Politique
C’est hier aux environs de 23 h 30 mn heure de Niamey que la Déclaration de Politique générale du Gouvernement (DPG) présentée devant l’Assemblée nationale par le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a été adoptée à l’issue d’une journée de débats soutenus. La séance plénière consacrée à cet exercice a été dirigée par SE. Seini Oumarou, président de l’Assemblée nationale en présence des membres du Gouvernement. Après la présentation du document, les députés ont posé des questions, demandé des précisions et formulé des observations et des critiques. Ce qui a donné lieu à des débats souvent passionnés mais fort enrichissants sur ce document qui doit servir de guide à l’action du gouvernement pour les cinq années du mandat du Président Bazoum. A toutes ces questions et préoccupations, le Premier ministre a apporté des éléments de réponse. Et à l’issue du vote, la DPG a été adoptée par 129 voix pour, 0 contre et 0 abstention.
Intervenant juste après le vote, le Premier ministre, Chef du gouvernement a rendu hommage aux députés pour ce vote massif. Ouhoumoudou Mahamadou a particulièrement félicité la majorité parlementaire pour sa constance dans les débats. Il a aussi noté qu’en acceptant de participer aux débats, l’opposition a contribué à la vulgarisation de cette DGP, même si elle n’a pas participé au vote. En effet, les députés de l’opposition ont quitté la salle au moment du vote. Mais, pour le Chef du gouvernement, à travers le vote de cette DPG, c’est le processus démocratique nigérien qui sort renforcé. M. Ohoumoudou Mahamadou a assuré que le gouvernement va s’atteler à la concrétisation des différents axes contenus dans cette déclaration de politique générale, cela pour répondre aux attentes du peuple nigérien. «Je sais que notre peuple a besoin de résultats qui transforment son quotidien», a-t-il déclaré.
Avant de suspendre la séance, le président de l’Assemblée nationale a félicité le Premier ministre pour l’adoption de la Déclaration de la Politique Générale du Gouvernement. SE. Seini Oumarou a encouragé le Chef du gouvernement et son équipe et leur a souhaité plein succès dans la mise en œuvre des différents engagements pris dans ce document pour le bien-être du peuple Nigérien.
Il faut souligné que la DPG présentée par le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou comprend sept (7) principaux axes à savoir la sécurité et la quiétude sociale ; la Bonne gouvernance et consolidation des Institutions républicaines ; le Développement du capital humain ; la Modernisation du monde rural ; le Développement des infrastructures économiques ; l’Exploitation des potentialités économiques et la Solidarité et enfin l’inclusion socioéconomique des catégories en situation de vulnérabilité. Il faut souligner que ces axes sont en lien avec le discours d’investiture du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Bazoum Mohamed. Elle sera opérationnalisée par un Plan de Développement Economique et Social couvrant la période 2022-2026. Ce dernier sera décliné au niveau sectoriel par des Documents de Programmation Pluriannuelle des Dépenses de manière à assurer une mise en œuvre cohérente et efficace de l’action gouvernementale. Il fera aussi l’objet d’une déclinaison de ses investissements par région contribuant ainsi aux efforts d’aménagement du territoire.
Dans sa présentation, le Chef du gouvernement a tout d’abord félicité les députés nationaux pour la confiance que le peuple nigérien a bien voulu placer en eux pour le représenter au sein de l’Assemblée nationale. Il a particulièrement salué la brillante élection de SE SeiniOumarou à la tête de l’Assemblée nationale ainsi que celle des autres membres du Bureau. M. Ouhoumoudou Mahamadou a ensuite été exprimé sa reconnaissance au président de la République SE Mohamed Bazoum qui lui a fait confiance en le chargeant le 3 avril 2021, pour conduire et de coordonner l’action gouvernementale. Pour rappel, le Premier ministre a prêté serment sur le livre saint devant l’Assemblée nationale, le 7 avril 2021.
En ce qui concerne le contenu proprement dit de la DPG, le Premier ministre, Chef du Gouvernement a dit comme tout projet, cette Déclaration est susceptible de faire face aux aléas comme la persistance de la crise sécuritaire dans le Sahel, les effets du changement climatique avec des possibilités de sècheresses et des inondations, et la persistance de la COVID-19. Malgré ces risques et fort des objectifs que le gouvernement s’est assigné, le Premier ministre demeure confiant au regard des atouts dont le Niger dispose notamment le dynamisme de la population dans sa capacité de résilience et les perspectives d’exportation du pétrole brut dès 2023 avec l’achèvement, au cours de cette année, du pipeline export Agadem-Cotonou. «Legouvernement répondra aux aspirations du peuple», a affirmé M. Ouhoumoudou Mahamadou.
Cependant, a-t-il ajouté, «l’atout majeur de notre réussite réside dans la détermination du Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum, à consolider les acquis des Programmes de Renaissance 1 et 2 et à avancer dans l’émergence continue du Niger. Pour cela, mon Gouvernement et moi-même demandons votre soutien mais surtout votre confiance ainsi que l’accompagnement du peuple nigérien que vous représentez», a-t-il dit.
Après la présentation de la DPG, les députés nationaux ont posé plusieurs questions d’éclaircissement sur les différents axes auxquels, le Chef du Gouvernement a répondu après un débats houleux qui s’est poursuivi jusque tard dans la soirée.
Seini Seydou Zakaria(onep)
27 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Les travaux en séance plénière de la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2021, dite session budgétaire de l’Assemblée nationale ont débuté hier matin avec, l’examen et l’adoption des modifications apportées à l’ordre du jour et au calendrier des travaux. C’est le président de l’institution, SE. Seini Oumarou qui présidé les travaux. Auparavant, les députés nationaux ont tout d’abord procédé à l’examen et l’adoption du compte rendu sommaire de la séance plénière du lundi 27 septembre 2021.
Avant de lever la séance, le président de l’Assemblée nationale a informé les députés que les travaux en séance plénière reprendront le lundi 04 octobre 2021 à partir de 9 heures 30 à l’hémicycle Place de la Concertation avec à l’ordre du jour, la présentation solennelle du projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2022 par le ministre des Finances.
Seini Seydou Zakaria
30 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Centre de conférence Internationale, Mahatma Gandhi a servi, le 29 septembre 2021, de cadre pour des séances de travail et de concertation entre une délégation algérienne et celle du Niger. Au cours de ces séances, les deux parties ont échangé sur les moyens de renforcement de la coopération sécuritaire et le déplacement des personnes ainsi que les perspectives de développements des zones frontalières et l'échange d'expériences en matière de formation. La forte délégation algérienne qui a pris part à cette séance travail était conduite par le ministre algérien de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de l’Aménagement du Territoire, M. Kamel Beldjoud et celui de l'Energie et des Mines, M. Mohamed Arkab. Du côté nigérien, il y’avait le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou, celui de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Alkache Alhada et de la ministre des Mines, Mme Ousseïni Hadizatou Yacouba. Plusieurs allocutions et des séances d’échanges sectoriels des équipes techniques des deux pays étaient au menu de la rencontre.
Cette mission algérienne fait suite à la visite de travail effectuée en Algérie par le Président de la République Mohamed Bazoum, du 12 au 14 juillet 2021 une visite au cours de laquelle le Président Bazoum et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune ont annoncé la réouverture de la frontière terrestre entre les deux pays restée longtemps fermée et ont fait le point de relance d’une relation bilatérale qui tournait au ralenti. Elle intervient aussi après celle effectué du 5 au 6 septembre dernier par le ministre algérien des Affaires étrangères algérien, M. Ramtane Lamamra au Niger dans le cadre d’une visite de travail de 48 heures, rappelle-t-on.
Au cours de ces séances de travail, les deux parties ont échangé sur des questions liées au domaine de l'énergie et des mines à l'instar des projets communs dans les hydrocarbures et les services énergétiques ainsi que sur la coopération en matière d'approvisionnement en énergie électrique, les échanges commerciaux, le projet de Gazoduc transsaharien. Tour à tour, les ministres nigériens ont pris la parole, chacun en ce qui le concernent, pour décliner les attentes de son Ministère suite aux séances de travail et d’échanges. Quant aux membres du gouvernement algérien, ils ont rassuré leurs hôtes de la disponibilité de leur pays à faire bénéficier le Niger de l’expériences et l’expertise algériennes dans les différents secteurs, qui feront l’objet des discussions, d’échanges et de consensus entre les différents experts des deux pays.
«Au cours des échanges, nous évoquerons aussi la relance de la coopération au niveau du bloc Kafra et des perspectives favorables pour permettre à SIPEX de poursuivre ses activités et passer à la phase de l’exploitation le plus rapidement possible», a notamment souligné le ministre algérien de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab. «En plus de tous ces secteurs, les deux parties mettront aussi l'accent sur l'importance d'élargir leur coopération aux domaines de la santé, de la sécurité et de la formation, comme l’ont souhaité les présidents algérien et nigérien, en juillet dernier», a quant à lui indiqué le ministre algérien en charge de l’Intérieur et de l’Aménagement du Territoire, M. Kamel Beldjoud.
Après plusieurs heures de conclaves et d’échanges entre les deux parties, dans l’après-midi, plusieurs accords d’entente, entre les ministres nigériens et algériens, ont été signés. «Ces signatures constituent la concrétisation des engagements qui ont été déjà pris. Nous nous sommes également entendus pour la tenue de la prochaine rencontre, entre les deux pays, notamment sur la base du Comité frontalier commun qui se tiendra en Algérie», a noté le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Alkache Alhada. Il a ensuite, au nom du Président de la République, du gouvernement et du peuple Nigériens remercié la délégation algérienne pour ce déplacement, la disponibilité, le sérieux et la qualité des travaux réalisés au cours de cette visite et qui ont permis d’engranger des résultats positifs dans l’intérêt des deux peuples. Le ministre Alhada a chargé son homologue algérien de transmettre la reconnaissance et les remerciements des autorités et du peuple nigériens aux autorités et peuple algériens.
Quant au Chef de la délégation algérienne, le ministre Kamel Beldjoud, il s’est réjoui du climat de sérénité et de fraternité qui a prévalu au cours de cette rencontre. «Les relations entre l’Algérie et le Niger doivent connaître plus de dynamisme dans les mois à venir. Je serais très heureux de vous accueillir à Alger, comme prévu, à la fin du mois d’octobre, où seront débattues toutes les questions intéressant nos deux pays. Ainsi, nous irons vers la concrétisation de toutes les décisions et les orientations retenues entre le Président Mohamed Bazoum et son homologue Abdelmadjid Tebboune, en juillet dernier à Alger», a déclaré M. Beldjoud. Il a enfin rassuré que l’Algérie, toute entière, est avec le Niger et travaillera en étroite collaboration avec tous les responsables nigériens. Précisons que l’Algérie est le deuxième plus grand voisin du Niger après le Nigeria, en termes de longueur de frontière. Les deux pays partagent quelques 958 km de frontière.
Mahamadou Diallo
30 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Manifestement, les choses sérieuses n'ont pas tardé à commencé après la proclamation des résultats globaux provisoires du premier tour de l'élection présidentielle. Et le camp de Bazoum, avec ses méthodes grossières et rebutantes, semble ne pas lésiner sur les moyens d'usage pour faire plier certains leaders politiques à leur desiderata, c'est-àdire les contraindre à soutenir Bazoum Mohamed au second tour, prévu le 21 février 2021. Un challenge qu'il n'est pas prêt de remporter mais pour lequel il est prêt à user de tous les moyens de pression possibles à leur portée. Albadé Abouba, le président du Mpr Jamhuriya, en sait quelque chose. Arrivé troisième du premier tour de l'élection présidentielle, Albadé Abouba est déjà dans l'oeil du cyclone. Allié du régime jusqu'à sa démission du gouvernement, la toute première, le président du Mpr Jamhuriya est aujourd'hui l'objet de chantages et menaces divers. Le camp de la continuité des massacres des populations civiles et militaires, des détournements massifs des deniers publics, des pillages des ressources nationales, de la corruption, de l'injustice, du trafic de drogue, de la violation répétée de la Constitution et autres crimes et délits connexes ne comptent pas s'entourer de scrupules pour faire plier les leaders politiques ciblés. Tous les artifices sont en train d'être mis en oeuvre, sur fond d'usages des moyens et institutions de l'Etat pour exercer chantages et menaces à peine voilées sur Albadé Abouba. C'est dans les moeurs du régime.
Issoufou Mahamadou, le "démarcheur" de Bazoum Mohamed
Le vendredi 1er janvier 2021, l'année a débuté plutôt sur des chapeaux de roue pour Bazoum Mohamed et ses soutiens inconditionnels. Des soutiens inconditionnels parmi lesquels l'on compte Issoufou Mahamadou, le président de la République sortant. L'ayant imposé comme candidat au Pnds Tarayya, le parti politique qui l'a porté au pouvoir mais il n'a jamais pris congé, Issoufou Mahamadou ne compte visiblement pas s'arrêter en si bon chemin. " Saï Bazoum " est probablement de son cru pour se donner tant de mal à lui faire passer toutes les barrières. Il travaille d'arrache-pied pour transformer en passoire ce qui semble infranchissable pour Bazoum. Aussitôt les résultats du premier tour connus, le pouvoir de Niamey , selon une source politique proche du gouvernement, aurait instruit un commis du ministère de l'Agriculture, le département ministériel que le président du Mpr Jamhuriya a dirigé durant cinq ans pour monter un dossier compromettant contre Albadé. Tous les marchés publics dudit ministère passés sous le magistère d'Albadé seraient rassemblés et épluchés avant d'être transmis à la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia). C'est cette institution qui serait chargée du reste du boulot qui consisterait à chercher quelques poux sur le crâne rasé d'Albadé. Un dossier que l'on compte utiliser en dernier ressort en vue de faire courber l'échine au président du Mpr Jamhuriya.
Parallèlement à ce dossier en cours de montage, Albadé Abouba a été reçu par Issoufou Mahamadou, à la demande de ce dernier. Selon notre source, la rencontre visait à demander à Albadé de soutenir, malgré tout, Bazoum Mohamed au second tour. Une situation fort embarrassante pour le président du Mpr Jamhuriya qui se compte parmi les leaders politiques ayant récusé la candidature de Bazoum Mohamed pour usage de pièces d'identité obtenues de façon frauduleuse. Selon notre source, Issoufou Mahamadou a échoué dans cette tentative, mais n'en démord pas. Un observateur a d'ailleurs fait remarquer qu'Albadé n'ayant pris aucun engagement, il est certain que la Halcia va nécessairement entrer dans la danse et jouer sa partition. Albadé Abouba, selon toute probabilité, sera le tout prochain invité de la Halcia.
Issoufou Mahamadou aurait mis des chefs d'État à contribution pour convaincre Albadé Abouba de soutenir plutôt la continuité que le changement.
En attendant cette ultime étape du plan de broyage mis sur pied à l'encontre d'Albadé pour le plier à une volonté qui n'est pas la sienne, d'autres moyens de pression sont utilisés comme alternative. Selon, toujours, notre source, le pouvoir aurait mis des chefs d'État à contribution pour convaincre Albadé Abouba de soutenir plutôt la continuité que le changement. Les coups de fil pleuvent, confirmant le fait que Bazoum est davantage le candidat d'Issoufou Mahamadou et de lobbys extérieurs décidés à choisir, par personnes interposées, un président pour les Nigériens. Seulement, dans le rétroviseur, il n'y a rien de bon qui milite pour Bazoum et le pouvoir qu'il entend incarner. La loyauté d'Albadé Abouba vis-à-vis du pouvoir actuel ne l'a pas épargné de son mépris pour les autres, de son abus de pouvoir et de ses outrages et affronts. Allié de la plus grande importance pour avoir consolidé la stabilité et la solidité du régime en 2013-2014, Albadé Abouba a été par la suite victime d'actes et propos discourtois, voire, profondément blessants. Il sera, tour à tour, accusé d'avoir fait dissipé pas moins de quatre milliards de "Dosso Sogha", d'entretenir des actions de subversion militaires dans le nord de Tillabéry, de connivence avec des groupes terroristes et son beau-père a été arrêté et déporté à Kollo pour soupçons de complicité avec des réseaux terroristes. À la veille de la campagne électorale, ses comptes bancaires ont été séquestrés pour l'empêcher d'avoir accès à des fonds importants et Albadé Abouba a dû jongler pour trouver de quoi assurer ses déplacements à l'intérieur du pays.
Dans le rétroviseur…
Albadé Abouba a payé cher sa loyauté au pouvoir actuel ses accusations dont il a constamment fait l'objet de la part des communicants du Pnds qui ont abondamment propagé ses rumeurs salissantes pour lui sur les réseaux sociaux, le président du Mpr Jamhuriya s'est vu poignardé dans le dos par Issoufou Mahamadou. Son parti a failli carrément implosé. C'est certainement l'objectif recherché à la présidence de la République où des transfuges et rebelles politiques à la ligne de conduite du parti ont trouvé refuge, avec rang et avantages de ministres. Alma Oumarou, Wassalké Boubary, Amadou Salifou, entre autres, vont être nommés conseillers au président Issoufou alors qu'ils étaient en conflit ouvert avec Albadé Abouba. Une façon de leur procurer de quoi faire mal au Mpr Jamhuriya qu'ils ont, de guerre lasse, abandonner pour créer leurs partis politiques. Aujourd'hui, en faisant des pieds et des mains pour tenter de mener, à nouveau, Albadé Abouba en bateau, c'est, comme dirait Ibrahima Hamidou, le supplier de les rendre davantage forts pour qu'ils puissent parachever le concassage entamé contre le Mpr.
De l'avis de plusieurs de ses proches, Albadé Abouba est un homme de principe qui n'a pas l'habitude de tergiverser. Lorsqu'il est avec toi, il le fait savoir sans ambages. " Le président Albadé ne nous pas habitué aux voltes faces d'un autre genre ", dit-il. Partisan d'une alternance à la tête de l'État, il est inimaginable qu'il retourne vers ceux qui ont tout fait pour le détruire.
Laboukoye
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Le second tour de l'élection présidentielle prévu le 21 février 2021 n'est pas qu'un match final Ousmane- Bazoum. D'autres matchs se préparent, mettant notamment la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) aux prises avec l'opinion nationale, largement convaincue de la complicité de celle-ci avec le pouvoir en place au profit duquel elle agirait pour une victoire usurpée. Les vidéos circulant sur les réseaux sociaux à propos des conditions dans lesquelles le double scrutin du 27 décembre 2020 s'est déroulé dans certaines parties du pays ont fait monter la moutarde chez de nombreux Nigériens qui ont dénoncé la découverte de bureaux de vote clandestins ainsi que les actes de braquages et de bourrages d'urnes. L'organisation matérielle de ce double scrutin n'a pas été un succès. Outre les bureaux de vote clandestins, il y a eu plein de localités dans lesquelles c'est tantôt l'encre sèche qui a manqué, c'est tantôt des bulletins qui sont en rupture.
Dans la perspective du second tour de l'élection présidentielle, les partis de l'opposition et des organisations engagées pour des élections crédibles au Niger se préparent pour parer aux bourrages et braquages d'urnes. Et selon des informations crédibles, tous les diagnostics remettent en cause l'impartialité de la Ceni dont des membres sont accusés d'avoir participé aux fraudes ou sont complices, dans de nombreux cas, des actes incriminés. Si elle ne prend pas des mesures sérieuses en vue d'endiguer ces fraudes grossières, notamment dans la région de Tahoua où l'on relève des taux de participation de 99,90%, la Ceni et ses membres risquent de faire les frais de la colère populaire.
Laboukoye
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Second tour de l’élection présidentielle : Bazoum, lourdement handicapé dans la course aux alliances
Malgré les boulets qu’il traîne aux pieds et qui s’entrechoquent au pont de faire peur à tous ceux qu’il approche, Bazoum Mohamed continue de multiplie les actes de bonne foi. Des actes de bienveillance dont le plus récent est cette attitude qui est toute totalement nouvelle chez le candidat du Pnds Tarayya et qui faite de condescendance. La période électorale polit en général le comportement de l’homme politique. Mais, de là à constater que l’homme qui clamait fièrement que « plus comploteur que moi, tu meurs », se plie en quatre pour solliciter un soutien, quitte à cirer les chaussures pour les leaders politiques qu’il a régulièrement méprisés, il y a tout de même de quoi être interloqué. Bazoum est devenu, le temps qu’il finisse de comploter et de gagner le soutien, improbable, de Seïni Oumarou et d’Albadé Abouba, l’homme politique le plus respectueux, le plus attentionné, le plus déférent. Si les deux susnommés le souhaitent, Bazoum ne verrait sans doute aucune gêne à être leur garçon de course. Il est dans le rôle du séducteur froid et imperturbable.
Avec le séjour de Dahiru Mangal à Niamey et la révélation du journal algérien, Bazoum s’est tiré des balles dans les pieds
Lancé dans une course au soutien de Seïni Oumarou et d’Albadé Abouba, Bazoum Mohamed ne compte pas se contenter de négocier avec les deux leaders qu’il a dans son viseur. Il est en train de déployer d’immenses moyens de pression pour les contraindre à un OUI forcé. Le récent séjour, à Niamey, de Dahiru Mangal, le sulfureux homme d’affaires nigérian en disgrâce dans son propre pays et grand ami du régime, a été un des traits hideux des démarches entreprises par le pouvoir de Niamey pour faire plier Seïni Oumarou et Albadé Abouba. Il n’y a pas que Mangal. Un journal algérien a récemment révélé un deal passé entre le chef du renseignement algérien – limogé depuis lors – et Bazoum Mohamed qui aurait bénéficié de deux millions de dollars pour sa campagne en échange d’une reconnaissance par le Niger de l’État sahraoui dont le chef, selon le protocole, devrait être invité à la cérémonie d’investiture de Bazoum Mohamed.
Deux faits qui attestent que Bazoum n’a pas foi au choix libre de Seïni Oumarou et d’Albadé Abouba. Deux faits qui prouvent également que s’ils décident de soutenir Bazoum Mohamed, ils n’ont aucun mérite personnel aux yeux de Bazoum qui sait comment il a dû ruser pour arriver à cet épilogue.
Peut-on faire confiance en quelqu’un qui dit fièrement que « plus comploteur que lui, on meurt » ?
Bazoum Mohamed a-t-il vraiment une autre alternative que de ruser vis-à-vis d’Albadé et de Seïni pour les mettre dans son camp ? Nombre d’observateurs estiment qu’il n’a pas une autre possibilité que de ruser. En termes de passé, Bazoum traîne de lourds boulets qui rendent, en principe, inaccessibles, ces deux personnalités et d’autres comme Ibrahim Yacoubou de Kishin Kassa. Arrogant et suffisant, l’homme n’a pas été tendre avec ces deux leaders qu’il courtise, aujourd’hui, leur déniant tantôt le moindre mérite dans la force du camp au pouvoir, tantôt tout avenir politique. Et lorsque ce n’est lui qui claque la langue pour les réduire à rien, c’est son parti politique qui s’en charge. Les invectives ne sont en vérité que la traduction des rapports que le Pnds Tarayya a toujours entretenus avec ses alliés politiques. Perçus tels des attelages dont on peut se débarrasser en route parce que devenus encombrants, les alliés du Pnds, sans exception, ont subi en permanence le diktat et les coups bas. Il faut sans cesse déstabiliser les autres partis politiques et les alliés constituent, dans cette constance chez le Pnds, des cibles faciles. Le Mpr Jamhuriya et le Mnsd Nassara ont été, jusqu’à la veille des élections, des partis au sein des quels le Pnds a suscité et entretenu la division et la cassure. Les cas sont légion et l’affaire Abdoulkadri Tidjani est assez grave. Secrétaire général du Mnsd Nassara, Tidjani a été tellement retourné contre son parti qu’il a attaqué et réussi à invalider, devant la Cour constitutionnelle, les listes du parti aux législatives. Un parti qu’il a quitté, entretemps.
Bazoum Mohamed n’a jamais pu convaincre de sa bonne foi, encore moins de l’authenticité de ses pièces d’état-civil
Outre la vilaine économie qu’il traîne à l’endroit des autres partis politiques et singulièrement le Mnsd Nassara, le Mpr Jamhuriya et le Mpn Kishin Kassa, Bazoum Mohamed n’a pas fini, malgré les arrêts de la Cour constitutionnelle, avec cette histoire de pièces d’état-civil douteuses. L’opposition à sa candidature dépasse largement les limites du politique. Soupçonné et accusé d’utiliser, depuis de longues décennies, des pièces d’état-civil fausses obtenues dans des conditions frauduleuses, Bazoum Mohamed n’a jamais pu convaincre de sa bonne foi, encore moins de l’authenticité de ses pièces d’état-civil. Une affaire qui est devenue une grosse épine dans la plante du pied du président du Pnds. Si les dispositions de l’article 47 de la Constitution sont rigoureusement respectées, Bazoum ne devrait pas être candidat à l’élection présidentielle. S’il l’est, c’est, du point de vue du Mnsd Nassara, notamment, parce que « la Cour constitutionnelle est partisane ». Une position qui a valu à Seïni Oumarou une volée de bois vert de la part du pouvoir.
Le Mnsd Nassara et le Mpr Jamhuriya ? D’autres prochains «pétards mouillés».
Autre handicap majeur pour Bazoum Mohamed, malgré son extrême impopularité, le Pnds Tarayya s’est débrouillé pour se tailler la part belle dans la future assemblée nationale. Avec 80 sièges, Bazoum est déjà assuré du soutien inconditionnel du Cpr Ingantchi de Kassoum Moctar (huit sièges), de Falala d’Alma Oumarou (deux sièges) et probablement d’autres partis à un siège. Tel que configuré, le futur parlement n’offre aucune alternative aux autres que de faire de la figuration aux côtés du Pnds Tarayya. Récemment traité de pétard mouillé, Salou Djibo peut être certain qu’en cas de soutien du Mnsd Nassara et du Mpr Jamhuriya à Bazoum Mohamed, il ne sera pas l’unique pétard mouillé aux yeux du Pnds Tarayya.
Doudou Amadou
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Un vent de panique a gagné les rangs du PndsTarayya. La raison ? Le second tour de l’élection présidentielle s’annonce catastrophique. Bazoum Mohamed, qui a bien tenté de réussir là où Issoufou Mahamadou a échoué, se retrouve dans de beaux draps. Il n’a pas pu, et c’était prévisible et attendu, obtenir le soutien des partis et leaders politiques dont il a rêvé de ravir les soutiens et alliances électoraux. Selon des sources politiques concordantes et crédibles, c’était ça qui l’a rendu irascible au point d’être désagréable vis-à-vis des partis convoités même entre les deux tours de l’élection présidentielle. Sur la chaîne de télévision Africa 24, il n’est pas passé par quatre chemins pour exprimer le peu d’intérêt qu’il accorde aux soutiens du Mnsd Nassara et du Mpr Jamhuriya. « Il ne faut pas oublier que le Pnds à lui-seul a 80 députés à l’Assemblée nationale et s’ils font bloc ensemble derrière Mahamane Ousmane, cela veut dire que nous allons former le gouvernement pendant 18 mois et eux se verraient reléguer à l’opposition », a répondu Bazoum, en substance. Des propos qui, en vérité, présentent Bazoum Mohamed sous ses véritables traits. Un homme bourré de suffisance, arrogant et qui peut à la limite se rendre méprisant vis-àvis des autres.
Si Bazoum fait beaucoup de tintamarre médiatique, c’est bien parce qu’il pense pouvoir combler le vide qui s’est créé autour de lui par une manipulation de l’opinion générale par les médias, notamment occidentaux
Dans ses démarches lui-même et par personnes interposées en général, Bazoum Mohamed a buté sur l’intransigeance d’acteurs et partis politiques qui ont bonne mémoire de tout ce que la gouvernance Pnds leur a valu. Mieux, il lui est reproché d’être pratiquement imposé dans la course à l’élection présidentielle. Conséquence, il se retrouve, au second tour, face aux mêmes qui n’entendent pas laisser passer ce précédent dangereux pour le Niger. Selon des sources politiques crédibles, si Bazoum fait beaucoup de tintamarre médiatique, c’est bien parce qu’il pense pouvoir combler le vide qui s’est créé autour de lui par une manipulation de l’opinion générale par les médias, notamment occidentaux. Une totale illusion au regard du sentiment nationaliste partagé de ne pas accepter ce précédent dangereux pour le Niger. N’ayant pas réussi à rallier à sa cause le Mnsd Nassara et le Mpr Jamhuriya, Bazoum fait dans le bruit incongru. Pendant ce temps, Mahamane Ousmane garde un calme olympien
Absolument, tout oppose Mahamane Ousmane et Bazoum Mohamed : l’authenticité des pièces d’étatcivil, le caractère, la qualité des rapports humains, les rêves pour le Niger, etc.
Déjà président de la République élu aux débuts de la démocratie multipartiste, en avril 93, Mahamane Ousmane partage manifestement le même destin qu’un autre valeureux fils de Zinder qui a retrouvé son trône, des années après l’avoir perdu. Adversaire, au second tour, d’un homme dont les pièces d’état-civil sont jugées frauduleuses, celui qu’on surnomme Nafarko 1er est certainement un destin similaire au sultan Aboubacar Sanda. Jamais, il n’a fait de bruit malfaisant contre son tombeur ; jamais, non plus, personne ne l’a entendu nourrir des récriminations contre Issoufou Mahamadou contre lequel, pourtant, beaucoup de gens estiment légitime de sa part d’être intraitable. Il a été, comme dirait l’autre, sage au point où des Nigériens l’ont volontiers traité de débonnaire. Absolument, tout oppose Mahamane Ousmane et Bazoum Mohamed : l’authenticité des pièces d’état-civil, le caractère, la qualité des rapports humains, les rêves pour le Niger, etc. Tandis que Mahamane prône le changement de paradigmes dans la gouvernance, épousant ainsi les aspirations profondes du peuple nigérien, plus-que déçu de ces 10 années de pouvoir rose, Bazoum Mohamed propose la continuité d’une gouvernance gravement entachée de corruption, de trafic de drogue, de détournements massifs des deniers publics, d’injustice, de violations délibérées et répétées de la constitution, etc. Dans moins d’un mois, si tout se déroule comme prévu par le calendrier électoral, Mahamane Ousmane va probablement renouer avec les rênes du pouvoir en succédant à celui qui ne s’attend pas à une telle version cruelle de l’histoire. Pourtant, il va devoir s’y conformer, la situation et l’évolution des alliances ne lui donnant la possibilité que de faire contre mauvaise fortune, bon coeur. Face à un Bazoum Mohamed dont la légitimité et la légalité de la candidature ont été contestées, Mahamane Ousmane apparaît comme un candidat sans adversaire valable. Le scrutin s’apparente d’ailleurs, aux yeux de nombre de Nigériens, à une sorte de référendum. Il s’agit d’élire un président nigérien d’origine pour le Niger et Mahamane Ousmane en est un.
Laboukoye
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Le second tour de l’élection présidentielle approche à grands pas. Dans l’attente de la proclamation des résultats globaux définitifs par la Cour constitutionnelle, les tractations pour les alliances électorales vont bon train entre groupes de partis politiques. Dans les deux camps en présence, l’on ne se ménage pas afin de gagner cette élection à grands enjeux. Les partis politiques de l’opposition, en particulier, sont en ordre de bataille. Les leaders politiques sont pratiquement tous les jours en réunion afin d’affiner les stratégies et le tambour de la guerre a déjà résonné pour rappeler tous les cadres volontaires pour servir dans les bureaux de vote à travers tout le Niger. Des communiqués ont été rendus publics et tous les partis politiques de la coalition CAP 20- 21 sont en train d’enregistrer les cadres qui sont prêts à servir les causes du changement. Les gens se font enregistrer par centaines, a appris le Canard en furie. Au total, il faut plus d’une cinquantaine de milliers de cadres pour mailler tout le territoire au prorata du nombre de bureaux de vote.
Ce recrutement de candidats aguerris pour siéger dans les bureaux de vote au second tour change les choses. Au premier tour, les bourrages et braquages d’urnes, les procès- verbaux préfabriqués, ont été permis au candidat Bazoum Mohamed d’engranger des scores fantaisistes que son adversaire, Mahamane Ousmane, attend d’ailleurs de voir la Cour constitutionnelle annuler pour infraction à la loi électorale. Pour éviter qu’un tel scénario se répète, l’opposition a demandé à la Ceni, d’une part, de relever tous les présidents des Ceni décentralisées qui ont été indélicats et/ou défaillants, et la sécurisation par l’armée, des agents et des opérations électoraux tout au La visite de travail et d’amitié du Président Issoufou Mahamadou à Paris a vraisemblablement tourné au vinaigre. Selon des sources bien informées, au cours de la rencontre entre les deux chefs d’État, Emmanuel Macron aurait fait comprendre à son visiteur qu’il est hors de question que le Niger soit un autre foyer de déstabilisation pour les terroristes et autres narcotrafiquants de tous genres qui pullulent Emmanuel Macron Il est hors de question que le Niger soit le 2e foyer du terrorisme au Sahel dans le Sahel. Ce serait pour cette raison que Mahamadou Issoufou a souhaité que Bazoum Mohamed le rejoigne dans la capitale française afin de l’entendre par lui-même. Ce qui est sûr, lors de la rencontre entre les deux présidents, ce qui a été dit est que la France n’est pas prête à accepter que le Niger soit un deuxième foyer pour les terroristes. Macron aurait été clair sur cette question avec Issoufou. Arouna Y. long du processus, c’est-àdire de l’acheminement du matériel électoral jusqu’à la transmission des résultats électoraux.
Doudou Amadou
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À la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), l’heure est à la remise en cause. Les charges et soupçons qui pèsent sur la Ceni sont énormes. Elle est carrément accusée de parti pris et laisser libre cours à cet esprit jusqu’au second tour est probablement porteur de germes de contestations dont on ne peut imaginer à l’avance l’étendue et les contours. C’est en vue de prévenir ces risques dommageables à la tenue d’élections crédibles et apaisées que la Ceni a organisé, les 20 et 21 janvier 2021, à l’hôtel Bravia de Niamey, une rencontre d’information, de partage d’expériences et d’évaluation des élections locales du 13 décembre 2020 et du premier tour de l’élection présidentielle coupée aux législatives du 27 décembre 2020. À l’issue des échanges qui ont ponctué ces deux jours de partage d’expériences, la Ceni a convenu de procéder au remplacement de tous les présidents des Ceni décentralisées qui ont été reconnus indélicats et/ou défaillants. La mesure est ressortie dans les recommandations de la rencontre, ce qui rassure quelque peu les partis politiques de l’opposition qui ont dénoncé la compromission de nombre de présidents de Ceni déconcentrées. Selon une source politique crédible, quelques heures auparavant, le candidat Mahamane Ousmane, lui-même, a adressé au président de la Ceni une lettre dans laquelle il l’invite à des mesures à prendre pour le second tour de l’élection présidentielle. Dans cette lettre, Mahamane Ousmane a indiqué, de prime abord, que le double scrutin du 27 décembre 2020 a été marqué de graves irrégularités et que « si cela n’a pas engendré des conséquences fâcheuses, c’est parce que, malgré tout, un deuxième tour s’est imposé et que la chance est de nouveau offerte aux Nigériens de faire leur choix ». Pour que ce choix soit respecté, a souligné Ousmane, il faut, entre autres mesures, que la Ceni remplace nécessairement certains présidents de Ceni décentralisés.
Voici la liste des présidents de Ceni décentralisées récusés par le candidat Ousmane pour indélicatesse. Il s’agit de :
- Région de Tahoua : Abalak, d’Allakaye, Azèye, Bagaroua, Bouza, Ibohamane, Tamaské, Tassara, Tillia, Garhanga, Tamaya, Tchintabaraden.
- Région de Zinder : le président de la Ceni régonale et des communes de Doungou, Ichirnawa, Kolléraù, Tesker.
- Région de Maradi : Bermo, Gadabéji, Guidan Sori, Korahane, Tagriss - Région de Dosso : Zabori
- Région d’Agadez : Dahaga, Dannet, Fachi, Gougaram, Tchirozérine, Timia
- Région de Tillabéry : Namaro, Inatès, Djagourou
Outre le remplacement des présidents communaux et régionaux indélicats qui serait en voie, le candidat Ousmane demande à la Ceni de faire déployer l’armée pour assurer la sécurité des électeurs dans les zons de grande insécurité, notamment au nord Tillabéry, au nord Tahoua, au nord Maradi, au nord Zinder et au nord Diffa pour éviter la réédition des attaques perpétrées au premier tour à Tagriss, à Tassara, à Guéladjo et autres enlèvements d’urnes et de braquages. « Ces mesures, a-t-il indiqué, sont indispensables pour que le scrutin du 21 février 2021 soit transparent, honnête, sans bourrages d’urnes et usage d’armes à feu et que le président élu puisse jouir d’une légitimité incontestable ».
Doudou Amadou
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À peine un mois sépare les Nigériens du second tour de l’élection présidentielle, prévu le 21 février 2021. Un mois d’angoisse morbide alimentée et entretenue par la France qui, contre toute sagesse, semble décidée à soutenir le candidat qui fait l’unanimité contre lui. Jugé arrogant et plein de mépris pour les Nigériens, Bazoum Mohamed est le candidat d’un parti politique, le Pnds Tarayya, dont la gouvernance a ruiné le Niger. Corruption endémique, détournements massifs des deniers publics, violations délibérées et répétées de la Constitution, instrumentalisation de la justice, insécurité grandissante…, les Nigériens n’ont eu, 10 ans durant, qu’à des larmes, du sang et des morts. Des morts, civiles et militaires, souvent accumulés par dizaines parce que des hommes, au sommet de l’Etat, détournent, à coups de milliards, les fonds destinés à l’armement des Forces armées nigériennes. Il n’y a pas que ça. Durant ces 10 années du Pnds à la tête de l’Etat, le trafic de drogue s’est développé, sous l’oeil bienveillant des autorités. Des tonnes de drogue transitent par le Niger, devenu une sorte de hub pour les narcotrafiquants dans leurs transactions en direction du Maghreb, des personnalités publiques sont citées dans ce trafic de drogue, mais aucune n’a jamais été inquiétée. Elles sont conseillers à la présidence de la République, au Cabinet du premier ministre, à l’Assemblée nationale, dans la Garde, la Gendarmerie et la Police. En juin 2018, c’est un entrepôt de plus de deux tonnes de drogue (résines de cannabis) qui a été démantelé à la périphérie de Niamey. Mais on n’en saura pas plus. Aucun responsable de ce trafic, à Niamey, n’a été arrêté. Pour couper court à toutes spéculations sur les responsables de ce trafic de drogue au niveau national, Bazoum Mohamed, le candidat que la France veut, à tout prix, imposer aux Nigériens par des subterfuges, alors ministre de l’Intérieur, va se précipiter pour organiser l’incinération de la drogue saisie. Une semaine, à peine, après le démantèlement de l’entrepôt.
La crainte des Nigériens, particulièrement par rapport au trafic de drogue, manifestement toléré et soutenu, est de voir les narcotrafiquants prendre les rênes du pays
Les Nigériens ont le sentiment, depuis cette rocambolesque affaire, que les parrains de la drogue au Sahel sont à Niamey. Et, réseaux sociaux, notamment, des écrits anonymes, pour une raison de sécurité sans doute, ne font mystère de leur conviction que les autorités politiques nigériennes ont une responsabilité dans le trafic de drogue. Quoi qu’il en soit, il est tout à fait remarquable que les personnalités proches du régime citées dans des affaires de drogue ne sont pas inquiétées alors que les autorités centrales reconnaissent et affirment clairement que c’est le trafic de drogue qui finance le terrorisme. Dans un pays aussi durement frappé par le terrorisme aveugle, il y a de quoi être interloqué par l’attitude du gouvernement nigérien. Les craintes des Nigériens, particulièrement par rapport au trafic de drogue, manifestement toléré et soutenu, est de voir les narcotrafiquants prendre les rênes du pays au bout d’un processus électoral pourri par une profusion d’argent dont on ne s’interroge plus, à Niamey, sur la provenance tout aussi pourrie.
La Cour constitutionnelle, elle-même, a admis être en possession de deux certificats de nationalité différents de Bazoum Mohamed
L’homme que la France semble s’employer à installer à la tête de l’Etat nigérien, désormais au grand jour et en usant de peu de diplomatie et de tact, est quelqu’un dont les Nigériens ont pourtant contesté jusqu’à la légalité et à la légitimité de la candidature. L’article 47 de la Constitution exige de tout candidat à la magistrature suprême d’être de nationalité nigérienne d’origine. Or, Bazoum Mohamed ne répond guère à ce critère fondamental. Pire, le faux et usage de faux en matière de pièces d’état-civil est probant chez Bazoum, la Cour constitutionnelle, elle-même, ayant admis être en possession de deux certificats de nationalité différents de l’intéressé. Celui qui se trouve dans son dossier de l’élection présidentielle en cours et un autre, de numéro différent mais délivré la même date, retrouvé dans son dossier au titre des élections législatives de 2016. Il sera malgré tout retenu par la Cour constitutionnelle. Mais cela n’a point émoussé l’ardeur des Nigériens, à commencer par la classe politique révoltée, à lui barrer la route.
Pour cette source politique, pourtant proche du pouvoir, il n’y a pas de doute que la France cherche à déstabiliser le Niger.
La volonté de la France à faire passer son poulain est sans limites. L’issue du premier tour de l’élection présidentielle n’offre pas de si grandes promesses. Malgré toute l’alchimie utilisée, les Nigériens ont montré leur détermination à mettre un terme à la gouvernance du Pnds. Tous les stratagèmes ont échoué. Alors, la France, grande manoeuvrière, étale au grand jour sa préférence pour les Nigériens. « Personne, confie un homme politique sous l’anonymat, ne conteste à la France, d’avoir une préférence parmi les candidats à la magistrature suprême au Niger, soit-elle pour le plus grand bonheur du narcotrafic, mais de là à vouloir imposer son poulain, il y a sans doute une limite que les Nigériens ne sauraient admettre ». Pour cette source politique, pourtant proche du pouvoir, il n’y a pas de doute que la France cherche à déstabiliser le Niger.
Alors que l’écrasante majorité des Nigériens, en ville comme en campagne, sont debout contre la gouvernance du Pnds et toute idée d’un non nigérien d’origine au pouvoir, la France oeuvre ouvertement pour cette éventualité. Elle ne s’en cache pas. Ce qui développe davantage, notamment au sein de la jeunesse, nombreuse et révoltée, le sentiment que c’est la même France qui est derrière tous les malheurs du Niger. À Paris depuis quelques jours, le président sortant, Issoufou Mahamadou, a été rejoint par Bazoum Mohamed, le poulain de la France. Pour les Nigériens, c’est la preuve, irréfutable, de l’immixtion de la France dans leurs élections et la volonté de ses autorités de foutre le bordel dans leur pays.
Laboukoye
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La semaine dernière, le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a validé la candidature de l’actuel Secrétaire Général Antonio Guturess pour un second mandat à la tête de l’ONU. Avec cette décision du Conseil, la candidature du portugais va passer comme lettre à la poste lors de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre prochain, estiment ceux qui connaissent comment fonctionne le système des Nations Unies. Pendant longtemps, en tout cas depuis qu’il a reçu le fameux prix MO Ibrahim, l’ancien Président nigérien Issoufou Mahamadou était pressenti par certains de ses partisans comme un candidat potentiel au poste de Secrétaire Général de l’ONU. C’est vrai que l’ancien Président nigérien n’a jamais fait part d’une quelconque intention à faire acte de candidature au Secrétariat Général de l’ONU. Mais, des personnes qui disent défendre sa cause ont tellement insisté sur la question que beaucoup de Nigériens ont commencé à s’y intéresser. Ignorant sans doute les principes basics des relations internationales, dont la défense des intérêts des Etats et de leurs regroupements, ceux qui s’échinaient à défendre la candidature de l’ancien Président nigérien racontaient à qui voulait les croire que l’homme pourra bénéficier du soutien de la grande France dont il fut un ami pendant ses dix années de gouvernance. Elles ignorent, ces personnes, que si la France ou un autre pays chouchoutaient Issoufou Mahamadou c’est parce que tout simplement il était aux commandes d’un Etat où ils ont beaucoup d’intérêts à protéger. La preuve, depuis qu’un autre a pris sa place, même les médias de ces pays n’évoquent que très rarement le nom de l’ancien Président, encore que c’est son parti qui est encore au pouvoir et que lui-même a encore son mot à dire par rapport à certaines grandes décisions.
Il arrivera un jour où comme beaucoup d’autres anciens Président Issoufou Mahamadou n’intéressera ni la France et certains pays occidentaux qui lui ont fait la cour, ni même leurs médias. C’est cela la règle impitoyable des relations internationales. Du reste, un ancien président français l’a dit de si belle manière : la France n’a pas d’amis, mais des intérêts. Sinon, combien d’anciens Chefs d’Etat africains, pourtant chouchoutés par la France et d’autres pays occidentaux quand ils étaient aux affaires, sont tombés dans l’oubli quelques années seulement après leur départ du pouvoir ? Certains de ces Chefs d’Etats ont d’ailleurs mieux servi cette France que l’ancien Président nigérien et ont plus promu la démocratie que lui. La seule chose qui reste à Issoufou Mahamadou c’est peut-être de s’accrocher à sa fondation qui vient de tenir son Assemblée générale. Là aussi, les choses ne seront pas aussi simples que le pensent certaines personnes. Il lui faut batailler fort pour obtenir des financements dans ce contexte où la COVID a étranglé plusieurs économies et où même des Etats peinent à mobilisera les ressources nécessaires pour faire face à leurs priorités. Surtout qu’il ambitionne d’intervenir dans beaucoup de secteurs en même temps.
I.B
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Suite au conseil des ministres qui s’est tenu le jeudi 20 juillet 2017, Gandou Zakara, jusqu’alors Secrétaire général du gouvernement (SGG), a été remercié. Selon une source bien informée, Gandou, tout comme Alhousseini Ousmane, ancien conseiller spécial du Président Issoufou Mahamadou, roulait pour le camarade Bazoum Mohamed auprès du cabinet présidentiel de la République. Voilà, en réalité, les raisons pour lesquelles Gandou Zakara a été limogé.
Comme nous l’avions annoncé dans une de nos précédentes parutions, après le rejet du projet de loi organique relative portant loi électorale, par la Cour constitutionnelle, le Président Issoufou était dans tous ses états contre Bazoum et ceux qu’il considérait comme étant ses complices, notamment Gandou et certains constitutionalistes.
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Le ministère des mines consolide son partenariat avec Orano Mining qui intervient dans le secteur uranifère au Niger. Hier matin, la ministre des mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, le ministre des finances, M. Ahmat Jidoud, et le directeur général d’Orano Mining, M. Nicolas Maes, ont signé un nouvel Accord général de partenariat. Ce document cadre, pour dix ans, servira de boussole à la collaboration entre le Niger et la Société Orano Mining.
La ministre des mines a expliqué que l’aboutissement de ce nouvel accord fait suite à un long processus qui a démarré avec la fin de l’accord de partenariat stratégique, en 2017, mais qui s’est accéléré depuis 2021 à la suite d’une « grande réunion d’abord à Paris et ensuite un comité assidu a travaillé de manière franche et ouverte pour qu’on puisse arriver au document que nous allons pouvoir signer aujourd’hui ». Elle a tenu à remercier l’ensemble des acteurs qui ont travaillé d’arrache-pied pour la concrétisation de ce nouvel accord.
La ministre des mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, a salué le partenariat historique qui lie le Niger à Orano Mining, premier partenaire du pays dans le secteur minier et uranifère. « Même si dans le cadre du programme renaissance, nous nous sommes engagés dans la diversification des minerais, dans la diversification des partenaires, nous retenons que la production uranifère garde toujours le premier rang. Nous retenons que la coopération avec notre partenaire Orano est toujours au premier rang », a-t-elle dit.
Pour sa part, le directeur général d’Orano Mining, M. Nicolas Maes, a indiqué que la « longueur » des discussions que sa société a eues avec le Niger, témoigne de leur profondeur de part et d’autre. « Elles nous ont forcés à la réflexion. Elles nous ont forcés à mieux comprendre les contraintes de chacun. Elles nous ont forcés à mieux comprendre également ce que nous nous apportions mutuellement. Et donc elles nous ont forcés à mieux comprendre comment nous pouvions mieux collaborer dans une vision commune et mettre cela par écrit a ensuite évidement pris du temps », a-t-il précisé.
La vision commune que les deux partenaires partagent, a poursuivi le responsable d’Orano, est la « continuité d’activité d’exploitation de l’uranium au Nord du Niger » et démontre en même temps le caractère responsable de cette exploitation. De même, a relevé M. Nicolas Maes, cet accord matérialise le double engagement industriel et sociétal d’Orano au Niger. « Sur le plan sociétal, nous avons défini ensemble des axes prioritaires d’investissements communautaires pour un montant de plus de 26 milliards de francs CFA et nous avons choisi d’orienter ces projets principalement vers l’éducation et le développement des compétences », a-t-il fait savoir.
Après la cérémonie de signature, la ministre des mines a animé une conférence de presse au cours de laquelle elle a largement expliqué le cadre législatif qui régit désormais le partenariat entre le Niger et des sociétés du secteur uranifère détenues par la société Orano Mining. Elle s’est félicitée des engagements pris par cette dernière pour éponger seule les passifs de plus d’un milliard de la Cominak alors même que le Niger, qui est aussi actionnaire dans cette société, devait apporter sa côte part.
Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a également donné des explications sur le nouveau statut de Inourarem. Pour permettre une exploitation responsable et durable, le permis d’exploitation sur ce site est, dans un nouvel accord général de partenariat, un permis de prospection. De même, il est trouvé un mécanisme pour rallonger de plus de 20 ans l’exploitation uranifère sur le site de la Somair. En somme, cet accord permet de garantir la continuité de l’exploitation minière dans le Nord Niger.
Par Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://lesahel.org/
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La ministre des mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, et le président de la Compagnie nationale d’uranium de Chine, M. Xing Yongguo, ont procédé ce mercredi 28 juin à Niamey, à la signature d’un protocole de partenariat portant sur la reprise des activités de la Société des mines d’Azelik (SOMIDA). Avec cet accord, cette Société minière va retrouver un nouveau souffle qui conduira à la reprise de ses activités suspendues il y’a 9 ans aujourd’hui.
« Aujourd’hui, nous avons, toutes les 2 parties, manifesté notre intérêt à analyser la situation de cette société et examiner ensemble les modalités de sa reprise…C’est vrai qu’il y’a du travail à faire, et, ce travail vous vous êtes engagés à regarder, d’ici la fin de l’année, les modalités de le faire en faisant des analyses techniques et administratives », a déclaré la ministre des mines après avoir signé le protocole de partenariat.
Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a félicité la Compagnie nationale d’uranium de Chine pour « ce grand retour » dans le secteur minier au Niger et l’a encouragée à poursuivre dans ce sens. « Nous savons que la coopération chinoise a fait de grandes avancées technologiques et nous pensons profiter de ces avancées pour avoir une exploitation moderne, rentable pour notre économie, dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant », a-t-elle dit.
L’ambassadeur de la République Populaire de Chine, SEM Jiang Feng, a rappelé que son pays et le Niger, malgré leur éloignement géographique, sont des partenaires stratégiques. « Je pense que la signature de cet accord va renforcer encore davantage notre coopération dans le domaine des mines », s’est-il réjoui.
Souleymane Yahaya
Source : https://www.lesahel.org
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La sécurisation de l’axe Téra–Dori et sa réouverture au transport de marchandises et de voyageurs est saluée de part et d’autre de la frontière qui sépare le Niger et le Burkina Faso. En plus de saluer la reprise du commerce transfrontalier, principal source de devises pour les populations locales, les responsables administratifs et coutumiers du département de Téra, dans la région de Tillabéri, soulignent les liens de fraternité historiques qui unissent les populations des deux villes. Le commerce équitable a définitivement scellé le destin de ces deux villes certes sœurs mais, situées dans des pays différents.
«Dori et Téra ont toujours vécu ensemble en parfaite cohésion. Seule la frontière tracée arbitrairement par les colons nous divisé », déclare l’honorable Yayé Halidou Maliki, Chef de Canton de Téra. Rencontré dans la salle de trône de son palais au lendemain de l’entrée du premier convoi de marchandises dans sa ville, ce chef traditionnel très respecté au Niger et au Burkina Faso a insisté sur les relations de fraternité qui existent entre les populations qui vivent sur les terres de Téra et Dori. Distantes seulement d’un peu plus de 70km, les deux villes ont su cohabiter pacifiquement et développer une forte relation commerciale antérieure de longue date.
Le commerce entre ces deux villes, explique M. Hama Mamoudou, maire de la Commune urbaine de Téra, est aussi intense que diversifié. Ces échanges, poursuit-il, sont à la base de la cohabitation pacifique des populations. « Aujourd’hui, nos marchés sont très fréquentés par les gens du Burkina et d’autres pays, et surtout du Burkina parce que c’est l’axe qui nous ramène tous les produits venant des autres ports », explique le maire Hama Mamoudou. L’importance de ces échanges commerciaux a été comprise par les Groupes armés terroristes d’où le blocage des mouvements des marchandises et même des voyageurs qu’ils ont imposé sur l’axe Dori-Téra avant qu’il ne soit brisé par les militaires nigériens dans la journée du vendredi 18 août dernier.
Avec la fin du blocus intervenu avec l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, les populations, surtout celles de Téra, espèrent vivre le retour de la quiétude sociale dans la zone. L’honorable Yayé Halidou Maliki affirme attendre avec impatience le jour où les véhicules de transport de marchandises et de voyageurs pourront circuler librement entre les villes de Téra et Dori, sans être convoyés par les militaires. « Le travail sécuritaire ne peut se faire, a-t-il dit, qu’en travaillant ensemble entre les 3 pays que sont le Niger, le Burkina Faso et le Mali. Nous prions pour que Dieu aide les nouvelles autorités à travailler à finir avec l’insécurité dans notre zone et dans le pays ».
Souleymane Yahaya (ONEP), Envoyé Spécial
Source : https://www.lesahel.org
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Aussitôt après l’accueil officiel et un bain de foule, suivi d’un entretien sommaire avec les autorités régionales dans le salon de l’Aéroport de Tahoua, le Chef de l’Etat accompagné par le 4ème Vice-président de l’Assemblée nationale et une dizaine de membres du gouvernement dont notamment ceux en charge de la Défense et de l’Intérieur et plusieurs hautes personnalités civiles et militaires, s’est rendu au 42ème Bataillon interarmes où il a rencontré des éléments des forces de défense et de sécurité (FDS) en service dans la zone n°4.
Ces derniers, faut-il le souligner, sont engagées sur la ligne de front de la guerre contre le terrorisme, le trafic des armes-drogues- et migrants et contre toute sorte de banditisme, notamment dans la bande saharienne allant de Tillia (frontière malienne) jusqu’à Midal vers la frontière algérienne, ainsi qu’au sud dans la zone de Bangui, des fronts aussi hautement stratégiques en terme de sécurité pour le pays.
C’est dire que la mission à eux est assez cruciale. Ils s’en acquittent, cependant, avec beaucoup du succès et tiennent bon, dira le Chef suprême des armées. «Il vous est arrivé de connaitre, de cette situation, d’épreuves. Vous avez pu y faire face avec vaillance et dignité», a relevé le Chef suprême des armées. Le Président Mohamed Bazoum est allé à la place d’armes du 42ème B.I.A, pour dit-il, ‘’célébrer ces moments de leurs batailles qui ont été décisifs pour la sécurité du pays. « Sur les fronts que vous occupez du côté de la frontière du Nigeria, tout comme sur la frontière du Mali, ils sont nombreux les ennemis contre lesquels vous avez été efficaces, dans les opérations de jour comme de nuit. Je voudrais saluer vos résultats (…) remarquables », a déclaré le Chef de l’Etat. «L’ensemble de ces efforts dans ces positions importantes de notre territoire, les acquis que vous avez eu nous permettent d’avoir une situation de tranquillité relative » se félicite M. Mohamed Bazoum.
Le Président de la République qui a, peu auparavant visité la base aérienne où il lui a été présenté des équipements modernes dont des drones nouvellement acquis, se félicite de la ”montée en puissance” qui rend d’ores et déjà, efficaces les actions sur le théâtre des opérations. Le Chef de l’Etat a expliqué que les investissements faits en termes des matériels, équipements, armements, sont rehaussés ainsi que les effectifs et les efforts vont se poursuivre. « En quelques semaines, tout récemment, nous avons fait mobiliser 500 éléments de la Garde Nationale du Niger. Nous les avons déployé, nous avons demandé aux FAN aussi d’être encore plus présentes à Tillia. D’après les échos qui nous parviennent depuis que nous avons procédé à cette opération, la population est tranquille », s’est-il réjoui. « Nous allons continuer cet effort de renforcement de vos capacités, de montée en puissance, de faire en sorte que vous soyez dans les conditions optimales des moyens pour que votre mission soit encore plus efficiente », a réitéré le Chef de l’Etat.
Ismaël Chékaré, ONEP-Tahoua
Source : https://www.lesahel.org
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«Si tu veux la paix, prépare la guerre». Le Président Mohamed Bazoum connait bien ce célèbre aphorisme de la Rome antique, et le philosophe qu’il est vous la formulera plutôt dans sa version latine : ‘’Si vis pacem, para bellum’’. Ayant été investi au pouvoir, le 02 avril 2021, dans un contexte sécuritaire particulièrement trouble, avec des attaques répétées contre les forces de défense et de sécurité ainsi que les populations civiles, le Président de la République et ancien ministre de l’Intérieur, avait déjà une très claire perception de l’ampleur du défi sécuritaire à relever, ainsi que des solutions appropriées.
Face à des groupes terroristes et autres bandits armés sans foi ni loi, mus par le seul but de répandre le sang de personnes innocentes et sans défense, le Chef de l’Etat mise sur la montée en puissance des forces de défense et de sécurité du Niger. Pour faire la guerre et avoir une paix durable, il faut des hommes aguerris et bien formés mais aussi des armes. Le Chef de l’Etat n’a voulu rien négliger. «Mon devoir de Chef d’Etat, c’est d’assurer la quiétude à mes compatriotes où qu’ils soient», disait récemment le Chef de l’Etat.
Animé par cette ferme détermination de relever le défi sécuritaire, le Président Mohamed Bazoum a axé ses principales orientations sur le renforcement des capacités opérationnelles des FDS. Ces orientations portent essentiellement sur l’acquisition des moyens matériels et logistiques adaptés et le renforcement de la coopération militaire, le renforcement des effectifs, ainsi que la formation continue.
Des infrastructures et du matériel militaire de pointe pour renforcer la capacité opérationnelle de nos FDS
Pour la montée en puissance de nos forces, le gouvernement a consenti d’énormes sacrifices financiers pour permettre la dotation des forces de défense et de sécurité en moyens matériels et logistiques adaptés au contexte.
C’est ainsi que, pour permettre aux éléments des Forces Armées Nigériennes (FAN) et ceux de la Garde Nationale du Niger (GNN) de mieux assurer la défense du territoire, d’importantes dotations en ressources matérielles (armements et munitions) ont été acquises au profit desdits corps. «Aussi, 100 véhicules Toyota ont été acquis par les FAN et 114 véhicules militaires composés des véhicules légers et lourds, des blindés et des engins spécifiques pour la Garde Nationale. Il convient d’ajouter que la procédure d’acquisition de 16 aéronefs et drones est en cours et 5 autres aéronefs existants ont fait l’objet de maintenance», souligne la CAPEG.
C’est d’ailleurs dans ce cadre que, lors de la récente visite de travail du Président de la République en Turquie, du 10 au 12 mars 2022, le Niger a passé une commande de plusieurs drones de type TB2 destinés à renforcer sa flotte aérienne dans le cadre de la stratégie de lutte contre le terrorisme et la sécurisation de nos frontières. S’ajoutent également des avions de combat et des véhicules blindés tactiques.
En ce qui est du secteur de la sauvegarde de la sécurité publique, les actions de renforcement des capacités matérielles ont permis l’acquisition de 117 véhicules d’intervention et l’entretien de 44 autres. A cela s’ajoute l’acquisition de 30.000 grenades lacrymogènes, 1.500 aérosols et 1.000 masques à gaz dans le cadre du maintien de l’ordre.
D’autre part, dans le souci de l’amélioration des conditions de travail des éléments et autres agents d’administration, des infrastructures ont été réalisées en faveur des différents corps des FDS. C’est à ce titre que, 16 infrastructures incluant des blocs administratifs et des murs de clôture ont été réalisées en faveur des FAN et 7 unités de la Garde Nationale. «A ces constructions s’ajoute la réhabilitation de 35 autres infrastructures dont 14 pour les FAN et 21 pour la GN. Par ailleurs, des appuis financiers et en vivres ont été apportés aux familles des FDS et ayant-droits des militaires tombés sur le champ de bataille», précise la CAPEG.
Pour le volet sécurité publique, le rapport de la CAPEG, note la construction de la caserne de la Compagnie Mobile de Contrôle des Frontières (CMCF) de Birni N’Konni, du bureau de la GNN de Tesker, des murs de clôture des commissariats de police de Boboye, Dioundiou, Matameye et Gouré, de 5 murs de clôture de la GNN, et de 3 blocs (administratif et sanitaires) au niveau des casernes de la protection civile à Niamey. En outre, 7 unités de la GNN et 6 unités de la Police nationale ont été réhabilitées, et 80 bornes intermédiaires ont été construites et installées dans le cadre de la délimitation des frontières.
Renforcement des effectifs dans les différents corps
En ce qui concerne les ressources humaines, dans la droite ligne des orientations données par le Chef de l’Etat, les effectifs de nos forces ont été revus à la hausse, et un accent particulier a été mis sur la formation de ces hommes. «Nous avons décidé une politique de montée en puissance qui a consisté à accroitre les effectifs. Quand nous sommes venus, nous avons des effectifs bien déterminés. Et notre volonté, c’est atteindre 50.000 soldats d’ici 2025. Nous sommes à 30.000 soldats aujourd’hui alors qu’à notre arrivée nous avions un effectifs de 11.000 soldats», a déclarait le Président Mohamed Bazoum, lors de la conférence des cadres qu’il a animée, le vendredi 25 février 2022 au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, justement sur le thème de la sécurité.
Mais c’est le Rapport annuel 2021 sur la performance de l’action gouvernementale, réalisé et rendu public par la Cellule d’Analyse des Politiques Publiques et d’Evaluation de l’Action Gouvernementale (CAPEG), qui nous édifie de façon plutôt exhaustive sur les efforts consentis par l’Etat du Niger dans le domaine du renforcement des effectifs.
En matière de défense du territoire, d’importantes actions ont été faites dans les différents corps concernés. «Les Forces Armées Nigériennes (FAN) ont été renforcées par le recrutement de 4.081 éléments repartis en : 172 officiers, 663 sous-officiers, 3.000 hommes de rang de l’armée de terre et 200 officiers et sous-officiers de l’armée de l’air. Pour la Gendarmerie Nationale (GN), l’effectif a été rehaussé par le recrutement de 1.558 élèves», souligne le rapport de la CAPEG.
Au volet relatif à la sécurité intérieure, les efforts de renforcement des capacités humaines se sont traduits, selon le Rapport de la CAPEG, par le recrutement et la formation de 1.326 élèves policiers et 998 élèves gardes nationaux. De même, 759 agents de la Garde Nationale du Niger (GNN) ont bénéficié des formations de perfectionnement.
Dans le domaine de la formation continue, la CAPEG note que 12.234 éléments des FAN ont effectué des stages de perfectionnement, dont 116 à l’extérieur. «Les stages de perfectionnement ont également concerné 2.759 gendarmes dont 60 à l’extérieur. Pour renforcer davantage les capacités opérationnelles des FDS en ressources humaines, 2 écoles militaires ont été créées dont l’une à Niamey pour la formation des officiers supérieurs et l’autre à Dosso pour la formation des formateurs dans les différents centres existants», précise le rapport de la CAPEG.
D’autre part, sur le plan tactique, le Niger a développé le concept d’opérations. Entre autres opérations en cours au Niger, on peut citer ‘’Almahaou’’, ‘’Niya’’, ‘’Damissa’’, ‘’Yarti’’, ‘’Fassa’’, ‘’Chara’’, ‘’Farawttan Bouchia’’, ‘’Dongo’’, etc. Ces opérations engagent en permanence près de 12.000 personnels dans les différentes zones affectées par l’insécurité.
Comme le souligne le rapport de la CAPEG, pour assurer l’intégrité du territoire, des opérations sur le terrain ont été effectuées et la coopération militaire renforcée. «Environ 25.000 patrouilles ont été organisées sur l’ensemble du territoire national. Dans le cadre de la coopération militaire, les FAN ont activement participé à des opérations conjointes au niveau de la sous-région, notamment le G5 Sahel et la Force Mixte Multinationale. De même, le Niger a participé à plusieurs missions de maintien de la paix dans le cadre des Nations-Unies (MINUSMA, MINUSCA et MONUSCO)», indique la même source.
Les efforts entrepris par le Niger dans le domaine sécuritaire concernent également le développement des liens de partenariat avec les pays amis. Dans ce cadre, le Niger a signé des accords et des conventions portant sur divers appuis notamment la réalisation des infrastructures dans les Ecoles et Centres de formation militaire ainsi que l’acquisition des équipements de reconnaissance et de surveillance. Par ailleurs, afin d’améliorer l’adhésion des populations dans les zones d’intervention des Forces armées, de nombreuses actions civilo-militaires ont été menées. A titre illustratif, des personnes civiles bénéficient des soins au niveau des centres des FDS. En outre, 2 fora ont été organisés à Niamey et à Diffa sur le renforcement de la cohésion sociale.
Des résultats probants
Il ressort des constats établis à travers le rapport de la CAPEG que toutes ces actions réalisées dans le domaine de la sécurité et de la paix ont permis d’assurer la défense de l’intégrité du territoire, la sécurité publique et de préserver la cohésion sociale. Des résultats satisfaisants ont été enregistrés en matière de sécurité. Ils se sont notamment traduits par le retour des déplacés internes dans leurs villages d’origine, avec une première phase de réinstallation des populations de 25 localités. Par ailleurs, les actions de sensibilisation et de consolidation de la paix ont contribué à prévenir les conflits communautaires poursuivis par les groupes terroristes. Elles ont également abouti à la reddition de plusieurs combattants de Boko Haram parmi lesquels 300 ont bénéficié de formation pour faciliter leur réinsertion sociale et économique.
Un autre motif de satisfaction qui apparait à travers le rapport de la CAPEG, c’est que, du fait de sa montée en puissance, l’armée nigérienne occupe la 1ère place des armées de l’espace UEMOA, la 3ème place au niveau de la CEDEAO et la 18ème au plan continental selon le classement 2021 de Global Power Fire. «Les actions permanentes de sécurisation des personnes et des biens ont notamment permis la saisie de 350 armes illicites, 50.000 munitions, 329,435 kg de chanvre indien et 59.000 autres comprimés de drogue», note la CAPEG.
Toutes actions et ces résultats qui en ont découlé viennent corroborer, à juste titre, les appréciations de l’ancien ministre de la Défense Nationale, et actuel président de la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAGI) à l’Assemblée nationale, M. Kalla Moutari qui, dans une interview qu’il a accordée à nos confrères de l’ANP, récemment en mi-mars 2022, qualifiait le bilan sécuritaire de la première année du Président Mohamed Bazoum de ‘’très positif’’.
«Depuis l’élection du Président Bazoum à la tête de notre pays, sur le plan de la sécurité, la chose la plus importante que nous avons constatée est que le Président était fin prêt pour porter le problème de la sécurité, parce qu’il le maitrise assez bien», a salué M. Kalla Moutari.
«Le Président Bazoum a décidé de renforcer et d’accélérer la formation des forces spéciales et leur équipement, un équipement conséquent, adapté à cette forme de guerre. Et nous avons vu que cela a déjà commencé à porter des fruits, qu’il y a aujourd’hui l’espoir qui renaît au point où certaines populations ont commencé à regagner leur terroir’’, s’est réjoui de constater M. Kalla Moutari.
Cet espoir, selon lui, est d’autant plus permis que l’essentiel des dirigeants des terroristes ont été neutralisés. Les groupes terroristes sont désorganisés et affaiblis et nos armées se sont de plus en plus adaptées à la nouvelle situation, allant jusqu’à réduire les attaques terroristes à des actions de banditisme.
Mais, pour mieux mesurer les avancées réalisées sur le plan sécuritaire, il suffit de remonter le temps pour se rappeler de la situation sécuritaire délétère qui prévalait, courant mars-avril 2021, avant l’investiture du Président Mohamed Bazoum à la magistrature suprême. A cette époque, l’esprit des Nigériens était gravement meurtri par la série noire des attaques terroristes, avec notamment les tragédies survenues, coup sur coup, à Tchomabangou et à Zaroumdareye (région de Tillabéri), dans la zone de Tillia (région de Tahoua), ainsi qu’à Toumour (région de Diffa). Sans compter les enlèvements de personnes et les vols de troupeaux de bétail enregistrés quasi-quotidiennement, ici et là.
Par Assane Soumana(onep)
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Niamey accueille depuis hier 1er mars, la troisième réunion des hauts fonctionnaires du Groupe africain de la coalition globale pour vaincre Daesh. La cérémonie officielle d’ouverture des travaux a été lancée par le Secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Ado Elhadj Abou, aux côtés des autres co-présidents du groupe que sont le Maroc, l’Italie et les Etats Unis d’Amérique.
Le groupe de travail sur l’Afrique, a précisé M. Ado Elhadj Abou, découle de la reconnaissance du fait que le travail de la coalition devrait bénéficier d’un mécanisme dédié de consultation et d’analyse des branches de Daesh en Afrique. Il a été initié en décembre 2021, a-t-il dit, et vise à la mise en place de programmes de renforcement des capacités civiles pour aider à faire face à la menace de Daesh en Afrique et de synchroniser ces efforts avec les initiatives existantes sur le terrain. Selon M. Ado Elhadj Abou, ce groupe est fondé sur un engagement des membres et des pays partenaires à respecter pleinement le droit international, et à agir en étroite coordination avec les initiatives existantes dans le cadre d’une approche globale et pour éviter toute duplication des efforts.
Le Secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération a appelé les pays membres et les partenaires de la coalition à rester engagés pour la réalisation d’une stabilité, d’une paix et d’une sécurité durable dans l’intérêt du continent africain. «Le sujet de cette réunion nous mènera sans aucun doute sur cette voie, et nous permettra d’explorer les moyens de renforcer davantage nos relations de travail», a-t-il souhaité, tout en se félicitant de la présence de plusieurs délégations à la réunion de Niamey. Ce qui démontre, a-t-il déclaré, de leur ferme engagement et celui de leurs pays et institutions respectifs, dans la recherche de solutions au phénomène du terrorisme.
M. Ado Elhadj Abou a relaté les efforts déployés par le Niger, sous les directives du Président de la République, et les «combats héroïques» que mènent quotidiennement les Forces de défense et de sécurité contre les groupes armés, dont Daesh et ses affiliés, pour assurer la sécurité et la stabilité du pays. Au Sahel, a-t-il dit, se joue la paix et la sécurité mondiale. «Il est important que cette partie du monde retienne toute l’attention pour vaincre ces groupes terroristes qui sèment la mort et la désolation, et accentuent la pauvreté parmi les populations des zones affectées», a-t-il estimé. Il a enfin plaidé pour que la stratégie militaire soit combinée avec un autre volet qui met l’accent sur la bonne gouvernance, l’Etat de droit, le maintien de l’ordre, la réforme du système judiciaire et l’implication de la société civile.
La réunion de Niamey est la troisième réunion du Groupe africain de la coalition mondiale pour vaincre Daesh et la première à se tenir au Sahel. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités de ce groupe dont le Niger, le Maroc, l’Italie et les Etats Unis sont membres.
Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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S'il y a une cause pour laquelle le Niger s’est investi corps et âme, pendant les dix années de mise en œuvre du Programme de Renaissance sous la présidence de SEM. Issoufou Mahamadou, c'est bien celle portant sur la préservation de la sécurité des personnes et de leurs biens, au Niger et dans la bande sahélienne. Le jeu en valait la chandelle ! Il fallait en effet contenir les ambitions démesurées des groupes terroristes qui tentaient d’imposer à tout prix leur joug sur les pays de l’espace sahélien, le Niger y compris.
Ce farouche engagement du Président Issoufou pour le volet sécuritaire se justifie à plus d'un titre. Car, il l’a lui-même dit et redit : la sécurité est la condition essentielle pour l'épanouissement de tout peuple, elle est une des veines jugulaires du développement socio-économique d'un pays.
Pour avoir très vite perçu la liaison étroite qui existe entre sécurité et développement, il a décliné, dès son investiture à la Magistrature Suprême pour son premier mandat, le 07 Avril 2011, son engagement pour la sauvegarde de la sécurité des personnes et des biens, aussi bien sur l'ensemble de l'étendue du territoire national qu'à l'extérieur. « Je veillerai personnellement, en tant que Chef des Armées, à la consolidation de l'unité et de la cohésion, ainsi qu'au renforcement du moral de ceux qui ont la lourde mission d'assurer la sécurité des Nigériens et de leurs biens, de protéger nos frontières, et au-delà, de contribuer à la sécurité internationale», disait-il dans son discours d'investiture.
Aujourd'hui, soit dix ans après ce serment solennel, force est de constater que cet engagement du Président Issoufou Mahamadou est resté constant. En témoignent les investissements énormes consentis par l’Etat du Niger en faveur du secteur de la sécurité. C’est ainsi que pour relever les défis sécuritaires, des ressources colossales ont été mobilisées pour permettre à nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité d'assurer le contrôle de nos frontières, mais aussi la sécurité des personnes et des biens. Faisant sien l'adage qui dit que ''qui veut la paix prépare la guerre, les autorités ont mobilisé d'importantes ressources budgétaires dans le cadre de l'amélioration des conditions de vie des FDS, mais aussi de leurs capacités opérationnelles.
Les besoins de dépenses pour la sécurité et les capacités institutionnelles connexes découlent de l’ampleur des menaces sécuritaires qui pèsent sur les pays du sahel en général et en particulier ceux membres du G5 Sahel. Depuis plusieurs années des pressions importantes s’exercent sur le budget de l’Etat, au détriment des priorités du développement économique et social.
Dans un contexte sécuritaire sous régional caractérisé par un ensemble de menaces liées à la crise Libyenne, au terrorisme et au crime organisé dans la région du Sahel et dans le bassin du lac Tchad, les efforts entrepris par le gouvernement ont eu pour but de préserver l’intégrité du territoire et la sécurité des personnes et des biens.
A titre indicatif, les allocations budgétaires allouées par le Niger pour le secteur de la sécurité ont représenté en moyenne 16% des allocations budgétaires totales entre 2011 et 2020 pour une cible de 10%. En moyenne, sur les six dernières années (2014-2019), les dépenses de sécurité ont constitué 4,3% du PIB par an. Sur la période 2011-2019, le déficit budgétaire global, dons compris, est passé de 2,1% du PIB en 2011 à 5,8% du PIB en 2020, pour une norme communautaire de 3%.
Le bilan des dix (10) ans de mise en œuvre du Programme de ‘’Renaissance’’ du Président de la République Issoufou Mahamadou, dressé par la Cellule d’analyse des politiques publiques et d’évaluation de l’action gouvernementale (CAPEG), révèle d’importantes actions menées en faveur de la sécurité. Elles se sont traduites, entre autres, par l'acquisition de matériels militaires adéquats. C'est ainsi que d'importants lots de véhicules militaires; des armements et munitions et autres moyens logistiques de soutien et en effets d'habillement ont été mis à la disposition de nos Forces de Défense et de Sécurité. S'ajoutent aussi le renforcement de la flotte aérienne, avec la remise à neuf des appareils existants et l'apport d'autres avions et hélicoptères de combat.
Il y a également les sessions de formations continues régulièrement organisées au profit des éléments des FDS suivant leurs domaines de spécialisation, de même que la création d’une école militaire supérieure destinée à la formation les officiers d’état-major et de commandement.
Par ailleurs, il y a lieu de noter la construction de logements sociaux en faveur des FDS, la création d’un fonds spécial dénommé WAQF pour soutenir les orphelins et veuves des militaires tombés sur le champ de bataille, ainsi que la construction d’un monument des martyrs à Niamey en hommage aux militaires tombés au front.
Le document-bilan de la CAPEG souligne que dans le cadre de la coopération sécuritaire avec les pays voisins, des efforts ont été menés à travers l’installation des bornes de frontière et des bornes de densification. Enfin, des opérations militaires ont été organisées dans le bassin du lac Tchad, le Djado et sur les frontières avec le Mali et le Burkina Faso.
De même, indique la même source, le Niger a consolidé sa coopération militaire avec ses partenaires et a marqué sa présence dans les initiatives sécuritaires et de maintien de la paix. En effet, les relations de coopération sécuritaire avec la France et les États-Unis ont été renforcées et ont permis la réalisation d’actions conjointes, notamment la mise en œuvre de l’Initiative sur la Gouvernance Sécuritaire (IGS) à travers le Plan d’Actions Conjoint de Pays (JCAP) qui est un accord bilatéral entre les gouvernements américain et nigérien.
S’y ajoutent d’autres conventions de coopération militaire qui ont été signées avec des pays amis dont la Turquie, l’Iran, la Chine, l’Allemagne, le Pakistan et l’Italie. Le Niger a également joué un rôle important dans la mise en place des initiatives sécuritaires régionales, notamment la force conjointe du G5 Sahel, la Force Multinationale Mixte de la CBLT et la force en attente de la CEDEAO (composante de la force en attente de l’Union Africaine).
Egalement, le Niger a activement participé aux efforts de maintien de la paix dans le monde par l’envoi de contingents militaires, dans le cadre des missions des Nations-Unies.
En termes de résultats, même s’il faut le reconnaitre, à certains moments, le Niger a subi de plein fouet les effets des attaques terroristes, avec un cortège de victimes aussi bien militaires que civiles, il ya lieu de dire que le pire a été évité au Niger et à son peuple. «Nous avons pu néanmoins rester un relatif îlot de paix dans une région tourmentée», fait constater le Président Issoufou Mahamadou.
Et comme le souligne le bilan dressé par la CAPEG, « ces efforts ont contribué à assurer la sécurité des personnes et à défendre l’intégrité du territoire national. Les divers appuis apportés aux FDS ont permis d’organiser des patrouilles mixtes régionales et départementales sur l’ensemble du territoire national, ainsi que d’opérations régulières de contrôle. Cela a abouti à l’interpellation d’individus suspects, à la saisie des armes illicites de tous calibres et d’importantes quantités de produits prohibés ainsi qu’à la prévention des attaques des groupes armés ».
Et ce n’est vraiment pas un hasard si le Président Issoufou Mahamadou a su se forger un leadership international sur toutes les questions portant sur la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Par Assane Soumana
02 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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S’il y a un domaine dans lequel l’Etat du Niger est resté constant et déterminé depuis plus d’une décennie, c’est bien celui de la lutte acharnée contre l’hydre terroriste, et donc de la sécurité et de la défense de l’intégrité de notre territoire national. Convaincus que le Niger est au confluent de plusieurs foyers de tensions et que notre survie dépend de notre capacité à rester droit dans nos bottes, et à assurer de manière efficace la défense de nos frontières, et de notre espace vital, aussi bien l’ancien Président Issoufou Mahamadou, que l’actuel Bazoum Mohamed, n’ont ménagé ni leurs efforts, ni les moyens adéquats pour combattre sans faiblesse les agresseurs de tout acabit.
Ainsi, le Niger demeure le seul pays du Sahel Central à avoir le contrôle de tout son territoire et où le Président de la République, Chef Suprême des Armées peut se déplacer à sa guise à Baroua à quelques encablures des bases de Boko Haram dans le Lac Tchad, dans l’Anzourou et le Zarmaganda, comme à Tilia dans la région de Tahoua. Cet état de fait traduit non seulement la ferme détermination politique mais aussi le courage et la bravoure de nos soldats sur le terrain. Les efforts déployés par nos autorités au plus haut niveau, ont concouru à renforcer l’efficacité des interventions stratégiques et opérationnelles des Forces de Défense et de Sécurité (FDS).
Les différents corps militaires et paramilitaires ont bénéficié de nouveaux recrutements, de formations, de créations d’unités spéciales, de dotations conséquentes en moyens matériels et logistiques, de vecteurs aériens, d’infrastructures adéquates, ainsi que d’actions spécifiques d’amélioration du cadre de vie. Cela a permis de densifier le maillage territorial en FDS et d’obtenir des résultats significatifs en matière de sécurisation et de défense de l’intégrité du territoire. Malgré l’augmentation des incidents armés, le nombre de victimes (civiles et militaires) a baissé de moitié entre 2021 et 2022. De même, la destruction des capacités des groupes armés terroristes s’est traduite par la baisse progressive et significative de l’efficacité de leurs actions. Les efforts entrepris en matière de paix se sont traduits par la défense de l’intégrité du territoire et le renforcement de la sécurité publique.
Les patrouilles quotidiennes et les actions de veille régulières ont permis de réduire significativement la capacité de nuisance des groupes terroristes et des bandits armés. L’amélioration de la situation sécuritaire a permis de faciliter le retour des populations déplacées internes dans leurs localités d’origine notamment dans les régions de Diffa et de Tillabéri. On se souvient d’ailleurs de la visite effectuée le 10 février 2023 à Tégué dans le Gorouol, par le ministre en charge de l’Intérieur où il a été en contact direct avec les populations qui ont regagné leurs zones d’origine qu’elles ont abandonnées depuis un certain temps pour cause d’insécurité.
Cette visite avait pour but de constater d’une part la situation des populations de Tégué, de les soutenir et de les réconforter, et d’autre part de réaffirmer la volonté de l’Etat à les sécuriser. «Nous avons organisé ce retour après avoir mis en place un dispositif sécuritaire conséquent pour rassurer les populations. Ensuite tout le monde a été transporté dans de très bonnes conditions. Tout le monde a regagné Tégué sain et sauf. Il était de notre devoir et conformément aux instructions du Président de la République de venir voir de visu, constater la situation qui prévaut à Tégué», a déclaré le ministre en charge de l’Intérieur, M. Hamadou Adamou Souley. Par ailleurs, en matière de préservation de la cohésion sociale, des actions de consolidation de la paix ont contribué à prévenir le risque des conflits communautaires et à la reddition progressive des jeunes enrôlés dans les organisations terroristes.
Pour renforcer davantage les capacités opérationnelles des FDS en ressources humaines, 2 écoles de formation militaire ont été créées à Niamey pour les officiers supérieurs et à Dosso pour les formateurs des centres d’instruction existants. En termes de moyens matériels et logistiques, les FDS ont été dotées de véhicules blindés et de vecteurs aériens. A cela s’ajoute la réalisation des infrastructures qui a porté notamment sur la construction et la réhabilitation des bâtiments des bureaux, des murs de clôture et des blocs administratifs. D’autres efforts ont porté sur l’amélioration du cadre juridique de la gouvernance sécuritaire. La coopération militaire a été renforcée par la signature des accords et la participation aux initiatives sécuritaires régionales et aux missions de maintien de la paix. En matière de consolidation de la paix, l’accent a été mis sur les campagnes de sensibilisation et l’amélioration de la collaboration entre les FDS et la population.
En effet, dans le cadre du renforcement de la coexistence pacifique et la cohésion sociale entre les communautés, plusieurs forums et caravanes de sensibilisation ont été organisés notamment dans des zones touchées par l’insécurité. Les capacités des acteurs des zones à risques et transfrontalières notamment des élus locaux, des chefs traditionnels et des jeunes ont été renforcées en prévention et gestion des conflits. De plus, des jeunes ont été appuyés pour mener des activités génératrices des revenus dans plusieurs communes de la région de Tillabéri. S’agissant des efforts pour améliorer les relations de confiance et de collaboration entre les populations et les FDS dans les zones d’intervention, de nombreuses actions civilo-militaires ont été menées. Entre 2021 et 2022 environ 80.154 personnes civiles ont bénéficié des soins médicaux au niveau des centres de santé des FDS. Dans le même ordre d’idées, des sessions de formation ont été organisées à l’endroit des FDS sur le droit international humanitaire.
Oumarou Moussa(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Une délégation du Conseil de Sécurité de l’ONU arrive à Niamey en provenance de Bamako au Mali. Cette délégation conduite par l’Ambassadeur du Kenya à l’ONU, président en exercice du Conseil de sécurité, comprend l’Ambassadeur de France à l’ONU, l’Ambassadeur du Niger à l’ONU.
Au cours de son séjour, la délégation onusienne aura une séance de travail avec le Ministre d’Etat, ministres des Affaires Etrangères et de la Coopération, SEM Hassoumi Massoudou avant d’être reçue en audience par le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum suivie d'une conférence de presse.
La mission onusienne aura également d’autres séries d’entretien avec le Premier Ministre, SEM Ouhoumoudou Mahamadou et plusieurs personnalités nigériennes et participera à une cérémonie pour rendre hommage aux victimes civiles du terrorisme et aux soldats tombés au combat.
La question de la lutte contre le terrorisme au Sahel, les effets néfastes du changement climatiques, la coopération nigéro onisienne et plusieurs d'autres sujets d'intérêt commun seront au menu des discussions.
25 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La Réserve régionale de Sécurité Alimentaire (RRSA) de la Communauté économique des Etats se l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) commence à devenir une réalité. En effet, ce dispositif a reçu les premiers sacs de céréales. Ainsi d’après un communiqué émanant de la CEDEAO en date du 18 mai dernier, le volume total issu des premiers achats à livrer dans les différents magasins dédiés à la RRSA, s’élève à quelque 11.230 tonnes de céréales.
Pour rappel, des contrats ont été signés avec les sociétés nationales de stockage, à la suite de l’appel à propositions lancé en 2006, pour accueillir le stock physique de la Réserve Régionale de Sécurité Alimentaire (RRSA). Ces contrats sont en cours de finalisation avec 6 structures nationales à savoir la Food Strategic Reserve Department du Nigeria pour le sous espace Est, la SONAGESS du Burkina Faso, la NAFCO du Ghana, l’OPAM du Mali et l’ANSAT du Togo pour le sous espace Centre et la CSA du Sénégal pour le sous espace Ouest Atlantique. C’est ainsi que dans la cadre de la mise en œuvre de ces contrats, les magasins de la SONAGESS à Dédougou (Burkina Faso) a déjà reçu, à la date du 15 mai 2017, un volume de 1900 tonnes sur un total de 2750 tonnes attendu, soit un taux de livraison de 69%.
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La Secrétaire générale du Cabinet du Premier ministre, Mme Lawel Mariama Ousmane Djika a présidé, le vendredi 13 Janvier à Niamey, l’ouverture des travaux d’une rencontre de partage de l’expérience de Dosso sur le renforcement de la transparence et la redevabilité dans la conduite des opérations de distribution gratuite ciblée des vivres. Cette action qui entre dans le cadre du financement du plan de soutien aux populations vulnérables a touché huit (8) communes des départements de Boboye, Falmey et Gaya. Plusieurs gouverneurs des régions dont celui de Dosso, la représentante adjointe de l’OTI/USAID, des maires et de plusieurs autres personnalités ont pris part à la rencontre.
A l’ouverture des travaux, la Secrétaire générale du Cabinet du Premier ministre a souligné la pertinence d’un tel cadre avant de demander aux participants composés des partenaires techniques et financiers et du dispositif national de prévention et gestion de crises de capitaliser cette expérience, de tirer le maximum de profit afin de soutenir le gouvernement dans son combat pour la bonne gouvernance dans toutes les actions et plus spécifiquement lors des prochaines opérations de distribution gratuite des vivres. Mme Lawel Mariama Ousmane Djika a ensuite réitéré les remerciements du gouvernement à l’endroit de l’USAID/OTI/NSSI (Initiative de Support à la Stabilité du Niger) pour avoir soutenu la région de Dosso et financé cette activité de partage d’expérience et bonnes pratiques au profit de toutes régions du Niger. Elle a aussi rappelé que le gouvernement a soutenu les opérations de vente des céréales à prix modérés sur toute l’étendue du territoire national.
Selon la Secrétaire générale du Cabinet du Premier ministre, ces opérations mises en œuvre par la DNPG/CCA et ses démembrements au niveau régional, départemental, communal ont bénéficié du soutien du partenaire USAID afin d’assurer un bon ciblage, une bonne communication et un bon suivi des opérations au niveau communautaire. «Cette activité cadre parfaitement avec le Programme du Président de la République et celui du gouvernement dans son septième axe : la solidarité nationale et l’inclusion socio-économique», a-t-elle déclaré.
Abondant dans le même sens, le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar a rappelé que le renforcement de la résilience des populations à l’insécurité alimentaire constitue une priorité pour le Président de la République. «Cette volonté est matérialisée dans la Déclaration de la Politique Générale du gouvernement dans son septième axe : la solidarité nationale et l’inclusion socio-économique», a-t-il précisé.
Selon le gouverneur de la région de Dosso, l’Etat et ses partenaires mettent chaque année beaucoup de moyens dans le financement du plan de soutien aux populations vulnérables. Malheureusement ces opérations se déroulent très souvent avec beaucoup de désagréments dus au déficit de transparence dans le ciblage des bénéficiaires. C’est pourquoi, le Programme Initiative de Support à la Stabilité du Niger initié par l’USAID a accompagné le Secrétariat permanent régional du Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (SPR/DNGCA) de la région à travers une convention cadre dont l’activité est intitulée «Transpararency in the Management of Food Crisis in Dosso’’ qui a concerné au total huit communes des départements de Boboye, Falmey et Gaya.
De son côté, la représentante adjointe de l’OTI/USAID, Mme Marcelle Empey a expliqué que cette initiative qui a concerné plusieurs villages de huit (8) communes de la région de Dosso a été possible grâce à la collaboration des acteurs impliqués. Tout en remerciant les autorités ainsi que la population de Dosso pour leur franche collaboration, Mme Marcelle Empey a réitéré l’engagement des USA à appuyer le Niger dans sa quête de la sécurité alimentaire et de la stabilité.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://lesahel.org/
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Les travaux de l’atelier régional de capitalisation des expériences du programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle récurrente au Sahel (P2RIAS-BID) ont été ouverts hier matin au Centre Agrhymet CCR-AOS de Niamey. Cet atelier vise à établir les échanges entre les coordinations nationales et les différentes parties prenantes du projet en vue de partager les expériences sur les bonnes pratiques de résilience mises en évidence par les pays et sur la composante régionale afin d’en tirer les leçons apprises.
En effet après 5 ans de mise en œuvre de cet important projet de résilience, il s’agira au cours de cette rencontre régionale de partager les réalisations des différentes composantes nationales des sept (7) pays bénéficiaires. Et de définir l’approche commune pour l’élaboration de la deuxième phase des composantes nationales et régionales. Il s’agira également pour les experts de préparer la mission de plaidoyer et pré-négociations avec la BID à l’effet d’élaborer une feuille de route pour la définition de la phase 2 du P2RIAS.
Pour le directeur du centre régional Agrhymet M. Mahalmoudou Hamadoun, les résultats attendus de cet atelier permettront d’enclencher efficacement le processus de formulation de la 2ème phase de cet important projet qui a déjà commencé au niveau de certains pays.
Pour rappel, le P2RIAS est un programme initié conjointement par la Banque Islamique de Développement (BID) et le Comité Inter Etat de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), pour répondre aux besoins de renforcement des capacités des populations vulnérables à l’insécurité alimentaire récurrente dans sept (7) Etats membres du CILSS à savoir, le Burkina Faso, la Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. Durant ces années de mise en œuvre dans ces pays bénéficiaires, de nombreux acquis ont été engrangés en vue de protéger et de renforcer la résilience des populations vulnérables et de mettre définitivement fin au cycle infernal de la faim et de la malnutrition.
Rahila Tagou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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La question du changement climatique est aujourd’hui une préoccupation mondiale au regard de son impact sur la sécurité alimentaire et la survie de tous les êtres vivants qu’ils soient humains, animaux ou végétaux. Et, c’est surtout en Afrique subsaharienne où l’impact du changement climatique est beaucoup plus prononcé, menaçant fortement ainsi les écosystèmes et l’équilibre social. C’est pourquoi, le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et l’Environnement (REMAPSEN) section Bénin a organisé le jeudi 9 juin 2022, un webinaire sur ce thème Deux panélistes ont été identifiés pour la circonstance : M. Isaias Angne Obama Oyana, représentant de la FAO au Bénin et M. Alfred Acakpo, secrétaire permanent du Conseil de l’Alimentation et de la Nutrition (CAN). Plusieurs journalistes du pays organisateur ainsi que ceux des autres pays africains et de Madagascar ont participé à ce webinaire dont le thème est d’une importance capitale tant sur le plan continental que planétaire.
C’est pourquoi, dans son exposé le représentant de la FAO au Bénin M. Isaias Angne Obama Oyana a précisé que la sécurité alimentaire d’une population est assurée lorsque quatre critères sont réunis à savoir : la disponibilité (la nourriture est physiquement disponible grâce à la production locale, nationale, ou via l’importation ; l’accès (les populations ont les moyens financiers ou physiques d’accéder à une nourriture saine et variée ; la stabilité (la disponibilité de la nourriture est stable et régulière et enfin l’utilisation (les populations ont les outils et les connaissances pour cuisiner de manière équilibrer. S’agissant de la sécurité alimentaire dans la région, le représentant de la FAO au Bénin a relevé que la production céréalière est estimée à 74,3 millions de tonnes, soit une hausse de 0,6 % comparée à la campagne 2019/2020 et de 9% par rapport à la moyenne de cinq dernières campagnes. La situation pastorale reste préoccupante en dépit des bonnes pluies parce que les restrictions liées aux mouvements de la transhumance ont impacté négativement la mobilité des éleveurs et de leurs troupeaux. Quant aux marchés agricoles, les niveaux d’approvisionnements de ceux-ci restent globalement faibles avec comme conséquence la flambée des prix des denrées alimentaires en raison de la pandémie de COVID-19. En ce qui concerne la situation nutritionnelle, elle demeure inquiétante. Les prévalences de la malnutrition aigue sont toujours alarmantes avec des valeurs dépassant 10% (seuil élevé de l’OMS dans plusieurs pays). En outre, en regardant l’évolution des changements climatiques en Afrique de l’Ouest et du Centre, on se rend compte que les déficits pluviométriques, les grandes sécheresses, des pluies diluviennes et inondations dévastatrices ont des conséquences dramatiques sur les moyens de subsistance des populations. En plus, le nombre de catastrophes naturelles a doublé en l’espace de 20 ans selon l’ONU. Les inondations à répétition, les feux des forets et des sécheresses empêchent les agriculteurs de planifier leurs cultures selon les saisons. Les terres perdent de leur fertilité. L’irrigation pluviale étant insuffisante, les récoltes diminuent. Le bétail, quant à lui peine à trouver de l’eau pour s’abreuver et des pâturages pour se nourrir. Selon le CILSS, les changements climatiques menacent l’intégrité des écosystèmes déjà fragilisés par une population en forte croissance. M. Isaias Angne Obama Oyana devait souligner que par rapport aux effets des changements climatiques sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le caractère imprévisible et croissant du climat provoque un recul des rendements agricoles. Comme stratégies d’adaptation et d’atténuation, le conférencier a relevé trois niveaux : sur le plan politique, il s’agit de renforcer l’appui des pays dans la définition des politiques et stratégies nationales d’adaptation aux changements climatiques centrées sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle à travers l’élaboration et la mise en œuvre des plans locaux d’adaptation. Au niveau agricole, le représentant de la FAO au Bénin a identifié le renforcement de techniques agricoles durables et résilientes aux changements climatiques. Et l’apport de la FAO en tant qu’institution du système des Nations Unies va consister à la mise au point un éventail de produits et outils normatifs pour une meilleure gestion des systèmes agrosylvopastoraux.
Quant au second conférencier, M. Alfred Acakpo, secrétaire permanent du Conseil de l’Alimentation et de la Nutrition (CAN), il a axé son intervention sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Bénin. Il ressort de cet exposé qu’en situation courante (mars -mai 2022), 11 communes du Bénin ont été exposées à des chocs (secheresses, inondations) qui ont fragilisé leur résilience. Les populations en phase crise à pire au plan national sont estimées à 1.225.957 personnes, soit 9,49 %. Par rapport aux défis liés à la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Bénin, M. Alfred Acakpo a souligné que les effets de la pandémie sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle. A titre illustratif, le nombre de cas de la COVID-19 et les décès ont connu une explosion à partir de septembre avec des contaminations qui sont passées de 12.021 cas en Août à 21.450 cas en septembre, soit un accroissement de plus de 78% en un mois. En termes de perspectives, le conférencier a parlé des mesures d’atténuation des impacts aux chocs telles que les appuis au secteur agricole ; le plafonnement/fixation des prix de certaines denrées alimentaires etc. A l’issue de ces deux exposés, les journalistes participants à ce webinaire ont posé des questions auxquelles les deux conférenciers ont apporté des éléments de réponse.
Par Hassane Daouda(onep)
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Le siège du Service central de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée (SCLCT/CTO), a abrité hier, la cérémonie officielle de remise de matériel roulant pour accroitre la mobilité des agents sur le terrain. La remise de ces 11véhicules et 9 motos s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à l’opérationnalisation de la composante police de la force conjointe du G5 Sahel et au processus de judiciarisation des fuseaux centres et Est, ainsi que leurs zones limitrophes. La cérémonie officielle de remise a été présidée par le Directeur général de la Police Nationale, le Commissaire Général Souley Boubacar, en présence du Conseiller politique à la Délégation de l'Union européenne au Niger et des responsables de l’ONG Coginta.
Après la réception du matériel roulant, le Commissaire Général Souley Boubacar s’est dit heureux de constater que le projet d’appui à l’opérationnalisation de la composante police de la force conjointe du G5 Sahel et au processus de judiciarisation des fuseaux centre et Est, est «avance dans les axes que nous avons voulus et souhaités ». Il s’agit, explique-t-il, de la mise en œuvre de projets et programmes au niveau du G5 Sahel pour appuyer les unités d’investigation qui interviennent dans la lutte contre le terrorisme.
Pour le Directeur Général de la Police Nationale, il est important d’appuyer les unités d’investigation à bien mener leurs missions dans le cadre du combat qu’elles mènent contre le terrorisme et le crime organisé transnational. «Comme j’ai l’habitude de le dire, nous avons le devoir de terroriser les terroristes pour que la peur change de camps, pour qu’enfin nos populations puissent dormir tranquillement et vaquer à leurs préoccupations», a affirmé le Commissaire Général Souley Boubacar. Il a enfin appelé le Directeur du SCLCT et ses agents à faire un bon usage du matériel ainsi réceptionné.
M. Olai VOIONMAA, Conseiller politique à la Délégation de l'Union européenne au Niger, a salué l’engagement de la Police Nationale ainsi que de l’ensemble des forces de défense et de sécurité du Niger dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale afin «de préserver l’intégrité du territoire et cela tout particulièrement dans les zones frontalières confrontées en permanence à ce fléau». Il a ajouté que l’objectif de la préservation de l’intégrité territorial doit se faire dans le respect de l’Etat de droit et le renforcement de la chaine judiciaire dans l’ensemble des différents pays. M. Olai VOIONMAA a remercié l’ONG Coginta, partenaire de l’UE dans la mise en œuvre du projet, dont la collaboration «est en parfaite synergie avec les objectifs de nos partenaires nationaux», a-t-il conclu.
Souleymane Yahaya et Idrissa Amadou Siddo (Stagiaire)
03 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le représentant spécial des Nations unies en Afrique de l'Ouest, Mohamed Ibn Chambas a exprimé jeudi dernier son inquiétude face à la menace d’extension du fléau terroriste dans les pays de la sous région notamment au Niger et au Burkina Faso. Un constat qui découle des derniers développements de la situation sécuritaires qui prévaut dans les parties septentrionales qui font frontière avec la chaudière malienne.
Selon Ibn Chambass, « L'insécurité au Mali s'étend désormais au Burkina Faso et au Niger, avec une forte augmentation des attaques de groupes extrémistes dans ces régions frontalières ces derniers mois, » L’émissaire onusien a indiqué que l'instabilité persistante au Mali se fait sentir jusqu'au Burkina Faso et au Niger, avec des attaques mortelles dans les zones frontalières. Et pour ne rien arranger, la zone du Liptako-Gourma partagée par les trois pays a été marquée par des attaques terroristes coordonnées intervenues ces dernières semaines contre des positions militaires. Un phénomène qui selon Ibn Chambass ouvre la voie aux trafiquants de drogue, aux passeurs de migrants et aux marchands d’armes qui écument les zones frontalières des trois pays.
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Les choses s’accélèrent en termes de coordinations des actions entre les Forces de Défense et de Sécurité au Niger et du Burkina Faso conformément aux instructions données par les autorités des deux pays. En effet, sur instructions du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et en coordination avec les forces combattantes du Burkina, les Forces Armées Nigériennes (FAN) de la zone militaire N°9 ont convoyé des camions de marchandises de Dori au Burkina Faso, jusqu’à Téra au Niger, en passant par Petelkoli, situé également au Niger sur la frontière avec le Burkina. Plus de 300 camions sont ainsi arrivés sans incidents le 18 août 2023 à la tombée de la nuit à Téra, déclenchant une euphorie générale au sein de la population, des administrations locales et des professionnels qui vivent des échanges commerciaux sur ce corridor. A l’aller, les Forces spéciales nigériennes découvrent un plot logistique indispensable aux groupes armées terroristes et ont procédé à sa destruction sur place.
Il restait quelques minutes avant que ne sonne 23h00. L’équipe de reporter qui a quitté Niamey sous une fine pluie en début d’après-midi de ce jeudi 17 août s’apprêtait à aller au lit pour se reposer. Car, le départ de Niamey sur Téra s’est fait de manière brusque. Le dîner n’était pas encore servi et le premier verre de thé patientait pour être sucré lorsque l’ordre est tombé : les 2 journalistes et leurs 2 cadreurs, ainsi que les 3 éléments de la Direction de l’information, des relations publiques et du sport des Forces Armées Nigériennes doivent rejoindre illico presto la salle des opérations où les attendait déjà le commandement militaire.
A 23h15, le Colonel Moussa Souleymane, Chef d’Etat-major tactique de l’opération Niya et Commandant de la 9ème zone militaire du Niger dite zone Rive Droite, fait son entrée et annonce les couleurs de la journée du vendredi 18 août. « Une mission hautement stratégique nous attend demain », dit-il à l’équipe de reporters, après s’être informé de la bonne marche du trajet Niamey-Téra effectué par les équipes, avec une escorte armée à partir de Gothèye. La mission parait simple sur le papier, compliquée dans la pratique à cause de la logistique civile concernée, plus de 300 camions gros-porteurs chargés de marchandises, et sensible au vue de la présence de groupes armés terroristes très actifs entre Petelkoli et Dori.
Le Commandant de la 9ème zone militaire explique que, sur instruction formelle des plus hautes autorités du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie, les hommes et le matériel militaire vont se mettre en marche sur Dori, 51 kms en profondeurs en territoire Burkinabè, pour assurer le convoyage de centaines de Camions de marchandises à destination du Niger et sécurisés surplace par les Forces Armées du Burkina qui leur ont aussi assuré l’escorte militaire entre Kaya et Dori. « A travers la mission qui nous ait assignée, nous avons la lourde responsabilité et le devoir d’assurer la libre circulation des personnes et des biens à travers notre zone d’opération et à partir de Téra, en passant par petelkoli jusqu’à Dori et dans le sens inverse. Le même convoyage sera effectué de manière permanente jusqu’à ce qu’il ait une stabilité du secteur », laisse-t-il entendre, tout en restant ferme sur ses propos.
En effet, depuis l’avènement des nouvelles autorités réunies au sein du Conseil National pour la Sauvegarde de la patrie, la 9ème zone militaire et ses forces spéciales sont autorisées à effectuer le convoyage des véhicules à travers le corridor Téra-Petelkoli-Dori. Pour assurer la première phase de cette mission qui concerne des centaines de camions, les nouvelles autorités ont mis à disposition l’ensemble des moyens qu’exige une telle opération. Ces précautions prises ont fini par s’avérer utiles. Juste quelques kilomètres en terres Burkinabès, les hélicoptères de combats des Forces Armées Nigériennes ont dû intervenir pour éloigner une potentielle menace contre le convoi qui ralliait Petelkoli à Dori.
A l’arrivée de Petelkoli, sur la frontière avec le Burkina Faso, les éléments des Forces Expéditionnaires du Niger (FEN), affectueusement appelés « les américains » par leurs frères d’armes, se déploient autour du village qui, il n’y a pas si longtemps, ne dormait point, mais déserté depuis par ses habitants pour se mettre à l’abri des terroristes. Il était 9h00, le décor est à la fois sinistre et calme. L’élargissement du périmètre de sécurité permet aux militaires de procéder à une fouille minutieuse des bâtiments qui sont restés vides depuis l’abandon du village. C’est seulement après sécurisation des lieux que nous étions autorisés à mettre les pieds à terre pour couvrir la fouille.
Très vite, les militaires découvrent un important plot logistique composé de dizaines de motos et de pièces détachées, dont des moteurs de type 125 prêts à l’utilisation et des roues de secours. Le village étant abandonné et le secteur sous surveillance militaire, il ne fait aucun doute que la découverte est un plot logistique des groupes armées terroristes (GAT) actifs dans la zone des 3 frontières. La mission procède immédiatement à la destruction du lot surplace et se montre satisfaite de compliquer davantage, grâce à cette destruction, la mobilité des GAT dans le secteur. « L’ennemi est subtile, mais nous restons vigilants », susurre un membre des forces spéciales.
Une heure plus tard, la mission franchit la frontière entre les deux (2) pays et redouble de vigilance. Seuls 51 kms la séparent de Dori et des camions qu’elle doit escorter. C’est le tronçon le plus dangereux sur le corridor Téra-Petelkoli-Dori. Le trajet aller, tout comme le retour, se passe sans escarmouche. Les moyens de combats et ceux de dissuasion ont vite dissipé tout envie de s’attaquer au convoi. A l’arrivée à Dori, les officiers militaires des 2 pays tiennent une réunion à l’intérieur du poste de commandement du 11ème régiment d’infanterie commando de la 4ème région militaire des forces armées Burkinabès avec pour objectif de peaufiner des plans sur la mutualisation des forces aériennes et terrestres de part et d’autre de la frontière.
Par la suite le cortège de camion a pris la route pour le retour à Tera.
Aux dernières lueurs du soleil, 306 camions gros-porteurs chargés de marchandises font leur entrée dans la ville de Téra, accueillis par une foule euphorique. A seulement 3 semaines de prise de pouvoir par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le premier « convoi de l’espoir » ravive l’espoir de lendemains meilleurs chez les différentes couches socio-professionnelles de la ville. La Police, la Douane, les transitaires, ainsi que les différents représentants des conducteurs de camions et de transporteurs de voyageurs applaudissent la venue des marchandises. « La vue des camions est une grande joie pour nous. Et grande est notre joie de les voir escortés par les militaires. Si Dieu le veut, c’est la reprise des activités économiques sur le corridor Téra-Dori », s’exclame M. Ibrahim Mamoudou dit Boumbouro, Président du syndicat des transporteurs de marchandises poids lourd.
Et aussi, l’avantage de ce convoi c’est qu’en amenant ces produits, cela va au moins soulager beaucoup de commerces, mais aussi la population. Parce que beaucoup de produits ont commencé à se faire rares ou à devenir plus chers. « Mais Dieu merci, nous savons que tant que ce convoi existe, les prix des produits vont baisser et la population va avoir accès à ces produits pour au moins sa survie. Et pour cela nous pouvons encore remercier les nouvelles autorités de la transition pour nous avoir permis d’avoir ce convoi qu’on attendait depuis longtemps », ajoute Boumbouro.
Pour M. Hama Mamoudou, maire de la Commune urbaine de Téra, l’arrivée de ce convoi va beaucoup soulager la population locale avec la disponibilité de certains produits qui ont disparu des étals et la reprise des activités génératrices de revenus pour beaucoup de jeunes du terroir. Il affirme que les marchés de la commune étaient principalement animés par des Burkinabés et que la reprise du transport va booster la vie économique des villes de Téra et Dori. « Nous pouvons encore remercier les nouvelles autorités de la transition pour nous avoir permis d’avoir ce convoi qu’on attendait depuis longtemps » ajoute-t-il. Il se félicite que grâce à la reprise du corridor après 3 mois d’arrêt, la mairie va enfin pouvoir collecter des recettes non seulement sur le stationnement dans la ville des camions, mais aussi sur la vente des marchandises qui sont rentrées.
Pour le Préfet de Téra, M. Mahamadou Issoufou, au-delà de la Commune urbaine, c’est l’ensemble du département de Téra qui bénéficiera de la viabilité du corridor vers le Burkina Faso. Il insiste sur l’espoir et l’engouement des populations qui se sont spontanément réunies sur deux jours pour démontrer leur joie aux nouvelles autorités qui ont réalisé cette prouesse. «Téra a toujours été une zone commerciale, un carrefour commercial, qui malheureusement ces derniers mois connait beaucoup de difficultés », regrette-t-il, avant d’énumérer les avantages de l’approvisionnement, de la stabilité et du retour des déplacés internes dans leurs villages respectifs que la sécurisation du corridor Téra-Dori va permettre par extension.
Bonne coordination avec les autorités du Burkina Faso
Après l’entrée du convoi de camions dans la ville de Téra, le Colonel Moussa Souleymane, Commandant de la 9ème zone militaire, a tenu à remercier les autorités militaires pour les moyens mis à la disposition de ses troupes en vue de la réussite de la mission de sécurisation du convoi. Cette opération, dit-il, a permis la libre circulation des personnes et des biens, de même que le ravitaillement du pays, à partir de Téra, en produits de première nécessité. A termes, 2 000 autres camions de marchandises vont rallier Téra.
Depuis l’avènement du CNSP, se réjouit-il, les Forces Armées du Niger et celles du Burkina Faso collaborent étroitement pour « permettre la libre circulation des personnes et des biens à travers le corridor Dori-Petelkoli-Téra ». Cette « franche collaboration » rapportée et saluée par les autorités locales de la Zone qui voient en elle les prémices d’une paix retrouvée. « Certainement que de ce convoi découlera également une gestion très saine de cette insécurité grandissante dans le département. Je sais que nos 3 régions à savoir la région du Sahel, la région de l’Est et la région de Tillabéri sont en train de réfléchir dans le sens de trouver une solution à tous ces problèmes-là. Et voilà que ça nous tombe dessus maintenant », déclare le préfet de Téra.
Souleymane Yahaya (ONEP), Envoyé Spécial
Source : https://www.lesahel.org
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Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, a toujours fait de la sécurité du Niger la priorité de toutes les priorités pendant son premier mandat. Et dans le cadre de ce second mandat, il est resté intransigeant sur cette question : la sécurité avant tout ! Et il déploie des moyens colossaux pour que, malgré tous les foyers de tensions qui nous entourent, le Niger reste un havre de paix. Il en est de même dans le cadre de la lutte contre la migration clandestine.
Dans son discours d’investiture de son 2ème mandat, il indiquait notamment avoir renforcé ‘’nos capacités opérationnelles et de renseignements’’. Des opérations lourdes, mobilisant des milliers d’hommes, ont été conçues et exécutées pour protéger les régions frontalières avec la Libye, le Mali et le Nigéria. ‘’A l’intérieur du territoire, nous avons mis au point des patrouilles régionales et départementales qui sillonnent quotidiennement les villages pour y sécuriser les populations. Avec le Tchad, nous avions apporté notre concours au Nigéria en montant une opération pour libérer des villes occupées par Boko-Haram. Avec le Bénin, le Cameroun, le Nigéria et le Tchad, nous avons mis en place une force mixte multinationale pour juguler la menace de cette organisation dont la barbarie est bien connue. Au Mali, en Côte-d’Ivoire, en République Démocratique du Congo, le Niger est présent dans les missions des Nations-Unies pour contribuer à la sécurité de ces pays frères. Ainsi, notre pays a non seulement maintenu la sécurité et la paix à l’intérieur de ses frontières, mais aussi a contribué à la sécurité et à la paix dans la région’’, a ajouté le Chef de l’Etat.
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Pendant longtemps, la question a été au centre du débat public, nombre de Nigériens trouvant simplement aberrant que le Président Bazoum ait gardé la même Garde prétorienne qui a assuré la sécurité de son prédécesseur. Une preuve irréfutable de la continuité qu’il a promise mais qui le met assurément dans une posture délicate. Fidèle soldat au service d’Issoufou Mahamadou, le général Tchiani est-il en mesure de servir Bazoum Mohamed avec la même loyauté ? Après six mois d’exercice du pouvoir et de collaboration, la confiance est visiblement remise en cause. Il faut assurément beaucoup plus que la garantie de l’ancien président pour que l’actuel se sente protégé et en sécurité. L’information faisant état d’un renvoi de 71 des 80 agents commis à sa sécurité rapprochée traduit certainement chez Bazoum une inquiétude de sous-traiter sa sécurité directe. Les divergences de vue quant à la conduite des affaires publiques sont passées par là. La lutte contre la corruption, en particulier, représente la grande pomme de discorde entre les deux hommes. Bazoum veut combatte ce fléau qu’il dit compromettre gravement les capacités de développement du pays tandis que son prédécesseur et mentor entend assurer ses arrières et celles de ses affidés. Mais il n’y a pas que ça qui les divise. Aux postes-clés de l’État, le Président Bazoum qu’on dit n’avoir pas mis de bâtons dans les roues à Issoufou pendant 10 ans, entend placer des hommes de confiance qui mettront en oeuvre sa politique. Une perspective qui affaiblit progressivement l’ancien président qui perd ainsi de solides appuis dans les arcanes du pouvoir. La purge, subtile, il faut le dire, a déjà commencé et de fidèles adeptes de l’ancien président sont en train de se retrouver, du jour au lendemain, en “chômage”.
Un président qui meurt d’envie de convaincre
Pour l’ancien président comme pour nombre de ses affidés, la continuité est en train de tourner au vinaigre. Bazoum Mohamed, dans leur entendement, n’est qu’un clone d’Issoufou et à ce titre, ne peut déroger aux desiderata de celui- ci. Or, Bazoum semble avoir fait le pari de démontrer qu’il peut, à contrario, être un excellent parti pour le peuple nigérien dont une bonne partie a contesté la légitimité et la légalité de sa candidature à la présidence. Un pari qui, s’il n’est pas près d’être gagné, préfigure de belles perspectives pour le Président Bazoum. A condition, toutefois, qu’il reste constant et conséquent sur ses engagements à faire de la lutte contre la corruption son cheval de bataille.
Seulement, ce pari, non seulement, discrédite son prédécesseur dont les deux mandats ont été jalonnés de corruption à grande échelle, mais le Président Bazoum ne peut de toute façon le réussir s’il doit rester fidèle à la continuité. Et il l’a fort bien compris puisque la célébration de ses 100 premiers jours à la tête de l’Etat a été marquée par un changement de paradigmes notable. Le slogan « Consolider et avancer » mute et devient, à la une du journal gouvernemental, « Rassembler et avancer ». Un changement de cap qui annonce l’existence de divergences profondes sur la nature de la gouvernance à privilégier.
Contrarié et contraint de revenir sur ses choix, le Président Bazoum veut visiblement se donner les moyens de sa politique
Si, donc, le Président Bazoum s’est effectivement débarrassé de 71 des 80 agents de sécurité rapprochée, ce qui ne peut se faire que sur une base sélective, il est fort à craindre que la rupture entre l’ancien et le nouveau président ne soit totale. Bazoum Mohamed aurait-il décidé de prendre sa sécurité en mains qu’il ne s’en prendrait pas autrement. La volonté de s’émanciper de son mentor est d’autant plus perceptible chez Bazoum que, aussi bien à propos de la gouvernance économique que sur le plan sécuritaire ou encore dans le style de gouvernance, il a affiché une nette différence avec son prédécesseur. Et comme il a dû avaler plein de couleuvres, fortement contrarié dans la gestion des affaires publiques et contraint de revenir sur des choix opérés ¯ il a été obligé de se séparer de son conseiller en communication, Waziri Idrissa ¯ le Président Bazoum s’est visiblement résolu à se donner les moyens de sa politique. Se prémunir contre toute éventualité apparaît dès lors comme la panacée.
En attendant d’avoir plus d’éléments d’appréciation, les lignes du pouvoir sont désormais diffuses. On ne sait plus qui est du pouvoir et qui est de l’opposition, tant le Président Bazoum arrive, pour le moment, à ménager la chèvre et le chou. Jusqu’à quand ? S’il parvient à jouer sur les tableaux, notamment en s’émancipant de son mentor, ne serait-ce que sur le plan sécuritaire, tout en créant les conditions d’une décrispation politique, le Président Bazoum pourrait espérer faire appliquer sa politique. La lutte contre la corruption à laquelle il semble tenir est à ce prix.
Yaou
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Des rumeurs essentiellement liées au peu de confiance qu’aurait Bazoum Mohamed en la sécurité présidentielle. Dirigée depuis une décennie par un officier passé depuis lors général, la Garde présidentielle s’est muée en une sorte d’armée d’élite super-équipée en armements sophistiqués, hors de portée des casernes militaires. Des casernes militaires démantelées et éloignées de Niamey, la capitale. Au milieu, donc, de la mêlée, se trouve une garde présidentielle que l’on dit prétorienne sous les ordres du général Tchiani, un valeureux militaire totalement acquis à l’ancien président, Issoufou Mahamadou à qui il est resté loyal jusqu’au bout. Selon des sources généralement crédibles, entre les deux hommes, il y aurait une histoire de serment régulièrement renouvelé. Quoi qu’il en soit, Tchiani a veillé, 10 ans durant, sur la sécurité d’Issoufou avec la ferveur d’un soldat dévoué. Chacune des sorties de l’ancien président, lors de ses voyages comme dans ses déplacements en ville, sont des occasions de démonstration de force de la garde présidentielle.
L’ostracisme aveugle d’une garde présidentielle à fleurs de peau
Ayant cédé son fauteuil présidentiel à Bazoum Mohamed depuis les 2 avril 2021, Issoufou Mahamadou n’en reste pas moins présent. D’une présence suffocante pour son remplaçant que l’on dit très préoccupé par le poids, immense, de son prédécesseur sur le système de gouvernance. Entre autres préoccupations, les informations qui circulent dans les salons feutrés de Niamey tiennent en bonne place la sécurité du nouveau chef de l’Etat. Bazoum, selon ce qui se raconte, ne se sentirait pas en sécurité avec le dispositif sécuritaire qui a prévalu depuis 10 ans. Lors de ses premières sorties à l’extérieur du Niger, les Nigériens ont été surpris de ne pas constater et subir le traditionnel jalonnement d’hommes et de véhicules blindés le long du parcours qui mène de la présidence à l’aéroport Diori Hamani. Une nouvelle donne qui a plutôt plu aux Niameyens, victimes pendant 10 ans, de l’ostracisme aveugle d’une garde présidentielle à fleurs de peau. Lors de son voyage au Nigeria comme au Tchad ou encore au Congo, La garde présidentielle a été absente, pour ne pas dire effacée.
L’entourage proche de Bazoum verrait d’un très mauvais oeil la présence, autour de l’ancien président, d’éléments armés de la garde présidentielle
Les Nigériens semblent se réjouir de cette nouvelle façon de faire de Bazoum, ignorant que derrière ce constat, habillé d’une volonté de changement de paradigme du nouveau chef de l’Etat, se cache une réalité douloureuse. Si Bazoum n’a pas l’intention de mettre la garde présidentielle en congé, il aurait tout de même celle de prendre quelques précautions d’usage. Selon une source politique interne au Pnds, Bazoum pourrait bien se débarrasser du général Tchiani qu’il trouverait encombrant. La présence, autour de l’ancien président, d’éléments armés de la garde présidentielle est un fait que l’entourage proche de Bazoum verrait d’un très mauvais oeil. Mais, pour le moment, il ne peut que faire contre mauvaise fortune, bon coeur. En attendant que le nouveau locataire du palais présidentiel déniche l’officier en qui il placerait aussi sa confiance pour diriger et coordonner sa sécurité. Ce ne sont pas les officiers valeureux qui manquent dans l‘armée nigérienne.
L’on parle de plus en plus, dans certains cercles, de la présence d’officiers militaires d’un pays étranger non encore présent au Niger
L’enjeu, dans cette opération nécessaire pour Bazoum, est de taille. Se sentirait-il otage d’Issoufou comme cela se susurre ? Tchiani, dit-on, c’est l’homme d’Issoufou et de personne d’autre. En 10 ans, il a formaté la garde présidentielle selon les contingences du moment mais aussi en fonction des desiderata de son patron. Cependant, ce corps d’élite de l’armée nigérienne étant au service du président de la République, Bazoum ou tout autre, devrait se fier en principe à la loyauté de ses éléments. Or, l’on parle de plus en plus, dans certains cercles, de la présence d’officiers militaires d’un pays étranger non encore présent au Niger. La rumeur enfle et se propage. L’on parle de plusieurs rotations d’avions cargos étrangers qui auraient acheminé du matériel militaire lourd pour le compte de la présidence. Malgré la gravité des informations qui circulent, le gouvernement n’a encore daigné claquer la langue pour confirmer ou démentir.
Selon la rumeur, persistante, le Président Bazoum Mohamed, rapporte-t-on, n’aurait pas confiance en son armée. Sur ce point, il est dans le même sillage que son prédécesseur et mentor. À la différence que ce dernier s’est exclusivement appuyé sur l’armée nigérienne. Si ce qui se raconte se vérifie, il y a de fortes chances pour que Bazoum se débarrasse effectivement de la garde présidentielle qu’il va dissoudre. Irait-il cependant jusqu’à constituer autour de lui une nouvelle garde militaire qui jure d’avec ce qui a toujours prévalu ? L’hypothèse est peu probable, mais elle est déjà admise au sein de l’opinion nationale comme la surprise de taille de Bazoum Mohamed à la tête de l’Etat.
Déjà critiqué pour avoir tenu des propos peu valorisants sur l’armée – ce qu’il a formellement démenti – Bazoum Mohamed est aujourd’hui le commandant en chef de l’armée. Aurait-t-il un déficit à combler avec son armée qu’il ne s’y prendrait pas de cette façon pour le faire. Chef suprême des armées suivant la Constitution, il doit impérativement se réconcilier avec son armée, la mettre en confiance et s’engager, à ses côtés, sur le sentier de la guerre contre le terrorisme et le trafic de drogue. Il y a déjà trop d’armées étrangères sur le sol nigérien. Y introduire d’autres ne serait que transformer le Niger en une poudrière. Comment le chef suprême des armées nigériennes pourrait-il expliquer et justifier la présence de corps militaires étrangers autour de lui ? La probabilité, en tout état de cause, rouvrirait les vieilles blessures.
Doudou Amadou
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La garde présidentielle, appelée GP, comme son mon l’indique, est un corps spécifique dont la mission est d’assurer la sécurité du Chef de l’Etat. De ce fait, le Président de la République en fonction est le seul dans le pays dont la protection est assurée par ce corps de sécurité. L’utilisation de ce corps de sécurité par une tierce personne participerait à un bicéphalisme au sommet de l’Etat et une violation des textes. C’est pourquoi, aujourd’hui, les Nigériens sont étonnés d’apercevoir la garde présidentielle assurer la sécurité de l’ancien président. Ils se demandent, et à juste titre, s’il ya deux commandants dans le bateau nigérien. Certes, la loi donne droit à l’ancien président une sécurité comme tous les autres d’ailleurs, notamment Mahamane Ousmane et Salou Djibo. Mais pas la garde présidentielle. Pour ainsi dire que, la garde présidentielle est un signe distinctif du Président de la République. L’utilisation de ce signe distinctif par un autre citoyen pourrait être interprétée par l’opinion comme étant un dysfonctionnement au sommet. C’est d’ailleurs ce qui fait dire à l’opinion nigérienne que le Président Bazoum Mohamed détiendrait, seulement, un bout du bâton de commandement. Du reste, cette opinion se demande pourquoi Bazoum Mohamed, Président de la République, Chef de l’Etat, ne ferait pas retourner les éléments de sa garde au palais de la Présidence.
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Le Ministère des Transports a organisé du 08 au 09 juin 2023 à Maradi, un atelier de vulgarisation de la loi n°2014-62 du 05 novembre 2014 portant Code de la Route. Cette vulgarisation intervient dans un contexte où l’ancien Code de la Route datait de 1963 (loi N°63-28 du 07 mai 1963), époque où la population du Niger était de 2.876.000 habitants, le parc automobile comptait 3.160 unités de véhicules et un réseau routier composé de 105 km de route bitumées. Ce qui ne répond plus aux importants changements intervenus.
La loi objet de cet atelier de vulgarisation est composée de cinq (5) titres à savoir : des dispositions générales et des définitions ; des conditions de la circulation sur la voie publique ; du contrôle technique, de l’expertise automobile, de l’enseignement de la conduite et des règles de sécurité routière ; des sanctions et des dispositions finales.
Selon le conseiller technique du ministre des Transports, M. Hassane Sadou, cette nouvelle loi a été élaborée pour relever le défi du point de vue juridique et institutionnel car la sécurité routière a été toujours une préoccupation des autorités de la 7ème République particulièrement pour le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum et de M Ouhoumoudou Mahamadou, Premier ministre, Chef du Gouvernement.
Il a rappelé que dans le programme de Renaissance acte III, le gouvernement s’est engagé à poursuivre la réduction significative de 25% du nombre d’accidents dans notre pays. Pour y parvenir, le Conseiller technique du ministre des Transports indique qu’en plus de l’amélioration du contexte juridique et institutionnel, l’accent doit être mis dans la construction ou la réhabilitation des routes nouvelles ou existantes, l’amélioration de l’entretien routier et l’amélioration de la gestion de la sécurité routière.
Pour sa part, le Secrétaire général du Gouvernorat de Maradi, M. Saadou Ibrahim, a souligné que le rapport sur la situation de la sécurité routière dans le monde de l’Organisation Mondiale de la Santé de 2018, dont le nombre de décès dus à des accidents de la circulation continue d’augmenter régulièrement atteignant 1,35 millions de personnes. « Le Niger est l’un des pays de la sous-région qui enregistre un taux de gravité très élevé qui est de 26,2 tués pour 100.000 habitants », a-t-il indiqué. Pour lui, les principales victimes dans notre pays sont enregistrées dans la population jeune dont l’âge est compris entre 20 et 39 ans avec plus de 67% des victimes. Il a ajouté que selon les rapports présentés, le facteur humain représente plus de 80% des causes d’accident qui ont pour motifs, l’imprudence, l’inattention et l’intolérance des conducteurs, l’excès de vitesse, la fatigue, la somnolence, la surcharge, l’usage du téléphone au volant, les mauvais dépassements et croisements, en un mot, le non-respect du Code de la Route. « De ce fait, une mobilisation générale est alors nécessaire pour faire respecter les règles de sécurité routière afin de limiter le fléau car les accidents de la circulation sont devenus un problème de santé publique », a-t-il fait constater, avant de plaider pour une application de la réglementation en vigueur.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
Source : http://lesahel.org/
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Le dimanche 27 octobre au soir, les usagers de la double voie rond point Liptako –poste de police route Torodi, ont été surpris par une scène peu ordinaire. En effet, des jeunes vêtus de gilets jaunes se sont mobilisés au niveau des passages piétons en face du marché Harobanda. A la vue de la longue file d’attente qui se forme par moment, on aurait pensé au mouvement des gilets jaunes qui a secoué la France au cours de cette année.
Mais ces «gilets jaunes» n’ont rien à voir avec ceux de la France. Il s’agit en fait d’une opération de sensibilisation organisée par un groupe de jeunes filles et garçons volontaires. Ils ne sont ni membres d’Ong ou d’un réseau. C’est juste un groupe de citoyens ordinaires, dévoués au bien être collectif. En cette soirée du dimanche, un moment de forte affluence, certaines catégories de personnes, notamment les femmes, les enfants et les personnes âgées, ont des difficultés à traverser la double voie. La majorité des conducteurs ne respectant pas les passages piétons.
C’est alors qu’interviennent ces jeunes. Pendant que certains brandissent un panneau de stop, visiblement confectionné par eux-mêmes pour arrêter la circulation pendant quelques secondes, les autres font traverser les piétons. D’autres encore approchent les automobilistes pour leur expliquer le bien fondé d’une telle action. Par la même occasion, les piétons sont sensibilisés à emprunter le passage piétons marqué par des bandes blanches au moment de traverser la chaussée.
« Nous avons décidé de mener ces actions parce que nous avons constaté que les automobilistes ne respectent pas les passages piétons d’une part et d’autre part les piétons méconnaissent la signification de ces bandes blanches », explique Sidi Mohamed, un des jeunes volontaires. En effet, fait-il constater on voit souvent des femmes et des enfants escalader les glissières de sécurité pour traverser les voies. Cela s’observe même au niveau de la voie express ; ce qui est dangereux.
D’après M. Sidi Mohamed, leur groupe mène ce genre d’actions à la fin de chaque mois. « Nous avons déjà mené des actions sur le port de la ceinture de sécurité et du casque. Notre objectif est de contribuer à l’amélioration de la sécurité routière et à la sécurité collective», dit-il.
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L’Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) a organisé, le jeudi 12 août dernier à Niamey, un atelier de lancement du projet «Appui à l'amélioration de la Sécurité Sanitaire des Aliments au sein des systèmes agricoles et alimentaires au Niger» couplé au dialogue multipartite sur l'intégration de la sécurité sanitaire des aliments aux politiques et stratégies nationales de sécurité alimentaire et nutritionnelle, en collaboration avec le ministère de l'Agriculture.
Pour la FAO, représentée à l’ouverture du présent atelier par l’Assistant du Représentant résident, chargé du Programme, M. Djibo Banaou, le droit à une alimentation saine et suffisante fait partie des droits fondamentaux des personnes. Et ce droit est à juste titre reconnu par la Constitution du Niger. «Cependant, il faut produire les aliments non seulement en quantité suffisante, mais aussi en qualité, particulièrement dans son aspect sanitaire», a-t-il souligné. En effet, c’est dans l'objectif de contribuer à l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, plus particulièrement dans son aspect touchant à la sécurité sanitaire des aliments (SSA) que la FAO au Niger a diligenté une mission exploratoire sur la situation.
Il est ainsi envisagé ce projet financé sur fonds propres de la FAO, en conformité avec son mandat. Le cadre stratégique et la vision pour la nutrition de la FAO sont conçus comme une partie intégrante du suivi du plan d'action de la Politique Nationale de Sécurité Nutritionnelle (PNSN), en réponse à l'engagement 3. «Il a été élaboré en tenant compte du contexte national en termes de gouvernance, de politiques, de stratégies et de programmes. Le projet mettra l'accent sur les politiques et les aspects liés au programme, y compris le renforcement des capacités, le partage des connaissances, la sensibilisation et le suivi pour une meilleure application de la sécurité sanitaire des aliments (SSA) par les acteurs de la chaine de valeur», précise Djibo Banaou de la FAO qui réitère l’engagement de l’organisation à soutenir les efforts du Niger dans la lutte contre l'insécurité alimentaire et la malnutrition, «en apportant, des solutions pragmatiques, concrètes et durables aux multiples contraintes de développement que connaissent les systèmes alimentaires», a-t-il indiqué.
«Aujourd’hui, ce partenariat stratégique qui implique la FAO, le ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, le Haut-Commissariat à l’initiative 3N et mon département ministériel est d’autant plus important qu’il s’aligne non seulement sur les cibles nutritionnelles de l’ODD2, mais également sur les objectifs du programme de la renaissance Acte 3 et en particulier ceux de la politique agricole pour la SAN ou la stratégie de l’Initiative 3N», a soutenu la représentante du ministre de l’Agriculture, Mme Amina Abass. Elle a tenu à rassurer que dans le souci d’améliorer les performances techniques des acteurs de développement et d’accroitre les chances d’atteinte les objectifs assignés au projet, le gouvernement du Niger à travers le département ministériel en charge de l’agriculture et la FAO a jugé opportun de valoriser, à travers la mise en œuvre de ce projet, les expériences réussies des partenaires, notamment en ce qui concerne le renforcement des capacités des différents acteurs dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments. «Cet atelier de lancement constitue l’occasion pour tous les participants de mieux connaitre le Projet d’Appui à l’Amélioration de la Sécurité Sanitaire des Aliments au sein des systèmes agricoles et alimentaires au Niger, à travers ses objectifs et les résultats attendus de sa mise en œuvre ; et d’en appréhender toute l’importance pour l’atteinte de nos objectifs de sécurité alimentaire et nutritionnelle», a-t-elle indiqué.
Ismaël Chékaré(onep)
16 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Dans le cadre de sa visite de travail au Niger, la délégation du Conseil de Sécurité de l’ONU conduite par le président en exercice dudit conseil, l’ambassadeur kenyan aux Nations Unies, SE Martin Kimani, s’est entretenue, hier en fin d’après-midi, au Palais de la Présidence, avec le Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum en présence du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, du ministre d’Etat, chargé des Affaires Etrangères et du ministre de la Défense Nationale. Au sortir de cette audience, le président du Conseil de Sécurité de l’ONU, le chef de la diplomatie nigérienne et le représentant de la France auprès des Nations Unies se sont exprimés à travers une conférence de presse, sur la situation sécuritaire au Sahel et la démocratie sur le modèle exemplaire du Niger.
Selon le chef de la délégation onusienne, la mission du Conseil de Sécurité est venue au Niger pour comprendre la situation sécuritaire au Sahel et l’expérience du pays. « Le Président Bazoum nous a parlé des succès enregistrés dans le domaine de la démocratie. Ce qui est important pour un peuple, un peuple qui doit rester uni pour parvenir à bout des défis tel que le terrorisme qui touche le Sahel », a indiqué le président en exercice du Conseil de Sécurité de l’ONU, SE Martin Kimani. Les questions humanitaires et de développement étaient également au centre des échanges entre les parties. « Le Conseil de Sécurité se félicite de l’accueil et du message du Président Bazoum Mohamed », a-t-il déclaré.
Le Conseil de Sécurité de l’ONU, par la voix de son président en exercice, dit n’avoir pas discuté, pour l’instant sur le coup d’Etat au Soudan intervenu ce 25 octobre 2021, pendant que les membres effectuent leur visite de travail à Niamey.
« Mais le Conseil est préoccupé de cette situation et souhaite se pencher sur la question, dès son retour à New York », a dit SE Martin Kimani. Il a affirmé, cependant, qu’en tant que représentant du Kenya, il a pris connaissance de la déclaration de la Commission de l’Union Africaine et celle du secrétaire exécutif de l’autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) dont le Soudan est membre et assure d’ailleurs la présidence actuellement. « Nous sommes préoccupés par ces événements », a insisté l’ambassadeur kenyan à l’ONU. SE Martin Kimani a estimé que « le progrès d’un régime civile est la meilleure solution pour le Soudan. « Nous allons en discuter au conseil de sécurité et nous nous prononcerons au moment venu » a-t-il ajouté.
« Nous achevons une visite tout à fait utile au Mali et au Niger. Le Conseil de Sécurité s’occupe très étroitement de la situation au Sahel. Il vient en appui à la paix et à la stabilité dans la région », a expliqué le représentant de la France au Conseil, M. Nicolas De Rivière. Cet effort, dit-il, va continuer pour aider notamment « le Mali dans la mesure du possible ». De manière générale, « le Niger comme le Mali doit et peut compter sur les Nations Unies, pour faire face aux défis auxquels il est confronté », a-t-il poursuivi. Au cours de leur rencontre avec le Président Mohamed Bazoum, les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU ont apprécié positivement les efforts du Niger face aux défis de la sécurité, de la démocratie et du développement. « Ils ont été édifiés et ils repartent réconfortés par le succès de notre pays dans ces domaines. Ils le disent depuis ce matin et ils viennent de le répéter devant le président Bazoum. Le Niger constitue un exemple positif qu’il conviendra de soutenir pour que son modèle puisse prospérer en Afrique », a déclaré, pour sa part, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou. « C’est très utile pour notre pays, pour notre visibilité, ce regard positif que le monde porte sur notre pays, sur nos efforts », a ajouté le chef de la diplomatie nigérienne.
Ismaël Chékaré
26 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Haut-Commandant de la Gendarmerie Nationale, le Général de Brigade Mahamadou Ibrahim Bagadoma, a reçu le samedi 03 juin à Niamey, une délégation belge conduite par M. Philippe Bronchain, directeur Afrique Subsaharienne pour une séance de travail. La rencontre, a affirmé le Général de Brigade Bagadoma, démontre l’importance que la partie belge accorde non seulement à la sécurité et à la stabilisation du Niger, mais également à l’institution qu’est la Gendarmerie nationale et au rôle qu’elle joue dans le cadre de la lutte contre l’insécurité.
Lors de la rencontre, les responsables de la Gendarmerie Nationale ont entretenu les membres de la délégation belge sur l’essence de ce Corps d’armes, son positionnement sur l’échiquier sécuritaire et dans l’architecture nationale de sécurité. Il y a eu aussi un exposé sur les difficultés que la Gendarmerie Nationale rencontre et la stratégie qu’elle compte mettre en place pour jouer un plus grand rôle dans la lutte contre l’insécurité
Le chef de la délégation belge recevant les honneurs à son arrivée au haut commandement de la gendarmerie nationale
Le Général de Brigade Mahamadou Ibrahim Bagadoma s’est félicité des appuis que la coopération belge apporte à la Gendarmerie Nationale. Il a appelé au renforcement de ce lien et son extension vers d’autres domaines prioritaires, en plus de sa vocation initiale. «Je voudrai, très sincèrement et au nom du personnel de la Gendarmerie Nationale dans son ensemble, vous remercier pour cette marque d’intérêt que vous manifestez à l’endroit de la Gendarmerie», a-t-il dit.
La séance de travail s’est déroulée en présence des autorités administratives de la région de Tillabéri.
Souleymane Yahaya (ONEP)
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La SEEN, c’est la société d’exploitation des eaux du Niger. Une société qui, apparemment, fonctionne à l’image d’AREVA au Niger. En tout cas, c’est l’impression qu’elle donne au vue de son statut, car appartenant au groupe Vivendi. Et depuis qu’elle a commencé à exploiter et vendre les eaux du Niger, cette société n’a toujours pas construit son propre local dans la capitale nigérienne. Pire, pour ses guichets, la SEEN a fait acheter des containers à près d’un demi milliard de francs. C’est dans ces containers que les clients se rendent pour le règlement des factures d’eau. Cela, pendant que les coupures d’eau s’accentuent toujours à Niamey. Ce, même les jours de fête. Une situation qui pousse les nantis à construire des forages et autres mini- adductions d’eau dans leurs maisons. Surtout que l’eau servie par la SEEN est loin d’être potable. C’est dans ce contexte que la société procède, de plus en plus, à l’installation de containers pour en faire de guichets. Cela pour ne pas apparemment construire ou prendre des maisons en location. Une situation qui laisse dire à beaucoup d’observateurs que c’est Niger seulement qu’une société peut s’autoriser une telle pratique.
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Dans une déclaration publiée hier mardi 15 décembre, l’Alliance pour la Paix et la République (APR) s’est aussi invitée dans la polémique sur la nationalité de Bazoum Mohamed. Ce regroupement de partis politiques dirigé par Seini Oumarou a indiqué qu’au cours des dernières semaines, la Cour constitutionnelle a rendu plusieurs arrêts dont «les motivations et les conclusions ont laissé perplexe plus d’un citoyen». Rappelant que selon l’article 120 de la Constitution, la Cour constitutionnelle doit veiller à la transparence et à la sincérité des élections, l’APR a estimé que «les contestations sérieuses portant sur l’inéligibilité d’un candidat à la fonction suprême de notre pays, ne sauraient être traitées avec la légèreté et la partialité flagrantes supposées, relevées par l’ensemble de la classe politique et les spécialistes de la science juridique ». Tout en rappelant à l’opinion nationale et internationale leur attachement à la démocratie, à l’état de droit, à la stabilité et à la paix sociale, Seini Oumarou et ses camarades de l’APR ont indiqué que tous ces principes sont aujourd’hui menacés «par les agissements d’une Cour constitutionnelle manifestement partisane». Ils ont indiqué qu’ils ne peuvent continuer à s’accommoder «d’une telle situation faite de déni du droit et qui met gravement en péril la paix et la sécurité nationales». C’est pourquoi ils ont interpellé le président de la République « sur son rôle de garant du respect de la Constitution et du fonctionnement régulier des institutions de la République ». Et l’APR d’insister que la responsabilité du président de la République est d’autant plus engagée «dans cette situation critique dont l’évolution à court terme, pourrait menacer le déroulement normal du processus électoral et conséquemment la continuité même de l’État». Tout en appelant les membres de la Cour constitutionnelle au respect de leur serment, de la Constitution et des lois de la République, l’APR a indiqué qu’elle est prête à se joindre à toute action légale visant à garantir un déroulement normal du processus électoral «dans la transparence, la justice, l’équité et le respect strict de la Constitution et des lois de la République».
I.B
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Le président de l’Assemblée nationale et non moins président du Mnsd Nassara, Seïni Oumarou, serait-il sur la sellette ? Selon des sources politiques autorisées, il est l’objet de violentes attaques en sourdine de la part de pontes du Pnds-Tarayya qui l’accusent de pêcher dans les eaux roses. Seïni Oumarou profiterait de sa station de président du parlement pour offrir des postes de conseiller à l’Assemblée nationale à tour de bras à de la clientèle politique. En échange, il exigerait et obtiendrait l’adhésion à son parti.
Sa zone de prédilection ? La région de Tahoua où il s’appuierait sut les bons offices de transfuges du Pnds-Tarayya. Le nom du député Ama Assa, ancien militant du Pnds-Tarayya, est abondamment avancé comme celui qui, parmi d’autres, serait très actif dans ce jeu trouble que les pontes régionaux du Pnds- Tarayya n’arrivent pas à digérer. L’affaire fait grincer des dents dans les rangs du parti rose et une campagne de dénigrement est actuellement orchestrée en vue de salir le président de l’Assemblée nationale. Combien de postes de conseillers existent-ils, aujourd’hui, pour justifier les cris d’orfraie du Pnds-Tarayya ? Sous Ousseïni Tinni, des sources politiques crédibles indiquent que le nombre de postes de conseillers à l’Assemblée nationale, toutes catégories confondues, serait de 1403. Un nombre impressionnant qui n’a suscité des mêmes acteurs, relèvent nos sources, aucune désapprobation.
Pour le Pnds-Tarayya, le député Ama Assa a quitté le parti rose pour le Mpr- Jamhuriya. Aurait-il migré vers le Mnsd-Nassara pour travailler pour le compte de Seïni Oumarou au recrutement de militants dans la région de Tahoua ? Quoi qu’il en soit, au Pnds-Tarayya où on a la gâchette facile, l’attitude du président du Mnsd-Nassara n’est pas tolérable. Et selon certains pontes roses, il faut lui donner une bonne leçon. Une motion de défiance, confiet- on, pourrait être envisagée à l’encontre de Seïni Oumarou qui, selon des sources concordantes, accepte d’annuler toutes les nominations de conseillers à l’Assemblée nationale. Le Pnds-Tarayya veut y voir plus clair et compte faire l’audit de ces postes, en nombre et en qualité, c’està- dire l’identité politique des bénéficiaires.
L’exigence du Pnds vis-àvis de son allié, le Mnsd, est assez cocasse pour ne pas révolter dans le cercle des collaborateurs du président Seïni Oumarou. On ne comprend pas cette attitude ostentatoire du parti rose qui ne se gêne pas de démarcher et de débaucher des militants de ses propres alliés. Les exemples sont légion et cela n’a jamais suscité la moindre protestation de la part de ses alliés.
Selon les mêmes sources politiques, la clé de partage des postes de responsabilité et de rentes au niveau de l’administration publique, tel qu’il est convenu entre le Pnds-Tarayya et ses alliés, confère 60% au parti rose et 40% à tous les autres partis politiques de la Mrn. Une clé que les barons du Pnds comptent appliquer à la lettre à tous les niveaux. Ce qui oblige Seïni Oumarou à revoir sa copie et ses prétentions à la baisse. Beaucoup de choses pourraient être compromises et il n’est pas exclu que le président de l’Assemblée nationale, qui traverse des heures difficiles dans son parti, mal en point à Maradi notamment, perde des plumes au bout de l’audit. Toute opposition de sa part, indique-t-on, pourrait éventuellement l’exposer à une motion de défiance.
Laboukoye
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Après le père, le fils. Le séjour d’Issoufou Mahamadou et de son fils, Abba, n’a pas été de tout repos. De nombreux déplacements en commune ont ponctué cette courte semaine, donnant ainsi raison à Zakari Oumarou, l’ancien gouverneur de Maradi, qui a recadré tout de suite la pensée dominante au sein de l’opinion publique nationale : « Issoufou Mahamadou, a-t-il dit, n’est pas en vacances ». Le discours tenu par l’ancien président devant les populations locales a été des plus surprenants. La chanson composée et chantée à longueur de journée, encore plus. « Gare à celui qui trahit Dan Illéla », scandait la chanson. Une mise en garde entendue et comprise sans doute par ceux qui sont visés. C’est le retour en politique de l’ancien président, comme l’a écrit le même Zakari Oumarou. Et si l’on peut aisément relever qu’il n’a jamais quitté l’arène politique, il faut toutefois observer qu’il s’est voulu, jusqu’ici, très discret. On le sentait derrière plein de choses, mais cette fois, il a manifestement décidé d’être plus visible que jamais. Le prochain congrès du Pnds Tarayya explique sans doute ce retour en puissance d’Issoufou dans les affaires du parti.
Dans une vidéo insolite qui circule sur les réseaux sociaux, on voit Abba Issoufou, le fils de l’ancien président, descendre d’un cortège de véhicules digne de celui d’un président de la République. D’ailleurs, les populations qui l’ont accueilli, sont d’abord ébahis de découvrir qu’il s’agit d’Abba et non de son père avant de se mettre à scander : « monsieur le président…monsieur le président », « …Que Dieu vous garde ! ». Des intentions nobles pour Abba, pourrait-on dire. Seulement, dans le contexte politique actuel et le climat délétère qui prévaut au sein du Pnds Tarayya, ce spectacle ahurissant, autant que les mots avec lesquels Abba Issoufou est accueilli, traduit clairement la lutte de clans qui mine ce parti à l’approche du congrès qui doit sceller la succession de Bazoum Mohamed à la tête du parti. Issoufou Mahamadou et son fils sont-ils en campagne ? C’est le moins qu’on puisse dire. Mais, dans quel cadre et en prévision de quoi ?
C’est la question que les Nigériens se posent. Ce qui est certain, c’est que l’avertissement diffusé dans la chanson d’accueil d’Issoufou Mahamadou à Tahoua ne s’adresse pas exclusivement à Bazoum Mohamed. Cependant, c’est lui qui est d’abord visé.
Le prochain congrès du Pnds, dans le viseur d’Issoufou Mahamadou et de son fils, Abba
Bazoum Mohamed a-t-il pris la mesure des menaces proférées en sourdine contre lui ? Dans ce bras de fer que lui impose l’ancien président, a-t-il compris qu’il est le plus faible et qu’il doit faire profil bas ? L’annulation, in extrémis, de la mobilisation des populations de Zinder en vue de son accueil à son retour de Tesker, est, indique un observateur, l’expression de sa volonté d’éviter l’escalade des rapports conflictuels au sein du parti. Un accueil grandiose à son retour et non à l’arrivée aurait été une réplique cinglante à la mise en scène de Tahoua. Pour une source proche du Pnds, Bazoum Mohamed a jeté l’éponge et il est clair que l’ancien président est l’incarnation du pouvoir au Pnds. Plus qu’une formalité, le prochain congrès du Pnds Tarayya est un tournant décisif dans la vie du Pnds et du pays. Il va sceller le sort de plusieurs personnalités- clés du régime. Il va d’abord sceller le sort de Bazoum Mohamed. En décembre prochain, s’il ne réussit pas à garder le contrôle du Comité exécutif du Pnds en y plaçant un homme de confiance, il perd tout. Il ne sera pas, dans ce cas, le prochain candidat du Pnds Tarayya à sa propre succession.
Ce congrès va également sceller le sort de Sani Issoufou dit Abba qui va avoir une idée précise du destin présidentiel auquel son père le prépare. Dans la région de Tahoua, on l’appelle déjà « monsieur le président ». Si son père ne réussit pas à placer à la tête du Comité exécutif un homme de confiance qui assurera les arrières en vue de faire de lui le candidat du Pnds à l’élection présidentielle prochaine, Abba doit dire adieu à la magistrature suprême.
Quant à Hassoumi Massoudou et les autres, ils ont plutôt intérêt à se ranger derrière le fils prodige pour sauvegarder leurs statuts et leurs rangs dans le parti et dans les instances de l’Etat. Peut-être bien que Bazoum Mohamed s’est engagé à jouer sa carte pour un seul et unique mandat et qu’il doit s’effacer ensuite pour faire un boulevard à Abba.
Doudou Amadou
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C’est du jamais vu dans l’histoire électorale de ces trois décennies de démocratie multipartiste ! L’ingérence et le parti pris de la France dans les élections au Niger ne sont plus de l’ordre des suppositions et hypothèses. Alors que les Nigériens sont dans l’attente fébrile des résultats globaux définitifs, probablement envisageables pour les deux derniers jours de ce mois de janvier en cours, Issoufou Mahamadou, le président sortant, s’invite à Paris, en France. Motif officiel : visite de travail et d’amitié. Aucune précision sur le délai de ce voyage surprenant. Encore moins sur la raison réelle.La surprise des Nigériens ne s’arrête pas là.
Bazoum Mohamed, qui peine à obtenir les alliances électorales souhaitables, se fait aussi appeler chez le colon français qui semble plus que jamais déterminé à choisir un président pour les Nigériens.
Ainsi, après quatre jours de présence sur le sol français, et après des conciliabules avec le président de ce pays plus que jamais néocolonialiste, Issoufou Mahamadou est rejoint par Bazoum Mohamed, le candidat qu’il a imposé au Pnds Tarayya et qui est adoubé par la France.
La France veut imposer un président aux Nigériens et l’assume ouvertement
La France, pourrait-on dire, tient à montrer le degré de sa prééminence sur Niamey. Elle a choisi, ouvertement, et sans atermoiements, de soutenir le candidat sur lequel pèsent de lourds et graves soupçons. Ce choix est-il innocent ? Rien n’est moins sûr. Depuis quelques années, le sentiment antifrançais ne cesse de grimper, la France étant perçue, pour des raisons qu’il est loisible d’apprécier, comme un pays envahisseur et certainement proposé à détruire le Niger. Ses choix ne font que l’attester. D’abord, la gestion de l’insécurité où la France fait du cinéma, avec des frappes aériennes planifiées et exécutées, beaucoup plus pour faire de la com et se donner bonne conscience, que pour traquer et détruire les cellules terroristes dont elle connaît les moindres recoins. Ensuite, sa volonté d’imposer aux Nigériens ceux qui doivent présider à leurs destinées, quitte à se faire complice d’une mascarade électorale qui risque d’enflammer le Niger. Et à assumer ce rôle au grand jour.
Pourquoi, donc, la France se donne tant de mal pour imposer aux Nigériens un non Nigérien d’origine ? Comment quelqu’un qui prétend être né au Niger peut-il rester sans acte de naissance et faire tout le circuit scolaire ? Bazoum ne s’est fait établir un jugement supplétif tenant lieu d’acte de naissance qu’en juillet 1985 et un certificat de nationalité, le lendemain, un an après l’obtention de son DEA. Chose curieuse, il prétend avoir fait le déplacement de Nguigmi et de Diffa pour se faire établir ces documents alors que des personnalités qui sont de la même promotion que l’intéressé ont attesté qu’ils étaient ensemble, au cours de la période indiquée, à Maradi, pour la correction du baccalauréat.
Contesté par une majeure partie du peuple nigérien, persuadé que sa candidature vole les dispositions de l’article 47 de la Constitution, le candidat que la France a choisi de faire passer au forceps représente un réel motif d’inquiétude. Bazoum quoi qu’on dise, n’a jamais réussi à convaincre de l’authenticité de ses pièces d’état-civil.
Non seulement, son identité est contestée puisque tous les témoins attestent qu’il s’appelle plutôt Bazoum Salim et que Mohamed est en vérité le prénom de son frère aîné, mais ses pièces d’état-civil sont obtenues dans des conditions frauduleuses. Les preuves qui l’attestent sont multiples.
Le faux est avéré et la classe politique nigérienne n’a fait qu’épouser une aspiration profonde du peuple nigérien que de contester la candidature de Bazoum à l’élection présidentielle.
Selon toute vraisemblance, l’ancien ministre de l’Intérieur avait bien d’autres documents d’état-civil, authentiques, ceux-là, avec lesquels il s’est inscrit à l’école, est parti au collège, puis au lycée et enfin à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, au Sénégal. A-t-il pu faire son cursus scolaire jusqu’à l’université sans actes d’état-civil ? Bazoum va alors se faire établir un jugement supplétif d’acte de naissance qui le fait naître à Bilabrin, à Nguigmi, à la frontière tchadienne, puis le lendemain, un certificat de nationalité qui le fait passer pour le fils aîné de sa belle-sœur.
Une alchimie, aujourd’hui démontée. Malgré les arrêts de la Cour constitutionnelle, les Nigériens sont convaincus qu’on cherche à leur imposer un candidat qui n’est pas Nigérien d’origine et dot les pièces d’état-civil sont même frauduleuses. Une attitude qui écoeure les Nigériens et forge davantage le sentiment anti-français. Tous les juristes de renom, les constitutionnalistes en particulier, ont expliqué pourquoi Bazoum Mohamed ne peut pas et ne doit pas être candidat à la magistrature suprême. Même la Cour constitutionnelle a dû reconnaître qu’elle a retrouvé dans ses archives des élections de 2016, un autre certificat de nationalité autre que celui qui se trouve actuellement dans le dossier de Bazoum Mohamed. Le faux est avéré et la classe politique nigérienne n’a fait qu’épouser une aspiration profonde du peuple nigérien que de contester la candidature de Bazoum à l’élection présidentielle. Les arrêts de la Cour constitutionnelle ? Ils sont perçus, et le Mnsd Nassara l’a bien fait ressortir dans un communiqué public, comme les actes d’une Cour partisane.
Les autorités nigériennes, le trafic de drogue et les narcotrafiquants
Le soutien de la France à Bazoum Mohamed est vu au Niger plus qu’un affront. Il est perçu comme une volonté de détruire le Niger en créant les conditions de troubles sociopolitiques aux conséquences imprévisibles. Issu du Pnds Tarayya dont les Nigériens, dans leur écrasante, tiennent à tourner la page, Bazoum Mohamed est en plus un homme politique qui inquiète à plus d’un titre. Réputé pour ses bourdes inqualifiables, à chaque fois qu’il ouvre la boucher pour parler d’un problème national, le candidat que la France a décidé de soutenir a pourtant des atomes crochues avec certains réseaux extérieurs qui ne peuvent qu’agir à ruiner le Niger. En décrétant et en assumant la continuité, Bazoum a tenu un langage qui, pour les Nigériens, ne peut que représenter l’apocalypse. L’image de Bazoum conduisant l’incinération de plusieurs tonnes de drogue, à Niamey, aussitôt les jours suivant la saisie opérée par l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Octris), est restée dans les mémoires des Nigériens. Saisie le 15 juin, la drogue a été incinérée dès le 22 juin. Pourquoi Bazoum s’est-il précipité à faire incinérer une telle quantité de drogue qui prouvait tout ce qui se racontait sur les entrées des narcotrafiquants à Niamey ?
La saisie, en juin 2018, de plusieurs tonnes de résines de cannabis, à Niamey 2000, est en réalité la face cachée de l’Iceberg. Plusieurs personnalités très proches du régime de Niamey ont été citées dans le trafic de drogue (résines de cannabis, chanvre indien, cocaïne, etc.). Des personnalités qui sont conseillers auprès des trois premières autorités nigériennes et qui n’ont jamais été inquiétées, le moins du monde, bien que leurs noms soient cités dans des affaires de trafic de drogue. Un d’entre eux, Sidi Ahmed, conseiller au président de l’Assemblée nationale, a été appréhendé, en mars 2019, en Guinée Bissau, avec 800 kilos de cocaïne. D’autres sont là, tapis dans les arcanes du pouvoir, à la présidence de la République, à la Primature et à l’Assemblée nationale.
YAOU
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La Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou, présidente de la Fondtation Tattali Iyali, a pris part, le 10 octobre dernier aux côtés du Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, à la 6ème Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le Sida, le Paludisme et la Tuberculose qui s’est tenue à Lyon en France. En marge de cette conférence, Dr Lalla Malika s’est entretenue avec plusieurs personnalités.
C’est ainsi qu’elle a d’abord reçu le Directeur exécutif de l’UNITAID M. Lélio Mamora. A son sortie d’audience le Directeur exécutif de l’Unitaid a salué le leadership de la Première Dame en santé et l’activisme de sa fondation pour contribuer à l’amélioration de la santé des populations nigériennes. « Nous avons parlé de plusieurs sujets » a déclaré M. Lélio Mamora avant de préciser qu’Unitaid est une agence qui finance le développement de nouveaux traitements et des nouvelles technologies en santé. Une fois ces innovations s’avèrent effectives, elles sont mises à l’échelle avec l’aide des pays et du Fonds mondial. « Avec la Première Dame, nous avons parlé de nouveaux domaines de coopération entre Unitaid et le Niger, en particulier sur le sujet du cancer du col de l’utérus. Nous allons essayer de travailler ensemble pour concrétiser très vite cette initiative. La Première Dame nous recommandé de parler avec les Premières Dames africaines puisque la lutte contre le cancer de l’utérus est en bonne place dans l’agenda des Premières Dames et en général dans l’agenda de la santé en Afrique », a confié le Directeur exécutif de UNITAID. « Le Niger peut compter sur l’Unitaid ; nous avons déjà travaillé ensemble dans d’autres occasions notamment sur le paludisme, la tuberculose enfantine et maintenant nous travaillerons ensemble sur la lutte contre le cancer de l’utérus », a assuré M. Lélio Mamora.
La Première Dame s’est ensuite entretenu avec le Directeur Santé de Expertise Franche M. Antoine Peigneuy. A l’issue de cet entretien M. Peigneuy dit avoir réaffirmé à la Première Dame, la disponibilité de Expertise France pour répondre à toutes les demandes d’assistance technique qui seront formulées par le Niger à travers le ministère de la Santé. « Nous sommes déjà actifs au profit de la Direction des immunisations et du Ministère de la Santé publique pour renforcer leurs actions dans le domaine de la vaccination. Nous sommes également très actifs dans la lutte contre les grandes endémies, le VIH-Sida. Nous avons évoqué avec la Première Dame, l’hypothèse d’un projet de santé primaire pour aider le Ministère de la Santé publique à renforcer son action dans les zones rurales qui n’ont pas encore accès aux services de santé primaires comme il se doit. Expertise France, qui est une agence française de coopération internationale, est à la disposition des pays partenaires de la France dont le Niger pour répondre à toute forme de requêtes qui permettraient d’améliorer les soins au profit des populations », a conclu M. Antoine Peigneuy.
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En séjour au Niger dans le cadre d’une tournée dans les pays du sahel, la délégation des membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies a eu une importante rencontre d’échanges avec la délégation nigérienne, sous l’égide du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération M. Massoudou Hassoumi. La rencontre qui s’est déroulée au Centre International des Conférences de Niamey a pour but de présenter à la délégation la situation du Sahel en général et celle du Niger en particulier, notamment en ce qui concerne la question sécuritaire, démocratique et sociale et sur le changement climatique. Il s’agit, d’une part pour le Niger d’expliquer à cette délégation les défis auxquels la population fait face et les efforts des autorités pour accompagner cette population, et d’autre part pour la délégation des membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies de comprendre ces défis et l’expérience du Niger dans la construction d’un Etat démocratique dans un contexte d’insécurité et de changement climatique. Peu après ces échanges la délégation s’est recueillie au Carré des Martyrs, site abritant les tombes des soldats nigériens tombés sur le champ d’honneur. Ce geste de haute de portée vise à rendre un grand hommage à ces martyrs de la guerre contre le terrorisme. En fin de journée la délégation s’est entretenue avec le Commandement de la Force Conjointe du G5 Sahel au fuseau centre de Niamey. Dans l’après-midi, la délégation conduite par SE Martin Kamani a été reçue en audience par le Président de la République. Il faut noter que cette mission est composée des ambassadeurs des pays membres du Conseil de Sécurité à savoir : la Chine, l’Estonie, la France, l’Inde, l’Irlande, le Mexique, le Niger, la Norvège, la Russie, le Saint Vincent et Grenadine, la Tunisie, la Grande Bretagne et l’Irlande du Nord, les Etats Unis d’Amérique et le Vietnam.
Ali Maman
26 octobre 2021
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Dans son discours, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mahamadou Issoufou s’est prononcé sur plusieurs maux qui assaillent la communauté islamique mondiale tels que le terrorisme, la solidarité entre pays musulmans, l’islamophobie, la COVID-19, ainsi que la cause palestinienne. Pendant la même cérémonie, le Ministre Kalla Ankouraou a officiellement reçu ses charges de président de la Conférence des ministres des affaires étrangères de l’OCI.
A l’entame de son discours, le Président Issoufou Mahamadou a rendu un vibrant hommage à son prédécesseur Mamadou Tanja, «un grand patriote» rappelé à Dieu le Mardi 24 Novembre 2020, en la mémoire duquel une minute de silence a été observée par la conférence. Le Chef de l’Etat a ensuite exprimé ses remerciements aux dirigeants des pays qui ont fait le déplacement de Niamey, malgré les contraintes sanitaires liées à la covod-19 et a rappelé que l’OCI est une organisation chère au Niger qui en est un membre actif depuis sa création en septembre 1969.
Le Président Issoufou Mahamadou a souligné le profond attachement du peuple nigérien aux valeurs de l’Islam, une religion universelle dont le message, qui s’adresse à toute l’humanité, met l’accent sur la dignité, la paix, la patience et l’endurance, la fraternité, l’égalité, la justice, la solidarité, la tolérance et la modération. «Le respect de la dignité humaine, sans distinction entre les hommes, ni de sexe, ni de race, ni de classe ou de croyance est la base de l’enseignement de l’Islam dont la règle générale est la paix, la guerre étant l’exception», a-t-il dit, avant d’ajouter que la patience et l’endurance «sont les fleurs de l’Islam et la parure du musulman».
Pour le Président de la République, le terrorisme et le plus grand ennemi de l’Islam. «Du fait du terrorisme, le monde musulman voit s’envoler ses perspectives de développement économique et social et enregistre un grand retard par rapport au reste du monde» a déploré SEM Issoufou Mahamadou avant d’exhorter les Etats membres de la Oummah islamique à mettre fin aux crises politiques et aux conflits entre eux afin de matérialiser l’unité qu’exige la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme.«Les solutions aux crises politiques et conflits entre Etats membres passent par le renforcement de la médiation et de la conciliation. Notre devoir est d’aider ces médiations et privilégier en toutes circonstances le vivre ensemble et les principes de solidarité et de concorde», a-t-il indiqué. (Lire en PP. 10 – 11, l’intégralité du discours prononcé le Chef de l’Etat à l’ouverture de la Conférence)
A sa suite, le ministre des Affaires étrangères du Niger, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Nigériens à l’extérieur M. Kalla Ankouraou, a déclaré que laisser place à un discours contre l’islam «c’est remettre en cause ses idéaux, favoriser et donner raison au terrorisme dont le but est de ternir l’image de l’islam et des musulmans». Il a appelé l’ensemble des Etats membres de l’OCI à plus de discernement, de pondération et de responsabilité. Les fortes menaces terroristes de l’heure actuelle, poursuit-il, interviennent déjà dans un contexte caractérisé par de multiples vulnérabilités qui nécessitent la prise de décisions audacieuses à la fin de la rencontre de Niamey.
M. Kalla Ankouraou qui assure désormais la présidence de la Conférence des ministres des Affaires étrangères de l’OCI a ajouté que le programme d’action 2025 de l’OCI est incontestablement porteur d’espoir à condition que sa mise en œuvre ne souffre d’aucune léthargie où d’hésitation. «Les annonces de découverte de vaccins donne l’espoir au monde entier que cette crise sera vaincue très bientôt. A cet égard, notre organisation doit faire montre d’offensive et de solidarité agissante à l’endroit de ses Etats membres les plus fragiles pour qu’ils accèdent à ces vaccins», a-t-il dit. Pour ce faire, le ministre des Affaires étrangères du Niger estime que les membres de l’organisation islamique doivent mettre ensemble leurs efforts et leurs intelligences afin de faire de l’espace OCI «un cadre où la promotion de la santé publique est un axe prioritaire».
Plusieurs interventions ont rythmé la cérémonie officielle d’ouverture des travaux. Tour à tour, le président de la 46ème session de la Conférence des ministres des Affaires étrangères de l’OCI, le président de la 14ème session du Sommet islamique, les représentants des 3 groupes géographiques de l’OCI, la représentante de la Commission de l’UA et le Secrétaire Général de l’OCI, se sont relayés à la tribune pour appeler à une plus grande cohésion au sein de l’Organisation de la coopération islamique. La 47ème session de la Conférence des ministres des Affaires étrangères de l’OCI s’est tenu au Niger à un moment où le Bureau régional de l’OCI à Niamey est transformé, lors de la 14ème session du Sommet islamique, en une représentation régionale chargée de mobiliser l’engagement politique et les activités humanitaires au sein de la communauté.
Souleymane Yahaya
30 novembre 2020
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En prélude au Sommet de l’Union Africaine sur l’industrialisation et la diversification économique, le Ministère de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes a organisé hier matin, un panel sur le thème : «des évaluations multisectorielles comme condition de succès». Ce panel a été aminé par la cheffe de division du centre de développement et de transformation économique de l’organisation de coopération et de développement économique (OECD), Dr Annalisa Primi ; l’économiste de l’OECD, Dr Abdoul Fadh Fofana et le chef de division industrialisation de l’Agence du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (AUDA NEPAD), M. Kosi Tourasi.
Plusieurs sous thèmes ont été absorbés au cours de ce panel. Il s’agit entre autres des chaines de valeur industrielle et régionale, des partenariats et alliances pour réaliser l’industrialisation de l’Afrique, de partage d’expérience sur les activités réussies dans le cadre de l’industrialisation de l’Afrique. Ce panel vise à identifier les critères permettant la réalisation d’une approche multisectoriellelors de la conception et de la mise en œuvre du programme pour vérifier s’il existe l’intégration de dimensions multisectorielles qui sont co-créées avec les parties prenantes nationales et régionales. Il s’agit à terme de promouvoir une approche multisectorielle avec l’ensemble des institutions impliquées dans la mise en œuvre des programmes d’industrialisation. La conception, la planification et la mise en œuvre de ces programmes seront influencées par de multiples facteurs tels que des facteurs économiques, sociaux, politiques, culturels, démographiques et écologiques.
Dans son exposé lors de ce panel, la Cheffe de division du centre développement et transformation économique de l’OECD, Dr Annalisa Primi a indiqué que la question sur les approches multisectorielles et multidimensionnelles est importante pour le développement de l’Afrique. «Nous avons crée au niveau du centre de développement, un dialogue politique sur les chaines de valeur et la transformation productive dans laquelle nous travaillons avec l’Afrique, l’Asie, l’Amérique latine et les pays de l’OCDE sur les politiques industrielles. Nous proposons des avis aux gouvernements dans la mise en œuvre des stratégies de transformation économiques», a-t-elle dit. Dr Annalisa Primi a ajouté que, le centre développement et transformation économique de l’OECD a développé un outil intitulé ‘’Examen des politiques de transformation économique (EPTE)’’. «Avec cet outil, nous avons travaillé avec le gouvernement de l’Egypte, aujourd’hui nous travaillons avec le gouvernement du Togo et nous espérons évidement pouvoir contribuer à apprendre des expériences africaines avec les autres pays et les secteurs privés africains. Nous faisons également de la coordination entre les différents acteurs pour qu’ils arrivent à travailler ensemble», a-t-elle relevé.
De son coté, le chef de division industrialisation de l’Agence du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (AUDA NEPAD), M. Kosi a expliqué les activités de l’NEPAD dans le cadre de l’industrialisation, la science, la technologie. «En termes de développement sectoriel, nous avons mis en place au niveau du comphensive Africa Agriculture Développement Programme (CADEP) et du mécanisme de compact et dans plusieurs Etats, un mécanisme qui nous permet d’agir, de communiquer et de regrouper tous les acteurs de développement et cela nous permet d’avoir une vision claire de ce que nous faisons», a-t-il affirmé.
Pour l’économiste de l’OECD, Dr Abdoul Fadh Fofana, la thématique sur l’industrialisation leurs amène de voir de façon holistique, les décisions qu’il faut dans le cadre du développement de nos économies. «Nous allons essayer de partager des expériences avec les acteurs concernés. Nous avons au niveau de l’OECD, un outil assez innovant, assez smart qui essaye de prendre en compte toutes les dimensions dans les politiques de développement», a-t-il conclu.
Yacine Hassane(onep)
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À l’heure de la transition énergétique, adopter des modes de production non polluants est un défi majeur pour une Afrique qui affiche de grandes ambitions d’industrialisation et de développement. Dans le cadre de la célébration de la Semaine africaine de l’industrialisation, un panel a été animé hier 22 novembre 2022 à Niamey, sur le thème, «décarbonisation de l’industrie africaine».
Pour positionner l’industrie africaine sur la trajectoire d’un développement durable afin de contribuer à l’atténuation du changement climatique, une étude a été réalisée pour faire le point sur l’état actuel des pratiques ESG (Environnemental, sociétal et de gouvernance) dans le secteur privé africain dans la perspective d’identifier les défis, risques et opportunités et élaborer des recommandations stratégiques. Les résultats préliminaires de cette étude sur les pratiques ESG dans le secteur privé africain font ressortir que l’ambition est d’améliorer la compétitivité de l’industrie africaine, dans un contexte où la durabilité devient un déterminant essentiel de la compétitivité, et aussi la création d’un marché africain inclusif et durable ancré sur la ZLECAf.
«Nous avons mené des entretiens et développé des études de cas pour les principales entreprises et organismes de certification des chambres de commerce, en nous concentrant sur les moteurs de l’ESG , la décarbonisation, les défis, risques et opportunités associées», a relevé M. Jean-Bertrand Azapmo, conseiller principal à la Commission de l’UA pour ETTIM. Il a par ailleurs expliqué que, si l’ESG en particulier est encore naissant dans le secteur privé africain dans son ensemble, certains secteurs progressent. Alors que les exigences de durabilité dans les chaînes de valeur mondiales sont un moteur important de l’ESG pour les entreprises, la demande africaine de biens de consommation durables commence à croître.
Ainsi, un certain nombre d’entreprises de premier plan en Afrique ont des modèles commerciaux qui entraînent directement la décarbonisation. Ces entreprises comprennent la valorisation énergétique des déchets, les produits forestiers, le solaire. D’autres entreprises démontrent un autre moteur majeur de la décarbonatation à savoir, l’avantage concurrentiel de l’adoption d’une approche d’économie circulaire à faible émission de carbone, la réduction des coûts, l’amélioration de la productivité et le développement de nouvelles sources de revenus à partir des déchets et même des crédits carbones.
Engagement à réduire les émissions de carbone
L’engagement à réduire les émissions de carbone conformément aux objectifs mondiaux par le biais de l’ITBS n’est pas encore commun en Afrique. Les résultats de l’étude ont démontré que les entreprises de 11 pays africains ont fixé des objectifs de réduction des émissions en accord avec les objectifs mondiaux. L’Afrique du Sud, l’Égypte et l’Île Maurice comptent le plus grand nombre d’entreprises ayant fixé des objectifs. En plus de ces entreprises, un certain nombre d’autres se sont engagées à fixer des objectifs dans un délai d’un mois en Afrique du Sud, au Kenya et en Égypte.
Le SBTI permet aux entreprises de fixer des objectifs de réduction des émissions afin d’atteindre un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et propose aux entreprises des méthodes conformes à la science du climat. Les objectifs sont fixés de manière indépendante.
Accès au financement pour la décarbonisation
Pour parvenir à des émissions nettes nulles, l’Afrique aura probablement besoin de 2.000 milliards de dollars d’investissements supplémentaires au cours des 30 prochaines années, dont la majeure partie pour remodeler le secteur de l’électricité. Cependant, d’importants obstacles à l’accès au financement vert en Afrique subsistent. En gros, ces obstacles sont de deux ordres : Le manque de projets climatiques bancables du côté de la demande. Du côté de l’offre, la disponibilité et l’accès aux investisseurs et au financement. Pour surmonter ces obstacles, il est important de développer un pipeline solide de projets verts investissables, de décarbonisation des industries existantes, ou de nouvelles entreprises vertes.
Il est aussi important d’établir une base de référence solide et un système de vérification des émissions de gaz à effet de serre, de rendre obligatoires les instruments de financement verts qui correspondent aux différents profils de risque et de rendement. Il s’agit notamment des crédits carbones, des assurances vertes, des obligations vertes, des mécanismes de garantie verte et des paiements pour la performance. En outre, bien que le financement du climat par les pays riches augmente, il reste en deçà des engagements pris à la COP 15 de 100 milliards de dollars par an.
Oumar Issoufou(onep)
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Dans le cadre du Sommet de l’Union Africaine sur l’industrialisation et la diversification, un panel a été organisé, mercredi matin au palais des congres sur le thème « les chaines de valeurs industrielles régionales ». Ce panel modéré par M. Ibrahim Assane Mayaki, a été animé par la commissaire au commerce et à l’industrie de l’UA, Mme Fatimat Haram Acyl, M. Kaniba Francois, le commissaire en charge du marché commun à la communauté des Etats économiques de l’Afrique Central (CEAC), le représentant de l’Union Européen, Dr Patrick . Plusieurs personnalités ont pris part à ce panel de haut Niveau.
Au cours de ce panel, les différents intervenants ont abordé plusieurs thèmes. Il s’agit entre autres des innovations technologiques et les capacités organisationnelles pour améliorer la performance industrielle et la rendre plus compétitive, les défis des chaines de valeur dans le cadre de l’industrialisation de l’Afrique et comment s’appuyer sur les deux approches des chaines de valeurs régionales avec un développement destiné aux marchés de consommation régionaux.
Selon la commissaire au commerce et à l’industrie de l’UA, Mme Fatimat Haram Acyl, les défis qui empêchent les pays pour l’industrialisation sont entre autres le problème des infrastructures et de l’énergie. « Quant on parle d’exportation de nos produits, on a beaucoup besoin des infrastructures de qualité. Aujourd’hui, nous disposons uniquement de l’énergie renouvelable en quantité donc, il est important d’avoir de l’énergie de bonne qualité pour une bonne industrialisation des chaines de valeurs », a-t-elle souligné.
Par ailleurs Mme Fatimat Haram Acyl s’est réjouie que grâce à la zone de libre échange continentale qui connecte le pays et qui encourage le made in Africa. « On a besoin de transfert de technologie pour s’industrialiser, aujourd’hui on a une classe moyenne qui a un pouvoir d’achat et cette classe moyenne a besoin de produit de qualité à un prix abordable qui respecte les normes pour attirer les investissements », a-t-il relevé. La commissaire au commerce et à l’industrie de l’UA a ajouté que pour s’industrialiser et être compétitif, il faut avoir le concept des 3C, c’est-à-dire, il faut se connecter au marché, il faut être compétitif et enfin il faut aussi connaitre les normes du marché pour comprendre les chaines de valeur. « Si on a fait l’effort pour arriver à une zone de libre échange, c’est parce qu’on s’est dit que la zone de libre échange continentale n’est pas uniquement l’affaire du ministre de commerce. En Afrique, le Commerce et le développement dépendent fortement de quelques secteurs tels que les industries extractives, agricoles et de services », a-t-elle dit.
Pour sa part, le commissaire en charge du marché commun à la communauté des Etats économiques de l’Afrique Centrale (CEAC) a rappelé la nécessité et l’importance de développer les chaines de valeurs dans le continent Africain. « Il faut un cadre institutionnel de travail en commun entre les états et les communautés économiques pour jouer le rôle de coordination au premier niveau et de canaliser toutes les nouvelles idées d’innovation, les produits pour les mettre en exécution au niveau régional », a-t-il dit. Avant de lancer un plaidoyer aux communautés économiques et régionales pour l’intégration commerciale pour éliminer les barrières non tarifaire de commerce et le concept de renforcement des capacités productives.
Par Yacine Hassane(onep)
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Dans le cadre de la semaine de développement prévue pour se tenir à Dakar, le Directeur du Bureau Afrique de l’Ouest de la CEA, M. Dimitri Sanga, a présidé samedi dernier le lancement des Profils pays 2016 en présence de la Secrétaire exécutive adjointe de la CEA Mme Giovani Biha.
On y rencontre, outre les responsables et représentants des agences du Système des Nations Unies et ceux de la Commission de l’Union Africaine, les délégations pays, les représentants des organisations régionales d’intégration, les partenaires techniques et financiers, les experts divers, les leaders africains, les chercheurs, les élus, les acteurs du secteur privé, les organisations de la société civile, etc. Ainsi, bien avant, la conférence des ministres proprement dite, un certain nombre d’événements parallèles (side events) se tiennent depuis le 22 mars dernier. Il s’agit entre autres des différentes réunions d’experts sur des thématiques aussi pertinentes que les stratégies de renforcement des capacités pour la planification du développement ; la mobilisation des ressources aux niveaux national, régional et continental ; l’urbanisation ; les finances, les affaires monétaires, la planification économique et l’intégration ; le financement de la santé ; les questions foncières et l’agriculture ; les projets infrastructurels d’envergure, l’emploi et la jeunesse ; le dividende démographique, etc.
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Toujours en marge du Sommet de l'UA sur l'industrialisation et la diversification économique, un panel sur le thème «Formation professionnelle : quelle réponse pour un secteur industriel compétitif» a été organisé par les techniciens du Ministère de l'Industrie et de l'Entrepreneuriat des Jeunes .
Le but recherché est de montrer, entre autres, que l’innovation et l’investissement dans la recherche et le développement pour créer de nouveaux marchés ou développer de nouvelles technologies via le capital humain, est indispensable pour une industrialisation véritable.
Les panelistes ont échangé sur la stratégie pour le renforcement des capacités des formateurs, les offres et besoins nationaux en matière de formation professionnelle, la définition des filières existantes et porteuses et surtout sur le cadre d’échange entre les établissements de formation et les entreprises des secteurs public et privé. Ils ont aussi fait ressortir l’inadéquation de la formation professionnelle avec les besoins réels des entreprises et se sont montrés nostalgiques des périodes où l’Etat, dans sa programmation des ressources humaines, prévoyait les postes à pourvoir et les types d’agents à former pour y répondre.
Pour les organisateurs de ce panel, l’innovation et l’investissement dans la recherche et le développement pour créer de nouveaux marchés ou développer de nouvelles technologies via le capital humain, est indispensable pour les pays africains.
Selon un des panelistes, M. Andreas König, qui est également le directeur pays de la GIZ au Niger, le dialogue social dans le secteur est très important pour venir à bout des obstacles que rencontre la formation professionnelle. Il a indiqué qu’il convient de renforcer non seulement les standards dans le domaine, en plus de la diversification, mais aussi de former de manière adéquate, l’ensemble des formateurs, qu’ils soient dans les centres de formation ou d'apprentissage. «Et pour le futur, insiste-t-il, il faut faire de la recherche dans le secteur de la formation professionnelle pour voir ce qui est bien à maintenir et ce qui mérite d'être corrigé».
En marge de la Semaine de l’Industrialisation en Afrique qui se déroule depuis le 20 novembre 2022 à Niamey, le Premier ministre, Chef du gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé, hier un forum sur la réduction des risques en matière d'investissement et de commerce pour les Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPMEs) africaines. Ce forum est co-organisé par le Gouvernement du Niger, l'AGF, I'ATI, la BADEA, le FAGACE et le FSA Niamey. L'objectif de ce forum est de réfléchir et produire des solutions concrètes pour réduire les risques liés à l'investissement et au commerce pour les MPMES, dans le seul but de libérer pleinement leur potentiel, de créer des emplois et assurer une participation effective des femmes et des jeunes aux activités économiques dans l’optique de la mise en œuvre de la Zone de libre- échange continentale africaine (ZLECAf).
Pour le Chef du Gouvernement c’est un honneur pour le Niger d’accueillir ledit forum en prélude aux sommets extraordinaires des chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union africaine sur la ZLECAf et sur l'industrialisation et la diversification économique du continent, prévus le 25 Novembre 2022, à Niamey.
«L'industrialisation est le plus grand facteur de transformation économique du continent par ses effets sur la création des richesses, sur l'emploi, l'amélioration des revenus et la réduction de la pauvreté. Pour nos jeunes nations avec un faible tissu industriel et peu de moyens financiers, une des voies d'accélération de leur industrialisation, réside dans la promotion du secteur manufacturier et l'agro-industrie. Ces secteurs sont en effet facilement accessibles aux petites et moyennes entreprises disposant de peu de ressources financières et managériales. Parce que justement elles disposent de peu de ressources financières et managériales, malgré leur potentiel de création d'emplois et des ressources, les PMEs constituent des entreprises à risque tant du point de vue de leurs partenaires financiers que commerciaux».
Parlant de la pertinence du thème de ce forum, le Premier a invité l’assistance à l'aborder ensemble afin de convenir des solutions de mitigation. Il a relevé l’engagement commun, de tous les acteurs, à plus de synergie dans les interventions des institutions financières, pour plus d'efficacité dans le financement de ce segment stratégique de notre tissu économique.
«Les MPMEs contribuent en effet pour plus de 60% de la richesse créée en Afrique. En Afrique Subsaharienne en particulier, leur contribution au PIB est en moyenne de 40% et dans beaucoup de pays, elle représente les 2/3 du PIB. Elles génèrent plus de la moitié des emplois créés en faveur des femmes et des jeunes. Les MPMEs sont une source majeure de création d'emplois et de revenus dans nos pays, aussi bien au plan domestique qu'à l'exportation où elles engrangent des devises soutenant nos monnaies, et absorbent annuellement une masse critique du flux des jeunes entrant sur le marché du travail. Les MPMEs sont ainsi un puissant instrument de réduction de la pauvreté et des inégalités sociales, par la promotion de l'entreprenariat des femmes, des jeunes et des autres groupes vulnérables de la société. Dans les pays sahéliens particulièrement exposés aux chocs climatiques les MPMEs sont les champions de la production agricole, secteur dans lequel les femmes participent activement à la transformation des produits agricoles locaux, réduisant ainsi l'inégalité du genre par la promotion de l'entreprenariat féminin».
M. Ouhoumoudou Mahamadou n’a pas manqué de saisir l’ occasion de ce forum pour faire un état de lieu des différents défis qui freinent le développement des Micros, Petites et Moyennes Entreprises en Afrique. Il s’agit entre autres d’un accès limité aux financements en raison des taux d'intérêts élevés ou des garanties conséquentes, limitant leur compétitivité et leur capacité de développement ; la faiblesse de revenus, en lien avec la faiblesse des prix de vente, des coûts élevés des facteurs, entrainant une faible qualité des produits et services produits par ces entreprises ; des compétences limitées, notamment dans la production de la documentation que demandent les institutions financières, ce qui limite leur accès au crédit.
Il par la suite mis en exergue les efforts du Niger dans la promotion et le développement des MPMEs. Selon lui, « Au Niger, à l'instar de la plupart des autres pays africains, l'économie est constituée d'une part importante de MPMES, formelles et informelles, participant activement à la transformation économique du pays. Toutefois, selon les données 2021 de l’Institut National de la Statistique, le secteur informel représente 57,1% du PIB.
Le Gouvernement a, tout au long de la décennie passée, fait de l'accélération de la création d'emplois et de l'entrepreneuriat des jeunes un levier essentiel des orientations politiques, stratégies et programmes du Plan quinquennal de Développement Economique et Social (PDES), dont la troisième édition sera présentée aux partenaires financiers le 5 décembre prochain. Les effets des réformes, dont la promotion de la compétitivité et la viabilité des MPMES, combinés à la réalisation des infrastructures de commerce, ont concouru à l'accroissement du nombre d'entreprises nouvellement créées. Plus de 38.000 entreprises ont été créées sur la période 2011-2020 selon les données disponibles».
En conclusion, le chef du Gouvernement a souligné que le Niger regorge d’importantes potentialités dans divers domaines tels que, l’artisanat, les minéraux et les hydrocarbures, les domaines agricoles, sylvicoles et pastoral. Le Chef du Gouvernement a aussi souligné les avantages qu’offre le code des investissements du Niger en faveur de la création des MPMEs.
Il faut noter que plusieurs autres interventions ont été enregistrées au cours de la cérémonie, dont entre autres, celles du Ministre des Finances du Niger Dr Ahmat Jidoud, du Directeur Général du FSA, du Directeur Général de la BADEA, de M. Albert Muchanga, Commissaire à la Commission de l’Union Africaine, chargé du développement économique, au commerce, au tourisme, à l’industrie et aux minéraux.
A.M
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Le Niger à l’instar de la Communauté Internationale célèbre aujourd’hui 1er Août 2022 pour la 25ème année consécutive, la Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel (SMAM), édition 2022 sous le thème ‘’Intensifions l’allaitement-éduquer et soutenir’’. Selon le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, M. Illiassou Idi Maïnassara, ce thème s’inscrit dans la droite ligne des objectifs poursuivis par la campagne ‘’Plus Fort avec le Lait Maternel Uniquement’’ que son département ministériel avait lancé en 2020 pour une durée de trois (3) ans. Cette campagne avait pour but de rehausser le taux d’allaitement exclusif pour les nourrissons de 0 à 6 mois dans notre pays afin d’améliorer l’état nutritionnel des enfants. A la veille de cette journée, le ministre en charge de la Santé Publique a livré un message.
Pour le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, M. Illiassou Idi Maïnassara, « Intensifions l’allaitement-Eduquer et Soutenir » est un thème qui cadre avec une démarche mondiale de sensibilisation et de soutien aux activités de promotion de l’allaitement. « Allaiter est le meilleur moyen d’assurer la croissance et la survie de l’enfant. L’allaitement exclusif favorise le développement sensoriel et cognitif et protège le nourrisson contre les maladies infectieuses et chroniques. Il diminue la mortalité infantile imputable aux maladies courantes de l’enfance, comme les diarrhées ou les pneumonies et accélère la guérison en cas de maladie », a-t-il déclaré.
Le ministre Illiassou Idi Maïnassara a souligné que l’allaitement exclusif contribue à la santé et au bien-être des mères, aide à espacer les naissances, réduit le risque de cancer ovarien et mammaire, augmente les ressources de la famille et du pays. « C’est un moyen sûr et écologique d’alimenter l’enfant. La pratique de l’allaitement optimal qui consiste d’abord à mettre l’enfant au sein immédiatement après la naissance, puis l’allaiter exclusivement jusqu’à l’âge de six mois et continuer à l’allaiter jusqu’à l’âge de 24 mois afin de le garder en bonne santé. À partir de six mois, on peut commencer à donner à l’enfant en plus du lait maternel, d’autres aliments diversifiés pour compléter sa ration alimentaire», a-t-il conseillé.
Le ministre en charge de la Santé a noté que l’introduction précoce (avant six mois) de l’eau et d’autres liquides constitue un obstacle majeur à une croissance et un développement optimal du jeune enfant, du fait du risque accru de diarrhée, de malnutrition et d’autres maladies pouvant conduire au décès. « Les mères ont besoin d’un soutien actif pour initier l’allaitement aussitôt après accouchement et le poursuivre exclusivement jusqu’à l’âge de six mois. Ce soutien renforce leurs capacités à adopter les meilleures pratiques d’Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant et réduire ainsi les charges du ménage, de la famille et de la communauté tout entière », a-t-il assuré.
Selon le ministre en charge de la Santé, le défi pour le Niger est d’arriver à impulser les meilleures pratiques d’Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant (ANJE) dont l’allaitement exclusif «sans eau» plus particulièrement. « Tous ensemble, nous devons nous mobiliser pour promouvoir l’allaitement exclusif sans eau jusqu’à l’âge de six mois qui est le meilleur moyen de nourrir un bébé et prémunir contre les risques auxquels nous expose le marketing des produits et substituts du lait maternel, afin de recréer une culture de l’allaitement maternel optimal. Les activités rentrant dans le cadre de la célébration de la SMAM édition 2022 se traduiront par des lancements successifs de l’initiative ‘’Plus Fort avec le Lait Maternel Uniquement’’ et bien d’autres activités dans les régions de Zinder, Maradi et Tahoua », a-t-il annoncé.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Le processus électoral au Niger bat de l’aile, car confronté depuis quelques jours à de grosses difficultés d’abord en ce qui est des relations de la structure chargée d’organiser les différents scrutins avec les différents acteurs en présence, puis dans la maîtrise même du chronogramme autant que dans la gestion de l’élaboration du fichier biométrique soumis aujourd’hui aux aléas et aux contraintes des délais constitutionnels, incompressibles. Or, quand on regarde la situation dans laquelle se trouve la CENI de Me. Issaka Souna, l’on ne peut que se rendre compte d’une évidence, désormais indiscutable : la CENI a cruellement et lamentablement échoué.
Comment comprendre que la CENI veuille justifier son échec, son incapacité à respecter les délais constitutionnels comme si le claironner devrait l’en dédouaner, et comme si cela devrait être pour elle une bonne excuse pour faire comprendre qu’elle n’a pas de choix dans cette situation qu’elle a peut-être délibérément créée, que de forcer à aller n’importe comment aux prochaines élections parce que le respect des prescriptions constitutionnelles ne lui donnent pas d’autres alternatives que de bâcler et de tenir les élections, même sans la manière. Peut-elle savoir qu’elle avait, depuis la réélection controversée du président Issoufou Mahamadou en 2016, cinq années pour préparer ces élections et le réussir sans faute parce que constitutionnellement, elle savait que ces délais ne sont pas élastiques pour donner quelque bonus à un président en fin de mandat ? Peut-elle avoir oublié qu’en l’absence d’un fichier que le système – curieux que cela puisse paraitre – prétend avoir perdu, juste après qu’il s’en est servi pour se faire élire et juger en même temps de la non-opérationnalité de ce fichier alors qu’il refusait de l’admettre quand, pour aller aux élections, l’opposition y voyait bien d’anomalies et appelait sans succès, à les corriger. Peut-elle encore oublier qu’à l’annonce pour la première fois du chronogramme qu’elle diffusait avec fierté comme si c’était déjà le succès dans sa mission, l’APR de Seïni Oumarou attirait son attention sur le fait que son calendrier est tellement serré qu’il ne peut lui donner de marge de manoeuvre si jamais quelques impondérables venaient à contrarier le processus. Mais comment peut-on comprendre aujourd’hui les justifications de cette CENI qui tente de se disculper alors même qu’elle a manqué de prévenance autant que de prévoyance pour savoir tenir compte de tous les aléas, ne faisant tout qu’à sa tête, et refusant d’écouter un autre, soumise visiblement à un lobby qui la télécommande pour n’obéir qu’à ses injonctions, à ses souhaits et à ses intérêts.
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Les acteurs du tourisme du Niger et du Bénin, sont en session de formation depuis le 11 juillet dernier à l’hôtel relais Tapoa dans le parc national du W. C’est le ministre du Tourisme et de l’Artisanat M. Botto Mohmet qui a présidé l’ouverture des travaux en présence de son homologue en charge de l’Environnement et du Développement durable M. Almouspha Garba, du Représentant de l’Organisation Mondiale du Tourisme, des autorités régionales et locales de la région de Tillabéry et de la commune rurale de Tamou.
Pendant trois jours les participants à cet atelier suivront plusieurs modules de formation traitant du développement du tourisme et de la protection de la biodiversité. Des fortes recommandations sont attendues à l’issue des travaux. Le séjour des participants étrangers sera bouclé par des visites sur plusieurs sites touristiques de la Région de Tillabéry et Niamey. Le Projet Chimelong sur le renforcement des capacités en matière de développement touristique et de protection de la biodiversité est une initiative de l’Organisation Mondiale du Tourisme qui concerne des pays de l’Afrique de l’Ouest (le Bénin, la Guinée Conakry et le Niger) et ceux de l’Afrique du Centre (la République Démocratique du Congo, le Gabon). Cette initiative a pour objectif de soutenir le tourisme durable et la protection de la faune par le tourisme.
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Le Séminaire d’information et de formation sur la vision 2050 de la CEDEAO destiné aux cadres de l’ensemble des Ministères sectoriels du Niger a débuté mardi 7 mars 2023 à Niamey. Organisé par la Cellule Nationale CEDEAO du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, avec l’appui de ses partenaires, cet atelier a pour objectif d’informer et de former les participants sur la Vision 2050 de l’institution communautaire en les dotant d’outils et instruments nécessaires afin qu’ils soient des ambassadeurs de cette vision dans leurs Ministères respectifs. C’est le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l’Intégration Africaine, M. Youssouf Mohamed Elmouctar qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier en présence du Représentant résidant de la CEDEAO, M. N’Dri Guillaume Gnamien et du Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères, M. Ado Elhadji Abou.
Dans son discours d’ouverture, le ministre délégué, chargé de l’Intégration Africaine a rappelé qu’au Niger, la nouvelle Vision de la CEDEAO, à travers ses grands axes, se recoupe avec la Déclaration de Politique Générale du Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou et le Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2022-2026. En effet, a-t-il ajouté, la Vision 2050 est en harmonie avec les priorités stratégiques du gouvernement sur l’exploitation des potentialités économiques, la quiétude sociale, la bonne gouvernance et la consolidation de l’Etat de droit, conformément à la vision et au choix politique de SE. Mohamed Bazoum, Président de la République. Selon le ministre délégué, pour consolider les acquis et avancer dans la réalisation des buts et objectifs de la Communauté, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont adopté en décembre 2021 à Abuja, la vision 2050 de la CEDEAO avec pour slogan : «la CEDEAO des peuples: paix et prospérité pour tous».
Il a par ailleurs rappelé le contexte sous-régional dans lequel cette Vision 2050 a été adoptée marqué par des défis multiples et multiformes notamment sur le plan sécuritaire, de la gouvernance et de l’Etat de droit. «La vision 2050 devrait donc permettre à notre Communauté pour les 30 prochaines années de faire face à tous ces défis, dans l’union et la réussite. Cette nouvelle vision s’articule autour de cinq (5) piliers ou axes principaux à savoir: le pilier paix, sécurité et stabilité, le pilier gouvernance et Etat de droit, le pilier intégration économique et inter-connectivité, le pilier transformation et développement inclusif et durable et le pilier inclusion sociale», a fait savoir le ministre délégué, chargé de l’Intégration Africaine, M. Youssouf Mohamed Elmouctar.
Le Représentant résidant de la CEDEAO au Niger, M. N’Dri Guillaume Gnamien s’est réjoui de la tenue de cet atelier qui fait partie des chantiers de la Commission pour vulgariser la vision 2050 afin que les populations se l’approprient en vue d’une mise en œuvre effective et efficace. Selon lui, une vision inscrit son porteur sur le long terme et traduit à la fois son ambition et sa capacité à percevoir clairement le monde et sa trajectoire. En effet, a-t-il ajouté, la vision permet de percevoir et de tenir compte des enjeux notamment politiques, sociaux, économiques, technologiques et environnementaux et indique la situation dans laquelle l’Organisation souhaite se trouver au cours des prochaines années si elle atteint ses objectifs.
Pour le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères, M. Ado Elhadji Abou, ce nouveau référentiel, à l’inverse du précédent, implique une réelle prise en compte des aspirations et des ambitions des populations. «C’est en ce sens que la déclinaison de cette nouvelle feuille de route a fait l’objet d’une consultation nationale dans chaque Etat membre de notre communauté, impliquant ainsi toutes les couches sociales concernées», a-t-il expliqué. Il a en outre fondé l’espoir que les différentes sessions de travail soient l’occasion de mieux appréhender et assimiler les contours de cette vision 2050, pour une perception claire et partagée des objectifs poursuivis par la CEDEAO.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le Conseil nigérien des utilisateurs des transports publics (CNUT), organise une formation de trois jours visant le renforcement des capacités des acteurs de la chaine des transports. Cette formation est placée sous le thème : «coût d’exploitation des véhicules et la productivité des entreprises de transports des marchandises au Niger».
Il s’agit à travers cette formation dont l’ouverture a été présidée par la directrice générale du CNUT, Mme Tchima Moustapha, de renforcer la compétitivité des entreprises des transports routiers des marchandises. La DG du CNUT a d’abord souligné, le rôle important que joue le sous-secteur des services des transports dans le développement des activités économiques avec une contribution d’environ 4,1% au PIB.
Bien que la libéralisation soit intervenue pour permettre au secteur de transport routier d’être plus compétitif et l’existence des réglementations nationales et communautaires, force est de constater, selon Mme Tchima Moustapha, que les opérateurs économiques nigériens intervenant dans ce secteur, rencontrent des difficultés. Au nombre de celles-ci, figure la détermination des prix de transports.
Selon la directrice générale du CNUT, pour un grand nombre de ces opérateurs, le calcul d’un coût de transport est souvent une hantise. Alors qu’il est essentiel de connaître les prix du transport au kilomètre lorsqu’on opère dans le secteur du transport routier de marchandises. «On rencontre beaucoup de transporteurs qui font des tarifs au doigt mouillé», a déploré Mme Tchima Moustapha. Pour la directrice générale du CNUT, savoir calculer le coût d’exploitation des véhicules est indispensable pour la maitrise de la rentabilité d’une entreprise de transport.
Mme Tchima Moustapha a expliqué que, le transport des marchandises se caractérise par une grande volatilité des prix. Plusieurs paramètres ont un impact sur l’évolution des prix : il s’agit, selon la DG du CNUT, des coûts de transport, la conjoncture économique, le contexte politique/géographique ou encore des éléments exceptionnels (crise sanitaire, aléas climatiques, etc.). A cet effet, elle a invité les acteurs du secteur de transport à participer activement aux travaux du présent séminaire, animé par d’éminents experts nationaux ayant fait leurs preuves dans l’industrie des transports au Niger.
Rahila Tagou(onep)
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Le premier Vice président de l’Assemblée nationale, l’honorable Iro Sani a présidé hier matin l’ouverture d’un séminaire de formation sur la modernisation du travail parlementaire organisé par le groupe d'amitié Niger-Suisse avec l'appui du Parlement suisse et de l'UMEF SUISSE UNIVSERSITY. L’objectif de ce séminaire est d'aider l'Assemblée nationale, à légiférer de façon pertinente et efficace et de contrôler l'action gouvernementale avec les moyens les plus appropriés afin que l'intérêt général soit toujours sauvegardé. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de Me Yve Nidegger, parlementaire suisse, du Pr Djawed Sangdel, président de Swiss UMEF University et chef de délégation de Suisse-UMEF ainsi que plusieurs invités.
Les participants échangeront au cours de cette rencontre de trois jours sur plusieurs thématiques notamment les relations interparlementaires, l'impact du leader sur le développement économique, la créativité et l'innovation comme facteur de développement et bien d'autres sujets allant dans le sens de l'amélioration du travail parlementaire. En effet, des conférences portant sur les thématiques allant dans le sens de la modernisation du travail parlementaire seront présentés par des contributeurs parmi lesquels des députés et des universitaires de SWISS UMEF University. Ce sera aussi l'occasion pour les membres du groupe d'amitié Niger-Suisse d'échanger sur leurs expériences dans la conduite des affaires parlementaires mais également de partager leurs expériences.
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Niamey accueille depuis hier, un séminaire des Hautes juridictions de cassation des pays ayant en partage l’usage du français. C’est le Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Brigi Rafini qui a présidé l’ouverture de ce séminaire organisé par l’Association des Hautes Juridictions de Cassation des pays ayant en partage l’usage du français. La cérémonie s’est déroulée au Grand Hôtel en présence des présidents des Institutions de la République, des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique, du Président de la Cour Suprême du Bénin et président en exercice de l’Association des Hautes Juridictions de Cassation des pays ayant en partage l’usage du français et de plusieurs invités. Ce séminaire qui regroupe à Niamey, les participants venus de plusieurs pays francophones d’Afrique et d’ailleurs, a pour thème «Les Cours Suprêmes dans la prévention et la lutte contre le terrorisme au Sahel», un thème qui, selon le Premier ministre, cadre avec les préoccupations actuelles de notre pays et au delà avec celles de toute la région du Sahel. (Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par SE. Brigi Rafini à l’ouverture du séminaire).
Distingués invités, chers participants,
Le thème des présentes assises, à savoir : « Les Cours Suprêmes dans la prévention et la lutte contre le terrorisme au Sahel » cadre parfaitement avec les préoccupations actuelles de notre pays. En effet, le Niger qui se trouve au cœur de la zone du Sahel est confrontée depuis quelques années à des actes terroristes commis par des groupes comme AQMI, MUJAO, ANESARDINE et Boko Haram, pour ne citer que ceux-là. Ces actes qui ont endeuillé de nombreuses familles nigériennes, ont aussi entrainé d’importants dégâts matériels et imposé à l’Etat d’énormes sacrifices financiers. C’est dire que le Niger considère la tenue de ce séminaire à Niamey comme un signe de solidarité et de soutien à sa lutte contre ces groupes terroristes.
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Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouba, a présidé hier matin au Centre Régional AGRHYMET de Niamey, la cérémonie officielle d’ouverture du séminaire de suivi de la déclaration de Ouagadougou. Cette initiative adoptée le 19 Septembre, vise à répondre positivement aux enjeux actuels du développement rural des pays sahéliens mais aussi aux défis du futur, induits par la forte croissance démographique et par l’impact important du changement climatique. Les conclusions issues de ce séminaire de deux jours contribueront à l’effort d’alignement des actions à mettre en œuvre pour les politiques, les bailleurs et les différents acteurs du développement.
Procédant à l’ouverture officielle des travaux du séminaire, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouba a affirmé que la prise en charge efficace des défis de notre espace sahélien qui sont multiples et variés «est rendue plus complexe par l’exacerbation des effets cumulés du changement climatique, de l’insécurité et de l’accentuation de la pauvreté ». Au regard de la dynamique créée autour de la déclaration de Ouagadougou en un an, a-t-il poursuivi, il est important de faire le point des différentes initiatives engagées dans chaque pays par les systèmes nationaux de recherche agricole des pays du G5 Sahel et du Sénégal et par leurs différents partenaires.
Pour le Ministre d’Etat Albadé Abouba, le séminaire vise essentiellement à renforcer les partenariats avec les acteurs sahéliens de l’expertise et de la recherche afin « de valoriser les nombreux acquis de la recherche en partenariat, d’intensifier les efforts en termes d’innovation en intégrant les voix de toutes les parties prenantes, et enfin de changer d’échelle en terme d’impact pour les populations bénéficiaires ». Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage a rappelé que les actions menées par le Niger convergent vers les huit priorités stratégiques pour le développement identifiées dans la Déclaration de Ouagadougou. Aussi, a-t-il ajouté, l’aspect Démographie et Autonomisation des Femmes constitue «un axe transversal prioritaire » sur lequel le Gouvernement travaille intensivement.
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L’Autorité de Régularisation du Secteur de l'Energie (ARSÉ) a organisé, hier à Niamey, un séminaire de validation du rapport sur l'ajustement tarifaire 2021-2022. C’est le directeur général de ladite institution qui a ouvert les travaux dudit séminaire. La rencontre vise à faire, à mi-chemin de la période tarifaire qui est de 5 ans, 2018-2022, une revue des tarifs en vigueur afin de les ajuster si nécessaires.
Au cours de cette rencontre, les participants ont examiné et validé un rapport en matière de tarification en vue de rendre compte aux autorités sur la question. A l’ouverture des travaux, le directeur général de l'Autorité de Régularisation du Secteur de l'Energie, M. Ibrahim Nomao a rappelé qu’en octobre 2017, les tarifs d'électricité ont connu une hausse substantielle dans la recherche de l'équilibre économique et financier de la NIGELEC. «L'Autorité de régulation qui a mené ce processus a le devoir de sauvegarder les intérêts de l'Etat, des opérateurs et des consommateurs», a-t-il ajouté.
Evoquant le défi que les participants auront à relever, le directeur général de l’ARSÉ a confié que la tâche est ardue. «Notre tâche aujourd'hui n'est pas des plus aisée car, il s'agit de tenir compte des intérêts des acteurs en présence, intérêts qui très souvent sont divergents», a-t-il déclaré. C’est pourquoi, le directeur général de l’Autorité de Régularisation du Secteur de l'Energie a invité les acteurs à se départir de tout esprit de repli sur soi et de n'avoir pour seul objectif que de proposer des tarifs justes et raisonnables pour les usagers et permettant de couvrir tous les coûts de la NIGELEC. «Je sais que je peux compter sur vous pour mener à bon port cette gymnastique», a-t-il dit.
Enfin, M. Ibrahim Nomao a saisi cette occasion pour de fonds remercier tous les bailleurs qui continuent à accompagner l’ARSÉ pour non seulement une régulation de qualité mais aussi pour le relèvement, de façon conséquente, du taux d'accès à l'électricité afin de passer de 15% aujourd'hui à près de 85% à l'horizon 2035.
Notons que l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie «ARSÉ» dont l’ambition est de faire de l’efficacité du secteur de l’énergie à travers l’efficience de ses acteurs, son cheval de bataille, a été créée par la loi N°2015-58 du 02 décembre 2015. L’ARSE est une Autorité administrative indépendante de droit public et dotée de l’autonomie financière, une institution de l’Etat chargée d’assurer la régulation des sous-secteurs de l’électricité et des hydrocarbures, segment pétrolier en aval. C’est aussi une autorité indépendante à la fois des sous-secteurs régulés mais aussi des pouvoirs publics.
Mamane Abdoulaye
27 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a présidé vendredi dernier à son cabinet, un séminaire gouvernemental sur la présentation de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).
Créée par décret N° 2016-353 PRN/MF, la CDC est un instrument de développement qui découle de la recherche de solutions alternatives à plusieurs difficultés que rencontraient les secteurs prioritaires de l’économie insuffisamment pris en charge par les opérateurs publics et privés, ainsi que les difficultés d’accès au financement bancaire classique par ces secteurs.
A travers, ce séminaire, il s’est agi de sensibiliser les membres du gouvernement sur les missions, les ressources reçues et gérées, les métiers ainsi que les défis et perspectives de la Caisse des dépôts et consignations CDC-Niger.
Au cours de ces travaux, les participants ont également été édifiés sur les expériences d’autres Caisses des dépôts et consignations comme la CDG du Maroc et la CDC du Sénégal.
La CDC a entre autres missions de gérer les dépôts et conserver les valeurs appartenant aux organismes et aux Fonds qui y sont tenus ou qui le demandent ; de recevoir les consignations administratives et judiciaires ainsi que les cautionnements ; de gérer les services relatifs aux Caisses (de retraire, d’assurance) ou aux Fonds (tout fonds institué par la loi) dont la gestion lui a été confiée (gestion sous mandat).
La CDC peut également sécuriser les fonds collectés (sous forme de dépôts ou de consignations ou sur la base d’un mandat de gestion) ; de fructifier lesdits fonds collectées en leur recherchant notamment un bon niveau de rendement, tout en minimisant les risques associé ; de financer des projets d’intérêt général particulièrement dans 4 domaines prioritaires à savoir le logement social, la politique de la ville, les travaux d’équipement des collectivités locales et le financement des PME. Elle peut aussi contribuer de manière significative au financement de l’économie à travers divers mécanismes.
Placée sous la tutelle du Ministère des Finances, la CDC Niger est dirigée actuellement par M. Issa Djibo. Il a prêté serment le 27 septembre 2022 devant la Cour d’Appel de Niamey.
Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a dirigé hier après-midi, un séminaire gouvernemental sur les finances islamiques et le WAQF au Niger. Organisé par la Haute Autorité du Waqf, ce séminaire a regroupé les membres du gouvernement et les agents de cette structure. L’objectif de ce séminaire est d'améliorer la compréhension générale des membres du gouvernement sur le concept du Waqf et de son utilité comme instrument stratégique pour l’atteinte des objectifs de développement socio-économique du Niger. Le thème du séminaire est « Le Waqf, instrument de la finance sociale islamique au service du développement économique et social du Niger ». La rencontre qui a eu lieu dans la salle des Conseils de la Primature, a permis aux participants de comprendre les tenants et aboutissants du Waqf, avec les exposés des responsables de la Haute Autorité du WAQF et les contours de cet outil des finances islamiques.
Dans son allocution d'ouverture, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a d’abord rappelé les efforts consentis par le gouvernement dans le développement du Waqf au Niger et a invité les membres de gouvernement, de saisir l’occasion pour bien comprendre les enjeux de cet important outil de lutte contre la pauvreté et l’inégalité sociale et de s’approprier le concept, afin de proposer, chacun en ce qui concerne, des projets qui cadrent avec son département ministériel. Il s’agissait aussi d’être le porte-parole de cette initiative en faisant des plaidoyers, pour une meilleure compréhension et appropriation du Waqf par les Nigériens.
Intervenant à son tour, sur la finance sociale Islamique, Dr. Hamid Algabid, Président du Conseil d’Orientation et de Contrôle de la Haute Autorité du Waqf, ancien premier ministre de la République du Niger et ancien Secrétaire Général de l’OCI, a souligné que la finance sociale islamique est un instrument de la solidarité islamique qui comprend entre autre le Waqf et la Zakat. Selon lui, si la Zakkat est bien connue de la population nigérienne, le Waqf quant à lui, apparaît comme un concept nouveau alors qu'il a toujours existé et pratique par nos compatriotes. « Il convient donc de se le réapproprier et de le développer », a estimé Dr. Algabid.
Dans son exposé, la Directrice générale de la Haute Autorité du Waqf, Mme Khadidjah Diallo a expliqué que le waqf, un outil efficace de la finance sociale islamique pour la lutte contre la pauvreté. « Le Waqf dans le droit Islamique c’est un bien dont la jouissance est mise à la disposition soit d’un bénéficiaire public en ce qui concerne le Waqf public, soit d’un bénéficiaire privé. Traditionnellement, c’est quelqu’un qui met à disposition un bien dont il permet la jouissance aux membres de sa famille, on appelle cela le Waqf de famille. Il peut aussi décider que la jouissance peut revenir aux bénéficiaires publics et aux bénéficiaires privés, ce qu’on appelle Waqf mixte. Il peut aussi décider que le Waqf va bénéficier à la protection de l’environnement par exemple ou tout autre objet licite », a-t-elle expliqué. Mme Diallo a ajouté que les missions de la Haute Autorité de Waqf se résument en gros à trois ou quatre points. Le premier c’est la gestion de tout projet de Waqf public. Le deuxième, c’est la supervision et le contrôle des autres types de Waqf. Le troisième, c’est la mobilisation des ressources pour le financement des Waqf public. Et enfin, le quatrième c’est la promotion et la vulgarisation ou la démocratisation du concept de Waqf au Niger qui existait déjà parce que le Niger est un pays de tradition musulmane. J’aurais appris que par exemple dans l’Aïr on l’appelle le ‘‘Habouss’’. « C’est à nous de trouver les investissements Waqf les plus profitables qui vont servir les objectifs de développement durable du Niger dans les secteurs sociaux», a indiqué Mme Khadijah Diallo. « L’appel que j’aurai à lancer aux autorités c’est de nous soutenir davantage et de s’approprier davantage de l’outil du Waqf et de développer de façon générale la finance sociale islamique parce qu’elle sied comme réponse aux défis de lutte contre la pauvreté dans notre pays. Si on décide d’être aujourd’hui le centre d’excellence de la finance sociale islamique en Afrique de l’ouest on a tout ce qu’il faut. On a une population 99% musulmane qui demande cette offre de produits financiers conformes à ses valeurs morales et spirituelles, on a une université islamique qui forme des cadres compétents dans le domaine de la finance islamique et des banques commerciales islamiques sur place. On a aussi des partenaires techniques et financiers qui nous font confiance comme la BID et sont prêtes à accompagner nos efforts dans ce sens. À la population de s’approprier de l’outil du Waqf et de comprendre que toute personne peut contribuer à faire un Waqf », a lancé Mme Diallo.
Par la suite, M. Issaka Nouhou Mounkaïa, Directeur de la Conformité et des Affaires Juridiques a présenté un exposé sur le cadre juridique et institutionnel mis en place par le Niger pour une bonne mise en œuvre du Waqf. Ainsi, le Waqf se présente comme un instrument de la finance sociale islamique qui permet d’organiser la solidarité et de mobiliser les ressources publiques et privées afin de lutter contre les inégalités sociales et intervenir dans les secteurs sociaux de base comme l’éducation, la santé, l’agriculture. Depuis sa création, la Haute Autorité du WAQF travaille à faire du Waqf l’outil principal de promotion de l’inclusion socioéconomique des couches vulnérables au Niger et du financement des secteurs sociaux. Ce séminaire gouvernemental, marque le début d’une série de séminaires, organisés en collaboration avec l’accompagnement technique de la Banque Islamique de Développement (BID) à l'endroit des décideurs et des différents intervenants dans la chaîne de développement du secteur du Waqf au Niger. C’est ainsi qu’il est prévu l’organisation de séminaires similaires pour les membres de l'Assemblée Nationale, les notaires, le secteur privé nigérien et les acteurs de la société civile.
Mahamadou Diallo
12 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, le samedi 13 novembre dernier dans la salle des banquets, un séminaire gouvernemental sur la protection des données à caractère personnel. Pendant toute la matinée, plusieurs responsables et experts de la Haute autorité de protection des données à caractère personnel ont exposé devant le Chef du Gouvernement et les ministres sur les tenants et aboutissants de la protection des données à caractère personnel, les textes en vigueur et les conventions internationales auxquelles le Niger à librement souscrit. Ce séminaire suivi d’intenses échanges entre les membres du Gouvernement et les experts s’est déroulé en présence de la secrétaire générale de la Présidence de la République.
A l’ouverture des travaux du séminaire, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a affirmé que la création de la Haute autorité de protection des données à caractère personnel était une nécessité absolue au vu de l’évolution croissante des technologies de l’information et de la communication. Cette évolution, a-t-il poursuivi, a induit de nouvelles pratiques et mœurs d’où une nouvelle gouvernance administrative afin de mieux réglementer ces outils de communications. «Elle a aussi, malheureusement, occasionné l’usage abusif et incontrôlé des données à caractère personnel qui sont traitées au travail, dans les rapports avec les pouvoirs publics, dans le secteur de la téléphonie, des banques, de la santé, lors d’achat de biens ou de services, lors des voyages ou des recherches sur Internet», a-t-il indiqué.
Le Premier ministre a par ailleurs regretté que les usagers des technologies de l’information et de la communication ne soient pas conscients des enjeux liés à la protection de leurs données à caractère personnel, ni de leurs droits ou des mécanismes de protection prévus par la législation en cas de violation. Il y’a ainsi une nécessité pressente, a-t-il insisté, de renforcer la communication pour que les citoyens dans leur ensemble puissent se familiariser avec la protection des données à caractère personnel et ses enjeux. Pour SE Ouhoumoudou Mahamadou, protéger les données à caractère personnel «c’est protéger les citoyens contre des abus divers, c’est protéger leurs droits et leur dignité».
A la fin des interventions des membres de la Haute autorité de protection des données à caractère personnel et des experts, les membres du Gouvernement ont relevé le niveau des échanges en apportant à travers leurs contributions aux différents exposés et en posant des questions ciblées pour avoir plus de précisions sur certains points. Suite à ses échanges, plusieurs membres du Gouvernement ont, séance tenante, décidé de revoir leurs pratiques dans l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et des réseaux sociaux, surtout sur le partage de documents de travail. Les intervenants ont aussi soulevé la pertinence d’élargir ce séminaire sur la protection des données à caractère personnel à l’ensemble des directeurs de l’administration nigérienne.
D’après le Vice-président de la Haute autorité de protection des données à caractère personnel M. Boubé Ibrahim, la protection des données «vise à endiguer les excès, à prévenir les abus, à sensibiliser, à assurer un juste équilibre des intérêts et à concilier le rôle de plus en plus important pris par les technologies de l’information dans la société avec la préservation d’une sphère privée essentielle à la dignité humaine». Il a précisé qu’en Afrique, la protection des données à caractère personnel a pris une importance croissante car, de nombreux dispositifs sont en cours de déploiement grâce notamment à l’informatisation des listes d’Etat civil ou des listes électorales. «Les technologies biométriques se développent largement. Ce qui n’est pas sans poser question sur le plan de la protection des données», a alerté M. Boubé Ibrahim.
Ce séminaire gouvernemental a permis aux membres du Gouvernement de mieux appréhender les questions liées à la protection des données à caractère personnel et de connaitre la place de ces données dans la vie des citoyens et l’économie nationale, de même que les défis à relever dans le domaine. Il faut rappelé que le 1ère séminaire gouvernemental a porté sur la présentation du cadre national de protection des données à caractère personnel et le seconde sur les enjeux et perspectives de la protection des données personnelles en Afrique et dans le monde.
Souleymane Yahaya(onep)
15 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, le samedi 4 décembre à son cabinet, un séminaire gouvernemental sur l’audit des marchés publics. Ces échanges visent à partager des informations qui permettent de consolider la performance de notre système de marché public. Cette rencontre a été aussi l’occasion pour les participants de s’approprier des fondamentaux de l’audit et de se familiariser avec les règles régissant la commande publique.
A l’ouverture des travaux, le Premier ministre a rappelé que la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement (DPG) a fait une place de choix à l’efficacité des dépenses publiques, dont l’une des exigences est de créer les conditions de célérité et de transparence des procédures de passation des marchés. Pour le Chef du gouvernement, ce séminaire participe de l’engagement du Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum , à renforcer la gouvernance dans notre pays. «En tant que membre du gouvernement, nous avons un rôle important à jouer, celui de favoriser l’impulsion afin que les ressources publiques soient rigoureusement bien gérées dans l’intérêt des populations», a-t-il déclaré.
En raison des montants importants des fonds mobilisés, les marchés publics sont considérés, selon le Premier ministre, comme le domaine d’activité le plus vulnérable à la déperdition des ressources publiques toute chose qui peut advenir à n’importe quelle étape du cycle de passation de marché. Mieux, a-t-il précisé, les marchés publics constituent dans le contexte actuel, un terrain fertile pour des défis d’éthique car, les décisions et les choix opérés dans les marchés sont susceptibles d’affecter l’ensemble du secteur public. «Dès lors, une vigilance accrue est nécessaire pour promouvoir et renforcer la probité, la transparence ainsi que les valeurs morales au sein de système de passation, de contrôle et d’exécution des marchés publiques», a dit le Chef du gouvernement. «Préserver l’intégrité du système doit être une priorité absolue pour toutes les entités publiques. Pour ce faire, notre engagement autour de la délicate question des marchés publics est un devoir parce que la gestion de la commande publique est le reflet de l’état de santé de la gouvernance», a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a aussi rappelé que la bonne gouvernance constitue le socle de tout développement, elle doit être impulsée au niveau des gouvernants. «Les premiers responsables des départements ministériels que vous êtes doivent en constituer le modèle pour toute l’administration publique. En renforçant l’intégrité de notre système de marché publique, nous aurons apporté une contribution significative à l’amélioration du quotidien de notre population car, une commande pervertie est aux antipodes de l’idéal de la bonne gouvernance. Nous devons par conséquent tout mettre en œuvre pour que les marchés publics contribuent au bien-être économique et social de nos populations au même titre que les secteurs sociaux de l’éducation et de la santé», a-t-il déclaré.
Le Chef du gouvernement a ensuite précisé que le processus de passation des marchés a pour but de garantir l’optimisation des ressources financières dans l’acquisition des biens, la réalisation des travaux et les prestations de service. «Ce processus est régi par le code des marchés publics qui a fixé les fondamentaux à savoir le principe de libre accès à la commande publique, c’est-à-dire qu’il n’ya pas d’exclusion ou de discrimination, le principe d’égalité de traitement des candidats où tous les candidats sont traités sur le même pied d’égalité et enfin le principe de la transparence des procédures qui favorise l’intégrité du système», a-t-il ajouté.
Par ailleurs M. Ouhoumoudou Mahamadou a aussi rappelé que depuis la mise en œuvre de la reformes des marchés publics avec la transposition des directives de l’UEMOA dans notre corpus juridiques, des avancées notables ont été enregistrées. «Nous disposons aujourd’hui d’une réglementation sur les marchés publics conforme aux normes internationales», s’est-il réjoui. Toutefois, le Chef du gouvernement a fait remarquer que d’énormes progrès restent à faire dans l’amélioration des pratiques des marchés et la qualité du service rendu à nos citoyens. «Nous nous devons de fournir davantage d’efforts pour remonter les marges de progression et maintenir la cadence car, les marchés publics constituent un domaine dynamique», a-t-il estimé. Le premier ministre a espéré que ce séminaire contribuera à renforcer la gouvernance et parviendra à assurer une meilleure compréhension de la question de l’audit et des enjeux qui s’y attachent, tout en souhaitant que cette rencontre d’échange soit enrichissante pour tous.
Mamane Abdoulaye(onep)
06 décembre 2021
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Le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, le 15 juillet, l’ouverture d’un séminaire gouvernemental sur la commande publique. A l’entame des travaux, il a souligné que la commande publique et la gestion des comptes sont extrêmement importantes pour la gouvernance économique du pays. C’est pourquoi, a- t-il déclaré, « nous tenons à ce que les ministres soient au point par rapport à toutes les questions relatives à la commande publique et à la gestion de manière générale ».
À cet effet, la Cour des comptes a fait le point aux membres du gouvernement des recommandations issues du rapport général 2022.
L’objectif est de permettre aux ministres de prendre les dispositions nécessaires au niveau de leurs structures centrales et déconcentrées ainsi qu’au niveau des structures décentralisées afin que les recommandations issues du rapport de la Cour des comptes soient prises en compte. Ceci, pour que le gouvernement arrive à un taux satisfaisant dans la mise en œuvre des différentes recommandations dans le rapport général 2023.
Oumar Issoufou (ONEP)
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Le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier matin à son Cabinet, un séminaire gouvernemental sur «les rôles et responsabilités des membres du Gouvernement dans le nouveau cadre règlementaire de la commande publique ». Ce séminaire vise à outiller les membres du gouvernement pour mieux mettre en œuvre les orientations données par le Président de la République Mohamed Bazoum en faveur de la consolidation des performances du système de la gestion de la commande publique au Niger.
Pour le Premier ministre, Chef du Gouvernement, la tenue de ce séminaire gouvernemental est « en parfaite cohésion » avec les orientations du gouvernement. M. Ouhoumoudou Mahamadou a rappelé l’engagement pris dans sa Déclaration de Politique Générale, celui de mettre un accent particulier sur la célérité et la transparence des procédures de passation des marchés publics, ainsi que le contrôle a posteriori des projets d’investissement. « Il s’agit à travers cette démarche d’améliorer l’efficacité de la dépense publique », a-t-il dit.
Le Chef du Gouvernement a expliqué qu’en raison des montants élevés des fonds publics qui sont injectés dans les marchés publics sont considérés comme l’activité la plus vulnérable à la déperdition des ressources publiques. Mieux encore, a-t-il poursuivi, les décisions et les choix opérés dans la passation des marchés publics sont de nature à affecter l’ensemble du secteur public en raison des montants en jeu et de la non maitrise des enjeux et des procédures. « C’est pourquoi, une vigilance de tous les instants doit être observée afin de promouvoir et renforcer la probité, la transparence ainsi que les valeurs morales au sein du système de passation, de contrôle et d’exécution des marchés publics », a-t-il encore insisté.
M. Ouhoumoudou Mahamadou a rappelé que la règlementation des marchés publics a connu des avancées notables qui ont propulsé le dispositif national au niveau des standards internationaux, tant du point de vue de la transparence que de la rationalisation de l’utilisation du budget de l’Etat. Depuis la création de l’ARMP en 2006, devenue aujourd’hui ARCOP, a-t-il fait savoir, des performances remarquables ont été enregistrées avec notamment la transposition des directives de l’UEMOA. Il a appelé les membres du Gouvernement à fournir davantage d’efforts pour maintenir la cadence car il s’agit là d’un domaine dynamique.
« Notre engagement autour de cette délicate question est un devoir dans la mesure où la gestion de la commande publique est le reflet de l’état de santé de toute la gouvernance. Et comme nous le savons, la bonne gouvernance constitue le socle de tout développement. Elle doit être impulsée à partir du sommet de l’Etat ; et les premiers responsables doivent constituer un modèle pour toute l’Administration publique », a souligné le Chef du gouvernement. Il a assuré que la préservation de l’intégrité du système nigérien de marchés publics est une priorité au niveau national et cela pour toutes les entités publiques. « Une vigilance de tous les instants doit être observée afin de promouvoir et renforcer la probité, la transparence ainsi que les valeurs morales au sein du système de passation, de contrôle et d’exécution des marchés publics », a-t-il indiqué.
Souleymane Yahaya (ONEP)
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, le 15 juillet 2023, dans les locaux de ladite institution, l’ouverture d’un séminaire gouvernemental sur la commande publique. L’objectif est de permettre aux ministres de prendre les dispositions nécessaires au niveau de leurs structures centrales et déconcentrées ainsi qu’au niveau des structures décentralisées afin que les recommandations issues du rapport de la Cour des comptes soient prises en compte.
A travers ce séminaire, le gouvernement entend mettre à la disposition des ministres l’ensemble des outils nécessaires pour respecter de bout en bout le processus de la commande publique. Ceci permettra d’avoir une efficacité dans la gestion des finances et une gouvernance économique vertueuse dans la gestion de la chose publique.
A l’entame des travaux, le Premier ministre a souligné que la commande publique et la gestion des comptes sont extrêmement importantes pour la gouvernance économique du pays. C’est pourquoi, a déclaré le Chef du gouvernement, « nous tenons à ce que les ministres soient au point par rapport à toutes les questions relatives à la commande publique et à la gestion de manière générale » a-t-il déclaré. À cet effet, la Cour des comptes a fait le point aux membres du gouvernement des recommandations issues du rapport général 2022. L’objectif final ou l’ambition du gouvernement est d’arriver à un taux satisfaisant dans la mise en œuvre des différentes recommandations dans le rapport général 2023.
Oumar Issoufou (ONEP)
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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé dans la matinée du samedi 10 juin dernier à son cabinet, un séminaire gouvernemental sur la mise en œuvre des projets financés par la Banque Mondiale. C’était en présence du Directeur de cabinet du Premier ministre, des membres du gouvernement et des experts de la Banque Mondiale au Niger.
L’objectif de ce séminaire est de former les ministres et leurs collaborateurs sur les procédures de la Banque Mondiale.
A l’ouverture des travaux, le Chef du Gouvernement a précisé qu’au cours de cette session, les participants seront édifiés sur les procédures, qui ont été toujours vues comme source de blocage, et pourquoi certaines sont nécessaires. Pour le Premier ministre, cette session permettra aussi de prendre connaissance de tout ce qui est requis « parce que très souvent la faute n’est pas là où on l’attend. Parfois cette faute émane de nous-mêmes, parfois elle est liée à un manque d’information sur les procédures et sur les différentes étapes à franchir en matière de passation de marché », a-t-il dit.
Au cours de ces présentations, a-t-il poursuivi, « nous aurons l’occasion de poser des questions afin que nous puissions être au même niveau que les experts et les responsables des unités de projets en matière de compréhension des procédures de la Banque Mondiale », a conclu le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou.
Aminatou Seydou Harouna (ONEP)
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement SE Brigi Rafini a présidé, le 5 octobre dernier dans la salle de réunions de l’immeuble ONAREM, un séminaire dédié aux membres du gouvernement sur la politique foncière rurale. Deux points étaient inscrits à l’ordre du jour de ce séminaire à savoir, l’examen de la politique foncière rurale et l’examen du schéma d’aménagement foncier de la région de Maradi. A travers ce séminaire, le gouvernement entend mettre sur pied une gouvernance foncière cohérente visant à contribuer de façon efficace au développement économique et social du Niger. Outre les membres du gouvernement, on notait également la présence à ce séminaire, des membres du comité technique ayant travaillé pendant six (6) ans afin d’élaborer le document en question.
La question foncière constitue ces dernières années une préoccupation permanente aussi bien pour les populations que pour les autorités. C’est pour cette raison que le gouvernement tient absolument qu’un véritable document de politique foncière rurale soit élaboré et adopté au profit de tous les acteurs du monde rural. Ainsi, à l’entame de ce séminaire, le Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Brigi Rafini a précisé que la question foncière est fondamentale pour le développement économique et social du Niger. C’est pourquoi, a dit le Chef du gouvernement « nous avons jugé utile, avant de soumettre ce document au conseil des ministres, de nous l’approprier à travers le présent séminaire. Nous avons un dispositif très riche, mais sur le plan opérationnel, de nombreuses difficultés se posent et que nous n’arrivons pas à bien gérer en raison de l’absence d’une gouvernance foncière cohérente bien voulue et entretenue. Toutefois, il n’est jamais tard pour bien faire».
Au cours de ce séminaire, le document de la politique foncière rurale a été présenté par le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage aux membres du gouvernement. Il ressort de cette présentation que le Niger s’est engagé depuis plusieurs décennies dans un programme de renforcement du cadre juridique et institutionnel des activités rurales à savoir : les activités agricoles, sylvicoles, pastorales et halieutiques. La finalité recherchée est d’assurer des meilleures perspectives à l’aménagement du territoire ; la protection de l’environnement ; la sécurisation foncière aussi bien pour les acteurs ruraux que pour les domaines de l’Etat ; la prévention et la gestion de conflits liés au foncier rural et plus globalement le développement rural.
Le document de politique foncière rurale qui a été élaboré sur la base d’une approche participative s’articule autour de quatre orientations en l’occurrence la réorganisation du cadre institutionnel et juridique tout en améliorant ses performances ; le renforcement de l’efficacité et la standardisation de la sécurité des droits fonciers légitimes des populations et opérateurs ruraux ; l’amélioration de la gestion des domaines et des ressources partagées ; enfin la mise en place des dispositifs efficients et efficaces de régulation des marchés fonciers et des dynamiques foncières. Ces orientations sont déclinées en quatorze (14) axes stratégiques comprenant quatre-vingt-dix (90) mesures. Toutes ces orientations politiques et axes stratégiques sont entièrement pensés pour une modernisation des systèmes ruraux de production et leur meilleure insertion dans un aménagement harmonisé du territoire. En outre, la vision principale du document de la politique foncière rurale est d’avoir un Niger où à l’horizon 2063, les acteurs ruraux bénéficient d’un accès équitable et sécurisé au foncier qui contribue à créer les conditions favorables au développement d’investissement responsable permettant l’atteinte de la sécurité et de la souveraineté alimentaire ; le renforcement de la résilience des populations et plus largement le développement socio-économique durable et harmonieux, garant du maintien de la paix sociale.
A l’issue des échanges, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage M. Albadé Abouba a ajouté que le document soumis à l’appréciation des membres du gouvernement est l’émanation d’un travail inclusif de l’ensemble des acteurs concernés par la question foncière rurale. Le document est le résultat d’un certain nombre de réflexions issues de divers séminaires, ateliers et rencontres. Pour ce qui est de l’aménagement foncier, le ministre d’Etat souligne qu’il avait suivi un circuit jusqu’au conseil des ministres, mais il y a eu des remarques qui ont été faites à son examen. «C’est pourquoi, le Président de la République avait demandé de le réexaminer et de l’enrichir surtout dans les aspects relatifs à la sécurisation de la propriété au niveau des acteurs ruraux», a précisé le ministre Albadé. En définitive, le document de politique foncière rurale fera une autre fois l’objet d’échange par les membres du gouvernement afin de l’enrichir davantage avant son adoption au conseil des ministres.
Hassane Daouda(onep)
07 octobre 2020
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé hier matin à son cabinet, l’ouverture d’un Séminaire gouvernemental sur le Rapport 2021 de la Cour des Comptes. L’objectif du présent séminaire gouvernemental est de s’approprier les analyses, les constats et les recommandations de la Cour des Comptes afin de les capitaliser pour assurer une gestion optimale des ressources publiques et améliorer la gouvernance économique et financière de nos différentes entités.
Ainsi les membres du gouvernement, ont mis à profit cette journée pour examiner de manière approfondie, les différentes imperfections décrites dans le Rapport, apprécier leur portée sur la qualité de la dépense publique et notre aptitude à utiliser les ressources publiques au profit exclusif des citoyens. A l’ouverture des travaux, le Premier ministre a dit que le Rapport de la Cour des Comptes 2021 couvre la gestion des finances publiques sur la période 2016 à 2019. « Nous devons donc nous en approprier comme un outil à vertu pédagogique », a-t-il déclaré.
Dans la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement, le Premier ministre a décliné l’ambition du gouvernement, celle de faire du Niger un Etat démocratique stable et fort. « Cette ambition, pour être traduite dans les actes, doit être adossée à une gouvernance politique, économique et administrative de qualité ainsi qu’à la promotion d’une justice équitable et accessible à tous », a-t-il ajouté.
« Une bonne gouvernance suppose aussi que les organes de contrôle jouent effectivement leur rôle. Au rang de ces organes, je citerai la Cour des Comptes, qui a récemment publié son Rapport 2021. C’est l’examen de ce Rapport et de ses conclusions qui nous réunit aujourd’hui », a-t-il aussi rappelé.
Citant l’article 141 de la Constitution du 25 novembre 2010, le Chef du Gouvernement a dit que la Cour des Comptes exerce une compétence juridictionnelle, une compétence de contrôle et une compétence consultative. Il a expliqué qu’elle est juge des comptes de l’Etat, des collectivités territoriales, des établissements et entreprises publiques, des autorités administratives indépendantes et de tout organisme bénéficiant du concours financier de l’Etat et de ses démembrements.
Le Premier ministre a relevé que chaque année, la Cour des Comptes publie un Rapport sur le niveau d’exécution des ressources publiques mises à disposition des institutions et structures citées plus haut. « Le rapport 2021 dont la copie nous a été remise officiellement contient un certain nombre d’éléments mettant en cause la bonne exécution de la dépense publique dans les administrations centrales et décentralisées, les entreprises publiques, les collectivités territoriales, les programmes et projets », a-t-il notifié.
Au titre de l’activité non juridictionnelle, la Cour des Comptes a examiné l’exécution de la loi de finances 2019. « Il ressort de ce rapport un certain nombre d’observations que nous allons partager ainsi que les recommandations auxquelles nous devons porter une attention particulière. D’ores et déjà, nous avons donné des instructions pour mettre fin à des dépenses sans ordonnancement préalable qui ont fait l’objet de recommandations dans le Rapport de la Cour des Comptes », a-t-il assuré.
Mamane Abdoulaye(onep)
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La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé, du 1er au 3 Juillet 2021 à Niamey, un séminaire international d’échanges d’expériences sur la gestion d’une Commission Electorale Nationale Indépendante Permanente. Plusieurs recommandations allant dans le sens de l’amélioration du fonctionnement des Organes de Gestion des Elections (OGE) ont été formulées afin de permettre à ces institutions d’exercer en toute indépendance, impartialité, intégrité et transparence qui, sont entre autres, les principaux facteurs de crédibilité d’une élection. C’est le président de la CENI, Me Issaka Souna qui a présidé la clôture de ces travaux.
A l’issue de ces échanges, les participants ont constaté qu’il existe au sein de l’espace CEDEAO différents types d’Organes de Gestion des Elections (OGE). Selon les experts tous les modèles sont valables tout en notant que l’histoire sociopolitique de chaque pays influence le choix du modèle d’Organe de Gestion des Elections. Cependant, les participants ont remarqué que l’organisation et la gestion d’un OGE obéissent au principe directeur notamment de l’indépendance, l’impartialité, l’intégrité, la transparence, le professionnalisme, l’efficacité et la disposition à servir. Les communications des experts électoraux réunies et le partage des expériences électorales des pays représentés ont donné lieu à des discussions et des débats sur des préoccupations communes telles que l’intégrité des OGE, l’indépendance vis-à-vis de l’exécutif, les procédures de nominations, la compositions des OGE, la dynamique interne entre ses membres, l’importance du partenariat et la communication institutionnelle, la mobilisation des ressources, l’intégration du genre, le renforcement des capacités et la formation et le financement des OGE. Que l’OGE soit ad hoc ou permanent, technique, professionnel, mixte ou gouvernemental, la réussite de son travail dépend fortement de la confiance de toutes les parties prenantes. Par conséquent, il est indispensable que tout type d’OGE dispose notamment d’un cadre permanent de concertation.
Sur le plan de développement stratégique et institutionnel des OGE, les participants ont estimé nécessaire de produire et mettre en œuvre un plan stratégique et un plan opérationnel pour chaque cycle électoral au niveau des OGE, produire et mettre en œuvre un programme et un plan de renforcement de capacités, produire et mettre en œuvre une stratégie de communication institutionnelle de partenariat, adopter une politique du genre et créer un département pour l’opérationnaliser, introduire le système proportionnel des listes pour les élections législatives et locales afin de promouvoir la représentation de la femme, professionnaliser les OGE à travers une clarification des rôles et responsabilités entre l’organe de décision et de supervision ainsi que les départements techniques avec le recrutement des compétences appropriées, la mutualisation des ressources humaines et matérielles au sein des réseaux des commissions électorales de l’espace CEDEAO, la simplification des procédures d’administration des élections en limitant la documentation au strict nécessaire, l’amélioration du système de l’état civil facilitant la production d’un bon fichier électoral transparent, inclusif et sa mise à jour, la pérennisation du fichier électoral biométrique, l’inscription du budget de l’OGE dans le budget annuel de l’Etat, l’opérationnalisation du fonds fiduciaire en vue de l’autonomisation des OGE et la promotion de la tenue d’élections couplées afin de réduire les coûts.
Les participants ont encouragé la nécessité de procéder à un appel d’offre ouvert pour l’acquisition du matériel électoral et de service pour réduire les coûts des élections. Selon les participants, le modèle d’OGE permanent au niveau central avec des démembrements ad hoc réduit les frais de fonctionnement.
Dans son mot de clôture, le président de la CENI, Me Issaka Souna s’est réjoui de la forte mobilisation que ce séminaire a suscitée. «Cette mobilisation témoigne de notre détermination à entretenir une collaboration harmonieuse, et de notre ferme volonté de faire de nos institutions, de véritables chevilles ouvrières capables de garantir la transparence des opérations électorales et la sincérité des résultats des scrutins dans nos pays respectifs», a-t-il dit.. Selon Me Issaka Souna, il s’agit d’un capital indispensable qui constitue également l’une des conditions à remplir afin que nos commissions méritent véritablement la confiance de tous les acteurs électoraux, à savoir les partis politiques, les citoyens, les médias, le gouvernement, les tribunaux, les organisations internationales et autres institutions concernées par le processus électoral. Le président de la CENI a salué la densité des conclusions et la pertinence des recommandations qui résument et témoignent de façon éloquente la qualité et la richesse de ces travaux.
Pour sa part, le représentant de résident adjoint du PNUD au Niger, M. Eloi Kouadio a assuré la poursuite du soutien du PNUD envers les OGE dans les efforts respectifs des acteurs clefs dans la conduite des élections dans l’espace CEDEAO. Il a par la suite réitéré la confiance du PNUD à poursuivre ce partenariat de qualité empreint de confiance mutuelle.
Mamane Abdoulaye(onep)
05 juillet 2021
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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) tient, du 9 au 12 novembre 2021, au Grand Bassam (en Côte d’Ivoire), un atelier régional de formation sur la communication de crise, à l’attention des communicateurs et communicants de quelques pays francophones d’Afrique de l’Ouest. La session est axée sur les rudiments de Communication des risques et engagement communautaire (CREC) adaptés aux enjeux sanitaires du 21ème siècle dans la région, au profit des responsables de communication des ministères de la santé publique, ceux des représentations pays de l’OMS et des journalistes professionnels issus des associations intervenant dans le secteur.
Dans les situations d’urgences sanitaires, la riposte ne doit pas se limiter à la prise en charge de la maladie. La population a aussitôt besoin d’être informée, rassurée. Sinon, les rumeurs fusent, prennent le dessus, sèment la panique et attisent des attitudes et comportements souvent contraires aux orientations des experts et autorités. L’on assiste ainsi à un véritable phénomène d’ « infodémie » ou rumeurs et désinformations en période d’épidémie ou de pandémie, comme c’est le cas pendant la Covid-19 et l’Ebola. En effet, l’objectif de cette formation, à laquelle sont représentés cinq pays (Mali, Burkina Faso, Guinée, Niger et la Cote d’Ivoire), est de permettre aux acteurs clés de la communication en situation d’urgence d’améliorer leurs interventions, de manière à mieux préserver leur crédibilité et la confiance vis-à-vis des communautés.
Présidant l’ouverture officielle de travaux, en présence du représentant résident de l’OMS en Côte d’Ivoire, le directeur du cabinet du ministre ivoirien en charge de la santé publique, Dr. Koffi Aka Charles, a indiqué que la communication joue un rôle crucial dans la prévention et la gestion des épidémies, pandémies, et toute autre urgence sanitaire. « Les professionnels des médias et les communicateurs en santé constituent un vecteur privilégié de création et de diffusion des messages à même de déconstruire les rumeurs et la désinformation, au sein de nos communautés, en jouant leur fonction éducative auprès de nos populations majoritairement jeunes », a-t-il dit.
Le représentant résident de l’OMS en Côte d’Ivoire, Dr. Jean-Marie Vianny Yaméago se réfère à la recrudescence des épidémies comme ébola, fièvre jaune, et fièvre de lassa particulièrement en Afrique et de la pandémie de la Covid-19 dans le monde entier, pour situer l’intérêt du présent atelier. Actuellement, partout dans nos pays, on parle de campagne de vaccination contre la Covid-19. « Le niveau d’engagement est diffèrent. Pourtant, nos populations écoutent les médias, les discours de nos décideurs politiques qui y passent et tous ceux qui peuvent leur parler. La réputation des gouvernants et des partenaires est menacée dans ce domaine », relève Dr. Jean-Marie Vianny Yaméago qui déplore un problème de communication. Ce rendez-vous sur la communication de crise vient donc, à point nommé, pour permettre de faire face aux rumeurs et désinformations de manière plus adéquate.
« Ce n’est pas certainement vous qui communiquerez en cas d’urgences. Mais il faut que vous définissiez votre rôle, (…) de bien argumenter et bien établir les discours », explique aux responsables de communication des ministères, Dr. Jean-Marie Vianny Yaméago.
« Pour cette formation, nous avons ciblé un concept qui va avec la communication de crise. Il y a une pluralité de modules à l’intérieur, notamment la gestion des rumeurs ; l’engagement communautaire ; la communication publique ; la coordination des partenaires et relation avec les médias », indique M. Rodrigue Barry, chargé de la communication de crise et communication des risques et engagement communautaires, au bureau de la plateforme de l’OMS Afrique de l’Ouest et du Centre. Au-delà de langage franc, clair et transparent à tenir face au grand public, l’OMS souhaite amener les responsables de la communication « à avoir un regard attentif dans la prise en compte des perceptions et préoccupations des populations, afin de mieux orienter les décideurs à créer ou renforcer la confiance du public, à travers une communication compréhensible par le grand public », ajoute M. Rodrigue Barry.
Par Ismaël Chékaré Envoyé spécial(onep)
12 novembre 2021
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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier à Niamey, la cérémonie d’ouverture du séminaire régional sur la gestion des conflits locaux et communautaires dans le Liptako-Gourma. L’objectif assigné à cette rencontre de trois jours, organisée par le Médiateur de la République du Niger, en collaboration avec ses pairs du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et les Partenaires au Développement, est d’analyser en profondeur le sens de cette insécurité, de partager les visions et les bonnes pratiques et de jeter les bases d'un cadre permanent de suivi de cette situation.
Dans son intervention, le Premier Ministre a souligné que la prolifération des armes à feu de tout calibre rend les conflits plus meurtriers ; les disputes s’expriment en arme automatique et sont très meurtrières et génératrices des conséquences économiques et sociales graves notamment le déplacement des populations, la perturbation de circuit de production et de commerce ainsi que la perte du capital et du revenu des populations affectées. Cette situation, a souligné SE Ouhoumoudou Mahamadou, impacte négativement les efforts de l’Etat et de ses démembrements dans leur lutte pour la paix et le développement durable car, ils sont confrontés à un paysage de crise de plus en plus complexe, caractérisé par une typologie des conflits et impliquant des acteurs aux dimensions transnationales. Pour le Chef du gouvernement, les motivations politiques et économiques de ces acteurs sont, dans bien des cas, instrumentalisées par des idéologies dites religieuses extrémistes, les réplis identitaires ou l’absence de perspectives de développement communautaires.
A cette complexité de la situation liée à l’insécurité, viennent, selon le Premier ministre, se greffer les conséquences du changement climatique avec des répercussions sur l’accès aux ressources naturelles, menaçant ainsi la sécurité alimentaire et entrainant les déplacements des populations. La rencontre se veut un cadre de concertation entre les différents acteurs de la région pour discuter de la problématique de l’instabilité dans cet espace, a expliqué M. Ouhoumoudou Mahamadou. Il s’agit de produire pendant ces trois jours d’échanges un diagnostic permettant de mieux appréhender les facteurs d’instabilité dans cette région du Liptako-Gourma. Pour faire face à cette situation, a-t-il fait savoir, plusieurs actions ont été déjà menées par les Etats et les partenaires au développement en termes d’offre de services et de sécurité pour ces populations victimes de représailles mais, beaucoup reste à faire, a-t-il souligné.
Cette initiative vise à identifier les pistes de solutions aux problèmes de sécurité qui affectent sévèrement les populations du Liptako-Gourma. «Cette rencontre se veut donc un espace d’échanges libres, participatifs et inclusifs entre les participants afin qu’ils fassent part de leurs connaissances, expériences et suggestions. C’est aussi le lieu où chacun en ce qui le concerne prendra conscience du rôle qu’il a à jouer dans le cadre de la stabilisation de cette zone si importante pour l’économie de nos pays», a déclaré le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou.
Auparavant, le Médiateur de la République du Niger, Me Ali Sirfi Maïga a rappelé qu’il y a quelques décennies, la Communauté Internationale, s'appuyant sur les multiples crises qui menaçaient la paix mondiale, avait forgé le concept de sécurité collective, concept qui fut un grand référentiel dans les relations internationales et qui a fortement déterminé l'avènement des mécanismes internationaux de prévention et de règlement des conflits réels ou supposés entre les nations ou entre les blocs de nations. La crise sécuritaire qui affecte le Sahel et même au-delà, d'autres pays de la CEDEAO, actualise, selon Me Ali Sirfi Maïga, ce concept. La dégradation de la sécurité dans cette Zone se présente comme une problématique majeure qui met en relief un grand espace, l'Afrique au sud du Sahara, donc l'existence de millions de personnes réparties sur plusieurs pays africains, a-t-il précisé. «Cette crise sécuritaire prend plusieurs formes que l'on peut résumer en conflits inter ou intracommunautaires, radicalisme religieux qui s'exprime sous forme de terreur infligée à d'innocentes populations, banditisme armé...», a indiqué le Médiateur de la République du Niger.
Pour Me Ali Sirfi Maiga, l'épicentre de ces épreuves difficiles et insurpportables se situe dans la zone des frontières des trois pays membres du Liptako-Gourma à savoir le Burkina-Faso, le Mali et le Niger. Il a en effet relevé quelques repères cauchemardesques, comme les attaques d’Inatès et de Shinagoder (au Niger), d’Igosssagou (au Mali) et tout récemment Solhan (au B. Faso) pour rappeler cette cruauté quotidienne que des individus sans foi ni loi, sans cœur et sans âme, infligent aux populations du Liptako-Gourma. «Cette évolution de la cruauté vient interpeller davantage les acteurs sur les mobiles réels de ces terroristes d'un nouvel âge qui, il faut le rappeler, n'ont ni identité, ni revendication», a souligné le Médiateur de la République. Me Ali Sirfi Maiga a enfin invité les Etats à conjuguer les efforts et les énergies, à exploiter les études et les rapports et à renforcer les forces armées et les stratégies militaires, les alliances et les unions, pour non seulement stabiliser ce désastre sécuritaire et humanitaire, mais surtout pour vaincre pour toujours, les ennemis de Dieu.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
29 juin 2021
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Le Recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey Pr Saidou Mamadou a présidé, hier matin à l’hôtel Bravia de Niamey, la cérémonie d’ouverture du Séminaire Scientifique organisé par l’ ’Association Nigérienne de Droit Constitutionnelle (ANDC) sous le thème « droit, pouvoir et politique ». C’était en présence du représentant de la Fondation Hanns Seidel, des responsables de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, de l’Université de Tahoua et des partenaires.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey a d’abord rappelé que ces assises vont permettre entre autres objectifs d’identifier les différents mécanismes par lesquels le droit est instrumentalisé par le pouvoir politique, cerner les situations politiques dans lesquelles le droit a une vocation sinon purement, du moins largement, instrumentale ; comprendre les mécanismes par lesquels le droit encadre le pouvoir et la politique ; identifier les mécanismes par lesquels le droit contrôle le pouvoir et la politique dans leurs dimensions institutionnelles ; relever les mécanismes par lesquels le droit contrôle l’activité normative des pouvoirs politiques. Il a souligné que les rapports entre droit, pouvoir et politique sont animés par une tension dynamique qui peut être considérée comme congénitale du fait que le pouvoir, pour être stable, doit s’exprimer à travers le droit ; de même que la politique emprunte les voies du droit pour atteindre ses objectifs, tandis que le droit se pose comme la mesure et la limite du pouvoir et de la politique.
Auparavant, le représentant régional Afrique de l’Ouest/ Sahel de la Fondation Hanns Seidel Dr Klaus Grûtjen a noté que le droit, le pouvoir et la politique constituent trois pôles de la vie en société, en communauté pouvant quelque fois paraître comme des éléments opposés, mais qui sont en fait complémentaires, interdépendants et même indispensables. En outre, il a indiqué qu’au niveau de l’Etat, le regard sur leur structuration, leur fonctionnement et leurs interactions a un dénominateur commun qu’est la constitution. En tant que loi fondamentale, la constitution a pour mission de déterminer les relations et interactions, d’établir l’équilibre, de définir les rapports de force et même une « pondération fonctionnelle » entre ces facteurs a-t-il déclaré. Il a par ailleurs souligné que les impacts des travaux scientifiques de l’ANDC se manifestent dans la rédaction continue des constitutions des Etats de la région dont il assure la représentation. Dr Klaus Grûtjen a par ailleurs dit que certains problèmes constitutionnels relevés au cours des conférences de l’ANDC et des travaux de recherche menés autour de son action ont laissé de leurs empreintes dans la rédaction des nouvelles constitutions ou de leurs amendements. « La Fondation Hanns Seidel est fière d’être en partenariat avec l’ANDC pour accompagner cette démarche de soutenir le constitutionnalisme et l’évolution continue du droit constitutionnel sur notre continent voisin et partenaire, l’Afrique » a-t-il indiqué.
Quant au président de l’ANDC Pr. Oumarou Narey, il a rappelé que « pouvoir, droit, politique » sont consubstantiels à toute société humaine organisée autour des valeurs qui en constituent les outils nécessaires de sa gestion ou de sa régulation dans l’objectif de l’atteinte du bien commun de ses composantes. Ils divergent de par leur nature, mais s’entremêlent bien souvent a-t-il précisé. « Ainsi, si le pouvoir politique peut exister dans toute société ou association humaine, le pouvoir politique, qui nous préoccupe ici, est intimement lié à l’Etat » a-t-il déclaré.
Laouali Souleymane
21 octobre 2021
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Le Premier Ministre, Chef du gouvernement, Brigi Rafini a accordé, le vendredi 19 février dernier, une série d’audiences. C’est ainsi qu’il a successivement reçu une délégation d’observateurs électoraux de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ensuite celle de l’Union Africaine (UA) et enfin une délégation de femmes travaillant dans son Cabinet et services rattachés. Les chefs des différentes délégations ont décliné, chacun en ce qui le concerne, le but de cette rencontre avec le Premier ministre.
Selon M. Muhammad Namadi Sambo qui conduisait la mission de la CEDEAO, sa délégation qui comprend 140 observateurs électoraux est au Niger dans le cadre de l’organisation de l’élection 2ème tour de la présidentielle. Il a noté que la délégation a eu des rencontres avec les différents acteurs de cette élection. M. Sambo s’est dit d’ores et déjà «satisfait du niveau de la préparation du scrutin». Il a ensuite indiqué que le Niger est un modèle pour les pays de la communauté dans l’organisation des élections démocratiques, libres et apaisées. «Nos observateurs seront déployés dans toutes les régions du Niger pour observer ces élections lesquelles, nous le souhaitons vivement, se dérouleront dans des bonnes conditions, comme l’ont été celles du premier tour que nous avons eu aussi à observer», a déclaré l’émissaire de la CEDEAO.
Pour sa part, le chef de la mission d’observation des élections de l’Union Africaine, M. Sghaïr Ould M'Barek, ancien Premier ministre mauritanien, a confié que le chef du gouvernement nigérien leur a brossé la situation du pays par rapport à l’organisation et à la tenue du scrutin du 21 février 2021, ‘‘qui est très bonne dans l’ensemble’’. «Il nous a aussi présenté toutes les données relatives à l’organisation de cette élection», a noté M. M'Barek. Le chef de la mission de l’UA a par la suite rappelé que le Niger connait un tournant important parce qu’il s’agit d’un ancrage de la démocratie car, «un président qui décide de lui-même au terme de ses deux mandats de quitter le pouvoir pour laisser la place à un nouveau démocratiquement élu, à qui il remettra le témoin. Cela est très important non pas pour le Niger seulement, mais aussi pour l’ensemble du continent africain», a-t-il estimé.
L’émissaire de l’UA a précisé que la mission d’observation de l’UA est au Niger pour apporter sa contribution en veillant sur le déroulement de ces élections. «Nous étions ici lors du premier tour, les choses se sont passées dans la démocratie, la quiétude et la paix, il n’y a pas de raison que le même scénario ne se répète pas pour le second tour de ce dimanche 21 février», a-t-il souhaité. Sghaïr Ould M'Barek a enfin appelé toute la population nigérienne à agir dans le sens des élections apaisées.
La 3ème audience du jour a été accordée aux femmes membres du Cabinet et services rattachés au Cabinet du Premier ministre. Cette délégation a tenu, à travers cette rencontre avec S.E Brigi Rafini, à lui ‘‘témoigner toute sa reconnaissance pour son soutien dans la promotion de la femme nigérienne’’. Intervenant aux noms de ses collègues, la Secrétaire générale du Cabinet du Premier ministre, Mme Lawel Mariama Ousmane Djika, a indiqué qu’elles sont venues exprimer leur reconnaissance au Chef du gouvernement pour ‘‘toutes les actions entreprises dans le cadre de la promotion de la femme au Niger’’.
«A cette occasion, nous avons décidé de lui remettre un cadeau symbolique d’un tableau exprimant ses qualités et d’un album photos retraçant les grandes lignes des diverses et multiples activités qu’il a eu à faire au cours de ses 10 ans en tant que Chef du gouvernement», a expliqué Mme Lawel Mariama Ousmane Djika. La Secrétaire générale a ensuite cité quelques actions concrètes du Premier Ministre en leur faveur en particulier et à l’endroit de l’ensemble des femmes nigériennes en général. Elle a enfin adressé, au nom de ses collègues, ses sincères remerciements au Premier ministre Brigi Rafini. «Nous sommes très reconnaissantes, nous n’avons pas de mots pour le dire», a-t-elle conclu, émue.
Mahamadou Diallo
22 février 2021
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, Brigi Rafini s’est entretenu, hier après-midi, avec l’Ambassadeur du Royaume de Belgique au Niger, SE Guy Sevrin. Le diplomate belge est allé présenter ses condoléances au Chef du gouvernement suite aux attaques ayant ciblé des populations civiles au Niger. SE Guy Sevrin s’est dit choqué de ce qui s’est passé avant d’exprimer sa solidarité vis-à-vis du peuple du Niger. Il a par ailleurs exprimé la disponibilité de son pays à aider le Niger à résoudre le problème des attaques qui affectent ses populations. SE Guy Sevrin a apprécié la qualité du travail abattu par le Chef du gouvernement pendant les dix années de services en qualité de Premier ministre. Le diplomate belge a souligné avoir annoncé au Chef du gouvernement le plan de coopération au niveau bilatéral pour l’avenir.
Auparavant dans la matinée M. Brigi Rafini s’est entretenu avec le Chef de la Délégation du Comité International de la Croix Rouge (CICR) au Niger, M. Nicolas VON ARX en fin de mission au Niger, après 3 ans de mandat. «J’ai tenu à rencontrer le Premier Ministre, cela dans l’optique de lui adresser mes remerciements mais également au peuple nigérien pour la bonne coopération vécue», a-t-il confié à sa sortie d’audience. Il aussi été question pour M. Nicolas Von Arx de faire le point, avec le Premier Ministre, des différentes réalisations faites en termes d’assistance, d’accompagnement et de soutien pour les communautés affectées par les violences, les centres de santé ainsi que les hôpitaux durant ces trois dernières années. Cette entrevue a aussi permis aux deux parties de relever les difficultés rencontrées lors de cette coopération. M. Nicolas Von Arx a enfin réitéré l’engagement du CICR à poursuivre son accompagnement pour le Niger.
Quelques instants après, le Chef du gouvernement a reçu le Colonel-Major Djibrilla Hima Hamidou, Président de la FENIFOOT, élu récemment membre du Comité exécutif de la CAF (zone UFOA B). A l’issue de cette audience le Colonel-Major Djibrilla Hima Hamidou a indiqué qu’il est allé présenter ses respects et adresser ses remerciements au Premier Ministre et au gouvernement nigérien pour le soutien à lui apporté lors des élections de la CAF. «Vous vous souviendrez que c’était le Premier Ministre qui s’était déplacé au centre technique pour nous apporter le soutien du peuple et du Président de la République. C’est donc pour cette cause que j’ai demandé à avoir une audience», a précisé le Colonel-Major au sortir de cette audience qui s’est dérouléee en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports.
Laouali Souleymane et Rahila Tagou
23 mars 2021
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Dans l’après-midi d’hier, 16 octobre, le Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Brigi Rafini a reçu en audience plusieurs personnalités. C’est ainsi qu’il s’est d’abord entretenu avec une délégation du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) du Burkina Faso. Accompagné par le président du CSC du Niger, Dr Sani Kabir, la délégation Burkinabé a eu un long entretien avec le Premier ministre Brigi Rafini, qui était entouré pour la circonstance de son Directeur de Cabinet, M. Hamadou Adamou Souley et de son Conseiller principal en Communication, M. Omar Keïta Lalo. A leur sortie d’audience, le Conseiller du CSC burkinabé, M. Séni Dabo, a indiqué que l’audience s’inscrit dans le cadre d’un voyage d’échange d’expériences. « Nous sommes venus, plus exactement pour voir, le système marocain de monitoring des médias, que le CSC du Niger a adopté depuis 2016. Au niveau du CSC du Burkina, nous sommes en train d’adopter le même système. Nous sommes donc venus inspirer de l’exemple de notre voisin le Niger. Nous voulons savoir comment le système fonctionne, poser toutes les questions y relatives et collecter ainsi toutes les informations nécessaires pour une meilleure adaptation de ce système de monitoring très efficace», a déclaré M. Dabo qui s’est dit très impressionné par ce qu’il a vu et par l’expérience du Niger dans le domaine du monitoring. « Il me manque vraiment de mots pour la décrire », a-t-il dit.
Le Premier ministre a ensuite une délégation de l'entreprise chinoise China Gezhouba Group Company Limited Niger (CGGC), chargée de la réalisation des travaux de génie civil en vue de la construction du barrage de Kandadji. La délégation était conduite par le Vice-président de la CGGC.
Enfin, le Chef du gouvernement s’est entretenu avec la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies (SNU), Représentant Résident du PNUD au Niger, Mme Bintou Djibo, qu’accompagnait l’Ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union européenne au Niger, Dr. Denisa-Ellena Ionète.
Mahamadou Diallo
17 octobre 2019
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Un groupe de journalistes nigériens, des responsables des medias publics et privés et des représentants du Ministère de la Communication séjourne depuis le 10 septembre dernier en Chine. Ces représentants des médias sont invités par l’Institut de Recherche et de Formation de l’Administration Nationale de la Radio et de la Télévision Chinoise (NRTA, RPC) avec le soutien du Ministère de Commerce de la République Populaire de Chine. Cet Institut de Recherche a formé, à ce jour, trois (3) groupes de 72 Nigériens. Outre les conférences programmées chaque matin, ces journalistes ont eu l’honneur et le privilège de visiter aussi bien dans la capitale administrative Pékin que dans les provinces portuaires, des centres de distraction, des sites culturels, sportifs, touristiques et des centres commerciaux.
Tôt, le matin du jeudi 19 septembre, après près d’une dizaine de jours passés à Pékin, la délégation nigérienne se dirige vers l’Est du pays à plus de 700km de la capitale pour une destination touristique Qingdao dans la province de Shandong. Une ville balnéaire ceinturée par la mer jaune qui abrite quelques 9.390.000 âmes. Ces habitants vivent principalement de l’économie maritime notamment issue du commerce, du tourisme et aussi et surtout de l’industrie. L’une des plus grandes sociétés électroniques de la marque ’’Haier’’ est implantée dans cette ville. Tous les produits électroménagers (climatiseurs, réfrigérateurs, télévisions, etc.) utilisés par les Chinois et autres étrangers sont fabriquées ici à Qingdao.
Après plus d’une heure de vol, les journalistes nigériens qui effectuent le même voyage avec une vingtaine de journalistes ivoiriens apercevaient au travers des hublots la splendide ville de Qingdao et son majestueux pont, une dizaine de minutes avant l’atterrissage. Et là ce sont des murmures, de l’étonnement. Nous sommes ébahis de voir cette jetée sur la mer, chacun invitait son voisin à regarder le majestueux ouvrage. Ce pont de renommée internationale est un joyau, un symbole de tout un peuple. Il fut construit en 1982. C’est un pont sur la mer jaune, bâti uniquement pour accueillir un homme d’Etat de la dynastie des Quing Li Hong Zhan. Long de 440 mètres avec une extrémité appelée la pagode huilang, ce bel édifice sert de lieux d’expositions culturelles et historiques tout le long de l’année.
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La problématique de la nutrition a été tout au long de cette décennie au centre des préoccupations, tant au niveau global qu’aux niveaux des pays, particulièrement ceux du Sahel. En effet, les trois crises mondiales majeures (alimentaire, financière et pétrolière), de 2007 à 2008, ont lourdement impacté l’alimentation et la nutrition des populations. Cette situation a fait prendre davantage conscience et contribué à une forte mobilisation en faveur de la nutrition. C’est ainsi que naquit en 2010, le mouvement «Scaling Up Nutrition» (SUN), mouvement mondial en faveur du renforcement de la nutrition et l’après OMD-2015 a vu l’adoption des Objectifs de Développement Durable (ODD) dont le deuxième, (ODD2) est dédié à la nutrition.
Ainsi, une nouvelle génération de politiques, stratégies et plans d’action nutrition, multisectoriels, a vue le jour et dont les caractéristiques majeures sont la volonté de mobiliser l’ensemble des secteurs et des acteurs nécessaires à la lutte contre la malnutrition; la coordination multisectorielle; la cohérence des interventions ainsi que l’intégration de la nutrition dans tous les programmes de développement et le renforcement de l’environnement institutionnel et du partenariat. Afin de guider, non seulement, la coordination multisectorielle de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le plaidoyer pour la mobilisation des ressources, mais aussi pour aider dans la prise des décisions, le Niger a adhéré à l’initiative des Plateformes Nationales d’Information pour la Nutrition (PNIN), mise en œuvre par l’Institut National de la Statistique, sous le pilotage stratégique du Haut Commissariat à l’Initiative ‘‘Les Nigériens Nourrissent les Nigériens’’ (HCI3N). C’est dans ce cadre qu’à l’occasion de la célébration de la fête nationale du 18 Décembre 2021 ou Diffa N’Glaa que la PNIN, en collaboration avec le HC3N et l’INS a organisé, du 15 au 17 décembre derniers à Diffa, une série d’activités (séminaire, conférence, don des documents, expositions de produits alimentaires locaux, etc.), afin de sensibiliser tous les acteurs, en vue d’une forte mobilisation en faveur de la nutrition.
Le séminaire organisé du 15 au 17 décembre est placé sous le thème général : ‘‘L’Initiative 3N comme politique et stratégie de transformation des systèmes alimentaires au Niger : Quelles réformes impulsées depuis 2011 et quelles perspectives 2021-2025’’. D’autres sous-thèmes sont également développés dont ceux relatifs à ‘‘La PNIN, comme outils d'information et d'aide à la Décision’’; ‘‘Evolution de la pauvreté au Niger de 2014 à 2018 en milieu rural’’, ‘’Principales conclusions du dernier rapport sur l'analyse de la pauvreté’’; ‘‘Les enquêtes nutritionnelles au Niger, analyse des tendances dans la région de Diffa, de 2010 à 2021’’ ; ‘‘Les leviers à actionner pour la transformation des Systèmes Alimentaires sains, durables et sensibles à la nutrition dans le contexte du Niger’’ ; ‘‘l(opérationnalisation des engagements du Niger en matière de SANDAD- PAi3N, PNSN_ mécanisme de suivi et de reddition de compte (RAC)’’; ‘‘la gouvernance foncière et modernisation du monde rural’’, ‘‘Lien Urgence-Développement et Paix- l'accompagnement des partenaires dans le cas de Diffa’’.
Ce séminaire s’intéresse notamment à l’Université de Diffa, aux médias, aux ONG nationales et internationales intervenant à Diffa, aux agences du Système des Nations-Unies, aux cadres régionaux des secteurs clés et à la direction régionale INS de Diffa et plus globalement à tous les acteurs concernés par la question de la nutrition. Le sous-thème : ‘‘Initiative 3N pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle : Enjeux et perspectives dans un contexte fragile’’, animé par Dr Aboubacar Mahamadou, Coordonnateur de la Cellule Nutrition au HCI3N, tenu à l’hôtel 18 décembre de Diffa, a drainé des dizaines de personnes intéressées par la problématique de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger.
Dans son mot introductif audit séminaire, le Haut commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Béty, a rappelé les objectifs assignés à son Institution, à savoir ceux de susciter une large mobilisation de tous les Nigériens autour de la production agricole et ce pour la dignité et l’honneur du Niger. «Les bonnes terres sont partout, les bras valides aussi, l’eau est accessible à des profondeurs raisonnables, et quelques fois à des très faibles profondeurs et cela dans une très grandes parties du territoire. Il n’y a donc franchement pas de raisons que les Nigériens aient besoin de quémander leur nourriture», a estimé M. Béty. A travers, l’Initiative 3N, a-t-il poursuivi, il s’agit d’amener les Nigériens à se mobiliser pour que chacun travaille, avec l’accompagnement de l’Etat, pour produire sa nourriture, pour produire la nourriture des villages, des villes, qui ne produisent pas, mais aussi produire les excédents que nous allons transformer dans le cadre des industries agro-alimentaires. M. Ali Béty a ensuite décliné les principaux axes stratégiques du HCI3N, qui s’articulent autour de l’accroissement et la diversification des productions; l’approvisionnement régulier des marchés ; l’amélioration de la résilience des populations ; l’amélioration de l’état nutritionnel et l’animation et coordination de l’Initiative 3N.
Pour sa part, le Recteur de l’Université de Diffa, Pr. Ali Mahamane a indiqué que, le thème retenu pour ce panel trouve tout son intérêt et sa signification dans la région de Diffa, bassin du Lac Tchad, correspondant à un contexte de fragilité, déterminé par les conséquences du changement climatique et de l’insécurité. «Pour répondre aux besoins en cadres dans le domaine, l’Université de Diffa a défini des offres de formation et des axes de recherche», a-t-il expliqué. Le Recteur de l’Université de Diffa a ajouté qu’en matière de formation, son établissement est composé d’une Faculté des Sciences Agronomiques et d’un Institut Supérieur en Environnement et Ecologie. Pr. Ali Mahamane a, enfin, souligné qu’une ‘‘collaboration entre l’Université de Diffa, le HC3N et l’Institut National de la statistique est nécessaire, pour l’aboutissement d’une bonne politique d’auto-suffisance alimentaire au Niger’’. D’autres sujets animés, les 16 et 17 décembre, par des éminents panélistes sont axés sur l’analyse de la pauvreté ; l’évolution de la malnutrition au Niger de 2011 à 2021 ; la Plateforme Nationale d’Informations pour la Nutrition (PNIN) et les systèmes alimentaires au Niger.
Les produits alimentaires à l’honneur à travers une foire
Toujours en marge des festivités du 63ème anniversaire de la proclamation de la République, la PNIN, l’HI3N et l’INS, ont activement pris part à la foire nationale, organisée par le Comité d’organisation de Diffa N’Glaa, où divers produits locaux ont été exposés. Plusieurs stands y ont été dressé, accueillant chaque jours de nombreux visiteurs. Selon le vice-président de la Commission Foire, M. Yacouba Noma Mahamadou, au total 125 stands sont installés par la commission, certains stands ont été mis en place par le Haut-commissariat à l’initiative 3N, pour la promotion des produits agricoles.
Notons qu’au cours de cette foire de nombreux stands sont estampiés ‘‘HC3N’’ (Haut Commissariat à l’Initiative ‘‘Les Nigériens Nourrissent les Nigériens’’), indiquant que les exposants desdits stands ont bénéficié de l’appui (formation, matériels) et de l’accompagnement de cette institution. De nombreux visiteurs se sont attardés devant ces stands et ont posé beaucoup de questions pour mieux s’imprégner des tenants et aboutissant de l’I3N. Plusieurs actions menées par cette institution ont été présentées, à ladite foire. Elles portent sur la formation des transformatrices et transformateurs (548 jeunes bénéficiaires), la certification de leurs produits, l’octroi des machines de transformation des produits locaux, des motopompes, de forages, mais aussi le financement à hauteur de 361.000.000 FCFA de plusieurs projets à Diffa. Il a été aussi annoncé la construction, très bientôt, d’une usine de fabrication d’emballage par le HCI3N. Tout cela pour promouvoir la production, la transformation et la consommation des produits locaux, pour que les Nigériens nourrissent les Nigériens.
Par ailleurs de Kakemonos déclinant les missions et objectifs de la Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition (PNIN), parsemés, un peu partout, ont orné les axes du village artisanal, qui accueille cette foire. On peut notamment y découvrir que l’objectif général de la Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition au Niger (PNIN), est de contribuer à la réduction de la sous-alimentation chronique afin d’atteindre les cibles à l’horizon 2025. En ce sens, elle vise en premier lieu le renforcement des capacités d’analyse des données pour évaluer les progrès, informer les politiques et améliorer les programmes en matière de nutrition. De manière spécifique, la PNIN vise à renforcer l’analyse et l’interprétation des indicateurs de nutrition, leur évolution au niveau national et infranational – en fonction de la disponibilité des données ainsi que les facteurs connus pour influencer ces indicateurs, qu’il s’agisse des investissements, des politiques et/ou programmes et ce dans une approche multisectorielle. Elle vise aussi à augmenter les capacités nationales afin de pouvoir suivre l’évolution des indicateurs nutritionnels et générer des évidences pour comprendre les progrès faits vers la réalisation des objectifs et cibles fixés en nutrition.
Notons que, le programme PNIN s’articule autour de trois cycles itératifs et s’autoalimentant. Tout d’abord, il y a un cycle de production de l’information coordonné par l’Institut National de la Statique en synergie avec les directions de la statistique et les directions des études et de la programmation de six (6) Ministères clés (Agriculture et Elevage, Santé, Education, Hydraulique/Assainissement et Environnement). Ce cycle de production permettra de rassembler, organiser, analyser et diffuser les données statistiques multisectorielles sur la nutrition au Niger, apprend-on.
Le consortium PNIN-HI3N-INS fait un important don de documents à l’Université de Diffa
C’est des milliers de documents relatifs à l’alimentation en général et à la nutrition, en particulier que l’Université de Diffa vient de recevoir du trio PNIN-HI3N- INS. Réceptionnant cet appui documentaire, le Recteur de l’Université de Diffa, Pr. Ali Mahamane a, au nom de la communauté universitaire remercié la PNIN, le HCI3N et l’INS, pour cet appui en livres, portant sur des thèmes aussi importants que diversifiés et des porte-documents. «Ce don vient à point nommé car, dans le déroulement normal des enseignements, les enseignants donnent des références bibliographiques à consulter à leurs étudiants, afin d’améliorer davantage leurs formations et leurs connaissances. C’est aussi un support, pour la recherche au profit des enseignants de l’Université, aussi bien dans la préparation de leurs cours que dans la préparation des protocoles de recherche et dans la rédaction des articles scientifiques. Ces documents vont donc permettre un renforcement de capacités, une amélioration des connaissances scientifiques», a indiqué le Recteur.
Pr. Ali Mahamane d’ajouter que l’Université de Diffa a une nouvelle bibliothèque qui a besoin d’être documentée et renforcée, par une documentation physique et électronique. C’est pourquoi, il a donc saisi l’occasion pour lancer un appel à d’autres structures pour suivre l’exemple du consortium PNIN-HCI3N- INS. «Au nom de la communauté universitaire de Diffa, je puis vous assurer que bon usage sera fait de cette donation par tous les acteurs de notre Université», a conclu Pr. Ali Mahamane. Quant au Doyen de la Faculté des Sciences Agronomiques de l’Université de Diffa, Dr Abdou Laouali, il a reconnu que les études ne peuvent pas avancer sans documentation, d’où l’importance, selon lui, de ce don. «De tout temps, les enseignants essayent de donner, après les cours, des références bibliographiques aux étudiants, si ces documents ne sont pas à leur portée, alors cela entrave considérablement leur apprentissage et leurs études. Cet appui est un grand pas dans la cadre de nos recherches et de nos cours universitaires», estime Dr Laouali.
Abordant dans le même sens, l’étudiant en 3ème année d’Etudes d’Impact Environnementaux et SG de L’Union des Etudiants Nigérien à l’Université de Diffa (UENUDA), Garba Altiné Sanoussi, déclare que, cet appui en documents offert par la PNIN, l’HI3N et l’INS est une véritable bouffée d’oxygène pour les étudiants de cet établissement. «Ici, nous sommes étouffés et asphyxiés par un manque criard de documents dans le cadre de nos études. Nul ne peut ignorer l’importance de la documentation pour les études supérieures. Cette donation va donc beaucoup aider et renforcer les étudiants dans le cadre de leur formation académique. Au nom des tous les étudiants de cette Université, nous remercions donc infiniment, la PNIN, l’HI3N et l’INS. Nous sommes disposés à entretenir une bonne collaboration avec ces bienfaisants partenaires, qui nous ont d’ailleurs toujours soutenus et accompagnés», se réjouit le représentant des étudiants, M. Sanoussi.
Ainsi, la PNIN, le HC3N et l’INS se sont positivement illustrés en marge des festivités de Diffa N’Glaa, pour mieux vulgariser les productions locales, sensibiliser et informer les participants qui sont les collectivités territoriales présentes à Diffa, les chefs coutumiers, les cadres régionaux des secteurs de développement rural, les chercheurs de l'Université de Diffa, les étudiants, les responsables et personnel des Agences du Système des Nations Unies, les ONG et autres associations représentées à Diffa sur les enjeux de la sécurité nutritionnelle au Niger sur la base des thèmes proposés. Plus spécifiquement il s’agit de montrer l’importance du dialogue et des actions coordonnées entre les acteurs pour améliorer la nutrition; rappeler l’importance de créer et maintenir un environnement favorable à la nutrition à travers une meilleure utilisation de l’information nutritionnelle et montrer comment chaque secteur d’intervention peut améliorer la nutrition en mettant l’accent sur les questions environnementales.
Mahamadou Diallo(onep)(Envoyé Spécial)
21 décembre 2021
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Le Conseil Régional de Tahoua tient du 27 au 30 novembre 2023, les travaux de sa session budgétaire au titre de l’année 2024. La présente session se tient dans un contexte marqué par le changement de régime dans notre pays depuis le 26 juillet 2023, avec l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Malgré la suspension de la Constitution du 25 novembre 2010, celui-ci a pris la décision de maintenir les Collectivités Territoriales dans la plénitude de leurs compétences et attributions que leur confère le Code Général des Collectivités Territoriales, en vue de les placer au centre des préoccupations des communautés à la base et de mobiliser les partenaires autour des actions de développement alignées aux priorités de leurs outils de planification.
Cette session a pour objectif général de doter le Conseil Régional de Tahoua d’un budget réaliste pour l’exercice 2024 en tenant compte du contexte socio-politique actuel que traverse notre pays. Elle se tient conformément aux dispositions de l’Ordonnance n°2010-54 du 17 septembre 2010 portant Code Général des Collectivités Territoriales de la République du Niger. Au cours des travaux, les Conseillers Régionaux auront d’abord à examiner et adopter le Procès-Verbal de la 1ère session ordinaire 2023, tenue du mardi 9 au vendredi 12 mai 2023. S’en suivra ensuite une présentation des activités de l’Exécutif du Conseil en intersessions. Au bout des quatre jours que dureront les travaux, ils auront aussi passé en revue l’exécution du budget 2023 et procéder à l’examen et adoption du budget 2024.
Dans son discours solennel à la cérémonie officielle d’ouverture des travaux de la session, le président du Conseil Régional de Tahoua, M. Sani Nabirni a salué l’intérêt porté aux Collectivités Territoriales et au processus de la décentralisation, par les nouvelles autorités sous la « conduite éclairée du Président du CNSP, SE le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Chef de l’Etat et le Premier Ministre M. Lamine Zeine Ali Mahaman ». Selon le président du Conseil Régional, l’avant-projet de budget de la région de Tahoua est en baisse, compte tenu du contexte. « Pour le budget de fonctionnement (titre I), il est arrêté en recettes et en dépenses à 399.133.400 FCFA au titre de l’exercice 2024 contre 498.514.211 en 2023 soit une réduction de 19,93% », indique M. Sani Nabirni. « Pour le budget d’investissement (titre II), il est arrêté en recettes et en dépenses à 936.450.854 FCFA au titre de l’exercice 2024 contre 1.339.345.491 FCFA en 2023, soit une réduction de 30,08%», a-t-il poursuivi.
Le Conseil Régional de Tahoua se dit « très attentif et très actif» sur la question de la création d’emplois au profit des jeunes et des femmes
« Les besoins sont énormes », en terme d’investissements au profit des vaillantes populations qui font preuve jusqu’ici de résilience face à l’insécurité relativement en régression dans la région ; à une campagne agro-sylvo-pastorale, hydraulique et halieutique, avec 648 villages à risque de déficit soit 32,94% des villages agricoles ; et au choc climatique attisé par certaines pratiques humaines accentuant la recrudescence de feu de brousse dont 29 cas sont enregistrés dans la région de Tahoua, cette année. Cela, même si d’importants efforts ont été consentis notamment, à travers la construction de 204 nouveaux points d’eau modernes et 30 latrines institutionnelles pour un montant global de plus de 3 milliards de FCFA, se réjouit le président du Conseil Régional.
Sur le plan éducatif où est résolument engagé le Conseil Régional, il a été réalisé la construction en 2023 d’un premier lot de 23 salles de classes équipées au niveau du secondaire ; la confection et le placement de 3.425 tables bancs toujours en 2023, et le lancement d’un deuxième lot de 20 classes en faveur d’autres établissements du secondaire. L’on constate avec satisfaction que la rentrée scolaire s’est déroulée dans des conditions acceptables grâce aux efforts remarquables déployés par les autorités, mentionne M. Sani Nabirni.
Par ailleurs, faut-il le rappeler, le Conseil Régional de Tahoua a fait adopter en Mai 2023, son Plan de Développement Régional (PDR 2022-2026) qui est aujourd’hui à l’étape de vulgarisation. Ainsi, le Conseil invite à une harmonisation des investissements dans la région. «Nous demandons aux services techniques de l’Etat et aux partenaires de la région à partager avec nos services les rapports de leurs interventions ; ce qui nous permettra de suivre, de programmer et d’évaluer nos Plans d’Investissement Annuels (PIA), mais aussi de faire l’évaluation à mi-parcours et finale du PDR de manière plus réaliste », a-t-il lancé. Dans le domaine socioéconomique et de création d’emplois au profit des jeunes et des femmes, le Conseil Régional de Tahoua se dit « très attentif et même très actif », selon le président du Conseil régional.
Le gouverneur de la région, le Colonel-major Oumarou Tawayé a, pour sa part, prodigué des conseils par rapport à la responsabilité des collectivités territoriales maintenues par le CNSP, pour leur rôle déterminant dans la vie et le développement à la base des communautés, en facilitant la prise en compte des préoccupations de la population. « Si le CNSP a maintenu les organes délibérants et exécutifs régionaux et communaux des collectivités territoriales, c’est pour continuer à jouer pleinement le rôle qui est le leur : celui de débattre et de délibérer sur toutes les questions tendant à la vie de la communauté à la base », indique le gouverneur Oumarou Tawayé. Il ne s’agit pas seulement de débattre et de délibérer sur les questions tendant à la vie de la communauté à la base en laissant l’exécutif agir seul sur le terrain. Les collectivités territoriales auront aussi à accompagner et aider l’Etat, à travers les commissions spécialisées, à mettre en œuvre toutes les délibérations qu’ils ont eues à voter dans le cadre de toutes les sessions de l’année.
Ismaël Chékaré, ONEP-Tahoua
Source : https://www.lesahel.org/
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Le Conseil Régional de Tahoua tient depuis hier matin, sa session budgétaire au titre de l’exercice de l’année 2023. Au cours de la présente session, les Conseillers régionaux seront imprégnés du niveau d’exécution du budget 2022 ; ce qui leur permettra sans nul doute de mieux examiner et adopter le budget pour l’exercice 2023 de la région tout en tenant compte de ses forces, faiblesses et opportunités en matière d’acquisition et de mobilisation des ressources financières. C’est le gouverneur de la région, M. Moussa Issa, qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux, en présence du président du Conseil Régional.
Le budget soumis à l’appréciation les Conseillers régionaux est élaboré par une Commission des Finances avec l’appui d’une équipe technique. Cette commission, faut-il le rappeler, a pour entre autres missions l’examen de l’avant-projet du budget, l’évaluation de l’exécution du budget en cours, le suivi financier pour ne citer que celles-là. Le président du Conseil régional, M. Maman Sani Nabirni a relevé que, les propositions de prévisions tiennent compte plus ou moins de réelles capacités financières de la région, bien que, dans ses deux principales rubriques (fonctionnement et investissement) le budget soit légèrement revu en baisse, par rapport à celui de l’année qui s’achève. Pour le fonctionnement, en recettes et en dépenses le président du Conseil annonce 498.514.211 FCFA pour l’exercice 2023 contre 499.246.718 FCFA pour l’exercice 2022, soit une réduction de 732.507 FCFA (0,14%). En termes d’investissement, M. Maman Sani Nabirni parle de 1.264.782.751 FCFA pour l’exercice 2023 contre 1.279.135.485 FCFA pour l’exercice 2022, soit une réduction de 14.352.734 FCFA (1,12%).
Dans son discours, le président du Conseil régional a ensuite brossé le contexte socio-économique du pays en général et de la région de Tahoua en particulier, avant de situer les défis cruciaux de son institution, à l’ère du transfert de certaines compétences par l’Etat aux collectivités.
« Malgré la campagne agricole jugée satisfaisante dans l’ensemble, il est difficile pour un nombre important de nos ménages de garantir une disponibilité alimentaire annuelle compte tenu de charges en termes des bouches à nourrir, de la rareté des ressources, d’insuffisance en opportunités d’emplois rémunérés (…), dans le milieu rural. Ce qui accentue le phénomène de la migration circulaire de nos bras valides ; car la migration dans la région de Tahoua n’est plus vue sous l’angle culturel mais plutôt conjoncturel parce qu’elle est devenue une stratégie de résilience des populations face aux effets de changement climatique et autres facteurs anthropiques », a-t-il expliqué. Le président du Conseil régional de Tahoua a par ailleurs lancé un vibrant appel à l’Etat et les partenaires au développement afin qu’ils continuent d’accompagner les jeunes pour qu’ils s’investissent dans la mise en valeur du potentiel irrigable, mares, et cheptel, (…) et bien d’autres ressources dont regorge la région de Tahoua.
Ismaël ChékaréONEP-Tahoua
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Le Premier président de la Cour des Comptes, Pr Oumarou Narey a présidé hier matin, l’ouverture de la session d’accueil des nouveaux membres du personnel de contrôle de la cour des comptes. Cette cérémonie placée sous le thème «La cour des comptes, outil de promotion de la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques» est organisée en l’honneur des dix (10) vérificateurs qui ont rejoint la cour au cours de l’année judicaire 2021. Cette session d’accueil est une occasion d’immersion qui couvre les diverses attributions de la Cour des Comptes (compétence juridictionnelle ou pouvoir de juger, compétence de contrôle, et compétence consultative), la composition, l’organisation et le fonctionnement de cette haute juridiction. Elle est proposée pour une meilleure appropriation afin d’être au plus près des fondamentaux des contrôles opérés par la cour des comptes.
Ainsi, la cour des comptes a choisi de consacrer, d’une part, une demi-journée pour ouvrir ses portes afin de la faire connaitre davantage et d’autre part, de mettre un point d’honneur sur le thème de cette session d’accueil.
Dans son discours d’ouverture, le premier président de la cour des comptes a de prime abord relevé que pour contrôler les comptes publics, la cour des comptes fait appel à des compétences variées (notamment juridiques, comptables, économiques, en planification et gestion des projets, de la commande publique, en informatique etc.) dans un environnement normatif international, communautaire, voire législatif et réglementaire en évolution permanente, en recourant à des méthodes et des outils qui doivent s’adapter aux mutations techniques.
Pour relever ces défis, la cour a recruté, avec l’appui du gouvernement et de l’Union Européenne, une dizaine de vérificateurs qui relèvent, selon les dispositions de l’article 9 de la loi organique régissant la cour des comptes, du personnel de contrôle doté dorénavant d’un statut autonome, avec notamment l’adoption de la loi n° 2020-066 du 10 décembre 2020 modifiée et complétée par la loi n°2021-001 du 15 mars 2021.
De par leurs compétences professionnelles et techniques déterminées par la loi organique, ces vérificateurs sont chargés d’appuyer les magistrats financiers dans l’accomplissement des missions de contrôle qui leur sont confiées, conformément au programme élaboré et exécuté chaque année.
Ainsi, la session d’accueil pour les nouveaux arrivants, constitue une bonne pratique, offrant un temps fort de présentation du fonctionnement institutionnel de la juridiction financière et de ses différentes missions.
En effet, en sa qualité de plus haute juridiction chargée du contrôle des finances publiques, la Cour des comptes a toute sa place dans la promotion de la bonne gouvernance dans ce domaine. Il en va ainsi, a souligné Pr Oumarou Narey, pour plusieurs raisons dont la première tient au fait que la Cour des Comptes est en charge de la vérification sur pièces de la régularité des recettes et des dépenses inscrites dans les comptabilités publiques, ainsi que des conditions de la bonne tenue de la comptabilité publique. Elle doit aussi s’assurer du bon emploi des crédits et des fonds gérés par les services de l’Etat. La deuxième raison explicative du rôle de promotion de bonne gouvernance que joue la cour des comptes est liée à sa mission d’assistance apportée à l’Assemblée nationale dans le contrôle de l’action du gouvernement, au concours dans l’évaluation des politiques publiques et à la production du rapport d’audit sur la situation globale des finances publiques préparé par le gouvernement. Enfin, la cour constitue un précieux outil de promotion de la bonne gouvernance dans la gestion des finances, en ce sens qu’elle est tenue d’informer les citoyens des travaux qu’elle conduit. Elle s’acquitte de cette obligation par la publication de rapport.
Cette session d’accueil a également été couplée à l’inauguration de la salle d’audience de la cours des comptes en la mémoire de son ancien président feu Saidou Sidibé, en la présence de la famille du défunt.
Après l’ouverture de la session dans la matinée, Pr. Oumarou Narey a procédé à celle de la demi-journée porte ouverte pour permettre aux journalistes et à la société civile de découvrir, connaitre les composantes de la cour des comptes. Ils ont mis à cette occasion à la disposition du public des brochures de présentation de la cour des comptes et un exemplaire du rapport général public 2020. Aussi, le premier président de la Cour des comptes a souligné que les différentes chambres et le parquet sont disposés à répondre à toutes les questions. Cette initiative a été saluée par les acteurs de la société civile notamment le président de l’AN2C M. Mousoulmi Malam Sita.
RahilaTagou(onep)
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Le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et de l’élevage a présidé hier soir à Niamey, la session d’ouverture du dialogue politique entre l’Etat du Niger et les partenaires techniques et financiers du secteur de l’eau et de l’assainissement. Etaient présents autour du ministre d’Etat Abouba Albadé, une dizaine de membres du gouvernement dont les départements respectifs sont concernés par la question de l’eau et de l’assainissement et les représentants des PTF conduits par leur chef de file M Eric Dietz, chef de la coopération du Grand-Duché de Luxembourg. M. Abouba Albadé a exprimé la gratitude et les remerciements du gouvernement aux PTF pour les innombrables appuis qu’ils apportent au Niger mais aussi pour avoir répondu tous présents à l’invitation adressée à eux pour cette session de dialogue politique, organisée en marge de la revue sectorielle de l’eau et de l’assainissement tenue à Niamey la semaine dernière.
L’appui des PTF a apporté une importante contribution dans le progrès du secteur Eau-Assainissement mais, a souligné le ministre d’Etat, des défis énormes restent encore à relever. C’est pour faire véritablement face à ces défis que le gouvernement a adopté le Programme sectoriel Eau, Hygiène et Assainissement (PROSEHA 2016-2030), un programme qui vise à « garantir l’accès de tous aux services d’approvisionnement en eau potable et à l’assainissement » à l’horizon 2030 selon le ministre d’Etat. Bâti sur les bases des ODD, le PROSEHA, qui cadre bien avec le programme de renaissance, décline clairement les besoins financiers et les stratégies de mise en œuvre pour arriver aux résultats souhaités. A cette session de dialogue politique, les participants avaient sur leur table les propositions du Gouvernement et des PTF.
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Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou et l’Ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union Européenne (UE), Dr. Denisa Elena Ionete, ont co-présidé, hier mercredi 13 octobre à Niamey, la session du dialogue politique entre le Niger et l’Union Européenne au titre de cette année. Cette session intervient dans un contexte socio-politique et économique du Niger marqué par la persistance de la crise de la pandémie de la COVID-19 ; les différentes menaces sécuritaires et la poursuite des activités des nouvelles Autorités nationales issues des dernières élections. Trois (3) points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette réunion, à savoir : les priorités du gouvernement nigérien, telles que déclinées dans la Déclaration de Politique Générale, présentée par le Premier ministre au parlement (Volets Gouvernance, Droits humains et Genre) ; la situation sécuritaire au niveau national et sous régional (stabilisation et retour des populations déplacées et les questions de Migration et Développement et le nouveau cadre par rapport à l’accord de Cotonou.
En introduisant cette session, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou a indiqué que, c’est désormais devenu une tradition et une permanence que des membres de gouvernement rencontrent le groupe d’Ambassadeurs de l’Union européenne pour « ‘échanger et harmoniser les positions, s’entendre, afin d’avancer ensemble ». Il a ajouté qu’avec la Banque mondiale, l’UE est le principal partenaire technique et financier du Niger, surtout sur le plan de la coopération bilatérale, mais au-delà, sur le partage des valeurs communes comme la démocratie, la bonne gouvernance, les droits humains, d’où l’importance de l’instauration de ce dialogue permanent et constructif, dans l’intérêt de nos pays et de nos populations. M. Massoudou a évoqué la question de l’insécurité qui prévaut au Sahel ainsi que la position de la CEDEAO par rapport au cas du Mali.
« Nous respectons la souveraineté du Mali. Mais cette souveraineté doit se faire à travers des organes mis en place par le peuple Malien », a précisé le ministre en charge des Affaires Etrangères.
Intervenant à son tour, la Cheffe de Délégation de l’UE), Dr. Denisa Elena Ionete a rappelé que l’accord de Cotonou est encore en vigueur jusqu’à la fin du mois de novembre 2021, cependant, selon elle, des échanges peuvent déjà être engagés sur le nouveau round de cet accord qu’on peut nommer accord post Cotonou. « Nous travaillons déjà sur de nouveaux instruments de coopération qui vont entrer en vigueur dans quelques semaines », a déclaré Mme Ionete. Elle a ajouté que le dialogue a toujours existé entre le Niger et ses partenaires et cela à tous les niveaux. Elle a ainsi salué le fait que, depuis la mise en place de nouvelles Autorités plusieurs réunions et rencontres d’échanges ont eu lieu entre les différentes parties, et cela à différents niveaux et dans plusieurs localités du Niger. Dr. Denisa Elena Ionete a saisi l’occasion pour féliciter le personnel du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération de permettre aux diplomates européens au Niger d’être au même niveau d’informations, afin de dégager des positions communes et constructives pour les deux parties.
Plusieurs intervenants, tant du côté des membres du gouvernement et du celui des diplomates, ont pris la parole, soit pour avoir d’amples explications, soit pour apporter des précisions et des éclaircissements relativement aux différents sujets à l’ordre du jour. Des réponses et des propositions ont également été soumises aux participants. Au sortir de la session, la Cheffe de Délégation de l’Union Européenne (UE) a indiqué à la presse, que ce dialogue politique entre le Niger et l’UE répond à une exigence du traité du gouvernement, qui veut que les deux parties se réunissent régulièrement et de manière exemplaire pour des échanges et de rapprochement de point de vue pour des actions communes et concertées et cela dans l’intérêt de nos peuples. «La présente session a une triple signification car c’est la première que nous tenons depuis la mise en place démocratique des nouvelles Autorités nigériennes, ensuite elle se tient dans une phase de transition entre l’ancien traité de Cotonou, qui prend fin en fin novembre et le nouvel esprit dudit accord, le post-Cotonou, qui est plus politique et met plus l’accent vers l’action du partenariat. Enfin, la session a eu lieu, en dépit de cette pandémie qui a obstrué, sinon empêché les rencontres entres les gens », a-t-elle précisé. La diplomate européenne s’est réjouie du fait que cette session a permis de faire le tour de toutes les questions prioritaires régionales mais surtout nationales. « En bref, nous avons échangé sur les grandes priorités du gouvernement du Niger, telles que déclinées dans la Déclaration de Politique Générale du gouvernement ainsi que le renforcement de la coordination, notamment dans la défense, l’estimation des besoins au niveau des plans stratégiques dans les domaines clés. Nous nous réjouissons de cette continuité et de notre dialogue qui se trouve, de plus en plus, renforcé », a estimé Denisa Elena Ionete.
Notons que cette session s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, de la Représentante Spéciale de l’UE pour le Sahel et ancienne ambassadrice d’Italie au Niger, Mme Emanuela Claudia Del Re et des Ambassadeurs de certains pays membres de l’Union Européenne accrédités au Niger.
Mahamadou Diallo
14 octobre 2021
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Le centre national d’études stratégiques et de sécurité (CNESS), en partenariat avec le centre de Genève pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF), a organisé hier matin une session de formation sur la contribution de la gouvernance et la réforme du secteur de la sécurité (G-RSS) à la prévention de l’extrémisme violent (PEV). Cette formation a pour objectif global de développer les connaissances et les compétences des participants en gouvernance et réforme du secteur de la sécurité (GRSS) en lien avec la prévention de l’extrémisme violent (PEV) afin qu’ils contribuent, par leurs travaux et conseils, à l’amélioration de la sécurité humaine au Niger et au-delà. C’est le directeur de cabinet du Président de la République, M. Ibrahim Sani Abani qui a procédé à l’ouverture des travaux en présence du coordonnateur de DCAF-Niger, M. Musongera Louis Pasteur et de la représentante résidente de la CEDEAO au Niger Mme Liliane Alapini.
Le directeur de cabinet du Président de la République a indiqué que cette formation dont bénéficieront acteurs nationaux et partenaires techniques et financiers est très opportune car elle vise l’amélioration de l’appropriation des principes de la G-RSS par les participants dans la prévention de l’extrémisme violent.
Et, selon M. Ibrahim Sani Abani, la gouvernance et la réforme du secteur de la sécurité est un thème d’actualité dans le monde en général, et dans la sous-région en particulier. Cela, au regard notamment de la situation sécuritaire précaire qui prévaut au Sahel et dans le bassin du Lac Tchad. Il a, à ce niveau rappelé que le concept a été créé dès 1997 au Royaume-Uni devant la nécessité de concilier appui au développement et assistance en matière de sécurité avant d’être adopté au niveau international à partir de 2007 grâce aux efforts de l’organisation de coopération et de développement (OCDE).
Depuis lors le concept s’est imposé progressivement et vise à consolider la paix et la sécurité, prévenir les conflits et ancrer la démocratie dans les pays fragiles. Et ce conformément à l’esprit du continuum sécurité-développement, auquel le Niger adhère.
M. Ibrahim Sani Abany a ajouté que le Niger, en conformité avec les cadres internationaux en matière de réforme du secteur de la sécurité auxquels il a souscrit et pour faire face aux nombreux défis sécuritaires, a élaboré différents documents de politique stratégique et plusieurs mesures en vue d’améliorer la sécurité des personnes, des biens et préserver l’intégrité du territoire nationale .
Il est donc nécessaire a dit le directeur de cabinet du Président de la République aux participants, de comprendre le concept dans ses généralités avant d’être en mesure de l’intégrer et l’adapter au contexte nigérien, en particulier dans le cadre de la prévention de l’extrémisme violent.
Le directeur du CNESS, le Colonel Major Mahamadou Seidou Magagi, a pour sa part soutenu que de façon spécifique, les objectifs visés par cette formation sont : donner aux participants une base conceptuelle sur les liens entre la GRSS et la PEV afin qu’ils puissent analyser les causes profondes et facteurs déclencheurs d’insécurité et éclairer, créer une vision commune des participants en se référant à la stratégie nationale de prévention de la radicalisation et l’extrémisme violent et à la politique de sécurité nationale en cours d’élaboration en vue d’identifier les principaux défis liés à la GRSS et à la PEV dans le contexte du Niger et de la sous-région. Enfin, la formation doit permettre d’identifier des priorités d’actions concrètes pour répondre aux défis et améliorer la coordination en identifiant les synergies et les possibles collaborations entre les institutions nationales et les PTF.
Il a donc exhorté les participants à être assidus et actifs pour en tirer le maximum de bénéfice afin d’être en mesure, à leur tour, de partager ces connaissances et compétences dans leurs structures respectives.
Pour la représentante de la CEDEAO , Mme Liliane Alapini cette formation est d’une importance capitale car elle va mettre l’accent sur les aspects préventifs de l’extrémisme violent en mettant en lien la gouvernance sécuritaire qui cadre parfaitement avec la volonté et la vision des chefs d’Etat et du gouvernement de la CEDEAO ainsi que de celle des peuples qui est d’avoir un espace sécurisé à l’abri de toutes menaces permettant la libre circulation des personnes et de leurs biens.
Enfin, le coordonnateur de la DCAF après une brève présentation de la DCAF et de son programme, a souhaité aux participants de gagner des connaissances plus approfondies par le biais d’échanges et partages d’expériences sur les initiatives mises en œuvre au Niger.
Rahila Tagou
12 octobre 2021
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Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Kabirou Sani, a présidé, hier jeudi à Zinder, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de sensibilisation des médias sur les mécanismes facilitant l’accès à l’information, Cette session de formation est organisée par le Conseil Supérieur de la Communication, avec le soutien de l’ONG Financial Services Volunteer Corps (FSVC) à travers le Programme SHIGA (Sahel Human Voice In Gouvernance Activity).
Cette rencontre, qui a duré une journée, regroupait des hommes des médias et certains responsables administratifs des Ministères et Institutions, a pour objectif principal de rendre effectif l’accès des médias à une information fiable et de qualité ainsi qu’aux documents administratifs conformément aux dispositions de l’ordonnance N° 2011-22 du 23 Février 2011, portant Charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs. Elle s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des journalistes pour un traitement professionnel de l’information conforme aux règles d’éthique et de déontologie du métier.
Pour le président du CSC, le Niger a ‘’adopté l’ordonnance 2011-22 du 23 Février 2011, portant Charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs’’. L’adoption de ce texte, a-t-il dit, ‘’ favorable au libre accès à l’information et aux documents détenus par l’administration publique dans les conditions définies par la loi devait permettre aux journalistes, aux chercheurs et autres usagers de disposer des données ou documents directement auprès des sources primaires.’’
Malgré l’existence de cet important instrument depuis 2011,la ‘’jouissance de ce droit n’est pas effective du fait d’une part de la méconnaissance des procédures d’accès à l’information par les citoyens, et d’autre part par des réticences observées au niveau de certaines administrations à respecter et à garantir ce droit ,mais aussi et surtout l’absence d’un décret d’application de cette ordonnance’’, a expliqué le président du CSC.
Notre attente à l’issue de cette rencontre a insisté Dr Kabir Sani est que les ‘’responsables en charge de la Communication des Ministères et Institutions de la République soient suffisamment sensibilisés sur les modalités d’accès des médias à l’information et aux documents administratifs et les médias plus aptes à produire, publier et diffuser des articles et émissions sur la question au sein de leurs médias’’.
Le CSC, pour sa part, a-t-il fait remarquer, ‘’poursuivra le plaidoyer nécessaire pour l’adoption et la publication au Journal officiel du décret d’application de l’ordonnance 2011-22, portant charte d’accès à l’information et aux documents publics’’. Il a assuré que le CSC poursuivra le plaidoyer nécessaire pour l’adoption et la publication au journal officiel du décret d’application de l’ordonnance 2011-22, portant charte d’accès à l’information et aux documents publics.
Dans son intervention, le Secrétaire Général de la Région de Zinder, M. Maman Harou a déclaré que Les ‘’fake news’’ ou infox sont véhiculés sur les réseaux sociaux, malheureusement au détriment de l’information officielle et les propos des responsables politiques et administratifs sont souvent déformés ou manipulés’’.
Par Siddo Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
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L’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP) a organisé hier matin à Niamey, une session de formation sur la nouvelle réglementation de la commande publique au profit des Gouverneurs et Secrétaires Généraux des Régions. Cette session de formation de deux jours vise à former les acteurs que sont les Gouverneurs et les Secrétaires Généraux sur le nouveau cadre réglementaire de la commande publique. L’ouverture de cette formation a été présidée par la Directrice de Cabinet Adjointe en second du Premier Ministre, Mme Hadari Zeinabou Garba en présence de la Présidente du Conseil National de Régulation de la commande publique, du Directeur Général de l’ARCOP et de plusieurs participants.
Dans ses propos liminaires, la Directrice de Cabinet Adjointe en second du Premier Ministre, Mme Hadari Zeinabou Garba, a rappelé que la présente session de formation se veut un cadre d’échange fécond pour mieux appréhender les enjeux et les perspectives que comporte la nouvelle réglementation. Aussi, elle a réitéré à l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP) l’intérêt que les plus hautes autorités accordent à la qualité de la gestion de la commande publique. En effet, le Gouvernement a entamé un processus graduel de réformes profondes de la réglementation en matière de gestion de la commande publique. Celle-ci a pour finalité de garantir l’efficacité de l’achat public tout en créant les conditions de nature à faciliter la lutte contre la déperdition et le gaspillage des ressources publiques.
« La réforme, j’en suis convaincue, contribuera à améliorer la performance de l’ensemble du système de passation, d’exécution et de contrôle de la commande publique » a-t-elle déclaré.
Pour Mme Hadari Zeinabou Garba, les acteurs doivent être formés sur tous les aspects de la règlementation et de bonnes pratiques pour atteindre les objectifs assignés. Ainsi, cette session constitue indéniablement un cadre privilégié d’échanges sur les innovations contenues dans la nouvelle réglementation. « A cet effet, il me plait de rappeler que le développement d’un pays, au sens large, ne peut se concevoir sans une gestion rationnelle de la commande publique. Pour ce faire, une bonne gestion de l’achat public requiert de s’assurer que les acteurs maitrisent convenablement les textes ».
Elle a souhaité que ces échanges apportent, outre les éclaircissements nécessaires pour une meilleure compréhension des nouveaux textes, des solutions opérationnelles et pratiques aux différentes thématiques qui seront abordées pendant cette formation de sensibilisation ainsi qu’une bonne collaboration entre tous les acteurs régionaux de la commande publique.
Pour la Présidente du Conseil National de Régulation de la Commande Publique, Mme Souleymane Gambo, cette session constitue une rencontre importante, grâce à laquelle les acteurs de premier plan dans la chaine de passation des marchés publics, seront formés sur le nouveau cadre règlementaire de la commande publique. En effet, l’un des résultats attendus de cette formation est de faire en sorte que le rôle et la responsabilité des Gouverneurs et Secrétaires Généraux des régions dans le processus de passation des marchés publics soient mieux cernés. « Les participants sauront circonscrire leurs attributions conformément au nouveau cadre règlementaire », a-t-elle affirmé.
Quant au Directeur Général d’ARCOP, il a expliqué que l’activité s’inscrit dans le cadre de l’exécution du plan d’actions de l’Autorité de Régulation de la Commande Publique au titre de l’année 2023. Elle vise, notamment, à permettre aux acteurs du niveau déconcentré de saisir les changements contenus dans le nouveau cadre réglementaire de gestion de la commande publique. En effet, le décret n°2022-743/PRN/PM du 29 septembre 2022, a consacré un nouveau Code des marchés publics et des délégations de service public complété par plusieurs arrêtés d’application afin d’apporter des corrections à certaines insuffisances constatées ainsi que des nouvelles mesures pour renforcer l’efficacité et la crédibilité du système. « Dans les nouveaux textes, il a été décidé de renforcer l’autorité en l’élevant au rang de personne responsable principale des marchés de la région avec tout ce que cela comporte comme conséquences juridiques et administratives », a souligné Dr Issoufou Adamou.
Selon le Directeur Général de l’ARCOP, cette formation de sensibilisation a pour objectifs entre autres, de faire connaitre les changements opérés dans la réglementation de la commande publique, de revisiter les différents modes et méthodes de passation et d’exécution de la commande publique, de faire cerner le niveau de responsabilité des Gouverneurs et des autres acteurs régionaux dans le processus de passation et d’exécution de la commande publique, de mettre en exergue, pour une meilleure compréhension, la clé de répartition des prérogatives entre les Gouverneurs et les services techniques régionaux en matière de signature et d’approbation de la commande publique régionale, de renforcer la capacité des Gouverneurs, etc.
Par Rachida Abdou Ibrahim(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le National Democratic Institute, (NDI) a organisé hier matin à l’hôtel Royal Palace de Niamey, une session de travail sur la consolidation des résultats des évaluations des derniers processus électoraux au Niger. Au cours de cette session de travail regroupant plusieurs partis politiques du Niger, le rapport de consolidation et de croisement des constats et recommandations des rapports d’évaluation des processus électoraux au Niger a été présenté par Dr Amadou Hassane Boubacar, constitutionaliste et consultant du NDI. Cette session de travail, a pour objectif de permettre aux acteurs politiques de discuter et de faire des propositions, aux instances décisionnelles.
Cette activité, a indiqué la directrice résidente du National Democratic Institute (NDI), Mme Latifa Mai Moussa «s’inscrit dans le cadre du programme promouvoir une alternance démocratique pacifique à travers des élections libres, pacifiques et transparentes au Niger », financé par l’agence des Etats Unis pour le Développement International(USAID), mis en œuvre par le NDI ».
Cette session fait suite à un travail qui a consisté au croisement des résultats de différents rapports d’évaluation des processus électoraux, et à faire ressortir les constats et les recommandations déjà solutionnés et ceux en instance de résolution, a précisé Mme Latifa Mai Moussa. Aussi, elle a ajouté que la session vise à présenter le travail fait et permettre aux acteurs politiques d’en discuter et de faire des propositions aux instances décisionnelles. Les documents qui ont été examinés par le consultant du NDI, Dr. Amadou Hassan Boubacar sont issus des évaluations conduites par des institutions et organisation crédibles.
Selon Latifa Mai Moussa, les rapports croisés et consolidés sont issus des évaluations conduites par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en 2016, l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) en 2016 ; la mission d'observation de l'Union Européenne (DUE) en 2011 ; le National Démocratie Institute (NDI) en 2016 ; le rapport de Monitoring de presse et médias lors des élections du CSC en 2016.
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La ministre de la Population, Dr Kaffa Rakiatou Christelle Jackou, a présidé vendredi dernier au Palais des Congrès de Niamey, la cérémonie d’ouverture de la session du Comité National de Pilotage du projet « Autonomisation de la Femme et Dividende Démographique au Sahel » ou SWEDD-Niger. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de l’Entreprenariat des Jeunes M. Ibrahim Sadou Issifi, des cadres du Ministère de la Population et de plusieurs invités. Le projet SWEDD comporte trois composantes essentielles dont la mise en œuvre diligente et efficace devrait contribuer significativement à accélérer la transition démographique dans la région du Sahel et jeter ainsi les fondements profonds du Dividende Démographique.
Pour la ministre de la Population, la tenue de cette session a été l’occasion pour instituer une démarche de renforcement des instances de gouvernance du projet et traduit une réelle appropriation du projet et une dynamique nationale soutenue dans son pilotage. Mieux ajoute Dr Kaffa Rakiatou Christelle Jackou, la réussite d'un projet et de ses missions, appelle la mise en place d'un système de gouvernance qui garantit la transparence dans son fonctionnement avec une organisation souple et flexible, gage d'une gestion moderne et efficace. Pour une meilleure conduite de ses missions et le respect des accords de financement avec les Partenaires Techniques et Financiers (PTF), le projet doit s'appuyer sur une politique de gestion, de développement du savoir-faire et de communication très pointue, et la mener de façon très flexible mais rigoureuse.
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Le Conseil d’Administration de la Confédération Générale du Patronat du Niger (CGPN) a tenu sa session le 20 mai dernier, à Niamey. Il s’agit pour les participants de discuter des problèmes auxquels le Niger est confronté dans la production des produits de première nécessité, l’importation, la situation économique difficile, l’évolution du secteur privé et l’insuffisance de la consommation locale.
À l’ouverture des travaux, Mme Kodako Fatima Hamidou, vice-présidente chargée de l’Entreprenariat a évoqué l’apport important de l’agriculture dans le PIB afin d’orienter le pays vers un développement durable et atteindre l’autosuffisance alimentaire. À cet effet, elle a expliqué que, « l’économie Nigérienne dépend en grande partie de l’agriculture à hauteur de 50% du PIB. Le Niger est actuellement totalement dépendant des autres pays de la sous-région, des pays asiatiques». Selon les rapports de l’INS, a-t-elle rapporté, les chiffres d’importations de produits agricoles sont élevés malgré les richesses locales du Niger. Mme Kodako Fatima Hamidou a ensuite indiqué que ces chiffres sont alarmants. « Malgré la création de 8.903 entreprises PME en 2022 et 5.115 entreprises en 2023, en 2020, pour l’importation de produits agricole de première nécessité, le Niger a investi près de 400 milliards. La valeur du riz importé est d’environ 226 milliards de FCFA, 18 milliards pour la farine de blé, 59 milliards pour l’huile de palme, 60 milliards pour les graisses et huiles animales ou végétales. Quant au sucre, le montant est estimé à 36 milliards, 10.091.190.701 pour le savon, 4.991.793.307 pour la tomate concentré et 57.896.976.085 pour les préparations alimentaires diverses », a-t-elle relevé.
Pour sa part, le Président de la Confédération Générale du Patronat du Niger, M. Adolphe Sagbo a déclaré : « Ce que nous portons de la tête aux pieds à part notre corps et notre cœur, rien n’appartient au Niger. Aucun pays ne peut se développer s’il ne maîtrise ce que sa population mange. Nous sommes devenus les tabliers de la sous-région », a-t-il ajouté. Il a ainsi souhaité à un changement de cette situation défavorable pour le Niger car possédant de produits nécessaires. « Prenons tous l’engagement d’apporter un changement ».
Les représentants, à savoir le Chef du bureau de liaison de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF), M. Karidio Hamadou et M. Issaka Haddi, Secrétaire Exécutif du Fonds National d’Appui aux Petites et Moyennes Entreprises et Moyennes Industries (FONAP), ont réitéré leur engagement à accompagner toutes les activités du CGPN.
M. Karidio Hamadou de la ZLECAF a mis en exergue dans son intervention les dangers liés à la consommation des produits importés. « Une grande majorité des produits alimentaires, pharmaceutiques, cosmétiques, sanitaires, vestimentaires sont importés et nous ignorons leur processus de fabrication. Si nous consommons ces produits, quelle est donc le niveau de notre sécurité sanitaire», s’est-il interrogé ?
Massaouda Abdou Ibrahim(onep)
Source : http://lesahel.org/
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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini, a présidé, hier au Palais des congrès de Niamey, la cérémonie de présentation et de validation du bilan à mi-parcours de la mise en œuvre du PDES. C'était en présence des membres du gouvernement, des partenaires techniques et financiers et des membres des organes de coordination et de mise en œuvre du DPES.
A cette occasion, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a salué les partenaires techniques et financiers pour leur disponibilité et leur accompagnement dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de Développement Economique et Social (PDES) pour le Niger. Il a aussi rendu un grand hommage à l'ensemble des membres des différents organes d'orientation et de coordination de la mise en œuvre du PDES.
Il a précisé que cette réunion a pour objectif de faire le point avant de passer le témoin à une autre équipe qui sera mise en place par les nouvelles autorités. Le Premier Ministre a souligné la similitude entre le bilan du Plan du Développement Économique et Social et celui du Programme de la Renaissance sur les 10 ans de mise en œuvre. "Il y'a lieu de se féliciter du fait que la mise en œuvre de notre plan a eu des effets positifs dans tous les secteurs et a contribué à l'amélioration des conditions de vie des populations. Une des choses dont il faut se réjouir c'est cette mobilisation des ressources, et toutes ces performances réalisées", dit-il. Il a notifié que beaucoup d'efforts ont été faits, mais il reste beaucoup d’autres défis à prendre en compte par les nouvelles autorités dans la formulation du nouveau Plan de Développement Economique et Social. Nous invitons les partenaires à poursuivre le soutien pour le Niger et son peuple’’. Le Premier ministre a précisé qu’après son amendement, le document sera soumis au prochain Conseil des Ministres pour adoption. "Le Plan 2017-2021 n'est pas à son terme. Les nouvelles autorités poursuivront sa mise en œuvre et son évaluation finale mais aussi il faut déjà commencer l'élaboration du nouveau Plan de Développement Économique et Social", a souligné le Premier Ministre.
Pour sa part, la ministre du Plan Mme Kané Aichatou Boulama a, dans son intervention, présenté le processus d'élaboration du rapport. Elle a saisi cette opportunité pour rappeler les différents axes qui composent le PDES. Il s'agit notamment des 5 axes suivants : Renaissance Culturelle; Transition Démographique ; Accélération de la Croissance Économique ; Amélioration de la Gouvernance, Paix et Sécurité et la Gestion Durable de l'Environnement. Elle a par la suite souligné que ces axes comprennent en leur sein des pôles. Il s'agit de 7 pôles qui sont: le pôle transformation du monde rural, le pôle transition démocratique, le pôle infrastructures et équipements, le pôle hydraulique et assainissement, le pôle secteur privé, le pôle gestion de développement et le pôle gouvernance.
Après les points du progrès ou du succès, le rapport a relevé les difficultés rencontrées dans le cadre de la mise en œuvre du PDES et présente les recommandations et des perspectives pour l'avenir. En terme des difficultés, il y a entre autres, la lourdeur de l'administration dans le décaissement, l'insuffisance des ressources humaines en quantité et en qualité, la faible capacité des entreprises adjutatrices des marchés, le problème de synergie d'action, la contrainte dans la production des données statistiques de qualité par secteur.
Après la présentation du document bilan, les échanges se sont poursuivis entre les différents intervenants, à savoir les acteurs nationaux et les PTFs qui ont apporté des contributions en vue d’améliorer le document. Ainsi, la Représentante Résidente du Système des Nations Unies au Niger a salué le travail abattu par les différentes équipes. Elle a aussi réaffirmé l'engagement et la disponibilité de son institution à poursuivre son effort dans l'accompagnement du gouvernement du Niger. Elle a exprimé aussi la disponibilité du personnel du système des Nations Unies au Niger pour accompagner les nouvelles autorités dans l'élaboration d'un nouveau Plan du Développement Économique et Social pour le Niger.
En clôturant les travaux, le Premier Ministre s'est réjoui de la présence et de la contribution de tous les acteurs pour l'amélioration du document. SE Brigi Rafini a salué le caractère participatif du travail fait et l’esprit d’équipe et de collaboration entre les acteurs nationaux et les partenaires.
Par Ali Maman
26 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a pris part, hier 28 octobre 2021, par visioconférence, a une session extraordinaire de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). L’ordre du jour de cette session portait sur le report d'un an du Sommet à Djerba (Tunisie), le nouveau calendrier retenu pour ledit sommet et l’incidence dudit report. C’est la Secrétaire Générale de l’OIF, Mme Louise Mushikiwabo et le ministre tunisien des Affaires Etrangères, M. Raouf Saïd, qui ont dirigé les travaux de cette session. Plusieurs ministres et Chefs de délégation des pays membres de l’OIF ont intervenu pour donner leurs positions par rapport à ces différents sujets. Selon M. Saïd, ce report, d’un an le 18ème Sommet de la Francophonie, à la date du 20 au 21 novembre 2022, permettra à son pays d’organiser cette importante instance dans les conditions les plus optimales. Il a précisé que la question a été débattue par les membres ‘‘ ouvertement et dans un souci de cohésion et de solidarité’’. Quant à la S.G de l’OIF, Mme Louise Mushikiwabo, elle a noté les incidences de ce report sur les activités de son organisation. Elle a également insisté sur la nécessité d’une mobilisation accrue des États et gouvernements en faveur de la langue française pour faire ‘‘reculer le recul du français’’, en particulier dans les organisations internationales et régionales. La Secrétaire générale a enfin présenté les résultats de la transformation administrative, financière et des ressources humaines de l’Organisation entreprise depuis sa prise de fonction, visant essentiellement à resserrer l’action de l’OIF autour de 25 projets phares au profit d’un accroissement du financement de la programmation. Intervenant à son tour, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a indiqué que le Niger adhère à cette proposition du report, d’un an, de la tenue du 18ème Sommet de la Francophonie en Tunisie. « Le Niger se réjouit du consensus dégagé par le Conseil Permanent de la Francophonie le 12 octobre dernier. C’est une évidence que le cinquantenaire de la Francophonie soit célébré à travers ce sommet en novembre 2022 », a-t-il déclaré. Il a rappelé que c’est Habib Bourguiba, avec le Président Diori Hamani, le Président Léopold Sédar Senghor et le roi Sianouk, qui étaient à l’initiative de l’ACCT, au Niger, devenu aujourd’hui la Francophonie. M. Hassoumi Massoudou s’est dit satisfait de ‘‘l’excellent rapport’’ présenté par la S.G de l’OIF, ainsi que la réadaptation et le réaménagement des différents calendriers contenus dans le rapport. « Nous soutenons notamment la prolongation des différents mandats et le report des adhésions au prochain sommet. Ces propositions s’adaptent au report d’un an du sommet de l’OIF », a-t-il précisé. Le ministre Massoudou a aussi salué Mme Louise Mushikiwabo, pour l’ensemble du travail qu’elle a accompli, surtout les réformes qu’elle a initiées, en vue de la transformation de l’OIF. Le chef de la diplomatie nigérienne a ainsi salué les avancées significatives de ce processus de modernisation de l’OIF et a encouragé la Secrétaire générale à poursuivre ses efforts pour une Francophonie au service des populations francophones. Réunis le 12 octobre 2021, en session extraordinaire, les 88 États membres de l’OIF se sont prononcés en faveur d'un report du 18ème Sommet de la Francophonie. Prévu à l’origine à Tunis en 2020, le sommet a été reporté une première fois en raison de la pandémie, puis déplacé hors de la capitale. Il devait se tenir en novembre prochain sur l’île tunisienne de Djerba.
Par Mahamadou Diallo
29 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Champion de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAf), l’ancien président de la République du Niger, M. Issoufou Mahamadou s’est entretenu, hier soir, avec une délégation conduite par le président du conseil des ministres du Commerce de la ZLECAf, le ministre gabonais du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises, M. Yves Fernand Manfoubi.
Il a été question de faire au champion de la ZLECAf le point des travaux du 11e conseil des ministres tenu à Libreville qui a adopté trois protocoles, à savoir les protocoles sur l’investissement, sur la propriété intellectuelle et sur la concurrence. Aussi, le rapport contenant les recommandations lui a été remis afin qu’à son tour, il puisse porter le message auprès des Chefs d’États lors de la session extraordinaire de la ZLECAf du vendredi 25 novembre 2022.
Oumar Issoufou(onep)
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Le vendredi 24 mars 2023, le Conseil National de Dialogue politique (CNDP) a tenu, sous la présidence du premier ministre, sa session extraordinaire au palais des congrès de Niamey. L’ordre du jour a porté sur l’adoption du compte rendu de la session du 9 septembre 2022 et l’examen et adoption du rapport général des travaux du Comité ad hoc chargé de réfléchir sur le décret portant création du CNDP et son règlement intérieur. Le premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a tenu a rappelé les conditions de la mise en place du comité ad hoc. En effet, à l’issue de la dernière session ordinaire du CNDP tenue le 09 septembre 2022, certains partis politiques avaient souhaités la relecture du règlement intérieur et du décret portant création du CNDP. Ainsi, pour donner suite favorable à leur requête, il a été mis en place le 19 septembre 2022 un Comité pour y travailler de manière consensuelle et inclusive dans le but de fournir des propositions de révision des deux (2) textes du CNDP. C’est pourquoi le premier ministre a tout d’abord souhaité à l’assistance un bon début de mois de ramadan, avant d’inviter les pratiquants de prier pour le Niger et son peuple dans leurs différentes prières et invocations tout au long de ce mois béni. Au-delà, M. Ouhoumoudou Mouhamadou s’est réjoui du travail effectué par le comité avant de lui réitérer ses encouragements. En effet, le comité a eu à réfléchir sur les textes qui lui ont été soumis pour modification. Après son travail de rénovation, ces nouvelles propositions des textes ont été soumises aux différents membres pour amendement et adoption. Le travail est donc remis au CNDP pour apporter des corrections afin d’améliorer les textes qui vont dorénavant régir l’institution chargée du dialogue politique.
L’objectif visé est de doter le CNDP des textes clairs et actualisés pour rendre son fonctionnement beaucoup plus efficace. Selon le premier ministre, il s’agit de préciser le rôle des différents acteurs du CNDP, le mode de fonctionnement de l’organe, son champ de compétence ainsi que son mode de prise de décision. Il s’agit également de définir la notion de groupe politique, de consensus et du mode de convocation des séances de l’organe. Le premier ministre a rappelé que le CNDP, depuis sa création, a joué un rôle important dans le bon fonctionnement de la démocratie nigérienne. Mais cet organe a aussi connu des moments de difficulté qui ont mis à mal son fonctionnement. C’est pourquoi le président du CNDP, Ouhoumoudou Mouhamadou s’est réjoui de la reprise de ses activités avec la participation effective de toutes ses composantes. Il a à cet effet, rappelé la ferme volonté du président Bazoum Mohamed à promouvoir le dialogue politique et à renforcer ses mécanismes de fonctionnement. En prenant la parole à son tour, le chef de fil de l’opposition a pris l’engagement d’agir en mettant en avant l’intérêt du Niger dans le cadre du dialogue politique et de délaisser de côté les considérations individuelles. La clôture de la rencontre a été marquée par l’adoption à l’unanimité des différents textes qui ont fait l’objet de consensus entre les participants. Comme innovation majeure de cette session extraordinaire, désormais les réunions du CNDP seront consacrées par un procès-verbal qui sera signé par les représentants des différents partis politiques, les convocations des réunions seront faites après consultation des différents partis politiques de la majorité et de l’opposition. Globalement, les recommandations émises par le Comité ont été analysées et prises en compte pour permettre la participation de l’opposition à la prise des décisions du CNDP. Les travaux se sont déroulés dans un cadre consensuel et amical entre les différents participants.
Garba.I. Zacari
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C’est en ce mois de septembre que s’est tenue la 1ère session extraordinaire du conseil régional de Zinder. A l’ordre du jour, l’examen et l’adoption du Procès-verbal de la 1ère session ordinaire tenue du 25 au 26 février 2017. Celle-ci a porté sur la communication intitulée l’état d’avancement des activités du programme : améliorer la gestion des défis migratoire dans la région de Zinder, les préparatifs de l’organisation de « Zinder Saboua » et la représentation du conseil régional au CESOC.
Au cours de la session, les conseillers régionaux ont été édifiés surtout sur la gestion des défis migratoire par Seyni ABDOU SALATOU un spécialiste en la matière. La région étant l’une des plus confrontée à ce défi migratoire au Niger, à cause principalement des ressortissants du département de Kantché qui vont régulièrement vers l’Algérie, situation contre laquelle l’Etat nigérien reste jusque-là impuissant. La tenue de cette session se déroule au lendemain du transfert de compétences et de ressources de l’Etat aux collectivités territoriales, solennellement consacrées par la cérémonie officielle de notifications des actes tenus à Niamey les 6 et 7 septembre 2017. Ce transfert, faut-il le rappeler, concerne les 4 secteurs suivants : la santé, l’éducation, l’hydraulique, et l’environnement. Le président du conseil régional, Moutari Ousmane a invité chacun à jouer sa partition, pour que ce transfert tant attendu réponde aux vœux ardents des populations, que les actions de développement à la base soient le meilleur mécanisme possible de développement harmonieux de nos différentes collectivités. En parlant de chacun, Moutari Ousmane englobe le citoyen lambda, les organisations de la société civile, la chefferie traditionnelle, les élus municipaux et régionaux et les structures déconcentrées de l’Etat.
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Le Centre National d’Etudes Stratégique et de Sécurité (CNESS) en collaboration avec le Centre de Genève pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité (DCAF) a organisé une session de formation au profit des cadres civiles et militaires de la région de Dosso. Organisé grâce à un appui financier de la République Fédérale d’Allemagne, cet atelier a regroupé dans la salle de conférence de l’hôtel Toubal de Dosso, des agents des forces de défense et de sécurité ainsi que des représentants des organisations de la société civile de la région. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Secrétaire général de la région de Dosso M. Soumana Karimoune en présence du représentant du DCAF et celui du CNESS.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général de la région de Dosso M. Soumana Karimoune s’est réjoui du choix porté sur sa région pour abriter les travaux de la présente formation au profit des cadres civils et militaires de la région. L’intérêt suscité autour de la GRSS et de sa compréhension a indiqué M. Soumana Karimoune est de permettre aux participants d’envisager une orientation vers la consolidation des acquis en matière de transmission de connaissance et de la vulgarisation des compétences. Le but étant de leur fournir les outils spécifiques nécessaires en vue de transmettre à leur tours les connaissances acquises de manière durable et profitable afin que les principes des gouvernances en général et particulièrement ceux décrits dans le cadre de politique de la GRSS de la CEDEAO soient vulgarisés au niveau régional.
Pour le Secrétaire général de la région de Dosso, les questions de sécurité constituent une préoccupation majeure pour les autorités du Niger, qui ne ménagent aucun effort pour préserver la paix et la sécurité au niveau national que dans l’espace CEDEAO en général.
Auparavant, le représentant du DCAF Niger, M. Salissou Salamou a présenté le Centre pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité, Genève (DCAF) qui travaille depuis 2020 avec le Centre National d’Etudes Stratégiques et de Sécurité (CNESS) dans le cadre d’un appuis au renforcement de ses capacités pour mieux accomplir les missions qui lui est confié : celle notamment de former une centaine de personnes provenant de plusieurs institutions de la République, de membres des services de sécurité, de chercheurs, des membres des organisations de la société civile et des médias au niveau central. «De nos jours, la sécurité nécessite une participation inclusive de tous les acteurs nationaux pour mieux trouver des solutions et faciliter l’efficacité opérationnelle des missions de sécurisation», a indiqué M. Salissou Salamou. Le représentant DCAF Niger a remercié la République fédérale d’Allemagne qui finance ce programme à travers le projet «Renforcement de la responsabilité du secteur de la sécurité» phase III, 2021-2022.
Pour sa part, le représentant du CNESS le Colonel-major Ali Mahamadou, chef de programme de sécurité nationale a félicité les autorités régionales qui ont facilité la tenue de cette formation. Il a également remercié les participants et les partenaires notamment le DCAF d’avoir appuyé cette initiative de former les cadres civiles et militaires de la région de Dosso sur la réforme du secteur de sécurité pour cette première étape au niveau régional. Le colonel-major a invité les participants à être assidus et à accorder un intérêt particulier à cette formation qui leur permettra de comprendre le domaine de la sécurité et sa gouvernance.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/DOSSO
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L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a tenu, hier 16 mai 2021 par visioconférence, une session extraordinaire sur la crise israélo-palestinienne. La session présidée par le ministère des Affaires étrangères du Royaume d’Arabie-Saoudite, M. Faisal Bin Farhan Al-Saoud, a enregistré la participation d’une cinquantaine de pays musulmans parmi lesquels le Niger représenté par le ministre délégué auprès du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, M. Youssouf Mohamed El-Mouctar.
Plusieurs allocutions ont marqué cette session virtuelle, avec comme traits communs le cri de cœur contre les violences flagrantes d’Israël qui s’intensifient sur les paisibles civils palestiniens. Dans ses mots introductifs, le secrétaire général de l’OCI, Dr Youssef Al-Othaimeen a dénoncé essentiellement le caractère provocateur des Israéliens, vis-à-vis des musulmans du monde entier, en violant le symbole sacré des sanctuaires des palestiniens dans leur agression. Au-delà des rouages du conflit israélo-palestinien, il s’agit «d’une politique anti-islamique», a déclaré le ministre des Affaires étrangères de la Turquie qui invite les pays de l’OCI à saisir toutes les plateformes internationales compétentes afin de faire respecter les principes du droit international. Ce serait, dit-il, soutenir la justice et l’humanisme face à ce que son homologue gambien a qualifié de «crime inacceptable contre des civils sans arme ni protection».
Sur le même ton, le ministre délégué nigérien, M. Youssouf Mohamed Al Mouctar estime que «le regain de violence et la campagne de déni de droit orchestrés à l’égard des palestiniens sur les lieux saints ne peuvent nous laisser indifférents». M. Youssouf Mohamed Al Mouctar parle ainsi d’une situation alarmante qui interpelle à prendre des mesures fortes pour contrecarrer les pratiques israéliennes. «Il est aussi de notre devoir de faire pression sur ceux qui supportent cette situation, afin d’entamer des pourparlers de paix en Palestine», ajoute le ministre délégué avant de réitérer le soutien du Niger à toutes les déclarations et résolutions présentées pour le respect des droits des palestiniens. Un soutien constant aux cotés des pays de l’OCI «jusqu’à ce que, dit-il, les frontières légitimes de 1967 soient rétablies et ainsi pour le retrait d’Israël sur l’ensemble des territoires occupés».
Au-delà de la manifestation de soutien au peuple palestinien, l’action de l’OCI compte aussi appuyer sur les volets diplomatique, juridique et économique pour imposer le respect des droits des Palestiniens et au-delà celui du droit international. A cet effet, soucieuse de la situation critique, l’organisation souligne l’importance d’activer le réseau financier islamique, conformément à la résolution du 14ème sommet islamique, en particulier pour la reconstruction d’infrastructures palestiniennes. L’OCI appelle ensuite à une action judiciaire qui engagera des tribunaux internationaux compétents ainsi que plusieurs instances des Nations Unies.
Par ailleurs l’Organisation de la coopération islamique salue le rôle que joue la Présidence du comité d’Al-Qods, dont le Niger est membre du groupe de contact, pour protéger les lieux saints islamiques à Al-Qods Al-Sharif (à Jérusalem) et pour faire face aux mesures prises par les autorités d’occupation israéliennes dans le but de Judaïser la ville sainte. L’OCI salue également la ferme résistance du peuple palestinien sur sa terre, tout en réitérant son soutien et son appui aux dirigeants palestiniens.
Ismaël Chékaré(onep)
17 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président du conseil supérieur de la communication (CSC), Dr Kabir Sani, a présidé hier matin à Niamey, la session ordinaire du mois de juillet. Le projet d’ordre du jour de la session ordinaire a porté sur cinq points dont l’examen et l’adoption du PV de la session du mois de juin 2021, informations sur le CSC, l’examen et l’adoption du projet de délibération modifiant et complétant la délibération N°0009/CSC du 06 septembre 2018 déterminant les modalités de la saisine d’office et la procédure de traitement des plaintes et recours soumis au CSC, l’examen et l’adoption des rapports des commissions d’instructions et les questions diverses.
A l’entame de ses propos, le président du conseil supérieur de la communication a indiqué que le point relatif à l’examen et l’adoption du projet de délibération modifiant et complétant la délibération N°0009/CSC du 06 septembre déterminant les modalités de la saisine d’office et la procédure de traitement des plaintes et recours soumis au CSC, se justifie par la nécessité de revoir et d’aménager toute la procédure de traitement des plaintes et auto saisines.
Dr Kabir a rappelé que depuis l’adoption de la délibération sus-évoquée, beaucoup de plaintes et auto saisine n’ont pas prospéré soit pour non-respect des délais de traitement par les commissions d’instruction saisies au fond, soit pour non-respect des délais de saisine par les plaignants. Pour pallier cette insuffisance, « le CSC a organisé le lundi 12 et le jeudi 15 juillet 2021, deux ateliers avec les membres de ladite institution, les organisations de la société civile, les partis politiques, les syndicats, les leaders religieux, les medias, les organisations féminines et les citoyens afin de les sensibiliser sur les dispositions de cette délibération », a expliqué le président du CSC.
Selon Dr Kabir, l’objectif de ces deux assises est d’amener les conseillers et agents du CSC à s’autosaisir d’une part, et aussi d’amener les usagers à respecter les délais de saisine du CSC d’autre part. Il a ajouté que les ateliers visent également à recueillir leurs recommandations en vue de modifier ladite délibération pour permettre à la direction des affaires juridiques et du contentieux et aux commissions d’instruction de traiter les plaintes dans des délais requis.
Par Farida Ibrahim Assoumane
23 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Kabir Sani a présidé, hier matin, l’ouverture de la session de ladite institution au titre du mois d’Avril 2021. Plusieurs points sont inscrits à l’ordre de cette session à savoir l’examen et l’adoption du procès-verbal de la session ordinaire au titre du mois de mars 2021, informations sur le CSC, examen et adoption des rapports des commissions d’instruction et les questions diverses.
A l’entame de son discours, le Président du Conseil Supérieur de la Communication a souligné que notre pays a enregistré des évènements tragiques en ce début de ramadan notamment le terrible incendie de l’école primaire du quartier Pays-Bas de Niamey qui a occasionné la mort d’une vingtaine d’enfants et également des attaques de groupes armés terroristes à Mainé Soroa dans la région de Diffa et à Gaygorou dans la région de Tillabéri provoquant la mort de plusieurs compatriotes civils et militaires. Dr Kabir Sani a, à cet effet, adressé ses condoléances les plus émues aux familles des victimes et souhaité prompt rétablissement aux blessés. Il a aussi condamné fermement cette barbarie des groupes armés terroristes.
Le président du Conseil Supérieur de la Communication a indiqué que cette session intervient au lendemain de la célébration de la Journée Nationale de la Concorde. Cette journée, faut-il le mentionner, est instituée en 1995 en commémoration de la signature des accords de paix entre les autorités du Niger et l’organisation de la résistance armée. A cet égard, il a rappelé le rôle joué par les médias dans le retour et la consolidation de la paix, de la cohésion sociale et de l’unité nationale. «Ils ont été des acteurs majeurs de promotion de dialogue, des relais des caravanes et foras de paix, de sensibilisation sur la décentralisation», a précisé Dr Kabir Sani. C’est pourquoi le président du CSC a exhorté les uns et les autres à poursuivre la culture de la paix, si vitale pour le pays dans le respect strict du droit du public à l’information et des lois et règlement en vigueur.
Le Président du Conseil Supérieur de la Communication a précisé qu’au cours de la présente session, le rapport des travaux de la commission éthique, déontologie et carte de presse et celui de la commission suivi de cahier de charges, accès équitable et publicité, sera examiné et adopté conformément aux dispositions de la loi et du règlement intérieur du CSC.
Rahila Tagou
27 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président du Conseil Supérieur de la Communication M. Salifou Labo Bouché a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture des travaux de la session ordinaire de ladite institution au titre du mois de mai. Six (6) points sont inscrits à l’ordre du jour dont l’examen et l’adoption du projet de décision réglementant la couverture de la campagne électorale pour les élections législatives partielles de la 9ème région (diaspora) du 18 juin 2023 par les radiodiffusions sonores et télévisions commerciales ainsi que les organes de presse écrite privés.
Les autres points d’ordre du jour sont l’examen et l’adoption du procès-verbal de la session d’Avril 2023 ; information sur le CSC, examen et adoption du projet fixant les conditions de production, de programmation et de diffusion des messages et déclaration des partis politiques, groupements des partis politiques sur les médias publics dans le cadre de la campagne pour les élections législatives partielles du 18 Juin 2023 consacrées à la 9ème région (Diaspora) ; l’examen et l’adoption des rapports des commissions d’instructions et questions diverses.
A l’ouverture des travaux, le président du Conseil Supérieur de la Communication a adressé ses vifs remerciements et encouragements aux conseillers, membres du CSC ainsi qu’au personnel administratif pour le travail accompli pendant la période de l’intersession. Il a ensuite rappelé que le Niger s’apprête à organiser les élections législatives partielles de la 9ème région, prévues pour le 18 juin prochain. «Les campagnes électorales étant des périodes sensibles, la loi électorale a proscrit les discours de haine, les déclarations, les harangues, les sermons et professions de foi s’appuyant sur des arguments à caractère régionaliste, ethnique et racial, ainsi qu’à tout recours à la stigmatisation, au sexisme et à toutes formes de propagande visant à inciter les populations à la désobéissance civile», a déclaré M. Salifou Labo Bouché.
«L’autorité de Régulation des médias que nous sommes, est à cet effet chargée de veiller scrupuleusement, sur les médias, pour une propagande fondée sur des discours sains, exempts de violence, en même temps qu’elle doit garantir, conformément à ses attributions, l’accès équitable des partis politiques aux médias publics», a indiqué le président du CSC. D’après M. Salifou Labo Bouché, c’est donc pour encadrer les conditions de production, de programmation et de diffusion des messages et déclarations des partis politiques au cours de cette campagne que les deux projets de décisions sont inscrits à l’ordre du jour de la présente session.
Le président du Conseil Supérieur de la Communication a rappelé aux journalistes et aux médias que leur responsabilité, en période électorale, est grande, très grande. «Ils ont le devoir de promouvoir, en toute circonstance, les valeurs de paix, de tolérance et de cohésion sociale ainsi que le pluralisme d’opinions», a-t-il ajouté. «Aussi, faut-il bannir ces mauvaises pratiques constatées souvent dans certains médias, tendant à bafouer les principes de la sacralité de la vie humaine et de la vie privée des personnes, en privilégiant la calomnie, la diffamation et des accusations sans fondement», a conclu le président du CSC.
Moumouni Idrissa Abdoul Aziz (Stagiaire)
Source : http://lesahel.org/
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Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), a débuté hier matin, sa session ordinaire au titre du mois d’Octobre 2020. La cérémonie d’ouverture présidée par le président du CSC, Dr Sani Kabir, s’est déroulée dans la salle de réunion de ladite institution. Six points étaient inscrits au projet d’ordre du jour de la session. Il s’agit entre autres de l’examen et adoption du procès-verbal de la session de septembre 2020 ; informations sur le CSC ; l’examen et l’adoption du projet de délibération portant adoption du cahier des charges de l’Agence Nigérienne de Diffusion (AND) ; l’examen et l’adoption du projet de délibération mettant en place un Groupe de travail chargé du contrôle et du suivi de l’accès des candidats et partis politiques aux médias publics et privés pendant la période de campagne pour les élections locales, législatives et présidentielles 2020-2021 ; l’examen et l’adoption des travaux des commissions d’instruction du CSC et questions diverses.
En procédant à l’ouverture de la session, le président du CSC, Dr Kabir Sani a indiqué que cette session se tient dans le contexte des préparatifs avancés des élections générales 2020-2021. En effet, a-t-il dit, cette période préélectorale comme, celle des campagnes électorales est marquée par de nombreux discours et messages des acteurs politiques ainsi qu’une importante production médiatique de la part de la presse écrite, audiovisuelle, de la presse électronique et des médias sociaux. «C’est plus que jamais le moment opportun pour les journalistes de faire preuve de plus de responsabilité et de professionnalisme dans le traitement de l’actualité», a souligné le président du CSC. Aussi, a-t-il poursuivi, les médias doivent en toute circonstances, «bannir l’intolérance, le régionalisme, l’ethnocentrisme, le fanatisme, le racisme, le sexisme, l’esprit féodal et l’esprit de clan, la xénophobie, la désobéissance fiscale, l’incitation et ou le recours à la violence». Pour ce faire, les medias doivent éviter de relayer, de diffuser et ou publier, sans traitement, des informations susceptibles d’exacerber les tensions et ainsi troubler la paix et la quiétude sociale dont le Niger a tant besoin.
Cependant, le président du CSC a rappelé que le devoir constitutionnel qui incombe aux medias et aux journalistes et qui interpelle leur responsabilité individuelle et collective est «l’obligation de favoriser le débat démocratique et de promouvoir les droits humains fondamentaux, les langues et les produits sportifs et culturels nationaux, l’unité nationale, la tolérance et la solidarité, la paix et la sécurité, entre les différentes communautés, ainsi que la lutte contre toutes formes de discrimination» a-t-il fait savoir. «Il est évident que les médias nigériens qu’ils soient publics ou privés, audiovisuels, écrits ou électroniques sont libres d’impression et de diffusion, mais sous réserve du respect de l’ordre public, de la liberté et de la dignité des citoyens», a ajouté Dr Sani Kabir.
Par ailleurs, par rapport à l’ordre du jour de la session, le président du CSC a insisté particulièrement sur deux points, à savoir, le point relatif au projet de délibération portant adoption du cahier des charges de l’AND et le point relatif au projet de délibération mettant en place un Groupe de Travail chargé du contrôle et du suivi de l’accès des candidats et partis politiques aux médias publics et privés pendant la période de campagne pour les élections locales, législatives et présidentielles 2020 2021.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
20 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Dr Kabir Sani a présidé, hier matin à Niamey, la session ordinaire du mois de septembre. Le projet d’ordre du jour de cette session comporte cinq points dont l’examen et l’adoption du PV de la session du mois d’août 2021, informations sur le CSC, l’examen et adoption du rapport du groupe de travail chargé de déterminer les conditions d’éligibilité aux formation des journalistes professionnels et assimilés au titre des années 2019 et 2020, l’examen et adoption des travaux des commissions d’instructions et les questions diverses.
A l’entame de ses propos, le président du conseil supérieur de la communication, a rappelé qu’à la session ordinaire du mois d’aout 2021, le projet de délibération mettant en place un groupe de travail chargé de déterminer les conditions d’éligibilité aux formations des journalistes professionnels et assimilés au titre du fonds d’aide de la presse 2019 et 2020 a été examiné et adopté, en application des dispositions de l’article 7 de la délibération n°020/CSC du 31 mai 2019, déterminant les conditions d’éligibilités au fonds d’aide à la presse et les modalités de son attribution.
Cette délibération dispose que «le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) gère le fonds d’aide à la presse et veille à sa bonne utilisation. Ce fonds est destiné à la formation des journalistes professionnels et à l’acquisition des équipements pour les entreprises de presse. Le Conseil Supérieur de la Communication détermine, à travers un plan de formation, les besoins en formation des journalistes professionnels en rapport avec les responsables des entreprises de presse. Les conditions d’éligibilité aux formations seront déterminés par un groupe de travail mis en place à cet effet». Aussi, a-t-il ajouté, ce groupe de travail mis en place par décision n°000037/ P/CSC/SG/DAJC du 13 septembre 2021 a travaillé d’arrache-pied durant cinq (5) jours.
Dr Kabir a indiqué qu’au cours de la présente session, il faudrait examiner et adopter le rapport du groupe de travail à qui la charge de déterminer les conditions d’éligibilité aux formations des journalistes professionnels et assimilés au titre des années 2019 et 2020 a été confiée et examiner et adopter les travaux des commissions d’instruction.
Rachida Abdou Ibrahim(onep)
28 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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