président de la République a souligné le renforcement de capacité de nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS), la mutualisation de leur capacité à travers la Force  Conjointe G5 Sahel, le recrutement, la formation et l’équipement de nos FDS  pour qu’elles assument leurs missions dans les meilleures conditions. « Au-delà,  nous avons mis en place une alliance qui nous permettra de gagner ce combat. La solution va venir, le terrorisme et les crimes organisés n’ont pas de place au Sahel», a martelé le Président Issoufou.

De son côté le Président de la transition de la République du Mali, SE Bah Ndaw a remercié le Président Issoufou pour l’accueil qui lui a été réservé à lui et sa délégation, aussi  pour sa volonté réitérée d’accompagner le Mali.

Mamane Abdoulaye

17 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a entamé, hier jeudi 23 Juin 2022, sur invitation du President ivoirien SEM. Alassane Ouattara, une visite d’Etat de 48 heures, à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Ce déplacement du Chef de l’Etat dans la capitale ivoirienne, élévé au plus haut format de la hiérarchie protocolaire, est porteur du symbole de la solidité de l'amitié entre les deux Chefs d'État et, au-délà, entre nos deux pays frères.

Au cours de cette visite d’Etat, les entretiens entre les deux dirigeants en tête-à-tête, ainsi que les discussions élargies aux délégations des deux pays porteront sur plusieurs sujets. Il s’agit, entre autres, des questions économiques et énergétiques, la formation, le monde rural. “Les échanges d’expériences seront exposés et la consolidation de l’axe commercial entre Niamey et Abidjan constituera un challenge pour les deux pays qui appartiennent aux mêmes ensembles économiques et politiques régionaux”, nous apprend un document émanant de la cellule de Communication de la Présidence de la République.

La même source nous indique que le Président de la République mettra à profit cette visite de haut niveau pour relancer et trouver des mécanismes pour renforcer les échanges à l’avantage de notre pays dans certains domaines. C’est le cas des importations en produits alimentaires, manufacturés et des matériaux de construction de la Côte d’Ivoire en direction du Niger pour un plafond de 32,5 milliards FCFA. C’est la cas également des exportations du Niger vers la Côte d’Ivoire en bétail et en oignon estimées à seulement 8, 5 milliards FCFA en 2017. La question de l’urgence sécuritaire sera sans nul doute au centre des discussions bilatérales entre les Présidents Alassane Ouattara et Mohamed Bazoum dans un contexte de dissémination des groupes terroristes dans certaines marges méridionales de l’ouest africain.

Aussi, il est prévu au programme de cette visite d’Etat du Président Mohamed Bazoum la signature d’accords bilatéraux et de la traditionnelle conférence de presse conjointe. Au cours d’un diner officiel qui sera offert au couple présidentiel, le Président Mohamed Bazoum sera élevé de la Dignité de Grand-Croix de l’Ordre National et une distinction de Commandeur de l’Ordre National sera décernée à Hadjia Hadiza Bazoum.

Aujourd’hui,  vendredi 24 juin, la journée sera consacrée à la visite du District Autonome d’Abidjan et à la Compagnie Ivoirienne de Production d’Electricité (CIPREL), ainsi qu’une rencontre entre le Président de la République et la forte communauté nigérienne en Côte d’Ivoire.

 

Assane Soumana(onep)

Le Président de l’Assemblée Nationale du Niger, SEM Seïni Oumarou, est arrivé dans la matinée du 06 aout 2021, à Islamabad au Pakistan, en provenance de Téhéran en Iran, pays dans lequel il avait représenté le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Bazoum Mohamed, à la cérémonie de prestation de serment du nouveau Président de la République Islamique d’Iran, SEM Ebrahim Raïssa. Seïni Oumarou avait transmis au Président iranien, au cours d’une audience qui s’était déroulée le jeudi 05 aout 2021, un message du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Bazoum Mohamed. Le Président du parlement nigérien effectue à Islamabad une visite d’amitié et de travail de plusieurs jours sur invitation de son homologue pakistanais.Le Président de l’Assemblée Nationale est accompagné, au cours de cette visite, des honorables députés nationaux, Mme Fatima Doubou, Secrétaire parlementaire, M. Rabiou Maïna, Président du Groupe parlementaire « Les Républicains », M. Abdallah Mahamadou, président du groupe d’amitié Niger-Pakistan, de M. Lamido Moumouni Harouna, Directeur de Cabinet et de M. Boubakar Tiémogo, Secrétaire Général.

SEM Seïni Oumarou et la délégation qui l’accompagne se sont rendus, dans l’après-midi du 06 août, à l'Assemblée nationale pakistanaise qui est la chambre basse et qui forme, avec le Sénat, l'organe législatif fédéral.

Le Président de l’Assemblée Nationale pakistanaise, SEM Asad Qaiser, a rendu un vibrant hommage à la coopération entre nos deux pays. C’était au cours d’une réunion de travail qui a réuni les deux parties. Elhadji Seïni Oumarou, en réponse à son homologue, a remercié le parlement pakistanais pour son invitation et pour toutes les commodités offertes durant le séjour. Il a évoqué le contexte d’insécurité lié au terrorisme auquel font face nos deux pays tout en souhaitant une large solidarité dans ce cadre car « nous partageons la même Oumah islamique » a-t-il souligné.

Le Président de l’Assemblée nationale du Niger a aussi parlé des riches potentialités de notre pays, en termes de ressources en eau, de terres cultivables et de ressources humaines. « Nous souhaiterions un transfert de technologies pour exploiter nos potentialités» avait-il déclaré à l’endroit des députés pakistanais. Les deux présidents ont ensuite procédé à la signature d’un Mémorandum d’entente entre l’Assemblée nationale du Pakistan et celle du Niger. Il prévoit, entre autres, le renforcement de la coopération dans toutes les sphères du développement parlementaire telles que les procédures législatives, les lois, le travail en commission et le rôle de contrôle et le partage d’expérience dans le domaine du Parlement vert.

Ce Mémorandum signé par SEM Seïni Oumarou et son homologue, SEM Asad Qaiser, tend à renforcer les contacts interparlementaires par la création de groupes d’amitié dans les Assemblées nationales de deux pays, par un échange soutenu de visites bilatérales, par la coopération, la consultation et le soutien mutuel dans tous les forums parlementaires multilatéraux tout en respectant les positions exprimées par les uns et les autres sur les questions régionales et mondiales et par un partage d’expériences en matière de renforcement de capacités des parlementaires et des officiels en organisant des ateliers conjoints, des séminaires et des conférences. SEM Seïni Oumarou et sa délégation ont été, dans la soirée, les hôtes à diner de l’Honorable Qasim Khan Suri, Vice-président de l’Assemblée nationale du Pakistan.

(Source : Cellule de Communication de l’Assemblée Nationale)

09 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de l’Assemblée Nationale, SEM Seïni Oumarou, a quitté Niamey, le mardi 03 août 2021, pour une visite d’amitié et de travail à Téhéran, en Iran et à Islamabad, au Pakistan.

Le Président de l’Assemblée Nationale, SEM Seïni Oumarou, a quitté Niamey, le mardi 03 août 2021, pour une visite d’amitié et de travail à Téhéran, en Iran, et à Islamabad, au Pakistan.

En Iran, le Président du Parlement nigérien représente le Président de la République, SEM Bazoum Mohamed, à la cérémonie de prestation de serment du nouveau président iranien, SEM Ebrahim Raïssi, qui se déroule aujour’hui jeudi 05 août 2021 à Téhéran. SEM Ebrahim Raïssi va donc prêter serment, ce jour, devant le Parlement auquel il devra présenter ses candidats pour les postes ministériels. Une autre cérémonie, dite d’intronisation, s’est tenue le 03 aout 2021, toujours à Téhéran, en présence de l’Ayatollah Ali Khameini, de l’ancien président Hassan Rohani ainsi que d’autres responsables iraiens. L’intronisation du chef de l’Etat Iranien consacre officiellement son entrée en fonction pour un mandat de quatre ans après la validation de son élection par le guide suprême, l’Ayatollah Ali Khameini.

A Islamabad, où il se rendra le 06 aout 2021, le Président de l’Assemblée Nationale, SEM Seïni Oumarou sera l’hôte de son homologue pakistanais. Des rencontres et des réunions de travail avec les autorités pakistanaises et avec des partenaires économiques sont prévues à l’Agenda de cette visite.

(Cellule de communication PAN)

05 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, a quitté Niamey, hier dans l’après-midi, à destination d’Alger, en République Algérienne Démocratique et Populaire, où il effectue une visite d’amitié et de travail, a annoncé un communiqué de la Direction Générale du Protocole d’Etat.

Le Communiqué précise que le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement notamment de Hadjia Hadidja Bazoum, Première Dame ;  M. Massoudou Hassoumi, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Mahamadou Mamane Sani, ministre du Pétrole ; M. Aminou Malam Manzo, Ambassadeur du Niger en Algérie et M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de Cabinet du Président de la République.

À son départ de Niamey, le Chef de l’Etat a été accompagné jusqu’à la passerelle de l’avion par le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, après avoir été salué par les autorités régionales et celles de la Ville de Niamey. 

Il faut préciser que le Président Mohamed Bazoum est l’invité spécial du Président algérien aux cérémonies commémorant le 60ème anniversaire de l’Indépendance conquise, le 5 juillet 1962. Cet événement placé sous le sceau de la « défense de la mémoire » reflète l'intérêt accordé par l'Etat algérien à créer les liens entre la Révolution et l'édification de l'Algérie indépendante.

ONEP

Issoufou Ibrahim Boubacar Keita 13 09 2017Dans le cadre de l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel, le Président de la République du Mali, SE. Ibrahim Boubacar Keita, a entrepris depuis lundi dernier une mini-journée dans les autres pays qui composent cette organisation de cinq (5) Nations du Sahel confrontées à la menace terroriste. C’est ainsi que le Président malien, à la tête d’une forte délégation a effectué, hier mercredi 13 septembre 2017, une visite d’amitié et de travail à Niamey. Cette visite qui intervient une semaine avant l’ouverture de l’Assemblée Générale des Nations Unies vise à harmoniser les points de vue de l’ensemble des Chefs Etat regroupés au sein du G5 Sahel en vue de mener le plaidoyer pour la mobilisation des ressources matérielles et financières nécessaires au déploiement de la force conjointe.

A sa descente de l'avion à l’aéroport International Diori Hamani de Niamey aux environs 13 heures, le Président malien a été chaleureusement accueilli par le Président de la République du Niger, Chef de l’Etat S.E Issoufou Mahamadou. Des accolades et poignées de mains au pied de la passerelle illustrent à suffisance l’excellence des relations entre les deux frères et amis. Le Chef de l’Etat malien a ensuite reçu les honneurs militaires avant d’être salué par les personnalités civiles et militaires. Les deux Chefs d’Etat ont eu un entretien en tête a tête au salon d’honneur de l’aéroport international Diori Hamani avant de se rendre au palais de la Présidence pour poursuivre les échanges autour d’un déjeuner officiel offert par le Président Issoufou à son hôte.

Le Président de la Transition Burkinabè, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a effectué hier, une visite de travail au Niger. Le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a été reçu au Palais de la Présidence, par le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum. Il s’agit à travers cette visite de trouver des nouvelles stratégies pour intensifier la lutte contre le terrorisme et renforcer la paix dans la zone dite ‘’zone des trois frontières’’qui concerne notamment le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Au Palais de la Présidence de la République, les deux Chefs d’Etat ont eu un entretien en tête-à-tête de près d’une heure d’horloge où, ils ont examiné les défis auxquels, fait face la zone des trois frontalières afin de trouver ensemble des nouvelles dynamiques et des bonnes approches pour y faire face.

A l’issue de cette visite, le Président de la Transition, Chef de l’Etat du Burkina Faso, le lieutenant-colonel, SE. Paul-Henri Sandaogo Damiba a précisé que, la situation de l’insécurité dans la zone des trois frontières est une question préoccupante. «C’est pourquoi, je suis venu à Niamey pour échanger en présentiel avec SE. Mohamed Bazoum qui a pris l’engagement ferme de faire de la lutte contre l’insécurité une préoccupation.  Nous avons, au cours de nos échanges, examiné les défis auxquels nous faisons face au niveau de nos zones frontalières, cela pour trouver ensemble des nouvelles dynamiques ou des bonnes approches pour y faire face avec efficacité», a déclaré le Chef de l’Etat Burkinabè.

Notons que le déplacement du Président de la Transition, Chef de l’Etat du Burkina Faso, le Lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba au Niger intervient quelques jours après sa visite au Mali et en Côte d’Ivoire.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

 

 Visite d'Etat du Président de la République à Jakarta, en Indonésie : L'axe Niamey-Jakarta redynamiséLe Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou a effectué, du dimanche 15 au lundi 16 octobre 2017, une visite d’Etat à Jakarta, capitale de l’Indonésie. A son arrivé à l’aéroport international de Jakarta, dimanche dans l’après-midi, à bord de l’avion présidentiel ‘’Le Mont Greboun’’, en provenance de Sydney (Australie) où il venait de boucler une autre visite d’Etat, le Président Issoufou Mahamadou a eu droit à un accueil des grands jours, signe annonciateur des belles perspectives qui s’affichent pour la relance et le renforcement des liens de coopération et d’amitié entre le Niger et l’Indonésie.

Hier matin, le Président Issoufou Mahamadou a eu une rencontre, au Palais Présidentiel, avec son homologue indonésien, SEM. Joko Widodo. L’accueil du Président Issoufou Mahamadou a donné lieu à un cérémonial plein de solennité, avec le déploiement du tapis rouge, les roulements de tonnerre des 21 coups de canon, la magnifique parade de la garde d’honneur, l’exécution de l’hymne national ‘’la Nigérienne’’. Après les salutations et la chaleureuse poignée de mains entre les deux hommes d’Etat, le Président Issoufou Mahamadou a passé en revue le détachement de la garde nationale qui lui rendait les honneurs militaires.

Viennent ensuite l’entretien en tête-à-tête entre les deux Chefs d’Etat, suivi de la signature du Livre d’or de la Présidence de la République d’Indonésie par le Président Issoufou Mahamadou, puis la séance de la traditionnelle photo officielle des deux dirigeants. Aussitôt après, les deux délégations se sont retrouvées autour d’une table pour une séance de travail au cours de laquelle les deux parties devraient dégager, sous la conduite des deux Présidents, les grandes orientations devant cimenter les bases de la coopération naissante entre le Niger et l’Indonésie.

Visite d'Etat du Président de la République à Jakarta, en Indonésie : Une large fenêtre ouverte sur le monde pour le Niger Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey, hier, de retour de l’Indonésie et de l’Australie où il a effectué, du 09 au 17 octobre 2017, une visite d’Etat dans chacun de ces deux pays. Cette odyssée en ces terres lointaines de l’Australie et l’Indonésie, à bord de l’avion présidentiel ‘’Le Mont Greboun, a assurément permis au Chef de l’Etat d’ouvrir une large fenêtre sur le monde pour notre pays le Niger, aussi bien sur le plan diplomatique que sur le plan économique. Car, en Indonésie, comme en Australie, les échanges entre le Président Issoufou Mahamadou et les dirigeants des deux pays, ont abouti à des accords pour la relance et le renforcement des liens de coopération et d’amitié avec notre pays.

Pour l’étape de l’Indonésie, le clou de la visite d’Etat du Président Issoufou Mahamadou a été la rencontre, lundi matin, entre le Chef d’Etat et son homologue indonésien, SEM. Joko Widodo. L’accueil du Président Issoufou Mahamadou a donné lieu à un cérémonial plein de solennité, avec le déploiement du tapis rouge, les roulements de tonnerre des 21 coups de canon, la magnifique parade de la garde d’honneur, l’exécution de l’hymne national ‘’la Nigérienne’’. Après les salutations et la chaleureuse poignée de mains entre les deux hommes d’Etat, le Président Issoufou Mahamadou a passé en revue le détachement de la garde nationale qui lui rendait les honneurs militaires.

Viennent ensuite l’entretien en tête-à-tête entre les deux Chefs d’Etat suivie de la signature du Livre d’or de la Présidence de la République d’Indonésie par le Président Issoufou Mahamadou, puis la séance de la traditionnelle photo officielle des deux dirigeants. Aussitôt après les deux délégations se sont retrouvées autour d’une table pour une séance de travail au cours de laquelle les deux parties devraient dégager, sous la conduite des deux Présidents, les grandes orientations devant cimenter les bases de la coopération bilatérale naissante entre le Niger et l’Indonésie.

Issoufou champ captage Energie solaire Australie Niger Poursuivant sa visite d’Etat en Australie, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a quitté, hier matin, la localité de Perth pour se rendre à Canberra, la capitale de l'Australie et du Territoire de la capitale australienne. Cette ville située entre les deux plus grandes villes de l’Australie, à savoir Sydney et Melbourne, a été choisie comme capitale australienne en 1908. Ce choix, explique notre guide, est le fruit d’un compromis entre les villes de Sydney et de Melbourne, dont les rapports étaient dominés à l’époque par une certaine rivalité. Aussi, le « canberra » signifie « lieu de rassemblement » en Ngunawal, la langue aborigène locale.

Siège du gouvernement australien, Canberra abrite aussi le Parlement et la Haute Cour ainsi que de nombreux ministères et directions nationales, sans compter les sièges de nombreuses institutions sociales et culturelles. Avec une population d’un peu moins de 400.000 habitants, Canberra, qui abrite le gouvernement fédéral du pays et ses agents, est assurément la ville des fonctionnaires.

Dans la capitale du Commonwealth australien, le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, est donc venu à la rencontre des autorités du pays. Aussi, en plus des rencontres avec les hautes autorités, SEM. Issoufou Mahamadou effectuera, ce vendredi matin, une visite au mémorial de l’armée australienne où il déposera une gerbe de fleurs à la mémoire des soldats disparus.

Hier, aussitôt après son arrivée à Canberra, le Chef de l’Etat a visité le champ de captage de l’énergie solaire de Majura, dans la banlieue de la ville. Ce projet de grande envergure s’inscrit dans le cadre d’un programme entrepris par le gouvernement australien en vue de privilégier le recours aux énergies renouvelables, avec pour objectif d’aboutir à l’option 100% à l’horizon 2020. S’étendant sur une surface de 6 hectares, le champ de captage de l’énergie solaire de Majura est l’un des quatre champs expérimentés par la compagnie Impact Investment en vue de promouvoir l’utilisation de l’énergie solaire à plus grande échelle. Les résultats s’annoncent encourageants au regard des innovations apportées par les techniciens en vue de maximaliser la production de cette énergie.

Issoufou champ captage Energie solaire Australie Niger Poursuivant sa visite d’Etat en Australie, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a quitté, hier matin, la localité de Perth pour se rendre à Canberra, la capitale de l'Australie et du Territoire de la capitale australienne. Cette ville située entre les deux plus grandes villes de l’Australie, à savoir Sydney et Melbourne, a été choisie comme capitale australienne en 1908. Ce choix, explique notre guide, est le fruit d’un compromis entre les villes de Sydney et de Melbourne, dont les rapports étaient dominés à l’époque par une certaine rivalité. Aussi, le « canberra » signifie « lieu de rassemblement » en Ngunawal, la langue aborigène locale.

Siège du gouvernement australien, Canberra abrite aussi le Parlement et la Haute Cour ainsi que de nombreux ministères et directions nationales, sans compter les sièges de nombreuses institutions sociales et culturelles. Avec une population d’un peu moins de 400.000 habitants, Canberra, qui abrite le gouvernement fédéral du pays et ses agents, est assurément la ville des fonctionnaires.

Dans la capitale du Commonwealth australien, le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, est donc venu à la rencontre des autorités du pays. Aussi, en plus des rencontres avec les hautes autorités, SEM. Issoufou Mahamadou effectuera, ce vendredi matin, une visite au mémorial de l’armée australienne où il déposera une gerbe de fleurs à la mémoire des soldats disparus.

Hier, aussitôt après son arrivée à Canberra, le Chef de l’Etat a visité le champ de captage de l’énergie solaire de Majura, dans la banlieue de la ville. Ce projet de grande envergure s’inscrit dans le cadre d’un programme entrepris par le gouvernement australien en vue de privilégier le recours aux énergies renouvelables, avec pour objectif d’aboutir à l’option 100% à l’horizon 2020. S’étendant sur une surface de 6 hectares, le champ de captage de l’énergie solaire de Majura est l’un des quatre champs expérimentés par la compagnie Impact Investment en vue de promouvoir l’utilisation de l’énergie solaire à plus grande échelle. Les résultats s’annoncent encourageants au regard des innovations apportées par les techniciens en vue de maximaliser la production de cette énergie.

 Visites du Présidence de la République à Gountou Yéna, au chantier de l’échangeur Diori Hamani,  et à l’immeuble Ex-BDRN de Niamey : «L’indifférence et l’insouciance des responsables locaux relativement à l’insalubrité de la capitale sont incompréhensibles», estime le Président Issoufou MahamadouLes Nigériens étaient surpris de le voir sortir pour aller sur certaines artères de la capitale et notamment au marché Djamadjé pour voir l’état de la ville, la triste réalité de l’insalubrité de la capitale. Est-ce donc le réveil du lion ? Cette sortie pourrait cacher bien d’autres réalités sur lesquelles, nous ne devons pas spéculer ici. Mais pour les occupants de Djamadjé, même s’il est vrai que l’insalubrité qu’il partage avec le maire central dont la résidence officielle est menacée et harcelée par des immondices infectes, attendent mieux de sa part : il faut leur construire le Petit Marché pour les sécuriser et sécuriser leurs biens en leur offrant des espaces plus agréables pour leur commerce et dignes d’une capitale moderne.

Mais nous avons été surpris ce d’autant que cela fait bien longtemps que la presse de tout bord, dénonçait la piètre réputation d’une capitale qui bat le record des villes sales du monde alors même que le régime ne cesse de chanter son projet Niamey Nyalla, exhibant des monuments sans sens souvent, construits aux carrefours de certaines rues. On connaissait pourtant le mal : la ville est mal gouvernée par un maire central incapable qui a dû oublier qu’il est certes là par ses trahisons et des combines politiques que l’histoire jugera, mais surtout par le choix d’électeurs qui lui avaient fait confiance sous la bannière d’un parti qu’il a fini par renier. Pour des calculs politiciens que des alliances et des marchandages politiques justifient, consacrant l’impunité et le laxisme, l’on a laissé faire jusqu’à ce qu’aujourd’hui, ajouté aux ruines du déguerpissement, Niamey offre l’image dégelasse d’une ville fantôme envahie par les odeurs des urines et des eaux sales puantes.

La première étape de la visite était le village de Sanguilé, l’un des trois (3) villages déplacés entre 2012 et 2016 pour permettre la construction des installations du barrage. A ce niveau, le Co-chargé au projet Kandadji, M. Vincent Roquet qui aide le gouvernement du Niger dans le cadre du programme de réinstallation des populations et ses collègues ont longuement échangé avec les populations du village de Sanguilé. Les membres de la délégation se sont aussi rendus à la case de santé du village pour s’enquérir des difficultés liées à la prise en charge des malades. Il s’agit entre autres selon, l’agent de santé de la case, Mme Boukari Ramatou Moussa, du manque de médicaments et de personnel. Cela est dû  de l’arrivée massive à Sanguilé des populations déplacées qui viennent s’installer. «Nous avons pu apprendre beaucoup de choses dans les discussions avec les communautés. Nous avons échangé sur la disponibilité des services scolaires, de santé et de sécurité», a déclaré M. Vincent Roquet. «Nous échangeons aussi avec les autorités locales pour voir dans quelles mesures les populations ont besoin d’un appui pour accompagner le changement dans leurs communautés», a-t-il ajouté. Il a ensuite assuré que la Banque Mondiale va continuer à appuyer ces communautés et à tirer les leçons de cette réinstallation pour les déplacements à venir au niveau du réservoir du barrage.

Au village de Haoussa Djabou, les membres de la délégation ont échangé avec les populations sur les aménagements hydro-agricoles. Les habitants ont témoigné que la Banque Mondiale et l’ONAHA ont beaucoup fait pour améliorer les aménagements. Comme résultats, le rendement du riz a augmenté de 5 à 6 tonnes par hectare. M. Vincent Roquet a souligné, que la Banque Mondiale aide à financer des améliorations sur les périmètres irrigués pour compenser la perte des terres. «Nous avons aussi mis en place un programme d’appui pour les personnes vulnérables pour leur fournir un appui alimentaire et financier avec l’aide d’un consortium d’ONGs qui travaille localement», a-t-il-dit.

Sur le site du barrage, les membres de la délégation ont constaté de visu l’avancement des travaux. Ils ont ainsi exprimé leur satisfaction à l’issue de la visite. Pour M. Sanjay Pahuaja, spécialiste en gestion des ressources en eau à la Banque Mondiale et Co-chargé au projet Kandadji, c’est toujours un plaisir de venir voir le progrès. «Nous avons fait beaucoup de progrès ces dernières semaines. Les travaux physiques pour le barrage avancent très bien de même que les travaux de la digue et ceux de la centrale», a-t-il fait savoir précisant que les travaux ont avancé de 27 %. «Nous félicitons l’Agence du barrage de Kandadji et l’Etat Nigérien pour cet avancement», a déclaré M. Sanjay Pahuaja.

Mohamed Nanzoul, spécialiste principal en infrastructures, Co-chargé au projet Kandadji a, pour sa part, soutenu que les travaux avancent. «Nous avons apprécié l’avancement par rapport à notre dernière visite», a-t-il ajouté.

Pour M. Ali Yero Amadou, Secrétaire général de l’Agence du Barrage de Kandadji, c’est une satisfaction pour eux d’avoir la délégation de la Banque Mondiale sur le chantier venue apprécier le niveau d’avancement des travaux. «Ils retournent satisfaits de l’état d’avancement des travaux qui est actuellement à 27 % et les travaux avancent normalement», s’est-il réjoui. Il a indiqué que la visite a permis de faire l’état des lieux des travaux. «Nous avons fait le point par rapport à tous les aspects du programme», a dit M. Ali Yero Amadou. «Nous sommes surtout en train de discuter par rapport à une mise en eau anticipée du barrage qui puisse nous permettre de faire fonctionner la centrale et produire de l’énergie avant la fin de la mise en œuvre du plan d’action de réinstallation», a-t-il expliqué. Le SG de l’ABK a par ailleurs noté que la fin des travaux est prévue en fin 2025 alors que les travaux du plan d’action de réinstallation, si on n’y prend pas garde ne pourront pas finir à cette date. «Nous sommes en train de voir pour faire fonctionner le barrage même si c’est à une côte inferieure à la côte 224 pour ne pas laisser l’usine rester sans fournir de l’énergie», a-t-il conclu.

Oumar Issoufou, (onep)

Source : http://lesahel.org/

 

Une délégation de la Commission Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et du Cap Vert effectue du 6 au 7 mars 2023, une visite de travail au Centre national de coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponses aux risques sécuritaires (CNAP) du Niger. Cette visite de travail s’inscrit dans un cadre de partage d’expérience dans une perspective de mise en place d’un mécanisme en République de Cap Vert en se basant sur le modèle du Niger. Ainsi, elle va permettre de  faire comprendre à la délégation, le processus de mise en place du mécanisme, l’organisation, le fonctionnement et les missions du centre d’alerte précoce et de réponse du Niger. Elle va également permettre d’édifier les membres de la délégation sur les activités du CNAP Niger. Cette délégation est composée de 3 hauts cadres du Ministère des Affaires Etrangères du Cap vert et deux officiels de la Commission de la CEDEAO.

En effet, les Chefs d’Etat et de Gouvernement, à travers le communiqué de la 45ème Session ordinaire tenue à Accra le 14 juillet 2014 (Article 51), ont adopté le cadre stratégique pour la mise en place de mécanismes nationaux d’Alerte Précoce et de réponses aux risques sécuritaires. Et conformément à l’Article 7 du Règlement signé le 14 décembre 2015 par le Président du Conseil des Ministres de la CEDEAO relatif à la mise en place du Mécanisme national d’Alerte précoce et de réponses, il est attendu des gouvernements l’adoption d’un Décret afin de l’institutionnaliser.

Ainsi, cette visite permettra à la, délégation du Cap Vert de mieux appréhender le mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires qui est certes un mécanisme national mais, qui a une vision régionale car contribuant à l’architecture paix et sécurité dans la région CEDEAO. La délégation de la CEDEAO et du Cap vert a, sous la guidée du directeur général de la CNAP, M. Ibrahim Garba, visité les différents services du CNAP. C’est ainsi qu’après le bureau du directeur exécutif du CNAP, la délégation s’est rendue, dans les bureaux des analystes –experts chargés des questions de sécurité, de gouvernance et droits humains, de santé. La délégation a également visité les bureaux des analystes chargés des questions de crime-criminalité, environnementale et des NTIC.

Après cette visite guidée, une séance de travail entre le CNAP et la délégation du Cap Vert, a permis de faire des présentations sur le fonctionnement du CNAP Niger ainsi que les activités réalisées. A titre de rappel, le Niger a procédé à la création de son mécanisme national d’alerte précoce et de réponses aux risques sécuritaires par décret n° 2020-184/PRN /PM du 6 mars 2020, modifié et complété par le décret 2020-684/PRN/PM. Ce mécanisme placé sous l’autorité directe du Premier ministre est composé de deux organes : un organe décisionnel et un organe opérationnel.

Le CNAP a, entre autres missions, de collecter, centraliser et analyser les données et renseignements fournis par les services de l’Etat, les Collectivités territoriales, les organisations nationales et internationales, la société civile ou par toute autre source d’informations. Il est aussi chargé de produire et diffuser des notes, des bulletins et des rapports d’analyses et de veiller à la prévention en temps opportun et à la résolution rapide des conflits en proposant au Gouvernement toutes réponses appropriées à l’analyse effectuée. A cela s’ajoute la mission de veiller au développement de synergies entre les services chargés de la lutte contre l’insécurité et les crimes organisés, de suivre, évaluer et coordonner la mise en œuvre des réponses proposées aux menaces identifiées en rapport avec les services de l’Etat, les collectivités et les organisations nationales et internationales de la société civile et enfin, de mener ses propres études ou recherches en vue de garantir la qualité de ses notes, bulletins ou rapports.

Pour l’essentiel, il faut retenir que le CNAP a pour mission de prévenir et atténuer les risques et menaces liés à la sécurité humaine (Gouvernance et droits humains, sécurité, Criminalité, Santé, Environnement).

 Rahila Tagou(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, ainsi que le Premier ministre et ministre de l'Économie, M. Ali Mahamane Lamine Zeine, ont chacun reçu l'activiste panafricaniste Nathalie Yamb lors de son séjour à Niamey. Les discussions ont porté sur des sujets tels que la conquête de la souveraineté, la lutte pour l'émancipation, et la nécessité de l'unité des peuples africains pour surmonter le néocolonialisme.

Nathalie Yamb a souligné l'importance de ces rencontres et a exprimé son impression et sa confiance envers les autorités nigériennes, qui demeurent résilientes face aux sanctions infligées par d'autres nations africaines pour complaire à des puissances étrangères. Elle a salué l'engagement du CNSP et de son président en faveur de la souveraineté du Niger.

Nathalie Yamb s'est auto-déclarée ambassadrice du Niger, affirmant son soutien au peuple nigérien face aux agressions d'autres nations africaines. Elle a souligné la détermination et l'assurance du CNSP dans la poursuite de la lutte pour la souveraineté du Niger. Nathalie Yamb, militante radicale connue sous le surnom de "dame de Sochi", a été invitée à Niamey par l'Urgence Panafricaniste du Niger pour apporter son soutien au CNSP et au peuple nigérien.

Boubacar Guédé (Noigerdiaspora)

C’est au total trente et une (31) tonnes de denrées alimentaires composées de  riz ; d’huile ; de sucre ; de dattes ; du mil  et la somme de soixante-quinze (75) millions de FCFA qui sont destinées exclusivement aux familles des agents des Forces de Défense et de Sécurité tombées sur le champ de bataille pour la défense de la patrie. Cette donation est l’œuvre de la Haute autorité du WAQF et ses partenaires. D’après le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, ces vivres ont été mobilisés par la Haute Autorité du Waqf auprès de ses partenaires que sont l’Ambassade de l’Arabie Saoudite, l’Ambassade Islamique du Pakistan ; la Fondation Islamique Internationale pour la Bienfaisance et Direct-Aid. Ils sont composés de 840 sacs de riz de 25 kilos, 500 bidons d’huile de 5 litres, 500 paquets de sucres de 5 kilogrammes, 250 cartons de dattes de 10 kilos, 500 paquets de pâtes alimentaires et 250 sacs de mil.

Pour le ministre Alkache Alhada, cette rencontre constitue une occasion pour les autorités de se retrouver et d’échanger avec les familles des éléments des forces de défense et de sécurité tombés au champ d’honneur dans le cadre de la défense de la patrie et de la Nation. «Les plus hautes autorités de notre pays s’inclinent devant le sacrifice de nos vaillantes forces de défense et de sécurité qui assurent au quotidien, la paix et la quiétude des Nigériennes et Nigériens. Aussi, c’est avec beaucoup d’émotion et d’humilité que je m’adresse à vous en ayant à l’esprit les sacrifices et l’héroïsme dont vos parents hommes et femmes ont fait preuve afin d’assurer notre protection», a dit le ministre Alkache Alhada. Le ministre de l’Intérieur devait saluer la création du WAQF qui traduit la volonté du gouvernement de manifester sa solidarité et d’accompagner les familles des forces de défense et de sécurité tombées dans l’exercice de leur mission et ainsi honorer la mémoire de ces héros nationaux.

Cette visite de courtoisie et de prise de contact avec les familles des FDS est la 2ème du genre après celle du 30 juillet 2020 qui s’est déroulée au Camp 6ème et en présence des autres ministres en charge des questions de défense et de la sécurité.

Pour sa part, la directrice de la Haute autorité du WAQF, Mme Khadijah Diallo a indiqué que c’est toujours avec émotion qu’elle reçoit les veuves et enfants des soldats tombés sur le champ de bataille vis-à-vis du sacrifice énorme et incommensurable que leurs parents ont fait pour protéger toute la Nation. «Je ne cesse de dire que nous sommes à votre service. S’il y a des doléances particulières à nous faire remonter, il ne faut jamais hésiter. Nous remercions les forces de défense et de sécurité qui ont inclus dans l’assistance un grand nombre d’enfants des victimes. Ces enfants sont les nôtres ; ils nous sont chers et nous sommes contents de voir qu’ils sont bien portants», a souligné Mme Khadijah Diallo. En outre, la directrice de la Haute autorité du WAQF a profité de cette occasion pour remercier l’ensemble des partenaires qui accompagnent les initiatives du WAQF.

Quant à la présidente des veuves des forces de défense et de sécurité tombées sur le champ de bataille, Mme Aissa Garba, elle a salué ce geste qui intervient à un moment opportun en l’occurrence le mois béni de Ramadan. Elle a, en effet, assuré la directrice de WAQF que ce don sera utilisé de manière rationnelle par les bénéficiaires.

Hassane Daouda(onep)

28 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

ALes membres de la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAGI) de l’Assemblée nationale ont effectué hier une visite au siège du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) pour s’enquérir des conditions de travail des agents et des dispositions prises ou à prendre en prélude aux élections générales de 2020-2021. Cette visite conduite par le président de ladite commission, M. Souley Dioffo a pour objectif de discuter avec les responsables de l’institution sur son fonctionnement et constater les préoccupations auxquelles elle est confrontée. A l’issue de la visite, le président de la CAGI a déclaré que le CSC a un rôle important à jouer, mais est confronté à plusieurs difficultés de fonctionnement. Cette institution mérite d’être accompagnée par tous les Nigériens.

Le Conseil Supérieur de la Communication est une institution de la République qui a pour mission d'assurer et de garantir la liberté et l'indépendance des moyens de communication au Niger. En 2019, l’institution aspire devenir une institution de référence régionale et internationale tout en visant à consolider la démocratie et la paix sociale au Niger à travers une régulation indépendante, transparente et équitable des médias. Pour son fonctionnement, le CSC a besoin d’un personnel qualifié et les moyens financiers conséquents.

Au cours des échanges avec les députés membre de la CAGI, le président du Conseil Supérieur de la Communication, Dr. Kabir Sani a tout d’abord présenté l’institution et son mode de fonctionnement. Il a également énuméré des difficultés qui les empêchent d’atteindre certains résultats. Ainsi l’institution dispose de 46 agents dont 7 relais régionaux et 22 contractuels. Chaque année, le budget dégringole. Au titre de l’année 2018, le budget était de 583 millions dont seulement 46% des fonds ont été libérés. Malgré tout, l’institution a initié des réformes qui ont donné des impacts à savoir les mesures conservatoires, les systèmes de veille, les commissions des saisines, la protection de l’enfance en matière d’images et d’autres activités en perspective, comme la mesure prise pour pratiquer la profession de journalisme, l’accès à la publicité, la redevance audiovisuelle, la convention collective etc.