Les représentants de l’opposition à la commission électorale nationale indépendante (Ceni) ont prêté serment à la Cour constitutionnelle le 19 janvier 2021. C’est le début d’une nouvelle saison dans l’organisation dans la conduite du processus électoral au Niger, marqué par une forte contestation de l’opposition qui a dénoncé les conditions unilatérales dans lesquelles le code électoral et la Ceni qui en est l’émanation, ont vu le jour. Ayant lu la formule du serment, la main sur le Livre saint de leur confession, les cinq nouveaux membres de la Ceni ont été renvoyés à l’exercice de leurs fonctions. Et face à la presse, ils ont livré les sentiments qui les animent face aux épreuves qu’ils vont devoir affronter, ensemble, avec ceux qui sont là depuis quelques années, déjà. À la question de savoir pourquoi sont-ils là simplement, aujourd’hui, ils ont expliqué pourquoi le combat qu’ils ont dû mener afin que le Niger revienne aux normes et … qui ont fait la notoriété de la démocratie nigérienne. Mais qu’à cela ne tienne, ils ont pris leurs places à la Ceni afin de contribuer à faire en sorte que le second tour de l’élection présidentielle ne ressemble pas à ce qui s’est passé le 27 décembre 2020, lors du premier tour couplé aux législatives. Les représentants de l’opposition ont déclaré être porteurs d’idées qui pourraient permettre à la Ceni de jouer sa partition, avec honneur et dignité.

Réagissant à cette prestation de serment qui s’est déroulée en sa présence, Issaka Souna, le président de la Ceni, a indiqué qu’ils sont très heureux de l’arrivée de l’opposition au sein de la Ceni et formule l’espoir qu’ensemble, ils pourront relever le défi de faire du second de l’élection présidentielle, un succès total pour le peuple nigérien qui attend d’eux un travail irréprochable.

YAOU