Politique

Poursuite des travaux en séance plénière à l'Assemblée Nationale : Le ministre du Pétrole interpelé au sujet des conséquences de l’exploitation du pétrole sur le développement socio-économiqueLes travaux en séance plénière de la première session extraordinaire de l'Assemblée nationale au titre de l'année 2017 se poursuivent à l'hémicycle. La séance du samedi dernier présidée par SE Ousseini Tinni, président de ladite Institution, a été consacrée dans un premier temps à la question orale adressée au Ministre du Pétrole et secundo à l’adoption du projet de loi autorisant la ratification de l’Accord Cadre portant création de l’Alliance Solaire internationale (ASI) signé en marge de la COP 22, tenue le 15 novembre 2016 à Marrakech (Royaume) du Maroc), par les Etas membres.

Notons que le projet de loi autorisant la ratification de l’Accord Cadre portant création de l’Alliance Solaire internationale (ASI) signé en marge de la COP 22, tenue le 15 novembre 2016 à Marrakech (Royaume du Maroc), par les Etas membres a été adopté. Conformément à la procédure de vote, le Président de l’Assemblée nationale a donné la parole aux présidents des différents groupes parlementaires pour qu’ils se prononcent sur leurs consignes de vote. Ils ont appelé à l’unanimité leurs groupes parlementaires à voter en faveur du texte. C’est ainsi que le projet de loi a été adopté par 110 voix pour, 0 contre et 0 abstention.

Auparavant le député Mahamane Saley a soumis une question orale au Ministre du pétrole, M. Foumakoye Gado sur l’industrie pétrolière et les conséquences socio-économiques sur les sites d’exploitation. Le Ministre a répondu, point par point, aux inquiétudes soulevées par ledit député. Lire l’intégralité des questions posées et la réponse du Ministre du Pétrole en intégralité.

   Poursuite des travaux en séance plénière à l'Assemblée Nationale : Les députés adoptent neuf projets de loi

Dans le cadre des séances plénières de la 2ème Session Ordinaire au titre de l’année 2020 dite Session Budgétaire de l’Assemblée nationale, tenues samedi 10 octobre et vendredi 9 octobre, les parlementaires ont adopté neuf (9) projets de loi. Ces travaux ont été présidés par le 4ème Vice-président de l’Assemblée Nationale, l’honorable Souley Idi en présence des commissaires du gouvernement.

Au cours de la journée du samedi 9 octobre, les députés ont adopté deux projets de loi. Il s’agit du projet de loi portant ratification de l'ordonnance n°2020-11 du 14 aout 2020, autorisant la ratification de l'Accord de prêt n°2100150042395 d'un montant maximum équivalent à quarante millions cinq cent mille Unités de comptes (40.500.000 UC), signé le 27 juillet 2020 à Niamey (République du Niger) entre la République du Niger et le Fonds Africain de Développement (FAD), pour le financement du Programme d'Appui en Réponse à la Crise du COVID-19 dans les pays du G5 SAHEL (PARC COVID-19-G5-SAHEL). C’est ainsi qu’après discussion, ledit texte a été approuvé par 89 voix pour, 0 contre et 0 abstention.

Le second texte est relatif au projet de loi portant ratification de l'ordonnance n02020-12 du 14 aout 2020, autorisant la ratification du Protocole d'Accord de Don n°2100155040769 d'un montant maximum équivalent à trente-neuf millions cinq cent mille Unités de Comptes (39.5000.000 U C), signé le 27 juillet 2020 à Niamey (République du Niger), entre la République du Niger et le Fonds Africain de Développement (FAD), pour le financement du Programme d'Appui en Réponse à la Crise du COVID-19 dans les pays du G5 Sahel (PARC COVID-19-G5 SAHEL). Ce texte a été approuvé par 90 voix pour, 0 contre, 0 abstention. Les résultats attendus du programme par le Niger sont  42 000 personnes testées à la COVID-19 ; 3 millions de personnes vulnérables bénéficient d'une assistance alimentaire sous forme de transferts d'argent ou de vivres ; 727 opérateurs économiques bénéficient d'une suspension temporaire du recouvrement des impôts et de taxes.

Le vendredi 8 octobre, les élus ont discuté et adopté sept (7) autres projets de loi. Le premier est le projet de loi portant ratification de l'ordonnance n° 2020-16 du 26 août 2020, portant prorogation de l'état d'urgence dans les départements de Balléyara et de Kollo (Région de Tillabéri). Ce texte composé de deux articles a été adopté par 95 voix favorables,  2 contre et 0 abstention. Le Gouvernement a signé l'ordonnance rappelée ci-dessus pour une durée de trois (3) mois, allant du 28 août au 24 novembre 2020 inclus. Cette ordonnance a été adoptée conformément à la loi n°2020-30 du 02 juillet 2020, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances. Pour l'examen du texte proprement dit, l'ordonnance n° 2020-16 du 26 août 2020, portant prorogation de l'état d'urgence dans les départements de Ballayara et de Kollo (Région de Tillabéri) et son exposé des motifs ainsi que l'avis n° 24/CC de la Cour constitutionnelle du 26 août 2020 ont été mis à la disposition de la Commission.

Après avoir pris connaissance des documents cités ci-dessus, les Commissaires relèvent que pour se conformer à la loi fondamentale en ce qui concerne l'ordonnance suscitée, le Gouvernement a requis l'avis de la Cour constitutionnelle depuis le 24 août 2020. L'avis de la Cour ainsi émis énonce clairement que le projet d'ordonnance portant prorogation de l'état d'urgence dans les départements de Ballayara et Kollo (Région de Tillabéri) est conforme à la Constitution.

Le deuxième texte, est le projet de loi portant ratification de l'ordonnance n°2020-07 du 10 juillet 2020, portant prorogation de l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger. Ce texte a été adopté par 89 voix, 28 contre et 0 abstention. Composé de deux articles, le présent projet de loi, soumis à l'examen et à l'adoption de l'Assemblée Nationale, a pour objet la ratification de l'ordonnance n° 2020-07 du 10 juillet 2020, portant prorogation de l'état d'urgence sanitaire sur toute l'étendue du territoire de la République du Niger. En effet, l'ordonnance rappelée ci-dessus a été prise par le Gouvernement pour une période de trois (3) mois, allant du 12 juillet au 9 octobre 2020 inclus.

Le troisième projet de loi soumis à l’appréciation des parlementaires, c’est le projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2020-07 du 07 août 2020, portant prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Fillingué (Région de Tillabéri). Composé de deux articles, ce texte a été adopté par 98 voix pour, 0 contre, 0 abstention. Le présent projet de loi, soumis à l'examen et à l'adoption de l'Assemblée nationale, a pour objet la ratification de l'ordonnance n° 2020-10 du 07 août 2020, portant prorogation de l'état d'urgence dans le département de Filingué (Région de Tillabéri). En effet, l'ordonnance rappelée ci-dessus a été prise par le Gouvernement pour une période de trois (3) mois, allant du 08 août au 05 novembre 2020 inclus. Cette ordonnance a été adoptée conformément à la loi n° 2020-030 du 02 juillet 2020, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l'intersession parlementaire.

Pour clore ce chapitre de sécurité, deux autres projets ont été soumis à l’appréciation des parlementaires. Il s’agit du Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger. Ce texte doté de 2 articles a été adopté par 90 voix pour, 18 contre et 0 abstention. Puis s’en est suivi l’adoption par 92 voix, 0 contre et 0 abstention du Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans les régions de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (départements de Tassara et de Tilia) et de Tillabéri (départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Tillabéri et de Gothèye). C’est la Commission de la défense et de la Sécurité qui a été saisie aux sujets de tous ces textes relatifs à la sécurité.

Toujours au cours de la séance plénière du vendredi, les députés ont adopté le projet de loi portant ratification de l'ordonnance n°2020-08 du 24 juillet 2020, autorisant la ratification de l'Accord de Financement composé d'un prêt N°2000003111 d'un montant de Cinquante-six millions sept cent mille Euros (56.700.000 €) et d'un Don n°200000312 d'un montant de vingt un millions d'Euro (21.000.000 €) signé en mai 2020 à Niamey (République du Niger) et le 10 juin 2020 à Rome (République Italienne), entre la République du Niger et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), pour le financement du Projet de renforcement de la résilience des communautés rurales à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger (PRECIS). Ce texte composé de deux articles a été approuvé par 89 voix pour, 0 contre 0 abstention. Ce projet sera mis en œuvre à travers trois composantes à savoir le développement agricole durable et renforcement de la résilience des ménages ruraux; la promotion de l’entreprenariat des jeunes et accès aux marchés et enfin la coordination, engagement citoyen, suivi-évaluation, capitalisation et gestion des savoirs.

Enfin, les parlementaires ont examiné et adopté le projet de loi Portant ratification de l’ordonnance 2020-09 du 24 juillet 2020, autorisant la ratification de l’Accord de prêt d’un montant équivalent à trente-six million sept cent trente mille Dirham des Emirats (36.730.000 AED), soit l’équivalent de dix millions de Dollars (10.000.000USD), signé le 2 janvier 2020 à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) entre le Gouvernement de la République du Niger et le Fonds Abu Dhabi pour le développement, pour le financement du projet Energétique pour l’Electrification Rural. Ce projet de loi a été adopté par 89 voix pour, 0 contre et 0 abstention. Ce projet consiste en la conception, l’approvisionnement et la construction d’une mini- centrale solaire Photovoltaïque (PV) d’une capacité de 2,75 MW d’un stockage de batteries solaires, d’un ondulaire PV pour trente-trois (33) villages, d’un contrôleur de charge et d’un mini-réseau électrique pour la distribution d’électricité, d’un abri pour les équipements et de tous les câbles et accessoires de connexion.

Notons que les travaux en séance plénière reprennent ce matin.

 

 Mamane Abdoulaye(onep)

12 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/

Poursuite des travaux en séance plénière à l'Assemblée nationale : Les députés adoptent la modification apportée au calendrier Les travaux en séance plénière de la deuxième session ordinaire, dite session budgétaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2017 se poursuivent activement à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. C’est le président de ladite institution qui a présidé la plénière en présence du ministre chargé des Relations avec les Institutions, M. Barkaï Issouf.

Au cours de cette séance plénière, les parlementaires ont examiné et adopté les modifications à apporter à l’ordre du jour et au calendrier des travaux de la 2ème session dite budgétaire de 2017. Les travaux en séance plénière reprendront le samedi 18 novembre 2017 avec une journée parlementaire d’information sur le programme de la renaissance culturelle, diagnostic et feuille de route au Niger.
Seini Seydou Zakaria(onep)

17 novembre 2017
Source : http://lesahel.org/

Poursuite des travaux en séance plénière à l'Assemblée nationale : Les députés votent cinq (5) projets de loi de ratification Au cours de la séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2017 dite session budgétaire, tenue hier à l’hémicycle, les députés ont procédé à l’examen et au vote de plusieurs projets de loi de ratification. Les débats et les séances de vote se sont déroulés en présence des députés de l’opposition politique. Les parlementaires ont voté ces cinq projets de loi de ratification après un débat houleux suivi des amendements. La séance de la plénière a été présidée par le président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni, en présence du commissaire du gouvernement.

Le premier projet est celui de la loi autorisant la ratification de la convention pour l’unification de certaines régies relatives au transport aérien international adoptée le 28 mai 1999 à Montréal au Canada. Ce texte est considéré très important pour le Niger. En ratifiant cette convention, le Niger permettra à ses citoyens de bénéficier des avantages qui s’y attachent en cas d’accident avec mort du passager ou de perte de bagages de cabine ou de soute ainsi que de fret aérien. Il est indiqué que sur les 191 Etats de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale, 119 Etats membres l’ont ratifiée et 72 Etats dont le Niger ne l’ont pas encore fait. C’est pourquoi, l’ensemble des groupes parlementaires ont appelé les députés à un vote favorable. C’est ainsi que le projet est voté à 104 voix pour, zéro contre et zéro abstention.

Quant au deuxième projet voté par les parlementaires à 113 voix pour, zéro contre et zéro abstention, il est relatif au   projet de loi autorisant la ratification des statuts Africa 50-Financement des projets et des Statuts Africa 50-Développement de projets, adoptés le 29 juillet 2015 à Casablanca au Maroc par l’Assemblée Générale des Actionnaires. Ces statuts s’inscrivent dans la catégorie des instruments juridiques internationaux dont la ratification est soumise à l’adoption préalable d’une loi d’autorisation conformément aux dispositions de l’article 169 de la Constitution du 25 novembre 2010. Au regard de l’importance des deux institutions financières pour le développement et le financement des projets au Niger, les députés l’ont acclamé.

Poursuite des travaux en séance plénière à l’Assemblée nationale : Quatre membres du gouvernement interpellés par les députés sur des questions d’actualitéLes travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2017, dite session budgétaire se poursuivent activement à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. La séance plénière du samedi dernier, présidée par le premier vice président de l’Assemblée Nationale M. Iro Sani, a porté sur des questions d’actualité avec l’interpellation de quatre membres du gouvernement pour répondre à des préoccupations relatives à la vie sociopolitique et économique. La séance s’est déroulée en présence du ministre chargé des Relations avec les Institutions, M. Barkaï Issouf.

Les questions d’actualités que les députés posent aux membres du gouvernement sont organisées deux samedi sur quatre. Elles sont précises et concises. Elles doivent avoir un caractère spontané et ne sont ni déposées au préalable ni publiées au journal officiel.

La première question de ce samedi 11 novembre 2017 a été adressée au ministre du commerce, M. Sadou Seydou par le député, Illiassou Amadou sur les dispositions que le gouvernement compte prendre concernant la situation de crise qui prévaut au grand marché de Niamey entre la Société de Construction et de Gestion des Marchés (SOCOGEM) et les commerçants   sur la révision des frais de loyer des boutiques.

En réponse à cette préoccupation, le ministre du commerce a tout d’abord fait la genèse de la création de la SOCOGEM qui remonte au 20 décembre 1986. Au fil des années, a-t-il dit, la société a rencontré des difficultés dans sa gestions c’est pourquoi, elle a accumulé des dettes fiscales, sociales et bancaires. Au regard de l’évolution du climat des affaires et de la situation économique sans cesse croissante la SOCOGEM prévoit la révision des prix des loyers et des ses produits.

Les travaux en séance plénière de la première session extraordinaire au titre de l’année 2017 de l’Assemblée Nationale se poursuivent à l’hémicycle Place de la Concertation sous la présidence de SE. Ousseini Tinni, président de l’institution. A l’issue des travaux d’hier, les députés ont examiné et adopté le projet de loi portant première rectification de la loi n°2016-43 du 06 décembre 2016, portant loi de finances pour l’année budgétaire 2017.

Le projet de loi portant première rectification de la loi n°2016-43 du 06 décembre 2016, portant loi de finances pour l’année budgétaire 2017 a recueilli 124 voix de vote pour, 30 voix contre et 0 abstention. C’est un exercice qui a été d’abord précédé par la présentation du rapport de la Commission des Finances et du Budget, ainsi que l’intervention du ministre des Finances, M. Massoudou Hassoumi, avant de passer au débat.

Notons que le budget général de l’Etat est équilibré en recettes et en dépenses à 1.855,36 milliards de FCFA, soit une augmentation de 45,87 milliards de FCFA par rapport à son niveau initial. A l’issue des travaux, le ministre des Finances, M. Massoudou Hassoumi, a d’abord rappelé que l’adoption de cette loi de finances rectificative intervient dans un contexte sécuritaire marqué par des attaques résiduelles de Boko Haram et d’insécurité persistante dans la région de Tillabéry, un environnement économique peu favorable avec la baisse des cours mondiaux des matières premières et le fléchissement du commerce impactant la mobilisation des recettes internes.

Dans le cadre du lancement de la mise en production de la phase II du bloc Agadem, l’équipe technique du Ministère du Pétrole poursuit la série de visites qu’elle a entrepris depuis le dimanche dernier sur les installations pétrolières. Le périple de la journée du lundi 30 octobre 2023 a concerné trois sites en l’occurrence la station de surpression de Gololo ou « Boosting station » (BS) ; la station intermédiaire de Sokor FPF et celle de Dibeilla qui est une station de déshydratation. A toutes ces étapes, la délégation du Ministère du Pétrole a trouvé un personnel à pied d’œuvre pour la réalisation de l’objectif final, celui de la mise en production de la phase II du projet Agadem. La mise en service de la phase II du projet Agadem constitue un grand espoir pour le Niger en ce sens qu’elle permettra à notre pays d’exporter le pétrole brut à travers un pipeline jusqu’au port de Semé au Benin pour la vente.

La station de Gololo a pour rôle principal d’assurer la pression des pompes ou compresseurs situés à intervalles réguliers le long d’un oléoduc ou d’un gazoduc pour augmenter la pression du fluide en écoulement afin de le maintenir en mouvement vers sa destination. Ainsi, au niveau des stations de déshydratation, les fluides venant des puits pétroliers sont transportés à la station suivante au moyen des pompes de transfert multi-phasiques. La station de Gololo connait aujourd’hui une extension majeure de ses installations pour faciliter l’évacuation du pétrole brut vers la station terminale de Koulélé. Des armoires électriques, ainsi qu’une salle de batteries en série sont installées et équipées pour contrôler la production en énergie électrique. Sur le site de Gololo, quatre (4) puits sont opérationnels avec des têtes rouges de signalisation du danger. Le personnel reste concentré sur le travail qui est d’ailleurs à un stade avancé, toute chose qui réjouit la délégation du Ministère du Pétrole conduite par le directeur de l’exploration et de la production des hydrocarbures M. Maidagi Oumarou.

… recevant des explications

La station intermédiaire de Sokor fait partie des trois stations qui participent au projet de la mise en production de la phase II du bloc d’Agadem, c’est-à-dire l’exportation du pétrole brut nigérien à travers le pipeline. Ici, les consignes de sécurité sont claires. Tout matériel inflammable est formellement interdit.  Les appareils portables doivent être systématiquement éteints. Le port du casque est obligatoire. Selon le responsable qualité, hygiène, santé, sécurité au travail et environnement M. Issaka Arzika Samaila, il y a aussi un risque d’émission de souffre sur le site, même si toutes les mesures sont prises pour éviter d’éventuels incidents. «Nous tenons quand même à le dire aux visiteurs pour que lorsqu’un cas de ce genre arrive, il y a une conduite à tenir afin que nous puissions répondre de façon efficace», a expliqué M. Issaka Arzika Samaila, avant d’entamer la visite proprement dite. La station intermédiaire de Sokor FPF est divisée en quatre grandes parties : le prétraitement ; la salle de contrôle ; le laboratoire d’analyse de la qualité du pétrole brut, ainsi que le dépôt de gaz pour les citernes et la centrale électrique. Le prétraitement consiste à la séparation bi-phasique de l’huile, l’eau et le gaz. La salle de contrôle dispose d’appareils à l’aide desquels tous les paramètres du site sont suivis. Dans cette salle de contrôle, des opérateurs de production scrutent le système de fonctionnement de l’ensemble du site. Dès qu’il y a anomalie quelque part, l’appareil le signale pour une prise en charge immédiate. Au laboratoire, c’est surtout la qualité du pétrole brut qui est contrôlée à travers des échantillons provenant des différentes stations. Quant à la centrale électrique, elle est composée de quatre générateurs. Sa capacité de production en énergie électrique est de 3,6 MW par jour.

Des réservoirs de stockage sur le site d’Agadem

Le site de Sokor compte au total 25 puits dont 18 sont en production. Mieux, la station intermédiaire de Sokor travaille pour faire en sorte que rien ne se perd pour polluer l’environnement. En plus, elle se distingue des autres stations en ce qu’elle est un champ huileux où il n’ya pas assez de gaz.  Elle a aussi connu une extension de ses équipements dans le cadre de la mise en production de la phase II du pipeline export. 

Au niveau de la station de déshydratation de Dibeilla, la délégation du Ministère du Pétrole a visité l’ensemble des compartiments du site suivant les mêmes consignes de
sécurité. Elle est une mini station de traitement préliminaire du pétrole brut. La principale particularité de la station DS de Dibeilla, c’est qu’elle est une station de jonction.  Sa capacité nominale de production est de 31.000 barils par jour. Lorsque le pétrole brut est traité, il est envoyé à une station CPF. Tout comme au niveau des stations CPF, la station de déshydratation procède également à un traitement triphasique. Toutefois, les stations DS n’ont pas pour fonction d’envoyer le pétrole brut dans les installations de commercialisation. La station de Dibeilla compte au total 48 puits et deux réservoirs d’une capacité de 600m3 chacun.

 Hassane Daouda (ONEP), Envoyé Spécial

Source : https://www.lesahel.org/ 

Le ministre d’État, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou, poursuit sa série de visites, démarrée en juillet dernier, au niveau des différentes administrations et services relavant de son département ministériel. A la tête d’une forte délégation, il s’est rendu successivement à l’Agence Nigérienne de Promotion de l’Electrification Rurale (ANPER), à la Direction Générale de l’Electricité (DGE), à la Compagnie Minière et Energétique du Niger (CMEN) et aux services de la Sécurité des Installations Electriques Internes du Niger (SIEIN). Au niveau de tous ces services, la délégation ministérielle a été chaleureusement accueillie par les différents Directeurs Généraux et leurs agents.

Après les visites, bureau par bureau de ces administrations, qui ont permis au ministre d’Etat de constater les conditions de travail des agents, des réunions avec les responsables et les agents desdits services ont été tenues à tous les niveaux. Des présentations sur le fonctionnement et les défis auxquels font face ces services ont été déclinés au ministre d’Etat, Ibrahim Yacoubou, qui a attentivement écouté les nombreuses explications à lui données par les différents intervenants. Des échanges à bâtons rompus, avec les responsables des services et les agents ont permis d’avoir d’amples informations et explications sur le fonctionnement et les défis des différents services visités. La synergie d’actions, l’esprit d’écoute, de compte rendu, d’équipe, la bonne gouvernance, le bon rendement et les perspectives sont, entre autres, les sujets évoqués lors de ces entrevues. Partout où la délégation ministérielle est passée, elle a trouvé des agents mobilisés, déterminés et soucieux du travail productif.

A l’issue de ces visites, le ministre d’État, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables a souligné que ces visites lui permettent d’échanger avec le personnel sur le fonctionnement des structures et les questions sur lesquelles le Ministère doit se concentrer afin d’améliorer les résultats. Le tout c’est de permettre une meilleure efficacité et de l’action du Ministère, dans le sens d’atteindre les objectifs, en matière énergétique, tels qu’ils ont été fixés dans le Programme du Président de la République. «Nous savons tous que l’énergie est un des facteurs les plus importants pour le développement d’un pays. Au Niger, la question d’énergie est d’une extrême urgence. C’est pourquoi, nous travaillons et parlons avec les différents acteurs qu’ils soient au Ministère ou dans les différentes structures sous tutelle, pour que ce que nous mettons en place soit le plus efficace.  Cela nous permettra au finish d’élaborer une feuille de route, point par point et structure par structure, pour qu’au niveau du Ministère, nous puissions assurer un management efficace du secteur», a-t-il expliqué. Cette approche, a dit le ministre d’Etat, va permettre au Ministère d’avoir une vision globale des questions que nous devons traiter pour progresser et atteindre les objectifs importants qui ont été fixés dans le cadre du Programme du Président de la République, notamment l’accès à l’énergie et sa disponibilité.

Mahamadou Diallo(onep)

 

Le ministre de l’Entrepreneuriat des Jeunes, M. Souleymane Boureima, poursuit la série de visites qu’il a entreprises dans les entreprises et structures des jeunes à Niamey. Hier matin, le ministre et la délégation qui l’accompagne ont visité plusieurs structures. Il s’est d’abord rendu à l’Institut Africain de Développement University ILIMI, à l’unité d’industrie agro-alimentaire « sahel Délice » de Mme Bachir Rockya Laila Ba,  etc. 

Au niveau de toutes ces structures, le ministre a été invité à visiter les différents services et des explications lui ont été fournies sur leur fonction et leur organisation. Chaque responsable de ces structures a saisi l’occasion, première du genre, pour expliquer au ministre les missions et/ou les activités de sa structure. Très satisfaits de cette visite, les promoteurs n’ont pas caché leur gratitude et celle de leurs personnels.

La ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la désertification Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a visité, le mardi 11 mai dernier, plusieurs directions logées au sein du bâtiment servant de local à son ministère et au port de pêche no2 de Niamey sis à Gamkallé. L’objectif poursuivi à travers cette dernière sortie est non seulement de mesurer les difficultés auxquelles font face les directions, mais aussi de féliciter et encourager les agents qui accomplissent leurs différentes tâches malgré le manque de ressources.

La visite de la ministre de l’Environnement et de la lutte contre la désertification a commencé au sein même du bâtiment qui abrite son ministère. A la tête d’une forte délégation, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a poussé une à une les portes des directions et services qui l’entourent, avant de se rendre au port de pêche n°2 de Gamkallé où elle a longuement échangé avec les responsables de la

direction des statistiques et ceux de la direction de la pêche et de l’aquaculture. Entourée par ses principaux collaborateurs, la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la désertification a reçu des explications sur les difficultés que rencontrent les directions, l’apport positif de plusieurs partenaires pour soutenir les efforts du Niger.

A la fin de la visite, la ministre Garama Saratou Rabiou Inoussa a relevé quatre (4) points qui entravent le bon fonctionnement de ses services. Il s’agit, indique-t-elle, des problèmes d’extrême vétusté des locaux et du matériel roulant, de même qu’une insuffisance du personnel et des bureaux pour les agents. La ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la désertification se félicite du rôle important que jouent plusieurs partenaires dans les activités de son département ministériel. «Je profite pour saluer ici l’effort et l’appui des partenaires, en particulier la Fao, le P2RS et le projet PRRIA qui ont judicieusement appuyé en logistique et en renforcement de capacités les agents. Je les félicite pour cela et les exhorte à continuer ces partenariats pour le bien de nos populations», a-t-elle dit.

Durant la visite, la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la désertification a particulièrement porté son attention sur les bacs d’expérimentation dans le cadre de la lutte biologique contre la jacente d’eau et l’unité de fabrication d’aliments pour poisson. Cette dernière innove avec la fabrication d’aliments flottants pour les poissons à base de produits

locaux facilement accessible sur l’ensemble du territoire. Une manière pour les chercheurs de s’assurer que le moindre gramme d’aliments sera consommé par les sujets concernés et d’éviter la pollution des cours d’eau et des bassins.

Souleymane Yahaya(onep)

13 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini poursuit son séjour à Toronto, au Canada. Ainsi, mercredi dans la soirée, il a accordé une interview à la télévision francophone de l'Ontario. Dans cette interview, il a été question surtout de la jeunesse, du tourisme, de l'économie et surtout de la sécurité au Niger et dans la sous-région ouest africaine.

Brigi Rafini a, comme toujours, plaidé pour un retour du tourisme dans notre pays en appuyant ses dires par la situation sécuritaire stable au Niger. Il a par la suite accordé deux audiences, dont la première à la Lieutenant-gouverneure de l'Etat de l’Ontario, Mme Elizabeth Dowdeswell, et la seconde à la ministre de la Francophonie de l’Ontario, Mme Marie France Lalonde. Avec ces deux personnalités politiques de l'Ontario, le Chef du gouvernement a surtout évoqué la question de la coopération entre nos deux pays.

Hier matin, le Premier ministre et sa délégation étaient à Ottawa pour une rencontre avec la colonie nigérienne et une visite des locaux de l'ambassade du Niger au Canada.

Traoré Daouda Amadou/ CT/AP/PM

03 novembre 2017
Source : http://lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, accompagné de la Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou Mahamadou, poursuit son séjour à New York où il prendra part à la 74ème Session Ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies. En marge de cette session, le Chef de l’Etat a participé à d’importantes rencontres bilatérales, régionales et internationales. Ainsi, le Président Issoufou Mahamadou a pris part lundi matin, 23 septembre 2019, au siège des Nations Unies, à une réunion sur l’Amazonie et les Forêts Tropicales, co-présidée par les dirigeants français, Colombien et Chilien. Le Chef de l’Etat, a également participé au Forum de la Corporate Council for Africa (CCA) au cours duquel il a livré un discours sur la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf).

Dans ce discours, le Président Issoufou Mahamadou, Champion de la ZLECAf a indiqué que ce forum « donnera aux compagnies américaines membres de la Corporate Council for Africa et aux agents économiques américains l’occasion de se mettre à jour et de suivre les récents développements qui se déroulent sur le continent, de procéder à des échanges et de nouer des partenariats économiques durables. »

Le projet de la ZLECAf, qui entre dans le cadre du processus d’intégration économique du continent Africain, a connu des progrès rapides et remarquables, depuis la désignation en janvier 2017, de SEM Issoufou Mahamadou, par ses pairs de l’Union Africaine, comme champion de la Zone de Libre Echange Continentale.

Ainsi, à l’issue des négociations, l’Accord portant Zone de Libre Echange Continentale Africaine a été signé en Mars 2018 par 44 Etats, suivis depuis lors par 10 autres Etats, portant le nombre de signataires à 54. Cet Accord a été ratifié en un an par plus de 22 Etats, minimum requis pour son entrée en vigueur, ce qui a permis le lancement officiel de la phase opérationnelle de la ZLECAf, le 7 Juillet 2019 à Niamey au Niger, a rappelé le Président de la République. SEM Issoufou

Mahamadou a dit que «les gouvernements africains sont impatients de travailler avec le secteur privé Américain à travers tout le continent» et a invité les partenaires américains «à saisir les opportunités offertes par ce nouveau paradigme. »

Les travaux en plénière de la 1ère Session ordinaire de l’Assemblée Nationale se poursuivent à l’hémicycle sous la présidence de SE Ousseini  Tinni, président de ladite Institution. Au cours de la plénière d’hier, les députés ont d’abord procédé à l’examen des modifications à apporter à l’ordre du jour et au calendrier des travaux, avant  d’examiner et adopter  trois (3) projets de loi.Aux termes du premier  projet de loi, les députés ont examiné et adopté le projet de loi portant révision des articles 47, 48, 53, 59, 85, 99, et 100 de la Constitution du 25 Novembre 2010. Ils ont par la suite, procédé à l’examen et l’adoption  du projet de loi autorisant la ratification  de l’accord  de Coopération  en matière de Police Criminelle entre les Etats membres de la Communauté  Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) , signé le  19 décembre  2003 à Accra (Ghana) par les Chefs d’Etat et de Gouvernement des Etats membres de la CEDEAO. Les députés ont enfin examiné et adopté le projet de loi autorisant la ratification de la Convention Additionnelle A/SP1/5/90 portant   institution au sein de la Communauté  Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest d’un mécanisme de garantie des opérations de transit routier inter-Etats de marchandises, signée le 30 mai 1990 à Banjul (Gambie) par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.


Il reste un peu plus de deux mois pour Bazoum Mohamed fasse le tour des 12 premiers mois de son mandat. Un an au cours duquel il a tenté, non sans peine, de tourner la situation sociopolitique et économique catastrophique léguée par son prédécesseur à son avantage. Ses tentatives, soutenues par une large partie des citoyens, ont vite tourné à l’échec. Face aux acteurs de la société civile qu’il a rencontré de nouveau le 13 janvier passé, il a luimême reconnu les limites de ses capacités en parlant d’obstacles. Une formule décente et politiquement correcte pour admettre l’existence de goulots de résistance dans sa famille politique. Il n’y a rien de surprenant, la corruption qui a gangrené le pays et ruiné l’État n’est que le fait de ses partisans. C’est, donc, sur le plan, une mission impossible que Bazoum Mohamed s’est prescrite. Bien que régulièrement commis pour des missions de vérification, des auditeurs ont buté au refus catégorique, voire à la colère de certains pontes du régime.

Sur le front social, le Président Bazoum essaie de colmater en mettant à profit les espaces de liberté dont il bénéficie.

Il a notamment pris l’engagement de ne plus entraver les manifestations publiques. Une ouverture qui fera certainement baisser la tension sociale d’un cran. Faisant suite à cet engagement du Président Bazoum, le président du Conseil de ville de Niamey a rencontré les acteurs de la société civile pour leur déclarer qu’il n’a plus de raison de s’opposer à leurs manifestations publiques qui doivent toutefois être pacifiques. Deux manifestations sont d’ores et déjà dans le pipeline. La première, prévue pour hier, dimanche 23 janvier, a été reportée par les organisations de la société civile en vue de mieux le préparer. Quant à la seconde, elle est envisagée pour le 30 janvier prochain. Ces manifestations vont inaugurer le retour du Niger au respect des normes et principes démocratiques et permettront du coup de désamorcer la bombe sociale en latence.

Le combat que mène Bazoum Mohamed est des plus tragiques

S’il a de quoi faire valoir sur le front social, le Président Bazoum traine toutefois des casseroles, s’accommodant aisément de l’existence, dans de nombreuses prisons nigériennes, de prisonniers politiques et d’opinion. Lors de la rencontre avec les acteurs de la société civile qui ont abordé le sujet, Bazoum Mohamed n’a rien trouvé de mieux que se défendre de n’y être pour rien. « Ce n’est pas moi qui les ai arrêtés », a-t-il rétorqué à ses interlocuteurs. Une façon pour lui d’évoquer, sinon la séparation des pouvoirs, du moins l’existence d’un autre pouvoir sans visage. Quoi qu’il en soit, la libération de ces prisonniers, que des sources indiquent être en centaines, n’est pas pour demain. Et c’est justement là où ça cloche. Bazoum Mohamed, selon des sources concordantes, a bien nourri l’intention, à l’occasion du 18 décembre, de faire libérer tous les prisonniers politiques et d’opinion. Mais il a été rapidement convaincu d’abandonner cette idée et de ne plus y penser.

Le combat que mène Bazoum Mohamed est des plus tragiques. Il essaie d’avancer sur un terrain miné, mains et pieds liés. Doublement handicapé, il vogue à tous vents, sans savoir exactement vers quelle destination précise le mèneront les courants. Il veut convaincre de sa bonne foi, mais manque cruellement de moyens d’action pour corroborer ses intentions et ses discours par des actes concrets. Selon une source politique proche de son cercle, le Président souffrirait de plus en plus de cet écart qui le discrédite et le montre continuellement sous les traits d’un président kama-mini. Une accusation qui était perçue, avant l’élection controversée qui l’a porté au pouvoir, comme le fait de détracteurs.

Le Président souffrirait de plus en plus de cet écart qui le discrédite et le montre continuellement sous les traits d’un président kamamini

Aujourd’hui, à l’épreuve des faits, le constat est fait : Bazoum Mohamed n’a pas toute la puissance du pouvoir que lui confère la Constitution. S’il continue dans cette logique, son échec est non seulement assuré, mais il va vivre en permanence dans le ridicule. Peut-être aussi, comme s’est interrogé notre source, être appelé président et jouir des privilèges liés à la fonction lui suffisent amplement. Selon certains analystes politiques, Bazoum Mohamed lutte contre plus fort que soi. L’enjeu est de taille. S’il s’affirme comme l’attendent les Nigériens, particulièrement sur ces aspects de la politique intérieure, Bazoum Mohamed ne fait pas qu’effacer Issoufou Mahamadou, il l’enterre, y compris dans son propre camp politique. Déjà détesté par une frange importante de ses compatriotes pour ce qu’il a fait du Niger en 10 ans de pouvoir, Issoufou Mahamadou risque gros si son successeur et protégé réussisse. En clair, l’ancien président, qui règne toujours sur le système, n’a pas intérêt à voir Bazoum Mohamed réussir là où il a échoué. L’ancien président va, donc, continuer ses grenouillages afin de demeurer le grand gourou du régime, celui auprès de qui l’on tire sa légitimité. Le Président Bazoum n’échappe pas à cette règle, lui qui a été contraint de se séparer de son conseiller en communication et qui a dû avaler bien de couleuvres dans la gestion des affaires publiques.

Doudou Amadou

La lutte contre la corruption que le Président Bazoum Mohamed s’est engagé à mener sans merci a du plomb dans l’aile. Depuis l’éclatement de l’affaire Ibou Karadjé, il est sur la sellette dans son propre camp politique. Selon des sources politiques multiples, les premiers responsables de ce parti sont très irrités contre le Président Bazoum depuis l’arrestation d’un certain nombre de personnes mises en cause dans le scandale Ibou Karadjé. Ils redoutent de le voir aller plus loin en faisant arrêter les personnalités citées dans le dossier. La colère contre Bazoum serait à son paroxysme et le petit jeu de mégalomanie auquel l’ancien président, Issoufou Mahamadou, s’est adonné le 21 août 2021 à Tahoua, serait une dernière salve d’avertissement à l’encontre du Président Bazoum. Dès le départ de l’opération Ibou Karadjé, il aurait été mis en demeure d’abandonner ce combat auquel il tient tant. Une requête qui a rencontré une fin de non-recevoir catégorique de la part du Président Bazoum. Il y en a, autour de l’ancien président, qui lui ont toujours voué une haine viscérale que rendait cependant invisible le leadership d’Issoufou. Même le choix de ce dernier pour la candidature de Bazoum n’a pas suffi à émousser l’ardeur de ses opposants internes. Au contraire, la décision l’a quelque peu exacerbée, même si les plus irréductibles ont dû se résoudre à faire contre mauvaise fortune, bon coeur. Aujourd’hui au pouvoir, Bazoum Mohamed est loin d’avoir fini ce combat qui l’épuise. Il est même plus que jamais sur des braises ardentes, des sources politiques diverses faisant état de relations de plus en plus difficiles entre lui et son prédécesseur.

Selon eux, le Président Bazoum doit s’incliner devant leurs desiderata et faire exactement les choses selon leur volonté

Dans l’esprit et la logique de nombre de ténors du Pnds Tarayya, Bazoum Mohamed n’est toujours pas vu comme le président de la République, mais plutôt comme celui qui leur doit tout. Il doit par conséquent s’incliner devant leurs desiderata et faire exactement les choses selon leur volonté. Leur gourou, c’est Issoufou Mahamadou sous la direction duquel le Niger a connu un développement exponentiel de la corruption, érigée en mode de gouvernance au point où, président de la République, il a pris sous sa protection des proches impliqués dans de grands scandales financiers. Lors de ses vacances à Tesker, le Président Bazoum a été assailli de personnalités trempées dans de sales dossiers. Leur objectif était de le voir accéder à ce que faisait Issoufou face aux délinquants économiques. Il les prenait sous son aisselle. Et selon des sources multiples, les conditions de cette protection font froid dans le dos. Des scandales portant sur plusieurs milliards, voire des dizaines de milliards de francs CFA, ont ainsi été douchés par l’ancien président. Sans aucun souci pour le Niger qu’il a juré de servir avec loyauté et dévouement.

Ceux qui ont tenu à mettre Waziri à la touche sont là pour veiller à ce qu’il ne fasse plus surface.

Farouchement opposés à toute idée de lutte contre la corruption, les anciens dignitaires sous Issoufou se sont naturellement repliés vers ce dernier, histoire de constituer un bloc politique qui tordra, s’il le faut, le bras au Président Bazoum. C’est déjà arrivé avec l’affaire Ibrahim Waziri, du nom du conseiller en communication dont Bazoum a été contraint de se séparer sous la pression du clan Issoufou. L’issue de ce bras de fer a mis Bazoum Mohamed face à ses limites et a levé toute équivoque quant à sa capacité à tenir ses engagements. Il en est forcément diminué, même si des sources indiquent qu’il a fait le “mort” pour mieux sévir. Selon ces voix, Bazoum Mohamed aurait demandé à son conseiller de s’effacer quelque temps. Waziri s’est incliné, mais aurait-il vraiment la possibilité de revenir au-devant de la scène ? Ce n’est pas sûr. Ceux qui ont tenu à le mettre à la touche sont là pour veiller à ce qu’il ne fasse plus surface.

Une gouvernance par procuration

Selon de sources dignes de foi, ce sont deux jeunes loups que le journal le Monde d’Aujourd’hui se gardera de nommer qui sont à l’origine des misères de Waziri. Ensemble, ils ont décidé de son sort. Mais c’est l’un des deux, plutôt mieux côté que le second, qui en a fait une affaire personnelle. Il a finalement gagné son pari et le symbole de sa personne qui a lourdement pesé dans la balance fait dire à ceux qui sont dans les secrets des dieux que le Président Bazoum gouverne par procuration.

Issoufou Mahamadou détient toujours les rênes du pouvoir. Et selon des informations circulant dans certains salons feutrés de Niamey, depuis qu’il a été malmené et contraint à faire partir un de ses meilleurs collaborateurs, particulièrement tendu. On le dit très remonté contre ceux qui, autour d’Issoufou, complotent contre lui. Mais, a-t-il d’autre choix que de subir ? Selon un militant de première heure du Pnds, Bazoum marcherait sur des oeufs.

Le Président Bazoum est profondément déchiré dans son être. Il veut bien faire, se tailler une place de choix dans les coeurs de ses compatriotes, très attachés à cette lutte contre la corruption qu’il a promise, mais il est rudement limité pour s’imposer. Les délinquants économiques qu’il entend traquer sont dans son propre camp. S’il veut réussir son pari, il est obligé de briser le carcan des barrières partisanes, matérialiser le principe qui veut que le président de la République soit au-dessus de la mêlée populaire. Il doit toutefois savoir manoeuvrer, ceux qui l’attendent au tournant disposant encore d’une capacité de nuisance indéniable. Selon un militant de première heure du Pnds, Bazoum marcherait sur des oeufs. « Il se sait déjà sur des braises ardentes pour avoir provoqué le courroux du lion qui dormait », a-t-il souligné. Quoi qu’il en soit, le Niger est mal barré. Un Etat, deux présidents, c’est tout ce qu’il y a de plus insolite.

YAOU

 

Qui mieux que Professeur Kabirou OUMAROU, un meneur d’hommes incontestable et un rassembleur hors pair, pour faire gravir des échelons au parti MPN KISHIN KASSA dans la région de Zinder? Fort de ses années d’expérience sur la scène politique, l’homme va mouiller le maillot, comme diraient les sportifs, pour faire rallier à la cause rouge et jaune du MP N KISHIIN KASSA les populations du Damagaram, car son engagement vis-à-vis du parti rouge et jaune est absolu. Sous le leadership du Professeur Kabirou OUMAROU, communes et départements de la région de Zinder adhèrent de plus en plus au parti Kishin KASSA, convaincus par les qualités exceptionnelles de l’homme qui a su, grâce à sa baraka, ramener et renforcer l’unité et la cohésion au sein de la Coordination Régionale de Zinder. Toutes choses qui ont permis aujourd’hui au MPN KISHIN KASSA de se hisser au rang des premiers partis de la capitale du Damagaram et d’être une famille politique unie et solidaire à Zinder. Professeur Kabirou OUMAROU est un leader qui met tout le monde d’accord à Zinder. Le journal, Le Courrier, l’annonçait déjà en Décembre 2021, lorsque l’homme a été appelé à la rescousse pour arrêter l’hémorragie causée par les démissions qui secouaient le parti, consécutives au départ d’une militante avec, dans ses bagages, le coordinateur régional du parti. Plébiscité en qualité de Coordonnateur régional provisoire, Professeur Kabirou OUMAROU va œuvrer pour un travail de remobilisation et de redynamisation des forces du parti grâce à ses capacités de mobilisation imbattables. Le MPN KISHIN KASSA à qui beaucoup d’observateurs de la scène politique, à la suite de ce fâcheux épisode et étant à l'époque à l’opposition, prévoyait une mort programmée, va renaitre de ses cendres car désormais à la coordination régionale se trouve un homme fortement engagé pour hisser haut les idéaux du parti et de son Président national, Ibrahim YACOUBOU. Consciencieux, rigoureux et homme de terrain, toujours au contact desautres, dès sa prise de fonction, il ne ménagera ni son temps encore moins son énergie pour aller à la rencontre de ses militants en vue de discuter, échanger et réfléchir avec eux pour une marche en avant du parti MPN KISHIN KASSA dans la région de Zinder.


Muni de son bâton de pèlerin et surtout mû par son attachement inconditionnel au MPN KISHIN KASSA, Professeur Kabirou OUMAROU va sillonner les cinq(5) bureaux dela ville de Zinder pour recoller les morceaux, consolider les liens de solidarité entre les fidèles, convaincre les indécis à rester et séduire les populations de Zinder à rejoindre le bateau rouge et jaune pour qu’ensemble ils écrivent autrement le développement du Niger. Infatigable, l’homme va répéter le même exercice de proximité avec les militants des dix (10) départements de la région de Zinder. Le militantisme du Professeur Kabirou OUMAROU au sein du parti MPN KISHIN KASSA est d’autant exceptionnel qu’exemplaire bien que, l’homme vivant et travaillant en Belgique. Ce qui n’a jamais été un handicap pour rapprocher l’homme de sa base et de son parti de cœur, le MPN KISHIN KASSA. Et pour renforcer cette proximité avec ses militants et maintenir le cap, l’homme a doté les coordinations départementales de moyens roulant, principalement des motos. Il a également mis à la disposition des cinq (5) communes dirigées par des maires de MPN KISHIN KASSA d’ordinateurs pour performer leur gestion de ces collectivités.

Aujourd’hui, le style de gestion couplé à l’admirable capacité de persuasion et de mobilisation du Professeur Kabirou OUMAROU aidant, beaucoup de militants qui ont tourné le dos à la coordination régionale de Zinder du parti KISHIN KASSA sont revenus au bercail, des militants d’autres partis rejoignent le rang du parti rouge et jaune, et la confiance renouvelée et renforcée des militants de la première heure est de mise. Des militants plus que jamais séduits par la personnalité, l’aura du Coordonnateur Régional qui fascine par son discours rassembleur et unificateur, au-delà de ses qualités humaines et sociales intrinsèques qui force l’admiration. Le Professeur Kabirou OUMAROU est réputé aussi pour des actions à fort impact social au profit des couches vulnérables et/ou défavorisées ainsi que les jeunes et les femmes. Parmi ses actions sociales, la création de centres de couture pour les femmes, la distribution de matériels et produits pharmaceutiques à l’Hôpital National de Zinder et au Centre de la Mère et Enfant sans oublier les CSI et maternités de la capitale du Damagaram. Le Professeur Kabirou OUMAROU est un partenaire et allié des jeunes et à ce propos, les gestes d’accompagnement de cette jeunesse de la part de ce philanthrope font légion. Les artistes et footballeurs figurent en bonne place parmi les bénéficiaires des actions de soutien de cet homme au cœur d’or. C’est l’exemple de la soirée artistique organisée chaque année pour rendre hommage aux artistes de la région. Depuis 2022, Professeur Kabirou OUMAROU est le principal sponsor de la retransmission des matchs de football en direct pour la saison 2022-2023 sur les ondes de la radio Anfani de Zinder. C'est à ce titre que les auditeurs de ce média l’avaient élu ’’Personnalité de l’année’’, en décembre 2022. L’homme s’est également illustré dans l’accompagnement financier des jeunes de la région de Zinder à s‘autonomiser davantage à travers des activités génératrices de revenus et/ou l’auto-emploi.


La qualité du travail entrepris par le Professeur Kabirou OUMAROU lui a valu une reconnaissance distinguée de la part du Bureau Politique National dirigé par Ibrahim YACOUBOU, Président national du MPN KISHIN KASSA qui lui accorde toute sa confiance. À l’heure du renouvellement des instances du parti au plan régional, nul doute que les militants du Damagaram confirmeront à l’unanimité, le Professeur Kabirou OUMAROU à la tête de la Coordination régionale du parti MPN KISHIN KASSA dans la région de Zinder, tant l’homme possède toutes les qualités d’un bon leader et demeure un noyau important, un maillon fort et un gage de victoires certaine du MPN KISHIN KASSA dans la région de Zinder.
M.D

Monsieur le Président, vous êtes de retour de Genève où vous avez effectué une mission dans le cadre de l’Alliance Globale des Institutions Nationales des Droits de l’Homme (GANHRI) et de la reconquête du statut A de notre pays. Quelles sont les actions que vous avez menées à Genève et êtes- vous optimiste quant au retour de notre INDH au statut A ?

Effectivement, du 6 au 8 mars 2017, j’ai pris part à Genève (Suisse), en compagnie du rapporteur général de la CNDH, Pr Talibi Hamidou Moussa, et du commissaire Yacouba Khalifa, à la Conférence Annuelle de l’Alliance Globale des Institutions Nationales des Droits de l’Homme (GANHRI). Dans les échanges et partages d’expériences avec les INDH, la CNDH-Niger a partagé ses bonnes pratiques notamment sur les questions de l’immigration clandestine, de l’insécurité, de la prévention des conflits ainsi que du monitoring des camps de réfugiés et des personnes retournées et déplacées internes.

Le Rassemblement des Associations Islamiques pour le Développement et l’Appel (RAIDA) a organisé le dimanche 12 novembre 2023 à la mosquée des Grandes Prières de Niamey, une séance de prêche sur le thème « Contribution des citoyens à la collecte du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) ». Ce rassemblement qui a regroupé plusieurs centaines de fidèles, hommes et femmes, a été l’occasion pour les oulémas de rappeler aux fidèles le contexte actuel de notre pays où la paix et la sécurité sont plus que nécessaires.

Selon les explications des prédicateurs qui se sont succédés à la tribune, la sécurité n’a pas de prix. C’est la condition sine qua non pour atteindre tout objectif dont celui du développement. Mieux, la pratique de l’adoration ne peut s’effectuer que lorsqu’il règne une certaine sérénité. C’est pourquoi, selon les oulémas, les pieux prédécesseurs ont toujours mis l’accent sur ces éléments en priant pour leurs cités. C’est l’exemple du père du monothéisme à savoir le Prophète Ibrahim (AS) qui a prié pour la paix, la sécurité, la sérénité et l’abondance en faveur de la Cité de la Mecque. Une méthode aussi appliquée par notre bien-aimé, le Prophète Mohamed (SAW) qui a toujours prôné la paix en signant des accords dans le but de faire progresser le message de l’Islam. C’est l’exemple de l’accord de Houdaybiya.

Bref, l’on remarque d’une manière générale, que presque tous les messagers ou prophètes ont accordé de l’importance à la paix pour atteindre leurs objectifs, celui de vulgariser leur message. C’est pourquoi dans le contexte actuel, la paix et la sécurité sont des éléments indispensables et chacun doit cultiver et contribuer à leur consolidation pour le redressement de notre pays. C’est ainsi que les leaders religieux ont tous encouragé les fidèles à participer à la pérennisation de la paix à travers des contributions volontaires afin d’accompagner le FSSP dans l’atteinte de ses objectifs de sécurité et de renforcement des capacités opérationnelles de nos forces de défense et de sécurités (FDS). Notons qu’au cours de ce rassemblement l’Imam a prononcé le qunut en faveur du Niger pour qu’Allah préserve notre pays des ennemis internes et externes.

Mamane Abdoulaye (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

Depuis 72 heures, circule sur les réseaux sociaux, la note de service N°000001/DGD/DRCD du 21 Septembre 2022, qui a pour objet, la «suspension des autorisations de transit de produits pétroliers sur le Mali». Une note régulièrement prise par les services compétents (en l’occurrence la Direction Générale des Douanes) mais qui a donné lieu à toutes sortes d’interprétation en lien avec le discours du Premier ministre par Intérim du Mali à l’Assemblée Générale des Nations Unies, le 22 septembre 2022. Pourtant cette note n’a rien à voir avec la situation alléguée selon le ministre des Finances qui réagissait hier après midi.

«J’étais surpris de voir une polémique sur la suspension des autorisations de transit des hydrocarbures vers le Mali. De quoi s’agit-il ? Il est important de le rappeler. Il s’agit d’une décision que nous avons prise, qui est liée particulièrement à cinq autorisations, que j’ai signées personnellement, de transit du Super (essence) qui viendrait du Nigéria vers le Mali. Je les ai signés précisément le 12 Août 2022. Deux semaines après (pendant que j’étais en vacances), j’ai été interpelé par la SONIDEP qui se plaignait du fait que, les autorisations que nous avons accordées compromettent la santé financière de la Société (SONIDEP)», a souligné le ministre des Finances précisant que les services compétents lui signalé que, des reversements ont été repérées, c’est-dire-que, les hydrocarbures (en particulier l’essence), destinés au Mali en passant le Niger sont reversés sur le territoire nigérien en raison de différentiel des prix.

«Après analyse et vidéo à l’appui, la SONIDEP nous a convaincu de cette forme de fraude. C’est pourquoi j’ai demandé à l’administration douanière de suspendre. L’administration douanière m’a soumis les cinq lettres de suspension associées aux cinq autorisations de transit. J’ai suspendu le 9 septembre 2022 et à la suite de cette décision, j’ai demandé à l’administration de la douane de prendre une note pour notifier aux unités douanières qui sont sur les frontières, tant qu’à l’entrée qu’à la sortie, pour que cela soit officiel. Mais, il se trouve que, à la prise de la décision de suspension, il y’avait un contingent de citernes à l’entrée du Niger qui est lié aux autorisations que, nous avons donné. Il m’a paru injuste de dire que nous suspendons et que, ces camions doivent repartir. Donc j’ai demandé à la Direction Générale des Douanes de prendre des dispositions pour les escorter jusqu’à la sortie des frontières», a précisé le ministre des Finances.

«A la suite de cela et après apurement de ce stock qui est au niveau des frontières, nous avons décidé d’interdire l’entrée et la sortie des hydrocarbures vers le Mali et c’est le 21 septembre que le Directeur Général de la Douane a pris la circulaire sur la base bien sûr des mesures de suspension que, j’ai prises le 9 septembre 2022», a expliqué M. Jidoud. D’après le ministre des Finances, il s’agit d’une ‘’coïncidence hasardeuse du calendrier’’ que certains ont essayé d’interpréter comme étant une sorte de mesure de représailles contre le peuple frère malien. «Cela n’a rien n’avoir. C’est totalement déconnecté. Il n’y a aucune corrélation. D’ailleurs ceux dont les gens parlent est intervenu le 22 septembre 2022 et la décision que nous avons prise est intervenue le 21 septembre 2022. Je pense qu’il faut éviter de rentrer dans une polémique inutile», a conclu le Ministre des Finances.

Propos recueillis par Ali Maman

Source : http://www.lesahel.org/

 

Précisions et excuses à l’endroit de Christelle Jackou, ministre de la Fonction publique et du TravailDans sa livraison n° 585 du jeudi 7 novembre 2019, Le Courrier a publié un article portant en titre : « Christelle Jackou et ses machines défectueuses ». Cet article, non suffisamment «sourcé», ce qui n’est pas dans les habitudes professionnelles du Courrier, deux aspects importants ont porté préjudice à la ministre Christelle Jackou.

D’une part, l’intéressée n’est pas ministre de l’Emploi comme cela a été écrit, mais plutôt ministre de la Fonction publique et du Travail ; d’autre part, elle n’a rien à voir avec l’achat du matériel d’enrôlement biométrique des agents de l’Etat qui a été acquis par un projet ayant comme credo le renforcement des capacités et auquel le département ministériel dirigé par l’intéressée n’est pas plus proche que n’importe quel autre du gouvernement.

Aussi, ayant reçu ces précisions d’importance, Le Courrier s’excuse humblement auprès de la ministre Christelle Jackou pour le préjudice causé et profite par la même occasion pour lui présenter, à elle, et à toute la famille Jackou, ses sincères condoléances pour le décès de l’honorable Tambari Mahaman Jackou, chef de Canton de Kornaka.

17 novembre 2019
Source : Le Courrier

 

Dès le jour de son investiture, le 02 avril 2021, le Président de la République, Chef de l’Etat, a annoncé les couleurs. Dans la salle du Centre International des conférences Mahatma Gandhi de Niamey et en direct sur les medias traditionnels du pays, le nouvel homme fort du Niger a annoncé son intention de s’attaquer frontalement à la corruption qui mine les efforts de résilience et de développement du pays. Un an durant, SEM Mohamed Bazoum s’est attelé à la tâche pour atteindre l’objectif qu’il s’est fixé qui est non seulement de mettre rapidement l’Etat et les contribuables dans leurs droits dans les cas de présomption de corruptions, mais également d’engager sans attendre les réformes nécessaires à une optimisation de la lutte contre la corruption à tous les niveaux de l’administration.

Dans son discours d’investiture déjà, SEM Mohamed Bazoum a affirmé que le deuxième grand « problème de notre gouvernance » résidait dans la prévalence de pratiques de concussion et de corruption au sein de l’administration, indexant par la même occasion les pots-de-vin, les surfacturations, les dépenses inopportunes, les commandes fictives, les commandes partiellement livrées, et bien d’autres anomalies identifiées de longue date. Il a qualifié la corruption de grave source de discrédit pour un régime et s’est offusqué de la persistance de telles pratiques malgré les dispositifs administratifs et juridiques mis en place pour les prévenir et les punir. « C’est pourquoi, la meilleure façon de lutter contre la corruption est de sévir contre ceux qui s’en rendent coupables….. Ainsi, Je serai implacable contre les délinquants parce que j’ai conscience du tort que porte la corruption au développement du pays », a-t-il dit à cette occasion.

Un an après ces déclarations fortes, le train est en marche. Le Président Mohamed Bazoum a initié plusieurs rencontres avec les acteurs concernés par la question de la lutte contre la corruption au Niger. Trois mois après son investiture, au dernier jour du mois de mai, il a reçu au Cabinet présidentiel une délégation du Syndicat autonome des magistrats du Niger (SAMAN) afin d’échanger sur l’indépendance de la Justice.En effet, le Chef de l’Etat estime que cette dernière est une condition nécessaire à sa « volonté politique réelle à assainir, à moraliser la vie publique», comme l’a souligné à la suite de la rencontre M. Nouhou Aboubacar, secrétaire général du SAMAN. Cette rencontre était la suite logique de celle qui a réuni le 8 juin 2020 le Chef de l’Etat et les organisations de la société civile dans laquelle la lutte contre la corruption était à l’honneur, aux côtés d’autres priorités du pays.

Continuant sur la même lancée, SEM Mohamed Bazoum a réuni le 20 Septembre autour de lui des personnalités telles que le Premier Ministre qui est également le Chef du Gouvernement, des membres de son Gouvernement, ainsi que les présidents des institutions et les responsables concernés par la question de la lutte contre la corruption. Il s’agissait pour le Président de la République, à travers cette réunion de haut niveau sur la gouvernance économique et la lutte contre la corruption, d’échanger avec ses collaborateurs et de recueillir leurs analyses en lien avec le thème.

Mais, c’est surtout le 27 septembre dernier que le Président Mohamed  Bazoum a eu l’occasion d’apporter plus d’éclaircissements sur la vision qu’il a de la lutte contre la corruption au Niger. Présidant solennellement  en cette journée son premier Conseil Supérieur de la Magistrature, un organe essentiel pour la carrière des magistrats et le bon fonctionnement du système judicaire nigérien, il a déclaré que le peuple attend de l’Etat qu’il fasse « plus » pour combattre l’hydre qu’est la corruption et a enjoint les magistrats et le système judiciaire national à être sans reproche afin de mener une lutte d’envergure contre la corruption et les pratiques corruptives.

« Il est vrai que pour faire face à ce fléau, réguler la vie en société, protéger les plus faibles et éteindre les conflits, il ne suffit pas seulement de disposer de textes et des juridictions, les plus pertinents et modernes soient-ils, mais faudrait-il encore que des ressources humaines en quantité suffisante et de  qualité surtout leur soient dédiées », a déclaré SEM Mohamed Bazoum face aux magistrats. Pour mieux lutter contre la corruption, il  a annoncé le renforcement de la formation pour que le ratio population/magistrat qui est actuellement de 49.000 habitants pour 1 magistrat, passe à l’avenir à 10.000 habitants pour 1 magistrat, comme le recommande le standard défini par les Nations-Unies.

Renforcer la lutte contre la corruption par un soutien accru aux instruments de répression de ce fléau

Pour matérialiser son attachement à la lutte contre la répression de la corruption dans le pays, le Président a reçu après son investiture, les responsables de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA). Selon un document de la HALCIA, il a instruit cette autorité à renforcer l’élan de la lutte contre la corruption, en particulier la répression des faits et actes de corruption, et s’impliquer désormais dans l’organisation des examens dans le but de contribuer à leur crédibilité. Suite à ces injonctions et par lettre n° 01474/DIRCABA/PM du 27 Août 2021, le Cabinet du Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a interpellé les membres du gouvernement et les responsables des institutions, organes administratifs et établissements publics et parapublics à impliquer la HALCIA dans l’organisation et la gestion de leurs concours et tests de recrutement.

L’engagement politique du Président de la République a permis à la HALCIA de superviser 32 examens et concours dans le pays. A l’issue de ces supervisions, 43 et 56 cas de fraudes ou tricheries liés au port du téléphone portable et à son utilisation ont été détectés respectivement aux derniers examens du BEPC et du BAC et transmis aux autorités compétentes pour être pris en charge. Cette innovation a eu pour conséquence d’entraver sérieusement les velléités de fraudes, coupant ainsi court aux tentatives de corruption, et de renforcer durablement la crédibilité des diplômes délivrés au Niger.

Sur le plan de la conduite des investigations, une mission traditionnelle de la HALCIA a enregistré en 2021  200 dossiers provenant de 195 plaintes et dénonciations et 5 saisines d’office. Après traitement des plaintes et dénonciations par le comité de recevabilité, 63 dossiers ont fait l’objet de classement pour incompétence et 132 ont fait l’objet d’investigation. Avec les reformes qui ont permis d’élargir le champ du possible pour la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées, et surtout la possibilité qu’elle a de transmettre désormais directement les dossiers investigués au Procureur de la République, le pays a recouvert des dizaines de milliards de préjudices subies.

La fermeté du Président Mohamed Bazoum contre les indélicats et le soutien inconditionnel du gouvernement a aussi permis de récupérer la somme de 11.747.838.646 de francs CFA suite à des opérations de contrôle sur les recettes fiscales, non fiscales et douanières. En plus de cela, la Halcia a mené des opérations de contrôle sur les dépenses des structures déconcentrées des ministères de la Santé, de l’Hydraulique,  de l’Intérieur, de l’Environnement et de l’Agriculture, ainsi que sur les réalisations physiques des structures déconcentrées de ces ministères qui occupent, avec l’éducation et la Défense, une place centrale dans la stratégie présidentielle de développement.

L’engagement politique au plus haut sommet de l’Etat a donc commencé à produire les résultats escomptés. Un an, de l’avis général des acteurs de la lutte contre la corruption au Niger, est encore tôt pour entériner définitivement les reformes législatives et administratives voulues. Car, comme l’a relevé Nouhou Aboubacar, secrétaire général du SAMAN, «pour que la justice puisse réussir ce pari [ ndlr : la lutte contre la corruption], elle a besoin également du soutien politique pour faire face aux obstacles légaux qui font en sorte qu’actuellement, quelle qu’en soit sa volonté, la Justice ne peut pas mettre la main sur certaines personnes à qui on reproche des actes répréhensibles».

Par Souleymane Yahaya(onep)

Le Syndicat National des Propriétaires et Conducteurs de Taxis (SYNAPROCTA) a tenu son premier congrès constitutif, le samedi 17 juillet au siège national de la CNDT. Le congrès a été placé sous le thème « Droits et devoirs des propriétaires de taxi vis-à-vis de la Caisse». C’est le Directeur de la Circulation et de la Sécurité Routière, représentant le ministre des transports qui a présidé la cérémonie d’ouverture du congrès en présence du représentant du Maire central de Niamey, du Secrétaire Général du Collectif des Syndicats du Secteur des transports, de plusieurs autres responsables syndicaux ainsi que des membres du SYNAPROCTA.

Après les mots de bienvenue, le président de SYNAPROCTA M. Rabiou Abdoulkarim a attiré l’attention des militants quant à leurs droits et devoirs. Le congrès, a-t-il souligné, est l’instance suprême d’une organisation, l’occasion de prise de décision, où les délègues vont mandater des hommes capables de les représenter. Selon le Secrétaire Général du Collectif des Syndicats du Secteur des transports M. Boubacar Salifou, la création de ce nouveau syndicat dans le secteur de transport n’est pas de trop. « Le secteur de transport urbain a beaucoup souffert dans son ensemble et a beaucoup de problèmes parfois de mauvaise interprétation de nos textes ou la méconnaissance de nos droits, et pour cela je vous demande de bien réfléchir sur le comment faire pour mener des nouvelles luttes. Et soyez en règle vis avis de vos mandats respectifs », a-t-il dit.

A l’ouverture du congrès, le Secrétaire Général de l’AJND-SADARWA, M. Abdul Karim Sidikou a tenu tout d’abord à féliciter le comité d’organisation de ce congrès qui n’a ménagé aucun effort pour assurer le succès de ces assises. «J’éprouve ce matin un plaisir de procéder à l’ouverture du premier congrès statutaire de notre jeune parti en l’occurrence l’AJND-SADARWA et de pouvoir ainsi témoigner de l’attachement de tous nos militants au succès de nos travaux qui, j’espère, se dérouleront dans la fraternité, la paix et la cohésion», a-t-il déclaré.

Investi Président national dudit parti, M. Abdul Aziz Saley Soumana s’est réjoui des nouvelles adhésions massives qu’ils ont enregistrées. Il a exhorté ceux qui ont cru aux valeurs de l’AJND-SADARWA à plus d’engagement pour le rayonnement du parti. «Je ne saurai terminer mes propos sans réitérer notre appartenance à l’alliance MPR-Jamahuriya et alliés. Aussi, nous soutenons l’action gouvernementale, félicitons et encourageons le président de la République, S. E Bazoum Mohamed dans tous ses projets pour le bien du peuple nigérien», a-t-il conclu.

Quant au Représentant du MPN-KISHIN-KASSA, M. Grema Ibrahim, il a estimé que «ce congrès constituera un tremplin pour l’AJND-SADARWA sur l’échiquier international», avant de souhaiter plein succès audit parti.

Ibrahim Maïga(onep)

14 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Syndicat National du Personnel de l'Information Statistique (SYNPIS) a tenu le mercredi 29 septembre dernier son premier conseil syndical à Niamey. Au cours de ces assises, le BEN/SYNPIS a présenté aux participants les bilans physique et financier à mi-parcours du mandat 2019-2022, et les perspectives avant le sixième (6ème) congrès qui se tiendra en octobre 2022.

 Des résolutions et recommandations ont été formulées à cette occasion pour prendre en compte les nouvelles doléances des agents de l'INS dans le but d'accomplir la mission qui leur est dévolue à savoir : mettre à la disposition du gouvernement du Niger et les Partenaires au Développement des données de qualité pour la prise des décisions.

En procédant à l’ouverture des travaux, la représentante du directeur général de l’INS, Mme Omar Haoua Ibrahim a demandé aux participants de formuler d’importantes recommandations qui seront mises en œuvre dans l’intérêt du personnel de l’INS et du Niger en général. « L’administration et les structures syndicales ne sont pas des adversaires mais plutôt des partenaires qui doivent lutter ensemble pour le bien être du personnel de l'Information Statistique », a dit Mme Omar Haoua Ibrahim.

Pour sa part, le représentant de la CDTN M. Ibro Kané a salué la tenue de ce premier conseil syndical ordinaire qui témoigne de l'engagement des responsables du SYNPIS à se conformer et à appliquer rigoureusement les textes fondamentaux régissant leur organisation syndicale. « Cela démontre, si besoin en est, le sérieux qui caractérise les affiliés de la CDTN qui tiennent toujours compte du respect du mandat dans la tenue des instances statutaires », a-t-il témoigné.

Auparavant, le secrétaire général du Syndicat National du Personnel de l'Information Statistique (SYNPIS), M. Maman Achoura Salha a notifié que l'INS du Niger a été classé deuxième parmi INS de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et quatrième parmi les INS de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), selon le niveau global de la capacité statistique calculé par la Banque Mondiale en 2020. « Cette performance de l'INS du Niger est le résultat du sacrifice consenti par les agents de l'INS durant (17) années de travail sans répit malgré des conditions de travail parfois difficiles liées le plus souvent à l'insuffisance des crédits alloués par l'Etat. A cet effet, le BEN/SYNPIS demande au gouvernement d'accélérer l'adoption de la loi statistique modifiée qui a été transmise au Secrétariat Général du Gouvernement il y a plus de quatre années. Cette loi une fois adoptée, permettra de doter le Système Statistique National (SSN) du Niger, de moyens financiers importants pour mener toutes les grandes opérations de collecte de données sans contrainte, et élaborer les différentes publications statistiques dans le cadre de la mise en œuvre des politiques de développement du gouvernement », a-t-il précisé.

Par ailleurs, M. Maman Achoura Salha a exhorté le Premier Ministre, Chef du Gouvernement SE. Ouhoumoudou Mahamadou, d'instruire tous les ministres qui ont supprimé leurs Directions des Statistiques à revoir la réorganisation de leurs ministères respectifs, pour restaurer ces Directions stratégiques, en vue de consolider tous les acquis en matière de production de données statistiques sectorielles.

Notons que l'INS organisera deux (2) grandes opérations de collecte qui sont respectivement le Recensement Général des Entreprises du Niger (REGEN) et le Recensement Général de la Population (RGPH) en 2021 et 2022. Pour cela, M. Maman Achoura Salha a demandé à ses camarades de l'INS du niveau central et régional, de s'impliquer pleinement pour une parfaite réussite de ces deux (2) recensements. « Aussi, j'exhorte la Direction Générale de l'INS de procéder à un recrutement transparent des agents recenseurs, et de conduire de manière rigoureuse la collecte de données sur le terrain de ces opérations de grande envergure », a-t-il dit.

Abdoul-Aziz Ibrahim

11 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Premier discours du candidat Hama Amadou face à plus de 4500 militants et sympathisants.

Ce jour samedi 19 septembre 2020, dans le prolongement des activités de son parti politique le Moden FA Lumana Africa,  le chef de file de l’opposition nigérienne, SE Hama Amadou à fait vibrer plus de 4500 nigériens qui avaient bravés une forte chaleur pour écouter leur leader politique.

Discours du candidat Hama Amadou en Haoussa

Discours du candidat Hama Amadou en Zerma

L’Association des Anciens Parlementaires du Niger a tenu le 31 octobre dernier dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale du Niger sa première Assemblée Générale. Au cours de cette rencontre, les anciens députés regroupés en association devaient faire le toilettage des textes régissant leur structure et discuter des sujets comme, « en quoi les anciens parlementaires peuvent-t-il être utiles au parlement actuel ». La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire parlementaire, le député Abdou Boubacar, représentant le président de l’Assemblée nationale et plusieurs anciens parlementaires de la République. 

Cette association des anciens députés a été créée depuis 2005 à l’initiative de l’actuel Président de la République, SE. Mohamed Bazoum et de Maïdadji Allambeye respectivement 4ème et 2ème vice-président de l’Assemblée nationale. Ainsi selon Elhadj Idrissa, président de l’association, plusieurs anciens députés se sont mobilisés pour créer l’organisation. L’association a pour but la sauvegarde et la défense des intérêts moraux et matériels de ses membres et de leurs proches, de soutenir les parlementaires en exercice en cas de besoin dans leurs travaux et d’entretenir des liens de solidarité et d’amitié entre tous ses membres, en créant diverses activités sociales, culturelles, touristiques, sportives. Elle vise également à maintenir les échanges avec les Associations d’anciens Parlementaires au niveau international au moyen de colloques, séminaires, assemblée générale etc.

Dans son allocution d’ouverture prononcée, le représentant du président de l’Assemblée nationale, honorable Abdou Boubacar, a indiqué que c’est la première fois dans l’histoire de l’auguste assemblée nationale, qu’ils se retrouvent pour une assemblée générale ordinaire de l’association. « Nous avons besoin de ces genres d’associations pour le développement au grand bonheur de nos populations face à des nombreux défis », a-t-il déclaré.

Il a pris l’engagement au nom du président Seini Oumarou que l’Assemblée nationale sera attentive aux sollicitations de l’association dans le sens d’amélioration des conditions de vie des anciens élus.

Le président de l’association, a rendu un vibrant hommage aux fondateurs, pour le rôle éminent qu'ils ont joué pour faire reconnaitre cette organisation auprès des autorités et l'inscrire comme membre de l'Association internationale des anciens parlementaires francophones. « Nous avons participé aux réunions de cette organisation à Paris, Bruxelles et Ottawa », a dit Elhadj Idrissa.

Il a ensuite expliqué que, depuis bientôt deux mois, ils ont engagé un processus de redynamisation de leur cadre organisationnel. Ainsi, un comité d'adhoc composé d'anciens parlementaires volontaires a été mis sur pied pour procéder au toilettage des textes afin de les adapter au contexte actuel. « Le comité nous a aussi proposé un programme d'actions. Tous ces documents ont été soumis à l’approbation de votre appréciation pendant les assises. Je vous invite à les examiner en ayant à l'esprit la nécessité de faire de cette association un outil utile pour le Niger et ses populations ainsi que l'affirmation de l'engagement des anciens parlementaires que nous sommes à participer pleinement au développement du pays », a déclaré le président de l’association.

Il a enfin adressé à travers l'Assemblée nationale ses remerciements aux autorités du Niger qui n'ont ménagé aucun effort pour leur permettre de mener à bien leurs activités depuis la création de l’association. 

Seini Seydou Zakaria

02 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les travaux de la 1ère édition du Camp National d’Analyse et d’Evaluation de Politiques Publiques ont débuté hier matin à Dosso. Cette rencontre est organisée par le Haut Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME) avec l’appui de l’institut Africain de suivi et Evaluation d’impact des Politiques, Programmes et Projets de Développement (BAROMETRE) et la coopération suisse à travers le Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD), l’UNICEF et 3ie WACIE. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Haut Commissaire à la Modernisation de l’Etat, M. Amadou Saley Oumarou en présence du gouverneur de la région de Dosso, du président du Conseil régional de Dosso, des représentants du coordonnateur du PAGOD, de la Coopération suisse, du WACIE 3iE et de nombreux invités.

Placée sous le thème ‘’Appropriation de la notion d’analyse et de l’évaluation des politiques publiques pour le développement local : enjeux et défis méthodologiques’’, cette édition du Camp qui durera cinq jours regroupe des acteurs qui travaillent sur le développement local, des membres des organisations de la société civile et tous les autres acteurs de l’écosystème de l’évaluation et qui résident en milieu francophone ou qui s’intéressent à la thématique.

Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture des travaux, le Haut Commissaire à la Modernisation de l’Etat a indiqué que, les nouvelles exigences du développement ont placé les démarches d’évaluation au cœur des politiques publiques et de leur pilotage stratégique. Elles en ont fait un facteur de transparence et de bonne gouvernance. Les acteurs de développement ont progressivement pris conscience de l’importance de l’évaluation des politiques publiques pour éclairer la prise de décisions et améliorer la gouvernance publique.

«Il est désormais admis que l’évaluation des politiques publiques contribue à une bonne gouvernance publique car elle aide les gouvernants à améliorer la conception et la mise en œuvre des politiques publiques qui, à leur tour sont porteuses de prospérité pour le bien-être des populations», a estimé M. Amadou Saley Oumarou. Pour le Haut Commissaire à la Modernisation de l’Etat, ce camp se veut un creuset d’échanges avec les cadres de l’administration centrale et déconcentrée, des collectivités locales ainsi que des experts et invités internationaux. Il devrait de ce fait permettre aux participants de s’approprier des éléments nécessaires à l’élaboration, au suivi et à l’analyse des politiques publiques pour un meilleur développement local et par ricochet un développement global du Niger encore plus inclusif.

M. Amadou Saley Oumarou s’est dit convaincu que, le défi peut être relevé grâce notamment à l’implication de toutes les parties prenantes. C’est pourquoi, il a exhorté les participants à porter le message auprès de leurs administrations respectives en vue d’une appropriation de la notion d’analyse et de l’évaluation des politiques publiques.

Auparavant, le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar s’est réjoui du choix porté sur Dosso pour abriter cette importante rencontre. Le gouverneur de Dosso a souligné que dans le cadre de la Déclaration de politique générale du Gouvernement en déclinaison du Programme de Renaissance Acte 3, il est clairement mentionné la volonté d’instituer un système de gouvernance basé sur l’amélioration de l’efficacité et la performance des services publics, la promotion de la culture du mérite, la lutte contre la corruption et la promotion des valeurs d’éthique et de déontologie dans les services publics ainsi que l’institution de l’évaluation.

Pour sa part, le coordonnateur du Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD), M. Salissou Moussa a salué le Haut Commissariat à la Modernisation de l’Etat pour tous les efforts déployés pour que l’organisation du camp national d’évaluateurs émergents soit une réalité. La tenue de la présente activité a-t-il dit se situe dans le cadre de la convention de partenariat signée entre le HCME et le PAGOD dans le but d’améliorer la qualité des institutions publiques et contribuer ainsi à la promotion de la réforme administrative au Niger.

Le représentant de WACIE 3iE, M. Déo-Garcias Houndolo a de son côté salué la transformation qui est observée au Niger et a réitéré l’engagement de 3iE et ses partenaires  dont BAROMETRE à travailler aux côtés du Niger dans le sens de la formulation, de l’analyse et de l’évaluation des politiques publiques.

La chargée de programme gouvernance de la Coopération Suisse au Niger Mme Zina Omar Maman a félicitée HCME pour la matérialisation de l’évènement et s’est réjouie des perspectives que cela peut ouvrir dans le développement du Niger.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

Source : http://www.lesahel.org

Pour la première fois depuis son arrivée à la tête du pays, le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Chef de l’Etat, a accordé le week-end dernier un entretien à nos confrères de la chaine nationale au cours duquel, plusieurs questions d’intérêts nationaux ont été abordées.

Cette façon de donner une autre image à nos langues nationales, constitue un grand signal pour les nouvelles autorités de s’approcher plus aux populations dans le but d’établir une nouvelle relation directe avec les gouvernés. L’idée en elle-même, valorise nos propres identités culturelles mais aussi et surtout dans un contexte de suspension des accords artistiques et culturels avec le pays colonisateur. Le ton vient d’être donné au Niger, puisque selon certaines sources proches du CNSP, désormais nos langues nationales seront priorisées dans toutes les communications gouvernementales afin de promouvoir l’accès à l’information et pour que les citoyens nigériens ou qu’ils se trouvent, soient au même niveau d’information relativement à la mise en oeuvre de l’action gouvernementale.

Un comité d’experts chargé d’examiner le contour lié à l’introduction de nos langues nationales dans le curricula scolaire sera bientôt mis en place. Sa mission principale, est de faire de propositions claires et précises afin que désormais nos enfants soient enseignés dans leurs langues locales. S’adresser à la Nation en langue locale, est un fait attendu par les populations depuis des années et démontre la détermination et l’engagement du président du CNSP, à faire du Niger un état émergeant respecté et respectable au plan mondial.

Ce qui fondamentalement, pose la question de cet avenir incertain de la langue française (le français) au Niger. Le sujet fait l’objet de discussions partout dans le pays surtout dans les milieux universitaires.
Asy 

 

Le président du Panel de haut niveau sur la sécurité et le développement, l’ancien Président de la République, SEM. Mahamadou Issoufou, a présidé, les 20 et 21 juin 2022, au Centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey,  la première réunion dudit Panel. On y notait la présence de la Sous-Secrétaire Générale des Nations-Unies pour l’Afrique au Département des Affaires Politiques, de la Consolidation de la Paix et des Opérations de Paix, Mme Martha Pobee, du président de la Commission de la CEDEAO, M. Jean Claude Kassi Brou, du Haut Représentant de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel, M. Maman Sambo Sidikou, du Secrétaire Exécutif du G5 Sahel, l’Ambassadeur Eric Tiaré, ainsi que de l’Ambassadeur Leila Zerrougui et de Professeur Abdoulaye Bathily.

En procédant à l’ouverture des travaux, le président du Panel, l’ancien Président de la République, SEM. Mahamadou Issoufou, a d’abord rappelé les circonstances de sa  désignation à la présidence du Panel par le Secrétaire Général des Nations-Unies et le Président de la Commission de l’Union Africaine, avant de les en remercier vivement.

Il a ensuite rappelé que lors d’une visioconférence tenue, le mercredi 15 juin 2022, avec notamment le Secrétaire Général de l’ONU, le Président de la Commission de l’UA, le Président de la Commission de la CEDEAO, le Secrétaire Exécutif du G5-Sahel, SEM. il a été précisé que la mission du Panel est d’élaborer une stratégie conjointe UA-ONU sur la sécurité et le développement, non seulement pour l’espace du G5-Sahel mais aussi pour une partie de l’espace CEDEAO, menacée par les organisations terroristes et criminelles qui ont pris pied, depuis plusieurs années, dans le Sahel et dans le bassin du Lac Tchad.

Cette mission, a-t-il dit, intervient également « dans un contexte marqué par la guerre en Ukraine et ses conséquences notamment sur les prix des céréales et de l’énergie, par les conséquences persistantes des interventions en Irak et en Libye, par les effets désastreux du changement climatique, par la tectonique mondiale du terrorisme, de la drogue et de la criminalité en général rendant la situation hautement inflammable, par les conséquences de la pandémie de la covid-19, amplifiant la pauvreté et les inégalités, toutes choses qui risquent de compromettre la mise en œuvre des agendas 2030 des Nations Unies et 2063 de l’Union Africaine ».

Aussi, a indiqué SEM. Mahamadou Issoufou, il paraît impératif de garder à l’esprit ces caractéristiques du contexte international dans toute tentative d’établissement d’une grille de lecture de la situation dans les espaces Sahélo-Saharien et Ouest-Africain. Selon lui, la mission du Panel de haut niveau doit commencer par un diagnostic portant sur tous ces aspects pour meiux identifier les défis auxquels notre région est confrontée, à savoir les défis institutionnel, sécuritaire, démographique, climatique, défi du développement économique et social et défi de l’intégration régionale et continentale. D’où, a-t-il estimé, l’importance de concevoir une stratégie efficace. « L’efficacité de la stratégie à concevoir suppose l’identification du défi décisif, c’est-à-dire l’identification de ce maillon de la chaîne des défis qui, une fois en main, permettra de tenir toute la chaîne», a déclaré le président du Panel. « La mission qui nous est confiée est difficile mais exaltante. Nous mettrons tout en œuvre pour l’accomplir en toute indépendance dans l’intérêt supérieur des peuples du Sahel et de la région », a conclu SEM. Mahamadou Issoufou.

Par Assane Soumana(onep)

Le secrétaire général de la région de Tillabéri, M. Mahamane Salissou Jariri a présidé hier matin dans la salle de réunions du Gouvernorat de Tillabéri la 1ère session de la Commission Consultative Régionale de l’Administration Territoriale (COCORAT) de Tillabéri au titre de l’année 2023. Placée sous le thème «Action publique et redevabilité», cette session a été l’occasion pour la commission d’émettre des avis et de formuler des recommandations au gouverneur de la région de Tillabéri sur les actions de l’Etat et les collectivités territoriales dans la région notamment en matière du développement économique, social, culturel et d’aménagement du territoire.

Il s’agit à travers cette rencontre qui a regroupé les différents acteurs concernés (autorités administratives, responsables des services déconcentrés d’ONG, organisations de la société civile, etc.) de présenter les rapports régionaux et de les valider. Au cours des travaux, les participants ont échangé sur plusieurs questions notamment, la mise en œuvre des activités du PARCA dans la région ; le rapport de l’état de la région, les questions de l’heure (sécurité, quiétude sociale, inondations éducation), etc. Ils ont ainsi validé le rapport d’appréciation de la performance de l’action publique depuis les communes.

Lors de cette cérémonie, le Secrétaire général de la région de Tillabéri, M. Mahamane Salissou Jariri a rappelé que depuis la communalisation intégrale et l’installation des communes en 2004 et la mise en place des régions en 2011, l’organisation administrative et territoriale de notre pays connait l’évolution administrative la plus importante de son histoire. Ainsi, les représentants de l’Etat que sont les Gouverneurs et préfets ont la double mission d’animer et de coordonner les services déconcentrés de l’Etat, mais aussi et surtout celle de contrôle des organes des collectivités territoriales et de leurs actes ainsi que l’encadrement et l’appui conseil à leur apporter afin de contribuer au renforcement et à l’efficacité de l’action publique.

«Désormais, l’administration territoriale de notre pays s’affirme comme un véritable outil de développement au service des citoyens. Comme mesure d’accompagnement, l’Etat a pris l’option de la déconcentration conséquente de la gestion budgétaire avec la délégation intégrale des crédits de fonctionnement et d’investissement aux administrations déconcentrées en début de chaque année budgétaire notamment avec le transfert de compétence et de ressources aux collectivités territoriales» a déclaré M. Mahamane Salissou Jariri.

A l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées dont l’intensification des plaidoyers auprès des partenaires afin d’intégrer dans leurs programmations toutes les communes impactées par l’insécurité ; l’amélioration de l’outil de collecte des données de la CAPEG en intégrant de nouveaux indicateurs plus fluides afin de permettre aux acteurs de voir clair ces indicateurs ; la poursuite du renforcement des capacités des acteurs pour une meilleure internalisation de l’exercice d’élaboration des rapports de performance de l’action publique ; le renforcement du dispositif sécuritaire (patrouilles communales, création des PMR) afin de permettre la poursuite en complémentarité    les activités de résilience et de développement en faveur des populations ; le renforcement de la présence de l’Etat dans les zones fragiles par la réalisation d’infrastructures communautaires ; la prévision d’un financement prévisionnel sur le budget de l’Etat pour le fonctionnement des instances de coordination à tous les niveaux (COCORAT, COCODAT, COTER, COTEDEP), etc.

 Abdoul-Aziz Ibrahim,  ONEP Tillabéri

Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Secrétaire Général de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, M. Yahaya Adié a présidé, le mercredi 28 septembre 2022, la cérémonie d’ouverture de la 1ère session du Comité de Pilotage du Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix (PBF) au titre de l’année 2022. Cette session a pour ordre du jour d’actualiser la composition des membres du comité de pilotage ; d’examiner et approuver l’état d’avancement des projets financés et des outils mis en place pour améliorer la gestion du portefeuille au cours de l’année 2022 ; de valider les idées de projets à soumettre au PBF pour l’année 2023.

A  l’ouverture des travaux, le Secrétaire général de la HACP s’est réjoui de la tenue de ce comité de pilotage qui a toute son importance dans le dispositif national de prévention et de lutte contre l’insécurité et l’extrémisme violent. M. Yahaya Adié a souligné que le contexte sécuritaire est difficile et les défis sont énormes à cause des menaces sécuritaires liées à la croissance en nombre de groupes armés non étatiques et des attaques qui contribuent à perturber la quiétude et le vivre ensemble des populations. «Malgré des efforts conséquents et les nouveaux moyens sécuritaires déployés ceux-ci semblent insuffisants à asseoir les bases de solutions durables. La porosité des frontières expose toute la bande ouest aux attaques des groupes terroristes affiliés à Al-Qaida et l’Etat Islamique notamment à la zone frontalière avec le Mali et le Burkina Faso», a-t-il dit.

Cette situation sécuritaire difficile dans les pays frontaliers a aujourd’hui comme conséquence pour notre pays, la présence sur le territoire nigérien de beaucoup de personnes affectées ou impliquées dans les conflits. «Cette situation est en évolution rapide et constante et il est parfois difficile de bien saisir qui sont les auteurs et quelles sont les causes des attaques. Leur présence depuis 3 ou 4 ans a eu un impact direct sur l’équilibre fragile entre les populations locales», a ajouté le Secrétaire Général de la HACP. Pour faire face à cette situation, le Niger a sollicité au Secrétaire Général des Nations Unies son éligibilité aux fonds pour la consolidation de la paix, que le pays l’a obtenue en 2015. Le Plan prioritaire élaboré à cet effet visait spécifiquement la prévention des conflits et la promotion d’une paix durable, à travers trois domaines d’intervention, qui sont l’autonomisation et l’implication pacifiste des jeunes dans les zones à risques ; la prévention et la gestion des conflits et la gouvernance inclusive et enfin le renforcement de la stabilité et de la sécurité dans les zones frontalières.

«Au regard de la persistance des dynamiques et des facteurs de risque de conflits, constatée dans le rapport de l’analyse des conflits (janvier 2021), et en appui aux efforts de précédentes interventions du PBF qui ont atteint de bons résultats sur la consolidation de la paix, le Niger a obtenu la rééligibilité au PBF sur base d’une nouvelle planification quinquennale allant de 2021 à 2025», a-t-il annoncé. A travers la nouvelle approche, il est prévu une stratégie de coordination des acteurs intervenant dans le domaine de la consolidation de la paix. C’est pourquoi, le Secrétaire Général de la HACP a souligné toute l’importance d’impliquer les autorités locales dans la mise en œuvre des projets car, ces dernières assurent la pérennité et la durabilité des interventions.

Pour sa part, le Représentant résident de la FAO, M. Attaher Maiga a, au nom de la Coordinatrice résidente du système des nations unies au Niger, salué le succès enregistré par rapport au premier Plan prioritaire pour la consolidation de la paix 2015-2019. Ce qui a permis au Niger d’obtenir, du Secrétaire général des Nations Unies sa rééligibilité au PBF pour la période allant de 2021 à 2025. Ainsi, les interventions du nouveau plan s’articuleront autour de quatre domaines prioritaires qui sont : la prévention et gestion des conflits locaux lies à l’accès aux ressources naturelles ; le renforcement de la résilience des groupes face au risque d’exposition à la radicalisation et à l’extrémisme violent ; la consolidation de la paix et de la sécurité communautaire dans les zones frontalières et enfin le renforcement des partenariats stratégiques pour l’analyse, la programmation et la coordination des acteurs de Consolidation de la paix.

«Je suis heureux de vous informer qu’après l’obtention de la rééligibilité, le portefeuille du PBF encours est de 9 projets pour un financement de 16.516.171 USD et de 8 projets en cours d’approbation pour 17.200.000 USD soit un total d’environ 31 millions de dollars américains.», a-t-il précisé. Ainsi, conformément aux procédures du Bureau d’Appui à la Consolidation de la paix, ces projets seront mis en œuvre par les agences du système des nations unies en étroite collaboration avec la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, les Ministères et services techniques de l’Etat, les élus locaux et les organisations de la société civile au bénéfice des populations des régions de Maradi, Tillabéry, Dosso, Tahoua et Zinder. Le Représentant résident de la FAO a, pour ce faire, encouragé fortement les agences récipiendaires des Fonds pour la consolidation de la paix à asseoir une synergie et une bonne collaboration avec toutes les parties prenantes. «C’est en œuvrant de concert que vous serez mieux à même de renforcer la cohérence, l’homogénéité et l’impact de vos actions sur le terrain», a-t-il conclu.

 Ali Maman(onep)


Source : http://www.lesahel.org

 

Le secrétaire général du ministère de l’agriculture, Dr. Yahaya Garba, a présidé le vendredi 15 juillet 2022, la cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire du comité national de pilotage du programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest. Cette activité a pour thème ‘’examen et approbation du PTBA 2022’’. L’objectif de cette rencontre est de présenter le programme de FSRP et l’examen et l’approbation du programme de travail et budget annuel 2022.

Procédant à l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère de l’agriculture, a rappelé que l’agriculture au sens large représente plus de 40% du PIB, génère de l’emploi pour près de 80% de la population active. Ce secteur vital pour la majorité des nigériens est tributaire des conditions climatiques caractérisées par une aridité accentuée par des températures élevées, une forte variabilité spatio-temporelle et interannuelle des précipitations ainsi que leur réduction tendancielle, se traduisant par le déplacement des isohyètes vers le sud.

Face à ces facteurs générateurs d’insécurité alimentaire, a-t-il dit, le gouvernement du Niger a adopté en juin 2016, une stratégie de sécurité alimentaire et nutritionnelle et de développement  agricole durable. C’est dans ce contexte a ajouté Dr. Yahaya Garba que le programme de résilience des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest, basé sur une approche programmatique multi-phase et dont l’objectif primordial est de renforcer la résilience aux chocs des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest, a vu le jour.

Dr Yahaya Garba a également fait savoir que ce programme est aligné sur le cadre de partenariat pays de la banque mondiale (CPP, 2018-2022) qui comprend neuf objectifs regroupés en trois domaines d’intervention : il s’agit notamment de l’alignement sur les priorités stratégiques du gouvernement du Niger telles que reflétées dans le programme de développement économique et social (PDES, 2022-2026) et la vision 2035 découlant de la stratégie de développement durable et de croissance inclusive, la contribution au double objectif de réduction de l’extrême pauvreté et de promotion d’une prospérité partagée, et les avantages comparatifs que représentent les interventions de la banque mondiale au Niger.

Le FSRP Niger couvrira quatre régions notamment à Diffa, Tahoua, Tillabéri et Zinder et cela, à travers 32 communes.

Le secrétaire général du ministère de l’agriculture a, à cet effet indiqué que les bénéficiaires du FSRP Niger sont les acteurs des filières oignon, niébé et bétail, viande, lait dans les zones d’intervention et les corridors de commercialisation nationaux et inter-régionaux de l’Afrique de l’Ouest.

Auparavant, le coordinateur national du FSRP Niger, M. Moussa Amadou,  a  souligné que ce programme initié par la CEDEAO, est basé sur une approche programmatique multi-phases. Il est financé par  la banque mondiale et mis en œuvre dans quatre pays notamment au Burkina Faso, Mali, Niger et le Togo, et a une durée de cinq ans.

Il a en plus notifié que si le Niger a pu faire partie de cette phase, c’est grâce à la détermination des membres du comité technique de préparation mis en place par les autorités de tutelle, qui ont fait preuve d’une disponibilité permanente ayant permis, avec le soutien de l’équipe technique de la banque mondiale, la formulation du FSRP Niger en un temps record.

Le coordinateur national a indiqué que la mise en œuvre de cet important programme permettra d’atteindre les principaux résultats à savoir l’accès aux services de conseil numérique aux producteurs pour la prévention et la gestion des crises agricoles et alimentaires ; la construction de 45 ouvrages de mobilisation des eaux  ce qui permettra la mise en valeur de plus de 2000 ha de cultures en décrue ; l’aménagement de 200 ha en petite irrigation et l’appui à la mise en valeur de 1200 ha existants, la reconstitution du stock national de sécurité alimentaire d’une capacité de 6500 tonnes ; ainsi que son renforcement par l’acquisition et le placement de 400 tonnes de céréales dans des magasins communaux des maisons du paysan ; la transformation du centre national de spécialisation en élevage en centre régional de spécialisation ; les pratiques de gestion intégrée du paysage sur une superficie de 32800 ha dans les bassins versants de la sirba (Tillabéri), la maggia (Tahoua), les koroma (Zinder), et la komadogou/lac Tchad (Diffa) ; l’acquisition des équipements des stations satellitaires pour la collecte des données sur les ressources en eau ; la gestion durable des terres, le pastoralisme, et enfin la mise en œuvre d’importantes activités en vue de l’intégration régionale des marchés alimentaires et le commerce régional.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)   

 

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier 19 octobre 2022 à son cabinet, les travaux de la première session du Comité Interministériel d’Aménagement du Territoire. Au cours de cette réunion, le Comité Interministériel, organe d’orientation du processus d’élaboration du Schéma National d’Aménagement du Territoire a examiné l’avant-projet de note conceptuelle et la formulation du document du projet d’appui à l’élaboration du Schéma National d’Aménagement du Territoire.

Peu avant la présentation de ce document, le Premier ministre, Chef du Gouvernement SE. Ouhoumoudou Mahamadou a rappelé que cette réunion fait partie d’un processus qui a démarré le 21 juin 2021, date à laquelle il a personnellement procédé au lancement du processus d’élaboration du Schéma National d’Aménagement du Territoire. Depuis cette date, la réflexion s’est poursuivie sans arrêt. C’est ainsi que plusieurs activités ont été conduites dont l’élaboration de l’avant-projet de note conceptuelle et la formulation du document du projet d’appui à l’élaboration du Schéma National d’Aménagement du Territoire. Ces deux documents ont été, par la suite, examinés par la Commission Nationale d’Aménagement du Territoire qui est l’organe de conception de la Politique Nationale d’Aménagement du Territoire dans notre pays.

Selon M. Ouhoumoudou Mahamadou, la question de l’aménagement du territoire figure en bonne place dans le Programme de Renaissance Acte III qui le conçoit comme un outil qui doit permettre une meilleure connaissance du territoire et une meilleure répartition, sur le long terme, des grandes actions de développement spatial à mettre en œuvre afin d’assurer une utilisation optimale du territoire et de ses ressources. Le Chef du gouvernement a précisé que le Schéma National d’Aménagement du Territoire aura donc l’avantage de fournir à la Stratégie de Développement Durable et de Croissance Inclusive (SDDCI Niger 2035), une assise spatiale concrète pour un meilleur cadrage de ses orientations. Il offrira également à la planification du développement avec le Plan de Développement Economique et Social (PDES), les Plans de Développement régionaux et communaux, les moyens de mieux identifier et localiser les programmes d’investissements dans des zones adéquates.

«Le Schéma National d’Aménagement du Territoire sera alors un document de cadrage qui donnera une assise spatiale à toutes les actions de développement. Il présentera une vision cohérente du développement territorial, en situant nos options immédiates de développement dans une perspective de long terme. Notre Schéma National va aussi s’intégrer harmonieusement dans le Schéma de Développement de l’Espace communautaire UEMOA pour la période 2021-2040, approuvé depuis octobre 2019 par les différents pays membres», a déclaré le Premier ministre.

Par ailleurs, le Chef du Gouvernement a mis l’accent sur le besoin de disposer des outils de planification adaptés pour faire face aux défis de développement. En ce sens, il a précisé que le Gouvernement travaille sans relâche pour assurer un bon maillage en termes d’infrastructures économiques et d’accès aux services sociaux de base ; promouvoir l’économie locale et assurer la sécurité alimentaire des communautés ; satisfaire les besoins en termes d’emplois des jeunes ; garantir un bon maillage en termes de services de sécurité et de justice. «Il continue également à apporter des réponses aux défis de la démographie et des changements climatiques, qui entravent le développement socio-économique de notre pays» a-t-il relevé.

Aussi, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou a insisté sur les potentialités dont regorge notre pays. Ces potentialités constituent en effet, un atout surtout lorsqu’on se réfère à l’immensité des terres agricoles et pastorales, aux ressources en eau et celles du sous-sol. «Des efforts importants ont été réalisés dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques et stratégies nationales et locales de développement. Malheureusement, force est de constater que certains de ces documents sont parfois redondants ou même en contradiction les uns avec les autres, d’où la nécessité de l’élaboration d’un outil fédérateur qu’est le Schéma National d’Aménagement du Territoire» a expliqué le Chef du Gouvernement, avant d’inviter les parties prenantes à examiner rigoureusement ce document.

Après la présentation du document, les ministres concernés par la question ont fait part de leurs préoccupations et propositions. Les échanges constructifs ont donné à la session tout son sens d’un véritable cadre inclusif, participatif et itératif visant à prendre en charge l’ensemble de la problématique de développement de notre territoire national à long terme.

Par ailleurs, il faut préciser que deux comités sont chargés de la conduite du processus d’élaboration du Schéma National d’Aménagement du Territoire notamment le Comité Interministériel d’Aménagement du Territoire présidé par le Chef du Gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou, et le comité national d’Aménagement du Territoire conduit par le ministre de l’aménagement du territoire et du développement communautaire M. Maman Ibrahim Mahaman.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)  
Source : http://www.lesahel.org

Le représentant du président du comité de pilotage des projets ProDAF/MTZ, ProDAF/Diffa, PRECIS et SD3C, M. Abdou Chaibou a présidé à Maradi la cérémonie d’ouverture des travaux de la première session ordinaire dudit comité. Une session qui, entre autres a pour objectif, de s’assurer de la gestion des Projets relevant du Programme est conforme aux accords de financement et aux engagements signés avec le FIDA, l’OFID, le FAD et les autres partenaires ; s’assurer que la stratégie et les activités des projets sont conformes aux politiques et priorités nationales ; s’assurer de la cohésion entre les objectifs et l’atteinte des résultats opérationnels ; veiller à la complémentarité et à la synergie des interventions des projets du Programme avec celles des projets financés par les autres partenaires techniques et financiers dans les régions de Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri et Zinder.

Dans son discours d’ouverture, M. Abdou Chaibou a indiqué que cette session  intervient dans un contexte marqué par une campagne agricole qui n’a pas malheureusement répondu à nos attentes. Cela s’est soldée par un important déficit céréalier et fourrager ; la persistance dans le monde de la Pandémie de COVID 19 avec des conséquences lourdes sur les économies rurales; une insécurité de plus en plus préoccupante dans certaines régions du pays avec pour conséquence une facture sécuritaire importante et préjudiciable aux actions de développement notamment dans des secteurs productifs de l’Agriculture. Il a indiqué que depuis 2019, le Programme NIGER-FIDA a connu une évolution significative tant en termes de financements mobilisés que des partenaires.  Le montant actuel du portefeuille du FIDA au Niger, avec le concours de ses partenaires s’élève à plus de 488 millions de dollars US.  « L’importance grandissante du portefeuille et les objectifs visés par l’Etat du Niger et ses partenaires à travers ces projets nous interpellent davantage, d’une part à veiller à ce que la gestion soit conforme aux accords de financement et aux engagements convenus avec les différents bailleurs de fonds et d’autre part de s’assurer que l’approche d’intervention et les activités soient en conformité aux politiques stratégiques et priorités nationales » a-t-il dit. Il a ajouté qu’ils doivent être attentifs aux préoccupations soulevées par les équipes de management afin  de leur donner les orientations et autorisations nécessaires pour atteindre le niveau de performance qu’ils attendent, à savoir un taux de décaissement final des PTBA 2022 supérieur à 90%.

Par Tiémogo Amadou, ANP-ONEP Maradi

24 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le deux juillet dernier, le président président Bazoum a bouclé ses cent premiers jours à la tête du Niger. En d’autres temps, cela aurait été marqué d’une pierre blanche : des tabloïds à la pèle sont édités avec l’appui de la présidence. Pour celui qui avait pour thème de campagne la continuité, cela ressemble fort à une rupture. Durant ce premier trimestre, tous les actes, tous les gestes du président Bazoum sont perçus, par beaucoup, comme une résolution de rompre avec les faits et habitudes de son prédécesseur. Plus d’interminables attentes au passage du cortège présidentiel, l’allègement du dispositif, le respect des droits des citoyens par la garde présidentielle, la parcimonie dans la nomination des conseillers à la présidence, le retour à la norme administrative avec la suppression du poste directeur de cabinet dans les ministères, les déplacements au stade à l’occasion de la finale de la coupe nationale de football et à Diffa, sont autant d’actes et des décisions qui tranchent avec la gouvernance de Mahamadou Issoufou.

La très médiatisée entrée en scène de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et des Infractions Assimilées participe de cette dynamique. Les informations relatives à l’annulation de contrats passés sous le règne de Mahamadou Issoufou aussi. Sans compter les inspections d’Etat dont les conclusions sont sur le bureau du président. Et si tout cela n’est que poudre aux yeux. Juste un moyen pour détourner le regard du Nigérien qui fonde tout son espoir sur la remise à jour de tous les dossiers relatifs aux détournements sous le règne précédent. Si les premiers actes du président Bazoum ont eu le mérite de susciter l’admiration et les applaudissements des Nigériens, même de certains farouchement opposés à sa candidature lors des dernières élections, il n’en demeure pas moins que ces actes sont simplement anodins et anecdotiques. L’entrée en scène et les ‘’prouesses’’ de la HALCIA, en cette période charnière, amènent des interrogations. cette autorité a pour mission de traquer les délinquants financiers. A-t-elle les moyens humains et techniques nécessaires pour confondre les plus grands délinquants qui ont, dans le domaine du contournement du fisc, des longueurs d’avance sur les services des impôts ? Ne prend pas t-elle pas dans ses nasses que des menus fretins ? D’autant que les grandes boîtes suspectées préfèrent toujours aller au contentieux. Là, beaucoup échappent du fait même de la qualité des hommes chargés du travail d’investigations de cette autorité. Le recouvrement lui est généralement attribué. Est-ce sa prérogative ? Que font alors les fonctionnaires payés pour faire ce travail ? A qui iront les ristournes ? A moins qu’il n’y ait double ponctions.

Les agents des finances prélèveront-ils sur ces recouvrements le fameux zéro six ? Et la HALCIA des commissions ? A propos de contrats annulés aussi, un doute raisonnable subsiste. Les journaux n’en parlent qu’au conditionnel. Aucune source officielle ne l’évoque. Pourtant se serait une décision lourde de conséquence. Si l’on sait que par le passé, le Niger a été condamné à payer des dommages et intérêts à des sociétés pour ruptures abusives de contrats, il est légitime de mettre en doute ces informations qui ont eu pour mérite de semer le doute et la panique dans les rangs du parti au pouvoir. D’où la sortie de certains ténors pour réaffirmer la solidité des relations entre Issoufou et Bazoum, estimant que ces informations sont de vaines et maladroites tentatives d’opposer les deux camarades. Le plus important contrat qui aurait été ou serait sur le point d’être annulé est celui de la construction du pipe line pour le transport du raffiné de Zinder à Torodi, ville proche de la frontière avec le Burkina Faso, l’un des principaux, avec le Mali, clients de la Soraz. Ce contrat est détenu par une société d’un pays étranger. Des sociétés de ce pays ont bénéficié d’importants contrats sous le règne de l’ancien président. Des contrats qui ont fait jaser plus d’un. Et depuis quelques temps des Nigériens, et non des moindres, sont suspectés détenir d’importantes parts dans ces sociétés. C’est là que le président Bazoum est attendu par le Nigérien : démanteler tous les échafaudages ayant eu cours ces dix dernières années. Où des responsables de ce pays ont usé de leur position pour se faire riches comme Crésus au détriment du pays. Il doit aussi donner suite aux dossiers déposés par l’Inspection Générale de l’Etat ; dépoussiérer ceux en souffrance depuis Issoufou ; conduire des inspections sérieuses dans la gestion du pétrole, l’uranium, l’or ; inspecter les contrats de réalisations des infrastructures ; initier des inspections dans tous les services.

Les Nigériens lui seront éternellement reconnaissants et il sortira par la grande porte. A moins qu’il n’y ait pour seule mission d’amuser la galerie par ces actes anecdotiques, ayant pour objectif de se façonner une image d’homme du peuple et avoir une certaine légitimité après des élections tropicalisées, alors que l’avenir du Niger et se pense et se joue ailleurs. Les Nigériens ne doivent pas oublier que le PNDS a, à un moment, fait courir des informations sur son intention de garder le pouvoir pour cinquante ans. Il y a quelques semaines, il a été procédé à l’officialisation de la Fondation Issoufou Mahamadou. De part sa composition, cette fondation ressemble fort à un Présidium, à l’image des partis communistes très centralisés. Il aura probablement une mission de réflexion, d’orientation et de prise de décision. Les membres de cette fondation ont le temps, les moyens humains et financiers. Ils sont les nouveaux bourgeois qui ont amassé d’énormes richesses au cours des dix dernières années. Le président Bazoum animera la galerie, sous les applaudissements de crédules Nigériens, alors que le Présidium présidera aux destinées du pays. Jusqu’à quand ?

Modibo

Préparatifs de la fete de Tabaski : Le marché de bétail bat son plein à DiffaCe mardi 29 Août 2017 est le jour du dernier marché hebdomadaire de Diffa.
Au marché de bétail de la commune, les populations s’activent pour arracher le mouton pour le sacrifice et sur place le constat est là : les animaux sont disponibles en qualité et en quantité mais surtout les prix sont abordables par rapport à l’année dernière.

Par exemple, un mouton qui se vend à 160.000 FCFA se négocie entre 100.000F et 120.000 FCFA. Et, on a pour toutes les bourses et avec 50.000F voire 60.000F, on peut faire le sacrifice.
Selon les témoignages recueillis sur place, les prix abordables des animaux sont dus à plusieurs facteurs.

L’Ouma Islamique nigérienne, à l’instar de celles du monde entier s’apprête à célébrer l’Eid el Adha communément appelé fête de la tabaski ou fête des moutons au cours du mois prochain, notamment en début juillet correspondant ainsi au 10ème jour du mois dans le calendrier hégirien Dhoul Hajj. En effet, les préparatifs vont bon train dans toutes les localités du pays. A quelques semaines de cet événement vécu une fois par an, l’ambiance règne dans la ville de Niamey. Il suffit juste de sillonner la ville pour s’en rendre compte.

Au marché de bétail de Tourakou et celui du quartier Aéroport, les lieux de vente habituels sont bondés de moutons, au point où certains revendeurs ont choisi d’exposer leurs moutons jusque sur nos routes afin de les revendre tout en obstruant le plus souvent la circulation. Bref, le marché des moutons bat son plein. Cependant, en dépit de la disponibilité des moutons, les prix ne sont pas abordables cette année et comme d’habitude selon certains acheteurs. En effet, pour pouvoir disposer d’un bon mouton pour la tabaski il faut débrousser au minimum 50.000 francs CFA, déclare un client. « Le prix des moutons ne fait que grimper. Comme nous pouvons le constater, par le passé les moutons n’étaient pas pas aussi chers que cela mais aujourd’hui compte tenu de plusieurs raisons divergentes, ils ne sont pas à la portée de n’importe qui. Surtout pour nous les fonctionnaires n’ayant pas assez de moyens » nous confie, un fonctionnaire d’Etat du nom d’Almoustapha.


D’après un vendeur du marché Tourakou nommé Marou Boubacar, cette cherté s’explique du fait que les moutons, et autres bêtes qui sont autorisés à être sacrifiés viennent essentiellement des zones insécurisées telle la région de Tillabéry. « Vous savez cette partie est frappé par l’insécurité et a cause des attaques nous ne disposons plus suffisamment d’animaux car, certaines sources d’approvisionnement ne sont plus accessibles. Aussi faut-il le rappeler, c’est auprès de ces fournisseurs que cette flambée est observée » a-t-il expliqué. En somme, il ne manquera jamais de justificatif relatif à l’augmentation volontaire des prix des denrées sur le marché qui est presque devenue coutume chez nous. Tout de même à l’impossible nul n’est tenu bien même que nos autorités ont un droit de regard sur ladite question.

Balkissa Ibrahima

La ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif a procédé hier matin à la base aérienne 101 de Niamey, au lancement de l’opération d’acheminement, par voie aérienne, des fournitures scolaires au niveau des régions. En effet, ce sont près de 43 tonnes de fournitures scolaires qui ont été transportées dans le C130 des Forces Armées Nigériennes (FAN) à destination des régions d’Agadez et de Diffa, les deux régions les plus enclavés du  pays.

Le lancement de cette opération s’est déroulé en présence du ministre des Transports et de l’Équipement, le Colonel Salissou Mahaman Salissou, le Chef d’État-major de l’armée de l’air, le Colonel Mainassara Salifou ainsi que  plusieurs cadres centraux du ministère en charge de l’Education nationale.

Peu après l’acheminement des fournitures scolaires, la ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales a indiqué que cette délégation est venue observer le départ des premières fournitures scolaires destinées aux régions les plus reculées du pays, dans le cadre des préparatifs de la rentrée scolaire qui se tiendra le 2 octobre 2023.

Le ministre Elisabeth Shérif répondant aux questions des journalistes

« Beaucoup de nos concitoyens se posaient des questions sur la date de la rentrée et les préparatifs de la rentrée. Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Premier ministre et les membres du gouvernement ont voulu répondre à ces préoccupations légitimes à travers des images et des actions concrètes », a-t-elle dit. Par ailleurs, Dr Elisabeth Shérif a indiqué que malgré les sanctions injustes et injustifiées qui sont imposées à notre pays, les nouvelles autorités du pays tiennent à ce que les enfants puissent reprendre le chemin de l’école de façon digne.

Yacine Hassane (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

Le Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ibrahim Sani Abani a présidé, hier dans l’après-midi à l’auditorium Sani Bako du Ministère des Affaires Etrangère, une rencontre d’échange avec les membres du corps diplomatique. Cette rencontre a pour but d’échanger avec les diplomates sur deux sujets essentiels pour le gouvernement. Il s’agit pour les autorités d’informer les chancelleries sur la tenue à Niamey, dans ce mois de novembre de plusieurs évènements dont deux sommets extraordinaires des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine et la semaine de l’industrialisation de l’Afrique ; mais aussi sur les préparatifs de la Table Ronde des partenaires du Niger sur le PDES 2022-2026, qui se tiendra à Paris du 5 au 6 décembre 2022. Cette rencontre d’échanges s’est déroulée en présence du ministre du Plan, Dr Abdou Rabiou ; du Directeur Général de l’Agence Nationale pour l’Economie des Conférences (ANEC), M. Mohamed Saidil Moctar et du Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.

Dans son mot introductif, M. Ibrahim Sani Abani a, au nom des autorités nigériennes, remercié les membres du corps diplomatique pour leur présence massive à cette rencontre. Il a décliné les objectifs de la réunion qui, vise à informer le corps diplomatique sur la tenue d’une part du sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement sur l’Industrialisation et la diversification économique en Afrique et la Session Extraordinaire de l’Union Africaine sur la ZLECAF, du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement sur l’industrialisation et la diversification économique. «Ce sommet sera l’occasion entre autres de souligner la détermination et l’engagement renouvelé de l’Afrique en faveur de l’industrialisation comme un des piliers centraux de réalisation des objectifs de croissance économique et du développement du continent tel qu’énoncé dans le programme 2030 et 2063 de l’Union Africaine. Quant à la session extraordinaire sur la ZLECAF, elle sera l’occasion de faire le point à la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement sur le processus de la zone de libre-échange continentale africaine», a-t-il précisé.

Outre ces deux rencontres, le Directeur de Cabinet du Président de la République a indiqué qu’il est prévu également un panel de haut niveau des premières Dames, dont l’ensemble de ces événements «constitueront l’aboutissement d’une semaine riche en évènements parallèles et rencontres ministérielles dès le 20 novembre au cours de ce qu’on appelle la semaine de l’industrialisation de l’Afrique», a-t-il ajouté.

Au cours de ces rencontres, il est prévu pas moins d’une soixantaine de réunions à organiser avec plus de 3.000 participants attendus dont une cinquantaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement africains. «Comme vous venez de le constater, le Niger accueille de plus en plus des événements internationaux comme l’atteste cette fin d’année où d’octobre à décembre plus de 20 événements sont programmés. Cela portera à plus dde 50 événements en 2022 contre 43 en 2021. Ces évènements qui seront naturellement accompagnés d’un important flux de visiteurs cadrent bien avec la vision du Président de la République SE Mohamed Bazoum, d’ouvrir davantage notre pays au reste du monde», a déclaré M. Ibrahim Sani Abani.

Le Directeur de Cabinet du Président de la République a mis à profit cette rencontre pour informer les diplomates sur le dispositif mis en place pour une bonne organisation, ainsi sur les facilités et privilèges réservés aux hôtes attendus et des modalités de gestion des besoins des différentes délégations. Au terme de cette introduction, M. Ibrahim Sani Abani a invité les diplomates pour leur implication mais aussi pour des conseils et autres appuis pour la réussite de l’ensemble des événements.

Pour sa part le ministre du Plan, Dr Abdou Rabiou a fait une présentation succinctes sur la préparation de la table ronde des partenaires au PDES du Niger 2022-2026 qui se tiendra du 5 au 6 décembre 2022 à Paris. Quant au Directeur général de l’ANEC, M. Mohamed Saidil Moctar sa communication a porté sur les préparatifs des deux sommets extraordinaires et des événements connexes sus évoqués par le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat.

Ali Maman(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

 

« Pendant le mois  béni du Ramadan, il n’y aura pas de manque de denrées  de première nécessité comme le mil, le maïs, le sorgho, le sucre, les pâtes alimentaires etc. Et, le prix  desdits produits ne connaitront  pas de hausse dans  les marchés et les établissements de commerce import-export ». C’est là l’assurance donnée par les  commerçants et les opérateurs  économiques il y a une semaine à l’occasion d’une  visite effectuée par le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada dans les marchés et les établissements de commerce import-export de Niamey. Il s’agit  pour le ministre de s’assurer de l’approvisionnement du pays en vivres et en produits alimentaires nécessaires pour la population pendant la période du ramadan.

Le marché de « Katako » est l’épicentre en matière de vente en gros et en détail des céréales. Dans ce lieu, les magasins sont bien achalandés de mil, de maïs et de sorgho. Les gros camions déchargent les produits alimentaires tandis que les tricycles et les  petits camions communément appelés « Dogonbaro »   prennent le relais pour approvisionner les autres sites de vente de la capitale.

Parlant des préparatifs du mois de  Ramadan, le président du Syndicat des vendeurs des céréales, Elhadj Abdou Moussa a affirmé les commerçants sont à pied d’œuvre pour  accompagner la population à faire le ramadan dans les bonnes conditions. Concernant les prix, il a indiqué qu’actuellement, sur le marché de Katako  le sac de  mil est vendu à 27500F, pour le maïs  à 22000F et le Sorgho à 27000F. « Pour  ce qui est du prix de ces produits,  Insha Allahou, nous allons tout faire pour les maintenir et nous ne souhaitons pas qu’une hausse vraiment remarquable soit effectuée sur nos produits  », a-t-il assuré. Par ailleurs, Elhadj Abdou Moussa a ajouté que les produits céréaliers sont importés à partir des pays voisins comme le Nigeria, le Benin, le Burkina Faso. « Le seul problème rencontré par les commerçants est relatif au transport de la marchandise », a-t-il expliqué.

On se rappelle que la semaine dernière au moment de la visite ministérielle au niveau des différents établissements  d’import export  comme celui de l’entreprise Oriba,   les produits  alimentaires tels que le riz, le sucre, les pâtes alimentaires et le thé sont disponibles et en quantité. La délégation ministérielle avait reçu des explications du promoteur dudit  établissement, M. Baba Ahmed, sur entre autres, le prix, la disponibilité et aussi sur l’approvisionnement en produits alimentaires au niveau des autres régions  dans le seul but de  permettre à la  population de mieux faire le ramadan  dans les bonnes conditions. « Nous avons tous les produits alimentaires en grandes quantités  dans nos magasins et pour le prix, on ne va pas augmenter mais on va plutôt diminuer à cause du ramadan. Nos produits seront disponibles partout au Niger. Le  carton du sucre est vendu  à 25000F et le carton du  sucre  Saint-Louis  à un prix de 30000F,  le sac du sucre à 31000F et le carton de  la pâte alimentaire est vendu à  7000f », assurait l’operateur économique

Au terme de ces visites, le ministre du commerce, M. Alkache Alhada avait félicité les commerçants  du Niger les entrepreneurs et les opérateurs économiques pour les  efforts  extraordinaires qu’ils déploient toujours  pour assurer l’approvisionnement du pays. « Les opérateurs économiques rencontrés sur les différentes rubriques comme les céréales, les légumes et autres vivres ont tous pris l’engagement  de baisser  les prix ou bien  de les maintenir au niveau où ils sont déjà», s’est-il réjoui.

Par Yacine Hassane (onep)

 Source : http://www.lesahel.org

 

L'on se rappelle que c’est sous le magistère d’Idriss Déby que les 1200 hommes armés tchadiens ont été dépêchés dans le département de Téra avant que l’on ne réduise leur effectif qui tournerait désormais autour de 600 hommes, afin de renforcer le rang des forces régulières qui se trouvent dans la zone. Ils y étaient alors, pour participer à la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme qui prévalent dans ladite localité. Dès leur arrivée sur le sol nigérien, ces soldats tchadiens ont il faut le rappeler, eu à semer bavure. Bavure de laquelle sont nées les tentatives d’agressions sexuelles et d’autres actes de banditisme dont ils ont été taxés d’avoir commis sur les populations innocentes de Téra. Après confirmation de la CNDH de la forfaiture commise pas ces derniers, on apprend que les coupables de ces exactions ont été ramenés au bercail en vue d’être sanctionnés. En toute logique, c’est ici que ces hommes devaient être jugés conformément à la loi. Au-delà, c’est toute cette bande armée de laquelle ils sont issus qui devait être ramené au bercail car, jusqu’ici ces derniers n’ont jamais eu à faire montre de la raison principale pour laquelle ils ont été dépêchés à Téra ; notamment celle d’assurer la sécurité des biens et des personnes y demeurant. Au contraire, ils n’ont fait que prouver à la face du monde qu’ils sont au-delà d’être des soldats indisciplinés, des hommes armées qui n’accomplissent pas la mission pour laquelle ils fussent sollicités. Car, jusqu’à preuve de contraire, de leur arrivée à aujourd’hui, ils ne se sont jamais pris aux forces du Mal ; pourtant des attaques ont toujours lieu non loin de leur base. Alors à quoi donc sert leur présence ? Sans oublier que l’Etat nigérien paye cher pour leur maintenir sue notre sol. Si ces derniers n’arrivent pas à traquer les djihadistes et de surcroit ne les inquiètent pas, à quoi bon sert leur présence au vu de tout ce que cela nous coute en terme de dommages. En réalité, ces hommes armés tchadiens ne font rien d’autres à Téra que sillonner les bars qui s’y trouvent et courir après les femmes. Si ce comportement indécent de leur part ne cadre pas avec le motif de leur présence, pourquoi continue-t-on alors de les maintenir sur notre sol. Sauf si il existe d’autres raisons pour lesquelles ils sont là et que nous ignorons. Mais avant d’être éclairés sur la question, il serait nécessaire de leur faire plier bagages dans ladite localité afin qu’ils retournent aussitôt d’où ils viennent car, en dépit de leur présence à Téra et même à quelques pas de leur base des accrochages ont lieu entre nos forces de défense et de sécurité sans qu’ils ne puissent leur porter assistance. D’aucuns sont allés jusqu’à les taxer de mercenaires au vu de leur attitude et de leur présence douteuse. En somme, mieux il serait de leur faire rentrer et laisser nos vaillantes forces de défense et de sécurité mener leur travail à bien. Il suffirait juste d’installer nos hommes à leur place. Pour leur inactivité à Téra, certains observateurs se sont même posé la question de savoir si l’armée tchadienne était encore présente à Téra. Bel et bien, elle est présente mais, pour qu l motif en réalité, seul Dieu sait !

Amadou. I

Le point de presse animé par le Président Bazoum Mohamed, la veille de l’entrée en territoire nigérien, de la colonne militaire française, a été, en fin de compte, une partie d’encensement de la France, de défense de ses intérêts et d’apologie pour ses autorités, pleines de magnanimité vis-à-vis du Niger. Une sortie dont Bazoum Mohamed aurait pu se passer, tant elle a suffi pour détruire, en un soir, le début de confiance qu’il s’est forgé dans les cœurs de ses compatriotes. La France ne gagne pas grand-chose au Niger ; au contraire, elle paie cher, perd de l’argent mais aussi des hommes, pour nous aider à rester debout », tel est en substance, l’éloge fait par le Président Bazoum à la France. Son panégyrique semble avoir dopé les convictions civilisatrices et humanitaires de l’armée française  qui en a donné une suite tragique. En tout cas, le propos de Bazoum a beaucoup plu en France où les médias l’ont largement repris dans leurs colonnes sous des formules flatteuses. Le journal français, Le Figaro, titre « Le président du Niger reconnaissant envers la France et ses sacrifices ». Un titre qui en dit long sur ce que pense la presse française des autorités nigériennes. Des autorités tournées en dérision, les mots reconnaissant et sacrifices ayant été mis entre guillemets. Personne, en vérité, à l’exception bien entendu du président Bazoum Mohamed et de ses potes, accrochés, on ne sait, à quel intérêt, n’est dupe quant aux sacrifices de la France au Niger. Bazoum Mohamed en a fait allusion, sans gêne.

L’armée française a tué au Niger. Et à ce jour, trois jours après les incidents, on n’a pas encore entendu le moindre regret de la part des autorités françaises.

Ses propos, ailleurs, dans les cercles de décision français, ont énormément plu. Et ils ont suffi à enivrer les éléments du convoi militaire qui irait, dit-on, à Gao, au Mali et qui a été bloqué, à Téra. Alors qu’elle a été bloquée, cinq jours, à Kaya, au Burkina Faso, sans aucun mort, au Niger, en moins de 48 heures, l’armée française a tiré et tué des personnes. Deux, exactement et 18 blessés, dont 11, grièvement. Pour les Nigériens, la messe est dite. Pour les Nigériens, il est clair que la France est certainement en territoire conquis au Niger. La sentence, sévère, vis-à-vis des autorités actuelles, est qu’elle a permis à une armée étrangère de tirer à balles réelles sur des manifestants civils. Selon le ministre de l’Intérieur, les manifestants auraient été particulièrement violents. Ce que l’opinion nationale a du mal à admettre, les vidéos en provenance de Kaya ayant montré des cas de violences exceptionnelles.

L’armée française a tué au Niger. Et à ce jour, trois jours après les incidents, on n’a pas encore entendu le moindre regret de la part des autorités françaises. Ni regret, ni excuses ! Quant aux autorités nigériennes qui ont fait savoir, par voie de communiqué du ministre de l’Intérieur, que c’est l’armée française qui a tiré et tué les manifestants, on n’en encore rien enregistrer comme réactions à l’encontre de la France. On ne s’y attend d’ailleurs pas, du moins si l’on s’en tient aux propos flatteurs du Président Bazoum vis-à-vis de la présence militaire française.

En attendant les sanctions contre le ministre de l’Intérieur et les chefs militaires qui ont conduit la mission de Téra…

Depuis les évènements malheureux de Téra, liés à la sortie médiatique du Président Bazoum Mohamed, il s’est subitement creusé une sorte de fossé entre ce dernier et ses compatriotes, désabusés quant à sa capacité à faire la différence avec Issoufou Mahamadou.

Bazoum Mohamed, qui a passé son temps à faire l’éloge de la France et de son prédécesseur, un homme particulièrement impopulaire aux yeux des Nigériens, a raté sa sortie. Il aurait dû se taire et laisser dire. Mais il a parlé, pour faire la part belle à Issoufou et à la France. Une erreur de communication qui le fait passer, tout au plus, comme un pantin sans aucune personnalité propre. Il a trop parlé de son prédécesseur pour ne pas susciter la colère de ses compatriotes.

La France a tué des Nigériens sur le sol nigérien et on attend le Président Bazoum pour s’expliquer sur cette conduite de conquérants de ses amis français. En attendant, bien sûr, qu’il fasse payer le ministre de l’Intérieur et les chefs militaires qui ont conduit la mission de Téra.

Doudou Amadou

Il y a quelques jours, à Dosso, un cortège militaire français a percuté à mort un automobiliste. Auparavant, la même armée française a tué un homme qui allait à la mosquée, pour la prière de Isha, à 20 heures. Sans daigner s’arrêter. C’était le 20 juillet 2022. Six jours, à peine, après le drame d’Ayorou, à Boubon, cette fois-ci, à une quarantaine de kilomètres de Niamey, le cortège militaire français a fauché un véhicule de transport, tuant sur place deux passages et occasionnant plusieurs blessés. Le 27 novembre 2021, des militaires français tirent à balles réelles sur de jeunes manifestants qui s’opposaient à leur traversée du Niger, tuant trois d’entre eux et blessant plusieurs autres. La colère monte au sein des populations nigériennes qui protestent à la fois contre ce mépris pour la vie humaine et le silence assourdissant des autorités nigériennes. Pour ces dernières, tout ce qui vient de la France est sacrée. La France ne commet jamais de faute, jamais de crimes, jamais de violations. Toutes ces morts, y compris à Téra où son armée a tiré à balles réelles sur les manifestants, sont considérées comme étant de simples accidents. C’est à peine d’ailleurs si elles n’ont pas fait endosser la responsabilité des morts de Téra sur les victimes. C’est de l’argent qu’on a versé aux familles endeuillées. Que ce soit à Ayorou, à Boubon ou encore à Dosso, les Nigériens ont davantage acquis la conviction que l’armée française doit partir du Niger.

Une force d’occupation ? La force française Barkhane a une réputation encore pire. Depuis ces accidents, qui ont accentué la contestation de la présence militaire française, les Nigériens en ont une autre vision. Elle est perçue comme une tueuse silencieuse. Une tueuse froide qui tire à balles, écrase et percute des Nigériens sans état d’âme. La réputation de l’armée française est ruinée et c’est en partie due au zèle exagéré des autorités nigériennes de servir les intérêts de la France les yeux fermés. Aucune condamnation. Elles se contentent, au gré des autorités françaises, de présenter les choses comme elles le souhaitent. Déjà contestée car perçue comme force d’occupation, la présence de Barkhane au Niger est davantage devenue une préoccupation majeure des Nigériens depuis que les autorités actuelles ont décidé d’accueillir les soldats français au Mali. Des soldats estimés à plus de 2000 qui étaient au Mali depuis huit ans, sans autre résultat tangible que la «partition» du Mali en deux, le nord étant interdit aux autorités légitimes maliennes par l’armée française. Une situation que l’ancien président malien, Ibrahim Boubacar Keita, a accepté de bon coeur en cautionnant la tenue d’élections générales sans la participation du nord du pays. Depuis cette décision, dénoncée par les organisations de la société civile et d’importantes franges de la population, l’armée française a pratiquement quadrillé le pays. Régulièrement, d’interminables cortèges de véhicules blindés et de camions de transport portant des containers dont personne ne connaît les contenus, traversent le pays en provenant du Mali. Ces militaires français ne se limitent plus à la région de Tillabéry, complètement déstabilisée et ruinée, mais prolongent leur installation à l’intérieur du pays. Ce qui renforce le sentiment qu’il s’agit d’une force d’occupation.

« Les accidents de Barkhane sont volontaires », « La force Barkhane, protectrice ou assassine ? ». « Finalement, Barkhane tue plus de Nigériens que les terroristes qu’elle est censée combattre. Ce sont les conséquences du mensonge d’Etat », lit-on sur les réseaux sociaux. La colère monte et les Nigériens sont de plus en plus nombreux à être hostiles à la présence militaire française qui, le pensent-ils, est un soutien actif du régime impopulaire de Niamey.

Doudou Amadou

Dans l’optique d’améliorer la qualité des soins, l’Hôpital Général de Référence de Niamey innove. C’est ainsi qu’il a présenté hier 26 octobre 2022, au ministre en charge de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara, trois (3) projets innovants. Le premier projet est intitulé ‘’Yayi Make’’ tandis que les second et troisième projets portent respectivement sur une unité de prise en charge des accidents  vasculaires cérébraux (AVC) et  de chirurgie cardio-vasculaire. D’après le ministre Idi Illiassou Maïnassara, ces trois (3) projets sont entièrement financés sur le budget de l’État sur instruction du Président de la République pour un coût global de plus de 600 millions de FCFA.

Le projet ‘’Yayi Make’’ développé par M. Ousman Gnaly est une start-up Med Tech qui travaille sur des solutions médicales afin d’améliorer la qualité des soins. Le projet de l’unité de prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC), présenté par Dr Zakaria Mamadou est une cellule bien structurée qui facilite la prise en charge rapide et efficace des patients victimes d’AVC. Il s’agit à travers cette unité de donner aux patients les plus grandes chances de survie et de récupération. En effet, des études ont démontré que l’hospitalisation dans une unité neuro-vasculaire améliore le pronostic vital et fonctionnel des patients victimes d’un AVC. Quant au 3e projet relatif à la chirurgie cardio-vasculaire, présenté par Dr Daouda Amadou, son but ultime est de mettre en place une équipe 100% locale capable d’assurer la continuité et la pérennisation des activités de chirurgie cardio vasculaire au Niger. A cet effet, le projet vise à résoudre une préoccupation majeure de l’État à savoir permettre l’accessibilité des populations aux soins de santé de pointe et de qualité; l’amélioration de la santé des populations; la contribution aux changements de comportement des communautés sur les mariages consanguins; le suivi des grossesses et la lutte contre les FRCV et enfin la diminution de la mortalité liée aux cardiopathies.

Après avoir suivi avec intérêt la présentation de ces 3 projets, le ministre en charge de la Santé publique s’est dit émerveillé avant de féliciter la pertinence des projets et l’ingéniosité des leurs initiateurs. «Nous avons confiance, nous  sommes convaincus de vos projets et je pense que cela va attirer d’autres partenaires», a-t-il déclaré avant de rassurer les initiateurs qu’ils peuvent compter sur le gouvernement pour plus d’accompagnement. En effet, les projets présentés sont des préoccupations majeures pour l’État. Pour le ministre en charge de la Santé publique, la présentation de ces projets qui entre dans le cadre de l’amélioration des soins, est une fête de la science, de l’espoir et de la connaissance. «C’est un plaisir pour le gouvernement de voir des Nigériens s’illustrer positivement. Nous allons créer les conditions de pérennisation de ces projets innovants pour assurer la santé des populations nigériennes», a rassuré le ministre Idi Illiassou  Maïnassara.

Il devait par ailleurs ajouter que ces projets sont à encourager. «L’objectif est d’être capable de faire nous-mêmes les choses dans la prise en charge des Nigériens avec nos médecins spécialistes. S’il est nécessaire qu’ils sollicitent d’autres expertises, il faut qu’on les fasse venir pour qu’on puisse réduire de manière significative les évacuations sanitaires qui sont coûteuses pour l’État, plus de 5 milliards de FCFA par an», a indiqué Dr Idi Illiassou Maïnassara. Une fois les évacuations sanitaires réduites, ce montant va être réorienté pour améliorer le plateau technique qui permettra de prendre en charge tous les cas de maladies au Niger.

Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org

 

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a reçu les vœux du nouvel an de ses collaborateurs et du personnel des services rattachés. La cérémonie s’est déroulée le vendredi 6 janvier 2023 dans l’après-midi, dans les jardins de la Primature. Le Chef du gouvernement a saisi l’occasion lors de cette cérémonie devenue une tradition pour prier pour la paix dans le pays et surtout donner ses instructions de fermeté, de rigueur et d’abnégation à ses collaborateurs dans l’exercice de leurs tâches professionnelles tout au long de la nouvelle année 2023.

En présentant les vœux du nouvel an au Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou au nom de l’ensemble du personnel, le directeur de Cabinet du Premier ministre, M. Laouali Chaibou, a réitéré au chef du gouvernement, la disponibilité et la loyauté de l’ensemble de ses collaborateurs et «leur engagement ferme à jouer leur partition, toute leur partition dans la mise en œuvre de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement». C’est un honneur pour l’ensemble du personnel du cabinet et des services et directions rattachés, a-t-il dit, de travailler aux côtés du Chef du gouvernement pour contribuer à la mise en œuvre du Programme de Renaissance acte III sur la base duquel le Président de la République a été élu.

M. Laouali Chaibou a exhorté les conseillers, les responsables des services rattachés et des cellules d’appui, de même que les directeurs techniques, à être plus proactifs, à déployer davantage leur expertise et à faire un suivi de proximité de la mise en œuvre de la DPG. «Je rappelais déjà l’année dernière, à la même occasion, que les départements techniques et les services rattachés doivent travailler sans répit pour que les orientations formulées dans la DPG soient traduites en actes», a-t-il indiqué. Le chef de cabinet du Premier ministre a également rappelé plusieurs accomplissements réalisés par l’équipe du Chef du gouvernement pendant l’année écoulée.

Après avoir reçu les vœux du personnel, M. Ouhoumoudou Mahamadou a exprimé le vœu ardent d’un retour définitif de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans certaines localités du pays affectées par le terrorisme et la criminalité organisée, de même qu’il a formulé une pensée particulière à l’endroit des éléments des forces de défense et de sécurité tombés sur le champ d’honneur et des victimes civiles de cette «barbarie». Il a instruit le personnel à grader le même cap que l’année écoulée et à faire de la culture des résultats leur boussole et l’observation des lois et règlements leur leitmotiv, seuls gages pour que le Cabinet «soit un modèle d’efficacité, de rigueur et d’éthique».

Le Premier ministre s’est réjoui d’avoir bénéficié, tout au long de l’année écoulée, de la disponibilité et de l’engagement de ses collaborateurs face aux enjeux et défis que le Niger a connus. «Vous connaissez, leur a-t-il signifié, les défis qui sont les nôtres et les attentes fortes de nos concitoyens, dans les domaines de la sécurité, de l’éducation, de la sécurité alimentaire, de l’accès aux soins de santé, à l’eau potable, de l’emploi, de la gouvernance, etc.». Tout en les invitant à poursuivre dans la même dynamique, le Premier ministre leur demande de se consacrer à un suivi régulier et constant de la mise en œuvre des engagements contenus dans la Déclaration de politique générale du gouvernement.

Le chef du Gouvernement a insisté sur le respect des procédures de passation des marchés publics et la consommation des crédits mis à la disposition du pays. «En effet, vous venez de le dire, le PDES 2022-2026 a fait l’objet d’une large approbation de la part des bailleurs de fonds et il a été largement financé. Mais ces financements ne sont que des promesses. Si nous n’agissons pas pour les concrétiser, et une fois concrétisés si nous n’agissons pas pour que les décaissements soient effectifs, nous n’allons pas pouvoir réaliser nos objectifs», a fait savoir M. Ouhoumoudou Mahamadou. D’où son rappel continu de la nécessité d’une bonne coordination des activités du cabinet. Il a instruit publiquement la direction de son cabinet de veiller rigoureusement au respect des principes « de redevabilité, de reddition des comptes, et de créer une plus grande synergie en vue d’atteindre les objectifs que je vous ai fixés».

 Souleymane Yahaya(onep)

Le Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) a désormais une mission permanente au Niger. En effet, le tout premier Représentant résident de cette institution dans notre pays, M Nouredine Kane Dia a présenté, hier en début d’après midi, ces lettres d’accréditation au ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Inté- gration africaine et des Nigériens à l’extérieur, M. Ibrahim Yacoubou. Peu après cette cérémonie protocolaire, le chef de la diplomatie nigérienne a eu des échanges en tête-à-tête avec le tout nouveau représentant de cette institution bancaire continentale. Le ministre Ibrahim Yacoubou lui a souhaité la bienvenue au Niger et l’a assuré que lui et l’ensemble du personnel de son département ministériel sont disposés à l’accompagner dans ce qu’il entreprendra pour la réussite de sa mission.

Zabeirou Moussa (Onep)

21 mars 2018
Source : http://www.lesahel.org/


Lesahel.ne

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum a reçu, le vendredi 22 juillet 2022, au cours d’une cérémonie solennelle à la Présidence de la République, les lettres de créance de quatre (4) nouveaux ambassadeurs accrédités au Niger.

C’est d’abord S.E ÖZGÜR ÇINAR, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Türkiye auprès de la République du Niger, qui a présenté ses lettres de créance au Président de la République. C’est fut ensuite successivement, S.E AHMED ABDURAHMAN M. AL SENADI du Qatar, accrédité en qualité d’Ambassadeur, avec résidence à Bamako (Mali), de S.E OLIVIER BARBIER DE PREVILLE de l’Ordre Souverain de Malte, auprès de la République du Niger, avec résidence à Paris (France), et enfin S.E IKKATAI KATSUYA, accrédité en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon auprès de la République du Niger, avec résidence à Abidjan (Côte d’Ivoire), de présenter leurs lettres de créance au Chef de l’Etat.

Tous ces nouveaux diplomates ont d’abord eut droit à des honneurs dignes de leur rang. Après les présentations de leurs documents d’accréditation respectifs, les Ambassadeurs ont, chacun, eu un entretien, en tête en tête avec le Président Mohamed Bazoum. Cette cérémonie s’est déroulée en présence notamment du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou.

Mahamadou Diallo(onep)


La récente représentante exceptionnelle et hautement autorisée des États-Unis d'Amérique au Niger, Son Excellence Madame Kathleen Fitzgibbon, a eu l'honneur de remettre, le samedi 2 décembre 2023, les copies authentifiées de ses lettres de créance au ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'Extérieur, Monsieur Bakary Yaou Sangaré.

Nigerdiaspora

Le nouvel Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire, Délégué Permanent de la République du Niger auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), S.E. ABANI Aboubacar Ibrahim, a présenté le 26 janvier 2022, ses lettres de créances à la Directrice Générale de l’Organisation, Madame Audrey Azoulay.

Lors de la cérémonie qui a été consacrée à l’événement, l’Ambassadeur ABANI a réaffirmé l’engagement du Gouvernement nigérien de contribuer efficacement aux réflexions et concertations pour la mise en œuvre des projets et programmes de l’UNESCO au Niger et dans le monde. Les différents dossiers de coopération entre l’UNESCO et le Niger ont  été passés en revue lors des échanges entre les deux personnalités, qui se sont réjouies de la qualité du partenariat existant entre le Gouvernement nigérien et l’UNESCO.

La Directrice Générale a salué la décision du Gouvernement nigérien qui, à travers cette nomination, a décidé de s’impliquer davantage dans la réalisation des objectifs de l’organisation, ainsi que ses efforts remarquables pour adresser les défis de la paix et de la sécurité dans le contexte du Sahel.

Ministre Plénipotentiaire Hors Classe, Ancien Ambassadeur, Représentant Permanent du Niger auprès des Nations Unies et ancien conseiller diplomatique du Président de la République du Niger, l’Ambassadeur ABANI est un diplomate de carrière jouissant d’une expérience avérée de représentation auprès des organisations intergouvernementales.

Moussa Kambaï Garba, AP/MEN

31 janvier 2022
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Du 27 août au 3 septembre, des chercheurs du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont mené une étude portant sur l’opinion des populations de Niamey, de Bamako et de Ouagadougou sur l’actualité de la gouvernance politique et la coopération internationale dans ces pays respectifs. L’étude concernant Niamey a été, samedi 9 septembre à Niamey, l’objet d’un échange entre l’Enseignant chercheur à l’Université André Salifou de Zinder et chercheur à GRADE Africa, Dr. Nouhou Abdoul-Moumouni et la presse.

Cet exercice vise, selon le chercheur, trois objectifs à savoir celui d’apporter une contribution intellectuelle à l’amélioration de la qualité des débats sur la situation socio-politique dans nos pays, d’élargir le débat pour favoriser la prise en compte de la diversité des opinions lors de certaines prises de décisions ou positions, de souligner le potentiel des sondages d’opinion, et plus largement le rôle du statisticien dans la promotion d’un débat public sain de qualité.

Pour ce chercheur Nigérien, cette technique peut  être utilisée pour donner de la valeur aux discussions mais aussi pour aider la population à se positionner sur l’échiquier politique national car en utilisant un échantillon représentatif l’on obtiendra une idée globale des opinions de la population. Globalement, a-t-il soutenu, cette  étude montre une nouvelle tendance où la population est en train de se personnaliser le message de recherche de souveraineté. « Nous avons vu la proportion de ceux qui sont contre l’utilisation du franc CFA, les bases militaires étrangères notamment françaises, aussi par rapport à la CEDEAO. Ces opinions expriment un ressenti dans un contexte particulier. Un autre évènement peut intervenir et faire changer cette opinion », a-t-il expliqué.

Selon Dr Nouhou Abdoul-Moumouni, au-delà de la question de la souveraineté, le premier grand défi, c’est la lutte contre l’insécurité et le djihadisme, puis suivra la sécurité alimentaire, puis vient la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption. Près de 97% d’opinion sont prêts à subir les conséquences de la coupure d’électricité et la cherté de la vie pour accompagner la transition. S’agissant du choix porté sur Niamey, le chercheur a fait remarquer que cette ville est un carrefour dans lequel presque tout le monde est représenté. Un échantillon reparti dans les cinq communes avec une taille de 1200 individus donne une vision globale de ladite ville.

Notons qu’il est apparu de cette étude que la population est consciente des questions essentielles dont le défi sécuritaire occupe la première place, suivi de la lutte contre la pauvreté, la cherté de la vie et la crise alimentaire puis de la lutte contre le chômage, et la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.

En ce qui concerne la gouvernance en général, l’étude a relevé que globalement plus 77% d’opinions exprimées sont très satisfaites. Il ressort également de cette enquête que certains pensent que les militaires au pouvoir au Niger peuvent mieux faire dans la lutte contre le terrorisme. C’est ainsi que 93,9% sont de cet avis contre 0,6% partageant l’opinion contraire. L’enquête souligne aussi que 91,7% des interrogés sont très fiers de la capacité de l’armée à lutter contre les attaques lorsque 0,2% seulement ne sont pas du tout fiers.

S’agissant de la coopération Niger/France notamment de la présence de la base militaire française au Niger, il est apparu que 98% des interrogés sont contre cette présence des forces françaises contre 1,6% pour.  Selon les résultats de cette enquête, 89,2% de la population sont contre l’utilisation du francs CFA pour 5,9% d’avis favorables. Quant à la poursuite de la collaboration, 95% d’opinion est contre tandis que 3,3% partage cet avis. L’enquête note que 2,5% de la population pensent que la CEDEAO peut intervenir pour réinstaller le Président déchu contre 97% d’opinion contraires. Relativement aux sanctions de la CEDEAO contre le Niger, 97% de la population sont prêts à supporter ces difficultés pour soutenir la transition militaire en cours contre 1,1%. De manière générale, l’opinion est très favorable à la Russie (68,9%), à la Chine (62,5%), au Mali (96,9%) et au Burkina-Faso (97,1%). A l’inverse l’enquête montre  une opinion très défavorable à la France (95,5%), à la Côte-d’Ivoire (76,9%), au Bénin (72,3%), au Nigeria (63,6%) et aux USA (34,6).

Mamane Abdoulaye (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

 

Le Premier ministre, Chef du gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu vendredi 14 janvier dernier, les vœux de ses collaborateurs. A cette occasion, les secrétaires généraux du Gouvernement, les directeurs de cabinet et leurs Adjoints, les responsables des Institutions et services rattachés au cabinet du Premier Ministre, les directeurs techniques, etc. se sont fortement mobilisés pour prendre part à la cérémonie qui s’est déroulée dans la cour de la Primature. Santé, longévité et paix pour cette année nouvelle, sont les principaux vœux formulés au Chef du gouvernement.

Lors de cette cérémonie de présentation des vœux, le Premier Ministre SE. Ouhoumoudou Mahamadou a remercié l’assistance pour les mots aimables et les bons vœux formulés à son égard. «Je voudrais en retour souhaiter à tous, mes vœux les meilleurs de santé, de prospérité et de réussite. Ces vœux s'adressent également à vos familles respectives ainsi qu'à tous ceux qui vous sont chers. Puisse Allah descendre sa bénédiction, la paix et la stabilité sur notre pays et que l'année 2022 soit pour tous une année pleine de joie», a souhaité le Premier Ministre,.

M. Ouhoumoudou Mahamadou a rappelé que durant les neuf mois qu’il a passé en tant que Premier Ministre, il a noté avec satisfaction la proactivité de ses collaborateurs face aux enjeux et défis de la charge qui lui a été confiée. «Les notes et les analyses que vous me faîtes parvenir régulièrement ont été une source inestimable d'information et de guidance pour mes prises de décision. J'ai également noté la loyauté avec laquelle vous vous acquittez des responsabilités que je vous ai confiées. Vous avez fait preuve d'un engagement individuel et collectif à jouer votre partition face aux urgences et défis de l'année 2021», a témoigné le Chef du gouvernement.

Pour cette année 2022, le Premier ministre a précisé que le Gouvernement aura toujours à faire face à des urgences et défis. En particulier dit-il, le Gouvernement est appelé à gérer une crise alimentaire qui résulte d'une campagne agricole médiocre, une crise sécuritaire qui persiste malgré les efforts déployés par les FDS, une crise sanitaire liée à la résurgence de la COVID 19. A ces défis majeurs s'ajoutent d'autres défis non moins importants tels que ceux de la réforme du secteur éducatif, de l'accès à l'eau potable, de la modernisation de l'agriculture, de la bonne gouvernance, des infrastructures économiques et du développement. «J'attends sur toutes ces problématiques vos contributions avisées. J'attends que vous fassiez de la culture des résultats votre leitmotiv», a déclaré le Chef du Gouvernement.

Auparavant, le directeur de cabinet du Premier ministre, M. Laouali Chaibou a rappelé qu’il y a exactement 9 mois que le Président de la République, Chef de l'Etat, SE. Mohamed Bazoum a placé sa confiance à Ouhoumoudou Mahamadou en qualité de Premier Ministre. Selon lui, ce choix n'est pas un fait du hasard au regard des parcours académique, professionnel et politique du Chef du Gouvernement. «Excellence Monsieur le Premier ministre, pour avoir été un des acteurs déterminants de la mise en œuvre des Programmes de Renaissance Actes 1 et 2, qui mieux que vous, pour être au pilotage de la concrétisation du Programme de Renaissance Acte 3 porté par le Président de la République, Chef de l'Etat», a notifié M. Laouali Chaibou avant d’ajouter que dès son installation, le Premier ministre s’est mis immédiatement au travail, avec deux priorités notamment : l’élaboration, la présentation et l’adoption par l’Assemblée Nationale, de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement et sa mise en route par l'ensemble des services de l'Etat.

«Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, c'est un honneur pour moi et l'ensemble de vos collaborateurs de travailler à vos côtés pour contribuer à la mise en œuvre du Programme de Renaissance Acte III sur la base duquel le Président Bazoum a été élu. Ce Programme contient des priorités majeures qui doivent concentrer l'attention et l'expertise du Cabinet parce qu'elles répondent aux besoins prioritaires du peuple nigérien», a expliqué le Directeur de cabinet du Premier Ministre.

Abdoul-Aziz Ibrahim

17 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a reçu, le vendredi 13 janvier 2023 en fin d’après-midi à son cabinet, les vœux de Nouvel An de l’Assemblée nationale ; des membres du Gouvernement ; des Institutions de la République et des Officiers supérieurs des Armées. Cette tradition de présentation de vœux de nouvel an a été l’occasion pour le Chef de l’Etat de faire le bilan de l’année écoulée et de présenter les perspectives de l’année 2023.

Le Président de l’Assemblée nationale, SE Seyni Oumarou, le Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, le premier président de la Cour des Comptes, Pr Oumarou Narey et le Général de division Salifou Modi, Chef d’Etat-Major général des armées, ont au nom des institutions qu’ils dirigent présenté au Président de la République, Chef de l’Etat les vœux de nouvel an. Ils ont par ailleurs souligné les efforts consentis par le Président Mohamed Bazoum tant dans les domaines sécuritaire, social, diplomatique que dans les secteurs de l’éducation, de l’économie, de l’hydraulique, de la  santé, et de l’agriculture. Ils ont par ailleurs réitéré la disponibilité et l’engagement de leurs institutions respectives à accompagner ces efforts du Chef de l’Etat en vue de l’amélioration des conditions de vie des populations et pour le développement socioéconomique et la stabilité du pays. (Lire ci-dessous la réponse du Chef de l’Etat aux vœux formulés par les responsables des institutions de la République)

 Aïchatou Hamma Wakasso

Source : http://lesahel.org/


Maquette de la nouvelle zone économique spéciale de Niamey

REPUBLIQUE DU NIGER

Fraternité-Travail-Progrès

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MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DE L’ENTREPRENEURIAT DES JEUNES

 

NOTE CONCEPTUELLE

 

Présentation du projet de la Zone Economique Spéciale de Niamey

 

Date : Le 24 novembre 2022

Heure : 9h à 11h

Lieu : Salle présidentielle du Centre International Mahatma Gandhi

 

Titre de l'événement parallèle

La Zone Economique spéciale de Niamey

Sous-thème(s)

·       Défis majeurs dans la mise en œuvre de politiques industrielles

·       Zone Economique Spéciale comme catalyseur de la modernisation industrielle 

·       Création de valeur dans la Zone Economique, renforcement de la résilience des parties prenantes

Entité principale

(Organisateur principal)

Ministère de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat des Jeunes

Personne à contacter chez l'organisateur principal

 

 

Coordonnées de la personne sur place Niamey

Monsieur BOUREIMA HAMIDOU, E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. portable : (+227) 96 76 41 52 / 90 47 48 42

 

 

Mme ANNATA ZAKARA SAMMA, E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. portable : (+227) 96 76 41 52 / 90 47 48 42.

 

Entités partenaires

(Co-Organisateur (s)

 

Contexte et justification

L'outil de développement des zones économiques spéciales (ZES) a été largement promue en Asie et en Amérique latine, et a contribué à leur croissance tirée par les exportations et à leur transformation structurelle. Par exemple, en Asie, la Chine a utilisé les ZES comme plateforme pour soutenir le développement de la fabrication orientée vers l'exportation. En Amérique latine, des pays tels que la République Dominicaine, El Salvador et le Honduras ont utilisé une autre forme de ZES, la zone de traitement d'exportation, pour bénéficier d'un accès préférentiel au marché américain. Ces zones ont permis de générer des secteurs manufacturiers à grande échelle dans des économies qui dépendent des produits agricoles. En outre, les ZES ont joué un rôle clé dans l'économie politique de la réforme. Dans plusieurs pays, elles ont soutenu l'exposition partielle aux marchés mondiaux tout en maintenant des barrières de protection, dans le cadre d'une approche "progressive" de la réforme. Les ZES ont permis de piloter de nouvelles politiques avant de les étendre à l'ensemble de l'économie et, en l'absence de volonté politique d'entreprendre des réformes, elles ont fait office d'environnements favorables à l’investissement et ont offert des opportunités pour absorber la main-d'œuvre excédentaire.

 

L'expérience positive en Asie et en Amérique latine (ainsi que dans les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord) a incité les gouvernements de certains pays africains à lancer leurs propres programmes de ZES. Selon la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED 2019), 237 ZES avaient été créées en Afrique en 2019, dont seulement 51 étaient en cours de développement. Celles-ci prenaient la forme de zones franches industrielles, de zones de libre-échange et de ports francs.

 

En général, les ZES développés avec succès dans le monde entier partagent les principales caractéristiques suivantes : (1) la sélection d'un site offrant un titre légal clair ; (2) la construction de la ZES à proximité des centres de population existants, des réseaux de transport nationaux ou internationaux et des grappes d'entreprises afin de fournir un accès facile à la main-d'œuvre, aux matières premières, aux fournisseurs et aux marchés de distribution; (3) existence de plans d'occupation des sols qui respectent les normes d'urbanisme des meilleures pratiques en ce qui concerne la densité de population et les zones tampons à usage mixte qui séparent le parc industriel des zones commerciales et résidentielles ; (4) construction publique ou privée d'infrastructures; (5) développement d’un cadre juridique, réglementaire et institutionnel efficace et transparent pour garantir la qualité de l'environnement des affaires à l'intérieur des zones, y compris la mise en place d'infrastructures et de capacités de facilitation du commerce ; et (6) l'existence de zones gérées par le secteur privé pour accroître l'efficacité administrative, opérationnelle et de gestion et réduire les coûts par rapport aux homologues du secteur public.

 

Pour le cas du Niger, Le tissu industriel a connu une nette régression due à des contraintes d’ordre structurel et conjoncturel. Ainsi, on dénote une forte concentration des activités dans les branches du commerce et des services au détriment des activités de transformations industrielles plus créatrices de valeur ajoutée et d’emplois. Afin d’atténuer ces contraintes et faire de l’industrie le rôle moteur de la croissance économique, certains instruments et mécanismes sont nécessaires. A ce titre le Niger va créer une zone économique spéciale (ZES) à Niamey. En conséquence:

·       Le gouvernement a donné un signal fort à la mise en place de la ZES (création d’une forte volonté politique, identification des institutions de pilotage de la phase de création et de gestion du processus);

·       La conception et le développement de la ZES sont à état avancée;

·       Les réflexions sur la phase préparatoire du type de gestion et d’exploitation du ZES sont en cours ; et

·       L’attraction du secteur privé et la mise en place du type de réglementation adéquate sont sous considération.

 

Il faut souligner que la ZES est déjà inscrite dans le Plan de Développement Economique et Social (PDES) du Niger. Le Gouvernement est conscient qu’une condition de réussite de la ZES à Niamey est la mobilisation à grande échelle de fonds publics pour financer l'ensemble du projet, co-financer le projet par le biais de Partenariat Publique Privé  (PPP), ou dé-risquer ou garantir les arrangements de financement privé.

Résultats attendus de l'événement parallèle

Les résultats attendus sont :

  • Présentation de la vision du gouvernement sur la mise en place d’une Zone économique spéciale à Niamey ;
  • le processus de création des ZES entrepris au Niger est décrit;
  • les opportunités et les défis d’investissements pour le développement de la ZES au Niger sont connus ;
  • les préoccupations et attentes des différentes parties prenantes par rapport aux enjeux de développement des ZES sont identifiées ;
  • La maquette de la ZES de Niamey est présentée ;

Comment les résultats de cette session devraient-ils contribuer à faire progresser la résolution et la détermination du Niger en matière zone économique spéciale ?

Le développement des ZES offrira un écosystème industriel local orienté vers des capacités de production plus élevées qui soutiendra la croissance économique

 

Liste des orateurs

Maitre de cérémonie : 

M. Abdoulaye BOUBACAR

Intervenants :

  •  S.E Mme Salamatou GOUROUZA-MAGAGI

  • Mr Tarik El AROUSSI

 

 Source : https://aiw-ne.org/ 

 

Le Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement (ACMAD) et ses partenaires ont organisé un atelier de présentation du projet Urban Climate Information Platform (U-CLIP) aux parties prenantes pour la planification du développement durable et résilient de la ville de Niamey. Ce projet, mis en œuvre par le consortium ACMAD, ENABEL et VITO, en collaboration avec la Ville de Niamey, soutenu par le programme Wehubit de la Coopération belge, offre les informations scientifiques à la planification de l’adaptation et la résilience de ladite ville dans les secteurs de l’énergie, de la gestion de l’eau, des infrastructures et d’autres ressources.

Dans ses propos liminaires, le représentant du Directeur de l’ACMAD, M. Razafindrakoto Léon Guy a rappelé que ce centre est une réponse continentale africaine aux aléas climatiques, fournissant les informations pour la veille, la prévision climatique et accélérant les applications de ces informations pour le développement durable dans différents secteurs de la vie en Afrique. Il a par la suite mentionné que, la plateforme U-CLIP offre les informations scientifiques nécessaires à la planification de l’adaptation et la résilience à l’échelle de la ville dans les secteurs de l’énergie, de la gestion de l’eau, des infrastructures et d’autres ressources qui sont impactées par les fortes températures.

En outre, cette plateforme spécifique à la ville de Niamey est envisagée être calibrée et configurée pour servir d’autres villes du pays dans le cadre de la collaboration entre la Direction de la Météorologie Nationale et les autres partenaires. «A l’échelle continentale, cette réalisation pilote sera aussi introduite dans les villes capitales des autres pays qui font face aux températures extrêmes et vagues de chaleurs avec l’accompagnement des partenaires au Développement contribuant à la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable sur les villes résilientes» a souligné M. Razafindrakoto.

Pour sa part, le Chef de Coopération de l’Ambassade de Belgique M. Matthias Deneckere, a indiqué que le réchauffement climatique est une réalité. «Nous le vivons au quotidien et en ressentons les effets, avec l’augmentation des chocs climatiques et la récurrence des températures extrêmes, en particulier dans les zones urbaines», a-t-il déclaré. Selon M. Mattias Deneckere, le projet Urban Climate Information Platform (U-CLIP) a été, initié à Niamey en 2021 pour mieux appréhender les conséquences du réchauffement climatique et proposer des mesures de prévention et d’adaptation, grâce aux informations climatiques pertinentes et ciblées collectées et traitées par le biais d’une plateforme digitale. «Depuis le lancement du projet en avril 2021, ce qui est apparu immédiatement, c’est le nombre d’organisations qui ont exprimé leur intérêt à participer au projet. Les ONG, les jeunes volontaires, les gouvernements locaux et les institutions académiques ont tous exprimé leur intérêt. D’une part, cela indiquait la nécessité d’une telle initiative; d’autre part, il était clair que le succès de ce projet serait garanti par sa large base de soutien à Niamey et au-delà» a-t-il déclaré.

Pour le représentant du Maire central de la ville de Niamey, M. Boureima Amadou Sidibé, le présent atelier de restitution de la plate-forme digitale constitue, à n’en point douter, une contribution à la transformation digitale pour l’adaptation aux fortes températures dans notre ville capitale.

Rachida Abdou Ibrahim, (Stagiaire)

 Source : http://www.lesahel.org

 

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a accordé hier après-midi une audience à la présidente du Conseil National de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (CNRCEP), Mme Béty Aïchatou Habibou Oumani. Le but de cette rencontre est de présenter au Chef du gouvernement le rapport annuel d’activités de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP) au titre de l’année 2020.

A l’issue de l’audience, la présidente du CNRCEP, entourée de ses proches collaborateurs, a vivement remercié le Premier ministre pour leur avoir accordé cette audience au cours de laquelle la présidente du CNRCEP lui a remis le rapport annuel 2020 de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste ARCEP. Cette présentation du rapport, a-t-elle rappelé, est un exercice annuel de l’ARCEP. «Il est question de présenter le rapport de l’année écoulée au Premier ministre en fin du mois de juin. Et il faut dire globalement que malgré la pandémie de la COVID-19, l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste a mené des activités comme d’habitude, notamment des activités de régulation, mais aussi des activités d’accompagnement du secteur socio-économique du Niger. Il faut dire que nous avons eu quelques avancées. Nous avons toujours des défis que vous connaissez, notamment ceux liés à la qualité de service et aussi au contrôle des obligations des cahiers de charge des opérateurs, qu’il soit au niveau des télécoms, comme de la poste. Nous n’allons pas nous arrêter. Le défi est grand et c’est important pour nous de continuer dans cette dynamique parce que nous sommes dans un secteur très stratégique. Nous avons informé le Premier ministre que nous allons poursuivre notre mission de régulation dans l’intérêt de l’Etat du Niger, des consommateurs et des opérateurs», a déclaré Mme Béty Aïchatou Habibou Oumani avant d’annoncer que l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste organise un point de presse ce jeudi 8 juillet 2021 pour donner plus des détails sur le rapport en question.

Abdoul-Aziz Ibrahim

08 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) avec le soutien du Projet ADALCI financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a organisé, le vendredi 28 avril 2023 à Niamey, une cérémonie de présentation du rapport annuel sur l’état des droits humains au Niger au titre de l’année 2021. Cette cérémonie placée sous les auspices du président de ladite Commission M. Maty Elhadji Moussa a été marquée par la présence des partenaires et d’autres acteurs concernés.
À travers cette rencontre, il s’agit pour la CNDH de se conformer à l’une de ses dispositions légales. Dans son rapport 2021, la Commission Nationale des Droits Humains a adressé une série de recommandations à l’Etat qui sont au nombre de 28 dont six (6) adressées aux partenaires techniques et financiers et six (6) aux organisations de la société civile (OSC). C’est donc toutes ces recommandations et tout le processus d’élaboration des différents rapports de la CNDH qui feront l’objet d’une large diffusion à travers un atelier à Niamey et des émissions radiophoniques et des débats télévisés. rapports annuels sur l’état des droits humains au Niger. L’objectif général de cette activité est de contribuer à la vulgarisation du processus de rédaction du rapport 2021 sur la situation des droits humains et les recommandations qui y sont formulées auprès des différents acteurs étatiques et des populations. Entre autres résultats attendus, c’est de faire en sorte que les recommandations de la CNDH adressées à l’Etat, aux partenaires et aux OSC soient vulgarisées auprès des différents acteurs ; le renforcement du mécanisme externe de la Commission Nationale des Droits Humains dans le cadre de la promotion et la protection des droits humains au Niger ; informer davantage les acteurs
et les populations sur les actions et les recommandations de la Commission afin que la chaine pénale soit améliorée. A cette occasion, le président de la Commission Nationale des Droits Humains a rappelé, que la Constitution du 25 novembre 2010, à son article 44, prescrit l’obligation à la CNDH de présenter le rapport annuel sur la situation des droits humains devant l’Assemblée nationale. «L’article 28 de la loi 2012-44 du 24 août 2012 déterminant sa composition, son organisation, ses attributions et son fonctionnement précise qu’en plus de son rapport d’activités, la Commission présente devant l’assemblée nationale un rapport annuel sur la situation des droits humains. Il a indiqué que ledit rapport fait l’objet d’une large diffusion», a-t-il déclaré. Après la présentation devant l’Assemblée nationale du rapport 2021 sur la situation des droits humains le 24 décembre 2022 suivie de plusieurs recommandations, «nous sommes réunis aujourd’hui dans la perspective d’une large diffusion dudit rapport conformément aux dispositions légales précitées. Nous avons besoin de la collaboration de tous nos partenaires pour nous permettre d’élaborer et de présenter à temps nos rapports annuels tant attendus par nos concitoyens et par la communauté internationale», a conclu M. Maty Elhadji Moussa.
Mamane Abdoulaye (onep)

Source : http://lesahel.org/

 

Le Commandant de la Gendarmerie Territoriale, le Colonel Garba Issoufou, représentant le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, a présidé mercredi dernier, à l’Ecole de la Gendarmerie Nationale, la cérémonie de présentation du Rapport de l’étude sociologique portant sur l’état des lieux sur les connaissances, les perceptions et l’application des Droits Humains et du Droit International Humanitaire dans le cadre des missions de la Gendarmerie Nationale du Niger». A l’issue de l’étude, il a été formulé des recommandations en vue d’aider la Gendarmerie  Nationale à s’améliorer en matière des droits humains et du droit humanitaire international.

C’est un travail remarquable qui a été produit au regard de l’importance de la thématique abordée. L’étude qui a été conduite par feu Dr Hadj Daouda Ali, Enseignant Chercheur au département de Sociologie de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, est financée par l’Institut Danois des Droits de l’Homme et l’Union Européenne. Les résultats issus de l’étude serviront sûrement de cadre référentiel pour les responsables de la Gendarmerie nationale en vue d’améliorer significativement ses actions en matière des droits  humains et du droit international humanitaire. Pour rappel, les missions des Forces de Défense et de Sécurité obéissent et reposent sur des principes concourant au respect et à la protection des droits humains et du droit international humanitaire.

Force est de constater que dans des situations particulières ces droits ne sont pas toujours respectés. C’est pourquoi, la Gendarmerie Nationale s’est engagée dans une dynamique pour s’informer et relever entre autres les points essentiels permettant de s’améliorer et d’amener les éléments à s’approprier des principes des droits humains et du droit international humanitaire.

Ainsi, il ressort de la présentation qui a été faite par Mlle Chaïbou Maïmouna, que la Gendarmerie Nationale est très avancée en matière du respect des droits humains et du droit international humanitaire. L’étude a permis aux enquêteurs de s’entretenir avec 580 personnes issues de cinq régions du pays à savoir Maradi, Tahoua, Dosso, Niamey et Tillabéry et pendant 30 jours. Le travail a été mené sur la base d’une approche qualitative connaissant l’intérêt que le sujet revêt vis-à-vis de la Gendarmerie Nationale et des partenaires.

Les personnes interviewées comprennent des acteurs internes à savoir des éléments de la Gendarmerie Nationale, et des acteurs externes notamment les populations civiles, les responsables administratifs et coutumiers, les organisations de la société civile. Ces personnes ont diversement apprécié le sujet compte tenu du contexte actuel marqué par des conflits dans certaines localités du pays. Il a été relevé des insuffisances qui nécessitent des réponses appropriées permettant à la Gendarmerie de mener convenablement ses missions en tenant compte du respect strict des droits humains et du droit international humanitaire.

C’est pourquoi, il a été formulé des recommandations relatives l’élaboration du manuel de formation qui tient compte du contexte social et culturel en se basant sur les besoins et aspirations des gendarmes ; l’élaboration de guide de poche pratique sur le droit humain et le droit international humanitaire à l’attention des gendarmes pour les accompagner dans leur professionnalisation. L’étude recommande aussi de faire en sorte que les gendarmes méritent encore plus la confiance de la communauté sans pour autant remettre en cause leur autorité dissuasive ; de veiller à réduire toutes les formes d’influence extérieure comme les interférences politiques, les pressions sociales dans les missions du gendarme et dans le recrutement des nouveaux qui aspirent à ce métier ; d’interdire les mauvaises pratiques tel que le cas des concussions. Il est aussi recommandé de former et professionnaliser les gendarmes sur les droits humains pour éviter le recours excessif à la force ; d’amener les gendarmes à mieux connaitre et comprendre les mentalités, les cultures et les attitudes des habitants dans leurs interventions, etc.

A l’issue de la cérémonie, le représentant du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, le Colonel Garba Issoufou a indiqué que l’appropriation de ce document va permettre à l’institution de corriger les insuffisances qui ont été relevées en vue d’assurer davantage un service de qualité aux populations.

Par Laouali Souleymane(onep)

11 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M.Maman Ibrahim Mahaman a présidé, le jeudi 17 novembre 2022 à Niamey, l’ouverture de l’atelier de partage du rapport provisoire de synthèse des travaux des groupes thématiques et des contributions des régions. Cette cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de centraux dudit Ministère et de plusieurs invités.

Dans ses propos liminaires, le ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire a tout d’abord salué cette mobilisation exceptionnelle des acteurs concernés avant de remercier les participants pour leur disponibilité qui montre l’intérêt et l’importance de cet atelier. «Nous sommes aujourd’hui à une étape importante dans le cadre de l’organisation de ses assises. Nous étions ensemble lors de la dernière rencontre avec le Président de la République le 1er décembre 2021, où nous avions été instruits pour organiser ces assises», a déclaré M. Maman Ibrahim Mahaman. Au Niger le secteur des ONG est un pilier très important dans le cadre du développement du pays.

D’après le ministre Maman Ibrahim Mahaman, des nombreuses préoccupations sont évoquées dans le cadre de la mise en œuvre des actions des ONG et pouvant compromettre les efforts déployés par ces dernières au Niger. C’est dans ce cadre que le Président de la République a demandé d’organiser des assises nationales au cours desquelles tous les acteurs à savoir les ONG, les partenaires techniques et financiers, les collectivités territoriales, les organisations communautaires de base bénéficiaires et l’Etat pour discuter et faire le diagnostic de la situation et dégager les difficultés et les avantages afin de réfléchir sur la conduite à tenir avec comme seul objectif d’améliorer la performance de ces ONG.

«Ses assises ont un caractère participatif et inclusif. Nous avons voulu avoir des concertations avec l’ensemble des acteurs. Nous avons, pour ce faire, retenu un certain nombre de thématiques majeures et ensemble avec tous les partenaires et nous avons mis en place un certain nombre de groupes thématiques sur lesquels on avait réfléchi», a expliqué le ministre en charge de l’Aménagement du territoire. Les groupes ont produit des rapports sur l’ensemble de ces thématiques et des consultations ont été organisées au niveau des régions en vue de contribuer à améliorer les rapports. «C’est donc l’ensemble de ces rapports de groupes thématiques qui ont été compilés. Nous avons aussi recruté des consultants indépendants qui nous ont aidés à faire ces synthèses que nous voudrons partager avec les acteurs notamment les ONG et associations du développement», a-t-il conclu.

Nafissa Yahaya (Stagiaire)
Source : http://www.lesahel.org

Le Secrétaire Général du Ministère du Plan, M. Saadou Bakoye a présidé, le mercredi 1er décembre 2021 à Niamey la cérémonie officielle de présentation et de partage des acquis du Projet de Capacité et de Performance du Secteur Public pour la Prestation de Services (PCDS) qui venait de clôturer ses activités. Après 7 ans de mise en œuvre réussie, le Projet a enregistré plusieurs résultats significatifs, au point d’en constituer des acquis dans le domaine de la bonne gouvernance au Niger. La cérémonie de présentation s’est déroulée en présence de la représentante résidente de la Banque Mondiale au Niger, Mme Joelle Dehasse, de la Coordonnatrice du Projet GOLD, du Coordonnateur du projet de plusieurs invités.

Le PCDS était initié par le Niger pour relever les défis pour lesquels le gouvernement continue de déployer des efforts avec l’accompagnement de ses partenaires techniques et financiers. En effet, c’était en avril 2014, que le gouvernement du Niger avait convenu avec l’appui de la Banque Mondiale, du financement du Projet pour renforcer les capacités de l’administration publique et améliorer ses performances afin de fournir des prestations de services de qualité.

Dans son allocution de clôture, M. Saadou Bakoye a expliqué les conditions de mise en œuvre du projet au Niger. «Plusieurs mois après le démarrage du projet, force a été de constater que la combinaison d’un certain nombre de facteurs a affecté, de façon substantielle, la dynamique de mise en œuvre, au point où le gouvernement et la Banque Mondiale ont décidé d’une restructuration à compter de mars 2016 pour aligner l’exécution du projet sur des actions à caractère transversal et liées aux réformes de la gestion des ressources humaines de l’Etat ainsi qu’aux finances publiques et à l’évaluation des politiques publiques», a-t-il développé.

La mise en œuvre de ce projet a permis de prendre en compte notamment l’opérationnalisation de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) qui consacre le passage au budget-programme ; l’amélioration de la gestion des ressources humaines de l’Etat ; la promotion d’une approche intégrée du renforcement des capacités des fonctionnaires, ainsi que l’informatisation et l’interconnexion de l’administration publique ; l’amélioration de la gouvernance dans la gestion des entreprises publiques, ainsi que la modernisation des administrations fiscales et la promotion de la gestion du changement, ainsi qu’au déploiement d’un dispositif national de suivi évaluation des politiques publiques.

Cependant, a insisté M. Saadou Bakoye, si l’appui du Projet a servi de socle pour les réformes de la modernisation de la gestion des ressources humaines et des finances publiques, certains résultats restent fragiles et l’intégralité des appuis a été réalisée au niveau central uniquement. Afin de consolider les acquis, il importe de mettre à l’échelle au niveau régional et local certaines réformes importantes permettant de garantir la durabilité de l’intervention. A cet égard, «je puis vous assurer de l’engagement de mon département ministériel à capitaliser ces résultats», a-t-il rassuré avant de dire que «le Projet Gold dont le lancement est intervenu il y’a quelques jours et le nouveau programme pour résultat en préparation» avec le concours de la Banque Mondiale, s’en sont largement inspirés et constituent un gage de consolidation.

Pour la représentante résidente de la Banque Mondiale au Niger, Mme Joelle Dehasse, le PCDS a enregistré de nettes avancées qui ont permis d’ailleurs au Niger de se mettre à jour avec les réglementations en vigueur au niveau régional, en particulier de l’UEMOA et d’emboiter le pas vers les bonnes pratiques internationales en matière de finances publiques. Elle devait ensuite souligner que les réformes structurantes et innovantes de modernisation de l’administration publique ont été entreprises et le Niger peut en être très fier avec la mise en œuvre du Projet. Toutefois, le grands défi est de capitaliser les acquis enregistrés à travers les réalisations, de les consolider et de les pérenniser pour le bien être des populations.

Auparavant, M. KANTA Mahaman Sani, Coordonnateur du PCDS a indiqué qu’au cours de son cheminement, le design du projet avait connu un reprofilage pour répondre à l’impératif d’investir de façon significative sur les fondamentaux de la gestion publique en vue de créer les capacités nécessaires de prestation de services. Dans l’accomplissement de la tâche, a-t-il indiqué «avons-nous relevé le réel intérêt et la mobilisation effective, à nos côtés, de l’ensemble des parties prenantes», avant de remercier les responsables de l’administration à différents niveaux, ainsi que les services de la Banque Mondiale, pour les contributions significatives diverses et tout l’accompagnement qu’ils leur ont apporté, tout au long de la mise en œuvre du projet.

Seini Seydou Zakaria(onep)

06 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

La Commission nationale des droits humains a rendu publiques, hier matin à la maison de la presse, les conclusions de son rapport de mission «d’investigation, de vérification et d’établissement des faits» suite à l’assaut mené le 24 octobre dernier à Tamou par les forces défense contre une cache de terroristes présumés. Le rapport confirme les faits annoncés par le Gouvernement et donne des détails sur le déroulé des faits qui, contrairement aux annonces faites sur les réseaux sociaux, n’a, en rien, les qualificatifs d’un massacre.

Selon ce rapport lu par le président de la CNDH, M. Maty Elhadji Moussa, les évènements de Tamou sont le résultat d’une succession d’actions armées et de surveillance aérienne qui ont rythmé la journée du lundi 24 octobre 2022 dans cette localité située dans le département de Say. Le point de départ, tel que rapporté par la Commission, est l’attaque terroriste, dans la matinée, contre un poste de police de Tamou avec un bilan de 2 policiers tués et un autre gravement blessé, tous dans l’exercice de leurs fonctions.

La réaction rapide des Forces de Défense et de Sécurité, a permis de mettre en place une surveillance aérienne pour suivre le retrait du commando terroriste auteur de l’attaque  contre la Police et à leur neutralisation et la destruction de la cache où ils se sont retranchés. Les conclusions du rapport de la CNDH confirment ces faits qu’un communiqué du gouvernement avait précédemment annoncés. Elles précisent en outre que les frappent aériennes opérées ont ciblé l’extérieur du site d’orpaillage, contrairement à ce qui a été véhiculé sur les réseaux sociaux. «Le tir a bel et bien ciblé des terroristes», a soutenu le président de la CNDH lors des échanges qu’il a eus avec des journalistes et des acteurs de la société civile.

Le même rapport ressort que à la suite des frappes aériennes, le commandement de l’opération Niyya a dépêché sur place un détachement des GARSI basé à Tamou pour mener un ratissage au sol et collecter des informations. Ce petit groupe de Gendarmes hautement qualifiés et appréciés sur le théâtre des opérations, a su circonscrire la zone, regrouper «environ 500» orpailleurs présents sur le site adjacent au lieu de l’attaque aérienne, et remplir leur mission de collecte de renseignements militaires. La CNDH révèle qu’à la suite de cette action terrestre, 26 blessés par balles sont à déplorer. La frappe aérienne quant à elle, poursuit le rapport de la CNDH, a occasionné la mort de 6 présumés terroristes et une victime collatérale.

Le décompte final donné par la Commission nationale des droits humains fait état, en plus des 7 morts annoncés par le gouvernement, de 2 morts par asphyxie découvert dans un puits adjacent au lieu de la frappe aérienne et de 2 morts parmi les blessés à l’Hôpital National de Niamey. Soit un total de 11 morts confirmés à la date d’hier, et 23 blessés par balle rétablis et renvoyés chez eux. Le président de la CNDH se félicite des instructions données par le Président de la République Mohamed Bazoum pour que les victimes civiles, non terroristes, soient identifiées et que des dédommagements conséquents leur soient versés.

La mission d’investigation, de vérification et d’établissement des faits de la CNDH sur les évènements de Tamou s’est déroulée du 21 au 30 novembre 2022. Elle a collecté des informations auprès de l’ensemble des forces vives de Tamou et auprès des Forces de défense et de Sécurité de la Zone. Elle s’est aussi entretenue à Gotheye, avec le Commandement de l’opération militaire Niyya. A l’issue de cette mission d’investigation, des recommandations ont été adressées à l’Etat, aux FDS et à la population par la CNDH.

  Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud a procédé, hier devant l’Assemblée nationale en l’absence des députés de l’opposition politique boycottant la procédure, à la présentation solennelle du projet de loi des finances au titre de l’année budgétaire 2022. Les ressources budgétaires sont projetées à 2.888,79 milliards en 2022 contre 2.830,99 milliards dans le premier collectif budgétaire 2021, soit une hausse de 2,04%. Les travaux de la séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2022 dite session budgétaire de l’Assemblée Nationale qui se poursuivent à l’Hémicycle, Place de la Concertation à Niamey, ont été présidés par le président de l’institution, SE Seini Oumarou en présence des commissaires du Gouvernement.

Dans sa présentation, le ministre des Finances a tout d’abord rappelé que l’exercice de présentation du budget devant l’Assemblée nationale est consacré par la loi n° 02012-09 du 26 mars 2012, portant loi organique relative aux lois des finances. Selon le ministre, le projet de budget au titre de l'exercice 2022 est sous-tendu par un Rapport Economique, Social et Financier, établi en conformité avec les dispositions de la loi organique relative aux lois des finances. « Ce Rapport présente l'évolution de l'économie nationale à travers les développements macroéconomiques et financiers récents, les perspectives au titre de l'année 2021 ainsi que les projections pour l'année 2022 et à moyen terme », a-t-il déclaré. 

Il a aussi rappelé que l’économie nigérienne a fait face durant ces dernières années à une panoplie de chocs exogènes avec des impacts persistants notamment la situation sécuritaire, la pandémie de la COVID19, les changements climatiques ainsi que la baisse des prix des matières premières. En dépit de ces vents contraires, a-t-il ajouté, l'économie nationale a fait preuve d'une forte résilience, en témoigne le taux de croissance moyen de 5% sur les 10 dernières années, un déficit en constante diminution n'eut été la survenance de la pandémie du COVID19, un taux d'endettement maitrisé nettement en dessous du seuil communautaire et une inflation très bien maitrisée en dessous de 3% grâce aux politiques de redistributions.

Selon M. Ahmat Jidoud, ces performances sont les dividendes des réformes engagées dans le cadre de la gestion des finances publiques et du renforcement des bases structurelles de l'économie à travers les investissements structurants notamment la mise en œuvre de l'initiative 3N ainsi la construction d'infrastructures économiques stratégiques dans les routes et l'énergie. Tenant compte de ce contexte économique national marqué par des chocs multiples, cadre macro-budgétaire repose sur les orientations du Programme de Renaissance Acte III, déclinées dans la Déclaration de Politique Générale du Premier ministre, SE Ouhoumoudou Mahamadou bâtie autour de sept grands axes.

Il faut en outre expliquer que les grandes lignes de la politique budgétaire 2022 et à moyen terme portent sur la consolidation et le renforcement du cadre macroéconomique et financier. De manière spécifique, l'orientation de la politique budgétaire cible l'élargissement de l'espace budgétaire à travers la maîtrise et l'amélioration de la qualité des dépenses publiques ainsi que la mobilisation des recettes internes. La politique de financement restera essentiellement ancrée, d'une part, sur le recours à un endettement prudent axé sur les ressources concessionnelles et d'autre part, sur les partenariats public-privé.

Par ailleurs, selon le ministre de Finances, le gouvernement s'attachera au développement du secteur privé à travers l'amélioration du climat des affaires et le renforcement du capital humain ainsi que la réduction des coûts des facteurs de production, transport et énergie. L'année 2022 a-t-il dit, consacrera également la montée en puissance de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive avec l'opérationnalisation du Fonds de Développement de l'Inclusion Financière (FDIF) et du Fonds d'appui au Financement des PME/PMI (FONAP), en vue de favoriser la transformation économique via le financement des petites et moyennes entreprises, des jeunes, des femmes et des populations vulnérables exclues du financement bancaire classique.

Le ministre Ahmat Jidoud a souligné que les prévisions des ressources et charges budgétaires pour l'exercice 2022 ont été établies sur la base du cadre macroéconomique présenté dans le Document de Programmation Economique et Budgétaire Pluriannuelle. Pour rappel, les résultats macroéconomiques tablent sur un taux croissance réelle de 7,1% en 2022, un taux d'inflation limité en dessous de la norme communautaire de 3% et un déficit budgétaire global, y compris dons, de 5,5 en ligne avec la volonté du gouvernement continuer la consolidation budgétaire.

 

En ce qui concerne la mobilisation des ressources, il faut expliquer que les recettes internes ressortiraient à 1.359,18 milliards (47% des recettes totales), en augmentation de 54,06 milliards, soit 4,14%. Les recettes fiscales sont projetées à 1.304,79 milliards en 2022 contre 1.251,10 milliards en 2021, soit un accroissement de 4,29% ou 53,69 milliards. Les recettes cash augmenteraient de 79,3 milliards (+8,7%) pour s'établir à 993,57 milliards, dont 680,17 milliards au titre de la Direction Générale des Impôts, 274,05 milliards au titre de la Direction Générale des Douanes et 39,35 milliards au titre de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique. Les ressources extérieures sont constituées des appuis budgétaires, des aides projets et des emprunts obligataires. Leurs prévisions s'élèvent à un montant de 1.529,61 milliards (52,9% des recettes totales) contre 1.525,88 milliards en 2021, soit une hausse de 3,73 milliards ou 0,24% en valeur relative.

Les appuis budgétaires, composés des aides budgétaires et des emprunts-programme, sont projetés sur la base des informations disponibles sur les intentions des partenaires. Ainsi, les prévisions retenues sont de 309,82 milliards en 2022. Les aides projets sont constituées des dons projets et des emprunts-projets. Elles sont projetées à 860,90 milliards en 2022. Les émissions d'obligations du Trésor sur le marché financier régional sont prévues pour un montant de 350,00 milliards en 2022 contre 461,47 milliards en 2021, soit une baisse de 111,47 milliards, en lien avec la réduction du déficit budgétaire. 

Les prévisions des dépenses budgétaires totales s'élèvent à un montant de 2 888,79 milliards contre 2 830,99 milliards en 2021 soit une hausse de 57,80 milliards en valeur absolue, correspondant à 2,04% en valeur relative. Ces charges sont reparties-en dette, c’est 424,46 milliards correspondant au 15% du budget, en augmentation de 14,4% portée par le service notamment celui des titres publics. Les dépenses de personnel sont de 334,10 milliards soit 11,6% du budget en accroissement de 1,8% par rapport à 2021, en lien avec les recrutements prévus dans le secteur de la sécurité et l'incidence due aux divers changements de positions administratives des agents de l'Etat. Selon le ministre des Finances, le ratio masse salariale en pourcentage des recettes fiscales se situerait à 31,3% en lien principalement avec l'augmentation des recettes fiscales et la maîtrise des dépenses de personnel.

En ce qui concerne les dépenses d'acquisition de biens et services, elles sont de 162,92 milliards soit 5,6% du budget, en hausse de 1,96% par rapport à l'année 2021. Les dépenses de subventions et transferts sont de 387,35 milliards soit 13,4% du budget en progression de 12,81% traduisant les efforts dans la prise en charge des transferts aux ménages (pensions, bourses, pécules) et la constitution de fonds d'appui (finance inclusive, appui au PME/PMI, développement du sport). Les dépenses d’investissement sont de 1.579,97 milliards soit 54,7% du budget, en repli de 2,99% par rapport à 2021. Les dépenses d'investissement sur ressources propres diminueraient de 114,21 milliards, soit 13,71 % en valeur relative, tandis que les investissements sur ressources extérieures augmenteraient de 65,58 milliards, soit 8,250/0. Les dépenses en capital financées sur ressources internes, hors exonérations, attendraient 382,06 milliards en 2022.

Quant aux dépenses en capital financées sur ressources extérieures, elles passeraient de 795,31 milliards en 2021 à 860,9 milliards en 2022. Les comptes Spéciaux du Trésor sont évalués en recettes et en dépenses à un montant de 28,97 milliards.

La répartition sectorielle du budget s'applique aux objectifs du Programme de Renaissance Acte III et se présente comme suit: Consolidation des institutions démocratiques qui est de 7,4% ;  Education: 19,6% ; Energie et infrastructures: 21,8% ;  Sécurité: 13,7% ; Santé: 7,1% ; Hydraulique rurale et urbaine: 9,3% ; Développement rural et sécurité alimentaire: 16,2%  et autres: 4,9%.

Enfin, le projet de loi de finances est accompagné d'un certain nombre des mesures fiscales et douanières destinées à améliorer le recouvrement de certains impôts, élargir et maîtriser davantage l'assiette fiscale. Des mesures administratives sont également prévues pour conforter la mobilisation des ressources intérieures.

D’autres mesures réglementaires administratives sont proposées pour conforter la mobilisation des ressources internes. Il s'agit notamment par exemple de l'application stricte de l'imposition du droit commun des structures étatique, de l'obligation de production d'une facture certifiée dans le cadre de la commande et des marchés publics etc.

Seini Seydou Zakaria

06 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud a présenté, hier devant l’Assemblée nationale, le projet de loi des finances au titre de l’année budgétaire 2023. Les ressources budgétaires ainsi projetées pour l’année 2023 s’élèvant à 3.245,44 milliards contre 2.908,59 milliards dans la loi de finances 2022, soit une hausse de 11,58%. La cérémonie solennelle qui s’inscrit dans le cadre des travaux de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2023 dite session budgétaire de l’Assemblée nationale a été présidée SE Seini Oumarou, président de l’institution en présence de la ministre déléguée auprès du ministre des Finances chargé du budget, Mme Tchousso Rahamatou OumarouTchiany et celui de la Communication chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano.

La présentation du budget devant l’Assemblée nationale est un exercice consacré par la loi n°02012-09 du 26 mars 2012, portant loi organique relative aux lois des finances. Selon le ministre des Finances, le projet de budget au titre de l’exercice 2023 est bâti sur une prévision d’un taux de croissance de 7,2% et une moyenne de 9,1% sur la période 2023-2025, principalement tirée par le dynamisme des investissements dans les grands projets. Par ailleurs, dans la poursuite de sa politique de consolidation budgétaire, le gouvernement s’est engagé à maitriser le déficit budgétaire afin de parvenir à moyen terme à la cible de 3% en 2024-2025 dans le cadre des engagements communautaires pour la convergence. «L’inflation resterait maitrisée en dessous du seuil de 3% », a-t-il déclaré.

En ce qui concerne les recettes internes, elles ressortiraient à 1.480,72 milliards (45,62% des recettes totales), en augmentation de 118,86 milliards, soit 8,73%. Représentant 92,29% des recettes internes, les recettes fiscales sont projetées à 1.366,60 milliards en 2023 contre 1.304,79 milliards en 2022, soit un accroissement de 4,74% ou 61,81 milliards de FCFA.

S’agissant des ressources extérieures, elles sont constituées des appuis budgétaires, des aides projets et des emprunts obligataires. Leurs prévisions s’élèvent à un montant de 1.764,72 milliards (54,38% des recettes totales) contre 1.546,73 milliards en 2022, soit une hausse de 217,99 milliards ou 14,09% en valeur relative en lien avec le changement de la stratégie d’octroi des fonds IDA de la Banque Mondiale et du choix du Gouvernement du mode de financement des projets structurants.

Les appuis budgétaires, composés des aides budgétaires et des emprunts-programme, sont projetés sur la base des informations disponibles sur les intentions des partenaires. Ainsi, annonce le ministre des Finances, les prévisions retenues pour 2023 affichent un montant de 342,44 milliards dont une baisse de 39,23% des dons compensée par un effort de mobilisation des ressources internes. «Les aides projets sont constituées des dons projets et des emprunts-projets. Elles sont projetées à 932,28 milliards en 2023 contre 864,88 milliards en 2022. Les émissions d’obligations du Trésor sur le marché financier régional sont prévues pour un montant de 490,00 milliards en 2023 contre 350,00 milliards en 2022, soit une hausse de 140,00 milliards, en lien notamment avec le financement de la construction du pipeline pour l’exportation du pétrole brut», a-t-il poursuivi.

Quant aux prévisions des dépenses budgétaires totales, elles s’élèvent à un montant de 3.245.44 milliards contre 2.908,59 milliards de FCFA en 2022, soit une hausse de 336,85 milliards en valeur absolue, correspondant à 11,58% en valeur relative. Elles se répartissent en des charges de la dette qui représentent 443,87 milliards (13,68% du budget) en progression de 4,57% ; en dépenses de personnel qui sont de 349,88 milliards (10,78% du budget) soit une hausse de 4,72% par rapport à 2022. Toutefois assure le ministre des Finances, le ratio masse salariale en pourcentage des recettes fiscales se situerait à 31,1% sous les effets conjugués de l’augmentation des recettes fiscales et de la maîtrise des dépenses salariales.

Dr. Ahmat Jidoud a souligné le contexte national très difficile dans lequel se trouve le Niger avec la conjecture internationale qui est lié à beaucoup d’évènements négatifs notamment la persistante toujours de la pandémie covid-19, le changement climatique avec leurs impacts sur notre économie, mais également la conjecture née aujourd’hui de développement de la guerre en Ukraine qui impacte sérieusement le prix des produits de première nécessité. «Le projet de loi que, nous avons présenté repose aussi sur les perceptives économiques positives avec notamment un taux de croissance maintenu en 2022 et surtout une projection de taux de croissance de 7,2% et qui s’inscrit toujours dans une dynamique de maitrise du déficit», a-t-il souligné.

Le ministre des Finances a par ailleurs soutenu que le présent projet de budget est en hausse raisonnable notamment au regard des besoins colossaux du développement dans les secteurs stratégiques définis par le programme de la renaissance de SE. Mohamed Bazoum décliné dans la déclaration de politique générale et du Plan de développement économique et social. «Les secteurs prioritaires demeurent l’éducation, la sécurité de notre population, le développement du monde rural, le développement de l’énergie liée aux facteurs de production et à la transformation structurelle de l’économie», a souligné Dr Ahmat Jidoud.

Le ministre des Finances a en outre indiqué que le gouvernement a prévu des modalités qui sont liés par exemple à la gestion du compte ISB, pour faciliter davantage la mobilisation des impôts. Il cite entre autres, l’institution d’une taxe spéciale sur l’exportation de l’or, cela en lien avec le développement de l’exploitation artisanale de l’or au vu des quantités exportées sans que, l’Etat ne prélève aucune taxe. Il y’a aussi la taxe spéciale sur l’exportation des produits pétroliers en vue d’harmoniser avec ce qui se fait dans les pays de la sous région.

Dr Ahmad Jidoud a aussi annoncé d’autres mesures incitatives prévues destinées à promouvoir et renforcer le financement du sport et les activités culturelles par les entreprises privées à travers des allègements fiscaux. De même des allègements fiscaux sont prévus pour l’importation des véhicules neufs, destinés aux transports des personnes et des marchandises. Des exonérations sont aussi prévues pour l’importation du matériel et équipements agricoles. D’autres facilités sont aussi prévues pour inciter les entreprises à promouvoir l’emploi des jeunes. A travers ces différentes mesures, il s’agit pour le gouvernement de promouvoir et de renforcer le développement du secteur privé tout en suscitant la création d’emplois, en particulier pour les jeunes.

Seini Seydou Zakaria et NafissaYahaya (stagiaire)

Source : http://www.lesahel.org

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a reçu, hier après-midi, les lauréats de la 10ème édition du Prix d’excellence et du mérite de la Fondation «Guri Vie Meilleure». La cérémonie s’est déroulée au Palais de la Présidence en présence de la Marraine de l’Excellence, la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou Mahamadou, ainsi que des membres du Gouvernement en charge de l’éducation, de l’enseignement supérieur  et de la formation.

L’édition de cette année a pour thème « Les TIC dans l’Education : une réponse au Choc de la COVID-19 », un thème d’actualité dont le Chef de l’Etat a d’ailleurs souligné la pertinence. En effet, a-t-il souligné, sans la révolution numérique le monde se serait totalement arrêté. « Le Niger n’est pas en marge de cette révolution, car le Gouvernement a conçu et mis en œuvre le programme Niger 2.0 dont l’objectif est de démocratiser l’accès à internet qui facilite l’accès au savoir et donc à l’excellence », a déclaré le Chef de l’Etat.  «L’excellence et le mérite, voilà un des objectifs du Programme de Renaissance, un objectif que s’approprie de plus en plus notre jeunesse comme le montre à 30 ans, Docteur Fadji Zaouna Hassane Mamadou Maina récemment recrutée par la NASA », a souligné le Chef de l’Etat, tout en demandant «à toute la jeunesse nigérienne d’en faire un modèle».

«Battez-vous, travaillez dur, ayez de l’ambition pour vous-mêmes et surtout pour votre pays, le Niger. Vous avez toute raison d’espérer, l’avenir vous est ouvert et il sera ce que vous voudrez qu’il soit. Si vous êtes arrivés ici, c’est que, très jeunes, vous comprenez déjà que le bonheur est dans le travail, source de dignité », a dit SEM. Issoufou Mahamadou, en s’adressant aux jeunes lauréats. «Il vous reste encore du chemin à parcourir et le conseil que je vous donne est de maintenir le cap. Soyez toujours excellents et gardez-vous de la paresse et de l’oisiveté mère de tous les vices. C’est l’effort qui est la clé de la réussite et l’effort dépend entièrement de vous. Je vous demande à tous d’être constants dans l’effort. C’est ce qui permet de préparer l’avenir, cet avenir que vous avez devant vous, cet avenir à la fois difficile et plein de promesses », a encore lancé le Chef de l’Etat en guise d’encouragement aux lauréats.

Il faut préciser que, cette année, aux examens du baccalauréat série C et D, les lauréats Zibo Garba Myriam et Mounkaila Amadou Yasmina ont obtenu respectivement les meilleures notes, 14, 80 et 17, 18. Quant à Chapaatou Marwane et Rachidatou Saadou Salifou, ils ont obtenu les meilleures notes du niveau CM2, avec chacune une note de 9,93/ 10. Notons qu’une enveloppe symbolique de 10 millions de FCFA a été offerte par le Président de la République au profit des jeunes lauréats.

Issoufou A. Oumar(onep)

11 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/ 

Au terme des travaux du 23ème Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (Uemoa) qui s’est déroulé ce lundi 5 décembre 2022, à Abidjan (Côte d’Ivoire), le Président du Niger, Mohamed Bazoum, a été désigné par ses pairs pour prendre la tête de l’organisation communautaire de coopération économique sous-régionale.

A l’ouverture de la rencontre, le Président sortant de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’organisation, Alassane Ouattara, «a présenté la situation de l’union, évoqué les défis à relever dans notre espace communautaire et annoncé plusieurs décisions. Notamment, la désignation du Président du Niger en qualité de nouveau président en exercice de l’Uemoa», peut-on lire sur le compte Twitter de la Présidence de la République de Côte d’Ivoire.

Sur son compte Twitter, le président de la Banque Ouest-Africaine de Développement (Boad), Serge Ekué, a indiqué que cette 23ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement a porté sur les activités des différentes institutions de l’espace communautaire, à savoir les sujets liés à la convergence des économies, au marché commun et aux politiques sectorielles.

Fraternité Matin

Source : http://www.lesahel.org

Le Président de la République, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), M. Mohamed Bazoum, a reçu  le vendredi 16 juin 2023 à Niamey, les membres du Conseil des Ministres de l’Union, présidé  par  M. Adama Coulibaly, ministre ivoirien de l’Economie et des Finances. Après cette audience, le Chef de l’Etat, a tenu une rencontre qui a regroupé outre le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, les membres du Conseil des Ministres de l’UEMOA,  les Chefs des Institutions de l’UEMOA (la commission de l’Union, la BCEAO, la BOAD et l’Autorité des Marchés Financiers (AMF-UMOA). Le Président de la République M. Mohamed Bazoum a présenté à cette occasion la feuille de route de son mandat à la tête de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

Le Président de la République, M. Mohamed Bazoum a indiqué que  les défis qui se dressent devant l’Union appellent la diversification et la mobilisation sans cesse croissante des moyens de financements des économies des pays membres. Il a salué les résultats obtenus par le Président Alassane Ouattara, Président du Comité de Haut Niveau sur le financement de l’économie. « Sous sa clairvoyance, la zone UEMOA a enregistré un triplement du montant des crédits à l’économie. Toutefois le financement pérenne de notre Union doit demeurer au cœur de nos priorités », a relevé, M. Mohamed Bazoum.

Le Chef de l’Etat s’est aussi félicité de l’accompagnement constant des Partenaires Techniques et Financiers au processus d’intégration, et a aussi estimé que l’Union doit compter sur ses ressources propres pour réaliser ses ambitions.  « L’instauration du Prélèvement Communautaire de Solidarité (PCS) par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, participe de cette dynamique », a-t-il dit.

Par ailleurs,  M. Mohamed Bazoum a ajouté que le financement de nos économies implique également le développement et la vulgarisation des instruments visant la diversification des produits et les mécanismes de financement dans l’Union, dont le crédit-bail, l’affacturage, la finance islamique, le dispositif du financement des PME/PMI, l’approfondissement du marché régional des titres publics avec l’Autorité des Marchés Financiers (AMF-UMOA) ainsi que l’augmentation des ressources propres de la BOAD à travers une hausse du capital et la mobilisation des partenaires techniques et financiers. Sur ce dernier  point,  le Chef de l’Etat a insisté sur l’urgence d’accompagner la BOAD dans la mise en œuvre de son Plan Stratégique notamment pour la mobilisation des fonds climat afin de contribuer au renforcement de la résilience de nos économies.

Des Comités de Haut niveau présidés par les Chefs d’Etat pour apporter des réponses idoines aux préoccupations majeures de l’Union

Au rang des chantiers majeurs de notre Union, a relevé M. Mohamed Bazoum, le développement des infrastructures performantes de transport et de transit occupe une place centrale. En effet, le lien entre infrastructures routières et développement économique n’est plus à démontrer. « Nous devons préserver notre patrimoine routier acquis à grands frais. A cet égard, la pleine application à partir du 1er janvier 2024, du Règlement relatif aux charges à l’essieu doit constituer un impératif absolu pour nos Etats », a-t-il déclaré.

Le Chef de l’Etat a rappelé que dans la perspective d’apporter des réponses idoines à certaines questions majeures pour l’Union, plusieurs Comités de Haut niveau présidés par les Chefs d’Etat ont été mis en place par la Conférence. Ces Comités couvrent les domaines de la sécurité alimentaire, de la paix et de la sécurité, du financement des économies de l’Union et de l’Initiative Régionale pour l’Energie Durable (IRED).

Au plan institutionnel, selon le Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), l’accent sera mis sur quatre réformes majeures en 2023. Parmi ces réformes, il a cité entre autres la poursuite du processus de l’adoption de la monnaie unique de la CEDEAO, dont des avancées notables ont été déjà enregistrées ; la ratification par tous les Etats de la communauté de l’accord de coopération monétaire entre les Gouvernements des Etats membres de l’UEMOA et le gouvernement de la République française au cours de l’année 2019 afin d’en assurer une mise en œuvre effective. Il y a également l’amélioration de la gouvernance de la cour des  comptes : la réforme vise à changer la composition en deux (2) groupes de quatre (4) Conseillers au sein de la Cour selon un mode de succession d’un mandat de six (6) ans, non renouvelable. L’objectif est d’assurer l’efficacité et la célérité de la Cour afin de renforcer son rôle de contrôle des organes. Et enfin, l’amélioration de la revue des réformes, programmes et projets communautaires à l’issue de son évaluation.   

Photo de famille à l’issue de la rencontre

« Votre feuille de route constitue une déclinaison des réponses à apporter aux défis structurels qui entravent la marche vers un développement  harmonieux et une prospérité partagée », dixit M. Adama Coulibaly, PCM de l’UEMOA 

Pour sa part, le Président du Conseil des ministres de l’UEMOA, M. Adama Coulibaly a exprimé ses remerciements aux autorités nigériennes pour le chaleureux accueil réservé aux membres du conseil des  ministres de l’UEMOA. « Comme vous venez de le préciser, notre zone fait face à des défis multiformes liés à l’exposition des chocs externes, de l’étroitesse de son système financier, de la paix et de la sécurité, des infrastructures adéquates, de la transformation de l’économie, du  climat pour ne citer que ceux-là. Votre feuille de route constitue une déclinaison des réponses idoines à apporter à ces défis structurels qui entravent la marche de notre Union vers un développement harmonieux et une prospérité partagée », a-t-il affirmé.

 M. Adama Coulibaly a, par la suite, rassuré de la disponibilité entière du Conseil et des organes de l’UEMOA (Commission, BCEAO, BOAD et l’AMF) à œuvrer pour contribuer à la mise en œuvre des actions nécessaires à l’atteinte des ambitions tracées dans cette feuille de route. 

Yacine Hassane

 

Présidence de la République : Le Chef de l’Etat signe deux décrets accordant la nationalité Nigérienne par option et par naturalisationLe Président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou a signé, le 6 août 2020, deux décrets accordant la nationalité nigérienne, à des personnes résidant au Niger. Le premier décret porte «Acquisition de la nationalité Nigérienne par option» tandis que le second décret porte sur «la naturalisation». Lire ci-dessous l’intégralité des deux décrets.

REPUBLIQUE DU NIGER

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

DECRET 2020-613/PRN du 06 août 2020 portant acquisition de la nationalité nigérienne par option

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

Vu   la Constitution du 25 novembre 2010 ;

Vu   l'ordonnance n°84-33 du 23 août 1984, portant code de la nationalité nigérienne et les textes modificatifs subséquents;

Vu la loi n°2014-60 du 5 novembre 2014, portant modification de l'ordonnance n°84-33 du 23 août 1984, portant Code de la nationalité nigérienne, modifiée par l'ordonnance n°88-13 du 18 février 1988 et par  l'ordonnance n°99-17 du 04 juin 1999;

Vu le décret n°2016-161/PRN du 02 avril 2016, portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement;

Présidence de la République : Le Président Mahamadou Issoufou en vacances à Dandadji (Tahoua)Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, est depuis le samedi 18 août dernier dans son village natal, Dandadji (dans la région de Tahoua) où il passe habituellement ses vacances annuelles.

A son départ de Niamey, le Chef de l’Etat a été salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement ainsi que plusieurs personnalités civiles et militaires avant d’être accompagné au pied de la passerelle par le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini.

A son arrivée à Tahoua, le Chef de l’Etat a été accueilli par la population de l’Ader. C’est en effet une haie d’hommes, de femmes et de jeunes en liesse qui a encadré le parcours de la délégation présidentielle sur tout l’itinéraire.

Sur son lieu de vacances, le Président Issoufou a participé à diverses activités d’intérêt communautaire comme la plantation d’arbres, l’inauguration de mosquée, l’entretien des infrastructures sociales, etc.

Onep

20 août 2018
Source : http://lesahel.org/

Bazoum Mohamed est-il réellement capable de matérialiser le changement de gouvernance auquel aspirent les Nigériens ? C’est la question qui est au centre du débat public. Et pour cause, après près de 100 jours, le bilan de Bazoum Mohamed à la tête de l’Etat est plus que mitigé. Il a certes collectionné les coups d’éclat en opérant des changements dans les façons de faire de son prédécesseur et mentor. Il a ainsi allégé le dispositif sécuritaire lors de ses déplacements, supprimé les postes de directeur de Cabinet dans les ministères, réduit le nombre de portefeuilles ministériels. Récemment, il aurait rejeté la facture de 40 millions proposé pour un seul jalonnement lors de ses déplacements. Tous ces actes lui valent, certes, la sympathie d’un grand nombre de ses compatriotes, mais ils restent nettement en deçà des attentes populaires. Ce sont, estime-t-on, des actes sans véritable enjeu. Au terme des 100 jours de magistère qui, habituellement, sont l’occasion d’un bilan primaire pour les présidents au Niger, la déception risque d’être au rendezvous. 100 jours, ce n’est probablement pas assez pour juger un gouvernement, mais ils sont plus que suffisants pour percevoir sa volonté de rupture d’avec son prédécesseur. Volonté de rupture ? Il n’y a pas, pour les Nigériens, de raison réelle de s’y attendre. Si là résident leurs plus grandes aspirations, Bazoum, lui, a promis et chanté, tout au long de sa campagne électorale, la continuité. Pourtant, par ses premiers pas, Bazoum a su susciter chez ses compatriotes, l’espoir d’un changement dans la gouvernance.

Tout ce qu’il a entrepris à ce jour tranche d’avec la continuité

La situation est assez cocasse. Voici un chef d’Etat qui a promis la continuité, mais dont il est attendu l’amorce d’un changement de paradigme dans la gouvernance. C’est lui qui en est le responsable. S’il était resté fidèle à sa ligne politique en mettant les pieds dans les souliers étroits de son prédécesseur, personne ne s’attendrait à grand-chose de sa part. Peut-être, oui, dans le pire. Mais, certainement, pas dans la perspective d’un lendemain meilleur. En initiant un certain nombre de mesures qui le distinguent d’Issoufou Mahamadou, voué aux gémonies, Bazoum Mohamed a compliqué la lecture de ses desseins véritables. Et de plus en plus, de voix s’élèvent pour soutenir qu’il ne pensait pas un traître mot de son engagement à assurer la continuité. Tout ce qu’il a entrepris à ce jour tranche d’avec la continuité. Si, légitimement, il peut se targuer d’avoir pris des résolutions qui forcent l’admiration de ses compatriotes. Là réside justement le problème. C’est un véritable couteau à double tranchant. Car, notent des observateurs, si Bazoum n’est pas sincère dans ce qu’il a posé comme actes jusqu’ici, il risque gros. Son petit jeu sera rapidement découvert et il donnera raison à ceux qui considèrent ses actes théâtraux et sans lendemain.

Bazoum Mohamed à la tête de l’Etat ? A ce jour, rien que des intentions et des petits coups sans enjeu

Le bilan des 100 jours de Bazoum sera très laborieux à concocter. Rien de sérieux dans les domaines et secteurs d’activités qui sont en général pris en compte. L’impatience et la déception pointent déjà au rendez- vous. Bazoum Mohamed à la tête de l’Etat ? Rien que des intentions ! Ainsi, sur le plan sécuritaire, le Niger continue de subir des attaques meurtrières et d’innombrables personnes fuient leurs villages sur les menaces d’hommes armés dits djihadistes. L’armée nigérienne, sans grands moyens aériens, est confrontée à une mission difficile sans la maîtrise aérienne. Si, notamment à propos de l’Anzourou, il reste que c’est encore loin des aspirations des Nigériens qui attendent des autorités qu’elles fassent plus et mieux, dans un changement radical de politique. Récemment, la résidence du président de l’Assemblée nationale, Seïni Oumarou, a fait l’objet d’une attaque armée nocturne au cours de laquelle un garde a été tué et un autre, grièvement blessé. La sécurité intérieure est passée au premier rang des préoccupations et des priorités des Nigériens. Le gouvernement de Bazoum est impatiemment attendu sur la question au terme des 100 Jours. Et la sentence risque d’être quelque peu sévère.

Au plan social et économique, Bazoum est attendu fermement

Au plan social et économique, Bazoum Mohamed n’a encore rien entrepris de tangible et de sérieux. Depuis 2018, le gouvernement nigérien met en oeuvre une loi de finances antisociale dont l’impact sur le niveau de vie des Nigériens est sans précédent tandis qu’elle fait la part belle aux sociétés étrangères. L’allègement de ces mesures particulièrement contestées qui ont provoqué de grands remous sociaux est pour quand ? Nul ne le sait et Bazoum n’a rien dit à ce propos. La continuité ? Bien sûr, disent certains. Les perspectives économiques ne sont pas non plus heureuses. Bazoum a bien promis une lutte sans merci contre la corruption et les infractions assimilées. Mais, visiblement, il bute déjà contre un obstacle de taille. Son prédécesseur est cité dans une affaire d’acquisition d’un terrain appartenant à la société nationale des transports nigériens (Sntn), une société d’Etat. Un cas puni par l’article 52 de la Constitution puisque ladite acquisition est intervenue alors qu’Issoufou Mahamadou était au pouvoir.

Au plan politique, les prisonniers politiques enlèvent tout crédit aux intentions du Président Bazoum Mohamed

Quant au plan politique, la situation est encore plus critique. C’est sur ce terrain, estiment certains, que Bazoum Mohamed trahit ses véritables desseins. Pour nombre de Nigériens, si Bazoum semble s’accommoder de l’existence de prisonniers politiques dont certains ont été arrêtés récemment, c’est parce qu’il se retrouve dans cette façon de faire. En tout cas, il s’y complaît et ne semble nullement pressé d’y mettre un terme. Des dizaines de personnes, adversaires politiques, acteurs de la société civile et militaires mis à l’arrêt sur des bases plus que troublantes, croupissent dans de nombreuses prisons sans le moindre jugement. Le bilan des 100 jours de Bazoum Mohamed sera sans doute fait d’intentions qu’il aura du mal à matérialiser. Quoi qu’il en soit, l’impatience des Nigériens est à ses portes et il sait qu’il n’a qu’un choix : clarifier rapidement ses choix de gouvernance.

YAOU

Pierre Foumakoye Gado est, depuis le 24 décembre 2022, à la tête du PNDS Tarraya. Militant de première heure du parti, il a dirigé de manière opaque le ministère du pétrole. Ce qui ferait de lui un des plus riches du système.

Certains de ses camarades le présentent comme étant un homme ‘’insignifiant’’. Pour eux, il est un Maitre de Conférences en Chimie qui ne sera jamais Professeur, sauf en politique. Même à ce niveau, rares sont les nigériens qui savent ce qu’il pense, tant il prend rarement la parole, se cachant toujours les autres. Et quand vous lui demandez un service, il est presque froid. Froid, il est comme le glaçon, se contentant d’exécuter sans état d’âme les instructions d’Issoufou. À son domicile, son épouse Chatou gère les interminables audiences… Tel se présente sommairement l’homme à la tête du parti rose. Un parti qui a ruiné le pays, piétiné les valeurs sociales, déchiré le tissu social et instauré une justice à géométrie variable. Aujourd’hui, Pierre est le porte flambeau du parti. En face de lui, se trouve son prédécesseur Bazoum Mohamed qui cherchera à rempiler pour un second mandat en 2025.

Laboukoye

Que n’avait-on pas dit ou entendu, auparavant, sur les capacités de Mohamed Bazoum à diriger le Niger correctement ? On le peignait sous toutes les couleurs de l’horreur, tour à tour le présentant comme un irascible personnage incapable de maîtriser ses émotions et comme un homme détaché des réalités nationales. Sa sincérité personnelle et ses convictions politiques solides lui ont sans doute valu ces jugements de valeur qui étaient loin de correspondre à la véritable nature de l’enfant de Tesker, élevé dans la pure tradition arabe de l’honneur chevaleresque et de la dignité humaine, où la lâcheté et la duplicité n’ont jamais leur place.

Durant sa campagne électorale passée, et peut-être même durant sa carrière politique, il a entendu toutes ces attaques dirigées, parfois, même pas contre ses idées politiques, sa vision politique, mais contre sa propre personne, sur des considérations subjectivistes très réductrices de la citoyenneté dans un pays. Il a vécu avec une grande souffrance morale cette manière triste de faire la politique ou de juger les capacités des hommes et des femmes à gouverner le Niger dans la justice et l’égalité. Mais de cette épreuve douloureuse, il est plutôt sorti renforcé et profondément édifié sur les défis qu’il aurait à affronter dans l’accomplissement du mandat que les électeurs nigériens lui ont confié de présider à leurs destinées pour les cinq prochaines années.

Aujourd’hui, plus de sept mois se sont écoulés depuis son investiture et sa prestation de serment, le président Mohamed Bazoum se montre, à la satisfaction générale, à la hauteur de ses hautes fonctions. Il a d’abord marqué les esprits par sa simplicité, voire sa modestie dans l’exercice du pouvoir, en faisant de la fonction présidentielle une présidence de proximité, qui ne coupe pas les relais avec le peuple, qui se déplace vers celui-ci à chaque fois que cela est nécessaire. Il a totalement rompu avec cette présidence jupitérienne inaugurée par son prédécesseur Issoufou Mahamadou qui se singularisait justement dans un exercice ostentatoire du pouvoir. Avec le président Bazoum, les Niaméens ont pu respirer à propos de la circulation dans la capitale dont les grandes artères restaient paralysées durant plusieurs heures avant le passage de ‘’l’empereur Issoufou Mahamadou’’ ! Attachant une grande importance à la concertation préalable, il reçoit régulièrement les représentants des corps constitués avec lesquels il discute des problèmes de leurs secteurs d’activités. Il s’informe et prend les avis nécessaires avant de prendre ses décisions. Gouverner, c’est prévoir, dit-on souvent ! En si peu de temps de présidence, il a surpris et épaté tout le monde, y compris ses adversaires politiques, en montrant tout le contraire de ce que les uns et les autres pensaient de lui auparavant. Aujourd’hui, même l’opposition politique reste, souvent, sans voix, à part quelques clabauderies pour signaler sa présence, de temps à autre. Dans la discrétion, il imprime sa patte à la conduite des affaires publiques avec son style personnel. Lentement, mais sûrement, il mène sa barque sur les flots tumultueux du fleuve Niger. Quelle maestria de la part du président-philosophe !

Sanda

Dans le 5ème arrondissement qui compte 178 bureaux de vote, les citoyens étaient sortis massivement voter chacun le candidat qu’il pense être le mieux placé pour diriger le pays ainsi que la liste de leurs futurs représentants à l’hémicycle, pour les cinq prochaines années. Aux environs de 11 heures, les votes se déroulaient dans le calme et la sérénité absolus dans certaines écoles où sont installés les bureaux de vote. Seulement, malgré le contexte préoccupant de la deuxième vague de la maladie à Corona virus qui rebondit en force, les mesures de prévention de sa propagation n’étaient pas de mise, même si les responsables communaux de la CENI affirment avoir pris des dispositions nécessaires à cet effet.

Sur les lieux, l’on constate un peu partout une indifférence par rapport aux appartenances politiques. Pas de couleurs partisanes dans les apparences, l’anonymat de choix s’assume, à tout point de vue. Et il n’y’avait pas de débats à caractères politiques, dans les files d’attentes devant les bureaux et au niveau des petits attroupements à l’ombre. La plupart des électeurs rentrent aussitôt après avoir voté.

A part la négligence des mesures barrières contre le coronavirus, les élections se déroulaient dans des bonnes conditions, en toute simplicité et clarté. «Pour le moment, tout se passe très bien, dans une parfaite compréhension entre les observateurs, la sécurité, les délégués et les agents de la CENI. J’ai passé dans plusieurs bureaux de vote. Le matériel prévu est bien en place et les votes se déroulent normalement depuis 8h du matin. C’est seulement le port de la bavette qui est négligé, alors qu’il était prévu d’y veiller», a témoigné M. Alou Ali, un observateur représentant de la Confédération nigérienne des travailleurs (CNT) dans la commune 5. Cet observateur estime qu’il va y avoir un très bon taux de participation.

Salifou Tari Moussa, un jeune électeur au sortir de son bureau de vote, à l’école Kirkissoy II, a également positivement apprécié l’organisation de ces scrutins présidentiel et législatif. «J’ai beaucoup aimé la façon dont sont établis les bulletins de vote. La clarté y est. Nous pensons qu’il y’aura de la transparence jusqu’à la proclamation des résultats», a-t-il soutenu, avant de souligner que cette transparence est gage de la stabilité qui évitera aux Nigériens des malentendus inutiles. «J’espère que nous nous retrouverons avec des vainqueurs légitimes, sans contestation ni de doute», dira Ali SahabiHarouna,un autre électeur rencontré à l’école primaire Lamordé. «A travers ces élections aux enjeux d’une alternance démocratique, nous sommes appelés à plus de sens de responsabilité, à respecter le choix de l’autre et être prêt à accepter celui de la majorité», a-t-il renchéri.

Selon le président de la CENI Niamey 5, M. Samaila Issoufou Naroua, les 178 bureaux de vote de la rive droite de Niamey ont tous ouvert entre 8h et 9h, sans aucun cas de retard significatif. Il faut noter que jusqu’à la veille de ces élections en amont, certains citoyens n’ont pas encore retiré leurs cartes d’électeurs. D’après les responsables de la CENI, jusqu’au jour-j des scrutins d’hier, ces retardateurs peuvent récupérer leurs cartes une fois au niveau de leur bureau de vote et pouvoir voter en même temps.

 Ismaël Chékaré

27 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Présidentielle 2020 au Niger : La liste des 32 candidats annoncés ou déclarés (Encadré)

Au moins 32 candidats sont annoncés pour l’élection présidentielle au Niger dont le 1er tour est prévu le 27 décembre 2020. La validation des dossiers par la cour constitutionnelle interviendra en début décembre.

Voici la liste des candidats déclarés et investis par les partis politiques, selon un comptage de l’ANP.

 

  1. M. Ousmane Idi Ango, Alliance pour la Démocratie et la République (ADR-Mahita) ;

  2. M. Moussa Barazé, Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP-Zaman Lahiya);

  3. M. Omar Hamidou Ladan Tchiana, Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (AMEN-AMIN);

  4. M. Salou Gobi, Convention Nationale pour la République (CNR-Gayya)

  5. M. Ibrahim Gado Conseil Républicain pour le Progrès et la Démocratie (CRPD-SULHU);

  6. M. Mohamed Oumarou Idé, Front d’Action pour un Niger Nouveau (FANN-Kama kanka);

  7. M. Seïni Oumarou, Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD-Nassara);

  8. M. Tahirou Guimba, Mouvement Démocratique pour le Développement et la Défense des Libertés (MODDEL-Ma’aykata)

  9. M. Hama Amadou Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN F.A Lumana Africa);

  10. M. Adal Roubeid, Mouvement Démocratique pour le Renouveau (MDR TARNA);

  11. M. Ibrahim Yacouba, Mouvement Patriotique Nigérien (MPN Kishin Kassa) ;

  12. M. Albadé Abouba, Mouvement Patriotique pour la République (MPR-Jamhuriya) ;

  13. M. Souleymane Abdallah, parti ’’Niger En Avant’’ (NIGERENA);

  14. M. Abdoul Kadri Oumarou Alfa, coalition GAYYA ZABBE) ;

  15. M. Mahaman Hamissou Moumouni, Parti pour la Justice et le Développement (PJD-Hakika);

  16. M. Salou Djibo, parti “Paix, Justice, Progrès (PJP-Génération Doubara);

  17. M. Souley Garba, Parti Nigérien pour le Changement (PNC- Mu Lura);

  18. M. Intincar Alassan, Parti Nigérien pour la Paix et le Développement (PND AKAL KASSA);

  19. M. Bazoum Mohamed, Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya);

  20. M. Abdoulaye Amadou Traoré,  Parti du Progrès pour un Niger Uni (PPNU SAWYI);

  21. M. Hamidou Mamadou Abdou, Rassemblement National Africain (RANAA);

  22. M. Ousmane Elhadji Alou Malam Souley, Rassemblement des Démocrates (RD/Tchéton kasa);

  23. M. Mahamane Ousmane, Renouveau Démocratique et Républicain (RDR Tchanji);

  24. M. Mounkaila, Rassemblement Nigérien pour la Démocratie et la Paix (RNDP- Anneima Bani zoumbou);

  25. M. Alma Oumarou, Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP-Farilla);

  26. M. Kané Kadaouré Habibou, Synergie des Démocrates pour la République (SDR-Sabuwa) ;

  27. M. Djibril Baré, Union des Forces Populaires pour la Démocratie et le Progrès (UDFP SAWABA);

  28. M. Amadou Boubacar Cissé, Union pour la Démocratie et la République (UDR TABBAT);

  29. M. Salim Salim Zanguina, Front d’Organisation Responsable Citoyen et Engagé (FORCE NIGER);

  30. M. Issoufou Amadou Seydou, candidat Indépendant;

  31. Issoufou Idrissa, Mouvement Citoyen pour le Développement (MCD, Jarumin Talakawa);

  32. Cheik Boureima Abdou Daouda, Union Démocratique des Socialistes pour la Renaissance (UDSR, Martaba).

CA/ANP-003 Novembre 2020

03 novembre 2020
Source : http://www.anp.ne/index.php/

Les certificats de nationalité en numéros doubles de Bazoum Les organisations de la société civile qui ont déposé auprès du procureur de la République du Tribunal de Grande instance hors classe de Niamey, hier matin, une demande pour l'ouverture d'une enquête pour détournement de biens publics à propos des fonds de l'armée, comptent également, dans les tout prochains jours, déposé une plainte pour faux et usage de faux contre Bazoum à propos de ses pièces d'état-civil. De fait, il est relevé dans les deux arrêts de la Cour que Bazoum a manifestement menti à la Cour. Voici l'objet de ce mensonge grossier.

Par arrêt n°06 du 19 novembre 2020, la cour a déclaré la requête en date du 12 novembre 2020 lui demandant de constater l'inéligibilité du candidat Bazoum pour défaut de conformité de sa nationalité, non fondée au motif que l'intéressé a plutôt produit un certificat de nationalité n°99/SD en date du 11 juillet 1985 et non le certificat n° 140/85 de la même date, contesté par les requérants. Et Bazoum de se répandre sur les médias, notamment la BBC, pour prétendre que le certificat de nationalité n°104/85 du 11 juillet 1985 contesté par les requérants Omar Hamidou Tchiana et Alpha Abdoulkadri, est un faux fabriqué par les soins de Hama Amadou pour le discréditer. Profitant du fait que ce dernier était en déplacement à l'étranger, Bazoum ajoute que le chef de file de l'opposition était en réalité en fuite car se sachant menacé d'arrestation pour ce faux.

Quant à Me Illo Issoufou, avocat à la Cour et conseil du sieur Bazoum, il a indiqué devant la Cour que s'agissant du certificat de nationalité n° 140/85 qui serait produit dans son dossier de candidature de 2016, il reste toujours dans l'ignorance de ce numéro et qu'en tout cas, il n'en a pas souvenance.

Pourtant, la Cour constitutionnelle a investigué dans ses propres archives et a retrouvé dans le dossier de Bazoum au titre des élections législatives de 2016, le certificat de nationalité n° 104/85 que l'intéressé nie être le sien. Problème pour Bazoum, ce certificat de nationalité n° 104/85 a curieusement le même contenu que le certificat de nationalité n°99/SD versé, cette année, dans son dossier pour la présidentielle. Il ressort ainsi, et cela a été clairement établi par la Cour, qu'il y a deux copies de certificat de nationalité au nom de Bazoum, avec deux numéros différents, mais établis la même date (11 juillet 1985), émis par la même juridiction (section du tribunal de Diffa) et ayant le même contenu. Le premier est bel et bien le n° 140/85 retrouvé dans son propre dossier des élections de 2016 et celui qu'il a produit, cette année, sous le n° 99/ SD. La Cour note également que Bazoum a versé une photocopie légalisée de l'original dudit certificat, mais sur laquelle, il n'apparaît aucun numéro d'identification. Bazoum a-t-il trompé la Cour ? A-t-on déjà vu un acte d'état-civil sans numéro ou encore un certificat de nationalité en numéros doubles ?

À la lecture de l'arrêt n°10 du 8 décembre 2020 de la Cour constitutionnelle, on se rend compte que Bazoum est loin d'avoir fini avec la justice, tant il y a des zones d'ombre à éclaircir, tant dans son identité véritable que dans l'authenticité de ses pièces d'état-civil. L'existence d'un même certificat de nationalité à numéros doubles au nom du même individu est en soi un motif valable pour une autre action en justice.

A.S

Présidentielle 2021/Bazoum Mohamed : des épines dans les pieds? N’est pas présidentiable qui veut. En démocratie, exercer la fonction suprême est un honneur qui n’est pas à la portée du premier venu. Au Niger, dans la perspective de la présidentielle de 2021, quelques noms de probables candidats sont déjà connus. Mais tous répondent- ils parfaitement aux critères définis par les textes en la matière ? Fort de l’appareil et des moyens de l’État, le candidat du parti au pouvoir dispose de ce fait d’une longueur d’avance sur les autres prétendants au trône. C’est connu de tous, Bazoum Mohamed a déjà amorcé sa précampagne dans une totale ambiguïté. En effet, on ne sait pas s’il s’agit du ministre de l’Intérieur ou du champion du PNDS-Tarayya qui a récemment sillonné la région de Zinder, tant les éléments de la Police et de la Garde nationales ont été exagérément mobilisés pour la circonstance. Mais, comme le dit l’adage : rien ne sert de courir, il faut partir à point. Autrement dit, la précipitation n’est pas forcement gage de succès. Il reste encore du temps jusqu’à la présidentielle, et des évènements inattendus peuvent sérieusement handicaper les chances de quelques candidats. Justement, la loi fondamentale et le code électoral de notre pays ont pris le soin de définir les conditions à remplir pour espérer figurer parmi les candidats au fauteuil suprême. Ainsi, en son article 47, la Constitution du 25 novembre 2010 dit en substance : « Sont éligibles à la Présidence de la République, les Nigériens des deux (2) sexes, de nationalité d’origine, âgés de trente- cinq (35) ans au moins au jour du dépôt du dossier, jouissant de leurs droits civils et politiques. » À ce propos, l’on se souvient de la vive polémique suscitée par cette disposition constitutionnelle qui disqualifierait Bazoum Mohamed selon certains. Le débat s’est quelque peu calmé. Pour autant, les nuages demeurent sur la tête du candidat du PNDS-Tarayya. C’est sûr, au moment opportun, la controverse reviendra en force, ce qui pourrait grandement fragiliser le dauphin du président de la République. La notion de nationalité d’origine a mis fin aux ambitions de plus d’un homme politique à travers le continent et même le monde. Le champion désigné du PNDSTarayya saura-t-il vaincre ce signe indien ? D’autre part, en sa qualité de ministre de l’Intérieur, Bazoum Mohamed a eu à gérer pas mal de dossiers délicats, des affaires potentiellement explosives. Rappelezvous, au mois de juin 2018, quelque trois (3) tonnes de résine de cannabis ont été saisies par la police nigérienne au quartier Niamey 2000. Les sources officielles ont présenté cette opération comme étant le fruit de huit (8) semaines de surveillance. À en croire le ministre de l’intérieur, Bazoum Mohamed : «Cette prise de 3 tonnes peut s’évaluer à 3 milliards FCFA, à peu près 4 millions 750 000 d’euros », et de poursuivre : « C’était au mois d’avril que nous avons eu le renseignement. Ce sont au total douze personnes de nationalité nigérienne, malienne, algérienne et marocaine, qui ont été arrêtées.» Après quoi, une cérémonie de crémation de la marchandise prohibée a été organisée. Sauf que cette démarche et les explications officielles n’ont pas totalement convaincu les Nigériens. Pour nombre de citoyens, cette affaire garde toujours ses zones d’ombres, ses non-dits. Bref, la lumière est loin d’être faite sur toute la ligne.

Présidentielle 2ème tour : La CAP 20-21 lance la campagne du candidat Mahamane Ousmane à Tillabéri

Le candidat du RDR Tchandji Mahamane Ousmane a lancé, dimanche dernier, sa campagne pour le 2ème tour de l’élection présidentielle du 21 février prochain. A cette occasion, un meeting géant a été organisé à l’arène de lutte traditionnelle de Tillabéri en présence des leaders de partis membres de la CAP 20-21 et alliés qui soutiennent sa candidature. Arrivé 2ème, Mahamane Ousmane bénéficie du soutien d’une trentaine de partis dont le MODEN-FA Lumana, le MPN Kiishin kassa, le PJP Génération Doubara, AMEN- AMIN, etc.

Ils étaient nombreux militants et sympathisants des partis politiques de la CAP 20-21 et alliés de Tillabéri à répondre au rendez-vous de l’arène de lutte traditionnelle. Le Président de RDR Tchandji Mahamane Ousmane candidat à l’élection présidentielle 2ème tour était à la tête d’une forte délégation composée des leaders des partis politiques de la CAP 20-21 et alliés.

Ainsi, après la fatiya prononcée, les différents leaders des partis politiques CAP 20-21 et alliés entre autres Salou Djibo de Génération Doubara, Hama Amadou de Lumana, Amadou Boubacar Cissé de Tabbat ou encore Ladan Tchiana de Amen-Amin, Ibrahim Yacouba de Kishin-Kassa, Mme Bayard de RACINN et plusieurs leaders étaient sur le podium pour féliciter et saluer les militants et sympathisants pour la forte mobilisation, preuve de l’attachement de ces derniers aux idéaux de leurs partis mais aussi de leur engagement à accompagner la CAP 20-21 jusqu’a la victoire. Ces intervenants ont retracé les qualités de leur candidat Mahamane Ousmane avant de se pencher sur le programme politique de ce dernier marqué, ont-ils précisé, par plusieurs défis à relever qui se résument à la question sécuritaire, l’éducation, la santé, l’eau, l’élevage et l’agriculture, l’emploi des jeunes, la promotion de la femme pour ne citer que ceux-là.

Il faut noter que la question de la sécurité dans la région de Tillabéri, aujourd’hui, on ne peut plus préoccupante a été largement développée par tous les intervenants qui, au finish, ont invité les militants à sortir massivement le jour du scrutin le 21 février pour exercer leur devoir civique en faveur de leur candidat Mahamane Ousmane. L’ambiance était bon enfant, les différentes troupes culturelles de la place ont par leurs prestations galvanisé les militants de la CAP 20-21 à se mobiliser le 21 février pour ainsi atteindre l’objectif recherché.

Dans son discours pour la circonstance, le candidat Mahamane Ousmane a laissé entendre que le choix de Tillabéri pour lancer la campagne pour la présidentielle 2ème tour est d’abord de remercier les militants pour la marque de confiance dont ils ont fait montre lors des élections précédentes mais également, a ajouté le président de RDR Tchandji, pour faire part tout comme à la population de Diffa, de Tahoua de «notre ferme volonté de juguler l’insécurité et le terrorisme sous toutes ses formes car il y va de l’intérêt de notre nation». A cet effet, le candidat Mahamane Ousmane a demandé aux militants de se mobiliser encore davantage pour créer les conditions de la mise en œuvre du programme qu’il propose au peuple nigérien et qui vise l’avènement d’un Niger de paix, d’unité, de développement partagé et de progrès pour tous.

Ce programme est centré sur 7 grands axes prioritaires a rappelé Mahamane Ousmane. Il s’agit de l’eau, de l’éducation dans tous ses volets depuis le préscolaire, le primaire, le secondaire, le supérieur et l’innovation, la recherche, de l’emploi qui est la question phare, de l’énergie, de l’environnement, de l’équipement et l’équité. Les questions sécuritaires, sanitaires, judiciaires et diplomatiques contenues dans le volet équité de son programme seront les principaux repères dans la mise en œuvre de sa vision pour le Niger. «La présence massive des militants au meeting de lancement de la campagne traduit la ferme volonté des uns et des autres de sauver le Niger», a conclu le candidat Mahamane Ousmane.

 Zakari Mamane, ONEP/Tillabéri

09 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

L'ancien président nigérien et actuel opposant Mahamane Ousmane, lors d'une manifestation à Niamey contre le pouvoir en place, le 15 juin 2014. AFP PHOTO / BOUREIMA HAMA
Dernière journée de campagne ce vendredi 25 décembre pour les 30 candidats en lice au Niger pour la présidentielle et les législatives de dimanche. En début de semaine, Hama Amadou, qui a vu sa  candidature invalidée par la Cour constitutionnelle, a appelé ses militants à voter pour l’ancien président Mahamane Ousmane, candidat du RDR Tchandji. Tous deux sont attendus ce vendredi à Maradi, après plusieurs étapes en région. À quelques jours du vote, les partisans de Mahamane Ousmane affichent leur optimisme.
Avec notre envoyée spéciale à Niamey, Magali Lagrange
Les militants du RDR Tchandji ne cachent pas leur satisfaction. La consigne de vote donnée par Hama Amadou aux sympathisants du Moden Fa Lumana n’est pas une surprise, expliquent-ils, mais elle leur donne plus de force, selon ce jeune homme, surnommé l’Étudiant :
« Vraiment, on est très content. On connaît la puissance du Moden Fa Lumana ici au Niger. Tous ceux qui le soutiennent seront au deuxième tour. Le "un coup KO", c'est nous qui allons le faire. »

► À lire aussi : Élections au Niger: à quatre jours du scrutin, la course à la mobilisation des électeurs

Reste à savoir si les sympathisants du Moden Fa Lumana respecteront la consigne de vote et choisiront bien le candidat Mahamane Ousmane. Cette militante du parti, elle, en est convaincue :
« Tout ce qu'il nous a dit de faire, nous le ferons. On est prêt à voter dimanche. Je serai la première à entrer dans l'urne. Je suis prête. »
Ce rapprochement entre les deux hommes inquiète-t-il, dans les rangs des autres partis ? Les militants du MNSD de Seini Oumarou affichent leur sérénité, et se concentrent sur leur propre fin de campagne, selon ce militant qui a été candidat aux élections locales :
« Vous savez, l'alliance entre Hama Amadou et Mahamane Ousmane est tout à fait logique (...). En ce qui nous concerne au MNSD, nous avons notre alliance. Nous sommes sereins, il n'y a pas de problème par rapport à ça. »
Même sérénité affichée par les sympathisants du PNDS, le parti au pouvoir. Avec ou sans rapprochement, ils continuent à parier sur une victoire de leur candidat, Mohamed Bazoum, successeur désigné du président sortant Mahamadou Issoufou.

26 décembre 2020
Source : https://www.rfi.fr/fr/

Présidentielle au Niger : la candidature du principal opposant, Hama Amadou, rejetée

La candidature du principal opposant, Hama Amadou, à l’élection présidentielle du 27 décembre au Niger a été rejetée, a annoncé, vendredi 13 novembre, la Cour constitutionnelle, qui a en revanche validé celle du candidat du parti au pouvoir, Mohamed Bazoum. La cour a déclaré M. Amadou « inéligible », sans donner de raison, lors d’une audience au siège de l’institution à Niamey.

Arrivé deuxième de la présidentielle de 2016 derrière le président Mahamadou Issoufou, Hama Amadou, 70 ans, avait été condamné en 2017 à un an de prison dans une affaire de trafic de bébé, qu’il a toujours qualifié de politique, et pour laquelle il a bénéficié en mars d’une grâce présidentielle alors qu’il purgeait une peine de douze mois de prison. Lors de la présidentielle de 2011, M. Amadou était arrivé troisième et avait appelé à voter pour M. Issoufou, qui avait alors été élu pour son premier mandat.

La Cour constitutionnelle a aussi invalidé une dizaine d’autres candidats pour le scrutin du 27 décembre (couplé aux législatives), auquel le président Issoufou ne se représente pas, conformément à la Constitution nigérienne qui n’autorise que deux mandats. La Cour a, en revanche, validé trente candidatures à la présidentielle, dont, sans surprise, celle de l’ancien ministre de l’intérieur, Mohamed Bazoum, candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir).

Un nouveau code électoral contesté
Parmi les candidats en lice, on compte également le général Salou Djibo, ex-chef de la junte militaire au pouvoir de février 2010 à avril 2011, investi par le parti Paix, justice, progrès (PJP). Deux autres poids lourds, Seïni Oumarou, le dirigeant du Mouvement national pour la société de développement (MNSD, 3e en 2016) et Mahamane Ousmane, président de 1993 à 1996 (4e en 2016), sont aussi dans la course, ainsi que l’ex-chef de la diplomatie, Ibrahim Yacouba (5e en 2016).
Depuis 2017, l’opposition refuse de siéger à la Commission électorale et conteste le nouveau code électoral élaboré sur une base « non consensuelle, sans sa participation », qui a été adopté en juin 2019 par le Parlement. Un « dialogue » annoncé il y a un an par le pouvoir et l’opposition en vue « d’apaiser » le climat politique tendu, n’a toujours pas commencé, à un mois et demi du scrutin présidentiel.

Le Monde avec AFP

14 novembre 2020
Source :  https://www.lemonde.fr/

Les Nigériens sont appelés aux urnes le 27 décembre prochain pour les élections présidentielles et législatives. Trente candidats sont en lice pour succéder à l'actuel chef de l'État. Mahamadou Issoufou passera la main après avoir effectué deux mandats.

■ Mahamane Ousmane, candidat du RDR-Tchanji

Ancien président, Mahamane Ousmane est arrivé quatrième à la présidentielle de 2016 avec 6% des voix. Il portera cette fois les couleurs du Renouveau démocratique et républicain (RDR-Tchanji) formation de l’opposition.


Mahamane Ousmane
Interviewé par Christophe Boisbouvier


■ Omar Hamidou Tchiana, candidat d’Amen-Amin

L’ancien ministre des Mines préside le parti Alliance des mouvements pour l'émergence du Niger, Amen-Amin. Son credo : la lutte contre la corruption.


Omar Hamidou Tchiana
Interviewé par Christophe Boisbouvier


■ Ibrahim Yacouba, candidat du MPN-Kiishin Kassa

Le candidat du MPN (Mouvement patriotique du Niger), Kiishin Kassa, avait terminé à la cinquième place, avec 4,34 % des suffrages, il y a cinq ans, avant de soutenir au second tour Mahamadou Issoufou, qui en avait fait son chef de la diplomatie jusqu'à leur rupture en 2018. Son parti a rejoint la coalition d'opposition Cap 20-21 qui entend faire tomber Mohamed Bazoum, le dauphin désigné du président sortant.


Ibrahim Yacouba
Interviewé par François Mazet

 


■ Albadé Abouba, candidat du MPR-Jamhuriya

L’ancien ministre de l’Agriculture, Albadé Abouba, représente le Mouvement patriotique pour la République de la majorité au pouvoir.


Albadé Abouba
Interviewé par Magali Lagrange


■ Seini Oumarou, candidat du MNSD

Le candidat du Mouvement national pour la société de développement a occupé la fonction de haut-représentant du président de la République pendant le second mandat de Mahamadou Issoufou. Aujourd'hui, il brigue le fauteuil présidentiel pour la troisième fois, après sa participation en 2011 et en 2016.


Seini Oumarou
Interviewé par François Mazet


■ Oumarou Malam Alma, candidat du RPP-Farilla

Ancien cadre du MNSD, ministre sous Mamadou Tandja et Mahamadou Issoufou, il se lance pour la première fois sous les couleurs d'un nouveau parti, le Rassemblement pour la Paix et le Progrès.


Oumarou Malam Alma
Interviewé par François Mazet

 


■ Mohamed Bazoum, candidat du PNDS

Ancien ministre de l’Intérieur et des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum est le dauphin de l’actuel chef de l’État pour les couleurs du parti au pouvoir, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme.


Mohamed Bazoum
Interviewé par Magali Lagrange


■ Amadou Boubacar Cissé

Ancien ministre d’État du Plan et de l’Aménagement du territoire national, Amadou Boubacar Cissé est le candidat de l’Union pour la Démocratie et la République (Udr Tabbat).


Amadou Boubacar Cissé (Udr Tabbat)
Interviewé par Christophe Boisbouvier


■ Salou Djibo
Ancien président de la transition nigérienne (2010-2011), il est investi par le parti Paix, justice, progrès.



Salou Djibo
Interviewé par Christophe Boisbouvier

21 décembre 2020
Source : https://www.rfi.fr/fr/afrique

Présidentielle au Niger : vers une transition démocratique historique

Le Niger, dont l'histoire politique a été marquée par de nombreux coups d'État, devrait réaliser sa première transition démocratique, au terme de l'élection présidentielle de dimanche.

Après deux mandats, le président du Niger Mahamadou Issoufou s'apprête à quitter le pouvoir au terme de l'élection présidentielle de dimanche 27 décembre. Un évenement historique pour ce pays sahélien parmi les plus pauvres du monde, à l'histoire marquée par de nombreux coups d'État, qui n'a jamais vu deux présidents élus se succéder depuis l'indépendance en 1960.

"Passer le pouvoir en 2021 à un successeur démocratiquement élu (...) sera ma plus belle réalisation, ce sera une première dans l'histoire de notre pays", a souligné le président dont le retrait a été unanimement salué sur la scène internationale, alors que de nombreux chefs d'État africains s'accrochent au pouvoir.

L'activiste Moussa Tchangari est toutefois sceptique. "Le retrait de Mahamadou Issoufou est simplement le respect de la norme, il y a d'autres normes à respecter pour être démocratique : les libertés et les droits ne sont pas respectés. Nous, activistes, nous avons fait des séjours en prison et les manifestations sont souvent interdites. Le Niger est une 'démocrature'".

Deux attaques meurtrières, une à l'Ouest (7 soldats tués le 21 décembre) où sévit régulièrement l'État islamique au Grand Sahara (EIGS) et une à l'Est revendiquée par Boko Haram (34 morts le 12 décembre) se sont produites à l'approche du scrutin, rappelant l'importance de la question sécuritaire.

Trente candidats se disputeront les suffrages des quelque 7,4 millions d'électeurs, sur environ 23 millions d'habitants.

L'ancien ministre de l'Intérieur donné gagnant

Le grand favori est Mohamed Bazoum, ancien ministre de l'Intérieur et des Affaires étrangères, considéré comme le bras droit du président Issoufou et comme plus puissant que le Premier ministre.

Il vise une victoire dès le premier tour, ce qui n'est jamais arrivé dans l'histoire du pays. Même le président Issoufou ou le très populaire Mamadou Tandja, décédé récemment, avaient dû attendre le second tour pour l'emporter lors de leurs réélections triomphales.

"Après nous, c'est nous", dit l'un des slogans de campagne de Mohamed Bazoum. Fort de l'écrasante victoire de son parti aux élections locales du 13 décembre, cet homme de 60 ans, qui bénéficie de la machine électorale de son parti et de l'État, se place "dans les traces d'Issoufou" et a promis de mettre l'accent sur l'éducation, notamment pour les jeunes filles, ainsi que sur la sécurité.

"On est dans une drôle de campagne", souligne un connaisseur de la politique nigérienne. "On a l'impression que seul Mohamed Bazoum fait campagne". Le candidat se targue même de s'être rendu dans 240 des 266 communes du pays.

Cette source souligne l'absence de renouvellement de la classe politique, avec en lice pas moins de deux ex-présidents, deux anciens chefs de l'État et sept anciens ministres, pour une moyenne d'âge de plus de 60 ans dans un pays où la population est très jeune.

Une partie de l'opposition a choisi d'attaquer Mohamed Bazoum sur son appartenance à la minorité arabe, bien qu'il soit incontestablement né au Niger. "Les contestations sont sérieuses", affirme l'un de ses concurrents, l'ancien président Salou Djibo, soulignant que la justice a été saisie.

"Dernier à l'Indice de développement humain"

Pour Moussa Tchangari, il est "malheureux que le débat porte là-dessus et pas sur le bilan de 10 ans au pouvoir de Mahamadou Issoufou". "Nous sommes dans un pays à la dérive, ça ne va pas au niveau sécuritaire, des libertés, du développement social, du système de santé, de l'éducation, de la corruption", affirme-t-il.

"Il y a 20 ans, le Niger était dernier à l'Indice de développement humain de l'ONU, et il l'est toujours aujourd'hui", rappelle l'ancien Premier ministre Abouba Albadé, que certains voient comme l'adversaire principal de Mohamed Bazoum, en l'absence de l'opposant le plus connu, Hama Amadou. La candidature de ce dernier a été écartée par la Cour constitutionnelle en raison de sa condamnation en 2017 dans une affaire de trafic de bébés, qu'il qualifie de jugement politique.

Ex-ministre de Mahamadou Issoufou, Ibrahim Yacouba, un des outsiders, est passé dans l'opposition, critiquant "la gabegie, la corruption et l'injustice. Nous sommes durs avec ce régime parce qu'il est dur avec les Nigériens, il est intraitable sur les préoccupations sociales et sur la démocratie".

Avec AFP

26 décembre 2020
Source : https://www.france24.com/

Présidentielle second tour : Ousmane était face aux populations de Tillabéry

L’arène de lutte traditionnelle de Tillabéry a servi de cadre, ce dimanche 07 février 2021, au meeting de lancement de campagne pour le second tour de la présidentielle du président du RDR Tchandji, et candidat de la coalition CAP 20- 21 et de l’Alliance des Candidats pour le Changement, M. Mahamane Ousmane. Ils étaient nombreux les militantes, militants et sympathisants des partis politiques de la CAP 20- 21 et Alliés à prendre d’assaut l’arène de lutte traditionnelle de Tillabéry en cet après-midi.

A l’entrée des leaders du CAP 20-21 dans l’arène, des milliers et milliers scandaient ‘’Tchandji Dolé’’ pour dire qu’ils sont prêt pour voter massivement Mahamane Ousmane au second tout de l’élection présidentielle du 21 février 2021 en vue d’une alternance démocratique, gage d’un changement pour leur mobilisation. Elh Seydou Tahirou Mayaki, de rassurer les leaders des partis politiques, que les populations de Tillabéry voteront massivement le candidat de l’alternance Mahamane Ousmane, parce que selon lui, « notre région a été la première victime des deux mandats chaotiques et dramatiques du PNDS Tarayya ».

véritable dans la gestion politique et administrative du pays. La mobilisation des militants et militantes du RDR Tchandji et ses Alliés se passe de tout commentaire. Les hommes et femmes, jeunes et vieux qui aspirent à un changement au lendemain du 21 février 2021, ont fait massivement le déplacement de l’arène de lutte traditionnelle de Tillabéry pour accueillir les leaders du CAP 20-21, à leur tète, le candidat Mahamane Ousmane.

C’est le Coordonnateur régional de campagne de la coalition CAP 20-21 et Alliés de la région de Tillabéry, qui a pris la parole en premier pour tout d’abord souhaiter la chaleureuse bienvenue aux leaders des partis politiques de la Coalition et Alliés avant de remercier les militants et militantes pour leur mobilisation. Elh Seydou Tahirou Mayaki, de rassurer les leaders des partis politiques, que les populations de Tillabéry voteront massivement le candidat de l’alternance Mahamane Ousmane, parce que selon lui, « notre région a été la première victime des deux mandats chaotiques et dramatiques du PNDS Tarayya ».

« Pendant ces dix dernières années, la région de Tillabéry n’a cessé de compter ses morts civils et militaires, ses veuves et ses orphelins, ses déplacés externes et internes, du fait de la mauvaise gestion des questions sécuritaires et la corruption ayant gangrené tout le processus d’acquisition de matériels du secteur de la défense au Niger. Le second tour de l’élection présidentielle ne sera pas tropicalisé dans la région du fleuve », a ajouté Elh Tahirou Mayaki.

Ensuite c’était au tour des leaders des partis politiques de la coalition CAP 20-21 et Alliés de l’Alliance pour un changement de prendre la parole. Hama Amadou, Autorité morale du MODEN FA Lumana Africa, Salou Djibo de PJP Génération Doubara, Amadou Boubacar Cissé de l’UDR Tabbât, Omar Hamidou dit Ladan Tchana de Amin-Amen, Ibrahim Yacoubou de Kishin Kassa, Madame Bayard Gamatié Hadin Kay, Dr Hamidou Hamadou Abdou de RANNA, pour ne citer que ceux-là, ont tour à tour pris la parole pour livrer des messages en vue d’une victoire de leur candidat le 21 février prochain.

Les leaders ont aussi salué et félicité leurs militantes, militants et sympathisants pour la forte mobilisation, preuve, selon eux, de ‘’l’attachement de ces derniers aux idéaux de leurs partis, mais aussi de leur engagement à accompagner la coalition CAP 20-21 et Alliés jusqu’à la victoire finale’’.

Après avoir rappelé certaines qualités de leur candidat, M. Mahamane Ousmane, ils ont mis l’accent sur le programme politique intitulé les 7E qui est articulé autour de ‘’plusieurs défis à relever qui se résument notamment l’équité qui regroupe les questions sécuritaires et de la justice, l’éducation dans tous ses volets depuis le préscolaire, le primaire, le secondaire, le supérieur et l’innovation, la recherche,, la santé, l’eau, l’énergie, l’environnement, l’équipement, l’élevage et l’agriculture, l’emploi des jeunes ou encore la promotion de la femme’’.

Prenant la parole en dernier, le candidat Mahamane Ousmane a loué la mobilisation des militantes et militants de la région du fleuve épousant les idéaux du changement tout en leur promettant des lendemains meilleurs à travers son programme politique, essentiellement basé sur les secteurs sociaux de base mais aussi et surtout sur l’épineuse question sécuritaire dans la région.

‘’Si j’ai choisi la région de Tillabéry pour lancer ma campagne pour la présidentielle, 2ème tour, c’est tout d’abord, pour vous remercier très chaleureusement militantes et militants pour la marque de confiance que vous nous avez témoigné avec brio lors du premier tour de l’élection présidentielle mais également et surtout pour vous faire part, tout comme à la population de Diffa, de Tahoua entres autres, de notre ferme volonté de juguler l’insécurité et le terrorisme, sous toutes ses formes, car il y va de l’intérêt de notre nation’’, a indiqué le candidat Mahamane Ousmane.

Mahamane Ousmane d’ajouter qu’il mesure à sa juste dimension, le martyrs que ces populations vivent depuis plusieurs années : « votre situation actuelle est insupportable et inacceptable tout simplement ».

Le candidat du RDR Tchandji et ses alliés CAP 20-21 et ACC, a demandé aux militantes et militants de ‘’se mobiliser encore davantage pour les conditions de la mise en oeuvre du programme qu’il propose au peuple nigérien et qui vise l’avènement d’un Niger de paix, d’unité, de développement partagé et de progrès pour tous’’.

M.D

A l’instar des autres citoyens du pays, les habitants de la commune rurale de Karma, département de Kollo, dans la région de Tillabéry se sont rendus hier, 27 décembre 2020, aux urnes. L’enjeu de ce double scrutin présidentiel et législatif est de taille, parce qu’il s’agit pour  tous les Nigériens et Nigériennes de choisir parmi les trente (30) candidats en lice pour le fauteuil présidentiel celui qui présidera aux destinées du Niger et les 171 députés qui siégeront à l’Assemblée Nationale pour le quinquennat à venir. Pour la commune rurale de Karma, ils sont au total 32.111 électeurs inscrits sur la liste électorale, répartis dans 122 bureaux de vote implantés dans 60 villages administratifs.

Niché au bord du fleuve Niger à 45 Km à l’Ouest de Niamey, Karma est le chef-lieu de la commune du même nom. Ce jour 27 décembre 2020, les habitants de Karma en âge de voter font la navette des bureaux de vote. L’enthousiasme se lit sur les visages. L’ambiance est bon enfant d’un bureau de vote à un autre. L’école primaire Amirou Moussa Baouna situé au cœur du village de Karma accueille trois bureaux de vote. Il est 9 h 29 mn au bureau de vote N01 de karma. Le secrétaire du bureau vérifie minutieusement sur la liste électorale le numéro d’un électeur qui se présente à lui avant de le faire passer au président du bureau pour une seconde vérification. Pendant ce temps, les assesseurs préparent pour les électeurs les bulletins de vote. Deux urnes sont placées dans ce bureau de vote. L’une pour l’élection présidentielle et l’autre pour les législatives. Les délégués des partis politiques présents dans la salle de vote scrutent les opérations de vote. Ils orientent aussi les électeurs et électrices qui ne savent pas dans quelle urne placer leur bulletin.

Le président de ce bureau de vote M. Mohamed Abdallah affirme avoir débuté les opérations de vote à 8 H 15 mn pour ce bureau qui compte au total 438 électeurs inscrits sur la liste électorale. Tout le matériel électoral est disponible. «Nous ne manquons de rien ici. J’ai personnellement vérifié le dispositif électoral avant de commercer le vote. L’encre indélébile et l’encre sèche sont chacune déposées là où il faut. Les électeurs sont en train d’accomplir leur devoir sans problème», a expliqué M. Mohamed, visiblement à l’aise dans cette responsabilité. A l’entrée du bureau de vote, une longue file d’attente. Les électeurs attendent tranquillement leur tour pour s’acquitter de leur devoir citoyen. Le respect et la discipline constituent la chose la mieux partagée ici.

Au bureau de vote N0 2 érigé toujours dans l’enceinte de l’école primaire Amirou Moussa Baouna, le nombre des électeurs inscrits sur la liste électorale est également de 438 personnes. L’affluence des électeurs est perceptible. Contrairement au bureau de vote N0 1, celui-ci a ouvert à 8 H 03 mn. Mme Ibrahim Hassanatou, présidente dudit bureau précise qu’il n’y a aucun problème aussi bien par rapport au matériel électoral qu’au déroulement du vote. Tous les membres du bureau sont présents. L’isoloir est bien placé pour que le vote de chaque électeur et électrice soit secret conformément aux dispositions du code électoral. Les assesseurs et les délégués mandatés par les différents partis politiques restent vigilants par rapport à l’urne dans laquelle l’électeur doit placer son bulletin de vote. Tout comme les deux précédents bureaux de vote, le troisième bureau de vote installé à l’école Amirou Moussa Baouna compte aussi 438 électeurs inscrits. Ici, c’est Amdouna Hamidou qui est la présidente du bureau de vote. Les électeurs sont dans la file d’attente et attendent impatiemment de voter.

Au Complexe d’Enseignement Secondaire de Karma, les bureaux de vote 4 et 5 sont installés avec respectivement 491 et 481 électeurs inscrits sur les listes électorales. Dans ce village, l’affluence des électeurs est constante dans tous les bureaux de vote ainsi que le témoignent les longues files d’attente. Ce double scrutin présidentiel et législatif suscite beaucoup d’engouement chez les populations de Karma qui sont sorties massivement pour accomplir leur devoir civique. En outre, on remarque aussi dans les files d’attente une forte mobilisation des femmes. La même affluence règne au niveau des bureaux de vote 6 et 8 installés dans l’enceinte de l’école Karma Maourey. Ils comptent respectivement 399 et 365 électeurs inscrits sur les listes électorales.

Au village de Bongoula peulh, un hangar est dressé pour les électeurs afin que ceux-ci soient à l’abri du soleil. Le bureau de vote N0 29 a ouvert ses portes aux électeurs à 9 h 05 mn. Le président du bureau de vote M. Hassane Boureima est conscient qu’il faut totaliser 11 heures pour le scrutin. C’est dire qu’il faut rattraper ce retard avant de procéder au dépouillement.

Les attentes de certains électeurs et électrices à Karma

Les électeurs et électrices de Karma n’ont qu’un seul souhait. Que ces élections présidentielles et législatives se déroulent dans la paix et la quiétude sociale. C’est que confie Mme Fourera Saley qui vient d’accomplir son devoir citoyen au bureau de vote N0 1 de Karma. «Je suis très contente d’exercer mon devoir. Je souhaite que Dieu donne le pouvoir à celui qui aide les couches vulnérables. Pour les députés, il faut qu’ils travaillent convenablement en votant des lois susceptibles d’améliorer les conditions de vie des populations rurales notamment les femmes qui souffrent beaucoup», a déclaré Mme Fourera, pressée d’aller à son jardin, montrant son récipient contenant des semis. Mme Balkissa Issaka se dit contente d’exercer son droit. «Nous voulons que le futur président de la République soit quelqu’un qui rassemble les Nigériens et non le contraire. Il doit aussi assurer à notre pays la paix et la sécurité. Que le meilleur parmi les trente (30) candidats à la course au fauteuil gagne», a souligné Mme Balkissa.

M. Hamidou Ousmane, un septuagénaire souhaite que Dieu choisisse le meilleur pour le Niger. «Dans le contexte actuel d’insécurité, notre pays a besoin d’un Président dynamique et rassembleur. Les populations rurales souffrent dans leur chair. Quant aux députés qui seront également élus à l’issue de ce scrutin, ils doivent agir dans l’intérêt du peuple et non pour remplir leurs poches et construire de belles villas pour dormir à Niamey», dit-il.

La commission communale de la CENI Supervise le scrutin

De l’avis du premier rapporteur de la Commission communale de la CENI de Karma, M. Koudou Younoussa, toutes les dispositions sont prises pour assurer le bon déroulement de ce double scrutin. «Les 122 bureaux vote que compte la commune rurale de Karma sont tous dotés des membres pour que les opérations de vote se déroulent normalement. L’essentiel des bureaux de vote ont ouvert à 8 heures voire 9 heures. Dans tous les cas, chaque bureau de vote doit totaliser 11 heures de scrutin. Ce qui est une innovation majeure du code électoral. Par ailleurs, un dispositif sécuritaire a été mis à la disposition de la commission communale de la CENI Karma pour sécuriser le scrutin», a précisé le rapporteur de la CENI.

En dépit de la résurgence de la pandémie à coronavirus, on constate qu’à karma beaucoup de gens ne respectent pas les gestes barrières. Dans les bureaux de vote, certains membres portent la bavette, tandis que d’autres non. Ce constat est le même dans les files d’attente des électeurs.

Hassane Daouda, Envoyé Spécial

27 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Le Candidat aux élections présidentielles du Niger du parti UDR-Tabbat, Monsieur Amadou Boubacar Cissé a, dans un communiqué publié ce vendredi 25 décembre2020 et dont l’ANP a reçu copie, décidé de retirer sa candidature au profit de celle de l’ancien Président de la République Mahamane Ousmane  du RDR Tchangi.  

Dans ce communiqué, Monsieur Amadou Boubacar Cissé voulait ‘’à travers cet acte murement réfléchi, renforcer la force électorale du candidat Mahamane Ousmane, le candidat de la coalition CAP-20-21 le mieux placé, en vue de la concrétisation, dès le premier tour, de l’alternance politique au Niger’’.

Il a, à cette occasion, invité ‘’toutes les militantes, tous les militants et sympathisants de l’UDR-TABBAT, à apporter massivement leurs voix à Mahamane Ousmane pour l’élection présidentielle du 27 décembre 2020’’.

Il a, par ailleurs, demandé à ses partisans d’accorder leurs suffrages, dans le cadre des législatives, aux candidats de son parti.

Après le désistement d’Idrissa Issoufou du MCD Jarumin Talakawa en faveur de Bazoum Mohamed du PNDS la semaine passée, ce désistement d’Amadou Boubacar Cissé vient ramener le nombre des candidatures aux élections présidentielles à 28 prétendants au fauteuil présidentiel du Niger, rappelle-t-on.

AS/ANP 0154 décembre 2020          


26 décembre 2020
Source : http://www.anp.ne

Habitués à détourner les fonds publics, le PNDS et ses appendices, réunis au sein de la MRN, semblent compter sur le détournement et autre bourrage des urnes pour remporter les élections. Sinon même par magie, leur poulain ne pourra gagner les élections. Car, il est fortement contesté par le peuple nigérien, en grande majorité, à cause de la mauvaise gouvernance et l'injustice érigées en mode de gouvernance par le pouvoir en place depuis 2011. Et surtout, à cause des faux certificats nationalité inventés pour imposer un candidat aux Nigériens. Du reste, le régime dont Bazoum Mohamed veut assurer la continuité avec ses faux papiers a fait beaucoup de torts au Niger et à son peuple. Du détournement massif des deniers publics à travers la surfacturation des marchés et la mise à sac du trésor public, à l'instauration d'une justice à double vitesse, les Nigériens ont vécu pendant dix années une souffrance indescriptible. À cette énorme souffrance des populations s'est greffée l'insécurité qui a endeuillé et continue encore d'endeuiller beaucoup de familles nigériennes. Sur ce chapitre, le Niger et son peuple pleurent chaque jour. C'est l'hécatombe dans presque toutes les régions du pays avec des centaines de morts. C'est dire que, les Nigériens garderont toujours en mémoire les drames de Karamga, Bosso, Toumour, Tilwa, Inates, Chinagoder, Tchambangou et Zaroumdareye. Et garderont toujours un souvenir pour les personnes enlevées à Diffa. La raison de tous ces drames est que les fonds destinés à l'armée ont été détournés par des thuriféraires du régime et leurs complices. C'est de ce régime tâché par le sang humain et le pillage des deniers publics que Bazoum veut assurer la continuité. Kaitcho !

Cela est une insulte à l'égard du vaillant et souverain peuple nigérien. C'est pourquoi dans un élan patriotique, les Nigériens ont décidé de faire barrage le 21 février 2021 au candidat du PNDS. Pour ce faire, selon l'opposition politique et la société civile, ils sortiront massivement le jour du scrutin pour voter et s'opposeront, quelque soit le prix à payer, à toute tentative de fraude ou de bourrage d'urnes. Alors, au nom de la quiétude sociale, les membres de la CENI sont interpellés pour se mettre au dessus des considérations partisanes et veiller à la bonne tenue du scrutin. Surtout à ne pas fermer les yeux sur les faux procès verbaux fabriqués dans une imprimerie de la place pour le besoin de tricherie. Aussi, les membres de la CENI se doivent de faire une comparaison entre le nombre des personnes inscrites dans les communes et le nombre des personnes qui ont voté. Par exemple, dans la commune d'Inates, les voix octroyées à Bazoum multiplient 4 fois le nombre des personnes inscrites sur les listes électorales. Cette tricherie dénote à suffisance que des gens sans foi ni loi seraient prêts à sacrifier notre démocratie et leur dignité pour quelques billets de banque. Cela est inadmissible dans un pays sérieux. Vivement donc que Issaka Souna et sa CENI pensent au Niger. Au Niger uniquement et ne pas répondre aux voeux de certains arrivistes et mercenaires politiques qui font toujours usage du faux pour avoir une ascension sociale. Au détriment de l'intérêt national et de la cohésion sociale. En tout état cause, Issaka Souna fait face à l'Histoire. Et l'Histoire quant à elle jugera tôt ou tard.

A.S

Présidentielles second tour : Mobilisation populaire gigantesque contre 10 ans de prédation

La campagne électorale, dans le cadre du second tour des présidentielles du 21 février 2021, bat son plein. Les deux camps parcourent le pays de long en large pour rallier le maximum d’électeurs pour remporter les élections. D’un côté Mahamane Ousmane, ancien président de la République, bénéficiant du soutien des partis politiques de la Coalition pour l’alternance politique (CAP 20-21) et Alliés, et de l’autre Mohamed Bazoum, candidat du pouvoir, avec le soutien du MNSD Nassara et du MPR Jamahuriya, en plus d’une Kyrielle de micro partis. Pendant que Mahamane Ousmane se sent sur le terrain comme du poisson dans l’eau, car bénéficiant en plus d’un soutien populaire indéniable, Mohamed Bazoum, dont la candidature a été attaquée devant la Cour constitutionnelle par plusieurs candidats pour non-conformité à l’article 47 de la loi fondamentale, rencontre de plus en plus de difficultés. Apparemment lâché par beaucoup de ses camarades pourtant influents du PNDS Tarayya, il a du mal à assumer le bilan d’une gestion calamiteuse de 10 ans, dont il est une pièce maitresse et qu’il est obligé d’assumer. Et c’est justement à cette gestion catastrophique de la renaissance qu’il ne peut pas renier, sous peine de subir les foudres de celui qui l’a imposé, que les Nigériens veulent définitivement tourner le dos. Pour construire un Niger de paix, uni et prospère avec une justice noble à laquelle tous les citoyens sont également soumis, sans distinction de rang ou de coloration politique. C’est le souhait de la majorité écrasante des Nigériens, raison de leur ras-le-bol et leur mobilisation spectaculaire. Pour qu’enfin les 10 ans de prédations de la renaissance ne soient qu’un lointain souvenir. Pour sûr, la gouvernance de notre pays sous la renaissance est la pire que le Niger ait connue. La marque de cette gouvernance est sans nul doute la prédation, un pillage systématique des deniers publics. Prédation des ressources nationales, prédations des droits et libertés des citoyens, avec les conséquences fâcheuses que nous connaissons : un pays affaibli incapable d’assurer la sécurité des citoyens, une paupérisation constante, et un malaise généralisé.

De la prédation des ressources nationales, les Nigériens ont l’impression que c’est le programme inavoué des dirigeants du PNDS, au-delà des paroles enchanteresses et des promesses mirobolantes de campagne. Ils sont rares ceux qui, occupant une fonction quelconque, ne sont pas empêtrés dans un scandale politico financier de plusieurs milliards. La gangrène les a touchés presque tous dans l’un ou plusieurs de ces scandales. Sans être exhaustifs, ces scandales ont pour nom : prêt Eximbank de Chine, prêt congolais, uraniumgate, mukurigate, les examens et concours frauduleux, l’affaire Africard, le don de riz pakistanais, l’achat de l’avion présidentiel, le scandale du ministère de la défense… Sans oublier les relations condamnables avec les trafiquants de drogues et de tous genres. Les quelques vertueux, comme Katambé, sont traités de menteurs et invités à la boucler, s’ils ne sont tout simplement interdits de promotion. Les intérêts vitaux du pays ont été mis en péril, et le Niger trainé devant les tribunaux internationaux, déshonoré par certains de ses fils, usant de leur position dans les hautes sphères du pouvoir d’Etat pour se sucrer. A ceux-là pourtant une impunité totale est accordée pendant que ceux qui dénoncent et qui se battent pour l’honneur et la dignité du pays sont chaque jour interpellés, et jetés en prison pour avoir exercé leur rôle de veille citoyenne. Pour garantir la tranquillité et la paix aux détourneurs et aux mauvais gestionnaires, une politique de prédation des droits et libertés des citoyens sans précédent plombe l’Etat de droit. La loi sévit quand il s’agit de ceux qualifiés de mal pensants et empêcheurs de tourner en rond, même sur simple dénonciation calomnieuse, alors que ceux qui s’autosaisissent immédiatement, sont aux abonnés absents quand les affaires concernent les thuriféraires du régime ou ses soutiens. Ainsi, des hommes politiques de l’opposition, journalistes, et des acteurs de la société civile ont pour seconde demeure les locaux de la police judiciaire ou la prison. Parce que tout simplement ils rêvent d’un Niger juste, meilleur pour tous ses enfants. C’est à ce régime prédateur des ressources nationales et des libertés publiques et individuelles, que les Nigériens veulent tourner le dos. Définitivement. Mais le combat politique n’est pas gagné, même si le report des voix de certains partis politiques qui soutiennent le candidat du pouvoir est plus que jamais contesté. Il revient à la Coalition CAP 20-21 et ses Alliés, ainsi que tous les Nigériens excédés par Guri, sortent massivement le 21 février 2021 pour voter l’alternance politique, et protègent leurs votes jusqu’à la proclamation des résultats réellement sortis des urnes. Car, comme certains qui ne s’encombrent nullement de scrupules le disent, ce n’es pas les votes qui comptent, mais la manière de compter les votes. Ce qui s’est passé le 27 décembre 2020, et même antérieurement dans ce pays, doit être suffisamment source de leçons.

BISSO

Ceni Prestation serment Cour Constitutionnelle 13 11 17Après leur installation le 05 novembre dernier, les membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), ont prêté serment hier, devant la Cour Constitutionnelle de Niamey. Cette cérémonie présidée par le vice-président de la Cour Constitutionnelle M. Narey Oumarou en présence du ministre d’Etat en charge de l’Intérieur M. Mohamed Bazoum, et de plusieurs témoins, consacre une obligation réglementaire qu’impose la Constitution nigérienne aux membres de la CENI.

La cérémonie de prestation a débuté par la lecture des décrets nominatifs, puis il s’en est suivi l'appel des noms des dix nouveaux membres de la CENI. Après la lecture de la formule consacrée, chacun de ces membres a juré sur le Livre Saint de sa confession. Le vice-président de la Cour Constitutionnelle, M. Narey Oumarou a pris acte de leur serment et les renvoyés à l’exercice de leurs fonctions.

La Cour d’Appel de Niamey a reçu, le mercredi 22 mars 2023, le serment de M. Maman Salissou, nouveau Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP) récemment nommé par décret du Président de la République pris en Conseil des ministres. La prestation de serment s’est tenue sous la présidence M. Alio Daouda, président de la Cour d’Appel.

La cérémonie a commencé avec la lecture du décret de nomination du récipiendaire. La procureure générale près la Cour d’appel de Niamey a, par la suite, prononcé son réquisitoire avant de demander à la Cour d’accepter le serment de M. Maman Salissou et le renvoyer à l’exercice de ses fonctions.

Après la lecture du serment, l’appel nominal et les conseils prodigués par le président de la Cour d’Appel et de la procureure générale, M. Maman Salissou a juré, la main droite levée, d’exercer ses fonctions avec probité dans le respect des lois et règles en vigueur. La Cour a pris acte de son serment et l’a renvoyé à l’exercice de ses fonctions.

Après la cérémonie de prestation de serment, le nouveau Directeur Général de l’ARCEP a tenu à remercier les plus hautes autorités de la République du Niger  pour la confiance placée en sa personne en lui confiant cette haute responsabilité. Il a par ailleurs ajouté être conscient des défis qui l’attendent, car dans ce domaine les attentes sont fortes que ça soit chez les opérateurs, les consommateurs ou du côté des pouvoirs publics. «Il va falloir redoubler d’efforts pour que les principaux acteurs notamment les consommateurs trouvent toujours satisfaction par rapport aux services de communication électronique» a-t-il dit. Le DG de l’ARCEP a par la suite appelé ses collaborateurs à regarder vers les mêmes objectifs pour atteindre un niveau de délivrance de service public assez élevé.

Pour sa part, la présidente du Conseil National de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste Mme Bety Aichatou Habibou Oumani a, au nom de tous les membres du conseil de régulation, souhaité la bienvenue au nouveau Directeur Général, et lui a conseillé de bien respecter les conseils qui lui ont été donnés par la Cour. «L’ARCEP est régie par une loi, donc le respect des lois est important dans la mission qui lui a été assignée. Il n’a pas été choisi par hasard, c’est quelqu’un qui a de l’expérience,  qui a un bon comportement et un très bon respect de la hiérarchie», a-t-elle dit assurant que le Conseil de Régulation va l’accompagner dans l’accomplissement de cette mission. 

 Aminatou Seydou Harouna(onep)

 Source : http://www.lesahel.org

 

La Cour d’Appel s’est réunie hier 22 novembre 2023, en audience solennelle pour recevoir le serment du nouveau directeur général de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP) récemment nommé en conseil des ministres le 3 novembre 2023 par le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat le Général de Brigade Abdourahamane Tiani. Il s’agit du Colonel-major Chaibou Idrissa. La prestation de serment s’est tenue sous la présidence du Vice-Président de ladite Cour, M. Boukary Sally Ibrahim.

La cérémonie a commencé par la lecture du décret de nomination du récipiendaire. Dans un réquisitoire prononcé à cette occasion, le Substitut général près la Cour d’Appel  de Niamey, M. Idrissa Soumaye, a rappelé que la loi N° 2018-47 du 12 Juillet 2018 portant création, organisation et fonctionnement de l’autorité de régulation des communications électroniques et de la poste stipule, en son article 40, qu’avant leur entrée en fonction, les membres du CNRCEP, le directeur général ainsi que la  catégorie du personnel soumis au serment prêtent serment devant le Président de la Cour d’Appel selon la formule suivante : « je jure d’exercer mes fonctions avec probité, dans le respect des lois et règlements en vigueur. En cas de parjure que je subisse les rigueurs de la loi ».

S’adressant au récipiendaire, le substitut a indiqué qu’il ne va pas trop épiloguer sur lui, car étant déjà un officier de l’armée. Toutefois, il a insisté sur la lourde responsabilité qui lui revient désormais d’exercer avec probité ses fonctions. Pour le substitut général près la Cour d’Appel de Niamey, cette cérémonie est loin d’être une obligation formelle. Car, a-t-il dit, « prêter un serment, c’est prendre un engagement devant Dieu et devant les hommes ». Le substitut a requis d’accepter le serment et de renvoyer le récipiendaire à l’exercice de ses fonctions.

Après la lecture du serment, l’appel nominal et les conseils prodigués par le Vice-Président de la Cour d’Appel, le récipiendaire a juré, la main droite levée, d’exercer ses fonctions avec probité dans le respect des lois et règlements en vigueur. La Cour a pris acte de son serment et l’a renvoyé à l’exercice de ses fonctions.

Qui est le Colonel-Major Chaibou Idrissa ?

Officier des Forces Armées Nigériennes (FAN) du domaine des transmissions, le Colonel-Major Chaibou Idrissa est diplômé de l’Institut des hautes études de la défense de Rome en Italie. Outre ses connaissances en télécommunications, il est également titulaire d’un master 1 en relations internationales stratégico-militaires et d’un Master 2 (admissibilité) en gestion des ressources humaines.

Au cours de sa carrière, il a suivi diverses formations dans plusieurs écoles et centres de formation à travers le monde, notamment en Afrique (Côte d’ivoire, Sénégal, Nigéria, Ghana, Egypte), en Europe (Allemagne, France, Italie) et aux Etats-Unis d’Amérique (Washington DC, Texas et Californie). Le Colonel-Major Chaibou Idrissa a occupé de nombreuses fonctions au sein des forces armées nigériennes et a tenu d’importants postes de responsabilité parmi lesquels, ceux de directeur central des transmissions des FAN, de directeur du Prytanée militaire de Niamey, de directeur des systèmes d’information et de communication au Ministère de la Défense nationale.

 Sur le plan international, il a aussi tenu différents postes dans des missions des Nations Unies, dont le plus récent est celui de conseiller militaire principal du Représentant Spécial du secrétaire général des Nations Unies en Afrique de l’Ouest avec résidence à Dakar. Le Colonel-Major Chaibou Idrissa totalise plus de 32 ans de service et il est décoré de la médaille de Grand Officier de l’Ordre National du Niger. En plus des langues nationales le Haoussa et le Djerma, il parle couramment le français, l’anglais et l’italien.

Rahila Tagou (ONEP)

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Prestation de serment à la Cour d’Appel de Niamey : Le nouveau Directeur général de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE) prête sermentLe Directeur général de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE), M. Ibrahim Nomao a prêté serment hier matin à la Cour d’Appel de Niamey conformément à l’article 12 de la loi 2015-58 du 2 décembre 2015. C’est le président de la Cour d’Appel de Niamey, M. Gayakoye Sabiou Abdourahamane qui a présidé la cérémonie dans la grande salle d’audience de ladite Cour.

«Je jure d’exercer mes fonctions avec honneur, probité et indépendance, de respecter et faire respecter les lois et règlements. En cas de parjure que je subisse la rigueur de la loi ». Après avoir prononcé cette formule consacrée M. Ibrahim Nomao est renvoyé à l’exercice de ses fonctions par le président de la Cour d’Appel de Niamey.

Dans son réquisitoire, le Procureur général, près la Cour d’Appel de Niamey, M. Offen Harouna a rappelé que l’ARSE, cette structure administrative et indépendante a été instituée par la loi 2015- du 2 décembre 2015 portant création, mission, organisation et fonctionnement d’une Autorité de Régulation, du Secteur de l’Energie (ARSE). Il a noté que cette autorité assure une mission de service public, de régulation des activités exercées dans le sous-secteur de l’électricité et des hydrocarbures, segment aval sur le territoire de la République du Niger.

Plus spécifiquement, l’autorité veille à l’application des textes législatifs et règlementaires régissant les sous-secteurs de l’Electricité et des hydrocarbures segments Aval dans la transparence. Elle est également chargée de promouvoir le développement efficace de ces sous-secteurs, et de protéger les intérêts des utilisateurs et des opérateurs en garantissant une saine et loyale concurrence. Enfin, elle exerce des pouvoirs de contrôle, de sanctions soit d’office, soit à la demande de toute personne ayant un intérêt.

Nommé au Conseil des Ministres par décretn° 2022-084/PRN/MF du 2 Septembre 2022, le nouveau directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) du Niger, M. Issa Djibo a pris fonction, hier, à travers une cérémonie de prestation de serment à la Cour d’Appel de Niamey. La cérémonie présidée par le Vice-président de la Cour d’Appel, M. Boukary Sally Ibrahim a réuni les membres de ladite Cour et ceux de la CDC.

Cette prestation de serment fait partie des dispositions légales qui doivent être respectées pour permettre à l’intéressé d’exercer sa fonction. La cérémonie a commencé par la lecture du décret consacrant la nomination du nouveau directeur général de la CDC par la greffière auprès de la Cour. S’en est ensuite suivi le réquisitoire du procureur général près de ladite Cour qui a constaté tout comme le président de la séance que toutes les conditions prévues en la matière sont respectées.
Par la suite, le président de la séance et Vice-président de la Cour d’Appel, M. Boukary Sally Ibrahim, a rappelé toute la procédure administrative qui a préparé cette cérémonie. Il a lu la formule du serment qui a été suivie par le ‘’Je le jure’’ du récipiendaire. Après quoi la Cour a pris acte du serment. Le président de la séance, M. Boukary Sally Ibrahim a prodigué des sages conseils au nouveau directeur général de la CDC. C’est ainsi qu’il a rappelé que, ce serment n’est pas une simple formalité mais plutôt un engagement pris par le concerné devant Dieu et devant les Hommes d’accomplir la tâche ou la mission qui lui a été confiée avec probité dans le respect des règles en vigueur. Pour le président de la séance, l’assermenté est tenu de respecter à tout prix cet engagement, un engagement qui doit aussi guider ses gestes dans l’accomplissement de sa mission.
Le Vice-président de la Cour d’Appel, a notifié aussi à l’intéressé que, c’est compte tenu de son expérience et de son expertise que, les plus hautes autorités ont porté leur choix en sa personne. C’est pourquoi, le président de la séance a espéré qu’il relèvera les défis tout en lui rappelant qu’en cas de parjure la loi sera appliquée dans toute sa rigueur.
Peu après avoir prêté serment, le nouveau directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations du Niger, M. Issa Djibo s’est réjoui de la confiance placée en lui par les autorités qui lui ont confié cette mission, rappelant la CDC est une nouvelle institution crée en 2016 dont la mise en place est intervenue 2018. M. Issa Djibo a fait remarquer que, la CDC n’est pas une institution très connue. Toutefois, il a rappelé certaines missions de cette caisse, précisant que CDC est un Etablissement Public de Financement. Elle a pour principales missions de recevoir les consignations administratives et judiciaires ainsi que les cautionnements ; de gérer les dépôts et conserver les valeurs appartenant aux organismes et aux fonds qui y sont tenus ou qui le demandent ; de gérer les services dévolus aux Caisses et aux Fonds dont la gestion lui est confiée ; de promouvoir et participer au financement du logement social ; de participer au financement de la restructuration de la voirie et de l’assainissement des centres urbains ; de financer l’équipement des collectivités locales ; de promouvoir le financement des PME ; et de participer à des levées de fonds pour le compte de l’Etat.
La CDC est aussi chargée de recevoir les dépôts des fonds effectués par les notaires, les administrateurs et autres mandataires judiciaires, en exécution des dispositions législatives ou des réglementations en vigueur ; de recevoir les dépôts des fonds des greffiers des tribunaux, en exécution des dispositions du Code de procédure civile, sous réserve des sommes nécessaires aux opérations de gestion.
À travers la mise en place de la CDC-Niger, Il s’agit d’une part de sécuriser et de rentabiliser des avoirs, tant publics que privés, parfois logés au Trésor ou dans des établissements bancaires. Et d’autre part, de contribuer à la prise en charge de la problématique du financement des projets d’intérêt général.
En tant qu’instrument de développement et de financement des projets publics d’intérêt général, la Caisse des Dépôts et Consignations a un rôle fondamental à jouer dans la prise en charge des grandes priorités définies dans le cadre du Programme de Renaissance Acte III, mis en œuvre par le gouvernement.

Mamane Abdoulaye(onep)

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 Les magistrats nouvellement intégrés et affectés à la Cour d’Appel de Niamey, ont prêté serment, hier matin. Cet exercice est une obligation légale prévue par l’article 8 de la loi du 24 mai 2018 portant statut de la magistrature. C’est le 1er président de la Cour d’Appel de Niamey, M. Alio Daouda qui a présidé cette cérémonie en présence du ministre de la Justice, Garde des sceaux.

Peu avant la prestation du serment, le procureur général de la Cour d’Appel de Niamey, le représentant des avocats et des Huissiers ont tour à tour prodigué des sages conseils aux nouveaux magistrats. Ces conseils s’articulent autours des comportements à adopter à l’égard de leurs collègues, collaborateurs et agents de service, de l’impartialité, de la loyauté et surtout de l’indépendance.

Apres les conseils d’usage et la lecture de la formule consacrée, les 12 magistrats de siège et les 7 magistrats de parquet ont chacun à son tour levé la main droite et juré. Le 1er président de la Cour d’Appel de Niamey, M. Alio Daouda a donné acte au procureur général de la Cour d’Appel de ses réquisitions, à M. le Bâtonnier de ses observations et à donné acte aux récipiendaires de leur serment avant de les renvoyer dans l’exercice de leurs fonctions.

Le 1er président de la Cour d’Appel de Niamey a aussi tenu à prodiguer des conseils aux nouveaux magistrats assermentés. «Ce serment va vous accompagner dans toute votre vie professionnelle et sociale. C’est pourquoi je vous commande de respecter la dignité humaine et d’éviter l’usage abusif des prérogatives de la loi», a-t-il affirmé. Aussi, M. Alio Daouda a fait savoir aux nouveaux magistrats qu’ils ne sont pas affranchis du respect de la loi  où aux autorités auxquelles, ils sont soumis et à qui ils devaient de l’obéissance, du respect, de la loyauté et de la fidélité.

 Yacine Hassane(onep)

30 novembre 2021
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La Cour de Cassation s’est réunie, le vendredi 30 décembre 2022, pour recevoir le serment des  conseillers à la Cour d’Appel de Niamey, récemment nommés membres des chambres spécialisées en matière économique et financière de ladite Cour. Il s’agit de huit (8) magistrats nommés par décret 654 du 8 août 2022. La prestation de serment s’est tenue sous la présidence du premier président de la Cour de Cassation, M. Abdou Dan Galadima en présence de tous ses membres et du parquet général.

La cérémonie de prestation a commencé avec la lecture du décret de nomination et l’appel nominal des magistrats récipiendaires. Il s’agit de M. Yayé Hassane, M. Tahirou Soumana, Mme Hamadou Maimouna Abouba, M. Amadou Djibo, M. Maman Sani Gandou, M. Mamane Hamidine, M. Issoufou Yacouba et M. Salissou Chaibou. Le serment ainsi prêté en cette circonstance répond à une exigence légale qui fait obligation aux magistrats nommés pour siéger dans les chambres spécialisées, bien qu’ils soient déjà des magistrats assermentés, de prêter serment, à nouveau, par devant la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire du Niger avant de prendre officiellement fonction pour assumer les charges qui sont les siennes.

Dans son réquisitoire à cette occasion , le Procureur Général près la Cour de Cassation, M. Hama Ori a rappelé les dispositions légales relatives à la prestation de serment des magistrats membres des chambres spécialisées en matière économique et financière. S’adressant aux magistrats, le Procureur Général a indiqué qu’il s’agit d’une lourde responsabilité car, il leur revient désormais de traiter de la délinquence économique et financière. Pour lui, le serment est pris pour davantage faire prendre conscience aux magistrats de cette lourde reponsabilité. Le procureur a requis de la Cour de cassation d’accepter le serment et de renvoyer les récipiendaires dans l’exercice de leurs fonctions.

Après la lecture du serment par le premier président de la Cour de Cassation et après l’appel nominal, chaque magistrat a juré, la main levée, de garder les secrets des délibérations et de se conduire comme un  digne et loyal magistrat. La Cour réunie dans sa plénitude a pris acte de leur serment et a renvoyés les huit (8) magistrats dans l’exercice de leur fonction.

 Zabeirou Moussa(onep)

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Six nouveaux membres de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) ont prêté serment le 1er avril à la Cour de Cassation. C’était au cours d’une cérémonie organisée à cet effet dirigée par le Procureur général près la Cour de Cassation, M. Ory Hama en présence du premier président de ladite cour, M Abdou Zakari, des membres de cette haute juridiction, ceux de la HALCIA, des récipiendaires et leurs proches.

Cet exercice est une formalité consacrée par la loi qui fait obligation aux membres de la HALCIA de prêter serment à la Cour de Cassation réunie en son audience solennelle. Peu avant la prestation de serment, il a été procédé à la lecture des décrets portant nomination de ces nouveaux membres de la HALCIA. Il s’agit de Mme Rabiou Haoua Hambally, M. Gambo Djibo, M. Ahmed Mohamat, Mme Amadou Hadidjatou, M. Ibrahim Alio Sanda et M. Ali Bawa.

Pour rappel, la HALCIA est une administration d’investigation rattachée à la Présidence de la République et qui dispose des moyens spécifiques pour lutter contre un phénomène dont on estime que les moyens ordinaires ne pourront pas permettre d’y faire face. La loi 2016-44 du 6 décembre 2016 fait obligation aux membres de prêter serment. Les membres sont choisis parmi les gens qui ont fait preuve de rigueur, de droiture, de neutralité et d’impartialité dans leur mission.

Dans ses réquisitions, le Procureur général près la Cour de Cassation a rappelé les qualités des membres choisis avant de les exhorter au respect de leurs engagements. «Nous voyons bien dans l’équipe, certains ont été reconduits certainement pour avoir mené à bien leur premier mandat et la deuxième équipe pour avoir la chance de connaitre certains, nous sommes sûrs avec ce choix, le Président de la République pourra atteindre son objectif», a-t-il assuré. «Nous vous demandons de ne pas décevoir votre serment, car le Président de la République place en vous une certaine confiance», a insisté le Procureur général.

A l’issue de la cérémonie, la Cour a pris acte du serment des récipiendaires et les a renvoyés à l’exercice de leur fonction.

 

Mamane Abdoulaye(onep)

La Cour de Cassation s’est réunie le vendredi 4 Novembre 2022, en audience solennelle au cours de laquelle trois présidents de chambres, un conseiller et deux (2) avocats généraux ont prêté serment. Cette cérémonie a été présidée par le président de la Cour de Cassation, M. Abdou Dan Galadima.

Cette prestation de serment consacre une dispose de la loi relative de la Cour de Cassation, loi qui fait obligation aux membres de cette Cour de prêter serment avant leur prise de fonction. Ainsi, lors de la cérémonie, il a été d’abord ces obligations puis le décret portant nomination des magistraux comme membres de la Cour de Cassation. Par la suite, les trois magistrats ont été présentés avant de prêter serment. Il s’agit de M. Moussa Idé, M. Albachir Mahamadou Nouhou Diallo et M. Salissou Ousmane, respectivement président de la Chambre Civile et Commerciale, président de la Chambre Sociale et des affaires coutumières et président de la Chambre Criminelle, tous auprès de la Cour de Cassation. Ces trois présidents ont été renvoyés à l’exercice de leurs fonctions.

Aussitôt installés dans leurs nouvelles fonctions, les trois nouveaux membres de la Cour de Cassation ont pris place aux côtés de leurs collègues pour suivre la prestation de serment de Mme Abdourahmane Amina Moussa et de M. Moutari Abdou, désormais Avocats Généraux renvoyés également à l’exercice de leurs fonctions.

Rachida Abdou Ibrahim(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Les membres de la Cour des Comptes se sont réunis en audience publique solennelle, sous la présidence de son Premier président, M. Naraye Oumarou, hier matin dans la salle d’audience de ladite Cour, conformément aux dispositions de l’article 33-2 de la loi organique N°2012-08 du 26 mars 2012 déterminant les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement de la Cour des Comptes. Cette audience a pour but de traiter deux (2) dossiers portant l’un sur la prestation de serment des Magistrats du Siège et l’autre sur la prestation de serment des Avocats Généraux près la Cour des Comptes. C’était en présence du Procureur Général, M. Hassane Hodi.

Ils sont au total treize (13) magistrats du Siège dont deux (2) présidents de Chambre, Onze (11) Conseillers et trois (3) Avocats Généraux qui ont prêté serment avant d’être renvoyés à l’exercice de leur fonction. Il s’agit des présidents des Chambres : M. Oumarou Magagi Tanko et Hamidou Salifou Kané ; des Conseillers : Chaibou Yahaya, Sina Tahirou, Moha Moussa, Hamidou Kimba Moussa, Yérima Bako Issoufou, Maman Amadou Abdoulkader, Abdou Razak Tinni, Laouali Fatchima Mahamane Santy, Marou Seyni Amina Sambérou, Na-Allah Gouzaé Aicha et Bachirou Barkatoulaye Amadou et enfin des avocats généraux Oumarou Issaka, Hima Amadou Moussa et Ranao Maiguéro Ibrahim. Toutes ces personnalités ont été nommées par décret du Président de la République, pris en conseil de la Magistrature.

La prestation du serment a été précédée des réquisitions du Procureur Général. Dans son réquisitoire, le Procureur Général, M. Hassane Hodi a rappelé le caractère légal et obligatoire de ladite cérémonie, notamment, l’article 14 alinéa 2 et l’article 16 de la loi organique N°2012-08 du 26 mars 2012 régissant la Cour des Comptes, déterminant les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement de la Cour qui font respectivement obligation aux présidents des chambres, au conseillers et aux avocats généraux nommés près cette Cour, de prêter serment en audience publique solennelle sous la présidence du Premier président de la Cour, avant de prendre fonction. La formule consacrée pour le serment consiste à « jurer devant Dieu et devant les hommes de bien et fidèlement remplir la fonction dont vous êtes investi, de l’exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution et des lois et règlements en vigueur, de garder le secret des délibérés et des votes auxquels vous pouvez être appelés à participer, de ne prendre aucune position publique ou privée sur les questions relevant de la compétence de la Cour et de vous conduire en tout comme de dignes et loyaux magistrats ».

La Cour s’est réunie en audience solennelle, hier matin, conformément aux dispositions de l’article 33-2 de la loi organique régissant la Cour des Comptes pour recevoir le serment de deux magistrats de siège. Il s’agit de M. Oumarou Magagi Tanko, inspecteur principal du trésor et de M. Hamidou Salifou Kané, magistrat de grade exceptionnel, 3ème échelon, nommés respectivement président de la 1ère  et de la 2ème chambre de ladite Cour pour une durée de 5 ans renouvelable.

Sous la présidence du premier président de la Cour, Pr Oumarou Narey, le greffier en chef a donné lecture du décret de nomination des deux magistrats, pris lors du Conseil de la Magistrature du 10 octobre 2022 signé par le Président de la République, Chef Suprême de la Magistrature. Dans son réquisitoire, le Procureur général, M. Hodi Hassane a rappelé que l’article 14 alinéa 2 de la loi organique relatif à la Cour des Comptes dispose que, avant de prendre fonction, les présidents des chambres doivent prêter serment en audience publique solennelle. C’est donc pour satisfaire à cette obligation légale que s’est tenue cette cérémonie de prestation de serment qui est l’expression d’une tradition. Il a par ailleurs souligné l’importance des missions et des responsabilités que ces magistrats vont continuer à exercer au sein de la Cour.

Le procureur général a, en outre, expliqué que, de par la formule de serment qui renferme ainsi des exigences relatives aux devoirs de magistrat, M. Oumarou Magagi Tanko et M. Hamidou Salifou Kané auront donc l’obligation de respecter dans l’exercice de leurs fonctions certaines valeurs dont principalement celles tenant à l’impartialité, à la dignité, à la loyauté, aux notions largement explicitées dans le code de déontologie de la Cour. «Au-delà de la lourdeur des obligations et l’éthique exprimées dans le serment, votre engagement vous appelle à davantage de sacrifices dans l’accomplissement des missions d’une particulière importance que vous allez exercer dans vos différentes chambres», a dit M. Hodi Hassane.

La formule consacrée pour le serment a consisté pour les deux magistrats de «jurer devant Dieu et devant les hommes de bien et fidèlement remplir la fonction dont ils sont investis, de l’exercer en toute impartialité dans le respect de la constitution et des lois et règlements en vigueur, de garder le secret des délibérés et des votes auxquels ils sont appelés à participer, de ne prendre aucune position publique ou privée sur les questions relevant de la compétence de la Cour et de se conduire en tout comme de dignes et loyaux magistrats». Après avoir juré, la Cour a pris acte de leur serment et les a, par conséquent, renvoyés à l’exercice de leurs fonctions.

Notons que, relativement aux attributions de ces chambres, l’article 23 de la loi organique qui régit la Cour des Comptes dispose que la 1ère  chambre est chargée du contrôle des opérations de l’État. A ce titre, elle s’occupe notamment du jugement des comptes des comptables principaux de l’État ; élabore les rapports sur les projets de loi et règlements et les déclarations générales de conformité y afférentes ; effectue des contrôles thématiques dans divers domaines. La 2ème chambre quant à elle, est chargée du contrôle des opérations des collectivités territoriales. Ce contrôle qui peut être juridictionnel ou de la gestion s’exerce aussi bien sur les communes que les régions à travers tout le territoire national.

Oumar Issoufou(onep)

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Le Premier président de la Cour des Comptes, Pr Narey Oumarou a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie de prestation de serment de la nouvelle secrétaire générale adjointe de ladite Cour. A l’issue de la lecture du serment et l’appel de son nom, Mme Also Rahinatou Mohamed N’Diaye a juré d’accomplir loyalement sa mission. C’est ainsi que Pr Narey Oumarou a pris acte de son serment et l’a renvoyée à l’exercice de ses fonctions.

Cette cérémonie est une obligation légale. En effet, l’article 18 alinéa 4 de la loi organique régissant la Cour des Comptes fait obligation au Secrétaire Général ainsi que son adjoint de prêter serment en audience publique solennelle avant de prendre fonction. La formule du serment est la suivante : «Je jure devant Dieu et devant les Hommes, de bien et fidèlement remplir la mission dont je suis investi de l’exercer en toute impartialité dans le respect de la constitution et des lois et règlements en vigueur et de me conduire en tout comme un digne et loyal magistrat». Notons que cette magistrate précédemment conseillère à ladite Cour a été nommée par le décret N°2021-976/PRN/MJ du 23 novembre 2021.

Après l’ouverture de la séance, la greffière en chef, Mme Zara Oumarou a précisé que le secrétaire général est choisi parmi les conseillers hors grade ou à défaut parmi les conseillers maitres les plus anciens. Il a le rang du président des chambres et est assisté d’un secrétaire général adjoint choisi parmi les conseillers maitres les plus anciens ou à défaut parmi les conseillers référendaires les plus anciens. Le Secrétaire général et le Secrétaire général adjoint sont nommés par décret du Président de la République sur proportion du ministre en charge de la Justice après avis du Premier président de la Cour des Comptes.

Peu après, le procureur général près la Cour des Compte, M. Hodi Hassane a rappelé à la concernée qu’il ressort de ce serment qu’elle va prêter, trois valeurs ou principes qu’elle devrait respecter dans l’exercice de ses fonctions à savoir l’impartialité, la dignité et la loyauté. Dans ce cadre, «vous devrez exécuter le devoir de votre charge avec droiture, objectivité mais aussi dans le respect de vos fonctions en adoptant un comportement exemplaire en toute circonstance et en vous déterminant seulement par rapport à la loi en dehors de toute forme d’influence», lui a-t-il dit. Expliquant les fonctions du secrétaire adjoint, le procureur général a dit qu’il s’agit de l’assistance et suppléance du secrétaire général en cas d’absence ou d’empêchement dans l’exercice des tâches administratives courantes. Le SG adjoint assure les fonctionnements des différents services administratifs ou techniques de la Cour et notifications des arrêts. La suppléance consiste, selon le procureur général, de remplacer temporairement le Secrétaire Général dans ses fonctions lorsque celui-ci sera absent ou empêché pour entre autres assurer le secrétariat de la Cour lors de ses réunions conformément aux dispositions de la loi organique régissant la Cour. M. Hodi Hassane a aussi précisé que de manière générale sauf restriction éventuelle, le secrétaire général adjoint exerce l’intégralité des pouvoirs attachés à la fonction du Secrétaire général notamment les missions administratives courantes et la gestion des ressources humaines.

Mamane Abdoulaye

29 décembre 2021
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Le Conseil d’Etat s’est réuni, le vendredi 31 mars 2023, pour recevoir le serment des 15 nouveaux membres du Conseil Supérieur de la Communication. Il s’agit de  M. Salifou Labo Bouche, M. Ali Seydou, Elh Souleymane Mahamadou, Mme Hadiza Koubra Illo, M. Ali Oumarou, M. Issoufou Samaila, M. Sani Aboubacar, Mme Mariama Soumana,  M. Sahirou Youssouf, M. Adam Amoumoune,  M. Idi Hamadou Adamou, Mme Omar Amina Abdou,  M. Bello Garba Aboubacar,  M. Cheick Amadou Alheri Kotondi, et M. Maman Moussa.

Ces 15 nouveaux membres, après avoir été désignés ou choisis par leurs institutions ou structures d’origine, ont été nommés par le décret 2023-278/ PRN/MC du Président de la République du Niger pour un mandat de 5 ans. La prestation de serment s’est tenue sous la présidence du premier président par intérim du Conseil d’Etat M. Yaou Aboubacar. La cérémonie a débuté par la lecture dudit décret portant nomination des membres du Conseil Supérieur de la Communication. La greffière en Cheffe du Conseil d’Etat Mme Abdou Ramatou a donné lecture de l’article 1 en application des dispositions des articles 4 5 et 6 nouveaux de la loi numéro 2012–34 du 7 juin 2O22 portant composition, attribution, organisation et fonctionnement du CSC et l’article 30 de la loi numéro 2012-34 du 7 juin 2012 portant composition attribution organisation et fonctionnement du CSC modifié et complété par la loi N 2018 -31 du 16 MAI 2018.

Par la suite, ces nouveaux membres ont respectivement juré la main levée de bien et fidèlement remplir leurs fonctions dans une totale impartialité, de garder le secret de délibération et de se conduire en tout comme des dignes et loyaux serviteurs de la nation. Le Conseil d’Etat a pris acte de du serment des quinze (15) nouveaux membres du CSC avant de les renvoyer à l’exercice de leurs fonctions.

 Aminatou Seydou Harouna(onep)

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Les représentants de l’opposition à la commission électorale nationale indépendante (Ceni) ont prêté serment à la Cour constitutionnelle le 19 janvier 2021. C’est le début d’une nouvelle saison dans l’organisation dans la conduite du processus électoral au Niger, marqué par une forte contestation de l’opposition qui a dénoncé les conditions unilatérales dans lesquelles le code électoral et la Ceni qui en est l’émanation, ont vu le jour. Ayant lu la formule du serment, la main sur le Livre saint de leur confession, les cinq nouveaux membres de la Ceni ont été renvoyés à l’exercice de leurs fonctions. Et face à la presse, ils ont livré les sentiments qui les animent face aux épreuves qu’ils vont devoir affronter, ensemble, avec ceux qui sont là depuis quelques années, déjà. À la question de savoir pourquoi sont-ils là simplement, aujourd’hui, ils ont expliqué pourquoi le combat qu’ils ont dû mener afin que le Niger revienne aux normes et … qui ont fait la notoriété de la démocratie nigérienne. Mais qu’à cela ne tienne, ils ont pris leurs places à la Ceni afin de contribuer à faire en sorte que le second tour de l’élection présidentielle ne ressemble pas à ce qui s’est passé le 27 décembre 2020, lors du premier tour couplé aux législatives. Les représentants de l’opposition ont déclaré être porteurs d’idées qui pourraient permettre à la Ceni de jouer sa partition, avec honneur et dignité.

Réagissant à cette prestation de serment qui s’est déroulée en sa présence, Issaka Souna, le président de la Ceni, a indiqué qu’ils sont très heureux de l’arrivée de l’opposition au sein de la Ceni et formule l’espoir qu’ensemble, ils pourront relever le défi de faire du second de l’élection présidentielle, un succès total pour le peuple nigérien qui attend d’eux un travail irréprochable.

YAOU

Deux nouveaux membres du Conseil d’Etat ont prêté serment le jeudi 6 octobre 2022. La cérémonie s’est déroulée dans la grande salle d’audience au cours d’une audience publique solennelle présidée par le Premier Président M. Nouhou Hamani Mounkaila en présence des Présidents des Chambres, du Secrétaire Général, des Conseillers en Service Ordinaire et du personnel administratif et Technique.

Les deux conseillers en service ordinaire à savoir, M. Hassane Djibo, Magistrat du grade exceptionnel, 3ème échelon matricule 61153/G et M. Moussa Ibrahim Waziri, Magistrat du 1er grade, 2ème échelon matricule 72558/F ont été nommés par le décret n°2022-648/PRN/MJ du 8 août 2022 Conseil d’Etat en tant que conseillers en service ordinaire.

Ainsi conformément aux dispositions de la loi organique relative au Conseil d’Etat, ces deux magistrats doivent prêter serment. Et c’est à cette exigence de la loi qu’ils ont prêté le serment suivant la formule : « Je jure devant Dieu et devant les hommes de bien et fidèlement remplir la fonction dont je suis investi, de l’exercer en toute impartialité dans le respect de la constitution et des lois et règlements en vigueur et de me conduire en tout comme un digne et loyal magistrat».

A l’issue de cet acte solennel, ces magistrats ont été invités à prendre place parmi les membres du Conseil d’Etat.

Avant de lever l’audience, le Premier Président du Conseil d’Etat a prodigué de sages conseils aux deux magistrats et a souligné que l’arrivée de ces deux nouveaux membres dont les compétences professionnelles sont reconnues va augmenter la «capacité de production» du Conseil d’Etat et améliorer aussi bien le délai moyen de jugement des affaires que la qualité des décisions rendues.

IMINIL K Mahamadou Chef Service Communication au Conseil d’Etat

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L’ambassadeur des Etats-Unis au Niger a organisé hier après-midi, à sa résidence, une cérémonie de rediffusion de la prestation de serment du 46ème Président des Etats-Unis, Joseph R. Biden et de la Vice-présidente Kamala D. Harris. En effet, plusieurs personnalités ont pris part à cette cérémonie, à savoir, des membres du Gouvernement, des diplomates, etc.

A cette occasion, SE. Eric P. Whitaker, a prononcé une allocution pour s’adresser aux invités. En effet, il a précisé que la transition démocratique du pouvoir exécutif est un symbole de la démocratie, de la tradition et de l'aspiration du peuple américaine. Cela se produit tous les quatre ans depuis 1789, et cela continue maintenant. Ainsi, Eric P. Whitaker a rappelé que la plupart des présidents utilisent leur discours d'investiture pour présenter leur vision de l'Amérique et exposer leurs objectifs pour la Nation. « Par exemple, notre 35ème président, John F. Kennedy, a encouragé une génération d'activisme citoyen américain. Il a encouragé les Américains à ne pas demander ce que leur pays peut faire pour eux, mais à se demander ce qu'ils peuvent faire pour le pays » a rappelé le diplomate américain.

Pour revivre les moments forts de l’investiture du 20 janvier dernier, les prestations de serment de, Joseph R. Biden et de la Vice-présidente Kamala D. Harris ont été successivement projetées. En effet, c’est avec plein d’émotion que les conviés ont suivi l’événement d’investiture du 46ème Président des Etats Unis sur des ‘’écrans géants’’.

Ainsi, SE. Eric P. Whitaker a déclaré que, « la semaine dernière, le Président Biden, notre 46ème président a affirmé lors de son discours d'investiture: l'Amérique a été mise à l'épreuve, et nous en sommes sortis plus forts. Nous réparerons nos alliances et nous nouerons de nouveau des relations avec le monde, pour relever non pas les défis d'hier, mais ceux d'aujourd'hui et de demain. Et nous serons un chef de file non seulement par l'exemple de notre pouvoir, mais par le pouvoir de notre exemple. Nous serons un partenaire solide et fiable pour la paix, le progrès et la sécurité » a-t-il rapporté avant de préciser, que les États-Unis ont connu un moment difficile avec la prise d'assaut du Capitole Américain le 6 janvier. « Malgré cela, nous pouvons dire - comme l'a confirmé le Président Biden - que la démocratie américaine, bien que fragile, reste forte et dynamique. Après tout, les institutions démocratiques sont aussi fortes que les peuples et les traditions qui les soutiennent. Depuis le 6 janvier 2021, les Américains de nombreuses affiliations politiques se sont élevés contre la violence et la désinformation et se sont levés pour soutenir des élections justes, transparentes et bien organisées. À travers tout cela, nous démontrons la force et la détermination de notre démocratie en nous attaquant à nos problèmes les plus difficiles en plein air pour que les médias et le monde entier les regardent. Nous n'avons rien à cacher. En conséquence, nous en sortons meilleurs, plus forts et plus résilients qu'avant. Je crois fermement que les meilleurs jours de l'Amérique sont encore à venir. En tant que première femme et première afro-asiatique-américaine élue à la Vice-présidence, la Vice-présidente Kamala Harris est un exemple de cette confiance» se réjouit le SE. Eric P. Whitaker.

Par ailleurs, le diplomate américain, insiste qu’il reste convaincu que le Niger est en train de faire sa propre histoire comme les États-Unis, en organisant des élections pacifiques, justes, participatives et transparentes le 21 février prochain, suivies de la cérémonie d'investiture en avril. « Je serai ravi de voir le tout premier transfert de pouvoir du Niger d'un président démocratiquement élu à un autre, ce qui confirmera notre conviction que le Niger se lève » estime SE. Eric P. Whitaker.

Par Abdoul-Aziz Ibrahim

29 janvier 2021
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Le nouveau Premier ministre, chef du gouverment, M. Ouhoumoudou Mahamadou a prêté serment hier sur le Livre Saint de sa confession (Le Coran), devant l'Assemblée nationale en session ordinaire, qui l’a renvoyé à l’exercice de ses fonctions. La cérémonie s’est déroulée en présence des présidents des institutions de la République, des représentants du corps diplomatique accrédités au Niger et de plusieurs invités. Cette prestation de serment intervient conformément aux dispositions de la constitution de la 7ème République du Niger qui stipule que le chef du gouvernement, avant d'entrer en fonction, prête serment sur le livre saint de sa confession devant l’Assemblée nationale. 

Ainsi, suivant les dispositions de l’article 74 de la Constitution du 25 Novembre 2010, le Premier ministre a prêté serment en posant la main droite sur le Saint Coran en prononçant la formule du serment qui suit : « Devant Dieu et devant les représentants du Peuple nigérien souverain, Nous, Ouhoumoudou Mahamadou, Premier ministre, chef du

Gouvernement, jurons solennellement sur le livre-saint :

- de respecter la Constitution que le Peuple s’est librement donnée ;

- de remplir loyalement les hautes fonctions dont nous sommes investi;

- de respecter et défendre la forme républicaine de l’Etat ;

- de respecter et défendre les droits et libertés des citoyens ;

-de ne prendre ni cautionner aucune mesure avilissante pour la dignité humaine;

- d’assurer la neutralité de l’administration et le respect des textes qui consacrent sa dépolitisation ;

- de travailler sans relâche au bonheur du Peuple ;

- de nous conduire partout en fidèle et loyal serviteur du Peuple.

En cas de parjure, que nous subissions les rigueurs de la loi Puisse Dieu nous venir en aide ».

Ensuite, l’Assemblée nationale a pris acte de son serment et l’a renvoyé à l’exercice de ses fonctions.

Seini Seydou Zakaria

08 avril 2021
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