Politique
L'élection prochaine du président de la Commission de l'UEMOA continue de cristalliser l'attention au sein de l'espace communautaire. Le poste laissé vacant par le sénégalais Hadjibou Soumaré est convoité par le Niger et…par le Sénégal. Autant dire que le pays de Macky Sall entend trouver un remplaçant à Hadjibou Soumaré qui avait contre toute attente, rendu son tablier. Mais le Niger ne l'entend pas de cette oreille et compte le dé- montrer lors des prochaines assises de la commission. Le ministre des Affaires étrangères Ibrahim Yacoubou a accordé récemment une interview au site Niger Inter dans laquelle il a réaffirmé la détermination du Niger à faire en sorte qu'un de ses compatriotes puisse occuper le fauteuil conformément aux engagements pris par les Chefs d'Etats en toute souveraineté et au non de l'alternance.
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Depuis dix ans que le PNDS Tarreya est arrivé au pouvoir, les Nigériens, ont découvert les limites objectives de son leadership, et avec sa gouvernance décriée un autre parti qui n’a rien de ses principes dictés et chantés, et de son idéologie revendiquée à tout bout de champ. Jamais les Nigériens n’auront vu une gouvernance aussi chaotique faite d’injustices criardes, d’inégalités érigées en système de gouvernance entre les hommes, entre les régions du pays, de gabegie, de détournements immenses, de vol, de vol de tant d’argent et de milliards, de vol de biens matériels, de détournements même de la Constitution, loi fondamentale du pays qui sans doute, parce qu’écrite de mains de mortels, ne s’impose aux tenants du pouvoir que selon les humeurs et les ambitions poursuivis par les princes régnants. Pour ainsi dire, le Niger ne s’est jamais aussi mal porté que cette ère de socialisme contrefait, presque abâtardi. Sous Issoufou, ceux de son clan avaient licence à tout faire, le droit à tout faire, à détruire, à « manzer », à insulter, à parler n’importe comment, à voler, et, on l’a appris, pour leur confort, jusqu’aux assiettes et au fourchette de la princesse. Voici donc la gouvernance de ceux qui, opposants, pouvaient dans leurs discours démagogiques, prétendre être capables de ne pas s’accommoder d’impunité pour sévir contre la corruption endémique qu’ils finirent par amplifier et moderniser. Comment pouvait-on en douter quand on a la souvenance de cette belle chanson d’une époque qu’ils sortirent pour leur propagande notamment lorsqu’ils disent être capables de « battre les morts pour faire peur aux vivants ».
Embarrassé par la question de leur gouvernance en cinq ans, Bazoum Mohamed en 2016, dans la perspective des élections, lorsqu’interrogé sur le sujet, ne put pas ne pas reconnaitre les failles de leur régime sur un tel aspect de la gouvernance, et – alors qu’il n’était pas tellement maître du navire du Guri-Système – il pouvait, par l’intuition de ses convictions intimes, couper court à un reproche qui fait mal au socialisme et au vrai homme du peuple pour rassurer que le nouveau mandat qu’il cherche pour son compagnon politique sera dédié à la lutte implacable contre l’impunité. Et comme dans une mise en scène, le « nouvel élu » joua l’intrigue, annonçant en grande pompe les premiers jours de sa victoire étriquée, sous la pompeuse « opération Maï Boulala » qui, en réalité, n’obéissant à aucune conviction, s’éteignit vite comme un feu de paille, l’homme ne cherchant le pouvoir que pour sa propre sécurité, pour perpétuer la prédation et pour la continuité de l’impunité pour son clan dont il a grandement conscience des bévues et des crimes.
Depuis plus de six mois que Bazoum Mohamed lui succède au pouvoir, même lorsque son pouvoir est annoncé pour faire plaisir à certains milieux de ceux qui le soutiennent dans son parti, le discours a changé radicalement, et déjà – faut-il le rappeler – à son entrée en fonction le 2 avril dernier, il annonçait les couleurs de ce qui devrait être sa gouvernance. La parole n’avait pas plu à un pan de son parti et depuis, comme qui dirait, il est sous haute surveillance de la part de ceux qui, bouffis de suffisance, pouvaient croire et dire qu’ils l’aient fait roi dans le nouvel empire qu’ils érigeaient au coeur d’un Niger qu’ils croient avoir conquis et soumis aux griffes de leurs cynismes. Bazoum, surtout lorsque ses adversaires politiques lui font la gentillesse de leur léthargie pour ne donner signe de vie que par quelques déclarations sporadiques, ne reste en lutte qu’avec son propre camp où on lui met les bâtons dans les roues, et où, curieusement, il a plus à faire à la plus irréductible et sournoise adversité. Cherchant à se couvrir de son pouvoir, un certain clan tente de lui damer le pion dans son propre pouvoir pour lequel ils peuvent croire ne l’avoir qu’en simple figurant pour se servir de ce qui serait son existence fantôme dans la Renaissance dont ils pensent être, eux, les maîtres indétrônables, absolus, les monarques intraitables. Pourtant, par tant de signes donnés, l’homme semble être sur la même ligne, décidé à lutter sans faiblesse contre l’impunité, à mener une lutte implacable contre les voleurs à col blanc, contre toute une pègre avec des visages bien connus qui infestent son régime et qui croient, au nom du vol électoral, trouver sous son ombre, l’abri protecteur pour ne pas répondre de leurs actes. Le discours est donc là, avec la même volonté ressassée, mais les Nigériens doutent, voient moins d’actes, comme si, ainsi qu’on le susurre, son pouvoir reste attelé à l’influence de son mentor qui est décidé à l’affaiblir et à ne lui laisser, comme pour l’humilier, que la coquille vide de son pouvoir et le laisser jouer au cirque qui risque à terme de dégoûter les Nigériens, assoiffés de justice, qui fondent beaucoup d’espoir sur la lutte implacable contre l’impunité qu’il annonçait non sans courage pour faire droit à une immense volonté populaire. S’il est vrai qu’en plus, depuis quelques jours, l’on peut entendre, que des inspections d’Etat sont conduites dans certaines institutions et ministères, preuve s’il en est une de cette volonté politique inaliénable, il reste qu’avoir des résultats de ces inspections, et donner la suite qu’ils méritent, sont deux choses totalement différentes. Il y a à se poser ces questions quand on sait que, ce ne sont pas des résultats qui manquent dans son héritage même l’on sait que pour certains cas, certaines inspections avaient pour mission de minorer les crimes constatés pour n’en révéler que l’épaisseur la plus risible au regard de la gravité des crimes en question, largement connus de l’opinion. Mais alors que l’on se réjouit de ces inspections nouvelles, souvent avec des têtes nouvelles, et à moins que ce ne soit une manière de jouer au dilatoire, il y a à espérer, pour maintenir la sympathie actuelle, une évolution dans le traitement de ces grands dossiers qui ont mis en faillite l’Etat, l’économie, l’administration et notre réputation commune ; il s’agit ainsi d’oser le pas de l’audace, pour qu’au-delà d’Ibou Karadjé, la victime expiatoire, la rigueur de la loi, aille à d’autres malfrats bien connus des Nigériens car s’il est vrai qu’Ibou est un bandit d’Etat, il reste qu’il y a ses maîtres dans le système qui se sont servi de son immaturité et qui ne sont toujours pas inquiétés, se la coulant douce dans les rouages du nouveau pouvoir qu’ils tentent de verrouiller. Pour les observateurs avisés, tant qu’un tel pas n’est pas franchi en faisant tomber de « gros calibre », il n’est que difficile pour le nouveau pouvoir de démarrer : et les rancoeurs suscitées serviront de déclic, face à d’autres défis immenses, pour remobiliser les Nigériens déjà sur le qui-vive. Les réseaux sociaux en donnent des signes inquiétants…
Par Elhadj Omar CISSE
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Après le département de Boboye qui a enregistré des défections de militants proches de Hassoumi Massoudou au profit du Pjp Doubara du général Djibo Salou, évènement qui a surpris plus d’un puisque, intervenant au lendemain de la réconciliation entre l’ancien ministre des Finances et le président et candidat du Pnds Tarayya. Pour montrer sa bonne foi qu’il se met désormais à la disposition de son parti et de son candidat officiel, Hassoumi a même joint l’acte à la parole en faisant la tournée électorale dans le Boboye, chez lui, aux côtés de Mohamed Bazoum. Si c’était déjà une première fissure dans les murs du Candidat Bazoum, l’affaire n’a pas toutefois soulevé beaucoup de poussière, le Boboye n’étant pas reconnu grand fief du Pnds Tarayya. Et Bazoum, le candidat adoubé par le Président Issoufou, a continué ses pérégrinations électorales pour lesquelles ses pas l’ont successivement conduit à Tahoua, puis à Gaya et à Maradi où il se trouve actuellement.
La campagne électorale prématurée de Mohamed Bazoum, empoisonnée
La campagne électorale anticipée de Mohamed Bazoum risque d’accoucher d’un monstre. À mesure qu’il construit, d’autres semblent déconstruire, le condamnant au supplice de Sisyphe. Dans la région de Tahoua, notamment, les défections de militants du Pnds Tarayya se multiplient. À Konni, Malbaza, Dogarawa, Djidan Idder, les départs massifs de leaders locaux avec leurs militants se font enregistrer à un rythme soutenu. À Dogarawa, en particulier, dans le fief d’Ousmane Idi Ango, ancien directeur général de la Société nigérienne d’exportation de produits pétroliers (Sonidep), les défections sont devenues le lot quotidien. Bien que stigmatisé et dénigré, Ousmane Idi Ango n’est pas rien dans la région de Tahoua. La déclaration lue, le 20 août 2020, autour du sieur Djamilou Elhadj, dans la commune rurale de Doguerawa, fait état de la défection d’ensemble de tous les militants de ladite commune rurale. Le phénomène se répète et tend, donc, à devenir récurrent. Ce qui empoisonne la campagne électorale de Mohamed Bazoum.
Selon des sources politiques crédibles, de nombreux autres Ousmane Idi Ango sont tapis dans le bois
Le concassage des partis politiques, longtemps dénoncé par les partis d’opposition, est à présent le lot du Pnds. Un phénomène d’autant mal vécu par Mohamed Bazoum et ses obligés qu’il n’est pas le fait d’un adversaire politique quelconque. Le coup vient de l’intérieur. Et il est peut-être imparable. Le parti et le candidat bénéficiaire ? Le Pjp Doubara du chef de la junte militaire qui a fait tomber Mahamadou Tandja en 2010. La saignée risque de se poursuivre, notamment dans la région de Tahoua où, selon des sources politiques crédibles, de nombreux autres Ousmane Idi Ango sont tapis dans le bois. Leur mission : débaucher le maximum de leaders politiques et d’opinion au profit du Pjp Doubara de Djibo Salou. Une information qui n’inquiète pas que le candidat Bazoum. Au sein de la classe politique nigérienne, l’on s’interroge sérieusement sur ces vagues de défections de leaders et militants du Pnds Tarayya au profit du Pjp Doubara.
L’histoire serait-elle en train de donner raison à Hama Amadou ?
Si les uns attendent de voir davantage pour se faire une religion définitive sur la finalité du phénomène, les autres pointent déjà du doigt le fameux deal que Hama Amadou, le chef de file de l’opposition a dit lier Issoufou Mahamadou et son bienfaiteur, Djibo Salou.
Selon ce deal, Djibo Salou, alors à la tête de l’Etat pour une transition militaire devant conduire le pays à des élections générales de restauration d’un régime constitutionnel, devait faciliter l’élection d’Issoufou Mahamadou à la magistrature suprême et après deux mandats, celui-ci doit créer les conditions d’un retour au pouvoir du général bienfaiteur. Pour le moment, Djibo Salou a quitté l’armée, « pour des convenances personnelles », a-t-il avancé et a créé un parti politique en lice pour les échéances électorales prochaines. Lui-même est candidat à l’élection présidentielle et les militants démissionnaires de Doguerawa ont bien souligné apporter leur soutien à la candidature de Djibo Salou, président du Pjp Doubara. L’histoire serait-elle en train de donner raison à Hama Amadou ?
Laboukoye
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Les luttes au Niger sont au point mort depuis quelques années d’inertie et de manque d’initiatives de la part des acteurs – politiques et sociaux – qui depuis des années, sont incapables d’imagination pour développer des formes de lutte qui peuvent leur permettre de se faire entendre, de faire entendre leurs colères. Et l’on a l’impression que dans la champ politique comme dans la champ social, tous les acteurs ont abdiqué, baissant les bras pour ne plus être capables de porter leur lutte légitime, convaincus tristement qu’ils ne peuvent pas faire en sorte que le rapport de force soit en leur faveur, laissant un hasard venir à leur secours pour que leurs souffrances soient entendues et que Dieu Tout-Haut, entende leur malheur pour les en libérer. Cela fait combien de temps que les parties politiques n’osent plus aucune manifestation, incapables de s’entendre sur leur lutte, incapable de construire l’unicité de leur action qui vise le même objet : défendre la démocratie et conquérir stratégiquement et héroïquement le pouvoir. On aurait cru qu’il n’y a plus d’opposition au Niger et que tous, s’ils ne sont pas en train de guetter les ors du pouvoir pour répondre à une main tendue invisible qui sert de prétexte à leur retournement de veste spectaculaire, ils adoptent un certain profil bas, ne pouvant plus avoir une voix qui les fasse se faire entendre et qui fasse comprendre qu’ils existent et qu’il faille compter avec eux. Faut-il croire que le concassage méthodique qui les a divisés, a eu raison de leur cohésion et de leurs conviction autant que de leur compétitivité pour perdre tant leur âme à ne plus savoir exister, à ne plus savoir rêver pour la démocratie et pour leur pays ? Combien sont-ils ces voix guerrières qu’on ne peut plus entendre ? Où est ce Nassirou Halidou ? Où est Soumana Sanda ? Où est Léger ? Où est Amadou Boubacar Cissé ? Où est Salou Djibo ? Où est Mme. Bayar Gamatché ? Où est Max ? Où est Tondi Gawey ? Où est…. ? Peuvent-ils ne plus croire à la politique, à leur lutte, aux idéaux qui les engagent ? La liste est tristement longue. L’Opposition semble s’essouffler, et depuis presque laminée, et invisible, elle semble n’exister que de nom. On ne sait plus où sont les hommes, où les braves guerriers d’une époque. C’est à croire que ceux qui sont en prison, ce n’est plus leur problème pour ne plus pouvoir s’en occuper : chacun se cherche et on comprend que les luttes politiques ne marchent plus car qui peut aller se sacrifier pour des structures politiques qui vous lâchent au premier déboire, et qui ne peuvent plus se soucier de leur sort quand, dans la lutte, ils tombent dans les mailles des filets de la répression pour se retrouver, « isolés » en prison ? Peut-être que de ce point de vue, Ali Téra pouvait avoir raison d’avoir des remords de s’être trop exposés, souvent hélas, pas toujours par la manière quand son combat peut se rabaisser dans l’injure ordurière, pas très élégante. L’Opposition est morte. Elle est enterrée même si, Omar Hamidou dit Ladan Tchana, lui, sortant toujours des griffes, veut y croire, tenant un discours encore costaud par lequel il continue toujours de harceler le régime, ne lui donnant aucun répit, pour dénoncer ses tares, crier sa mal gouvernance.
Peut-on dès lors, par un nouvel leadership, réveiller le combat politique dans le pays ? C’est sans doute possible, mais difficile. Lorsque des hommes qui peuvent mobiliser et dont la parole noble est étouffée n’est plus audible dans le peuple, par les précautions du régime, ou par l’exil ou par la prison, car éloignés du champ de la lutte, il va sans dire qu’il va être difficile de remobiliser les troupes, déjà trop déçues de certains comportements qu’elles ont dénoncés et qui ne leur permettent plus de croire à des hommes et à leur engagement politique. Ce qui arrive à notre peuple est très grave et triste à la fois. L’histoire ne se fait pas par des silences, par des abdications.
La situation du pays, du point de vue des luttes censées conduire à des mutations profondes, est assez préoccupante. Rien ne peut changer dans une société sans lutte et sans sacrifice. Les peuples qui ont peur de périr, de prendre des risques, ne peuvent jamais avancer et triompher. Le risque est une donne du progrès et tous les peuples, toutes les sociétés qui sont allés à une certaine évolution, ne l’ont réussie qu’au prix des risques qu’ils ont eus l’audace d’affronter. La France a connu la révolution française, et un tel événement a tracé sa voie, orienté son destin de peuple responsable. La délivrance ne vient jamais qu’après les douleurs, qu’après les souffrances. Refuser de souffrir et de se battre, c’est refuser le combat de la vie auquel, autant dans la conception biblique, qu’islamique de notre sort et de notre condition humaine, la nature nous soumet et pour laquelle, dès au départ, Dieu avertissait Adam qui pouvait manger avec Eve le fruit défendu, comme en guise de purgatoire pour l’n punir, qu’il mangera à la sueur de son front. La vie, est un combat, personne ne saurait s’y dérober et l’on ne peut jamais croire, dans cette conception philosophique de notre condition de mortels, qu’une vie ne se gagne pas facilement, pour penser alors que l’on peut se dispenser d’efforts à se battre, pour réduire le combat de la vie à la prière d’un Dieu qui entend, même dans l’inaction et le fatalisme, pour essuyer à des peuples éprouvés des larmes. Quel peuple ne sait pas prier, jeûner pour se servir d’un tel moyen dérisoire, à régler ses problèmes de vie ?
Dieu aide les hommes et les peuples qui sont debout et qui ont fait de leur vie un combat. Les peuples qui se battent, consentent des sacrifices, allant jusqu’au sacrifice ultime quand une situation l’exige. Les luttes des hommes ne profitent pas qu’à ceux qui les mènent, d’ailleurs rarement à ceux-là qui ne vivent que de la gloire due à leur sacrifice, à leur don de soi. Un homme, et un peuple qui ont de la vision, se battent plus pour un avenir, pour que des générations, soient épargnées de certaines épreuves. Combien d’hommes, en France, étaient morts pour relever le Smig de 6000 à 9000f ? Combien de vieux retraités vont aujourd’hui dans des manifestations en France pour protéger la retraite alors qu’ils savent que leur combat ne leur profite pas, mais servira à protéger la retraite des générations futures ? Ils ne le font pas pour eux-mêmes. Ils le font pour les générations futures. Peut-on donc aujourd’hui, chez nous, laisser des hommes qui n’ont aucune vision et aucun souci pour l’avenir des générations montantes, dilapider les ressources du pays pour leur seul confort, pour ne leur laisser que terres minées et irradiées, sur lesquelles il ne sera plus possible de vivre et de cultiver quand sous la terre, des aînés, ont tout pris pour ne leur laisser rien, sinon que des déchets?
M62, une piètre communication qui a émoussé les ardeurs…
Alors que les Nigériens croyaient qu’après l’abdication des partis politiques, et de certains acteurs sociaux, le M62 récemment mis en place, pouvait reprendre le flambeau de la lutte citoyenne, les Nigériens durent se rendre compte, dès sa première déclaration de manifestation, que ce mouvement pourrait être un de trop et qu’ils ne sauraient compter sur lui pour renouveler la lutte. Pendant combien d’années, systématiquement, dans le pays, toutes les manifestations sont interdites et le sachant, le M62 ne peut rien prévoir pour mettre en place de nouvelles stratégies de lutte plus efficientes afin de se faire entendre que la capitulation, la prière et le jeûne surérogatoire, signes de résignation ? C’est à croire qu’on ne peut plus se réfugier qu’auprès de Dieu pour confier notre sort à lui, afin que, dans la pitié de nos larmes et de nos souffrances, il entende et nous « refroidisse » le coeur ainsi que peut le dire Birahima, l’enfant soldat d’Allah n’est pas obligé d’Ahmadou Kourouma. La vie n’est pas aussi facile pour croire à des solutions aussi minables que celles-là. On, peut se battre et demander par des prières que Dieu aide dans le combat, mais jamais, rester attentiste, pour croire, que Dieu puisse avoir de pitié pour des hommes, et pour des peuples qui sont incapables de s’assumer et de se battre pour la vie, pour leur sort, confiant leur destin à des prières dont on pourrait même poser le problème de qualité pour espérer qu’elles soient entendues, acceptées et exaucées. Peuvent-ils ne pas savoir que ceux contre lesquels ils se battent prient aussi pour le même Dieu ?
Un peuple se bat, sans regarder des visages ou des couleurs ; des hommes et des attachements personnels : il ne peut voir qu’une cause, qu’un peuple.
ISAK
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Après toutes les péripéties liées aux élections controversées de décembre 2020 et février 2021, le Niger est brusquement retombé dans une sorte de sérénité et de quiétude politique que rien ni personne n’avait prévu, tant la proclamation des résultats électoraux ont provoqué un déferlement de violences inouïes dans le pays. Niamey, la capitale, a notamment été déchirée par ces scènes de violences durant quatre jours : véhicules démolis, domiciles incendiés, rues barricadées, sur fond de pneus brûlés, etc. Depuis lors, le calme est revenu et le Niger semble avoir renoué avec la paix des esprits. Et aussi curieux que cela soit, l’opposition, qui a rué dans les brancards durant quelques semaines, a rangé ses armes, préférant, comme l’a déclaré Mahamane Ousmane, son candidat au second tour de l’élection présidentielle, « se fier au bon Dieu ». Un fatalisme qui a pour effet de doucher les ardeurs des militants qui se sont dit qu’il n’y a pas lieu de se faire plus royaliste que le roi.
Les deux clans principaux du pouvoir n’ont pas la même approche des enjeux
Depuis, donc, la fin des violences post-électorales et l’arrestation de certains ténors de l’opposition, dont Hama Amadou aujourd’hui en France pour un contrôle médical, les hostilités politiques semblent avoir changé de camp. La traditionnelle confrontation pouvoir-opposition s’est muée en une sorte de luttes feutrées entre clans au pouvoir. Les deux clans principaux du pouvoir n’ont pas la même approche des enjeux : le premier, incarné par l’ancien président, Issoufou Mahamadou, s’est beaucoup illustré dans les détournements des deniers publics, la corruption, l’hypothèque des intérêts supérieurs du Niger, le tout, corroboré par l’impunité accordée aux auteurs et complices. Le second, qu’essaie de porter et de promouvoir Bazoum Mohamed, le nouveau locataire du Palais présidentiel, se veut un magistère fait d’humanité, de dévouement au service de l’Etat et de lutte sans merci contre la corruption et les détournements des deniers publics.
Autour d’Issoufou, s’est agrégé un groupe d’obligés aux mains sales.
De plus en plus, et sur des dossiers stratégiques, Bazoum Mohamed affiche sa détermination à changer de paradigme dans la gouvernance. Son refus récent d’aller à Zinder pour le lancement des travaux de construction du pipeline Zinder-Torodi est un pas de géant dans les petits remarqués jusqu’ici. Il a non seulement refusé d’aller présider la cérémonie de Zinder, mais il a instruit la mise en place d’un comité chargé de réfléchir sur la résiliation du contrat de construction du pipeline. « Sans préjudice pour l’Etat », apprendon. Un contrat de 610 milliards de francs CFA sur lequel pèsent de lourds soupçons de corruption. Selon des sources concordantes, depuis que Bazoum a décidé de la résiliation de ce contrat, Issoufou Mahamadou a piqué une colère indicible. Autour de lui, s’est agrégé un groupe d’obligés aux mains sales. Ils craindraient des poursuites judiciaires, Bazoum ayant montré des indices de son engagement à mener une lutte sans merci contre la corruption et les infractions assimilées. Ils n’ont pas si tort. Selon des sources politiques crédibles, Foumakoye Gado, l’ancien ministre du Pétrole, tout comme d’autres apparatchiks de l’ancien système, risquent fort, dans les prochaines semaines, de répondre de leurs actes par rapport à des dossiers pendants.
Issoufou Mahamadou ne peut s’attribuer ce rôle sans offenser et embarrasser Bazoum Mohamed dans sa lutte contre la corruption et les infractions assimilées.
Le divorce programmé entre Bazoum et Issoufou est plus que d’actualité. Un divorce si avancé que le second semble avoir damé le pion à Mahamane Ousmane, le challenger de Bazoum Mohamed au second tour. Un Mahamane Ousmane qui a réclamé la victoire avant de tout laisser tomber. Quant à Issoufou, il ne se voit pas s’effacer ainsi du jour au lendemain dans la direction du pays. Il l’a d’ailleurs déclaré à un journal français auquel il a accordé une interview récemment. Pour lui, l’échec de Bazoum, c’est le sien ; il serait donc là pour lui donner des conseils et lui dire certaines vérités. Des vérités qui pourraient toutefois prendre la forme de la défense des auteurs de corruption et de détournements des deniers publics. Un rôle qu’il ne peut s’attribuer sans offenser et embarrasser Bazoum Mohamed dans sa lutte contre la corruption et les infractions assimilées.
Issoufou Mahamadou, un opposant de l’intérieur ?
Peu à peu, et la volonté de Bazoum Mohamed de gouverner autrement le présageait nettement, le fossé se creuse entre Issoufou Mahamadou et Bazoum Mohamed. Dans cette confrontation feutrée entre les deux pôles du pouvoir, il n’y a pas de place pour les à-peu-près. Mahamane Ousmane a bel et bien cédé sa place d’opposant à Issoufou Mahamadou. À l’exception de la sortie médiatique de son avocat qui a déclaré, il y a quatre jours, avoir saisi la Cour de justice de la Cedeao pour violations de droits humains dans le cadre de l’élection présidentielle nigérienne, Mahamane Ousmane fait carrément le mort. Issoufou, lui, s’activerait de l’intérieur à remettre les pendules à l’heure. Bazoum Mohamed garde bien la main sur les deux manettes essentielles : il est président de la République et n’a pas encore démissionné de la présidence du Pnds Tarraya. Une obligation pourtant constitutionnelle.
Si Issoufou Mahamadou reste ferme sur ses intentions de mettre des bâtons dans les roues de Bazoum Mohamed qui serait de plus en plus perçu comme un danger potentiel pour le clan, il va se mettre des chaînes aux pieds et aux mains. Bazoum, diton, ne reculera pas. Mais, peutêtre sera-t-il assez pragmatique pour comprendre les enjeux pour son successeur.
Doudou Amadou
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En mission de travail au Niger, le président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication du Bénin, M. Rémy Prospert Moretti, a effectué, hier matin, en compagnie du président du Conseil Supérieur de la Communication du Niger, Dr Kabirou Sani, une série de visites à Dosso.
La délégation a été accueillie à l’entrée de la ville par le gouverneur de la région de Dosso, M. Moussa Ousmane entouré de ses proches collaborateurs. Quelques instants après, la délégation s’est rendu au gouvernorat avant de visiter la station régionale ORTN Dosso où d’amples explications ont été données sur le fonctionnement du service. Le relais du CSC a ensuite reçu la visite du président de la Haute autorité de l’Audiovisuel et de la Communication du Bénin, un relais qui permet de contrôler les radios de la région. La dernière visite a conduit la délégation au faisceau hertzien.
L’objectif de la visite de la délégation béninoise est de s’inspirer de l’expérience nigérienne, en essayant de voir comment s’effectue la collecte de l’information au Niger et comment le CSC suit le contenu de tous les médias à travers les 7 relais installés à l’intérieur du pays.
A l’issue de toutes ces visites, M. Rémy Prospert Moretti a indiqué qu’il est venu voir comment le monitoring a été installé au niveau des régions. M. Rémy a précisé que le Bénin a acquis le matériel avant le Niger mais que le Niger a su bien l’exploiter. Il est donc normal a-t-il affirmé de venir à l’école pour s’en imprégner.
Le président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication du Bénin a salué au passage la coopération sud-sud, qui a-t-il dit est une bonne chose. M. Rémy Prospert Moretti s’est dit impressionné de ce qu’il a vu à Dosso.
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Depuis quelques temps, les nigériens entendent parler de Gonis dans tel ministère et dans tel autre. Ce langage qui n’est pas très très familier dans l’administration nigérienne a amené le Sahel Dimanche a donné la parole à M. Amadou Saley Oumarou, Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat dont l’institution travaille dans ce cadre. Il a expliqué ce qu’est le prix Goni, les raisons de son institution et les objectifs poursuivis. Le Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat a également levé le voile sur leur chantier relatif à la mise en œuvre du plan de réponses aux comportements non observant dans certaines administrations pilotes.
M. le Haut-Commissaire, depuis quelques temps, votre institution travaille aux côtés de certains ministères pour trouver au sein de ces structures le meilleur manager de l’année que vous appellerez, GONI. C’est qui exactement ces GONIs que vous cherchez?
Permettez-moi avant tout de vous exprimer ma profonde gratitude et mes sincères remerciements pour cette opportunité que vous m’offrez pour entretenir les citoyens nigériens sur les diverses actions menées ou envisagées par notre institution le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat.
Le Prix GONI, « Champion » est institué et organisé en partenariat avec le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative pour contribuer à la culture de l’excellence dans notre pays par la célébration des meilleurs Managers dans notre administration Publique. Les « GONIS » sont des managers qui se distinguent par leurs talents managériaux dans l’animation, la motivation et l’implication de leurs collaborateurs dans l’atteinte des résultats de leur institution.
Un proverbe arabe nous rappelle que «la différence entre un jardin et un désert ce n’est pas l’eau mais l’être humain ». Ainsi à terme notre objectif consiste à amener les directeurs généraux et centraux de nos Institutions à faire de leurs agents de véritables collaborateurs, qui ont de l’initiative et des capacités opérationnelles avérées au service du développement économique et social du Niger.
Nous organisons le prix goni conjointement avec le prix nigérien de l’innovation du service public ou HIKIMA en vue de décerner un prix d’excellence dans les secteurs publics et para publics. Ce prix vise à récompenser l’administration publique ou para publique ayant innové dans la délivrance de services publics. Il est constitué d’un trophée et d’un appui financier de 3 500 000 F pour faire la promotion de l’innovation primée.
Comment se fera leur choix quant on sait que dans l’administration publique d’une manière générale, les vrais GONIS sont parfois dans l’ombre. Ce sont des agents qui travaillent dur pour remettre à d’autres ‘’GONIS?
Les futurs GONIS seront désignés à la suite d’une évaluation 360 degrés. Les supérieurs hiérarchiques, les collègues, les collaborateurs sous ordres et les partenaires externes sont mis à contribution pour assurer davantage d’objectivité et la transparence dans cette évaluation. La conduite du processus évaluatif est confiée à un cabinet indépendant de GRH. Les conclusions du cabinet sont par la suite soumises à l’appréciation d’un jury de neuf membres habilité et compétent pour valider les résultats. Les résultats définitifs seront proclamés par la Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative. Les nominés auront l’honneur et le privilège d’être reçus et félicités par SE Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement.
Afin de maintenir sa position de source d’inspiration en particulier pour les jeunes cadres, le lauréat du prix « GONI » doit perpétuellement améliorer ses qualités. Il a la responsabilité morale de contribuer à la culture de l’excellence au Niger par l’exemplarité au vu de la distinction qu’il devra honorer.
Pourquoi depuis des années que l’administration nigérienne fonctionne ainsi, c’est seulement maintenant qu’on cherche à désigner des GONIS?
« Mieux vaut tard que jamais » a-t-on coutume de dire. La première édition du prix a eu lieu en 2017 et a concerné les ministères en charge de l’éducation. Il n’a été possible pour diverses raisons, dont entre autres la pandémie de la Covid 19 d’organiser la seconde édition qu’en 2022.
En plus notre Institution est essentiellement compétente dans la conception et le suivi.
Ainsi notre souhait est de stimuler les autres institutions à nous emboiter le pas. En adhérant à l’initiative, elles trouveront les moyens d’organiser à leur niveau des prix d’excellence. Elles désigneront ainsi leurs Gonis, en magnifiant le meilleur employé du mois, du trimestre ou de l’année.
Sur tout un autre plan, il faut dire aussi que le besoin d’évaluer les performances est devenu plus que réel dans le contexte actuel de passage de notre pays dans l’approche programme. Notre administration doit s’adapter à cette approche de gestion basée sur les résultats où l’Etat doit reconnaître et encourager le mérite. C’est d’ailleurs pour cette raison que le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme administrative œuvre pour la révision du système d’évaluation de la performance des agents de l’Etat. C’est aussi pour cette même raison que le Niger s’est doté d’une Politique Nationale de l’Evaluation (PNE) afin de pouvoir apprécier régulièrement les performances des porteurs des programmes globaux et sectoriels dans l’atteinte des objectifs de développement en termes de produits, d’effets et d’impacts sur la base des données probantes.
Que pouvez-vous nous dire sur votre chantier relatif à la mise en œuvre du plan de réponses aux comportements non observant dans certaines administrations pilotes ?
Les multiples réformes mises en œuvre dans le cadre des programmes d’ajustement structurels ont engendré une dégradation des
comportements de bon nombre des fonctionnaires. Les valeurs de progrès se sont gravement érodées et laissent progressivement se développer des contrevaleurs préjudiciables à la culture de la performance et des résultats.
Ainsi tirant les leçons des expériences passées, notre institution le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME), avec l’appui de la Coopération Suisse, à la suite des conclusions de l’étude réalisée par le LASDEL sur la «routine des comportements non observant au sein des services publics au Niger» a dans une démarche inclusive élaboré une stratégie de réponses devant permettre de renouer avec les bonnes pratiques.
La première phase de cette expérience de mise en œuvre du plan de réponses appuyée financièrement par le PAGOD de la coopération Suisse, a porté sur une dizaine d’outils et a concerné aussi bien des structures centrales que des structures déconcentrées et décentralisées. Il s’agit de la Direction Générale des Affaires Sociales du Ministère de la Santé Publique, du Tribunal de Grande Instance Hors classe de Niamey, du Tribunal de grande Instance de Dosso, de la Direction Régionale de l’Aménagement du Territoire de Dosso, de la Direction Régionale de l’Hydraulique et la Direction Régionale de la Santé de Maradi et des communes de Malbaza, Mayahi, Gaya et Gothèye. Elle a permis de renforcer les capacités et d’implémenter des outils de suivi et d’amélioration des performances dans les administrations pilotes retenues. Cette expérience se poursuivra également en 2022.
Où en êtes-vous avec la mise en œuvre du Projet d’Appui à la Modernisation de l’Etat pour un Service Public de Qualité sur le Territoire (AMESP) appuyé par l’AFD ?
La mise en œuvre de ce projet se poursuit normalement malgré le contexte sécuritaire difficile qui caractérise ses zones d’intervention. Hier seulement nous avons procédé au lancement des activités du Service Public Ambulant et à la pose de la première pierre marquant symboliquement le démarrage des constructions des blocs administratifs dans les préfectures des zones d’intervention du Projet AMESP. Ce lancement était longtemps attendu tant par les plus hautes autorités de notre pays à savoir SE Monsieur le Président de la République et le Premier Ministre chef du gouvernement, que les populations des zones d’intervention du Projet d’Appui à la Modernisation de l’Etat pour un Service Public de qualité sur le territoire (Projet AMESP). A savoir : Région de Diffa : N’Gourti, Bosso, Goudoumaria, Toumour, Kabléwa et N’Guelbéli ; Région de Tillabéri : Abala, Balleyara, Banibangou, Bankilaré Gothèye, Torodi, Tondikwindi et Inatès ; Région de Tahoua : Tassara.
Il faut rappeler que le projet AMESP est financé par la Coopération française à travers l’Agence Française de Développement (AFD) et porte sur la construction de dix (10) blocs administratifs intégrant l’administration
préfectorale et des services techniques déconcentrés de l’Etat ainsi que l’approfondissement du dispositif des Services Publics Ambulants dans onze (11) communes de ces 03 régions.
L’offre du projet ne consiste pas seulement à construire et à équiper des blocs administratifs flambants neufs, mais à accompagner les départements concernés à passer progressivement d’une administration de commandement à une administration de développement.
Aussi l’approfondissement du dispositif SPA dans onze (11) communes concernées doit être vu et compris comme une administration itinérante de l’Etat faisant du véhicule, le bureau d’accueil et d’écoute des populations dans leurs lieux de résidence en vue d’une délivrance de services publics de qualité et répondant à leurs besoins réels et en temps réels !
« Si un peuple se réveille le matin et sent la présence de l’Etat à ses côtés, c’est que l’Etat déconcentré et décentralisé est en marche ».
C’est pourquoi aussi le HCME, avec l’appui de ses partenaires notamment la Coopération française, la Coopération Allemande et la coopération Suisse a mis en place des services d’archivage modernes dans une quinzaine de collectivités territoriales (communes et Régions) pour répondre d’une part aux droits des usagers, d’accéder et de transmettre l’information publique et d’autre part afin de matérialiser et conserver la preuve pour l’administration communale. Ce processus se poursuivra également cette année et dans les années à venir en vie de capitaliser et de vulgariser les acquis.
je profite de votre tribune pour réitérer mes remerciements à Sahel Dimanche et exprimer notre profonde gratitude à l’Agence Française de Développement, à l’Union Européenne, la Coopération suisse, à l’UNICEF, à la Coopération Allemande (GIZ), à la coopération Belge (ENABEL), à l’USAID et à Twende MBELE de la République Sud-Africaine pour leurs accompagnements multiformes.
Aussi j’apprécie à sa juste valeur les soutiens apportés à nos initiatives de réformes par les plus hautes autorités de notre pays qui ont accordé un intérêt particulier à nos idées novatrices et ont perçu l’importance des effets et impacts escomptés de nos actions sur le territoire. Ce que nous faisons est parfaitement cohérent avec leurs préoccupations permanentes d’améliorer les conditions de vie des laborieuses populations des zones reculées dans une approche inclusive contenues dans le programme de Renaissance acte 3 et la déclaration de Politique Générale du Gouvernement.
Par Fatouma Idé(onep)
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Monsieur le président, l’Assemblée nationale vient de clôturer la session budgétaire au cours de laquelle, la loi de finances pour l’année budgétaire 2023 a été examinée et adoptée par le parlement. Quelles sont les principales orientations de ce budget?
Pour l’année 2023, les principales orientations du budget restent toujours dans la ligne des engagements contenus dans le Programme de la Renaissance Acte III du Président de la République S.E Mohamed Bazoum et réaffirmés dans la DPG. Il s’agit notamment de la mobilisation des ressources nécessaires pour financer les dépenses essentielles dans les domaines de la sécurité, des infrastructures sociales de base et du développement ; l’amélioration de la qualité et de l’efficacité de la dépense ; la transformation de l’économie. A ce titre, la politique de mobilisation des recettes internes porte sur le renforcement des capacités et l’interconnexion des régies financières, l’élargissement de la base fiscale, la poursuite de la lutte contre l’incivisme fiscal et la fraude douanière. En matière de dépenses, les mesures de rationalisation et d’amélioration de la qualité et de l’efficacité des dépenses seront renforcées par la poursuite de la réforme sur le budget-programme, la modernisation des systèmes informatisés de suivi de l’exécution du budget et des marches publics. En ce qui concerne la transformation de l’économie, la politique budgétaire est orientée de manière générale sur la transformation de cette économie et la poursuite des reformes de la gestion des finances publiques. Pour ce faire, le Gouvernement dit qu’il engagera des reformes pour l’amélioration du climat des affaires et le renforcement du capital humain ainsi que la réduction des coûts des facteurs de production.
Nous sommes dans un contexte international de crise avec comme conséquence la rareté des financements. Pensez-vous que le gouvernement a opéré les ajustements nécessaires dans cette loi de finances 2023 pour s’adapter à cette situation ?
Il est certain que le contexte international reste encore caractérisé par des tensions multiples, et la crise en Ukraine, toutes choses qui entravent effectivement la mobilisation des financements extérieurs. Mais le cadrage macroéconomique et budgétaire de la loi de finances 2023 repose sur des hypothèses qui portent sur une reprise de la croissance mondiale et une évolution à la hausse des cours des principales matières d’exportation du Niger (pétrole, uranium). Ces hypothèses favorables sont donc la sortie de la pandémie de la Covid-19, le cours du pétrole qui avoisinerait 64,5 dollars/baril, le cours de l’uranium qui se situerait à 33 dollars/livre, la poursuite des grands projets (MCC, Barrage de Kandadji, l’Initiative 3N. A cela, il faut ajouter la crédibilité dont jouit notre pays sur le plan international, qui vient d’enregistrer des annonces de 22.7 milliards d’Euros pour des sollicitations de 10.5 milliards en vue du financement de son Programme de Développement Economique et Social (PDES) 2022- 2026
A travers ce budget, le Gouvernement a tablé sur un taux de croissance de 7.2% en 2023. Partagez-vous cette confiance de l’Exécutif surtout au regard de l’environnement volatile qui est le nôtre ?
Sur la base des hypothèses présentées par le Gouvernement et que j’ai rappelées tantôt, avec notamment un déroulement normal des campagnes agricole et pastorale qui s’est bien passé et la mise en service du pipeline pour l’exportation du pétrole brut en 2023, avec le relèvement des prix de nos principaux produits d’exportation, les prévisions du taux de croissance du PIB de 7.5% en 2023 sont tout à fait réalisables particulièrement si l’accalmie observée sur le plan sécuritaire se maintient durablement. Et c’est notre voeu le plus cher.
Monsieur le président, il ressort que 11% de la part du budget sont alloués au secteur du développement rural (agriculture et élevage notamment). Cela vous parait-il suffisant au regard des problématiques qui se posent dans ce secteur d’une part et d’autre part au regard des ambitions du Gouvernement pour ledit secteur ?
C’est un truisme de le dire : le développement de notre pays nécessite qu’une attention toute particulière soit accordée au secteur rural qui contribue pour environ 40% au PIB et fournit 44% des recettes d’exportation. Il convient de rappeler que l’agriculture et l’élevage principales composantes de ce secteur occupent plus de 85% de la population active. On comprend aisément les ambitions du Président de la République qui se propose de consacrer 15% des allocations budgétaires au développement rural et à la sécurité alimentaire et 7% à l’hydraulique rurale et urbaine. Effectivement dans la loi de finances 2023, 11.17% du Budget total sont destinés au développement rural et à la sécurité alimentaire, le développement rural s’entend ici l’agriculture et l’élevage. Mais à ce taux, il convient d’ajouter la part du budget affectée à l’hydraulique ne serait-ce que sa composante rurale, à l’environnement et au développement communautaire notamment les pistes et l’électrification rurale. Ainsi, si on fait ce total, ce sont plus de 25% de la part du budget global qui seront affectés au secteur rural. S’agissant des allocations sectorielles des dépenses, il ne faut pas céder à la démarche simpliste qui consiste à prendre le budget d’un département ministériel donné et le diviser par le budget total tellement certaines actions sont transversales et concernent plusieurs départements ministériels. C’est le cas entre autres du Barrage de Kandadji, de l’Initiative 3N, des réalisations dans le cadre du MCC.
On a souvent reproché à nos gouvernements d’élaborer des budgets non réalistes qui font une grande part, aux financements extérieurs Dans le budget 2023, c’est encore le cas avec une prévision de 1764,72 milliards sur les 3 245 44 milliards, soit 54.38% Quels commentaires cela, a-t-il suscité au niveau de votre Commission qui a examiné au fond cette loi de finances ?
Affirmer que les budgets ne sont pas réalistes, ne reflète pas la réalité de ce qui se passe et ce n’est pas reconnaitre les efforts continus du Gouvernement dans le cadre de la mobilisation des ressources tant externes qu’internes. A titre illustratif, nous avons adopté le 20 décembre dernier, la loi de règlement 2020 dont il est ressorti un taux d’exécution de 93,7% par rapport aux prévisions. Par ailleurs, je pense que la proportion des ressources extérieures dans le budget traduit d’abord la confiance des Partenaires techniques et financiers à notre pays et il faut s’en féliciter. Vous avez noté les annonces faites le 6 décembre dernier, à l’occasion de la Table ronde de Paris sur le financement du PDES 2022-2026. Aussi, le recours aux ressources extérieures pour financer le développement, a mon avis, n’est pas une mauvaise chose. Pour ce qui est des recettes internes, elles sont en nette progression en dépit du contexte sécuritaire qui entrave le bon déroulement des affaires dans notre pays.
‘’L’inflation est en ce moment, une problématique planétaire (…) nous avons attiré l’attention du Gouvernement à y accorder une attention particulière’’
Chaque loi de finances vient avec de nouvelles mesures fiscales. Quelles sont celles que vous avez retenues et qui peuvent avoir un impact positif sur le quotidien des citoyens ?
II importe d’abord de noter que les nouvelles mesures fiscales proposées par le Gouvernement s’inscrivent dans un cadre global d’amélioration continue de l’efficacité du système fiscal nigérien. Je note néanmoins les importantes exonérations accordées qui vont impacter positivement l’économie nationale. Il s’agit de l’exonération sur l’importation des matériels et équipements agricoles et d’irrigation, celle accordée sur l’importation des véhicules neufs destinés au transport des marchandises et des voyageurs et celle qui porte sur les produits Industriels locaux (au même titre que les produits agro-sylvo-pastoraux) à l’exportation. Il y a également la suppression de la TAATIE pour permettre aux entreprises du secteur de la téléphonie d’améliorer leurs services à travers de nouveaux investissements et enfin, l’allégement de la taxe d’apprentissage (TAP) en vue d’encourager les entreprises à recruter les jeunes diplômés
On peut craindre que certaines mesures soient susceptibles d’engendrer des conséquences comme par exemple la hausse des prix de certains produits ou services?
L’inflation est en ce moment, une problématique planétaire sans denier les hausses des prix observées notamment dans les grandes villes, le taux projeté de l’inflation malgré toutes les mesures d’atténuation prises par le Gouvernement ressortirait à 2,4% en 2023. Toutefois, nous avons, lors de nos discussions, attiré l’attention du Gouvernement à accorder une attention particulière à cette question qui effectivement devient préoccupante notamment au regard de la flambée des prix observée sur certains produits de première nécessité. En effet, il nous a été rapporté que dans certains pays de notre sous région, l’inflation a atteint un taux de 20 voire 30%.
Quel message avez-vous à la fois à l’endroit du Gouvernement et des citoyens dans le cadre de l’exécution de cette loi de finances ?
Je voudrais saisir cette opportunité pour féliciter le Gouvernement pour les résultats obtenus en matière de mobilisation de ressources et l’exhorter à poursuivre les efforts entrepris dans le cadre de l’amélioration de la qualité de la dépense publique. C’est en améliorant le service public et la transparence dans la gestion des finances publiques que les citoyens vont davantage soutenir les Institutions démocratiques et garantir la pérennité de la démocratie chèrement acquise dans notre pays. Comme vous l’avez regretté, les ressources internes demeurent encore inférieures aux ressources extérieures. Pour inverser la tendance, il faut que les citoyens, nous sommes tous, fassent un grand acte de civisme, en s’acquittant de leurs impôts, en renonçant aux tentations de fraudes de quelque nature qu’elles soient. Quant au Gouvernement il s’agit pour lui de poursuivre son programme de lutte contre la corruption et de doter les services fiscaux de moyens matériels et humains suffisants afin qu’ils puisent convenablement accomplir leurs missions.
Réalisé par Siradji Sanda(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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A l’instar des autres pays du monde, le Niger a célébré, lundi dernier, à travers plusieurs activités, la journée internationale de la langue maternelle. On se rappelle que l’utilisation des langues nationales a été expérimentée dans notre pays avec dynamisme, avant de constater depuis quelques années, une certaine lenteur dans ce secteur. Le Directeur du Curriculum et de la Promotion des Langues Nationales explique l’importance de l’utilisation des langues nationales, les difficultés inhérentes à la réforme ainsi que l’approche expérimentale et progressive choisie par le Niger où, «en principe l’enseignement bilingue sera généralisé au niveau primaire en 2026 plaise à Dieu ».
M. le Directeur, le Niger a célébré, le 21 février dernier, la journée internationale de la langue maternelle. Quels sont les atouts de l’utilisation des langues maternelles dans un pays comme le nôtre ?
Effectivement comme vous l’avez si bien dit notre pays a commémoré la Journée Internationale de la Langue Maternelle le 21 février 2022. Je voudrais rappeler que la langue maternelle constitue l’un des premiers moyens par lesquels l’enfant se met en contact avec son milieu familial et social. C’est un moyen d’intégration sociale incontournable dans le processus de socialisation des enfants. Par conséquent son utilisation dans le système éducatif formel présente plusieurs atouts.
D’abord la langue maternelle permet une intégration plus cohérente de l’enfant dans son milieu d’appartenance car elle véhicule la culture.
Ensuite, toutes les études faites jusqu’ici ont montré de façon unanime que la langue maternelle permet aux enfants d’apprendre plus vite, de comprendre rapidement et d’être motivés lors des enseignements d’apprentissage. Elles sont les mieux indiquées pour traduire les réalités des milieux dans les quels évoluent les apprenants. Donc elles produisent des meilleurs rendements scolaires.
L’utilisation des langues nationales a été tentée pendant plusieurs années au Niger, avant d’être quelque peu négligée. Pouvez-vous nous parler de l’expérience du Niger dans ce domaine ? En quoi l’utilisation des langues a été bénéfique ?
Comme dans beaucoup de pays africains, l’enseignement dans les langues héritées du système colonial a montré très tôt ses limites. C’est pourquoi depuis les années 1970, la nécessité d’introduire les langues nationales dans l’enseignement s’est fait sentir. Au Niger, la première tentative dans ce sens a été l’œuvre des enseignants de l’école Oumarou Neino de Zinder à titre d’expérimentation bénévole en 1972. Mais déjà, l’évaluation de cette expérimentation a prouvé que les enfants apprenaient mieux dans leurs langues maternelles. Comme nous l’avons souligné plus haut l’utilisation des langues nationales présente des avantages pédagogiques indéniables et permet une meilleure intégration sociale des enfants. Avec l’utilisation des langues nationales l’apprenant comprend très tôt les problèmes et les réalités de son environnement socioculturel.
Mais pourquoi, malgré toute la dynamique mise en place au Niger, l’enseignement des langues maternelles n’existe plus aujourd’hui dans beaucoup d’établissements du pays ?
L’approche choisie par notre pays en matière d’utilisation des langues nationales dans le système éducatif est une approche expérimentale et progressive, c’est pour dire qu’en réalité l’introduction des langues nationales n’a jamais concerné l’ensemble des établissements. Elle se fait graduellement à travers des expérimentations et des extensions. Après les fameuses écoles expérimentales des années 70, on est passé à une autre phase d’expérimentation qui a concerné 500 écoles sur l’ensemble du pays et nous sommes à la phase d’extension qui concerne 5000 écoles. Voilà comment se présente l’approche nigérienne en la matière ; l’introduction des langues nationales ne concerne pas toutes les écoles. En principe l’enseignement bilingue sera généralisé au niveau primaire en 2026 plaise à Dieu.
Qu’est ce qui entrave alors la promotion et l’utilisation des langues maternelles au Niger ?
Je ne sais pas s’il faut parler d’entrave ; en tout cas moi je préfère parler de difficultés inhérentes à toute réforme. Les difficultés rencontrées dans le processus de mise en œuvre de la réforme avec entrée par les langues nationales peuvent être de plusieurs ordres. En effet l’utilisation des nationales présente un enjeu culturel parfois difficile à surmonter car le choix d’une langue d’enseignement est toujours problématique dans des contextes sociolinguistiques ou coexistent plusieurs langues ;
L’introduction des langues nationales dans le système éducatif constitue un enjeu politique car elle est une question de souveraineté nationale et par conséquent peut ne pas être du goût de tous les partenaires ;
On n’introduit pas une langue dans l’enseignement pour le simple plaisir de le faire. Pour être des véritables médiums d’enseignement et de transmission de la connaissance et du savoir nos langues nationales doivent être techniquement équipées, chose que nous avons faite pour la plupart d’entre elles. Or l’équipement d’une langue est un processus complexe qui prend énormément de temps.
C’est une entreprise qui exige beaucoup de moyens notamment financiers, moyens qui ne sont pas toujours disponibles en quantité suffisante malgré les efforts faits par l’Etat et ses partenaires dans ce sens.
Toutes ces difficultés combinées font que la réforme se poursuit lentement mais, heureusement, sûrement. Nous fondons beaucoup d’espoir quant à l’aboutissement heureux de ce projet car nous bénéficions du soutien politique des plus hautes autorités de notre pays, en particulier celui du Président de la République, SE BAZOUM Mohamed qui fait de cette question une priorité de premier ordre dans son programme de Renaissance Acte 3
Monsieur le directeur, le Niger a opté pour une réforme de son Curriculum. De quoi s’agit-il exactement et à quoi faut-il s’attendre dans le système éducatif ?
La réforme curriculaire suppose une refondation de notre système d’enseignement, d’éducation et de formation. Il s’agit d’interroger tout le dispositif à partir duquel nous formons jusqu’à présent nos enfants. La caractéristique de cette réforme au Niger est l’entrée par les langues nationales comme médiums d’enseignement et le socioconstructivisme comme paradigme. Si les choses se déroulent normalement et avec l’adhésion et la participation de tous les acteurs, il faut s’attendre dans les années avenir à ce que notre système connaisse des profondes mutations positives car les rendements scolaires seront meilleurs et plus performants. L’éducation de nos enfants sera certainement plus cohérente et leur formation mieux assurée.
En optant pour la refondation de son curriculum, le Niger a décidé de réconcilier l’école avec les exigences de son environnement comme l’a déclaré le Président de la République lors de son discours d’investiture.
Réalisée par Fatouma Idé(onep)
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Le Premier ministre chef du gouvernement, Monsieur Ali Mahaman Lamine Zeine a eu l'honneur de recevoir en audience ce lundi 2 octobre 2023, au sein de son cabinet officiel, SEM. Igôr Gromyko, éminent ambassadeur de la Fédération de Russie auprès de la République du Niger, dont la résidence diplomatique est établie à Bamako, au Mali.
Cette rencontre de haut niveau a été empreinte de chaleur et de cordialité, soulignant ainsi les relations diplomatiques entre le Niger et la Fédération de Russie.
Nigerdiaspora
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Monsieur le ministre, après la perturbation observée dans le système d’approvisionnement des stations-services en gasoil, le gouvernement a finalement décidé d’une augmentation sur le prix de cet hydrocarbure. D’abord, qu’est-ce qui explique cette situation de crise dans la fourniture du gasoil ?
Permettez-moi tout d’abord de remercier la Rédaction de l’ONEP pour cette opportunité qu’elle m’offre d’éclairer davantage nos concitoyens sur ce sujet.
Cette situation de crise se justifie par la pression que nous subissions depuis le mois de mars 2022. Cette pression est la résultante d’une conjoncture internationale, qui a particulièrement impacté le secteur pétrolier. En effet, la réaction en chaîne provoquée par la guerre en Ukraine a occasionné une diminution de l’offre en produits pétroliers sur le marché. Cette diminution a logiquement provoqué une hausse des prix. De ce fait, la plupart des pays voisins étant des importateurs nets en produits pétroliers, une pression importante s’est portée sur notre pays ; pression qui est devenue croissante, progressivement, jusqu’à atteindre la totalité de notre production nationale. Ainsi, de 23 Millions de litres de consommation de gasoil par mois avant la crise, nous en sommes aujourd’hui officiellement à plus de 50 millions de litres, avec une pression réelle qui avoisine les 80 millions de litres. Cela a créé une tension sur l’approvisionnement et c’est pourquoi, depuis le 1er juin 2022, nous avons suspendu toute exportation, mis en place un mécanisme de rationnement et accentué le contrôle au niveau des distributeurs et des frontières. Cependant, tout cela n’a pas suffi à endiguer la pression qui, au contraire, s’accroissait chaque jour un peu plus.
Y-at-il vraiment une relation directe de cause à effet entre la pénurie en gasoil et la décision portant sur l’augmentation du tarif ? Autrement dit, qu’est-ce qui justifie cette revue à la hausse du prix du gasoil ?
Bien sûr ! Pour le comprendre, il y a lieu ici de rappeler que depuis 2013 et de façon totalement singulière, le Niger a maintenu inchangés les prix à la pompe. Ce maintien, plus social qu’économique en réalité, a été possible aussi parce que l’Etat a su surmonter les différents soubresauts observés sur le marché du Pétrole. Cependant, la situation actuelle est différente parce qu’elle concerne un pays comme la Russie qui impacte beaucoup le marché du Pétrole mais aussi du fait qu’elle soit consécutive à la reprise post-COVID favorable à une augmentation de la demande.
C’est donc du fait des conséquences de cette crise et de ses effets particulièrement difficiles à endiguer que nous avons défini une stratégie de gestion dont l’augmentation du prix du gasoil fait partie, bien qu’étant placée en dernier recours. Le fait est que cette augmentation consiste à créer une détente sur la demande domestique et donc garantir la disponibilité du gasoil.
De l’avis de beaucoup d’observateurs, on pourrait bien se passer d’une augmentation sur le prix du gasoil si des mesures adéquates étaient prises contre les vastes réseaux de spéculation intervenant dans le secteur des hydrocarbures. Qu’en diriez-vous à ce sujet ?
Dans tous les pays du monde quasiment, qu’ils soient producteurs, raffineurs, importateurs, exportateurs, les prix ont augmenté. Je ne crois pas que le monde entier ait failli à prendre les mesures adéquates. Cet état de fait est survenu pour les raisons particulières que j’ai évoquées ci-haut. Au contraire, le Niger est l’un des derniers pays à avoir augmenté les prix, parce qu’il avait d’abord fallu tenter toutes les mesures envisageables pour contenir le phénomène.
Mais à l’impossible nul n’est tenu. Les mesures prises ont eu des limites parce que, contrairement aux idées reçues, l’essentiel du ruissèlement des produits vers l’extérieur se fait de façon conventionnelle, par des camions qui viennent ou transitent par le Niger et qui, pour des raisons de prix bas et de disponibilité, préfèrent prendre le carburant dans nos stations. Tant que les prix restaient bas, le Niger n’avait aucun moyen légal d’empêcher cela, notamment en tenant compte de toutes les conventions sous-régionales auxquelles nous avons souscrites et qui garantissent la libre circulation des biens et des personnes.
Seulement, une partie infime de ce ruissèlement est dû à ce que vous mentionniez. Mais comme vous le remarquez sans doute dans les médias, l’Etat sévit de façon drastique sur ce phénomène. D’ailleurs, la Task-force qui est déployée et qui fait intervenir toutes les administrations concernées ainsi que les FDS, est à pied d’œuvre dans ce sens.
Donc, non, ce n’est pas une mesure de raccourci, c’est plutôt un mal nécessaire pour éviter à ce que justement la spéculation s’installe par le fait d’une indisponibilité du produit.
Monsieur le ministre, certains compatriotes ne comprennent pas qu’on puisse évoquer la crise ukrainienne parmi les facteurs ayant provoqué une situation de surenchère sur le marché des hydrocarbures, précisément celui du gasoil. Pouvez-vous nous expliquer les implications de la crise ukrainienne dans un pays comme le nôtre, sachant que le Niger est un pays producteur de ce produit ?
La Russie met sur le marché, chaque jour, presque 2 millions de barils de produits pétroliers. Par le fait de la guerre et des sanctions prises à son encontre, il y’a conséquemment une baisse drastique de l’offre. Cette baisse a aussi été accentuée par le fait que, justement à cause de cette guerre, de nombreux pays ont entrepris d’augmenter leur réserve stratégique, ce qui vient encore accentuer la diminution de l’offre. A la suite ce phénomène, la loi du marché s’est appliquée : la baisse de l’offre provoquant toujours la hausse des prix.
C’est donc la combinaison de cette cause et de la conséquence qui en découle, qui a créé la conjoncture dans le monde entier, y compris, j’insiste, dans de très grands pays pétroliers comme le Nigeria, le Gabon, le Congo, la Côte d’Ivoire, etc.
Vous voyez donc qu’être producteur ou raffineur n’est en aucun cas gage de protection face à la globalisation et à l’interdépendance des marchés.
Le Niger, par contre, subit plutôt des effets indirects de cette crise pour les raisons que j’ai évoquées ci-haut et qui ont trait au fait que le Nigéria, le Mali, le Burkina et le Bénin sont tous des importateurs de produits pétroliers raffinés et que par les conséquences de la guerre en Ukraine et la conjoncture qui en résulte, les populations de façon naturelle cherchent à s’approvisionner au Niger où le produit est non seulement disponible, mais avec un prix plus bas.
En plus de l’augmentation sur le prix du litre de gasoil, les consommateurs nigériens redoutent surtout les situations de pénuries intempestives dans la fourniture de cet hydrocarbure. A quand le retour à la normale pour rendre le gasoil toujours disponible au niveau des stations-services ?
La contrepartie que l’Etat présente à cette mesure est la disponibilité du produit. Pour ce faire, comme indiqué, c’est une stratégie globale qui est adoptée et qui consiste à :
1 – Chercher une alternative au combustible utilisé par les centrales électriques. Ce qui permettra d’augmenter la disponibilité en gasoil de 22% ;
2 – Renforcer la Task-force pour contrôler davantage les marqueteurs ;
3 – Faire un monitoring de la demande des chantiers et industries.
Les effets des mesures sont déjà réels et il est aujourd’hui constaté à Niamey comme à l’intérieur du pays, une augmentation continuelle de la disponibilité du Produit.
Monsieur le Ministre, à en juger par le tollé général soulevé par la mesure portant sur l’augmentation du prix du gasoil, notamment en arguant que cela aurait un impact désastreux sur tous les secteurs de l’économie nationale, on a l’impression que l’essentiel du parc automobile nigérien carbure au gasoil. Concrètement, que représente la demande en gasoil dans la consommation du parc automobile nigérien relativement aux autres hydrocarbures ?
Le Niger a la particularité que presque 95% des véhicules individuels roulent à l’essence. La frange qui consomme le gasoil est donc surtout celle des moyens de transport de marchandises et de personnes, à l’exception des taxis et de la majorité des faba faba. Or, de ces catégories, celle qui peut le plus impacter le quotidien des nigériens, c’est celle de transport des marchandises. Heureusement et vous avez suivi cela, leur syndicat a décidé, dans le cadre des discussions menées par le Comité intergouvernemental, de ne pas augmenter les prix de transport. Cela a été possible parce que l’Etat a aussi décidé de faire des concessions, à travers des mesures d’accompagnement.
C’est pourquoi nous insistons pour dire que, hormis l’inflation déjà observée bien avant cette crise et qui est liée à la reprise post-COVID, toute inflation sur un bien arrimée sur la hausse du prix du gasoil est purement spéculative. L’Etat surveillera et sanctionnera tous ceux qui se seront rendus coupables d’opportunisme.
En définitive, quel est le message fort que vous aimeriez adresser aux consommateurs, voire à l’ensemble de nos concitoyens dans ce débat sur le coût des hydrocarbures et leur disponibilité à la pompe ?
Ce serait un message de patience et de compréhension. Il suffit de regarder ce qui se passe ailleurs, même tout près de chez nous, pour se rendre compte que notre situation est meilleure que celle des autres.
Cette mesure est prise avec pour seul souci de protéger le plus grand nombre de nigériens, c’est pourquoi le prix de l’essence et du gaz restent inchangés et abordables. Elle est aussi engagée pour protéger certains postes budgétaires importants que sont notamment le maintien du coût du KWh de l’électricité et celui du gaz, du charbon, etc. C’est donc une mesure sociale qui touche un petit nombre pour sauvegarder l’essentiel.
Réalisée par Assane Soumana(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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A l’ouverture de la session inaugurale de la troisième mandature du Conseil Economique Social et Culturel (CESOC) en février dernier, le Président de la République, a exprimé ses attentes vis-à-vis de cette assemblée consultative. Quelle démarche comptez-vous adopter pour arriver aux résultats ainsi attendus ?
Avant tout je dois rappeler que le CESOC est une assemblée consultative dont la mission première est d’assister le Président de la République et l’Assemblée Nationale. En cette qualité, le CESOC est compétent pour conduire des études et des enquêtes sur toute question d’intérêt national portant sur le développement économique, social et culturel et recommander les réformes qui s’imposent. Il est également compétent pour contribuer à l’évaluation des politiques publiques.
Je dois aussi rappeler que le processus de mise en place de la mandature se fait en trois étapes à savoir : première étape : les organisations de la société civile procèdent à l’élection en leur sein des personnalités qui vont les représenter au niveau de l’institution ; seconde étape : les listes sont transmises au Gouvernement à travers le Ministère en charge des relations avec les institutions qui les fait passer en conseil de ministre. Les conseillers de la république sont alors nommés par décret du président de la République. La troisième étape est celle relative à la cérémonie d’installation solennelle de la mandature par son excellence, Monsieur le président de la République à l’occasion d’une session dite inaugurale. C’est donc à l’occasion de son discours d’installation officielle de la mandature que le président de la République donne ses principales orientations et énumère les dossiers prioritaires sur lesquels il souhaite qu’un travail de réflexion prospective soit mené par le CESOC. En l’occurrence pour cette troisième mandature qui couvrira la période 2023–2027 le président de la république a comme vous le dites, exprimé ses attentes vis-à-vis de l’institution. Ces attentes s’articulent autour de six points essentiels. Il s’agit du secteur de l’éducation, de la montée en puissance de l’agriculture, de la question du climat, de l’hydraulique, du secteur privé et de l’énergie.
Notre démarche est toute simple. Comme vous le savez, nous disposons de commissions permanentes qui sont chargées chacune dans son domaine de travailler sur les thèmes qui seront examinés par la session dans le but d’en tirer des recommandations à adresser aux plus hautes autorités de la République. Parallèlement nous allons organiser des consultations des acteurs pour outiller les commissions permanentes et leur permettre de formuler un travail cohérent, crédible et pertinent. En effet c’est sur les commissions permanentes que repose l’essentiel de notre travail.
À court terme quels sont principalement les domaines sur lesquels le CESOC va faire des propositions ou entreprendre des études ?
A ce sujet, et fidèle à son discours programme prononcé lors de sa cérémonie d’investiture en tant que président de la république, le chef de l’Etat a mis en tête de peloton de ses priorités l’éducation. Pour preuve, il a dit dans son discours d’ouverture de la session inaugurale du CESOC je cite « L’éducation est au cœur de nos préoccupations et elle doit être pour vous un objet d’attention continue … L’Etat a donc le devoir de l’améliorer et de soutenir la croissance cognitive, l’inclusion scolaire, l’éducation des jeunes filles, en améliorant les formations et les formateurs, afin de soutenir l’éducation totale, dans tous les secteurs, pour que le pays ait les cadres et les techniciens requis pour soutenir sa croissance et faire un saut qualitatif irréversible… Je fais de l’éducation une priorité majeure, parce que je sais que sans le capital humain, une société ne peut pas se développer, s’enrichir, progresser et améliorer son bien-être ».
Vous voyez donc à quel point le Président de la République tient à ce secteur et c’est pour cette raison que nous en ferons notre priorité pendant toute cette mandature.
Notre objectif au niveau du CESOC sera de tenir des assises nationales sur la question de l’éducation. Lors de ces assises qui mettront en présence les ministères sectoriels en charge du domaine de l’éducation, les techniciens et les experts en la matière, les organisations de la société civile et les partenaires techniques et financiers impliqués dans le secteur de l’éducation, il sera question de la carte scolaire, de la qualité et du niveau de l’enseignement, de l’éducation de la jeune fille mais aussi et surtout de la question de débouchés après les études. Il est évident que les autorités en charge de ce secteur ont mis en place des reformes importantes. Il s’agira de passer à la loupe ces reformes afin de mettre en exergue leurs forces et leurs faiblesses et formuler à l’endroit du CESOC des pistes d’amélioration. Le CESOC va s’approprier ces propositions pour que lors de la session du conseil celles-ci soient examinées pour en tirer des recommandations et des avis à l’endroit du président de la république. Le CESOC à travers la commission en charge de cette question se fera le devoir de faire un suivi permanent des politiques mises en œuvre à ce sujet.
Le second sujet sur lequel nous allons très vite travailler, est la montée en puissance de notre agriculture. D’ores et déjà nous menons des réflexions sur le mécanisme d’accès des agriculteurs au crédit, aux engrais et au machinisme agricole. Cette question est pour nous essentielle au regard du projet du chef de l’Etat de créer des unités agro industrielles au niveau des régions. Nous avons enclenché des discutions avec les organisations de filières à haut potentiel économique qui ont besoin d’un encadrement et un accompagnement. Il est plus que nécessaire qu’ils soient compétitifs dans le cadre de la ZLECAF.
Le troisième point est relatif au climat. Comme vous le savez, la question du climat a un caractère transversal sur la vie de nos concitoyens. La sècheresse et la désertification ont un impact très significatif sur l’agriculture et l’élevage qui sont les secteurs piliers de notre économie. Ceci a pour conséquence la progression de la pauvreté et la mobilité des populations. C’est entre autre ce qui est à la base du phénomène de la mendicité dans les centres urbains et même à l’extérieur du pays ainsi que l’enrôlement des jeunes dans les organisations terroristes et les trafics en tout genre. A ce sujet, nous avons déjà entrepris un travail de fond avec l’union des conseils économiques et sociaux d’Afrique pour zoomer sur l’impact de ce phénomène sur la vie des populations et en particulier sur la mobilité liée au climat. Nous envisageons également d’entreprendre des études approfondies sur la question de l’habitat rural face au changement climatique.
S’agissant de l’hydraulique le Président de la République estime que la maîtrise du réseau hydrique d’irrigation, des forages, des assainissements des fleuves et des rivières, des lacs et des retenues d’eau, doit permettre au Niger de ne plus être dépendant des saisons des pluies et des aléas climatiques. Il y a là un travail de fond à faire notamment une enquête qui permettra de dépoussiérer toutes les études réalisées dans ce domaine et faire des propositions de réformes pour que le potentiel hydraulique existant soit rationnellement exploité et devienne un véritable levier de développement.
Le secteur privé est aussi une priorité du président de la République. Il dit je cite « Le rôle du CESOC est de participer également au soutien du secteur privé car les PME sont à ce jour limitées par leur possibilité de financement ». A ce sujet nous entendons continuer l’offensive que nous avons déjà enclenchée et qui consiste à mobiliser les organismes de garantie pour épauler nos PME dans leur quête de financement au niveau des banques. Nous allons continuer également les consultations des acteurs pour comprendre les difficultés auxquelles font face nos entrepreneurs afin de formuler de propositions de politiques allant dans le sens de l’amélioration de leur condition de travail. Je rappelle que nous avons créé une dynamique dans ce sens en partenariat avec le Fonds de Solidarité Africain FSA et qui a abouti à la déclaration dite de Niamey. En effet, le 22 Novembre 2023, sous l’impulsion du FSA, les institutions financières Africaines de garantie (FSA, FAGAS, ATI-ACA, AGF) et la banque arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) ont signé une déclaration à travers laquelle elles expriment leur ferme volonté d’accompagner l’initiative prise par le CESOC consistant à fédérer les différentes parties prenantes du soutien aux PME nigériennes. Pour cette phase pilote, une enveloppe de cent milliards de Francs CFA de garantie est mise à la disposition du dispositif mis en place par le CESOC pour l’année 2023.
Le dispositif dont il est question est un comité inclusif composé des faitières des PME, des banques de la place, du FAS, du ministère des finances, du représentant de la primature et du CESOC. Le dispositif a pour mission de créer un dialogue permanent entre les différentes parties pour créer un climat de confiance et de coopération entre les acteurs, indispensable au financement des PME.
Ces dernières années, l’insécurité préoccupe énormément les populations. Face à cette situation qu’est-ce que le CESOC peut recommander aux Président de la République ou de l’Assemblé Nationale, que l’institution est appelée à assister de par sa vocation ?
S’agissant de l’insécurité, nous nous ferons le devoir de mener un travail prospectif pour comprendre les causes structurelles et même conjoncturelles qui la sous-tendent. C’est d’ailleurs pour cette raison que pour la première fois de l’histoire du Conseil économique social et culturel la plénière a créé au niveau du règlement intérieur de l’institution une nouvelle commission permanente dénommée commission paix, sécurité et cohésion sociale. Je rappelle que notre démarche consiste à mener des réflexions, des enquêtes et des études sur les sujets du moment et à l’issue desquelles nous allons formuler des recommandations de loi ou de reformes à mettre en place. Je dois juste réaffirmer que la question de sécurité et de cohésion sociale réside au cœur de l’agenda de cette troisième mandature. Notre créneau en tant que chambre consultative avertie, reste le dialogue inclusif. Nous tenterons en continue de mettre face à face les différents acteurs pour un débat sans tabou qui mettra uniquement en avant, l’intérêt du Niger pour aboutir à des solutions consensuelles et nationales.
Faisant partie de votre champ de compétences, la culture est considérée par la plupart des acteurs du domaine comme le parent pauvre des politiques publiques au Niger. Que peut-on espérer du CESOC en matière d’avis pertinents, de reformes afin que les pouvoirs exécutif et législatif posent des actions concrètes pour la valorisation de tout le potentiel culturel ?
Comme le précise l’appellation même de notre institution, la question de la culture figure en tête des missions du conseil économique social et culturel. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons une commission permanente qui s’occupe spécifiquement de la culture et du sport (la CACS ; Commission des affaires culturelles et sportives). L’état à travers le ministère sectoriel en charge de la culture met œuvre sa propre politique de protection et de promotion de la culture en fonction de nos réalités.
Aujourd’hui, au regard du contexte géopolitique marqué par des défis sécuritaires, sanitaires et climatiques majeurs qui mettent à mal nos populations dans leur vie de tous les jours, la question de la culture est plus que jamais d’actualité. Comme on dit, face à la désolation, la culture devient le seul repère mais aussi demeure le seul rempart véritable contre le rejet du prochain, l’intolérance et l’extrémisme.
Aussi, au-delà de la place qu’occupe la culture dans les rapports humains, les relations entre les peuples et la qualité de la vie en général, nous ne devons pas perdre de vue qu’une partie importante de nos populations vit de la culture et de l’industrie culturelle. Il est donc nécessaire que nos artistes et artisans ne soient pas les oubliés de l’économie nationale et mondiale et pour cela nous leur devons protection et promotion. C’est pour toutes ces raisons que la protection et la promotion de la culture nationale requièrent l’implication de toutes les compétences du pays. Le CESOC assurera sa partition dans ce domaine.
Niamey a abrité en février dernier la rencontre qui a abouti à la création d’un réseau des CESOC de l’espace UEMOA. Qu’est-ce qu’une telle initiative peut apporter aux institutions membres dans leurs missions ?
Vous savez, la mise en réseau, que ce soit au niveau des Etats ou des institutions est une démarche toujours bénéfique pour les participants. La volonté d’union et de solidarité permet d’agir de manière concertée face aux défis communs. Les pays de l’UEMOA partagent en l’occurrence les même réalités socioéconomiques et il nous a paru important de créer une faitière à travers laquelle nous nous retrouvons tous en tant que conseils économiques et sociaux pour échanger et partager sur nos défis politiques, économiques et socioculturels, envisager au besoin des projets communs au profit de nos populations.
Monsieur le président, concernant le CESOC, ne pensez-vous pas que l’institution a besoin d’être davantage connue quant à sa mission dans la vie de la nation ?
Ce que je souhaite dire, c’est que nous sommes conscients que le CESOC est une institution très peu connue du grand publique. La raison est toute simple. Le CESOC n’est pas dans la mise en œuvre des politiques publiques qui relève des ministères sectoriels, ni dans le vote des lois qui relève du parlement. Le CESOC a une mission transversale de proposition de loi ou de réforme de loi, de proposition de politique publique ou de réforme des politiques publiques et enfin d’évaluation des politiques publiques mises en œuvres dans le pays.
Nous sommes une assemblée consultative composée de 99 personnalités élues par les organisations de la société civile ou désignées par les hautes autorités de la République. Ces personnalités sont d’abord reconnues pour leur sagesse, leur engagement et leur parfaite maitrise de nos terroirs. Nous sommes donc un véritable outil à la disposition de la politique nationale et nous ferons en sorte de jouer pleinement ce rôle.
Notre ambition est de jouer pleinement notre partition dans la vie démocratique participative et des débats publics en donnant la parole à tous les acteurs du développement économique et social de notre pays. Cela participe de la bonne gouvernance à laquelle aspirent le Niger et son peuple et qui est le cheval de batail de son excellence M. Bazoum Mohamed Président de la République chef de l’Etat.
Par Souley Moutari(onep)
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Monsieur le maire de la Commune rurale de Namaro, veuillez nous présenter votre entité.
La Commune de Namaro est située à environ 50 kilomètres de Niamey, sur la rive droite du fleuve Niger. Elle est limitée à l’ouest par la Commune de Gothèye, au nord par la Commune de Karma, à l’est par la Commune de Bitinkoji et au sud par la Commune de Torodi. La Commune est composée de 40 villages administratifs dans lesquels vivent des Djermas, des Haoussas, Peulhs, Touaregs. La Commune couvre une superficie de 1.090 km2 soit 1/8ème du département de Kollo.
Selon une source de l’INS de juin 2013, la population de la Commune est de 56.594 habitants répartis comme suit : 25.417 hommes soit 49, 54% et 27.677 femmes soit 50,46% de la population avec 50% de jeunes de 20 à 34%. Les groupes ethniques sont les Sonrais qui sont la majorité, les Peulhs occupant le deuxième nombre et qui ont même des villages, les Bellas avec un village administratif.
Les activités sont principalement l’agriculture en cultures pluviales et maraîchères, l’élevage et la pêche ainsi que les travaux miniers ou orpaillage.
La Commune vit avec un certain nombre de ressources propres, à savoir les taxes des marchés de Bangoukoirey et de Namaro, les impôts des populations payés annuellement mais qui ne parviennent pas régulièrement.
La Commune a-telle des partenaires ?
Oui. La Commune a des partenaires financiers qui interviennent dans l’agriculture, l’élevage et la gestion de l’environnement. Nous avons comme partenaires le PSCE qui intervient dans la lutte contre l’ensablement, la dégradation des terres en faisant des demi-lunes et des banquettes; il y a aussi le TICOD qui intervient dans l’éducation, la santé, tout ce qui est infrastructures socio-économiques ; il y a également le PAC dans le secteur de l’élevage, la construction de parcs à bétail, la distribution de caprins, la construction des infrastructures au niveau de l’éducation. Il y a le PASEC qui intervient dans le domaine de l’agriculture avec un appui en matériel de jardinage et irrigation ; en élevage, il intervient en aliments bétail ; nous avons le PRODEC qui appuie dans la gestion administrative et économique.
Comment est-ce que vous gérez les 4 domaines de compétences transférées par l’Etat aux Communes ?
Pour le moment, on a prévu des rencontres avec les services techniques concernés (l’éducation, la santé, l’agriculture et l’élevage) pour avoir une idée de ces secteurs-là.
Vous venez d’être élu : quelles sont vos ambitions pour Namaro ?
Notre ambition, c’est l’émergence de la Commune en trouvant les ressources nécessaires en propre et à travers les partenaires financiers disponibles qui vont essayer de nous accompagner dans la tache qui nous est confiée.
Est-ce que vous avez bon espoir d’y arriver ?
En tout cas, nous avons une équipe dynamique et j’ai espoir que ça va bien marcher.
Réalisée par Soulé Manzo, Envoyé spécial
18 juin 2021
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En marge de l’inauguration officielle de la route nationale N°7 qui relie Gaya à la ville de Dosso, le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a visité hier mercredi 17 mai, le Centre de santé de la mère et de l’enfant de Dosso. Il est arrivé sur le site à la tête d’une forte délégation composée de membres du Gouvernement, des autorités régionales et locales, de techniciens de divers secteurs, ainsi que d’une délégation des chefs traditionnels et coutumiers de la région.
Le Chef du gouvernement s’est d’abord rendu au service aiguillage qui s’occupe des consultations externes gynéco-obstétricales et pédiatriques, et a terminé sa visite au bloc opératoire qui prend en charge les cas nécessitant la pratique d’une chirurgie, telles que les césariennes. M. Ouhoumoudou Mahamadou a également visité la plupart des services de ce centre qui abrite une pédiatrie, une salle de Radiographie Ecographie, un laboratoire, une maternité, de même que des blocks techniques et administratifs.
Sur place, le Premier ministre a reçu des explications détaillées sur le fonctionnement du Centre de santé de la Mère et de l’Enfant de Dosso et sur les difficultés auxquelles il doit faire face. Le Chef du gouvernement a aussi été entretenu sur les projections pour ce centre hautement stratégique dans la prise en charge des femmes et des enfants. Pour rappel, la santé, en général, et l’accès universel aux services de santé fait partie des priorités du gouvernement.
Il faut par ailleurs noter que le Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est également entretenu avec les chefs traditionnels de la région présents à la cérémonie d’inauguration de la route nationale 7 qui relie Gaya à la ville de Dosso.
Souleymane Yahaya (ONEP), Envoyé Spécial
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Merci pour l’honneur qui m’est fait de présenter le Bilan des 100 jours des réalisations du Programme de Renaissance Acte III de SON EXCELLENCE MONSIEUR MOHAMED BAZOUM, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT, qui à l’occasion de son Investiture, le 2 Avril 2021, s’est dit très déterminé à œuvrer pour la Promotion et la Protection des Droits des Femmes et des Enfants.
Nous sommes aussi très réconfortés par la place de choix réservée aux femmes et aux enfants dans la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement de SON EXCELLENCE MONSIEUR OUHOUMOUDOU MAHAMADOU, PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT.
Pour revenir aux réalisations des 100 jours du Programme de Renaissance Acte III, je voudrais de prime abord préciser que nos interventions portent essentiellement sur la Promotion et la Protection des Femmes et des Enfants.
Dans ces deux domaines, au cours des cents (100) jours, d’importantes réalisations ont été faites par mon Département Ministériel.
Il serait difficile de tout citer mais nous allons vous donner quelques points saillants qui les ont marqués.
- Dans domaine de la Promotion de la Femme, nous retiendrons comme actions majeures :
- La formation des députés nationaux sur la Planification et la Budgétisation sensibles au genre :
Cette activité s’est tenue le 20 Mai 2021, à l’hémicycle et a concerné 110 députés. Il s’agit de former et sensibiliser les élus nationaux sur l’intégration d’une perspective de genre dans le contrôle parlementaire pour une planification et une budgétisation sensible au genre.
Cette activité répond à deux (2) soucis :
- Le premier est la faible allocation budgétaire au profit du Ministère en charge de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, mais aussi la faible prise en compte des questions de genre dans le budget des Ministères sectoriels.
- Le second souci est d’être en phase avec les réformes budgétaires axées sur les résultats introduits dans les pays de l’UEMOA.
- Dans la même lancée, sur instruction du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, s’est tenu le 18 juin 2021, un Séminaire Gouvernemental ayant regroupé tous les Ministres sur le thème « Approche Genre et la Promotion de la Femme ».
- S’agissant des Violences Basées sur le Genre, au cours des 100 jours, une des grandes réalisations dans le domaine est la validation de la seconde étude nationale sur l'ampleur et les déterminants des Violences Basées sur le Genre au Niger. Le fait remarquable ici, est que notre pays a enregistré entre 2015 (date de la première étude) et 2021, une régression significative des actes de Violences Basées sur le Genre.
Ainsi, le taux de prévalence est passé de 28,4% en 2015 à 10% en 2021.
Il s’agit d’une avancée majeure qui prouve l’impact positif des actions menées par l’Etat et ses partenaires pour mettre fin au phénomène de Violence Basées sur le Genre au Niger.
- Pour ce qui est de l’autonomisation économique des femmes, les principales réalisations ont porté sur :
- La distribution de kits individuels pour la réalisation d’Activités Génératrices de Revenus (AGR) à 1000 femmes et l’installation de 16 Plateformes Multifonctionnelles au profit des femmes des Régions de Tahoua, Maradi, Tillabéri et Zinder.
- La distribution de 600 moutons au profit des femmes du Département de Boboye pour l’embouche ;
- 1 470 têtes de petits ruminants au profit de 49 femmes des Communes de Falwel et Sokorbé dans le cadre de la pratique de l’élevage ;
- 75 kits de couture pour les femmes de la Commune de Diffa (machines à broder électriques, machines à coudre ordinaires, ciseaux, fil à coudre et à broder, huile de graissage, tables de coupe, fer à repasser etc..).
- Dans le domaine de la Protection de l’Enfant, les actions ont concerné :
- L’installation de l'Autorité Centrale en matière d’adoption internationale des enfants. Il faut préciser qu’en 2018, le Niger est partie à la Convention de la Haye sur la protection de l’enfant et la coopération en matière d’adoption internationale. L’Autorité Centrale fait partie des organes à mettre en place pour se conformer aux procédures en matière d’adoption internationale.
Sur un autre plan, pour assurer la protection des enfants contre les abus, violences et exploitation, les réalisations ont porté sur :
- La formation de 1200 membres des Comités départementaux, communaux et villageois sur les questions de protection de l’enfant dans la Région de Tahoua ;
- 100 membres des comités communaux de protection de l’enfant des 5 Arrondissements Communaux de Niamey ont été formés sur les premiers soins psychologiques adaptés à l’enfant en situation d’urgence et de COVID -19 ;
- 19 personnes ont été formées sur le théâtre interactif avec 4 pools de formateurs créés à Maradi, Tahoua, Tillabéri et Zinder pour former des acteurs du théâtre participatif aux fins de mener des activités visant à mettre fin au mariage des enfants au Niger.
- A l’occasion de la célébration de la Journée de l’Enfant Africain : (i) plus de 300 personnes ont été sensibilisées sur la réalisation des Droits de l’Enfant à travers la mise en œuvre de l’Agenda 2040 de l’Union Africaine ; (ii) 24 Jeunes ont bénéficié des kits de travail pour leur autonomisation socio-économique ; et (iii) les jeunes filles (mineures) de la Maison d’Arrêt de Dai kaina (Tillabéri) ont reçu des kits d’hygiène.
Notre mot de fin est que conformément à l’engagement de SON EXCELLENCE MONSIEUR MOHAMED BAZOUM, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT, et avec le soutien de son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, nous allons doubler plus d’efforts pour la promotion et la protection des femmes et des enfants au Niger en tenant compte des orientations nationales et des engagements internationaux dont notre pays fait partie.
Ce chantier si vaste, ne saurait être mené à terme sans le soutien de tous les partenaires et des communautés. C’est le lieu de leur en être reconnaissant.
16 juillet 2021
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Le capitaine de l’Equipe Nationale et l’AS Police de taekwondo du Niger Mahamadou Chamsou Idrissa est né le 12 novembre 1994 à Niamey. Il est l’un des meilleurs techniciens de taekwondo de la capitale. Ceinture noire 2ème Dan, il a débuté le taekwondo en 2010. Chamsou tire dans la catégorie de -80kg et mesure 1m 86. Dans la vie civile, il est marié et exerce le métier de Policier (GPX) depuis 2020 dans le but de servir son pays.
Chamsou a commencé sa carrière de taekwondo en 2010 dans le club (Dragon d’or) Samaria Couronne Nord dirigé par maître Moussa Oumarou qui a vu en lui un talent. Il apprenait à une vitesse constante et s’intéressait beaucoup plus à faire des combats. Quand sa famille déménagea pour Bassora cela ne l’empêcha pas de poursuivre son entraînement au club Dragon d’or.
« Le grand maître s’inquiétait pour moi vu mon âge et les risques que je prenais pour traverser cette longue distance de la ceinture verte sur mon vélo. Un jour, après l’entraînement il m’a proposé de me trouver un club à côté de chez moi vu que nous ne sommes plus dans le même quartier, ce qui m’a marqué » a-t-il confié.
Plus tard, il intégra le club (La source) de maître Boula Alhassan en 2012 où très vite il débute les compétitions avec des adversaires de haut niveau, des athlètes de l’équipe nationale du Niger, qui l’ont beaucoup aidé à se perfectionner. Ce qui l’a poussé à se mettre au travail pour chercher à être aussi meilleur que possible. Cette performance lui a valu l’intégration depuis 2016 dans son équipe actuelle ’’l’AS Police’’ dirigée par Maître Kadri Bana.
Il fut convoqué à l’équipe nationale pour la première fois en 2013. « Mes débuts en équipe nationale étaient très difficiles car, les entraînements étaient très intenses. Pour m’entraîner à l’équipe nationale, je courrais de la maison au stade et du stade à la maison. Je rentrais très fatigué des entraînements, me réveiller le matin était tout un problème, parfois je rentrais avec des blessures. Je me disais toujours ça ira, tout début est difficile et j’irai jusqu’au bout. À ceci s’ajoute le refus des parents d’investir ou m’épauler financièrement et moralement. Les autres se moquaient même en disant ‘’laisse tomber tu n’auras rien dedans’’ tandis que certains pensaient que j’apprenais pour me bagarrer, alors que c’est juste ma passion » a-t-il rappelé.
L’objectif de maître Chamsou est de placer encore plus haut le niveau de la nation nigérienne au classement mondial du taekwondo comme beaucoup de sportifs nigériens qui ont réussi des exploits.
Il appelle les autorités à appuyer encore plus les sportifs en général afin d’aider les athlètes volontaires qui désirent réaliser leur rêve. Il est convaincu que le nigérien peut faire mieux avec un soutien consistant.
« C’est juste les moyens qui manquent. Il faut vraiment un soutien pour participer aux championnats internationaux, comme les G1, G2 et les OPEN, ceci permettra d’avoir le niveau international pour être à jour et c’est grâce à ces résultats qu’on aura un classement à l’échelle mondiale. Il nous faut l’appui des autorités pour atteindre ce niveau », a-t-il dit.
Chamsou possède actuellement 37 médailles dont 21 médailles d’or, 7 en argent et 9 médailles de bronze. Il a reçu trois (3) fois la coupe du meilleur combattant. Grâce au Taekwondo, chamsou a visité plusieurs pays comme le Rwanda, le Sénégal, le Maroc, le Burkina Faso, le Nigeria, le Mali, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Ghana, l’Ethiopie, le Tchad et bien d’autres. Sans compter plusieurs inscriptions à des compétitions dont l’équipe n’a pas eu la chance de participer comme celle de la Chine et du Mexique et bien d’autres pays. Par ailleurs, il a tient à féliciter ses parents qui font sa fierté.
« Je m’entraîne chaque jour matin et soir, sauf les dimanches vu que les compétitions nationales et internationales s’annoncent. On est obligé de toujours garder la forme à un haut niveau professionnel et être toujours apte à combattre », a-t-il déclaré
Le combat qui l’a le plus marqué était celui contre le numéro un (1) mondial de sa catégorie (-80kg) un égyptien lors du dernier championnat d’Afrique à Kigali en 2022 où il a perdu en quart de finale (1/4) à un pas de la médaille.
Par Assad Hamadou (Stagiaire)
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Le 23 octobre 2017, Mahamadou Issoufou a signé un décret portant nomination des membres de la Commission électorale nationale qui doit lui permettre de gagner de façon plus subtile les élections et en évitant de faire dans le hold-up électoral comme cela a été le cas en février et mars 2016. Une institution qui n'a rien d'indépendante, les membres nommés étant issus des rangs du Pnds et/ou entretenant des relations privilégiées avec le Pnds Tarayya par personnes interposées. Voici, pour vous édifier, les caractéristiques des personnes nommées :
PERSONNES NOMMEES | QUI SONT-ELLES ? | |||||||
Maître Sounna Issaka | Avocat de profession, il est un militant de longue date du Pnds Tarayya et collègue et ami de maître Coulibaly, un autre militant farouche du Pnds Tarayya. Il était bien président de la Ceni, en 1999, lorsqu’il a fallu une réaction énergique de l’administration américaine à travers son ambassade au Niger pour arrêter les velléités malveillantes de Daouda Mallam Wanké dont le gouvernement était truffé de militants roses et qui voulait influer sur le l’issue des élections. | |||||||
Aladoua Amada | Moins connu que les autres, il est également, selon nos sources, militant notoire du Pnds Tarayya et grand défenseur devant l’Eternel de Mahamadou Issoufou. | |||||||
Moussa LADAN | Militant du Pnds Tarayya, il est connu de l’opinion nationale pour avoir été administrateur délégué de la ville de Niamey et pour avoir adressé une lettre à Mahamadou Issoufou à son arrivée au pouvoir pour l’informer que ses déboires judiciaires sont dus au fait qu’il a vendus beaucoup de parcelles à ses parents de Katako. Actuellement directeur général des affaires politiques et juridiques au ministère de l’Intérieur (DGAPJ), il est bien placé pour veiller sur la conduite à tenir des membres de la commission, tel que souhaité en haut lieu. | |||||||
Issa Boukari | Militant du MPR Jamhuriya, il peut être assimilé à un militant du Pnds Tarayya, les intérêts de son parti étant indissociables de ceux de son parti. | |||||||
Hima Mamane | Militant de première heure du Pnds Tarayya, il est, selon nos informations, le propriétaire et gérant de la toute première pharmacie privée de Maradi « Le Goulbi ». | |||||||
Abourahmane Tari Bako | Lui, il semble qu’il a coopté au titre du Mnsd Nassara. Mais attention, il est le beau-père d’ElBack Adam, militant du Pnds Tarayya et ancien ministre de la Communication au titre de ce parti dans le tout premier gouvernement de l’AFC. Sa fille et épouse d’Elback, Madame Elback Adam Zeinabou, est d’ailleurs dans l’actuel gouvernement en qualité de ministre déléguée auprès des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Nigériens à l’extérieur, chargée de l’intégration africaine et des Nigériens à l’extérieur. | |||||||
Wada Nafiou | Acteur de la société civile, il est devenu le premier rapporteur de la Ceni après la démission de Maïkoul Zodi au même poste pour protester contre la façon dont les élections ont été organisées et la fausseté des résultats proclamés par la Ceni. | |||||||
Mme Katambé Mariama Boukary | Militante du Pnds Tarayya et épouse de Issoufou Katambé, lui-même militant de première heure du Pnds Tarayya, elle est la gardienne qui veille à émousser l’ardeur de la société civile féminine (au sein des organisations féminines qui ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes) et qui a la haute main sur l’organisation logistique des élections à la Ceni. | |||||||
Mallam Oumarou | Militant du Pnds Tarayya, c’est cet homme, selon nos sources, qui a dirigé le CFEB et qui a concocté le scandaleux fichier électoral de 2016. Son entrée à la Ceni peut être considéré, à la fois comme une récompense et une volonté de récidiver, le directeur du fichier électoral étant, selon la loi adoptée par le parti Pnds-Etat Pnds Tarayya, nommé par décret pris en conseil des ministres sur proposition du ministre de l’Intérieur qui n’est autre que le président du Pnds Tarayya. |
Telle est l'équipe qui dirige ce que les Nigériens appellent la CENA pour commission électorale nationale administrative rattachée au ministère de l'Intérieur et qui a pour mission de préparer des victoires électorales moins vulgaires que le hold-up électoral de février et mars 2016. Avec ça, on claironne à l'intention d'organisations tels quel le PNUD et l'OIF que la commission électorale est indépendante. Désormais, tout le monde est édifié.
26 octobre 2017
Source : Le Courrier
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Le Premier ministre du Niger, Mahamadou Ouhoumoudou, a affirmé, au cours d'une interview accordée à l'Agence Anadolu (AA) en marge du troisième Sommet du partenariat Turquie-Afrique tenu du 16 au 18 décembre dans la ville d'Istanbul, que le Niger a besoin de l'expérience de la Turquie dans la lutte contre le terrorisme.
Il s'est réjoui de la forte participation des pays africains et a exprimé sa satisfaction quant au caractère productif de l'événement.
"La coopération entre la Turquie et le Niger est multidimensionnelle", a déclaré le Premier ministre du Niger.
Il a expliqué que l'Agence turque de coopération et de développement (TIKA) a mis en œuvre divers projets dans les domaines de l'agriculture et de la santé, ajoutant que la Turquie a ouvert une école dans le pays, actuellement gérée la Fondation Maarif.
Il a, en outre, indiqué que les investisseurs turcs ainsi que les institutions se déploient déjà au Niger à travers d'importants investissements a l'instar de l'aéroport de Niamey a été construit par une entreprise turque tout comme l'hôpital de l'amitié Niger-Turquie dans la capitale Niamey.
- Lutte contre le terrorisme
Mahamadou Ouhoumoudou a souligné qu'un projet prévoyant une coopération avec le gouvernement turc et des entreprises dans différents domaines est actuellement en discussion.
"Nous avons en projet beaucoup de domaines de coopération avec les entreprises et le gouvernement turcs. Le premier domaine de coopération est celui de la sécurité. Le deuxième domaine c'est l'agriculture et le troisième c'est l'industrie avec la possibilité d'ouvrir une zone franche pour les entreprises turques", a-t-il dit.
Il a noté que les deux pays poursuivent leurs efforts dans les secteurs de l'éducation, de la santé et de l'aide humanitaire.
Le Premier ministre nigérien a invité la Turquie à partager son expérience pour permettre à son pays d'endiguer la vague de terrorisme.
"Nous avons besoin de l'expérience turque en matière d'échange d'informations et de stratégie de lutte contre le terrorisme et même dans le domaine de l'équipement, a-t-il déclaré. La Turquie a beaucoup d'avance sur le Niger en matière d'équipement, notamment dans les domaines de l'aviation, des drones, de la recherche de renseignements. Il y a beaucoup de domaines dans lesquels la Turquie peut être utile au Niger en matière de lutte contre le terrorisme."
- Sentiment anti-français
Par ailleurs, Mahamadou Ouhoumoudou a expliqué que le sentiment anti-français croissant au Niger est causé par la propagation des fausses informations et le sentiment de "vengeance" des populations à l'endroit de la France au regard de son passé colonial.
"La possibilité de diffuser des informations, même si elles sont fausses, a beaucoup joué. Mais il faut aussi remonter dans l'histoire. Nos pays ont été colonisés par la France et ont eu leurs indépendances en 1960. Donc, les générations actuelles n'ont pas connu cette période de colonisation mais savent que leur pays avait été colonisé par la France. Il y a souvent un sentiment de revanche vis-à-vis du colonisateur", a-t-il noté.
Et d'ajouter: "Ce sentiment anti-français tient d'abord à l'histoire, ensuite au fait que la guerre [contre le terrorisme] a duré et aux fake news régulièrement diffusés sur les réseaux sociaux."
Le troisième Sommet du partenariat Turquie-Afrique, ouvert le 16 décembre dans la ville d'Istanbul, s'est achevé le 18 décembre avec une rencontre entre le chef de l'Etat turc, Recep Tayyip Erdogan et ses homologues africains. La prochaine édition de l'événement devrait se tenir dans un pays africain.
23 décembre 2921
Source : https://www.aa.com.tr/fr
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Bazoum Mohamed ou Bazoum Salim ? Le débat sur l'identité et l'authenticité des pièces d'état-civil du président et candidat du Pnds Tarayya est loin d'être épuisé. Et pour cause, l'intéressé refuse obstinément, malgré les pressions diverses pour qu'il s'y livre volontairement, de faire publier ses actes d'état-civil. L'opinion nationale nigérienne en est révoltée, persuadée que Bazoum a gravement fauté en se faisant établir, seulement en juillet 1985, année de la fin de ses études à l'université Cheikh Anta Diop, de fausses pièces d'état-civil. Des pièces d'état-civil qui ont largement circulé sur les réseaux et que Bazoum a considéré comme étant des faux fabriqués par Hama Amadou pour lui nuire. Des faux ? Où se trouvent les vrais, les authentiques ? Dans une intervention filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, Mahamane Hamissou, président du PJD Hakika et conseiller avec rang de ministre du Président Issoufou Mahamadou, s'est dit chagriné de constater que Bazoum refuse de dire aux Nigériens qui est-il réellement. " C'est un ami, je ne vous le cache pas, mais je veux savoir qui est-il réellement ", a déclaré Mahamane Hamissou qui dit se demander à qui a-t-il affaire. Dans cette interrogation pleine de scepticisme, le président du Pjd Hakika laisse planer quelque certitude que son ami Bazoum est pratiquement nu de refuser de dire où il est né, avec qui il a grandi. En évoquant le cas Barack Obama, aux États-unis, Mahamane Hamissou veut dire à son ami Bazoum que l'unique façon pour lui se laver de tut soupçon, c'est de publier ses actes d'état-civil pour prouver, d'une part qui est-il réellement et d'autre part, que ses pièces d'état-civil n'ont pas été frauduleusement obtenues.
Laboukoye
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Mahamane Ousmane at- il délibérément trompé son électorat dans cette histoire de procès devant la Cour de justice de la Cedeao ? La question est au centre de tous les débats depuis que, hier, mardi 31 mai 2022, le verdict est tombé. Maintes fois repoussé, à la demande de l’une ou l’autre partie, la sentence attendue de longue date par les Nigériens est désormais connue.
Mahamane Ousmane, l’ancien président du Niger d’avril 93 à janvier 96 et challenger de Bazoum Mohamed au second tour de l’élection présidentielle passée, a été débouté de toutes ses prétentions.
Ainsi se ferme un feuilleton qui a été plus qu’un camouflet judiciaire pour Mahamane Ousmane. Candidat de l’opposition arrivé au second tour de l’élection présidentielle, il n’a eu de cesse de revendiquer la victoire, accusant, avec des preuves d’ailleurs, son adversaire d’avoir organisé un véritable hold-up électoral. Et pour revendiquer sa victoire usurpée, l’ancien président a dit préférer faire confiance à la justice qu’il a saisie en juin 2021. Bien que sceptiques, les Nigériens se sont laissés charmés par l’initiative, tant son conseil, Me Lirwana, a su faire étalage d’arguments irréfutables. Il a été d’ailleurs organisé des points de presse à cet effet, largement suivis et relayés sur les réseaux sociaux.
Il est clair, au sein de l’opinion publique nationale, que Mahamane Ousmane contestait les résultats du second tour de l’élection présidentielle et que la bataille judiciaire qu’il avait engagée visait à gagner gain de cause. Pour les Nigériens, l’issue de l’élection présidentielle n’était pas encore connue et Mahamane Ousmane n’a pas encore accepté sa défaite. Ils viennent de tomber des nues en découvrant la nature de la plainte de Mahamane Ousmane. « Violation de ses droits humains ». Mieux, l’ancien président n’a pas introduit une requête pour contentieux électoral avec Bazoum Mohamed, mais plutôt un contentieux avec l’État du Niger. Que cherchait-il ? Ses prétentions, visiblement, n’ont rien à voir avec la question pour laquelle des milliers de Nigériens se sont battus, pour son compte ; une bataille électorale qui a conduit nombreux d’entre eux, dont Hama Amadou, Boureima Moumouni dit Tchanga et Saidou Tahirou , entre autres, en prison. Si elle a été présentée aux publics comme une contestation de l’élection de Bazoum Mohamed à la tête de l’État, la requête de Mahamane Ousmane devant la Cour de justice de la Cedeao n’a cependant rien à voir avec les résultats de l’élection, encore moins avec Bazoum Mohamed. Sa requête porte sur le motif suivant : « violation de ses droits humains » et c’est l’État du Niger qu’il attaque.
Une profonde déception ressentie chez les Nigériens, notamment ceux qui, par naïveté, ont cru en l’homme et en sa détermination à revendiquer une victoire électorale qu’on lui a volée. Son combat, selon toute vraisemblance, est tourné vers un autre objectif. Selon de nombreux commentaires, Mahamane Ousmane a sans doute cherché une réparation financière en parlant de violations de ses droits humains. Il savait nécessairement qu’il ne gagnerait pas un procès portant sur la contestation des résultats électoraux. Mais, on peut se poser la question de savoir à quel moment, exactement, at- il changé de fusil d’épaule. Quoi qu’il en soit, Mahamane Ousmane a mené son petit monde en bateau.
Le verdict de la Cour de justice de la Cedeao est un coup dur pour le challenger de Bazoum Mohamed. Il perd son procès, auréole le pouvoir de celui dont il prétendait contester la victoire et perd, au bout du compte, tout crédit politique aux yeux de ses compatriotes.
Laboukoye
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Rien que de la désinvolture au sommet de l’Etat. Voyez-vous, après avoir tout entériné et même signé avec les partenaires du Niger lors de la rencontre de Bruxelles, le Président Bazoum annonce les contours de ces décisions dans une interview accordée au journal français Le Figaro. Visiblement, le vin est tiré car le Président a même clairement indiqué là où seront positionnées les troupes étrangères. Sans aucune consultation préalable du peuple, et même pas l’avis du gouvernement, Bazoum a tout scellé et cédé sur notre souveraineté ; car, il n’y a rien qui porte atteinte à la souveraineté d’un peuple qu’une présence étrangère sur son territoire. Cela s’appelle usurpation de pouvoir car, bien qu’il soit le Président du Niger, Bazoum ne devait pas prendre de telles décisions à lui seul ; du reste, on sait avec qui ces aberrations auraient été entérinées.
Ceci dit, c’est après cette grossière erreur, certainement relevée par quelques rares esprits lucides dans cette gouvernance, qu’on aurait conseillé de rectifier le tir. Malheureusement, la personne choisie pour le faire est connue pour son arrogance et sa parole légère. L’homme n’est autre que le ministre des affaires étrangères Hassoumi Massaoudou qui a déjà eu à s’attirer la foudre des maliens lors de ses dernières sorties. Cette fois encore, il a carrément raté sa sortie, étalant son arrogance à la face du monde ; d’ores et déjà, des réponses à la taille de ces propos insultants sont en train de pleuvoir, remettant l’homme dans ses petits souliers. Au lieu de parler sur un ton d’excuse pour réparer la bourde de son Président, Hassoumi a encore enfoncé le clou en indiquant que le Président a sollicité son premier ministre pour que la question soit examinée à l’Assemblée Nationale (L’insulte : bien qu’il n’est pas obligé de le faire). Certes, il a certaines prérogatives qui lui confèrent cette possibilité ; cependant, après la bourde qu’il a commise, le langage doit être celui de l’excuse, du pardon et même de la réconciliation. Mais non ! Pas pour Massaoudou habitué à insulter sans vergogne qui il veut. Avec le ton et les mots qu’il a utilisés, lui aussi présente la question comme un non-lieu. Pour lui, il suffit tout simplement de transmettre la question à la simple Assemblée Nationale qui va tout simplement délibérer et la décision sera simplement entérinée ; et le tout est démocratiquement scellé car le Niger est aujourd’hui présenté comme un havre de démocratie. Tout simplement. Rien que de la vantardise, corrigée bellement par Mahamane Ousmane, le patron de la CAP21. Suivons sa réaction : « … Cette question de présence de troupes étrangères dans notre pays… mais… elle va être réglée facilement ; oui ; elle va être soumise au Parlement et puis elle va être réglée. U’Um ! U’Um ! Ayi Hattara ! Faisons Attention ! Pensez-vous qu’Ibrahim Boubacar Keita, mon ami, défunt, paix, à son âme, n’avait pas de majorité à l’Assemblée Nationale du Mali lorsque les événements- là se sont déroulés ? Pensez- vous qu’Alpha Condé, lui aussi un vieil ami (fraichement élu) ne disposait pas de majorité, à l’Assemblée Nationale de Guinée Conakry ? Et puis ces événements sont intervenus ? Et accueillis comme vous l’avez constaté par les citoyens de ce pays ?
Au Burkina voisin, avant Rock, mon ami, Blaise Compaoré ; pensez-vous qu’il n’avait pas non plus de majorité confortable au Parlement Burkinabé lorsqu’il a forcé pour demander une révision constitutionnelle pour avoir un nouveau mandat ; pour faire passer tel aspect ou tel aspect ? Lorsque les populations sont sorties pour mettre fin à son régime ? L’autre aussi mon ami Kaboré ; pensez-vous qu’il ne disposait pas d’une majorité à l’Assemblée Nationale lorsque cette fois-ci, ce ne sont plus les populations, mais ce sont les militaires qui sont sortis des casernes pour mettre fin à ce régime- là ? Je peux continuer à multiplier ces exemples-là un peu partout. C’est pour cela que je dis que nous devons tous faire attention pour ne pas faire des déclarations fanfaronnes, provocatrices ou méprisantes, soit pour les institutions, soit pour les populations. Il faut faire extrêmement attention ; avoir à l’esprit l’intérêt supérieur du peuple souverain. Et posez plutôt les actes permettant de trouver les meilleures solutions qui peuvent permettre de préserver l’essentiel.
Donc en ce qui concerne la situation, je suis convaincu que nous sommes tous interpellés, aussi bien nous les citoyens des différents États que les responsables au sommet de nos États aujourd’hui. Je pense que c’est une bonne chose de savoir à chaque fois raison gardée ; oui, je fonde l’espoir que notre cher pays le Niger, donne le bon exemple de problèmes qui puissent être résolus dans le respect des dispositions constitutionnelles, légales ; non seulement nationales, mais aussi communautaires ; parce que ça permet d’éviter situations plus dommageables que la persistance de certaines oligarchies, qui s’évertuent tantôt à tripatouiller des Constitution pour faire des mandats renouvelables ad aeternam ou alors de prendre des lois iniques et de les imposer au peuple parce qu’ à certains moments ils disposent d’une majorité parlementaire. Tout ça sont faits, nous le savons, sous le couvert de fausses démocraties de pacotilles, je ne dirais pas frelatées… ».
Kaillo
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Mahamane Ousmane, ancien président du Niger, a récemment adressé une lettre au président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, Asiwaju Adékunlé Bola Ahmed Tinubu, exhortant à privilégier une solution diplomatique pour résoudre la crise qui a suivi le coup d'État du 26 juillet 2023. Dans la missive datée du 6 août 2023, Ousmane a plaidé pour une transition raisonnable plutôt que des mesures draconiennes.
Mahamane Ousmane a rappelé que les Forces de Défense et de Sécurité nigériennes ont pris le pouvoir de manière non constitutionnelle, suscitant des condamnations et des appels à un retour rapide à la normalité constitutionnelle. Toutefois, des manifestations massives de soutien ont également vu le jour, reflétant un rejet du régime déchu et de ses pratiques électorales contestées.
L'ancien président a souligné que la réunion de la CEDEAO du 30 juillet 2023 a abouti à des sanctions sans précédent, dépassant les dispositions du Protocole 01 sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance. Il a averti que ces sanctions auraient un impact injuste et durable sur la population nigérienne déjà touchée par la pauvreté.
La CEDEAO a également demandé la libération et la restauration du président déchu sous peine d'intervention militaire, suscitant des préoccupations quant à la possibilité d'une escalade violente. Ousmane a appelé à la prudence et à la préférence pour la voie diplomatique, soulignant la nécessité d'éviter des pertes humaines inutiles.
Il a conclu en appelant le président en exercice de la CEDEAO à faire preuve de sagesse et de responsabilité dans la résolution de la crise, en suivant l'option diplomatique préconisée par l'organisation régionale.
Nigerdiaspora
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Le 21 février 2021, le peuple nigérien sera, à nouveau, appelé à retourner aux urnes afin de départager les deux candidats arrivés en tête du second tour de l’élection présidentielle dont les résultats globaux provisoires ont été proclamés le samedi 2 janvier dernier. Ce sont deux fils de Zinder, la région la plus peuplée du Niger, qui vont s’affronter dans ce duel à mort qui oppose les partisans du changement et les partisans de la permanence des pillages des ressources publiques, de la corruption, d’une justice à deux vitesses, des détournements massifs des deniers publics, du trafic de drogue, etc. Deux camps qui sont, chacun, conscients des enjeux qui sont attachés à ce scrutin du 21 février et qui le préparent avec la plus grande rigueur, la plus grande minutie et une détermination de le remporter. Chaque camp réfléchit aux stratégies à mettre en place en vue de mener une campagne payante. Mais, au-delà de la campagne électorale, on réfléchit surtout à autre chose. Les scores du Pnds Tarayya aux législatives et de son candidat au premier tour de l’élection présidentielle sont époustouflants pour ne pas susciter la polémique.
Au bas dans les sondages populaires, ils ont dû user, pour de nombreux Nigériens, de méthodes frauduleuses pour se procurer les voix qu’ils ne sauraient attendre des électeurs. Bourrages et braquages d’urnes avec usage d’armes à feu, bureaux de vote clandestins, votes multiples, tout a été utilisé dans certaines zones du pays. De nombreuses vidéos dans lesquelles on voit des hommes, parfois armés, manipuler des urnes et des bulletins, circulent sur les réseaux sociaux. De nombreuses urnes clandestines ont également été saisies par la Gendarmerie dans certaines localités. Mais les responsables ne sont nullement inquiétés, ce qui fonde à dire qu’ils ont travaillé pour le compte du Pnds et de son candidat. Dans certaines vidéos, les insignes remarqués ne trompent guère sur l’appartenance politique des auteurs et les résultats, d’ailleurs, plus que tout autre chose, sont la preuve que ce sont des militants du Pnds Tarayya qui se sont adonné à ces pratiques de bourrages et de braquages à mains armées d’urnes, de bureaux de votes clandestins, etc.
Faire face aux bourrages et braquages d’urnes, telle semble être la plus grande préoccupation du camp du changement
Dans le camp du changement où se recrutent des partis comme le Mnsd Nassara de Seïni Oumarou, le Moden Fa Lumana Africa de Hama Amadou, le Mpr Jamhuriya d’Albadé Abouba, le Mpr Kishin Kassa d’Aibrahima Yacoubou ou encore le Rdr Tchandji de Mahamane Oumane, un des deux candidats, on a plutôt la tête aux stratégies pour faire face aux bourrages et braquages d’urnes, aux bureaux de vote clandestins, bref aux fraudes massives qui ont eu cours lors du premier tour et des législatives, particulièrement dans la région de Tahoua. Selon des sources concordantes proches des états-majors du camp du changement, de nombreuses mesures et stratégies vont être prises en vue de contraindre le Pnds Tarayya à un jeu électoral transparent. Si ces sources ont refusé d’en dire davantage pour le moment, elles laissent entendre toutefois qu’aucun cadeau ne sera fait aux auteurs de ces actes ignobles.
Le Mnsd Nassara et Seïni Oumarou ont réitéré leur ferme engagement à oeuvrer à une alternance démocratique
La confrontation va être nécessairement rude. Même si on ignore encore la configuration exacte des deux camps en présence, on sait toutefois que la plupart des partis politiques de poids sont comptés parmi ceux qui ont ouvertement contesté la candidature de Bazoum pour des pièces d’état-civil fausses. Ils sont d’ailleurs membres du collectif « Sauvons le Niger », un regroupement de partis politiques et d’organisations de la société civile qui se donnent la main afin de faire en sorte que celui qui sera élu à la tête de l’État soit un Nigérien répondant aux critères définis par la Constitution. Malgré tout, des supputations tendent à faire croire à un volte-face d’un, voire, de deux partis politiques ayant récusé la candidature de Bazoum. C’est pour clarifier tout de suite les choses et lever toute équivoque sur sa position de principe, que le Mnsd Nassara de Seïni Oumarou, a rendu public, le 30 décembre 2020 un communiqué de presse. Dans ce communiqué, signé de son directeur de campagne, Moussa Harouna, il a tenu à rappeler que « le président du parti, Seïni Oumarou, a contesté la légalité et la l’éligibilité de la candidature de Bazoum Mohamed devant la Cour constitutionnelle » et qu’il est « un homme de principe qui tient au respect scrupuleux des lois et règlements de la République ainsi que des dispositions de notre Constitution ». Le Mnds Nassara a d’ailleurs précisé dans ledit communiqué démentir formellement un prétendu accord électoral portant sur le second tour entre Seïni Oumarou et le candidat du Pnds Tarayya et qu’en tout état de cause, il réitère « son ferme engagement à oeuvrer à une alternance démocratique à travers des élections libres, transparentes et crédibles ».
Le Mpr Jamhuriya et Albadé Abouba ont récusé la candidature de Bazoum
Quant au Mpr Jamhuriya, un des deux partis politiques dont l’opinion nationale parle abondamment de la position à venir, son président est non seulement l’unique candidat issu de la majorité au pouvoir qui ait pris part à la déclaration de Salou Djibo sur la récusation de la candidature de Bazoum Mohamed, mais il a également signé une des requêtes, la toute dernière, adressées à la Cour constitutionnelle pour contester la candidature de Bazoum. Albadé Abouba est par ailleurs un des leaders politiques qui ne manquent pas, à chaque occasion, de dénoncer la façon dont le Niger est gouverné et qu’il faut nécessairement trouver un moyen d’arrêter les dérives actuelles.
Il s’agira de sauver le Niger
Selon toute probabilité, ce qui se dessine pour le 21 février est plus qu’un simple scrutin visant à sanctionner les responsables d’un régime qui n’a apporté aux Nigériens que des larmes et du sang. Il s’agit visiblement d’un duel entre le peuple nigérien, meurtri et révolté, et un système dont les ténors sont prêts à tout pour le maintenir dans les fers de la privation, de l’injustice, du trafic de drogue, de la corruption, des détournements massifs des ressources publiques. Pour Hama Amadou, le chef de file de l’opposition actuelle, « il s’agira de sauver une nation ». Une opinion sans doute partagée par tous les leaders qui ont contesté la candidature de Bazoum et qui, de l’avis de nombreux Nigériens, doivent se doivent la main, réfléchir et travailler de concert afin de remporter la victoire, au soir du 21 février 2021. La bataille n’est pas gagnée à l’avance. S’ils concentrent le plus grand nombre de militants et d’électeurs, les parts du changement pour le Niger ont toutefois un gros challenge à relever, celui de l’organisation et de l’engagement de ses membres à contrer les fraudes sans lesquelles le système actuel ne survivrait pas. Ils le savent et s’y préparent activement car il n’y a pas de temps à perdre.
Doudou Amadou
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Le mardi dernier, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a proclamé les résultats globaux provisoires du second tour de l’élection présidentielle de dimanche dernier.
Selon les résultats publiés par le président de la CENI Maitre Issaka Souna, c’est Bazoum Mohamed, candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA) qui arrive en tête avec un score de 55, 75% contre 44, 25% pour Mahamane Ousmane, candidat du Renouveau démocratique et républicain (RDR TCHANDJI). Cependant et sur la base des résultats tirés des procès-verbaux issus des bureaux de vote, Mahamane Ousmane revendique la victoire. S’exprimant depuis sa ville d’origine Zinder, le candidat du RDR TCHANDJI a indiqué avoir remporté le second tour de la présidentielle avec 50,30% contre 49,70% pour son challenger. Selon les premiers résultats proclamés par la CENI elle-même, Mahamane Ousmane était en tête, notamment dans les principaux centres urbains dont les chefs-lieux de plusieurs régions et départements, ainsi que des communes. Tout a basculé en faveur du candidat Bazoum Mohamed avec les résultats des deux régions dont certaines communes et départements ont connu des taux de participation extravagants, frôlant de fois les 100%, avec plus de 90% des votes en faveur du candidat du PNDS-TARAYYA. Dans une déclaration publiée peu avant la publication des résultats globaux provisoires par la CENI, la direction de campagne de Mahamane Ousmane a indiqué que certains résultats ne reflétaient pas la réalité des urnes, avant d’exiger l’arrêt de la diffusion desdits résultats. «Les résultats qui sont en cours de publication par la CENI ne sont pas, dans beaucoup de cas, conformes à l’expression de la volonté du peuple et prouvent à suffisance qu’un nouveau holdup électoral est en cours au Niger », a déclaré la direction de campagne de Mahamane Ousmane. Intervenant sur une chaîne de télévision française, Mahamane Ousmane a indiqué qu’il introduire des recours, sans doute devant la Cour constitutionnelle. Cette dernière, régulièrement accusée par l’opposition d’être de mèche avec le pouvoir, parviendra-t-elle à procéder aux vérifications nécessaires pour faire ressortir les vrais résultats issus des urnes ? Au cas où la Cour constitutionnelle confirme la victoire de Bazoum Mohamed, Mahamane Ousmane acceptera-t-il sa défaite ? Les prochaines semaines seront certainement décisives pour le Niger ?
IB
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Les Nigériens peuvent enfin comprendre pourquoi, depuis l’accession de Bazoum Mohamed au pouvoir et ses discours volontaristes pour s’attaquer à la corruption qui a gangrené le régime de Issoufou Mahamadou alias zaki et son complice Foumakoye Gado s’agitent, jouant à contrôler le mandat du président-philosophe. Les deux hommes qui pourraient savoir ce qu’ils ont fait en mal contre le pays, comment ils ont géré le pays, auraient donc certainement des raisons de s’inquiéter, redoutant qu’un jour le ciel ne leur tombe sur la tête pour répondre de leur gestion somme toute désastreuse et calamiteuse du pays comme jamais aucun autre ne l’ait fait. Leurs complicités avaient des raisons de tenir solide pour se serrer les coudes dans ces moments d’incertitudes où l’un ne peut couler sans l’autre, les deux pouvant être trempés dans les mêmes affaires. Tout le monde savait que Pierre Foumakoye Gado, arrangé pour contrôler le parti et peut-être pour s’en servir à gêner Bazoum dans la gestion du pouvoir, était l’homme à penser du clan, et notamment le stratège qui peaufine tous les plans et tous les complots jusqu’ici exécutés sans état d’âme parait-il. C’est du reste ce que disent bien de personnes qui prétendent connaître le parti et des leaders. C’est pourquoi, croient savoir nombre d’analystes politiques, les deux hommes sachant qu’ils n’ont aucun intérêt à ce que Bazoum échappe à leur contrôle, restent aux aguets, faisant tout à débarrasser Bazoum de ses inconditionnels comme celui-là qui fut son conseiller à la communication, que les caciques qui répondent du sérail d’Issoufou, réussirent à pousser de la porte ne pouvant s’accommoder de ses choix qui imposent des comparaisons entre l’ancien et le nouveau président.
Les deux hommes et leurs sbires et toute la marmaille qu’ils sont en train de coacher pour assurer la continuité biologique au sein du parti, depuis quelques jours, voyant les ouragans qui prennent forme sur les horizons assombris de leur Renaissance, commencent à avoir le sang chaud, terrifiés par des affaires qui risquent de les ébranler, et sans doute aussi, de les conduire à leur chute tragique, inévitable, à un moment où, sortant de leurs illusions et des certitudes de leurs plans machiavéliques, ils peuvent avoir compris que lorsque l’âne devrait vous terrasser, vous ne sauriez vous accrochez à ses longues oreilles pour vous en défendre. Peut-être avaient-ils oublié, tout cartésiens qu’ils sont, que le destin est cruel et que jamais, l’on ne peut être le plus fort tout le temps pour dominer et contrôler le cours de l’histoire. On comprend donc qu’enfin, ils sachent lire les signes des temps pour comprendre qu’un moment a changé pour n’être aujourd’hui que de terribles Nigériens ordinaires, que dis-je, normaux et vulnérables.
Depuis quelques jours, les deux compères peuvent avoir compris qu’ils sont vulnérables, et découvrent, agacés, leurs fragilités qui les rendent aujourd’hui déprimés au point de croire que si cela leur arrive c’est bien à cause des adversaires internes qu’ils se sont créés dans le parti, depuis douze ans qu’ils n’en font rien que des valets du système qui n’ont eu de rôles que de les applaudir pendant qu’ils enrichissent épouses et progéniture, ami.e.s et clans. La dernière révélation fracassante d’Africa Intelligence semble les avoir assommés au point de se terrer, et depuis que, revenant de la messe du Kenya, les deux amis ruminent des angoisses, les consciences endolories de remords et de rancunes.
Forcément, le dossier qui vient d’être ouvert, à savoir celui de l’Uraniumgate, pour la tragi-comédie sur laquelle s’ouvre le rideau, est comme une boite de pandore qu’on ouvre et qui va certainement laisser s’échapper plusieurs autres dossiers croustillants très attendus par l’Ensemble des Nigériens. Comment ne pas croire que ce jour viendra où, un à un, tous ceux qui ont géré à un titre ou à un autre, à un niveau ou à un autre, répondront de leurs actes, face à l’Histoire et face au peuple grugé et spolié, face aux Nigériens trahis et abusés ? Tant de crimes ne peuvent donc pas être éternellement couverts. Et forcément, les délinquants qui s’en sont rendu coupables, répondront.
Sans nous intéresser à la multitude de crimes qui ont jalonné le règne des socialistes – et le moment viendra où, au cas par cas, nous exposerons les différents dossiers – nous voudrions ici évoquer un des dossiers sensibles qui a exclusivement concerné ce régime, à savoir la gestion de l’or noir nigérien dont les premières gouttes avaient jailli de terre, sous la Renaissance, Tandja qui s’y est employé n’ayant pas eu la chance de vivre ce moment. Les Nigériens ont compris aujourd’hui que pour que la pauvreté soit combattue et vaincue, il n’y a d’autres moyens que d’exiger une transparence et une rigueur dans la gestion des ressources minières et surtout, en se servant de leurs retombées, par des investissements porteurs et structurants, capables de modifier l’économie nationale et de transformer radicalement le pays. Comment peuvent-ils donc continuer à accepter que, comme l’uranium et l’or de Samira, le pétrole qui fonde bien d’espoir, finisse aussi par connaître le même sort avec une clique d’hommes, si ce n’est de familles qui s’en emparent, laissant le peuple sur les carreaux ? On comprend donc l’intérêt qu’ils attachent à la gestion de ces biens de la nation, et surtout quand, en plus, ils ne voient rien de ce que l’exploitation de telles richesses apporte au pays, éternellement classé dernier de la terre, avec l’un des seuils les plus élevés de pauvreté dans le monde.
En effet, pendant douze ans que le Niger exploite et exporte le pétrole, qu’a-t-il changé dans la vie des Nigériens ? Sans doute rien sinon de constater que des familles n’en a fait presque leur domaine réservé, le gérant de manière opaque et patrimoniale. Pourquoi, après l’ami, faut-il que ce soit le fils qui gère la manne pétrolière ? Y a-t-il à cacher quelque chose dans sa gestion pour qu’elle reste un domaine réservé de la «famille» ? Comment comprendre que source d’énergie, le pétrole demeurant un élément essentiel à relancer une économie, ne peut, dans le cas du Niger, servir d’oxygène pour dynamiser l’économie, au contraire, il ne sert que de goulot d’étranglement pour l’économie nationale quand l’on doit acheter le pétrole plus cher qu’à l’exportation ? Le pétrole nigérien n’a donc rien changé dans la vie des Nigériens mais on peut voir certains, du ministère à la SONIDEP qui accueillent les PACA, parents, amis, connaissances et alliés, faisant ainsi de ces entités étatiques un refuge pour le clan qui joue d’argent et de pétrole, d’ostentation et d’exubérance. Les Nigériens ont donc le droit de savoir comment leur pétrole est géré, et surtout à qui il profite depuis douze ans qu’on l’exploite dans le pays sans qu’une telle manne ne puisse permettre au pays de mettre ses enfants à l’abri des incendies des classes paillotes qui ont, moult fois, endeuillé la nation. Comment comprendre que dans ce pays où on exploite de l’uranium, de l’or, et du pétrole et ce depuis de longues années, que l’on ne puisse pas avoir un environnement scolaire qui sécurise les acteurs, laissés là à travailler dans des branchages comme si notre peuple devrait vivre en ce troisième millénaire l’âge de la pierre taillée. Il faut donc que l’uranium, l’or et le pétrole servent le Niger et les Nigériens. C’est pourquoi il faut demander des comptes à ceux qui, confondant de telles richesses à un patrimoine personnel, sinon familial, rendent compte de leur gestion. L’heure est donc venue de dresser des bilans et de situer des responsabilités. La gestion de l’ami, avant celle du fils, doit donc être auditée et les Nigériens devront apprécier les résultats qui en seront issus. Le Niger a besoin de cette thérapie pour se soigner et avancer.
C’est pourquoi, aujourd’hui, l’on doit encore interpeller certains groupes organisés qui se complaisent dans un certain mutisme qui les compromet et les rend comptables de ce qu’une clique d’hommes et de femmes cupides ont fait subir au Niger en prenant d’assaut les deniers publics. Les centrales syndicales, toutes et tous les syndicats, l’USN, isolée dans le confort de son île où ses chantres vivent en pachas, les leaders religieux et coutumiers souvent trop politisés, tous, au tribunal de l’Histoire, viendront répondre et assumeront leurs choix. L’heure où chacun répondra est en train de venir.
Gobandy
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C’est avec stupéfaction que nous apprenons que certains SG de l’administration publique continuent à travailler dans le même cadre pour lequel ils fussent recrutés à la fonction publique et ce, bien même que la plupart d’entre eux sont déjà à la retraite.
Quel paradoxe ! Les témoins de cette situation s’en étonnent du fait qu’ils se posent la question de savoir si n’y a-t-il pas de cadres à même de les relever. Interrogation tout à fait logique à moins que ces derniers notamment ces SG dont nous faisons ici cas bénéficieraient d’autres privilèges leur permettant de garder leur poste même étant appelé à la retraite. Si oui, c’est la réponse à une telle question que l’ensemble des nigériens sollicitent afin de comprendre l’évolution des choses en la matière. Sinon, ils sont je répète, nombreux qui continuent à occuper fonction après avoir épuisé leur carrière. Probablement comme le disent certains analystes, ils sont jusqu’ici gardés pour une question de transparence dans leur gestion respective.
Ainsi, une fois que tout sera mis en ordre, ils pourront être remerciés. Cette hypothèse même si reste à vérifier est tout de même convaincante. Mais les jours à venir nous clarifieront certainement leur posture actuelle qui ne rime pas avec la logique.
Amadou. I
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Il vous souviendra qu’il y a de cela dix (10) ans, l’actuel locataire de l’Hôtel de ville de Niamey, l’honorable OUMAROU MOUMOUNI DOGARI , a été démis de ses fonctions par décret pris au Conseil des Ministres du 30 septembre 2013par le Président de la République de l’époque, du président Mahamadou Issoufou : L’histoire va-t-elle se répéter ?
A entendre sur les réseaux sociaux ou à lire dans les journaux, la puissante machine destructrice de la majorité politique au pouvoir est en marche et selon les dernières informations la décision sera prise incessamment dans les prochains jours.
De quoi s’agit-il réellement ?
1e Séquence : La lettre du Directeur de Cabinet du 1er Ministre au ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation en date du 06 février 2023.En effet, par lettre n°000372/ PM/DIRCAB/DIEH, il est demandé au ministre de l’intérieur de prendre les dispositions urgentes pour mettre fin définitivement aux différents problèmes et autres dysfonctionnements liés à la gestion des voies de communication d’une part, et d’autre part, aux petits commerces le long des routes, les dessous des ponts des échangeurs, de l’installation anarchique de kiosques et l’état défectueux des feux de signalisation ou hors d’usage rendant ainsi in césure et difficile la mobilité dans la ville de Niamey.
2e Séquence : Selon le journal d’un confrère de la place ‘’L’Enquêteur’’ , qui met à sa Une : «Niamey Ville Poubelle, Affairisme… Fin de partie pour Dogari ?» Que fait OUMAROU DOGARI face à la bidonvilisation accélérée de la Capitale ? Il fructifie son ‘’business’’ au lieu de s’investir dans le job pour lequel il est élu, en passant des marchés de travaux indélicatement. Il conclut en rappelant l’épée de Damoclès qui plane audessus de la tête du Maire central de la ville de Niamey. En plantant ainsi le décor, pour le commun des mortels l’actuel locataire de l’hôtel de ville est responsable de tous les maux dont souffre notre capitale. Nous nous inscrivons en faux contre toutes ses allégations, ceux ne sont que des manoeuvres politiques pour s’accaparer de la capitale en revanche de leur score minable lors des élections locales pour la mairie centrale de Niamey. Alors, nous pensons être dans notre rôle en essayant d’éclairer la lanterne du citoyen lambda de la ville de Niamey de notre compréhension et notre analyse des faits cités ci-dessus :
De la lettre du Cabinet du Premier Ministre
1. En interpellant le ministre de l’Intérieur sur la question de l’occupation anarchique du domaine public dans la ville de Niamey seulement, le Cabinet du 1er ministre devrait poser le problème dans sa généralité pour toutes les grandes villes du Niger et préciser en particulier le cas de Niamey, ville capitale. Cela, parce que simplement, ce phénomène d’occupation anarchique récurrent concerne toutes les villes du Niger sans exception. En effet, l’état de l’anarchie constatée dans l’occupation des voies et des espaces publics, ne relève pas de la responsabilité des villes ou des communes elles seules. Autant les ministères techniques sectoriels que les autres acteurs de la vie publique (les commerçants, les entreprises et sociétés, les populations, bref tous les usagers) sont tous responsables de la situation actuelle dans les villes du Niger et en particulier Niamey. A notre humble avis, les opérations de déguerpissement par la force ont montré leurs limites puisque les occupants déguerpis reviennent toujours quelques mois après sur les lieux. Donc, il faut résoudre le problème de manière durable à travers une recherche opérationnelle bien menée qui permettra d’identifier les causes profondes du problème et les solutions envisageables (révision ou création de textes réglementaires, cadre de concertation, sensibilisation, renforcement ou création d’infrastructures marchandes, renforcement de la résilience des populations etc…) et mettre fin à la récurrence du phénomène. Pourquoi pas, en initiant une étude sur l’encombrement dans la ville de Niamey ?
2. Il est vrai que les installations anarchiques et autres encombrements rendent la circulation difficile dans les grandes villes du Niger en général et à Niamey en particulier. Les causes sont multiples, elles vont d’une part de l’inapplication des textes en vigueur sur l’occupation du domaine public même s’ils sont caducs, de la qualité des équipements installés (feux de signalisation, lampadaires, panneaux de signalisation etc.). D’autre part aussi, par insuffisance d’aménagement, des quantités d’argent ont été investi dans des aménagements de voiries urbaines (échangeurs, ronds-points, passerelles etc.) qui n’ont pas du tout améliorés la circulation aux heures de pointe (1er échangeur, ronds-points 6e et église sur la voie expresse) avec des carrefours (à l’Anglo-saxon) non adaptés à la circulation sur une voie expresse. Des passerelles non placées aux endroits qu’il faut, d’où leur non fonctionnalité, parce que personne ne les emprunte. Des boulevards qui sont réalisés comme si nous sommes en rase campagne avec des terre-pleins allant de 4 à 30 m de largeur, ce qui amène les usagers à traverser ces Terre-pleins à tort et à travers causant des accidents quotidiennement. Cette situation est-elle de la faute de la ville ? N’est-ce pas le Maire DOGARI qui a fait des communiqués pour attirer l’attention des usagers sur les abus constatés et interdire certaines pratiques ?
Bref, il y a eu beaucoup de manquement dans l’aménagement de ces voiries quoi qu’elles rendent beaucoup de service aux citoyens, mais il nous faut améliorer nos interventions à l’avenir et éviter les aménagements basés sur le provisoire. C’est-à-dire que lorsque nous devons réaliser une voirie sur une emprise de 10, 20, 30, 40, 50 ou 100 m, s’il faut faire à 1, 2, 3 ou 4 voies, réalisons-la comme ça se doit dès le départ. Cela permettra d’éviter les installations anarchiques ou abusives et d’économiser sur les coûts dans le long terme.
Du journal l’enquêteur!
La bidonvilisation de la ville de Niamey ne date pas de l’arrivée de l’honorable Député- Maire, Président du Conseil de ville de Niamey, elle est beaucoup plus antérieure à ça et à l’heure actuelle, à ce que je sache, l’honorable Député-maire n’a réalisé aucun lotissement. Effectivement, si l’on en prend garde, avec la réalisation de ces innombrables lotissements privés nous allons vers la création d’un des plus grands bidonvilles de l’Afrique subsaharienne d’ici les années 2030-2035, car il n’existe pas un lopin de terre qui n’est pas borné sur toute l’étendue de la région de Niamey et son agglomération. En ce qui concerne l’octroi des contrats de balayage ou de voirie ou de certaines exécutions budgétaires, nous pensons qu’il va falloir faire la part des choses :
1. Le balayage de la voirie, l’entretien ou sa réalisation sont des compétences reconnues à la ville de Niamey (voir CGCT : Section 2 : art 29, 30) et à chaque année budgétaire des inscriptions sont faites pour leurs réalisations. Pour certains prestataires cités dans le journal, ils y étaient déjà longtemps avant l’arrivée de Oumarou DOGARI et évidement quelques-uns sont venus s’ajouter, dire que c’est de l’affairisme n’engage que son auteur.
2. ‘’Niamey Ville Poubelle’’ selon le journal, en plantant le décor avec des photos d’archives est une vieille habitude des journaux privés pour tromper les lecteurs naïfs. Ce qu’il faut rappeler aux inconditionnels de l’ère des préparatifs de la conférence de l’Union Africaine à Niamey, c’est que ce n’était que du subterfuge autant pour la propreté de la ville que son effet ‘’Nyala’’.
Ce que les gens ne savent pas, c’est que les ordures collectées durant les préparatifs et après, n’ont jamais été évacuées en dehors de la ville au cours de cette période, pour faire preuve d’intelligence, elles ont été accumulées dans l’enceinte de l’actuel marché dolé, et se sont ces mêmes quantités considérables d’ordures que l’actuel Député-maire, l’Honorable OUMAROU MOUMOUNI DOGARI est en train d’évacuer hors de la ville à coup de plusieurs millions de FCFA, certes, avec l’appui de partenaires publics et privés, mais aussi en utilisant le budget propre de la ville, car ‘’la dépollution du site’’ est une condition «sine qua non» du bailleur de fonds pour la reconstruction du marché dolé. Alors comment en vouloir à quelqu’un qui, excusez-moi tu terme ‘’est en train de mettre sa main dans la merde des autres’’ ?
3. De l’étude sur l’audit du personnel dont le montant s’élèverai à quelques centaines de millions, mais quoi de plus normal que d’exécuter une prévision budgétaire faite légalement (avec avis favorable du contrôle de l’égalité de la tutelle) et inscrite au plan quinquennal 2022-2026 de la ville de Niamey approuvé à l’unanimité par le conseil de ville lors de la session budgétaire. Aussi clôturer des commissariats, quoi de plus normal pour un Maire de sécuriser ceux qui sont chargés de nous sécuriser ou d’appuyer des organisations de jeunesse en leurs offrants des prestations ? Dire que la ville a octroyé un marché d’environ 400 millions, comme si, c’est pour la première fois que la ville de Niamey dépense un montant d’un tel niveau. Que dire, des milliards dépensés lors des préparatifs du sommet de l’UA par la ville pour les routes de la corniche et celle qui passe devant l’hôtel Bravia d’ailleurs inachevée et impraticable en saison des pluies ? Je crois qu’il nous faut être vigilant et regardant sur certains termes comme ‘’Niamey la coquette ou la belle’’ que nous attribuions arbitrairement à la suite d’opérations d’aménagement mirobolants et ‘’trompe oeil’’ qui s’évanouissent ou disparaissent le temps d’un évènement ou que de par leur réalisation rendent difficile les déplacements.
Et pour conclure, il faut laisser simplement le Maire DOGARI travailler ‘’Faire son job’’ comme disent certains, pour le bonheur des populations qui l’on choisit. Pourquoi précipiter un départ pour un mandat à michemin et pour quelle faute ? Même si faute il y a, regardons un peu autour de nous, s’il faut les faire partir tous, ceux qui ont des fautes, il ne restera rien sur l’échiquier gouvernemental. Et, même en 2013, lorsqu’il a été éjecté de la Mairie de Niamey, d’autres Maires, d’autres régions, n’ont-ils pas commis les mêmes fautes ?… Et pourtant ?
Arouna Yacouba
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La question mérite d’être posée. D’autant que, le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative de la République a, par arrêt n°42 /22/ Cont, annulé la décision de refus du préfet de Say de reprendre les élections du maire ainsi que celle du bureau. Ce qui pourrait signifier que tout acte posé par le maire et le bureau est nul et de nul effet. Aujourd’hui, le maire et le bureau se trouvent dans une situation d’irrégularité. Le refus de reprendre les élections pourrait être considéré comme une rébellion contre la loi. Pour dire contre une décision de justice. C’est dans cette situation de refus d’obtempérer à l’arrêt n°42/22/Cont que le maire de Say serait en train de prendre des décisions qui jurent d’avec une bonne gestion de la cité. Aux dires de certaines sources, le maire serait en train de plonger la commune dans une magouille indescriptible. Suite à un appel de recrutement d’agents recenseurs, le maire de Say aurait excellé dans la magouille. Dans le cadre du recensement administratif des populations de la commune urbaine de Say, un appel à candidature aurait été lancé. Cet appel à candidature excluait, selon toujours nos sources, les élèves et les fonctionnaires de l’Etat. Mais, à la surprise générale, ce sont eux qui se seraient retrouvés sur la liste des candidats retenus pour le recensement administratif. Vivement que le Président de la République, Magistrat Suprême, face respecter les décisions de justice.
A.S
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Alors que le regard des paysans nigériens (environ 80% de la population) est tourné vers le ciel à l’approche de la saison pluvieuse, c’est une pluie de scandales qui leur tombe sur la tête. 200 milliards par-ci, 270 millions pour accueillir un président français par-là, 250 millions pour casser des boutiques et ruiner l’économie du pays … . Nous sommes en plein dans la saison des scandales ….
Le Niger serait-il devenu un pays où toutes les libertés sont permises avec les biens et deniers publics ? Cette interrogation pose une autre : comment en sommes-nous arrivés là ? C’est apparemment à tour de rôle que nos dirigeants se transmettent les scandales financiers. Si dans l’affaire de l’achat de l’avion présidentiel, les Minutes de discussions avec AREVA et récemment le transfert de 200 milliards de la SOPAMIN sur un compte privé sont à mettre à l’actif de Hassoumi Massoudou (SG du PNDS Tarayya, le parti au pouvoir),
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Voilà plus de vingt mois que Bazoum Mohamed tient les rênes du pouvoir, succédant à Issoufou Mahamadou mais obligeant à des comparaisons qui fâchent. Quand on sait les conditions dans lesquelles, il arrivait au pouvoir l’on ne peut qu’être surpris de voir à quel point il a de la veine, contenant des colères qui étaient prêtes à surgir. En vérité, le style de gouvernance qu’il imprimait depuis ce 2 avril 2021, complètement à l’antipode de ce que l’on a connu avec son prédécesseur, brutal et méprisant à l’endroit de ceux qui ne partagent pas ses opinions et qu’il a cherché par mal moyen à brimer, les Nigériens se sont montrés tolérants à son égard, lui faisant la faveur d’une trêve pour lui a donné une chance de réconcilier le pays et notamment un champ politique dominé par les rancoeurs et les rancunes, et de dérouler la politique qu’il ambitionne pour la démocratie et pour le pays. Mais après plus d’un an de gouvernance faite surtout de discours et de promesses renouvelées, les Nigériens semblent commencer par s’en lasser, bouillonnant de colères et de révolte quand après les discours, ils ne voient aucun acte courageux qu’il pouvait poser pour convaincre sur la sincérité de ses choix et notamment de ce clignotant à Gauche qui indique la nouvelle orientation du socialisme nigérien.
La vie devient chaque jour chère, avec tous les jours de nouvelles mesures qu’annonce le gouvernement pour compliquer à des populations, une vie déjà trop difficile. Au même moment, les princes brillent de fantaisies, s’inventant de nouveaux espaces de prédation, volant et pillant, détournant et récompensant le mal et la médiocrité et faire prospérer le mal, l’injustice, la mal gouvernance. Aujourd’hui, sur les marchés, il n’y a rien qui n’ait pas connu une hausse de prix alors qu’au même moment les revenus des ménages nigériens sont restés statiques, ne connaissant aucune évolution si ce n’est ce qui vient impacter leur pouvoir d’achat, grevant le budget de la ménagère. Et pourtant, il semble que c’est un socialisme qui gouverne dans le pays !
Les Nigériens ne savent plus où mettre de la tête quand, les mesures annoncées par le gouvernement pour amoindrir l’impact de la hausse des prix ne se mettent pas en place. Que n’avait-on pas dit à propos du gasoil et du pain relativement à des mesures d’accompagnement ? Ayant promis de prendre des mesures pour maintenir l’ancien prix du pain et du transport, l’on est aujourd’hui au regret de constater que pour les deux cas, les prix ont fini par connaitre une hausse. A quel prix peut-on voyager aujourd’hui d’une ville à l’autre, de chez nous à une autre ville de la sous-région, et aussi, à quel prix peut-on manger du pain qui devient de plus en plus un produit de luxe pour le Nigérien moyen ?
Dans les universités, les échos qui parviennent ne sont pas rassurants. Les étudiants piaffent d’impatience de voir le gouvernement apporter des réponses à leurs préoccupations, alors que pour certaines, cela fait des années que le gouvernement – souvent depuis Issoufou – promettait des solutions qui ne viennent jamais. Les dortoirs, la restauration et le transport des étudiants restent aujourd’hui un vrai calvaire pour lequel, l’on ne voit venir aucun début de solution. Qui ne s’effraie pas, en voyant ces bus démodés et terriblement vétustes penchant d’un côté, mais partant quand même, surchargés d’étudiants pour lesquels l’on ne peut que s’inquiéter ? Qui ne peut pas voir surtout, les moments – l’aube – qu’ils bravent, venant dans le froid et dans la nuit, pour attendre afin d’avoir la chance de partir quand, ils ne peuvent avoir qu’un tel moyen pour aller à la fac ? Il y a des filles et des garçons, dans ces rues devenus dangereuses, à prendre des risques car c’est la seule façon pour eux de pouvoir aller aux cours. Ceux qui gouvernent, ne peuvent-ils plus avoir pitié de ces jeunes, et comprendre leur désarroi pour essayer d’apporter des solutions à leurs problèmes que quelques milliards volés auraient pu régler définitivement ? Comment donc, dans un tel pays, les hommes et les femmes, ne puissent-ils pas se mettre en colère ? Terrible socialisme insouciant !
Il y a quelques jours, les étudiants de l’université de Niamey qui en ont visiblement ras-le-bol, avaient bloqué le pont, ne laissant passer aucun usager. Ces humeurs de la part des responsables syndicaux de l’UENUM témoignent de ce qu’ils sont las d’attendre et surtout de voir leurs conditions de vie et de travail se dégrader de jour en jour. Mais l’on peut tout de même se réjouir – puisqu’on n’en parle plus – d’une autre évolution notamment dans la gestion des années académiques qui, peu à peu, se normalisent, les étudiants ne parlant plus de ce qu’ils appellent des « années académiques kilométriques » que l’université est en passe de régler.
Au secondaire, la situation reste la même ; malgré les bons discours, les conditions d’accueil dans les établissements restent précaires et les « enfants « commencent à sortir de leurs réserves, donnant de la voix pour dénoncer leurs conditions de travail. Les enseignants du secteur, eux-mêmes ne sont pas en reste, et crient depuis des jours leur mal-être avec un gouvernement qui ne peut honorer ses engagements pris avec les syndicats enseignants. Qu’y a-t-il dès lors d’autres à faire que de passer à la vitesse supérieure ? Un front social en ébullition…
Depuis des jours, l’on peut voir le thermomètre monter avec des voix qui s’élèvent dans le pays, annonçant presque une fin de trêve dans un pays qui pouvait ne pas avoir besoin, au regard de sa situation inconfortable, de ces nouvelles tensions qui risquent fort bien de pousser le pays dans des situations encore plus difficiles. On ne peut d’ailleurs pas comprendre que cela arrive à un moment où l’on a l’impression que le front politique s’éteint avec une classe politique qui semble, enfin, vouloir faire la paix des braves pour préserver la nation de déchirements inutiles. Le président de la République s’en est-il rendu compte au point de prendre les devants, peut-être ne faisant plus confiance à un gouvernement pourtant plus responsable devant le parlement dans le cadre du régime semi-présidentiel qui est le nôtre, pour prendre l’initiative de prendre langue lui-même avec les syndicats ? Peut-il avoir compris qu’il faut très vite éteindre la flamme pour éviter qu’elle ne se propage très vite avec ces colères diverses qui couvent, se fermentent par le manque d’initiative de son gouvernement, incapable de compromis et de dialogue ?
Il y a pourtant à prendre au sérieux une telle situation quand on voit des syndicats qui commencent à renouer avec les arrêts de travail et une radicalité qu’affichent certains syndicats de secteurs qui ont beaucoup de problèmes pour lesquels ils ne voient venir aucune solution avec aujourd’hui des contractuels qui semblent n’avoir plus aucune chance d’être recrutés et aussi de ne pas avoir de retraite, même après avoir servi l’Etat pendant de nombreuses années.
Tous les travailleurs ne sont qu’unanimes à reconnaitre que leurs conditions de vie se dégradent avec des salaires qui ne changent pas quand, de l’autre côté, la cherté ne fait que prendre des proportions inquiétantes. Ce socialisme insouciant ne peut pas rassurer lorsqu’il est incapable d’entendre ces colères et surtout quand, il ne peut pas distribuer équitablement la richesse nationale, laissant, sans punir, d’autres, voler et piller.
Avec une telle gouvernance, les Nigériens finiront par en avoir marre et on le voit, mêmes les amis, du mouvement ouvrier nigérien, commencent, quand ils ne voient plus de perspectives, par sortir des griffes. Un confrère n’a sans doute pas tort de se demander : « qui pour sauver le soldat Bazoum » !
Par Waz-Za
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Jamais gouvernance n’a été émaillée d’affaires les unes plus scabreuses que les autres que du temps du règne du Guri. Les Nigériens avaient sincèrement espéré, qu’avec le départ d’Issoufou Mahamadou et l’arrivée de Bazoum Mohamed, que les choses allaient changer surtout, lorsqu’on se réfère à ses propos tenus lorsqu’il battait campagne et notamment au cours de son investiture. Ce dernier a, à plusieurs reprises, déclaré qu’il y mettrait fin. Ses plus farouches partisans disent, sans sourciller, qu’il est à mille lieues de certaines affaires. Pourtant, depuis quelques jours, des documents relatifs à des marchés octroyés, durant sa présidence, dans des conditions pas tout à fait nettes, circulent sous les manteaux. Peut-il en être autrement si l’on sait que son slogan de campagne pour la présidence, pour succéder à Issoufou Mahamadou, son ami et camarade de parti, était « consolider et avancer. »
La semaine dernière, un document, concernant des marchés attribués à des personnes suspectées d’être très proches du président Bazoum, a été publié dans la presse. Dans ce document, au total, neuf marchés ont été attribués à des proches et parents du président. C’est un peu plus de cinq cent millions de dollars. La fuite de ce document a probablement fait des émules. Cinq autres documents circulent aussi sous les manteaux. Tous sont relatifs à la construction de la route de Tahoua à Arlit . On sait que cet axe très important pour le transport de l’uranium a été laissée longtemps à l’abandon. Le financement de sa reprise attise toutes les convoitises. C’est un combat à mort entre les entreprises de BTP qui, pour obtenir des marchés ne reculent devant rien : corruption, surfacturation, recherche des soutiens politiques. Trois de ces documents concernent des avenants pour la construction de trois tronçons de routes entre Tahoua et Agadez. Les deux autres sont des conventions pour la construction de tronçons Agadez-Arlit. Le premier avenant est relatif à la construction de la route qui va de Kao à Tchintabaraden. Long de 87 kilomètres ce tronçon a été estimé à quarante-six milliards sept cent cinquante millions trois cent quatre-vingt-dix- sept mille cent cinquante-neuf francs (46 750 397 159 francs). Le deuxième avenant concerne la construction de la route menant de Tahoua à Abalak sur cinquante kilomètres pour plus de trente-quatre milliards. Et le dernier avenant coûte plus de cinquante-cinq milliards pour une longueur de quatre-vingt-cinq kilomètres. En somme, le kilomètre aura respectivement coûté plus de 537 millions, 685 millions et 650 millions. Ce qui selon plusieurs sources est nettement surévalué. Il faut en plus relever que ces contrats ont un seul et même bénéficiaire : l’entreprise MBC/TP. On retrouve la même entreprise dans le premier document publié par un de nos confrères la semaine dernière. MBC/BTP a enlevé, pour 102 millions de dollars, la construction de l’aéroport de Koulélé, pistes d’atterrissage. Dans ce marché, le contractant de MBC s’appelle Abdallah Mansour qui serait Libyen. Dans les trois avenants, le représentant de l’entreprise s’appelle Abdallah Musbah Mohamed. Il faut aussi relever que les avenants ont été négociés le 7 décembre 2020. Et ce n’est que le 19 juin dernier qu’il a été formalisé. Les deux derniers documents sont relatifs à deux conventions pour la construction deux tronçons de route entre Agadez et Arlit. La première de 104 kilomètres est confiée au groupement d’entreprises Issa Youssouf MHD. La seconde de 130 kilomètres a été signée avec l’Africaine de travaux publics, une entreprise de droit Burkinabé dont le contractant est Sawadogo Mahamadi. Une entreprise qui a eu, du temps d’Issoufou Mahamadou des marchés dans la région de Tahoua. Un autre marché a défrayé la chronique. Il a pour bénéficiaire une entreprise de droit malien. L’entreprise de Diawara spécialisée dans l’hydraulique. Il est suspecté d’être très proche du régime du défunt IBK.
Modibo
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16 mai 2016- 16 mais 2017 : un an, douze longs mois, que Mala Ari, ancien directeur de cabinet de Hama Amadou à la primature ; Idé Kalilou, son adjoint ; et Bakari Seydou, coordinateur de la cellule crises alimentaires et gestion des catastrophes à la même époque, ont été arrêtés et jetés en prison en dehors de tout jugement. Il leur est reproché courant 2005, d'avoir détourné environ cinq (5) milliards FCFA, correspondant à 30 500 tonnes de céréales, une assistance des partenaires techniques et financiers (PTF) pour venir en aide aux populations nécessiteuses. Un an, uniquement sur la base de la haine d'un régime clanique qui verse de plus en plus dans la dictature, sans que le dossier bouge et que les accusés soient fixés sur leur sort. Mais, apparemment, les concernant, l'objectif du régime de Mahamadou Issoufou, et ses petits camarades, admirateurs de Staline, est de les maintenir le plus longtemps possible en prison. L'unique raison de leur maintien en prison, en l'absence de toute preuve, mieux, malgré leur innocence, est aujourd'hui claire et limpide : leur proximité avec Hama Amadou, cet opposant irréductible de Mahamadou Issoufou qui fut son challenger lors des dernières élections présidentielles malgré qu'il avait les pieds et les mains liés en prison.
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Rien ne va plus bien au sein de la coordination départementale du Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) de Tessaoua. Le samedi 15 juillet 2017, cette structure a enregistré des démissions au sein de son bureau, à peine renouvelé.
Pour l’heure, ils sont cinq (5) membres du bureau de la coordination départementale MPR Jamhuriya à rendre le tablier, d’autres suivront, selon des sources locales. Et ce sont des détenteurs de postes clés qui ont jeté l’éponge notamment le 2ème vice-président de ladite coordination, Mahaman Rabiou Abdou, le Secrétaire Général, Laouali Landa, son 2ème adjoint Mahaman Amadou, le Président des Jeunes, Amadou Tidjani et la Présidence des femmes Madame Coulibaly dont les lettres de démission ont été soigneusement rédigées et transmis à qui de droit. Même si ces lettres ne font pas cas de motivations autour de ces motivations, le linge sale n’a pas tardé à s’étaler en public. Selon une source proche d’un des démissionnaires joint au téléphone, le maintien du Président de la coordination départementale à son poste lors du renouvellement de la structure ne serait pas étranger à ce mécontentement. Ce dernier qui aurait les faveurs du Président de la Section de Maradi, c’est-à-dire du régional aurait été pratiquement imposée. Quelle va être la réaction du bureau régional, organe hiérarchique de la coordination départementale sujette à problèmes ? Au-delà, quel sera l’arbitrage du Bureau Politique National (BPN), de surcroît, celui de son Président, le Ministre d’Etat, Abouba Albadé vers lequel se pointent les regards des démissionnaires et ceux qui menacent de suivre la même voie
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Il ne faut pas que le régime se trompe : le malaise est dans toutes les composantes de la société et certainement qu’il ne peut plus longtemps se faire obéir au doigt car qui qu’ils soient, ces Nigériens, de tout bord, ont d’abord besoin de leur pays et de sa paix qu’ils ne sauraient sacrifier pour le plaisir de quelques individus qui ne pensent qu’à leur seul confort. Le malaise se lit chez le candidat Ousmane, sûr de sa victoire qui, dans une déclaration en date du samedi 27 février 2021 à partir de Zinder où il se trouve depuis des jours, pour couper court à cette volonté de manipulation du pouvoir qui voudrait diviser l’Opposition, a porté une parole qui place toute l’Opposition au même diapason : on ne cédera pas tant qu’on voudra arracher une victoire. Aujourd’hui, Mahamane Ousmane, sait bien qui a besoin de lui et qui peut ne pas l’aimer sur l’échiquier ; les yeux doux de Bazoum Mohamed ne peuvent donc pas l’emballer. Lui sait mieux qu’un autre ce que c’est que le Pnds. C’est pourquoi, lorsqu’on le présente comme le sage qu’on appelle à venir construire le Niger avec le Pnds, on comprend bien que c’est pour le différencier de Hama Amadou afin qu’il s’en éloigne. Ça fait sourire et c’est en même temps triste. Dans sa dernière intervention Ousmane dans une colère à peine dissimulée, peut de manière claire et limpide dire ce qu’il pense de ces élections et de ces événements qui se passent dans le pays. Au nom de toute l’Opposition il dit qu’il n’acceptera pas ces résultats tels qu’ils ont été proclamés et exige un nouveau décompte des voix, sûr des PV que des délégués, ont remis aux différents Etats-majors de son camp. Il appelle les plus hautes autorités du pays à prendre la mesure de la situation et demande la libération de tous les prisonniers politiques du régime sans délai. Rappelant que «Nous sommes tous citoyens nigériens», il interpelle sur les «risques de dégénérescence de la situation» et de ce que, surtout, une camarilla égoïste ne puisse décider pour tous…
En vérité, ce pays inquiète beaucoup…
Et certains l’ont compris et ont pour cela choisi dans leurs déclarations de ne tenir compte que de l’intérêt du Niger, leur pays. La déclaration du Médiateur national, Me. Sirfi Ali Maïga était saluée par l’ensemble des Nigériens. Condamnant la violence, il appelait pour préserver la quiétude et éviter sans doute une complication de la situation, à mettre fin à ces arrestations qui n’arrangent rien à un contexte explosif. C’est responsable. Et tout le monde l’a compris : le reste dépendra du régime luimême, aujourd’hui plus que jamais vulnérable…
A.I
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Il y a quelques jours, l’ITN renouait avec la lutte sociale, notamment avec les grèves pour soutenir ses revendications et dans certains cas la mise en oeuvre de protocoles d’accord en souffrance et pour lesquels, les syndicats avaient signé des accords avec le gouvernement, souvent depuis plusieurs années. Pendant que l’ITN qui s’est désengagée de la CDTN et de ses démarches douteuses, rallumait alors le front social avec le gouvernement. Mais contre toute attente, au lieu des syndicats avec lesquels il est en conflit, c’est avec un autre, un syndicat-maison, diront les détracteurs, que le gouvernement négocie et publie un accord conclu, sorti de nulle part. Cela, pour autant ne mit pas fin au débrayage, même si déjà, l’on a l’impression que cet autre mouvement s’est essoufflé sans résultat, l’ITN ne pouvant même pas communiquer pour expliquer les raisons de sa nouvelle posture qui frise la résignation, pour ne pas dire la démission.
Mais il y a quelques jours, l’on apprenait que le Premier ministre, Ouhoumoudou Mahamadou, recevait à son cabinet une délégation de la CDTN conduite par son Secrétaire Général, Idrissa Djibrilla qui voulait lui faire part de ses préoccupations après la signature de leur accord. Et depuis, les Nigériens se posent certaines questions, ne pouvant pas comprendre ce qui agite la CDTN à initier cette rencontre avec son partenaire ami. Est-ce donc le signe d’une nouvelle brouille ?
Et ces questionnements infinis se posent :
Les premiers malaises se fontils déjà jour entre les deux complices ? La CDTN, se serait-elle rendue compte qu’elle est en train d’être roulée dans la farine après qu’elle ait, en jouant au collabo, trahi les forces ouvrières du pays, trahi son combat et une base dont elle se sert des problèmes pour marchander son confort ?
Comment ne pas poser ces questions quand on apprend que la rencontre initiée s’organisait autour de l’application du protocole d’accord du 23 janvier 2023.
La mise en oeuvre des points de l’accord piétine-t-elle ? Le gouvernement d’Ouhoumoudou Mahamadou, ne respecte-t-il pas ses engagements qu’il prenait avec la CDTN ? C’est du moins ce que l’on doit croire quand, Djibrilla Idrissa, patron de la CDTN, confie au sortir de l’entrevue avec le PM : « […] nous avons passé en revue les différents points d’accord, nous avons informé des difficultés que nous avons remarquées et fait nos recommandations dans le cadre de la mise en oeuvre du protocole d’accord». S’il faut, plusieurs semaines après la signature, faire aujourd’hui des recommandations, c’est qu’il y a des problèmes. Comment ne pas rire de cette naïveté agaçante chez le secrétaire général de la centrale qui, sans aucune preuve, de concret, se félicite « […] de la réponse donnée par le Premier ministre aux préoccupations de la confédération syndicale, préoccupations qui tournent autour du régime indemnitaire des agents de l’Etat, le paiement des incidences financières liées aux avancements, reclassements et rappels de salaires et la prise d’une Loi pour le départ à la retraite». Comment faire foi à une telle annonce quand, dans le fait, on ne peut rien voir de tout ce qu’il cite ?
Depuis quand, peuvent se souvenir les travailleurs, le gouvernement n’a plus payé d’incidences et de rappel de salaires attendus depuis des années ? Pourtant, les listes se tassent aux Finances sans qu’aucune, depuis 92, ne soit payée.
Idrissa Djibrilla, se nourrit encore d’espoir et confie : «Nous pensons qu’au vue de cette rencontre, les choses vont mieux bouger davantage parce que, faut-il le dire, dans le cadre de l’application du protocole d’accord, des efforts ont été faits de part et d’autre et cette rencontre va donner plus d’impulsion pour que les différents autres points soient mieux appliqués dans un bref délai». On ne lit dans ce qu’il dit que des mots ronronnants car pour les travailleurs, il n’y a rien de précis dans les acquis qu’il semble saluer. Mais peut-être voudra-t-il parler de cette rallonge de l’âge de la retraite qui, si elle est acceptée par nombre de travailleurs, n’est que pour expliquer la misère du travailleur nigérien qui, désespéré, pourrait croire qu’il trouvera son salut dans la prolongation des deux ans pour réussir les réalisations qu’il n’a pas pu faire en trente ans de carrière. Tandis qu’ailleurs on se bat pour réduire l’âge de la retraite, ici on se réjouit de le rallonger. «Les choses vont bouger», dit-il ? Cela voudrait dire qu’elles n’ont jamais bougé depuis ce temps ? Le grand camarade ne se rend pas compte qu’il se contredit. Alors qu’il faisait croire qu’il y a eu des avancées, voilà qu’il nous apprend, par inadvertance, que les choses pourraient enfin bouger.
On ne comprend pas, ce qui est fait de «part et d’autre» pour que les choses aillent mieux et sur lequel le secrétaire général mise pour avoir de tels espoirs que les choses aillent mieux. Le gouvernement a pris des engagements avec la centrale, en principe, celle-ci n’a rien d’autre à faire sinon que de s’attendre à ce que cet accord soit appliqué, sans ne rien exiger d’autre de la part de son partenaire si tant est qu’il est un partenaire sérieux, crédible ? Qu’a-t-elle à faire d’autre pour que «les différents autres points soient mieux appliqués dans un bref délai» ? Rien que d’attendre et attendre encore, puisque sa CDTN, depuis que le MNSD n’est plus au pouvoir a perdu sa force de coercition, et ne sait plus rien exiger sinon que d’amadouer le partenaire, de se plier aux caprices d’un partenaire qui ne sait rien accepter de ses engagements. L’on sait d’ailleurs que si quelques points avaient été appliqués, c’est souvent parce que le président Mohamed Bazoum, lui-même, en a fait son affaire. Tel est le cas pour cette histoire d’âge de la retraite qui n’est pour certains qu’un cadeau empoisonné.
Malaises…
En vérité, par cette rencontre impromptue, l’on ne peut que reconnaître la réalité de quelques malaises dans les relations incestueuses que la CDTN entretient avec le régime de la Renaissance, sacrifiant les biens matériels et moraux de ses militants sur l’autel de ses connivences douteuses avec le pouvoir en place, ce depuis 2011 qu’elle n’a plus eu de voix dans le tumulte nigérien, ne pouvant même pas parler pour se prononcer par rapport aux nombreuses tueries causées par le terrorisme. Malgré la volonté de dissimuler la réalité par un discours qui, en réalité, ne trahit pas la pensée de l’auteur, ni même le sentiment largement partagé chez les militants déçus de ces alliances politiques qui ont contribué, ces douze dernières années à remettre en cause des acquis dans un pays où les citoyens ne peuvent plus manifester et exprimer leurs désaccords, l’on se rend compte que la CDTN panique : on risque de la dribbler. En acceptant un accord isolé contre l’ITN, la CDTN, ne savait pas qu’elle ne se rendait pas service car ce qui fait l’affaire de l’ITN, fait forcément la sienne. Pendant que l’on décriait une telle attitude de sa part, elle ne voulut rien entendre des critiques faites à son encontre, fière de poser avec le pouvoir et de lire un accord qui n’en est pas un. La preuve, la CDTN, aujourd’hui, est retournée, se lamenter auprès de son partenaire, craignant pour son image et même pour sa survie dans un environnement syndical désormais régi par le jeu électoral.
Tant pis.
AI
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La situation au Mali semble être devenue une importante source de motivation pour certains dirigeants africains. Confrontés aux dures réalités de l’exercice du pouvoir car pas préparés et incapables de soutenir un projet viable de société pour leurs concitoyens, ils surfent sur les problèmes que rencontrent les colonels du Mali, un pays voisin. Ils ne ratent aucune occasion pour conseiller, réprimander, sanctionner et insulter les actuels dirigeants maliens. Comme si le Mali est un département de leur pays. Cette situation est aussi une question existentielle pour les voisins de ce pays. Ils donnent l’impression de devoir leur situation du moment à la France. C’est pourquoi, depuis le divorce entre les deux pays, ils sont devenus des avocats de la France et des bourreaux pour le Mali. Le président Bazoum du Niger, pays voisin du Mali et lié par une longue histoire et des échanges bénéfiques, détient la palme de critiques en l’endroit du Mali. Et cela au mépris de la bienséance diplomatique, des prescriptions de notre religion qui recommande compassion pour un voisin en difficulté et de nos valeurs traditionnelles qui enseignent solidarité et aide aux voisins. A l’occasion de la 77ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, au détour d’une interview avec la presse française, il récidive au point d’amener le Premier ministre Abdoulaye Maiga à l’égratigner au passage dans son adresse à l’Assemblée générale. On se rappelle que son prédécesseur, Choguel Maiga, au cours de la précédente Assemblée générale de l’ONU, a, dans son discours, heurté la sensibilité des Français en parlant d’‘’abandon en plein vol’’. C’était un crime de lèse majesté qui lui a valu une guerre sans merci de la France et de ses porte voix africains. Son retrait de l’activité politique pour cause de maladie- probablement diplomatique- et l’occupation de ses charges par le colonel Abdoulaye Maiga furent considérés comme une victoire.
Mais la France et ses amis ne purent la savourer trop longtemps. Le Premier ministre par intérim semble être plus virulent et plus incisif que Choguel Maiga. Il en donnera la preuve lors de son discours à la 77ème session de l’Assemblée générale des Nations Unis. Guterres, Ouattara et Bazoum en pendront pour leur grade. Si l’on peut raisonnablement penser que la position du secrétaire général des Nations Unis s’explique par la solidarité socialiste- il membre comme le président Ibrahim Boubacar Keita de la moribonde International socialiste les positions de Ouattara et Bazoum ne s’expliqueraient que par leur obligeance visà- vis de la France. La réponse du Premier ministre malien ressemble bien à un « rendu pour un prêté ». Même si Maiga est allé très fort au risque de chatouiller le patriotisme- frelaté sûrement de certains Nigériens, son annonce sur Bazoum ne sort pas ex-nihilo. On sait le débat qui y a eu au Niger au cours des dernières élections. En dépit des décisions de justice qui obligent au respect, le doute ainsi créé subsiste. Et aucune décision de justice ne peut et ne pourra effacer un doute qui reste et demeure personnel. Cette surenchère ne doit en principe pas conduire à l’irréparable. Tous ceux qui hier encore doutaient de la nationalité d’origine du président doivent oeuvrer pour une décrispation. D’autant qu’un conflit ouvert entre le Niger et le Mali ne fera l’affaire de personne. Si ce n’est celui de nos ennemis. Si la lutte contre le terrorisme est une affaire de tous, la mutualisation des efforts doit primer sur toute autre attitude. Que les boutefeux et autres opportunistes en quête de réhabilitation et de positionnement arrêtent. A moins qu’il n y ait un autre agenda. Nos dirigeants ont-ils pris des engagements auprès de la France pour mettre les colonels maliens dans les rangs ? Avec un calendrier précis qui prend du retard ? L’inversion des rapports des forces y est-elle pour quelque chose dans cette inutile surenchère ? Toutes ces situations créent des frustrations. Plausible.
Au début du conflit, les forces armées françaises, au lieu de l’Armées régulière malienne, utilisaient des milices. Il y avait Gatia et MSA. Les deux milices avaient chefs le général Gamou et Moussa Ag Acharatoumar, un Daousak. Elles ont été en grande partie responsables de la dégradation du vivre en commun entre les Peuls et les Touaregs de cette zone. Des autorités nigériennes auraient été suspectées d’aider ces milices. Aujourd’hui, ces deux milices sont en perte de vitesse. Certains miliciens de Gatia seraient reconvertis en convoyeurs pour les trafiquants qui pullulent la zone. MSA a été supplanté par l’EIGS. En ces moments, c’est surtout la rivalité entre deux groupes terroristes qui attire l’attention. Un affilié à l’Etat Islamique et l’autre à ALQAIDA. Une guerre entre Bergers et Talibés serait en préparation. C’est une situation frustrante pour nos dirigeants. Certains responsables nigériens avaient caressé le voeu de regrouper les bergers pour en faire une milice qui pourrait porter des revendications. Des Peuls, intellectuels, de cette zone auraient été mis à contribution. Ce fut chou blanc. C’est certainement la deuxième frustration. La disparition d’un jeune peul surnommé Tchiro entrerait elle dans ce cadre ? Membre fondateur de JUMI (Jeunes Unis pour Mahamadou Issoufou) en 2010, il est porté disparu depuis quelques années. Auraitil voulu s’ériger en négociateur pour la libération des otages ? D’autant que c’est un business qui rapporte. Preuve que ce qui est vrai et possible dans certains groupes ethniques est difficile voire impossible chez les Peuls. Si le président Issoufou a pu libérer les otages d’Areva, c’est grâce aux talents de négociateur de Mohamed Akotey. La dernière libération d’otage pourrait être mis au compte de Moustapha Chaffi. Toutes ces frustrations pourraient être à l’origine du courroux du président Bazoum.
Modibo
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Mesdames et Messieurs les Leaders des partis politiques et des organisations de la Société civile ;
Militantes, Militants des partis membres de l’Opposition ;
Nigériennes, Nigériens, mes chers compatriotes ;
Le 11 novembre 2018, à cette même Place de la Concertation, je vous présentais, au nom du FRDDR, la Stratégie Diabolique , mise en œuvre depuis 2011, par le Président de la République, Monsieur Issoufou MAHAMADOU et son Parti le PNDS-Tarrayya, en vue du démantèlement systématique, des Fondements Majeurs, de la République, de la Démocratie et de l’Etat de Droit au Niger.
Le FRDDR rappelait que c’est dans ce cadre qu’il faut comprendre et situer :
- le concassage illégal et anti constitutionnel des partis politiques, et surtout ceux de l’Opposition en particulier;
- la caporalisation illegale des médias publics, les musellements et intimidations, d’une certaine presse privée qui se veut libre et indépendante;
- les velléités manifestes, d’instrumentalisation de la Cour Constitutionnelle et du système judiciaire en général, comme l’attestent les multiples interpellations et mises en garde, faites au gouvernement, par des syndicats de magistrats eux mêmes ;
- le démantèlement du tissu économique avec la destruction arbitraire et irrégulière des Kiosques, boutiques et autres marchés urbains, ruinant ainsi, et même poussant à l’exode et à l'exil, beaucoup de nos compatriotes ;
- les incarcérations illégales, et harcellements permanents des Leaders des Organisations de la Société civile ainsi que des Leaders des Partis politiques de l’Opposition ;
- la mise en panne, à dessein, de tous les dispositifs institutionnels légaux, de dialogue, de prévention, de gestion et de règlement pacifiques des crises et des conflits. C’est, entre autres, les cas du Conseil de la République, de la Commission Nationale du Dialogue Social (CNDS) et du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP), etc.
- les violations répétées de la Constitution, des Lois et textes fondamentaux qui régissent le fonctionnement de la Démocratie et de l’Etat de droit, comme la Charte des Partis politiques, le statut de l'Opposition et le Code électoral, entre autres.
Nigériennes, Nigériens, mes chers compatriotes ;
Depuis 2014, l’Opposition politique n’a eu de cesse d’interpeler les autorités nigériennes sur ce qui suit :
la nécessité d’un consensus national fort, autour de certaines valeurs et de certains principes; faute de quoi, notre cher pays, le Niger, court des risques certains.
l’impérieuse nécessité, de créer rapidement, les conditions d’organisation d’élections régulières, transparentes, inclusives et apaisées.
Malheureusement, le Président de la République Issoufou MAHAMADOU et son Equipe, arrivés au pouvoir , dans les conditions controversées que tout le monde sait, semblent croire, qu’ils ne sont redevables de rien devant le peuple nigérien , et persistent dans leur refus de trouver des solutions durables aux principaux défis auxquels le pays est confronté.
En effet, il n’est un secret pour personne, que depuis 2010, l’ensemble des acteurs électoraux, à savoir : L'Etat, les partis politiques et les autres parties prenantes, ont fait l’option au Niger d’un Fichier Electoral Biométrique.
C’est délibérément que ledit fichier biométrique n’a pas été institué avant les élections de 2015, par mauvaise foi et volonté du pouvoir d'organiser à nouveau des élections "tropicalisées".
Le fichier dit “classique ou manuel », ayant servi aux élections législatives et présidentielles de 2015-2016, qui devrait faire l’objet d’une révision annuelle, comme le prévoit la loi, n’a jamais reçu de traitement adéquat.
Pour couronner la mauvaise foi du Gouvernement, ce fichier a été déclaré non fiable par le régime pour simplement Différer les Elections Locales et mettre au pas tous les Conseils Municipaux. C'est pourquoi, le Gouvernement a adopté une Loi Scélérate permettant de reconduire ad aeternam les mandats expirés des conseils municipaux qui leur semblent favorables.
Lorsque le Conseil n'est pas favorable au parti du Président, ou que les conseillers refusent de faire allégeance malgré les multiples pressions, menaces et chantages, ils sont tout simplement dissouts sous des prétextes fallacieux.A l'image du cas de Niamey la Capitale des administrateurs délégués aux ordres du Pouvoir remplacent ainsi des personnes démocratiquement élues, afin de gerrer la cité sans aucun control et préparer la fraude électorale.
La conséquence d’une telle posture est qu’après un quart de siècle de vie démocratique au Niger, on est encore là, à tâtonner et à discuter des fondamentaux qui doivent régir les élections démocratiques. C'est bien Dommage! Le Niger aurait dû dépasser ce cap.!
Le débat démocratique aurait dû être centré aujourd’hui, sur d’autres questions essentielles, notamment celles du développement économique durable, de la satisfaction des besoins fondamentaux des citoyens et des générations futures en matière d'alimentation, d'éducation, de santé, d'emploi, énergie, équipements structurants, d'environnement, d'équité , de sécurité et de Paix social, de la lutte contre la pauvreté, l’impunité, les inégalités d’accès aux ressources nationales et les injustices, sources de frustrations diverses.) Mais apparemment, la préoccupation première du Président Issoufou Mahamadou et de son gouvernement est centrée sur les stratégies permettant :
- L’affairisme des tenants du pouvoir et
- La conservation du pouvoir d’Etat par le truchement de toutes manœuvres dilatoires, en dépit des mauvais résultats de gestion enregistrés par le régime depuis son accession au pouvoir.
Mes chers compatriotes,
Aujourd’hui les masques sont tombés.
Notre pays abordera dans peu de temps les échéances électorales de 2021.
La période des élections constitue une période de tensions porteuses de risques. Ces risques sont exacerbés au Niger par un contexte caractérisé par une mauvaise gouvernance généralisée sur les plans sécuritaire, politique, économique, social et diplomatique.
La soi-disant CENI dit vouloir démarrer l’enrôlement des électeurs pour l’élaboration du fichier biométrique pour compter du 1er octobre 2019 alors même que les millions d’actes d’état civil « préparés » à la suite des audiences foraines sont encore entassés dans des hangars, bureaux et autres locaux parce que non signés par les magistrats habilités à le faire.
- Comment donc penser organiser des élections transparentes et justes avec un code électoral non consensual, non inclusif ?
- Pourquoi autoriser le vote par témoignage alors qu’on veut réaliser un fichier biométrique?
- Comment expliquer l’entêtement du Ministre de l’Intérieur à impliquer les Autorités administratives, coutumières et religieuses dans le processus électoral alors que celles-ci sont astreintes au devoir de réserve de par la Constitution et les lois de la République ?
- Comment garantir la crédibilité du travail des commissions administratives dans un contexte où les Communes sont administrées par des personnes désignées de manière unilatérale par le Pouvoir seul?
- Comment garantir la crédibilité de tout le processus électoral quand le Ministre de l’Intérieur, qui exerce la tutelle de tout le processus électoral est en même temps candidat déclaré aux élections de 2021 et bat déjà campagne avec les moyens de l’Etat au vu et su de tout le monde y compris son chef le magistrat suprême ?
- Les Nigériens Accepteront-ils enfin passivement la réédition du scénario 2010-2011 et celui de 2015-2016 ? La question doit être méditeé par tous ! !
Mes chers compatriotes,
Notre pays est confronté à une recrudescence des attaques barbares menées par des terroristes et d’autres groupes d’individus prétendument islamistes, malgré l’instauration de l’état d’urgence dans plusieurs Régions comme Diffa, Tahoua et Tillabéry.
Malheureusement, ces attaques entrainent des morts, des blessés et des enlèvements de femmes et d’enfants.
L’opposition présente ses condoléances les plus émues aux familles endeuillées, souhaite un prompt rétablissement aux blessés et compatit aux douleurs des familles des blessés et des personnes enlevées.
L’opposition nigérienne, fidèle à son habitude, rend, une fois de plus encore, un hommage mérité aux Forces de Défense et de Sécurité pour leur vaillance et leur dévouement à la patrie.
Elle déplore l’incapacité du Gouvernement et du Président Issoufou Mahamadou à faire face avec efficacité à la question sécuritaire dans notre pays.
Mes chers compatriotes,
La généralisation de l’insécurité est le résultat de la mauvaise gouvernance du régime de la 7eme République.
Cette mauvaise gouvernance se matérialise par le fait que notre pays est classé dans le dernier rang de la planète en terme d’Indice de Développement Humain (IDH) depuis 2011, classement établi par les Institutions internationales compétentes. A cela s’ajoutent une explosion des inégalités, un délitement du tissu social et de la cohésion nationale, une remise en cause du "vivre ensemble", menaçant gravement la paix sociale.
L’opposition politique nigérienne insiste sur la nécessité de revoir les priorités de notre pays à travers notamment : une réallocation des ressources par secteur ; un meilleur choix des investissements ; la lutte contre les pratiques corruptives, le népotisme et les autres actes frauduleux ; le bannissement de l’impunité ; l’éradication des activités illicites et criminelles – connues de tous –.
Pourtant le gouvernement du Niger prend le contre-pied de toutes ces exigences et refuse de créer les conditions d’une synergie d’action de l’ensemble des forces vives en vue de relever les défis sus-cités auxquels le pays est confronté
Mes chers compatriotes,
Manifestement, il y a lieu de constater que le peuple du Niger est doublement pris en otage par une équipe, celle du régime de la 7eme République, dirigée par le Président Issoufou Mahamadou.
le peuple est pris en otage par une politique économique qui le rend de plus en plus pauvre et qui génère un nombre croisade de chômeurs vivant dans les villes et campagnes ou bien bravant tous les dangers au péril de leur vie pour traverser le désert du Sahara les mers et océans pour chercher le mieux être ailleurs que chez eux !!
C’est le résultat des mauvais choix économiques du régime qui ne tiennent pas compte des vraies préoccupations des citoyens ruraux et urbains ;
le peuple est pris en otage parce que privé de sa liberté de choisir ses dirigeants. En attestent la substitution des conseillers municipaux élus par des conseillers municipaux nommés par décret ainsi que la mise en route, par le Ministère de l’Intérieur, de mécanismes opaques et frauduleux de préparation et d’organisation d’élections qui sont, en démocratie, des occasions devant permettre au peuple de faire des choix alternatifs.
Aussi, la préoccupation de l’opposition politique et de tout acteur soucieux de la qualité de notre démocratie au Niger est-elle tournée vers la création des conditions devant garantir la crédibilité de tout le processus électoral.
Mes chers compatriotes,
Au vu de tout ce qui précède, l’Opposition politique nigérienne exige la création de conditions nécessaires pour l’organisation d’élections dans un environnement débarrassé de toute pression, manipulations et autres fraudes.
Aussi, appelle-t-elle à un dialogue inclusif entre Nigériens en présence de témoins nationaux et internationaux, dans l’intérêt supérieur de notre pays.
C’est pourquoi, l’opposition politique lance un vibrant appel à toutes les forces vives de la Nation afin de se mobiliser dans le cadre d’un sursaut national salvateur pour mener le combat pour un véritable développement et économique et social du pays et mettre fin aux velléités du régime de la 7eme République à installer de façon permanente une pseudo-démocratie au Niger.
En tout état de cause, le FRDDR est déterminé à utiliser tous les moyens légaux pour créer les conditions d’élections réussies et d’une alternance vraie, républicaine et démocratique dans notre pays.
Vive le FRDDR
Vive l’Opposition Politique Nigérienne
Vive la République
Vive la Démocratie
Dans un Niger de justice uni, laborieux et prospère
Fait à Niamey, le 28 Septembre 2019
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Les populations de Niamey et de ses environs sont sorties massivement dimanche dernier clamer leur soutien aux nouvelles autorités représentées par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). La marée humaine qui a déferlé dans les rues de la capitale du pays a fermement rejeté toutes interventions extérieures visant à mettre une pression malvenue sur le Niger et son peuple. De la Place Toumo, point de départ de la manifestation, à la Place de la concertation où a eu lieu le meeting, les manifestants ont unanimement dénoncé l’attitude belliqueuse adoptée par certains pays et institutions contre le Niger et appelé l’ensemble des peuples souverains d’Afrique a l’Union sacrée.
«Le Niger et son peuple ont choisi la voix de la dignité», a scandé le speaker devant la foule nombreuse mobilisée pour la circonstance. Il a mis en garde, conforment aux souhaits des manifestants, tout Etat ou Institution extérieure qui serait tenté de mener, directement ou indirectement, des actions contre le pays. «L’heure est grave, a-t-il reconnu. Le Niger a été trahi par un parti de ses fils. Nous devons nous mobiliser pour le défendre au péril de notre vie».
Yacouba Moumouni allias Black Mailer, artiste engagé de la première heure, acclame la prise de conscience des militaires et la création du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Cette réalité, a-t-il poursuivi, s’est imposée d’elle-même après près de 30 ans de combats menés par les pionniers du milieu artistique en faveur d’une véritable libération du Niger et de son peuple de l’emprise des forces extérieures qui compromettent délibérément son développement socio-économique.
Pour cet artiste respecté, le Niger tient aujourd’hui une chance inespérée de prendre son destin en main tout en s’ouvrant davantage aux peuples fiers du continent africain. Il applaudit la diversification des partenaires. «Aussi longtemps qu’ils resteront fidèles à leur feuille de route, nous allons les soutenir et leur assurons que toute intervention militaire extérieure devra nous passer sur le corps avant de les atteindre».
Black Mailer explique que la prise de conscience globale en cours dans le pays est une nouvelle source d’inspiration pour les artistes nigériens. «Nous avons toujours œuvrés pour la révolution positive des mentalités au Niger. Les artistes sauront être à la hauteur des défis qui découleront de ce tournant historique», dit-il. Black mailer prédit un enrichissement du répertoire culturel nigérien «en ce moment précis où le pays a réussi son rendez-vous avec l’histoire».
En plus des jeunes, les femmes et les retraités se sont fortement mobilisés pour apporter leur soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie. Tous ont réaffirmé leur volonté rester mobilisés «jusqu’à la libération totale».
Souleymane Yahaya (ONEP)
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Depuis l’annonce de la victoire de Bazoum Mohamed, des heurts ont éclaté dans certaines grandes villes du Niger, notamment la capitale Niamey, Dosso et Zinder. Des manifestants, la plupart jeunes, sont sorties dans les différents quartiers de ces villes pour ériger des barricades sur les principales artères, en brûlant des pneus et en plaçant des briques et des troncs d’arbres, perturbant la circulation. A Niamey la situation est devenue particulièrement explosive.
Des manifestants ont même poussé l’intrépidité jusqu’à aller brûler des pneus devant les ambassades des Etats-Unis d’Amérique et de la France, pourtant situées dans une zone assez sécurisée. Malgré la forte mobilisation des forces de défense et de sécurité, les manifestants semblent déterminés à maintenir la mobilisation.Ces manifestations de contestation contre la «victoire» de Bazoum Mohamed risquent de marquer un gros point noir dans la fin du second et dernier mandat du président Issoufou Mahamadou.
Ce dernier, qui chante partout qu’il sera le premier président nigérien démocratiquement élu à passer le pouvoir à un autre président élu, risque d’être aussi le premier président à laisser un pays divisé à la fin de son règne.
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Comme vous le savez, un simulacre de congrès extraordinaire du Syndicat National des Agents des Impôts (SNAI) s’est tenu ce dimanche 17 juillet à Niamey alors qu’il devait s’étaler sur deux jours. Un ‘’congrès’’ financé sur des fonds publics et au cours duquel les membres du ‘’nouveau Bureau exécutif national’’ ont été choisis et imposés par l’Administration des impôts. Cette intrigue a vu la participation des directeurs centraux et chefs de divisions de la Direction Générale des Impôts (DGI) et des membres du BEN/CDTN qui étaient plus nombreux que les militants de base du SNAI. Tout est parti d’un message du Secrétaire général d’un Ministère, présenté comme un parent du président Mohamed Bazoum, au Directeur général des impôts dans lequel le SG légitime du SNAI, Moussa Oumarou, était présenté comme un ‘’homme à abattre’’. Or ce dernier est connu de tous comme n’ayant pas de coloration politique, mais il a des amis aussi bien au sein des partis de la majorité présidentielle que de l’opposition. C’est le cas d’Issa Kanga, un militant connu du Moden – FA Lumana Africa. Lui-même ancien SG du SNAI, Issa Kanga a toujours apporté son soutien syndical à Moussa Oumarou, comme ce fut le cas lors du congrès avorté du SNAI de mai dernier à Tahoua où Kanga avait battu campagne pour le SG sortant. Ce soutien a suffi à faire de Moussa Oumarou un ‘’militant’’ de Lumana. Ses détracteurs ont laissé entendre que le SNAI serait sur le point d’être contrôlé par le parti Lumana. Moussa Oumarou dirige le SNAI depuis 18 ans. Pourquoi c’est maintenant seulement au PNDS et à la CDTN qu’on s’est rendu compte qu’il serait un lumaniste ?
Depuis le congrès avorté de Tahoua, et alors qu’un congrès extraordinaire est prévu pour le mois de septembre prochain, Moussa Oumarou était donc devenu l’homme à abattre. Pour ce faire, la CDTN, centrale syndicale à laquelle le SNAI était affilié, a été mise à contribution. Certains membres du BEN/ CDTN ne se sont pas fait prier, voyant en Moussa Oumarou un redoutable adversaire pour le poste de secrétaire général de ladite centrale syndicale. Il existait dès lors un climat syndical délétère entre le SNAI et la CDTN. En cause, le parti pris de la centrale syndicale dans les préparatifs du 10e congrès du SNAI de Tahoua. Initialement, ce congrès devait se tenir à Tillabéri, mais pour des raisons de sécurité, il a été délocalisé à Tahoua. Une décision que la section SNAI de Tillabéri a fortement contestée. Rapidement, les sections de Tillabéri, Maradi, Dosso, Zinder et Diffa sont embarquées dans la cabale contre le BEN/SNAI légal et légitime. Le 02 juin 2022, les SG de ces sections ont été reçus en grande pompe au siège de la CDTN sans que le BEN/SNAI n’ait été informé. Quand par la suite des bonnes volontés ont appelé à des négociations pour sauver le SNAI, leur appel a été purement et simplement rejeté par les frondeurs. L’article 12 des statuts du SNAI dispose : « Un Congrès extraordinaire peut être convoqué sur décision du BEN, du Conseil syndical ou à la demande des trois-quarts (.) des sections. Dans ce cas, le Congrès doit se tenir dans un délai d’un mois à partir de la date de la décision ou de la demande. Le Congrès ne délibère que sur l’ordre du jour pour lequel il est convoqué ». Or le congrès du dimanche 17 juillet n’a pas satisfait à ces exigences. C’est donc un BEN illégal et illégitime qui a été mis en place, sur instructions. Il a à sa tête un certain Mahaman Falalou Mouctari, agent technique de son état (catégorie C1) qui doit bientôt retourner à l’ENA pour 2 ans et sortir contrôleur des impôts. Comment compte-til concilier les études et les activités syndicales ?
Avec la mise en place d’un BEN/SNAI aux ordres de l’Administration fiscale, donc du pouvoir politique, les agents des impôts devraient se faire du souci pour leurs acquis. En effet, depuis son arrivée au pouvoir, en 2011, le PNDS – Tarayya a toujours voulu remettre en cause les acquis des travailleurs du fisc, notamment les ristournes qu’il jugeait exorbitantes.
Affaire à suivre…
M.D.
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Depuis le coup d’État du 26 juillet 2023, désemparés et désorientés, les politiciens nigériens multiplient des manoeuvres politiques en vue de la reconquête du pouvoir aux futures élections générales. Les réunions se font dans les domiciles des leaders. Mais les vraies rencontres se passent clandestinement et sans aucun compte rendu aux autres membres du bureau politique.
Deux grands leaders bien connus As dans la mesquinerie et la fourbe multiplient les vas et vient entre la résidence de l’ancien Président de l’Assemblée Nationale Hama Amadou et de l’ancien Président de la République Issoufou Mahamadou pour concocter des pactes de circonstance en attendant de voir le sens qu’allait prendre les évènements. Leurs illusions ou bien leur cynisme est allé loin jusqu’à vouloir la dissolution de leurs partis politiques pour la création d’un seul afin de conquérir le pouvoir sans aucune consultation des membres de leur bureau politique. Dans un document qui est à notre possession, signé par les représentants des quatre leaders trois propositions ont été faites, mais compte tenu du manque de confiance entre ces leaders, les trois ont opté pour la création d’un nouveau parti à la grande surprise du quatrième. Le représentant de ce dernier lui a suggérer d’intégrer dans le groupe deux autres leaders pour faire un équilibre. Ce leader a contacté un de ses anciens alliés dont il a oublié la frustration qu’il lui a fait subir. En plus, un des leaders a envoyé une demande d’audience au nom des anciens Présidents de la Républiques, des anciens présidents de l’assemblée nationale et des anciens premiers ministres, au Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) Chef de l’État le General Abdourahamane Tiani. Après vérification auprès des autres personnalités, le CNSP a compris que les concernés n’étaient même pas au courant de la lettre de demande d’audience. Le leader auteur de ladite demande a voulu, dans ses manoeuvres, profiter sournoisement pour rencontrer le Chef de l’État. Le CNSP a jugé avec mépris de ne même pas répondre à ce leader. Ensuite s’en est suivie une soi-disant audience avec le Premier Ministre Lamine Zeine cherchée pour ce leader par un de ses chiens de garde. Une fois à la devanture de la résidence du Premier ministre au quartier Francophonie, le leader et sa délégation ont constaté qu’ils sont persona non grattas. Le garde a notifié qu’il n’a reçu aucune instruction dans ce sens et leur a prié de bien vouloir rebrousser chemin, fin de l’aventure d’un leader opportuniste. Affaire à suivre…..
Zabeirou Souley
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12 personnes sont mortes et plus de 50.000 ont été sinistrées dans les pluies diluviennes enregistrées au cours de cette saison dans la région de Maradi, centre Est du Niger, annoncé à l’ANP le secrétaire permanent régional du dispositif national de prévention et gestion des crises alimentaires, M. Mani Issoufou.
Au total 7333 ménages soit 50.642 personnes ont été déclarées sinistrées dont 12 décès et 26 blessés, a-t-il détaillé ajoutant que les eaux ont détruit ou endommagé 3153 maisons et 290 cases, 14 classes, 9 mosquées et 3 puits et tué ; 53 têtes de bétails et 75 volailles.
Au niveau des cultures, des champs ont été inondés sur 918 ha, alors que la la chute de grêle dans le département d’Aguié a endommagé 4701 ha de cultures.
La réaction des bonnes volontés se fait encore attendre, selon le secrétaire permanent régional du dispositif national de prévention et gestion des crises alimentaires.
Pour le moment, un don de 20 tonnes de riz de la fondation TattaliIyalli de la 1ere Dame Malika Issoufou a été reparti au niveau de 13 communes dans 42 villages. L’UNICEF pour sa part a fourni 403 kits non vivres, composés surtout de nattes, seaux, bâches au niveau de six (6) communes dans 15 villages.
M. Mani Issoufou a enfin lancé un appel à l’endroit de leurs partenaires pour qu’ils apportent une assistance aux sinistrés car il y a de ces derniers ceux qui ont perdus leurs champs, d’autres leurs maisons, sans compter d’autres formes de pertes.
27 communes couvrant 137 villages ou quartiers sur l’ensemble des départements de la région de Maradi ont enregistré des dégâts.
Selon le Bureau des Nations Unies pour les Actions Humanitaire au Niger (OCHA), ‘’quelques 170 000 personnes pourraient être affectées par les inondations cette année notamment dans les régions de Dosso et Niamey ‘’.
« Les prévisions pour la période août septembre 2018 laissent entrevoir des très fortes pluies dans toutes les régions du pays et qui risquent d’engendrer d’importantes inondations », alerte OCHA.
AT/CA/MHM/ANP – 0075 Septembre 2018
24 septembre 2018
Source :http://www.anp.ne
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Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Kabir Sani a procédé dimanche 5 septembre à l’ouverture de l’atelier de vulgarisation des textes de son institution sur l’accès équitable aux médias d’Etat, les procédures de saisine et l’attribution de la carte de presse dans la région de Maradi, couplé aux plaidoyers pour l’adoption de la loi sur le financement des radios communautaires et sur les médias numériques.
Financé par l’Union Européenne et mise en œuvre par Institut électoral pour une Démocratie Durable en Afrique (EISA), cette campagne de vulgarisation consiste à renforcer les capacités des acteurs médiatiques, des partis politiques, des OSC, des autorités administratives, religieuses et coutumières et des FDS de la région de Maradi sur le traitement des plaintes dans le respect des délais en vigueur ; l’accès équitable aux médias ainsi que les conditions d’attribution de la carte de presse et ses avantages pour les journalistes.
Dans son discours d’ouverture, Dr Kabir Sani a rappelé que son institution a révisé au cours de cette année 2021, certains textes réglementaires pour combler des insuffisances décelées à la lumière de leur application. Entre autres, il a cité la délibération n°009/CSC du 06 septembre 2018 déterminant les modalités de la saisine d’office et la procédure de traitement des plaintes et recours soumis au CSC. La modification intervenue sur cette délibération, modifiée et complétée par la délibération n°04/CSC du 09 août 2021, déterminant les modalités de la saisine d’office et la procédure de traitement des plaintes et recours à réduit ce délai le portant désormais à 23 jours, en vue de répondre aux attentes des plaignants.
Pour ce qui est des radios communautaires, le président du CSC a reconnu qu’elles jouent un rôle de premier plan dans la sensibilisation des populations rurales sur les questions de développement, de sécurité et de démocratie. «Ces radios sont confrontées à d’énormes difficultés, faute de moyens de fonctionnement. De ce fait, certaines radios communautaires ont même cessé d’exister. D’où la nécessité de réfléchir sur un mécanisme de financement pour assurer leur survie», a-t-il suggéré.
Par rapport à la presse électronique, le président du CSC a estimé que le contexte de mondialisation marqué par la numérisation et la digitalisation de l’information et de la communication, il est impérieux d’adopter des textes normatifs permettant l’effectivité d’exercice des médias électroniques et leur régulation effective.
Le Secrétaire général du gouvernorat de Maradi, M. Soumana Karimou a, après avoir salué cette initiative louable du CSC, indiqué que cette vulgarisation de textes sur la communication a pour objectif de rendre accessibles les textes juridiques en matière de régulation et de renforcer la capacité des acteurs médiatiques. «La diversité du paysage médiatique nigérien a pour conséquences le pluralisme d’opinion. La gestion de ce pluralisme reste un véritable défi à l’instance de régulation», a-t-il conclu.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
07 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le parti politique Congrès Pour République (CPR-Inganci) a soufflé le weekend dernier ses sept (7) bougies, célébrant ses sept (7) ans d’existence. A Maradi, cette occasion est mise à profit par les militants de ce parti pour organiser plusieurs actions humanitaires.
Au nombre de ces actions, figure une séance de don de sang au centre régional de transfusion sanguine. A cette occasion, des centaines de militants et partisans dudit parti se sont présentés dans ce centre pour accomplir ce geste humanitaire. Selon le responsable du centre de transfusion sanguine de Maradi, M. Mamane Aminou Brah, cette action du CPR Inganci vient à point nommé en cette période de pic de paludisme qui nécessite une disponibilité de poches de sang.
«Actuellement, la demande est trois fois plus forte que l’offre. Chaque fois, il faut attendre de finir le test pour servir le malade. Notre service vit au jour le jour. C’est dire que cette offre nous permettra de renforcer notre stock de sécurité» a-t-il précisé. M. Mamane Aminou Brah a déploré l’insuffisance des donneurs. Il a toutefois fait constater que le nombre de ces derniers a augmenté par rapport aux années antérieures. «Nous demandons à la population de Maradi de faire un peu plus d’effort pour que le nombre de donneurs volontaires soient plus important que les donneurs de famille», a ajouté ce responsable du CRTS.
Toujours au sein de l’hôpital régional de Maradi, les militants du CPR-Inganci ont fait don d’une (1) tonne de riz pour le compte des malades admis dans ce centre et une autre tonne au centre Mère et Enfant. Un geste que le gestionnaire a positivement apprécié et pour lequel il a remercié le parti. «Je prends l’engagement que ce don sera effectivement destiné aux malades» a-t-il précisé.
Les militants du CPR Inganci ont offert aussi une (1) tonne de vivres à la maison d’arrêt de Maradi. Le don a été réceptionné par le régisseur de cet établissement. Un geste dont le porte-parole des prisonniers a souligné le caractère hautement humanitaire et a demandé aux autres bonnes volontés d’emboiter le pas aux militants du CPR Inganci. Il a ajouté qu’à travers ce geste, ils ont la certitude qu’ils ne sont pas des oubliés de la société et que toute autre aide à leur endroit sera la bienvenue.
Cette journée commémorative a permis au Parti de Kassoum Maman Moctar de penser aussi aux handicapés du quartier Soura Bildi, ou ‘’oungouwa Maya’’. En effet, ces démunis ont bénéficié de deux (2) tonnes de vivres qui, à coup sûr, leur apporteront une bouffée d’oxygène. La délégation qui a remis ces vivres a profité de l’occasion pour présenter les condoléances du parti aux habitants du quartier, suite au décès du chef de quartier. Enfin, le CPR Ingaci a fait don de 16 cartons de médicament au CSI Soura Aladaï, un des trois CSI construit par Kassoum Moctar lors de son passage à la tête du Conseil de ville de Maradi.
A traves toutes ces actions, force est de constater que c’est bien là une voie à suivre que le CPR-Inganci vient de montrer aux autres partis politiques. Une véritable innovation car, en lieu et place des festivités en grande pompe, on a eu droit à des actions humanitaires qui vont droit au cœur des populations. C’est sans nul doute ces types d’actions qui ont permis à ce parti d’être la première formation politique à Maradi en termes de popularité.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
10 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Maradi : L’ANPER organise un atelier d’information, d’échange et de sensibilisation sur ses missions
Le Gouverneur de la Région de Maradi, M. Chaibou Aboubacar a procédé le dimanche 19 juin 2022, à l’ouverture des travaux d’un atelier organisé par l’Agence Nigérienne de Promotion de l’Electrification en milieu Rural (ANPER).
L’objectif de cet atelier est d’entretenir les élus locaux, les directeurs régionaux, les FDS, les organisations féminines et celles des jeunes, la chefferie traditionnelle, la société civile et les opérateurs privés, de la problématique de l’électrification rurale à travers les missions de l’ANPER. Il s’agit aussi de faire l’état des lieux des installations réalisées dans la région de Maradi par les Systèmes Solaires Photovoltaïques faisant parties du projet d’électrification de 5 villages des régions d’Agadez, de Diffa, de Zinder et de Maradi.
Dans le discours qu’il a prononcé, le Directeur général de l’ANPER, M. Salouhou Hamidine a révélé que 80% de la population nigérienne vit en milieu rural avec un taux d’accès des ménages à l’électricité le plus faible de la sous-région. Il a précisé que le taux d’accès des ménages à l’électricité en milieu urbain et rural pour l’année 2020 est respectivement de 74,39% et de 5,23%. Ce taux est d’environ 20% au plan national. M. Salouhou Hamidine a indiqué que c’est pour rehausser de façon significative le taux d’accès à l’électricité en zone rurale que l’ANPER a été créée avec pour mission, la conception, la mise en œuvre et le suivi de développement des programmes d’électrification rurale sur toute l’étendue du territoire national.
« L’objectif général du projet est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales en leur permettant d’accéder à l’électrification moderne grâce à l’installation des systèmes solaires photovoltaïques pour satisfaire les besoins énergétiques domestiques et communautaires dans 50 villages isolés et loin du réseau de la Nigelec », devait-il préciser. Il a ajouté que 17 localités de 10 communes de la région de Maradi ont été électrifiées parmi lesquelles 6 villages électrifiés par mini centrale solaire de 40 kwc et 12 villages par kits solaires individuels de 120 wc. Le Directeur général de l’ANPER a annoncé que pour ce mandat, ce sont 6000 villages qui sont programmés par l’ANPER pour bénéficier de l’accès à l’électricité dont le développement de 300 mini réseaux et plus de 5700 villages seraient dotés de kits solaires pour les ménages. Environ 150.000 ménages sont ciblés pour l’électrification solaire par ANPER d’ici fin 2025.
Le gouverneur de la Région de Maradi, M. Chaibou Aboubacar qui ouvrait ces travaux, a pour sa part rappelé que c’est conscient de la limite des actions menées, notamment dans l’électrification rurale et afin d’assurer la meilleure mobilisation de ressources, que le gouvernement a adopté en 2018 un document de Politique Nationale d’Electricité et une stratégie Nationale d’accès à l’Electricité dont l’objectif était de parvenir à l’accès de tous les ménages nigériens aux services d’électricité répondant aux normes applicables sur la qualité de manière durable à court terme et optimisant, la répartition des ressources à l’échelle nationale. « Il faut rappeler que la vision générale de l’Etat avec la création de l’ANPER est l’exécution des grands projets d’électrification rurale », a-t-il soutenu. Il a salué cette initiative proactive de l’ANPER à l’attention des élus locaux qui vient à point nommé, illustrant l’engagement et la disponibilité de ces acteurs à accompagner les efforts du gouvernement. Il a enfin espéré que ce cadre d’échange constitue un début de partenariat dynamique et solide entre l’Association des municipalités du Niger et ANPER.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
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Le Secrétaire général du gouvernorat de Maradi, M. Soumana Karimou, a procédé, jeudi dernier, au lancement du projet « Améliorer la nutrition, la sécurité alimentaire et la résilience des personnes touchées par la COVID 19, les inondations et les conflits à Maradi et Tillabéry », financé par le Canada.
Le Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO) entend à travers ce projet, soutenir le Gouvernement du Niger dans ses efforts de garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle en renforçant la résilience des communes affectées par les inondations, la COVID19 et les conflits. D’un montant de 1,529 millions de dollars US, soit 822.554.000 FCFA, ce projet a une durée de 18 mois et touchera les populations des 14 villages des départements de Gothèye dans la région de Tillabéry et de Guidan Roumdji dans la région de Maradi, tout en mettant l’accent particulier sur les femmes et les jeunes.
Ce projet poursuit trois principaux résultats. Le premier, porte sur le redressement et le renforcement rapide des moyens de subsistance des ménages les plus vulnérables et des personnes déplacées, principalement les ménages dirigés par des femmes et l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle grâce à des interventions d’urgence et à une diversification des moyens de subsistance adaptés aux changements climatiques.
Le second, vise l’accroissement de la résilience aux chocs climatiques (sécheresse et inondation), améliorer la productivité agricole en ‘’reconstruisant de meilleures infrastructures agricoles en augmentant la gestion adaptive des ressources naturelles au changement climatique et en impliquant les populations dans la réhabilitation et la protection des terres. Le troisième enfin, renforcera les capacités des institutions locales et communales de Maradi et Tillabéry pour la réduction et la prévention des risques de catastrophe et conflits.
Dans son intervention, le chef sous bureau FAO Maradi, M. Adamou Mahamane, a renouvelé ses sincères remerciements au gouvernement du Niger avec lequel ils travaillent sans relâche pour l’instauration d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable.
Pour le secrétaire général du gouvernorat de Maradi, M. Soumana Karimou, ce projet prend place au moment du démarrage de la campagne agrosylvopastorale et halieutique, période favorable pour la mise en œuvre de la majorité des activités prévues. « Dans cette optique, nous sommes déjà engagés dans une dynamique régionale visant à créer les conditions d’une résilience des populations touchées par la COVID-19 les inondations et conflits » a-t-il averti. Il a reconnu que ce projet permettra de soulager des milliers d’individus qui peinent à satisfaire leurs besoins vitaux. Soumana Karimou s’est réjouie de constater que les interventions de la FAO correspondent parfaitement aux besoins réels de nos populations. Il a enfin saisi l’opportunité pour remercier au nom de SE Mohamed Bazoum, Président de la République, chef de l’Etat et celui du Gouvernement, tous les partenaires de ce projet, la FAO pour son appui constant en faveur des populations nigériennes et le gouvernement Canadien pour avoir accepté de financer ce projet.
Par Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
02 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le gouverneur de la région de Maradi, M. Zakari Oumarou, accompagné de Mawa Soro, chef sous bureau du Programme alimentaire mondiale (PAM) Maradi a effectué une mission de deux jours dans les départements de Guidan Roumji et de Madarounfa. Il s’agit pour le gouverneur, à travers ce déplacement, de mieux saisir la portée des opérations du PAM, d’identifier les challenges et d’accompagner le PAM en région dans cette perspective.
Dans le département de Guidan Roumji, la délégation a visité les sites de récupération des terres de Boussaragué et de Dargué. A Boussaragué, un total de 941 ha de terres dégradées a été récupéré entre 2014 et 2016 dont 690 d’aire de pâturage, 61 ha pour la régénération naturelle assistée et 190 ha pour la production alimentaire. Ces actions du PAM ont sensiblement apporté des changements au niveau de ce village. L’exode des jeunes vers les pays voisins a chuté au moment où l’on note l’augmentation des revenus des ménages à travers le cash reçu qui a permis à plusieurs chefs de ménages de subvenir aux besoins de leurs familles et de préparer la saison hivernale. La mission a visité la cantine scolaire dudit village qui a, à son sein, 700 élèves, 10 enseignants. Cette école a bénéficié d’un moulin (dont profitent les femmes du village, réduisant ainsi leur temps de travail) et un jardin école répondant à la fois à la préoccupation pédagogique et nutritionnelle. Notons enfin que le troupeau scolaire est constitué de 64 chèvres rousses. Sur le site de Dargué, 1500 ha ont été récupérés et valorisés avec l’accroissement important de la production et des rendements agricoles. L’on note déjà le retour de la faune, la cohésion sociale à travers la gestion communautaire des activités et l’autonomisation des femmes, pour ne citer que cela.
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Pour n’avoir jamais eu de candidat, d’envergure, ressortissant de la région aux différentes présidentielles, Maradi, un vivier électoral important, a toujours été l’arbitre dans cette compétition. Contrôler cette région et avoir la faveur de ses électeurs est un avantage certain pour tout aspirant à la magistrature suprême. Alors que les deux importants aspirants- Hama Amadou et Bazoum Mohamed- s’y bousculent en rendant visite, à deux jours d’intervalle, aux populations ou plutôt aux électeurs de la capitale économique, le gouverneur Zakari Oumarou a maille à partir avec Sani Laouali dit Sani Atia, homme d’affaires et député national. L’histoire. Sani Laouali est un jeune opérateur économique qui aurait beaucoup fait dans l’envergure du PNDS, le parti au pouvoir, dans la région de Maradi. Il faisait parti des jeunes loups du PNDS qui s’étaient dressés contre la gestion de la ville de Maradi par le président du Conseil de ville, Kassoum Moctar, actuel ministre de la Jeunesse et des Sports, au titre du parti de Sheffou Amadou. On se rappelle que cette gestion l’avait envoyé en prison. le député Sani Laouali s’est révélé, tout au départ, aux nigériens quand il avait entrepris d’aider des jeunes de la capitale économique, frappée par la récession et surtout la chute drastique du cours de la monnaie du grand voisin. Il acheta des tricycles qu’il affecta au hasard aux jeunes pour en faire des motos taxis. Quitte à ces derniers de rembourser au bout d’un certain temps et cela sans intérêt car le prêt avec intérêt est proscrit par la religion. Son appui intéressera par la suite les commerçants au petit capital. La première opération, il a distribué quatre cent millions puis un et quatre milliards. En ces moment les autorités ne tarissaient pas déloges en son endroit. On disait même que ses gestes « cadrent bien avec le programme de la Renaissance du président de la République. » Et pourtant, il avait quitté le PNDS pour poursuivre l’aventure avec Ibrahim Yacouba. Il aurait été déçu par ses camarades qui n’avaient rien tenté quand ses camions de marchandises ont été immobilisés à Gaya. Il parviendra, sous la bannière du MPN kishin Kassa, un tout nouveau parti, à se faire élire député. Il quittera ce groupe, après des ennuis judiciaires et restera sous le parapluie de la Renaissance. Il deviendra, par la suite, très critique de certains aspects de la gestion de la cité..
Ce qui, probablement, lui vaudra les foudres du gouverneur Zakari Oumarou. Dans un point de presse qui circule sur les réseaux sociaux, le député Sani Atia, exhibe une lettre du gouverneur de Maradi qui le somme de ne plus prêter de l’argent aux maradaouas au motif qu’il perçoit des intérêts. Ce qui n’est autorisé qu’aux banques et autres institutions financières agrées. Le député niera dans cet entretien avec la presse et sommera le gouverneur de se dédire concernant la prise d’intérêt. Brandissant le Coran, le député est revenu sur toutes les tentatives du gouverneur de le salir. A propos de cette affaire qui risque de porter un coup terrible au candidat du PNDS dans cette région, l’acteur de la société civile Nouhou Arzika n’est allé du dos de la cuillère pour dénoncer le comportement du gouverneur. Dans un audio de plus de vingt minutes, des choses graves ont été dites. Présentant le gouverneur sous des traits odieux. Et c’est cela qui risque de rejaillir sur la campagne du candidat Bazoum du moins de cette région de Maradi. Cette sortie du gouverneur, précisément à ce moment ressemble fort, selon des observateurs, à un coup de couteau dans le dos de Bazoum.
MODIBO
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Le ministre du Développement Communautaire et de l’Aménagement du Territoire, M. Abdou Mani, vient d’achever une mission de travail de trois jours dans la région de Maradi. Cette mission s’inscrit dans le cadre du suivi des actions de développement à la base menées par les ONG et associations de développement au profit des communautés villageoises. Il s’agit aussi d’échanger avec ces acteurs du développement, d’apprécier les actions menées et de s’enquérir de leur portée de ces actions. En d’autres termes, il s’agit de s’assurer que les réalisations faites cadrent avec les aspirations de la communauté, et avec les objectifs de la renaissance.
Durant son séjour dans la région, le ministre Amani Abdou a visité à travers les départements de Guidan Roumji, de Madarounfa, d’Aguié, de Mayahi, de Tessaoua, et de Gazaoua, des réalisations et les sièges des ONG telles que Save The Children, CRS, Care, PAM, Karkara. Partout, le ministre a pu constater le travail abattu par ces ONG. Un travail qui a eu un impact positif dans la vie des communautés. Ces activités touchent des domaines tels les nouvelles techniques agricoles, la récupération des terres, la salubrité, la lutte contre la malnutrition, les activités de résilience des populations, l’alphabétisation. À toutes ces ONG, le ministre Abdou Mani a adressé, de vive voix, ses félicitations et toute la reconnaissance de l’Etat du Niger, car ces activités prennent en charge certaines réalisations que l’Etat doit faire.
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C’est une ambiance délétère qui règne en ce moment au sein du Conseil de ville de Niamey. En effet, sept (7) des dix-neuf (19) conseillers de ville composant ledit conseil ont déposé, le mardi 15 août 2017, une motion de défiance contre leur Président, Ayouba Moussa.
Le Président du Conseil de Ville de Maradi convoquera-t-il la session extraordinaire en vue du débat sur la motion de défiance déposée contre lui ? Quand ? La motion passera-t-elle, c’est-à-dire recueillera-t-elle les 2/3 de voix des membres du Conseil indispensables à la destitution ? Ou bien question aussi pertinente que les premières, fera-t-il de la résistance ? Dans ce cas, il reviendra, selon les dispositions du Code général des collectivités territoriales, au gouverneur de convoquer ladite session. A moins bien évidemment que les auteurs de la motion de défiance ne se rétractent.
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Le chef du sous-bureau FAO Maradi, M. Adamou Mahamane a procédé, hier matin à l’hôtel de Ville de Maradi, à la remise d’un don de 20 motopompes au profit des maraîchers de la ville de Maradi affectés des inondations. Ces 20 motopompes seront réparties entre huit (8) sites exploités par les maraichers de la capitale économique.
Lors de la remise du don, le chef sous-bureau FAO Maradi a indiqué que faisant suite à la requête du Président de la Délégation spéciale de Maradi, la FAO a vite répondu en mettant à la disposition des exploitants de la vallée de Goulbi Maradi affectées par les inondations, des semences potagères et des motopompes. Pour lui, la FAO entend poursuivre les appuis à travers des projets plus structurés pour renforcer l’agriculture urbaine et péri-urbaine qui est sérieusement affectée par les inondations et la pandémie CIVID-19. Il a indiqué que son institution a mis à la disposition des agriculteurs de la région de Maradi 50 tonnes de semences de maïs et plus de 3000
sachets de semences de tomate, de chou, de laitue et de carotte; du matériel et des équipements d’irrigation. M. Adamou Mahamane espère que les appuis de la FAO et ses partenaires permettront aux ménages vulnérables d’agriculteurs maraichers bénéficiaires de réduire les effets des inondations sur leurs productions et de renforcer leur résilience dans ce contexte difficile de covid-19.
Le 2ème Vice-président de la Délégation spéciale de Maradi, M. Mahamane Mansour Laouali a remercié la FAO et ses partenaires qui n’ont ménagé aucun effort pour secourir les populations. «La FAO aide la ville de Maradi à travers ses agriculteurs en leur fournissant des semences. Nous les remercions infiniment» a-t-il dit. Mahamane Mansour Laouali a insisté auprès des bénéficiaires pour qu’ils fassent un bon usage de ces motopompes qui amélioreront à coup sûr les rendements dans les exploitations.
Tiémogo Amadou, ANP-ONEP Maradi
15 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), Pr Khalid Ikhiri a entamé le lundi 6 octobre dernier une mission dans la région de Maradi. Il s’agit pour lui et les commissaires qui l’accompagnent de s’enquérir de la situation des droits économiques, sociaux et culturels aussi bien à Maradi qu’à Tessaoua, Guidan Roumdji, Madarounfa, Aguié, Mayahi et Dakoro.
A Madarounfa, première étape de ce périple, le Pr Khalid Ikhiri s’est d’abord entretenu avec le Secrétaire général de la Préfecture, M. Ousseini Jakou. L’entretien a tourné autour de l’insécurité qui prévaut dans le département, notamment dans la commune rurale de Gabi où les vols de bétail et le rapt sont devenus monnaie courante. Le président de la CNDH a appris les efforts déployés par le gouvernement pour sécuriser cette zone. Toujours à Madarounfa, la délégation de la CNDH a visité le Tribunal d’Instance de ladite localité. Là également, le président a souligné que malgré que les conditions de travail soient acceptables, en ce sens que le tribunal dispose d’assez de personnel, un problème de véhicule a été signalé à la délégation.
A la Maison d’Arrêt de Madarounfa qui accueille quelque 234 détenus dont 91 condamnés, le président de la CNDH a visité tous les compartiments à savoir, la cuisine, le quartier des femmes, le quartier des mineurs, l’infirmerie et la grande cours. La principale préoccupation des prévenus reste et demeure la lenteur dans le traitement des cas. En effet, beaucoup d’entre eux disent avoir passé plusieurs années de détention sans jugement. Ils ont notifié au président de la CNDH, le manque de nattes devant leur servir de couchette. A l’infirmerie, le problème de la disponibilité des médicaments se pose avec acuité.
La délégation s’est aussi rendue à la briqueterie de Djirataoua, créée en 1976 par les Allemands et reprise à partir de 2006 par un opérateur économique de Maradi. Cette unité qui a une capacité de 12.000 briques jour, compte 56 ouvriers. Elle fonctionne au rythme des commandes et ne rencontre pas beaucoup de problèmes. Enfin, le centre de santé et de léprologie de Danja a constitué la dernière étape de cette visite dans le département de Madarounfa. Après avoir été briefé sur les différents services offerts aux patients, le Prof Khalid Ikhiri n’a pas tari d’éloge sur cet hôpital. Il a aussi visité le centre de fistule qui prend en charge à 100% les malades. Hormis le traitement de la lèpre, ce centre prend aussi en charge le traitement de la dermatose et la confection de chaussures ou pieds en planche pour les malades amputés.
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Le gouverneur de la Région de Maradi, M. Zakari Oumarou qu’accompagne le président de la Délégation de Maradi, M. Ibrahim Miko, a exercé son droit de vote au bureau N°30 de Dan Goulbi, dans le 2ème arrondissement. A sa sortie du bureau de vote, il s’est exprimé en ces termes : «Je constate avec vous que toutes les dispositions ont été prises pour que ce scrutin du 2ème tour se déroule normalement et les électeurs commencent à venir», a-t-il dit. M. Zakari Oumarou a ajouté qu’il fonde l’espoir que la population électorale se mobilisera davantage pour que ce scrutin connaisse un succès.
Pour le gouverneur de Maradi, notre pays est mûr en démocratie et en matière d’organisation des élections. Cette fois-ci aussi, poursuit-il, «nous allons confirmer cet atout que le Niger a réussi à avoir depuis trente ans». «Je lance un appel à tous les acteurs pour que chacun joue sa partition. Nous attendons de ce vote qu’il soit transparent, apaisé et que le meilleur gagne», a-t-il conclu.
Au point de vue affluence dans les bureaux de vote, elle est timide à l’heure de l’ouverture de bureaux de vote. Toutefois, elle atteindra sa vitesse de croisière à la mi-journée, vu l’enjeu et l’engouement des populations à accomplir leur devoir civique. L’ordre et la discipline étaient au rendez-vous dans tous les bureaux de vote où la seule préoccupation était d’exercer son droit. Les observateurs issus de différentes structures étaient visibles dans les bureaux de vote.
Tiémogo Amadou
ANP-ONEP Maradi
22 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Sept membres de son conseil municipal de Tchadoua viennent de déposer une motion de défiance contre le maire de la commune. La lettre qui aurait été écrite depuis bientôt 5 jours est parvenue seulement le 18 août 2017 au maire Sâadou Yahaya.
Dans leur motif de motion, les conseillers accusent d’une part le maire de bloquer la réalisation du marché international de céréales d’Aguié. D’autre part, ils suspectent le maire et ses proches parmi les conseillers de s’adonner à « des activités louches ». Enfin, les dépositaires de la motion reprochent à Sâadou Yahaya de prendre des décisions hors session.
Aussitôt en possession de la lettre portant motion de défiance, le maire a pris le taureau par les cornes et convoqué la session pour le mercredi 23 août 2017, convaincu que les accusions qui pèsent sur lui sont totalement infondées. Ainsi, relativement au premier grief qui lui est fait, à savoir le blocage des travaux de construction du marché international des céréales de Tchadoua, le maire se défend en disant que la mairie a octroyé le terrain et délivré l’acte de session y afférent. Par conséquent, elle attend juste les bailleurs de fonds pour le financement des travaux.
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Depuis quelques temps, le député Sani Atiya se répand sans retenue sur les réseaux sociaux, s’élevant contre une mesure administrative du Gouverneur de Maradi par-ci, chialant devant une « demande de justification » du fisc par-là, ou même tentant d’apporter des explications sur une prétendue cabale politique dont il serait l’objet. Trois vidéos successives dans lesquelles il a pratiquement tout dit, sauf la vérité !
Une communication pour le moins tapageuse dont le but est de convaincre les moins crédules des nigériens. Et mine de rien, il a réussi à embarquer ainsi tous les communicants de l’opposition politique et même de « respectables universitaires », autour de ce qui est perçu par l’écrasante majorité de l’opinion de Maradi comme étant de « manœuvres mensongères » !
Sur les traces de Sani Atiya…
Une communication hasardeuse et surtout compromettante, car sans le savoir et le vouloir, le jeune et fougueux député, a livré aux « inquisiteurs » de l’administration publique qui le pistaient déjà, tous les éléments à charge et à décharge contre sa personne et son « business ». Ainsi, en voulant impressionner le Gouverneur de Maradi qui lui intimait d’arrêter son opération controversée de « prêts » dans la zone de Djirataoua, Sani Atiya, en bon « arriviste », a cru bon d’étaler ostentatoirement sa richesse devant une caméra. Dans le bagou qu’on lui connait, il a égrené des dépenses de plusieurs milliards, faites dans le cadre de son « programme ». A Maradi où la réalité Physique de son commerce n’est ni visible, ni traçable sur le terrain depuis plusieurs années, ses révélations ont en effet soulevé bien de questions…
Ces mêmes informations ont été aussitôt captées par les radars de la DGI, de la DGD, du Parquet Général, de la HALCIA, de la BCEAO et du CINTIF. D’après des informations dignes de foi, toutes ces institutions seraient sur les traces du « Directeur Général des Ets Maman Laouali Sani », alias Sani Atiya. D’ores et déjà, par une lettre datée du 14 octobre, la Direction Générale des Impôts du Niger vient de le sommer de donner toutes les justifications sur les contradictions relevées entre ses déclarations d’impôts de 2018/19 et ses récentes révélations sur les réseaux sociaux. La Direction Générale des Douanes tirera sans doute au clair « l’affaire des 10 000 tonnes d’engrais » qui a défrayé la chronique à Maradi. La HALCIA, la BCEAO et le CINTIF, investigueront de leur côté sur l’origine de ses « milliards » et s’assureront qu’ils aient été gagnés légalement. Quant au Parquet Général, où une information serait déjà ouverte le concernant, il attendra certainement le moment idéal, immunité parlementaire oblige, pour lancer sa propre machine… Avec une telle cavalerie à ses trousses, nombreux sont les observateurs qui prévoient, un « destin tumultueux » pour le député de Maradi.
Un personnage controversé !
« … Le jeune homme n’a de respect pour personne : Ni pour ses ainés opérateurs économiques et hommes politiques, encore moins pour les intellectuels de Maradi qu’il n’hésite pas à tourner en dérision ». Vrai ou faux, c’est en ces termes qu’est décrit le personnage, par quelqu’un qui a travaillé sous sa coupe et dont nous taisons l’identité. En effet, c’est connu de tous, Sani Atiya critiquait régulièrement sur les ondes locales les responsables des syndicats des commerçants de Maradi qu’il accuse de mollesse et d’incompétence ; des gens pourtant unanimement connus pour leur leadership incontestable en la matière. Quant aux politiciens de Maradi, ils en prennent régulièrement pour leur grade et nombreux, pour éviter de lui répondre, ont fini par lui coller l’étiquette du « parfait indiscipliné », au vu de son incapacité à « rester tranquille ».
Avec les intellectuels de Maradi, les relations n’ont jamais été au beau fixe. Dopé par l’argent et rongé par un irrésistible complexe, celui de leur ressembler, il les prend quotidiennement en chasse dans ses diatribes interminables. Kassoum Moctar, Ibrahim Yacouba, Kalla Hankourao et bien d’autres figuraient parmi ses cibles favorites. Résultat : Aujourd’hui, il n’y a personne à Maradi pour voler à son secours.
Seul et isolé !
Aussi Paradoxal que cela puisse paraitre, le Gouverneur Zakari Oumarou, était jusqu’à une date récente, l’un de ses rares « soutiens » dans la région. Celui-ci on le sait, a volontairement trainé les pieds pour ne pas envoyer son dossier relatif à « l’affaire des 10 000 tonnes d’engrais » à la justice, alors que sa hiérarchie l’y autorisait. C’était au moment où Sani Atiya frappait discrètement à la porte du PNDS pour négocier un « retour au bercail ». Mais c’était sans compter avec la vigilance de la coordination régionale du parti rose qui a fermement écarté cette éventualité. En désespoir de cause, il partit fonder son parti ADEN Karakara.
Malgré ses innombrables soutiens sur les réseaux sociaux, Sani Atiya est aujourd’hui un homme politiquement seul, voire isolé. Son « poids » sur l’échiquier politique régional est aujourd’hui totalement aléatoire. Il sait mieux que quiconque que la conquête de son siège de député à l’Assemblée Nationale, l’est encore davantage. Aussi, connaissant son parcours, même à l’opposition dont il se réclame à présent, les autres leaders le regardent avec méfiance et circonspection.
« Il ne peut en être autrement, pour quelqu’un qui a laissé ses propres frères, même père, même mère, dans le dénuement total et se permet de jeter chaque jour de l’argent par la fenêtre », conclut à propos du personnage, ce quinquagénaire du quartier Bagalam qui l’a vu naitre, grandir et s’enrichir !
Elh Kaougé Mahamane Lawaly, Le Souffle de Maradi
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Le Rassemblement Démocratique et Social (RSD-Gaskiya) a tenu le samedi 05 septembre 2020, à Maradi, son 4ème Congrès Ordinaire. Placé sous le thème « promotion de la jeune génération », ce congrès se veut aussi celui de « la jeunesse et engagement politique pour la redynamisation du RSD-Gaskiya ».
La rencontre de Maradi a vu la participation de toutes les structures du parti des huit (8) régions, la présence des partis alliés et de nombreux sympathisants venus soutenir ce parti dont le président, M. Cheiffou Amadou reste et demeure plus que populaire.
Deux points sont à l’ordre du jour de ce congrès. Le premier concerne la vie du parti, à travers la révision du statut et du règlement intérieur pour animer les structures à tous les niveaux. Le second sujet concerne les élections.
Dans le discours d’ouverture qu’il a prononcé, le président du Parti, Cheiffou Amadou n’a pas caché sa satisfaction, vue la mobilisation des partisans et sympathisants de ce parti. Ce qui l’a amené à dire que c’est là l’illustration du degré de confiance qui existe entre le parti RSD-Gaskiya et les populations de Maradi. « C’est un vieux contrat de confiance dont nous sommes fiers », a-t-il soutenu, tout en réitérant sa reconnaissance vis-à-vis des militants et de la population de Maradi. Il a indiqué que ce congrès se tient dans un contexte national et international complexe, caractérisé par la concurrence entre les hommes et les nations pour la rareté des ressources, la pandémie du COVID 19 qui freine la croissance et le développement économique des pays du monde, accroissant du coup la pauvreté. Pour lui, les seize années de vie de son parti constituent la vie appréciable d’un parti politique. « Au fil du temps, nous avons engrangé des expériences individuelles et collectives de l’écoute des besoins de notre peuple et de la capacité précise de notre pays, le RSD-Gaskiya a tiré des leçons et inventé son art de faire de la politique dans notre pays », a-t-il dit.
Pour lui, le moment est venu pour passer la main à la nouvelle génération d’hommes politiques. Le RSD-Gaskiya, poursuit-il, entreprendra cette évolution avec méthode pour faire en sorte que les plus anciens encadrent efficacement les plus jeunes afin de leur passer la main. C’est pourquoi il a invité de vive voix les jeunes à prendre d’assaut ce cadre pour s’approprier du parti.
Cheiffou Amadou a proposé pour les prochaines élections que le RSD-Gaskiya ajourne sa candidature à l’élection présidentielle et en lieu et place l’accent sera mis sur la conquête du pouvoir parlementaire. « Car, il ne sert à rien de courir derrière deux lièvres à la fois », a-t-il dit, étant entendu qu’il a concouru à plusieurs reprises à l’élection présidentielle sans succès. « Nous comptons sur votre engagement pour réussir la nouvelle direction dans laquelle nous nous sommes engagés », a-t-il dit. Il a indiqué que plusieurs candidats ont approché son parti pour son soutien à l’élection présidentielle. C’est-dit-il au congrès d’en décider à soutenir celui qui est plus proche du RSD-Gaskiya.
Plusieurs résolutions et une motion de remerciement ont sanctionné les travaux de ce congrès. Au niveau de la première résolution, relative à la réforme du statut et du règlement intérieur, le congrès donne mandat au Bureau Exécutif National de procéder à une révision des statuts et du règlement intérieur en liaison avec les régions. Dans la deuxième résolution, relative au renouvellement du Bureau Exécutif National (BEN), le congrès renouvelle le mandat des membres du BEN actuellement en cours, donne mandat au BEN de pourvoir aux postes vacants en coordination avec les régions en tenant compte de l’expérience et des aptitudes des militants. Dans la troisième résolution, relative aux élections, le congrès décide au niveau des élections locales et régionales que les structures régionales peuvent contracter des alliances localement avec d’autres formations politiques. Au niveau des élections législatives, les rassemblements régionaux doivent impérativement transmettre au BEN les listes des candidats aux élections législatives au plus tard le 15 octobre 2020.
Au niveau des élections présidentielles, le congrès donne mandat au BEN de négocier les détails de l’accord électoral qui sera signé par les deux partis.
Enfin le congrès félicite et remercie le Rassemblement Régional de Maradi (RARE) qui n’a ménagé aucun effort pour soutenir et encourager les membres de l’organisation qui ont travaillé pour la réussite de ce congrès, les membres des différentes délégations qui ont fait le déplacement, la sécurité, les forces de l’ordre et tous ceux qui ont de près ou de loin contribué à la réussite de ce congrès.
Tiémogo Amadou
ANP-ONEP Maradi
09 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Comité de coordination des cadres de concertation de l’Entente Intercommunale des départements de Téssaoua-Aguié- Gazaoua (ENITAG) a officiellement lancé ses activités le jeudi 28 novembre dernier. La cérémonie de lancement s’est déroulée à Tessaoua avec l’appui de l’ONG Save The Children.
Les objectifs poursuivis à travers l’installation de ce comité sont entre autres, l’appropriation par les communautés de l’espace de la gestion des questions relatives à la santé et nutrition après le départ de Save the Children qui auparavant prenait ces questions en charge. Il s’agit aussi de promouvoir un échange d’expériences en matière de mobilisation de ressources pouvant être utilisées pour prendre en charge les évacuations sanitaires, les malnutritions aigues. Il y a aussi la question du renforcement des relations entre les communes pour créer davantage des liens de solidarité. Le Comité de coordination des cadres de concertation aura en charge la définition et la défense des objectifs communs, la promotion de la santé et de la nutrition dans tout l’espace des onze communes de l’ENITAG. Enfin, ce cadre doit être un instrument d’information, de formation et d’animation de coordination des actions transversales des cadres de concertation de l’espace.
En ouvrant ces travaux, la représentante du Gouverneur de la Région de Maradi, Mme Issoufou Haoua a indiqué que la mise en place de ces cadres de concertation s’inscrit dans le cadre de l’appui au renforcement du mécanisme d’appropriation des activités santé/nutrition par les communes à travers le suivi du plan de reprise, avec la participation de la diaspora et du secteur privé. « Ces cadres visent à optimiser les efforts des communes dans la reprise des activités dont celles de santé et nutrition » a-t-elle dit. En outre, elle a souligné que la passation des activités de santé nutrition aux collectivités territoriales cadre parfaitement avec les priorités des plus hautes autorités du pays. Madame Issoufou Haoua a salué les efforts de l’ONG Save the Children, sous financement du service d’aide humanitaire et de protection civile de la Commission européenne. Enfin, elle espère que cette collaboration qui lie l’ONG Save The Children aux services de santé, aux autorités administratives, municipales et coutumières ainsi qu’aux communautés de la région de Maradi, contribuera à l’atteinte de résultats à travers les respects des différents engagements de toutes les parties.
Déjà, plusieurs actions sont à mettre à l’actif de ce cadre de concertation qui, selon son point focal, a mené des missions de sensibilisation au niveau de tous les CSI relevant de leurs communes sur les nouvelles thématiques afin d’amener les populations à s’en approprier. Il s’agit entre autres de la réparation, la dotation en carburant et le recrutement d’un chauffeur du corbiard de l’hôpital de District de Tessaoua, l’initiation de la collecte de vivres pendant les récoltes pour la prise en charge des malades ou des évacuations. Le cadre a aussi mené des actions visant à interdire la vente des micronutriments à travers une décision du préfet et des opérations de saisie pour que ces produits parviennent effectivement aux enfants malnutris.
L’initiative « Une (1) tasse de mil, une (1) vie » qui est aujourd’hui à sa deuxième phase fait partie des actions des cadres de concertations de l’ENITAG. Cette phase a permis de récolter 4.722.000FCFA, le double de cette somme a été versé au comité par l’UNFPA au titre de sa contribution. Cette collecte a permis la prise en charge des évacuations sanitaires sur l’hôpital de Maradi ou de Zinder, l’achat des poches de sang pour les malades et la prise en charge de certains frais médicaux.
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La Direction Générale des Affaires Politiques et Juridiques (DGAPJ) organise à Maradi du 24 au 25 novembre 2020, un atelier de formation des autorités administratives et judiciaires et des responsables des Forces de Défense et de Sécurité sur les règles du maintien de l’ordre et le respects des droits de l’humains en période électorale. Financé par la coopération suisse à travers le Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD), cet atelier a pour thème «Les règles de maintien de l’ordre et de respect des droits humains en période électorale». Cette formation a pour objectif de contribuer à l’amélioration des conditions de maintien de l’ordre et du respect des droits humains.
En ouvrant ces travaux, le Secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Maradi, M. Sanoussi Sani a indiqué que cette formation illustre les appuis combien importants et multiformes que la coopération suisse ne cesse d’apporter à l’Etat du Niger, particulièrement dans le cadre de l’organisation des élections libres, transparentes, inclusives et apaisées. Pour lui, les périodes électorales constituent des moments très sensibles compte tenu des enjeux qu’elles comportent pour les différents acteurs impliqués. «Cela traduit la pertinence d’organiser un tel atelier qui répond parfaitement au souci des plus hautes autorités de notre pays, au rang desquelles, le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou» a-t-il dit. M. Sanoussi Sani a indiqué que eu égard aux rôles que les participants à cet atelier sont appelés à jouer, il s’avère plus que nécessaire de renforcer leurs capacités sur le respect des règles du maintien de l’ordre public et des droits humains.
Le Directeur Général des Affaires Politiques et Juridiques (DGAPJ), M. Dagoul Malam N’Goudo a soutenu que les objectifs de cette rencontre est d’améliorer les connaissances des participants sur le rôle des FDS avant, pendant et après les opérations électorales, de comprendre et s’approprier les règles spécifiques de maintien de l’ordre en période électorale. Cette rencontre sera animée par le commissaire Moussa Souleymane INNA, chef de division Etudes, réglementation et statistiques à la Direction de la sécurité publique et le Commissaire Abdou Moumouni Sadou, commandant Adjoint du Groupement des Compagnies Nationales de Sécurité (GCNS).
La représentante du Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD), Mariama Yacine a indiqué que son institution continuera à soutenir la CENI pour que le citoyen électeur puisse exprimer son choix sur les prochains dirigeants du pays, dans un cadre démocratique, libre et transparent, loin de toute forme d’intimidation et de pression.
Tiémogo Amadou, ANP-ONEP Maradi
25 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur Général de police, Issoufou Mamane a effectué, le mardi 24 octobre dernier, plusieurs visites au niveau des magasins de stockage appartenant aux grands importateurs de la ville de Maradi. Il s’agissait pour lui, le président du Conseil de Ville de Maradi et celui du Conseil régional de vérifier la disponibilité des produits alimentaires dans les magasins et sur le marché. C’est ainsi qui le controleur général de police Issoufou Mamane s’est successivement rendu au niveau des magasins de stockage de ORIBA, ADELCO, des Etablissements Moussa Kalla Transa et aux Etablissements Yahaya Kaché.
Dans tout ce périple, le gouverneur a trouvé par-ci des magasins à moitié vides, par-là totalement vides, avec pour explication, l’attente d’un convoi déjà en route pour reconstituer les stocks.
A l’issue de cette visite, le gouverneur a indiqué que quelques pistes se dégagent. « Nous avons déjà pris en compte, l’arrivée au niveau de la Douanes de plus de 2000 tonnes de riz. En principe c’est une quantité largement suffisante si elle est uniquement destinée à la consommation locale », a-t-il dit. « Contre toute attente, poursuit-il, le tour que nous avons fait nous a permis de constater que cette quantité de riz importée n’est pas consommée dans la région, mais plutôt exportée ailleurs ». Selon, le Gouverneur de la Région de Maradi, les explications reçues des importateurs font état du ravitaillement des marchés départementaux de la région et ceux de Maradi. « Au regard de la disponibilité sur le marché, nous estimons que nous avons une grande quantité pour la consommation de la région de Maradi », a-t-il estimé.
« Cependant, nous avons instruit le directeur régional du Commerce pour qu’il fasse un contrôle au niveau des marchés de la ville de Maradi, mais également au niveau des départements pour corroborer les affirmations de ces importateurs » a-t-il ajouté. Toutefois, le gouverneur a précisé que ce contrôle va porter sur la disponibilité des produits, la qualité, le poids des sacs et sur le prix. Car, explique –t-il, « nous avons une idée des prix au niveau des grossistes et le prix de vente sur les marchés ». Le controleur général de police Issoufou Mamane a enfin annoncé la poursuite de ce contrôle aussi bien au niveau des importateurs grossistes qu’au niveau des semi-grossistes, et des détaillants.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
Source : https://www.lesahel.org/
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A l’image des autres régions, les bureaux de vote pour les élections locales et régionales ont ouvert tôt ce matin à Maradi. Le Secrétaire général du gouvernorat de Maradi, M. Soumana Karimou qu’accompagnent le président de la délégation spéciale de Maradi, M. Ibrahim Miko dit Angoula et plusieurs autres personnalités s’est rendu à l’école Goulbi dans l’arrondissement communal Maradi 3 afin de donner le coup d’envoi des opérations.
Le matériel et les différents démembrements de la CENI étaient sur place. Un problème et non des moindres a été vite détecté quand le président de la délégation spéciale de Maradi s’est rendu dans l’isoloir pour accomplir son devoir de citoyen et donner par là même le coup d’envoi des opérations de vote. En effet, il a constaté sur le bulletin de vote des conseillers de ville qui lui a été remis, l’absence d’un parti politique en compétition sur ledit bulletin de vote. Après vérification, cette erreur touche l’ensemble des bulletins de vote des bureaux de la commune III de Maradi. Les opérations de vote ont immédiatement été suspendues, le temps de remédier à ce problème.
Selon le Président de la CENI régionale de Maradi, Maitre Hamadou Zada Harouna, les opérations de vote sont suspendues seulement pour la commission de l’arrondissement communal Maradi 3, mais elles se poursuivent dans les autres arrondissements communaux. «Nous sommes en contact avec Niamey où des bulletins régularisés seront acheminés d’un moment à l’autre» a-t-il prévenu. Toutefois il a invoqué une éventualité, celle de la décision du Président de la Commission Electorale Nationale indépendante qui demandera de reprendre carrément le vote demain ou après-demain au niveau de cette commune.
Pour le reste de la Région, il est formel, tout se passe sans problèmes majeurs. «Il est juste signalé par-ci par-là quelques manquements qui sont vite résolus. Vous constatez que nos véhicules de pool sont tous là, ce qui signifie que tout va pour le mieux» a-t-il rassuré. Maitre Hamadou Zada Harouna, reconnait que dans toute œuvre humaine, des erreurs se glissent. Relativement aux retards constatés dans l’ouverture de certains bureaux de vote, le président de la CENI régionale a indiqué que c’est juste un problème d’organisation de la commission locale parce que tous les présidents communaux ont été libérés la veille dans la matinée. Enfin, Maitre Hamadou Zada Harouna a soutenu que cet incident n’entachera en rien la régularité du vote et appelle les électeurs à exercer leur droit de vote calmement.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
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La Commission nationale des droits humains (CNDH) est au terme de sa mission d’investigation dans la région de Maradi, conduite du 6 au 13 octobre 2019 par son président, Pr Khalid Ikhiri. L’objectif principal de cette mission est de s’informer de la situation des droits de l’homme dans la région. La mission a visité plusieurs services de l’Etat dans la ville de Maradi et a eu des séances de travail avec les Préfets, les Maires, les président des tribunaux et les régisseurs des maisons d’arrêts d’Aguié, de Dakoro, de Guidan Roumdji, de Madarounfa, de Mayahi et de Tessaoua et s’est entretenue avec les détenus. Elle a également visité la briqueterie de Jiratawa, le Centre Léproserie de Danja, le centre de rééducation et de réinsertion des jeunes de Dakoro et le site de transit des réfugiés de Guidan Roumdji.
Le document de synthèse établi à la fin de cette mission, révèle que sur le plan sanitaire, la ville de Maradi dispose d’infrastructures adéquates pour accueillir et prendre en charge les malades surtout avec l’opérationnalisation imminente de l’hôpital de Référence. Nonobstant, le personnel soignant du Centre Hospitalier Régional déplore l’insuffisance de sensibilisation de la population qui se réfère tardivement au Centre en cas de maladie. Pour ce qui est de l’éducation, la rentrée est certes effective, mais on déplore l’insuffisance du personnel enseignant, administratif et technique, des moyens logistiques et matériels à tous les niveaux. Quant à l’Université dan Dicko Dankoulodo, elle fait face à une multitude de problèmes et ne dispose que d’un seul amphithéâtre.
Au niveau des tribunaux, la mission de la CNDH a relevé, la nécessité absolue d’accélérer la mise en place des Cour d’appel pour la tenue régulière des assises et la célérité dans le traitement des dossiers en appel. Aussi, il se pose le problème de sécurisation. A titre d’exemple, le Tribunal de Madarounfa et la résidence du président ne disposent pas de mur de clôture. Enfin, la mission a noté l’insuffisance des ressources techniques, financières et humaines.
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Le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat a organisé, du 11 au 13 Août 2022 à Maradi, un atelier de renforcement des capacités des responsables régionaux des services techniques déconcentrés de la région sur la théorie du changement.
Dans son discours de clôture, le secrétaire général du gouvernorat de Maradi, M. Saadou Ibrahim a salué cette initiative du Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat, celle d’étendre le renforcement des capacités au profit des cadres des administrations déconcentrées de l’Etat. « En élargissant vos formations aux responsables des services déconcentrés, vous satisfaisiez un besoin et une forte demande longtemps exprimée par les concernés » a-t-il dit. Il a rappelé qu’au Niger, les niveaux régional et local sont à la fois les lieux de mise en œuvre des politiques publiques et des lieux de conception et d’élaboration des programmes et projets. Pour lui, vue l’importance de la tâche, une expertise de qualité et de haut niveau a été mobilisée par le haut- commissariat avec deux experts pour l’animation de cet atelier.
Le secrétaire Général du Gouvernorat de Maradi a rappelé que le Niger dispose de beaucoup de documents d’orientation qui intègrent les objectifs du Développement Durable et mettent un accent particulier sur comment obtenir des résultats de développement, autrement dit les « changements » qui doivent s’opérer sur la société nigérienne. « Ces objectif, je dirais ces changements ne peuvent être atteints que si les politiques publiques sont bien formulées. Et cela requiert des cadres en mesure de le faire » a-t-il dit. Il reconnait qu’une bonne formulation des politiques publiques, des programmes et projets reste donc un défi pour le gouvernement d’où l’adoption de cette nouvelle approche, la théorie du changement à laquelle désormais le recourt doit être systématique.
M. Saadou Ibrahim a précisé que le recours à cette nouvelle approche tient du fait qu’aujourd’hui, les projets et programmes ont des exigences en terme de résultats du fait des conditionnalités des bailleurs, de l’éveil des populations qui demandent des comptes aux dirigeants mais aussi de l’émergence d’une société civile qui exerce de plus en plus son rôle de contrôle citoyen.
A l’endroit des participants il leur a indiqué qu’il est essentiel dans la formulation des politiques, programmes et projets, d’entrevoir les changements escomptés ainsi que la méthodologie utilisée pour les atteindre. « Je suis persuadé que la participation à cet atelier vous apportera une valeur ajoutée dans la conception et la mise en œuvre des politiques, programmes et projets » a-t-il conclu.
La représentante du Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD), Mme Mariama Yacine n’a pas manqué de saluer l’exemplarité du partenariat entre la Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat et le Consortium GSFA Swissaid mandataire de la mise en œuvre du PAGOD, qui est financé par la coopération suisse au Niger. « Ce partenariat date d’août 2021 suite à la signature d’une convention de mise en œuvre d’une activité visant à développer les performance des administrations publiques et à améliorer la qualité du travail parlementaire au Niger » a-t-elle rappelé. Pour elle, les activités ont été réalisées dans les normes depuis la signature de cette convention, répondant parfaitement aux sollicitations de l’Etat en matière d’amélioration de la qualité des services publics. Cela traduit le souci permanent de la recherche de la qualité et du professionnalisme qui animent les responsables de cette institution, a-t-elle poursuivi. Elle a estimé que cet atelier a permis sans nul doute d’outiller les responsables régionaux sur la méthodologie et les techniques d’élaboration d’une théorie de changement en vue de contribuer à la bonne formulation des politiques publiques , programmes et projets de développement. Elle a enfin rappelé le fort engagement de la coopération suisse à soutenir le Niger dans le cadre du processus de consolidation de l’Etat de droit et de renforcement des institutions au service de la société.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
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Le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a organisé les 25 et 26 août 2022 à Maradi, un atelier de validation de l’Etude Stratégique pour la mise en place et le financement durable des organes de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE). Il s’agit au cours de ces deux jours de discuter de la pertinence et de la faisabilité des propositions en fonction des réalités du Niger et de dresser une feuille de route pour la mise en œuvre de celles retenues. C’est le Secrétaire général du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Moussa Maman qui a présidé l’ouverture de cet atelier en présence de plusieurs responsables de la région de Maradi.
D’après le Secrétaire général du Ministère de l’hydraulique et de l’Assainissement, le rapport de l’étude soumis à l’appréciation des participants est issu d’une consultation entre les acteurs du niveau central et ceux des quatre régions, Tillabéri, Dosso, Maradi et Zinder. «Il présente une analyse critique des activités menées en se référant au cadre législatif et règlementaire du Niger et à des expériences d’autres nations se trouvant dans des contextes similaires», a souligné M. Moussa Maman. Aussi, ce rapport porte-t-il des propositions de réajustement du cadre institutionnel et organisationnel, mais aussi des mécanismes de financement de l’approche GIRE.
Pour le Secrétaire général du gouvernorat de Maradi, M. Ousmane Kouré Jackou, la tenue de cette session de validation de l’Etude stratégique traduit la volonté politique des autorités de la 7ème République et leurs efforts inlassables dans la recherche des solutions durables aux différentes préoccupations de la Gestion Intégrée de Ressource en Eau pour le Niger en général et la région de Maradi en particulier. «Cette rencontre constitue une étape importante dans le processus de financement durable des organes GIRE en général et les Agences de l’Eau des sous bassins en particulier, telle qu’édictée par le cadre législatif et réglementaire au Niger pour la gestion intégrée des ressources en eau», a-t-il ajouté.
M. Ousmane Kouré Jackou a en outre relevé que par ce texte, le gouvernement de notre pays confirme le choix de la GIRE comme approche de gestion durable de ses ressources en eau et cela conformément à la déclaration de Politique Générale du Gouvernement présentée par M. Ouhoumoudou Mahamadou, Premier ministre, Chef de Gouvernement. Il a en effet, estimé qu’au regard de l’importance des enjeux liés à l’ordre du jour et des spécialistes du domaine réunis à ce sujet, des propositions probantes sortiront de ces plénières.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
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Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Adamou Mahaman a présidé le vendredi 18 novembre 2022, à Maradi, deux ateliers couplés, celui du plan d’action sectoriel et l’atelier de renforcement de capacité des correspondants informatiques chargés de la collecte des données.
Ces deux ateliers sont d’une importance capitale pour le Ministère de l’hydraulique et de l’assainissement et revêtent une attention particulière pour les autorités de la 7ème République. Selon le ministre de l’Hydraulique et de l’assainissement, l’alimentation en eau potable des populations et de leur cheptel ainsi que l’accès aux infrastructures de base occupe une place de choix dans la Déclaration de Politique Générale de M. Ouhoumoudou Mahamadou, Premier ministre, chef de Gouvernement. Pour lui, l’eau et l’assainissement constituent le tremplin incontournable pour la croissance du Niger, un pays sahélien. « C’est pourquoi les autorités nigériennes ont consacré une attention particulière au secteur de l’eau et de l’assainissement à travers le programme de la renaissance Acte 3 », a-t-il dit. Ce programme prévoit sur la période 2021-2025 des réalisations suivantes : 30.000 équivalents point d’eau en milieu villageois, 5000 équivalent point d’eau en milieux pastoraux, l’optimisation des centres intégrés du périmètre de la société de patrimoine des eaux dont l’objectif est d’effectuer un peu plus de 400.000 branchements particuliers et 10.000 bornes fontaines, l’amélioration des conditions d’hygiène par l’accès à des infrastructures d’hygiène adéquat d’où la réalisation de 50.000 ouvrages.
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a soutenu que le cadre sectoriel eau–hygiène-assainissement prévoit un mécanisme de financement comme outil de mise en œuvre ,et regroupant l’ensemble des partenaires techniques et financiers pour accompagner l’Etat dans la mise en œuvre des actions du domaine de l’eau et de l’assainissement. « Le pilotage de ce mécanisme s’appuie sur un plan annuel sectoriel du Ministère et constitue l’un des principaux objectifs de cette rencontre. Cette rencontre inclut les cadres des projets et programmes de certains partenaires des organisations non gouvernementales », a relevé le ministre Adamou Mahaman. Pour lui, le couplage de cet atelier à celui de renforcement de capacité des correspondants informatiques chargés de la collecte des données a pour but de faire la formation des formateurs en vue de la collecte de données et d’inventaire statistique de l’ensemble des ouvrages du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Cependant, le ministre Mahamane Adamou a déploré le fait qu’elles sont rares les collectivités territoriales qui peuvent donner avec précision le nombre d’ouvrages réalisés. L’objectif, a-t-il poursuivi, est de mettre en place un dispositif qui permettra aux différentes directions régionales, départementales et communales d’assurer la collecte de ces données pour qu’en temps réel on puisse avoir les statistiques fiables.
Il a rappelé qu’il y a quelques mois qu’ils ont pris des engagements au niveau de la région de Maradi qui bénéficie aujourd’hui de plus de 1,7 milliards de travaux d’urgence en cours. La ville de Maradi dispose de 21 forages et 17 disposent de groupes électrogènes. « A la date d’aujourd’hui dans le cadre du programme d’urgence du Président de la République, tous les 21 forages sont équipés en groupe électrogène, ce qui veut dire que les difficultés connues l’année dernière pourront s’amoindrir dorénavant », a-t-il espéré. Il a annoncé que les stocks de carburant pour leur fonctionnement seront constitués.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
Source : http://www.lesahel.org
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Une mission composée d’une quinzaine de députés membres de la Commission Affaires juridiques et institutionnelles (CAJI), conduite par l’Honorable Souley Dioffo, a séjourné du 10 au 11 novembre derniers, dans la région de Maradi, afin de constater de visu l’impact du Projet Filets sociaux sur les populations démunies, plus particulièrement celles des communes de Kornaka et de Gabi. Ces visites ont permis aux élus nationaux d’appréhender les effets bénéfiques des Cash Transfert et des Cash for Work, mis en œuvre par le projet Filets sociaux, ainsi que d’autres activités tout aussi importantes, à l’endroit des populations les plus démunies. Les députés nationaux sont sortis satisfaits de leurs visites sur le terrain.
La première journée de la mission parlementaire, dans la région de Maradi, s’est déroulée dans la commune de Kornaka où les députés ont visité 4 villages, à savoir Laléwa, Guidan Adamou, Batouré Maiguizo et Tagaza Idi. Lors de ces visites, les élus nationaux ont été informés des activités de Cash Transfert, de la mise en œuvre des activités d’accompagnement productif, et des PFE, ainsi que des activités et fonctionnement des associations villageoises d’épargne–crédit (AVEC), et celle des agents communautaires (Coaches,
Relais, comités de gestion des plaintes).
Les députés ont été agréablement surpris de l’intégration par les populations locales des sensibilisations menées par le service régional des Filets sociaux, à travers le Cash Transferts. Ces séances de sensibilisation en vue d’un changement de comportement ont porté sur 8 thèmes, à savoir, le lavage des mains au savon, l’allaitement maternel exclusif (AME), l’alimentation de complément de qualité, la malnutrition, la stimulation du langage, jouer avec les enfants, protéger les enfants contre les maladies, et soigner les enfants dès les premiers signes de maladie.
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Source : https://www.facebook.com/Le Souffle de Maradi
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La commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé le samedi 13 février 2021, une rencontre d’information et de sensibilisation sur les modalités des opérations de vote. Financée par le PNUD, cette rencontre vise à sensibiliser les acteurs électoraux.
A la cérémonie d’ouverture des travaux, Elhadji ATTAHIR Mahamat, Commissaire de la CENI, a demandé aux présidents des commissions électorales départementales de prêter beaucoup d’attention aux modules qui leurs seront dispensés afin de mieux servir sur le terrain.
Quant au Secrétaire général du Gouvernorat de Maradi, M. Soumana Karimou qui présidait la cérémonie, il a indiqué que le processus électoral est un fort moment déterminant et sensible pouvant conduire à une alternance démocratique, un engagement pris par les hautes autorités de la République. Pour lui, le thème retenu vient à point nommé au regard aux enseignements tirés des scrutins du 13 et 27 décembre 2020 dernier. «Ce qui m’amène à vous demander de suivre avec beaucoup d’attention les modules qui vous seront dispensés à l’occasion de cette rencontre», a-t-il dit. Convaincu de l’utilité de cette rencontre, Soumana Karimou a estimé que la sensibilisation qui suivra sur le terrain permettra aux différents acteurs électoraux de maitriser les opérations de vote. Ce qui aidera à réduire le taux élevé des bulletins nuls constatés lors des scrutins passés.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
16 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lors de la réunion de synthèse de la mission de préévaluation de la campagne agricole 2019 qu’il a menée dans la région de Maradi, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Kalla Moutari a longuement échangé avec l’assistance sur plusieurs questions socioéconomiques du moment. Sans langue de bois, il a attiré l’attention des uns et des autres sur plusieurs points.
Concernant la fermeture de la frontière avec le Nigéria qui a aujourd’hui encore des impacts sur nos populations, le ministre Kalla Moutari a précisé que le gouvernement n’est pas insensible et déjà des démarches de haut niveau sont engagées pour décanter la situation. Evoquant les raisons de cette fermeture de frontière, il a ajouté qu’il s’agit de la fraude organisée. « Il n’est pas bien pour un Etat d’être épinglé de cette façon » regrette-til. Le ministre a précisé que cette fraude n’est autre qu’une sorte de transit que nos Etats ont toléré pour des marchandises prohibées en direction du Nigéria. « Nous avons averti les opérateurs économiques sur le fait que tôt ou tard ce phénomène de transit de marchandises prohibées allait devenir un problème entre nos Etats», a-til rappelé. Pour lui, il est temps d’arrêter de faire le procès aux autorités nigériennes pour avoir cessé d’être complices de cette fraude. « J’ai évoqué cette question pour que nous prenions nos responsabilités. Pour que tout le monde sache ce qui est en train de devenir le fléau de la fraude dans notre pays et dans nos relations avec nos voisins» a-t-il averti.
Concernant l’école, le ministre et sa délégation ont profité pour visiter deux établissement scolaires de Maradi, emblématiques des problèmes de l’école nigérienne : le CES Bagalam qui compte 5.498 élèves et le lycée Dan Baskoré qui sont surpeuplés. Selon le Ministre, le CES Bagalam compte 5498 élèves sur un espace réduit. «Nous avons eu des difficultés à nous mouvoir, tellement la foule d’élève était compacte » a-t-il soutenu. Son inquiétude est qu’en cas d’incident quelconque dans cette école, un drame peut subvenir. «Il n’est pas normal que nos enfants étudient dans des conditions pareilles », a-t-il reconnu.
Revenant sur la principale raison de la surpopulation des établissements scolaire dans la ville de Maradi, le ministre indexera les maires qui se sont succédé et qui ont vendu les places publiques réservées à la construction de ces écoles pour se faire de l’argent. «Aujourd’hui il est impossible de construire des classes si ce n’est en hauteur. Et pour cela, il faut casser ce qui existe. Aujourd’hui pour construire une école il faut sortir du centre urbain », fait-il observer. Toutefois, le ministre Kalla Moutari a indiqué avoir demandé aux responsables du secteur de l’éducation de trouver des solutions à ce problème. « Cela passera par l’inventaire et le retrait des terrains illégalement vendus par la mairie », a-t-il déclaré, promettant de porter le message qu’il faut au Gouvernement pour que des mesures urgentes soient prises.
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Voilà un monsieur qui excelle à manger l’argent de l’Etat et même de ses pairs sans jamais effectuer ni livraison, ni paiement des engagements qu’il contracte. Figurez-vous que ce monsieur est celui-là même qui a grugé le Ministère de la Défense Nationale et aussi un opérateur économique de la place pour la construction des bâtiments de l’internat de jeunes filles de Moujia dans le département d’Illéla ; des bâtiments qu’il a offerts gracieusement (à titre de don personnel) à la région de Tahoua, pour dit-il accompagner les actions de le Président de la République Bazoum Mohamed. Quel baroudeur !
Pour l’heure nous ignorons le montant exact des fonds mis à la disposition de Khalif Security par Kalla Moutari Ministre de la défense Nationale en 2019 au moment des faits ni le montant exact de l’argent que Abdel-Kader Aboubacar Mamadou aurait pris comme avances. D’ores et déjà, remarquons que ce type est vraiment un champion, un arnaqueur qui a des ailes solides au vu des appuis dont il a bénéficié. En effet, pour ses affaires au Ministère de la Défense Nationale, le conseiller occulte à la Présidence de la République s’est appuyé sur des complicités au plus haut niveau. La plus somptueuse est cette lettre de recommandation en date du 26 Avril 2019 signée par le Ministre Kalla Moutari qui le présente en ces termes : «(Boubacar Mamadou Abdoul Kader)… a les compétences techniques et humaines pour appuyer notre département ministériel dans toutes offres de services de qualité et de sécurité à la pointe de la technologie ». Voilà comment en deux phrases le Ministre Kalla Moutari a monté de toute pièce un individu véreux pour le présenter comme l’un des premiers récipiendaires de marchés au Ministère de la Défense Nationale. Cette lettre constitue la toute première pièce de l’édifice de magouille mis en place par un arnaqueur professionnel comme jamais on ne l’a enregistré dans notre pays. Avec une entreprise quasi inexistante ou même insignifiante, ‘En tout cas bien connue par les nigériens) Kalla Moutari en a fait une société de haute facture. En tout cas, comme présentée par Kalla Moutari, une telle entreprise ne saurait réellement exister au Niger. C’est dire que le premier maillon du puzzle sur lequel il faudrait demander des comptes reste ce ministre qui a accepté délibérément d’octroyer une lettre de recommandation à une société fictive, inexpérimenté et conduite par un jeune étudiant boulimique à mort. Pourtant une expertise militaire sérieuse avait prévenu le Ministre de l’insuffisance notoire de cette entreprise à assurer véritablement la tâche qu’on voulait lui confier.
Soit.
Désormais muni de son papier «sésame ouvre-toi», le sieur des entreprises Khalil a bénéficié d’un gigantesque marché pour l’achat d’armes lourdes, de munitions, de blindés et même d’avion. Eh Allah ! Ce n’est nullement de consommables informatiques dont il est question ici. Il s’agit d’articles et de gadgets hautement dangereux, très sensibles à toutes manipulations ; des gadgets qui doivent être fournis dans la discrétion la plus totale. Il n’y a vraiment qu’au Niger où certaines magouilles peuvent prévaloir. C’est ainsi qu’il a donc bénéficié d’une avance de milliards de francs pour exécuter son marché. Les sources émanant des réseaux sociaux avancent le chiffre de 30% du montant du contrat, soit des milliards au vu de la taille du marché. Et, à la date d’aujourd’hui, ce monsieur n’a même pas livré une carabine au ministère de la Défense nationale !!!
Dans un pays en guerre où les militaires ne disposent ni d’armement conséquent ni de réelles motivations, voilà un individu qui met en branle toutes les prévisions faites dans le sens de renforcer les capacités opérationnelles de nos Forces de Défense et de Sécurité. Comme on le sait, c’est bien l’urgence de doter nos FDS de moyens à la taille de ceux de leurs adversaires qui les tuaient comme des mouches que l’Etat nigérien a tordu le cou à plusieurs budgets pour mettre cet argent à la disposition du Ministère de la Défense Nationale. En détournant cet argent, il s’agit ici d’un crime en bonne et due forme quand on se réfère aux soldats tombés sur le champ opératoire car ne disposant pas d’armes à la taille de celles de leurs adversaires. Combien d’hommes d’armes sont tombés dans de telles situations ? Au moment où l’urgence a été dégagée et précisée par nos militaires, l’Etat a pu concocter ce dont il disposait pour l’achat d’armement afin de contrecarrer les actes terroristes et djihadistes dans le pays. S’il vous plait, c’est cet argent qu’un individu ayant bénéficier de la complicité d’un ministre a rassemblé pour aller faire la bamboula, voyageant de capitale en capitale et séjournant dans des hôtels de grande facture. Cet homme n’est nullement seul dans son périple. En effet, ce fameux baroudeur a pu placer dans les clauses du contrat une disposition qui le mettait à l’abri de toute surprise. En effet selon l’acteur de la société civile qui révèle l’affaire, c’est lui-même qui a financé la prise en charge de l’équipe des officiers chargés de contrôler et d’attester de la qualité des gadgets fournis. Ainsi aurait-il donc fait voyage ces galonnés à ses frais avec très certainement des perdiems faramineux ; si ce ne sont que des perdiems car dans de telles situations, il s’agit plutôt de soudoyer les acteurs pour recueillir leur adhésion à la supercherie. Et, tous en sont conscients tant des sommes faramineuses mises en jeu que du caractère rocambolesque de cette affaire. On ne saurait par conséquent leur proposer des miettes pour leur clouer le bec. Eh Allah ! Tout ce beau monde mérite franchement d’être entendu par la justice car, à cause de leurs forfaitures, des milliers de familles nigériennes ont perdu des proches ; des familles endeuillées dont les veuves ne savent à quel saint se vouer. Eh oui, même les soutiens qui leurs sont accordés feraient l’objet de pratiques mafieuses.
Alors, c’est à se demander où est-ce que cet individu est passé avec cet argent car il n’a absolument rien livré encore. Aux dernières nouvelles, certains marchés rattachés à ce contrat auraient été tout simplement annulés par le nouveau ministre qui aurait trouvé trop de zones d’ombre, notamment par rapport au délai de livraison et à la qualité du matériel annoncé. Chemin faisant, dans le cadre des investigations ouvertes pour accrocher la destination de cet argent, certains enquêteurs auraient avancé les opérations de farotage de l’homme et de ses proches pendant la campagne présidentielle. Ainsi il se pourrait qu’une partie de cet argent occulte aurait servi à financer quelques actions de campagne du Pnds-Tarayya ! C’est véritablement là où le bât blesse et cause de profondes tuméfactions. Donc d’importantes personnalités seraient trempés dans cette magouille criminelle ?
Soit.
Une autre piste aurait été dénichée par les investigateurs. En effet, l’homme dans son élan de ‘’patriotisme’’ aurait tout simplement construit avec ses propres moyens le fameux internat des jeunes filles de Moujia dans le département d’Illéla, fief de l’ex Président Issoufou Mahamadou ; et, cet internat, l’homme Abdel-Kader Aboubacar Mamadou l’a offert gracieusement pour accompagner et renforcer les efforts du Président Mohamed Bazoum dans son plan de redressement du système éducatif nigérien. L’homme est non seulement un arnaqueur mais aussi un fin stratège. Par cet acte, il cherche très certainement une hypothétique protection auprès du président Bazoum Mohamed. En plein dans le mil. Ce subterfuge aurait très certainement abouti si l’homme était autre que Bazoum, un Président qui est accroché comme pas possible à son triptyque ou slogan de «Ba sani ba sabo» doublé de l’opération Boulala. Ainsi après avoir usé conséquemment de sa «Boulala» contre Ibou Karadjé et tout récemment contre un Ministre indélicat, on voit très mal comment le Président Bazoum Mohamed pourrait reculer face à une telle arnaque. Souvenez-vous qu’il s’agit du Ministère de la Défense Nationale, un département qui s’active de fort belle manière sur plusieurs fronts pour juguler une crise sécuritaire qui a été imposée à notre pays par des forces aux desseins occultes. C’est comme si un individu détournait des vaccins et des soins thérapeutiques en plein milieu d’une pandémie. Toujours à mi-parcours des enquêtes diligentées, voilà que l’on retrouve notre monsieur à l’origine d’une autre arnaque. En effet, les enquêteurs ont découvert que ce n’est nullement l’argent du Ministère de la Défense Nationale qui a servi au financement des travaux du fameux internat des jeunes filles de Moujia. Il s’agit cette fois-ci d’un abus de confiance car le sieur Abdel-Kader Aboubacar Mamadou est passé sur le dos d’un opérateur économique pour assurer la réalisation des travaux de construction. Certainement il comptait mettre la main sur le restant du pactole pour rembourser l’imprudent opérateur économique. En tout cas, l’homme attend toujours le paiement des engagements contractés par monsieur Abdel-Kader Aboubacar Mamadou. Figurez-vous que cet homme au nom kilométrique n’est personne d’autre qu’un jeune étudiant à l’époque de moins de trente (30) ans. Souvenez-vous de l’affaire du ministère de l’agriculture où un jeune de moins de 18 ans avait été monté de toute pièce par son propre père comme entrepreneur. Est-ce désormais la ligne de promotion de nos jeunes ? Quel serait l’avenir de nos jeunes dans un tel contexte ? Dans tous les cas, nous sommes ici face à un cas de détournement de deniers publics sans précédent. Et c’est encore le Ministère de la Défense Nationale qui en pâtit. C’est dire qu’à l’image de la Présidence de la République, le MDN est devenu un Eldorado où les gens s’enrichissent de manière effronté. Sauf que le cas de la Présidence a été réglé avec l’affaire Ibou Karadjé. Les nigériens attendent le dénouement de cette affaire Khalil security pour véritablement apprécier à sa juste valeur le degré de l’engagement du Président de la République quant à la lutte contre l’impunité et le détournement des deniers publics. Pour être complet sur ce sujet, Abdoul Kader serait un très proche parent d’un ancien ministre MNSD de la région de Dosso. La fortune ainsi créée servirait à mettre le département de Gaya sous l’escarcelle du PNDS. Le président régional de ce parti, Foumakoye Gado, serait un soutien de l’enfant de la commune rurale de Tanda.
Amadou Madougou
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Le Comité régional d’Agadez de Soutien au CNSP a organisé, hier jeudi 3 Août 2023 à Agadez, une marche suivie d’une déclaration pour soutenir le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Dans leur déclaration, les manifestants ont salué cette action patriotique des militaires avant de déclarer leur soutien entier et indéfectible. Les manifestants ont, à travers le Comité de Soutien au CNSP, tenu à dénoncer ce qu’ils ont appelé la mauvaise gestion qui a caractérisé le régime déchu.
La manifestation a débuté très tôt le matin où le regroupement a eu lieu au niveau du rond-point la Concorde d’Agadez. A partir de 9 heures, les manifestants se sont transportés à la zone de défense n° 2 d’Agadez où ils ont été accueillis par le Commandant. Sur leurs itinéraires, les manifestants n’ont eu de cesse de scander des slogans et des messages de soutien au CNSP.
Dans la déclaration lue à cet effet, les manifestants ont rappelé le contexte qui a conduit les militaires à prendre leur responsabilité. Il s’agit selon eux de la mauvaise gestion du pouvoir du régime déchu, notamment la question sécuritaire avec des centaines des pertes en vie humaines, civiles et militaires, malgré la présence importante des bases militaires étrangères dans le pays. Ils ont également dénoncé les rapports de coopération néocoloniaux qu’entretient la France avec le Niger. Les manifestants ont également décrié les flous qui caractérisent les différents contrats miniers signés avec des partenaires occidentaux, ainsi que tous les maux dont souffrent les Nigériens dans leur chair en lien avec la mauvaise gestion socioéconomique et politique du Niger par le régime déchu.
La population d’Agadez à travers cette manifestation a aussi exprimé toute sa consternation face aux sanctions prises par la CEDEAO et l’UEMOA à l’encontre de notre pays et son peuple. Elle exigé le départ sans délai de toutes les bases étrangères installées au Niger et demandé au CNSP de mettre fin à tous les liens et rapports de coopération néocoloniaux qui lient le Niger à certains pays occidentaux.
Face aux agissements de la CEDEAO et autres organismes régionaux, les manifestants ont exigé l’observance de la stricte neutralité dans la gestion de la situation actuelle du pays dont la résolution relève de la seule responsabilité et volonté du peuple nigérien. Le Comité de Soutien au CNSP demande aux militaires au pouvoir la libération de tous les détenus politiques dont les acteurs de la Sociétés Civiles. La population d’Agadez invite le CNSP à la révision de tous les contrats miniers et sécuritaire non profitables au Niger et de prendre toutes les initiatives en vue de la diversification des partenaires du Niger dans le domaine minier. Le Comité régional d’Agadez de Soutien au CNSP a invité l’ensemble des populations nigériennes à éviter tout acte et propos tendant à porter atteinte à l’unité nationale et à la cohésion nationale.
Ali Maman ONEP/Agadez
Source : https://www.lesahel.org
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Le Rassemblement des Jeunes Nigériens Patriotes (RJNP) a organisé, le samedi 28 octobre 2023, une marche de la révolution pacifique à la place de la résistance où il a rendu publique une déclaration suivie d’un concert. Il s’est agi pour cette organisation des jeunes, d’apporter son ferme soutien au CNSP en vue d’une transition paisible, sereine et sûre. A travers ce rassemblement, plusieurs activités artistiques et culturelles ont ravivé la place de la résistance. Cette marche pacifique a enregistré la participation de plusieurs jeunes de la capitale.
La cérémonie a commencé par l’exécution de l’hymne national «L’honneur de la Patrie» et l’animation au niveau de la base 101 par des artistes locaux et étrangers dont M. Kal, Idi Sarki, Mounass la Slameuse et Idrissa du Nigeria.
Le Rassemblement des Jeunes Nigériens Patriotes est une association des jeunes, créée à la suite de la première apparition du Chef de l’Etat, le président du CNSP, le Général de Brigade, son excellence Abdourahmane Tiani lors de son discours au soir du 2 août 2023. Ce discours a vivement suscité l’engouement de la population jeune, notamment l’appel du Chef de l’Etat à l’endroit du peuple nigérien, à la solidarité et à l’unité pour faire quitter les forces extérieures impérialistes et leurs complices de l’intérieur.
Livrant le contenu de la déclaration le Président du Rassemblement des Jeunes Nigériens Patriotes, M. Issa Inoussa a souligné que ses jeunes compatriotes et concitoyens, sont les brillants esprits de demain. Leur attention est particulièrement demandée aujourd’hui pour comprendre les intentions salvatrices du CNSP pour un Niger de demain radieux, « un Niger pour nous les jeunes d’aujourd’hui ».
« C’est le lieu de préciser que les véritables bénéficiaires des accomplissements du CNSP seraient les jeunes nigériens. Alors nous devons rester Patriotes et tolérants vis-à-vis des lourdes tâches qui pèsent sur les épaules de nos vaillants généraux et héros. Ils ont relevé le défi risqué et inédit de restituer au peuple nigérien sa liberté et sa sécurité. Leur coup d’état est un coup de grâce qui profite au peuple nigérien. Aussitôt, celui-ci leur a coûtés des coups bas, des contrecoups, et des coups de poing. Mais toutes ces manœuvres pernicieuses sont un coup pour rien. Du coup, le peuple nigérien, en général, fait un coup de chapeau au CNSP et lui donne son coup de main», a -t-il ajouté.
À cet effet, le RJNP s’inscrit sur cette logique pour apporter son soutien au CNSP en vue d’une transition paisible, sereine et sûre. « C’est ainsi que le soutien du RJNP au CNSP est ferme et inconditionnel. Nous accompagnons ses membres et son gouvernement de manière indéfectible dans toutes leurs missions pour que le Niger renaisse de ses cendres » a déclaré le Président national du RJNP.
Le RJNP a visé dans ce sens pour atteindre plusieurs objectifs dont celui de continuer à conscientiser et à sensibiliser la jeunesse nigérienne aux ardues et nobles tâches du CNSP ; à contribuer au dialogue national inclusif et de solidariser et conforter la jeunesse nigérienne dans sa position de soutien au CNSP. Des colloques, séminaires, conférences et débats sont prévus autour de l’éducation citoyenne de la jeunesse pour accompagner le CNSP dans tous les chefs-lieux de régions du Niger. « Le RJNP apportera son appui pour toute action sociale entreprise par le CNSP et son gouvernement », a conclu le Président du RJNP M. Issa Inoussa.
Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
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Le Comité Régional du Soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) de Tillabéri a organisé, le samedi 5 août 2023, une marche pacifique. Au cours de cette manifestation, les initiateurs ont réaffirmé leur soutien indéfectible au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie ( CNSP) dirigé par le Général de Brigade Abdourahamane Tiani.
Depuis la prise du pouvoir par les Forces de Défense et de Sécurité, regroupées au sein du CNSP, plusieurs structures régionales ont organisé des manifestations pour soutenir les nouvelles autorités nigériennes. Pour réaffirmer son soutien avec vigueur, toutes les forces vives de la nation de la région se sont regroupées au sein du comité régional de soutien au CNSP. Ce comité est composé des ressortissants de tous les départements de la région de Tillabéri.
Après cette marche, dénonçant les maux qui minent la région et le Niger en général, les manifestants ont approuvé et partagé de vive voix les raisons avancées par le CNSP pour renverser le régime de la 7ème République, notamment la détérioration de la situation sécuritaire, la mauvaise gouvernance, etc.
Lors de la déclaration rendue publique par le comité régional de soutien au CNSP, M. Hamadou Ali dit Larabou a rappelé que Tillabéri est l’une des régions les plus meurtries et les plus durement affectées par l’insécurité et ses conséquences néfastes sur le développement socio-economique de la Région. Il a ainsi cité, sans être exhaustif, la dégradation croissante de la situation sécuritaire, avec l’enlèvement et/ou l’exécution des innocentes populations ; la fermeture de milliers d’écoles et des centres de santé accentuant la vulnérabilité des populations ; le déplacement forcé des populations ; le ralentissement ou l’arrêt par endroits des activités économiques ; l’arrêt forcé des activités agro-sylvo-pastorales; l’intensification des conflits intercommunautaires ; la restriction de la circulation des personnes et des biens, fortement aggravée par les actions terroristes ; la perception forcée d’impôts, etc.
C’est pourquoi, M. Hamadou Ali dit Larabou a précisé que l’Association de la Jeunesse (AJT), les Opérateurs économiques, la Voix des femmes du Sahel (Bani Ma Dumi) de Tillabéri et l’ensemble des populations de ladite région, de l’intérieur comme de l’extérieur, épousent totalement les raisons susmentionnées pour avoir subi et subissant encore de plein fouet les affres du terrorisme qui leur sont infligées et ce, depuis plus d’une dizaine d’années. “Nous apportons notre soutien total au CNSP et à son président, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani et fondons l’espoir que les problèmes de Tillabéri seront rapidement pris à bras le corps afin que Tillabéri et le Niger en général recouvrent la paix, la sécurité, le vivre- ensemble et le développement”, a-t-il déclaré. Il a ajouté qu’après les événements du 26 juillet 2023, l’ancien régime et certains de ses partenaires exterieurs tels que la France tentent le tout pour le tout pour ramener ce régime sous lequel régnait l’insecurité avec leurs parfaites complicités. “C’est dans cette manoeurvre que la CEDEAO téléguidée par la France dans l’ombre prend des mesures drastiques contre nos populations et pire la CEDEAO prévoit une intervention Militaire contre notre peuple sous le prétexte de restaurer la démocratie. Mais de quelle démocratie parle-t-on? Une démocratie qui assiste au massacre du peuple sans rien faire? Une démocratie qui favorise la corruption, le détournement et la mal gouvernance? Chère CEDEAO si tu nous aime tant alors, envoies ton arsenal combattre le terrorisme et non nos populations. Nous ne voulons pas d’un amour toxique au service du colonialisme. Les populations nigeriennes en général et la jeunesse en particulier informe la France, la CEDEAO et tous autres pays complices que toute attaque contre notre pays est une declaration de guerre contre notre people. Nous ne sommes plus à l’heure de la manipulation, nous sommes des peuples conscients et avertis, alors nous sommes prêts à defendre notre souveraineté au prix de nos vies”, a-t-il déclaré.
Enfin, les initiateurs de cette marche ont remercié les peuples frères du Burkina, le Mali, la Guinée, etc… pour leur soutien fraternel et panafricaniste.
Abdoul-Aziz Ibrahim ONEP Tillabéri
Source : https://www.lesahel.org
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Des milliers de nigériens répondant à l’appel des acteurs de la société civile nigérienne, ont marché dimanche 20 août 2023 à la place de la concertation (Niamey) pour apporter leur soutien indéfectible au coup d’état du 26 juillet dernier. Cette exceptionnelle mobilisation à laquelle ont pris part les membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), s’est tenue le lendemain du second message à la Nation du nouvel homme fort du pays, Général Abdourahamane Tchiani. On pouvait lire au passage sur des pinçards des slogans anti français et européens qui caressent le départ immédiat de leurs troupes, ‘Labo Sano no’ en langue djerma, autrement dit, c’est la patrie, à bas les valets locaux entre autres. Dans le message livré pour la circonstance, le collectif des organisations de la société civile disait, je cite, « Depuis 2015, date à laquelle, à cette même place, le tristement célébre Issoufou Mahamadou, individu lugubre et machiavélique avait déclaré que «le Niger sera le tombeau de Boko haram», nos forces de défense et de sécurité sont sans répit. Ce individu sans foi ni loi a exposé notre pays à tous les périls pour son orgueil et par son incompétence. Notre Armée s’est retrouvée en première ligne, avec honneur et dignité face à cette insécurité au prix de très lourds sacrifices! Même l’énorme scandale du MDN, communément appelé le MDN Gate n’a pas eu raison de la détermination de nos braves soldats qui ont défendu vaille que vaille l’intégrité de notre territoire national. Cette guerre sans fin dans laquelle les pompierspyromanes de l’OTAN ont imposée aux Sahéliens a fini par édifier les forces de défense et de sécurité du Mali, du Burkina Faso et du Niger à prendre leurs responsabilités face à la détresse de leurs peuples », fin de citation. Nous vous proposons l’intégralité du message.
Compatriotes nigériens
Frères africains et respectueux du Niger
Merci de votre grande mobilisation à ce meeting du dimanche 20 Août 2023 à l’appel des organisations de la société civile (OSC). Ceci est une preuve manifeste de votre engagement pour la Patrie à sauvegarder notre pays le Niger, de tous les périls auquels il fait face aujourd’hui menaçant même son existence.
Le premier de ces périls est la déstabilisation qui nous est imposée par la France à travers l’OTAN suite à son intervention criminelle contre la Libye, et dont l’insécurité est le crime le plus visible, consubstantiel à l’assassinat de Kadhafi. Depuis cet crime odieux de Sarkozy et de l’OTAN, le Sahel est en proie à une insécurité généralisée se traduisant par :
- Assassinats de populations civiles,
- Rackets érigés en impôts,
- vols, viols et déplacements forcés des populations
de leurs terroirs ancestraux par les terroristes. Depuis le crime français en Libye, la paix a déserté toutes les regions du Sahel et en particulier de notre cher niger. Plus personne n’est en sécurité, en déhors des princes du regime déchu. Depuis 2015, date à laquelle, à cette même place, le tristement célébre Issoufou Mahamadou, individu lugubre et machiavélique avait déclaré que «le Niger sera le tombeau de Boko haram», nos forces de défense et de sécurité sont sans répit. Ce individu sans foi ni loi a exposé notre pays à tous les périls pour son orgueil et par son incompétence. Notre Armée s’est retrouvée en première ligne, avec honneur et dignité face à cette insécurité au prix de très lourds sacrifices! Même l’énorme scandale du MDN, communément appelé le MDN Gate n’a pas eu raison de la détermination de nos braves soldats qui ont défendu vaille que vaille l’intégrité de notre territoire national. Cette guerre sans fin dans laquelle les pompiers-pyromanes de l’OTAN ont imposée aux Sahéliens a fini par édifier les forces de défense et de sécurité du Mali, du Burkina Faso et du Niger à prendre leurs responsabilités face à la détresse de leurs peuples. Pour toutes les victimes de la barbarie terroriste je vous convie à dire une minute de prière pour le repos éternel de leurs âmes. Ameen. La nation n’oubliera jamais ses martyrs.
Ainsi donc, après le Mali du colonel Assimi Goïta, le Burkina Faso du Capitaine Ibrahim
Traoré, le Niger avec le Général Tchani Abdourahamane vient à son tour de stopper la spirale dans laquelle le cynique Issoufou Mahamadou et ses amis sanguinaires l’ont conduit. Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie est à la fois l’instrument et ll’organe politique au service du peuple nigérien dans sa lutte pour la reconquête de sa dignité, de son indépendance reelle et de sa souveraineté. Depuis le 26 juillet les Nigériens respirent et ont repris espoir ! Votre présence massive à cette manifestation traduit la symbiose et la synergie entre le peuple et le CNSP. C’est cette harmonie longtemps recherchée et aujourd’hui retrouvée entre notre peuple et ses dirigeants, qui vaut à notre pays la levée de boucliers de tous les impérialistes qui croyaient comme acquis les avantages à eux indûment attribués. L’autre suppôt, la CEDEAO, cette coquille vidée de toute dignité est ainsi utilisée comme bras armé des intérêts impérialistes contre le peuple souverain du Niger, avec des sanctions jamais égalées, les unes plus illégales que les autres, criminelles et cyniques, en dehors de tout texte legal. Quelle ignominie !
Dans cette violente agression contre notre peuple, la France impérialiste a fait montre d’un activisme débridé allant jusqu’à envisager le bombardement de notre pays pour soi-disant rétablir dans ses fonctions un président «démocratiquement élu».
Je vous demande : Bazoum a-t-il été démocratiquement élu ?
Encore : Bazoum est-il démocratiquement élu?
Plus fort : Bazoum est-il démocratiquement élu?
Merci.
Il semble que c’est au nom de la Démocratie que la France veut se cacher derrière la CEDEAO et des chefs d’États pantins pour attaquer notre pays et détruire notre valeureuse Armée , des compatriotes qui ont jugé utile de prendre la destinée de notre peuple dans sa quête d’indépendance et de souveraineté. Chers compatriotes, nous ne plierons pas ! Nous nous battrons jusqu’au dernier souffle, jusqu’à la victoire totale contre toute domination impérialiste. Aussi pour marquer cette volonté, nous vous invitons à accompagner fermement, sans violence aucune, le départ de toutes les forces armées françaises de notre pays. Pas un seul jour, pas une seule heure, pas une seule minute supplémentaire ne doivent être accordés à aucun soldat français sur nos terres après l’expiration des délais conventionnels tels que stipulés dans les dénonciations par le CNSP de tous les accords de défense qui lient notre pays à la France.
Nous nous organiserons en conséquence sur toute l’étendue du territoire national pour que cela soit ! N’oublions pas les forces armées d’autres puissances qui stationnent dans notre pays. Nous observons leurs attitudes face aux menaces d’agressions que la CEDEAO fait planer contre notre pays. Nous leur rappelons que le peuple nigérien sait faire la différence entre ses amis et ses ennemis ; entre ceux qui veulent coopérer avec lui dans le respect mutuel et ceux qui croient que les Nigériens ne sont pas suffisamment matures pour savoir ce qu’ils veulent.
Restons plus que jamais mobilisés pour accomplir la mission historique que nous commande ce combat générationnel.
Vive le peuple nigérien libre et souverain! Vive l’amitié entre tous les peuples de la CEDEAO! Vive la synergie entre les peuples malien, burkinabè, nigérien et algérien dans la lutte contre le terrorisme !
Vive le CNSP !
Vive la coopération entre tous les peuples épris de
paix et de liberté.
À bas les sanctions injustes, inhumaines, illégales,
illégitimes et criminelles de la CEDEAO contre
notre peuple !
La Patrie ou la mort ;
Nous vaincrons !
Je vous remercie.
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Voilà de longues années que les Nigériens ne pouvaient plus manifester, contrariés dans toutes leurs déclarations de manifestation au non d’arguties qui ne servent que d’alibis pour étouffer la démocratie et empêcher qu’une opposition qui lui dénie sa légitimité, pour montrer, par les mobilisations qu’elle peut faire, qu’on lui aura volé son pouvoir. Et gentil, le peuple s’y est soumis, acceptant de rester tranquille, sans rien forcer alors même que d’autres, plus acquis à la radicalité et peutêtre à la brutalité, voulaient, sans trouver hélas de leader à leur option, forcer. Presque la mort dans l’âme, le peuple à dut se remettre à la résignation, attendant, fataliste, que le bon Dieu pour lequel il prie, nuit et jour, le couvre de sa bénédiction pour lui faciliter la vie dans un monde devenu injuste. Et on est allé prier, jeûner. Ça a fait rire le monde entier mais pour le M62, Dieu a entendu ses cris de douleurs pour sauver un pays qui va mal.
En tout cas, qu’on y croit ou pas, selon les initiateurs de la marche, aujourd’hui l’autorisation de manifester ne leur aura été accordée que grâce à une telle précaution religieuse. Pardon, mais aussi par des avocats qui ont défendu leur cause, la cause de la liberté, devant les juridictions compétentes. Ce dimanche matin, alors qu’une fine pluie venait pour hypothéquer la réussite de la manif, et dissuader bien d’autres qui, en bons Sahéliens, pourraient renoncer à venir braver l’intempérie et rejoindre les manifestants les plus téméraires engagés qui plus de 11 années qu’il gère le pays dans le mépris de ce qu’ils peuvent vouloir et mériter.
Ce dimanche, jour de repos et de mariages, les Nigériens étaient nombreux à sortir dans les rues de la capitale pour crier leurs ras-le-bol afin de faire entendre leurs malaises, les souffrances qu’ils vivent depuis qu’un socialisme-bourgeois est venu gérer le pays pour plus enrichir les siens que pour soulager un peuple « meurtri », martyrisé, affamé à dessein. Pour cet homme – Issoufou Mahamadou – qui a brisé des familles et des hommes dans leur existence et dans leurs carrières, au-delà d’un peuple, l’on peut compter de milliers de familles et de personnes qui peuvent être prêts à le poursuivre, à lui demander réparation et des comptes devant la Justice. Il sait, pour des rancunes qu’il a pour des hommes, les méchancetés qu’il pouvait avoir, usant d’accusations infondées, fallacieuses, souvent immorales, pour les détruire, les stigmatiser et les mettre en marge d’une société qui n’a jamais connu un tel rabaissement du débat politique dans le pays. La colonne gigantesque et grouillante parcourait des artères de la ville pour converger vers le centre ville, au niveau de la Place de la Concertation, scandant des slogans hostiles au régime et à une France désormais malaimée dans le pays en particulier et en Afrique en général. A la place du meeting, les orateurs, avec véhémence, s’étaient attaqué à la gestion du PNDS et de ses alliés, mais aussi à la France, notamment à sa présence militaire douteuse dans le pays. Les deux étaient visés dans les récriminations que portait le M62 pour s’insurger contre une gouvernance que les Nigériens dans leur ensemble décriaient depuis des années sans être entendus, et sans même qu’on n’entende leurs colères, accusés toujours d’être instrumentalisés par un autre. De la gestion désastreuse du pays, aux injustices, en passant par les scandales qui ont émaillé la gouvernance socialiste et aux partenariats douteux, l’on ne compte que mille et une raisons pour lesquels, selon les acteurs de la société civile, le Lion pouvait mériter la mise en accusation qu’ils demandent aujourd’hui. Du chemin de fer préhistorique qui ne pourra jamais servir aux atteintes graves faites à la cohésion nationale et à la qualité de la démocratie, l’homme qui voulait forcer une image de lui-même dans l’Histoire, ne laisse au pays que de mauvais souvenirs qui le rendent d’autant plus impopulaire, que lui-même, prenne peur de son peuple pour vivre, même après le pouvoir, derrière les mêmes armes qui l’ont protégé pendant dix années d’absolutisme incarné.
On aura compris, par le tableau sombre du pays que décrivait le M62 que l’on ne saurait rien attendre de ces « pseudo-socialistes, brigands, mercantilistes, malfrats, [amateurs] et sans repère ». Mais dans cette manifestation, il y a autre chose. Tous les observateurs peuvent voir au moins trois drapeaux à côté de celui du Niger, brandis avec fierté par des manifestants exaltés par un patriotisme de bon aloi, heureux de se battre pour leur pays et de le soustraire des griffes d’un socialisme prédateur et d’un impérialisme étouffant. Il y a aussi, visible, le drapeau de la France, brûlé dans la manifestation de Dosso, ainsi qu’on peut l’observer ces derniers temps dans beaucoup de manifestations sur le continent, mais surtout griffés de signes qui traduisent les accusations de la part de la jeunesse de crimes, de meurtres, à l’endroit du peuple, par ses mépris pour les Africains mais aussi par ses complicités désormais connues avec le terrorisme, du moins par les accusations accablantes que le gouvernement malien peut avoir contre la France et que peuvent corroborer certains populations.
L’autre drapeau dont la présence dans la foule pousse à se questionner sur la volonté d’un peuple fier de lui-même et décidé à déterminer ses choix de partenaires stratégiques avec lesquels il peut désormais travailler, coopérer. Lorsque d’autres peuples, comme les Turcs, viennent en Afrique, respectant les peuples qu’ils rencontrent pour commercer avec eux d’égal à égal, ce n’est pas de la France, peu humble, qui fait toujours montre, dans ses relations, d’arrogance, tenue par ses relents colonialistes avec lesquels elle continue de nous regarder dans le rabaissement, qui pourra aider à consolider ses relations avec l’Afrique qu’elle est en train de perdre par la politique africaine d’Emmanuel Macron qui est hors de son temps et duquel la France peut se plaindre face à l’érosion de son influence sur le continent africain.
Clin d’oeil à la Russie…
Le chois fâche mais les peuples qui font le choix, sont souverains et adultes pour choisir par eux-mêmes et par eux-mêmes. La France a de quoi se fâcher et surtout à surveiller cet autre pays qui risque de tomber dans l’escarcelle d’une Russie qui lui dispute dispute bien d’espace dans ce qui était de son influence. La démarche est de mode. Elle a commencé au Mali où, face à l’incapacité d’une France bavarde à aller à l’essentiel pour vaincre militairement le terrorisme, le Mali est allé cherché un nouveau partenaire, la Russie en l’occurrence pour l’aider à sortir du trou dans lequel la France ne peut le sortir. Et depuis que la Russie est venue, peu à peu, l’armée malienne, prend confiance en elle-même et contrôle son espace, aidé par l’expertise russe que la France, médiatiquement, a tenté de discréditer, arguant qu’il s’agit de « mercenaires de Wagner » avec lesquels elle ne peut coopérer sur le même terrain de la lutte, sans doute plus pour ne pas se faire découvrir dans ce qu’elle mènerait de louche là et pour lequel on l’accable depuis des temps de complicité avec l’ennemi, avec le terrorisme, mais aussi d’exploitation illégale de ressources du soussol. C’est certainement pour cela que l’on peut entendre dans les slogans scandés, une « France terroriste » que peuvent rabrouer des cris de rejet de la foule surexcitée. Et la foule remontée contre une France incapable de faire l’effort d’écouter les peuples, d’écourter leurs souffrances et d’entendre leurs colères, copinant le plus souvent avec des dirigeants peu aimés des peuples, si souvent ce n’est pas elle qui les impose aux peuples par des élections irrégulières, tronquées, bâclées, non transparentes, se montre déterminée à faire sombrer cette France qui ne change pas. Les clins d’oeil, depuis que la France a déçu, se font presque partout. Après la Guinée et depuis un temps le Burkina Faso, partout lors des manifestations, les populations ne demandent qu’à aller vers la Russie pour nouer de nouvelles alliances militaires, quand celles avec la France, peu crédibles, ne peuvent donner des résultats.
On ne peut donc qu’être attentif à cette image du drapeau de la Russie qui flotte ce dimanche matin, indiquant des choix nouveaux auxquels aspirent les Nigériens, las d’un partenariat français infructueux.
Une nouvelle donne sérieuse…
Tant que la France ne tiendra pas compte du contexte nouveau, elle ne peut que ne plus avoir d’avenir sur le continent, et ne peut que tout perdre chez nous. Sur le continent monte une génération, une jeunesse qui n’a pas connu la colonisation et qui ne peut avoir les complexes par lesquels les aînés pouvaient se plier à elle et à sa « toutepuissance » aujourd’hui défiée.
La jeunesse ne veut plus de cette France. Et c’est clair. L’USN a enfin compris sa responsabilité historique pour rejoindre son peuple et ce qui a toujours été son combat : se mettre du côté des opprimés et de la vérité pour combattre le faux et le mensonge.
Gobandy
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Des milliers de personnes, militantes et militants du Front pour la restauration de la démocratie et la République (FDDR) qui est le regroupement des partis de l’opposition politique au Niger, ont battu le pavé, ce jour 4 mars 2017, pour dénoncer les travers du régime en place.
Partis de la Place Toumo de Niamey, en passant par le Rond point Eglise, les manifestants assommaient le régime d’Issoufou Mahamadou des slogans comme « Tayi-tawri, voleurs de 200 milliards, on n’a marre du Guri ». Tels sont entre autres slogans qui ont dominé le trajet parcouru par les manifestants, avant de se retrouver à la Place de la Concertation pour un meeting géant.
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Les marchés publics truqués sont une spécialité du régime tarrayiste. La combine dans l’utilisation des deniers publics se poursuit comme l’atteste cette commande sur fond de PV de réception préfabriqué au ministère de l’Élevage.
‘’Vice de procédure’’
C’est un scandale de plus qui vient alimenter le long fleuve des marchés publics truqués sous la Renaissance.
Les mauvaises habitudes dans l’utilisation des fonds publics inaugurées en 2011 sous Issoufou Mahamadou se poursuivent.
Bazoum Mohamed assure la continuité des pratiques corruptives héritées de son prédécesseur et mentor.
En novembre 2021, le Projet Intégré de Modernisation de l’Élevage et de l’Agriculture (PIMELAN), par le biais du ministère de l’Élevage, a émis le besoin de 7 millions de doses de vaccins contre la Péri- Pneumonie contagieuse des bovidés, 22 millions de doses de vaccins contre la Peste des petits ruminants et 29 millions de doses de diluant. Pour ce faire, l’appel d’offre international n°002/VACCINS PPRPPCB/ PIMELAN/2021 a été lancé.
Tout naturellement, plusieurs fournisseurs ont soumissionné dont les principaux sont :
MCI-Santé Animale du Maroc (1.572.800 $ US), Jovac Bio-Industries (1.158.900.000 FCFA), C A M A V E T S a r l (1.218.000.000 FCFA) et M é d i c a l I t e m (1.388.493.000 FCFA). Le 27 janvier 2022, le ministère de l’Élevage a annulé ledit marché pour ‘’vice de procédure’’. Voilà les faits.
Un PV de réception préfabriqué
De toute évidence, l’argument du ‘’vice de procédure’’ invoqué par le ministère de l’Élevage afin de faire annuler l’appel d’offre cité plus haut n’est qu’un artifice, une tromperie pour écarter certains soumissionnaires. Pour preuve, le 14 février 2022, le marché a été attribué à CAMAVET Sarl sans mise en concurrence. En d’autres termes, Jovac Bio-Industries, Médical Item et MCI-Santé Animale ont été purement et simplement exclues de l’appel d’offre. Il est évident que certains responsables du ministère de l’Élevage et du PIMELAN ont fait du faux comme l’atteste le procèsverbal de réception en date du 08 mars 2022. Sur ce document, il est clairement écrit que les commandes ont été livrées dans leur intégralité (53 millions de doses -vaccins et diluant-). Seulement, à l’analyse des imprimés du fret douanier de l’aéroport Diori Hamani de Niamey, il est aisé de constater que le procèsverbal de réception en question est un faux, il est en total déphasage avec la réalité. Sur la base des documents douaniers, l’on se rend compte que les quantités commandées n’ont pas touché le sol nigérien dans leur intégralité au moment où le fameux PV a été produit.
Toujours sur la foi des sources douanières, l’on découvre que CAMAVET continue de réceptionner des vaccins plusieurs semaines (au mois d’avril) après le vrai-faux PV de réception. Pour tenter d’endormir l’opinion nationale, le Coordonnateur national du PIMELAN, Ali Moha, a animé une conférence de presse le 30 avril 2022. Sauf qu’au moment même de cette sortie médiatique, plusieurs sources ont fait état de l’arrivée d’une cargaison de vaccins pour le compte de CAMAVET. Il ne fait aucun doute que le PV de réception a été antidaté. Il y a un faux manifeste dans cette affaire. Il faudra plus qu’une conférence de presse pour dissiper les zones d’ombre de ce dossier.
Vivement la lumière
On se rappelle de la célérité avec laquelle un ministre en fonction a été incarcéré (19 avril 2022) pour détournement présumé de deniers publics. Le président de la République a fait de la lutte contre la corruption l’une des priorités phares de son quinquennat. Autant dire que Bazoum Mohamed a du pain sur la planche. Le scandale des vaccins de la CAMAVET mérite toute l’attention du magistrat suprême.
Il y a faux et usage de faux voire même un pillage de fonds publics. « À ce jour, aucune plainte n’a été enregistrée formellement ni au ministère de l’Élevage ni au Projet qui a financé l’acquisition des vaccins », a dit le Coordonnateur national du PIMELAN dans sa conférence de presse. Cette remarque ne veut nullement dire que la procédure a été respectée de bout en bout. Vivement une Inspection Générale d’État pour faire toute la lumière sur cette affaire. Il n’est pas de trop de souligner ici que l’actuel ministre de l’Élevage, Tidjani Idrissa Abdoulkadri, a été cité dans le scandale du Fonds commun du secteur de l’éducation (FCSE) du temps où il occupait le portefeuille de l’Enseignement professionnel et technique.
Le Niger a été sommé par les partenaires financiers (notamment l’Union Européenne) de rembourser l’argent volatilisé(quelque 1,5 milliard FCFA). C’est juste un rappel.
Alpha
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Il faut rappeler que notre journal avait été le premier à évoquer la question dans un article intitulé « Construction d’infrastructures universitaires : que mijotent les ministres des Finances et de l’Enseignement Supérieur ? ». Le texte a été publié, il y a quelques semaines, posant une interrogation pour comprendre les dessous de ce marché qui, a priori, pourrait intriguer. Après avoir poussé nos investigations, nous qui ouvrions le dossier, nous pouvons aujourd’hui rassurer nos lecteurs en répondant, justement, à la question que nous posions prudemment. Nous basions nos analyses sur un article d’Ismael AÏDARA qu’on peut lire sur le site de Confidentiel Afrique et intitulé « Niger : La société BUILDERS de l’entrepreneur malien Ibrahima DIAWARA va édifier 4 gigantesques infrastructures universitaires pour un coût global de 110 milliards de FCFA ».
En vérité, le marché, d’après des sources crédibles, a été mis en concurrence et certaines entreprises, notamment nigériennes, à savoir l’Entreprise Mika et l’Entreprise Moussa Abarchi, avaient soumissionné. Le responsable d’une de ces deux entreprises que nous avons contacté nous a effectivement confirmé qu’il avait postulé mais qu’il n’avait pas satisfait aux conditions exigées pour y avoir accès parce que l’entreprise qui a été retenue était la moins disante. Le marché n’a donc pas été attribué de gré à gré. Son attribution respecte les règles de la passation des marchés au Niger. L’expérience de la société adjudicatrice, de part ses réalisations dans certains pays de la sous-région, reste un élément qui peut rassurer sur le fait qu’il s’agit d’une société tout à fait crédible et qui, même logée au Mali, a une existence internationale avec bien de marchés qu’elle a exécutés dans les pays de la sous-région avec des réalisations qui ont convaincu qu’elle a une certaine expertise avérée dans le domaine du bâtiment.
Le projet vise à moderniser les universités publiques nigériennes en mettant à leur disposition des infrastructures modernes, presque futuristes, qui devront en même temps améliorer l’image de l’enseignement supérieur, aujourd’hui au coeur de moult défis insolubles depuis plus de dix décennies. Les étudiants disposeront, par exemple, de cartes par lesquelles, au moyen de la numérisation et de l’intelligence artificielle, l’on pourra mieux gérer leur assiduité, leur participation aux cours ainsi que l’exige le système LMD. Aussi, apprend-on que cela aidera, par les nouvelles installations modernes, à mieux réussir la gestion du CROU (centre des oeuvres universitaires), aujourd’hui désastreuse, depuis qu’une nouvelle administration est venue y semer le désordre, faisant de ce lieu, un lieu d’affaires et d’intrigues. Comment comprendre que ce centre qui reçoit quelques quatre milliards chaque année de la part de l’Etat, ne puisse pas être à mesure d’offrir des services décents aux étudiants, enfants de pauvres Nigériens ? Quand on voit la qualité de ce qu’ils mangent et ces bus-cercueils roulants qui les transportent, fatigués de partir, penchés d’un côté à faire peur aux riverains, trottinant et hoquetant.
La société BUILDERS va donc permettre, par les nouvelles infrastructures dont elle dotera l’université, une meilleure gestion des universités publiques qui aspirent à être des pôles d’excellence ainsi que l’ambitionne le Président Mohamed Bazoum. Ibrahima DIAWARA a déjà donné ses preuves ailleurs et devra, à l’image des universités de Lomé ( Togo), du Nigéria, et de Johannesburg (Afrique du Sud), moderniser l’université Abdou Moumouni de Niamey qui se verra avec un nouveau visage, avec un standing ergonomique qui séduit et force au respect l’enseignement supérieur qui va s’imposer par de nouvelles architectures modernes, stylisées.
Le Niger, dans le respect des règles de la passation de marché, à l’instar d’autres pays qui sont allés vers le même partenaire qui a convaincu de son expertise et de sa capacité à mobiliser les fonds nécessaires pour la réalisation de telles infrastructures, peut donc traiter avec la même entreprise, surtout quand on apprend, comme ailleurs, qu’il s’agit d’un contrat que le Niger signe proprement avec le partenaire qui doit, usant de ses relations partenariales, notamment des institutions bancaires, mobiliser les fonds nécessaires à la mise en oeuvre du projet de construction d’infrastructures universitaires. C’est donc le partenaire qui emprunte l’argent avec les banques, non le Niger pour mettre à disposition les infrastructures commandées. C’est quatre ans après les travaux qui sont censés durer trente-six (36) mois que le Niger devra rembourser. Or, si une entreprise peut convaincre des banques à lui prêter quelques trentesix (35,649) milliards avec un taux indicatif de 6,50% par an, c’est que l’entreprise est solvable, donc crédible et sérieuse. C’est d’autant une bonne affaire pour l’Etat qu’il ne rembourse qu’au bout de quatre ans et surtout à un taux de remboursement qui est tout à fait soutenable avec les quelques 6% contenus dans le contrat. A travers le projet, en plus de la numérisation, ce sont deux (2) amphithéâtres de 2000 places, un (1) amphithéâtre de 1000 places, un (1) amphithéâtre de 500 places, deux (2) dortoirs de 600 places, un restaurant et un laboratoire qui seront construits.
Ali Soumana
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La section lycée et collège de l’USN Niamey a organisé une marche suivie d’une déclaration de soutien au CNSP ce jeudi 09 Novembre 2023 à la place de la concertation de Niamey. Il s’est agi lors de cette déclaration lue par le secrétaire général de la section lycée et collège de Niamey M. Harouna Moussa dit Seifa, d’apporter leurs soutiens sans faille et sans conditions au CNSP dans le noble combat qu’il mène depuis plus de 3 mois afin de libérer le peuple nigérien de la souffrance.
En cette matinée du jeudi 09 Novembre 2023, Ils étaient nombreux à converger en direction de la place de la concertation de Niamey à l’appel de la section lycée et collège de Niamey. Sur place, l’endroit était noir de monde, la circulation était bloquée et on distinguait différentes tenues scolaires de plusieurs écoles de la capitale. Les boute-en-train ambiancé scandaient des slogans en faveur du CNSP.
Dans la déclaration lue par M. Harouna Moussa dit Seifa, la section lycée et collège « félicite et encourage le CNSP et l’ensemble du peuple nigérien pour la réussite du combat qui a permis de chasser les forces militaires françaises hors de notre territoire ».
Toujours dans la droite ligne de participer à la lutte pour la sauvegarde de la patrie et à accompagner le peuple du Niger dans ce combat pour sa dignité, la section lycée et collège « salue le dynamisme du Gouverneur de la région de Niamey pour son courage et sa détermination dans l’accompagnement de toutes les structures syndicales et de toutes les manifestations pour la libération du Niger. ».
Sur le plan scolaire, la section lycée et collège a complimenté la Ministre de l’Education nationale, pour la réussite de la rentrée académique 2023-2024 et demande à la Ministre de poursuivre ses efforts qui permettront sans nul doute d’atténuer les souffrances des scolaires. La section demande par ailleurs aux scolaires de faire preuve de patience, de compréhension et de résilience quant aux événements que nous subissons.
Selon M. Siratou Abdoulaye, SGA de ladite section « avec la détermination et l’engagement du CNSP, le gouvernement a pu créer les conditions pour que les élèves puissent avoir des fournitures scolaires. Nous demandons juste aux autorités que les moyens nécessaires qui urgent soit mis à la disposition des scolaires ». Il tient également à saluer le sens de maturité dont fait preuve l’ensemble des Nigériens et particulièrement des scolaires. « Nous avons décidé de contribuer à travers une somme que nous allons déposer au FSSP », a-t-il annoncé.
Nazir Ousmane (Stagiaire)
Source : https://www.lesahel.org/
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Le Front Patriotique pour la Souveraineté a vaillamment organisé une imposante marche suivie d'un fervent rassemblement le 9 décembre à la place de la Résistance, brandissant l'étendard de la fierté nationale. Dans un élan patriotique, ils ont revendiqué avec ardeur la levée des sanctions injustes infligées au Niger par la CEDEAO et l'UEMOA. Des milliers de manifestants, parmi lesquels se distinguaient des étudiants intrépides, ont répondu avec passion à l'appel vibrant de la société civile.
Le gouverneur de la région de Niamey, empreint de respect, a salué la détermination indomptable de la population depuis l'avènement du CNSP au pouvoir, transmettant les salutations fraternelles du président du CNSP. Des délégations solidaires venues du Mali, du Burkina Faso et du Nigeria ont témoigné de leur soutien indéfectible. Le président du Front Patriotique pour la Souveraineté, portant haut les couleurs de l'héritage fondateur du Niger au sein de la CEDEAO, a condamné avec véhémence les sanctions qualifiées d'illégales et inhumaines, exigeant avec force leur révocation sans conditions.
Dans un geste empreint de loyauté envers la patrie, il a prévenu que le Niger, fort de sa dignité, pourrait se retirer de l'institution si les sanctions perduraient. Le Front, animé d'un esprit de fraternité régionale, a enjoint le CNSP à fortifier l'Alliance des États du Sahel, rappelant avec insistance le soutien indispensable des frères maliens et burkinabés dans leur lutte sacrée. L'événement a été marqué par la présence solennelle du ministre de la jeunesse et des sports ainsi que des représentants éminents du CNSP.
Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)
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La polémique autour des fonds de l’armée détournés n’a pas encore fini de faire couler de l’encre et de la salive que voici de nouvelles affaires qui mettent, de nouveau, le ministère de la Défense au centre du débat public. De nouveaux contrats mettant en cause des hommes d’affaires cités dans le rapport d’enquête qui a fait scandale, il y a quelques mois, sont mis à nu par notre confrère, L’enquêteur. Une information qui jette le pavé dans la mare, éclaboussant, cette foisci, le ministre Issoufou Katambé, cité alors en référence pour avoir dénoncé le scandale et préconisé la peine de mort à l’encontre des auteurs reconnus coupables. Deux contrats, l’un de 8,5 milliards, l’autre de 7,1 milliards, sont donnés, selon notre confrère, à WOPS S.A, une société dont l’identité du propriétaire reste inconnue tandis qu’un marché de 1,750 milliards a été attribué, de gré à gré, à Elhadj Moussa Rambazo, un homme d’affaires résidant à Tahoua. Quant à Mamane Nagari, dont le nom est clairement cité dans le rapport d’audit, il s’est taillé un marché de 606,621 millions de francs CFA.
Des affaires planifiées et exécutées à la veille de la clôture budgétaire, un moment propice aux grandes manoeuvres destinées à carotter des ressources budgétaires non dépensées
Ces marchés, octroyés dans des conditions obscures à des sociétés dont on ignore tout et/ou à des hommes d’affaires épinglés par les enquêteurs dans le premier scandale, rappellent opportunément que les pratiques mafieuses qui ont choqué les Nigériens ont toujours cours. L’impunité, et probablement les méthodes utilisées pour faire obstruction à la justice, ont été un terreau fertile sur lequel ont germé de nouvelles affaires. Des affaires planifiées et exécutées à la veille de la clôture budgétaire, un moment propice aux grandes manoeuvres destinées à carotter des ressources budgétaires non dépensées. C’est justement courant octobre 2020 que WOPS S.A a bénéficié des deux marchés dont les montants cumulés font 15, 6 milliards.
À qui, donc, appartiennent ces sociétés qui se taillent la part du lion et qui ne se revendiquent d’aucun de ces saigneurs du ministère de la Défense ?
À l’instar de WOPS S.A qui vient de rafler 15,6 milliards de francs CFA, dans des conditions non encore élucidées, et dont on ne connaît rien sur l’identité du propriétaire, d’autres sociétés, épinglées dans le premier scandale, ont servi à des individus de faire main basse sur les ressources publiques dans une omerta totale. À qui, donc, appartiennent ces sociétés qui se taillent la part du lion et qui ne se revendiquent d’aucun de ces saigneurs du ministère de la Défense ? WOPS S.A, qui ne figure pas dans la liste des sociétés épinglées dans le rapport d’audit qui s’est retrouvé sur la place publique inaugure manifestement une autre ère du wassoso qui ne finira sans doute qu’avec la fin du système. Le message est clair : la justice, c’est nous. Mal équipée et dans certains cas, équipée de matériels défectueux qui lui ont été livrés par des fournisseurs convaincus de leur impunité, avec la complicité de commanditaires véreux, l’armée nigérienne doit manifestement continuer à servir de vache à lait à une sorte de camarilla décidée à y pomper le meilleur. La reprise des pratiques mafieuses qui ont été faites sur le dos de l’armée nigérienne atteste de la solidité du système. Ceux qui sont impliqués dans cette affaire, qui a tant coûté au Niger, en ressources financières mais surtout en hommes, militaires et civils, sont assurés de leur impunité. Ce sont des intouchables sous ce régime. Le message est clair : la justice, c’est nous. Issoufou Mahamadou termine, selon toute vraisemblance, comme il a commencé, c’est-àdire dans la gouvernance la plus scandaleuse de l’histoire politique du Niger. Il ne s’est jamais remis en cause.
YAOU
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L’affaire relative à l’achat d’armements avec la Turquie continue d’alimenter le débat politique depuis la divulgation d’une commission présumée de plus d’un milliard cinq cent millions de francs CFA perçue par Khalif Security, une société privée de droit nigérien, représentante d’une firme d’armements et de munitions basée en Turquie. Le patron de la société a fait le déplacement de la Turquie en compagnie de la délégation du président Bazoum Mohamed pour la passation de commandes des drones et autres armements il y a de cela plusieurs semaines. C’est longtemps après coup que cette affaire de commission, suite à ces commandes, a été ébruitée pour relancer le débat sur les marchés du ministère de la Défense nationale. Dans les discussions, l’on parle de l’ancien ministre de la Défense, Kalla Moutari, qui serait le parrain du responsable de la société Khalif Security. Lequel ancien ministre tente vainement de contester tout lien avec ladite société. Par le truchement de la gestion crise sécuritaire liée aux attaques terroristes et Jihadistes, les Nigériens ont découvert que le ministère de la Défense nationale est une véritable mine de diamant sous la gestion des renaissants Le scandale financier de 76 milliards de francs liés à de commandes d’armes et de munitions surfacturées, mis en évidence à travers une enquête diligentée par l’ancien ministre de la Défense, Issoufou Katambé, est révélateur de la malgouvernance notoire des renaissants. Cette affaire de commandes surfacturées au ministre de la Défense nationale a commencé au moment où Karidjo Mamadou était en poste durant le premier mandat d’Issoufou. Les opérateurs économiques qui ont bénéficié des marchés publics, en dépit du fait qu’ils ont reconnu leurs forfaits, n’ont jamais été inquiétés. La solution à l’amiable trouvée par le gouvernement a consisté à leur demander de rembourser ou de livrer le matériel dans un délai raisonnable. Après cette nouvelle affaire de commission dans l’achat d’armements de fabrication turque il faut s’attendre certainement à l’ébruitement d’autres nouveaux scandales avec le temps. Pour sûr, leur gestion de l’Etat depuis 2011 est parsemée de ce genre d’actes. Ils sont venus pour s’enrichir par le truchement de la dilapidation systématique des ressources publiques. Au détriment du développement du pays qu’ils chantent dans leurs discours. Pauvre Niger !
Tawèye
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L’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP) organise depuis le vendredi 24 décembre 2021 à Tillabéri, une formation de sensibilisation à l’endroit des nouveaux élus des collectivités territoriales de la région de Tillabéri sur leur rôle et responsabilité dans le cadre de la passation des marchés publics.
Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire général de la Région, M. Kimba Moumouni Seyni a, au nom du Gouverneur, remercié l’ARMP pour l’organisation de cette formation tout en expliquant qu’au Niger, les fonds publics constituent un volet important du financement des actions de développement économique et social dont la mise en œuvre se fait à travers la commande publique.
«Il incombe, dès lors, aux autorités des collectivités territoriales sur la base des dispositions pertinentes du code général des collectivités territoriales de passer les marchés publics conformément à la réglementation nationale et de veiller à leur bonne exécution», a-t-il indiqué. Ce qui, a poursuivi le Secrétaire général de la région de Tillabéri, recommande fortement aux élus la connaissance de la réglementation des marchés publics. «Il importe de noter que les procédures par lesquelles les marchés publics sont conclus, approuvés et exécutés sont strictement encadrées par la loi», a-t-il rappelé.
«L’importance des marchés publics pour l’économie de notre pays n’est plus à démontrer car, l’ensemble des dépenses d’investissement sont réalisées à travers la commande publique», a-t-il soutenu. Il a ensuite souligné la nécessité pour les acteurs qui interviennent dans la chaine de «maitriser suffisamment les procédures de passation des marchés publics pour participer efficacement au bien-être des populations nigériennes».
M. Kimba Moumouni Seydou d’expliquer qu’à travers cette formation, l’ARMP compte apporter sa contribution au développement des capacités des élus locaux. «L’importance et le rôle que jouent les marchés publics dans le cadre global de la gestion des finances publiques justifient aisément le caractère prioritaire de cette formation notamment pour les collectivités territoriales», a-t-il estimé.
Durant six (6) jours, les participants à cet atelier échangeront sur le cadre de réglementation des marchés publics en portant notamment une attention particulière sur la préparation des marchés publics, l’attribution, l’exécution et les sanctions.
Mahalmoudou Touré Maïmouna ANP/ONEP-Tillabéri
28 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L’arrivée de Bazoum Mohamed au pouvoir semble annoncer le déclin pour certains opérateurs économiques de la galaxie rose.
Des opérateurs économiques qui ont fait la pluie et le beau temps avec l’ancien Président Mahamadou Issoufou et qui étaient les bailleurs de fonds du parti, le PNDS Tarayya, seraient gagnés par la déception. Du fait de la caporalisation par des nouveaux princes de tous les marchés publics. Pour ces opérateurs économiques, le régime de Bazoum excelle, de plus en plus, dans la création de nouveaux riches à travers l’octroi de marchés publics. Une situation qui serait en train de faire tomber dans la décrépitude des opérateurs économiques connus pour leur engagement politique et avoir toujours accompagné le PNDS.
Pour eux, avec l’arrivée de Bazoum Mohamed à la tête du Niger, ce sont des grands commis de l’Etat qui s’octroieraient les marchés publics à travers des sociétés renardières. Avec leurs parents qui dirigent les sociétés, ils seraient dans tous les domaines. Selon eux, ce qui fait qu’aujourd’hui, c’est la dégringolade chez presque tous les opérateurs économiques. Cela pendant que ces opérateurs économiques seraient toujours harcelés par les services des impôts et des militants du parti à la quête de la subsistance quotidienne. En tout cas, selon un baron du PNDS qui a préféré garder l’anonymat, l’arrivée de Bazoum Mohamed serait en train de faire plonger le business des commerçants militants du PNDS dans le noir.
Ils traverseraient une situation qui risque de les conduire vers la décadence. Selon lui toujours, beaucoup d’opérateurs économiques du PNDS seraient déçus du régime de Bazoum Mohamed. Ce qui présage un éclatement du parti et l’incertitude pour une éventuelle candidature du Président Bazoum pour un second mandat.
A.S
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Télécharger : LA MATRICE DE PRÉSENTATION DES ÉVÈNEMENTS PARALLÈLES DU MINISTÈRE DE L’INDUSTRIE ET DE L’ENTREPRENEURIAT DES JEUNES
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Jamais le pays de Seyni Kountché n’a subi une aussi monstrueuse et gargantuesque prédation si ce n’est avec ses socialistes qui prétendaient pourtant venir pour gérer différemment, mieux que ceux qui les ont précédés à la tête du pays. Ils avaient un discours succulent, très « sucré » à l’opposition qui fit croire qu’avec eux, le Niger allait devenir, surtout qu’après le pays devrait intégrer à la suite de leur accession au pouvoir le cercle privilégié des pays producteurs de pétrole, le nouvel eldorado sahélien qui devrait, par ses potentialités et le climat des affaires que l’on dit attrayant, attirer plus d’investisseurs et de partenaires vers le nouvel Doubaï émergeant du Sahel. On était loin de s’imaginer qu’ils n’ont aucun sens de l’Etat et que la politique ne leur servait que de raccourcis pour parvenir, et s’enrichir à la vitesse de l’éclair pour corriger, leur destin qui, malgré les beaux et grands diplômes ramenés souvent d’Europe, pour leur complexe né de la fascination de l’ailleurs, ne fut guère brillant. Le PNDS a « tué » le Niger, les socialistes pour leur confort, ont ruiné l’Etat, et ce en plus d’avoir détruit notre cohésion, notre sens de la rigueur et du travail bien fait. Jamais, l’on a connu autant de faits de corruption, de détournements vastes et monstrueux, de violations des textes que sous ces hommes qui avaient fait croire que seule la démocratie les intéressait, et que s’en servant, le pays puisse aller mieux. Chiche. Ils avaient un discours à l’antipode de leurs actes et tout le monde, si ce n’est Emmanuel Macron et sa France, a fini par comprendre qu’on ne peut compter sur de tels hommes pour construire un pays. On ne peut d’ailleurs pas comprendre les bases sur lesquelles, certaines structures, à l’International, se fondent pour dire que le Niger aurait la meilleure croissance en 2022. Peuvent-elles savoir que personne ne peut les croire, et là, pas même Yves le Drian, le grand avocat de la Renaissance qui risque la dépression dans son conflit avec le Mali.
On savait que les socialistes ont mal géré, on savait qu’ils avaient la bénédiction d’un homme pour faire prospérer dans ce que fut sa gouvernance les crimes économiques, lui-même avide de luxure et de bonne vie. Sans doute qu’aujourd’hui, après le rapport rendu public par la Cour des comptes, Bazoum Mohamed s’est rendu compte de l’immensité des ruines sur lesquelles, stratégiquement, Issoufou Mahamadou, le plaçait pour sortir du pouvoir, arguant une alternance qui n’en est pas une, sûr par une telle malice, d’échapper à sa mauvaise gestion, pour laquelle, peut-il croire, Bazoum pouvait être fort à le protéger pour ne pas avoir à répondre de sa gestion, de loin la plus calamiteuse de l’Histoire du pays. Tout le monde a été servi dans les rangs de son PNDS requadrillée sur de nouvelles et subjectes considérations. Quand on regarde les fortunes de ceux qui ont fait leurs déclarations de biens – et ils mentent tous sur les montants et les biens déclarés – tous ne comptent que des centaines de millions, et même pour d’autres plus futés des milliards insolents. Le Niger gagnerait mieux à faire un travail hardi d’investigation pour enquêter sur les biens mobiliers, sur ces différentes compagnies de transfert d’argent et autres sociétés nouvelles dont celle assurant le transport des produits stratégiques, pour mieux mettre des visages sur certaines fortunes dissimulées et pouvoir ainsi, réactualiser des fortunes minorées et saisir mieux l’ampleur de la gabegie, du désastre commis par le PNDS au pouvoir. En 2011, sortant de sa grande famine, le parti socialiste nigérien venait pour autre chose que pour construire un pays. Ils venaient pour se construire et les fortunes qu’on peut voir aujourd’hui, en montrent toute l’étendue.
Le Niger, depuis onze ans maintenant, est devenu la caverne d’Ali Baba pour certains milieux du PNDS qui n’ont aucune ambition ambition pour le pays. Leurs égoïsmes les empêchaient de rêver pour le pays. C’est un document dense qui a été produit par la Cour ; il est de quelques 318 pages et ramène à la surface tout ce que l’on a soupçonné dans la gestion des camarades. C’est une oeuvre d’intérêt public et il faut espérer que Bazoum puisse s’en servir à bon compte à mieux recadrer sa gouvernance car, faut-il qu’il le sache, tant qu’il voudra couvrir cette puanteur, il ne pourra jamais s’en sortir, et devra voir le peuple s’organiser pour lui faire face. Et il le sait, ce n’est pas des problèmes qui manquent au Niger, et pire, ce n’est pas aussi des problèmes qui manquent à son pouvoir déjà trop fragile malgré la majorité artificielle que lui donnait son parrain qui lui fit la mission de protéger les casseroles bruyantes que trainent des hommes et des femmes qui sont de son sérail. Le rapport de la Cour des Comptes a, faut-il le reconnaitre et le saluer, fouiller sans complaisance, la gestion sous Issoufou, que finalement les Nigériens n’ont pas tort d’accabler. Mais d’abord ça !
Au ministère de la santé….
Depuis quelques jours, peut-être rattrapé par sa gestion « covidienne », l’on entend plus parler ce ministre bavard, si présent sur les médias pour nous effrayer du Covid devenu, pour nombre de Nigériens, sa spécialité, tant il aime communiquer sur le sujet. Trop de bruit qui cachaient la boulimie de l’homme. Comment un tel homme peut-il être reconduit dans un gouvernement quand Bazoum a, justement, l’occasion de remanier son équipe jugée d’ailleurs par tous inefficace, peu performante ? Et c’est valable pour d’autres encore dans le gouvernement d’Ouhoumoudou Amahamadou. Qui pouvait croire, que des bols à café soient achetés à 10.084f l’unité à moins qu’ils n’aient des télécommandes, ou qu’un matelas, à moins qu’il ne vienne du paradis ainsi que l’insinue un internaute, coûte la somme astronomique de 416.400f l’unité aussi, ou que, au ministère de l’hydraulique, qu’une latrine soit surfacturée à plus de 608% pour revenir à l’Etat à 40 millions alors qu’il ne peut coûter que deux millions cinq cents tout au plus, apprendon. Peut-on construire un pays avec de telles pratiques ? Quel miracle, Bazoum peut-il réussir avec une telle pourriture immonde ? Quel sort sera réservé à ceux qui, outrancièrement cupides, pouvaient poser de tels actes ? Bazoum a la réponse : n’est pas que plus personne ne sera plus d’aucun secours pour un autre ? Nous voulons y croire.
Bazoum, en vérité, a du pain sur la planche
C’est cela le Niger de la Renaissance que célèbre la France pour le présenter comme la meilleure des démocraties qui puisse exister sous les tropiques. Dans un pays où même le Covid a engraissé des hommes qui laisse pousser souvent des ventres témoins désormais de leur réussite et de leur aisance, que ne puissent pas tenter les hommes pour s’enrichir et surtout quand pour répondre et aller en prison, l’on se sert d’un filtre pour tier ceux qui sont bons pour la prison pour en laisser d’autres ? Et au-delà du ministère de la santé, dans d’autres ministères et sans doute que la Halcia le sait bien, les fonds du Covid n’auront servi que des intérêts particuliers lorsqu’un discours et un contexte pouvaient pousser des partenaires à consentir sans compter pour la bonne cause quelques appuis aux Etats, dans leur prétendue lutte vigoureuse contre la pandémie car dans bien de cas, l’on sait toute la théâtralité orchestrée autour de la fameuse maladie pour justifier de sa réalité et de ses ravages dans le pays qui en doute jusqu’à cette date. Comme quoi, le malheur des uns, comme dans le dossier du MDN-gate, fait le bonheur des autres. Ainsi est devenu le Niger. Triste sort que celui-là pour un peuple qui avait pourtant de la fierté.
Le pétrole….
L’on sait que la gestion du pétrole n’est pas sans reproche. Il y a même beaucoup à dire. Après plusieurs années d’exploitation, qui peut dire aujourd’hui ce que la nouvelle manne apporte dans l’économie du pays, dans la qualité de la vie des Nigériens qui s’en servent depuis plus de dix ans, comme s’il venait d’ailleurs et comme s’il ne devrait pas être exploité dans le pays. En attendant s’éplucher le dossier, on notera par exemple que la Cour note « la non prise en compte du pétrole brut et des produits finis dans les procèsverbaux d’inventaire ». A qui profite alors le pétrole nigérien ? Qui sont ces magnas pour lesquels il est devenu presque un bien privé, familial pour n’entrevoir sa gestion que dans les mains d’un certain cercle aux accointances douteuses ?
Par ailleurs, la Cour des Comptes relève même des « Cas plausibles de doublons dans l’émission de LAP et des paiements ». Il s’agit de cas de dépenses considérés comme des doublons, en francs CFA avec pour chaque doublon les références des paiements différentes, mais avec les mêmes montants. De telles monstruosités ne peuvent être justifiées car comment, peut-on avoir, deux fois, le même montant au franc près pour les payer deux fois et au profit de qui finalement ? C’est aberrant. La Renaissance est une jungle.
Au CNUT, la gestion est aussi scabreuse avec un nouveau responsable qui prend un salaire de plus de 2 millions alors que celui qu’il remplace n’a pas encore cessé le travail, donc avec un salaire toujours imputable sur le budget de la structure, ou avec des responsables qui se distribuent de l’essence à leurs fantaisies avant d’être contraints de rembourser quand la maldonne est découverte.
Comment peut-on comprendre de telles pratiques malsaines surtout quand, en plus, la Cour nous apprend ici des « Signatures non identiques pour une même personne délégataire », là « l’exécution de dépenses inéligibles ou irrégulières ».
Du fonds d’aide à la presse…
Quant au Fonds d’aide à la presse, il est devenu un instrument de règlements de compte pour exclure de l’aide les médias qui dérangent et favoriser dans l’appui consenti pour l’émergence des entreprises de presse qui servent la liberté d’expression, des médias, et notamment certaines presses dont on est unanime à reconnaitre le manque de visibilité car très peu lus, souvent même irrégulières dans leurs parutions somme toute saisonnières. Or, il s’agit d’argent public, non d’une fortune du parti au pouvoir pour servir une presse condamnée à l’éloge inutile, mais appelée à rendre un service public à la nation à laquelle, elle reste redevable et attachée.
Le bilan d’un tel regard sur la gestion de la Renaissance est affligeant. Alors que la Cour des Comptes peut plaindre le fait que certaines structures ne daignent même pas répondre à ses recommandations, l’on peut s’offusquer que d’autres, peut-être tellement puissants, ne se sentent même pas obligés de faire la déclaration de leurs biens à laquelle les soumet pourtant la loi fondamentale. Ainsi, apprend-on que certains n’ont « jamais déposé la déclaration initiale de leurs biens depuis leur prise de fonction en 2021 », or nous sommes en 2022 ! Il s’agit notamment de Monsieur Seyni Oumarou, Président de l’Assemblée nationale, de Monsieur Hamadou Adamou Souley, Ministre, de Monsieur Tidjani Idrissa Abdoulkadri, Ministre, de Monsieur Gado Sabo Moctar, Ministre, de Monsieur Mahamane Sani Mahamadou, Ministre, de Monsieur Sékou Doro Adamou, Ministre, de Madame Gourouza Magagi Salamatou, Ministre, de Madame Daoura Hadizatou Kafougou, Ministre, de tous les responsables des autorités administratives indépendantes, à l’exception de la Présidente de l’ARCEP, Madame Bety Aichatou Habibou Oumani, et du Médiateur de la République, Me Sirfi Ali. Ceux-là qui enfreignent à la loi, ont-ils des raisons de rester à leur poste dans un Etat normal ? Comment ne pas plaindre Bazoum Mohamed !
Dans ce rapport croustillant, un autre point attire l’attention. Il s’agit des budgets de campagne des partis politiques.
La campagne bourgeoise du parti socialiste…
Aucun parti du pays n’est allé en campagne avec un budget qui va au-delà de cent millions si ce n’est le parti de Cheffou Amadou, Gaskia. Il y en a qui n’ont même pas mobiliser un franc. Mais, contrairement aux valeurs que porte le socialisme, c’est le PNDS qui se distingue de tous, sans doute comptant plus sur la corruption des consciences pour se faire élire et exploitant alors une société que son régime a à dessein paupérisée, mais non en comptant sur la « force des arguments » ainsi qu’il le plaidait en d’autres temps pour promouvoir auprès du peuple un programme qui pourrait, par sa pertinence, avoir l’assentiment des Nigériens. Comment peut-on comprendre que dans un pays aussi pauvre, un parti qui en plus se targue d’être d’obédience socialiste, dépense, cinq milliards huit cent soixante-trois millions, huit cent soixante treize mille huit cent soixante-six francs (5.863.873.866f) ? Le PNDS, peut-il justifier cette fortune ? Où, peut-il avoir trouvé tant d’argent ? La réponse est peut-être dans le même document à travers la liste de ceux qui, devenus milliardaires et multimillionnaires, ont déposé une déclaration de leurs biens. La Renaissance a enrichi ses hommes et on comprend que sa démocratie ne puisse pas être la bonne pour le pays.
Pour comprendre la situation que présente la Cour des Comptes, il faut tenir compte de la bourgeoisie que la Renaissance a générée dans le pays au moyen de pratiques malsaines que justement, la Cour met ici à nu pour décrire la mal gouvernance qui a caractérisé les 10 années de « wassosso » et d’impunité soutenues ardemment par Zaki, protecteur de grands vandales patentés d’un l’Etat spolié jusqu’au dernier centaine car le Niger était déclaré en faillite depuis 2016.
Face à la monstruosité des crimes, Bazoum peut choisir la voie à suivre pour faire justice, ou pour consacrer l’impunité, en s’inscrivant, dans la logique de la continuité sous laquelle, il annonçait son pouvoir. Il assumera. Le peuple qui regarde, le moment venu, fera aussi son choix.
Gobandy
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On ne cesse de le dire, la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ressemble, pour certains nigériens ripoux, à une véritable caverne d'Ali Baba. La mission de cette société, qui est de gérer les trois branches de la sécurité sociale à savoir : les prestations familiales (charges des prestations de maternité), les accidents de travail et maladies professionnelles et les pensions (invalidité, vieillesse, décès), est détournée pour servir les appétits voraces de certains de ses responsables. De 2011 à ce jour, les scandales financiers se multiplient et éclaboussent régulièrement des responsables véreux de la caisse. Au point où la CNSS prend l'allure d'une mine d'or à exploiter. Les cotisations sociales prenaient d'autres directions que celles de satisfaire aux objectifs pour lesquelles elles ont été initiées. Les responsables ont détourné la mission de la CNSS au profit de l'achat de terrains non bâtis et d'immeubles dans toutes les régions du pays. Toutes choses qui pourraient générer des retro commissions. La construction du nouveau siège, débutée en 2013, et dont les travaux ne sont pas toujours achevés, instaure le doute sur la corruption qui entoure les marchés à la CNSS. Le marché de trois (3) milliards de FCFA octroyé à la société burkinabé A2SYS pour la mise en route d'un schéma directeur informatique n'aurait toujours pas encore vu le jour. Ce marché vient en ajouter au doute. Dans cette affaire qui ressemble à l'escroquerie, des gens sont unanimes à la CNSS que les trois milliards auraient été partagés entre les responsables de l'époque, ceux de la société A2SYS et l'intermédiaire du nom de AMOS.
Aujourd'hui encore, c'est le dépôt à terme(DAT) de prés de 6 milliards à ASUSU qui fait claquer les langues. A la CNSS, les gens parlent beaucoup de cette affaire gravissime qui n'aurait profité qu'à certains individus. Une affaire dans laquelle certains auraient bénéficié de véhicules de marque HUNDAI achetés à la société d'automobiles IMO et le " boss " se serait tapé un appartement à Dubaï. Que dire de l'immeuble situé à coté de ORABANK acheté à près d'un milliard de FCFA et des deux immeubles de niveau R+1 sis à Ani Koira et à Talladjé construits à plus de 350 millions de FCFA chacun ? Aujourd'hui, en termes d'immobiliers (parcelles et bâtiments), la CNSS surclasse de loin la SONUCI.
Quelle est l'attitude du nouveau DG face à cette situation ?
Il semble que son attitude face à cette situation de mise à sac des ressources de la CNSS serait décevante.
Des sources internes indiquent qu'après quelques temps d'observation, le nouveau directeur général serait devenu impuissant face à la situation de prédation qui sévit à la CNSS.
D'aucuns ajoutent d'ailleurs, que les " prédateurs " seraient en train de chercher à le convaincre sur les opportunités que pourrait lui offrir la CNSS. Succomberat- il lui aussi aux opportunités attirantes, mais illégales ?
Ali Soumana
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La réalisation du barrage de Kandadji devient de plus en plus aléatoire, voire, utopique. Ce rêve nourri par les Nigériens depuis des décennies est en train de s’envoler du fait de l’insouciance et du manque de patriotisme de certains de nos concitoyens. En 2010, c’est un rappel, la transition militaire dirigée par Salou Djibo avait fait de la réalisation du barrage de Kandadji un de ses objectifs majeurs. Il s’agit d’un objectif vital pour le Niger : sortir de la dépendance énergétique et aller vers l’autosuffisance alimentaire. Pour ce faire, les fonds nécessaires à la concrétisation de ce rêve ont été mobilisés avec le concours des partenaires au développement.Mais, c’est sans compter avec la volonté de certains commis de l’Etat toujours entreprenants dans le sabotage de la marche du pays vers le développement. Et, selon les conclusions d’une enquête administrative diligentée entre 2011 et 2013 au programme de régénération des écosystèmes et de la mise en valeur de la vallée du Niger (P.KRESPIN), c’est-à-dire, au barrage de Kandadji, ce sont 12 992 241 799 de francs CFA qui auraient été détournés. Le rapport de l’enquête a été transmis à la justice le 25 février 2014 par les services de l’inspection générale d’Etat sous le numéro 0037/ PRN/IGE du 25/02/2014.
Dans ce dossier, plusieurs noms sont cités. Des personnalités de la mouvance au pouvoir qui auraient participé à la mise à sac des fonds destinés à la réalisation du barrage. Des gens qui courent, actuellement, dans tous les sens pour essayer d’échapper à la justice. C’est dans cette situation d’impunité et de justice à double vitesse que se trouve le Niger depuis l’avènement de la renaissance. De 2011 à ce jour, le Niger est miné avec l’instauration d’un système corrompu dont la mission est de procéder au pillage systématique des deniers publics.
Aujourd’hui, encore, l’espoir suscité par le démarrage des travaux du barrage s’effrite de jour en jour du fait du comportement peu patriotique de certains Nigériens qui ont un goût prononcé pour l’argent public. Avec ce détournement massif des fonds destinés à la réalisation du barrage de Kandadji, c’est une autre affaire, comme en traîne tant le régime de la renaissance. Un véritable cauchemar pour les Nigériens. Et pourtant, Bazoum Mohamed dit promettre la continuité.
A suivre!
Ali Soumana
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Mahamadou Alhousseini, c’est le nom d’un ancien enseignant de l’école normale supérieure, militant du PNDS et fidèle compagnon de Mahamadou Issoufou. A l’arrivée de ce dernier au pouvoir en 2011, Alhousseini était presque son conseiller transversal et ‘’coursier’’. Du reste, Alhousseini gérait les affaires personnelles d’Issoufou Mahamadou. A cet effet, il était chargé de remettre les cadeaux et autres dons qu’offre le président à ses connaissances. Alhousseini était également en contact avec les opérateurs économiques du parti. A cette occasion, il a eu à poser beaucoup d’actes condamnables. Il se la coulait jusqu’à sa nomination au poste d’ambassadeur au Ghana. Comparaison n’est pas raison. Aujourd’hui, avec l’arrivée de Bazoum Mohamed, c’est encore un autre Alhousseini qui aurait fait son apparition à la Présidence. C’est autre Alhousseini, Issa Galmai, serait le chef de cabinet du Président. Selon des sources internes à la Présidence, il semble se lancer, à quelques exceptions prêts, sur les pas et dans les sillages du vrai Alhousseini. Selon toujours nos sources, il serait en train de ternir l’image du Cabinet du Président. Pour cause, il aurait des atomes crochus avec certains habitués de mauvaises pratiques. Nos sources citeraient en exemple, ses fréquentations avec un promoteur privé dans le domaine de l’immobilier. Celui là même qui a loti et vendu un terrain acquis par l’Etat pour la construction d’une caserne sur le plateau de Yawaré (rive droite). Nos sources parlent, également, de ses accointances avec le responsable de Khalif Society, Abdoul Kader Aboubacar Mamadou, un supposé marchand d’armes aujourd’hui en cavale.
Alors, comment Bazoum Mohamed pourrait valablement et vaillamment lutter contre les mauvaises pratiques au Niger ?
A.S
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- le Médiateur, vous avez organisé, cette semaine au Parc du W, la réunion de l’Association des Médiateurs des pays membres de l’UEMOA. Pouvez-vous nous donner la substance des échanges que vous avez eus avec vos collègues de l’UEMOA ?
Je vous remercie de cette opportunité que vous m’offrez pour parler des activités de notre association des Médiateurs des pays membres de l’UEMOA. C’est vrai que cette semaine nous avions accueilli nos collègues de l’AMP –UEMOA. Le lundi 24 avril 2017, nous avions tenu, dans la salle de réunion de l’Hôtel Tapoa du Parc W, la réunion du bureau de l’AMP-UEMOA, élargie aux autres membres de l’AMP-UEMOA et à leurs collaborateurs, sous la présidence de Me Alioune Badara Cissé, Médiateur de la République du Sénégal, président de l’AMP-UEMOA. Au cours de nos travaux, nous avons discuté autour de plusieurs questions concernant la vie de l’AMP-UEMOA. Il s’agit principalement de la situation financière de l’Association des Médiateurs des pays membres de l’espace UEMOA ; des missions confiées à certains membres de l’association ; des missions confiées à des experts sur la définition d’un cadre d’harmonisation des différentes législations au niveau des pays; et de la situation de l’Association elle-même.
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A la tête du Barreau nigérien depuis le 6 octobre 2019, le Bâtonnier de l’ordre des Avocats du Niger, Me Boubacar Oumarou, présente dans cet entretien leur organisation, les actions qu’elle a eu à réaliser depuis sa prise de fonction, la rencontre avec le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, ainsi que la tenue prochaine, en décembre 2022, du 36ème Congrès de la Conférence Internationale des Barreaux de Tradition Latine (CIB). Le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, nous fera l’honneur de présider, les travaux de ce 36ème Congrès de la Conférence Internationale des Barreaux de Tradition Latine (CIB), prévu se tenir du 7 au 9 décembre 2022, à Niamey
Maître, pouvez-vous nous présenter votre organisation ainsi que ses missions ?
Je remercie, une fois de plus, l’ONEP, pour l’opportunité qu’il m’offre pour parler du Barreau nigérien et des actions qu’il mène. Le Barreau est un Ordre Professionnel qui remplit une mission de service public en matière d’assistance juridique et judiciaire. Il est administré par un Conseil de l’Ordre composé actuellement de 12 membres, et présidé par le Bâtonnier. Ce dernier est garant de la discipline au sein du Barreau et de la défense des intérêts de la Profession, il représente le Barreau auprès des pouvoirs publics, des autorités et des tiers.
Votre mandat court jusqu’à fin 2022. Pouvez-vous nous faire une sorte de bilan des actions menées à la tête du Barreau nigérien ?
Lorsque j’ai présenté mon programme de campagne au Bâtonnat, j’ai eu des échos selon lesquels, il était tout simplement utopique, fantaisiste voire ‘’propagandiste’’.
Dès ma prise de fonction, j’ai pu m’appuyer sur une équipe dynamique au sein du Conseil de l’Ordre, en plus des conseils avisés de quelques anciens Bâtonniers.
C’est ainsi qu’à ce jour, je peux fièrement mettre à l’actif du mandat de mon équipe la mise en application des Règlement N°5 UEMOA/CM de 2014 et le Règlement d’exécution N° 001/2018/COM/UEMOA de 2018 relatifs au droit des plaidoiries qui est une redevance financière acquittée par tout plaideur ayant constitué un Avocat. J’ai fait procéder à une relecture approfondie du Règlement intérieur du Barreau, en l’harmonisant avec tous les règlements communautaires adoptés notamment par les organes de l’UEMOA. Je peux noter également l’organisation du 1er concours d’accès au Centre de Formation Professionnelle des Avocats en fin Novembre 2020. Je peux aussi citer la mise en place de la Caisse Autonome de Règlement Pécuniaire des Avocats (CARPA), qui était voulue par le Barreau depuis le début de l’année 2000. Elle n’a pu être créée statutairement qu’en 2016 et mise en place effectivement le 10 novembre 2020, sous mon mandat. Auparavant, les statuts et Règlements intérieurs de la CARPA ont été amendés et adoptés en Assemblée générale en Septembre 2020 ; ce qui nous a permis dans la même foulée de procéder au lancement de cette Caisse. C’est l’occasion de rappeler que cette CARPA est une obligation communautaire dans l’espace UEMOA, pour sécuriser les fonds de nos clients mais également pour lutter contre le blanchiment des capitaux et la lutte contre le financement du terrorisme. A travers cette caisse, le Barreau contribue aux efforts des pouvoirs publics dans la lutte contre la grande criminalité transfrontalière organisée. Cependant, je reconnais que la Maison de l’Avocat est le dossier le plus crucial de mon mandat car son parachèvement conditionne l’opérationnalité et l’efficacité du CFPA et de la CARPA. Les constructions sont achevées à plus de 90% des prévisions et doivent être réceptionnées dès que le gouvernement aura libéré ou du moins donné l’engagement formel de libérer le solde du devis. A ce propos, je suis optimiste quant à l’issue toute prochaine de ce dossier, au regard de l’entretien que nous avions eu avec S.E le Premier Ministre à son cabinet le 29 juin 2021.
Le vendredi 22 juillet 2022, une délégation du Barreau que vous dirigiez a été reçue par le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum. Quel était l’objet de cette audience ?
L’objet de cette audience portait essentiellement sur quatre (04) points. Nous avions, relativement au premier point, partagé avec le chef de l’Etat les préoccupations majeures du Barreau tenant au renforcement du système judiciaire de notre pays.
Nous avons, tout d’abord, réitéré le souhait du Barreau de voir les hautes autorités de notre pays s’impliquer sérieusement dans la lutte contre l’impunité et la préservation de l’indépendance de la justice qui, de notre point de vue, constituent les socles d’une justice sociale. Car, face à tous les défis sécuritaires multiformes que connait notre pays, la réponse juridique demeure notre principal rempart d’où le rôle éminemment important de la justice dont le Barreau constitue un maillon essentiel. Il était apparu inadmissible pour nous que le Niger continue de faire assister des milliers d’accusés dans les juridictions pénales de l’intérieur du pays par des individus appelés ‘‘défenseurs commis d’office’’ qui, dans l’écrasante majorité, n’ont jamais étudié le droit. Or, il suffit d’affecter au Barreau les fonds nécessaires pour organiser la défense permanente devant toutes les chambres criminelles du pays. L’augmentation du budget du Ministère de la Justice par rapport aux précédentes années, n’a pas eu de répercussions sur le budget de l’assistance judiciaire au Niger. Sur cette question, le président de la République a salué la pertinence de notre position et a exprimé son engagement politique à œuvrer pour la consolidation de la bonne gouvernance démocratique et la primauté du droit dans toutes ses actions. Ensuite nous avions abordé, avec le Chef de l’Etat, la question de l’accès à la justice pour tous. Cette question cruciale émerge de l’insuffisance de l’allocation budgétaire en rapport avec les besoins en assistance judiciaire de nos concitoyens. En troisième lieu, j’ai rappelé au Président de la République l’engagement du gouvernement nigérien de débloquer les fonds nécessaires à l’achèvement du chantier de la « Maison de l’Avocat ». Mon souhait est de réceptionner et inaugurer cette maison avant la tenue du prochain Congrès de la CIB à Niamey. Le Président de la République a pris le ferme engagement de donner immédiatement les instructions utiles pour que le déblocage de ce fonds soit effectif. A l’heure où je vous parle, la promesse est sur le point de se concrétiser et les travaux ont immédiatement démarré après cette audience. Nous attendons incessamment le fonds sur le compte bancaire de l’Ordre des Avocats.
Enfin, le dernier point de notre rencontre a porté sur la tenue à Niamey, du 7 au 9 décembre 2022, du 36ème Congrès International des Barreaux de Tradition Latine (CIB), avec pour thème central ‘‘Instabilité politique et Sécurité juridique’’, et qui verra la participation des avocats des barreaux de tous les pays francophones. Nous avons solennellement sollicité que le Chef de l’Etat accepte de présider la Cérémonie inaugurale du 36ème Congrès de la CIB auquel prendront part la Secrétaire Exécutive de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et le Président de la République de la Guinée Bissau qui est actuellement le Président de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEDEAO. Le Président de la République a non seulement accepté de présider cette cérémonie inaugurale mais il nous a en même temps donné l’assurance de toutes les facilités nécessaires au Barreau pour la bonne tenue de ce congrès international dans les conditions optimales. Ainsi, le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, nous fera l’honneur de présider les travaux du 36ème Congrès de la Conférence Internationale des Barreaux de Tradition Latine (CIB), prévu se tenir du 7 au 9 décembre 2022, à Niamey. Il faut dire qu’il y a à peine un an, à travers l’Agence Nationale pour l’Économie des Conférences (ANEC), le Barreau du Niger avait reçu tout le soutien nécessaire pour la tenue de la Conférence annuelle des Barreaux Africains à Niamey en octobre 2021 à Niamey. Le Comité d’Organisation que j’ai mis en place est à pied d’œuvre en étroite collaboration avec l’ANEC, pour la bonne tenue de la CIB. Le Chef de l’État n’a pas manqué de féliciter le Barreau pour sa contribution appréciable au développement de l’économie des conférences au Niger. Nous voulons, à travers ce congrès, montrer à la face du monde qu’en dépit des problèmes sécuritaires, le Niger reste un pays fréquentable. Au-delà des valeurs de confraternité et de l’universalité de la profession d’avocat dont la CIB est le temple, ce 36ème congrès de Niamey est la manifestation plausible de la solidarité de tous les avocats des Barreaux de tradition latine à notre Barreau et à notre pays. Je profite de cette occasion pour exprimer au Chef de l’État la profonde gratitude du Barreau pour tous ses engagements francs et sincères.
Par Mahamadou Diallo(onep)
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Pour ceux qui pensent que Bazoum parle mal, il faut vous en dissuader. En effet le nouveau Président Bazoum Mohamed est un philosophe ; à ce titre, il utilise souvent les mots avec leur sens contraire. Par exemple quand l’entendrez dire «les citoyens cons», il veut juste dire «les concitoyens». Gardez-le à l’esprit et vous comprendrez mieux cet homme.
Bazoum se trompe-t-il de cibles ? Cette question est aujourd’hui en train de tarauder l’esprit de plus d’une personne au Pnds-Tarayya. Au demeurant, c’est une question qui perturbe le sommeil des plus hautes personnalités du parti au point d’en causer un véritable traumatisme. Un cacique très en colère aurait lâché lors d’une récente rencontre avec le Président Bazoum : «Pour qui roules-tu ?». Un autre serait exclamé : «Voilà la raison pour laquelle nous avons douté de ta candidature ». Toutes ces paroles dénotent d’ores et déjà de la déception que beaucoup de militants du Pnds-Tarayya sont en train de subir quant aux actes posés par le nouveau président. Ce dernier est aujourd’hui en train de faire des choix pas du tout reluisants pour certaines personnalités du parti ; surtout ceux qui ont pensé qu’ils pourraient agir comme sous l’ère Issoufou Mahamadou, en faisant nommé qui ils voulaient par simple geste de la main. C’est bien sur ce terrain que les choses sont de plus en plus glissantes.
Ceci dit, rappelons encore pour certains qui ont la mémoire courte les derniers événements consécutifs à la candidature de Bazoum. Dès l’annonce de cette candidature, beaucoup de militants du Pnds-Tarayya se sont rétractés, au point où une partie des durs a même quitté le parti. Il a fallu un sang-froid herculéen du président Issoufou Mahamadou pour maintenir ce choix. Des délégations régionales, des chefs traditionnels et religieux, même des personnalités du Nigéria avaient été mises à contribution pour changer Bazoum par un autre. Les actes de contestation de sa nationalité étaient une trappe ouverte pour ses détracteurs. Coute que coute, une large majorité au Pnds voulait que l’on changeât ce choix au profit notamment de… Ouhoumoudou, ressortissant de la région phare du Pnds-Tarayya. Peine perdue ; vous savez tout ce qui s’est passé.
Ce rappel, tout simplement pour pouvoir répondre philosophiquement à ceux qui se posent des questions comme celles citées plus haut. En effet, Bazoum roule très bien pour le Pnds et ses militants ; cependant, pas pour ceux des siens qui ont contesté sa candidature. L’homme est rancunier comme la queue d’un âne, têtu et même effronté. Wallahi si vous êtes dans ce cas, éloignez-vous de lui ou quittez carrément le pays car, même si vous êtes de la famille de Mahamadou Issoufou, il ne vous fera pas de cadeau. D’ailleurs il l’a bien dit : «La famille ne sera d’aucun secours pour un éventuel contrevenant…» ! Chapki ! Là où le bât blesse, c’est quand on replace le tout dans le contexte des détournements et autres faussetés financières. Car, il y a eu tellement de détournement de deniers publics sous l’ère Issoufou que le Président Bazoum a aujourd’hui suffisamment de matière qu’il peut mettre au verrou plus de la moitié des caciques ou des personnalités du parti. Et il les connait du bout du doigt. Et, vous connaissez notre frère le nigérien ; très fort en délation ; sûr qu’aujourd’hui que le Président Bazoum est l’homme le plus informé de ce pays, sur tous les aspects. Vous pouvez vivre de l’art du sketch si jamais il vous restitue les gags que certains lui racontent pour s’arranger sa sympathie depuis qu’il est installé à la tête de ce pays.
Comme on dit, «à quelque chose, malheur est bon». Pour ceux qui ont pensé que la candidature de Bazoum était une malédiction pour ce pays, nous disons juste Wait and see. Pour le moment, l’homme n’a fait aucun mauvais geste, aucune mauvaise sortie, aucun faux pas, pas même une mauvaise parole car, c’est surtout en matière de parler que l’on doute de lui. Là aussi, il suffit juste d’appréhender la différence ; c’est un philosophe ; il utilise les mots souvent avec leur sens contraire. Donc quand il dit citoyen cons, il veut juste dire concitoyens.
Kaillo
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Depuis sa prise de fonction comme Directrice Générale de l’Office Nationale d’Edition de Presse, Mme Rabiba Aboubacar Bouzou est victime d’une cabale. Les critiques ne reculent devant rien. Même des moyens les plus abjects. En somme on l’accuse, dans la conduite de la marche de cet office de faire du favoritisme. On l’accuse aussi, à tort, d’être incapable d’assumer la responsabilité ; de ne point avoir le profil pour la fonction et même les capacités. Pour rappel, Mme Rabiba est la première femme à occuper le poste de directeur générale d’un office d’une importance capitale pour la communication gouvernementale et pour l’image du pays. Et ce n’est pas un hasard si le choix des responsables s’est porté sur cette dame qui, depuis des années, officiait dans le milieu des journalistes. Elle a profité pour apprendre et gravir les échelons. Elle a fait ses premières armes dans ce service en tant que stagiaire. Elle a donc les compétences requises et a l’avantage de connaître le service. Qui plus qu’elle pour diriger. Ne pouvant point lui dénier les compétences, les critiques ne trouveront mieux que de glisser sur un terrain qu’affectionnent les gens vulgaires. Accuser dame Rabiba de favoritisme semble être loin de la réalité. Un simple tour dans les locaux de l’ONEP et l’identité des responsables permet de se rendre compte qu’il n’en est rien. La majorité des responsables actuels de cette boite ne sont pas militants ou sympathisants du parti dont relèverait la directrice générale. Ils ne sont pas plus parents ou alliés. Ils n’appartiennent même pas au groupe ethnique de cette dernière. Les fournisseurs de la boite n’appartiennent à aucune catégorie citée plus haut.
Alors où résident le problème ? L’ONEP, contrairement à d’autres sociétés d’Etat est cosmopolite. Principalement à cause de la fonction et de la mission des gens qui y travaillent. Le journalisme est par excellence le métier qui permet de sensibiliser, dans une certaine mesure, d’éduquer et, principalement, de dénoncer les tares de la société. L’ethnocentrisme est en une et une très grave pour la majorité pour nos pays multiculturels. Dans le domaine de la gouvernance aussi rien à reprocher à la directrice. Selon des sources dignes de foi, à sa prise de fonction l’office cumulait plusieurs centaines de millions d’impôts impayés. Elle est parvenue en si peu de temps à éponger ces créances. Et aujourd’hui l’office respire. D’importants investissements sont prévus. Comment dans ces conditions dénigrer ? La reconnaissance aurait suffi, dans un pays normal. Malheureusement le Niger est un pays de partageur de postes de responsabilité dans l’administration, dans les sociétés. Chaque ministre arrive, à son poste, avec la mission de caser les militants et les sympathisants de sa formation politique. Il serait fort à parier que la directrice générale de l’ONEP en serait victime. Peut-être bien que le nouveau ministre de la Communication voudrait voir un militant de son parti occuper ce poste. Ce qui est devenu la règle dans ce pays. Dans ces conditions, il n’est pas nécessaire de dénigrer.
Garba Issa Zacari
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Plus de dix ans après le début du processus, la Convention collective de la presse au Niger franchit une étape importante de sa mise en mise en œuvre dans le pays grâce à son acceptation par le Gouvernement du Niger, représenté par le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, les directeurs des médias publics, et par les représentants des employés des médias et les institutions et services techniques impliqués dans sa mise en œuvre. La cérémonie officielle de signature s’est déroulée, hier, en présence du ministre de la Communication, M. Zada Mahamadou, et de l’ancien ministre de la Communication Yahouza Sadissou.
Le ministre de la Communication, chargé des relations avec les institutions, M. Zada Mahamadou, s’est réjoui des perspectives heureuses que la signature de la convention collective de la presse laisse entrevoir pour les entreprises de presse au Niger et pour les travailleurs du secteur. «C’est le lieu de rappeler que la signature du document à laquelle nous procédons en ce jour solennel, n’implique pas ipso facto l’application des dispositions de la convention», a-t-il dit. Pour mieux préparer le terrain, les parties prenantes ont convenu d’un moratoire d’un an avant toute mise en œuvre afin de poursuivre les discussions sur les préoccupations majeurs du secteur des médias en termes de mesures d’accompagnement.
Le ministre Zada Mahamadou a rappelé les dispositions des articles 229 et 234 de la loi N° 2012-45 du 25 septembre 2012 portant code du travail de la République du Niger avant de souligner que les médias, les structures d’employeurs qui auront librement décidé de ne pas signer la Convention collective de la presse auront opté pour le régime de la convention collective interprofessionnelle jusqu’à une reconsidération de leur position. «Désormais ce qui compte, c’est la réflexion collective que nous devons mener ensemble pour rendre plus viable nos entreprises de presse et créer par la-même, les conditions de l’amélioration du cadre de vie et de travail des employés. Pour ce faire, je vous invite d’ores et déjà à vous organiser afin de cibler et sérier les préoccupations qui vous semblent les plus pertinentes en vue de discussions à court et moyen termes, à engager avec les structures compétentes de l’administration», a indiqué le ministre de la Communication, chargé des relations avec les institutions.
Pour sa part, le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, M. Ibrah Boukary, a félicité toutes les parties prenantes qui ont paraphé le document pour leur engagement «à créer une bonne ambiance de travail dans le secteur de la presse, d’améliorer le rendement des travailleurs mais aussi leurs conditions de vie et de travail, de favoriser la prospérité des entreprises de presse et enfin d’assurer la paix sociale au sein des organes de presse du Niger». Il a témoigné sa satisfaction à l’endroit des personnes qui ont contribué à la réalisation de ce document qui «régira désormais les relations de travail entre les employeurs et employés des organes de presse dans notre pays».
Du côté des représentants des employés, l’on se félicite de cette avancée significative vers l’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles. M. Moudi Moussa qui exerce dans le privé se réjoui de l’aboutissement de ce vieux rêve très longtemps caressé par les employés des médias publics et privés. L’Intersyndical des travailleurs du Niger (ITN) qui regroupe quatre des cinq centrales syndicales les plus représentatives du pays, s’est dit réconfortée d’assister à l’aboutissement de ce projet vieux de plus d’une décennie. Son président, M. Chaibou Tankari, a indiqué que l’intersyndicale va s’engager avec fermeté pour que le processus soit effectif. «Nous allons dialoguer avec ceux qui ne l’ont pas signée pour les amener à la table», a affirmé le leader syndical.
Souleymane Yahaya(onep)
30 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Dans le cadre du projet «Synergie des Institutions de Lutte contre l’Insécurité au Niger» (SILIN), l’ONG RAIL avec le soutien financier du National Endorment for Democracy (NED) à travers le NDI, a organisé du 10 au 11 à Niamey, un atelier d’échanges sur le reportage en matière sécuritaire à l’endroit des acteurs des médias classiques et de la presse en ligne. Pendant deux(2) jours, les professionnels des médias et des experts des questions de sécurité ont débattu du rôle de la presse en temps de conflit.
L’atelier a réuni les professionnels des médias et des experts en sécurité. Il s’agit de chercheurs du Centre National d’Etudes Stratégiques et de Sécurité (CNESS), du Centre National de Coordination du Mécanisme de Réponse aux Risques de Sécurité et d’Alerte Précoce (CNAP) et des représentants de la Haute Autorité pour la Consolidation de la Paix (HACP). Les discussions ont porté sur le journalisme en temps de conflit. En conséquence, les médias et les acteurs travaillant sur les questions de paix et de sécurité se sont longuement attardés sur les contenus que les médias devraient développer en temps de crise.
Les participants ont également discuté de la promotion du débat démocratique. A partir de ces échanges, il ressort que les médias ont l’obligation absolue d’initier des débats pour donner à toutes les parties la parole afin d’équilibrer l’information. Les médias sont également chargés de lancer des programmes interactifs, y compris dans les langues locales, sur des questions liées à la prévention de la violence et de l’extrémisme. Les discussions ont également porté sur la promotion des valeurs endogènes de tolérance. A ce niveau, il s’agit pour les professionnels des médias de produire des reportages portant sur certains mécanismes traditionnels à l’exemple de la parenté à plaisanterie qui est, de nos jours, reconnue comme vecteur d’une culture de coexistence pacifique.
Dans son intervention à la cérémonie d’ouverture, le Secrétaire permanent de l’ONG RAIL, M. Ali Hassane a indiqué qu’au terme de cette activité qui se tient aussi bien au Niger, Burkina Faso et Mali, les acteurs des médias traditionnels et de la presse en ligne vont être à mesure de mieux informer les populations sur des faits réels, vérifiables, sans faire l’apologie du terrorisme, ni semer la panique au sein des populations et des FDS. «C’est cela même la difficulté de votre métier. Comment dire la vérité dans le respect de l’intérêt général. Donc, durant ces deux jours, c’est à cet exercice fastidieux mais possible que vous allez vous atteler dans des séquences théoriques et pratiques dans un esprit du donner et du recevoir», a dit M. Ali Hassane.
A l’issue de l’atelier, les professionnels des médias ont suivi une communication sur le Fact checking ou la vérification des faits, un moyen pratique qui permet aux acteurs de média de recouper les faits pour diffuser des contenus sûrs et crédibles.
Oumar Issoufou(onep)
Source : http://lesahel.org/
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La démocratie, l’Etat de droit, c’est aussi la liberté de presse. La floraison d’organes de presse, aux opinions diverses et diversifiées, ne constitue pas à elle seule un baromètre de cette liberté. La fonction de l’Etat, en démocratie, c’est droit, l’égalité des citoyens devant la loi, la prospérité de ses citoyens. La santé, l’éducation sont, dans une large mesure, l’apanage de l’Etat. La finalité, la création des emplois. Le secteur de la presse est un pourvoyeur d’emplois pour la jeunesse. Dans les vieilles démocraties libérales, ayant un certain niveau de développement économique, se sont les grands groupes économiques qui, selon leurs idéologies et opinions, investissent dans le secteur. En Afrique, principalement l’Afrique francophone, ce rôle est dévolu aux Etats. C’est pourquoi, il a été créé des mécanismes pour appuyer la promotion de ce secteur. Au Niger, il a été institué un fonds d’aide à la presse. Depuis quelques années, l’attribution de ces fonds laisse un goût amer. Elle serait devenue partisane. La norme dans tous les domaines. L’affectation de l’exercice 2018-2019, date de l’arrivée de l’actuelle équipe du Conseil Supérieur de la Communication, a fait, principalement dans le domaine de la presse écrite, jaser plus d’un. Très partisane, disent les responsables de certains journaux qui, à moment, ont voulu porté l’affaire devant les juridictions. Ils reprochaient au comité chargé de l’affectation des fonds d’avoir privilégié des journaux très peu réguliers et n’ayant surtout pas de rédactions étoffées. Ne créant donc pas d’emplois. Il aurait été systématiquement recalé les journaux critiques. C’est probablement pourquoi les responsables des journaux paraissant régulièrement n’ont pas postulé au fonds d’aide de l’exercice 2019-2020. Et c’est tout naturellement les mêmes bénéficiaires, pour la plupart, de 2018- 2019 ont été une fois encore récompensés.
La plus grande rupture d’égalité réside dans l’appui de la présidence de la République à certains journaux qui bénéficient des pages de publicité des sociétés d’Etat et les tirages de ces journaux sont payés par la présidence de la République. Cela ne les empêche pas des sauts dans les périodes de parution. Le plus grave est la décision du CSC qui s’arroge le droit de gérer les fonds qu’il alloue aux organes de presse. Il procède aux dépenses pour le compte de ces organes qui doivent simplement exprimer les besoins. Comment une institution, protocolairement bien positionnée, peut-elle se réduire à acheter des enregistreurs, des blocs notes, du papier d’impression, des encres, des caméras ? Les responsables de cette institution ne craignent-elles pas des abus et des détournements ? Si tous les Nigériens sont sous la même loi, la HALCIA doit y faire un tour.
Mallam
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Dans les sociétés modernes, les médias, en général, la télévision, en particulier, constituent un enjeu politique, qui ne laisse pas les gouvernants indifférents. Institution indispensable et redoutable, les dirigeants font tout pour avoir leur mainmise sur les médias en les utilisant à des fins de propagande, l’une des raisons pour lesquelles au Niger, avec la diversité du paysage audiovisuel, les citoyens affichent leur préférence pour les médias privés au détriment de la presse publique surtout en ce qui concerne la consommation des débats et des informations.
D’après une enquête d’Afro baromètre en 2019, les sources d’information des Nigériens proviennent de la télévision avec une audience de 13%. Auparavant en 2017, l’institut de sondage Danni a conduit un sondage sur l’audience des éditions d’information, toutes langues comprises dans la ville de Niamey dont les résultats montrent que Télé Sahel avec 17.26% d’audience n’arrive qu’en deuxième position, très loin, derrière Bonferey TV et ses 32.81%. .
Si un sondage similaire était réalisé par ces temps qui courent, il est fort à parier que la première place reviendrait à Télé Sahel dont les émissions captivent et émerveillent de plus en plus l’écrasante majorité des citoyens. Cette mue qualitative est incontestablement liée au nouvel environnement politique qui prévaut. L’on se rappelle que dans un proche passé, ce média était décrié à cause de ses prestations insipides (I) sans commune mesure avec son ouverture actuelle à tous les courants d’expression (II).
- De Télé Sahel, instrument exclusif au service des tenants du pouvoir…
En dépit de son slogan : « Télé Sahel pour tous et partout », les antennes de la télévision nationale étaient presque exclusivement dédiées aux activités officielles et administratives, magnifiées et glorifiées à longueur de journaux télévisés dont l’ennui se le dispute à la platitude. On assistait à quelques rares débats monotones mais non contradictoires, pensée unique oblige. La faute sûrement aux pressions politiques pour traiter l’information dans le sens souhaité. La seule ingérence des tenants du pouvoir n’expliquait pas tout, les journalistes eux-mêmes avaient leur part de responsabilité, de peur de déplaire à la hiérarchie ; aussi l’autocensure était-elle pratiquée à leur niveau. Tel l’enseignement de Pangloss à Candide, et à qui veut bien l'entendre, les choses étaient présentées sous l’angle : « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. »
Dans le contexte ci-dessus décrit, l’opposition, sauf en période électorale, était absente, la société civile frondeuse et d’autres acteurs "mal pensants" n’avaient pas de place à l’antenne ; comme si tout ce beau monde ne payait pas la redevance RTN via les factures de la NIGELEC. Au soir du 26 juillet 2023, au journal télévisé de 20 heures 30, pendant que les téléspectateurs avaient les yeux rivés sur leurs petits écrans afin de s’enquérir de la situation sociopolitique qui prévalait et couper court à toutes sortes de rumeurs et supputations, le présentateur du JT annonçait : "circulez, il n’y a rien à voir." Et pourtant, un peu plus tard dans la nuit, le fameux communiqué tomba, point de départ de la refondation de ce média.
- … A Télé sahel, au service du peuple et de la refondation.
“L’intelligence c’est la capacité de s’adapter au changement ” nous apprend De Stephen Hawking. Oui, en un laps de temps très court, Télé Sahel se transforma en Télé de la refondation. Dès le lendemain du 26 juillet 2023, libérée des pressions politiques, Télé Sahel se mettait au diapason des attentes du peuple souverain, en dépit d’un contexte marqué par le défi des coupures d’électricité. Devenue le porte-voix du peuple dans le nouvel environnement sociopolitique, Télé Sahel se retrouve dans sa nouvelle fonction de « chien de garde » de la refondation. Le réceptacle de tous les courants d’opinions et d’idées qui s’affrontent et s’entrechoquent, des plus lumineuses, au plus fantaisistes, voire irréalistes, émises toutes avec passion par le citoyen lambda, l’acteur de la société civile ou l’expert avec le souci de faire bouger les lignes et d’aboutir à des lendemains meilleurs. Dieu sait que certaines idées constituent des contributions pertinentes, des mines d’or susceptibles d’inspirer les gouvernants. Également, sont régulièrement diffusés sur les antennes, des débats de citoyens organisés sur les places publiques et les quartiers populaires où les populations expriment leurs préoccupations et leurs attentes, sans langue de bois et en toute liberté. Dans ce sens, Tocqueville relève que « la souveraineté du peuple et la liberté de la presse sont […] deux choses corrélatives. »
Des émissions comme "Appel de la patrie" ou "Grand débat” ainsi que les causeries en langues nationales portant sur des sujets riches et variés, ont vite gagné en popularité parmi les fidèles téléspectateurs, qui attendent impatiemment leurs diffusions. Leurs animateurs infatigables, M. Addine Al Algalass et M. Abdoulaye Tiémogo, font preuve de dévouement et de brio. Sans oublier M. Kader Yayé et Elh. Bizo qui sortent des prestations XXL en langues, avec des records d’audience inégalés, à chaque fois qu’ils ont l’occasion d’interviewer le Général Abdourahamane Tiani.
L’impact est déjà ressenti sur la construction de la refondation, qui débouchera sur un nouvel ordre de gouvernance différent des échecs cuisants passés. Cette métamorphose doit être renforcée et pérennisée. Reste à assurer plus de productions dans toutes les langues nationales et maintenir le cap au plus près du citoyen. Par exemple, plus d’émissions sur la citoyenneté qui cadrent avec l’éveil patriotique, de faits divers instructifs, des comptes rendus d’audiences des juridictions ( en préservant l’anonymat des parties) , sur la brave ménagère qui quitte la maison après la prière de Fajr pour aller se procurer des fruits au marché et retourner les revendre au quartier pour subvenir aux besoins de sa famille, le paysan en silence qui trime dans son champ du matin au soir en scrutant le moindre nuage, l’ouvrier qui marne au chantier sous le soleil de plomb moyennant une modique rémunération journalière, l’élève qui effectue des kilomètres à pied pour se rendre dans son établissement à la recherche du savoir. Bref, porter l’image du Niger qui se bat et avance contre vents et marées.
D’ores et déjà, si la palme de la refondation devait être attribuée pour bons et loyaux services, il n’y a pas photo : the winner is…Télé Sahel.
Abdourahamane Oumarou LY
Juriste/Analyste politique
Arusha/Tanzanie.
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La population du 2ème Arrondissement communal de la ville de Niamey s’est fortement mobilisée, samedi 4 novembre dernier, pour apporter son soutien ferme au Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie et au Fonds de soutien qu’il a créé pour une reprise en main des questions sécuritaires par le peuple souverain du Niger. Ce meeting géant organisé par les autorités communales a permis de revenir sur la création du Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie et ses missions, et aussi de collecter surplace des contributions volontaires pour l’alimenter.
Cette grande cérémonie a vu la participation des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, les membres du comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, le Président du Conseil de Ville de Niamey, le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernorat de Niamey, les Maires des différentes communes de Niamey, ainsi que plusieurs invités de marque.
Dans son message aux compatriotes, la présidente du FSSP, Mme Brah Réki Moussa Djermakoye, a présenté aux habitants de la commune 2 le FSSP, le contexte de sa création par le CNSP, la stratégie de mise en place pour la mobilisation du fonds, ainsi que les objectifs assignés à ce dernier. Ainsi dit-elle, le fonds à des objectifs à court terme et à moyen terme. « Pour les objectifs à court terme, il faut dans un premier temps mobiliser les ressources ensuite, financer les appuis au renforcement des capacités de nos forces de défense et de sécurité engagées dans la lutte contre l’insécurité alimentaire en les dotant d’armement et de moyens logistiques. Le deuxième objectif, c’est de participer à la prise en charge de nos concitoyens qui sont victimes de déplacements forcés liés à l’insécurité. Et le troisième objectif, « est de contribuer à la prise en charge de la mobilisation Sociale que nous observons dans le cadre de la citoyenneté », a expliqué la présidente du comité de gestion du fonds de solidarité la sauvegarde de la patrie.
Le quatrième objectif, ajoute-t-elle, constitue la vision même du fonds, car le CNSP souhaite que ce fonds devienne un investissement pour employer les femmes et les jeunes. Un instrument financier qui pourra contribuer à notre développement, un héritage que le CNSP compte léguer aux générations futures.
Selon la présidente du comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, pour constituer les ressources du fonds, le comité a prévu sept catégories de ressources.« La première catégorie ce sont des prélèvements qui sont prévus sur la structure des prix des hydrocarbures sans impacter le prix à la pompe ; la deuxième catégorie est un prélèvement sur les redevances annuelles versées à l’Agence de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste par les opérateurs titulaire d’une licence, d’une convention ou d’une autorisation. Un prélèvement de 10 f sur les tickets de transport terrestre et de péage routier ainsi qu’un prélèvement de 1000 F sur les tickets de transport aérien. Egalement un prélèvement de 10 F sur chaque appel et chaque souscription aux forfaits par consentement du consommateur », a indiqué Mme Brah Réki Moussa Djermakoye.
Ainsi pour assurer la transparence du fonds, poursuit-elle, une plateforme digitale est mise en place pour enregistrer l’ensemble des contributions en nature et en numéraire. Des communiqués dans les télévisions, les radios et les journaux qui informent les citoyens au jour le jour des contributions reçues et leurs affectations ; le fonds est soumis aux mêmes procédures d’engagement, d’audit et de contrôle de la dépense publique a déclaré la présidente du comité du fonds.
Ce meeting de soutien, au CNSP a été mis à profit, par les généreux contributeurs de la commune 2 et environs pour rehausser la caisse du fonds et montrer l’exemple. C’est ainsi que, la chefferie traditionnelle de la commune 2 a contribué à hauteur de 500 000 FCFA, les commerçants du marché dar-es-salam ont manifesté leur amour pour la patrie en apportant 300 000 FCFA. Les commerçants du marché Lazaret ont offert 200 000 FCFA, le chef du quartier nord Lazaret 20 000 FCFA. Le Syndicat des commerçants de bétail de la ville de Niamey 1. 096. 000 FCFA et la ferraille 844 .500 FCFA.
Fatiyatou Inoussa (ONEP)
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Le Stade Général Seyni Kountché était plein à craquer hier dans l’après-midi, en réponse à l’appel à la mobilisation lancé par le Mouvement pour une Conscience Patriotique (MCP) en soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). En effet, ils étaient des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants venus apporter leur soutien indéfectible aux nouvelles autorités face aux menaces d’une éventuelle intervention militaire prônée par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). À ce titanesque meeting était aussi présents plusieurs membres du CNSP, ovationné par le peuple dès leur entrée dans l’enceinte du Stade.
Lors de ce meeting de soutien aux forces de défense et de sécurité, le Général de Brigade Mohamed Toumba a pris la parole pour transmettre à la foule enflammée le message du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Général de Brigade Abdourahamane Tiani. À cet effet, il s’est exprimé en ces termes:
« Population de Niamey et du Niger entier, le Général de brigade Abdourahamane Tiani, Président du CNSP, vous salue. Il me charge de vous dire que depuis une semaine, il voit à la télévision, la mobilisation qui est à la hauteur de son engagement. Il me charge aussi de vous dire que cet engagement que vous avez pris aujourd’hui, il est aussi partie prenante. Il me charge également de vous dire qu’il ne peut pas arriver à ce niveau et reculer. Il nous charge de vous dire que votre engagement et votre détermination ne seront pas trahis. Ce rassemblement d’aujourd’hui est la réponse de votre engagement et de votre détermination à changer le Niger. Le Niger que vous voudrez sera aussi son Niger. Nous vous exhortons à rester mobilisés. Les forces obscurantistes qui sont en opposition à la marche en avant du Niger sont en train de manigancer la subversion. Alors, c’est le lieu de préciser ici et de leur dire que nous sommes au courant de leur plan machiavélique. Nous allons nous dresser avec vous contre eux. Le Niger sera le Niger que vous voudrez. Je vous remercie pour cette mobilisation, pour cette ferveur et pour cette détermination ».
Le Président du CNSP, le Général de brigade Abdourahamane Tiani me charge de vous dire qu’il ne peut pas arriver à ce niveau et reculer », affirme le Général de Brigade Mohamed Toumba.
Un message qui a d’ailleurs galvanisé davantage la foule plus que réconfortée dans sa détermination à soutenir, quoiqu’advienne les nouvelles autorités qui portent sur elles, leur espoir d’un nouveau vent qui annonce ses prémices au Niger. Selon, le coordonnateur national de « Tournons la Page Niger », Maikoul Zodi, cette manifestation est un message adressé à la communauté internationale qui se prépare à agresser le Niger. « Le peuple ne sera pas d’accord, et vous avez constaté la mobilisation derrière les forces de défenses et de sécurité. Il est clair qu’en temps de guerre chaque citoyen est un potentiel soldat. Cette jeunesse qui est debout ne va pas se laisser faire et nous allons gagner cette guerre », a-t-il déclaré avec conviction. Pour cet acteur de la société civile, la mobilisation de la CEDEAO n’effraye plus le peuple nigérien, car déterminé à prendre en main sa souveraineté. « Nous n’avons pas peur des militaires de la CEDEAO, nous n’avons pas peur de cette mobilisation du Nigeria parce que nous avons toujours défendu le Nigeria à la guerre du Biafra, et lorsque Boko Haram le terrorisait », a-t-il dit, précisant que derrière ce zèle de la CEDEAO se cache une puissance occidentale qui trouve ses intérêts.
Le coordonnateur de Tournons la Page a salué la décision courageuse du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie dénonçant les accords de coopération militaire avec la France. « C’est à nous, jeunesse consciente, de nous mobiliser pour rendre cette décision effective, c’est à nous de chasser les bases françaises, parce que le Niger nous appartient et qu’ils ne sont pas les bienvenus », a-t-il conclu.
Pour Mamane Oumarou, un autre citoyen, l’espoir est désormais permis, car dit-il, «nous sommes convaincus qu’avec le CNSP, le Niger retrouvera la paix et la sécurité dont l’absence a tant endeuillé la nation. Nous avons espoir que les pilleurs des biens publics seront punis et mis aux arrêts. Le CNSP nous a donné un nouveau souffle de vie », a-t-il joyeusement exprimé.
Hamissou Yahaya (ONEP)
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Jamais dans l’histoire politique du Niger, un leader n’a été confronté à un échec aussi cuisant que Seini Oumarou dans son Tillabéry natal. Le foyandi qu’ils (Seini Oumarou, Marou Kaboyé et Saadou Saidou) ont organisé à l’Occasion de l’arrivée de leur maitre politique à Tillabéry n’était que l’expression de la honte. Incapables de mobiliser la population de Tillabéry pour une allégeance à leur guide, ils ont préféré partager leur honte avec quelques militants égarés. L’endroit choisi pour organiser leur foyandi de la honte était la tribune officielle. Un endroit exigu choisi pour masquer le refus des braves fils et filles de la région du fleuve à vendre leur fierté pour des billets de banque de provenance douteuse. Au foyandi, les griots étaient plus nombreux que les militants du MNSD, Jamahuriya et Farila. Constatant le refus de la population de Tillabéry à vendre sa dignité, Seini Oumarou était entré en transe avec une colère indescriptible. Sans retenue, il a traité la population de Tillabéry et les leaders de la CAP 20-21 de tous les maux d’Israël. Pour plaire à Bazoum Mohamed et essayer d’effacer l’humiliation subie, Seini Oumarou s’était donné le plaisir de charger Hama Amadou et Salou Djibo. Dans un speech plein de haine et d’avilissement politique, il n’avait pas manqué de mots pour faire sourire son maitre politique.
Peu avant le foyandi ou rassemblement de la honte, la dame de fer du MNSD avait fait le déplacement sur Tillabéry pour distribuer des pagnes à l’effigie du parti. Ce qui n’a pas empêché la population de leur infliger ce qu’ils méritent : l’échec et l’humiliation. Un sanglant échec qui a fait rougir leur guide qui n’a pas pu se contenir.
Pour parer à une autre situation qui pourrait provoquer une crise cardiaque, Bazoum Mohamed et ses suppôts ont décidé d’aller à Dosso avec leurs supporteurs à partir de Niamey. A cet effet, des compagnies de transports ont été mises à contribution pour acheminer les figurants. Malgré tout, le rendez-vous de Dosso n’était pas à la hauteur de l’attente. Le mercredi 9 février 2021, la population de Dosso a, une fois de plus, montré son attachement à la patrie et aux valeurs républicaines. En refusant de s’aliéner pour des billets de banque. À Dosso, c’était également la honte. La population à tourné le dos aux vendus politiques locaux que sont Moussa Barazé et Mounkaila Issa. Eux qui auraient préféré l’argent sale au détriment de la sécurité du pays. Selon une source interne à l’ANDP, le mercredi 9 février 2021 était un mercredi noir pour Bazoum Mohamed et sa suite. Car les vendus locaux n’ont pas pu leur donner satisfaction et l’espoir de pouvoir rêver. Cela malgré tous les moyens mis à leur disposition. Le comble à Dosso, c’était surtout l’intervention du tristement célèbre général à la retraite. Mounkaila Issa, dans ses élucubrations politiques, n’a rien trouvé à dire que de raconter des bobards d’un vendeur d’illusions. Il semble oublier qu’il doit sa nomination au poste de Haut commandant à Salou Djibo. C’est normal, dira l’autre. Avec la richesse qu’il a amassée lorsqu’il était à la tête de la gendarmerie. Selon des sources proches de la gendarmerie, notre général a fait de l’accumulation primitive et accélérée de capitaux à ce poste. (Nous y reviendrons). C’est ce qui explique, selon nos sources, son impuissance devant Bazoum Mohamed et son mentor. En tout état de cause, Mounkaila Issa doit savoir qu’il faut toujours remuer la langue avant de parler.
Laboukoye
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Le président du parti MPR-Jamhuriya et candidat l’élection présidentielle du 27 décembre 2020, M. Albadé Abouba a animé un grand meeting à la tribune officielle de Maradi. Arrivé à l’aéroport de Maradi plus tôt dans la matinée où il a reçu un accueil de grand jour par les militants de son parti et ceux des 42 autres formations politiques qui le soutiennent, Albadé Abouba s’est directement rendu à la tribune officielle où une marée humaine l’attendait.
Plusieurs interventions, ponctuées d’animations ont marqué ce grand rassemblement. D’abord, le mot de bienvenue du coordonnateur régional de MPR-Jamhuriya, M. Elh Mahamadou Dan Zaki qui après s’être réjoui de la mobilisation du jour a demandé aux militants du parti et ceux des partis amis de ne ménager aucun effort pour maintenir la mobilisation jusqu’aujour du scrutin. Pour lui, les élections municipales et régionales du 13 décembre dernier ne constituent qu’un match aller, et les législatives et présidentielles du 27 décembre prochain le match retour. «Mobilisez-vous davantage pour porter notre candidat à la magistrature suprême, incha Allah» a –t-il conclu.
Ce fut le tour de Salim Salim Zanguina, au nom de tous les partis qui soutiennent le candidat du MPR-Jamhuriya à l’élection présidentielle de prendre la parole pour énumérer toutes les qualités du Candidat Albadé Abouba, qualités dit-il, qui les ont amené à le soutenir. «C’est un leader pondéré, qui défendra les intérêts supérieurs de la Nation, donc le mieux indiqué», a estimé M. Zanguina.
Le discours tant attendu du président du parti quant à lui est articulé autour de plusieurs préoccupations de l’heure pour les Nigériens. D’abord, la reconstitution du tissu économique de notre pays et celui de la capitale économique, Maradi. Aujourd’hui, dira M. Albadé Abouba, les activités économiques de toute la région sont aux arrêts. «Plaise à Dieu, et avec votre confiance en nous portant au pouvoir, nous projetons de relancer ces activités» a-t-il promis. Le retour de la sécurité constitue son deuxième cheval de batail. Il a indiqué que pour remédier un mal, il faut forcément connaitre ses racines. L’une des raisons de cette insécurité pour lui réside dans la pauvreté. «Si nous parvenons à combattre la pauvreté, ce problème sera résolu et les Nigériens circuleront dans le pays sans problème» a-t-il dit.
Aussi, Albadé Abouba a souligné la nécessité de la réforme de la gouvernance. Il a annoncé la création du Haut conseil islamique qui gérera toute les questions religieuses. Il a aussi prévu un Haut conseil de la chefferie traditionnelle afin d’amener les chefs traditionnels à jouer pleinement leur rôle de chefs justes, impartiaux dans les jugements afin qu’ils retrouvent leur autorité d’antan. Mieux il a annoncé la création d’un Sénat, non pas pour grossir le nombre des institutions, mais pour que les problèmes des différentes communes de notre pays soient mieux pris en compte.
Tiémogo Amadou ANP ONEP Maradi
22 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Des milliers de militants venus des quatre coins de la région de Zinder ont assisté dimanche 20 décembre dernier dans l’après-midi dans l’antre du au Stade Lawandidi de Zinder au meeting présidé par le Candidat du PNDFS/Tarayya M. Bazoum Mohamed à l’élection présidentielle du 27 décembre prochain.
Dans son intervention, le président du Bureau Politique National du PNDS/Tarayya a tenu tout d’abord à remercier les militants et militantes de son parti pour cette grande mobilisation avec la contribution des partis membres de la mouvance Présidentielle. M. Bazoum Mohamed s’est réjoui des résultats provisoires très réconfortants enregistrés par sa formation politique et les partis alliés à l’occasion des récentes consultations électorales comptant pour les municipales et les régionales.
Le candidat du PNDS Tarayya n’a pas pu cacher sa profonde satisfaction devant les multiples rejets par la Cour Constitutionnelle des recours formulés par certains candidats à l’élection présidentielle qui continuent à contester sa nationalité nigérienne. M. Bazoum Mohamed a ensuite dévoilé son Programme d’action une fois investi à la magistrature suprême dont les axes majeurs se rapportent des l’accès aux populations rurales et urbaines à l’eau, aux soins de santé, à l’éducation et aux infrastructures dans divers domaines, à l’agriculture et l’élevage.
Ce vaste programme d’actions va nécessiter au bout de cinq ans, un investissement de plus de 13 mille milliards de FCFA pour a-t-il dit «apporter dit des changements qualitatifs dans la vie quotidienne des populations des villes et des profondeurs du Niger avec la mobilisation des ressources internes et externes».
Le président Bazoum Mohamed a insisté dans son programme de développement sur le secteur de l’éducation qui mérite fortement d’être soutenu où pour devenir enseignant, il faut d’abord être titulaire d’un Baccalauréat puis suivre une formation de deux ans dans les écoles normales. Pour donner un cachet particulier à la scolarisation de la jeune fille, des internats seront installés au niveau local et l’Etat va investir pour assurer leur bon fonctionnement. Les jeunes garçons a-t-il fait remarquer vont également bénéficier de ce régime d’internat où la qualité de l’enseignement sera observée dans toute sa rigueur.
Pour aller de l’avant, le Candidat du PNDS /Tarayya a demandé aux militants et sympathisants de son parti de se rendre massivement aux urnes pour lui accorder leurs suffrages le 27 décembre prochain dans la perspective de remporter l’élection présidentielle. M. Bazoum Mohamed s’est dit confiant des prochains résultats pour avoir sillonné, à la date du dimanche 20 décembre 214 communes, où il a échangé avec les populations pour connaitre leurs réelles préoccupations qui sont intégralement prises en compte dans son programme d’actions. La mise en œuvre de ce programme dit-il permettra d’amorcer le décollage économique et donner une réplique vigoureuse à la pauvreté rurale.
Le Coordonnateur régional du PNDS/Tarayya, Maman Waziri , le président de l’ADR Adalci Mutunci, M. Laouan Magagi et le président du CPR Inganci, M. Kassoum Moctar sont tour à tour intervenus pour appeler les militants du PNDS et ceux des partis alliés à s’investir pour accorder leurs voix au candidat Bazoum Mohamed car la victoire en vue sera incontestablement dans cette grande alliance.
Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder
23 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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