Politique

Le Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Kabirou Sani a présidé hier matin à Niamey, la réunion de la session ordinaire au titre du mois de Février 2021 de ladite institution. Et comme à l’accoutumée,  plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour dont notamment : Examen et adoption du procès-verbal de la session du mois de janvier 2021, Informations sur le CSC, Examen et adoption du rapport d’étape du monitoring de l’élection présentielle 2ème tour du 21 février 2021, Examen et adoption des travaux des commissions d’instruction, Mise en place d’un groupe de travail chargé de la consolidation du rapport général de monitoring des élections 2020-2021, Mise en place d’un groupe de travail chargé de la répartition du fonds d’aide à la presse au titre des années 2019 et 2020 et enfin les questions diverses.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Président du Conseil Supérieur de la Communication a rappelé que la présente session se tient au moment où le pays vient de boucler, avec l’élection présidentielle deuxième tour du 21 février 2021, le processus électoral qu’il a entamé depuis trois ans. A cet effet,  a-t-il dit, le Conseil Supérieur de la Communication, acteur majeur de ce processus, a joué sa pleine partition. En effet a-t-il souligné le CSC, a garanti l’accès égal aux medias publics, des  candidats aux différents scrutins présidentiels. Mais aussi a-t-il ajouté, ils ont assuré l’accès équitable aux mêmes médias aux partis politiques et groupements des partis politiques en compétitions au cours de la campagne électorale pour les élections municipales et régionales du 13 décembre et au cours des législatives du 27 décembre 2020.

Il a également notifié qu’au cours de cette période électorale qui a tenu en haleine, le CSC a veillé aussi, avec rigueur, à la conformité des messages et déclarations diffusés ou publiés avec les dispositions du code électoral, au respect du pluralisme d’opinions et de l’équilibre de l’information au niveau des médias privés ainsi qu’à la stricte observance des règles éthiques et déontologiques.

Ainsi, a-t-il poursuivi, sur 92 partis politiques dont les listes ont été validées par les tribunaux de grande instance, 61 se sont consacrés à l’exercice bénéficiant de l’enregistrement, du montage et de la diffusion de leurs messages sur les médias publics, presse audiovisuelle comme écrite.

Aussi a ajouté Dr Kabirou Sani, pour les élections législatives, sur les 83 partis dont les listes ont été validées par la Cour Constitutionnelle, 51 Partis Politiques ont bénéficié de la part du CSC, l’enregistrement, le montage et la diffusion de leurs messages.

Il les a exhorté , après cette période électorale agitée, à être plus que jamais vigilants et rigoureux sur la diffusion des propos ou des messages susceptibles de troubler la paix et la quiétude sociale.

Il a enfin insisté à ce que les journalistes en particulier , évitent la diffusion des messages incitant à la haine, à la violence ou des propos diffamatoires, sous peine de sanctions telles que prévues par les textes.

Par Farida Ibrahim Assoumane

26 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Ousseini Tinni Forum Tic Cedeao 01Le Forum sur l’harmonisation des cadres politique et juridique des TIC dans l’espace CEDEAO pour le développement se tient, depuis hier, à Niamey. C’est le président de l’Assemblée Nationale, SE Ousseini Tinni, qui a présidé l’ouverture des travaux de ce forum en présence des présidents des institutions de la République, du Vice-président de la Chambre des représentants du Maroc, M. Mohamed Ouzzine, des députés nationaux, du représentant du président de la Commission de la CEDEAO, Dr Isaias Barreto Da Rosa, et des participants venus des différents pays de la CEDEAO et du Maroc.

Ce forum vise entre autres, à aider les Commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA à assurer un meilleur suivi de la transposition des textes communautaires sur les TIC; aider les gouvernements et les parlements des pays membres à accélérer le processus de transposition des textes en question dans les corpus juridiques nationaux ; créer les conditions juridiques de l’accès à ces technologies par les populations de l’espace communautaire à des tarifs et qualité acceptables.

Issoufou Diaspora Cote d Ivoire.NigerLes Chefs d'Etat de Madagascar, également Président du Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement des pays membres de l'Organisation Internationale de la Francophonie, du Burkina Faso, du Ghana, du Mali et du Togo, la Secrétaire Générale de la Francophonie, Mme Michaëlle Jean, ainsi que les délégations officielles venues des cinq continents ont également participé à l'ouverture officielle de ces jeux placés sous le signe de la Solidarité, de la Diversité et de l'Excellence.
Cette 8ème édition qui regroupe, du 21 au 30 juillet 2017 dans la capitale ivoirienne, près de 4000 jeunes artistes et sportifs venus de 53 pays, a pour ambition de s'inscrire dans un projet de développement et de renforcement de la cohésion nationale en Côte d'Ivoire.
La cérémonie d'ouverture, qui s'est déroulée de 18h30 à 20h30 (heure locale) au Stade Félix Houphouët Boigny a été grandiose et riche en couleurs : entrée du drapeau des Jeux de la Francophonie, porté par le Champion ivoirien de taekwondo Ruth Gbagbi, catégorie des 67 kg, fortement applaudi ; défilé en fanfare et en couleurs des 53 délégations participantes dont celle du Niger ; magnifique spectacle (chants, musique et danses) mettant en lumières les valeurs chères à la Francophonie, à la Côte d'Ivoire et à ces VIIIèmes Jeux. La fête était belle, impressionnante et émouvante.

Moins de quatre mois après sa signature, le 21 janvier dernier, l’accord de paix de Banibangou demeure au centre des actions du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation à travers le Projet stabilisation. Hier matin à Niamey, ce dernier a organisé une table ronde des partenaires sur cet accord avec pour objectif de mobiliser davantage les partenaires financiers et de stimuler l’initiative de stabilisation immédiate de cette partie du Niger.

Cette première table ronde des partenaires tenue à Niamey, vise en priorité à consolider l’accord de paix de Banibangou dans la région de Tillabéri, par des actions de développement fortes et soutenues au profit des communautés. Par son organisation, le gouvernement du Niger, à travers le ministère de l’Intérieur et son Projet stabilisation, souhaite bénéficier de l’accompagnement de ses partenaires. Car, les autorités demeurent convaincues que la paix retrouvée dans ce département doit être consolidée par le financement d’actions de développement.

Pour le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération qui a présidé la cérémonie officielle de lancement des travaux de la table ronde, le forum pour la paix, la réconciliation nationale et la cohésion sociale dans le département de Banibangou «a été l’expression de la prise de conscience des différentes communautés de mettre un terme au cycle infernal de violences et de désolations qu’elles ont connu ces dernières années». M. Hassoumi Massoudou se réjouit que ces communautés aient mis en place, de façon formelle et documentée, les termes de la réconciliation et de la cohésion retrouvée entre elles.

Ce rôle central joué par les communautés locales dans la conclusion de l’accord de paix de Banibangou prouve, a insisté le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou, que les communautés restent et demeurent la clé pour promouvoir la cohabitation et le vivre-ensemble. «Celles de ce département, a-t-il affirmé, ont travaillé laborieusement au retour de la paix, et la paix est revenue». Le ministre d’Etat a énuméré plusieurs initiatives que les autorités actuelles mettent en œuvre pour contribuer à rapprocher les communautés de l’Etat, ainsi que les communautés entre elles. «Il existe un dialogue social permanent qui permet de favoriser une résolution stratégique des conflits inter et intracommunautaires dont les facteurs sous-jacents restent, dans bien de cas, l’accès aux ressources naturelles».

L’accord de paix de Banibangou, signé le 21 janvier 2023, consacre la réconciliation entre des communautés locales qui ont entretenu des liens séculaires. Cet accord a mis un terme définitif à l’insécurité, aux violences et privations, au climat de méfiance et d’adversités tenaces qui ont caractérisé dernièrement les rapports entre les différentes communautés de ce département. «C’est pourquoi, vous êtes invités à la présente table ronde des partenaires, pour manifester, une fois de plus, votre engagement à accompagner l’Etat du Niger et les communautés affectées par la crise sécuritaire afin de stimuler l’initiative de stabilisation immédiate de cette partie du Niger longtemps inaccessible aux différents programmes et politiques de développement voire même aux actions de secours humanitaire» a-t-il conclu.

 Souleymane Yahaya(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

En prélude au Sommet de l’Union Africaine sur l’industrialisation et la diversification économique, le ministère de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes a organisé, un panel sur le thème : «des évaluations multisectorielles comme condition de succès». Ce panel a été aminé par la cheffe de division du centre de développement et de transformation économique de l’organisation de coopération et de développement économique (OECD), Dr Annalisa Primi ; l’économiste de l’OECD, Dr Abdoul Fadh Fofana et le chef de division industrialisation de l’Agence du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (AUDA NEPAD), M. Kosi Tourasi.

Plusieurs sous thèmes ont été absorbés au cours de ce panel. Il s’agit entre autres des chaines de valeur industrielle et régionale, des  partenariats et alliances pour réaliser l’industrialisation de l’Afrique, de partage d’expérience sur les activités réussies dans le cadre de l’industrialisation de l’Afrique. Ce panel vise à identifier les critères permettant la réalisation d’une approche multisectorielle lors de la conception et de la mise en œuvre du programme pour vérifier s’il existe l’intégration de dimensions multisectorielles qui sont co-créées avec les parties prenantes nationales et régionales. Il s’agit à terme de promouvoir une approche multisectorielle avec l’ensemble des institutions impliquées dans la mise en œuvre des programmes d’industrialisation. La conception, la planification et la mise en œuvre de ces programmes seront influencées par de multiples facteurs tels que des facteurs économiques, sociaux, politiques, culturels, démographiques et écologiques.

Dans son exposé lors de ce panel, la Cheffe de division du centre développement et  transformation économique de l’OECD, Dr Annalisa Primi a indiqué que la question sur les approches multisectorielles et multidimensionnelles est importante pour le développement de l’Afrique. «Nous avons crée au niveau centre de développement, un dialogue politique sur les chaines de valeur et la transformation productive dans laquelle nous travaillons avec l’Afrique, l’Asie, l’Amérique latine et les pays de l’OCDE sur les politiques industrielles. Nous proposons des avis aux gouvernements dans la mise en œuvre des stratégies de transformation économiques», a-t-elle dit. Dr Annalisa Primi a ajouté que le centre développement et transformation économique de l’OECD a développé un outil intitulé ‘’Examen des politiques  de transformation économique (EPTE)’’. «Avec cet outil,  nous avons travaillé avec le gouvernement de l’Egypte, aujourd’hui nous travaillons avec le gouvernement du Togo et nous espérons évidement pouvoir contribuer à apprendre des expériences africaines avec les autres pays et les secteurs privés africains. Nous faisons également de la coordination entre les différents acteurs pour qu’ils arrivent  à travailler ensemble», a-t-elle relevé.

Pour sa part, le chef de division industrialisation de l’Agence du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (AUDA NEPAD), M. Kosi a expliqué les activités de l’NEPAD dans le cadre de l’industrialisation, la science, la technologie. «En termes de développement sectoriel, nous avons mis en place au niveau du comphensive Africa Agriculture Développement Programme (CADEP) et du mécanisme de compact et dans plusieurs Etats, un mécanisme qui nous permet d’agir, de communiquer et de regrouper tous les acteurs de développement et cela nous permet d’avoir une vision claire de ce que nous faisons», a-t-il affirmé.

Pour l’économiste de l’OECD, Dr Abdoul Fadh Fofana, la thématique sur l’industrialisation amène de voir de façon holistique, les décisions qu’il faut dans le cadre du développement de nos économies. «Nous allons essayer de partager des expériences avec les acteurs concernés. Nous avons au niveau de l’OECD, un outil assez innovant, assez smart qui essaye de prendre en compte toutes les dimensions dans les politiques de développement», a-t-il conclu.

Par Yacine Hassane(onep)

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Le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine sur l’industrialisation et la diversification économique, tenu à Niamey du 20 au 25 novembre 2022 a été ponctué de nombreux panels animés par d’éminentes personnalités au titre desquelles l’on a relevé la dame Salamatou Gourouza, ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat du Niger. Dans la salle présidentielle du centre de conférences Mahamat Gandhi, elle a d’abord évoqué les politiques industrielles face à un monde en pleine mutation avant d’aborder, dans une suite logique, ce que pourrait apporter la ZLECAF pour changer les donnes ainsi que les bénéfices éventuels des examens des politiques de transformation économique (EPTE) dans le cadre des objectifs de l’agenda 2023.

En soulignant d’entrée de jeu que le contexte économique et politique actuel est complexe et est en pleine mutation, la ministre Salamatou Gourouza a rappelé la révolution induite par la digitalisation qui change la manière dont les activités sont organisées au sein des entreprises et entre elles, avant de donner un aperçu du contexte continental et mondial. Elle a notamment indiqué « qu’il est encourageant de noter que la décennie 3 offre une nouvelle occasion de rallier les partenariats et les efforts mondiaux pour travailler collectivement à la transformation structurelle de l’Afrique », non sans avoir précisé que la nécessité d’exploiter de manière optimale une telle opportunité dans la perspective d’avoir de proimpacts significatifs sur la mise en place d’une voie d’industrialisation inclusive et durable pour l’Afrique. Il faut non seulement, a martelé madame Gourouza, « redéfinir une orientation vers un programme d’industrialisation panafricain renouvelé », mais également aménager « un cadre fondé sur les leçons tirées des programmes précédents, en tenant pleinement compte des tendances sociales, économiques et politiques actuelles et en évolution ». La capacité du continent africain à mettre en oeuvre l’agenda 2063 dépend en partie, a-t-elle conclu, de son industrialisation.

Selon les explications fournies par la ministre Salamatou Gourouza, la ZLECAF (Zone de libre-échange continentale africaine) pourrait changer les donnes. Toutefois, a-t-elle précisé, pour concrétiser les avantages offerts par la ZLECAF, « les pays devront mettre à jour leurs stratégies nationales de développement, activer les partenariats internationaux et redynamiser les investissements étrangers pour adresser les défis structurels du continent ». Entre autres défis, il y a (1) le déficit des infrastructures numériques et physiques (la vitesse de l’internet en Afrique est 6 fois inférieure à la moyenne de l’OCDE) ; (2) la dépendance aux ressources naturelles et aux matières premières (les biens primaires représentent plus de 70% des exportations dans la majorité des pays africains) ; (3) la forte dépendance du commerce extérieur dans l’importation de certains biens critiques (selon les estimations de la CEA, 96ù de la demande de vaccins en Afrique est couverte par des importations du reste du monde).

L’examen régulier des politiques de transformation économique (EPTE) comme dans le cas de l’Egypte, offre un outil concret d’analyse pour la définition, la planification, la réforme, la mise en oeuvre et la gestion de meilleures politiques de soutien à la transformation économique. « Les EPTE, a fait remarquer madame Gourouza, se font sur requête à travers un processus ciblé de soutien sur une période de 15 à 18 mois ». Ils se basent sur des analyses comparatives et fournissent des orientations concrètes pour améliorer les stratégies nationales, le cadre incitatif et les partenariats pour la transformation économique. « L’examen, a ajouté la ministre, s’appuie sur un apprentissage par les pairs, des analyses empiriques, l’élaboration de scénarios, la recherche de consensus et le dialogue multipartite entre les représentants du gouvernement, les acteurs du secteur privé et les partenaires et autres acteurs impliqués dans le processus ». Les EPTE, qui ont mis en oeuvre en Afrique, en Asie et en Amérique latine, sont articulés autour de deux missions dans le pays demandeur pour mener des interviews et des tables rondes semi-structurées. Ils ont été recommandés par le Comité des politiques de développement des Nations-Unies comme un outil clé pour aider les pays les moins développées dans leur transition.

Laboukoye

 

La Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, présidente de la Fondation Guri Vie Meilleure et marraine de «Consommons local», a présidé hier matin à Niamey un panel de haut niveau sur le thème «Booster la production locale : promouvoir le label made in Niger dans le cadre de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA)». Organisé par le Gouvernement du Niger, à travers le Ministère du Commerce et de la Promotion du secteur privé et le bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), ce panel a pour objectif de créer un espace de dialogue entre les consommateurs, les producteurs locaux, les investisseurs mais aussi de plaidoyer auprès des décideurs pour créer les conditions de la promotion de l’économie locale.

C'était en présence du ministre du Commerce et de la promotion du secteur privé, M. Sadou Seydou, du ministre de l’Industrie Mallam Zaneidou Amirou, de la Directrice du bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (BSR/AO-CEA), Ngone Diop, et des acteurs en charge de l’agriculture, de la culture, de l’artisanat, du commerce, de l’industrie, de la formation professionnelle, des nouvelles technologies et de l’information.

En procédant à l’ouverture des échanges, la Première Dame a indiqué que ce panel met en avant un sujet hautement important pour la prospérité du Niger. Il s’agit de «Consommer local ». Aussi, a-t-elle poursuivi, ce Mois d’Octobre considéré comme le mois du «consommons local» doit être un moment de réflexion inclusive sur les défis et les obstacles à la consommation des produits locaux et aussi un moment d’envisager les mécanismes de promotion des produits. «En m’engageant aujourd’hui aux côtés des producteurs et productrices nigériens, mon ambition est de promouvoir une culture de consommation focalisée sur ce que nous produisons, de faire de la promotion des produits locaux, une priorité du gouvernement nigérien», a dit Hadjia Aissata Issoufou.

 Cependant, a-t-elle fait remarquer, au regard du diagnostic qui illustre la faiblesse de consommer local, c’est l’ouverture des marchés résultant de la libéralisation de l’économie qui a contribué à l’accroissement de la demande et au changement des habitudes d’achat des consommateurs nigériens qui préfèrent les produits importés aux produits nationaux. En effet, a ajouté la Première Dame, cette situation provoquée par l’insuffisance de la production locale, est à l’origine de fréquentes ruptures de stocks au Niger. A cela s’ajoute l’image peu valorisée des produits locaux  et cela ne milite pas en faveur de leur promotion. «C’est pour trouver des solutions durables que ce Panel de haut niveau rassemble tous les acteurs concernés afin d’identifier les problèmes rencontrés par les produits locaux, mais aussi les leviers sur lesquels l’Etat doit agir pour augmenter, à la fois, l’offre et la demande» a déclaré la marraine du «Consommons local» avant d’ajouter « je suis convaincue qu’avec nos capacités de production et d’innovation technologique, notre savoir-faire, nous pourrons sûrement nous acheminer vers ce que nous pourrons appeler le ‘’ consommer local’’» .

La Première Dame a, par ailleurs, expliqué que pour que l’on puisse «consommer local», il faut que nos produits soient compétitifs. Et pour y arriver, il faut nécessairement que ceux qui les produisent soient, avant tout, formés et encadrés. «C’est pourquoi le Ministère de la Formation professionnelle et tous les départements chargés de l’enseignement, de l’éducation, de la recherche doivent s’approprier cette marche du ‘’Consommer local’’, car l’avenir est dans la production et la transformation locales» a soutenu Hadjia Aissata Issoufou.

Pour sa part, la Directrice du bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (BSR/AO-CEA), Ngone Diop, a indiqué que la CEA est aux côtés du Niger pour l’appuyer dans sa volonté d’accélérer son développement industriel et la transformation structurelle de son économie. «C’est dans cette perspective que nous avons manifesté notre disponibilité immédiate et totale à soutenir le 100% made in Niger et le lancement de la campagne consommons Nigériens», a-t-elle dit.

Par Aminatou Seydou Harouna(onep)

23 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

En marge du sommet des Chefs d’État et de gouvernement, s’est tenu un panel de haut niveau des Premières dames présentes, le vendredi 25 novembre 2022 à Niamey.  Ce panel s’inscrit dans le cadre du Sommet des femmes africaines transformatrices. Il a pour thème : « utilisation et accès aux nouvelles technologies de l’information par les femmes transformatrices ». C’est la Première dame du Niger Hadjia Khadîdja Bazoum qui a présidé l’ouverture de ce panel en présence de ces consœurs Premières dames du Burundi, de la Mauritanie, des Comores, de la Gambie ainsi que des représentantes des autres Premières dames d’Afrique. La cérémonie a également été marquée par la présence des femmes africaines transformatrices.

Cette rencontre constitue une avancée majeure pour les femmes dans la lutte pour l’inclusion et la participation au développement socio-économique des pays africains.  À travers cette initiative, il s’agit plus précisément de susciter le dynamisme et le leadership des femmes dans l’entreprenariat. La rencontre contribue également à impulser l’intérêt des femmes dans l’innovation et la vulgarisation de leurs produits grâce aux technologies de l’information et de la communication.

Dans son mot d’ouverture, la Première dame du Niger Hadjia Khadîdja Bazoum a déclaré que certes plusieurs femmes de différents pays ont réussi dans l’entreprenariat dans plusieurs domaines. Cependant, il reste encore un long chemin à parcourir pour accompagner celles qui veulent réaliser leur rêve. Pour ce faire, « nous devons nous mobiliser pour les aider à développer leur savoir-faire et à participer résolument dans l’atteinte des objectifs du développement durable » a soutenu la Première dame, avant d’ajouter que tel est son vœu, celui d’une prospérité et d’un bien-être équitable pour les femmes africaines. En effet, Hadjia Khadîdja Bazoum appelle à une mobilisation individuelle et collective pour accompagner les actions de plaidoyers envers les décideurs et à travers des actions concrètes.  «C’est ainsi que nous allons créer les conditions optimales à l’avènement d’une société africaine épanouie dans laquelle la femme jouera un rôle déterminant pour l’équilibre du monde », Car, a-t-elle nuancé. Pour la Première dame, la pertinence de la thématique interpelle et oblige à mutualiser les efforts au niveau continental pour soutenir les femmes afin de garantir leur autonomisation et l’accès à leurs droits fondamentaux.

Selon Hadjia Khadîdja Bazoum, examiner les obstacles structurels qui freinent les initiatives des femmes, telle que l’inégalité d’accès au financement, à la technologie et à l’éducation, permettrait de mieux comprendre les enjeux et défis afin de trouver des solutions adaptées à la problématique. Aussi, il est attendu de ce panel, un partage d’expériences mais surtout des orientations, des stratégies et des mesures visant à améliorer le savoir-faire féminin pour promouvoir un entreprenariat dynamique afin d’accélérer le développement socio-économique des pays africains à travers une bonne utilisation des nouvelles technologies de l’information (TIC). Hadjia Khadîdja Bazoum s’est dit convaincue que par la qualité des panelistes et des échanges, des décisions idoines en découleront afin de mobiliser et créer les conditions d’une Afrique industrialisée avec les femmes.

 Rahila Tagou(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Peu après le mot d’ouverture de la Première dame du Niger, un débat de fond a été posé sur comment améliorer le savoir-faire féminin dans un espace commun à l’ère numérique.  Il s’est agi au cours de ce panel des premières dames animé par des responsables d’institution et d’entreprise, d’édifier les femmes transformatrices sur les usages et l’utilité des outils offerts par les technologies de l’information dans le cadre de l’amélioration de la performance de leurs unités. Cette session a également été une opportunité de partage des bonnes pratiques dans l’utilisation des nouvelles technologies par les femmes.

Intervenant comme panéliste, Mme Bety Aichatou Oumani, présidente de l’ARCEP, a présenté un exposé détaillé sur l’impact de l’utilisation des technologies numériques sur les entreprises. On retiendra de cet exposé que les technologies numériques, permettent de s’affranchir des distances et des frontières et d’offrir des services à valeur ajoutée à des utilisateurs distants. Et Cela peut permettre aux entreprises de se développer et de créer de nouveaux emplois. 

Les technologies numériques offrent aux entreprises une occasion unique d’accélération de leur croissance à travers l’augmentation de la productivité, l’augmentation et la maitrise de leurs revenus et l’opportunité de création de nouveaux emplois. 

Abondant dans le même sens, la Première dame de la Mauritanie, Mme Mariem Mint Mohamed Fadel Ould Dah, a ajouté que les technologies numériques ont une importance capitale dans le développement et surtout dans l’amélioration de plusieurs secteurs. Toutefois, elle a déploré l’inégalité numérique entre les genres. En effet a argué la Première dame de la Mauritanie, il a été plusieurs fois démontré que, les femmes ne maitrisent pas les technologies numériques (34% des femmes pour 45% des hommes). Ce qui selon elle n’est pas du tout normal ;  il devrait par conséquent avoir un cadre politique qui va inclure les femmes et leur permettre de s’approprier les technologies numériques.

La Première dame du Burundi, Mme Angéline N’Dayshimiye, a aussi intervenu pour exhorter les gouvernements à prendre des mesures réalistes qui vont permettre aux femmes, moteur de développement d’avoir une parfaite maitrise des technologies.

 Ce panel a aussi été marqué par l’intervention de la Première Dame des Comores, Mme Ambary Azali, qui s’est appesanti sur l’un des principaux obstacles à l’accès aux TICs par les femmes transformatrices.  Il s’agit notamment du problème d’électrification qui constitue une grande entrave à l’accès aux technologies digitales par les femmes.

Pour les panélistes, les technologies numériques jouent un rôle primordial si on veut vendre. L’entreprise doit exister en ligne et pour cela il faut briser les barrières car les technologies sont au cœur de tous les secteurs de développement.  Dans cette optique, plusieurs recommandations ont été formulées afin de réduire l’inégalité numérique entre les genres et accélérer l’adoption des technologies de l’information par des femmes transformatrices.

Il s’agit entre autres : de l’adoption de l’African Women in processing (AWIP) comme une stratégie d’investissement et de politique publique, l’intégration des perspectives de genre dans les politiques et des stratégies nationales en matière de TIC, la promotion de la participation économique des femmes dans l’économie de l’information. À cela s’ajoute l’accélération de l’inclusion financière des femmes en mettant en œuvre des programmes d’e-ID (identification électronique) des femmes.  Il a été également recommandé, la mise en œuvre des programmes de connectivités et d’électrification rurales pour permettre l’accès au numérique à un plus grand nombre de femmes transformatrices dont la majorité vit en milieu rural.

On note aussi, le renforcement de la coordination des associations et réseaux de femmes, la mise en place d’une fiscalité adaptée aux activités des femmes transformatrices et l’appui à la formalisation des entreprises des femmes transformatrices est aussi d’une absolue nécessité. Enfin, il faut encourager la création des chaines de valeurs pour améliorer la compétitivité des entreprises des femmes transformatrices ; et il faut  renforcer les capacités des femmes transformatrices pour la commercialisation et la distribution des produits en utilisant les facilités offertes par le commerce électronique.

 Rahila Tagou(onep) 

Source : http://www.lesahel.org

Dans le cadre de la Semaine africaine de l’industrialisation, dont les travaux se sont déroulés à Niamey en prélude au sommet sur l’industrialisation et la diversification économique, des panelistes africains et leurs partenaires se sont retrouvés autour du thème «Développer et renforcer les principales chaines de valeurs régionales à l’échelle continentale  en Afrique». Des opportunités que crée la ZLECAf pour la croissance et la transformation de l’Afrique aux possibilités et défis d’investissement sur le continent, en passant par l’intégration des chaines de valeur intra-africaines et l’indentification des secteurs prioritaires pour les investissements, les experts et techniciens ont fait le tour de points forts et des contraintes autour du thème.

Pour l’Union Africaine, l’Union Européenne et le Centre du commerce international, les principaux porteurs du projet de panel, la mise en place d’un marché unique doté d’un cadre règlementaire clair et solide dans les 54 pays signataires de la ZLECAF favorisera le développement de nouvelles chaines de valeurs régionales présentant « un immense potentiel supplémentaire pour accroitre le commerce à valeur ajoutée et l’emploi ». Ils tablent sur les 1,3 milliard de consommateurs africains et son dédoublement vers 2050 qui devrait créer de fortes incitations à l’investissement.

Les panelistes ont échangés sur les possibilités de chaines de valeurs les plus prometteuses pour l’Afrique et se sont attardés sur les secteurs de l’automobile, des vêtements en coton, des produits pharmaceutiques et des aliments pour nourrissons. Ces derniers font partie de 94 chaines de valeurs rentables pour l’Afrique identifiés par l’ITC, mandaté par la direction générale des partenariats internationaux de la commission européenne, lors de son diagnostic des chaines de valeur. L’étude de diagnostic des chaines de valeurs a réussi à «recenser les secteurs à fort potentiel pour le développement durable des chaines de valeur en Afrique et les goulots d’étranglement qui empêchent les entreprises de réaliser pleinement ce potentiel ».

Les interventions ont fait ressortir que le renforcement du commerce inter-régional est à même de soutenir la croissance inclusive en bénéficiant davantage d’entreprises appartenant à des femmes. Il est souligné que seule 18% des entreprises au niveau continental sont dirigés par des femmes. L’inclusion effective des femmes dans les secteurs économiques en Afrique est identifiée comme nécessaire pour aboutir à l’industrialisation sur le continent et  à la diversification de son économie.

Par Souleymane Yahaya(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Dans le cadre des activités du Sommet des femmes transformatrices, et en marge du 17ème  Sommet extraordinaire sur l’industrialisation et la diversification économique en Afrique et la session extraordinaire sur la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf), l’Agence de Développement de l’Union Africaine (AUDA NEPAD) a organisé hier matin à Niamey un panel sur le thème «  Fabriquer en Afrique : promouvoir l’autonomisation des femmes entrepreneures africaines grâce à une industrialisation inclusive».  Il s’agit au cours de ce panel de trouver des réponses à comment réaliser l’industrialisation «Made in Africa» sur le continent, de manière inclusive. Comment les femmes entrepreneures peuvent-elles contribuer à la construction d’une marque « Made in Africa » forte et en tirer profit et quelles recommandations pour l’élaboration des politiques peuvent être tirées de cette réunion de haut niveau et être reflétées dans des lignes directrices pour l’intégration de la dimension de genre dans le secteur industriel?

C’est la Secrétaire Exécutive d’AUDA-NEPAD, Nardos Bekele-Thomas qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ce panel qui a été animé par la présidente Africa Business Council, Dr Amany Asfour, le directeur général et professeur à l’Ecole internationale de mangement Thunderbird, Prof Landry Signé, le Secrétaire général de l’Organisation Africaine de normalisation, (ARSO) Dr Hermogene Nsengimana.

L’objectif de ce panel, est de contribuer de manière substantielle à promouvoir les avancées de l’Afrique en matière d’industrialisation et de diversification économique, et de renforcer la promotion et l’autonomisation économique des femmes dans l’industrie et tout au long de la chaine de valeur qui conduit à la création et à l’exportation d’un produit.

Cet événement de haut niveau a traité également des éléments du programme « Made in Africa» développé par l’Organisation africaine de normalisation (ARSO) qui vise à faciliter le développement de l’Afrique en favorisant l’industrialisation, les capacités productives, en promouvant la diversification des exportations, en protégeant la propriété intellectuelle et le commerce intra-africain pour les marques, produits et services fabriqués sur le continent africain en créant des chaines de valeur régionales, continentales et mondiales rentables et durables.

En effet, il permettra de construire un écosystème sensible au genre autour de l’idée et de la marque « Made in Africa »,   de promouvoir l’adoption de politiques sensibles au genre, tels que les marchés publics sensibles au genre, et d’autres mesures d’action positive pour veiller à ce que les femmes entrepreneures soient incluses tout au long de la chaine de valeur. Il s’agit aussi de fournir des lignes directrices pour solidifier la marque et s’assurer que les femmes entrepreneures sont positionnées comme des acteurs clés de l’évolution du paysage de l’industrialisation, de créer une communauté de praticiens où les personnes et les institutions participant à l’événement parallèle de haut-niveau seraient en mesure d’échanger, de contribuer et de fournir des commentaires au cours du processus de création des lignes directrices.

Cette session a été répartie  en deux segments: Il y’a eu un panel où les responsables ont partagé leur vision sur le thème de l’événement parallèle et sur la façon dont leurs institutions contribuent à la construction d’une marque « Made in Africa» inclusive et sensible au genre et un autre  panel composé de praticiens, de membres du milieu universitaire et de femmes entrepreneures qui a mis  en lumière l’expérience locale, les défis et les meilleures pratiques à inclure dans le document d’orientation qui découlera de cet évènement.

Conformément à l’aspiration 6 de l’Agenda 2063 et à l’ODD 5 de l’Agenda 2030, cet événement marquera la reconnaissance officielle de la nécessité de mieux inclure les femmes dans la construction d’une marque forte «Made in Africa», avecdes produits de qualité qui peuvent être exportés et participer à la diversification économique et, in fine, accroître l’influence économique et le soft power de l’Afrique à l’international.

Par Souleymane Yahaya(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Dans le cadre du business forum Union européenne-Niger 2023, le ministre du Commerce M. Alkache Alhada a présidé le mardi 7 février, un panel sur le thème «Investir au Niger». A travers cette thématique, il s’est agi de susciter l’intérêt des investisseurs en mettant en exergue les potentialités d’investissement dont dispose le Niger, de décliner le cadre institutionnel et les avancées enregistrées en matière d’amélioration du climat des affaires. Cette session d’échanges a été animée par d’éminents panélistes nigériens et européens comme les ministres nigériens des Finances  et du Plan, respectivement Dr. Ahmat Jidoud et Dr. Abdou Rabiou.

Ce panel a permis aux intervenants nigériens de présenter aux entreprises européennes les multiples opportunités dont regorge le Niger. En effet,  il y a beaucoup de secteurs dans lesquels il y a la possibilité d’investir comme celui de l’énergie en créant par exemple des centrales thermiques ; ou encore celui de l’agriculture où le Niger aspire à mettre en place un système d’irrigation pouvant permettre de produire sur 12 mois au lieu de 3 mois dans l’année. Le ministre du Plan a fait savoir à cette occasion que le Niger a mis en place une banque de projets soit 370 au total dont 20 projets sont en étude de faisabilité qui, on l’espère n’attendent que des investisseurs pour être mis en œuvre. Dr. Abdou Rabiou a déploré que ces opportunités ne soient pas exploitées en raison de l’aversion de risque.

A ce niveau, le ministre des Finances du Niger a rassuré les entreprises européennes qu’il existe des instruments qui permettent de réduire le risque à travers des garanties. Et au-delà de ces investissements internationaux, Dr. Ahmat Jidoud a fait savoir que le Niger a souscrit à l’agence ‘’African trading assurance’’ qui permet de donner des garanties à des investisseurs intéressés à investir au Niger. On note également que des mécanismes à l’interne ont été créés (ici au Niger) pour promouvoir le développement du secteur privé en particulier les PME qui sont naturellement des sous-traitants de ces grandes entreprises ; et aussi donner à ces PME l’accès au financement qui est un des facteurs entravant le développement du secteur privé. Le ministre des Finances a annoncé que la semaine prochaine, il sera lancé officiellement les opérations de ce fonds dénommé ‘Fonds d’accompagnement des PME/PMI’’.

Cette session d’échanges a également permis au directeur général de l’agence nigérienne pour la promotion des investissements privés et des projets stratégiques (ANPIPS) de lancer un appel à l’endroit des ministres des Finances , du Commerce , du Plan et de l’Union européenne afin d’élaborer une stratégie qui va permettre au secteur privé d’avoir des ressources directes afin de relever les difficultés.

Au terme de cette session d’échanges, la Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats Internationaux Mme Chrysoula Zacharopoulou ainsi que ses homologues de la Grèce M. Konstantinos Fragkogiannis et du Portugal M. Francisco André, au nom de la Team Europe se sont dit disponibles à travailler avec le secteur privé nigérien à travers des investissements durables et rentables pour les deux parties.

Rahila Tagou(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

 

L’adéquation entre la formation professionnelle et les besoins d’un secteur industriel compétitif

Le sommet africain de Niamey sur l’industrialisation et la diversification de l’économie en Afrique est rentré, ce 21 novembre, dans la phase d’échanges à travers des panels thématiques. Dans l’après-midi de la journée d’hier, les techniciens du Ministère de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat des Jeunes ont organisé un panel sur le thème «Formation professionnelle : quelle réponse pour un secteur industriel compétitif». Le but recherché est de montrer, que l’innovation et l’investissement dans la recherche et le développement pour créer de nouveaux marchés ou développer de nouvelles technologies via le capital humain, est indispensable pour une industrialisation véritable.

Les panelistes ont échangé sur la stratégie pour le renforcement des capacités des formateurs, les offres et besoins nationaux en matière de formation professionnelle, la définition des filières existantes et porteuses et surtout sur le cadre d’échange entre les établissements de formation et les entreprises des secteurs public et privé. Ils ont aussi fait ressortir l’inadéquation de la formation professionnelle avec les besoins réels des entreprises et se sont montrés nostalgiques des périodes où l’Etat, dans sa programmation des ressources humaines, prévoyait les postes à pourvoir et les types d’agents à former pour y répondre.

Pour les organisateurs de ce panel, l’innovation et l’investissement dans la recherche et le développement pour créer de nouveaux marchés ou développer de nouvelles technologies via le capital humain, est indispensable pour les pays africains. Le Ministère de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat des Jeunes a précisé, dans sa fiche technique, que «cette compétitivité permet de renforcer l’offre nationale des produits industriels et aussi la capacité d’exportation». Les animateurs du panel ont détaillé les parcours de formations et les métiers de formation qui sont accessibles au Niger, ainsi que l’importance de l’apprentissage qui absorbe le plus de jeunes apprenants et fournit de la main d’œuvre et de l’emploi. D’où le mérite, selon plusieurs intervenants, de se pencher davantage sur ce secteur pour l’améliorer, grâce notamment à des mesures incitatives de la part de l’Etat et de ses partenaires.

La formation des formateurs et les modules de formation sont ainsi identifiés comme vétustes et ne répondant plus aux besoins du secteur. Les échanges ont aussi fait ressortir que cet état de fait contraste avec l’utilisation, par les entreprises, de machines de plus en plus sophistiquées pour répondre à leurs besoins de production et de rentabilité. De l’autre côté, la formation professionnelle n’arrive pas à mobiliser les ressources financières nécessaires pour acheter ces matériels et les mettre à la disposition des apprenants dans les écoles de formation professionnelle.

Selon un des panelistes, M. Andreas König, qui est également le directeur pays de la GIZ au Niger, le dialogue social dans le secteur est très important pour venir à bout des obstacles que rencontre la formation professionnelle. Il a indiqué qu’il convient de renforcer non seulement les standards dans le domaine, en plus de la diversification, mais aussi de former de manière adéquate, l’ensemble des formateurs, qu’ils soient dans les centres de formation ou d’apprentissage. Et pour le futur, insiste-t-il, il faut faire de la recherche dans le secteur de la formation professionnelle pour voir ce qui est bien à maintenir et ce qui mérite d’être corrigé.

Souleymane Yahaya(onep)

Le président du Parlement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), SE. Sidie Mohamed Tunis est arrivée dans l'après-midi du samedi 8 Août 2020 à Niamey pour une visite de travail. Pendant son séjour à Niamey, le président du parlement de la CEDEAO rencontrera les plus hautes autorités nigériennes dont le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou, également président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.

A son arrivée à l'aéroport international Diori Hamani de Niamey, SE. Sidie Mohamed Tunis a été accueilli par le 3ème Vice-président de l'Assemblée nationale, M. Ayouba Hassane, accompagné du 2ème Vice-président du Parlement de la CEDEAO, M. Boukari Chaïbou dit Zilly avant de saluer les députés membres du Parlement communautaire et les responsables de la  représentation du bureau de la CEDEAO au Niger.

Pour rappel, SE. Sidie Mohamed Tunis de nationalité sierra léonaise a été élu, président du Parlement de la CEDEAO lors de la session inaugurale de la 5ème législature dudit parlement, tenue du 9 au 12 mars 2020 à Niamey. Créé en 2006, le Parlement de la CEDEAO est un forum pour le dialogue, la consultation et le consensus pour les représentants des peuples de l’Afrique de l’Ouest dans le but de promouvoir l’intégration. Il est composé de 115 parlementaires issus de tous les pays membres de l’organisation dont le siège est à Abuja au Nigeria.

Le Président du parlement de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Mohamed Siddie Tunis a désigné, le mercredi 13 octobre 2021 à Winneba au Ghana, à l’occasion de l’ouverture du séminaire sur les systèmes électoraux en Afrique de l’Ouest, l’ancien Président de la République du Niger, Mahamadou Issoufou pour porter le plaidoyer en vue de l’élection au suffrage universel direct des députés du parlement communautaire.

A l’ouverture des travaux le président Tunis a tenu à réaffirmer son engament pour l’élection au suffrage universel direct des députés du parlement de la CEDEAO.

‘’A propos des élections, permettez-moi de réaffirmer que l’un des objectifs cardinaux de la Législature en cours, sous notre direction, est l’élection des Députés du Parlement de la CEDEAO au suffrage universel direct’’ a déclaré le président du parlement de la

CEDEAO.

Le processus pour cette élection a été enclenché depuis 2020 sur la base d’une disposition de l’acte additionnel qui stipule que ‘’les Représentants sont élus au suffrage universel direct par les citoyens des États membres’’

‘’Je suis engagé à faire de l’élection au suffrage direct des Députés du Parlement l’un des héritages démocratiques les plus marquants de la Législature en cours. Compte tenu de cela et des réels engagements que nous recevons, nous entendons susciter plus d’engagements en vue de solliciter un soutien massif à cette cause’’ a-t-il laissé entendre avant d’annoncer avoir eu ‘’le plus grand honneur de désigner Son Excellence Mahamadou Issoufou, ancien Premier ministre de la République du Niger et ancien Président de la Conférence des chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO, comme l’Avocat principal de notre feuille de route pour l’élection au suffrage direct des Députés du Parlement de la CEDEAO’’.

Pour le président du parlement, l’ancien Président Mahamadou Issoufou a eu une carrière politique réussie parce qu’il a été Député et Président du Parlement du Niger, président de plusieurs commissions permanentes et ad hoc, dans la diplomatie parlementaire et a conduit la délégation du Niger à l’Assemblée parlementaire paritaire Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP) / Union européenne (UE). 

Cette mission, l’ancien Président Mahamadou Issoufou la mènera avec le ghanéen Dr. Mohamed Ibn Chambas, comme adjoint. Le parlement de la CEDEAO compte 115 députés issus des 15 pays membres, rappelle-t-on.

(Source : ANP)

19 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 Voici plus d’une année que les Nigériens attendent de voir du concret par rapport à ce que promettait le candidat Bazoum une fois qu’il sera élu à la tête de l’Etat du Niger. Plus d’une année après, espérant le meilleur qui ne vient pas, les Nigériens doivent se contenter de ce qu’ils ont eu de l’homme jusqu’ici : des discours et des promesses. Au pouvoir, les discours ne sont plus d’une grande utilité. Ce que le peuple attend, ce sont des actes. Au lieu de parler, il faut agir. C’est la seule façon de faire bouger les lignes. Mais ça coince, ça stagne. La Renaissance acte III joue le surplace, plombée dans une inertie depuis qu’elle est prise dans l’engrenage de ses contradictions et des forces contradictoires qui la traversent, son action se trouve contrariée par le manque de cohérence au sein d’une mouvance hétéroclite, tant dans son alliance qu’au sein même du parti présidentiel aujourd’hui grignoté par des visions divergentes, presque irréconciliables aussi bien par rapport au socialisme qu’il faut incarner que par rapport à la conception que les uns et les autres peuvent avoir de la gestion de l’Etat. C’est peutêtre trop dire que de prétendre que sur tout, rien ne bouge, rien ne change.

Dialogue politique

Il faut reconnaitre, malgré des velléités d’inimitié survivante qui couvent encore dans certains milieux, notamment sur l’échiquier politique et au niveau de la société civile, qu’il y a quelques baisses de tensions, comme qui dirait, un certain vent de décrispation dans le pays qui pourrait n’être qu’une stratégie de la part de Bazoum Mohamed d’amadouer ses adversaires dont il connait la hargne et l’irrésistible combativité. Mais, pour les analystes les plus avertis, la situation actuelle pourrait n’être que trompeuse en ce qu’elle pourrait juste être une ruse de la part des socialistes pour endormir les forces qui pourraient les contrarier pour les empêcher de gouverner plus sereinement, sans grande contestation. Quand on voit le rythme des pas sur lesquels avance le CNDP dans ses travaux, l’on ne peut que douter d’une volonté réelle d’apaiser et d’aller à une réconciliation de Nigériens que tout a divisés depuis 11 ans de socialisme. On voit d’ailleurs que même là, il y a les irréductibles, les plus radicaux qui ne mordent pas à ce hameçon de la Renaissance III, doutant fort de ce que la Renaissance soit disposée réellement à décanter le climat politique dans le pays.

Au plan des relations avec la société civile, la situation n’est guère plus reluisante. Il est vrai que dès son entrée en fonction, le président élu, initiait des rencontres qui l’ont conduit à prendre langue, face à face, avec les acteurs de la société civile nigérienne qui était en d’autres temps qualifiée de « putschiste » et avec laquelle, il n’avait pas eu des relations faciles. On se rappelle que sortant de la conclave, les leaders de la société civile étaient rassurés, nourrissant des espoirs d’une ère nouvelle qui souffle sur le pays depuis que l’homme qu’ils avaient cru être si fermé, changeant au pouvoir, imprimait un style nouveau de gouvernance fait d’élégance politique et de fair-play pour laisser à chacun, dans l’espace démocratie, le droit d’occuper et d’animer le champs qui leur est dédié.

Comme on le voit, même avec des signes que l’on peut lire à ce niveau comme des signes de détente politique, force est de reconnaitre que la situation reste fragile et même volatile, quand, par toute étincelle, la situation pourrait déraper. Les signes sont d’ailleurs venus avec le débat autour du bilan de l’intervention aérienne de l’armée sur le site clandestin d’orpaillage de Tamou où l’on annonçait officiellement quelques sept (7) morts. Quand on voit le ton sur lequel, la MRN, presque dépitée par ce que demandait l’opposition pour apporter plus de lumière qui apaise des tensions sur l’appréciation de ce qu’il est convenu d’appeler le « drame de Tamou », l’on ne peut qu’avoir peur pour ce pays et ses blessures profondes qui risquent de le rattraper un jour ou l’autre du fait d’intolérances qui viennent cristalliser les positions dans le pays, rendant difficile toute rencontre avec l’autre, toute paix, et toute réconciliation avec ce dernier. Jamais les Nigériens n’ont été aussi compartimentés, stratifiés et ce depuis que le socialisme érigeait des murs hauts qui les séparaient et des barrières qui les faisaient craindre l’un de l’autre. Mais ce n’est pas que là que les choses semblent ne pas avancer. Il se trouve que même sur le plan d’une des grandes annonces du nouveau Président que l’on peut prendre sur ses mots à l’occasion de son discours d’investiture, les choses piétinent. Gravement.

Justice et lutte contre l’impunité

La lutte contre l’impunité, un des grands échecs d’Issoufou qui a brillé pendant dix ans par ses laxismes face à la mise à sac des deniers publics et l’enrichissement illicite et ostentatoire des siens, continuité oblige, est en train de devenir, pour Bazoum Mohamed, au fil des mois, l’autre échec dont il ne peut se défaire parce qu’il se trouve obligé de gouverner sous le contrôle et les injonctions de son prédécesseur, ainsi que le lui reprochent ses détracteurs. Les Nigériens gardent en mémoire le beau discours de Mohamed Bazoum, un speech qui sort du lot de ce à quoi Issoufou Mahamadou avait habitué les Nigériens, pour aborder les vraies attentes des Nigériens dont la plus importante : leur désir de justice. Ce discours avait donné à beaucoup à espérer, à croire enfin, que les Nigériens, sur l’essentiel, pouvaient être capables de construire le consensus minimal qui puisse les amener à faire avancer la démocratie sur un de ses grands piliers, à savoir la justice. Tous les Nigériens, sauf ceux qui pouvaient avoir à se reprocher quelques fautes dans leurs gestions et dans l’accomplissement de leurs responsabilités, avaient applaudi cette parole assez audacieuse par laquelle, le Philosophe annonçait que, désormais, plus personne ne sera d’aucun secours pour un autre, et que chacun devra s’assumer pour répondre seul de sa gestion, son parti, son ethnie, sa région, ses amitiés politiques, ne pouvant rien pour l’en soustraire. Mais depuis plus d’un ans que les Nigériens attendent, ils ne voient rien de ce qu’il leur promettait, n’ayant que peu touché au dispositif judiciaire que son prédécesseur mettait en place pour ne lui laisser aucune marge de manoeuvre pour choisir tant pour la justice que pour la sécurité, les hommes auxquels, lui, pourrait faire confiance, ces derniers pouvant ne pas être forcément ceux que pouvait aimer Issoufou.

Quand plus rien ne se dit autour de dossiers emblématiques connus des Nigériens et qui ont enrichi bien d’hommes et de femmes du sérail d’Issoufou, l’on ne peut que désespérer de ce côté-là aussi quand aucun signal fort ne peut être donné à ce niveau. Lorsqu’aucun cadre connu du PNDS – et ils sont ceux qui ont le plus volé et spolié l’Etat – ne peut être inquiété jusqu’à ce jour, c’est que Bazoum Mohamed, traduit là son impuissance à donner une suite judiciaire à des dossiers sur lesquels l’impartialité que lui commande son rôle de « Président de tous les Nigériens » lui impose dans ses fonctions actuelles. Il est vrai que pour tromper l’opinion, au tout début du mandat, spectaculairement, un cobaye fut sacrifié sur l’autel de la lutte contre l’impunité avec cet Ibou Karadjé qui devrait payer pour tous, brandi comme un trophée de la Renaissance Acte III dans son combat pour faire justice dans le pays. Quand on imagine toute la machine qui se cache derrière les actes que posait Ibou Karadjé qui agissait à la présidence sous les pieds d’Issoufou qui ne devrait rien soupçonner de ce que fait son chef service des transport et de son train de vie que tout le monde sait à Niamey car fait d’ostentation et de prodigalités inconsidérées de la part d’un « enfant gâté » qui n’était pourtant qu’un salarié de la présidence devenu un playboy aux fantaisies démesurées. Puis, sous Bazoum même, que n’avait-on appris au niveau de la SONIDEP, avec souvent des bureaux vandalisés pour y soustraire des documents compromettants et ce, sans qu’à cette date, l’on entende quelques agents ou responsables qui soient inquiétés pour un tel acte qui frise le gangstérisme. En vérité, et tous les Nigériens ont fini par le comprendre, Mohamed Bazoum, n’a pas les moyens de sa politique quand sa seule volonté ne peut plus compter pour faire bouger les lignes. Et l’inertie se lit aussi ailleurs.

Investissements et infrastructures

Bazoum, dans sa campagne électorale, avait beaucoup promis aux Nigériens. Il n’avait pas le choix, car face à la rude adversité de la campagne, il lui fallait faire monter les enchères pour promettre aux Nigériens l’Eldorado, les nourrissant de chimères pour « leur prendre le coeur ». Et il a misé gros : le jeu en vaut la chandelle, dira-ton. Sauf qu’il doit savoir que s’il doit ambitionner un second mandat, des promesses ne compteront plus pour faire la différence avec de nouveaux adversaires, lui ayant l’avantage ou la malchance, d’avoir passé à la table pour être apprécié à l’oeuvre. Il doit alors plus faire valoir un bilan pour justifier qu’il soit bon pour espérer rempiler. Que n’avait-il pas promis aux populations d’Agadez, de Dosso, de Tillabéri, de Niamey ? Où sont les routes promises aux populations ? Croit-il encore disposer de beaucoup de temps pour réaliser pour tant de régions, des infrastructures d’envergure pour changer la vie des populations ? Tient-il compte de l’ennemi-temps qui ne peut plus être un allié pour lui ?

Les populations n’ont donc rien oublié des promesses qu’il leur faisait. En plus d’un programme défendu pendant la campagne, il y a ces promesses isolées faites à des populations qu’il rencontrait lors de sa campagne électorale.

Les Nigériens regardent et jugent, en silence.

Mairiga

Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Illiassou Idi Maïnassara a présidé hier matin à son cabinet, l’ouverture de la session de partage des tableaux de bord de suivi de performance de la mise en œuvre du Plan de Développement Sanitaire et Social (PDSS) 2022-2026. Ce Plan s’inscrit dans une double perspective de relever les défis socio-sanitaires et accélérer l’atteinte des objectifs du développement durable (ODD). Il a été élaboré selon une approche participative avec une implication de tous les acteurs du secteur à différents niveaux du système de santé. Il se propose de trouver des solutions aux différents problèmes du secteur grâce à une combinaison pertinente de la promotion de l’offre de qualité et de la demande en collaboration avec les autres secteurs.

Cette rencontre a été l’occasion d’échanges constructifs pour faire des outils proposés, des instruments simples et pratiques, à même de rendre compte des projets et interventions en santé mis en œuvre dans le cadre du Programme de la Renaissance Acte III, d’en évaluer les effets et impacts en vue de tirer les meilleures leçons pour chacune des actions entreprises. Notons que ce concept de performance est polarisé sur le résultat, mais il est apparu fortement polysémique au point qu’il intègre tous les aspects de gestion. Cette rencontre a donc pour objectif général le partage avec tous les Partenaires techniques et financiers des nouveaux outils de pilotage opérationnel du Plan de Développement Sanitaire et Social 2022-2026.

A l’ouverture des travaux, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales a rappelé que le Gouvernement a adopté le 23 février dernier en Conseil des ministres le nouveau Plan de Développement Sanitaire et Social (PDSS) 2022-2026 qui est le document de référence en matière des interventions et actions de santé. «Ce plan qui comporte les enjeux de développement de la santé pour les cinq années à venir donne toutes les orientations nécessaires à la mise en œuvre de la politique du Gouvernement tel que définie dans la Déclaration de la Politique Générale. L’importance accordée dans cette déclaration au concept de performance des organisations publiques illustre la nécessaire transformation de notre gouvernance qui est attendue de nous tous», a-t-il expliqué.

C’est dans cette optique que le ministre en charge de la Santé a donné des instructions au Secrétariat général dudit Ministère de concevoir et de déployer des Tableaux de bord de suivi de performance à tous les niveaux de la pyramide sanitaire et cela pour un meilleur pilotage de l’action sanitaire. «Cette série limitée d’indicateurs contenus dans les tableaux de bord couvre parfaitement les différents domaines programmatiques du PDSS 2022-2026. En outre, les différents tableaux de bord définissent et précisent les procédures et mécanismes pour combler les données manquantes, évaluer la qualité des données, procéder aux analyses, communiquer et diffuser les résultats à différents niveaux de la pyramide sanitaire», a-t-il précisé.

Au regard de l’importance accordée à la redevabilité par le Président de la République vis-à-vis des populations et des bailleurs, le ministre Illiassou Idi Maïnassara a souligné la nécessité de pouvoir disposer d’un système de suivi-évaluation simple et efficace pour en garantir son utilisation effective par les chargés de suivi-évaluation des interventions en santé.

Pour sa part, le représentant du Chef de file des PTF, Dr Cissé Aboubakar a soutenu que le point retenu à l’ordre du jour de cette rencontre traduit le leadership et la volonté ferme du Ministère en charge de la Santé de renforcer ledit secteur à travers ces réformes qui permettront de renforcer la gouvernance et la redevabilité du secteur. C’est ainsi qu’il a souligné l’importance de la mise en place de ces tableaux de bord qui constituent des outils de pilotage stratégiques et opérationnels clefs pour le PDES. «La mise en place d’un Secrétariat permanent constitue un outil clé d’alignement des partenaires sur les priorités nationales tout en respectant la logique institutionnelle imposée par la  réforme des finances publiques dont le budget programme impose de reformer les liens le financement apportés et les objectifs des politiques publiques», a conclu le représentant du Chef de file des partenaires du secteur de la santé.

 Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le Canada adhère au Partenariat de Ouagadougou. L’annonce a été faite, le 8 mars dernier, à l’occasion de la journée Internationale des Droits des Femmes, par la ministre du Développement International et de la Francophonie Mme Marie-Claude Bibeau. C’était en présence du Premier ministre canadien Justin Trudeau. Selon un communiqué de presse rendu public à cet effet, le gouvernement canadien s’engage aussi à financer 650 millions de dollars sur trois (3) ans pour la santé sexuelle et reproductive à travers le monde.

Le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Mohamed Hamid et le président Directeur Général du groupe Bravia, M. Prakash Lalchandani, ont signé vendredi 14 avril 2023, une convention de partenariat public-privé entre l’Etat du Niger et ledit groupe relativement au projet de rénovation et d’extension de l’Hôtel Gawèye de Niamey. D’un coût de près de 25 milliards de FCFA, cet accord est noué grâce à la facilitation de l’Agence Nigérienne pour la Promotion, des Investissements Privés et des Projets Stratégiques (ANPIPS). A travers cet accord, le gouvernement du Niger est convaincu que ces travaux d’aménagement permettront de promouvoir l’activité hôtelière au Niger et d’accroitre le niveau de standing de cet hôtel.

Estimé à un peu moins de 25 milliards de FCFA, ce projet d’extension et de rénovation de l’Hôtel Gawèye permettra la création de 250 emplois. Les travaux de rénovation et d’extension dureront deux (2) ans et la durée du contrat est de 28 ans, avec un payement de redevance d’exploitation de 300 millions de FCFA/an. Le projet prévoit un grand espace de réception et un hall d’attente, 200 chambres et suites, un bar restaurant d’une capacité de 150 personnes, une pizzéria, deux salles polyvalentes équipées d’une capacité de 200 personnes chacune et une grande piscine.

Après avoir apposé sa signature sur le document de cet accord, le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Mohamed Hamid a rappelé que le dossier de l’Hôtel Gawèye était depuis plusieurs années une préoccupation des autorités nigériennes. L’un des joyaux qui faisait la fierté nationale durant des décennies a, aujourd’hui, besoin d’une mise à jour pour qu’il réponde aux exigences du moment. «Ce projet de rénovation prendra en compte le plan social relativement au payement des employés estimé à près de 1,4 milliards FCFA», rassure le ministre en charge du Tourisme. Exprimant sa satisfaction pour l’aboutissement de cet accord, le ministre en charge du Tourisme a souligné la position stratégique qu’occupe cet hôtel. «Ce complexe se situe au cœur de Niamey sur les rives du fleuve du Niger. Les travaux toucheront les alentours du fleuve notamment la corniche Kombo, une partie du Palais des Congrès. Il est prévu une grande terrasse qui débordera jusqu’au fleuve, un restaurant, une annexe qui fera office de salle de sport, plusieurs salles de réunions et des conférences», a-t-il expliqué.

Selon le ministre en charge du Tourisme, ce joyau concurrencera les nouveaux hôtels récemment construits. «Ces actions entrent dans le cadre de cette volonté de nos plus hautes autorités à travers la création de l’Agence Nationale de l’Economie des Conférences (ANEC) de faire du Niger un centre des rencontres internationales qui répond au besoin croissant d’hébergement et de restauration. La construction ou la rénovation des hôtels contribuera à la promotion de la destination Niger qui regorge d’énormes potentialités pour les investisseurs. La mise à jour de l’hôtel Gawèye fait partie des solutions à ce problème d’hébergement», a-t-il indiqué. Par ailleurs, le ministre Mohamed Hamid s’est dit heureux de constater que les investisseurs étrangers croient à ce projet d’un Niger meilleur en faisant des gros investissements comme l’exemple du Groupe Bravia, tout en invitant d’autres investisseurs nationaux ou internationaux, à faire de même.

Quant au président Directeur Général du groupe Bravia, M. Prakash Lalchandani, il a assuré que le contenu de cet accord sera scrupuleusement respecté à 100% surtout le plan social présenté par le personnel de cet hôtel. M. Prakash Lalchandani a exprimé sa détermination à changer l’image de l’Hôtel Gawèye en lui redonnant une autre image plus belle d’ici peu.

 Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le Comité National de Soutien au CNSP en partenariat avec les panafricanistes de la société civile africaine a organisé, hier mardi 17 octobre 2023 à Niamey, une conférence de presse à travers laquelle, une convention de partenariat a été signée. L’objectif de cette convention est de définir les grands axes du cadre de partenariat entre la société civile africaine et la société civile nigérienne dans la tournée internationale d’information et de restauration de la vérité sur la transition en République du Niger qui se tiendra du 10 novembre 2023 au 30 Mars 2024 dans 15 pays de l’espace CEDEAO et 7 pays de l’Europe.

Dans ses propos liminaires à cette conférence de presse, le président de la Jeunesse pour la Sécurité et le Développement Durable, Secrétaire Général du Comité National de Soutien au CNSP, M. Ali Mamadou Hamadou a souligné que dans le cadre de la tournée internationale d’information et de restauration de la vérité sur la transition en République du Niger, la société civile nigérienne s’engage à travailler en bonne intelligence avec la société civile africaine ; à reconnaitre à la société civile africaine de conduire la délégation qui effectuera la tournée avec les prérogatives qui en découlent ; à garder confidentielles toutes les informations et toute la documentation auxquelles elle pourra avoir accès à l’occasion de cette tournée ; à tenir la société civile africaine informée de l’évolution de la situation politique au Niger aux fins d’adaptation des actions.

Pour sa part, le représentant de la Diaspora africaine en Europe M. Amoikon Eba Jean Koudjaman a expliqué que la Société Civile Africaine a décidé de mener une tournée de vérité, de sensibilisation sur la situation du Niger. « Certains se posent la question de savoir ce qui se passe au Niger alors qu’il n’y rien de grave au Niger, les Nigériens sont toujours à l’aise, nous sommes les témoins oculaires. Avant de venir au Niger, on nous a prévenu qu’il y a le feu, le peuple ne mange pas, il n’y a pas la paix. Mais une fois arrivée ici, nous avons constaté de nous-mêmes que tout ça était faux. Nous avons vu un peuple qui est uni. Le peuple nigérien n’a jamais été aussi unifié de la sorte », a-t-il constaté.

Le représentant de la Diaspora Africaine en Europe a ajouté par ailleurs qu’à l’extérieur, il y a des gens qui disent que la population nigérienne qui marche a été payée pour manifester. « Mais nous sommes des témoins, nous avons vérifié que ces allégations ne sontque des mensonges. Les gens se lèvent d’eux-mêmes pour avoir leur indépendance militaire, financière, économique et politique », a-t-il témoigné.

Salima Hamadou Mounkaila (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

Dans le cadre des accords de partenariat entre le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et le Réseau des journalistes pour un Niger sans faim, une cérémonie de remise du matériel et de renouvellement des accords avec des médias membres dudit réseau, a été organisée, le vendredi 11 juin dernier à Niamey. C’est le Directeur Pays et Représentant du PAM au Niger, M. Sory Ibrahim Ouane qui a présidé la cérémonie, en présence des représentants du Conseil Supérieur de la Communication, des directeurs généraux des groupes de presse et de nombreux journalistes des médias publics et privés. 

 L’appui que les médias membres du Réseau des journalistes pour un Niger sans faim ont reçu du PAM est constitué de 9 ordinateurs portables, 4 caméras et 4 appareils photos. Dans son intervention à cette occasion, M. Ouane a indiqué que dans le but de faciliter l’accès et le traitement de l’information ainsi que le changement de comportement des communautés, le PAM se doit de renforcer sa coopération avec les acteurs clés de développement, en l’occurrence les médias qui ont toujours accompagné le PAM dans la mobilisation des ressources, la sensibilisation et la construction de la résilience aux chocs des communautés. « Je me réjouis donc du partenariat qui lie le PAM à la presse nigérienne, formalisée par des accords signés en 2019. Selon le responsable local du PAM, un des grands axes de cet accord est la contribution du PAM au renforcement des capacités opérationnelles et techniques des groupes de presse à travers à la fois, l’appui en matériel et la formation des journalistes dans les domaines clés de la communication. « Dans cette perspective, le PAM prévoit pour 2021 de renforcer davantage l’accompagnement des groupes de presse.

Concernant le renouvellement du partenariat qui était aussi au programme de cette cérémonie, M. Ouane a noté qu’il intervient au moment où commence la période de soudure. « Comme par le passé, la presse doit rapidement se mobiliser, afin d’accompagner les plus de 2,3 millions de personnes qui vont être affectées au Niger », a-t-il ajouté. M. Ouane a aussi cité quelques objectifs du partenariat entre les deux parties. Il s’agit de renforcer les capacités des médias partenaires pour leur permettre de bien jouer leurs rôles dans la communication des objectifs et interventions clés du PAM auprès des populations ; de favoriser une plus grande compréhension de certaines interventions clés du PAM à travers le traitement de l’information et de contribuer à la mobilisation des ressources avec pour cibles le gouvernement et les bailleurs. Evoquant les attentes du PAM vis-à-vis du Réseau des journalistes pour un Niger sans faim, M. Sory Ibrahim Ouane a notamment déclaré que le PAM s’attend à ce que les journalistes comprennent mieux et soient aptes à communiquer valablement les objectifs et interventions du PAM ; que les médias soient mieux outillés pour faire leur travail ; que la coopération entre le PAM et les médias soit améliorée à travers le réseau qui existe déjà ; que la compréhension et l’adhésion des communautés soient effectives et que le PAM soit sollicité pour des interviews à différentes occasions pour une meilleure visibilité au Niger. « Nous réitérons ici, le ferme engagement du PAM à continuer à soutenir les efforts des acteurs clés de développement que constitue la presse afin que nous relevions ensemble les défis liés à la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger », a promis le Directeur Pays et Représentant du PAM au Niger.

Quant au représentant du réseau et directeur général de l’ORTN, M. Ousmane Saïdou, il a, au nom de tous les médias membres du Réseau des journalistes pour un Niger sans faim, remercié le PAM et a promis que les médias feront un bon usage du matériel mis à leur disposition et respecteront les engagements pris à travers le renouvellement des accords, qu’ils viennent de signer. Il a aussi appelé les Institutions Onusiennes et autres partenaires des médias nigériens à suivre l’exemple du PAM, en appuyant ces médias dans le cadre de la recherche, du traitement et de la diffusion de l’information.

Notons que le  PAM est la plus grande Agence Humanitaire qui lutte contre la faim dans le monde, fournissant une aide alimentaire pendant les urgences et travaillant avec les communautés pour améliorer la nutrition et construire la résilience. Présent au Niger depuis 50 ans, le PAM appuie les efforts du gouvernement nigérien avec pour objectif de contribuer à éliminer la faim et la malnutrition dans le pays. Le PAM, joue également un rôle de facilitateur pour accompagner les efforts des différentes parties pour éliminer la faim. Au Niger, le PAM intervient dans les domaines de l’éducation, la nutrition, le développement rural, les achats locaux, la gestion des risques de catastrophes et le renforcement des structures étatiques à travers une approche multisectorielle intégrée. Toutes ces interventions entrent dans le cadre de l’Objectif de Développement Durable ‘‘Zéro Faim’’.

Mahamadou Diallo(onep)

15 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Partenariat ORANO MINES, SOMAIR, COMINAK et l'hôpital Amirou Boubacar Diallo de Lamordé : Réalisation d’un nouveau pavillon pour atténuer les souffrances des malades d’hémodialyses et le personnel médical au Niger.Un nouveau pavillon financé par le groupe Cominak-Somaïr-Orano Mines est inauguré ce mercredi 12 février 2020. Ce bâtiment vient renforcer les capacités d’hospitalisation de l’unité de dialyse de l’hôpital Amirou Boubacar Diallo de Lamordé. Il a une capacité de 34 lits avec 2 salles de garde, un bureau du major, une salle de staff, une d’attente des patients, une autre de ponction biopsie rénale, de deux toilettes pour le personnel, quatre toilettes pour les patients et d’un magasin de stockage des consommables de dialyse.

La cérémonie d’inauguration est présidée par la première Dame Dr. Lalla Malika Issoufou, présidente de la Fondation Tattali Iyali et marraine de l’Association des insuffisants rénaux et hémodialysés du Niger en présence de la ministre de la Population assurant l’intérim du ministre de la Santé Publique, du directeur du réaménagement, responsabilité sociétale et communication d’ORANO Mines, M. Gilles RECOCHE, des responsables d’ORANO Mines, des responsables du groupe NIPRO Europe et de plusieurs hautes personnalités.

En procédant au dévoilement symbolique de la plaque du pavillon, la première Dame Dr. Lalla Malika Issoufou a indiqué que l'insuffisance rénale chronique ou maladie rénale chronique est un problème de santé Publique au niveau mondial. Diverses maladies transmissibles et non transmissibles entraînent des complications rénales. Selon elle plusieurs efforts ont été accomplis par les autorités du Niger et ses partenaires notamment ORANO Mines et NIPRO EUROPE pour le rehaussement du plateau technique du service de la néphrologie-hémodialyse qui est le centre de référence de la prise en charge des maladies rénales dans le pays. La première Dame Dr. Lalla Malika Issoufou a en outre salué le partenariat qui existe entre l’hôpital Amirou Boubacar Diallo, NIPRO EUROPE et ORANO Mines qui a permis la réalisation du bâtiment et les autres réalisations annexes.

Le directeur du réaménagement, responsabilité sociétale et communication d’ORANO Mines, M. Gilles RECOCHE a rappelé qu’en 2017, une dotation au centre de néphrologie et de dialyse en matériels biomédicaux a été assurée, suivie en 2018 du financement de la formation de 10 médecins aux techniques de fistules artérioveineuses. Selon lui ces soutiens réaffirment l’engagement des sociétés minières à contribuer l'amélioration des conditions sanitaires des populations.

Il devait souligner qu’ORANO Mines et les sociétés minières SOMAÏR et COMINAK dont l'engagement va bien au-delà de l'activité industrielle, ont développé au fil des ans une politique ambitieuse visant à promouvoir l'accès aux secteurs sociaux de base notamment la santé au profit des populations, aussi bien dans les zones d'implantation des sites de production que dans le reste du pays.

La Représentante Résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Mme Nicole Flora Kouassi et le Président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC), M. Malam Ligari Maïrou, ont procédé hier en fin d’après-midi, à une signature de protocole d’accord relatif au cadre de coopération non-exclusive, de facilitation et de renforcement de la collaboration entre les parties dans des domaines d’intérêt commun.

A travers ce protocole, le PNUD apportera son expertise et son soutien au CESOC, qui exprimera ses besoins en matière de renforcement de capacités institutionnelles. Ainsi, les deux parties vont coopérer pour répondre aux besoins locaux de renforcement de capacités. Mieux, Ils vont conjuguer leurs compétences, chacun dans leurs domaines d’intervention respectifs, pour aboutir à des décisions publiques de qualité en matière économique, sociale et culturelle.

Peu avant la signature et l’échange des documents, Mme Nicole Flora Kouassi a rappelé que le PNUD et le CESOC entretiennent déjà des relations depuis plusieurs années. Elle a aussi fait savoir que ce protocole est le second entre les deux instituions qui travaillent à enrichir le débat et les plaidoyers sur les politiques de développement, notamment dans la diffusion et la vulgarisation de l’indice de développement humain au Niger ainsi que les consultations avec les acteurs nationaux et internationaux sur des questions qui touchent à la vie socioéconomique des populations.  Donc, a-t- elle souligné, pour le PNUD, cette signature permettra de préserver ces acquis de collaboration et de renforcer cette dernière ainsi que les capacités institutionnelles du CESOC.

Des appuis spécifiques, à savoir le renforcement des capacités, recherche de développement vont se poursuivre avec des échanges d’informations, de travail en collaboration et aussi de l’usage des technologies nouvelles de l’information et de la communication qui sont assez importantes pour pouvoir avancer, a-t-elle ajouté. De même, selon Mme Nicole Flora Kouassi, ce protocole va permettre aux deux institutions de mettre en œuvre les objectifs de développement durable et de renforcer leur ancrage au sein des communautés. Elle a par ailleurs rassuré que le PNUD est entièrement disposé à travailler avec le CESOC dans la mise en œuvre du plan d’action 2022-2026.

Pour sa part, M. Malam Ligari Maïrou, président du CESOC, il a indiqué que la signature de ce document, marque un nouveau départ, du partenariat entre le CESOC et le PNUD et ouvre des perspectives nouvelles, tangibles, pour la réalisation des projets. «Le PNUD et le CESOC, sont liés par un protocole d’accord signé le 23 juillet 2021 que nous nous sommes engagés à opérationnaliser et avons travaillé pour cela jusqu’à ce jour», a rappelé M. Malam Ligari Maïrou. Le présent accord, a-t-il expliqué, vise à améliorer le document du protocole initial, pour prendre en compte, certains points d’intérêt commun et les nouvelles missions assignées au CESOC, par le Président de la République, Chef de l’Etat, lors de l’installation de la 3ième Mandature en février 2023. «La présente convention va nous permettre, je suis convaincu, de travailler désormais dans un cadre plus formel et plus efficace, pour le bien-être des populations nigériennes, premières bénéficiaires de notre action», a conclu M. Malam Ligari Maïrou.

Par Oumar Issoufou(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a organisé, hier matin à Maradi, une séance d’information et de sensibilisation des jeunes sur leur participation citoyenne et politique pour des élections apaisées dans notre pays. Cette activité qui vise à mieux outiller les jeunes en cette période électorale a regroupé plusieurs associations de jeunes issus de milieux divers tels, les Scouts du Niger, les représentants des clubs d’écoute des radios, ceux du Conseil régional des jeunes, de l’association ‘’Tournons la page’’ et de bien d’autres structures.

Deux communications ont été présentées au cours de cette rencontre. C’est ainsi que Mme Ibrahim Hadizatou Idi, Directrice  des affaires juridiques et du contentieux du CSC a entretenu les participants sur les droits et devoirs des citoyens tandis que M. Maman Jaharou, Conseiller au CSC a développé la thématique sur la responsabilité des jeunes dans le contexte électoral. En introduisant les travaux de cette séance de sensibilisation, le Rapporteur du Conseil Supérieur de la Communication, M. Seini Ayouba Kaka a indiqué que son institution organise cette activité en partenariat avec CFI avec pour but d’échanger avec les associations de la jeunesse de Maradi. Il a rappelé que les communications portent sur la participation citoyenne et politique des jeunes pour des élections apaisées.

«Une autre communication importante, celle qui porte sur la vérification de l’information sera aussi au centre des débats et ce, pour vous permettre d’avoir quelques informations vous permettant de distinguer les vraies informations des  fausses» a-t-il dit. Le Rapporteur du CSC a insisté sur l’importance de cette thématique de vérification de l’information qui non seulement touche les journalistes, mais concerne aussi le citoyen lambda qui utilise les smartphones ou autres types de téléphones. «Ces informations non crédibles souvent repandues dans les médias sociaux peuvent priver les uns ou les autres de leur liberté, comme c’est arrivé à certains blogueurs» a averti M. Seini Ayouba Kaka. Le rapporteur du Conseil Supérieur de la Communication a ajouté qu’en diffusant les fausses informations, on ne contribue pas à la création d’un climat de paix et d’apaisement dans notre pays.

Dans sa communication qui a porté sur les droits et devoirs des citoyens, Mme Ibrahim Hadizatou Idi a d’abord défini cette thématique comme ‘’ce que peut et ce que doit faire chaque individu, notamment en tant que citoyen dans sa vie en société’’. Elle a énuméré toutes les catégories de droits, notamment le droit d’association, le droit d’égalité à la naissance, le droit de l’être humain à la protection, le droit à la vie, à la santé et à l’intégrité physique et morale.

Pour sa part, le conseiller du CSC Maman Jaharou a, dans sa présentation portant sur ‘’La responsabilité des jeunes dans le contexte électoral’’, insisté sur ‘’la diffusion et la vérification de fausses informations’’, qui aujourd’hui avec le développement de la technologie interpelle tout un chacun. A l’entame de son intervention, il a indiqué que l’axe central des échanges dans ce contexte d’élection reste et demeure notre responsabilité, notre partition en tant que jeunes dans la gouvernance électorale. «Ce sont là des préoccupations qui peuvent nous amener à faire des choix démocratiques, responsables» a-t-il soutenu. Pour Maman Jaharou, la place des jeunes, est celle de ceux qui posent le débat de la gouvernance sur l’accès à un certain nombre de services qui reviennent de droit aux jeunes.

«En termes de rôle de la jeunesse en période électorale, c’est de porter le débat de la gouvernance au nom de la communauté, pour exiger que ces questions soient prises en compte par les acteurs politiques» a-t-il soutenu. Pour ce qui est de la propagation et de la vérification de l’information, le communicateur a été on ne peut plus clair. Pour lui, en cette période, la vérification de l’information est nécessaire du fait que la cybercriminalité aidant, toutes sortes d’information circulent et ce, selon la volonté des manipulateurs. Il a insisté sur la source de l’information qui est d’une très grande utilité.

Tiémogo Amadou, ANP-ONEP Maradi

31 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de la justice du Niger, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a conduit, du 25 mars au 1er avril, une forte délégation d’officiels nigériens à Genève en Suisse, pour représenter notre pays à la 22ème session du Comité contre les disparitions forcées. Devant cette instance des Nations Unies, le Garde des Sceaux a procédé à la présentation du rapport initial de la République du Niger sur la mise en œuvre de la convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.

A travers cette présentation, faite en application de l'article 29 de ladite Convention, le Niger entend matérialiser le grand intérêt qu’il accorde au travail remarquable du Comité pour le renforcement de la protection des personnes contre les disparitions forcées partout dans le monde a indiqué le ministre Abdoulaye Ikta Mohamed. La forte délégation composée d’une douzaine de hautes personnalités et le caractère pluridisciplinaire pour participer à ce dialogue constructif est, en elle-même, illustrative de la volonté du Niger de coopérer avec cette instance des Nations Unies.

Et pour cause, la délégation est composée de l’ambassadeur et représentant permanent du Niger auprès des offices des Nations Unies à Genève, des députés nationaux, de la présidente de la Haute Autorité à la Protection des Données à caractère Personnelle (HAPDP), du conseiller au département Gouvernance Politique, Administrative et Judiciaire du Premier ministre, du Procureur général près la Cour d’Appel de Niamey, des hauts responsables de la Police Nationale et de la Gendarmerie Nationale, notamment. Pour le ministre, en envoyant une si importante délégation pluridisciplinaire, le Niger manifeste son désir et sa réelle volonté d’avancer vers la meilleure application possible de la Convention.

Dans son exposé, d’environ six(6) heures, appuyé par les membres de sa délégation, le ministre de la Justice a longuement présenté et expliqué le cadre juridique que le Niger a mis en place pour lutter contre les disparitions forcées. M. Abdoulaye Ikta Mohamed a souligné que notre pays a ratifié la convention y relative le 24 juillet 2015 et a soumis son rapport initial depuis le mois d’août 2019 adopté en conseil des ministres en août 2019 après avoir été soigneusement élaboré par le comité interministériel chargé de la rédaction des rapports du Niger aux organes des traités et de l’Examen Périodique Universel à travers un processus participatif inclusif. Il a rassuré les membres du comité que l’élaboration dudit rapport a suivi et respecté toutes les procédures et normes édictées par les instruments juridiques et institutionnels en la matière.

Soulignant l’importance du respect des droits humains pour le développement de chaque pays, le ministre de la Justice a indiqué que le Niger a fait montre d’un engagement résolu et constant dans sa coopération avec les Organes des Traités et de l’Examen Périodique Universel, en soumettant régulièrement ses rapports initiaux et périodiques. Il a surtout affirmé que le Niger est «à jour dans la soumission de tous ses rapports dûs aux mécanismes régionaux et internationaux de promotion et de protection des droits de l’homme». «Le Niger vit une situation sécuritaire difficile avec des attaques meurtrières des groupes armés terroristes récurrentes avec leurs cortèges de violations des droits de l’Homme et une situation humanitaire préoccupante» a rappelé le ministre.

Néanmoins, a-t-il souligné avec force, cela n’a pas empêché le pays d’être à Genève devant le comité pour magnifier cet exercice de grande portée et souscrire pleinement aux valeurs au nom desquelles la communauté internationale a mis en place ledit Comité. «En plus, le Niger a déployé des efforts considérables dans le cadre de l’amélioration de la situation des droits de l’homme en général et de la disparition forcée en particulier» a affirmé M Abdoulaye Ikta Mohamed avant de rappeler que le caractère résolument démocratique du Niger qui, pour la première fois de son histoire, a connu un transfert pacifique de pouvoir le 2 avril 2021 entre deux Présidents de la République démocratiquement élus.

Parlant du rapport 2022 qu’il soumet au comité, le ministre a indiqué qu’il a été adopté en conseil des ministres en janvier dernier et contient l’une des avancées spécifiques à la protection des personnes contre les disparitions forcées à savoir l’adoption en Conseil des Ministres le 24 février 2022 du projet de loi incriminant les actes de disparitions forcées, un texte dont il a énuméré la quintessence et qui sera bientôt soumis à l’examen de l’Assemblée Nationale au courant de ce mois d’avril.

Pour le ministre, il s’agit des efforts indéniables qui sont en train d’être «consentis par notre pays pour permettre aux individus et aux groupes d’individus de jouir des droits reconnus par la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées». Ses efforts sont soutenus par l’engagement du Président de la République à «promouvoir la bonne gouvernance et le respect des droits humains partout et pour tous et à ne tolérer aucune impunité contre les auteurs d’actes de disparitions forcées ou toute autre violation avérée de droits de l’homme», a-t-il déclaré.

 

lZabeirou Moussa (Onep)

Les avancées enregistrées par le Niger, en matière de respect des droits de l’Homme, lors de la 73ème session de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples tenue à Banjul, du 21 au 30 octobre 2022, sont rendu public, hier matin, lors d’un point de presse conjointement animé par les instituions qui ont représenté le Niger. Il s’agit du Ministère de la Justice, de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) et les organisations de la société civile qui œuvrent pour la défense des droits de l’Homme.

Lors du point de presse, il a été clairement notifié que notre pays a été félicité et salué pour les avancées enregistrées en matière de respect des droits de l’Homme. En effet, il a été relevé que, «le Niger est le seul pays parmi les 53 pays membres à  être à jour dans la soumission des rapports devant la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples. Le Niger est actuellement à son 15ème  rapport soutenu en avril 2021 et le 16ème rapport va être soutenu en avril 2023 tandis que certains États ne sont même pas à leur 2ème ou 3ème rapport», a déclaré Moctar Garba Illou de la société civile. Aussi, le Niger a été cité comme le seul pays d’Afrique qui a ratifié la Convention de Kampala sur les déplacés internes et qui a pris une loi pour internaliser cette convention.

Toujours dans le cadre du respect des droits de l’Homme, le Niger a été cité comme étant le premier pays à avoir signé le protocole à la Charte africaine sur la sécurité sociale et la protection sociale. La signature est intervenue récemment en mai 2022. Le Niger est aussi l’un des rares pays qui ont signé le protocole de la Charte africaine sur les droits des personnes handicapées et le protocole à la Charte africaine sur les droits des personnes âgées. Le Niger est aussi le seul pays d’Afrique qui a totalement supprimé la peine de prison pour les délits de diffamations et d’injures lorsqu’ils sont commis par voie de presse ou électronique. Le Niger a été félicité pour être le 4ème pays africain à avoir adopté une loi  sur la protection des défenseurs des droits de l’homme.

Dans l’élaboration de cette loi, le Niger a associé la société civile, ce qui a été salué par la communauté internationale car c’est le seul pays qui a suivi cette démarche. Le Niger a aussi été salué par rapport à deux autres textes de lois, notamment la loi sur la torture qui protège les citoyens contre la torture et le mécanisme national de prévention de la torture qui est confié à la CNDH. Lors de cette session, le Niger a enregistré 254 recommandations mais 6 sont rejetées par le gouvernement. Ce sont des recommandations relatives aux droits des personnes dites homosexuelles. «Le Niger n’entend pas légiférer pour reconnaitre les droits des personnes homosexuelles», a précisé Ousseini Djibagé Maman du Ministère de la Justice.

Il ressort de ce point de presse que des avantages sont liés à toutes ces avancées. En effet, il a été expliqué que le respect des droits de l’Homme est devenu de nos jours l’un des critères d’octroi de l’aide internationale. C’est aussi le premier critère de fréquentabilité des États. «L’État qui ne respecte pas les droits de l’Homme ne va pas attirer les investisseurs et les bailleurs de fonds», a fait savoir M. Ousseini Djibagé Maman. Enfin, il a été indiqué que tous les rapports du Niger sont présentés devant les organes de traités, des organisations internationales, des bailleurs de fonds qui ont toujours apporté leur soutien à notre pays.

 Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Le président de la République a, à l’occasion de la 75ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, réitéré son engagement de se retirer à l’issue de son second et dernier mandat. Aucune raison objective ne permet de douter de la sincérité de l’annonce. D’autant plus que c’est la loi fondamentale qui l’exige. C’est la règle et non l’exception. Par conséquent, il n’y a pas matière à tresser des lauriers. Si l’on se réfère à l’histoire récente du Niger et à ce qui se passe dans le voisinage, il est, non pas de douter, mais de se poser des questions. Le Président Tanja avait dit que si la table est desservie, on part. Pourtant, cela ne l’a pas empêché de s’offrir une nouvelle constitution et un bonus de trois ans. À coté de nous, en Côte d’Ivoire, le Président Ouattara est revenu sur sa décision de ne pas briguer un troisième mandat après le décès du candidat coopté, Gon Coulibaly.

Pour toutes ces raisons, il est légitime de se demander si le départ après deux mandats et la transmission pacifique du pouvoir suffisent pour obtenir un certificat de bonne gouvernance? Sont-ils le gage d’un exercice démocratique réussi ? La lecture d’un article intitulé ‘’après les coups d’états militaires, l’Union Africaine à l’épreuve des coups d’états civils’’ permet de se faire une idée de ce qui aurait pu être la bonne gouvernance. Cette tribune, publiée en juillet 2016 par Ahmedou Ould Abdallah, un diplomate mauritanien et ancien secrétaire général adjoint de l’ONU, s’adresse en priorité aux chefs d’État de l’Union africaine qui devaient se réunir au cours du même mois à Kigali. Et actualiser leur position sur l’alternance politique et le transfert pacifique du pouvoir. Pour le diplomate mauritanien, ce qui empêche l’alternance et le transfert pacifique du pouvoir, c’est la « mauvaise gouvernance enrobée d’arrogance. » Elle se « manifeste par l’exclusion ethnique ou sociale et une corruption endémique. Enfin, les trafics, en particulier de drogue, et la masse d’argent véhiculée, pervertissent les systèmes politiques. » Le Niger est depuis dix ans un cas d’école. Point besoin de revenir sur les critères de nomination dans l’administration publique; les critères d’octroi des marchés publics; les cas de corruption; le trafic de drogue. Les verrouillages de l’espace politique sont aussi un frein au transfert pacifique du pouvoir. « Des verrouillages qui fossilisent les systèmes politiques, marginalisent les partis et déstabilisent le secteur privé national et étranger. » À cela, il convient d’ajouter les parodies d’élections, les tripatouillages des élections pour perpétuer le pouvoir d’un homme ou de son clan avec la cooptation du successeur. Tout cela constitue aussi un coup d’état civil tout comme les amendements constitutionnels.

MODIBO

Le ministre de la Justice réaffirme la disposition du Niger à recevoir toutes  les observations, commentaires ou toute autre question, de nature à contribuer à l’amélioration de la situation des droits de l’Homme au Niger.

La délégation du  Niger, conduite par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux Dr Boubakar Hassan, était à Genève en Suisse  le 30 septembre dernier  devant le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies où elle a présenté et défendu la rapport du 3ème cycle de l’Examen Périodique Universel ( EPU) sur les droits de l’homme,. La délégation  du Niger avait en son sein le Président de la CNDH Pr Khalid Ikhiri, le Conseiller du Premier ministre en matière des Droits de L’Homme M Oumaria Mamane, le secrétaire permanent  du comité interministériel chargé de la rédaction des rapports aux organes des traités et l’EPU M Ousseini Djibagé Maman Sani et plusieurs acteurs et défenseurs des droits humains de Niger.

L’EPU est un mécanisme mis en place depuis 2006 par les Nations Unies permettant aux Etats de faire évaluer par les pairs leurs progrès en matière des droits humains à travers les mesures mises en œuvre. Il permet d’’examiner la situation des droits de l’Homme dans les pays membres de l’ONU. Après 2011 et 2016, Le Niger est donc à son 3ème passage devant le conseil de droits de l’Homme pour présenter son rapport. Il faut rappeler qu’en mai dernier  lors de la 38ème session du Groupe de Travail les 3 et 7 mai 2021, notre pays a présenté et défendu ce rapport, occasion au cours de laquelle 254 recommandations émanant de 95 pays  lui ont été adressées. Pour marquer tout son attachement aux questions de droits de l’Homme, le Niger est donc retourné devant la Conseil des nations Unies pour les droits de l’Homme. Devant l’auguste assemblée, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux Dr Boubakar Hassan  a rappelé tout l’intérêt que notre pays attache à ce mécanisme « qui permet de mobiliser, de façon régulière, les différentes parties prenantes et de mettre les Etats en face de leur responsabilité commune d’œuvrer pour la promotion et la protection des droits humains » a-t-il souligné. Le Niger, pays de droits de l’Homme, n’a jamais dérogé à la règle depuis 2006  pour avoir montré un engagement résolu et constant en se soumettant pour la 3ème fois à l’évaluation périodique du Conseil a indiqué le ministre Boubakar Hassan. Et malgré les contextes sécuritaire et sanitaire difficiles, « mon pays a tenu à être ici devant vous pour magnifier cet exercice de grande portée »a-t-il martelé devant les pays membres du conseil des droits de l’Homme. Tout en réitérant la gratitude du Niger aux pays frères et amis pour leur soutien lors du dialogue interactif de mai 2021, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a souligné avec force que le Niger attache du prix à  la promotion et la protection des droits de l’Homme, deux éléments importants qui constituent une priorité pour les autorités au plus haut niveau. Des autorités  qui ne ménagent  aucun effort pour en améliorer la situation sur le terrain, ajouta-t-il, précisant que c’est justement pour améliorer la situation que le Niger accueille avec  un vif intérêt les observations formulées lors de la 38ème session du Groupe  de travail. Devant la présidente du conseil des droits de l’Homme et l’ensemble des participants, M Boubakar Hassan a souligné la pertinence desdites recommandations qui ont été d’ailleurs minutieusement étudiées par toutes les parties prenantes nigériennes. Il a affirmé que 248 des 254 recommandations ont été acceptées tandis que 6 ont été notées par le Niger. Parlant des recommandations acceptées, le ministre a sans ambages annoncé « l’engagement solennel du Gouvernement nigérien à prendre toutes les mesures nécessaires  pour leur mise en œuvre, dans l’intérêt de nos populations, avant le prochain examen prévu en 2026».

Selon ministre, les 248 recommandations acceptées portent sur plusieurs thématiques en lien avec le renforcement du cadre normatif et institutionnel des droits humains, la coopération avec les mécanismes des droits de l’Homme, la promotion des droits civils et politiques, la lutte contre la torture, la traite des personnes et  la discrimination, la protection des droits des groupes spéciaux ou encore la réalisation des droits économiques sociaux et culturels. Il a relevé que toutes les thématiques,  objet de recommandations, cadrent parfaitement avec les préoccupations du Gouvernement et avec les objectifs du Programme de la Renaissance du Niger Acte 3, du Président de la République, Chef de l’Etat M. Mohamed Bazoum.  M Boubakar Hassan  a informé l’assemblée qu’un Plan d’Actions 2022-2026 sera élaboré par le Comité interministériel en charge du suivi de la mise en œuvre des recommandations, selon un processus participatif inclusif pour être  soumis au Gouvernement en vue de son adoption et il  fera l’objet d’une évaluation à mi-parcours. Le ministre a cependant  relevé que l’ardeur et la volonté du Gouvernement dans le respect de ses engagements restent hélas  tributaire de plusieurs notamment la situation sécuritaire du pays et  la pandémie du COVID 19. La situation sécuritaire marquée par les activités des groupes armés terroristes face à laquelle s’organisent les pays de la sous-région avec beaucoup de courage et de détermination reste très préoccupante. C’est pourquoi le ministre a appelé au soutien plus accru  de la communauté internationale pour aider les pays affectés par cette guerre injuste mettant les populations en détresse. Evoquant la question des recommandations notées, le ministre de la Justice a indiqué qu’elles se heurtent aux valeurs culturelles et pratiques fondamentales actuellement en vigueur dans la société nigérienne qui, de par leur nature, « ne se modifient qu'au fil du temps et de l'évolution sociale, et ne sauraient, par conséquent, être abrogées d'autorité » explique le ministre.   Dans le même ordre le ministre Boubakar Hassan a ajouté « nous avons encore en mémoire le douloureux souvenir des troubles religieux graves ayant endeuillé notre pays et vous comprenez alors pourquoi nous sommes tenus de nous entourer de précaution, avant toute initiative susceptible de conduire le pays vers le chaos ou la violence dans un contexte sécuritaire déjà critique ». Ces recommandations notées sont en lien avec la dépénalisation des relations sexuelles consenties entre adultes du même sexe, l’adoption  d’une législation complète contre la discrimination, portant sur la discrimination directe et indirecte et englobant tous les motifs proscrits de discrimination, y compris l’orientation sexuelle et l’identité de genre, la dépénalisation des relations sexuelles consenties entre personnes du même sexe et le combat contre la discrimination à l’égard des lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et inter-sexes. Elles sont aussi liées à la dépénalisation des relations sexuelles consenties entre adultes du même sexe, l’adoption d’une législation complète assurant une protection effective contre la discrimination dans tous les domaines, y compris en ce qui concerne l’orientation sexuelle et l’égalité des sexes et la modification de  l’article 282 du Code pénal afin de dépénaliser les relations sexuelles consenties entre adultes du même sexe. Devant l’assemblée réunie à l’occasion de  l’EPU, le ministre a expliqué que le Niger  « ne veut accéder à aucune recommandation dont il est conscient qu’elle ne pourra pas être mise en œuvre à court ou moyen terme ».  Toutefois, le Niger accorde une grande importance au processus de l’EPU et au respect de ses engagements internationaux et réaffirme qu’il est disposé à recevoir « les observations, commentaires ou toute autre question, de nature à contribuer à l’amélioration de la situation des droits de l’Homme au Niger » a souligné le ministre.

En marge des travaux, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a reçu en audience la haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, le rapporteur spécial de l’ONU sur les libertés d’association et de manifestations pacifiques et le président du CICR.

Zabeirou Moussa

07 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Après sa nomination au Conseil des ministres vendredi 31 mars 2023, le Général de Division Abdou Sidikou Issa a pris le Commandement des Forces Armées Nigériennes en qualité de Chef D’Etat-major des Armées (CEMA). C’était lors d’une cérémonie officielle présidée ce vendredi 7 Avril par le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indatou.
Le Général de Division Abdou Sidikou Issa a occupé plusieurs postes de commandement au sein des Forces Armées Nigériennes et de la Garde Nationale du Niger. Ancien pensionnaire de l’Ecole préparatoire militaire technique de Bingerville en Côte d’Ivoire, il est titulaire d’un Diplôme des Hautes Etudes de Défense, du Cours supérieur d’Etat-major Inter force à Rome (Italie), d’un Master 2 en Etudes de Sécurité internationale de l’Université de Pérouse, en Italie, et d’un Master 2 en Etudes internationales stratégiques militaires de l’université de Milan et de l’université de la Luis de Rome, toujours en Italie.
Le Général de Division Abdou Sidikou Issa, Commandeur dans l’ordre National du Niger, remplace le Général de Corps d’Armées Salifou Modi à la tête des Forces Armées Nigériennes.
Souleymane Yahaya(onep)

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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé hier matin, au Centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey, la cérémonie de passation de la présidence de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) entre la République du Mali et la République du Niger au titre de l’exercice de l’année 2022. Cette cérémonie a été marquée par la présence des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement, des ambassadeurs et représentants des missions diplomatiques et les représentants des organisations internationales et d’autres invités.

Après le Mali en 2021, le Niger prend la présidence tournante de l’OHADA. Au cours de cette cérémonie, le Secrétaire permanent de l’OHADA a, nom de ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux de la République du Mali, président sortant du Conseil des ministres de l’OHADA remis, devant le Premier ministre, les instruments de l’imperium du Niger pour l’année 2022 comprenant entre autres le drapeau, le document contenant le plan stratégique, le maillet et le marteau au ministre en charge de la Justice du Niger.

Au cours de la cérémonie, le Premier ministre a rappelé que la République Niger, membre fondateur de l’OHADA apprécie le privilège qui lui est fait de présider pour la deuxième fois aux destinées de l’organisation. C’est ainsi qu’il a rappelé que le Niger avait déjà eu à présider l’OHADA en 2007, tout en félicitant et remerciant la République sœur du Mali pour les efforts et les actions marquantes accomplies durant sa présidence en 2021. M. Ouhoumoudou Mahamadou a reconnu que l'intégration économique serait inefficace si elle n'était pas accompagnée de l'intégration juridique des Etats africains. «En signant, en 1993, le Traité relatif à l'OHADA, l'objectif principal était de créer un espace offrant la sécurité dans l'orientation et la réalisation des droits. En effet, un système de qualité doit offrir aux acteurs économiques une prévisibilité raisonnable», a-t-il déclaré.

Pour le Chef du gouvernement, cet objectif est conforme à l'engagement du Gouvernement du Niger d'assurer une harmonisation de la législation nationale avec les textes internationaux auxquels le Niger a souscrit ainsi que celui de l'assainissement du cadre législatif et réglementaire des affaires pour créer les conditions de la modernisation et la compétitivité de l'économie nationale. M. Ouhoumoudou Mahamadou a ensuite souligné que l’OHADA a aujourd'hui atteint l'âge de la maturité. «En effet, l'application du droit OHADA a donné lieu à une masse impressionnante de décisions jurisprudentielles tant de la Cour de Justice et d'Arbitrage que des États-parties que à une abondante doctrine», a-t-il déclaré. Il a ajouté qu’au-delà de ces avancées significatives louables, l'expérience a montré que l'appropriation de l'outil OHADA par nombre d'acteurs économiques est toutefois loin d'être évidente. A cela s'ajoute le fait que le droit des affaires lui-même évolue à un rythme accéléré et exige une mise à jour permanente des connaissances.

Les règles que l'on croit acquises sont très vite dépassées. Or, la défaillance des répondants du droit OHADA ou son insuffisante appropriation anéantiront les ambitions du législateur et l'espoir d'un espace OHADA débarrassé de l'insécurité juridique et judiciaire. «A cet égard, le Niger compte mettre à profit cette présidence pour consolider les acquis, impulser une nouvelle dynamique à notre Organisation en vue d'une plus grande intégration de nos économies, dans un contexte marqué par l'entrée en vigueur du traité instituant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et son lancement officiel», a-t-il assuré.

Par ailleurs, M. Ouhoumoudou Mahamadou a dit qu’au-delà des seuls Etats membres, l'action de l'OHADA doit s'étendre sur l'ensemble du Continent pour une mise à l'échelle des expériences réussies en matière d'intégration juridique des économies africaines. «Je puis vous assurer, au nom du Président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'OHADA, S.E. Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger, que notre pays ne ménagera aucun effort pour la réussite de cette présidence afin de faire rayonner davantage notre organisation», a rassuré le Premier ministre.

Pour sa part, le ministre de la justice, Garde des sceaux du Niger, M. Ikta Abdoulaye Mohamed, président entrant du Conseil des ministres de l’OHADA a dit qu’en prenant, à son tour, cette présidence, le Niger mesure l’honneur autant que la responsabilité qu’elle implique. « Au cours de notre mandat, nous nous engageons à poursuivre l’œuvre d’intégration juridique des économies de nos pays à travers les activités de gouvernance, les activités normatives, de renforcement des capacités ainsi que celle de promotion de représentation, de coopération et de coordination. Aussi, nous comptons faire de l’OHADA, le bras armé juridique de laZone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf)», a déclaré le ministre en charge de la Justice.

Selon le ministre Ikta Abdoulaye Mohamed, le Niger a parfaitement conscience de l’importance et de la délicatesse de la mission au regard des tensions de trésoreries que connaissent les institutions de l’OHADA du fait des arriérés importants de contributions des Etats membres. «Il a également pleine conscience des défis que constitue le renouvellement du personnel des différentes institutions. Tous ces défis peuvent être relevés si nous travaillons en parfaite intelligence avec tous les Etats membres avec pour but ultime la réalisation de nos objectifs communs», a dit Ikta Abdoulaye Mohamed.

Pour sa part, le président du Conseil des ministres de l’OHADA sortant, le ministre Malien en charge de la Justice, M. Mamoudou Kassogué qui inervenait par visioconférence, a déclaré que sur le plan de la perspective normative plusieurs chantiers novateurs ont été  prospectés et sont en cours. C’est ainsi qu’il a évoqué entre autres réalisations, la finalisation en cours des projets d’actes uniformes sur les conflits de loi et la circulation des actes publics, l’étude sur les transactions électroniques, la révision de l’acte uniforme portant sur les procédures simplifiées de recouvrement des créances et les voies d’exécution, la mise en place de stratégies du marché de l’arbitrage, le rapprochement OHADA-UA dans le cadre de la ZLECAf et le projet de textes relatifs à la comptabilité des entités à but non lucratif qui vient combler un vide juridique dans notre espace juridique intégré. «Avec l’aboutissement de ces chantiers depuis quelques années, nos Etats et nos acteurs économiques disposent désormais d’un droit extrêmement compétitif adapté et efficace pour la gestion des contentieux des affaires», a estimé le ministre Kassogué.

De son côté, le Secrétaire permanent de l’OHADA, Pr Emmanuel Sibidi Darankoum a remercié le président sortant et entrant du Conseil des ministres pour leur constant accompagnement et leur dévouement inestimable pour la cause de l’OHADA. Il a déclaré que la présidence du Niger suscite une note d’espoir quant à l’aboutissement prochain des nombreux chantiers déjà ouverts.

Mamane Abdoulaye(Onep)

Le personnel de la société Riz du Niger (RINI), des acteurs et partenaires de la filière rizicole se sont mobilisés hier mercredi 1er juin 2022 pour la cérémonie de passation de service entre M. Omar Mamaï Alimi, directeur général sortant du RINI et directeur général entrant. Lors de cette passation, les membres du Conseil d’Administration et le personnel de ladite société ont décerné des témoignages de satisfaction à M. Omar Mamaï Alimi, administrateur délégué sortant. Par la même occasion, il a été élevé au grade de Chevalier dans l’Ordre du Mérite du Niger.    

« (…) Au nom du Président de la République, Grand maître des Ordres Nationaux et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, Nous vous faisons Chevalier dans l’Ordre du Mérite du Niger». C’est avec cette formule que le Ministre du Commerce M. Alkache Alhada a procédé à la décoration de M. Omar Mamaï Alimi Administrateur Délégué sortant de la société Riz du Niger RINI peu après l’acte de passation de service.  

Très revigoré avec un sentiment d’une mission accomplie, après seize (16) ans à la tête de la société « Le Riz du Niger », M. Omar Mamaï Alimi a remercié tous les acteurs qui l’ont accompagné dans l’accomplissement de cette tâche. « Je rends ainsi grâce à Allah SWT de m’avoir donné la chance de mobiliser les ressources humaines, matérielles et financières ayant permis la réhabilitation de la société à travers toutes les réalisations effectuées durant toute la période de ma mission. Je profite de cette occasion pour remercier très sincèrement le personnel responsable car actionnaire de la société, pour le soutien sans faille ; les partenaires de la filière pour l’engagement commun et leur disponibilité ; les cadres techniques des Ministères particulièrement du Commerce, du Plan, des

affaires  Etrangères et de l’Agriculture, pour leur accompagnement. Je tiens particulièrement à remercier la Coopération japonaise qui nous a soutenus durant toute la période de la réhabilitation en finançant plus de 5 milliards de francs CFA, ce qui a permis de réaliser les principaux investissements », a déclaré le Directeur Général sortant de la société. Aussi, il a demandé au personnel, aux services techniques ainsi qu’à l’ensemble des acteurs de la filière rizicole d’apporter leur soutien au Directeur Général entrant afin qu’il puisse consolider les acquis et amorcer le développement des activités de la société dans le cadre de la mise en œuvre du « Programme Riz » de SE Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat dont la Stratégie de mise en œuvre a été adoptée par le Gouvernement en février 2022. 

Notons que M. Omar Mamaï Alimi a travaillé pendant trente (30) ans à la société RINI dont seize (16) ans en tant que Directeur Général. En effet, il a gravi tous les échelons de responsabilité : directeur d’usine puis directeur d’exploitation avant d’occuper le poste de Directeur Général.

Selon les témoignages,  M. Omar Mamaï Alimi a fourni des efforts exceptionnels en mobilisant les ressources nécessaires à la réhabilitation de la société et conduit avec professionnalisme le programme de sa mise en œuvre. Ainsi, il laisse à son successeur une société réhabilitée disposant de trois (3) usines modernes de dernières générations, une capacité de stockage renforcée, un parc automobile complètement rénové et une unité de cogénération d’électricité à base de balles de riz, etc.

 Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

 

Après six (6) années de plein exercice, le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maïga a passé le témoin à M. Assimiou Diabiri, nommé le mercredi 30 novembre 2022. La passation de charge s’est déroulée hier 6 décembre 2022, au cabinet du Médiateur de la République en présence du personnel de ladite institution.

A cette occasion, le Médiateur de la République sortant, Me Ali Sirfi Maïga a d’abord remercié les partenaires qui ont marqué leur confiance et leur constant soutien en étant à ses côtés pour mieux répondre aux attentes légitimes à la fois des autorités de la République au plus haut niveau, mais aussi celles des citoyens, administrés et usagers du service public. Ce qui a permis une contribution de qualité certaine du Médiateur de la République et de la médiation tout court, en matière d’amélioration de gouvernance administrative et du secteur des forces de défense et de sécurité ainsi que de la pacification des rapports au sein de celles-ci.

Me Ali Sirfi Maïga a également rendu un vibrant hommage à ses collaborateurs pour tout leur soutien et les a, par la même occasion, exhorté à donner le meilleur d’eux-mêmes pour que fleurissent les promesses d’un Médiateur de la République du Niger respecté parce qu’efficace et efficient. Le médiateur sortant a en outre prodigué des conseils à son successeur sur la mission qui est désormais la sienne. Il s’agit entre autres de la protection et la défense des citoyens abusés, des populations vulnérables, de la femme déconsidérée et violentée, de la déscolarisation de la jeune fille. «Vous êtes la voix des sans voix, gardien et garant du droit d’accès à l’information publique et aux documents administratifs etc.», a-t-il souligné.

Pour sa part, le Médiateur de la République entrant, M. Assimiou Diabiri a invité le personnel à demeurer mobilisé avec le même engagement et la même rigueur pour renforcer ensemble le développement de cette institution que le Médiateur sortant et ses collaborateurs ont déployé. Il a enfin assuré Me Ali Sirfi Maïga qu’il va poursuivre l’effort qu’il a entrepris pendant les six ans et de tout faire pour ne pas perdre ses traces.

Auparavant, le directeur de cabinet du Médiateur de la République, M. Moustapha Kadi Oumani, a rappelé le travail formidable accompli par le médiateur sortant notamment le parachèvement avec les modestes moyens, de l’installation de l’Institution dans les chefs-lieux de région ; le règlement de centaines litiges. «Vous avez accompli avec brio, de nombreuses médiations, vous avez assuré une excellente visibilité de l’Institution, vous l’avez rapprochée davantage des citoyens et des autres Institutions, vous avez instauré un climat de confiance et bonne gouvernance, vous avez beaucoup fait à cette Institution, à votre peuple et à votre pays qui vous a élevé à la Dignité de Grand-croix, la plus haute distinction de la République», a relevé M. Moustapha Kadi Oumani. Il a en outre assuré le médiateur sortant que les acquis enregistrés durant son mandat seront capitalisés et consolidés.

En marge de cette cérémonie, le personnel du cabinet a décerné un témoignage de satisfaction au Médiateur de la République sortant, Me Ali Sirfi Maïga en guise de reconnaissance pour le travail abattu avec brio. Ainsi, la signature de document de passation par les deux personnalités et la secrétaire générale de l’institution, la remise par le médiateur de la République sortant, des mallettes contenant son rapport bilan de six (6) ans d’exercice à son successeur et la visite guidée des locaux ont marqué la fin de cette passation de charge.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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Passation de service au Gouvernorat de Niamey : M. Oudou Ambouka prend officiellement fonction

Le nouveau gouverneur de la région de Niamey M. Oudou Ambouka a officiellement pris fonction, le mardi 23 février dernier. La cérémonie officielle de passation de service s’est déroulée dans les locaux du gouvernorat en présence des directeurs régionaux des services déconcentrés de l’Etat ; des autorités coutumières et des leaders religieux de la région de Niamey, des représentants des organisations de la société civile ainsi que du personnel du gouvernorat.

A l’entame de la cérémonie, une minute de prière a été observée  à la mémoire du gouverneur défunt Feu Issaka Assane Karanta décédé le 23 décembre 2021. Depuis lors les affaires courantes relevant de la région ont été gérées par le Secrétaire général du gouvernorat M. Zourkaleini Boureima Maïga. Dans son intervention, peu avant la passation de service, M. B. Maïga a rendu hommage à feu Issaka Assane qu’il a qualifié ‘’d’homme intègre et affable’’ doté ‘’d’un sens de patriotisme et de dévouement aux affaires publiques’’. Le SG du gouvernorat a, au nom du personnel et des populations, souhaité la bienvenue au nouveau gouverneur.

M. Zourkaleini Maïga a ensuite évoqué, les défis de la gestion de la région du fait de son statut de capitale et de région fortement urbanisée. Ces défis sont entre autres l’amenuisement de l’espace cultivable au profit des lotissements démesurés et incontrôlés ; le bilan céréalier structurellement déficitaire ; l’absence d’un plan de développement de la ville ; la forte fréquence des inondations et le problème sécuritaire. Le Secrétaire général du gouvernorat a aussi évoqué les acquis légués par le précédent gouverneur. Il s’agit notamment de l’élaboration du bilan région quadriennal du plan du PDES 2017-2021 ; l’élaboration du Plan de développement intégré (PDI); celles d’un Schéma de cohérence territoriale (SCOT) et d’un schéma d’assainissement de la Ville Niamey etc. M. Zourkaleini B. Maïga a enfin réitéré la disponibilité et l’engagement constants du personnel à accompagner le nouveau gouverneur.

Pour sa part, le nouveau gouverneur a  rendu hommage à son prédécesseur rappelé à Dieu. M. Oudou Ambouka a ensuite exprimé sa gratitude au Président de la République pour la confiance qu’il lui a faite en lui donnant les commandes de la région de Niamey. Le nouveau gouverneur a par ailleurs exhorté les agents et les responsables des services à prendre la dimension des défis tantôt soulignés par le SG du gouvernorat. Il a appelé à l’engagement, à la détermination et à l’esprit d’innovation de chacun et de tous pour répondre aux attentes des populations de la région de Niamey. «Je demanderais davantage à tous votre pleine implication et ce avec abnégation dans la mise en œuvre des différentes stratégies que nous aurions élaborées», a déclaré le gouverneur de Niamey.

Il a assuré les différents acteurs de sa disponibilité à trailler avec eux pour relever ces défis qui se posent à la région. «Ma porte reste constamment ouverte avec toute mon impulsion politique nécessaire, de jour comme de nuit, pour l’atteinte de nos objectifs», a déclaré le gouverneur Oudou Ambouka qui a tenu à féliciter le Président Issoufou Mahamadou pour «son pari gagné d’une première transition démocratique» au Niger.

 Siradji Sanda

25 février 2021
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Le nouveau ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou, a officiellement pris fonction, le vendredi 29 avril 2022. La cérémonie officielle de passation de service s’est déroulée dans les locaux du ministère, en présence des cadres de ladite institution.

Lors de cette passation de service, le ministre sortant Dr Rabiou Ousman a félicité le ministre entrant et lui a souhaité bonne chance dans la conduite de ses nouvelles fonctions en vue de relever les défis qui entravent le système éducatif.

Dr Rabiou Ousman a en outre souligné que l’éducation nationale est un vaste chantier parsemé de défis, les uns aussi pressants que les autres. « Mais avec l’engagement et la ferme volonté politique du Président de la République, ainsi que vos qualités personnelles intrinsèques, je suis persuadé que vous saurez transformer les potentialités dont regorge ce grand ministère en acquis scolaires de qualité», a-t-il rassuré

Le ministre sortant a, à cet effet, rappelé que le premier défi auquel il a eu à affaire avec succès, était d’ordre organisationnel, tant le processus d’élaboration des textes organiques et de nomination des différents responsables des structures du Ministère a été harassant. En effet, a-t-il ajouté, le MEN étant né de la fusion de deux grands ministères (MES et MEP), qui avaient chacun sa culture organisationnelle différente, son programme différent et ses pratiques de gestion de différentes, les amener à travailler en harmonie est un exploit au mérite de tous.

Dr Rabiou Ousman a en plus fait savoir qu’ils ont réussi à  engager dans la mise en œuvre de nombreuses réformes dont celles relatives aux infrastructures scolaires, à la  restructuration des écoles normales d’instituteurs, à la reforme curriculaire, aux contrats de performance, à la dynamisation de la scolarisation des jeunes à travers la construction des internats des filles, aux centres de regroupement en faveur des enfants affectés par la crise sécuritaire. Toutes ces réformes et bien d’autres actions salutaires, dont les résultats commencent à se concrétiser, sont à leur actif. «L’autre acquis, non moins important, dont vous faites partie des artisans clés, c’est le dialogue social avec les partenaires sociaux, qui a abouti à la signature de deux protocole d’accord avec les regroupements syndicaux notamment la dynamique et le cadre de concertation», a conclu Dr Rabiou Ousman.

Pour sa part, le nouveau ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou, a dans son intervention saisi l’occasion pour féliciter le ministre sortant et le personnel pour le travail abattu au niveau du ministère.

Le nouveau patron du ministère de l’Education nationale est titulaire d’un Doctorat unique en chimie minérale (Université Louis Pasteur, Strasbourg, France). Professeur titulaire du CAMES depuis juillet 2013, M. Ibrahim Natatou jouit d’une solide expérience aussi bien dans le domaine de l’enseignement, la formation et les travaux de recherche ainsi que dans l’administration.

 

 Farida Ibrahim Assoumane (stagiaire)

Après le remaniement ministériel intervenu en fin de semaine dernière, le ministère de l’Hydraulique et l’Assainissement a changé de locataire. Dr Barmou Salifou, en poste depuis 19 mois, cède ainsi sa place au désormais nouveau ministre le Pr Issoufou Katambé. Une cérémonie de passation des charges sobre a été organisée, samedi dernier au sein dudit Ministère en présence des partenaires techniques et financiers et leur chef de file du Grand-Duché de Luxembourg, des proches collaborateurs et des principaux cadres généraux et centraux.

C’était une cérémonie de passage de témoin riche en émotion mais aussi emprunte de courtoisie entre les deux hommes qui se connaissent parfaitement pour avoir crapahuté ensemble en tant que compagnons politiques de longue date. Dans leurs interventions lors de la cérémonie, les deux personnalités se sont parlé avec beaucoup de respect mutuel. Et pour cause, le ministre sortant, très ému, disait à ses anciens collaborateurs que le Pr Issoufou Katambé est son grand frère, derrière qui il a fait ses premiers pas en politique. Le nouveau ministre a lui aussi tenu à souligner ce lien si étroit entre lui et « son frère et ami Barmou Salifou ». C’est pour lui une joie d’être à cette cérémonie de passation des charges qui lui a permis de comprendre que son prédécesseur a marqué d’une encre indélébile son passage dans ce Ministère si important pour le Président de la République.

En effet, a dit le ministre Katambé Issoufou, la question de l’eau au Niger, est une problématique que le Président de la République connait, voire maitrise bien pour avoir parcouru le Niger profond et compris que la denrée « Eau » est la principale préoccupation des populations dans de nombreuses localités de notre pays. Le ministre Issoufou Katambé a salué les prouesses du ministre sortant sous la conduite de qui, des résultats satisfaisants ont été enregistrés avec, bien sûr, l’aide des cadres compétents, a-t-il souligné.

Passeport diplomatique de Bashir Saleh Bashir : L’affaire qui va anéantir Mohamed Bazoum

Mohamed Bazoum est sans doute le candidat le plus anxieux de tous ceux qui se sont fait investir par leurs partis politiques ; Il n’est sûr de rien. Non seulement, il n’est pas sûr de la solidarité et du soutien français de ses compagnons politiques, mais il n’est pas, non plus sûr que l’avenir lui réserve un sort enviable. Selon certaines sources politiques au coeur du pouvoir, il est même rongé intérieurement par tant d’incertitudes que bientôt, il va craquer. Selon ces sources, malgré la belle assurance qu’il essaie d’afficher lors de ses tournées électorales, Bazoum est obnubilé par le risque, de plus en plus perceptible, de se voir rattrapé par une série d’affaires, dont la plus redoutable pour lui est le passeport diplomatique délivré à Bashir Saleh Bashir, l’ancien directeur de Cabinet de Mouammar Khadafi, le défunt guide libyen. Sur ce document de la plus haute importance qui offre l’immunité diplomatique à son possesseur, Mohamed Bazoum, à l’époque ministre des Affaires étrangères, fait indiquer à ses services que Bashir Saleh Bashir est né le 24 juillet 1946 à Agadez et qu’il est conseiller à la présidence de la République du Niger.

À la veille d’une élection présidentielle à laquelle il est candidat mais dont la pré-campagne électorale est marquée par le débat public sur la nationalité d’origine en que condition primordiale à remplir pour être éligible, Mohamed Bazoum est pratiquement pris entre le marteau et l’enclume. Ce passeport, un sauf-conduit diplomatique qu’il a délivré à un Libyen en cabale est interprété comme un acte frauduleux tendant à conférer à l’intéressé une fausse identité en vue lui permettre d’échapper à la justice internationale. Si c’est l’article 47 de la Constitution qui risque de doucher son projet présidentiel, Mohamed Bazoum sera probablement anéanti par l’affaire du passeport diplomatique délivré à Bashir Saleh Bashir.

Laboukoye

 PDS de Niamey : Démission ou contrainte ?

Depuis le 7 avril 2011, date de l’investiture du Président Issoufou Mahamadou pour son premier mandat, les lois sont bafouées, taillées sur mesure et surtout l’opportunisme est la règle d’or. Le cas du président de la délégation spéciale de la ville de Niamey, Mouctar Mamoudou, est aux yeux des observateurs, le cas le plus patent de l’amour de la facilité. Il semble avoir l’intention de se présenter aux prochaines élections locales de la ville de Niamey et au nom du Pnds Tarayya, ignorant qu’il n’a plus rien à attendre des populations, notamment celles de l’arrondissement Niamey 5 qu’il n’a pas épargnées sous sa toute puissance. Outre ce mur qu’il a dressé entre les électeurs, Mouctar ne sait sans doute pas que la loi électorale lui fait obstacle, notamment en son article 167. « Ne peuvent être acceptées les candidatures des personnes exerçant dans les circonscriptions de leur ressort les fonctions ci-après : -gouverneurs, préfets, secrétaires généraux et secrétaires généraux adjoints des régions et préfectures, Présidents de Délégation spéciale, secrétaires généraux des mairies, receveurs municipaux, les magistrats de l’ordre judiciaire et de l’ordre administratif, les militaires en activité, les personnels des forces de sécurité intérieur ;

  • agents des eaux et forêts et agents des douanes ;
  • greffiers;
  • comptables publics ;
  • chefs des programmes et projets publics ;
  • chefs traditionnels.

Selon des sources crédibles, la démission de Mouctar Mamoudou, d’abord refusée,puis acceptée et entérinée, a suscité colère et déception quelque part, au sommet du pouvoir. L’intéressé est traité d’ingrat et de fanfaron pour vouloir remettre en cause les desiderata des patrons. D’où l’intention qu’il y aurait de lui envoyer des inspecteurs fouiller dans sa gestion. L’intéressé, selon les mêmes sources, se serait fait une belle fortune.Les recettes des aires de jeux et autres lieux de distractions sont gérées de manière opaque, dit-on. Pour le moment, sa situation est ambiguë. On ne sait plus s’il a démissionné ou s’il est toujours en poste. Quoi qu’il en soit, s’il n’est plus le président de la Délégation spéciale de Niamey comme le laisse entendre l’interdiction de la manifestation de la société civile, signée par un des conseillers, dans l’ordre, Mouctar peut commencer à méditer sur le sort qui l’attend.

A.Y

Pénurie d’essence au Niger : Les 1000 milliards d’Eximbank de Chine ne sont-ils pas en train de nous rattraper ?Depuis quelques jours, Niamey est sous le coup d’une pénurie d’essence. Une pénurie qui se corse de plus en plus, de nombreuses stations d’essence étant fermées pour cause de rupture totale de stocks. Pour se procurer du carburant, il faut la croix et la bannière, les habitants parcourant des kilomètres parfois pour obtenir le précieux liquide. Les Nigériens ne comprennent plus rien. Leur pays est producteur de pétrole depuis 2011. Et de mémoire de Nigérien, la Société nigérienne de produits pétroliers (Sonidep) a toujours été prospère bien avant que le Niger ne devienne un pays producteur de pétrole. Un des fleurons de l’économie nigérienne ! Les Nigériens ne comprennent pas que ce soit, aujourd’hui, à l’heure du pétrole, qu’ils soient confrontés à une pénurie d’essence. La spéculation gagne du terrain. À Tillabéry, dans l’extrême Ouest du pays, apprend-on, le litre d’essence est à 800 francs, soit une hausse d’un peu moins de la moitié du prix pratiqué à la pompe. Dans la ville, à défaut d’informations officielles en provenance de ma société de raffinerie de Zinder (Soraz) et de la Sonidep, les spéculations vont bon train. Selon certaines de ces rumeurs, la Soraz exigerait de la Sonidep le règlement préalable d’une facture d’environ 130 milliards de francs CFA avant d’être ravitaillée. Ce qui suppose que la Sonidep a accumulé des factures impayées. D’autres rumeurs soutiennent qu’il s’agirait d’une quarantaine de milliards, précisément de 42 milliards et que la Soraz devrait à l’Etat quelques 52 milliards ; ce qui rend inexplicable la décision de la Soraz de ne plus approvisionner la Sonidep en carburant.

Depuis quelques temps, la chaleur a cédé la place au froid. Ainsi donc, finie la canicule et les situations inconfortables. Cependant, cette période bien qu’apaisante n’est pas sans conséquences. En effet, la période de froid est propice à la survenue d’autres phénomènes météorologiques qui peuvent constituer un risque pour la santé et provoquer ainsi ce qu’on appelle les infections respiratoires. Parmi ces phénomènes on peut notamment citer la poussière qui, est constitué de fines particules et très légères qui, une fois inhalées peuvent favoriser ou aggraver les infections respiratoires. Et les plus vulnérables à cette période sont les nourrissons et les enfants. C’est d’ailleurs pourquoi en cette période on constate une affluence des mamans dans les centres de santé. Pédiatre et allergologue à la polyclinique Magori, le Dr. Ahmed Moulay Ali, explique les infections liées à cette période tout en conseillant les parents afin de mieux protéger les nourrissons et les enfants en cette période. 

En amont, constat a été fait dans plusieurs centres de santé où l’ambiance est morose. Regard vide et triste des mamans, bébés qui pleurnichent ou vomissent voici ce qui accueille les gens à l’entrée des centres de santé ces derniers temps. Sur le visage de beaucoup de mères on lit une certaine désolation mélangée à un désarroi surement due à l’impuissance face à l’état de leurs enfants. Pour les plus braves, elles essayent de garder la face tandis que d’autres finissent par craquer. La seule cause à tous ces maux, ce sont les infections respiratoires causées par le froid.

En effet, a confirmé Dr. Ahmed Moulay Ali, pendant cette période, les enfants sont les plus exposés aux infections respiratoires. Selon lui, la prolifération de ces infections pendant le froid, est due à la combinaison de plusieurs phénomènes. D’une part, il y a les basses températures qui peuvent affaiblir les défenses immunitaires de l’organisme. Et D’autre part la plupart des virus responsables de ces infections circulent durant cette période. Aussi, il faut noter que pendant cette période du froid, les cas de gastroentérites virales (responsables de diarrhée et vomissements), sont aussi fréquents.

Parlant des infections, Dr Moulay a fait savoir qu’elles sont très contagieuses. Elles sont pour la plupart dues aux virus, mais dans certains cas par des bactéries. Ces infections peuvent se présenter sous diverses formes, bénignes pour certaines et graves pour d’autres. Ainsi on peut citer parmi ces infections contagieuses le rhume (ou rhinopharyngite). Il est, en général bénigne et causé par des virus (tels que les rhinovirus et bien d’autres) qui infectent le nez et la gorge. Les symptômes classiques du rhume sont le nez qui coule, le nez bouché, les éternuements, la toux, et quelque fois un peu de fièvre. A ce niveau, Dr Moulay insiste sur le fait que les petits enfants surtout de moins de deux ans attrapent beaucoup de rhumes parfois 5 fois ou plus par an. «Cela a-t- il souligné n’est pas lié au fait que ces enfants ont un problème particulier, mais tout simplement parce qu’ils sont exposés à de nombreux virus auxquels ils ne sont pas encore immunisés». Et selon le Dr. Ahmed Moulay Ali, le rhume dure en moyenne une semaine, et il n’a pas de traitement spécifique, mais de soins symptomatiques.

Ensuite, il y a la Bronchiolite qui est très fréquente en ce moment chez les nourrissons de moins de deux ans. Elle est due le plus souvent par un virus appelé le Virus Respiratoire Syncytial qui touche les petites voies respiratoires inférieures. Dr. Ahmed Moulay a expliqué que cela débute par un simple rhume, puis la toux devient plus fréquente et la respiration peut devenir sifflante avec souvent une gêne respiratoire importante causant ainsi des difficultés de manger ou dormir chez l’enfant. Cependant a-t-il précisé, elle peut être particulièrement grave chez les tous petits surtout ceux âgés de moins de 3 mois. «La bronchiolite fait partie actuellement de principales causes d’hospitalisation. Dans la majorité de cas elle guérit spontanément au bout de 5 à 10 jours» a confié Dr. Ahmed Moulay.

Puis, la Pneumonie qui se définit comme une inflammation aigue du parenchyme des voies respiratoires. Ce parenchyme a-t-il dit est constitué des alvéoles qui se remplissent d’air quand une personne en bonne santé respire. «Mais en cas de pneumonie a-t-il expliqué, les alvéoles se remplissent de pus et de liquide qui rend la respiration difficile. La pneumonie peut être causée par des virus (tel que le VR, des bactéries (surtout le streptococcus pneumoniae et le Haemophilus influenzae) mais aussi d’autres types agents infectieux comme les champignons. Cette infection également touche surtout l’enfant de moins de 5 ans et se manifeste par une toux, une respiration difficile avec souvent un tirage à type de rétraction de la cage thoracique, une fièvre». En outre a notifié Dr. Ahmed Moulay, on peut avoir des signes non spécifiques tels que les douleurs abdominales et les vomissements, les difficultés de boire ou de s’alimenter. La pneumonie peut être traitée par l’administration des antibiotiques quand elle est due à des agents bactériens, mais nécessite parfois une hospitalisation avec des soins de soutien telle que l’administration de l’oxygène pour les cas graves.

Et enfin, la grippe que les gens confondent le plus souvent avec le rhume. Elle est plus grave que le rhume et elle est causée par le virus de l’influenza. La grippe se manifeste par une fièvre subite forte, des frissons, une toux sèche, des douleurs musculaires, des difficultés respiratoires et de fois même des convulsions chez l’enfant.

Selon, le pédiatre et Allergologue, la gravité de ces infections respiratoires, peut être liée à plusieurs facteurs indépendamment de la négligence. C’est par exemple la virulence de l’agent causal lui-même, le terrain particulier de l’enfant (cas de ceux porteurs de maladies chroniques telle : la drépanocytose et l’asthme) ; l’âge tel que le nouveau-né et aussi les enfants souffrant de malnutrition. «Maintenant a-t- il ajouté s’il faut parler de la négligence c’est d’abord, le fait de ne pas suivre les mesures préventives mais aussi de sous-estimer ces

infections et s’adonner à de l’automédication. D’ailleurs les infections respiratoires en particulier la pneumonie font partie de premières causes de mortalité chez l’enfant. L’OMS estime que la pneumonie à elle seule cause 15% du nombre total de décès de moins de 5 ans dans le monde» a précisé Dr. Ahmed Moulay.

A ce titre, Dr Moulay déclare qu’il reçoit en moyenne, une vingtaine d’enfants consultation pédiatrique par jour pour des motifs liés aux infections respiratoires y compris le rhume. «Et depuis le début du froid on a eu à traiter plusieurs cas graves qui ont nécessité une hospitalisation», souligne-t-il. Cependant ce nombre a-t-il précisé, peut-être plus important dans les structures sanitaires publiques où l’affluence est plus forte.

Aussi, Dr. Ahmed Moulay, a affirmé que les mesures édictées contre la pandémie du COVID19 sont aussi efficaces contre les autres infections respiratoires. Il s’agit notamment du lavage des mains, du port de masque et la distanciation sociale. «Evidemment, il faut aussi protéger les enfants contre le froid, et réduire la pollution de l’air dans les habitations. Il est fortement recommandé de protéger les enfants de ces infections par le biais de l’allaitement exclusif. Et prévenir la pneumonie par la vaccination qui se fait gratuitement dans les centres de santé», précise-t-il.

Dr. Ahmed Moulay Ali, conseille surtout le respect des mesures préventives, d’éviter l’automédication des fois dangereuse et de fréquenter à temps les centres de santé. Il convient enfin de souligner que les infections respiratoires ne sont pas à négliger. Les recettes de grand-mère à elles seules ne peuvent pas favoriser la guérison. L’idéal serait de demander l’avis d’un spécialiste.

Par Rahila Tagou

20 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/   

Persécutions contre Hama Amadou : Issoufou Issaka, en service commandé

Issoufou Issaka, l’ancien ministre de l’Hydraulique et président régional Lumana au titre de la région de Tillabéri, déchu, n’a certainement pas fini de surprendre son monde. Après tous les propos et actes dont il a été l’auteur vis-à-vis de la personne de Hama Amadou, son bienfaiteur, le voilà qui se signale à nouveau par un autre numéro du genre. Au lendemain des manifestations violentes qui ont secoué Niamey consécutivement à la proclamation des résultats globaux provisoires, Issoufou Issaka dont le domicile a été saccagé, s’est présenté à la police judiciaire pour porter plainte. Contre X ? Non, contre Hama Amadou qu’il a nommément désigné comme étant le commanditaire des actes de violence perpétrés contre son domicile et dont il a enregistré d’énormes dégâts matériels. La nouvelle, apprise, malgré la coupure d’Internet et les réseaux sociaux, a choqué plus d’un. Les raisons tiennent, apprend-on, à l’histoire de l’ascension administrative et politique de l’ancien ministre de l’Hydraulique. Issoufou Issaka est du nombre des personnes que Hama Amadou a fait passer de l’ombre à la lumière. De simple fonctionnaire de l’État sans relief, le bonhomme se retrouve sous les ors de la République en qualité, d’abord de directeur des Travaux neufs, secrétaire général puis de ministre de l’Hydraulique. Il en est de même de son titre de président régional du Moden FA Lumana au titre de la région de Tillabéri, obtenu au forceps, également grâce à l’entregent du même Hama Amadou qui a joué à émousser l’ardeur de ceux qui considéraient que le sieur Issoufou Issaka était un vulgaire «Tazartchistes» qui ne méritait pas tant d’honneur.

De Moussa Keïta à Issoufou Issaka

L’homme doit, donc, beaucoup, à Hama Amadou et à Lumana. Pourtant, il vient de mordre, comme il l’a fait ces derniers temps, la main qui l’a nourri de longues années durant en crachant dans la soupe dont il s’est gavé depuis que Hama Amadou l’a pris sous sa protection. Aujourd’hui, il ne fait aucun doute qu’Issoufou Issaka est bel et bien un instrument entre les mains du pouvoir en place aux fins de nuire à Hama Amadou et à son parti. Le scénario du ‘’saccage du domicile’’ de l’ancien ministre de l’Hydraulique a un air de déjà-vu. On s’en souvient, c’est le même procédé bidon qui a été utilisé par un certain Moussa Keïta dans le seul but d’enfoncer Hama Amadou fraîchement déchu de son poste de Premier ministre, en mai 2007. La mise en scène de l’incendie du véhicule de Moussa Keïta par des individus prétendument missionnés par Hama Amadou est une pure affabulation directement sortie de la tête des adversaires politiques de l’ancien Premier ministre. Un montage grossier Issoufou Issaka et ses amis Tarrayistes sont dans la même démarche en voulant coller à Hama Amadou un acte de vandalisme dont il n’est point l’instigateur. C’est une affaire cousue de fil blanc.Pour preuve, ce n’est que, avant-hier, mardi 02 mars 2021, soit une semaine après le saccage présumé, qu’Issoufou Issaka cherche recours aux services d’un huissier aux fins de constater les ‘’dégâts’’ à son domicile. Entretemps, et comme par hasard, ce vandalisme supposé est ajouté aux chefs d’inculpation retenus contre Hama Amadou. Entre temps, le ministre de l’Intérieur, Alkache Alhada, a donné le ton, dès le mercredi 24 février 2021 en chargeant, par voie de presse, le chef de file de l’opposition, d’être un des instigateurs des manifestations violentes observées depuis la proclamation des résultats globaux provisoires qui donnaient Bazoum Mohamed vainqueur de l’élection présidentielle.

Un montage grossier ?

Il est clair que, pour l’opposition et de nombreux observateurs indépendants, les Tarrayistes utilisent Issoufou Issaka pour tenter d’abattre politiquement leur plus grand adversaire, à savoir l’autorité morale du Moden FA Lumana. Le transfèrement de Hama Amadou dans son ancienne prison de Filingué, dans la nuit du lundi 1er mars 2021, est, dit-on, pour Issoufou Issaka, une victoire dont il tirerait satisfaction et aisance morale.

Norbert

À l’heure où il savoure sa victoire sur l’homme qui a fait sa promotion, Issoufou Issaka suscite beaucoup d’interrogations, relativement à sa fortune colossale. Beaucoup de Nigériens s’interrogent sur l’origine douteuse de la fortune colossale de l’ancien ministre de l’Hydraulique. On se rappelle qu’à son entrée dans le premier gouvernement de la 7e République, Issoufou Issaka a « oublié » de dresser la liste exacte de ses biens meubles et immeubles. Motif : ils sont de trop pour un fonctionnaire de l’État. Il se raconte que le bonhomme est propriétaire d’une multitude de villas de haut standing à Niamey et ailleurs. Également, en plus de ses nombreux comptes bancaires en France et en Suisse, il se dit détenteur d’une dizaine de montres en or. Pour nombre de citoyens, Issoufou Issaka est le Jérôme Cahuzac du Niger. Pour rappel, cet ancien ministre français n’avait pas déclaré l’ensemble de ses biens, notamment des fonds dont la provenance pose problème. C’est exactement le cas d’Issoufou Issaka, l’homme que les Tarrayistes manipulent aujourd’hui pour essayer de stopper la carrière politique de Hama Amadou. S’il y a une affaire qui mérite d’être fouillée, c’est bien la provenance de la fortune de l’ancien ministre de l’Hydraulique. Un homme sur lequel d’anciens collègues et collaborateurs dudit ministère racontent plein d’anecdotes à propos d’argent.

 

Les Forces Armées Nigériennes (FAN) mènent de nombreuses opérations visant à lutter contre les Groupes Armés Terroristes (GAT) et les Groupes Criminels Organisés (GCO) dans différentes zones du pays. Leur objectif principal est d'assurer la sécurité des populations et de leurs biens sur les divers théâtres d'opérations. Nigerdiaspora résume les actions récentes menées par les FAN dans différentes régions du Niger.

Dans la région de Tillabéry, deux informateurs des GAT ont été arrêtés, tandis qu'une opération conjointe au sud de Tin Gara a conduit à la neutralisation de six terroristes et à la récupération d'armes, de motos, de chargeurs et de téléphones cellulaires. Dans la région de Niya, des incidents d'engins explosifs improvisés ont entraîné la mort de sept membres des forces de sécurité, mais les forces ont réussi à neutraliser des guetteurs terroristes et à arrêter des suspects. Dans la région de Dossou, des véhicules transportant du carburant fraudé ont été interceptés. Au nord, des opérations ont permis l'arrestation de nombreux individus, la saisie de véhicules et de motos, ainsi que la récupération de substances illicites. À l'est, des affrontements ont eu lieu avec Boko Haram, entraînant la neutralisation d'un terroriste et la saisie d'armes et de munitions. Enfin, dans la région de Maradi, des opérations de fouille et de contrôle ont conduit à l'arrestation de suspects et à la saisie d'une moto.
Nigerdiaspora avec l'ANP

Gorou-Banda-NigeDepuis quelques jours la ville de Niamey fait face à des sérieuses coupures du courant électrique qui durent des longues minutes, voire même des heures selon les quartiers. La Société nigérienne d’électricité (NIGELEC) – qui assure la fourniture du courant électrique – semble n’avoir aucune solution urgente en mains. Dans ses différentes sorties médiatiques, le Directeur général de cette société n’a donné aucune garantie que les choses peuvent s’amé- liorer dans les jours sou semaines à venir. C’est donc la mort dans l’âme que les habitants de Niamey continuent à subir les conséquences désastreuses de cette situation. Aussi curieux que cela puisse paraître, ces coupures interviennent un peu plus d’un mois seulement après l’inauguration, à grande pompe, par le Président Issoufou Mahamadou de la centrale thermique de Gorou banda. A l’occasion de cette inauguration, le Président Issoufou et les membres de son gouvernement ont donné l’espoir aux habitants de Niamey qu’ils sont au bout de leur calvaire par rapport aux coupures d’électricité. Aujourd’hui, avec ces coupures, le constat est là : la centrale Gorou banda ressemble à tout point de vue à un pétard mouillé. Et pourtant, dès que l’idée de la création de cette centrale a été rendue publique, des voix très averties se sont élevées pour dissuader le Président Issoufou Mahamadou et son gouvernement à se lancer dans cette aventure qui ne peut être qu’un gâchis par le Niger.

Le Représentant Résident du Fonds Monétaire International au Niger, M. Rasmane Ouédraogo a présenté vendredi 9 juin 2023 à Niamey, le Rapport perspectives économiques régionales, avril 2023 marqué par une grande pénurie de financement. Cet exercice qui se fait deux fois par an a fait ressortir que la région (Afrique Subsaharienne) est frappée de plein fouet par la crise de financement. Cela se traduit par des situations de financement qui se sont détériorées au cours de l’année écoulée. Selon les estimations du FMI, cette année (2023), la croissance économique de la région baissera pour s’établir à 3,6%. Notons que ce rapport retrace aussi les origines de pénuries de financement, détaille les préoccupations du FMI à cours et à moyen terme et donne quelques pistes de recommandations économiques.

Dans ses propos liminaires, le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud a dans une brève intervention soulignée qu’il est question pour ce haut responsable du FMI au Niger de faire le diagnostic en lien avec le contexte de nos pays marqués par une panoplie d’incertitudes et de risques mais également de faire des recommandations des politiques économiques pour pouvoir faire face à ces chocs. C’est ainsi que M. Ahmat Jidoud a invité les participants à faire des contributions dans le sens d’enrichir ces échanges et d’apporter des contributions supplémentaires par rapports aux analyses qui sont présentées.

Dans sa présentation, M. Rasmane Ouédraogo a précisé que l’adoption rapide d’une orientation monétaire plus restrictive au niveau mondial, en réponse à la flambée d’inflation qui a suivi le déclenchement de la guerre menée par la Russie en Ukraine, a entraîné une hausse des taux d’intérêt dans le monde entier et une nette augmentation des coûts d’emprunt pour les pays d’Afrique-subsaharienne, aussi bien sur les marchés de l’Afrique subsaharienne qui sont privés d’accès aux marchés financiers depuis le printemps 2022. « Les écarts de rendement observés sur les obligations souveraines ont grimpé en flèche. L’année dernière, le taux de change effectif du dollar a affiché un niveau jamais atteint en 20 ans, ce qui a eu pour effet de renchérir le remboursement des dettes libellées dans cette monnaie », a-t-il déclaré.

Le Représentant Résident du FMI au Niger a fait observer un recours accru aux marchés financiers intérieurs et internationaux qui a fait augmenter le ratio des tendances à paiements d’intérêt sur les recettes publiques. M. Rasmane Ouédraogo, a aussi rappelé qu’au lendemain de la pandémie de COVID-19 et du déclenchement de la guerre en Ukraine, les déséquilibres macroéconomiques sont redevenus un problème majeur pour la plupart des pays africains. « La dette publique et l’inflation sont à des niveaux jamais atteints depuis des décennies. Environ la moitié des pays de la région sont en proie à une inflation supérieure ou égale à 10%, qui détériorent le pouvoir d’achat des ménages et attise les tensions sociales », a-t-il ajouté.

Les perspectives pourraient également se dégrader

D’après les explications du Représentant Résident du FMI au Niger, cette pénurie de financement pourrait également avoir des conséquences plus profondes. Elle risque de contraindre les autorités à consacrer moins de moyens à des domaines essentiels pour le développement comme la santé, l’éducation et les infrastructures, au détriment du potentiel de croissance de la région. « Faute d’espace budgétaire, les pays de la région peinent à répondre aux besoins sociaux considérables de leurs populations, notamment pour ce qui concerne la crise du coût de la vie. D’après les estimations 132 millions de personnes se sont retrouvées en situation d’insécurité alimentaire aiguë en 2022 », a-t-il ajouté.

Toutefois, M. Rasmane Ouédraogo a dit que le Niger a une économie qui se porte très bien, la croissance économique a atteint 11,9% en 2022 et elle est estimée à 7% en 2023. « C’est l’un des pays qui a une croissance économique la plus élevée. Le Niger mène une politique budgétaire très prudente et le niveau de la dette actuellement est viable », a-t-il relevé. « Une légère amélioration de la situation dans des nombreux pays ne devrait pas compenser le ralentissement économique dans certains grands pays tels que l’Afrique du Sud. La plupart des pays subsahariens (19/35) connaissent un niveau élevé d’endettement. Autrement dit, ces pays ont soit un niveau des risques d’endettements élevés ou ont fait des défauts de payement », a-t-il déclaré.

Quelques recommandations

Il ressort de cette présentation que quatre domaines d’action prioritaires pour remédier aux déséquilibres sur fond de forte pénurie de financement. La première consiste à rééquilibrer les comptes publics et renforcer la gestion des finances publiques dans un contexte de durcissement des conditions financières. Pour ce faire, les autorités devraient poursuivre l’augmentation des recettes publiques, améliorer la gestion des risques budgétaires et faire preuve de plus de volontarisme dans la gestion de l’endettement. La deuxième consiste à juguler la hausse des prix en adaptant le rythme du resserrement monétaire et à la trajectoire de l’inflation. La troisième consiste à laisser les taux de change s’ajuster tout en atténuant les effets économiques néfastes des dépréciations, tels que l’accroissement des pressions inflationnistes et le renchérissement du service de la dette. La quatrième consiste à veiller à ce que les mesures importantes qui s’imposent pour contrer le changement climatique et ses effets ne viennent pas évincer les financements visant à couvrir des besoins élémentaires comme la santé et l’éducation.

Mamane Abdoulaye (ONEP)

Source : http://lesahel.org/

 

Perturbation de la distribution d’eau à Tahoua : Des solutions trouvéesLe désagrément observé ce dernier temps, sur les installations du réseau de distribution d'eau, à pu trouver une issue heureuse. En effet, l'eau est désormais disponible dans tous les ménages depuis 72 heures, à la grande satisfaction des abonnés. Cette panne qui a duré près d'une semaine, à été causé par le déplacement d'une conduite d'eau de la SEEN se trouvant sur le chantier de construction d'une double voie confiée à l'entreprise Satom au titre de Tahoua Sakola 2017.

Hachim Mohamed

24 octobre 2017
Source : La Nation

Les ambassadeurs des États membres de l’Union Européenne (UE) auprès de la République fédérale du Nigéria et de la CEDEAO ont accueilli, le 11 novembre 2022 à Abuja, au Nigéria, SE. Dr Omar Alieu Touray, président de la Commission de la CEDEAO, pour un petit-déjeuner de travail sur les moyens de renforcer la coopération avec la CEDEAO.

Au cours de ce déjeuner, SE Samuela Isopi, chef de la délégation de l’Union européenne auprès de la République fédérale du Nigéria et de la CEDEAO est intervenue sur les questions de sécurité au Sahel, en particulier au Mali, au Burkina Faso et en Guinée, ainsi que sur les questions de sécurité maritime dans le golfe de Guinée qui, a-t-elle a déclaré, intéresse les États membres de l’UE.

Tout en remerciant la Délégation de l’UE de l’avoir accueilli, le président de la Commission de la CEDEAO, a souligné la vision de la nouvelle Direction de la CEDEAO. «Une CEDEAO des peuples devrait être une communauté qui offre une prospérité partagée aux peuples, ce qui est conforme à la Vision 2050 de la CEDEAO ‘’CEDEAO des peuples: paix et prospérité pour tous».

SE Dr Omar Alieu Touray a informé les ambassadeurs des efforts déployés par la CEDEAO pour résoudre les situations politiques au Mali, en Guinée et au Burkina Faso et les ramener à l’ordre constitutionnel.

Direction de la Communication
Commission de la CEDEAO

Source : http://www.lesahel.org

Comme dans bon nombre de zones rurales du Niger, à Boubon, les tresses des femmes ont toute une signification. Elles sont portées à différentes étapes de l’évolution de la femme. Généralement appelée ‘’Mangga’’, ce sont des coiffes qui transmettent des informations sur les personnes qui les arborent. Nafissa Boubacar Saley, la trentaine bien sonnée, est tresseuse et, est bien connue dans ce milieu. Par jour elle peut facilement tresser trois à quatre personnes. Ce sont des tresses faciles à réaliser parce que ne dépassant guère deux heures d’horloge. Elles ont l’avantage de s’entretenir facilement  et ne causer aucun dommage sur le cuir chevelu si sensible.

Les professionnelles de ces genres de tresse ne chôment pas ces derniers temps, car aussi bien les petites filles que les grandes dames en demandent. Selon Nafissa, pour faire ces tresses traditionnelles, il faut bien se laver la tête, jusqu’à faire partir toutes les pommades qui se trouvent dans les cheveux. Il faut ensuite essuyer avec une serviette propre, et ou laisser sécher les cheveux environ quinze à trente minutes. La durée du séchage dépend de la taille des cheveux. Il faut également bien les peigner et appliquer la pommade de façon légère pour les rendre plus malléables. Selon le modèle de la cliente, tracer des raies souvent en zigzag, en ligne ou en courbe. Selon toujours le choix de celle qu’on tresse, les tresses peuvent être petites ou grosses. Il est surtout préférable que les tresses soient plus petites, mais cela nécessite du temps et de l’énergie même pour les défaire ; il en faut presque toute une journée.

Et on peut utiliser de la laine, des résidus des cheveux et ou des mèches pour allonger la longueur de la tresse. Plus les cheveux sont touffus, plus la tresse est bien faite et plus jolie. «Nous enregistrons de plus en plus de clientes et partout grâce aux amies et clientes satisfaites qui nous recommandent auprès de leurs proches. J’ai appris à faire ces tresses auprès de ma grand-mère. C’est très passionnant, je suis dans cet art depuis près de dix ans, j’ai beaucoup bénéficié de ses avantages j’ai beaucoup appris et j’arrive à gagner des petits sous pour prendre soin non seulement de moi, mais aussi de mes parents», a-t-elle expliqué.

Des tresses traditionnelles, perlées : un retour aux sources

«Mangga» est une tresse pleine de signification. C’est une tresse avec des ornements des perles, des cauris et ou pièces en métal comme l’argent. Après les tresses, ces perles blanches sont portées tout autour des tresses. D’après Nafissa, de plus en plus les femmes n’aiment pas prendre assez de temps pour se tresser. Il y a celles qui se rabattent sur des perruques faites sur mesure. «Nous les réalisons selon leur convenance». Pour une bonne harmonie, après les tresses, ces femmes optent pour des foulards en lien avec la culture Zarma. On enroule ce foulard autour de sa tête tout en laissant apparaitre les parures des tresses. Et il faut dire que cette tresseuse s’en sort bien avec son métier. «Les jeunes mariées paient jusqu’à 5000FCFA pour se faire tresser. Pour les filles tout dépend, il ya des tresses de 500 jusqu’à trois mille francs», dit-elle. Nafissa reçoit des commandes partout, elle voyage jusque dans les pays voisins à la demande de certaines femmes à l’occasion des fêtes et ou manifestations culturelles.

Pour la nommée Bibaune, une cliente, la tresseuse est bien inspirée, elle sait faire toute sorte de tresses traditionnelles et modernes. Les femmes viennent de partout pour se tresser et elle voyage souvent pendant des jours pour réaliser ces tresses jusqu’à Niamey. «J’aime bien qu’elle me tresse, elle est rapide et elle tresse avec délicatesse, sans douleur, et la finition est parfaite», cette cliente.

Nafissa traite tous les types de cheveux. A l’occasion des fêtes, elle tresse plus les petites filles qui affectionnent les tresses avec des perles lumineuses de différentes couleurs et variétés. «Lors des fêtes et ou rentrées scolaires, j’amène régulièrement mes trois filles chez Nafissa pour les tresses perlées et avec environ trois mille,  je suis satisfaite, elle arrive à bien les tresser, en une journée. C’est rapide, propre et joli. Ses tresses durent longtemps. Elles peuvent aller jusqu’à deux à trois semaines», commente Biba, une autre cliente.

 Aïssa Abdoulaye Alfary(onep), Envoyée Spéciale

Source : http://www.lesahel.org

 

L’or noir nigérien, comme l’uranium et comme l’or, avait fait beaucoup rêver les Nigériens qui y voyaient le moyen de sortir de la misère et de l’éternelle assistance des partenaires et vrais-faux amis du pays. Et les Nigériens ne peuvent pas oublier tout l’imaginaire qui a été construit autour de cette histoire de lingot d’or qui a fini par devenir un lingot de chagrin, avec aujourd’hui une zone cernée par le terrorisme, presque invivable et désertée. Puis, après l’or qui a déçu et l’uranium qui est pour la région d’Agadez et pour tout le Niger d’ailleurs, un cauchemar, vint l’aventure du pétrole.

Ce fut le régime Tandja qui réinventa, dans nos coeurs désespérés, le rêve, le rêve de nouveaux jours avec l’annonce de l’exploitation du pétrole nigérien par une société chinoise, la CNPC. Et les espoirs étaient plus fondés qu’il s’agit d’un partenaire que les Nigériens prenaient au sérieux. Ils avaient leurs raisons pour fonder un tel jugement. Et les Nigériens ont cru. Mais, ils n’avaient pas de chance car, l’initiateur de la valorisation et de la diversification de nos partenaires, finit ses deux mandats avant même que la première goutte de pétrole jaillisse du sous-sol nigérien, vite récupéré par des socialistes opportunistes qui en ont fait leur chose pour le gérer façonfaçon. L’ancien président Issoufou Mahamadou, envoya, trôner son plus que fidèle sur l’or noir, catapulté ministre du pétrole jusqu’à la fin de son règne. Et les Nigériens n’ont rien vu de ce que le pétrole a apporté et changé dans leur vie, si ce ne sont ces zizanies qui n’en finissent pas avec les partenaires chinois qui ne peuvent s’accommoder d’une gestion patrimoniale, pour ne pas dire familiale d’une richesse nationale qui sert désormais les intérêts de familles qui voudraient ériger dans le pays une dignité pétrolière dont la destinée éternelle est incarnée par la puissance du pétrodollar que le système voudrait imposer au peuple du Niger. La SONIDEP, la société nationale chargée de commercialiser les produits pétroliers, était ainsi devenue la caverne du système où les enfants du régime sont recrutés à tour de bras pour la perpétuation de l’espèce et de la prédation héritée d’aînés. Et, depuis près d’une décennie que le pétrole est exploité, jamais un bilan de l’exploitation du pétrole n’a été fait aux Nigériens pour qu’on sache véritablement les quantités brutes exploitées et commercialisées, les quantités raffinées sur place, vendues sur place et à l’exportation. C’est le flou total, mais les Nigériens ont vu la fulgurance avec laquelle la vie de certains magnas du pétrole a radicalement changé. On avait vu comment l’ancien ministre du pétrole – Pierre Foumakoye Gado – était devenu rutilant de paix et de félicité intérieure, d’aisance et d’arrogance, brillant de mille feux de pétrole. Puis, avec l’annonce de la montée en puissance de l’exploitation qui pourrait aller à plus de cent mille barils/jour qui a commandé la construction de l’oléoduc qui doit conduire le brut nigérien jusqu’à Cotonou au Benin, il y a de quoi faire davantage saliver « les nouvelles familles princières «pétroliques» » en gestation dans le pays, rêvant de gloire et de pérennité. Positionnement stratégique… Après Issoufou, c’est Bazoum, un homme de la confrérie qui arrive au pouvoir mais les deux hommes même partageant le même socialisme, peuvent ne pas partager les mêmes valeurs. Une petite relation de bienveillance change tout entre les deux hommes : pour lui avoir renvoyé l’ascenseur, Bazoum lui doit quelque gratitude et pour ce, pensent beaucoup de Nigériens, malgré le choix grossier et impudique, il pouvait céder à quelques désirs de son prédécesseur, en l’occurrence celui qui consiste à placer le Fils à la place la plus juteuse où est resté longtemps le Tonton Pierre dont on a en plus, le souci de couvrir la gestion, pour ne laisser que le Fils découvrir le système huilé qui aurait été mis en place pour certainement profiter de la manne pétrolière. Pourquoi donc, après Pierre Foumakoye Gado, le PNDS ne trouve aucun autre à envoyer diriger le ministère du pétrole si ce n’est le Fils ? De quelle expertise dans le domaine se prévaut-il pour mériter plus qu’un autre ce positionnement à tout le moins stratégique ? Rien disent certains, car les Nigériens qui n’y voient là qu’une main basse sur la nouvelle ressource nationale dont des familles veulent s’emparer pour en faire le bien de leur confort isolé. On n’est que très étonné d’entendre le ministre du commerce, Alkache Alhada, dans un jeu de marketing politique pour son régime, décrire un Niger pour vendre une certaine image du pays à des investisseurs et autres partenaires qui voudraient s’assurer que le pays est normal et qu’il va bien. Ce n’est pas vrai et on comprend que la France qui soutient l’anormalité nigérienne, profite du premier Business Forum UE du Niger pour produire des éloges hypocrites sur le régime du Niger à travers sa secrétaire d’État française au Développement, Chrysoula Zacharopoulou, qui salue au Niger, sans que personne, dans le pays, n’y croie, « la trajectoire démocratique » qui n’a pourtant pas empêché de diviser la classe politique nigérienne, et les Nigériens dans leur ensemble. Ce business forum tient-il compte de l’insécurité dans le pays. Est-il possible d’investir sans paix dans un pays ?

Il est vrai que si le Niger est bien géré, il peut prétendre à la croissance que lui prêtent, pour les prochaines années, certains spécialistes. Mais qui fera cette bonne gestion ?tème voudrait imposer au peuple du Niger. La SONIDEP, la société nationale chargée de commercialiser les produits pétroliers, était ainsi devenue la caverne du système où les enfants du régime sont recrutés à tour de bras pour la perpétuation de l’espèce et de la prédation héritée d’aînés.

Et, depuis près d’une décennie que le pétrole est exploité, jamais un bilan de l’exploitation du pétrole n’a été fait aux Nigériens pour qu’on sache véritablement les quantités brutes exploitées et commercialisées, les quantités raffinées sur place, vendues sur place et à l’exportation. C’est le flou total, mais les Nigériens ont vu la fulgurance avec laquelle la vie de certains magnas du pétrole a radicalement changé. On avait vu comment l’ancien ministre du pétrole – Pierre Foumakoye Gado – était devenu rutilant de paix et de félicité intérieure, d’aisance et d’arrogance, brillant de mille feux de pétrole. Puis, avec l’annonce de la montée en puissance de l’exploitation qui pourrait aller à plus de cent mille barils/jour qui a commandé la construction de l’oléoduc qui doit conduire le brut nigérien jusqu’à Cotonou au Benin, il y a de quoi faire davantage saliver « les nouvelles familles princières «pétroliques» » en gestation dans le pays, rêvant de gloire et de pérennité.

Positionnement stratégique…

Après Issoufou, c’est Bazoum, un homme de la confrérie qui arrive au pouvoir mais les deux hommes même partageant le même socialisme, peuvent ne pas partager les mêmes valeurs. Une petite relation de bienveillance change tout entre les deux hommes : pour lui avoir renvoyé l’ascenseur, Bazoum lui doit quelque gratitude et pour ce, pensent beaucoup de Nigériens, malgré le choix grossier et impudique, il pouvait céder à quelques désirs de son prédécesseur, en l’occurrence celui qui consiste à placer le Fils à la place la plus juteuse où est resté longtemps le Tonton Pierre dont on a en plus, le souci de couvrir la gestion, pour ne laisser que le Fils découvrir le système huilé qui aurait été mis en place pour certainement profiter de la manne pétrolière. Pourquoi donc, après Pierre Foumakoye Gado, le PNDS ne trouve aucun autre à envoyer diriger le ministère du pétrole si ce n’est le Fils ? De quelle expertise dans le domaine se prévaut-il pour mériter plus qu’un autre ce positionnement à tout le moins stratégique ? Rien disent certains, car les Nigériens qui n’y voient là qu’une main basse sur la nouvelle ressource nationale dont des familles veulent s’emparer pour en faire le bien de leur confort isolé. On n’est que très étonné d’entendre le ministre du commerce, Alkache Alhada, dans un jeu de marketing politique pour son régime, décrire un Niger pour vendre une certaine image du pays à des investisseurs et autres partenaires qui voudraient s’assurer que le pays est normal et qu’il va bien.

Ce n’est pas vrai et on comprend que la France qui soutient l’anormalité nigérienne, profite du premier Business Forum UE du Niger pour produire des éloges hypocrites sur le régime du Niger à travers sa secrétaire d’État française au Développement, Chrysoula Zacharopoulou, qui salue au Niger, sans que personne, dans le pays, n’y croie, « la trajectoire démocratique » qui n’a pourtant pas empêché de diviser la classe politique nigérienne, et les Nigériens dans leur ensemble. Ce business forum tient-il compte de l’insécurité dans le pays. Est-il possible d’investir sans paix dans un pays ?

Il est vrai que si le Niger est bien géré, il peut prétendre à la croissance que lui prêtent, pour les prochaines années, certains spécialistes. Mais qui fera cette bonne gestion ?

Une synchronisation qui frise la triche…

Au même moment où arrivent les investisseurs de l’union européenne au Niger, l’on a vu, le premier ministre – est-il d’ailleurs la bonne personne pour cet exercice – qui réunit un petit monde pour faire entendre que la lutte contre la corruption serait un axe majeur de la gouvernance actuelle, oubliant qu’une telle ambition, après plus de vingt mois de gouvernance, n’a plus besoin de discours et qu’il fallait des actes forts pour convaincre les Nigériens et les partenaires sur le fait que le régime est prêt à amorcer un tel virage. Comment des gens sales, ou en tout cas cités dans des affaires scabreuses, peuvent-ils convaincre qu’ils puissent être capables de combattre le mal dont ils pourraient être les acteurs, les premiers à mettre au pilori ? On a compris que ce cinéma n’est joué dans cette période que pour convaincre ceux qui venaient au Niger. Une parole mensongère qu’on voudrait conforter avec ces arrestations que la presse rapporte ces derniers jours au niveau des services de la Douane et des Impôts. C’est de la mise en scène. Et les « Blancs » que l’on veut bluffer peuvent le comprendre. Ils l’ont compris !

C’est pourquoi l’on ne peut pas croire aux propos que tenait le ministre du commerce nigérien qui parle vaniteusement de « Transformation de notre économie » et de « rebond » dans le secteur uranifère et des perspectives heureuses pour le pétrole qui ne font plus rêver les Nigériens que rien n’assure pourtant dans la gestion de ces richesses du pays quand les mêmes hommes, depuis plus de dix ans, sont maintenus aux mêmes postes et pour le cas du pétrole, de père en fils. Les Nigériens savent bien les proximités que l’ancien ministre du pétrole, Foumakoye, a avec celui dont le fils lui prend la place pour lui succéder au poste juteux et stratégique que l’ancien président, visiblement, voudrait conserver dans son giron.

Faut-il croire, comme il le pense, qu’il n’y aurait pas de malédiction du pétrole au Niger ?

C’est la chimère que le ministre Alhada vend à rfi, même quand il peut savoir qu’il n’y a de « malédiction [que] quand il y a mal gouvernance, mal gestion ». Or, peut-il ne pas savoir que les siens gèrent mal et surtout qu’il y a un lobby stigmatisé du fait de ses hauts faits de vol sur les deniers publics et les richesses nationales qui continue toujours de gérer et même à diriger ? Comment des hommes et des femmes, rodés dans le faux, peuvent-ils prétendre au meilleur ? Et « Le Niger [a beau être] un pays très résiliant dans un environnement très perturbé », il reste que les preuves ne viennent pas dans les mots mais dans les actes qui sont quotidiennement posés dans la gestion du pays. Il n’y a donc pas et il ne peut y avoir, d’ « exception » nigérienne en la matière. Tout est fonction de la qualité des hommes et c’est là, justement, qu’il y a problème. En effet, personne ne peut croire quand il prétend que « La question de la malédiction intervient lorsqu’il y a mal gouvernance, mal gestion. Or, nous, [prétendil], on est engagé dans un processus de bonne gouvernance, de stabilité politique mais aussi de lutte contre la corruption », car personne ne peut le croire quand on considère l’environnement politique et social du Niger d’aujourd’hui. Bazoum tenait à changer, à gouverner autrement, mais après près de deux ans, on se rend, hélas, compte, qu’il est impuissant à prendre le pouvoir qu’une élection, dit-on, lui a donné.

Quand il conclut son intervention à L’Invité du Journal Afrique sur rfi avec ces propos qui sont plus un voeu qu’un engagement du système, l’on ne peut qu’être davantage sceptique à propos de la volonté de certains hommes à aider Bazoum à « avancer ». N’est pas vrai quand on l’entend dire : « Et donc on va faire en sorte que le pétrole ne sera pas une malédiction au Niger ». On « va faire en sorte », mais le pourrat- on ? Au coeur des antagonismes qui taraudent le système, le doute reste la seule perspective…

On ne pourra pas faire en sorte. Quand on est au pouvoir, ou on fait, ou ne fait pas. C’est tout.

Mairiga

 

La gestion du pétrole nigérien est incontestablement opaque. À part les 1000 milliards d'Eximbank de Chine dont les Nigériens s'interrogent toujours sur l'usage et la destination réels, l'on ignore encore ce que sont devenus à ce jour les revenus tirés du pétrole. Pierre Foumakoye Gado, le tout puissant ministre qui a régné sur le pétrole nigérien pendant 10 ans, a montré, dès les premières années de gestion, des signes extérieurs de richesse. En 2014, il a ainsi offert, à la grande surprise de l'opinion nationale, choquée, huit véhicules 4X4 aux délégations régionales du Pnds Tarayya. Au bas mot, ce don a coûté à Pierre Foumakoye Gado la bagatelle somme de 200 millions. Mais, que représentent 200 millions pour quelqu'un qui brasse, au nom du Niger, autant de milliards sans avoir à rendre compte à qui que ce soit ? À l'exception, bien sûr, de l'ancien président qui est seul à savoir sur quoi dansait son ministre du Pétrole.

S'il est, d'un point de vue strictement financier, le plus grand scandale de l'ère Issoufou, il n'a curieusement pas fait l'objet d'audit à ce jour. Un flou total qui en dit long sur l'étendue du scandale du pétrole, demeuré la chasse gardée de l'ancien président qui a veillé à y placer son fils. Le secret "familial" est ainsi préservé et Issoufou Mahamadou, qui a choisi le champagne pour quelques- uns au lieu de l'eau pour tous les Nigériens, se la coule douce, confiant et tranquille comme dirait Cheffou Amadou à la fin de la transition de 1992. La boule de gomme va-t-elle, un jour, révéler ses secrets ?

Laboukoye

 Le Président Bazoum Mohamed a récemment rencontré les gouverneurs qu’il a instruit de prendre toutes les mesures nécessaires en vue de lutter contre la fraude des hydrocarbures. Une démarche pour le moins insolite qui n’a aucune chance de prospérer. La mesure proposée est presque de la poudre aux yeux. Pour des sources proches du dossier, Bazoum Mohamed s’est livré à une alchimie dont le but est de faire du tape-à-l’oeil. Face à la levée de boucliers qui commence et qui le cloue au pilori, il a vite fait de contrattaquer en organisant cette rencontre surréaliste avec les gouverneurs. Une rencontre qui sonne comme un aveu d’impuissance et de fuite de responsabilité de la part du premier magistrat du pays face à un fléau dont il connaît à la fois la source et les auteurs. Dans les débats publics, sa décision est sévèrement critiquée comme l’expression d’une volonté délibérée de noyer le poisson dans l’eau. Les gouverneurs, soutiennent plusieurs sources crédibles, ne disposent d’aucun moyen efficace pour combattre la fraude. Tout au plus, note un douanier, ils vont s’essayer à la tâche, avec des moyens et des ressources humaines dérisoires. Avec 266 communes et des milliers de frontières poreuses, notamment avec le grand voisin nigérian, les gouverneurs sont plutôt condamnés à un supplice certain.

Bientôt, dans toutes les régions, des bruits énormes de saisie d’hydrocarbures vont polluer l’atmosphère.

Dans le meilleur des cas possibles, les gouverneurs vont probablement faire aussi du tape-à-l’oeil. Il faut à tout prix éviter de ne pas être taxés d’inertie, voire de résistance à l’é=exécution d’une instruction du président de la République. La porte ouverte à un limogeage inévitable. Bientôt, dans toutes les régions, des bruits énormes de saisie d’hydrocarbures vont polluer l’atmosphère. Et pour ne pas passer inaperçus, les services déconcentrés de l’Ortn (Office de radio et télévision du Niger) seront mis à contribution pour faire le maximum de boucan sur les opérations entreprises, le tout en louant la fermeté et la fidélité du gouverneur à remplir la mission confiée par le président de la République. Ça va se passer comme toujours. Du bruit, du zèle et peut-être des dérives et puis, plouf. De toute façon, bien que la fraude soit illégale, il n’y aura point d’arrestations et de poursuites judiciaires. On s’en prendra à la petite fraude, tenue, dit-on, par des porteurs de tenue qui l’ont amplifiée et étendue à toutes les régions du Niger, y compris Niamey, la capitale. Pendant ce temps, la grande fraude va continuer son petit bout de chemin, au grand bonheur et sous les ricanements de ses auteurs et commanditaires. Ces derniers sont, soit des caïds tapis dans la haute administration, soit des hommes d’affaires tournant autour du pouvoir et que le Président Bazoum connaît parfaitement. Des hommes d’affaires souvent créés de toutes pièces par le régime et dont certains sont cités dans le rapport d’audit du ministère des Finances.

Le jeu est simple : donner publiquement des instructions contre la fraude et taper sur les doigts aux douaniers qui n’auront pas compris que c’est un jeu destiné à la consommation des publics.

La grande fraude, c’est l’apanage d’hommes d’affaires sur les activités illégales desquels l’État ferme les yeux. Leur mode operandi, c’est ce que les douaniers appellent le reversement. Ils prennent le carburant au prix de l’exportation, arrivent avec leurs cargaisons jusqu’aux frontières, puis bifurquent et reviennent au pays. La cargaison est alors déversée dans les soutes à carburant des stations d’essence. Le bénéfice est énorme, les promoteurs s’enrichissent considérablement tandis que l’État croule. Les fauteurs sont connus, leurs activités sont presque faites à découvert mais en face, il n’y a que des discours. La douane nationale suffit à faire le boulot, mais elle a les mains liées par ceux-là mêmes qui lui demandent de lutter contre la fraude. L’exercice est simple : donner publiquement des instructions contre la fraude et rigoler autour du champagne avec les contrevenants à la loi. Avant de taper sur les doigts aux douaniers qui n’auront pas compris que c’est un jeu destiné à la consommation des publics. Cela est déjà arrivé maintes fois. Le cas le plus emblématique, c’est l’affaire du trafic de devises démantelé en 2015, à l’aéroport Diori Hamani de Niamey. Des commerçants au départ ont été arrêtés par la douane avec des devises étrangères d’un montant approximatif de …FCFA. Une affaire rapidement étouffée par le politique. À la manoeuvre, le même Bazoum Mohamed qui commande aujourd’hui aux gouverneurs de mettre un terme à la fraude des hydrocarbures. Au mépris de la loi, il avait expliqué à l’époque que c’était des commerçants qui voyageaient toujours avec autant d’argent par devers eux et qu’il s’agissait de les aider.

Le pétrole est l’affaire d’un clan qui veille à le garder hermétiquement fermé à tout oeil indiscret.

Par-delà la grande fraude qui s’opère à travers la pratique des reversements, le Niger est particulièrement confronté à un problème de gestion patrimoniale du pétrole. Une fraude encore plus grave que celle à laquelle Bazoum Mohamed entend s’attaquer sans se mouiller.

La gestion patrimoniale du pétrole nigérien ne fait l’ombre d’aucun doute. De 2011 à ce jour, il n’y a que Issoufou Mahamadou, Pierre Fouakoye Gado et à présent, Abba Issoufou qui connaissent le fond de ce dossier. Le pétrole est l’affaire d’un clan qui veille à le garder hermétiquement fermé à tout oeil indiscret. Cette mainmise sur le pétrole par le clan Issoufou, son successeur s’en accommode fort bien. Et ce n’est pas, loin s’en faut, ses discours interminables et ses mises en scène qui mettront un terme à la gestion patrimoniale et aux fraudes organisées et protégées.

Doudou Amadou

Lire aussi : Interdiction de la «fraude» des hydrocarbures Qui veut «mélanger» le président Bazoum et de nombreux Nigériens ?

Au cours de la semaine écoulée, le président de la République Mohamed Bazoum a présidé une réunion spécialement consacrée à la lutte contre la fraude des hydrocarbures, en présence de certains ministres, dont celui des finances, ainsi que des responsables des forces de défense et de sécurité. Au cours de la même semaine, la même question est revenue au cours d’une rencontre entre le président de la République et les nouveaux gouverneurs de la région. Selon le ministre de l’Intérieur Alkache Alhada qui a fait le compte-rendu de la rencontre, les gouverneurs ont reçu, entre autres instructions, de prendre les mesures nécessaires pour combattre la fraude des hydrocarbures. Il est vrai que la fraude sous toutes ses formes est un délit prévu et puni par la loi au Niger. Celle des hydrocarbures ne peut donc faire exception. Mais la particularité de cette fraude est que beaucoup de Nigériens en dépendent, directement ou indirectement. Même s’il n’existe aucune statistique en la matière, Dieu seul sait combien de familles nigériennes vivent de la vente frauduleuse des hydrocarbures, notamment l’essence et le gasoil, dans toutes les régions du pays. Il y a même des localités du pays où cette activité semble même ravir la vedette à l’agriculture et à l’élevage qui sont les principales activités au Niger. Mieux, ce sont des jeunes qui exercent cette activité, soit parce qu’ils n’ont pas eu la chance de poursuivre leurs études, soit parce qu’ils ont échoué dans l’exode dans d’autres pays. La fraude des hydrocarbures profite aussi à tous ces Nigériens qui n’ont pas les moyens ou la possibilité de se ravitailler au niveau des stations service. Pendant que le litre de l’essence et du gasoil se vend à plus de 500 francs CFA dans les stations service, il se vend sur le «marché noir» entre 250 à 300 FCFA. La mauvaise couverture du pays en stations service fait en sorte que même ceux qui veulent éviter l’essence ou le gasoil frauduleusement vendus n’ont pas souvent le choix. A moins donc que le gouvernement ne songe rapidement à prendre des mesures d’accompagnement, la décision de lutte contre la fraude des hydrocarbures risque de provoquer des remous à travers le pays. Et le capital de sympathie dont jouit le président Mohamed Bazoum risque de voler en éclats.

AI

renaissance nigerLa renaissance s'est embourbée, patinant dans la boue de ses scandales et dans le tourbillon de sa malgouvernance. Elle ne sait plus où donner de la tête tant elle se sent cernée de toute part. Epuisée peutêtre mais stratégique sans doute, l'opposition l'observe se débattre dans ses difficultés, rassurée qu'elle ne puisse plus se plaindre du rôle défaitiste de l'opposition, de ce que les socialistes considéraient comme de la subversion. La renaissance ne peut donc plus plaindre un autre, en tout cas pas l'opposition, sinon que de se plaindre d'elle-même en comprenant aujourd'hui qu'elle est tombée dans son propre piège. Est-il d'ailleurs possible de réussir quand on ne peut pas faire confiance même à des alliés ? C'est donc cela le grand drame de la renaissance qui s'est surestimée et croire qu'elle ne pouvoir être que le seul bon dans le pays. Ainsi, un opposant serait un apatride, et un allié un vulgaire et minable chercheur de pitance, un mendiant politique qui cherche à trouver à manger quand il ne peut supporter de faire de l'opposition.

Ça y est ! C’est reparti pour une nouvelle série sans doute. Bazoum Mohamed, qui n’a pas encore un an à la tête de l’État, a sa première tentative de coup d’État. Plusieurs personnes seraient actuellement en détention. Mais on ignore encore quels sont les militaires mis en cause. Quoi qu’il en soit, les «conjurés» n’ont aucune chance de se tirer d’affaire. Il y en a tellement qui croupissent dans les prisons nigériennes depuis près de 11 ans. Pour la plupart d’entre eux, l’opinion nationale n’en sait pas plus que ce qui est révélé officiellement. On arrête des individus, civils et militaires, qui sont ensuite placés en mandat de dépôt pour atteinte à la sûreté de l’État. Pas plus. Selon un officier de gendarmerie qui a requis l’anonymat, « les dossiers d’instruction ne comportent pas grand-chose. Généralement, il n’y a qu’un échange téléphonique, autant dire des propos interprétés à la guise de celui qui poursuit ». Les militaires incriminés dans ces genres d’affaires dont on ne connaît pas la crédibilité sont nombreux. Des officiers, des sous-officiers, des hommes de rang. Nombreux sont les Nigériens qui estiment que la récurrence avec laquelle le régime dit avoir déjoué des tentatives de coups d’État fait froid dans le dos et font croire à des mises en scène. En 10 ans, Issoufou Mahamadou, l’ancien président, a révélé trois tentatives de coups d’État contre son pouvoir. Cependant, pas une seule fois, les armes que les prétendus conjurés envisageaient d’utiliser n’ont été montrées. Des actes posés ? Personne n’en sait grand-chose.

Issoufou Mahamadou, qui a fait part de trois tentatives de coup d’Etat en une décennie, a été élu à plus de 97% en 2016. Quant à Bazoum Mohamed, il a été porté à la tête de l’État avec 54% des suffrages, en 2021. Pourquoi y aurait-il, donc, autant de tentatives de coups d’État ? Ce sont tout de même des hommes qui bénéficient largement des suffrages des Nigériens. S’ils ont été élus démocratiquement suivant des procédures régulières et transparentes, l’incompréhension est totale. Autant de tentatives de coup d’État, s’ils sont réels, ne peuvent provenir que de larges courants de contestation populaire. Bazoum Mohamed, tout comme Issoufou Mahamadou, n’a pas usurpé le pouvoir pour vivre dans la crainte permanente d’un coup d’État. Et selon les indicateurs fournis dans les bilans annuels d’Issoufou Mahamadou – en attendant le tout premier de Bazoum Mohamed – le Niger n’a jamais été aussi bien gouverné et ses ressources mieux gérées. D’ailleurs, l’ancien président a engrangé tellement de médailles, de décorations et de prix qu’il ne plus où en mettre.

Dans la sagesse populaire nigérienne, teintée de fatalisme religieux, le destin est implacable. Musulmans dans leur majorité, les Nigériens croient en la force du destin, formé par la volonté divine. Les dirigeants nigériens seraientils des adeptes d’un autre courant de pensée ? Lorsqu’on regarde dans le rétroviseur, à l’exception des tentatives de coup d’État du régime actuel, tous les autres sont suffisamment documentés pour les contester. En 1976 et en 1983, notamment, les faits étaient suffisamment illustratifs pour croire à une mise en scène. Avec Issoufou- Bazoum, c’est toujours le même scénario. Un beau matin, des gens sont arrêtés, accusés de conspiration, placés sous mandat de dépôt et jugés, dans le meilleur des cas, le plus tard possible. Selon des informations recueillies auprès de sources judiciaires crédibles, les juges en charge des dossiers portant sur la sûreté de l’État sont toujours dans des postures délicates. Chacun prie pour qu’on ne lui confie pas de tels dossiers. Le problème, c’est que les contenus des dossiers laissent à désirer.

En attendant d’être objectivement fixés sur la réalité de ces tentatives de coups d’Etat, les Nigériens, dans la plupart des cas, croient en des mises en scène politico-politiciennes visant à se débarrasser de personnes préalablement ciblées par le régime sur la base de simples propos. Presque personne ne croit vraiment en la crédibilité de ces affaires. Où, donc, se situe le problème ?

À moins que le régime soit en train, comme le croient de nombreux Nigériens, d’inventer ces histoires pour «isoler « toutes les personnes qui gênent par leurs opinions et/ou leurs positions visà- vis de la gouvernance actuelle du Niger, il est surprenant que les performances flatteuses du régime ne soient pas reconnues et saluées. De l’ingratitude de la part des Nigériens qui ne comprennent pas la chance qu’ils ont eu d’avoir des gouvernants aussi vertueux et aussi dévoués au bien public ? Si ce n’est pas la phobie du complot qui le fait agir comme dans les régimes totalitaires, celui de Niamey ne peut justifier cette récurrence de tentatives de coups d’État que par une extrême impopularité et des victoires électorales sans fondement démocratique.

Laboukoye

Le pillage des biens de la Présidence de la République est l’un des sujets d’actualité dans tous les salons feutrés de Niamey. En tout cas, il susurre que des matériels de la Présidence auraient été mis à sac par des dignitaires de l’ancien régime. Après vérification, une source interne à la Présidence de la République confirme l’information et nous apprend que c’est une véritable dévastation qui a été perpétrée avant la prestation de serment de Bazoum Mohamed. La source indique qu’à la Cellule de communication de la présidence, tout le matériel, acheté à plus de cinq (5) milliards de FCFA, aurait été pillé et mis à sac pour une destination inconnue. A notre source d’ajouter que c’est la raison fondamentale qui aurait poussé le sieur Idrissa Waziri à la porte. Il aurait voulu connaitre la destination de ce important matériel de communication et de nouvelles technologies de l’information. Notre source a aussi ajouté que le matériel roulant n’aurait pas non plus été épargné. Des véhicules de la Présidence auraient été subtilisés pour des destinations privées. Ces véhicules seraient cachés dans des maisons à Niamey. Pire, notre source souligne que, le pillage aurait été systématique jusqu’aux assiettes et autres parures de maison. Selon notre source, Bazoum Mohamed serait informé de cette mise à sac organisée par une bande de pillards d’Etat spécialisés dans la soustraction frauduleuse des biens publics. Aujourd’hui, c’est ce qui est chuchoté dans les coulisses de la Présidence. Et que le Président Bazoum Mohamed serait fâché du comportement peu républicain des proches de son prédécesseur. Il semble d’ailleurs que la première dame, Hadiza Mohamed Mabrouk, n’aurait rien trouvé comme équipement au palais. Si cette information s’avère, cela constitue une honte en valeur absolue pour le guide de la renaissance et ses thuriféraires qui continuent de hurler qu’ils sont les meilleurs dirigeants que le Niger ait connus. Face au l’exdésastre commis par ses camarades, Bazoum semble rester hagard dans une impuissance qui ne s’explique pas. A tous points de vue, il doit abandonner la peur pour résolument s’engager dans le combat contre l’impunité et faire rentrer l’Etat dans ses droits. Sans doute, dans ce combat, il aura le soutien de tous les Nigériens épris de justice. Et la honte va davantage submerger ceux qui auraient pillé le palais de la Présidence.

Ali Soumana

Derrière la rhétorique populiste de Dr. Illiassou Maïnassara se cache le médecin cupide qui ne venait que pour deux choses : régler des comptes, sous le fallacieux prétexte de la rigueur administrative à ses camarades et se faire de l’argent. Il a réussi les deux. Sous le mensonge politique de la nécessité de service, il a envoyé qui il veut où il veut, poussant certains médecins émérites à la démission de la fonction publique pour aller dans le privé, créant des malaises au niveau de la Santé publique. Pour autant, il ne faut pas oublier, dans la foulée, certaines de ses décisions courageuses qui ont permis à des services de santé de sortir dans un certain laxisme qui avait poussé tout le monde à aller, et souvent sans en avoir les moyens, vers le privé plus ouvert, notamment quand dans les centres publics de santé l’accueil pour les patients et leurs accompagnateurs laisse à désirer. Pour la deuxième de ses préoccupations, il l’a également réussie car, en l’espace de quelques années, jouant aux infidélités politiques pour agir souvent contre les intérêts de son parti au profit de l’allié dont il cherchait la bénédiction pour être couvert d’impunité face à ses grands ravages, il aurait amassé une fortune colossales par laquelle l’on peut voir le médecin briller de bonne vie. Il se serait donc vachement enrichi, profitant de proximités politique et géographique qui lui donnaient bien de faveurs pour agir et gérer à sa guise un ministère qui mobilise des fonds colossaux et d’innombrables partenaires qui soutiennent la Santé. Il a silencieusement bâti son empire. A Madaoua, tout le monde sait l’opulence récente et surprenante dans laquelle baignaient les siens : ils avaient tout ; des villas et du confort ; de l’argent et des billets de pèlerinage à gogo. Surpris par le coup d’Etat alors qu’il était en mission à l’intérieur du pays, il avait tout de suite faussé compagnie à sa délégation qui ne sut plus où il partait, disparaissant, trouvant, semble-t-il, une porte dérobée pour entrer au Nigéria où, il finit par se réfugier. Se sait-il fautif pour se donner cette précaution de l’exil ?

Gaffeur plus que Dr. Maïnassara, on meurt…

Le médecin devenu ministre, en vérité, est un chasseur de prébendes et certaines circonstances l’y ont aidé. En effet, la pandémie de la Covid 19 lui permettait, par les fonds énormes qui venaient de l’Extérieur, d’en capter énormément et de gérer de manière opaque sans qu’à cette date, la situation exacte de la gestion des fonds Covid ne soit connue de personne ; l’ancien régime ayant travaillé pour qu’il en soit ainsi. La Halcia a beau voulu enquêter sur ce dossier, elle ne trouve presque partout que des portes fermées, comme par exemple, à l’ex-ministère de l’enseignement secondaire où la question est de l’ordre des tabous. C’est donc un terrain que la COLDEFF doit rapidement prospecter pour élucider ces autres coins sombres de la gestion de l’ancien régime pour lesquels l’ancien ministre de la santé, rattrapé par l’Histoire, est aujourd’hui invisible, partant et laissant derrière lui, une carrière et une patrie. L’on a vu comment ceux qui rôdaient autour de lui, sous l’aubaine de la pandémie, « jouaient » avec l’argent, sans doute parce qu’à l’époque, on n’avait pas trop besoin de le justifier : les Blancs qui sont les amis en ont donné sans compter, c’est pour qu’on en profite, peuvent-ils penser, cupides.

Mais il y a encore pire.

Les rapports de la Cour des Comptes ont révélé des aberrations dans la gestion du Ministère de la Santé sous Dr. Illiassou Maïnassara. Ce document précieux par la qualité du travail qui l’a produit, peut également servir de base pour permettre à la Coldeff d’investiguer et de creuser dans nombre de dossiers afin de faire toute la lumière qui permette de situer des responsabilités par rapport à des fautes de gestion. A ce niveau également, l’on apprenait qu’entre autres stratégies développées pour se faire de l’argent au ministère, il y avait la surfacturation avec, tenez-vous bien, des tasses à café qui coûteraient un peu plus de 10.000f et des matelas d’une place à 400.000f l’unité !

Les Nigériens savent que ce n’est que la face cachée de l’iceberg d’une gestion désastreuse du pays sous Issoufou et par laquelle, n’ayant jamais eu le courage de la sanction pour sécuriser les fonds publics et les aides extérieures ainsi que la Constitution l’en oblige, les Nigériens en veulent à l’ancien président qui avait alors fait preuve de complicité, de légèreté, de laxisme et de faiblesses coupables.

La Coldeff, juste après son organisation interne pour se désigner un président, un rapporteur et une cellule de communication, doit donc aller vers la gestion du ministère de la Santé où elle dispose de pistes qui peuvent l’aider à avoir de la manière et découvrir, on l’espère, d’autres irrégularités énormes. La presse, dans son rôle, aidera à dénoncer chaque fois qu’elle aura vent de quelques dossiers pour l’aider à cibler les structures auxquelles elle doit impérativement s’attaquer.

Les Nigériens attendent, ici un travail de qualité. En ne protégeant personne. En n’accablant personne injustement. Seul le droit doit être dit.

Par Alpha

Issoufou Mahamadou, celui-là même que la presse appelait l’Opposant charismatique, a pu finalement, à la faveur du coup d’Etat de Djibo Salou de 18 février 2010 contre le ‘’Tazartché’’ de trois (3) ans de bonus du président Mamadou Tandja, accéder au pouvoir en 2011. Et le peuple avait beaucoup espéré, espéré un grand changement, dans les mentalités et dans les actes, de grandes avancées politiques et économiques. Bluff. Le désenchantement est immense : le socialisme, comme les indépendances, a déçu. Les Nigériens pouvaient donc voir l’homme qui brillait tant à diriger le pays et à apprécier la gouvernance dont il est capable pour communier avec les Nigériens, pour reconstruire le pays, pour consolider la démocratie et la justice dans un pays qui en avait grandement besoin. Le maçon, diton, ne se reconnait qu’au pied du mur. Et on l’a vu. Dans le fait, notamment à travers ses discours, l’homme était plein d’ambitions pour le pays. Et souvent les Nigériens avaient cru à sa parole. Mais la parole avait trompé sur l’homme, sur le maçon. Alors que tous les présidents pouvaient rester discrets pour agir en silence, le nôtre aimait discourir, intervenant partout et toujours sur les médias, parlant et parlant, poussé par une confiance énorme dans le verbe, pendant que l’on attendait de voir du concret, du visible, pas ces réalisations fantaisistes d’un pays qui est la lanterne rouge du monde : échangeurs, hôtels, fleurs sur les carrefours. Le socialisme oubliait l’humain pour investir dans le superfétatoire, le béton et dans le luxe des fêtes, des grandes rencontres pour lesquelles le Niger, dernier pays de la planète, se flatte curieusement d’être la plaque tournante, oubliant ses vrais défis, ses vraies urgences, sacrifiés sur l’autel de la brillance, de la vanité. Il oubliait l’école, notre santé. Il abandonnait le monde rural vers lequel il n’est plus allé, depuis qu’en 2011, il découvrit la luxure de la vie princière. Il mettait en pause l’électrification rurale. Même le réseau routier agrandi a été inégalement réparti sur le territoire, concentré sur une zone quand de grandes routes économiques, très délabrées, restaient pendant dix ans, dans un état piteux. Et l’homme continue à parler, s’éloignant du peuple et de ses attentes légitimes. Même les restrictions liées à la gestion de la pandémie du Covid-19 ne l’auront pas permis d’observer une trêve, et on pouvait continuer à l’entendre discourir, sans arrêt, profitant de visioconférences, nouvelle mode qu’il semble affectionner pour continuer à palabrer.

Pourtant en 2011, quand le Pnds accédait au pouvoir, faut-il le rappeler, les espoirs étaient immenses, fondés. L’homme qui avait dit que tous ceux qui avaient passé à la tête de l’Etat étaient nuls, arrivait au pouvoir, et pouvait montrer qu’il serait le meilleur. Chiche. Hama Amadou et le Moden-Fa Lumana surtout, pour leur plus grand malheur, avaient aidé sans remord, à l’ascension du socialisme, car tous pouvaient croire qu’il serait vraiment capable du meilleur. On pouvait tout voir sauf l’image qu’il projetait de lui-même. Mais à quelque chose malheur est bon dit-on, car finalement, sans propagande, les Nigériens pouvaient comprendre, par les actes posés en dix années de gouvernance, ce qu’est le socialisme sous nos tropiques, un monstre hideux, mais surtout l’écart qu’on peut voir entre un homme et ses discours, entre un homme et ses promesses.

Pour réussir un projet de société, le discours ne suffit pas, encore faut-il avoir les ouvriers rompus à la tâche, des hommes et des femmes capables de faire face aux défis, de gérer de manière désintéressée pour apporter les réponses appropriées aux urgences d’un pays retardé par une démocratie mal négociée par son élite qui s’est embourbée dans une politique de la vengeance et du bavardage. Pourtant, celui qui arrivait au pouvoir en 2011 avait toutes les chances pour réussir : une situation financière confortable, une alliance solide qui lui donnait l’homme politique le plus convoité depuis des décennies par des régimes qui pensaient pouvoir se passer d’un autre tant qu’ils peuvent l’avoir comme allié pour gouverner, mais surtout pour gérer car son expérience de la gestion de l’Etat, avérée, pouvait leur être d’un atout certain. Alors qu’à la cérémonie d’investiture du 7 avril 2011, au Palais des Sports, la présidente de la Cour Constitutionnelle, Madame Bazèye, tirant les leçons des déboires de notre démocratie, appelait le président entrant, à se placer à la hauteur pour ne pas écouter des faucons, ces courtisans zélés qui peuvent le prendre en otage pour l’empêcher de gouverner pour un peuple, car pouvait- elle rappeler, ce sont eux qui avait égaré ceux à qui il succédait. Mais le pouvoir est enivrant et vite pris dans le vertigo du pouvoir et des dorures du palais dans un pays qui avait alors de la liquidité pour des prodigalités princières, Issoufou a vite été récupéré par un clan qui réussit à l’isoler pour lui faire croire qu’il était seul à l’aimer, à lui vouloir du bien dans le pays et dans le pouvoir. Les faucons réussirent, en mettant en marche un réseau huilé, une camarilla rapace, à isoler le président qui peut désormais croire qu’il leur doit une protection même dans le crime.

Pourtant, ce sont ceux-là qui poussaient irrémédiablement son règne au fiasco. Il ne le sut jamais, obnubiler par la magnificence de ces gros bâtiments qui trônent dans la ville, au coeur de nos misères oubliées, méprisées. Les socialistes aiment le paraitre car complexés à croire que l’urbanité fait le progrès, que l’urbanité change la vie d’un peuple. Ce sontils demandé qui peut, dans le pays, aller dans ces hôtels, dans ces lieux de conférence pour croire que par eux seuls, le Niger était Dubaï, et que par ces immeubles qui montent dans le ciel, le pays se “newkikisait”. Les préoccupations de notre peuple étaient ailleurs, pas là. Elles étaient les enjeux d’une école publique performante, d’un système de santé performant et accessible, pour une agriculture rénovée, soustraite aux caprices de la pluviométrie aléatoire pour répondre à la demande nationale et servir une industrie locale naissante, dans le renforcement de son unité.

Pour anéantir toute forme de contrariété, d’opposition qui pourrait gêner son règne, le Pnds d’Issoufou Mahamadou a cru bon – ses éminentes grises s’y sont employés – de tout briser : foutre la merde dans les partis politiques pour les affaiblir et verser leur contenu dans son contenant rose troué, de diviser les syndicats pour se mettre à l’abri de leur pression et de leurs doléances, de violenter la société civile libre. Or, un tel projet, en plus du fait que le régime se fait de la mauvaise publicité, l’éloigne davantage des vrais défis du pays pour dépenser son énergie à oublier le bien, à faire le mal contre les structures sociales et politiques organisées et contre des figures politiques devenues trop encombrantes.

Alors que le président entrant promettait de mettre un terme à la politisation à outrance de l’administration, l’on ne peut que constater à quel point l’administration nigérienne est depuis sept ans victime d’un ostracisme aveugle où, tant que l’on n’est pas d’un parti – non d’une alliance – l’on n’est associé à presque rien et Dieu sait combien les cadres des alliés ont souvent souffert de n’être que des marginaux de la gestion à laquelle ils sont censés participer. La gestion des Renaissants est désastreuse, car elle a mis à terre une économie qui était pourtant bien portante en 2011. Pour ainsi dire, le Pnds Tarayya a été pour le Niger une arme de destruction massive qui a mis à mal l’activité commerciale, tuer un tissu industrielle avec bien d’usine qui ont mis la clé sous le paillasson, une énergie devenue onéreuse et inaccessible, rendant du coup l’économie non compétitive. Dans certaines régions, par les mesures d’état d’urgence, l’économie a été étranglée du fait d’une mobilité contrariée par l’interdiction de circuler à moto. Et depuis des années que cela dure. L’ampleur de ce que le Pnds et sa gouvernance ont commis comme ravage dans le pays se passe de tout commentaire.

Ravage et pillage…

Les socialistes ont tout ravagé. Ils n’ont pas compris qu’ils avaient à accompagner un homme pour marquer l’histoire du pays, et faire en sorte que ses ambitions se concrétisent. Ils avaient oublié qu’il avait à montrer qu’il pouvait être le meilleur. Mais ils ont trahi. Ils l’ont trahi. Comment peut-on comprendre, alors que le président de la République prenait l’engagement de finir avec la menace terroriste que d’autres, se positionnent pour exploiter une telle situation grave qui met en jeu la sécurité et la souveraineté du pays à des fins personnelles, détournant les fonds qui sont destinés à mettre l’armée nationale dans les conditions acceptables pour faire face à une situation sécuritaire préoccupante, pour amasser des fortunes insoupçonnées. Le crime est immense. Une telle situation avait entamé gravement en une époque le moral d’une armée au front jusqu’à ce que, prenant enfin conscience de ce qui arrivait, les autorités avaient été amenés à opérer quelques changements salvateurs dans la hiérarchie militaire, mais sans être capable de tirer au clair les détournements monstrueux révélés par un audit qui serait diligenté parait-il par le magistrat suprême qui ne peut quand même pas avoir le courage d’aller jusqu’au bout de cette volonté, laissant aujourd’hui trainer le dossier, et décidé sans doute à protéger la pègre qui évolue sous son ombre. En attendant d’en savoir plus, le problème reste entier, les Nigériens, impatients de connaitre la suite d’un dossier qu’on ne saurait piétiner pour protéger les pillards qui ont oublié leur rôle d’aider un homme à rentrer dans l’histoire par la grande porte pour choisir par des actes de vol d’une telle envergure de ternir l’image de son passage à la tête de l’Etat qui aurait pu se passer autrement que par ces actes de mal gouvernance aujourd’hui dénoncés.

Dans les sociétés d’Etat, le même pillage a été perpétré par des hommes dont la préoccupation a été fondamentalement cette volonté chez les socialistes de s’enrichir vite, de se servir du pouvoir d’Etat et de leurs positions pour détourner, pour s’enrichir et ériger des fortunes immenses au milieu de la misère généralisée d’un pays qui sert de vache laitière à un socialisme prébendier, prédateur. Aucune inspection en dix années de gestion n’a rendu compte de la gestion à la SONIDEP où le conflit perdure avec la partie chinoise, à la CAIMA, à la SOPAMIN entre autres.

Mais la grande inconnue qui cache sans doute de grands secrets d’une gestion patrimoniale est la filière du pétrole que les socialistes ont la chance – ou la malchance c’est selon - de gérer les premiers et nombre d’observateurs soupçonnent l’immensité des gaffes à ce niveau également où des gens gentiment pauvres hier, pourraient aujourd’hui trôner sur des fortunes immenses inexplicables. Les Nigériens peuvent d’ailleurs croire que leur pétrole - qui n’est certainement plus de l’eau comme pouvait le prétendent en d’autres temps les socialistes qui profitent de la manne - ne leur a servi à rien car alors qu’il aurait pu permettre d’alléger le poids écrasant d’un niveau de vie insupportable en agissant par exemple sur la qualité de vie en proposant une énergie domestique accessible, en rendant le transport moins coûteux, notamment celui des marchandises. On se souvient d’ailleurs que le régime avait promis aux syndicats du secteur des transports qui en avait fait un point de revendication de revenir sur la question en 2016 pour des raisons électoralistes sans doute, afin de revoir à la baisse le prix de l’essence à la pompe. Il est d’ailleurs dommage que ce pays soit drôle comme s’il est en deux versions antagoniques, quand, dès qu’on arrive au niveau de Dosso, l’essence comme du pain peut se trouver partout à 300f le litre alors qu’au niveau de la capitale au niveau des stations d’essence, des essenceries comme dirait l’autre, le litre se vend à 540f, et le frelaté à 500f. Et l’on est dans le même pays !

Dans l’administration où des inspections d’Etat avaient été menées, le crime économique est abominable. C’est à croire que les hommes venaient seulement pour s’enrichir. Et ils pillaient sans état d’âme, convaincus d’avoir une protection contre laquelle même une Justice ne peut rien pour leur demander des comptes. La conséquence est qu’aujourd’hui l’administration est ruinée et démotivées, conduite par un clan qui travaille peu, mais agit plus pour gagner de l’argent. Pour certains observateurs, ce n’est pas de trop de dire que l’administration est morte comme cela est arrivé à beaucoup d’écoles publiques.

Comme on peut le voir, ceux qui doivent aider Issoufou à réussir, par leur égoïsme, l’ont plutôt poussé dans le pétrin car certainement habité par l’anxiété qui vient de cette appréhension de perdre le pouvoir et d’avoir à répondre demain de sa gestion. On peut imaginer le dépit de l’homme, à quelques petits mois de son départ, conscient de l’immensité des gaffes de ceux qui l’ont accompagné dans sa gestion et qui auront certainement trahi, car ayant plus pensé à eux-mêmes qu’à lui et à l’image qu’il doit laisser au pays à la suite de son passage à la tête de l’Etat. On comprend d’ailleurs qu’on entende plus dans l’empire rose ces extravagances et ces vanités d’une époque où, heureux d’un champion pour eux incomparables, ses adeptes pouvaient crier la «Force des arguments», et prononcer avec un orgueil débordant ce sobriquet flatteur d’une légende qu’ils construisait : «Zaki». Mais un Zaki si gentil et si bon – Bazoum l’a dit – qu’il ne peut être capable de sévir dans ses rangs pour faire mal à ces brigands qui l’entourent, mais aussi pour faire justice, une promesse qu’il n’aura jamais tenue. C’est en cela aussi qu’Issoufou, par ses indulgences, est comptable de ce qui lui arrive. Depuis, même s’il semble soutenir un candidat, l’on sait qu’il n’a pas fini de régler une équation : qui laisser au pouvoir pour vivre des jours moins anxieux après la présidence ? Une telle question reste pour lui une interrogation existentielle, car l’homme qui court pour lui succéder a une telle opposition en face de lui qu’il ne peut être capable de protéger des arrières lorsqu’il ne serait préoccupé qu’à défendre un pouvoir qui peinera à s’affirmer et à s’imposer dans un pays qui ne le porte pas. Equation à mille inconnues qui place un président sortant dans un dilemme déroutant.

Comme une vessie dégonflée, le Pnds s’est aplatie pour n’être que l’ombre de lui-même. Et des jours difficiles s’annoncent au parti de Bazoum. Les militants sont dans la débandade ; et ceux qui ont bouffé doivent payer. L’heure des comptes arrive. Inexorablement.

Gobandy

La mobilisation ne fléchit pas au niveau du rond-point Escadrille à Niamey, baptisé désormais ‘’Place de la Résistance’’ par les organisations de la société civile qui tiennent marches, meetings, set-in, concerts ainsi que des prêches et des prières depuis plusieurs semaines. En effet, en plus de la présence permanente des manifestants, chaque weekend des centaines de milliers de citoyens convergent vers cette place emblématique pour réitérer leur exigence : celle du départ immédiat et sans conditions des troupes militaires françaises du Niger. Hier après-midi, le mouvement M62 a clôturé une semaine de mobilisation par un concert où plusieurs artistes se sont produits sur scène. A cette occasion, les campeurs de la Place de la Résistance ont reçu la visite d’une délégation de Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) conduite par le général Salaou Barmou accompagné d’autres membres du Conseil. Un geste qui a galvanisé davantage les manifestants qui ont réaffirmé leur détermination à rester sur cette place et à maintenir la mobilisation jusqu’au départ effectif des troupes françaises du Niger. Ils sont pour ainsi renforcés par les soutiens qui viennent de l’intérieur du pays et même de l’extérieur, où les Nigériens de la diaspora se mobilisent pour soutenir l’action du CNSP pour une véritable souveraineté du Niger.

ONEP

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Dans l’optique d’une mobilisation conséquente des partenaires du Niger à la table ronde de Paris pour le financement du Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2022-2026, le ministère du Plan a organisé, hier matin, une rencontre d’échanges avec l’ensemble des parties prenantes. Il s’agit à travers cette rencontre de présenter les enjeux et opportunités PDES 2022-2026 et le Plan Cadre de Coopération (PCC) 2023-2027. Cette rencontre d’échange a été aussi l’occasion pour le ministre du Plan, Dr Abdou Rabiou et la coordinatrice du Système des Nations Unies, Mme Louise Irène Aubin pour procéder à la signature des documents de partenariat du Plan Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (PCC 2023-2027).

Le PDES 2022-2026 constitue le document de référence du Niger en matière d’interventions dans les domaines socioéconomique, culturel et environnemental. L’ambition du gouvernement, à travers sa mise en œuvre, est d’impulser un développement durable du pays en vue d’améliorer les conditions de vie des populations nigériennes. Avec un coût global  évalué à 19.427,6 milliards de FCFA, le PDES 2022-2026 est articulé autour de 3 axes majeurs. Il s’agit des axes ‘’Développement du capital humain, inclusion et solidarité’’ ; ‘’Consolidation de la gouvernance, paix et sécurité’’ et ‘’Transformation structurelle de l’économie nigérienne’’.

Ainsi, dans le cadre de la mobilisation des ressources financières nécessaires pour sa mise en œuvre, le gouvernement organisera une Table Ronde des bailleurs de fonds et un forum des investisseurs les 5 et 6 décembre 2022 à Paris, a annoncé le ministre du Plan à l’ouverture des travaux. Dr Abdou Rabiou devait en outre ajouter que, l’un des défis majeurs qui se pose au gouvernement est la mobilisation du financement nécessaire à la mise en œuvre de ce plan. Dans ce sens, a-t-il soutenu, l’État du Niger déploie des efforts conséquents dans le cadre du Programme de Réformes de Gestion des Finances Publiques (PRGFP V) 2021-2025 et du Programme Economique et Financier (PEF) 2021-2024, en vue d’une mobilisation substantielle des ressources internes et d’une amélioration de l’efficacité de la dépense publique.

La coordinatrice du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louise Irène Aubin a souligné que le Plan de Développement Economique et Social établit les programmes et interventions en vue d’accélérer les transformations structurelles pour l’amélioration du bien-être des populations, la consolidation de la sécurité et de la paix, le renforcement de l’État de droit et la progression vers une société plus juste et équitable. «C’est en réponse à l’aspiration des autorités nigériennes de faire aboutir ce projet de société que s’articule l’appui collectif, concerté et cohérent de l’ensemble des Partenaires Techniques et Financiers et pour laquelle notre présence aujourd’hui prend tout son sens», a-t-elle expliqué. Ainsi, en appui concerté au PDES, le Système des Nations Unies a préparé un Plan Cadre de Coopération (PCC 2023-2027) pour le développement au Niger. L’élaboration concomitante des deux documents, a dit Mme Louise Irène Aubin, a permis un alignement des priorités du pays retenues dans la Déclaration de Politique Générale.

Le PCC comprend trois (3) composantes à savoir la gouvernance, paix, sécurité ; la modernisation du monde rural et le changement climatique, la gestion des ressources naturelles et l’amélioration du cadre de vie. «Le développement du Cadre de Coopération a subséquemment été guidé par l’esprit de collaboration pour le bien-être du peuple résilient du Niger avec un accent particulier sur les groupes rendus vulnérables», a souligné Mme Louise Irène Aubin. Aussi, a-t-elle poursuivi, le Plan Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (PCC 2023-2027) est l’engagement conjoint du Système des Nations Unies à travers lequel, d’une part, les moyens sont maximisés par la recherche de synergies et, d’autre part, les coûts d’opportunité minimisés en passant de l’approche cloisonnée des Objectifs du Millénaire pour le Développement à une approche plus intégrée dans le cadre de l’Agenda 2030 et des Objectifs de Développement Durable.

Notons que le Plan Cadre de Coopération 2023-2027 (PCC) est le résultat d’un processus participatif et inclusif qui a mobilisé les acteurs nationaux et internationaux notamment les Ministères, les collectivités territoriales, les Organisations de la société civile, les partenaires techniques et financiers, le secteur privé, les communautés de base, et les agences des Nations Unies résidentes et non-résidentes au Niger. En définitive, le PCC constitue un levier de l’équipe pays des Nations Unies pour articuler le dialogue avec le gouvernement, les partenaires techniques et financiers et pour entreprendre des initiatives conjointes de développement des partenaires stratégiques et de mobilisation de ressources.

 Oumar Issoufou(onep)

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Le Plan de soutien aux populations vulnérables de cette année continue de mobiliser les ressources nécessaires pour ses activités. Lors d’une cérémonie qui s’est déroulée hier après-midi au Cabinet du Premier Ministre, le Gouvernement du Grand-Duché de Luxemburg, à travers sa direction de la coopération au développement et de l’action humanitaire, injecte près d’un milliard de francs CFA dans le Plan de soutien 2022. Let appui fortement apprécié par la partie nigérienne, va bénéficier à 210.000 personnes vulnérables.

Cet appui validé en comité restreint de concertation, a expliqué Mme Hadari Zeinabou Garba, directrice de cabinet adjointe en second du Premier Ministre, permettra aux personnes vulnérables ciblées de bénéficier de soutien alimentaire, financier et technique dans le cadre du plan de soutien 2022. Il permettra aussi au Dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires, a-t-elle déclaré, de « poursuivre ses appuis dans le temps afin de soutenir les populations victimes d’inondations et autres facteurs aggravants leur insécurité alimentaire ».

 « Les appuis financiers qu’apportent quotidiennement les partenaires luxembourgeois nous confortent a plus d’un titre dans notre conviction que vous participerez de façon significative à l’accompagnement du Dispositif dans cette nouvelle dynamique de relèvement des défis majeurs qui se posent à notre pays », a dit Mme Hadari Zeinabou Garba. Aussi, elle a souligné que le renforcement des capacités organisationnelles et institutionnelles appuyé par le gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg « est d’une importance capitale et indique que la contributions de tous est indispensable pour soulager les populations vulnérables et pour consolider nos institutions qui agissent dans ce domaine ».

Pour sa part, M. Luc Poveromo de la coopération luxembourgeoise au Niger, a rappelé que la situation de la sécurité alimentaire au Niger et à travers toute la sous-région s’est empirée ces dernières années sous l’effet de la situation sécuritaire, de l‘instabilité économique aggravée par la pandémie de COVID-19 et les répercussions de la guerre en Ukraine. Son pays qui est un partenaire clé du Niger sur le plan humanitaire, a-t-il affirmé, a pu suivre pendant cette dernière décennie « l’intensification et le caractère de plus en plus multiforme des chocs et les conséquences humanitaires affectant les populations nigériennes ».

M. Luc Poveromo a précisé que l’appui de son pays en faveur du plan de soutien 2022 s’inscrit dans le cadre d’une initiative globale de réponse à la crise alimentaire que le Luxemburg met en œuvre afin d’accompagner ses pays partenaires dans la riposte aux crises alimentaires et nutritionnelles qui ont affecté de nombreux pays à travers tout le continent. « A partir de 2023, le Luxemburg poursuivra son appui par des contributions annuelles au Fonds commun des donateurs pour la réponse aux crises alimentaires, ainsi que par un volet d’appui institutionnel avec un accent sur la gouvernance financière et comptable », a-t-il assuré. A cette occasion, M. Luc Poveromo a réaffirmé l’importance que son pays accorde au partenariat avec le Niger et sa disponibilité « pour accompagner le pays à faire face aux crises récurrentes et multiformes qui le touchent ».

L’appui apporté par le Luxemburg dans le cadre du Plan de soutien 2022 permettra également de soutenir les actions de suivi et d’analyse de la situation alimentaire et nutritionnelle, ce qui permettra, selon la directrice de cabinet adjointe en second du Premier Ministre, de « définir très tôt le niveau d’insécurité alimentaire des populations et les zones extrêmement et moyennement vulnérables qui devront être soutenues en 2023 ».

Par Souleymane Yahaya(onep)

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Le PDES 2022-2026 est rentré dans sa phase de vulgarisation. Hier en fin d’après-midi à Niamey, le ministre du plan a procédé au lancement national de la campagne de vulgarisation de ce plan de référence pour le développement du Niger. Le PDES 2022-2026 est structuré autour de trois axes stratégiques que sont « Développement du capital humain, inclusion et solidarité ; Consolidation de la gouvernance, paix et sécurité ; Et Transformation structurelle de l’économie ».

Selon le ministre du plan, M. Rabiou Abdou, la campagne de vulgarisation a pour objectif principal de contribuer à une mise en œuvre efficace du PDES 2022-2026. Il a précisé que sa réussite dépendra largement du travail des medias pour relayer le message et les a appelés à diffuser les messages relatifs au nouveau plan, à mobiliser l’ensemble des acteurs de la presse et à présenter l’importance d’une appropriation et d’une mise en œuvre efficace du PDES 2022-2026. Pour arriver aux résultats escomptés, le ministère du plan envisage d’organiser un atelier de vulgarisation dans chaque chef-lieu de département.

Dans son mot introductif, le ministre du plan, M. Rabiou Abdou, a affirmé que les différentes étapes du processus de formulation du PDES 2022-2026 ont fait l’objet de « larges concertations» dans le  pays. L’approche choisie pour la définition des orientations stratégiques du nouveau PDES a permis d’aboutir à des orientations qui ambitionnent « de transformer structurellement l’économie nigérienne en passant fondamentalement par trois axes stratégiques » qui reflètent « les principales dimensions du développement durable ».

Lors des échanges, les journalistes locaux ont demandé au ministre Rabiou Abdou, des explications sur le taux élevé recouvré (150%) à la table ronde de Paris, sur la vulgarisation du Plan de développement économique et social dans les communes où sévit l’insécurité et sur le choix de la stratégie et les canaux  de communication choisis lors de la table ronde de Paris. Le ministre a répondu à chaque question et a avancé la vision derrière les actions de son département ministériel.

A la table ronde de Paris, le Niger a enregistré des annonces de financements de l’ordre de 29.520 milliards de francs CFA en faveur du PDES 2022-2026, contre des besoins exprimés de 19.417,6 milliards de francs CFA. Le ministre du plan a assuré que des indices de crédibilité existent sur le respect des engagements pris par les partenaires du pays à Paris. Il a aussi annoncé la prise de dispositions pour un suivi rigoureux des engagements pris et leur concrétisation au bénéfice des populations.

Par Souleymane Yahaya(onep)

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Plantation d’arbres à Niamey : Planter et entretenir l’arbre, une première préoccupation de tousLe Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, a procédé, hier matin, non loin de l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey, au lancement de la cérémonie de la plantation d’arbres suivie de leur distribution aux différents chefs de quartier de la capitale. Une initiative qui cadre parfaitement avec le Programme de la Renaissance du Niger initié par le  Président de la République et dont l’un des objectifs est  de faire de la capitale Niamey une ville verte, une ville fruitière. Cette année aussi, la nature a été clémente en offrant une situation propice à la plantation d’arbres. La cérémonie a été marquée par la présence des membres du gouvernement ainsi que des autorités régionales et celles de la Ville de Niamey.

Juste après avoir planté son dattier au niveau du premier site identifié, le Premier ministre, Chef du gouvernement, a souhaité à ses compatriotes les meilleurs vœux de bonheur et de santé à l’occasion de cette fête de l’Indépendance, consacrée désormais à la plantation d’arbres. «Je souhaite qu’ensemble, dans un sursaut collectif, nous puissions définitivement prendre à cœur cette question de plantations d’arbres et leur entretien surtout», a-t-il déclaré. Evoquant le thème retenu cette année, à savoir ‘’investir dans la restauration du patrimoine forestier du Niger, c’est investir dans l’avenir’’, SE. Brigi Rafini a remarqué que cela voudrait tout dire. « Notre avenir dépend de ce que nous ferons de notre environnement. C’est la contribution que nous apporterons à sa restauration et à son maintien pour que les générations se succèdent dans un environnement durable », a-t-il précisé. Le Premier ministre a dit qu’il faudrait désormais que la plantation d’arbres devienne une activité non pas secondaire mais plutôt une activité pleine que tous les nigériens puissent s’y investir, investir dans ce domaine combien vital pour la vie des générations futures. Le Chef du gouvernement a exhorté la population à planter beaucoup d’arbres et surtout de les entretenir. 

Plénière à l’Assemblée nationale : Cinq projets de texte adoptés dont une proposition de loi portant révision des articles 84 et 173 de la Constitution du 25 novembre 2010Les travaux en séance plénière de la première session extraordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2017 se poursuivent à l’hémicycle place de la Concertation à Niamey. Au cours de la plénière d’hier, présidée par SE. Ousseini Tinni, président du parlement, les députés ont approuvé plusieurs projets de textes dont une proposition de loi portant révision des articles 84 et 173 de la Constitution du 25 novembre 2010. Cette proposition de loi a recueilli 137 votes favorables, 0 contre et 0 abstention. Les quatre autres projets de texte adoptés par l’Assemblée nationale portent sur le financement de l’agriculture familiale.

D’après les explications de la Commission des affaires générales et institutionnelles (CAGI) saisie sur le fond, la révision de l’alinéa 5 de l’article 84 de la constitution a été initiée afin d’en rendre la rédaction plus souple et cohérente avec les dispositions de la loi organique portant code électoral relative aux élections partielles. Elle consiste au renvoi, à une loi organique, des modalités et conditions dans lesquelles il est pourvu au siège vacant d’un député.

Plus de 2 milliards de FCFA pour le recensement biométrique des fonctionnairesImage d'illustrationL'opération de recensement biométrique des agents de l'Etat au Niger lancé le 28 Octobre dernier dans le cadre de la maîtrise des effectifs va coûter environ 2 milliards de FCFA, a annoncé le  Chargé de Programme du Projet de Capacités et de Performances du Secteur Public pour la Prestation de Services (PCDS) Abdourazakhe Abani.
S'exprimant ce samedi 16 novembre au cours d'un point de presse, il a précisé que ce recensement va s'étaler jusqu'au 8 mars 2020.
Cette opération vise à promouvoir une culture de résultats et un renforcement de l’efficacité des institutions publiques à travers l’amélioration de la gestion des ressources  humaines, l’amélioration de la gestion des finances publiques et la promotion du leadership ainsi que l’évaluation des politiques publiques,  a noté M. Abani,
  l’objectif étant  la  maîtrise l’effectif de la fonction publique et celle de  la masse salariale par l’organisation d’un recensement  biométrique des agents de l’Etat.
Cette opération fait aussi « partie de la Réforme de la gestion des ressources humaines de l’Etat avec deux composantes, la carrière de l’agent de son recrutement à la retraite, et la gestion de paie », a-t-il ajouté.
Le ministère de la Fonction Publique en charge de la gestion des ressources humaines et  le ministère des Finances pour le volet financier.
En réponse à l’orientation de la DPG du Premier Ministre, selon M. Abani,  « trois chantiers principaux dont la révision des procédures  de gestion de la carrière et de la paie des agents,  une firme nigéro-tunisienne a été choisie pour travailler avec tous les 36  Directeur des ressources humaines des ministères, afin de parcourir tout ce qui se fait en matière de gestion de la carrière des agents ».
Le deuxième chantier est celui de connaître les agents de l’Etat par l’entremise du ministère de la Fonction Publique. « Il s’agit des fonctionnaires, les auxiliaires, les appelés du service civique et les contractuelles, dans lesquels il faut voir deux parties, les contractuels de l’enseignement et les autres personnes serviteurs de l’Etat nommées ou recrutées ponctuellement selon les besoins par les ministères » ajoute t-il.
Il y a également le souci pour l’Etat, de maîtriser exactement les dépenses publiques, « y compris avec les étudiants boursiers et bénéficiaires de l’aide sociale, mais également avec les retraités » rappelle Abdourazakhe Abani.

Plus de 8 milliards pour la sécurité et la sûreté de Mahamadou IssoufouTandis qu'il impose aux Nigériens une hausse vertigineuse du coût de l'électricité, une taxe d'habitation et la réintroduction de la TVA sur certains produits de première nécessité, grevant ainsi dangereusement le panier de la ménagère, Mahamadou Issoufou, qui refuse obstinément de réduire le train de vie de l'Etat et la taille de son gouvernement, s'octroie tout de même plus de huit milliards de francs CFA pour la …sécurité et la sûreté de la présidence de la République. En somme, plus de huit milliards à consacrer à sa promotion au détriment du peuple qui est appelé à payer cher pour garantir l'éternité de son pouvoir. 

14 octobre 2017 
Source : Le Courrier 

 

Il est unanimement reconnu que malgré le fait que le PNDS se targue d’être porté par des démocrates, il reste qu’il est le moins démocratique, géré d’une manière qu’on ne retrouve dans aucun autre parti du pays. Géré comme une caserne, le parti socialiste nigérien est gouverné dans une rigueur militaire qui trompe sur les convictions réelles des socialistes nigériens qui font de leur leader, abusivement appelé le camarade Issoufou, une idole, un homme vénéré qui a imposé sur le parti sa vision et son image, se servant d’un culte de la personnalité qui déborde des normes, frisant l’idolâtrie, voire la divination. L’on sait que depuis sa création, il en a fait sa chose, travaillant à présenter le parti comme étant l’émanation de sa région natale, ne dépendant que sa seule personnalité hors de laquelle, il ne saurait survivre. Sa voix seule compte dans le parti, pour décider pour le parti, se donnant un droit de véto que rien ne peut expliquer si ce n’est sa volonté de personnifier le parti, configuré à sa taille. On l’a vu tout dernièrement, quand il s’est agi de désigner un candidat du parti, alors que d’autres candidatures s’annonçaient au nom de la démocratie et de la contradiction qui en est l’essence, lui seul, de manière brutale, décidait d’y mettre fin, cassant un candidat obligé à vivre la quarantaine dans le parti pour lui faire payer son insoumission avant de le réhabiliter pour revenir dans les rangs et observer la discipline militaire à eux imposée par le « seigneur » Issoufou.

Aujourd’hui, plus qu’hier, le débat revient avec force par le fait que, même après avoir quitté le pouvoir, Issoufou Mahamadou, s’active de manière souterraine à ne pas perdre la main sur le PNDS-Tarayya comme s’il devrait continuer à lui servir d’instrument pour sa promotion. L’on peut, à juste titre, relever que pour y arriver, stratégiquement, avant de s’en aller – non loin du pouvoir, restant avec sa famille à quelques distances du centre des décisions où il prend ses quartiers – il imposait à son successeur des collaborateurs de son sérail qu’il lui prête, non dans une perspective d’efficacité de la gouvernance afin d’aider l’Ami à réussir mais juste pour s’assurer de contrôler tout ce qui se fait dans le nouveau pouvoir et être sûr que rien ne peut lui arriver pour lui faire payer sa gestion dont il a conscience des tares. On n’oubliera pas comment, se pavanant dans son Tahoua natal pendant que le Président Bazoum partait en vacances, il s’offrait en spectacle, accompagné du Fils et d’autres militants zélés du parti, nourrissant son « Anogo » de bains de foule qui réveillent en lui la nostalgie du pouvoir qu’il perdait par ses propres choix ne pouvant comprendre à l’époque qu’on ne peut gouverner par un autre, ni à deux. Dans un bateau, prévient l’adage, il n’y a jamais deux capitaines... On sait également que c’est pour la même préoccupation qu’il mène une certaine campagne à influencer, par le truchement de son plus fidèle, le sieur pierre Foumakoye Gado, le prochain congrès du parti à l’occasion duquel il voudrait l’avoir à la tête des structures du parti pour, dans un premier temps s’assurer d’un certain soutien qui pourrait plébisciter l’Ami Pierre à la tête du parti, et d’autre part s’en servir à faire chanter le président de la République en lui faisant entendre, par la mainmise sur le parti, qu’ils peuvent défaire son pouvoir.

Mais alors, pourquoi cette obsession à vouloir contrôler indéfiniment le PNDS ?

Est-ce le seul moyen par lequel lui peut exister politiquement, ou le veutil pour un autre agenda caché ?

Veut-il alors le parti pour lui et pour une réémergence politique que le « anogo » commande pour un homme qui ne peut toujours pas se défaire du vertigo ?

Pour certains observateurs, en voyant comment Issoufou joue à la doublure autour du pouvoir, c’est qu’il pourrait avoir regretté d’avoir cédé le pouvoir depuis que, par les propos de Bazoum Mohamed qui a eu un discours peu rassurant pour protéger ceux qui ont mal géré, il a commencé à douter de la fiabilité du camarade pour compter sur autre chose que sa capacité sinon sa volonté à lui assurer l’impunité surtout à un moment où, dans le pays, à travers les manifestations de rue qui commencent, la société civile demande sans arrêt des comptes pour sa gestion, appelant à sa mise en accusation pour « haute trahison ». L’ancien président sait ses propres fragilités d’un point de vue pénal eu égard à sa gestion, pour laquelle, en temps normal, il devrait répondre de bien de choses notamment par rapport à la gestion de l’armée et de la guerre avec en toile de fond le lourd tribut que payait la société nigérienne au terrorisme, souvent dans des situations obscures qui n’ont jamais été élucidées aux Nigériens.

On sait aussi que son camp n’apprécie pas les rapprochements de Bazoum avec certains milieux politiques et de la société civile, toutes choses qui peuvent davantage l’agacer pour douter de ce que qu’une telle démarche puisse lui réserver lorsque, réconcilié avec la classe politique et devenu réellement fort, Bazoum Mohamed lui réserve des surprises désagréables en décidant de l’écarter de son chemin et de son pouvoir, parce que constituant l’obstacle qui ne lui permet pas d’avancer, et donc pouvoir par une telle manière se retirer une épine dans le pied qui lui dénie la plénitude de son pouvoir.

Issoufou Mahamadou sait tous les grands dossiers sur lesquels les Nigériens voudraient qu’il rende compte car, par leur gestion, l’on sait tout le mal qu’il aura fait au Niger. Jamais l’armée n’aura été fragilisée et fragmentée, souvent compartimentée qu’en son temps, et surtout lorsque cupides, les siens peuvent se servir de la guerre pour s’enrichir et exposer des soldats, le plus souvent trop jeunes et inexpérimentés, à la violence terroriste. Le tort d’Issoufou Mahamadou c’est d’avoir considéré le pouvoir comme une licence à tout faire, lorsque pour lui, la délégation de pouvoir que lui donnait un peuple, pouvait lui permettre de considérer le pays comme un bien hérité pour en faire ce qu’il veut sans écouter personne, et surtout pas le peuple à qui, en réalité, appartient le pouvoir.

Quelle chance, dans ces conditions, a-t-il à revenir au pouvoir si tant est que c’est le rêve démesuré qu’il poursuivrait par cette précaution à vouloir garder le parti dans son escarcelle comme un bien personnel où seule sa parole compte, réduisant les autres au rôle roturier de sujets politiques. Il sait bien que s’il ne se serait maintenu au pouvoir qu’au forceps et qu’il ne peut avoir de chance, par la profonde désaffection des Nigériens vis-à-vis de sa personne, à s’imposer à nouveau à eux pour mieux assoir sa dynastie rêvée et préparer le terrain pour le fils qu’il coache depuis quelques temps, de son cabinet jusqu’à au gouvernement d’Ouhoumoudou dans lequel il le confie à Bazoum Mohamed.

Mais, de part une autre lecture plus pertinente, pour d’autres analystes, les garde-fous que prend l’ancien président ne visent qu’à faire passer le fils à terme à la tête du gouvernement dans l’espoir peu rationnel dans un pays comme le Niger de le propulser à la tête du pays pour que par une logique héréditaire, il prenne à la suite du « Tonton » le pouvoir.

Cherche-t-il donc à déblayer le terrain pour son fils ?

Les Nigériens en parlent beaucoup et pour eux, ils n’ont pas tort de le penser quand, sans pudeur, dans ce pays si attaché à certaines valeurs, le père peut, dans le mépris de tout ce que l’on peut en dire, faire de son enfant un de ses collaborateurs immédiats, le préférant aux militants du parti pour travailler avec lui dans son cabinet. A l’intérieur du parti même, ils sont nombreux à le penser, et même à le redouter, s’effrayant d’un parti à l’intérieur duquel, finalement, seuls les liens de sang comptent pour émerger, jamais l’engagement militant et la compétence. On a vu comment, depuis le temps où le PNDS arrivait au pouvoir, les enfants, et souvent leurs mamans, sont promus dans le mépris de l’engagement de certains autres militants ignorés dans leur investissement dans le parti et dans ses combats, les forçant ainsi à ne plus croire au socialisme.

On a entendu qu’en marge de leur séjour à Tahoua – le Père et le Fils – Abba Issoufou aurait parcouru la région, allant à la rencontre de militants qui pouvaient l’assurer par le « Saye ka yi » que son tour viendra de diriger le pays, lui passant ainsi la salive à la bouche pour le goût du pouvoir. La manière est sans doute gauche – mais pas de Gauche – pour croire qu’en continuant à jouer sur sa terre natale, il puisse croire qu’on peut diriger une nation, un Etat. C’est d’autant plus compliqué pour l’Enfant que celui dont il se réclame comme l’héritier légitime n’a laissé aucun bon souvenir aux Nigériens.

Dix ans de crimes impunis à la tête du Niger…

L’héritier ne peut que porter l’héritage lourd de dix années de crimes immenses restés impunis qui ont marqué le passage du Père à la tête de l’Etat. Et quand on sait que profitant des faiblesses que le Père a pour le Fils, ce dernier invitait un certain nombre de ses amis à prendre place dans le « wassosso », pour saccager les deniers publics, les Nigériens savent que le Fils ne pourrait être meilleur au Père. S’il devrait être meilleur sans doute qu’il l’aurait conseillé, vu leurs complicités familiales, parentales dans la gestion du pouvoir, afin d’éviter que certains actes de mal-gouvernance ne se produisent, notamment sous ses pieds avec cette affaire qui a défrayé la chronique du désormais célèbre Ibou Karadjé qui n’est qu’un cobaye, une victime expiatoire de la gabegie instituée sous Issoufou.

L’on sait que les crimes sont nombreux, et la société civile en a dressé la liste qui circule souvent sur les réseaux sociaux.

Les Nigériens, malgré les discours qu’il avait portés dans son parcours, n’auront rien vu de bénéfique à la majorité avec le Père, ils ne peuvent compter sur le Fils pour faire mieux.

Mairiga

 La clôture de la session de l’Assemblée nationale, le samedi 2 juillet 2022, aurait servi d’occasion pour certains députés du PNDS de lancer de sales mots dans le dos du Premier ministre, Ouhoumoudou Mahamadou.

Selon certaines sources, à son entrée dans l’hémicycle, Ouhoumoudou aurait été froidement accueilli par des députés de son parti dont certains n’auraient pas hésité à marmonner des mots d’une certaine vulgarité contre sa personne. A en croire à nos sources, il aurait entendu, de ses oreilles, certaines des balourdises lancées contre lui par un député de son parti. Depuis la fin de la session, c’est l’information qui circule dans les différents groupes parlementaires. Ce qui fait dire à beaucoup d’observateurs politiques qu’il y aurait au sein du parti un certain clanisme dont le Premier ministre serait accusé d’être l’instigateur. Du reste, Ouhoumoudou Mahamadou serait accusé par des députés du PNDS de mener une croisade contre leurs intérêts. Ils s’appuieraient sur le cas du transport des pèlerins nigériens à la Mecque. Dont l’organisation aura été un véritable fiasco cette année. En tant que chef de la majorité parlementaire, le Premier ministre se doit de sévir contre les députés qui manqueraient de respect à son égard.

A.S

 

Koubra Abdoulaye PNDSL'ancienne Ministre de la Communication et désormais ex militante du MPN Kiishin Kassa, Madame Sani Koubra Abdoulaye a formalisé son adhésion au Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS/TARAYYA). Elle a organisé à cet effet une cérémonie solennelle pour marquer son entrée au sein du parti.

A l’hôtel central de Zinder le dimanche 3 juin 2018, parents, amis et sympathisants ont rehaussé de leur présence à la cérémonie. L’arrivée de Koubra au sein du PNDS est perçue comme une grande avancée pour le parti dans la région de Zinder où il pourrait s’imposer aux échéances électorales. Pendant ce temps aussi, le Coordonnateur départementale du MPN Kishiin Kasha de Tibiri, actuel DG A de SONILOGA a démissionné sans de donner de raisons. Il dit soutenir les actions du Président Issoufou Mahamadou.


19 juin 2018
Source : L'Actualité

Le parti de Mahamadou Issoufou, ne lésine pas sur les moyens pour mettre aux pas ses militants et ses responsables, tous devant se plier aux désidératas des « maîtres », du patronat du parti qui, chaque fois que de besoin, tant pis pour l’ampleur de la faute supposée, peut faire tomber la foudre sur la tête des insoumis, de tous ceux qui peuvent être tentés d’échapper au contrôle du directoire du parti. En vérité, le parti socialiste ne connait pas de démocratie dans sa gouvernance intérieure et c’est certainement pourquoi, il ne sait pas en faire dans la gestion de l’Etat. Et, on le sait, la volonté des chefs, plus que des textes, gère plus le parti. Les Nigériens savent dans quelles conditions, aspirant à la candidature à la candidature du parti aux élections présidentielles – un crime pour le commandement du parti – l’on avait arraché à Hassoumi Massaoudou, son appétit du pouvoir. Et le rêve qu’il caressait pour la présidence avorta car à l’époque, lui aussi pouvait ne pas comprendre que dans son parti, c’est moins une affaire de démocratie.  C’est le grand Chef qui décide pour tous. On apprenait d’ailleurs par une lettre que c’est bien le président sortant qui désignait un candidat pour le parti, candidature que toutes les structures du parti devraient, dolé, entériner quand la démocratie, voudrait, elle, la démarche contraire, en prenant les décisions à partir de la base.

C’est le Président du Bureau de la Fédération du parti de Diffa qui l’apprend à ses dépens avec une lettre expéditive de Président par intérim, peu légitime, qui le destitue de son poste de président, et ce sans que la structure dont il relève et qui l’aura placé à la tête de la fédération, ne le conteste, et ne dise à travers ses différentes structures, qu’elle ne voudrait plus de lui à sa tête. Mais on peut apprendre qu’une procédure intentée contre le maire de Diffa justifiait la décision du comité exécutif quand, celui-ci lui aura intimé d’arrêter la manœuvre contre le maire. Faut-il donc croitre que le CEN écoutait plus un militant menacé qui se plaint de son président, que de comprendre les motivations qui peuvent commander une telle procédure qui viserait plus l’intérêt du parti ?

Le PNDS, c’est la caserne : ou on suit ou on subit. On n’a pas besoin que les autres pensent, ou qu’ils agissent. Le sommet décide pour tous. C’est la démocratie des socialistes.

Le PNDS, n’a peut-être pas jugé de l’opportunité de sa décision car les moments difficiles, tant pour le parti que pour le pays, pourraient ne pas être propices à une telle initiative qui pourrait être pour lui, un couteau planté dans sa plaie. Déjà dans le parti, les colères et les déceptions sont grandes et profondes.

D’ici peu, le parti le comprendra. Hélas tardivement.

Boubé Ego


Le président Bazoum Mohamed gère l’Etat, il ne le dirige pas. C’est son mentor Issoufou Mahamadou qui l’a imposé aux camarades roses comme candidat du PNDS Tarayya aux dernières élections présidentielles de 2020-2021. Et celui qui a aussi activement manœuvré pour son élection contestable et contestée en raison des fraudes massives qui ont émaillé le deuxième tour du scrutin présidentielle. La mission accomplie, Issoufou ne s’est pas mis en retrait pour permettre à son poulain de déployer en toute indépendance son talent en matière de gouvernance. Il s’est installé allégrement dans les allées de la présidence pour imprimer sa marque aux initiatives et décisions de Bazoum. La nomination du Premier ministre, le choix de certains ministres et non des moindres, la désignation du Haut représentant du président de la République, etc., figurent parmi les actes phares mis à l’actif de l’Issoufou. Et ce n’est pas tout ! Au sein de l’opinion nationale, l’on croit dur comme fer que c’est lui qui dicterait à son poulain la conduite à tenir dans la prise de certaines décisions importantes. Que c’est lui qui entraverait le président Bazoum dans sa volonté exprimée à travers son discours d’investiture de lutter implacablement contre la corruption et l’impunité, mais aussi de travailler avec toutes les compétences du pays, sans distinction de bords politiques. Les caciques du PNDS, majoritairement proches d’Issoufou, le tiennent à l’œil. Toute décision ou volonté de sanction de Bazoum à l’encontre d’un cadre indélicat du parti impliqué dans une affaire de malversations est systématiquement annihilée par l’opposition radicale desdits caciquesOn ne touche pas aux militants roses qui commettent des malversations sur les deniers publics pour alimenter la cagnotte du parti. Pris entre le marteau et l’enclume, tenir son engagement devant la nation ou obéir aux desideratas de son camp politique. Comment ménager la chèvre et les choux ? C’est le gros dilemme de Bazoum depuis son accession au pouvoir. Il est pleinement conscient que le clan Issoufou est foncièrement hostile à son émancipation à la tête de l’Etat qui impliquerait inévitablement leur perte. Raison pour laquelle ils le surveillent comme du petit lait sur le feu. Le président Bazoum a personnellement avoué récemment devant des confrères de la sous-région à l’occasion d’un entretien exclusif que les décisions sont prises de manière concertée avec le Comité exécutif national (CEN) du parti. Quand un président de la République se permet ce genre d’aveu en violation de la constitution, peut-on continuer encore à le créditer d’une réelle volonté de rompre d’avec les pratiques mafieuses qui ont eu cours sous le magistère de son mentor ?

Le discours seul ne suffit plus désormais pour maintenir les Nigériens dans leur espoir de changement du mode de gouvernance de l’Etat. Il faut des signaux forts pour les convaincre. Conscient qu’il n’a pas d’emprise réelle sur le parti contrôlé encore par l’ancien président Issoufou, Bazoum chercherait à aussi à faire de Zinder aujourd’hui un fief électoral sûr, pour se passer de celui de Tahoua qui a été l’artisan principal de son sacre. Doit-il être blâmable pour cette posture ? Assurément non ! D’autant qu’il aspire certainement à briguer un deuxième mandat légal en dépit des embûches qui pourraient se dresser sur son chemin. D’ores et déjà, l’on apprend l’apparition d’une querelle sourde entre les deux camps (les partisans d’Issoufou conservateurs et ceux de Bazoum rénovateurs) qui risque d’imploser au regard du durcissement des positions à mesure que le congrès du parti, prévu en septembre prochain, approche. Foumakoye Gado, imposé par qui on sait comme Haut représentant du président Bazoum Mohamed, assume la présidence du parti depuis l’accession de ce dernier au pouvoir. Parviendra-t-il à se maintenir en poste face à d’autres caciques du parti Ouhoumoudou Mahamadou, comme Massoudou Hassoumi, Kalla Hankourao, qui entendent aussi sortir de leur statut de seconds couteaux pour être désormais directement au-devant de la scène. Avec bien évidemment l’appui et l’onction du manitou Issoufou Mahamadou qui tient encore les rênes du PNDS Tarayya. En cas de résistance du camp Bazoum à l’occasion de ce congrès du parti, la barque rose risque de se fissurer et prendre l’eau de toutes parts. Cette résistance va-t-elle être exposée au grand jour ? Rien n’est moins sûr ! Une seule certitude, c’est que cela permettra à Bazoum de s’extirper de l’emprise d’Issoufou et mettre en œuvre les engagements qu’il a pris relativement à la lutte contre la contre la corruption et l’impunité et promouvoir ainsi la bonne gouvernance qui a fait défaut dans ce pays au cours de ces 11 ans de règne des renaissants. Advienne que pourra !

Tawèye

 

Il ne fait l’ombre d’aucun doute, de nombreux camarades roses sont exaspérés par certains agissements du président Bazoum Mohamed, qui a, dès les premiers mois de sa prise de fonction, initié une série de rencontres avec les partenaires sociaux sectoriels pour leur signifier son intention de créer un climat de dialogue et de franche collaboration durant son quinquennat. Une façon de leur dire qu’il compte mettre fin à la politique de division et d’exclusion basée sur la coloration politique comme a eu à le faire son mentor et prédécesseur Issoufou Mahamadou. Les grincements de dents au sein du parti rose ont commencé à se faire sentir avec cette volonté d’ouverture de Bazoum, certains percevant cela d’un mauvais oeil, comme une volonté d’émancipation subtile vis-à-vis du parti. Les partenaires sociaux ont accueilli cet élan d’ouverture de Bazoum avec satisfaction, promettant même de l’aider à réussir sa mission. Mais c’est sans compter avec la présence de l’ancien président Issoufou Mahamadou, qui est resté à côté du palais présidentiel pour continuer à tirer les ficelles, à contrôler -pour ne pas carrément dire décider- des nominations aux hautes fonctions de l’Etat et imprimer sa marque sur certaines grandes décisions engageant la vie de la nation. Frustrés par l’attitude envahissante du mentor Issoufou et des caciques du bureau du comité exécutif national (CEN), l’on se rappelle que des partisans de Bazoum ont tenté de lancer un mouvement de soutien aux actions de ce dernier, à travers une structure dénommée Hamzari qui a vite été étouffée dans l’oeuf par l’ancien président en personne, avant la tenue du 8 congrès ordinaire du parti en fin décembre 2022 à Niamey. Pour autant, les choses ne sont pas totalement rentrées dans l’ordre. Le président Bazoum continue d’être écartelé entre une volonté clairement affichée de tenir ses promesses à l’endroit du peuple et la contrainte de devoir consulter les caciques du parti par rapport à des orientations et décisions. Sur la lutte contre la corruption et l’impunité, un de ses engagements phares, il peine encore à convaincre les Nigériens sur sa véritable détermination à sévir contre les indélicats tapis dans la prairie rose sans discernement aucun. Les quelques arrestations et emprisonnements auxquelles l’on a assisté de sa prise de fonction à aujourd’hui n’ont concerné jusqu’ici que des cadres à la périphérie du parti. Les grosses pointures roses qui traînent des casseroles bruyantes, eux, sont épargnés. Est-il capable seulement de les inquiéter dans les mois à venir ? Ce n’est pas évident ! Surtout lorsqu’on apprend que les emprisonnements opérés par la justice de ces derniers temps pour détournements de deniers publics et corruptions présumés à la Bagri, à la Douane, aux Impôts et à l’ENA n’ont pas manqué de susciter des frustrations au sein du gotha du parti.

Pour eux, le président Bazoum devait juste continuer à abreuver l’opinion nationale de discours lénifiants sur sa volonté de lutter contre la corruption et les pratiques assimilées sans véritablement passer à l’acte. Comme l’a fait du reste l’ancien président Issoufou qui a d’ailleurs créé la Halcia sur laquelle il veut s’appuyer aujourd’hui pour inquiéter les camarades trempés dans des affaires scabreuses. C’est la base de rapports d’investigations de la Cellule national de traitement des informations financières (Centif) et de la Halcia transmis à justice que Bazoum a engagé son travail d’assainissement de la vie publique. Les Nigériens attendent qu’il transmette aussi les rapports d’inspection d’Etat qui sont empilés sur son bureau. Et il doit nécessairement le faire s’il tient véritablement à crédibiliser son discours politique au sein de l’opinion qui tient beaucoup à cet assainissement impératif de l’Etat. Ce travail qu’il a décidé d’entreprendre constitue, hélas, une source d’incompréhension avec de nombreux caciques du parti rose qui ne l’entendent pas de cette oreille. A cela vient s’ajouter les velléités d’émancipation du président Bazoum vis-à-vis de son mentor et de l’appareil directoire du parti relativement à certaines nominations aux hautes fonctions de l’Etat. L’on apprend que la consultation à laquelle il s’adonnait auparavant n’est plus systématiquement de mise depuis un certain temps. Et ce comportement n’est pas du tout du goût des caciques, qui considèrent qu’il est en train de dépasser les bornes. Faute de disposer de moyens de pression pour le ramener à l’ordre, la stratégie qu’ils ont décidé d’adopter est celle de son isolement. Saura-til tenir à cette forme de pression ? Le temps nous le dira. La seule certitude, c’est que le malaise est en tout cas réel, profond au sein du PNDS. Mais pour l’heure, le gros problème auquel se trouve confronté le président Bazoum, c’est cette fronde sociale des travailleurs, qui n’entendent plus continuer à se laisser mener en bateau par un régime qui ne respecte pas ses engagements. Pour preuve, las d’attendre la concrétisation d’une série d’engagements pris pour certains depuis 2012 par le gouvernement, 14 centrales syndicales et le collectifs des syndicats des commerçants et agents des transits regroupés au sein de l’Unité d’Actions Syndicales (UAS) ont décidé d’engager le bras de fer avec le régime. Après une grève de 48 heures observée en janvier dernier par l’Intersyndicale des travailleurs du Niger (ITN), c’est aujourd’hui le regroupement en entier qui a pris la lutte en main. Le président Bazoum a véritablement des gros soucis à se faire.

O.I

 

Suite à la conférence de presse qu’a animée Hama Amadou, le chef de file de l’opposition politique, le mardi 22 septembre 2020 dans la salle de conférence d’Africa Hall, un comité de réflexion de quatre (4) membres, tous des ministres, aurait été mis en place au niveau du Pnds Tarayya. Ce comité aurait pour tâche principale de réfléchir et d’analyser les points saillants de cette conférence de presse du leader du Moden Fa Lumana Africa, et de trouver une réponse appropriée aux sujets évoqués. Selon une source bien informée, après ce comité de réflexion, le ministre d’Etat à la présidente de la République, Hassoumi Massoudou, aurait été contacté pour répondre à Hama Amadou, mais l’intéressé aurait catégoriquement rejeté la demande. Il aurait même dit qu’il préfère observer l’évolution du débat politique pour le moment. Malgré les apparences, les choses ne sont plus manifestement au beau fixe entre Massoudou et ses camarades du Pnds Tarayya. Et des observateurs vont jusqu’à dire que Hassoumi est entrain de prendre du recul avec ses anciens camarades socialistes du Pnds.

A.Y

‘’Les poursuites que le régime Tandja voulait intenter à l’époque contre certains des leaders de l’opposition, Issoufou a laissé entendre que ces ‘’ces accusations ciblées n’ont d’autres objectifs que de liquider la classe politique. Mais nous n’allons pas nous laisser intimider, qu’il se rassure, on ne laissera jamais intimider ; ce combat que nous avons engagé contre la tentative de liquidation de la démocratie, nous allons le poursuivre jusqu’au bout, Incha’Allah !’’. Lorsqu’on analyse ces propos du président Issoufou, l’on se rend aujourd’hui compte que ce sont ses propres ambitions qu’il a attribuées au président Tandja. Tout ce qu’il a dit sur ce dernier -à savoir la liquidation des partis politiques et leurs animateurs pour être le seul coq qui chante dans la basse-cours- c’est bien à cela que les Nigériens ont assisté durant ses dix ans de règne et qui poursuit aujourd’hui encore avec son dauphin et successeur. Il a concassé les partis politiques, il a liquidé des leaders de l’opposition, il a mis les libertés sous coupe réglée, etc., en se servant de l’instrument judiciaire. Où réside la différence entre le mode de gestion de l’Etat du PNDS Tarayya et la dictature ? Nous n’en voyons pas !

A l’exception des Tarayyistes, tout le monde est unanime à reconnaitre le recul démocratique que vit notre pays depuis l’avènement du régime de la renaissance au pouvoir. Même les alliés du PNDS partagent ce constat et critiquent en privé les dérives totalitaires de Tarayyistes, leur gestion patrimoniale de l’Etat. De 2011 à 2021, le parti rose n’a jamais gagné les élections honnêtement, il a toujours triché, voler, pour s’imposer aux Nigériens. Dans leur ambition morbide de conserver le plus durablement possible le pouvoir, les Tarayyistes ont mis en place dès 2012 une stratégie de démolition progressive des fondements de la démocratie, qui s’est traduit par le concassage des principaux partis d’opposition et même de certains de ses alliés. Le CDS Rahama, deuxième force politique sur l’échiquier après le MNSD Nassara, à être victime de l’entreprise de concassage par le truchement de la division de la structure et la mise de contribution de l’appareil judiciaire. D’autres formations politiques ont suivi depuis lors et sont sorties fragilisées de la tentative de concassage. Outre les partis, le PNDS s’en prend aussi à leurs leaders en ourdissant des complots contre eux dans le but de tenir leur image. A ce propos, la victime emblématique reste l’autorité morale du parti Moden Fa Lumana contre qui le parti rose a monté cette sordide affaire dite ‘’de bébés importés du Nigéria’’ dont il s’est servi pour salir son nom, le jeter en prison et obtenir sa disqualification de toute compétition électorale. Le président Issoufou Mahamadou et ses camarades roses n’ont ménagé ni leur énergie ni les ressources de l’Etat dans cette entreprise de destruction du président Hama Amadou qu’ils considéraient comme leur bête noire, la seule bête politique dont ils ont une peur bleue, car fin stratège capable de perturber leur sommeil. A force de persévérance et grâce l’instrumentation de la justice, les Tarayyistes sont parvenus à leurs fins. Hama Amadou est déçu de ses droits politiques pour une durée indéterminée par la seule volonté d’Issoufou et ses camarades. Dans la foulée, le président Abdou Labo dont ils se sont d’ailleurs servis pour concasser le CDS Rahama, sera aussi disqualifié des compétitions électorales (ni éligible ni électeur) au même titre que Hama et plusieurs autres personnalités civiles et militaires.

Régner sans partage Depuis lors, les manoeuvres de fragilisation et de dénigrement des adversaires politiques se sont poursuivies appuyées par d’autres pratiques anti-démocratiques comme la restriction des droits et libertés fondamentales consacrées par la constitution, la politisation à outrance de l’administration, l’exclusion des cadres sur la base de considérations purement partisanes, le népotisme, la concussion, etc. Sous le règne de Mahamadou Issoufou, toutes les limites en matière de gestion patrimoniale de l’Etat ont été franchies. Pendant qu’on a réduit les jeunes diplômés issus des couches populaires au service civique et la contractualisation comme seule opportunité de travail que l’Etat peut leur offrir, les dignitaires du parti rose aménagent des postes de responsabilité dans le gouvernement, dans l’administration publique ainsi que les sociétés et offices de l’Etat à leurs progénitures. Parmi les dignitaires roses, il n’y a pas un seul qui n’ait pas un ou des enfants bien placés dans le système étatique. A ce propos, l’ancien président Issoufou Mahamadou a fait ce qui dépasse l’entendement ; il a bombardé son propre fils, Mahamadou Abba Sani comme directeur de cabinet au moment où il était encore en fonction, avant de l’imposer dans le gouvernement de Bazoum Mohamed comme ministre du Pétrole. C’est du jamais vue de la Première République jusqu’au régime Tandja en passant par le régime d’exception du défunt Général Seyni Kountché ; sous aucun de ces règnes, les Nigériens n’ont assisté à un tel népotisme de la part d’un régime qui se dit démocratique. Que reste-t-il aujourd’hui des principes et règles démocratiques ? Tout est par terre ! Les libertés sont confisquées, les droits sont aliénés, les citoyens sont brimés, muselés, le pays est géré depuis plus d’une dizaine d’années de manière exclusive, sans partage, par le PNDS Tarayya.

Durant tout le temps qu’il menait l’opposition, Issoufou n’a eu cesse de combattre les différents régimes pour accéder au pouvoir, en brandissant l’argument selon lequel lesdits régimes n’incarnaient pas les valeurs cardinales de la démocratie. Quand le président Tandja avait décidé en 2009 de prolonger son dernier mandat de trois ans supplémentaires afin de parachever ses projets, Issoufou a vite fait de l’accuser de vouloir enterrer la démocratie pour instituer un régime dictatorial pour régner sans partage sur notre pays. Aussi, a-t-il promis que l’ambition de Tandja ne se réalisera jamais.

La stratégie dévoilée

Voici ce qu’il a textuellement dit à ce propos au temps fort de la lutte de l’opposition contre le projet Tarzarcé du président Tandja devant la presse locale : ‘’Ce n’est un secret pour personne, le président Tandja a pour objectif d’instaurer une dictature dans le pays. Et pour que cela soit possible, il faut qu’il liquide la classe politique, pour que cela soit possible, il faut qu’il liquide les partis politiques et il faut qu’il liquide surtout les principaux leaders des partis politiques. Les principaux leaders des partis politiques, vous avez parlé de Hama Amadou tantôt, on parle aussi de Mahamane Ousmane et tant d’autres leaders politiques de ce pays qui sont engagés dans le combat contre le projet de réinstauration d’une dictature par Tandja dans le pays. Tous ces gens-là sont visés par la répression que Tandja a engagée depuis maintenant plusieurs mois. Et pour pouvoir liquider la classe politique, pour pouvoir liquider les partis politiques et régner sans partage sur le pays, il faut qu’il salisse la classe politique, il faut qu’il salisse en particulier les principaux animateurs de la vie politique’’. Parlant des poursuites que le régime Tandja voulait intenter à l’époque contre certains des leaders de l’opposition, Issoufou a laissé entendre que ces ‘’ces accusations ciblées n’ont d’autres objectifs que de liquider la classe politique. Mais nous n’allons pas nous laisser intimider, qu’il se rassure, on ne laissera jamais intimider ; ce combat que nous avons engagé contre la tentative de liquidation de la démocratie, nous allons le poursuivre jusqu’au bout, Incha’Allah !’’. Lorsqu’on analyse ces propos du président Issoufou, l’on se rend aujourd’hui compte que ce sont ses propres ambitions qu’il a attribuées au président Tandja. Tout ce qu’il a dit sur ce dernier -à savoir la liquidation des partis politiques et leurs animateurs pour être le seul coq qui chante dans la basse-cours- c’est bien à cela que les Nigériens ont assisté durant ses dix ans de règne et qui poursuit aujourd’hui encore avec son dauphin et successeur. Il a concassé les partis politiques, il a liquidé des leaders de l’opposition, il a mis les libertés sous coupe réglée, etc., en se servant de l’instrument judiciaire. Où réside la différence entre le mode de gestion de l’Etat du PNDS Tarayya et la dictature ? Nous n’en voyons pas !

Tawèye

 

Pnds Tarayya : Qui en veut à Hassoumi Massaoudou ?

Selon nos sources, le silence de Hassoumi Massaoudou, ministre d’Etat à la présidence de la République ces derniers temps inquiète beaucoup ses camarades du bureau politique. Il y a environ trois (3) semaines le journal ‘’Le Monde d’Aujourd’hui’’, a publié un article intitulé ‘’Qu’est-ce qui se passe entre Hassoumi Massaoudou et ses camarades ?’’.

Depuis la première sortie de Hama Amadou, à l’occasion du congrès d’investiture d’Omar Hamidou ‘’ dit Ladan Tchiana’’ au Palais du 29 juillet, certains responsables, et pas les moindres du parti rose, inquiets, l’auraient approché pour lui demander pourquoi vous laissez parler Hama Amadou, ce type a une langue mielleuse, dès qu’il parle, il embarque tout le monde avec lui.La deuxième, après la conférence de presse animée par Hama Amadou le 22 septembre passé dans la salle de conférence d’Africa Hall, un comité de réflexion aurait été mis en place pour voir dans quelle mesure répondre à Hama Amadou. Il parait que ce comité aurait, lui aussi, approché Hassoumi Massaoudou pour qu’il réponde à Hama Amadou. Massaoudou aurait rejeté carrément la proposition d’un revers de main. Aujourd’hui sur tout un autre plan, selon une indiscrétion, il parait que le ministre d’Etat Massaoudou est à couteau tiré avec ses camarades, car toujours selon cette indiscrétion, un dossier est sur le point d’être constitué contre lui. Pour le moment nous ignorons le genre de dossier qu’ils sont entrain de fabriquer contre Hassoumi Massaoudou, Secrétaire général du Pnds et ministre d’Etat à la présidence de la République ?

Ce qui est sûr aujourd’hui l’on constate que Hassoumi se fait rare dans les activités du Pnds- Tarayya. Pour le moment il est le seul à en connaitre les raisons.

Affaire à suivre

 Le PNDS Tarayya, le parti d’Issoufou Mahamadou, est dans une dynamique de renouvellement de ses structures devant aboutir à un congrès qui mettra en place un nouveau CEN, Conseil Exécutif National qui, après maintes supputations, devra se tenir sans grands enjeux, ou du moins sans contradiction, pour consacrer le plus fidèle des fidèles d’Issoufou Mahamadou, le sieur Pierre Foumakoye Gado, président du parti, placé à sa tête du PNDSTarayya sans doute par la seule volonté de Zaki pour tout décider pour le parti et pour Issoufou mais aussi, on l’imagine, pour dicter à Bazoum ce qu’il doit faire dans la gestion du pouvoir, plus pour le PNDS que pour le Niger depuis qu’il lui a imposé de mettre aux premières loges du système son fils, certains de ses obligés, disons le sérail de l’ancien président qui ne peut se libérer de son « anogo », sa nostalgie du pouvoir et de ses faveurs princières qui doivent bien lui manquer aujourd’hui avec ces voyages faciles auxquels le pouvoir l’a habitué pour ne jamais s’en lasser. Comme c’est dur de quitter le pouvoir. Presque toutes les régions ont procédé à la mise en place de leur fédération sous l’oeil avisé du président par intérim qui supervise le processus de son ascension politique. Il ne reste plus que la fédération de Niamey pour laquelle, aucune date n’est encore connue, la capitale restant toujours maladivement convoitée par un PNDS qui ne sait toujours pas qu’on ne gagne les hommes qu’en les respectant, qu’en leur reconnaissant leur part de dignité plutôt qu’à croire qu’on peut toujours les acheterpour ensuite les marginaliser et les humilier, souvent les oublier et les mépriser. Combien sont-ils, ceux qui sont déjà partis et qui, après le fracas de leur migration politique annoncée en grande pompe, avec enthousiasme, durent, au fil des jours, comprendre, qu’on n’avait pas besoin d’eux si ce n’est que pour jouer ce jeu qui les discrédite et les humilie sur le champ politique et ne plus avoir à se « vendre » car, comme le dit un adage, « celui qui a trahi trahira ». On ne peut donc plus jamais faire confiance à ceux-là même sur leur terre d’exil.

Selon des sources bien informées, si la mise en place de la fédération de Niamey du parti socialiste au pouvoir tarde c’est parce que le PNDS estime qu’il faut vraiment quelqu’un de Niamey – suivez mon regard - pour tenir Niamey ou pour dire plus vrai, pour arracher Niamey afin d’en faire un autre fief du PNDS. Déjà, l’hameçon est jeté dans les eaux troubles attendant de pêcher de gros poissons, dont certains, par le doute qui couvre leurs attitudes depuis quelques temps, ont perdu de l’estime qu’on leur vouait, désormais déflatés, presque dévalués aux changes politiques. Depuis quelques semaines, il y a des patrouilles politiques dans la capitale avec ces visites de démarcheurs politiques du PNDS dans de grandes familles, pour débaucher des personnes respectables dans la ville à venir dans leur parti. Encore une fois, comment peut-on gagner les coeurs de personnes que l’on ne sait pas respecter et que, de toute façon, l’on n’aime pas en vérité ? La réalité dans bien de partis politiques que nous ne pouvons pas encore nommer, en attendant que le soleil se lève sur les prochaines annonces des nouvelles «acquisitions» du PNDS sur le marché politique, le Mercato politique à sa prochaine saison, est qu’il y a de plus en plus de comportements ambigus chez certains militants et responsables politiques. Pour le grand jour que le PNDS serait en train de préparer avec minutie, l’on espère que tout le monde, enfin, quand des visages sortiront de l’ombre, comprendra certains silences suspects, et dans certains cas, que l’on s’assurera qu’il n’y avait pas en réalité de quoi fouetter un chat, les uns et les autres demeurant fidèles à leurs choix. Certains milieux du PNDS annoncent depuis des jours, que d’ici peu, souvent d’ici la date du 17 décembre, une grande cérémonie de présentation de « recrues » dans la capitale où des hommes et des femmes de grande envergure qui viendraient renforcer ses rangs seront brandis comme des trophées et comme la plus succulente moisson du PNDS. Mais même le réussissant, ce PNDS, peut-il être sûr de gagner plus que des individus au lieu d’un électorat qu’il convoite ? Pourtant tout l’enjeu est là. Aujourd’hui encore, d’autres, comme les premiers migrants partis pour échouer sur les larges du PNDS, peuvent être tentés par l’aventure, mais comme les premiers exilés, ils connaitront les mêmes déboires, les mêmes fiascos.

Nous l’avons souligné plus haut, les hommes tiennent à leur dignité, et tant qu’on ne saura pas les respecter, leur donner leur place qu’ils méritent pour croire qu’on peut, leur miroitant quelques billets craquants et autres positions juteuses, l’on ne pourra jamais les avoir. L’homme a besoin d’être respecté. Or, en vérité, ce PNDS qui croit trop à l’argent, peu à l’humain, et foncièrement peu à la nation, a décidé de ne pas aimer certains hommes tout en les courtisant curieusement. N’est-ce pas Seini Oumarou qui aura connu toutes les brimades et toutes les humiliations, ne pouvant même pas avoir la plénitude des prérogatives qui lui reviennent de droit dans la position qui est la sienne aujourd’hui à l’assemblée nationale ? N’est-ce pas Issoufou Issaka ? N’est-ce pas Albadé ? N’est-ce pas Salah Habi ? La horde de ces déflatés politiques et autres Fama au royaume de la Renaissance ne se compte plus. Ils ruminent tous des douleurs et des déceptions profondes !

En attendant le grand jour des grands déballages où des visages, enfin, seront à découvert, les partis politiques en vue dans la capitale, doivent ouvrir les yeux en leur sein : des brebis galeuses, semble-t-il, sont irrésistiblement attirées par l’arôme des banquets pourtant maussades de la Renaissance.

Les hommes politiques nigériens sont comme le dollar, à valeur fluctuante, il est difficile de les situer, tournant au gré des vents. Et c’est d’autant triste que l’on ne peut plus faire confiance à personne sur l’échiquier nigérien. Alors que certains y cherchent la vérité, d’autres cherchent de l’argent. C’est triste.

Alpha

A tort ou à raison, non sans vanité, le parti d’Issoufou Mahamadou pouvait dire qu’il serait le parti le plus solide, le seul qui ait pu conserver sa cohésion, malgré les aléas traversés et les socialistes s’en flattaient surtout quand, usant de débauchages, à coups d’argent, à coups de promesses de nominations, ou de promesses d’impunité, ils pouvaient réussir, à travers son opération de concassage, à déstabiliser bien de partis politiques de l’échiquier. Malheureusement, les bases sur lesquelles certains hommes ont été arrachés à leurs partis politiques ne sont pas de nature à renforcer la démocratie, la cohésion nationale, la nation elle-même aujourd’hui gravement fracturée. Le PNDS oubliait que le mal que l’on veut pour un autre, finira par se retourner contre soi et il peut aujourd’hui réaliser à quel point, il doit payer pour le comportement qui avait été le sien, depuis plus d dix ans qu’il gouverne.

Peut-être aussi que le parti socialiste nigérien ne pouvait pas comprendre que s’il est resté relativement soudé, c’est bien parce qu’il n’avait pas encore gouverné. On peut s’entendre plus longtemps lorsqu’il n’y a pas de grands enjeux, sur tout sauf sur le pouvoir et ses enjeux qui ne peuvent provoquer des clivages, constituer des groupes d’intérêt divergents. A l’épreuve du pouvoir, qu’on le reconnaisse pou non, le parti d’Issoufou, aujourd’hui, montre quelques fissures qui risquent, à terme, de le fragiliser, et sans doute aussi, de le porter à son éclatement inévitable, proche et prochain. Cela fait déjà des semaines que la presse rapporte des dissensions à l’intérieur du pouvoir et du parti présidentiel, des incohérences qui ne peuvent qu’entamer la cohésion du parti.

D’abord entre les deux têtes de proue du parti et du régime – Issoufou et l’homme qu’il plaça à sa place pour un troisième mandat qu’il pouvait gérer au moyen d’une télécommande qui lui sert à manipuler son dauphin, les relations, quoi qu’on dise ne sont pas au beau fixe. Depuis cette histoire de méchouis qui a fait rire le monde entier avant d’être démentie mais sans convaincre pour autant, et de personnalités controversées imposées dans le nouveau système, même si les deux hommes font semblant d’évoluer en harmonie autour d’un pouvoir que le premier ne veut céder totalement à son successeur, l’on sait qu’on a beau aimer sauver les apparences, les relations entre les deux hommes ne sont que très difficiles. Bazoum a sans doute conscience aujourd’hui que la médiocrité qu’on lui impose pour composer avec elle à gérer le pouvoir, ne peut l’aider à avoir les résultats auxquels il pourrait légitimement prétendre. Les mêmes qui ont mis ce pays en faillite ne peuvent pas le relever de ses échecs. C’est une question de bon sens.

Il y a quelques jours, les propos que tenait l’ancien ministre de la Défense, et actuellement député au titre du parti présidentiel, dénotent de la réalité de ces malaises dans le parti et dans le pouvoir. Et l’on se demande, jusqu’à quand, le PNDS va-t-il contenir tant de colères et tant de frustrations afin de mettre le parti à l’abri d’un séisme qui risque d’être ravageur. Il faut craindre le grand déballage à l’intérieur d’un parti où, les complicités ont été d’autant complexes que dans le mal, chacun, d’une manière ou d’une autre, a pu jouer sa partition pour être comptable des crimes pour lesquels le nouveau président est interpellé à sévir sans faiblesse. Personne ne peut accepter de payer seul quand chacun sait ce que l’autre a commis comme actes répréhensibles. Pour le moment, ne vont en prison que les « sans parents politiques », les seuls que Bazoum Mohamed peut brandir comme des trophées de sa politique d’assainissement qu’il a promise mais qu’il ne peut toujours pas mettre en place, manquant d’audace et finalement aussi de volonté politique, les conditions de son élection lui commandant une certaine gratitude à l’égard de la pègre qui l’a installé au pouvoir.

Par ailleurs, la dernière décision du Conseil des ministres qui démettait le Haut Commandant de la Garde nationale de ses fonctions n’était pas du goût de certains milieux du parti de Bazoium Mohamed et l’on peut entendre sur les réseaux sociaux, des supposés militants s’en plaindre, s’attaquant ouvertement à Bazoum qui ferait, selon eux, ce que voudrait l’Opposition. Indépendamment de ce que cela provoque d’autres colères dans le parti, l’on peut noter que ce qu’on donne aux Nigériens à comprendre dans cette affaire est que l’homme dont il est question – le patron de la garde nationale – serait d’un bord politique et notamment du PNDS. D’ailleurs, n’avait-on pas vu, sous Issoufou, quand le parti tenait des manifestations à Niamey, des bus rentrer dans le camp militaire des gardes nationaux pour y prendre des militants ? C’est donc là où le PNDS a conduit le pays, en amenant, après l’école et la justice, la politique dans les casernes. Il n’en reste plus rien pour que notre société s’effondre. Quand des militaires sont obligés de faire de la politique…

Puis, comme pour justifier ces clivages, l’on lit au cours de la semaine une lettre, n°0086-2022/PCEN du 21 juin 2022 adressée à Ali Bossoma, signée des mains de Foumakoye Gado, le haut représentant d’Issoufou Mahamadou – pardon du président de la République – qui détrônait le président de la Fédération du parti au niveau de la région de Diffa, ce pour avoir intenté une motion de défiance contre le maire de la ville. On peut lire à la fin de la lettre qu’ « Au vu de tous ces faits, le Comité Exécutif National a décidé en application de l’article 7 du Règlement Intérieur du Parti, de vous [Bossoma] destituer de votre poste de Président du Bureau Exécutif Fédéral de Diffa à compter du 19 juin 2022.

Mais si l’on peut s’étonner de la facilité avec laquelle au PNDS on peut « destituer » l’on ne peut pas ne pas comprendre que cela, chez les autres, ne soit pas facile, conduisant toujours à des procès interminables. Ce président de fédération peut-il être rien pour le détrôner d’une telle manière ? De qui peut-il être plus proche dans le patronat socialiste pour que cela lui arrive ?

Accumulant les maladresses et les colères, le PNDS crée lui-même les conditions de sa propre désagrégation. La situation ne peut alors qu’aller de mal en pis quand on sait la montagne de scandales sous laquelle croule aujourd’hui le parti, presque rattrapé par sa gestion et par l’Histoire. La plainte de Kaocen Maiga contre Issoufou et l’intervention d’Ali Idrissa sur TV5 la semaine dernière, ne sont pas de nature à arranger les choses.
Et ça devient irrespirable au Guriland…

Hassane Sou

 

Du 24 au 25 décembre 2022, le PNDS Tarraya a organisé son 8ème congrès ordinaire. Des assises qui se sont tenues à Niamey dans un climat délétère avec des frictions évitées de justesse et des revendications. La configuration du comité exécutif national l’indique clairement : la vieillerie refuse de céder la place à la nouvelle génération. Mais, les revendications viennent surtout de la coordination PNDS de Malbaza qui demande la réintégration de leur ancien camarade, fils du territoire, Amadou Djoudoud, dans le parti. Amadou Djoudoud, le grand frère de l’actuel ministre des finances, serait exclu du PNDS en septembre 2020 sur instruction de l’ancien président Issoufou Mahamadou. Dans une correspondance adressée au congrès, plusieurs coordinations du PNDS de Malbaza exigent la réhabilitation politique du sieur Amadou Djoudoud. Les différentes structures du PNDS de Malbaza refusent, d’observer et d’accepter la mise à l’écart de leur camarade. Elles (les structures) menacent de quitter le parti si le bureau politique ne prend pas en compte leur revendication. Foumakoye Gado et ses camarades vont-ils accepter de réintégrer Djoudoud dans le parti ? Avec cette correspondance adressée au CEN, la situation commence donc à se compliquer pour Foumakoye dans la région de Tahoua. Une région considérée comme étant le fief incontestable du parti avec ses pratiques mafieuses de bourrage d’urnes. Déjà, le président du PNDS se heurte à des difficultés qui risquent de précipiter l’effritement de la coordination de Tahoua. Surtout qu’Amadou Djoudoud est un homme politique, semble-t-il, qui jouit d’une estime considérable dans la zone de Malbaza. Alors, si les militants roses de Malbaza exigent sa réintégration, c’est qu’il est d’une utilité incontournable pour la survie du PNDS à Malbaza.

Alpha 

 Beaucoup d’observateurs de la scène nationale nigérienne s’accordent à dire aujourd’hui que les proches du pouvoir se sont fortement enrichis, et de manière insolente et vertigineuse, depuis leur arrivée au pouvoir en 2011. Au point où certains de ces ploutocrates ont commencé à faire la Une de journaux étrangers à grands tirages. Mais ce n’est pas une révélation fracassante pour la majorité des nigériens qui voient ces bénis de la République payer à tour de bras, chaque jour que Dieu fait, des terrains de plusieurs dizaines sinon de centaines de millions, bâtir des immeubles de plusieurs niveaux dans les quartiers huppés de la capitale qu’ils louent à prix d’or aux différents services de l’Etat pendant que le patrimoine de l’Etat regorge de locaux qui moisissent faute d’occupant. Avec en sus shopping pour les épouses dans les grandes métropoles occidentales et les progénitures, qui en attendant d’avoir l’âge d’occuper de postes juteux à eux réservés, se font payer de colossaux frais d’études dans des Universités dites de référence qui se contentent de leur administrer un enseignement tropicalisé fourretout. Qui l’aurait cru de ces marxistes léninistes, admirateurs de Staline devant l’Eternel, il y a seulement 10 ans ? Aux yeux de tous les nigériens, les grandes gueules du parti dit socialiste se sont longtemps fait passer pour de vrais socialistes, soucieux de la justice sociale, des règles de l’Etat et de la démocratie. Et conséquemment d’une juste redistribution des richesses nationales produites pour le bien-être social et individuel. Ils ont durant toute leur opposition théorique, pendant laquelle tous leurs droits ont été reconnus par les régimes en place, excepté celui de Baré dont les raisons de l’inimitié sont connues de tous, fait croire qu’ils vivent comme des moines, que les riches sont des voleurs. Pour ces raisons Mahamadou Issoufou et ses camarades marxistes léninistes ont, à toutes les occasions, exigé dans leurs déclarations, autres JID et JAD, la bonne gouvernance et l’efficacité de la dépense publique.

Ces exigences étaient reprises comme un. refrain à chaque circonstance. La bonne gouvernance et l’efficacité de la dépense publique, sont aujourd’hui tombées dans l’oubli, totalement disparues des discours des opposants d’hier aujourd’hui au pouvoir. Tout comme la dénonciation des Zakaieries, du nom de Zakou Djibo, cheval de bataille du PNDS de Mahamadou Issoufou à l’époque. La haine contre certains opérateurs économiques était si tenace que d’aucuns d’entre les camarades voulaient leur voir appliquer la peine capitale. Aujourd’hui, le PNDS est devenu le symbole achevé de la corruption et de la mauvaise gouvernance, pratiques aux antipodes de la bonne gouvernance. Car depuis 2011, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Les socialistes renaissants sont au pouvoir, incapables de résister aux tentations, surtout la tentation à l’abus de pouvoir ainsi qu’à celle de l’argent. A la première, les renaissants se sont très tôt révélés les champions du mépris pour les lois et règlements de la République, ne les invoquant que quand ça les arrange. Généralement pour embastiller des opposants, des acteurs de la société civile, des journalistes, ou pour interdire une manifestation publique. Sous la Renaissance, la prison est devenue la règle, la liberté l’exception. Pour un oui ou pour un non, c’est l’enfermement.

Pendant que l’impunité totale est accordée à ceux qui soutiennent, disent-ils, les actions du président de la République. Ces derniers peuvent tout se permettre : insulter, calomnier, détourner, avec un oeil bienveillant de ceux qui nous gouvernent pourvu qu’ils chantent les louanges, la grandeur et la beauté du chef de la Renaissance. Face à l’argent, nos marxistes léninistes, hier prétendant vivre une vie saine de moine, ne résistent guère. Le dicton « l’occasion fait le larron » trouve ici toute sa véracité. Tous les moyens sont bons pour s’en mettre plein les poches. Travail fictif payé sur le dos du contribuable (des milliers de conseillers spéciaux et techniques, de chargés de missions, des institutions budgétivores et inutiles),surfacturations, spoliation des ressources nationales, abandon de la souveraineté nationale au profit d’intérêts étrangers moyennant des dividendes, mise en péril des intérêts du pays à travers des éléphants blancs comme Gorou Banda et les barres de fer de Bolloré, endettement vertigineux et irréfléchi du pays en échange de fortes commissions…C’est ainsi qu’en lieu et place d’une bonne gouvernance et d’une juste redistribution des richesses nationales, les renaissants ont creusé un fossé incommensurable entre le peuple et eux. D’une vie monacale, ils mènent une existence de châtelains avec de l’argent d’une origine fort douteuse. Pendant que le peuple croupit dans la misère, les services sociaux de base en lambeaux, puisque l’amateurisme et la mauvaise gouvernance sont devenus les règles de gestion. Leurs points communs aux guristes, c’est le goût prononcé pour l’argent, généralement mal acquis. Un bien mal acquis, dit-on, qui ne profite jamais. Les professions de fois, les belles envolées lyriques d’antan, ainsi que les formules toutes faites de la période où ils étaient à l’opposition n’ont été que des moyens pour escroquer la conscience populaire, accéder au pouvoir d’Etat afin de jouir des ors de la République sans contrepartie aucune. C’est ça que les nigériens ont compris et dénoncent. Ils dénoncent parce qu’il est question des ressources publiques gérées de manière opaque. Ils dénoncent parce que la Constitution les y autorise. Peu leur chaut que ces dénonciations énervent les auteurs de ces forfaits. Et ce jusqu’à ce que ça cesse et que justice soit faite.

Bisso

Le coup d’Etat du 26 juillet, qui a mis un terme à l’aventure du PNDSTarayya, a fini par montrer les fragilités d’un parti que les responsables, plus par orgueil, pouvaient dire incassable, arguant qu’ils auraient bâti sa force au grès de sa longue traversée du désert qui aurait permis à ses militantes et militantes de s’aguerrir aux aléas de la politiques et aux intempéries des humeurs humaines. Sauf que, dans la vérité, le PNDS ne pouvait pas être plus différent du PS en France qui a fini par voler en éclats pour n’en laisser à la surface que quelques pépites éparpillées dans une France déserte de socialisme, ou comme, au Niger, du MNSD qui a connu les plus glorieuses épopées d’hommes à qui l’on peut véritablement reconnaitre la stature d’hommes d’Etat mais qui a fini, lui aussi, par sombrer, par les naïvetés politiques de certains de ses enfants. De ce PNDS qui donnait tant de fiertés à ses dirigeants, il n’en reste aujourd’hui que des ruines, une histoire fantasmée, à la gloire d’un seul homme – Issoufou – non d’un pays qui n’aura jamais été de leurs soucis depuis qu’ils arrivaient au pouvoir pour ne se jalouser que d’occuper des positions rentières dans le système de prédation qu’ils mettaient en place et qui leur firent oublier jusqu’aux valeurs du socialisme. On savait depuis quelques mois, après l’accession de Bazoum au pouvoir, que les choses n’allaient plus avec son mentor, juché à l’ombre de la colline descendant vers le fleuve, à quelques encablures de la Présidence, pour garder un oeil sur le pouvoir qu’il quittait sans l’avoir véritablement quitté, voulant encore que tout se fasse avec lui, ou même par lui seul, l’incontournable dieu du socialisme tropical nigérien.

Guerre des clans…

Depuis la chute de Bazoum que certains proches d’Issoufou peuvent dire prévisible, après avoir constaté que le retour de Bazoum au pouvoir n’est plus que chimère, les deux clans fourbissent leurs armes pour se jeter la pierre et la responsabilité de leurs déboires et de leurs échecs. Il y a quelques jours, Issoufou Mahamadou, après avoir constaté que « les militaires veulent le pouvoir pour eux-mêmes, recevait certains nigériens qui lui sont acquis pour les ameuter à animer une campagne contre Bazoum. Tous les observateurs sont aujourd’hui témoins de clashs de frères ennemis qui s’entredéchirent à distance, ne se vouant plus que des haines nouvelles, recyclées. La guerre, en vérité, fait rage entre les deux camps. Le PNDS ne peut donc plus avoir la chance de se retrouver : d’amis, les uns et les autres sont réduits en d’irréductibles ennemis qui ne peuvent plus manger dans la même assiette. Les mots qu’on utilise pour blâmer Bazoum, trop forts, même s’il a ses parts de fautes pour lesquelles l’on peut lui en vouloir, sont très inamicaux car, en vérité, il faut reconnaitre qu’on en fait trop, jetant ainsi le bébé et l’eau de bain. Comment les croire quand ils ne peuvent voir que les seules fautes de Bazoum, s’évertuant à présenter Issoufou Mahamadou, pour lequel des activiste à gage bossent, comme un homme sain, un homme à qui l’on ne saurait rien reprocher, montrant ici des échangeurs, là les allures majestueuses d’hôtels à problèmes pour témoigner de ses succès qui ne peuvent, par ces seuls bétons, faire avancer le Niger ainsi qu’on l’avait espéré de son socialisme. Ce n’est pas vrai. Tout le malheur de ce pays, qu’on s’y refuse, ou qu’on le reconnaisse courageusement, est du fait d’Issoufou et de lui seul qui voulait être le seul coq dans la basse-cour et qui travaillait à anéantir tous les autres qu’il peut craindre sur l’échiquier. Son désir de puissance l’a même poussé à s’accommoder, contre les valeurs de son socialisme, de vols et de pillage dans tous les compartiments de l’Etat où ses hommes liges pouvaient tout rafler pour garnir leurs maisons d’or et d’argent, de confort insolent et leurs comptes d’argent, et à construire jusqu’à la folie. Issoufou n’est donc pas défendable. Ceux qui l’essaient pourront juste se contenter de prendre ici et là quelque argent, mais leur « client » doit comprendre qu’aucune plume n’est aujourd’hui puissante à l’innocenter de son mal. Le Général Tiani pourrait s’en rendre compte depuis des semaines quand il peut entendre le grand brouhaha et la grande indignation que soulève dans le pays le seul nom d’Issoufou dont les Nigériens, si ce n’est quelques fanatiques, ne veulent plus entendre parler, encore moins savoir qu’il devrait jouer quelque rôle dans la marche actuelle du pays.

Les propos d’un homme présenté comme un acteur de la société civile, qui donnait à un confrère une interview pour parler des relations difficiles entre les deux hommes et entre les deux camps, visiblement, ne peut dissimuler dans ses jugements son penchant partisan pour Issoufou quand on voit comment, à coups d’arguments légers, il tentait de réhabiliter Issoufou Mahamadou qui serait un homme généreux qui ne ferait un mal même à une mouche. Quand on l’écoute ou le lit, on douterait qu’il parle de la même personne que connaissent les Nigériens. Pour les soutiens d’Issoufou, Bazoum, dès lors qu’il imposait, dans sa communication, des comparaisons qui mettent à mal la gestion d’Issoufou, ne pouvait pas réussir, car ainsi, pour eux, il s’éloignait du parti et de la ligne de la continuité pour laquelle il avait été coopté. Il voyait même quelques rapprochements incestueux de sa part avec une opposition qu’ils ne voudraient jamais voir se relever de son rabaissement par le système Guri. Bazoum payait aussi pour avoir quelques indulgences pour une opposition que son parti blâmait et crucifiait pendant huit ans.

Le camp Bazoum, avec Hassoumi et Takoubakoye, sur les réseaux sociaux, ne manquent pas de rendre leurs coups, accusant aussi Issoufou d’avoir trahi et de n’avoir pas soutenu franchement son successeur à qui il aurait même compliqué les choses. Les deux camps ne se font plus de cadeaux ; chacun tirant à boulets rouges sur l’autre. On aura remarqué, dans l’argumentaire développé par les pro-Issoufou, une certaine volonté de se faire une certaine bonne conscience, une certaine virginité, se présentant comme des hommes qui ne peuvent s’associer à ce qui ferait le mal à ce pays, mais oubliant que le mal ils l’avaient déjà fait à ce pays en le spoliant, en le pillant. Pour eux, les mauvais sont du camp de Bazoum qui appellent sans cesse à attaquer le Niger, à le bombarder pour libérer Bazoum, toute chose qu’eux ne peuvent pas comprendre pour soutenir de telles initiatives antipatriotiques. Pourtant, dans une de ses premières déclarations, Issoufou, faisant comprendre que si le CNSP ne fléchit pas, l’option militaire serait la seule alternative incontournable. Par ce nouveau discours stratégique, opportuniste, le camp Issoufou fait les yeux doux au CNSP à qui, de toute façon, il ne peut qu’avoir une dent ; cherchant juste le moyen de l’endormir pour rendre son coup car jamais, à ceux qui ont fait ce coup d’Etat qui a amené les Nigériens à dénoncer ouvertement Issoufou et sa gouvernance et ce jusqu’à ce que ses protégés aillent en prison et en exil, Zaki ne peut le pardonner surtout quand, dans la foulée, son enfant-chéri, est envoyé en prison et pas dans n’importe quelle prison !

On a même entendu, l’ancien ministre de l’énergie, Ibrahim Yacoubou, poussé sans doute par la pénibilité de l’exil et dans le sillage sans doute d’Issoufou, revenir à de meilleurs sentiments, après s’être fait un chantre de la cause de Bazoum qui l’a poussé à aller en exil, en se faisant aujourd’hui un partisan de la paix et du dialogue. Maintenant seulement, peut-il avoir compris que l’on ne peut rien avoir, après la famille, qu’une patrie de laquelle l’on peut se revendiquer. L’exil de trois petits mois doit les avoir déjà durement éprouvés pour chercher le moyen de se faire pardonner pour revenir au pays afin de cultiver les mêmes opportunismes. Ils sont nombreux à quitter la tendance jusqu’au-boutiste des leurs, mettant le clignotant pour un virage qui les éloignera des extrémismes de leurs camarades égarés.

Effondrement d’un monstre artificiellement créé…

Le PNDS fut. Il n’existe plus. Il n’existera plus comme on l’a connu. Car, entre les deux camps qui se chamaillent aujourd’hui, il y a la majorité silencieuse déçue des deux qui, pendant douze ans, est laissée sur les bords de la route quand la camarilla fit, sans pudeur politique, la promotion des épouses et de la progéniture, oublieuse du sacrifice et de l’endurance de ceux qui avaient été dans la lutte depuis plus de vingt ans. En voulant déjouer le destin, le PNDS s’est poussé dans un gouffre où il ne peut plus avoir la chance de renaitre. Certains observateurs y voient la fin inéluctable d’un parcours en dents de scie, avec aujourd’hui deux camps faits du même bois, trainant chacun des tares par lesquelles les Nigériens ont appris à les rejeter tous. Alors qu’Issoufou incarne pour les Nigériens le summum de la méchanceté politique, la médiocrité et la destruction des biens de l’Etat par le vol et le pillage, Mohamed Bazoum, à l’immaturité et aux naïvetés politiques, a plutôt la carrure de l’usurpateur, du faussaire et de cet homme qui, par ses égoïsmes, peut vouloir le mal pour le peuple, n’ayant peut-être que faire d’un pays qui le renie parce qu’il ne peut justifier de sa nationalité d’origine trafiquée qui l’a placé là où l’armée a fini par le surprendre.

Drame cornélien pour Tiani ?

Faut-il croire que le choix n’est que difficile pour le Président du CNSP ? Ses hésitations pour lesquelles des Nigériens – et ils sont nombreux – ont commencé à douter de sa capacité à opérer les grands changements attendus, peuvent-elles traduire la profondeur des malaises qui sont les siens ? Il est pourtant cerné de toute part : un peuple qui lui a fait confiance et qui attend toujours des actes courageux pour amorcer le virage qui le rassure ; une armée qui a donné son soutien, pas pour un homme, mais pour un pays, la patrie qu’on ne peut trahir. A côté, il y a une communauté internationale qui regarde et qui n’attend que la moindre faute politique pour dégainer. Que faire ? Le choix d’Issoufou et de son clan ne peut donc pas être un choix sérieux pour le CNSP quand on sait que par la conduite qui a été celle d’Issoufou dans les derniers événements du pays, la communauté internationale risque d’être, et maintenant, en communion avec le peuple déçu, pour se dresser contre une transition qui a oublié que, lorsqu’on dirige un Etat, on ne peut pas avoir une main qui tremble. Mais, il reste au CNSP et à son président de faire le bon choix : ramer à contre- courant de l’histoire et contre la volonté populaire ou tomber dans le piège de ceux qui, à l’ombre, les tirent, par des arguments légers, pour ne pas aller dans la direction pour laquelle le peuple se mettait debout pour les soutenir afin que la patrie soit sauvée des griffes d’un socialisme qui ne joue que ses intérêts, sans aucun patriotisme.

Avec qui le CNSP peut-il être plus fort ?

Avec Issoufou et son clan contre le peuple ?

Avec le peuple qui s’est mis debout et qui devra, de toute façon avoir le dernier mot.

A chacun de choisir son allié. L’Histoire jugera.

Mairiga

Image d'illustration

Selon des sources concordantes, certains grands commerçants et hauts fonctionnaires de l’État militant au sein du parti rose commencent à s’inquiéter du sort qui sera réservé au Pnds-Tarayya, au soir du 21 février 2021. Le second tour de l’élection présidentielle est prévu à cette date entre Bazoum Mohamed du Pnds dont la candidature reste toujours contestée et le président Mahamane Ousmane du RDR Tchanji qui prône le changement et l’alternance politique à la tête de l’État. Ces mêmes sources indiquent qu’au niveau de certains ministères, les directions des ressources financières et matérielles (DRFM), on commence déjà à appeler certains responsables et magasiniers pour faire l’inventaire des biens. Selon ces sources, il y a d’ores et déjà beaucoup d’électricité dans l’air.
C’est maintenant qu’ils se rendent compte que la chose publique a été mal gérée au cours de ces dix dernières années, qu’il y a eu trop de gabegie, de passe-droits. Toujours selon ces sources, à l’heure actuelle, certains commerçants et fonctionnaires ne savent pas où mettre la tête, chacun cherchant à sauver sa tête.
En ce qui concerne les hommes d’affaires, il semblerait qu’ils cherchent à délocaliser leurs biens afin de les mettre à l’abri d’une éventuelle reddition de compte. Ils ne savent pas à quel saint se vouer, surtout pour ceux qui ont été épinglés dans divers dossiers de malversations financières et autres fraudes, notamment celui du ministère de la Défense dont la nature pourrait donner lieu à des poursuites judiciaires pour haute trahison en temps de guerre.

A.Y

Selon des sources crédibles internes au PNDS Tarayya, des grands ténors et argentiers du parti seraient sur le point de prendre une décision de quitter le navire. Les Raisons avancées sont, entre autres, l'injustice et la catégorisation des militants instaurées comme mode de gouvernance au sein du parti. Selon nos sources, ils seraient nombreux les militants, et pas des moindres, qui ne se retrouvent plus dans le nouvel establishment du PNDS. Pour les uns, c'est une véritable dictature que vivent aujourd'hui les militants au sein du PNDS. Pour d'autres, les responsables du parti n'auraient aucune ambition pour le Niger. Leur seul et unique objectif, c'est la caporalisation du pays et ses biens pour des fins inavouées. Ce sont pour toutes ces raisons qui froissent la dignité et l'orgueil que ces grands cadres et argentiers du parti s'apprêteraient à suspendre leur militantisme.

A cet effet, nos sources indiquent qu'ils seraient en train de s'organiser pour rompre le silence. Certainement, c'est le jour du grand déballage qui s'annonce. Peutêtre, c'est ce qui fait courir le poulain du président dans tous les sens, un homme politique atypique qui risque de voir sa situation compliquée en exponentiel. Surtout avec le délibéré attendu le 03 décembre 2020 à Diffa, et aussi le grand déballage, en perspective, sur la gestion du pays qui aura à situer la responsabilité collective et individuelle des actuels princes au pouvoir et ce, pour l'Histoire. Le ciel s'obscurcit davantage au dessus de la tête de Bazoum Mohamed. En tout cas, ces cadres du parti auraient décidé de faire le sacrifice au nom de l'intérêt suprême de notre pays. Un pays et ses fils auprès desquels ils comptent demander pardon. Cela, pour le tort commis au Niger à travers beaucoup de choses, aux dires de nos sources. Des choses indignes dans une République. Si l'information s'avère, ces cadres du PNDS rendront un grand service à notre pays. Ils marqueront, également, leur temps avec honneur et gloire. C'est dire que la route vers le palais présidentiel se rétrécit donc chaque jour qui passe pour Bazoum Mohamed.

A.S

Les dissensions, pendant longtemps, tues et réfutées au sein du PNDS-Tarayya font jour, avec une férocité jamais égalée. Aujourd’hui, personne ne peut nier les fractures qui traversent le parti de Pierre Foumakoye Gado en prison depuis quelques jours. Maintenant, le PNDS ne peut plus dire qu’il serait seul à pouvoir résister à la dislocation qui avait eu raison des prétentions de solidité apparente de beaucoup de grands partis politiques que le Niger avait connus. Pour certains observateurs, si le PNDS a pu garder si longtemps – mais relativement – une certaine unité de façade, c’est bien parce qu’il n’a pas géré le pouvoir pour que des enjeux viennent diviser ses responsables qui peuvent alors avoir à défendre des intérêts contradictoires. C’est finalement ce qu’on a compris depuis que, dans la gestion du pouvoir, on découvre dans le parti, des clans qui ne sont pas en réalité mus par les mêmes convictions doctrinaires, le socialisme ne servant que de vernis pour certains, notamment le clan Issoufou qui n’avait rien de socialiste dans son âme.

L’après-coup d’Etat a donc montré les fragilités du parti, ses vulnérabilités qui expliquent qu’il ne peut être ce grand ensemble cohérent, incassable. Le PNDS est aujourd’hui tragiquement divisé. Et, depuis qu’il perdait le pouvoir, ses fissures se font béantes, impossibles désormais à colmater et à dissimuler pour sauver les meubles. Chacun se cherche dans la débandade que leur impose la conjoncture politique actuelle née des événements militaires qui ont défait leur système. Au dernier congrès, Issoufou Mahamadou voyait venir ces temps difficiles, lorsque prenant la parole, il appelait à l’unité, à faire en sorte que le parti soit soudé. Mais autour de qui ? Il ne le disait pas. Sa parole était donc difficile à entendre.

Pour bien d’observateurs, les relations sont aujourd’hui devenues exécrables entre les deux principaux clans rivaux qui, dans une guerre rude de tranchées, depuis des semaines, se jettent des invectives, s’accusant les uns et les autres, d’être à la base du malheur du parti.

Le positionnement des ténors du parti dans ce qui se passe dans le pays et qui a mis en minorité les adeptes de l’intervention militaire a donc fait comprendre que le parti est divisé, n’ayant plus les mêmes intérêts à défendre. Et, ce, sans que le rejet de l’action militaire commandée par la France auprès de la CEDEAO n’absolve les uns et les autres de leurs fautes desquelles ils devront répondre un jour ou l’autre.

On ne se fait plus de quartier, ça s’insulte et ça se vilipende. La barque craque et le naufrage commence depuis que, la semaine dernière, enfin, certains ténors puissants de l’ancien système, partaient en prison, attendant de connaitre ce dont on les accuse, et un procès équitable pour tenter, de se disculper et d’expliquer, pour les cas d’enrichissements illicites et de détournements massifs, comment certains, sans être des hommes d’affaires ont pu accumuler tant de fortunes. Ainsi, l’amitié politique hypocrite s’est vite muée en animosité revancharde fratricide où chacun veut un mal exemplaire à l’autre.

Pour le clan de Bazoum, le malheur de ce dernier n’est que le fait des duplicités d’Issoufou et son entêtement à vouloir trop contrôler la gestion du pouvoir, s’appuyant sur les hommes qu’il a placés autour du président-philosophe pour tout savoir de ses agissements et de ses décisions. Pour le clan Issoufou, aussi, l’immaturité politique d’un homme qui n’aurait pas les mêmes cynismes qu’Issoufou pour gérer à la convenance de son prédécesseur que le clan considère comme un gourou duquel le PNDS ne saurait se passer, serait à la base des déboires du parti. Chacun accuse l’autre de quelques fautes. Pour s’en venger, on apprend même que des proches de Bazoum auraient infiltré les manifestations pro-CNSP à travers quelques acteurs de la société civile pour leur demander d’exiger, entre autres actions d’urgence, l’arrestation de l’ancien président Issoufou. Pour réussir cette mission, ils auraient été aidés à confectionner des teeshirts pour mener un tel combat.

Ils savent très bien qu’une telle revendication ne peut que trouver un écho favorable auprès des Nigériens quand on sait que l’homme laisse aux Nigériens des souvenirs amers pour lesquels, forcément, sans manipulation, ils attendent aussi, qu’il réponde. Du reste, une commission a été mise en place à cet effet et elle devra travailler à faire la lumière sur tous ceux qui ont géré, tous ceux qui ont eu quelques responsabilités à assumer dans le pays sous les différentes Renaissances.

Si quelqu’un devra répondre de sa gestion, on ne le fera pas pour le plaisir d’un autre, mais juste au nom de la Justice qui doit enfin retrouver ses lettres de noblesse. C’est à juste titre que nous dénonçons de telles pratiques qui ne doivent pas fonder nos actions. Nous voudrions que dans sa nouvelle marche, tout ce qu’on aura à poser en actes, soit fait en toute connaissance de cause, conformément aux lois et règlements de la République. La lutte historique que mène le peuple du Niger doit être une lutte saine, dénuée de toute haine. Mais toujours orientée par la recherche de la vérité.

Et pour nous, tous ceux qui ont gaffé, répondront. Ce n’est plus qu’une question de temps

Mairiga

Le PNDS-Tarayya, depuis l’élection ( ?) de Bazoum Mohamed, au lieu de se mettre au travail pour changer le Niger et convaincre les Nigériens qu’ils pourraient avoir eu raison de lui faire confiance après Issoufou Mahamadou, est obsédé par ce désir morbide de récupérer tous les Nigériens, nourrissant ce désir fou, sinon insensé de bâtir sur les fondations du PNDS, un parti- Etat qui consacrera la suprématie des socialistes qui aspirent à s’emparer du Niger et de sa démocratie, à les régenter pour ériger dans le pays conquis une monarchie pour laquelle une progéniture coachée et favorisée devra servir de piliers pour supporter le projet politique déraisonné des pères qui, par une telle vision, ne croient pas à l’Etat encore moins à la démocratie et à la République. Cette préoccupation ne se comprend d’ailleurs pas quand, assuré de sa majorité (trafiquée), le parti de Pierre Foumakoye Gado, insatiable de sa grandeur qu’elle s’est taillée au moyen d’élections bancales, cherche toujours à s’agrandir comme si conscient de la fausseté de son émergence que lui donnent des résultats factices lors des dernières élections tropicalisée, il cherche, par l’entente qui se dessine sur l’échiquier politique avec la relance du dialogue politique qui devrait à terme aboutir à un consensus sur quelques règles qui régissent le fonctionnement des élections futures dans le pays, à combler le gonflement artificiel du parti, en glanant ici et là, dans d’autres partis politiques, y compris de son alliance, quelques acteurs politiques, qu’on peut, au cours de cérémonies médiatisées, brandir, comme des trophées, avec souvent des hommes qui, sans avoir la pudeur de se regarder, parlent d’une certaine façon qui les rend méprisants auprès des Nigériens qui se rappellent de leurs discours d’une époque et surtout quand, pour leur revirement alimentaire, ils ne peuvent avoir à donner des raisons plus politiques pour justifier leur inconduite, objectivement et moralement défendables.

On ne peut donc pas comprendre pourquoi ce parti veut attirer tout le monde vers lui, et tenter de vider les autres partis politiques de leur monde comme si, pour les socialistes, aucun Nigérien ne pourrait avoir de la dignité pour assumer ses choix et se conduire selon les valeurs d’intégrité et d’honneur que l’on reconnaît dans la société nigérienne et imposent nos valeurs sociétales. Cette culture de la défection négociée et marchandée, d’autres, et notamment le Cosimba, l’avaient expérimentée et s’était rendu compte que même quand des leaders adhèrent à leur projet, rien ne peut rassurer celle moins aléatoire des masses qui, elles, le plus souvent, restent fidèles à leur option, à leur engagement, refusant de se prostituer. Un tel comportement de la part de responsables politiques a fini d’ailleurs par ruiner leur réputation politique au point où, nombre d’entre eux, ont fini par disparaître du champ politique, ne pouvant plus avoir de discours que les Nigériens pourraient entendre de leur part, tant ils se seraient compris par leurs égarements, leur politique à géométrie variable où la gymnastique des retournements de vestes reste leur sport favori. Mais là où, pour le cas des socialistes, le bât blesse, c’est de constater qu’une telle entreprise se fait sans aucun morale, sans aucun respect pour le partenariat, car pêchant aussi bien dans les rangs des adversaires que dans ceux des leurs alliés. On se rappelle, il y a quelques jours, des prises opérées dans les rangs des alliés et célébrées en grande pompe avec la médiatisation que l’on sait, toutes choses qui avaient fait grincer des dents au sein d’une majorité hétéroclite, faite d’opportunisme et de gros calculs. Les malaises que cette pratique inamicale a pu provoquer ont conduit le parti, on ne sait par l’influence de quel acteur du système, à demander de ne pas médiatiser dorénavant la venue de militants d’alliés dans le parti. Mais, jamais il n’a été dit de ne pas aller pêcher chez les amis. La battue sur tous les fronts reste donc de mise. Attention aux affamés et aux clochards politiques !

Le PNDS, ne pouvant tirer les leçons de sa gestion échouée des dix premières années, continuent dans les mêmes erreurs, empruntant des voies sans issues pour aller au même fiasco. Comment des socialistes, ne peuvent-ils pas comprendre que ce n’est pas en proposant des marchés, des nominations et simplement en proposant du fric craquant que l’on peut s’ouvrir en politique les coeurs des hommes mais en promouvant des valeurs essentielles de la société : gouverner bien, dans la justice et la rigueur. Les peuples ne demandent que cela. Or, ce PNDS continue de perpétuer les mêmes tares, avec notamment l’exclusion, l’injustice, l’impunité et le manque de rigueur dans la gestion des affaires publiques, même si depuis quelques temps, l’on peut entendre ici et là, pour mettre fin à l’impunité et promouvoir une administration efficace, que quelques interpellations seraient en cours mais celles-ci ne donnent, hélas, aucun résultat sur le plan des poursuites.

Quelques questions intrigantes…

Pour qui fait-on ce travail acharné de débauchage ? Cela se fait-il dans la perspective ressentie de l’implosion et de l’explosion du parti ? Quelqu’un serait-il dans une démarche prévoyante pour avoir cette précaution de mettre des chances dans camp en attendant que le parti, ainsi que beaucoup d’analystes le prédisent, se fissure, pour déjà avoir du monde sur lequel il pourrait compter pour se restructurer politiquement et avoir une force politique qui pourrait lui permettre de peser dans les futures batailles fratricides que présage le pourrissement actuel irréversible d’un parti qui pourrait vivre les conséquences de son excroissances artificielle. Une telle analyse est d’autant pertinente qu’il ne s’agit pas pour le parti de s’assurer une majorité – car il l’a déjà sans même sans avoir besoin d’une alliance – mais bien d’autres calculs politiques dans un parti où, même gérées discrètement, l’on sait que les clivages sont désormais incontestables. Le mouvement Hamzari pourrait d’ailleurs donner les signes de cette réalité au sein du parti. Aussi, Issoufou lui-même n’avait-il pas pressenti ces malaises qui impacteront, forcément son propre destin politique et joueront donc plus sur lui que sur un autre. On comprend qu’il appelle lors du dernier congrès ordinaire du parti les militants à l’union sacrée, à éviter la cassure en leur sein. Plus que pour le parti, il vit cette appréhension pour lui-même car qu’a-t-il fait pour préserver le parti de tels ressentiments quand, pour être copté dans le parti, le militantisme et les compétences ne rentrent plus en ligne de compte ? Depuis douze ans c’est bien la filiation biologique d’une race de politicien qui voudraient que la consanguinité génère la succession et la continuité politiques dans le pays loin des valeurs portées par la démocratie qui croie à la compétence et à l’intégrité des hommes comme critères essentielles de promotion. Combien sont-il ces déflatés du socialisme, tous ces Fama que le PNDS a produits et qui, depuis des années attendent leur tour sans rien voir, ne voyant que des «enfants gâtés» qui montent dans l’échelle pour ne faire des oubliés du système que de risibles spectateurs et suivistes qui n’ont de rôle que d’accompagner l’ascension d’une oligarchie qui n’a pourtant aucune chance de prospérer dans un pays qui a fait le choix de la démocratie qui promeut des talents non une filiation, des valeurs républicaines non une aristocratie désuète.

Et alors pourquoi convoite-t-on certaines régions ?

Ce que l’on peut voir depuis quelques temps, c’est que les opérations médiatisées viennent des régions de Zinder et de Maradi où, on ne sait pour quel besoin inavouable, des militants surtout de l’opposition, et notamment du Moden fa Lumana de Hama Amadou et du RDRTchanji, avaient été «piochés» pour l’émergence d’un PNDS qui ne sait pourtant pas que faire de son trop plein d’hommes qu’il est allé cherchés ailleurs et auxquels il ne sait comment trouver quelques espaces de confort pour récompenser leur trahison politique. Combien sont-ils ces hommes partis depuis les premiers vents qui annonçaient la Renaissance acte III et qui attendent sans rien voir de ce que l’euphorie de l’époque promettait à tous. Niamey, on le sait, était lui aussi visé, mais la moisson fut trop maigre, et Foumakoye Gado a du revoir des ambitions politiques pour Niamey en baisse, la capitale restant un bastion imprenable par le choix incorruptible d’un électorat qui a fait son choix pour l’Histoire.

Le PNDS se trompe donc de choix. Pour avoir les Nigériens, il n’avait qu’à gouverner bien. Et l’accalmie que Bazoum peut avoir, depuis qu’il est au pouvoir, avec le nouvel style qu’il tente d’incarner en est la preuve suffisante. Tant que l’on sait laisser la démocratie fonctionner normalement, en laissant à chacun sa place dans le débat public, et que l’on gère avec parcimonie les biens et les deniers publics, et ce tout en gouvernant dans la justice, alors les hommes, sans avoir besoin de les négocier, adhéreront à la gouvernance car ce que tous cherchent c’est que le pays marche bien, que leur démocratie fonctionne bien et que la paix sociale soit une réalité dans le pays. En organisant ces mises en scène, le parti se fatiguera à perdre de l’argent et en termes de réputation.

Ces scènes folkloriques ne peuvent rien changer à l’envergure d’un parti qui a oublié qu’on le juge et l’apprécie par le bien non par un saupoudrage artificiel qui fait croître que tout le Niger converge vers ses prairies pourtant asséchées.

Gobandy

Depuis son départ du gouvernement, l’ancien ministre des Mines Ladan Tchiana sait que lui et son parti s’exposent aux rigueurs de la loi du PNDS-Tarayya. Celle de : tu n’es pas avec moi, je técrase.
Les tenants de la Renaissance n’ont pas mis beaucoup de temps à signifier à l’ancien ministre d’Etat Omar Hamidou Ladan qu’il n’est plus avec eux donc il est contre eux. C’est la loi du parti au pouvoir, il n’y a pas de demi-mesure. On ne dit pas non sur une chose du régime, c’est soit on accepte tout ou on rejette tout. Le ministre Ladan commence déjà à en faire les frais. Quelques instants seulement après son Tweet ou Acte de divorce, le régime du Président Issoufou a tout de suite lancé ses fantassins aux trousses du ministre démissionnaire avec pour mission de l’humilier en le présentant comme un mal propre chassé du gouvernement pour ses « exigences de pot-de-vin » pour la réalisation de grands projets de la Renaissance. Là, c’est le concassage de la personne du Président du parti AMENAMINE qui est enclenché le parti n’ayant pas encore quitté la mouvance présidentielle.

PNDS-Tarayya : Vers un clash entre Issoufou et Bazoum ? Rien ne va plus au sommet de ce parti au pouvoir, plus précisément entre le Président de la République Issoufou Mahamadou et le président du PNDS-Tarayya, monsieur Bazoum Mohamed qui croyait logiquement dès l’arrivée du PNDS au pouvoir, le poste de Premier lui revenait de droit. Au lieu à un connu du parti en l’occurrence Monsieur Brigi Rafini.

Qui, en plus du premier mandat, continue d’occuper le poste que convoitait Bazoum. Le comportement du Président Issoufou vis-à-vis du parti qui lui a tout donné, surprend beaucoup de militants du parti. Sinon comment comprendre aujourd’hui qu’on leur dise que le Président Issoufou veut confier le parti au soldat Salou Djibo ? Il semblerait d’ailleurs qu’un parti membre de la mouvance a fait une déclaration sur les antennes d’une radio de la place pour déjà apporter son soutien à la candidature du Gé- néral de Corps d’Armée Salou Djibo pour les présidentielles de 2021.

PndsD’après certaines indiscrétions qui nous sont parvenues le principal parti au pouvoir,  le PNDS-Tarayya, des pointes du parti rose, et pas les moindres, se concertent avec d’autres leaders de la mouvance au pouvoir et un leader de l’opposition politique pour la création d’un nouveau parti qu’ils appelleront probablement ‘’Front’’. Ces pointes dont nous tairons les noms  pour le moment, disent comprendre que tôt ou tard le PNDS-Tarayya tend vers une disparition comme les deux (2) anciens partis du Niger à savoir le PPN-RDA et le SAWABA. Ils veulent prendre leur propre envol au lieu de se faire du hara-kiri au sein du parti rose dès qu’il est temps, parce qu’il n’y a aucun avenir sur l’échiquier politique après le second mandat du Président Issoufou Mahamadou. Il ne regorge au sein de lui aucun leader charismatique après Issoufou.

Aujourd’hui nous savons qu’il y a un malaise profond au sein du PNDS-Tarayya. Il est divisé en deux voire trois clans d’après certaines sources proches du pouvoir. A en croire certains,  le prochain congrès le parti rose risque d’avoir le même sort que le parti socialiste français quel’ancien président François Hollande a détruit au profit d’Emmanuel Macron à qui il a passé le pouvoir le dimanche 14 mai 2017 dernier.

Qui pouvait croire qu’avec Bazoum Mohamed encore, par le discours qu’il avait en accédant au pouvoir, par ses promesses quand il entrait en fonction, que le Niger allait encore et toujours connaitre ces scandales à répétition qui montrent à quel point les moeurs de notre culture administrative sont dévoyées, complètement à l’antipode des valeurs que prônent le socialisme et la République ? Par le discours qui avait été le sien à l’Opposition, l’on ne pouvait jamais croire que le PNDS puisse gouverner comme il l’a fait pendant ces dix dernières années. Pendant son règne, les détournements que le parti dénonçait en d’autres temps, finissent par atteindre un seuil culminant avec le milliard qui reste l’unité de mesure des cas qui ont été révélés et pour lesquels, jamais le régime ne put sévir pour moraliser la vie publique. Les Nigériens étaient d’ailleurs étonnés que lors de son dernier entretien sur un média étranger, le Président nigérien, Bazoum Mohamed, interrogé sur sa volonté de lutter contre l’impunité, brandisse le dérisoire trophée d’un ministre en fonction qu’il aurait fait arrêter, pardon, sacrifié, oublieux de toute la pègre qui se la coule douce autour de lui et de son pouvoir. Tous les Nigériens ne sont plus dupes à comprendre que ce Hama Zada et ce Ibou Karadjé pourraient plus payer pour autre chose que pour les fautes dont on les accable car pour avoir détourné dans le système, tout le monde sait qu’ils ne sont pas les seuls ni même les plus grands détourneurs quand dans un cas comme celui de l’Uraniumgate qui n’a toujours pas été élucidé et dans un autre comme celui du ministère de la défense dans lequel , l’on parle de 70 milliards pour lesquels la solution ingénieuse fut un arrangement, non devant le juge, mais entre copains, pour demander aux mis en cause juste de rembourser quelques maigres milliards – allez savoir combien sur ce qui a été siphonné dans le budget de l’armée.

Cette autre scabreuse affaire de détournement de quelques 5 milliards – encore des milliards ! – à la banque de l’agriculture (BAGRI) est aussi ahurissante, voire rocambolesque. Bazoum a de quoi se fâcher : ses hommes ne l’aident pas, creusant un grand trou qui risque de l’avaler. Faut-il donc croire que Bazoum puisse être capable de sévir dans les rangs de ceux qui le servent aujourd’hui et qui ne peuvent le faire de la bonne manière pour l’aider à « avancer » ainsi qu’il l’ambitionne quand il entrait en fonction ? Peut-il honorer vis-à-vis du peuple sa parole qu’il lui donnait, un 2 avril 2021, quand, prenant les rênes du pouvoir à la suite de la cérémonie de prestation de serment devant Dieu et devant le peuple souverain, il promit de lutter sans faiblesse contre la corruption, les détournements des deniers publics, contre la mal gouvernance afin de donner une nouvelle image de notre pays que des années d’errance, de laisser-aller, de turpitudes politiques diverses ont fini par humilier et rabaisser ? Pourtant, ce sont eux, les socialistes, qui prétendaient que le Niger n’est pas un pays pauvre mais qu’il serait seulement un pays mal géré. Et pourtant, la vérité est que plus voleur qu’un socialiste , on meurt ! Pour beaucoup de Nigériens, socialiste est synonyme de voleur. Terrible destin du socialisme sous nos tropiques !

Depuis des jours donc, des gens sont en train de faire sur le dos de la Renaissance acte III cet enfant qui rend compte de ce qu’avec les socialistes, philosophes ou miniers, il n’y a rien à attendre, rien à espérer de leur pouvoir qui, même pris au piège de leurs discours, est incapable d’honorer la parole. Bazoum aura bien aimé bien faire, il ne pourra jamais : son monde est faux, fait d’intrigants et de brigands. Et le drame dans cette situation est qu’aujourd’hui, au-delà de l’impunité qui continue de prospérer, l’on peut plaindre ce comportement des Nigériens, tant de la société civile que de l’Opposition, des syndicats et de leurs centrales gravement taiseuses qui ne peuvent rien dire de tous ces vastes crimes. Le PNDS et son système de prédation n’ont pas encore fini de piller le pays, d’appauvrir le Niger depuis que, venant au pouvoir, ils firent le choix d’enrichir un clan, et surtout de ruiner le Niger pour leur seul confort à travers un système clanique. Comment ne pas s’en marrer quand face à ces crimes, les Nigériens presque fatalistes et résignés, se disent, parlant de l’issue de ces nouveaux cas qui viennent s’ajouter à la ruine de notre économie tel qu’orchestrée par l’ancien régime, qu’il n’y a rien à faire car on ne touchera aux cheveux d’aucun de ceux qu’on met en scène et qui ne servent que le cirque auquel les socialistes les ont habitués pour donner l’impression, à travers des procès parodiés, d’être sérieux dans la lutte contre l’impunité.

Terrible Renaissance des socialistes !

Voici donc là où le socialisme, sinon le PNDS, a conduits le pays . Les promotions ne se font plus pour trouver les compétences pouvant permettre de provoquer les mutations dont a besoin la société. Depuis plus de dix années de socialisme « frelaté », le Niger ne vit qu’avec cette médiocratie où les minables font la pluie et le beau temps, pour avoir leur paradis terrestre, n’ayant que faire de ce que le pays aille mieux ou pas.

Jusqu’à quand Bazoum Mohamed devra-t-il subir les insouciances de son clan politique ? Sa responsabilité d’homme d’Etat, peut-elle l’autoriser à continuer à avoir cette indifférence face au mal qui prospère sous ses yeux et ses pieds ?

Est-ce vraiment ce qu’il a promis aux Nigériens ? Il ne faut pas rêver de changement, tant qu’Issoufou continuera à être fort dans un pouvoir qui n’est plus le sien, Bazoum subira. Il souffrira. Et le dernier congrès en a créé toutes les conditions de sa mise en otage.

Alpha

ZAM ZAM LUMANA HANKURIDans notre point de presse en date du 24 mai 2017, nous avions dénoncé, comme il se doit, la démarche cavalière empruntée par le Gouvernement pour se tailler, à la mesurede sa convenance politicienne, une constitution et un code électoral. En effet, ces derniers temps, du côté du pouvoir la tendance est à la trituration des textes fondamentaux de la République que sont principalement la Constitution et le Code Electoral.
S’agissant, tout d’abord, du projet de loi portant révision de certains articles de la Constitution, le grief que nous avons formulé à son encontre porte sur la forme, c’est-à-dire la procédure suivie. Nous avons notamment relevé que le Chef de l’Etat n’en est pas l’initiateur, contrairement aux dispositions de l’article 173 de notre loi fondamentale. Agissant illégalement à sa place, ce sont d’abord le Ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, puis le Premier Ministre (du moins son directeur de cabinet) et enfin le Ministre en charge de la Justice, qui ont successivement porté cette initiative.
N’en déplaise à nos détracteurs, Issoufou Mahamadou n’est pas l’initiateur du projet de loi qui a été transmis à l’Assemblée Nationale. La preuve en est que lorsqu’il a pris conscience de la grave violation de la Constitution qu’induisait ledit projet de loi, il a maladroitement tenté de se rattraper à travers une lettre adressée à l’Assemblée Nationale dans laquelle il écrit , je cite : « Je confirme être à l’initiative de la révision des articles 47, alinéa 5, 48, alinéa 3, et 5, 53, alinéa 7, 59, alinéa 2, 85, 99 et 100 de la Constitution du 25 novembre 2010.

Le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano a animé, hier matin à son cabinet, un point de presse sur le processus devant conduire au renouvellement des membres du Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Les membres actuels du CSC faut-il le rappeler sont nommés pour un mandat de cinq ans, non renouvelable, à compter du 30 Mars 2018, par décret n°2018-221PRN/MCRI du 30 mars 2018, portant nomination des membres du CSC. Ce mandat expire donc le 29 mars à minuit.

Dans ses propos liminaires, le ministre de la Communication chargé des Relations avec les Institutions a indiqué que, le processus de désignation et d’élection des nouveaux membres du CSC doit être achevé avant le 29 Mars 2023, afin d’éviter  tout vide institutionnel en la matière. En effet a expliqué, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano, la loi n°2012-34 du 7 juin 2012, portant composition, attributions, organisations et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) et les textes modificatifs subséquents, n’ont prévu aucun mécanisme d’intérim, de gestion des affaires courantes en cas de vacance de poste, d’où la nécessité absolue d’avoir un nouveau conseil dans le délai légal.

C’est pourquoi, souligne-t-il, le Ministère de la Communication, s’emploie d’ores et déjà à éviter un vide institutionnel afin que l’élection et la désignation des nouveaux membres se déroulent conformément aux dispositions du Décret n°2012-528/PRN/MC/NTI du 6 décembre 2012 fixant les modalités de désignation ou d’élection  des membres du CSC.

Le ministre Mahamadou Lawaly Dan Dano a fait savoir que trois arrêtés vont être pris par le Ministère, cela conformément audit décret. Il s’agit de l’arrêté portant composition et attributions de la commission centrale chargée de l’organisation des élections des membres du CSC ; l’arrêté portant nomination des membres de la commission centrale chargée de l’organisation des élections des membres du Conseil et l’arrêté fixant les conditions de dépôt des candidatures aux postes de membres du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) et de convocation du collège électoral. Au niveau des régions, le ministre a déclaré qu’il doit être créé auprès des gouverneurs, un bureau de vote et chaque gouverneur nomme par arrêté les membres du bureau de vote, composé d’un président, d’un secrétaire et de deux assesseurs.

En ce qui concerne les autres membres du CSC, qui, eux, doivent être désignés, le ministre a indiqué que des correspondances officielles seront adressées aux Cabinets de la Présidence de la République, du président de l’Assemblée nationale et du Premier ministre, aux fins de désignation, de leurs représentants respectifs.

Une fois tous les membres élus ou désignés, le Ministère de la Communication soumettra au Cabinet du Président de la République, un projet de décret portant nomination des membres du CSC. Ensuite, interviendra la saisine du ministre de la Justice, garde des sceaux, aux fins de prestation de serment des nouveaux membres, devant le conseil d’Etat. Après la cérémonie de prestation de serment, suivra le même jour, l’élection des membres du bureau du CSC, par les nouveaux conseillers eux-mêmes à savoir : le président, le vice-président et deux rapporteurs. Il faut par ailleurs préciser que cette élection, sera supervisée par un huissier de justice qui dressera un procès-verbal d’élection des membres du bureau du CSC. Le ministre de la Communication a ajouté qu’à la suite de l’élection des membres du bureau, son département ministériel va soumettre au Cabinet du Président de la République, un autre projet de décret portant composition des membres du bureau du CSC.

Par ailleurs, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano a précisé que les membres du CSC, au nombre de 15, sont désignés ou élus ainsi qu’il suit: une personnalité désignée par le Président de la République, une personnalité désignée par le président de l’Assemblée nationale et une personnalité désignée par le Premier ministre. A ceux-là s’ajoutent également, trois (3) représentants élus par les organisations socioprofessionnelles des médias du secteur privé, dont au moins, une femme ; trois (3) représentants élus par les organisations syndicales des travailleurs des médias du secteur public dont un journaliste, un producteur et un technicien, dont au moins une femme ; un représentant élu par les organisations syndicales des travailleurs du secteur de la communication; un représentant élu par les organisations de défense des droits de l’homme et de protection de la démocratie ; une représentante élue par les collectifs des organisations féminines, un représentant élu par les agences et bureaux de communication et publicité ; un représentant élu par les créateurs culturels et un représentant élu par les imprimeurs et éditeurs.

 Rahila Tagou(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le ministère de la Santé publique, de la population et des affaires sociales s’est prononcé hier après-midi concernant le débat né sur les réseaux sociaux autour de la suspension, par les autorités, de la fin de la gratuité des accouchements assistés dans les formations sanitaires publiques. Lors de ce point de presse animé par le Secrétaire général dudit ministère, M. Ranaou Abaché, les autorités sanitaires ont réfuté les allégations entretenues autour de la circulaire N° 006277 du 14 décembre dernier et rappelé les nombreuses actions entreprises pour assurer et renforcer la gratuité des soins dans les formations sanitaires publiques.

Dans son intervention, le Secrétaire général du Ministère en charge de la Santé publique a expliqué que les accouchements assistés n'étaient pas pris en compte par la gratuité initiale de 2006. C’est pourquoi, a-t-il indiqué, le Gouvernement a négocié et obtenu auprès de la Banque Mondiale le financement du Projet d'appui à la Population et à la Santé (PAPS) qui comporte plusieurs composantes dont la gratuité des accouchements mise en œuvre en 2020 dans 7 régions du pays et qui doit prendre fin le 31 décembre 2021. «Voilà la justification de la lettre de rappel en date du 14 décembre 2021, notifiant aux directions régionales de Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales concernées, la fin du Projet PAPS pour dispositions à prendre, sans que cela n'affecte la politique de gratuité des soins qui reste toujours en vigueur»», a-t-il dit.

Pour davantage renforcer la gestion de cette gratuité des soins, a déclaré M. Ranaou Abaché, le Gouvernement a pris en Conseil des ministres du 23 septembre 2021 un décret portant création de l’Institut national d’assistance médicale (INAM) dont le champ d'action «va s'élargir aux couches vulnérables de la société telles que les personnes âgées et les démunies, conformément à la stratégie nationale de protection sociale des catégories vulnérables de la population». Mieux encore, a-t-il poursuivi, pour alléger le poids des dépenses en santé dans les ménages et faciliter de façon durable l'accès financier des populations aux soins et aux services de santé, le Gouvernement a adopté en conseil des ministres une Stratégie nationale de la Couverture sanitaire universelle (CSU). Les autorités sanitaires se félicitent ainsi, dans le cadre de la CSU, du développement en cours de mutuelles de santé et d’Assurances médicales dans les départements de Gaya et Gothèye.

Pour conclure, M. Ranaou Abaché a fait savoir que le Gouvernement, avec l'appui de ses partenaires techniques et financiers, poursuivra les efforts pour l'amélioration des conditions de vie des vaillantes populations au Niger. D’ores-et-déjà, a-t-il insisté, les autorités sanitaires et l’ensemble du Gouvernement travaillent d’arrache-pied pour que la gratuité des soins soit effective et que la mise en œuvre de la couverture sanitaire universelle au Niger se fasse le plus tôt possible.

 Souleymane Yahaya(onep)

16 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le Secrétaire général des Nations-Unies, M. Antonio Guterres, était hier au Cabinet du Président de la République pour une séance de travail. A la fin de leur rencontre en tête-à-tête, le Président Mohamed Bazoum et le chef de la diplomatie internationale ont conjointement animé un point de presse dans le hall du Palais de la Présidence. De la situation sécuritaire internationale et régionale au financement du développement durable, en passant par la promotion de la bonne gouvernance et le renforcement de la démocratie au Sahel, les deux responsables ont passé en revue les grands sujets du monde actuel et ont plaidé pour plus de financements en faveur des pays en voie de développement qui doivent faire face aux conséquences du réchauffement climatique.

 Lors du point de presse, SEM Mohamed Bazoum a rappelé les efforts des autorités nigériennes pour promouvoir l'unité et la convivialité entre les différentes communautés du pays à travers l’instauration d’une bonne gouvernance et la promotion de la démocratie. Ce qui a permis de vivre la première alternance apaisée au sommet de l’Etat. C’est dans ce même sens, a-t-il poursuivi, que «l’Etat tente de conforter la bonne gouvernance à travers des mesures qui consistent à lutter contre la corruption et l'impunité, et de faire en sorte que les institutions se confortent, se renforcent, se crédibilisent et que les citoyens adhèrent davantage et plus vigoureusement au projet démocratique que nous avons fait le pari de porter». SEM Mohamed Bazoum soutient que c’est seulement lorsque tout cela sera atteint que le pays aura réuni les conditions qui lui permettront d’envisager sereinement le combat contre le terrorisme.

Le Président de la République a également souligné que le grand déficit alimentaire au Sahel et la nouvelle donne née de la guerre en Europe a besoin d’un appel à une grande solidarité internationale dont seul le Secrétaire général des Nations Unies pouvait être le porte-voix. «Sur les deux paris que nous avons faits, le premier est qu’à la faveur des mois de mai, juin, et peut-être tout au plus juillet, nous puissions ramener toutes les populations déplacées de Diffa dans leurs villages respectifs. Cette opération nous l'avons menée l'année passée, en partie. Nous allons l'achever cette fois-ci», a-t-il rappelé. Le second pari concerne les populations déplacées de la frontière d’avec le Mali, moins nombreuses que celles de Diffa, que le Chef de l’Etat voudrait réinstaller dans leurs villages respectifs et leur «assurer les conditions, justement, d'une vie qui leur permettra, à la faveur du prochain hivernage, de cultiver leurs champs sur les sites de leurs propres villages où elles possèdent ses terres».

Le Président Mohamed Bazoum a, pour ce faire, demandé au Secrétaire général des Nations Unies d’accompagner le Niger dans le cadre humanitaire, mais aussi avec des investissements dans les secteurs des infrastructures, de l’hydraulique, de la santé et de l’éducation afin de contribuer significativement à la résilience des populations issues de ces deux zones. Il a assuré son hôte que le Niger va maintenir le cap de l’approfondissement de la démocratie et de la bonne gouvernance car, a-t-il poursuivi, les autorités nigériennes ne croient pas aux «autres solutions», pas plus pour le pays que pour ses voisins. «C'est pourquoi dans le cadre de la CEDEAO, nous sommes engagés à lutter contre les coups d'Etat militaires qui sont l'expression d'une certaine détresse liée à l'insécurité, comme étant une réponse à l'insécurité, mais une réponse totalement fausse et erronée parce que leur avènement a eu pour effet de réduire les chances de ces pays d'être en situation de faire face aux défis de l'insécurité, plus aujourd'hui que par le passé», a conclu le Président de la République.

Pour sa part, le Secrétaire général des Nations Unies, M. Antonio Guterres, s’est félicité de la stabilité démocratique du Niger et de ses justes orientations en faveur de l’instauration de la paix dans l’ensemble du pays, ainsi que ses engagements dans la sous-région. Il s’est également réjoui de l’efficacité des Forces de Défense et de Sécurité nigériennes qui sont actives sur les différents champs d’opération internes et externes. Le Secrétaire général des Nations Unies a exprimé sa déception d’avoir échoué à convaincre les membres de l’organisation, malgré ses efforts personnels, à faire bénéficier le G 5 Sahel de financements sur les crédits obligatoires.

 M. Antonio Guterres a plaidé en faveur de plusieurs reformes afin de soulager les pays en développement et les soutenir dans leurs efforts de résilience face aux incertitudes actuelles. Ces réformes qu’il a appelé de tous ses vœux, vont de la garantie d’un flux régulier des denrées alimentaires à la restructuration de la dette publique, en passant par des financements pour faire face aux chocs climatiques et pour promouvoir les objectifs de développement durable (ODD). «Votre pays fait face à beaucoup de défis, mais suscite également beaucoup d’espoirs», a concédé le Secrétaire général des Nations Unies lors du point de presse.

Ce matin, M. Antonio Guterres et sa délégation seront les hôtes des populations de Ouallam pour échanger avec les personnes déplacées qui vivent dans un camp érigé dans la zone.

Souleymane Yahaya(onep)

Une mission de l’Association des Comités Nationaux Olympiques Africains (ACNOA) a séjourné à Niamey du 1er au 4 Novembre  en prélude au 38ème  Séminaire  des Secrétaires généraux des comités membres de ladite association devant se tenir du 26 au 28 Novembre 2021. A cette occasion, le secrétaire général du Comité Olympique Sportif National du Niger (COSNI) Youssoufou Amadou Tidjani et la directrice exécutive de l’ACNOA, Mme Tshabangu Lazilayana Ezera ont co-animé hier un point de presse au cours duquel ils ont fait le point du niveau d’évolution de préparatifs.

Dans son mot introductif, le secrétaire général du Comité Olympique Sportif National du Niger, M. Youssoufou Amadou Tidjani a d’abord rappelé l’objectif de cette mission qui consiste à évaluer le niveau de préparation de l’organisation de l’événement que le Niger entend abriter conformément aux réglementations sanitaires en vigueur et la situation économique imposée par la pandémie de COVID-19.  De manière spécifique, la mission est chargée de visiter Niamey en vue de s’informer des questions relatives à l’hébergement, ainsi que d’autres dispositions logistiques pouvant garantir la bonne tenue de la rencontre.  C’est dans ce cadre que la mission a visité les principales infrastructures retenues pour accueillir les différentes activités, les lieux prévus pour l’hébergement et s’assurer des dispositions sanitaires compte tenu de la pandémie du CoVID-19 et des mesures sécuritaires prises par les autorités.

La mission a également eu une séance de travail avec les responsables de l’Agence Nigérienne de l’Economie des Conférences et ceux du Ministère de la Jeunesse et des Sports. Le secrétaire général du COSNI a rassuré l’opinion nationale et internationale que le Niger est à pied pour réserver un accueil exceptionnel à ses hôtes.

Pour sa part, la directrice exécutive de l’ACNOA, Mme Tshabangu Lazilayana Ezera, a apprécié l’accueil empreint d’hospitalité qui a été réservé à sa délégation, et a exprimé sa satisfaction concernant l’évolution des préparatifs et les mesures prises par le Niger pour faire de la rencontre de Niamey un grand événement. Mme Ezera a indiqué avoir visité les infrastructures retenues dans le cadre de l’organisation et évalué les dispositions sanitaires et sécuritaires qui sont mises en place. Elle a estimé que le Niger est prêt pour accueillir l’événement.

 Laouali Souleymane

04 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le président de l’Association Nationale des Retraités et Pensionnés du Niger, le Commandant à la retraite Oumarou Garba a animé, le samedi 20 mai 2023 à Niamey, un point de presse relativement à la situation des retraités et pensionnés du Niger. Il s’agissait pour le président de ladite association de tirer un bilan satisfaisant de la situation des retraités notamment en ce qui concerne le processus de la mensualisation des pensions, la lutte menée par les pensionnés ainsi que les efforts consentis par les autorités du Niger dans le cadre du respect des droits des pensionnés.

Dans son introduction liminaire, le président de l’Association Nationale des Retraités et Pensionnés du Niger a rappelé la lettre écrite par ladite association adressée au Président de la République pour lui expliquer la situation des familles des retraitées. Relativement aux reformes au niveau de la Caisse Autonome des Retraites du Niger (CARENI), le président de l’Association Nationale des Retraités et Pensionnés du Niger, a dit que le temps accordé à la CARENI-ci était relativement court par rapport à celui accordé à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) qui a débuté ledit processus depuis 2020 pour le mettre en œuvre en 2021. Le traitement des dossiers au niveau de la CARENI a débuté le 21 Janvier alors que cela doit se faire dès le 1er Janvier. «Dans l’ensemble, les autorités ont entendu les doléances des retraités à travers la création d’un comité ad hoc regroupant les représentants du Trésor, du Ministère des Finances, de la CARENI et ceux des concernés. Ce comité a pu tenir des réunions d’échanges qui ont permis d’atteindre un certain nombre des résultats», a expliqué le Commandant à la retraite Oumarou Garba.

Le président de l’Association nationale des retraités et pensionnés du Niger s’est réjoui des résultats obtenus malgré la souffrance endurée. Toutefois, il a remarqué l’existence de certains dossiers qui n’ont pas eu de traitement. «La CARENI a détecté près de 155 dossiers qui ne répondent pas aux critères, c’est-à-dire au moins 15 ans de service pour espérer une pension. Souvent, c’est cette catégorie de retraités qui se met de côté pour décrier la situation au lieu de se renseigner aux endroits indiqués», a-t-il précisé. Relativement à l’état de payement, le président de l’association nationale des retraités et pensionnés du Niger, a rappelé qu’à l’intérieur du pays certains ont reçu la pension de janvier, février et mars. Quant à ceux de Niamey, ils ont perçu celles des mois de janvier et février. «Certes les deux ou trois mois ne suffisent pas car le payement a coïncidé avec le mois de Ramadan et la fête de Ramadan, une période d’énormes dépenses pour les chefs de familles. Cela a permis qu’à même de soulager certaines  souffrances des retraités», a –t-il reconnu.

Selon le Commandant à la retraite, Oumarou Garba, grâce au dialogue entre les autorités et les retraités, aujourd’hui le résultat est là. «Le payement a commencé sur l’ensemble du territoire national. C’est l’occasion pour nous de saluer l’engagement de nos plus hautes autorités qui n’ont ménagé aucun effort pour le lancement de cette opération de paiement des retraités. Sur instruction de nos autorités, le ministre des Finances a pris ce vendredi 19 mai des mesures fermes allant dans le sens de la réussite de cette opération», a-t-il relevé. Au niveau de Niamey, où se trouve le plus important lot, les retraités auront la pension des mois de mars, avril et mai. «Nous remarquons une sorte d’anticipation du payement du mois de Mai», a dit le président de l’Association nationale des retraités et pensionnés du Niger. Citant le Directeur général de la CARENI, le président de l’Association nationale des retraités et pensionnés du Niger a assuré que tous les virements ont été faits au niveau de toutes les régions y compris Niamey. «Nous espérons que les Banques pourront finir le traitement des dossiers pour désintéresser les intéressés dès le lundi», a-t-il annoncé.

Mamane Abdoulaye (ONEP)

Source : http://lesahel.org/

 

Le président de l’Intersyndicale des Travailleurs du Niger, M. Chaibou Tankari, a animé le samedi 4 décembre dernier, un point de presse pour exprimer la position des membres de cette structure relativement à la vie de la Nation. Dans son intervention, le syndicaliste s’est prononcé sur la vie de la jeunesse et l’insécurité qui sévit dans le pays et la présence de forces armées étrangères sur le sol nigérien. Il s’est aussi prononcé sur le drame survenu à Téra suite au passage d’un convoi militaire français. Plusieurs leaders des syndicats affiliés à l’ITN ont assisté au point de presse.

Le président de l’Intersyndicale des Travailleurs du Niger, M. Chaibou Tankari, a d’abord souligné que, conformément à l'esprit de la Constitution de la 7ème République et celui de la charte de l'Intersyndicale des travailleurs du Niger, le bureau de la coordination nationale de l'ITN s’est senti obligé de tenir ce point de presse pour se prononcer sur la situation sociale et sécuritaire qui prévaut actuellement au Niger. M. Tankari a souligné qu’avant l’arrivée des bases militaires étrangères, le pays a vécu dans la paix et la sécurité. Il s’est insurgé contre l’ampleur grandissante de cette présence étrangère alors même que l’insécurité ne fait qu’aller crescendo. «Tout cela se fait dans un dessein inavoué de retarder le progrès économique et social de l'espace ouest africain francophone», a-t-il estimé.

Le président de l’Intersyndicale des Travailleurs du Niger a souligné que les bases des forces armées étrangère qui se sont installées en cascade dans le pays et qui étaient perçues au début comme des sauveurs par la population, n’ont pas répondu aux attentes de celle-ci. C’est pourquoi, a insisté le président de l’ITN, l’intersyndicale exige le départ sans condition de l’ensemble des forces armées étrangères du Niger.

M? Chaibou Tankari s’est aussi prononcé sur le clash survenu à Téra entre les habitants et un détachement de l’armée française où des jeunes ont été tués par balle. Il a qualifié le comportement de l’armée française lors de ce face à face ‘’d’intervention contradictoire et attentatoire à l’esprit de la Constitution’’. «C’est pourquoi l’Intersyndicale des travailleurs du Niger revendique et exige fermement qu’une enquête soit diligentée pour situer les responsabilités et rendre justice aux familles des personnes tuées. L’ITN va veiller à ce que justice soit faite», a-t-il promis. 

Le Président de l’ITN a rendu un hommage appuyé aux éléments de la Gendarmerie Nationale qui étaient sur place et qui ont joué leur partition. Par ailleurs, il a appelé les membres de la structure à rester mobilisés.

 

Assad Hamadou(onep)

08 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Chargée du Mécanisme de Ressource et de Réponse pour les Migrants, du bureau de l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM) de Niamey Mme Nawal Barkat a animé, hier au CCFN de Niamey, un point de presse en prélude au lancement du Festival International du Film sur la Migration. Cette édition 2019 se tiendra du 5 au 8 décembre 2019 avec à la clé la projection de plusieurs courts-métrages et la restitution finale des ateliers du Slam 100% féminin.

Ce festival est organisé par l’OIM en collaboration avec l’Union Européenne. Dans son intervention lors du point de presse annonçant ledit festival, Mme Nawal Barkat de l’OIM, a indiqué que le choix du cinéma pour passer des messages de sensibilisation sur la migration se justifie par le fait que « l’art sous toutes ses formes est utilisé pour informer, divertir, instruire et susciter le débat ». Cette quatrième édition, a-t-elle poursuivi, permettra au public de découvrir des films qui capturent les défis de la migration vécus par ceux qui fuient leur domicile à la recherche d’une vie meilleure, et les contributions uniques apportées par les migrants à leurs nouvelles communautés. C’est aussi l’occasion d’ouvrir la voie à un plus grand débat sur l’un des phénomènes les plus importants de notre ère.

Parmi les activités inscrites à l’agenda du festival, figure la grande caravane de film qui a quitté Niamey, le 18 novembre, pour l’intérieur du pays avec au programme des projections de films dans plusieurs localités, dont Tahoua, Maradi, Zinder, Séguédine, Bilma, Dirkou, Arlit et Agadez qui constituera la dernière étape le 18 Décembre, date de la célébration de la Journée internationale des migrants.

Ici à Niamey, c’est le CCFN qui accueillera toutes les activités. A partir d’aujourd’hui 5 décembre, le public est invité à assister aux restitutions de la deuxième édition du Slam School Féminin, organisé par le Collectif de Slam et de Poésie « Plumes du Sahel ». Les films au programme sont « Morabeza la Force du Mouvement », de Jérémy Bilton et Benjamin Vallet. Le vendredi 6 décembre la deuxième édition du concours « 48H Plus Tard » avec la participation de 15 équipes de jeunes cinéastes. Un spectacle de danse contemporaine, intitulé « la traverse » de Véronique Lou Djehinan dit « Loulou », inspiré par les épreuves qui jalonnent le dangereux parcours de beaucoup de migrants transitant par le Niger à la recherche d’une vie meilleure. Ensuite, il y’aura la projection du film « One way Ticket » de Grégoire Gosset. Le Dimanche 8 décembre sera consacré à la poursuite de la compétition et la finale du concours.

Après les élections législatives couplées à la présidentielle 1er tour du 27 décembre dernier, les responsables de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN), ont animé, un point de presse à Niamey, le jeudi 31 décembre 2020. Le but de point de presse, est d’apprécier le déroulement du double scrutin du 27 décembre 2020 et de formuler des recommandations à l’endroit des acteurs concernés.

Dans ses propos liminaires, le SG de la CDTN, M. Idrissa Djibrila a rappelé que, dans le cadre des élections législative et présidentielle 1er tour du 27 décembre dernier leur structure (la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger), a mis en place un observatoire accrédité par la CENI. En effet, à travers cet observatoire, la CDTN a effectué une mission d’observation afin d’apprécier le déroulement des scrutins au cours desquels plusieurs bureaux de vote ont été visités par les observateurs.

Ainsi, il ressort des observations de la CDTN que la plupart des bureaux de vote visités ont ouvert avec retard par rapport à l’heure de huit heures (8h) indiquées. Cependant, les présidents des bureaux de vote ont tenu compte des onze heures de temps à consacrer aux opérations de vote. «Dans les bureaux qui ont fait l’objet d’observation, beaucoup de partis politiques et candidats indépendants n’ont pas de délégués. L’ensemble des bureaux de vote visités ont respecté la composition telle que prévue par le code électoral. Les observateurs ont constaté dans les bureaux de vote visités que les opérations se sont déroulées dans le calme et la sérénité. Néanmoins, la distanciation sociale n’était pas partout respectée. Il a été observé la présence effective des forces de défense et de sécurité dans tous les bureaux visités. Une forte affluence des électeurs a été constatée dans l’ensemble des bureaux de vote visités» a apprécié le SG de la CDTN.

S’agissant des recommandations, la CDTN invite la CENI à recruter des superviseurs en qualité et en nombre suffisant, de renforcer la formation des membres des bureaux de vote, d’acheminer à temps les matériels électoraux et les membres des bureaux de vote pour minimiser le retard dans le démarrage, etc. A l’endroit des partis politiques, et candidats indépendants, la CDTN recommande la formation des délégués, la désignation des représentants plus matures pour des missions d’une telle envergure, etc.

Enfin, M. Idrissa Djibrila a, au nom de la CDTN, salué tous les acteurs ayant permis le bon déroulement de ce double scrutin et adressé une mention spéciale au peuple nigérien qui a fait preuve de maturité démocratique en votant dans le calme et la sérénité.

Abdoul-Aziz Ibrahim

05 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Maire de la Commune urbaine de Tillabéri, M. Moussa Douma et le Coordonnateur du comité National de Coordination des Actions du G5 Sahel, M. Mamane Saidou, par ailleurs Point focal du C3Sahel, ont animé un point de presse le mardi 17 août 2021, sur le Projet d’Aménagement Territorial Intégré (PATI).

Dans une présentation de la Cellule de Coopération décentralisée transfrontalière entre les Collectivités territoriales du Sahel(C3Sahel), le Maire de la Commune urbaine de Tillabéri, M. Moussa Douma a indiqué que, «cette cellule faitière du Conseil des Collectivités Territoriales de l’UEMOA (CCT UEMOA)qui a pour Président le Député maire de Dori, Ahmed Aziz Diallo et dont le siège est établi à Dori, vise à promouvoir le développement dans l’espace appelé Initiative pour l’Intégration des Infrastructures Régionales du Sahel (IIIRSAHEL).

«La C3Sahel comprend neuf (9) collectivités territoriales membres notamment, le Conseil régional de Tombouctou, les communes de Gao et Tombouctou au Mali; les communes de Téra, Tillabéri au Niger; les communes de Dori, Gorom - Gorom, Sebba et Djibo au Burkina Faso», a-t-il détaillé, précisant qu’elle a une population estimée à environ 8.673.892 habitants (estimation 2016) avec une superficie de 807.282 km².

«L’Organigramme de la C3Sahel comprend le Congrès de C3Sahel, organe délibérant; le Comité de Pilotage (COPIL); le Secrétariat Exécutif qui est la Cellule Technique de coordination et d’Appui à la mise en œuvre des actions (CTCA) ; trois (03) Assistants techniques par pays (Burkina Faso, Mali et Niger) et un Responsable Administratif et Financier ; une Secrétaire de direction», a-t-il ajouté.

Le Schéma d’Aménagement Transfrontalier Intégré (SATI) est un outil de planification dans l’espace IIIRSAHEL. «Il est également un complément aux outils de planification existants de l’UEMOA, des Etats, des régions et des communes », a fait savoir M. Moussa Douma.

Quant au Projet d’ Aménagement Territorial Intégré (PATI), il est initié par le G5 Sahel et la Cellule de Coopération décentralisée transfrontalière des collectivités territoriales du Sahel (C3Sahel). «Ce projet comporte cinq (5) composantes notamment, la sécurisation et l’aménagement de la zone pastorale de CeekolNagge; l’aménagement et l’équipement de l’abattoir de Tillabéri; la réalisation de magasins de stockage d’aliments de bétail à Gossi; le renforcement du niveau des services du Centre hospitalier régional (CHR) de Dori et l’appui institutionnel au Secrétariat permanent et gouvernance du Programme», a expliqué le maire de Tillabéri.

D’après le maire de la commune urbaine de Tillabéri, la 1ère composante du projet qui consiste à l'aménagement de la zone pastorale de CeekolNagge dans la Région du Sahel au Burkina Faso a un coût de 300.000.000 de franc CFA; la 2ème composante pour l’aménagement et l’équipement de l’abattoir de Tillabéri au Niger a un coût de 300.000.000 de franc CFA; la 3ème consistant à la construction de magasins de stockage d’aliments bétail dans la Commune de Gossi, région de Tombouctou au Mali a un montant de 100.000.000 de franc CFA; la 4ème qui est le renforcement du niveau de service du Centre hospitalier régional (CHR) de Dori dans la Commune de Dori au Burkina Faso a un coût de 250.000.000 de franc CFA et la 5ème composante à savoir l’appui institutionnel, gestion de projet, suivi-contrôle des travaux a un montant de 100.000.000 de franc CFA. Ce qui donne un total de 1.050.000 000 de franc CFA.

En ce qui concerne la 2ème composante qui est celle de l’aménagement et l’équipement de l’abattoir de Tillabéri, le Maire Moussa Douma a indiqué que «les réalisations sont en cours et il s’agit de réhabiliter cet abattoir, de le moderniser pour qu’il ait un niveau à l’image des abattoirs des autres régions du pays».

Le Maire de Tillabéri a, par ailleurs, précisé qu’il y aura la construction d’une chaîne de traitements pour l’abattage des animaux avec toutes les composantes qu’un abattoir de type moderne puisse avoir, de l’inspection à l’abattage et jusqu’à plusieurs degrés. Le projet comprend aussi la construction d’une unité de traitement des sous-produits pour la fabrication de la farine de sang, de poudre d'os, de la farine de viande et de graisse ; la construction des incinérateurs ; l’acquisition des équipements (fourniture et pose des rails de suspension, la chambre froide, le chariot pour fumier, la fourniture et pose d’un palan manuel et d’une balance à cadran et du matériel de bureautique) ; l’acquisition d’un camion frigorifique ; la mise en place du comité de gestion de l’abattoir ; la formation et la sensibilisation des acteurs impliqués dans la gestion (association et autres acteurs).

En marge de ce point de presse, une visite guidée a été effectuée au niveau du chantier dudit abattoir en réhabilitation.Au terme de la visite, le maire de la Commune urbaine de Tillabéri, M. Moussa Douma s’est dit satisfait du niveau d’avancement des travaux et de la présence de l’entrepreneur sur les lieux.

Pour le directeur régional de l’Elevage, Dr. Kombi Mamoudou, «c’est un ouf de soulagement et les autres problèmes qui restent sont le mur et l’extension en ce qui concerne les eaux usées». Il a par la même occasion lancé un appel à l’endroit de la mairie pour la construction d’une route qui mène à l’abattoir.

Pour rappel, les travaux de ce chantier prévus pour être achevés le 17 octobre 2021 ont débuté le 7 mai dernier, soit une durée de cinq (5) mois.

Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEPTillabéri

19 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Point de presse de la Directrice générale de la Haute autorité du Waqf : «Un fonds de 500 millions FCFA sera prélevé pour une utilisation immédiate au profit des ayants droit des FDS», a annoncé Mme Khadijah G. Diallo

A l’issue de la réunion du Conseil national de sécurité (CNS) présidée hier par le Chef de l’Etat, Chef suprême des armées, SE Issoufou Mahamadou, et consacré à l’état de la mise en œuvre et de l’opérationnalisation du Waqf, la DG de la Haute autorité du Waqf a animé un point de presse dans lequel, elle a annoncé les principales décisions prises relativement à ce dispositif.

Pour rappel, le Waqf public a créé il y’a quelque 10 mois et est destiné aux ayants droit des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) tombées sur le champ d’honneur. Lors de son point de presse à l’issue de la session du CNS, la Directrice générale de la haute autorité du WAQF, Mme Khadijah G. Diallo, par ailleurs conseillère spéciale du Président de la République, a indiqué que «depuis la création du Waqf, les différents services travaillent sur la détermination des modalités d’appui aux bénéficiaires, puis aux modes de fonctionnement du WAQF proprement dit». Cependant, le Chef de l’Etat a trouvé que le temps a été long, que les familles orphelines des FDS avaient assez attendu. «Il fallait qu’on change de méthodologie», a-t-elle reconnu. En perspective, des mesures sont résolument engagées et le ton est donné pour l’opérationnalisation du fonds et sa pérennité.

Au cours d’une transition de 1 an, explique Mme Khadijah G. Diallo, il sera prélevé sur le fonds disponible un montant de 500 millions FCFA pour une utilisation immédiate au profit des ayants droit des FDS, tout en travaillant sur l’opérationnalisation du WAQF, c’est-à-dire en mobilisant davantage les ressources auprès des partenaires. «L’autre mesure importante est que le Chef de l’Etat a insisté qu’il fallait s’inscrire dans la pérennité des ressources. Cela, en inscrivant, à partir de cette année 2020, au budget national, un montant de 2 milliards, alimenté chaque année au moins sur un horizon de 5 ans, afin d’avoir des moyens assez conséquents pour intervenir et soutenir les familles des FDS», a-t-elle annoncé.

Pour mémoire, le WAQF, dont la création a été annoncée officiellement par le Président de République, dans son message à la Nation à la veille de la fête nationale du 18 décembre 2019, suite à l’attaque d’Inatès, a eu à sa disposition dès le lendemain un montant d’environ  2,5 milliards de FCFA. «Selon le principe du WAQF, ce n’est pas le capital ou l’argent mis à disposition qui est utilisé ou distribué aux bénéficiaires. Ce montant est investi et c’est l’usufruit de cet investissement qui est mis à leur profit», a expliqué la Directrice générale de la haute autorité du WAQF.

«Les ayants droit de nos vaillantes forces de défense et de sécurité tombées sur le champ d’honneur, doivent savoir qu’il nous tient à cœur de les servir et de les accompagner», a déclaré Mme Khadijah G. Diallo.

 Ismael Chékaré(onep)

28 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

La ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou, a animé, hier matin un point de presse relatif à l’adoption du décret portant organisation du régime des retraites des fonctionnaires de l’Etat par le Gouvernement le 29 septembre 2022. Il s’est agi à travers cette sortie médiatique de porter à la connaissance du public les corrections apportées au décret n° 61-050/MFP/P/MF du 27 mars 1961.

Dans ses propos linéaires, la ministre en charge de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative a souligné l’objectif visé à travers la modification de ce décret qui, a-t-elle dit, est de corriger les insuffisances relevées. Ces insuffisances sont, entre autres, le caractère obsolète, incomplet, voire discriminatoire de certaines de ses dispositions, notamment à l’égard des femmes. En effet, les innovations majeures introduites dans le nouveau décret sont des conditions d’acquisition du droit à la pension de retraite, l’admission à la retraite à partir du 1er janvier suivant l’année où ils sont présumés avoir atteint la limite d’âge pour les agents de l’Etat dont l’état civil ne précise pas leur mois de naissance. Il s’agit ici des fonctionnaires qui sont nés vers.

Avec le décret de 1961, ils font valoir leur droit à la retraite le 1er janvier de l’année de leur naissance. A titre d’exemple, le cas d’un fonctionnaire qui est né vers 1962, il cessera service le 31 décembre 2021 pour faire valoir ses droits à la retraite à compter du 1er janvier 2022. Hors, avec le nouveau décret ce fonctionnaire cessera service le 31 décembre 2022 pour faire valoir ses droits à la retraite à compter du 1er janvier 2023.

Par rapport à la liquidation de la pension d’ancienneté ou pension proportionnelle, la révision a conduit à la baisse de l’ancienneté exigée pour la prise en compte par le liquidateur du dernier indice du grade occupé par l’agent au moment de son admission à la retraite de 6 à 3 mois. Ainsi  si un fonctionnaire avance normalement 3 mois dans le grade avant sa retraite, cet avancement est pris en compte dans la liquidation de sa pension. Aussi, la modification a conduit à la révision à la hausse de l’indice minimum de référence de la grille salariale commune en vigueur de 100 à 121. «Depuis son adoption en 1961 l’indice minimum de la grille de rémunération qui était de 100 n’a jamais connu de modifications, malgré les différentes révisions de la grille salariale. L’innovation ici, est la prise en compte du plus petit indice qui passe de 100 à 121», a expliqué Mme Daoura Hadizatou Kafougou.

Au niveau de la pension d’invalidité, la revision du décret a permis le rehaussement du taux de la rente d’invalidité de 80 à 90% des émoluments de base, lorsque le taux d’invalidité de la victime atteint 66%. De même, la composition et le fonctionnement de la commission des réformes ont été revus à travers la présidence jadis assurée par le ministre chargé des Finances, dévolue désormais au directeur général de la CARENI, et la prise en compte des tutelles technique et financière. Il s’agit à ce niveau de la prise en compte de la gestion du fonds national de retraite par la CARENI en lieu et place du service de pension du Ministère des Finances. C’est donc une migration d’un organe à un autre.

Au niveau des pensions de réversion, le nouveau décret accorde le bénéfice du droit à la pension dans les mêmes conditions que les veuves des fonctionnaires pour le conjoint survivant, d’une femme fonctionnaire ou d’un personnel à statut autonome. Avec le décret de 1961, le mari d’une femme fonctionnaire ou à statut autonome qui décède, ne peut bénéficier de la pension de réversion à condition qu’il ait au moins un enfant mineur issu de cette union. «Ici, l’innovation réside dans le fait que l’exigence d’un enfant mineur issu du lien de mariage est supprimée», a précisé la ministre de la Fonction publique.

Pour ce qui est des modalités de payement de la pension de retraite, le nouveau décret a décidé que la pension qui était payée par trimestre sera désormais payée chaque mois. Enfin,  le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative a l’obligation de mettre chaque année à la disposition de la CARENI, la liste prévisionnelle de départs à la retraite des agents au plus tard le 1er juillet de chaque année. «Ceci permettra à la CARENI de procéder aux vérifications nécessaires des actes relatifs à la liquidation et au payement de la pension», a précisé la ministre Mme Daoura Hadizatou Kafougou.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
Source : http://www.lesahel.org

La présidente de la sous-commission défense et sécurité  du parlement de l’Union Européenne, Mme Nathalie Loiseau, en fin de visite de travail au Niger, a animé un point de presse, hier après-midi à Niamey. Il s’agissait pour elle de partager les enseignements retenus de ses   échanges avec les autorités nigériennes et des visites de terrain à Niamey et à Agadez. 

Dans son intervention, elle a expliqué les raisons de sa visite à Agadez qui sont entre autres,  de  prendre connaissance de l’état de la sécurité des pays dans la sous-région qui traversent des défis de sécurité importants. Egalement, a-t-elle dit, pour se rendre compte, sur le terrain, du niveau de la coopération que l’Union Européenne mène, en partenariat avec les autorités nigériennes à la fois autour de la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, avec Eucap Sahel Niger. Ainsi que les coopérations bilatérales que peuvent avoir plusieurs pays européens en matière de sécurité et de défense à la demande des autorités nigériennes.

 « Je me suis rendue à Agadez à la fois pour rencontrer les autorités locales et voir le travail sur le terrain d’Eucap Sahel Niger. Nous avons aussi pu visiter l’Ecole Nationale des Sous-officiers d’active à Agadez et l’Ecole Nationale de formation des officiers des Forces Armées Nigériennes. Cela  a  été un programme très riche, très dense », a-t-elle déclaré.

Au terme de ses visites, elle dit retenir une conviction forte qui est l’importance et l’exemplarité du Niger comme pôle de stabilité dans une sous-région qui traverse encore une certaine tourmente, également  comme pôle de défense de la démocratie et comme pays attaché à sa sécurité.

« Nous sommes admiratifs du courage, du professionnalisme des Forces Armées Nigériennes et nous considérons que le partenariat doit se poursuivre avec les pays européens partenaires et avec l’Union Européenne en tant qu’institution pour continuer à renforcer les points forts dont dispose le Niger », a dit la présidente de la sous-commission défense et sécurité  du parlement de l’Union Européenne,  Mme Nathalie Loiseau.

S’agissant de la question de l’installation de la Force Takuba au Niger, Mme Nathalie Loiseau a précisé que  la France en tant que partenaire du Niger, doit répondre aux demandes des autorités nigériennes. «Si les autorités nigériennes ressentent le besoin d’accueillir sur leur sol des forces spéciales de plusieurs nationalités, nous devons répondre parce que ce sont des partenaires de long terme », a-t-elle indiqué.

Abordant la question des migrations et de l’insécurité que cela génère, elle a précisé que cette question  a été abordée à Agadez avec les autorités locales. Pour elle, pour mettre un coup d’arrêt aux  trafics de migrants, il est nécessaire de développer des projets de développement économique et l’Union Européenne et les Etats membres travaillent sur des projets qui visent à  permettre l’emploi des jeunes.

Par Aminatou Seydou Harouna(onep) 

Source : http://www.lesahel.org

La présidente du Conseil National de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (CNRCEP), Mme  Bety Aïchatou Habibou Oumani a animé hier au siège de l’ARCEP un point de presse. Il s’agit à travers cette sortie médiatique d'informer le public sur le rapport annuel d'activités de l’Autorité de Régulation des Communications Electronique et de la Poste (ARCEP), au titre de l'année 2021.

La présidente du CNRCEP a dans ses propos liminaires relevé que le télétravail, les foras virtuels, les E-commerce, E-éducation et E- santé sont rentrés dans les mœurs des nigériens et contribuent au développement socioéconomique du pays, et cela depuis l’avènement du COVID-19. Néanmoins, a-t-elle fait savoir, pour l'exercice 2021, les opérateurs des secteurs régulés par l'ARCEP ont poursuivi la gestion des effets induits de cette pandémie. Dans ce cadre, le Président de la République Bazoum Mohamed a initié une rencontre le 7 mai 2021, avec les principaux responsables du secteur des communications électroniques ; une rencontre au cours de laquelle, a expliqué la présidente du CNRCEP,il a été dressé un tableau peu reluisant, notamment en ce qui concerne les taux de couverture téléphonique, de la pénétration de l'internet mobile, la cherté des tarifs et la mauvaise qualité des prestations des services téléphoniques et le Chef de l’Etat avait instruit les acteurs à se ressaisir pour donner au peuple nigérien un accès confortable à des services de communications électroniques de qualité à un coût abordable.

C'est pourquoi, a-t-elle soutenu, l’ARCEP a, conformément à ses attributions, mis l’accent au cours de année 2021 sur : l’amélioration des cadres juridiques et institutionnels du secteur ; l’acquisition d'équipements de contrôle dernière génération ; le renforcement des contrôles de qualité de service et du spectre radioélectrique et le renforcement des capacités du personnel de l'ARCEP. L‘institution  a également procédé au cours de l'exercice 2021 à la détermination des marchés pertinents des communications électroniques et aux contrôles des obligations des opérateurs notamment : le contrôle de la Qualité de Service pour lequel quatre (4) missions d'audit des réseaux ont été diligentées au cours de l'année 2021 dans plusieurs localités du pays, afin de s'assurer du niveau de qualité de service fourni aux consommateurs. Ces audits qui ont concerné les régions de Niamey, Tillabéry, Dosso, Tahoua, Maradi et Zinder ont révélé une non-conformité aux normes de qualité de service. En conséquence, l'Autorité de Régulation a instruit les opérateurs de respecter les engagements de qualité de service contenus dans leurs cahiers des charges.A l'issue de ce dernier contrôle des obligations, tous les 4 opérateurs que sont Celtel Niger SA, Moov Africa Niger, Niger Telecoms et Zamani Télécoms SA ont été défaillants et par conséquent mis en demeure. Après le contrôle du respect des décisions de mise en demeure, seul l'opérateur Niger Télécoms a fait l'objet de sanction suivant la décision  n'000010/ARCEP/CNRCEP/21 du 19 Octobre 2021, a souligné Mme Bety Aïchatou Habibou Oumani. Au niveau des relations publiques: dans le souci de se rapprocher du public, des activités ont été menées, notamment une mission de sensibilisation sur les procédures de gestion des plaintes en ligne dans les régions de Tahoua, Maradi, Zinder et Dosso et une journée d'information sur la régulation des communications électroniques et de la poste à Niamey avec la société civile et les représentants des consommateurs. A l'international, on note la participation active de l'ARCEP aux rencontres organisées par les institutions et organisations des télécoms et de la Poste. Aussi, au 31 décembre 2021 le secteur de communications électroniques dénombre quatre (4) opérateurs de réseaux mobiles dont deux qui font en même temps le fixe, un (1) opérateur détenteur de licence d'infrastructures et quatre (4) Fournisseurs d'Accès Internet, a-t-elle expliqué.

On constate qu'en 2021, le parc d'abonnés fixe a régressé de 13% par rapport à 2020 et le parc d'abonnés mobiles a connu un accroissement régulier ; de 12 279 004 en 2020, il est passé à 15 070 362 en 2021, soit une augmentation de deux millions sept cent quatre-vingt-onze mille trois cent cinquante-huit nouveaux abonnés (2 791 358), a-t-elle relevé. Le taux de pénétration de la téléphonie mobile qui était de 53% en 2020 est de 61% pour l'exercice 2021, soit une croissance de 8 points par rapport à 2020 et l’accès à l’internet est passé de 30% en 2020 à 33% en 2021.Ainsi, a souligné la présidente du CNRCEP, les opérateurs du secteur des communications électroniques cumulent un chiffre d'affaires de 267 357 333 131 FCFA contre 232 877 057 033 FCFA soit une augmentation de 14.8% par rapport à 2020. En outre, les investissements connaissent une baisse de 7% en 2021 par rapport à 2020 due à une baisse importante des investissements chez certains opérateurs.En ce qui concerne le sous-secteur postal, les 3 opérateurs postaux dont l'opérateur historique NIGER POSTE et deux (2 opérateurs privés (DHL et RED STAR) ont enregistré pour le service courrier un chiffre d'affaires de cinq milliards deux cent trente-cinq millions cent quarante-cinq mille neuf cent vingt-cinq (5 235 145 925) FCFA dont huit cent trente-six millions soixante-trois mille six cent quatre-vingt (836 063 680) FCFA en 2021 pour le service courrier.NIGER POSTE détient 67% du chiffre d'affaires global et 60% du chiffre d'affaires du service courrier.Dans la quête permanente d'amélioration des performances des secteurs des communications électroniques et de la poste, l’autorité de régulation a en outre formulé les recommandations dont entre autres : l’élaboration d’un plan national ou (stratégie nationale) haut débit pour créer les conditions de déploiement des infrastructures adéquates visant à accélérer l’introduction des services innovants haut débit ; accéléré l’adoption des textes règlementaires relatifs au secteur postal. En terme de perspectives, l’autorité de régulation entend  améliorer la qualité des services avec beaucoup plus d’ardeur pour amener les opérateurs à respecter des engagements contenus dans leurs cahiers de charge.

Par Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

 

La secrétaire Adjointe aux Affaires Africaines des États-Unis d’Amérique, Mme Molly Phee, a animé hier matin à l’ambassade des USA à Niamey, un point de presse relatif au 64ème sommet des Chefs d’Etat de la CEDEAO. A travers ce point de presse, Mme Molly Phee a exprimé les préoccupations des États-Unis sur l’arrêt des relations entre le Niger et certains de ses voisins et encouragé les négociations pour une sortie de crise. 

Au cours de ce point de presse, la secrétaire adjointe aux affaires Africaines a rappelé que pendant son séjour de 24h sur le territoire nigérien, elle a eu des pourparlers avec le Premier ministre de la transition, M. Ali Mahaman Lamine Zeine, le Ministre des Affaires Etrangères de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, M. Boukary Yaou Sangaré, le Ministre de d’Etat, Ministre de la Défense Nationale, le Général de Corps d’Armées Salifou Mody, et le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Brigade Mohamed Toumba. Mme Molly Phee a, à cette occasion, exprimé l’attachement des États-Unis, pour une intégration régionale au lieu d’une division entre le Niger et ses voisins. « J’encourage le CNSP à répondre positivement à l’offre de la CEDEAO pour une négociation. Les États-Unis soutiennent les résolutions de la CEDEAO spécifiquement, pour que le CNSP annonce un délai pour la transition », a-t-elle exprimé.

Nous sommes venus à Niamey, a-t-elle dit, après cette réunion que nous avons eue à Abuja, où nous avons été observateurs au sommet de la CEDEAO. « Les États-Unis sont préoccupés par l’arrêt des relations entre le Niger et ses voisins, entre le Niger et ses partenaires internationaux. Notre but est d’encourager la négociation, nous soutenons aussi l’engagement de la CEDEAO pour la levée progressive des sanctions en réponse aux actions du CNSP (…). J’ai confirmé la position des États-Unis, pour la reprise de la coopération militaire et de développement de manière réciproque quand le CNSP va prendre les actions que j’ai citées », a-t-elle déclaré.

L’engagement des États-Unis à Niamey, à Abuja ainsi que dans les autres pays membres de la CEDEAO, est de soutenir la population du Niger. « Nous comprenons que le désir d’un pays démocratique et prospère, c’est le droit des populations nigériennes comme, aussi c’est le droit de toutes les populations à travers le monde de choisir leur destinée et de choisir leur leader dans un processus électoral libre et transparent. Nous sommes convaincues que c’est uniquement aux Nigériens de définir leur futur et nous serons heureux de les accompagner sur ce terrain. Nos conversations ont été chaleureuses, j’ai écouté leurs préoccupations et aussi ils ont écouté les préoccupations des États-Unis. C’est ma compréhension qu’il y aura une réaction positive à cet engagement des États-Unis, qu’il y aura une résolution rapide entre le CNSP et les pays mandatés par la CEDEAO pour les négociations », a conclu la Secrétaire Adjointe aux Affaires Africaines des États-Unis.

Fatiyatou Inoussa (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

 

Enquete parlementaire vente Uranium deputes MajoriteLes députés membres de la Majorité parlementaire ont animé, hier, un point de presse pour relever ou répondre à leurs collègues de l’Opposition parlementaire, qui, ayant déserté au dernier moment les travaux de la Commission d’enquête parlementaire, se sont répandus dans les médias dans des déclarations sans fondement.

En introduction, le député Saadou Dillé a dit que c’est à la demande même des députés de l’Opposition qu’a été créée et mise en place la Commission d’enquête parlementaire sur l’affaire dite des 200 milliards de vente de l’uranium. L’affaire qui a été montée de toutes pièces dans un journal de leur obédience était partie d’un document faisant état de transaction de 200 milliards de la Banque BNP Paribas vers un compte de la Société OPTYMA ENERGY OFFSHORE Dubai. De ce simple document provenant d’une opération normale de trading, l’Opposition nigérienne et ceux qui le lui ont mis entre les mains ont cru détenir une bombe pour discréditer ou « détruire » des personnalités du Gouvernement nigérien en faisant un cocktail avec d’autres faux documents qu’ils ont publiés dans leur journal de la place.

Le Bureau du Comité Provisoire du Conseil National de la Jeunesse a organisé un point de presse, le vendredi 10 février 2023, dans la salle de la Maison de la Presse de Niamey. Cette première sortie médiatique du CP-CNJ, a pour objectif de lancer les activités du comité mais aussi d’expliquer à l’opinion, notamment les organisations de la jeunesse, les missions qui lui ont été assignées par les autorités compétentes. Il s’agit enfin de présenter sa feuille de route pour la durée de cette mission.

A  l’entame de ce point de presse, le président du Comité Provisoire, M. Yacouba Moussa Soumana a tenu à rendre un hommage au Président de la République et au Premier ministre, pour avoir pris les dispositionsà l’effet de donner les orientations nécessaires pour le renouvellement du Conseil National de la Jeunesse en fin de mandat depuis plusieurs années. Le Président du Comité Provisoire a également remercié le ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sékou Doro Adamou pour ses initiatives et son engagement à lever ce blocus et s’assurer du retour du fonctionnement légal et régulier du Conseil National de la Jeunesse.

En effet, élu le 17 mars 2016, l’ancien Bureau du Conseil National de la Jeunesse s’est retrouvé dans l’expiration de son mandat depuis plusieurs années. Entre temps, le Gouvernement a procédé à la révision du décret portant Création, Organisation, Attribution et Fonctionnement du Conseil National de la Jeunesse du Niger à l’effet d’apporter des améliorations nécessaires audit texte pour un meilleur fonctionnement de l’organe. Ce qui a paru urgent pour les autorités de procéder au renouvellement dudit Conseil conformément aux nouvelles dispositions. C’est ainsi, que pour assurer cette tâche et étant donné que l’ancien bureau du conseil n’a plus pouvoir d’agir au nom de la jeunesse nigérienne, un Comité Provisoire a été créé par arrêté du ministre de la Jeunesse et du Sport, avec pour principales missions d’agir au nom de la jeunesse nigérienne et d’organiser des nouvelles élections.

«Il est important de souligner que ces nouvelles dispositions prises ne font pas table rase de l’histoire et des hommes qui ont fait jusqu’ici la fierté du Conseil National de la Jeunesse. D’où la présence parmi nous, aujourd’hui de l’essentiel des responsables du CNJN sortant des différentes régions du pays à qui je rends un vibrant hommage, toute notre reconnaissance et celle du ministre de tutelle», a dit M. Yacouba Moussa Soumana. Il a souligné que le CP-CNJ a été mis en place avec pour mission de procéder à la vulgarisation des textes qui régissent la structure, de renouveler les instances de la base au sommet et d’installer le nouveau bureau élu. «Notre mission censée se réaliser sur quatre mois a dû faire face à plusieurs obstacles qui, par la volonté du Président de la République, et de la détermination des différents acteurs ont été levés. Ce qui va d’ailleurs permettre le démarrage du processus dans les plus brefs délais», a-t-il annoncé. Le président du Comité Provisoire du CNJ a invité les organisations de la jeunesse à apporter leur soutien au comité pour la réussite de ce processus dans l’intérêt exclusif de la jeunesse nigérienne. Cette cérémonie a été aussi l’occasion pour le premier Rapport du comité provisoire, M. Habeur ou Abdou Mahamadou Chiwidi de donner lecture de la feuille de route qui inclut toutes les actions et activités attendues du Comité. Ainsi, la première activité à laquelle le comité invite toutes les structures de jeunesse, c’est la vulgarisation des textes qui régissent le Conseil National de la Jeunesse, à travers une caravane qui fera le tour de toutes les régions du pays, du 18 au 25 février 2023. A la fin de cette caravane, le processus de renouvellement des instances va débuter, d’abord à partir des communes pour remonter aux départements puis aux régions et enfin au niveau national.

Ali Maman(onep)
Source : http://www.lesahel.org/