Politique

 Le Président de la République prend part à la Conférence sur le partenariat G20-Afrique, à Berlin (Allemagne) : Accroître l’investissement privé en Afrique à travers l’initiative «Compact with Africa»Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a participé lundi après-midi, 12 juin 2017, à Berlin en Allemagne, à la Conférence sur le Partenariat et la Coopération G20-Afrique, axée sur l’accroissement des investissements en Afrique, le développement des infrastructures, la création d’emplois et la réduction des migrations vers l'Europe.

Cette conférence de deux jours, présidée par la Chancelière allemande Angela Merkel dont le pays préside le G20 vise ainsi à renforcer la coopération pour un développement économique durable des Etats africains.

Elle constitue un cadre d’échanges de haut niveau entre le G20 et les dirigeants africains en vue d’identifier les domaines d’intérêt commun et les voies et moyens d’accroitre l’investissement privé en Afrique à travers notamment l’initiative du G20 baptisée « Compact with Africa.»

Cette initiative, rappelle-t-on, a vu le jour en mars dernier lors d'un sommet du G20 Finances, ayant regroupé les ministres des finances du G20 et leurs homologues de Côte d'Ivoire, du Maroc, du Rwanda et de Tunisie.

Outre les Chefs d’Etat africains et les responsables du G20, cette conférence regroupe les représentants des institutions financières internationales, des organisations régionales africaines et des investisseurs dans divers secteurs.

Le Président de la République prend part à la Réunion de haut niveau du G Sahel à l'ONU, à New York (USA) : Mobilisation des ressources pour l'opérationnalisation de la force du G5 Sahel Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, poursuit son séjour américain. Ainsi, mardi dans l'après-midi, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, le Président Issoufou Mahamadou et ses homologues des pays membres du G5 du Sahel, à l'exception notable du Président tchadien Idriss Deby Itno, se sont retrouvés pour une réunion de haut niveau sur le G5 du Sahel. On y notait également la présence du Président de la République française, M. Emmanuel Macron, du Président guinéen Alpha Condé, du président en exercice de l'Union africaine, du président de la Commission de l'UA, M. Moussa Faki Mahamat, de la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini, du Secrétaire général de l'ONU António Gueterres et d'un représentant américain.
La Réunion, qui s'est tenue à huis-clos, s'est penchée notamment sur le financement, l'articulation entre la force G5 et les forces de l'Onu, les débats ont porté sur des questions de mobilisation de fonds. Cette réunion vise à inciter la communauté internationale à soutenir la force antiterroriste conjointe du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Burkina Faso, Niger), dont les premières opérations doivent débuter en octobre mais plus de trois quarts du budget manquent actuellement.
Pour rappel, le coût global prévisionnel du financement de la mise en place de la force G5 Sahel est estimé à 450 millions d'euros. Après une série de rencontres dans le cadre du processus d'opérationnalisation de cette force par les Chefs d'Etat de la région au cours de ces derniers jours, il semble qu'on est loin d'atteindre les financements nécessaires pour l'opérationnalisation de cette force.

Après l’étape de Paris, le Président de la République SE M. Mohamed Bazoum a entamé, hier jeudi 17 février 2022, une visite à Bruxelles où il participe aux travaux du 6ème Sommet bipartite entre l’Union Européenne (UE) et l’Union Africaine (UA).

La veille, mercredi 16 février 2022, le Président Mohamed Bazoum a pris part, à Paris au Palais de l'Elysée, à un dîner de Travail en compagnie de ses pairs du Tchad, de la Mauritanie, du Sénégal, assurant les fonctions de Président en exercice de l’Union Africaine (UA), du Ghana également président en exercice de la CEDEAO), et du Président du Conseil Européen. Le Chef de l’Etat a également tenu une réunion de travail, en Prélude au Sommet UA-UE, avec le Président du Conseil Européen, M. Charles Michel.

L’ouverture solennelle des travaux de ce sixième sommet Union européenne (UE)-Union africaine (UA), placé sous le thème "Afrique et Europe, deux continents avec une vision commune d'ici 2030", s'est déroulée, hier en début d'après-midi, en présence du Président Mohamed Bazoum, de plusieurs dirigeants des Etats membres de l'UE et de l’UA, de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, du président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat ainsi que de la Secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo.

Dans son intervention, le président Sénégalais Macky Sall, président en exercice de l'Union africaine a déclaré que "L’Afrique est en pleine mutation, elle a beaucoup changé", avant de présenter la contribution africaine énoncée en huit propositions.

Quant au Président Emmanuel Macron, il a souligné la nécessité de ‘’réinventer la relation" entre l’Afrique et l’Europe. "Nous devons revoir la méthode (...) S'il y a un échec du continent africain, le premier à en pâtir sera le continent européen", a-t-il expliqué. Aussi, il a annoncé qu’une déclaration commune sera adoptée lors du sommet et elle sera accompagnée d'une liste de projets concrets, dont l'un est une constellation de satellites lancée par l'UE pour élargir l'accès à l'internet en l'Afrique.

Selon un communiqué émanant du Conseil de l'UE, ce sommet est l’occasion pour les dirigeants africains et européens de débattre de la manière dont les deux continents pourront renforcer la prospérité, avec l'objectif de lancer un ambitieux paquet d'investissements Afrique-Europe en tenant compte des défis mondiaux tels que le changement climatique et la crise sanitaire actuelle, et la sécurité.

La même source indique que ce sommet est organisé autour de tables rondes thématiques articulées sur le financement de la croissance, les systèmes de santé et production de vaccins, l'agriculture et le développement durable, l'éducation, la culture et la formation professionnelle, la migration et la mobilité, le soutien au secteur privé, l'intégration économique et la Paix, la sécurité et la gouvernance et, enfin, le changement climatique et la transition énergétique, la connectivité et l'infrastructure numériques et en matière de transports.

Par Assane Soumana(onep)

Le Président de la République prend part au Sommet Russie-Afrique, à Sotchi (Russie) : Des perspectives d’une coopération plus renforcée entre la Russie et l’AfriqueLes travaux du forum économique Afrique-Russie ont débuté, hier mercredi 23 octobre 2019 à Sotchi, une ville russe située au sud de Moscou, en présence du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, ainsi que plus d’une quarantaine d’autres dirigeants du continent africain. L’ouverture de ce premier Forum Russie-Afrique a été co-présidée par les Président russe, SE. Vladimir Poutine, et le Président en exercice de l’Union Africaine, SEM. Abdel Fatah Al-Sissi.

Ce Sommet, qui durera deux jours, porte sur trois axes fondamentaux, à savoir le développement des relations économiques, la création des projets de développement et la coopération dans les domaines humains et sociaux. C’est autour de ces trois axes que s’articuleront les perspectives de coopération entre la Russie et l’Afrique dans les domaines de l’investissement, de l’industrie, des échanges commerciaux, de l’habitat, des sciences et technologies, de l’enseignement, de l’information, des infrastructures, des technologies nucléaires, de l’autonomie économique africaine ainsi que la coopération bilatérale dans le domaine de l’industrie du diamant, du climat des affaires, de la transformation numérique, des ressources minières, de l’agriculture, des normes de santé et de la contribution de la jeunesse africaine et russe au développement durable.

Comme nous l’apprend l’agence de presse russe, Tass, dans son discours d’ouverture des travaux, le Président de la République de Russie, a énuméré, devant les dirigeants et représentants du continent, quelques ambitions de son pays et la stratégie de coopération entre les deux parties. Moscou, a-t-il indiqué, entend s’appuyer notamment sur le secteur commercial pour propulser les liens de partenariat avec les pays d’Afrique.

Le Président de la République préside la cérémonie de lancement des travaux de réhabilitation du périmètre irrigué de Birni N’Konni : 26 milliards de FCFA pour réhabiliter et remettre un potentiel de 2500 hectares à la productionLa ville de Konni a connu une ambiance particulière hier. Et pour cause, le Président de la République Issoufou Mahamadou était l’hôte des populations de ce département où il a procédé au lancement officiel des travaux de réhabilitation de l’immense périmètre irrigué. Les populations de la commune de Konni attendaient ce moment avec beaucoup d’impatience depuis plusieurs décennies. La cérémonie s’est déroulée en présence des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement, du président du Millenium Challenge Corporation (MCC), M. Sean Cairncross, des autorités administratives et coutumières locales et de plusieurs personnalités et invités.

Le périmètre irrigué, construit il y a une quarantaine d’années, avait perdu beaucoup de sa superficie et sa production a drastiquement baissé. Et pourtant le potentiel y existe véritablement ! La réhabilitation du périmètre permettra non seulement de relancer les activités agricoles mais aussi de redonner de l’espoir aux milliers de producteurs et de booster les activités économiques dans cette localité pour lutter contre la pauvreté et réaliser la sécurité alimentaire qui est un axe majeur du programme de Renaissance initié par le Président de la République à travers l’I3N.

Dans une allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouba, a réitéré sa sincère gratitude au Président de la République, Chef de l’Etat, pour avoir accepté de présider cette cérémonie, mais aussi ses remerciements aux populations et aux autorités administratives et coutumières de la localité, pour leur mobilisation exceptionnelle qui, a-t-il estimé, est le témoignage éloquent de la reconnaissance des populations de Konni et de ses environs à l’endroit du Président de la République pour son combat permanent pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle des populations nigériennes. “C’est aussi l’expression d’une marque de haute estime et de gratitude à l’endroit du Gouvernement des Etats Unis d’Amérique qui accompagnent notre Pays à travers le financement de ce vaste programme qu’est le Compact du MCA-Niger”, a-t-il ajouté.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, magistrat suprême de notre pays, a présidé, vendredi dernier à l’Auditorium Sani Bako, la cérémonie de prestation de serment de deux nouveaux membres de la Cour Constitutionnelle. Il s’agit du magistrat de 1er grade, M. Ibrahim Moustapha et de M. Illa Ahmet, Assistant à l’Université Abdou Moumouni de Niamey.

La cérémonie s’est déroulée en présence des présidents des Institutions de la République, des membres du gouvernement et des invités des deux récipiendaires. Après la lecture du décret portant nomination des deux nouveaux membres de la Cour Constitutionnelle, suivie de la lecture du serment consacré, le Président Issoufou Mahamadou a donné acte du serment consacré, de MM. Ibrahim Moustapha et Illa Ahmet, avant de les renvoyer dans l’exercice de leurs fonctions.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou a procédé, hier matin, à l’inauguration du 3ème pont de Niamey, baptisé ‘’Pont Général Seyni Kountché’’. Financé à près de 50 milliards de F CFA, hors taxe et hors douane, ce pont  est le fruit de la bonne coopération entre la République populaire de Chine et le Niger. Cette belle et majestueuse infrastructure, vient renforcer les acquis du programme de la renaissance. Etaient présents à la cérémonie inaugurale, le Premier ministre, SE. Brigi Rafini, des membres du Gouvernement, des députés, des représentants du corps diplomatique, le représentant du Gouverneur de la région de Niamey, des leaders religieux et coutumiers, des responsables des FDS, les représentants de la famille de l’ancien Président Seyni Kountché, etc.

La pose de la première pierre de cette infrastructure a eu lieu, le 6 avril 2017 et les travaux ont effectivement débuté, le 10 décembre 2017, par l’entreprise chinoise, CHEC (China Harbour Enginnering Compagny), sous la direction du ministère en charge de l’Equipement. Le pont GSK comprend pour l’essentiel, sur le lit du fleuve Niger, un pont à poutre préfabriquées précontraintes de 928 m de long avec 23 travées de 40 m chacune ; sur le bras du fleuve, un pont à poutres préfabriquées précontraintes de 126 m de long avec 6 travées de 20 m chacune ; un tablier de 3 m de largeur avec 2 fois 2 voies de 3,5 m et 2 trottoirs de 2,5 m ; deux voies d’accès d’une longueur totale de 2,553 km en 2 fois 2 voies de 3,5 m avec un terre-plein central de 2 m et 2 trottoirs de 2,5 reliant le projet à la RN6 (la route Niamey Torodi) et la RN4 (route Niamey-Namaro-Farié) ; 4 ouvrages d’équilibre constitués de dalots sur les oies d’accès, etc.

Le moment le plus fort de cette cérémonie est la coupure du ruban consacrant l’inauguration de ce chef-d’œuvre par le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou. Peu après cet acte symbolique, le Chef de l’Etat a livré ses  impressions à travers une déclaration pleine de sagesse. En ce sens, SE. Issoufou Mahamadou a d’abord demandé à l’ambassadeur de la République Populaire de Chine de transmettre tous ses remerciements et toute son amitié à son homologue SE. Xi Jinping. « Je suis très heureux d'avoir procédé ce matin à l'inauguration du 3ème pont de la ville de Niamey dénommé ''Pont Général Seyni Kountché’’. Ce pont rend hommage à un homme célèbre, un grand chef militaire, un grand chef d'Etat, etc. qui a marqué l'histoire du Niger. En même temps que j’ai voulu célébrer la mémoire du Général Seyni Kountché, je voudrais que ce pont soit le symbole de notre unité. Le peuple nigérien a toujours été un peuple uni, un peuple soudé, etc. Le Général Seyni Kountché s'est battu pour l'unité de ce peuple et je voudrais que ce pont qui porte son nom en soit le symbole, que ce pont soit le symbole de notre unité. Le Niger est un pays, un et indivisible. Je lance un appel donc à tous les Nigériens, en cette veille d'élection, pour qu'ils ne perdent jamais de vue cela. Pour qu'ils ne perdent jamais de vue l'importance de notre unité, cet acquis du peuple nigérien. Je voudrais aussi saisir l'occasion pour remercier la Chine parce que, ce pont a été construit par la République populaire de Chine. C'est le deuxième pont que la République populaire de Chine nous construit en 10 ans. Dans le cadre de sa coopération avec le Niger, la République Populaire de Chine a eu également à réaliser d’autres infrastructures au bénéficie des populations nigériennes, comme l’Hôpital Général de Référence de Niamey, etc. Nous avons avec la République Populaire de Chine une coopération très dynamique, une coopération qui rentre dans le cadre des priorités que nous nous sommes fixées qui correspondent aux besoins vitaux du peuple nigérien », a déclaré le Président de la République du Niger.  

En prononçant le discours d’inauguration, le ministre de l’Equipement par intérim, M. Mamadou Diop, a rappelé que les deux mandats du Président de la République ont été caractérisés par le développement des infrastructures majeures, notamment dans le secteur du transport, des télécommunications, de l’énergie, de l’eau, de la santé, de l’éducation, etc. Selon le ministre Mamadou Diop, la vision du Président de la République a permis de maintenir une demande globale forte, une rétribution de revenu en faveurs des entreprises et des ménages, entrainant un taux de croissance économique autour de 6% en moyen annuel, sur la décennie.

« Une telle performance, et on ne le dit jamais assez, n’a jamais été réalisée auparavant dans notre pays. Le projet de construction du pont Général Seyni Kountché y participe dans cette ambition. Cet ouvrage d’art qui est le fruit de la coopération sino-nigérienne démontre une fois de plus la ferme volonté politique et le souci constant des deux Chefs d’Etats de promouvoir le développement économique et social des deux pays en vue de l’amélioration des conditions de vie de leurs populations respectives », a souligné M. Mamadou Diop.

Evoquant les divers impacts causés par le chantier, le ministre de l’Equipement par intérim, a rappelé que toutes les personnes impactées par le projet ont été dédommagées conformément à la réglementation en vigueur. « Le coût Global de ce projet s’élève à environ 50 milliards F CFA HT et HD, répartis comme suit : la Chine 44 830 000 000 F CFA HT-HD et l’Etat du Niger, 5 496 000 000 F CFA (coût de libération du site). Dans sa conduite, ce chantier a eu sans doute des impacts divers sur les populations riveraines » a-t-il dit. 

Très revigoré et réconforté par la réussite des travaux, l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Niger SE. Zhang Lijun, s’est réjoui de la qualité des travaux. SE. Zhang Lijun a précisé qu’une fois concrètement terminé, et mis en service, ce pont permettra d’alléger considérablement la pression du trafic à Niamey et de stimuler le développement socio-économique de la région. « Au nom du Gouvernement chinois, je tiens à remercier les autorités compétentes nigériennes et à féliciter tous les personnels chinois et nigérien qui ont participé à la construction du projet », a félicité le diplomate chinois.

Par ailleurs, le diplomate chinois, a rappelé que depuis l’année dernière la construction du projet était fortement impactée par la pandémie de la COVID-19. « Grace au soutien du Président de la République du Niger et des autorités nigériennes, l’entreprise chinoise a pu surmonter de nombreuses difficultés. Au final, les personnels chinois et nigérien ont accompli ensemble de manière remarquable les tâches de construction dans les délais requis. Il y a dix ans, le 2ème pont sur le fleuve Niger dénommé pont de l’Amitié Sino-Nigérien a été mis en service. Aujourd’hui, 10 ans après, nous nous sommes rassemblés pour l’inauguration d’un 3ème pont plus long et plus moderne que le dernier. Cela reflète la présente coopération plus étroite entre la Chine et le Niger et l’amitié d’aujourd’hui plus profonde entre les deux peuples », a indiqué SE. Zhang Lijun.

La famille de feu Général Seyni Kounttché et les habitants des deux rives (Goudel et Harobanda), ont vivement salué et remercié, à travers leurs représentants, le Président de la République pour ses efforts multiples et multiformes au profit de la population de Niamey en particulier, et du peuple nigérien en général.      

Ce joyau qui s’ajoute à une longue liste d’infrastructures réalisées dans le cadre du Programme de la Renaissance du Niger, va offrir une possibilité supplémentaire pour les populations riveraines en particulier et pour les usagers du corridor routier en direction du Burkina-Faso et du Mali de vaquer à leurs occupations.    

Par Abdoul-Aziz Ibrahim 

19 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

inauguration Boulevard Tanimoune rue Foulan KoiraLe Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a procédé, hier lundi 3 avril 2017, à l’inauguration des deux tronçons de voirie urbaine réalisés dans le cadre du programme Niamey Nyala, lui-même émanation du Programme de Renaissance du Niger initié par le Chef de l’Etat. Il s’agit principalement du boulevard Tanimoune, long de plus de 16km, et de la rue Foulan Koira pour environ 5km, le tout mesurant une longueur totale de 21,8 km. C’est en effet, la première tranche de 70 km de voirie urbaine prévue pour la capitale Niamey qui vient d’être officiellement inaugurée et livrée pour la circulation au grand bonheur des populations de Niamey. Le Chef de l’Etat avait à ses côtés les plus hauts responsables du pays et les membres du corps diplomatique à l’occasion de cet évènement important pour les usagers de la route dans la capitale.

La réalisation de ces ouvrages est une des réponses aux besoins de plus en plus pressants en services sociaux de base et infrastructures qu’expriment les populations d’une capitale qui grandit vite, d’une ville dont les pensionnaires résidents et de passage aspirent à un cadre de vie sain et des conditions de déplacement meilleures. C’est avec un sentiment de satisfaction que le Président de la République est allé couper le ruban inaugural avec le Premier ministre, le ministre de l’Equipement et en présence du 1er vice-président de l’Assemblée Nationale et du représentant de la BOAD. Par ce geste symbolique, le Chef de l’Etat, donna officiellement le coup d’envoi de la mise en circulation du boulevard Tanimoune, du nom de l’illustre guerrier Sultan de Zinder.

La Commission de l’Union Africaine organise tous les trois (3) ans, un Sommet spécial sur les filles africaines pour accélérer la réalisation de leur droit, leur autonomisation et l’élimination de la violence qui leur est faite. Cette année, c’est le Niger qui a l’honneur d’abriter ce sommet qui est à sa 3ème édition et dont l’ouverture des travaux a eu lieu, hier matin au Centre international de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, par le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum. Dans son discours d’ouverture, le Chef de l’Etat a relevé  des actions salvatrices entreprises par le Niger dans le cadre de la promotion des droits des filles, avec un accent particulier sur l’éducation de la jeune fille et l’élimination des pratiques néfastes.

Ce sommet se déroule du 16 au 18 novembre sous le thème ‘’Culture, droits humains et responsabilités : accélérer l’élimination des pratiques néfastes’’, avec une mise en lumière sur les mutilations génitales féminines, le mariage précoce, le déni d’accès à l’éducation, le déni d’accès aux soins en matière de santé de la reproduction.

Le Sommet accueille des délégations venant des 55 Etats membres de l’Union Africaine (UA) et environ 2000 jeunes filles et représentantes d’organisations féminines. Des Oulémas et des chefs traditionnels des différentes régions sont également de la partie afin d’engager des discussions avec les jeunes filles et les acteurs et jeter les jalons de l’opérationnalisation des résolutions du sommet.

(Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par le Président de la République)

 Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)

Discours du Président de la République à l’ouverture du 3ème Sommet des Filles Africaines : « L’éducation est le moyen le plus sûr d’arracher les filles à la violence des mariages précoces et des couches dangereuses », souligne SEM. Mohamed Bazoum

 

 

« Excellence le Premier Ministre,

- Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République,

- Mesdames et Messieurs les Ministres,

- Madame la Vice-Secrétaire Générale des Nations Unies,

- Madame la Commissaire aux Affaires Sociales de l’Union Africaine,

- Honorables Députés Nationaux,

- Mesdames et Messieurs les partenaires et Amis du Niger,

- Monsieur le Gouverneur de la Région de Niamey,

- Mesdames et Messieurs les Responsables des Organisations de la Société Civile,

- Mesdames, Messieurs.

 

Après la Zambie en 2015 et le Ghana en 2018, c’est au tour du Niger d’accueillir le Troisième Sommet des Filles Africaines. Au nom du peuple nigérien, je voudrais souhaiter à tous les participants, la chaleureuse bienvenue à Niamey.

Le choix du Niger pour abriter les présentes assises me paraît extrêmement judicieux parce que le Niger est l'un des pays au monde où ont le plus cours les pratiques opposées aux droits des filles. Il en est ainsi non pas tant parce que nous aurions une législation délibérément rétrograde, à visées attentatoires aux droits des femmes mais simplement parce que du fait d'inerties très caractéristiques nous reproduisons un modèle de société déphasé, source malheureusement de bien des nos difficultés économiques et sociales.

Pour nous, le combat pour l'émancipation sociale des filles n'est pas une question morale qui doit être l'affaire des militantes féministes ou même des femmes de façon générale, mais l'affaire de toute la société et des dirigeants au premier chef. Ce combat, nous sommes tenus de le mener non pas pour les filles mais pour l'avenir de notre société qui a besoin de la pleine implication de toutes ses composantes pour son développement. Aussi sa réussite sera-t-elle strictement tributaire de notre aptitude à faire en sorte que les filles jouissent de tous leurs droits et principalement leur droit à l'éducation.

Dans nos pays un enfant non scolarisé ou précocement déscolarisé a toutes les chances d'être un adulte pauvre. Une telle fille en plus de devenir une adulte pauvre, constitue très tôt un foyer de production d'enfants appelés à être à leur tour des pauvres. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de promouvoir un programme de construction d'internats pour les jeunes filles dans les collèges ruraux en vue d'accroître les chances de leur réussite à l'école. L’éducation est le moyen le plus sûr d’arracher les filles à la violence des mariages précoces et des couches dangereuses.

 

Mesdames, Messieurs

Les présentes assises du sommet des Filles Africaines visent à mobiliser notre action autour du thème général de l’année 2021 de l’Union Africaine qui est : « Arts, culture, patrimoine : leviers pour bâtir l’Afrique que nous voulons ».

Comme on peut le constater aisément, ce thème est en parfaite résonance avec le thème spécifique de ce troisième Sommet des jeunes filles Africaines qui est « Culture, droits humains et responsabilité : accélérer l’élimination des pratiques néfastes». C’est un thème qui confirme l’engagement des pays africains à œuvrer solidairement pour le développement humain sur notre continent, en s’appuyant en particulier sur les femmes et les jeunes.

Nous avons donc, à travers cette réunion, l’occasion d’analyser, de suivre et de mieux orienter les actions de nos Etats en matière de protection des Droits Humains des Filles, qui constituent une frange importante de la population dans nos pays.

Cette rencontre constitue également une plateforme de partage de bonnes pratiques, d’exemples de réussite et d’échange d’information pour faire avancer l’action vers l’élimination des pratiques néfastes qui sont, faudrait-il le rappeler, une violation grave des droits fondamentaux des femmes et des filles.

 Le Niger est résolument engagé dans la réalisation du Programme 2040 « l’Afrique digne des enfants », dans lequel l’Union Africaine s’engage à éliminer les violences basées sur le genre et les pratiques néfastes.

A cet effet, le Niger a adopté et ratifié les instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux réprimant les Mutilations Génitales Féminines (MGF). Ces instruments sont, entre autres :

  • La Constitution du 25 novembre 2010 qui, en son article 22 dispose : que « l’Etat veille à l’élimination de toute forme de discriminations à l’égard de la Femme, de la Jeune Fille et des Personnes handicapées… » ;
  • La loi n° 2003-025 du 13 juin 2003, réprimant les Mutilations Génitales Féminines.

Aussi, pour renforcer cet arsenal juridique et accélérer l’élimination des Mutilations Génitales Féminines dans notre pays, le Gouvernement a-t-il soutenu activement et sans réserve l’adoption de la Résolution 67/146 de l’Assemblée Générale des Nations Unies sur l’Interdiction mondiale des Mutilations Génitales Féminines, votée le 20 décembre 2012.

En outre, après le lancement de la Campagne de l’Union Africaine pour mettre fin au mariage des enfants en 2014, le Niger a adopté en 2019 un Plan Stratégique National pour Mettre fin au Mariage d’Enfants pour la période 2019-2021.

Je voudrais enfin, Mesdames et Messieurs, souligner pour m’en réjouir, l’engagement constant des pays africains dans l’amélioration durable des conditions de vies des femmes et des filles, afin de réaliser leurs droits et éliminer les violences qui leur sont faites.

Mais, tenons-nous le pour dit, les chances de promotion sociale de la fille ne résideront pas uniquement dans la qualité et la quantité des législations que nous pouvons adopter en leur faveur. Elles résideront dans les politiques concrètes que nous pouvons mettre en œuvre, dans le domaine de l’éducation surtout.

Sur ce, je déclare ouvertes les assises Troisième Sommet des Filles Africaines.

Je vous remercie de votre aimable attention ».

17 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Président de la République, Chef de l’État, SEM Issoufou  Mahamadou a procédé, hier matin, à Tanout, localité située au nord de la région de Zinder, au lancement officiel des travaux de réhabilitation de la route Tanout-Tiguidit, d’une longueur de  226 km. On notait à cette cérémonie la présence des députés nationaux, des présidents des Institutions de la République, des membres du gouvernement, ceux du corps diplomatique et des représentants des organisations internationales accréditées au Niger. Etaient également présents les gouverneurs des régions d’Agadez et de Zinder, des leaders religieux et coutumiers ainsi que de la  population de la zone.

Cette cérémonie riche en couleurs et en sons en dit long sur l’enthousiasme des populations de la région pour la réhabilitation de cette infrastructure lontemps attendue. En effet elle permettra, une fois les travaux achevés, d’atténuer le calvaire enduré par les usagers ce tronçon routier qui aura en plus le mérite de désenclaver les localités de l’axe Tanout-Tiguidit.  

Mieux, l’objectif visé à travers la réalisation de cette infrastructure routière consiste à améliorer la connectivité et la sécurité le long de la section de route Zinder-Agadez dans le Nord-Est du Niger par la réhabilitation de ce segment de route Tanout-Tiguidit, mais aussi l’entretien complet de l’axe Zinder-Agadez. Le projet consiste aussi à améliorer l’accès aux infrastructures socio-économiques de base pour certaines communautés, le long de la section de route Zinder-Agadez.

Ce projet financé par la Banque Mondiale à hauteur de 93,6 milliards de Franc CFA, selon le ministre de l’Equipement par intérim M. Ahmat Jidoud est un maillon important  de la route transsaharienne (Alger-Lagos). Cet important projet, a ajouté le ministre de l’Equipement par intérim, permettra d’améliorer la connectivité et la sécurité routière le long de la section de route Zinder-Agadez à travers la réhabilitation du tronçon Tanout-Tiguidit (226 km) et l’entretien  complet pluriannuel de la section Zinder–Agadez (425 km) sur une durée de 8 ans. 

Dans le contexte actuel de l’opérationnalisation de la ZLECAf, dont le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, est le Champion et le porte flambeau, a dit M. Ahmat Jidoud, « l’avènement  de ce projet contribuera sans nul doute à améliorer la compétitivité et le développement de nos entreprises locales à travers la réduction des coûts de facteurs notamment le transport ».

Pour sa part, le Gouverneur de la région de Zinder, M. Issa Moussa,  après avoir rappelé que, « cela fait exactement 2 ans 14 jours que le Chef de l’Etat avait procédé au lancement du tronçon  Zinder-Tanout », a souligné que la route Tanout-Tiguidt est un maillon important de la route transsaharienne  Alger- Lagos sur environ 4800 Km et facilitera la circulation des personnes et des biens sur cet axe qui, de par les statistiques engendre plus de 3 milliards de chiffres d’affaire journaliers.

Le Gouverneur de la Région de Zinder a aussi dressé un tableau excellent des réalisations faites dans la région de Zinder dans le cadre du Programme de Renaissance Actes 1 et 2. Il s’agit entre  autres, selon M. Issa Moussa de la route Zinder-Magaria (112km), la route Zinder-Guidimouni-Moussari (82km), aussi la route Zinder-Tanout (138km) en cours de réhabilitation, mais aussi la construction de la Station de pompage d’eau de Ganaram, du Marché central (Dolé de Zinder), la rénovation de l’Aéroport, ainsi que les importantes voiries urbaines construites dans le cadre de la Fête Tournante du 18 décembre 2018, Zinder Saboua.

Oumar Issoufou, envoyé spécial(onep)

18 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, a reçu le 9 juincdes membres de la plateforme paysanne et des syndicalistes du secteur de l’enseignement.

 Au sortir de leur audience le Président de la plateforme paysanne, M. Djibo Bangna, a affirmé que les membres de cette structure sont venus transmettre au Chef de l’Etat leurs remerciements pour ses nombreuses réalisations dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage et le soutenir pour sa dynamique de dialogue pour instaurer une paix véritable au Niger. « Nous pensons que c’est à travers le dialogue qu’on peut aussi accompagner nos forces de défense et de sécurité pour arriver vers la paix », a-t-il déclaré.

La délégation, selon le président de la plateforme paysanne, a également salué l’initiative des Chefs d’Etat, lors de la réunion de Lomé, où ils ont parlé d’engrais et de fertilité des sols. « Nous avons aussi partagé avec lui les résultats de la troisième édition de la semaine du paysan que nous avons organisée à Djiratawa. Et nous avons souhaité que la quatrième édition soit placée sous sa présidence », a-t-il dit.

A l’issue de la deuxième audience, le Coordonnateur de la dynamique des syndicats des secteurs de l’éducation, M. Laouali Issoufou, s’est dit satisfait du partenariat avec les autorités et de la disponibilité renouvelée du Président de la République de les accueillir à chaque fois qu’il en sera besoin. Pour sa part, a-t-il indiqué, la dynamique est disposée « à accompagner le président pour que l’enseignant retrouve sa lettre de noblesse, pour que l’enseignant soit valorisé et pour que le système éducatif soit un système éducatif de qualité ». 

Sur la question des revendications des enseignants, M. Laouali Issoufou a salué la promesse du Chef de l’Etat de poursuivre en 2023 les recrutements d’enseignants afin de résorber la contractualisation dans le secteur. Le processus de recrutement de 2.150 enseignants du secondaire est en cours, a-t-il fait savoir, de même que pour les 165 enseignants qui attendent, de bonnes perspectives vont s’ouvrir et dans les jours à venir, des solutions idoines vont être trouvées ».

Souleymane Yahaya (ONEP)

Source : http://lesahel.org/

 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, a reçu en audience, hier en fin de matinée, le Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), M. Jean-Claude Kassi BROU. Il s’est agi pour le Gouverneur de la BCEAO de faire le point sur l’évolution de la situation économique, monétaire et financière dans l’Union au Chef de l’Etat, par ailleurs Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA.

A l’issue de cette audience, le gouverneur de la BCEAO a déclaré avoir échangé avec le Chef de l’Etat sur la situation économique de l’Union. «La situation que nous avons pu présenter au Chef de l’Etat fait ressortir que la croissance est soutenue dans notre Union», a souligné M. Jean-Claude Kassi BROU. Il a par ailleurs ajouté que l’année 2022 s’est achevée avec une croissance de 6%. «L’année 2023 est encore meilleure et nous avons atteint une croissance de 7% », a-t-il précisé.
Parlant de l’inflation, le gouverneur de la BCEAO a expliqué que c’est une préoccupation pour la BCEAO puisqu’en 2022, il y a une inflation élevée de 7% en moyenne avec des disparités entre les pays. C’est ainsi que certains pays ont connu une inflation à 2 chiffres. Cependant, a souligné M. Jean-Claude Kassi BROU, au Niger les performances sont excellentes car l’inflation est même en deçà de 4%.
Pour contribuer à la baisse de l’inflation, M. Jean-Claude Kassi BROU a souligné que des actions ont été prises. Il a mentionné qu’avec les efforts qui ont été faits par les Etats membres, pour contenir les pressions dues à la hausse des prix sur le pouvoir d’achat des populations et les actions également prises par la Banque Centrale, l’inflation commence à fléchir. «En février, nous avons terminé le mois avec une inflation en baisse de 6%. Nous prévoyons qu’en 2023 ça doit encore baisser pour s’établir autour de 5%», a-t-il dit tout en précisant que la Banque Centrale porte une attention particulière face à ces situations. «Nous avons également œuvré pour assurer la stabilité monétaire en encourageant davantage les investisseurs parce qu’ils ont confiance dans le système», a- t-il affirmé.
Le gouverneur de la BCEAO a enfin fait savoir que des mesures ont été prises pour faire en sorte que cette confiance se maintienne. «C’est ce qui fait que tant d’investissements sont réalisés pratiquement dans tous les pays garantissant la croissance nécessaire au développement de la région», se réjouit le gouverneur de la BCEAO, M. Jean-Claude Kassi BROU.

Oumar Issoufou(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou, Président en Exercice de la Conférence des Chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO a reçu, hier dimanche 23 août 2020, en audience, à sa résidence M. Mahamat Saleh Annadif, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Mali et Chef de la MINUSMA. La rencontre entre les deux personnalités a porté sur l’actualité au Mali et les relations entre les Nations Unies et la CEDEAO.

A sa sortie d’audience, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies a souligné avoir fait le déplacement de Niamey pour rencontrer le Président en Exercice de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEDEAO afin de recevoir ses orientations pour une sortie de crise au Mali. M. Mahamat Saleh Annadif a souligné avoir saisi l’occasion pour échanger avec SE Issoufou Mahamadou sur les relations entre la CEDEAO et les Nations Unies. «J’étais en vacances quand ces événements ont eu lieu. J’étais obligé d’écourter mes vacances pour retourner au Mali. Sachant l’implication de la CEDEAO, notamment l’implication personnel du Président Issoufou Mahamadou en tant que Président en Exercice de la CEDEAO, j’ai estimé nécessaire et en accord avec le Secrétaire Général des Nations Unies de faire cette escale pour m’entretenir avec lui et voir quelles sont ses orientations pour une sortie de crise au Mali. Les Nations Unies viennent en appui à la CEDEAO, donc dans cette optique nos entretiens ont porté sur les possibilités de sortie de crise très rapidement», a déclaré M. Mahamat Saleh Annadif.

Tout en se réjouissant de la qualité de l’entretien qu’il a eu avec le Président Issoufou Mahamadou, le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies a indiqué qu’ils ont eu une identité de vue très parfaite sur cette situation. «Je pars aujourd’hui retrouver mes collègues à Bamako avec un certains nombres d’idées qui peuvent nous aider à parachever le travail», a-t-il ajouté.

Il faut rappeler que depuis le déclenchement de la crise sociopolitique au Mali, la CEDEAO et l’ONU ont déployé d’importants efforts en vue de trouver une solution pacifique à la crise. Aussi malgré, les événements survenus le mardi 18 août dernier à Bamako, les deux organisations ont continué à travailler ensemble afin de créer les conditions de la normalisation de la situation.

Ali Maman(onep)

24 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, S.E Mohamed Bazoum a reçu en audience, hier matin, une délégation des membres de l’Association des commissionnaires agréés en douanes du Niger. Au cours de cette rencontre, les échanges entre eux ont porté sur trois points. Il s’agit de la revue de la caution d’exercice de la fonction de transitaire, des réformes administratives et l’attribution du marché du Pipeline.

Au sortir de l’audience, le directeur général par intérim de la NITRA, M. Harouna Abdoulaye Mahamadou a expliqué qu’ils ont tenu à rencontrer le Président de la République afin de trouver des solutions aux maux qui minent l’exercice de la fonction de transitaire au Niger.

Relativement aux différents points évoqués avec le Chef de l’Etat, M. Harouna Abdoulaye Mahamadou est revenu sur la question relative à l’attribution du marché de pipeline qui, a-t-il souligné, est un grand projet pour le Niger. Mais il a aussi évoqué le projet de réalisation du barrage de Kandadji sur lequel les Nigériens ont toujours fondé un espoir. M. Harouna Abdoulaye Mahamadou a d’ailleurs déploré le fait que ce projet soit piloté par des sociétés étrangères.

Mais avec un brin de satisfaction a dit le directeur général par intérim de la NITRA, le Président de la République a pris en compte leurs doléances et a pris des engagements relativement à la mise en place d’un comité qui va régler tous les différends. Et ce comité a précisé M. Harouna Abdoulaye Mahamadou va être plus que partiaire car il va réunir tous les ministères et administrations aussi bien douanière que commerciale.

En effet, d’après le DG par intérim de la NITRA, le Président de la République a été très ferme et a donné des instructions fermes pour que les résultats parviennent le plus vite possible à son niveau.

Rahila Tagou(onep)

02 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, a reçu, hier matin, une délégation de sept chefs de missions d’observation électorale au Niger. Il s’agit des chefs de missions de la CEDEAO, de l’UA, de l’OIF, de la CEMAC, de l’ONU, du Conseil de l’Entente, de la CEN-SAD, présents au Niger dans le cadre du 2ème tour de l’élection présidentielle. Ces émissaires sont allés remettre au Président de la République leur rapport et lui faire part de leurs appréciations du déroulement des élections du second tour.

Le chef de la mission d’observation électorale de la CEDEAO, le Nigérian Mohamed Namadi Sambo a indiqué qu’ils sont venus voir le Président dans le cadre de leur mission d’observation des élections au Niger et lui notifier que plusieurs observateurs ont été déployés partout dans le Pays par ces différentes organisations. Et les résultats, a souligné M. Mohamed Namadi Sambo, sont satisfaisants.

En effet, selon le Chef de la Mission de la CEDEAO, le constat est positif. Le processus électoral s’est passé dans des conditions paisibles et transparentes. M. Mohamed Namadi Sambo a par la suite félicité le Président de la République pour les actions de développement du Niger mais aussi pour avoir fait de l’alternance démocratique au Niger une réalité. Cela est une leçon pour les leaders de l’Afrique, a-t-il déclaré. Enfin, le chef de mission de la CEDEAO a saisi l’opportunité pour présenter ses condoléances à tout le peuple nigérien suite à la mort des 7 agents de la CENI dont le véhicule a sauté sur un engin explosif le jour des élections.

Rahila Tagou

23 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum, a reçu hier dans l’après-midi, une délégation composée des membres de la plate-forme paysanne du Niger et des représentants du Réseau des Organisations Paysannes et de Producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA). La délégation est conduite par M. Jibo Bagna, président du conseil d’administration de la plate-forme paysanne du Niger. L’objet de la rencontre est d’échanger sur plusieurs points relatifs à la vie des paysans et du monde rural. L’information capitale issue de cette entrevue est la reprise de l’organisation de la Semaine du Paysan.

A leur sortie d’audience, le chef de la délégation a déclaré qu’ils ont discuté de la reprise de l’organisation de la semaine du paysan, qui se tenait autrefois chaque année en l’honneur du monde rural du Niger. Selon M. Jibo Bagna, le Président de la République a marqué son accord pour présider cette activité qui se tiendra du 22 au 26 novembre 2021 à Niamey. «Il est important qu’au cours d’une année pleine le Chef de l’Etat rencontre les acteurs du monde rural afin d’échanger et recueillir leurs préoccupations et donner également des orientations», a estimé le président de la Plate forme paysanne du Niger.

Les responsables de la plate-forme paysanne ont aussi échangé avec le Chef de l’Etat sur des questions d’accessibilité aux engrais notamment. Pour M. Jibo Bagna, l’assurance de la sécurité alimentaire inclut les engrais. C’est pourquoi il a déploré que le prix de l’engrais ne soit pas aujourd’hui à la portée des paysans. «Nous avons sollicité la création d’un fond commun pour les engrais. Ça nous permettra d’en disposer en quantité et en qualité et à temps», a confié le président de la plate-forme paysanne avant d’évoquer la question d’assurance agricole. Compte tenu des effets liés au changement climatique, M. Bagna estime qu’il est nécessaire que le Niger se dote d’une assurance pour sécuriser les producteurs contre les catastrophes naturelles. «A ce sujet, le Président de la République a dit qu’il doit avoir des études d’orientations pour prendre des options», a-t-il expliqué. 

La question du financement de l’agriculture était également au cœur de la rencontre. Les organisations paysannes pensent que les producteurs doivent être des actionnaires majoritaires de la Banque Agricole du Niger (BAGRI). D’après M. Jibo Bagna, le Chef de l’Etat a donné des orientations sur l’analyse qu’il faut faire de cette Banque agricole du Niger.

Enfin le président de la plate-forme paysanne a déclaré que les échanges ont également porté sur les réformes qui se dessinent au niveau de la CEDEAO. «Nous avons exprimé notre souhait de voir le Niger soutenir qu’il ait une commission qui va s’occuper du secteur agricole et rural. Le Président de la République nous a assuré qu’il soutiendra une telle décision en tant que Chef de l’Etat lors de leurs prochaines rencontres. Nous sommes sortis satisfaits de l’audience parce que le Président de la République a montré son intérêt de rencontrer le monde paysan, constituant la base de la relance économique d’un pays», a conclu M. Jibo Bagna.

 Seini Seydou Zakaria  

09 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Après les organisations de la société civile le 6 août dernier, le Président de République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a rencontré, hier dans l’après-midi, au palais de la Présidence, les responsables des organisations professionnelles de transport des marchandises et transporteur-voyageurs nigériens au sujet de la hausse du prix du gasoil. Cette rencontre d’échanges s’inscrit dans le cadre de la démarche de sensibilisation des acteurs sociaux et économiques sur les enjeux de la décision ayant conduit à la hausse du prix du litre du gasoil à la pompe qui est passé de 538 FCFA à 668 FCFA et la nécessité de limiter les impacts sur les prix du transport et des marchandises. Les échanges se sont déroulés en présence du Premier ministre par intérim, des ministres en charge du Commerce, des Transports, du Pétrole, des Energies ainsi que celui des Finances.

Cette démarche consiste pour le Chef de l’Etat à impliquer ces différents acteurs de la chaine des transports afin qu’ils participent à éviter les répercussions de cette hausse du prix du gasoil sur le transport. «C’est vrai nous ne pouvons pas dire que c’est une bonne chose, mais vaut mieux l’augmentation du prix du gasoil que de ne pas en avoir», estime Seydou Souley dit SS, président de la Coalition des syndicats des transporteurs des marchandises du Niger. Après avoir écouté pendant plus de 30 minutes le Président Bazoum sur les raisons de la décision du gouvernement, M. Seydou Souley pense que c’est une décision que les transporteurs comprennent mieux. En effet, la ruée vers le gasoil nigérien relativement beaucoup moins cher auparavant, les avait poussés à immobiliser des camions pendants des jours suite à l’indisponibilité totale du carburant dans certaines villes de transit.

«Nous étions à 538 FCFA le litre et dans les pays voisins, le plus bas prix est 638 FCFA (au Benin), et jusqu’à 1.200FCFA (au Nigeria). Mais même si, l’Etat diminuait à 300 FCFA le prix, du nous les Nigériens, ne pouvons pas en profiter comme nous l’entendons. Même à 538 FCFA, il est consommé par les usagers étrangers de la sous-région. Nous avons l’habitude de garer des camions pendant 10 à 17 jours au niveau des stations à Gaya et Konni. Et l’Etat ne peut pas empêcher aux camions des pays voisins de faire le plein dans une station au Niger, parce qu’ils vont riposter à leur manière, dans la mesure où ce sont eux qui ont les ports. S’ils nous interdisent à leur tour l’accès à leurs ports, ce sera la catastrophe. Mais si nous revenons presque au même prix que les autres pays de la sous-région, il n’y’aura pas de problème, nous allons avoir le gasoil».

Le président de la Coalition des syndicats des transporteurs des marchandises du Niger pense que tout transporteur de marchandise comme lui ne peut pas dire qu’il est contre cette option de garantir la disponibilité du carburant. Cela y va en effet du ravitaillement en denrées dont le Niger est un grand importateur. M. Seydou Souley dit SS qui affirme avoir en service à lui seul plus de 180 camions de transport de marchandise, explique que, c’est un véritable souci que de se voir obliger de parquer un camion pour la non disponibilité du gasoil alors qu’il peut faire 3 tours à Cotonou en un mois. «Nous avons pris des engagements devant le Chef de l’Etat et nous allons tout faire pour que cette hausse du prix du gasoil ne soit pas synonyme d’augmentation du prix de transport et des produits de première nécessité. Nous ne disons pas que nous n’allons pas augmenter mais ce sera une hausse minime», a précisé le président de la coalition des syndicats des transporteurs des marchandises.

«Aujourd’hui nous n’avons même pas augmenté que certains commerçants s’adonnent à des spéculations. Ce n’est nullement lié au prix du gasoil», s’étonne le président des transporteurs.  «Par ailleurs, nous apprenons dans la ville que des gens parlent au nom des transporteurs alors qu’ils n’ont même pas de camions et qui appellent à aller en grève.», s’est étonné M. Seydou Souley.

Pour sa part, M. Mohamed Ben Gahane, Secrétaire général de l’organisation patronale des gares modernes, rappelle à son tour que depuis un certain nombre de mois, le pays vivait au rythme de pénurie de gasoil. «Etant un pays producteur qui avait maintenu le prix relativement bas par rapport aux pays voisin, le Niger a enregistré une ruée sur son gasoil du fait de la raréfaction du produit sur le marché régional. Cette décision du gouvernement intervient donc pour nous rendre le gasoil disponible au Niger. Nos positions sont convergentes sur ce point, il le fallait. Cette décision, nous la validons totalement», a-t-il soutenu.

 Ismaël Chékaré(onep)

 

En visite de travail au Niger à la tête d’une forte délégation, le Conseiller d’Etat de la République Populaire de Chine M. Wang Yong, a été reçu vendredi dernier par le Président de la République SE Issoufou Mahamadou.

Faisant le point sur cette rencontre entre le Chef de l’Etat et la délégation chinoise, le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Ibrahim Yacoubou, a indiqué que le Président de la République s’est félicité d’avoir une convergence de vue avec la République Populaire de Chine sur les questions essentielles qui concernent le monde. Aux nombre de ces questions, l’on note entre autres la réforme du système des Nations Unies, celle du Conseil de Sécurité, la démocratisation de l’Assemblée générale.

Le Président de la République rencontre les acteurs de la décentralisation : «Nous serons très vigilants sur la manière par laquelle les collectivités vont être gérées au regard de l'expérience vécue », prévient le chef de l'Etat Le Président de la République, Chef de l'Etat, S.E Issoufou Mahamadou, a rencontré, hier dans l'après-midi au Palais de la Présidence, les acteurs majeurs du processus de la décentralisation dans notre pays pour leur transmettre un message clé ayant trait à la nouvelle responsabilité que les élus locaux sont désormais appelés à à assumer. Cette rencontre qui a regroupé autour du Chef de l'Etat les gouverneurs des régions, les présidents des conseils régionaux, les maires et les membres du bureau de l'Association des Chefs traditionnels du Niger intervient juste après que le Premier ministre, Chef du gouvernement ait procédé officiellement au transfert des compétences et des ressources de l'Etat vers les Collectivités Territoriales. Ce transfert concerne quatre (4) domaines extrêmement importants dans le développement économique et social de notre pays. Il s'agit précisément de l'Education, de la santé, de l'eau et de l'environnement.
Le processus de la décentralisation dans notre pays rentre sa phase décisive avec le transfert des compétences et des ressources aux élus locaux. Ces derniers seront désormais responsables dans la gouvernance locale dans quatre domaines prioritaires pour lesquels l'Etat a bien voulu leur transférer les compétences et les ressources. Ainsi, dans le message qu'il a adressé aux acteurs de la décentralisation, le Président de la République, Chef de l'Etat, S.E Issoufou Mahamadou, a rappelé que les quatre secteurs sur lesquels porte le transfert des compétences et des ressources font partie des priorités du Programme de Renaissance. « C'est vous dire en réalité que c'est vous qui devrez nous accompagner pour mettre en œuvre ces promesses qu'on a faites au peuple nigérien. Vous aurez noté que les secteurs de l'éducation, de la santé, de l'eau et de l'environnement sont importants. En outre, l'éducation et la santé doivent nous servir de l'actif démographique. Quand on regarde la structure démographique du Niger, c'est la jeunesse de notre population qui frappe. Cet actif extrêmement important, on doit le transformer en dividende économique. Pour y arriver, il faut éduquer et soigner nos enfants. Mais après avoir éduqué et soigné, il faut aussi leur donner des emplois. C'est à ces conditions-là que l'actif démographique, dont nous disposons, va être transformé en dividende économique. C'est dire que ce transfert de compétence est d'une importance capitale pour l'avenir de notre pays», a relevé le Président de la République.

Le Président de la République, Chef de l'Etat, M. Mohamed Bazoum a eu une rencontre d'échanges, hier dans l'après-midi, dans la salle de huit-clos, du centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey, avec les leaders religieux, marabouts, Imams, prédicateurs.

D’après les explications préliminaires données à l’ouverture de la rencontre, les échanges devraient principalement porter sur la vie de la nation, notamment le rôle de ces acteurs importants. Dans un pays en majorité et de tradition musulmane, les marabouts, imams et prédicateurs jouent un grand rôle dans l'éducation, la sensibilisation et la formation des citoyens. C'est dans ce cadre que, le Président de la République a rencontré ces notables et respectueux leaders pour échanger, avec eux, sur, entre autres questions, la cohésion sociale, la concorde, l’unité nationale, la paix et la sécurité. Cette rencontre se tient ainsi, après celles tenues par le Président de la République avec les autres couches de la société dont la dernière avec les Chefs traditionnels.

Depuis son accession à la magistrature suprême, le Président Mohamed Bazoum multiplie des initiatives visant à rassembler les Nigériens et à échanger directement avec les différentes couches sociales du pays, sur les questions nationales d’actualité pour ainsi inviter chacune et chacun à jouer pleinement son rôle dans le renforcement de l’unité nationale, de la concorde, de la cohésion Sociale, de la paix et de la sécurité. En effet, le Niger fait face à des multiples défis dont le plus pressant est celui de l’insécurité lié au terrorisme.

Il faut noter que cette rencontre s'est déroulée à huit clos en présence du Premier Ministre Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, du Ministre de l’Intérieur et de celui de la Défense Nationale.

Ali Maman(onep)

1er décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Issoufou AMN NigerLe Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, a rencontré, le vendredi 28 avril dernier, les membres de l’Association des Municipalités du Niger, autrement dit les maires des communes de notre pays.

Dans son adresse aux édiles du Niger, le Chef de l’Etat a de prime abord rappelé qu’il est plutôt rare pour le Président de la République d’avoir l’occasion de rencontrer l’ensemble des maires du pays, les premières autorités qui sont tout à côté des populations. « Vous avez également une double casquette, en tant qu’autorités décentralisées et en même temps, représentants de l’exécutif central », leur a rappelé le Chef de l’Etat.

Le Président de la République rencontre les membres de l’Association des Municipalités du Niger (AMN) : Le Chef de l’Etat invite les maires au respect strict des règles de gestion des collectivités territoriales

Le Président de la République, M. Mohamed Bazoum a rencontré, le vendredi 6 Août 2021, les membres de l’Association des municipalités du Niger (AMN). Au cours de cette rencontre, le Chef de l’Etat a beaucoup insisté sur ce que doit être la gestion et le bon fonctionnement des collectivités territoriales tout en prodiguant des conseils quant à la conduite que doivent tenir les élus locaux afin de bien mener leurs missions et pallier les maux qui minent le bon fonctionnement des collectivités territoriales. Cette séance, notons-le, a été également une opportunité pour les élus locaux de partager avec le Chef de l’Etat leurs inquiétudes.

A l’entame de la rencontre, le Président de la République a félicité les maires pour les responsabilités qui leur sont confiées tout en formulant le vœu qu’ils s’acquittent bien de leur mission. Il a cependant déploré le retard accusé dans le renouvellement des conseils à tous les niveaux. A cet égard, M. Mohamed Bazoum a pris l’engagement qu’un tel retard ne sera plus observé et que la prochaine élection des conseils aura lieu juste avant les élections législatives et présidentielles.

Abordant la question de la gestion des municipalités et des collectivités territoriales, le Président de la République a fait mention des difficultés qu’il a pu percevoir lorsqu’il était ministre de l’Intérieur et de la décentralisation. Et à ce titre, il avait commandé des inspections au niveau des collectivités dont il avait l’habitude de prendre connaissance amplement des rapports.

 

Ainsi, parmi ces difficultés, le Chef de l’Etat a relevé celle relative aux lacunes dont pourraient souffrir le personnel chargé d’animer les collectivités territoriales au plus haut niveau des responsabilités dans la façon dont il peut aborder sa mission. A cela s’ajoute, le non-respect des critères dans le recrutement des collaborateurs, en l’occurrence le receveur municipal et enfin la difficulté liée à la propension des maires à ne pas se conformer aux exigences de la loi relative au lotissement des terrains.

Relativement au bon fonctionnement des collectivités territoriales, M. Mohamed Bazoum a affirmé que beaucoup d’erreurs commises résultaient, non pas d’une mauvaise volonté du personnel qui anime les collectivités territoriales, mais d’une méconnaissance des règles tout simplement. Et à ce niveau, le Chef de l’Etat a donné comme premier conseil aux élus locaux et au Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, la création des conditions de renforcement des capacités du personnel qui anime les collectivités territoriales. Et cela de façon à faire en sorte qu’il maitrise les règles de fonctionnement des collectivités territoriales afin qu’il s’évite des erreurs qui sont très préjudiciables au fonctionnement des collectivités territoriales et parfois aux personnes.

Aussi, le Chef de l’Etat leur a recommandé de bien prendre connaissance du code général de collectivités territoriales. C’est là où se trouve tout ce que les maires doivent savoir, toutes les prescriptions à partir desquelles ils seront en mesure de s’acquitter convenablement de leur tâche, a-t-il souligné.

«Il faut également que les élus locaux fassent aussi particulièrement attention dans le recrutement de leurs collaborateurs», a ajouté le chef de l’Etat. Il y a une législation et une réglementation complète auxquelles s’ils s’y réfèrent, il n’y a aucun risque de commettre certaines erreurs, a rappelé le Président de la République. «Il faut donc faire attention dans le choix de vos collaborateurs et en particulier l’un de vos principaux collaborateurs, vous le savez bien, c’est le receveur municipal», a souligné SEM. Mohamed Bazoum. En effet, pour le Chef de l’Etat, le receveur municipal doit être un homme qui maitrise les techniques de la gestion des finances conformément aux règles de comptabilité.

Le Président Mohamed Bazoum a confié que le Ministère des Finances est censé mettre à la disposition des collectivités territoriales des personnels pour justement cette fonction, de receveurs municipaux capables de s’acquitter convenablement de cette mission. Il a donc insisté que les élus s’assurent qu’ils ont un bon receveur et en cas de doute sur sa compétence de saisir le ministère de tutelle pour que quelque chose soit fait en vue d’y remédier le plus urgemment possible.

Relativement à la propension des maires précédents à ne pas se mettre en conformité avec les exigences de la loi relativement au lotissement des terrains, le Chef de l’Etat a expliqué que la règle est très claire. Elle consiste à ce que les maires fassent un projet de lotissement dans leurs communes et le soumettent au ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat qui appréciera le bien-fondé de la proposition. Lorsqu’il l’accepte, a-t- il poursuivi, le ministre prend un arrêté et les maires se conforment à l’arrêté du ministre. «Donc je voudrais vous dire de faire extrêmement attention à cela parce qu’autrement il ya une violation du code et d’autres lois de nature à vous porter énormément préjudice. Ne vous laissez jamais aller à des tentations. Tout ce que vous pourriez faire va être su par la suite», a prévenu le Chef de l’Etat.

Le Président de la République a saisi l’opportunité pour s’adresser en particulier aux maires qui relèvent des collectivités proches de la Ville de Niamey notamment ceux de Karma, de Hamdalaye, de Liboré, de N’dounga. «Faites très attention, il faut éviter les erreurs commises par vos prédécesseurs. Vous avez beaucoup de lotisseurs qui sont très forts, qui jusqu’à présent ont fait preuve de force et qui sont capables de vous entrainer sur des terrains qui, pour vous, seront glissants. Pour le moment, ils ont pu échapper, j’espère que ça ne va pas continuer comme ça. Et je profite pour leur adresser ce message eux», a prévenu le Chef de l’Etat.

Il y a aussi le problème lié à la distribution gratuite des vivres. Cela a valu la prison à bien des anciens maires. Malheureusement, a-t-il annoncé, ça va être le facteur pour lequel nombre d’entre eux vont être poursuivis, a-t-il martelé. «Ça a emporté beaucoup d’entre vous et ce n’est pas fini. Il y’a d’autres encore qui le seront parce que, j’ai le relevé, il y a des dettes qui ne sont pas recouvrées du fait de crédits plutôt complaisants qui ont été accordés à des personnes dans les différentes collectivités. Nous sommes dans un processus de transfert de compétence et de responsabilité sur lesquels les choses sont loin d’être tout à fait claires. Mais avec l’expérience, cela va se clarifier très certainement. Nous comptons sur votre bonne compréhension ici aussi et sur une relation harmonieuse entre les différents ministères et les collectivités territoriales», a précisé le Chef de l’Etat.

Après cette intervention du Président de la République, quelques élus locaux parmi lesquels le député maire de la Ville de Niamey, le président de l’AMN, le président du Conseil régional d’Agadez, les maires de Guidan Roumji, de Guidan Amoumoune et de Bagaroua ont soulevé des inquiétudes relativement au budget des collectivités territoriales, à la question des taxes et impôts très dépassés, à l’affaire des lotissements, au statut des conseillers et au recrutement du personnel.

Face à ces inquiétudes soulevées par les élus locaux, le Président de la République a assuré que des solutions idoines seront trouvées afin de faciliter aux élus l’accomplissement de leurs missions.

Rahila Tagou(onep)

09 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Président de la République rencontre les Partenaires Techniques et Financiers sur la mise en œuvre de l’Initiative 3N : Des échanges pour l’accélération de la mise en œuvre de l’Initiative dans trois domaines prioritaires Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative 3N (les Nigériens Nourrissent les Nigériens), le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou, a présidé, hier dans la matinée, une séance de travail avec les partenaires Techniques et Financiers. L’objectif de la rencontre est de booster l’atteinte des objectifs de l’initiative dans trois domaines prioritaires notamment la maitrise de l’eau pour les productions agrosylvo pastorales et halieutiques; la mise en place de plateforme de services intégrés tels que la Maison du paysan ; la restauration et la protection des terres et des eaux. La rencontre a eu lieu en présence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini, du Haut-Commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Bety, et de plusieurs membres du Gouvernement.

Pour le Haut commissariat à l’Initiative 3N, les trois domaines sus mentionnés sont tous prioritaires en ce sens qu’ils constituent la sommes des actions à réaliser pour satisfaire à la construction d’un socle durable de la « faim zéro au Niger d’ici 2021 ».

A In’gall où il prenait part aux festivités de la Cure salée, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, a eu une rencontre, le samedi 18 septembre dernier, avec les responsables des comités régionaux de paix de l’Azawak, du Kawar et de l’Aïr. Il s’agissait d’échanger avec les responsables de ces structures sur les questions de paix et de prévention du terrorisme et des conflits intercommunautaires.

Dans une intervention qu’il a faite à cette occasion, le Président de la République a vivement encouragé les communautés à maintenir les structures de dialogue, de communication et d’interactions qui participent aux efforts de maintien et de consolidation de  la paix pour mettre notre pays à l’abri des menaces terroristes.

«Les Nigériens doivent savoir que, depuis 2012, notre zone est dans une certaine instabilité. Et si notre pays a pu tenir bon, c’est aussi parce que vous disposez de cet outil mis en place au niveau de votre région, à savoir le comité régional de paix, un outil précieux de préservation de la paix qui existe dans les départements de la région d’Agadez et de l’Azawak dans la région de Tahoua. Ministre de l’intérieur à cette époque, j’ai appris déjà avec la Haute Autorité à la consolidation de la Paix (HACP) à travailler avec vous et à m’appuyer sur vous pour bénéficier de votre concours inestimable afin de promouvoir le dialogue à la base au sein des communautés et entre les communautés à travers des structures de veille que vous avez mises en place pour prévenir les problèmes et les régler lorsqu’ils adviennent. Nous nous sommes servis de cet outil et nous nous en servons aujourd’hui encore, parce que c’est un outil très efficace qui donne de bons résultats», a rappelé le Chef de l’Etat.

Le Président Bazoum a salué l’engagement volontaire et bénévole des acteurs dans ce travail. «Vous les hommes de l’Aïr et de l’Azawak, plus que quiconque au Niger,  vous savez ce que coûte l’instabilité.Vous tous qui êtes là relativement d’un âge avancé ou intermédiaire, vous étiez jeunes dans les années 90 et vous avez été peu ou prou engagés dans les mouvements des rebellions de l’époque et saviez ce que les communautés ont enduré de l’insécurité, de la tension et de l’absence de la paix, et vous avez appris votre leçon. Et, j’en suis convaincu, vous n’êtes pas prêts à laisser les choses aller naturellement jusqu’au risque d’exposer cet espace là au danger qu’on ne peut pas entrevoir aujourd’hui lorsqu’on est un tant soit peu lucide et averti comme vous l’êtes», a-t-il estimé. «Et parce que vous êtes lucides et avertis, vous avez décidé d’utiliser tout ce que vous pouvez engager dans la lutte pour prévenir l’avènement des situations qui ressemblent à celle qui se passe malheureusement au Mali et qui affecte par effet de ricochet certaines zones de notre pays, notamment Torodi dont les habitants sont privés de leurs libertés et même de leurs droits de circuler, de cultiver leurs terres et même de posséder un bien. C’est pareil pour les populations de Banibangou, du nord Ouallam, d’Abala qui font l’objet d’exactions de la part des organisations terroristes qui sèment la désolation, les extorsions et toutes sortes de choses qui rendent la vie désagréable parce que empoisonnée par ce phénomène- là», a souligné le Chef de l’Etat.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum a témoigné toute sa gratitude aux responsables des communautés rencontrés à In’gall et les a encouragés au renforcement de la paix, à l’unité et la cohésion pour le bien-être de tous et ce en dépit de la grande menace qui pèse sur la convivialité entre certaines différentes communautés dans la zone de Tillia et Tassara et un peu Tchintabaraden. «Nous allons être forts pour y faire face. J’avais rencontré les responsables des communautés de ces espaces avant de vous rencontrer aujourd’hui. Nous devrions ensemble faire face à ce grand défis et nous devrions relever ce défis In’cha Allah», a-conclu le Président Bazoum.

Abdoulaye Harouna, ANP-ONEP/Agadez

21 septembre 2021
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Issou Signature 004Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou, a signé un (1) décret portant nomination de deux (2) membres de la Cour Constitutionnelle.
Aux termes de ce décret, les personnes dont les noms suivent sont nommées membres de la Cour Constitutionnelle.

Il s’agit de :

  • Monsieur Ibrahim Moustapha, Magistrat de 1er grade, 1er échelon, Mle 66 001/H, au titre de représentant élu des magistrats du 1er grade.
  • Monsieur Illa Ahmet, Assistant à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, désigné par le bureau de l’Assemblée Nationale.

Le Président de la République, Son excellence Monsieur Issoufou Mahamadou a signé, hier mercredi 16 septembre 2020, un décret portant convocation du Corps Electoral pour les élections législatives 2020 :

  • Aux termes de ce décret, le Corps Electoral pour les élections législatives est convoqué le dimanche 27 décembre 2020.
  • La campagne électorale est ouverte le 05 décembre 2020 à zéro (00) heure et close le 25 décembre 2020 à minuit.

ONEP

17 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Monsieur le Président,

Excellences Mesdames et Messieurs les chefs d’État et de Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les Chefs de délégations,

Mesdames et Messieurs les Représentants des

Organisations Internationales,

Mesdames, Messieurs,

Monsieur le Président,

De prime abord, permettez-moi de vous adresser mes chaleureuses félicitations, auxquelles je joins mes vœux de succès, pour votre brillante élection à la Présidence de la 77ème session ordinaire de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies.

Je voudrais saluer le leadership et l’engagement du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Antonio Guterres, en faveur de la paix et du développement, de l’action climatique, de la maitrise de la pandémie de la COVID19 et ses efforts soutenus dans la recherche de solutions aux différents foyers de tension à travers le monde.

Monsieur le Président,

Alors que nous sommes dans la décennie d’actions pour la réalisation des objectifs de développement durable, l’urgence climatique crée de nouveaux besoins humanitaires, en même temps qu’elle exacerbe et prolonge les défis de développement qui existent déjà.

Des preuves alarmantes, émanant du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, montrent que des points de basculement majeur et des changements irréversibles du climat, ont peut-être déjà été atteints voire dépassés. Du fait du dérèglement climatique, le continent africain est exposé à l’aggravation de l’insécurité alimentaire, au déplacement des populations, aux sècheresses récurrentes et à la pression sur les ressources en eau.

L’urgence climatique exacerbe les défis de développement

Devant l’urgence de cette situation, je me réjouis du fait que, lors du dialogue spécial de haut niveau sur « l’Afrique que nous voulons », organisé le 20 juillet 2022 sous les auspices des Nations Unies, la communauté internationale ait reconnu que la COP 27, prévue en Egypte en novembre prochain, est une opportunité unique d’ajuster ce déséquilibre.

A cet égard, je tiens à exprimer l’attachement du Niger à la proposition des négociateurs africains d’un nouvel objectif de 1.300 milliards de dollars de flux financiers d’ici 2025 pour mieux faire face aux défis climatiques.

Au Sahel, ensemble géographique auquel appartient mon pays, les changements climatiques, qui influencent négativement les activités agricoles et pastorales ainsi que les ressources en eau, sont également la cause de sècheresses extrêmes, de pluies diluviennes et d’une augmentation des températures supérieure à la moyenne mondiale. C’est pourquoi le Niger accorde une attention particulière à l’initiative africaine de « la Grande Muraille Verte», qui s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’union africaine.

Monsieur le Président,

Sur le plan sécuritaire la situation dans mon pays s’est dégradée ces dernières années de façon considérable du fait d’un environnement sous-régional particulièrement défavorable. Tout était parti, on s’en souvient, de la chute en 2011 du régime libyen auquel n’a jamais pu, jusqu’à ce jour, se substituer un pouvoir stable qui ait pu exercer une véritable autorité sur l’ensemble du pays. Du coup, le vaste territoire du sud de la Libye est devenu une plateforme du crime organisé transnational où prospèrent les trafics d’armes, de drogues, de carburant et de migrants, entretenant une insécurité structurelle dans l’ensemble des pays du Sahel de son voisinage.

Le Mali qui a succombé depuis 2011 à cette violence générée à partir de la Libye ne s’en est jamais véritablement remis. Il est devenu à son tour un foyer d’incubation d’un terrorisme caractéristique d’un Sahel profondément affecté par les effets du changement climatique remettant en cause la pratique de l’élevage pastoral. Cet écosystème de la violence a eu un effet d’aubaine sur les jeunes bergers des communautés les plus affectées par le dérèglement climatique chez qui se sont développées de nombreuses vocations terroristes. Du nord du Mali, ce fléau s’est propagé vers le Niger, le Burkina Faso et tente désormais de s’étendre vers les pays du golfe de Guinée. Cette violence comporte un tel potentiel de déstabilisation des institutions étatiques qu’elle a entraîné la chute des gouvernements démocratiquement élus du Mali et du Burkina Faso respectivement en 2020 et 2022.

Le Niger, en plus de ce foyer terroriste dit des trois frontières, fait aussi face au foyer du bassin du lac Tchad où opèrent les groupes relevant de la nébuleuse Boko Haram.

Monsieur le Président,

En dépit des pesantes contraintes liées à ce contexte, mon pays fait preuve d’une grande résilience basée sur une gouvernance toute de sagesse, promouvant la culture de la tolérance et de la cohésion entre les communautés ainsi que les règles de la démocratie et de l’Etat de droit. C’est cette option résolue en faveur des droits et des libertés qui a permis l’organisation des élections transparentes qui ont consacré la première alternance à la tête de l’Etat en vertu de laquelle un Président démocratiquement élu a passé le témoin à un autre Président élu dans les mêmes conditions, en avril 2021. Notre expérience prouve s’il en est besoin que la voie la plus sûre pour conjurer les effets de la violence terroriste c’est de renforcer la démocratie.

Le renforcement de la démocratie, la voie la plus sûre pour conjurer les effets de la violence terroriste

La guerre contre le terrorisme nous impose en ce moment de consacrer des ressources importantes destinées à l’accroissement des effectifs de nos forces, à l’acquisition d’équipements adéquats et au renforcement des capacités de nos soldats. Permettez-moi de saisir la présente occasion pour remercier nos différents partenaires engagés à nos côtés dans ce combat. Je voudrais remercier particulièrement la France dont l’action à travers l’opération Barkhane constitue un atout majeur dans le rapport de forces contre nos ennemis. Je remercie également les États Unis d’Amérique, la République fédérale d’Allemagne ainsi que tous les autres pays engagés à nos côtés selon diverses modalités, toutes aussi utiles les unes que les autres.

Néanmoins, il me paraît indispensable de relever que l’engagement de la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme au Sahel comporte de grandes lacunes qui méritent d’être identifiées. En effet ce terrorisme tire une grande partie de ses ressources financières du trafic transaharien de la drogue en direction de l’Europe et de l’Asie, via la Libye. L’essentiel des armes qui inondent le marché de la violence terroriste sahélienne viennent également de la Libye. Nous sommes, me semble-t-il en l’espèce, face à une problématique qui n’est pas particulièrement compliquée. Pourquoi, dès lors, n’a-t-il pas encore été possible de mettre en place un dispositif adéquat, avec les moyens nécessaires à cet effet pour combattre ce phénomène convenablement ? Il est grand temps en effet que notre réflexion collective acquière plus de pertinence en vue de rendre possible une action efficiente luttant contre ces trafics.

Monsieur le Président,

Malgré les grands défis auxquels nous faisons face, tels que décrits plus haut, le Niger entend rester un État solide et stable, adossé à des institutions démocratiques, résolument engagé dans le combat contre la pauvreté et pour le développement. Notre conviction profonde à cet égard est que le seul moyen réellement efficace pour combattre la pauvreté consiste dans la promotion du système éducatif.

Malgré les grands défis, le Niger entend rester un État solide et stable

Les défis du développement pour nous sont résumées par les statiques suivantes : un taux de croissance démographique annuel de 3,9%, un indice synthétique de fécondité moyen de 7 enfants par femme, une première maternité pour près de 50% des filles avant l’âge de 15 ans, une population à 50% âgée en moyenne de 15 ans. Ces statistiques sont en vérité symptomatiques de la faillite de notre système éducatif. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes engagés à agir avec résolution pour améliorer les choses en la matière. Aussi notre programme vise-t-il à agir sur le double front de l’amélioration de l’accès et de la qualité de l’offre scolaire. S’agissant de la qualité nous avons décidé de mettre un accent particulier sur la qualité de la formation des enseignants et une professionnalisation de la fonction d’enseignant.

En ce qui concerne l’amélioration de l’accès, notre politique met l’accent sur la construction d’infrastructures scolaires. Il s’agit pour nous de faire valoir le principe d’équité et donner au maximum d’enfants, surtout du monde rural des chances de réussite scolaire.

L’autre aspect particulièrement important de notre programme éducatif vise l’équité du genre et réside dans la construction des internats pour les filles dans les collèges ruraux. En effet du fait de la précarité des conditions de vie des enfants dans les collèges ruraux loin de leurs parents, ceux-ci ont tendance à empêcher leurs filles de poursuivre leurs études. Ces adolescentes, aussitôt sorties du circuit scolaire sont données en mariage.

Un vaste programme de construction d’infrastructures scolaires…

Les internats en offrant aux filles la quiétude et la sécurité souhaitées par leurs parents leur offrent en même temps des conditions pour poursuivre leurs études avec la possibilité de durer à l’école et d’y acquérir des compétences scolaires et professionnelles. Une fille qui termine rien que son premier cycle du secondaire est mise à l’abri de deux maternités à peu près. La généralisation à grande échelle des internats des filles dans les collèges ruraux tout en contribuant à l’amélioration des performances du système éducatif contribue également à la réduction du taux de croissance démographique.

Monsieur le Président,

Si j’ai quelque peu insisté sur mes ambitions dans le domaine de l’éducation pour mon pays après avoir parlé du changement climatique, du terrorisme et de l’insécurité au Sahel, c’est parce que j’ai conscience que ces trois questions sont intimement liées. En effet le terrorisme à l’œuvre actuellement au Sahel a partie liée avec les conditions de vie de certaines communautés dont l’environnement a été passablement perturbé par les changements climatiques.

Le Sahel est par ailleurs un espace qui a connu ces dernières décennies une poussée démographique particulièrement élevée. Ces deux phénomènes en se combinant, ont créé, à la faveur du désordre régional consécutif à la chute du régime du colonel à Kaddafi en 2011 la situation de chaos que vivent nos pays aujourd’hui. C’est pourquoi s’émouvoir et disserter sur la violence terroriste ne suffit pas. Il faut agir en investissant les ressources qu’il faut dans l’éducation pour lutter contre la violence d’aujourd’hui et surtout les violences de demain.

Je vous remercie. »

ONEP

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Le jeudi 23 septembre 2021, s’est tenu le Sommet Mondial des Chefs d’États sur les systèmes alimentaires, convoqué à l’Initiative du Secrétaire Général des Nations Unies. Ce Sommet a porté sur les moyens et les voies pour les États de transformer leurs systèmes alimentaires pour les rendre résilients, sensibles à la nutrition, équitables et durables pour l’atteinte des 17 objectifs de développement durable (ODD) d'ici 2030. Ce Sommet a vu la participation des Chefs d’États et de Gouvernement des pays membres de l’Organisation des Nations Unies.

 A l’instar d’autres pays membres des Nations Unies, le Niger a répondu favorablement à l’appel des Nations Unies demandant à chaque État membre de conduire des dialogues avec l’ensemble des parties prenantes nationales afin d’identifier des pistes d’actions concrètes et immédiates permettant d’atteindre les 17 objectifs de développement durable (ODD) d'ici 2030.C’est ainsi que la conduite du Processus national des dialogues multi acteurs a été confiée par le Gouvernement au Haut-Commissariat à l’Initiative 3N, depuis juin 2021.

Au terme des différentes concertations menées, Sept (7) voies prioritaires permettant de tendre vers des systèmes alimentaires durables, équitables et sensibles à la nutrition ont été identifiées. La feuille de route du Niger pour opérationnaliser lesdites voies a d’ores et déjà été partagée aux organisateurs du Sommet mondial sur les systèmes alimentaires qui s’est tenu le jeudi 23 septembre 2021, en marge de l’Assemblée Mondiale des Nations Unies à New York.

Par ailleurs, les différentes parties prenantes (Producteurs, chercheurs, Société civile, donateurs, Secteur privé, acteurs Gouvernementaux, autres Partenaires Techniques et Financiers) ont affirmé leurs engagements à œuvrer pour suivre les sept (7) voies identifiées.

Cet événement qui se déroule entièrement en mode virtuel constitue une opportunité pour chaque pays membre de partager les voies et les moyens par lesquels il compte exploiter le potentiel de ses systèmes alimentaires pour se remettre sur la bonne voie vers l’atteinte des 17 objectifs de développement durable (ODD) d'ici 2030 et aussi de se remettre de la pandémie de COVID-19.

Le Président de la République du Niger, S.E.M. Mohamed Bazoum, a participé à ce Sommet virtuel pour réaffirmer, à travers une allocution, son engagement à promouvoir le droit à l’alimentation pour tous les nigériens et d’assurer les transformations nécessaires pour aller vers des systèmes alimentaires résilients, sensibles à la nutrition, équitables et durables.

 

(Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par le Président de la République)

 «Je veillerai à ce que les efforts engagés dans la transformation de nos systèmes alimentaires débouchent sur une plus grande résilience face aux menaces et aux crises», assure SEM. Mohamed Bazoum

«Excellences,

Distingués Invités,

Mesdames et Messieurs,

Je voudrais de prime abord remercier les organisateurs de ce sommet mondial pour l’honneur qui m’est fait de prendre la parole devant cette assemblée.

Je me réjouis de ce cadre qui nous permettra d’échanger sur l’approche des systèmes alimentaires, d’appréhender les complexités de la question, ainsi que les différences et les stratégies entre les différents pays dans la lutte contre la faim et la malnutrition.

Au Niger, nous vivons un moment critique et observons la convergence de plusieurs facteurs qui freinent nos efforts pour venir à bout de la faim et de la malnutrition sous toutes leurs formes.

Le Niger à l’instar de nombreux pays fait face à des difficultés de mise en place des systèmes alimentaires durables et performants. Plusieurs facteurs freinent en effet nos efforts en vue d’accélérer la transformation nécessaire de ces systèmes.

Toutefois, dans le but d’amorcer ces transformations visant à éradiquer la faim, le Niger a depuis 2011, élaboré une Stratégie de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle et de Développement Agricole durables dénommée « Initiative 3N» : «les Nigériens Nourrissent les Nigériens».

La mise en œuvre de cette stratégie a permis des progrès encourageants en matière de productions irriguées, pluviales et animales.

Pour l’avenir, en ce qui me concerne, je veillerai à ce que les efforts engagés dans la transformation de nos systèmes alimentaires débouchent sur une plus grande résilience face aux menaces et aux crises, une réduction de la pression sur les ressources naturelles et une meilleure inclusion sociale.

Je veillerai également au renforcement de la modernisation du secteur de l'agriculture, afin d’une part, obtenir des résultats plus probants en termes d'augmentation et de diversification de la production, et d’autre part, de créer des opportunités commerciales et d'emplois, notamment au profit des jeunes et des femmes.

Enfin, je veillerai à garantir une bonne protection sociale aux ménages, ce qui contribuera à renforcer la paix et la cohésion sociale, ainsi que le respect du droit à l’alimentation inscrit dans la Constitution de la République du Niger.

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs

Cette dynamique de transformation des systèmes alimentaires nécessitera une mobilisation de ressources financières conséquentes ainsi que la participation des coalitions diverses en vue de la mise en œuvre d'investissements nombreux et de meilleure qualité.

Je vous remercie de votre attention.»

27 septembre 2021
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A l’issue de cette réunion, l’ambassadeur de France au Niger a fait le point des questions traitées par les parties prenantes. «Comme à l’accoutumée, nous sommes revenus sur les dernières opérations militaires. Celles en cours et passées», a dit l’ambassadeur de la France au Niger, SE Alexandre Garcia. «Depuis quelques mois, il y’a le constat d’une montée en puissance des Forces armées nigériennes», a-t-il relevé en précisant que les dernières opérations ont donné des résultats très satisfaisants. «On peut parler d’une véritable intégration entre nos forces ; d’une interopérabilité exceptionnellement bonne et aussi une forte coopération entre les armées nigériennes et françaises. C’est le constat que nous partageons», a indiqué le diplomate français.

Par ailleurs, pour lutter efficacement contre le terrorisme, les questions d’aide au développement et la présence de l’Etat dans les zones de crise, ont été discutées au cours de cette réunion. «La lutte anti-terroriste ne se mène pas  seulement sur le front strictement militaire. C’est pourquoi, aujourd’hui, nous avons fait de longs développements sur les questions d’aide au développement dans les zones de crise. Nous avons parlé notamment de l’appui de la France, mais aussi de celui des partenaires européens au Niger pour le retour des services publics et le renforcement de ces services particulièrement dans la région de Tillabéri», a souligné SE Alexandre Garcia.

A titre illustratif, a-t-il mentionné, toute une série de programmes d’urgence dont 9 sont mis en œuvre dans la région de Tillabéri. «5 sont financés par la France, 3  par l’Union Européenne, mais mis en œuvre par le Luxembourg et les Pays-Bas, et 1 par l’Espagne», a-t-il noté. D’après M. Garcia, ce sont de gros engagements des partenaires du Niger pour venir en soutien aux populations notamment en ce qui concerne la scolarisation et l’accès à l’eau qui sont des questions très importantes pour les populations de la région. C’est agissant ainsi sur les domaines de développement que «nous pouvons lutter efficacement contre le terrorisme», selon le diplomate français. C’est l’un des objectifs de la coalition  pour le Sahel qui a été mise en place le printemps dernier et c’est dans ce cadre que l’alliance Sahel, présidée par l’Espagne agit sur le terrain au profit des populations, a ajouté SE Alexandre Garcia.

Issoufou A. Oumar

 24 novembre 2020

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21 janvier 2021 dans l’après-midi, de retour de Paris (France) où il a effectué une visite de travail et d’amitié.

A sa descente d’avion à l’Aéroport International Diori Hamani, le Chef de l’Etat a été accueilli par le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Brigi Rafini, avant d’être salué par les présidents des Institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ainsi que par plusieurs personnalités civiles et militaires.

Le Chef de l’Etat était accompagné dans ce déplacement de M. Foumakoye Gado, ministre d’Etat, Directeur de Cabinet par intérim du Président de la République et de M. Issoufou Katambé, ministre de la Défense Nationale.

ONEP

22 janvier 2021
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, a accompli  samedi 09 juillet  2022, à la Mosquée des Grandes Prières de Niamey, la prière de l’Aid El Kebir (Tabaski).

Le Président de l’Assemblée Nationale, SEM Seyni Oumarou, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM Ouhoumoudou Mahamadou, l’ancien Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, les Présidents des Institutions de la République, les membres du Gouvernement, les Députés nationaux et les membres du Corps diplomatique des pays musulmans accrédités au Niger étaient également présents à la Grande Mosquée.

A l’issue de cette  prière, toutes ces personnalités s’étaient rendues au Palais de la Présidence où elles ont présenté leurs vœux de bonne fête de Tabaski au Président Mohamed Bazoum.

Cette fête est célébrée ce samedi  partout au Niger, par la communauté musulmane.

Issaka Abou Sofiane

Présidence de la République du Niger

 

 

Le Président de la République, M. Bazoum Mohamed est attendu ce mercredi 28 décembre 2022 à Zinder (centre-Est du pays) pour une visite de travail de trois jours dans la région. A la veille de cette visite, le gouverneur de la région, M. Laouali Amadou Madougou a animé un point de presse, hier matin, pour situer les objectifs de cette visite.Le gouverneur a annoncé que le Président Mohamed Bazoum va notamment inaugurer la centrale thermique de Kanya dans la ville de Zinder, une infrastructure d’une grande importance pour la région de Zinder quand on sait que depuis un certain temps, la région est confrontée à un certain nombre de problèmes qui sont liés en grande partie à l’insuffisance de l’énergie électrique.

La nouvelle centrale thermique de Zinder dotée d’une puissance de 22 Mégawatts a été construite dans le cadre du Partenariat Public Privé entre l’Institute Mare West Arica (Société Mauritanienne) et le Gouvernement nigérien pour un coût de 14,4 Milliards de FCFA. Cette centrale thermique est conçue pour fonctionner en pétrole brut nigérien tout en respectant les normes environnementales. Les travaux de construction ont duré seize (16) mois. La centrale comprend plusieurs compartiments dont un parc qui renferme six (6) cuves de combustibles, un radiateur, une cheminée, une chaudière, une salle électrique, une salle informatique et un parc de refroidissement.

Les besoins en énergie électrique des populations de la ville de Zinder est de 11MW en période normale et 16 MW en période de grande chaleur. C’est dire que cette centrale d’une capacité de 22 Megawatts qui a pour objet de couvrir non seulement les besoins en électricité de la ville de Zinder mais également certaines localités comme Matameye et Magaria. Au-delà de la région de Zinder, la centrale de Kanya couvrira une grande partie de la région de Maradi. «C’est dire qu’avec le lancement de la production de cette centrale, c’est le développement économique de la région de Zinder qui prend son envol», a déclaré, M. Laouali Amadou Madougou. Il faut rappeler que la société mauritanienne qui a construit la centrale de Kanya a déjà construit une centrale thermique de 22 MW à Niamey.

En plus de l’inauguration de la centrale de Kanya, le Chef de l’Etat effectuera des visites dans d’autres localités notamment à Matameye, Magaria et Tanout où il tiendra des meetings. Le Président de la République visitera également un site de production agricole irrigué privé à Magaria ainsi qu’une ferme avicole qui date des années 40. «Il s’agit de voir comment la redémarrer étant entendu que les équipements fonctionnent encore. Cela parce que le  redémarrage des activités de cette ferme permettra de créer des emplois aux jeunes de la région», a précisé le gouverneur de Zinder.

En prélude à l’arrivée du Chef de l’Etat, le comité local de mobilisation s’active. Dans le même cadre des rencontres se sont tenues avec les différentes couches socioprofessionnelles de la région (chefferie traditionnelle, oulémas, les chefs de quartiers et les chefs de villages environnant de la ville de Zinder). «C’est une occasion exceptionnelle offerte à la région. C’est pourquoi j’en appelle à toute la population de Zinder de sortir massivement pour accueillir le Chef de l’Etat», a conclu le gouverneur de Zinder.

SidoYacouba ANP-ONEP/Zinder

Source : http://www.lesahel.org

Le Président de la République du Niger, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, ainsi que les Premières dames Hadjia Aissata Issoufou et Dr Lalla Malika Issoufou, ont procédé, hier matin, dans les locaux de l’Hôtel de ville de Niamey, au retrait de leur carte d’électeur élaborée par la Commission Electorale Nationale Indépendante du Niger (CENI).

Dans l’interview accordée à la presse, le Président de la République s’est dit heureux d’avoir retiré sa carte d’électeur. Le Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a saisi cette occasion pour féliciter la CENI qui, selon lui, a surmonté beaucoup d’obstacles avant d’arriver à cette étape cruciale

du processus électoral. Il a également félicité le gouvernement pour avoir mis à la disposition de la CENI, dans les délais, les ressources nécessaires, ainsi que les partenaires pour leur assistance.

{xtypo_quote}«Nous sommes sur la bonne voie et rien ne s’oppose à ce que les différents scrutins se déroulent aux dates prévues ; le 13 décembre pour les élections locales, le 27 décembre pour le premier tour de l’élection présidentielle et législative et le 20 févier pour le second tour»,  a dit le Président de la République. {/xtypo_quote}

SEM Issoufou Mahamadou a par ailleurs invité les candidats à une campagne paisible et à un débat serein « programme contre programme, projet contre-projet », a-t-il dit.  Aussi, a-t-il poursuivi, «je souhaite qu’ils utilisent tous la force des arguments et non des arguments de la force ; chacun doit prouver au peuple nigérien à travers son programme qu’il est le mieux placé pour mériter de diriger le pays », a-t-il affirmé avant de souhaiter bonne chance à tous les candidats et au peuple nigérien.

Notons la présence, à cette occasion, du président de l’Assemblée Nationale, du ministre Directeur de Cabinet du Président de la République, du ministre de l’intérieur, du président de la CENI et celui de la délégation spéciale de la ville de Niamey.

Aminatou Seydou Harouna

20 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/   

Issou Pose pierre Pont Seyni KountcheLe Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a procédé, hier jeudi 6 avril 2017, à la pose de la 1ère pierre pour la construction d’un 3ème pont sur le fleuve Niger à Niamey dénommé ‘’Pont Général Seyni Kountché’’, du nom du défunt Président Seyni Kountché (1974-1987). Don de la République Populaire de Chine, ce pont enjambera le fleuve Niger, au niveau du village de Goudel, à l’ouest de la ville de Niamey.
L’infrastructure sera composée, en plus du pont, des voies d’accès pour une longueur totale de 3.607 mètres. La longueur du pont est de 1054 mètres, avec 928 mètres pour le pont principal et 126 mètres pour le pont de branche, plus une plate-forme de 23 mètres dont un trottoir de 2,5 mètres, une bordure de 0,5 mètre, deux voies de véhicule automobile de 2x3,5 mètres de part et d’autre du terrain-plein central qui est, lui, de 2 mètres.

Dans un contexte de changements administratifs majeurs, le Chef de l'État et Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Partie, le Général Abdourahamane TIANI, a présidé une réunion cruciale ce mardi 8 Août 2023. L'événement s'est tenu dans les locaux de son cabinet et a rassemblé les gouverneurs nouvellement nommés pour les huit régions du Niger.
Ces administrateurs régionaux fraîchement désignés s'apprêtent à endosser leurs nouvelles responsabilités au sein de leurs régions respectives. La rencontre, d'une importance capitale pour l'avenir de ces régions, a été marquée par la présence du Général de Corps d’Armée Salifou Mody, ainsi que du Général de Brigade Mohamed Boubacar Toumba. Tous deux sont membres éminents du CNSP, l'organe chargé de la préservation de la stabilité nationale.

Le Secrétaire Général du Ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation, M. Saidou Halidou, a également été un participant actif à cette réunion stratégique, apportant son expertise dans les questions liées à l'administration et à la gouvernance locales.

Il convient de rappeler que les huit gouverneurs régionaux ont été désignés par décret présidentiel en date du 1er Août 2023. Le Président Abdourahamane TIANI a personnellement supervisé cette nomination, affirmant ainsi l'autorité de l'État dans le processus de transition et de restructuration administrative. Cette réunion inaugurale témoigne de l'engagement du gouvernement à instaurer une gouvernance efficace et stratégique à tous les niveaux de l'administration régionale.

Alors que le Niger entre dans une nouvelle ère de gouvernance et de gestion des affaires publiques, ces gouverneurs fraîchement nommés sont appelés à jouer un rôle essentiel dans la mise en œuvre des politiques nationales et le développement harmonieux des régions qu'ils dirigent.
Nigerdiaspora

Le discours du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) au Niger, prononcé à l'occasion du 65ème anniversaire de la Proclamation de la République, offre une analyse franche et critique de la gouvernance antérieure. Dans un contexte de refondation et de lutte pour la souveraineté, le Président annonce des mesures audacieuses, dont un Forum National Inclusif, tout en dénonçant vigoureusement les sanctions régionales. L'accent sur la transition vers un avenir plus juste et transparent est un élément clé du discours, reflétant un engagement profond envers une transformation démocratique et éthique.

Le discours du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, au Niger, lors du 65ème anniversaire de la Proclamation de la République, va au-delà d'une simple énumération de faits. Il offre une analyse critique de la gouvernance antérieure, tout en jetant les bases d'un avenir plus prometteur.

Le discours souligne la nécessité pressante de rompre avec les pratiques néfastes du passé, marquées par le népotisme, la corruption, l'impunité, et la compromission de la souveraineté nationale. Dans un contexte de refondation et de lutte pour la souveraineté, le Président du CNSP annonce la convocation prochaine d'un Forum National Inclusif. Cette initiative ambitieuse vise à diagnostiquer la situation actuelle du pays, proposer des réformes cruciales, et établir une feuille de route pour une transition démocratique.

Une partie du discours concerne la dénonciation résolue des sanctions imposées par la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et l'Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). Le Président affirme avec conviction que le peuple nigérien refuse de plier face à des pressions externes, soulignant ainsi une détermination profonde à prendre en main son destin.

Cependant, au-delà de ces aspects, le discours aborde également le thème crucial de la transition. Le Président du CNSP expose un cadre stratégique de gouvernance pour cette période de transition, annonçant des missions précises pour les membres du gouvernement. Cette référence à la transition souligne l'engagement envers un processus démocratique et transparent qui marque une rupture avec les pratiques antérieures.

En matière de lutte contre la corruption, le discours détaille la création d'une Commission de Lutte contre la Délinquance Économique, Financière et Fiscale (CoLDEFF). Cette commission, agissant sous serment, est chargée d'instruire tous les dossiers relevant de sa compétence, soulignant ainsi une volonté de transparence et de responsabilité.

Le discours se termine par un appel à l'unité et à la solidarité, renforçant l'idée que la transition et les réformes proposées sont des efforts collectifs pour sauvegarder la patrie et forger un avenir meilleur.

En résumé, le discours du Président du CNSP au Niger présente une vision audacieuse pour l'avenir, ancrée dans la critique constructive du passé. L'engagement envers la transition, associé à des initiatives majeures telles que le Forum National Inclusif, marque un tournant vers une gouvernance démocratique et éthique.

Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)

Dans un événement solennel tenu à l'académie des arts martiaux de Niamey, l'Honorable Oumarou Moumouni Dogari, Président du Conseil de Ville de Niamey, a présenté samedi 27 mai 2023 le rapport complet sur l'état général de la ville de Niamey.

Ce rapport met en lumière divers aspects, tels que l'organisation et le fonctionnement des services municipaux, les délibérations et le fonctionnement des organes et instances du conseil de ville, la gouvernance, les indicateurs sociaux et de développement, la situation économique et financière, les réalisations physiques en matière d'urbanisme, le secteur social, les services, le transport et la mobilité, les grands projets, l'état d'exécution du budget de l'année 2022, ainsi que les prévisions budgétaires pour l'année 2023.

Dans son discours introductif, le Président du Conseil de Ville de Niamey a exprimé sa gratitude envers le gouverneur de la Région de Niamey, l'ambassadeur de la République populaire de Chine et le Représentant de l'Ambassadeur du Pakistan au Niger pour leur présence lors de cette cérémonie. Il a souligné l'importance de cet exercice démocratique local consistant à échanger avec les concitoyens.

Il a rappelé que le Code Général des Collectivités Territoriales confère à l'État le pouvoir de contrôle de l'égalité exercé sur les collectivités territoriales, et que ce contrôle est exercé par le gouverneur de la Région de Niamey.

Le Président Dogari a exprimé l'espoir que les contributions de chacun permettront d'améliorer la gouvernance et la qualité de vie à Niamey. Il a également souhaité des échanges constructifs, sans tabous ni restrictions, afin que cette journée mémorable soit gravée dans les annales de l'histoire de la ville de Niamey et de la gouvernance locale au Niger.

Il a souligné que le législateur a exigé que les autorités communales rendent compte de l'état général de la commune à la population au moins deux fois par an, et que la meilleure manière pour que toute la population puisse participer à cet exercice est de pouvoir échanger directement à travers les médias, notamment les radios et télévisions nationales.

Le Président Dogari a ensuite expliqué que le législateur nigérien a précisé les modalités d'exercice du principe de reddition des comptes, notamment à travers l'article 80 de l'ordonnance 2010-54 portant Code Général des Collectivités Territoriales. Il a souligné que la présentation du rapport sur l'état général de la ville est désormais une pratique courante à Niamey.

Il a exprimé toute la gratitude du Conseil de Ville de Niamey envers les plus hautes autorités du Niger pour leur soutien et leur encadrement judicieux. Il a également annoncé que les préoccupations des autorités ont été prises en compte de manière particulière par l'exécutif de la ville de Niamey.

Abordant la problématique de la circulation routière, le Président du Conseil de Ville de Niamey a souligné que des mesures ont été prises, telles que la mise en place d'un comité mixte sur la circulation routière, la sensibilisation et les rencontres avec les acteurs concernés, l'identification des voies à réglementer, ainsi que la proposition de mesures visant à faire face aux différentes infractions routières recensées. Des initiatives d'aménagement de la voirie ont également été entreprises.

En conclusion de cette présentation, le Président du Conseil de Ville de Niamey a apporté des éclaircissements sur des sujets préoccupants, tels que le taux élevé d'accidents de la route, l'élargissement des voies pour fluidifier la circulation, la question des zones tampons et l'assainissement.

Il convient de noter que cette cérémonie de présentation s'est déroulée en présence du gouverneur de la Région de Niamey, des conseillers municipaux de Niamey, de groupements féminins et de nombreux autres invités.

Nigerdiaspora avec l'ANP

 

 Le président du Conseil Supérieur de la Communication rencontre les représentants des partis politiques et ceux des médias publics : L’accès équitable des partis politiques aux médias publics au menu des échangesUne rencontre d’échange s’est tenue le jeudi le 5 Octobre à l’enceinte de la Maison de la presse. Cette rencontre organisée par le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a regroupé, autour du président du CSC, les représentants des partis politiques confondues et les responsables des médias publics.

A l’issue de la rencontre, le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) Dr. Sani Kabir a expliqué que l’objectif de cette rencontre est d’abord d’échanger avec les partis politiques, c’est-à-dire ceux de l’opposition, les non affiliés et ceux de la majorité sur la question de l’accès aux médias publics. «Il ne s’agit pas à travers ces échanges, de faire le procès des médias public mais de trouver un cadre d’échange pour aplanir certaines divergences», a tenu à préciser le président du CSC. Dr Sani Kabir a rappelé que cette rencontre a été initiée par le Premier ministre, Chef du Gouvernement SE. Brigi Rafini avec toutes les composantes de la classe politique dans le cadre du dialogue inclusif, en prélude aux élections.

En effet, les partis de l’opposition et les non affilés, au cours d’une réunion du Conseil national de dialogue politique, posé la question sur l’accès équitable aux médias publics. «Il nous fallait entendre les responsables des médias publics. Cela parce que nous avons un texte qui régit l’accès équitable des partis politiques aux médias publics, tout comme il y a une délibération qui détermine les modalités d’accès des partis politiques aux médias privés », a déclaré le président du CSC. C’est pourquoi, le CSC a invité les Directeurs généraux des médias publics que sont l’ONEP, l’ORTN et l’ANP.

D’après le président du CSC, le contenu de la délibération N°0003/CSC du 12 juin 2013, déterminant les modalités d’accès des citoyens, des associations et des partis politiques aux médias publics, a été présenté et expliqué aux participants à la réunion. Par la suite, des échanges interactifs se sont engagés. Certains ont posé des questions, d’autres ont apporté des contributions. « Je pense que nous sommes tous sortis grandis parce qu’il n’y avait pas de procès. Il y avait une incompréhension des textes parce que certains partis politique n’ont pas connaissance de ces dispositifs existent et donc ne savent les procédures à suivre pour accéder aux médias publics», a estimé Dr Sani Kabir.

FRDDR Decembre 2016Le président du FRDDR Amadou Djibo dit Max vient d'être interpellé par la police judiciaire ce lundi 15 mai à 6h 00 suite à son intervention du vendredi 12 mai 2017 au 8ème anniversaire du parti MODEN/FA LUMANA-FRICA.  Il est interdit pour l'instant de visite. A suivre. 

AMahamadou Issoufou, président du Niger, est le chef d'un État en première ligne dans la lutte contre les groupes djihadistes au Sahel. Face à la dégradation de la situation sécuritaire, il a confié son inquiétude au JDD lors de son passage à Paris pour participer au Forum sur la paix. Il réclame davantage de solidarité à la communauté internationale. Selon lui, les mesures qui devaient être mises en place ne l’ont pas été, intensifiant ainsi la menace djihadiste dans le nord et au centre du Mali, comme au nord du Burkina Faso. 

Lire aussi : Menacée par les djihadistes, la région du Sahel est à la recherche de sécurité et de développement

A quoi attribuez-vous la dégradation récente et rapide de la situation?
Tout simplement parce que les mesures que nous souhaitions voir mises en place ne l'ont pas été. Nos armées nationales font de leur mieux, nous avons mutualisé leur capacité à travers la force conjointe du G5 Sahel. Mais nous avions demandé le soutien de la communauté internationale et ne l'avons pas obtenu. Résultat : cette force conjointe qui devrait être opérationnelle depuis plusieurs mois ne l'est toujours pas. Nous avons aussi demandé qu'elle soit placée sous le chapitre VII de la charte de l'ONU [qui autorise l'usage de la force ndlr], sans succès. Nous avons enfin réclamé que le mandat de la Minusma [forces de l'ONU au Mali ndlr] soit offensif, et cela non plus nous ne l'avons pas obtenu.


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Peut-être que le Sahel est moins attrayant que l'Irak ou la Syrie et leur pétrole.

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Pourquoi ce manque de solidarité internationale?
Je ne le comprends pas. Peut-être que le Sahel est moins attrayant que l'Irak ou la Syrie et leur pétrole. Pourtant, si le Sahel cède, la menace touchera l'Occident. C'est l'objectif final des terroristes.
N'y a-t-il pas aussi un manque de volontarisme au sein des pays de la région ? Le Mali et le Burkina Faso en font-ils assez?
Ils font le maximum. Le problème est que le centre de gravité de la menace se situe dans ces deux pays. Dressons un parallèle : en Afghanistan, la guerre contre les djihadistes a commencé en 2001 et elle se poursuit, alors que les armées les plus puissantes du monde y sont engagées. Idem en Irak et en Syrie. Dès lors, on comprend pourquoi le Mali et le Burkina Faso ne peuvent faire face seuls

Pour lire cette interview en intégralité, retrouvez le JDD en kiosques, en numérique ou sur abonnement.

Par Antoine Malo

17 novembre 2019
Source : https://www.lejdd.fr/International/Afrique

Le président du Niger en appelle à la CPI sur les migrants réduits à l’esclavage en LibyeM. Issoufou a, en outre, demandé à ce que le sujet soit mis à l’ordre du jour du sommet entre l’Union Africaine et l’Union Européenne, fin novembre.
Le président du Niger Mahamadou Issoufou a appelé, dans la soirée du lundi 20 novembre, la Cour pénale internationale (CPI) à « se saisir du dossier » sur la vente de migrants africains comme esclaves en Libye. « L’esclavage est un crime contre l’humanité », a déclaré à la radio nationale le dirigeant, de retour de Bonn, en Allemagne, où il a assisté à la COP23.
M. Issoufou a de nouveau condamné cette « pratique ignoble », en assurant que son pays prenait « très au sérieux cette question » et s’engageait « à apporter sa contribution pour y mettre fin ».
« Nous n’avons plus le droit de faire comme si nous ne voyions rien, nous n’avons plus le droit de détourner les regards, nous avons le devoir de nous attaquer aux causes profondes de cette tragédie. »

Le Président Issoufou en colère contre " ses " Maires  : À qui la faute ? Jeudi passé lors d'une visite de terrain, le président de la République a laissé transparaitre une grande colère contre les responsables des municipalités de Niamey. Normal, quand le premier des Nigériens voit les conditions insalubres dans lesquelles vivent ses concitoyens, sa réaction ne peut être que coléreuse.
" J'ai l'impression qu'il y'a une insouciance, une indifférence des responsables locaux. Une indifférence et une insouciance qui sont incompréhensibles et j'ai appris qu'hier, nuitamment, des travaux de nettoyage ont été faits, parce que les autorités locales ont été informées de la présente visite. Je dois leur dire : que ce n'est pas moi qu'il faut servir, ce n'est pas le président de la République qu'il faut servir, ce sont les populations de Niamey qu'il faut servir. C'est pour cela qu'il faut nettoyer la ville de manière quotidienne, de manière permanente. Les autorités locales ne sont pas au service du président de la république, elles sont aux services des citoyens de Niamey. Au regard de la situation, je demande au ministre de l'Intérieur et à toutes les autorités concernés de me faire
des propositions énergiques pour améliorer la situation au niveau de la ville de Niamey " menace le chef de l'État Issoufou Mahamadou devant les caméras
Pourtant, dans cette insalubrité criarde de la capitale Nigérienne, les responsabilités sont à plusieurs niveaux. D'abord, cette saleté - pour utiliser l'expression adéquate - ne date pas de ce mois de juillet. Elle a traversé le premier mandat du Président Issoufou et s'accentue au cours du second mandat. Alors, le président de la République ne savait-il pas que sa capitale est gravement insalubre ? Venait-il d'en faire la désagréable découverte ? Si c'est le cas, le chef de l'État ne devrait pas se plaindre de quelqu'un, en tant que premier responsable du pays, il devait savoir ce qui se passe, au pire des cas dans la capitale, sinon dans tout le pays et à tout moment. Des présidents comme Seyni Kountché ou Ibrahim Baré Maïnassara quittaient " nuitamment " leur palais dans la plus grande discrétion - sans cortège - souvent au volant d'une voiture pour circuler et voir de leurs propres yeux dans quel état est la

Issoufou On aurait dit que le président de la République a eu les assurances qu’il cherchait dans le pays de tutelle, la France. En tout cas, depuis son retour, il a repris ses bonnes vieilles habitudes. Mettant au profit le premier anniversaire de son nonchalant second mandat, le chef de l’Etat renoue avec les inaugurations de ceci et cela. Dimanche, il était sur le site de la centrale électrique Gourou Banda – que les détracteurs appellent « GorouBanza » pour signifier son caractère inutile -, lundi, il se trouvait sur le boulevard dit Tanimoune et ce n’est pas fini, l’agenda des inaugurations présidentielles se poursuivra.

Pendant, ce temps, le peuple meurtrie, affamé et appauvrie s’interroge sur le déroulement de l’année scolaire, sur le sort réservé à ses 200 milliards portés disparus entre Niamey et Dubaï, sur le devenir de ses institutions républicaines, sur la sécurité de ses enfants et sur l’état de ses finances publiques. Comme s’il n’en a que faire de toutes ces préoccupations, le président Issoufou reste imperturbable. Ce ne sont pas des solutions qu’il cherche aux problèmes qui asphyxient ses concitoyens, non, il continue de les abreuver de discours, de promesses mirobolantes comme pour témoigner d’un mépris certain à l’égard de leur préoccupation. Pourtant, la situation délétère de l’école publique Nigérienne devait interpeller la conscience de n’importe patriote. N’importe lequel, sauf, Issoufou Mahamadou premier des Nigériens. Quel paradoxe. Celui qui, lors de son investiture en 2011, avait fait les éloges de l’école publique qui lui a « permis d’être » là où il est aujourd’hui. Curieusement, c’est sous son règne que cette école est tirée vers le bas pour finir actuellement dans l’abîme.

Issoufou Emanuel MacronLe Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey, le samedi 27 mai 2017 dans l’après-midi, venant de Taormina, Sicile, en Italie, où il a participé au 43ème Sommet du G7. A son arrivée à Niamey, le Chef de l’Etat a été accueilli, à sa descente d’avion à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM Brigi Rafini, puis salué par les présidents des Institutions de la République et les membres du Gouvernement et ceux des autres corps constitués.

Outre les dirigeants du G7 à savoir les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Japon et l’Union Européenne, ceux de plusieurs pays africains ont pris part à cette rencontre notamment les Chefs d’Etat du Niger et de la Guinée SEM Alpha Condé, également Président de l’Union Africaine et le Vice-président du Nigeria, SEM Yemi Osinbajo.

 Le Président Issoufou Mahamadou a visité vendredi le chantier de construction de l’échangeur «Diori Hamani», le chantier d’aménagement de Gountou Yéna et l’immeuble ex-BDRN.Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a visité vendredi matin, 14 juillet 2017, le chantier de construction  de l’échangeur « Diori Hamani » sur le Boulevard de l’Indépendance et de l’aménagement de la zone du marché Katako, le chantier d’aménagement de Gountou Yéna et l’immeuble ex-BDRN, endommagé par endroits suite aux fortes précipitations.
A l’issue de ces visites, le Chef de l’Etat a indiqué que les travaux de construction  de l’échangeur « Diori Hamani » se déroulent normalement avec un taux d’exécution de 65 pour cent.
Selon les responsables de ce chantier, les travaux vont s’achever dans les délais.
Le Président de la République s’est déclaré « totalement satisfait de l’évolution de ce chantier ».
Cela est une preuve que l’Etat central fait beaucoup d’efforts pour la ville de Niamey,  a dit SEM Issoufou Mahamadou, précisant que ce qui le préoccupe, c’est que « la ville de  Niamey étouffe sous les déchets. »

Le Président Issoufou Mahamadou co-préside avec le Président américain une réunion de haut niveau sur la réforme de l'ONU, à New York (USA) : Le Niger parmi les 14 pays retenus pour conduire la réforme de l'ONU Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Issoufou Mahamadou a co-présidé, hier, avec le Président américain Donald Trump et le Secrétaire Général de l'ONU, Antonio Guterres, la réunion de haut niveau sur la réforme des Nations Unies.
Le président des Etats-Unis Donald Trump est intervenu à la réunion pour souligne qu'on avait besoin des réformes à l'ONU. Le président américain a noté que la bureaucratie et la mauvaise gestion empêchaient l'ONU de mener à bien sa mission. Il a ensuite salué les efforts du Secrétaire général António Guterres dans ce sens de cette réforme.
Pour sa part, le Secrétaire général des Nations Unies, M. António Guterres, a souligné que plusieurs personnes souffraient des conflits et de la famine dans le monde entier. «Ces personnes ont besoin de notre aide. Nous devons mener des réformes sérieuses à cette organisation pour mener à bien nos activités de manière plus efficace. Nous sommes une organisation mondiale et nous devons justifier la confiance des gens», a-t-il estimé.

 images/Issou_retour_Dubai.jpgLe Président de la République, Issoufou Mahamadou, a quitté Niamey, ce samedi, 5 Mai, à destination de Paris (France), où il effectuera une visite de travail et d’amitié, a-t-on appris ce jour-même de source officielle. Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement de son Directeur de Cabinet, le Ministre, Mahamadou Ouhoumoudou.
Niamey et Paris, rappelle-t-on, entretiennent des relations de coopération dans les domaines aussi variés que le commerce, les transports, les mines, la sécurité, la formation, la communication et la culture. AIO/AMC/ANP/MAI 2018

05 mai 2018
Source : http://www.anp.ne/

Issoufou Kigali Transform Africa Summit 2017Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, choisi par ses pairs africains, a présidé, vendredi, 12 mai 2017, à Kigali, au Rwanda, la cérémonie officielle de clôture de Transform Africa Summit 2017.

La cérémonie s’est déroulée en présence notamment du Président rwandais, SEM. Paul Kagamé, hôte du Sommet et Président du Conseil d’Administration de l’Alliance Smart Africa et du Président malien SEM Ibrahim Boubacar Keita. Le Premier Ministre de Sao Tomé et la Vice-présidente de Zambie étaient également présents à la clôture de ce troisième Sommet Transform Africa, organisé par le Secrétariat de Smart Africa.

Dans un discours, le Chef de l’Etat a dit que les trois jours de ce Sommet ont été « riches en échanges » dans le domaine des technologies de l’information et de la communication notamment sur le thème : les villes intelligentes. « La Révolution numérique qui est en cours est une véritable opportunité pour l’Afrique », a affirmé SEM. Issoufou Mahamadou. « Elle nous permettra, a-t-il indiqué, de restructurer notre économie, de renforcer sa croissance et de lutter contre les inégalités notamment à l’égard de femmes.». Car, a expliqué le Chef de l’Etat, les TIC renforceront les opportunités en matière d’éducation et de création d’emplois pour les femmes et les jeunes filles, conditions essentielles pour leur émancipation.

S.E Mahamadou Issoufou, l'ancien Président de la République du Niger, a reçu, hier, le Prix Ibrahim 2020 pour un leadership d’excellence en Afrique au cours d'une Cérémonie du Prix spéciale tenue lors de l'Ibrahim Governance Weekend 2021.

S'adressant depuis Niamey à un public mondial via MIF.Live, le Président Issoufou a déclaré : "Je suis ému et, en même temps, fier que les membres du Comité du Prix Ibrahim aient porté leur choix sur moi. A travers moi, c’est l’ensemble du peuple Nigérien qui est honoré. Je remercie le président Festus Mogae et les membres du Comité du Prix Ibrahim qui ont bien voulu porter leur choix sur ma modeste personne. Je salue et félicite Mo Ibrahim ainsi que la Fondation Mo Ibrahim pour leur soutien multiforme qu’ils apportent au processus d’émergence de notre continent.”

Le Prix Ibrahim est une récompense de 5 millions de dollars US qui reconnaît et célèbre l'excellence du leadership africain. Il permet au continent africain de bénéficier de l'expérience et de la sagesse de ses dirigeants d’exception en donnant à ces derniers l’occasion de poursuivre une action citoyenne sur le continent une fois leur mandat national achevé.

Expliquant la décision d’attribution du Prix Ibrahim au président Issoufou, S.E. Festus Mogae, président du Comité du Prix et ancien président du Botswana, a déclaré : “Le président Issoufou a marqué l'histoire du Niger. Il a ouvert la voie à la toute première transition démocratique du pouvoir au Niger. Son exemple montre que ceux qui dirigent, quels que soient les défis, peuvent le faire avec le plus grand respect à la fois pour les citoyens qu'ils servent et pour l'État de droit."

Le Président Issoufou Mahamadou félicité par des dirigeants du monde entier S.E. Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger, a déclaré : “Au cours de ses dix années de pouvoir, le Président Issoufou a remarquablement stabilisé les institutions de la République, raffermi les bases de l’économie, fait reculer la pauvreté et offert des vraies chances pour l’avenir de son pays. Je voudrais dire aux membres du jury du Prix Ibrahim qu’en plus de ses qualités que vous avez identifiées à travers la gouvernance qu’il a mise en œuvre, le Président Issoufou est pétri de qualités morales et humaines, qui en font un homme exceptionnel.”

António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, a déclaré : "L'attribution de ce prestigieux prix au Président Issoufou témoigne de ses efforts en tant que champion du développement durable, de la consolidation démocratique, de la paix, de la stabilité, des droits de l'homme et de l'égalité des sexes. Le rôle croissant du Niger au sein de la communauté internationale, en tant que partenaire apprécié des Nations Unies, s'est construit sur l'engagement du Président Issoufou en faveur de la coopération régionale et internationale et de la recherche du consensus."

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a déclaré : “Le président Issoufou a abordé de front les défis complexes auxquels la région est confrontée. Il est un ami de longue date et un partenaire apprécié de l'Union européenne. Je tiens à féliciter le président Issoufou en particulier pour ce qu'il a fait pour l'égalité des sexes et les femmes. Il s'agit d'une priorité tant pour l'Union européenne que pour l'Afrique et d'un programme qui me tient à cœur.”

S.E. Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine a déclaré : “Tout le monde connait l’engagement de Mahamadou Issoufou pour le développement et le bien-être de ses compatriotes. L’on se souviendra de sa lutte acharnée contre le terrorisme, pour la paix et la stabilité au Sahel. Nous avons tous été impressionnés par son très fort plaidoyer comme champion pour le succès de la Zone de libre-échange continentale africaine.”

Mo Ibrahim, Président de la Fondation Mo Ibrahim a déclaré : "Je suis fier de voir le président Issoufou être reconnu comme un exemple de leadership d'exception et j'espère que son parcours inspirera des générations de dirigeants africains à venir. Président Issoufou, je vous adresse mes plus sincères félicitations et vous souhaite la bienvenue dans la famille de la Fondation."

La Cérémonie du Prix fait partie du Ibrahim Governance Week-end 2021, qui se tient habituellement dans un pays africain différent chaque année, mais qui a lieu dans un format virtuel en 2021 en raison des restrictions liées à la COVID-19. Au cœur de ce week-end se trouve le Forum Ibrahim, qui réunit une puissante coalition de dirigeants africains et mondiaux pour débattre d’un sujet crucial pour l'avenir du continent.

Le Forum Ibrahim 2021 porte sur Un an de COVID-19 en Afrique : impacts et perspectives, un nouveau rapport de la Fondation Mo Ibrahim qui analyse les retombées sanitaires, économiques, sociales et politiques de la pandémie et met en évidence les principales pistes pour la sortie de crise du continent.

(Source : Fondation Ibrahim Mo)

04 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Issoufou-Tony-Blair.jpg Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, s’est entretenu, le vendredi 13 septembre 2019 dans l’après-midi, avec l’ancien Premier Ministre britannique, M. Tony Blair.

A l’issue de l’entretien, M. Tony Blair a dit avoir échangé avec le Président Issoufou Mahamadou les points de vue sur le Sahel, la sécurité et le développement. « J’ai félicité le Président pour tout ce qu’il a accompli pour le Niger. Ce pays a fait beaucoup de progrès malgré tous les défis et les difficultés », a indiqué l’ancien Premier Ministre britannique, ajoutant que « l’Institut Tony Blair travaille maintenant sur les questions du Sahel ». « Nous avons eu une très bonne discussion », a-t-il conclu.

Peu après, SEM Issoufou Mahamadou a reçu le Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Dr. Akinwumi A. Adesina. Celui-ci a dit être venu « rendre hommage au Chef de l’Etat pour tout ce qu’il fait pour le G5 Sahel et pour l’Afrique dans les domaine de l’économie, du commerce et des investissements, surtout au niveau de la ZLECAf ». « J’ai assuré le Président de la République du soutien total de la BAD en ce qui concerne cette initiative (ZLECAf). », a-t-il affirmé.

« Nous avons beaucoup discuté sur l’investissement de la Banque au Niger et j’ai informé le Chef de l’Etat que la BAD a déjà signé le protocole d’accord avec la construction du Barrage de Kandadji. », a-t-il poursuivi. L’entretien a également porté sur « les infrastructures notamment les routes qui sont très importantes », a-t-il ajouté.

Abdourahmane Alilou AP/PRN

16 septembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/

Le Prix Ibrahim 2020 pour un leadership d’excellence en Afrique a été décerné au président du Niger, Mahamadou Issoufou. La Fondation Mo Ibrahim a annoncé l’attribution du prix aujourd’hui, le 8 mars à l’issue d’une réunion de son Comité du Prix indépendant.

Le président Issoufou a effectué deux quinquennats présidentiels, de 2011 à 2020. Il est le sixième lauréat du Prix Ibrahim, qui récompense et met à l’honneur le leadership africain d’excellence. Le Prix Ibrahim vise à distinguer les dirigeants exceptionnels qui, au cours de leur mandat, ont développé leur pays et renforcé la démocratie et l’Etat de droit pour le bénéfice de l’ensemble de leurs concitoyens.

Dans sa citation, le Comité du Prix souligne le leadership exceptionnel du président Issoufou, à la tête d’un des pays les plus pauvres au monde, confronté à un cumul de défis apparemment insurmontables. Tout au long de son mandat, il a conforté la croissance économique au bénéfice de ses concitoyens, fait preuve d’un engagement indéfectible en faveur de la stabilité régionale et défendu sans relâche le respect de la règle constitutionnelle et démocratique.

Lors de l’annonce de la décision, le président Festus Mogae, président du Comité du Prix et ancien président du Botswana, a déclaré : «Face aux problèmes politiques et économiques les plus graves, notamment un extrémisme violent et une désertification croissante, le président Issoufou a su conduire ses concitoyens sur la voie du progrès. Aujourd’hui, le nombre de Nigériens vivant sous le seuil de pauvreté est tombé à 40%, contre 48% il y a dix ans. Bien évidemment les défis demeurent conséquents, mais le président Issoufou a tenu ses engagements auprès du peuple nigérien et leur a ouvert la voie d’un avenir meilleur. Après mûre réflexion, le Comité a considéré que le président Issoufou est le digne lauréat 2020 du Prix Ibrahim.»

Mahamadou Issoufou a été élu président par la voie démocratique pour la première fois en 2011, après de nombreuses années de régime militaire au Niger. Il a été élu pour un second mandat en 2016 et quitte ses fonctions à l’échéance prévue, dans le respect absolu de la règle constitutionnelle.

Les données de l’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG) soulignent les réussites du président Issoufou. Au cours de ses dix années de présidence, le Niger a progressé dans de nombreux domaines, notamment dans chacune des quatre dimensions de la catégorie Développement humain- Santé, Education, Protection sociale, Environnement. Le Niger figure parmi les dix pays africains qui ont réalisé les plus fortes progressions dans le renforcement des opportunités socio-économiques pour les femmes au cours de la décennie écoulée.

Prenant connaissance des résultats des délibérations du Comité du Prix, Mo Ibrahim, président de la Fondation Mo Ibrahim, a déclaré : «Je suis très heureux du choix du Comité du Prix. Le président Issoufou est un dirigeant exceptionnel, qui a œuvré sans relâche pour son peuple, pour son pays et pour sa région, en relevant des défis apparemment incommensurables avec courage et détermination. Je suis fier que le président Issoufou soit reconnu comme un exemple de leadership d’excellence et j’espère que son parcours inspirera de nombreuses générations de leaders africains.»

Le président Mahamadou Issoufou rejoint la lignée de lauréats du Prix Ibrahim qui comprend la présidente Ellen Johnson Sirleaf du Libéria (2017), le président Hifikepunye Pohamba de Namibie (2014), le président Pedro Pires du Cabo Verde (2011), le président Festus Mogae du Botswana (2008) et le président Joaquim Chissano du Mozambique (2007). Le président Nelson Mandela a été nommé le premier lauréat honoraire en 2007.

Le Prix Ibrahim est une récompense d’une valeur de 5 millions de dollars US versée sur dix ans. Il permet au continent africain de continuer à bénéficier de l’expérience et de la sagesse de ses dirigeants d’exception en donnant à ces derniers l’occasion de poursuivre une action citoyenne sur le continent une fois leur mandat national achevé.

Chaque année, le comité d’attribution du Prix Ibrahim considère les chefs d’État ou de gouvernement d’un pays africain, qui, élus par la voie démocratique, ont quitté leurs fonctions au cours des trois dernières années, après avoir exercé leur mandat conformément à la règle fixée par la Constitution de leur pays.

(Source : Fondation Mo Ibrahim)

 

09 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/

En visite de travail à Londres (Royaume-Uni), à l’invitation de monarchie et du gouvernement britanniques, le Président Mohamed Bazoum a assisté dans la matinée du samedi 6 mai 2023 au couronnement de Charles III et de son épouse Camilla Parker Bowles, respectivement Roi et Reine consort du Royaume-Uni et des autres royaumes du Commonwealth.
Le Roi Charles III a accédé au trône après la mort de sa mère Elisabeth II le 8 septembre 2022.
La cérémonie de couronnement, tenue à l’abbaye de Westminster (Londres), a eu lieu selon un rituel millénaire de l’église anglicane, dont le roi est chef.
Le Roi Charles III, 74 ans, a confirmé, dans un premier serment, la main sur le Saint Évangile, qu’il respectera la loi et l’Eglise d’Angleterre pendant son règne. Il a prêté ensuite un deuxième serment, dit de déclaration d’adhésion, affirmant qu’il est un « protestant fidèle ». Il lui ait fait porter ensuite les attributs du trône (manteau, gants, sceptres, couronne, croix, orbe, éperons royaux, etc).
Le sacre du Roi Charles III, ordonné par l’archevêque de Canterbury Justin Welby, a eu lieu devant 2300 invités du monde entier : des têtes couronnées dont des chefs traditionnels africains, des présidents de républiques, des magnats du monde économique et de la finance, des vedettes du spectacle, et surtout des millions de britanniques et de touristes qui ont envahi toutes les rues de Londres.
De nombreux Chefs d’Etat d’Afrique étaient invités au couronnement du Roi Charles III.
Le Président Mohamed Bazoum était arrivé jeudi dernier à Londres. Aussitôt après son arrivée, il a entamé son programme par une réunion technique de la partie nigérienne sur l’organisation de la Table ronde sur le commerce et l’investissement au Niger, qu’il a ouverte vendredi dans la capitale britannique. Entouré pour la circonstance des ministres des Affaires étrangères et de la coopération, du Commerce, du Pétrole, respectivement M Hassoumi Massoudou, Alkache Alhada et Mahamane Sani Mahamadou, de l’Ambassadeur du Niger en France et au Royaume-Uni Mme Aichatou Boulama Kané, des directeurs généraux de l’ANPIPS (Agence Nigérienne pour la Promotion des Investissements privés et des Projets stratégiques) et de l’ANEC (Agence Nationale de l’Economie des Conférences) et des représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN), le Président de la République a reçu d’amples explications sur les préparatifs du forum des investisseurs, où étaient attendues des dizaines de grandes entreprises, des administrations de la coopération britannique et des fonds d’investissement privés.
Dans la même soirée du jeudi, le Président de la République a reçu une visite de courtoisie de l’ancien président du Nigeria, le Général Abdousalami Abubakar. Il s’est également entretenu avec le Président de Due South Group, M. Steven Edwards, porteur d’un projet de renforcement de la prévention des inondations à Niamey.
La journée du jeudi a été bouclée avec une rencontre entre la délégation présidentielle et le comité de direction de la Diaspora nigérienne en Grande Bretagne. Il s’agit d’une communauté très dynamique, dont certains membres enseignent dans des universités anglaises, et d’autres sont des experts mondialement connus dans les domaines de l’informatique et de l’ingénierie. Ils ont marqué leur volonté de mettre leurs compétences à la disposition du pays, s’intéressant particulièrement à la politique de réforme éducative initiée par le Président de la République et au développement des technologies de l’information et de la communication. Le Chef de l’Etat a largement brossé à nos compatriotes vivant en Grande Bretagne la situation nationale, notamment les efforts du Gouvernement en matière de sécurité.
(Service de presse de la Présidence de la République)

Source : http://lesahel.org/

 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, poursuit son séjour à Londres, en Grande Bretagne, où il a participé, du 28 au 29 juillet 2021, au Sommet mondial de l’Education. En marge du sommet sur l’éducation, le Président de la République, Chef de l’Etat, a eu une rencontre, hier, avec le Secrétaire d'État aux Affaires étrangères et du Royaume-Uni, M. Dominic Raab.

Au cours de cette rencontre, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum, a présenté son programme ambitieux pour booster le secteur de l’éducation au Niger, en mettant notamment un accent particulier sur la scolarisation de la jeune fille. Ce fut aussi l’occasion pour les deux hommes d’Etat de faire le point des actions entreprises dans le cadre de la coopération bilatérale nigéro-britannique.

Organisé à l’initiative du Président kényan, Uhuru Kenyatta et du Premier Ministre britannique, Boris Johnson, le Sommet mondial du Partenariat Global de l’Education (PGE), a été rehaussé par la présence de sept autres chefs d’Etat dont, entre autres, les présidents français Emmanuel Macron, Mohamed Buhari du Nigeria, Nana Akufo Addo du Ghana, Faure Gnassingbé du Togo et aussi des jeunes leaders venus des quatre coins du monde.

L’objectif visé à travers l’organisation de ce sommet était de réunir 5 milliards de dollars US (environ 2762 milliards FCFA) de promesses de contributions pour financer des projets pour une éducation de qualité dans près de 90 pays en développement pendant les 5 prochaines années (2021-2025).

Ce Sommet témoigne de l'engagement de la communauté internationale à travailler en partenariat, à travers le GPE, pour mettre fin à la crise de l'apprentissage, et un signe d’approbation du nouveau plan stratégique du GPE, le GPE 2025. En effet, des pays se sont engagés à financer l’éducation à hauteur de près de 192 milliards de dollars US (près de 106073 milliards FCFA) au cours des cinq prochaines années. Pour leur part, 23 donateurs ont annoncé des contributions au fonds du GPE d’un montant total record de 4 milliards de dollars (près de 2209 milliards FCFA). Quant aux pays du G7, l'Union européenne, les Émirats arabes unis, le Koweït, l'Arabie saoudite, la Fondation LEGO, ils se sont unanimement engagés à contribuer à la réussite du nouveau plan stratégique du GPE à travers des promesses d’importants dons.  De même, les partenaires du secteur privé ont également lancé deux nouveaux partenariats public-privé majeurs pour soutenir les pays partenaires du GPE.

Assane Soumana

30 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le Samedi 26 Juin 2021, Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat était au Stade Général Seyni Kountché pour assister à la finale de la Coupe Nationale de Football. La finale opposait l’équipe de la Gendarmerie Nationale (UGSN) à celle de la Police Nationale (As-Police). Les gendarmes l’ont ainsi remportée devant le président de la République, un événement presque inédit qui donne encore des réflexions aux nigériens. Qui est en réalité cet homme, ce nouveau président de la République qui n’a rien de ses prédécesseurs ? Eh oui ; le président Bazoum représente aujourd’hui aux yeux de beaucoup de nigériens une véritable énigme.

Pour tous ceux qui pensent que le président Mohamed Bazoum joue à l’américaine en multipliant des shows pour s’attacher la sympathie du peuple, tous ceux-là doivent aujourd’hui se raviser. En effet au moment où plusieurs acteurs s’activent à dresser le bilan des cent (100) jours du président Bazoum Mohamed, lui, n’en démord pas ; il s’entête à démontrer à qui veut le croire qu’il est non seulement un homme très proche de son peuple mais aussi qu’il n’a peur de personne dans ce pays.

Même pas ceux-là qui pensaient qu’il leur a usurpé le pouvoir et qui pourraient, un tant soit peu, se transformer en potentiels bourreaux à son encontre. Eh oui ; vous le savez comme moi que la victoire du Président Bazoum est l’une des plus contestées au Niger et, jamais, dans l’histoire de ce pays un Président, un homme politique n’a autant été vilipendé, autant chahuté que Bazoum lors de la toute dernière échéance présidentielle.

Cependant, contre toute attente, le Président Bazoum Mohamed se révèle de plus en plus comme un homme ne craignant rien de son peuple et, plus, un homme qui aime son peuple et qui veut aller vers lui, sans aucun artifice. Rappelez-vous des sorties du Président Wanké ; rappelez-vous tout récemment des sorties du Président Issoufou Mahamadou ! Une véritable armada de militaires, de policiers et d’autres hommes en maintien de sécurité accompagnaient leurs sorties. Bref, c’est toujours ainsi quand on a quelque chose à se reprocher, quand on a un poids sur la conscience, quand on a suffisamment truandé le peuple au point de l’avoir dans le dos. A chaque instant et partout où l’on se retrouve, on craint qu’une étincelle jaillisse et qu’elle vous emporte.

Aujourd’hui, force est de constater que le Président de la République, Bazoum Mohamed n’est nullement dans ces cas précités. Plusieurs raisons plaident en sa faveur. La plus solide reste son parcours politico-économique très orthodoxe. Vous vous demandez très certainement de quoi il s’agit. Un président disait que «Si vous voulez vous enrichir, faites du commerce ; et si vous vous enrichissez en faisant de la politique, c’est que vous êtes un voleur». En effet beaucoup de nos hommes politiques se sont construits par le biais de la politique qu’ils ont transformée en une activité lucrative. Ils escroquent, ils passent outre les lois et se créent des activités économiques à travers lesquelles ils sont exemptés de tout impôt ou taxe. Ils engrangent de faramineux bénéfices sur le dos du peuple. C’est l’une des raisons pour lesquelles le peuple nourrit et entretient à leur encontre une haine viscérale qui fait qu’il les attend toujours au tournant. Ils deviennent ainsi des victimes potentielles obligées de se terrer constamment chez elles. Et, quand il faut que ces individus sortent, ils le font avec une imposante sécurité.

Ce n’est nullement le cas du Président Bazoum. Tous les Nigériens sont conscients, les militants du PNDS en premier, que cet homme n’a jamais été nécessiteux dans sa vie. Même quand il était encore enseignant (Misérable potentiel), Bazoum Mohamed a toujours été financièrement autonome, au point même de porter secours à plusieurs de ses collègues en difficulté. S’ils ne sont pas ingrats, aujourd’hui beaucoup de professeurs, de surveillants et même de proviseurs peuvent attester de cet état de fait. Son secret ? C’est ce que beaucoup de mesquins et d’hypocrites ne veulent pas entendre. Le Président Bazoum a des parents expatriés un peu partout à travers le Maghreb et qui lui prêtent main forte conséquemment dès qu’il lève le petit doigt. C’est le cas avec ses relations avec la Libie de Kadhafi ou au Pakistan qui sont de grands entrepreneurs, de grands commerçants. Et c’est justement eux qui ont contribué à la stabilité financière du parti PNDSTarayya tout le temps où les camarades végétaient dans la misère. Comprenez par-là que le Président Issoufou, le groupe des caciques et par parabole lui doivent redevance, respect, reconnaissance et surtout gratitude. Ce qui sous-entend que le Président Bazoum Mohamed n’a touché l’argent ni du Niger ni de personne. L’argent qu’il a touché du Niger reste ce qui lui est toujours revenu de droit, son salaire et les frais inhérents aux postes administratifs et politiques qu’il a occupés. Par conséquent, il n’a nullement peur qu’un individu quelconque le croise dans la rue et lui saute au cou arguant du fait qu’il l’a un jour truandé. Le second point qui est non loin du premier est le caractère désinvolte et arrogant à souhait de cet homme. En effet, un homme qui manifeste et témoigne des traits de caractère précités plonge très rarement dans les malversations. Il hait la moquerie et il fait tout pour s’éloigner de ce qui peut la lui attirer. En politique tout comme en affaire, le Président Bazoum Mohamed a toujours manifesté de la droiture. C’est ce qui nous fait aujourd’hui réfléchir sur les allégations d’usurpation du pouvoir dont on lui reproche. En effet, pour l’opposition politique et pour beaucoup d’observateurs, il est clair et net que le Président Bazoum est arrivé au pouvoir suite à un hold-up électoral qui a viré la victoire de Mahamane Ousmane en sa faveur. Il se peut, il se pourrait. Cependant, jamais une telle pratique ne serait venue directement de Bazoum. En politique, les choses se passent sous la bannière de lobbys tapis dans l’ombre qui tirent les chaînes. C’est donc possible que le lobby qui a porté Bazoum au pouvoir ait joué de malversations électorales pour assurer sa victoire. Mais c’est le lobby, pas le président Bazoum !

Dans tous les cas, même s’il en est ainsi, les Nigériens sont contents de leur Président dans l’écrasante majorité.

Kaillo

 

 

Il ne reste plus que Niamey pour boucler la boucle. Le parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS Tarayya) le principal parti au pouvoir depuis 2011 dans notre pays est engagé depuis des mois dans un processus de renouvellement de ses instances régionales en prélude à son congrès qui a lieu au mois de décembre prochain. Tour à tour, les bureaux des fédérations régionales du parti ont porté de nouvelles têtes pour conduire les activités de la structure au niveau local. Seul Niamey n’a pas encore procédé à l’opération et cela ne saurait tarder, selon une source proche du parti. Une fois l’étape de Niamey franchie, le parti aura des organes légaux pour affronter son congrès ordinaire de décembre prochain dans la sérénité. L’enjeu autour de ce processus, comme on le sait, est de savoir si le président Bazoum parviendra à mettre ses hommes à la tête des fédérations régionales pour s’assurer du contrôle du parti et avoir ainsi les coudées franches lui permettant d’appliquer sans encombre son programme politique dans certains de ses aspects phares comme la lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics et l’impunité, la promotion de la compétence et du mérite au-delà de toute considération partisane au sein de l’administration public, l’exclusion, le favoritisme, bref toutes les tares qui ont caractérisée la gestion des renaissants sous le règne Issoufou Mahamadou. ‘’Ba Sani Ba Sabo’’, quiconque se rendrait coupable de tels actes rendra gorge, quels que soit son camp politique, son ethnie, sa religion, avait martelé le président Bazoum Mohamed dans son discours d’investiture, qui a séduit une écrasante majorité des Nigériens. Mais c’était sans compter avec la présence de son mentor à ses côtés et qui continue d’ailleurs encore à tirer les ficelles par rapport à la gestion de l’Etat et du parti, selon les observateurs de la scène politique. Tant que Bazoum n’aura pas pris le contrôle du parti, il ne pourra rien apporter comme changement qualitatif au mode de gestion cahoteuse de l’Etat qu’il a trouvé en place ; il va simplement se contenter d’abreuver les Nigériens avec des professions de foi sans lendemain. ‘’Je vais faire…je vais faire’’ jusqu’à la fin de son quinquennat. Il se contentera seulement de dire seulement sans faire, et se cacher derrière le bouclier dont certains de nos compatriotes se servent pour le dédouaner par rapport à la non-tenue de ses promesses, à savoir : ‘’Il est animé de bonne intention, mais c’est l’ancien président Issoufou Mahamadou qui lui fait ombrage’’. Au regard de la tendance qui s’est dégagée à l’issue du renouvellement des 7 fédérations régionales du parti, les fins connaisseurs du PNDS Tarayya pense que le président Bazoum est dans une mauvaise posture parce que tous les nouveaux présidents sont plus liés à Issoufou Mahamadou qu’au président Bazoum Mohamed. Concernant celui de la fédération régionale de Tillabéri, Khalid Alhassane, Directeur Général inamovible de la Nigelec, qui vient d’être désigné ce weekend, son attachement indéfectible à l’ancien président Issoufou est carrément un secret de polichinelle. C’est d’ailleurs ça qui lui a valu sa longévité à ce poste de DG d’une des sociétés d’Etat les plus stratégiques. Il se raconte d’ailleurs qu’il investit beaucoup dans le parti en toutes circonstances, avant même d’être propulsé à la tête de la fédération régionale de Tillabéri, en remplacement de Moussa ‘’Qualité’’. Son accession au poste aurait été savamment planifiée par le ministre de l’Intérieur qui en a fait son poulain et aurait bataillé dur pour qu’il en soit ainsi. Le renouvellement du bureau de Niamey, qui reste à faire, ne réserve aucune surprise dès lors que toute la crème du parti y réside. A coup sûr, ça va être encore une personnalité liée à Issoufou qui sera désignée. Le président Bazoum se retrouvera donc dans une posture d’orphelin, obligé de se plier aux désidératas du Comité Exécutif National (CEN) du parti où les grandes orientations dans la conduite des affaires de l’Etat sont imprimées. Nous n’inventons point, c’est Bazoum en personne qui l’a avoué lors d’un entretien avec un groupe de journalistes de la sous-région ouest-africaine.

Ceux des Nigériens qui pensent encore qu’il aura un sursaut de ressaisissement pour prendre les taureaux par les cornes avant la fin de son quinquennat doivent désormais sortir de leur illusion. Nous sommes partis pour de bon à une perpétuation de la mauvaise gouvernance pour le restant de son mandat. Bazoum a déjà consommé plus d’une année dans son mandat sans faire bouger d’un iota ses engagements forts sur lesquels les Nigériens l’attendent. Godot ne viendra pas ! Même demain, il ne sera pas là. La même scène d’attente prolongée d’hier se reproduira sous le règne Bazoum. Du moins, à quelques variantes près !

O.I

Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M Mohamed Bazoum, séjourne depuis dimanche après-midi, à Glasgow, au Royaume-Uni, où il prend part aux travaux de la 26ème Conférence des Nations Unies sur les Changements climatiques (COP26), un événement majeur qui réunit des dirigeants de tous les pays du monde afin de convenir de la manière d'intensifier l'action au niveau mondial pour résoudre la crise climatique. Hier, lundi, le Président Mohamed Bazoum a participé, avec une centaine d’autres dirigeants, à l’ouverture de la COP26.

Dans son discours d’ouverture du sommet, le Premier ministre britannique, M. Boris Johnson, hôte de la rencontre, a mis en garde les dirigeants du monde en martelant que “toutes les promesses ne seraient que du blabla”. Car, a-t-il prévenu, un échec de cette conférence climat déboucherait dans le monde sur “une colère et une impatience incontrôlables”.

Dans un vibrant appel, il a invité les dirigeants réunis à Glasgow à se mettre au travail au plus vite. “L’humanité a longtemps joué la montre sur le climat. Il est minuit moins une et nous devons agir maintenant. Oui ce sera difficile. Oui non pouvons le faire”, a-t-il lancé.

Pour sa part, le Secrétaire général de l’Onu, M. Antonio Guterres, a estimé qu’il ne s’agit de ‘’rien de moins que sauver l’humanité”, a poursuivi. Aussi, a-t-il poursuivi, il est temps de dire assez ! « Assez de brutaliser la biodiversité. Assez de nous tuer nous-mêmes avec le carbone. Assez de traiter la nature comme des toilettes. Assez de brûler et forer et extraire toujours plus profond. Nous creusons nos propres tombes”, a averti M. Antonio Guterres.

En réalité, presque tous les autres intervenants qui se sont exprimés tour à tour à la tribune de cette conférence ont tiré la sonnette d’alarme sur les dangers liés aux changements climatiques, d’où l’urgence de sauver l’humanité en prenant des mesures à la hauteur du défi.

Il importe de préciser  que cette édition de la COP26 comporte quatre grands enjeux, à savoir rehausser l’ambition climatique, finaliser les règles d’application de l’Accord de Paris, mobiliser la finance climat, et renforcer l’Agenda de l’action.

Assane Soumana

02 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum s’est entretenu successivement, hier matin à son cabinet, avec une délégation conduite par le  Commandant du Commandement des Etats Unis pour l’Afrique, le Général Stephen J. Townsend et la Secrétaire d’Etat Française chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, Mme Chrysoula Zacharopoulou. 

A sa sortie d’audience, le commandant des forces armées américaines pour l’Afrique a déclaré être venu au Niger pour  discuter avec le Président de la République et avec le chef d’État-major des armées, des questions relatives aux préoccupations sécuritaires au Niger et au Sahel en général.

« Le Niger est un partenaire très important pour les USA,  nous avons discuté avec le Président sur la façon dont les Etats Unis peuvent aider le Niger face aux défis sécuritaires », a dit le Général Stephen.

Il s’est réjoui de voir que le Niger et les Etats Unis partagent les mêmes avis concernant les défis sécuritaires auxquels le pays fait face.

Le Général Stephan a tout de même  précisé que  ce n’est pas le rôle des Etats Unis  de conduire les opérations militaires au Niger. « Notre rôle c’est d’aider les Forces de Défense et de Sécurité à conduire leurs opérations sur le territoire du Niger », a précisé le commandant de forces armées américaines pour l’Afrique.

Auparavant, dans un communiqué de presse, la chargée d’Affaires de l’Ambassade des Etats Unis au Niger, Mme Susan N’Garnim a indiqué que cette visite porte sur des questions clés du partenariat en matière de sécurité  et  s’inscrit dans une série d’engagements diplomatiques avec le Niger, démontrant l’importance que le gouvernement américain accorde à cette relation. Elle a rassuré que le Etats Unis continueront à travailler avec le Niger pour trouver des solutions inclusives et équitables aux défis sécuritaires au Niger et dans la région.

Quant à la Secrétaire d’Etat Française  chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, Mme Chrysoula Zacharopoulou s’est réjouie de l’accueil chaleureux qui lui a été réservé. Cela, a-t-elle dit, témoigne de la force de l’amitié entre le Niger et la France.  

Au cours de cette visite, la première du genre en Afrique depuis sa nomination comme secrétaire d’Etat, elle a dit avoir eu un entretien très constructif avec le Président de la République. «  Nous avons évoqué la relation bilatérale et la lutte contre l’insécurité alimentaire.  Nous apportons une solution en urgence  et menons des actions de long terme pour renforcer la production agricole», a affirmé Mme Chrysoula Zacharopoulou. 

Au cours de cet entretien, a-t-elle relevé, la question de l’éducation qui est  un domaine cher au Président Mohamed Bazoum était au cœur de leur discussion.  La Secrétaire d’Etat Française a précisé également avoir évoqué avec le Chef de l’Etat la question de la grande muraille verte sur laquelle le Niger et la France sont très investis. « Ce partenariat entre nos deux pays est très important et  nous allons  continuer à travailler ensemble sur ces sujets », a-t-elle souligné. Aussi, elle assuré que la France est aux côtés du Niger et continuera à l’être.

Aminatou Seydou Harouna(onep)

 

Les sportifs nigériens en sport de combat se sont récemment illustrés lors des compétitions continentales par des prestations de qualité. Cette démonstration de force du Niger s’est soldée par la moisson de deux (2) médailles d’or et trois (3) médailles d’argent en taekwondo et deux (2) ceintures de champion en boxe. C’était respectivement au 12ème championnat d’Afrique de taekwondo de Dakar et à une compétition professionnelle HBE de boxe qui s’est tenue au Nigeria. Le Président de la République a reçu hier en début de soirée au palais de la présidence ces champions Ils étaient accompagnés par le ministre de la jeunesse et des sports, M. Sekou Doro Adamou.

En accueillant les champions, le président de la République, SE Mohamed Bazoum a exprimé sa joie de voir le Niger s’illustrer en Afrique d’une si belle manière, d’où ses félicitations et ses encouragements soutenus à l’endroit de ces hommes et femmes pour leurs performances, honorant ainsi le pays. C’est la preuve que le Niger a beaucoup de potentiel, a-t-il affirmé. Aussi, le Chef de l’Etat a exprimé sa volonté en faveur de la valorisation de ces potentialités et de relever le défi qui va avec.

Le Président Mohamed Bazoum l’a souligné devant ses invités et leurs dirigeants ; aucune barrière ne doit empêcher au Niger de disposer de footballeurs internationaux de référence à l’image de certains pays voisins. « Il n’y a pas de raison que nous ne brillons pas dans tous les sports et à l’échelle de l’Afrique et à l’échelle internationale », a-t-il dit. C’est pourquoi, le Chef de l’Etat a promis que le Sport occupera une place importante dans les ambitions qu’il a pour le pays et bénéficiera de l’attention et des ressources nécessaires.

Le Président de la République promet ainsi de continuer à soutenir le taekwondo et la boxe au Niger. « C’est l’ensemble des compétitions sportives que nous allons soutenir dans la mesure de nos moyens. Notre volonté sera si forte que nous ferons en sorte que la situation change. Ce sera le plus beau cadeau que nous ferions à notre jeunesse car, le soutien à la jeunesse passe par le soutien au sport », a précisé le Président Mohamed Bazoum, qui a chargé le ministre de la jeunesse et des sports de réfléchir sur des propositions pour que « le sport soit promu et que les nigériens soient reconnus à travers le monde dans toutes les disciplines ».

En taekwondo, Abdoul Razak Issoufou Alfaga et Tekiath Ben Youssef reviennent de Dakar avec chacun une médaille d’or. Leurs collègues combattants, Balkissa Halidou, Ismaël Garba et Mahamadou Maharana Tidjani reviennent de la même compétition avec des médailles de bronze autour du cou. Moussa Sahabi Gado et Mohamed Yacouba, qui ont regagné Niamey à la fin du mois passé, se sont présentés devant le Président avec leurs ceintures de champion de boxe professionnelle HBE, gagnées lors d’une compétition organisée dans l’Etat de Anambra, au Nigeria.

Souleymane Yahaya(onep)

09 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président nigérien, le Général Abdourahamane Tiani, s'est adressé à la nation pour aborder la crise actuelle qui frappe le pays depuis les événements du 26 juillet 2023. Dans un discours diffusé à travers le pays, le Président a exprimé sa préoccupation face aux sanctions économiques imposées au Niger et a appelé à la solidarité et à la réconciliation nationale pour surmonter cette période difficile.

Les sanctions, imposées par des acteurs internationaux en réponse à la prise de contrôle par les Forces de Défense et de Sécurité de la Patrie s en juillet, ont eu un impact dévastateur sur l'économie et la vie quotidienne des Nigériens. Le Président Tiani a affirmé que ces sanctions ont été conçues pour priver délibérément la population de ressources vitales, allant des produits alimentaires aux médicaments essentiels.

Le discours du Président a également souligné les préoccupations sécuritaires, mettant en garde contre une possible agression militaire étrangère en complicité avec une puissance étrangère, ce qui, selon lui, pourrait déstabiliser la région tout entière. Il a critiqué ces sanctions comme étant illégales, en violation des principes d'intégration et de solidarité au sein de la CEDEAO.

 


 Écoutez l'Audio du Message à la Nation du Général Abdourahamane Tiani


Le Président a exprimé son indignation face aux conséquences inhumaines de ces sanctions, soulignant qu'elles ont laissé des produits alimentaires et pharmaceutiques de première nécessité pourrir aux frontières du pays, laissant les populations vulnérables sans accès aux soins nécessaires. Les coupures de courant et les difficultés dans les hôpitaux ont également été évoquées, renforçant la perception que ces sanctions ne cherchent pas des solutions constructives, mais à humilier et affaiblir la nation.

Le discours a également mis en lumière l'absence de consultation préalable avec les autorités de transition et les instances régionales, ainsi que l'absence de consensus au sein de la population des pays voisins de la CEDEAO, remettant en question la légitimité de ces sanctions.

Toutefois, le Président Tiani a reconnu la réaction populaire observée dans tout le pays en faveur de la transition en cours. Il a souligné que l'ambition du gouvernement de transition n'est pas de confisquer le pouvoir, mais de répondre aux aspirations du peuple nigérien. Il a souligné la nécessité d'un dialogue national inclusif pour poser les bases d'une nouvelle vie constitutionnelle, basée sur des valeurs traditionnelles et républicaines.

Le Président a exprimé sa disponibilité au dialogue, tout en défendant le principe du libre choix de gouvernement par le peuple. Il a critiqué les réactions excessives et les images caricaturales de certaines parties externes, tout en soulignant le soutien massif de la population nigérienne au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie.

En conclusion, le Président a exhorté à la solidarité nationale et à l'unité face à la crise actuelle. Il a appelé à la participation de toutes les composantes de la société dans un dialogue national pour façonner l'avenir du Niger de manière démocratique et participative. Alors que le pays fait face à des défis majeurs, la voie du dialogue et de la réconciliation semble être la voie à suivre pour préserver la paix, la stabilité et le bien-être de tous les Nigériens.

Nigerdiaspora 

 

Le président par intérim du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) M. Soumaila Bagna, a reçu hier après midi, l'ambassadeur du Royaume d'Espagne au Niger, SE. Nuria Reigosa Gonzales. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la série de visites de prise de contact que Mme Nuria Reigosa Gonzales a entreprise depuis sa prise de fonction au Niger.

A l’issue de leur rencontre, l'ambassadeur du Royaume d'Espagne au Niger a déclaré qu'elle a fait le déplacement en vue de mieux connaître le CESOC, ses activités, etc. «Nous sommes venus pour voir dans quelle mesure nous pouvons établir une collaboration. Comme vous le savez, l’Espagne aussi a un conseil économique, social et culturel. Nous allons œuvrer ensemble sur le terrain afin de renforcer la collaboration entre l’ambassade du Royaume d’Espagne et le Conseil Economique Social et Culturel du Niger», a déclaré la diplomate espagnole.

 Abdoul-Aziz Ibrahim

10 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Noma-Oumarou

La politique accueille généralement du tout. Et entre les postures officielles qu'affichent les hommes politiques et les réalités dans lesquelles ils végètent, sans rien laisser paraître qui ouisse les discréditer, il y a, des fois, la mer à boire. Selon des sources dignes de foi, Noma Oumarou, le président du Moden Fa Lumana, est impliqué dans une affaire portant sur des millions de francs CFA contractés sous forme de prêt mais qu'il refuserait de rembourser.

Lasse d'attendre et d'espérer un remboursement de son argent, la victime aurait finalement décidé de se tourner vers les tribunaux pour rentrer dans ses droits.

Selon nos sources, il n'y a pas que cette affaire de millions de francs CFA qui risque de tomber sur la tête du président par intérim de Lumana- Africa dans les prochains jours. Il y aurait également une affaire de parcelles qui pend au cou de Noma Oumarou.

Selon les mêmes sources, le président par intérim de Lumana serait visé par d'autres affaires non moins délicates et pour la résolution desquelles les concernés comptent régler leurs différends devant les juridictions compétentes.

Affaire à suivre.

A.S

Le Principal Parti de l'opposition politique Nigérienne fait sa rentrée politique ce dimanche 24 septembre 2017Le Principal Parti de l'opposition politique Nigérienne fait sa rentrée politique ce Dimanche 24 septembre 2017, dans la plus grande arène de lutte de la capitale Niamey.
Une foule immense, des tribunes noires de monde et des entrées inaccessibles pour les milliers de millitants restés à l'extérieur faute de place.
Niamey à vibrer ce jour comme pour montrer sa fidélité au chef de file de l'opposition Hama Amadou, mais aussi pour rappeler au pouvoir de niamey, que la capitale du niger restera belle et bien Lumana Africa.
L'honorable Soumana Sanda et ses coordinateurs de commune ont réussis leur challenge.
Et vivement la démonstration des autres coordinations régionales et ceux de la Diaspora Lumana.

Vive lumana Africa
Vive Hama Amadou
Vive le Niger ??.

 

Le procès de trois acteurs de la société civile fixé pour le 10 novembre prochain Interpellés puis mis sous mandat de dépôt le 3 novembre dernier, le président de l’Association de Défense des Droits des Consommateurs des Technologies de l’Information, de la Communication et de l’Energie (ACTICE), Abass Abdoul Aziz et ses deux compagnons d’infortune Abdoulaye Harouna et Djibo Issa connaitront leur sort le vendredi 10 novembre prochain. Ils sont poursuivis par le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey pour les chefs d’inculpation suivants : « participation à une manifestation interdite, attroupement armé, vol et complicité ». Les faits qui leur sont reprochés remontent au dimanche 29 octobre 2017. Ce jour-là, la manifestation à l’appel d’ACTICE tourne à l’émeute et se solde par un bilan très lourd : des forces de l’ordre blessés par les manifestants et de nombreux dégâts matériels se chiffrant à plusieurs millions de FCFA.

Ce n’est pas la première fois que des acteurs de la société civile nigérienne sont poursuivis par la justice pour des faits répréhensibles. Pour évoquer les cas  les plus récents, le 22 juin dernier, le Secrétaire Général du SYNCOTAXI, Gamatié Mahamadou Yansambou était poursuivi pour « discrédit sur un corps constitué » et « outrage à magistrat ». Après plusieurs jours de détention, il avait fini par bénéficier d’un non-lieu. Abderahaman Insar, acteur de la société civile d’Agadez aura moins de chance que Gamatié. Arrêté le 14 mai 2017, il écopera de 6 mois de prison avec sursis. Ces deux acteurs de la société civile tout comme Abass Abdoul Aziz est ses compagnons d’ACTICE actuellement détenus au camp pénal de Kollo sont considérés par une large opinion proches de l’opposition politique.

Oumarou Kané 

09 novembre 2017
Source : La Nation

Pour les circonstances qui ont prévalu en 2016, Hama Amadou, le leader du Moden Fa Lumana Africa et chef de file de l’opposition n’a pas eu l’opportunité d’expliquer à ses compatriotes son programme de gouvernance, un document de plus de 200 pages que le Courrier a pu parcouru dans ses grandes lignes. A l’occasion de la conférence de presse qu’il a animée le mardi 22 septembre 2020, à Africa Hall, Hama Amadou a largement échangé avec les journalistes sur certains pans de ce programme de gouvernance d’une séduction incontestable. Le projet de banque faîtière Saroaunia pour les femmes afin de consacrer leur autonomisation ; la réforme de la justice pour en faire véritablement un pouvoir indépendant des pouvoirs exécutif et législatif ; la réforme des pratiques culturales pour l’autonomie agricole ont, été, entre autres, abordés par le candidat de Lumana devant les journalistes. Toute les questions, on le constate aisément, partent d’un unique point d’appui, le Niger, pour aboutir à un seul objectif, le Niger.

Chez Hama Amadou, le slogan « Le Niger d’abord, le Niger ensuite, le Niger toujours » est une sorte de sacerdoce auquel doivent sacrifier tous les Nigériens. Il s’agit, a-t-il expliqué, de donner le meilleur de soi-même pour servir son pays à travers une gouvernance vertueuse. une gestion éthique de la gouvernance. Le Niger, a souligné le chef de file de l’opposition, a besoin d’un sursaut de patriotisme pour sortir de la situation catastrophique dans laquelle il baigne actuellement. Malgré son riche potentiel, le Niger est dernier de la planète, a dit Hama Amadou. Pourquoi sommes-nous derniers de la planète ? « Parce que le Niger ne produit aucune richesse », a renchéri Hama Amadou. « Chaque citoyen responsable, conscient, qui a l’amour de sa patrie, doit se poser des questions, s’interroger par exemple sur le sort peu enviable de l’école nigérienne. « C’est le sort du Niger de demain qui est en train d’être scellé », a déclaré Hama Amadou qui a demandé si cela est vraiment acceptable. « Le Niger, a martelé Hama Amadou, est en train d’être condamné dans son avenir » et il va falloir que les Nigériens sachent exactement ce qu’ils veulent afin de choisir en toute lucidité entre ceux qui consacrent une gestion clanique du pouvoir et disposent des ressources comme bon leur semble et ceux qui se battent pour faire du Niger, le pays qu’ils veulent.

Laboukoye

Le projet de loi de finances pour l’exercice 2023 est connu depuis le dernier conseil des ministres du mercredi 15 septembre 2022. Un budget qui ne cesse de connaitre chaque année une augmentation en recettes et en dépenses, tout comme les problèmes que rencontre le pays. Le budget 2023 du gouvernement nigérien s’équilibre en recettes et en dépenses à un montant de 3.245,44 milliards de francs CFA contre 2.908,59 milliards de FCFA pour le compte de l’année 2022, soit une hausse de 11,58%. Cette hausse incroyable selon les experts du gouvernement, avise à tors ou à raison, la croissance au titre de l’année en cours dans le pays que ces derniers évaluent à 5, 2¨%. Les experts évoquent également un retour progressif de la situation sécuritaire à la normale, bien que le terrorisme continu d’occasionner des déplacements des populations, l’aggravation de la pauvreté, les prorogations récurrentes d’états d’urgence dans plusieurs régions du pays. La hausse du budget 2023 permettra de mieux faire face à la campagne agricole presque déficitaire dans le pays notamment contre l’augmentation des prix de produits de première nécessité provoquée par la guerre en Ukraine. Il est bien vrai que le gouvernement nigérien a initié plusieurs réformes économiques dans le cadre de l’amélioration des recettes fiscales cette année, toute chose reconnue par les organisations monétaires régionales et internationales. On se rappelle que dans son rapport du mois d’avril 2022 axé sur les perspectives économiques mondiales, le Fonds Monétaire International (FMI) annonçait que le Niger va enregistrer la plus forte croissance africaine, ce qui lui permettra d’augmenter significativement son Produit Intérieur Brut (PIB). Cette reprise économique progressive du pays est indiscutablement liée à la mise en oeuvre du Projet d’Oléoduc voulu pour accroitre la capacité de production pétrolière. D’après le FMI, la tendance économique actuelle du Niger, sera suivi respectivement par le Rwanda, la RDC, l’Ile Maurice, la Guinée Equatoriale et enfin la Côte d’Ivoire. Le projet de loi de finances pour l’exercice 2023 sera transmis à la Représentation nationale don’t la session s’ouvrira dans quelques jours pour examen et adoption. Ce qu’il faut déplorer à ce niveau, c’est que, pendant que la croissance économique du pays évolue, c’est également de cette façon que la corruption s’installe au sein de l’administration. Chaque fois que nous avançons d’un pas en avant, nous reculons malheureusement de deux (2) pas en arrière du fait des pratiques corruptives (les marchés de gré à gré, les surfacturations, le non respect des procédures de passassions des marchés publics, les déviations des objectifs de certains projets, bref, les maux sont nombreux).

TGV

Quand on dit que les gens se sont amusés avec l’argent du Niger, on n’a peut-être pas toute la mesure des tricheries et autres faux-fuyants que les faussaires ont mis en place pour dilapider l’argent du contribuable. A présent que le rapport d’Audit commandité par l’ARMP est disponible, les nigériens pourront connaitre dans les moindres détails la taille de la magouille qui a fait perdre au Niger des milliards de francs ; une magouille qui a fait naitre des châteaux et octroyés des véhicules très chers à de individus protégés par le pouvoir mafieux du président Issoufou Mahamadou. Dans ce rapport, on peut même lire les traces d’un marché octroyé à un gamin de 17 ans !

Notons que cet Audit a été commandité par l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP) du Niger. Il a été mis en oeuvre et exécuté par le groupement de cabinets International Consultants For Procurement (ICP SARL) et Mnagement, Audit et Consulting (MAC Consulting). Dans son préambule déjà, le Rapport précise qu’il a pour objet de présenter les résultats définitifs consolidés des constats identifiés et des recommandations formulées lors de sa mission qui a porté sur un échantillon de soixante-cinq (65) Autorités Contractantes au titre de l’exercice budgétaire 2020. Le Rapport de synthèse de l’audit de conformité, dans cette version finale a donc présenté les résultats de l’Audit des marchés publics et des délégations de service public de l’année 2020.

En termes de classement du niveau de conformité, le rapport précise qu’il a été noté une conformité substantielle aux exigences du Code (Conformité de fond et de forme), c’est-à-dire aucune action, omission des textes qui entraine le non-respect des principes fondamentaux des marchés publics ni une violation caractérisée de la réglementation en vigueur. Les dossiers de ce compartiment présentent des risquent faibles ou atténués. Ainsi sur les 368 marchés passés par les Autorités Contractantes, 67% soit 247 Marchés correspondant à 99 042 251 311 FCFA sont conformes aux procédures de passation et d’exécution telle que prévue par le Code des Marchés Publics et les textes en vigueur.

Pour le niveau de non-conformité, il a été noté le non-respect des exigences de fond et des formes sur des aspects entrainant la nullité de la procédure ou le non-respect des principes fondamentaux (économie, efficacité, égalité, transparence). Ainsi sur les 368 marchés passés par les Autorités Contractantes, 27% soit 100 Marchés correspondant à 61 992 950 714 FCFA ne sont pas conformes aux procédures de passation et d’exécution telle que prévue par le Code des Marchés Publics et les textes en vigueur.

Les Marchés non audités et à risque représentent 6% soit 21 Marchés correspondant à 8 437 204 994 FCFA.

De façon sommaire, on peut constater que le régime du président Issoufou Mahamadou a excellé par une prédation qui n’a jamais eu cours au Niger. De plus, certaines malversations ont été commises sur la base des faux jamais enregistrés au Niger. C’est l’exemple de certaines collusions rapportées par le rapport d’Audit. On note par exemple que le Ministère de l’Agriculture a passé sept (07) Marchés par entente directe sans mise en concurrence. Les marchés ont été négociés avec trois entreprises dont deux sont liées par des liens familiaux. Il s’agit :

  • de l’entreprise Oumarou Adamou Boubacar qui est dirigée par Monsieur Oumarou Adamou Aboubacar né le 04/04/ 2003 (17 ans) qui est le fils mineur de Oumarou Adamou ;
  • de l’entreprise Oumarou Adamou qui est dirigée par monsieur Oumarou Adamou Aboubacar.

Sur la base de l’échantillon, M. Oumarou Adamou est attributaire des marchés (N°832/20/MF/ DGCMP/EF Lot1 : 220 T, Lot2 : 465 T ; Lot3 : 760 T et Lot4 : 655 T de semences de riz, de maïs, de blé à Zinder, Diffa, Tahoua, Agadez, Tillabéri et Niamey. Marché (N°832/20/MF/DGCMP/ EF Fourniture de 17153 Kg semences potagères dans les régions d’Agadez, Diffa, Zinder, Niamey, Tahoua et Tillabéri pour le compte de la DGA/MAG-EL. Marché (N°395/20/MF/DGCMP/ EF fourniture et livraison de 515 T de semences dont 100 T de riz GAMBIACA, 100 T de Maïs P3 Kollo, 250 T de Niébé TN 52- 78 et 65 T de blé au profit des régions de Agadez, Dosso, Diffa, Maradi, Tahoua, Niamey, Tillabéri et Zinder pour un montant total de 7 484 830 441 FCFA ; tandis que son fils Aboubacar est attributaire du marché N°831/20/MF/DGCPM/ EF Lot2 :1098,15 T dont 183,05 T de sorgho et 915,125 T de niébé de semences paysannes dans la région de Tahoua pour le compte de la DGA/MAG-EL pour un montant de 1 242 323 425 FCA.

Comme vous pouvez le constatez, ce sont ici de flagrantes malversations qui sé sont déroulées ici entre père et fils. Des irrégularités de ce genre sont monnaie courantes dans ce rapport. Nous en reviendront plus en détail dans nos prochaines publications.

KAILLO

 RDP Jama a NigerSelon une source bien informée, le Rdp Jama’a devrait être aux côtés du Mpn Kishin Kassa pour sa conférence de presse par rapport au retrait de ce dernier du gouvernement et de la Mrn. À la grande surprise, le neveu de Hamid Algabit fut nommé ministre des enseignements secondaires en remplacement de Sani Abdouharamane, Secrétaire général du parti Rdp, soupçonné de deal avec Kkishin Kassa. La nomination de Sanoussi Samro comme ministre des Enseignements secondaires serait une condition pour que le Rdp Jama’a reste à la mouvance présidentielle, en quelque sorte du chantage à l’endroit du Pnds Tarayya, et une trahison envers le Mpn Kiishin Kassa. 
30 avril 2018
Source : Canard en Furiie

Le recours du président Mahamane Ousmane, finaliste malheureux aux dernières élections présidentielles, à la Cour de justice de la CEDEAO, a été, selon les réseaux sociaux, examiné le premier février 2022. Et le délibéré serait prévu pour le 31 mai prochain. Après tous les recours au niveau national, Ousmane s’est résolu à porter l’affaire au niveau de l’Organisation. Compétente dans la gouvernance démocratique des pays membres, la CEDEAO est à ce moment sur les dents avec l’interruption par les militaires, dans certains pays membres, des processus démocratiques. Elle observe une tolérance zéro dans ces cas. Surtout qu’elle n’arrive pas, en dépit d’une multitude d’accords additionnels, à empêcher l’irruption des hommes en kaki dans la conduite des affaires de la cité. Les observateurs estiment que cette situation est essentiellement due à la mauvaise gouvernance. Les responsables politiques des pays appartenant à cet espace sont seulement braqués contre les coups d’Etat militaires en oubliant la manipulation des Constitutions et les hold-up électoraux qui leur permettent de se maintenir au pouvoir. C’est en cela que le recours du président du parti Tchanji est un véritable casse-tête.

Au moment où les chefs d’Etats de la CEDEAO, remontés contre les colonels de Bamako et les militaires Burkinabé usent de tous les moyens, mêmes les plus inhumains, pour arrêter la contagion, un tel recours les met mal à l’aise. Après bien de tergiversations et pressions pour rendre irrecevable la plainte, la Cour a fini par l’examiner. Au grand dam des juristes de pacotille qui mettaient en avant la prééminence de la Cour Constitutionnelle pour invalider les différents recours. L’examen des pièces du dossier est, à lui seul, un motif de satisfaction. La Cour de justice de la CEDEAO avait-elle un autre choix ? Le contexte n’est assurément pas favorable. Alors que va-t-il se passer ? Le syndicat des chefs d’Etats pourra, par solidarité, faire pression pour que Ousmane soit débouté. Tous les juges accepteront- ils ? En renvoyant le délibéré au 31 mai, dans quatre mois, la Cour ne donne-t-elle pas le temps pour une autre solution qui ne fera pas perdre la face à l’une des deux parties ? Et si avant le 31 mai, Niamey initie des assises de réconciliation nationale qui aboutira à un gouvernement d’union nationale ou de large, de très large ouverture ? Un partage en somme avec au besoin dissolution de l’Assemblée et organisation de nouvelles élections législatives sur la base de correction dans certaines régions. Là où le parti présidentiel aura été suspecté de graves fraudes. Ainsi, le contentieux aura été vidé et le verdict sans objet. L’honneur est sauf. Aussi bien pour les deux parties que pour la CEDEAO qui pourrait sortir la tête de l’eau et se réconcilier avec ses opinions publiques.

Alio

Le retour De l’Autorité morale du parti LUMANA FA au bercail soulève toute une vague de débats tant sur les réseaux sociaux que dans les états-majors des formations politiques de l’opposition tout comme de la majorité. Les spéculations vont bon train sur une éventuelle collaboration entre l’actuel Président de la République Bazoum Mohamed et le fin renard de Youri Hama Amadou. Au fait, pour nous, une question reste suspendue à nos lèvres et nous l’appréhendons d’ores et déjà comme étant « le sésame ouvre-toi », l’Alfa et l’Oméga de toutes ces diarrhées verbales auxquelles les uns et les autres se livrent allégrement : d’un côté, existe-t-il une nuance entre Bazoum Mohamed et le parti PNDS Tarraya ? De l’autre côté aussi, existe-t-il une nuance entre Hama Amadou et le parti LUMANA FA ? Pour ceux qui nous voient venir, il est évident que toutes les analyses et spéculations que les uns et les autres entretiennent doivent reposer au préalable sur une réponse claire et nette à cette question ; au quel cas, toute analyse serait forcément faussée. Soit.

Si l’homme Hama Amadou n’existait pas, le PNDS-Tarraya l’aurait forcément créé ; même si c’est sous la forme d’un épouvantail, les artificiers et autres artilleurs du PNDS-Tarraya auraient certainement imaginé et conçu cet homme qui est resté de tous les temps leur principale cible politique ; une cible recherchée quand il s’agit de se tirer d’affaires ou une cible à atteindre et à abattre lorsqu’il s’agit de joutes pour la quête du pouvoir. Ouvrez grandement les yeux. De la création du parti Tarraya à nos jours, on peut retenir deux comportements que cette formation politique a eus à l’égard de Hama Amadou. Même si les deux événements ne sont pas contemporains l’un de l’autre, ils se résument quand même à deux aspects : le 1er repose sur une série de combats acharnés contre l’homme à la Conférence nationale, pendant la période de l’AFC et aux toutes dernières échéances électorales (pour mémoire) ; le second repose sur une sympathie condescendante déployée envers l’homme pour s’attacher le service de ses militants durant le combat contre le Tazartché et les élections qui ont propulsé Issoufou Mahamadou au pouvoir (pour mémoire). Aujourd’hui, dans ce dernier aspect, il faut y ranger ses yeux doux et caressants que le Président Bazoum et certains membres du PNDS font à l’endroit de l’Autorité morale du parti LUMANA FA. Soit.

Ce rappel est pour dire aux uns et aux autres que la Politique n’est rien d’autre qu’un jeu d’intérêts ; un jeu inqualifiable tant il ne repose ni sur la crédibilité intrinsèque des individus, ni sur des valeurs morales aussi intrinsèquement liées à la personnalité des hommes. Il y a des individus responsables dans leur vécu mais jamais de personnes responsables politiquement. Discutable ? Ce serait élémentaire comme débat, tant les actes de bassesses sont nombreux à travers lesquels jamais le commun des mortels n’a imaginé la possibilité de certaines combinaisons politiques, que ce soit chez nous ou ailleurs. Cependant, dans leur quotidien, nos politiciens et aussi ceux d’ailleurs témoignent de la loyauté et des valeurs morales intrinsèques en ce qui concerne leurs relations sociales au quotidien. Pour dire que les deux hommes, Hama Amadou et le Président Bazoum Mohamed,  ne peuvent que se témoigner respect et sympathie, un comportement qui a toujours prévalu lors de la survenance d’événements sociaux heureux ou malheureux chez l’une ou l’autre des personnalités. Sur ce point, faites l’effort de ne pas pêcher en eaux troubles car vous risquez de faire fausse route.  Ainsi, il convient donc de répondre à la première partie de notre question quant à la nuance qui existerait chez l’un ou l’autre en ce qui concerne l’homme et le parti. Vous trouverez par-là que chacun dans la sphère de son existence voudrait chaque jour échanger avec l’autre et lui souhaiter le meilleur du monde. Quel problème alors y aurait-il si le Président Bazoum Mohamed, dans son humanisme et dans la manifestation de ses valeurs d’homme décide non pas de renvoyer Hama Amadou en prison mais de le placer en Résidence surveillée ? Quelle personne lucide ayant un cœur qui bat dans la poitrine voudrait renvoyer dans une cellule un homme dont la santé se fragilise de jour en jour ? Au nom de quel texte de Loi la jurisprudence ne peut-elle pas commander un tel comportement de la part du Président de tous les fils du Niger ? Sauf si l’on reste adepte de ce courant philosophique outrageux et indécent que l’on appelle SADISME. Et, le temps des dix années du séjour du Président Issoufou Mahamadou au pouvoir, les nigériens ont réellement découvert qu’il existe au sein du PNDS-Tarraya des hommes outrageusement sadiques et inhumains. Eh oui ; les nigériens en sont pleinement conscients à présent. En effet, il n’y a que le sadisme et un caractère inhumain qui peuvent pousser quelqu’un à envoyer son prochain au front avec des armes défaillantes face à des adversaires qui opèrent aveuglément ; il n’ y a que le sadisme qui peut guider un homme à voler plus d’un milliard de francs dans le pays le plus pauvre du monde où les gens tombent  faute de pouvoir acheter 300 francs de chloroquine ; enfin il n’y a que le sadisme qui peut conduire un individu à se tailler un souterrain de centaines de millions dans un pays où les locataires accusent des arriérés pour le paiement d’un loyer de 10 mille francs.

Somme toute, il y a dans l’entourage du Président Bazoum des gens qui ne pourraient absolument pas voir et penser positif. Ces gens représentent non pas un danger pour Bazoum et sa gouvernance, mais pour le peuple et la société nigérienne en général. Ces gens, le Président Bazoum a bel et bien raison de vouloir s’en désolidariser pour chercher d’autres repères. Pour ces individus, l’animosité envers l’adversaire représente le seul comportement à faire prévaloir. Ils ont alors été de tous les temps les responsables des affres que les nigériens vivent dans leur chair. Hama Amadou est resté pour eux un ennemi qu’il faut absolument éliminer par tous les moyens ; raison de cet entêtement à le garder toujours dans des cellules insalubres malgré son état de santé qui se dégrade de jour en jour ; alors même que la propreté reste le premier remède pour tout malade.

Toute personne aux idées contraires devient pour eux un ennemi potentiel qu’il faut systématiquement massacrer par tous les moyens.  C’est ce qui justifie ces comportements et agissements inhumains et dégradants qui ont fait plusieurs victimes innocentes. Un exemple des plus lâches est servi à travers ces déguerpissements des commerçants à travers lesquels ils ont systématiquement visé les électeurs de LUMANA FA. Ayant constaté que la plupart des commerces à Niamey appartiennent à des militants de LUMANA, ces individus auraient alors décidé de cette campagne anarchique de déguerpissement des commerces aux alentours de certaines voies publiques. Le constat est devenu de plus en plus amer pour eux ; ces actions ont tellement éprouvé la population de Niamey que la Communauté Urbaine a totalement échappé à leur contrôle. Tu ne peux pas gifler un enfant et lui tendre la main.

Pour le Président Bazoum Mohamed, il se révèle de plus en plus comme un humain avec un grand cœur. Il doit davantage renforcer cet aspect inhérent à ses traits de caractères et s’efforcer de résister aux brebis galeuses qui veulent lui inculquer leur vision sadique et inhumaine. Outre Hama Amadou, ils sont aujourd’hui un peu plus de 400 personnes qui croupissent dans les prisons pour des raisons politiques ou pour des délits d’opinion. Qu’est-ce que cela voudrait-il dire en réalité par rapport aux voleurs qui circulent dans des V8 en narguant les contribuables qu’ils ont volés ? En quoi le fait de faire garder prison à Lokoko et à ses collègues pourrait-il faire avancer le Niger ? Paradoxe ; démasquer rien que les délinquants économiques ciblés par l’Audit commandité par l’ARMP et les délester de leur butin pour le reverser au Trésor National contribuerait à sauver des malades, des sans-abri et des gens dont les ressources ont été saccagées par les dernières inondations. Le Président Bazoum Mohamed ne doit plus se tromper ni de combat ni de cibles. Il aurait tout à gagner en mettant dehors Hama Amadou et tous les prisonniers incarcérés lors des événements qui ont suivi les dernières élections présidentielles. Car avant tout c’est de ses propres élections qu’il s’agit et un homme qui a jusque-là fait preuve de bonhomie et de clairvoyance ne saurait continuer à porter une telle responsabilité sur les épaules. C’est bel et bien possible si jamais il ne se laisse pas influencer par les frustrés du PNDS qui ont juré de rendre la vie sulfureuse pour l’Autorité morale du LUMANA FA, Hama Amadou.

Comme on le voit, la question de ce rapprochement entre Hama Amadou et Bazoum reste pour nous un souci moindre que nous abordons en dernière position. En effet, tant Hama que Bazoum sont tous les deux issus des artifices de la politique politicienne nigérienne. S’il vous plait, dites-vous que nous sommes ici sur le terrain de la non-orthodoxie, sur le champ politique, un espace guidé par le seul jeu des intérêts. Dissocier tout ce que nous avons cité plus haut en rapport avec les valeurs humaines et sociales. Ici il est question d’autorité ; comment faire prévaloir son autorité afin de mieux tirer parti des effets de la politique ? Voilà la clé de toute l’énigme. Et à l’épreuve des dix dernières années de gouvernance du Président Issoufou Mahamadou, les politiciens nigériens viennent de faire un très mauvais apprentissage ; c’est celui du népotisme à outrance, de la gabegie, des détournements intempestifs couverts par l’impunité au sommet, de la méchanceté, du trafic d’influence, du trafic des stupéfiants, bref, de toutes les tares sur terre. Eh Allah, Protèges le pauvre Niger et ses dignes fils reconnus pour leur patience et leur probité. Eh Allah, Faites en sorte que nos dirigeants actuels ne versent pas dans l’exemple : Eh Allah, Faites en sorte que nos dirigeants actuels fassent preuve d’élévation d’esprit pour se défaire de cet enseignement généré par la Gouvernance du président Issoufou Mahamadou. Car, ils sont nombreux ceux qui attendent ou réparation ou répétition des mêmes pratiques. On peut noter :

  • Tous les gens qui ont été innocemment grugés par le régime du président Issoufou Mahamadou et qui n’attendent que le revers de médaille pour se venger ;
  • Tous ceux qui ont été injustement privés de leurs biens et qui sont aux aguets pour les recouvrer ;
  • Tous ceux du PNDS ou des alliés qui attendent d’être reconduits ou qui le sont déjà et qui sont prêts à perpétuer les mêmes pratiques ;
  • Tous ceux des autres bords politiques qui ont subi des affronts et qui veulent passer par les mêmes pratiques d’exclusion ou de népotisme pour se venger ;
  • Tous ceux qui ont été frappés par des mesures injustes et qui attendent d’en faire usage pour se venger…

Le lot est énorme. Il n’y a que Dieu et un seul homme aujourd’hui pour épargner la dérive à ce pays. Cet homme, c’est le Président de la République Bazoum Mohamed qui serait inspiré par la force divine pour agir en toute conséquence. En effet, les nigériens ont demandé à Dieu de leur faire le bon choix et ce choix s’est porté sur le Président Bazoum. Dieu merci, depuis qu’il est aux affaires, cet homme reste globalement convaincant.  Pour l’heure, aucun de ses choix n’a encore soulevé des vagues. L’homme reste lucide et il est en train petit à petit de disloquer l’édifice de mensonge ériger la gouvernance du président Issoufou et ses sbires. L’un de ces édifices reste cette exclusion, cet acharnement à vouloir isoler le parti LUMANAFA de la gestion des affaires du pays malgré le potentiel énorme que représente cette formation politique tant en cadres qu’en initiatives. Cette réalité, le Chef de l’Etat Bazoum l’a certainement appréhendée. Qu’il veuille composer désormais avec le parti LUMANA FA afin de mettre tout son potentiel de compétences au service du seul Niger, ne représente absolument pas un crime, moins encore un interdit. Bazoum est le Président de tous les nigériens et il a la prérogative constitutionnelle de composer avec qui il veut au Niger. Il l’a dit à plusieurs reprises qu’il connait tous les nigériens et qu’il composerait avec ceux qui sont capables de l’aider à sauver le pays. Pourquoi n’irait-il pas chercher ces compétences dans les autres partis ? Surtout que les siens ont lamentablement échoué et beaucoup font l’objet d’éventuelles poursuites judiciaires ? Qui est con pour nommer un détourneur de deniers publics avéré à un poste de responsabilité ?

Mallam

Le retour de Hama Amadou inquiète le candidat du PNDS-TARAYYA

Absent du pays depuis la veille de la validation des candidatures pour l’élection présidentielle du 27 décembre prochain, l’opposant Hama Amadou est rentré à Niamey le dimanche dernier.

Ce retour de Hama Amadou avant le scrutin du 27 décembre a pris de court le candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDSTARAYYA) Bazoum Mohamed. Ce dernier et ses partisans racontaient à qui voulait les croire que Hama Amadou a fui le pays pour avoir initié une requête demandant à la Cour constitutionnelle de surseoir à la validation de la candidature de Bazoum Mohamed jusqu’à ce le tribunal de Diffa se prononce sur une plainte contre la régularité de son certificat de nationalité. Conscient de la forte capacité de Hama Amadou à éclabousser le plan qu’il a mis des années à échafauder pour arriver au pouvoir même sans l’avoir réellement mérité, le candidat du PNDS-TARAYYA est sans doute très inquiet depuis le retour du redoutable opposant au pays. Selon notre confrère «L’Enquêteur», quelques heures seulement après son arrivée à Niamey, Hama Amadou a déjà participé à une première réunion des leaders de la Coalition pour une alternance politique (CAP 20-21). Même si rien n’a filtré de cette rencontre, il est certain qu’elle a porté sur les prochaines élections. En travaillant à faire écarter Hama Amadou de la course, à travers le fameux article 8 du Code électoral, Bazoum Mohamed pensait sans doute avoir définitivement écarté ce redoutable adversaire de son chemin pour le fauteuil présidentiel. Or, tout semble indiquer que c’est maintenant que Hama Amadou devient une véritable menace pour le candidat du parti rose. Sachant tout le jeu que ce dernier a joué pour l’écarter de la course, le leader de l’opposition va certainement s’investir de toutes ses forces pour faire le plus mal à Bazoum Mohamed. Et Hama Amadou a plusieurs cartes entre ses mains. Non seulement son parti garde sa place de deuxième force de l’échiquier politique, mais en plus toutes ses listes pour les élections législatives ont été validées, contrairement sans doute à ce à quoi s’attendait le parti de Bazoum Mohamed qui, jusqu’à la veille du dépôt des candidatures pour les différentes élections, refusait de reconnaître sa légalité au bureau politique du Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (MODEN-FA/LUMANA AFRICA) favorable à Hama Amadou. Non seulement le parti de Hama Amadou va imposer un second tour à Bazoum Mohamed en reportant ses voix à un des candidats de la CAP 20-21, mais il raflera aussi des sièges de députés et empêcher au PNDS-TARAYYA d’avoir un contrôle systématique sur l’Assemblée nationale. Mais le plus grand coup que Hama Amadou va certainement donner à Bazoum Mohamed c’est d’empêcher que la présidentielle de 2020 soit aussi frauduleuse que celle de 2016. Avec son expérience dans l’organisation des élections avec une machine électorale aussi puissante que le Mouvement national pour la société de développement (MNSDNASSARA), Hama Amadou connaît toutes les combines qu’on peut mettre en place pour travestir les vrais résultats des urnes. Avec les partis de la CAP 20-21 et d’autres proches du pouvoir présentant des candidats, il va certainement s’investir pour éviter des bourrages des urnes ou des vols de voix. Un adage dit bien qu’on n’apprend pas à un vieux singe à mieux sauter.

IB

Le retour en force de Hama Amadou !Au « Nouveau Républicain », nous ne sommes pas de nature à mâcher nos mots. Lorsqu’à notre niveau, nous disposons d’une information, fut-elle d’une grande sensibilité et après l’avoir suffisamment vérifiée, nous la… diffusons tout simplement. Qu’elle plaise ou déplaise, qu’elle désoriente éventuellement quelques acteurs politiques de la place, n’est pas notre préoccupation. Nous vous informons chers lecteurs et nous le faisons avec plaisir s’il le faut. C’est donc à la manière de la fameuse chanson populaire « Ma su Gudu… ». Trèves de justificatifs et pour revenir à la primeur dont nous disposons, nous sommes en mesure de vous annoncer le retour imminent de Hama Amadou, président du Moden Lumana Africa. Là n’est pas tout puisqu’autour dudit retour, il faudra lire, la présence à Niamey d’un politicien encombrant, un homme gênant ou ambitieux, puisque sûr de ses atouts personnels, qui plus est croit lé- gitimement que l’heure a sonné pour lui de prétendre diriger son pays. Quelqu’un l’avait d’ailleurs dit avant lui et il s’exprimait en la circonstance en Haoussa : Kamun Liddey Mu Ya yi….

En effet, qui plus que Hama ou mieux possède le background de Hama Amadou pour prétendre au relai des gouvernails du Niger dans la perspective de 2021 ? Nous ne disons pas que le président du Moden Lumana n’a pas d’adversaire de taille en perspective de 2021, mais il reste tout de même, le candidat le plus craint et cela tant dans son propre camp politique que celui adverse. De toutes les façons, le président Issoufou Mahamadou après avoir épuisé deux mandats à la direction du pays, ne peut légitimement prétendre jouer un quelconque rôle dans la perspective des élections de 2021. Il ne peut donc pas à titre strictement personnel, mais rien n’indique qu’il ne souhaite pas le poste à une personne de son choix (un dauphin qui reste toujours à déterminer), au candidat de son parti d’origine (le PNDS-Tarayya) qui lui a permis de conquérir le fauteuil présidentiel. Dans tous les cas et compte tenu de sa posture de président-sortant, il serait ridicule disent les observateurs avertis que le président Issoufou Mahamadou ne manifeste pas d’intérêt pour le choix de son successeur, étant entendu qu’il aura toujours besoin de quelqu’un pour protéger ses arrières. Ainsi donc, sans être de la partie sur le terrain, Issoufou inévitablement, prendra un part active dans le choix du président qui gagnera les élections de 2021. Cela ne fait pas l’ombre d’un doute.

eProf Dr. Sahidi Bilan, University of Sunderland in LondonL’intention de ces fragments d’idées est de stimuler à la réflexion sur la présente crise socio-politique du Niger. D'aucuns diront qu'il n y a pas de crise car les populations ne sont pas dans les rues. D'autres diront qu'elle est latente et peut s'éclore à tout instant. Notre conviction est cependant qu'il est possible d'anticiper et chercher des solutions.

Ce texte n’a aucune prétention d’être une étude exhaustive. Il reflète simplement le souci d’un citoyen d’échanger sur des questions afférentes à la vie de son pays. Il s’agit ici de s’interroger sur le rôle du philosophe dans un contexte de crise. La philosophie est vue en Afrique par beaucoup comme un savoir ésotérique complètement détaché de la réalité. Qu’en est-il réellement ? Le philosophe, peut-il vraiment aider à aplanir le déchirement d’une société ?

Il y a véritablement crise lorsque les positions politiques, par exemple, se radicalisent, particularisent jusqu’à se rigidifier et s’ossifier. Dans ce scénario, c’est la cohésion sociale qui risque d’être affectée si rien n’est entrepris pour déradicaliser les parties en cause. La radicalisation des positions est apparente entre l’opposition politique au Niger et le pouvoir en place et cela porte sur plusieurs points tels que le code électoral, la gouvernance, la loi des finances 2018 etc.

Il y a aussi crise lorsque le sentiment d’appartenance au tout de la société est ébranlé ; lorsque des membres de la société pour une raison ou une autre ne se retrouvent plus dans les institutions parce qu’ils en ont plus confiance. Il y a crise lorsque les principes tels que l’égalité, la liberté, la sécurité, la justice sociale etc. sur lesquels repose le contrat social sont remis en cause. La tension sociale est apparente. Le rapport gouvernés/gouvernants est infecté et affecté. Par exemple, la tension sociale causée par la loi des finances 2018 ; la crise scolaire, les recents détournements financiers massifs, l'arrestation de certains leaders d'opinions et de la société civile, la crise sécuritaire et sanitaire etc. Chacun des termes du rapport tend à s’autonomiser, à s’absolutiser au point d’accroitre la tension et de constituer une menace potentielle à l’existence même des termes en rapport. La persistance d’une telle crise finit par remettre en cause la possibilité d’un rapport symétrique, base ou condition sine qua non d’un dialogue. Lorsque la tension devient aiguë il y a risque d’éclatement de la relation et par conséquent d’effritement du tout.

H. MassaoudouC’est désormais bien établi, lorsque Massoudou Hassoumi fait face à la presse, le résultat est toujours le même : scandale ! C’est le cas, samedi 18 février 2017 quand le personnage a cru devoir répondre à l’hebdomadaire Le Courrier relativement à l’affaire de 200 milliards dans laquelle son nom est cité, signature à l’appui. Une fois de plus, Massoudou Hassoumi s’en ai pris à la justice en affirmant avoir des preuves que des magistrats auraient été corrompus dans l’histoire Etat du NIger/AFRICARD. Ce qui serait à la base des misères de notre pays dans cette désolante affaire, à en croire le ministre Massoudou. La réaction du Syndicat Autonome des Magistrats du Niger (SAMAN) n’a pas tardé.

Le Niger, entant que membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies, assurera pour  la 2ème fois durant son mandat de deux (2) ans, la présidence du Conseil en décembre 2021.  Selon la tradition établie, le président entrant se rend chez le SG des Nations Unies pour une visite de courtoisie. C'est ainsi que le Secrétaire général des

Nations Unies avait accordé, le 29 novembre 2021, une audience à SEM Abdou Abarry, ambassadeur et représentant permanent du Niger aux Nations Unies, président du Conseil de Sécurité pour le mois de décembre.

Le président Abdou Abarry a décliné à l'occasion de cette audition les principaux axes du programme et l'ambition du Niger lors de cette présidence du Conseil. D'ailleurs, c'est le Président de la République SEM Mohamed Bazoum, lui-même, qui présidera l'événement major de la présidence du Conseil intitulé "Maintien de la paix et de la Sécurité internationales : la sécurité dans le contexte du terrorisme et du changement climatique". Plusieurs questions d'importance capitale pour la communauté internationale portant notamment sur la sécurité, l'éducation, le climat seront débattues tout au long de la présidence du Niger dans le cadre des travaux du Conseil  de sécurité des Nations Unies.

(Source: Cellule de  Communication à la Représentation Permanente du Niger à l’ONU)

1er décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

En marge des travaux de la Semaine de l’industrialisation en Afrique, le Champion de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAf), l’ancien président de la République du Niger, M. Issoufou Mahamadou s’est entretenu, hier soir, avec une délégation conduite par le président du conseil des ministres du Commerce de la ZLECAf, le ministre gabonais du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises, M. Yves Fernand Manfoubi.

Il a été question de faire au champion de la ZLECAf le point des travaux du 11e conseil des ministres tenu à Libreville qui a adopté trois protocoles, à savoir les protocoles sur l’investissement, sur la propriété intellectuelle et sur la concurrence. Aussi, le rapport contenant les recommandations lui a été remis afin qu'à son tour, il puisse porter le message auprès des Chefs d’États lors de la session extraordinaire de la ZLECAf du vendredi 25 novembre 2022.

S’agissant du Sommet extraordinaire de l’Union Africaine, notons que déjà certains Chefs d’Etat sont arrivés hier à Niamey. Le Conseil exécutif des Ministres des Affaires Etrangères a débuté ses travaux.

La réunion du conseil exécutif des Ministres des affaires étrangères de l’Union Africaine en prélude au 17ème sommet extraordinaire sur l’industrialisation et la diversification économique et de la session extraordinaire de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (Zlecaf), se sont ouverts, hier, au centre international de conférence Mahamat Ghandi de Niamey.

A l’ordre du jour de cette réunion il est prévu, en ce qui concerne le sommet sur l’industrialisation,  l’examen du rapport de la réunion conjointe des ministres de l’Industrie et des ministres de l’Économie ; l’examen des Projets de Décisions et du Projet de Déclaration du Sommet extraordinaire sur l’industrialisation et la diversification économique.

C’est la Ministre des affaires étrangères de la République du Sénégal, présidente dudit conseil, Mme Aissata Tall Sall qui a présidé la cérémonie officielle d’ouverture de ces travaux en présence du Ministre des affaires étrangères et de la coopération du Niger,  M.Hassoumi  Massoudou, du président de la commission de l’Union Africaine, M. Moussa Faki Mahamat et de plusieurs autres invités.

S’agissant de la Zlecaf, le conseil aura à examiner le rapport de Wamkele Mene, secrétaire général de la Zlecaf ; examiner le projet de rapport de la première session extraordinaire du conseil des ministres du commerce ; lancer les outils opérationnels de la Zlecaf ; examiner le projet de décision de la session extraordinaire sur la Zlecaf, et enfin  examiner le programme de travail du sommet extraordinaire sur l’industrialisation et de la diversification économique et de la session extraordinaire sur la  Zlecaf.

A l’ouverture des travaux de cette réunion, la  Ministre des Affaires Etrangères du Sénégal, Mme Aissatta Tall Sall, a indiqué qu’en se proposant d’examiner la problématique de l’industrialisation et de la diversification économique de l’Afrique, les chefs d’Etats et de gouvernement réaffirment leur volonté à trouver des solutions viables pour le devenir des économies et des Etats de l’Union Africaine. En effet, a-t-elle ajouté, cette décision importante comporte une haute portée stratégique car  « le but visé dans le processus d’industrialisation et de transformation productive de nos pays est bien l’amélioration de nos capacités à tirer parti des nombreuses ressources humaines  naturelles dont regorgent notre continent » a-t-elle fait savoir. Avec seulement 1,8% de contribution à  la valeur ajouté  manufacturée mondiale et de 10,5% de taux d’industrialisation au moment où en Asie de l’EST ce taux est de 25%, l’Afrique a énormément de progrès à faire dans ce domaine pour son émergence économique et son développement économique et social.  

Mme Aissatta Tall Sall a souligné que l’industrialisation de l’Afrique peut débloquer le potentiel de croissance inclusive du continent en élargissant l’accès aux opportunités économiques ainsi créé à toutes les tranches des populations notamment aux femmes et aux jeunes. Idem pour le secteur privé qui est également un levier essentiel dans ce processus grâce à l’innovation dans des domaines à fort potentiel tel que l’agriculture, l’agro-industrie, la santé, l’éducation, l’infrastructure et surtout l’énergie qui demeure un enjeu crucial dans le contexte de crise actuelle.  

S’agissant de la ZLECAf, elle a estimé que sa consolidation nécessite ‘’un engagement de toutes les parties prenantes pour accélérer la transformation productive de l’Afrique dans l’optique de réaliser la vision et les aspirations de l’agenda 2063 de l’Union Africaine’’.

Pour sa part, le ministre d’Etat, ministre  des Affaires Etrangères  et de la Coopération M. Hassoumi Massoudou, a indiqué que la programmation, pour la tenue le même jour, du sommet sur l’industrialisation et la session sur la ZLECAF est une approche qui permet de mettre de bout en bout les deux maillons de la chaine, pour l’objectif de développement économique du continent que sont la production industrielle et le marché commun.

Selon le ministre d’Etat, « l’industrialisation et la diversification économique sont par conséquent un héritage économique durable que nous devons léguer à la jeune génération, car c’est une solution face aux défis du moment, en particulier ceux relatifs à l’insécurité ».  En effet, a-t-il affirmé, la Zone de libre-échange continentale africaine, comporte un énorme potentiel de développement, mais qui n’irait pas sans une industrialisation et une diversification économique, pour alimenter les échanges interafricains.  Notant que la qualité de leur délibération et recommandations contribuera sans doute au succès du Sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur l’industrialisation et la diversification économique en Afrique et de la Session extraordinaire sur la ZLECAF, il a exhorté les participants à faire preuve d’un plus grand engagement en faveur du continent pour favoriser une meilleure production des richesses, mais également un cadre optimal de leur distribution.

Auparavant, le président de la Commission de l’Union Africaine M. Moussa Faki Mahamat, a précisé les attentes du continent, à l’issue de ces assises, qui  sont d’une part, une production des biens manufacturés, des biens diversifiés  et d’autre part un renforcement des échanges commerciaux interafricains qui devra faciliter la pleine et totale opérationnalisation de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine.

« C’est au prisme de ces considérations d’ordre stratégique que se confirme la pertinence de la thématique de cette 17ème  session dont la présente session est le segment préparatoire décisif. Industrialisation et diversification économiques tels sont les deux pôles complémentaires d’un même objectif à la réalisation duquel nous devrions tous nous atteler » a dit le président de la commission de l’Union Africaine.

Selon M. Faki, le chemin parcouru pour l’opérationnalisation de la ZLECAF, bien qu’appréciable, met en relief des défis majeurs qui continuent de parsemer le chemin du futur, ces défis d’ordre structurels portent sur les conditions sine qua non d’un fonctionnement optimal de la ZLECAF. « L’enjeu est de taille, c’est de pouvoir renforcer les échanges entre les pays du continent  plus ouverts sur l’extérieur  par des accords déjà signés.

A. M

 

Jusqu’à la fin des temps, les nigériens n’oublieront jamais la catastrophe économique et environnementale causée par le régime de Issoufou Mahamadou dans le cadre de la construction de ce que ses thuriféraires appellent pompeusement des rails.

Entre 2012 et 2013, dans le cadre de la fête tournante du 18 décembre qui s’est tenue à Dosso, avec l’accord du régime d’Issoufou Mahamadou, la société de l’homme d’affaires breton, Vincent Bolloré a dévasté toutes les terres fertiles situées aux abords de la RN1 pour poser des fers usés appelés, ironiquement, rails. Pour la construction du chemin de fer d’Issoufou Mahamadou, 15 milles tonnes de rails ont été posées. Des rails qui provoquent, aujourd’hui, des accidents mortels. En plus du désastre environnemental, le projet de construction de chemin de fer aurait englouti 140 millions d’euro. Une perte énorme pour l’économie nigérienne toujours en déliquescence. Une infrastructure chimérique, sans étude technique préalable, faite dans l’amateurisme pour tenter de corrompre la conscience politique des Nigériens. Aujourd’hui plus de sept (7) après, le rêve d’enfance s’est transformé en cauchemar. Les travaux sont abandonnés. Les déboires sont spectaculaires. Sur le tronçon construit entre Niamey et Dosso aucun train n’y a circulé. Les wagons rouillés, les locomotives et les fourgons inutilisés croupissent au soleil. Les fers usés posés au milieu de la route sont en train d’être enlevés par des villageois. Pour dire que le train reste « muet » et ne sifflera jamais.

Aujourd’hui, la déception est aussi grande chez les Nigériens que le mensonge politique utilisé autour du projet.

Les Nigériens se désolent toujours de l’amateurisme politique de celui qui dirigeait le pays. A travers ce projet, les ressources publiques ont été pompées. Et les Nigériens témoigneront, ce, pour toujours que leur pays a été mis à genou par celui qui se prenait comme étant un messie. Des Nigériens qui sont convaincus que les rails de Bolloré vont rester et demeurer une épine dans les bottes du Calife des camarades.

En tout cas, pour beaucoup de Nigériens, ce désastre économique doit amener la justice à poursuivre pour haute trahison.

Alpha

 

Le vote du budget 2018 : Le peuple nigérien face à son destinLe peuple du Niger est désormais seul et sans protection face à son destin. Les Nigériens essoufflés et assommés par les zizanies créées à dessein et malicieusement entretenues par le régime d’Issoufou Mahamadou depuis plus de 6 ans, aux fins de mieux les dominer, avec malheureusement l’aide et la complicité d’hommes et d’institutions qui en raison de leur mission républicaine, devaient sinon les protéger et les défendre, tout au moins observer une neutralité dans le jeu politique. Qui n’a pas été témoin de l’usage abusif qu’a fait et continue de faire Issoufou Mahamadou des forces militaires et paramilitaires, de la justice et des magistrats, des chefs traditionnels et des oulémas, et même de certains diplomates et chargés de missions accrédités au Niger ? C’est par cette sournoise entreprise ayant prouvé à suffisance combien l’union nationale maladroitement galvaudée et l’éthique attendue d’eux étaient si précaires devant l’argent mirobolant ou la manipulation, que Mahamadou Issoufou a réussi avec aise à diviser les Nigériens, toutes composantes comprises, à les dresser les uns contre les autres, à leur imposer ses frasques irraisonnés, a émietter les audaces combatifs de et à rendre presque impossible toute forme d’union sacrée contre sa personne, son régime et son programme : Des partis politiques à l’assemblée nationale, en passant par les syndicats,la société civile, la presse, et même les institutions telles que le CNDP, la chefferie traditionnelle et les oulémas, tous ceux qui détenant une parcelle de pouvoir ou force de nuisance possible ont été mises soit en léthargie soit en complicité. C’est de cette manière, qu’il a réussi à tordre le cou à notre démocratie, le vidant de son substrat, de ses attributs, avantages et qualités que sont : l’opposition, la liberté, l’égalité, la justice…sacrifiée à l’autel des intérêts sordides de quelques fidèles boulimiques et au grand dam de l’écrasante majorité des autres citoyens. Entre temps, le régime, s’étant libéré de toute entrave, s’ est permis tous les excès : vols, pillage des ressources, banditisme d’état, surenchère, passe-droits, concussion, gabegie, trafics de tout genre ouvrant à lui-même et aux putréfiés qui l’entourent, un boulevard pour s’enrichir démesurément pendant qu’agonise en silence l’écrasante majorité des laissés-pour-compte.

Pierre Foumakoye Gado, pour ceux qui ne le savent pas, c’est le «prince émirati» du pétrodollar nigérien qui a gardé la grande caverne de l’or noir avant de céder, dix années d’opacité après – héritage oblige – sa place au Fils, car très ami avec le Père, très complice aussi, car d’une certaine façon, «grand frère» du camarade Zaki qui confiait alors son héritier à Bazoum Mohamed devenu président pour le coacher. Mais, cette précaution ne semble pas suffire pour un autre qui aura regretté d’avoir cédé son fauteuil, et ne pas avoir plus de mainmise sur le nouveau pouvoir ainsi qu’il le rêvait pour avoir un troisième mandat déguisé dans un scénario où il se servirait d’un président fantoche, n’existant que pour la vraisemblance. Ainsi, le complice pouvait être catapulté «haut représentant» du président comme s’il ne devrait pas être si sûr de son poulain pour avoir à ses trousses le «grand frère» qui pouvait mieux – fidélité oblige –scruter la gestion de Bazoum et rendre compte à qui de droit afin, imagine-t-on, de prendre au besoin, les mesures qui s’imposent pour ne pas perdre le contrôle du pouvoir. C’est pour une telle raison que le premier responsable de la communication présidentielle, proche de Bazoum Mohamed, avait été boudé par certains milieux du PNDS qui ont fini par avoir sa tête et depuis, choisissant l’ombre, l’homme repartit, s’éloignant du pouvoir de la Renaissance, et peut-être d’un certain Pnds-Tarayya qu’il a fini par découvrir et par détester.

Si, à la suite des élections controversées de 2016, pour tenir dans l’illégalité d’un pouvoir que des adversaires disent confisqué, Issoufou Mahamadou conscient sans doute du défaut de légitimité dont souffre son pouvoir, pouvait aller chercher deux frères-ennemis – Seyni Oumarou et Albadé Abouba – qu’il opposait pour son propre agenda pour contenter le premier du statut de puissant ministre d’Etat et le second de «Haut Représentant» d’un président pourtant si omniprésent qu’une telle invention pouvait paraître autant superfétatoire qu’abracadabrantesque. Mais alors qu’au départ le poste est taillé sur mesure pour faire plaisir à un adversaire qui a fini par se renier, désormais soumis pour trouver à manger, l’on ne peut comprendre alors que le Pnds se donnait – ou se fabrique – une majorité confortable à l’Assemblée nationale, mais sans gagner pour autant la présidentielle à la régulière, l’on ne peut qu’être surpris de voir le même poste non constitutionnel revenir, peut-être pour caser un «vieil homme» que Bazoum qui aspire à rajeunir son équipe ne voudrait plus avoir à garder avec lui surtout avec les soupçons qui pèsent sur la gestion du pétrole nigérien. Depuis un an, il est là à talonner le nouveau président auquel un clan du parti semble ne pas faire trop confiance surtout quand on le juge si frileux, imprévisible et inconstant mais aussi désormais si compréhensible à l’égard d’une certaine opposition qu’il tenterait d’adouber, ne pouvant plus avoir à son égard, le même comportement belliqueux qu’il avait pour elle en d’autres temps.

L’homme, après le Pétrole, trône là, sur l’empire vide qu’on lui a taillé pour vivre l’illusion d’une nouvelle grandeur qui le rend si ivre de pouvoir. Peut-il savoir que Bazoum, comme Issoufou avec Seyni Oumarou, n’a pas besoin de représentant, haut ou bas, conscient de ce qu’il a à assumer un pouvoir, pour le bien-être des Nigériens, non pour le confort de quelques camarades même si, s’y déployant depuis plus d’un an, il ne put faire que du surplace, les hommes n’étant pas ceux avec lesquels il aurait bien aimé travailler. C’est donc jouant ce rôle farfelu qu’on le découvre sur des images largement partagées sur les réseaux sociaux, montrant un «homme-roi» quadrillé par une garde zélée qui aurait pu faire croire que le pouvoir a changé de centre pour se retrouver autour de l’homme de confiance d’Issoufou Mahamadou.

L’homme n’a pourtant rien pour prétendre à cette hauteur, manquant autant de charisme que d’élégance pour charmer politiquement. Mais l’argent du pétrole a du changer le destin de l’homme, les complicités avec Issoufou Mahamadou lui ayant permis de se hisser à la tête d’un patrimoine immense au point d’être un pôle incontournable du directoire du parti dans lequel, pour certains militants, il reste un dieu – pardon un tuteur plus sûr – pour avoir la chance d’une promotion, du moins pour ceux qui restent dans le sillage de l’ancien président dont lui, Gado, assure la pérennité politique dans un pays qu’il aspire à régenter pour en faire presque un patrimoine privé où devra se bâtir pour la gloire du clan au moyen d’une monarchisation programmée de la démocratie nigérienne.

Soyons humbles…

L’humilité fait partie des qualités des grands hommes mais c’est bien la chose qui a manqué à Issoufou Mahamadou qui s’est cru être un surhomme pour vouloir que les hommes se mettent à ses genoux, ivre de grandeur et de vanité. Pierre Foumakoye Gado travaille dans le même jardin de la puissance de l’impuissance pour faire croire qu’il est devenu dans le nouvel équilibre socialiste, un autre pôle incontournable qui pourrait avoir l’avantage de parler plus avec Issoufou qu’avec Bazoum Mohamed que certains de son entourage peuvent considérer comme une marionnette impotente. Pourquoi donc, Pierre Foumakoye Gado, pour cet habillage politique dérisoire, peut-il avoir ce zèle, ces extravagances qui le détournent même du socialisme et de son simple et futile rôle de haut représentant ? Peut-on d’ailleurs avoir deux capitaines dans un même bateau à manquer tant d’humilité pour gérer humblement un «truc» de fabrication locale car n’existant pas par la Constitution, mais voulu par les fantaisies d’hommes qui ont cru qu’ils peuvent faire tout d’un pays qu’il croient avoir conquis pour humilier son peuple et ses lois. Pourtant, selon le protocole, à en croire certaines sources, il ne serait que la 5e personnalité du pays ? Mais alors pourquoi devrait-il mériter tant de gardes du corps ? L’Etat s’est-il personnalisé pour n’exister qu’autour de certains individus quand le peuple, lui, manque de protection, tous les jours harcelés, et sommés d’abandonner ses terres pour les laisser à une horde de criminels qui tuent et travaillent, on ne sait pour qui ?

Ces extravagances sont incompatibles avec les valeurs de la République et avec certains signes que l’on peut voir sur ces images, il y a de quoi s’inquiéter. Existe-t-il, cet autre pôle informel du pouvoir concurremment avec celui de Bazoum, pour lui dénier une part de son pouvoir ? Notre démocratie n’a que faire de ces institutions informelles, sans intérêt politique pour le pays. Ces tenues que l’on voit, est-ce des tenues officielles, où un choix personnalisé qui ferait alors de «ses» hommes presque une milice aux ordres et au service du nouveau roi ? Il faut vite arrêter ces dérives car c’est ainsi que très souvent, les Etats basculent dans le désordre. Il faut se détacher de ces manières trop nigériennes où, pour rein, des hommes, même élus, peuvent s’encombrer de sirènes, de m’as-tu vu alors qu’on aurait pu aller partout, presque inaperçu, humblement.

En vérité, Pierre Foumakoye Gado n’est plus rien même si par les fonctions qu’il a occupées sous Mahamadou Issoufou, il pourrait avoir amassé tant d’argent pour se donner ces arrogances démesurées. Pour ainsi dire, au Niger, il y a à respecter les textes pour que n’existe dans l’architecture institutionnelle que ce que la loi a prévu, non ce que les fantaisies des hommes peuvent décider. Faut-il d’ailleurs croire que parce que le Pnds- Tarayya est au pouvoir, il y a désormais des hommes qui ne peuvent plus chômer et qu’il faille leur trouver à chaque fois un «refuge» quelconque, une place pour continuer à grignoter. Gado, ainsi qu’on peut le voir, est plus le représentant d’Issoufou dans la renaissance III que de Bazoum Mohamed qui ne peut qu’être gêné par cette «fabrication » qui nuit à son pouvoir, à son épanouissement politique. Comment d’ailleurs, dans le même Pnds- Tarayya au pouvoir, l’on peut avoir besoin d’un autre du PNDS pour être le «représentant» d’un président qui est aussi du PNDS ? Cette démarche qui abâtardit le pouvoir, à terme, ne peut que conduire à des frictions, à des suspicions, et donc à des conflits difficilement gérables au sein du pouvoir.

Mettre de l’ordre…

Cette situation ne peut pas et ne doit pas continuer. Il urge alors de faire fonctionner les textes de la République car l’Etat ne saurait se plier aux desideratas des hommes, à leurs folies de grandeur. Les Nigériens ont élu un seul président, et là même… On ne peut donc pas laisser des hommes rendre informel l’Etat pour le soumettre à leurs fantaisies et à leurs vanités.

Le Niger reste une République.

A.I

 Le Président de la République S.E.M Mohamed Bazoum a procédé ce jour 23 avril 2022 à un remaniement du Gouvernement.

Ainsi, sur proposition du Premier Ministre, sont nommés.

  • Ministre d'Etat, Ministre de l'Energie et des Energies Renouvelable : Monsieur Ibrahim Yacouba
  • Ministre du Pétrole: Monsieur Mahaman Sani Mahamadou
  • Ministre de l'Education Nationale : Professeur Ibrahim Natatou
  • Ministre de la Communication: Chargé des Relations avec les Institutions, Monsieur Mahamadou Laouli Dan Dano
  • Ministre Déléguée auprès du Ministre des Finances, Chargé du Budget : Madame Tchousso Rahamatou Oumarou Tchiani.

 

Léger remaniement ministériel : M. Mamadou Diop, nommé Ministre des FinancesSelon un communiqué rendu public sur les antennes de la télévision nationale, par la voix du Secrétaire Général du Gouvernement, le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou, a signé, hier jeudi 31 janvier 2019, un décret portant remaniement ministériel.

Ainsi, sur proposition du Premier ministre, Chef du gouvernement, Monsieur Mamadou Diop, est nommé Ministre des Finances.

 

Carte Eclecteur Niger 2016Le président de la République Issoufou Mahamadou vient de convoquer le collège électoral pour l'élection législative partielle de la circonscription ordinaire de Maradi. C'est par décret pris le vendredi 5 mai que le chef de l'Etat invite les électeurs de ladite circonscription électorale, à se rendre aux urnes le dimanche 30 juillet 2017. Le même décret précise que la campagne électorale est ouverte le 7 juillet et close le 28 du même mois. Ce décret du magistrat suprême fait suite à l'Arrêt rendu le 7 mars dernier par la Cour constitutionnelle. Celle-ci a constaté la vacance du siège de député de la circonscription ordinaire de Maradi avant de : " dit que le collège électoral en vue de cette élection partielle doit être convoqué deux mois à compter du présent arrêt ". C'est donc pour se conformer à cette décision de la plus haute juridiction en matière constitutionnelle et éviter ainsi la haute trahison que le Président Issoufou a convoqué le corps électoral.

Cette élection partielle est la conséquence du décès du député qui occupait le siège. Lui- même suppléant, il a hérité du siège suite à la nomination du titulaire à la Direction générale d’une banque, créée par l'Etat. Ainsi, cette nomination va coûter la bagatelle de deux milliards de nos francs au contribuable Nigérien. Si le titulaire n'avait pas quitté son siège de député, il ne serait point besoin de faire cette élection en ces temps de stress financier du Trésor national. Et c'est justement pour éviter que des élections partielles soient organisées à des coûts insoutenables qu'il est prévu un suppléant pour chaque député. Hélas ! La mort nous a arraché celui du nouveau DG, paix à son âme.

Législative partielle dans la région de Maradi La convocation du collège électoral reportée à une date ultérieureL'élection législative partielle dans la région de Maradi n'aura pas lieu le 30 juillet prochain comme prévu. Et pour cause, le Président de la République vient de prendre un décret reportant la convocation du collège électoral à une date ultérieure.

Aucune motivation n'est indiquée dans le dé- cret portant report de la convocation du collège électoral pour l'élection législative par tielle dans la région de Maradi même si cette décision était prévisible. Aussitôt après l'annonce de la convocation du collège électoral pour ladite élection par le Président de la Ré- publique, le vendredi 5 mai dernier, des voix se sont élevées pour parler de l'impossibilité de la tenue de ce scrutin à la date indiquée, au regard du contexte économique très difficile. La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), par exemple, exprimé un besoin d'environ deux (2) milliards de FCFA pour couvrir cette élection partielle, chose jugée inconcevable au sein de l'opinion. Techniquement parlant donc, le délai était difficile à respecter. Même les partis politiques ne semblent pas s'être préparés à cette éventualité. La preuve, cette convocation du collège électoral n'a suscité aucun engouement dans les Etats-majors des partis politiques aussi bien à Niamey qu'à Maradi. Pour de nombreux observateurs, elle relevait plus d'une obligation constitutionnelle. En effet, dans son arrêt rendu le 7 mars 2017, la Cour Constitutionnelle, juridiction suprême en matière électorale constatait la vacance d'un siège de député relevant de la circonscription électorale de Maradi tout en indiquant l'obligation d'y pourvoir deux mois à compter du pré- sent arrêt. C'est donc à cette obligation constitutionnelle qu'a répondu le Président de la Ré- publique le 5 mai dernier en convoquant le collège électoral pour pourvoir à la vacance d'un siège de député dans la circonscription électorale de Maradi.

Législatives 2020 : La tranquille et belle revanche de Hassoumi Massoudou

Considéré comme politiquement mort durant les quelques mois consécutifs à sa mise en quarantaine par Issoufou Mahamadou au profit de Mohamed Bazoum dans la course à la candidature au sein du Pnds Tarayya, Hassoumi Massoudou n'a pas bénéficié du légitime soutien moral et militant qu'il pensait être en droit d'attendre de certains. C'est le cas de Ousseïni Tinni, l'actuel président de l'Assemblée nationale qu'on dit avoir été soutenu et promu grâce à l'entregent de l'ancien ministre des Finances et éminence grise du Pnds Tarayya. Propulsé à la tête de l'Assemblée nationale de façon inattendue car ne faisant pas partie des postulants les plus en vue, Ousseïni Tinni, qui était aux côtés de Hassoumi Massoudou au lendemain de la révélation du Courrier sur l'uraniumgate, n'aurait pas montré autant de solidarité et de soutien à Massoudou lorsqu'il a été douché dans ses ambitions présidentielles par un décret de limogeage brutal en février 2019.

Des moments douloureux pour le tout premier directeur de Cabinet de Issoufou Mahamadou, président.

Aujourd'hui remis en selle de façon tout aussi inattendue, Hassoumi Massoudou a tranquillement repris la place qu'il a généreusement concédée à Ousseïni Tinni aux élections législatives de 2016. Il est, donc, candidat pour siéger au parlement au titre de la législature prochaine. Au détriment, a-t-on appris au Courrier, du président de l'Assemblée nationale qui ne serait même pas candidat aux législatives prochaines. Belle et tranquille revanche de Hassoumi Massoudou qui entend demeurer le manitou du Pnds Tarayya dans le Boboye.

Laboukoye

Les étudiants et élèves de la promotion 2017-2020 de l’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP Damouré Zika), en fin de formation, ont prêté serment le samedi 10 avril dernier au sein de ladite école. Ils sont au total 566 récipiendaires toutes catégories confondues prêts à servir dans le secteur de la santé. C’est le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Mainassara, lui-même fruit de cette école, qui a présidé la cérémonie de la sortie de cette promotion qui porte d’ailleurs, son nom ‘’Promotion Dr Idi Illiassou Mainassara’’. C’était en présence des cadres du ministère, du Directeur Général de l’ENSP, Dr Yacouba Moussa et de plusieurs invités.

C’est une tradition pour l’ENSP d’organiser une grande cérémonie à la sortie de chaque promotion. En effet, pour la sortie de la promotion 2017-2020 baptisée ‘’Promotion Dr Idi Illiassou Mainassara’’, les parents, amis et proches des récipiendaires, les anciens élèves et étudiants, des cadres de l’ENSP, etc. ont pris part à cette cérémonie afin de partager ces moments d’émotion avec les récipiendaires.

En tant que premier responsable du développement du secteur, Dr Idi Illiassou Mainassara a attiré l’attention de l’assistance et particulièrement les jeunes promus, sur les défis auxquels ils seront bientôt confrontés. En s’adressant aux récipiendaires, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales a déclaré que ce samedi 10 avril 2021 reste à jamais gravé dans leurs mémoires. Parce que, a-t-il précisé, les récipiendaires viennent de réussir à l’Examen Unique de Certification sanctionnant trois années de durs

 labeurs d’une formation en santé. Ensuite, parce que cette journée marque le début de la rentrée des récipiendaires dans une autre vie, c’est-à-dire la vie professionnelle. «Aussi comprendrez-vous mon plaisir et mon honneur de vous adresser mes chaleureuses félicitations pour votre succès de plusieurs années de labeur, de persévérance avec le soutien inconditionnel de vos parents à qui vous devez beaucoup, sinon tout, et que je tiens à féliciter au passage», a déclaré Dr Idi Illiassou Mainassara.

Peu avant la prestation collective du légendaire serment de Florence Nightingale, qui est une incarnation de la vraie valeur, de l’éthique et de la déontologie pour les professionnels de santé, le représentant des récipiendaires M. Ibrahim Moussa a pris un engagement au nom de ses collègues. «Ce serment nous le portons dans nos cœurs et dans nos esprits à tout moment et en tout lieu et nous serons les garants du changement dans nos professions qui souffrent d’un véritable handicap de l’éthique et de la déontologie», a-t-il dit.

Par ailleurs, les responsables de l’école, ainsi que les récipiendaires ont lancé un cri de cœur au ministre de la Santé Publique de la Population et des Affaires Sociales, l’intermédiaire principal auprès du douvernement pour intercéder auprès du Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum pour un recrutement massif à la fonction publique afin de donner l’occasion à cette promotion de mettre ses compétences aux services de la nation.

Notons que la journée a été marquée par des animations culturelles et la remise des prix aux élèves et étudiants les plus méritants et des témoignages de satisfaction aux partenaires qui se sont distingués au cours de la formation de la ‘’promotion Dr Idi Illiassou Mainassara’’.

Abdoul-Aziz Ibrahim

13 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Code_electoral_Niger

À partir de cette semaine, Le Journal Le Courrier inaugure une rubrique, nouvelle, intitulé les "bêtises" du Code électoral. Dans cette rubrique, votre journal se fera le devoir de vous rapporter les "bêtises" de la loi électorale actuelle. Pour cette semaine, c'est l'article 137 qui est en l'honneur, un vrai chef-d'oeuvre de "bêtise" que nous invitons les citoyens nigériens à découvrir. Article 137

" En cas de décès, d'inaptitude physique et/ou mentale médicalement attestée ou de constatation de l'inéligibilité d'un candidat intervenue au cours de la campagne électorale, le parti politique ou le groupement de partis politiques qui l'a présenté, peut le remplacer par un nouveau candidat, dont le dossier est directement déposé à la Cour constitutionnelle qui statue ". N'est-ce pas incongru ? Comment imaginer que la même Cour constitutionnelle qui a validé une candidature sur la base de motifs de droit et donné quitus à un prétendant à la magistrature suprême puisse se dédire, quelques jours après, en déclarant l'inéligibilité du même candidat déclaré éligible plutôt, en pleine campagne électorale ? N'est-ce pas une "bêtise" pêchée quelque part, dans les eaux troubles d'une démocratie bananière qu'on nous a collée ? Est-ce une façon de corroborer que les Nigériens vivent sous un régime bananier ? Cet article 137, en son alinéa 4, est une "bêtise" pure qui est susceptible de provoquer des situations de crise aux conséquences imprévisibles.

Outre que la Cour constitutionnelle ne peut se dédire en l'espace de quelques jours, il est surprenant qu'il ait été donné la possibilité au juge constitutionnel de disqualifier, en pleine campagne électorale, un candidat déclaré auparavant éligible sans aller au bout de la logique de cette bêtise en attribuant aussi à la Cour le pouvoir légal de remettre en selle, en pleine campagne électorale, toujours, un candidat déclaré inéligible au départ. Ah, le Niger, sous Issoufou Mahamadou, il faut le vivre pour l'imaginer.

 

Les "bêtises" du Code électoral : L'article 201, une permission légale à la fraude

Parmi les "bêtises" du Code électoral, l'article 201 occupe certainement une place de choix. Cet article est l'antithèse du principe de la biométrie qui veut qu'il n'y ait aucun doute sur l'identité de l'électeur. Voici ce que dit cet article : " en attendant la mise en place d'un système d'état-civil fiable, les Nigériens résidant sur le territoire national, ne disposant pas d'un document d'état-civil, prévu à l'article 102 peuvent se faire recenser sur simple déclaration du chef de la concession ou du ménage ou de leur représentant. Le cas échéant, l'intéressé signe ou appose son empreinte digitale sur le formulaire de déclaration sur l'honneur et de témoignage. De même, la preuve de l'émancipation du mineur peut être fournie, à défaut de pièces justificatives de son état, par témoignage dans les mêmes conditions que ci-dessus ".

Une pure "bêtise" qui est en fait le fruit d'une volonté de fraudes planifiées. Par cet article, inséré dans le Code électoral longtemps après, il est aisé de bourrer le fichier électoral d'étrangers réfugiés sur le sol nigérien qui ne demandent qu'à rendre service au pouvoir en place. Et de toute façon, ils gagnent au change puisque l'opération leur donne accès à à la carte d'électeur assimilée à une pièce nationale d'identité sur dix ans. Il n'est, donc, pas exclu que le fichier électoral actuel ait été bourré de milliers de réfugiés dont le vote pourrait permettre de faire la différence. Quelle guigne ! Que des réfugiés élisent pour les Nigériens un magistrat suprême, il n'y a plus grande bêtise.

L'article 201 est en réalité inacceptable dans la mesure où, non seulement il viole le principe de la biométrie, mais il introduit de façon subtile le vote par témoignage, la possibilité offerte par Boubé Ibrahim, en 2016, pour un hold-up électoral inédit dans l'histoire politique nigérienne.

L'article 201 est une permission à la fraude, planifiée, organisée et exécutée sous le couvert de la loi.

Laboukoye

 

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Pendant longtemps, certains des gouvernants actuels, lorsqu’ils étaient dans une opposition qui ne dit pas son nom, ont fait croire aux nigériens qui ne les connaissaient pas encore, qu’ils menaient une vie monacale, prônaient une vie au pain et à l’eau. Qu’ils détestaient les richesses matérielles et surtout faisaient croire que leur lutte politique s’inscrivait dans le cadre purement démocratique avec pour chevaux de bataille l’intérêt général et l’épanouissement du peuple nigérien. L’efficacité de la dépense publique et la bonne gouvernance étaient distillées à longueur de journée dans les discours gauchisants officiels, sur les médias et à l’hé- micycle. Beaucoup de Nigé- riens s’étaient laissés prendre au jeu de la rhétorique oiseuse. Mais, l’espoir a très vite fait place au désenchantement après l’accession des camarades au pouvoir d’Etat à partir de 2011. Incapables de réaliser les vœux et les promesses dont ils ont gavé le peuple nigé- rien, les camarades, de façon effrénée, comme dans une ultime session de rattrapage, se sont lancés dans une course à l’accumulation primitive du capital. À la question « quel était le point commun aux proches de Mobutu ? », son ministre de l’information de l’époque, dé- pité, répond : « l’argent, l’argent, l’argent ». La recette est la même pour les adeptes de la Renaissance. L’appétit venant en mangeant, le socialisme et le marxisme-léninisme se sont vite métamorphosés, disons dé- générés, en bourgeoisie compradore.

Les terrains longtemps enviés, inaccessibles, sont aujourd’hui achetés, à tour de bras, à coup de centaines de millions
Les multiples affaires qui ont jalonné la gestion tumultueuse de la Renaissance, de 2011 à ce jour, donnent la mesure du goût prononcé pour l’argent des marxistes léninistes qui nous gouvernent. Eximbank, Prêt congolais, avion présidentiel, artp, containers, africard, uraniumgate : des affaires dont le milliard est l’unité de compte et où les rétro-commissions conséquentes, permettent de construire, acheter des terrains longtemps désirés, avoir des actions dans des sociétés de la place ou ailleurs, garnir des comptes bancaires dans les paradis fiscaux. En même temps, les affaires immobilières fleurissent à tour de bras. Les terrains longtemps enviés, inaccessibles, sont aujourd’hui achetés, à tour de bras, à coup de centaines de millions. Certains vont dans le milliard. Quelques jours seulement après acquisition, un building émerge tel un champignon, comme par enchantement. De temps en temps, un opérateur économique fait le tour de la propriété, un gros trousseau de clés en main, comme s’il était le vrai propriétaire. Mais en fait, c’est du bluff. Aujourd’hui, c’est la saison des prête-noms. De hautes personnalités dans le giron du pouvoir, en connexion avec des notaires et des opérateurs économiques, acquièrent régulièrement ces terrains enviés de tous mais non accessibles pour tout le monde. La stratégie est toute simple et bien huilée, à l’abri des bouches et des yeux indiscrets, pensent les acteurs. Seulement, tout se sait à Niamey, et au Niger. Les prête-noms sont au-devant des activités de cette ploutocratie éhontée qui se fait de gros sous dans la politique devenue de nos jours la poule aux œufs d’or, pendant que le peuple vit dans un dénuement quasi-total, et que partout est décriée une sécheresse financière sans précédent. Un premier lot de papiers est fait devant notaire, attestant l’acquisition de tel terrain ou tel immeuble par le prête-nom, servant surtout au vendeur qui ne doit pas être dans « le secret des dieux » comme on dit. Le deuxième lot de documents, les vrais cette fois-ci, circulent entre le vrai acquéreur, notre politicien tapi dans les ors de la République, et le notaire, gardien du secret du temple. Et le tour est joué.

Les alentours du Grand marché de Niamey : Le désordre reprend du serviceLe déguerpissement des alentours du grand marché a été un ouf de soulagement pour tous les citoyens honnêtes, exceptés bien sûr ceux qui ont fait du désordre et de l'anarchie leurs principes de vie. Beaucoup de Niaméens ont salué cette mesure d'aération et de désengorgement d'un marché pris en otage par des petits commerçants détaillants et ambulants qui pensent que le goudron est leur boutique. Leurs étalages anarchiques provoquant un véritable embouteillage au point où la circulation aux alentours du grand marché est un véritable casse-tête. A certaines heures, nul ne souhaite s'aventurer dans ce " goslow " interminable à faire siphonner complètement l'essence.
Après le déguerpissement le grand marché a retrouvé ses allures d'antan ; la circulation redevient normale. C'était une véritable aération. On a envie de circuler aisément sans aucun encombrement.

Ils sont plus d’une cinquantaine de partis politiques qui avait accompagné le programme du candidat du Pnds-Tarayya lors de l’élection présidentielle du 27 décembre 2020 pour le 1er tour et le 21 février 2021 pour le second tour.

Aujourd’hui presque ces mêmes partis politiques alliés du Pnds, commencent à grincer les dents contre le nouveau président Mohamed Bazoum. Ils le critiquent dangereusement un peu partout dans la ville et à qui veut les entendre. Beaucoup attendaient être nommés comme conseiller avec rang de ministre comme ce fut du temps d’Issoufou Mahamadou qui était entouré d’un nombre incroyable de ministres conseillers à la présidence de la République.

Certains se disaient trahis par le nouveau président qui, pourtant, n’a fait aucun deal avec ceux-ci. Depuis l’arrivée de Bazoum des alliés aux postes supérieurs de l’Etat et aux fonctions de conseillers se font à l’aune de la représentativité du parti. La présence à l’Assemblée nationale avec plusieurs députés est un atout non négligeable. Il faut surtout rappeler des partis ayant soutenu le candidat du PNDS aux dernières élections ont été directement négociés par le président sortant Issoufou. Le président Bazoum ne serait donc pas redevable à plusieurs leaders de partis politiques.

Les observateurs de la scène politique se demandent si ces partis alliés du nouveau président Mohamed Bazoum vontils rester ou claquer la porte comme on dit. Ce qui est sûr, selon leurs dires, tout peut est possible d’autant que nos soi-disant politiciens font la politique du ‘’ventre’.’

Le pays, c’est le cadet de leurs soucis. Apparemment, le président Bazoum Mohamed évite à tout prix de tomber dans les errements de son mentor Mahamadou Issoufou qui a fait subir à notre pays des dépenses inutiles qui font qu’aujourd’hui le président Mohamed Bazoum est confronté à un cassetête de remboursement de dettes dont 168 millions de dollars pour le FMI, 880 millions de dollars pour la CNPC et 220 millions pour Deutsch Bank pour un total de plus 6 mille milliards de nos francs qui sont arrivés à échéance. Pour toutes ces raisons, le président Mohamed Bazoum ne vais pas se hasarder à nommer des conseillés ou ministres conseillés uniquement pour décorer son cabinet, pour leurs beaux yeux, qui en réalité n’ont rien apporté pour le parti Pnds-Tarayya pour l’élection de Bazoum.

Pour le moment, certains observateurs penses que le président Mohamed Bazoum cherche à se rapprocher de l’opposition, de la société civile, des différentes centrales syndicales des travailleurs et estudiantines en attendant que les Nigériens découvrent son visage comme l’a fait son mentor Issoufou Mahamadou quelques mois après son investiture du 7 avril 2011.

AI

Lire aussi : Du rififi au sein de la majorité au pouvoir

 Parmi les treize (13) candidats en lice au premier tour de l’élection présidentielle, qui ont soutenu la candidature de Mohamed Bazoum au second tour du 21 février seulement, cinq (5) ont eu des nominations, dont Seyni Oumarou du MNSD, Moussa Barazé de l’Andp, Kassoum Moctar de Ingantchi, Alma Oumarou de Farilla et Albadé Abouba pour ses militants. Les autres en ont marre et voient de la trahison et de la préférence entre les alliés de la part du Président Mohamed Bazoum. En fait on prend les mêmes et on recommence, c’est que semblent dire les autres laissés sur les carreaux. Du temps du président Issoufou, la plupart des soutiens aux différentes élections, aussi infime que soit leur apport, ont été fait conseillers à la présidence de la République. Vont-ils continuer à attendre ou quitter l’alliance. Affaire à suivre…

 

Dans une conférence de presse tenue le 2 novembre à Niamey, le Ministre d'État de l'Intérieur, le Général de Brigade Mohamed Toumba, le Ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, Alio Daouda, ainsi que le Secrétaire Général du Ministère de la Communication, Moustapha Tinao, ont exprimé leur préoccupation face à l'essor des comportements haineux et des tentatives de déstabilisation sociale au Niger.

Le Général Toumba a mis en lumière les récentes tentatives de déstabilisation, y compris l'incident présumé d'exfiltration du Président déchu Bazoum Mohamed, qui fait actuellement l'objet d'enquêtes judiciaires. Les ministres ont fermement condamné les messages haineux à caractère clanique et ethnique circulant sur les réseaux sociaux, soulignant qu'ils étaient en contradiction avec les valeurs pacifiques et unies du Niger.

Malgré les avertissements antérieurs, ces comportements préoccupants perdurent, incitant le gouvernement à annoncer des mesures légales strictes. Le Ministre de la Justice a révélé des infractions au code pénal et à la cybercriminalité survenues entre août et octobre 2023. Il a souligné que la liberté d'expression, bien que précieuse, a des limites légales, et que les discours haineux ainsi que les diffamations sont passibles de poursuites judiciaires.

Le Ministre d'État a pointé du doigt la France et certains traîtres nigériens, les accusant de tenter de déstabiliser le pays. Il a affirmé que les tentatives d'exfiltration du Président déchu et les incitations à la haine faisaient partie d'une stratégie visant à diviser pour mieux régner. Il a appelé la population nigérienne à la retenue et a assuré que le gouvernement travaillait activement à l'indépendance véritable du pays et à la refondation de l'État dans l'intérêt de tous les Nigériens, sans distinction.
Nigerdiaspora

Les bourdes d'un candidat à la présidentielle bien singulier : Bazoum poignarde publiquement Issoufou Katambé et Brigi Rafini, et met en cause les stratégies militaires dans les hécatombes connues par les FDS

Dimanche 29 novembre 2020, au soir, Bazoum était l'invité des étudiants de l'université Abdou Moumouni de Niamey. Dans l'antre de la célèbre place AB, les choses ont plutôt mal tourné pour le président et candidat du Pnds Tarayya. Sans qu'on ait compris quelle mouche l'a piqué, Bazoum a cru devoir souligner aux étudiants qu'Issoufou Katambé, le ministre de la Défense nationale, n'aurait pas dit la vérité dans l'affaire des détournements des fonds de l'armée, autrement dit qu'il a menti à son auditoire du jour en parlent de ce scandale aux relents criminels. Et Bazoum a si martelé ses propos, en présentant Katambé sous les traits d'un homme en quête de populisme, trop grise pour s'apercevoir de ce qu'il dit, que personne n'a besoin de clarifications pour comprendre ce qu'il a dit. Une sortie désagréable visà- vis d'un collègue du gouvernement et camarde du même parti qui a valu à Bazoum une volée de bois verts au sein de l'opinion nationale.

En attaquant ainsi à Issoufou Katambé, Bazoum a donné l'air d'être en train de régler un vieux compte avec le ministre de la Défense.

En l'écoutant crucifier ainsi Katambé à la place AB sur une affaire non classée mais dépassée en termes de débat public, Bazoum a donné l'air d'être en train de régler un vieux compte avec le ministre de la Défense. Issoufou Katambé est tout de même le président régional du Pnds Tarayya de Tahoua, le fief historique de ce parti. Au plan politique, s'il y a quelqu'un que Bazoum doit cajoler et avoir nécessairement dans son camp en cette veille d'élections, c'est bien Katambé. Assez bien perçu depuis son audio qui a circulé sur les réseaux sociaux et dans lequel il laisse entendre le sort qu'il aurait, lui, réservé aux auteurs des détournements au ministère de la Défense, Katambé a été conforté dans ce qu'il a dit par le contenu, grave, du rapport d'enquête. Et ni les hommes d'affaires impliqués, ni les grands commis du ministère de la Défense cités dans le dossier, n'ont remis en cause le rapport d'audit. Un rapport d'audit qui a connu un début de suite judiciaire avec les auditions à la police judiciaire. C'est, donc une affaire dont personne ne conteste la véracité. À l'exception de Bazoum et…seulement aujourd'hui.

Bazoum était-il en état d'ébriété pour ne pas être conscient de ce qu'il était en train de proférer devant les étudiants ?

Pourquoi Bazoum est-il revenu sur ce dossier dans les propos qu'il a tenus ? Pourquoi s'est-il cru obligé de traiter le Pr Katambé de menteur alors qu'il pouvait aborder ce dossier sans prononcer un seul nom ? Pourquoi a-t-il poignardé Issoufou Katambé pour ensuite chercher à panser la plaie, béante et douloureuse, que cela a occasionnée ? Était-il en état d'ébriété pour ne pas être conscient de ce qu'il était en train de proférer ? Autant de questions que se pose l'opinion nationale. Une opinion nationale profondément choquée, une fois de plus, par le comportement de cet homme qui aspire à gouverner le Niger et sur lequel pèsent de graves soupçons de faux et usage de faux en ce qui concerne ses pièces d'état-civil. Ayant pris la mesure de sa bavure, le lendemain, en s'écoutant sans doute parler, Bazoum a compris qu'il a profondément blessé Issoufou Katambé et qu'il doit rapidement songer à panser la plaie. Est-il encore possible ? Dans sa tentative, selon Ibrahima Hamidou, journaliste et homme politique, Bazoum a déployé tous ses moyens de bord pour faire comprendre à Issoufou Katambé qu'il n'a jamais tenu les propos qu'on lui prête. Dans cette hasardeuse démarche, Bazoum a bénéficié de l'appui de certains acteurs politiques prêts à tout pour le sacre du président du Pnds à la tête de l'État. Des hommes qui ont certifié à Katambé que Bazoum n'a pas tenu les propos qui sont pourtant clairement audibles.

…il poignarde aussi Brigi Rafini et brocarde l'armée dont il met en cause les stratégies

Bazoum est une calamité politique, ne cessent de dire des observateurs attentifs de ses bourdes dont il est coutumier. " L'homme ne sait pas garder sa langue et il dit n'importe quoi lorsqu'il commence à parler ", dit-on ici et là. Bazoum leur donne amplement raison. Outre qu'il a traité Katambé de menteur qui n'oserait pas dire publiquement ce qu'il a dit en privé à propos du scandale des fonds de l'armée, Bazoum, note Ibrahima Hamidou, a également estimé que " l'hécatombe connue par les FDS est liée à obsolescence des stratégies militaires. Une défaillance technique de l'armée qui n'a rien à voir, ni avec le politique ni la gestion des ressources budgétaires mises à la disposition du ministère de la Défense ". Une autre bourde qui n'étonne pas de l'homme et qui n'épuise point la musique qu'il a faite à ses collègues devant les étudiants à la place AB. Car, Katambé n'a pas été sa seule victime du soir. Il y a eu également Brigi Rafini, traité de " roue de secours " qui n'a du sa nomination qu'à un motif de stabilisation du nord. A-t-il, là aussi, besoin de faire une telle révélation aux étudiants ?

Laboukoye

Au commencement était la «Samaria». Au fil des ans, et notamment à l’occasion de la tenue  des 5èmes jeux de la francophonie au Niger, les sièges des samaria ont pris le nom de Centres de Promotion des Jeunes. De nos jours ces centres se trouvant dans chaque commune de Niamey ont été mis à la disposition et au service des jeunes. Ils ont en effet, pour mission principale de contribuer à la promotion, la formation, l’orientation, la documentation et l’épanouissement des jeunes dans les différents quartiers.

Il faut noter que la plupart de ces centres ont les mêmes missions et activités. D’après Issoufou Salaou, directeur du Centre de Promotion des Jeunes de Karadjé, le centre des jeunes Karadjé est une ancienne maison de la samaria du quartier. Il a été réhabilité pour devenir centre de promotion des jeunes en décembre 2005 à l’occasion des 5èmes jeux de la Francophonie. Aussi, selon le directeur, ce centre a pour mission principale de créer un environnement favorable à l’épanouissement de la jeunesse à travers les activités sportives et culturelles et les montages des projets. «Les objectifs assignés au Centre de Promotion des Jeunes sont entre autres, l’insertion, la formation, l’orientation la sensibilisation, la promotion des activités socio-éducatives des jeunes à travers des activités récréatives» a-t-il précisé. Au Centre de Promotion des Jeunes de Karadjé, la formation des jeunes aux nouvelles technologies de l’information et de la communication en est une priorité. Le centre dispose d’une salle entièrement équipée au service des jeunes apprenants.

En dehors de ces activités, le centre accueille les élèves post- CM2 et assure également la gestion de flux des élèves qui sont orientés vers lui pour continuer leur formation. Pour le bon fonctionnement de ce centre, le directeur souligne qu’il dispose d’un plan d’action qui est respecté pour atteindre ses objectifs. Plusieurs activités sont menées dont des formations à l’endroit des jeunes filles et femmes scolarisées ou non, notamment les formations au métier de sérigraphie, au métier de fabriquant et recycleur de produit sportif, et au métier de restaurateur. Le centre dispose aussi en son sein d’un foyer qui forme les jeunes filles déscolarisées, en couture, en tricotage, en cuisine, etc., pour un cycle de 3 années. A la fin de la 3ème année les apprenantes participent à un concours national pour l’obtention du diplôme de monitrice.

La fréquentation de ce centre par les jeunes est assez très importante. Le directeur affirme que c’est le seul endroit au niveau de la commune 5 où les jeunes, viennent vraiment se divertir faire leurs activités publiques. Il y a la troupe ‘’Zaroumey’’ en dandali qui anime volontairement les mercredis, samedis et dimanches dans la soirée. Souvent, quand il y a des activités de sensibilisation sur le mariage précoce, ou la santé de la reproduction, c’est au niveau du centre que les jeunes sont mobilisés pour leur encadrement et leur sensibilisation.

Pour Mme Garba Rakia, directrice par intérim du foyer Full communautaire de la commune 5, le centre a été créé en 1991 mais n’a été officiellement ouvert  qu’en 1992. Le centre Hull communautaire exerce les mêmes activités que tout autre centre en dehors des activités sur les animations. «Nous formons les jeunes filles et femmes scolarisées, déscolarisées ou qui ont abandonné l’école sur une durée de 3 ans et à la fin de la 3ème année elles participent à un concours de certification», a-t-elle noté. Le centre forme ces jeunes dans le domaine de la couture, du tricotage, de la broderie, de la cuisine et de l’économie familiale. Le centre accueille, par classe plus de 50 à 60 jeunes filles et femmes mariées. Ce centre est comme le voit assez fréquenté. Néanmoins, il arrive qu’à la 3ème année le nombre diminue du fait du manque de moyen pour certaines femmes. Les frais de la formation s’élèvent à 15.000 FCFA pour toute l’année et cette somme est directement versée à la Mairie.

«Dans le cadre de ces formations, nous demandons aux élèves de payer leurs ouvrages car nous n’avons aucun fonds et aucun financement. Il arrive parfois que nous débutions les cours en retard car la moitié de la classe n’arrive pas à payer l’essentiel pour commencer les activités et on est obligé d’attendre» déplore la directrice par intérim du foyer Full Communautaire. Jusqu’à preuve de contraire, Mme Garba Rakia indique qu’elles n’ont pas encore reçu d’aide d’un quelconque partenaire. Elle dit avoir besoin d’un accompagnement surtout que le foyer envisage d’organiser des expositions des articles réalisés par ces jeunes ou même, les accompagner à être indépendantes dans un futur proche. «Nous recherchons des partenaires pour au moins avoir les machines de couture ou même les tissus et les fils que les élèves utilisent pour réaliser leurs articles», a-t-elle ajouté.

Mme Chérifatou Oumarou est âgée de 27 ans. Elle est mariée et mère de deux enfants. Elle a décidé de s’inscrire dans le foyer de formation Hull Communautaire pour remédier au chômage qui gangrène la jeunesse. «Nous apprenons ici la couture, la broderie des draps, des couvre-lits, le tricotage, l’apprentissage du Coran, la cuisine, l’économie familiale. Nous achetons à nos frais les ouvrages comme les fils, les crochets et les tissus pour l’apprentissage. Beaucoup de nos camarades abandonnent car elles n’ont pas les moyens pour se procurer les ouvrages nécessaires pour l’apprentissage. Nous voulons vraiment un appui aussi bien financier que matériel», confie cette apprenante.

A travers toutes ces activités, les responsables en profitent pour sensibiliser ces jeunes sur plusieurs fléaux sociaux bien qu’ils rencontrent des problèmes dans l’exécution de leurs activités notamment des problèmes liés aux financements et au manque de partenaires. Ils lancent ainsi un appel à l’endroit des Organismes, des partenaires techniques et financiers qui se fixent pour objectif la promotion des jeunes d’orienter leurs regards vers ces centres.

Rachida Abdou Ibrahim (Stagiaire)
Source : http://www.lesahel.org

 

La présidence de Mohamed Bazoum au Niger est confrontée à une série de défis politiques majeurs, mettant à l'épreuve sa capacité à consolider le pouvoir et à répondre aux attentes de la population. Alors que le pays espérait un changement profond, la réalité politique actuelle révèle des tensions croissantes et un désenchantement généralisé.

Le parti au pouvoir, le Pnds-Tarayya, fait face à des fractures internes de plus en plus profondes. Les récentes élections législatives de la diaspora ont exposé ces divisions au grand jour, mettant en lumière des luttes de pouvoir et des dissensions idéologiques au sein de la formation politique. Les réunions hebdomadaires du parti se déroulent désormais dans une atmosphère tendue, reflétant les désaccords internes.

Mohamed Bazoum, quant à lui, peine à se défaire de l'image de l'ancien système politique auquel il était autrefois associé en tant que bras droit de son mentor Issoufou Mahamadou. Les critiques fusent, reprochant au président de privilégier les intérêts de son clan politique plutôt que ceux du pays. Les nominations politiques de Bazoum sont particulièrement scrutées, certains l'accusant de favoriser une région spécifique, Zinder, au détriment d'autres régions, ce qui alimente un sentiment de marginalisation et de frustration.

Le désenchantement de la population nigérienne est palpable. Les citoyens, qui avaient placé de grands espoirs dans l'arrivée de Bazoum au pouvoir, se sentent de plus en plus désabusés face à une gouvernance qui peine à réaliser les promesses de changement et de lutte contre la corruption. L'assainissement de la vie publique et la justice sociale, pourtant essentiels, semblent relégués au second plan.

Dans cette lutte pour maintenir l'équilibre entre les intérêts politiques internes et les attentes de la population, Mohamed Bazoum fait face à un défi colossal. Les observateurs soulignent la complexité de sa tâche et la nécessité de le soutenir dans ses efforts pour gouverner avec intégrité et efficacité. La présidence de Bazoum est désormais un véritable test de leadership, où il doit trouver un moyen de consolider son pouvoir tout en répondant aux aspirations de la nation nigérienne.

Dans cette bataille politique cruciale, l'avenir de Bazoum et de son parti est en jeu. La route vers la stabilité politique et la confiance retrouvée semble semée d'embûches, et seule l'issue de cette lutte interne déterminera le succès ou l'échec du président et de son gouvernement. Le Niger retient son souffle, en attente d'une gouvernance politique qui saura répondre aux défis du présent et aux aspirations du peuple nigérien.

Aïssa Boureima (Nigerdiaspora)

Les députés de l’opposition de Niamey et de Tillabéry interpellent le Premier ministre, Brigi Rafini, sur la démission de son gouvernement face à ses obligations constitutionnelles

Les pluies diluviennes, cette année, ont provoqué de graves inondations, un peu partout, au Niger. De Niamey à Agadez, en passant par N’guiguimi et Ayerou, ces inondations ont occasionné des pertes en vies humaines, animales et matérielles et précipité des milliers de ménages dans des écoles, vivant dans des conditions jurant d’avec leur dignité ; une dignité pourtant protégée par l’article 11 de la Constitution selon lequel « la personne humaine est sacrée. L’État a l’obligation absolue de la respecter et de la protéger ». C’est cette situation, poignante à plus d’un titre, que les députés de l’opposition de Niamey et de Tillabéry, les régions les plus affectées par ces inondations, ont tenu à dénoncer en interpellant le Premier ministre, Brigi Rafini, sur la démission de son gouvernement face à ses obligations constitutionnelles. Absence d’anticipation, démission totale, refus délibéré de porter assistance à des populations laissées à elles-mêmes, sevrées de tout soutien de l’État dans des conditions extrêmement difficiles, le pouvoir en fin de mandat d’Issoufou Mahamadou ne peut mal finir. Lisez plutôt.

Niamey, le 1er octobre 2020

Les honorables députés de l’opposition de Tillabery et Niamey

A

Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement- Niamey

Objet : lettre ouverte

Excellence,

Comme vous le savez, cette année, les fortes précipitations ont occasionné des inondations d’une rare violence au Niger. Les zones de la région du fleuve notamment les régions de Tillabéri et de Niamey ont été de loin les plus affectées. Avec la crue exceptionnelle du fleuve, les différentes visites de terrain que nous avons effectuées nous ont permis de toucher du doigt l’ampleur réelle des dégâts caractérisés par des pertes en vies humaines, des destructions généralisées des aménagements hydroagricoles, des ouvrages et des cultures, l’effondrement des habitations; des villages entiers engloutis, des milliers d’animaux emportés, des réserves pour la période de soudure entièrement détruites; bref, partout ce sont des scènes effroyables de désolation et de désespoir.

Cette situation a jeté plusieurs milliers de ménages regroupant plus de 150 000 personnes dans une précarité indescriptible qui tranche d’avec les valeurs de dignité que notre Loi fondamentale reconnait aux citoyens nigériens.

Nous avons également été consternés et atterrés de constater un manque total d’anticipation du gouvernement en dépit des alertes répétées des services compétents sur l’exceptionnelle pluviométrie de cette année et les risques y afférents.

C’est bien pourquoi, seules les salles de classes épargnées par la calamité ont pu servir à la hâte de refuge, dans une désorganisation totale, à ces familles en détresse, entassées comme du bétail dans une promiscuité qui viole leur intimité, leur intégrité et leur dignité. C’est aussi pourquoi certaines familles ont préféré, en désespoir de cause, ériger elles même des abris de fortune pour échapper à la violence des eaux et faire face aux intempéries alors qu’elles étaient dans le dénuement total.

C’est également pourquoi ces populations ont été obligées de se rabattre sur les pirogues malgré les dangers potentiels afin d’assurer leurs déplacements et subvenir ainsi à leurs besoins les plus pressants car coupées de tout. On dénombre à ce sujet d’ailleurs plusieurs cas de décès par noyade.

Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ; L’absence d’anticipation et de prise en charge de ces évènements dramatiques qui est une faute politique et morale condamnable et impardonnable n’est pas la pire chose que nous dénonçons aujourd’hui, mais l’impression d’un refus délibéré de porter assistance à toutes ces populations laissées à elles- mêmes, sevrées de tout soutien de l’Etat dans des moments extrêmement difficiles. De manière unanime, le constat est la démission totale des pouvoirs publics face au drame vécu par des nigériens durant de longs mois. Seule la générosité de certaines Organisations Non Gouvernementales et des bonnes volontés permettent à ces concitoyens de survivre tant bien que mal, dans des conditions d’humiliation qui jurent d’avec nos valeurs culturelles.

Ce faisant, Excellence Monsieur le Premier Ministre, votre Gouvernement a délibérément violé l’article 11 de notre Constitution qui stipule : « La personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation absolue de la respecter et de la protéger ».

L’heure est grave !

Les bilans de principe et autres déclarations d’intention doivent laisser la place à des actes concrets et salutaires pour nos concitoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Pour toutes ces raisons et en notre qualité de représentants du peuple ayant relevé avec indignation cette situation de fuite de responsabilité, de manque de compassion et d’insouciance du Gouvernement que vous dirigez, nous vous interpellons et vous mettons face à votre devoir politique et moral qui vous impose de considérer à sa juste gravité la situation de désastre qui affecte nos concitoyens et qui exige des mesures proportionnelles et urgentes.

Ont signé :

  • Adamou SEYDOU
  • Amina ABDOU SOUNNA
  • Assoumi TAHIROU
  • Boureima KARIMOU
  • Garba HIMA
  • Hamadou ILLIASSOU
  • Kadi ZAKARI
  • Karimou NIANDOU
  • Nassirou HALIDOU
  • Oumarou MOUMOUNI DOGARI
  • Ramatou HIMA
  • Soumana HASSANE
  • Soumana SANDA

Une cohabitation de fait ; voilà ce que vit en sourdine le Président Bazoum. A quand l’officialisation de ce régime qui n’est pas inédit dans notre pays ? Au lieu de jouer au chat et à la souris, il vaudrait mieux que les acteurs s’asseyent autour d’une table (Même si ce n’est pas la même) pour entériner le fait ; on saurait alors qui fait quoi et qui sape quoi.

Depuis son installation à la tête du pays, le Président de la République Bazoum Mohamed n’a pas eu la tâche facile. Une vérité tout à fait contradictoire à la bonne volonté et à la bonne foi dont il a fait preuve durant ses tout premiers jours de gouvernance. En posant des actes de décrispation dans tous les secteurs et domaines verrouillés par l’ex président, le Président Bazoum s’est attiré tant la sympathie des nigériens épris de justice et de paix que la foudre des sbires du président Issoufou Mahamadou. Aujourd’hui ce n’est plus un secret ; partout dans le pays on s’est finalement résolu à comprendre et à accepter que le nouveau Président n’est pas en odeur de sainteté avec le clan de son mentor. Boulimique et insatiable, les ‘’détourneurs’’ de deniers de l’époque Issoufou Mahamadou ont cru que tout irait de façon tacite, sans contestation ni calculs. Tous sont aujourd’hui tombés des nues avec le refus du Président Bazoum Mohamed d’entériner des choix tout faits et de couvrir des délinquants économiques d’une rare médiocrité. Ce sont principalement ces deux décisions qui ont fait dresser les barons du PNDS contre l’homme qu’ils ont contribué à élire. Que maîtrise le Président Bazoum dans la réalité? Absolument pas grand-chose en matière d’influence. La première réalité en ce qui concerne l’exercice d’un pouvoir est la primature. En effet, le Premier Ministre, chef de gouvernement détient une part importante de responsabilité quant à la gestion du pays. Il contrôle les ministres, ce qui suppose qu’il a sous sa coupe l’essentiel des activités du pays. Or, cet homme, Ouhoumoudou Mahamadou, échappe totalement au contrôle et à l’autorité du Président Bazoum. Il fait cavalier seul, n’obéit pas aux injonctions et autres propositions du Président ; bref, un véritable métronome sous qui navigue à contre-courant des voeux et désidérata du Président. Ouhoumoudou n’obéit qu’à un seul homme, l’ex président de la République Issoufou Mahamadou. Ceci ne saurait être autrement car, au sommet de la contestation de la candidature de Bazoum Mohamed, l’ex président aurait suggéré de retirer Bazoum de la course au profit de son directeur de cabinet. On voit toute l’importance de cet homme dans la stratégie générale du président Issoufou qui n’a jamais décidé de quitter carrément les affaires politiques du pays. Issoufou est certes constitutionnellement parti ; cependant, son ombre plane sur toutes les institutions de l’Etat. C’est à l’image de la primature contrôlée de main de maitre par son ex directeur de cabinet, un homme aveuglément acquis à sa cause. Alors, l’on est en droit de se demander ce que le Président Bazoum contrôle réellement si tel est que la Primature n’est pas sous sa coupe ?

Les élus ? Les députés ? Là aussi, il ne faut pas se leurrer. Le Président Bazoum ne contrôle absolument pas l’essentiel des parlementaires du groupe de la mouvance. En dehors de quelques individus acquis à son programme de redressement de la gabegie perpétrée par le régime du président Issoufou, un grand nombre des députés de la mouvance le regarde du coin de l’oeil. Déjà ne disposant pas d’une assise populaire très étoffée, le Président Bazoum serait comme un opportuniste arrivé sous les bons auspices du Président Issoufou Mahamadou. Et, dans la tête de beaucoup de parlementaires liés par la question, Le Président Bazoum Mohamed n’est rien d’autre qu’une sorte d’intrus sur le paysage électorale. Voilà ce qui se susurre dans les coulisses du Parlement. Alors, sans la Représentation Nationale, quelle marge de manoeuvre aurait un président de la République ? Cadre législatif qui entérine les lois, l’Assemblée Nationale doit être en parfaite harmonie avec les grandes décisions qui émane des actions du gouvernement et même de la primature. Déjà privé d’autorité et même de pouvoir à la Primature, que ferait Bazoum si encore l’Assemblée Nationale décide de jouer avec désinvolture ? D’ores et déjà, le tableau des nominations est établi pratiquement à son insu, c’est-à-dire ne tenant pas réellement compte de ses avis et observations. Au nom du partage, on lui présente le plus souvent des nominations toutes faites ; son rôle se limite à poser sa signature. Sur ce point précis, de nombreux heurts sont enregistrés chaque jour entre les militants même du PNDS. Il y en a qui veulent que les choses se fassent comme à l’accoutumée en cooptant les parents amis et connaissances ; il y a de l’autre côté ceux qui sont guidés par l’esprit de droiture et de justice que le nouveau Président veux enseigner à tous. Cependant, force est de constater que ces gens ont toujours pris le dessus, habitués qu’ils sont à colmater les idées, les arguments et les fauxfuyants. Le Président Bazoum luimême semble ne plus tenir debout face à ces baroudeurs adeptes de la chasse gardée. La preuve est que des reconductions ont eu lieu à des postes de responsabilité où certaines personnes sont restées durant les dix années de règne du président Issoufou Mahamadou. Même si ces gens faisaient bien les choses, il y a quand même besoin de renouveler, de donner la chance aux autres après avoir séjourné dix années durant à la tête d’un service ou d’une institution. Mais que voulez-vous ? C’est le Niger ; les choses se passent ainsi depuis toujours dans ce pays resté toujours l’un des derniers de la planète.

Dans un tel contexte, quelle serait l’issue heureuse pour le Président Bazoum ? Car, cet homme n’a jamais joué aux marionnettes ni au larbin. Jamais cet arabe d’origine ne saurait rester effacé au point de laisser les autres faire et décider à sa place alors même qu’il détient les palmes de la première autorité du pays ! Pour le moment, il a certes compris que les uns et les autres l’ont mis en cohabitation forcée. Il serait certainement en train de réfléchir sur la meilleure donne. D’ores et déjà, il aurait compris qu’il doit agir vite et prendre le devant des événements. Bazoum ne saurait rester bras et mains liés jusqu’au jour où l’on consacrerait la cohabitation dans son dos. Jamais car, l’homme est aussi un fin intellectuel doublé d’un fin comploteur. Très certainement, il serait en train de recomposer le visage politique du pays face à une éventualité qui crève les yeux. Que ça saute et que l’on cohabite si tel est le voeu des uns et des autres.

Kaillo

 

 

Les députés votent deux projets de loi de ratificationsDans le cadre des travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2017, dite session budgétaire qui se poursuivent activement à l’Assemblée nationale, les parlementaires ont examiné et voté vendredi dernier deux projets de lois des ratifications. C’est le président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni qui a présidé la séance plénière en présence du ministre chargé des Relations avec les Institutions, M. Barkaï Issouf.

C’est avec 105 voix favorable, zéro (0) contre et zéro (0) abstention que les députés ont voté le premier projet de loi modifiant la loi N° 94-023 du 06 septembre 1994 portant régime fiscal des marchés publics financés sur fonds extérieurs. En effet ce projet de loi est le résultat des travaux du comité mis en place par le Ministère des Finances en vue de réfléchir sur les exonérations fiscales et douanières au Niger. La modification de l’article 6 vise à attribuer, de manière plus efficace, à la commission technique chargée de la validité des calculs fiscaux, la compétence de la prise en charge des impôts et taxes afférents aux marchés publics sur fonds extérieurs, à l’exclusion de la procédure d’exonération telle que conduite par les administrations fiscales.

Quant au deuxième projet de loi, voté par 102 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention, il porte sur la loi modifiant et complétant la loi N°2014-09 du 16 avril 2014, portant Code des investissements en République du Niger. Au cours des travaux en commission, les députés ont posé des questions relativement à des dispositions de loi et des articles supprimés dans cette modification. C’est ainsi qu’il ressort que les modifications apportées au code des investissements en ses articles 34 et 38 permettront à l’Etat de maitriser et de rationaliser les exonérations accordées par l’Etat. Par ailleurs, il faut relever que le code des investissements a limitativement énuméré son champ d’application en son article 4. Force est de constater que les télécommunications sont exclues de son champ d’application. Par ailleurs le présent projet de loi exclut de son champ d’application en son article 5 ; les activités purement commerciales (achats et ventes des produits) ; les activités de recherches et d’exploitation minières ; les activités de recherches et d’exploitation pétrolières. Ces activités sont régies par le droit harmonisé des affaires de l’OHADA, le code minier, le code pétrolier et leurs textes d’application.

Après plus de 10 ans d'exploitation et du raffinage du pétrole Nigérien, la crise de rupture du gasoil dans les stations-services du Niger nous place devant nos responsabilités face à la gestion des 2 sociétés chinoises (CNPC et SORAZ) et la SONIDEP. Dans peu de temps aussi, la gestion de la WAPCO, la société qui s'occupe de la construction du pipeline Niger-Benin.

D'abord sur les coûts des investissements (cost oïl) sur lesquels l'état du Niger n'a jamais eu une maîtrise dans le cadre du contrat de partage de production, cette situation est due à l’inexistence d'une comptabilité analytique claire et compréhensible. La gestion catastrophique des investissements ressortis même dans des rapports de la Cour des Comptes.

Ensuite La création de plusieurs filiales devenues des sous-traitants le cas le plus fragrant reste la création de la société Soluxe qui est l’unique bénéficiaire de tous les marchés de l'hôtellerie, la billetterie et la fourniture de plusieurs services. A travers cette exclusivité, dans les commandes de la CNPC, la SORAZ, Soluxe exerce une concurrence déloyale aux entreprises Nigériennes, toute chose qui est condamnée par les textes et lois de la République du Niger.

En fin, sur le plan social l'état n'a aucune maîtrise des effectifs du personnel, encore moins le niveau de la grille salariale des expatriés chinois, en témoigne la récente correspondance du ministre du pétrole au DG de la SORAZ.

Le domaine des industries extractives, étant un domaine où le risque de corruption est très élevé. Les responsabilités dans la démission de nos autorités face à une telle gestion ne peuvent être justifiées que par les méthodes corruptives utiliser par les partenaires.

Le PRBM et les autorités en charge du pétrole ne doivent pas ignorer tout mais il est temps d’y mettre un terme pour ne pas se rendre complice ou même bénéficiaire de la plus grande arnaque contre notre pays.

Le pétrole nigérien ! 10 ans d’opacité, de mauvaise gestion et de corruption ! Ça suffit !

Par Ali IDRISSA NANI.

 

 Alors que la France a à faire face à quatre coups d’Etat qui s’opèrent dans ce qu’elle considère comme son espace d’influence, c’est finalement, sur le seul cas du Niger qu’elle mord avec ces dents féroces, déterminée à aller, au-delà de condamnations de principe et de gel de son aide non vitale par ailleurs au Niger, en guerre contre le Niger pour ne pas perdre ce pays où elle perdait son « employé » le plus servile, le plus engagé pour défendre sa cause et ses intérêts au Sahel. Emmanuel Macron et ses suppôts nigériens et de la CEDEAO ont juré que Bazoum sera réinstallé dans le fauteuil perdu ; les Nigériens et le CNSP ont juré que c’est à eux qu’il revient de décider pour leur pays, pas un autre, pas des individus qui, engraissés par l’Etat, souffrent de perdre leurs positions et leurs privilèges. A qui le dernier mot ? Les Nigériens et le CNSP sans doute ! Le jeudi 19 octobre 2023, il y a exactement une semaine, pendant que la vie semblait paisible, les Nigériens vaquant à leurs occupations habituelles, ceux qui ont en charge la gestion de l’Etat, en constante alerte sur les questions de sécurité, menaient un travail opiniâtre pour mettre en déroute et neutraliser des ennemis du pays.

Le récit fantastique d’une journée…

On se rappelle que c’est au petit matin que Mohamed Bazoum avait été renversé le 26 juillet 2023 , quand le monde dormait, et qu’il croyait encore à ses projets de voyage et de poses de première pierre, ici et là. Ceux qui voulaient organiser son évasion, venaient aussi la nuit, croyant pouvoir profiter des silences de la nuit pour surprendre le CNSP dans sa vigilance qui pouvait s’estomper en ces heures secrètes de la nuit, vers trois heures où il n’était pas encore le jour et, où, le monde oublieux de tout, dormait.

Entre professionnalisme et discrétion…

L’armée nigérienne, c’est connu, est l’une des meilleures, sinon diront d’autres observateurs, la meilleure de la sous-région et même du continent. Le système des socialistes nigériens, en arrivant au pouvoir en 2011, avait eu pour option de la déstructurer, sur des bases subjectives pour lesquelles, Bazoum, sur un média français, avait lui-même fait entendre, qu’il s’agissait, sans doute dans leur stratégie, de l’épurer de ce qu’il appelle, sans pudeur pour l’homme qu’il aspire à être pour diriger l’Etat, des « officiers ethnicistes », toute chose que ne saurait dire un homme politique accompli qui a du respect pour la diversité nationale et qui peut aspirer à diriger l’Etat. Personne n’avait presque rien su de ce qui se tramait depuis cette dernière nuit jusqu’à cette matinée où, presque à la hollywoodienne, les Nigériens, après que dans la discrétion et le savoirfaire des nôtres, la Garde Présidentielle, parvint, sans trop de dégâts à mettre fn au projet funeste de ceux qui avaient cru qu’ils étaient plus intelligents que tout, pour passer pardessus les têtes du CNSP pour reprendre celui qu’ils appellent « l’otage » du nouveau régime.

Suivant les renseignements, les militaires nigériens ont suivi l’opération de main de maître, et ont attendu le moment opportun pour agir, traquant dans leur tanière, à la périphérie de la ville, dans le quartier Tchangarey devenu le QG de mercenaires qui venaient, avec la complicité de Nigériens, pour exfiltrer le président déchu du Niger afin de le convoyer, par des hélicoptères français sans doute, vers le Nigéria où il devra retrouver ses amis en fuite, rentrés en rébellion contre la République depuis des semaines, loin du pays où ils animent la résistance pour espérer revenir diriger, on ne sait quel peuple. Ils avaient plus le soutien de la France que la CEDEAO devenue hésitante depuis qu’elle a compris que dans cette affaire, au lieu du Niger et du CNSP, c’est elle qui est la plus grande perdante. Mais la France de Macron ne lâche pas prise : elle mord avec ses crocs terribles de carnassier l’os qu’elle croit tenir dans sa gueule pour ne jamais le lâcher. Elle connait peu le Nigérien.

Scénario au polar…

Jouant avec la complicité de militaires certainement corrompus pour liber le « gibier » recherché, ou si l’on veut, « l’otage », les nouveaux Rambo de paille, devraient trouver le moyen de faire sortir Bazoum de son lieu de détention, laissant , femme et enfant, mais prenant le risque de partir en aventure, et en même temps, si les choses devraient tourner mal, de périr dans une opération quand même périlleuse dans laquelle, en kamikaze, il ne voudrait pas partir avec sa famille laissée derrière lui, cherchant, lui, sa peau quand on sait les nombreuses preuves des accusations avec lesquelles le CNSP voudrait l’accabler. C’est triste.

Dans un premier temps, il s’agit de partir de là, par les complicités de militaires, pour, dans un premier temps, livrer la « marchandise » à des hommes qui attendent dans un véhicule banalisé ainsi que décrit par un communiqué du CNSP, juste aux abords surveillés de la présidence, espérant profiter des discrétions de la nuit pour jouer, inaperçus, dans une telle opération délicate et osée qui inspirera sans doute les auteurs de polar. De ce point, si l’opération devrait se passer telle qu’on la dessinait, « l’otage » devrait être conduit dans un quartier périphérique, convoyé à Tchangarey, où l’attendait le commando qui devrait le prendre en charge pour l’amener, vers deux hélicoptères « d’une puissance étrangère » – suivez mon regard – qui attendaient le passager ; l’un pour le prendre, et l’autre, on l’imagine, pour surveiller et sécuriser l’opération jusqu’à l’embarquement de « l’otage » de luxe, pourtant déjà raflé et ramené en cage.

Désastre pour les comploteurs… Malheureusement, les choses ne se passèrent pas comme ils l’auraient souhaité. L’opération, tragiquement, avait foiré car le CNSP, dans son sang-froid légendaire, réussit à déjouer la manoeuvre, arrêtant sur le coup, les militaires qui se faisaient complices dans le jeu ou parce que fidèles à l’ancien système, où répondant de l’injonction des ténors du régime rentrés en exil ou encore cédant au bruit perturbateur du fric craquant que des gens qui en gardent beaucoup encore dans leurs maisons peuvent leur avoir miroité. C’est donc la fin de course pour les complices des déstabilisateurs du Niger. Ils répondront et ils savent que leur sort est désormais scellé.

Comme dans les Westerns…

Après avoir déjoué la tentative d’évasion que des amateurs mettaient en oeuvre, après l’arrestation des militaires complices, le CNSP, avec professionnalisme et intelligence, se dirigea vers le centre de récupération de l’ « otage » où, bouclant le quartier, la Garde Présidentielle, méthodiquement, prenait d’assaut le bâtiment qui abritait les mercenaires venus, peut aussi croire au nom de la CEDEAO, pour faire rentrer « l’ami » au Nigéria, près de Bola Tinubu pour faire croire que la CEDEAO réussissait à mener son action militaire qu’on voulait spectaculaire et sensationnelle pour libérer le président-philosophe-prisonnier. L’armée gardait des positions dans le quartier, avec ici des chars blindés, là des véhicules militaires lourdement armés. Sans bavure, en grands soldats expérimentés, imbus du savoir-faire militaire, il réussirent à démanteler l’équipe qui venait se cacher pour espérer porter une victoire à la CEDEAO, à Alassane Dramane Ouattara, à Patrice Talon, à Tinibu, à Emmanuel Macron, à Colonna qui attendaient, anxieux la nuit, la fin de l’opération pour jubiler le matin et peut-être passer à une autre étape de leur « guerre contre le Niger et contre le CNSP ». Dieu ne dort pas, comme dirait l’autre…

Mais ce fut le camouflet, la douche froide pour les ennemis. Leurs médias réveillés avec la bonne nouvelle, mais triste pour eux, n’en parlent que de bouche moite, épiloguant sur une tentative d’évasion de Bazoum ayant échoué sans trop parler des commanditaires.

Les perdants…

Le perdant, c’est d’abord Bazoum lui-même qui s’est engagé dans une telle aventure où il risquait sa vie. En plus de cela, ce choix a fini par convaincre les Nigériens de son entêtement dans une position où il ne pouvait plus rien gagner sinon que de sortir plus sagement, en acceptant comme d’autres avant lui et ailleurs, son sort pour laisser le Niger poursuivre tranquillement sa marche résolue, désormais irréversible, vers son indépendance totale. Son image est donc dans la boue : les Nigériens ne peuvent que davantage le détester lorsqu’il continue à imposer tant d’épreuves au pays, par égoïsme. Il a fini par compliquer son sort. Cela arrive aux gens inconséquents. Les militaires complices sont des traitres de la nation et de son armée. Ils ont tout perdu dans cette grande marche du peuple vers la dignité qu’ils avaient tenté de contrarier. Déjà, une vie a changé pour eux. Ils vivent les remords terrifiants de la trahison et de l’isolement.

Quoi qu’on ne l’ait pas dit, la CEDEAO et la France, ensuite, sont les autres perdants de cette aventure. En affrétant sa logistique pour soutenir l’action des minables, la France a pris le risque de perdre davantage la face au Niger et sans doute en Afrique aussi. Les Nigériens ne sont pas de petits soldats. Ils savent ce qu’ils font. Tous les pays de la CEDEAO qui peuvent s’être associés et compromis dans cette action, en répondront. Le Niger n’a plus que faire de la CEDEAO, et individuellement, il demandera des comptes aux présidents à la solde de l’impérialisme qui cherchent à le déstabiliser. Le CNSP ne l’acceptera pas. Les Nigériens aussi.

Veille permanente…

Le CNSP et son peuple, restent en état de veille permanente. Sans que ce ne soit une chasse aux sorcières, le CNSP, sans complaisance, doit, pour leur clouer le bec, demander des comptes à tous ceux qui, à un titre ou à un autre, ont à répondre d’une gestion depuis 2011. Ces ténors déchus ne dorment pas comme on dit. Tant qu’ils ne seront pas jetés dans les poubelles de l’Histoire, ils croiront qu’ils peuvent encore détourner le cours des événements. Aussi, le CNSP doit comprendre que, même en s’entredéchirant, les deux camps du PNDS ne jouent pas pour lui. Selon certaines sources, l’ancien président Issoufou, tenu aussi par des rancunes, serait en train de mettre en marche son plan. Déjà, il aurait financé une certaine presse dont certaines qui n’apparaissaient plus devraient revenir dans les kiosques, pour s’en prendre dans un premier temps à Bazoum qui n’aurait pas préservé la cohésion du parti et qui aurait trahi, ce faisant, le PNDS, paraissant avec des titres qui viennent corroborer les fractures désormais béantes et incontestables qui traversent le parti. Et après chercher à instaurer une méfiance entre les membres du CNSP. Plus qu’ailleurs, c’est son voisinage que le CNSP doit surveiller. Les amis de ceux qui sont tombés n’attendent que la moindre erreur. Il ne faut pas qu’ils en aient l’occasion.
Ils ne l’auront pas !

Mairiga 

Alors que le patron de Orano avait peiné à obtenir un rendez-vous avec Bazoum Mohamed, rendez-vous finalement obtenu pour hier après-midi [Ndlr : jeudi 4 mai], Bazoum a préféré prendre l’avion pour Londres pour assister au couronnement de Charles 2 d’Angleterre. Le patron de Orano est finalement reçu par le Premier ministre et non moins représentant en chef de l’autre aile du pouvoir, Ouhoumoudou Mahamadou, avec qui il a signé l’accord Imouraren. Selon une source ministérielle qui a requis l’anonymat, Bazoum Mohamed y était formellement réticent. Il n’était pas notamment d’accord avec les conditions et le mode d’exploitation. Dans cet accord, Orano a donc obtenu ce qui faisait la réticence du Président Bazoum, bien conseillé par des cadres du ministère des Mines. La société française a obtenu, contre toute logique de la partie nigérienne, qu’il exploite Imouraren par lixiviation in situ, c’est à dire, exécuter un forage et injecter de l’acide dans le sol pour faire fondre le minerai et le pomper. Une pratique assassine que le gouvernement nigérien a acceptée, les yeux fermés, au mépris des vies humaines que cela anéantirait pour l’éternité.

Les réticences de Bazoum et des Cadres du Ministère des Mines sont à la fois légitimes et justifiées. Elles sont liées à la certitude que cette méthode va inévitablement polluer la nappe phréatique si vitale pour aujourd’hui mais surtout pour les décennies à venir. Des décennies qui seront celles de la raréfaction de l’eau. La pollution redoutée à juste titre ne sera pas une pollution ordinaire car elle rendra radioactive les eaux fossiles et la nappe phréatique. Et on connaît la nocivité de la pollution par l’uranium.

L’accord conclu, il se pose la question de savoir ce qui a pu motiver le revirement de Bazoum. Qu’est-ce qui explique, se demande notre source gouvernementale, que le Président Bazoum qui a tenu jusqu’au 4 mai, a pu céder face à de gros enjeux pour le Niger ? Si une autre de nos sources au ministère des Mines a rapporté toute sa fureur, il reste que son départ pour Londres, alors que l’avenir du peuple nigérien se jouait à Niamey face à l’hydre français, n’a pas servi le Niger. Au contraire ! En laissant à l’autre tête du pouvoir le soin d’agir à sa guise, Bazoum Mohamed donne l’impression que sa réticence de départ n’était que simulation et ruse.

Comment peut-on, se demande notre source du ministère des Mines, accepter d’empoisonner littéralement les Nigériens d’aujourd’hui et les générations futures en cédant à Orano? Comment une ligne de défense des intérêts du Niger tenue par Bazoum face à Orano a-t-elle subitement cédé ? Nos sources sont formelles : vaincu par Orano, héritier de la Cogema et d’Areva, Bazoum Mohamed, en vérité, a subi d’énormes pressions venues de toutes parts. Des autorités françaises bien sûr qui ont défilé à Niamey durant d’interminables séjours et appelé au quotidien, mais également par les ténors de la Françafrique au Niger. Sans tomber dans le complotisme, l’ancien Président Issoufou Mahamadou aurait-il aidé Orano à faire plier Bazoum Mohamed ? Ancien employé d’Areva, Issoufou Mahamadou fut celui qui a permis à Orano, mutant sémantique d’Areva, de garder en «jachère» la mine d’Imouraren alors que le Niger aurait pu retirer le permis octroyé et l’attribuer à une entreprise. On sait aussi que, empêtré aujourd’hui dans l’uranium Gate, Issoufou Mahamadou est l’artisan de la modification de la loi minière adoptée sous Mamadou de Tanja et dont se plaignait Areva/ Orano qui la trouvait contraignante et attentatoire à ses intérêts.

Déjà, après la fermeture de la mine Cominak, Orano a légué au Niger une montagne de 20 000 tonnes de déchets radioactifs, à l’air libre, seulement couvertes d’une mince couche de latérite (matériau pulvérulent par excellence) que le vent saharien disperse aux quatre coins sans compter la contamination des eaux souterraines. Les Nigériens sont en face d’un autre scandale lié à l’exploitation de l’uranium par la France. Une exploitation qui a considérablement enrichi la France et appauvri le Niger, grugé sur toute la ligne. Mais au sein de l’opinion nationale nigérienne, les avis sont partagés quant au responsable de la réédition, en 2023, de cette arnaque. Faut-il encore continuer à indexer la France, détentrice d’Orano/ Areva, sous une république dirigée par une classe politique qui se targuait d’être l’incarnation du savoir ? Ou faut-il plutôt accuser les autorités actuelles du Niger qui sont parfaitement édifiées sur les conséquences désastreuses de la technique d’exploitation par lixiviation in situ ? Un ingénieur des mines a laissé tomber ce soupir: « avec l’uranium du Niger, la France a l’électricité, les business des centrales nucléaires et le Niger a la pollution à la radioactivité ». Déjà, après la fermeture de la mine Cominak, Orano a légué au Niger une montagne de 20 mille tonnes de déchets radioactifs, à l’air libre, seulement couvert d’une mince de latérite (matériau pulvérulent par excellence) que le vent saharien disperse aux quatre coins sans compter la contamination des eaux souterraines dont vivent les hommes, les animaux et l’agriculture de la région. Ce scandale écologique aux conséquences sanitaires à moyen et long termes incalculables n’a pas suffisamment soulevé l’indignation des Nigériens pour contraindre Orano à assumer ses responsabilités de pollueur-payeur. Autrement, Orano fera au Niger ce qu’il a fait en Centrafrique et au Gabon: empoisonner impunément les Nigériens après avoir retiré tous les bénéfices économiques et politiques de l’exploitation de l’uranium.

Mais si pour la mine de Cominak, il suffit d’assurer «un service après-vente» pour la restauration écologique et contenir les risques sanitaires, pour Imouraren il n’y a guère d’alternative crédible avec la technique acceptée par le gouvernement. Il fallait s’imposer la prévention desdits risques. Cela aurait dû dissuader Bazoum et son gouvernement d’accepter qu’Orano exploite la mine par lixiviation in situ .Les autorités nigériennes auraient dû s’en tenir au permis délivré à Orano qui était un permis d’exploitation à ciel ouvert plus pourvoyeuse d’emplois et présentant moins de risque de pollution des eaux de la nappe phréatique. Sans doute le Gouvernement Ouhoumoudou, déjà très enclin à ne pas communiquer sur certaines délibérations du conseil des ministres, modifiera en catimini, dans les prochains jours le permis d’Imouraren afin que Orano s’adonne à la pollution des rares eaux du Niger. Orano est en pays conquis au Niger dans lequel l’élite politicoadministrative actuelle est totalement acquise. Cette élite politico-administrative se félicite sans doute de ce qui est une capitulation face aux intérêts du Niger et de son peuple. On aura même droit à l’expression de gratitude du gouvernement pour la promesse d’Orano d’investir un total d’une vingtaine de milliards sur les années d’exploitation d’Imouraren. Une broutille pour le Niger exploité par la France, et quelques miettes inavouables sans doute pour l’élite politico-administrative.

Laboukoye

Le Niger du régime de la renaissance Acte III fait sans partie du peloton de tête des Etats les plus répressifs dans le monde, selon un classement dressé par Amnesty International, en dépit de la nature démocratique de son système politique. Ce triste record est l’héritage funeste des deux (2) quinquennats d’Issoufou Mahamadou, cet imposteur politique qui avait su déguiser sa véritable nature de dictateur consommé derrière des oripeaux démocratiques pour conquérir le pouvoir suprême afin de réaliser tous ses fantasmes primaires. En effet, sous des dehors trompeurs, se dissimulait, en réalité, un autocrate redoutable, un assoiffé de pouvoir, prêt à tout pour conquérir le pouvoir et le conserver par tous les moyens, la fin justifiant sans doute les moyens pour lui. Dans cette quête du commandement suprême, l’homme était sans pitié, cynique et d’un sadisme dont le Marquis se serait rendu jaloux s’il avait connu Issoufou Mahamadou. Adepte de la ruse en politique, plutôt que de l’art de la conviction, ce démago aux petits souliers (en témoigne son fameux slogan politique, ’la force des arguments et non l’argument de la force’’) n’hésitait pas à marcher sur le dernier des cadavres nigériens pour maintenir et solidifier son trône. En dix (10) ans de règne, les uns et les autres ont pu découvrir le vrai Issoufou Mahamadou, sans fards, sans masque, dans toutes ses contrariétés, loin, très loin de l’image d’homme doux, affable, bienveillant qu’il ne cessait de donner de lui pendant la longue traversée du désert qu’avait connue sa carrière politique. Il avait trompé la presse en signant la fameuse ‘’Table de la montagne’’ par laquelle il disait renoncer à poursuivre un journaliste en justice, et pourtant, son régime fut le plus grand prédateur de la liberté de la presse de toute l’histoire démocratique du Niger. Sous son régime, plusieurs confrères ont séjourné dans ses goulags pour avoir simplement décrié sa gestion patrimoniale de l’Etat et l’impunité qu’il avait érigée en règle d’or de gouvernance. Il avait réussi à faire taire une télé privée de la place, jugée trop critique à son égard, en la faisant racheter par des membres de son entourage ! Sous son régime, l’octroi du fond d’aide à la presse, une trouvaille formidable de la Cinquième République de Tandja (Paix à son âme !), était devenu, d’abord sélectif (on parlait de ‘’médias amis’’ et ‘’médias ennemis’’), avant d’être définitivement arrêté. Même le rejeton, propulsé Directeur-Adjoint de Cabinet par ‘’papa président’’, y avait mis du sien, en poursuivant et en faisant condamner en justice une journaliste bloggeuse pour diffamation  alors même que ce chef d’accusation ne fait plus l’objet d’une condamnation pénale au Niger, depuis la fameuse loi sur la dépénalisation du délit commis par voie de presse, mais seulement donne lieu à une condamnation civile par le versement de dommages et intérêts, si le journaliste ou l’organe de presse est reconnu coupable par la Justice de ce chef d’accusation. Tout de même, la pauvrette bloggeuse passera quelques mois dans les galères royales d’Issoufou Mahamadou, avant d’être libérée par la Justice, par un non-lieu surprenant !

Il avait également trompé les membres de la Société civile, dont il s’était, auparavant, servi dans sa conquête du pouvoir, en rendant difficile l’exercice démocratique de la liberté de manifester qu’il faisait réprimer sévèrement, soit par les forces de l’ordre déployées en grand nombre avec un impressionnant dispositif pour mater les manifestants, soit par la Justice pour les jeter en prison. On ne compte plus le nombre d’animateurs de cette Société civile embastillés par le régime de la renaissance d’Issoufou Mahamadou, dont le seul crime n’était ni d’avoir tué quelqu’un, ni d’avoir détourné de l’argent public, mais, dont le seul tort, s’il en était un, était d’avoir tout simplement dénoncé les travers du régime mafieux d’Issoufou Mahamadou et de son clan politique ! Ainsi, pour une manifestation contre une loi des finances scélérate, plusieurs membres de ce mouvement citoyen avaient passé des longs séjours dans les geôles du régime, sans aucune forme de procès, avant d’être, finalement, relaxés par la Justice, devant la vacuité des dossiers et les légèretés des charges invoquées lors de leurs arrestations.

Les purges ne se sont pas limitées à ce niveau, elles ont aussi concerné le monde politique qui a eu son lot d’emprisonnements d’opposants politiques, juste pour avoir pointé du doigt les injustices sociales faites aux Nigériens dans leur ensemble. C’est le cas du processus électoral passé, un processus électoral exclusif, irrégulier dans son principe et dans son fonctionnement, émaillé de nombreux incidents qui étaient de nature à en altérer les résultats. Eh bien, pour avoir dénoncé toutes ces insuffisances criardes, un certain nombre de Nigériens ont été arrêtés et écroués par le régime liberticide d’Issoufou Mahamadou ! Aujourd’hui, près de cinq (5) mois après l’installation des nouvelles autorités politiques, ils sont plus de 400 détenus politiques disséminés dans les différentes prisons du pays, souvent dans des conditions d’incarcération déplorables, comme s’il s’agissait de criminels nazis, tenus éloignés de leurs familles qui doivent parcourir de longues distances pour les visiter ou pour leur apporter des ravitaillements.

Le Président Mohamed Bazoum, déjà fort apprécié de nos concitoyens pour la simplicité de l’exercice du pouvoir et pour la volonté affichée de faire régner la justice sociale dans le pays, devrait se pencher sur le cas de ces détenus politiques. Evidemment, on connaît bien le moyen commode de contourner la question en arguant de la fameuse séparation des pouvoirs, et que ce serait à la Justice de les libérer et non au pouvoir exécutif. Cependant, personne n’est dupe à ce sujet, l’indépendance de la magistrature dans nos pays relève plus de la théorie que de la réalité. Pour preuve, récemment, en Côte d’Ivoire, le président Ouattara et Gbagbo ont allumé le calumet de la paix, et dans ce sillage, à la demande de Gbagbo, les partisans du FPI détenus, suite aux violences post-électorales de 2011, ont été libérés. Le Président Bazoum, dans sa volonté de rassembler les Nigériens, pourrait s’inspirer de l’exemple ivoirien pour faire libérer tous ces détenus politiques, surtout qu’ils ne sont pas ‘’ses prisonniers politiques’’. Le rétablissement de la justice sociale passe nécessairement par cet acte noble qui corrigera, on ose l’espérer, une partie des abus de pouvoir commis par son prédécesseur.

A lui, maintenant, président Bazoum, de bien saisir cette belle occasion pour convaincre les derniers sceptiques de nos concitoyens sur sa capacité et sur sa détermination à rassembler les Nigériens au-delà de leur appartenance politique ou autres !
Sanda

 

Pour qui connaissait l’opposant Bazoum Mohamed, le philosophe ou l’enseignant, il y avait dans son langage souvent des écarts de langage, des mots un peu déplacés qui semait de la polémique. Ceci s’est davantage matérialisé lors des toutes dernières joutes électorales au cours desquelles certains mots qu’il a lâchés malencontreusement avaient failli entacher sa campagne d’irrégularités. Et, le plus souvent, c’étaient ces mots déplacés que les autres saisissaient pour lui tirer dessus. Cette maladresse restait la principale énigme pour les nigériens quand le nouveau président avait été investi. L’on craignait qu’il ne parle mal ; l’on disait même qu’il embraserait le pays un jour avec ses mots qui ressemblaient souvent à de la provocation ou même des insultes.

Pour le moment, rien n’est encore signalé dans ce sens. Malgré plusieurs sorties en direction du peuple, jamais on n’a relevé un mot mal placé qui ressemble à ce que certaines bouches maldisantes avaient annoncé. Est-ce à dire que le président Mohamed Bazoum a lui-même pris la mesure de cette remarque ? A-t-il autour de lui une communication assez nourrie qui lui prodigue les conseils essentiels dans ce sens ? Peut-être question de sagesse aussi ?

L’un dans l’autre, il faut juste rappeler le contexte dans lequel les mots ou paroles déplacées avaient été prononcées. Dans la plupart des cas, c’étaient des situations de guéguerres pour les joutes électorales. C’étaient des moments où les uns et les autres se rentraient dedans, chacun cherchant à discréditer l’autre à son profit. Il faudrait profiter de toute faille laissée par son adversaire pour lui faire mal. C’était dans ce contexte qu’on a enregistré plusieurs mots et réflexions qui ont été brandies comme des bombes lâchées contre certaines couches sociales ou certains groupes de personnes. Rappelez-vous des paroles qui ont été utilisées comme des attaques contre l’unité et la cohésion nationale. Ces paroles ont été savamment exploitées par les militants des autres bords politiques. Et cela a contribué à dresser certaines populations de certaines régions pour se dresser sur son chemin. On a enregistré ces réactions notamment à Tillabéry, à Dosso et à Diffa.

Ceci dit, le calme et la tranquillité qui caractérisent aujourd’hui les sorties du président Bazoum Mohamed sont des éléments carrément à l’opposé de ce que l’on a pensé. L’enseignement a tiré de tout ceci reste que le plus souvent, il faut se méfier des à priori et des idées préconçues.

Surtout que l’homme est de nature fluctuant, pouvant manifester des tempéraments en fonction des circonstances. L’homme peut changer à tout moment.

L’autre enseignement reste dans la force des mots. En effet, pour l’homme public, notamment le politicien qui s’adresse au peuple, il est important qu’il modère son langage et qu’il utilise des mots justes, rassembleurs. Une simple phrase ou un mot mal placé peut provoquer des catastrophes. Dans ce sens, il faut, encourageons le président de la République à tenir compte de cet aspect. Qu’il n’oublie pas que les écarts de langage sont les toutes premières choses que les nigériens lui ont reprochées. Qu’ils sachent aussi que beaucoup l’attendent sur ce terrain. Il doit rester vigilant partout où il est amené à prendre la parole. Quel que soit le degré de l’émotion à laquelle il fait face, il doit se retenir et se dire qu’il s’adresse au peuple, au monde entier. Ses paroles circulent comme l’air et elles vont loin.

A la communication du chef de l’Etat et à son proche entourage, la bataille doit rester permanente. Il faut davantage redoubler de vigilance pour que des dérapages n’arrivent pas dans ce sens. Un seul mot peut porter à mal tout cet enthousiasme qui a saisi les nigériens vers leur nouveau président.

"Tous les moyens seront donnés aux FDS pour assurer convenablement cette mission et je ne veux plus aucune faille dans la conduite des opérations."

Au cours de la conférence de presse qu’il a animée à la résidence des hôtes à Diffa, à la suite des trois jours de sa visite dans la région de Diffa, notamment Baroua où se trouvent des déplacés internes et des réfugiés venus du Nigeria voisin, le Président Bazoum Mohamed a développé deux points essentiels, à savoir la rencontre avec les officiers, sous-officiers et hommes de rang pour faire le point sur la situation sécuritaire. Sur ce point précis, il a reconnu quelques progrès récemment dans la prise en compte de la sécurité avec quelques succès enregistrés par les FDS dans le combat qu’elles mènent contre l’ennemi. Tout en reconnaissant avec franchise un certain relâchement de la vigilance ces dernières semaines où Boko haram s’est approché de plusieurs localités dont Maine Soroa où il a entrepris des attaques. Sans compter d’autres localités où on sent leur présence encore. Là, le Président Bazoum a donné des instructions fermes afin que cette situation change dans les plus brefs délais et a assuré avoir discuter de manière honnête avec les chefs militaires opérationnels pour prendre toutes les mesures nécessaires et sécuriser lesdites localités. Il a promis que tous les moyens seront donnés aux FDS pour assurer convenablement cette mission et ne veut plus aucune faille dans la conduite des opérations.

L’Etat va prendre et assumer toutes ses responsabilités pour le retour de ces déplacés internes qui ont quitté leur domicile pour certains depuis près de 6 ans 7ans. Concernant le second point abordé, c’est la question des déplacés internes et des réfugiés qui sont au nombre de 300 000 environ. Il a échangé avec le gouverneur de Borno pour le retour des réfugiés dans leur pays dans un bref délai. Ces réfugiés nigérians sont au nombre de 30 000. Et pour les déplacés internes qui sont au total 270 000 à 280 000, en relation avec les autorités régionales de Diffa, ils vont tous regagner leurs villages.

D’ores et déjà, quelques-uns l’ont fait au cours de sa visite, notamment ceux de Baroua et Kabalewa. L’Etat a-t-il soutenu, va prendre et assumer toutes ses responsabilités pour le retour de ces déplacés internes qui ont quitté leur domicile pour certains depuis près de 6 ans 7ans. Il a insisté sur cet aspect que c’est d’abord une responsabilité de l’Etat de prendre toutes les dispositions utiles et nécessaires pour le retour progressif de ces déplacés internes et non les partenaires et bailleurs de fonds qui viendront en appui s’ils le désirent. Mais ça sera à l’Etat, sur fonds propres, d’assurer toutes les mesures pour le retour et l’installation de ces déplacés. Il a assuré là aussi que les FDS vont assurer au quotidien la sécurité de ces populations par tous les moyens afin de ne plus revivre une telle situation. Tous les moyens seront déployés pour assurer cette tâche combien importante pour la quiétude des populations de la région de Diffa qui doivent reprendre leurs activités économiques. Enfin, au cours des échanges avec la presse qui l’a accompagné dans ce déplacement, il a réitéré son appel aux partenaires suite à la rencontre du 25 juin 2021, afin qu’ils viennent aider les populations, mais uniquement lorsque l’Etat aura accompli sa mission pour le retour définitif et complet des populations dans leurs villages. Il a beaucoup insisté sur le fait que c’est la mission de l’Etat et il le fera avec ses propres moyens. Autre chose, le Président Bazoum a souligné qu’après le retour de ces déplacés internes, l’administration va reprendre sa place dans toutes ses localités avec le retour des services sociaux et là aussi par tous les moyens pour accompagner les populations.

Yaou