Politique

Le Secrétaire général du ministère du Plan, M. Saadou Bakoye a présidé le 21 février 2023 à Niamey, la cérémonie de lancement du projet de développement des centrales solaires et d’amélioration de l’accès à l’électricité –RANA . L’objectif visé à travers ce projet est d’accroitre la production d’électricité de source renouvelable et d’améliorer l’accès durable des populations nigériennes à une énergie moderne. D’un coût total de plus de 98 milliards de FCFA, le projet RANA bénéficie du concours financier de la Banque Africaine de Développement à hauteur d’environ 83% (99,16 MUC/ 80,97 milliards de FCFA), accompagné de l’OFID, du Fonds Vert pour le Climat et de l’USAID/power Africa.

Ce projet consiste à apporter plus de 40MWc de capacité de production d’électricité à base solaire, à développer le réseau électrique en milieu urbain et en zones rurales pour électrifier 186 localités rurales ainsi qu’à construire une grappe de mini-réseaux de 12 autres localités rurales, se traduisant par l’accès à l’électricité de 750.000 personnes. Le projet RANA a trois composantes : l’infrastructure électrique couvrant le développement des centrales solaires et l’amélioration de l’accès à l’électricité ; l’appui institutionnel comprenant l’étude de faisabilité et l’appui au secteur, le développement du capital humain et le renforcement de la résilience et enfin la gestion du projet dont la conformité, la communication et l’assistance technique à l’UGP.

Lors du lancement, le représentant résidant de la Banque Africaine de Développement, (BAD), Dr. John Andrianarisata a rappelé que l’aboutissement du projet RANA résulte d’une préparation conjointe, rigoureuse et robuste, s’appuyant sur une collaboration hissée à la hauteur des rapports développés et entretenus entre le gouvernement du Niger et la BAD. Il a ajouté que  le projet RANA vient enrichir le portefeuille des opérations de la BAD au Niger, pour contribuer à la réalisation des légitimes ambitions du pays en matière de mise en valeur de son énorme potentiel d’énergie solaire et d’accès à l’électricité des ménages et des usagers socio-productifs. Il constitue une concrétisation de l’engagement de la banque à soutenir le Plan de Développement économique et social (PDES 2022-2026), dont l’objectif est d’atteindre en 2026, une proportion d’au moins 15% de solaire dans le mix énergétique et plus du tiers de Nigériens ayant accès à l’électricité.

Le représentant résidant de la BAD, a en outre précisé que le projet RANA va permettre le développement du capital humain et le renforcement de la résilience à travers l’installation de plateformes multifonctionnelles solaires dans 30 localités rurales isolées en guise de pré-électrification avec l’accès à l’eau potable d’au moins 30.000 personnes, le raccordement à l’électrification de services sociaux de base dans les localités nouvellement électrifiées où 25 centres de santé seront aussi dotés de matériels sanitaires et la formation de 50 jeunes diplômés pour améliorer leur employabilité, la réalisation d’études visant de futures opérations en faveur de l’essor du secteur de l’énergie dont la construction d’une centrale solaire PV de 60 MWc avec stockage à Tahoua, l’hybridation au solaire de la centrale thermique SONICHAR et de 30 mini-réseaux diesel existant de la Nigelec, l’électrification rurale de 625 localités par réseau et la construction de 47 mini-réseaux solaires (hors réseaux), et le renforcement des capacités opérationnelles institutionnelles (Ministères et autres structures du secteur de l’énergie).

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le Premier Ministre, SE. Ouhoumoudou Mahamadou, a procédé le vendredi 12 novembre 2021 au lancement d’un projet sur la promotion de la cohésion sociale et du dialogue national. Ce projet initié par les Nations Unies a pour but de contribuer au renforcement de la cohésion sociale et la consolidation du dialogue national. La cérémonie s’est déroulée en présence du représentant spécial du SG des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et Sahel, M. Mahamat Saleh Annadif.

Lors du lancement de ce projet, le Premier Ministre a remercié le secrétaire général des Nations Unies pour les efforts indispensables qu’il ne cesse de déployer en faveur du Niger, particulièrement dans les domaines de la sécurité et de l’action humanitaire. «Le Projet que nous allons lancer aujourd’hui, qui s’intitule ‘’Initiative des Nations Unies pour le dialogue’’ est un projet extrêmement important dans le contexte qui est le nôtre, celui de la lutte contre le terrorisme. En effet, le terrorisme tire ses sources de la pauvreté, il n’est pas basé sur l’appartenance sociale, ethnique ou autre. C’est pour ça que l’instauration du dialogue est extrêmement importante au niveau de nos communautés. Si nous arrivons à éviter que la lutte contre le terrorisme ne dégénère dans les conflits communautaires, nous sommes sûrs que nous arriverons à bout du terrorisme. C’est dans ce sens que je voudrais remercier les Nations Unies pour cette initiative», a déclaré SE. Ouhoumoudou Mahamadou.

D’ores et déjà, le Premier Ministre a notifié que la HACP (Haute Autorité à la Consolidation de la Paix) et la CAPEG (cellule d’analyses des politiques publiques et d’évaluation de l’action gouvernementale) qui sont les institutions gouvernementales associées à ce projet, seront mises à la disposition pour le conduire avec professionnalisme et faire en sorte que le Niger puisse être au rendez-vous. «Nous voulons que le jour où nous allons faire le bilan, qu’on dise que le Niger a été l’un des pays modèles. Dans ce sens, je voudrais déjà vous dire que ce projet rencontre des initiatives qui sont en cours. En effet, dans le cadre de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, nous organisons régulièrement des fora pour le dialogue intercommunautaire. Et mieux, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum a déjà lancé l’idée d’un dialogue intercommunautaire qui va regrouper les leaders des régions en conflits. Cette rencontre est prévue pour le 23 novembre ici même à Niamey. C’est dire qu’avant même le lancement de ce projet, nous l’avons déjà démarré. Et ce projet cadre parfaitement avec la vision du Président de la République, celle d’une cohabitation calme, d’une cohésion renforcée et celle d’une lutte multiforme contre le terrorisme, notamment à travers le renforcement de la cohésion sociale», a précisé le Premier Ministre.

Auparavant, le Représentant Spécial des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et Sahel a souligné que le lancement de ce projet est l’occasion de mobiliser toutes les énergies afin de contribuer au renforcement de la cohésion sociale au Niger et dans les autres pays de la région. M. Mahamat Saleh ANNADIF a ensuite ajouté que la cohésion sociale n’est pas simplement un concept théorique, c’est plutôt un effort, chaque jour renouvelé, notamment dans un contexte rendu fragile par l’insécurité créée par des groupes et autres réseaux criminels.

Notons que ce projet est une initiative entrant dans le cadre de la stratégie de prévention des conflits et de consolidation de la paix des Nations Unis sous l’impulsion du département des affaires politiques et de la consolidation de la paix, afin d’accompagner les pays de la sous-région dans leurs efforts de renforcement de la cohésion sociale.

 Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

15 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Les épreuves écrites du Baccalauréat, session 2023 ont débuté hier lundi 19 juin sur toute l’étendue du territoire national. D’après les chiffres annoncés par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, quelque 92.956 candidats, toutes séries et spécialités confondues, parmi lesquels 37.837 filles, soit 40,70% de l’effectif global, sont autorisés à passer les épreuves. Niamey totalise 28.783 candidats et 61 centres.

Ces effectifs de candidats sont en progression de 7,05% par rapport à 2022 et le nombre de centres d’examen est passé quant à lui de 202 en 2022 à 213 en 2023. Dans le message qu’il a livré à la veille du début des épreuves, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PhD Mamoudou Djibo a rendu hommage a rendu un hommage mérité à tous les  acteurs de l’école nigérienne pour le bon déroulement de l’année scolaire ayant abouti à l’organisation de ces examens. Il a également souligné que cette session du Bac se déroule dans la tranche définie par la directive de l’UEMOA portant instauration d’une période unique de tenue du baccalauréat dans les Etats membres de l’Union.

Le ministre de l’Enseignement supérieur a par ailleurs assuré que toutes les dispositions ont été prises par les autorités pour un bon déroulement de cet examen. «Le Président de la République Mohamed BAZOUM et le Chef du Gouvernement Ouhoumoudou MAHAMADOU, sont fermement attachés à l’organisation d’examens propres dans notre pays», a-t-il précisé. C’est ce qui justifie d’ailleurs la pleine implication de la Haute Autorité de lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) dans l’organisation et la supervision des examens.

Siradji Sanda (ONEP)

 Source : http://lesahel.org/

 

Le Burkina Faso, la République du Mali, et la République du Niger ont officiellement établi une coopération stratégique en signant la Charte instituant l'Alliance des États du Sahel (AES) le 1er septembre 2023 à Bamako. Cette initiative vise à sécuriser, promouvoir l'indépendance économique et préserver l'intégrité de l'espace du Liptako-Gourma. Suite à cette décision, les Ministres chargés de l'Économie et des Finances des trois pays ont tenu une réunion ministérielle sur le développement économique dans la région du Liptako-Gourma.

La réunion ministérielle a souligné la nécessité d'une coopération renforcée malgré les défis économiques et sécuritaires. Les Ministres ont condamné fermement les attaques terroristes dans la région et ont exprimé leur solidarité pour travailler ensemble au bien-être des populations. Des experts ont préparé le terrain en discutant des thèmes tels que les échanges commerciaux, la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique, la transformation industrielle, le financement, l'intégration économique, l'arsenal réglementaire et les réformes nécessaires.

Nigerdiaspora

Lire ci-dessous l'intégralité du communiqué final

 

C’est à partir de N’Gonga dans le département de Boboye, région de Dosso que le ministre du Commerce M. Alkache Alhada a officiellement procédé, le samedi 8 avril dernier, au lancement sur toute l’étendue du territoire national de l’opération de vente de céréales à prix modéré au titre de l’année 2023. Pour la présente opération qui s’étalera jusqu’au mois de septembre, environ 200.000 ménages soit 1.400.000 personnes par mois seront touchées. Pour atteindre cette cible de l’année 2023, le gouvernement a décidé de reconstituer la Réserve Alimentaire Stratégique à hauteur de 80.000 tonnes. La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du gouverneur de la région de Dosso M. Albachir Aboubacar, des autorités administratives et coutumières, du directeur général de l’OPVN, des responsables du Ministère du Commerce et de nombreux invités de marque.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le ministre du Commerce a rappelé que les autorités de la 7ème République se sont engagées il y a fort longtemps à faire en sorte que sécheresse ne soit plus synonyme de famine. Le gouvernement a-t-il dit s’est engagé à capitaliser les progrès de l’I3N et faire une offense dynamique dans le développement des chaines de valeur à travers les pôles agro-industriels. Le lancement de la vente à prix modéré de cette année coïncide avec le mois de Ramadan, une période sacrée au cours de laquelle Dieu a recommandé aux jeûneurs le partage pour aider leurs prochains à mieux accomplir les rites de ce mois.

L’objectif de ces ventes hautement appréciées par les populations a notifié M. Alkache Alhada est de rendre les céréales accessibles et à des coûts raisonnables. Comme par le passé a-t-il souligné, les céréales seront placées dans les chefs-lieux des communes ciblées. Les stocks seront acheminés par la suite au niveau des centres secondaires de vente sous la responsabilité des préfets. Les ventes se feront à l’unité de mesure locale et s’étaleront dans le temps afin de favoriser une régulation des prix sur les marchés et de permettre à un plus grand nombre de personnes d’y accéder. Le prix de vente est établi à 13.000 francs CFA le sac de céréales de 100 kg soit un prix au kilogramme de 130 francs CFA et à l’unité de mesure locale (TIA) à 325 francs CFA.

Le ministre du Commerce a exhorté toutes les parties prenantes à s’activer et à faire preuve de bonne gestion en particulier les membres des comités sous-régionaux sous l’égide des préfets pour que l’édition de vente à prix modéré 2023 enregistre un succès éclatant. M. Alkache Alhada a en outre demandé à l’OPVN de prendre dès à présent toutes les dispositions idoines pour que les céréales soient placées au niveau de tous les chefs lieux de commune avant le démarrage de chaque phase. Le ministre du Commerce s’est dit convaincu que les règles ainsi édictées dans l’unique but de permettre à ces opérations d’atteindre pleinement leur objectif seront scrupuleusement respectées par tous. Il a adressé, au nom du Président de la République, du gouvernement et du peuple du Niger, ses sincères remerciements et sa profonde gratitude à l’ensemble des donateurs regroupés au sein du Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires pour leur appui constant pour faire face à l’insécurité alimentaire dans notre pays.

Pour sa part, le gouverneur de la région de Dosso M. Albachir Aboubacar a présenté la situation de la campagne agricole dans la région qui enregistre 510 villages déficitaires à plus de 50% avec une population de 805.409 personnes sur un total de 1871 villages de la région. Le gouverneur de Dosso a rappelé qu’en 2022, la région avait bénéficié de 15.240 tonnes réparties sur 7 phases et 239 tonnes de sucre. Cette importante quantité de vivres a indiqué M. Albachir Aboubacar a permis pendant la période de mars à septembre de soulager la souffrance des populations les plus démunies et de stabiliser les prix des céréales sur les marchés. Le gouverneur de Dosso a rassuré le ministre qu’il veillera fermement à l’exécution et le recouvrement de cette opération.

Le maire de la commune rurale de N’Gonga et le préfet du département de Boboye se sont réjouis du choix de leur localité pour abriter le lancement de cette opération. Ils remercient par la même occasion le Président de la République et le Premier ministre pour les efforts qu’ils ne cessent de consentir à l’endroit de leur population.

Le ministre du Commerce a ensuite donné officiellement le coup d’envoie en vendant quelques mesures de vivres aux populations de N’Gonga marquant ainsi le démarrage effectif de cette opération de vente de vivres à prix modéré qui se poursuivra sur toute l’étendue du territoire national.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

Source : http://www.lesahel.org

 

La Secrétaire générale de l’Institut national de la statistique (INS) Mme Omar Haoua a procédé vendredi 17 septembre 2021, au lancement officiel de la dissémination des résultats de l’enquête socio-économique de base du Programme d’appui à la gouvernance démocratique (PAGOD) dans dix communes minières et pétrolières du Niger à savoir : Agadez, Arlit, Diffa, Gothéye, Malbaza, N’gourti; Olléléwa, Tanout, Tchirozérine et Tillabéri. Cette cérémonie s’inscrit dans une démarche participative qui permettra de disséminer progressivement ces résultats auprès des populations bénéficiaires. Ladite cérémonie s’est déroulée en présence de la coordonnatrice par intérim du programme PAGOD Mme Mariame Yacine et de plusieurs invités.

Ces résultats sont issus des données collectées auprès des ménages, au niveau des communautés villageoises et au niveau des communes. Ils ressortent la répartition en pourcentage (%) par commune des ménages enquêtés selon : l’âge , le sexe du chef de ménage, le niveau d’instruction ; l’utilisation des services de la justice, l’accès aux services de la gendarmerie et de la police, le jugement sur la situation sécuritaire dans la localité, l’accessibilité des ménages aux technologies de l’information et de la communication, leur opinion sur l’inscription à l’école des filles et des garçons, le niveau d’activisme des femmes et des jeunes dans la commune etc.

A l’ouverture de la cérémonie, la Secrétaire générale de l’INS a annoncé qu’outre ce lancement, des conférences publiques seront organisées au niveau des régions et communes concernées. Et cela pour présenter les résultats aux principaux acteurs que sont les conseils régionaux et les conseils communaux afin qu’ils s’en approprient pour un meilleur suivi et évaluation des actions qui seront menées dans le cadre du PAGOD. A ce niveau, elle a rappelé que l’objectif global du PAGOD, ce programme lancé en 2019, est de contribuer au renforcement du processus démocratique au Niger pour consolider la paix et la stabilité, contribuant ainsi à la promotion de la bonne gouvernance inclusive de tous les acteurs politique en harmonie avec les priorités nationales et les stratégies de coopération pour le développement et l’émergence du Niger.

Mme Omar Haoua a rappelé que dans le cadre du processus de décentralisation dans lequel le Niger s’est véritablement engagé depuis juillet 2000, les conseils régionaux et communaux ont pour missions, la conception, la programmation et la mise en œuvre des actions de développement économique, éducatif, social et culturel d’intérêt communal et régional. Ainsi, l’objectif général de cette enquête du PAGOD était de collecter des donnée socio-économiques afin de disposer, au niveau local et régional, d’un outil de planification, de redevabilité; de transparence et de contrôle citoyen, permettant ainsi aux élus locaux, aux citoyens, aux autorités, aux organisations de la société civile (OSC), aux partenaires techniques et financières, d’être éclairés sur le niveau des indicateurs de base qui en sont issus et d’agir en connaissance de cause. Elle a de ce fait exhorté l’assistance à suivre avec attention les résultats qui seront présentés. Ces résultats qui, a-t-elle souligné, illustrent à travers une centaine de tableaux statistiques et des graphiques touchant plusieurs secteurs contribuant à l’atteinte des objectifs de développement.

Pour sa part, la coordonnatrice Pi du PAGOD a, de prime abord fait un bref rappel de l’objectif global du PAGOD avant d’affirmer qu’il s’agit à travers cette cérémonie de mettre à la disposition des autorités , des partenaires techniques et financiers , des élus, des organisations de la société civile et des populations, les importantes informations compilées dans ce rapport en vue de servir pour la planification des actions de développement, le plaidoyer et le contrôle citoyen de l’action publique tant au niveau régional que local. Pour Mme Mariame Yacine, ce rapport constitue un outil de référence pour tous les acteurs de développement en général et particulièrement les élus locaux en vue d’un épanouissement harmonieux des communes. «Il sert ainsi d’outil de plaidoyer, de planification et de redevabilité et permet également aux populations de contribuer à jouer pleinement leur rôle de contrôle citoyen de l’action publique» a déclaré Mme Mariame Yacine.

Elle a, à cet effet, lancé un appel à tous les acteurs, notamment les parlementaires, les partenaires techniques et financiers et les organisations de la société civile de s’approprier ce rapport et d’en faire un véritable outil de plaidoyer en vue d’appuyer de manière conséquente le développement de ces communes. Elle a exhorté les élus locaux à se servir de ces données fiables et fraichement recueillies pour réactualiser leurs plans de développement communaux (PDC). Mme Mariame Yacine a enfin,annoncé qu’en plus des conférences publiques qui seront conduites, un débat radiodiffusé sera organisé à Niamey à la fin de la tournée des conférences publiques et sera rediffusé au niveau local par les radios communautaires.

Après la cérémonie officielle de lancement, s’en est suivie la remise du rapport au représentant du ministre de l’intérieur.

Rahila Tagou(onep)

20 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga a procédé, le 29 juillet dernier à Agadez , au lancement de la campagne nationale de vulgarisation du Guide du citoyen en présence des autorités administratives et coutumières de la région, des représentants des organisations de la société civile, des groupements des femmes et jeunes et de plusieurs autres invités.

Dans son intervention, le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga a indiqué que l’avènement du Guide citoyen permettra à plusieurs de nos concitoyens d’apprendre, de réapprendre ou encore de consolider les données fondamentales en ce qui concerne notre pays.

Aussi, l’appropriation du guide par les citoyens pourrait forger un nouveau sentiment, moins politique et moins partisan et une mentalité nouvelle pour la nation. Cela permettra en outre de faciliter l’accès, par les citoyens aux différents services publics et un rapprochement entre le citoyen et l’administration.

Cette action s’inscrit dans une dynamique claire qui se nourrit du constat que de nos jours, l’administration publique se développe et se modernise de plus en plus à une vitesse et suivant des techniques nouvelles que même ceux qui l’animent ont du mal à contenir et à assimiler, a déclaré Me Ali Sirfi Maiga.

Le document vise à renforcer et à consolider la connaissance des citoyens relativement à la République, à l’Etat, aux services publics de manière à promouvoir et à renforcer l’exercice individuel de la citoyenneté, à améliorer le service public entretenant des rapports sains et loyaux avec les usagers.

La citoyenneté, a indiqué le Médiateur, est avant tout l’art de vivre en symbiose dans un cadre républicain, clair et bien délimité, pratiquant les intérêts forts et définis de la conscience collective et cela implique pour tout citoyen, la connaissance de ce cadre et des mécanismes qui l’animent pour une jouissance pleine et entière de tous les services publics offerts par l’Etat. Le guide citoyen doit être un document de chevet pour tout nigérien, dira Me Ali Sirfi Maiga, puisqu’il décrit, selon des expressions et des illustrations, tout ce qui concerne l’État et la République, mais aussi les procédures  et les mécanismes  d’obtention de certains documents essentiels  pour l’exercice de la citoyenneté.

L’État est alimenté par l’affection que lui vouent les gouvernants et les gouvernés. Sans cette affection il ne saurait vivre ou survivre a dit en substance, Me Ali Sirfi Maiga. «Ce lien affectif est exprimé à travers la citoyenneté, qui est un exercice, qui peut être simple ou complexe, émotionnel ou raisonnable”.

Pour le gouverneur de la région d’Agadez, M. Sadou Soloké , une fois outillé, éclairé et guidé selon des procédures didactiques simplifiés, le citoyen pourra accéder, sans complexe et sans difficulté aux services publics et obtenir les documents ou les informations essentiels à sa profession, à son activité, et sa citoyenneté. C’est pourquoi ce document fait l’objet de vulgarisation dans toutes les régions du Niger, en vue d’amener les organisations de la société civile, les organisations à base communautaire, les collectivités locales à comprendre le guide et à s’engager dans la poursuite de sa vulgarisation au niveau local.

Quant au président de l’Organisation Nigérienne pour le Développement à la base du Potentiel Humain (ONDPH-Niger), Elhadj Idé Djermakoye, il a remercié le cabinet du Médiateur de la République, l’USAID et Counterpart pour leur contribution à l’élaboration de ce guide. Le « Guide du citoyen » vise, à promouvoir la gouvernance participative, renforcer la culture citoyenne, forger l’avènement d’un citoyen modèle maitrisant les valeurs de l’État et de la République, mais surtout outillé en ce qui concerne les rouages de l’administration, faciliter l’accès aux différents sévices publics, améliorer la qualité des prestations publiques.

Abdoulaye Harouna(onep)

02 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

La présidente de la Fondation Tattali Iyali, la première dame Dr. Lalla Malika Issoufou, a procédé le 17 septembre dernier à l’école Nordiré de Niamey (dans l’arrondissement communal IV), au lancement de sa caravane humanitaire à l’intention des sinistrés d’inondations. Ladite caravane consiste notamment à apporter l’appui en produits de première nécessité à ces populations en détresse, un peu partout, dans toutes les communes de la capitale.

Pour cette première phase, à Nordiré sis à la rive droite, le lot est constitué de 500 kits alimentaires correspondant au nombre des ménages logés dans l’école, de deux réservoirs d’eau potable et d’un important matériel de salubrité. Ce geste salutaire qui soulage la détresse des sinistrés intervient après l’appel à la solidarité lancé par le Chef de l’Etat, président de la République, SE Issoufou Mahamadou. Ainsi, la fondation de la Première Dame, œuvrant pour le bien-être de la famille, met du sien dans l’assistance d’urgence aux victimes d’inondations. Dr. Lalla Malika Issoufou manifeste sa volonté et son engagement attentionné en faveur des populations en difficulté ou en situation de vulnérabilité.

Chaque ménage a reçu son kit composé d’un sac de riz; d’un bidon de 5 litres d’huiles; 10 kg de pate alimentaire; un sachet de farine; un sachet d’aromatisant et trois pagnes. Emus et affriolés par l’action de bienfaisance qui vient alléger leur souffrance en cette circonstance douloureuse causée par les inondations dans laquelle ils se retrouvent, les sinistrés ont accueilli la délégation de la première dame avec un tonnerre d’applaudissements. La cérémonie de remise des kits aux bénéficiaires, par la présidente de la fondation Tattali Iyali, Dr. Lalla Malika Issoufou, s’est déroulée en présence des autorités régionale et municipale, notamment le gouverneur de la région, M. Issaka Hassane Karanta et l’administrateur délégué de la ville de Niamey, M. Moctar Mamoudou.

De telles actions ont toujours caractérisé la ligne de conduite de la fondation Tattali Iyali de la première dame, Dr. Lalla Malika Issoufou. Au nom de la population de Niamey, le président de la délégation spéciale de la ville de Niamey, M. Moctar Mamoudou s’est dit reconnaissant pour ce nième geste humanitaire. « Nous souhaitons que cette action se poursuive, que toutes les bonnes volontés s’alignent pour accompagner ces populations », a-t-il soutenu.

Le gouverneur de la région de Niamey, M. Issaka Hassan Karanta, estime que cette caravane, que vient de lancer la fondation Tattali Iyali, est d’une contribution significative aux efforts du gouvernement dans la gestion des conséquences des inondations.  « Dès les premières heures des inondations, la première dame Dr. Lalla Malika Issoufou a demandé aux services compétents de la région de recenser les écoles où sont recasés les sinistrés, ainsi que le nombre des ménages y résidant », a dit le gouverneur de Niamey, témoignant qu’elle vient d’entamer la concrétisation de son intention salutaire.

 Ismaël Chékaré(onep)

21 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

 

La tribune officielle de Tahoua a servi de cadre le 30 juin dernier à la cérémonie officielle de lancement de la phase pilote du projet micro crédit du produit financier inclusif pour l’autonomisation des femmes et des jeunes par la première Dame Hadiza Bazoum, en présence du ministre des finances, M. Ahmat Jidoud. Etaient également présents le gouverneur de la région de Tahoua, les présidents du conseil régional, et du conseil de ville, l’honorable chef du canton de Tahoua, des députés nationaux  et plusieurs  autres invités.

Dans son allocution à cette occasion, le ministre des finances, M. Ahmat Jidoud a précisé que la cérémonie  officielle organisée à Tahoua est celle du lancement de la phase pilote du projet de micro crédit qui concernera les départements de Tahoua,  Konni, Malbaza et Bouza. Selon le ministre des Finances cette phase de pilotage a pour objectif de jauger  l’efficacité du produit avant sa généralisation dans toutes les régions du pays prévue pour cette année. Il a indiqué aussi qu’il s’agit de mobiliser 8 milliards FCFA  sous forme de crédit subventionné pour les femmes et jeunes d’ici la fin de l’année sur toute l’étendue du territoire national. 

 Ce micro crédit, a expliqué M. Ahmat Jidoud, est non seulement sans intérêt pour le remboursement,  car pour mieux autonomiser les femmes et les jeunes, il faudrait les accompagner dans leurs initiatives privées.  » Les femmes autonomisées et les jeunes qui entreprennent verront leurs revenus augmentés et pourront plus facilement rembourser leurs crédits et disposer de plus de financement »,  a-t-il  indiqué.

 Ce projet, a ajouté le ministre des finances, cadre parfaitement avec les orientations du Président de la République pour lutter contre la pauvreté et promouvoir le développement de l’entrepreneuriat des jeunes. M. Ahmat Jidoud a salué également l’initiative de la première Dame et des autorités régionales de Tahoua qui œuvrent inlassablement pour soutenir les femmes et les jeunes.

Prenant la parole à son tour, la première Dame Hadiza Bazoum a salué les autorités administratives, coutumières et les braves femmes présentes à cette cérémonie de lancement. Elle a par la suite rappelé que ce projet d’autonomisation des femmes et des jeunes dans la région de Tahoua est une initiative pilote pour contribuer aux objectifs du gouvernement définis dans la stratégie nationale d’autonomisation économique de la  femme et  celle de l’entrepreneuriat des jeunes au Niger.

La première Dame Hadiza Bazoum a aussi évoqué l’importance des activités génératrices des revenus des femmes et leurs capacités à transformer la vie pour un avenir meilleur. Elle a par ailleurs, salué la contribution forte des femmes dans la sécurité alimentaire et le bien-être de la famille à travers le petit commerce, l’agriculture, l’élevage, l’artisanat malgré l’inaccessibilité du micro crédit. C’est pourquoi selon elle pour sortir les femmes et les jeunes de la vulnérabilité économique, la mise en place d’un mécanisme de financement le plus structuré et durable s’impose d’où l’existence dudit projet.

La première Dame a enfin précisé que c’est dans le souci d’accroître l’offre de financement qu’elle a décidé avec les partenaires techniques et financiers de mettre en place un système de facilités aux femmes et aux jeunes de la région de Tahoua plus précisément le département de Tahoua, Konni, Malbaza et Bouza.

Pour sa part, le gouverneur de la région de Tahoua, M. Issa Moussa a indiqué que l’accès au service financier est capital dans les actions d’autonomisation des femmes et l’entrepreneuriat des jeunes. M. Issa Moussa a rappelé que ce projet va permettre  l’amélioration du statut des femmes, dominé par l’informel à 80%. Il a aussi salué un tel projet qui cadre avec les orientations du résident Mohamed Bazoum à travers la déclaration de la politique générale du gouvernement tout en précisant que  les bureaux du gouvernorat sont ouverts à la fondation Noor et ses partenaires pour la réussite de ce programme de pilotage.

Le gouverneur de la région de Tahoua a salué le travail remarquable de la première Dame qui ne cesse d’accompagner la population dans son élan de solidarité et de soutien inconditionnel.

 Quant au président du bureau exécutif de la fondation Noor, il a pour sa part mentionné les départements qui sont concernés par ces prêts remboursables à savoir : Tahoua,  Konni, Malbaza et Bouza.

A cette occasion un important don a été fait au profit des départements de la région de Tahoua. S’agissant des dons de trois (3) ambulances, elles sont réparties comme suit : Akoubounou, Tassara et Bazagor. Les 50 motos sont réparties aux jeunes dans les 5 départements d’Illela, Bagaroua,  Keita, Madaoua et Tahoua, et  enfin les 50 tonnes du riz et 50 tonnes du  mil concernent  Illela, Bagaroua,  Keita, Madaoua et Tahoua.

Dalhatou Sahabi Aminou(onep)

 

Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Mohamed Bazoum, a procédé, samedi dernier à Bankilaré, au lancement officiel de l’approche Police de proximité à travers le projet « Renforcement de l’Engagement des Communautés pour la Gestion Alerte des Risques de Déstabilisation Sociales et Sécuritaires » (REGARDS). La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du Directeur de Cabinet Adjoint en second du Président de la République ; du Gouverneur de la région de Tillabéri, M. Tidjani Ibrahim Katchala ; de la Représentante résidente par intérim du PNUD au Niger, Mme Nicole Kouassi, ainsi que les autorités administratives et coutumières du département de Bankilaré.

L’introduction du concept ‘’Police de proximité’’ dans la gouvernance sécuritaire de notre pays trouve sa pertinence par le fait que le Niger continue de mener un combat contre le terrorisme. Cette approche vise essentiellement à instaurer la confiance entre les populations nigériennes et les Forces de Défense et Sécurité en vue de sécuriser les personnes et leurs biens sur toute l’étendue du territoire national.

Le Secrétaire permanent du CNSP, le colonel Sahabi Sani a procédé, le vendredi 20 octobre 2023 à Niamey, au lancement officiel de collecte des appuis dédiés au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie via les sociétés de transfert d’argent.  Il s’agit pour ces dernières (sociétés de transfert d’agent) de réaffirmer leur engagement et leur soutien à accompagner le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) dans la démarche de la constitution du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie.  Pour cette action patriotique, un numéro vert est déjà joignable au 83 11 11 11.

Lors du lancement, le directeur commercial d’Al’izza transfert d’argent, M. Abdoul Moumouni Abdoulaye a, au nom de toutes les agences de transfert d’argent affirmé que c’est le même procédé pour toutes les agences. « Il y a les deux canaux, soit au guichet soit à travers l’application. Par exemple, il suffit pour tout client désirant contribuer pour le fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie de se rende dans une agence et de donner sa contribution. L’agent le prend en charge, il saisit tout et à la fin un reçu lui sera délivré pour prouver qu’il a été pris en charge. Il y a également Al’izza money, tout client détenteur d’un compte Al’izza money peut aussi envoyer sa contribution à travers son compte via le compte qui a été créé pour le fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie. Les deux procédés sont gratuits, que cela soit au guichet ou à travers l’application. C’est la modeste contribution de toutes les agences de transfert d’argent », a-t-il expliqué.

 

Photo de famille de la présidente du comité et les représentants des structures donatrices

Notons qu’au cours de cette cérémonie, la présidente du Comité de gestion du fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie, Mme Brah Réki Moussa Hassane a reçu un chèque de trois (3) millions de F CFA comme contribution de la société de transfert d’argent, Al’izza.

Peu avant le lancement, la présidente du fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie, a reçu une enveloppe de cinq cent mille (500.000) F CFA, de la part de l’association des anciens gardes, victimes de conflits armés, veuves et orphelins de la Garde nationale du Niger. Elle a également reçu dix millions (10.000.000) de F CFA de la part de la Société Benco Trading Sarl, au profit des orphelins et familles de tous les FDS tombés sur le champ d’honneur. Il faut enfin, noter vingt-cinq (25) cartons d’eau de javel et cinq (5) cartons de gel antiseptique, d’un donateur qui a préféré garder l’anonymat.

Farida Ibrahim Assoumane (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

La Première Dame Hadiza Bazoum vient de lancer officiellement hier dans l’après-midi, à Niamey, les activités de la fondation Noor dont elle est la présidente. Le lancement de cette fondation est couplé à la 11ème édition du prix d’excellence du mérite dont le thème est «  la qualité de l’éducation et de la formation par le numérique ». 

Cette année encore, les meilleurs élèves du niveau primaire, secondaire cycle 1 et 2 ainsi que ceux de la formation professionnelle et technique, les enseignants/encadreurs ont été récompensés par la Fondation Noor. En effet, la fondation Noor vise divers objectifs à caractère social. Elle s’investira corps et âme dans les domaines de l’éducation ; la santé ; l’environnement ; les actions humanitaires ; le genre et la paix afin d’accompagner le programme de renaissance Acte III. La cérémonie de cet événement à double objectif s’est déroulée en présence des ministres en charge de l’éducation ; les épouses du président de l’Assemblée Nationale et du Premier ministre ainsi que  les partenaires techniques et financiers et plusieurs acteurs intervenant dans le domaine de l’éducation.

En lançant officiellement les activités de la fondation Noor, la Première Dame Hadiza Bazoum a précisé que cette fondation est une organisation apolitique et à but non lucratif qui vise un certain nombre d’objectifs à caractère social. Ainsi, conformément à son plan stratégique, la fondation Noor contribuera à l’atteinte  des objectifs du développement durable par notre pays et accompagnera les efforts du gouvernement dans la mise en œuvre de son plan de développement économique et social.  En outre, dans l’atteinte de ses objectifs fixés, la fondation Noor sera animée par des hommes et des femmes qui travailleront en étroite collaboration avec les organisations poursuivant le même but.

La fondation Noor, a dit la Première Dame, reste disposée à toutes  les bonnes volontés à accompagner la réalisation de ses ambitions. En démarrant sa première activité avec la célébration de la 11eme édition du prix d’excellence et  du mérite, la fondation Noor fait preuve de son  engagement  pour le développement du capital humain au Niger. La présidente de la fondation Noor a saisi cette occasion  pour remercier et féliciter la présidente de la Fondation Guri Vie Meilleure Hadjia Aissata Issoufou qui a initié et perpétué cet événement qui honore chaque année les meilleurs élèves  et leurs enseignants. Le prix d’excellence et du mérite est devenu  une tradition au niveau national qui récompense plus de 3000 élèves ; étudiants et enseignants qui se sont distingués par leur professionnalisme et leurs efforts tout au long des années académiques. L’excellence, a souligné la Première Dame Hadiza Bazoum, ‘’est aussi le résultat des efforts fournis par des enseignants dévoués et compétents qui consacrent toute leur vie à forger le devenir de nos enfants.  Ils méritent tous notre admiration et notre reconnaissance’’.    

Auparavant, le ministre de l’Education Nationale, Dr. Rabiou Ousman a indiqué que le prix d’excellence et du mérite est une initiative louable qui vise à encourager les scolaires dans leurs efforts d’apprentissage afin de devenir des cadres compétents et de haut niveau dont le pays a besoin. En plus, ce prix d’excellence est un moyen de cultiver le goût de l’effort et du travail auprès des élèves et leurs enseignants. Bref, il est destiné à distinguer les meilleures performances des acteurs de l’école.  C’est ainsi qu’au cours de cette 11eme édition, 24 enseignants et 204 élèves ont été récompensés à travers des cadeaux constitués de supports éducatifs en guise de reconnaissance des efforts fournis tout au long de l’année. A cette cérémonie, les élèves classés premiers dans chaque région de notre pays, qu’il s’agisse du niveau CM2 au BAC d’enseignement général et professionnel en passant par le BEPC ; BEP ; CAP ; les Ecoles normales, etc. ont été primés à travers divers cadeaux. 

Il faut noter que des prix spéciaux ont été attribués à certains élèves pour leur remarquable résultat scolaire.

Par Hassane Daouda(onep)

03 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de l’Industrie, M. Abdou Maman, a présidé, vendredi dernier à Niamey, la cérémonie officielle de lancement de la première édition du prix CEDEAO de la qualité. Financé par l’Union Européenne, le prix CEDEAO de la qualité a été initié par l’institution communautaire à travers le Programme Système Qualité de l’Afrique de l’Ouest. Cette compétition des entreprises de l’espace CEDEAO vise essentiellement à primer les meilleures entreprises de la région et à récompenser ainsi l’effort qualité déployé au niveau national par ces structures. La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur, Chef de file de la délégation de l’Union Européenne, S.E Raul Mateus Paula et du chargé de Communication et de Documentation de la CEDEAO.

Le ministre de l’Industrie, M. Abdou Maman, a expliqué que le prix CEDEAO de la qualité comprend un prix CEDEAO d’excellence et quatre (4) prix spéciaux à savoir le Prix leadership ; le prix réalisation du produit ; le prix management des ressources et le prix orientation des parties intéressées. En outre, le prix est ouvert à la participation des entreprises implantées dans tous les pays de la région ouest africaine. Seuls les lauréats des Prix d'Excellence nationaux compétissent au Prix CEDEAO de la Qualité, a précisé le ministre Abdou Maman. Pour être en phase avec cette exigence communautaire, le Niger s'est attelé très tôt à l'organisation de la 6éme édition du Prix Nigérien de la Qualité. Ce Prix a permis d'apporter, des appuis substantiels en expertise technique à divers organismes publics et privés, tels que des entreprises, des organismes nationaux de normalisation et des organismes d'inspection du domaine alimentaire.

Tous les stades de traitement du cancer sont effectifs au Niger, selon le ministre en charge de la Santé publique.

La Première Dame Mme Bazoum Hadiza, présidente de la Fondation Noor, marraine de la lutte contre le cancer a procédé, le  4 février dernier au Centre de lutte contre le cancer de Niamey, au lancement officiel des activités commémoratives de la journée mondiale de lutte contre le cancer, sous le thème «Pour des soins plus justes». C’était en présence du ministre de la Santé publique, de la Populations et des Affaires sociales Dr Illiassou Idi Maïnassara ainsi des représentants des partenaires techniques et financiers.

La  cérémonie a été mise à profit pour procéder à l’inauguration du centre d’écoute et d’échange sur le cancer mis en place grâce à l’appui technique et financier de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Selon Mme Louise Aubin, coordinatrice du Système des Nations Unies, le centre d’écoute et d’échange permettra aux malades et à leurs proches de bénéficier d’un soutien moral et psychologique à travers des séances de sensibilisation par des professionnels sur plusieurs thèmes en lien avec la maladie. Il a aussi pour vocation d’aider les malades à rompre avec l’isolement, de diminuer le stress engendré par la maladie, et de valoriser l’estime de soi face aux effets secondaires du traitement.

Mme Louise Aubin a réitéré l’engagement de tout le système des Nations Unies auprès du gouvernement du Niger pour mener des interventions multisectorielles pour une meilleure santé et le bien-être de la population nigérienne sur l’ensemble du terroir y compris la lutte contre les maladies non transmissibles dont le cancer. Elle a également appelé tous les partenaires à adhérer aux fonds d’affectation pluri partenaires sur la lutte contre les maladies non transmissibles.

«Avec ma fondation Noor, j’ai décidé de prêter une oreille attentive à tous les problèmes de la santé», a déclaré la Première Dame, Mme Bazoum Hadiza. Elle a ainsi lancé un appel à tous les acteurs pour une forte mobilisation contre le cancer. Il s’agit entre autres, des autorités politiques, administratives, coutumières et les partenaires au développement ainsi que la société civile, les ONGs et les médias. La Première Dame Mme Bazoum Hadiza a par ailleurs invité les femmes à se faire dépister gratuitement, car très tôt dépisté et pris en charge, le cancer est vite guéri.

Pour sa part, le ministre de la Santé Publique, Dr Illiassou Idi Maïnassara a indiqué qu’à travers la  célébration de cette journée, il s’agit de sensibiliser la population sur le cancer, une maladie dangereuse. En effet, a dit le ministre en charge de la Santé publique, le cancer est de plus en plus fréquent et touche aussi bien les femmes que les hommes et les enfants. Dr Illiassou Idi Maïnassara s’est réjoui de l’effectivité de tous les stades de traitement du cancer au Niger. «La radiothérapie, la chimiothérapie, la chirurgie de cancer sont effectives au Niger. C’est une grande fierté et un grand ouf de soulagement», a-t-il déclaré.

Au cours de la cérémonie, des trophées sont décernés aux acteurs ayant fait preuve d’engagement et de détermination dans la lutte contre le cancer au Niger. Parmi ces acteurs figurent l’ancienne Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou, présidente de la Fondation Tattali IYali, ancienne marraine de la lutte contre le cancer durant la décennie passée. Le trophée est décerné à l’ancienne Première Dame pour ses multiples efforts  de plaidoyer afin de faire avancer les dossiers de la formation des ressources humaines, de la radiothérapie, de la maison de vie et du centre de lutte contre le cancer ainsi que des appuis pour le bien être des patients souffrant de cancer.

Enfin, notons que la Première Dame Mme Bazoum Hadiza a remis un don en produits alimentaires et non alimentaires au profit des patients souffrant de cancer.

 

Oumar Issoufou(Onep)

07 février 2022
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Le Niger commémore aujourd’hui 25 novembre 2022, le lancement de « la campagne internationale des 16 jours d’activisme de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles ». Cette  campagne a pour but de renforcer la sensibilisation des communautés sur les violences de tout genre faites aux femmes et aux filles qui sont des violations des droits humains. En effet, la commémoration des 16 jours offre encore une fois l’opportunité d’attirer l’attention individuelle et collective, sur la nécessité d’aborder la question des violences faites aux femmes et aux filles et de promouvoir leurs droits humains afin de leur assurer protection et sécurité. Le thème retenu pour cette édition 2022 est : « Tous Unis ! L’activisme pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles ».

Il faut noter que durant la période allant du 25 novembre au 10 décembre, plusieurs journées internationales sont commémorées. Il s’agit notamment de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard de la femme et de la fille (25 novembre), de la journée mondiale de lutte contre le sida (1er décembre), et la journée internationale des droits de l’homme (10 décembre).

Dans le message livré à cette occasion, la ministre de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a fait savoir que le gouvernement, en lançant la présente campagne des 16 jours pour l’édition 2022, s’est fixé comme objectif de susciter la mobilisation des différentes couches sociales et des partenaires nationaux et internationaux dans un contexte où les hommes et les femmes, les filles et les garçons vivent dans la paix, l’harmonie et sans discrimination.

D’après elle, le combat du gouvernement à travers le ministère de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant va se traduire par la réalisation d’actions urgentes qui sont entre autres : la mise en œuvre de la stratégie nationale de prévention et de réponse aux violences basées sur le genre,  la mise en œuvre de l’initiative Spotlight qui vise à éliminer les violences à l’égard des femmes et des filles et les pratiques néfastes. A cela s’ajoute, la mise à l’échelle nationale des centres régionaux multifonctionnels de prise en charge holistique des VBG (CRMVBG), le renforcement des capacités d’accueil des centres d’écoute et de référence de victimes de violences basées sur le genre, et le renforcement du cadre juridique et judiciaire de prévention et de prise en charge des violences basées sur le genre.

La ministre de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant a souligné que, la lutte contre les violences basées sur le genre est un combat sans relâche qui est l’affaire de toutes les communautés.  A cet égard, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a lancé un appel à tous les acteurs afin qu’ils s’investissent davantage et de façon coordonnée pour bannir ces violences faites aux femmes et aux filles. Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a également lancé un appel à tous et à toutes à la dénonciation en vue de réduire l’ampleur de ces violences basées sur le genre.

Par Rahila Tagou(onep)

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Le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Alkache Alhada a procédé hier matin au lancement officiel du projet Gouvernance Résiliente au Niger dénommé «Jagoranci» qui veut dire à la fois gouvernance et leadership en langue haoussa. Ce projet qui vient en appui aux efforts du gouvernement a pour but de renforcer le contrat social entre l’État et les citoyens et d’améliorer la résilience des citoyens, des ménages et des communautés. Mis en œuvre par Counterpart International en consortium avec ses cinq partenaires dont : deux internationaux DAI Global et VIAMO et trois nationaux que sont Alternative Espace Citoyens, le Réseau d’Appui aux Initiatives Locales, et Initiative Knowledge Research Technical Advisory (IKRA), ce projet est financé par le gouvernement américain par l’entremise de l’Agence des Etats Unis pour le Développement International (USAID) pour un montant de 19.799.587 dollars soit 10.938.400,000 FCFA.

Dans son discours de lancement, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a indiqué que le projet Jagoranci renforcera la capacité des communes à agir comme des pôles résilients pour un développement local inclusif. De façon spécifique, a-t-il précisé, ‘’Jagoranci’’ améliorera la compréhension des responsables locaux de leurs responsabilités en matière de gouvernance communale pour résoudre les défis locaux, renforcera la capacité des communes à remplir leurs fonctions clés, et enfin promouvra la sensibilisation et l’initiative des citoyens pour relever les défis partagés.

«Comme vous pouvez le constatez, le projet ‘’Jagoranci’’ s’aligne parfaitement sur les orientations et les priorités du document cadre de politique nationale de décentralisation et le Programme de Développement Economique et Social (PDES) 2017-2021 à son Axe 4 Amélioration de la Gouvernance, paix et Sécurité», a fait remarquer M. Alkache Alhada. Aussi, a-t-il ajouté, le projet contribuera à l’atteinte des objectifs du Programme 8 (Consolidation de l’efficacité et de la transparence des Institutions), et du sous-programme 8.2: Renforcement de la gouvernance des collectivités territoriales (Soutenir le développement local et communautaire durable).

Le projet Jagoranci apportera un appui à trois régions du Niger à savoir Maradi, Tillabéri et Zinder pour un ensemble de dix-neuf communes soit une cible de 10.567 citoyens et élus. Ces appuis multiformes, faut-il le noter, permettront d’accompagner les acteurs clés de la gouvernance locale et de la décentralisation au Niger.

Ainsi, avec 85% de nouveaux élus et 90% des nouveaux membres des exécutifs des collectivités et la récente mise en œuvre des exécutifs de l’Association des Municipalités et de l’Association des régions du Niger, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation s’est dit convaincu que ‘’Jagoranci’’ a un terreau fertile pour accompagner les collectivités à construire et renforcer un développement endogène inclusif, planifié et coordonné. M. Alkache Alhada a rassuré l’USAID et CounterPart international de la disponibilité des autorités administratives et des Services Techniques déconcentrés à tous les niveaux pour l’accompagnement et l’appui conseil aux collectivités territoriales dans la mise en œuvre de ce projet. Il a aussi exhorté tous les directeurs centraux, régionaux, départementaux et communaux, ainsi que les acteurs des collectivités territoriales à s’impliquer pleinement dans la mise en œuvre des différentes activités, seul gage de la réussite de ces interventions.

Le Chef de projet, M. Ousmane Kabélé Camara a pour sa part ajouté que le projet Jagoranci est un projet d’appui au renforcement de la gouvernance locale faisant partie de l’initiative RISE 2 au Niger. Il a fondé l’espoir que le projet Jagoranci soit un modèle de collaboration multi-acteurs et d’adaptation et de mise à l’échelle des bonnes pratiques et expériences afin de contribuer de manière efficiente et efficace à l’amélioration de la gouvernance locale et la résilience des communautés. M Camara a enfin réaffirmé l’engagement de CounterPart International à œuvrer aux côtés du ministère pour appuyer la mise en œuvre de la politique nationale de décentralisation et les priorités du gouvernement en matière de gouvernance locale.

Présent au lancement du projet, l’ambassadeur des Etats Unis, SE  Eric P. Whitaker a souligné l’importance de la gouvernance qui, a–t-il dit, s’inscrit dans l’approche régionale de l’USAID pour renforcer la résilience au Sahel. En effet pour Eric P. Whitaker, les activités de gouvernance sont complémentaires aux autres activités de développement de l’USAID et renforceront le contrat social entre l’État du Niger et ses citoyens.

Rahila Tagou(onep)

11 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Des acteurs engagés pour la promotion du repositionnement de la Planification Familiale (PF) ont massivement pris part, le mardi 19 octobre dernier au palais des Congrès de Niamey, au lancement officiel des Engagements du Niger à l’agenda Family Planning (FP) 2030. Au cours de cet événement financé par l’ONG Marie Stopes International, des engagements ont été signés afin de rehausser le taux de prévalence contraceptive moderne de 21,8% en 2020 à 36,8% en 2030, etc.

Lors du lancement de ces engagements, le ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales a précisé que cette déclaration officielle d’engagement répond à la volonté manifeste du Gouvernement à contribuer efficacement à l’atteinte de la couverture Santé Universelle et au renforcement du capital humain, piliers essentiels du Plan de Développement Economique et social Acte 3 du Président de la République, chef de l’Etat SE. Mohamed Bazoum. Dr. Idi Illiassou Mainassara a rappelé que les engagements signés sont des facteurs fondamentaux qui définissent et maintiennent un partenariat. Ces engagements expriment la volonté et le désir des parties prenantes d’atteindre un objectif commun. De ce fait, ils doivent être mis en œuvre à travers des actions concrètes permettant d’atteindre les objectifs fixés et répondre ainsi aux attentes initiales des parties prenantes. « L’événement qui nous rassemble aujourd’hui est d’une très grande importance, puisqu’il consacre le lancement officiel de nouveaux engagements du Niger dans le cadre de l’agenda Family Planning 2030 » a rappelé le ministre en charge de la santé avant d’ assurer du soutien résolu des autorités nigériennes qui continueront à se mobiliser sans réserve pour permettre à ce que la mise en œuvre de ces engagements connaisse un plein succès.

Par ailleurs, Dr. Idi a rappelé que les engagements pris par le Niger antérieurement ont connu un succès honorable. Ainsi, a-t-il dit,  le partenariat FP2030 est un collectif mondial de gouvernements, d’acteurs de la société civile, d'organisations multilatérales, de donateurs, d’acteurs du secteur privé, de chercheurs et de membres de la communauté humanitaire et du

développement travaillant ensemble pour un avenir où toutes les femmes et les jeunes filles auront la liberté et la capacité d'être en bonne santé, de prendre leurs propres décisions éclairées sur l'utilisation de la contraception et sur la maternité. Auparavant, le représentant du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), chef de file des Partenaires techniques et financiers intervenant dans le domaine de la santé et partenaire lead des Agences des Nations Unies pour la promotion des droits et la santé sexuelle et reproductive Dr. Bora Issa, a souligné que les présents engagements nationaux dont la vision  est de faire du Niger un pays où toutes les filles, les femmes, y compris celles en situation de vulnérabilité sont épanouies, avec des communautés engagées et des services de santé sexuelle et reproductive et de planification familiale de qualité, disponibles et accessibles partout et pour tous, en toute liberté sans aucune forme de discrimination, de coercition ou de violence, traduisent à souhait le haut niveau d'engagement du Gouvernement et des partenaires techniques et financiers à relever les défis en matière d'accès universelle à la santé sexuelle et reproductive pour l'ensemble de la population.

Notons que le succès de la planification familiale passe par un investissement massif dans la création de la demande et l'offre de service de qualité. En ce sens, le coût annuel des besoins en planification familiale est estimé à plus de 5 milliards de FCFA, selon le nouveau Plan d'Action National Budgétisé 2021-2025.

Abdoul-Aziz Ibrahim

19 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Lancement officiel des travaux de la voie ferrée Kano-Dutse-Katsina-Jibia - Maradi : Le Premier ministre Brigi Rafini salue la mise sur les rails d’un projet structurant et intégrateur

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, S.E Brigi Rafini, a suivi, hier 9 février 2021 par visio-conférence, le lancement officiel des travaux de construction du chemin de fer devant relier Kano (Nigéria) à Maradi (Niger), en passant par les villes nigérianes de Dutse, Katsina et Jibia. C’est le Président de la République du Nigéria, Muhammadu Buhari, qui procédé à ce lancement à Katsina, au Nigeria, en présence notamment du ministre nigérien en charge des Transports p.i., M. Sadou Seydou, du gouverneur de Maradi, M. Zakari Oumarou, des autorités coutumières nigériennes et nigérianes, des sénateurs, des députés ainsi que des responsables du secteur des transports du Nigéria.

Cette ligne ferroviaire de Kano à Maradi d’un linéaire de 240 kilomètres, dont une trentaine de Kilomètres au Niger, coûtera au Nigeria plus de 1,96 milliards de dollars. C’est le géant portugais du BTP Mota-Engil qui assurera la construction de cette ligne ferroviaire dans le cadre d’un contrat de type ‘‘clé en main complet’’.

Selon plusieurs intervenants, lors de la cérémonie, cette voie ferrée aura plusieurs avantages aussi bien pour le Nigeria que pour le Niger. En effet, selon les mêmes sources, elle facilitera la mobilité des personnes et des biens, d’abord entre le Niger et le Nigéria, ensuite entre le Niger et d’autres pays, à travers notamment le port de Lagos, auquel elle va être ralliée. Elle renforcera également la coopération économique entre les deux pays ; contribuera à la création d’emplois ; à désenclaver le nord du Nigéria et le Niger, à diversifier les ports de sortie et d’entrée pour le Niger ; à assurer la sécurité au niveau des deux pays ; à renforcer les importations et les exportations pour le Niger et d’autres pays ; à booster le développement, à donner un coup d’accélérateur à l’intégration sous régionale et à promouvoir la mise en œuvre et l’efficacité de la Zlecaf.

Bref, l’infrastructure devrait stimuler les échanges entre les deux pays frontaliers, en particulier le Niger qui ne dispose pas de voie ferrée. Une fois achevée, cette ligne à voie unique, qui comptera 12 stations, sera en passe de faire du Nigeria une plaque tournante de l’import-export pour le Niger. «Elle va s’imbriquer au chemin de fer SGR Kano-Lagos, qui traverse le Nigeria du nord jusqu’au port de Lagos (sur l'océan Atlantique)», a indiqué le Président Nigérian, Muhammadu Buhari.

Le ministre Sadou Seydou, a dans son intervention, exprimé sa joie et celle du peuple Nigérien de voir ce jour de lancement de cette voie. «Ce projet est le fruit de la volonté et de la mobilisation de leurs Excellences Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger et de celui de la République Fédérale du Nigeria, Muhammadu Buhari», a noté le ministre Seydou.

 Réagissant après avoir suivi cette cérémonie du lancement, le Premier ministre Brigi Rafini s’est réjoui de voir ce jour. «Le miracle de la technologie de l’information et de la communication nous a permis de suivre, depuis Niamey, cette agréable cérémonie de lancement qui se tient à Kastina, au Nigeria. Je saisis l’occasion pour féliciter et rendre un grand hommage au Président Muhammadu Buhari, qui a bien voulu aujourd’hui concrétiser cet vieux  projet. C’est un projet structurant et intégrateur qui va permettre à nos deux pays et même au-delà, d’intensifier et de renforcer leurs relations, aussi bien au plan économique que social», s’est félicité S.E Brigi Rafini.

Le Premier ministre a, par ailleurs, noté que le Niger et le Nigéria ont une longue tradition d’échanges et que ce projet vient booster leurs relations dans le sens de ce grand projet africain qu’est la Zlecaf. «C’est un début très promoteur pour cette zone de libre-échange, entre les différents Etats africains», a-t-il souligné. Et le Chef du gouvernement a ajouté que «au Niger, nous sommes très heureux de cette cérémonie qui vient créer l’espoir et une grande ouverture sur le monde extérieur. Parce qu’elle permet à une grande partie de nos relations commerciales, des débouchées sur la mer à partir du port de Lagos et cela permet de diversifier nos points d’accès à la mer. Ce qui est tout à fait vital pour nos économies».

Mahamadou Diallo(onep)

10 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, S.E Brigi Rafini, a procédé hier après-midi, au Palais des Congrès de Niamey, au lancement officiel du Plan conjoint de réponse humanitaire et du Plan de soutien 2021 du Niger. Les membres du gouvernement, ceux du Corps et Missions diplomatiques, des Représentants du Système des Nations Unies, ceux des PTF, des représentants des Ongs et plusieurs autres invités étaient présents à la cérémonie. Plusieurs interventions et une conférence de presse étaient au menu de l’activité. Dans son allocution de lancement, Brigi Rafini a indiqué que le Plan de réponse humanitaire pour l’année 2021 a été développé dans des circonstances exceptionnellement difficiles pour le Niger, au regard des attaques répétées et meurtrières des groupes armés non étatiques (GANE), qui ont endeuillé de nombreuses familles nigériennes, situation aggravée par les conséquences du changement climatique et l’apparition de la pandémie de la Covid-19. En plus, cette difficile situation pousse des milliers de personnes à se déplacer. Il a ensuite ajouté que l’une des préoccupations du gouvernement est, et demeure la garantie de la sécurité de tous, y compris celle de nos partenaires et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national. « En 2021, le gouvernement avec le concours de ses partenaires devra apporter une assistance multisectorielle, a plus de 3 millions de personnes, qui ont besoin d’une aide humanitaire en urgence ». Devant cette préoccupation majeure, « Nous devons mettre en place une planification et une organisation rigoureuse de capacité opérationnelle et de mobilisation des ressources, en tenant compte de l’urgence de nos interventions, qui demandent une plus grande diligence », a indiqué le Premier ministre. Selon lui, les deux plans qui viennent d’être lancés, sont des outils de planification stratégique et de mobilisation des ressources, nécessaires, élaborés pour assister les personnes qui sont dans le besoin. « Pour répondre aux besoins humanitaire de 2.100.000 personnes, citées par le Plan de réponse humanitaire 2021, sur une population en besoin, estimée à 3.800.000, la mise en œuvre de la réponse humanitaire, au titre dudit plan, nécessite la mobilisation des ressources de l’ordre de 284 milliards FCFA. Les interventions du Plan de réponse humanitaire viennent en appui à celle prévue dans le cadre du Plan de soutien du gouvernement qui, cette année, cible plus d’un million sept cent mille personnes, pour un budget estimatif d’environ 192.000.000.000 FCFA.  S.E Brigi Rafini a saisi l’occasion pour féliciter, remercier et exprimer toute sa gratitude, au nom du Président de la République, SE Issoufou Mahamadou, du gouvernement et du Peuple Nigérien, les acteurs humanitaires, tous les acteurs et partenaires techniques du Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires et tous ceux, qui de près ou de loin, ont contribué à l’élaboration de ces deux documents stratégiques.

Par Mahamadou Diallo(onep)

05 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement SE Brigi Rafini, a procédé au lancement officiel du portail des services publics du Niger, hier jeudi 28 Janvier 2021, au Palais des Congrès de Niamey. C’était au cours d’une importante cérémonie organisée à cet effet par l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI) en collaboration avec le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME) et en partenariat avec l’Ambassade de France au Niger, à travers l’Agence Française de Développement (AFD). La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont des membres du Gouvernement, l’Ambassadeur de France au Niger, le Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat et le Directeur Général de l’ANSI.

Dans son discours d’ouverture de cette cérémonie, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini, a félicité l’ANSI et le HCME pour tous les efforts qu’ils ne cessent de fournir pour l’amélioration et la modernisation des services publics de l’Etat au Niger. Il a également salué la bonne collaboration entre ces deux structures publiques qui font montre d’un bel exemple entre les structures étatiques.

Le Premier Ministre a souligné que ce bel exemple à travers ce Projet est conforme aux engagements du Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou, pour le développement du numérique au Niger. Il a aussi  réitéré l’engagement du Gouvernement à accélérer ce processus de transformation digitale de l’Etat. « Ce fort engagement des autorités de la 7ème République s’est manifesté par la transformation stratégique du Haut-commissariat à l’informatique et aux NTIC en Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI), et l’adoption de plusieurs textes de lois pour la mise en place d’un cadre institutionnel et règlementaire propice au développement des Technologies de l’Information et de la Communication au Niger », a-t-il souligné.

Le Premier Ministre a notifié que cette initiative vient à point nommé, car dans ce contexte de la COVID 19, l’ANSI a joué un grand rôle conformément à sa mission de mise en œuvre de la stratégie nationale de transformation digitale, d’accès universel au numérique et la maitrise d’ouvrages de programmes de développement numérique et pour avoir impulsé et accéléré la digitalisation de notre administration, en collaboration avec le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat.

Pour accompagner cette transformation numérique, le Gouvernement à travers ces deux structures (ANSI et HCME) a bénéficié de l’accompagnement technique et financier du Gouvernement Français à travers l‘Agence française de développement qui a appuyé le projet de coopération technique. Le Premier Ministre a souligné que cet appui s’inscrit « dans la volonté du Gouvernement de rapprocher les services publics de ces citoyens et entreprises grâce au numérique, en englobant les différentes initiatives numériques en cours et donner un résultat ambitieux dans des délais très courts.  (…) il s’agissait de coordonner les chantiers menés dans le cadre de Doing Business (Banque Mondiale), le programme d’Entreprenariat d’Intérêt Général (EIG.ne) mobilisant la jeunesse auprès des administrations pour bâtir le portail national », dit-il.

Ainsi, ce projet a permis de créer un portail national dédié aux usagers des services publics.  « L’objectif du portail national des services publics est de rendre l’accès aux services publics plus efficace, transparent et inclusif. Il s’agit d’une suite logique des réformes en cours qui arrive à un moment très particulier où la pandémie mondiale a souligné l’importance des télécommunications et des services numériques pour assurer la continuité des services publics et participer à la résilience de l’économie.  Dès lors, il est impératif de disposer d’une plateforme évolutive permettant à tout citoyen d’avoir un point d’entrée unique, une information certifiée et l’accès à des services équitables », a notifié le Premier Ministre.

A travers ce portail, c’est une nouvelle étape de la transformation numérique du Niger qui se réalise, a précisé le Premier Ministre avant d’encourager, au nom du Gouvernement, les populations à une utilisation responsable des technologies de communications électroniques et profiter des avantages de ces outils techniques.

Présent à cette cérémonie, l’Ambassadeur de France au Niger, SE Alexandre Garcia, a également salué cette initiative du Gouvernement du Niger à travers l’ANSI et le HCME. Il a saisi cette occasion pour réitérer l’engagement et la disponibilité du Gouvernement et du peuple français à renforcer ses coopérations et ses partenariats avec le Niger. 

Dans le même ordre d’idées, le Ministre Conseiller du Président de la République et Directeur Général de l’ANSI, M. Ibrahim Kimba, et le Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat, M. Oumarou Amadou Saley, ont tous exprimé leur reconnaissance au partenaire français pour son appui technique et financier dans le cadre de ce projet. Ils ont tous rappelé l’importance de ce portail dans l’amélioration et la modernisation des services publics de l’Etat. Il s’agit d’approcher les citoyens des services publics.

Le portail a été par la suite présenté à l’assistance. Il s’agit d’un portail national des services publics qui intègre plusieurs fonctionnalités adéquates, effectives, accessible à toutes les couches  sociales. C’est ainsi que du contenu sonore en langues locales (Zarma & Haoussa) et une possibilité aux personnes analphabètes et aux mal voyants ont été ajoutés au portail pour faciliter son accès et son exploitation.  En perspective, ce portail connaitra une évolution permanente. Il marque un tournant crucial, et va accélérer sans aucun doute la digitalisation de l’administration nigérienne et, lui permettre ainsi d’améliorer significativement ses performances.  Il s’agit d’une part, de faciliter le travail aux agents de l'état et contribuer à améliorer la productivité, la traçabilité et la transparence dans les administrations et d’autre part, de faciliter l’accessibilité et la disponibilité permanente des services publics de qualité aux usagers, quel que soit leur lieu de résidence.

Par Ali Maman

29 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

La Commission Nationale pour la Collecte et le Contrôle des Armes Illicites (CNCCAI) a organisé hier matin à Niamey, le lancement officiel du Projet ‘’Septembre, mois de l’amnistie en Afrique‘’ placé cette année sous le thème «Faire taire les armes d’ici 2030». C’est le directeur de Cabinet adjoint en second du Président de la République, M. Oumar Moussa qui a présidé la cérémonie de lancement dudit projet en présence du président de la CNCCAI, du directeur de l’UNODA, du représentant du centre régional sur les armes légères (RECSA) et de plusieurs invités.

Dans son discours à cette occasion, le directeur Cabinet adjoint en second du Président de la république, a indiqué que la circulation des armes illicites a créé au cours de ces dernières années, une instabilité dans les zones frontalières du Niger avec le Nigeria, la Libye, le Mali et le Burkina Faso. «C’est pourquoi la lutte contre les armes illicites constitue aujourd’hui un des axes prioritaires du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum et son gouvernement», a-t-il souligné.

Sur le terrain, a dit M. Oumar Moussa, cette mission de lutte est assignée à la Commission Nationale pour la Collecte et le Contrôle des Armes illicites (CNCCAI). Celle-ci s’occupe également de la question parfois méconnue du déminage humanitaire, de la dépollution des restes d’explosifs de guerre et des engins explosifs improvisés qui constituent aujourd’hui une menace très sérieuse pour notre pays.

Par ailleurs, le DIRCABA en second a rappelé que pendent le mois d’octobre 2021, la CNCCAI, en collaboration avec l’Union Africaine, le Bureau des Nations Unies pour les affaires de désarmement (UNODA) et le centre régional sur les armes légères (RECSA), a sur financement de la République Fédérale d’Allemagne, engagé une série d’activités dans les régions de Tahoua et de  Maradi notamment dans les communes de Madarounfa, Guidan Roumji, Bangui et Sabon Guida. «Dans ces communes et pour marquer le mois de l’amnistie, la CNCCAI et ses partenaires ont conduit des activités de sensibilisation des populations, de renforcement de capacités des FDS, de collecte et de destruction des armes légères et des petits calibres (ALPC) ainsi que des notions sur la Police de Proximité», a-t-il expliqué.

Pour sa part, le président de la CNCCAI, le général Youssoufa Mamadou Maiga a précisé que la Commission qui a mandat pour agir sur cette question est plus que jamais engagée à faire taire les armes et cela pour toujours. «L’immensité de cette tâche, requiert l’apport de chacun et de tous, femmes, hommes, jeunes ou vieux. C’est pourquoi, nous ne manquons jamais l’occasion d’appeler chacun et tous pour davantage de collaboration, en vue de stopper la circulation des armes illicites au Niger», a-t-il indiqué. Le général Youssoufa Mamadou Maiga s’est aussi réjoui que pendant cette année 2021, le Niger fait partie des six nations en Afrique pour la mise en œuvre du Projet à impact rapide que constitue le mois de l’amnistie.

Quant au représentant du centre régional sur les armes légères (RESCA), M. Badrelin Elamin Abdel Gadir, il a indiqué que la campagne d’amnistie de l’année 2021 qui est mise en œuvre au Niger, à Madagascar et en Ouganda se concentrera sur plusieurs domaines d’intervention. Il s’agit entre autres d’organiser des campagnes de sensibilisation et d’information aux niveaux national et local notamment auprès des organisations de la société civile, des femmes et des jeunes; de collecter et stocker en toute sécurité les ALPC détenues illégalement par les civils remis pendant la campagne; de procéder à la destruction sécurisée des ALPC collectées pendant la campagne d’amnistie.

La  cérémonie a pris fin par une conférence de presse pour édifier les journalistes sur la problématique de la détention et la circulation illicite des ALPC et le désarmement dans un contexte d’insécurité.

Yacine Hassane

11 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales, Dr Idi Illiassou Mainassara a présidé, hier matin à Niamey, le lancement officiel du projet «Kulawa». Financé à hauteur d’environ 29,5 milliards de FCFA par l’USAID Kulawa a pour objectif l’amélioration de l’accès et de l’utilisation des services de la santé maternelle et infantile, de la planification familiale et de la nutrition, dans les régions de Maradi, de Tillabéri et de Zinder. Il sera mis en œuvre par un consortium d’ONGs sous le leadership de Save The Children pour une durée de 5 ans. La cérémonie du lancement dudit projet s’est déroulée en présence de l’ambassadeur des Etats Unis au Niger, SE. Eric P. Whitaker et de la Directrice-pays de l’USAID.

«Kulawa» qui signifie en haussa «prendre soin de» poursuit comme objectifs: l’amélioration de la disponibilité et de l’accessibilité des services de qualité; le renforcement du système sanitaire afin d’améliorer la qualité des prestations de soins; le renforcement de l’intégration dans la prestation des services de santé et le renforcement des capacités des organisations locales dans le secteur sanitaire. Ce qui représente un appui conséquent aux services sanitaires des régions cibles à savoir Maradi, Tillabéri et Zinder. Kulawa va concerner les 17 districts sanitaires, les 258 CSI, ainsi que les 1293 cases de santé que comptent les trois régions. Le projet «Kulawa» a comme domaines d’activité clés la santé maternelle et infantile, la planification familiale et santé reproductive (PF/SR), les services de nutrition, la jeunesse-genre, le changement social et comportemental (CSC), l’eau, l’hygiène et assainissement (WASH), le développement et le renforcement de capacités aux niveaux national et régional de la prestation de services, de la communauté et du foyer/individu. Il compte ainsi, au bout de cinq ans, améliorer le bien-être d’environ 5 millions de personnes, dont des femmes en âge de procréer, des enfants de moins 5 ans et des jeunes de 15 ans à 35 ans.

Ce projet fait partie du programme RISE II (Resilience in the Sahel Enhanced II) de la coopération américaine, à travers l’USAID, et s’aligne parfaitement, selon le ministre en charge de la Santé publique, avec les priorités du gouvernement du Niger dans sa politique de réduction de la mortalité maternelle et infanto-juvénile. En effet, malgré des résultats encourageants dans le secteur de la santé, les enfants de moins de cinq ans meurent encore de maladies évitables et traitables, comme le paludisme, la diarrhée et la pneumonie, et la malnutrition étant une cause sous- jacente de près de 45% de ces décès. Ces défis se sont accentués avec la pandémie de la COVID-19, qui a mis à rude épreuve le système de santé du Niger et perturbé son économie.

«Le gouvernement Nigérien est très reconnaissants de tous les appuis techniques et financiers fournis par l’USAID dans le domaine de la santé, à travers ces différents projets, dont le projet «Kulawa» et bien d’autres auparavant ou en cours», a déclaré Dr Idi Illiassou Mainassara avant de saluer l’approche de la coopération américaine dans l’accompagnement des services publics, en faveur des priorités nationales, d’intégration des interventions et de coordination avec les autres partenaires. Le ministre de la Santé publique a exhorté les services compétents concernés à s’impliquer pleinement pour la réussite du projet.

L’ambassadeur des Etats Unis au Niger a exprimé toute sa fierté de voir l'USAID être l'un des principaux bailleurs de fonds qui soutiennent le Ministère de la Santé publique, de la population et des affaires sociales. «Ce partenariat s'étend sur de nombreuses années. Rien qu'en 2020, l'USAID a investi plus de 45 millions de dollars US (soit 24 milliards de FCF A) dans des activités de santé au Niger. Cela comprenait l'investissement initial dans le projet que nous lançons ici aujourd'hui», a déclaré SE Eric P. Whitaker, poursuivi.

Save The Children, Organisation non gouvernementale de première ligne dans la protection des enfants, porte la mise en œuvre de ce projet ambitieux. «En travaillant au sein du consortium, nous souhaitons que la synergie d’actions et la mutualisation des expertises renforcent notre capacité à soutenir conjointement les efforts du Ministère de la Santé publique, de la population et des affaires sociales», a dit le Directeur-pays par intérim de Save The Children, M. Louis Maillet. Il faut noter que ledit consortium compte bien mener ses activités avec le partenariat des ONG locales. Pour le Directeur pays de Save The Children, ce projet pourrait être un exemple d’intégration verticale et horizontale à même de contribuer avec efficacité à l’amélioration du bien-être de la femme et de l’enfant.

Ismaël Chékaré(onep)

26 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Dr Boubakar Hassane a présidé, hier matin, la cérémonie officielle de lancement du projet Adalci. Elaboré par Search for Common Ground, ce projet a pour but de combler le fossé entre justice traditionnelle et justice coutumière, justice formelle et droits humains, résolution des conflits et médiation. Et, cela afin de répondre aux griefs qui amènent souvent les citoyens à se tourner vers les groupes extrémistes. Axé sur les  droits de l’homme et l’accès à la justice, Adalci est soutenu par l’Agence des Etats Unis pour le développement international (USAID) avec un financement de 15 millions de dollars sur une durée de 4 ans. L’ambassadeur des Etats Unis, M. Eric P. Whitaker et le directeur régional pour l’Afrique de l’ouest de Search for Common Ground, M. Alhassane Drabo étaient présents à a cérémonie de lancement du projet.

Les principaux objectifs du projet Adalci sont d’améliorer la capacité des mécanismes coutumiers et autres mécanismes locaux de médiation des conflits à résoudre les différends, tout en aidant les populations à accéder au système de justice formel et en augmentant la capacité du gouvernement et des organisations de la société civile à lutter contre les violations des droits humains.

Pour le ministre Boubakar Hassane, ce projet entend contribuer à renforcer les voies de justice pour réduire la vulnérabilité et l’extrémisme violent, tout en améliorant les outils permettant de traiter les griefs fondamentaux qui alimentent l’extrémisme dans les trois principaux foyers d’instabilité du Niger à savoir les régions de Diffa, de Tillabéri et de Tahoua. Le ministre de la Justice a indiqué que dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale de justice et des droits humains et son plan d’action décennal 2016-2025, le ministère de la Justice a défini et adopté un certain nombre de stratégies, de plan d’actions et de programmes parmi lesquels le Programme d’Appui à la justice et l’Etat de droit (PAJED2 ) et le Programme d’appui à la justice et à la sécurité au Niger (AJUSEN) en vue de promouvoir l’accès à la justice autrement dit, rapprocher la justice du justiciable.

Aussi pour illustrer la dynamique engagée par le ministère de la Justice en vue d’assurer un meilleur accès au service judiciaire, Dr Boubakar Hassane a cité la création et l’opérationnalisation de l’Agence nationale de l’assistance juridique et judiciaire (ANAJJ), une institution qui permet aux personnes vulnérables de bénéficier gratuitement de l’assistance juridique et judicaire. «Cette agence fournit diverses prestations dans le sens d’améliorer la compréhension du droit et de la justice et de toutes les institutions de l’Etat en vue de prévenir les conflits». Aussi, dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, l’arsenal juridique du Niger a connu des reformes. Ainsi a relevé le ministre de la justice, en s’attaquant au grief et aux injustices qui sont souvent à l’origine de l’extrémisme violent, on combat inéluctablement le mal à la racine par le développement de la résilience des communautés aux idées extrémistes. Ce faisant, a-t-il dit, on contribue à la promotion des droits de l’homme et à la protection des personnes vulnérables.

Pour le directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest de Search for Common Ground, le lancement de ce projet est un événement important parce qu’il marque le début d’un processus qui aura un impact durable au sein des communautés vulnérables à travers le Niger, tout en fournissant aux communautés les outils dont elles ont besoin pour traiter de manière juste et équitable les griefs qui les opposent. «Cela peut limiter la portée et l’influence des extrémistes qui se nourrissent de ces conflits non résolus et latents» a estimé M. Alhassane Drabo. Il a par la suite fait une brève présentation Search for Common Ground est une organisation créée en 1982 et qui intervient dans 35 pays  afin de rapprocher les personnes par-delà les lignes de fracture et de division afin qu’elles répondent de manière collaborative aux conflits et défis auxquels elles sont confrontées.

En fin l’ambassadeur des Etats Unis s’est dit persuadé que ce projet produira des résultats positifs dans le renforcement de la capacité du Niger à fournir un accès effectif à la justice et aux droits humains à ses citoyens. «Adalci est une raison de plus pour laquelle nous disons que le Niger se lève», a affirmé l’ambassadeur Eric P. Whitaker.

Rahila Tagou(onep)

24 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM Birgi Rafini a présidé le 30 novembre dernier, à Niamey le lancement officiel du projet Initiative Spotlight. Cette initiative vise à mieux attirer l’attention du public sur l’impératif de lutter et de faire disparaitre toutes les formes de violences à l’égard des femmes et des filles en les plaçant sous les projecteurs et au cœur des efforts menés pour atteindre l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes conformément à l’agenda 2030 pour le développement durable. Cette nouvelle initiative mondiale est un engagement de l’Union Européenne (UE) et l’Organisation des Nations Unies (ONU) en matière de genre, avec un accent particulier sur la violence sexuelle et les pratiques ayant des conséquences négatives sur la santé sexuelle et reproductive des femmes et des filles. La cérémonie a enregistré la présence des députés, des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ainsi que plusieurs hautes personnalités.

Au Niger, le taux national de prévalence des violences basées sur le genre est estimé à 28,4% avec des disparités selon les régions. La plupart des pratiques entrainant ces violences sont les mariages d’enfants et, dans une moindre mesure les mutilations génitales féminines. Au Niger, une fille sur quatre est mariée avant l’âge de 15 ans. 48,2 % des filles de 18 ans ont un enfant, a indiqué la coordinatrice du Système des Nations Unis au Niger, Mme Fatouma Bintou Djibo. Face à ces défis, le gouvernement n’a ménagé aucun effort pour mettre en place des lois, des politiques et stratégies ainsi que des programmes phares pour enrayer la violence basé sur le genre. Pour la coordinatrice du Système des Nations Unis, l’initiative Spotlight vient de ce fait renforcer les efforts du gouvernement, hautement appréciés des partenaires techniques et financiers comme le Système des Nations Unis.

Le ministre du Plan, Dr Rabiou Abdou a procédé le vendredi 04 novembre 2022 à Maradi, au lancement officiel des activités du projet Intégré de Développement Urbain et de Résilience Multi sectorielle (PIDUREM Galley Ma Zaada). L’objectif du projet est d’accroitre la résilience des communautés face aux inondations et améliorer la gestion urbaine et l’accès aux services de base dans les municipalités sélectionnées au Niger. Ce projet est construit autour de quatre composantes que sont : ‘’accroitre la résilience aux inondations et améliorer l’accès aux services de base’’; ‘’améliorer la gestion urbaine’’; ‘’l’intervention d’urgence contingente et le soutien à la gestion’’ et au suivi du projet. La zone d’intervention du projet couvre 25 municipalités dont 14 recevront des investissements structurants.

En ouvrant les travaux de cet atelier, le ministre du Plan a indiqué que le gouvernement de la République du Niger a obtenu de la Banque Mondiale, un financement à hauteur de 250 millions de dollar américain, soit 170 milliards de franc CFA pour financer ce projet dans l’objectif de développer et d’accroitre la résilience des communautés face aux inondations et améliorer la gestion urbaine et l’accès aux services de base dans les municipalités sélectionnées au Niger. «Le PIDUREM constitue ainsi, une nouvelle opération marquant le réengagement de la Banque Mondiale dans le secteur de l’urbanisme, la résilience et le foncier et s’appuiera sur la mise en œuvre réussi du projet de gestion des catastrophes et de développement urbain» a-t-il expliqué. Dr. Rabiou Abdou a soutenu que le PIDUREM, placé sous la tutelle du  Cabinet du Premier ministre, s’inscrit dans les priorités du Gouvernement en termes de renforcement de la décentralisation et de la résilience en milieu urbain. Il a enfin soutenu que,le présent projet contribuera à soutenir les efforts de redressement et de reconstruction suite aux inondations de 2020 ; à augmenter la résilience des communautés face aux inondations dans 14 villes des 8 régions du Niger à travers des investissements des risques dans ces villes et dans les bassins versants reliés à leur zone périurbaine ; à améliorer l’accès aux infrastructures urbaines et aux services de base, en offrant aux villes un éventail d’options d’investissements afin de répondre à leur priorité respective, ce qui les rendra plus résilientes aux inondations et aux chaleurs extrêmes.

Pour sa part, le Représentant Résident de la Banque Mondiale au Niger, M. Han Fraeters a rappelé que, les inondations de 2020 ont touché plus de 600.000 personnes dans toutes les régions du Niger. «La région de Maradi a été la plus durement touchée avec plus de 63.000 personnes affectées et près de 19.000 maisons détruites ou endommagées. Ces inondations ont montré une fois de plus l’extrême vulnérabilité du Niger aux changements climatiques» a-t-il relevé. Le Représentant Résident de la Banque mondiale a ajouté que, selon le rapport sur le climat du développement du Sahel, le Niger est l’un des sept pays les plus vulnérables aux changements climatiques dans le monde. Il estime que le Niger doit investir dans des mesures d’adaptation au changement climatique, dans sa résilience au changement climatique. «Il doit le faire maintenant de toute urgence» a-t-il averti.

Quant à la Coordinatrice du Système des Nations Unies au Niger et Coordonnatrice humanitaire, Mme Louise Iréne Aubin, elle a reconnu que les municipalités sont des puissants moteurs de réduction de pauvreté et d’amélioration du niveau de vie des populations du fait de l’accès aux services, à l’éducation et de leur contribution à l’économie de croissance. Elle s’est réjouie de la mise en place de ce projet intégré de développement urbain et de résilience multisectorielle. Mme Louise Iréne Aubin a réitéré la disponibilité et l’engagement de Nations Unies auprès de la Banque Mondiale en soutien au gouvernement du Niger dans le cadre de son Plan de Développement Economique et Social (PDES) pour les cinq prochaines années.

Auparavant, le Gouverneur de la région de Maradi, M. Chaibou Aboubacar s’est réjoui  d’apprendre que le processus de financement a abouti avec une enveloppe de près de 150 milliards de franc CFA destinés au financement d’investissements structurants dans quatorze (14) municipalités du pays. «Je saisis cette opportunité pour remercier la Banque Mondiale pour cet accompagnement important à notre pays» a-t-il affirmé.

Concernant la région de Maradi, le gouverneur a précisé que, les trois arrondissements communaux de Maradi et la ville de Tessaoua bénéficieront d’environ 20 milliards de FCFA destinés principalement à l’amélioration de l’accès des communautés aux infrastructures urbaines et aux services sociaux de base ; à l’accroissement de la résilience  des collectivités face aux inondations dans nos différentes villes et le renforcement de la capacité des municipalités à améliorer leur gestion urbaine. Selon le gouverneur de Maradi, les autorités de la 7ème République attachent un intérêt particulier à l’atteinte des objectifs de ce type de projet qui vise le bien-être des populations.

Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi

Source : http://www.lesahel.org

Un projet d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI-Niger) a été lancé hier matin à Niamey. L’objectif de ce projet est d’augmenter le nombre de personnes au Niger qui disposent d’une preuve d’identité unique reconnue par le gouvernement et qui facilite l’accès aux services. Ce projet veillera aussi à mettre des mécanismes de gestion des plaintes et de réclamations afin de s’assurer que les droits des personnes seront respectés. Ainsi, avec le projet WURI, le Niger va disposer d’un outil qui va permettre d’obtenir des statistiques de populations actualisées, crédibilisant ainsi les politiques et stratégies de développement du pays dans les secteurs sociaux de base. Le système, il faut le préciser, va aussi favoriser une gestion plus efficiente des filets sociaux, des flux migratoires, des refugiés et des déplacés. C’est le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation M. Hamadou Amadou Souley qui a procédé au lancement officiel de ce projet financé par la Banque Mondiale.

WURI-Niger est un projet qui vise avant tout à faciliter l’accès aux services pour toutes les personnes présentes sur le territoire national, quels que soient leur statut juridique, leur nationalité ou encore les papiers ou documents d’identité qu’elles possèdent. 

Le projet a une couverture nationale et sera mis en œuvre à travers trois composantes. La première composante vise à renforcer le cadre juridique et institutionnel. Elle permettra d’identifier et de combler les lacunes du cadre juridique et institutionnel et financera la préparation, le développement et la mise en œuvre des éléments juridiques et institutionnels nécessaires pour soutenir des systèmes d’identification robustes.

La composante 2 quant à elle, vise à mettre en place des systèmes d’identification robustes et inclusifs. Elle permettra de financer la conception, le développement et la mise en œuvre du système d’identification qui attribuera des numéros uniques d’identification à chaque personne enregistrée en lien avec ses données biométriques. Elle soutiendra également la production de justificatifs d’identité reconnus par le gouvernement, qui seront délivrés gratuitement aux bénéficiaires. 

Enfin, la composante 3 vise à faciliter l’accès aux services grâce aux justificatifs. Elle financera le cadre d’interopérabilité et d’échange sécurisé des données avec les systèmes des prestataires de services publics et privés, les systèmes des autres pays WURI, permettant la vérification et l’authentification de l’identité via le système d’identification qui sera mis en place.

Selon le ministre de l’Intérieur, plusieurs organes publics et privés participeront à la mise en œuvre du projet et seront aussi des bénéficiaires des réalisations du projet. A cet égard, M. Hamadou Amadou Souley, a exhorté tous les acteurs de l’identification et de l’enregistrement des personnes au Niger à adhérer à l’initiative et à apporter tout l’appui nécessaire pour son succès. Car, le gouvernement fonde beaucoup d’espoir sur ce projet.

Présente au lancement du projet, la représentante de la Banque Mondiale, Mme Aissatou Dicko a notifié que, le Niger fait partie de la deuxième phase du programme WURI. Cette phase, a-t-elle précisé, concerne le Niger, le Bénin, le Burkina Faso et le Togo pour un montant total de 273 millions de dollars américains, soit plus de 170 milliards de FCFA d’ici 2026. «Le Niger joue un rôle central dans ce programme et reçoit à ce titre la plus grande allocation financière parmi tous les pays participants, soit 81 millions de dollars américains, ce qui équivaut à plus de 50 milliards de FCFA, dont un tiers sous forme de don» a nuancé la représentante de la Banque Mondiale. Mme Aissatou Dicko d’ajouter que, ce financement devrait contribuer à l’identification de toutes les personnes qui se trouvent sur le territoire national.

Selon la représentante de la Banque Mondiale, les principales caractéristiques de WURI-Niger est d’accompagner le gouvernement dans la mise en place d’un système d’identification de base capable d’identifier et d’attribuer un numéro unique sécurisé auquel est lié des données biométriques collectées pour garantir l’unicité de chaque individu. Il s’agit aussi d’appuyer l’état civil et de renforcer les capacités de la Haute Autorité à la Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP) et enfin d’assurer la reconnaissance mutuelle des justificatifs d’identité, ainsi que l’interopérabilité des systèmes FID des différents pays membres, facilitant ainsi la vie des migrants et des populations nomades à l’étranger. A ce titre, le projet sera un important vecteur d’intégration régionale, permettant la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO.

Par ailleurs, il faut noter que, le projet WURI n’a pas pour vocation de se substituer au système national d’état civil, mais plutôt de le renforcer en créant un système d’identification de base interopérable au niveau régional soutenu par des cadres juridiques , politiques et techniques communs permettant la reconnaissance mutuelle des justificatifs d’identification de base. Ainsi, les justificatifs d’enregistrements qui seront délivrés gratuitement dans le cadre du projet ne remplaceront pas les titres d’identités nationaux, mais seront reconnus par l’Etat du Niger et par tous les pays adhérents de l’initiative WURI.

Le projet WURI a un réel potentiel de transformation socioéconomique. Au terme du projet, en 2026, environ 22 millions de personnes au Niger auront accès à un identifiant unique et un justificatif d’identité reconnu au niveau national et dans l’espace CEDEAO.

 Rahila Tagou(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a présidé, le vendredi 18 novembre 2022 à Niamey, la cérémonie de lancement officiel du référentiel sur ‘’le recours en annulation pour excès de pouvoir’’ et du livre ‘’la justice administrative au Niger, des origines à nos jours’’. Cet ouvrage regroupe les textes législatifs et réglementaires ayant marqué de manière décisive, l’évolution de la justice administrative, de la période coloniale à nos jours.

Lors du lancement, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a souligné que, le Conseil d’Etat en tant que pilier de l’Etat de droit remplissant une double fonction consultative et contentieuse, vise le renforcement de la connaissance par les citoyens de la justice administrative et des missions confiées. La justice administrative qui l’incarne, lui confère des attributions en matière consultative dans la mise en œuvre desquelles, il donne son avis sur la légalité et l’opportunité des projets des lois et des décrets qui lui sont soumis. Quant à sa fonction contentieuse, a-t-il poursuivi, elle se traduit par le règlement de litige entre l’administration et les administrés en tant que juge selon les cas, de premier et dernier ressort. Cette mission, se double d’une fonction jurisprudentielle importante dont la vocation est d’unifier les droits administratifs.

Au Niger, c’est la loi organique N°2013-02 du 23 janvier 2013, qui fixe la composition, l’organisation, les attributions et les fonctionnements du Conseil d’Etat qui lui permet de remplir les missions. M. Ikta Abdoulaye Mohamed a affirmé qu’en dépit de ses multiples sollicitations, le Conseil d’Etat a décidé de s’investir dans un travail de production et de diffusion de droit. Ce qui est tout à son honneur et à l’honneur de tous ceux qui ont eu à des périodes diverses le privilège de le servir. Les ouvrages présentés sont au cœur de son activité. Ainsi le référentiel dénommé ‘’Le recours en annulation pour excès au pouvoir’’, retrace la procédure à suivre notamment la saisine, les formes et délais de recours, l’instruction, le jugement, et l’exécution de décision annulant tout ou partie d’un acte administratif.

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a indiqué que l’ouvrage édifiera les usagers du service public de la justice et du Conseil d’Etat en particulier, sur la mise en œuvre de cette procédure, tout en leur permettant de se familiariser pour mieux faire valoir leurs droits. Quant au second ouvrage intitulé ‘’La justice administrative au Niger, des origines à nos jours’’, il renseigne sur les différentes mutations qu’a connu la justice. Longtemps chambre administrative, ancré dans la Cour d’Etat, à la Cour Suprême, le Conseil d’Etat s’affirme à partir de 2013. De cette date à aujourd’hui, un travail important d’installation de cette haute juridiction dans les mœurs juridiques a été accompli.

Pour sa part, le premier président du Conseil d’Etat, M. Mounkaila Nouhou Hamani, a souligné que, le Conseil d’Etat est la plus haute juridiction de la République en matière administrative. Comme juge de l’excès de pouvoir des autorités administratives a-t-il ajouté, il statue en premier et dernier ressorts. «Au Conseil d’Etat, nous avons fait le pari de réduire au minimum le délai moyen de jugement et de relever au maximum la qualité de nos décisions», a déclaré M. Mounkaila Nouhou Hamani. C’est pourquoi, le Conseil s’est attelé à mettre au point et à diffuser des référentiels thématiques donnant un aperçu sur le modus operandi de chacune de ses attributions. M. Mounkaila Nouhou Hamani a fait savoir que le référentiel de 87 pages, portant sur le recours en annulation pour excès de pouvoir, décrit toutes les étapes de la procédure, allant de la recevabilité de la requête à l’exécution de la décision, au besoin sous astreinte. Il est structuré en trois parties. Il s’agit notamment des conditions de recevabilité, les moyens invocables, et le déroulement de la procédure.

Pour sa part, le conseiller en service extraordinaire, M. Idé Adamou a, dans sa présentation du livre sur ‘’la justice administrative au Niger, des origines à nos jours’’, précisé que l’ouvrage comporte deux parties. Il s’agit entre autres de l’évolution historique de la justice administrative, des origines à nos jours (5 chapitres), et le recueil des textes ayant marqué cette évolution.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Source : http://www.lesahel.org

 

La Haute Autorité de Protection des Données à Caractère Personnel, a procédé hier matin, au lancement officiel de son site web : www.hapdp.ne. L’émergence de l’économie numérique en l’occurrence l’explosion des réseaux sociaux, comporte des risques ayant notamment trait aux cyber-attaques et à l’usage malveillant des données à caractère personnel qui affectent la confiance que les citoyens vouent pour les technologies de l’information et de la communication. Ainsi ce site est conçu pour pallier les failles afin d’assurer la protection de ces données mais aussi  pour répondre à cette ambition de satisfaire la communication institutionnelle de la HAPDP. La cérémonie de lancement du site s’est déroulée sous l’égide du Ministre de la Justice, Garde de Sceaux M. Marou Amadou.

Les objectifs visés à travers ce site sont notamment, d’éclairer le grand public et les opérateurs économiques sur les principes de base de la loi, d’informer l’ensemble des citoyens sur le rôle et sur les activités de la HAPDP, les obligations des organismes traitant les données personnelles, les moyens dont disposent les individus pour se prémunir contre d’éventuels abus relatifs à l’utilisation de leurs données personnelles, etc.

La présidente de la HAPDP, Mme Sanadi Tchimaden a remercié le Ministre de la Justice Garde des Sceaux pour son accompagnement dans la mise en œuvre des activités de l’institution ainsi que le Ministre Conseiller, Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI),  dont le soutien technique et financier a permis le développement  et la réalisation du site web. Parlant des motifs de la conception du site Web, elle  a indiqué que le souci majeur à travers cette initiative est de réserver une place primordiale à la mise en œuvre d’une stratégie de communication qui privilégie l’information avant d’envisager le recours aux sanctions. En effet, a-t-elle confié, le Niger à l’instar  des autres pays de la sous-région,  conscient de l’urgence du moment, s’est empressé de légiférer dans le domaine pour règlementer la protection des données personnelles en prévoyant un ‘’arsenal juridique’’ à caractère préventif mais aussi répressif. À ce titre, elle a évoqué la loi N°2017-28 du 03 Mai 2017, relative à la protection des données à caractère personnel modifiée et complétée par la loi N°2019-71 du 24 décembre 2019, qui crée la HAPDP. Aussi, a expliqué Mme Sanadi Tchimaden, les données à caractère personnel sont traitées sans cesse au travail, dans les rapports avec les pouvoirs publics, dans le secteur de la santé, lors d’achat de biens et services, lors de voyages ou lors de recherches sur internet. A ce niveau, il faut noter que les données personnelles, se définissent comme étant « toute information de quelque nature qu’elle soit et indépendamment de son support, y compris le son et l’image, relative à une personne physique identifiée ou identifiable directement ou indirectement par référence à un numéro d’identification ou à plusieurs éléments spécifiques, propres à son identité physique, physiologique, génétique, psychique, culturelle, sociale ou économique ».

Mme Sanadi Tchimaden a également rappelé, les missions assignées à la Haute Autorité de Protection Des Données à Caractère Personnel qui, a-t-elle fait savoir, est une autorité administrative indépendante chargée de veiller à la conformité des traitements des données à caractère personnel. Et cela, conformément aux dispositions des textes en vigueur et des conventions internationales auxquelles le Niger a adhéré. A cela s’ajoute, la responsabilité de veiller à ce que  le traitement et l’usage des données à caractère personnel ne portent atteinte aux libertés publiques ou ne comportent de menace à la vie privée des citoyens, en particulier  dans l’utilisation de technologie de l’information et de la communication. De ce fait, tout traitement de données à caractère personnel, entrepris au Niger doit obligatoirement faire l’objet de déclaration préalable ou d’autorisation auprès de la HAPDP suivant leur nature. Car dit-elle, la conformité à la réglementation en matière de protections des données personnelles, loin d’être une contrainte inutile et injustifiée, est un moyen efficace pour les entreprises de consolider leur réputation. «Cette conformité pourra être valorisée comme gage de confiance auprès des clients et partenaires  de plus en plus soucieux de la protection effective de leurs données », a déclaré Mme Sanadi Tchimaden. 

Le nouveau site de la HAPDP est facile à consulter, perfectible et suffisamment informatif. Et toute personne physique peut saisir la HAPDP pour vérifier ou constater la légalité d’un traitement portant sur des données la concernant.

 Rahila Tagou(onep)

24 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Le ministre de la justice, Garde des sceaux, M Marou Amadou, a procédé, hier mercredi à la salle de banquet du cabinet du premier ministre, au lancement officiel du volet « Justice » du Projet Appui à la Justice et à la Sécurité au Niger (AJUSEN). La cérémonie a réuni autour du ministre Marou Amadou, la ministre déléguée chargé de l’intégration africaine et des nigériens à l’extérieur, l’ambassadeur, chef de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, le directeur de l’Agence française de développement (AFD) et leurs collaborateurs ainsi que ceux du ministre de la Justice.

Le projet AJUSEN est le fruit de la coopération entre le Niger, l’Union Européenne et l’AFD. C’est l’Union Européenne qui a financé cet important projet à travers son fonds fiduciaire d’Urgence. Quant à l’Agence française de développement, elle s’est vue déléguer l’exécution du volet « Justice » avec pour but essentiel de moderniser l’appareil judiciaire nigérien et d’améliorer l’accès à la Justice et aux services judiciaires et juridiques aux citoyens nigériens. L’Etat de droit et la sécurité sont deux secteurs importants sur lesquels l’UE apporte son appui sans cesse croissant au Niger depuis près de sept(7) ans. Dans l’allocution prononcée à l’occasion du lancement dudit projet, le ministre de la Justice a évoqué le contexte régional d’insécurité dans lequel se trouve le Niger ainsi que sa situation géographique de pays-carrefour faisant de lui un lieu de passage et de trafics illicites de toutes sortes.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum a procédé, hier matin, au lancement de la première phase des travaux de voiries de Niamey. Cette phase comporte des travaux neufs, et des travaux de réhabilitation et d’entretien courant. La réalisation de ces infrastructures, permettra d’améliorer de manière significative la mobilité urbaine dans la ville de Niamey. Ce vaste projet d’infrastructure est en effet la concrétisation d’un engagement. « Nous avons pris l’engagement de moderniser nos villes, de rendre la mobilité plus facile dans nos villes et de faire en sorte que les citoyens s’épanouissent notamment dans leur déplacement », a déclaré le président Mohamed Bazoum peu après avoir donné le coup d’envoi des travaux.

Pour le Chef de l’Etat, ces travaux structurants s’imposent. « Les artères notamment la route Fillingé et celle de l’aéroport sont connues pour leur caractère totalement inapproprié. Aujourd’hui, elles relèvent  d’un autre âge. La ville a grandi et les exigences de mobilité sont devenues totalement autres que celles qui prévalaient lorsqu’on les avait construites », a-t-il ajouté. « Nous avons besoin d’être au niveau des besoins d’aujourd’hui et elles seront réalisées de façon à être en adéquation avec les exigences de la ville de Niamey », a-t-il rassuré. En ce qui concerne la route Niamey Nyala, le chef de l’Etat a souligné qu’elle sera reconstruite tout en tirant les leçons de la construction antérieure.

Le Président Bazoum donnant le coup d’envoi des travaux

Les travaux neufs concernent d’abord l’aménagement et le bitumage de la corniche Gamkallé de l’échangeur place des Martyrs jusqu’à l’avenue de l’Afrique en passant par l’Abattoir de Niamey sur un linéaire de 2,7 km.

Ce projet intègre aussi la construction de deux bretelles d’échange de trafic dont l’une est un pont à poutres type trompette, a expliqué le ministre de l’Équipement M. Gado Sabo Moctar lors de la cérémonie de lancement avant d’ajouter qu’il est prévu la construction de 2 quais pour pirogues, des parcours sportifs et des espaces à aménager. Ces travaux sont effectués par l’entreprise Chinoise CGCINT, sur financement du Budget National à hauteur d’environ 10 milliards de FCFA. Le contrôle est assuré par le groupement GERMS-AGEIM, a précisé le ministre de l’Équipement.

À cela, s’ajoutent les travaux d’aménagement des voies express pour les sorties de Niamey et la construction d’une rocade péri-urbaine. C’est en effet un projet qui comporte trois composantes.

La première composante, concerne l’aménagement du rond-point de l’aéroport international Diori Hamani au poste de péage de la sortie vers Dosso sur un linéaire de 10 km en deux sections ; dont l’une est en 2 x 3 voies et l’autre en 2 x 2 voies.

La deuxième composante concerne l’aménagement de la sortie route Niamey-Filingué (RN25) en partant de l’intersection du Boulevard « Tanimoune » sur un linéaire de 6,5 kilomètres.

La troisième composante concerne l’aménagement d’une rocade périurbaine, en partant de la route Niamey-Kollo pour relier la sortie vers Say en passant par les sorties Niamey-Dosso, Niamey-Filingué, Niamey-Ouallam, Niamey-Tillabéri et Niamey-Torodi. Les travaux de Réhabilitation concernent la route Niamey Nyala et le canal Gountou Yéna.

« Tous ces travaux seront exécutés par l’entreprise SOGEA SATOM pour une durée de 24 mois, sous la supervision et le contrôle du Bureau d’Etudes GERMS Consulting. Le Coût global du projet est de 50 837 704 599 FCFA hors taxes et hors droits de douanes, sur financement par la BOAD et l’Etat du Niger. Le linéaire total en développé du projet est d’environ 60 km », a expliqué le ministre Gado Sabo Moctar. Il a par ailleurs rappelé qu’à tous ces travaux, s’ajoute la construction de la voie d’accès à l’Hôpital Général de Référence à partir du Boulevard Tanimoune, démarrée le 21 mars 2023 pour une durée d’exécution de 18 mois.

Une vue des personnalités lors de la cérémonie

Le vice-président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), M. Moustapha Ben Barka a salué, les dispositions prises et celles en cours pour renforcer les ressources de l’entretien routier afin de garantir la pérennité des infrastructures. Il a en outre souligné qu’à travers la réalisation de ces projets, la BOAD met à la disposition du Niger des ressources d’un montant global de 55 milliards de F CFA. Ce qui porte à 425 milliards de FCFA le cumul des interventions de la BOAD dans le secteur des infrastructures au Niger et à plus de 800 milliards de F CFA le cumul des engagements de la BOAD dans le pays tout secteur confondu.

Le président du Conseil de Ville de Niamey salue l’initiative du Chef de l’Etat.

Pour le président du Conseil de Ville de Niamey, ces infrastructures, une fois terminées contribueront à réduire le taux journalier effarant des accidents de la route, à réduire le stress provoqué par les embouteillages dans la circulation routière qui engendre la perte de temps et faciliteront l’écoulement spontané des eaux pluviales. « Les opérations d’aménagement et d’urbanisme viennent à point nommé, car elles participeront aux côtés d’autres réalisations de la Ville de Niamey notamment, les voies latéritiques construites pour améliorer la mobilité urbaine et favoriseront le développement économique et social de la municipalité », a ajouté le député maire M. Oumarou Moumouni Dogari. « Connaissant personnellement votre ambition pour notre capitale, nous pouvons sans risque de nous tromper annoncer à toute la population de Niamey que les travaux en cours marquent le début d’un chantier gigantesque que Votre Excellence ambitionne et cela fera notre fierté à tous. Au nom de l’ensemble de la population de Niamey et du Conseil de ville, nous vous exprimons, Excellence, notre profonde gratitude et notre infinie reconnaissance », a dit le président du Conseil de Ville de Niamey à l’endroit du Chef de l’Etat.

Oumar Issoufou (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

Les travaux du méga chantier du barrage de Kandadji, d’un coût de 740 milliards de francs CFA (1,1 milliard d’euros) avancent bien, suscitant un espoir justifié chez les Nigériens qui attendent sa réalisation depuis des décennies. En effet, l’un des volets de ce complexe hydro-agro-électrique, celui de la production d’énergie hydroélectrique est à une étape importante avec le lancement, hier par le Président de la République, M. Mohamed Bazoum, des travaux de construction de la ligne de transport d’énergie Haute Tension 132 KV double terne Kandadji-Niamey.

L’idée du projet du barrage de Kandadji, situé à environ 188 km de Niamey, date des années 1970. Mais ce n’est qu’à partir de 2008 qu’aura lieu une cérémonie de pose de la première pierre des travaux. Ayant connu plusieurs interruptions, c’est en 2019 sous le mandat du président Issoufou Mahamadou avec le programme de renaissance II que les travaux du barrage ont véritablement redémarré. Ils se déroulent sous la conduite du maitre d’œuvre, la China Gezhouba Group Company (CGGC).

Dans le cadre du programme de renaissance III consistant à consolider les acquis obtenus par son prédécesseur, et à avancer, le Président Mohamed Bazoum a pris à bras le corps ce chantier. Il tient à ce que le délai pour son achèvement fixé à 2025 soit strictement respecté. Déjà, le 10 septembre 2021, le Chef de l’Etat était sur le site. Il y est revenu ce 25 octobre 2022 au moment où le taux d’exécution des travaux a atteint 25%.

Pour ce deuxième déplacement sur le chantier, le Chef de l’Etat est allé procéder au lancement des travaux de construction de la ligne Haute Tension de transport de Kandadji  à Niamey de l’électricité qui sera produite par le barrage, soit une puissance de 130 MW. Cette infrastructure d’un coût de 55,6 milliards de FCFA (83,8 millions $) qui est supportée par la Banque Islamique de Développement, vise à sécuriser l’alimentation électrique du Niger à travers la fourniture par an d’environ 600 GWh d’énergie propre, renouvelable, à faible coût de la région du Fleuve (avec renforcement de la station de Gorou Banda).

Visitant le chantier après la cérémonie de lancement des travaux, le Chef de l’État a apprécié l’évolution de l’ensemble du projet du barrage Kandadji. «Je suis venu ici il y a plus d’une année; aujourd’hui j’ai posé la première pierre de la construction de la ligne haute tension qui va transporter le courant qui sera produit sur ce barrage jusqu’à la ville de Niamey. Entre temps, vous aurez constaté en même temps que moi,que la configuration de ce terrain a totalement changé. Le travail est avancé de façon remarquable, parce que nous avons exigé des autorités chinoises que la société qui fait ce barrage, mette toute la volonté, toute l’énergie nécessaire à cet effet. Nous avons eu une réponse positive aussitôt, et depuis lors la cadence du travail a changé», a déclaré le président de la République.

L’infrastructure est en train de prendre forme, s’est réjoui le Chef de l’Etat en constatant qu’une partie de l’eau du fleuve a été dérivée dans le processus de la construction du barrage. C’est là que sera justement érigée la centrale électrique. «Nous sommes déterminés à tenir le délai que nous nous sommes donné en concertation avec les parties qui exécutent ce travail et nous pensons qu’en 2025 nous disposerons du barrage et de la centrale électrique et nous serons par conséquent en mesure de produire l’énergie électrique et de la transporter. Nous disposerons également des quantités d’eau qui seront régulées et qui permettront le travail agricole qui est prévu dans le cadre de l’autre dimension de ce projet», a ajouté M. Mohamed Bazoum. Toutefois, il a relevé les grands défis que le programme Kandadji soulève, notamment le déplacement des populations dont les lieux d’habitation sont l’espace de construction des infrastructures. «C’est une dimension du projet que nous comptons prendre en charge avec la même volonté en rapport avec nos partenaires. L’Etat du Niger dépense beaucoup d’argent pour que ce travail se fasse et les partenaires qui sont engagés avec nous savent que nous sommes crédibles et eux aussi croient au projet; aujourd’hui tous sont enthousiastes, à nos côtés», a assuré le Chef de l’Etat.

«Une nouvelle ère pour la filière énergie au Niger»

Auparavant, le président du conseil d’administration de l’Agence du Barrage de Kandadji, Pr Issoufou Katambé, a salué l’engagement du président Mohamed Bazoum pour la concrétisation de ce projet, un rêve vieux de plusieurs décennies pour les Nigériens. Pour la ligne haute tension, le délai des travaux exécutés par l’entreprise Kalpataru Power Transmission sous la supervision et le contrôle du Groupement PT Feedback –IntraG-TAHest de 30 mois. «Nous réaffirmons notre engagement à tout mettre en œuvre pour le parachèvement des travaux de génie civil du barrage et de la ligne haute tension», a dit Pr IssoufouKatambé. La réalisation de cette infrastructure hydro-agro-électrique est d’une grande contribution face aux défis de l’électricité et de la quête de l’indépendance énergétique du Niger, a-t-il ajouté. Après sa construction, le poste de départ doit permettre l’évacuation de toute la puissance produite par la centrale hydroélectrique Kandadji, soit 130MW, a souligné leprésident du conseil d’administration de l’ABK. «C’est une nouvelle ère pour la filière énergie au Niger avec des impacts pour la production agricole, l’industrie et le commerce», a lancé, Pr Issoufou Katambé.

Le gouverneur de la région de Tillaberi, M. Harouna Yayé, s’est aussi réjoui de l’avancement des travaux du barrage dont les retombées, a-t-il indiqué sont inestimables pour le développement socio-économique des populations de la zone.

Pour M. Habibou Djibo, le représentant du groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), institution avec laquelle le Niger a une coopération depuis 1974, le lancement des travaux de la construction de la ligne haute tension Kandadji-Niamey, est l’aboutissement des efforts fournis par l’Etat du Niger avec les partenaires pour répondre au besoin sans cesse croissant de l’énergie électrique dans le pays. «Ma présence parmi vous témoigne de l’engagement du groupe de la BID à toujours être présent à vos côtés pour la mise en œuvre des programmes et projets qui ont été financés et qui visent de manière substantielle le développement social et économique du Niger», a affirmé M. Habibou Djibo.

Autres éléments sur le programme Kandadji

Dans le cadre des reformes visant à relancer et renforcer le programme Kandadji l’Agence du Barrage Kandadji (ABK), a été crééeen 2016 à la place du Haut-commissariat à l’Aménagement de la Vallée du Niger. L’objectif assigné à l’ABK est de mettre en œuvre le Programme Kandadji et de gérer ultérieurement son patrimoine, notamment le barrage et la centrale hydro-électrique. Aussi, l’ABK est chargée entre autres de la mise en œuvre des études techniques, économiques et financières, de la conception et de la réalisation des ouvrages, des équipements hydroélectriques, des aménagements hydro-agricoles et piscicoles, ainsi que des opérations de reconstruction des infrastructures et de réinstallation des populations affectées par le Programme. Figurent également au nombre des attributions de l’ABK, le plan de développement local et le pôle de croissance des systèmes d’irrigation prévus durant la phase d’investissement du Programme.

Globalement les objectifs du Programme Kandadji de régénération des écosystèmes et de mise en valeur du fleuve Niger visent entre autres à assurer la préservation et la revitalisation des écosystèmes fluviaux, l’augmentation des productions agricoles et énergétiques mais aussi à stimuler les emplois et ouvrir des perspectives économiques. Ils consistent aussi à assurer un débit d’étiage de 120 m3/s sur le fleuve Niger ; à sécuriser l’alimentation en eau potable de l’agglomération de Niamey ; à mettre en valeur par l’irrigation sur environ 45.000 ha; à accroitre l’accès à l’eau pour le développement agricole, l’amélioration de la sécurité alimentaire et des conditions de vie des populations à travers la mise en valeur du potentiel de terres irrigables et de la pisciculture ; àappuyer les initiatives de développement locale pour l’amélioration des conditions de vie, et l’accès aux services d’éducation et de santé, la promotion des activités génératrices de revenus et le renforcement de la résilience des populations aux événements extrêmes (sécheresses et inondations) ; à produire de l’électricité avec une puissance de 130 MW pour une production annuelle de 629 GWh (soit un bond de 55% de la production nationale), permettant de réduire la dépendance du pays vis-à-vis des importations d’électricité depuis le Nigeria, dont le taux de couverture nationale en électricité n’est que de 19%.

Relativement aux travaux du barrage kandadji, «la déclaration d’utilité publique (DUP) a abouti à un plan d’aménagement en cours d’un nouveau site de réinstallation de la population de la deuxième vague (50.000 personnes) pour les vingt-quatre villages administratifs à déplacer, le financement étant déjà mobilisé. En effet, deux vagues étaient prévues : la première vague concernait la population installée sur le site du barrage et celle qui est impactée par la réalisation du barrage. Le programme de réinstallation de 9.000 personnes sur le site du barrage, puis la reconstruction prévue d’Ayérou et la réinstallation de 50.000 habitants dans la zone de la retenue représentent de nombreuses opportunités de développement pour les communautés locales, notamment à travers: la construction de routes, le raccordement à l’électricité et à l’eau potable et le déploiement d’infrastructures et de services collectifs comme les écoles, les dispensaires et les marchés ; la création de 8.000 hectares de périmètres irrigués pour les agriculteurs déplacés ; la construction de plus de 10.000 nouveaux logements, etc.

Souley Moutari(onep), Envoyé spécial
Source : http://www.lesahel.org

 

Le gouverneur de la région de Maradi Zakari Oumarou a lancé officiellement  les activités du Projet USAID Kulawa, qui signifie ‘’prendre soin’’ en hausa.

Financé par l’agence des Etats Unis pour le développement International (USAID) pour un montant de 54 millions de dollars sur une période de 5 ans, de 2020 à 2025, ce projet a pour objectif principal de soutenir l’Etat du Niger à améliorer les résultats en matière de santé, de planning familial et de nutrition dans les régions de Maradi, Zinder et Tillabéry. Il vise de façon spécifique à renforcer les systèmes de santé  et à améliorer la qualité des prestations de services au sein des communautés, à approfondir le leadership et l’appropriation des systèmes de santé par les autorités et mettre à la disposition des communautés les moyens d’adopter des solutions qui améliorent la qualité des soins de santé, la couverture, l’utilisation et la redevabilité.

Kulawa travaillera avec le Ministère de la Santé  Publique, de la Population et des Affaires Sociales, les autorités locales, les prestataires de services et les communautés pour mettre en œuvre des activités qui toucheront 1,4 million de femmes en âge de procréer, 1,1 million d’enfants de moins de cinq ans et 2,6 millions de jeunes de 15 à 35 ans. A Maradi, le projet interviendra dans 50 centres de santé intégrées répartis dans 16 communes de la région. Kulawa, fait partie de l’initiative RISEII et va s’appuyer sur les réalisations des projets précédents financés par l’USAID, en mettant à profit les acquis pour fournir une assistance technique et un soutien au développement des capacités des institutions. Il est mis en œuvre par Save The Children et un consortium composé de PATHFINDER, PRONTO, VIAMO et d’autres ONG nationales.

En lançant officiellement les activités de ce projet, le gouverneur de la Région de Maradi a indiqué que ce projet s’aligne parfaitement avec les priorités du gouvernement dans le cadre de la réduction de la mortalité maternelle et infanto-juvénile et contribuera à l’atteinte des objectifs de développement durable 2 et 3. « Les populations de la région de Maradi sont  très reconnaissantes de tous les appuis techniques et financiers fournis par l’USAID dans le domaine de la santé à travers ses différents projets, dont le projet KULAWA et bien d’autres auparavant ou en cours » a-t-il dit. Il a rappelé que  ces interventions visent à améliorer la création de la demande de services de qualité et l’adoption de comportements sains au niveau individuel, familial et communautaire ; améliorer la disponibilité et l’accessibilité accrues à des services de qualité, y compris pour jeunes ; améliorer et renforcer l’intégration dans la prestation des services de santé ; renforcer les capacités fonctionnelles accrues  des organisations locales dans le secteur de la santé. Zakari Oumarou a exhorté le Directeur régional de la santé publique, de la Population et des Affaires Sociales à s’impliquer  pleinement dans la mise en œuvre des différentes activités, seul gage pour la réussite de ces interventions.

Le  chef de Base par intérim de  Save The Children Maradi, M. Issa Assoumane souhaite que la synergie d’actions et de mutualisation des expertises au sein du consortium d’ONG internationales et nationales qui travaillent avec KULAWA renforce leur capacité à soutenir conjointement les efforts du ministère de la Santé Publique, de la population et des affaires Sociales. Il a enfin souhaité que ce projet soit un exemple d’intégration verticale et horizontale afin de contribuer avec efficacité et efficience à l’amélioration de la santé maternelle et infanto-juvénile.

Quant au représentant de l’USAID, M. Denis Hynes,  il a expliqué le choix du Niger et des trois régions  pour ces actions qui visent à renforcer les actions de l’Etat dans la recherche du bien-être des populations.

Par Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi

30 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le président de la Commission Nationale de la Collecte et du Contrôle des Armes Illicites (CNCCAI), le Général de Brigade à la retraite Youssoufa Maiga, a présidé le mardi 17 mai à Diffa, le lancement officiel de la formation des relais communautaires et des acteurs de la société civile sur la sensibilisation des risques aux engins explosifs improvisés. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Gouverneur de la région de Diffa, du 2ème Vice-président du Conseil régional, des Secrétaires généraux du Gouvernorat, des préfets, de la représentante du Service des Nations-Unies pour la lutte anti-mines, des maires et de plusieurs invités.

Dans son allocution de lancement de la formation, le président de la CNCCAI a indiqué que depuis l’éclatement des crises sécuritaires dans certaines parties de notre territoire, beaucoup de nos concitoyens ont quitté leurs terroirs sous la violence armée et que ces populations vivent parfois, même dans leurs localités d’accueil, les effets d’une guerre asymétrique, faite de pose de mines artisanales, de restes explosifs de guerre et d’engins explosifs improvisés, par les mêmes groupes armés non étatiques.

Le  Général de brigade Youssoufa Maiga a souligné que cet atelier s’inscrit dans le cadre d’un projet qui a 3 objectifs majeurs à savoir, contribuer au renforcement durable des capacités de deux régions administratives dans le domaine de la prévention des accidents provoqués par les Engins Explosifs Improvisés (EEI); sensibiliser les populations exposées de ces régions aux risques liés aux Engins Explosifs; renforcer les capacités de sensibilisateurs et des acteurs humanitaires à travers la formation et le développement d’outils nationaux de sensibilisation sur les Engins Explosifs improvisés validés par la Commission Nationale de Collecte, de Contrôle des Armes Illicites.

Le président de la CNCCAI a demandé aux participants d’être attentifs aux exposés qui leur seront présentés par des experts avant de lancer le Projet «Education aux Risques des Communautés Vulnérables» des Régions Administratives de Diffa et de Tillaberi

La représentante du Service des Nations Unies pour la lutte anti-mines, a salué et apprécié la bonne et fructueuse collaboration entre son institution et la Commission Nationale de la Collecte et du Contrôle des Armes Illicites. Mme Hadiza Amadou a indiqué que ce projet d’éducation aux risques, dont l’implémentation s’inscrit dans un contexte sécuritaire volatile, contribuera sans doute à renforcer les capacités des populations vulnérables et à les aider à adopter un comportement face à la menace grandissante des engins explosifs.

Quant au Gouverneur de Diffa, il a rappelé que la région de Diffa fait face depuis des années à la nébuleuse terroriste de Boko Haram qui a endeuillé et continue de faire des victimes au sein de la population civile et des forces de défense et de sécurité. M. Issa Lémine, a souligné que face à cette menace sécuritaire sur les communautés et après le constat de la survenue de plusieurs accidents déjà enregistrés dans la région, la Commission Nationale de la Collecte, et du Contrôle des Armes Illicites et le Service des Nations-Unies pour la lutte anti-mines (UNMAS) tenant compte de ses prérogatives statutaires et de ses expertises dans la sensibilisation aux risques des mines et dans la conduite d’opération de déminage; ont élaboré ce projet d’éducation aux risques des Communautés vulnérables.

Mato Adamou ONEP Diffa

 

Une cérémonie qui sera consacrée au lancement officiel de la fondation du Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, dénommée ‘’FONDATION ISSOUFOU MAHAMADOU’’ (FIM), se déroulera, demain samedi 27 mars 2021, dans la matinée, au Centre international de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey.

Il y a une vie après la présidence, disait le Président Issoufou Mahamadou, dans une de ses récentes declarations. Pour sa part, cette vie d’après présidence ne sera pas de tout repos. En effet, SE. Issoufou Mahamadou entend poursuivre ses actions au service du développement du Niger à travers la FIM dont les domaines d’actions sont : la démocratie et le panafricanisme, la paix, le développement du capital humain et le climat.

Avec pour slogan ‘’Penser pour Agir’’, la Fondation FIM a pour but de promouvoir les idéaux démocratiques par le débat d’idées et la recherche, de promouvoir la paix, de contribuer à la renaissance culturelle et à l’intégration du continent Africain et de mener des actions de développement durable dans les domaines économique, politique, social, culturel et environnemental.

 

De même, la promotion des valeurs démocratiques et des droits humains constitue une question fondamentale. Pour s’y attaquer il faut encourager les rencontres, partager les meilleures pratiques, promouvoir la recherche, la collecte et la conservation des documents, diffuser les travaux de recherche et de réflexion historique et former.

La quête de la paix est une préoccupation permanente pour toutes les sociétés. Elle est nécessaire pour bâtir, pour construire et offrir un avenir radieux aux citoyens. C’est dans la paix qu’on peut envisager les actions de développement économique et social notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé.

La renaissance culturelle constitue le socle sur lequel nous pouvons construire l’intégration du continent et bâtir l’Afrique que nous voulons. Naturellement cela ne pourra être réalisé de manière efficace que si nous développons le capital humain et sauvegardons nos ressources naturelles face notamment aux défis du changement climatique.

Même s’il est vrai que, au cours de la dernière décennie, des progrès importants ont été enregistrés dans les secteurs de l’éducation, de la santé ainsi que celui de l’eau et de l’environnement, il y a lieu de reconnaître que beaucoup reste à faire et la tâche est immense.

Il se trouve que l’éducation, la santé, l’eau et l’environnement constituent les bases essentielles du développement humain. L’Afrique en général et le Niger en particulier ont fait de ces secteurs des priorités incontournables.

La promotion de l’éducation et de la santé permet le développement du capital humain. Ces deux secteurs. A travers notamment la scolarisation de la jeune fille et la santé de la reproduction constituent des puissants moteurs en vue de la création des conditions de la transition démographique. Ils contribuent aussi à transformer l’actif démographique que constitue la jeunesse de notre population en dividende économique. Leur promotion est au centre de la problématique de l’autonomisation de la femme.

Pour les populations de nos villes et villages, l’accès à l’eau et à l’assainissement constitue une priorité qu’elles placent avant l’éducation et la santé. L’eau c’est la vie. Sans eau, aucune activité humaine n’est possible. Sans eau, pas d’école, pas de santé encore moins les activités industrielles et agricoles ou commerciales. L’accès a cette denrée constitue une condition essentielle de l’émancipation de la femme. En effet, au quotidien, celle-ci est confinée à la corvée de l’eau. Il est donc impératif de mobiliser les eaux de surface et du sous-sol pour les besoins des activités économiques notamment celles agropastorales et pour l’alimentation humaine.

“Les effets négatifs du changement climatique font de la protection de l’environnement une question de survie pour l’humanité. Inondation, sècheresse, dégradation des écosystèmes, réduction de la biodiversité etc… sont autant de phénomènes qu’il faut prévenir et qui doivent mobiliser nos actions. Nous devons sans cesse nous répéter que nous n’héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. Nous devons protéger la terre qui constitue le premier capital productif”, estiment les membres de la fondation.

La Fondation Issoufou Mahamadou est le fruit de la prise de conscience de la nécessité de poursuivre le combat pour surmonter ces cinq (5) défis : Paix, Education, Santé, Eau et Environnement. Elle a pour ambition d’œuvrer auprès des autres acteurs (Etat, Collectivité, Société Civile, etc..) pour faire régner la culture de la paix et faire reculer la pauvreté, l’ignorance, la maladie et la faim.

C’est forts de leur détermination à apporter leur contribution à la paix et dans la lutte contre la pauvreté, l’ignorance, la maladie et la faim, que le Président et membres fondateurs de la FIM ont décidé de la création de cette fondation de bienfaisance en vue d’améliorer les conditions de vie des groupes vulnérables et des personnes démunies.

Par Assane Soumana

26 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de l’Urbanisme et du Logement M. Waziri Maman assurant l’intérim du ministre de la Justice a présidé hier matin la cérémonie de lancement du projet sur le « renforcement de la réponse de justice pénale au terrorisme par l’utilisation des renseignements et indices recueillis sur le terrain au cours des opérations militaires dans les zones de combat au Niger comme moyen de preuves dans les cas de terrorisme ». Ce projet est financé par le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique.

A cette occasion un mémorandum d’entente a été signé par les Ministères bénéficiaires, à savoir ceux en charge de l’Intérieur ; de la Défense Nationale, et de la Justice à travers lequel ils se sont engagés à coordonner leurs activités afin d’améliorer la collecte et l’utilisation des preuves résultant d’actes terroristes. Ce projet vise non seulement à relever le défi auquel le pôle judiciaire spécialisé et le service central de lutte contre le terrorisme sont confrontés, cela après la mise à la disposition des suspects par les forces de défense et de sécurité dans le cas de poursuites des affaires liés au terrorisme. Il vise aussi à renforcer la coopération entre les forces de défense et de sécurité impliquées dans les opérations de lutte contre le terrorisme et la judiciarisation des renseignements comme éléments de preuve en matière de justice pénale.

Dans l’allocution qu’il a prononcée, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux par intérim a d’abord rappelé que la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée et d’autres sortes d’infractions transfrontalières, constituent un défi majeur tant pour la communauté internationale, pour la région du Sahel que pour notre pays. Pour M. Waziri Maman, ces phénomènes risquent de compromettre des valeurs essentielles tels l’Etat de droit, le respect des droits de l’homme, la protection des civils, la tolérance entre les peuples et les nations et le règlement pacifique des conflits. « Ils peuvent avoir également un effet dévastateur sur le développement et sur la paix durable et constituent des menaces constantes pour la sécurité humaine » a-t-il mentionné. Le terrorisme, un phénomène complexe en mutation constante, ses méthodes d’attaques tout comme ses cibles ne cessent de changer du jour au lendemain a-t-il dit.

13 Mai 1991 -13 Mai 2021, 30 ans que chaque année, la femme nigérienne est magnifiée pour son engagement et sa contribution au développement du pays. Cette fête, faut-il le rappeler, est le fruit de la marche historique des femmes du 13 Mai 1991 en vue de revendiquer une meilleure représentation au sein de la Commission Préparatoire des assises de la Conférence Nationale. Le lancement des activités de cette édition 2021 s’est déroulée hier matin au Palais des Congrès de Niamey sous les auspices du Premier Ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou. Le Thème retenu à cet effet est: ‘’Renaissance Féminine au Niger: quelles stratégies pour un développement durable?’’.L’on notait à cette cérémonie, la présence de la Première Dame Hadjia Hadiza Mohamed Bazoum ainsi que plusieurs distingués invités.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Premier Ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou a de prime abord, transmis les salutations et les encouragements du Président de la République qui, a-t-il souligné, a été témoin des premiers pas de la marche historique des femmes le 13 Mai 1991. Cet événement commémoratif, a-t-il notifié, traduit l’engagementdu gouvernement en faveur de la promotion de la femme. Le Chef du gouvernement a ensuite affirmé son admiration quant au combat que mène la femme nigérienne en vue de faire respecter ces droits en tant que citoyenne à part entière. «Je puis vous dire que le combat pour la renaissance et le respect des droits de la femme concerne tout un chacun car s’agissant d’un combat pour la justice, l’équité et le progrès dans la société. Et cela, eu égard non seulement aux dispositions de la constitution mais aussi au poids numérique des femmes au Niger» a affirmé M. Ouhoumoudou Mahamadou.

Pour le Premier ministre, la marche historique du 13 Mai 1991, n’était pas que revendicative mais plutôt une révolution douce pour promouvoir les droits des femmes afin que celles-ci ne soient plus abandonnées sur le bord de la route en ce qui concerne le présent et l’avenir du Niger. Et à cet effet, il a affirmé que l’on pourrait se poser la question à savoir: qu’est ce qui a changé en 30 ans ? Beaucoup de choses, a-t-il reconnu ont changé. A titre illustratif, le Chef du gouvernement a cité quelques textes et documents stratégiques adoptés par le gouvernement pour matérialiser les droits des femmes dont la Politique nationale du genre et la création subséquente de l’Observatoire national du genre, la loi institutionnelle du système de quota qui a fait l’objet de plusieurs révisions à la hausse dont la toute dernière est intervenue en 2020, la Stratégie nationale de prévention et de réponses aux violences basées sur le genre , la Stratégie nationale de l’autonomisation économique de la femme.

La mise en œuvre de ces politiques et stratégies nationales a relevé des progrès significatifs en termes d’autonomisation économique de la femme, de participation aux instances de prise de décisions et de lutte contre les violences basées sur le genre.

Aussi, le Premier ministre a relevé que pour la première fois de l’histoire politique du Niger, l’Assemblée Nationale compte actuellement 30 pour cent de députés de sexe féminin.Toutefois a-t-il dit le gouvernement est conscient que des efforts supplémentaires doivent être faits pour assurer l’effectivité des droits des femmes et leur autonomisation. «Et en particulier, des efforts seront poursuivis pour combattre les clichés et les stéréotypes dévalorisant qui empêchent les femmes d’avoir réellement confiance en elles», a-t-il souligné. M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est enfin dit convaincu que la promotion et la protection des droits des femmes passent par une véritable pédagogie se fondant sur le principe que la femme est un membre à partière entière de la société et une actrice de changement.

Pour sa part, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant a expliqué que le choix du thème:’’Renaissance Féminine au Niger: quelles stratégies pour un développement durable?’’ se justifie du fait que les avancées enregistrées ces dernières années en matière de promotion du leadership féminin et de participation politique des femmes méritent d’être consolidées et renforcées.

Elle a également reconnu que malgré les avancées notées, des défis restent encore à relever. A cet effet, elle a lancé un appel à tous sur la nécessité de poursuivre les efforts en vue de parvenir à un développement durable. Et cela tout en demandant aux femmes leur participation dynamique et responsable qui permettra d’engager et de réussir le combat pour le développement aux côtés des hommes. A ce sujet, la ministre en charge de la Promotion de la Femme a rendu un hommage mérité à titre posthume à trois vaillantes combattantes de première heure pour la défense des droits des femmes au Niger, à savoir Mme Bagna Aissata Fall, Mme Ali Mariama Tahirou, toutes 2 anciennes Ministre de la Promotion de la Femme et Mme Marcell Fatouma, actrice de la Société Civile.

Notons qu’à cette cérémonie, les femmes de la CONGAFEN sous l’égide de la présidente Mme Kako Fati ont remis un Mémorandum au Premier Ministre. Aussi, un Message artistique sur le thème de la journée a été présenté par le groupe ‘’la famille c’est nous’’.

Par Rahila Tagou(onep)

 Lire ci-dessous le discours du Premier ministre, SEM. Ouhoumoudou Mahamadou.

«Je puis vous assurer du soutien sans réserve du Président de la République, Chef de l'Etat, et du Gouvernement qui font de la protection et de la promotion des droits de la femme une priorité conformément au Programme de Renaissance Acte 3», assure le Premier ministre, SEM. Ouhoumoudou Mahamadou.

 

  • Madame la Première Dame;
  • Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
  • Madame la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant ;
  • Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;
  • Honorables Députés ;
  • Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Diplomatique ;
  • Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales ;
  • Honorables Chefs Traditionnels ;
  • Distingués Leaders Religieux ;
  • Mesdames et Messieurs les Représentants des Partis politiques et des Organisations de la Société Civile ;
  • Chers Invités ;
  • Mesdames et Messieurs ;

Je voudrais, tout d’abord, vous transmettre, Mesdames, les salutations et les encouragements du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence MOHAMED BAZOUM, qui, comme vous le savez, a été un témoin de premier plan de la marche historique des femmes, le 13 mai 1991, pour revendiquer une plus grande représentativité au sein de la Commission Nationale Préparatoire de la Conférence Nationale.

Je voudrais, aussi, saluer vivement votre présence massive à cet événement commémoratif, qui traduit votre engagement en faveur de la promotion de la femme nigérienne, et vous souhaiter une bonne fête de Ramadan.

Je voudrais, enfin, vous faire part de mon admiration pour le combat de la femme nigérienne pour le respect de ses droits en tant que citoyenne à part entière.

Je puis vous dire que le combat pour la reconnaissance et le respect des droits des femmes est un combat qui nous engage tous parce qu’il s’agit d’un combat pour la justice, un combat pour l’équité mais aussi un combat pour garantir l’harmonie et le progrès dans la société eu égard non seulement aux dispositions de la Constitution mais aussi au poids numérique des femmes dans notre pays.

Mesdames et Messieurs,

Il y a de cela 30 ans que les femmes nigériennes avaient décidé de battre le pavé pour se faire entendre. Et elles avaient été entendues. Les femmes nigériennes avaient agi, et leur réaction avait eu une résonnance particulière parce qu’elle avait fait bouger les lignes.

La marche historique du 13 mai 1991 n’était pas que destinée à rehausser le quota des femmes au sein de la Commission chargée de préparer les assises de la Conférence Nationale.

Cette marche, reconnaissons-le, était une révolution douce pour promouvoir les droits des femmes afin que celles-ci ne soient plus abandonnées sur le bord de la route en ce qui concerne le présent et l’avenir de notre pays.

Mesdames et Messieurs,

On pourrait se poser légitimement la question : qu’est-ce qui a changé en 30 ans ? Assurément, beaucoup de choses ont changé même si beaucoup reste encore à faire pour que les femmes jouissent de la plénitude de tous leurs droits. Nous en sommes conscients et nous travaillons résolument dans ce sens.

En effet, comme vous le savez, le Gouvernement a adopté plusieurs textes et documents stratégiques pour matérialiser les droits des femmes. Permettez-moi de citer quelques-uns. Il s’agit de :

- La Politique Nationale de Genre et la création subséquente de l’Observatoire National du Genre ;

- La loi instituant le système de quota révisée en 2020 pour rehausser les quotas ;

- La Stratégie Nationale de Prévention et de Réponse aux Violences Basées sur le Genre ;

- La Stratégie Nationale de l’Autonomisation Economique de la Femme, etc.

La mise en œuvre de ces politiques et stratégies nationales a révélé des progrès significatifs en termes d’autonomisation économique de la femme, de participation des femmes dans les instances de prise de décision et de lutte contre les Violences Basées sur le Genre. Ainsi, pour la première fois de l’histoire politique de notre pays, l’Assemblée Nationale comporte 30% de femmes députées.

Mesdames et Messieurs,

Le Gouvernement est conscient que des efforts supplémentaires doivent être faits pour assurer l’effectivité des droits des femmes et leur autonomisation.

En particulier, les efforts seront poursuivis pour combattre les clichés et stéréotypes dévalorisants, qui empêchent aux femmes d’avoir réellement confiance en elles-mêmes.

Or, la confiance en soi est le premier levier qu’il faut actionner pour que les femmes prennent toute leur place dans la société et pour qu’elles soient en capacité de déployer tout leur potentiel en vue de pouvoir contribuer au développement socio-économique de notre pays.

Je reste convaincu que la protection et la promotion des droits des femmes passent par une véritable pédagogie en se fondant sur le principe que la femme est un membre à part entière de la société et une actrice de changement. On ne saurait donc discriminer un membre de la société pour des raisons subjectives en rupture avec la réalité.

La femme se doit de prendre en charge les défis de notre société : qu’il s’agisse des défis sécuritaires, ceux liés à l’éducation et à la formation, ou encore les défis liés à sa participation aux instances de prise de décision. Je suis particulièrement admiratif devant les efforts qui ont été faits pour affirmer le leadership féminin dans l’espace public.

En effet, les femmes expriment leur talent et leur ingéniosité sans complexe en tant que cheffes d’entreprises, artisanes, transformatrices de notre potentiel agro-pastoral, créatrices de start-ups, actrices des groupements féminins ou des groupements d’intérêt économique, fonctionnaires, actrices du jeu politique, etc. C’est notre pays qui gagne ainsi car la voie de l’émergence passe indiscutablement par là.

Mesdames et Messieurs,

Le thème retenu pour l’édition 2021 de la Journée Nationale de la Femme Nigérienne est « Renaissance Féminine au Niger : quelles stratégies pour un développement durable ? »

Ce thème est en cohérence avec les engagements de notre pays visant à lutter contre les inégalités de genre et l'injustice pour une pleine participation des femmes aux actions de construction nationale.  C’est tenant compte de cet impératif qu’une place de choix a été réservée à l’éducation des filles. En effet, pour le Président de la République, la bataille pour l’émergence de notre pays passe par des mesures visant à lutter contre les inégalités dans l’éducation entre filles et garçons.

L’éducation des filles, comme vous le savez, est une réelle opportunité d’inclusion et de croissance pour le pays. C’est pourquoi, nous considérons que l’une des mesures fortes pour maintenir les filles le plus longtemps à l’école et lutter contre les mariages précoces avec leur corollaire de grossesses précoces est d’instituer les internats pour les filles en particulier dans les collèges ruraux de proximité.

C’est aussi l’une des pistes pour développer le potentiel des connaissances pour les filles, et leur permettre d’investir tous les domaines du savoir et d’apprentissage.

J’attends que les organisations et groupements féminins en fassent leur agenda aux côtés du Gouvernement pour relever le défi de la scolarisation et du maintien le plus longtemps possible de la jeune fille à l’école.

C’est ainsi que les femmes pourraient jouer davantage leur partition dans la bataille pour le développement durable au Niger car l’éducation est la clé du développement.

Mesdames et Messieurs ;

Le Gouvernement poursuivra avec détermination les efforts en vue de promouvoir l’équité de genre afin que la femme nigérienne puisse davantage contribuer à l’économie nationale et jouir de ses droits et libertés conférés par la Constitution et les différentes Conventions auxquelles le Niger est partie.

Aussi, je puis vous assurer du soutien sans réserve du Président de la République, Chef de l'Etat et du Gouvernement qui font de la protection et de la promotion des droits de la femme une priorité conformément au Programme de Renaissance Acte 3.

Permettez-moi, avant de terminer, d’adresser mes appréciations à nos partenaires au développement qui accompagnent le Gouvernement dans ce noble combat pour la promotion de la femme nigérienne.

Sur ces mots, je déclare lancées les activités entrant dans le cadre de la Journée Nationale de la Femme Nigérienne.

Bonne fête du 13 mai !

Je vous remercie. ».

14 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le «Retenez-moi ou je pars» du président Issoufou

Avec Freud, les psychanalystes auraient nommé cela un acte manqué, soit un acte passé à côté d’un objectif consciemment visé,traduisant l’expression d’un désir inconscient. Il y a, quelque part, dans la propension du président Mahamadou Issoufou à se saisir de la moindre occasion pour dire et redire «sa décision» de ne pas briguer de troisième mandat, quelque chose comme du refoulé, sachant, mutatis mutandis, que la constitution du pays lui fait interdiction de nourrir une telle ambition.

Quoi que disent les communicants du régime, son départ prochain du palais de la présidence de la république –dans un peu moins de six mois— relève, en effet, non pas de son gré, mais de la volonté populaire sanctuarisée par le constituant qui a «bétonné» la loi fondamentale nigérienne contre toute velléité contraire. Les alinéas 1 et 2 de l’article 47 de la constitution nigérienne sont sans équivoque : «Le Président de la République est élu au suffrage universel, libre, direct, égal et secret pour un mandat de cinq (5) ans, renouvelable une (1) seule fois. «En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux (2) mandats présidentiels ou proroger le mandat pour quelque motif que ce soit».

On ne peut, sans impertinence, faire l’insulte de ne pas comprendre ces dispositions d’une constitution qu’il est sensé respecter et faire respecter au président Issoufou, ingénieur de formation ayant fait ses humanités au Lycée national de Niamey, un établissement scolaire d’excellence hérité de la colonisation.

Un «NON !», dit-on, n’a de sens et de valeur que si celui qui l’exprime peut aussi dire «OUI !». Mais alors pourquoi répète-t-il ad nauseam qu’il ne fera pas ce que, de toute façon, il ne peut pas faire ?

La manoeuvre de filouterie intellectuelle qui consiste à tirer gloriole d’un nonévènement renvoie, sans doute, aux démons de grandeur qui habitent l’homme. De son accession à la magistrature suprême du Niger en avril 2011 à ce jour, on ne compte plus le nombre de décorations de complaisance et autres prix de pacotille qu’il a engrangés, souvent après avoir versé d’importantes sommes d’argent en espèces sonnantes et trébuchantes aux promoteurs de cette nouvelle forme d’arnaque des dirigeants en quête de notoriété.

Selon ses hagiographes, le GRAAL espéré sur ce chapitre à la fin de son ultime mandat est le «MO Ibrahim Prize» qui récompense les chefs d’Etat africains ayant fait montre d’un leadership vertueux à la tête de leurs pays et ayant ?uvré à la promotion de la démocratie.

Depuis son institution en 2007, ce prix n’a enregistré que six lauréats : Joaquim Chissano du Mozambique et Nelson Mandela d’Afrique du Sud (lauréat d’honneur) en 2007, Festus Mogae du Botswana en 2008, Pedro Pires du Cap-Vert en 2011, Hifikepunye Pohamba de la Namibie en 2014 et Ellen-Johnson Sirleaf du Liberia en 2017. Les membres du jury, des personnalités triées sur le volet jugeant sur pièces et non sur paroles et autres tours de passe-passe, n’ont estimé aucun candidat digne de cette récompense en 2009, 2010, 2012, 2013, 2015, 2016, 2018 et 2019.

Dans une de ses chroniques hebdomadaires consacrées à l’analyse des situations politiques en Afrique sur les antennes d’une radio internationale, notre confrère franco-togolais, Jean- Baptiste Placca a cru devoir, samedi 17 octobre, rendre hommage à la «magnanimité» et à la grandeur d’âme d’un chef d’Etat qui, au contraire de certains de ses homologues de la sous-région, n’a pas trituré la constitution de son pays pour briguer un troisième mandat.

A l’âge de la «toile mondiale», quelques clics sur son ordinateur auraient suffi à M. Placca pour consulter la loi fondamentale du pays et réaliser que celle-ci abolit un tel exercice de sorcellerie et que les déclarations du chef de l’Etat nigérien sur la question relève d’une simple opération de communication destinée à la consommation des… gogos.

L’Afrique, notamment dans sa partie dite francophone, serait donc à ce point moralement atteinte que ses dirigeants doivent être célébrés comme des héros pour le seul fait qu’ils respectent les lois de leurs pays ?

La vérité est que M. Issoufou est, aujourd’hui, un chef d’Etat en fin d’exercice hanté par l’espoir d’une sortie de scène honorable avec, à la clé, sinon une reconnaissance internationale, du moins, un statut «sécurisé» d’ancien président de la république.

Dans l’entretien accordé récemment à la télévision française France 24 et qui est salué comme une victoire de la raison politique par le journaliste Jean-Baptiste Placca, il a dit exactement ceci :«Ce serait un évènement historique pour le Niger et j’espère que j’aurais la chance de rentrer dans l’histoire du Niger comme étant le premier président du Niger qui aurait passé, de manière pacifique, le témoin à son successeur».

Rien n’est moins sûr !

A la veille des consultations pour son second mandat, en 2016, le président Issoufou avait fait le serment d’organiser des élections «propres et non tropicalisées», faisant de la transparence du scrutin un défi personnel qu’’il jura de relever. Forcé à un second tour par un challenger embastillé, il s’en tira avec un score soviétique de 92%, au prix d’un hold-up électoral mémorable auquel il dut associer l’essentiel de la classe politique contre promesses de postes au gouvernement et dans l’administration… Aujourd’hui, à moins de trois mois du début des élections générales et alors que le collège électoral est déjà convoqué pour les consultations locales (13 décembre) et législatives couplées au premier tour de la présidentielle (27 décembre), nombreux sont les observateurs qui doutent encore de la volonté des pouvoirs publics de conduire le Niger vers les élections crédibles et inclusives promises urbi et orbi.

Le processus électoral est grippé, marqué par une absence totale de consensus des acteurs politiques.Toutes les instances de médiation socio-politique, étatiques ou de la société civile, sont soit caporalisées par le pouvoir, soit rendues obsolètes par un parti présidentiel hégémonique.

Malgré le volontarisme débonnaire de son président, Me Issaka Souna, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dont la composition est depuis toujours contestée par les partis de l’opposition, peine à maîtriser son propre chronogramme et des retards significatifs sont déjà enregistrés, notamment dans l’installation de ses structures régionales ainsi que dans la confection et la distribution des cartes d’électeurs.

A en croire les médias locaux qui suivent cette actualité au quotidien, de lourdes hypothèques pèseraient sur le principe même de l’éligibilité de deux des principaux candidats en lice pour l’élection présidentielle, à savoir Bazoum Mohamed du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir) et Hama Amadou du Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (MODEN/ FA LUMANA/AFRICA), chef de file de l’opposition.

Au total, en l’état actuel des choses, il est pratiquement acquis que le pays court vers des scrutins locaux et nationaux gros de conflits pré et postélectoraux, le tout dans un contexte sanitaire et sécuritaire pour le moins problématique. Dans des régions entières, y compris des zones officiellement en état d’urgence, des hommes en armes lèvent l’impôt sur des populations qui ne prennent même plus la peine d’informer les autorités administratives…

Devant tant de périls, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a, aux dernières nouvelles, entrepris de mettre en place un «Comité de sages» ad hoc composé de leaders religieux, de magistrats de renom et autres notabilités, pour tenter de renouer les fils du dialogue entre les protagonistes du processus et sauver ce qui peut l’être encore.

Rien ne bougera, cependant, sans un engagement hardi du président Issoufou, clé de voûte du système. Celui-ci reste de marbre. Tout se passe comme si l’homme a la maîtrise de ce «chaos organisé» dont l’issue prévisible est un scrutin présidentiel tellement tarabiscoté que personne n’en reconnaîtrait les résultats, ce qui appellerait une transition. Pour le meilleur et pour le pire… Il est minuit !

Par BORY Seyni

 

La date du mercredi 26 juillet 2023 est entrée avec un grand fracas dans l’histoire du Niger. Pourtant, c’était une journée sahélienne ordinaire qui avait, il est vrai, commencé par un silence assourdissant du côté du bien gardé palais présidentiel : c’était le silence de la mer !

Les clapotis qui filtraient de la maison du Président ont fini par muter en flots de rumeurs diffusés par les réseaux sociaux et les médias occidentaux toujours prêts à faire et à défaire, avec des grilles spécifiquement stéréotypées, les événements qui se passent en Afrique. Le positionnement d’éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dans certains endroits stratégiques de la ville de Niamey (des loyalistes prêts à donner l’assaut pour libérer le Président, disait la rumeur) ont bien fini par soulever les soupçons qu’un coup d’Etat est en cours au Nige. La confirmation est venue tard dans la nuit par une brève adresse (101 mots) des représentants des FDS sur les ondes des médias officiels du Niger :

« Ce jour 26 juillet 2023, nous, Forces de Défense et de Sécurité réunies au sein du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), avons décidé de mettre fin au régime que vous connaissez. Cela fait suite à la dégradation continue de la situation sécuritaire, la mauvaise gouvernance économique et sociale. Réaffirmons notre attachement au respect de tous les engagements souscrits par le Niger. Nous rassurons la communauté nationale et internationale par rapport au respect de l’intégrité physique et morale des autorités déchues conformément aux principes des droits humains. 

Fait à Niamey, le 26 juillet 2023

Le Président du CNSP. »

Le lendemain, un communiqué émanant de l’armée annonce que « le commandement militaire des Forces Armées Nigériennes composé du Chef d’Etat-Major des  armées  et  des  Chef  d’Etat-Major  d’armées … par souci  d’éviter une  confrontation meurtrière entre les différentes forces qui au-delà de ces dernières pourrait provoquer un bain de sang et entacher la sécurité de la population et… par souci de préserver la cohésion au sein  des forces de défense et de sécurité, ont décidé de souscrire à la déclaration des Forces de Défense et de Sécurité ».

C’est bien un coup d’Etat !

Qu’est-ce qui a réellement motivé les FDS à se saisir une fois de plus du pouvoir à Niamey ? De qui est ce coup ? Quelles sont les implications qui ont favorisé une si grave opération ? Des conditions préalables, exogènes et endogènes, ont-elles été posées pour garantir la réussite du Coup ? Par qui ? Pourquoi ? Pour quoi ? Dieu et puis les auteurs du renversement du pouvoir de M. Mohamed Bazoum le savent mieux que les rumeurs d’ici et d’ailleurs qui ont rempli les oreilles et occupé les yeux des Nigériens et de tous ceux qui s’intéressent de près où distancement au sort du Président et de sa famille retenus pour les uns, à celui du Niger et de ses habitants en général pour les autres.

Si des réponses éprouvées à ces questions peuvent être intéressantes pour identifier les acteurs du Coup et les responsabilités qu’ils comptent assumer, il me semble que des questions plus essentielles doivent être posées. J’ose en poser deux : Pourquoi le Niger (le pays le plus pauvre du monde, disent les statistiques internationales) focalise-t-il tant l’intérêt du monde entier ? Qu’est-ce que les Nigériens veulent-ils faire de leur pays ?

Niger : un point de mire 

Le Niger a, depuis le 26 juillet 2023, volé la vedette à l’Ukraine, au Soudan, à la Méditerranée et aux drames qui s’y déroulent. Pourquoi, en quelques instants, tous les regards des grands de ce monde (des petits aussi) se sont tournés vers ce pays dont on ne parlait qu’en termes de pauvreté, de misère, de démographie et de migration irrégulière ? Pourquoi, alors qu’aucun coup de fusil n’y a retenti, le Niger est devenu un champ de bataille médiatique et politique ? Pourquoi, le Coup d’Etat du Niger, qui est le 6ème enregistré dans la sous-région depuis 2021(après les 2 du Mali, les 2 du Burkina et le coup d’Etat en Guinée Conakry), et qui paraît être le plus anodin, devient-il une préoccupation mondiale ?

Est-ce la récurrence des putschs au Niger qui a fait les yeux du monde se fixer sur notre pays ?  Il est vrai que les coups d’Etat militaires sont si fréquents qu’ils sont devenus une structure, une donnée de la gouvernance politique du Niger. En soixante-trois ans d’indépendance (entre 1960 et 2023), le Niger a connu cinq coups d’Etat réussis (soit près d’un quart de siècle de pouvoir militaire) et plusieurs tentatives (réelles ou fictives) de putsch. Sept des onze chefs d’Etat qui ont dirigé le pays sont ou ont été des militaires. L’historien Kimba Idrissa a si justement rappelé il y a quelques années de cela, qu’en moins de dix ans, de la Conférence Nationale (novembre 1991) au coup d’État d’avril 1999 (celui de Wanké), le Niger a passé de la Deuxième à la Cinquième République. Il souligne, citant Maignan, que c’est là, «un chemin que la France a mis cent dix ans à parcourir. Depuis 1991, le Niger a vécu sous sept systèmes institutionnels différents . . . Une telle boulimie est sans égale en Afrique et il convient sans doute de remonter à la Révolution française pour trouver une instabilité institutionnelle comparable ».

Cette « militarisation » du pouvoir a eu un impact réel sur les représentations et les comportements politiques au Niger. Mais, si chacun et tous ces coups d’Etat a été vivement condamné par ceux qui tiennent mordicus aux principes théoriques de la démocratie, ils ont tous (à l’exception de celui commis par Wanké) été applaudis par une population qui vit de façon concrète, dans sa chair, le martyre à elle infligée par ceux-là même qu’elle élit pour conduire sa destinée. L’immense flot de Nigériens, qui, depuis le 30 juillet 2023, inonde les rues pour cracher leur ire et réclamer justice, ou qui remplit les mosquées de larmes et confie au Seigneur ses douleurs et ses doléances contre toutes les formes de menaces brandies, est la dernière illustration de ce que représentent encore les coups d’Etat au Niger : une bouée d’oxygène pour des millions de Nigériens amenés au désespoir par une gouvernance sans bride. Et depuis cinquante ans, notre histoire connaît la même intrigue : au bout de l’irrésistible déraison de la gouvernance politique se trouve le …fusil « salutaire » du soldat. 

Est-ce cette hargneuse et illégale décision de certains Chefs d’Etats membres de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de mettre le Niger en diète et d’y conduire une attaque militaire, si le Président déchu n’est pas rétabli dans ses fonctions, qui attire sur nous le regard du monde entier ?

Est-ce ce pieux, résolu et massif activisme de tous les Nigériens, de toutes les contrées, soutenant avec soulagement la prise de pouvoir par les FDS (et méprisant royalement la torture que leur causent les sanctions de la CEDEAO) et leur décision ferme de congédier l’armée française qui focalise les yeux du monde sur notre pays ?

Est-ce la fielleuse logorrhée déversée chaque jour contre le Niger par certains anciens tenants du pouvoir déchu, à travers des médias occidentaux au solde, connus pour leur volonté de pyromanie vis-à-vis de tout pays qui ne se soumet aux désidératas de ceux pour qui ils roulent, qui focalise sur nous l’attention du monde? Il est vrai que ces anciens dirigeants, non contents de s’être arrogamment et copieusement servi de leur pays durant les douze années qu’a duré leur règne sur le Niger, appellent (en qualifiant les Nigériens et le Niger de tous les noms du diable) à le brûler. Jusqu’à ce qu’ils retrouvent leurs anciens privilèges.   Ainsi, au préjudice commis à l’endroit du peuple, ils ajoutent l’insulte.

Toutes ces hypothèses sont valables pour expliquer l’intérêt unanime que le monde a si rapidement et si grandement accordé au Niger ; mais la réponse la plus plausible, parce que la plus englobante est : le Coup d’Etat du 26 juillet 2023 est celui qui ne pouvait pas venir !

Ce coup d’Etat ne pouvait pas venir parce que, semble-t-il, depuis 2011, tout a été mis en place par les autorités pour qu’aucune intelligence ne puisse penser à une telle possibilité ; pour qu’aucun geste ne puisse préfigurer une telle situation : les partis politiques ont été mis au pas ; les bouches qui devaient parler ont été fermées (par gavage, autocensure ou musellement) ; les portes des prisons ont été grandement ouvertes ; une garde qu’on dit prétorienne, suréquipée assurait la protection du Président de la République ; un impressionnant et dissuadant dispositif militaire composé de forces armées étrangères (venues officiellement chasser des Djihadistes) est mis en place, en réalité pour servir d’épouvantail contre toute prétention de putsch ; un système de communication politique en réseaux est établi pour vanter et vendre à l’extérieur « l’exceptio » démocratique, sécuritaire et économique du Niger, etc.

Ce coup d’Etat ne pouvait pas venir parce que contrairement à ce qui s’est passé (et se passe) dans certains pays du Sahel (Mali, Burkina Faso, Sénégal notamment), la population nigérienne, empêchée, n’était pas dans la rue.  Elle a longtemps fait profil bas. Beaucoup l’ont cru indifférente aux épreuves qu’elle vit, fataliste, voire complice de son propre sort. Il est vrai que la majorité des Nigériens, abasourdis par la manière scabreuse dont ils étaient gouvernés, angoissés par les formes diverses d’insécurité qui font leur quotidien, ne cherchaient même plus à vivre, mais seulement à respirer. On a vite oublié que ce Niger meurtri, qui n’a plus de bouche pour parler, plus de vibre pour bouger, n’est pas mort ; il a une âme pour prier et un Tuteur qui ne faillit jamais : Allah ! Le silence et l’inaction adaptés par ce peuple apparaissent aujourd’hui comme le signe un refuge et d’un ressourcement auprès de Dieu, d’une grande sagesse, d’une exorcisation, et donc d’une émancipation vis-à-vis de ceux qui l’oppriment.

Ce coup d’Etat ne pouvait pas venir parce que les dividendes, stratégiques, géostratégiques, économiques et politiques que le « Niger » garantit à « ses amis » occidentaux et pro-occidentaux sont si grandes et si nombreuses que ces « amis » ne peuvent ne pas se constituer en caution, en bouclier pour défendre la démocratie sonnante et trébuchante, si elle serait «  en péril au Niger ». Et les Nigériens se rappelleront aussi longtemps que possible qu’un Emmanuel Macron, Président de la République française, a tenu un conseil de défense à l’Elysée où le coup d’Etat au Niger était l’ordre du jour et, même, a envisagé, prétextant la sécurisation des ressortissants français au Niger, une intervention militaire implacable à Niamey.  Il y a des amitiés qui ne mettent pas de gants ! Sauf que « cet ami » a oublié de faire comprendre à ses amis du Niger, que lui ne (re)connait pas le bien commun ; que lui n’a pas d’amis, il a des intérêts. La belle amitié du cheval et du cavalier !

Le coup d’Etat du 26 juillet ne pouvait pas venir. Il est venu ! Sans tapage, ni fumée de canon. Il est venu comme pour confirmer que ce n’est pas le tonnerre qui fait pousser les graines, mais la douce pluie. Le putsch du 26 juillet plait et ne plait pas : il est acté ! Il fait désormais partie de notre histoire ; une histoire dont la marche est, comme toutes les histoires de tous les peuples, en dents de scie, mais dynamique. Faisons seulement en sorte que cette histoire ne recule pas, qu’elle ne bégaye même pas.

Voilà qui nous ramène à notre seconde question : Qu’est-ce que les Nigériens veulent-ils faire de leur pays ?  Question essentielle dont la réponse se trouve dans le cœur et entre les  mains de chacun et de tous les 26 millions de Nigériens. Voici, entre mille priorités, celles sur lesquelles mon choix a porté et que je  voudrai partager avec mes compatriotes. 

Des préalables pour exister…

Je commence par formuler un vœu : que quels que soient les motifs, les embûches et, qui sait, les folies qu’il peut engendrer (nous savons maintenant combien le pouvoir enivre), que ce 5ème coup d’Etat intervenu au Niger ne soit pas un coup de plus. On ne doit plus désormais, au Niger, s’adosser au fusil pour prendre le pouvoir, susciter l’espoir d’un peuple si meurtri mais si noble et, au bout d’un temps et d’un tour de prestidigitation (qu’on a pris l’habitude d’appeler, grandiloquemment, élections) remettre le pouvoir à des amis et alliés, pour se protéger et pour laisser gérer le pays comme on gère un festin.

Non, la transition actuelle, plus que toutes celles que nous avons connues, doit s’ériger en une poussée intelligente et virile qui permettra de sortir le Niger (et les Nigériens) du morbide (né du manque de tout) et de l’ornière (née d’une relation servile, préjudiciable et humiliante avec l’Etat français), pour lui donner un élan d’ascension vers son être réel. Cela nécessite un préalable : le choix, par le pouvoir actuel, d’hommes et de femmes capables de créer cet élan ; de le traduire en une force susceptible de canaliser l’ardeur populaire suscitée surtout chez les jeunes ; de libérer les Nigériens de ce ressenti de frustration et d’incapacité à se gérer, à se réaliser, mais aussi de cette violence destructrice qu’ils couvent ou expriment parfois individuellement, parfois en groupes organisés. En un mot, la transition doit se donner un sens, un contenu et une démarche. C’est peut-être ce qui sera le choix du prochain « dialogue national inclusif »  annoncé récemment par le Chef de l’État, le Général Abdourahamane Tiani. La rencontre et les décisions qu’il prendra doivent amener les Nigériens à enclencher une dynamique à double dimension : un recentrement et une projection vers l’avenir.

… et pour répondre au futur

Le recentrement se fera au prix d’un engagement ferme et concret des autorités de la transition à lutter, d’une part en faveur du retour à la quiétude des populations de notre pays livrées aux bandits armées et aux « Djihadistes » (le cas de la région de Tillabéri mérite une particulière attention) ; d’autre part à sévir contre tous ceux qui, pour des alibis quelconques, veulent par leurs actes et/ou propos compromettre l’unité nationale, ce bien inestimable qui nous procure protection et fierté. Ce motif de recentrement ira de pair avec un combat sans relâche pour une réappropriation de notre souveraineté mise à mal notamment par des accords de coopération éculés, infructueux, néfastes et compromettants pour l’avenir de notre pays.  

Le recentrement se fera, par ailleurs, au prix d’une autopsie objective et sans passion de l’état de notre pays et de sa gouvernance depuis la Conférence Nationale de 1991 (autopsie vainement réclamée par Nouhou Arzika et d’autres acteurs de la société civile). Il permettra aux Nigériens de se pencher en particulier sur la gestion du pays à partir de 2011. La période 2011-2021 doit être singulièrement riche de renseignements pour notre histoire et pour notre avenir. Son examen pourra aider à mieux comprendre le piteux état dans lequel se trouve actuellement notre pays. Il pourra aussi aider à mieux comprendre, en particulier, comment une élite aussi avertie et engagée (croyait-on) dans tous les combats pour la démocratie – une élite comme celle qui a dirigé le pays au cours de cette période - s’est-elle évertuée à mettre en place un système de gouvernance dont l’improductivité et les erreurs contrarient toutes les promesses faites au peuple nigérien. Comment cette élite a pu mettre en place une politique de compression de toutes les libertés, de coercition, de connivence avec l’impérialisme français, de corruption à ciel ouvert ; une politique entre amis qui a fini par se muter en une scabreuse oligarchie où les pères partagent (franchement !) le gâteau-Niger avec les fils, comme on répartit un butin de guerre. Si cette impérative autopsie n’a pas lieu, il n’y a aussi pas lieu de continuer à garder les Nigériens dans l’illusion de l’instauration d’une démocratie vertueuse. Les Nigériens, comme tous les Africains, ont certes « la mémoire courte de la haine », mais, ils ne sont pas amnésiques de la justice. C’est cela qu’il faut comprendre à travers la houle qui déferle à l’Escadrille militaire de Niamey et dans les rues de tout le pays. C’est l’antithèse affective, logique et spirituelle d’une frustration accumulée, d’un flagrant manque de justice.

Le recentrement se fera enfin au prix d’un recours à nos vraies valeurs, pas seulement à celles qu’on attribue au régime démocratique importé d’Occident consignées dans nos textes officiels et qui ne constituent, pour notre population qu’une abstraction de valeurs. Je parle des valeurs qui fondent et gèrent encore nos sociétés malgré le mépris dont on les a longtemps couvertes et, subséquemment, leur méprise par les générations de Nigériens formées à l’oubli de soi et à la contemplation aveugle de l’Autre. Ces valeurs sont disséminées dans nos diverses pratiques culturelles et encadrées par l’Islam dont les ressources inépuisables, parce que transcendantales, doivent continuer à nourrir notre communauté, à le propulser chaque jour davantage vers le Bien et vers  Dieu. Pour l’avènement d’une vie qui a le souci du sens et des fins.    

Bien d’autres paramètres peuvent donner forme à ce recentrement qui ne sera ni simple, ni facile, et qui pourra rencontrer les plus fermes des entraves. Mais, la prise du pouvoir du 26 juillet par l’armée, on l’espère, aura servi à désemmurer les hommes et les femmes du Niger et à défataliser leur histoire. On ne doit désormais plus se contenter du seul rugissement légitime de la foule dans les rues, des slogans qui « abattent » ceux d’en face et d’une rhétorique qui, en fin de compte, laissera la jeunesse mourir de faim et d’ennui. Le recentrement doit préparer le Niger à concevoir et à porter ses propres ailes pour, comme dirait Karl Marx dans un autre contexte, aller « à l’assaut du ciel ».

Mais de quel ciel s’agit-il donc ? Autrement dit, qu’est-ce que les Nigériens veulent-ils faire de leur pays ? Quels sont les jalons vers le futur ?

 Le petit ciel que j’entrevois pour mon pays est un espace de paix où chaque Nigérien, sous les auspices de Dieu, se sentira responsable de tous les autres et peut, en toute liberté, explorer toutes les possibilités et mobiliser toutes ses capacités intrinsèques pour vivre haut, « plus haut qu’à hauteur d’homme. En élan vers Dieu », pour paraphraser le philosophe Roger Garaudy. 

Ce petit ciel, pour être atteint, demandera aux Nigériens un effort d’émancipation, notamment vis-à-vis des vétilleux rites démocratiques jusque-là observés et qui se présentent sous forme de fanfaronnades partisanes, d’élections onéreuses et truquées, de gestion personnalisée des biens de tous, de torsion des libertés, de singeries des lois et attitudes d’ailleurs, d’attentat sur toutes les initiatives, etc., bref, d’un « constantinisme » tropicalisé  dans lequel, pour dire comme Arthur Rimbaud, « la vraie vie est absente ».

Ce petit ciel, pour être édifié, exige une réforme, vraie, reposant sur une vision, sur des valeurs et des axiomes pertinents et mobilisateurs, pouvant engager le Niger et les Nigériens dans des actions productrices. Ces postulats seront, bien entendu, portés par la prochaine Constitution que notre pays aura conséquemment élaborée et seront enseignés à tous les Nigériens qui doivent en faire le prolongement actif dans leur vie quotidienne.

Pour conquérir notre petit ciel (autrement dit, pour concrétiser la vision et assoir les valeurs susmentionnées), dans un pays où tout est prioritaire et urgent, je pense à trois « poutres » maitresses qu’il faut soigneusement édifier et entretenir ; elles s’appellent : justice, éducation et économie résiliente.

Les autorités de la transition doivent aider à réorganiser et à promouvoir le service d’une justice juste au Niger. Une justice disponible, qui peut se déployer librement, efficacement, qui emprunte la voie de la droiture et qui, pour cela, rassure le justiciable :

« Ô vous qui croyez ! Observez la stricte vérité quand vous témoignez devant Dieu, fût-ce contre vous-mêmes, vos parents ou vos proches. Que ce témoignage concerne un riche ou un pauvre, Dieu porte plus d’intérêt à l’un et à l’autre que vous-mêmes. Ne vous fiez pas à vos impulsions au détriment de l’équité. Mais si vous portez un faux témoignage ou si vous refusez de témoigner, sachez que Dieu est de tous vos actes parfaitement Informé. » (Coran, Sourate 4/135)

Il faut mettre en érection une justice capable de satisfaire les besoins domestiques des Nigériens et d’encadrer la vie publique du pays. Elle doit avoir un regard vigilent sur le financement (extérieur et intérieur)  des partis politiques, contrôler leurs jeux avant, pendant et après leur conquête du pouvoir. Le renforcement de la Cour des comptes et de toutes les instances de justice est un impératif pour que ces organes puissent non seulement évaluer la gestion de la vie publique, mais aussi pour qu’ils puissent dire les noms des voleurs et les obliger à rendre gorge. Il faut donc « armer » notre justice pour qu’à travers elle, les gens qui ne connaissent pas de scrupule et qui ne craignent pas Dieu soient déjà jetés au rebut et livrés au châtiment de la société.   

Et puis, la transition politique actuelle doit permettre au Niger de se tracer un sillon clair et assorti, le menant vers une économie résiliente. La rupture du courant électrique provenant du Nigéria et l’embargo sur tous les produits décrété par la CEDEAO ont fini de prouver notre vulnérabilité et certainement l’inconséquence des politiques économiques jusque-là menées. La base de cette économie résiliente sera, de toute évidence, constituée par la production agricole et l’élevage. Notre peuple ne peut continuer à dépendre du dehors pour manger et boire. Nous savons que tout le potentiel existe pour rompre cette dépendance ; le reste est une question de vision, de volonté, et d’engagement de ceux qui ont la responsabilité politique et technique de concevoir et de réaliser cet incontournable dessein.

La résilience économique dépend aussi de l’audace et de l’accompagnement que les jeunes nigériens (diplômés ou non) auront, à être créatifs, à s’engager dans l’entreprenariat, dans la production et la transformation de l’utile, surtout à la faveur des opportunités qui leur sont offertes aujourd’hui par les instruments numériques et le potentiel naturel et culturel que recèle notre pays. Il ne sera pas une folie, de la part de notre jeunesse, de demander à la terre de nous livrer les richesses contenues dans la scandaleuse réserve d’eau qu’elle garde dans ses entrailles ou celle de surface qui s’évapore sous le soleil ardent, et dans l’hyperbolique masse de sable qu’elle supporte dans le Sahara. Le soleil et le vent peuvent, si nous le voulons, nous offrir leur généreuse énergie. Tout ce que, jusque-là, nos représentations erronées ou partielles dressent devant nous sous forme d’entraves peut être un atout et agir en notre faveur.

La résilience économique ne pourrait évidemment pas se réaliser si nous continuons à rester dans la compacte opacité qui couvre l’extraction et la vente de nos nombreuses ressources minérales, et si nous acceptons de croupir dans les fers que constituent les accords et conventions à essence coloniale signés avec la France. Elle ne se réalisera pas non plus si on remplace les fers français par des fers russes, américains ou chinois ou si des bedaines, barattant au sommet de l’Etat ou moelleusement étalées sur les tapis du pouvoir, dévorent à elles seules les revenus destinés à 26 millions de Nigériens. Les richesses du Niger doivent faire le bonheur de tous les Nigériens, en priorités les plus démunis.  

Enfin, la troisième préoccupation est l’éducation. Elle doit être considérée comme l’un des piliers principaux d’une refondation éventuelle de notre société, du point de vue de l’individu, de la famille et du pays…

Quel homme normalement constitué peut ignorer les bienfaits d’une famille ? Qui peut nier que comme le note Jean Delaunay, « les familles heureuses aident les personnes à devenir heureuses et capables de rendre les autres heureux. A l'inverse, les familles malades font des conjoints blessés, des enfants vulnérables et une société déséquilibrée » ? Or, aujourd’hui, les multiples crises que connaissent nos sociétés ont fait de la famille un lieu de discordes sévères, d'affrontements, parfois de haines tenaces et d'échecs éducatifs impressionnants et de plus en plus imprévisibles. Les influences extérieures et les dérives au sein de la famille sont si récurrentes  que, si l’on n’y prend garde, elles risquent de compromettre gravement, voire de supprimer cette précieuse institution d’éducation. Les hommes de Dieu, les associations de la société civile, les communautés et l’Etat, au moyen d’une interaction minutieusement élaborée, doivent aider à conserver et à consolider la famille. Cela ne peut contribuer qu’à l’avènement d’une citoyenneté et d’un patriotisme productif qui fait de chaque individu le responsable de tous.

Concernant l’école, on peut constater que jusque-là, ce qui a le plus mobilisé la politique nationale en matière d’éducation, c’est la construction de salles de cours et la recherche de démarches pédagogiques et didactiques pour faire classe. Ainsi, on réalise par exemple qu’en moins de deux décennies, notre système éducatif a ingurgité pas moins de quatre types de méthodes d’enseignement dont aucune n’est réellement maitrisée par ceux qui les pratiquent : l’Approche Par les Contenus, l’Approche Par les Objectifs,  l’Approche Par les Compétences et l’Approche Par les Situations. La très belle initiative d’enseigner nos enfants d’abord dans leurs langues maternelles (langues premières) bat de l’aile et, pour parler franchement, est un échec concret. Les programmes scolaires sont d’éternels chantiers dont ni la cohérence, ni les contenus ne peuvent aider à former les Hommes responsables dont le Niger a besoin. Les enseignants, à peine alphabétisés et dont la plupart survit grâce à (à cause de) un hypothétique pécule mensuel, s’évertuent, dans la gésine, à donner le peu qu’ils ont à des élèves qui, pour la plupart, ne tirent aucun plaisir à l’acquérir ni ne savent quoi en faire.  On pourra multiplier les exemples illustrant l’échec de notre école, malgré tous les efforts et les énormes dépenses consentis. Il faut refonder l’école !

Dans cette perspective, la refondation dont je parle doit s’atteler à la réalisation efficace d’au moins trois tâches-force : (i) trouver une solution durable au financement de notre système d’éducation largement dépendant de l’extérieur. C’est dire que, comme la défense du pays, il faut en faire une affaire de souveraineté nationale ; (ii) définir un curriculum fondamental, garantissant tous les alignements pédagogiques intra et inter cycles scolaires, un curriculum auquel on donnera une double perspective : un ancrage culturel et une ouverture vers le monde et vers l’avenir ; (iii) mettre en place un dispositif de sélection, de formation (initiale et continue) et d’émulation des enseignants appelés à ne plus se contenter d’être des répétiteurs mais à se disposer à être des professionnels des apprentissages.

Le contenu des différents programmes scolaires se définira à partir de quatre rapports interactifs (dont les 3 premiers ont déjà été étudiés par M. Develay) qui conditionnent tout apprentissage réel et utile de l’élève. Il s’agit, pour aller vite, du :

  • rapport au savoir ;
  • rapport à la loi ;
  • rapport au sens
  • du rapport à Dieu.

L’école doit être aménagée pour constituer l’attrayant carrefour de ces rapports. Elle doit permettre, à l’élève, d’acquérir un pouvoir d’apprendre à être et à agir en toute responsabilité, dans une société en perpétuelle mutation, mais toujours gouvernée par des règles immanentes et transcendantes.

Si notre école s’est abondamment préoccupée des deux premiers rapports (au savoir et à la loi), c’est-à-dire s’est évertuée à indiquer aux élèves des moyens pour vivre. Elle peine à les aider à faire sens, autrement dit, à les motiver à penser, à construire sereinement des liens entre les apprentissages et leur investissement dans la vie réelle. Et elle se méfie (elle s’est éloignée même) du rapport à Dieu, à cause d’un distracteur venu d’ailleurs appelé laïcité.

NON ! Il faut enseigner Dieu à l’école ! Pas pour maintenir les élèves dans des bigoteries et des dogmes stérilisants, mais pour leur faire comprendre l’Alfa et l’Oméga, les causes et les fins de leur existence, les messages que Dieu leur a destinés et qu’Il a confiés à Ses Prophètes.  « Le rôle des Prophètes, disait l’érudit Mohammed Abdou, n’est pas celui des professeurs ou des maîtres-es-arts appliqués ; ainsi, ils ne nous ont pas apporté l’enseignement de l’histoire… ni ce qui fait l’objet des différentes sciences… Tout cela fait partie des moyens pour assurer la vie matérielle… L’on trouve, dans les paroles des Prophètes, des indications sur l’état des astres, ou la forme de la terre, etc. Mais elles n’ont pour but que d’attirer notre attention sur les manifestations de la sagesse divine ou d’amener l’esprit à en sonder les mystères et en admirer les merveilles.» J’ajoute : pour mieux voir Le Créateur de ses choses, Le craindre et L’aimer. Surtout, pour s’en approcher comme on approche un tout de félicité, pour en embrasser la plénitude. Pour ETRE ! Car, comme le dit notre prédécesseur Roger Garaudy, « l’homme n’est humain qu’habité par Dieu. »

En somme, voilà quelques indications qui me paraissent essentielles pour nous recentrer et nous dessiner un futur.  D’autres existent évidemment, peut-être plus prioritaires et plus essentielles. Il faut les débusquer et les mettre en œuvre. Il ne s’agit naturellement pas de demander aux FDS, actuellement aux commandes du pays, d’inventer et d’exécuter toutes les tâches indiquées. Ce qu’on attend de leur passage au pouvoir, c’est qu’elles favorisent un réveil de responsabilité des Nigériens, conduisant à une « énaction », c’est-à-dire à une mise en action des Nigériens par eux-mêmes. C’est ce que, peut-être, les millions de Nigériens qui ont applaudi leur prise du pouvoir attendent. On imagine qu’ils ne pousseront pas longtemps leur candeur à croire que le Coup d’Etat est une panacée ou une fin en soi. Peut-être comme moi, ils ne voient dans le 26 juillet 2023 qu’une métaphore vive qui dit gravement que, jusque-là, notre pays est mal géré, que nous sommes atteints par l’anomie et la régression. Peut-être, comme moi, qu’ils n’y voient là qu’un moyen de nous interroger, de corriger notre volontaire cécité, de nous aseptiser (au moins partiellement) du mal qui nous habite, de retrouver nos vraies normes et tous nos moyens, en vue d'améliorer notre existence et de témoigner de la présence de Dieu en nous.

Pr. Amadou Saïbou Adamou

Université Abdou Moumouni

Personne dans le monde, si ce n’est Emmanuel Macron et ses sujets africains, ne comprend la base juridique inexistante sur laquelle, sous l’effet de l’émotion, la CEDEAO, instrumentalisée par la France, prenait dans un empressement qui étonne, les sanctions injustes que l’on sait sur la « Junte », mais en vérité sur le Niger. Alors que tout est illégal, surtout quand, avec d’autres avant le Niger, la CEDEAO n’eut ni la même démarche graduelle, ni même la même sévérité pour prendre un certain nombre de sanctions contre ces pays. On la voit, tremblant d’émotion, prendre des mesures qu’elle a crues suffisamment coercitives pour contraindre les nouvelles autorités du Niger à céder pour remettre le pouvoir à celui à qui elles l’arrachaient. Les mesures, malheureusement, pour la France qui doit se plaindre de ce que sa CEDEAO est peu efficace surtout quand elle doit savoir qu’on l’oblige à agir dans la violation de ses propres textes, juste pour rendre heureuse une France qui ne supporte pas de perdre un Niger sur lequel elle a beaucoup misé pour espérer avoir un pied solide sur son ancien espace d’influence, sur son ancien empire en déclin qui est en passe de lui échapper, ont produit l’effet inverse. C’est dans cette précipitation que le Nigéria, par son nouveau président qui a fait preuve d’un zèle inouï pour incarner un nouveau leadership au sein de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest qui vit depuis quelques années une chute libre dans l’opinion au sein des communautés de ses pays membres de plus en plus ulcérées par ces choix peu en phase avec ses objectifs et les aspirations même des peuples, finit à lever le pied sur l’accélérateur. Bola Tinubu – c’est le nom du président du Nigéria – décidait, contre le contrat qui lie les deux pays – non entre le Niger et la CEDEAO – de couper la fourniture d’électricité au Niger avec l’espoir, peut penser la France, que le Niger ne puisse résister au manque d’électricité. Mais contre toute attente, la mesure de cette rupture de la fourniture de l’électricité, les Nigériens ne furent nullement offusqués, la recevant avec courage et comme une leçon pour amener le pays à trouver rapidement le moyen d’accéder à son indépendance énergétique. Aujourd’hui, dans le pays, contrairement à d’autres cas d’interruption de la fourniture, aucun Nigérien ne s’en plaint, tous ayant compris que c’est aussi le prix à payer pour aller à la dignité et à la liberté. On peut même entendre certains qui disent que le Nigéria peut garder aussi longtemps qu’il veut son électricité quand d’autres, appellent même à boycotter son électricité, disant que les Nigériens n’en ont plus besoin pour exister sur terre. Ce geste maladroit qui sort du cadre de la CEDEAO ne devrait pas s’inviter dans les querelles avec la CEDEAO. Il a ainsi conduit les Nigériens à manifester un certain sentiment de fierté et d’orgueil, décidés, quoi qu’il en coûte, d’emprunter les durs chemins de la liberté et de la dignité, et surtout assurés qu’il n’y a pas de victoire facile. Les peuples du Mali l’ont montré. Les Burkinabé aussi, marchant aussi fièrement de s’être assumés, relevant aujourd’hui la tête haute. Ce Tinubu n’a rien compris ; il n’a rien compris de ce qu’il existe des choses qu’on ne fait pas à un peuple, qu’il y a aussi des choses qui nous lient d’Etat à Etat et qui n’ont rien à voir avec la CEDEAO avec laquelle le Niger n’a jamais rien signé pour prendre de l’électricité à partir du Nigéria.

Mais les Nigériens trouvent aussi que c’est son droit et que faisant l’économie des contrats signés entre les deux pays depuis de longues décennies, parce que c’est son électricité, le Nigéria, même contre la volonté de son peuple, peut décider d’interrompre la fourniture. Et le Niger a compris la leçon. Un président nigérian peu en phase avec son peuple… Au Nigéria, la mesure a été mal comprise et pour ce, elle a été vigoureusement dénoncée par des populations qui se disent solidaires du peuple du Niger, rappelant, ainsi qu’on a construit cette vieille relation depuis des années que le Nigéria et le Niger, « douka day né », le Nigéria et le Niger sont tous les mêmes. Fragile lui aussi dans son rôle, le président nigérian a du faire marche arrière non pas pour libérer l’électricité en direction du Niger, mais pour quitter les avant-postes de la cruelle cabale contre le Niger, se mettant en retrait, pour être plus discret. En effet, il voit son peuple dans lequel couvent déjà quelques malaises, commencer à manifester, et notamment pour le cas du Niger pour lequel il se mettait en tête de front. Il peut donc voir là de quoi s’inquiéter pour lui-même et pour la stabilité de son régime contre lequel, par cette injustice contre le Niger qui offusque tant de Nigérians et d’Africains, il peut redouter que son peuple ne se réveille pour lui demander des comptes. Quant il sait les fragilités de son pouvoir, il ne peut que s’en inquiéter pour adopter une nouvelle posture qui ne le met pas trop sur les projecteurs. Et on l’a vu qui change quelque peu de discours, revenant à une rhétorique plus conciliante même si pour contenter le parterre de Blancs qui venaient en intrus au sommet, on peut l’entendre dire que l’option militaire reste toujours sur la table, une table sur laquelle, on ne peut pourtant pas voir certains chefs d’Etat de l’espace de plus en plus silencieux sur le cas du Niger, non sans agacer la France qui veut s’en servir à attaquer militairement le Niger pour y replacer ses « sous-préfets ».

Isolé par son opinion nationale, Bola Tinubu, a depuis perdu sa langue, passant le relais à un autre, peu indiqué pour une telle mission, à savoir le président ivoirien qui ne peut être un modèle de démocrate pour donner des leçons aux autres car ayant lui-même passé par un coup d’Etat institutionnel pour s’octroyer un troisième mandat qui n’anoblit pas sa robe de démocrate pour lequel il veut se faire passer.

Mairiga

Les gouvernements burkinabè et nigérien ont trouvé un point d'accord lundi à Niamey sur la gestion d'une tension sur le site aurifère situé entre le département de Torodi au Niger et la province de la Komondjari au Burkina, a-t-on appris de source officielle à Ouagadougou.

Selon un communiqué conjoint signé à Niamey, du ministre de la Sécurité du Niger et celui de l'Administration territoriale du Burkina Faso, "les deux délégations ont déploré la détérioration du climat de cohabitation pacifique entre les populations burkinabè et nigérienne, mais également entre les responsables administratifs de la zone". Les deux délégations ont à cet effet décidé, de reconnaître que "le site aurifère en question se situe en territoire burkinabè", souligne le communiqué.

Les autorités des deux pays, ont décidé de procéder à sa fermeture en attendant la matérialisation de la frontière, et d'observer le statuquo ante dans la gestion de la frontière de façon générale en attendant le parachèvement de la mise en œuvre effective d'un arrêt de la Cour Internationale de Justice.

Depuis quelques jours la situation était tendue entre populations et forces de l'ordre du Niger dans cette localité, où des villageois ont découvert de l'or. Selon des informations publiées par les médias burkinabè, bien que située sur le territoire burkinabè, les forces de l'ordre du Niger opéraient dans cette localité.

Le gouvernement nigérien, dans sa réunion en conseil des ministres, le jeudi 12 janvier 2023, a accueilli une communication du Ministre du Commerce concernant le Business Forum Union Européenne-Niger qui se tiendra prochainement à Niamey. Ce Business Forum Union Européenne-Niger, qui se tiendra les 7 et 8 février 2023, a pour thème de «mobiliser des investissements de qualité et renforcer les relations entre l’Union Européenne et le Niger», sera un cadre d'affaires crucial pour le Niger, qui réunira des investisseurs, des banquiers, et des personnalités officielles qui soutiennent la croissance économique et le développement du pays.

Au cours de cette rencontre, des sociétés nigériennes, européennes et africaines, ainsi que des représentants de bailleurs de fonds, états membres UE et différents départements cibles du gouvernement nigérien auront l'opportunité d'échanger et de partager leurs expériences en s'informant sur les opportunités d’investissement, les potentiels de développement et d’investissement dans les secteurs prioritaires tels que les énergies, l'agrobusiness, l'élevage, l'artisanat et la construction. Ce forum permettra également des rencontres d’affaires et favorisera la création de partenariats d’affaires entre les secteurs privés du Niger et de l’Union Européenne.
Aïssa Altiné (Nigerdiaspora) 


Le candidat Bazoum Mohamed préside un meeting à Diffa

Arrivée en fin de matinée du vendredi 12 Février 2021 par voie aérienne, la délégation du candidat du PNDS Tarayya a été chaleureusement accueillie par des militants et sympathisants du parti rose et ceux de ses alliés. La délégation comprenait les leaders des partis politiques soutenant la candidature de M. Bazoum Mohamed et d’autres responsables politiques représentant les 95 partis qui ont fait alliance dans le cadre de cette campagne électorale 2ème Tour.

Dans l’après-midi, le candidat a animé un meeting à l’Amphithéâtre du Lycée Technologique de Diffa qui était plein comme un œuf. A cette occasion, la coalition Bazoum 2021 a fait une véritable démonstration de force.

Plusieurs interventions ont été enregistrées lors de ce meeting. Ainsi le président de la Coordination régionale de Diffa M. Daouda Mamadou Marthé a souhaité la chaleureuse bienvenue à la délégation avant de remercier les participants. Aussi, il a invité les militants à se mobiliser fortement le 21 Février 2021 pour réussir une éclatante victoire au candidat Mohamed Bazoum.

Quant aux autres intervenants à savoir Seyni Oumarou, président du MNSD Nassara ; Albadé Abouba, président du MPR Jamhuriya ; Mahamadou Salissou Habi de Foussaha et Hassoumi Massoudou du PNDS Tarayya ont salué la forte mobilisation des populations du Manga avant de leur demander de voter massivement pour M. Bazoum Mohamed qui est, pour eux, ‘’le candidat idéal dans cette course pour le fauteuil  présidentiel’’. «Il est le leader présentant un programme réel et réalisable ayant pris en compte les véritables préoccupations de nos populations», ont-il soutenu.

Pour sa part, le candidat Bazoum Mohamed a d’abord salué la forte mobilisation des militants  à ce meeting qui, démontre clairement leur adhésion à son programme de gouvernance. Aussi, il  a tenu à remercier le comité d’organisation pour les dispositions prises pour assurer la parfaite réussite de l’événement. Abordant les différents axes de son programme, M. Bazoum Mohamed a présenté son projet de société, un programme basé essentiellement sur les secteurs vitaux. Ainsi, a-t-il souligné, l’éducation occupe une place de choix dans son programme. M. Bazoum a dit son intention de redonner ses lettres de noblesses à ce secteur par la création d’internats de jeunes filles pour pallier le mariage précoce et leur permettre d’accéder à une formation de qualité.

L’agriculture et l’élevage qui sont deux piliers de l’économie du Manga constituent aussi une préoccupation majeure du candidat Bazoum et doivent faire l’objet d’une attention soutenue pour leur promotion. Abordant le secteur de la sécurité et surtout l’impasse sécuritaire que vit la région de Diffa depuis 6 ans, M. Bazoum Mohamed a fait une importante annonce dans laquelle il a promis de ramener tous les déplacés dans leurs villages d’origine en fin 2021 - début 2022 si les Diffalais lui octroient leur suffrage le 21 Février 2021. Le candidat du PNDS Tarayya a rappelé les efforts consentis par le Gouvernement du Président Issoufou Mahamadou qui ont permis d’atténuer les effets de la crise et le récent recrutement de 500 Gardes Nationaux, issus du terroir fait foi quant à la volonté du Gouvernement de solutionner cette insécurité.

M. Bazoum Mohamed a ensuite parlé de certains secteurs comme la santé, l’eau, la formation professionnelle, l’emploi des jeunes etc., qui figurent en bonne place dans son programme. Il a salué la résilience de la population du Manga qui a su faire face à l’adversité dans ce contexte sécuritaire difficile.

Mato Adamou ONEP Diffa

16 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Ce qui explique le malaise nigérien vient surtout des problèmes d’injustice et d’impunité que le pays a connus ces douze dernières années, une situation qui ne saurait rester dans l’impasse sans plonger le pays dans de nouvelles incertitudes. La question de la Justice, de ce point de vue, est assez cruciale dans la gouvernance de la Transition qui en a fait la promesse aux Nigériens. Mais plus les jours passent, plus la situation se tasse et le nouveau régime semble s’embourber dans la gestion de cette question comme si elle est obligée, contre la volonté populaire, à répondre de quelques complicités avec des hommes de l’ancien système qu’elle devrait protéger pour leur éviter ce qui pourrait paraitre pour certains de l’humiliation. La question, quand on sonde les Nigériens, n’est pourtant pas négociable. Pour s’en rendre compte, il suffit de regarder la démotivation des Nigériens ces derniers jours, hésitant dans leur mouvement de soutien, et d’écouter les réseaux sociaux pour entendre les inquiétudes des Nigériens. Nous sommes- nous faits embarquer dans une histoire faite de secrets et d’intrigues, se demandent, intrigués, de nombreux Nigériens ? Tant les médias sociaux inondent de colères et d’interpellation ces derniers jours.

Pour tout le monde, l’architecture de l’appareil judiciaire tel qu’il est en train d’être mis en place questionne les hommes pour se demander s’il ne cache pas d’autres intrigues, d’autres complots contre le peuple qui avait cru voir – et on voudrait bien croire ne pas s’être trompé ! – des sauveurs qui venaient ce 26 juillet 2023 pour la patrie qui était au coeur de plusieurs menaces. De la nomination et affection des magistrats où l’on a relevé quelques points obscurs, du reste confirmés par le Bureau du SAMAN qui, dans une récente déclaration « alerte également les autorités de Transition sur les risques de sape auxquels les exposent des officines occultes responsables notamment des incohérences et irrégularités relevées lors des affectations et nominations des magistrats du 10 Octobre 2023 et sur le vide institutionnel découlant du retard dans l’installation des hautes juridictions dissoutes depuis les événements du 26 juillet 2023 ». Le problème est donc réel. Ne nous en détournons pas la tête. On ne règle pas un problème en le contournant mais en en l’affrontant.

Puis, après tout ce que l’on peut entendre dans le Fadas et les réseaux sociaux, un acteur, et non des moindres, Avocat à la Cour de surcroit, avait osé une interview sur un média de la place, disant tout ce qu’il pense des nominations de magistrats et notamment au niveau de Cour d’Etat.

Montrant à quels points et pour quelles raisons, la nomination d’Abdou Dan Galadima à la Cour d’Etat pose problème, non pas pour remettre en cause les compétences de l’homme, et donc du Juge, mais de sa capacité, pour quelques accointances avérées avec l’ancien régime qui ne sauraient lui permettre de faire Justice aux Nigériens et donc d’être le juge impartial qu’on a mis à une telle position stratégique de l’appareil judiciaire. La nomination, il ne faut pas en douter, au regard de ce que l’on sait et que l’Avocat qui dérange dit haut, pose problème, et notamment pour l’image même du CNSP qui, par un tel choix peu mesuré, porte atteinte à son capital de confiance avec le peuple du Niger. Rapidement, par les réseaux sociaux, ce sont des choses qui se propagent si bien que tout le Niger est aujourd’hui informé du problème et il commence à douter. Or, il est important qu’avec le CNSP, dans cette marche que l’on veut historique, le peuple ne doute pas. Les gouvernants n’ont pas trop de chance en notre époque où l’information ne peut être cachée, circulant à la vitesse de l’éclair au gré d’Internet dont les vents sont devenus incontrôlables. Pour Me. Larwana Abdourhamane, il s’agit d’un « sérieux problème », car, pour avoir participé activement en tant que Secrétaire Général du même gouvernement dont la gestion est largement mise en cause, il ne saurait raisonnablement et sensément être le bon juge pour le juger. Comment, peut-il condamner les hommes qui ont été aussi ses camarades, peut-être même des parents ?

Pour Me. Lirwana, c’est quand même, lui SG du gouvernement qui a « conseillé, amandé, suggéré » tout ce qui a été fait avec l’équipe de l’époque et, de ce point de vue, tout jugement qu’il peut rendre, même quand il n’est que le Président pour ne pas décider seul au niveau de cette Cour importante, ne peut qu’être douteux. Et, convenons-en, s’il a été placé dans le dispositif de la Renaissance ici ou là, ce n’est pas que pour faire du bon travail. Il fallait des hommes de mains pour protéger, pour aider à trafiquer les dossiers. C’est sans doute pour cela que l’Avocat venait alerter. Dans d’autres pays, dès que l’on parle ainsi d’un homme, pour son image et pour son intégrité mise en cause, il n’attend pas d’être congédié, il s’en va de lui-même, dans l’élégance des grands hommes. On ne peut donc pas comprendre que, depuis des jours, l’on parle d’un homme, doutant de lui, qu’il tienne quand même à faire le Job. Il faut avoir de la fierté pour soi-même.

Et le SAMAN venait au secours…

Si ce n’est pour des raisons corporatistes, personne ne peut comprendre cette intervention du SAMAN qui aurait mieux se servir en se taisant sur une telle question parce que, quand même, il s’agit de faire en sorte que la Justice gagne en crédibilité. Or, cela n’est pas possible si, pour une raison ou pour une autre, l’on peut être amené à douter d’un juge. Peut-il d’ailleurs comprendre que c’est justement pour ce qu’on ne doit pas dire, et que l’Avocat a eu le courage de dire, qu’il y a problème. Ces graves questions que soulève courageusement l’avocat, au lieu d’offusquer, doivent interpeller, et les juges nigériens et les Nigériens eux-mêmes, si tant est qu’ils tiennent à une justice juste. Quand on construit l’appareillage judiciaire en se servant de certaines affinités et proximités, il va sans dire que l’on ne peut que faire douter de la qualité du travail que le juge pourrait faire, lorsqu’en face, il a des visages familiers pour lesquels, au nom d’intimité cultivées et souvent de complicités développées, il pourrait faiblir et manquer de courage pour dire le droit. La question concerne tout le monde et elle est du genre humain qui a un coeur pour sentir et trembler. Pour aimer ou détester.

Eviter les connivences qui font douter…

Il est important, tant pour la Justice, les juges, que pour le CNSP, de tenir à ce que le travail qui devra se faire dans le cadre de cette lutte contre la délinquance, que l’on ait, partout où il le faut, les hommes qu’il faut, c’est-à-dire des juges indépendants qui ne peuvent, pour quelques raisons, avoir à prostituer leur rôle qui consiste à ne dire rien que le droit, face à n’importe quel autre Nigérien, étant entendu que tous restent égaux devant la loi. Les vérités, même si le SAMAN sort quelques contrevérités dans les propos de l’avocat, restent pourtant importantes pour faire douter d’un homme qui doit humblement se retirer, pour les raisons invoquées qui mettent en doute son objectivité pour le potentiel de présumé dont il aura à traiter des cas et qui, plus, rappelons-le, auront été, ses camarades, que dire, ses collaborateurs et souvent ses amis à l’intérieur d’un système qu’ils servaient ensemble et aujourd’hui mis en cause dans plusieurs dossiers. Il faut que, dans ce pays, nous ayons le courage de reconnaitre nos problèmes et l’on ne nous aide pas à régler les problèmes et à moraliser la vie publique en diabolisant ceux qui ont le courage de dire « ce qu’il ne faut pas dire ». D’ailleurs qui, plus que lui, pour que ces vérités soient entendues, pour ne pas connaitre le risque de la manipulation, peut dire ce qu’il a dit sans que d’autres ne s’en servent à aller sur d’autres terrains glissants dont la crainte pousse justement certains autres à la retenue ? Me. Lirwana Abdourhamane aide son pays et, notamment, le régime actuel à ne pas tomber dans les mêmes travers. On ne se rend pas justice et plus qu’un autre, c’est le Juge qui le sait. Ayant été du système, logiquement, le juge récusé doit s’en aller. Le Niger ne manque pas d’hommes ! Il faut donc écouter la parole de l’Avocat : elle n’est pas méchante, quoique dise le SAMAN.

Il faut que nous ayons les courages de nos problèmes. Pour nous écouter sur des questions d’intérêt national.

Par Alpha

Des avancements tous azimuts et des recommandations pertinentes.
Lors des travaux de la 35ème session de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l’UA, tenue le samedi 06 Février 2022, à Addis-Abeba, en Éthiopie, l’ancien Président de la République du Niger, SEM. Mahamadou Issoufou, Champion de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), a présenté, son rapport sur la mise en œuvre de la ZLECAf sur la période de douze mois allant de décembre 2020 à janvier 2022. C’était en présence du Président en exercice de l'Union Africaine, des Chefs d'État et de Gouvernement, ainsi que des hauts responsables de la Commission de l’Union Africaine.

Sur le point relatif à l’état actuel des signatures et des ratifications de l'accord portant création de la ZLECAF, le Rapporteur a indiqué que le nombre d’États signataires est toujours de 54, relevant qu’il manque toujours la signature de l’Érythrée. En revanche, a-t-il ajouté, « le nombre d'États parties a considérablement augmenté, passant de 32 en décembre 2020 à 40 au 31 janvier 2022». Aussi, a-t-il invité les États signataires qui n'ont pas encore ratifié l'Accord à le faire et à déposer leurs instruments de ratification avant le 30 juin 2022.

Pour ce qui est de l’état d'avancement des négociations, le Rapport souligne que malgré la pandémie du covid-19, les négociations se sont poursuivies conformément à vos instructions et orientations. Ainsi, concernant la libéralisation tarifaire, le nombre de pays ayant soumis leur offre tarifaire est passé de 18 en décembre 2020 à 44 pays aujourd’hui, représentant 80 % des membres.

Concernant les Règles d'origine, la couverture qui était de 81 % de l'ensemble des lignes tarifaires à la fin de l’année 2020 est passée aujourd’hui à 87,7%. A ce propos, le Champion de la ZLECAF a recommandé aux Chefs d’Etat  d’approuver la proposition de la 7ème réunion du Conseil des ministres du commerce portant sur l'application provisoire des Règles d'origine des régimes commerciaux des Communautés Économiques Régionales (CER).

Concernant le commerce des services, le Rapport indique que douze (12) pays avaient fournis leurs offres à la fin de l’année 2020 : ils sont 46 aujourd’hui. Ces offres couvrent les cinq secteurs prioritaires : les communications, les transports, le tourisme, les services financiers et les services commerciaux.

Au volet relatif aux négociations de la Phase II, portant sur les Protocoles sur les investissements, la politique de concurrence, les droits de propriété intellectuelle, le commerce électronique et les femmes et les jeunes dans le commerce, le rapport recommande d'inclure le Protocole sur les femmes et les jeunes dans le champ d'application de l'Accord de la ZLECAf.

Au niveau du second point relatif à l’état d'avancement de la mise en œuvre de la ZLECAf, le rapport souligne, en ce qui est de l’opérationnalisation du Secrétariat de la ZLECAf, que « les postes de la Phase I sont tous pourvus ou en voie de l’être, dans le respect de la représentation régionale égale et de la parité hommes-femmes ».

Le rapport a d’autre part édifié les participants sur le mécanisme de règlement des différends, la collaboration avec les Communautés économiques régionales, et l’engagement avec le secteur privé à travers notamment l'accélération du partenariat public-privé (PPP).

Le rapport a également dressé l’état d’avancement sur la collaboration avec les partenaires (Afreximbank et la Banque Africaine de Développement) ; du Fonds de développement automobile pour lequel il a été déjà mobilisé, grâce à Afreximbank, une facilité d'un milliard de dollars ; du Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) lancé en juillet 2019 à Niamey ; de la collaboration avec la Banque africaine de développement ; ainsi que le point relatif aux autres programmes pertinents de la ZLECAf.

Abordant le point relatif aux défis et recommandations, SEM. Mahamadou Issoufou, a d’abord attiré l’attention de l’assistance sur les défis qui assaillent l’Afrique. « Notre Continent fait face à des défis multiformes : défi institutionnel, sécuritaire, climatique, défi de développement économique et social. Il représente 17 % de la population mondiale, mais ne contribue qu'à hauteur de 3 % au PIB mondial. Pour relever ces défis, notre continent a besoin d’infrastructures, d’industries, d’un secteur agricole dynamique et de commerce intra-africain. Avec des économies extraverties, l’Afrique est toujours dans le pacte colonial. Elle exporte des produits à faible valeur ajoutée (les matières premières) et importe des produits à forte valeur ajoutée (produits finis) », a-t-il fait remarquer.

Estimant qu’il faut mettre fin à cette asymétrie qui est une des sources de notre appauvrissement, il a souligné la nécessité d’accélérer la mise en place de la ZLECAf mais aussi celle des autres projets et programmes de l’Agenda 2063. « La mise en œuvre de ces plans et programmes peut contribuer à la riposte post-COVID que nécessite l’économie du continent. La ZLECAf est sur la bonne voie », a-t-il ajouté.

Aussi, dans la perspective de l’accélération de la ZLECAF, le Champion de la ZLECAf, a recommandé que le thème de l’année 2023 soit : « Accélération de la mise en œuvre de la ZLECAf ». Dans cette même perspective, il a proposé la convocation de sommets extraordinaires consacrés à la ZLECAf pendant deux années consécutives. Cela permettra, selon lui, aux Chefs d’Etat de continuer à être saisis de ce dossier phare et prioritaire de l’Agenda 2063.

Par Assane Soumana(Onep)

Décidément, le Président Bazoum Mohamed a peu de points communs avec son prédécesseur. En recevant, le 06 août, le chef de file de l’opposition, il pose un acte majeur qui rompt avec la gouvernance politique d’Issoufou Mahamadou. Les deux mandats de ce dernier à la tête de l’Etat ont été caractérisés par une crispation accrue du climat politique. Opposants politiques, acteurs de la société civile et journalistes ont été nombreux à avoir été emprisonnés, parfois pour leurs opinions, leurs préférences politiques ou encore leurs publications en ce qui concerne les journalistes. En 10 ans, Issoufou Mahamadou n’a pas reçu une seule fois le chef de file de l’opposition. Au contraire, il l’a stigmatisé, harcelé et envoyé en prison. Bazoum Mohamed prend son contre-pied et selon des sources politiques proches du milieu du président de la République actuel, c’est pour inaugurer une nouvelle ère dans les rapports entre la majorité au pouvoir et l’opposition politique. L’objectif du Président Bazoum, ont-elles expliqué, est de civiliser ces rapports afin qu’ils ne soient plus conflictuels comme cela a été le cas sous Issoufou, mais sources d’enrichissement mutuel. Le pays, il faut le dire, a frôlé des situations critiques pour ne pas tirer les leçons nécessaires. La démocratie s’en porterait mieux au Niger.

Le Président Bazoum n’a pas encore usé de ses pouvoirs discrétionnaires pour faire avancer son projet.

La rencontre entre le Président Bazoum et Tahirou Saïdou dit Parc 20 inaugure- t-elle vraiment ce qui est soutenu par nos sources ? Dans certains milieux politiques, aussi bien du Pnds Tarayya acquis au chef de l’Etat, comme au sein des partis politiques alliés au pouvoir ou qui sont opposés, il est indiscutable que le Président Bazoum est en train d’avancer ses pions dans cette optique. Prudemment mais sûrement. Selon une de nos sources, il n’ignore pas les obstacles qui se dressent sur son chemin et veut se donner les moyens et le temps de les surmonter. S’il n’a pas encore usé de ses pouvoirs discrétionnaires pour le faire, il a tout de même affiché sa volonté de croire en une autre possibilité de faire la politique au Niger. Ses échanges avec le chef de file de l’opposition qui constituent le menu aux discussions des Nigériens ontils porté sur quels sujets de préoccupation ? Interrogé par nos soins, le chef de file de l’opposition se refuse à tout commentaire. Motus et bouche cousue également dans le proche entourage du Président Bazoum où aucun des conseils ne s’est hasardé à éclairer la lanterne des Nigériens sur cette première rencontre qui préfigure bien d’autres.

Si le statut du chef de file de l’opposition a été probablement au menu des discussions entre les deux hommes, il ne constitue pas l’unique point qui a retenu leur attention. En l’absence d’informations officielles sur l’évènement de la semaine, voire de l’année, les Nigériens spéculent. Dans les cercles de discussion, l’on avance que, inévitablement, la libération des prisonniers politiques a été le principal sujet au centre de cette consultation présidentchef de file de l’oppositions que Tanja Mamadou a inauguré avec Issoufou. Il y a bien d’autres sujets, l’opposition ayant toujours réclamé la lutte contre la corruption, il va sans dire que Bazoum Mohamed et Tahirou Saïdou ont certainement échangé sur les la nature et les niveaux des blocages qui ont vidé de son essence l’intention du premier de ne faire aucun cadeau aux auteurs de ce fléau qui a ruiné le Niger.

Les deux hommes se sont-ils entendus sur les questions abordées ?

Dans la plupart des cas dont le canard en furie a eu vent, le Président Bazoum et son hôte du jour ne peuvent que s’entendre. Ils partagent, dans bien des cas, la même vision de la gouvernance qu’il faut privilégier pour apaiser le climat politique et favoriser une gestion saine des deniers et biens publics. En attendant de disposer d’informations détaillées sur cette rencontre, nombreux sont les Nigériens qui y voient les prémices de changements profonds. Il reste que l’ancien président de la République, qui montre de plus en plus de velléités de mainmise sur les manettes du pouvoir, est perçu comme une source de blocage considérable à l’avènement de ces changements. Dans les milieux proches des partis alliés comme dans les cercles du Pnds acquis au c h a n g e m e n t , I s s o u f o u Mahamadou est nettement perçu comme le principal facteur de blocage. Selon certains, la rencontre entre le Président Bazoum et le chef de file de l’opposition a dû faire grincer des dents chez lui.

Selon des analystes, le Président Bazoum est en train de ruser en menant en endormant l’opposition. Une éventualité que certains responsables politiques de l’opposition n’excluent pas, eu égard aux précédents du parti au pouvoir. Si, comme le susurrent ces analystes, Bazoum Mohamed est dans une logique d’artifice et de duperie, il ne tardera pas à être découvert. Pour le moment, certains veulent bien lui accorder le bénéfice du doute.

Les jours et semaines à venir édifieront les Nigériens quant aux réelles intentions du Président Bazoum qui peine à convaincre, faute d’actes concrets matérialisant ses discours. Pour ce faire, il lui faudra résister aux pressions et intimidations des faucons du régime, ouvrir de larges consultations avec les alliés partageant la même vision avec lui et créer ainsi un front républicain pour la sauvegarde des intérêts du Niger. Dans le milieu des organisations de la société civile et des syndicats, le premier pas est déjà fait avec la création du M62, un cadre de concertation centré sur la préservation des intérêts du Niger.

Doudou Amadou

Le Chef de l'Etat en vacances à Dan-Daji : La population de l'Ader réserve un accueil enthousiaste au Président Issoufou En route pour Dan-Daji, son village natal, où il est parti pour y passer ses vacances, le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, est arrivé, samedi dernier, à Tahoua où un accueil des grands jours lui a été réservé, par les populations de l'Ader.
A sa descente d'avion à l'aéroport régional de Tahoua, en compagnie de son épouse la Première Dame, Docteur Lalla Malika Issoufou, le Chef de l'Etat a été accueilli par le Gouverneur de la région, M. Moussa Abdourahmane. Après avoir reçu les honneurs militaires, le Président Issoufou Mahamadou et son épouse ont été salués par les députés nationaux au titre de la région, des membres gouvernement, des autorités administratives et coutumières, les élus locaux les cadres centraux et régionaux, des représentants des partis politiques ainsi que ceux des organismes internationaux.

Poursuivant son séjour à Sharm El Sheikh en Egypte où, il participe à la COP 27, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum a prononcé hier, lundi 07 Novembre 2022, une allocution lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence. A cette occasion, le Chef de l’Etat a souligné toute l’importance pour la COP 27 et pour toutes les autres rencontres sur le climat de prêter une attention spéciale à l’Afrique et à ses besoins spécifiques. Il a notamment souligné que, la violence qui ravage aujourd’hui le Sahel est en partie liée au désastre climatique que subit cette région.

Dans la matinée, le Président Mohamed Bazoum a co-animé avec son homologue du Botswana, SE. Mokgweetsi Masisi, un panel de haut niveau sur la mobilité climatique, ses causes, son mode opératoire ainsi que ses conséquences.

A cette occasion, le Chef de l’Etat a reçu, au nom du Niger dont les efforts d’hospitalité à l’égard des migrants sont reconnus, une distinction délivrée par les Nations Unies en tant que leader en matière de mobilité climatique. Peu après le panel, le Chef de l’Etat a visité le stand du Niger, très fréquenté par les participants.


(Lire ci-dessous, l’intégralité de l’allocution prononcée par le Président de la République).

Mesdames et Messieurs,

Pour consolider le compromis de Glasgow, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat a publié deux rapports, cette année, où il nous alerte en indiquant que les engagements actuels de réduction des émissions de gaz à effet de serre, mèneront d’ici à la fin du siècle à un réchauffement deux fois plus grand que l’objectif de l’Accord de Paris.

Il se dégage de cette alerte que pour éviter les pertes et les préjudices catastrophiques prévisibles, il est urgent d’accélérer les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre en respectant la justice et l’équité. Si nous savons que l’Afrique est le continent le plus vulnérable de la planète, il nous paraît dès lors impérieux que la COP 27 et toutes les rencontres sur le climat qui vont suivre prêtent une attention spéciale à ses besoins spécifiques.

Les préoccupations du continent sont les suivantes : la définition d’un nouvel objectif collectif quantifié de financement climatique en tenant compte des besoins des pays en développement ;

1. une définition claire des mécanismes qui seront utilisés par les pays développés en vue de respecter leur engagement de doubler annuellement le financement de l’adaptation d’ici à 2025 ;

2. une prise en charge des pertes et préjudices à travers l’établissement d’un organe de gouvernance et des arrangements de financement précis;

3. l’engagement des principaux pays émetteurs à réduire leurs objectifs de réductions de gaz à effet de serre à 1,5°C ;

4. et enfin une transition énergétique juste, inclusive et équitable.

Une telle transition devrait permettre à l’Afrique d’exploiter ses ressources énergétiques notamment fossiles, condition sine qua non, pour favoriser son développement industriel durable et éradiquer la pauvreté.

Mesdames et Messieurs,

A l’intérieur de l’Afrique, le Sahel est assurément la région présentant les plus grandes vulnérabilités et mérite à ce titre un traitement particulier au regard des défis combinés auxquels elle fait face. Il s’agit des défis sécuritaire, climatique, migratoire, sanitaire, alimentaire et démographique.

Nous ne le dirons jamais assez, la violence qui ravage aujourd’hui le Sahel a partie grandement liée avec le désastre climatique que subit cette région. C’est pourquoi le Niger se réjouit des initiatives régionales qui sont prises pour atténuer les impacts du changement climatique comme l’Initiative de la Grande Muraille Verte et la Commission Climat pour la Région du Sahel. Ces initiatives visent en effet à contribuer à la sécurité alimentaire, la sauvegarde de la biodiversité, la préservation du capital naturel qui permet de renforcer l’adaptation et la résilience des populations et des écosystèmes.

Le Niger se félicite de la création du Fonds Climat Sahel. Ce fonds est un instrument innovant et adapté pour le financement des actions climatiques et pour l’accompagnement technique régulier et soutenu des acteurs de la Région du Sahel qui éprouvent des difficultés à accéder aux ressources des mécanismes multilatéraux du fait de leurs procédures complexes.

La mise en place de ce Fonds dont la première capitalisation sur 5 ans devrait mobiliser 2 milliards de dollars contribuera à la mise en œuvre de l’Initiative de la Grande Muraille Verte à travers des actions promouvant entre autres, l’atteinte de la sécurité alimentaire, la valorisation du potentiel des énergies renouvelables ainsi que du capital humain et le développement des emplois verts.

Mesdames et Messieurs,

Comme on peut le voir, les promesses de financement de l’adaptation consacrées par les différentes rencontres sur le climat ne manquent pas de pertinence. Mais entre leur conception et leur réalisation il y a loin de la coupe aux lèvres. C’est pourquoi il faut définir de façon urgente les règles de la mise en œuvre des engagements souscrits.

Je vous remercie pour votre aimable attention.

Source : http://www.lesahel.org

 

Poursuivant son séjour dans la région de Zinder, le Président de la république s’est rendu mercredi dernier à la zone de défense n°3 où il a rencontré les officiers et les militaires du rang pour leur rendre un hommage mérité pour la qualité du service qu’ils rendent quotidiennement à la nation sur différents théâtres d’opération à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. A cette occasion, SEM Bazoum Mohamed a salué le travail remarquable des militaires de la zone 3 non seulement sur l’étendue du territoire de la région, mais également dans d’autres zones de notre pays. « Je voudrais saluer ce que vous faites dans la région de Zinder en assurant la sécurité des installations pétrolières, en assurant la sécurité des infrastructures qui sont liées à la production du pétrole. Je salue également le travail de sécurité remarquable en luttant contre les acteurs de la violence que sont les bandits armés. Ce travail vous l’accomplissez dans des conditions, que je connais, et qui ne sont pas des plus faciles. Mais vous l’accomplissez à notre grande satisfaction, et à la satisfaction des populations pour lesquelles vous êtes en mission », a dit le Chef de l’Etat aux militaires de la zone 3. Il faut dire que la zone3 a des forces qui sont projetées sur d’autres théâtres. Le Chef de l’Etat a cité Diffa où elles tiennent la position importante, la plus délicate, celle de Baroua. Ce sont ces mêmes forces qui tiennent la position de la SONIDEP non loin de l’aéroport de Diffa. « Sur ce théâtre difficile vous accomplissez une tâche remarquable au sujet de laquelle nous vous exprimons notre gratitude. Vous êtes aussi sur le théâtre des opérations ALMAHAOU, d’Ayérou à Abala,  des opérations NIYA chargées d’assurer la sécurité de la rive droite du fleuve Niger. Les blindés qui sont sur ces deux théâtres sont prélevés à partir de la zone 3, et font un travail qui établit un rapport de force confortable pour nos hommes sur ces terrains délicats. Vous êtes également dans l’opération FARAOUTAN BOUCHIA à Maradi où là aussi vous êtes mobilisés de jour comme de nuit, et vous faites un travail qui mérite le respect », a dit le Chef de l’Etat. SEM Bazoum Mohamed a indiqué que c’est parce que ces hommes sont déterminés dans le combat que le Niger est en train de gagner cette guerre contre le terrorisme.

Par Oumarou Moussa(onep), Envoyé spécial

Source : http://www.lesahel.org

Competition Plans Affaires NigerLe Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a présidé, vendredi dernier, au Palais des Congrès de Niamey, la cérémonie de lancement de la première édition de la compétitions des Plans des affaires destinés à la jeunesse nigérienne. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des présidents des Institutions, des membres du gouvernement, des députés nationaux, de plusieurs autres personnalités et d’une jeunesse venue nombreuse des huit régions du Niger.

De prime abord, ce fut le parrain de cette compétition, l’ancien ministre Alma Oumarou, homme d’affaires de son état, qui prit la parole rappelant que cette compétition est l’aboutissement d’un engagement pris par le gouvernement à l’endroit de la jeunesse nigérienne. Ensuite, M. Alma Oumarou devait faire l’analyse de ce qui a poussé l’Etat et les structures d’accompagnement du secteur privé au Niger à aller vers cette honorable initiative.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier jeudi 10 février 2022, de retour de Nouakchott, en Mauritanie, où il a pris part aux travaux de la 2ème conférence africaine pour la paix. Cette édition 2022 de la conférence, placée sous le thème ‘’offrir la paix au monde’’, qui a vu la participation des décideurs et d’un parterre d’éminents oulémas, vise à promouvoir la paix et à faire l’état de la menace terroriste et de l’extrémisme dans la sous-région.  

Organisée par le forum d’Abu Dhabi, en collaboration avec la République Islamique de Mauritanie, cette conférence a été un cadre de discussions ayant permis d’aborder plusieurs problématiques de l’heure dont « Comment promouvoir

la paix ? », « Comment mettre fin aux guerres civiles ? », « Comment prévenir l'extrémisme et le terrorisme ? », et « Comment renforcer le rôle des États ? ». Les participants ont échangé des expériences sur des questions portant sur la paix et la réconciliation en Afrique.

Dans un discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux de cette conférence, le Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, a parlé de l’importance de  cette rencontre qui a permis de créer un cadre d’échanges enrichissants sur l'Islam, vu sous l’angle d’une religion de paix, de pardon et de cohésion sociale.

(Lire ci-dessous l’intégralité de l’allocution prononcée par le Président de la République)

  

Allocution du  Président de la République lors de la 2ème conférence africaine pour la paix, à Nouakchott, en Mauritanie : « Il ne peut donc pas y avoir de vrais musulmans terroristes et criminels, l'islam condamnant les tueries des innocents », déclare SEM. Mohamed Bazoum

 

Bismillahi Alrahmane Arrahim

Monsieur le Ministre des affaires islamiques et de l’enseignement originel,

Mesdames et messieurs les ministres,

Son éminence, l’érudit, le Cheikh Abdullah Bin Beyyah, Président du Forum d’Abu Dhabi pour la Paix, Président du forum pour la promotion de la paix dans les sociétés musulmanes,

Mesdames et à Messieurs les ambassadeurs, Éminents Oulémas de toute l’Afrique, Mesdames et Messieurs,

Je voudrais remercier très sincèrement Cheikh Abdullah Bin Beyyah, Président du Forum d’Abu Dhabi pour la paix  pour l’honneur qu’il me fait de me donner cette belle occasion de m’adresser à ce parterre prestigieux d’hommes de foi, d’hommes érudits pour parler de l’Islam et de la Paix telle que conçue par cette religion.

Ce débat est nécessaire, que dis-je?, il est urgent tant il est vrai aujourd’hui qu’au nom de l’islam, il se passe de par le monde tellement d’abominations. Ceux qui travestissent tant l’islam et qui en donnent une image internationale si négative, le font au nom d’une lecture du Coran aux antipodes de ce que ce texte délicat contient. Notre devoir est de battre en brèche toutes ces lectures perverses et les comportements hérétiques qu’elles génèrent afin de faire triompher le projet profondément humaniste de cette religion si éloignée de la caricature qui en est donnée.

Je suis particulièrement heureux que ce débat ait lieu en Mauritanie, matrice d’un Islam qui fut porté par des hommes tout aussi savants que dévoués et qui en ont assuré l’expansion dans tout le Sahel et bien au-delà. Cet Islam de la Mauritanie est le modèle authentique d’un islam qui ne fait aucune place à la violence et aux élucubrations théoriques qui lui servent de carburant.

Mesdames, Messieurs,

La salutation d’usage du musulman qui a introduit mon propos, revendique déjà l’intention pacifique qui est au principe de notre vie profane et sacrée. L’islam a en effet toujours prôné la paix et le respect entre les individus, entre les peuples et avec soi-même: la bienveillance à l’égard des peuples et des religions abrahamiques est un principe à la fois religieux et social. Même dans le contexte de la région d’Arabie du 7eme siècle, la paix entre les tribus fut requise, dans l’optique de mettre fin aux razzias pour la tranquillité des populations et de leurs activités économiques, notamment le commerce caravanier. L’islam a alors aussitôt institué un calendrier sacré qui proposait des trêves dans les différents conflits tribaux et commerciaux.

La tribu des Quraysh a joué à cet égard un rôle important dans le processus d’unification des tribus vivant des activités pastorales et de la razzia. Les retombées du commerce vont pacifier les conflits tribaux dans la région du Hidjâz, berceau de l’islam, particulièrement à la Mecque. Le principe du conflit n’avait certes pas disparu car des formes de violence ont persisté se traduisant par des pratiques d’asservissement, d’esclavage, et d’autres types de tensions, mais les mœurs s’étaient singulièrement pacifiées générant un sentiment de sécurité accru.

L’islam se fonde donc sur une demande de paix, d’amour, de bienveillance et de reconnaissance de la dignité humaine, sur une base de transcendance et de foi partagée. Il propose une société de paix et de concorde, par-delà les Arabes, à l’ensemble de l’humanité. En faisant de la science un impératif, à travers l’injonction à la lecture (Iqra !) l’islam crée les conditions pour éviter que la pratique de la foi ne soit en contradiction avec la bienveillance et l’humilité saintes qui sont indissociables de la paix.

De nombreuses Sourates insistent et révèlent en effet avec clarté les liens étroits entre paix et islam.

“ La vérité provient de notre Seigneur ; dis : celui qui veut être croyant, qu’il le soit et celui qui veut être incroyant, qu’il le soit” (Coran, Sourate 18, verset 29).

“ Pas de contrainte en religion” (Sourate 2, verset 256) ou encore “ Dieu n’aime pas les agresseurs” (Sourate 2, verset 290).

Ou cet autre verset dans lequel il est dit: “ les serviteurs du Miséricordieux sont ceux qui marchent avec modestie et qui répondent: Paix! Aux ignorants qui leur adressent la parole” (Sourate 25, verset 63).

Il n’est pas superflu de rappeler que les termes de Silm et Salâm, au sens de paix, concorde, par opposition à la guerre, reviennent dans 49 sourates. En effet la paix est au principe de la quête du musulman qui est tout sauf soumis: islam veut dire humilité, au sens où Socrate affirme le “ connais-toi, toi-même” comme éthique de l’humilité par le refus du péché d’orgueil et de vanité, et donc par reconnaissance réflexive des limites de l’humain fini.

L’ouverture à la tolérance et l’humilité procèdent d’une quasi-nécessité: la vertu du musulman est d’apprendre (Iqra) de façon à éviter de se penser au-delà de son créateur, comme cause première du Monde et de son être.

Pour bien comprendre cela, il faut se référer au sens conféré au mot Jihad, ce terme si galvaudé et si controversé de nos jours. L’acception de ce terme la plus répandue procède en vérité d’un malentendu car le Jihad consiste dans un effort et une quête avant tout personnels et spirituels. L’homme doit par le Ijtihad chasser en soi l’orgueil et la vanité afin de recevoir humblement la parole de paix dans l’âme et le cœur du musulman pacifié par la pratique et le rituel des obligations de la foi et surtout , apaisé par la présence du divin en lui et hors de lui.

Ce Jihad majeur, spirituel, qui diffère du Jihad mineur (qui se traduit par la guerre) permet de canaliser la violence des pulsions sataniques en l’homme et sublime les violences guerrières en ascèse spirituelle et en apprentissage incessant de la paix sociale, politique et psychique. Un musulman authentique est un homme de paix en quête de bienveillance pour que la pureté de son cœur l’ouvre à la quiétude et à la paix de Dieu, pour le plus grand bien de la Umma. La grande discorde ( Al fitna Al kebira) est celle qui fissure l’âme du croyant qui laisse alors la vanité terrestre parler en lui à la place de Dieu qui a déposé en son âme sa parole ( Kalam) par le biais du livre saint.

Ainsi, l’expression de la conversion : “ Aslam taslam” peut-elle s’entendre et se traduire en deux sens: “ soumets-toi, tu auras la vie sauve” ou “embrasse l’islam, tu seras en paix”. Si l’on oublie que l’un des noms de Dieu est Salam, on peut se méprendre dans une compréhension  littérale perdant de vue l’injonction divine en l’occurrence de faire la paix avec soi, l’autre et le monde.

Mesdames, Messieurs,

En vérité, il y’a lieu de ne pas confondre les guerres à mener. Les juristes malikites au Maghreb ont réglé la question de la façon que nous savons. Il faut selon eux obéir à l’autorité qui respecte la pratique religieuse des citoyens et des assujettis à la loi divine. En ce sens l’autorité religieuse légitime, qui n’est pas aveuglée par le présent est celle qui autorise la paix civile et ne confond pas les conflits dans le monde spirituel et ceux du monde terrestre, afin de mieux chasser en soi la violence et d’éviter la guerre entre les hommes.

Il ne peut donc pas y avoir de vrais musulmans terroristes et criminels, l’islam condamnant les tueries des innocents. Tout homme qui consolide la paix est sous la bienveillance et la grâce de Dieu. Tout homme qui assassine et tue, au nom de Dieu, des frères et des sœurs, est un vulgaire criminel doublement fautif. La violence terroriste est ennemie de Dieu car elle est ennemie de la paix qui est le Nom de Dieu pour tous les musulmans de la terre. Les dogmes figés hors de l’histoire dont se prévalent de façon totalement illégitime les criminels sont des repères maintenus hors de la dialectique du sens du Coran et sa compréhension. C’est pourquoi ils produisent des systèmes figés, qui mènent inévitablement aux conflits de civilisations en niant le caractère profondément inclusif et fraternel de l’islam.

L’hérésie consiste donc à oublier le sens de l’étude et de l’humilité à la base de la pratique rituelle et ritualisée de l’islam menant à cette paix fraternelle et juste. La paix de l’islam nécessite un travail, un effort continu afin de mener l’humain à la profonde reconnaissance de pratiquer cette paix, en soi et hors de soi, comme étant le chemin divin et la voie de l’ouverture à l’autre comme éthique de vie pieuse. C’est en ce sens que nos sociétés trouveront la justice et la bienveillance garantes de la paix et de la sécurité dans le monde.

Mesdames, Messieurs,

Aujourd’hui, les pays du Sahel sont ravagés par une guerre implacable, qui est le fait de jeunes embrigadés au nom de l’islam et dont la violence cruelle a provoqué de milliers de morts et de centaines de milliers de déplacés voués à la précarité absolue, pour la plupart, ironie du sort, des musulmans. Il a pu arriver que des personnes aient été tuées en masse à l’intérieur de mosquées et cela même au cours du mois sacré de Ramadan. A-t-on vraiment besoin d’être particulièrement averti sur ces questions pour se rendre compte que ceux qui ont pu créer de tels monstres sont tout sauf des hommes ayant le moindre égard pour l’islam? En vérité, dans le Sahel plus qu’ailleurs la prévalence et l’instrumentalisation d’idées prétendument rigoristes masque difficilement ce qui n’est qu’une entreprise sordide d’enrichissement de personnes minoritaires abusant de l’ignorance d’une masse aliénée et vouée à leur merci.

Les jeunes incultes préposés à la violence dans notre région, qui pensent être au service de Dieu sont en réalité au service d’hommes cupides qui leur ont ordonné de voler le bétail des pauvres et d’imposer une dîme sur les plus pauvres appelée scandaleusement Zakat. Les régions du Mali, du Niger, du Burkina et du bassin du lac Tchad affectées par ce fléau du terrorisme se réclamant de l’islam connaissent de véritables drames humains sur fond de catastrophes économiques dont les effets marqueront pour longtemps les populations qui y vivent. Ce n’est pas un hasard si c’est  au Sahel que les deux grands groupes terroristes internationaux que sont DAESH et AL QAEDA disposent d’épigones dont les emprises aléatoires sont appelées Provinces. Loin d’être révélateur de la viabilité des fausses doctrines sous-tendant leur projet, le phénomène est en train de prendre un tournant caricatural qui est révélateur de son impasse morale et politique. Si cet espace du Sahel est aujourd’hui le théâtre de ce drame, cela n’est tout simplement révélateur que du faible degré d’éducation des jeunes et de l’état de leur détresse sociale. C’est en tout cas loin d’être la preuve d’un quelconque succès de leurs doctrines criminelles.

C’est plutôt la paix qui est la vérité politique et spirituelle de l’islam. As salam est l’attribut de Dieu qui est répété journellement par le musulman. Tâchons alors par nos actes et nos paroles de pacifier le monde où la violence et la division sont des défis quotidiens pour le musulman authentique.

Je vous remercie pour votre écoute bienveillante et je vous prie de recevoir l’expression de toute ma volonté de fraternité, d’unité et de concorde.

Assalam aleïkoum.

Que la Paix soit sur vous, mes frères.

 

Onep

Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier, de retour d’Abidjan (Côte d’Ivoire) où il a pris part aux assises de la 8ème édition de l’Africa CEO Forum. Ce forum a été rehaussé par la participation de plusieurs autres Chefs d’Etat ainsi que d’environ 1.500 chefs d’entreprise, investisseurs et autres décideurs politiques. Cette édition du grand rendez-vous du secteur privé en Afrique était axé sur le thème « Souveraineté, croissance verte et transformation industrielle : les nouvelles routes de la prospérité africaine ». Aussi, le Président de la République a-t-il mis à profit l’opportunité de ce forum pour mener une action de plaidoyer en direction des investisseurs pour privilégier la destination Niger et y saisir les énormes opportunités qu’offre le pays.

En présidant l’ouverture solennelle du forum, le président ivoirien Alassane Ouattara a indiqué que l’Africa CEO Forum vise à développer de nouveaux sillons et à accélérer la transformation économique des pays africains. M. Alassane Ouattara a saisi cette opportunité pour partager sa vision sur la nécessité de construire un intérêt mutuel entre le secteur public et le privé, afin de « créer des emplois pour la jeunesse et pour la croissance des économies ». Pour le Chef de l’Etat ivoirien, le thème retenu permet également de mettre le focus sur « le rôle moteur que doit jouer le secteur privé dans le développement de l’Afrique à travers la production et la transformation locale de nos produits de première nécessité ». 

Dans l’après-midi, le Président Mohamed Bazoum a pris part au panel présidentiel en compagnie de son homologue du Sénégal et du Vice-président de la Côte d’ivoire, M. Tiémoko Meyliet Koné, ainsi que d’autres sommités. Au cours de ce panel, le Président Mohamed Bazoum, au cours d’une intervention fortement applaudie par les participants au forum, a dénoncé la ‘’punition’’ faite à l’encontre des pays africains à travers les décisions de pays occidentaux visant à mettre fin au financement de projets liés aux énergies fossiles dès cette année. «A un moment, des sociétés avaient envisagé d’exploiter le charbon du Niger. Mais avec ces mesures, il n’y a aucune banque qui est prête à s’engager, nous sommes punis», a dénoncé M. Mohamed Bazoum.

Le Chef de l’Etat a d’ailleurs rappelé que le Niger disposait d’un programme déjà prêt pour promouvoir l’exploitation de ses ressources en eau de surface et de sous-sol, mais que «la difficulté a été de disposer des ressources financières à investir». «Nous allons continuer à nous battre, nous avons des ressources fossiles qui doivent être exploitées», a-t-il ajouté. «Qu’on permette au continent africain d’exploiter ses ressources naturelles! Il est quand même inconcevable que ceux qui ont exploité pendant plus d’un siècle le pétrole et ses dérivés, empêchent les pays africains de valoriser leurs ressources», a renchéri le Président Macky Sall du Sénégal. Pour le président sénégalais, ‘’il est inconcevable que ceux qui ont exploité pendant plus d’un siècle le pétrole, le charbon et le fuel empêchent les pays africains de valoriser leurs ressources’’.

Un autre point de préoccupation soulevé au cours de ce panel, c’est la question climatique. A ce propos, SEM. Mohamed Bazouma insisté sur le rôle de la crise climatique dans la détérioration de la situation sécuritaire. Le Chef de l’Etat a par ailleurs exprimé son regret de constater que l’engagement de 100 milliards de dollars d’aides annuelles promises lors de la COP21 à Paris pour aider les pays du Sud à faire face à la crise climatique ne s’est guère matérialisé.

En définitive, au sortir de cette 8ème édition de l’Africa CEO Forum d’Abidjan, les Chefs d’État Africains ont proposé des mécanismes pour faire face aux multiples crises qui assaillent le continent.

Assane Soumana(onep)

 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou a reçu hier matin, en audience M. Christian Adovelande, président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD). La coopération entre le Niger et la BOAD était au centre des échanges entre les deux personnalités. La rencontre s’est déroulée en présence du ministre d’Etat, ministre du Pétrole, M. Foumakoye Gado, du Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ouhoumoudou Mahamadou.

A la sortie de la rencontre, le président de la BOAD a indiqué que les échanges ont porté de manière générale sur la coopération entre le Niger et la BOAD. M. Christian Adovelande a exprimé toute sa satisfaction du fait que cette collaboration se porte très bien. « Le niveau de la coopération est très satisfaisant. L’engagement de la banque pour le Niger est de 568 milliards de francs CFA pour 78 opérations », a-t-il déclaré. Le président de la BOAD a rappelé que pour la seule année 2019, le niveau d’investissement est déjà à 38 milliards pour trois opérations dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture et du secteur privé. « Pour le futur, nous avons un certain nombre de projets qui sont en cours d’examen à notre niveau, notamment dans le domaine des infrastructures routières, dont Ouallam-Tilabéry et bien d’autres, dans le domaine agricole avec les 1500 ha supplémentaires que nous allons mettre en œuvre à Kandadji, et le Président de la République a beaucoup insisté sur la maitrise de l’eau. Il y a 1000 ouvrages à mettre en œuvre pour l’agriculture dans le cadre de l’Initiative 3N », a confié M. Christian Adovelande. Il a profité de l’occasion pour remercier le Chef de l’Etat et le gouvernement nigérien pour la confiance et l’accompagnement nécessaire à la BOAD dans la mise en œuvre de ses activités ici au Niger. Actuellement, a précisé M. Adovelande, les travaux des voiries urbaines de Maradi et de Tillabéry pris en charge par la BOAD se déroulent normalement.

Ali Maman(onep)

07 novembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/

En marge du Sommet élargi de la Coalition Sahel, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a reçu, hier mardi matin 16 février 2021, à N’Djamena, au Tchad, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali, M. Mahamat Anadif.

« Le Président Issoufou Mahamadou s’apprête à quitter le pouvoir à la suite de son dernier mandat. Je suis venu l’informer que je m’apprête à quitter mon poste, après un séjour de cinq ans au Mali. Mais surtout le remercier pour tous les conseils qu’il m’a donnés et qui m’ont accompagné cinq ans durant », a indiqué M. Anadif.

« Je suis venu dire, au Président Issoufou Mahamadou, que l’Afrique a encore besoin de lui », a-t-il affirmé. « Ensemble, au-delà de nos fonctions prochaines respectives, nous allons continuer à travailler pour l’Afrique, pour le Sahel, certes pour nos pays respectifs », a poursuivi M. Anadif.

« Les conseils que le Président de la République m’a encore donnés m’ont édifié, m’ont réconforté dans mon sentiment qu’il y a encore des africains sur lesquels l’Afrique peut compter », a-t-il souligné.

Par ailleurs, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali souhaite que l’élection présidentielle deuxième tour prévue le 21 février prochain « se fasse dans l’atmosphère du premier tour (de l’élection présidentielle), apaisée, consensuelle et que le peuple nigérien puisse vraiment dire qu’il est un exemple dans notre continent. »

Le Président Issoufou Mahamadou a également reçu le Directeur Général de la Banque Arabe de Développement Economique en Afrique (BADEA), M. Sidi Ould Tah. Les deux personnalités ont pris part le même jour dans la capitale tchadienne au Sommet élargi de la Coalition Sahel (Pays du G5 Sahel, France, Union Africaine, CEDEAO et Partenaires Techniques et Financiers). 

Abdourahmane Alilou, AP/PRN

17 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La finale de la Coupe nationale du Niger s’est jouée le samedi 26 juin 2021 au stade général Seyni Kountché de Niamey. Le match, qui a apposé l’Union sportive de la Gendarmerie Nationale (USGN) et l’Association Sportive de la Police Nationale (AS- Police), s’est soldé par le sacre de l’USGN par 4 tirs au but à 3, à la suite d’un score nul d’un but partout. Fait rare pour ne pas être souligné, cette finale s’est jouée sous les yeux du Président de la République, Chef de l’Etat, Mohamed Bazoum. L’on notait également la présence dans les tribunes du stade GSK, du Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou, du Premier Vice prrésident de l’Assemblée Nationale M. Kalla Ankouraou, des présidents des Institutions de la République, du ministre de la Jeunes et des Sports, de plusieurs membres du gouvernement, ceux du corps diplomatique et des représentants des organisations internationales, du Président du Comité Exécutif de la FENIFOOT.

Avant le coup d’envoi de la rencontre, le Président de la République a salué les deux équipes et les officiels du match. A cette occasion, le Chef de l’Etat a offert une somme de 15 millions de francs CFA, distribuée entre les acteurs de football nigériens à savoir, les Gardiens de but finalistes, les deux buteurs des équipes, les équipes elles-mêmes, les supporteurs des deux équipes, l’Union des Journalistes Sportives du Niger.
A l’issue de la rencontre remportées par les gendarmes face aux policiers, la coupe a été remise au Capitaine de l’USGN par le Président de la République en personne Mohamed Bazoum. Il faut rappeler que c’est pour la première fois depuis 1999 qu’un Président de la République en exercice assiste à la finale de la Coupe Nationale de Football et qui remet de ses mains la Dame coupe à l’équipe victorieuse. Un geste très important qui encourage fortement la pratique de ce sport au Niger, mais qui témoigne aussi de l’engagement des plus hautes autorités du pays à accompagner les jeunes et les sportifs dans la culture de l’excellence et des victoires dans ce domaine.

C’était une rencontre de tous les enjeux au regard de la mobilisation exceptionnelle des personnalités. Il est important de rappeler que cela fait plus de 22 ans que la Coupe Nationale n’a pas suscité autant d’engouement en enregistrant la présence du Chef de l’Etat. C’est une lueur d’espoir pour les jeunes sportifs de constater l’intérêt que le Président de la République en personne accorde aux sports en général et au football en particulier en assistant à la finale. Notons que le match qui s’est déroulé dans la discipline et le fair-play a permis aux joueurs de deux formations d’exprimer leur savoir-faire.
A l’entame de la rencontre les deux équipes se sont montrées déterminées à remporter la prestigieuse coupe nationale en conduisant des actions coordonnées dans tous les compartiments de jeu. L’USGN a ouvert le score à la 12ème minute de jeu par l’entremise de son buteur fétiche Issoufou Hinsa dit Ago. Cet exploit de la Gendarmerie a poussé l’encadrement technique de la police à revoir son système tactique en vue de revenir dans le jeu avec plus de philosophie et d’engagement. A cet effet, les joueurs de l’AS/Police ont repris le contrôle du jeu sans venir au bout de l’intraitable gardien de but de l’USGN et de sa défense solide. Malgré les bonnes intentions, les poulains de Hassane Barkiré sont rentrés aux vestiaires avec un retard d’un but.

De retour des vestiaires pour la 2ème partie du match, l’AS/Police a poursuivi ses actions en resserrant l’étau autour de la surface de réparation de l’USGN sans succès. Il a fallu attendre la 67ème minute de jeu, pour Djibrilla Diori réussisse à égaliser et permettre à la police d’espérer un second sacre. L’USGN a tenté de reéditer son exploit après de vaines tentatives face au portier de la police Almoustapha Boureima. L’attaquant de l’USGN Ogadinma Savior a échoué dans toutes ses tentatives de réussir ses duels devant la défense et le portier de la Police. L’AS/Police qui a dominé le match a manqué de réalisme et de précision en finition pour arracher la victoire jusqu’à la fin de temps règlementaire.
L’arbitre a renvoyé les deux équipes à la séance fatidique des tirs au but ayant permis à l’USGN de s’imposer sur un score de 4 buts à 3. L’USGN a réussi ainsi à remporter la rencontre dans la souffrance et à s’offrir le premier titre en coupe nationale de son histoire après avoir manqué trois finales en 2014 face au Sahel SC de Niamey, en 2015 devant l’AS SONIDEP et en 2019 face aux mêmes pétroliers. Rappelons aussi que l’USGN vient de rééditer son exploit après avoir gagné la Super Ligue. C’est dire que la saison 2020-2021 a été prolifique pour les hommes du Général de Brigade Salifou Wakasso qui a cru à ses jeunes talents qui, ont honoré l’équipe de la Gendarmerie Nationale
Les poulains de Zakari Yaou Ibrahim ont reçu des mains du Président de la République la Coupe et une enveloppe de 5 millions de FCFA. Notons que le Chef de l’Etat Mohamed Bazoum a offert d’importantes primes à l’ensemble des acteurs du football. Il s’agit de 5 millions FCFA au champion, 3 millions FCFA au Vice-champion, 1 million 500 mille FCFA à chaque buteur, 1 million de FCFA aux gardiens de but, 2 millions de FCFA la FENIFOOT, 1 million FCFA aux journalistes sportifs, 500.000FCFA aux supporteurs de chaque équipe, 1 million 500 mille FCFA aux arbitres.

Laouali Souleymane et Ali Maman(onep)

28 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier en début d’après-midi, de retour des Etats Unis d’Amérique, où il a pris part aux travaux de la 77ème Assemblée Générale de l’ONU à New York, et à la 1ère édition du Sommet sur l’énergie en Afrique à Houston, ville pétrolière de l’Etat de Texas. A son arrivée à Niamey, le Chef de l’Etat a été accueilli par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou.

A Houston où il était l’invité d’honneur de la 1ère édition du Sommet sur l’énergie en Afrique, le Chef de l’Etat a effectué des activités. C’est ainsi que, le vendredi 23 septembre 2022, en prenant part aux assises dudit Sommet sur l’énergie en Afrique, le Président Mohamed Bazoum a prononcé une allocution à travers laquelle, il a présenté le fort potentiel énergétique dont regorge notre pays, dont les réserves prouvées de pétrole estimées à plus de deux milliards de barils ; celles de gaz à plus de 50 milliards de m3 ; celles de charbon à près de 100 millions de tonnes ; celles d’uranium sont estimées entre 400 000 et 500 00 tonnes ; le potentiel hydro-électrique est de plus de 350 MW ; un potentiel en énergie solaire parmi les plus élevés au monde avec un taux d’ensoleillement moyen de 7 KWh/m2/j.( Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par le Chef de l’Etat).

En marge du Sommet le Président de la République SE a eu une séance de travail avec les responsables d’EnerGeoAlliance, un consortium d’entreprises œuvrant dans le domaine de l’énergie pétrolière et gazière, et une autre avec une délégation de Chevron Corporation, deuxième compagnie pétrolière des États-Unis. C’était en présence du ministre d’État, ministre de l’Energie et des Énergies Renouvelables, M. Ibrahim Yacouba, et du ministre du Pétrole, M. Sani Mahamadou.

D’autre part, le Président de la République a eu à visiter, le samedi 24 Septembre 2022, le Centre spatial  et le centre des opérations de la NASA, l’Agence fédérale américaine responsable de la majeure partie du programme spatial civil des États-Unis.

SE. Mohamed Bazoum a ensuite eu une rencontre avec nos compatriotes de la diaspora de l’Etat du Texas. Plusieurs questions ont été abordées à bâtons rompus, dont la bonne gouvernance, l’éducation et les investissements entre autres.

 Assane Soumana (onep)

Source : http://www.lesahel.org/

 

n plus des activités hautement officielles marquées par les échanges avec les autorités du pays hôte, le Président de la République a effectué plusieurs visites lors de son séjour à  Canberra. C’est ainsi que, vendredi, avant de quitter pour Sydney, le Président de la République s’est d’abord rendu au Mémorial des victimes de guerre de l’armée australienne. Il s’agissait pour le Président Issoufou Mahamadou d’aller rendre hommage aux valeureux soldats tombés sur le champ d’honneur sur le théâtre d’opérations dans différentes batailles, notamment lors des deux guerres mondiales.

Cette cérémonie qui s’est déroulée dans une atmosphère de grand recueillement a été sanctionnée par le dépôt d’une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu, à la mémoire de tous ceux-là qui ont donné leur vie pour sauver la paix dans le monde.

Avant de quitter les lieux le président de la République a signé le Livre d’Or du mémorial. « Le peuple australien a consenti d’importants sacrifices à l’occasion de la 1ère et de la seconde guerre mondiale, ainsi qu’à l’occasion des opérations de maintien de la paix. Je salue et rends hommage à ces dignes fils qui sont morts sur le champ d’honneur », a écrit SEM. Issoufou Mahamadou.

Image d'illustration (Lors d'une précédente réunion du Conseil National de Sécurité) Le Président de la République Issoufou Mahamadou a présidé ce mardi 16 juillet 2019, une réunion du Conseil National de Sécurité (CNS) au palais de la Présidence.
Le conseil national de sécurité est un organe qui assiste le Chef suprême des armées sur des questions de sécurité.

La réunion s’est déroulée en présence du ministre de la Défense Nationale, du ministre  des Affaires Etrangères, du ministre en charge de la Justice, du ministre Délégué au Budget, du ministre Directeur de Cabinet du Président de la République  et les hauts  responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS).
Organe constitutionnel, le CNS donne son  avis  sur les questions relatives à la sécurité de la Nation, à  la défense de la Nation,  à la politique étrangère  et de manière générale sur toutes les questions liées aux intérêts stratégiques et vitaux  du pays.
AIO/MHM/SML/ ANP/00122 juillet 2019.

16 juillet 2019 
Source : http://www.anp.ne/

A l’occasion de L’U.S-AFRICA Summit, le Président de la République, S.E.M Mohamed Bazoum, et la Première Dame Mme Khadija Bazoum, ont pris part, hier jeudi 14 décembre 2022, au Dîner officiel des Chefs d’Etat et de Gouvernement à la Maison Blanche. Au cours de ce dîner, le Président Macky Sall, Président en exercice de l’Union Africaine et le Président Joe Biden ont prononcé chacun une allocution.

Le Président Mohamed Bazoum a ensuite participé aux travaux du sommet USA-Afrique qui se sont tenus au Washington Conférence Center. Dans son discours d’ouverture, le Président Joe Biden a souligné l’importance de la redefinition des contours des relations commerciales et des investissements privés américains en Afrique. Aussi, il a émis le voeu de voir le partenariat entre les USA et l’Afrique servir de clé du succès pour le monde.

Dans le cadre de ce partenariat, plus de 3,5 milliards de dollars seront investis en Afrique dans les trois prochaines années, à travers le MCC, dans les secteurs du tr

ansport, de l’énergie, de l’agriculture, des télécommunications, le capital humain, etc.

Le Président de la République, S.E.M Mohamed Bazoum, a ensuite participé, à la cérémonie officielle de signature du 1er Compact régional Niger-Bénin, en présence du Président béninois, SEM Patrice Talon, du Secrétaire d’Etat americain, M. Anthony Blinken et de la Directrice Générale du MCC, Alice Albright.

Ce Compact régional Niger-Bénin s’élèvera à 504 millions de dollars et sera principalement axé sur les infrastructures routières et des investissements importants dans les secteurs de l’agriculture, de l’irrigation et de l’énergie.

Le second aspect de ce Compact régional concerne les réformes institutionnelles qui seront mises en œuvre afin d’accroître les flux commerciaux et les échanges entre les Etats Unis, le Niger et le Bénin.

S.E.M Mohamed Bazoum, a d’autre part, tenu une séance de travail avec l’Administratrice Générale de l’USAID, Mme Samantha Power. Il a été question de réorienter les secteurs d’intervention de l’USAID au Niger, afin qu’ils soient plus axés sur les actions de développement.

Cellule Communication de la Présidence de la République

Source : http://www.lesahel.org


Le Chef de l’Etat prend part par visioconférence à la Session de haut niveau dans le cadre de la Semaine de l’industrialisation de l’Afrique

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou, Champion de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (Zlecaf) a pris part, le 20 novembre 2020, par visioconférence à la session de haut niveau organisée dans le cadre de la Semaine de l’industrialisation de l’Afrique. Au cours de cette session, le Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a été distingué Champion de l’industrialisation de l’Afrique par la Commission de l’Union Africaine, l’ONUDI, la CEA, et l’Afreximbank en reconnaissance de son leadership transformateur sur les questions de la ZLECAf et de l’industrialisation de l’Afrique. Aussi, les responsables de ces institutions ont jugé pertinent que l’Afrique honore le Président de la République, SE Issoufou Mahamadou avec une plaque qui lui a été présentée le même jour par visioconference. Cette plaque sera remise à l’ambassade de la République du Niger en République Fédérale Démocratique d’Ethiopie et de la Mission Permanente auprès de l’Union Africaine.

Plusieurs allocutions ont été prononcées à cette session, dont celle du Président de la République du Niger, SE Issoufou Mahamadou, du Président de la République de Madagascar, SE Andry Rajoelina, de l’ancien Président de la République Fédérale du Nigeria, membre de l’initiative Afro Champion et co-président de la Coalition pour le dialogue sur l’Afrique, SE Olusegun Obasanjo, du secrétaire général de la Zlecaf, M. Wamkele Mene, de la directrice exécutive du centre de commerce International, Mme Pamela Coke Hamilton, du Président de la Banque Africaine d’Import-Export, Pr Benedict Oramah, du Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel, M. Li Yong, du Sous–Secrétaire général de l’ONU et Secrétaire Exécutif de la Commission Economique pour l’Afrique, Dr Vera Songwe.

Dans son intervention à cette occasion, le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou s’est dit honoré pour cette distinction surtout en ce moment ou il se prépare à transmettre la charge de leadership du peuple Nigérien au candidat qui sera élu à la prochaine élection présidentielle. Le Chef de l’Etat a par ailleurs, remercié les organisateurs pour cet honneur qu’ils lui font. Il a également dédié cette distinction à la jeunesse africaine qui attend avec impatience les retombées notamment en termes d’emplois, d’actions d’intégration sur le continent. (Lire ci-dessous l’intégralité du discours du Président de la République).

Yacine Hassane

 

 « Excellence Monsieur Andry Rajoelina, Président de la République de Madagascar, Champion de l’Industrialisation;

Excellence, Dr. Olusegun Obasanjo, ancien Président de la République Fédérale du Nigéria, membre de l’Initiative Afro-Champions et co-Président de la Coalition pour le dialogue sur l’Afrique ;

Honorables Ministres ;

Excellence M. Li Yong, Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel ;

Dr Vera Songwe, Sous Secrétaire Générale des Nations Unies et Secrétaire Exécutive de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique ;

Ambassadeur Albert Muchanga, Commissaire au Commerce et à l’Industrie ;

Madame Pamela Coke-Hamilton, Directrice Exécutive du Centre du Commerce International ;

Professeur Benedict Oramah, Président du Conseil d'Administration, Banque Africaine d'Import-Export;

Directeurs Généraux d’Entreprises et autres participants à cette session de haut niveau de la Semaine de l'Industrialisation de l’Afrique;

 

Mesdames et Messieurs.

La Commission de l'Union Africaine, l'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel, la Commission Economique des Nations Unies pourl'Afrique et la Banque Africaine d'Import-Export ont jugé pertinent de me distinguer à l’occasion de cette édition de la semaine de l’industrialisation de l’Afrique, en ma double qualité de champion, de la zone de libre-échangecontinentale africaine (ZLECAf) d’une part et de l’industrialisation de l’Afrique d’autre part.

J’en suis très honoré et vous comprendrez toute mon émotion surtout en ce moment où je me prépare à transmettre la charge de leadership du peuple Nigérien au candidat qui sera élu à la prochaine élection présidentielle,dont le premier tour est prévu le 27 Décembre prochain. Permettez-moi de remercier les Organisations ci-dessus citées pour l’honneur qu’elles me font.

Permettez-moi de dédier cette distinction à la jeunesse africaine qui attend avec impatience les retombées, notamment en termes d’emplois, des actions d’intégration que nous mettons en œuvre sur le continent.

Par ailleurs, j’ai certes mis tout mon cœur et déployé l’énergie nécessaire pour assumer les fonctions de champion de la zone de libre-échange continentale de l’Union Africaine et de champion de l’industrialisation de l’Afrique qui m’ont été confiées, mais je dois très sincèrement avouer et reconnaitre que le mérite des résultats obtenus revient à tous. Il revient aux dirigeants de notre continent qui ont compris que le rôle historique de notre génération est de réaliser l’intégration économique du continent, les générations précédentes ayant réalisé sa totale décolonisation. Il revient à laCommission de l’Union Africaine, aux autres Organisations Continentalescomme la CEA et aux Communautés Economiques Régionales ainsi qu’à nos administrations en charge du Commerce et de l’Industrie qui ont conduit les négociations et obtenu des compromis sur des sujets délicats. Il revient également à nos industriels et hommes d’affaires qui ont maintenu la pression sur leur Etat respectif en vue de la signature et de la ratification de l’Accord instituant la ZLECAf.

Le succès enregistré prouve, s’il en est besoin, l’importance du leadership en matière de développement. Le leadership continental est cristallisé dans une vision, celle de l’agenda 2063 dont la ZLECAfest un des projets phares en vue de sortir notre continent de la pauvreté en bâtissant une Afrique résiliente et autonome. Parmi ces projets phares figure «le plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique» (AIDA) et sa composante «plan d’action pour la stimulation du commerce intra-africain»(BIAT). Le lien entre Industrie et Commerce est évident.

Par ailleurs, au niveau mondial, l'Assemblée générale des Nations Unies a déclaré lapériode 2016 à 2025 comme «Troisième Décennie du Développement Industriel de l'Afrique» en conformité avec les objectifs du développement durable dont l’industrie et l’innovation sont une priorité.

{xtypo_quote}«L’Afrique doit devenir de manière durable et inclusive le prochain grand centre manufacturier du monde. C’est à travers l’industrie que nous pouvons réaliser la modernisation et la transformation structurelle des économies africaines », déclare SEM. Issoufou Mahamadou{/xtypo_quote}

Mesdames, Messieurs,

L’industrialisation de notre continent est donc considérée comme une priorité aussi bien au niveau continental qu’au niveau mondial. La prise de conscience de son importance nous a amené à consacrer, depuis 1989, le 20 novembre de chaque année comme journée de l’industrialisation de l’Afrique.

Depuis 2018, la journée de l’industrialisation de l’Afrique a été commémorée sur une semaine. Permettez-moi de féliciter la Commission de l’Union Africaine pour cette innovation. Le thème retenu pour cette année est «industrialisation inclusive et durable dans l’ère de la ZLECAF». De ce thème je retiens deux mots importants : inclusif et durable.

L’Afrique doit devenir de manière durable et inclusive le prochain grand centre manufacturier du monde. C’est à travers l’industrie que nous pouvons réaliser la modernisation et la transformation structurelle des économies africaines. 

L'inclusivité signifie simplement que nous ne devons exclure personne. Personne ne doit être laissé pour compte. L’industrialisationdoit être au service de tous, elle doit profiter à tous. L’industrialisation doit être conduite dans l’intérêt de tous y compris des générations futures d’où la liaison avec la durabilité qui signifie conservation de la nature. Nous ne devons jamais oublier que «nous n’héritons pas la terre de nos ancêtres mais nous l’empruntons à nos enfants».

Pour promouvoir un développement industriel inclusif et durable, il est indispensable de disposer d’un grand espace de marché. Les programmes initiaux d'industrialisation par substitution aux importations que la plupart de nos pays ont suivis peu après l'indépendance, ont échoué simplement parce que les marchés nationaux étaient trop étroits et fragmentés. L’Afrique est en effet trop balkanisée avec 55 Etats et près de 84.000 km de frontières, autant d’obstacles qui limitent les échanges entre les citoyens du continent.

De ce qui précède découle l'importance de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine grâce à laquelle nous créons un vaste marché unique de 1,3 milliard de personnes où les biens et les services peuvent s’échanger librement. Le démarrage des échanges dans le cadre de la ZLECAf, initialement prévu en juillet 2020, retardé du fait de la COVID 19, est finalement programmé pour le 1er janvier 2021. Ce sera un nouveau signal fort que l’Afrique lancera au monde. Cela confirmera sa ferme volonté à participer unie à un système commercial multilatéral équitable.

L’accélération de la deuxième phase des négociations sur les investissements, la concurrence et la propriété intellectuelle renforcera cette volonté. 

Mesdames, Messieurs,

L’industrialisation suppose aussi l’harmonisation des politiques, règles, réglementations et normes.

Elle nécessite l’élaboration d’une politique africaine sur les infrastructures industrielles de qualité. Le président de la Commission de l'Union Africaine m'a informé qu'un projet de document sur la politique de qualité africaine est maintenant prêt pour examen par le Comité Technique Spécialisé des Ministres du Commerce, de l'Industrie et des Mines de l'Union Africaine. J'attends avec impatience son approbation par les ministres et sa soumission à la conférence pour adoption en février 2021. Une fois que cela sera fait, notre continent sera mieux placé pour adopter la norme “Made in Africa”, dont la mise en œuvre supprimera les obstacles techniques au commerce dans le Zone de Libre-Echange Continentale Africaine et, ce faisant, nous rapprochera d’un marché unique.

La mécanisation, la production de masse, les technologies de l'information et de la communication, l'automatisation et la numérisation font partie des processus technologiques associés à l'industrialisation. La quatrième révolution industrielle dans laquelle nous nous trouvons actuellement entraîne de nouvelles exigences d'innovation et de durabilité. L'Afrique doit tirer parti de cette révolution et de la prochaine qui se profile déjà à l'horizon, la cinquième révolution industrielle qui se caractérisera par une interaction accrue entre les machines et les humains et se concentrera également sur la création d'un monde meilleur. C’est l’esprit de durabilité, l’un des éléments clés de la Semaine Africaine de l’Industrialisation de cette année.

Dans ce contexte de l'éventail multiforme de technologies industrielles, les partenariats, impliquant des institutions universitaires à travers l'Afrique, le secteur privé et les gouvernements sont essentiels pour promouvoir le développement des compétences, la recherche et le développement ainsi que le design industriel. Ce n'est que par l'innovation que l'Afrique peut s'approprier et contrôler le processus d'industrialisation.

Nous devons également promouvoir l'employabilité dans le cadre du programme d'industrialisation. Avec une population jeune, l'Afrique est également confrontée au défi de créer 10 à 12 millions d'emplois par an aujourd’hui et 20 millions à l’horizon 2040-2050. La main-d'œuvre africaine continuera donc de croître, ce qui soulève à nouveau la nécessité d'un développement des compétences adaptées aux industries du présent et de l'avenir. Certains économistes du travail prévoient que dans moins de 10 ans, 77% des emplois exigeront des compétences techniques approfondies et spécifiques et que 65% des élèves du primaire d’aujourd’hui occuperont des emplois qui n’ont pas encore été inventés. Nous devons donc préparer les générations futures aux exigences technologiques de demain et être mieux positionnés pour assurer notre futur succès industriel.

Mesdames, Messieurs,

Permettez-moi de souligner d'autres domaines sur lesquels nous devrions nous concentrer dans notre quête pour un développement durable inclusif.

Premièrement, nous devons tirer parti des abondantes ressources naturelles dont dispose notre continent. Celles-ci vont des minéraux à l'eau et aux terres arables. Un élément clé de cet effet de levier est de transformer nos ressources en richesse ce qui permet à l’Afrique de sortir du statut de simple réservoir de matières premières.Cela nécessite de l'innovation et cela nous ramène aux enjeux clés du développement des compétences industrielles, de la recherche et développement et du design industriel. Des grappes industrielles viables, des chaines de valeurs régionales et continentales faciliteront l’intégration du continent dans le système mondial de production et de commerce.

Deuxièmement, l'Afrique est également confrontée au défi d'industrialiser l'agriculture grâce à la mécanisation et à l'application de technologies intelligentes et, ce faisant, à augmenter la productivité du secteur agricole. À cela s'ajoute la nécessité de promouvoir l'agro-industrie, qui est également essentielle pour réduire la forte dépendance du continent à l'égard des denrées alimentaires importées.

Troisièmement, l'exploitation de ce vaste marché de 30 millions de kilomètres carrés nécessite des infrastructures de transport et de logistique modernes. Avec les vastes opportunités créées par la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, je m'attends à ce que des partenariats public-privé émergent bientôt pour investir dans le développement des réseaux de transport, de communication et de distribution sur toute la longueur et la largeur de notre continent. Faire baisser les coûts de transport à travers la promotion du rail, promouvoir l’énergie à faible coût, notamment l’hydroélectricité dont seulement 5% du potentiel est exploité en Afrique et le solaire, développer le secteur financier, l’éducation et la formation sont autant de défis à relever. 

Quatrièmement, la majorité des entreprises du secteur privé africain sont des micros, petites et moyennes entreprises. Selon la Société Financière Internationale (SFI), celles-ci représentent jusqu'à 90% de toutes les entreprises de ce marché. C'est en reconnaissance de cela que dans le Plan d'Action pour le Développement Industriel Accéléré de l'Afrique (AIDA) est intégrée la stratégie des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et le plan directeur 2017-2021 y afférant.

Je ne manquerai pas d’évoquer les zones économiques spéciales, qui sont dans certains pays appelées parcs industriels. Celles-ci ont historiquement joué un rôle critique dans la conduite du programme d'industrialisation dans de nombreux pays du monde, y compris ceux d'Afrique comme Maurice. Au moment où nous nous dirigeons vers l’opérationnalisation de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, des négociations sont en cours, concernant les Règles d'Origine, pour faciliter leur implication dans le Commerce Intra-Africain tant en ce qui concerne les Zones Economiques Spéciales (ZES) nationales que régionales. Je ne peux qu'exhorter les structures de négociation de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine à conclure de toute urgence les négociations sur cette question.

 

Mesdames, Messieurs,

Alors que nous œuvronsà la promotion de l'industrialisation à travers l'Afrique, une urgence critique que nous ne pouvons ignorer est la pandémie de la COVID-19. C'est une menace majeure à la fois pour la santé humaine et pour nos économies. Malgré les contraintes budgétaires, les pays africains, comme tous les autres pays du monde, sont tenus de développer des systèmes de santé résilients qui réduisent la propagation communautaire de la pandémie COVID-19.

Toutes les économies du monde, y compris celles l'Afrique, sont affectées négativement par la COVID-19. Conséquence directe de cette pandémie, l'Afrique est en récession, pour la première fois depuis 1995. Au milieu d'un endettement qui devient difficile à entretenir et de la faiblesse des prix des matières premières provoquée par la pandémie COVID-19, le stress économique des pays africains va s'intensifier. Par ailleurs, la pandémie a ouvertement exposé le vide des économies africaines sur plusieurs fronts notamment celui de la fragilité et de la faiblesse des capacités industrielles. Elle constitue un argument de plus qui doit nous amener à accélérer la mise en œuvre du plan d’action pour le Développement Industriel Accéléré de l’Afrique.

J’appelle donc tous les pays africains à se lancer de manière agressive dans une industrialisation durable inclusive en tant qu'ancrage de base d'un rétablissement rapide post COVID-19. En outre, j'appelle également tous les États membres de l'Union Africaine à signer et à ratifier l'Accord établissant la ZLECAf afin que grâce au marché unique ainsi créé soient attirés des investissements accrus essentiels à la création d'emplois et à une relancepost COVID-19 plus rapide. J’espère que le monde trouvera très prochainement un vaccin contre cette terrible pandémie.

En constatant que la présente édition de la semaine d’industrialisation de l’Afriquea pu atteindre tous ses objectifs et en présentant toutes mes félicitations à la Commission de l’Union Africaine et aux autres partenaires, je réitère mon appel solennel au Secrétaire Général des Nations Unies en vue de l’organisation d’un sommet spécial sur l’industrialisation de l’Afrique que le Niger sera heureux d’abriter en novembre 2021.

Je vous remercie.»

23 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/    

1er président de la Cour de Cassation et un nouveau membre de la Cour ConstitutionnelleLe Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a présidé vendredi dernier, dans la matinée deux cérémonies de prestation de serment : la première concernant un nouveau membre de la Cour de cassation et la seconde un nouveau membre de la Cour Constitutionnelle. Les prestations de serment se sont déroulées dans l’auditorium Sani Bako du Ministère des Affaires Etrangères.

Pour le 1er acte de ces deux cérémonies, c’est le 1er président de la Cour de cassation, M. Bouba Mahamane, qui a prêté serment. Conformément aux textes selon le greffier en chef, le 1er président de la Cour de Cassation, avant de prendre fonction, prête serment devant le président de la République, en présence du ministre de la Justice. Après la prestation de serment, le Président de la République, Chef suprême de la Magistrature, a pris acte du serment de l’intéressé et l’a renvoyé à l’exercice de sa fonction.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum a présidé mercredi 24 novembre 2021 au Centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey, l’ouverture du forum des Chefs traditionnels, Elus et leaders locaux des régions de Tillabéri, Dosso et Tahoua sur le maintien et le renforcement de la cohésion sociale, dans un contexte d’insécurité. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du Président de l’Assemblée Nationale, du Premier Ministre, Chef du gouvernement, des représentants des institutions de la république, des membres du gouvernement, des députés nationaux et du Corps Diplomatique.

25 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Chef de l’Etat préside l’ouverture du 3ème Sommet Continental de l’Afrique pour la Paix : Vibrant plaidoyer pour la promotion de la paix en Afrique et dans le mondeLe Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, Président en exercice de la CEDEAO, a présidé, hier au Palais des Congrés de Niamey, en compagnie de la fondatrice de la Fédération pour la Paix Universelle (FPU), Dr Hak Ja Han Moon, la cérémonie d’ouverture du 3ème Sommet Continental de l’Afrique pour la Paix. La cérémonie a enregistré notamment la présence de 6 Chefs d’Etat et de gouvernement en fonction, 17 représentants de gouvernement, 25 anciens Chefs d’Etat et de gouvernements, 22 présidents et vice-présidents des assemblées, 125 ministres, 380 parlementaires, 330 Chefs leaders religieux, 350 leaders coutumiers et traditionnels, 750 activistes de la société civile, dont des femmes leaders, des Chefs d’entreprises, des hommes d’affaires et des responsables des jeunes, ainsi que de nombreux invités. Au total, 70 nations ont envoyé leurs représentants officiels à ce sommet de Niamey. Des allocutions, des projections de documentaires, des signatures de documents et des prestations culturelles étaient au menu de la cérémonie.

Dans son intervention, Dr Hak Ja Han Moon a d’abord rappelé le contexte et les raisons de la création de la FPU. Elle a ensuite regretté la situation d’insécurité et de manque de paix qui prévaut, aujourd’hui, aussi bien en Afrique que dans d’autres parties du monde. « Je suis la fille du monde, j’ai maintenant 80 ans. Je sais qu’il ne me reste, peut-être pas, beaucoup de temps à vivre. J’ai fait mon combat, je vous passe le témoin. Battez-vous aussi pour un monde plus juste, plus sécurisé et plus paisible», a affirmé Dr Moon, toute émue et au bord des larmes.

La fondatrice de la FPU, a félicité et loué le Président Issoufou Mahamadou pour ses efforts en faveur de la paix et de la sécurité au Niger et dans les pays du Sahel. Dr Moon a invité le Chef d’Etat nigérien, en tant que président en exercice de la CEDEAO, à transmettre ses messages de paix et de quiétude à l’endroit de ses homologues africains. Par la suite, plusieurs personnalités ont défilé pour prononcer leurs allocutions. C’est le cas de Mme Khatérine Rigney, Présidente de la Fédération pour l'Afrique, de M. Emmanuel Okechukwu, Représentant de l’Union africaine, de Dr Thomas Walsh, Président International de la FPU et de Dr Yun Young Ho, Secrétaire général de la Fédération mondiale pour la Paix Universelle (FPU).

Le Chef de l’Etat préside la cérémonie de prestation de serment de certains responsables des hautes juridictions : Mme Manou Fassouma Moussa, M. Nouhou Mounkaïla Hamani, M. Narey Oumarou et M. Hama Ori renvoyés à l’exercice de leurs fonctionsAprès leur nomination par décret respectivement le 05 août, le 18 septembre, le 14 août et le 25 août 2019, la première présidente de la Cour de Cassation, Mme Manou Fassouma Moussa ; le premier président du Conseil d’Etat, M. Nouhou Mounkaïla Hamani ; le premier président de la Cour des Comptes, M. Narey Oumarou et le procureur général près de la Cour de Cassation, M. Hama Ori, ont prêté serment hier. Cette cérémonie s’est déroulée à l’Auditorium Sani Bako du ministère des Affaires Etrangères.

Après la lecture des décrets portant nomination de ces derniers par les greffiers en chefs, suivie de la lecture du serment consacré, le Chef de l’Etat a donné acte du serment consacré, de Mme Manou Fassouma Moussa, M. Nouhou Mounkaïla Hamani, M. Narey Oumarou et M. Hama Ori, avant de les renvoyer à l’exercice de leurs fonctions.

Aïchatou Hamma Wakasso

20 septembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat M. Mohamed Bazoum a présidé, le vendredi dernier au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, une importante rencontre qui a réuni autour de lui, les partenaires et acteurs de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle au Niger. Cette rencontre a pour l’objectif de présenter l’état de lieu, les défis et les perspectives du sous-secteur ETFP au Niger afin de mobiliser toutes les ressources en faveur d’un ETFP de qualité au Niger. La rencontre s’est déroulée en présence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, du Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar, de plusieurs membres du Gouvernement, des représentants des institutions et organisations partenaires, des représentants des partenaires sociaux et des cadres du secteur de l’Education de manière générale.

 A cette occasion, le Président de la République a rappelé à l’ensemble des acteurs son engagement et sa détermination à œuvrer pour faire face aux défis liés au secteur de l’éducation de manière générale et à celui du sous-secteur de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle en particulier. Dans l’allocution introductive à l’ouverture de ces échanges, le Chef de l’Etat a rappelé toutes les difficultés auxquelles notre pays est confronté, notamment en ce qui concerne le système éducatif. «En effet, nous avons un système qui ne fonctionne pas bien (…) nous avons pu faire beaucoup d’efforts en mettant des ressources importantes en particulier ces 10 dernières années. Mais les résultats sont tout simplement mitigés, parce que la gouvernance de ce secteur a été particulièrement lacunaire. Il nous faut par conséquent rectifier les choses et nous avons décidé que nous nous retrouvions ici ensemble pour que nous soyons sensibilisés tous au même niveau de façon à prendre la mesure des défis et susciter chez les uns comme chez les autres le même engagement et la même volonté de faire face à ces défis», a-t-il dit.

Dans le dispositif qui est mis en place, le gouvernement a construit beaucoup d’établissements, notamment 275 CFM, 78 CET et 13 Lycées professionnels. Mais le Président de la République a souligné que ces établissements pour la plus part ne sont pas fonctionnels par manquent de ressources nécessaires pour acquérir la matière d’œuvre. «Le plus grand problème auquel nous sommes confrontés est dû à l’insuffisance des ressources que nous pouvons injecter dans ce secteur. Nous avons demandé à l’équipe du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle de repenser ce que nous avons fait jusqu’à présent de façon à rationnaliser notre action et à faire en sorte qu’avec le peu de ressources que nous sommes capables de mobiliser aujourd’hui, nous puissions faire les investissements qui nous permettent de disposer des établissements et des dispositifs en nombre limité mais fonctionnel», a rappelé le président Bazoum ajoutant que le gouvernement ne construira plus une salle ou deux salles de classe dans plusieurs établissements à la fois. «Nous construirons des établissements entiers avec toutes les infrastructures et tous les équipements nécessaires, avec la capacité de disposer de la matière d’œuvre nécessaire et des enseignants indispensables pour assurer une bonne formation au nombre réduit d’élèves qui seront dans ce dispositif et qui, à terme, seront capables d’acquérir des connaissances et une formation à même de leur permettre d’avoir un travail et d’être utiles à la société», a expliqué le Chef de l’Etat.

M. Mohamed Bazoum a, à cet effet, invité les partenaires techniques et financiers à s’intéresser à ce domaine pour soutenir la volonté et les engagements du gouvernement. « Ma conviction, c’est que le développement de notre économie passe nécessairement par les investissements que nous pouvons faire en termes de capital humain à l’enseignement technique et la formation professionnelle. J’ai voulu que nous ayons cette rencontre d’aujourd’hui pour que nous continuons les discussions que nous avions commencées sur le secteur de l’éducation de façon générale il y’a de cela quelques mois. La problématique de l’éducation nationale, en particulier la problématique de l’apprentissage dans nos établissements est une problématique extrêmement difficile qui va demander que nous fassions preuve d’intelligence, que nous nous mobilisions très sérieusement parce que c’est une matière difficile», a rappelé le Chef de l’Etat. Il a ajouté que l’enseignement Technique et professionnel va aussi et surtout être déterminé par la capacité du gouvernement à mobiliser les ressources financières et à les utiliser de manière rationnellement. «C’est pourquoi, notre défi est un peu plus simple que le défi de l’enseignement de façon générale. Et c’est en cela que votre contribution pourrait être utile lorsque justement nous allons définir une approche rationnelle», a dit le Chef de l’Etat.

En perspective et pour sortir de ce problème, le Président de la République a annoncé la création d’un Lycée d’enseignement technique et professionnel dans chacune des Régions de notre pays. Des Lycées construits, équipés, mais aussi et surtout capables d’assurer une formation professionnelle, un enseignement et un encadrement pertinent à même de faire en sorte que justement ce dispositif serve à ce pourquoi il est prévu. «Nous avons prévu un dispositif de façon à ce que nous disposions nous-mêmes ici au Niger d’un cadre qui nous permet de former nos enseignants à peu de frais et de faire en sorte que nous en disposions en grand nombre et que chaque année nous les mettions à la disposition des nos établissements. En somme, il s’agit de faire en sorte que nos établissements et ces dispositifs fonctionnent convenablement et rationnellement», a expliqué le Président de la République.

Les partenaires et les acteurs intervenant dans ce secteur se sont prononcés à cette rencontre où chacun, en ce qui le concerne, a réitéré son engagement et sa disponibilité à accompagner le gouvernement dans toutes les initiatives visant à améliorer et à faire face aux défis qui se posent à ce secteur.

Ainsi, le représentant des syndicats du secteur, le représentant des parents d’élèves et celui de la coordination des promoteurs des établissements d’enseignement technique et professionnel ont tous salué l’engagement du Président de la République ainsi que sa vision et sa volonté de prendre en charge le problème de l’école en général et celui du sous-secteur de l’enseignement technique et professionnel en particulier.

Pour sa part, Dr Denisa Elena IONETE, cheffe de file des partenaires techniques et financiers a, au nom de ses collègues, salué la qualité de la vision du Président de la République ainsi que son engagement pour l’éducation et la formation des jeunes. Elle a également réitéré la disponibilité et l’engagement de l’ensemble des partenaires à accompagner le Niger dans ce sens. Dr Denisa Elena IONETE a toutefois invité le Président de la République à mettre en place un dispositif pour une gestion rationnelle et de qualité des ressources qui seront mobilisées par les partenaires en vue de lutter contre leur mauvaise utilisation.

En clôturant la rencontre, le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum s’est réjoui de la qualité des échanges et a remercié tous les acteurs et partenaires pour leur participation et pour les engagements qu’ils ont pris d’accompagner le gouvernement, dans cette volonté et vision de changer les choses. «Nous avons pris bonne note de la remarque que vous aviez faite sur la façon dont pourraient être utilisés les fonds qui sont mis à la disposition de ce secteur. J’ai connaissance des petites difficultés auxquelles certains parmi vous ont pu être confrontés et qui se sont traduites par des régularisations des dépenses non éligibles. Ce sont des choses sur lesquelles nous veillerons particulièrement dans l’avenir. Je souhaite que nul ne soit découragé par ce qui a pu arriver. Nous allons tendre vers un effort de rationalisation de moyens que nous mettrons dans le secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle», a assuré le Président Bazoum.

Ali Maman

 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, a présidé le 9 juin à son Cabinet, la réunion du Comité interministériel d’orientation (CIO) des programmes de l’Initiative 3N. La rencontre à laquelle a participé le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou, a permis d’échanger sur le bilan de deux ans de mise en oeuvre des programmes opérationnels de l’I3N et d’apprécier le niveau de préparation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2023.

A la fin de la réunion, le Haut-commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Béty, a expliqué que le financement global de l’I3N, sur les deux ans, est de 70%. La production des cultures irriguées, entre 2020 et 2022, est passée de 6 millions de tonnes toutes cultures confondues à 8 millions de tonnes. Ce qui représente, a-t-il souligné, une progression importante.

Le bilan communiqué par M. Ali Béty suite à cette réunion, fait ressortir que la production pluviale est passée de 5 millions de tonnes à 5,9 millions de tonnes, malgré « l’accident pluviométrique qui a fait baisser de 40% notre production ». Les cultures de rente sont estimées, a précisé le Haut-commissaire à l’Initiative 3N, à près de 4 millions de tonnes. La somme de ces productions, a-t-il dit, montre que les besoins nationaux sont assez bien couverts par la production nationale.

Des instructions pour l’exécution du programme de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2023 

Sur le sujet de la préparation de la campagne 2023, M. Ali Béty a révélé que l’objectif assigné est d’atteindre 6,4 millions de tonnes de production céréalière et 8,6 millions de tonnes de production de cultures irriguées. C’est aussi un but, a-t-il poursuivi, de mobiliser des intrants et aussi de mobiliser le personnel d’encadrement dont dispose le ministère de l’agriculture.

« En conclusion de cette réunion, le Président de la République a donné des instructions au gouvernement pour mettre des ressources à la disposition de tous les ministères qui doivent exécuter le programme de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique  2023 », a déclaré le Haut-commissaire à l’Initiative 3N. L’Etat, à travers les actions de résilience qu’il mène, a-t-il insisté, montre sa capacité à prévenir les situations et à planifier et organiser les réponses à apporter.

Souleymane Yahaya (ONEP)

Source : http://lesahel.org/

 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef suprême des armées, M. Mohamed Bazoum, a présidé hier matin au Palais de la Présidence, une réunion du Conseil National de Sécurité (CNS). Outre le Premier ministre et d’autres membres du gouvernement concernés par cette question, le Conseil National de Sécurité (CNS) réunit autour du Chef de l’Etat des hauts responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Organe constitutionnel, le Conseil National de Sécurité donne des avis au Président de la République sur les questions relatives à la sécurité, à la défense de la Nation, à la politique étrangère et toutes autres questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays.

Source : http://lesahel.org/

Le Chef de l’Etat préside la réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature : Nominations et affectations de magistratsLe Conseil Supérieur de la Magistrature s’est réuni à Niamey, hier 18 septembre 2019, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, dans la grande salle de réunion du Palais de la Présidence. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a procédé aux nominations et affectations ci-après :

AU CONSEIL D’ETAT

Monsieur Nouhou Mounkaïla Hamani, Magistrat du grade exceptionnel, 2ème échelon, Mle 59 146/K, précédemment Président de la Chambre du Contentieux au Conseil d’Etat est nommé Premier Président dudit Conseil.

A LA COUR DE CASSATION

Monsieur Issaka Dan Déla, Magistrat de grade exceptionnel, 2ème échelon Mle54 646/ N est nommé Président de la Chambre Civile et Commerciale à la Cour de Cassation.

Monsieur Mahamadou Albachir Nouhou Diallo, Magistrat de grade exceptionnel, 2ème échelon, Mle 56 817/J est nommé Président de la Chambre Sociale et des Affaires Coutumières.

Monsieur Salissou Ousmane, Magistrat de grade exceptionnel, 2ème échelon, Mle 59 164/M est nommé Président de la Chambre Criminelle.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, a présidé, hier après-midi, au Centre des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, la cérémonie de clôture du  Forum National sur la vaccination et l’Eradication de la Polio au Niger qui s’est tenu du 12  au 13 octobre 2022. Dans une allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, a réaffirmé le ferme engagement du Niger ainsi que de toutes les autres parties prenantes en faveur de la réussite de cette campagne de vaccination. (Lire en page 3 l’intégralité du discours du Chef de l’Etat)

Ce forum, premier du genre au Niger est le fruit d’une collaboration entre le ministère de la santé Publique de la population et des Affaires Sociales et les partenaires  tels que  la Fondation Aliko Dan Goté, la Fondation Bill and Melinda Gates, Gavi, l’OMS et l’Unicef. L’objectif de ce forum est d’encourager l’engagement national pour la mise en œuvre de la déclaration d’Addis Abbeba sur la vaccination et l’Agenda de vaccination 2030, et de maintenir l’engagement des partenaires internationaux à faire progresser l’éradication de la poliomyélite au niveau national ainsi que les objectifs sur la vaccination systématique.

Au cours de ce forum, les gouverneurs des régions du Niger, les présidents des conseils régionaux, les chefs religieux et traditionnels ont signé des engagements en faveur de la vaccination dans le pays, ce qui a permis la signature de la déclaration de Niamey sur la vaccination et l’Eradication de la polio par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, engageant tous les acteurs de la société du Niger ainsi que les partenaires techniques nationaux et internationaux.

Dans une intervention qu’il a faite, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales,  M. Idi Illiassou Mainassara, a rappelé les actions et engagements du gouvernement pour la vaccination, à commencer par l’engagement pour qu’aucun enfant ne soit laissé pour compte dans le pays et pour qu’aucun enfant n’ait à souffrir des conséquences des maladies évitables par la vaccination et surtout de la polio, cette maladie contre laquelle le combat continue jusqu’à son éradication totale.

De même, a-t-il ajouté, ils combattront toutes les épidémies qui pourraient survenir, en mettant en place des mécanismes efficaces de surveillance et de riposte, en finançant par le budget de l’État, les services de vaccination et de santé avec également l’appui des partenaires nationaux et internationaux, des autorités civiles et religieuses, des personnels de santé.

Aussi, a-t-il dit, le gouvernement et ses partenaires sont aussi engagés à veiller à la mise en œuvre des plans opérationnels de la vaccination et à mesurer régulièrement l’impact des actions et en rapporter les résultats pour les améliorer constamment. « On dit souvent que vacciner c’est aimer. Je veux redire aux enfants de notre pays tout notre amour, leur souhaitant santé, éducation, prospérité et bonheur sous la protection de la vaccination », a dit le ministre avant de s’engager au nom du gouvernement

La directrice Générale de la Fondation Aliko Dangoté, Mme Zouera Youssoufou, a souligné l’importance de la déclaration de Niamey,  qui  selon elle permettra de mettre en place un cadre de suivi évaluation pour l’après forum. Selon elle, afin d’obtenir une couverture de 90% il est important de renforcer le rôle très critique des chefs traditionnels et religieux et les organisations de la société civile. Elle a par ailleurs réaffirmé la volonté de la fondation à travailler avec le gouvernement du Niger et ses partenaires pour assurer l’amélioration continue des taux de vaccination et la réduction de la morbidité et la mortalité infantile due aux maladies évitables par la vaccination.  

M. Emanuel Bor, Responsable du volet financement et durabilité, a salué, au nom de l’Alliance Gavi, les engagements du gouvernement du Niger à travers deux mesures importantes. ‘’La première c’est par rapport au  déblocage dans les prochains jours de l’ensemble des crédits attendus par l’Etat pour l’achat des vaccins de cette année. La deuxième est relative au souhait du gouvernement de pouvoir libérer, pour l’année 2023 dès le début de l’année, 100 % des crédits du budget pour la vaccination », a-t-il dit.

Le président du Programme développement global, Dr Cris Elias, s’est réjoui des efforts que le Niger fait en ce qui concerne la vaccination et aussi pour des campagnes de vaccinations qui seront organisées bientôt et qui font que le Niger continue à être leader en matière de vaccination en Afrique.

Quant à la Représentante résidente  de l’OMS, Mme Blanche Anya, elle a félicité le Niger pour les progrès qui ont contribué à des avancées considérables dans la région africaine et au-delà. Selon les dernières estimations de l’OMS et de l’UNICEF publiées en juillet 2022 et qui donne les couvertures de 2021, le Niger se trouve à une couverture de 80 % et a maintenu cette couverture durant les trois dernières années. Néanmoins, cela veut aussi dire que 2 enfants sur 10 sont non vaccinés ce qui expose ces enfants à des épidémies. « Pour cela, nous appelons à une offre de vaccination dans les formations sanitaires, plus de régularité dans les stratégies des formations sanitaires pour que chaque enfant puisse recevoir chaque jour les vaccins et les services essentiels de santé dont il a besoin », a-t-elle souhaité.

A son tour, la Représentante de l’UNICEF au Niger, Nathalie Hammoudi, a indiqué que ce rendez-vous fait écho aux priorités régionales de l’Unicef.  « Notre vision est globale, il s’agit non seulement de s’assurer que les enfants soient vaccinés mais aussi que les occasions de vaccination soient des opportunités pour l’enregistrement des naissances, pour la promotion d’une nutrition optimale et d’autres services essentiels », a souligné la Représentante de l’Unicef.

Peu après la cérémonie de clôture le ministre de la santé et les principaux partenaires ont animé une conférence de presse.

Par Aminatou Seydou Harouna (onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le Président de la République du Niger, Chef de l’Etat S.E. Mohamed Bazoum, a présidé hier matin à son cabinet, une réunion sur le programme pôle agro-industriel. Etaient présents à cette réunion le Premier ministre Chef du Gouvernement, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables ainsi que les ministres en charge de l’Industrie et de l’entreprenariat des jeunes ; du Commerce ; de l’Elevage ; de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire et de l’Agriculture.

Rappelons que le programme pôle agro industriel a été annoncé par le Président de la République Mohamed Bazoum dans son message à la Nation du 17 Décembre 2021. «Nous allons bientôt lancer notre programme des pôles agro-industriels dans chaque région pour la transformation et la commercialisation des produits issus des chaines de valeurs retenues. Ce sera la voie de notre salut et la fin du calvaire de notre dépendance vis-à-vis de la pluie», avait-t-il déclaré.

 Aminatou Seydou(onep)

 

Le Président de la République, M. Mohamed Bazoum, Chef  suprême  des Armées a présidé hier, en début de matinée, une réunion du Conseil National de Sécurité (CNS). Le CNS, il faut le préciser regroupe en plus du Chef de l’Etat et du Premier ministre, plusieurs membres du gouvernement concernés par les questions de sécurité ainsi que des hauts responsables des forces de défense et de sécurité. Organe constitutionnel, le Conseil National de Sécurité donne son avis sur les questions relatives à la sécurité, à la politique étrangère et de manière générale sur toutes les questions liées aux intérêts stratégiques et vitaux du pays.

Onep
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, SEM Mohamed Bazoum a présidé, hier une réunion du Conseil Supérieur de la Défense Nationale. Selon l’Article 64 de la Constitution du 25 Novembre 2021, en vigueur au Niger, «Le Conseil Supérieur de la Défense Nationale émet des avis sur la nomination aux hautes fonctions militaires et la promotion aux grades d’officiers généraux, et sur toute autre question du domaine militaire dont il est saisi ». Cette Instance est composée du Premier ministre, du ministre en charge de l’Intérieur et de celui de la Défense Nationale.

03 décembre 2021
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eLe Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a présidé hier matin dans la salle habituelle de délibération du Conseil des ministres, la réunion du Dispositif Institutionnel d’Amélioration et de Suivi du climat des affaires au Niger « Doing Business ». La réunion qui s’est tenue en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini, a enregistré également la participation des membres du gouvernement, ainsi que les responsables des structures intervenant dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires dans notre pays.

A l’issue de la réunion, le ministre Conseiller Spécial du Président de la République, président du Dispositif Institutionnel d’Amélioration et de Suivi du Climat des Affaires au Niger, M Alma Oumarou a souligné que la tenue de cette réunion fait suite à celle qui était intervenue le 5 novembre dernier autour du Chef de l’Etat au cours laquelle, il a été présenté au Président de la République les résultats du classement « Doing Business » 2020.

Il ressort de ce classement que le Niger qui était à la 143ème place, occupe désormais la 132ème place, cela suite aux instructions données par le Président de la République, SE Issoufou pour poursuivre les réformes en vue de l’amélioration du climat des affaires au Niger. « Force est de constater que le dispositif est confronté au problème des moyens lui permettant d’accomplir convenablement ses missions. C’est pourquoi le Chef de l’Etat a demandé aux différents acteurs de lui présenter un budget à la mesure des ambitions du dispositif afin de placer le Niger parmi les premiers pays réformateurs du monde », a confié M. Alma Oumarou avant de déclarer que « c’est une obligation que nous avons d’atteindre le top 50 au niveau mondial, et le top 5 au niveau africain. Il faut que l’économie nigérienne soit parmi les économies les plus réformatrices dans le monde, et la 5e au niveau africain ».

En prélude au sommet mondiale sur la transformation de l’éducation prévu se tenir le 19 septembre 2022 au siège des Nations Unies à New York, le Niger multiplie les contacts pour mieux faire connaître ses priorités et ses initiatives dans le secteur. C’est dans cette optique que, s’est tenue, hier après-midi au Palais de la Présidence de la République, une table ronde sur l’éducation. Cette rencontre a regroupé autour du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Bazoum Mohamed, le Système des Nations Unies et les partenaires techniques et financiers du secteur. C’était en présence du ministre en charge de l’Education Nationale et de plusieurs acteurs intervenant dans le secteur ainsi que des jeunes.

«Ce fut une séance extrêmement riche et très utile pour les prochains jours», s’est réjouie la Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger Mme Louise Aubain, au terme de la réunion.

Selon les explications de Mme Louise Aubain, cette rencontre, autour du Président avec le Système des Nations Unies et les partenaires techniques et financiers qui opèrent au Niger était une occasion pour réaffirmer l’accompagnement de la communauté internationale sur le grand projet de réforme et de transformation de l’éducation au Niger. «Les échanges ont porté sur les enjeux de cette transformation de l’éducation pour faire en sorte que, l’équité, la qualité et l’efficacité de l’éducation soient mis à profit et ce, rapidement», a-t-elle déclaré.

En effet a poursuivi Mme Louise Aubin, le Président de la République a été extrêmement précis dans tous ce qui est transformateur de l’éducation pour les défis des plus probants au Niger. Les participants à la réunion ont également évoqué certains outils pour accélérer la transformation de l’éducation, les résultats de l’éducation, la finalité de l’éducation ainsi que,le projet de création des internats pour les jeunes filles qui, a-t-elle dit, n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de la modernisation des moyens de l’éducation au Niger.

Par ailleurs, la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies au Niger a indiqué que cette rencontre s’est tenue en prélude au sommet mondiale sur la transformation de l’éducation qui se tiendra au siège des Nations Unies à New-York. «Cette préparation a été faite avec la participation active des jeunes du Niger qui nous ont fait voir et connaitre leurs priorités et ce qu’ils envisagent pour le système éducatif du Niger», a conclu Mme Louise Aubin.

Aminatou Seydou Harouna(onep)

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En marge de la 77ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le Niger a organisé, mercredi dernier, en partenariat avec l’UNFPA, une Table Ronde pour le plaidoyer en faveur du financement de la construction des internats des jeunes filles rurales.

Cette table ronde présidée par le Président de la République S.E.M, Mohamed Bazoum a été une réussite totale au vu des contributions annoncées par les pays et partenaires de notre pays. En effet, séance tenante, la BADEA a annoncé le financement de 100 internats des jeunes filles. Pour sa part, l’Arabie Saoudite a annoncé le financement de 40 autres internats des jeunes filles équipés. Le Luxembourg a également annoncé un financement en faveur de la construction des internats des jeunes filles des zones rurales pour un montant de 10 millions de dollars. S’y ajoutent plusieurs autres annonces en dizaines de millions de dollars de la part des pays amis et différents organismes internationaux.

En procédant à la cloture de la table ronde, le Président Bazoum a dit qu’il sortait satisfait et rassuré de cette rencontre qui, a-t-il dit, changera certainement l’avenir de plusieurs jeunes filles rurales.

D’autre part, sur invitation de la Fondation Bill and Melinda Gates, le Président de la République S.E.M Mohamed Bazoum, accompagné de la Première Dame Mme Hadija Bazoum, a participé à un panel aux côtés du couple Gates sur la problématique du dividende démographique.

Dans son exposé qu’il a fait à cette occasion, le Chef de l’Etat a expliqué la spécificité démographique du Niger et les solutions envisagées par le gouvernement.

Par Assane Soumana(onep), (Source:  Cellule de Communication de la Présidence de la République

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a reçu hier à son Cabinet, l’administrateur de la Banque Mondiale pour le Niger, M. Abdoul Salam Bello. A sa sortie d’audience, l’administrateur de la Banque Mondiale pour le Niger dit avoir échangé avec le Chef de l’Etat sur l’arrivée d’une importante mission de l’institution financière à Niamey. Cette mission sera conduite par le président du Groupe de la Banque Mondiale, M. David Malpass. M. Abdoul Salam Bello a, par la suite, confié que cette visite du président de la Banque Mondiale témoigne de l’excellence des relations entre le groupe de la Banque Mondiale et les autorités du Niger.

«Le groupe de la Banque Mondiale est aujourd’hui le premier partenaire au développement du Niger. Le pays a bénéficié de beaucoup d’appuis de la Banque Mondiale dans le cadre des différents mécanismes de financement notamment au niveau  du secteur public de l’Etat, du secteur privé et dans différents domaines et Programmes régionaux tels que le programme Kandadji, le programme Haské, le programme SWEED sur l’autonomisation des femmes et du dividende démographique, le Programme PARIIS sur l’irrigation et le programme PRAPS sur le pastoralisme», a-t-il souligné.

Par ailleurs, M. Abdoul Salam Bello a ajouté que la Banque Mondiale a été très attentive aux besoins spécifiques du Niger, pays sahélien, enclavé et qui fait face à différentes problématiques liées à l’insécurité et au changement climatique. «Nous avons aussi échangé sur les questions de santé,  de l’éducation et surtout de l’éducation de la jeune fille à laquelle le Président de la République accorde une grande importance. Le groupe de la Banque Mondiale soutient le Niger et le Président de la République dans sa vision du développement. Le groupe de la Banque Mondiale a soutenu récemment la préparation et l’organisation de la table ronde sur le financement du PDES 2022-2026 qui, a eu lieu à Paris et qui a été un succès», a-t-il conclu.

Quelques instants après, le Président de la République, SE Mohamed Bazoum s’est entretenu avec l’Ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite, SE. Dr Zeid Bin Mukhlib Alharbi.

 Yacine Hassane(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a accordé, vendredi dernier, des audiences à deux hauts cadres du Fonds monétaire international (FMI) en mission dans notre pays. C’est ainsi qu’il s’est entretenu dans la matinée avec M. Daouda Sembène, Administrateur du FMI, représentant les pays du groupe Afrique II (auquel appartient le Niger) au Conseil du Fonds. L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Finances M. Massoudou Hassoumi et du ministre Délégué au Budget M. Ahmat Jidoud.

A sa sortie d’audience M. Daouda Sembène a décliné l’objectif de cette entrevue. « En tant qu’administrateur qui représente le Niger au Conseil d’administration du FMI, je suis venu rencontrer le Chef de l’Etat pour recueillir ses orientations qui me permettront de mieux défendre les dossiers du Niger au Conseil d’Administration du Fonds » a-t-il déclaré. M. Sembène dit aussi avoir fait, avec le Chef de l’Etat, un tour d’horizon sur certains sujets ayant trait aux préoccupations nationales et internationales. « Nous avons passé en revue l’état de la coopération entre le Niger et le FMI » a-t-il souligné ajoutant que le Niger est en train de mettre en œuvre un programme économique et financier appuyé par la facilité de crédits. « Ce programme se déroule très bien. J’ai assuré le Président de la République de ma disponibilité de continuer à travailler avec le Niger car les relations entre le Niger et le FMI se portent très bien » a confié le représentant du Niger au Conseil d’administration du FMI.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum s’est entretenu hier matin avec l’envoyée spéciale du Royaume Uni pour le Sahel, Mme Nicola Crissell. L’entretien entre le Chef de l’Etat et la diplomate du Royaume Uni a porté sur des sujets et domaines pouvant contribuer au renforcement de la coopération avec le Niger. 

Mme Nicola Crissell s’est dite honorée d’être reçue par le Chef de l’Etat du Niger,  SEM. Mohamed Bazoum. Selon la diplomate, leurs échanges ont été une occasion pour raffermir l’important partenariat qui existe entre le Royaume Uni et le Niger. « On a annoncé une continuation de notre soutien humanitaire. On a également annoncé un programme de 58 millions de livre sterling pour les besoins humanitaires et la protection dans le Sahel, le Niger inclus », a déclaré Mme Nicola Crissell.

 « Nous avons également parlé de nos priorités partagées telles que l’éducation, la sécurité régionale et les changements climatiques », a-t-elle ajouté.

Rahila Tagou(onep)

Le Président de la République, Chef de l’État, M. Mohamed Bazoum s’est entretenu, le 23 juillet dernier, avec le commandant de la Force française Barkhane, le général Marc Conruyt, en fin de mission après un an de commandement passé à la tête de ladite force.

«J’ai tenu venir saluer le Président de la République du Niger pour la dernière fois. Cette audience m’a permis de lui faire un petit point sur la situation sécuritaire et d’évoquer notamment les derniers succès communs que nos armées respectives ont pu avoir contre l’État Islamique», a dit le général Conruyt à sa sortie d’audience.

Il s’est agi également pour le commandant de la Force Barkhane de témoigner au Président de la République la grande fraternité d’arme et la grande coopération qui ont animé les relations entre les Forces armées nigériennes et celles de la force Barkhane tout au long de l’année de son commandement. «C’est cette grande fraternité d’arme, à mon sens, qui était le principal artisan des succès que nous avons pu avoir», a-t-il indiqué. Aussi, a dit le général Marc Conruyt, «la coopération entre les deux Forces armées a atteint un niveau assez remarquable, assez rarement rencontré sur d’autres terrains de combat ou entre d’autres armées. Ce que j’ai vu sur le terrain est assez exceptionnel avec des soldats nigériens dans des groupes français et des soldats français dans des groupes nigériens».

«Cela témoigne le degré de coopération que nous avons réussi à construire ensemble qui nécessite d’être toujours entretenu, consolidé et développé», a ajouté le général Marc Conruyt. Enfin, le commandant de la Force Barkhane a estimé que «les Forces armées nigériennes sont parfaitement à même de faire face aux défis sécuritaires qui sont les leurs, des défis qui restent compliqués et les derniers résultats obtenus sont encourageants».

Oumar Issoufou(onep)

26 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum, a réçu en audience, hier 11 juillet 2022 au palais de la présidence, le ministre de la Défense nationale de la République du Bénin, M. Nouatin Fortunet Alain. Le ministre béninois, qui séjourne à Niamey dans le cadre d’une signature de convention de coopération militaire face au terrorisme, a eu des échanges avec le Président Bazoum sur l’expérience du Niger dont la résilience face au phénomène n’est plus à démontrer. L’audience s’est déroulée en présence notamment de son homologue nigérien, M. Alkassoum Indattou et des hauts responsables militaires des deux pays. 

Depuis un certain temps, les pays de la sous-région ouest-africaine sont secoués par une vague de terrorisme qui, au départ affectait les pays du Sahel, mais s’étend aujourd’hui vers les pays du golf de Guinée dont le Bénin, où une première attaque a eu lieu en décembre 2021. « Nous avons compris que cette bataille n’est pas la bataille d’un seul pays. Cela doit être une action de la communauté des pays qui sont secoués par le même phénomène, pour juguler la menace », a déclaré à la presse, le ministre béninois de la Défense nationale, M. Nouatin Fortunet Alain, au sortir de sa rencontre avec le Chef de l’Etat. Selon M. Nouatin Fortunet Alain, le terrorisme est un phénomène qui ne s’estompe pas rapidement, contre lequel il faut donc nécessairement une bonne résilience. « Et, quand nous avons regardé tout autour de nous, le pays qui a une meilleure résilience, c’est le Niger », a-t-il affirmé. 

Le ministre de la défense nationale de la République du Bénin a dit que son pays a à apprendre beaucoup du Niger, en matière de la lutte contre le terrorisme, afin d’adapter et d’améliorer ses approches et pratiques. C’est d’ailleurs dans ce sens qu’il est venu au Niger pour signer une convention de coopération militaire entre nos deux pays. Evoquant les aspects importants de cette coopération, le ministre Nouatin Fortunet Alain a souligné essentiellement celui du renseignement qui, dit-il, permet de prendre l’avantage sur l’ennemi. En effet, il est envisagé une « plateforme de fusion des renseignements entre le Niger, le Benin et les autres pays ». En plus de cela «  il y aura un affinement des renseignements par des moyens aériens. Il y’a aussi un volet de formation pour avoir le même mode opératoire entre les armées du Bénin et les armées du Niger », a-t-il mentionné.

Ismaël Chékaré(onep)    

 

Le Président de la République SE. Issoufou Mahamadou a accordé, hier en fin d’après-midi, une audience au Premier Ministre Brigi Rafini. Il s’agit à travers cette rencontre pour le Premier Ministre de déposer officiellement sa démission, en tant que Premier Ministre, ainsi que celle de son Gouvernement. A sa sortie de cette audience, SE. Brigi Rafini a déclaré que le Président de la République a accepté sa démission. « Je suis venu lui présenter ma démission en tant que Premier Ministre et celle de mon Gouvernement. Le Président de la République a accepté cette démission, et il m’a demandé de continuer à traiter les affaires courantes avec les membres du Gouvernement en attendant la mise en place des nouvelles autorités, notamment du nouveau Gouvernement. J’ai profité de l’occasion pour exprimer au Président de la République toute ma reconnaissance et ma gratitude pour la confiance maintes fois renouvelée, pendant 10 ans il n’y a pas eu le moindre quoique dans notre collaboration qui a été franche et saine. Et c’est en cela que je dis au Président de la République, toute ma reconnaissance et tous mes remerciements, ainsi que ceux de mon Gouvernement qui a bénéficié de son soutien et de son accompagnement » a déclaré le Premier Ministre SE. Brigi Rafini.

Abdoul-Aziz Ibrahim

02 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum, président en exercice de la Conférence des Chefs de l’Etat et de Gouvernement de l’UEOMA, s’est entretenu, hier en début de soirée, avec le président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), M. Abdoulaye Diop.

A  sa sortie d’audience, le président de la Commission de l’UEMOA dit être venu partager avec le Président Mohamed Bazoum, des préoccupations des acteurs de la vie économique et sociale de ladite Union pour permettre de mieux tracer la feuille de route sur laquelle le président de la Commission va travailler tout au long de son mandat. Des questions majeures liées à la situation économique dans la sous-région, la croissance économique, la paix et la sécurité ; la situation inflationniste qui sévit dans la zone ; des préoccupations relatives aux politiques sectorielles qui ont soulevé beaucoup de questions au niveau des députés de l’Union notamment, l’agriculture et l’énergie ont aussi été évoquées au cours de cette entrevue. M. Abdoulaye Diop a dit également avoir échangé longuement avec le Chef de l’Etat sur la question de la libre circulation des personnes et de biens en vue de trouver des pistes de solution pour que les pays membres puissent s’approvisionner régulièrement et à moindre coût. Il a en outre exprimé toute sa satisfaction de relever les pistes sur lesquelles le Niger est en train de travailler pour que cette situation puisse trouver une solution durable. M. Abdoulaye Diop a enfin  salué toutes les  actions que le Président Mohamed Bazoum a menées sur une période récente et qui ont donné, au plan des activités géopolitiques sous-régional, des résultats très satisfaisants.

 Aichatou Hamma Wakasso(onep)

 Source : http://www.lesahel.org

 

Issoufou Moussa Faki MahamatLe Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a reçu,, samedi dans l’après-midi, le président de la Commission de l’Union Africaine, M. Moussa Faki Mahamat, en tournée de travail dans les pays membres du G5 Sahel. A sa sortie d’audience, le président de la Commission de l’Union Africaine a déclaré qu’il a choisi Niamey comme la première étape de sa tournée dans les pays du G5 Sahel pour écouter les conseils du Chef de l’Etat.

Le président de la Commission de l’UA a rappelé qu’il s’est fait, dès sa prise de fonction, le devoir d’effectuer des missions dans les différents pays qui traversent des crises sécuritaires. C’est ainsi que, « je me suis rendu en Somalie et au Soudan du Sud. Maintenant, j’entame une tournée dans les pays du G5 Sahel. C’est pour apporter notre soutien et notre solidarité au Niger qui paie un lourd tribut dans la lutte contre le terrorisme, aussi bien que celui de Boko Haram que des groupes Djihadistes dans sa partie Ouest. Nous sommes venus sur place écouter les autorités et nous faire le point de la situation. Cela va nous permettre de nous rendre dans les différents pays et travailler ensemble pour renforcer la lutte contre les groupes terroristes », a-t-il déclaré.

Le Président de la République, S.E. Mohamed Bazoum s’est entretenu dans la matinée du vendredi 08 octobre avec le Représentant du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) au Niger, M. Ismail Mbengue. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du suivi du symposium qu’organisera l’UNFPA et la Chefferie Traditionnelle sur la transition démographique au Niger.

Au sortir de cette rencontre, le Représentant de l’UNFPA a dit avoir tenu au préalable une réunion avec la chefferie traditionnelle. «Le président vient de donner son accord pour la tenue de ce grand symposium avec l’ensemble de la chefferie traditionnelle du Niger, les 21, 22 et 23 novembre à Niamey», a annoncé M. Ismail Mbengue.

Lors de ce symposium, a-t-il expliqué, plusieurs questions seront abordées, notamment celles liées au mariage des enfants, à la planification familiale et à l’éducation et le maintien des filles à l’école. «L’idée, a-t-il précisé, est de recueillir la position de la chefferie traditionnelle, qui représente des communautés au Niger». Il s’agit aussi d’amener les chefs traditionnels à donner leurs avis sur les bonnes pratiques et sur ce qu’ils sont en train de faire sur le terrain ; et aussi de voir comment le gouvernement et les partenaires peuvent les accompagner, et ensemble, essayer d’atteindre les objectifs que s’est fixé le gouvernement sur les questions de populations. Au sortir de ce symposium «il y’aura une déclaration des chefs traditionnels pour accompagner le gouvernement par rapport à la lutte contre le mariage des enfants. On aura également une deuxième déclaration pour accompagner le gouvernement par rapport à la planification familiale et une troisième par rapport à l’éducation des filles», a annoncé M. Ismail Mbengue.

En plus de ses trois déclarations, a-t-il ajouté, il y’aura un plan d’actions qui sortira. «Ce plan va interpeller aussi bien, les partenaires, le gouvernement que la chefferie traditionnelle parce qu’il faut qu’il y’ait une approche communautaire et une participation communautaire aussi», a conclu le Représentant résident de l’UNFPA, M. Ismail Mbengue.

Aminatou Seydou Harouna

11 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Toujours dans la journée du vendredi 4 octobre dernier, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou a reçu d’autres personnalités. C’est ainsi qu’il s’est respectivement entretenu avec l’Ambassadeur du Japon au Niger, SE. Hideaki Kukamitsu ; le Président de la Commission de la CEDEAO, M. Jean Claude Kassi Brou et l’Ambassadeur d’Algérie en fin de mission au Niger, SE. Ballal Azzouz.

A l’issue de la première audience l’Ambassadeur du Japon au Niger, SE. Hideaki Kukamitsua déclaré qu’il est venu remercier le Chef de l’Etat pour sa participation à la 7ème Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD 7), tenue en août dernier, et l’inviter par la même occasion à prendre part à la cérémonie d’intronisation qui aura lieu le 22 octobre prochain au Japon. « J’ai aussi expliqué au Président Issoufou Mahamadou que je suis au Niger pour signer deux (2) accords de partenariat, dont le premier sur le renforcement de capacité de l’ONAHA et le second sur l’assistance alimentaire KR », a confié le diplomate japonais. La situation sécuritaire dans les pays du Sahel et la contribution du gouvernement japonais en tant que pays observateur du G5 Sahel en matière de sécurité a également été évoquée.

Le Président Issoufou Mahamadou a ensuite reçu le Président de la Commission de la CEDEAO, M. Jean Claude Kassi Brou qui n’a pas fait de déclaration à sa sortie de l’audience.

En visite de travail à Londres, le Président de la République S.E.M Mohamed Bazoum a reçu en audience, le jeudi 04 Mai 2023, une délégation du DUE SOUTH GROUP conduite par son CEO Steven Edwards. DUE SOUTH GROUP opère dans le financement de la construction et l’exploitation de projets d’infrastructures de grande envergure soucieux en vue de réduire l’impact du changement climatique tout en étant très rentables, notamment dans les secteurs de l’agro-industrie et de l’accès à l’énergie verte. Pour rappel DUE GROUP intervient déjà avec des projets opérationnels au Royaume-Uni, en Tunisie, au Soudan et en Afrique sub-saharienne. L’audience s’est tenue en présence de Mme Kané Aichatou Boulama, Ambassadrice du Niger au Royaume-Uni et de M. Noufou Insa, Directeur Général de L’ANPIPS.

Source : http://lesahel.org/

 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a accordé, le vendredi 14 avril 2023, une audience au Président Directeur Général (PDG) du Groupe Bravia, M. Prakash Lalchandani, par ailleurs promoteur du projet de rénovation et d’extension de l’hôtel Gaweye de Niamey. L’audience s’est déroulée en présence du ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Mohamed Hamid et des cadres dudit Ministère.

A leur sortie d’audience, le porte-parole de la délégation, le  Directeur de l’Agence Nigérienne pour la Promotion des Investissements Privés et des Projets Stratégiques (ANPIPS), M. Nouhou Insa a expliqué que les échanges avec le Chef de l’Etat ont porté sur le projet de rénovation et l’extension de l’hôtel Gaweye. La délégation est ainsi allée rendre compte de l’état d’avancement du processus du projet de rénovation et d’extension de l’Hôtel Gaweye. «C’est un processus qui a pris tout son temps, mais il vient d’être bouclé. Le contrat sera signé aujourd’hui même dans l’après-midi. Cet hôtel a été toujours grand, beau et luxueux et il va continuer à l’être grâce à ce projet», a précisé le DG de l’ANPIPS, précisant que les travaux de la rénovation débuteront bientôt et dureront 24 mois. C’est dire que l’hôtel Gaweye sera bien rénové avec ses deux cents (200) chambres standards, ses huit (8) suites présidentielles. «Ce projet prévoit aussi, l’aménagement d’un espace de deux hectares du côté du fleuve du Palais des Congrès vers le quartier Kombo. Cet aménagement concernera la création d’un parc d’attraction pour les enfants, et celle d’un grand bateau de plaisance sur le fleuve avec un restaurant à l’intérieur», a confié M. Nouhou Insa.

 Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)

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Le Chef de l’Etat rencontre le Comité interministériel et le Comité Diffa N’Glaa : L’état d’avancement des chantiers de Diffa N’Glaa en question

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a eu une rencontre, hier matin, avec le Comité interministériel et le Comité de Diffa N’Glaa. Cela, afin de faire le point sur l’état d’avancement des travaux des chantiers entrant dans le cadre de la fête du 18 Décembre, édition Diffa N’Glaa.

A l’issue de la réunion, le Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet par Intérim, M. Foumakoye Gado, a indiqué que les échanges ont porté sur les travaux entrant dans le cadre de la fête du 18 Décembre, notamment les travaux de Diffa N’glaa. « Nous avons réuni autour du Président de la République, le comité interministériel et le comité Diffa N’glaa pour faire le point de l’état d’avancement des travaux», a-t-il dit.  Comme vous le savez, a-t-il poursuivi, pour des raisons diverses la fête avait été reportée.  Mais, a souligné le Directeur de Cabinet par Intérim, le Président insiste pour que les différentes parties prenantes à l’exécution de ces travaux, puissent être réunies afin de leur donner des instructions pour que les  chantiers soient parachevés dans les meilleurs délais.

Ainsi, a expliqué M. Foumakoye Gado, des instructions fermes ont été données notamment en ce qui concerne le volet financier pour que des dispositions soient prises. Cela a-t-il précisé, afin que les entrepreneurs puissent être mis dans les meilleures conditions pour réaliser les travaux à terminer.

Dans ce sens, a-t-il affirmé, un comité de suivi va être mis en place. Et ce comité aura pour mission de faire, le planning des travaux restant et de déterminer pour chaque chantier la durée restante des travaux afin qu’on sache à quel moment précis ils seront exécutés avec la qualité requise afin de pouvoir planifier une date pour la fête.

Et selon le Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet par intérim, le Président attache du prix au parachèvement de ces travaux.

Rahila Tagou(onep)

16 décembre 2020
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Après la rencontre du 15 avril 2017 avec les membres du Comité Directeur de l’Union de Scolaires Nigériens (CD/USN), le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a eu des rencontres, le vendredi 21 avril dernier, avec les acteurs du monde universitaire. C’est ainsi qu’après avoir rencontré, dans la matinée, les membres du CD de l’USN, le Président Issoufou Mahamadou a eu une rencontre, dans l’après-midi, avec les membres du bureau du Syndicat National des Enseignants et chercheurs du Supérieur (SNECS).

Ces rencontres, il importe de le préciser, s’inscrivent dans la droite ligne de la recherche des voies de sortie de crise, suite aux évènements malheureux survenus le lundi 10 Avril dernier sur le campus Universitaire. Sur Instruction du Président de la République, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement SE Brigi Rafini a engagé des négociations avec l’USN, et avec les ministres concernés, ils ont tenu plusieurs rencontres où ils ont examiné point par point toute la plateforme revendicative. Finalement, les deux parties sont parvenues à un accord. Un acte qui met fin à la crise qui a secoué, durant plusieurs jours, le monde universitaire. C’est ce protocole d’accord que le Chef du Gouvernement et les membres du Comité Directeur de l’USN étaient venus présenter au Président de la République.

Le Chef de l’Etat rencontre les membres du Comité National chargé de réfléchir sur l’hymne national : Vers une réforme du l’hymne national ‘’La Nigérienne‘’Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou a reçu, hier jeudi, 21 novembre 2019, dans la journée, les membres du Comité National chargé de réfléchir sur l’hymne national. La rencontre s’est déroulée dans la salle des conseils en présence du Premier Ministre Chef du Gouvernement et Président dudit Comité, de plusieurs membres du Gouvernement et des personnalités membre du comité.

Cette réunion a pour objectif pour le Comité de faire le point de ses travaux au Chef de l’Etat et de recueillir les orientations du Président de la République par rapport à la mission dont il a été investi. La principale mission du comité est de réfléchir sur la réforme de l’hymne national du Niger «La Nigérienne». Le comité est composé de plusieurs membres du Gouvernement et d’éminents experts reconnus en la matière.

Ali Maman

22 novembre 2019
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Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, s’est entretenu dimanche après-midi, 3 novembre 2019, à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis (EAU), avec le Prince Héritier d’Abu Dhabi Mohamed bin Zayed Al Nahyan.

Le Chef de l’Etat a reçu, auparavant, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Présidentielles Sheikh Mansour bin Zayed Al Nahyan.

Ces deux entretiens se sont déroulés à Emirates Palace, peu après la cérémonie officielle d’ouverture de la 18ème Session de la Conférence Générale de l’ONUDI, à laquelle a pris part SEM Issoufou Mahamadou sur invitation du Directeur Général de cette institution.

Il faut rappeler que le samedi 2 novembre dernier, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec le Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), M. Li Yong.

SEM Issoufou Mahamadou, Champion IDA III (Troisième Décennie du Développement Industriel de l’Afrique 2016-2025), a évoqué au cours de cet entretien avec le DG de l’ONUDI les défis à relever au niveau du continent pour assurer son industrialisation inclusive et durable. Les deux personnalités se sont ainsi penchées sur le développement et la maitrise des ressources humaines, le développement des infrastructures et le financement.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Mohamed Bazoum, s’est entretenu, hier dans l’après-midi, avec le Représentant Résident du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) au Niger, M. Ismaila Mbengue. L’entrevue s’est déroulée en présence de Mme Louise Aubin, Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies et Coordinatrice Humanitaire au Niger. .

M. Ismaila Mbengue est allé, a-t-il confié, féliciter le Chef de l’Etat suite à son élection à la tête du Niger et échanger avec lui sur des questions de population. Le diplomate onusien a rappelé que lors de son discours d’investiture, Mohamed Bazoum a mis un accent particulier sur les questions de la transition démographique. «Le Chef de l’Etat a abordé entre autres, les questions de l’éducation, de la fécondité, de la contraception, du mariage des enfants etc. Nous sommes venus échanger avec lui pour voir comment accompagner le Gouvernement sur ces questions dont la Déclaration de Politique Générale du gouvernement en a pris compte», a-t-il déclaré.

M. Ismaila Mbengue devait ensuite ajouter que pour mener les actions au Niger, la porte d’entrée de l’UNFPA repose sur la chefferie traditionnelle. «Nous avons aujourd’hui proposé au Président de la République qui a accepté de faire un symposium avec l’ensemble des chefs traditionnels et des leaders religieux pour poser les questions de la transition démographique et recueillir leurs avis avec un plan d’action qui va s’en sortir», a expliqué le Représentant de l’UNFPA au Niger avant de dire que la coordinatrice du Système des Nations Unies a récemment fait une tournée dans les régions du Niger dont elle lui a fait le point.

Pour sa part, Mme Louise Aubin a déclaré que c’est un véritable plaisir pour elle d’accompagner le Représentant de l’UNFPA à cette rencontre avec le Chef de l’Etat. «Parce qu’en termes d’expertise de population, le statut de femmes et des enfants, voir leurs besoins essentiels et au-delà de la nécessité d’assistance, il y a le souci de l’éducation et des retombées de l’éducation, à savoir les perspectives du futur. Plusieurs propositions sont faites au Président de la République sous le leadership de l’UNFPA pour prendre des initiatives nouvelles et innovantes répondant aux besoins des femmes et des enfants du Niger», a conclu la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies et Coordinatrice Humanitaire au Niger.

Seini Seydou Zakaria(onep)

08 juin 2021
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Le Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou s’est entretenu dans la matinée avec le Directeur du Bureau Régional du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, M. Mabingue Ngom. Présent au Nigerpour le lancement de la Stratégie de lutte contre les fistules obstétricales dans la région (un événement co-organisé avec la Première dame Dr Lalla Malika Issoufou), le haut responsable a tenu à rencontrer le Président de la République afin de lui rendre un hommage «bien mérité», qui a-t-il souligné.

Dans l’hommage qu’il a rendu au Chef de l’Etat, le Directeur du Bureau Régional du Fonds des Nations Unies pour la Population a souligné le rôle extraordinaire que le Président Issoufou Mahamadou a joué en ce qui concerne le mandat des Nations Unies. En effet, a-t-il souligné, grâce aux efforts personnels, marqués du sceau de la constance et de la générosité, l’accélération de la transition démographique, la capture du dividende démographique et le nexus démographie paix et sécurité sont aujourd’hui ancrés dans l’agenda des décideurs du continent. «Parce que doté d’un sens aigu de la diplomatie et des vertus d’un pédagogue hors du commun, le Président Issoufou a su mobiliser ses pairs pour constituer un large front en faveur d’un développement centré sur la valorisation du capital humain dont il n’a eu de cesse d’affirmer qu’il est le début et la fin de tout effort de développement», a souligné M. Mabingue Ngom.

A ce titre, M. Ngom a relevé les différentes initiatives phares de l’UNFPA marquées de l’empreinte indélébile du Président Issoufou Mahamadou et l’histoire retiendra qu’elles sont toutes liées par un fil directeur qui peut se décliner en une phrase sonnant comme un crédo: C’est de la capacité des gouvernements et des peuples sahéliens à capturer un dividende démographique que dépend dans une très large mesure l’avenir de cette région allant de l’Atlantique à la Mer rouge.

Le Directeur du Bureau Régional de l’UNFPA a rappelé que le président Issoufou a, à d’innombrables occasions, été le héraut de l’investissement dans le dividende démographique, arguant avec force qu’un tel choix stratégique constituait la voie royale pour assurer une croissance économique durable et inclusive, préserver les équilibres environnementaux et faire taire les armes, comme en attestent de nombreuses évidences. Somme toute, M. Ngom a soutenu que SEM. Issoufou Mahamadou a réussi la prouesse de «faire du partenariat non pas simplement un moment dans la vie des politiques publiques, mais une dimension transversale, un objectif en soi, à part entière», comme y invitent au demeurant, les objectifs de Développement Durable (ODD). «Parce que vous n’avez ménagé aucun effort, vos messages ont été entendus et grandes sont les chances de voir leur pertinence briller avec encore plus d’éclats en ces heures  où le Sahel continue de faire l’objet de toutes les attentions internationale. Puisse ce Sahel qui a connu un passé florissant et vit un présent difficile, continuer à bénéficier de vos qualités d’esprit et de cœur pour aller résolument et en toute confiance vers la construction de l’avenir radieux que méritent ses peuples» a conclu le Directeur du Bureau Régional de l’UNFPA.

Le Président de la République a remercié le Directeur du Bureau Régional de l’UNFPA tout en lui notifiant combien il apprécie la qualité de la coopération existant entre le Niger et l’UNFPA. Pour le Président Issoufou Mahamadou, beaucoup de chose ont été réalisées avec l’UNFPA dont a-t-il rappelé, l’appel qu’il a lancé en 2013 au nom de l’ensemble des pays du Sahel. Un appel à mobilisation pour créer les conditions de la capture du dividende démographique pour les pays du Sahel. 

Enfin, le président Issoufou Mahamadou a indiqué que beaucoup de cadres ont été mis en place pour lutter contre les violences basées sur le genre, pour promouvoir l’autonomisation des femmes, pour défendre et protéger la scolarisation de la jeune fille. «Tout cela est à mettre à l’actif de la forte coopération existant entre le Niger et l’UNFPA», a précisé le Chef de l’Etat.

Rahila Tagou

23 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le vendredi 4 octobre dernier, le Président de la République Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou, a reçu, au palais de la Présidence SE. Patrice Talon, président de la République du Bénin. Plusieurs sujets d’intérêt commun aux deux pays étaient au centre des échanges entre les deux dirigeants. Il s’agit notamment du pipeline international Bénin –Niger ; le chemin de fer ; la fermeture des frontières entre le Nigeria et les deux pays ; la sécurité et la lutte contre le terrorisme dans l’espace UEMOA-CEDEAO.

S’exprimant à l’issue de leur entretien, le Président de la République du Bénin a, tout d’abord, exprimé sa satisfaction pour la qualité des relations entre nos deux pays, la fraternité qui existe entre les deux peuples et la complémentarité qu’il y a entre les deux Etats. « A cet effet, j’ai fait un point rapide de notre projet commun du pipeline. Même si c’est le Niger qui porte ce projet dans toute sa dimension, en ce qui concerne l’exploitation du pétrole, le Bénin sera aussi traversé et bénéficiera de cet investissement important qui renforce la coopération et l’interdépendance entre nos deux pays. C’est une bonne chose parce que cela prouve que ces deux pays sont siamois. Cet investissement est de taille, structurant et révèle le potentiel de développement de nos deux pays », a déclaré SE. Patrice Talon.

« C’est d’ailleurs à cette occasion, a poursuivi le Président béninois, que nous avons évoqué la nécessité de réveiller notre ambition pour le chemin de fer qui est également une infrastructure inter communautaire pour le transport de tout bien, au-delà du pétrole ». Malheureusement, ajoute-t-il, la mise en œuvre de ce chemin de fer s’est heurtée à quelques problèmes juridiques d’incompréhension de divers partenaires. Ce qui a, selon le Président béninois, plombé ce programme depuis. « Mais l’avènement des pipelines, de ce qui sera mobilisé comme financement montre que ce genre d’infrastructure peut être financé et les besoins de financement pour le chemin de fer sont mobilisables», a estimé SE. Patrice Talon.

Issou Signature 004Le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou, a signé un (1) décret portant promotion au grade supérieur au titre de l'avancement normal, d'Officiers de la Garde Nationale du Niger (GNN).

Aux termes de ce décret, sont promus au grade supérieur, au titre de l'avancement normal pour l'année 2017, les Officiers de la Garde Nationale du Niger (GNN) dont les noms suivent, pour compter du 1er avril 2017.

Pour prévenir les inondations récurrentes dans la ville de Niamey, les autorités de notre pays, au premier rang desquelles le Président de la République, Chef de l’État, M. Mohamed Bazoum, sont déterminées à soulager les souffrances des populations victimes d’inondations. C’est ainsi que le Président Bazoum a visité, le 13 mai 2021, le site de la digue de protection des habitations et des infrastructures des aménagements hydro agricoles de Lamordé, dans l’arrondissement Communal Niamey 5, où des travaux d’urgence sont entrepris.

Cette visite du Chef de l’État, en prélude à la saison des pluies, pour constater de visu l’avancement des travaux de cette infrastructure si importante pour la survie de beaucoup de gens, témoigne l’intérêt particulier qu’accorde personnellement le Chef de l’État  au bien-être des populations. En effet, c’est un acte hautement salutaire pour un Chef d’État d’avoir effectué un tel déplacement pour le seul but de s’assurer que les dispositions sont prises afin d’éviter aux populations de vivre le même calvaire que celui de l’année passée. 

C’est aussi une réelle volonté politique du Chef de l’État qui s’est manifestée à travers  une telle visite sur le chantier de réhabilitation de la digue de Lamordé.  En effet, c’est un ouvrage qui permet de sécuriser la ville de Niamey et les aménagements hydroagricoles contre les inondations qui peuvent survenir à la suite des crues du fleuve Niger et aux apports des eaux de ruissellement.

Ces travaux d’urgence pour dresser les digues afin de prévenir les inondations concernent 9 sites et s’étalent sur environ une distance de 6 km allant du  premier pont jusqu’au pont de Kourtélé, présentant à certains endroits des brèches qui ont cédé, dont la plus importante est celle de Lamordé, qui a été l’objet de la visite du Président Mohamed Bazoum. Sur les sites concernés, ce sont des travaux de colmatage des brèches, de rehaussement des niveaux bas, d’élargissement de certaines des digues construites pour contrecarrer les eaux du fleuve Niger et ensuite le curage des drains bouchés. L’objectif visé à travers  la réhabilitation d’une telle infrastructure, selon la vision du Chef de l’État, consiste à s’intéresser aux préoccupations des producteurs et des populations riveraines. En effet, l’on se rappelle des dégâts qui étaient  inestimables et indescriptibles suite aux inondations de l’année 2020. Des centaines de  maisons étaient effondrées, des pertes d’animaux et même des pertes en vies humaines. Les rizières étaient  submergées par les eaux. Des inondations ont lieu, faut-il le rappeler aussi, dans ces zones situées dans les bras morts du fleuve à chaque saison des pluies, particulièrement au mois d’août, période où les pluies sont souvent abondantes et peu espacées. Mais celle de l’année 2020 était exceptionnelle eu égard aux effets dévastateurs causés par les averses violentes.

Pour beaucoup d’observateurs, la visite du Président de la République, M.  Mohamed Bazoum, sur le site de réhabilitation de la digue de Lamordé est un symbole fort  qui traduit l’implication politique du Chef de l’État  dans la gestion des inondations  dans la ville de Niamey, en particulier dans l’arrondissement communal Niamey 5 a été durement affecté par les inondations pendant la saison pluvieuse de 2020.

Notons que dans le cadre de la gestion de ces inondations, le gouvernement du Niger  a sollicité et obtenu auprès de la Banque Mondiale l’activation du Mécanisme de Réponse Immédiate pour appuyer les activités d’assistance et de réhabilitation en faveur des populations sinistrées.  Un montant de plus de 21 milliards de francs a été approuvé par la Banque Mondiale pour divers domaines d’intervention dont les travaux de réhabilitation d’infrastructures hydroagricoles, de protection des populations riveraines et d’aménagement hydroagricoles.

Par Oumar Issoufou(onep)

12 juillet  2021
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Issou Droit De l homme NiameyLe Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a présidé hier matin au Palais des congrès de Niamey, l’ouverture des travaux de la 60ème Session ordinaire de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Durant deux semaines, les participants des pays africains et d’autres pays comme la France, la Suisse, le Royaume-Uni et le Canada prenant part aux assises de Niamey vont se pencher sur les questions des Droits de l’Homme et des Peuples.

La cérémonie d’ouverture des travaux s’est déroulée en présence du Président de l’Assemblée Nationale, SE Ousseini Tinni, du Premier ministre, SE Brigi Rafini, des membres du gouvernement, des présidents des institutions de la République, des chefs de missions diplomatiques et représentants des organisations internationales, de la présidente de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, Mme Pansy Tlakula, de la Représentante du Comité Directeur des ONG, Mme Hannah Forster, du gouverneur de la région de Niamey, M. Hamidou Garba  et de plusieurs invités.

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé hier matin, à son cabinet, les travaux de la première session du Conseil National du Travail (CNT) au titre de l’année 2023. L’ordre du jour de la rencontre comporte plusieurs points importants aussi bien pour les autorités que pour les employeurs et les travailleurs. En effet, parmi les points inscrits aux échanges figurent des discussions sur le relèvement de l’âge de départ à la retraite à 62 ans et l’examen du document de l’étude sur la revalorisation du SMIG et des salaires minima.

A l’ouverture de la session, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a affirmé que les points inscrits à l’ordre du jour de la première session au titre de l’année 2023, présentent un intérêt particulier au Conseil National du Travail. Le relèvement de l’âge de départ à la retraite vient de connaitre son épilogue avec la proposition du gouvernement de le porter de 60 à 62 ans pour les fonctionnaires dans le cadre de la révision en cours du statut de la Fonction Publique.

Le Chef du gouvernement, a aussi expliqué que cette décision autour de l’âge de départ à la retraite concerne également le secteur privé, d’où son examen par le Conseil National du Travail afin d’étudier les modalités de sa prise en compte par le secteur privé. «Il en est de même de la revalorisation du SMIG et des salaires minima pour laquelle le gouvernement marque son accord. Il nous appartient donc d’étudier toutes ses implications afin de proposer un taux de revalorisation soutenable par nos finances publiques et nos entreprises», a-t-il précisé.

M. Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué que de l’ensemble des structures qui interviennent dans le cadre de l’apaisement du climat social et du développement des activités économiques au Niger, le CNT est «la structure dont la vocation première est la prévention des conflits à travers une concertation en amont de tous les acteurs, en vue de créer un consensus fort sur toutes les questions concernant le monde du travail». Il est évident que cette mission ne peut atteindre les résultats escomptés, a-t-il poursuivi, que lorsque les différentes administrations font montre d’engagement et de proactivité dans la mise en œuvre des décisions du Conseil National du Travail.

Le Premier ministre a assuré les membres du CNT de la disponibilité du gouvernement à tout mettre en œuvre pour maintenir un dialogue franc et sincère avec l’ensemble des partenaires sociaux qu’il invite à être plus réceptifs et compréhensifs dans les différents échanges qui seront engagés. M. Ouhoumoudou Mahamadou a déclaré que le caractère préventif du CNT lui recommande d’être à l’écoute permanente des partenaires sociaux pour une prise en charge diligente des situations susceptibles de dégénérer en conflits. Il a demandé aux départements ministériels de son gouvernement à mettre en place, en leur sein, des points focaux du CNT afin «de créer les conditions optimales de la prise en charge de nos décisions».

 Souleymane Yahaya(onep)

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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM. Brigi Rafini, a présidé, hier après-midi à la salle des Banquets de la Primature, une réunion technique interministérielle sur le processus en cours de transfert des compétences et des ressources vers les collectivités territoriales, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’hydraulique et de l’environnement.

Cette rencontre de travail, qui a regroupé autour du Premier ministre les Ministres en charge des secteurs concernés par la question, vise à dresser le bilan de la mise en œuvre du transfert des compétences vers les communes dans le cadre de la politique de décentralisation du Gouvernement, et aussi de dégager les perspectives pour l’année 2019.

1er février 2019
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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier en fin d’après-midi à son cabinet, la session du comité de pilotage du Programme sectoriel de l’éducation et de la formation (PSEF), une initiative qui s’inscrit dans le cadre du dialogue permanent entre le gouvernement nigérien et ses partenaires intervenants dans le secteur de l’éducation et de la formation. La rencontre s’est tenue à l’aube de la finalisation et de la mise en œuvre du plan d’action 2023 et après l’élargissement des partenaires du Fonds Commun Sectoriel de ‘Education avec la venue de nouveaux membres.

A  l’ouverture de la session, les participants ont suivie quatre présentations sur les recommandations de la revue sectorielle gouvernement-PTF-Société Civile, le plan d’action 2023 du PSEF, le financement du Programme sectoriel de l’éducation et de la formation, et la présentation des conclusions du sommet sur l’éducation. Suite à ces présentations, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a rappelé que le gouvernement a inscrit dans le budget d’investissement la somme de 70 milliards de francs CFA en faveur de la construction de 2.531 classes en trois (3) mois.

Dans le résumé qu’il a fait au terme de la session, le Chef du Gouvernement, a expliqué que les échanges ont fait ressortir des défis extrêmement importants dans plusieurs secteurs d’intérêt. Le premier défis, a-t-il noté, est de mobiliser les efforts pour que le plan d’action annuel 2023 du PSEF qui bénéficie d’un financement conséquent dans le budget national, soit totalement exécuté. Il est aussi important que les étapes prévues par le Fonds mondial soient respectées. D’où l’insistance des participants sur l’élaboration d’une feuille de route à même de mobiliser l’ensemble des acteurs concernés.

Le renforcement de la décentralisation avec la pleine implication des collectivités territoriales et leur pleine responsabilisation dans la mise en œuvre des programmes d’éducation, la construction des internats qui doivent répondre aux normes d’un cadre de vie avec certaines commodités, de même que l’effectivité et l’opérationnalisation des centres de regroupement dans les zones affectées par le terrorisme, sont autant de questions discutées au cours de la session d’hier du comité de pilotage du PSEF. Cette liste est complétée, selon les propos du Chef du gouvernement, par des échanges sur l’amélioration du taux de couverture des cantines scolaires, très faible au Niger, et l’enclenchement d’un dialogue social pour impliquer les jeunes dans les prises de décisions qui concernent l’éducation.

«De manière générale, la transformation que nous voulons du système éducatif doit être une transformation complète. Elle doit intégrer l’aspect relatif à l’accès, au curricula, mais également la formation au numérique, l’éducation de la jeune fille et la formation initiale et continue des enseignants», a souligné SE. Ouhoumoudou Mahamadou. Le Chef du gouvernement s’est réjoui de l’appréciation positive des efforts de planification qui sont en cours et a appelé à leur accompagnement par des efforts en suivi-évaluation. Il s’est enfin félicité de l’élargissement du comité de pilotage du Programme sectoriel de l’éducation et de la formation avec l’arrivée des collectivités territoriales pour améliorer l’efficacité des interventions du gouvernement.

Avant les discussions, l’ambassadeur, Chef de la Délégation de l’UE au Niger SE. Salvador Pinto da França par ailleurs, chef de file des partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation a indiqué que, le Niger est le premier et le seul pays de la sous-région à avoir réalisé, en 2022, une évaluation selon les standards internationaux des acquis des élèves du primaire. «Ces avancées témoignent de l’engagement des autorités et des équipes techniques pour transformer en profondeur le système éducatif nigérien», a-t-il estimé. Malgré les progrès enregistrés, le chef de file des partenaires techniques et financiers du secteur a affirmé qu’il est important de prévoir et réaliser en 2023, une évaluation du plan de transition 2020-2023 et d’actualiser le diagnostic des prévisions budgétaires, notamment au regard des ambitions du pays.

Pour rappel, l’éducation est érigée par le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, comme une priorité au même titre que le secteur de la défense et de la sécurité. Ce qui a permis une grande mobilisation interne et externe en faveur de l’éducation au Niger.

 Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini s’est entretenu hier matin avec l’Ambassadeur de l’Algérie au Niger, SE Ali Drouiche. A sa sortie d’audience, le diplomate algérien a noté que les échanges avec le Chef du gouvernement ont porté entre autres sur les relations bilatérales entre le Niger et l’Algérie, ainsi que les questions régionales. «Nous avons constaté la concordance de vue entre nos deux pays sur toutes les questions liées à la sécurité régionale», a-t-il déclaré. SE Ali Drouiche a également indiqué avoir parlé du renforcement des relations bilatérales nigéro algériennes.

ONEP

24 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/    

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, a reçu en audience, hier en fin d’après-midi, à sa résidence officielle, la mission conjointe de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) avec l’Union africaine (UA). Cette mission conduite par le président de la commission de la CEDEAO, M. Jean Kassi Brou, séjourne à Niamey dans le cadre de l’accompagnement du processus électoral, en cette veille des élections générales au Niger.  

ONEP

04 décembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/