Après plusieurs mois de silence, les enseignants chercheurs du supérieur, à travers leur syndicat, le SNECS, observent depuis hier mardi 10 octobre, un arrêt de travail de 72 heures qui est reconductible en cas de non satisfaction. Une grève qui fait suite à un préavis de grève de 72 heures datant du 5 octobre 2017 et une rencontre infructueuse avec le ministre de l'Enseignement supérieur. Plusieurs points sont évoqués dans la plateforme revendicative du Syndicat national des enseignants et chercheurs du Supérieur dont, entre autres, le paiement des salaires (les enseignants chercheurs de l'université de Tillabéry ont deux mois d'arriérés de salaire, ceux de Zinder, Tahoua, Maradi et Niamey attendent leurs paies de septembre) et autres droits statutaires dans toutes les universités publiques du pays ou encore l'application des textes organiques des universités de Maradi, Tahoua et Zinder, adoptés en conseil des ministres du 20 juillet 2017. Ainsi, après les étudiants pour exiger le paiement de l'aide sociale et des bourses ainsi que de meilleures conditions d'études, ce sont leurs enseignants qui leur emboitent le pas pour revendiquer le paiement de leurs salaires. Cet arrêt de travail des enseignants n'est pas sans conséquences sur les activités académiques dans les différentes universités publiques du pays.
14 octobre 2017
Source : Le Courrier