Politique
L’Union des Scolaires Nigériens (USN) qui a posé, entre autres préalables, le limogeage de Mohamed Ben Omar du Ministre de l’Enseignement supérieur, pour le retour de la sérénité dans les Universités du Niger et la reprise des activités académiques, a eu gain de cause.
En effet, le président de la République, Issoufou Mahamadou, a procédé ce jour, sur proposition du Premier ministre, Brigi Rafini, à un remaniement technique du gouvernement qui a consacré l’éjection de Ben Omar de son portefeuille du ministre de l’Enseignement supérieur pour celui de l’emploi et du travail. C’est le ministre Yahouza Sadissou qui, désormais, prend le Ministre de l’Enseignement supérieur.
C’est par la petite porte que Mohamed Ben Omar vient ainsi de quitter l’Enseignement supérieur où, à tout point de vue, l’homme a échoué.
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Le Directeur Régional de l’UNESCO l’Afrique de l’Ouest (Sahel) basé à Dakar, M. Dimitri Sanga a procédé, hier matin à Niamey, à la remise officielle de matériel au profit des radios communautaires de la région de Tillabéri. C’est le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano qui a réceptionné ledit matériel.
Le matériel ainsi réceptionné a été acquis dans le cadre du Programme régional conjoint d’appui à la mise en œuvre des activités de coopération transfrontalière dans la zone du Liptako-Gourma, financé par le Gouvernement de la Suède via les Fonds fiduciaire multipartenaires du PNUD et l’UNESCO. Le projet est mis en œuvre par l’UNESCO par le biais de son Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel) basé à Dakar.
Le matériel acquis est un ensemble d’équipements numériques et techniques au profit des médias communautaires du Niger et vise à renforcer la productivité de 7 radios communautaires de la région de Tillaberi. Il est composé de 10 ordinateurs portables ; 10 dictaphones ; 2 tables de mixage ; 10 unités de disques durs externes ; 10 unités de multiprises; 5 ordinateurs de bureau et 10 onduleurs. À travers ce don, l’UNESCO apporte une contribution substantielle aux efforts du gouvernement dans la prévention des conflits intra-communautaires et le renforcement de la paix et de la cohésion sociale.
Cet appui permettra d’améliorer, par le biais des médias communautaires, la communication sur les risques et évènements critiques auprès de toutes les communautés locales et de lutter contre la désinformation en produisant une information de qualité susceptible d’éveiller les consciences et de pousser au changement pour le développement dans la région du Liptako Gourma. Ainsi, M. Dimitri Sanga a estimé qu’en appuyant le réseau des radios communautaires, l’UNICEF et les autres partenaires de ce projet peuvent aider à diffuser des messages de paix, de tolérance, de vivre ensemble, d’espoir pour encourager la jeunesse vue comme une opportunité à aller dans le sens de pouvoir défier ceux qui essaient de rendre cette région infréquentable. En remettant ce matériel au réseau des radios communautaires, «nous allons semer les germes qui permettront aux jeunes de contribuer au développement», a déclaré M. Dimitri Sanga.
Le ministre Mahamadou Laoualy Dan Dano s’est félicité de cet appui qui, selon lui est venu au moment opportun, car le réseau des radios communautaires peut-être utilisé dans la lutte contre l’extrémisme violent. Ila par ailleurs émis le souhait qu’un tel geste s’étende aux autres régions qui font face aux mêmes difficultés que la région du Liptako-Gourma.
Quant au représentant du réseau des radios communautaires, M. Alhassane Koubou, il a remercié le donateur, l’UNESCO et a assuré que, le réseau utilisera ce don de manière efficace et efficiente.
Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le ministre de l’Agriculture, Dr Alambedji Abba Issa a reçu des mains du représentant et directeur pays du Programme Alimentaire Mondial (PAM), M. Sory Ibrahim Ouane un lot des équipements roulants et informatiques mis à la disposition des ministères en charge de l’Agriculture, de l’environnementet de l’élevage. Cet appui d’une valeur estimée à 320 millions de FCFA est composé de quatre (4) véhicules Toyota Land Cruiser destinés aux services départementaux et communaux du ministère de l’environnement et 66 motos Yamaha DT.125 avec casques destinées aux services communaux desdits ministères.
Peu après la réception de ce matériel, le ministre de l’Agriculture, Dr Alambedji Abba Issa a remercié les Agences des Nations Unies en général et le Programme Alimentaire Mondial en particulier pour le soutien qu’elles ne cessent d’apporter au gouvernement du Niger dans sa lutte pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, conformément à la stratégie de sécurité alimentaire et nutritionnelle et de Développement Agricole Durable, l’Initiative 3N. A travers l’initiative 3N, a souligné le ministre en charge de l’agriculture, le gouvernement du Niger a créé les conditions d’une meilleure coordination en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle et développement durable. Cela, a-t-il dit, permet la mise en cohérence et l’harmonisation de l’ensemble des interventions menées par l’Etat et ses partenaires techniques et financiers. «En ce début de saison des pluies, nos départements ministériels sont en train de tout mettre en œuvre pour réunir les conditions d’une bonne campagne agro-sylvo-pastorale», a fait savoir Dr Alambedji Abba Issa. Ces conditions sont entre autres l’amélioration du dispositif d’encadrement des producteurs ; le renforcement des capacités des producteurs par la mise en place des intrants agricoles et zootechniques ; la production des plants pour le reboisement ; les préparatifs de la fête de l’arbre et la protection des cultures.
Le représentant et directeur pays du PAM, M. Sory Ibrahim Ouane a annoncé que ce matériel d’une valeur d’environ 320 millions de FCFA sera complété très prochainement par 60 ordinateurs, 60 imprimantes et 60 tablettes en cours d’achat par son institution et destinés aux services communaux de ces mêmes ministères. D’autres équipements qui seront commandés ultérieurement. Ces équipements viennent, a-t-il rappelé, compléter ceux déjà offerts en 2019/2020 aux ministères de l’agriculture et de l’élevage et au ministère de l’environnement et qui comprenaient 4 véhicules Land Cruiser ; 78 motos Yamaha DT 125 avec casques ; 82 ordinaires ; 82 Tablettes ; 10 drones et 5 stations plus accessoires (Matériel de Topographie pour la Direction du Génie Rural). Le budget planifié cette année pour l’appui du PAM aux ministères du secteur rural est d’environ 1,75 milliards FCFA. Ces équipements représentent 33% de ce budget prévisionnel pour 2021.
Cela va contribuer au renforcement de la modernisation des services techniques de l’Etat, notamment pour une meilleure qualité de suivi agricole, des ouvrages de mobilisation des eaux, afin de développer les cultures irriguées, conformément au plan d’accélération de mise en œuvre de l’Initiative 3N. M. Sory Ibrahim Ouane a enfin réitéré le ferme engagement de son institution à continuer à soutenir les priorités stratégiques et les efforts du gouvernement afin de relever les défis liés à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et une transformation positive du monde rural.
Aïchatou Hamma Wakasso
08 juillet 2021
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La Fondation Guri Vie Meilleure a remis officiellement, le jeudi 1er Avril 2021, un don de tests (antigéniques et sérologiques) et des bavettes au Ministère de la Santé Publique du Niger. Ce don est composé de 8.000 tests antigéniques destinés à la région d’Agadez, 2.000 tests antigéniques destinés à l’Hôpital Général de Référence, 10.000 tests sérologiques destinés à l’UGS/ ONPPC. A cela s’ajoutent, 12.000 masques dont 8000 masques pour le Ministère de la Santé Publique, 2.000 pour l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) et 2.000 masques pour l’Agence Nationale de l’Economie des Conférences. C’est le ministre de la Santé publique par intérim M. Ahmed Boto qui a réceptionné ce don des mains du Directeur Exécutif de la Fondation Guri Vie Meilleure, M. Ousmane Kadri Nouhou.
Peu après avoir réceptionné le don, le ministre de la Santé par intérim M. Ahmed Boto a indiqué que ce geste est une belle initiative qui vient renforcer toutes les actions faites par la présidente de la Fondation Guri Hadjia Aissata Issoufou. Ce don vient en appui aux efforts déployés par le Gouvernement du Niger dans la lutte contre la pandémie de la COVID 19. En effet, a-t-il poursuivi, cet appui permettra de renforcer la disponibilité des tests et des bavettes au niveau national, la protection des concitoyens contre la maladie à coronavirus. Ce qui contribuera à l’arrêt de la propagation de la maladie. L’objectif recherché, selon lui, est que chacun utilise une bavette pour se protéger et protéger les autres de ce fléau qui assaille la population mondiale. «L’atteinte de cet objectif requiert des interventions des medias et des activités de communication pour un changement social et comportemental en direction de l’ensemble des populations» a soutenu le ministre.
M. Ahmed Boto a exhorté la population au respect strict des gestes barrières tout en invitant les personnes ciblées à se faire vacciner contre la COVID 19. Il a rassuré le donateur de ce que cet appui sera utilisé judicieusement dans le cadre de la lutte contre la COVID 19. Le ministre de la Santé par intérim a, par ailleurs saisi l’occasion pour féliciter Hadjia Aissata Issoufou pour tous ses appuis dans le domaine de la santé.
Pour sa part, le Directeur exécutif de la Fondation Guri Vie Meilleure M. Ousmane Kadri Nouhou a félicité le ministre de la Santé par intérim et à travers lui, l’Etat du Niger pour tous les efforts déployés afin d’assurer la coordination de l’ensemble des opérations, ainsi que pour les mesures prises pour briser la chaine de transmission du coronavirus et pour avoir favorisé le dépistage et la prise en charge des cas de COVID 19. Aussi, la remise de cet important lot de matériels sanitaires, acquis dans le cadre du ‘’Projet d’appui de la Fondation Guri vie meilleure à la riposte nationale contre la pandémie de la COVID 19’’ est complémentaire aux initiatives du Ministère.
Le Directeur Exécutif de la fondation a ajouté, qu’à travers ce don, il s’agit pour la fondation Guri Vie Meilleure, de soutenir les acteurs dynamiques, engagés dans ce combat de portée non seulement nationale mais également mondiale. «La Fondation Guri Vie Meilleure reste convaincu que le renforcement de la résilience du système de santé est un gage d’amélioration de la qualité des services rendus aux populations et de la riposte à la pandémie de la COVID19» a dit M. Ousmane Kadri Nouhou avant de réitérer l’engagement de Hadjia Aissata Issoufou à demeurer aux côtés du ministre de la Santé Publique dans sa lutte contre la pandémie à coronavirus.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
06 avril 2021
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Créée en 2015, l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN) a ouvert ses portes à la rentrée 2017-2018. Cette école, voulue par les autorités de notre pays sous l’impulsion du président de la République Issoufou Mahamadou pour booster le secteur de la Justice, continue inexorablement son chemin et est en phase d’atteindre sa vitesse de croisière. Et pour cause, après la sortie de la première promotion de l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger constituée de seize (16) auditeurs de Justice qui ont d’ores et déjà rejoint le corps de la magistrature, c’est au tour de ceux de la deuxième promotion, baptisée promotion « Impartialité » de se voir remettre leurs diplômes par les autorités compétentes.
C’était au cours d’une cérémonie sobre et respectueuse des mesures barrières anti covid-19 qui s’est déroulée, le jeudi 4 mars dernier au sein de l’EFJN, sous la présidence du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Marou Amadou, du Premier Président du Conseil d’Etat et président du conseil d’administration de l’école, du directeur de cabinet et de la Secrétaire générale du Ministère de la Justice et de deux représentants de l’ambassade de France au Niger. Il faut souligner que la France et l’Union Européenne sont les deux principaux partenaires du secteur de la Justice au Niger.
Les récipiendaires sont au nombre de cinquante (50) auditeurs de Justice à recevoir leurs diplômes qui leur ouvrent désormais la voie pour porter la toge et intégrer le prestigieux corps de la Justice du Niger. L’arrivée de ces nouveaux magistrats constitue, en effet, une véritable aubaine pour ce secteur qui est confronté à une insuffisance notoire du personnel ; un état de fait somme toute préjudiciable au bon maillage territorial du pays en juridictions. Ces auditeurs, qui ont suivi une formation théorique et pratique de deux années, iront à juste titre étoffer le personnel de l’appareil judiciaire nigérien qui en a un grand besoin.
S’adressant à l’assistance et aux récipiendaires, le ministre de la Justice a indiqué qu’à travers l’aboutissement de la formation, les besoins en personnel des juridictions seront ainsi couverts et l’offre et la qualité de service seront conséquemment améliorées. Marou Amadou a rendu hommage aux personnels enseignant et d’encadrement qui ont su bien conduire le processus et leur a adressé ses remerciements pour leurs efforts ayant permis au Niger de tendre vers l’objectif d’amélioration de l’offre et de la qualité de service de Justice. Le ministre a promis que l’Etat se « fera le devoir de poursuivre ses efforts de formation et de mise en place du cadre de travail à travers l’opérationnalisation progressive des juridictions créées afin d’assurer à moyen terme un maillage total du territoire».
Se tournant tout particulièrement vers les membres de la promotion baptisée « Impartialité », le ministre de la Justice a justifié le choix de ce nom par le fait que l’impartialité constitue une valeur cardinale qui « incarne à elle seule, à la fois la neutralité du juge et de la juridiction vis-à-vis des parties et qui fait référence au comportement personnel du juge qui doit se placer au-dessus de tout soupçon pour inspirer confiance ».
Rappelant que l’impartialité est une exigence déontologique et éthique, M Marou Amadou a expliqué qu’elle oblige le juge à « ne céder à aucune influence, à ne pas se mettre en situation de conflit d’intérêts, à tenir la balance de la Justice entre les parties et à départager uniquement en référence au droit, à l’équité et à la justice sans autre considération ». Pour le ministre, le nom Impartialité que porte leur promotion doit les inspirer et les guider dans leur comportement professionnel plutôt que de les décourager sur la délicatesse de la charge qu’ils auront à assumer. Après leur avoir expliqué certains contours de l’impartialité qui doit caractériser le juge, le ministre a souligné que « son exigence renvoie à la fois à un caractère subjectif lié à la personne (du Juge) et à un caractère objectif de type organique lié à la juridiction chargée de juger ».
Avant de leur adresser les vives félicitations du Premier magistrat du pays et les siennes, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a invité les nouveaux magistrats à cultiver l’impartialité, cette vertu riche en enseignements qui, ajouta-t-il, « sera la lumière qui éclairera les décisions que vous serez amenés à prendre ». Lors de la remise des diplômes, l’administration de l’école dirigée par M Ibrahim Jean Etienne a offert un lot de cadeau symbolique composé des dons de plusieurs ouvrages de droit ont été faits aux cinq meilleurs auditeurs de la promotion.
Par Zabeirou Moussa
05 mars 2021
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La Fondation Tattali Iyali de la Première Dame Dr. Malika Issoufou poursuit ses actions d’aide aux populations vulnérables pendant ce mois béni de Ramadan. C’est ainsi que la présidente de la fondation Attali Iyali Dr. Malika Issoufou a effectué, hier matin, le déplacement à l’école des aveugles Soli Abdourahamane pour procéder à la remise officielle d’un don de vivres au profit des personnes handicapées de Niamey. La Première Dame Dr. Malika Issoufou était accompagnée par la ministre de la Population Mme Kaffa Rekiatou Christelle Jackou et du gouverneur de la Région de Niamey.
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Dans le cadre des efforts d'intégration de la planification familiale à la nutrition, le Projet AmplifyPF, financé par l'USAID a remis, le week-end dernier, un don composé de matériel technique et d'équipements médicaux à la Direction Régionale de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales de Zinder. C’était sous la présidence du directeur régional de la Santé Publique, M. Abou Yahaya, en présence du Coordonnateur technique des programmes de Pathfinder Inernational, M. Idrissa Adamou et de plusieurs cadres de la santé et du personnel de Pathfinder International.
En remettant ce don, le Coordonnateur technique des programmes de Pathfinder International a tenu à réitérer l'engagement de son organisation à accompagner la région de Zinder dans ses efforts de développement et d’amélioration de la santé des populations.
Aussi, a rappelé M. Idrissa Adamou, en mars 2019, une mission conjointe USAID-Ministère de la Santé avait visité le CRENI de l'hôpital de Zinder et, au regard du nombre important de femmes et d'enfants qu'elle a trouvés dans ce service, il a été décidé d'accompagner le ministère de la Santé à travers la création d'une unité de planification familiale au sein de cette Unité spécialisée. C’est ainsi que pour concrétiser cet engagement, un fonds additionnel a été mis à la disposition d'AmplifyPF pour intégrer la planification à la nutrition dans les formations sanitaires des
Réseaux Intégrés d'Apprentissage (RIA) de Zinder. M.Idrissa Adamou a indiqué que cette dotation en matériel technique et équipements médicaux d'une valeur de plus de 17 millions de FCFA est destinée principalement à la maternité de l'hôpital de district de la Ville de Zinder, à la maternité du CSI Sabon Gari , au CRENI de l'hôpital, à la Case de santé Malam Amar, à la maternité et au CRENI de l'Hôpital du district sanitaire de Mirriah.
Il a remercié, au nom du Directeur Pays de Pathfinder International, le directeur régional de la Santé et l'ensemble du personnel de la santé pour les efforts qui sont quotidiennement fournis en faveur de l'amélioration de la santé des populations de la région de Zinder.
Pour le directeur régional de la Santé publique, M. Abou Yahaya, la ''remise de ce lot de matériel médico-technique traduit la volonté de l'USAID à accompagner le Ministère de la Santé Publique, de la population et des affaires sociales dans la mise en œuvre de son Plan de développement sanitaire (PDS) 2017-2021.'' Ce don, a-t-il dit, vient à point nommé car, les besoins deviennent grandissants en matière de santé de la mère et de l'enfant d'une façon générale et de la planification familiale en particulier. Ce geste, a insisté le directeur régional de la Santé publique de Zinder, ''vient compléter les efforts que l'Etat déploie sur le terrain dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de SEM. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l'Etat.''
Il a enfin rendu un vibrant hommage à Pathfinder International et son partenaire l'USAID pour tous les efforts qu'ils déploient dans le cadre de l'amélioration de la santé de la mère et de l'enfant et de la planification familiale dans la région sanitaire de Zinder.
Siddo Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
18 août 2021
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Le Directeur de Cabinet du Ministre de la santé Publique M. Ismagail Anar a réceptionné, hier matin au CERMES, un don de matériel et équipements de laboratoire offert par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). Estimé à environ 44 millions de francs CFA, ce don permettra s’inscrit dans le cadre de l’appui au plan de la riposte contre la COVID 19, lancé par le gouvernement du Niger. C’est le Secrétaire Général de la Haute Autorité Nigérienne à l’Énergie Atomique (HANEA) M. Djibo Takoubakoye Daouda qui a remis le don en présence de plusieurs personnalités dont les responsables du CERMES.
D’une valeur d’environ 44 millions de FCFA, ce don est composé de réactifs et consommables de laboratoire ; de machines de lecture et accessoires et des divers équipements de laboratoires qui contribueront à renforcer le dispositif du CERMES dans le cadre de la lutte contre cette pandémie. Peu après avoir réceptionné le don, le Directeur de Cabinet du Ministre de la Santé Publique a, au nom des autorités, exprimé, toute sa reconnaissance à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique pour cet appui. Rappelant la place combien importante du CERMES et des autres laboratoires nationaux dans le dispositif national de lutte contre la maladie à Coronavirus, M. Ismagail Anar a souligné les efforts du gouvernement et des partenaires dans cette lutte. «Dans un souci de rendre accessible le diagnostic de laboratoire sur tout le territoire du pays, le Ministère de la santé Publique a, en plus du CERMES, pris d’importantes mesures dont entre autres, le déploiement de plusieurs machines PCR à l’intérieur du pays», a-t-il déclaré.
Aussi, pour renforcer les capacités des laboratoires et rendre disponibles dans les meilleurs délais les résultats des échantillons reçus, le Ministère vient d’acquérir, outre ces machines PCR, des cartouches GeneXpert qui sont placées au niveau des régions et districts qui possèdent des machines Xpert. De même le Ministère vient d’acquérir des tests de diagnostic rapide qui sont déjà positionnés au niveau des portes d’entrée terrestre du pays. Le Directeur de Cabinet du ministre de la Santé publique a la nécessité de former des techniciens de laboratoire, afin de rendre fonctionnels tous ces différents systèmes de diagnostic. M. Ismagail Anar a enfin remercié l’Agence International de l’Energie Atomique pour son appui et sa disponibilité à accompagner le Niger dans l’amélioration de la santé de la population.
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La France à travers son Ambassadeur, SE. Alexandre Garcia a décerné, une distinction de l’ordre français le plus prestigieux, celui de la Légion d’honneur à l’honorable Mano Aghali, président du groupe d’amitié France-Niger. La cérémonie de remise de cette distinction s’est déroulée le 16 septembre à la résidence de France, en présence d’une délégation de parlementaires français, membres du groupe d’amitié France-Niger, conduite par le député Jacques Maire.
La France à travers son Ambassadeur, SE. Alexandre Garcia a décerné, une distinction de l’ordre français le plus prestigieux, celui de la Légion d’honneur à l’honorable Mano Aghali, président du groupe d’amitié France-Niger. La cérémonie de remise de cette distinction s’est déroulée le 16 septembre à la résidence de France, en présence d’une délégation de parlementaires français, membres du groupe d’amitié France-Niger, conduite par le député Jacques Maire.
Particulièrement sensible à la thématique de la paix, le président du groupe parlementaire d’amitié France-Niger, le député national Mano Aghali a été médiateur dans le règlement de plusieurs conflits dans des communes rurales de la région d’Agadez a indiqué l’Ambassadeur de France au Niger, SE Alexandre Garcia. Membre du Réseau Ouest-Africain de gestion non violente des conflits, réseau qui comprend le Niger, le Tchad, le Mali et le Sénégal et président de l’ONG Homme Environnement Développement « HED Tamat », qui intervient dans de nombreux secteurs notamment : la culture, l’environnement, l’éducation, la santé, l’agriculture, l’élevage, l’hydraulique, le droit des femmes, l’honorable Mano Aghali est, selon, le diplomate français, très impliqué dans le travail de veille concernant l’intégrisme religieux au Niger et suit avec attention les actions de contrôle des flux migratoires dans la région d’Agadez, ainsi que les programmes de réinsertion d’anciens « passeurs ».
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Cette année, la communauté internationale a célébré la journée internationale de la femme sur le thème «l'égalité aujourd'hui pour un avenir durable». Pour donner un cachet particulier à cette commémoration, les femmes de la Société Nigérienne de Transit (NITRA) avec le soutien du Directeur Général, M. Harouna Abdoulaye, ont offert, mardi dernier, du matériel d’hygiène aux femmes détenues de la prison civile de Niamey. Le personnel féminin de la NITRA a ensuite organisé une fête dans l’enceinte de la société. La cérémonie s’est déroulée en présence du maire du 4ème Arrondissement communal de Niamey, et de la commissaire de la Police du commissariat du 4ème Arrondissement de Niamey.
Le don aux femmes détenues est composé de bouilloires, de nattes, de cartons de savon lavibel, de seaux et du savon liquide. Lors de la remise du don, l’assistante du Directeur Général de la NITRA, Mme Ibrahim Saida Abdoulaye a souligné que les centres de détention sont un lieu particulier de résidence avec des restrictions et les personnes qui y vivent ont nécessairement besoin de la chaleur de la société. «C'est pourquoi, nous avons pensé, en ce moment, à faire ce geste hautement significatif», a-t-elle précisé.
Mme Ibrahim Saida Abdoulaye a aussi ajouté que les centres de détention ne doivent pas être perçus seulement comme un cluster d'exécution de peines, mais doivent être considérés comme un centre de réinsertion sociale et d'éducation car la fonction de la loi pénale, n'est pas de punir nos sœurs et par-delà tous les détenus. «Ces femmes, en confit avec la loi, doivent de cette situation de privation de libertés, retrouver leur capacité à pouvoir entreprendre et devenir des vraies actrices de développement. Rien ne se fait sans la femme», a-t-elle relevé.
En réceptionnant ce don, la représentante des femmes détenues de la prison civile de Niamey, Mme Hadiza Chekaraou a vivement remercié les femmes de NITRA pour tous ces appuis en faveur des femmes détenues.
Peu après cette remise de don, le personnel féminin de la NITRA s’est retrouvé dans les locaux de ladite société où une fête a été organisée. A cette occasion, Mme Fati Ali, la représentante des femmes de cette société a rappelé et souligné la clairvoyance des autorités nationales qui ont déjà décidé de réviser la loi consacrant le quota. Ce qui a permis d’augmenter le nombre de postes électifs et nominatifs en faveur des femmes. «Du reste, le Président de la République, SE Mohamed Bazoum à travers son programme de renaissance acte 3 centré sur l’éducation de la jeune fille, ménage une place de choix à la femme. Cela conduira, à termes, à instaurer un principe vivant d’égalité des citoyens pour un avenir radieux», a estimé la représentante des femmes de la NITRA. Mme Ali a ensuite remercié, au nom des femmes de la NITRA, le Directeur général pour tous les efforts consentis dans le cadre de l’amélioration de leurs conditions de travail.
«Pour ma part, je ne peux séparer le sujet de la Femme, du sujet de la jeunesse. Je sais qu'au Niger, une femme n'est épanouie que si ses enfants sont sur de bons chemins. En d'autres termes, une femme n'est épanouie que si son foyer est épanoui», a dit le Directeur Général de la NITRA M. Harouna Abdoulaye Mahamadou. «C'est donc avec une vision et une conception élargies qu'il faudrait célébrer cette journée du 8 mars dans notre pays. Nous devrions adapter cette célébration au contexte psychosociologique nigérien, en parlant, certes, des Droits de la Femme, mais de faire également un nécessaire focus, en ce 8 mars, sur les devoirs des hommes envers ces femmes», a-t-il ajouté. «En effet, je crois sincèrement que les femmes au sein de notre structure (NITRA) ont acquis suffisamment de droits, au sens juridique et social du terme. En tant que responsables de services, cheffes de section, les femmes à la NITRA ne sont pas en retard dans cette égalité de chance, même si on peut toujours leur en donner plus», a ajouté le Directeur général de la NITRA.
Haoua Atta (ASCN)
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La présidente de l’Association Nigérienne Pour le Bien Etre Familial (ANBEF), Mme Tinni Ramatou, a décerné hier après midi, à la représentation d’OXFAM au Niger, un témoignage de satisfaction à la Directrice Pays sortante d’OXFAM au Niger, Mme Sidi Assalama. Le but de cette remise de témoignage est d’une part, de saluer l’engagement d’OXFAM à améliorer les conditions de vie des populations vulnérables, notamment les femmes et les jeunes filles, et d’autre part, de féliciter et encourager Mme Sidi Assalama qui occupe désormais le prestigieux poste de Directrice Régionale OXFAM Afrique de l’Ouest et du Centre.
Peu avant la remise de ce témoignage et d’un cadeau symbolique, la présidente de l’Association Nigérienne Pour le Bien Etre Familiale (ANBF) a précisé que c’est avec joie qu’elle vient dans les locaux d’OXAFAM au nom de tous les volontaires de l’ANBEF pour féliciter et encourager la Directrice Pays sortante d’OXFAM au Niger pour sa nomination à ce brillant poste. « Je suis fière de vous pour vos succès et pour qui vous connait, cette promotion est tout simplement un mérite. Après 5 années de collaboration et de partenariat efficace, plein de succès, engagée par nos deux institutions, je suis comblée. Votre organisation nous a apporté des appuis multiples et multiformes au profit des populations surtout aux femmes et aux jeunes filles », a dit, Mme. Tinni Ramatou avant de rappeler quelques actions phares menées par OXFAM au Niger en collaboration avec l’ANBEF sous la direction de Mme Sidi Assalama, notamment le mariage des enfants qui est complètement éradiqué dans certaines contrées de notre pays.
Très émue par ce geste de l’Association Nigérienne Pour le Bien Etre Familial (ANBEF), Mme. Sidi Assalama a exprimé sa reconnaissance et sa joie de travailler avec des structures comme l’ANBEF sur des questions complexes, à savoir les violences basées sur le genre, la protection des filles, le mariage des enfants, etc. ; « le sentiment qui m’anime et un sentiment de fierté d’avoir composé avec une équipe dynamique et la fierté d’avoir composé avec des partenaires optionnels comme l’ANBEF sur des aspects qui tiennent à cœur l’organisation que j’ai l’honneur de représenter, OXFAM. Nous avons eu des résultats éclatants », se réjouit la Directrice Pays sortante d’OXFAM au Niger. Aussi, elle a remercié l’ANBEF pour ses efforts durant les 5 ans de partenariat exemplaire caractérisé par des résultats probants sur le terrain.
Par Abdoul-Aziz Ibrahim Souley(onep)
14 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Après un séjour d’un an et trois mois à la tête de la brigade d’intervention et de recherche des douanes de Dosso, le Lt-Col Adamou Ahmet qui quitte la région de Dosso pour Agadez a reçu dimanche dernier des mains du Secrétaire général du gouvernorat de Dosso, M. Soumana Karimoune, un témoignage officiel de satisfaction. La cérémonie s’est déroulée à la case de passage présidentielle en présence des autorités administratives, des cadres techniques, des agents des douanes et de nombreux invités.
En remettant le témoignage de satisfaction au Lt-Col Adamou Ahmet, le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso, M. Soumana Karimoune a loué les qualités de l’homme qui durant son séjour, avec le concours de ses hommes et des autres forces de défense et de sécurité a fait preuve de professionnalisme, de vigilance et de perspicacité dans l’exercice de sa mission en interceptant plusieurs bandes de trafiquants de carburant et de stupéfiants.
Ces efforts a reconnu le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso ont beaucoup contribué à rehausser les ressources financières mais aussi à anéantir le ravitaillement en carburant destiné aux bandes criminelles aux frontières nord de notre pays. M. Soumana Karimoune a souhaité bonne chance au Lt-col Adamou Ahmet dans sa nouvelle fonction à Agadez.
Peu après avoir reçu ce témoignage de satisfaction, l’heureux récipiendaire a indiqué que cette distinction constitue pour lui et pour l’ensemble des forces de défense et de sécurité, une véritable source de motivation. Cela démontre a précisé le Lt-Col Adamou Ahmet, le ferme engagement des autorités à encourager et accompagner la douane dans sa noble mission de mobilisation de recettes et de la lutte contre la fraude sous toutes ses formes. Il a de ce fait dédié cette distinction au directeur régional des douanes, et à l’ensemble des agents de la brigade régionale des douanes de Dosso pour leur forte implication dans la réalisation des actions salvatrices notamment dans la lutte contre la fraude des hydrocarbures.
Le commandant sortant de la brigade d’intervention et de recherche de Dosso a loué la sagesse, le sens élevé de responsabilité et la constante disponibilité du gouverneur de la région de Dosso pour avoir su créer un cadre convivial de travail qui a permis à la brigade des douanes de Dosso d’enregistrer des résultats appréciables dans sa noble et exaltante mission. Le Lt-Col Adamou Ahmet a rendu un hommage à l’ensemble des responsables administratifs, judiciaires et à ses collègues FDS pour leur franche et efficiente collaboration.
Auparavant, le procureur général près le tribunal de grande instance de Dosso, le directeur régional des douanes de Dosso et le personnel de la brigade des douanes se sont succédé pour féliciter et remercier de vives voix ce collaborateur exemplaire, dynamique et animé d’un sens de responsabilité pour des missions bien accomplies.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
Source : http://www.lesahel.org
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Le directeur de la Communication du ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, M. Mahamidou Illo, a procédé à la remise officielle d’un témoignage de satisfaction à Mme Dorina Andreev-Jitaru, cheffe section Communication pour le Développement au niveau de l’UNICEF qui quitte le Niger pour l’Asie du Sud. Cette cérémonie s’est déroulée hier, dans l’enceinte dudit Ministère, en présence des membres de la Commission Changement Social et Comportemental de Lutte contre la COVID-19.
Le directeur de la Communication du Ministère de la Santé Publique a, au nom des plus hautes autorités, exprimé sa profonde gratitude et ses vifs remerciements à Mme Dorina Andreev-Jitaru pour toutes les actions exemplaires réalisées au profit du secteur de la santé, secteur qui constitue d'ailleurs une priorité pour le gouvernement de la République du Niger. Avec ses 20 ans d'expérience, Mme Dorina a une expertise dans le domaine du changement de comportement, des normes sociales et des recherches liées aux perceptions et aux comportements. «Avec 2 ans au Niger, vous avez été activement engagée dans la réponse à l'épidémie de Covid-19 et vous avez appuyé le ministère de la Santé du Niger, en étant le co-lead de la Commission Changement Social et Comportemental, appuyant la mise en place d’un nombre d'innovations numériques et sociales», a relevé M. Mahamidou Illo.
A travers la section communication pour le Développement, la cheffe section Communication pour le Développement au niveau de l’UNICEF a, selon M. Mahamidou Illo, beaucoup appuyé le secteur de la santé. Ces appuis multiformes se sont manifestés, entre autres, par sa participation aux travaux du comité technique national de lutte contre la COVID-19 ; ses contributions très riches aux discussions durant les travaux de la commission Changement Social et Comportemental de lutte contre la COVID-19; ses appuis pour un financement plus accru pour la communication contre la COVID-19. «Dans le cadre de l'exercice de vos fonctions à la tête de la section communication pour le développement, depuis l'année 2020, vous vous êtes pleinement investie dans la promotion de la santé au Niger. Grâce à votre leadership et à votre détermination, vous avez su orienter la commission changement social et comportemental à s'engager dans l'amélioration des messages et supports de communication pour une meilleure santé de la population.Vous avez contribué à la mobilisation des fonds destinés aux régions et à la commission Changement Social et Comportemental. Cela illustre bien votre volonté affichée pour l'intérêt général de la population», a apprécié le Directeur de la Communication.
«Cette cérémonie constitue donc une marque de reconnaissance de vos efforts que nous souhaitons magnifier de la façon la plus solennelle. Je me réjouis ainsi que ce grand honneur récompense et couronne en quelque sorte les éminents services rendus au peuple nigérien. A cet effet, au nom de Son Excellence Monsieur Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l'Etat et au nom du gouvernement et celui de la population, et eu égard à toutes ces actions exemplaires que vous avez réalisées, j'ai l'honneur de vous décerner ce témoignage officiel de satisfaction», a conclu le directeur de la Communication du Ministère de la Santé Publique, de la Population et de l’Action Sociale, M. Mahamidou Illo.
Emue par cette marque de reconnaissance à l’égard de sa modeste personne, la Cheffe section communication pour le développement au niveau de l’UNICEF, Mme Dorina Andreev-Jitaru a remercié les initiateurs avant de les rassurer de son entière disponibilité de continuer à appuyer le ministère de la Santé du Niger à travers les moyens modernes de communication.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
15 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Ministère de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire a organisé le mercredi 2 mars dernier, une cérémonie de remise officielle de témoignages de satisfaction à des responsables techniques dudit ministère. Il s’agit de Elhadji Ibrahim Adamou, Secrétaire Général sortant, M. Rabiou Mahamadou, Secrétaire Général-Adjoint sortant, M. Mahamadou Kona, Directeur des Etudes et de la Programmation sortant, Mme Djibrilla Zeinabou Djibo, Directrice Régionale sortante de l’AT/DC de Maradi et M. Moussa Ali, Directeur Régional de l'AT/DC de Dosso sortant. C’est le ministre de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Maman Ibrahim Mahaman qui a présidé cette cérémonie de reconnaissance et d’au revoir à ces cadres arrivés à la fin de leur mission.
A cette occasion, le ministre de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire a rappelé que ce département ministériel est un département important, implanté sur l'ensemble du territoire, du fait de la nature de sa mission mais qui bute à des difficultés énormes. Aujourd'hui, « si une telle structure parvient à maintenir un certain niveau de présence et continue à produire des résultats, c'est parce que les ressources humaines qui l'animent aussi bien au niveau central qu'au niveau déconcentré sont engagées, déterminées, dévouées, appliquées au travail et conscientes de l'importance de la mission de leur Ministère », a-t-il souligné.
Saluant la présence massive des cadres de son Ministère à cette cérémonie, le ministre de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Maman Ibrahim Mahaman a dit que cette mobilisation témoigne de toute la reconnaissance de tous aux contributions inestimables que les responsables qui ont été distingués ont apportées pour la réussite du Ministère. « C'est donc avec une forte émotion que nous vivons tous ce départ, mais comme c'est de tradition dans cette maison, je sais que vous serez toujours disponibles pour partager vos expériences avec l'équipe qui reste pour poursuivre la mission », a-t-il témoigné.
Auparavant, le Secrétaire Général entrant dudit ministère, ainsi que les partenaires techniques et financiers à travers le représentant de l’Unicef ont salué la qualité de ces responsables notamment la rigueur, la disponibilité, le sens du travail, ce qui a marqué positivement leur passage à ce Ministère.
Très émus par cette marque de considération, les récipiendaires ont à travers leur porte-parole, le Secrétaire Général sortant Elhadji Ibrahim Adamou, salué cette marque d’estime et de reconnaissance à leur égard tout en exprimant la volonté de continuer à partager leurs expériences avec l'équipe actuelle qui aura à poursuivre la mission.
Par Mamane Abdoulaye(onep)
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La ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, Mme Gourouza Magagi Salamatou, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie officielle de remise des certificats d’enregistrement des Indications Géographiques Protégées (IGP) «oignon violet de Galmi», «Kilichi du Niger» et des Marques Collectives (MC) «Tchoukou du Niger» et «La peau de la chèvre rousse de Maradi». Cette cérémonie qui vise à informer les autorités nationales et locales, le public et les autres acteurs de la reconnaissance officielle en IGP de deux produits emblématiques du Niger, s’est déroulée en présence du ministre de l’Elevage, Porte-Parole du gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoul Kadri, du ministre de l’Agriculture, Dr Alambedji Abba Issa et de plusieurs invités.
Dans l’allocution qu’elle a prononcée, la ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes a tout d’abord exprimé sa gratitude à tous les partenaires pour les appuis soutenus ayant permis ces résultats. En effet, conscient de l’importance du cadre juridique favorable au développement et à la croissance des activités économiques qu’offre la propriété intellectuelle, le Niger, depuis 2018 à travers le Ministère en charge de l’Industrie et de celui en charge de l’Agriculture et de l’Elevage a, selon Mme Gourouza Salamatou Magagi, engagé le processus d’enregistrement de quatre (4) produits locaux : l’Oignon violet de Galmi, le Kilichi du Niger, le Fromage «Tchoukou du Niger» et la Peau de la Chèvre Rousse de Maradi. Ce processus a, selon la ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, abouti à l’enregistrement du Tchoukou du Niger et de la Peau de la Chèvre Rousse de Maradi par le régime de protection de la marque collective tandis que l’Oignon violet de Galmi et le Kilichi du Niger ont été officiellement enregistrés à l’OAPI comme Indications géographiques protégées (IGP), le 4 juin 2021.
Les indications géographiques offrent aux producteurs locaux et même aux populations, une chance de jouir pleinement des bienfaits de la propriété intellectuelle. Elles ont aussi un atout inestimable pour nos producteurs dans un monde où la libéralisation est croissante. La ministre de l’Industrie devait en outre préciser que le lancement de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) constitue pour les acteurs des filières IG Oignon Violet de Galmi, et IG Kilichi du Niger, une opportunité qui leur permettra un positionnement des produits sur les marchés régionaux avec toutes les garanties de qualité et de protection.
Le Directeur Général de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), M. Dénis Loukou Bouhoussou, a rappelé que l’OAPI est une institution intergouvernementale, qui a été créée le 13 septembre 1962, et qui regroupe à ce jour 17 Etats membres. Elle a pour missions, entre autres la promotion et la protection de la propriété intellectuelle, à savoir : les brevets d’invention, les dessins et modèles industriels et les marques de produits ou de services, le renforcement des capacités humaines dans le domaine de la propriété intellectuelle, la participation au développement technologique des Etats membres à travers, notamment la diffusion de l’information technologique, l’appui à l’utilisation stratégique de la propriété intellectuelle pour soutenir le développement économique des Etats.
Pour le représentant de l’IGH oignon violet de Galmi, M. Ibrahim Rachidou, cette cérémonie est la concrétisation de tous les efforts fournis par l’ANFO et ses partenaires pour l’obtention de cette IGP violet de Galmi, pour donner un écho particulier à l’enregistrement de la première IGP oignon violet de Galmi du Niger et préparer en même temps les acteurs concernés des groupements représentatifs à la gestion de cette nouvelle IGP.
Rachida Abdou Ibrahim(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Bazoum Mohamed, a réceptionné, hier matin, des mains de l’ambassadeur d’Allemagne au Niger, SE. Bernd Von Munchoz-Pohl, un appui en matériels roulants, notamment deux véhicules 4X4 et équipements techniques destinés à la Commission Nationale des Frontières (CNF). Cet appui entre dans le cadre du Projet Frontière de l'Union Africaine (PFUA) qui œuvre pour que notre pays dispose des capacités renforcés et d’une politique nationale de gestion des frontières. La cérémonie de réception s'est déroulée au GIZ.
En réceptionnant ces matériels et équipements techniques destinés à la Commission Nationale des Frontières (CNF), le ministre d'Etat Bazoum Mohamed a estimé que sa présence à cette cérémonie est de témoigner de manière symbolique de l’intérêt de son institution et tous les acteurs à ce Projet financé par la GIZ. Selon lui, cette cérémonie est en effet représentative d’un travail de qualité que « nous apprécions, qui entre dans le cadre des objectifs que nous nous sommes assignés au ministère de l’Intérieur, de lutter contre un certain nombre de facteur transfrontalier », a ajouté le ministre d’Etat Bazoum Mohamed. « Je suis heureux de savoir en l’apprenant de la bouche du directeur du projet que c’est un projet qui est entrain de se mener à bien ; nous saluons les différents acteurs protagonistes. Nous continuons de poursuivre ce projet en espérant tous les bienfaits », a-t-il conclu.
En remettant ces matériels au ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, l’ambassadeur d’Allemagne au Niger, SE. Bernd Von Munchoz-Pohl, s’est réjoui d’être présent à cette cérémonie de remise des matériels par ce projet très important, un projet régional qui est impliqué dans plusieurs pays d’Afrique dans la gestion des frontières. Il a souhaité de trouver le bon équilibre pour mieux protéger les frontières en vue d’attaquer les problèmes d’immigration irrégulière et la traite de personnes et en même temps faciliter la vie de la population dans les zones frontalières.
Auparavant, le directeur du Projet Frontière de l'Union Africaine (PFUA), M. Jean Mapouala, a dans sa présentation de la composante Niger du Projet GIZ PFUA, rappelé que, dans le cadre de l'assistance au Programme Frontière de l'Union Africaine (PFUA), le Gouvernement de la République Fédérale d’Allemagne a convenu avec l'Union Africaine de mettre en place le Projet GIZ PFUA. La Composante Niger est mise en œuvre depuis 2014. Il a expliqué que l’objectif global visé par le projet est que le Niger, en tant que principal pays de transit, dispose des capacités renforcées et d'une politique nationale de gestion des frontières. En coopération avec ses pays voisins, le Niger met en œuvre la stratégie et réduit la corruption dans les zones frontalières.
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Le projet Voix de Paix (V2P) soutenu par l’USAID a organisé, vendredi dernier, au Bureau de Equal Acces, une cérémonie consacrée à la remise des prix aux lauréats des premières éditions des concours : Production radiophonique « Gwani Daga karkara » et leadership féminin. Cette initiative vise à soutenir le leadership féminin et la lutte contre la violence. C’est la ministre de la Communication qui a présidé cette cérémonie de remise de prix.
Les premiers de chaque catégorie ont été primés. Ils ont reçu, en plus du trophée, des portables, des enveloppes et d’autres équipements informatiques. Ainsi le premier prix radio communautaire a été remporté par la Radio Magari, celui des « femmes engagées » est revenu à Mme Arimam Chatima Krilama, celui du concours vidéo ThechCam au jeune Souleymane Sani et enfin celui des radios privées a été remporté par la Radio Saraounia Tahoua. D’après les organisateurs, il y a eu trois sortes de concours à savoir «Gwani daga Karkara », concours Leadership féminin «femmes engagées» et concours vidéo ThechCam des jeunes. «Gwani daga Karkara» est un concours de conception et de réalisation de magazines radiophoniques de 30 minutes ou de table ronde sur les objectifs de V2P et dans les langues locales des radios partenaires. Au total, 13 radios dont onze communautaires et deux privées ont concouru à cette première Edition sur un total de 27 organes concernées.
En ce qui concerne le Concours Leadership Féminin « Femmes Engagées », le projet Voix de Paix au Niger a prévu la production et la diffusion de six (6) vidéos pour le compte de la première année, suivi du concours vidéo qui consiste à déterminer la femme la plus engagée dans la promotion de la paix. En effet, il y a, au Niger, des femmes qui font des efforts pour promouvoir la paix et la cohésion sociale au sein de leurs communautés. Cependant leurs actions, aussi nobles qu'elles soient, ne sont pas toujours reconnues et saluées à leur juste valeur. À travers ce concours, Voix de Paix entend mettre en exergue les actions de ces femmes leaders avec pour objectif d'inspirer d'autres femmes à s'engager aussi pour la promotion de la paix et l'éradication de l'extrémisme violent au sein de leurs communautés.
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La ministre de la Fonction Publique et de la réforme administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou a présidé le 21 juillet à Niamey, la cérémonie de remise des prix d’excellence GONI et Hikima. Organisé par le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat en collaboration avec le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative sur financement de l’Agence française de développement (AFD), le prix GONI a pour objectif de récompenser les meilleurs managers de l’administration publique.
Pour le prix du meilleur manager Goni des directeurs généraux, trois lauréats ont été récompensés par le trophée de meilleur manager. Il s’agit M. Yacouba Bouda, directeur général de l’Agriculture avec une moyenne de 16,16 sur 20, colonel major Yacouba Saibou, directeur général des eaux et forêts avec une moyenne de 17, 03 ; M. Moussa Abdou, directeur général de l’hydraulique.
Pour le prix du meilleur manager des directeurs centraux, ils sont au total 4 lauréats. Il s’agit de M. Boubacar Halidou, directeur central de la statistique agricole, de M. ToukouYahaya, directeur de la santé animale, colonel Kader Mohamed, directeur des études et de la programmation du ministère de l’environnement et de la lutte contre la désertification, de M. Lobo Madougou, directeur de la promotion de l’hygiène et de l’assainissement au ministère de l’Hydraulique et de l’assainissement. S’agissant du prix de l’excellence de la meilleure innovation Hikima, c’est l’office du baccalauréat, examens et concours du supérieur qui a remporté le trophée avec une enveloppe de 3, 5 millions de Francs CFA.
Dans son discours, la ministre de la Fonction Publique et de la reforme administrative a indiqué que les différents diagnostics effectués au sein de notre administration publique ont fait ressortir des insuffisances et de manque de performance et d’efficience au niveau du management des ressources humaines notamment la faible valorisation du potentiel humain à disposition. « Partant de ces constats, les plus hautes autorités de notre pays ont inscrit la question de valorisation des ressources humaines au rang de leurs priorités et l’ont ainsi inscrite dans les différentes stratégies et orientations politiques nationales », a-t-elle souligné.
Selon Mme Daoura Hadizatou Kafougou, dans la catégorie des lauréats du prix GONI, sept (07) cadres méritants sont retenus. Parmi eux, y figurent des Directeurs généraux et Directeurs centraux des quatre (04) départements ministériels en charge du développement du secteur rural. « Dans la catégorie du prix HIKIMA, une (01) Administration publique ou parapublique ayant innové dans la délivrance des services publics sera couronnée pour la reconnaissance de sa créativité et de son savoir-faire », a-t-elle relevé. « En vue de cerner la réalité des performances obtenues, il a fallu mobiliser une équipe indépendante de praticiens spécialistes des évaluations pour soumettre les administrations et les managers relevant des ministères en charge de l’agriculture, de l’élevage, de l’hydraulique et de l’environnement à cet exercice de contrôle de qualité de la gouvernance », a-t-ajouté.
Pour Mme Daoura Hadizatou Kafougou, ce qui est recherché à travers cette action conjointe de promotion de la bonne gouvernance conduite par le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative et le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat, c’est l’exemplarité de l’agent de l’Etat avec un effet d’entraînement sur les structures publiques de leurs secteurs ainsi que le coaching des Ressources Humaines de nos administrations publiques.
« Dès lors, il s’agit de montrer publiquement que toutes les institutions, administrations et entreprises publiques aux niveaux central comme déconcentré et décentralisé qui veulent incarner l’efficacité impactant de l’action publique le peuvent et le doivent », a-t-elle souligné. Aussi, à travers l’institutionnalisation de ces prix, selon Mme Daoura Hadizatou Kafougou le ministère et le Haut commissariat à la Modernisation de l’Etat cherchent à inoculer dans notre Administration des pratiques modernes de management afin de créer les conditions pour la reconnaissance et la célébration des talents et du mérite. « C’est pourquoi, les principaux responsables de notre
Administration, notamment les Directeurs généraux et les Directeurs centraux, doivent faire de leurs agents de véritables collaborateurs, devant rivaliser en initiatives et d’ardeur afin de développer leurs capacités opérationnelles et leurs sens de responsabilité pour contribuer au développement économique », a-t-elle indiqué.
Pour sa part, le représentant de l’AFD, M. Guillaume Reisacher a remercié le gouvernement nigérien d’avoir initié cette reforme. « Cette cérémonie est organisée dans le cadre d’un projet d’appui à la modernisation de l’Etat et d’un service public de qualité sur le territoire qui est financé par une subvention de l’AFD à hauteur de 3, 2 milliards de francs CFA ».
Yacine Hassane(onep)
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La présidente de la Haute Autorité de Protection des Données à caractère personnel(HAPDP), Mme Sanadi Tchimaden Hadatan a remis, hier soir, le rapport d’analyse de l’état de lieu du dispositif législatif et institutionnel de la protection des données à caractère personnel du Niger au ministre de la Justice Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed. La cérémonie s’est déroulée dans les locaux du ministère de la Justice.
Peu avant, la remise du document, la présidente de la HAPDP a rappelé que l’étude sur ce document concernant l’état de lieu du dispositif législatif et institutionnel de la protection des données à caractère personnel au Niger a été financée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). A travers cette étude, il s’agissait selon Mme Sanadi Tchimaden Hadatan, pour la Haute Autorité de Protection des Données à caractère personne l(HAPDP) de faire l’analyse situationnelle du dispositif national en matière de la protection des données à caractère personnel, de présenter le dispositif national au Niger en ce qui concerne les normes internationales de protection des données à caractère personnel afin d’analyser la réglementation qui encadre la protection des données à caractère personnel au Niger. «C’est un travail de qualité qui a été fait en collaboration avec l’OIM en 2020», a-t-elle souligné.
Par ailleurs, la présidente de la HAPDP a évoqué quelques recommandations issues de cette étude. Il s’agit entre autres de la nécessité de remettre à niveau la loi sur la protection des données à caractère personnel parce qu’il ressort de cette loi quelques insuffisances qu’il va falloir combler par rapport aux normes internationales. Il y a aussi la nécessité de renforcer la Haute Autorité de la Protection des données à caractère personnel.
Pour sa part, le ministre de la Justice Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a félicité la présidente de la HAPDP pour la qualité de cette étude. «Le ministère de la Justice va étudier tous les aspects afin de proposer des solutions à tout ce qui a été identifié dans ce travail comme étant une entrave à la liberté et au bout du processus nous mettrons tous nos efforts en œuvre pour obtenir un règlement qui sera appliqué à tous les organismes publics et privés afin de protéger les données à caractère personnel», a-t-il dit. M. Ikta Abdoulaye Mohamed a enfin exhorté la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP) à continuer cette bonne initiative qui vise à protéger toutes nos données à caractère personnel.
Yacine Hassane(Onep)
27 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu hier mercredi 13 juillet 2022 à son Cabinet, une délégation de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et la Poste (ARCEP), conduite par sa présidente, Mme Aïchatou Béty Habibou Oumani, venue lui présenter le Rapport annuel d’activités de son Institution, au titre de l’année 2021. Des bonnes performances ont été constatées au niveau des prestations des services de la Poste et des télécommunications. Cependant, des défis restent à relever et des perspectives sont dégagées pour améliorer, encore plus ces prestations, selon les conclusions dudit rapport.
Face aux médias, la présidente de l’ARCEP a déclaré que sa délégation est là pour remettre le Rapport d’activités de son Institution, au titre de l’année 2021, qui est une obligation de la loi d’ARCEP, en son article 12. « Par rapport à ces activités, on peut retenir qu’il y a eu des belles performances, notamment concernant, le nombre d’abonnés mobiles qui est passé de 12.300.000 en 2020 à 15.070.000 abonnés en 2021 », a noté Mme Aïchatou Béty Habibou Oumani. Selon elle, le taux de pénétration de téléphonie mobile a connu aussi une progression de 8 points. Concernant le taux global d’internet, il a été enregistré une progression de 3%. Par rapport au chiffre d’affaires, un taux de progression de 14, 8% a été enregistré pour un montant de 267.633.000.000 FCFA. « Les défis à relever sont ceux relatifs à l’investissement. Car cet investissement a chuté de 7%. Nous interpellons les opérateurs de téléphonie, qu’étant donné que le chiffre d’affaires a été bon en 2021, conséquemment, l’investissement aussi doit suivre cette évolution », a-t-elle estimé. Elle a ajouté qu’il faut qu’il ait un bon investissement pour des meilleurs services au profit des consommateurs. « Nous avons aussi un autre défi qui est relatif à l’acquisition de la 4 G. Sur les quatre (4) opérateurs présents au Niger, seuls deux (2) sont passés à la 4G. Donc, nous estimons que les deux (2) autres doivent aller vers cette 4 G, surtout qu’il y a certains pays qui sont déjà en train de faire l’expérimentation de la 5ème Génération (5G). Il faut que le Niger soit à la hauteur de ces pays en matière d’accès à l’internet», a suggéré la présidente de l’ARCEP. Au niveau de la Poste, a-t-elle poursuivi, un important chiffre d’affaires a été relevé, qui est de 3.500.000.000 FCFA cette année. Mme Béty a saisi cette occasion pour féliciter ces services. Cependant, a-t-elle indiqué, la Poste du Niger doit aussi poursuivre la digitalisation de ses services. « La Poste étant un prestataire de proximité et prisé par les communautés, nous estimons qu’en plus de ses nombreux produits digitalisés, dont le CCP qui sera sur le mobile et pourra donc atteindre des villages éloignés, de notre vaste territoire, cette Poste doit poursuivre ses actions de digitalisation de ses services », a souhaité Mme Béty. Malheureusement, a déploré la présidente de l’ARCEP, des indélicatesses ont été constatées au niveau de la Poste. En effet, selon elle, il a été recensé 36 opérateurs qui ne sont pas conformes à la loi. « Pour cela l’ARCEP va prendre des dispositions conformément à la règlementation », a-t-elle averti. « Nous interpellons donc les différents opérateurs et prestataires des services postaux, pour qu’ils se ressaisissent », a lancé la présidente de l’ARCEP. Déclinant les perspectives relativement à ce secteur, Mme Aïchatou Béty Habibou Oumani a rappelé l’amélioration du cadre juridique et institutionnel du domaine des télécommunications, décidée le 7 mai 2021, lors d’une rencontre entre des acteurs des télécommunications et le Président de la République. « Ainsi, il a été décidé d’améliorer les différents moyens de contrôle de l’ARCEP, afin de nous permettre de mieux effectuer notre travail de régulation », a conclu Mme Béty.
Mahamadou Diallo(onep)
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Il y a une dizaine de jours, le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dirigé par le magistrat Boubé Ibrahim, avait remis le rapport des dernières élections au ministre d’État chargé de l’Intérieur, de la sécurité publique, de la décentralisation et des affaires coutumières et religieuses, M. Bazoum Mohamed. Cette remise officielle du rapport doit en principe mettre un terme à la mission de cette CENI.
On pensait que le temps avait permis aux responsables de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de faire leur propre introspection par rapport aux conditions dans lesquelles se sont déroulées les dernières élections dont ils ont conduit le processus. Mais, la cérémonie de remise du rapport de ces élections au Ministre d’État de l’Intérieur Bazoum Mohamed a été une occasion pour le président de la CENI de continuer à défendre ces élections qui ont pourtant été des plus contestables que le Niger ait connues depuis l’avènement de son processus démocratique.
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Le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Kalla Ankouraou a reçu des mains du Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maïga les conclusions des travaux des acteurs militant en faveur des droits des femmes et des filles qui ont participé aux deux jours d’échanges et de réflexions dans le cadre de l’Initiative Spotligth. Cette activité est une initiative de Spotligth à travers le Programme des Nations Unies pour le Développement financé par l’Union Européenne sous la conduite du Médiateur de la République. A l’issue de deux jours des travaux, les participants ont amélioré et révisé les textes de lois ratifiés par le Niger portant sur la protection des femmes et des filles. La cérémonie a eu lieu à l’Hôtel Radisson Blue en présence du représentant de la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies et de la Représentante de la Cheffe de délégation de l’Union Européenne au Niger et de plusieurs invités.
En réceptionnant les documents des mains du médiateur de la République, le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale s’est réjoui des conclusions des travaux remarquables abattus par les participants. «L’actualisation du cadre juridique régissant la lutte contre les violences faites aux femmes est nécessaire et s’impose parce que, les résultats constatés actuellement ne sont pas à la hauteur de ce qui est attendu. Je puis vous rassurer monsieur le Médiateur et les participants à ce travail fait sur l’ensemble du pays, que le parlement va prendre à bras le corps les propositions que vous avez eues à faire», a déclaré M. Kalla Ankouraou.
A l’issue de cette rencontre, les participants ont formulé des recommandations à l’endroit de l’Assemblée nationale et du Gouvernement nigérien lues par la députée Rabi Maï Tournam. Les participants ont ainsi recommandé aux parlementaires, d’élaborer une loi spécifique sur les Violences Basées sur le Genre (VBG) ; de réviser la loi sur l’organisation judiciaire et le code pénal à son article 258, paragraphe 1, son article 284 ; de réviser le décret 2017-935/PRN/MEPAPLN/EC/MES du 05 décembre 2017 en loi pour pouvoir incriminer la déscolarisation de la jeune fille ; de proposer une loi sur le statut de la femme répudiée en tenant compte des préceptes religieux ; de réviser l’article 588 du code de procédure pénal et les articles 49 et 69 de la loi organique N°2013-03 du 23 janvier 2013 ; de réviser également l’article 20 de la loi 2019-33 du 03 juillet 2019 sur la cybercriminalité et réviser l’article 345 du code de travail.
Les participants ont également recommandé au gouvernement de réviser le décret N°60-55 MFP du 30 mars 1960 ; de réviser le décret N° 61050 du Ministère de la Fonction Publique et du Travail et du Ministère des Finances du 27 mars 1961 ; de réviser le décret N° 70173 du Ministère des Finances ASN et du Ministère de la Fonction Publique et du Travail du 11 juillet 1970, modifiant et complétant le décret N°61-050 du Ministère de la Fonction Publique et du Travail et du Ministère des Finances de 27 mars 1961 ; d’harmoniser les textes sur la protection des enfants pour un meilleur résultat ; de fixer à 18 ans l’âge minimum de mariage de la jeune fille ; de prendre les décrets d’application incriminant les pires formes de travail et d’exploitation des enfants y compris les talibés.
Au cours de cette rencontre, le représentant de la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies et de la représentante de la Cheffe de délégation de l’Union Européenne au Niger ont répondu aux questions de la presse au sujet des défis et des enjeux de la mise en œuvre du Spotlight au Niger. Ils sont très satisfaits des conclusions des travaux menés par les acteurs et leur engagement en faveur de la lutte contre les Violences Basées sur le Genre tout en réaffirmant leur détermination à accompagner le Niger dans cette directive.
Pour rappel, l’initiative Spotlight, a été lancée en septembre 2017. Elle vise à lutter contre les violences basées sur le genre (VBG) et constitue ainsi un nouveau moyen pour réaliser l’agenda 2030 des objectifs de développement durable (ODD).
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Le président du comité de suivi d’étude de faisabilité de l’Agence Nationale d’Enregistrement et d’Identification (ANEI), M. Seydou Halidou a procédé, le vendredi 30 septembre 2022 à Niamey, à la remise officielle des documents de l’étude de faisabilité pour la création de ladite Agence au ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation M. Hamadou Adamou Souley. Il s’agit du document portant vision de l’enregistrement à l’Etat civil couplé à l’identification des personnes physiques au Niger, du guide méthodologique de l’ANEI et du projet de texte devant servir de support juridique à la création et au fonctionnement de l’ANEI.
Cette étape de remise de documents, issue d’un processus qui a duré un an, s’est déroulée en présence du Représentant Résident de la Banque Mondiale au Niger, du Secrétaire Exécutif du SDS Sahel, du Coordonnateur du PARCA et de plusieurs membres du comité de suivi d’étude de faisabilité de l’ANEI. Elle marque ainsi le début du processus d’adoption des différents textes pour la mise en place de ladite agence.
Peu après avoir reçu les documents, le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation a cité un extrait du discours de SE Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger, alors ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses pendant l’atelier de validation du document de Projet de Recensement Administratif et de Développement à vocation Humanitaire 2017.
«Toutes les tentatives de recensement et d’identification jusqu’ici entreprises viennent pallier à la faiblesse du dispositif actuellement en place dans notre pays. En effet, le système n’étant pas centralisé, il est pratiquement impossible de déceler et de corriger les doublons tant dans la délivrance des actes de l’état civil que des cartes d’identité nationale. Mais surtout, très peu de personnes sont enregistrées et disposent de documents d’identification. Ce projet doit être le point de départ pour entreprendre le recensement sur l’ensemble du territoire national. Tel est donc l’objet que vise le gouvernement au-delà de ce projet. Ce projet a une vocation humanitaire mais également une vocation de développement et nous comptons avoir le point de départ d’un fichier national qui aura les mêmes caractéristiques que, le fichier que nous aurons à Diffa», a-t-il cité avant d’ajouter que tout a commencé par cette belle vision.
Le ministre de l’intérieur s’est, par la suite, réjoui de voir que, cette première phase arriver à son terme. «L’étude a été conduite dans les règles de l’art; des documents de qualité ont été produits» a-t-il soutenu. M. Hamadou Adamou Souley a, par ailleurs remercié, au nom des plus hautes autorités et du gouvernement du Niger, la Banque Mondiale pour le financement de cette étude à travers la Composante 3 du Projet d’Appui aux réfugiés et aux Communautés d’accueil (PARCA), l’équipe de PARCA et son coordonnateur, le Secrétaire Exécutif de la SDS Sahel. «Je puis vous rassurer que toutes les dispositions seront prises pour assurer l’adoption des textes dans les meilleurs délais» a assuré le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Bazoum Mohamed, a présidé, hier matin, à l’Auditorium Sani Bako du Ministère des Affaires Etrangère, la cérémonie officielle de remise du document de projet du recrutement administratif de développement à vocation humanitaire dans la région de Diffa.
Dans le discours qu’il a prononcé après la réception du document, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses M. Bazoum Mohamed a rendu hommage au Groupe de Travail et aux consultants nationaux pour avoir conduit le processus de formulation de ce projet de façon professionnelle. Il a aussi apprécié la qualité du document et a ainsi profité de cette occasion pour exprimer sa reconnaissance aux autorités pakistanaises qui n’ont pas hésité à soutenir cette initiative en dépêchant l’équipe de la NADRA pour appuyer le travail du Groupe de travail. Le ministre Bazoum Mohamed a aussi saisi cette occasion pour féliciter le HCR Niger pour avoir su développer un partenariat avec le gouvernement du Niger dans le cadre de la formulation de ce projet.
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La Représentante Residente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Niger, Mme Diana Louise Ofwona a remis, hier après-midi, un don composé de kits de couture d’une valeur de plus de 10 millions de Francs CFA au ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sékou Doro Adamou au profit des jeunes sortants des centres de promotion des jeunes (CPJ). Ce don s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à l’autonomisation socioéconomique des femmes et des jeunes.
À travers ce don de kits de couture, il s’agit pour le PNUD de contribuer à la promotion de l’auto-emploi de 40 jeunes dont 20 filles. Pour la Représentante résidente du PNUD, il s’agit d’accompagner les jeunes à développer des projets rentables basés sur des filières porteuses sur toute la chaine de valeur et leur mise en œuvre. «Je peux vous assurer que les jeunes seront accompagnés dans le développement des activités économiques compétitives, durables et résilientes pour tirer meilleure partie de la ZLECAF et servir de modèle au Niger et dans la sous-région à travers des plateformes comme le Youth Connekt et la Fondation Tony Elumelu», a déclaré Mme Diana Louise Ofwona.
Elle a par ailleurs rappelé que le PNUD et le Ministère de la Jeunesse et des Sports entretiennent un partenariat de qualité et de confiance dont l'efficacité a été renforcée depuis plusieurs années. «Le PNUD se réjouit des impacts réels et positifs de ses appuis sur les différentes réformes entreprises par le Ministère notamment, en matière d'autonomisation des jeunes prônées par les Nations Unies», a dit la Représentante résidente. Mme Diana Louise Ofwona a aussi réaffirmé l’engagement du PNUD à poursuivre ses appuis multiformes en lien avec le plan de développement économique et social (PDES 2023-2027).
Peu après avoir réceptionné le don, le ministre de la Jeunesse et des Sports a confié que ces kits d'accompagnement permettront aux centres de promotion des Jeunes d'être plus outillés afin d'assurer une formation conséquente aux jeunes apprenants et faciliter leur insertion socio-économique. Ce matériel, a ajouté M. Sékou Doro Adamou, répondant parfaitement aux besoins des jeunes sortants permettront de renforcer le dispositif existant des centres et résorber véritablement les difficultés de leur intégration dans les circuits économiques locaux. «Ces initiatives louables viennent à point nommé au-delà du fait qu’elles visent l’insertion des jeunes sortants des dispositifs des CPJ, elles contribuent à lutter contre l’exode rural, à prévenir la migration et l’enrôlement des jeunes par les mouvements extrémistes», a-t-il poursuivi.
Enfin, le ministre Sékou Doro Adamou a lancé un appel aux autres partenaires à emboiter le pas au PNUD dans l’accompagnement des jeunes en vue de leur formation et leur insertion socioéconomique qui est une priorité pour le gouvernement.
Oumar Issoufou(onep)
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C’est par la presse que l’on apprenait, pour une première fois sur décision du président de la République, le remplacement au Secrétariat exécutif de la CEN-SAD (Communauté des Etats Sahélo-sahariens) de celui qui a été, dix ans durant, le Premier ministre d’Issoufou Mahamadou. On apprend qu’il est remplacé sans que rien, officiellement, ne puisse justifier cette décision. Du moins dans le pays. L’on ne peut donc qu’être surpris d’apprendre que l’ancien Premier ministre d’Issoufou, casé lui aussi à un poste juteux, perde sa place au bénéfice d’un autre et ce sans que rien en amont ne prépare les Nigériens à un tel scénario. Sur l’échiquier politique national, il devrait en principe, être «invisible». Mais, on l’a souvent vu. Issoufou Mahamadou lui aurait notamment demandé de voler au secours du « petit Alio» qu’on chassait du Conseil des jeunes du Niger. Il y a quelques semaines, le président du Conseil national de la jeunesse, à la suite de plusieurs années de résistance et de mandats dépassés, a fini, grâce à l’entregent du ministre de tutelle, par être détrôné. Le conseil a pu ainsi renouer avec la régularité et la normalité que l’on veut imposer à des transitions militaires mais qu’on ne peut faire respecter chez soi. Pendant des années, l’ancien président Issoufou fit semblant de ne rien entendre de ce problème, laissant le « jeune-vieux » président à la tête de la structure des jeunes alors qu’il était en plus hors mandat pendant plusieurs années. Son Tazartché ne dérangeait pas.
Pour courir au secours du protégé d’Issoufou qui vient ainsi de perdre une place aussi stratégique et de confort, on a vu le Secrétaire exécutif de la CEN-SAD que fut Brigi Rafini se rendre au siège des scouts du Niger où l’ancien président de la structure des jeunes met ses forces pour continuer à mener un certain activisme. Il semble vouloir montrer à ceux qui ont joué à le faire partir du conseil des jeunes qu’il a plusieurs cordes à son arc et qu’il sait se débrouiller même quand il lui arrive de perdre un appui du pouvoir depuis qu’il a changé de main dans le même parti. On a vu ainsi l’ancien Premier ministre, au nom de la CEN-SAD, prendre des engagements pour l’ancien président du conseil de la jeunesse et faire pour lui des promesses tout en saluant la qualité du travail qu’il mène, là, au niveau des scouts du Niger. Brigi avouait ainsi indirectement qu’on pourrait avoir eu tort de l’avoir « chassé » du Conseil. Selon certains observateurs, c’est cette intrusion imprudente qui expliquerait les déboires de l’ancien Premier ministre d’Issoufou.
En se servant de sa position pour prendre un parti pris dans son pays, Brigi Rafini pourrait avoir abusé de ses pouvoirs dans ce qui serait un conflit entre des milieux du pouvoir. Les structures, surtout régionales et continentales, n’existent pas pour des individus. Certains diront que le mouvement scout est très ancien au Niger et jamais, une autorité à un tel niveau, ne s’y était intéressée pour agir en faveur d’un individu, jouant sur des proximités et des affinités politiciennes. Parmi la multitude de raisons invoquées pour expliquer le renvoi de Brigi Rafini, celle-ci parait plus pertinente. Il y a donc quelques spéculations autour du remplacement au Secrétariat exécutif de la CEN-SAD de Brigi Rafini, surtout lorsqu’on considère que l’homme visé par la mesure est un proche de l’ancien président. Le renvoi de l’ancien Premier ministre peut-il cacher le malaise entre le Président Bazoum et son prédécesseur dont certains milieux parlent. Ici et là, dans les salons feutrés mais aussi dans les fadas, on évoque régulièrement des mésententes, en tout cas des divergences désormais notoires entre socialistes que le pouvoir, naturellement, divise. C’est à juste titre que certains observateurs se demandent si son remplacement n’est pas une sanction.
Mais la raison semble être ailleurs
En vérité, même si ces extrapolations peuvent être pertinentes, il semble que c’est le Tchad qui a, pour des raisons qui lui sont propres, demandé et obtenu le départ de Brigi Rafini de la CEN-SAD ; ce qui pourrait avoir été une aubaine pour Bazoum Mohamed. Mais alors, pourquoi l’ancien Premier ministre du Niger est devenu persona non grata pour le Tchad au point que le pays de Mahamat Idriss Déby demande sa tête? Le Président Bazoum doit-il finalement être obligé de lui trouver un autre point de chute pour le caser afin de contenter son prédécesseur ? Ou bien Brigi Rafini va-t-il finalement décider décider de prendre sa retraite politique comme il l’aurait souhaité alors qu’il était Premier ministre ?
Pendant qu’il occupait le poste de Premier ministre auprès d’Issoufou, Brigi aurait exprimé, à maintes reprises, son désir d’être déchargé afin de jouir de sa retraite. Mais, à chaque fois, Issoufou a trouvé des arguments convaincants pour le maintenir à la tête du gouvernement au point que celui-ci a fini par perdre des plumes. Le peu de crédit qu’il avait auprès de bien de Nigériens qui avaient connu l’administrateur chevronné n’a pas survécu aux affaires et scandales qui ont jalonné les 10 ans d’Issoufou. Car Brigi Rafini se fait le complice d’une gouvernance inique qui a autant divisé les Nigériens que détruit l’économie nationale. Certains pensent que s’il a tenu, à un moment, à quitter la primature, c’est moins pour une quelconque lassitude qu’à cause de la gouvernance scabreuse qu’Issoufou a imposée. Les affaires, les scandales financiers, les injustices, seraient aux antipodes de ses principes de vie et de politique. L’heure est venue pour l’ancien militant du parti de Djermakoye de prendre la plus grande décision de sa vie.
Alpha
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Ce système désastreux dit ‘’renaissance’’ est un système vicieux entretenu par des réseaux politiques mafieux. Jalonné, depuis sa mise en place en 2011, par des scandales de tout genre. Depuis donc son arrivée au pouvoir, la renaissance a détruit tous les compartiments de l’Etat par leur politisation à outrance. L’administration et l’école publiques sont fortement politisées. Seuls les militants égarés et les affidés des princes peuvent y accéder et prétendre à un poste de responsabilité. C’est dans cette politisation de l’administration que des postes stratégiques de l’Etat ont été confiés à des détenteurs avérés de faux diplômes. A cette situation de gangstérisme de l’Etat se sont greffés le clientélisme, le népotisme et le favoritisme. Et l’opinion publique n’a pas oublié toutes les affaires sombres de recrutement à la fonction publique qui avaient éclaboussé des hauts responsables de l’Etat. Sous le règne de la renaissance, on assiste à l’instauration d’une oligarchie qui fait main basse sur les ressources publiques, en procédant au pillage systématique des biens de l’Etat et la surfacturation des marchés publics. Une mauvaise gouvernance qui a mis le pays dans une situation de délinquance et d’appauvrissement continus. Depuis l’installation du système actuel, le Niger est, chaque année, dernier de la planète. Tous les secteurs sociaux de base sont en lambeaux : une école publique qui n’est que de nom, un système sanitaire délabré avec des centres santé devenus des véritables mouroirs, l’eau potable devenue une denrée rare. La renaissance a mis en péril tous les intérêts stratégiques du pays et travesti les valeurs sociales et morales. Le vol, le mensonge et la délation sont valorisés devant la justice du roi. C’est-à-dire, une justice sélective à double vitesse où les innocents et les vertueux sont condamnés à la place des délinquants.
De 2011 à ce jour, ce sont uniquement les opposants et ceux considérés comme mal pensants qui sont traqués et envoyés en prison. Bakary Saidou, Ali Téra et beaucoup d’autres personnes croupissent toujours en prison sans jugement. Ils payent les frais de leur militantisme et leur fidélité au parti de Hama Amadou. Egalement, des militaires arrêtés et accusés de coup d’Etat croupissent depuis des années dans les geôles de la renaissance. Pendant ce temps, des détourneurs de deniers publics, les détenteurs avérés de faux diplômes et les trafiquants de drogue circulent librement et narguent les Nigériens. Sans parler des scandales dans lesquels sont empêtrés les sbires du régime. Des scandales qui restent, à ce jour, impunis. Jamais dans l’histoire de l’humanité, un pays n’a été aussi saccagé par certains de ses fils que le Niger qu’ils ont fini par mettre sur cale. Le prêt Eximbank de Chine, les rails de Bolloré qui font dérailler le pays et la société SUMMA sont des exemples qui illustrent bien cette vision archaïque et gloutonne de gestion de pouvoir développée au sommet de l’Etat.
Le pays est totalement livré à l’extérieur. D’ailleurs, selon des sources crédibles, des hommes politiques nigériens seraient actionnaires de SUMMA. Une société à laquelle la gestion de l’Aéroport Diori Hamani a été cédée pour 30 ans. En ce qui concerne les ressources minières, les retombées ne profiteraient qu’à une poignée d’individus appartenant à la noblesse au pouvoir. Ainsi, les retombées issues de l’exploitation du pétrole, de l’or et de l’uranium sont devenues des véritables cauchemars pour les Nigériens. Elles ne profitent qu’aux princes et à leurs laudateurs. Quant aux textes de la République, ils sont quotidiennement violés et piétinés. Pour dire que, depuis 2011, rien ne profite aux citoyens nigériens. Le peuple vit dans une situation de désespoir et de dénuement total. Alors, pour relever le pays, il faut nécessairement un sursaut patriotique pour stopper net la renaissance et ses partisans dans leur élan d’annexion politique du Niger. Pour ce faire, le peuple dans son ensemble doit sortir massivement et avec détermination le 21 février 2011 pour voter contre le candidat de l’imposture. Et ce défi doit être relevé au nom de l’intérêt du Niger et de sa souveraineté.
AS
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On le savait depuis longtemps, et ce depuis le choix du candidat du parti d’Issoufou Mahamadou pour les dernières présidentielles, que le parti est traversé par différents courants qu’animent des lobbys, des groupes d’intérêts antagoniques, aujourd’hui acculés à la confrontation et à la détestation, sinon à la rupture. Peut-on se souvenir de la sortie médiatique, à travers d’un journal peu connu de la place, de l’ancien ministre de la Défense, Kalla Moutari, qui craquait pour avoir, pendant longtemps, vu son nom trainé dans la boue alors que tout le monde sait qu’il ne pouvait pas être seul dans la mafia, même dans celle de la Défense pour laquelle on le cite tous les jours. Il disait connait « aveugle » et qu’il risque de le toucher pour qu’il sache qu’on le voit.
Mais depuis des jours, l’on sent l’atmosphère fétide qui s’est emparée de l’empire des Roses. Cette situation vient de ce que – tout le monde le sait aussi – le camp incarné par les inconditionnels d’Issoufou qui sont ceux qui ont aussi le plus profité de ses laxismes et de ses faiblesses, joue pour Bazoum les trouble-fêtes, lui mettant les bâtons dans le roues, car aspirant à ce que tout se fasse selon leur agenda et couvrir, ainsi qu’ils le cherchent, le nouveau système qu’ils prennent en otage, d’impunité. Il y a, en face de ce courant, les soutiens sincères de Bazoum Mohamed, progressistes, qui veulent changer et marquer le passage de leur champion à la tête de l’Etat. Mais ils manquent autant d’audace que de moyens.
Des signes qui ne trompent pas…
Il y a quelques jours, un quotidien proche de la présidence, dans sa parution du lendemain de la Tabaski, publiait une photo des officiels à la prière de l’Aïd, et prenait soin, de rogner l’image pour en extraire la partie où l’ancien président était visible. Cette précaution ne pouvait pas être innocente. On aura compris que le régime commençait à avoir marre de l’ombre trop pesante de celui qui l’a généré dans l’espoir de s’en servir à se protéger. Issoufou gêne. Trop.
Puis, hier lundi, sur les médias privés, une déclaration des commerçants avait été diffusée, annonçant que ces derniers, retiraient leur confiance à Elhdj Samaila Hatimou dit Illa Maï Aya qu’ils ne reconnaissent plus à la tête de leur structure. Connu pour être un grand militant du PNDS, ceux qui le boudaient pouvaient justifier leur ire par sa gestion cahoteuse et opaque. Pourtant, il n’y a pas si longtemps qu’il accédait à la faveur de ses camarades. En effet, ce fut le 20 août 2021 seulement que le syndicat des commerçants de la région de Niamey tenait ses assises sous la houlette du gouverneur de la région de Niamey, Oudou Ambouka et, sur 19 syndicats présents sur les 21, Maï Aya fut porté à la tête de l’organisation des commerçants après quatre ans d’exercice pour lui accorder un nouveau mandat.
Qu’est-ce qui a pu se passer entre temps, pour qu’à un an seulement de gouvernance syndical, l’homme soit boudé et jeté dans la boue par ses camarades ? Cette situation, peut-elle être dans la logique des tiraillements internes qu’il y a aujourd’hui au sein du pouvoir ? Faut-il alors s’attendre à des rebondissements, lorsqu’usant d’argent et d’influence, le camp de l’homme proscrit revient à la charge pour refuser d’être démis de ses fonctions ? Est-ce donc le début d’un feuilleton comme cela se voit dans les partis politiques ?
Time will telle the rest…
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Voici six mois que Bazoum Mohamed trône à la tête du Niger, succédant à son mentor qui, effrayé de sa gestion catastrophique et clanique, s’accroche à lui comme à un gilet de sauvetage, pour échapper à son destin, pour s’éviter de rendre compte au peuple, et surtout pour que les siens dont il a la conscience de la mauvaise gestion, n’aient pas à répondre de leurs forfaitures devant la Justice nigérienne que le nouveau magistrat semble pourtant vouloir réhabiliter dans ses fonctions pour travailler en toute indépendance. Du 2 avril 2021 au 2 octobre 2021, jour pour jour, cela fait exactement six mois que le pouvoir échappait à Issoufou après la parodie de transfert pacifique du pouvoir qu’il peut organiser après les élections bancales qu’il organisait pour dire au monde entier qu’il réussissait la première alternance pacifique dans le pays, et se servir de ce laurier peu brillant, un bijou de pacotille, pour bluffer le monde et lui faire croire qu’il serait exceptionnel et qu’il serait d’une espèce en voie de disparition sur le continent. Il n’en fallait pas plus pour la France qui ne peut se soucier de la manière, pour que celle-ci, d’Yves Le Drian à Emmanuel Macron tout récemment, ne s’arme d’éloges calculées pour couvrir leurs pions de superlatifs hypocrites auxquels aucun Africain ne peut croire. Ayant lutté contre le PNDS, y compris contre la coordination de sa région, avant la désignation officielle d’un candidat à la présidentielle au titre du parti à qui il finit par l’imposer dans la douleur, et contre le Niger pour qui il finit aussi par le désigner « président élu démocratiquement » par ce qui serait pour l’opposition des résultats trafiqués – s’en plaint Ousmane et son camp. Issoufou Mahamadou peut ainsi par le gangstérisme politique choisir à la place du peuple le souverain qui doit le diriger, et ainsi il a cru qu’il peut maintenant continuer à diriger le Niger par procuration, espérant que son successeur, par un certain devoir de gratitude, pourrait être corvéable et taillable à merci pour le manipuler pendant cinq ans et gouverner à sa guise le Niger jusqu’à ce qu’un jour, sortant ses vraies cartes, il déroule l’agenda secret qu’il pourrait avoir pour le pays qu’il ne s’est pas fatigué de diriger car, pouvait-il le dire chez lui à Tahoua, devant « son » peuple, en langue locale, qu’il a toujours la nostalgie du pouvoir, faisant entendre ainsi sans doute que le pouvoir le tente toujours. Un mauvais message à l’endroit de son successeur qui pourrait dès lors savoir à qui il à faire pour savoir comment s’y prendre lorsque par de tels comportement, son bienfaiteur voudrait lui disputer le pouvoir. La visite à Tahoua, pouvait-elle être un message à son endroit pour lui rappeler, à un moment où chez Bazoum Mohamed se lisent quelques velléités d’affranchissement pour gouverner de manière autonome, signes qui inquiètent le camp d’Issoufou, qu’il reste le maître-d ’oeuvre de sa victoire à l’arrachée et qu’il lui reste redevable de ce point de vue ? Cette situation qui bloque le nouveau président dans son énergie et son action, dans ses initiatives et ses décisions, est la cause des malaises que vit le parti depuis qu’une faction tente de lui confisquer le mandat pour le gérer en 3ème mandat déguisé.
Le PNDS au coeur des malaises et des contradictions
Même lorsque cela ne s’étale pas encore dans la rue, tout le monde sait que le parti de Mahamadou Issoufou ne se porte plus bien. Indépendamment de sa gestion, l’on peut relever sa régionalisation qui fait croire que c’est une région qui fait le parti pour vouloir pour ce motif faire la part belle à ses ressortissants, ce qui, pour un homme d’Etat est une très mauvaise politique surtout pour des hommes qui prétendent qu’ils jouent à détribaliser la démocratie dans le pays quand pourtant, eux, ne gouvernent que par le clanisme. On peut à ce propos avancer d’autres exemples… L’on a d’ailleurs vu comment, certains, dans l’administration et ailleurs, profitant de ce grand espace qu’on leur a laissé au nom de la ʺrégionalitéʺ en leur faisant croire qu’ils méritent ces largesses politiques, se sont vachement enrichis en l’espace de quelques années. Cette situation, à l’évidence, ne pouvait que créer des frustrations dans le parti et plus largement dans le pays, quand nombreux ceux qui, pour avoir galéré et aidé à construire le parti dans leurs régions souvent déjà « minées » par certains grands partis qui s’y sont implantés depuis de longues années, n’ont pas pu véritablement implanter là le parti. Pour être alors de la « mauvaise région », le parti socialiste ne pouvait y émerger, gardant Tahoua seule comme fief et pour cette contre-performance, ils pouvaient être oubliés et marginalisés pour ne promouvoir que le clan même lorsque, dans les rangs, et dans le parcours du parti, certains membres devenus subitement importants n’étaient jusque-là pas connus. En reprenant le pouvoir, c’est aussi, au-delà de la gestion du pays qu’il faut carrément revoir, Bazoum avait aussi à rationaliser la gestion du parti dans la redistribution des rôles pour gouverner dans l’efficacité, la justice et l’équité un parti qu’une région, veut aujourd’hui faire sien au nom de résultats électoraux fabriqués qui sont loin de donner la réalité du parti dans la région. Tout au plus, ils ne permettent que de cultiver le régionalisme. Et c’est d’autant compliqué que l’on sait aussi que c’est pourtant cette même région qui pouvait rejeter la candidature et l’homme dont elle voudrait se servir pour s’en accaparer et faire du président « élu » une simple marionnette. Comme on le voit, il n’est que très compliqué pour l’homme qui dirige le pays de concilier ces deux projets, gérer autrement le parti et différemment le pays, car une telle situation le place entre deux tendances qui peuvent, dans les faits être cohérentes, mais parce que dans le premier cas, le président devra faire face au mécontentement de gens devenus puissants par l’argent volé, et dans le deuxième qui fâche il lui faudra faire face aux amis-adversaires, les mêmes qui voudraient se servir de lui pour se mettre à l’abri de probables poursuites. Dans les deux cas l’homme a à affronter son parti, du moins un clan de son parti, plus proche dans bien de cas de son successeur que de lui-même, à la vérité.
Cela, explique et renforce les courants contradictoires qui traversent le parti. Ils sont nombreux du parti qui ne se cachent plus pour dire la réalité des malentendus qui divisent le parti et qui compliquent la situation à un président qui trouve un pays vidé, une économie raclée, une société fracturée, des haines cumulées, renforcées. Le parti, quoique puisse dire son secrétaire général réhabilité, ne garde plus son unité et cette unité de façade avec laquelle, l’on voudrait tromper les Nigériens, ne saurait longtemps résister à la cruelle réalité. Bien s’observateurs estiment que pendant que Bazoum s’efforce de redresser, une opposition à l’intérieur de son parti, avec pour chef de fil, son ami qui lui fit le bien d’être président et qui pouvait le défier à Tahoua pendant que lui partait en vacances comme pour lui signifier que le peuple – le sien – est avec lui, Issoufou, non avec le président Bazoum, tente de le contrarier dans son action. Certains, dont un des gouverneurs de région qui tombait la semaine passée, remplacée pendant qu’il pouvait croire pour le même motif à un règlement de compte, on le sait, ne s’en cache pas pour rappeler au nouveau président que c’est bien le parti qui le faisait roi dans le pays. Finalement, la lutte des clans, face aux intérêts divergents, se durcit et fait rage quand de plus en plus, certains des ténors, ne peuvent plus être capables de s’écouter. Cette situation a conduit le régime à se planter comme on le dit en informatique, incapable de bouger, et donc d’avancer.
Un pouvoir pris en otage ?
C’est à croire donc que le pouvoir de Bazoum Mohamed est pris en otage par une camarilla qui croit avoir les moyens de se servir de lui pour continuer à régenter le pays et à décider de tout, cachée derrière un homme qu’elle croit avoir dépouillé de ses prérogatives, de son pouvoir pour ne faire de lui qu’un faire-valoir. Les Nigériens n’ont pas l’impression que c’est Bazoum qui décide dans le pays, tellement l’ombre pesante d’Issoufou semble planer sur son pouvoir, sur son mandat. Bazoum Mohamed n’a donc pas les coudées franches pour agir, aujourd’hui c’est certain. C’est évident. Pourtant il ne peut pas avoir de raison à vouloir s’accrocher à son successeur comme pour l’étrangler dans ses nouvelles fonctions. Avec Salou Djibo, c’était bien un transfert pacifique du pouvoir qui lui permettait d’accéder au pouvoir, même si aujourd’hui, pour se faire une certaine réputation, il fait croire aux naïfs qu’il serait le premier à réussir une alternance pacifique dans le pays. Le 7 avril 2011, après la passation des pouvoirs au Palais des Sports, c’était dans l’humilité et la dignité que Saloiu Djibo, son bienfaiteur qu’il oublia vite, juste après la cérémonie, repartant dans le peuple, se débarrassant là, au stade, de tous les attributs du pouvoir, repartait dans un véhicule banalisé, laissant là, ceux luxueux que le pouvoir lui donnait jusqu’à cette matinée. Et l’homme, même dans la conscience de ses arrangements, ne s’est pas accroché à lui, le laissant gouverner selon ses choix. Pourquoi aujourd’hui, ne peut-il avoir les mêmes élégances que son prédécesseur pour laisser le nouveau président gouverner tranquillement, librement ?
Cette situation ne peut pas perdurer et il faut bien que cette situation inédite pour laquelle certains peuvent dire que le Niger serait dirigé par deux présidents, le sortant, qui, ne pouvant maitriser son ʺanogoʺ – la nostalgie du pouvoir – vit des tentations morbides qui risquent de précipiter le clash au sein d’un parti déjà miné par ses clivages, par ses clans, miné par des rivalités internes destructrices. Dans de telles conditions, il va sans dire que l’on ne facilite pas la tâche à celui qui gouverne et qui a des responsabilités immenses sur lesquelles le peuple l’attend et le jugera. La moitié d’une année est déjà passée sans qu’on ne voit des actes concrets qui peuvent convaincre que le nouveau président tient bien son pouvoir, et qu’il le gère en fonction de ses propres choix et de ses propres convictions.
La Niger ne saurait être la propriété d’un clan a fortiori d’une personne pour croire qu’elle pourrait le gérer à sa convenance et dans le mépris des citoyens. L’ancien président doit donc se ressaisir pour comprendre que ce n’est plus lui qui est au pouvoir et que le comprenant, il consent à s’éloigner du pouvoir comme d’autres l’ont fait, ici et ailleurs, pour ne pas étouffer son successeur, la vérité étant aussi que – et tout le monde le sait aussi – le pouvoir ne se partage pas. Il doit le faire pour l’image qu’il doit laisser à la postérité, si celle-ci n’est pas déjà gravement écornée, et pour préserver la qualité de ses relations avec son successeur, peut-être aussi l’unité fragile du parti. C’est aussi l’histoire du PNDS qui se joue dans cette affaire. Bazoum a à réparer une image humiliante qu’on a donné du socialisme pendant ces dernières années : vol, pillage, enrichissement illicite, corruption, manque de respect pour la parole donnée, etc. Mais le parti ne lui donne pas la latitude d’agir, d’avancer…
Quand le nouveau système fait du surplace…
Un vieil adage dit : « qui ne marche pas n’avance pas ». C’est le drame que vit la renaissance acte III, plombée depuis des mois parce que certains semblent l’avoir apprivoisée et domptée. Aussi, durant ces longues semaines, les Nigériens ont l’impression que le nouveau pouvoir a du plomb dans l’aile, incapable de prendre son envol pour apporter les réponses aux différents problèmes des Nigériens. Si ce n’est les nominations – alors qu’il y a beaucoup à redire même à ce niveau – il n’a aucun acte concret qui pourrait montrer qu’enfin le train de la renaissance a retrouvé les rails pour « avancer ». Mais relevons tout de même une certaine amélioration sur le front de guerre avec le terrorisme, toute chose qu’on ne peut que saluer car dès son entrée en fonction, le nouveau président a montré tout l’intérêt qu’il porte à la question de la sécurité nationale et notamment celle des populations durement éprouvée par les violences terroristes. Sur le reste, les Nigériens attendent, le discours ne s’étant pas traduit par des actes concrets : lutte contre la corruption, dépolitisation, dialogue politique, réconciliation, etc…
Est-il d’ailleurs possible au nouveau magistrat de se libérer ?
C’est la question que beaucoup de gens se posent. Bien de personnes sont pessimistes quant à la capacité de Bazoum Mohamed à prendre ses responsabilités pour agir en toute liberté et en toute connaissance de cause. Pour ceux-là, l’ancien président tient bien son successeur si bien qu’il ne peut rien entreprendre sans l’aviser, or dans un tel coaching qui transcende le copinage et la complicité, il ne peut qu’être difficile pour lui d’avoir la main sur « son » pouvoir. Pourtant, quand on sait le tempérament du Philosophe, l’on peut aisément douter qu’il puisse plus longtemps supporter la pression de son ami, et s’accommoder de ce bicéphalisme dont il pourrait vite d’agacer. Pour d’autres, parce qu’il vient de s’installer et qu’il lui reste à maitriser bien de choses et à avoir bien de ficelles du pouvoir entre ses mains, il ne pourra pas aussi facilement se démarquer du tutorat. Mais le temps passe et son mandat s’égrène laborieusement, l’action tardant à venir pour convaincre qu’il a désormais le volant de son pouvoir.
Il lui reste à mettre le clignotant à Gauche…
Par Waz-Za
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En démocratie, il n’est pas aisé de gouverner tant par la contraintes des règles que par les loyautés qu’impose le commerce politique notamment dans le cadre des alliances que par l’emprise qu’un parti dicte pour satisfaire une clientèle politique et le militantisme d’acteurs dont l’investissement se monnaie par la distribution des rentes politiques, à travers les rôles à distribuer dans la gestion du pouvoir. On imagine pour cela, l’inconfort dans lequel, Bazoum Mohamed baignerait – restons au conditionnel – depuis qu’il arrivait au pouvoir, un 2 avril 2021, après une élection, de loin la plus contestée de l’histoire de la démocratie nigérienne. Si Bazoum avait eu l’avantage de diriger le parti pendant les dix ans pendant lesquels Issoufou restait au pouvoir, l’on ne peut que trouver dommage pour lui de ne puisse pas profiter de cette occasion pour peser sur le parti, laissant le parti échapper à son contrôle malgré qu’il soit resté son président pendant une décennie. C’est à juste titre que certains trouvaient regrettable pour lui de ne partir à la rencontre des structures du parti et de leurs militants, ainsi qu’il le disait quand il initia sa campagne avant terme, soit disant que c’était pour connaitre les militants du parti car, avouait-il, ils ne le connaissent pas et lui non plus ne les connait pas.
Comment peut-on gouverner sans avoir d’emprise sur le parti qui prétend vous porter au pouvoir ?
Là est tout le drame. Etant donné que le problème est moins avec le parti qu’avec ses élus présents sous sa bannière à l’hémicycle,l’on peut penser qu’il a un vrai problème qui pourrait l’obliger à se soumettre à un certain lobby tout président élu qu’il est pour subir en silence les chantages d’un groupuscule qui se sert de la qualité de son élection pour le manipuler et se servir de lui par ce statut inconfortable de « dirigeant dirigé » qu’un confère redoutait pour lui, pour se donner un troisième mandat géré par procuration.
Or, là même, selon certains analystes, la majorité des députés du parti convoyés, au moyen d’élections que même des leaders de la majorité dénonçaient, à l’Assemblée par son prédécesseur avant qu’il ne quitte le pouvoir, ne répondraient que d’Issoufou par lequel tous jurent. Et ce choix stratégique, il ne l’aura pas fait pour rien.
Il l’a sans doute pensé, machiavéliquement. Le Philosophe ne peut pas l’ignorer. Il connait ce que c’est la philosophie du pouvoir…
Cela étant dit, pour gouverner par ses choix pour mettre en oeuvre le programme qu’il défendait devant les Nigériens et pour lequel, l’on ne voit rien encore, il ne peut qu’avoir l’audace de l’affranchissement pour enfin prendre le pouvoir et prendre ses distance par rapport à l’héritage de la gestion précédente qu’on voudrait lui faire porter, sachant qu’un tel choix politique ne peut que peser tant sur son image de président qui voudrait changer pour oser le meilleur que sur son libre- arbitre qui lui faisait annoncer des nouveaux signes qui, à ses débuts au pouvoir, donnaient quelques espoirs aux Nigériens sortis, de la gouvernance désastreuse d’Issoufou que certains qui en ont profité continuent de célébrer pour la présenter comme la meilleure que le Niger n’ait jamais connue. Quand on sait qu’il a promis justice et lutte contre l’impunité, quand on sait qu’il a promis bien de routes à bien de parties du Niger et les populations n’ont rien oublié de ses promesses mirobolantes, il doit comprendre que ce n’est plus sur des discours et des promesses que les électeurs l’apprécieront et qu’il se défendra plus en 2026, plus par un bilan que par un programme. L’ayant vu à l’oeuvre, les Nigériens apprécieront le maçon vu au pied du mur que par les dessins qu’il peut faire pour faire valoir son savoir-faire. Il évolue désormais sous la loupe de Nigériens critiques. Pour « avancer » – c’était son ambition d’une époque – il lui faut gouverner comme un Président de tous les Nigériens, et éviter de tomber dans les travers de son ami qui a été plus un chef de clan qu’un homme d’Etat qui aura compris son rôle et ses responsabilités dans un pays à rassembler et à consolider dans ses différences harmonisées. S’il ne peut pas, comme l’autre qui ne peut pas se mettre à la hauteur d’une telle exigence morale et politique, il ne peut qu’échouer lamentablement. Par le pouvoir unijambiste qu’il gère, il doit savoir surmonter le handicap politique de son mandat quand il peut manquer d’emprise réelle sur son pouvoir pour explorer d’autres voies.
L’avance d’Issoufou…
En laissant le terrain – mais a-til d’ailleurs le choix ? – pour le plus fidèle d’Issoufou, Foumakoye, superviser la mise en place des fédérations régionales, sans doute qu’il se serait fait piéger pour laisser le camp adverse – appelons chat, chat – avoir une avance sur lui pour avoir à la tête des différentes structures, plus les hommes et les femmes qui répondront plus d’Issoufou que de lui, pour lui proposer au nom du parti, les militantes et militants même médiocres pour la promotions politiques dans le pouvoir quand lui aimerait mieux travailler avec des hommes et des femmes intègres et compétents pouvant lui permettre de réussir à la tête de l’Etat ce que certains de son parti ne voudraient pas, conscients que cela pourrait faire oublier Issoufou qu’ils s’évertuent à présenter comme le meilleur de la terre. Quand pour les Nigériens le Camarade et stratège Foumakoye propulse une dame on a rien contre les femmes – peu connue dans l’histoire du parti, en tout cas peu par rapport à un Hassoumi Massaoudou qui partage la même région, les analystes se sont posé mille et une question pour comprendre un choix qu’une presse peut mettre dans le registre de la promotion du genre, taisant à dessein, la réalité tragique des clivages qui sous-tendent la mise en place des structures, et plus loin du Bureau Exécutif pour laquelle tout le manège se fait en amont pour faciliter annoncée pour être houleux. Tout le monde aura compris que l’enjeu n’est pas d’aider Bazoum avec l’appareil du parti à réussir mais pour lui créer plus de problèmes afin qu’à la fin de son premier mandat déjà, l’on trouve le moyen de se plaindre de lui, et le disqualifier et lui imposer de partir quand, le parti qui sera plus dans les mains adverses, pourra choisir un autre plutôt que lui qui pourrait vouloir briguer un second mandat. Et l’on peut bien se demander, le connaissant quelque peu versatile, si Bazoum pourra plus longtemps supporter l’attelage qu’on veut lui imposer pour faire de lui rien qu’un suiviste car, c’est à lui et à lui seul, devant la Constitution et les Nigériens, qu’il revient de décider et de prendre des initiatives.
D’ailleurs, qui peut douter que Bazoum ne puisse pas savoir tout ce que cache cet activisme sournois de celui qui est le Haut Représentant imposé du président de la République mais qui bosse, comme tout le monde le sait, plus pour Issoufou, l’ancien président, que pour Bazoum, le nouveau. Peut-il aimer tant cette situation inconfortable comme aiment à le dire certains observateurs, pour s’y complaire, s’y emprisonnant par ce qu’une gratitude pourrait lui imposer dans un métier où de tels considérations pourraient ne pas fonctionner car pouvant conduire un autre à sa perte. Il y a dès lors pour lui à se décider pour savoir lequel président peut-il être : le dirigeant ou le “dirigeant dirigé” ?
Oser s’affirmer…
Combien sont-ils, ces gens qui croient au socialisme au sein du PNDS et à Bazoum Mohamed, et qui souffrent de voir qu’ils ne peuvent ni émerger ni voir leur leader s’affirmer pour prendre les pleins pouvoirs comme le fit Issoufou pendant dix ans, pour ne rester qu’à la lisière du pouvoir, l’ancien clan continuant à imposer ses hommes, même après dix années d’occupation de tout l’espace ? Quelles relations peut avoir Bazoum Mohamed en restant dans cette posture avilissante pour la robe sublime de Chef d’Etat ? Peut-il prendre des risques à oser s’affranchir politiquement ? Pour nombre d’analystes il n’en y a aucun quand, se servant du pouvoir qui reste dans ses mains un atout majeur il peut opérer des choix d’hommes autour de lui, notamment dans la sécurité, dans la diplomatie et dans le commandement, pour dans un premier temps imposer un choix aux députés de son parti pour avoir la chance d’y rester en lui restant fidèles lorsqu’il garde en main, le droit que lui donne la Loi fondamentale de dissoudre l’assemblée une fois qu’elle se montre rebelle vis-à-vis de son pouvoir et de son action.
D’ailleurs est-ce autant la mer à boire pour Bazoum ?
N’est-ce pas la même chose que Kabila voulait faire à Tchissekedi qu’il voulait manipuler, au point de le gêner dans son action ? Mais, futé politiquement, il finit par se libérer de ce carcan dans lequel l’ancien président auquel il succédait voulait le maintenir pour lui denier son pouvoir à gouverner plus librement. Aujourd’hui, le président congolais est un homme libéré qui, par la liberté de ses choix, gouverne son pays car il a conscience qu’après son mandat, ce n’est pas à un parti que l’on demandera de rendre compte mais à lui et à lui seul, à qui le peuple aura fait confiance pour lui confier par les urnes son destin. D’ailleurs, n’est-ce pas lui, Bazoum, qui avait dit que le parti est le leur, eux qui le créaient en premier avant que plus tard, Issoufou ne les rejoigne pour finalement s’y imposer, et en faire presque sa chose, se jouant de sa région dont il manipule à chaque élection les résultats pour faire croire qu’il serait vénéré là alors qu’il n’en est rien, oubliant que le vrai président en démocratie est « national », non « régional ».
En prenant l’initiative de son émancipation, il ne fait pas que sauver son pouvoir d’une usurpation, mais il réussira à normaliser la démocratie, appréciée plus par l’ancrage dans ce qui serait la nation, non la région ainsi qu’on veut l’imposer aux Nigériens, pour croire que parce qu’une région donnerait plus de voix à un parti – et c’est faux – elle doit plus profiter d’un régime. Cette conception dangereuse de la démocratie est à corriger vite pour la cohésion nationale autant que pour la survie du PNDS et de son socialisme.
Il est donc possible de gouverner sans le parti, ou en traversant l’Assemblée pour y imposer une nouvelle majorité – et il sait comment s’y prendre – ou en dissolvant le parlement “balsa” pour chercher une nouvelle majorité ou même de nouvelles alliances car tout le monde sait bien que la configuration actuelle de la représentation nationale est fausse car manipulée, comme nous le disons plus haut, pour ne jamais correspondre à des résultats véridiques. Et le faux ne peut pas gouverner !
Gobandy
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Un extrait de la dernière interview donnée par le président de la République à la BBC sonne comme une rupture. Le premier mandat du président Bazoum Mohamed était présenté comme une continuité des deux de Mahamadou Issoufou. Même le slogan de campagne était ‘’ consolider et avancer’’. Et c’est tout naturellement qu’à la suite des deux mandats de Issoufou, celui de Bazoum fut intitulé la renaissance acte trois. Pour ce troisième épisode de la gouvernance PNDS ?
Le président Bazoum a pris l’engagement de mener une lutte implacable contre les détournements, la corruption. Il a clairement dit que ni l’appartenance à un parti politique, ni la filiation ne pourront sauver les éventuels délinquants. Mais à l’épreuve de faits, la situation est beaucoup plus compliquée que prévue. La situation du Niger étant très sérieuse, la lutte contre le terrorisme semble avoir du plomb dans l’aile.
La majorité de ceux qui pourraient âtre suspectés dans les malversations sont du PNDS. Normal. Ils sont aux affaires depuis plus d’une décennie. Et c’est tout naturellement, devant probablement les difficultés qu’il éprouve dans la lutte contre la corruption, que le président Bazoum n’a manifestement aucun choix que de mettre le doigt là où il fait mal. Dans sa dernière interview, en langue natio nationale, sur la BBC, il a parlé sans langue de bois. Ses propos ne sont pas susceptibles d’interprétation. Tout est clair et limpide. On peut penser que c’est calculé. Mais on lui connait sa franchise. Il a dit que si l’on prenait cinquante présumés délinquants financiers, quarante seront du PNDS. De quoi frustrer, froisser beaucoup de ses camarades. On trouvera parmi eux de très susceptibles qui se sentiront visés, trahis et qui ne manqueront l’envie d’en découdre. On pourrait penser que l’on tend vers la rupture. Cependant, il serait risqué d’en être sûr. Les animateurs du PNDS ont tellement de cadavres dans les placards qu’ils regarderont à deux fois pour ouvrir des hostilités. Ce serait un suicide collectif, un harakiri. Dans ces conditions, il est évident qu’il y aura des rencontres, des palabres, des conciliations. On cherchera à recoller les morceaux. Toutes les parties se souviendront de ce qu’elles ont fait ensemble. De bon ou de mauvais. Surtout ce qui est susceptible de rattraper chacun d’eux. Ils ont un destin lié. Des concessions de part et d’autre permettront d’éviter l’implosion.
Ou peut-être retardé l’échéance. D’autant que, dans la même interview, le président Bazoum a dit autre chose. Notamment que ce n’est pas au cours des deux années de sa gouvernance que certaines personnes sont devenues riches. Cela va de soi que c’était au cours des deux du camarade Issoufou. L’allusion est claire. Cela risque de ne pas plaire. Surtout en ce moment, avec les révélations sur l’affaire Uraniumgate. C’est par une lettre confidentielle que le journal Africa Intelligence révélait que le président Issoufou ferait partie des bénéficiaires de rétro commissions. Cela aurait eu effet d’amener la réaction de l’ancien président Issoufou Mahamadou. Ses avocats auraient déposé une plainte pour diffamation contre le journal. Et si son camarade de toujours et actuel président tient de tels propos…
Modibo
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La candidature de Bazoum Mohamed à la candidature pour la présidence du Niger avait déchiré son parti et cette situation incongrue avait imposé l’arbitrage calculé d’Issoufou qui a fini, usant de sa position de président- partisan de la République par l’imposer. Les plus grandes grognes, contrairement à ce que l’on peut entendre ici et là, venaient pourtant du fief du PNDS-Tarayya, notamment de la région de Tahoua qui reprochaient alors au candidat imposé de ne pas avoir de fief pour porter la légitimité que requiert une telle aventure. Ceux-là croient que leur champion – Issoufou en l’occurrence – était incomparable et ne voulaient d’aucun autre si ce n’est celuici. Depuis, l’on savait les clivages et les antagonismes qui traversent le parti malgré un semblant de cohésion que l’on donne pour tromper sur les malaises qui le traversent du fait de ces fractures désormais réelles, tant à l’intérieur du pouvoir que du parti. Pour parler de cette situation qui n’est pas nouvelle car tous les partis politiques qui ont géré le pouvoir l’ont, à un moment ou à un autre, vécue ; en ont survécu ou en ont été déstructurés. Le problème des clivages dans le parti, pour bien d’observateurs avisés, est réel, peut-être plus grave qu’on ne le croit.
A l’intérieur du parti et du pouvoir des clans rivaux se battent, se livrant une guerre fratricide qu’un des camps, ne veut, pour rien au monde, perdre. Ainsi le pouvoir exercé dans le cadre de la Renaissance acte III était devenu un enjeu, pas même pour Bazoum Mohamed, mais pour ceux qui, se servant de lui, pouvaient croire qu’il devrait continuer à garder et à manipuler un pouvoir qu’il perdait et qui est désormais, fusse-t-il de leur volonté, le bien d’un autre et notamment de Bazoum Mohamed aujourd’hui légalement investi président et pour cinq ans. Pourquoi donc certains de son camp semblent en souffrir, ne pouvant plus s’accommoder de lui ? Sa volonté de gouverner comme président de tous les Nigériens, transcendant les partis politiques pour s’élever à la hauteur de la responsabilité qui est la sienne aujourd’hui, dérange des milieux rivaux du pouvoir.
Premiers signes intrigants…
Quand on peut voir les hommes et les femmes qu’un certain milieu du PNDS imposait avec la bénédiction d’Issoufou à Bazoum Mohamed comme collaborateurs immédiats, avec quelques personnalités inamovibles pour s’incruster dans le système malgré les fortunes qu’elles se seraient constituées depuis dix ans de gouvernance et de pillage sous l’ancien pouvoir. Beaucoup de ces personnalités qui pouvaient avoir maille à partir avec la justice pour répondre de leurs gestions, en plus de discréditer le nouveau pouvoir aux yeux des Nigériens, montrent bien pour certains observateurs l’emprise que l’ancien président exerce encore sur le nouveau pouvoir.
Mais plus que ce détail, il y a également, la désignation de Pierre Foumakoye Gado comme président intérimaire qui a eu la responsabilité et la chance de superviser, dans la perspective du congrès du parti, la mise en place des structures du parti que d’aucuns croyaient s’annoncer dans des tentions qui risquaient de disloquer le parti. Les adversaires internes du Président Bazoum à l’intérieur du parti, ont-ils compris qu’ils ne pourront pas s’imposer à son système s’ils n’ont pas une main mise totale sur le parti ? En tout cas, dès lors que c’est un des proches et fidèle d’Issoufou, Foumakoye Gado en l’occurrence, qui a suivi point par point, de fédération en fédération, la mise en place des nouveaux bureau fédéraux, l’on peut croire qu’il serait servi de ce privilège pour installer partout, d’une part pour acter et entériner son placement à la tête du parti, encore entre les mains de la vieille garde qui ne veut rien lâcher au profit d’une jeunesse qui attend le renouvellement générationnel qu’on voudrait visiblement acclimater à une démarche aristocratique quand les membres du patronat du parti socialiste positionnent chacun son enfant pour assurer l’héritage et la « continuité biologique » du parti à travers des familles qui voudraient en faire leur chasse-gardée, ne demandant aux autres que de suivre et de subir.
Ce PNDS, tel qu’il est bâti par les mains de l’architecte politique Foumakoye, échappe donc au contrôle du Président Bazoum et on peut croire qu’il ne pourra pas s’en servir pour mieux maitriser son action par le choix libre qu’il devrait avoir des hommes à qui il peut faire confiance pour la mise en oeuvre de son programme ; ces nouveaux représentant du parti méthodiquement désignés, devant plus répondre de l’autorité de l’ancien président que de la sienne. Plus longtemps qu’il se laissera faire, le parti devra donc lui dicter tout quand, rappelonsle, le peuple du Niger, même quand le candidat élu vient du PNDS, n’a pas élu à la fonction suprême le parti mais un homme qui reste seul, constitutionnellement comptable, face au peuple auprès duquel il prenait des engagements. Devrat- on donc s’attendre à voir le magistrat suprême affaibli dans sa fonction quand d’autres devront lui dicter tout au nom du parti, jusqu’aux hommes sans qu’il n’ait de véto à opposer ? Peut-il donc n’exister que pour la forme, juste pour symboliser le pouvoir que garderait le PNDS, sinon un clan du parti qui a trop peur de perdre le pouvoir et ce parce que pouvant craindre que par une certaine volonté politique de rendre justice au peuple, bien de ses caciques ne se retrouvent un jour devant le Juge, enfin ?
Ces gens ne doivent donc pas rendre la tâche facile à la Renaissance III. Pendant plus d’un an, les Nigériens plaignent une gouvernance à deux, une gémellarité politique à la tête de l’Etat que rien ne peut justifier par les textes de la République, l’ancien gênant, ainsi que les Nigériens en ont l’impression, son successeur. On sait que même dans le parti, ils sont nombreux à souffrir de cette situation de la doublure qui crée un bouchon à la tête de l’Etat, ne pouvant pas émerger quand ils sont pourtant ceux qui, de bon coeur, croyaient au leadership et soutenaient sincèrement son aventure présidentielle. L’on sait que le camp adverse n’apprécie pas chez le nouveau magistrat suprême son attitude élégante à l’endroit des opposants, cette attitude de fair-play démocratique qui laisse à chacun son rôle à travers la contradiction que promeut le débat contradictoire, toute cette élégance politique qui apaise le climat politique depuis quelques moments dans le pays.
On peut se rappeler à juste titre que l’un des artisans qui aidait à décrisper le climat, aidait le Président Bazoum à imprimer la marque de sa personnalité dans la gestion du pouvoir, à savoir son chargé de la communication, ce Wazizi venu de la Section France du parti qui avait tellement gêné par un tel choix le sérail d’Issoufou que le « Parti » dut s’en plaindre au point de le forcer, à la suite d’une déclaration furieuse, à la démission pour s’en aller, retrouver « sa » France, loin des extrémisme d’un PNDS auquel il avait eu tort de croire.
Pour autant, ils ne désarment pas…
Ceux qui combattent ou, pour être plus vrai, essaient de dominer le Président Bazoum ne lâchent toujours pas prise et trouvent le moyen de changer de stratégie pour visiblement compromettre ceux qui peuvent jouer franchement avec le président, tentant de les discréditer par l’usage du faux.
Fake news, la nouvelle trouvaille politique du camp des aigri ?
Depuis quelques jours, l’on voit circuler des documents qui peuvent tromper sur leur authenticité par leurs signatures et leurs cachets. Il faut à l’ère de l’informatique s’en méfier quand d’autres, par le jeu informatique, peuvent manipuler de tels textes pour les livrer à une consommation qui ne peut pas se faire sans filtre pour s’assurer de la bonne source de tels documents. C’est ainsi que dans son numéro paru la semaine dernière, un confrère de la place évoque dans un article intitulé « Commande des moustiquaires : un faussaire imite la signature du ministre de la Santé ». La même semaine, nous publions, après un autre confrère, un article qui fait référence à une lettre attribuée au Ministre de la Défense, recommandant la société Sky Africa Sarl pour certaines commandes. Si le document, ainsi que l’autre évoqué par le confrère, devraient être faux, fautil lire là, une nouvelle stratégie de certains milieux du PNDS pour combattre des adversaires internes ? Certains milieux du PNDS peuvent-ils être si désespérés à n’avoir recours qu’à de telles pratiques pour éprouver des adversaires internes qu’ils voudraient alors discréditer aux yeux du Président Bazoum afin de le séparer de ceux qui peuvent pourtant être ses soutiens les plus sincères ? Bazoum doit nécessairement ouvrir les yeux pour lire et comprendre des combines, tout ce qui se trame autour de lui, souvent au-dessus de sa tête.
Comme certains l’ont souvent dit depuis quelques mois, des clans rivaux se livreraient une guerre silencieuse sans merci, se gardant pour le moment de la porter dans la rue, la menant autant que possible discrètement pour préserver le semblant de cohésion qu’on brandit en face de Bazoum pour l’amadouer et l’obliger, pour leur agenda en vérité, à se maintenir dans les rangs, refusant qu’il ait la possibilité de s’affirmer et de conduire son mandat conformément à ses engagements pris devant le peuple dont, entre autres, la promesse de justice qu’il rappelait et réitérait devant la communauté judiciaire la semaine dernière, à l’occasion de la rentrée judiciaire 2022-2023. Nous n’avons peut-être pas tort, pour évoquer cette situation atypique, de nous référer à ce film burkinabé, Quand les éléphants se battent d’Abdoulaye Dao. Faut-il alors s’attendre de voir, les deux camps sortir au grand jour pour mener avec courage leur catch, à la lumière du jour, sachant que malgré tout, Bazoum Mohamed, est celui qui a, dans cette situation de confrontation larvée, tous les atouts: le POUVOIR ?
Mairiga
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Le mal nigérien trouve ses racines dans l’injustice qui a caractérisé la gouvernance des socialistes depuis onze ans que le PNDS dirige le pays, rêvant d’une hégémonie sordide par laquelle il aspire à tout détruire pour être seul à exister dans la démocratie, avec l’utopie d’imposer la pensée unique et avec elle, le parti-Etat que devra incarner la structure politique qu’un patronat pilote depuis des années sous le couvert d’une idéologie qui ne sert, en vérité, que d’ornement publicitaire à une identité politique que ses acteurs ne sont pas capables de porter car évoluant aux antipodes des valeurs que porte la pensée socialiste, la vraie, considérée dans son essence. De manière simpliste, le socialisme est une vision noble de la société qui met l’homme au centre de ses préoccupations, proscrivant les inégalités dont il se donne pour mission de les réduire autant que possible tout en faisant en sorte que le politique soit le plus proche possible des hommes, notamment des couches vulnérables à qui il faut donner espoir pour croire en la démocratie et la politique. Mais pendant dix ans, sous Issoufou Mahamadou, on ne vit rien de semblable, l’homme mettant en place une socialisme hybride, presque contrefait, disons pour faire plaisir à un autre, totalement « frelaté ».
Qu’il s’agisse des investissements dans le pays, des nominations, le régime sortant s’était illustré dans l’injustice, faisant la promotion du clan et de familles triées, instituant un sectarisme désuet par lequel, le Niger est plus regardé dans ses différences pour promouvoir des parties pour en délaisser d’autres. Alors que des routes importantes peuvent se dégrader jusqu’à un certain piteux état, comme celles de Tahoua- Agadez-Arlit, celle de Dosso-Doutchi- Konni et Dosso-Béla, Niamey-Kollo, l’homme, privilégiant un populisme local de mauvais aloi, s’y est refusé à réhabiliter ces voies pourtant importantes économiquement et socialement pour en construire davantage ailleurs et de manière inéquitable. Ne parlons pas d’hydraulique villageoise, pastorale. Même pour les fêtes tournantes, on a vu que l’enveloppe consentie pour Tahoua pouvait être exagérément plus importante que celle donnée pour les autres régions du pays et ce sans qu’un tel choix ne soit expliqué aux Nigériens. Certains ministères et certaines sociétés d’Etat, certaines structures nationales, sont essentiellement composés « d’enfants du pays », car, pouvait-on comprendre, dans l’esprit de ceux qui arrivaient au pouvoir, l’heure était venue de servir les siens et réparer une Histoire qu’ils accusent injustement lorsqu’ils ne peuvent d’ailleurs donner aucune preuve de leurs allégations qui ne servent qu’une campagne d’intoxication, pour mettre un certain peuple, dans « leur » combat qui ne pouvait pas être celui du pays car servant plus leurs égoïsmes et leurs rancunes.
C’est donc héritant d’une gestion scabreuse, calamiteuse, que Bazoum Mohamed, le dauphin imposé par les lobbys français, prit fonction, venant au pouvoir par une élection contestée, souvent jusqu’aux rangs de ceux qui le soutiennent aujourd’hui « alimentairement ». La situation, on le devine, pour celui qui manque de poigne pour aller à la demande populaire de justice, ne pouvait qu’être malaisée. Bazoum le comprit tôt, mais les conditions troubles de son accession au pouvoir, ne pouvaient pas lui permettre d’avoir la force nécessaire d’asseoir sa politique, et de faire triompher ses ambitions au milieu d’une camarilla décidée à lui reprendre le pouvoir pour l’en laisser se contenter de strapontins, d’un pouvoir violé, vidé, presque sans goût, poussé à ne nommer que par procuration ainsi que se plaignent pour lui nombre de Nigériens.
On se rappelle quand même de son discours audacieux et brillant à l’occasion de son investiture, speech qui avait donné beaucoup de rêves mais qui faisait trembler une partie d’une salle qui pouvait alors douter de son choix imposé. Ce jour, pour certains, c’était le vrai Bazoum qu’on voyait, le socialiste pur-sang. Mais son annonce brutale et assez précoce, fit prendre à ses adversaires internes, les devants pour lui poser des bâtons dans les roues, et travailler à contrarier, de manière souterraine, son action pour l’obliger à s’adapter, à ne pas sortir des rangs pour faire le travail pour lequel il avait été recruté par le clan. Et peu à peu, l’homme perdit ses ardeurs, toute la vigueur qu’il aspirait à donner à son action pour marquer l’Histoire et donner des gages à un peuple qui a douté de lui.
Après plus d’un an, la machine semble gripper et son pouvoir semble patauger, ne pouvant amorcer son départ, presque embourbés dans des contradictions et des querelles internes qui ne peuvent lui permettre de s’épanouir dans « son » pouvoir. Une telle situation qui provoque le doute chez les Nigériens, est le fait d’au moins deux signes.
Il y a d’abord, et dès le début de son mandat, à la suite sans doute de la suite à donner à certains dossiers, la démission de son premier ministre de la Justice, partit loin de la pourriture pour garder son honneur sauf et faire droit à ses convictions intimes. On avait compris depuis ce moment, que Bazoum, otage de son clan, ne pouvait pas manoeuvrer plus loin, tenu de laisser tranquille la pègre pour survivre dans le pouvoir. Aussi, quand on voit comment le dossier de Ibou Karadjé et du MDN-Gate sont conduits, l’on ne peut que s’inquiéter pour le volet justice de la gouvernance actuelle. La certitude est désormais faite que le président Bazoum ne peut pas aller au bout de ces dossiers car ayant forcément leurs racines au coeur du système dont les acteurs sur lesquels pèsent bien de soupçons, imposés, sont appelés à collaborer avec celui qui devrait avoir une main forte contre tous les délinquants – et ils sont nombreux – ceux-là qui ont à répondre à la justice de leurs crimes.
Depuis, l’on ne peut que lire aujourd’hui une volonté d’étouffer tous les dossiers emblématiques pour sacrifier sur l’autel de la lutte contre l’impunité annoncée avec fanfare, quelques menus fretins, ou alliés, ou du parti mais qui pourrait être loin du sérail, des centres de décision du PNDS à l’image de ce Ibou Karadjé utlisé par des mains invisibles.
L’autre signe – et non des moindres – est cette rencontre d’une part avec le syndicat des magistrats et les associations de la société civile pour lesquels Bazoum Mohamed, après des discours, avait réitéré sa volonté de faire juste et demandait à ses interlocuteurs de l’aider sur un tel aspect capital de la gestion de l’Etat. Mais ce dont on peut s’étonner est le silence de ces acteurs qui, face à la parole qui leur a été donnée, et la souffrance de certains dossiers pour lesquels les Nigériens attendent que justice soit faite, personne ne peut sortir pour alerter et appeler au ressaisissement. Aucun Nigérien ne peut pas être plus Nigérien qu’un autre et sur cette seule base, tous, au prorata de leurs fautes, doivent répondre, par une justice équitable, non pour des règlements de compte, de leurs actes blâmables.
Tout le monde sait que les dossiers sont plus immenses que ce qu’on croit. L’état des lieux de la gouvernance des dix dernières années, après les différentes révélations et les différentes inspections diligentées dans les ministères, dans les projets et programmes, dans les sociétés d’Etat, dans toute la chaine de l’administration, cache des monstruosités qui, s’il fallait tout déballer, pourrait conduire le PNDS au désastre, lui qui a fait le choix, de faire confiance à des brigands, et forcément le régime ne résistera pas à ses coups tortus et leurs implications judiciaires. Il est vrai qu’aujourd’hui, des chefs d’établissement scolaires dorment peu, vivant le cauchemar de leur gestion à l’image de leur système, mais le faisant, pour la JUSTICE, on ne doit pas épargner du même traitement ceux qui nous ont volé des milliards pour le confort de leurs familles.
Les Nigériens, avec la société civile, les syndicats qui se sont compromis par leurs silences complices, les acteurs politiques libres et patriotes, doivent dans un élan de sursaut national, appeler à une reconsidération des dossiers en souffrance pour contraindre le régime à faire la lumière sur chacun. Quand on voit ce pouvoir qui, même gonflé d’une majorité trafiquée, cherche toujours à ramener à lui d’autres partis et d’autres leaders, l’on ne peut que s’inquiéter de ce que Bazoum pourrait avoir compris que la lutte contre l’impunité est pour lui, un chantier risqué et qu’il cherche l’unanimité dans la gestion qu’il consentirait désormais à partager avec les acteurs les plus bavards pour ne plus entendre le couteau remué dans la plaie douloureuse de sa mauvaise gestion.
C’est une oeuvre salutaire qu’il s’agit. Patriotique surtout. Pour refuser la compromission, d’être complice du mal fait à notre pays.
Gobandy
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Sauf report de dernière minute, le procès des personnalités politiques des oppositions interpellées et placées en détention préventive pour certaines d’elles, suite aux violences post-électorale de février 2021, est prévu pour le 28 octobre prochain. Il s’agit du Général de l’armée à la retraite Moumouni Boureima, de Saidou Tahirou Mayaki [tous deux cadres du parti Moden Fa Lumana] et de Djibrilla Baré Maïnassara, qui comparaît librement, ayant bénéficié d’une liberté provisoire lors de leur première comparution en justice. Le nom de l’autorité morale du Lumana, Hama Amadou ne figure pas sur la liste, l’instruction de son dossier ne s’étant pas déroulée pour des raisons connues de tous. Il a bénéficié d’une autorisation pour aller se soigner en France, après juste quelques semaines de détention à la maison d’arrêt de Filingué. Depuis lors, le président Hama n’est plus rentrée au bercail, avec la bénédiction du régime des renaissants que cette situation arrange apparemment. C’est un secret de polichinelle, Hama est l’adversaire le plus redouté par les Tarayyistes qui ont déployé, durant les deux quinquennats de l’ancien président Issoufou Mahamadou, tous les moyens - même les plus abjects- pour parvenir finalement à neutraliser politiquement à l’occasion des dernières élections générales de 2020-2021. Conscient qu’avec un Hama Amadou actif dans l’arène politique, ils ne peuvent pas gérer l’Etat selon leur bon vouloir au détriment des intérêts du peuple, comme c’est le cas présentement, ils ont savamment planifié la stratégie leur permettant de se débarrasser de lui par le truchement d’une justice qu’ils ont placée sous coupe réglée. Faute de dossier de malversations présumées de deniers publics par rapport à sa gestion de l’Etat, le régime d’Issoufou Mahamadou a monté, on se rappelle, un dossier dit de ‘’supposition de bébés importés du Nigéria’’ dans lequel sa deuxième épouse est impliquée pour l’atteindre de plein fouet et mettre un coup d’arrêt à ses ambitions politiques. Au détour de sa condamnation ferme à un an dques, une sentence que le régime exploitera a fonds en le disqualifiant de la course pour le fauteuil présidentiel lors des élections de 2020- 2021. Comme si cela ne suffisait, le régime d’Issoufou qui souffre de le voir libre de ses mouvements et toujours actif sur le terrain malgré la déchéance dont il est victime, le régime d’Issoufou a trouvé un nouveau prétexte pour le renvoyer en prison à Filingué. Pour des propos de mise en garde qu’il a proférés à l’endroit des Tarayyistes durant la campagne électorale contre toute forme de tentative de fraudes lors des scrutins, des actes de violences postélectorales qui se sont produits dans certaines régions du pays et principalement à Niamey suite à la proclamation des résultats globaux provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Hama est à nouveau inquiété et placé dans le collimateur de la justice.
Le système Issoufou la vite indexer comme étant le principal auteur de la crise postélectorale avec l’ancien chef d’Etat-major général des armées, le Général Moumouni Boureima, qui a décidé de militer au sein du Moden Fa Lumana après avoir pris sa retraite dans l’armée. Un autre cadre dudit parti en l’occurrence, Seydou Tahirou Mayaki, également inquiété dans la même affaire et c’est leur dossier qui sera jugé le 28 octobre prochain. Nous ne parlons pas encore de ces dizaines de jeunes manifestants parmi lesquels des innocents qui sont aussi en détention depuis plus d’un an et demi sans savoir à quelle sauce ils seront mangés par le système. Si nous avons fait tout ce développement sur les leaders politiques de l’opposition arrêtés et emprisonnés dans le cadre de la gestion de la crise postélectorale, c’est pour montrer le vrai visage des Tarayyistes et principalement de leur gourou, Mahamadou Issoufou, qui clament la face du monde qu’ils sont des démocrates convaincus, soucieux du respect des droits et libertés collectives et individuelles des citoyens. Une image qu’ils sont loin d’incarner au regard du nombre important de prisonniers politiques enregistrés dans le pays durant les deux quinquennats d’Issoufou Mahamadou.
Opposants politiques, acteurs de la société civile, officiers supérieurs et subalternes de l’armée, journalistes, etc., le régime a fait des prisonniers dans tous les corps sur la base souvent de montages grossiers et la complicité active d’une justice acquise entièrement à sa cause. Pour peu qu’ils vous soupçonnent d’être une menace pour leur régime, ils montent rapidement un dossier contre vous et vous expédient en prison pour une durée plus ou moins longue. Lorsqu’ils sont interpellés sur la question, la parade facile mais qui ne convainc personne consiste à présenter les victimes comme des prisonniers de droit commun. Et la justice sous contrôle fait le sale travail. Combien de temps cette situation d’insécurité judiciaire à laquelle sont exposées tous ceux des Nigériens qui refusent de se soumettre à la pensée unique, au diktat des Tarayyistes, va-t-elle duré ? Nul ne saura le dire ! Pour sûr, le président Bazoum Mohamed qui succède à son mentor Issoufou a promis de consolider et avancer sur les traces de la renaissance ACTE I et II. Tout le monde est unanime que c’est lui, certes, le président de la République mais que ce n’est pas lui qui gère véritablement l’Etat. C’est le gourou Issoufou qui continue encore à assumer cette mission, en imprimant sa touche sur toutes les grandes orientations à prendre dans la conduite des affaires de l’Etat. Tous les cadres politiques de l’opposition qui croupissent aujourd’hui en prison le sont du fait de sa volonté. Ce sont ses propres prisonniers politiques et nous voyons mal dans ces conditions comment le président Bazoum peut décider de les élargir sans son consentement. Il faut même craindre que lui-même ne fasse aussi ses propres prisonniers politiques avec le temps pour consolider son régime par la répression et des emprisonnements.
Tawèye
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Le mal nigérien trouve ses racines dans l’injustice qui a caractérisé la gouvernance des socialistes depuis onze ans que le PNDS dirige le pays, rêvant d’une hégémonie sordide par laquelle il aspire à tout détruire pour être seul à exister dans la démocratie, avec l’utopie d’imposer la pensée unique et avec elle, le parti-Etat que devra incarner la structure politique qu’un patronat pilote depuis des années sous le couvert d’une idéologie qui ne sert, en vérité, que d’ornement publicitaire à une identité politique que ses acteurs ne sont pas capables de porter car évoluant aux antipodes des valeurs que porte la pensée socialiste, la vraie, considérée dans son essence. De manière simpliste, le socialisme est une vision noble de la société qui met l’homme au centre de ses préoccupations, proscrivant les inégalités dont il se donne pour mission de les réduire autant que possible tout en faisant en sorte que le politique soit le plus proche possible des hommes, notamment des couches vulnérables à qui il faut donner espoir pour croire en la démocratie et la politique. Mais pendant dix ans, sous Issoufou Mahamadou, on ne vit rien de semblable, l’homme mettant en place une socialisme hybride, presque contrefait, disons pour faire plaisir à un autre, totalement « frelaté ».
Qu’il s’agisse des investissements dans le pays, des nominations, le régime sortant s’était illustré dans l’injustice, faisant la promotion du clan et de familles triées, instituant un sectarisme désuet par lequel, le Niger est plus regardé dans ses différences pour promouvoir des parties pour en délaisser d’autres. Alors que des routes importantes peuvent se dégrader jusqu’à un certain piteux état, comme celles de Tahoua-Agadez-Arlit, celle de Dosso-Doutchi-Konni et Dosso- Béla, Niamey-Kollo, l’homme, privilégiant un populisme local de mauvais aloi, s’y est refusé à réhabiliter ces voies pourtant importantes économiquement et socialement pour en construire davantage ailleurs et de manière inéquitable. Ne parlons pas d’hydraulique villageoise, pastorale. Même pour les fêtes tournantes, on a vu que l’enveloppe consentie pour Tahoua pouvait être exagérément plus importante que celle donnée pour les autres régions du pays et ce sans qu’un tel choix ne soit expliqué aux Nigériens. Certains ministères et certaines sociétés d’Etat, certaines structures nationales, sont essentiellement composés « d’enfants du pays », car, pouvaiton comprendre, dans l’esprit de ceux qui arrivaient au pouvoir, l’heure était venue de servir les siens et réparer une Histoire qu’ils accusent injustement lorsqu’ils ne peuvent d’ailleurs donner aucune preuve de leurs allégations qui ne servent qu’une campagne d’intoxication, pour mettre un certain peuple, dans « leur » combat qui ne pouvait pas être celui du pays car servant plus leurs égoïsmes et leurs rancunes.
Sur le plan politique, c’est la même politique inique qui avait été conduite, poursuivant des combats que la Conférence Nationale finit par abandonner, refusant de les endosser pour le plaisir de quelques hommes égarés, sans éthique, et sans grande ambition pour la Nation. Et les Nigériens ont eu l’impression, par la qualité de la gouvernance que le PNDS mit en place au lendemain du 7 avril 2011, que ceux qui y portaient un certain discours arrivaient enfin au pouvoir et pouvaient, pour leur plaisir, enfin, mettre en oeuvre la vision étriquée qu’ils avaient du Niger et de son histoire. Travaillant à démolir le socle solide sur lequel, pendant cinquante ans, d’autres, avant eux, avaient bâti le Niger, alors fier de ses différences, de sa diversité, ils se mirent à la destruction de notre cohésion et de notre entente nationales pour lesquelles, à chaque fois, Feu Adamou Moumouni Djermakoye, appelait au consensus, terme qui lui était très cher. C’est ainsi que le régime s’acharna contre tous ceux qui peuvent avoir des opinions différentes et qui peuvent les porter dignement, mettant en prison qui il veut pour en laisser un autre même quand il peut tenir des propos similaires. On peut se rappeler qu’à une certaine époque, dans des déclarations de l’opposition, on peut entendre qu’elle a la certitude que si ses militants ou ses responsables passaient par un certain cabinet de juge, ils ne peuvent trouver que « l’abonnement » au « mandat de dépôt ». Comment ne pas s’en écoeurer, quand le même pays, alors que pour une parole, d’autres peuvent passer des années en prison, ceux qui volent des milliards, causent d’énormes préjudices au peuple dans leurs fonctions, soient couverts d’impunité pour ne jamais payer pour leurs inconduites ? Combien d’hommes, combien de femmes, combien d’enfants, politiciens ou non, simples citoyens ou journalistes, ou acteurs de la société civile ou syndicalistes, ont connu la galère sous ces hommes qui ne découvrent leur puissance que lorsqu’ils arrivent au pouvoir abusant du pouvoir d’Etat et de la Justice, alors même qu’en d’autres temps, même hargneux, ils ne peuvent avoir ces allures provocatrices à l’encontre d’autres Nigériens. Le PNDS, comme s’il ne devrait plus croire à la démocratie et à ce que chaque Nigérien puisse avoir le droit de penser différemment et de combattre avec les moyens de droit sa politique lorsqu’il ne lui convient pas, passa tout son temps à persécuter, à anéantir, à vouloir noyer d’autres opinions et les hommes et les femmes qui les portent. Le PNDS était devenu méconnaissable. Son leader, le grand camarade, surtout. Ils aimaient trop la démocratie mais voilà qu’ils la détruisent depuis qu’ils sont au pouvoir pour vouloir être, seuls, vivant dans la démocratie.
C’est donc héritant d’une gestion scabreuse, calamiteuse, que Bazoum Mohamed, le dauphin imposé par les lobbys français, prit fonction, venant au pouvoir par une élection contestée, souvent jusqu’aux rangs de ceux qui le soutiennent aujourd’hui « alimentairement ». La situation, on le devine, pour celui qui manque de poigne pour aller à la demande populaire de justice, ne pouvait qu’être malaisée. Bazoum le comprit tôt, mais les conditions troubles de son accession au pouvoir, ne pouvaient pas lui permettre d’avoir la force nécessaire d’asseoir sa politique, et de faire triompher ses ambitions au milieu d’une camarilla décidée à lui reprendre le pouvoir pour l’en laisser se contenter de strapontins, d’un pouvoir violé, vidé, presque sans goût, poussé à ne nommer que par procuration ainsi que se plaignent pour lui nombre de Nigériens.
On se rappelle quand même de son discours audacieux et brillant à l’occasion de son investiture, speech qui avait donné beaucoup de rêves mais qui faisait trembler une partie d’une salle qui pouvait alors douter de son choix imposé. Ce jour, pour certains, c’était le vrai Bazoum qu’on voyait, le socialiste pursang. Mais son annonce brutale et assez précoce, fit prendre à ses adversaires internes, les devants pour lui poser des bâtons dans les roues, et travailler à contrarier, de manière souterraine, son action pour l’obliger à s’adapter, à ne pas sortir des rangs pour faire le travail pour lequel il avait été recruté par le clan. Et peu à peu, l’homme perdit ses ardeurs, toute la vigueur qu’il aspirait à donner à son action pour marquer l’Histoire et donner des gages à un peuple qui a douté de lui.
Après plus d’un an, la machine semble gripper et son pouvoir semble patauger, ne pouvant amorcer son départ, presque embourbés dans des contradictions et des querelles internes qui ne peuvent lui permettre de s’épanouir dans « son » pouvoir. Une telle situation qui provoque le doute chez les Nigériens, est le fait d’au moins deux signes.
Il y a d’abord, et dès le début de son mandat, à la suite sans doute de la suite à donner à certains dossiers, la démission de son premier ministre de la Justice, partit loin de la pourriture pour garder son honneur sauf et faire droit à ses convictions intimes. On avait compris depuis ce moment, que Bazoum, otage de son clan, ne pouvait pas manoeuvrer plus loin, tenu de laisser tranquille la pègre pour survivre dans le pouvoir. Aussi, quand on voit comment le dossier de Ibou Karadjé et du MDN-Gate sont conduits, l’on ne peut que s’inquiéter pour le volet justice de la gouvernance actuelle. La certitude est désormais faite que le président Bazoum ne peut pas aller au bout de ces dossiers car ayant forcément leurs racines au coeur du système dont les acteurs sur lesquels pèsent bien de soupçons, imposés, sont appelés à collaborer avec celui qui devrait avoir une main forte contre tous les délinquants – et ils sont nombreux – ceux-là qui ont à répondre à la justice de leurs crimes.
Depuis, l’on ne peut que lire aujourd’hui une volonté d’étouffer tous les dossiers emblématiques pour sacrifier sur l’autel de la lutte contre l’impunité annoncée avec fanfare, quelques menus fretins, ou alliés, ou du parti mais qui pourrait être loin du sérail, des centres de décision du PNDS à l’image de ce Ibou Karadjé utlisé par des mains invisibles. L’autre signe – et non des moindres – est cette rencontre d’une part avec le syndicat des magistrats et les associations de la société civile pour lesquels Bazoum Mohamed, après des discours, avait réitéré sa volonté de faire juste et demandait à ses interlocuteurs de l’aider sur un tel aspect capital de la gestion de l’Etat. Mais ce dont on peut s’étonner est le silence de ces acteurs qui, face à la parole qui leur a été donnée, et la souffrance de certains dossiers pour lesquels les Nigériens attendent que justice soit faite, personne ne peut sortir pour alerter et appeler au ressaisissement. Aucun Nigérien ne peut pas être plus Nigérien qu’un autre et sur cette seule base, tous, au prorata de leurs fautes, doivent répondre, par une justice équitable, non pour des règlements de compte, de leurs actes blâmables.
Tout le monde sait que les dossiers sont plus immenses que ce qu’on croit. L’état des lieux de la gouvernance des dix dernières années, après les différentes révélations et les différentes inspections diligentées dans les ministères, dans les projets et programmes, dans les sociétés d’Etat, dans toute la chaine de l’administration, cache des monstruosités qui, s’il fallait tout déballer, pourrait conduire le PNDS au désastre, lui qui a fait le choix, de faire confiance à des brigands, et forcément le régime ne résistera pas à ses coups tortus et leurs implications judiciaires. Il est vrai qu’aujourd’hui, des chefs d’établissement scolaires dorment peu, vivant le cauchemar de leur gestion à l’image de leur système, mais le faisant, pour la JUSTICE, on ne doit pas épargner du même traitement ceux qui nous ont volé des milliards pour le confort de leurs familles. Les Nigériens, avec la société civile, les syndicats qui se sont compromis par leurs silences complices, les acteurs politiques libres et patriotes, doivent dans un élan de sursaut national, appeler à une reconsidération des dossiers en souffrance pour contraindre le régime à faire la lumière sur chacun. Quand on voit ce pouvoir qui, même gonflé d’une majorité trafiquée, cherche toujours à ramener à lui d’autres partis et d’autres leaders, l’on ne peut que s’inquiéter de ce que Bazoum pourrait avoir compris que la lutte contre l’impunité est pour lui, un chantier risqué et qu’il cherche l’unanimité dans la gestion qu’il consentirait désormais à partager avec les acteurs les plus bavards pour ne plus entendre le couteau remué dans la plaie douloureuse de sa mauvaise gestion. C’est une oeuvre salutaire qu’il s’agit. Patriotique surtout. Pour refuser la compromission, d’être complice du mal fait à notre pays.
Gobandy
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Voici un an que gouverne Bazoum Mohamed. Alors que les premières semaines de son entrée en fonction étaient marquées par une volonté d’action pour conquérir une opinion nationale qui lui était largement hostile, alignant les offensives de charme en direction de toutes les couches sociales, à l’endroit de la « société civile-ennemie », des syndicats, des magistrats, l’on avait cru à une réelle volonté de changer la continuité annoncée pour la muer en changement radical de ce que les Nigériens ont connu depuis dix ans sous Issoufou, mais le régime, comme marqué du sceau de la fatalité, finit par s’embourber dans un surplace qui ne lui permit pas de prendre son envol, peut-être même d’amorcer sa mise en train, empêtré dans ses contradictions et ses querelles internes qui, même gérées et vécues discrètement, restent réelles, potentiellement explosives. Pour beaucoup d’observateurs, il y avait des signes évidents qui montrent à quel point au départ, le nouveau président voulait imprimer sa marque et sa différence, poussé par un orgueil personnel par lequel, il semblait vouloir montrer aux Nigériens qu’ils pouvaient ne pas avoir de raisons à le rejeter, à le repousser sans l’avoir vu à l’oeuvre, jugé sur pièce ! Après un an de gouvernance difficile du fait d’in contexte régional compliqué et d’un héritage difficile à assumer, Bazoum n’eut pas les moyens de son action, et se perdit dans des nominations commandées, peu pertinentes, ne servant que de marionnette à un autre qui avait intérêt à le placer là pour lui éviter l’humiliation pour ne pas avoir à répondre de sa gestion, et s’éviter un « Tankataféri » qu’il redoutait depuis qu’il pouvait savoir les ravages de son pouvoir, ses injustices, principalement par les lieux proches de son dispositif mis en place depuis 2011 pour faire mainbasse sur les richesses nationales. Un an après, il n’y a pas de bilan. En homme lucide, Bazoum le comprit et pouvait comprendre que plus que de manquer d’idées généreuses pour sortir le pays du gouffre, ce sont les hommes qui lui manquent cruellement pour dérouler sa politique, obligé de collaborer avec une « racaille » le plus souvent voleuse et incompétente qu’on lui imposa pour s’éviter les représailles de ceux qui l’ont aidé à monter en grade, sachant surtout qu’il manque d’ancrage sociologique et électoral dans le pays pour ne pas oser une émancipation à haut risque pour lui, surtout quand commençant son mandat, il pouvait ne pas avoir toute la maitrise d’un pouvoir encore entre les mains de celui qui ne bouge qu’un peu dans le fauteuil pour le mettre à mal sur un trône inconfortable à deux, situation qu’il ne peut qu’endurer le temps qu’une lumineuse intelligence viennent lui souffler le moyen de s’en libérer en se détachant de tous ces pièges qu’on lui pose sur ses marches pour l’effrayer de toute velléité d’affranchissement de l’influence de son tuteur politique.
Après douze mois de gestion du pouvoir d’Etat, Bazoum Mohamed s’est bien rendu compte que ça ne bouge pas trop et qu’il avait à plaindre des hommes, une équipe et son capitaine, ce premier ministre imposé et la personnalité rugueuse, peu lisse pour prétendre dans un Etat de droit normal à une telle charge qui appelle un certain nombre de qualités qui lui font pourtant tragiquement défaut si ce n’est de compter sur cette proximité avec l’ancien président à qui, tout le monde le sait, il doit tout, non à quelques compétences avérées qui pourraient en faire le meilleur du sérail.
Aujourd’hui, c’est sur trois points qu’il est urgent d’agir, pour réorienter la gouvernance sous la renaissance III. Si le président philosophe ne peut pas le faire, et qu’il joue la carte non opératoire de la continuité qui ne lui a pas donné de résultats un an après, gâchant par tant de méprises son mandat déjà amputé d’une année inutile, sinon presque, alors il ira tragiquement et inexorablement à sa perte.
Reconsidérer les urgences…
L’école, la sécurité, la sécurité alimentaire, le climat politique délétère sont des boulets à ses pieds qui ne peuvent lui permettre d’impulser la dynamique souhaitée à son pouvoir vacillant. Tant que ces questions ne sont pas abordées dans un cadre de rassemblement qui sollicite la participation consciente et responsable de chaque Nigérienne et de chaque Nigérien, alors il ne faut s’attendre à aucun changement notable dans la situation difficile que traverse le pays depuis quelques années. Le PNDS, avec ces alliés, peuvent-ils croire que, seuls, ils puissent avoir pour une école aussi malade, toutes les compétences dont elle a besoin pour la sortir de l’impasse dans laquelle elle se trouve depuis des décennies ? Ceux qui, agrippés autour d’une mangeoire et non autour d’une école et de ses défis, ne pourront rien faire tant que ce qu’ils mettent en avant restera le profit auquel leur nouvelle position, pour gouverner l’Education Nationale, leur donne pour penser qu’ils ont désormais la chance et l’opportunité de se faire de l’argent, de se servir des projets de l’école qu’ils peuvent alors détournés, pour s’en mettre pleines les poches gourmandes et insatiables. Quant à la sécurité, l’on ne peut que saluer cette volonté à tout mettre en oeuvre pour équiper les FDS, leur donner les moyens de qualité pour mener à bien leur mission. Mais cela, faut-il en convenir, n’est pas suffisant car ces moyens doivent être mis aux mains de soldats valeureux, de responsables aguerris dans le métier, courageux, professionnellement irréprochables, en dehors de toute autre considération subjective. Au Niger, l’on a quoi qu’on puisse dire, encore et toujours des soldats de valeur, des hommes à qui la nation peut faire confiance pour assurer sa sécurité et son intégrité, sa paix et sa cohésion. Mais on n’y parviendra pas tant qu’on ne sortira pas la politique de cette entité importante de la nation et de la République dont elle se veut l’émanation, la plus grande représentation miniaturisée.
Quant à la sécurité alimentaire, il faut reconnaître que l’année risque d’être particulièrement compliquée et certaines alertes données par certains partenaires ne peuvent que pousser à prendre les devants pour éviter au pays des tragédies, et donc à la nation de sombrer. Cette situation, est surtout préoccupante dans les parties du pays durement frappés par le conflit avec les groupes terroristes. Pour cela, il urge de repenser les 3N, d’avoir des partenariats forts pour alimenter, à la suite d’un effort national d’abord, un stock de sécurité national alimentaire pour sécuriser les populations les plus éprouvées par la menace que redoute OCHA.
La question politique, quant à elle, requiert plus de courage pour oser des rapprochements en vue d’ouvrir un dialogue sincère avec les différents acteurs afin d’apaiser un climat qui ne saurait permettre d’envisager une relance économique durable dans le pays. Mais cet autre défi parait insurmontable au regard de l’environnement politique interne étouffant dans lequel évolue le nouveau président pris en otage par des forces antagoniques qui le tenaillent, l’empêchent de s’épanouir. Dès lors, vouloir plaire à un tel groupe intérêt contre son pays et ses engagements vis-à-vis du peuple, ne peut que paraître suicidaire.
Mais, nous l’avons déjà dit, toutes ces mesures ne peuvent rien valoir, tant que pour les mettre en oeuvre, Bazoum n’ait pas le choix de la rigueur pour trouver l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Plus que jamais, pour le programme qui est le sien – si tant est qu’il en a un – est de trier méticuleusement ses collaborateurs, ceux à qui il devra confier des rôles avec des tâches précises, et des résultats clairement notifiés pour évaluer chacun en fonction de ses performances, de ses résultats. La problématique de l’évaluation dans la gouvernance politique devra être désormais un outil important de l’appréciation de la qualité de la gestion de l’Etat.
Aussi, pour que tout cela soit, il est indispensable et absolument urgent pour mettre les Nigériens en confiance avec eux-mêmes et avec la politique autant qu’avec l’Etat, d’agir vite pour asseoir les bases d’une justice équitable qui passe forcément par une lutte implacable contre l’impunité et la corruption, la restauration du mérite dans la gouvernance administrative. Le Niger a aujourd’hui un immense besoin de justice qu’il faut satisfaire pour rassurer un peuple qui doute de son élite et de la politique, de la juste et de sa démocratie.
Le remaniement que rapportent la rumeur et certaines presses, peutil tenir compte de tant d’attentes de la part du peuple pour oser et avoir le courage politique de certaines initiatives salutaires et salvatrices. Et le temps passe…
Gobandy
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Plus rien ne sera comme avant. C’est une certitude. L’Afrique se réveille, sort de la nuit sombre pour affronter le nouveau jour et les lueurs du soleil qui se lève sur le continent. Elle sort d’années d’anéantissement et de marginalisation, prenant conscience qu’elle est à un rendez-vous crucial de l’Histoire qu’elle ne saurait manquer. Elle aspire à sa dignité récusée depuis que sa jeunesse prenait conscience de ses responsabilités et de la puissance de ses rêves. Tous les peuples semblent avoir compris le sens des mutations qui s’opèrent sur le continent, s’efforçant de les entendre et conséquemment, de ne pas les contrarier. Nul ne peut dévier le cours de l’Histoire. C’est un fait. Mais la France ne semble pas comprendre ces dynamiques et joue, sous les mêmes paradigmes néocoloniaux désuets, à les renverser, manquant ainsi d’intelligence à marcher avec, pour espérer conserver un peu de son partenariat aujourd’hui hué sur le continent, massivement rejeté. La France – et c’est triste – ne comprend pas que le monde change et qu’elle doit changer avec si tant est qu’elle voudrait rester la France, c’est-à-dire une puissance au coeur de l’Europe qui peut encore jouir du même respect et mériter la même influence par laquelle elle se croit être une des locomotives incontournables de l’UE.
L’Afrique n’est plus la même Afrique. C’est une certitude. Il est dommage que la France ne puisse pas voir et comprendre les évolutions qui s’opèrent sur le continent, incapable de diagnostiquer le mal viral qui gangrène sa relation avec le continent, continuant toujours de croire que si ça ne lui marche pas bien sur le continent, ce serait par la faute de certains partenaires nouveaux venus lui disputer sa zone d’influence qu’elle a cru être à jamais à elle seule, déniant jusqu’aux peuples et aux Etats le droit de décider pour eux-mêmes quand même le droit international leur reconnait leur souveraineté, leur liberté à s’autogérer. Et elle accuse la Russie, la Chine, la Turquie, l’Iran – et qui d’autres ? – à venir mettre en péril son influence et ses intérêts, les accusant de ne venir que pour nos ressources comme si elle, pouvait venir pour autre chose que pour celles-là qui lui donnent tant de salive. Son aventure et ses déboires au Sahel ne lui permirent pas de comprendre, de garder sa sérénité pour mieux lire les événements qui s’y déroulent et savoir ce qu’elle pouvait avoir à faire pour être en phase avec les dynamiques sociales et politiques d’une Afrique blessée qui se révolte. La dernière Assemblée générale Nations-Unies, dont la tribune avait servi à faire entendre certains discours qui brisent certains silences pour sortir des soumissions et des silences commodes d’une époque, plus que d’étonner, ont averti qu’il y a à faire attention à toutes ces colères qui grouillent dans les peuples d’Afrique et qui appellent à une refondation des relations internationales. Tant de ces dirigeants qui se sont adressés à la tribune des Nations-Unies, brûlant une des traditions d’un certain conformisme, ont osé une parole qui gêne et fâche. Le malaise est même généralisé car au-delà de l’Afrique, on peut entendre les mêmes récriminations qui viennent d’autres continents. Nous nous en tenons ici à celles, non moins outrageantes du Président colombien, Gustavo Petro, qui dresse un réquisitoire du caractère léonin des relations internationales mues par des partis pris et des intérêts égoïstes, les seuls de la géopolitique internationale où les petits Etats n’ont rien à revendiquer sinon qu’à subir et à courber l’échine. Aussi, peut-il rappeler à la mémoire de ceux qui mènent le monde que tout ce qu’ils font ne se fait que pour leurs seuls intérêts. Ainsi, dira-t-il, plaintif : « Ils ont oublié que pour le pétrole, ils avaient envahi l’Irak, la Syrie, la Libye. […] Ils ont oublié que pour atteindre les objectifs du développement durable, il fallait mettre fin à toutes les guerres. Et ils ont fait semblant de ne rien comprendre de tant d’enjeux pour fabriquer dans le monde, loin de leurs territoires, des guerres pour déstabiliser d’autres peuples, d’autres Etats qui paient ainsi pour leur ressources ». L’Afrique vit son tragique tour programmé par les puissances impériales dont le Président colombien interroge la conscience, se demandant « s’il n’est pas temps de mettre fin à ces […] guerres pour construire des routes, pour sauver la planète » faite de tant de bêtises et d’ignominie. Se définissant comme Président de la Colombie, « pays de la beauté », il « propose de finir la guerre pour avoir le temps de nous sauver ». Mais il fallait trouver les moyens de nous mettre encore davantage en retard pour hypothéquer nos avenirs.
L’Occident aura tort de ne pas écouter ces voix révoltées, rebelles qui l’interpellent des quatre coins du monde pour plaindre leur marginalité et le cynisme occidental. Les Africains ont également donné de la voix, criant à leur tour, sur la même tribune, les mêmes colères, les mêmes indignations. L’intervention que nous retenons ici vient d’un pays qui n’est pas officiellement du Sahel mais elle dit, haut, tout le malêtre de ces peuples écrasés pendant plus de dix ans de violence et de terrorisme. Le Togo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, alerte sur le fait que ce qui se passe au Sahel, avec des dirigeants qui peuvent ouvertement dire leurs dissensions avec la France, sans retenue, n’est plus un cas isolé, donnant à comprendre que toute l’Afrique vit au rythme de la même pandémie. C’est dans un discours poétique, à la reprise anaphorique, par une parole puissante, que le représentant du Togo, sans gant, dit le mal africain qui révolte les peuples d’Afrique. Pour lui, il ne faut plus douter de ce que l’Afrique a compris et qu’elle n’est plus la même, ayant désormais un message à délivrer au monde. Ainsi dira-t-il, « Pour la jeunesse africaine, [sa parole] est claire, ses mots sont clairs, [et] c’est ceci : «nous sommes fatigués par le paternalisme ; nous sommes fatigués par votre mépris de nos opinions publiques, votre mépris de nos populations et de leurs dirigeants ; nous sommes fatigués par votre condescendance ; nous sommes fatigués par votre arrogance ; nous sommes fatigués, nous sommes fatigués et nous sommes fatigués ! ». L’Afrique en a donc marre et ne peut donc plus continuer à subir, quand elle ne peut plus rien décider même pour elle-même. Elle a donc décidé de lever la tête pour assumer sa révolte et décider de ses choix.
L’éveil d’une Afrique nouvelle…
L’époque des soumissions aveugles est révolue. L’Afrique ne peut plus être, dans une monde dont la carte se redessine, avec les mêmes partenaires, ne pouvant accepter qu’un autre lui adjoigne de ne pas marcher avec un tel ou un tel. Elle est libre et elle choisira, seule, ses amis, c’est-à-dire ceux qui peuvent vraiment se comporter avec elle en vrais amis. La France, elle, avertissait déjà qu’elle n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts. Ouattara, victime de cette arrogance, le sait. Aussi dira le responsable togolais, « Pour ceux qui ne savent pas, le temps est celui du réveil africain, panafricain […]. L’Afrique et les Africains réclament et entendent porter leur voix et ceci de façon souveraine, de façon libre, indépendante, sur la scène internationale. L’Afrique sait ce qu’elle veut, les peuples africains et du Sud global sont frustrés car ils se sentent insultés, ils se sentent déshumanisés, et parfois, ils se demandent qui donc êtes-vous pour bafouer leur humanité ? Qui donc êtes-vous pour les mépriser ainsi ? Qui donc êtes-vous pour les humilier ainsi ? ». On en a marre !
L’Afrique a donc besoin que l’autre monde change de regard sur elle. Elle ne saurait être l’enfant qui ne peut pas grandir. Une Afrique mûre qui aspire à se prendre en charge
L’Afrique ne peut donc pas s’accommoder du maternage indéfini
d’une Europe qui ne peut se libérer d’elle, voulant se servir d’elle ad vitam aeternam. Les Africains sont donc conscients des enjeux de l’époque et s’organisent pour prendre en main leur destin. C’est pourquoi le représentant togolais rassure : « Notre organisation commune, l’Union Africaine travaille à porter au mieux notre voix et la voix d’une Afrique blessée, souveraine qui veut être souveraine et indépendante sur la scène internationale, mais aussi nous y travaillons dans le cadre de l’Alliance Politique Africaine lancée à Lomé au Togo ». C’est pourquoi, pour lui l’Afrique doit avoir la lucidité de comprendre les choix qu’elle a à faire. Aussi avertitil que « les rivalités entre les grandes puissances ne doivent pas être d’emblée celles africaines. Tout le défi pour nous nations africaines [est] de ne pas prendre part à des rivalités qui ne sont pas les nôtres. [Pour cela] il nous faut porter nos propres combats qui sont entre autres la lutte contre le néocolonialisme, la lutte contre la pauvreté, l’industrialisation du continent et la prospérité économique, le combat contre la désafricanisation de l’Afrique, la lutte pour la renaissance africaine, la lutte pour nous libérer définitivement de toute subordination étrangère, l’engagement pour une meilleure représentativité de notre continent dans le concert des nations ». L’Afrique ne peut et ne doit pas se mêler de combats qui ne sont pas les siens pour affronter ses propres défis, selon son regard, sa vision. « Nos combats, [ insiste le ministre togolais], ne sont ni ceux de l’Est ni ceux de l’Ouest encore moins d’un quelconque bord ou partie du monde. [C’est pourquoi] nous devrons nous concentrer sur nos combats actuels et à venir ».
Ces rêves de grandeur que porte l’Afrique ne peuvent se réaliser sans que les règles qui régissent les relations internationales changent. C’est pour cela que le Togolais parle d’ « un système international réformé, fondé sur des valeurs et des principes que respectent tout le monde ». Il peut d’ailleurs, à juste titre, espérer un « renouveau et un changement de paradigme dans les relations internationales car cette nouvelle Afrique « a pris conscience d’elle-même et de ses responsabilités internes à l’égard du reste du monde. Celleci « a besoin d’un partenariat respectueux de la stricte dignité de chacun. Il insiste d’ailleurs sur le fait que « Nous voulons être les partenaires [de l’autre monde] non [ses] sujets ». Et c’est clair, après certains de ses anciens dirigeants se soient compromis dans des complicités avec la force impériale, les nouveaux dirigeants ont des choix lucides : « Nous voulons servir nos peuples, dira-t-il, et non servir des intérêts étrangers. Mais, il est important à préciser que dans cette dynamique, l’Afrique n’est contre personne. Elle joue ses intérêts. Et c’est normal. On en a assez. On est fatigué…
L’Afrique libre qui vient…
Plus personne, plus aucun Etat, ne doit dicter à un autre peuple, à un autre Etat, ce qu’il doit faire. La souveraineté dont un Etat peut se réclamer lui confère le droit de disposer de lui-même sans qu’un autre, fut-il une ancienne puissance colonisatrice, ne lui fasse des injonctions pour lui dire ce qu’il doit faire. Ainsi, revient le représentant togolais au « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes [qui] implique le droit de chaque Etat à se comporter comme il veut sur la scène internationale sous les limites du respect de ses engagements internationaux. [Pour lui] sur les grands défis transnationaux de notre siècle dont les changements climatiques et la lutte contre le terrorisme international, nos vues peuvent rencontrer celles des autres, mais elles doivent demeurer nos vues, profondément réfléchies et arrêtées conformément à notre agenda propre ». Le Burkina Faso, profitant d’une autre tribune, à la Conférence internationale du travail, blâme un monde qui ne comprend pas les souffrances du Sahel. Il condamne à juste titre ces « groupes terroristes dont la perfidie et la barbarie ne semblent pas titiller la conscience de certains dirigeants du monde qui se réclament pourtant d’être des fervents défenseurs des droits de l’homme ». Comment ne pas s’étonner des moyens par lesquels ces terroristes sont approvisionnés en armes et en aliments, quand on sait que « Au Burkina Faso, il n’y a pas, pour l’instant, d’usine de fabrique d’armes ni de fabrication de munitions », quand même « les groupes terroristes en ont comme des grains de sable pour endeuiller des populations innocentes », s’indigne le pays de Thomas Sankara ? Aussi s’interroge son représentant à la conférence : « D’où viennent donc ces armes et qui leur procure ces armes ? ». Mais il rassure que le Burkina Faso ne vient pas à cette tribune pour pleurnicher et exhiber sa souffrance. Il vient le dire pour qu’on comprenne que le Sahel a compris que ces hordes de tueurs bénéficient de complicités qui leur donnent les moyens de leur guerre contre le Sahel. Le Sahel en a jugé et prend ses responsabilités, toutes ses responsabilités.
Mairiga
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La Renaissance, depuis toujours, tant dans ses deux premières versions que dans la dernière, et ce malgré une volonté affichée au début du premier mandat de se démarquer d’une démarche mercantiliste dont héritait Bazoum Mohamed, l’on est bien obligé de croire que rien ne change finalement et fondamentalement ; les deux, comme le disent déjà depuis longtemps certains observateurs pessimistes, n’étant que «même pipe même tabac». En vérité, ni ceux qui sont dans le parti présidentielle, le Pnds-Tarayya, ni ceux qui, par opportunisme, ont soutenu le parti socialisme dans son aventure, ne croient en aucune idéologie, en aucun socialisme, à aucune valeur. La seule «bible» qui les guide, il faut la reconnaître, est le désir de se faire riche très vite pour être la star du quartier, la vedette du village, le grand manitou du pays qui peuvent bluffer des Nigériens qui peuvent ne rien reconnaître de leur histoire. Chacun, en vérité, n’est parti que pour manger et faire pousser un ventre orgueilleux, attiré irrésistiblement par l’arôme, le fumet des ripailles de la Renaissance. Depuis, dans le pays, la politique est vidée de son essence pour ne devenir qu’un moyen de se réaliser et non de construire un pays, de donner un avenir à un peuple et surtout à sa jeunesse, de servir un peuple au service duquel l’on peut pourtant gouverner.
Depuis que le PNDS est au pouvoir, les socialistes ne travaillent qu’à l’unanimisme ne tolérant aucune fausse note, brimant toutes les voix discordantes qui s’élèvent dans la démocratie pour faire entendre une vérité différente de la leur. Combien sont-elles toutes ces voix qui avaient été tues, traquées et condamnées au mutisme ?
Aujourd’hui, on ne peut entendre aucune voix, toutes, peureusement se sont tues et terrées ; quand tous les Nigériens semblent avoir pris peur, se résignant à accepter leur sort, tragiquement silencieux. A l’intérieur du pouvoir, seule la voix des «maîtres» comptent, elle seule peut être entendues, toutes les autres, peu audibles, même martyrisées et marginalisées, ne peuvent oser lever la voix et doivent rester tranquilles à faire croire, par leur silence, que tout va bien alors que, plus qu’un opposant, ce sont certains du bord du parti – et ils sont nombreux – qui vivent l’anxiété et de l’exclusion de la précarité quand tous les jours ils sont côtoyés par certains des leurs, gonflés d’argent, mais n’ayant aucun respect pour eux. Quelqu’un – suivez mon regard – pourrait d’ailleurs se glorifier d’être celui qui aura été capable, vengeant une histoire, de rabaisser d’autres Nigériens, de les anéantir et de ne plus pouvoir leur donner la chance d’émerger dans le pays. Peut-être, mais pour combien de temps ?
Quand on regarde la gestion du PNDS avec des hommes et des femmes devenus inamovibles, inchangeables, restant en poste, même lorsqu’ils ne doivent pas garder la même position dans le système, pendant bientôt douze ans, laissant de nombreux autres militants, laissés pour compte du système et autres «déflatés» du socialisme, moisir dans la misère, rongés par la fatigue de l’attente et le désespoir qui a fait perdre à beaucoup d’entre eux la foi socialiste.
Comment ne pas s’inquiéter pour le système quand, avec la majorité écrasante que le Pnds s’est taillée à l’Assemblée Nationale par un holdup électoral, on peut apprendre que le régime ne maîtrise plus «ses» députés pour n’avoir de choix, ainsi qu’on l’apprend chez un confrère, que de les «acheter», notamment pour faire voter la loi de Finances. Comment comprendre que pour faire passer une loi de finances, il aura fallu pour l’Exécutif qui ne ferait pas alors confiance à sa majorité, qu’il mouille la barbe à des hommes et des femmes qui ont pour mission de soutenir le pouvoir dont ils se réclament ? On est où là ? Malheureusement, ce n’est pas pour la première fois que cela arrive. La dernière fois, pour voter le budget, par le même journal, on apprenait que c’était la trouvaille du régime pour avoir l’assurance que certains de ses députés ne lui feront pas un faux bond. Cette situation est assez tragique pour rendre compte d’une situation assez incongrue et alarmante au sein du pouvoir et du Pnds-Tarayya pour reconnaître par un tel disfonctionnement que le parti est traversé, quoi que dira un autre, par des vents contraires qui le secouent depuis quelques temps.
Cette situation voudrait dire que quelqu’un, quelque part, n’aide pas Bazoum, et dresserait «ses» députés contre son action, commerçant avec «ses» députés-instruments qu’il a trafiqués pour les convoyer à l’Assemblée nationale, plus pour son objet que pour le bien du Niger et de sa démocratie. On peut ainsi comprendre que Bazoum n’a aucune maîtrise de sa majorité, devenue le fond de commerce d’un autre qui la manipule pour arrondir les fins d’années et agrémenter les fêtes de fin d’année de familles de députés vénaux qui ont oublié leur contrat avec le peuple qui leur faisait confiance – si encore c’en est le cas – pour les représenter et les défendre.
Jusqu’à quand, cette Renaissance III unijambiste, peut-elle continuer à marcher ainsi, handicapée, trottinant sur la voie sans avancer, détournée par un camp-escroc qui la tient en respect ?
Ressaisissement…
La Renaissance III a intérêt à se ressaisir si tant est qu’elle voudrait réussir et pouvoir se donner la chance de rempiler. Certains, depuis quelques jours avaient bien compris qu’il ne reste qu’une seul carte que la realpolitik dicte au magistrat suprême si tant est qu’il voudra gouverner par lui-même et pour le Niger : c’est de pouvoir régler le problème de l’Assemblée Nationale devenu pour un autre un objet de chantage. La politique, hélas, souvent est cynique, et si l’on ne peut pas s’y appliquer, l’on n’a aucun droit de s’y hasarder. Il n’a aucun intérêt à s’enfermer dans sa «prison politique» pour aspirer à la lumière de la liberté car il n’y a ni honneur et ni intérêt à s’isoler dans cette prison qui ne dit pas son nom et dans laquelle le confine son prédécesseur qui voudrait se servir de lui pour le confort de sa retraite qu’il ne veut visiblement accepter et les Nigériens l’auront compris depuis qu’il osait sur «ses terres » parler, au milieu des siens, de son «anogo» devenu insupportable après seulement quelques mois de chômage qui lui ont arraché les privilèges du pouvoir pour lequel il peut avoir l’illusion d’être le seul apte.
Sortir du gouffre….
Bazoum Mohamed n’a pas d’autres choix s’il tient à exister politiquement et à avoir un avenir que de s’affranchir. Au sortir du prochain congrès, comme la pintade à laquelle on retire des oeufs pour les confier à la poule pour leur éclosion, il se retrouvera, déshérité du parti et donc de toute influence sur le parti et sur une Assemblée nationale. Peut-il s’accommoder d’un tel schéma pour le restant de son mandant pour ne pas en avoir trop sur le coeur et souffrir de la solitude de son pouvoir «raflé » ?
Il y a des moments où il faut savoir faire ses choix. A attendre trop, on perd.
A bon entendeur…
Gobandy
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Le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, M. Lamine Zeine Ali Mahaman a rencontré hier à son cabinet, les chefs traditionnels, les leaders religieux, et ceux de la société civile. A travers cette rencontre, il s’agit pour le Premier ministre d’informer ces acteurs sur la situation qui prévaut au pays depuis l’avènement des autorités du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). M. Lamine Zeine Ali Mahaman a demandé à l’ensemble de ces acteurs de se tenir toujours debout et unis pour la défense de la Patrie.
A cette occasion, le Premier ministre, M. Lamine Zeine Ali Mahaman a d’abord remercié les chefs traditionnels, les leaders religieux et la société civile pour leur présence à cette rencontre. Il a ensuite salué leur engagement aux côtés du gouvernement depuis plus de deux mois pour maintenir cette flamme qui amine les Nigériens pour aller vers la souveraineté réelle. « Comme vous le savez depuis l’avènement de cette nouvelle équipe, il nous a été imposé une situation qu’on n’a jamais vue ailleurs au point de nous bloquer l’entrée des médicaments et de la nourriture sur notre territoire », a-t-il déploré. En effet, malgré cette sanction, le Premier ministre a rassuré que le gouvernement avec à sa tête le Général de Brigade Abdourahamane Tiani travaille sur tous les fronts dont la sécurité, le maintien de la cohésion sociale et de la stabilité ainsi que la santé contrairement à ce que disent les pays qui ne cherchent que des problèmes au Niger. « Le gouvernement fait l’effort d’assurer les salaires des travailleurs et il fait tout aussi pour maintenir les bons rapports avec les partenaires », a-t-il souligné.
Par ailleurs, M. Lamine Zeine Ali Mahaman a rappelé les missions et le rôle de la CEDEAO qui sont entre autres d’assurer l’intégration des pays qui la composent, d’assurer la solidarité et l’égalité des peuples ainsi que la création de richesses. « Et il s’est trouvé que depuis quelque temps, on voit ces objectifs déjoués. Malheureusement, avec la complicité de certains Chefs d’Etat et de fonctionnaires, on nous impose des mesures face auxquelles nous sommes tous en train de lutter », a-t-il relevé.
Le Premier ministre a ajouté qu’en marge des échanges entre le gouvernement avec la CEDEAO, un certain nombre de pays ont souhaité apporter leur contribution à la sortie de crise. Il s’agit du Tchad et de l’Algérie. « L’Algérie qui a été le premier pays à s’opposer à l’usage de la force. Nous attendons à ce que l’Algérie qui s’est battue pour sa souveraineté nous accompagne dans ce chemin pour l’affirmation de notre souveraineté », a-t-il souligné.
Un plan de déstabilisation monté par la France, ‘’bien documenté’’ selon le Premier ministre
Le Premier ministre, a déploré les propos d’un spécialiste militaire français qui a dit sur une chaine internationale qu’ils vont quitter le Niger et après ils vont s’organiser aussi à déstabiliser le pays. Et ils ont commencé malheureusement avec la complicité de certains de nos compatriotes. « C’est pourquoi nous vous invitons à redoubler de vigilance. L’une des voix qu’ils ont trouvées a consisté à engager des tueurs à gage, à recruter des mercenaires pour procéder à des assassinats ciblés que ce soit des chefs traditionnels, des leaders religieux, des représentants de la société civile et des membres du gouvernement avec l’appui de deux à trois pays. Tout cela est documenté et le moment venu les preuves seront exhibées », a dit le Premier ministre.
Pour sa part, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de brigade Mohemed Toumba a rappelé que l’armée française a plus de 3000 soldats au Niger repartis sur trois positions à savoir Ayerou, Ouallam et Niamey. Par la suite, il a expliqué les échanges qu’ils ont eus avec les autorités françaises par rapport au retrait des leurs militaires du territoire national. « Vous voulez partir, c’est très simple, les derniers arrivés sont les premiers à partir. Vous êtes militaires, nous sommes militaires et nous savons pertinemment que si vous gardez des troupes encore au Niger, c’est toujours un esprit belliqueux, alors donc votre troupe quittent en premier. Nous leur avons défini un itinéraire. Ils vont quitter mais pas par le Benin parce que nous savons qu’ils comptent aller faire au Benin. N’importe quelle direction sauf par le Benin, même si ils disent que ça ne les arrangent pas », a expliqué le Général de brigade Mohamed Toumba.
Yacine Hassane (ONEP)
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La troisième session du comité paritaire conjoint de concertation entre la Direction Générale des Impôts (DGI) et la Chambre de Commerce d’Industrie du Niger (CCIN) s’est tenue, hier matin à Niamey. Cette session organisée, grâce à l’appui financier du projet d’appui à la mobilisation des ressources internes a pour but d’échanger sur des préoccupations communes qui permettent d’améliorer le climat des affaires.
À l’ouverture de la session, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger et président dudit comité, M. Sidi Mohamed a salué les bons rapports qui existent entre la Direction Générale des Impôts et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger. Il a aussi souligné l’importance de ce cadre au regard des difficultés avec les régies financières, soit à la douane ou à la DGI. M. Sidi Mohamed a fait savoir que, des partenaires, comme la Banque Mondiale a salué la mise en place de ce cadre de concertation lors de la table ronde sur le financement du PDES 2022-2026, à Paris en début décembre 2022.
Quant au Directeur général des Impôts, M. Mahaman Mal Ousmane, il a rappelé les objectifs de la création du comité. Il s’agit entre autres, de favoriser une saine application des mesures nouvelles fiscales pour que les agents de la DGI ainsi que les opérateurs économiques aient la même compréhension des mesures en vigueur. Il s’agit aussi de mettre en place un cadre d’échange en ce qui concerne les mesures nouvelles de la loi des finances. «Nous allons éditer de mesures nouvelles, il faudrait que nous soyons en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger pour les faire connaître», a dit M. Mahaman Mal Ousmane.
Ce cadre vise aussi à sensibiliser les parties, notamment les agents des impôts et les consulaires sur les mesures nouvelles et sur la problématique des reformes à mettre en œuvre initiées et mises en œuvre par la DGI. «Nous devons être au service des citoyens, nous devons être au service de la Nation et pour cela, nous avons l’obligation de nous adapter pour moderniser notre économie. Mais ces reformes de modernisation sont souvent incomprises au niveau des opérateurs économiques, mais aussi au niveau des agents des impôts», a souligné M. Mahaman Mal Ousmane.
Pour rappel, le comité paritaire conjoint de concertation DGI-CCIN a été officiellement installé le 5 avril 2022 avec en même temps la validation du plan d’action et le règlement intérieur et la désignation du président.
Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sékou Doro Adamou, s’est entretenu, hier matin, à son cabinet d’abord avec l’ambassadeur du Pakistan au Niger, SE. Ahmed Ali Sirohey, et l’ambassadeur de la Grande Bretagne au Niger, SE Catherine Ingleheam. Au cours de ces rencontres, le ministre a abordé entre autres questions les ambitions de son département ministériel en matière du sport et de la jeunesse et ses attentes vis-à-vis des partenaires pour que ses projets puissent se concrétiser pour le rayonnement du sport au Niger et l’émergence de la jeunesse.
Au cours de la première rencontre, le ministre entouré de ses proches collaborateurs a échangé avec le diplomate pakistanais sur la pratique du sport au Niger soulignant l’existence d’énormes potentialités et une volonté politique avérée de l’Etat pour l’accompagnement de ce secteur stratégique. Il ressort de cet échange que le Niger a fait des efforts dans le domaine du sport et de la jeunesse. Le ministre a parlé de la lutte traditionnelle qui est le sport roi au Niger avant d’évoquer, le cricket et le hockey qui sont des disciplines sportives répandues au Pakistan. M. Sékou Doro Adamou a sollicité l’appui du diplomate pakistanais pour que cette activité sportive soit initiée auprès des jeunes nigériens. Le ministre a évoqué les progrès du Pakistan en criqcket et hockey à travers notamment les résultats engrangés lors des compétitions internationales. Notons que les besoins en matériels et infrastructures sportives ainsi que la formation étaient abordés au cours des échanges. Le ministre de la Jeunesse et du Sport a dit avoir échangé sur cet aspect avec des investisseurs pakistanais ayant séjourné au Niger à l’occasion du forum des investisseurs pakistanais qui s’est tenu à Niamey.
Pour ce qui est du volet jeunesse, le ministre de la Jeunesse et des Sports et ses collaborateurs ont également échangé en vue de s’inspirer de la politique pakistanaise dans ce domaine précis bien que le Niger est en train de faire des choses appréciables au profit de sa jeunesse.
Pour sa part, l’ambassadeur du Pakistan a évoqué la pratique du sport dans son pays et la politique de l’Etat en matière de la jeunesse. SE. Ahmed Ali Sirohey a à cet effet relevé des actions opérées par l’Etat à travers des programmes pour occuper sa jeunesse. Ce qui permet de protéger les jeunes et de leur évite d’être récupérés à des fins propagandistes tendant à remettre cause la paix et la stabilité du pays. Parmi les programme mis en place par l’Etat, l’ambassadeur a cité entre autres, le programme ‘’Green Pakistan” ayant conduit à la plantation de 5 milliards d’arbres en huit ans. L’Etat contribue à l’encadrement des jeunes et à la création des pépinières afin de les occuper. Ses pépinières sont ensuite rachetées par l’Etat pour que les jeunes œuvrant dans ce secteur puissent avoir des moyens de subsistance. SE Ahmed Ali Sirohey a aussi parlé des autres programmes dédiés à la jeunesse à savoir le programme mis en œuvre à l’attention des jeunes filles, le programme de Zakat, celui de la lutte contre la pauvreté, etc.
Quant à la dernière rencontre, le ministre de la Jeunesse et des Sports l’a eue avec l’ambassadeur de la Grande Bretagne au Niger, SE Catherine Ingleheam. Au cours de cet entretien, M. Sékou Doro Adamou a également fait le point de ce que l’Etat est en train de faire pour que les sportifs du Niger soient une référence dans le monde. C’est dans ce cadre qu’il nourrit l’ambition de doter le pays d’une politique en matière de sport afin que la participation des sportifs du Niger soit couronnée de succès. Pour aboutir aux résultats escomptés par son département ministériel, M. Sékou Doro Adamou a évoqué entre autres les besoins en infrastructures, en formation, en matériel, etc. Le soutien de la Grande Bretagne dans ce domaine précis peut être d’une grande utilité pour le Niger compte tenu de la place qu’elle occupe de par le monde. Le ministre de la Jeunesse et des Sports a, à titre illustratif, évoqué le championnat anglais du football ‘’Premier League’’ qui est très suivi au monde et au Niger en particulier.
L’ambassadeur de la Grande Bretagne, a posé des questions sur le domaine de la jeunesse qui a reçu une large explication de la part des cadres du ministère de la Jeunesse. Ils ont abordé les programmes de l’Etat en faveur de la jeunesse en vue de les rendre autonomes et de lutter efficacement contre la pauvreté. Après avoir suivi avec intérêt les interventions des responsables du Ministère de la Jeunesse et des Sports, et SE Catherine Ingleheam a rassuré le ministre d’examiner toutes les questions abordées au cours de ces échanges.
Laouali Souleymane(onep)
25 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de la Justice et des droits de l’homme, Garde des sceaux, M. Alio Daouda a rencontré vendredi 22 septembre 2023 à son cabinet, une délégation de l’Union des Nigériens pour la Vigilance et le Patriotisme (UNVP) accompagnée du Directeur général de l’Agence Nationale de Lutte contre la Traite des personnes et des Trafics Illicites des Migrants (ANLTP/TIM).
Cette rencontre d’échanges s’inscrit dans le cadre de la décrispation du contexte socio politique. A l’issue de cette rencontre, le coordinateur du directoire de l’Union des Nigériens pour la Vigilance et le Patriotisme (UNVP), M. Kaoucen Maiga a souligné que cette rencontre a permis d’échanger avec le ministre sur la question de la loi 2015-36 du 26 Mai 2015 portant sur le trafic illicite des migrants. « Nous avons été satisfaits de rencontrer un ministre de la justice qui maitrise parfaitement le sujet. Le ministre et ses collaborateurs se sont engagés à faire tout pour que cette loi qui n’est pas du tout en faveur des Nigériens ni du Niger soit revue et réformée au besoin», a-t-il déclaré.
Salima Hamadou Mounkaila (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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À l’occasion de la fête de ramadan, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat M. Ahmed Boto a rencontré hier dans la salle de réunions du Ministère les différents responsables de son département ministériel et des structures rattachées. Cette rencontre de présentation de vœux de ramadan, entre les agents du ministère et le ministre a été l’occasion de faire le point des actions entreprises et des progrès enregistrés dans le domaine d’Hôtellerie, du Tourisme et de l’Artisanat.
Intervenant lors de la rencontre, le ministre en charge du Tourisme et de l’Artisanat, M. Ahmed Boto a d’abord souligné les défis que le Président de la République les a engagés à relever dans ce secteur à travers les objectifs clairs est précis que sont entre autres : la diversification de l’offre touristique à travers la consolidation et la valorisation des nouveaux produits et sites, l’amélioration qualitative et quantitative des réceptifs hôteliers du pays pour relever ainsi la capacité d’hébergement de 9,57% avec la construction de quarante-quatre (44) nouveaux hôtels et onze (11) autres réhabilités, l’augmentation du nombre d’agences de voyages et de location de véhicules et de restaurants. Et, malgré que le secteur du Tourisme et de l’Artisanat souffre de la vétusté et de l’insuffisance des infrastructures et surtout du manque de ressources financières nécessaires, pour mettre en valeur les riches et diverses potentialités que renferment le pays à travers ces huit (8) régions, le ministre relève qu’à ce jour vingt-cinq (25) restaurants modernes, et soixante-dix-neuf (79) agences de voyages et de location de véhicules ont été agrées.
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Suite à une rencontre entre le Président de la République du Niger, Mohamed Bazoum, et le ministre algérien des affaires étrangères, Ahmed Attaf, un bilan de la coopération algéro-nigérienne a été dressé. Les deux personnalités ont échangé sur les questions politiques et les préoccupations d'intérêt public des deux pays, notamment la situation sécuritaire dans le Sahel qui est actuellement très instable.
La situation au Mali a également été discutée, tout comme la mise en œuvre de l'accord de paix, qui est une source de préoccupation commune. Dans ce contexte, il convient de noter que l'Algérie et le Niger sont tous deux impliqués dans la médiation internationale.
Lors de cette entrevue, le Chef de la diplomatie algérienne a indiqué que les discussions avaient permis d'examiner de manière exhaustive les différentes dimensions de la coopération algéro-nigérienne. Il a également souligné que les deux parties ont exprimé leur accord sur l'ensemble de ces sujets.
En somme, cette rencontre a permis aux deux pays de faire un état des lieux de leur coopération bilatérale et de partager leurs préoccupations communes concernant la situation sécuritaire dans le Sahel et la mise en œuvre de l'accord de paix au Mali.
Nigerdiaspora
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Selon certaines sources provenant des salons feutrés et milieux restreints, depuis le retour du président Mohamed Bazoum de Paris (France) où il avait pris part avec ses pairs africains sur le financement de l’économie en Afrique, pas mal de choses ont été racontées sur Bazoum rapport à la conversation avec Hama Amadou par l’entourage de l’ex-président Issoufou Mahamadou. Selon cet entourage, le président Bazoum veut violer la constitution, il faut qu’il marche à leurs pas. Aujourd’hui ces proches d’Issoufou veulent braver le nouveau président sur tous les fronts, surtout à l’approche des nominations des cadres de commandements dans les différents services de l’Etat et autres sociétés d’Etat. Les observateurs se demandent si le président Mohamed Bazoum va obtempérer à leurs desideratas ? Pour le moment, il refuserait et dit, à qui veut l’entendre, préparé et prêt à un tel affrontement de la part de tous ceux qui pensent qu’il doit agir dans leurs seuls intérêts. Il est là pour tous les Nigériens et non pour un clan comme l’a fait son mentor. Le Niger avant tout. Choisi par le peuple nigérien, il ne peut que servir le Niger. Tant pis en tout cas pour ces mécontents.
Modibo
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Que redoute le président Bazoum pour s’entretenir, plusieurs heures durant, la semaine dernière, avec les responsables de la société civile que son prédécesseur, ami et camarade, Issoufou Mahamadou, qualifiait de putschiste il y a quelques mois ? On se rappelle que le président de la République pesait, il y a seulement quelques semaines, de tout son poids pour que les manifestations projetées par cette société civile soient interdites. On se rappelle aussi que récemment, lors d’une visite de travail, un responsable des Nations Unies disait que le Niger n’est ni une République ni une démocratie. En sachant que le régime de la Renaissance est extraverti, on pourrait penser que cette rencontre est essentiellement destinée à la consommation extérieure. D’autres par contre pense que le président se serait rendu compte des difficultés de mise en oeuvre de son programme et qu’il serait à la recherche d’alliés.
Lire aussi >>> Rencontre entre le président de la République et les acteurs de la société civile : Nouvelle simulation ou remise en cause véritable du Président Mohamed Bazoum?
Il se serait surtout rendu compte de la difficulté de lutter contre la corruption d’autant que la majorité des mis en cause dans les dossiers sur la table du procureur provient de son parti, de son camp politique. Il voudrait probablement, au moment de lancer la croisade contre les délinquants économiques, avoir le soutien de la société civile ou tout au moins sa compréhension. Il ne voudrait certainement pas avoir à affronter, en plus de ses amis, la société civile indépendante. Il voudrait faire une chose à la fois. Dans un communique, à propos de cette rencontre, la société civile indépendante dit prendre acte des engagements du président, mais reste sur ses gardes. D’autant que ses professions de foi, depuis son discours d’investiture, n’ont pas connu de mises en oeuvre du fait probablement de ses amis. La société civile lui donne encore une période de grâce. A lui d’en mériter en engageant une lutte implacable contre les délinquants économiques qui ont saigné ce pays, empêchant des investissement dans les secteurs sociaux de base. Il a beau dire ne point vouloir fouiller dans les poubelles, il y sera obligé. Quitte à froisser ses amis et alliés qui ne se laisseront pas faire. il ne lui reste plus qu’à en faire autant avec l’opposition politique.
Lire aussi >>> Rencontre du président de la République avec les principaux acteurs de la société civile : Leurre ou lueur
Modibo
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Le lundi 7 juin 2021, à l’invitation de Bazoum Mohamed, les organisations de la société civile nigérienne se sont rendues massivement à la présidence de la République pour y rencontrer le nouveau locataire des lieux. Une nouvelle diversement appréciée au sein de l’opinion publique nationale. Les uns estiment que le débat sur la légitimité de Bazoum Mohamed à la candidature est suranné et que ses premiers pas dans la gestion des affaires de la cité commandent de lui accorder le bénéfice du doute tandis que les autres restent inflexibles. La position, nettement tranchée de ces derniers est…dans ce propos de Kané Kadaouré Habibou, le président du SDR Sabuwa : « En démocratie, la légitimité au pouvoir s’obtient auprès du peuple souverain et encore plus dans les urnes par l’entremise d’élections libres, transparentes et inclusives ; jamais dans les efforts de cooptation au sein des forces vives de la nation ou au moyen d’opérations de séduction ciblées ». Une mise au point qui traduit toute l’apprêté de la tâche de Bazoum Mohamed. Pour autant, les petits pas du nouveau locataire du palais de la présidence ne sont pas négligeables. Pour preuve, nombre d’acteurs qui lui contestaient toute légitimité à se présenter à l’élection présidentielle se sont fait une raison et ont répondu présents à son invitation. Bazoum Mohamed, il faut le dire, s’est fait séduisant. Ayant pris le contre-pied de la politique de son prédécesseur qui a plutôt privilégier une politique antisociale, sur fond de bras de fer permanent avec les leaders de la société civile, Bazoum a certainement marqué un point important en initiant cette rencontre avec les OSC.
Sa rencontre d’avec les organisations de la société civile sonne probablement le glas d’une politique qui a prévalu sous Issoufou et qu’il n’a pas manifestement l’intention de poursuivre.
S’il a promis, plus à Issoufou et ses alliés qu’aux Nigériens, la continuité, il faut toutefois remarquer que Bazoum n’a rien de quelqu’un qui est décidé à assurer la continuité. Jusqu’à preuve du contraire, les actes qu’il pose tendent à donner espoir à ses compatriotes quant à un changement de politique interne. Sa rencontre d’avec les organisations de la société civile sonne probablement le glas d’une politique qui a prévalu sous Issoufou et qu’il n’a pas manifestement l’intention de poursuivre. Face aux OSC, il l’a presque avoué en déclarant en substance : « Nous ne concevrons jamais et nous n’avons jamais conçu la façon pour nous de gouverner comme n’étant pas compatible avec l’existence d’acteurs de la société civile qui ont un rôle très important pour la vitalité de notre démocratie, de par sa fonction qui consiste à alerter les pouvoirs publics et à les dénoncer, aussi, le cas échéant ». C’est clair, Bazoum a sonné la cloche de la rupture. Il compte ouvrir une nouvelle façon de gouverner, loin, très loin, de la vision chaotique de son prédécesseur.
À chaque étape, Issoufou Mahamadou perd davantage de plumes, les actes de bonne volonté de Bazoum lui jetant le discrédit et l’hallali d’après match.
Cette voie que Bazoum est en train de se tracer, pour séduisante et prometteuse qu’elle soit pour une détente du climat social au Niger, risque pourtant d’être ardue. Issoufou Mahamadou, dont le pouvoir est presque resté intact, est le principal perdant dans cette affaire. À chaque étape, il perd davantage de plumes, les actes de bonne volonté de Bazoum lui jetant le discrédit et l’hallali d’après match. Pour une fois, les organisations de la société civile n’ont pas été divisées en organisations démocratiques et putschistes. Toutes, sans exception, ont été considérées sur le même pied d’égalité. Bazoum, de ce point de vue, est bien parti pour gagner son premier combat. Il lui faut, notent les observateurs, travailler à rompre d’abord les amarres avec le système issoufien, puis, progressivement, l’enterrer en tournant le dos à ses pratiques. Une tâche qui n’est pas aisée et qui risque de coûter très cher à Bazoum Mohamed. S’il tergiverse longtemps en cherchant à jouer aux équilibristes dans un contexte où le système issoufou n’a aucune espèce de crédibilité, il risque, à terme, de voir ses hôtes d’hier reprendre à nouveau le sentier de la “guerre”. Une éventualité qui n’est pas si difficile à imaginer, les mauvaises pratiques, notamment en matière de passation de marchés et de gestion des fonds et biens publics, ayant la vie dure sous la 7e République. Si Bazoum donne, dans ses discours, des gages de bonne volonté de faire renouer l’Etat avec les principes de la bonne gouvernance, il a toutefois du mal à convaincre. Récemment, des marchés de plusieurs milliards ont été octroyés à des opérateurs économiques proches du régime par entente directe.
Bazoum Mohamed n’ose pas, selon des personnes avisées, susciter le courroux du parrain en initiant une lutte véritable contre la corruption.
Les discours de Bazoum sont-ils de simples professions de foi ? Il est très tôt pour en juger, même si pour certains, tant qu’il ne fera pas juger les affaires connues, il n’y a aucune raison de lui faire confiance. En attendant, donc, de voir si Bazoum va pouvoir tenir la route en respectant ses engagements, Issoufou Mahamadou et ses ouailles ne seraient pas, dit-on, contents de ces tendances bazoumistes. La rencontre du lundi a particulièrement sonné dans le camp d’Issoufou comme une volonté d’ouvrir les vannes pour le retour des pestiférés du système. Et après les OSC ? La gouvernance nouvelle, telle que Bazoum est en train d’en tracer les voies, ne peut qu’inquiéter Issoufou Mahamadou qui a bien promis de ne pas laisser son successeur faire sans se mêler à la gestion des affaires publiques ; « Son échec, c’est le mien, c’est le nôtre à tous » et « je suis là pour lui donner des conseils, lui dire la vérité ». Jusqu’où alors le mentor peut-il estimer que le poulain a dépassé les bornes ? La lutte contre la corruption pourrait être, note-ton, le sujet de la rupture totale. Bazoum ne peut pas convaincre sans s’attaquer à certains dossiers à scandales financiers. Or, il n’ose pas, selon des personnes avisées, susciter le courroux du parrain en initiant une lutte véritable contre la corruption.
Yaou
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Le mois de Ramadan est le mois par excellence où les Imams et autres leaders musulmans ne chôment pas. Ils ont un calendrier chargé tout le mois, surtout ceux qui sont actifs dans les associations et ceux qui interviennent sur les médias. Les activités de routine en lien avec la religion auxquelles ils s’adonnent prennent de l’envergure durant ce mois, considéré d’ailleurs comme le printemps des Imans, tant ils sont sollicités par les fidèles musulmans pour telle ou telle prestation. C’est le mois par excellence de l’année où ils rentabilisent beaucoup leurs connaissances de l’islam, au sens propre comme au sens figuré. Rien de surprenant donc que le président de la République convoque les associations islamiques pour échanger avec eux les problèmes du pays et solliciter leur contribution en vue de leur résorption. Le président Bazoum Mohamed a rencontré les associations islamiques, vendredi 24 mars 2023, pour leur demander de mettre à contribution ce mois béni de Ramadan et implorer la clémence et la miséricorde de Dieu, lors des séances de lecture du Saint Coran et de prêches, afin qu’il restaure la paix, la sécurité et la quiétude sociale dans notre pays.
Pour qu’il descende la prospérité et protège aussi nos Forces de défense et de sécurité (FDS) déployées sur les différents fronts pour combattre les groupes terroristes. En réaction aux sollicitations du président Bazoum, les associations islamiques ont promis de s’investir pour la concrétisation des voeux présidentiels en appelant tous les musulmans nigériens à implorer Dieu dans les mosquées ‘’pour qu’il nous pardonne et apporte des solutions à nos problèmes, notamment la paix, la sécurité et la prospérité’’, a déclaré Ibrahim Seyni, porte-parole de ces associations. En retour, ces dernières ont aussi soumis au président Bazoum des doléances en lien avec la promotion des valeurs islamiques au sein de notre société et précisément l’éducation des enfants. Entre autres doléances, les associations islamiques ont demandé ‘’l’introduction de l’éducation Islamique dans les établissements scolaires’’, a indiqué Seyni. Une doléance qui risque de rester sans suite, l’école étant une institution laïque. Nous ne sommes pas dans une République Islamique. Inscrire l’apprentissage coranique à l’école revient à ignorer les autres courants religieux et provoquer inévitablement de remous au sein de l’institution.
Sur ce point, les associations ne peuvent donc rien attendre de Bazoum. Par contre, la doléance relative à l’implication personnelle du président de la République dans l’organisation du Hadj et la subvention de l’Etat pour soulager la souffrance des candidats constitue une demande à laquelle Bazoum doit accéder. Et pour cause ! D’une édition du Hadj à une autre, le coût des prestations ne fait que grimper, d’une édition à une autre, les difficultés de transport et de prise en charge des pèlerins en Terres Saintes de l’Islam apparaissent avec acuité. ‘’Nous avons également invité le Président de la République, en tant qu’Imam et Chef de l’Etat, de bien vouloir s’impliquer personnellement pour la réussite de l’organisation du Hadj au Niger’’, a ajouté M. Ibrahim Seyni, rappelant que l’année passée il y a eu des ratés, des pauvres nigériens n’ayant pas pu accomplir le hadj. ‘’Nous avons invité le Président de la République et son gouvernement de bien vouloir subventionner chaque pèlerin nigérien pour réduire les frais élevés du hadj’’, a ajouté le porte-parole. Espérons que ces doléances seront satisfaites urgemment pour soulager financièrement, physiquement et psychologiquement les candidats de cette année.
Tawèye
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La Commission électorale nationale indépendante a rencontré, lundi dernier dans l’après-midi, les partis politiques nigériens en compétition dans le cadre des élections générales 2020-2021. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des réunions périodiques que la CENI a initiées pour informer les acteurs sur l’évolution du processus électoral. Lundi dernier, il s’est agi pour le Président de la CENI Me Issaka Souna et son staff administratif et technique de présenter, aux représentants des partis politique, le point des activités en ce moment crucial du processus électoral. En effet, en cette veille de lancement de la campagne, nombreux sont les partis qui ont effectué le déplacement de la CENI pour mieux appréhender l’évolution. Le constat était satisfaisant pour Me Issaka Souna qui a dit avoir constaté un engouement réel et une adhésion plus importante matérialisés par la présence plus massive des représentants de partis politiques à ce genre de rencontre.
Face à ses interlocuteurs, le président de la CENI a rappelé qu’il est question pour la CENI de procéder à des échanges directs mais aussi de fournir aux partis politiques, l’information nécessaire en ce moment précis du processus. Aussi, il a exprimé le souhait de l’institution en charge des élections, de recueillir les préoccupations des partis politiques sur la conduite du processus tout en se tenant prête à apporter toutes les clarifications pour la bonne marche dudit processus. Faisant l’état des lieux, Me Issaka Souna a commencé par évoquer la question de la distribution des cartes d’électeurs. Sur ce point il a informé les représentants des partis politiques, que les cartes sont acheminées dans toutes les régions et qu’elles sont en cours de distribution. Mieux, dans certaines communes la distribution est effective à 100%.
Cependant, il a souligné l’existence de quelques soucis dans certaines zones pour des raisons bien indépendantes de la volonté de la CENI tout en affirmant qu’elle s’attèle au mieux qu’elle le peut pour juguler les problèmes. Me Issaka Suna a aussi ajouté que les cartes peuvent toutefois être retirées même le jour du scrutin au niveau des bureaux de vote. S’agissant des agents électoraux, le président de la CENI a renseigné que la nomination des responsables et l’installation des commissions communales, départementales et régions sont effectives et que toutes les dispositions sont prises pour parer à toute éventualités, comme par exemple le remplacement de tout responsable de commission électorale quelconque en cas d’empêchement ou de désistement. La formation des présidents de commissions que la CENI juge indispensable et capitale, est en cours pour renforcer les capacités des acteurs. Sur le plan de la logistique, le président de la CENI a rassuré les partis politiques que tout en est fin prêt, même si quelques ajustements sont à faire.
«Le matériel lourd est effectivement arrivé au niveau des chefs-lieux des régions» a indiqué le président de la CENI. Quant au matériel nécessaire il est disponible à Niamey et le processus de transfèrement à l’intérieur suit son cours. Evoquant le sujet relatif à la représentation des partis au niveau des bureaux, le Président de la CENI leur a demandé de réfléchir et de procéder rapidement à la désignation de leurs représentants tout en les exhortant à désigner des personnes qui ont la capacité de comprendre les procédures pour leur faire un travail de qualité dans le respect du processus électoral.
Après les propos préliminaire du président de la CENI, les représentants ont eu droit à une présentation des certains produits élaborés par le Commission. Certains constituent une nouveauté dans le domaine électoral à l’exemple de la possibilité offerte à tout électeur de pouvoir consulter la liste électorale, de retrouver son bureau de vote ou celui d’une
personne proche via le site Web de la CENI (www.ceniiniger.org) ou l’application CENI NIGER sur smartphone à télécharger à partir de Play Store. A travers ces deux options, il est désormais possible de consulter non seulement la liste électorale mais aussi avoir une gamme de produits comme la listes des partis politiques en compétition, la listes des candidats, les bureaux de vote, et.
Après les exposés, le responsable informatique de la CENI a donné des explications sur le système de remontée des résultats mis en œuvre par la commission. Les représentants des partis politiques ont également suivi un exposé portant sur les bulletins uniques initiés dans le cadre des élections municipales et régionales. Des spécimens desdits bulletins leur ont été présentés au cours de cette rencontre.
La séance d’échanges qui s’en est suivi a permis aux participants de poser des questions pour mieux comprendre le système et de faire des remarques sur certains aspects qui leur paraissent importants, sur des erreurs constatées au niveau de bulletins de vote ou des cartes d’électeurs. Toute chose que le Président de la CENI a promis de prendre en charge dans un bref délai. S’agissant des cartes d’électeurs comportant des erreurs quelconques, Me Issaka Souna a reconnu cela, qu’il est difficile d’établir plus de 7,5 millions de cartes en à peine huit (8) mois sans se tromper. Toutefois, il a levé le doute en assurant que les électeurs pourront bel et bien voter avec et promis que les dispositions seront pour corriger lesdites erreurs.
Zabeirou Moussa
02 décembre 2020
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Le président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) M. Maty Elhadji Moussa a présidé, le vendredi 20 janvier 2023 à Niamey, une rencontre d’échanges entre la CNDH, les acteurs étatiques, et les Partenaires Techniques et Financiers intervenant dans les domaines des droits humains et la sécurité au Niger. Cette initiative de la CNDH avec l’appui d’EUCAP-Sahel Niger a été une opportunité pour les acteurs nationaux et internationaux intervenant sur la thématique de débattre de trois points essentiels.
Il s’agit de comment améliorer la coordination entre les partenaires, les acteurs et la CNDH, identifier les opportunités et propositions pour un ancrage institutionnel de la thématique sécurité–droits humains dans l’organisation interne de la CNDH et faire des propositions entrant dans le cadre de l’élaboration du plan d’actions 2023 de la CNDH pour le volet sécurité et droits humains. Peu avant le début des travaux, deux allocutions ont été prononcées. D’abord celle du Président de la CNDH, qui a brossé la situation sécuritaire qui prévaut dans notre pays et son lot de conséquences.
Pour Maty Elhadji Moussa, la sécurité est un droit fondamental qui conditionne l’exercice de tous les autres fondamentaux de la personne humaine. «En effet, la sécurité c’est comme l’électricité, on ne se rend pas compte de son importance que quand ça manque et aujourd’hui tout le Sahel en général et le Niger en particulier souffre de l’absence de sécurité», a-t-il ajouté.
Dans les localités affectées, le président de la CNDH a relevé que «les paysans ne vont plus aux champs, les éleveurs souvent victimes de vols de leurs animaux ne peuvent plus aller en brousse chercher du pâturage, les femmes ne peuvent pas aller hors des villages chercher l’eau et le bois de chauffe, les commerçants et leurs clients n’arrivent plus à aller tranquillement au marché, les élèves et leurs enseignants ne vont plus à l’école pour exercer le droit à l’éducation, les malades et leurs médecins sont privés de leurs structures sanitaires, les mosquées et les églises sont désertées et même les cimetières ne sont pas épargnés puisque des attaques terroristes sont enregistrées lors des enterrements».
Face à une telle situation qui nous interpelle tous, le président de la CNDH a préconisé «la nécessité de tous mettre en œuvre pour créer les conditions du retour à la sécurité afin de permettre aux populations de vivre tout simplement pour ne pas dire de survivre et de vaquer tranquillement à leurs occupations. Il est de notre devoir d’apporter notre contribution par tous les moyens appropriés pour un retour rapide au vivre-ensemble des populations meurtries par tant de cruauté afin de s’atteler dans la paix, la sécurité et la stabilité aux tâches de développement de notre pays pour l’avènement d’un Niger radieux et prospère».
Pour sa part, le Directeur Adjoint de la Mission Eucap-Sahel Niger a salué la Commission Nationale des Droits Humains pour cette initiative de réunion d’échanges avec les acteurs, Partenaires Techniques et Financiers intervenant dans les droits humains-sécurité au Niger tout en soulignant le remarquable travail accompli par cette institution, essentielle dans une démocratie. En effet, selon le responsable de Eucap-Sahel Niger, la CNDH est un partenaire privilégié pour prendre en charge et jouer un rôle de coordination des différents acteurs nationaux et internationaux œuvrant en matière de la promotion des droits humains dans le secteur de la sécurité.
Après les discours et la présentation des participants, le Rapporteur Général de la CNDH M. Insa Garba Saidou a présenté succinctement la CNDH et ses attentes en organisant la rencontre d’échanges autour de la thématique droits humains et sécurité. Une présentation ayant suscité une série de commentaires et de questions de la part des participants. Des réponses appropriées ont été apportées par les responsables de la CNDH, dont le président Maty Elhadji Moussa.
Oumarou Moussa(onep)
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Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed s’est rendu hier mercredi 23 mai 2023 à Tillabéri, capitale du fleuve pour le lancement de la rencontre d’échanges entre la Cour de Cassation et les juridictions du fond qui se tient du 23 au 25 mai 2023. Cette rencontre, la première du genre entre magistrats, co-organisée par la Cour de Cassation et le projet ADALCI sous le financement de l’USAID vise le renforcement des capacités d’intervention des juges du fond, à travers un dialogue avec leurs ainés, nourri par des échanges directs sur des sujets de préoccupation touchant à leur office quotidien. Dans ce déplacement le ministre de la Justice, Garde des Sceaux est accompagné par les cadres centraux de son département ministériel.
A l’ouverture des travaux de cette rencontre, le ministre M. Ikta Abdoulaye Mohamed, a indiqué que cet atelier marque une étape importante dans les efforts collectifs menés par son département ministériel et les partenaires afin de relever les défis auxquels ils sont confrontés dans le cadre du renforcement de l’Etat de droit dans notre pays.
Pour atteindre cet objectif, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a expliqué la place centrale qu’occupe la Cour de Cassation dans le système judiciaire nigérien, en tant que haute juridiction de la République. Une institution qui ne se contente pas d’interpréter et d’unifier le droit, mais qui joue également le rôle crucial dans l’élaboration des principes qui guident notre société, en mettant à la disposition des tribunaux et des Cours d’Appels la bonne interprétation des textes de lois. « Les décisions rendues par cette estimée institution ont des implications considérables, affectant la vie de nos citoyens et le tissu même de notre démocratie. Il nous incombe de veiller à ce que ces décisions soient facilement accessibles à tous, afin de promouvoir la transparence, la cohérence et le strict respect de l’Etat de droit », a-t-il ajouté.
Il a aussi déploré la non publication depuis plusieurs années des décisions, des avis et des recommandations de la Cour de Cassation. « Ce manque d’accessibilité sape le fondement même de notre système juridique, en limitant la diffusion de connaissances juridiques essentielles et en entravant le bon fonctionnement de nos tribunaux », a-t-il fait remarquer.
Selon le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, les insuffisances et les retards dans la transmission des affaires à la Cour de Cassation ne peuvent être ignorés car pour lui la méconnaissance des règles procédurales, a entrainé des revers et un découragement pour les plaideurs qui cherchent à obtenir justice par le biais des recours.
En outre, il a également souligné que les divergences dans l’application de la loi par les juridictions de fond aggravent encore ces problèmes, conduisant à des décisions contradictoires et érodant la confiance du public en notre système juridique. « Il est de notre responsabilité de remédier à ces lacunes et de créer un paysage juridique unifié et cohérent qui respecte les principes de justice et d’équité », a-t-il exprimé.
Quant au premier président de la Cour de Cassation M. Abdou Dangaladima, il a expliqué que l’Etat de droit et de démocratie que s’efforce de consolider notre pays ne saurait s’accommoder d’une justice particulièrement lente, gangrénée par la corruption et subissant les assauts du politique dans l’office du juge. « La lenteur de la justice retarde l’issue des procédures, empêche la réparation des préjudices des victimes, suscite le sentiment d’impunité et empêche, par la suite, la mise en œuvre de la responsabilité des fautifs. En matière pénale, elle entraine des détentions anormalement longues, occasionnant ainsi le surpeuplement des prisons », a-t-il indiqué.
Pour la directrice pays Search for Common Ground Mme Beatrice Abouya, ce cadre d’échange vient couronner une longue série de formations déjà dispensées à l’endroit des magistrats, grâce au partenariat que le projet ‘Adalci’ a développé avec la Cour de Cassation. Un projet entièrement financé par l’Agence des Etats Unis pour le Développement(USAID).
Hamissou Yahaya (ONEP), Envoyé Spécial
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La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé, hier dans la matinée, une rencontre d’information et d’échange avec les partis politiques sur le processus électoral au Niger. Cette rencontre constitue la énième que l’institution chargée d’organiser les élections au Niger organise avec les acteurs du processus électoral. Il s’agit pour la CENI de faire l’état de lieu du processus électoral, son évolution et de recueillir les propositions et suggestions des partis politiques. La rencontre a été présidée par Me Issaka Souna, président de la CENI, en présence des partenaires techniques et financiers et des responsables des Forces de Défense et de Sécurité.
Face à la ferme détermination du Président de la République, SE Issoufou Mahamadou, de créer toutes les conditions pour qu’une alternance démocratique se réalise pour la 1ère fois au Niger à l’issue d’élections libres et transparentes, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) s’investit pour la concrétisation de ce voeu ardent du Chef de l’Etat. Au cours de cette rencontre, Me Issaka Souna a demandé aux représentants des formations politiques de poser toutes les questions possibles sur le processus et de faire des propositions pertinentes pour la réussite des échéances électorales au Niger.
Dans son mot introductif, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a tout d’abord fait l’état de lieu de processus et l'évolution en cours. Selon Me Issaka Souna, la CENI a récemment procédé à la nomination des présidents régionaux et communaux. Il a aussi souligné que tous les documents électoraux pour les scrutins 2020-2021 ont été acheminés dans les régions. «La CENI déploie les moyens humains et matériels pour assumer sa mission. Pour les cartes d’électeurs, la distribution continue. Notre souhait est de voir que les 7.446.556 électeurs recensés retirent leurs carte et au cas contraire, connaitre combien de cartes n’ont pas été retirées», a-t-il dit.
Me Issaka Souna a parlé aussi de l'arrivée du premier lot de matériel. «Le reste suivra. La programmation de l’arrivée du matériel lourd est déjà faite avec un coût global de un milliard six cent millions FCFA, financé par le PNUD. Pour ce processus électoral, la CENI compte sur la collaboration de tous les acteurs. « J’exhorte tous les acteurs à garder l'esprit de l'élection apaisée», a déclaré le président de la CENI.
Au cours de cette rencontre, le responsable chargé de la cartographie à la CENI a présenté pour rappel, les travaux de l'élaboration de la liste électorale. Dans son exposition, M. Salou Harouna Moussa a édifié les participants sur la méthodologie d'enrôlement, le recrutement du personnel qui est de 7.500 personnes dotées de 3000 kits tablettes. Il a aussi fait cas des difficultés sécuritaires rencontrées à savoir les attaques des bandits armés ayant occasionné le vol de kits d’enrôlement. Malgré tout, la CENI a obtenu un résultat satisfaisant avec un fichier moderne et fiable pour l’organisation des élections crédibles, un fichier audité par des experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie et de la CEDEAO. «Il ne reste plus qu’à l’ensemble de la classe politique nigérienne et aux citoyens de s’engager résolument à faire des prochaines consultations électorales une réussite totale », a-t-il conclu.
Seini Seydou Zakaria(Onep)
12 novembre 2020
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La ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a rencontré le lundi 15 mai 2023, dans les locaux du Ministère, la présidente de la Haute Autorité de Protection des Données à Caractère Personnel (HAPDP), Mme Sanady Tchimaden Hadatan. Il s’agit à travers cette rencontre d’échanger sur les questions en lien avec la protection des données à caractère personnel d’une part et faire le plaidoyer sur la protection des données d’autre part.
Lors de cette rencontre, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant a fait savoir que ce déplacement de la HAPDP dans les locaux du Ministère prouve l’intérêt qu’elle accorde à la promotion de la Femme et à la protection de l’enfant. Aussi, a-t-elle ajouté, il faut avoir un regard sur ces données. «Nous sommes en train de voir comment faire pour coordonner tous les aspects liés à la promotion de la femme et à la protection de l’enfant», a déclaré la ministre. Pour Mme Allahoury Aminata Zourkaleini, il est nécessaire de commencer par collecter les données comme il faut, et penser à leur protection. «Je voulais qu’il y ait beaucoup de communications sur l’importance des données, parce que les gens ne donnent pas beaucoup d’importance à la protection de ces données» ajoute-t-elle.
Pour sa part, la présidente de la Haute Autorité à la Protection des Données à Caractère Personnel a souligné que le Ministère est d’une importance capitale pour la HAPDP parce que ce département ministériel a une mission transversale et s’occupe aussi des questions très sensibles des femmes et surtout des enfants. «En marge du 13 mai, nous tenons à faire cette visite de courtoisie pour échanger sur la protection des données à caractère personnel», a fait savoir Mme Sanady Tchimaden Hadatan.
La présidente de la HAPDP devait indiquer que l’administration dans son ensemble manipule beaucoup de données surtout des données à caractère personnel. «Nous vérifions des traitements du personnel pour voir si le traitement est conforme à la loi sur la protection des données à caractère personnel et en ce qui concerne aussi des données collectées dans la mission de promotion de la femme et de la protection de l’enfant», a-t-elle insisté.
Peu après la rencontre, la présidente de la HAPDP a procédé à une remise de don, des articles vestimentaires et des produits d’entretiens aux enfants du centre d’accueil des enfants en difficultés familiales.
Les membres de la Haute Autorité des Données à Caractère Personnel, ont saisi l’occasion pour rendre hommage aux femmes de ladite structure, en marge de la fête du 13 mai. «La contribution des femmes dans la mise en œuvre de la mission de la HAPDP n’est pas moindre. Nous sommes là pour leur rendre hommage, parce qu’elles contribuent au développement de la nation. L’Afrique toute entière reconnait les efforts de la HAPDP. En trois ans d’exercices, nous avons faits des efforts au Niger pour faire de la protection des données à caractère personnel un modèle au niveau de l’Afrique. Nos collègues africains ont reconnu ce que nous avons fait, l’avancée que nous avons faite au niveau de notre dispositif national en matière de protection des données à caractère personnel», a conclu la présidente de la HAPDP.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
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Le Directeur Général de la société Riz du Niger (RINI), M. Seydou Asman a rencontré, le mercredi 21 Septembre 2022, les unions des producteurs de riz local de Saga (région de Niamey) et de Sébéri (région de Tillabéri). Objectif de cette initiative est de prendre contact avec les producteurs et s’enquérir de leurs difficultés qui, pour l’essentiel s’organisent autour de la production de riz afin d’en trouver des solutions idoines. Dans cette optique il s’est rendu sur les sites d’expérimentation de production de riz où, les résidus de la cosse de riz brulé par l’usine de cogénération (FBG 300) de Kirkissoye sont utilisés comme produits de substitution à l’engrais.
A l’issue des échanges entre le directeur général et les riziculteurs, on retiendra que la filière riz au Niger rencontre des problèmes à pratiquement tous les niveaux, chacun tendant à se répercuter sur l’autre. A Saga comme à Sébéri, les mêmes préoccupations ont été mises en exergue par les producteurs. Il s’agit notamment : de la cherté de l’engrais (30.000 voire 35.000fcfa le sac) ; le coût de l’énergie et de l’eau, l’inadaptation des décortiqueuses qui font perdre beaucoup de riz en raison de la déperdition lors des séances de battages et l’invasion de certaines parasites (vers) qui nuisent souvent à la production. A cela s’ajoute les difficultés d’écoulement face à la concurrence du riz importé qui accroissent les problèmes de trésorerie des paysans et des coopératives qui ont alors plus de difficulté pour acheter à crédit l’engrais, payer leur facture, ce qui va retarder les mises en culture, peser sur les niveaux de production et accroitre les impayés. Cependant, la préoccupation majeure de ces riziculteurs reste liée au bas prix d’achat (15.000 FCFA proposer le RINI) contre 17.500 voire 20.000 FCFA par les acheteurs de certains pays voisins.
Notons qu’en amont, à chacune des étapes, le directeur général du RINI a expliqué aux producteurs qu’un financement de plus de 400 milliards de FCFA sera bientôt investi dans la filière riz afin que, d’ici 2030 l’autosuffisance alimentaire en riz soit une réalité au Niger. A cet effet, il a exhorté les riziculteurs à produire le riz pour les nigériens car a-déploré M. Seydou Asman, il est inconcevable que ce qui est destiné pour les nigériens se retrouve vendu à des étrangers. Pour le directeur général, la bonne politique c’est : produire et manger chez soi. Il a, à cet effet, mentionné l’importance d’une responsabilité partagée entre la société Riz du Niger et les riziculteurs pour atteindre l’objectif d’autosuffisance alimentaire en riz d’ici 2030 comme prévue dans le programme du Président de la République du Niger. Cela tout en rassurant les riziculteurs que toutes leurs inquiétudes seront prises en compte. Relativement au prix d’achat du riz paddy par le RINI, il a convié les riziculteurs à se mettre d’accord sur un prix avec le concours de la Fucopri tout en les rassurant que, la société va s’en tenir à leur décision afin qu’ils puissent pleinement profiter de leur labeur.
Abordant dans le même sens, le président de la Fédération des Unions de Coopératives de Producteurs de Riz au Niger, M. Yacouba Ayouba a rassuré les riziculteurs quant à la bonne volonté du directeur général de la société riz du Niger à prendre en compte toutes les préoccupations afin que cela profite aux deux parties. Il a par ailleurs invité les riziculteurs à s’acquitter de leur dettes et redevance. Car a dit M. Yacouba Ayouba, si aujourd’hui les rizières souffrent de manquent d’engrais, c’est bien à cause des impayés. «Nous avons 700 millions de franc d’impayés, comment allons-nous payer de l’engrais et approvisionner les coopératives, si nous ne remboursons pas les dettes des banques. Il ne faut pas seulement voir la société le Riz du Niger, nous même riziculteurs devraient changer notre comportement» a nuancé le président du Fucopri.
En effet pour s’approvisionner en engrais, les riziculteurs prennent à crédit l’engrais auprès des coopératives qui s’approvisionnent auprès de la fédération. Le remboursement se fait la plupart du temps en nature ; en paddy soit deux sacs de paddy pour un sac d’engrais. Mais malheureusement malgré cette facilitation, certains riziculteurs peinent à rembourser leur dette.
Pour rappel, le Niger a récemment lancé une stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) au Niger avec comme objectif contribuer à une augmentation durable de la production du riz en quantité et en qualité afin de satisfaire à long terme les besoins et les exigences des consommateurs nigériens. Et aussi, envisager de l’exporter sur les marchés sous régionaux et internationaux. C’est pourquoi la direction générale de la société le Riz du Niger a pris les devants pour aller à la rencontre des producteurs.
Rahila Tagou(onep)
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Dans le cadre d’une visite de travail qu’elle a effectuée du 28 novembre au 2 décembre 2022 derniers au Niger, la Sous-Secrétaire à la diplomatie et aux affaires publiques des États-Unis d’Amérique, Mme Elicabeth M. Allen, a été reçue, le mercredi 30 novembre dernier, par le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Sani Kabir. Au cours de cette rencontre, les deux personnalités ont échangé entre autres sur les priorités stratégiques mutuelles en matière de communication, la coopération, le renforcement des capacités des médias et les perspectives en faveur de la liberté de la presse, la professionnalisation et la responsabilité dans le travail de la presse au Niger. Cette rencontre s’est déroulée en présence de l’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique au Niger.
Dans ses propos liminaires à la rencontre, le président du CSC a, d’abord, fait un exposé détaillé sur les missions, l’organisation et la composition de son Institution. «Au terme de la Constitution de la 7ème République, les membres du CSC dont la durée de mandat est de cinq ans non renouvelable, sont dirigés par un Bureau. Les conseillers élisent en leur sein un président, un vice-président et deux rapporteurs. Seul le Bureau est permanent. Le CSC est composé de 15 membres dont 12 élus. Les 3 autres sont désignés respectivement par le Président de la République, celui de l’Assemble nationale et le Premier ministre», a-t-il rappelé. Dr Sani Kabir a ajouté que, les membres de l’Institution de régulation des médias ont prêté serment devant le Conseil d’Etat, peu après que le Président de la République ait signé le jour-même, le décret entérinant leur élection et désignation.
«Autorité administrative indépendante, le CSC a pour mission de garantir et d’assurer la liberté et l’indépendance des moyens de communication audiovisuelle, de la presse écrite et électronique dans le respect de la loi», a rappelé Dr Kabir. Par la suite, le président du CSC a décliné à la diplomate américaine les nombreuses et multiples actions menées, depuis 2018, par son Institution, tant au Niger qu’ailleurs, dans le cadre de ses missions de régulation et de promotion de la liberté de presse. Dr Sani Kabir a aussi expliqué les défis et les perspectives du monde médiatique nigérien. Il a aussi reconnu les efforts et appuis qu’apportent les Etats-Unis en faveur du Niger, dans divers domaines qu’il a d’ailleurs demandé de renforcer et d’élargir ces appuis notamment dans le cadre de renforcement des capacités des hommes et femmes de médias nigériens. «Au CSC, nous veillons à la régulation des médias dans la transparence et l’équité, en toute indépendance», a conclu Dr Kabir.
Réagissant aux propos du président du CSC, Mme Elizabeth M. Allen, l’a félicité pour la célébration de la Journée Nationale de la Liberté de la Presse et les efforts du Niger dans le cadre de la liberté de la presse. Elle a aussi évoqué le travail que les uns et les autres doivent faire pour assurer et protéger une presse libre. «Je suis surprise et émerveillée du parcours du Niger pour promouvoir une presse libre, inclusive, indépendante, transparente et bien régulée. Les USA continueront à appuyer les efforts de l’Etat nigérien dans ce sens», a-t-elle lancé.
Par ailleurs, notons que lors de cette visite au Niger, la Sous-Secrétaire américaine à la diplomatie et aux affaires publiques a rencontré, entre autres, des journalistes, des entrepreneurs, de jeunes leaders, des anciens participants au programme Mandela Washington et à d’autres programmes d’échange du gouvernement américain de l’Initiative pour les jeunes leaders africains, du programme de bourses Fulbright et du programme IVLP. Ce qui témoigne du caractère fondamental de la diplomatie publique pour la politique étrangère américaine. Cette visite de Mme Elizabeth M. Allen, intervient, alors que les États-Unis se préparent à accueillir des dirigeants de tout le continent africain à Washington à l’occasion du Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique.
Mahamadou Diallo(onep)
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Le président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC), M. Malam Ligari Maïrou a rencontré, hier mardi 27 Juillet 2021, les responsables du Secrétariat permanent de l’Association des Chefs Traditionnels du Niger (ACTN). Cette rencontre s’est tenue au siège de l’ACTN en présence de son Secrétaire permanent l’honorable Allassane Albadé et des membres du Bureau du CESOC. Elle a pour but d’impulser une nouvelle dynamique au fonctionnement du CESOC dans l’accomplissement de ses missions.
A l’entame de son discours, M. Malam Ligari Maïrou a tout d’abord remercié les membres de l’ACTN pour l’accueil qui lui a été réservé, mais aussi pour la disponibilité du Secrétariat permanent à recevoir sa délégation. Il a ensuite rendu un vibrant hommage aux Chefs Traditionnels du Niger pour leur participation et leur contribution dans le fonctionnement du CESOC, notamment à travers leur participation aux travaux de l’Institution. Le Président du CESOC a saisi cette opportunité pour présenter les condoléances de son Institution à l’ACTN suite au décès de certains membres de l’Association. Cet instant été mis à profit pour dire une prière pour le repos de leurs âmes.
Parlant du rôle éminemment important de l’ACTN au sein du CESOC, M. Malam Ligari Maïrou a salué la disponibilité et la contribution des chefs traditionnels lors des sessions du CESOC. Pour rappel l’ACTN est représentée au CESOC par huit chefs traditionnels en raison d’un par région. «Le CESOC est une institution dont la mission est de donner des avis au Président de la République et à l’Assemblée Nationale sur toutes les questions d’intérêt national en lien avec sa mission. Notre rencontre a également pour but de concerter les membres de l’association des chefs traditionnels du Niger pour qu’ils puissent contribuer davantage au bon fonctionnement du Conseil Economique, Social et Culturel à travers leurs sages conseils», a-t-il dit.
«Comme vous le savez, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum a un programme pour la réalisation duquel nous voulons que le CESOC joue son rôle. Donc nous ne pouvons jouer notre rôle que lorsque toutes les composantes du CESOC sont engagées dans le dialogue, dans une synergie d’actions pour que toutes les thématiques qui nous seront adressées puissent être étudiées et que les avis que nous devons transmettre aux plus hautes autorités soient pertinents dans la conduite des affaires publiques», a précisé le président du CESOC.
Pour sa part, le Secrétaire Permanent de l’ACTN, l’honorable Alassane Albadé a, au nom du Bureau de l’Association dirigé par l’honorable Sultan de Dosso, saisi cette occasion pour remercier le CESOC et son président pour cette initiative responsable et constructive. «C’est pour la 1ère fois du genre qu’un président du CESOC rencontre les chefs traditionnels à leur siège pour échanger sur le fonctionnement de l’Institution, mais aussi du rôle de l’ACTN au CESOC. C’est un grand honneur pour l’ACTN. Cela témoigne de l’intérêt tout particulier que le président du CESOC attache à la chefferie traditionnelle et à son rôle en tant que gardienne des valeurs traditionnelles dont la sagesse», a-t-il indiqué.
L’ACTN, a rappelé, l’honorable Alassane Albadé, a été créée 1949, au temps de l’administration coloniale, sous forme d’un Syndicat des Chefs Traditionnels du Niger, avec comme objectif la défense des intérêts des chefs traditionnels. Avec l’avènement de la démocratie le Syndicat s’est transformé en une Association en 1974 dénommée Association des Chefs Traditionnels du Niger. «Depuis la création de cette structure, elle est restée toujours membre du CESOC avec un représentant par Région. L’ACTN est prête à apporter son aide par des sages conseils au CESOC dans le but de formuler de sages propositions à l’exécutif en vue de prendre des décisions visant l’amélioration du bien-être de la population nigérienne», a conclu le Secrétaire permanent de l’ACTN.
Ali Maman et Mahamadou Oumarou (Stagiaire)
28 juillet 2021
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Dans le cadre des préparatifs de deux évènements internationaux que le Niger va accueillir du 20 au 25 novembre 2022 à savoir le Sommet de Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine sur l’Industrialisation et la Diversification Economique en Afrique et la Session extraordinaire de l’Union Africaine sur la Zone de Libre Echange Continental Africain (ZLECAF), le Ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat et l’Agence Nationale de l’Economie des Conférences (ANEC) ont organisé une rencontre d’échange avec l’ensemble des professionnels du Tourisme et de l’Hôtellerie de la ville de Niamey.
Il s’est agi à travers ces échanges élargis aux représentants des Ministères du Commerce et de l’Industrie, les autorités administratives de la Ville de Niamey, la direction de la Sécurité et la compagnie Niger-Télécom de discuter sur les dispositifs à mettre en place pour un bon accueil des invités.
Dans son propos introductif, le directeur général de l’Agence Nationale de l’Economie des Conférences (ANEC), M. Mohamed Saidil Moctar a souligné l’objectif assigné à cette rencontre qui, a-t-il dit, est d’expliquer les attentes du Gouvernement vis-à-vis de ces acteurs et recueillir leurs suggestions pour mettre en place un dispositif d’hébergement assez professionnel et un service d’internet de qualité pour que, le séjour des invités se passe dans de bonnes conditions. M. Mohamed Saidil Moctar a indiqué que, l’hébergement constitue un gros défi dans ce type d’évènement, surtout que, le Niger attend plus de 3000 personnes dont une cinquantaine des Chefs d’Etat et de Gouvernement. «C’est pourquoi l’ANEC et le Ministère en charge du Tourisme ont jugé utile de réunir tous ces acteurs autour d’une table pour qu’ils puissent aussi apporter leur pierre à la bonne marche de ces évènements de haut niveau», a fait savoir le directeur général de l’ANEC.
Les différents acteurs invités à cette rencontre d’échange ont pour leur part, esquissé quelques suggestions, propositions, et doléances avant de s’engager pleinement pour le succès éclatant de ces évènements d’envergure internationale.
Quant au Gouverneur de Niamey, M. Oudou Ambouka, il a sollicité la pleine implication de tous les habitants de Niamey à travers la salubrité, la sécurité de la ville afin d’accompagner les autorités nigériennes pour la réussite de cette rencontre de portée internationale.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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La salle Ténéré de l’hôtel Bravia de Niamey a servi de cadre hier à une rencontre d’échange et d’information entre la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et ses partenaires sur le bilan préliminaire des scrutins des 13 et 27 décembre 2020 et l’état d’avancement des travaux préparatoires pour le 2ème tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021. Cette rencontre a regroupé les membres de la CENI conduits par le président Maître Issaka Souna, la nouvelle Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louise Aubin, des représentants de l’Union Européenne et des ambassadeurs accrédités au Niger. Il s’agit, au cours de cette rencontre, de partager avec les partenaires, les résultats obtenus et les informer afin de recueillir leurs opinions pour mieux préparer la suite du processus électoral au Niger.
Au cours de la rencontre, le président de la CENI a présenté un bilan satisfaisant de leur travail, apprécié par les partenaires. Maître Issaka Souna a axé son intervention sur les résultats obtenus, la création d’un environnement et les conditions propices, les difficultés et insuffisances, les principaux défis et les leçons tirées. Selon le président de la CENI, le travail réalisé l’institution en charge des élections a été possible à la faveur des efforts conjoints du gouvernement du Niger, de la classe politique, de la société civile et des partenaires au développement. Il a rappelé que le processus électoral a démarré avec beaucoup d’incertitudes, mais les principaux risques susceptibles de compromettre la préparation, l’organisation et le bon déroulement des élections ont été progressivement relevés.
Sur le plan politique, l’opposition a rejoint le processus électoral en participant aux élections des 13 et 27 décembre 2020 et ses représentants à la CENI ont finalement été désignés. «Ils ont prêté serment et occupent désormais leurs places au sein de la commission électorale», a dit Maître Issaka Souna. Avec l’appui des partenaires, la CENI a fait un grand travail médiatique et organisé plusieurs sessions de sensibilisation, d’information et d’éducation civique pour la participation citoyenne sur tout le territoire national. «Un accent particulier a été mis sur les jeunes filles et les femmes. L’impact s’est traduit par un taux de participation assez élevé et un niveau record en ce qui concerne la participation des filles et des femmes aux élections», a-t-il continué.
Le président de la CENI a en outre exposé les forces et les faiblesses, les leçons apprises, les points sur lesquels son institution a besoin d’accompagnement technique et financier supplémentaire de la part des partenaires. Toutefois, précise Me Issaka Souna, la situation sécuritaire actuelle constitue un vrai challenge. Elle empêche les populations d’exercer leur droit de vote en toute quiétude dans certaines zones. Elle provoque également une incidence financière lourde sur le budget des élections. Le président de la CENI a enfin cité plusieurs défis dont la prévalence de la pandémie de la covid19 avec sa vitesse de propagation. Ainsi, la CENI a besoin de l’appui des partenaires pour poursuivre ses efforts en vue de consolider les acquis et corriger très rapidement les insuffisances constatées lors des dernières élections.
Pour sa part, la Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger a salué les efforts déployés par la CENI et l’encourage à mieux faire. Elle a ensuite réitéré l’accompagnement de son institution pour une élection crédible, transparente et participative. L’ensemble des partenaires ayant pris part à la rencontre ont rendu un hommage mérité à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pour son travail somme toute pénible, mais accompli avec loyauté et dévouement.
Seini Seydou Zakaria(onep)
03 février 2021
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La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé, mercredi 14 octobre 2020 à son siège à Niamey, une rencontre d’échange et d’information avec ses partenaires sur l’évolution du processus électoral en cours au Niger. C’est le président de la CENI, Maître Issaka Sounna, qui a présidé la rencontre. Au début de son intervention, le président de la CENI a exprimé toute sa satisfaction de constater « la présence de toutes ces personnalités, de si haut niveau, à la suite de son invitation, qui constitue un signe de solidarité, d’encouragement et une invitation à prendre les responsabilités encore plus et à les assumer ». « Cette rencontre, qui est une sorte de réponse aux remarques faites par certains, selon lesquelles la communication de la CENI est insuffisante, est une occasion pour les membres de la CENI d’échanger avec ses partenaires sur les questions électorales, et aussi de partager avec eux les informations », a indiqué Me Issaka Souna.
Dans son exposé, le président de la CENI a indiqué que son intervention sera articulée sur le niveau de réalisation du processus électoral; les forces et les faiblesses, et éventuellement les points sur lesquels la CENI a besoin de l’accompagnement technique et financier de la part de ses partenaires. «Au total, la CENI a enrôlé 3.352.490 hommes et 4.092.310 femmes, soit un total d’enrôlés en ce jour de 7.446.556 pour une estimation de l’INS de 9.551.462 et un taux de réalisation de 76,36%. Sur l’ensemble des personnes enrôlées, on note un pourcentage d’environ 55% de femmes et 45% d’hommes», a indiqué le président de la CENI. Les conclusions de l’audit conjoint de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) du fichier électoral, ont indiqué que ce dernier est fiable, inclusif et sécurisé », s’est-il réjoui. Evoquant la question de la mobilisation des ressources, Me Souna a précisé que l’Etat du Niger est le principal bailleur du budget, qui a été conçu et mis en œuvre par le Programme d’Appui au Cycle Electoral du Niger (PACE), qui prévoyait un budget total de 30 millions de dollars Us dont le niveau d’exécution actuel est de 18.676.383 US dollars. L’intervenant a profité de cette occasion pour faire part aux partenaires des besoins urgents complémentaires qui s’articulent en logistique et personnel, la formation et l’installation des membres des commissions déconcentrées et la sécurisation du matériel et du personnel. Répondant aux différentes préoccupations, le président de la CENI a noté la nécessité de renforcer la communication avec tous les partenaires du processus électoral. A cette occasion, Me Souna a aussi indiqué que la CENI a conclu avec les différentes radios communautaires un partenariat afin de rendre le message accessible à tous. Il a ensuite rassuré que toutes les dispositions sont prises pour que les électeurs qui se trouvent dans les zones affectées par les conflits puissent exercer leur droit de vote. La Coordinatrice Résidente du système des Nations Unies au Niger, Mme Khardiata Lo N’Diaye, s’est quant à elle réjouie de cette occasion qu’elle dit ne pas être la première encore moins la dernière. Mme N’Diaye a tenu à saluer ‘‘l’engagement du Niger dans la gestion du processus électoral qui a été en première ligne pour le financement des élections et pour la mise en place d’une Commission permanente en charge des élections’’. Selon elle, les partenaires restent engagés pour une bonne réussite du processus. « Nous ne pouvons qu’encourager cette communication sur le processus électoral pour éviter toute forme de désinformation et pour édifier, au-delà des partenaires, les citoyens, l’électorat pour qui, en dernier ressort, ces élections sont organisées ‘’, a-t-elle estimé. Dr. Denisa Elena Ionete, Ambassadrice de l’Union Européenne au Niger, en qualité de partenaire traditionnelle et historique du Niger elle, souhaite ‘’le mieux pour le Niger pour que ce processus de consolidation de la démocratie soit renforcé lors des prochaines échéances électorales’’. Elle a ensuite indiqué avoir suivi avec beaucoup d’intérêt la présentation faite par le président de la CENI en ce qui concerne le processus électoral. « En tant que partenaires historiques, ensemble, nous nous sommes mis d’accord à renforcer encore plus la coordination de façon à ce que les actions qui seront menées par la CENI, mais aussi par d’autres acteurs nationaux, puissent bénéficier d’un appui accordé notamment dans le domaine de la communication, la sensibilisation au niveau communautaire», a-t-elle annoncé. Selon le chronogramme, les élections locales sont retenues pour le 13 décembre 2020; les élections présidentielles 1er tour, couplées aux élections législatives, le 27 décembre 2020 et les élections présidentielles 2ème tour le 21 février 2021, rappelle-ton.
Par Mahamadou Diallo
16 octobre 2020
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La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé, le samedi 15 aout dernier à Niamey, un atelier avec les responsables des organisations de la société civile, autour de leurs rôles et responsabilités dans le processus électoral en cours.
A l’ouverture des travaux, le président de la CENI, Me. Issaka Souna a d’abord partagé l’évolution du processus électoral avec les partenaires de la commission que sont les acteurs de la société civile. Dans son exposé, le président de la CENI a fait ressortir le succès enregistré, en la matière, relativement au chronogramme réajusté, malgré la menace sécuritaire et la pandémie de la COVID-19. Il faut retenir, à cet effet, l’enrôlement biométrique, en vue de la confection du fichier électoral, qui a pris fin le 7 juin 2020 à l’intérieur. Il s’en suit actuellement la dernière phase précédant le traitement et l’élaboration de la liste ainsi que des cartes d’électeurs. «Au total, la CENI a enrôlé 3.352.490 hommes et 4.092.310 femmes, soit un total d’enrôlés en ce jour de 7.444.800 pour une estimation de l’INS de 9.551.462 et un taux de réalisation de 76,35%. Sur l’ensemble des personnes enrôlées, on note un pourcentage d’environ 55% de femmes et 45% d’hommes», a déclaré le président de la Commission électorale nationale indépendante. Ainsi, indique Me. Issaka Souna la remise officielle du fichier électoral biométrique, au ministre en charge des élections interviendra dès la fin de l’audit programmé par la CENI.
Selon le président de la CENI et selon le chronogramme révisé, les élections locales sont retenues pour le 13 décembre 2020; les élections présidentielles 1er tour, couplées aux élections législatives, le 27 décembre 2020; et les élections présidentielles 2ème tour le 21 février 2021. «Ces dates ont été communiquées à la classe politiques et aux différents partenaires de la CENI», précise Me. Issaka Sounna. Ce faisant, la CENI a aussi analysé certains paramètres techniques, avant d’identifier certaines difficultés inhérentes à la réalité des processus électoraux ou incompatibles avec la tenue des élections constitutionnelles dans le délai requis. «Les options ainsi faites ont été entérinées par la réunion plénière de la CENI du mardi 21 juillet 2020», rassure Me. Issaka Souna. Il a, ensuite, rappelé quelques dispositions du code électoral, notamment les formalités pour les candidatures aux élections locales ainsi qu’aux élections législatives et présidentielles.
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L’Agence de Modernisation des Villes (AMV-Niger) a organisé, le vendredi 5 Août dernier, une rencontre d’échanges, au gouvernorat de Niamey avec les autorités régionales, le président du Conseil de ville et les responsables des arrondissements communaux. Cette rencontre s’inscrit dans une série de visites organisée par l’Agence dans les huit (8) régions du Niger afin d’exposer ses missions. Cette rencontre d’échanges a été présidée par le gouverneur de la Région de Niamey M. Oudou Ambouka en présence du Directeur Général de l’AMV M. Mouctar Mamoudou.
Dans son exposé, le Directeur Général de l’Agence de Modernisation des Villes, M. Mouctar Mamoudou a d’abord rappelé que l’AMV Niger est un établissement public à caractère administratif crée le 26 février 2021, qui est logé au niveau de la Présidence de la République. Elle a pour mission principale la conception, la coordination et la mise en œuvre des projets d’aménagement et de modernisation des villes en relation avec les ministères, les collectivités et avec toutes les institutions concernées.
Par la suite, M. Mouctar Mamoudou a expliqué le processus qui a permis à l’Agence de voir le jour. Selon lui, toutes les villes, Niamey y compris, ont bénéficié d’un programme spécial dans la droite ligne de la volonté exprimée par l’ancien Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou de changer le visage de nos chefs-lieux de région. De ce fait, a-t-il poursuivi, le Président de la République actuel a fait le choix de poursuivre cette dynamique en consolidant, en sauvegardant ces acquis et en créant des conditions de pérennisation de ces réalisations. «Ainsi pour poursuivre ce développement urbain, il faudrait une structure dédiée et spécialisée en la matière. C’est ce qui a justifié la création de cette agence», a-t-il expliqué. «En effet, le Niger a voulu de cette agence pour se placer dans un dynamisme internationale afin d’accompagner les collectivités, les acteurs de la ville à aller dans le sens d’une urbanisation de développement», a ajouté M. Mouctar Mamoudou.
L’AMV est chargée de coordonner, de conduire des projets, des études des travaux d’aménagements et de modernisation des villes du Niger. Ainsi, elle est investie d’une mission de service public. A cet titre l’AMV est chargée d’identifier, de concevoir et de
coordonner des projets d’aménagement et de modernisation des villes, de suivre et d’évaluer les projets réalisés, d’assurer la bonne exécution, la consolidation des infrastructures réalisées dans les villes et leur renforcement, ainsi qu’à la conduite des études nécessaires à l’établissement des schémas directeurs d’aménagement urbain et leur mise en œuvre en relation avec les structures concernées.
Aussi, cette agence est-il chargée aussi de fournir toutes assistances techniques aux collectivités locales et aux opérateurs urbains publics, parapublics et privés, de collecter, de diffuser toutes les informations relatives au développement urbain des villes, de veiller à une évaluation régulière des villes en matière de respects des bonnes conduites de vie durables, de proposer aux ministres concernés des politiques de villes en matière de gestion urbaine moderne, de promouvoir des innovations dans l’aménagement et la gestion des villes, de promouvoir la création, le développement, la gestion de parcs d’engins de travaux urbains en relation avec les collectivités locales et de promouvoir le développement d’une ingénierie des services urbains dans les villes.
Ces missions, a souligné M. Mouctar Mamoudou sont aussi celles d’accompagnement, de soutien aux collectivités locales. «L’agence dispose d’un conseil d’orientation qui est composé de tous les ministres qui interviennent dans le domaine urbain. Il y’a également un comité d’établissement qui est constitué de plusieurs acteurs de la ville» a-t-il indiqué. Niamey étant une concentration de défis multiples, il est difficile de satisfaire la population qui est de plus en plus exigeante et cela, a-t-il dit, nécessite une réponse plus forte. «L’Etat ne veut pas laisser les collectivités seules face à ces exigences, face à ces défis. Pour ce faire, nous avons identifié un certain nombre de projets structurants qui puissent asseoir le cadre d’une politique de modernisation de notre capitale et nous devons réaliser ce travail ensemble.», a conclu le Directeur Général de l’AMV.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
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La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé hier matin à Niamey une rencontre avec les parties prenantes notamment les partis politiques et les acteurs de la société civile. Il s’est agi pour le président de la CENI, Me Issaka Souna de présenter la situation de l’enrôlement biométrique des nigériens de l’extérieur.
Cette rencontre entre la CENI et les parties prenantes s’inscrit non seulement dans la droite ligne des engagements de la CENI envers les partis politiques, dans l’accomplissement de sa mission. Pour rappel, retenons que l’enrôlement tant des nigériens de l’intérieur que ceux de l’extérieur devait se tenir à la même période ; néanmoins, la pandémie de la Covid-19 et les mesures internationales prises afin de l’éradiquer ont rendu impossible l’enrôlement biométrique de la diaspora. « Le code électoral en son article 40 stipule que : << les électeurs sont inscrits sur le fichier électoral biométrique par commune et/ou arrondissement communal, ambassade et/ou consulat sur présentation de l’une des pièces suivantes : Carte d’identité nationale, la carte d’identité militaire, le passeport, l’acte de naissance, le jugement supplétif ou certificat de nationalité, le livret de pension civile ou militaire, la carte consulaire, le carnet et/ou livret de famille », a-t-il expliqué. Me Issaka Souna a noté par la suite que selon l’Article 41 du code électoral, « l’inscription sur la liste électorale biométrique est un droit pour tout citoyen nigérien remplissant les conditions requises par la loi. Elle est personnelle…». Il a par la suite mentionné qu’une quinzaine de pays a été retenue en application des critères préalablement définis par les membres de la CENI, le Ministère des Affaires Etrangères et celui de l’Intérieur suite à des missions de terrains effectuées. Il s’agit de l’Algérie, du Benin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, de la République Fédérale du Nigeria, du Royaume du Maroc, du Sénégal, du Tchad, du Togo, de la Belgique, de la France, et des États Unis.
En effet, selon le Président de la CENI, ces choix ont été effectués sur la base de plusieurs préalables soigneusement étudiés par l’institution. La mise en œuvre de l’opération envisagée concernera 15 pays, 215 CEV, 400 kits biométriques, et 560 opérateurs d’enrôlement et transcripteurs. La participation et la bonne collaboration des partis politiques, acteurs majeurs du processus est capitale ainsi que celle de l’Administration centrale complétée et soutenue par l’Administration Territoriale et surtout le Ministère des Affaires Etrangères.
Avec le matériel ainsi déployé et désigné ci-haut, les agents dédiés à l’exercice procèderont, sous la supervision des commissions administratives et celle des superviseurs de la CENI, à l’enrôlement des citoyens nigériens de l’extérieur remplissant les conditions prévues par la loi, dans les 15 pays retenus. « Les résultats des différentes collectes seront ensuite traités comme cela a été le cas pour les résultats antérieurs de l’enrôlement à l’intérieur. Les listes des commissions administratives sont parvenues à la CENI qui a consacré la nomination de leurs membres », a affirmé Me Issaka Souna.
Après cette présentation par le président de la CENI, des discussions ont été engagées entre les membres de ladite institution, et les représentants des partis politiques sur les difficultés, les dispositions prises, les modalités à suivre dans le cadre de l’enrôlement biométrique de la diaspora.
La CENI, après cet épisode, prépare en conséquence la mise en œuvre de l’enrôlement dans le courant du mois de juin 2022. Il concernera environ 180 000 personnes estimées.
Par Rachida Abdou Ibrahim(onep)
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Des commissaires aux droits humains de la CNDH et une délégation de l’Union Européenne ont organisé le mardi 22 février 2022 à Niamey, une rencontre d’échanges sur la protection des populations. Au cours de cette rencontre, le président de la CNDH, M. Maty Elhadji Moussa a brièvement présenté l’institution qu’il dirige. Evoquant les défis auxquels fait face la CNDH, M. Maty Elhadji Moussa a donné un bref aperçu sur la situation sécuritaire au Niger.
Prévue par l'article 44 de la Constitution du 25 Novembre 2010, la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) est une autorité administrative indépendante composée de 9 membres appelés des commissaires aux droits humains. Dès l’installation des commissaires, ils élisent, en leur sein, un Bureau Exécutif composé de quatre (04) membres, a précisé le président de la CNDH. Les cinq (05) autres commissaires non membres du bureau exécutif se répartissent la présidence des Groupes de Travail correspondant aux thématiques suivantes : la promotion et la protection des droits civils, civiques et politiques ; la promotion et la protection des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux ; la promotion et la protection des droits de la femme, de l'enfant, des personnes handicapées et personnes âgées ; la lutte contre la détention arbitraire, la torture, les traitements cruels, inhumains ou dégradants ; la migration et la lutte contre les discriminations raciales, ethniques, religieuses et les pratiques esclavagistes.
Par rapport à la situation sécuritaire au Niger M. Maty Elhadji Moussa a indiqué que depuis 2015, le Niger fait face à un problème préoccupant avec des attaques de Boko Haram, d'une part, dans la région de Diffa (sud-est) frontalière avec le Nigéria et le Tchad, d'autre part, celles des groupes terroristes dans la région de Tillaberi (ouest) qui fait frontière avec le Mali et le Burkina Faso et celle de Tahoua (nord-ouest) frontalière avec le Mali et enfin, les actions de groupes de "bandits armés" non identifiés opérant le long de la frontière entre le Nigeria et le Niger particulièrement dans la région de Maradi. Cette situation, poursuit le président de la CNDH, a pour conséquences des graves violations des droits humains, notamment, des pertes en vies humaines tant du côté des FDS que des populations civiles.
«Le Rapport 2019-2020 de la CNDH sur la situation des droits humains au Niger fait état en 2019 de 114 personnes tuées (98 civils et 16 FDS) alors qu'en 2018 le nombre était de 73 personnes tuées (d'importants déplacements internes des populations; des flux de réfugiés; civiles et FDS); des cas d'enlèvements et de disparition des personnes ; des vols de bétail et de destructions de biens matériels (écoles, centres de santé, églises, mosquées, greniers et habitations, etc...). Les populations de ces régions se trouvent de ce fait confrontées à une véritable crise humanitaire nécessitant une prise en charge adéquate de l'Etat et de ses partenaires avec les ONG œuvrant dans le domaine. Ces deux (02) ou trois (03) dernières années, le phénomène a pris une autre ampleur particulièrement dans la région de Tillabéri où des milliers d'écoles sont prises pour cibles par les terroristes privant ainsi un nombre important d'enfants de jouir de leur droit à l'éducation», a déploré M. Maty Elhadji Moussa.
Abdoul-Aziz Ibrahim (Onep)
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C’est dans le souci de voir l’opérationnalisation du Centre National de Lutte contre le Cancer que la Première Dame Dr. Lalla Malika Issoufou, présidente de la Fondation Tattali-Iyali et marraine de lutte contre le Cancer au Niger a eu une rencontre d’échanges hier matin, au siège de la Fondation, avec une équipe du Centre National de Lutte contre le Cancer et un expert de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). Cette équipe est conduite par le ministre de la Santé Publique Dr. Idi Illiassou Mainassara. Il s’est agi pour cette équipe de venir faire le point de l’évolution du dossier relatif à la mise en service du centre national de lutte contre le Cancer du Niger.
La Présidente de la Fondation Tattali-Iyali Dr. Lalla Malika Issoufou, marraine de lutte contre le cancer au Niger s’est battue de jour comme de nuit pour que notre pays dispose centre de référence à vocation régional en matière de prise en charge du cancer. En effet, lors de la 63eme session annuelle de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique tenue à vienne en Autriche, Dr. Lalla Malika Issoufou avait défendu devant un parterre de spécialistes venus des quatre coins du monde de la nécessité pour le Niger d’avoir un centre pour la prise en charge des patients du cancer. Ce plaidoyer a commencé à porter ses fruits avec la présence au Niger d’un expert dépêché par l’AIEA pour voir les avancées enregistrées par le Niger dans ce domaine. Aujourd’hui, le processus d’opérationnalisation du Centre National de Lutte contre le Cancer au Niger connait une évolution remarquable. ‘’ Il faut que le Niger n’ait plus de milliers de patients à évacuer à l’extérieur à cause du cancer’’, a lancé la marraine de lutte contre le cancer lors cette rencontre d’échanges.
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, S.E Brigi Rafini, a présidé, hier matin, dans la salle de réunion du Conseil de cabinet, une rencontre d’échanges avec une délégation de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) conduite par l’ambassadeur, directeur général de ladite Organisation, M. William Lacy Swing, en mission de travail dans notre pays. Cette rencontre d’échanges vise essentiellement à présenter au Directeur général de l’OIM la situation de la migration au Niger pour éventuellement renforcer son appui sur le terrain. La rencontre s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement concernés par les questions migratoires.
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé hier matin, une réunion regroupant des membres du gouvernement et une délégation de la Banque Mondiale conduite par M. Ousmane Diagana, vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, en visite de travail à Niamey. Il s’est agi pour les deux parties de passer en revue les points de leur coopération afin de dégager des perspectives à la veille de la table ronde des bailleurs de fonds pour le financement du Plan de Développement Économique et Social (PDES) 2022-2026.
À l’issue de la réunion, M. Ousmane Diagana a réitéré l’engagement et l’accompagnement permanent de la Banque Mondiale au Niger. «Dans un contexte marqué par des crises multiples qui chevauchent aussi bien sur le plan mondial que dans le contexte des pays du Sahel, il est clair que notre accompagnement pour le Niger va continuer», a-t-il rassuré.
En présentant la synthèse de la réunion, le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou a déclaré que la Banque Mondiale est le premier partenaire au développement du Niger. En effet, a-t-il expliqué, la coopération avec cette institution est extrêmement forte, riche et diversifiée dans les secteurs prioritaires du gouvernement. «Nous sommes dans un programme structuré de 35 projets pour une valeur de 4,5 milliards de dollars», a déclaré le ministre du Plan avant de préciser que, c’est l’un des portefeuilles les plus importants en Afrique de l’Ouest. C’est donc tous ces projets qui sont passés en revue afin de voir comment se projeter dans le futur pour que la coopération entre les deux parties soit encore meilleure en termes de rendement mais aussi en termes de prise en compte des priorités du gouvernement.
La Banque Mondiale est non seulement le premier contributeur, c’est aussi un partenaire qui joue un rôle de conseil, qui accompagne donc le Niger sur le plan technique mais également sur le plan des relations avec les autres partenaires qui soutiennent le Niger, a fait savoir M. Abdou Rabiou.
Le ministre du Plan devait ensuite relever l’autre point important discuté au cours de cette réunion qui est la formulation du nouveau plan cadre de coopération de la Banque Mondiale avec le Niger.
Pour le ministre du Plan, cette réunion a permis au responsable de la Banque Mondiale d’avoir des idées précises auprès des différents membres du gouvernement et aussi un focus des priorités de la vision des autorités du Niger. Ces informations fournies vont ainsi nourrir le plan cadre en tenant compte des préoccupations dans le sens de l’amélioration et de l’optimalisation dans la mise en œuvre des projets issus de la coopération du Niger avec la Banque Mondiale.
Oumar Issoufou(onep)
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement SE Brigi Rafini a présidé, hier après-midi à Niamey, une rencontre d’échanges entre le gouvernement et les organismes humanitaires intervenant au Niger. La rencontre a permis entre autres d’échanger sur l’accès des humanitaires dans leurs zones d’intervention au sujet desquelles depuis un moment le gouvernement a pris des mesures à travers une circulaire et une note verbale assujettissant le déplacement des humanitaires aux escortes des Forces de Défense et de Sécurité.
A l’entame de son intervention, le Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini a d’abord rappelé que ce cadre est un espace de haut niveau permettant d’changer sur les questions humanitaires. A cet effet, il a salué la bonne coopération entre le Niger et ses partenaires humanitaires. Le Premier ministre a noté que cette seconde rencontre va consister à approfondir les réflexions sur l’accès des humanitaires dans leurs zones d’intervention. Il a été demandé, lors de la première rencontre aux organismes humanitaires, de faire des propositions concernant les mesures prises par le gouvernement. C’est ainsi qu’ils ont demandé au gouvernement de suspendre l’escorte des FDS. Connaissant les contraintes sécuritaires liées à l’accès dans certaines localités du pays, le gouvernement doit assurer la sécurité des humanitaires opérant sur son territoire, d’où l’importance de la note verbale. Bien que les humanitaires ont évoqué entre autres leurs principes de fonctionnement, il est difficile aujourd’hui de suspendre les escortes. Trouvant la suspension de l’escorte inappropriée, compte tenu du contexte sécuritaire du Niger, le Chef du gouvernement i a proposé la création d’un groupe de travail comprenant les représentants des organismes humanitaires et ceux du gouvernement. Ce groupe de travail disposera de deux semaines pour faire des propositions appropriées.
Le Chef du gouvernement a abordé le sujet portant sur la table ronde ministérielle sur le Sahel Central comprenant trois pays à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Notons que la table ronde s’est tenue le 20 octobre 2020 par visioconférence au cours de laquelle certains pays ayant exprimé leur intention de soutenir les pays du Sahel. Les Etats du Sahel Central continuent à attendre les retombées de ces annonces.
A l’issue de la rencontre, le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation, et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Alkache Alhada a évoqué les contraintes sécuritaires limitant le déplacement des humanitaires. C’est pourquoi, a-t-il dit, le gouvernement a imposé des conditions pouvant contribuer à la sécurité des humanitaires dans leur mouvement. Il a rassuré que les échanges vont se poursuivre avec les organismes humanitaires en vue de trouver des solutions à chaque fois quand une situation se présente. M. Alkache Alhada a indiqué que les échanges ont été très fructueux.
Quant à la Coordinatrice Humanitaire Résidente du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louise Aubin, elle a souligné avoir participé à des discussions franches assorties d’analyses appréciables visant à renforcer davantage la collaboration avec les autorités nigériennes. Elle a par ailleurs rappelé que leur travail commun est en complémentarité dans le souci d’atteindre les populations qui sont dans le besoin afin de leur apporter assistance. Ces populations se trouvent souvent dans des zones d’insécurité et il faudrait en tenir compte. Elle a enfin loué leur franche collaboration avec l’Etat du Niger.
Laouali Souleymane(onep)
11 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Une rencontre d’échange a regroupé, hier matin à la Primature, les membres du gouvernement nigérien et une délégation bipartite de décideurs de haut niveau du Congrès américain composée de staffs représentant les membres du comité des crédits de la Chambre, ainsi que des responsables travaillant pour le comité des Affaires Etrangères de la Chambre et du comité des Relations Etrangères du Sénat américain est en mission de travail à Niamey du 6 au 11 octobre. Cette mission s’inscrit dans la continuité du plaidoyer fait par le Directeur Exécutif du PAM depuis la dernière mission d’Août 2018 ou le Niger a présenté aux trois responsables des Agences de Rome son programme dit « Pro résilience 2019-2020.
La mission composée de onze (11) membres qui se rendra aussi dans la région de Maradi, va permettre d’avoir une compréhension globale de l’appui du Gouvernement américain en matière de sécurité alimentaire au Niger. Elle mettra aussi en évidence le partenariat Etats Unis – Nations Unies sur le terrain et l’impact continu du travail crucial que le PAM, l’USAID et d’autres acteurs mènent au Sahel.
Dans son intervention à cette rencontre d’échange, le ministre du Développement Communautaire et de l’Aménagement du territoire, M. Abdou Amani a rappelé que le Niger a élaboré depuis 2016, un programme structurant de résilience d’envergure nationale appelée « Pro- Résilience». Pour construire ce programme, le Niger s’est appuyé sur le plan de Développement Economique et Social (PDES 2017-2021) et notamment ses deux politiques sectorielles, à savoir l’Initiative 3N « les Nigériens Nourrissent les Nigériens » et le Programme Sectoriel de l’Education et de la Formation (PSEF) où quatre priorités ont été retenues à savoir la maitrise de l’eau pour les productions, la Maison du paysan, la restauration de l’environnement et des terres dégradées et la scolarisation de la jeune fille.
Selon le ministre, ce programme est élaboré sur la base de l’argumentation contextuelle qui indique qu’au Niger, le secteur agro sylvo pastoral, halieutique et forestier a toujours constitué le maillon fort de l’économie qui participe à près de 40¨% au PIB et concerne plus de 80% de la population active du pays. Ce maillon fort se caractérisepar ailleurs par un fort potentiel agro sylvo pastoral et halieutique, une agriculture marquée par de nombreux facteurs défavorables pour son développement ; une prise en compte de la jeune fille dans les programmes de développement et un engagement politique fort et des efforts financiers substantiels. L’objectif global du programme est « de contribuer à la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et à l’éducation et la formation des filles. Il s’agit de contribuer à l’amélioration durable des conditions de vie socio-économiques des populations en intégrant des interventions en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle et des interventions en lien avec l’éducation de la jeune fille considérée comme un des facteurs de la transformation sociale et du développement en particulier en milieu rural.
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C’est au regard de la flambée des prix des produits de première nécessité sur les différents marchés de la capitale et même de l’intérieur du pays en l’espace de dix (10) jours dans le mois béni de Ramadan, que le ministre en charge du Commerce et de la Promotion du Secteur Privée M. Sadou Seydou a rencontré lundi dernier, à son cabinet, les operateurs économiques de Niamey. Au cours de cette rencontre le ministre du Commerce a demandé des explications aux operateurs économiques, alors que ces derniers avaient pris l’engagement à la veille du mois béni de Ramadan devant Dieu et les hommes de ne pas augmenter les prix des produits à forte consommation, à défaut de les revoir à la baisse.
En s’adressant aux operateurs économiques devant le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé a précisé que l’objectif de la réunion est de constater ensemble le suivi de l’approvisionnement des marchés en céréales et les prix des produits. "Nous avions sillonné plusieurs marchés et établissements Import-export à quelques jours du début du mois béni de Ramadan pour échanger et exprimer nos souhaits aux operateurs économiques de la place. A la veille du mois béni de Ramadan encore, les opérateurs économiques ont pris des engagements pour assurer un stock permanent pendant ce mois béni de Ramadan qui puisse nous garantir des prix stables. Si nous avons des prix stables au niveau des grossistes, l’augmentation doit se justifier par des charges supplémentaires et non par l’affluence des clients qui attendent chez le détaillant. Malheureusement, après vérification des informations qui nous sont parvenues, il ressort que le carton de sucre qui se vendait à 22.500F a connu une hausse vertigineuse, allant jusqu’à 30.000F dans certaines contrées du pays. Comment peut-on justifier cette augmentation vu les engagements qui ont été pris publiquement ? », s’est offusqué M. Sadou Seydou
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Lors de son séjour à Diffa dans le cadre d’une visite officielle de travail, le Président de la République Mohamed Bazoum a rencontré, le 1er juillet dernier, les députés, les élus locaux, les chefs traditionnels et les préfets de la région. Cette réunion d’échange a été essentiellement axée sur les opérations de retour des déplacés internes de toute la région. Ces opérations ont déjà commencé à la grande satisfaction de tous les ressortissants de la Région de Diffa.
A l’issue de la rencontre, l’honorable député Daouda Mamadou Marthé a précisé qu’à travers l’exécution de ces opérations, le Président de la République vient d’honorer l’un des engagements qu’il avait pris lors de la campagne électorale. Cette promesse est aujourd’hui une réalité. Et d’ici, la fin de l’année 2021, toutes les populations déplacées regagneront leurs terres d’attache. «Nous sommes très heureux de constater que le processus est engagé avec la réinstallation des populations de Baroua. En effet, les populations de 18 autres localités retourneront dans leurs villages respectifs au plus tard le 15 juillet 2021. En plus, le Président de la République nous assuré que si les habitants d’autres localités sont prêts pour le retour au bercail, il est prêt à mettre tous les moyens pour que les populations regagnent leur terre natale. Il nous a dit aussi qu’il est en symbiose avec les autorités nigérianes notamment avec l’Etat de Borno dont le gouverneur a été reçu par le Président. Nous sommes rassurés par tout ce que le Président nous a dit et que d’ici six (6) mois, nous aurons une région paisible. Naturellement, il peut y avoir une insécurité résiduelle ici et là. Mais le point le plus important, c’est que les populations retournées doivent rester dans leurs localités quelle que soit la situation», a déclaré le député Daouda Mamadou Marthé.
Hassane Daouda, Envoyé Spécial(onep)
06 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM Brigi Rafini, a présidé, mercredi dernier à l’hôtel Noom de Niamey la cérémonie d’ouverture de la rencontre d’échanges entre les Secrétaires généraux et les directeurs de cabinet des Ministères. L’objectif de cette rencontre organisée par le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat appuyé par le projet SHIGA-USAID est la recherche permanente de l’amélioration de performance de l’Administration Publique nigérienne et de son efficacité.
En s’adressant aux participants, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM Brigi Rafini, a indiqué qu’un des défis que son Gouvernement n’a pas pu relever au niveau de cet échelon de leur administration est le respect de la règle du quota. « Nous n’avons pas hélas pu faire respecter cette règle légale dans la nomination des Secrétaires généraux, de leurs adjoints et des directeurs de cabinet même si la volonté y est, ça reste un défi qu’il faut relever et que nous allons inscrire dans la continuité de l’action de l’Etat comme étant une des actions à ne pas du tout laissée de côté », a reconnu le Premier Ministre.
Parlant de la rencontre, le Chef du Gouvernement a rappelé que la réforme sur la création du poste des directeurs de cabinet a été instituée depuis près de 10 ans, mais jusque-là, il y a quelques difficultés pas insurmontables pour arriver à une collaboration parfaite entre les secrétaires généraux et les directeurs de cabinet des Ministères. D’une manière générale, souligne SEM Brigi Rafini, cette réforme valait la peine d’être instituée ; le reste, c’est juste une question du comportement des hommes et des femmes qui sont appelés à travailler ensemble, car le secrétaire général incarne la continuité de l’Administration et le directeur de cabinet dirige le cabinet du chef du département ministériel qui, lui, a des objectifs et de là tout intérêt à les faire travailler en optimisant le travail de la structure qu’il dirige.
Selon le Premier Ministre, le défi qui est lancé à ces deux principaux collaborateurs du ministre est de savoir comment les deux doivent cohabiter, travailler ensemble, en synergie en vue de mettre en œuvre ensemble la politique du Gouvernement et atteindre l’objectif général fixé par le Président de la République Issoufou Mahamadou à travers le Programme de Renaissance. « A cet égard, je pense que pendant les années passées, nous avons mené beaucoup de réformes et maintenant que nous sommes en train d’élaborer le bilan de 10 ans, il est bon à travers ces échanges que vous aurez d’apporter votre expérience dans ce bilan pour nous dire qu’elle a été l’apport de notre administration durant ces années », a dit le Chef du Gouvernement. Beaucoup d’effort ont certes été faits dans le sens de l’amélioration de la qualité de services publics rendus aux citoyens d’une manière générale, mais le dynamisme de notre Administration est à perfectionner, a estimé SEM Brigi Rafini. L’effort collectif au niveau de l’Administration Publique a permis au Niger d’être stable pendant ces quelques années, avec des résultats parfois inespérés. Il a en outre exhorté ces derniers à développer une complicité positive pour mettre en œuvre la conduite du gouvernement. Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM Brigi Rafini, a enfin invité les secrétaires généraux et les directeurs de cabinet des Ministères à se donner pleinement pour que la nouvelle page 2021 s’ouvre sur un bilan bien clair qui permettra à l’équipe qui viendra de continuer l’œuvre de construction nationale.
Auparavant, le Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat, M. Amadou Oumarou Saley, a dans son mot de bienvenue indiqué que son institution, sur les instructions des plus hautes autorités et ce, dans le souci de créer les meilleures conditions de collaboration et d’efficacité favorable à l’amélioration des performances de l’Administration nigérienne, a conduit depuis 2013 de nombreuses réflexions avec les principaux acteurs. Les objectifs n’ont pas été totalement atteints mais les résultats obtenus sont d’après M. Amadou Oumarou Saley encourageants et laissent entrevoir de lendemain meilleur.
Pour sa part, la directrice pays du projet SHIGA, Mme Chavanne Peercy, a souligné l’objectif assigné à son institution qui, a-t-elle dit, consiste à appuyer les politiques publiques de développement économique et social par le renforcement de capacités des Institutions étatiques et des structures de la société civile d’une part, et la création des espaces de dialogue constructif d’autre part.
Par Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
30 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes M. Gado Sabo Moctar a présidé hier dans l’après-midi, une rencontre d’échanges et d’harmonisation des actions de la Stratégie Nationale de l’Entreprenariat des Jeunes et la Stratégie Nationale de Finance Inclusive (SNFI). Cette réunion vise essentiellement à réfléchir sur la problématique du financement des jeunes porteurs des projets à même de booster la croissance économique de notre pays. Pour ce faire cette rencontre a regroupé les acteurs clés de l’entreprenariat au Niger en l’occurrence le Secrétaire Exécutif de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive (SNFI) Dr. Mahamane L. Makaou ; Le directeur général du Fonds d’investissement pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (FISAN) ; les représentants du Fonds pour les Petites et Moyennes et Entreprises ; le CIPMEN et la présidente du Réseau des Structures d’Accompagnement à l’Entreprenariat au Niger (RESAEN Mme Reki Djermakoye.
Dans ses propos liminaires à cette rencontre qui se veut celle de l’action concrète, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes M. Gado Sabo Moctar, le constat sur la jeunesse de notre pays est clair. C’est une jeunesse qui a besoin d’un savoir-faire qui lui manque ; elle a besoin des moyens financiers. ‘’ Il nous faut aujourd’hui des réalisations concrètes. On a assez perdu de temps au Niger. Il y a beaucoup de fonds qui existent qu’on n’a pas pu capitaliser ou utiliser. Nous avons besoin à présent d’un dispositif opérationnel. Peu importe le montant qu’on va injecter, l’essentiel est d’avoir des résultats concrets ; tangibles sur le terrain. La dimension opérationnelle sera désormais l’exigence fondamentale dans le financement des jeunes entrepreneurs. C’est dire qu’il nous faut évoluer dans une approche pragmatique. Nous devons aussi mutualiser, fédérer les fonds qui sont souvent disparates. Certes, nous avons deux fonds qu’il faut utiliser pour pouvoir avancer. L’un des aspects de notre réflexion est de voir comment travailler pour mobiliser plus de fonds encore. Et c’est possible parce que notre pays a beaucoup d’arguments et d’atouts. Il y a aussi beaucoup de partenaires qui veulent faire la promotion du secteur privé. A titre illustratif, on peut citer la Banque Mondiale’’, a précisé le ministre Gado Sabo Moctar. En effet, Le rôle du pouvoir public est justement de porter la parole des jeunes. ‘’ Je suis fier de cette réunion qui prouve la volonté des acteurs de faire du concret. On n’a pas besoin d’inventer la roue. Il faut aller copier les modèles qui marchent et avec un peu d’intelligence, on peut encore améliorer. Mon souhait le plus ardent est de faire du concret et aller vite en créant une synergie d’actions’’ a insisté le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes. Par ailleurs, le ministre Gado Sabo Moctar devait se pencher sur un autre pan de sa sphère de responsabilité qu’est l’industrie. ‘’ Je voudrai que l’industrie soit le levier par lequel nous allons tirer vers le haut certains segments de notre économie dans tous les domaines, qu’ils soient celui de la Santé ; de l’Agriculture et de l’Elevage ou bien les BTP. Comment on peut aujourd’hui développer l’agriculture au Niger si nous n’avons aucune structure qui puisse produire des semences de qualité ?, S’interroge le ministre avant d’ajouter qu’il faut aussi développer les initiatives permettant de créer des usines de production d’engrais. Le pays est tellement vaste qu’il faut nécessairement de l’engrais sur place pour booster l’agriculture. En définitive, le ministre a suggéré la création d’une task force qui va définir la conduite à suivre pour qu’on puisse aller vers des actions concrètes dans le domaine de l’entreprenariat des jeunes.
Auparavant, le secrétaire exécutif de la SNFI Dr. Mahamane L. Makaou a exposé les principales recommandations issues des rencontres ayant abouti à la présente rencontre d’échanges. A l’endroit du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes d’initier un voyage d’imprégnation des bonnes pratiques dans les pays de la sous-région à l’intention des cadres du ministère pour leur permettre de s’approprier des démarches suivies en matière de mobilisation des fonds au profit des jeunes et des femmes en lieu et place du recrutement d’un consultant pour l’organisation de la table ronde ; procéder à une cartographie de tous les partenaires techniques et financiers intervenant dans la promotion de l’entreprenariat des jeunes ; renforcer les guichets appropriés du fonds pour le financement de l’entreprenariat des jeunes etc.
Pour leur part, le directeur général du FISAN ; la présidente du RESAEN et le représentant du Fonds pour les PME, ont tous approuvé la démarche consistant à créer une synergie d’actions pour asseoir un cadre de promotion de l’entreprenariat des jeunes.
Par Hassane Daouda(onep)
12 novembre 2021
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Dans le cadre de sa visite au Niger, la Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, Mme Chrysoula Zacharopoulou a tenu, le 28 juin dernier, au CCFN de Niamey, une réunion d’échanges sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger en lien avec la Grande Muraille verte. La rencontre s’est déroulée en présence du Haut-commissaire à l’Initiative 3N, de l’ambassadeur de France, des acteurs des ministères de l’agriculture et de l’environnement.
A l’entame de cette réunion, les participants ont eu droit à une projection d’un film sur la protection des cuvettes oasiennes de la région de Diffa. Ensuite, il y a eu plusieurs présentations dont entre autres celles sur le cadrage politique des principaux acquis de mise en œuvre de l’initiative 3N dans le cadre de la sécurité alimentaire et le changement climatique en lien avec la grande muraille verte, les spécificités de la grande muraille verte au Niger et enfin sur les techniques institutionnelles de la grande muraille verte vues sur le terrain avec des photos par le RECA.
Dans sa présentation, le Haut Commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Bety a souligné que la stratégie de sécurité alimentaire nutritionnelle et de développement agricole durable est bâtie sur 5 axes. Il s’agit entre autres de l’accroissement, l’intensification et la diversification des productions agricoles, de l’approvisionnement des villes et des centres urbains avec les produits agricoles et agro-alimentaire, de renforcement de la résilience des communautés face aux crises et aux catastrophes dans le contexte du changement climatique, l’amélioration de l’état nutritionnel, et la création des conditions favorables à la mise en œuvre des programmes de l’initiatives 3N.
Selon M. Ali Bety le plan d’actions 2021-2022 est basé sur un certain nombre de programmes dont le programme de développement de l’irrigation, de culture sèche, un programme de développement des productions animales et un programme des gestions durables de l’environnement.
« Tout le travail du ministère de l’environnement sur la gestion durable des terres inclut le volet grande muraille verte du programme de l’initiative 3N. Mais à partir du moment où l’initiative grande muraille verte ne vise pas que la restauration des terres et le reboisement, c’est tout ce qui est gouvernance des ressources naturelles et de restauration de terre et reboisement dans la perspective de sécurité les terres productives. Donc nous avons l’action des différents ministères qui contribuent au programme de la grande muraille verte et c’est pour dire que d’abord nous avons structuré une stratégie nationale et politique agricole qui ne considère que la vulnérabilité conjoncturelle et structurelle du Niger », a t il expliqué.
En 2014 et 2015, selon M. Ali Bety, dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative 3N, le gouvernement du Niger a reçu deux témoignages de la FAO pour avoir atteint l’objectif de l’ODD 2 réduire de 50% le nombre des personnes qui ont faim et réduire la malnutrition. « Nous sommes passés de 55% de pauvreté à 45% quand nous avons fait le bilan de l’initiative 3N », s’est-il réjoui.
Pour sa part, la Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, Mme Chrysoula Zacharopoulou a salué l’engagement du Niger en faveur de la grande Muraille verte et son accélérateur qui a un lien étroit avec la sécurité alimentaire à long terme.
« La grande muraille verte est un sujet que le Président Emmanuel Macaron a poussé et énuméré les actions fortes avec une mobilisation financière. A travers les projets comme les OOD, on a une réponse environnementale, la création de l’emploi, de l’éducation, de l’eau. C’est un projet qui peut changer la vie de millions de personnes », a-t-elle dit.
Mme Chrysoula Zacharopoulou a salué le Président Mohamed Bazoum pour son engagement. Les succès de l’initiative 3N sont les preuves de la place motrice du Niger dans ses grands projets de la grande Muraille verte. « Il faut que les pays de la grande muraille verte se dotent des stratégies nationales et que les soutiens internationaux reposent sur l’appui technique pour permettre aux porteurs de projets de proposer des solutions disponibles aux bailleurs de fonds », a-t-elle souligné.
De son coté, le directeur général de l’agence grande muraille verte au Niger, le colonel Abdou Maisharou a dans sa présentation rappelé les différents objectifs du programme au Niger. Il s’agit entre autre de l’investissement dans les petites et moyennes entreprises et renforcement des chaines de valeur, marchés locaux, organisation des exportations, la restauration des terres et gestion durable des écosystèmes, l’infrastructures résilientes au climat et accès aux énergies renouvelables, le cadre économique et institutionnel favorable à une gouvernance efficace et le renforcement de capacité.
Yacine Hassane(onep)
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Dans le cadre de sa visite au Niger, la Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, Mme Chrysoula Zacharopoulou a tenu, le 28 juin dernier, au CCFN de Niamey, une réunion d’échanges sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger en lien avec la Grande Muraille verte. La rencontre s’est déroulée en présence du Haut-commissaire à l’Initiative 3N, de l’ambassadeur de France, des acteurs des ministères de l’agriculture et de l’environnement.
A l’entame de cette réunion, les participants ont eu droit à une projection d’un film sur la protection des cuvettes oasiennes de la région de Diffa. Ensuite, il y a eu plusieurs présentations dont entre autres celles sur le cadrage politique des principaux acquis de mise en œuvre de l’initiative 3N dans le cadre de la sécurité alimentaire et le changement climatique en lien avec la grande muraille verte, les spécificités de la grande muraille verte au Niger et enfin sur les techniques institutionnelles de la grande muraille verte vues sur le terrain avec des photos par le RECA.
Dans sa présentation, le Haut Commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Bety a souligné que la stratégie de sécurité alimentaire nutritionnelle et de développement agricole durable est bâtie sur 5 axes. Il s’agit entre autres de l’accroissement, l’intensification et la diversification des productions agricoles, de l’approvisionnement des villes et des centres urbains avec les produits agricoles et agro-alimentaire, de renforcement de la résilience des communautés face aux crises et aux catastrophes dans le contexte du changement climatique, l’amélioration de l’état nutritionnel, et la création des conditions favorables à la mise en œuvre des programmes de l’initiatives 3N.
Selon M. Ali Bety le plan d’actions 2021-2022 est basé sur un certain nombre de programmes dont le programme de développement de l’irrigation, de culture sèche, un programme de développement des productions animales et un programme des gestions durables de l’environnement.
« Tout le travail du ministère de l’environnement sur la gestion durable des terres inclut le volet grande muraille verte du programme de l’initiative 3N. Mais à partir du moment où l’initiative grande muraille verte ne vise pas que la restauration des terres et le reboisement, c’est tout ce qui est gouvernance des ressources naturelles et de restauration de terre et reboisement dans la perspective de sécurité les terres productives. Donc nous avons l’action des différents ministères qui contribuent au programme de la grande muraille verte et c’est pour dire que d’abord nous avons structuré une stratégie nationale et politique agricole qui ne considère que la vulnérabilité conjoncturelle et structurelle du Niger », a t il expliqué.
En 2014 et 2015, selon M. Ali Bety, dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative 3N, le gouvernement du Niger a reçu deux témoignages de la FAO pour avoir atteint l’objectif de l’ODD 2 réduire de 50% le nombre des personnes qui ont faim et réduire la malnutrition. « Nous sommes passés de 55% de pauvreté à 45% quand nous avons fait le bilan de l’initiative 3N », s’est-il réjoui.
Pour sa part, la Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, Mme Chrysoula Zacharopoulou a salué l’engagement du Niger en faveur de la grande Muraille verte et son accélérateur qui a un lien étroit avec la sécurité alimentaire à long terme.
« La grande muraille verte est un sujet que le Président Emmanuel Macaron a poussé et énuméré les actions fortes avec une mobilisation financière. A travers les projets comme les OOD, on a une réponse environnementale, la création de l’emploi, de l’éducation, de l’eau. C’est un projet qui peut changer la vie de millions de personnes », a-t-elle dit.
Mme Chrysoula Zacharopoulou a salué le Président Mohamed Bazoum pour son engagement. Les succès de l’initiative 3N sont les preuves de la place motrice du Niger dans ses grands projets de la grande Muraille verte. « Il faut que les pays de la grande muraille verte se dotent des stratégies nationales et que les soutiens internationaux reposent sur l’appui technique pour permettre aux porteurs de projets de proposer des solutions disponibles aux bailleurs de fonds », a-t-elle souligné.
De son coté, le directeur général de l’agence grande muraille verte au Niger, le colonel Abdou Maisharou a dans sa présentation rappelé les différents objectifs du programme au Niger. Il s’agit entre autre de l’investissement dans les petites et moyennes entreprises et renforcement des chaines de valeur, marchés locaux, organisation des exportations, la restauration des terres et gestion durable des écosystèmes, l’infrastructures résilientes au climat et accès aux énergies renouvelables, le cadre économique et institutionnel favorable à une gouvernance efficace et le renforcement de capacité.
Yacine Hassane(onep)
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Le Comité chargé de la relecture et de l’adaptation du code pénal et du code de procédure pénale a tenu le jeudi 4 août dernier, une rencontre d’échanges et de consultations avec les parties prenantes sur la révision desdits textes qui, datent de l’époque coloniale. C’est pourquoi le gouvernement s’est engagé à moderniser la justice à travers la mise à la disposition des acteurs judiciaires des textes actualisés et de meilleure qualité. C’est le président dudit comité, M. Ousseini Djibagé Maman Sani qui a présidé l’ouverture des travaux de cette rencontre financée par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).
Le comité est officiellement installé par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux en février 2022. Il est composé d’une trentaine de membres représentant diverses structures notamment la Présidence de la République ; l’Assemblée Nationale ; la Primature ; les Hautes juridictions, les Cours et Tribunaux ; la CNDH ; les enseignants chercheurs ; le Barreau ; les auxiliaires de justice ; la société civile et la presse. Cette composition multipartite du comité est un gage de qualité dans les discussions et débats et surtout du caractère inclusif et participatif de la démarche engagée.
À l’ouverture de la rencontre, M. Ousseini Djibagé Maman Sani a rappelé que de 1960 à nos jours, soit plus d’un demi-siècle, le code pénal et le code de procédure pénale ont connu chacun une quinzaine de modifications partielles. Ces différentes modifications sectorielles prouvent à suffisance l’inadaptation de ces deux textes aux besoins actuels de la justice face à l’évolution et aux mutations de la société, a-t-il ajouté. «On ne fait pas de code mais les codes se font avec le temps», a-t-il rapporté.
Pour M. Cissé Aboubakar, Représentant résident adjoint de l’UNFPA, il s’agit de reconnaitre au droit une mission émancipatrice dans une société tiraillée entre la tradition et la modernité et qui cherche à associer toutes ses composantes aux actions de développement. «C’est dans cette même orientation que le Ministère de la Justice a mis en place ce comité national chargé à la fois de la relecture et de l’adaptation du code pénal et du code de procédure pénale et des diverses lois éparses», a-t-il relevé.
Pour M. Cissé Aboubacar, la question fondamentale reste l’intégration des dispositions pertinentes contenues dans les instruments juridiques internationaux, régionaux et sous régionaux auxquels le Niger fait partie. Il devait en outre expliquer que dès lors que l’État nigérien procède à la ratification des accords et traités internationaux, il se trouve soumis à l’obligation de les respecter, protéger, promouvoir et réaliser. Ce qui signifie concrètement d’un côté, abroger les lois qui sont en violation des droits issus des conventions et de l’autre, adopter des lois permettant de faire respecter et réaliser ces droits.
M. Cissé Aboubakar a par ailleurs noté que le Niger s’est approprié de principes sacro-saints tels que le respect et la protection des libertés et droits fondamentaux ; l’instauration d’un État de droit et l’élimination de toutes les formes d’injustice, d’inégalités et de discrimination. C’est dans cette optique que les partenaires techniques et financiers, en particulier le Système des Nations Unies accompagne les efforts du gouvernement. En définitive, il s’agit à travers cette réforme, de doter les acteurs d’un appareil judiciaire reposant sur des textes mieux adaptés aux besoins des victimes afin de punir plus efficacement, en adaptant la peine à la gravité de chaque infraction à la personnalité de chaque délinquant, mais aussi de renforcer les droits de garanties des auteurs.
Oumar Issoufou(onep)
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Le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat, a organisé, le mercredi 10 août 2022 à Tahoua une rencontre d’échanges sur la nouvelle approche portant sur le concept de “théorie de changement” à l’endroit des cadres des administrations déconcentrées de l’État. Cette rencontre devrait leur permettre de réagir et de s’adapter aux modifications de contexte pour conforter leurs stratégies de programmation et d’évaluation des actions de développement.
Selon le directeur de la formation et de renforcement des capacités du Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat, M. Samailaidi Dan Bouzou, le concept de la « théorie de changement » est une approche nouvelle permet de sensibiliser les cadres régionaux et les cadres des administrations déconcentrées de l’État sur la bonne gouvernance.
Cette rencontre d’échanges, a-t-il ajouté, est d’une importance capitale. Elle permet d’attirer l’attention des cadres sur l’atteinte des résultats. « le bien-fondé d’une gestion publique c’est d’atteindre des résultats, réaliser le développement de l’intérêt général. On ne peut le faire qu’en tenant compte de la gestion accès sur les résultats qui, elle-même est traversée par la théorie du changement», a-t-il souligné. Il a expliqué que la particularité de la région de Tahoua c’est que, « nous avons des responsables régionaux très jeunes qui sont aptes et ouverts aux échanges, à l’acquisition du savoir, de bonnes pratiques nouvelles et c’est à cet exercice que, nous nous sommes adonnés », a-t-il ajouté.
En présidant la cérémonie de clôture, le secrétaire général de la région de Tahoua, M. Mahamadou Assakalé, a tout d’abord salué l’initiative nouvelle avant d’expliquer que, le Niger dispose aussi d’autres documents d’orientation qui intègrent les Objectifs du Développement Durable (ODD) et mettent un accent particulier sur comment obtenir des résultats de développement, autrement dit les “changements” qui doivent s’opérer sur la société nigérienne.
Ces objectifs, dit-il, ces changements ne peuvent être atteints que si les politiques publiques sont bien formulées. Et cela requiert des cadres en mesure de le faire. Une bonne formulation des politiques publiques, des programmes et projets reste donc un défi pour le gouvernement d’où l’adoption de cette nouvelle approche, la “théorie du changement” à laquelle désormais le recours doit être systématique.
Le recours à cette nouvelle approche tient du fait qu’aujourd’hui, les projets et programmes ont des exigences en termes de résultats du fait des conditionnalités des bailleurs, de l’éveil des populations qui demandent des comptes aux dirigeants mais aussi de l’émergence d’une société civile qui exerce de plus en plus son rôle de contrôle citoyen.
« Pour les cadres que vous êtes, il est essentiel, dans la formulation des politiques, programmes et projets, d’entrevoir les changements escomptés ainsi que la méthodologie utilisée pour les atteindre. C’est pour répondre à cette préoccupation que l’introduction de la théorie du changement dans le processus de planification à tous les niveaux de leur élaboration s’avère indispensable » a conclut le secrétaire général de la région de Tahoua.
Notons que le développement territorial, qu’il soit régional, départemental ou communal ne peut devenir une réalité qu’avec des cadres bien formés et engagés. C’est pourquoi, les cadres régionaux doivent prendre des initiatives pour davantage servir les populations et jouer leur rôle d’appui conseil aux collectivités territoriales.
Abdou Abdourahmane ONEP-Tahoua
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Le vice-président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Elh Mahamadou Souleymane a présidé dans la matinée du 18 juillet 2023 à Niamey, la rencontre d’information avec les acteurs du secteur des médias. Cette rencontre, financé par l’Union Européenne et organisée par le Conseil Supérieur de la Communication en partenariat avec l’Institut Électoral pour une Démocratie durable en Afrique (EISA), est l’occasion de présenter et de faire le point sur le rapport trimestriel de monitoring des médias du 1er décembre 2022 au 28 février 2023 : accès équitable, pluralisme et genre, échanger et faire des recommandations afin de garantir une presse de qualité. C’est au total trente médias qui ont été ciblés dont 7 télévisions, 13 radios et 10 journaux.
Le vice-président du Conseil Supérieur de la Communication, Elh Mahamadou Souleymane a souligné l’importance de cette rencontre qui s’inscrit dans l’amélioration du secteur médiatique à travers la connaissance des éléments fondamentaux de la profession. Il a également rappelé le caractère fondamental de la rencontre ainsi que des questions et valeurs essentielles qui fondent le métier. Par ailleurs, le vice-président a révélé les critères essentiels des médias d’informations générales dont entre autres la question du genre, de l’enfance, de l’économie, de la sante, etc.
Par la suite, Mme Ibrahim Marie Rose Tamakloe, directrice du pluralisme, de la déontologie et de la publicité a procédé à la présentation du rapport. La directrice a présenté les objectifs spécifiques, les résultats attendus, les données statistiques. À cela s’ajoute, les questions du respect du genre dans les médias, de la qualité socio professionnelle des femmes qui interviennent sur les médias dans différentes régions (Maradi, Tahoua, Zinder, Tillabéri). Elle a ensuite annoncé les médias cibles dont 7 télévisions (Télé Sahel, Bonferey, Ténéré, Anfani, Dounia, Canal 3 et Gaskiya Zinder), 13 radios (Voix du Sahel, Sarraounia, Anfani, Ténéré, Tambara, Labari, Gaskiya Zinder, Anfani Maradi, Saraounia Maradi, Tamabra Tahoua, Rahama Tahoua, Voix du fleuve Tillabéri, Té bonsé Tillabéri) et 10 journaux à savoir Sahel quotidien, Sahel Dimanche, Niger Inter, la Roue de L’histoire ; le Hérisson, Niger Time, le Courrier, l’Enquêteur, l’Indépendant Plus ou l’Actualité, Le Monde d’Aujourd’hui.
En ce qui concerne l’accès équitable, dit-elle, pendant la période du 1er au 31 décembre 2022, au niveau des télévisions sur 16 demandes de couvertures (dont 9 gratuites et 7 payantes), Télé Sahel a diffusé 4 toutes gratuites. Pour les radios, sur 16 couvertures accordées par le CSC, la Voix du Sahel a diffusé 4 toutes gratuites et pour la presse écrite, sur 16 couvertures autorisées, l’ONEP a publié 3 toutes gratuites. Pour finir, la directrice a donné les statistiques concernant le pluralisme des médias, l’accès équitable du mois de janvier, le respect du genre, le temps d’antenne/ l’espace et le nombre d’interventions accordées aux hommes et aux femmes dans les médias ciblés et la qualité socio professionnelle des intervenants.
Massaouda Abdou Ibrahim et Rachida Boureima Soumana (Stagiaire)
Source : https://www.lesahel.org
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En prélude à la tenue d’un sommet de l’UA, à Niamey le 25 novembre prochain, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley, a présidé, hier, une rencontre d’information et d’échanges avec les autorités municipales de la ville de Niamey. Il s’est agi pour le ministre de l’Intérieur de donner des orientations claires par rapport aux actions à mener afin d’accueillir et d’héberger les hôtes dans un environnement propre et sécurisé. L’implication totale des autorités municipales et celle de leurs administrés est sollicitée pour atteindre cet objectif.
Les discussions étaient principalement axées sur les questions de la salubrité, de l’assainissement, du désencombrement des voies publiques, du rafraichissement des façades des axes principaux qu’emprunteront les hôtes, du ravalement des routes, de la sécurité urbaine et de l’éclairage public.
«Nous devons nous attaquer résolument à tous ces problèmes et y apporter une réponse vigoureuse et appropriée dès aujourd’hui afin de redonner à Niamey ce visage dont tous les habitants de notre capitale étaient si fiers il y a peu et dont vous et les populations elles-mêmes aviez été, du reste, les principaux artisans », a déclaré le ministre Hamadou Adamou Souley. Il a ensuite rappelé aux autorités municipales de la capitale, qu’elles sont des acteurs clés pour faire de Niamey une ville propre, sûre et accueillante.
Ce sont deux grands événements continentaux que notre pays s’apprête à accueillir conformément à la demande du Président de la République, qui s’est engagé dans son programme de renaissance acte 3 pour l’amélioration de la visibilité du Niger sur la scène africaine et internationale, afin d’en faire une destination préférée pour l’organisation des conférences et autres événements internationaux.
Ces deux rencontres au sommet ainsi qu’un panel de haut niveau des Premières Dames constitueront l’aboutissement d’une semaine riche en événements parallèles et rencontres ministérielles dès le 20 novembre au cours de ce qu’il est convenu d’appeler la Semaine de l’Industrialisation de l’Afrique.
La Ville de Niamey abritera donc pas moins d’une soixantaine de réunions avec près de 3.000 participants à accueillir dont des Chefs d’État et de Gouvernement avec la présence de plusieurs premières dames d’Afrique. À cet effet, le Directeur général de l’Agence Nationale de l’Économie des Conférences (ANEC), M. Mohamed Saidil Moctar a invité les acteurs à agir tous ensemble. C’est un événement du Niger, de ce fait il appelle chacun à jouer sa partition pour sa réussite.
Par Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé, hier dans l’après-midi, au palais des Congrès de Niamey, une rencontre d’information, d’échanges et de partage d’expériences entre la CENI et les observateurs nationaux et internationaux. Cette rencontre rentre dans le cadre du scrutin du dimanche 21 février 2021 et dont l’objectif est de faire le bilan des scrutins passés et rappeler aux observateurs et médias leur rôle et responsabilité dans la conduite et la réussite de ce scrutin. La rencontre s’est déroulée en présence de plusieurs acteurs important des élections.
Dans son mot d’ouverture de ladite rencontre, le Président de la CENI Me Issaka Souna a, au nom de son institution, salué la mobilisation quantitative et qualitative d’observateurs et des médias nationaux et internationaux lors des scrutins passés et à l’occasion de l’élection présidentielle 2ème tour du dimanche 21 février 2021. Il a saisi cette occasion pour rappeler l’importance de cette élection pour notre pays, en ce sens qu’elle est l’occasion pour le renforcement de la démocratie à travers une alternance démocratique. « La CENI mesure les enjeux de ce scrutin pour qu’il se déroule dans la paix, la sécurité, la quiétude. Un scrutin dont les résultats seront acceptés de tous », a précisé Me Issaka Souna Président de la CENI. Il a réitéré la disponibilité du personnel de son institution pour toutes les observations en vue d’améliorer le travail qui est en train d’être fait pour un scrutin qualitatif et irréprochable. Tout de même, Me Issaka Souna n’a pas manqué d’appeler la compréhension des uns et des autres pour les quelques irrégularités qui serons constatées notamment dans l’organisation. « L’œuvre humaine n’étant pas parfaite », dit-il. Le Président de la CENI a saisi l’opportunité pour inviter les observateurs et les médias à exercer leur travail conformément au mandat qui leur a été délivré par la CENI. Le mandat de l’observateur, dit-il, c’est d’observer et rendre compte de ce qu’il a vu. L’observateur, ajoute Me Issaka Souna ne doit pas avoir de parti pris et ne juge pas. L’Observateur, précise-t-il, apprécie le processus, l’organisation et le déroulement du scrutin conformément aux lois et règlements électoraux en vigueur au Niger. C’est pourquoi, il a invité tous les acteurs à se joindre à la CENI pour contribuer à inscrire en lettres d’or cette page dans l’histoire sociopolitique de notre pays.
Après cette note d’ouverture, les participants à cette rencontre ont suivi plusieurs communications. Il s’agit entre autres : d’une communication sur la présentation des observateurs. Mme Katambé Mariama a dans sa communication souligné qu’au 18 février 2021 sur 9798 demandes d’accréditations 7756 accréditations ont été délivrées aux observateurs et médias nationaux et internationaux ; d’une communication du coordonnateur de la cellule juridique de la CENI, M. Garba Hamani, qui a été axée sur les instruments nationaux et internationaux en matière électorale et le rôle des institutions électorales au Niger ; d’une communication du Rapporteur Général de la CENI, M. Wada Nafiou, sur le contexte national notamment l’aspect sociopolitique ; d’une communication du Coordonnateur de la Cellule sécurité de la CENI, Col. Major Bako, axée sur les aspects sécuritaires. Toutes ces communications ont été suivies de discussions et d’échanges. L’objectif, de manière générale, est de donner un aperçu global de la situation sociopolitique et sécuritaire, informer les participants sur l’organisation du scrutin, mais aussi pour attirer leur attention sur leur mission et responsabilité. Le tout afin de contribuer à la tenue d’un scrutin paisible.
Par Ali Maman
19 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier matin, à Niamey, l’ouverture des travaux de la rencontre de haut niveau des Ministres en charge de l’irrigation des pays couverts par le projet d’Appui Régional à l’Initiative Irrigation au Sahel (PARIIS). Cette importante rencontre a pour objectif de permettre aux différents pays d’échanger avec les partenaires au développement autour des résultats et des perspectives que le projet PARIIS offre aux pays bénéficiaires et au Sahel. Ainsi, outre les membres du gouvernement des pays couverts, la rencontre a vu la participation des partenaires au développement, des organisations paysannes des pays couverts et des experts au développement rural.
Dans son discours d’ouverture des travaux de cette rencontre, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, a, au nom du Gouvernement et de celui du peuple nigérien, exprimé sa gratitude pour le choix de Niamey, afin d’abriter cette rencontre de haut niveau.
Il a relevé l’importance d’une telle rencontre pour les pays couverts par le projet PARIIS d’une part, et de l’autre pour la région du Sahel. Le premier Ministre a rappelé que cette rencontre se tient au lendemain de la tenue en Egypte de la COP 27, le plus grand rassemblement mondial consacré aux questions climatiques et qui a une fois de plus mis en exergue l’ampleur des effets des changements climatiques et l’urgence de prendre des mesures de mitigation. « La COP 27 l’a réaffirmé, le Sahel est l’une des régions du monde les plus vulnérables face aux changements climatiques. L’agriculture constitue l’activité économique dominante du Sahel ; or cette agriculture est largement dépendante de la pluviométrie. Les changements climatiques provoquent l’irrégularité des pluies et leur mauvaise répartition dans l’espace et le temps avec de phénomènes extrêmes de sécheresse et d’inondation, générateurs de baisse de production agricole et de revenu des populations rurales », a souligné le Premier Ministre.
Parlant des défis dont fait face le Sahel, le Chef du Gouvernement a souligné celui lié à la vulnérabilité économique accrue, l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, le développement de l’exode rural, de l’immigration, du banditisme et de la criminalité. Et pour faire face à ces défis, SE Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué que la question de la maitrise de l’eau, entre autres stratégies, reste une priorité dans la quasi-totalité de nos pays.
« Nos politiques agricoles doivent être repensées à la lumière de ces changements climatiques et intégrer toutes les mesures des adaptations possibles au titre desquelles la maitrise de l’eau. Nos pays disposent d’un potentiel hydrique énorme composé de milliards de mètres cubes d’eau de surface et d’eau souterraine. Cependant, en dépit de ce potentiel, seuls quelques milliers d’hectares sont irrigués en maitrise totale de l’eau, sur un potentiel irrigable de plusieurs dizaines de millions d’hectares », a-t-il dit.
Face à toutes ces préoccupations, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a tenu à rappeler les efforts consentis et les initiatives développées par les pays membres du CILSS avec l’appui des partenaires. Il s’agit du lancement, en octobre 2013, de l’initiative pour l’irrigation au Sahel, afin de faire de l’agriculture irriguée, l’une des solutions au développement de ces pays.
« Le Projet d’appui Régional à l’initiative pour l’irrigation au Sahel qui a résulté de ce cadre, sur financement de la Banque Mondiale, vise à réunir les conditions nécessaires pour qu’à travers cette vision, nous puissions tendre vers les objectifs qualitatifs et quantitatifs de la Déclaration de Dakar », a-t-il soutenu. Il a ajouté que le PARIIS porte une grande ambition, celle d’atteindre un million d’hectares irrigués dans le Sahel. Ainsi, le Premier Ministre a lancé un vibrant appel à l’endroit de tous les acteurs pour leur pleine et entière implication dans le processus.
Se prononçant sur les résultats du PARIIS Niger, le Premier Ministre a souligné que le projet a aménagé plus de 2.000 hectares de superficies pour irrigation au profit d’environ 4.000 producteurs. Avec l’extension du Projet à la région de Maradi, a-t-il ajouté, grâce à l’apport de la Coopération Espagnole, ce sont quelques 2.800 hectares supplémentaires qui seront aménagés au profit de 10.000 productrices et producteurs. « Avec les résultats atteints par ce projet dans notre pays, permettez-moi d’insister sur le fait que pour relever le défi de la sécurité alimentaire au Sahel et en Afrique de l’Ouest, une plus grande pratique de l’irrigation s’impose à tous nos pays afin de mettre à l’échelle toutes les expériences que vous aurez à partager », a-t-il soutenu.
Auparavant, plusieurs autres interventions ont été enregistrées. Il s’agit de celle de Dr Abdoulaye Mohamadou, Secrétaire Exécutif du CILSS, qui a prononcé une allocution de bienvenue. De l’intervention du Président d’honneur du ROPPA, Mamadou Cissoko, qui au nom des paysans de la région du Sahel, a plaidé pour une revalorisation de leurs productions.
L’Ambassadrice du Royaume d’Espagne au Niger, Mme Nuri Reigosa Gonzalez a réitéré de son côté l’engagement de son pays à poursuivre son accompagnement aux pays du Sahel.
La Directrice pour l’Intégration Régionale Afrique, Moyen-Orient et Afrique du Nord, de la Banque Mondiale, Mme Boutheina Guermazi et le Vice-président de la SDI, Sergio Pimenta, ont dans leurs interventions respectives, rappelées les efforts de leurs institutions dans cette initiative, avant de réitérer leurs engagements aux côtés des pays bénéficiaires. A l’issue de cette rencontre des recommandations fortes sont attendues en vue d’améliorer les imperfections constatées dans la mise en œuvre des activités du projet. La cérémonie a pris fin par une photo de famille et la visite des stands en expositions.
Par Ali Maman(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le Gouverneur de la région de Niamey, le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna a eu, hier mercredi 16 août 2023, dans la grande salle de la Communauté Urbaine de Niamey, une rencontre avec les représentants des différentes Structures Socioprofessionnelles de la Ville de Niamey. Cette rencontre d’échanges vise à débattre de plusieurs sujets d’intérêt pour les populations de la région de Niamey. C’était en présence du président du Conseil de Ville de Niamey, M. Oumarou Moumouni Dogari.
A l’ouverture de cette rencontre, le Gouverneur de la région de Niamey a d’abord fait un bref rappel des raisons qui ont amené les Forces de Défense et de Sécurité à faire le coup d’Etat du 26 juillet 2023. De cette date à nos jours, le Niger est victime d’accusations et d’affabulations les plus cyniques et inhumaines. Le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna a en effet, condamné les sanctions aussi brutales que globales infligées à notre cher pays par la CEDEAO, des sanctions qui, auparavant n’avaient jamais été prises contre un Etat membre au moment où les peuples attendaient de ladite communauté, l’intégration dans ses plans et projets politico-institutionnelles, leur volonté de se libérer des multiples dominations. Pendant qu’il était attendu de cette communauté la prise en compte des aspirations du peuple nigérien à une meilleure gouvernance, à plus de souveraineté et d’indépendance, cette soif collective, la décision de la CEDEAO fut aux antipodes de la volonté de ce dernier. « C’est dire qu’au sein de la CEDEAO au 21ème siècle, l’impulsion belliqueuse est un appétit, un état d’âme, désormais une dynamique sociale », a fait savoir le gouverneur.
Quant à la menace d’attaque annoncée, il a rappelé que cela fait 12 ans que le pays est en guerre (depuis la destruction de l’Etat Libyen sous l’impulsion de la communauté internationale), la réaction de la force en attente de la CEDEAO a été vainement attendue. Mais elle ne fut jamais, malgré les massacres de nos militaires et de nos populations dans les régions de Diffa, de Tahoua et de Tillabéri. « S’agira-t-il pour cette force désormais réactivée en si peu de temps de venir massacrer les survivants ? Pour quelles causes ? Pour quel agenda ? », se demande le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna. « Pour apporter une réponse patriotique à cette insulte faite à notre intelligence collective, nous devons éviter que dans notre pays les valeurs du TOC et du clinquant ne prennent le pas sur notre cohésion sociale, notre courage et notre sens de générosité », a-t-il suggéré.
La parole a ensuite été donnée aux représentants des différentes structures socioprofessionnelles dont certains ont apporté leurs modestes contributions pour la réflexion en vue d’une bonne marche du pays et d’autres ont soulevé un certain nombre de préoccupations.
Aïchatou Hamma Wakasso (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Aussitôt investi dans ses nouvelles charges, le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a pris contact avec les membres de son Cabinet, les conseillers les responsables des services rattachés à son cabinet, et le personnel administratif et technique. C’était dans une ambiance détendue que le Chef du gouvernement a reçu les félicitations et les encouragements de ses proches collaborateurs.
S’adressant à ses collaborateurs, le Chef du gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est réjoui de l’accueil qui lui a été réservé. Il a exprimé le souhait d’avoir de bonnes collaborations avec les uns et les autres. Il a demandé à ses collaborateurs de s’atteler à la tâche en vue de préparer la Déclaration de Politique Générale qui doit être conforme au programme de renaissance acte 3 du Président de la République, SE Mohamed Bazoum, ainsi que les grandes lignes de son discours d’investiture. Le Premier ministre a demandé l’engagement de tous pour l’atteinte des objectifs du programme de renaissance 3.
M. Ouhoumoudou Mahamadou a félicité son prédécesseur et son équipe pour le travail abattu ayant permis d’obtenir des résultats appréciables. Parlant des attentes du Chef de l’Etat et celles des populations, le Chef du gouvernement a souligné que les cent premiers jours seront déterminants. «C’est pourquoi il est important de déployer le maximum d’efforts pour produire des résultats tangibles», a-t-il martelé.
Pour sa part le Directeur de cabinet du Premier ministre, M. Boubacar Mara a d’abord, au nom de tous, félicité le Chef du gouvernement pour sa brillante nomination avant de parler de ses qualités et de ses atouts lui permettant d’être à la hauteur de ses tâches. Il a promis de s’investir pour accompagner le chef du gouvernement dans ses nouvelles missions. «L’observance des lois et règlements sera notre boussole. La culture des résultats notre locomotive. Le tout en lien avec la trajectoire tracée par le Président de la République, Chef de l’Etat dans son discours d’investiture», a-t-il déclaré. M. Mara a dit être conscient des défis auxquels le Niger fait face et les attentes des populations. Il a réitéré la disponibilité et la loyauté de l’ensemble du personnel relevant du Cabinet du Premier ministre afin de l’accompagner dans la mise en œuvre du programme de renaissance 3 et traduire dans les faits, les promesses faites au peuple nigérien.
Laouali Souleymane
08 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Une réunion de prise de contact a eu lieu, hier mardi 15 août 2023 au Ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement. Au cours de cette rencontre, le nouveau ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement a échangé avec le personnel, les secrétaires généraux, les conseillers techniques, les inspecteurs généraux des services, les directeurs généraux et centraux dudit Ministère.
Dans son intervention à cette rencontre, le Colonel Maizama Abdoulaye a souligné que le Ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement est l’un des départements ministériels qui doit jouer un rôle moteur dans l’amélioration des conditions de vie des populations nigériennes et par conséquent dans le développement socio-économique du pays. Aussi, a-t-il ajouté, les autorités du pays ont fait de ce secteur leur cheval de bataille.
Le colonel Maizama Abdoulaye a en outre indiqué que pour relever les défis et parvenir à des résultats probants en réponse aux aspirations des hautes autorités, des actions urgentes doivent être entreprises pour le développement des mécanismes de financement pour atteindre les Objectifs du Développement Durable (ODD). C’est pourquoi, le ministre a invité les cadres à mettre leurs compétences et leur dévouement au service de la nation afin que la mission soit une réussite totale. « Nous devrons tous avoir constamment à l’esprit qu’aujourd’hui encore, beaucoup de nos compatriotes attendent l’accès à l’eau potable dans un environnement sain. Chaque geste que nous posons, du planton au ministre, doit nous conduire à l’accomplissement de la mission assignée à notre Ministère par le Gouvernement », a-t-il relevé.
Le colonel Maizama Abdoulaye a insisté sur des aspects aussi importants que sont entre autres l’harmonie et la cohésion dans les services, la discipline et le respect de la hiérarchie, la ponctualité et l’assiduité au travail, le sens d’anticipation et le reflexe du compte rendu.
Il a enfin rassuré qu’il reste entièrement à l’écoute pour trouver les solutions dans le cadre de l’amélioration des conditions de travail de tous les agents.
Farida Ibrahim Assoumane (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Après sa prise de fonction en tant que ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi, Mme Aissatou Abdoulaye Tondi a rencontré hier après-midi, le personnel, jadis du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative et celui du Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale.
En prenant la parole au cours de cette cérémonie, la ministre de la Fonction Publique du Travail et de l’Emploi a d’abord adressé ses remerciements et toute sa gratitude au Général de Brigade Tiani Abdourahamane, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat et à M. Mahamane Ali Lamine Zeine, Premier Ministre, pour la confiance placée en sa personne pour diriger ce département ministériel.
L’administration publique, a-t-elle souligné, est confrontée à d’énormes défis notamment la remise de l’ensemble des agents de l’Etat au travail et le respect des horaires de travail ; le respect de la hiérarchie, des règles d’éthique et de déontologie ; l’accroissement de la performance individuelle et institutionnelle ; la promotion et la protection des droits au travail ; la promotion de l’emploi, notamment des jeunes ; l’extension de la protection sociale aux couches non encore couvertes, notamment l’économie informelle et les professions libérales ; la promotion du dialogue social, bref la promotion du travail décent.
« Il me serait certainement difficile d’accomplir ma mission et d’enregistrer des résultats probants, sans votre accompagnement et votre sincère collaboration. Par conséquent, je vous demanderai, en tant que collaborateurs, quelle que soit votre position hiérarchique, d’en être un modèle », a-t-elle souhaité. Mme Aissatou Abdoulaye Tondi devait par la suite exprimer ses remerciements et toute sa reconnaissance à l’ensemble du personnel du Ministère pour l’accueil empreint de chaleur qui lui a été réservé lors de sa prise de fonction.
Aminatou Seydou Harouna (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Après sa prise de fonction en tant que ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Kalla Moutari a rencontré hier matin, dans la salle de réunions dudit ministère, le personnel de ce département ministériel. A travers cette traditionnelle réunion de prise de contact, le ministre Kalla Moutari a émis le vœu de réussir la mission qui est la sienne dans une atmosphère de collaboration de l’ensemble des agents du Ministère.
Au cours de cette réunion de prise de contact, le Secrétaire général adjoint du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Moussa Mamane a fait une présentation détaillée de ce département à son nouveau locataire. Il ressort de cette présentation que le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement est organisé ainsi : une administration centrale ; les services déconcentrés et services rattachés au ministère ; un organe consultatif qui se réunit tous les deux (2) mois etc. En termes de ressources humaines, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement compte 624 agents toutes catégories confondues. S’agissant des contraintes, M. Moussa Mamane a relevé notamment l’insuffisance du financement par rapport aux objectifs ; la difficulté de réaliser des ouvrages dans des zones de socle ; l’insuffisance des ressources humaines ; la vétusté des équipements de mesure etc.
Au regard de cette panoplie de contraintes qui impactent les activités du Ministère, le Secrétaire général adjoint a formulé des recommandations et doléances. Il s’agit entre autres : du recrutement des agents en quantité et en qualité ; la poursuite du transfert des compétences ; l’amélioration du financement des différents projets dont les objectifs concourent à l’accès l’eau potable pour les populations urbaines et rurales de notre pays ; la construction d’un laboratoire de contrôle de la qualité de l’eau etc. A ce niveau, le ministre a été informé que le dossier sur la construction du laboratoire est au stade avancé.
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Nommé à la tête du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le 18 avril 2017, le ministre Yahouza Sadissou se montre déterminé et engagé à trouver, par la voie du dialogue, des solutions à la grave crise que traverse actuellement l’école nigérienne suite aux événements malheureux du 10 avril 2017, intervenus au niveau du campus universitaire de Niamey.
C’est ainsi que le nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a estimé légitime de convoquer hier matin, dans la salle de réunions du Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité Sociale, les représentants de l’Union des Scolaires Nigériens (USN) pour une rencontre de prise de contact. Une convocation à laquelle toutes les sections syndicales des élèves et étudiants du Niger ont répondu présent pour réaffirmer leur volonté à dialoguer avec le Gouvernement dans la perspective de trouver une issue heureuse à cette crise scolaire.
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Le ministre de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar et ses proches collaborateurs ont eu une séance de travail à son cabinet hier matin avec une délégation iranienne composée d’investisseurs qui travaillent dans le domaine de l’artisanat, du tissage des tapis et de la formation continue. La rencontre s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de la République Islamique d’Iran au Niger, Dr. Mehdi Kardoust.
Au cours de cette rencontre, le sujet évoqué est le projet de construction au Niger, à travers le Ministère de la Formation Professionnelle par la République Islamique d’Iran, d’un centre de formation professionnel dans le domaine de tissage. Dans ce programme de formation, les deux parties ont convenu qu’après la construction de ce centre, près de dix mille personnes seront formées sur une période de deux ans. Selon l’ambassadeur iranien, une fois que le centre sera fonctionnel, il aidera beaucoup les femmes et surtout les jeunes. « Ce programme va accompagner le gouvernement du Niger dans son combat contre le chômage des jeunes et surtout de la création de l’emploi », a-t-il expliqué.
Seini Seydou Zakaria
04 novembre 2021
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La ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture des activités des Femmes du Mouvement pour le Respect des Droits des Femmes et des Enfants au Niger (MRDFN) ‘’le dialogue féminin’’. L’objectif de cette rencontre est de mener des réflexions en vue de préserver les acquis et la promotion des droits des femmes et des enfants au Niger en cette période de transition et au-delà.
Pendant trois jours, les participants auront à échanger sur l’identification des besoins cruciaux des femmes et des enfants en cette période de transition, identifier des actions prioritaires dans le domaine de la protection et la promotion des droits des filles et des femmes pendant cette périodes de transition, identifier des stratégies de plaidoyer au niveau national et régional pour la promotion des droits des femmes, et enfin définir les argumentations sur les questions des femmes pour la contribution au dialogue national inclusif.
A l’ouverture des travaux, la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la promotion des langues nationales, a déclaré qu’elle participe à cette activité dans le but de réaffirmer son soutien constant aux actions que mène l’Onf FAD pour le droit des femmes, pour l’autonomisation des femmes, son action dans la promotion de la scolarisation des filles. « Lorsqu’une fille est scolarisé, la société a beaucoup plus de chance d’avoir des enfants instruits qui connaissent leurs droits et qui sont prêts à œuvrer pour le développement du pays. Je suis venue vous dire que votre préoccupation ainsi que celle de toutes les femmes qui sont présentes sont prises en compte au plus haut sommet de notre Etat. Je suis donc là mes sœurs pour vous souhaiter d’avoir des bonnes assises », a-t-elle soutenu. Dr Elisabeth Shérif a ajouté que la préoccupation du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et du gouvernement de transition qui a été mis en place n’est pas seulement d’avoir des visibilités institutionnelles, mais de recouvrer une dignité qui a été bafouée pendant très longtemps.
Pour sa part, la présidente du MRDFN Mme Helène Ayika, a dans son allocution expliqué que les évènements du 26 juillet 2023, la cohorte de sanctions économiques sévères et ses conséquences au plan social, les menaces sécuritaires internes et externes imposées à notre pays, et l’absence d’un ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’enfant dans le gouvernement de transition, ont interpelé les femmes nigériennes, dont les voix ont fait écho de leur indignation, lors de l’assise patriotique organisée par l’ONG FAD ainsi que dans toutes les rencontres des organisations féminines. « Aujourd’hui, nous vous invitons de nouveau, à redoubler d’engagement et de solidarité, à conjuguer nos compétences et nos énergies individuelles et collectives, avec courage et détermination, afin de préparer le dialogue national inclusif à venir », a-t-elle dit. D’après Hélène Ayika la vision à court terme du mouvement qui mène depuis 2017, des actions multiformes de plaidoyer et de sensibilisation sur les droits des femmes et des filles, est de rassembler et animer les organisations de femmes en vue de renforcer la solidarité et leurs capacités sur les questions de justice et d’égalité de chances, de la participation des femmes dans toutes les sphères de décision, et la lutte contre toute forme de violence à l’égard des femmes et des filles.
Pour sa part, la Directrice Exécutive Nationale de l’ONG FAD, Mme Nafissatou Idé a quant à elle précisé que c’est une journée introductive à la longue et belle aventure qu’elles vont conduire ensemble, de la femme de Tillabéri à celle d’Agadez, de manière participative, inclusive et prenant en compte les préoccupations et aspirations des femmes et enfants nigériens dans leur grande majorité. Aussi, a-t-elle ajouté, la création de ce mouvement a été animée par le fait que l’Ong FAD ne voulait plus d’actions singulières car étant absolument convaincue qu’ensemble ces organisations vont plus loin, ensemble elles construisent mieux et ensemble elles sont plus fortes. De 2017 à ce jour, a-t-elle précisé, le MRDFN a réalisé d’innombrables activités en faveur des droits des femmes et des filles au Niger à travers des actions de plaidoyer, de sensibilisation mais aussi et surtout de renforcement de capacités.
Farida Ibrahim Assoumane (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Le Premier Ministre, Ali Mahaman Laminé Zeine, a tenu une réunion de haut niveau en cette matinée du 11 septembre 2023, illustrant la profonde solidarité entre les nations frères, avec une délégation de haut rang en provenance du Mali, dirigée par le distingué Ministre des Affaires Étrangères, Abdoulaye Diop.
Cette délégation malienne de premier plan a été également honorée de la présence du Général Abdoulaye Maiga, Ministre de l'Administration Territoriale et de la Décentralisation, porte-parole émérite du gouvernement malien, ainsi que du respecté Directeur des Affaires Juridiques du Ministère malien des Affaires Étrangères.
Dans l'intérêt de la diplomatie et de la sécurité régionale, les détails de cet éminent échange entre le Premier Ministre Lamine Zeine et ses homologues maliens demeurent confidentiels, aucune déclaration publique n'ayant été émise à l'issue de cette rencontre cruciale.
Il est primordial de rappeler que le Niger partage une frontière géographique considérable avec le Mali, un voisin et frère confronté aux défis sécuritaires imposés par des groupes terroristes. Cette réalité implique une nécessité incontestable : renforcer la coopération militaire et la coordination stratégique entre les deux États souverains. Une collaboration plus étroite et une action concertée permettront de venir à bout de cette menace transfrontalière qui menace la stabilité de la région.
Dans cet esprit de solidarité et d'unité régionale, le Niger et le Mali continuent d'œuvrer conjointement pour garantir la paix, la sécurité et la prospérité dans la région. Les perspectives d'une coopération renforcée entre ces deux nations frères s'annoncent porteuses d'espoir pour l'avenir, et elles témoignent de leur détermination à défendre la région contre toute forme de menace.
Nigerdiaspora
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Le vendredi 8 septembre 2023, le Premier ministre du Niger, Monsieur Ali Mahaman Lamine Zeine, a eu l'honneur d'accueillir en audience Son Excellence Monsieur Mehdi Kardoust, ambassadeur de la République Islamique d'Iran. Cette rencontre, qualifiée de visite de courtoisie par le diplomate iranien, revêt une importance particulière dans le contexte actuel de la transition au Niger.
Au cours de leurs échanges, les deux dignitaires ont abordé la situation politique prévalant au Niger, sujet d'une importance cruciale. Il est à noter que l'ambassadeur de la République Islamique d'Iran, Monsieur Mehdi Kardoust, a souligné le profond engagement de son gouvernement en faveur de la paix et de la sécurité, valeurs cardinales dans le pays.
Monsieur Kardoust a exprimé l'engagement indéfectible de son pays envers les nations africaines, réaffirmant le soutien de l'Iran aux Nigériens dans cette période de transition. Il a également rappelé la relation historique et stratégique qui lie l'Iran au Niger, notamment dans les domaines de l'éducation, de la santé, de l'énergie, du transport, de l'agriculture et des infrastructures. Le diplomate iranien a évoqué la volonté de son pays d'élargir cette coopération fructueuse à d'autres domaines d'intérêt mutuel.
Cette audience témoigne de la reconnaissance grandissante des grandes nations du monde envers le gouvernement de transition du Niger, soulignant ainsi l'importance de cette grande nation dans le contexte international. Elle marque également la volonté commune de renforcer les liens diplomatiques et de promouvoir une coopération continue entre le Niger et la République Islamique d'Iran, dans l'intérêt mutuel de leurs peuples.
Nigerdiaspora
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Le jeudi 13 janvier 2022, le président de la République, Bazoum Mohamed a rencontré, à sa demande, les acteurs de la société civile. C’est, doit-on dire, la crème de la société civile nigérienne. Le président de la République était entouré pour la circonstance du Premier ministre, du ministre de la défense nationale, du ministre délégué à l’intérieur, du ministre d’Etat à la présidence, du secrétaire général du ministère de l’intérieur, et du Conseiller du président en charge de la société civile. Du côté de la société civile, on note la présence de ceux qu’on peut appeler les ténors : Moussa Tchangari, Nouhou Mahamadou Arzika, Mounkaila Halidou, Maikoul Zodi, Elh Idi Abdou et Gamatie Yansambou, entre autres, qui ne sont pas des inconnus de la scène nigérienne. Ils sont les grands ténors de la société civile qui ?uvrent pour une gouvernance saine depuis longtemps, la Conférence nationale pour certains d’entre eux.
La question sécuritaire qui prévaut dans le pays a constitué le menu principal des échanges au sommet. La substance de ces échanges a fait l’objet d’une déclaration par les acteurs de la société civile le vendredi 14 janvier 2022. Au cours de la rencontre, le président de la République a fait part aux acteurs de la société civile de ses inquiétudes et exposé les efforts accomplis et envisagé par le gouvernement pour juguler la situation somme toute dramatique dans laquelle végète le pays depuis 2015. Des grandes annonces ont également été faites par le Président Bazoum, notamment la réactivation du Conseil national du dialogue politique pour apaiser le climat politique, son ferme engagement de lutter contre le trafic des armes, de la drogue et du carburant. Il a promis l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur le drame survenu à Téra après le passage d’une colonne de l’Armée française. Il se dit également ouvert à toute initiative de la société civile à même de répondre de manière adéquate aux préoccupations sécuritaires.
Pour sa part, les acteurs de la société ont exposé leurs préoccupations quant à la « dégradation de la situation sociale, économique et sécuritaire ayant cours dans notre pays, au non respect des textes fondamentaux de la République par les pouvoirs publics eux-mêmes, et à la détention arbitraires de plusieurs personnes pour des faits politiques et d’opinion ». Ils ont souligné en particulier la dégradation de la situation sécuritaire dans presque tout le pays, les attaques meurtrières menées par les groupes armés non étatiques, la fermeture de 579 écoles dont 392 rien que dans la région de Tillaberi du fait de ces attaques terroristes, la situation déplorable des déplacés internes et des réfugiés, le risque de famine dans certaines zones du pays en raison de l’insécurité et de la mauvaise campagne agricole. Les acteurs de la société civile ont également relevé les multiples atteintes aux libertés publiques par l’interdiction systématique des manifestations ainsi que les signaux inquiétants envoyés par la justice nigérienne quant à son incapacité à protéger les droits fondamentaux des citoyens et à lutter efficacement contre la corruption et les divers crimes économiques. Par rapport à toutes ces préoccupations soulevées par les acteurs de la société civile, le Président Bazoum n’a pas manqué de marquer son engagement ferme, y compris en créant « les conditions non seulement d’une concertation nationale inclusive autour des questions de paix et de sécurité dans l’espace sahélien, mais aussi d’une sorite de la crise en cours par la voie du dialogue ». Une concertation nationale dont le journal Le Courrier a fait une de ces thématiques dans ses colonnes depuis un certain temps. Car la crise multiforme actuelle que traverse notre pays, et au-delà, est une affaire de tous, car elle n’épargne personne. On ne peut donc que saluer et encourager une telle rencontre entre le président de la République et les acteurs de la société civile. Des acteurs suffisamment avertis et engagés dans la défense des droits et libertés des citoyens tout comme les intérêts vitaux de la nation. Loin d’être un leurre, elle doit être la naissance d’une lueur d’espoir pour les nigériens. Car il est pratiquement improbable que la crème de la société civile nigérienne réunie au sein des mouvements comme ALTERNATIVE Citoyens, MPCR, TLP Niger, SYNCOTAXI et ROTAB Niger se fassent rouler dans la farine. Dans le cas où ce serait un leurre de la part du politique pour les endormir, les nigériens pourront surement compter sur ces braves citoyens pour le relever et rappeler à qui de droit les engagements pris. C’est pourquoi, tout en saluant l’initiative du Président Bazoum qui est somme toute une première depuis plus décennie, les nigériens doivent les encourager, les soutenir et s’unir derrière eux pour le respect par les pouvoirs publics, la promotion de bonne gouvernance et une gestion efficace de la situation sécuritaire dramatique dans laquelle végète notre pays.Toutes choses qui s’inscrivent dans les intérêts de tous les nigériens que les acteurs de la société civile, notamment Maikoul Zodi, Moussa Tchangari, Gamatie Yansanbou , Nouhou Mahamadou Arzika, Halidou Mounkaila et Elh Idi Abdou, entre autres, ont décidé de porter avec bravoure et abnégation.
Bisso
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Le Président de la République, M. Mohamed Bazoum a rencontré, hier dans la salle de réunion de la présidence, les responsables des syndicats du secteur de l’éducation pour une séance de travail en vue de la mise en œuvre du programme de renaissance, acte 3 Volet éducation. Il s’agissait de discuter des conditions indispensables pour améliorer substantiellement la qualité, la performance et l’efficacité du système éducatif du Niger. Cette rencontre s’est déroulée en présence du Premier ministre, chef du gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, des ministres du secteur de l’éducation, du ministre des Finances et celle de la Fonction Publique.
Pour rappel ce rendez-vous avec les responsables syndicaux du secteur de l’Education répond à la promesse faite par le Président de la République lors du lancement officiel de la politique éducative au Niger pour les cinq (5) prochaines années le vendredi 30 avril 2021 au centre des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey. Ce jour-là, le Chef de l’Etat a exposé sa politique éducative qui est axée sur quatre points prioritaires notamment l’accroissement des capacités d’accueil des établissements scolaires, des centres de formation professionnelle et des Universités ; la scolarisation de la jeune fille ; le développement du capital humain et la gouvernance de l’école en faisant en sorte que des mesures d’ordre institutionnel soient édictées et respectées.
Avec les partenaires sociaux de l’éducation, le Président Bazoum a touché tous les problèmes qui minent le secteur. Il a notamment souligné que l’Etat injecte énormément de fonds en consacrant au moins 22% de ressources budgétaires chaque année pour assurer l’éducation pour tous. Mais le rendement est peu reluisant. «Cette situation ne peut pas perdurer. Il faut que nous créons des conditions qui nous permettent d’avoir une école qui est en mesure de former les jeunes et de donner des résultats escomptés du niveau des investissements qui sont réalisés dans ce cadre», a-t-il déclaré.
Pour le Président de la République, les enseignants sont mieux placés pour savoir ce qu’il faut changer dans la gouvernance de l’école. Le Chef de l’Etat a rappelé l’exposé fait par le secrétaire général du Ministère de l’Education sur les grands axes stratégiques du programme de la renaissance acte III du volet éducatif. Il ressort de cette présentation détaillée un diagnostic complet du système éducatif en parlant de contrat de performance. «L’école est une chose très précieuse. Elle est différente de toutes les autres formes d’investissements que nous faisons. Il ne s’agit pas de construire des infrastructures et amener des enseignants pour dire que tout est au complet. Non, il y a d’autres choses à faire quand il s’agit d’une école. C’est l’enjeu pour nous aujourd’hui. Il faut que les populations soient satisfaites de leur école parce que les enfants ont appris à lire et à écrire et apprendre la langue dans laquelle l’enseignement est dispensé», a estimé le Chef de l’Etat.
Le Président de la République prône un changement de Gouvernance
Le Président Bazoum devait ensuite annoncer qu’il entreprendra des consultations avec les acteurs afin de rétablir un enseignement de qualité pour que l’école nigérienne réponde à la finalité, aux besoins du pays et donne satisfaction à la hauteur des investissements. «Je serai à votre écoute pour que nous apportions les réformes nécessaires pour permettre au maximum de nos enfants de rester longtemps à l’école pour réussir au bénéfice de la nation. Ce changement, c’est l’école seule qui peut l’apporter. Aucun pays ne peut se développer sans assurer un enseignement de qualité. Si le système éducatif d’un pays est à la traine, le pays reste à la traine», a-t-il affirmé avant d’appeler les acteurs de l’Education à être à la hauteur de l’ambition du gouvernement.
Le Président de la République a souligné que des ressources seront toujours insuffisantes, mais tant qu’on est sérieux et rigoureux, les choses vont évoluer. «Il faut que nous changions de gouvernance, que toutes les pratiques nuisibles recensées par les responsables du secteur de l’Education disparaissent et nous allons prendre en main les enseignants, les rétablir dans leur autorité et leurs prérogatives en changeant leur condition de vie», a-t-il anoncé, avant de penser à ramener le système d’internat au Niger tout en assurant la sécurité extrême des enfants (filles comme garçons) dans tous les sens.
Les Syndicats du secteur disposés à accompagner l’initiative présidentielle en faveur de l’Ecole
Les responsables du secteur de l’Education présents ont beaucoup apprécié cette initiative du Président de la République qui mène une lutte sans faille pour la réussite du système éducatif dont il a déjà fait son cheval de bataille. Pour Halidou M. Mounkaila, Secrétaire Général du Syndicat National des Agents Contractuels et Fonctionnaires de l'Education de Base (SYNACEB), le Président de la République n’a pas caché son engagement de garantir une meilleure école aux Nigériens. «Sa politique éducative est très prometteuse pour le secteur. Ce genre de rencontres doit être encouragé. Il tenait beaucoup à ces débats afin de trouver des voies et moyens pour que le métier de l’enseignant soit une fois de plus valorisé», a-t-il dit. Pour lui avec les engagements pris par le Chef de l’Etat, il est nécessaire de renvoyer les syndicats dans un autre cadre de discussions avec les Ministères en charge de l’éducation pour poursuivre ces débats et trouver des voies et moyens pour que les conditions des enseignants puissent être améliorées à travers d’autres actions qui seront menées.
Pour sa part, le secrétaire général du Syndicat National des Enseignants du Niger (SNEN), M. Issoufou Arzika, a apprécié l’initiative du Président de la République. Pour lui, le Chef de l’Etat a même devancé les syndicats sur des sujets qui allaient inonder leurs interventions dans les medias. L’ensemble de syndicats qui étaient présents sont d’accord pour accompagner le Président de la République dans cette noble initiative. «Nous avons échangé avec lui à bâton rompu, sans tabou et sans barrière. Avec cette franchise, nous sommes aussi engagés à l’accompagner pour la réussite de ce programme. Parce que la thérapie qu’il a proposée est très porteuse et convenable. Tout le monde doit l’accompagner dans l’intérêt de la nation», a conclu M. Issoufou Arzika.
Seini Seydou Zakaria(onep)
11 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Comité de Pilotage du Projet d’Aménagement Territorial a tenu hier matin sa première session à Niamey. Cette rencontre a réuni le Secrétariat permanent du G5 Sahel et les membres de la Cellule de coopération décentralisée transfrontalière des collectivités territoriales du Sahel dénommée C3 Sahel. Au cours de cette session, les participants auront pour mission d’examiner et d’adopter le rapport technique et financier de mise en œuvre du projet soumis par la C3 Sahel, mais aussi, de prendre des décisions idoines pour sauvegarder les ressources et cela à la lumière de la note circonstancielle produite par la C3 Sahel au niveau de la Zone pastorale de Tin Djolel. C’est l’Ambassadeur Mamane Sambo Sidikou, Secrétaire Exécutif du G5 Sahel qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux en présence des membres venus du Burkina Faso et du Mali.
Procédant à l’ouverture des travaux, l’Ambassadeur Sidikou a, de prime abord rappelé la signature de la convention de mise en œuvre du PATI en Novembre 2019 à Ouagadougou qui, a–t-il dit, a été formulé au profit du Fuseau Centre afin d’impacter rapidement et de façon visible les conditions de vie des populations touchées par l’insécurité et où la cohésion sociale est mise à rude épreuve. Aussi, a-t-il ajouté, le PATI vise à renforcer la confiance entre les populations civiles et les forces de défense et de sécurité. Le Secrétaire exécutif du G5 Sahel a, par la suite, souligné l’importance de la réunion qui, a-t- il précisé, permettra de faire le point sur les avancées mais aussi de savoir quoi modifier dans la démarche, de recenser les attentes du G5 Sahel et enfin de savoir le type d’appel précis lancer en direction des partenaires qui peuvent encore soutenir les Etats.
M. Mamane Samba Sidikou de préciser que le projet est mis en œuvre à travers 4 composantes qui sont l’Aménagement de la zone pastorale de Tin Djolel, l’Aménagement et l’équipement de l’abattoir de Tillabéry, la Construction de magasins de stockage d’aliment bétail et enfin le renforcement du niveau de service du centre hospitalier régional(CHR) de Dori. A cela s’ajoute une composante transversale de formation et de renforcement de capacités des bénéficiaires dans la gestion des infrastructures et installations. En outre, a-t-il fait savoir, le PATI s’inscrit dans le processus de mise en œuvre du Schéma d’Aménagement Transfrontalier Intégré(SATI) promu par la C3Sahel et soutenu par l’UEMOA.
Pour le SE du G5 Sahel, ce projet est né des attentes, des besoins exprimés des collectivités territoriales autrement dit pour les populations. Aussi, a souligné M. Mamane Sambo Sidikou, ce type de projet fait la différence. « Il change la vie des gens en ce sens qu’il concerne des thèmes ayant trait à la santé, à la sécurité sociale… Et cela ne nécessite pas beaucoup de moyens ni de temps », a-t-il expliqué. C’est pourquoi, le Secrétaire exécutif du G5 Sahel a exhorté les membres du comité à maintenir la cadence pour achever le projet qui au de-là de constituer un modèle pour la mise en œuvre du cadre d’actions prioritaires intégré(CAPI), renforcera la résilience des populations et la chaine des valeurs pastorales.
Quant au président de la C3 Sahel, il a affirmé que le Comité de Pilotage est un outil capital chargé d’assurer la gouvernance, la coordination et le suivi des projets. Il est une instance de décision, mais également d’échange entre les membres de la C3 Sahel, les partenaires dont le G5 Sahel, l’UEMOA entre autres. M. Aziz Diallo a également déclaré que le PATI ne comporte que des projets de nature à améliorer les conditions de vie des populations et partant de là, à contribuer à l’amélioration de la sécurité. «Ce sont des projets qui ont été identifiés en 2019 au niveau local», a-t-il précisé. Pour le président de la C3 Sahel, les armes à elles seules ne suffisent pas à ramener la sécurité et la paix dans l’espace sahélien. «Il faut apporter des réponses idoines aux besoins des populations. En effet, les investissements sont de nature à améliorer les conditions de vie des populations et nous nous réjouissons que le G5 Sahel et l’UEMOA aient prêté une oreille favorable à notre doléance et d’être là ce matin pour la mise au point de ces projets et décider des orientations à leur donner en fonction des défis auxquels nous faisons face», a soutenu M. Aziz Diallo.
Le président de la C3 Sahel a souligné que beaucoup de projets sont déjà exécutés et d’autres en cours de mise en œuvre. Il a, à ce titre, évoqué les travaux de réhabilitation du CHR de Dori qui a permis au CHR d’être en mesure de répondre aux questions sanitaires. Il faut noter que la C3 Sahel comprend les communes de Téra et Tillabéry au Niger, de Gao et de Tombouctou au Mali et les communes de Dori, Gorom Gorom, Djibo et Seba au Burkina. Sa mission est celle de la mobilisation et de la gestion des fonds ainsi que du suivi de la mise en œuvre des projets.
RahilaTagou(Onep)
18 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le gouverneur de la région de Maradi, M. Zakari Oumarou a tenu le samedi 24 juillet 2021, une réunion avec les représentants des couches socioprofessionnelles et les cadres de la région. Ce type de réunion constitue un cadre d’échanges entre le premier responsable de la région et la population où plusieurs questions du moment sont débattues.
Au cours de la réunion du samedi, le premier sujet évoqué est la prochaine visite de travail du Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum dans la région de Maradi. Cette visite devrait avoir lieu aussitôt après celle de Diffa, le 05 juillet dernier, mais compte tenu du calendrier surchargé du Chef de l’Etat, elle a été reprogrammée pour le 1er et le 2 août 2021. Selon Zakari Oumarou, la question sécuritaire est le principal motif de cette visite de travail du Chef de l’Etat. «Le Président de la République visitera les zones d’insécurité de Madarounfa et de Guidan Roumdji où il s’entretiendra avec les forces de défense et de sécurité déployées dans ces zones et avec les populations» a-t-il soutenu. Plus précisément le Chef de l’Etat se rendra à Gabi (Madarounfa) et Dan Kano (Guidan Roumdji), deux villages dans lesquels les populations ont trop souffert des exactions des bandits armés, des voleurs de bétail et autres kidnappeurs. Dans la Région de Maradi, a ajouté le gouverneur, la situation sécuritaire s’améliore progressivement avec les efforts que l’Etat est en train de fournir. Toutefois, il reconnait une collaboration timide des autorités frontalières du Nigéria. M. Zakari Oumarou a une fois de plus demandé aux populations une franche collaboration afin de prêter main forte aux forces de défense et de sécurité.
Autre préoccupation régionale, la question de l’éducation. En effet, le gouverneur Zakari Oumarou a commenté les résultats du BEPC 2021 qui ont été catastrophiques pour la région. Il a fait constater que l’année scolaire qui vient de s’écouler s’est plutôt bien déroulée dans la région, sans perturbations. Il a annoncé que sur les 32.600 candidats de la région au BEPC, seuls 4.700 ont réussi à cet examen. Il ressort donc que 28.000 candidats ont échoué. «Avec les milliers d’élèves de la 4ème qui s’ajoutent à ces 28.000 candidats malheureux, il y a lieu de se demander où trouver des classes à tout ce beau monde et où trouver les enseignants qui s’occuperont d’eux» s’est-il demandé. Il y a péril en la demeure, a-t-il soutenu.
Quant à la situation agricole, il ressort que les pluies se sont installées en retard par rapport à l’année dernière, toujours est-il qu’elle s’est installée dans le temps. A la date du 20 juillet 2021, tous les villages agricoles de la région ont semé.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
26 juillet 2021
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Le Médiateur de la République Me Ali Sirfi Maiga, s’est rendu mercredi dernier à Ouallam où il a animé une rencontre sur le dialogue communautaire et la sécurité dans la zone du Zarmaganda. Le préfet du département de Ouallam, le Maire de la commune urbaine, les chefs traditionnels du département, ainsi que de nombreux invités ont pris part à cette rencontre.
En ouvrant cette rencontre, le Médiateur de la République a indiqué que toute liberté est au bout d’une lutte tenace, concertée et objective. Il a ajouté que la liberté se vit et s’apprécie en communauté, et qu’aucune vie en commun ne peut prospérer, ni même penser exister sans désir véritable d’être ensemble, dans un cadre cohérent et au moyen d’un dialogue franc, constructif et sans cesse entretenu. « La paix que nous recherchons pour notre pays est à ce prix. Population de Djermaganda, ce qui caractérise votre région, c’est la parfaite cohabitation bien connue entre deux grandes communautés, sédentaires et nomades, agriculteurs et éleveurs, que leurs modes de vie et leurs intérêts particuliers différencient et pourraient même opposer, mais qui, depuis la nuit des temps, ont su entretenir des liens sociaux fraternels qui ont toujours suscité l’admiration » a dit Me Ali Sirfi Maiga. Ces derniers temps, a souligné le Médiateur, malheureusement, des évènements très graves, des drames affligeants saisissants, inconnus des habitudes des nigériens sont venus perturber gravement la sécurité chez les populations de la zone de Djermaganda au point de compromettre profondément la paix sociale et la cohésion entre les groupes. « Le prix payé est lourd, très lourd même et n’autorise pas le silence. Il faut le dire pour le déplorer avec force et explorer les pistes, des solutions justes qu’il faut, dans les profondeurs de nos valeurs culturelles et la sincérité des consciences, notre conscience d’êtres humains, refusant le mal et l’injustice, notre conscience de Nigériens, pacifiques et soucieux du respect de l’autre, du respect dû à l’homme, et à ses droits, tous ses droits, notre conscience d’Africains, unis autour des mêmes idéaux de paix, de convivialité et de recherche permanente de dialogue et de paix » a-t-il indiqué. Il a souligné que les plus hautes autorités du pays sont en train de tout mettre en œuvre, en symbiose avec les amis du Niger, pour que la quiétude et la fraternité soient rapidement restaurées. « Mais aucune paix n’est possible, ni aucune cohésion envisageable, quels que soient les moyens déployés, sans undésir sincère et ardent de vie commune, sans haine, ni rancune, sans stigmatisation, ni dialogue franc, le tout sans autres considérations que l’appartenance à un même groupe, uni et résolu, condamnés par l’histoire et la géographie à demeurer ensemble, dans le respect mutuel et l’harmonie des passions » a dit le Médiateur de la République. Il a ajouté qu’il reconnait aux populations du Djermaganda ces qualités et qu’il attend d’eux qu’ils les remontent pour que renaisse l’espoir d’une paix restaurée et d’une existence digne. « C’est ce que j’attends de vous, chers frères et sœurs de Djermaganda, pour que le reste du monde puisse vous aider à relever la tête, pour que vous puissiez dire demain à la postérité toute la capacité que vous aviez eue à dire non aux démons du mal et de la division, aux heures les plus sombres de votre existence » a conclu Me Ali Sirfi Maiga.
Oumarou Moussa(onep)
21 juin 2021
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Le ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales Dr Illiassou Idi Mainassara a rencontré, hier matin à l’hôtel de ville de Niamey, les agents de santé des différentes structures sanitaires de la région de Niamey. Cette rencontre a pour but d’échanger avec ces agents de santé sur la problématique de l’offre de soins dans les structures sanitaires publiques. Cela, afin de trouver des solutions palliatives à toutes les insuffisances relevées lors des différentes inspections des services sanitaires. Cette rencontre s’est déroulée en présence du gouverneur de ladite région et du Maire Central de la Ville de Niamey.
Dans son intervention à cette rencontre, le ministre de la santé publique a souligné un certain nombre de problèmes qui minent les structures sanitaires publiques. Il a notamment une insuffisance de la qualité des soins, une insuffisance dans la gestion des ressources humaines, les dépenses excessives imposées aux malades, l’insuffisance dans l’organisation des urgences, la non-fonctionnalité du système de référence/contre référence, le non-respect de la hiérarchie, de l’éthique et de la déontologie.
Détaillant point par point les différentes insuffisances relevées, Dr Idi Illiassou Mainassara a souligné que l’accueil reste à désirer. Ce qui a une influence sur la qualité des soins. Il a aussi évoqué les retards constatés de beaucoup d’agents sur les lieux des services et souvent sans motif valable. A cela s’ajoutent une rupture fréquente des médicaments et consommables, une difficulté d’accès aux médecins spécialistes dont le délai d’attente est trop long, une insuffisance dans la maintenance et l’organisation du travail ainsi que dans l’hygiène des locaux.
Concernant l’insuffisance dans la gestion des ressources humaines, le ministre a déploré l’absentéisme du personnel, une prolongation des congés et autorisations d’absence sans motifs valables. D’après des investigations récemment menées, il s’est avéré, selon le ministre, que certains médecins se sont absentés pendant 6 à 7 mois de leurs postes de service et cela en complicité avec le directeur régional de la santé publique (DRSP). Ce qui, a-t-il dit, n’est point normal et n’honore pas le métier. A ces maux s’ajoutent également le non-respect du calendrier de garde, l’utilisation des auxiliaires, des bénévoles et des stagiaires en lieu et place des titulaires pendant les heures de garde et de service, l’absence de garde pour une certaine catégorie de personnel. A titre d’exemple, le ministre de la santé publique a confié que pendant le mois de ramadan suite à une interpellation, une mission du ministère s’est rendue dans un district sanitaire où c’était les bénévoles et stagiaires qui prenaient en charge les patients pendant que le médecin est chez lui.
Cet état de fait, a-t-il dit, explique l’engorgement des hôpitaux car, il y a un dysfonctionnement des structures périphériques, cela malgré la concentration d’agents dans certains districts au détriment d’autres. Dr Illiassou Idi Mainassara a aussi déploré l’exercice illégal dans le secteur privé de la santé et l’absence de sanctions et de motivation des ressources humaines.
Enfin relativement aux dépenses excessives pour les malades, le ministre de la santé publique a dénoncé l’importance des dépenses hors tarifaires comme l’achat de médicaments à l’extérieur de l’hôpital, les dessous de table, l’inadéquation des traitements (chaque praticien prescrit son ordonnance, dysfonctionnement du plateau technique), le détournement des patients vers les structures sanitaires privées, la durée de séjour excessives, etc. Pour le ministre Idi Illiassou Maïnassara, tous ces maux doivent être éradiqués du système sanitaire afin de soulager les populations. Il a souligné que cela n’est point une tâche impossible car, avec une bonne volonté et un peu de sacrifice, on peut pallier tous ces maux.
En amont à l’intervention du ministre de la santé publique, le gouverneur de la région de Niamey M. Oudou Ambouka a indiqué que malgré le fait que le taux de couverture sanitaire est à 98% au niveau de la région, des défis restent à relever. Le principal est l’accès de la population aux services et soins de qualité qui reste une préoccupation majeure. Le gouverneur s’est dit persuadé que cette mission sur le fonctionnement des services de santé que mène le ministre de la santé va permettre d’améliorer les services et soins de qualités dans les structures sanitaires. M. Ambouka a réaffirmé son engagement personnel et celui de toutes les autorités administratives locales et coutumières de la région de Niamey à accompagner les formations sanitaires dans leur mission.
Pour sa part, le Maire central de la Ville de Niamey a indiqué que la responsabilité incombe à la fois aux populations et aux agents de santé afin d’améliorer les services de soins dans les structures sanitaires.
Après les interventions des autorités, certains professionnels de la santé représentant les structures, les ONG actives dans le domaine de la santé ont intervenu pour faire des suggestions allant dans le sens de l’amélioration des services de soins de santé dans la capitale.
Rahila Tagou(onep)
10 juin 2021
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Le Président de la République, S.E. Mohamed Bazoum a rencontré hier après-midi les représentants des organisations non gouvernementales et des associations de développement (ONG-AD). Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la série de rencontres engagée par le Chef de l’Etat avec les différentes couches socioprofessionnelles du pays. Au cours de cette rencontre, le Chef de l’Etat a souligné le rôle important que jouent les ONG-AD dans la vie du Niger. Il s’est agi d’échanger sur les préoccupations que leurs interventions suscitent. Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Chef de l’Etat a salué les interventions de ces organisations et associations qui «ont de façon continue, affirmé et confirmé leur rôle d’instrument privilégié de solidarité nationale et internationale à travers une mobilisation remarquable pour soutenir les efforts de l’Etat du Niger tant en période normale qu’en temps de crises».
Cependant, malgré les résultats significatifs obtenus dans divers domaines, le Président de la République a déploré le fait que les ONG-AD se plient de moins en moins aux dispositions légales et réglementaires encadrant leurs activités. Ce qui selon le Chef de l’Etat est de nature à ruiner la crédibilité dont elles jouissent de la part de l’Etat. Face à ces manquements, le Président Bazoum a instruit le ministère de l’aménagement du territoire et du développement communautaire pour mettre en place un dispositif visant à intensifier la communication sur le respect par les ONG/AD des règles administratives et de redevabilité vis-à-vis de l’Etat. (Lire, ci-dessous, l’intégralité du discours du Chef de l’Etat).
Rahila Tagou(onep)
Allocution prononcée par le Président de la République à la rencontre avec les Organisations Non Gouvernementales et Associations de Développement (ONG/AD)
{xtypo_quote}Dans les prochaines semaines, le Gouvernement va organiser des assises nationales sur le recadrage des interventions des ONG et Associations de Développement au Niger », annonce SEM. Mohamed Bazoum{/xtypo_quote}
Mesdames et Messieurs ;
Dans la cadre de la série de rencontres que j’ai engagées avec les différents acteurs nationaux, il m’est apparu important d’échanger avec les Organisations Non-Gouvernementales et Associations de Développement (ONG/AD) actives au Niger, en raison du rôle important qu’elles jouent dans la vie de notre pays mais également des préoccupations que leurs interventions suscitent. éEn effet, les ONG/AD ont, de façon continue, affirmé et confirmé leur rôle d’instrument privilégié de solidarité nationale et internationale à travers une mobilisation remarquable pour soutenir les efforts de l’Etat du Niger tant en période normale qu’en temps de crises.
C’est pourquoi, depuis le début des années1990, le Niger met en œuvre une politique d’émergence des ONG/AD, avec comme objectif de faire du partenariat avec elles un des piliers du développement. Pour accompagner cette option, le Niger s’est engagé dans une démarche marquée par les choix suivants :
• Un cadre juridique souple
fortement soutenu par le principe de la liberté d’association conférée par les différentes constitutions que notre pays a connues ainsi qu’un dispositif institutionnel et administratif attrayant;
• Des mesures financières incitatives avec, notamment, l’octroi des exonérations fiscales et douanières dont le montant est estimé, par exemple en 2020, à 2,67 milliards de FCFA.
Mesdames et Messieurs ;
A l’évidence, la politique d’émergence des ONG et Association de Développement conduite par notre pays a permis de favoriser l’éclosion et le développement de structures dynamiques qui ont su répondre aux besoins des communautés vulnérables en réalisant à leur profit des infrastructures et des services sociaux de base. Ainsi, la souplesse des conditions de création des ONG et Associations de Développement a fait que le nombre d’ONG/AD reconnues par le Niger est passé de 60 en 1990 à plus de 3.500 en 2020 (dont 268 ONG étrangères).
Cela s’est traduit par un accroissement remarquable en matière de mobilisation des ressources pour la réalisation des investissements. A titre d’exemple, dans la période 2017-2020, les ONG et Associations de Développement ont mobilisé plus de 117 milliards FCFA par an. Et leur contribution pour le financement du PDES 2017-2021 est de plus de 17%. Leurs activités permettent également de générer d’importantes recettes fiscales. En 2020, les activités des ONG/AD ont permis de générer 6,79 milliards de FCFA d’impôts.
Les ONG et Associations de Développement sont aussi d’importants pourvoyeurs d’emplois, avec 7.952 employés nigériens permanents, toutes catégories confondues répertoriés en 2020.
Mesdames et Messieurs ;
Si nous avons fait le choix de favoriser l’émergence des ONG et Association de Développement, c’est par ce que leurs interventions sont réputées être efficaces et efficientes car elles consistent en des actions de proximité menées souvent sur la base d’une évaluation réelle des besoins des populations. Toutes choses qui garantissent la durabilité des résultats qu’elles obtiennent. Cependant, malgré les résultats significatifs obtenus dans divers domaines, il s’avère que les ONG et Associations de Développement se plient de moins en moins aux dispositions légales et réglementaires encadrant leurs activités. Ce qui est de nature à ruiner la crédibilité dont elles jouissent de la part de l’Etat.
En effet, les résultats du suivi des ONG font ressortir, entre autres, que 20 à 26% seulement d’entre elles ont satisfait à l’obligation de dépôt du programme et du rapport annuel d’activités pour la période 2017-2020, tout comme, en 2020, seules 29 ONG ont
publié leurs sources de financement. Les services compétents relèvent également que peu d’ONG et Associations de Développement respectent les règles en matière de passation de marchés et du quota du personnel nigérien dans le cadre de recrutement aux postes de coordination au sein des ONG étrangères.
En somme, le faible niveau de transparence qui prévaut au sein de plusieurs ONG et Associations de Développement, cumulé au manque de traçabilité des ressources mobilisées ont fait que d’une part, la plus grande partie des ressources mobilisées au nom du Niger échappe au contrôle de l’Etat et d’autre part, l’alignement des interventions de ces acteurs aux priorités nationales et locales devient peu lisible.
Mesdames et Messieurs ;
Du fait de ces manquements constatés, le Gouvernement a engagé depuis 2017 un processus visant l’assainissement du secteur des ONG et Associations de Développement et mis en place un programme à cet effet.
Je demande au Ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, en relation avec les autres Ministres concernés, de poursuivre et accélérer la mise en œuvre du programme d’assainissement, ce dans l’objectif d’améliorer la performance du secteur afin d’accroitre les bénéfices qu’en tirent communautés.
Le Ministère de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire est également instruit pour mettre en place un dispositif visant à intensifier la communication sur le respect par les ONG/AD des règles administratives et de redevabilité vis-à-vis de l’Etat.
En tout état de cause, dans les prochaines semaines, le Gouvernement va organiser des assises nationales sur le recadrage des interventions des ONG/AD au Niger. Ces assises qui seront placées sous le haut patronage de Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, regrouperont les représentants de l’Etat, des ONG/AD, des Collectivités Territoriales, des Organisations Communautaires de Base, des partenaires techniques et financiers et des personnes ressources auront à réfléchir sur les principaux points ci-après :
• La pertinence et l’efficacité du cadre juridique et institutionnel régissant les ONG/AD au Niger;
• La gouvernance interne des ONG/AD ;
• Le partenariat entre les ONG/AD et les autres acteurs de développement (Etat, Collectivités Territoriales, Organisations Communautaires de Base, Partenaires Techniques et Financiers) ;
• Le financement des ONG et Associations de Développement, la maîtrise et le suivi de leurs interventions.
A cet égard, je vous invite à participer à cette dynamique d’intérêt général. Les recommandations qui seront issues de ces assises seront traduites dans un plan d’actions qui sera mis en œuvre de façon participative.
Je vous remercie de votre aimable attention !
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Dans le cadre de la célébration de la Journée nationale des municipalités du Niger le président Issofou mahamadou a reçu les maires au palais de la présidence afin d'échanger sur plusieurs thématiques dont entres autres, la mise en oeuvre du programme de la renaissance culturelle. Le souhait du président est que les maires, autorités de proximité par excellence, qui sont en contact direct avec la population s'approprient la renaissance culturelle afin qu'elle devienne une réalité tangible pour tous. C'est ainsi que le président de la République a exhorté ces premiers responsables à davantage d'implication pour une meilleure modernisation de la société, pour une amélioration de nos rapports sociaux et pour une efficacité de la lutte contre les rapports archaïques. Le président Issoufou les a aussi entretenus sur les questions sécuri taires, notamment, les multiples menaces terroristes auxquelles sont confrontées nos frontières. Il invite les uns et les autres à une mobilisation globale pour faire front contre ces menaces. Durant l'intervention du chef de l'Etat, l'organisation des élections locales dans les prochains jours a été abordée.
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Séjournant au Niger dans le cadre du Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO tenu à Niamey le 7 septembre dernier, le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique du l’Ouest et le Sahel, M Mohamed Ibn Chambas, a rencontré, hier, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI), Me Issaka Souna, entouré des membres de ladite institution.
Au cours d’une séance de travail et d’échanges entre les deux délégations, le président de la CENI a fait le point de tout le processus électoral en cours au Niger. Me Issaka Souna a rappelé le chemin parcouru, de installation de la CENI à l’élaboration du fichier électoral biométrique, en passant par les audiences foraines d’établissements de pièces d’identités, l’enrôlement des électeurs et bien d’autres actions et activités réalisées dans le cadre des élections générales qui vont bientôt se tenir au Niger. Me Issaka Souna a réaffirmé leur détermination à organiser des élections transparentes, justes et crédibles.
Pour sa part, le Représentant spécial, M Mohamed Ibn Chambas a tenu à réitérer le soutien de l’ONU à la CENI et au Niger en vue de l’organisation des élections dans de bonnes conditions. Il a surtout salué l’important travail abattu par celle-ci, en dépit du contexte marqué par de nombreux défis auxquels fait face le Niger.
Zabeirou Moussa(onep)
10 septembre 2020
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Conformément à sa politique de communication et d’implication des partenaires aux élections à ses activités, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), a depuis quelques jours initié une série de rencontres avec les différentes parties prenantes dont les acteurs de la société civile. C’est dans ce cadre qu’a eu lieu samedi 28 mai à Niamey, sous la présidence du président de ladite institution, Me Issaka Souna, une rencontre qui a regroupé les responsables de la CENI et ceux de la société civile. Pour la CENI, ces acteurs sont des partenaires précieux dont la contribution est très appréciée dans le bon déroulement du processus électoral. Il s’agit pour la CENI de leur apporter les éléments d’avancement sur la préparation et la conduite de l’enrôlement biométrique des nigériens de l’extérieur.
Le président de la CENI a rappelé lors de la rencontre que l’enrôlement tant des nigériens de l’intérieur que de ceux de l’extérieur devait se tenir à la même période. « Des évènements extérieurs imprévisibles, insurmontables et indépendants de la volonté de la CENI ont rendu impossible l’enrôlement des nigériens de l’extérieur », a-t-il souligné. A cet effet, le président de la CENI a cité entre autres facteurs notamment la pandémie de la Covid-19 et les mesures internationales prises afin de l’éradiquer. Le Niger, a-t-il ajouté, avait fermé ses frontières et suspendu toute mission à l’extérieur du pays ensuite un arrêt de la Cour Constitutionnelle, juge électoral a décidé que cette pandémie à laquelle le monde entier a dû faire face justifiait une suspension de l’enrôlement en cours à l’époque et une reprise de cette opération quand la situation le permettrait.
Selon le président de la CENI, c’est donc dans cette logique que la CENI relance le processus d’enrôlement biométrique de la diaspora qui a dû être reporté sine die. Au terme de la loi, article 40 du code électoral, « les électeurs sont inscrits sur le fichier électoral biométrique par commune et/ou arrondissement communal, ambassade et/ou consulat sur présentation de l’une des pièces suivantes à savoir, la carte d’identité nationale, celle d’identité militaire, le passeport, l’acte de naissance, le jugement supplétif, ou certificat de nationalité, le livret de pension civile ou militaire, la carte consulaire, carnet et/ou livret de famille…», a-t-il précisé.
Me Issaka Souna, a indiqué que l’inscription sur les listes électorales biométriques est un droit pour tout citoyen nigérien remplissant les conditions requises par la loi. « Celle-ci est personnelle (Article 41 du code électoral). La diaspora est cette communauté nigérienne forte de plusieurs milliers des personnes qui vit dans plusieurs pays d’Afrique en Europe en Asie et aux USA. Elle constitue la 9ème région, elle est représentée par cinq députés à l’Assemblée nationale », a-t-il expliqué.
Le président de la CENI a déclaré que les représentants de la diaspora sont aujourd’hui absents de l’hémicycle puisque les élections consécutives à l’enrôlement projetées n’ont pu être réalisées en raison des évènements cités ci-haut. « L’enrôlement s’effectuera courant le mois de Juin et près de 182 000 Nigériens seront concernés », a-t-il annoncé.
Le président de la CENI a aussi rappelé qu’après des missions de terrain effectuées par les membres de la CENI, du ministère en charge des Affaires Etrangères et celui de l’Intérieur, une quinzaine des pays ont été retenus en application des critères préalablement définis. Il s’agit de l’Algérie, du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte-d’Ivoire, du Ghana, du Mali, de la République Fédérale du Nigéria, du Royaume du Maroc, du Sénégal, du Tchad, du Togo, de la Belgique, de la France et des USA. « Ces choix ont été effectués sur la base de plusieurs préalables soigneusement étudiés par notre administration avec ses partenaires. Au total, la mise en œuvre de l’opération envisagée concernera 15 pays, 215 CEV, 400 kits biométriques, 560 opérateurs d’enrôlement et transcripteurs », a-t-il ajouté.
Les acteurs de la société civile que « vous êtes, avez un rôle citoyen et une responsabilité indéniable de contribuer au succès du processus électoral et à la promotion de la démocratie. « La Commission électorale nationale indépendante compte sur votre bonne collaboration et votre participation dans la mobilisation, la sensibilisation et la diffusion de bonnes informations en tant qu’acteurs incontournables de la démocratie. Cette contribution nous la souhaitons professionnelle et responsable afin de déboucher sur un enrôlement des nigériens de l’extérieur réussi et efficace », a-t-il espéré.
Peu après, les deux parties ont échangé sur le bon partenariat et les contributions des OSC dans ce processus. Ces acteurs ont fait des remarques, propositions et demandé des éclaircissements sur cette question d’enrôlement de la diaspora. En réponse, le président de la CENI les a rassurés que l’institution continuera à soutenir les OSC autant qu’elle le peut dans la limite du budget que l’Etat met à sa disposition. Selon lui, la société civile est un acteur autonome, elle n’est ni juge ni partie. Evoquant la contribution du juge électoral, le président de la CENI a rappelé que notre cours constitutionnelle veille à la bonne application de la loi par les partis politiques pour une représentativité des femmes aux postes. Le président de la CENI a reconnu que les Nigériens à l’extérieur contribuent au développement socio-économique du pays. Ils peuvent intervenir dans plusieurs domaines dont la recherche, le financement des projets, les investissements et la création des emplois. A propos du temps de ce mandat, le président de la CENI a précisé que la législature dure cinq ans, les députés sont élus pour cinq ans ; donc le mandat commence ensemble et s’achève dans les mêmes conditions. Pour ce qui est du fonds alloué aux opérations d’enrôlement, le président de la CENI a dit que c’est près d’un milliard qui comprend entre autres le fonctionnement des commissions administratives, les différents déplacements, les locations aussi des salles pour l’enrôlement ainsi que la gestion du contentieux.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Le Vice-président de la Commission Nationale Indépendante (CENI), M Aladoua Amada, a présidé, hier dans l’après-midi, une rencontre qui a regroupé les membres de son institution et les représentants des partis politiques, groupement des partis politiques et des candidats indépendants aux législatives et présidentielles du 27 décembre 2020. En objet de cette importante rencontre il est question de la présentation et validation des bulletins uniques pour les élections présidentielle et législatives. La rencontre s’est déroulée en présence des membres du bureau de la CENI, du personnel technique et administratif.
Dans son mot introductif, M. Aladoua Amada a, au nom de son institution remercié les partis politiques, les groupements des partis politiques et les candidats indépendants aux élections présidentielles et présidentielles pour avoir répondus à cette rencontre. Il a souligné que cette rencontre est la suite logique de celle consacrée au tirage au sort de l’ordre d’emplacement des candidats aux présidentielles sur le bulletin unique.
La présente rencontre, a-t-il indiqué, vise à présenter et valider le bulletin unique à l’élection présidentielle 1er tour du 27 décembre 2020, mais aussi le bulletin unique pour les élections législatives. C’est pourquoi il a invité les représentants de chaque parti, groupements des partis politiques et candidats indépendant à l’élection présidentielle et législative du 27 décembre 2020 d’être très attentif sur les informations liées à leurs candidats respectifs.
M. Aladoua Amada a par la suite demandé au département opération de la CENI chargé de la conception de la maquette et des bulletins uniques pour l’élection présidentielle et législative de procéder à la présentation des bulletins provisoires. Après la présentation de ces documents, certains représentants ont porté des observations que la CENI a pris l’engagement de prendre en compte.
Toutefois, la CENI, par la voix de son Vice-président, a déploré que certains candidats et partis politiques ou groupement des partis politiques aux élections législatives n’ont pas encore fourni leur logo et signe distinctifs, ce qui met le CENI en retard pour la conception des bulletins et spécimens. Il a saisi cette occasion pour interpeler tous ceux qui sont dans cette situation de bien vouloir répondre avant ce jour mardi 08 décembre 2020 à 12 heures. « Passé ce délai, la CENI se contentera d’écrire seulement les noms des concernés sur le bulletin», a déclaré M. Aladoua Amada.
Pour les élections législatives, la rencontre a permis de se mettre d’accord sur le placement par ordre alphabétique des partis, groupement des partis et candidats indépendants sur le bulletin. Au terme de la rencontre, le Vice-président de la CENI a une fois de plus remercié tous ceux qui ont fait le déplacement.
Ali Maman
08 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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