D’après le président du CSC, la délibération sus mentionnée permet aux partis politiques d’accéder gratuitement aux médias publics pour la couverture de leurs activités comme les congrès ou toutes autres instances en tenant lieu, les meetings, mes déclarations, les conférences et points de presse. La même délibération précise le temps de diffusion (radio et télé) et l’espace pour la presse écrite. Ce temps va de 2 à minutes, et l’espace va d’un quart à un demi-page, selon l’activité. Toutefois, certaines activités sont payantes et la délibération, en son article 5 fixe les modalités.
Les responsables de médias publics présents à la rencontre, ont apporté des réponses aux questions les concernant, mais aussi les difficultés auxquels ces médias font face. Dans tous les cas, les responsables des médias publics ont clairement expliqué qu’ils n’ont jamais refusé de couvrir ou de diffuser une activité d’un parti politique lors que le CSC l’autorise. Au contraire, cette rencontre a permis aux représentants des partis politiques d’être mieux édifiés sur les procédures à suivre pour avoir des couvertures gratuites de leurs activités par le médias publics, chose que beaucoup d’ignoraient.
« Pour moi, ces échanges ont été constructifs. Tout le monde est sorti satisfait. Les échanges ont courtois au point où on ne sait même pas qui est de l’opposition, de la majorité ou non affiliés. Nous, en tant qu’instance de régulation des médias, notre rôle dans ce cas précis, c’est d’amener vraiment les partis politiques à mieux nous connaitre, parce que certains ont souvent des préjugés sur le CSC à tort ou à raison. Nous avons des textes et l’avantage de notre instance de régulation au Niger, est qu’elle émane de la constitution. Et cette constitution a été élaborée avec l’accord de tous les partis politiques du Niger », a conclu Dr Sani Kabir.
Moumouni Idrissa Abdoul Aziz
10 décembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/