Habitués à détourner les fonds publics, le PNDS et ses appendices, réunis au sein de la MRN, semblent compter sur le détournement et autre bourrage des urnes pour remporter les élections. Sinon même par magie, leur poulain ne pourra gagner les élections. Car, il est fortement contesté par le peuple nigérien, en grande majorité, à cause de la mauvaise gouvernance et l'injustice érigées en mode de gouvernance par le pouvoir en place depuis 2011. Et surtout, à cause des faux certificats nationalité inventés pour imposer un candidat aux Nigériens. Du reste, le régime dont Bazoum Mohamed veut assurer la continuité avec ses faux papiers a fait beaucoup de torts au Niger et à son peuple. Du détournement massif des deniers publics à travers la surfacturation des marchés et la mise à sac du trésor public, à l'instauration d'une justice à double vitesse, les Nigériens ont vécu pendant dix années une souffrance indescriptible. À cette énorme souffrance des populations s'est greffée l'insécurité qui a endeuillé et continue encore d'endeuiller beaucoup de familles nigériennes. Sur ce chapitre, le Niger et son peuple pleurent chaque jour. C'est l'hécatombe dans presque toutes les régions du pays avec des centaines de morts. C'est dire que, les Nigériens garderont toujours en mémoire les drames de Karamga, Bosso, Toumour, Tilwa, Inates, Chinagoder, Tchambangou et Zaroumdareye. Et garderont toujours un souvenir pour les personnes enlevées à Diffa. La raison de tous ces drames est que les fonds destinés à l'armée ont été détournés par des thuriféraires du régime et leurs complices. C'est de ce régime tâché par le sang humain et le pillage des deniers publics que Bazoum veut assurer la continuité. Kaitcho !

Cela est une insulte à l'égard du vaillant et souverain peuple nigérien. C'est pourquoi dans un élan patriotique, les Nigériens ont décidé de faire barrage le 21 février 2021 au candidat du PNDS. Pour ce faire, selon l'opposition politique et la société civile, ils sortiront massivement le jour du scrutin pour voter et s'opposeront, quelque soit le prix à payer, à toute tentative de fraude ou de bourrage d'urnes. Alors, au nom de la quiétude sociale, les membres de la CENI sont interpellés pour se mettre au dessus des considérations partisanes et veiller à la bonne tenue du scrutin. Surtout à ne pas fermer les yeux sur les faux procès verbaux fabriqués dans une imprimerie de la place pour le besoin de tricherie. Aussi, les membres de la CENI se doivent de faire une comparaison entre le nombre des personnes inscrites dans les communes et le nombre des personnes qui ont voté. Par exemple, dans la commune d'Inates, les voix octroyées à Bazoum multiplient 4 fois le nombre des personnes inscrites sur les listes électorales. Cette tricherie dénote à suffisance que des gens sans foi ni loi seraient prêts à sacrifier notre démocratie et leur dignité pour quelques billets de banque. Cela est inadmissible dans un pays sérieux. Vivement donc que Issaka Souna et sa CENI pensent au Niger. Au Niger uniquement et ne pas répondre aux voeux de certains arrivistes et mercenaires politiques qui font toujours usage du faux pour avoir une ascension sociale. Au détriment de l'intérêt national et de la cohésion sociale. En tout état cause, Issaka Souna fait face à l'Histoire. Et l'Histoire quant à elle jugera tôt ou tard.

A.S