Politique

En marge de la célébration de la Journée Nationale du Civisme, le 30 septembre 2021 sous le haut patronage du ministre des Finances, le Comité Technique d’Organisation composé du Directeur Général des Impôts et de l’Association Nigérienne pour le Civisme et la Croissance (A.N.2C) a animé, vendredi dernier dans l’après-midi, un point de presse pour expliquer au public l’état des préparatifs de la célébration de la journée avant d’inviter tous les contribuables et partenaires de la Direction Générale des Impôts à participer massivement à cette journée exclusivement dédiée aux efforts de tous qui sera célébrée au centre de conférence de Mahatma Gandhi. Le thème de l’édition de 2021 est : «Ensemble, pour une Culture Fiscale Citoyenne : dans la Pratique de la Facture Certifiée et de la Télé-Procédure».

Selon M. Moussoulmi Mallam Sita, président de l’Association Nigérienne pour le Civisme et la Croissance, la « Journée Nationale du Contribuable » se veut un cadre privilégié de rencontre annuelle, de renforcement du climat de compréhension autour de la politique fiscale, de reconnaissance et d’encouragement des efforts de chacun. L’Etat, l’administration fiscale, les contribuables et les partenaires sont dans un esprit de modernité et de vision orienté vers l’objectif commun de promotion d’une culture fiscale citoyenne devant garantir l’affirmation continue de la souveraineté nationale par une mobilisation accrue des ressources internes.

Aujourd’hui a-t-il déclaré, avec l’impulsion du nouveau Directeur Général des Impôts, M. Mal Mahamane Ousmane, la communication avec tous les partenaires est une priorité, parce que l’institution elle-même, dans une vision de modernité, est orientée vers des réformes très ambitieuses et porteuses de garantie d’efficacité dans la mobilisation des recettes fiscales. «L’intérêt d’un tel thème et le choix de la date résident d’une part, dans l’esprit d’une meilleure appropriation par tous les contribuables des nouvelles réformes fiscales en cours, notamment la pratique de la facture certifiée et de la télé procédure, et d’autre part, dans la volonté du Directeur Général des Impôts de renforcer le climat de confiance entre les contribuables et les agents des impôts par une communication responsable tout en espérant la prise en compte de leurs préoccupations majeures et communes pendant les discussions budgétaires prochaines», a expliqué le président de l’Association Nigérienne pour le Civisme et la Croissance.

Il a annoncé que la Direction Générale des Impôts, en tant qu’institution leader dans la mobilisation des ressources internes, a dans son plan stratégique 2018-2021, inscrit en place de choix, la communication et la sensibilisation des contribuables pour leur permettre d’accomplir en toute citoyenneté leurs obligations fiscales, conformément aux textes en la matière. C’est pourquoi, le Directeur Général des Impôts, n’a pas hésité un seul instant à accepter et accompagner l’initiative de l’Association Nigérienne pour le Civisme et la Croissance (A.N.2C) d’organiser l’édition 2021 de la Journée Nationale du Contribuable, inscrite dans son plan d’action au titre du volet Civisme Fiscal, au nom de la promotion et du renforcement d’une culture fiscale citoyenne. Au cours de cette journée trois panels seront animés par des experts sur les thèmes de la fiscalité, du civisme et de la facture certifiée. 

Seini Seydou Zakaria(onep)

28 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

A la suite des commentaires que suscite, sur les réseaux sociaux, l’ordonnance aux fins de donner acte dans le dossier dit du Ministère de la Défense Nationale (MDN), établie le 22 décembre 2021 par le Doyen des juges d'instruction du Tribunal de Grande Instance hors classe de Niamey, le Directeur Général de l’Agence judiciaire de l’Etat (AJE) a animé, hier dans l’après-midi, à Niamey, un point de presse. Par cette sortie médiatique, l’Agence judiciaire apporte des précisions et d’amples explications sur l’évolution du dossier. 

 {xtypo_quote}«L’action judiciaire engagée poursuit son cours pour l'aboutissement de son volet action publique visant à sanctionner les infractions établies contre les personnes impliquées», a déclaré M. Omar Ibrahim {/xtypo_quote} 

Pour rappel, le dossier MDN est issu d'un audit en date du 23 septembre 2019 des marchés publics au Ministère de la Défense Nationale conduit par l'Inspection Générale des Armées et de la Gendarmerie sur instruction du Président de la République. Il s’agit ainsi d’une volonté réelle à saluer des plus hautes autorités nigériennes pour la transparence et la redevabilité dans le domaine, car la gestion des affaires militaires a toujours été entourée de secret et n'a jamais fait l'objet d'un audit.

Le rapport provisoire issu de l'audit, déposé en février 2020, a fait état de quarante-huit milliards (48.000.000.000) FCFA de surfacturation ; vingt-huit milliards (28.000.000.000) FCFA de matériel non encore livré alors que le délai contractuel est épuisé.

Malencontreusement, «ce rapport provisoire a fait l'objet d'une fuite avant toute contradiction par les personnes et établissements mis en cause et c'est la somme de ces deux montants qui constitue le chiffre de soixante-seize milliards (76.000.000.000) FCFA qui est considéré par les médias comme un détournement au Ministère de la défense», a dit le Directeur de l’Agence judiciaire de l’Etat, M. Omar Ibrahim. C'est donc sur la base du rapport provisoire que toutes les spéculations et commentaires sur ce dossier, faisant état d'un détournement de soixante-seize milliards de FCFA, ont été

effectués. Or, explique le Directeur de l’Agence, «conformément au principe du contradictoire, les personnes et établissements mis en cause ont apporté des documents et autres informations complémentaires qui ont permis de réduire significativement les montants mis en cause».

En effet, pour ce qui est du matériel non livré, les investigations ont permis de ramener le montant en cause à 23 milliards. «Sur ce montant l'essentiel du matériel non livré a été, entre temps, réceptionné ou annoncé en cours de route avec l'engagement des fournisseurs de livrer au plus tard fin avril 2020. Le retard étant dû en partie à la fermeture des aéroports et frontières du fait de la Covid-19», a précisé M. Omar Ibrahim. Il a notifié qu’aux termes des contradictions apportées et des preuves fournies, un rapport final a été déposé le 3 avril 2020. Rapport duquel, dit-il, il résulte que sur la somme de vingt-huit milliards (28.000.000.000) FCFA ramenée à vingt-trois milliards (23.000.000.000) en vérité : Dix-neuf milliards (19.000.000.000) FCFA de commandes de matériels précédemment considérés comme non livrés ont soit fait l'objet de livraison entre février et mars 2020 ou d'un engagement écrit et notarié des fournisseurs à livrer au plus tard fin avril 2020; les quatre milliards (4.000.000.000) FCFA restants relèvent des commandes passées à des sociétés étrangères.

Relativement à la surfacturation, «les informations et documents produits par les fournisseurs ont conduit les auditeurs à ramener leur estimation à 16.4 milliards FCFA en lieu et place des quarante-huit milliards (48.000.000.000) FCFA annoncés dans le rapport provisoire», a affirmé le Directeur Général de l’Agence Judiciaire de l’Etat. Ce faisant, sur instruction du Président de la République, le rapport final a été transmis au Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance hors classe de Niamey dès avril 2020 pour enquête. «Le Procureur de la République a saisi la Police Judiciaire pour enquête préliminaire et, après audition des fournisseurs concernés, les investigations ont fait ressortir que la surfacturation n'est fondée que pour un nombre limité de fournisseurs du MDN contre lesquels l'Etat peut valablement réclamer le paiement d'un montant estimé à 12,1 milliards de FCFA», a relevé M. Omar Ibrahim.

Le Directeur Général de l’Agence judiciaire de l’Etat a précisé qu’en effet, un montant de 4,3 milliards FCFA relatifs aux véhicules Toyota Pick Up a été considéré comme non fondé au vu des arguments avancés par les différents fournisseurs notamment les modifications imposées, les frais d'approche et les agios bancaires liés au retard de paiement et à la titrisation. De ce fait «le prix uniforme moyen de trente-trois millions (33.000.000) FCFA par véhicule Toyota Pick Up a été considéré comme étant non surfacturé pour ces raisons», souligne-t-on.

Cependant, ayant pour mission, entre autres, la prise en charge et le règlement des affaires contentieuses dans lesquelles l'Etat est partie devant les instances judiciaires nationales ou internationales, l'Agence Judiciaire de l'Etat (AJE) s'est constituée partie civile au nom de l'Etat devant le magistrat instructeur en charge de ce dossier pour le recouvrement de toute somme due en faveur de l'Etat. «Conformément à ses attributions dont celles de pouvoir transiger avant, pendant ou après le procès et à chaque fois que les intérêts de l'Etat le commandent, les fournisseurs incriminés et l'AJE ont convenu du règlement intégral à l'Etat des sommes en cause soit par paiement au comptant pour les fournisseurs déjà payés soit par retenues sur les avis de règlement les concernant au niveau du Trésor», a annoncé le Directeur de l’Agence.

«Ayant bénéficié du paiement de tous les montants compromis établis à la suite du rapport d'audit final et de l'enquête préliminaire pour lesquels l'Etat s'était constitué partie civile, il va de soi que l'Agence judiciaire de l'Etat en informât le Doyen des Juges d'instruction qui, de par les règles procédurales, se devait d'en donner acte par une décision motivée», estime M. Omar Ibrahim. D'où, dit-il, l'ordonnance, aux fins de donner acte, objet de diverses interprétations. Il a expliqué que l’ordonnance aux fins de donner acte n'est pas un jugement et ne peut aucunement en tenir lieu. En effet «l'action judiciaire engagée dans le cadre du dossier MDN poursuit son cours pour l'aboutissement de son volet action publique visant à sanctionner les infractions établies contre les personnes impliquées», a déclaré M. Omar Ibrahim.

A l’en croire, l'ordonnance donnant acte a pu constater que l'Etat est rentré dans ses droits, et «toutes les sommes qu'il réclamait ont été payées suivant divers protocoles transactionnels intervenus entre l'Etat et les personnes mises en cause». Dans ces conditions l'action civile ne se justifie plus et n'a plus sa raison d'être. «Il est donc normal que l'Etat se désiste de son action et que le juge d'instruction lui donne acte de son désistement. Il reste entendu que l'action publique subsiste et se poursuit», a réaffirmé le Directeur Général de l’Agence Judiciaire de l’Etat, M. Omar Ibrahim.

Ismaël Chékaré(onep)

05 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le Directeur Général de la population et de la Santé de la Reproduction du ministère de la Santé Publique de la Population et des Affaires sociales,  Dr Harou Issoufa, président du comité de sélection des mentors cliniques en Santé de la Reproduction a fait le 26 juillet 2022, un point de presse. Il a apporté des clarifications sur le processus de sélection des mentors cliniques en Santé de la Reproduction.

Lors de ce point de presse, Dr Harou Issoufa a rappelé que  depuis la semaine dernière, certaines personnes véhiculent des informations infondées sur le processus de sélection des mentors cliniques en santé de la reproduction. Selon les explications qu’il a données le Ministère de la Santé Publique  a adopté le mentorat comme étant une bonne pratique pour renforcer les capacités des agents de santé sur le terrain, qui s’occupent de la santé de la mère et du nouveau-né, pour une prise en charge de qualité et pour contribuer à réduire le taux de mortalité maternelle et infantile que le Niger enregistre chaque année.

Pour ce faire, un comité technique national, chargé de la sélection des experts sur les questions de maternité et de la santé du nouveau-né, a été mis en place par décision numéro 0346/ du 25 septembre 2019. « Depuis 2019, ce comité travaille régulièrement chaque année pour recruter les mentors qui vont sur le terrain coacher les sages-femmes et les infirmières », a indiqué Dr Harou.

En Effet, a-t-il expliqué, en 2022 le projet Kulawa de l’USAID qui intervient à Maradi Zinder et Tillabéri a voulu, dans ses zones d’intervention, appliquer cette approche pour aider le personnel qui est sur le terrain à avoir les compétences requises pour soigner les mères et les nouveaux nés.

Ce projet voulait 38 mentors dont 15 à Zinder, 15 à Tillabéri et 8 à Maradi.  C’est ainsi qu’un avis à manifestation d’intérêt a été lancé au niveau des dites régions, a précisé Dr Harou Issoufa. La sélection ne se fait qu’au niveau du Ministère de la Santé Publique, c’est le seul comité habilité à faire cette sélection, a-t-il ajouté. « Les régions sont chargées de collecter les dossiers et de les envoyer au ministère pour que le comité statue là-dessus. C’est ainsi que Zinder a sélectionné 15 mentors et 5 en liste d’attente, Tillabéri 15 et 5 en liste d’attente , Maradi 8 et 2 en liste d’attente, au total 50 candidats ont été présélectionnés et envoyés au niveau du comité de sélection », a affirmé Dr Harou Issoufa.  Toujours selon ses explications, le comité a travaillé sur les 50 dossiers du 29 au 30 juin par anonymat et cette étape,  a-t-il relevé n’est que celle de la  sélection sur dossier, parce que le mentorat se base sur trois étapes qui sont : la sélection sur dossier, le test écrit et ensuite la pratique. « Pour être mentor, il faut avoir une note de 85/100, car ils sont notés sur l’expérience, c’est-à-dire avoir au moins 10 ans d’expériences et que la personne soit libre de tout engagement ;  Formateur ou formé en Soins Obstétricaux et Néonataux d’Urgence (SONU) ; Formateur ou formé en technologie contraceptif, et en afin avoir travaillé dans une maternité qui enregistre au moins 1000 accouchements par an.  Voilà les critères qui sont notés sur 100. A la fin ils étaient seulement 14 candidats à avoir eu 85 et plus sur les 50 candidats », a-t-il dit. 

Par la suite, a ajouté Dr Harou, les membres du comité ont décidé de revoir la moyenne et de descendre à 60/100.  « Cela a fait qu’on a eu 22 candidats  au total sur 50 qui sont repartis comme suit : 12 à Zinder, 7 à Maradi et 3 à Tillabéri. Lorsque le comité finit la sélection des dossiers, il soumet aux autorités pour qu’elles prennent un acte indiquant que les 22 candidats sont admissibles, car ce n’est pas encore fini, il reste d’autres étapes », a-t-il déclaré.

Dr Harou a enfin, assuré que le comité a travaillé conformément à son mandat et aux clauses et règlement intérieur établis à cet effet.

Aminatou Seydou Harouna(onep)

Le président du Front Patriotique pour la Souveraineté (FPS), M. Maïkoul Zodi a animé un point de presse, le mardi 5 septembre 2023 dans la soirée au niveau du rond-point de l’Escadrille désormais dénommé par les citoyens ‘’Place de la Résistance’’. Il y avait à ses côtés, le Secrétaire général du Front, M. Anassa Djibrilla ainsi que d’autres membres de l’organisation. L’objectif de cette sortie de la société civile est d’exiger le départ définitif et sans condition des troupes françaises du territoire nigérien.

Dans son point de presse, le président du  Front Patriotique pour la Souveraineté, M. Maïkoul Zodi a tout d’abord remercié le  peuple nigérien qui s’est mobilisé comme un seul homme contre l’assaut de l’impérialisme. Il a rendu hommage au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) qui a réussi à prendre la courageuse décision de dénoncer les accords de défense avec la France.

En effet, dans toute l’histoire du Niger en particulier ces 15 dernières années, on n’a jamais assisté à une telle mobilisation dans la capitale. « Le samedi 2 septembre est ancré dans l’histoire de la République du Niger, du jamais vue de mémoire d’homme. Une mobilisation de tous les Nigériens hommes, femmes, enfants, et toutes les couches socioprofessionnelles, que ça soit les commerçants, les cultivateurs, le peuple nigérien s’est mobilisé ce jour-là et a fait une démonstration de force à la face du monde pour dire non à la présence française au Niger », a-t- il déclaré. Pour M. Maïkoul Zodi, cette légitimité est donnée encore au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, pour pouvoir faire partir les forces d’occupation qui sont sur notre territoire. Il a ajouté que la  lutte est en train de porter ses fruits parce que, après vérification et confirmation, le FPS a constaté que les autorités françaises négocient avec les autorités militaires du Niger pour pouvoir trouver une porte de sortie pour leurs forces qui sont stationnés ici.

« Le peuple nigérien ne va  pas croiser les bras parce que déjà, Catherine Colonna qui est la ministre des Affaires Etrangères de la république française l’avait dit ‘’sous pression, la France annonce la fin de ses opérations militaire au Niger », a-t- il affirmé. « Nous n’allons pas croiser les bras, nous allons continuer cette mobilisation et le set-in sera permanant. Nous allons continuez à camper ici jusqu’au départ des derniers soldats français. Nous n’allons pas nous laisser berner par leurs discours, par leurs négociations, la pression doit continuer. Cette pression fera de notre Niger un pays indépendant et souverain et vous le savez, ce n’est pas par gaité de cœur que la France va abandonner le Niger mais plutôt parce que la France est contrainte grâce à nos forces de défense et de sécurité  et grâce au pouvoir du peuple Nigérien », a expliqué le président du FPS. Pour Maikoul Zodi, c’est un combat pour l’honneur de la patrie. « C’est pour cela, nous demandons à tous les fournisseurs nationaux et étrangers de cesser toute collaboration avec la force Barkhane à qui nous demandons de quitter notre pays. Nous demandons aussi, a tout le personnel nigérien, qui se trouverait sur cette base d’arrêter tout service avec les français » a-t- il ajouté.

Par la suite, le président du Front Patriotique pour la Souveraineté a appelé le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie à collaborer avec le peuple nigérien pour une patrie forte et à créer les conditions pour libérer les prisonniers arrêtés arbitrairement. « J’exhorte le CNSP de continuer à écouter le peuple car aujourd’hui ce n’est plus une affaire du CNSP mais plutôt une véritable révolution du peuple nigérien ;  donc il faut écouter le peuple nigérien parce que d’ici peu, nous allons partir ver une véritable refondation de la république et le peuple doit être debout et devant cette refondation pour qu’il n’y ait plus ces genres de comportements que nous avons vécu. Le CNSP doit aussi créer les conditions d’un apaisement en libérant tous les détenus politiques civils et militaires qui sont arrêtés arbitrairement par le régime déchu. Nous pensons que cela va faire un plus dans la lutte que nous sommes en train de mener pour une plus grande cohésion nationale en vue de faire face aux défis et au ennemis de notre pays », a-t- il souligné.

Enfin, le président du FPS a indiqué que le CNSP doit prendre toutes les dispositions pratiques pour que l’assainissement soit un signal fort pour ce peuple. « Ils ont justifié leur prise de pouvoir par la mauvaise gouvernance du régime déchu. C’est à travers des actions concrètes  que la justice doit être saisie par rapport à tout détournement de deniers publics. Le FPS a fait un programme pour cette semaine qui sera détaillé pour que dorénavant les citoyens puissent comprendre dans quelle situation ils sont. Je salue la solidarité nationale qui s’est créée entre les Nigériens en apportant à manger et à boire aux manifestants et c’est du jamais vu » a conclu M. Maikoul Zodi.

Abdoussalam Kabirou Mouha (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

Point de presse du groupe parlementaire ZAM-ZAM LUMANA AFRICA-HANKURI sur le projet de loi de finances 2018
Depuis l’avènement du régime de la 7ème République, le processus budgétaire au Niger a toujours été caractérisé par d’importants écarts entre les prévisions des crédits budgétaires et les dépenses réellement effectuées d’une part, et entre les résultats attendus et ceux atteints d’autre part. Cette situation est due à certains facteurs liés aussi bien à la préparation qu’à l’exécution du budget dont on peut citer :

  •  Une élaboration des budgets limitée à des reconductions des crédits budgétaires précédents ajustés de manière irréaliste ;
  • Une surestimation des ressources et des capacités techniques à exécuter les
prévisions budgétaires ;
  • Un manque de transparence dans le processus d’arbitrage et d’exécution
budgétaire ;
  • Une allocation et une répartition des crédits budgétaires au détriment des
secteurs prioritaires (la santé, l’éducation, l’hydraulique, l’agriculture) ;
  • l’inexistence d’une obligation de résultats, conséquemment d’aucun indicateur pour mesurer la performance des agents techniques et des gestionnaires des crédits.

C’est que le programme dit de renaissance qui constitue le socle sur lequel sont
bâties les politiques publiques manque d’objectifs fiables permettant d’améliorer véritablement les conditions d’existence des populations nigériennes. Les différents budgets y afférents sont loin d’être des instruments efficaces de politique économique c’est-à-dire des budgets qui favorisent et soutiennent l’activité économique du pays. Ce sont plutôt des budgets conçus pour enrichir les princes qui nous dirigent à travers des dépenses de prestiges, comme l’illustrent les observations ci-après par rapport au projet de loi des finances 2018 :

  •  les dotations budgétaires de la Présidence de la République s’élèvent à 157.919.965.637 FCFA soit 8,3% du montant global du projet de budget;
  • le cumul des prévisions budgétaires de l’Enseignement supérieur (2,7%), de l’Enseignement professionnel (0,9%) et de l’Enseignement secondaire (2,5%)
n’atteigne guère le montant de la Présidence;
  • le développement rural, à savoir l’agriculture et l’élevage (5,6%), l’hydraulique (2,5%) et l’environnement (0,5%), équivaut à la dotation de la présidence ;
  • la santé et l’éducation nationale ne bénéficient respectivement que de 5,6% et 6,8% des dotations budgétaires ;
  • le montant global alloué aux institutions constitutionnelles, 209 milliards soit 11% du budget, dépasse de loin celui affecté au développement rural ;
  • les charges communes qui sont une rubrique « fourre-tout » gérées par le seul ministre des finances sont mieux dotées que tous les secteurs sociaux réunis avec 325.673.621.851 FCFA contre 311.566.177.327 FCFA. Cette rubrique doit faire l’objet d’une réduction drastique et ses crédits repartis entre les secteurs sociaux, l’emploi et l’énergie, car maintenues elle incite à la limite, à une gestion moins transparente des crédits budgétaires ;
  • l’entreprenariat des jeunes est mis aux oubliettes avec seulement 98.851.690 FCFA de dotations budgétaires;
  • on constate des inscriptions budgétaires multiples pour une même activité. A titre d’exemple une inscription au Cabinet du Premier ministre d’un montant de 2.147.519.404 FCFA au titre « de l’appui à la mise œuvre, à la coordination et au suivi évaluation de l’action gouvernementale » et une autre inscription à la

Présidence d’un montant de 25.815.819.372 FCFA pour la même activité.
Eu égard à ces observations, il apparait clairement qu’en dépit du faible financement des secteurs sociaux de base qui impactent le mieux-être des populations, c’est paradoxalement ces dernières qui sont sollicitées pour financer ce budget à hauteur de 1031 milliards de FCFA en termes de recettes fiscales.
S’agissant justement des recettes fiscales, le Ministre des Finances l’a martelé, l’objectif poursuivi est l’élargissement de l’assiette fiscale. Toutefois au lieu de mettre l’accent sur la nécessité de faire rentrer certains citoyens dans le champ d’application de l’impôt tout en recouvrant l’existant, nous assistons à une augmentation de la pression fiscale c’est-à-dire la création de nouveaux impôts et taxes avec pour conséquence l’aggravation du coût de la vie.


Sans être exhaustif, on peut noter:

  •  En matière d’impôt sur les plus-values de cessions immobilières, il est institué, à l’occasion des certificats de ventes, un minimum de perception allant de 100.000 à 1.000.000 FCFA selon les localités et selon que le terrain soit nu ou bâti ;
  • Il est proposé la création d’une taxe d’habitation assise sur puissance du compteur électrique qui varie de 1.000 à 7.000 FCFA ;
  • En matière d’impôt synthétique, il est prévu le rehaussement des taux de 2% à 5% pour le commerce autre que les ambulants et de 3% à 7% pour les prestataires de services autres que le transport avec respectivement un minimum de perception de 60.000 FCFA et 80.000 FCFA. Cet impôt fera l’objet d’un traitement spécifique pour le commerce ambulant, le secteur des transports, les débits de boissons et autres restaurants. Pour le commerce ambulant le montant annuel de l’impôt varie de 32.500 FCFA pour un chiffre d’affaires mensuel de moins de 100.000 FCFA à 1.400.000 FCFA pour un chiffre d’affaires supérieur à 3.500.000 FCFA mais inférieur à 4.166.000 FCFA. Pour le secteur des transports, l’impôt synthétique annuel varie de 50.000 FCFA pour les pirogues à moteur à 400.000 FCFA pour les autocars de plus de 70 places assises. S’agissant des restaurants, il varie de 200.000 FCFA à 2.400.000 FCFA pour des chiffres d’affaires mensuels compris entre 300.000 FCFA et 3.500.000 FCFA ;
  • La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sera désormais appliquée à certaines activités, biens et produits de première nécessité dont les prix vont flamber. Ainsi, l’engrais d’origine animale ou végétale ne seront plus à la portée du paysan, le transport dans notre vaste pays ne sera plus accessible à tous, le démantèlement de l’école publique se poursuivra avec la TVA sur le cahier, l’ardoise et le tableau ;
  • Dans sa volonté de reformes aveugles, le gouvernement a franchi le rubicond en décidant d’activer les droits de mutation par décès qui est, bel et bien, une taxe sur l’héritage. Dans le projet de loi des finances, il est dit : « cet impôt fait l’objet de rejet par les contribuables pour des raisons sociales et religieuses. Du reste les services chargés du recouvrement éprouvent des difficultés pour appréhender les opérations y relatives. La diminution du taux de l’impôt accompagnée de mesures administratives appropriées permettrait d’aboutir à des meilleurs recouvrements de cet impôt avec un appui administratif ». Il apparait clairement que, comme l’a dit le Ministre des Finances, le Gouvernement est déterminé à recouvrer cet impôt hérité de l’époque coloniale qui s’appliquera sur la part nette en numéraire recueillie par chaque ayant droit.



Est-ce à dire qu’entre temps les considérations sociales et religieuses qui prévalaient ont connu une mutation pour faire de l'État, un héritier de droit ?
À ces mesures nouvelles, il faut d’ajouter l’augmentation du prix de l’électricité suite à l’adoption, le 06 octobre 2017, du Décret 2017-796/PRN/ME portant approbation de la méthodologie tarifaire et de la structure des tarifs applicables aux usagers finaux du service public de l’énergie électrique fournie par la NIGELEC qui prendra effet à compter du 1er janvier 2018.
L’opposition refuse que le citoyen lambda paie l’inconséquence des politiques mal adaptées menées par une oligarchie qui rechigne à donner l’exemple.
C’est pourquoi, le Groupe Parlementaire ZAMZAM LUMANA AFRICA HANKOURI proposera des mesures de baisse notable des dépenses, d’allègement des charges fiscales surtout pour la frange vulnérable de population et de diminution des cadeaux fiscaux consentis aux entreprises et autres firmes multinationales.

Ce sont :

  • 
 La réduction du train de vie de l’Etat qui passe inévitablement par la diminution de la taille du Gouvernement, des indemnités et autres avantages des membres du Gouvernement et assimilés, des députés et
des responsables d’institutions de la République, la suppression de certaines Administrations de missions, le redimensionnement du parc automobile ;
  • La maitrise des dépenses du personnel qui croissent malgré la mise en veille des recrutements et les effets financiers qu’induirait la révocation déplorable de plus de 12.000 enseignants contractuels ;
  • L’arrêt de la course à un endettement incontrôlé et irrationnel du pays et la prise de mesures hardies pour l’apurement de la dette intérieure.
     La prise en compte des investissements productifs et structurants. Sur les 228 milliards prévus pour le service de la dette publique, 115 milliards soit 50,4% sont destinés au remboursement des emprunts obligataires à court terme communément appelés «Bons du Trésor» qui servaient uniquement au paiement des salaires et pécules ;
  • L’arrêt de la politisation à outrance de l’Administration qui impacte négativement les taux de consommation des crédits dont les niveaux atteignent des seuils inquiétants qui n’encouragent pas les partenaires techniques et financiers à rehausser leurs appuis. En 2016 le taux de réalisation des investissements extérieurs n’est que de 37,49% et tout laisse supposer la détérioration de ce taux pour l’année 2017 car au 30 juin 2017, il n’est que de 8,13% ;
  • L’amélioration du niveau de recouvrement des impôts et taxes existants en mettant en œuvre des reformes réfléchies au niveau des régies de recettes, la DGI et la DGD, mais aussi et surtout en les dotant en ressources humaines et matérielles adéquates ;
  • La suppression des cadeaux fiscaux ; A cet effet il y a lieu de revoir la suppression pure et simple de la Taxe sur la Terminaison du Trafic
International Entrant (TATTIE) et de la Taxe sur l’Utilisation de Réseaux de Télécommunications (TURTEL), de reconsidérer la modification du mode d’imposition à l’IMF des marketeurs et promoteurs indépendants exerçant dans la distribution des hydrocarbures;
  • Enfin veiller au respect de la nature du régime semi-présidentiel qui fait du contrôle de l’action gouvernementale une des prérogatives essentielles de l’Assemblée nationale et décrocher de la Présidence de la République la multitude de projets et programmes ainsi que certaines administrations de mission qui s’apparentent à un gouvernement parallèle qui échappe à ce contrôle.

C’est dire que face à cette situation de gestion chaotique des finances de notre pays, il y a lieu d’instaurer un nouveau cadre de prévision et de gestion qui privilégie l’efficacité et l’efficience. Ce nouveau cadre implique indiscutablement une reconversion des mentalités donc un véritable changement de comportement.
En tout état de cause, l’opposition parlementaire fera corps avec le peuple nigérien qui a tant souffert et qui aspire à une gestion qui privilégie ses aspirations légitimes.
Groupe Parlementaire Zam-Zam Lumana Africa-Hankuri

 

 Point de presse du ministre d’Etat en charge de l’Intérieur suite à la marche du 29 octobre :  «Tous ceux qui ont eu des responsabilités à un titre ou à un autre dans les événements de dimanche matin, répondront de leurs responsabilités  devant la justice », déclare M. Bazoum MohamedCertaines associations membres de la société civile ont appelé leurs militants à une marche dimanche 29 octobre dernier, en guise de protestation contre certaines dispositions contenues dans la loi de finances 2018. La marche sensée être pacifique a tourné vite à l’affrontement avec les forces de l’ordre, occasionnant ainsi des blessés et des dégâts matériels énormes. Réagissant promptement à ces événements, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses, M. Bazoum Mohamed a dans un point de presse souligné que les responsables et auteurs de ces forfaits répondront de leurs actes devant les tribunaux.

 

Dans son point de presse, et faisant la genèse de cette marche, le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur a rappelé que depuis le 18 octobre, une association dite de défense des droits des consommateurs de Technologie de l’information, de la communication et de l’énergie a déposé une demande d’autorisation de marche pour le 29 octobre. « Compte tenu des informations en possession du président de la Délégation Spéciale de la ville de Niamey relativement aux intentions d’un certain nombre de personnes projetées pour le 29 octobre, et qui visaient notamment à brûler l’Assemblée Nationale, celui-ci a suggéré que la marche se tienne à partir du Terrain musulman jusqu’à la place Toumo, et que le meeting projeté ait lieu à la place Toumo », a dit le ministre d’Etat. Aussitôt qu’il a notifié cela aux responsables de cette association, le lendemain, ils lui ont retourné une autre lettre pour dire qu’ils maintiennent leur marche conformément à l’itinéraire qu’ils avaient envisagé au départ.

Le Niger a célébré hier jeudi 19 Août 2021 la Journée Mondiale de l’Aide Humanitaire. A cette occasion, le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi et la coordinatrice du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louise Aubin ont co-animé un point de presse dans lequel ils ont salué et encouragé les acteurs humanitaires en général et ceux qui ont laissé leurs familles à consacrer leur vie pour sauver  d’autres vies en particulier.

A l’entame de ses propos, le ministre Laouan Magagi a d’abord salué les populations nigériennes qui ont ouvert leurs portes à leurs frères et sœurs qui ont quitté leurs villes, villages ou leurs pays, suite à des conflits, ou à des catastrophes naturelles (sècheresse ou inondations) ; c’est des vrais humanitaires et c’est une action humanitaire porteuse. Pour faire face à cette situation, a indiqué le ministre en charge de l’Action Humanitaire, le Système des Nations Unies accompagne chaque année les gouvernements des pays affectés. Le Niger, a-t-il souligné, compte aujourd’hui à peu près trois cent vingt mille (320 000) déplacés internes qui ont quitté malgré eux d’un point A à un point B et plus de deux cent dix mille (210 000) réfugiés dont soixante-cinq mille (65 000) maliens et cent cinquante mille nigérians qui reçoivent de l’aide tant du gouvernement nigérien que des Partenaires Techniques et Financiers et la Communauté Humanitaire dans son ensemble.

« Nous sommes en train de voir ensemble avec les partenaires comment le Gouvernement pourra être appuyé pour traiter ce problème à sa racine en créant les conditions de réduction au maximum possible des causes de déplacement forcé des populations », a précisé M. Laouan Magagi. Et pour y parvenir, a-t-il justifié, il faut entreprendre des actions porteuses des projets et programmes structurants. Ainsi, depuis le sommet mondial d’humanitaire, tenu à Istanbul en 2016, il y a une nouvelle façon de travailler qu’on appelle « Nexus Humanitaire Développement Paix » pour aller ensemble et surtout créer les conditions pour que Gouvernement, Humanitaire, Agent de Développement puissent mettre en œuvre l’approche Nexus qui va traiter concomitamment les questions d’urgences et les questions de développement durable à travers des solutions qui vont régler le problème à sa racine », a expliqué le ministre en charge de l’Action Humanitaire. Cette journée a été également une occasion pour le Gouvernement du Niger, la Communauté Humanitaire et les Partenaires Techniques et Financiers de se retrouver autour d’une table pour non seulement commémorer cette journée de Bagdad, mais aussi encourager les acteurs humanitaires qui ont laissé leurs familles, consacrer leur vie pour sauver  d’autres vies.

Pour sa part, la Coordinatrice du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louise Aubin, a indiqué que l’Action Humanitaire est un témoignage de solidarité qui repose en premier lieu sur la résilience des populations qui survivent aux effets dévastateurs climatiques mais aussi de la violence que subit ce pays. « Ces populations, c’est elles qui nous indiquent le chemin à suivre quand elles ont des propositions de solutions à leurs problèmes et il est de notre responsabilité de répondre conséquemment », a-t-elle affirmé. En deuxième lieu, a souligné Mme Louise Aubin, ce partenariat avec des populations les plus touchées se fait avec des autorités responsables, un gouvernement proactif, comme explique tout récemment leur prompte réaction en réponse à la situation du choléra qui touche plusieurs régions et districts avec des matériels et du personnel formé dépêchés sur place, une sensibilisation des populations.

La Coordinatrice du Système des Nations Unies au Niger a aussi mis cette occasion à profit pour saluer le travail indispensable de la société civile nigérienne, cette jeunesse mobilisée, soit dans le cadre d’Associations, d’ONG grandissantes ici au Niger, qui est à l’écoute des populations et qui seront à même d’innover en termes de solution. Mme Louise Aubin a en outre rappelé le principe de droit humanitaire qui interdit de prendre pour cible des acteurs humanitaires ou leur travail, de prendre pour cible des civils. Elle a enfin déploré l’insécurité que vivent tous les jours les populations près des frontières du Niger

Par Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

20 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

A l’issue des assises nationales pour le recadrage des interventions des ONG au Niger tenues du 28 au 30 novembre 2022, le ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Maman Ibrahim Mahaman a animé vendredi 2 décembre 2022 à son cabinet, un point de presse relativement audit évènement. A cette occasion, le ministre Maman Ibrahim Mahaman s’est réjoui de la participation effective et massive des acteurs, ce qui a permis d’atteindre l’objectif visé par le forum qui est d’améliorer la performance des interventions du secteur des ONG/AD au profit des populations.

Dans ce point de presse, le ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire a rappelé que de larges et profondes concertations ont eu lieu en amont comme lors des assises avec l’ensemble des acteurs sur toutes les thématiques jugées majeures dont le cadre législatif, le partenariat, la coordination, le suivi-évaluation et le financement du secteur des ONG/AD. «La suite est que nous sommes arrivés à des résultats très satisfaisants», s’est réjoui le ministre Maman Ibrahim Mahaman.

Pour les principaux résultats obtenus par son département ministériel sont pour l’essentiel la conduite d’un diagnostic approfondi où les acteurs ont relevé les forces et faiblesses des interventions des ONG/AD au Niger et la reconnaissance du rôle combien important que jouent les ONG/AD et les contributions qu’elles peuvent apporter dans la mise en œuvre du Plan de développement économique et social (PDES 2022-2026).

Ce dialogue inclusif a ainsi permis de déboucher sur des recommandations telles que la nécessité de créer un cadre unique d’intervention et de partenariat tripartite entre l’Etat, les PTF et les ONG/AD ainsi que la mise en place d’un comité interministériel pour le suivi et la coordination des interventions des ONG/AD, l’importance de renforcer les capacités du Ministère en charge du développement communautaire pour lui permettre d’accomplir sa mission de suivi, d’encadrement et de coordination des interventions des ONG/AD, la nécessité de réviser et de fédérer le cadre juridique, en un seul corpus spécifique aux ONG/AD conformément aux dispositions de la constitution, la création d’un fonds d’appuis aux ONG/AD et la mise en place d’un guichet unique pour alléger le processus d’agrément, la signature des PAT et PME, l’amélioration des mécanismes de concertation entre l’Etat et les ONG/AD et la mise en place d’un comité de suivi des recommandations des assises.

Pour le ministre Maman Ibrahim Mahaman, le résultat le plus important est surtout l’engagement de toutes les parties prenantes à participer à la mise en œuvre de ces recommandations. «Le Gouvernement a, par la voix de M. Ouhoumoudou Mahamadou, Premier ministre, Chef du gouvernement, assuré que les recommandations issues de nos travaux seront examinées avec beaucoup d’attention et que la feuille de route qui vient d’être élaborée sera adoptée par le Gouvernement qui soutiendra sa mise en œuvre», a-t-il assuré. Le ministre en charge du Développement Communautaire a relevé que conformément aux instructions du Président de la République, S.E Mohamed Bazoum, ces assises ont eu un caractère inclusif et participatif. En effet, «sans exclusif, tous les acteurs concernés par la question ont de bout en bout participé à toutes les étapes du processus. Nous avons noté la participation effective et massive des ONG/AD nigériennes et étrangères dans leur large majorité, des institutions de la République et des Ministères techniques, des gouverneurs de régions et des présidents des Conseils régionaux, de la chefferie traditionnelle, des maires et des organisations communautaires de base, des partenaires techniques et financiers et des personnes ressources», a-t-il souligné.

 Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org

« La totalité de nos pèlerins seront sur le territoire saoudien avant la fermeture des aéroports », rassure M. Tidjani Idrissa Adoulkadri

Le ministre de l’Elevage, Porte-Parole du Gouvernement, M. Tidjani Idrissa Adoulkadri  a animé hier à son cabinet, un point de presse. Il s’agit d’apporter à travers cette sortie médiatique, des éclaircissements relatifs à l’organisation du Hadj 2022 qui suscite à ce jour beaucoup d’inquiétudes. Cela afin de rassurer au nom du Gouvernement, les pèlerins, leurs familles et l’ensemble de nigériens. A cet effet, toutes les dispositions sont en train d’être prises pour une réussite totale du Hadj 2022.   

Le ministre de l’Elevage Porte-Parole du Gouvernement a dans ses propos liminaires rappelé que  le Hadj 2022 s’organise dans un contexte assez particulier, du fait de la pandémie de la Covid-19 qui a secoué le monde entier et qui a fait que l’Arabie Saoudite avait fermé ses Aéroports pendant deux ans. Ce qui a du coup empêché aux pèlerins d’effectuer leur hadj 2020-2021. A cela vient s’ajouter les pèlerins de 2022. Il y a eu beaucoup de pèlerins qui n’ont pas pu effectuer leur hadj, a reconnu le ministre Porte-Parole du Gouvernement. Cette année 2022, l’Arabie Saoudite a ouvert ses frontières mais, avec une limitation  drastique de nombre, seulement un million de places pour le monde entier, et le Niger n’a eu que 7 194 places. Ces 7 194 pèlerins ont pu s’inscrire sur la plateforme d’organisation de ce hadj à travers les différentes agences de voyage. Sur ces 7.194 inscrits, 6.870 pèlerins ont eu leurs visas et les 724 sont en cours d’obtention de visa car, la procédure suit son cours normalement et dans les heures qui suivent ils auront (plaise à Dieu) leurs visas, a fait savoir M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri. En effet, a-t-il relevé, l’inquiétude essentielle est relative au transport, le COHO avait fait un premier planning  qui, malheureusement a accusé un retard parce que le premier vol a été organisé le 24 juin et les autres vols ont suivi.

Il a en outre, porté à la connaissance des pèlerins de l’arrivée incessamment d’un avion  qui va transporter 319 pèlerins et qui va continuer les rotations. Un deuxième avion qui a une capacité de 560 places va aussi transporter les pèlerins. Ce qui permettra d’acheminer la totalité des pèlerins au lieu Saint de l’Islam. « La totalité de nos pèlerins seront sur le territoire saoudien avant la fermeture des Aéroports qui est prévue pour le 3 juillet en ce qui concerne Médine et le 6 juillet en ce qui concerne Djeddah », a rassuré le ministre de l’Elevage, Porte-Parole du Gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep) 

 Le ministre de l’Elevage, Porte-parole du Gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri, a animé, hier matin, un point de presse, pour apporter des clarifications sur les propos du Président de la République Mohamed Bazoum, tenus lors de la conférence des cadres du 25 février dernier, relativement à la libération des personnes présumées en lien avec des groupes terroristes. Selon le ministre Porte-parole du Gouvernement, contrairement à l’interprétation littérale des propos du Chef de l’Etat, «il n’a jamais été question d’une quelconque immixtion du Président de la République dans le fonctionnement de la justice».

Lire ci-dessous l’intégralité du point de presse du Porte-parole du Gouvernement 

«Suite à la conférence des cadres animée par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, le vendredi 25 février 2022, certaines voix se sont élevées pour critiquer les propos tenus relativement aux personnes présumées en lien avec des groupes terroristes et qui auraient été libérées selon leur entendement sans aucun respect des textes de lois et de procédures.

Pour bien comprendre le message du Chef de l'Etat, il est nécessaire de savoir que les libérations auxquelles il a été fait allusion concernent des présumés terroristes détenus depuis 2019 pour la plupart d'entre eux et pour certains bien avant. Il s'agit de personnes relativement âgées, et qui n'ont été arrêtées ni sur le théâtre des opérations ni en possession d'armes.

Ces personnes ont fait l'objet de procédures judiciaires dans le cadre desquelles elles ont été inculpées et placées sous mandat de dépôt. Saisi de leurs cas, le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux a fait procéder aux vérifications nécessaires par le parquet en vue d'examiner au cas par cas la situation personnelle de chacun des mis en cause.

En l'occurrence, les émissaires des terroristes originaires du nord de Tillabéry, impliqués dans la médiation, ont soumis une liste assez longue de prévenus dont ils demandaient l'examen des différents dossiers. Cela n'a donc concerné que le cas de la région de Tillabéry.

Le traitement des dossiers des prévenus figurant sur cette liste n'a permis de libérer que sept personnes. Cette libération a respecté toutes les étapes de la procédure judiciaire à savoir l'introduction de demandes de liberté provisoire conformément à l'article 134 du code de procédure pénale.

Saisis de ces demandes, les juges d'instruction y ont fait droit à travers des ordonnances de mise en liberté provisoire (les pièces sont disponibles). À ce stade, il convient de noter que six personnes ont bénéficié de liberté provisoire. La septième personne avait quant à elle déjà été renvoyée devant la chambre correctionnelle du pôle antiterroriste et c'est devant cette formation qu'elle a présenté sa demande de liberté provisoire.

La demande a été examinée à l'audience du lundi 22 février 2022 et le pôle a décidé d'accéder à la demande présentée. Ce qui porte à sept le nombre de personnes ayant bénéficié de liberté provisoire et dont il convient de préciser qu'elles ont toutes gardé prison pendant au moins trois à quatre ans.

C'est donc après tout ce processus que Son Excellence Monsieur le Président de la République, a exprimé le souhait de les rencontrer afin de leur demander de s'impliquer auprès de leurs communautés dans la recherche de la paix et de la réconciliation à travers la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP). Contrairement à l'interprétation littérale des propos du Chef de l'Etat, il n'a jamais été question d'une quelconque immixtion du Président de la République dans le fonctionnement de la Justice».

ONEP

Le ministre de l’Élevage, Porte-parole du gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri a animé vendredi 27 Janvier à son cabinet, un point de presse relatif au processus de négociations avec les centrales syndicales représentatives. Tout en faisant la genèse desdites négociations, le Porte-parole du gouvernement a insisté sur  les conclusions des négociations et engagements du gouvernement.

S’agissant des négociations entre le Gouvernement et les centrales syndicales représentatives, le ministre de l’Élevage, Porte-parole du gouvernement a rappelé qu’elles  ont été ouvertes officiellement le 12 Janvier 2022 dans le cadre du Comité Interministériel de négociation avec les partenaires sociaux, par le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, président du comité en présence des ministres membres et de leurs techniciens. « Les négociations portaient sur les cahiers de doléances de 2021 soumis par la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN) et l’Intersyndicale des Travailleurs du Niger (ITN). Ces cahiers comptent respectivement douze (12) points pour la CDTN et 27 pour l’ITN », a-t-il expliqué. Le Porte-parole du gouvernement a indiqué qu’à la faveur du traitement du 1er point des doléances, intitulé mise en œuvre des différents protocoles signés avec les centrales syndicales, les responsables des centrales syndicales représentatives ont identifié six (6) doléances qu’ils ont qualifiées de doléances urgentes dont la satisfaction conditionne la poursuite de l’examen des autres doléances.

Quant à la rencontre de Bangoula d’avril et mai 2022, le ministre de l’Élevage, Porte-parole du gouvernement a rappelé que, cette rencontre a regroupé les ministres membres du comité interministériel de négociation ; les membres du Secrétariat Permanent du Comité Interministériel de négociation ; les techniciens accompagnant les ministres et les responsables des cinq (5) centrales syndicales représentatives (CDTN, CNT, CGSL-Niger, USPT et USTN). « Ces négociations ont débouché sur des accords pour trois points, des propositions et des contre-propositions pour les trois autres points par les deux parties », a-t-il expliqué.

De la négociation ayant abouti au protocole d’accord du 23 Janvier 2023

En ce qui concerne la négociation ayant abouti au protocole d’accord du 23 Janvier 2023, le ministre de l’Elevage, Porte-parole du gouvernement a rappelé qu’au sortir des négociations de Bangoula, les Ministères concernés par les six (6) doléances se sont engagés pour leur mise en œuvre. « Le Comité Interministériel de négociation se réunissait régulièrement pour évaluer le niveau d’avancement des travaux et profitait pour présenter les informations recueillies aux responsables des cinq (5) centrales syndicales représentatives qui y participaient tous. Ceux-ci faisaient à cette occasion des observations et des remarques dans le sens de faire avancer un peu plus vite la mise en œuvre, au regard de la fin d’année qui approchait », a-t-il souligné.

Selon le Porte-parole du gouvernement, le 2 décembre 2022, les centrales syndicales représentatives ont demandé une audience auprès du Premier ministre pour lui présenter leurs attentes relativement à l’exécution des doléances et exprimer leur inquiétude relativement à la satisfaction totale des six (6) doléances. « Le Premier ministre les a reçues en audience le 14 décembre 2022 pour les rassurer que toutes les dispositions seraient prises pour exécuter les engagements dans les termes convenus », a-t-il ajouté.

Selon le ministre de l’Elevage, Porte-parole du gouvernement, le Jeudi 19 janvier 2023, une rencontre a eu lieu, au Palais de la Présidence entre les responsables syndicaux et le Président de la République. « L’exécution des engagements pris relativement aux six (6) doléances a été présentée au Président de la République et au Premier ministre. A cette occasion, le Président de la République a donné, point par point les réponses appropriées aux responsables syndicaux », a-t-il fait savoir.

Expliquant les conclusions des négociations et engagements du Gouvernement du samedi 21 janvier 2023, le ministre de l’Elevage, Porte-parole du gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri a dit que le Président du Comité Interministériel de négociation a convoqué une réunion de capitalisation des conclusions de la rencontre du 19 janvier 2023 afin d’échanger avec les responsables des cinq (5) centrales syndicales représentatives et chercher les voies et moyens de formaliser les engagements pris en exécution des doléances urgentes des travailleurs. « Arguant d’un préavis de grève déposé, il y a quelques jours, les responsables des centrales syndicales membres de ITN ont décliné la séance de travail et quitte la salle. La réunion s’est donc poursuivie entre le Comité Interministériel de négociation et la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger », a-t-il déclaré.

Selon M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri, un protocole d’accord a pu ainsi être signé entre le Gouvernement et cette centrale syndicale dont le parachèvement du processus d’élaboration du régime indemnitaire des agents de l’Etat. A ce sujet, il a dit qu’un Comité a été mis en place au Cabinet du Premier ministre pour proposer un régime harmonisé des rémunérations des agents de l’Etat. « Le Comité a fini ses travaux, le rapport est en cours d’examen au niveau du Gouvernement. Ces conclusions seront transmises aux partenaires sociaux au plus tard le 15 février 2023 afin de requérir leurs observations dans un délai de 2 semaines après réception. La Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger a marqué son accord et demandé le respect de l’échéance », a-t-il déclaré.

Du paiement des incidences financières

Relativement à l’évaluation des stocks et du paiement des incidences financières liées aux avancements et reclassements, le ministre Tidjani Idrissa Abdoulkadri a relevé que le  Gouvernement a informé la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger qu’un montant de 3.103.780.958 FCFA a été payé par le Ministère des Finances au titre des incidences financières des avancements et des reclassements en 2022. « Le Ministère s’est engagé à accélérer le traitement des dossiers et à respecter la cadence des 300 millions de F CFA par mois. Pour les rappels de salaire, un montant de 4.119.079.543 F CFA a été pris en charge dans le respect des engagements du Gouvernement envers les partenaires sociaux. Les instructions nécessaires ont été données par le Président de la République au ministre des Finances pour l’apurement des incidences et des rappels qui se chiffrent à environ 13 milliards », a-t-il souligné.

Le ministre de l’Elevage, Porte-parole du gouvernement d’ajouter que le Ministère des Finances travaille sur la mise en place d’une plateforme informatique permettant un traitement automatisé de ces questions, qui sera de nature à mettre fin à l’accumulation des incidences financières et des rappels des salaires. « Cette plateforme est prévue pour être totalement opérationnelle au plus tard en fin 2023. La Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger a pris acte des réformes en cours engagées par le Ministère des Finances et a demandé que diligence soit faite pour apurer les montants de ces arriérés », a-t-il aussi expliqué.

La question de l’indemnité spéciale de départ à la retraite

S’agissant de l’indemnité spéciale de départ à la retraite, le ministre de l’Elevage, Porte-parole du gouvernement a dit à ce niveau que, le Gouvernement a engagé la révision du Statut Général de la Fonction Publique de l’Etat qui a déjà été examiné et approuvé par le Conseil des ministres lors de sa session du 30 novembre 2022. « L’indemnité de départ à la retraite y est prise en compte. Le projet de loi a été transmis à l’Assemblée nationale, en vue de son adoption. Sur cette base, un décret définissant les modalités d’octroi de ladite indemnité sera adopté en Conseil des ministres. La CDTN) a marqué son accord par rapport à cet engagement », a-t-il assuré.

Un autre point de cet engagement, c’est aussi la mensualisation des pensions, des allocations et des prestations familiales à tous les niveaux. A ce titre, le Porte-parole du gouvernement a rappelé que le décret portant organisation du régime des retraites des fonctionnaires de l’Etat a été adopté par le Conseil des ministres du jeudi 29 septembre 2022. « Les dispositions sont prises au niveau du Ministère des Finances et de la CARENI pour que le paiement mensuel des pensions des agents de l’Etat démarre en janvier 2023 et qu’il soit généralisé en février 2023. La Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger en prend acte », a-t-il également annoncé.

Au sujet de la suppression de la contractualisation dans les secteurs de l’Enseignement et de la Santé, le ministre de l’Élevage, Porte-parole du gouvernement, a dit que la contractualisation figure au rang des préoccupations majeures du Gouvernement. Il s’est engagé à intégrer à la fonction publique les contractuels existants progressivement selon ses capacités financières dans le souci de préserver la soutenabilité des finances publiques. « Compte tenu du nombre d’agents concernés (70 473 contractuels, les effectifs globaux de la Fonction Publique sont au nombre de 58 000) et de la délicatesse de la question de la contractualisation dans le domaine de l’éducation, les négociations vont se poursuivre avec les organisations syndicales dudit secteur. La CDTN suivra avec une attention l’évolution de ces négociations », a-t-il déclaré.

Quant à la valorisation du point indiciaire et du SMIG, le ministre de l’Elevage, Porte-parole du gouvernement a fait savoir que le Gouvernement a informé la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger que dans le cadre de la satisfaction de cet engagement, une étude sur la question a été commanditée par le Ministère des Finances auprès de la Cellule d’Analyse des Politiques Publiques et de l’Evaluation de l’Action Gouvernementale (CAPEG). Le rapport de l’étude validé est disponible et fera l’objet de présentation et de discussions à la prochaine session du Conseil National du Travail. « D’ores et déjà, le Gouvernement marque son accord pour la revalorisation du SMIG. Toutefois, il a indiqué à la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger qu’il faut associer le patronat nigérien dans le processus de cette revalorisation, à travers le Conseil National du Travail. La Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger n’a pas émis d’objection à ce sujet », a-t-il assuré.

Le rehaussement de l’âge de départ à la retraite

Le dernier point de cet accord a été le rehaussement de l’âge de départ à la retraite. Par rapport à cette préoccupation, le ministre de l’Elevage, Porte-parole du gouvernement a dit que le Gouvernement a fait droit à la requête des organisations professionnelles des travailleurs relative au rehaussement de l’âge de départ à la retraite en acceptant de porter cet âge de 60 à 62 ans. « Les dispositions législatives et réglementaires d’application de la mesure seront prises à cet effet. La Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger s’est réjouie de la satisfaction de cette doléance », a-t-il a ajouté.  Par ailleurs, le Porte-parole du gouvernement, s’est réjoui de constater que les deux parties ont convenu de poursuivre les négociations sur les autres points de revendication restés en suspens jusqu’ici. « Elles ont décidé de mettre en place un Comité de suivi de l’application du protocole d’accord composé de trois représentants du Gouvernement (Ministère en charge du Travail, Ministère en charge de la Fonction Publique et Ministère des Finances), de trois représentants de la CDTN, d’un représentant de la Commission Nationale de Dialogue Social et du Secrétaire Permanent du Conseil National du Travail », a-t-il conclu.

Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Suite à la décision de la Cour de justice de l’UEMOA rejetant la demande de sursis de l’État du Niger, le ministre de la Justice et des droits de l’homme, Garde des sceaux, M. Alio Daouda a animé hier 19 novembre 2023, un point de presse à Niamey.  Cette décision de la cour communautaire est consécutive à la saisie de la Cour de Justice de l’UEMOA par l’État du Niger à travers deux requêtes, dont l’une, aux fins d’appréciation de la légalité des sanctions imposées au Niger, et l’autre ayant pour objet le sursis à exécution des sanctions prises par la conférence des Chefs d’États et de gouvernement de l’UEMOA à Abuja. Au cours de ce point de presse, le ministre a battu en brèche les arguments avancés par la Cour de justice de l’Uemoa pour rejeter la demande de sursis, cela en violation de l’article 72. Selon les éclaircissements donnés par le ministre de la Justice et des droits de l’Homme, Garde des sceaux, le 16 novembre 2023, le président de la Cour de l’UEMOA statuant en la forme des référés, s’est déclaré compétent pour connaitre la demande de sursis à exécution et a déclaré recevable la requête aux fins de sursis à exécution introduite par l’État du Niger et sept autres.

En la forme, le ministre a expliqué qu’il est aisé de constater que le représentant de la Conférence des Chefs d’État qui est originaire du même pays hostile que le Président de la Cour (Sénégal) a régulièrement reçu notification, par les soins du greffier de la Cour, de la requête portant sursis à exécution déposée par l’État du Niger et sept autres au greffe de ladite Cour. Il a ainsi eu droit à une prorogation de délais pour déposer ses observations. Par contre, s’agissant du Niger et des autres parties demanderesses, la décision a été rendue alors qu’ils ignoraient jusqu’à la date d’audience à laquelle la Cour devait vider sa saisine. « À plus forte raison, elles n’ont pu prendre connaissance des observations de la partie défenderesse auxquelles elles étaient en droit de répliquer si elles l’estimaient nécessaire », a dénoncé le ministre.

Selon, le ministre de la Justice et des droits de l’homme, garde des sceaux, pour rejeter la demande de sursis, le juge communautaire a rappelé les dispositions pertinentes de l’article 72 du règlement de procédures de la Cour qui dispose « que toute demande de sursis à exécution d’un acte d’une institution n’est recevable que si le demandeur a attaqué cet acte devant la Cour » ; le même article dispose que la partie demanderesse spécifie l’objet du litige, les circonstances établissant l’urgence ainsi que les moyens de fait et de droit justifiant à première vue l’octroi de la mesure provisoire à laquelle elle conclut.

« Le juge des référés reproche à la requête de n’avoir pas donné satisfaction à cette dernière condition alors que lui-même écrit que, sur les conséquences irréparables, les demandeurs ont exposé le caractère fragile et vulnérable de l’économie nigérienne », a-t-il indiqué. Par ailleurs, ajoute M. Alio Daouda, le juge des référés, dans ses efforts d’une lecture erronée de l’article 72, semble exiger que la requête doit démontrer le caractère illégal des mesures prises contre le Niger, ajoutant ainsi une condition qui n’existe que dans son imagination pour satisfaire les injonctions à lui données.

Pour refuser l’évidence, a-t-il poursuivi, le juge communautaire a fait recours à une notion trouble, à savoir la mise en balance des intérêts ; que ce faisant, le juge communautaire s’est contredit lui-même parce que, dans un des considérants de sa décision, il a affirmé que « le caractère d’une demande de mesure provisoire doit s’apprécier par rapport à la nécessité de statuer provisoirement afin d’éviter qu’un préjudice grave et irréparable ne soit occasionné à la partie qui sollicite les mesures provisoires ». Une mise en balance d’une invention pour donner tort à l’État du Niger.

« Dans le cas d’espèce, en invoquant une remise en cause de l’ordre constitutionnel dans un État membre de l’UEMOA pour justifier les mesures attaquées, il en a apprécié la légalité et à part ce moyen, nécessairement préjugé au fond, que, ce faisant, il s’est une fois de plus contredit. S’il y a une règle d’or en matière de référé, c’est que les décisions rendues en cette matière ne doivent préjudicier aux fonds. Cependant, le Président de la Cour de Justice de l’UEMOA, malgré ses années d’expérience, semble l’ignorer », affirme le ministre.

Par cette décision, le juge communautaire nie à l’État du Niger tout droit de recours sur le motif fallacieux que les autorités de ce pays ont été à la source de la situation ainsi créée. « Une telle appréciation de la situation est dangereuse en ce qu’elle méconnait les dispositions de l’article 18 du Protocole additionnel N°1 qui prévoit que les recours formés devant la Cour de justice n’ont pas d’effet suspensif. Toutefois, la Cour peut ordonner le sursis à exécution des actes contestés devant elle ». En passant outre cette disposition, le juge communautaire ne laisse qu’un seul choix au Niger, celui de se plier aux injonctions des Chefs d’État. Une chose est sûre, cette décision ne laissera pas intact, aux yeux des Nigériens et des millions de citoyens de l’UEMOA, le crédit de cet organe communautaire. Le Niger avec ses pays amis se donnera les moyens d’aviser en temps opportun », a-t-il conclu.

Hamissou Yahaya (ONEP)

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Point de presse du Ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale : M. Assoumana Malam Issa annonce la tenue à Niamey d’un dialogue entre le Président de la République et les jeunes

Le Ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, M. Assoumana Malam Issa a aminé un point de presse hier, dans la salle de réunion de son ministère. Ce point de presse vise à porter à la connaissance du public, la tenue d’une «Rencontre Citoyenne» qui regroupera les jeunes nigériens de toutes les régions du pays en face du Président de la République, Chef de l’Etat. En prélude à cette occasion d’échange intergénérationnel, plusieurs Panels seront organisés à Niamey. C’est ce qu’a annoncé le Ministre Assoumana Malam Issa entouré pour la circonstance du Conseiller du Ministre de la Jeunesse et des Sports ainsi que des jeunes volontaires membres du Comité d’organisation de l’événement.

L’objet de ce point de presse, a indiqué le Ministre, c’est de porter, de façon solennelle, à la population la nouvelle qui concerne la réalisation d’une activité inédite au Niger. Il s’agit, dit-il, de «la grande rencontre citoyenne». Cette initiative est, selon le ministre Assoumana, l’œuvre de plusieurs acteurs dont une jeune nigérienne vivant aux Etats Unies d’Amérique et du promoteur de African Development University (ADU). Pour la première idée c’était l’organisation d’une rencontre entre le Président de la République et les jeunes nigériens où le Chef de l’Etat partagera son expérience de grand leader. La deuxième c’était dans la même logique, mais en prélude au Sommet de l’Union Africaine où l’idée était d’avoir le Président de la République Issoufou Mahamadou et le Président Paul Kagamé du Rwanda en face des jeunes pour un échange interactif pour le partage d’expérience sur le leadership et sur les grandes visions du développement.

Toutes les deux idées sont venues en complémentarité à l’idée du Ministère de la Renaissance Culturelle, celle de «la rentrée citoyenne chaque mois de janvier». «C’est ainsi qu’est née l’idée de la grande rencontre citoyenne», a indiqué le Ministre Assoumana Malam Issa. Au programme de cette activité, il y’aura plusieurs panels sur des thématiques diverses et qui seront animés par de grandes personnalités. «On a retenu cinq (5) panels qui seront organisés en raison d’un panel par jour. Le premier panel portera sur le thème : ‘’Investir dans la jeunesse gage d’une relève certaine et responsable’’; le deuxième portera sur ‘’la contribution de la jeunesse à la renaissance culturelle’’; le troisième sur ‘’le maintien des filles à l’école et l’autonomisation des femmes’’ ; le  quatrième portera sur ‘’le défis sécuritaires et police de proximité’’ et le cinquième portera sur ‘’le dialogue intergénérationnelle’’ », dit-il.

Au total, ce sont 160 jeunes Nigériens sélectionnés à travers toutes les régions en raison de 20 jeunes par régions, qui prendront part à cette rencontre. Pour réussir la rencontre le Ministre de la Renaissance culturelle sollicite la mobilisation et l’implication de toutes et de tous. L’occasion sera mise à profit pour faire visiter aux jeunes venus de l’intérieur du pays, les grandes réalisations du Président de la République à travers le programme de la Renaissance du Niger. Tous les panels se dérouleront entre le 29 octobre et le 2 novembre 2020 et la grande rencontre le 3 novembre pour clôturer l’activité. Le lancement de cette activité sera co-présidée par le Ministre de la Jeunesse et des Sports et celui de la Renaissance Culturelle. «Dans les jours à venir le chronogramme détaillé de cette activité sera communiqué au grand public», a souligné le Ministre de la Renaissance Culturelle. Aussi, M. Assoumana Malam Issa a salué et rendu un hommage à tous ces jeunes (filles et garçons) qui ne ménagent aucun effort pour la réussite de cette initiative.

 Ali Maman(onep)

28 octobre 2020

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Idi Illiassou MainassaraLe ministre de la Santé publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara a animé, hier dans l'après-midi à son cabinet, un point de presse pour déclarer officiellement l’apparition de l’hépatite virale ‘’E’’ dans la région de Diffa. A cette occasion, le ministre de la Santé Publique a présenté la situation de l'épidémie à la date du 19 avril 2017 où 86 cas ont été enregistrés dont malheureusement 25 décès. Le point de presse s'est déroulé en présence des Partenaires Techniques et Financiers du secteur de la santé et du staff technique du ministre de la Santé Publique.

Depuis quelques temps, des cas d'ictères (coloration jaunâtre des yeux), sont enregistrés dans les formations sanitaires de la région de Diffa dont la majorité des patients vus sont des femmes enceintes selon le ministre de la Santé publique. « Dès l'apparition des premiers cas, nos équipes se sont attelées à la recherche systématique de tous cas d'ictère », a confié Dr Idi Illiassou Maïnassara. Au regard de l'augmentation des cas le district sanitaire de Diffa a, selon le ministre, entrepris une investigation poussée. C’est ainsi que, des échantillons ont été prélevés et transmis au laboratoire de l'Institut Pasteur de Dakar. Les résultats confirment l'hépatite virale ‘’E’’.

Idi Illiassou Mainassara Point Presse MeningiteLe ministre de la Santé publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara, a animé, hier dans l’après-midi à son cabinet un point de presse sur l’épidémie de méningite qui sévit dans notre pays. Cette sortie médiatique intervient après celle du 20 mars dernier sur la même préoccupation. A cette occasion, le ministre de la Santé Publique a présenté la situation de l’épidémie à la date du 29 mars 2017. Le point de presse s’est déroulé en présence du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Barmou Salifou, des Partenaires Techniques et Financiers du secteur de la santé et du staff technique du ministre de la Santé Publique.

Dans son intervention préliminaire, le ministre Idi Illiassou Maïnassara a expliqué que, le Niger fait partie d'une zone appelée « ceinture de la méningite». Cette zone s'étend du Sénégal à l'Ethiopie. C'est pourquoi, des épidémies de méningite surviennent presque chaque année au niveau de cette ceinture. A cet effet, selon lui, chaque année, en collaboration avec les partenaires, les dispositions sont prises par son département ministériel afin de réduire les risques de survenue de l'épidémie à savoir ; le renforcement de la surveillance dans tous les centres de santé; l'élaboration d'un plan d'action national de riposte ; le pré-positionnement de médicaments, consommables dans toutes les régions et tous les départements du pays.

Le ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement, M. Wazir Maman, a animé, jeudi dernier, un point de presse à l’effet d’apporter des éclaircissements relatifs à la mise en location par l’Etat du terrain de l’ex école Terminus II. C’était en présence du directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique.

Dans ses propos linéaires, le ministre en charge des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement, M. Wazir Maman, a d’abord précisé que les domaines publics de l’Etat restent toujours propriétés de l’Etat, car ils  sont protégés par les textes ; on ne peut pas les vendre, on ne peut les affecter que pour jouissance. Quant aux domaines privés de l’Etat, ce dernier peut les vendre selon les critères élaborés dans une loi de finance qui a été révisée en 2018 et qui a fixé le tarif de vente des terrains du domaine privé de l’Etat. « Il nous est interdit par la loi et les textes règlementaires de vendre les domaines publics de l’Etat et ça serait très grave pour nous si nous l’avons fait. Nous n’avons pas vendu un domaine public de l’Etat à un particulier », a-t-il affirmé. Les domaines publics de l’Etat, a indiqué M. Wazir Maman, relèvent certes du Ministère des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement qui assure la gestion, mais ils ne sont pas affectés à des privés mais à des Ministères. Pour construire ou ouvrir une école, a-t-il précisé, il faut d’abord l’agrément des Ministères concernés puis adresser les demandes de terrain auprès du Ministère en charge des Domaines sous couvert du Ministère de tutelle.

En effet, souligne le ministre en charge des Domaines, la plupart des écoles, des cliniques et d’autres centres de formation privés sont construits sur des terrains de l’Etat et les terrains resteront toujours pour l’Etat. Par rapport au site de l’Ecole Terminus II qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, ce dernier temps, ladite école n’existe plus dans le répertoire et statistique du Ministère en charge de l’Enseignement Primaire, car elle fait partie des  écoles qui ne sont plus fréquentées par les élèves parce que les parents préfèrent inscrire leurs enfants dans des établissements privés, a indiqué M. Wazir Maman. « L’école Terminus II et beaucoup d’autres écoles primaires sont fermées du fait de leur sous-effectif », a-t-il soutenu.

Depuis 2013-2014, a expliqué le ministre en charge des Domaines, cette école primaire, pour des raisons objectives tenant aux populations vivant dans le quartier Terminus, compte de moins en moins d’élèves en son sein, c’est la raison qui a conduit le Ministère de tutelle à sa fermeture. A telle enseigne qu’en 2015,  cette école avait abrité pendant un an l’Ecole Normale d’Instituteurs de Niamey. Après le déménagement de l’Ecole Normale, certaines salles de classe avaient été utilisées par le Ministère de l’Enseignement Primaire pour stocker du matériel pédagogique, notamment des fournitures scolaires destinées à l’ensemble des régions du pays. Depuis l’accélération du processus de transfert des compétences aux collectivités territoriales en 2017, poursuit M. Wazir Maman, il a été décidé que les fournitures scolaires seraient dorénavant livrées directement au niveau des régions, et non du Ministère et cette école était restée fermée. Ainsi, a-t-il ajouté, plusieurs sociétés privées se sont intéressées de près à cette école, et ont à cet effet pris attache avec le Ministère de l’Enseignement Primaire. Il s’agissait pour elles d’y développer des projets divers notamment l’immobilier. Vu que ces requêtes ne correspondaient pas à la vocation initiale du terrain de l’école Terminus II, le Ministère n’a jamais donné suite, a-t-il indiqué. Mais compte tenu du péril qui guettait cette école en termes d’entretien si elle demeurait sans occupant, et conformément à la vocation d’origine du terrain qui est d’abriter des infrastructures scolaires, il a été envisagé de le mettre en location au profit de l’Université SWISS UMEF pour ériger un campus devant accueillir des étudiants. « En plus des frais de location annuels qu’elle versera, l’Université SWISS UMEF a consenti également à construire des salles de classe dans plusieurs écoles que l’Etat lui indiquera », a fait savoir le ministre en charge des Domaines, d’Urbanisme et du Logement, M. Wazir Maman.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

  07 septembre 2020

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Point de presse du ministre des Finances et du représentant résident du FMI au Niger : Des bonnes perspectives pour la croissance économique du Niger en 2021, soit 6,9%

Le ministre des Finances, M. Mamadou Diop, et le représentant résident du Fonds Monétaire International au Niger, M. Mehmet Cangul, ont conjointement animé hier matin un point de presse relatif au programme appuyé par la Facilité Elargie de Crédit (FEC). Les priorités du programme FEC portent sur un certain nombre de points essentiels pour l’économie tels que la stabilité macroéconomique ; la mobilisation des recettes et l’efficience des dépenses ; la gestion des finances publiques ; le développement du secteur privé et du système financier ; la gouvernance, y compris dans les secteurs minier et pétrolier ; le recul de la pauvreté et enfin les défis démographiques, notamment l’amélioration de la scolarisation des filles. 

Dans ses propos liminaires, le ministre des Finances a rappelé que le programme FEC du Niger a été approuvé par le conseil d’administration du FMI le 23 janvier 2017. La mise en œuvre de ce programme a été satisfaisante malgré un environnement régional et international difficile. La croissance économique est restée vigoureuse grâce à d’importants projets d’envergure. Quant à la politique budgétaire, elle est axée sur la recherche du difficile équilibre entre la prise en charge des besoins publics et le soutien à la stabilité macroéconomique. En outre, sur la période 2017-2020, le total des décaissements est évalué à 118,44 millions de DTS, soit environ 95,1 milliards de FCFA. Ainsi, le gouvernement a mis en œuvre des reformes inscrites dans le Plan de Développement Economique et Social 2017-2021, appuyé par l’accord au titre de la Facilité Elargie de Crédit. Durant la même période, a dit le ministre des Finances, la stabilité macroéconomique reste fermement établie, soutenue par une politique budgétaire prudente et une croissance vigoureuse. Pendant ce temps, l’activité économique a bénéficié du succès du gouvernement à attirer des investisseurs étrangers et de l’augmentation de l’appui des bailleurs de fonds, ainsi que de bonnes campagnes agricoles, malgré la persistance de la situation sécuritaire et la fermeture des frontières avec le Nigeria en Août 2019. En termes de résultats, on peut relever que la croissance économique a atteint 6 % en moyenne sur la période 2017-2019. Quant aux perspectives économiques pour l’année 2020, la capacité de résilience de notre pays face à la pandémie à coronavirus permettra de maintenir une croissance positive à 1,2%  en 2020. Quant à l’inflation, elle serait contenue pour ressortir à 2,8% en 2020, grâce aux mesures de soutien prises par le gouvernement. Sur la période 2017-2019, l’inflation est restée faible, soit 0,1% en moyenne, nettement en deçà de la norme communautaire de l’UEMOA, fixée à 3%.

 S’agissant des perspectives à moyen terme, le ministre des Finances a précisé que la croissance devrait rebondir à 6,9% en 2021 en raison du début des exportations de pétrole et le maintien de la vigueur de l’investissement, à moyen terme, la croissance devrait être de 9% en moyenne. L’inflation devrait baisser de 2% en 2021, après le niveau de 2,8% prévu en 2020. Par ailleurs, la situation budgétaire demeure satisfaisante et le déficit global s’est amélioré à -3,6% en moyenne sur la période 2017-2019. Bien que la mobilisation des recettes reste un combat difficile, surtout compte tenu de la fermeture des frontières avec le Nigeria, les efforts de reforme incessants du gouvernement et la gestion prudente des dépenses ont permis d’assurer la solidité des finances publiques. Au titre de l’année 2020, pour financer les dépenses liées à la pandémie à coronavirus, faire face aux pertes de revenus et satisfaire les dépenses essentielles dans les domaines de la sécurité et du développement, le déficit budgétaire atteindrait 5,8% du produit intérieur brut. Par rapport à la gestion de la dette publique, le gouvernement a mis en œuvre une politique d’endettement prudente, en privilégiant les prêts extérieurs concessionnels. Le ratio de dette extérieure rapporté au PIB est ressorti à 39,7% en 2019 pour une norme communautaire de l’UEMOA de 70 %. Le ministre des Finances devait souligner que les efforts seront poursuivis pour une véritable transformation de l’économie. Des reformes allant dans le sens de l’élargissement de la base fiscale seront engagées afin que l’économie nigérienne sorte progressivement de l’informel.

Quant au représentant résident du FMI au Niger, M. Mehmet Cangul, il a indiqué que l’exécution du programme a permis d’aboutir à un certain nombre de réalisations telles que l’apurement du restant des arriérés de paiement intérieurs et la politique prudente en matière d’endettement extérieur. Toutefois, les dépassements de dépenses en 2019 et les difficultés persistantes à accroitre les recettes intérieures témoignent des défis qu’il reste à relever. Le FMI a tout de même salué la volonté des autorités nigériennes de mettre l’accent sur le développement du secteur privé. Les investissements étrangers de grande ampleur ont eu des résultats visibles. Néanmoins, ces investissements, a dit Mehmet Cangul doivent concrètement profiter aux entreprises privées locales et formelles. Pour réaliser cet objectif, il conviendra d’élargir l’accès au crédit à des conditions abordables, à la formation et à l’éducation, surtout pour les filles, ainsi que d’investir dans l’infrastructure et l’alphabétisation numériques. Des partenaires extérieurs permettraient aux entreprises du Niger d’accroitre leur efficience et de faciliter leur intégration dans les chaines de valeur mondiales.

 

Par Hassane Daouda (onep)

13 novembre 2020

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Daouda Marthe sonnette alarme Education NigerIl urge d’agir pour sauver le système éducatif nigérien dont le sort est très préoccupant, surtout relativement à la baisse du niveau des élèves, a alerté le ministre de l'Enseignement Primaire, de l'Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l'Education Civique, M. Daouda Mamadou Marthé, lors d’un point de presse qu’il a animé hier. S’appuyant sur les résultats de plusieurs études, le ministre fait remarquer que cette situation a pour principale cause le niveau très bas de certains enseignants et leur manque de qualification.

Le mouvement M62 a aminé dans l’après-midi du samedi 11 novembre 2023, un point de presse à Niamey pour se prononcer sur la vie de la Nation. Cette rencontre avec la presse intervient un peu plus de trois (3) mois après l’avènement du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie et trois (3) mois après la mise en place d’un gouvernement de transition. Le mouvement s’est notamment prononcé sur les engagements pris par le CNSP aux lendemains des évènements du 26 juillet dernier.

Le mouvement M62, par la voix de son Coordonnateur national, M. Abdoulaye Seydou, relève plusieurs points « hautement salutaires, très positifs » accomplis par le CNSP et le gouvernement de transition. Il cite l’affirmation de la souveraineté nationale avec le départ entamé des forces françaises du territoire national, la participation du Niger à la création de l’Alliance des Etats du Sahel, la création du Fonds de solidarité pour la souveraineté de la Patrie et la mise en place de la COLDEFF. Il souligne également la résilience du peuple nigérien vis-à-vis des sanctions qui lui sont imposées.

Par contre, le Mouvement M62 estime que plusieurs autres points peuvent encore être améliorés. M. Abdoulaye Seydou cite la communication gouvernementale qui, selon lui, ne répond pas aux attendes malgré quelques sorties réussies, ainsi que la diplomatie qui doit être plus offensive et engagée. Le M62, tout en saluant la création de la COLDEFF, demande l’accélération du processus de son opérationnalisation. Il s’est également prononcé sur la cherté de la vie et a demandé aux nouvelles autorités de prendre des mesures de rétorsion contre certains commerçants qu’il qualifie de « zélés ».

Dans ses recommandations, le M62 demande au CNSP d’œuvrer davantage au renforcement de la cohésion et de l’unité au sein des Forces de défense et de sécurité, de travailler à la libération des détenus politiques et des personnes qui sont arbitrairement arrêtées. Il leur demande également de parachever la mise en place de l’AES avec notamment la mise en circulation d’une monnaie commune et enfin, de réduire les prix des hydrocarbures à la pompe.

« Pour nous, tous les Nigériens qui sont compétents, d’où qu’ils viennent, peuvent espérer occuper des postes de responsabilité, pourvu qu’ils soient en phase avec la vision de notre pays qui est d’affirmer sa souveraineté, sa dignité, et de pouvoir donner des satisfactions par rapport à leurs profils », a insisté M. Abdoulaye Seydou. Il a par ailleurs expliqué les raisons du refus de son mouvement de prendre des dons qui viennent de personnes n’étant pas membres du M62.

Souleymane Yahaya (ONEP)

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Point de presse du Premier ministre, Chef du gouvernement : Vers la relance du dialogue et l’instauration d’un climat politique apaiséLe Premier ministre, Chef du gouvernement, SEM. Brigi Rafini, président du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP), a animé hier après-midi un point de presse dans la Salle des Banquets de la Primature. Il s’agissait pour le Président du CNDP de faire le compte-rendu de la réunion qui s’est tenue le mardi 20 Octobre dernier sur la question de la situation politique de notre pays. Il en ressort que cette réunion, qui s’est déroulée dans une ambiance empreinte de chaleur et de vives convivialités, augure des perspectives prometteuses permettant d’aboutir à un climat politique apaisé au Niger

Notons que la réunion a surtout, enregistré le retour de l’opposition politique sur la table de dialogue politique national. A travers sa participation à la réunion du mardi dernier, l’opposition politique a exprimé sa volonté de contribuer à la restauration d’un climat politique apaisé dans notre pays.

A l’entame de ses propos, le Chef du gouvernement a d’abord annoncé au peuple nigérien que le mardi dernier dans la nuit, notre pays a été endeuillé par une attaque barbare de la secte de Boko Haram sur une position militaire avancée des Forces Armées Nigériennes à Bilabrim, non loin de N’Guigmi, dans la région de Diffa. Cette attaque s’est malheureusement soldée par des pertes en vies humaines, et des blessés. A cette douloureuse circonstance, SE Brigi Rafini a présenté, au nom du Président de la République, Chef de l’Etat, et du gouvernement, ses sincères condoléances aux familles des victimes et au peuple nigérien tout entier, avant de souhaiter un prompt rétablissement aux blessés.

Revenant sur l’objet de point de presse, le Chef du gouvernement s’est réjoui des nouvelles avancées enregistrées au niveau au sein de la classe politique de notre pays. Notons que cette réunion ayant regroupé les leaders des partis politiques le mardi 20 Octobre dernier a pour objectif de rechercher ensemble les moyens appropriés pour créer les conditions d’un apaisement politique au Niger. Il s’agissait précisément de la redynamisation de notre dialogue politique. Après consultations, a indiqué le Premier ministre, les leaders politiques ont convenu de relancer le dialogue politique dans un sursaut patriotique, estimant que le pays fait actuellement face aux défis qui commandent une union sacrée des citoyens nigériens. Au nombre de ces défis, SE. Brigi Rafini a évoqué les menaces sécuritaires, la réussite des élections à venir dans notre pays.

M. Oumarou Garba déplore le blocage dans le processus d’adoption de la loi sur la protection des personnes âgées.

Le président du Conseil national de personnes âgées, M. Oumarou Garba a animé le vendredi 28 janvier 2022, un point de presse relatif au blocage de l’adoption du projet de loi sur la protection des personnes âgées, le manque de financement pour la construction de leur siège et la non implication des personnes âgées lors des grands événements et au niveau des structures.

Dans son point de presse, le président du Conseil National de personnes âgées a indiqué que le projet de loi portant protection des personnes âgées a été élaboré depuis 2012. «Cette loi a été examinée par presque toutes les structures comme le CESOC, l’Assemblée nationale mais jusqu’à présent, elle n’a pas été adoptée et on ne sait pas pourquoi ce blocage», a-t-il déploré.

M. Oumarou Garba a, par la suite, rappelé que la loi sur la protection sociale qui se trouve au sein du ministère de l’Emploi est une généralité qui regroupe tous les groupes vulnérables notamment les femmes, les personnes âgées, les handicapés et la jeunesse, alors que celle qui les concerne est spécifique à la protection des personnes âgées. «Aujourd’hui, même le conseil national de la jeunesse a une loi, les enfants et les femmes ont un ministère et je ne sais pas pourquoi l’adoption de notre loi tarde toujours», s’est-il intérrogé.

Selon le président du Conseil national de personnes âgées, le comité a travaillé d’abord sur la base de l’article 25 de la Constitution pour élaborer un projet de loi de 28 articles. Ce projet de loi a été aussi examiné et ramené sur la base des principes fondamentaux de l’article 100 de la constitution à 20 articles qui devrait être transmis au conseil du cabinet des ministres. «Très malheureusement à notre surprise, c’est uniquement 8 articles qui ont été transmis et on ne sait pas qui a modifié le contenu sans le consentement du comité», a-t-il souligné.

Selon M. Oumarou Garba, à travers ce projet de loi, il s’agit de faire en sorte que les personnes âgées soient bien traitées que ça soit au niveau du transport, des pensions et des banques etc. «C’est pour quoi, dans la loi, il est prévu une carte qui permettra à la personne âgée d’avoir un accès facile aux services publics et privés et toute personne qui n’accepterait pas cette carte sera traduite devant la justice», a indiqué le président de Conseil national de personnes âgées.

Abordant le manque de financement pour la construction de leur siège, M. Oumarou Garba a précisé que le conseil dispose actuellement d’un terrain de 5.479 mètres carrés. «Et ça fait plus d’un an que nous avons élaboré le document du plan de construction et le budget que nous avons déposé un peu partout pour un financement. Jusqu’à présent on n’a pas eu de réponse», a-t-il affirmé.

Par ailleurs, il a aussi déploré le fait que le conseil national des personnes âgées  ne soit pas représenté au niveau des structures comme le CESOC, etc. M. Oumarou Garba a enfin remercié le Président de la République pour les instructions qu’il a données au Chef du gouvernement pour débloquer cette situation afin que cette loi puisse être rapidement adoptée.

Yacine Hassane(Onep)

31 janvier 2022
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A la veille des élections législatives et le 1er tour de la présidentielle qui se sont déroulées hier, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Me Issaka Souna a animé un point de presse sur l’état des préparatifs. Le président de la CENI a, en quatre points, présenté une situation totalement sous contrôle.

Par rapport aux opérations électorales, M. I. Souna a assuré que les bulletins de vote ont été confectionnés avec la participation des différents acteurs et déployés vers les différentes communes. Les présidents des commissions électorales ont été acheminés à leurs postes au niveau des régions. Aussi, la CENI a accordé des accréditations pour quelque 6.873 observateurs nationaux et internationaux. De même, des kits sanitaires pour la lutte contre la propagation de la COVID ont été acquis et mis à la disposition des agents électoraux grâce à l’appui du PNUD et de l’OMS.

Concernant la logistique, le président de la CENI a assuré que tout le matériel électoral a été déployé sur le terrain et toutes les communes ont reçu leurs kits à temps pour les dispatcher dans les villages et hameaux à travers le pays.

Une campagne de sensibilisation est conduite sous divers formats en vue de toucher les  différentes catégories socioprofessionnelles du pays. Enfin sur le plan de la sécurité, tous les dispositifs ont été mis en place pour assurer la sécurité et la sureté de ces élections générales. Le président de la CENI a appelé les observateurs nationaux et internationaux, ainsi que les médias à assurer avec rigueur et professionnalisme leurs tâches. Me Issaka Souna a également appelé les partis politiques et leurs représentants au sein de la CENI, les membres des bureaux de vote et la société civile à « œuvrer pour le maintien de la paix et avec la plus grande ferveur citoyenne ». «L’élection n’est pas la guerre, ni un prétexte pour des invectives ou des actes d’intolérance inutiles», a déclaré le président de la CENI. «Ni la violence, ni l’illégalité ne sont recevables dans ce vaste mais toujours perfectible champ de la démocratie et de l’Etat de droit», a précisé Me Issaka Souna.

Siraji Sanda

27 décembre 2020
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Le Président de la Délégation Spéciale de la ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou a animé hier matin un point de presse sur le projet de construction du ‘’Mémorial des Martyrs’’. Ce mémorial est un hommage à tous ceux qui ont été perdus dans la lutte contre le terrorisme le long des frontières sud et ouest du Niger. Il est conçu comme un monument aux morts, aux soldats qui sont décédés dans le processus, une documentation tangible de la lutte continue contre les entités extrémistes. Le président de la Délégation Spéciale de la ville de Niamey a saisi cette opportunité pour permettre à l’architecte chargé de la construction du mémorial, M. David Adjaye d’expliquer davantage le mémorial des martyrs  tout en donnant des éléments sur la façon dont une ville peut se construire, se consolider à travers des actions de rétablissement de la mémoire.

Ainsi dans son intervention, M. Mouctar Mamoudou a souligné l’importance de cet échange qui, a-t- il indiqué, permet de partager les expériences dans un cadre de mutualisation des connaissances mais aussi de tisser des liens de contacts entre les professionnels du domaine. «Nous avons des expériences qui doivent se croiser dans une coopération intellectuelle sud-sud», a-t-il estimé. Cela a-t-il indiqué permettra de renforcer la capacité de "fabrication de la ville’’. Le président de la Délégation spéciale a, par la suite, affirmé qu’à travers ce mémorial les actes de bravoures des soldats, victimes de guerre seront encrés et pérennisés dans l’histoire du Niger. A cet effet, il a déclaré qu’une commande d’étude exhaustive a été faite auprès de l’IRSH (des enseignants chercheurs), la toponymie de la ville de Niamey afin que toutes les histoires, les personnes et les faits qui ont marqué la ville puissent être matérialisés. Car, dit-il, la mémoire doit paraitre, elle ne doit pas rester dans les archives. Elle peut être illustrée publiquement dans notre environnement de vie. Aussi a ajouté le président de la Délégation Spéciale de la ville de Niamey, «ce mémorial vient  ainsi renforcer,  cette volonté du Chef de l’Etat,  à faire la culture de la mémoire dans notre société. En effet, Cela renforce la culture et permet de tisser des liens entre le passé, le présent et le futur».

Quant à M. David Adjaye, il a affirmé que ce projet est une grande inspiration pour lui. Et cela surtout dans le cadre de la modernisation d’une ville africaine. «C’est un grand symbole a-t-il poursuivi pour tout le continent, car dans le contexte africain, on n’a toujours pas trouvé les moyens de symboliser le mémorial. C’est donc un moyen de trouver une solution afin de donner un détail très africain à ce genre de bâtiment». Pour M. David Adjaye, la mémoire est un «ingrédient clé» pour toutes les villes. En effet, a-t-il  expliqué, l’histoire africaine avant la colonisation  a beaucoup de détails qui valorisent l’identité africaine. Ainsi, il a confié que si on arrive à reconnaitre la manière dont on construit les mémoriels (pour vraiment articuler l’histoire de nos villes), cela  peut donner des idées sur comment construire les villes du futur. Aussi a ajouté l’architecte, si on regarde de près l’histoire de l’Afrique, la plupart des grandes civilisations africaines ont célébré l’histoire par des piliers. Ce qui a –t- il notifié est formidable. Ce projet a précisé l’architecte est une connexion entre le passé ancestral, le présent et le futur.

Parlant du Mémorial, M. David Adjaye a indiqué que leur proposition consiste à créer un espace public pour la ville. Par ailleurs a-t-il précisé «il ne s’agit pas d’une place urbaine ‘’normale’’ parce ça demande à chaque citoyen de réfléchir» ajoutant qu’il est vraiment important que ce mémorial ait un espace qui le différenciera des monuments européens. Ce monument sera en cohérence avec les réalités et les enjeux de la sous région du Sahel. M. David Adjaye espère que la position du monument mettra en valeur le centre de la ville de Niamey.

Présent à l’activité, le Secrétaire Général de l’Ordre des Architectes, M. Adji Mansour a, pour sa part, encouragé la collaboration avec les cabinets locaux. Il fait savoir qu’à la base, c’était un projet qui a été initié par un architecte nigérien comme beaucoup dans le cadre du projet Niamey Nyala. «Il serait donc juste que ceux qui ont eu ces idées soient associés à la réalisation de ce monument», a-t- il souligné.

 Rahila Tagou(onep)

 15 octobre 2020

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Le président de  la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), M. Gousmane Abdourahamane, a animé vendredi dernier un point de presse relativement aux opérations de contrôle des recettes internes de l’Etat, menées par la HALCIA avec la collaboration des autres corps de contrôle que sont l’Inspection Générale d’État, l’Inspection Générale des Finances, la Direction Générale des Douanes, la Direction Générale des Impôts et la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique.  Le président de la HALCIA a rappelé que dans son point de presse en date du 10 mars 2021, la HALCIA portait à la connaissance de l’opinion publique que la première phase des opérations de contrôle des recettes fiscales, non fiscales et douanières pour les exercices budgétaires 2019-2020, a permis à l’État du Niger de recouvrer près de 2 milliards de FCFA. M. Gousmane Abdourahamane a ajouté que ces actions de contrôle se sont poursuivies, notamment au niveau des services des impôts et au niveau des unités douanières.

Au niveau des services des impôts, les opérations de contrôle menées par des équipes mixtes HALCIA-Direction Générale des Impôts, mises en place pour remettre à jour les dossiers physiques des contribuables et le recouvrement des droits de l’État, ont mis en évidence des droits non versés d’un montant total de  234  milliards de francs CFA. Certaines sociétés totalisent à elles seules, plus de quarante (40) milliards de droits non versés. « Il a aussi été relevé que beaucoup de contribuables sont depuis 2002 en contentieux judiciaire, dont certains ont même quitté le territoire national. Pour l’heure ces opérations ont permis, à l’égard de certains contribuables publics,  de convenir de protocoles d’accord d’apurement et de traitement des dettes et créances d’un montant de 33 milliards de FCFA ainsi qu’une mobilisation des recettes de prés de 350 millions de FCFA » a souligné le président de la HALCIA. Il a ajouté qu’au niveau des services des douanes, des équipes mixtes HALCIA- Inspection Générale d’État - Direction Générale des Douanes ont été mises en place en vue de contrôler les recettes douanières. A ce niveau, les investigations menées à travers l’exploitation du rapport de l’Inspection Générale d’État, ont relevé que des marchandises d’une valeur de plus de 21 milliards de Francs CFA ont été enlevées sans régularisation au Bureau Spécial Exonérations. De plus, des liquidations d’un montant de plus de 56 millions de Francs CFA n’ont pas été payées.  Selon M. Gousmane Abdourahamane, dans le cadre des investigations sur les marchandises importées, qu’il s’agisse de celles provenant des ports de débarquement (Cotonou, Lomé, Accra et Abidjan) ou des achats locaux, des missions ont été dépêchées au Burkina Faso, au Bénin et au Togo pour recueillir toutes les informations y relatives. Le contrôle effectué sur ce point a relevé qu’une quantité importante de marchandises importées n’est  pas parvenue aux bureaux des douanes de destination ; que plusieurs déclarations simplifiées n’ont pas été régularisées ; que des liquidations n’ont pas été payées. Le président de la HALCIA a souligné qu’à ce  niveau une mobilisation des recettes douanières de plus  de 215 millions a été enregistrée. Et au  regard de ces multiples irrégularités qui compromettent la mobilisation des ressources internes, et en vertu de sa mission de lutte contre la corruption et les infractions assimilées telle que définie par l’article 5 de la loi n°2016-44 du 06 décembre 2016, M. Gousmane Abdourahamane, a indiqué que  la HALCIA entend poursuivre ces opérations de contrôle en vue de faire rentrer l’État dans ses droits. Il a ajouté que la HALCIA n’a pas de pouvoir spécifique de recouvrement, mais lorsqu’à l’occasion des investigations qu’elle mène sur des faits de corruption et d’infractions assimilées, elle décèle des distorsions au régime de recouvrement, les services compétents des recettes entrent en action pour assurer le recouvrement selon les voies de droit prévues. « Ces actions, nous les menons avec l’appui total du Président de la République et du Gouvernement auxquels nous exprimons tous nos remerciements et notre profonde gratitude ; de même que les Partenaires techniques et financiers du Niger, notamment la Délégation de l’Union Européenne au Niger pour son appui technique et financier qui a fortement contribué à la réalisation des présentes missions de contrôle » a conclu le président de la HALCIA.

Par Oumarou Moussa(onep)

18 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Issoufou Boureima Halcia‘’Le classement de l’année 2016 a été fait sur une base de données tout à fait différentes de celles des années antérieures’’, a déclaré M. Issoufou Boureima. 
Le président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), M. Issoufou Boureima, a animé hier un point de presse relatif à la publication, mercredi dernier, du classement annuel de Transparency International qui a classé le Niger 101ème sur 177 pays, avec une moyenne de 35 points, et la promulgation de la loi qui donne le plein pouvoir à la Haute Autorité adoptée le 28 novembre 2016, promulguée et publiée respectivement le 06 et le 23 décembre dernier. Une loi qui rend la structure beaucoup plus efficace.

Point de presse du Président de la République à l'issue de sa visite d'Etat en Australie et en Indonésie : Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey, hier, de retour de l’Indonésie et de l’Australie où il a effectué, du 09 au 17 octobre 2017, une visite d’Etat dans chacun de ces deux pays. Cette odyssée en ces terres lointaines de l’Australie et l’Indonésie, à bord de l’avion présidentiel ‘’Le Mont Greboun, a assurément permis au Chef de l’Etat d’ouvrir une large fenêtre sur le monde pour notre pays le Niger, aussi bien sur le plan diplomatique que sur le plan économique. Car, en Indonésie, comme en Australie, les échanges entre le Président Issoufou Mahamadou et les dirigeants des deux pays, ont abouti à des accords pour la relance et le renforcement des liens de coopération et d’amitié avec notre pays. A son retour le Président Issoufou a fait une déclaration à l’Aéroport International Diori Hamani dont nous publions ici l’intégralité.

«Effectivement, je rentre d’un périple qui m’a conduit dans quatre (4) pays : Djibouti ; l’Australie ; l’Indonésie et le Soudan. Ce périple a été l’occasion pour moi de renforcer les relations d’Etat qui existent entre ces pays et le Niger. Des accords qui vont dans ce sens ont été ou seront signés. Ces accords porteront sur la création d’une commission mixte ; sur la suppression de visa ; la promotion et la protection des investissements ; des accords cadre de coopération etc. ce périple a été aussi l’occasion pour moi d’inciter les hommes d’affaires de ces différents pays à venir investir dans notre pays. Comme le savez, pour atteindre les objectifs de croissance économique fixés par le programme de la Renaissance, il est nécessaire d’accroitre le volume des investissements directs étrangers. Je crois que les interlocuteurs auxquels j’ai parlé ont compris qu’il existe des opportunités d’investissement au Niger. Ils ont compris qu’il y a un bon climat des affaires dans notre pays notamment à travers les facilités fiscales, financières et économiques que nos différents codes, que ca soit le code des investissements ; le code minier ou le code pétrolier accordent aux investisseurs. Ensuite, pour ce qui concerne Djibouti et le Soudan, vous savez que la visite dans ces pays a été l’occasion pour moi de faire progresser le projet de mise en place de la Zone de libre échange continental (ZLEC), projet que m’ont confié les Chefs d’Etat de l’Union Africaine. En effet, ces deux pays font partie des sept (7) pays qui ont émis des réserves par rapport au taux d’ouverture des marchés de 90% décidé ici à Niamey, à l’occasion de la réunion des ministres africains du Commerce qui s’était déroulée au mois de juin dernier. J’ai noté, à l’occasion des entretiens que j’ai eus avec les Chefs d’Etat de ces deux pays, qu’il y a eu une évolution positive de leur position. Ce qui veut dire que si on ajoute à ces deux pays, la Zambie, le Malawi et Madagascar dont j’ai eu à rencontrer les chefs d’Etat en Septembre dernier en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies, on peut imaginer qu’on est en train de s’orienter vers un consensus sur l’accord de libre-échange continental, tel que nous le souhaitons. J’espère que ce consensus va être confirmé fin novembre prochain, ici à Niamey, à l’occasion de la prochaine rencontre des ministres du Commerce qui vont définitivement entériner l’accord.

En ce qui concerne l’Australie, je pense qu’il y aura certainement un renforcement de la coopération avec ce pays, en matière minière et agricole et dans le domaine également de la formation. Pour l’Indonésie je peux dire que tout le monde sait que c’est le premier pays musulman, donc c’est un pays qui peut nous inspirer, en particulier parce que c’est un pays qui a démontré que l’Islam et transition démographique sont compatibles. En effet, c’est un pays qui a un taux de croissance de la population de 1.3%. Je pense que nous allons très prochainement signer au niveau des deux chambres du Commerce, celle du Niger et celle d’Indonésie, des accords. Et il y a beaucoup d’investisseurs indonésiens qui ont manifesté leur intérêt à venir investir au Niger, dans le secteur des infrastructures ainsi que dans le secteur des logements sociaux.

Isssoufou Point de presse Cop23Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey, hier dans l’après-midi, venant de Bonn (en Allemagne) où il a participé à la Réunion de Haut Niveau sur le Climat-COP23, tenue du 15 au 16 Novembre 2017. À son arrivée, il a été accueilli à l’aéroport international Diori Hamani par le président de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, Chef du gouvernement et plusieurs membres du gouvernement. Peu après, le Chef de l’Etat a tenu un point de presse dans lequel il a résumé son séjour de travail d’Etat en Europe.

Le Président de la République a commencé par évoquer tout d’abord la disparition, le dimanche 19 novembre 2017 à Paris, de son frère et ami, Moussa Moumouni Djermakoye, ancien Chef d’Etat Major des Forces Armées Nigériennes, président du Conseil Economique et Social et Président du parti ANDP-Zaman Lahiya. Selon le Chef de l’Etat, Moussa Moumouni Djermakoye était un leader politique influent et écouté. Sa disparition est une perte immense pour le Niger. «Je m’incline devant la mémoire du soldat. Je rends hommage à l’homme politique dont la sagesse, la modération et l’intégrité sont connues de tous. Je présente mes sincères condoléances à sa famille, à ses amis, à ses collaborateurs et à ses camarades. Que son âme repose en paix ! », a dit le Président de la République.

Parlant de sa participation à la Cop 23 tenue en Allemagne, le Chef de l’Etat a rappelé que l’objectif de cette réunion était de discuter sur les conditions de la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat. Lors de cette rencontre, SE. Issoufou Mahamadou a indiqué que le Niger a insisté sur l’objectif de limitation de la hausse de température à 1,5 degré Celsius d’ici la fin du siècle. « Notre pays a également marqué sa volonté de mettre en œuvre toutes les mesures d’adaptation, d’atténuation qui sont contenues dans sa contribution déterminée au niveau national. Nous avons insisté sur la nécessité pour les pays développés de tenir leurs promesses, notamment en matière de financement et de technologie. Le Niger a aussi insisté sur la liaison étroite qui existe entre changement climatique et pauvreté et par conséquent entre changement climatique et terrorisme, entre changement climatique et crime organisé et entre changement climatique et migration. Justement à ce niveau, récemment, il y a eu des révélations sur l’existence de marchés d’esclaves sur lesquels des migrants sont vendus. Le Niger condamne à nouveau cette pratique ignoble et s’engage à apporter sa contribution pour mettre fin à cette pratique », a-t-il déclaré.

: {xtypo_quote}«Nous avons insisté sur la nécessité pour les pays développés de tenir leurs promesses en matière de financement et de technologie », déclare le Chef de l’Etat: {/xtypo_quote}

Le président du Comité d’Organisation de la Fête tournante du 18 Décembre Diffa N’Glaa, M. Abdou Lawan Marouma a animé le vendredi dernier un point de presse au cours duquel il abordé entre autres sujets l’état d’avancement des travaux des infrastructures essentielles pour les festivités, le point des préparatifs des commissions spécialisées, la date retenue pour le lancement des activités par le Premier ministre, Chef du gouvernement, ainsi que la délocalisation des commissions spécialisés à Diffa où elles installeront leur quartier général pour la réussite de l’événement.

Diffa, la Capitale de Manga s’apprête à accueillir les festivités entrant dans le cadre de la fête tournante du 18 Décembre. Les travaux se poursuivent sur l’ensemble de la ville. Les entreprises en charge de la réalisation des principales infrastructures essentielles pour les festivités sont à pied d’œuvre pour que les  ouvrages essentiels pour la tenue des festivités soient livrés dans le délai prévu.

Au cours du point de presse, le président du Comité d’Organisation Diffa N’Glaa a d’abord rappelé que le Comité ayant effectué plusieurs déplacements à Diffa, va désormais se délocaliser à Diffa pour les dernières retouches. A cet effet, il a rappelé que le Comité interministériel s’est réuni le mercredi dernier afin d’apprécier non seulement  l’état d’avancement du programme, mais aussi l’agenda de l’organisation en commençant par la date officielle du lancement des activités et ses contenus. Il ressort de la rencontre que les infrastructures essentielles pour la tenue des manifestations seront disponibles. Le Comité interministériel a, à cet effet  retenu la date du 15 décembre pour le lancement des manifestations qui sera présidé par le Chef du gouvernement SE Brigi Rafini, président du Comité interministériel.

Revenant sur l’état d’avancement des travaux des infrastructures essentielles pour la fête, M. Abdou Lawan Marouma a confié les travaux de construction de la tribune officielle, sont à un taux de 95%. La date de réception de la tribune est prévue le 30 Novembre 2020. Notons que la villa présidentielle qui est à 95 % sera livrée également le 29 Novembre prochain. En ce qui concerne le Salon présidentiel  de l’Aéroport, le taux d’avancement des travaux est de 90% à la date du 24 Novembre 2020. L’entreprise chargée de l’exécution des travaux, s’est engagée de livrer l’ouvrage le 30 Novembre 2020. S’agissant de la maison de la Culture, elle sera également prête et livrée le 5 Décembre prochain conformément aux engagements pris par l’entrepreneur.

Au niveau du Stade régional, les travaux sont avancés à 90%.  M. Abdou Lawan Marouma a rappelé que les 10% de travaux restants concernent essentiellement l’installation du gazon synthétique. Pour la voirie urbaine, la voie du défilé sera disponible à savoir le tronçon allant de l’Aéroport à la tribune officielle ainsi que le tronçon qui conduit à la résidence présidentielle, soit une distance de près d’un kilomètre 700 mètres. L’entrepreneur a promis de livrer ce tronçon le 5 Décembre prochain. Quant à la Maison de la presse, la partie essentielle sera également disponible parce que les travaux de réhabilitation des anciens bureaux sont terminés. La réhabilitation du mur de clôture et la construction d’une guérite seront livrées le 30 Novembre 2020. Toutefois, la grande salle de la Maison de la Presse sera livrée après la fête.

Par rapport à l’hébergement, le président du Comité d’Organisation de Diffa N’Glaa a indiqué que les ressortissants de la région ont construit des villas sur la Cité de Diffa N’Glaa. Précisons que 20 villas seront disponibles sur ce site. Cinq villas sont construites par des sociétés d’Etat, tandis que d’autres villas sont réhabilitées sur le site de l’ancienne Cité du 18 Décembre. M. Abdou Lawan Marouma a souligné que le Comité a recensé environ 60 villas qui sont mis à la disposition du comité par les ressortissants, et des cases de passage des services régionaux.

M. Abdou Lawan Marouma a ajouté que le pavillon VIP de l’hôpital sera livré au plus tard le 8 Décembre prochain, ainsi que la banque de sang qui sera aussi livrée avant le 18 Décembre. Il a annoncé que les travaux de réhabilitation de la grande mosquée sont finis, celle de la maison du Chef de canton de la Komadougou est en phase de finition. Retenons que le taux d’exécution des travaux de construction de l’Amphithéâtre de l’Université est à un taux de 40%, tandis que les travaux de l’aménagement de la place des Martyrs avancent normalement et la réception de l’ouvrage est prévue le 18 Décembre. Ajoutons aussi que le taux de réalisation de la construction de la Salle de Conférence de 300 places est à 75%. En somme, le président du Comité d’Organisation Diffa N’Glaa a assuré que les édifices essentiels pour la tenue des manifestations seront disponibles pour que la fête soit Belle.

Laouali Souleymane

1er décembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/

Le président du Conseil National de la jeunesse M. Aliou Oumarou, a animé, un point de presse, le mercredi 11 septembre 2019, dans le cadre de la 12ème Edition du camp National des jeunes qui s’est tenu à Tillabéri du 7 au 13 septembre dernier. Cette 12ème Edition à Tillabéri, a souligné le président du Conseil National de la Jeunesse, constitue l’accompagnement de cette structure pour réussir les festivités de Tillabéri Tchandalo la fête tournante de 18 Décembre qui se tiendra cette année à Tillabéri.

Dans ses propos liminaires, le président du CNJ a tout d’abord rappelé que la 1ère édition du camp national des jeunes s’est tenu à Tillabéri. « Aujourd’hui nous nous retrouvons dans la même région pour la 12e édition avec plusieurs particularités. Nous sommes à Tillabéri pour non seulement apporter notre pierre à l’édifice national, mais aussi pour sensibiliser les jeunes de la région de Tillabéri afin que les actes que nous allons poser soient poursuivis et maintenus » a précisé le président du Conseil National de la jeunesse. Parlant des particularités pour cette 12e Edition M Aliou Oumarou a souligné la participation des jeunes du Mali et du Burkina Faso pour débattre ensemble des questions de paix et de sécurité qui, du reste, constituent des préoccupations majeures pour nos 3 pays (Niger, Burkina, Mali) qui sont les Etats membres du Liptako Gourma.

« C’est une façon pour nous de mettre nos forces ensemble afin d’accompagner de maniére conséquente nos Forces de Défense et Sécurité parce que tout ce que nous voulons entreprendre n’est possible que dans la paix, dans la sécurité », estimé le président du Conseil National de la jeunesse. Le camp national des jeunes vise aussi à renforcer la cohésion sociale, il offre ainsi une opportunité inédite à la jeunesse de se retrouver et de travailler ensemble. Les plus hautes autorités de la République, notamment le Président de la République, Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou, et le Premier ministre Chef du gouvernement Brigi Rafini (parrain de cette 12e édition de Tillabéri ainsi que des éditions précédentes), ne ménagent aucun effort pour accompagner les initiatives du Conseil National de la jeunesse. Le camp des jeunes est donc un grand moment annuel pour la jeunesse nigérienne qui mérite l’encouragement et de tout le soutien du peuple.

Point de Presse du président du Conseil Supérieur de la Communication : Présentation du rapport de monitoring des médias traditionnels et des réseaux sociaux des (10) premiers jours de la campagne électorale présidentielle 2ème tour

Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) Dr Kabir Sani a animé, hier matin à son cabinet, un point de presse relatif au monitoring des médias traditionnels et des réseaux sociaux des (10) premiers jours de la campagne électorale présidentielle 2ème tour. Il s’agit pour lui de livrer les données relatives à la couverture des dix (10) premiers jours de la campagne électorale par les médias publics et privés, dans le cadre de l’élection présidentielle 2ème tour. 

Le président du Conseil Supérieur de la Communication a d’abord tenu à lever une équivoque par rapport à l’annulation du débat face à face que l’institution prévoyait d’organiser entre les deux candidats, et qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Dr Kabir Sani a affirmé que chaque candidat a reçu à son siège les deux lettres les invitant à s’engager par écrit pour le face-à-face et ils avaient jusqu’au 5 février pour répondre au CSC. «C’est ainsi que, le 3 février la direction de la Communication du candidat Bazoum Mohamed a répondu favorablement et par écrit tandis que la lettre adressée au camp du candidat Mahamane Ousmane était restée sans suite. Ce qui a amené le CSC à annuler le débat face à face»,  a expliqué Dr Kabir Sani.

Revenant sur le rapport du monitoring, le président du CSC a indiqué que pour l’ensemble des formats d’émissions observées sur les télévisions, le candidat Bazoum Mohamed a bénéficié de 22 heures 47 minutes 53 secondes de diffusion soit 57,68% de temps d’antenne et le candidat Mahamane Ousmane a bénéficié de 16 heures 43 minutes 33 secondes soit 42,32% de temps d’antenne. Pour les radios, le candidat Bazoum Mohamed a bénéficié de 13 heures 33 minutes 05 secondes de diffusion soit 62,90% de temps d’antenne et le candidat Mahamane Ousmane a bénéficié de 07 heures 59 minutes 35 secondes soit 37,10% de temps d’antenne. A la date du 09 février 2021 a souligné Dr Kabir Sani, le monitoring relève la diffusion sur Télé Sahel, de 10 déclarations de soutien et 2 meetings (Tillabéry et Dosso) en faveur du candidat Bazoum Mohamed soit 80,66% de temps d’antenne, contre une déclaration de soutien et 1 meeting (Tillabéry), soit 19,34% de temps d’antenne pour le candidat Mahamane Ousmane.

Ainsi, le nombre limite de diffusion gratuite de déclarations de soutien au candidat Bazoum Mohamed a été atteint pour la diffusion sur Télé Sahel; sur la Voix du Sahel, soit 5 déclarations de soutien et 1 meeting (Tillabéry) en faveur du candidat Bazoum Mohamed contre Zéro (0) déclaration de soutien et un meeting (Tillabéry) pour le candidat Mahamane Ousmane. En termes de publicité politique payante, le candidat Mahamane Ousmane a bénéficié de 2 heures 20 minutes 19 secondes soit 59,63% de temps d’antenne contre 1 heure 35 minutes soit 40,37% de temps d’antenne pour Bazoum Mohamed. Le suivi relève aussi que le candidat Mahamane Ousmane a utilisé uniquement les médias privés pour sa publicité politique tandis que le candidat Bazoum Mohamed a utilisé les médias privés et publics. En termes de publicité politique radio, il n’a pas été constaté de diffusion avec la mention «publi-reportage».

S’agissant de la Presse Ecrite : sur les 11 journaux publics et privés monitorés deux (2) journaux (dont le quotidien le Sahel) ont respecté l’équilibre dans le traitement de l’information relative aux deux candidats et 09 ne l’ont pas respecté. Ainsi, a souligné le président du CSC, le candidat Bazoum Mohamed a bénéficié de 82% de couverture dans l’ensemble des journaux monitorés contre 18% pour le candidat Mahamane Ousmane. Dr Sani Kabir précise que les déclarations de soutien ont été également monitorées dans le quotidien le Sahel (huit ont été publiées pour le compte du candidat Bazoum Mohamed et deux pour le compte du candidat Mahamane Ousmane). Il a en effet précisé que les messages et déclarations de soutien ne sont diffusés que quand ils sont transmis au CSC par les Directions de Campagne des candidats.

En ce qui concerne la presse écrite, le journal le Sahel a publié dans l’égal accès tous les messages transmis par lesdites directions de campagne et validé par le CSC a affirmé Dr Kabir Sani. A ce stade a expliqué le président du CSC, les disparités des temps d’antenne et d’espaces presse écrite entre les deux candidats sont essentiellement liées au retard accusé par les directions de campagne dans la transmission de certains formats au CSC et à l’indisponibilité des candidats ou des mandataires pour la réalisation de certains enregistrements. Le président du CSC a, en outre, annoncé que les données des relais régionaux sont en phase de vérification et de croisement et seront publiées dans la prochaine communication du CSC.

Au niveau des réseaux sociaux notamment les pages de soutien Facebook, il ressort que le candidat Bazoum Mohamed a 1.770.000 abonnés et 41groupes/pages de soutien tandis que le candidat Mahamane Ousmane a 25.444 abonnés et 7 groupes/pages de soutien. Globalement, les pages officielles des deux candidats sont neutres en termes de publications. Toutefois des invectives sont constatées au niveau des groupes de soutien et les publications des alliées de deux candidats, ainsi que sur les pages d’internautes communément appelé influenceurs. «Les propos diffamatoires et injures sont identifiés au niveau de ces groupes», a conclu le président du CSC, Dr Kabir Sani.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

16 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Mise au point sur la situation des détenus de la Maison Centrale de Haute Sécurité de Koutoukalé et le dossier de personnes impliquées dans les manifestations post-électorales

Le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe (TGI/HC) de Niamey, M. Chaibou Moussa et le Secrétaire général du ministère de la Justice, M. Ibrahim Jean Etienne ont co-animé samedi 26 mars, à Niamey, un point de presse. Il s’agit dans un premier temps de faire une présentation générale des établissements pénitentiaires en lien avec la situation particulière de la Maison Centrale de Haute Sécurité de Koutoukalé, puis donner des informations sur l’évolution du dossier de personnes impliquées dans les manifestations post-électorales dont la procédure suit son cours normal.

 A propos de la situation particulière des établissements pénitentiaires, le Secrétaire général du Ministère de la Justice a rappelé que depuis quelque temps son département ministériel est interpelé sur ce sujet, notamment celui de la prison de Koutoukalé où de possibles cas de maltraitance et de dénis des droits humains ont été rapportés. «Dans sa volonté d’avoir une idée claire, le ministère en charge de la Justice a choisi de mener sa propre enquête en dépêchant une mission de l’administration pénitentiaire sur la situation qui prévaut», a-t-il indiqué.

Selon M. Ibrahim Jean Etienne, sur la base de ses constats, des propositions visant à améliorer et à assouplir le régime carcéral ont été faites. C’est ainsi qu’il a cité l’autorisation des visites des familles, l’autorisation d’apport alimentaire et de produits de soin pour le détenu et d’amélioration des conditions de vie des détenus de cet établissement. «Ces mesures ont commencé à avoir un début de mise en œuvre. Nous allons veiller à ce que toutes ces mesures prises connaissent une exécution satisfaisante», a-t-il assuré. De façon plus générale, le ministère de la Justice dispose d’une politique sectorielle qui met en œuvre plusieurs composantes pénales et pénitentiaires de droit de l’Homme  qui, elle-même, est sortie d’un plan décennal 2016-2025. «Et un plan annuel de travail est établi en plusieurs axes. Ce plan vient conforter les engagements que nous avons pris en terme d’humanisation de l’univers carcéral», a déclaré le secrétaire général  du ministère  de la Justice.

M. Ibrahim Jean Etienne a précisé que des ressources financières ont été démultipliées pour assurer une prise en charge adéquate des détenus. «Actuellement, selon les textes régissant le régime pénitentiaire au Niger, l’administration est tenue de fournir au moins trois repas par jour à chaque détenu. Nous essayons de mettre en œuvre cette disposition légale et nous essayons aussi d’améliorer les conditions de prise en charge sanitaire en garantissant les premiers soins aux détenus de tous les établissements pénitentiaires tout en renforçant le personnel et en rendant disponibles les médicaments au niveau des infirmeries des différentes prisons», a-t-il fait savoir.

Le Secrétaire général du ministère de la Justice a dit que le ministère a aussi engagé d’autres mesures dont celles relatives au désengorgement des établissements pénitentiaires. A ce sujet, il a reconnu le problème crucial de la surpopulation au niveau des centres de détention dont certains  sont à plus de 400% de leurs capacités. C’est pourquoi, des actions sont entreprises par les autorités compétentes pour inverser cette tendance en s’inscrivant dans une logique de planification chiffrée des audiences de jugement à l’échelle du pays. Le but est de mettre en œuvre un plan de tenues des audiences régulières. Le ministère a aussi  engagé des discussions avec les partenaires pour éponger un certain nombre de dossiers à court terme.

Une autre mesure annoncée par le Secrétaire général  du ministère de la Justice, c’est celle de faciliter le suivi et le traitement des dossiers dans des conditions diligentes. «L’interconnexion et la mise en réseau des différents parquets avec les cabinets d’instruction et les établissements pénitentiaires va permettre de

suivre l’évolution des procédures qui sont pendantes car,  autant le procureur pourra alerter le cabinet d’instruction autant il pourra recevoir l’alerte des responsables établissements pénitentiaires sur des dossiers qui connaissent une certaine souffrance dans leur traitement», a-t-il dit.

M. Ibrahim Jean Etienne a aussi évoqué le suivi post carcéral. Sur ce point, il a précisé que des stratégies sont en cours d’élaboration relativement à la réinsertion des détenus qui, une fois mises en œuvre, permettront d’aboutir à un reclassement social avec comme finalité de pouvoir agir sur la récidive et de créer des conditions d’autonomisation des personnes sorties de la prison. «Beaucoup d’efforts sont consentis par le gouvernement et la composante III du budget programme du ministère de la Justice, qui concerne l’humanisation du milieu carcéral, consacre de ressources financières assez importantes pour la prise en charge des détenus, aussi bien sur le plan alimentaire que sur le plan des soins de santé», a-t-il rappelé.

Quant au procureur de la République, il a axé son invention sur le cas des  personnes interpelées lors des troubles post-électoraux notamment le traitement judicaire des dossiers. C’est ainsi que M. Chaibou Moussa a rappelé que des centaines de personnes ont été interpelées et poursuivies avec entre autres chefs d’accusation, incendie volontaire des lieux servant d’habitations, dégradation volontaire des édifices publics, violences et voie de fait, coups et blessures volontaires etc. «Les juges d’instruction qui ont été saisis des dossiers à charge et à décharge ont réussi à faire libérer beaucoup de personnes. Pas plus que ce 25 mars, plusieurs personnes ont été libérées par le juge du cinquième cabinet d’instruction. A la date de ce point de presse, nous avons exactement trente (30) personnes qui sont en détention dans le cadre de ce dossier de manifestations post-électorales», a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le procureur de la République a expliqué que dans cette procédure, il y a des poursuites pour des faits de nature délictuelle et de faits de nature criminelle. «Pour des faits de nature délictuelle, c’est des procédures qui ne sont pas très compliquées. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les juges ont réussi à faire avancer la procédure et que les dossiers ont commencé à être jugés. Ces deux dernières semaines, nous avons réussi à juger deux dossiers des personnes impliquées dans le cadre de ces manifestations», a-t-il ajouté.

Expliquant le retard relativement constaté avant de procéder à ces jugements, le procureur de la République a fait remarquer que d’un point de vue technique lié à la conduite des investigations, la justice est confrontée au problème du nombre important de victimes. «Vous vous rappelez que c’est des boutiques qui ont été saccagées, des biens privés ou biens publics. Nous avons enregistré beaucoup de plaignants. Il faut que le juge d’instruction puisse recueillir les dépositions de toutes ces personnes et leur éventuelle constitution en partie civile pour que le dossier soit en état pour passer en jugement», a précisé M. Chaibou Moussa.

S’agissant des dossiers de nature criminelle, le procureur de la République a précisé que de manière classique ces cas sont assez complexes impliquant des investigations lourdes et complexes qui font appel à des expertises et à des compétences souvent extra judiciaires. Ces actes sont lourds et requièrent l’appel à des compétences dont le juge attend le retour pour poursuivre le traitement judiciaire du dossier. Selon le procureur, plus de 400 personnes ont été déclarées victimes qui devraient obligatoirement être auditionnées pour que le dossier soit en état pour son jugement.

Par ailleurs le procureur de la République a réitéré la disponibilité du parquet (ministère Public) à discuter avec les médias sur le traitement des dossiers judiciaires sous réserve du secret de l’instruction du dossier, sous réserve également d’un certain nombre de dispositions à prendre pour protéger la dignité des personnes impliquées, qui doivent bénéficier du principe de la présomption d’innocence.

Mamane Abdoulaye(onep)

Le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe (TGI/HC) de Niamey, M. Chaibou Moussa a animé un point de presse, hier dans l'après-midi, au tribunal sur l’incident ayant provoqué la mort d’un élève Nouridine Alio à Niamey. L’objectif de cette sortie médiatique est d’éclairer l’opinion sur les circonstances du décès par balle du jeune scolaire hier mercredi 15 février 2022 dans un quartier de Niamey.

Dans le point de presse, le Procureur de la République, qui était entouré pour la circonstance par les membres du parquet a tout d’abord prié pour le repos de l’âme du disparu avant de présenter ses condoléances aux parents de la victime. «Il s’agit du nommé Nouridine Alio. Paix à son âme. C’est un événement qui est regrettables chaque fois que la vie humaine est perdue. C’est un événement tout à fait regrettable», a déclaré le procureur.

D’après le procureur, cet événement malheureux s’est passé entre 12h et 13h heures. Aussitôt informé de la situation, le parquet a diligenté une enquête de la Police Judiciaire à l’effet de faire la lumière sur ce qui s’est exactement passé. De quoi s’agit-il ? Il s’agit exactement d’un véhicule de marque Mercedes, à bord duquel se trouvent 6 personnes, des jeunes, dont 2 filles. Ce véhicule a, selon le Procureur, effectué à vive allure un virage à côté d’une résidence qui est sous surveillance des éléments de la Gendarmerie nationale. «Devant la vitesse avec laquelle le véhicule a foncé droit vers le poste qui assurait la sécurité, un élément de cette sécurité a tiré deux ou quatre fois et la balle a malheureusement atteint un des occupants du véhicule en question (...). Devant la situation, nous avons immédiatement instruit la direction de la Police Judiciaire pour ouvrir une enquête pour nous permettre de comprendre ce qui s’est réellement passé et de cerner avec précision les contours de cette affaire. Sans désemparer la Police Judiciaire a pris l’affaire en main et on a procédé à des auditions», a détaillé M. Chaibou Moussa.

Le Procureur de la République a souligné que suite à ces auditions la personne qui a tiré sur le véhicule est un élément de la Gendarmerie nationale. «Il a été déjà relevé et placé en garde à vue au niveau de la Police Judiciaire pour le besoin de l’enquête qui a été ouverte», a-t-il précisé. M. Chaibou Moussa a également annoncé que cette enquête est à son début et a rassuré que tout sera clarifié dans le cadre de cette affaire. «Je garantis que tout sera fait pour que la vérité se manifeste. Je garantis également qu’il n’y aura pas d’impunité. Toutes les responsabilités seront situées et force restera à la loi», a conclu le Procureur de la République.

 Ali Maman(onep)

Le Procureur de la République, près le Tribunal des Grandes Instances Hors Classe (TGI/HC)  de Niamey, M. Chaibou Moussa a animé, le vendredi 11 février 2022, un point de presse relatif à l’affaire de la Compagnie Nationale de Transport des Produits Stratégiques (CNTPS) de Tahoua. D’après le Procureur qui cite une enquête administrative ordonnée, le 12 octobre 2021, par le Président de la République, S.E Mohamed Bazoum, une importante somme, s’élevant à 4.380.241.548 FCFA, aurait été détournée au sein de ladite société.

M. Moussa a indiqué que cette rencontre avec les hommes de médias, vise à communiquer ‘‘pour porter à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale ce qui se passe réellement en ce qui concerne la procédure qui est en cours de traitement au niveau du pôle économique et financier. Il s’agit du dossier relatif à l’affaire de la Compagnie Nationale de Transport

de Produits Stratégiques (CNTPS), qui siège légalement à Tahoua’’. «C’est une enquête administrative ordonnée par le Président de la République Mohamed Bazoum. L’inspection de l’Etat a transmis un rapport au Ministre de la Justice, Garde des sceaux, et ce même rapport nous a été transmis pour essayer de cerner le contour de l’affaire de ladite société», a-t-il déclaré.

Le Porcureur a ajouté que ‘‘cette enquête, a été diligentée par la Direction de la Police Judiciaire, et a permis de découvrir que la somme de 4.380.241.548 FCFA, a été compromise dans la gestion de cette société’’. «Cette enquête de la PJ a permis de rassembler des indices graves et concordants contre 5 (cinq) personnes qui ont été déférées, hier soir, au Parquet du pôle économique et  qui sont poursuivies pour fait de détournement de deniers publics, pour complicité de détournement, de faux et usage de faux, d’enrichissement illicite, et inculpées et placées en détention préventive», a précisé M. Chaibou Moussa.

Par ailleurs, répondant aux questions des journalistes, le Procureur a évoqué l’affaire de la disparition d’une importante quantité d’or (d’une valeur de plus de 3 milliards FCFA), au niveau de l’escale du ‘‘Puits de l’Espoir’’, sur la route reliant Dirkou à Agadez, suite à ce qu’on attribue à une attaque d’hommes armés, mais aussi par rapport aux heurts survenus, le 27 novembre 2021, à Téra, lors du passage du convoi militaire français, qui ont fait trois morts et dix-huit blessés. Sur ces deux affaires, Chaibou Moussa a rassuré que les investigations suivent leur cours et qu’au moment opportun les résultats seront portés à la connaissance de l'opinion.

Mahamadou Diallo(onep)

Pour la communication du président déchu, le Procureur parle de plusieurs puces Airtel et d’une dizaine de téléphones portables détruits avec lesquels, on imagine, il gérait sa communication avec l’extérieur. Utilisés une seule fois, on peut comprendre qu’il s’agit d’un moyen « de brouiller des pistes » ainsi que l’analyse du Procureur le précise. On pourra d’ailleurs comprendre que tout porte à croire que Bazoum est réellement un aguerri des renseignements et pourrait créditer la thèse selon laquelle il travaillerait depuis de longues années au service des renseignements français auxquels il pourrait rester toujours en connexion. Un président d’un pays souverain peut-il faire ça à son pays, en donnant des informations aussi précieuses à un autre ? Une part de l’accusation de haute trahison pourrait trouver là sa justification... Bazoum Mohamed, on le sait, est cet homme qui a eu la chance, malgré bien de handicaps, de diriger le Niger pendant deux ans et demi. Alors qu’il ne pouvait jamais l’espérer il eut, par les choix de la France qui l’imposait au pays, le précieux sésame qui fit de lui, l’homme qui succéda à Issoufou Mahamadou. Mais il n’avait pas la carrure pour diriger un Etat, allant d’erreurs en erreurs qui lui firent fatal ce 26 juillet 2023 où, dans ses sommeils, venait le destin qui défit ses rêves de puissance que les bonnes perspectives du pétrole lui donnaient. Renversé, et conseillé par Paris à qui il se confia pour le sauver, il eut une attitude qui a surpris tout le monde : il s’est accroché mordicus à son fauteuil perdu, se défendant d’une illégitimité controversée pour ameuter le monde entier à le réinstaller. Au même moment, dans le pays, les populations s’en réjouissaient, accueillant avec ferveur sa chute qui les libère d’un système vorace qui a ruiné l’Etat et paupérisé les Nigériens. Son parti même, pour un agenda indéfendable, se divisait avec aujourd’hui un large pan qui s’est désolidarisé de son cas, cherchant le moment de venir troubler la marche tranquille d’une transition dont la réussite réside en l’assainissement qui, forcément, devra toucher quelques personnes qui voudraient monnayer leur soutien contre de nouvelles impunités que le peuple ne peut aujourd’hui tolérer. Comme certains dirigeants de la CEDEAO, et comme la France, il a manqué de sagesse à bien gérer ce qui lui arrivait qu’il devrait comprendre comme un choix du destin pour s’en remettre par sa foi à Dieu et décider, ainsi qu’ont pu le faire ailleurs d’autres qui connurent le même sort, de signer sa démission. Il misa sur ses accointances avec Paris pour croire qu’Emmanuel Macron puisse être à mesure de le sauver, oubliant que le soutien, le meilleur, il devrait le chercher, si tant est qu’il est réellement élu démocratiquement, à l’intérieur du pays, auprès du peuple qui l’aurait élu. C’est le 26 juillet 2023 qu’il fut déposé et voici trois mois qu’il n’est plus au pouvoir, perdant tout espoir de revenir par les moyens qu’il poussait à mettre en oeuvre, notamment une intervention militaire que son meilleur avocat – Emmanuel Macron – imposa à la CEDEAO. Aussi, désespéré sans doute par l’incapacité des présidents mercenaires de la communauté économiéconomique, il décida, toujours avec la France sans doute, de planifier sa fuite du pays le 23 octobre 2023, à 03h05 du matin. Par les piètres mains qui exécutèrent le plan élaboré, il ne put réussir sa cabale sinon que de compliquer sa situation. Les révélations-chocs du Procureur Général de la République le mardi 31octobre 2023 convainquent qu’il n’a aujourd’hui aucune chance de revenir au pouvoir, et d’échapper à la Justice nigérienne. Son entêtement l’a perdu.

Un dossier contre Bazoum…

La sortie médiatique du Procureur Général, Salissou Chaibou a permis d’informer l’opinion nationale et internationale sur les événements du 23 octobre 2023 qui ont permis de déjouer une tentative de fuite de l’exprésident- philosophe. Les nombreuses informations données sur l’opération qui a avait fini par foirer, en tout, compromettent le philosophe qui a manqué une sortie philosophique de son affaire quand, pour la paix du pays, et pour éviter au pays les sanctions que l’on sait, il aurait pu, plus sagement, décider de s’en aller, prenant acte de ses déboires. Car après tout, ce n’est pas la fin du monde… On apprend que c’est avec toute sa famille qu’il planifiait de partir, s’encombrant dans une fuite délicate de tous bagages transportés au coeur de la nuit silencieuse par son personnel de maison chargé de colis, gros butin de ses deux ans et demi de pouvoir à la tête du Niger, avant que ne coule le pétrole de Koulélé. Il tentait de sortir avec des quantités importantes d’or, d’argent et de frics en CFA et en devises étrangères. Ah, que c’est bon d’être président même en si peu de temps. Et dire qu’on est à la tête de l’un des pays les plus pauvres du monde ! On comprend maintenant pourquoi, résistant à partir, ceux qui y accèdent, ne partent que sous la menace des armes, refusant de respecter les dispositions constitutionnelles. Comment, en si peu de temps, Bazoum peut-il justifier l’acquisition de ces métaux précieux : l’or et l’argent ? En cinq ans, avec le pétrole qui vient, qu’allait-il constituer comme fortune ? Mais le problème de Bazoum n’est pas que là.

Espionnage et connexion dangereuse avec la France

Dans ce que le Procureur a pu dire de ce qui est aujourd’hui connu par les enquêtes menées autour de la tentative d’évasion de Mohamed Bazoum, l’on apprend que dans sa détention gentille au palais où le gardaient les militaires, en « grand » flic, il travaillait pour espérer trouver le moment de régler, par son ingéniosité, son problème, et ce quand la CEDEAO ne semble pas être bien inspirée pour mieux le réussir. C’est ainsi que l’on apprend qu’il fournissait à la France des informations précieuses sur son lieu de détention, le palais présidentiel, afin de donner à ses libérateurs, les pistes stratégiques qui peuvent faciliter une intervention en vue de sa libération délicate, n’est-ce pas Général Toumba ? On aurait filmer le palais à cette fin pour envoyer des images à la France qui devra peaufiner l’intervention envisagée, donnant ainsi à un « ennemi » des informations sur le palais que personne, s’il avait été un patriote, ne saurait donner à un autre pays. On image que toutes les informations, de la configuration architecturale et dispositif sécuritaire du bâtiment, sont données à Emmanuel Macron, le gendarme qui devrait conduire les opérations qui devraient le libérer, après qu’il ait tenu, à l’Elysée un conseil de sécurité sur le Niger.

Pour la communication du président déchu, le Procureur parle également de plusieurs puces Airtel et d’une dizaine de téléphones portables détruits avec lesquels, on imagine, il gérait sa communication avec l’extérieur. Utilisés une seule fois, on peut comprendre qu’il s’agit d’un moyen « de brouiller des pistes » ainsi que l’analyse du Procureur le précise. On pourra d’ailleurs comprendre que tout porte à croire que Bazoum est réellement un aguerri des renseignements et pourrait créditer la thèse selon laquelle il travaillerait depuis de longues années au service des renseignements français auxquels il pourrait rester toujours en connexion. Un président d’un pays souverain peut-il faire ça à son pays, en donnant des informations aussi précieuses à un autre ? Une part de l’accusation de haute trahison pourrait trouver là sa justification.

Des complicités révélées dans le plan d’exfiltration

On aura compris que Bazoum, ne pouvait pas lui, tout seul, en ne misant que sur la France, mettre à exécution un tel plan sans bénéficier de quelques complicités autour de lui, et dans le pays notamment. L’on a ainsi appris que quelques 68 millions de francs CFA et de fortes sommes en devises étrangères ont été saisies sur certains membres de la garde présidentielle et d’anciens membres de la garde rapprochée du président déchu, sans qu’on ne sache si c’est le prix de leur rôle dans l’opération ou s’ils aidaient à faire sortir le pognon compartimenté pour ne pas en avoir trop sur les mains, le moment de sortir, sachant qu’on peut être pris la main dans le sac. Des arrestations ont donc été opérées dans les rangs de ceux qui participaient à l’opération, prêtant main forte à Bazoum pour quitter le Niger sans avoir soldé ses comptes avec la Justice nigérienne. Un certain Ben, membre de la garde rapprochée de Bazoum présenté comme le cerveau de la mission, est d’ores et déjà entre les mains des autorités judiciaires. Avec lui, l’on apprend que 23 personnes, civiles et militaires, ont été interpellées dans cette affaire, continuant à subir l’interrogatoire qui permettra de creuser davantage l’affaire pour en saisir toute la profondeur, « chacun [devrant] répondre de son acte », précise le Parquet. Le bateau de Bazoum, chavire, envahi par les eaux. Et il n’y a plus de sauveteur à portée de main aujourd’hui, l’on parle de calendrier de transition pour sauver le Niger.

Et les Nigériens attendent davantage….

Les Nigériens sont fiers d’apprendre qu’ils seront régulièrement informés sur cette affaire, grave il est vrai, au fil de l’évolution du dossier, mais pour autant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt : il y a encore de nombreux autres dossiers sur lesquels les Nigériens attendent depuis des années d’avoir des lumières. Il s’agit De l’affaire de don de riz pakistanais, de l’Uranium-Gate, du hangar de l’avion présidentiel facturé à quelques 7 milliards sans qu’il n’ait de télécommande, le dispositif anti-missile qui devrait être posé sur le même avion, le sort du Mont Bagazam, etc.

Mairiga

 

Le Procureur Général près la Cour d’appel de Niamey, M. Maâzou Oumarou a animé, hier mercredi 23 août 2023 en fin de journée, un point de presse pour apporter des précisions  sur le récent communiqué de presse relatif au foisonnement des publications de tout genre sur la toile.

En effet, dans cette deuxième sortie médiatique du procureur général, il a rappelé que depuis quelque temps on assiste à une situation inhabituelle. « Ce qui se passe en ce moment est extrêmement dangereux pour la stabilité, la paix, pour l’avenir même de notre pays » a-t-il relevé. Selon le procureur, il était important pour le parquet de mettre l’accent, d’insister sur le fait que ces comportements constituent des actions pénales.

Selon M. Maâzou Oumarou, tout ce qui a été prévu et qui a été évoqué dans sa communication sont des textes déjà prévus par le Code pénal qui est là depuis une soixantaine d’années. «  Il n’y a rien de nouveau, sauf qu’il y a certaines infractions qui n’ont pas l’habitude d’être commises parce que celles-ci  arrivent rarement dans la vie d’un pays du fait de leur gravité. Malheureusement nous faisons face à de tels comportements de nos jours. C’était ça le sens de notre communication et ce point de presse vise à préciser  cela », a-t-il affirmé.

Selon le procureur général, il est important pour le parquet général d’annoncer cette fermeté pour que les gens comprennent que cette fois-ci, « le parquet a décidé de traquer toutes ces personnes et Dieu sait que nous avons les moyens pour qu’elles répondent de leurs actes devant les tribunaux », a-t-il martelé. Pour cela, a-t-il ajouté, tous les parquets de ressort sont instruits, pour engager des poursuites contre les candidats à de tels agissements. « On ne peut pas laisser passer parce que cela n’arrange personne. Nous sommes dans un contexte un peu particulier, chacun doit jouer sa partition. Et, notre partition à nous c’est de réprimer tous ceux qui commettent des infractions. Ce ne sont pas des infractions nouvelles, ce ne sont pas des choses édictées ou faites ces temps-ci ; ce sont des faits qui sont précis et qui sont dans le Code pénal », a-t-il précisé.

Tout cela devait se faire dans un cadre légal, a-t-il dit, car il est hors de question que « nous violons la loi», a-t-il assuré. Le Procureur Général près la Cour d’appel de Niamey devait enfin rappeler que des procédures seront engagées contre toutes ces personnes dans le strict respect de la loi.

Aminatou Seydou Harouna (onep)

Source : https://www.lesahel.org

Le Secrétaire adjoint au Commerce, M. Don Graves, a animé un point de presse numérique, le 15 décembre 2022, où il a présenté Résultats du Forum des affaires, USABF qui s’est tenu le 14 décembre à Washington DC en marge du sommet des dirigeants des Etats-Unis et d’Afrique. Ce forum a été inscrit dans les activités du sommet, à l’initiative du Département Américain du Commerce, de la Chambre de Commerce Américaine et le Corporate Council on Africa, en partenariat avec l’Initiative Prosper Africa. Les échanges et les débats lors de ce Forum d’Affaire Etats-Unis-Afrique (USABF) se sont focalisés sur la promotion de partenariats bilatéraux en matière de commerce et d’investissement. Le Forum vise ainsi à renforcer le rôle de l’Afrique dans l’économie mondiale à travers l’innovation et l’entrepreneuriat, et de stimuler les progrès dans des secteurs clés.

D’après le sous-secrétaire américain au Commerce, ce forum a été un moment absolument décisif dans les relations américano-africaines. «Il est la traduction parfaite en acte de la volonté du président Joe Biden, celle de revitaliser les partenariats des Etats-Unis avec les pays africains. Toutes les activités qui se sont déroulées en marge de ce sommet visaient à identifier ou progresser sur les opportunités de coopération plus étroites entre les États-Unis et les pays du continent africain. Nous voulons collaborer avec les nations du continent afin qu’ensemble nous puissions trouver des solutions innovantes aux défis mondiaux immédiats et à long terme», a déclaré M. Don Graves.

Il a relevé toutes les potentialités qui existent pour atteindre les objectifs de ce partenariat entre l’Afrique et les Etats-Unis. Il a cité entre autres l’exemple de l’espace extra-atmosphérique qui peut être un catalyseur pour faire avancer les objectifs communs américano-africains sur Terre. Il a, à cet effet, souligné que l’industrie spatiale commerciale peut jouer un rôle important en tant que moteur du développement technologique et du secteur privé en Afrique. Il a indiqué que le secteur privé américain a des objectifs ambitieux en matière de commerce spatial et comme partenaire de choix des pays africains. «Le forum a célébré la signature par les deux premiers pays des accords d’Artémis, qui établissent un cadre commun pour guider l’exploration spatiale responsable. Le Nigeria et le Rwanda sont une première pour le continent, et nous ne pourrions qu’être plus heureux qu’ils se joignent à ce cercle croissant de pays qui font partie des accords d’Artemis», s’est-il réjoui.

Parlant de la ZLECAf, M. Don Graves a souligné avoir eu une conversation, lors de l’événement «Advancewith Africa» de la Chambre de commerce avec le Secrétaire Exécutif de la Zone de libre-échange continentale africaine, M. Wamkele Mene et la coprésidente du Conseil Consultatif Présidentiel sur la conduite des affaires en Afrique, Mme Rahama Wright. Des échanges, leur ont permis de discuter des ressources que les entreprises américaines peuvent exploiter pour faire des affaires à travers le continent. «Le programme Advance with Africa de la Chambre cible les villes des États-Unis avec une importante diaspora, des communautés d’affaires minoritaires et des niveaux élevés d’intérêt de la part des autorités municipales, étatiques et fédérales pour promouvoir des liens commerciaux nouveaux et existants avec l’Afrique. Cela vise à augmenter les exportations et les investissements américains, à mettre en valeur des outils pour soutenir les nouveaux entrants sur le marché et de favoriser les opportunités commerciales pour les entreprises aux États-Unis et en Afrique», a-t-il soutenu.

L’Autre résultat du forum, dit-il, c’est l’annonce faite par le Président Américain Joe Biden d’une nouvelle initiative sur la transformation numérique avec l’Afrique. «En tant qu’initiative présidentielle phare, ce programme vise à étendre l’accès et l’alphabétisation numériques à travers le continent (…). Le potentiel de croissance et d’expansion de l’économie numérique africaine offre des opportunités incroyables pour stimuler la reprise économique et créer des emplois significatifs et bien rémunérés pour des millions d’Africains», a ajouté M. Don Graves.

Parlant du soutien aux femmes et aux jeunes, le Sous secrétaire au Commerce a indiqué que, les Etats-Unis disposent, à travers le Département Américain des Affaires des Minorités et le Département Américain aux Marchés Mondiaux, des ressources et des programmes pour soutenir les femmes propriétaires d’entreprises, les entrepreneurs de la diaspora propriétaires d’entreprises et les propriétaires d’entreprises dans les communautés mal desservies qui cherchent à exporter vers les marchés mondiaux et les marchés africains en particulier.

«Dans l’ensemble, les événements et les conversations de cette semaine n’étaient pas l’aboutissement de nos efforts, mais plutôt la fin d’un simple début. Il s’agit de construire une relation beaucoup plus forte avec les pays africains et avec les peuples africains à partir de maintenant. Cela a été dit maintes fois, mais cela vaut la peine de le répéter une fois de plus. Il s’agit d’un partenariat avec l’Afrique pour relever les défis mondiaux. Et de notre point de vue ici au Commerce, il s’agit de climat; de l’environnement numérique, de commerce spatial; de petites entreprises; d’entreprises appartenant à des femmes; de flux commerciaux et d’investissements qui soutiennent les emplois et créent la prospérité sur le continent et ici aux États-Unis», a-t-il conclu.

M. Don Graves a répondu à plusieurs questions des journalistes, notamment sur : comment la diaspora africaine sera-t-elle assistée à l’avenir pour renforcer les échanges entre les pays africains et le marché américain ; l’avenir de l’AGOA ; comment les États-Unis soutiendront-ils la mise en œuvre de la ZLECAF ; les relations entre l’Afrique et la Chine d’une part et de l’autre avec la Russie. M. Don a soutenu que tout ce qui est en train d’être fait et ce qui sera fait dans l’avenir vise la création de partenariats significatifs et à long terme entre les États-Unis et les pays africains. «C’est aussi de penser à des choses que nous pouvons faire ensemble pour relever les défis auxquels le monde est confronté, comme le changement climatique, l’impact des catastrophes comme les inondations, les incendies et la sécheresse. Les États-Unis peuvent être un excellent partenaire, et nous allons continuer à travailler avec les pays africains pour fournir notre soutien, nos données et nos ressources, afin que les Africains puissent prendre de bonnes décisions d’investissement pour leurs pays, afin que nous réduisons les risques, et que les États-Unis et les pays africains se rapprochent encore plus», a-t-il conclu.

 Ali Maman (onep)Envoyé spécial
Source : http://www.lesahel.org

 

Point de presse du Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique sur la réouverture des frontières aériennes : De la nécessité pour les voyageurs de respecter scrupuleusement les mesures prises par le gouvernement, au départ et à l’arrivéeLe Secrétaire général du Ministère de la Santé Publique, Dr. Ranaou Abaché, a animé hier dans l’après-midi, un point de presse relatif à la réouverture des frontières aériennes. En effet, face l’évolution favorable de la pandémie à coronavirus, le gouvernement a décidé de la réouverture de trois aéroports internationaux à savoir celui de Niamey ; Zinder et Agadez depuis le 1er Aout 2020. Ce point de presse vise essentiellement à l’informer l’opinion nationale et internationale par rapport aux mesures prises par le gouvernement et auxquelles d’ailleurs tous les voyageurs de départ du Niger et ceux d’arrivée sont tenus de respecter scrupuleusement.

A l’entame de ce point de presse, le secrétaire général du ministère de la Santé Publique Dr. Ranaou Abaché a précisé qu’à compter de la date de réouverture des frontières aériennes, un certain de directives sont applicables au niveau de ces trois aéroports (Niamey ; Zinder et Agadez). Ainsi, a-t-il expliqué, les voyageurs qui viennent d’arrivée au niveau de ces aéroports précités seront soumis de façon systématique au contrôle de la température et à la vérification de bulletin du test de la pandémie à coronavirus ou COVID-19 suivi d’une désinfection au gel hydro alcoolique. Si le voyageur présente une température supérieure ou égale à 38° ou des symptômes évoquant la pandémie à coronavirus, celui-ci sera soumis sans frais à un prélèvement à la PCR sur place à l’aéroport.

L’envoyé spécial des Etats Unis pour le Sahel, l’ambassadeur J. Peter Pham, a tenu le 5 janvier dernier, un point de presse en ligne. En plus de la présence des USA au Sahel,  M. J. Peter Pham a évoqué deux (2) autres questions essentielles qui concernent la région du Sahel, à savoir la situation sécuritaire et la démocratie. D’entrée de jeu, M. Pham a rappelé que la création en 2020, du poste d’Envoyé spécial pour la région du Sahel par le secrétaire d’État témoigne de l’engagement du gouvernement des États-Unis envers la région du Sahel et les pays voisins. «Je travaille au service de notre objectif pour la région, qui est de faire en sorte que les gouvernements ouest-africains et les institutions africaines remédient aux facteurs d’insécurité, limitent la propagation de la violence et stabilisent la région avec l’aide d’un soutien interinstitutionnel international et américain mieux coordonné», a-t-il déclaré.

Il est certes connu de tous que la situation sécuritaire dans la région fait à juste titre l’objet de beaucoup d’attention. L’Envoyé spécial des USA pour le Sahel a souligné quelques points positifs en ce qui concerne la démocratie dans la région. Il a, à cet effet évoqué les élections présidentielles et législatives pacifiques du 22 novembre ayant débouché sur la réélection du président Kaboré.  «Ma visite à Ouagadougou se veut un signe fort de la solidité du partenariat entre le États-Unis et le Burkina Faso, d’autant plus que ce pays est confronté à des menaces extérieures à la sécurité et à la stabilité», a-t-il expliqué, rappelant que les Etats Unis appuient à la fois la sécurité et le développement dans ce pays. En effet, les USA ont signé le Compact du Millennium Challenge avec le Burkina Faso pour près d’un demi-milliard de dollars US.

Pour ce qui du Niger, l’Envoyé spécial des USA pour le Sahel a, au nom du peuple américain, présenté ses plus sincères condoléances aux victimes des attentats de Tchombangou, Zaroumadareye et Toumour, et aux membres de leurs familles. «Ces attaques lâches doivent cesser.La violence contre des innocents n’a aucune place dans le monde moderne.Les États-Unis condamnent, de la manière la plus ferme, ces attaques terroristes et toutes les autres comme elles.Nous restons solidaires des forces armées du Niger et de nos alliés sur la voie de l’éradication de ces extrémistes violents et de leur idéologie impie», a-t-il déclaré. M. Pham est ensuite revenu sur le processus électoral au Niger. «Le Niger est un nouvel exemple de pays dont les élections viennent de se dérouler dans la paix. Nous avons félicité le peuple nigérien qui a exercé son droit démocratique de vote lors de ses élections présidentielles et législatives du 27 décembre, et nous nous réjouissons à la perspective d’un second tour d’élection présidentielle tout aussi réussi le 21 février.Ces élections augurent de la première passation historique du pouvoir dans la paix d’un président démocratiquement élu à un autre au Niger», a-t-il déclaré. M. Pham a réaffirmé l’engagement des États-Unis à promouvoir et renforcer la démocratie et la société civile.«Nous travaillons pour aider le Niger à poursuivre la consolidation de ses processus démocratiques et la protection des libertés fondamentales d’expression et d’association, et du droit de réunion pacifique», a-t-il précisé.

L’Envoyé spécial des USA pour le Sahel, s’est aussi félicité du leadership de l’Afrique au Mali, «un travail qui a mis le Mali sur la voie d’une transition de 18 mois menée par des civils qui aboutira à des élections et à un retour à un gouvernement constitutionnel». M. J. Peter Pham a rappelé sa visite en début octobre dernier à Bamako pour encourager la mise en œuvre de la transition civile convenue avec la CEDEAO. «Je suis retourné dans la capitale malienne fin novembre pour soutenir le Groupe africain de soutien à la transition au Mali, le GST-Mali.Le GST entend coordonner et fournir des orientations sur cinq objectifs de la transition au Mali: la sécurité, la gouvernance, la reconduite du pacte social, la réforme électorale et les élections, et la mise en œuvre de l’Accord d’Alger», a-t-il ajouté.

L’Envoyé spécial des USA pour le Sahel a évoqué la situation dans d’autres pays comme le Ghana avec les élections réussies, le Nigeria où le gouvernement des États-Unis poursuit ses actions en matière d’assistance à la sécurité et la gouvernance pour prévenir et atténuer les conflits et la propagation de l’extrémisme violent dans les États côtiers d’Afrique de l’Ouest. M. Pham a ensuite insisté sur la priorité qu’accordent les États-Unis aux institutions africaines comme la CEDEAO pour prévenir l’instabilité au Sahel en général et aux initiatives africaines pour accompagner la transition au Mali. «Les élections à la base de la gouvernance démocratique au Burkina Faso, au Niger et au Ghana, permettent de renforcer la légitimité et la stabilité des États au Sahel et en Afrique de l’Ouest», a déclaré M. J. Peter Pham.

Pour l’Envoyé spécial des USA pour le Sahel, la crise au Sahel tient essentiellement à la question de la légitimité de l’État. «La garantie de justice et de responsabilité en cas de violations des droits humains et de violence des forces de sécurité en est un des aspects.En l’absence d’actions du gouvernement, aucune intervention internationale quelle qu’elle soit n’est susceptible de réussir», a-t-il ajouté. «Notre approche du Sahel et de la région, si elle a un objectif, c’est de faire en sorte qu’à long terme les Africains répondent eux-mêmes aux questions fondamentales et relèvent les défis fondamentaux en matière de sécurité et de gouvernance», a conclu l’Envoyé spécial des USA pour le Sahel.

 Siradji Sanda,
Sources : Ambassade des USA à Niamey

11 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Mahamane Hamissou C’est l’un des premiers leaders qui soutient la Mouvance présidentielle à prendre son courage à deux mains pour dénoncer les dénis de droits en cours sous le ciel de la Renaissance. Lors d’un point de presse, samedi dernier au siège de son parti, le président du Parti pour la justice et la démocratie (PJD-Hakika) n’a pas caché son désaccord avec ce qui se passe dans le pays. L’arrestation et la mise sous mandat dépôt du journaliste Baba Alpha du groupe de presse Bonferey et de l’acteur de la société civile Maïkoul Zodi sont les éléments déclencheurs de la colère de Mahamane Hamissou. « Ils sont arrêtés pour leurs opinions, ils sont arrêtés parce qu’ils sont critiques vis-à-vis du régime. Voilà, l’esprit malsain de la chose. C’est ça qui nous dérange, nous, en tant que parti politique qui défend la Justice »s’emporte le président du PJD-Hakika.

Candidat au premier tour des présidentielles de 2016, au second tour, Mahamane Hamissou est l’un des premiers soutiens du Président Issoufou dont il est devenu d’ailleurs le conseiller. Qu’il élève la voix aujourd’hui est une preuve incontestable de courage politique pendant que ses aînés en politique comme Moussa Moumouni Djermakoye, Cheffou Amadou, Hamid Algabit et Seïni Oumarou continuent de garder le silence malgré la descente aux enfers dans laquelle se trouve le pays.

Le ministre de l’Élevage, Porte-Parole du gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri, a animé, hier en fin d’après midi à Niamey, un point de presse relatif à la présence des ressortissants nigériens s’adonnant à la mendicité dans les rues de Dakar, la capitale sénégalaise. Ce point de presse du Porte-parole du gouvernement fait suite à une réunion tenue plus tôt dans la matinée au Palais de la Présidence de la République au cours de laquelle, le gouvernement, sur instruction du Chef de l’Etat, a pris un certain nombre de mesures pour faire face à cette situation.

L’intégralité du communiqué rendu public par le gouvernement. 

«Le gouvernement de la République du Niger a appris avec stupéfaction la présence dans les rues de Dakar au Sénégal de plusieurs centaines de ressortissants Nigériens s'adonnant à la mendicité. La présence de ces personnes dans des contrées aussi lointaines n'a aucun rapport avec la situation d'insécurité liée au terrorisme ou au déficit alimentaire. Il s'agit d'un trafic illicite de migrants et de la traite de personnes organisées par des groupes criminels en direction de certains pays voisins et même au-delà. 

Le gouvernement déplore cette pratique qui jure avec nos valeurs sociales, religieuses et interdite par les lois et règlements de la République. C'est pourquoi des instructions ont été données aux services compétents en vue d'évaluer la situation sur place en rapport avec les Autorités Sénégalaises et de prendre les mesures appropriées. Le gouvernement remercie les Autorités de la République sœur du Sénégal pour leur bonne collaboration et les dispositions prises en vue du regroupement de ces personnes dans des sites sécurisés en attendant leur prise en charge de façon conséquente.

Au-delà des mesures immédiates prises, des instructions fermes ont été données par les plus Hautes Autorités à tous les démembrements de l'Etat concernés en vue de prendre toutes les dispositions nécessaires et utiles pour démanteler ces réseaux criminels et endiguer ce fléau».

ONEP

Peu après avoir effectué une visite avec le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, le vendredi 14 Août au niveau des digues de protection, le gouverneur de la région de Niamey, M. Issaka Hassane Karanta a animé un point de presse pour alerter la population afin de s’éloigner des sites inondables. «Nous lançons expressément un appel à la population riveraine à commencer à plier bagage et à s’éloigner du lit du fleuve», a-t-il lancé, tout en souhaitant que la population le fasse en toute sérénité. «Au besoin, pour la préservation des vies humaines, nous utiliserons les moyens nécessaires à notre disposition, c’est à dire la force publique pour que la population abandonne certains endroits dangereux», a-t-il insisté.

Lors de ce point de presse, le gouverneur de la région de Niamey, a rappelé qu’en juin dernier suite aux déclarations et suggestions des agro météorologues et supputations des internautes, le ministre d’Etat en charge de l’Agriculture a réuni autour de lui tous les services techniques de l’Office National des Aménagements Hydro Agricoles (ONAHA), du Génie rural, de l’Hydraulique et de l’Assainissement et les autorités régionales pour entreprendre une visite de terrain en vu de constater de visu l’état des digues qui ont été réalisées à Saga, Kikissoye, Saguia amont et aval, et de Lamordé. Selon le gouverneur de la région de Niamey, le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini a, à la suite de cette visite, instruit des mesures d’urgences qui ont permis de réaliser des travaux au niveau des digues. «Certains endroits notamment les points bas des digues ont été relevés, fortifiés et renforcés. Ce qui laisse croire que les aménagements hydro-agricoles seraient au moins à l’abri des inondations», a-t-il ajouté.

Toutefois, le gouverneur Issaka Hassane Karanta a fait remarquer que devant la persistance de la menace, le Premier ministre a une fois de plus instruit le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement pour visiter les mêmes endroits. «Nous avons relevé que la côte du fleuve était de 634 cm. Nous sommes en train de connaitre un mois d’Août pluvieux comme par le passé. Il suffit qu’il pleuve au Burkina ou dans la région de Tillabéri pour que les affluents du fleuve tels que la Sirba ou le Gorouol charrient d’importantes quantités d’eau pour remplir le fleuve qui est déjà suffisamment ensablé. Ce qui entraine des débordements et de facto des inondations», a-t-il expliqué.

Projet de loi de finances 2018Depuis bientôt six (6) semaines, toute l’attention des citoyennes et citoyens de notre pays, et particulièrement des organisations de la société civile, est tournée vers l’Assemblée nationale où va se décider le sort du projet de loi de finances 2018 soumis par le gouvernement; un projet dont l’une des principales caractéristiques est de comporter toute une batterie de mesures à caractère fiscal et administratif susceptibles d’affecter sérieusement la situation, déjà difficile, des ménages nigériens.

En effet, le gouvernement nigérien envisage, à travers ce projet de loi de finances, d’accentuer la pression fiscale sur les couches défavorisées de la population, tout en accordant des cadeaux fiscaux inacceptables à certaines catégories de contribuables, notamment les compagnies de téléphonie et les marketteurs et promoteurs indépendants du secteur des hydrocarbures. Les mesures à caractère fiscal contenues dans ce projet et affectant les couches populaires, concernent notamment :

1-la création d’une taxe d’habitation que devront désormais acquitter toutes les personnes disposant d’un compteur relié au réseau d’électricité ou d’un système autonome d’énergie électrique, qu’elles soient propriétaires des maisons, simples locataires ou de personnes y habitant à titre gratuit;

2- le rehaussement du taux de l’Impôt Synthétique de 2 à 5% pour les activités commerciales et de 3 à 7% pour les prestations de service, assorti de la fixation de minima de 60 000F pour le commerce et 80 000F pour les prestations de service ;

Point de presse sur le projet d’acquisition et d’aménagement de 15.000 parcelles viabilisées : Le processus de collecte des demandes débute ce lundi 15 février et prendra fin le 15 mars 2021, selon le DG de l’Urbanisme et de la Promotion du logement

Le Ministère des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement a organisé, le samedi 13 février dernier, un point de presse relativement au ‘‘Projet acquisition et aménagement de 15.000 parcelles à Bangoula au profit des travailleurs nigériens. Il s‘agit pour le Ministère, d’informer l’opinion sur l’évolution du processus d’acquisition desdites parcelles ainsi que les conditions à remplir et les dispositions prises, tant à Niamey qu’à l’intérieur du pays, par les candidats à l’obtention de ces parcelles. C’est le Directeur Général de l’Urbanisme et de la Promotion du Logement, M. Sarki Diya Assoumane, qui a animé ledit point de presse, en présence notamment des membres du Conseil national du travail (CNT), des responsables des cinq centrales nationales les plus représentatives et des agents dudit Ministère. Le processus de collecte des demandes d’acquisition desdites parcelles qui débute ce lundi 15 février 2021 prendra fin le 15 mars 2021, avec 20.000 fiches de demande d’acquisition déjà disponibles, à travers le pays.

Dans son intervention, M. Assoumane a indiqué que dans le cadre de ce processus un premier lot de 20.000 fiches a été commandé et livré. Les lieux déterminés pour le dépôt des fiches de Niamey sont principalement les sièges des centrales syndicales représentatives et les Directions des Ressources Humaines des différentes institutions de la place.

La distribution des fiches commencera dès le lundi 15 février prochain. «La réception des dossiers de demande débutera, quant à elle, le lundi 22 février 2021 en vue de permettre aux postulants d’avoir le temps pour constituer les pièces de leurs dossiers. Cette réception des dossiers durera trois semaines et prendra ainsi fin le lundi 15 mars 2021», a-t-il annoncé. Le Directeur Général de l’Urbanisme et de la Promotion du Logement a précisé que les fiches de demande sont gratuites et seront rendues disponibles auprès des Directions des Ressources Humaines des ministères et de toutes les institutions de la place de Niamey ainsi qu’aux différents sièges de centrales syndicales représentatives. Au niveau des régions, les fiches sont transmises aux Gouvernorats qui organiseront la distribution en relation avec les Directions Régionales des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement. M. Assoumane a ensuite précisé que le Ministère est disposé à imprimer et mettre à disposition, si nécessaire, d’autres exemplaires, en plus des 20.000 déjà disponibles.

«Les lieux de dépôt des dossiers de souscription sont, pour la ville de Niamey, le Ministère des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement sis au Rond-point de l’Hôpital National et la Direction Régionale des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement sise dans le bloc situé après la Cour d’Appel en face du cimetière musulman de Yantala (TP Yantala)», a-t-il précisé. Pour les autres régions, le dépôt se fera exclusivement dans les bureaux des Directions Régionales des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement. Le DG de l’Urbanisme s’est ensuite appesanti sur la présentation de la fiche de demande, aux fins de permettre aux demandeurs de savoir quelle est la bonne fiche, au regard de la circulation d’une version d’étape de l’élaboration de la fiche ou même des fausses fiches.

«Ainsi la bonne fiche, adoptée par le Comité de Pilotage du Projet, présente les caractéristiques suivantes. Il s’agit de : 1. Le titre : c’est « Fiche de Demande de Parcelle viabilisée et clôturée» ; 2. Le point I intitulé «Etat civil/Emploi/ Situation matrimoniale» est constitué de 17 lignes d’information à renseigner. 3. Le point II porte sur les «Revenus et éventuels engagements financiers» et comporte : un tiret libellé : «Revenu mensuel du demandeur» ; un 2ème tiret libellé : «engagements financiers en cours OUI ou NON?» et un tableau relatif au type de prêt éventuellement en cours. 4. Le point III est relatif au «Choix du type de parcelle viabilisée et clôturée». Il comporte un tableau à quatre colonnes dont la troisième relative au choix  du type de parcelle et le choix de la durée de paiement. 5. Le point IV, est relatif à l’éventuelle suite à donner à l’attribution de la parcelle et est libellé : «Au cas où vous serez attributaire de la parcelle viabilisée et clôturée seriez-vous intéressé à enchainer avec une opération de construction de logements sociaux avec nos partenaires ? OUI ou NON ? L’exploitation des réponses à cette question permettra à l’Etat de mesurer la demande en opération groupée de construction de logements sociaux et 6. Le point V porte sur la composition du dossier de souscription avec une énumération des pièces à fournir», a expliqué M. Directeur Général de l’Urbanisme et de la Promotion du Logement.

M. Sarki Diya Assoumane a aussi donné quelques précisions sur le remplissage des fiches. «Pour le remplissage, la précision est qu’il faut dans la quatrième colonne du tableau du choix du type de parcelle, encercler le nombre d’années choisi comme durée de paiement souhaitée», a-t-il conseillé. Notons que pour les modalités de cession des parcelles, un comité de collecte des demandes et d’attribution des parcelles a ainsi été installé auprès du Ministère chargé de l’Habitat. Ce Comité est composé de représentants de centrales syndicales représentatives et de représentants de l’Administration (Cabinet de la Présidence de la République, Ministère de l’Emploi du Travail et de la Protection Sociale, Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative et Ministère des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement). Il comprend ainsi une quinzaine de membres et peut faire appel à toute personne dont la compétence serait nécessaire au bon accomplissement de sa mission.

Mahamadou Diallo(onep)

15 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

L’Histoire et le journalisme sont deux disciplines qui usent et utilisent les faits. D’ailleurs, les journalistes sont souvent appelés les historiens du présent. Si en journalisme les faits rapportés sont facilement vérifiables, les faits passés rapportés le sont difficilement. C’est pourquoi, il est important que la démarche historique soit d’une impartialité, d’une neutralité sans faille. Car il n’y a aucun moyen de vérifier les assertions des historiens. C’est le cas d’un écrit paru sur le site du journal en ligne Niger inter sous la plume d’un certain Ali R. Sekou qui dit être un Historien. Cet article est intitulé ‘’Hama Amadou, le Jean Marie Le Pen tropical’’. Cette tribune vient en réponse aux propos tenus par Hama Amadou lors de l’investiture de Oumarou Hamidou dit Ladan Tchiana à l’élection présidentielle prochaine par son parti. Le leader du parti Lumana, en s’adressant aux participants à ce congrès du parti AMEN AMIN, a demandé aux Nigériens de se réveiller, de se mobiliser pour ne pas devenir des esclaves en barrant la route au PNDS qui voudrait leur imposer un président soutenu par des narcotrafiquants. Cela a suffit pour que notre historien qui veut s’exercer en journalisme affirme que Hama Amadou traite Bazoum d’esclavagiste et les arabes de narcotrafiquants. C’est un glissement très dangereux. Ali R. Sekou ne peut apporter la moindre preuve de ses allégations qui sont en fait juste un prétexte pour insulter. La preuve. Sa tribune commence par : « la France a son Jean Marie LE PEN, le Niger a son Hama Amadou, comme quoi le Niger n’est pas en reste par rapport à la France s’il s’agit de descendre dans les égouts nauséabonds de la xénophobie, du racisme et du tribalisme ». Un journaliste rapporte les faits tels qu’ils se sont produits et ne tombe pas dans un tel subjectivisme au risque de descendre aussi dans les égouts - les égouts de Mexico où on trouve des rats de la taille d’un homme. Le plus curieux, c’est de trouver de tels écrits sur un site appartenant à un journaliste professionnel. Piètre historien, Ali R. Sekou est aussi piètre journaliste. Il aurait, à la lumière de sa tribune, pu être un excellent généalogiste. Surtout que, chose curieuse, nos socialistes du PNDS en raffolent. En tout cas, il tentera de reconstituer la généalogie de Bazoum Mohamed. Pour cela, il a potassé.

Voici le résultat de ses lectures : « Lui (Hama Amadou) qui dénie sa nationalité d’origine à Bazoum a-til jamais lu un seul livre sur l’histoire de notre pays ? At- il lu le livre de Djibo Hamani intitulé « le sultanat touareg de l’Ayar» (Éditions Harmatan)? A-t-il lu le livre de Jean-Claude Zeltner intitulé » Histoire des Arabes sur les rives du lac Tchad » (Éditions Karthala)? S’il avait lu ces auteurs et en particulier le livre de Djibo Hamani qui est à sa portée, il aurait beaucoup appris sur la tribu de Bazoum, les Awlad Slayman.

En lisant cette histoire, Hama aurait alors pu repérer un nom: celui de Cherfeddine Mohamed. Eh bien, qu’il sache que ce Cherfeddine qui a été assassiné par le chef de guerre touareg Khanjar Ag Talha près de Tanout alors qu’il était venu en médiateur au nom de sa tribu dont il était le chef, n’est autre que l’arrière-grand-père de la femme de Bazoum, Khadija Mabrouk Ben Adham Ben Waheda Ben Cherfeddine justement, par ailleurs cousin de l’arrière-grand-père de Bazoum, Salem Belhaj ». Que faut-il retenir de la lecture du généalogiste Sékou ? Dans la morbide envie de rendre service, le généalogiste de service dessert. Il lie la nationalité d’origine de Bazoum à celle de sa femme. S’il était un bon généalogiste, il devait dire Mohamed Bazoum Ben… Ben… Ben Salem Belhaj. Comme Khadija Mabrouk Ben Adham Ben Waheda Ben Cherfeddine. Et on en aura fini avec cette histoire de nationalité d’origine du candidat Bazoum. Un autre enseignement des lectures de Sekou. Les ancêtres de Bazoum auraient écumé une grande partie du territoire. Ils auraient fait la guerre à Bilma, ils seraient présents à Tanout, ils seraient établis à N’Gourti. Enfin la signature d’un accord entre Cherfeddine et le capitaine français Lamy est une information qui jette un doute sur toutes les tentatives d’élaboration d’une généalogie pour justifier la nationalité d’origine de Bazoum. Le capitaine dont il est question a donné son nom à la capitale tchadienne qui s’appelait Fort Lamy. Il faisait partie d’une des trois colonnes qui ont encerclé Rabat. La colonne qui a passé par le territoire du Niger était la mission Voulet- Chanoine.

Les Awlad Slayman étaientils considérés comme relevant de l’autorité de Fort Lamy?

MODIBO

 

Depuis l’annonce du gouvernement, par la voix de son ministre du Commerce, de la hausse du prix du gasoil, que d’agitations peut-on observer ici et là dans le pays ; des voix indignées qui crient leur incompréhension, leurs colères lorsqu’un parti socialiste peut tant manquer de compassion pour un peuple qui souffre et qui gémit au coeur de l’étau de mille et un problèmes pour lesquels son socialisme n’a pas de réponses, laissant les populations patauger dans la galère et le désespoir. Pourquoi ces hommes, prétendument de Gauche, peuvent-ils tant manquer de coeur à écouter les colères, à comprendre les cris de douleurs des hommes, à entendre les besoins de vie de populations que leur politique condamne à l’enfer de leur mal gouvernance ? Pourtant, ce PNDS qui gouverne depuis plus de dix ans pouvait comprendre que l’accalmie fragile qui lui fait croire que son peuple a abdiqué et a renoncé à ses luttes, n’est qu’un signe trompeur qui cache mal les malaises et les douleurs que son socialisme contrefait vient allumer dans le corps social que la pénibilité de la vie violente et rabaisse pour le déshabiller presque de son humanité. Au Niger, depuis dix ans, les hommes ne sont plus des hommes ; ils sont réduits à une inhumanité qui les rabaisse au rang d’instruments aux mains d’un socialisme prédateur qui pouvait avertir sur sa nature, sans qu’on ne le sache, depuis que, pour se représenter sur le champ politique, la symbolisation animale, léonine – Zaki – lui permettait de s’affirmer sur l’échiquier pour incarner les méchancetés et la nature prédatrice de la bête.

Pour les Nigériens, il est clair que l’on ne saurait s’attendre à mieux de la part de ces hommes, de ces socialistes de pacotilles qu’un certain hasard de l’histoire et une cruauté du destin imposent aux Nigériens, se lamentant tous les jours, sans que jamais, leur pouvoir ne daigne entendre les cris de coeur de populations dont ils prétendent porter la légitimité et la confiance pour gouverner et répondre à leurs attentes. Cela fait des années que par la gouvernance des socialistes faite de mépris à l’endroit du peuple, les colères se sont tassées, que les rancoeurs se sont accumulées sans que jamais, des socialistes gonflés de vanité ne puissent comprendre l’urgence à apaiser pour soigner les douleurs endurées pendant des années. Peuvent-ils avoir cru qu’ils avaient ainsi réussi à mettre à genoux les Nigériens pour se jouer tant de leur vie, de la fierté dont ils se revendiquent ?

La goutte d’eau qui fait déborder le vase ?

Alors qu’il y a pire dans le Niger actuel avec ces injustices et ces impunités, avec ces détournements massifs, avec cette corruption à grande échelle, presque industrialisée, avec ces enrichissements illicites outrageants qui ne peuvent plus permettre à un peuple si triste de se réveiller et de se battre, il a fallu de peu pour que les citoyens et certains leaders d’organisation syndicales et de la société civile lèvent le ton et la tête, pour crier leur ras-le-bol, exprimant des colères légitimes, largement partagées dans une société désormais fondées sur l’injustice et l’ostracisme. Avec la nouvelle brutale dans une société où chaque matin, le pouvoir d’achat du Nigérien prend un grand coup du fait de la hausse incontrôlée des prix sur les marchés, on ne peut que comprendre la vie difficile des populations vivant dans la tourmente de l’insécurité, d’une pauvreté endémique que des campagnes agricoles aléatoires sont venues aggraver. Quel produit, depuis l’arrivée au pouvoir de Bazoum Mohamed n’a pas connu un renchérissement de son prix sur les marchés ? Du riz à toutes les autres céréales de grande consommation dans le contexte nigérien en passant par le sucre, l’huile, les légumes et tous les autres produits qui rentrent dans la consommation courante, tout a connu une hausse, et jamais les mesures annoncées par le gouvernement pour y faire face n’ont eu d’impact même lorsqu’elles ont été mises en oeuvre. L’électricité et l’eau, depuis Issoufou avaient également connu des hausses à travers des lois de finances décriées et une taxation, une fiscalité qui ont éprouvé la qualité de vie des Nigériens de laquelle le socialisme nigérien s’en fout. L’ITN, puis d’autres syndicats, et regroupements de commerçants et de transporteurs, après un nouvel mouvement en gestation depuis une époque – le M62 – et des acteurs de la société civile du pays ont donné de la voix, mêlant leurs colères à celles plus vives du citoyen lambda qui ne sait plus où mettre de la tête depuis qu’il peut comprendre qu’il ne saurait compter sur un socialisme de cet acabit pour améliorer ses conditions d’existence que onze années d’amateurisme socialiste ont ruinées et dégradées. Les Nigériens, après Issoufou, pendant dix ans, et depuis plus d’un an, avec Bazoum Mohamed ont fini par comprendre que le « changement » prôné par ses nouveaux discours n’est qu’un leurre et que les deux, parce que peut-être faits du même bois socialiste, ne devraient pas être si différents. Le deuxième pourrait seulement comprendre les fragilités de son pouvoir pour surfer sur ces espiègleries qui lui permettent de tromper sur son agenda, en donnant justement l’impression qu’il est acquis au changement. Après plus d’un an, les Nigériens ne voient rien venir de cette Renaissance acte III qui ressemblerait à un changement, à un vent nouveau, frais, qui soufflerait sur le pays et ses blessures. Las d’attente, les Nigériens ne croient plus au nouveau pouvoir et à ses paroles, et depuis qu’ils ont commencé à douter, à la suite de sa première année d’inertie et de surplace, d’impuissance et de doute, ils n’expriment aujourd’hui que de l’indifférence face à ses discours démagogiques. Et il y a de quoi car ce PNDS, depuis qu’il vint au pouvoir n’a excellé que dans la parole, pouvant croire que ses discours seuls peuvent lui permettre d’arranger la perception de sa gouvernance auprès des Nigériens qu’il peut croire incapables de jugement. Ainsi, Issoufou – comme Bazoum aujourd’hui marchant dans ses pas avec aussi ses écrits placardés dans la ville – pouvait avec cette phrase magique, « Promesses tenues » peu vraie portée sur des posters géants dans la ville, faire croire que c’est le peuple, non lui-même trop fier de lui-même, qui pouvait aimer tant se flatter de paroles qui ne sont que des vues de son esprit, donnant l’illusion d’avoir répondu aux attentes des Nigériens. Si, jouant plus avec autorité, sinon avec autoritarisme et dans le mépris de ce que peuvent penser les Nigériens de la gestion de leur pays, pour tout faire dans le forcing, Bazoum, peut, lui, avoir une démarche différente, prenant ses décisions unilatéralement, pour vouloir ensuite les faire passer en jouant sur des parodies de concertation et on peut alors entendre des éditorialistes réduits souvent au griotisme intéressé, crier que l’homme est différent et qu’il sait mieux parler aux autres acteurs qu’il a en face de lui. En vérité, il n’en est rien et, il le sait, du reste. Ceux qui sont allés à son invitation – en tout cas pour ceux qui ont eu la gentillesse d’y répondre car certains ne l’ont pas jugé nécessaire - il ne s’agit pas de négociations ouvertes mais juste d’une séance d’explication pour faire endosser à tous, une décision à tout le moins irrévocable dans l’entendement des princes roses, mais inacceptables pour les autres. Dès lors, il est impossible avec un tel esprit, comme il en a toujours été ainsi dans les différends que les socialistes ont à chaque fois à gérer avec les Nigériens, de trouver le moindre compromis sur des sujets qui divisent.

Attention à la main manipulatrice…

Dans la gestion de tels problèmes, le PNDS, fidèle à ses stratégies, joue sur trois paliers. Le premier consiste à miser sur la division, en tentant de faire croire que ceux qui protestent sont acquis à la cause d’un camp politique et cette stratégie a souvent payé car, après avoir diabolisé certains camps politiques, il est arrivé que souvent, personne, même lorsque le combat est noble et justifié, ne peuvent pas s’engager à ses côtés de peur d’être marginalisés, voire stigmatisés ; attitude pourtant dangereuse pour la cohésion sociale d’un pays que le socialisme a fragilisé. L’autre stratégie consiste à instrumentaliser des acteurs supposés être de la société civile et des syndicats, pour les pousser à contester la démarche des autres, parlant sans qu’on ne les entende, du nonfondé des luttes engagées contre le pouvoir, contre leur pouvoir. Or, aujourd’hui, quand on écoute les réseaux sociaux, on se rend compte que bien de personnes commencent à comprendre qu’on les a bernés, notamment avec ces voix qui viendraient du fief des Roses et qui disent aujourd’hui toutes leurs déceptions et leurs remords. La dernière stratégie est dans l’ADN même du socialiste nigériens, elle est de tenter de corrompre certains acteurs pour les « démobiliser », ou même pour les opposer à leurs camarades engagés dans la lutte.

Des voix qui rassurent…. On peut enfin apprendre que des acteurs ont compris tout cela et se disent prêts à tout endosser, à tout assumer, à tout entendre et que jamais, face à cette lutte, ile ne baisseront pas les bras, convaincus de la noblesse de la cause qu’ils défendent et qui les mobilise, non pour un camp, ni pour un clan, mais pour le Niger, le seul intérêt qu’ils ont à défendre, s’il le faut, au prix de leur vie. On aura compris quand on peut entendre ce que peuvent continuer à dire certains acteurs, après les rounds de négociation autour de ministres puis autour du président de la République en personne, que sur ce point de la vie chère, du nouveau tarif du gasoil et de la présence militaire française, les acteurs en place ne peuvent plus s’entendre et qu’il y a entre les deux, un dialogue des sourds. On aura compris que les Nigériens ne sauront pas, ad vitam aeternam, continuer à endurer cette vie de merde, et qu’ils devront, pour leur dignité et pour leur pays, se battre comme d’autres peuples l’ont fait pour être fiers de leur histoire. Et ainsi que le disait, en d’autres temps l’actuel président, la vérité, sera une affaire de rapport de force à imposer. Ceux qui, aujourd’hui, prétendent avoir compris les explications du gouvernement, peuvent-ils demain, mobiliser les Nigériens autour de l’objet à savoir ces augmentations souvent irréfléchies qui leur compliquent la vie ? « La viande est là, le couteau aussi », alerte un adage populaire haoussa.

Demain, peut-être, chaque camp devra faire appel au peuple pour le mobiliser autour de son choix : gare à celui qu’on n’entendra pas dans le peuple !

Gobandy

 

Polémique sur la nationalité du candidat du PNDS aux présidentielles : Bazoum refuse d’affronter ses adversaires internes et s’en prend à Hama Amadou

« C’est Hama Amadou, l’artisan des faux qui circulent à propos de mes pièces d’étatcivil et c’est pourquoi il a fui le pays, car sachant qu’il sera arrêté », a déclaré en substance Bazoum au micro de la BBC. Selon, donc, Bazoum dont on s’interroge sur la véritable identité, tant son nom est sujet à caution, ce serait Hama Amadou, le chef de file de l’opposition et bête noire du Pnds Tarayya, qui aurait falsifié ses pièces d’état-civil. Pourtant, note un observateur proche des milieux du Pnds, Bazoum n’ignore pas d’où viennent ces flèches empoisonnées qui l’atteignent en plein coeur. Seulement, il ne peut pas ou ne veut pas affronter ces adversaires internes. Des gens qu’il connaît si bien pour avoir apprécié le degré de leur enthousiasme et de leur engagement à ses côtés depuis le début de cette aventure incroyable pour lui. De peur sûrement d’être écrasé comme Hassoumi Massoudou, il y a deux ans, Bazoum a choisi de faire profil bas et de jouer la carte, saugrenue mais peutêtre réaliste, de l’effacement, sans autre ambition que d’assurer la continuité d’une gouvernance pourtant jugée désastreuse à tous points de vue.

Hama Amadou, le souffre-douleur sur le dos duquel les barons du Pnds ont régulièrement cassé le sucre

D’autres sources soutiennent plutôt le contraire. Selon elles, Bazoum s’est tellement nourri d’illusions qu’il ne peut voir la poutre plantée dans ses yeux. Le candidat du Pnds serait-il à ce point ingénu pour ne pas reconnaître reconnaître ses véritables adversaires ? Pour ceux qui connaissent ce philosophe tranchant et plein d’intelligence, ce serait lui faire un mauvais procès, un très mauvais procès. Malgré tout, Bazoum est un soldat perdu. Incapable de reconnaître d’où viennent les coups qu’il subit depuis quelque temps ou impuissant face à ses adversaires internes, il s’embourbe dans des explications encore plus touffues que les pièces d’état-civil qu’on lui reproche d’avoir obtenues de façon frauduleuse ou cherche des poux sur le crâne d’un chauve. Dans cette logique, peut-il mieux trouver que Hama Amadou, le souffre-douleur sur le dos duquel les barons du Pnds ont régulièrement cassé le sucre. Bazoum

Bazoum n’a visiblement cure de toutes ces questions que les Nigériens se posent à propos de ses pièces d’état-civil Bazoum, qui s’est épanché sur l’affaire dans Jeune Afrique, sur BBC et sur Télé Sahel également, n’a point été en mesure de publier ses documents d’état-civil authentiques. Existent-ils réellement ? Sont-ils de vrais ou plutôt de vrais faux comme le soutiennent de très nombreux Nigériens ? Bazoum n’a visiblement cure de toutes ces questions que les Nigériens se posent. On l’interpelle régulièrement sur les réseaux sociaux et les organes de presse, mais il a préféré, comme il le souligne sur Télé Sahel, opposer à ces interpellations « le mépris du silence ». Il ne résout pas cependant la problématique à laquelle il fait face. La justice n’a pas encore dit son dernier mot.

Pour Bazoum, la question est l’affaire de quelques petites semaines qu’il va consacrer à la campagne. Une campagne qu’il a commencée très tôt, sans respecter la disposition de la loi qui l’interdit avant le démarrage légal. Il a d’ailleurs, pour en donner la preuve, repris son bâton de pèlerin. Hier, dimanche 29 novembre 2020, il s’est rendu à Kirtachi, dans le département de Kollo situé à une trentaine de kilomètres de Niamey. Son attitude, frappé d’une insolente assurance, pourrait lui jouer un sale tour. S’il a franchi le premier cap, avec la validation de sa candidature, il n’est pas hors d’un coup boomerang.

S’en prendre à Hama Amadou a-t-il profité à Bazoum face à ce problème judiciaire dans lequel il est tenu, quoi qu’il advienne, de prouver qu’il est né au Niger, de parents nigériens. Il n’est, donc, pas sorti de l’auberge. Son refus de relever la tête pour voir ses adversaires du moment est un grave handicap. Lorsqu’il ouvrira les yeux, peut-être sera-t-il trop tard.

Doudou Amadou

 

Même si sa candidature est définitivement acceptée pour l’élection présidentielle, le candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA) Bazoum Mohamed ne va retrouver la paix d’esprit de sitôt. La polémique sur sa nationalité nigérienne va continuer à l’affecter pendant des longues années. Il va toujours se souvenir de ce grand déballage fait autour de ses pièces d’état civil et qui a permis à de nombreux Nigériens et observateurs étrangers de savoir qu’il dispose de plusieurs certificats de nationalités qu’il va jusqu’à «oublier» un qu’il a pourtant utilisé en 2016. Mais Bazoum Mohamed va surtout s’interroger sur ce silence troublant de ses «camarades » qui sont restés hors du débat sur sa nationalité. C’est sûr qu’il aurait souhaité entendre des personnes comme Foumakoye Gado, Hassoumi Massaoudou, Karidjo Mahamadou et peut-être le président de la République Mahamadou Issoufou affirmer, ne serait-ce qu’à travers un média quelconque, que lui Bazoum Mohamed est nigérien d’origine. Pour avoir vécu avec lui pendant plus d’une trentaine d’années, ces personnes allaient sans doute beaucoup contribuer à clore le débat sur cette affaire qui tourmente sans nul doute l’esprit de Bazoum Mohamed. Pourquoi aucune de ces personnes n’a encore jugé utile de s’inviter dans ce débat ? Même le président Mahamadou Issoufou qui a failli le faire à travers un de ses messages à la Nation s’est simplement borné à inviter les candidats aux élections à privilégier «le débat des programmes». Mais il n’est pas sans savoir que la question de nationalité nigérienne d’origine tire sa source de la Constitution, notamment l’article 47 de la loi fondamentale. C’est ce même article qui interdit à tout Président de la République de faire plus de deux mandats au pouvoir. Et cet article fait partie des articles de la Constitution qui ne sont pas susceptibles d’être révisés. Comment peut-on donc respecter scrupuleusement une partie de cet article (celle relative à la limitation des mandats présidentiels) et trouver anormal le débat sur l’autre partie du même article, à savoir celle relative à la condition de nationale nigérienne d’origine.
Hamidou Bello

La semaine dernière, le ministre porte-parole du Gouvernement, M. Zakaria Abdramane, s’est invité dans la polémique sur le déroulement du processus électoral, à travers un entretien accordée à une radio internationale. Et les propos tenus par l’intéressé ont scandalisés tous les Nigériens soucieux de la bonne santé de leur démocratie.

«Nous irons aux élections avec ou sans l’opposition», avait répondu le ministre Zakaria Abdramane à une question d’un journaliste d’une chaine internationale qui demandait son appréciation sur la non-participation de l’opposition politique au processus électoral en cours. Si des tels propos venaient du simple militant du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDSTARAYYA) qu’est, par ailleurs Zakaria Abdramane, cela n’allait sans doute surprendre personne. Non seulement parce que le principal parti au pouvoir cherche coûte que coûte à conserver le pouvoir audelà de 2021, mais aussi et surtout parce que ce parti, quoi qu’il se targue d’être le plus grand et le plus fort, a une peur bleue d’aller à des compétitions saines et transparentes face aux autres partis politiques. Mais que M. Zakaria Abdramane agisse en tant que ministre de la République pour tenir des tels propos, cela est scandaleux. Cette réaction, qui est loin d’être un acte isolé, est une preuve supplémentaire du manque de volonté du gouvernement en place à créer les conditions pour l’organisation d’élections transparentes et démocratiques en 2020 et 2021. Comme ce fut le cas en 2016, le PNDS-TARAYYA compte certainement sur un contrôle systémique des institutions impliquées dans l’organisation des élections pour prendre le dessus sur ses adversaires. Mais cette fois-ci, les choses risquent d’être difficiles, voire même impossibles. Au-delà de tous les Nigériens qui ont souffert et continuent de souffrir de la gouvernance du PNDSTARAYYA, l’opposition politique a bien averti qu’elle ne se laissera pas faire. Réagissant aux propos scandaleux du ministre Zakaria Abdramane, elle a clairement laissé entendre que les élections auxquelles fait allusion le porte-parole du gouvernement auront lieu avec elle ou n’auront pas. lieu. Comme à ses habitudes, le pouvoir du président Issoufou Mahamadou va sans doute croire à un simple discours tendant à l’intimider. Mais, pour quiconque suit avec attention l’évolution du climat politique nigérien depuis l’avènement du PNDS-TARAYYA au pouvoir en 2011, la menace proférée par l’opposition politique est à prendre très au sérieux. En effet, si avant des telles menaces se sont limitées à des discours, c’est parce les pouvoirs de l’époque avaient créé des conditions de dialogue avec l’opposition, parvenant ainsi à ramollir ses ardeurs. Hors, avec le PNDS-TARAYYA, il n’y a pratiquement aucune discussion entre le pouvoir et Hors, avec le PNDS-TARAYYA, il n’y a pratiquement aucune discussion entre le pouvoir et l’opposition. Le Conseil national de dialogue politique (CNDP), qui devrait servir de cadre pour des discussions, ne fonctionne presque plus. Les quelques rares réunions qu’il tient ne regroupent que le PNDS-TARAYYA et ses alliés de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN).Il n’y pas que le CNDP. Selon le député Massani Koroney, membre du Front patriotique de l’opposition, qui réagissait aux propos du ministre Zakaria, presque tous les organes de dialogue sont dans un dysfonctionnement total sous le pouvoir du PNDS-TARAYYA.

Ibrahim Habou

17 octobre 2019
Publié le 07 octobre 2019
Source : Le Canard en Furie

La section du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) de Maradi peine à retrouver son unité. Le bras de fer entre les deux camps antagoniques continue toujours, sans espoir d’une paix des braves.

La toute dernière tentative de réconciliation des deux camps antagoniques en date du dimanche 12 juin 2022 à Maradi n’a pas répondu aux attentes des militants de la section. Ne fut pas de la partie celui-là même qui n’ont d’yeux que les militants de la région, à savoir Moussa Maman Doutchi. Motif de cette absence, d’après un de ses proches, il n’aurait pas reçu d’invitation. Plus encore, nous confie ce même proche, la réunion préparatoire du forum dit de réconciliation locale amorcée sous l’égide du président Parti auquel il a participé n’a pas eu de suite. Jadi Adamou et sa suite aurait carrément opté d’en faire à leur tête, une fois le dos tourné de Seini Oumarou. Qui sème le vent récoltera la tempête, dit-on. Cet adage populaire va s’illustrer à nouveau. En somme, la réconciliation n’a pas eu lieu. Plutôt la rencontre de Maradi est venue empirer la situation, avec l’élection à la sauvette d’un secrétaire général pour la section, en violation flagrante des dispositions statutaires et règlementaires du MNSD Nassara. En effet, seule la conférence régionale de la section peut pouvoir à ce poste. Or, la rencontre de l’hôtel de ville de Maradi n’en est pas une puis que l’objet de sa convocation vise une réconciliation des deux groupes. Ce qui ne manque pas d’irriter au sein de la section MNSD de Maradi. Toutefois, à ce qu’il semble, Moussa Maman Doutchi a préféré prendre une altitude. Du moins, jusque-là, il n’y a pas eu de réaction de sa part allant dans le sens de contester la supercherie de ses adversaires. Faut-il croire qu’il a avalé la couleuvre ? L’un dans l’autre, ses partisans eux ne sont pas prêts de lâcher du lest. « Si le bureau politique national continue à regarder ce qui se passe sans rien faire, qu’il ne s’attende plus à des résultats flatteurs dans la région de Maradi lors des prochaines élections » ; Dixit Mani. L, militant MNSD Nassara du quartier Zaria de Maradi qui ne jure que par Moussa Maman Doutchi.

Ibrahim Mohamed

Le Parti Nigérien pour l’Autogestion (PNA ALOUMMA) a célébré, le dimanche 5 février 2023, à son siège à Niamey, son 26ème anniversaire sous le thème «quel héritage laissé à la jeunesse par Feu Sanoussi Tambari Jackou ?». La célébration de ce 26ème anniversaire s’est déroulée en présence de plusieurs officiels des partis amis et alliés.

Dans ses propos liminaires, la présidente par intérim du Parti Nigérien pour l’Autogestion (PNA ALOUMMA), Mme Kaffa Rakiatou Christelle Jackou a rappelé que le parti a vu le jour le 2 février 1997. Au cours de ses 26 ans d’existence, le PNA Al Oumma a toujours œuvré aussi bien pour le bien-être de ses militants que celui de tous les Nigériens. Il a participé à toutes les élections pour présenter à la population ses idéaux dont l’importance de l’unité nationale, l’esprit de solidarité et l’amour du travail. «Ces idéaux seront défendus par tous les militants conformément à la ligne tracée par notre feu leader», a assuré Mme Kaffa Rakiatou Christelle Jackou.

La présidente par intérim du parti PNA Aloumma a saisi l’occasion pour remercier tous les militants pour être restés soudés d’une part, et pour le travail de renouvellement des structures du parti, d’autre part. «Je peux citer comme preuve l’installation exemplaire du bureau de Kornaka qui s’est passée en toute transparence. Toutes les régions sont à pied d’œuvre pour le renouvellement de leurs bureaux à l’instar de celui de kornaka, a-t-elle souligné.

Mme Kaffa Rakiatou Christelle Jackou a en outre ajouté que pour davantage défendre ces nobles idéaux le parti continuera à nouer des alliances avec les partis qui ont la même vision que la sienne et qui respectent comme lui, leurs engagements. «D’ores et déjà, nous pouvons vous affirmer que tous les engagements qui ont été pris par le feu président seront respectés et nous espérons de même de la part de nos partenaires», a-t-elle relevé. «Pour pérenniser ces principes, le bureau politique a responsabilisé les jeunes du parti pour l’organisation de cette cérémonie. Le bureau a également innové en proposant aux jeunes un débat dont le thème est : quel est l’héritage laissé à la jeunesse par son Excellence Sanoussi Tambary Jackou ?» a indiqué Mme la présidente par intérim du parti.

Mme Kaffa Rakiatou Christelle Jackou devait aussi féliciter son excellence Mohamed Bazoum, Président de la République pour les efforts qu’il déploie pour le mieux-être des Nigériens en luttant entre autres contre l’insécurité ; la corruption ; bref tous les maux qui minent la société nigérienne. Elle a en outre encouragé les Forces de défense et de sécurité pour leur ardeur et professionnalisme dans la protection et la défense du territoire du Niger.

Les représentants des partis amis et alliés du PNA Aloumma ont tour à tour pris la parole pour souhaiter un joyeux anniversaire au Parti Nigérien pour l’Autogestion.

Moumouni Idrissa Abdoul-Aziz (Stagiaire)

Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Conseil national de dialogue politique (CNDP) s’est réuni le vendredi 24 mars dernier en session extraordinaire pour la présidence du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, président dudit conseil. Cette session qui a vu la participation de toutes les composantes du CNDP (partis politique de la majorité, de l’opposition et des non affiliés) a été marqué par la sérénité des acteurs et l’unanimité autour des points en discussion. Un sursaut patriotique des leaders politiques qui conforte la place de leader régional du Niger en matière de dialogue politique permanent entre les acteurs.

Aujourd’hui, la qualité des reformes proposées par le comité ad hoc inclusif chargé de réfléchir sur le décret portant création du Conseil national de dialogue politique et de son règlement intérieur, permet au Niger de renforcer son image de havre de paix et de dialogue dans un Sahel meurtri par l’insécurité et les troubles politiques. Ce dénouement heureux, au-delà du respect de la parole donnée par tous les partis, démontre à suffisance qu’avec le dialogue et l’amour du pays, les leaders politiques sont capables de créer le consensus afin de garantir et de protéger l’intérêt supérieur de la Nation et de son peuple.

Le projet de décret de création du CNDP jette les bases d’un véritable dialogue permanent au sein de la classe politique nigérienne. Le texte révisé, pour rappel, a été écrit et adopté à un moment où l’opposition politique avait suspendu sa participation aux travaux du CNDP. Le nouveau texte amendé et adopté par les membres du conseil à la session extraordinaire du 24 mars dernier, a l’avantage de faire l’unanimité au sein de l’ensemble des composantes du CNDP. Il a l’avantage d’être rédigé par un comité inclusif et prend en compte les préoccupations de l’ensemble des composantes du CNDP.

Le CNDP a aussi modifié plusieurs articles de l’ancien règlement intérieur pour permettre une meilleure participation des membres à l’animation du conseil. A l’application du nouveau règlement intérieur, les réunions seront consacrées par un procès-verbal qui sera dûment signé par les représentants des différents groupes de partis politiques, de même que les convocations des sessions se feront après concertation avec tous les groupes. Mais, c’est la possibilité donnée aux partis politiques de demander la convocation d’une session extraordinaire du CNDP qui constitue la plus grande innovation dans le nouveau règlement intérieur. Il suffit juste aux demandeurs d’atteindre un pourcentage convenu pour que le président du CNDP convoque cette session extraordinaire.

En plus des projets de textes de création et de règlement intérieur examinés et adoptés par la session extraordinaire, le comité ad hoc chargé de la réécriture des textes fondamentaux a rédigé des recommandations qui permettront de replacer le consensus au centre des décisions du Conseil national de dialogue politique. La réorganisation du Secrétariat du CNDP, une des recommandations fortes proposées dans le rapport général, vise à le rendre plus efficace et surtout, lui permettre de produire instantanément les comptes rendus de réunion et les procès-verbaux. Ce qui favorise un rapport fidèle des actions du CNDP.

Une deuxième recommandation, adoptée elle aussi, prône la modification de la charte et du code électoral pour avoir une meilleure lisibilité du statut de partis politiques «non-affiliés». Elle permet de préciser les limites dans lesquelles un parti politique est considéré ‘’non-affilié’’. Elle permet aussi d’adresser certaines incohérences qui apparaissent dans la charte et dans le code électoral, notamment en ce qui concerne la comptabilité des partis politiques, leur financement et la déclaration des biens des responsables des partis politiques auprès de la Cour des Comptes.

Enfin, les membres du Conseil national de dialogue politique ont suggéré que le comité qui est chargé de réfléchir sur le financement et sur la subvention des partis politiques puisse également se pencher sur la révision de la charte et du code électoral. Les travaux de ce comité seront soumis au CNDP avant leur approbation par le gouvernement.

 Souleymane Yahaya(onep)

 Source : http://www.lesahel.org

 

Une réunion de prise de contact a eu lieu hier entre le gouverneur de la région de Maradi, le contrôleur Général de Police Issoufou Mamane et les Directeurs régionaux et les coordonnateurs des projets et programmes. Cette première rencontre est centrée sur des directives principales du Conseil National pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP).

Il s’agit de la sécurité, de la paix et la cohésion sociale, mais également de la gouvernance. « La paix est la base de tout développement. Nous connaissons la situation qui prévaut dans la région de Maradi qui est dominée par la criminalité transfrontalière organisée, qui elle-même est caractérisée par des attaques à mains armées, des enlèvements avec demande de rançons, des vols de bétail et des trafics de tout genre », a-t-il dit. C’est pourquoi, le gouverneur de Maradi a estimé que la tâche doit être rude pour les FDS, mais aussi pour tous les Directeurs régionaux et même la population en vue de faire de face à cette situation.

Pour ce qui est de la cohésion sociale, le gouverneur de la région de Maradi a affirmé que nous sommes tous des Nigériens au même pied d’égalité. « C’est pour cela j’en appelle à tous les Directeurs régionaux pour que tout le monde comprenne le sens de cette nouvelle dynamique qui nous appelle tous à la mobilisation générale, personne ne sera laissé en marge », a-t-il rassuré.

Un point aussi important qu’est la gouvernance a été évoquée par le Contrôleur Général de Police Issoufou Mamane. « En tant que fonctionnaires de l’Etat, nous sommes tous redevables vis-à-vis des populations, mais aussi de notre pays. Qui dit redevabilité, dit obligation de résultat, d’accomplir au moins la tâche pour laquelle nous sommes déployés sur le terrain », fait-il remarquer. Pour le gouverneur de Maradi, la question de gouvernance couvre deux aspects car il s’agit de restaurer l’autorité de l’Etat, mais aussi assurer la gestion des ressources de la région dans la rigueur et l’équité. « Nous allons retourner aux fondamentaux de l’administration », a-t-il prevenu.

Il a rassuré les cadres régionaux de Maradi de sa disponibilité, de jour comme de nuit et les a invité à ne pas hésiter à l’approcher en cas de nécessité. « Soyez des responsables de proximité, soyez à l’écoute des populations. Identifiez leurs besoins, apportez des solutions idoines » a-t-il conclu.

Quelques Directeurs régionaux sont intervenus, qui pour dresser la situation actuelle de leur secteur, qui pour un plaidoyer dans le cadre administratif.

Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi

Source : https://www.lesahel.org

Le Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès (RDP-Jama’a) a commémoré, le dimanche 9 avril 2023 à Niamey, le 24ème anniversaire de l’assassinat du Président Ibrahim Maïnassara Baré, couplé au 26eme anniversaire dudit parti. Cette cérémonie placée sous les auspices du président du parti, Dr Hamid Algabit a été l’occasion pour les participants d’implorer Allah pour le repos de l’âme de l’illustre disparu, de rappeler ses qualités ainsi que l’héritage politique qu’il a laissé. Outre la mobilisation des militants et sympathisants de ce parti, on note également à ce double anniversaire, la présence des membres des partis amis, ceux de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN) et de l’opposition venus témoigner leur compassion.

Le RDP a voulu cet évènement sobre célébré dans la modestie que requière le contexte du Ramadan et du deuil de l’illustre martyr de la patrie. Au-delà de la famille du défunt, les militants du RDP Jama’a et des alliés et amis de ce parti, cette commémoration interpelle tous les citoyens épris de paix et de justice. C’est pour cela que le Président du RDP Dr Hamid Algabit interpelle la communauté nationale pour un devoir de mémoire à l’endroit du Président Ibrahim Maïnassara Baré lâchement assassiné un vendredi 9 avril 1999 alors qu’il se rendait à INATES à la frontière du Mali pour inaugurer une nouvelle mosquée de vendredi.

Le Secrétaire général du Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès, M. Moussa Mahaman a exprimé l’engagement du RDP/Jama’a et de la famille de l’illustre disparu soutenus par des hommes et des femmes épris de paix et de justice à poursuivre le combat démocratique sous toutes ses formes pour la manifestation de la vérité et le jugement des auteurs et co-auteurs de cette barbarie qui dépasse l’entendement. C’est ainsi qu’il a exprimé sa gratitude au nom de l’ensemble des militants et du Président du parti à l’endroit de toutes les personnes physiques et morales qui ont bien voulu accompagner ce mouvement dans ce combat noble pour la mémoire d’un homme qui a tout donné pour son pays.

M. Moussa Mahaman a rappelé que pendant son bref séjour à la magistrature suprême du Niger, le Président Ibrahim Maïnassara Baré, s’était illustré par son engagement politique et sa détermination à faire de notre pays un havre de paix et de dignité notamment quand il initia des négociations serrées avec la COGEMA sur le secteur minier uranifère, projetait de vendre notre uranium au plus offrant nonobstant le monopole des occidentaux ; rétablissait les relations diplomatiques interrompues depuis 1992 avec la Chine populaire soit 10 jours avant son investiture ; joua un rôle d’avant-garde pour briser l’embargo occidental injuste contre la Libye ; condamna officiellement le bombardement par les Etats-Unis d’Amérique, de l’usine pharmaceutique d’Al Shifa au soudan ; se rendit à Cuba sous embargo malgré une mise en garde des USA. Entre autres valeurs morales de l’homme, il a cité sa simplicité quasi légendaire face à ses concitoyens.

Le Secrétaire général du RDP a exhorté les militants du parti à marquer la différence à travers le respect d’un certain nombre des valeurs. «Nous devrons faire la différence par l’appropriation effective par chaque militante et chaque militant des principes clés de notre parti à savoir l’engagement, la responsabilité, la loyauté, l’honnêteté, gages de notre triptyque : Paix, Travail et Justice ! Cette ambition légitime s’inscrit dans la nouvelle démarche de réorganisation profonde de notre parti dont la dynamique est insufflée depuis le dernier congrès», a-t-il rappelé.

Par ailleurs, le parti a réitéré son appartenance à la MRN et son soutien aux actions entreprises par le Président de la République notamment sa politique sécuritaire, éducative, l’indépendance énergétique à travers le projet Kandadji, le volet économique à travers le chantier du pipeline Niger-Benin. Le parti a aussi félicité la CENI pour sa détermination à organiser bientôt les élections de la diaspora, tout en exprimant sa compassion à l’endroit des familles des soldats tombés sur le champ d’honneur. Présents cette cérémonie, le représentant de la MRN, Pr Issoufou Katambé et celui de l’opposition, M. Abdoul Ramane Seydou ont salué la mémoire du Président Baré qu’ils qualifient d’honnête, sincère, humble et courageux qui restera longtemps gravé dans la mémoire des Nigériens du fait de son attitude responsable qui a convaincu l’opinion nationale voire internationale.

 Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

aL'information fait la boucle dans les salons feutrés de la capitale et autres lieux de causerie des princes au pouvoir. Selon nos sources qui préfèrent pour l'heure garder l'anonymat, ''une révolution'' politique se prépare au sein du parti de Cheffou Amadou, ancien Premier ministre post-conférence nationale. Du reste, selon nos sources, des lieutenants de ce vieux routinier politique national se disent fatigués de son diktat et envisagent de l'évincer de la tête du RSD. Un séisme politique, qui va, sans doute, affaiblir le parti, au risque de le faire disparaitre de la scène politique nationale. Aux dires des mêmes sources, le temps des délices est presque terminé entre Cheffou Amadou et certains grands militants du parti. Les choses seraient d'ailleurs très avancées. Qui est derrière cette crise en gestation au sein du RSD Gaskiya ? C'est l'unique inconnue à laquelle Cheffou Amadou doit chercher de réponse. Car, en ce qui concerne le parti, sa désorganisation n'est qu'une question de jour. 

25 juillet 2020

Brigi Albade Bazoum TchianaCrac, Boum ! Le leader du parti Tarna, claqua la porte au MNR, et il se susurre que bientôt le parti Amin Amin de Ladan Tchiana, très déçu par ses amis roses, risquerait d’emboîter le pas au Docteur Houbeid. Pourquoi ?

La réponse est claire, logique pour tout bon observateur : les Roses, les Renaissants ne sont pas fidèles en « amitié », et Hama Amadou lui-même l’a réitéré depuis son exil : je regrette de m’être associé à de tels amis, qui dans la pratique, sont devenus de véritables malfaiteurs politiques et économiques. Faudrait-il alors parler d’alliances et de regrets ?

A la lumière des derniers événements politiques au Niger, à savoir la création du FPR (front patriotique et républicain), puis du FRDDR, des départs successifs du dir.cab.adj Ibrahim Yacouba, d’Amadou Boubacar Cissé (ABC) de la MRN, puis de la création du parti de Albadé Abouba (Jamhuriya), et enfin de l’arrivée surprise de Hama Amadou président du Moden Fa Lumana suivie manu militari de son incarcération, force est de donner aujourd’hui raison à la pensée de Raymond Aron, quand dans La Revue française de science politique, mettait en exergue cette palinodie entre « catégories dirigeantes » et « classes dirigeantes ». Dans le cadre des divorces politiques intervenus entre PNDS et Lumana, PNDS et UDR-Tabbat, MNSD-Jamhuriya, CDS-Labo/versus CDS-Ousmane ne sommes-nous pas in situ une espèce de jeu vicieux, que l’on pourrait qualifier d’alliances vénales ? Depuis plusieurs décennies, le Niger est dirigé par une « classe politique », qui dialectiquement est devenue une « classe dirigeante » (bourgeoise, insolente et méprisante), qui « fait et défait », « refait et défait » la politique au Niger. Le Niger et sa vitalité sont pris en otages par cette camarilla politique qui ne veut pas laisser [lâcher] le pouvoir comme un fauve qui tient sa proie dans ses crocs. Cette classe politique dirigeante hypothèque l’avenir de la génération future. Elle handicape également l’émergence du pays et toutes les chances d’un mieux être pour les Nigériens.

Il faudrait à mon sens réexpliquer ce qu’est la politique et la politeia, en vue d’aboutir à la claire compréhension de la notion de finalité (telos) en politique et le rôle de l’homme politique dans une République. Si cela est établi, il serait aisé de faire voir en quoi, l’intérêt général va au delà des intérêts partisans. Car ces vaines rivalités intempestives nuisent au bien collectif, au bonheur, à la tranquillité publique, à la sécurité, et en dernière instance à la prospérité économique.

Selon des sources politiques crédibles, le régime de la renaissance aurait décidé de procéder à la vérification sur pièces du nombre des conseillers nommés à l’Assemblée nationale. A cet effet, une liste de présence physique des conseillers sera élaborée. Cette exigence du pouvoir Tarrayiste fait suite à la nomination de deux responsables par structures communales du parti aux postes de conseiller au titre de la région de Tahoua.

Bien qu’il soit autorisé par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, la nomination des conseillers par Seini Oumarou irrite beaucoup les ténors du PNDS. Pour des responsables du PNDS, la démarche du président du MNSD de nommer ses militants de la région de Tahoua à l’Assemblée nationale s’apparente à une velléité de récupération de leurs militants de la région de Tahoua. En tout cas, les différentes nominations provoquent des frustrations au sein de la majorité. Pour eux, prés de huit cent (800) conseillers auraient été nommés à l’Assemblée nationale par Seini Oumarou. Ce qui créerait un déséquilibre du point de vue budgétaire et une frustration au sein de la majorité. Une situation qui aurait provoqué une rencontre au sommet entre les responsables des partis de la majorité. Une rencontre qui aurait décidé d’imposer à Seini Oumarou une clé de répartition dans les nominations des conseillers à l’Assemblée nationale. Dans cette perspective, une vérification physique et sur les listes d’émergement sera faite à la fin de ce mois de janvier 2022. Cela pour déterminer le nombre exact des conseillers nommés par Seini Oumarou.

Pendant ce temps, au dessus du perchoir du président de l’Assemblée nationale, des décrets pleuvent chaque jour pour faire des camarades du parti et autres sbires politiques des conseillers principaux à la Présidence sans se soucier des capacités financières de l’Etat. L’Etat du Niger est considéré comme étant une vache laitière qu’il faut traire à volonté. Au même moment, les populations sont toujours confrontées à une insécurité alimentaire criarde, au manque d’eau potable, l’école publique en lambeau et les structures sanitaires restent des véritables mouroirs. Du reste, les maigres ressources publiques ne sont utilisées que pour répondre aux appétits et aux désidératas des princes de la cité. Une mauvaise gestion des ressources publique qui a fait et continue de faire stagner le pays dans la situation de dernier de la planète du classement IDH (indice humain de développement), avec une incapacité notoire à sécuriser les citoyens. Pour dire que les princes et leurs compagnies politiques se réalisent avec les ressources de l’Etat tandis que le peuple reste toujours à la recherche d’un minimum pour la survie. C’est dans cette situation désastreuse de népotisme et d’injustice sociale que le pays est plongé depuis 2011.

A.S

 

Après le coup d'Etat électoral perpétré par le PNDS Tarayya contre la volonté du peuple nigérien souverain, avec le soutien ferme de Issaka Souna et sa CENI, les nigériens ont appris, sans grande surprise, la nomination du sieur Ouhoumoudou Mahamadou au poste de Premier ministre. Mais que serait la principale raison de son choix ?

C'est la question que beaucoup de partisans de la continuité, autrement les soutiens de Bazoum Mohamed, se posent. Car pour eux, le sieur Ouhoumoudou ne se serait pas assez mouillé pour le couronnement du holdup électoral. Mais, pour une source interne au PND,S ce que beaucoup ignorent dans le parti, c'est qu'à un certain moment, il aurait été question de substituer à Bazoum Mohamed Ouhoumoudou Mahamadou pour porter le flambeau du PNDS à l'élection présidentielle. Ce débat aurait eu lieu au soir du dimanche 6 décembre 2020 à la présidence avant la sortie de l'arrêt n° 10 /CC / ME du 08 décembre 2020. A cette date, la dernière requête déposée à la Cour Constitutionnelle par Abdoul Kadri Alpha avait failli faire basculer la donne. Selon notre source, Issoufou Mahamadou à l'époque, président de la République, avait senti le danger lorsque la Cour Constitutionnelle, dans ses recherches, avait retrouvé, dans ses archives, le certificat de nationalité n°140/ 85 que Bazoum Mohamed contestait lui appartenir. La panique était donc totale. Pour parer au plus pressé, selon notre source, Issoufou Mahamadou aurait rencontré les deux, c'està- dire, Ouhoumoudou Mahamadou et Bazoum Mohamed dans son bureau pour discuter avec eux de la conduite à tenir. Car, la Cour risquait d'invalider la candidature de Bazoum Mohamed. Il fallait songer à son remplacement. Selon notre source, à cet effet, Issoufou Mahamadou aurait demandé à Ouhoumoudou de se préparer. Cette réunion n'aurait pas duré. Car Bazoum Mohamed se serait fâché et aurait dit à Issoufou Mahamadou que cette alternative ne l'agréait pas. Il faut à tout prix qu'il soit dans la course. Ce qui aurait amené Issoufou Mahamadou à continuer à le soutenir. Et la Cour a validé sa candidature par arrêt n° 10 /CC/ME du 08 décembre 2020. Le lendemain, Ouhoumoudou Mahamadou est parti dans son Tahoua natal pour battre campagne pour les élections législatives et consécutivement pour autres choses. Quant à Bazoum Mohamed, il s'est rendu à Maradi avec sa kyrielle de micro partis politiques qui le soutiennent.

Qui est Ouhoumoudou Mahamadou ?

Il fait partie du cercle fermé de la galaxie rose. Il est également considéré comme étant le plus grand bailleur de fonds lorsque le parti était dans des difficultés existentielles. C'est pourquoi, il est toujours promu à des postes de responsabilité. Ministre des finances de 2011 à 2013, il a été pris la main dans le sac dans une affaire de tricherie. Dans cette affaire, il a violé l'article 52 de la Constitution pour s'arroser le droit de faire ce que bon lui semble.

Avec l'indignation générale que l'affaire a suscitée, il a été limogé du gouvernement. Avant d'être récupéré ailleurs comme directeur général de la BIA. Grand partisan du népotisme, Ouhoumoudou Mahamadou aurait fait recruter dans cette banque plusieurs militants de son parti le PNDS ainsi que des parents. Après son séjour à la BIA, il a été nommé directeur de cabinet du président de la République. Poste qu'il occupe jusqu'en décembre 2020. Son séjour au cabinet du président de la République a été également marqué par des pratiques aux antipodes des bonnes moeurs de gouvernance. Cela pour avoir fait nommer ses parents à la tête de certains postes '' juteux ''. A l'exemple du Fonds d'entretien routier(FER). En plus, son nom a été cité dans d'autres scabreuses affaires. Comme dans celle de permis biométrique aux côtés du nom de Daniel Mukuri contre Haroun Print.

Révision constitutionnelle : silence on triture ! Les insuffisances remarquées ici et là dans l’application des textes (constitution et lois électorales) pendant l’organisation des derniers scrutins, ont presque unanimement interpellé sur la nécessité du nécessaire toilettage des textes, relativement à l’observance de certains délais entre les scrutins et les recours que les uns et les autres pourraient être amenés à faire. C’est donc ce beau prétexte qui permet aujourd’hui à la Renaissance de vouloir insidieusement soumettre d’autres révisions suspectes dont elle seule connait les motivations et les secrets. Puisque l’unanimité semble être faite sur le cas des délais, et étant donné que l’appétit vient en mangeant, la Renaissance dribbleuse, en amont, comme pour prévenir toute surprise désagréable, pense des scenarii et prépare son prochain complot. Sous les tropiques, pareil appétit pour les triturations doit être surveillé car l’expérience a montré qu’il y a toujours entre le discours des hommes et les actes qu’ils posent, un déphasage énorme. Et puis, puisqu’il s’agit bien du même homme qui avait dit qu’une élection tropicalisée serait son échec personnel qui déshonore son parcours et ses combats, mais qui a su bien s’en accommoder dès lors qu’un cambriolage électoral peut lui permettre de conserver le pouvoir et de continuer à gouverner même dans la douleur et la profonde division, l’on ne peut que se réserver. Comment aussi faire confiance, quand, contrairement à nos traditions politiques, un homme manquant de pudeur peut appeler un « héritier » à partager le pouvoir, du moins à collaborer comme si, pour ne pas laisser libre cours aux interprétations tendancieuses, somme toute justifiées, un parti serait en manque cruel de compétence et de cadres. Aussi, lorsque, l’on sait à quel point le régime est harcelé ici et là, empêtré dans ses scandales, l’on ne peut comprendre qu’il veuille tout verrouiller et imposer à la fin de son mandat usurpé, l’homme capable de lui éviter des poursuites judiciaires et de lui assurer une impunité. C’est dire que lorsqu’Issoufou Mahamadou, comme pour rassurer sur ses bonnes intentions pour lesquelles plus personne n’est dupe à croire, dit qu’en 2021 il voudrait laisser un président bien élu dans une démocratie forte et stable, l’on ne peut qu’être sceptique. Quand on sait les conditions de sa réélection, quand on sait qu’il est mal élu et l’opposition dit aujourd’hui haut et fort qu’il n’est pas régulièrement élu, alors l’on se demande au nom de quelle « barrière morale » peut-il subitement s’imposer l’idéal d’élections libres, honnêtes et transparentes pour un autre qui plus, pouvait être convoyé par ses soins sous contrat pour imposer l’opacité sur bien d’affaires sur lesquelles aujourd’hui et demain, les Nigériens tiennent à savoir des vérités, affaires que son régime tente aujourd’hui d’étouffer mais pour lesquelles forcément, un jour ou l’autre, des hommes aujourd’hui intouchables car au dessus de la loi, répondront. Aucune main de mortel ne peut commander l’Histoire… Le tripatouillage, une épidémie à surveiller dans la sous-région francophone…

Il s’appelle Alkassoum Indatou, un homme peu connu par le commun des nigériens. Président du conseil d’administration de la COMINAK depuis l’arrivée de Issoufou Mahamadou à la tête de l’Etat en 2011, il est coordonateur de la Mouvance pour la renaissance du Niger (MRN), Alkassoum Indatou est un homme de l’ombre. Il est aussi connu dans les milieux associatifs. Car, son rôle au sein du parti, selon un responsable du PNDS, serait de rester à l’ombre pour exécuter des taches les plus impensables. Toujours disponible à rencontrer des responsables syndicaux et de la société civile pour les amadouer à suivre leur logique du PNDS. Du reste, selon le témoignage d’un ancien cadre de l’union des scolaires nigériens (USN), Alkassoum Indatou serait spécialisé dans la persuasion des responsables syndicaux. Surtout en période de grève pour lever les mots d’ordre. Toujours, selon l’ancien cadre de l’USN, il interviendrait, également, dans le choix des dirigeants des structures syndicales et associatives que leur parti pourrait manipuler. A cet effet, selon une source interne au PNDS, il aurait une caisse noire à sa disposition. En tout cas, selon beaucoup de témoignages recueillis dans des milieux syndicaux, le sieur Indatou aurait eu, plusieurs fois, à intervenir pour « casser des mouvements ». Il serait ‘’le monsieur’’ syndicats et associations au sein du PNDS. A ce titre, il aurait joué un rôle dans la conduite de certains syndicats et associations de 2011 à ce jour. Sur le plan politique, Alkassoum Indatou est coordonateur de la MRN depuis 2011. Dans ce cadre, il aurait joué un rôle clé dans plusieurs nominations aux postes supérieurs de l’Etat. C’est pourquoi, dans son parti, certains le soupçonnent d’être très riche. Et pour certains habitants du quartier Talladjé, il serait propriétaire d’une grande entreprise de conservation de produits agroalimentaires. C’est donc cet homme qui plastronne aujourd’hui à la tête du ministère de la Défense.

A.S

L’échiquier politique nigérien est appelé à s’agrandir les prochaines semaines avec la gestation d’un parti politique qui sera bientôt porté sur les fonts baptismaux, travaillant depuis des jours à la finalisation de ses textes fondateurs, avec la dernière réunion qui devrait se tenir le week-end dernier pour toiletter les premières moutures des textes du parti qu’il faudra déposer au ministère de l’Intérieur pour avoir le récépissé devant l’autoriser à mener ses activités. En vérité, la création de ce parti n’est pas une surprise. On savait qu’elle allait venir, justifiée par un contexte intérieur au parti présidentiel qui ne pouvait donner d’autres choix, face aux clivages et aux contradictions qui secouent le parti et, ce, officiellement, depuis que le parti, pour les élections de 2021, devrait choisir un candidat à aligner pour les élections présidentielles.

On se rappelle la naissance et l’activisme du mouvement Hamzari qui avait outré certains milieux du PNDS, allergiques à la contradiction et ne pouvant pas comprendre qu’un autre, issu de leurs rangs, dénonce leur gouvernance et appelle au ressaisissement. Attitude qui ne peut qu’être dommage pour des hommes qui avaient fait croire qu’ils étaient les meilleurs intellectuels du pays, capables de s’affirmer dans le débat contradictoire qu’impose la démocratie, s’en défendant avec un slogan qui s’est avéré creux : « la force des arguments ». Celuici ne meublait qu’un discours pour le marketing politique d’un parti qui naissait pour venir tromper les Nigériens sur son socialisme et sur ses intentions qu’on a fini par comprendre après qu’il ait accédé au pouvoir.

Pourtant, la friction était réelle, les malaises irréfutables. Et le Mouvement Hamzari, marchant sur les fractures qui traversent le parti, fédérant des militants déçus de plus en plus attentifs à ce nouveau discours qui ose, du dehors, les vérités qui fâchent et que tous, de l’intérieur pensent bas, faisait son bon bout de chemin. Il ratisse donc large en silence dans le parti pendant que Pierre Foumakoye Gado avance solitaire, conduisant, sans faire trop attention, un parti dont les foules ne suivent plus, parquées dans les marges où le parti les abandonnait. Et, comme il fallait s’y attendre, le mouvement qui a énervé Zakari Oumarou et consorts, est en train de se transformer en parti, revenant selon nos sources, sous la forme d’un parti politique, MNR-Hamzari- Himma, Mouvement Nigérien pour le Renouveau (socialiste).

MRN, Hamzari-Himma, conséquence de la gestion désastreuse de dix ans d’Issoufou

Le nouveau parti qui s’enracine sur les fondations du mouvement Hamzari, arrive, non sans effrayer le parti de Pierre Foumakoye et surtout le clan qui s’en croient légataires du pouvoir, pouvant enfin comprendre que depuis qu’Issoufou a quitté le pouvoir, ils perdaient l’essence du pouvoir et surtout la matrice de la combine politique telle que le parti l’avait faite depuis dix ans avant que Mohamed Bazoum ne vienne au pouvoir. En effet, après le toilettage de ses textes, le Mouvement Hamzari deviendra « Mouvement Nigérien pour le Renouveau, Hamzari-Himma », un parti qui entend s’affirmer sur l’échiquier politique nigérien en se servant des erreurs souvent graves du PNDS, erreurs qu’il n’a pas voulu, car par vanité, entendre, n’en faisant qu’à sa tête. Jamais, le parti d’Issoufou Mahamadou n’a daigné écouter les critiques pourtant sincères et objectives qui se faisaient à son encontre, n’y voyant partout que de la malveillance tant qu’elles viennent d’un autre. Et il fallait le comprendre, son « demi-dieu » n’était pas de ceux qu’on peut critiquer. On ne s’étonne pas d’ailleurs que dans les autres fédérations et sections du parti, cela fait longtemps que l’on ne peut plus voir s’organiser des rencontres fastes pour rassembler les militantes et les militants du parti, le directoire du PNDS étant conscient des colères qui traversent le parti. On savait donc que par ses égoïsmes, le PNDS, complètement en rupture avec ses bases et avec le socialisme, se faisait un enfant dans son propre dos. Et c’est tant pis !

MNR, Hamzari-Himma, pour revivre le socialisme et le rectifier…

Le nouveau parti qui vient, s’est donné pour objectif de réhabiliter l’image altérée du socialisme par dix années de gangstérisme politique, de vol et de pillage, pour refonder sa politique sur les valeurs qui l’ont fondé, partout dans les livres et dans les actions de ceux qui l’ont porté à travers le monde. Issoufou, lui, n’en fait qu’un avatar, sans identité politique quand il renie, dans sa pratique, les principes du socialisme. Le MNR prône donc un socialisme vrai, car, eux considèrent que le socialisme a été dévoyé par Issoufou pour assouvir des ambitions personnelles, diviser les Nigériens, souvent les opposer, et faire la promotion du culte de la personnalité. Le MNR voudrait ainsi rectifier le tir, pour réorienter le socialisme vers ses sources originelles et originales que ne peuvent corrompre les rêves démesurés d’un clan qui l’a sabordé et détruit, réussissant même à dégoûter les Nigériens et leurs militants, de ce qui est devenu sous les deux premières Renaissances un socialisme somme toute frelaté, du moins de pacotille. Tous ceux qui ne se retrouvaient pas dans la gestion du pouvoir et dans le socialisme d’Issoufou, vont se retrouver dans le nouveau parti pour revivre le socialisme authentique afin de promouvoir la nation, la Justice, et l’égalité des citoyens devant la loi. Il est désormais question de ramener le socialisme auprès du peuple dont il se réclame, pour vivre ses réalités et pour se sentir engagés à les partager et à les résoudre, dans ce que le socialisme, prêche comme valeur centrale, à savoir la solidarité.

Il ne s’agit plus de s’offusquer de ce que la démocratie impose comme règles, mais d’en être le garant, pour admettre dans le jeu, la contradiction, la différence, l’écoute de l’autre, fut-il ce que d’autres, par mégarde, peuvent appeler « minorité ». Car, en définitive, être intellectuel ce n’est pas s’irriter de critiques, mais de savoir recevoir la critique comme une alerte qui appelle à corriger une conduite, à dévier des mauvais choix et des mauvais chemins. Les hommes et les femmes qui vont s’engager dans la belle aventure ont la caution de nombreux socialistes déçus du PNDS-Tarayya, et voudront dorénavant, apprendre de l’autre, même de l’adversaire, la vérité sur la gestion afin d’avancer sur le bien car le socialisme, en principe, est un enfant du bien. Et le parti, par la nouvelle parole qui s’échange dans certains cercles, grouille de monde autant que de nouveaux rêves pour le socialisme et pour le Niger sans doute.

Branle-bas au PNDS

Ils sont en effet nombreux à se mobiliser en silence pour la cause du MNR-Hamzari- Himma. Ils sont dans le parti certes, mais ils sont aussi ailleurs. Lorsque, par quelques intentions malveillantes sans doute, Pierre Foumakoye Gado, sous les directives de son complice, Issoufou en l’occurrence, pour le renouvellement des structures du parti, partait installer les nouveaux bureaux où, précautionneusement, on ne fit place qu’aux seuls militants et responsables absolument acquis à la cause de l’ancien président, marginalisant tout ceux qui pourraient répondre d’un autre. On avait compris ce qu’une telle attitude pouvait mijoter pour cerner les intentions aristocratiques d’un ancien président qui ne veut pas perdre le contrôle du parti pour le détourner pour ses ambitions démesurées. Depuis, des caciques du PNDS s’activent à donner forme au parti, aidés dans cette entreprise par les frustrés du PNDS-Tarayya – Dieu sait combien ils sont nombreux ! – pour rebâtir un nouveau parti et allumer dans le pays les lumières éteintes du socialisme. On apprend aussi, que de nouveaux adhérents suivent la nouvelle cadence, allant grossir les rangs du nouveau parti quand, le PNDS, tristement, devrait s’amaigrir ainsi que les dernières élections partielles au niveau de la diaspora en donnaient les signes prémonitoires.

MRN, Hamzari-Himma, le cheval de Troie pour un deuxième mandat ?

Cela fait longtemps que les Nigériens plaignaient dans le pays, à la suite d’Issoufou Mahamadou, une gouvernance à deux, incompatible avec les valeurs de la démocratie et de la République. Mais tant qu’à faire, le Président Mohamed Bazoum, semble, stratégiquement, s’en accommoder, mettant discrètement les chances de son côté lorsque le pouvoir qui est sien, lui en donne le privilège. Tout le monde, y compris Issoufou et son camp, saIt qu’il ne manque pas de soutiens et qu’il peut, lorsque la conjoncture politique le lui impose, s’en servir à rebondir. On avait entendu le mouvement Hamzari dire qu’il ne se battait que pour la promotion de l’action politique de Mohamed Bazoum à laquelle d’autres voudraient faire ombrage, décidé, l’avait-on entendu, s’il le faut, à porter sa prochaine candidature pour un second mandat. Le MNRHamzari- Himma, peut-il donc porter les mêmes ambitions politiques que poursuivait le mouvement appelé à s’éteindre pour laisser place au parti politique ? Pour certains analystes politiques, il est évident que le nouveau parti ne peut exister que pour un tel projet pour servir, dans les malentendus au sein du PNDS, de cheval de Trois pour ouvrir la voie à l’aventure «bazoumienne»,aussi «hamzarienne».

Mairiga

Le PNDS Tarraya, depuis quelques années, fait face aux aspérités de la gestion du pouvoir, découvrant ses contradictions et les courants antagoniques qui le traversent. Le pouvoir divise, c’est certain. Il ne peut donc pas résister aux aléas de la politique et si jusqu’à une certaine date, il prétend avoir gardé son unité, il reste que c’est bien parce qu’il est resté longtemps en dehors du pouvoir pour ne pas avoir en son sein, des luttes d’intérêts et surtout des adversités internes qui peuvent l’ébranler pour mettre à nu les divergences entre les différents acteurs qui voudraient, chacun, tirer l’appareil du parti à son profit. C’est à l’épreuve du pouvoir que les partis politiques découvrent leur fragilité. Si le parti a su traverser le tumulte né de la course à la candidature de la candidature, avec les deux protagonistes aujourd’hui réconciliés, il reste que depuis quelques temps, avec l’installation du nouveau président, quelques divergences prennent forme au sein du nouveau système et annoncent de grands orages au sein du PNDS-Tarraya.

Depuis plus de trois mois qu’il dirige, Bazoum Mohamed a imprimé un nouveau style de gouvernance qui rencontre l’assentiment des Nigériens qui peuvent enfin apprécier l’homme, du moins sa manière de gouverner les hommes et surtout d’avoir de la tolérance pour laisser à chaque Nigérien, fut-il de la société civile, de la presse ou des partis adverses, la place qui lui revient dans le jeu démocratique et dans la nation forcément bâtie sur la cohérence des différences qui la composent. Depuis quelques mois, les Nigériens respirent mieux, personne ne pouvant plus être dérangé, harcelé comme ils l’ont connu pendant dix année de magistère sous Issoufou, Zaki, l’empereur rose. Les deux hommes ont, ensemble, créé et fait vivre le parti pour le pousser jusqu’aux sommets. Mais les Nigériens étaient loin de s’imaginer que les deux hommes pouvaient être si différents. Du style de gouvernance…

S’il y a un homme qui devrait être rancunier vis-à-vis de certains Nigériens pour vouloir leur faire payer leur conduite à son égard, conduite faite d’adversité irréductible, c’est bien le nouveau président contre lequel un large front s’était formé pour d’une part contester sa nationalité d’origine, et combattre sa candidature d’autre part. Mais l’homme a pardonné, ainsi qu’il l’avait dit, regardant désormais devant lui pour conduire le pays. Il ne s’est pas encombré de rancune et vit sa présidence avec un fair-play politique qui surprend jusque dans les rangs de ses partisans qui ne peuvent comprendre qu’il ait pour ses adversaires tant d’indulgence qui frise l’amitié pour des gens qui ne devraient pas le mériter. Depuis qu’il est arrivé au pouvoir, il n’a dérangé personne et gouverne de manière soft, regardant avec minutie notre société pour mieux la comprendre et savoir la gouverner afin que bien de comportements changent. Pour ses opinions, Bazoum n’a dérangé personne. Il n’a emprisonné personne si ce n’est ceux qui, pour avoir mal géré, doivent répondre de leurs actes devant le juge. Et on comprend d’ailleurs pourquoi, depuis quelques temps, au sein de la mouvance, du moins du parti présidentiel, on peut entendre bien de voix grommeleuses, irritées depuis peu par les tournures, pour eux un peu tragiques, que prend le nouveau pouvoir qu’ils viennent d’installer. Mais il reste comptable de tous ceux qui, pour des considérations politiques, végètent encore dans le goulag de leur système, emprisonnés pour une manifestation, ou pour une parole déplaisante du genre que des hommes des deux camps ont pourtant tenue pendant la campagne et pour d’autres même après ou avant. Et les Nigériens les connaissent.

L’élégance des gestes du président-philosophe, depuis des semaines, a rassuré les Nigériens et cela avait décrispé le climat politique très tendu depuis des années dans le pays. Les Nigériens ne demandaient pas mieux et pouvaient être compréhensifs à l’égard de leur nouveau président pour lui devoir un répit qui donne des chances au dialogue et à la réconciliation même si l’on sait que les faucons ne désarment pas et continuent de chercher à prendre à leur avantage la gouvernance pour laquelle, pourtant, le nouveau magistrat reste tatillon, et assez prudent. L’entente et la cordialité entre les Nigériens ne fait pas l’affaire de ceux-là qui jouent au défaitisme, ulcérés par la conduite aux allures de gentleman de celui qui préside depuis des mois aux destinées du pays. La comparaison que les deux styles de gouvernance donnent à apprécier n’est pas du goût du sérail d’Issoufou et pouvait faire payer au chargé de la communication de Bazoum Mohamed cette tendance, accusé, nous dit-on, de favoriser la comparaison déplaisante et qui fâche. Mais ce n’est pas que sur ces aspects que les deux hommes marquent leur différence. Deux socialistes, deux visions diamétralement opposées…

Tout en relevant le caractère maladroit des vacances non officielles que peut prendre l’ancien président pour vouloir leur donner le même accent comme lorsqu’il était au pouvoir, il nous plait ici de noter que par cette gaucherie, Issoufou Mahamadou a étalé par ses extravagances tout le sens qu’il donne aujourd’hui à la gouvernance actuelle et surtout de ce que, par pareil comportement, il pouvait banaliser et l’Etat et un « président démocratiquement élu » auquel il semble vouloir damer le pion, en montrant par la mobilisation qu’il instrumentalise dans ce qui serait son fief qu’il reste le grand chef, au nouveau président et à son système. Personne ne saurait dire que ce déplacement à Tahoua il le fait en tant qu’ancien président de la République, ou en tant que militant du PNDS qu’il n’a pas encore regagné officiellement après que son accession à la magistrature suprême l’ait obligé de démissionner du parti pour se mettre au-dessus de la mêlée – ce qu’il ne pût jamais – ou encore en tant que magistrat suprême déchu et mécontent de ce qu’il perd les paliers de ses influences et de son autorité d’une époque à jamais révolue. Rien ne peut justifier ce déplacement, ni le statut d’ancien président, ni même, par l’éthique politique, son statut de ressortissant de la région qui pourrait ainsi, maladroitement, envoyer par ce choix, à un moment où le président en exercice, comme l’ont fait du reste avant lui d’autre président, va également chez lui, dans son bled, pour passer des jours heureux de vacance, loin des grands bruits de la ville. Les images que les deux hommes envoient à la société contrastent, montrant par le style de chacun, deux socialismes contradictoires.

A Tahoua, Issoufou est dans l’extravagance et tout le monde peut comprendre les raisons qui l’ont poussé à sortir de l’anonymat dans lequel une retraite politique le confinait et le poussait pour ressurgir aujourd’hui par des vacances officieuses et s’offrir aux feux de l’actualité, tant l’homme aiment être porté par les médias – et ça tout le monde le sait – pour se faire voir et adulé comme on peut l’entendre chez certains partisans zélés. A qui d’ailleurs parlent-ils, quand ils peuvent dire : « nous serions toujours avec vous » en langue locale. Et pour quel intérêt, aujourd’hui, peuvent-il tenir de tels propos décalés pour un homme qui n’est plus aux affaires et qui, théoriquement, ne peut plus avoir d’ambition politique pour revenir sur la scène ? Les Nigériens sont avertis…

Ce message s’adresse-t-il à Bazoum ? Personne ne pouvait voir l’intérêt politique, pour lui, de cette action, de ce déplacement à un moment où, chaque jour qui passe, des cas graves de sa gestion sont révélés. Est-ce donc pour narguer les Nigériens qu’il le fait pour leur dire qu’il est intouchable et avec lui, la marmaille d’hommes et de femmes qui se sont compromis à ses côtés dans la gestion du pays. Dans l’acte ainsi posé il était impossible de voir le socialiste qu’on n’a d’ailleurs pas vu en dix années de gestion plus portée sur la luxure et la bonne vie. Comment un socialiste-chômeur qui ne peut se prévaloir d’aucune fortune avant d’arriver au pouvoir, peut-il se flatter après seulement dix années de gestion d’être devenu multimilliardaire quand on fait en plus de son fortune en argent frais en banque déclarée à la Cour, tout ce qu’il dit avoir acquis comme terrains, immeubles et consorts ? Le seul titre de chef d’Etat et du pays le plus pauvre de la planète, classé dernier chaque année sous son magistère, peut-il justifier une telle fortune colossale, injustifiable ? En tout cas, personne n’a compris l’objet de cet accueil qu’il pouvait se faire réserver chez lui et pour quel message il le fit. Au même moment, loin des caméras officielles et des dorures du palais et du ronronnement intempestif et fastidieux de la ville, Bazoum a entamé ses vacances dans son Tesker, se conformant à la vie paysanne nomade dans des prairies vastes et reposantes, vertes de bonheur et luxuriantes, passant ses temps de détente au milieu de troupeaux de chameaux qu’il pouvait traire. Sur Facebook, les Nigériens peuvent voir comment leur président passe ses vacances, dans le calme et dans la communion avec son milieu naturel quand, à l’autre bout, comme pour le défier, l’autre, bouffi de vanité, peut s’encombrer d’un vacarme provocateur, haranguant les siens devant lesquels, il peut avoir publiquement des mots faussement gentils pour son prédécesseur, mais quand on considère l’inopportunité de ce déplacement mal à propos, du moins dans ses formes, on se demande bien ce qu’on pourrait s’être dit entre quatre murs, loin des oreilles indiscrètes, pour parler d’un homme que l’Ader pourrait croire avoir fait roi pour l’avoir soumis à ses désirs.

Bazoum n’est pas un novice en politique pour comprendre les hypocrisies des intrigues politiques et sans doute qu’il sait aussi à quoi s’en tenir. Si tant est que son prédécesseur voudrait l’aider, sans doute qu’il aurait agi discrètement pour se dispenser de cette manière assez outrageante d’agir. Plus franchement, sans doute qu’il pouvait mieux l’aider plus discrètement, notamment en lui rendant la tâche facile pour faire voir clair dans la gestion qui avait été faite sous ses deux mandats afin de lui éviter de tomber dans les mêmes travers et de promouvoir des hommes et des femmes dont il aurait pu se passer pour leur inconduite.

Si ces jeux devraient durer, sans doute que la situation, n’en déplaise à Jeune Afrique, entre les deux hommes ne peut que se détériorer. Les hommes peuvent partager tout, sauf le pouvoir. Les deux hommes sont différents et les Nigériens, dans leur écrasante majorité, par les actes que chacun des deux aura posés, ont porté leur préférence sur le nouveau, oubliant l’ancien qui veut forcer à s’incruster dans leur mémoire.

Le Niger veut changer. Il veut le changement. C’est la nouvelle marche.

ISAK

Les défis écologiques dans nos pays sont immenses. Le mode de vie urbain qui a imposé certains comportements, notamment par la consommation abusive de sacs plastiques non biodégradables, a fini, avec ses prix modiques, par servir d’emballages rapides, et par s’imposer comme seul moyen sur les marchés au point où, même l’huile de 100fr s’emporte par un client dans un sachet car il y en a pour toutes les dimensions. Dans les villes comme dans les campagnes, l’emballage plastique s’est imposé, et parce que systématiquement jetable après usage, l’on en trouve partout, jeté sans précaution et sans aucun souci. C’est ainsi que notre environnement en a été envahi, au point de servir de fleurs artificielles sur tous les arbres du sahel, notamment ces épineux rabougris dont est fait ses paysages désolés.


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Les pouvoirs publics en ont conscience et ont compris depuis des années que ces plastiques qui polluent l’environnement, sont dangereux pour les terres autant que pour le bétail qui, manquant souvent de pâturage, en consomme des quantités qui les exposent à des problèmes de santé animale. Il est vrai qu’on a eu souvent des initiatives louables par lesquelles, les plastiques ramassés sont utilisés par des récupérateurs qui leur donnent une seconde vie par la fabrication de pavés de qualité au moyen de ces déchets recyclés.


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 Mais l’initiative est loin de débarrasser l’environnent de ces ordures plastiques et la conséquence est que, presque impuissamment, l’on assiste à une prolifération de plus en plus importante de ces déchets « insolubles » dans notre environnement de vie, gênant et enlaidissant les espaces urbains et ruraux qui n’en sont que très marqués car difficilement gérables par les vents qui les répandent et les accrochent aux arbres.


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La 7ème République, depuis sa première année, en a fait une préoccupation majeure et avait pris une loi courageuse saluée dans le pays, loi par laquelle elle interdisait l’importation et la commercialisation de ce « plastique-poison » pour l’environnement. Mais, plus de dix années après la fameuse loi, on continue à en importer et aujourd’hui, les marchés et les ménages n’en sont que très envahis sans qu’on ne puisse trouver de moyens de s’en débarrasser ou, tout au moins, de les détruire de sorte qu’il ne puisse plus nuire à notre environnement.


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 Les lobbys qui profitent de ce commerce, pourtant prohibé par une loi de la République, semblent être très puissants à en empêcher l’application, car après tant d’années, les pouvoirs publics ne réussissent toujours pas à l’appliquer. Il est important aujourd’hui de le rappeler afin qu’on y revienne pour comprendre le caractère vital de cette loi dont l’objectif est de débarrasser notre environnement de ces déchets. La société civile, les partis écologiques entre autres, doivent en faire leur cheval de bataille.

Le Niger peut d’ailleurs s’inspirer de cas de réussite dans un tel domaine, notamment l’exemple Rwandais qui jouit aujourd’hui du label de pays le plus écologique du monde. Ce modèle de réussite écologique doit servir pour avoir les mêmes comportements qui ont permis au peuple de ce pays de s’imposer une discipline pour protéger son environnement et de le rendre le plus propre possible. Peut-être que les responsables des municipalités de notre pays peuvent s’inspirer de ce pays et d’autres où la discipline civique par rapport à la gestion des déchets plastiques est un acquis.


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Boubé Lonkia

 

Il est photographe de profession pour avoir embrassé le métier à l’âge de 12 ans. Il  est aujourd’hui âgé de 39 ans, M. Abdoul Aziz Mamani Issaka, est reporter, animateur et technicien à la Stations Régionale ORTN de Zinder. Il est marié et père de quatre enfants. Passionné de la photographie, il a subi une série de formations au CCFN de Niamey et de Zinder, dans le cadre de la pratique de ce  métier qu’il exerce voilà bientôt 27 ans.

Il est bien connu à Zinder dans le milieu de la jeunesse sous le sobriquet de Oxy, pour ses brillantes prestations sur les antennes des radios de proximité (Radio régionale ORTN et Alternative) dans la sélection musicale vivement appréciée par les auditeurs. A ses heures perdues, il monnaie ses talents de photographe en filmant les cérémonies de baptêmes et mariages, permettant aux organisateurs d’immortaliser ces événements.

Il dispose actuellement de son propre atelier de photographie  dans l’enceinte de la Maison de Culture Abdoussalam Adam où il a eu à former gratuitement une dizaine de jeunes pour la plupart des talibés dans le domaine de l’Audio-visuel.

Chose salutaire, les jeunes formés sur le tas par Abdoul Aziz Mamani sont détenteurs de leurs propres ateliers de photographie où ils réalisent de bonnes affaires, soutient-il. ‘’D’autres jeunes  formés dans mon Atelier dans la prise de vue ont réussi à se faire embaucher à Niamey au niveau des Stations privées de Télévision’’, se réjouit Abdoul Aziz Mamani Issaka qui a eu en 2008 à Zinder à mettre sur pied une exposition photos sur la migration où les images  ’’ décrivent les souffrances  des migrants sur le sol étranger, pour donner un éclairage conséquent au public sur les conséquences fâcheuses de ce phénomène’’.

Nommé Médiateur de la République par décret N° 2023-395/PRN/MC du 11 mai 2023, M. MOUSSA Maman est Ingénieur hydraulicien de formation avec position militaire. Diplômé de l’Ecole Nationale d’Ingénieur (ENI) de Bamako au Mali, M. MOUSSA Maman était auparavant, Secrétaire Général du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

A ce poste qu’il avait occupé deux (02) années durant, il a contribué notamment à l’élaboration de tous les documents de programmation et planification des activités du secteur. M MOUSSA Maman a exercé également plusieurs autres fonctions de l’Etat. C’est ainsi qu’il fut Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Administrateur de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN), Directeur de l‘Hydraulique Pastorale au Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, chef de division de l’Hydraulique Pastorale au Ministère de l’Hydraulique et de l’Environnement, Directeur Régional de l’Hydraulique de Zinder et responsable des projets d’Hydraulique Villageoise 104 Niger 21 Zinder et du Programme d’Appui au Secteur de l’Eau, Hygiène et Assainissement (PASEHA), Directeur Régional de l’Hydraulique de Diffa et responsable des projets d’Hydraulique Villageoise 104 Niger 17 et 104 Niger 21 Diffa, financé par le Royaume du Danemark etc.

Ancien professeur de physique à l’Ecole Normale de Dosso, M MOUSSA Maman a fait aussi une formation militaire de base au Centre d’Instruction de Tondibiah.

A 59 ans, M MOUSSA Maman fait déjà figure d’ancien avec des grandes capacités managériales, de négociation, et d’écoute des populations ; des qualités qui correspondent parfaitement au profil d’un Médiateur de la République. Imbu des valeurs de patriotisme, de franchise, de sincérité, de courtoisie, de loyauté et d’intégrité, M MOUSSA Maman est marié, père de neuf (09) enfants. Il parle le français, l’anglais, le Kanouri et le Haoussa.

Cellule de communication du Médiateur de la République

 

L’élection du M. Mohamed Bazoum à la Présidence de la République du Niger est sans conteste, l’illustration parfaite de ce que le Niger a de meilleur : Un pays de droit, riche de sa diversité et qui donne les mêmes chances à tous ses citoyens

Né en 1960 à Bilabrine près de N’Gourti dans la région de Diffa, Mohamed BAZOUM eût un parcours scolaire brillant, de l’école primaire de Tesker au Lycée Amadou Kouran Daga de Zinder en passant par les collèges de Maïné-Soroa et de Gouré. Il entreprit ensuite des études supérieures de Philosophie à Dakar au Sénégal où il obtint une maîtrise en Philosophie politique et Morale et un DEA option Logique et Epistémologie.

Leader estudiantin ayant fait ses preuves avec ses qualités d’orateur remarquable au pays puis à Dakar au Sénégal, Mohamed BAZOUM, devenu enseignant, a été parmi les principaux acteurs qui ont donné toute sa vitalité au Syndicat National des Enseignants du Niger (SNEN) et à l’Union des Syndicats des Travailleurs du Niger (USTN).

Aussi a-t-il été parmi les initiateurs, avec Issoufou MAHAMADOU et ses autres camarades de route, d’un groupe politique qui a donné naissance au PNDS Tarayya. Démocrate convaincu, militant progressiste et farouche adversaire des inégalités sociales, Mohamed BAZOUM s’est bâti une réputation d’homme politique cultivé, sans démagogie, ayant un franc parlé notoirement reconnu et toujours proche des terroirs et des populations nigériennes.

De confession musulmane, Mohamed BAZOUM est marié et père de quatre (4) enfants. Cinq (5) fois élu député au titre de la circonscription de Tesker et plusieurs fois ministre, Mohamed BAZOUM, qui a été porté à la présidence du PNDS Tarayya depuis 2011, est candidat à la présidentielle de décembre 2020 au titre de ce parti.

Il est porteur d’un programme dit de la Renaissance Acte III qui vise à consolider les acquis des deux (2) mandats du Président de la République Issoufou MAHAMADOU, et avancer. Dans la phase d’élaboration de ce programme, Mohamed BAZOUM a quitté son statut de ministre d’Etat pour aller à la rencontre du peuple. Il a ainsi sillonné plus de deux cents (200) communes sur deux cent soixante-six (266) à travers le Niger profond pour prêter une oreille attentive aux aspirations des nigériens des villes et des campagnes.

Polyglotte, à l’aise dans au moins quatre (4) langues du Niger, il a échangé avec toutes les couches de la population. Mohamed BAZOUM, candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) aux présidentielles de décembre 2020, reçoit, dès le premier tour, le soutien de quarante (46) partis politiques constitués en Coalition Bazoum 2021.

Arrivée largement en tête au Premier tour avec 39, 30% des suffrages exprimés valables et plus d’un million de voix de plus que le deuxième, Mohamed Bazoum a bénéficié du soutien des candidats du MNSD Nassara (arrivé 3ème au premier tour avec 8,95%) ; du MPR Jamhurya (arrivé 4ème avec 7,07% ; de l’ANDP Zaman Lahiya (2,4%), du RPP Farilla (2,47%) ainsi qu’une cinquantaine de partis politiques supplémentaires pour le 2ème tour de la Présidentielle. Ce qui a ouvert grandement les portes pour son accession au fauteuil présidentiel. A l’issue du scrutin reconnu juste, transparent et crédible aussi bien par les observateurs nationaux et internationaux ainsi que les institutions internationales et les grandes démocraties de ce monde, Mohamed Bazoum a été élu Président de la République du Niger avec 55,66% des suffrages.

Le PNDS duquel est issu le président Bazoum compte à lui seul 79 députés à l’Assemblée nationale. Mais la coalition qui soutient le nouveau président compte 129 députés sur les 171 que devrait compter le parlement nigérien. Pour l’instant 166 sièges ont été déjà pourvus, les cinq (5) restants reviennent aux Nigériens de l’Extérieur pour lesquels, la CENI n’a pas pu effectuer l’enrôlement à cause de la pandémie de coronas virus. C’est dire que le président Bazoum dispose d’une confortable majorité au parlement qui va lui permettre de dérouler son programme de gouvernance.

(Source : Portrait de campagne)

02 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Pose de la 1ère pierre d’une nouvelle cimenterie couplée au lancement de travaux des routes à Kao (Tahoua) : «Avec la cimenterie de Malbaza, celle de Keita et cette cimenterie de Kao, nous allons exploiter à fond l'avantage comparatif», déclare SE Issoufo

Pose de la 1ère pierre d’une nouvelle cimenterie couplée au lancement de travaux des routes à Kao (Tahoua) : «Avec la cimenterie de Malbaza, celle de Keita et cette cimenterie de Kao, nous allons exploiter à fond l'avantage comparatif», déclare SE Issoufou Mahamadou

Le Président de la République SE Issoufou Mahamadou a procédé, hier matin à Kao (département de Tchintabaraden, région de Tahoua), à la pose de la 1ère pierre pour la construction d’une nouvelle cimenterie. Par la même occasion, le Chef de l’Etat a procédé au lancement des travaux de réhabilitation de l’axe Tahoua-Abalak (135km) et d'aménagement et bitumage de la route PK70-Kao-Tchintabaraden (87km). La nouvelle cimenterie qui sera ainsi construite, aura une capacité de production annuelle de 1 million de tonnes, sur un besoin national de 600.000 tonnes dont 80% importés actuellement. La réserve de calcaire exploitable est estimée à plus de 42 millions de tonnes.

La commune rurale de Kao est l’une des localités qui regorge d’inestimables ressources en calcaire et gypse, au Niger. La cimenterie dont la pose de la première pierre vient d’avoir lieu, sera la 3ème du pays, après celles de Malbaza et de Keita. En termes de particularité, la cimenterie de Kao est fondée sur l'avantage comparatif de pouvoir produire du ciment exclusivement à partir des matières premières locales. C'est un projet tant attendu par la population qui, à l'occasion de cette double cérémonie, s'en est réjouie à travers sa forte mobilisation et le chaleureux accueil réservé au Président de la République.

Aux côtés du Chef de l'Etat, SE Mahamadou Issoufou, l'on note la présence du président de l'Assemblée Nationale, SE Ousseini Tinni ; le ministre de l'Industrie et celui de l’Equipement ; plusieurs membres du corps diplomatique ; des hauts responsables des FDS ; des élus locaux et des autorités administratives locales et des leaders coutumiers.

A l'issue des cérémonies, le Président de la République s'est félicité du lancement des deux projets. Le Chef de l’Etat a souligné que l'industrie et le transport vont de pair. Pour ainsi dire, la route facilite le transport de la production et donc la commercialisation. «Un des objectifs du Programme de Renaissance, c'est de produire et transporter le produit à moindre coût, pour non seulement le marché intérieur mais aussi pour le marché extérieur, notamment le marché unique que nous offre la Zone de libre-échange continental africaine», a déclaré SE Issoufou Mahamadou.

«Avec la cimenterie de Malbaza, celle de Keita et cette cimenterie de Kao, nous allons exploiter à fond l'avantage comparatif», a ajouté le Chef de l’Etat. Par ailleurs, la cimenterie qui verra le jour bientôt, permettra, d’absorber significativement le chômage des jeunes de Kao et ses environs qui d’ailleurs, selon les autorités locales, préféraient dans le temps,  aller à l’exode à la recherche de lendemain meilleur. «Cela va créer près de 1.000 emplois directs et indirects», a dit le Président Issoufou Mahamadou.

«Avec la cimenterie de Malbaza, celle de Keita et cette cimenterie de Kao, nous allons exploiter à fond l'avantage comparatif», déclare SE Issoufou Mahamadou.

Kao Ciment : au-delà de l'autosuffisance en ciment

Implantée dans un domaine privé de l'Etat d'environ 3.240ha, à environ 10km à l'ouest du chef lieu de la commune de Kao, la nouvelle cimenterie aura une capacité de production annuelle de 1 million de tonnes, sur un besoin national de 600.000 tonnes dont 80% importés actuellement. La réserve de calcaire exploitable est estimée à plus de 42 millions de tonnes. C'est là une étape importante pour le développement de notre pays, ce pourquoi le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou a tenu à créer les conditions nécessaire à la sa mise en valeur de ce potentiel. L'objectif est clair : celui de permettre un développement économique et social durable. Ce qui ne saurait se faire sans de tels projets d'industrialisation inclusive. Dans son discours à cette occasion, le ministre de l'Industrie, M. Mallam Zaneidou Amirou a salué la vision du Président de la République qui dit-il «se concrétise, infrastructure après infrastructure».

Kao Ciment, apprend-on, est une société anonyme de droit nigérien au capital de 3 milliards de FCFA. «Au-delà de sa participation au renforcement du secteur privé, Kao Ciment contribuera à la relance et au développement du secteur de bâtiment et travaux publics ; à la lutte contre la pauvreté et le chômage et à la valorisation des ressources minières nationales», a soutenu le ministre de l'Industrie, M. Mallam Zaneidou Amirou.

Selon les responsables de la société, d'importantes ressources y seront investies : ingénierie, logistique, management, technologie-science, ressources humaines qualifiées, afin de garantir un produit meilleur. Et l'industrie s'engage à assurer un approvisionnement continu en ciment, de la commande jusqu'au service après-vente, avec des services simples et profitables aux clients.

Plus de 121 milliards pour désenclaver une zone à hautes potentialités agro-pastorales et industrielles

Les travaux de la route Tahoua-Abalak dureront 36 mois, pour un coût global de 85.297.736.949 FCFA et ceux d'aménagement et bitumage de l'axe RTA (PK70)-Kao-Tchintabaraden couteront 35.797.319.474 FCFA pour un délai de 30mois. «Cet important financement sur ces deux axes témoigne, si besoin en  est, de l'importance qu'accordent les plus hautes autorités au bien-être des populations de ces zones en particulier et des Nigériens en général», a dit le ministre de l'Equipement, M. Kadi  Abdoulaye, dans son discours à la cérémonie de lancement des travaux. Il a ajouté qu'il s'agit d'un engagement fort du Président de la République à s'investir pour le développement et l'entretien conséquent des infrastructures routières dans notre pays. Ce qui mérite effectivement compréhension et collaboration de la population quant à leur préservation d'une part et aussi aux sacrifices qui leur seront demandés pendant les travaux. «Tous les riverains qui seront impactés vont être dédommagés conformément aux textes en vigueur», a assuré le ministre de l'Equipement.

Ismael Chékaré Envoyé Spécial(onep)

21 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Pose de la 1ère pierre pour la construction de la ‘’Cité Sultan Younouss’’ par la Première Dame Dr. Lalla Malika Issoufou : 100 logements sociaux pour les veuves et orphelins des FDS et pour les couches vulnérablesEn marge de la célébration du 60ème anniversaire de la proclamation de l’indépendance communément appelée ‘’fête de l’arbre’’, qui s’est déroulée cette année à Agadez, la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou, a procédé à la pose de la 1ère prière pour la construction des logements sociaux. Dénommée ‘’Cité Sultan Younouss’’, cette cité est une initiative de la Fondation Tattali Iyali avec un de ses partenaires à savoir la Fondation Islamique Internationale de Bienfaisance (FIIB) au profit des veuves et orphelins des Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi des autres couches vulnérables de la région.

Agadez est la 5ème capitale régionale après Niamey, Dosso, Tillabéri et Tahoua, à bénéficier de cette initiative salvatrice de la Fondation Tattali Iyali qui a su nouer un partenariat fécond avec plusieurs organisations, fondations et institutions internationales au bénéfice des couches vulnérables du Niger. Ainsi la cité Sultan Younouss, dont la Première Dame a posé la 1ère pierre de construction le 3 août dernier à Agadez, est composée de 100 logements sociaux, d’une école, d’un centre de santé intégré et d’un forage au profit des veuves et orphelins des FDS ainsi que des autres couches vulnérables.

Comme dans les initiatives similaires précédentes, la Première Dame s’est dit particulièrement heureuse d’être partie prenante à cette initiative qui permet à des familles entières de disposer de toits décents. Dr Lalla Malika Issoufou a, à cette occasion, réitéré sa conviction selon laquelle une maison est, pour une famille, le premier facteur de sécurité mais aussi de dignité et de bien-être. «Offrir un logement décent aux familles c’est donc les sécuriser, préserver leur dignité et garantir leur mieux-être», a-t-elle rappelé. Une conviction pour laquelle, la présidente de la Fondation Tattali Iyali, se bat pour nouer des partenariats avec des structures et organisations à même d’accompagner la Fondation à aider les familles à réaliser ce rêve.

Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation M. Hamadou Adamou Souley a procédé le lundi 10 avril 2023 à la pose de première pierre pour la construction d’une cité à Daybéri, commune urbaine de Tillabéri. Composée de 50 logements, une école de 6 classes et un bloc administratif, une mosquée, un CSI de type II, deux forages équipés de château d’eau, cette cité sera construite par l’Association d’Appui pour les Services Humanitaires (AASH) avec l’appui de ses partenaires sur une superficie de 3ha pour un coût global de 500.000.000F. Cette cité permettra de donner un nouveau visage à la ville de Tillabéri mais également d’offrir un cadre de vie idéal et améliorer les conditions de vie des populations bénéficiaires.

Lors de cette cérémonie qui marque le début des travaux de ce grand chantier dénommé «Cité Zaid», le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation M. Hamadou Adamou Souley a, au nom des plus hautes autorités de notre pays, salué les efforts des donateurs pour leurs multiples contributions en vue d’améliorer les conditions de vie des populations. En effet, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a renouvelé les encouragements et les appréciations du Gouvernement à l’Association d’Appui pour les Services Humanitaires pour sa contribution inestimable au développement socio-économique de notre pays.

«Je voudrais louer l’esprit de patriotisme, d’altruisme et de solidarité agissante qui anime les membres de cette association, et les inviter à poursuivre dans la même dynamique. Disposer d’un toit est un élément de sécurité pour la famille. Les efforts que les membres de cette association déploient au service de leur pays doivent faire école car personne ne construira notre pays à notre place. C’est à travers de telles initiatives majeures en complément des importants efforts que consent l’Etat que nous pourrions gagner le pari du développement du capital humain dans notre pays et de la résilience des populations» a déclaré M. Hamadou Adamou Souley.

Pour sa part, le Gouverneur de la région de Tillabéri M. Yayé Arouna a, au nom des populations bénéficiaires, remercié les donateurs pour les actions de bienfaisance au profit des populations vulnérables. Ainsi, il a exhorté les autres acteurs à emboiter les pas à l’Association d’Appui pour les Services Humanitaires (AASH) pour relever les défis liés aux questions humanitaires au Niger.

Auparavant, le président de l’Association d’Appui pour les Services Humanitaires (AASH) M. Mohamed Ahmed Almahmoud a saisi l’occasion pour présenter ses salutations et ses remerciements au Président de la République SE. Mohamed Bazoum et aux membres du Gouvernement pour les efforts consentis afin d’améliorer les conditions de vie des populations. «Je remercie tous ceux qui ont contribué de près ou de loin pour la concrétisation de ce projet. Au nom des bénéficiaires et des membres de notre association je remercie nos partenaires qui ne cessent de mettre les moyens à notre disposition pour qu’on puisse apporter de l’aide humanitaire aux populations» a déclaré le président de l’Association d’Appui pour les Services Humanitaires (AASH).

Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP Tillabéri

Source : http://www.lesahel.org

 

Pose des premières pierres de 250 logements sociaux dans la région de Tahoua par la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou : Des complexes sociaux-éducatifs d’une valeur de 702 millions de FCFA financés par la fondation islamique de bienfaisanceLa semaine passée, la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou était dans la région de Tahoua où elle a procédé à une série de poses des 1ères pierres pour la construction de 250 logements sociaux. D’un coût total de 702 millions de FCFA, ces logements sociaux seront réalisés dans un délai de 6 mois à compter de la date de signature avec les entrepreneurs. Le premier lot constitué de 150 logements, sera reparti entre Tahoua avec 100 logements, Badaguichiri et Illéla avec chacun 25 logements. Le lancement officiel des travaux a commencé à Tahoua, dans l’après-midi du mercredi dernier, puis à Illéla le jeudi 5 décembre dernier. Les cités qui seront ainsi construites seront effectivement dotées chacune d’un forage, d’un complexe d’enseignement et de formation professionnelle, et d’une mosquée.

Cette première phase sera entièrement financée par la Fondation islamique internationale de bienfaisance, pour un coût global de 702 millions de FCFA. C’est une belle initiative qui soulagera des préoccupations profondes de 150 ménages. La Première Dame, Dr. Lalla Malika Issoufou, présidente de la fondation Tattali Iyali s’est dite particulièrement heureuse de s’associer à des telles initiatives si conformes à la vocation de sa fondation qui est de protéger la famille et de contribuer à son épanouissement et son mieux-être. «Pour toute famille, une maison est un première facteur de sécurité, de dignité et de bien-être. La fondation Tattali Iyali continuera à travailler sans relâche dans ce sens. C’est également une initiative cohérente au programme de Renaissance initié par le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, dont toute l’essence est de créer un bien-être aux populations nigériennes», a déclaré Dr Lalla Malika Issoufou.

Convaincue du fort impact positif qu’ont ces genres d’action, « La fondation Tattali Iyali s’est résolument engagée dans des programmes de construction de logements sociaux au profit des plus vulnérables », indique la présidente de la fondation. Justement, en octobre dernier, grâce au partenariat de l’ONG Sharjah Sharity International, la fondation Tattali a procédé à la mise à la disposition des familles orphelines des agents des FDS tombés sur le champ d’honneur, une cité commode. La marraine de l’initiative a tenu à rassurer que le choix des bénéficiaires se fera en toute transparence et dans l’équité.

Pour avoir fait échouer leur projet de «coup K.O» : Hama Amadou devient la bête noire des Guristes

La semaine dernière, un journal proche du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA) a, sans aucun respect aux règles de l’éthique et de la déontologie et des valeurs qui caractérisent la société nigérienne, traité Hama Amadou de «calife maudit». Il est vrai que les animateurs du journal en question n’ont rien de journalistes. Ce sont des militants engagés du PNDS-TARAYYA qui tirent sur tous ceux qui s’opposent à leur parti. Mais lorsqu’on agit sous le couvert d’une profession aussi noble et bien cadré que le journalisme, il y a des limites à ne pas franchir. Quel péché Hama Amadou a commis pour mériter un tel traitement de la part d’un journal, fusse-t-il un journal partisan ?

Ainsi que beaucoup d’analystes l’ont constaté, depuis que son parti a demandé à voter pour le candidat Mahamane Ousmane au premier tour de l’élection présidentielle, Hama Amadou est devenu la bête noire des responsables et militants du PNDS-TARAYYA qui s’agitent autour du candidat de leur parti Bazoum Mohamed. Ces derniers souffrent dans leur chair le fait que le soutien apporté par le parti de Hama Amadou à Mahamane Ousmane ait fait échouer leur projet de passage dès le premier tour qu’ils appelaient orgueilleusement «coup K.O». Même sur les réseaux sociaux, ils sont nombreux les militants du PNDS-TARAYYA qui s’attaquent ouvertement à Hama Amadou comme si c’est lui qui va affronter leur candidat au second tour. Dans leur tentative désespérée de créer une mésentente entre Mahamane Ousmane et Hama Amadou, certains militants du du PNDS-TARAYYA remontent jusqu’en 1995 pour rappeler les rapports qui existaient entre les deux hommes pendant la période de la cohabitation. Sans gêne, ils accusent Hama Amadou d’être à l’origine du coup d’État qui a renversé Mahamane Ousmane le 27 janvier 1996. Ils refusent de rappeler que pour que Hama Amadou devienne Premier ministre de la cohabitation, il a fallu que le PNDS-TARAYYA dirigé par Mahamadou Issoufou rompe son alliance avec Mahamane Ousmane et s’allie avec le parti de Hama Amadou pour faire basculer la majorité parlementaire du côté de l’opposition. Les mêmes militants du PNDS-TARAYYA refusent de rappeler que l’une des raisons évoquées par les militaires pour justifier le coup d’État du 27 janvier 1996, c’est la lettre écrite par le Président de l’Assemblée nationale Mahamadou Issoufou à la Cour suprême pour constater l’incapacité du Président Mahamane Ousmane à rester dans ses fonctions. Sans doute que si on lui demande qui de Hama Amadou et de Mahamadou Issoufou lui a plus fait du mal et a beaucoup contribué à son départ du pouvoir, Mahamane Ousmane saura bien répondre.

Hamidou Bello

À l’allure où les choses se passent, si Bazoum ne fait pas attention, il risque fort d’inaugurer un magistère d’une rare médiocrité. Si son prédécesseur a fait le choix, clair, de gouverner dans le mépris de ses concitoyens et l’insouciance vis-à-vis de leurs préoccupations, Bazoum Mohamed a plutôt entamé son affaire avec moins de froid dans ses relations avec ses compatriotes. La différence est notable, mais pour certains militants du Pnds et autres opportunistes, le fait de relever cette différence s’inscrit dans une volonté de manipulation. Il ne s’agirait, ni plus ni moins que de chercher à opposer Bazoum à Issoufou, et donc, à semer les graines de la division au sein des camarades. Ah ! C’est vraiment lamentable de voir les choses de façon si simpliste.

Bazoum Mohamed, et c’est certainement loin d’être une simple vue de l’esprit, est différent de Mahamadou Issoufou. C’est certain, il n’a pas la même perception des rapports humains, politiques, que Issoufou. Il n’a pas, non plus, les mêmes rapports avec les détournements des deniers publics, la corruption et les infractions assimilées. Cependant, il faut savoir raison garder et se souvenir du personnage de Bazoum dans le système issoufien, particulièrement sa position et son opinion sur le scandale du ministère de la Défense. En un mot, il faut éviter de tirer des conclusions hâtives.

Si l’actuel président présente des aspects encourageants qui motivent à lui accorder le bénéfice du doute quant à ses desseins réels, il ne peut toutefois tirer en longueur le délai de grâce dont il bénéficie. Au nom, essentiellement, de ses premiers pas, jugés sans pareil avec les caractéristiques de la gouvernance issoufienne.

Après les 100 premiers jours, Bazoum risque de ne pas avoir de repères. Si ses premiers pas sonnent comme une remise en cause de son prédécesseur et de ses façons de faire, la suite pourrait être plus compliquée pour Bazoum. Est-il réellement en mesure de lutter contre la corruption ? Il faut en douter, disent certains tandis que d’autres estiment qu’il a fait suffisamment montre d’indices probants.

Au regard de leur impatience à voir la fin de ce système de corruption et de détournements des deniers publics qui a ruiné le Niger, les Nigériens n’accorderont pas un an ou même six mois pour juger de la sincérité de Bazzoum Mohamed. Ils veulent un résultat dans les plus brefs délais. Et si Bazoum traîne les pieds, la sentence est toute connue : c’est parce qu’il n’est pas lui-même clean.

L’arrivée de Bazoum à la présidence de la République n’a pas, entend-on ici et là, changer grand-chose à la gouvernance. Pire, par-delà les discours du Président Bazoum qui pourraient vite se révéler lassants et embêtants, il n’y a eu aucun changement dans la politique gouvernementale. La lutte contre la corruption n’a pas encore apporté quelque chose en termes de reddition de comptes et de recouvrements des montants détournés, la politique sociale n’a pas changé, l’ergonomie du budget national étant toujours celle de la loi de finances 2018, le pétrole reste l’affaire de Mahamadou Issoufou, les auteurs, co-auteurs et complices de l’affaire de la Défense dorment sur leurs milliards détournés, etc. Bazoum, jusqu’ici, s’est contenté de passer quelques petits coups de pinceau, sans prendre, ne serait-ce que le moindre engagement par  rapport aux grands enjeux. Bazoum Mohamed, jusqu’à preuve du contraire, a réussi à éveiller l’espoir chez ses compatriotes. Mais, pour quelqu’un qui a dit et répété sa volonté de mener une lutte sans merci contre la corruption, il reste bien engourdi face aux grands dossiers. Il y en a tellement qu’il n’a que l’embarras du choix. Outre le dossier de la lutte contre la corruption, Bazoum Mohamed doit, pour convaincre et avancer, procéder à une redistribution des ressources budgétaires suivant les orientations naturelles d’un socialiste. Il doit faire revisiter la loi de finances et ramener au goût du jour certaines choses chères aux populations, notamment la non-imposition de certaines catégories de produits importés. Si Bazoum garde le statuquo sur ces questions de très grande importance, c’est qu’il compte assurément garantir la continuité.

BONKANO

Pour se sauver Bazoum cherche à créer une situation de crise ingérable ?Les déclarations du ministre de l’Intérieur, président du parti au pouvoir, Mohamed Bazoum, ré- sonnent encore dans l’esprit des Nigériens. L’on se demande ce qui a bien pu pousser le patron du PNDS-Tarayya a tenir les propos incendiaires proférés sur la télé- vision nationale le 29 octobre dernier à l’occasion des heurts ayant opposé forces de l’ordre et manifestants. Le bon sens peine à expliquer les véritables motivations du ministre Bazoum quand il a dit : « … vous vous souvenez de ce qui s’est passé 4 jours seulement après (ndlr, la marche de Charlie Hebdo à laquelle le Pré- sident Issoufou avait pris part en France) où un parti politique, en l’occurrence, le MODEN FA Lumana avait provoqué ces émeutes qui ont fait sur l’ensemble du pays une quinzaine de morts (…) Ce parti est un parti qui est en train de connaître une dérive depuis 2 ans, 3 ans maintenant qui risque de le perdre totalement … »

Une dérive qui risque de le perdre totalement. On ne peut pas être plus clair ! le dessein du sieur Bazoum est d’effacer « totalement » le Lumana africa par une dissolution pure et simple comme, du reste, il a fait de l’association ACTICE Niger. Si la dissolution de cette association n’a suscité aucun remous, le ministre de l’Intérieur sait pertinemment qu’il n’en sera pas de même en ce qui concerne la deuxième force politique du pays, le MODEN FA Lumana africa, dont la plus part des sympathisants accusent la direction d’être « peureuse » parce que ne voulant pas aller dans la logique de l’affrontement souhaité par le PNDS-Tarayya. Tout premier flic du pays qu’il est, le président du parti au pouvoir ne sait que trop bien qu’en cas de dissolution de Lumana africa, les responsables de ce parti ne pourront pas maîtriser la colère des militants et sympathisants. À moins que ce ne soit son objectif inavoué.

Pour rompre avec le cycle de transitions bâclées que nous avions connues et qui renferment les germes d’instabilité en mettant en mode téléchargement le prochain coup d’état, nous nous devons de faire appel à notre intelligence collective pour conceptualiser et mettre en place les fondations solides d’une nation harmonieuse, réconciliée avec elle-même, remettre notre pays sur une trajectoire vertueuse pour son développement économique, social et culturel et assurer l’épanouissement de sa population. La présente proposition s’inscrit dans cette dynamique et fait suite à l’appel du CNSP pour un dialogue inclusif en vue d’une sortie par le haut de la situation actuelle.

Une telle entreprise titanesque, requiert nécessairement du temps et c’est pour cette raison que le focus ne doit pas être sur la durée de la transition, mais plutôt comprendre cette dernière comme une exigence des ambitions et des espoirs portés par le peuple nigérien. La rupture avec les modelés antérieurs de transition expérimentés nous commande de faire preuve d’originalité et de proposer un séquençage en deux phases :

La première phase qui pourrait porter sur une période d’un an, visera essentiellement à mettre en place une assemblée constituante (AC), qui règlera partiellement le problème de la légitimité des institutions et rassurera nos partenaires par la même occasion. Durant cette phase, les actions principales suivantes doivent être menées :

• Il faudra dans l’immédiat, procéder à la libération des personnalités détenues à l’issue des événements du 26 juillet 2023 sur lesquelles ne pèsent pas de charges criminelles. Cela créera les conditions nécessaires pour décrisper la situation et s’engager sereinement avec nos partenaires de bonne volonté.

• Le gouvernement doit s’atteler à faire lever toutes les sanctions imposées à notre pays, particulièrement dans le contexte régional de l’Union économique et monétaire ouest africaine et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

• Restaurer la sérénité et le professionnalisme dans le système judiciaire pour asseoir une justice équitable et acceptable par et pour tous. Il faut que la justice soit pleinement intégrée comme pilier et fondement de la société nigérienne, et non un instrument aux mains des gouvernants.

• Mettre fin aux exécutifs locaux et procéder à leur remplacement par des administrateurs délégués puisés dans les rangs des administrateurs civils et militaires du Niger. Cela permettra d’extirper le virus politique dans les prises de décision au niveau local.

• Réorienter les flux commerciaux du Niger en direction de l’Algérie pour contrebalancer la dépendance trop forte de l’approvisionnement du pays par les ports du sud sur l’atlantique. Il faut dépêcher une mission de haut niveau à Alger incluant les opérateurs économiques pour discuter avec les autorités algériennes de la mise en place d’un corridor Alger-Tamanrasset-Assamaka-Arlit en utilisant le transport multi modal train-route et envisager la concession d’un port sec à Tamanrasset.

• Développer des trésors d’ingénierie financière afin d’alléger les effets de sanctions et maintenir les passerelles de connexion au système financier international ainsi que l’usage des moyens de paiement.

•Renforcer la coopération régionale dans le cadre de l’Alliance des Etats du sahel, particulièrement sur le volet sécuritaire et consolider les capacités opérationnelles de nos forces de défense et de sécurité pour une meilleure efficacité de la lutte contre le terrorisme.

• Instruire sans faiblesse aucune les dossiers de crimes économiques et renforcer la gouvernance économique, sociale et politique. La commission de lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale (CoLDEFF) mise en place à cet effet doit bénéficier des pouvoirs les plus étendus pour ce faire, être animée par un personnel intègre et à l’abri de toutes influences administratives ou politiques.

• Mettre en place un système d’état civil fiable en utilisant la technologie digitale pour que chaque citoyen de ce pays ait un identifiant numérique unique en s’inspirant du système Adhaar en Inde qui a permis de reconnaitre un milliard d’indiens. Cette entreprise représentera l’héritage majeur de la transition et posera les jalons d’une citoyenneté maitrisée et permettra d’économiser des dizaines de milliards de FCFA alloués aux recensements électoraux qui deviendront inutiles entre autres et permettra une meilleure maitrise des investissements sociaux dans le domaine de l’éducation et de la santé. Il permettra aussi d’étendre plus facilement l’inclusion financière de nos populations si dramatiquement basse et facilitera la couverture santé universelle.

• Organiser l’élection d’une assemblée constituante sans implication des partis politiques en utilisant les circonscriptions électorales existantes. L’assemblée constituante aura pour mission principale de préparer la constitution qui sera soumise à referendum ainsi que l’élaboration de la charte des partis politiques et le code électoral. Cela obéit à une logique de rupture avec les constitutions élaborées par un groupuscule d’experts sans la base sociale et la légitimité nécessaire pour une appropriation par l’ensemble de la population. L’AC aura aussi tous les pouvoirs législatifs après sa mise en place.

La deuxième phase qui s’étalera sur une période de 3 ans (ajustable) visera à créer les conditions d’une refondation de la République, de notre démocratie et mettre en place les institutions démocratiques. Les actions ci-après doivent être au cœur de cette phase:

• Il est nécessaire de donner un cap et des orientations claires à l’action gouvernementale durant cette phase. Très clairement, le gouvernement dans sa configuration actuelle, constitué dans la hâte, n’a ni le profil, ni les compétences pour faire face aux enjeux et défis de l’heure. L’Assemblée Constituante devra approuver la nomination d’un premier ministre consensuel, valider la composition du gouvernement ainsi que valider la nomination des ministres individuellement. Le premier ministre est chef du gouvernement et est responsable devant l’assemblée constituante, qui pourra mettre fin à ses fonctions par le vote d’une motion de censure.

• Le CNSP continuera à assurer pendant toute la période de transition, ses fonctions d’orientation et de représentation. Le Président du CNSP prête serment devant l’assemblée constituante pour être investi Président de la Transition et garant de l’unité nationale.

• L’assemblée constituante doit procéder également à un redécoupage administratif pour faire émerger les régions naturelles du pays. En effet la carte administrative actuelle étouffe certaines potentialités et ne permet pas l’émergence des régions fortes.

• Sur le plan économique, il faudra procéder à une nécessaire évolution du FCFA car le mécanisme actuel, longtemps décrié, constitue une aberration pour le Niger et ne doit pas se perpétuer indéfiniment. La meilleure option serait d’accélérer dans le cadre de la CEDEAO la mise en place de l’ECO, à défaut le Niger devrait envisager sérieusement sa sortie du FCFA et assumer son avenir monétaire autrement.

• Organiser des élections locales et générales transparentes, crédibles et honnêtes dont les résultats issus des urnes seraient reconnus et acceptées par tous les acteurs. Il nous appartient à tous de tracer les sillons de notre avenir collectivement pour léguer à nos enfants un pays viable, apaisé, démocratique et prospère. Nous en avons l’opportunité, soyons à la hauteur de cette mission historique. L’Afrique et le monde nous observent.

Dieu bénisse le Niger et son Peuple !

Dr Abdallah Souleymane

Economiste Statisticien,

Candidat aux élections présidentielles 2020/21

 

Pour qui visite nos pays et prête l’oreille à leurs habitants, la principale crise que connaît le Sahel est « silencieuse ». Des dizaines de milliers de Sahéliens sont « sur les routes » ou s’établissent à la périphérie des villes. Mus par la peur, ils fuient puis construisent des abris de fortune et tentent de survivre. Quelles perspectives pouvons-nous leur offrir ?

Leur détresse est moins spectaculaire que la disparition violente de certains de nos compatriotes, mais elle représente un défi majeur pour notre région. Vaincre l’insurrection, c’est d’abord réduire sa capacité de nuisance pour notre société. Il faut donc répondre aux besoins de nos concitoyens déplacés. De toute urgence.

Comment adapter nos économies et nos administrations à cette crise sans précédent ? Notre intelligence collective doit identifier des solutions pérennes – même modestes. 

Les Etats peuvent émettre des obligations pour mobiliser la solidarité nationale. Ces emprunts extraordinaires permettraient de souligner la gravité de la situation, souder citoyens et entreprises autour d’un objectif commun et triompher des épreuves actuelles.

Des programmes de travaux à haute intensité de main d’œuvre peuvent être conçus. Qu’il s’agisse d’assainissement, de production maraîchère ou d’autres secteurs d’activités, il faut créer des initiatives permettant de réduire l’oisiveté et créer de la richesse. Il y va de la dignité de nos concitoyens, d’une politique publique stimulant la demande … et du meilleur moyen pour prévenir une délinquance qui accroîtra l’insécurité dans nos villes.

On peut également envisager le lancement d’un « programme civique ». Il consisterait à recruter et former de jeunes diplômés pour assurer l’éducation civique et sportive de certains jeunes déplacés. Par le sport, la culture ou d’autres activités d’intérêt général, la société doit transformer le traumatisme d’un « exil intérieur » imposé en opportunité de solidarité nationale. Il y va de notre détermination à triompher ensemble de cette épreuve – avec nos moyens et notre génie propre.

La crise socio-économique que nous connaissons ne disparaîtra pas « par enchantement ». Son issue dépend de notre capacité à identifier, mobiliser et coordonner les ressources rendant possibles notre rebond. Les effets néfastes de l’épidémie du COVID n’ont pas atteint les prévisions pessimistes de certains « experts ». Ils avaient peut-être tort, mais il est indéniable que nos sociétés sont parvenues à s’adapter et triompher de certains obstacles.

Ignorons donc l’enthousiasme des acteurs de « l’économie extravertie » qui louent les productions record ou le cours élevé de matières premières que nous exportons sans transformation et dont les prix sont fixés dans des bourses situées hors de notre continent. C’est dans la production de mil, de riz ou d’autres denrées alimentaires qu’il convient d’investir. Ou dans la transformation de notre coton pour résorber le chômage en stimulant une industrie textile locale. Ainsi, nous pourrons réduire la cherté de la vie dans nos campagnes et nos villes.

C’est notre première responsabilité collective. Les Sahéliens ne manquent ni de générosité ni d’inventivité. Il faut donc dépasser la gestion de l’urgence en permettant à la vie de « suivre son cours ». Quand la paix reviendra, certains concitoyens regagneront la campagne mais d’autres demeureront citadins – nous devons admettre que la crise actuelle changera profondément nos sociétés. Et s’y préparer en conséquence.

En conclusion, il faut canaliser nos énergies vers un élan de solidarité nationale active. Ceci permettra de réduire au silence les appels à la haine de certains fauteurs de troubles. Il ne suffit pas de condamner leurs propos irresponsables et de les poursuivre en justice, il faut démontrer par nos actes que nos adversaires ne parviendront pas à semer la discorde en notre sein. Agir ainsi, c’est renforcer le contrat social et démontrer que la première mission des institutions est de protéger les citoyens.

Ambassadeur Maman Sambo Sidikou
Haut représentant, Mission pour le Mali et le Sahel (MISAHEL), Union africaine

À l’occasion de son récent séjour au Niger, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a mis le feu aux poudres. Outre sa déclaration fracassante sur le sous-équipement de l’armée nigérienne pour faire face au terrorisme et l’impératif que ce soit elle, d’abord et non des forces militaires étrangères, qui assure la sécurité du Niger, le patron de l’Onu a aussi mis le pied dans le plat. Lors du dîner qui lui a été offert et auquel le chef de file de l’opposition, Elhadj Tahirou Saidou, dit Parc 20, a été convié, Antonio Guterres a demandé, certainement à dessein, au Président Bazoum où se trouve Hama Amadou. Et sans attendre la réponse que pourrait donner Bazoum Mohamed à son hôte, le chef de file de l’opposition coupe net : « il est en prison ». « Il faut le libérer », a renchéri promptement Antonio Guterres à l’endroit du Président Bazoum. Il ne s’est pas contenté de le dire, il a argumenté en disant à son hôte que Hama Amadou n’est pas utile qu’au Niger, mais à toute l’Afrique. Peut-être, est-ce une des raisons essentielles de l’arrivée au Niger du patron de l’Onu qui a dû disposer, par ses canaux de l’antenne des Nations Unies au Niger, de tous les renseignements utiles sur la situation politique qui prévaut à Niamey ? Il faut de toute évidence décrisper le climat politique nigérien et Antonio Guterres joue à fond la carte. « N’écoutez pas surtout ceux qui vous disent de ne pas le faire », a ajouté Guterres. Une allusion sans doute à l’ancien président dont la position sur cette question est de notoriété publique.

Dans le rétroviseur, un certain Clément Voule

Antonio Guterres a-t-il agi ainsi par hasard ? Selon une source crédible, proche des Nations Unies, il ne s’agit pas d’une demande personnelle du patron de l’Onu. Antonio Guterres est porteur, dit-il, de la voix de son institution. Sorti de la bouche même du Secrétaire général des Nations Unies, un ancien diplomate nigérien a expliqué que c’est pratiquement une recommandation expresse à appliquer, pour ne pas dire une instruction à exécuter. Du 6 au 16 décembre 2021, au terme d’un séjour de 10 jours au Niger, le Secrétaire aux droits humains des Nations Unies, Clément Voule, a conclu dans un communiqué de presse rendu public que « le Niger n’est ni une république ni une démocratie ». Publié 48 heures avant la célébration du 63e anniversaire de la proclamation de la république, le communiqué du secrétaire aux droits humains des Nations Unies sonne comme un cinglant désaveu pour les autorités nigériennes et les voix extérieures qui louent en particulier la démocratie nigérienne. « Il est inquiétant de constater que depuis 2018, toute demande de manifestation visant à exprimer des points de vue opposés sur la façon dont le pays est gouverné ait été systématiquement interdite avec pour motifs la crise sécuritaire ou l’urgence sanitaire liée à la pandémie de COVID 19 », a notamment écrit Voule, non sans avoir souligné que ‘l’État a l’obligation d’assurer la jouissance des droits de réunion pacifique et d’association, même en temps de crise ». L’expert de l’ONU s’est notamment intéressé à la question des prisonniers politiques que Clément Voule convie les autorités nigériennes à libérer pour favoriser un climat social apaisé, l’indépendance de la justice qui doit être renforcée pour garantir la jouissance des libertés fondamentales et la consolidation de l’État de droit, la lutte contre la corruption et l’impunité qui est un défi devant être relevé de toute urgence afin de créer la confiance des citoyens dans leurs institutions et leurs dirigeants. Le rapporteur spécial de l’Onu avait promis son rapport intégral pour juin 2022. Bazoum Mohamed, désormais entre le marteau et l’enclume Quoi qu’il en soit, la demande du patron de l’Onu place le Président Bazoum entre le marteau et l’enclume.

Le moins qu’on puisse est que le président nigérien est fortement embarrassé. C’est un dossier dans lequel il n’est pas le seul à décider. Son prédécesseur, qui a inauguré cette pratique et l’a entretenue jusqu’à l’arrivée de son protégé, piquerait la colère de sa vie si Bazoum l’aborderait sur cette question. Aussi, se demande- t-on, entre la demande formulée par Guterres et les desiderata de son parrain et prédécesseur, auquel va-t-il obtempérer ? S’il ne peut manquer de respect à un hôte aussi important et puissant, Bazoum Mohamed est toutefois dans un dilemme cornélien car il ne peut, non plus, opposer un niet à Issoufou.

Comment tout cela va-t-il évoluer ? Si le Président Bazoum essaie tant bien que mal de prendre son pouvoir en mains afin de donner à la gouvernance les contours qu’il a dessinés lors de son investiture, son prédécesseur ne l’entend pas de cette oreille. Il devient d’ailleurs de plus en plus encombrant pour le Président Bazoum qui doit constamment souffrir de le voir dans sa zone de vérité. Si Guterres accentue sa demande en assurant le suivi régulier de sa requête de Niamey, ça va certainement donner au Président Bazoum une motivation supplémentaire pour décrisper le climat politique national en décidant de la libération de Hama Amadou et de tous les prisonniers politiques. Une perspective inadmissible pour Issoufou Mahamadou qui va sans doute tout faire pour brouiller les cartes.

Issoufou Mahamadou joue à mettre des bâtons dans les roues de Bazoum Mohamed

La demande du Secrétaire général des Nations Unies vient exacerber davantage les difficultés, de plus en plus inextricables, entre le Président Bazoum et son encombrant prédécesseur. La source ? L’ancien président ne s’est pas encore décidé à aller aux vestiaires pour laisser libre cours à son successeur de gouverner comme bon lui semble. Il est plus que présent dans la gouvernance, donnant ses avis sur des questions auxquelles, en principe, il n’a pas voix au chapitre. Pire, il prend un malin plaisir à gêner considérablement le président en exercice qui, au nom d’une reconnaissance suicidaire pour lui, s’ingénie à s’aplatir pratiquement devant lui. C’est le cas encore lors de la fête de ramadan où, après la prière à la grande mosquée de Niamey, Issoufou Mahamadou n’est pas retourné à sa résidence. Il est allé tout droit au palais de la présidence. C’est là, traditionnellement, que le chef de l’État reçoit les voeux de bonne fête des officiels. Et là, il n’est pas mis dans le rang, en tête, pour féliciter le président, il est allé se planter à sa droite, à peu près à un mètre de distance. Or, le protocole n’admet pas, dans les règles, quelqu’un d’autre à la droite du président. C’est en général, d’abord le Premier ministre, puis le président de l’Assemblée nationale et enfin le président de la République. La gêne du Président Bazoum était perceptible, mais il a dû boire le calice jusqu’à la lie.

Bazoum Mohamed risque fort de ne pas obtempérer à la demande du patron de l’Onu

Le pouvoir de Niamey a toujours été intransigeant sur la question de Hama Amadou. Et si Bazoum Mohamed, qui faisait partie des faucons du régime avant de mettre de l’eau dans son vin, une fois au pouvoir, a mis un peu de l’humain dans le traitement qui était réservé au célèbre opposant sous Issoufou, il n’est toutefois pas près de s’écarter de la ligne tracée. « Il est fort à parier », souligne un observateur avisé, que « le Président Bazoum ne donnera pas de suite à la demande du Secrétaire général des Nations Unies et qu’il va certainement chercher à ruser ». Histoire de gagner du temps et de faire tomber aux oubliettes la requête du patron de l’Onu. Or, si les Nations Unies s’en mêlent, c’est que l’épais brouillard qui cachait la nudité du régime nigérien s’est dissipé et qu’il y a lieu, pour le pouvoir de Niamey, de ne pas voguer à contre-courant.

Laboukoye

images/Base-Militaire-Niger-Occidentaux.jpgLutte contre le terrorisme, contrôle des ressources naturelles, encerclement de l’Algérie, prévention contre l’expansion chinoise et russe au Sahel... Le politologue algérien Tewfik Hamel décrypte pour Sputnik la course effrénée des implantations militaires étrangères au Niger depuis deux ans. Entretien.

Le Niger a de plus en plus de mal à repousser les attaques terroristes. Menacé sur ses frontières est, ouest et sud, le gouvernement avait même décidé en juin dernier de reconduire l’état d’urgence dans les régions de Diffa (sud-est), Tillabéry et Tahoua (ouest). De même, au nord-est, depuis la chute du régime de Mouammar Khadafi en 2011, cette zone frontalière avec la Libye est particulièrement à risque.

Pourtant, dans ce pays sahélien de 21 millions d’habitants, les troupes militaires étrangères se bousculent. Des présences canadienne, italienne et bien sûr, de l’ancienne puissance coloniale, la France, se répartissent sur le territoire. Paris a ainsi inscrit officiellement son retour en 2010 à la suite de la prise d’otages de travailleurs de l'entreprise nucléaire Areva, avant de renforcer sa présence militaire en 2014 avec le déploiement de la force Barkhane dans le Mali voisin, d’où des expéditions militaires sont menées régulièrement contre des djihadistes transfrontaliers.

Par ailleurs, le 30 août dernier, le Président nigérien Mahamadou Issoufou a ratifié avec l’Allemagne un nouvel accord portant sur le renforcement de leur coopération militaire. Les deux pays entretiennent une collaboration de longue date – en 2016, le Niger avait autorisé l’Allemagne à construire une base aérienne à Niamey, dans le sud-ouest du pays, en appui à la Minusma, la mission militaire onusienne qui combat les djihadistes au Mali voisin.

En juin 2019, le Niger et les Émirats Arabes Unis ont ratifié un autre accord concernant l’installation d’une base militaire dans la région d’Agadez (nord-ouest du pays), à 800 km des frontières algériennes. Une zone qui abrite déjà des militaires américains dont la présence fut révélée en octobre 2017 à la suite de l’assassinat de quatre bérets verts. C’est là aussi qu’en 2018 fut lancé l’important chantier de la base aérienne américaine «201», qui sera réceptionnée à l’horizon 2024 et dont le coût a été estimé par le site américain Intercept à 4 milliards de dollars.



Après le passage de témoin à son successeur Mohamed Bazoum, l’ancien président de la République Issoufou Mahamadou a quitté sa résidence officielle pour aller vivre hors du palais présidentiel. Selon des sources concordantes, il occupe, peut-être pour un moment, des villas situées non loin du siège de la Cour constitutionnel. Les mêmes sources indiquent que c’est pour cette raison que la voie qui passe devant ces villas est fortement sécurisée avec une sentinelle de la garde présidentielle et des piquets des barbelés à l’image de ceux placés dans la zone du palais présidentiel. On se rend ainsi compte que malgré son départ du pouvoir, l’ancien président de la République continue à se barricader. Or, au Niger et un peu partout en Afrique et dans le monde, une fois qu’ils quittent le pouvoir, les anciens présidents de la République reviennent à la vie ordinaire en côtoyant les citoyens qui ne pouvaient pas avoir accès à eux quand ils étaient en fonction. Avant sa mort il y a quelques mois, l’ancien président de la République Mamadou Tandja circulait dans les quartiers de sa zone de résidence et même des citoyens anonymes pouvaient le saluer. L’ancien président de la République Mahamane Ousmane circule presque seul aujourd’hui dans les rues de Niamey et sa maison est accessible même aux vendeurs ambulants des produits. Dans d’autres pays, on voit des anciens présidents aller faire leurs emplettes dans des supermarchés, répondant inlassablement aux salutations de leurs concitoyens qui ne les voyaient que sur les écrans de leurs télévisions.

 

 Un avion de l’US Air Force atterrit à Diffa, au Niger, lors d’un exercice militaire conjoint, en mars 2014. Crédits : Joe Penney/REUTERS Un avion de l’US Air Force atterrit à Diffa, au Niger, lors d’un exercice militaire conjoint, en mars 2014. Crédits : Joe Penney/REUTERS Le pays, au carrefour des menaces djihadistes, abrite 800 des 6 000 soldats américains déployés sur le continent, ainsi qu’une base de drones.

Avec 800 soldats américains et une importante base de drones déployés sur son territoire, le Niger constitue la tête de pont des forces des Etats-Unis pour lutter contre les groupes armés islamistes en Afrique de l’Ouest. L’embuscade qui a coûté la vie à quatre soldats américains, début octobre, a révélé l’ampleur de cette présence militaire et provoqué une polémique aux Etats-Unis, conduisant l’armée à dévoiler des chiffres et à justifier son engagement.

Lire aussi : Que font les forces spéciales américaines en Afrique ?

Au total, 6 000 soldats américains sont déployés sur le continent africain – mais une large partie d’entre eux gardent les ambassades. Ce sont surtout les forces spéciales qui sont actives contre les groupes djihadistes. Les effectifs de ces troupes d’élite (qui proviennent de divers corps de l’armée américaine) sont montés à 1 300 hommes en 2017, contre 450 en 2012.
Proche de Boko Haram et d’AQMI
Le chef d’état-major des armées américaines, le général Joe Dunford, a révélé que le Niger abrite actuellement la plus importante force américaine en Afrique. Le choix de ce pays se justifie d’abord sur le plan géostratégique. « Le Niger est proche de deux grandes menaces, Boko Haram et Al-Qaida au Maghreb islamique [AQMI] », explique une source sécuritaire de la région. Les djihadistes nigérians de Boko Haram et Aqmi, dont les cellules opèrent sur toute la zone sahélienne, sont en effet les deux groupes les plus actifs en Afrique de l’Ouest.

Après 10 ans d'injustice, de corruption, de trafics de drogue, de passe- droits, de violations des lois, de détournements des deniers et biens publics, d'insécurité tous azimuts, Issoufou Mahamadou passe le témoin à Bazoum Mohamed, à l'issue d'élections tropicalisées remportées grâce à des braquages et bourrages d'urnes, de pré-remplissage de procès-verbaux, etc. Un épilogue conforme aux moeurs du régime qui, depuis une décennie, a détruit ou mis en mal tous les équilibres qu'il a trouvés : l'économie, la cohésion sociale et l'unité nationale, la sécurité, les secteurs sociaux de base, la justice, etc.

Les Nigériens n'ayant pas réussi à se défaire de ces gouvernants qui ont trahi leurs serments et les attentes légitimes du peuple au nom duquel ils prétendent agir, votre journal, Le Courrier, a décidé, cette semaine, de consacrer ses colonnes au procès de ce régime satanique, selon le mot cher à Seïni Oumarou, le président du Mnsd Nassara.

Une triste décennie qui a ruiné le Niger par la félonie des uns, la lâcheté des autres, sinon la cupidité et la vénalité de ceux qui, mine de rien, ont tourné leurs vestes au son craquant des liasses de billets de banque. Voici, pour vous et pour la mémoire collective, ce que fut la décennie Issoufou et qui va nécessairement s'aggraver avec Bazoum Mohamed puisqu'il s'agit de " consolider et avancer ".

Issoufou Mahamadou s'en va, Bazoum Mohamed arrive

Pour " consolider et avancer " ou " assurer la continuité pour un Niger meilleur ", dit-on. Bien entendu, les Nigériens considèrent que ces slogans ne sont pas conçus pour eux, mais pour d'autres qui n'ont ni les mêmes préoccupations, ni les mêmes projets pour leur pays. Pour une raison toute simple : en 10 ans de gouvernance issoufienne, ils ont vu leur pays économiquement ruiné et socialement au bord de l'implosion. Ce n'est pas le pire. Le pire, c'est l'insécurité grandissante, avec des parties entières du territoire national qui sont en train d'être vidées de ses hommes par des attaques visiblement planifiées, dirigées et exécutées de sang-froid. Le jugement des Nigériens contre le régime actuel est très sévère et la sentence, sans appel pour ses animateurs. Il n'y a pas un si grand hasard en cela. Derrière la propagande médiatique menée au travers de médias internationaux tels que Rfi, France 24 et Jeune Afrique, il y a une réalité douloureuse que l'octroi du prix Mo Ibrahim ne saurait camoufler. Dans le pays, c'est la désolation. On s'interroge sur le sort, certainement plus dramatique, qui attend le Niger, avec Bazoum Mohamed dont les pièces d'état-civil ont été jugées frauduleuses. Seïni Oumarou, son actuel allié politique, a notamment contesté la légalité et la légitimité de sa candidature, attaquant, par deux fois, le maintien de son dossier devant la Cour constitutionnelle. Un vain combat ! La Cour elle-même a reconnu et écrit dans un de ses arrêts avoir curieusement retrouvé dans le dossier 2016 de Bazoum Mohamed un autre certificat de nationalité qui n'a rien à voir avec celui qu'il a présenté pour l'élection présidentielle de 2021. Malgré tout, la même cour validera sa candidature et Seïni Oumarou, le plus indécrottable des contestataires de cette candidature, a surpris les Nigériens en soutenant tout de même Bazoum Mohamed. Un retournement de veste à la hauteur de l'aveu de la Cour constitutionnelle sur l'existence de deux certificats de nationalité au nom de Bazoum Mohamed.

Certains citoyens, militants du Pnds Tarayya, parti au pouvoir, s'adonnent à des activités illicites, violent les lois, détournent des milliards, mettent en péril la sécurité des Nigériens et la défense du territoire national, tiennent des discours ethno-régionalistes, font dans le trafic de drogue, etc. Dans une totale impunité.

Sur le plan de la justice, la rupture d'égalité des citoyens devant la loi est manifeste, criarde et révoltante. Certains citoyens, militants du Pnds Tarayya, parti au pouvoir, s'adonnent à des activités illicites, violent les lois, détournent des milliards, mettent en péril la sécurité des Nigériens et la défense du territoire national, tiennent des discours ethno-régionalistes, font dans le trafic de drogue, etc. Dans une totale impunité, si ce n'est d'ailleurs, avec en prime, une promotion dans l'administration ou de nouvelles occasions de violer les lois. D'autres, adversaires politiques, journalistes et acteurs de la société civile contestataires sont en permanence dans le collimateur d'une catégorie de juges de service prêts à tout pour gravir les échelons ou disposer d'une enveloppe. Il y en a qui, selon des sources judiciaires, ne cachent même pas leur appartenance au parti au pouvoir et leur volonté de servir ses desseins. Le scandale des fonds de l'armée détournés au ministère de la Défense nationale est symptomatique de cette rupture d'égalité des Nigériens devant la loi. Aucune des personnes mises en cause n'a été véritablement inquiété. Quelques interpellations de fortune, juste pour amuser la galerie d'une presse qui a cru, un moment, que pour une fois, le régime s'est décidé à nettoyer les écuries d'Augias. Hélas ! Dans une violation des procédures comme les tenants du pouvoir actuel savent le faire lorsqu'il s'agit des leurs, Ouhoumoudou Mahamadou, le tout nouveau Premier ministre, a été commis par Issoufou Mahamadou aux fins d'examiner les voies et moyens en vue de minimiser au maximum les montants mis en cause. La gymnastique a été faite par Ouhoumoudou et les fournisseurs incriminés ont été priés de rembourser des sommes assurément dérisoires. De justice pour l'Etat grugé, il n'y en aura pas. Quant aux acteurs véritables de ces détournements commis avec la complicité des commerçants du régime, ils se coulent douce, certains avec des fortunes énormes investies dans l'immobilier.

Depuis 10 ans, seuls Issoufou Mahamadou et une poignée de fidèles lieutenants sont en mesure de dire ce que le pétrole a généré comme ressources.

Sur le plan de l'économie, le Niger n'a sans doute jamais connu une telle prédation de ses ressources que durant le règne d'Issoufou Mahamadou. Les scandales financiers dans lesquels l'Etat a perdu des milliards ne se comptent plus. À la Société de raffinerie du pétrole de Zinder (Soraz), à la Centrale d'achat d'intrants et de matériels agricoles (Caima), dans l'achat de l'avion présidentiel, avec la société Africard, etc., les caisses de l'Etat n'ont jamais été autant vandalisées que sous Issoufou. Même les aides alimentaires, à l'image du don de riz pakistanais destiné aux populations éprouvées de Diffa ou encore la défense de l'intégrité territoriale comme cela a été le cas avec le scandale du ministère de la Défense nationale ne sont pas épargnées. Quant aux fonds générés par l'exploitation du pétrole, depuis 10 ans, seuls Issoufou Mahamadou et une poignée de fidèles lieutenants sont en mesure de dire ce que le pétrole a généré comme ressources. Des ressources autour desquelles l'opacité totale a été entretenue et qui n'ont pas permis au Niger de se doter d'armements adéquats ou de relever les défis de l'eau, de l'école et de la santé. Trois secteurs délaissés et dont le sort, peu préoccupant pour les gouvernants actuels, inquiète au plus haut point les Nigériens. Les experts financiers évaluent les fonds détournés sous Issoufou à des centaines de milliards de francs CFA.

Les soldats tombent régulièrement dans des embuscades meurtrières ou essuyant des attaques qu'une surveillance aérienne aurait pu éviter ou conjurer

Concernant la sécurité, le règne d'Issoufou Mahamadou a été jalonné de morts, de larmes et de désolation. D'abord à Diffa, avec Boko Haram qu'il a tout fait pour provoquer et braquer sur le Niger, puis au nord-Tillabéry où, selon toute vraisemblance le but des forces obscures qui s'attaquent au Niger est de chasser les populations de leurs terres, en passant par le nord-Tahoua, il n'y a que des morts. On détourne des milliards à des fins personnelles, dans l'impunité totale alors que le régime n'a pas fourni le moindre effort en vue d'acquérir des moyens militaires à la hauteur des enjeux et des défis. Les soldats tombent régulièrement dans des embuscades meurtrières ou essuient des attaques qu'une surveillance aérienne aurait pu éviter ou conjurer. Au contraire, pour enrichir davantage ses réseaux financiers, le régime a fermé les yeux sur la fourniture d'armes et de munitions défectueuses.

Dans le nord-Tillabéry, notamment, les attaques sont désormais orientées vers les populations civiles, massacrées et terrorisées tandis que leurs maisons sont incendiées et leurs troupeaux, tranquillement emportées vers des zones de liberté pour les assaillants. Avec Bazoum Mohamed qui crie à la continuité de ce qui s'est passé au cours de la décennie achevée le 2 avril dernier, il faut craindre le pire pour le Niger, en particulier dans ses zones du nord-Tillabéry et du nord-Tahoua. " Consolider pour avancer ", dit Bazoum Mohamed. C'est assurément un message pour d'autres que les Nigériens.

Laboukoye

Le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indatou a effectué, hier matin à Niamey, une série de visites dans les différents services de la Gendarmerie Nationale. Ces déplacements entrent dans le cadre des visites de prise de contact et du constat des conditions de vie et de travail des agents des services relevant de son Ministère. Tôt le matin du mercredi 19 mai 2021, la forte délégation qui accompagne le ministre Alkassoum Indatou, a été accueillie à l’entrée du Haut Commandement de la Gendarmerie Territoriale, par le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, le Général de Brigade Salissou Wakasso et ses collaborateurs. Après les honneurs militaires présentés par les éléments du GARSI, une rencontre a eu lieu dans la salle de réunion dudit service, entre la délégation ministérielle et leurs hôtes. 

Après une présentation globale du Corps de la Gendarmerie Nationale, dans la salle de réunion, le ministre a successivement visité les différents services du Haut Commandement de la Gendarmerie Territoriale, à savoir la Direction de la logistique, celle de l’information et de relation extérieure, celle des services de la santé et de l’Action sociale, celle des transmissions, de l’information et des nouvelles technologies de la Communication et le garage. Partout où le ministre est passé, des explications claires et précises lui ont été données par les chefs des services, appuyés par le Général de Brigade Salissou Wakasso. Des défis ont aussi été soulevés par les intervenants. Des propositions de solutions ont été apportées sur place, par rapport aux autres défis plus imposants ; le ministre de la Défense Nationale a pris l’engagement de prendre rapidement des dispositions pour y faire face. 

Par la suite, la délégation ministérielle a pris la route du quartier Koira Tégui, où se trouve l’Ecole de la Gendarmerie Nationale. Toujours accompagné du Général de Brigade Salissou Wakasso, Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, le ministre Alkassoum Indatou, a eu droit, à l’entrée de l’établissement, aux honneurs militaires. Sur place, il a visité les salles de classes, les sites de formation physiques, les dortoirs, la cuisine et le restaurant. Le ministre de la Défense nationale a échangé avec les différents responsables pour s’enquérir des conditions dans lesquelles opèrent les gendarmes. A l’endroit des élèves gendarmes, le ministre a eu ces mots : «Soyez fiers d’avoir choisi ce noble métier, d’avoir eu l’esprit de don de soi, de sacrifice pour défendre les Nigériens et leurs biens. Soyez-en fiers. Mais soyez aussi engagés, respectueux et courageux, car la nation, toute entière compte sur vous».

Le ministre Alkassoum Indatou, a reçu aussi des explications sur le fonctionnement des différents services. Des précisions sur le personnel, le matériel et les infrastructures lui ont été données, lors d’une réunion tenue à l’amphithéâtre de ladite école. Là aussi, des défis ont été évoqués. Après avoir attentivement écouté les différents responsables de l’établissement, le ministre Alkassoum Indatou, a pris l’engagement de s’y atteler pour apporter des solutions à leurs préoccupations, dans des délais raisonnables.

Mahamadou Diallo(onep)

20 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre du Pétrole, M. Mahamane Sani Mahamadou poursuit sa mission à l’intérieur du pays. Ainsi après la zone de Gaya hier, le ministre Sani Mahamadou était, ce mercredi 8 février, entre les régions de Dosso et Tahoua pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux du Pipeline export Niger-Bénin (PENB). Partout où ils sont passés, le ministre et sa délégation ont reçu des explications sur les travaux spécifiques conduits sur les différents sites et sur la bonne marche des travaux du PENB.

Sur le site N1108, à quelques dizaines de kilomètres après Boureimi, le ministre du Pétrole a visité les tranchées d’enfouissement des tubes métalliques du Pipeline et le matériel lourd qui est utilisé pour accomplir ce travail. Il a également posé des questions aux techniciens du sous-traitant nigérien sur des éventuelles formations reçues. Le technicien Nigérien en charge du chantier a confirmé au ministre et à sa délégation la qualité de la formation initiale que les partenaires chinois leur ont dispensée. Sur ce site, les travaux avancent en fonction de la nature du sol, soit une progression de 100 à 700 mètres par jour selon les explications du technicien.

Sur le deuxième site, celui du chantier de soudure à Kieché, le ministre Mahamane Sani Mahamadou s’est intéressé aux conditions de sécurité des ouvriers Nigériens qui sont occupés, sous la supervision d’ingénieurs chinois, à souder un à un, les tubes métalliques qui seront enfouis sous terre pour  constituer ainsi le pipeline PENB. D’impressionnantes mesures de sécurité au travail existent autour des équipes de soudeurs. Selon les informations données par les techniciens au ministre et à sa délégation, les travaux de soudure progressent au rythme quotidien d’un kilomètre par jour. A sa finition, le Pipeline export Niger-Bénin (PENB) sera long de 1950 kilomètres.

Après l’étape de Doutchi, la délégation ministérielle est arrivée à Konni, en début de soirée. Pour la matinée de demain jeudi 9 février, le ministre se rendra sur le site de la station de pompage PS 05.

Souleymane Yahaya, Envoyé spécial

Source : http://www.lesahel.org/

 

Dans le cadre des visites de prise de contact qu’il a entreprises depuis quelques jours, au niveau des structures relevant de son département ministériel pour échanger avec les responsables des conditions de vie et de travail des agents, le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano, s’est rendu hier matin dans les locaux de la Radio-Télévision du Niger (Voix du Sahel, Télé Sahel et Tal TV), au Groupe de Radio et Télévision Bonferey et au Journal la Roue de l’Histoire. Ces visites ont été l’occasion pour le ministre en charge de la Communication d’encourager les médias à plus de créativité et surtout à la production des messages qui peuvent influencer positivement les attitudes et comportements des Nigériens.

A la Voix du Sahel tout comme dans les autres médias visités notamment Télé Sahel, Tal TV, Groupe de Radio et Télévision Bonferey et le Journal La Roue de l’Histoire, le message du ministre en charge de la Communication est resté pratiquement le même, celui d’encourager et de motiver les agents à l’amour du travail bien fait, à développer une bonne collaboration entre les agents, à la compréhension et la discipline. Il s’est dit aussi disposé à accompagner les médias dans l’accomplissement de leur mission et l’atteinte de leurs objectifs. Le ministre Mahamadou Lawaly Dan Dano a précisé qu’en réalité sa réussite à la tête de ce département ministériel dépend largement de la contribution, l’accompagnement et le soutien de la presse.

C’est pourquoi le ministre en charge de la communication a aussi rappelé aux responsables des différents médias visités l’une de ses préoccupations, celle de l’amélioration surtout du contenu. Ce dernier doit être en lien avec les attentes et les préoccupations de la population. Il s’agit donc de faire en sorte que le message diffusé ou les thématiques développées touchent la vie de notre société. A cet effet, il a évoqué entre autres sujet à mettre en exergue celui de la sécurité, la citoyenneté, le patriotisme, la lutte contre la corruption, contre la mendicité et la dépravation des mœurs. Selon le ministre de la Communication, la presse a un rôle important à jouer dans la communauté, celui de la transformation positive des comportements de la population à travers des reportages, des productions et des émissions qui captent l’esprit de nos concitoyens.

Le ministre en charge de la Communication, a précisé que l’objectif recherché à travers ces actions est de contribuer à réactiver l’esprit de citoyenneté. «Nos différences et contradictions ne doivent pas constituer un frein à cette dynamique car notre bien commun, c’est le Niger et nous dévons être fiers d’appartenir à cet espace en œuvrant ensemble pour son rayonnement», a-t-il déclaré. Le ministre de la Communication a exprimé sa ferme volonté d’accompagner les médias dans l’amélioration de leur condition de vie et dans le plaidoyer nécessaire dans ce sens. Pour M. Mahamadou Lawaly Dan Dano, la combinaison des ressources humaines et matérielles au niveau de la presse doit contribuer à un changement positif de la production. Il s’est dit aussi conscient des défis auxquels les médias publics et privés font face.

De leur côté, les différents responsables notamment les directeurs généraux des médias visités se sont réjouis de cet esprit de franche collaboration que le ministre en charge de la Communication est en train de développer. L’occasion a été saisie par eux pour soulever certaines préoccupations dont l’insuffisance des moyens, l’insuffisance des ressources humaines ainsi que la question des réseaux sociaux. Toutefois, ils sont unanimes que cet esprit de franche collaboration suivi d’un accompagnement nécessaire peut aider la presse nigérienne à jouer pleinement son rôle, celui de participer à l’enracinement de la démocratie et de la bonne gouvernance.

 Mamane Abdoulaye(onep)

Le mardi 5 novembre 2019, le ministre algérien en charge de la Formation Professionnelle, du Pétrole et du Travail, Pr Dada Moussa Belkhir et la délégation qui l’accompagne ont eu une séance de travail le mardi avec la partie nigérienne conduite par M. Idrissa Tidjani Abdoulkadri, ministre des Enseignements Professionnels et Techniques.

Au cours de cette rencontre, le ministre algérien en charge de la Formation et Enseignement Professionnel a indiqué que dans le cadre d’une politique de coopération définie en étroite relation avec le Ministère des Affaires Etrangères, son département ministériel initie et gère un programme d’assistance et d’échanges, en direction des pays africains. Cela, dans une approche de complémentarité et d’échanges dans la philosophie de la coopération Sud-Sud. Ce programme se traduit essentiellement par la mise à disposition de formations de longue durée, de bourses et d’un appui dans le domaine de l’ingénierie pédagogique et de formation.

La visite de travail que la délégation nigérienne a effectuée en Algérie en janvier 2019, a rappelé le Pr Dada Moussa Belkhir, a débouché sur l’identification de pistes de coopération et d’échanges en adéquation avec des besoins précis identifiés par les experts des deux départements ministériels. Ces axes ont été consignés dans le programme d’action 2019-2020, dont une première évaluation très encourageante incite, a-t-il soutenu, le Ministère de la Formation et de l’Enseignement Professionnel algérien à conforter ses acquis et à valoriser ses premiers résultats notamment pour les volets liés à l’échange de programmes de formation ; à la formation et le perfectionnement de formateurs dans le domaine de l’ingénierie pédagogique et de formation ; à l’octroi de bourses de formation à des stagiaires de la formation professionnelle. Ces actions seront soutenues et consolidées par la mise en œuvre du programme de jumelage entre les deux institutions de formation des Zones frontalières dans le cadre du programme de développement régional appliqué dans les deux pays.

Le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum, poursuit son séjour à New York, aux Etats Unis d’Amérique où il prendra part à la 77ème session de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) qui se tiendra du 20 au 26 septembre 2022.

Ce conclave est traditionnellement l’occasion pour les Chefs d’Etat et de gouvernement de se retrouver au siège des Nations Unies pour échanger sur les grands sujets de l’heure. Les programmes des travaux de cette session de l’Assemblée générale comporteront le débat général du 20 au 26 septembre sous le thème « un tournant décisif : des solutions transformatrices face à des défis intriqués » et des réunions thématiques de haut niveau consacrés sur les Objectifs du Développement durable (ODD), les droits des minorités, les changements climatiques, l’Ukraine, le Sahel ou l’élimination des armes nucléaires. L’éducation fera l’objet d’une attention particulière puisque, sous l’impulsion du secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres, un « Sommet sur la transformation de l’éducation » se tiendra du 16 au 19 septembre.

L’objectif assigné sera de mobiliser le public à travers le monde des jeunes, des enseignants, de la société civile et d’autres pour soutenir la transformation de l’éducation.

Comme on le sait, l’éducation est au centre des préoccupations du Président Mohamed Bazoum, comme en témoigne la tenue à Niamey, le mardi 13 septembre 2022 de la Table Ronde Gouvernement du Niger-Système des Nations Unies pour la transformation de l’éducation au Niger, en prélude de la réunion de New-York. Les débats se sont focalisés sur les enjeux pour la recherche de l’équité, la qualité et de l’efficacité de l’éducation, mais aussi les grandes questions de la finalité de l’éducation et du projet des internats pour les jeunes filles.

Un Sommet extraordinaire de la CEDEAO, en raison de la présence concomitante des Chefs d’Etat se tiendra en marge de l’Assemblée Générale sur les urgences politiques et sécuritaires de l’organisation régionale.

Les travaux de cette session seront dirigés par le nouveau président de l’Assemblée Générale, le Hongrois Csaba Kőrösi qui a pris le relais de son prédécesseur, Abdulla Shahid des Maldives. Près de 90 Chefs de l’Etat et de gouvernement sont attendus à cette Assemblée Générale qui retrouve son cours après deux ans marquées par la pandémie du Covid.

Le Président Mohamed Bazoum mettra ensuite à profit son séjour pour assister à un important « Sommet sur l’Energie en Afrique » qui se tiendra du 22 au 23 septembre 2022 à Houston au Texas.

Le Chef de l’Etat accordera une série d’audiences de haut niveau avec le Secrétaire d’Etat américain, M. Antony Blinken, M. Pedro Sanchez, le Président du Gouvernement Espagnol, le Chancelier Allemand Olaf Scholz et rencontrera la Directrice Exécutive du Millennium Challenge Corporation (MCC) Mme Alice Albright.

Hier, dimanche 18 Septembre 2022, l’agenda du Chef de l’Etat comportait plusieurs rencontres, notamment avec Mme Bisa Williams, ancienne ambassadrice des USA au Niger, cofondatrice de Williams Strategy Advisors (LLC-WSA), avec M. Jurgen Stock, Directeur général d’Interpol, et une délégation  d’Africa Center Atlantic Concil conduite par la présidente dudit centre, Mme Rama Yade.
ONEP

(Source : Cellule Communication de la Présidence de la République)

 

 

En marge du US-Africa Business Summit qui se tient à Gaborone (Botswana), le Président de la République, M Mohamed Bazoum et sa délégation ont visité, dans la matinée d’hier jeudi 13 juillet 2023, les installations de la Diamond Trading Company (DTC), la société d’Etat qui exploite, traite, trie et écoule le diamant du Botswana, deuxième producteur mondial de cette pierre précieuse. Environ 20 000 personnes travaillent pour la DTC à différents stades de la chaîne : mines, traitement, tri et vente. Le Botswana est associé dans cette exploitation au géant sud-africain De Beers, au sein d’une entité dénommée Debswana. La délégation nigérienne a reçu d’amples explications sur le fonctionnement de la chaîne diamantifère et visité son centre de tri.

Dans l’après-midi du jeudi, le Président Mohamed Bazoum et sa délégation ont visité une ferme modèle de production animale, située à une centaine de kilomètres de la capitale Gaborone.

Direction de la Communication de la Présidence de la République

Source : https://www.lesahel.org

 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum poursuit sa visite de travail dans la région de Tahoua, en compagnie du 4ème Vice-président de l’Assemblée Nationale, de plusieurs membres du gouvernement, des responsables d’institutions de la République, des députés nationaux, et plusieurs personnalités civiles et militaires. Ainsi, après Badaguichiri et Dangona, le Chef de l’Etat s’est rendu hier jeudi 20 juillet 2023 au village de Tabalak (50km de la ville de Tahoua) où il a inauguré solennellement la section Tahoua-Tabalak de la route Tahoua-Arlit (RTA). Le coût global des travaux s’élève à 28.741.098.815 FCFA HT-HD dont le financement est assuré grâce à un Partenariat Public Privé avec l’entreprise nigérienne MBC. La cérémonie inaugurale s’est déroulée notamment en présence du ministre de l’équipement, M. Moctar Gado Sabo, du gouverneur de la région de Tahoua, du président du Conseil Régional, des autorités administratives et coutumières locales.

C’est un tronçon de cinquante km entièrement bitumé qui vient d’être ouvert à la circulation. Le projet de réhabilitation de la route Tahoua–Arlit (RTA) dans sa section Tahoua -Tabalak longue de 50 km a été lancé le 20 Octobre 2020. Il comporte une traversée urbaine de Tahoua en 2×2 voies sur 8 km et le reste en 1×2 voies. La particularité des travaux de réhabilitation de cette route est le niveau élevé de leur qualité. D’après le ministre de l’équipement, la réhabilitation de cette voie a consisté à l’utilisation de la formule du béton bitumineux avec 5 cm d’épaisseur de la couche de roulage et une couche de fondation améliorée au ciment, c’est-à-dire le standard le plus élevé, cela afin de garantir une grande longévité à cette route. « C’est un travail de qualité exécuté en toute célérité qui réconforte le gouvernement quant au choix de l’entreprise », a estimé M Moctar Gado Sabo.

 

Sur le plan environnemental et social, plusieurs travaux connexes ont été réalisés dont 21 blocs de 02 salles de classes avec latrines et forages positifs, murs de clôture pour l’ensemble des écoles se trouvant dans l’emprise du projet, une villa de passage à Tabalak, de l’éclairage public au niveau de toutes les agglomérations traversées, des forages équipés pour le besoin en eau de la population. Un camping touristique à Tabalak et un parking gros porteurs à Tabalak sont en cours de réalisation.

La réalisation de cette route revêt une importance capitale sur le plan socio-économique pour les populations des localités desservies notamment en termes d’échanges commerciaux et d’amélioration de leurs conditions de vie. Cette route constitue un maillon important de la Route Tahoua-Arlit (RTA) dite route de l’uranium et contribue aussi au désenclavement des zones de production agro-pastorales, à l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base, à la stimulation et la facilitation des échanges économiques et commerciaux entre le Nord et le Sud du pays. Elle facilite, en outre, la mobilité des personnes et des biens tout en contribuant au renforcement de la sécurité intérieure.

La réhabilitation globale de la RTA, bientôt une réalité

Au sortir de la cérémonie d’inauguration de ce tronçon, le Président de la République a annoncé que l’entreprise MBC a déjà un contrat pour réaliser la section Tabalak-Abalak de 80 Km. Aussi, aujourd’hui (21 juillet) le Chef de l’Etat procédera au lancement de la partie Abalak-Tamaya. Puis il se rendra bientôt à Agadez pour lancer les travaux des segments Agadez-Arlit. « D’ici deux années au maximum, nous en aurons terminé avec la RTA entre Tahoua et Agadez », a-promis le Chef de l’Etat. « C’est indispensable ! En effet, parce que la route s’est beaucoup dégradée et c’est une route cruciale. C’est une route à caractère véritablement national. Nous avons une partie de notre économie minière à Arlit, et vous voyez combien les besoins étaient pressants que cette route soit réalisée. Nous sommes en train de le faire progressivement mais rigoureusement », a indiqué le Président Bazoum.

Ce faisant, le Chef de l’Etat a apprécié à juste titre la formule béton-bitumineux et compte en faire désormais le standard de qualité plus durable en matière de réalisation d’infrastructures routières au Niger. Par rapport à la question de privilégier les entreprises locales, le Président de la République précise que les entreprises locales ne seront préférées que dans la mesure où elles feront un travail de qualité. « Si elles ne font pas un travail de qualité, nous ne pouvons pas faire ce travail d’émulation », a-t-il tranché.

 

A tout point de vue, le défi du développement du réseau routier est en train d’être relevé dans une vision cohérente consistant à désenclaver le « monde rural », raccourcir certains trajets en multipliant les axes praticables entre les grandes villes pour faciliter l’écoulement des produits agro-sylvo-pastoraux. Aujourd’hui, souligne-t-on, de Tahoua à Niamey le trajet est réduit d’environ 100km quand un voyageur contourne Konni via Dangona-Yaya, puis en privilégiant la route Dogondoutchi Loga. Dans le même sens, le Président de la République a évoqué les travaux de la route Tahoua–Inkarkadam, Tebaram-Sanam-Abala-Filingué et Ballayara-Niamey. « C’est cela notre philosophie en ce moment ; celle de diversifier les voies de communication, rendre les voyages plus courts, plus agréables mais surtout favoriser des économies sur le transport », a déclaré le Président Mohamed Bazoum, avant de conclure que «tout investissement qu’on fait dans les routes est un investissement dans l’économie ».

A noter enfin que le Président de la République est arrivé en début de soirée à Tchintabraden où il a passé la nuit. Sur son trajet, la délégation présidentielle a marqué un arrêt à Kao où les populations se sont fortement mobilisées pour saluer le Chef de l’Etat et sa délégation. A son arrivée à Tchinta, le Président Bazoum a reçu un accueil exceptionnel. Hommes et femmes, jeunes et vieux de toutes les couches socioprofessionnelles se sont fortement mobilisés pour donner à cette visite du Chef de l’Etat, l’allure d’une fête.

Ismaël Chékaré, ONEP-Tahoua

Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E M. Mohamed Bazoum poursuit la visite de travail qu’il a entamée, le mardi 9 novembre 2021, à Paris, en France, où il prend part à une série de réunions de haut niveau. Cette série de rencontres revêt un caractère tout particulier pour le Niger et le Président Bazoum qui se fait un honneur de renforcer la visibilité de notre pays à l’international.

Ainsi, hier dans l’après-midi, le Président Mohamed Bazoum a pris part à la cérémonie solennelle d’ouverture de la 4ème édition du Forum de Paris pour la Paix. En  procédant à l’ouverture des travaux, le Président Emmanuel Macron a fait un vibrant plaidoyer en faveur d’un « multilatéralisme efficace ».

« Il nous faut maintenant adopter ces méthodes du multilatéralisme efficace pour relancer un agenda du contrôle des armements, de coopération entre les grandes puissances, et de lutte contre la désorganisation du monde, car sinon, les grands conflits qui aujourd’hui se préparent et les tensions qui menacent chaque jour d’escalade, viendront retarder ces agendas essentiels », a-t-il dit. Il a ensuite souligné la nécessité de bâtir des coalitions nouvelles pour régler des crises régionales et construire la paix, tout en exprimant sa conviction d’aboutir à « un nouveau consensus de Paris ».

Aujourd’hui, vendredi 12 novembre 2021, comme l’a annoncé l’Élysée, le Président Mohamed Bazoum et ses homologues du Burkina Faso, SEM. Roch Marc Christian Kaboré et du Tchad, M. Mahamat Idriss Déby, seront reçus à l’Elysée où ils s’entretiendront avec le Président Français Emmanuel Macron sur la situation au Sahel.

Le Chef de l’Etat assistera également, ce même vendredi, à l’ouverture de la 41ème Session de la Conférence générale de l’UNESCO, ainsi qu’aux cérémonies célébrant le 75ème anniversaire de l’UNESCO.

Il faut rappeler que le Président de la République est accompagné dans ce déplacement de :

M. Hassoumi Massoudou, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Alkassoum Indatou, Ministre de la Défense Nationale ; M. Ahmat Jidoud, Ministre des Finances ; M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République.

Par Assane Soumana(onep)

12 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

La deuxième journée de la visite du ministre d’État, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables dans les services de la NIGELEC, le 27 juillet 2022 a concerné le Site Goudel, communément appelé NIGELEC Centrale, la Centrale ISTITHMAR Goudel, l’Agence A1 de Kouara Kano, la Station de pompage de Gorou Banda, la Centrale de Gorou Banda, le Poste Gorou Banda et le chantier de la centrale solaire, un vaste projet financé par l’Agence Française de Développement (AFD).

Cette sortie de deux jours a permis au ministre d’Etat et sa délégation de visiter de fond en comble, les services et les installations de la NIGELEC au niveau de la région de Niamey. Le but de cette visite est de constater et apprécier le fonctionnement de la Société Nigérienne d’Electricité.

A noter que dans le même sens, le ministre d’État, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou a effectué une visite sur les installations de la NIGELEC et la SONICHAR au niveau de la région d’Agadez. L’objectif de toutes ces sorties est de constater les capacités humaines, matérielles et infrastructurelles dont la NIGELEC dispose. « Je voudrais constater pour moi-même les capacités humaines, matérielles et infrastructurelles que nous avons au niveau de la société NIGELEC pour satisfaire les besoins en demande électrique des populations du Niger », a expliqué le ministre d’Etat.

A l’issue de ces deux jours de visite, le ministre d’État, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou a salué les efforts des agents et surtout les capacités énormes développées durant des années par la Société Nigérienne d’Electricité, sous la direction de M. Halid Alhassan, afin d’améliorer constamment les services. Conscient des défis et les demandes importantes en matières d’énergies, le ministre d’Etat, M. Ibrahim Yacoubou a ajouté que des travaux sont en cours pour améliorer de manière substantielle les capacités de production de la NIGELEC à la hauteur de la demande.  

L’engagement de satisfaire la population nigérienne dans le domaine énergétique

La question de l’énergie est un enjeu de développement. A cet effet, le ministre d’État, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables M. Ibrahim Yacoubou a dévoilé la stratégie développée pour répondre aux attentes de la population en matière énergétique. « Ce que nous sommes en train de faire au niveau du Gouvernement, c’est de poursuivre trois objectifs de manière déterminée, notamment accroitre l’accès à l’énergie, faire en sorte qu’il ait plus de nigériens qui ont accès à l’électricité, faire en sorte qu’il ait plus de localités électrifiées, accroitre la capacité de production au niveau national et de manière diversifiée incluant les énergies renouvelables, et l’amélioration la qualité du service public », a-t-il dit. « Nous allons tout faire pour que les objectifs que le Président de la République nous a assignés soient atteints. Ce que nous voulons, c’est de satisfaire la population nigérienne dans le domaine énergétique. Tout cela n’est possible que si nous disposons des capacités qui nous permettent de les atteindre. Et je suis très heureux de voir qu’au niveau de la Société Nigérienne d’Electricité des capacités énormes se sont développées durant des années et qui ont permis d’améliorer constamment le service, notamment au niveau de la formation et le renforcement de capacité du personnel, les capacités de la production, la distribution, etc. L’ensemble de cette chaine qui est énorme dont les nigériens ne se rendent toujours pas compte est une chaine qui s’améliore de façon progressive. Je sais que les défis sont nombreux et les demandes sont importantes mais nous sommes en train de travailler pour que les mois à venir nous puissions améliorer davantage nos capacités de production et autres », a déclaré M. Ibrahim Yacoubou.  

Par ailleurs, le ministre d’État, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables a notifié qu’au Niger, la demande en électricité augmente de 10 à 12% chaque année. « Nous devons faire en sorte qu’un grand nombre de villages aient de l’électricité. Ce travail nécessite la compréhension et le soutien de la population, l’investissement des moyens propres de l’Etat et ses partenaires. Je voudrais rassurer les nigériens que tout est mis en œuvre pour améliorer davantage les services de la NIGELEC », a-t-il précisé. 

En matière énergétique, M. Ibrahim Yacoubou a annoncé que le Niger dispose de plusieurs projets très importants dont certains sont en cours et d’autres vont commencer cette année. « Nous avons des projets d’accès à l’électricité qui seront mis en œuvre et qui vont nous permettre de progresser. En matière de production, nous avons également la possibilité, si tout ce qui est mis en place se réalise sans obstacle, d’avoir des capacités importantes », a conclu le ministre d’Etat.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

 

Dr Ibrahim Boukary visite l’Agence Nigérienne de la Mutualité Sociale (ANMS) et l’Observatoire National de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (ONEF)

Le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Dr Ibrahim Boukari continue les visites qu’il a entamées dans les services et établissements sous tutelle de son département ministériel. Hier, le ministre et la délégation qui l’accompagne se sont rendus successivement à l’Agence Nigérienne de la Mutualité Sociale (ANMS) et à l’Observatoire National de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (ONEF), deux Etablissements qui se trouvent dans le même bâtiment sis au quartier Dar-Slam, sur la route de la Francophonie.

A son arrivée aux environs 9 heures 30 minutes sur les lieux, le ministre et sa délégation ont été accueillis par Mme Abdoul-Aziz Haoua Mamane, Directrice générale de l’ANMS et M. Oumarou Ibrahima Directeur Général de l’ONEF. La visite a débuté au deuxième étage du bâtiment abritant les bureaux de l’Agence Nigérienne de la Mutualité Sociale (ANMS). Dès l’entrée du bâtiment premier constat : une infrastructure vieillissante qui manque de lumières (dans les couloirs, les escaliers et dans certains bureaux), présence d’un dépotoir à côté du bâtiment, problème de  climatisation dans certains bureaux, des plafonds en mauvais état à certains endroits, etc. En fait, des conditions de travail qui mettent les agents dans une situation d’insécurité avec notamment des risques des courts circuits pour défaut d’une bonne installation électrique et sanitaire faute d’hygiène aux alentours du bâtiment.

Face à ce problème les responsables ont souligné avoir écrit et informé le propriétaire de cet immeuble, mais la solution ne suit pas. Alors que c’est un bâtiment que l’Etat loue à hauteur de trois millions de FCFA par mois. Sur place le ministre a donné des instructions au secrétaire Général Adjoint, au DRFM et aux responsables des deux structures logées dans le bâtiment pour qu’il y’ait une réunion au ministère avec le propriétaire. «C’est avec le dialogue qu’on aboutira à une solution. Il faut donner un délai, avec des engagements pris. C’est en cas de manquement que d’autres solutions peuvent être envisagées», a déclaré Dr Ibrahim Boukary tout en restant ferme parce que, ajoute-t-il, c’est des agents qui sont exposés à des risques.

Après la visite au niveau de l’ANMS, le ministre a écouté les responsables qui ont présenté leur structure et soumis des doléances. Cette présentation a laissé comprendre que cette structure a comme mission la contribution à la mise en œuvre de l‘objectif général de la Politique nationale de protection sociale. A ce titre, elle assure la mission de la régulation de la mutualité sociale au Niger. Le secrétaire Général de l’Agence M. Boureima Hamadou a exprimé un besoin en personnel avec des profils précis. Il s’agit d’un économiste et d’un juriste. Le ministre a instruit la DRH pour étudier le besoin et proposer des pistes de solution. Il en va de même pour la question de matériel roulant parce que l’Agence ne dispose d’aucun véhicule pour ses activités. Relativement à l’insuffisance des ressources financières, le ministre a demandé aux responsables de la structure de prospecter d’autres partenaires car, «l’Etat ne peut pas à lui seul satisfaire tous les besoins. Utilisez le peu qu’on vous donne pour prospecter d’autres pistes. Nous sommes là pour vous accompagner si ce que vous voulez faire cadre avec la réglementation en vigueur», a déclaré le ministre.

Dr Ibrahim Boukary a visité également les bureaux de l’Observatoire National de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (ONEF) avant de rencontrer le personnel de cette structure. Le directeur général, M. Oumarou Ibrahima a précisé que l’ONEF est un Établissement Public à Caractère Social (EPS) créé par la loi n° 2012-24 du 02 mai 2012 et régi par la loi n° 2003-033 du 05 août 2003. Il est placé sous la tutelle administrative du ministère chargé de l’Emploi et de la Formation Professionnelle et la tutelle financière du ministère des Finances. L’Observatoire dispose d’une autonomie de gestion et des organes délibérants que sont le Conseil d’Administration composé de douze (12) membres, le Conseil Scientifique et Technique de quinze (15) membres et l’organe de gestion qu’est la Direction Générale.

Il a pour mission de mettre à la disposition du public et des décideurs publics et privés, les éléments de compréhension et d’orientation en matière de création d’emploi et d’amélioration de l’adéquation de la formation aux possibilités présentes et futures du marché de travail. M. Oumarou Ibrahima a présenté succinctement tous les résultats des études réalisées par sa structure, résultats qui font de l’ONEF une référence dans la sous-région et qui attire les partenaires nationaux et internationaux.

Très satisfait du résultat de la structure, le ministre a félicité le personnel et l’a encouragé à aller de l’avant. Il a assuré sa disponibilité pour un besoin d’accompagnement pour toute proposition allant dans le sens d’améliorer la qualité du travail et de nouer d’autres partenariats. Le ministre a invité les responsables à plus de communication en vue de vulgariser tous les résultats obtenus afin qu’ils profitent à d’autres.

Ali Maman

08 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Poursuite de la visite du Président de la République à New York, aux Etats Unis d’Amérique : SEM. Issoufou Mahamadou s’est entretenu avec plusieurs personnalités dont le Secrétaire Général de l’ONULe Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a rencontré successivement, hier jeudi 26 septembre 2019 à New York, les investisseurs canadiens et le Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), M. Li Yong

Le mercredi 25 septembre 2019 dans l’après-midi, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, s’est entretenu, au siège des Nations Unies, avec le Secrétaire Général de l’ONU, M. Antonio Guterres.

Peu après, SEM Issoufou Mahamadou a pris part à une Réunion des Chefs d’Etat du G5 Sahel sur la situation au Mali.

Auparavant, le mardi 24 septembre 2019, le Président de la République a eu un entretien avec la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo.

Il importe de rappeler que depuis son arrivée, dans la nuit du samedi 21 septembre 2019, à New-York où il a prononcé mardi dernier un important discours lors du Débat Général de la 74ème Session Ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le Chef de l’Etat a participé à plusieurs rencontres bilatérales, régionales et internationales.

Abdourhamane Alilou, AP/PRN

27 septembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/

Brigi PRAMEX NigerPoursuivant sa visite officielle à Paris, en France, le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, a présidé, hier tôt dans la matinée, le forum économique francophone dans les locaux de PRAMEX. Le PRAMEX, leader français de conseil en implantation internationale, appuie depuis 1975 les entreprises françaises dans le monde.

Dans son mot introductif, le président du PRAMEX a fait la genèse de la création de son institution, tout en rappelant le rôle du Niger dans sa cette création. En effet, le PRAMEX a vu le jour juste 5 ans après la création de l'Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), l'ancêtre de la Francophonie. Depuis lors, a-t-il expliqué, le PRAMEX œuvre pour le rayonnement des entreprises françaises dans l'espace francophone.

Issou Doha Qatar 2017Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, au deuxième jour de sa visite officielle à Doha, au Qatar, a rendu mercredi matin, 8 février 2017, une visite de courtoisie à l’Emir Père, Sheikh Hamad bin Khalifa Al-Thani. Les deux personnalités ont eu un entretien en tête-à-tête au Palais Diwan EL Amir.

Le même jour, le Président Issoufou Mahamadou a reçu, successivement, le Ministre de la Défense de l’Etat du Qatar, SE Dr. Khalid bin Mohamed Al-Attiyah, celui des Finances, SEM Ali Sherif Al-Amadi, le Procureur Général de l’Etat du Qatar, Dr. Ali Bin Fetais Al-Marri et le Président de Qatar Investment Authority, Sheikh Abdallah bin Mohamed bin Masaoud-Al-Thani. Outre ces rencontres, le Chef de l’Etat a visité, à Doha, le siège d’Al-Jazeera Media Corporation.

Les séries de visites des membres de la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAGI) de l’Assemblée nationale se poursuivent activement dans les Institutions et Ministères relevant de sa compétence. Hier, la délégation des parlementaires s’est successivement rendue à la Cour d’Appel de Niamey, au Ministère de la Justice, à la Cour des Comptes, Au Conseil d’Etat et à la Commission Electorale Indépendante du Niger (CENI) pour s’enquérir des conditions de travail des agents. La délégation parlementaire est conduite par le président de ladite commission, M. Souley Dioffo. Il s’agit de discuter et d’échanger avec les responsables de l’institution sur le fonctionnement et constater les préoccupations auxquelles ils sont confrontés.

La première étape de la visite a été la Cour d’Appel de Niamey qui est une juridiction de second degré. Elle se réunit pour statuer sur tous les appels de sa compétence interjetés contre les décisions rendues par les juridictions ainsi que sur les autres matières de sa compétence pour lesquelles la loi n’a pas prévu de formation particulière. A Niamey, cette Cour traverse plusieurs difficultés de fonctionnement. Plus de 500 dossiers attendent. En temps normal, la Cour doit tenir dix assises dans l’année, mais c’est à peine qu’elle puisse tenir une seule fois à cause de manque de ressources humaines et financières.

Pour le président de la CAGI, les magistrats de la Cour d’Appel travaillent quelques fois dans des conditions très difficiles. « Nous avons pensé qu’à la veille de discussion budgétaire, notre devoir est de trouver des perspectives pour améliorer les conditions réelles de travail des agents », a-t-il déclaré.

Après, la délégation s’est rendue au Ministère en charge de la Justice où le ministre Marou Amadou les a accueillis avant qu’un exposé leur soit présenté sur la vie de l’institution et sa vision définie pour le secteur de la justice crédible, équitable, efficace et accessible à tous. Malgré les difficultés, le Ministère en charge de la Justice a connu de 2011 à 2018 une évolution à travers l’appui de l’Etat et de ses partenaires. En ce qui concerne les ressources humaines, la présentation montre que le nombre des greffiers qui étaient de 199 en 2011 a évolué avec 413 en 2018. Quant aux magistrats, ils étaient de la même année, 328 et en 2018 397 et en 2019, ils sont 403 magistrats.

Les travaux en séance plénière  de la première session ordinaire de l’Assemblée Nationale au titre de l’année 2017 se poursuivent à l’hémicycle de ladite institution sous la présidence de SE Ousseini Tinni. Au cours de la plénière d’hier, les parlementaires ont examiné et adopté deux projets de lois qui ont été inscrits à l’ordre du jour notamment le projet de loi portant création d’un établissement  public de financement  dénommé « Fonds d’Entretien Routier » en abrégé (FER), et le projet de loi  de règlement pour l’année budgétaire 2015.

Le premier projet soumis à l’appréciation des députés est celui relatif à la loi portant  création  d’un établissement  public de financement dénommé «  Fonds d’Entretien Routier » en abrégé (FER). Ce projet de loi qui a été examiné et adopté par les députés,   vise à transporter  la Directive  N° 12/2009/CM/UEMOA du 25 septembre 2009 portant harmonisation des stratégies d’entretien  routier dans les Etats membres  de l’UEMOA. Il s’agit dans les faits de transformer l’actuelle CAFER en un Fonds d’Entretien Routier notamment avec les innovations suivantes : le montant de la redevance d’usage  routier reste fixé à 20F/CFA/litre de carburant et inscrit  dans la structure  des prix  de l’essence et du gasoil ; le nouveau fer est assujetti aux règles  de la compatibilité commerciale ; l’institution de nouvelles redevances sur les pneumatiques , les transports  de réexportation  de marchandise et de carburant , les billets de transport routier de personnes, les contrats  d’assurance autos et motos et la contribution des sociétés minières. En effet, l’adoption de cette loi permettra assurément une meilleure prise en charge et l’amélioration de la qualité des infrastructures routières.

Les travaux de la 2ème session du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) se poursuivent avec plusieurs communications à son agenda, touchant des thématiques diverses et variées. C’est ainsi qu’hier dans l’après-midi, les conseillers de cette institution ont suivi une communication relative à « l’utilisation des semences améliorées pour une  adaptation de l’Agriculture face aux changements climatiques : quelles stratégies mettre en œuvre ? ». Cette thématique a été présentée par le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Boubacar Goubé Illiassou et son équipe devant le président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC), M. Saley Saidou.

C’est d’abord l’exposé de motif de la Commission Développement Rural et Environnement du CESOC qui a précédé la communication proprement dite. La motivation principale des conseillers est que la situation du secteur semencier n’est guère reluisante dans un pays comme le nôtre où l’Agriculture constitue le moteur de l’économie. Les conseillers de cette institution veulent connaitre véritablement la stratégie ou les stratégies du gouvernement pour sortir du cercle vicieux de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté à travers la production des semences, lesquelles constituent la base de la production agricole.

A l’entame de cette communication, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Boubacar Goubé Illiassou, a précisé que l’utilisation des semences améliorées peut contribuer à elle seule à une augmentation de 30 à 40 % de la production. En effet, la mise au point des semences améliorées au Niger a débuté depuis la grande sécheresse de 1974 où le ministère de l’Agriculture a mis en œuvre, dès 1976, le programme céréalier avec l’assistance de l’USAID. A cette époque-là, six (6) centres de multiplication de semences ont été créés et dotés d’infrastructures et d’équipements de base. Ces centres avaient comme objectif principal la production, la diffusion des semences de variétés améliorées de principales cultures pluviales telles que le mil ; le sorgho ; l’arachide et le niébé. Ils constituaient donc le cœur du schéma de production et de diffusion de semences où l’Etat jouait un rôle essentiel dans la mise à disposition des semences aux producteurs. A la fin des années 90 et début 2000, on assistait à la naissance des premières fermes semencières privées et à la création de l’unité semencière de l’INRAN pour l’approvisionnement en semences de base aux producteurs multiplicateurs. A partir de 2011, a dit le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, l’Etat du Niger a entrepris d’atteindre une augmentation annuelle de 20% des superficies emblavées pour la production des semences de variétés  améliorées afin d’accéder à un niveau de production permettant de contribuer efficacement à résorber le déficit céréalier.

En termes de stratégies en matière de semences, M. Boubacar Goubé Illiassou a souligné qu’en 2012, le Niger a adopté une politique semencière qui vise essentiellement la fourniture régulière aux producteurs nigériens de semences de qualité, de variétés améliorées en quantité suffisante au moment opportun et à un prix abordable ; la création des conditions d’une utilisation des semences de qualité par les agriculteurs ; le renforcement du cadre institutionnel et juridique du sous-secteur semencier, etc. En 2014, le Niger a adopté une loi qui complète le règlement de la CEDEAO par rapport à l’harmonisation des règles régissant le contrôle de qualité ; la certification et la commercialisation des semences végétales dans l’espace UEMOA, etc.

Quant aux mesures prises par l’Etat et ses partenaires pour promouvoir la production et la disponibilité des semences au Niger, il ressort de l’exposé fait par le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage et son équipe que des instructions ont été données par le Président de la République lors d’une réunion du comité d’orientation de l’Initiative 3N de mettre les semences à la disposition des producteurs à temps. S’agissant des difficultés de la filière semencière, l’exposé a surtout relevé la faible capacité de fourniture en semences améliorées ; la faiblesse du dispositif de l’Etat à faire face aux obligations de contrôle de qualité des semences au champ et au laboratoire ; la faible capacité des acteurs semenciers dans le domaine du traitement, conditionnement et stockage de semences de qualité. En définitive, M. Boubacar Goubé Illiassou indique que pour une bonne marche de la filière semencière, il faudrait allouer à ce secteur des ressources financières conséquentes et renforcer les capacités techniques et matérielles des services agricoles. Il est aussi important de finaliser la maison du paysan et la rendre opérationnelle pour favoriser le stockage et la diffusion des intrants. Par ailleurs, il est nécessaire de renforcer les centres de multiplication de semences pour relancer la production de semences. Après cette communication, les conseillers ont posé des questions sur lesquelles le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage et son équipe ont répondu afin que les conseillers du CESOC améliorent leur compréhension par rapport à la problématique des semences améliorées.

Par Hassane Daouda(onep)

30 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

En marge des travaux entrant dans le cadre de la 51ème session du Comité interparlementaire de l’UEMOA (CIP/UEMOA), le président de la commission de l’UEMOA M. Abdoulaye Diop a décliné hier matin, la substance du rapport annuel 2022 sur le fonctionnement et l’évolution de l’Union à travers notamment les actions majeures qui ont été conduites durant l’année 2022. C’est sous les auspices de l’honorable Adam Efangal, président du CIP/UEMOA que s’est déroulée la présentation dudit rapport.

En introduction à la présentation du rapport, le président du CIP/UEMOA a souligné l’intérêt particulier que revêt cet exercice annuel sur le fonctionnement et l’évolution de l’Union au CIP. Pour l’honorable Adam Efangal, cet exercice permet de se rendre compte des progrès accomplis dans la marche vers l’intégration des peuples.

Il ressort de la présentation de ce rapport que d’importants résultats ont été réalisés pour impulser le processus d’intégration régionale. En effet, en 2022, les organes de l’UEMOA ont réalisé les priorités inscrites dans leur projet annuel de performance (PAP). Et au terme de l’exécution des activités au titre de l’exercice budgétaire 2022, les performances de la commission sont maintenues par rapport à 2021. Ainsi, le taux d’exécution financier de l’Union est estimé à 86,35% en 2022 contre 86,81% en 2021. Le taux d’exécution physique s’est établi à 88,76% en 2022 contre 87,87% en 2021. Ces performances réalisées en 2022, en dépit des multiples crises que traversent les Etats membres et des contraintes liées à la pandémie de COVID19, ont bénéficié du dynamisme des économies nationales et d’un environnement international peu favorable, d’une part, et des actions de la commission et des organes de l’Union ainsi que de l’implication des Etats membres pour impulser le processus d’intégration régionale, d’autre part.

En ce qui concerne les perspectives, en 2023, on note que les interventions de l’Union seront orientées notamment par la poursuite de la mise en œuvre des priorités contenues dans le cadre d’actions prioritaires «CAP 2025» avec l’hypothèse de la reprise économique mondiale d’une meilleure maîtrise de la pandémie de la Covid 19, et de meilleures conditions climatiques. Pour 2023, l’activité économique au sein de l’union poursuivrait son dynamisme avec un taux de croissance de 7,2 % après 5,8% enregistré en 2022 ; le taux d’inflation annuel moyen de l’Union en 2023 serait d’environ 5,5% après 7,5% enregistré en 2022. Au niveau des finances publiques, le déficit budgétaire global représenterait 4,9% du PIB. Les recettes totales progresseraient de 12,7% pour représenter 18,0% du PIB tirées par l’augmentation de 15,6% des recettes fiscales.

Il en résulterait un taux de pression fiscale de 14,1%. La dépense totale et prête nets augmenterait de 6,5% pour représenter 22,8% du PIB en 2023, sous l’effet de la hausse de 1,5% des dépenses courantes et de celle des dépenses d’investissement de 1,9%. L’évolution des dépenses courantes s’expliquerait par la hausse de la charge de la dette publique (+9 ,6%) et de la masse salariale (+9,5%), atténuée par la forte baisse des subventions et transferts (-69,7%). Le taux d’endettement de l’Union en 2023 s’afficherait à 57,7% en augmentation de 0,8% point de pourcentage par rapport à 2022. Les échanges extérieurs des Etats membres de l’UEMOA en 2023 dégageraient un excédent de 410,8 milliards après un déficit de 2.714,4 milliards en 2022.

Ces résultats a argué le président de la commission de l’UEMOA dépendront, principalement, de l’évolution du contexte mondial actuel avec les conséquences de la guerre en Ukraine, de l’évolution de la situation sanitaire et des efforts de recouvrement des ressources intérieures ainsi que de l’amélioration du cadre de gestion des finances publiques. Spécifiquement en 2023, les interventions de la commission porteront, entre autres, sur celles inscrites dans la feuille de route «cadre d’actions prioritaires «CAP2025». Le président de la commission de l’UEMOA a invité les Etats de l’Union à travailler pour consolider et amplifier les acquis en vue d’apporter des réponses adaptées et durables aux défis multiples et complexes.

 Rahila Tagou(onep)

 Source : http://www.lesahel.org

 

La deuxième session ordinaire du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) se poursuit au Centre International de conférence Mahatma Gandhi. Lors de la 2ème journée, les conseillers de la République ont été entretenus à travers plusieurs panels sur le thème : ‘‘l’actionnariat populaire au Niger : Quelles opportunités pour le financement du secteur privé ?’’. Ce sont, MM Adoh Kossi Amemounve, Djibrilla Beidari Touré et  Djibo Ibrahima, respectivement Directeur général de la Bourse des Valeurs Mobilières d’Abidjan (BVRM-Côte d’Ivoire), de la Société de Gestion d’Intermédiation Financière (SGI) et de Sinergie-Niger qui ont animé les différents panels.  

Dans sa présentation, M. Adoh Kossi Amemounve a notamment parlé de la BRVM d’Abidjan, de sa mission, de sa vocation mais aussi des opportunités d’affaires et d’investissement qu’elle offre aux populations de l’espace communautaire de la CEDEAO. Il est également revenu sur l’émission de l’emprunt obligataire réalisée par le Niger. « C’est la bourse commune aux huit (8) pays qui a pour vocation de favoriser la mobilisation des ressources à long terme pour un meilleur financement des économies de notre Union. La bourse met donc en relation les épargnants et les Etats ou les entreprises pour que les épargnants qui sont en excédant de ressources puissent donner ces ressources-là aux Etats ou aux entreprises pour pouvoir  investir et créer de la richesse dans une économie », a-t-il indiqué. Selon M. Amemounve, à la BRVM, l’actionnariat populaire est un instrument de la démocratie économique et financière. « C’est un instrument important de développement économique et nous devons déployer nos meilleurs efforts pour que cet actionnariat populaire se développe », a-t-il ajouté. Le DG de la BRVM a indiqué que l’une des missions du conseil c’est aussi de travailler à ce que l’économique rejaillisse sur le social et que cela contribue au bien-être des populations. « L’actionnariat populaire va dans ce sens-là. Etant donné que le CESOC est une représentation assez large de tous les acteurs économiques du pays, une telle idée portée par ce conseil pourrait être mieux partagée et déboucher sur des propositions au gouvernement ou à l’Assemblée nationale, s’il y a des textes ou des lois à prendre. Je crois que le CESOC est mieux indiqué pour porter ce genre d’idée et nous allons travailler avec le conseil pour vulgariser l’idée et travailler techniquement pour préparer les éventuels actes qui peuvent encadrer cet actionnariat et sensibiliser les autorités pour qu’elles puissent nous accompagner », a-t-il souligné. « La bourse est un formidable instrument de démocratie financière et économique. La bourse permet aux populations d’être parties prenantes à la gestion de leurs entreprises, des actifs de leurs économies. Je pense que dans cette phase de développement que le Niger a amorcée, accompagner les actions du gouvernement, de la possibilité a été donnée aux populations à travers l’actionnariat populaire d’avoir d’autres sources de revenu en dehors de leurs activités traditionnelles », a déclaré l’intervenant. Cela va forcément augmenter, selon lui, les revenus et permettre de consommer davantage pour pouvoir effectivement booster le développement économique au Niger. « C’est pour ce complément de revenu qu’apporte l’actionnariat populaire aux Nigériens que nous souhaitons le développer au Niger. Je voudrais sensibiliser et encourager les populations nigériennes à s’intéresser à la bourse, à s’intéresser à l’achat d’actions sur le marché financier », a dit le D.G de la BRVM.

 Quant au responsable de la SGI, M. Djibrilla Beidari Touré, il a noté que les SGI dont la SGI Niger sont les intermédiaires agréés pour aider les candidats à avoir des actions dans les entreprises cotées en bourses. « Les SGI vont les accompagner, conseiller et agir pour leur compte et leur mettre en place un portefeuille de titres en vue de leur permettre de générer des revenus complémentaires », a-t-il précisé.

M. Djibo Ibrahima, de la Synergie-Niger, a lui rappelé que sa structure est une société de capital-investissement qui apporte financement de long terme et accompagnement en gestion aux PME/PMI du Niger. Notre mission est d’apporter des services financiers de toute nature aux :

entreprises, gouvernements, collectivités, institutionnels financiers et aux particuliers. Nous vous offrons nos solutions dans le financement d’entreprises, le courtage et la conservation de titres ainsi que le conseil et l’ingénierie financière. Selon M. Ibrahima, Synergie-Niger finance des entreprises avec des instruments variés en fonction de leur taille et maturité (prises de participation minoritaires en fonds propres ou quasi fonds propres, financements d’amorçage, prêts…). « Elle apporte un accompagnement stratégique et managérial, en amont de l’investissement (analyse approfondie de l’entreprise, permettant de développer une stratégie adéquate) et tout au long de la période d’investissement. Elle s’implique activement dans la mise en œuvre de la stratégie en participant à la gouvernance de l’entreprise et met en place des outils de gestions développés avec l’entrepreneur », a-t-il précisé.

Les travaux de cette 2ème journée de la session ordinaire ont pris fin avec la signature d’un protocole d’accord entre le CESOC et la BRVM.

 Mahamadou Diallo

27 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 Poursuite des travaux du Barrage de Kandadji : Le Vice-Président de la Banque Mondiale satisfait du processusLa semaine dernière, une mission conduite par le Vice-président de la Banque Mondiale pour le Financement au Développement, M. Axel VAN TROTSENBURG, qu’accompagne M. Saidou Bouda administrateur de la Banque Mondiale pour le Niger, ainsi que leurs conseillers, a séjourné au Niger où elle a effectué une série de rencontres avec les plus hautes autorités du pays, notamment le Président de la République, Chef de l’Etat SEM Issoufou Mahamadou, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM. Brigi Rafini. M. Axel VAN TROTSENBURG, a également mis cette visite à profit pour rencontrer le secteur privé dans la perspective de réaliser des investissements structurants pour stimuler l’économie nationale.

A noter qu’au sortir de sa rencontre avec le Chef de l’Etat, M. Axel a annoncé que la Banque mondiale va doubler son engagement financier pour le Niger à hauteur d’un milliard de Dollars sur les trois (03) ans sans compter la poursuite des grands projets et autres actions de développement en faveur des populations nigériennes. C’est du reste toute l’importance de sa visite sur le site de réinstallation des populations du Barrage de Kandadji, le vendredi 09 juin 2017.

Evaluer l’état d’avancement des travaux et les enjeux économiques et sociaux du Projet
Axel VAN TROTSENBURG et sa délégation se sont rendus sur le site de réinstallation des populations du Barrage Kandadji. La délégation est conduite par la Ministre du Plan Mme Kané Boulama Aïchatou entourée des cadres techniques du Haut Commissariat à l’Aménagement de la Vallée du Niger (HCAVN) ainsi que du Gouverneur de la région de Tillabery. L’objectif de cette visite terrain est d’évaluer la situation actuelle du site de réinstallation des populations déplacées, l’état d’avancement des travaux, d’échanger directement avec les populations et les autorités nigériennes sur les enjeux économiques et sociaux liés à la construction du Barrage de Kandadji.

Forum assemble TIc Niger CedeaoOuverts mercredi dernier, les travaux du forum sur l’harmonisation des cadres politique et juridique des TIC dans l’espace CEDEAO pour le développement se poursuivent au sein des Commissions au Palais des Congrès de Niamey.

Au cours de la journée d’hier, les participants au forum, répartis en plusieurs sessions, ont suivi des communications sur des thèmes aussi importants les uns que les autres. Il s’agit des thèmes ‘’Initiative de la CEDEAO pour la création d’un réseau de parlementaires ouest-africains pour les TIC’’; ‘’Fiscalité du secteur des Télécommunications /TIC et son impact sur l’économie numérique’’ ; ‘’Financement des TIC pour le développement économique et social’’; ‘’Développement des infrastructures et des contenus’’; ‘’Fonds d’accès universel: Source de financement pour le développement des TIC’’; ‘’Sensibilisation des parlementaires sur les besoins de renforcement des capacités en matière de législations des TIC’’, et ‘’Gouvernance Internet, cyber-sécurité et réseaux sociaux’’.

Hassoumi Assemblee Nat 06 06 2017Les travaux en séance plénière de la première session extraordinaire de l'Assemblée Nationale au titre de l'année 2017 se poursuivent à l'hémicycle sous la présidence de SE Ousseini Tinni, président de ladite institution. La séance d'hier a été consacrée d'abord à l'examen et l'adoption du projet de compte-rendu sommaire des travaux du Mardi 6 juin 2017. Ce point a été renvoyé au bureau de l'Assemblée Nationale pour examen et adoption. Le second point de la plénière a été réservé au débat d'orientation budgétaire.
Retenons que c'est en application des dispositions pertinentes de l'article 57 de la loi organique n°2012-09 du 26 mars 2012 relative aux lois des finances, le gouvernement a soumis à l'Assemblée Nationale le Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuelle(DPBEP) en vue d'organiser le débat d'orientation budgétaire. Cette démarche découle des prescriptions de la loi organique n°2012-09 du 26 Mars 2012 relative aux lois de finances notamment en son article 52 alinéa premier qui dispose que : « le projet de loi de finances de l'année est élaboré par référence à un Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuelle couvrant une période minimale de trois ans ». Il s'agit là, selon le rapport présenté par la Commission des Finances et du Budget, d'un premier exercice qui participe de la mise en œuvre du cadre harmonisé des finances publiques initié par l'UEMOA. Ce débat vise le renforcement des pouvoirs de contrôle de l'institution parlementaire afin d'améliorer l'information de cette dernière sur l'évolution des finances publiques à moyen terme.