Pour rappel, la France, parrain de cette force régionale, s'est engagée à contribuer au financement de celle-ci à hauteur de 8 millions d'euros sous forme de matériel militaire. Chacun des cinq pays de l'organisation s'est engagé à verser 10 millions d'euros, soit un total de 50 millions d'euros. Pour sa part, l'Union Européenne (UE) a décidé de mettre sur la table 50 millions d'euros. Ainsi, avec ces engagements, on table sur 108 millions d'euros, un montant nettement inférieur aux 450 millions d'euros nécessaires à la réalisation de l'opération.
On comprend dès lors l'intérêt du Niger pour la question de la mobilisation des ressources indispensables pour permettre à la force du G5 Sahel d'éradiquer la gangrène du terrorisme dans la bande sahélienne Voilà pourquoi le Niger, l'un des rares pays qui se bat valablement sur tous les fronts pour défendre ses frontières, tente inlassablement de convaincre, par la voix du Président Issoufou Mahamadou, la communauté internationale à consentir plus d'efforts pour soutenir l'opérationnalisation de cette force du G5 du Sahel
Aujourd'hui, le Niger, tout comme le reste des Etats du G Sahel a besoin des ressources additionnelles pour combattre efficacement le terrorisme. Voilà pourquoi, nous apprend RFI, les pays du G5 du Sahel demandent d'une seule voix «des ressources financières prévisibles et durables». Selon toujours la même source, les débats d'hier lors de la Réunion de haut niveau consacrée au financement de la force conjointe ont également porté sur l'articulation entre la force du G5 et les forces onusiennes, notamment la Minusma.
Le Président Issoufou et ses homologues ont plaidé pour une nouvelle résolution de l'ONU, sous chapitre 7, pour obtenir le recours à la force sous mandat onusien.prn-2 De même, ils espèrent beaucoup de la France, qui prend la direction du Conseil de sécurité en octobre prochain.
Il importe de souligner qu'en marge des travaux, le Président Issoufou Mahamadou a accordé, lundi, une audience à la Directrice Exécutive de la Commission économique des nations unies pour l'Afrique (CEA), Mme Vera Songwe.

Assane Soumana (onep)
(Source : tamtam.info news)

20 septembre 2017
Source :http://www.lesahel.org/