Politique
Le projet voix humaine dans la gouvernance du Sahel (SHIGA) financé par l’USAID, en collaboration avec les institutions nationales, a organisé le mercredi 28 septembre 2022, à Niamey, une journée ‘’Portes ouvertes’’ à l’occasion de la journée internationale de l’accès à l’information. Le thème de cette édition est «intelligence artificielle, e-gouvernance et accès à l’information». L’objectif de cette rencontre est de favoriser le partage d’informations et de rapprocher les institutions républicaines, les organisations de la société civile et les citoyens. C’est le président du Conseil Supérieur de la Communication, Dr Kabir Sani, qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence de la directrice du bureau de la démocratie, du droit, de la bonne gouvernance, et des conflits, Mme. Asta M. Zinbo, représentant la directrice de la mission de l’USAID au Niger.
Pour la directrice du bureau de la démocratie, du droit, de la bonne gouvernance, et des conflits, représentant de la directrice de la mission de l’USAID au Niger, Mme. Asta M. Zinbo, le droit à l’information est un droit reconnu par la communauté internationale, car son respect conditionne la réalisation des autres, qu’ils soient civils, politiques, économiques et sociaux. C’est pourquoi, a-t-elle ajouté, le gouvernement américain attache du prix à sa réalisation car ce droit figure en bonne place dans les dispositions légales des Etats Unies d’Amérique à travers le freedom of information act (FOIA).
Mme. Asta M. Zinbo, a rassuré qu’au Niger, l’Ambassade américaine investit beaucoup dans la société civile, la presse, et les ONG pour améliorer l’accès aux informations et renforcer la démocratie. «Au Niger, cette journée offre aux institutions publiques, projets de développement et aux organisations de la société civile un espace pour expliquer aux citoyens leurs activités. De plus, elle offre les modalités d’accès à l’information en ce qui concerne l’administration et comment les organisations fonctionnent», a-t-elle ajouté.
Pour la représentante de la directrice de la mission de l’USAID au Niger la célébration de la journée constitue également une opportunité pour les citoyens de découvrir plusieurs institutions publiques, notamment leurs attributions, leur fonctionnement et demander des informations souhaitées. Cet évènement offre incontestablement un espace d’interaction entre citoyens et l’administration en vue de la création d’un engagement constructif. Mme. Asta M. Zinbo a en outre fait savoir que le thème retenu cette année relance la question de l’accès à l’information dans un contexte marqué par la généralisation de l’usage des technologies de l’information et la communication. Cette utilisation apparait dans tous les secteurs y compris dans la gestion des affaires publiques, débouchant ainsi sur la gouvernance électronique.
Procédant à l’ouverture de cette journée, le président du Conseil Supérieur de la Communication, a rappelé que, le 28 septembre de chaque année, a été décrétée, journée internationale de l’accès à universel à l’information, par la conférence générale de l’organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture. A travers cet acte, l’UNESCO veut exhorter les Etats membres qui ne l’ont pas encore fait, à adopter les lois d’accès à l’information, à encourager ceux qui l’ont fait, à les mettre en œuvre et à faire du libre accès aux données publiques, un indicateur indispensable de gouvernance et une exigence à laquelle doit adhérer toute nation qui se veut démocratique. Il a ensuite souligné que le Niger a adopté depuis 2011, une charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs pour garantir le droit du public à l’information.
Il faut noter qu’à l’occasion de ces journées portes ouvertes, plusieurs institutions publiques et organisations de la société civiles ont installé des stands où ils reçoivent les citoyens à qui elles expliquent leur travail.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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A l’occasion de la commémoration de la 15ème édition de la journée internationale de la protection des données à caractère personnel, la Haute Autorité de Protection des Données à Caractère Personnel (HAPDP) du Niger a organisée hier dans les locaux de ladite institution, une journée « portes ouvertes ». La cérémonie d’ouverture de cette manifestation a été présidée par Mme Sanady Tchimaden Hadatan, présidente de ladite institution en présence du premier président de la Cour d’Etat, du directeur de cabinet du ministre de la Justice, Garde des Sceaux et de plusieurs invités
La présidente de la Haute Autorité de Protection des Données à Caractère Personnel, Mme Sanady Tchimaden Hadatan a d’abord rappelé que la journée internationale de protection des données personnelles célébrée dans le monde entier chaque 28 janvier est une initiative du Conseil de l’Europe avec le soutien de la Commission européenne. Le 28 janvier est en effet la date de la signature de la convention 108 pour la protection des personnes à l’égard du traitement automatisé des données à caractère personnel du Conseil de l’Europe a-t-elle indiqué. Cette convention vise depuis 40 ans à protéger toute personne contre l’utilisation abusive des données qui la concernent et à assurer la transparence quant aux fichiers et traitements de ces dernières a fait remarquer la directrice de la HAPDP. Cette convention, ouverte à tous les pays, établie un certain nombre de principes que les Etats doivent transposer dans leur législation nationale pour garantir notamment que les données soient traitées selon les procédures prévues par la loi, dans un but spécifique, afin que les données ne soient pas stockées plus longtemps qu’il n’est nécessaire à la fin envisagée, et qui ne sont pas excessives par rapport aux finalités pour lesquelles elles sont stockées a expliqué Mme Sanady Tchimaden Hadatan.
Ainsi a-t-elle souligné, les progrès intervenus dans le monde avec l’usage et l’appropriation des TIC a sans doute favorisé la multiplication des modes d’atteinte à la vie privée voire à la dignité humaine. Cela a été surtout favorisé par l’usage abusif et incontrôlé des données à caractère personnel qui sont traitées au travail, dans les rapports avec les pouvoirs publics, dans le secteur de la téléphonie, des banques, de la santé, lors d’achat des biens et services, lors de voyage ou lors de recherche sur internet. Cependant a déploré Mme Sanady Tchimaden Hadatan, les particuliers ne sont pas encore conscients des risques liés à la protection de leurs données à caractère personnel ni de leurs droits à cet égard. Ils savent rarement ce qu’ils peuvent faire quand ils estiment que leurs droits ont été violés, ou quel est le rôle des institutions nationales de protection des données. C’est conscient de toutes ces implications a-t-elle indiqué, que les Autorités de la 7ème République se sont inscrites dans la dynamique de protéger les droits humains dans un souci de transparence afin de promouvoir à l‘instar des pays de l’espace CEDEAO, une nouvelle gouvernance administrative conforme aux normes et aux bonnes pratiques internationales.
Par Aïchatou Hamma Wakasso
29 janvier 2021
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L’Organisation des Jeunes Nassara a organisé le samedi 12 février dernier, une journée dite journée d’action sociale. Au cours de cette journée, plusieurs gestes de solidarité ont été initiés notamment une séance de prière et de remise des produits alimentaires au profit des familles des membres de l’OJN décédés et une séance de don du sang au profit du Centre National du Transfusion Sanguine (CNTS), etc.
Lors de cette journée, le président de l’OJN M. Abdoul Nasser Sadoua a précisé que cette action est en rapport avec la devise de leur parti notamment la consultation, la concertation et la participation. Selon lui, le MNSD est un parti de masse. «Qui dit parti de masse, dit un parti de proximité et la prise en compte des soucis de la population. Nous avons perdu beaucoup de nos militants qui, de leur vivant étaient très engagés et déterminés. Ils nous ont devancés, un jour ça sera notre tour. Je pense que notre action doit servir d’exemple que ça soit dans les partis politiques, dans le monde des médias, etc. Quand les gens meurent, qu’ils ne soient pas oubliés. Notre acte d’aujourd’hui est insignifiant mais le plus important c’est le geste et nous souhaitons que ça soit une leçon» a expliqué le président de l’OJN.
Beaucoup de jeunes ont répondu à l’appel de l’OJN. M. Ibrahim Z. Issaka, jeune dudit parti a effectué le déplacement pour la circonstance. «L’objectif visé à travers l’organisation de cette journée est de montrer notre solidarité envers la population. J’ai répondu à cet appel pour prier pour le repos de l’âme de nos militants et tous les éléments des FDS tombés sur le champ d’honneur. Jai aussi donné mon sang. Que Dieu protège le Niger et son peuple», a dit M. Ibrahim Z. Issaka.
Pour le représentant du Centre National du Transfusion Sanguine, responsable du Promotion du Don de Sang, M. Liou Moussa, le don de sang est une action qui permet de sauver beaucoup des vies. Il a précisé que l’engouement suscité par cette journée d’action sociale de l’OJN va permettre au CNTS de ravitailler sa banque de sang. «Vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a des petits enfants, des femmes qui accouchent, des accidentés, etc. qui en ont besoin. Je rappelle que donner du sang c’est sauver des vies. Et le plus important qu’il faille retenir, c’est que sans ce sang il y a beaucoup des gens qui vont mourir. Ça peut arriver à n’importe qui parmi nous, d’avoir besoin du sang un jour. Alors si les gens ne donnent pas leur sang, il y aura forcement des décès liés au manque du sang» a alerté le responsable Promotion du Don de Sang M. Liou Moussa avant d’inviter les autres structures à emboiter les pas aux jeunes de l’OJN.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
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Le comité national chargé de la révision et du renforcement de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN), a organisé, mercredi dernier à Niamey, une journée d’échange avec l’ensemble des représentants des ministères sectoriels ; des organisations de la société civile ; des institutions de recherche et de formation, du secteur privé et des structures de médias sur le processus de la révision de la CDN. L’objectif visé à travers cette journée d’échange financée par le programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Niger est la connaissance et la vulgarisation de la CDN révisée à l’échelle nationale. C’est la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa qui a présidé l’ouverture des travaux, en présence d’un représentant du PNUD au Niger.
La Contribution Déterminée au niveau National (CDN) a été adoptée par le gouvernement lors du Conseil des Ministres du 02 décembre 2021. En effet, le document de CDN révisé a été par la suite soumis au secrétariat de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. En ouvrant les travaux de cette journée d’échange, la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification a précisé que la formulation de la CDN révisée, a nécessité le développement de plusieurs études thématiques et l’implication des principaux acteurs relevant des secteurs AFAT ( Agriculture, Foresterie et d’autres utilisations des Terres) et Energie, des Organisations de la Société Civile, des institutions de recherche et de formation, du secteur privé, pour ne citer que ceux-là. C’est pour dire que la révision de la CDN a été participative et inclusive, comme le témoigne les ateliers d’information et de sensibilisation des acteurs du niveau déconcentré et de consultation des décideurs, organisés lors du processus. Cet exercice, a souligné la ministre de l’Environnement, a permis d’informer ces acteurs sur la CDN et le processus de sa révision, en vue de susciter leur adhésion et prendre en compte leurs contributions.
A l’instar de la révision, la mise en œuvre de la CDN se doit d’être également menée dans le même élan. C’est dans ce sens que des ateliers de sensibilisation des acteurs régionaux et d’alignement du secteur privé aux nouveaux objectifs de la CDN ont été tenus dans les huit régions du pays. Ces ateliers, a dit la ministre Garama Saratou Rabiou Inoussa, ont permis non seulement d’identifier les facteurs favorables et les éventuels obstacles à la mise en œuvre de la CDN dans chaque région mais également d’aboutir à des recommandations pour l’alignement du secteur privé en faveur du climat. La ministre de l’Environnement devait par la suite indiquer qu’elle compte sur l’ensemble des acteurs du processus de la CDN révisée pour encourager la politique volontariste du Gouvernement, de plus en plus affirmée en faveur des enjeux environnementaux en général et des questions climat en particulier. Par ailleurs, il faut préciser que le rehaussement de l’ambition du Niger pour atténuer les incidences des changements climatiques ne peut se réaliser qu’avec le concours de tous. ‘’ Votre présence témoigne de notre convergence de vue sur les enjeux du changement climatique et marque également votre totale adhésion et entière disponibilité à accompagner les efforts du pays dans ce sens. Les efforts de notre pays sont consignés dans sa CDN révisée à travers laquelle il ambitionne de contribuer à la réduction des émissions globales des Gaz à Effet de Serre tout en poursuivant son développement socioéconomique sobre en carbone et résilient aux effets néfastes des changements climatiques. Cet engagement inédit des parties prenantes à l’Accord de Paris vise à limiter la hausse de la température mondiale en dessous de 2 °C voire même 1, 5 °C’’, a expliqué la ministre de l’Environnement
Après l’ouverture de cette journée d’échange, les participants ont suivi avec intérêt trois communications en l’occurrence le rappel du processus de révision de la CDN ; la présentation de la CDN révisée et les perspectives de mise en œuvre de la CDN au niveau déconcentré : Atouts et Contraintes. Un exercice de groupe pour énumérer les atouts ; les contraintes et les pistes de solutions pour la mise en œuvre de la CDN a sanctionné cette journée d’échange.
Par Hassane Daouda(onep)
31 décembre 2021
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Les responsables de la communication des ministères se sont rencontrés hier au Cabinet du Premier ministre dans le cadre d’une journée de renforcement de capacités sur l’utilisation des outils digitaux. Cette journée d’échanges est liée à la faible maitrise des outils digitaux selon le constat fait dans le travail de ces communicateurs. La rencontre a été présidée par M. Oumarou Lalo Keita, Conseiller principal en communication du Premier ministre.
L’organisation de cette journée d’échanges, a rappelé le Conseiller principal en communication du Premier ministre, fait suite au besoin exprimé par les responsables de communication des ministères lors de la journée d’échanges sur les enjeux de la communication gouvernementale tenue à l’initiative du Cabinet du Premier ministre. «En réponse à cette sollicitation, il nous a paru impérieux d’organiser la présente session de formation dont l’objectif principal est de renforcer la qualité de la communication gouvernementale», a-t-il dit.
La prise en main de ce type de communication, a indiqué M. Oumarou Lalo Keita, se justifie eu égard à l’influence grandissante des nouveaux medias sur les populations, particulièrement les plus jeunes, et aussi la nécessité de diversifier les canaux d’informations au public. Car, a-t-il déclaré, l’internet est devenu un produit indispensable au quotidien. Par ailleurs, le Conseiller principal en communication du Premier ministre, tout en saluant le développement et l’accessibilité des réseaux sociaux, s’est offusqué contre leur détournement à des fins malveillantes avec son corollaire de destruction.
La journée d’échanges permettra aux responsables de la communication des ministères, de disposer des compétences requises pour mieux gérer les sites web des ministères, mettre en évidence la particularité d’une rédaction web, connaitre le processus de «fake checking» et la lutte contre la désinformation et apprendre la cyber-vigilance, la discipline numérique et le respect de la politique de sécurité informatique en milieu professionnel. De telles aptitudes renforceront la présence des ministères sur les différentes plateformes digitales et permettront de contrer la désinformation et les rumeurs. «Pour ce faire, vous devez être plus imaginatifs, plus proactifs et réactifs pour que vous interveniez en temps réel», a insisté le Conseiller principal en communication du Premier ministre.
Souleymane Yahaya(onep)
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La Commission Nationale des Frontières du Niger avec l’appui du Centre pour le Dialogue Humanitaire (HD) a organisé le 26 Juin à Niamey, une journée d’information sur la Politique Nationale des Frontières et son Plan d’Action 2019-2022. C’est le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Saidou Halidou qui a présidé l’ouverture des travaux.
Cette journée d’information s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la vulgarisation du document de la Politique Nationale des Frontières et son Plan d’Action 2019-2022, entamée depuis 2019 au niveau des régions frontalières, juste après son adoption par le gouvernement. «La présente journée d’information constitue de toute évidence un impératif pour nous tous, en termes de stratégie de communication et d’information afin de créer les conditions d’un meilleur atterrissage du document et son appropriation par les acteurs les plus directement concernés que la politique nationale des frontières met en présence et en rapport», a dit le secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation.
Du reste, au regard du retard constaté dans la mise en œuvre du plan d’action 2019-2022, pour des raison essentiellement imputables à la pandémie de la Covid-19 et ses conséquences notamment la fermeture des frontières, la suspension des regroupements en salle, etc.; «la nécessité s’est-elle imposée de rafraichir la mémoire des acteurs impliqués dans le processus de vulgarisation de la Politique Nationale des Frontières. Son espace d’intervention réfère principalement à la zone incluant la région frontalière, le départements frontaliers, la commune frontalière, les villages et les tribus frontaliers», a expliqué M. Saidou Halidou.
Selon le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, la zone d’intervention et de planification opérationnelle de la Politique Nationale des Frontières est constituée par l’espace des communes frontalières qui sont les portes d’entrées en matière de planification et de la mise en œuvre de la PNF. M. Saidou Halidou a fait remarquer aux participants la nécessité absolue d’agir vu que le Niger, à l’instar des autres Etats africains ont entrepris, sous l’impulsion du Programme Frontalier de l’Union Africaine (PFUA), l’élaboration des politiques nationales de gestion des espaces frontaliers en vue d’aborder le développement desdits espaces de façon globale, en empruntant une approche holistique et y intégrant toute les dimensions de la vie humaine, prenant ainsi en compte l’ensemble des choix stratégiques de l’Etat, en vue de créer les conditions propices à l’épanouissement de la population des zones frontalières.
M. Saidou Halidou a aussi rappelé que l’idée d’élaborer une Politique Nationale de gestion des Frontières fait référence à un contexte général caractérisé par un certain nombre d’éléments clés dont entre autres les évènements frontaliers, l’histoire du pays, l’évolution du contexte national, régional et spécifiquement sahélien, les réalités et les pratiques actuelles de gouvernance en matière de gestion des frontières, les orientations stratégiques et les politiques nationales de développement du Niger, tout comme les orientations et recommandations des institutions continentales et régionales. «Par ailleurs, cette élaboration de la Politique Nationale des Frontières et son Plan d’action s’inscrit dans le droit fil des recommandations du Programme Frontalier de l’Union Africaine qui prévoit que l’ensemble des pays puissent disposer des systèmes de gestion de leurs frontières afin de faciliter une gestion intégrée et de renforcer la coopération transfrontalière locale et l’intégration régionale», a déclaré le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation.
M. Saidou Halidou a fait aussi remarquer aux participants que c’est par décret en date du 4 octobre 2019 que le gouvernement a adopté le Document cadre de Politique Nationale des Frontières avec comme vision et ambition prioritaire de faire du Niger «un pays avec des zones frontalières transformées en des espaces de paix et de sécurité pour la promotion du développement économique, social, territorial, équilibré et durable et de la coopération transfrontalière, dans une dynamique d’intégration régionale à l’horizon 2035».
Mamane Abdoulaye(onep)
28 juin 2021
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La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé, le 15 septembre 2022, une journée d’information sur le processus électoral. Il s’agit pour la CENI, à travers cette rencontre où des responsables des medias et représentants des organisations de la Société Civile sont conviés, d’apporter des éléments de réponse et de clarification sur les préparatifs, l’avancement et la conduite de l’enrôlement biométrique des Nigériens à l’extérieur.
L’ enrôlement de la diaspora nigérienne, la 9ème région représentée par 5 députés à l’Assemblée nationale, étalé sur deux semaines à partir du 15 octobre 2022, concernera 118.333 Nigériens résidant dans 15 pays et Etats à savoir l’Algérie, le Benin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, la République Fédérale du Nigeria, le Royaume du Maroc, le Sénégal, le Tchad, le Togo, la Belgique, la France et les États Unis d’Amérique.
Lors de cette rencontre, le président de la CENI, Me Issaka Souna a précisé que, les représentants de la société civile et ceux des organes de presse nigériens sont des acteurs et partenaires précieux dont la contribution est très appréciée dans le bon déroulement du processus électoral. L’enrôlement des Nigériens de l’intérieur que ceux de l’extérieur devait se tenir à la même période, a indiqué Me Issaka Souna. Mais des évènements extérieurs imprévisibles, insurmontables et indépendants de la volonté de la CENI ont rendu impossible l’enrôlement des nigériens de l’extérieur, notamment la pandémie de la Covid-19 et les mesures internationales prises afin de l’éradiquer. «On se rappelle que le Niger avait fermé ses frontières et suspendu toutes missions à l’extérieur du pays. Un arrêt de la Cour Constitutionnelle, juge électoral a décidé que cette pandémie à laquelle le monde entier a dû faire face justifiait une suspension de l’enrôlement en cours à l’époque et une reprise de cette opération quand la situation le permettrait. C’est donc dans cette logique que la CENI relance le processus d’enrôlement biométrique de la diaspora qui a dû être reporté sine die», a déclaré Me Issaka Souna.
Au terme de la loi, article 40 du code électoral : «les électeurs sont inscrits sur le fichier électoral biométrique par commune et/ou arrondissement communal, ambassade et/ou consulat sur présentation de l’une des pièces suivantes : Carte d’identité nationale; Carte d’identité militaire ; Passeport; Acte de naissance; Jugement supplétif, ou certificat de nationalité; Livret de pension civile ou militaire ; Carte consulaire, carnet et/ou livret de famille… ». «L’inscription sur les listes électorales biométriques est un droit pour tout citoyen nigérien remplissant les conditions requises par la loi. Elle est personnelle…» Article 41 du code électoral.
S’agissant des pays retenus, intervenu après des missions de terrains effectuées par les membres de la CENI, le Ministère des Affaires Étrangères et celui de l’Intérieur, en application des critères définis préalablement, Me Issaka Souna a précisé que, ces choix ont été effectués sur la base de plusieurs préalables soigneusement étudiés par son institution. Il a assuré que les résultats des différentes collectes seront ensuite traités comme cela a été le cas pour les résultats antérieurs de l’enrôlement à l’intérieur.
A ce jour, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) continue le suivi et la mise à jour des dossiers. L’acheminement du matériel d’enrôlement est en cours. L’avis de recrutement des personnels dédiés à l’enrôlement est adopté et la mise en place des commissions administratives quasiment achevée. Les différents programmes de formation, sensibilisation ainsi que les mesures d’instructions générales sont en cours d’achèvement. Les ambassades, les représentations consulaires et les parties prenantes locales sont régulièrement informées et mobilisées.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep) et Omar Abdou (Stagiaire)
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Le Directeur de l’agriculture et de l’élevage, M. Yacouba Bouda, représentant le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, a présidé hier mardi 7 novembre 2023 à Niamey, le lancement de la journée d’information des projets CSAT, REDSAACC et BBEST sur le thème « Changement climatique et sécurité alimentaire : solutions innovantes pour une agriculture résiliente au Niger ». Financée par le Royaume de la Norvège, cette journée vise en effet, à partager avec les acteurs, les informations sur les solutions innovantes face à l’insécurité alimentaire et au changement climatique.
Ainsi, pour les trois projets, le changement climatique est une donnée qu’il faudrait nécessairement prendre en compte pour résoudre le problème de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger. A ce titre, le Directeur de l’Agriculture et de l’Elevage a indiqué que le REDSAAC vise à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, les revenus des exploitations agricoles fragiles dans les régions de Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri et Zinder à travers une agriculture diversifiée. Le CSAT se focalise quant à lui sur la mise à l’échelle des technologies agricoles intelligentes face au climat pour améliorer les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire des populations dans les régions de Dosso, Maradi, Tillabéri et Zinder. Le BBEST vise à relever simultanément deux défis dont la gestion des biodéchets et l’approvisionnement durable en intrants agricoles. « Ces projets ont permis d’enregistrer des résultats très importants dont les impacts apporteront de grands changements tant attendus dans la vie des populations », a souligné M. Yacouba Bouba.
Pour sa part, le Directeur de CARE International au Niger, M. Yawo Douvon, a souligné que cette initiative témoigne de la vision de convergence des efforts de ces trois projets à accompagner nos communautés dans leur lutte contre les effets du changement climatique et de l’insécurité alimentaire. « Elle cadre aussi bien avec la vision 2030 de CARE International ainsi que la stratégie 2023-2027 de CARE International Niger-Burkina Faso », a-t-il expliqué.
L’ambassadeur du Royaume de Norvège, SEM Rigmor Elianne, a par ailleurs souligné que le Sahel est une région d’intervention prioritaire pour la Norvège. C’est pourquoi, l’attention internationale se porte sur le Niger. « Le gouvernement norvégien a fait de la sécurité alimentaire l’un de ses premiers objectifs de l’allocation internationale. Au Niger, la Norvège finance depuis 2018 des projets de grands centres de l’agriculture et de l’élevage adaptés au changement climatique. », a-t-elle expliqué.
Salima Hamadou Mounkaila et Moumouni Saley (Stagiaire)
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Comme les autres pays africains, le Niger célèbre aujourd’hui 16 juin 2021 la Journée de l'Enfant Africain (JEA) dont le thème retenu cette année est : « 30 ans après l'adoption de la Charte Africaine des Droits et du Bien-Etre de l'Enfant : Accélérons la mise en œuvre de l'Agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants ». Pour rappel, cette Journée a été instituée en 1991 par l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), actuelle Union Africaine (UA), pour saluer la mémoire des enfants de Soweto en Afrique du Sud, tués sous le régime de l'Apartheid pendant qu'ils manifestaient pacifiquement pour réclamer des meilleures conditions d'études. A cette occasion, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a livré un message.
La célébration de cette Journée offre, selon la ministre de la protection de l’Enfant, aux pays africains, l'occasion de réfléchir sur des problèmes du moment qui entravent la vie des enfants, sous un thème choisi par le Comité d'Experts sur les Droits et le Bien- être de l'Enfant. Le thème de cette année renvoie les pays africains à l'examen des réalisations faites pour satisfaire les droits des enfants en général, mais surtout dans le cadre de la mise en œuvre de l'Agenda 2040 de l'Union Africaine. Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a rappelé qu’en 2016 le Comité des Experts a élaboré un programme d'actions qui vise la protection et la promotion des droits de l'enfant, dans le but d'accompagner la réalisation de la Vision de Développement pour l'Afrique de l'Union Africaine à l'horizon 2063. Au Niger, cette Journée de l'Enfant Africain, édition 2021 est célébrée dans un contexte fait de la pandémie de la COVID-19 et surtout de l'insécurité liée à des attaques injustifiées perpétrées par des groupes armés dans certaines régions du pays. Ce qui cause des déplacements forcés de milliers de personnes, dont les femmes et les enfants qui sont mis dans des situations précaires de survie, a déploré la ministre en charge de la Protection de l’Enfant.
Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a renouvelé au nom du Gouvernement, ses condoléances attristées aux familles de tous ceux qui ont perdu leurs vies, suite à ces attaques, a souhaité un prompt rétablissement aux blessés, et exprimé ses encouragements aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS). « Aux enfants, se trouvant dans des situations difficiles, nous les assurons de notre soutien et de l’engagement du gouvernement à apporter tout notre appui en vue de soulager leurs souffrances », a déclaré la ministre en charge de la Protection de l’Enfant. Malgré la volonté manifeste affichée par les autorités du Niger à protéger les enfants, certaines épreuves inattendues surviennent et compliquent un peu plus la tâche, a-t-elle indiqué. Cependant, a estimé Mme Allahoury Aminata Zourkaleini, la détermination des plus hautes autorités du Niger à faire respecter les droits des enfants autorise à garder bon espoir. La ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant a lancé un appel à toutes et à tous de ne ménager aucun effort pour participer aux actions de lutte contre le terrorisme qui est la source de situations de vulnérabilité dans lesquelles se trouvent les communautés, y compris des enfants.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
16 juin 2021
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L’ambassade de l’Inde au Niger a célébré, le 3 décembre dernier, la 57ème Journée de la coopération technique et économique Indienne (ITEC). L’Inde célèbre cette journée dans tous les pays partenaires afin d’établir un lien avec les anciens stagiaires ITEC, leur fournir une plateforme pour connaitre leurs concitoyens qui ont été formés en Inde, échanger avec eux et aussi revivre l’expérience de leurs séjours en Inde.
Au Niger, depuis 2010, l’Inde a offert des programmes de formation et de renforcement de capacités à travers l’ITEC dans divers domaines, conformément aux priorités du pays.
De 10 places initialement prévues au début les places allouées au Niger pour les formations ITEC sont passées à 160 par an. Au cours des dix (10) dernières années, 1011 civils nigériens ont bénéficié de cette formation dans divers instituts Indiens de renom, a indiqué l’ambassadeur de l’Inde au Niger, SE. Prem Kumar Nair. En outre, a-t-il ajouté, 24 militaires nigériens ont suivi des cours de formation dans le domaine de la défense au cours de cette période.
Parmi les institutions, a-t-il fait remarquer, c’est le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération qui compte le plus grand nombre de stagiaires ITEC, suivi par le ministère des Mines et de l’Industrie, le ministère du Commerce, celui de la Formation professionnelle, le ministère des Finances, ceux de la Santé publique et de l’Environnement.
«Les connaissances et l’expérience acquises en Inde ont contribué à leur développement professionnel et sont d’une valeur ajoutée à l’organisation qu’ils servent», a estimé le diplomate indien. Par ailleurs, SE. Prem Kumar Nair a souligné que, l’Inde en tant qu’ami et partenaire du Niger, s’est engagée à participer au développement du Niger et serait heureuse d’envisager dans le cadre ITEC, des formations en fonction des besoins spécifiques du gouvernement du Niger.
En raison de la situation de la pandémie du Covid-19 depuis mars 2020, aucune des formations prévues dans le cadre de l’ITEC n’a pu être dispensée de manière physique et régulière. Cependant, a précisé SE. Prem Kumar Nair, l’Inde a continué à proposer des programmes de formation en ligne e-ITEC, dont certains étaient exclusivement axés sur la santé publique.
«Si la situation de la pandémie se stabilise, nous espérons reprendre les formations physiques à partir d’avril 2022. D’ici là, les cours sont disponibles en ligne et je demande à nos amis nigériens de la fonction publique d’envisager de s’inscrire à ces cours au format virtuel selon leurs préférences et leur expertise», a annoncé l’ambassadeur de l’Inde au Niger, SE. Prem Kumar Nair.
Oumar Issoufou(onep)
07 décembre 2021
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La Direction de la Surveillance du Territoire (DST), en collaboration avec l’Organisation Internationale de la Migration (OIM), a organisé le samedi 4 décembre dernier, une journée DST. L’objectif de cette activité est de mieux faire connaître ce service de sécurité, ses différentes composantes ainsi que ses attributions. A cette occasion, un tournoi de Maracana a été organisé. Quatre équipes de football se sont affrontées. Il s’agit de l’équipe de la DST, celle de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, celle de la Communauté ivoirienne et celle de l’Académie des Arts. Des allocutions et des visites guidées de la DST et des jeux questions-réponses étaient aussi au menu de cette journée.
Dans son intervention, le Directeur adjoint de la DST, le Commissaire Housseïni Souleymane a rappelé l’importance des missions de la DST dans la sécurisation du territoire plus particulièrement dans un contexte où les enjeux migratoires multiformes sont de plus en plus persistants. Il a indiqué que la DST a entre autres missions le contrôle aux frontières des étrangers ; le contrôle des flux migratoires ainsi que la lutte contre la migration irrégulière notamment le trafic illicite des migrants, la traite des personnes et la fraude documentaire ; la délivrance des titres et documents de voyage et de séjours. Le Commissaire Housseïni Souleymane a ajouté que cette Journée de la DST s’inscrit dans le cadre du projet ‘‘Haské DST’’, qui est mis en œuvre par l’OIM.
Le projet ‘‘Haské DST’’, rappelle-t-on, a démarré ses activités en avril 2018 par un examen complet des capacités opérationnelles de la direction de la surveillance du territoire. «Nous saisissons cette occasion pour saluer l’étroite collaboration entre l’OIM et la Police nationale jusqu’à la mise en œuvre concrète du projet «Haské DST» a déclaré le Commissaire Housseini. Il a félicité le maître d’ouvrage pour la qualité du travail abattu dans un délai raisonnable avant de rappelé que le projet Haské appuie la DST dans les domaines tels que la réforme du cadre juridique organisant la Direction et fixant ses attributions ; l’appui à la communication de la DST ; l’interconnexion des systèmes d’informations PISCES et MIDAS ; le renforcement de la coopération régionale entre les polices aux frontières du G5 Sahel.
Présentant, par la suite, son service, M. Housseïni Souleymane, a indiqué que ce nouveau siège, inauguré il y a seulement un an, est le maillon principal de ce grand projet qui vise à renforcer les capacités opérationnelles de la police aux frontières du Niger et au niveau central. «Le siège est constitué, de 5 bâtiments et plus de 60 bureaux équipés. L’architecture a été conçue de manière à pouvoir assurer fluidité et simplicité dans l’accueil et l’orientation des usagers entre les divers services et prestations».
Pour sa part, la Représentante de la Mission de l’OIM au Niger, Mme Sophie Hoffman a d’abord salué l’excellence des relations existantes entre l’OIM et la Police Nationale en général et avec la DST,en particulier. Conformément à sa stratégie, a précisé Mme Sophie Hoffman, le programme de gestion de l’immigration et des frontières de l’OIM vise à renforcer les capacités institutionnelles et opérationnelles du gouvernement afin d’assurer une bonne gestion des frontières pour promouvoir une migration sûre et régulière. «C’est ainsi que dans cette optique, l'OIM a soutenu la coopération entre la DST et les services d'immigration d'autres pays de la région du Sahel en facilitant les échanges entre le personnel grâce à des ateliers régionaux sur les défis de la gestion des frontières d'intérêt commun», a-t-elle noté.
Concernant le tournoi de Maracana, organisé à l’occasion de cette journée de la DST, il faut noter que lors des premières rencontres, l’équipe de l’Université a battu celle de la DSTet celle de l’Académie des Arts a fait une bouchée de l’équipe de la Communauté ivoirienne. La troisième place est revenue aux footballeurs de la DST qui ont battu ceux de la Communauté ivoirienne, qui reste à la quatrième place. L’équipe de l’Académie des Arts est venue à bout de celle des étudiants, s’octroyant du coup la première place et gagne une coupe, reléguant ainsi l’équipe universitaire à la deuxième place du Maracana de la DST. Plusieurs prix ont été distribués aux différentes équipes. En marge de ces matchs de football, des quiz ont été organisés afin de faire gagner aux participants de nombreux cadeaux.
Mahamadou Diallo(onep)
06 décembre 2021
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Une journée de réflexion sur la santé néonatale au Niger, placée sous le thème «Mortalité néonatale au Niger : Etat des lieux et perspectives» a eu lieu jeudi 18 mai 2023 à Niamey. La rencontre a pour objectif de sensibiliser le public aux défis liés aux nouveaux nés, sains prématurés et malades ainsi qu’aux soins spécialisés que les professionnels de la santé doivent fournir pour aider ces nouveaux nés à survivre. Cette rencontre de deux jours est organisée par la division de la santé Néonatale et infantile, sous la tutelle de la direction de la santé de la mère et de l’enfant, en collaboration avec l’Association Nigérienne de Pédiatrie (ASNIPED) et l’UNICEF.
C’est le Secrétaire général du Ministère de la Santé Publique de la Population et des Affaires Sociales, Dr Ibrahim Souley qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence du chef santé UNICEF, Dr Jean-Claude Mubalama et du président de l’Association Nigérienne de Pédiatrie, Dr Ali Soumaila Abdoul Aziz.
Au Niger, le taux de mortalité néonatale, infantile et juvénile reste l’un des plus élevés. En 2021, sur une estimation de 1000 naissances vivantes 44 décédaient avant d’atteindre les 30 jours et 77 avant leur premier anniversaire et 123 avant l’âge de 5 ans.
Dans son discours d’ouverture le Secrétaire Général du Ministère de la Santé de la Population et des Affaires Sociales a brièvement rappelé que selon l’organisation mondiale de la santé 2,4 millions d’enfants dans le monde sont morts durant leur premier mois de vie en 2019. On compte environ 6700 décès de nouveaux nés par jour. Ce qui représente 47% de l’ensemble des décès d’enfants de moins de 5 ans, taux en hausse par rapport à 1990 où il était de 40%. «Dans les pays à ressources limitées, il est établi que 80% de l’ensemble des décès de nouveaux nés résultent de trois principales affections évitables et pouvant être traitées à savoir : les complications de la prématurité, les décès per-partum (y compris asphyxie à la naissance) et les infections néonatales», a-t-il relevé.
Pour Dr Ali Soumaila Abdoul Aziz, cette journée vient à point nommé car, la mortalité néonatale est passée de 24 pour mille en 2012 (EDSN2012) à 44 pour mille en 2021 (ENEFEME2021). «Il s’agit là d’un retour au taux de mortalité néonatale de 1998, l’un des taux les plus élevés au monde malgré les stratégies mises en œuvre, visant à promouvoir la santé maternelle, néonatale et infantile», fait-il observer.
Pour sa part, Dr Jean -Claude Mubalama, Chef Santé Unicef Niger a souligné que le Niger figure parmi les pays qui ont le plus fort taux de mortalité au monde avant d’affirmer que «cette journée de réflexion vas être beaucoup plus sur les discussions en termes de la santé publique pour pouvoir rapidement inverser cette tendance de mortalité des nouveaux nés, savoir pourquoi les enfants meurent avant leur 30ème jour de vie».
Fatiyatou Inoussa(onep)
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La 3ème édition de la journée du Conseil national de la recherche agronomique (CNRA) a été lancée hier matin sous les auspices du Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou. Ce cadre a permis aux différentes structures de recherche, de présenter au public des technologies éprouvées des filières agro-sylvo-pastorales et halieutiques. C’est le ministre de l’Agriculture, Dr. Alambedji Abba Issa, qui a procédé au lancement de la journée en présence du gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka et de plusieurs invités.
Pour le ministre de l’Agriculture, cette journée revêt une signification profonde au regard des objectifs en matière de mise en œuvre de la stratégie de sécurité alimentaire et nutritionnelle et développement agricole durables. En effet a dit Dr. Alambedji Abba Issa, la recherche scientifique, en général, et la recherche agronomique, en particulier, constitue pour tous les pays du monde, un impératif stratégique. Et, elle l’est singulièrement pour le Niger où l’agriculture demeure, avec l’élevage, l’un des moteurs du développement économique et social. C’est pourquoi, le ministre a souligné avec force l’intérêt qu’accorde le gouvernement à la question de la recherche agronomique comme vecteur de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Dr. Alambedji Abba Issa a fait savoir que, les chercheurs nigériens ont réalisé un travail d’une importance vitale dans les laboratoires universitaires, dans les centres d’étude et de recherches agricoles. «Aujourd’hui, des milliers de producteurs ont bénéficié des technologies et des innovations réalisées par la recherche. Ce qui leur a permis d’accroître les rendements et les productions agro-sylvo-pastorale et halieutique et aussi, de tirer de plus en plus des productions avec de moins en moins d’espace et une parfaite maitrise d’eau», s’est-il réjoui. Cependant, a-t-il déploré, force est de reconnaitre qu’en dépit des innovations et progrès enregistrés dans la recherche agronomique, le Niger peine à assurer sa sécurité alimentaire et nutritionnelle. Le pays se trouve ainsi confronté, de manière récurrente, à la problématique de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Toutefois, a précisé le ministre Alambedji, le Niger s’est engagé afin que les sous-secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement continuent à être les leviers du développement économique et social du pays. A cet effet, l’un des actes concrets a consisté à redynamiser le système national de la recherche agronomique. En effet, par cette réforme, le gouvernement veut désormais l’émergence d’une recherche agronomique visible et lisible avec des résultats qui vont permettre de transformer le monde rural.
Ainsi, le conseil est un outil de mise en œuvre de l’initiative 3N aux cotés du Fonds d’Investissement pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (FISAN) et de l’Agence de Promotion du Conseil Agricole (APCA). Et son Secrétariat permanent constitue une instance suprême de décision. D’après le ministre de l’Agriculture, l’objectif de cette réforme est d’engager une transformation globale dans la pratique de la recherche agricole et de développer des partenariats. «Le Conseil national de la recherche agronomique devra être cet instrument novateur de redynamisation de la recherche agronomique telle que nous la voulons aujourd’hui pour le Niger», a –t-il souligné. Et Dr. Alambedji Abba Issa d’ajouté «je veillerais personnellement à ce qu’une attention toute particulière lui soit accordée à travers la mise à disposition, des moyens humains, matériels et financiers conséquents». Le ministre de l’Agriculture a, enfin, invité les différents départements ministériels concernés par la recherche agronomique à travailler en synergie et de veiller à ce que la recherche agronomique soit véritablement au cœur de la mise en œuvre de l’initiative 3N.
En amont au moment du lancement, les invités ont suivi un film documentaire sur le CNRA, ses grands projets de recherche et les résultats obtenus. Notons également que la cérémonie a été suivie d’une visite des stands où le Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a constaté le niveau d’avancement des chercheurs nigériens. Le Premier ministre a aussi apprécié la qualité de la recherche agronomique.
Rahila Tagou(onep)
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Le Niger, à l’instar de la communauté internationale, célèbre aujourd’hui 8 septembre 2022, la 56ème édition de la journée internationale de l’alphabétisation couplée à la semaine de l’adulte. A cette occasion, le ministre de l’Education Nationale, Pr. Ibrahim Natatou a livré un message dans lequel, il a dressé le bilan annuel des actions de la campagne d’alphabétisation et d’éducation non formelle de l’année 2020-2021. La 56ème édition de cette journée est placée sous le thème «Transformer les espaces d’apprentissage d’alphabétisation». Il s’agit à travers ce thème d’informer et de sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur les réalités et l’importance de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle.
Dans le message qu’il a livré, le ministre de l’Education nationale a, de prime abord souligné, l’importance de l’alphabétisation. En effet, elle permet non seulement de former les populations surtout rurales mais aussi leur permet de contribuer efficacement aux efforts de redressement économique du pays. C’est pourquoi, le Ministère de l‘Education nationale met en œuvre, plusieurs actions d’alphabétisation et d’éducation non formelle à travers le budget national et l’appui des partenaires techniques et financiers. L’objectif principal est d’améliorer le taux d’alphabétisation qui était de 31,1% au dernier recensement général de la population. Aussi, avec la réforme en cours et conformément à la feuille de route, il est envisagé l’enrôlement de 70.000 adultes et de 50.000 jeunes de 9 à 14 ans non scolarisés et déscolarisés par an jusqu’en 2026.
Parlant du bilan de la campagne d’alphabétisation et d’éducation non formelle de l’année 2020-2021, Pr. Ibrahim Natatou a fait savoir qu’en ce qui concerne l’alphabétisation des adultes, 1.212 centres d’alphabétisation ont été créés avec 47.501 apprenants inscrits (dont 35.771 femmes). On note que, 31.596 apprenants sont parvenus en fin de campagne (soit un taux de fréquentation de 66.38%). Et à l’issue des résultats de fin d’année, 22.445 sont déclarés alphabétisés soit un taux de réussite en alphabétisation de 71.03%.
S’agissant du volet non formel, 465 centres à passerelle ont été réalisés avec 10.394 apprenants inscrits. De ce nombre, 7.303 apprenants ont été transférés au formel (CE2 et classe de 6ème) à la fin de l’année, soit un transfert de 70,26%. Aussi, 412 autres centres d’éducation non formelle (CEA et CCEAJ) ont été réalisés avec 11.843 apprenants inscrits en début d’année. A la fin de l’année, 8.254 élèves ont été admis et transférés en classe de 6ème du collège d’enseignement général et à l’enseignement professionnel soit un taux de transfert de 69,69%.
Ces statistiques prouvent que beaucoup d’efforts sont consentis par l’Etat et ses partenaires. Cependant, le ministre de l’Education a notifié que, beaucoup reste à faire au regard du nombre important d’enfants hors école et du taux élevé d’analphabétisme qui est de 68,9% en 2021. En effet, ce sont environ 2.626.576 enfants et adolescents qui sont hors école et 7 adultes sur 10 qui ne savent ni lire, ni écrire et qui n’ont pas pu développer des compétences leur permettant d’agir efficacement dans le processus de développement socioéconomique.
Ainsi, pour dynamiser le secteur de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle, le ministre de l’Education nationale estime qu’une coordination et une harmonisation de toutes les interventions s’imposent. Ainsi, a-t-il précisé, plusieurs textes réglementaires ont été adoptés par le Ministère de l’Education Nationale et pour lesquels, des dispositions seront désormais prises pour leur mise en application effective.
Rahila Tagou(onep)
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À l’instar des pays des francophones, le Niger a commémoré, le 20 mars dernier, la Journée Internationale de la Francophonie. À cette occasion le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur par intérim, M. Marou Amadou a livré un message dans lequel il a parlé entre autres des objectifs visés à travers la commémoration de cette journée qui, est placée cette année sous le thème «Femmes francophones, Femmes résilientes».
Dans son message, le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieurs par intérim a d’abord rappelé que cette année la commémoration de la Journée Internationale de la Francophonie se passe dans un contexte particulièrement préoccupant pour le monde qui se trouve confronté au tragique avènement de la pandémie de la COVID-19 à laquelle les 88 Etats rassemblés au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), comme tous les Etats du monde, payent un lourd tribut. A cet effet, M. Marou Amadou a noté que cette pandémie n’a pas épargné les Etats francophones qui subissent les conséquences néfastes. Il a par ailleurs notifié que la pandémie a impacté non seulement la santé, mais aussi le développement économique des pays.
Parlant du choix du thème pour la commémoration de cette journée, M. Marou Amadou a indiqué que cela se justifie par le fait qu’en temps de crise, les femmes se retrouvent en première ligne face aux aléas récurrents des conditions de vie qui veulent les confiner dans cette situation, plonger dans la précarité, exsangues de toute force. Pour ressurgir, les femmes se doivent, selon le ministre Marou, de résister. L’OIF, agit en droite ligne de son programme quadriennal 2019-2022 à travers des projets dédiés à l’autonomisation économique des femmes particulièrement affectées par les conséquences de la crise sanitaire. M. Marou Amadou a souligné que c’est dans le cadre qu’a été lancée la première édition de l’appel à projets du fonds de la Francophonie «la Francophonie avec elles», qui est un programme lancé le 17 Juillet 2020 visant la solidarité et l’amélioration de la condition de la femme, en soutenant à travers des initiatives propres, leur accès à l’autonomie économique dans une optique de résilience accrue.
En outre, le ministre des Affaires étrangères par intérim a rappelé que la Francophonie œuvre depuis plus de vingt ans en faveur de la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes au sein de l’espace francophone dans ses différents domaines d’intervention à savoir les droits et la lutte contre les discriminations et les violences ; l’éducation des filles, l’autonomisation économique ; le leadership et participation à la prise de décision. «Le 20 Mars, nous fêtons le partage de notre bien commun cette belle langue qu’est le français, notre lien autour de cette langue, est aussi un lien d’humanisme et de solidarité. C’est aujourd’hui 300 millions de locuteurs qui partagent cette langue sur les cinq continents du monde, constituant ainsi un espace non seulement linguistique, mais aussi propice aux échanges et à l’enrichissement mutuel dans le respect de la diversité», a-t-il estimé. M. Marou Amadou a rappelé que la Francophonie intervient dans des domaines aussi multiples que variés comme la promotion de la langue française et la diversité culturelle et linguistique ; la promotion de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme; l’éducation et la formation ; le développement durable et la solidarité ; la culture numérique ; la jeunesse ; l’égalité des genres, etc. Il a enfin précisé que le Niger célèbre chaque année cette journée à travers plusieurs activités organisées par la Commission Nationale de la Francophonie en collaboration avec les ministères techniques concernés.
Laouali Souleymane
22 mars 2021
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A l'instar de tous les pays membres de l'UNESCO, le Niger célèbre aujourd’hui lundi 21 février 2022, la Journée Internationale de la Langue maternelle. Le thème retenu cette année par l'UNESCO est «L'emploi de la technologie pour l'apprentissage multilingue : défis et opportunités ». La vision consiste ainsi à enrichir l'utilisation des langues nationales avec le potentiel technologique que leur offrent les progrès modernes. Dans son message à l’occasion de cette journée, le ministre de l’Education nationale, Dr Rabiou Ousman a lancé un appel à la mobilisation en faveur de la réforme curriculaire comportant l'introduction de nos langues dans le système d'enseignement .
Au Niger, cette journée constitue une occasion de mobilisation en faveur de la diversité linguistique et du multilinguisme et coïncide fort heureusement avec le choix opéré par les autorités politiques et éducatives d'entreprendre des grandes réformes dans notre système éducatif, souligne le ministre de l’Education nationale. «La refondation du curriculum en cours s'inscrit dans cette dynamique, car elle fait une place de choix à l'utilisation de nos Langues Nationales», a indiqué Dr. Rabiou Ousman. En effet, précise-t-il, le Président de la République, Chef de l'Etat SE Mohamed Bazoum l’a dit, à l'occasion de son investiture le 2 avril 2021 : «la réforme curriculaire va nous permettre d'adapter notre école aux exigences de son environnement culturel». La même vision a été réaffirmée par le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou dans la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement lorsqu’il annonçait, le 16 mai 2020, qu’il sera aussi mis en place des programmes de développement d'aptitude à l'apprentissage aux métiers chez l'enfant dès son bas-âge grâce à l'enseignement bilingue avec l'introduction des langues nationales.
«C’est dire que l'utilisation de la langue maternelle à l'école ne doit guère être perçue comme un phénomène de mode mais plutôt comme une alternative réelle pour sortir l'école nigérienne des sentiers battus», a ajouté le ministre de l’Education national Dr. Rabiou Ousman. En effet, «toutes les études pédagogiques entreprises jusque-là montrent à suffisance que la langue maternelle est un véritable facteur d'épanouissement de l'enfant en même temps qu'elle constitue un levier incontournable pour booster les rendements scolaires», a-t-il ajouté.
Pour ce faire, l'école reste le meilleur cadre pour les développer et assurer la survie et le dynamisme de ces langues. C'est d’ailleurs dans cette optique que le ministère de l’Education a créé une Direction du Curriculum et de la Promotion des Langues Nationales (DCPLN), dont la mission principale consiste à les promouvoir afin qu'elles puissent être des véhicules du savoir et de la connaissance. «La promotion des langues nationales ouvre aussi la voie pour faire du potentiel linguistique une force de développement durable pouvant contribuer notamment à
l'atteinte des objectifs du millénaire», a estimé Dr. Rabiou Ousman avant de lancer un vibrant appel à l'endroit de toute la population pour «une adhésion totale, consciente et responsable à la réforme curriculaire qui met au centre de sa démarche, l'introduction de nos langues dans le système d'enseignement».
La Journée Internationale de la Langue maternelle, faut-il le rappeler, remonte à novembre 1999, l’année au cours de laquelle, la Conférence Générale de l'UNESCO a proclamé le 21 février de chaque année Journée Internationale de la Langue Maternelle, et ce depuis 2000.
Ismaël Chékaré (Onep)
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A l’occasion de la Journée Internationale de la Liberté de la Presse, le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH) a organisé, le mardi 2 mai dernier, un panel sur le thème «la liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme» à l’Ecole Supérieure des Sciences de la Communication et des medias (ESCOM). Cette activité est parrainée par le président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), M. Maty Elhadji Moussa, en présence du Directeur général de l’ESCOM, de de la Secrétaire générale du RJDH, Mme Aichatou Hamma Wakasso ainsi que plusieurs invités. Les échanges entre professionnels et étudiants de l’ESCOM ont permis de partager des expériences d’importance capitale pour le métier de journaliste.
Dans son discours de lancement des travaux, le président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), M. Maty Elhadji Moussa, a affirmé que la CNDH sera toujours présente à chaque initiative visant à promouvoir la liberté de presse car celle-ci participe à la vitalité de la démocratie dont nos Etats ont besoin pour que les droits humains soient effectifs pour toutes et pour tous. M. Maty Elhadji Moussa a indiqué que cette année, les Nations Unis ont retenu comme thème ‘’la liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme’’ pour célébrer la journée mondiale de la liberté de la presse. Le 03 mai représente une journée pour tracer un portrait de la liberté de la presse dans le monde, défendre l’indépendance des medias face aux processus politiques et aux systèmes judiciaires. Il s’agit aussi de se souvenir des journalistes censurés, emprisonnés ou même qui ont perdu la vie, et rendre hommage à tous ceux qui sont décédés dans l’exercice de leurs fonctions.
C’est une occasion pour sensibiliser à l’importance du journalisme indépendant, protéger l’accès à l’information et la liberté d’expression. Pour me président de la CNDH, le thème de cette année vient à point nommé eu égard au rôle de la liberté d’expression dans toutes les démocraties responsables. «Une presse libre et indépendante devient un outil important sinon incomparable pour garantir la justice et pour promouvoir et protéger les droits humains. En effet, depuis 1948, l’adéquation entre la liberté d’expression et les droits humains a été actée dans la déclaration universelle des droits de l’homme adoptée le 10 décembre de la même année par l’Assemblée générale des Nations Unies et qui sert de feuille de route et de boussole en matière de liberté, d’égalité et de protection de chaque personne humaine partout dans le monde», a indiqué M. Maty Elhadji Moussa
«Cette déclaration historique dont nous célébrons cette année le 75ème anniversaire à son article 19 stipule que ‘’tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions, de recevoir et de rependre sans considération de frontière, les informations, les idées par quelques moyens d’expressions que ce soit ‘’. Aussi, au plan interne, la Constitution du 25 novembre 2010, garantit à chacun et à tous la liberté de penser, d’opinion, d’expression et de conscience qui s’exerce dans le respect de l’ordre public, la paix sociale et l’unité nationale» a conclu le président de la CNDH.
Pour sa part, la Secrétaire générale du RJDH Mme Aichatou Hamma Wakasso, a d’abord souligné l’importance de cette journée. «Cette année, la célébration du 30ème anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de la presse coïncide avec le 75ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. C’est également le 30ème anniversaire de la conférence de Vienne, de sa déclaration et de son programme d’action sur les droits de l’homme, qui ont mis en place des institutions importantes pour la sauvegarde des droits de l’homme» a-t-elle indiqué. Mme Aichatou Hamma Wakasso a aussi souligné que cette activité s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le RJDH et l’Ambassade de France au Niger, à travers le service de coopération et d’action culturelle. Ce partenariat d’une durée de dix-huit (18) mois, va aussi contribuer à la promotion et à la protection des droits humains au Niger. «Cette rencontre est donc une belle occasion pour les étudiants et étudiantes de l’ESCOM et les journalistes professionnels de discuter tout en mettant l’accent sur la liberté d’expression en tant que moteur essentiel et catalyseur de la jouissance de tous les autres droits de l’homme», a-t-elle conclu.
Abdoussalam Kabirou Mouha (Stagiaire)
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Le Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, le jeudi 21 septembre dernier, à l’Académie des Arts Martiaux de Niamey, la cérémonie de remise d’une distinction au président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP) par la Délégation de l’UE au Niger. Cette cérémonie a été organisée dans le cadre des activités de la célébration de la journée internationale de la paix qui a lieu le 21 septembre de chaque année dans le monde entier. Au Niger, plusieurs activités ont été organisées à cette occasion sous la conduite de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP). Dans son intervention à cette cérémonie, le Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République, représentant le Premier Ministre M. Ouhoumoudou Mahamadou, a de prime abord, salué et remercié l’Union Européenne pour l’exemplarité de sa coopération avec le Niger. Il a souligné que l’UE est l’un des principaux partenaires au Développement du Niger tant pour la profondeur de cette coopération que pour le volume financier de l’aide au développement qu’elle accorde au pays. Il a ainsi, salué cette distinction de l’UE en faveur de la HACP soulignant que cette distinction est un geste important parce que la HACP est une institution exemplaire au Niger et qui n’existe pas ailleurs, mais que d’autres pays, en particulier les pays qui ont été victimes des conflits doivent s’inspirer de cette organisation.
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Le Président Bazoum Mohamed a participé hier en début d’après-midi à un sommet virtuel de haut niveau organisé par les Nations Unies dans le cadre de la célébration de la journée internationale de protection de l’éducation contre les attaques. A cette occasion, le Chef de l’Etat du Niger, unanimement salué par tous pour son engagement en faveur de l’éducation, a réaffirmé l’engagement du Niger à faire de la protection de l’éducation une des priorités du pays pendant son mandat au conseil de sécurité de l’ONU. Le thème choisi cette année pour la célébration de la journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques est
« Protéger l’éducation pour une paix durable ».
La question de la protection de l’éducation, a indiqué le Président Bazoum Mohamed, dans son allocution, est préoccupante dans les pays touchés par la violence et l’insécurité avec près de 75 millions d’enfants dont l’éducation est perturbée par les conflits. Il a aussi rappelé l’interruption de l’éducation pour la quasi-totalité des enfants du monde à la suite de la pandémie mondiale de la COVID-19.
SEM Bazoum Mohamed a souligné la détermination du Niger à renforcer la protection de l’éducation contre les attaques, particulièrement dans la région du Sahel « où le nombre des écoles fermées du fait de la crise sécuritaire et des attaques contre les écoles perpétrées par les groupes terroristes a été multiplié par six depuis 2017, avec près de 5000 écoles fermées, perturbant l’éducation de plus de 700 000 enfants et privant plus de 20 000 enseignants de la possibilité d’exercer leur métier ». Pour le Président de la République, les filles sont, dans ces genres de conflits, particulièrement vulnérables car « elles ont deux fois moins de chances d’être scolarisées que celles vivant dans les pays en paix», en plus d’être exposées aux risques voire leur éducation interrompue suite à la fermeture des écoles.
Le Président Bazoum Mohamed plaide pour le renforcement du cadre normatif pour la protection de l’éducation, ce qui facilitera, a-t-il indiqué, la mise en place des politiques et des mécanismes de protection et de prévention plus efficaces. « C’est pour cela que conjointement avec la Norvège, nous œuvrons pour l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité, la toute première qui se focalisera principalement sur la protection de l’éducation dans les zones touchées par les conflits, l’insécurité et les crises humanitaires», a-t-il dit. Cette résolution soutenue par les deux pays vise à insuffler un nouvel élan politique à la coopération internationale pour la protection de l’éducation et la continuation de l’apprentissage.
Le Président de la République a estimé que, tout en déployant des efforts pour renforcer la résilience et la justice climatique, il est primordial d’ériger l’éducation en situation de crises en une priorité absolue. Selon des études qu’il a citées, en 2021 seulement, plus de quatre (4) millions de filles dans les pays en développement ont dû interrompre leur scolarité du fait d’événements liés au climat, un chiffre qui pourrait atteindre 12 millions à l’horizon 2025. « L’éducation est notre meilleure chance d’asseoir les bases d’une reprise post-pandémique résiliente et durable. Tous les acteurs y compris le secteur privé ont un rôle dans le renforcement des mécanismes de financement pérenne, efficace et catalyseur », a-t-il affirmé
La protection de l’éducation, fait savoir SE Bazoum Mohamed, est une responsabilité collective que « nous nous devons d’assumer ». Il s’agit, a-t-il poursuivi, d’une condition essentielle pour l’atteinte des objectifs de développement durable, en particulier l’objectif n°4, mais également pour asseoir la paix et la sécurité auxquelles aspire la communauté internationale. « Le Niger appelle solennellement à des actions concrètes pour la protection de l’éducation. Si la pandémie actuelle a mis à rude épreuve notre capacité à pallier les graves violations que subissent les enfants en temps de conflits armés, elle nous rappelle également qu’un changement systémique à l’échelle mondiale, y compris dans nos efforts de protection de l’enfance, s’impose », a-t-il mentionné.
La visioconférence est organisée par les Nations Unies à l’initiative du Qatar. Son Altesse Royale Sheikha Moza Bint Nasser du Qatar, le Secrétaire Général des Nations Unies, la Directrice générale de l’UNESCO et la Directrice exécutive de l’UNICEF font partie des participants. Le Ministre de l’éducation nationale du Niger a aussi pris part aux échanges.
Par Souleymane Yahaya(onep)
10 septembre 2021
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Le Niger commémore aujourd’hui, à l’instar de la communauté internationale la journée internationale de la protection de la couche d’ozone sous le thème « Ozone pour la vie : 35 ans de protection de la couche d’ozone ». À cette occasion, le Ministre de l’environnement et du développement durable, Almoustapha Garba a livré un message hier pour mettre en avant 35 ans de coopération internationale couronnés d’actions multiformes pour reconstituer le trou de l’ozone, creusé par les gaz employés dans les aérosols et dans les appareils de refroidissement.
Le ministre de l’environnement et du développement durable, Almoustapha Garba a précisé que le Niger, après avoir ratifié tous les instruments juridiques internationaux qui concourent à la protection de la couche d’ozone, n’est pas resté en marge de ce combat planétaire, nonobstant le contexte actuel de la pandémie de la COVID-19 et des inondations liées aux fortes précipitations enregistrées ces derniers temps sur l’ensemble du territoire national. Il a indiqué que cette situation nous interpelle « à redoubler d’efforts à la hauteur des défis émergents qui nous assaillent, en consacrant des investissements de types nouveaux et structurants pour construire des sociétés plus résilientes au changement climatique et lutter contre la dégradation de la couche d’ozone ».
M. Almoustapha Garba a ajouté qu’en sa qualité de partie prenante au protocole de Montréal « notre pays a mis en œuvre avec succès le plan de gestion et d’élimination finale des fluides frigorigènes, et le gel de sa consommation en hydrchlorofluorocarbures (HCFC) largement utilisés dans les systèmes de climatisation et de froid ». Il a aussi rappelé que, dans le cadre de la protection de la couche d’ozone, le Niger a organisé « la formation d’une centaine de professionnels de froid des régions de Maradi, Zinder, Agadez, Dosso et Niamey sur la reconversion des équipements de refroidissement, la promotion des bonnes pratiques en matière de réfrigération et de gestion rationnelle des gaz aérosols, et la dotation en kits de formation technique au bénéfice des centres de formation professionnelle et des structures régionales de l’Association des professionnels du froid du Niger ».
Le ministre Almoustapha Garba s’est dit conscient qu’en dépit de tous les efforts consentis, beaucoup reste encore à faire pour gagner le pari contre la dégradation de la couche d’ozone stratosphérique. « C’est pourquoi, en cette journée commémorative, je voudrais, au nom de Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou, lancer un appel à tous les acteurs étatiques, aux ONG et associations d’intensifier la sensibilisation du public et le renforcement des capacités des praticiens de froid, sur les bonnes pratiques de gestion rationnelle des gaz aérosols et promouvoir des équipements électroménagers économes d’énergie et accessibles aux ménages nigériens », a-t-il déclaré.
M. Almoustapha Garba a enfin lancé un appel à l’endroit des partenaires au développement « pour continuer à soutenir les efforts du Gouvernement et des populations pour l’atteinte des Objectifs du développement durable ». Il s’est enfin dit confiant de l’engagement de tous « pour continuer à œuvrer vers un mode de consommation plus durable notamment qui protège la couche d’ozone et garantit le mieux-être de tous et de chacun ».
Souleymane Yahaya(onep)
16 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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A l’instar des autres pays, le Niger a célébré le 28 janvier dernier, la Journée internationale de la protection des données personnelles. La HAPDP a placé cet événement sous le haut patronage du Président de la République. Aussi, la présidente de la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel a décerné à cette occasion au Chef de l’Etat Mohamed Bazoum le trophée d’«Ambassadeur de la protection des données personnelles». C’est le ministre de la Poste et des Nouvelles technologies de l’Information, M. Hassane Barazé Moussa qui a reçu ledit trophée au nom du Président de la République.
Cette journée organisée par la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP) a été l’occasion pour les responsables de cette institution et les étudiants venus nombreux d’échanger sur plusieurs thèmes relatifs à cette journée à savoir l’implication de la jeunesse estudiantine dans la Protection des Données Personnelles et le respect de la vie privée. Le lancement de cette journée a été présidé par le ministre de la poste et des nouvelles technologies de l’information, M. Hassane Barazé Moussa. Etaient présents plusieurs officiels dont le gouverneur de la région de Niamey, les membres du gouvernement, des présidents des institutions, des ambassadeurs et représentants diplomatiques accrédités au Niger, les responsables de la HAPDP et les étudiants.
Au cours de cette journée, les participants ont discuté entre autres sur, la protection des données personnelles et la coopération internationale, l’éducation au numérique et la cybercriminalité, la problématique de la protection des données personnelles en rapport avec l’identifiant unique des citoyens. Les étudiants ont eu l’éclairage de la part des experts sur plusieurs autres sous thèmes dont entre autres l’utilisation responsable d’internet et des réseaux sociaux, les défis de la conformité en matière de protection des données personnelles, l’identification des personnes physiques et la conformité des systèmes d’identification.
Rappelons que les données à caractère personnel correspondent à toutes les informations se rapportant à une personne physique identifiée ou identifiable. Le monde numérique comporte d’incontestables opportunités pour les jeunes internautes. Il peut contribuer à leur éducation, à leur accès à l’information et aux loisirs, au développement de leur personnalité et leur permet de tisser ou de maintenir leurs relations familiales, amicales et amoureuses. Ils peuvent cependant être confrontés au cyber harcèlement, à la haine en ligne, et être exposés à des contenus choquants ou inadaptés. Leur présence en ligne, par exemple sur les réseaux sociaux et les plateformes de jeux, conduit aussi à une collecte massive d’informations sur leurs préférences, leur identité ou encore leurs habitudes de vie. Or, la réutilisation ou le partage de ces données personnelles peut avoir des répercussions graves sur leur intimité et leur intégrité physique et psychique, leur vie familiale, leurs parcours scolaires, leur avenir socio-professionnel, voire générer des risques de discrimination et d’exclusion. Pour faire face à ce défi, des mécanismes de protection des jeunes existent et se renforcent sous l’effet de certaines législations. La protection des données personnelles peut utilement y contribuer, notamment grâce aux voies de recours qu’offre l’exercice des droits numériques. La HAPDP s’intéresse depuis longtemps à la protection des données de la jeunesse et œuvre afin d’accompagner les jeunes dans la mise en place d’un environnement numérique plus respectueux de leur intérêt.
La journée Internationale de Protection des Données Personnelles a été Créée symboliquement le 26 avril 2006 durant le comité des ministres du Conseil de l’Europe, l’événement aura officiellement eu lieu pour la première fois le 28 janvier 2007. Cette date ne doit rien au hasard, car elle vient en réalité rendre hommage à la Convention 108 du Conseil de l’Europe qui vient transposer les droits et libertés fondamentales du citoyen dans l’univers du «traitement automatisé’’, c’est à dire sur le web. La célébration de cette journée s’explique par le fait que ces dernières années, les données personnelles (un identifiant, tel qu’un nom, un numéro d’identification, des données de localisation, un identifiant en ligne, un ou plusieurs éléments spécifiques propres à son identité physique, physiologique, génétique, psychique, économique, culturelle ou sociale) ont été au cœur de très nombreuses polémiques, devenant ainsi l’or noir de l’Internet. Cette journée internationale a donc pour vocation de mettre l’accent sur un aspect primordial de notre identité numérique actuelle plutôt qu’à forcer une quelconque entreprise ou un citoyen à prendre des mesures drastiques pour sa vie privée. Ainsi, pour faire face aux défis liés à la protection des données l’Etat du Niger, à l’instar de ses homologues de la CEDEAO s’est doté d’une Haute Autorité de Protection des Données à caractère personnel à travers la loi n° 2017-28 du 03 mai 2017, relative à la protection des données à caractère personnel modifiée et complétée par la loi N°2019-71 du 24 décembre 2019. En effet, la HAPDP est chargée de veiller à la conformité des traitements des données à caractère personnel aux dispositions des textes en vigueur et des conventions internationales auxquelles le Niger a adhéré. Elle veille donc à ce que ces traitements ne portent pas atteinte aux libertés publiques ou ne comportent pas de menace à la vie privée des citoyens.
Lors de cette célébration, le ministre de la Poste et des Nouvelles technologies de l’information, M. Hassane Barazé Moussa a souligné l’opportunité du choix porté sur la sensibilisation de la jeunesse nigérienne en ce qui concerne l’utilisation du web. Selon M. Hassane Barazé Moussa, en s’inscrivant à un service d’échange, en s’abonnant à un service ou en faisant un achat en ligne, l’utilisateur laisse souvent ses traces de données personnelles qui bien souvent peuvent le fragiliser en cas de leur utilisation par des personnes malveillantes. « Nous laissons volontairement ou involontairement des multiples renseignements que les autres ne manqueront pas d’exploiter », a-t-il déclaré.
D’après le ministre Hassane Barazé Moussa, l’utilisation des données peut porter atteinte à la liberté de l’individu, l’exposer au risque potentiel d’abus, mettre en danger la survie d’une entreprise ou même d’un Etat en paralysant certains secteurs d’activités essentielles. C’est pourquoi, il a souligné la nécessité pour les Etats d’œuvrer pour une réponse globale. « Les Etats s’attèlent à harmoniser les législations nationales pour être au même niveau de protection à travers des actions adaptées à la réalité. Les gouvernements ont le devoir de protéger les citoyens contre les effets pervers de cette révolution », a-t-il ajouté.
Soulignant les efforts consentis dans ce sens, le ministre de la poste et des nouvelles technologies de l’information, a dit que le Niger à l’instar des autres pays a adopté la loi sur la protection des données personnelles pour encadrer l’utilisation de ces outils et la HAPDP a la mission de veiller à ce que l’usage des NTIC ne porte pas atteinte à la vie des citoyens. Cette loi a été reformée pour qu’elle soit conforme aux normes internationales, des dispositions contraignantes sont prises contre toute personne qui violerait ces dispositions.
Mieux, M. Hassane Barazé Moussa, a précisé que notre pays vient d’adopter d’une stratégie nationale de cyber sécurité qui s’étalera sur cinq années en vue de se doter d’un espace cyber espace sécurisé, résiliant et favorable au développement social et économique. « Le Niger entend défendre ses valeurs, son économie et ses citoyens pour favoriser un développement optimal du cyberspace qui constitue une niche d’opportunité ; les experts sont unanimes que le numérique peut être un puissant levier pour résoudre des problèmes récurents qui assaillent l’économie africaines », a-t-il assuré.
Auparavant, la présidente de la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel, Mme Sanady Tchimaden Hadatan a réaffirmé l’engagement de la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel à poursuivre ses actions de sensibilisations des utilisateurs notamment les jeunes, cibles vulnérables, à une utilisation responsable du numérique afin de préserver leur intimité mais aussi celle des autres. La présidente de la HAPDP a relevé que les outils numériques sont une source constante d’opportunité pour les jeunes, une contribution à l’éducation, à l’accès à l’information et au loisir.
Par Mamane Abdoulaye(onep)
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Le Niger a célébré hier, Mercredi 9 Décembre, la Journée Internationale de Lutte Contre la Corruption. Cette journée, est une opportunité offerte aux communautés afin d’échanger sur le phénomène de la corruption et sur le rôle de la Convention des Nations Unies contre la Corruption (CNUCC). Le thème retenu à cette occasion est : «Rétablir avec intégrité». C’est à ce titre que la Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) a organisé différentes activités à son siège. Ainsi, après une animation culturelle riche en chant et poésie sur la corruption, le président de ladite structure, M. Gousmane Abdourahamane a procédé au lancement des activités Commémoratives de cette journée.
A cette occasion, le président de la HALCIA a souligné l’importance du thème qui a-t-il dit, est non seulement d’actualité mais aussi en parfaite harmonie avec la vision de la Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption. Aussi a-t-il poursuivi, cela ambitionne d’enraciner, de manière durable, la culture de la redevabilité, de la transparence et de l’intégrité à tous les niveaux de la gestion des affaires de l’Etat. De ce fait a indiqué M. Gousmane Abdourahamane, le thème de cette journée, nous engage tous à lutter non seulement contre la corruption (qui prive la société d’écoles, d’hôpitaux et d’autres services essentiels, décourage les investissements étrangers, dépossède les nations de leurs ressources naturelles, sape l’Etat de droit et favorise la grande criminalité) mais aussi, à lutter contre toutes les formes de pratiques corruptives qui se développent en temps de crise.
En effet, a précisé le président de la HALCIA, la lutte contre la corruption est une mission permanente qui requiert un engagement et une détermination. Et la HALCIA a-t- il déclaré s’y attèle résolument avec la participation des autres structures institutionnelles et non institutionnelles de l’Etat. A ce titre, M. Gousmane Abdourahamane a notifié que cette année, en dépit de la pandémie de la COVID 19, la HALCIA a été vue sur plusieurs fronts dont celui de la sensibilisation et de la formation des acteurs ; celui de la lutte pour l’organisation des examens et concours propres. Et à cela s’ajoute aussi, le front de la lutte contre la spoliation des biens publics et les actions pour une mobilisation soutenue des ressources de l’Etat, (actions vers lesquelles la HALCIA est actuellement portée et qui consistent à contrôler les opérations de recettes et de dépenses de l’Etat).
Parlant du domaine des investigations, M. Gousmane Abdourahamane a révélé que la HALCIA, a enregistré 133 plaintes et dénonciations au cours de l’année 2020 portant sur des infractions diverses dont les plus récurrentes sont les fraudes fiscales, les fraudes douanières, les fraudes aux concours de recrutement ; la concussion, le favoritisme, les abus de fonction et les détournements des deniers publics. Pour le président de la HALCIA seule la mise en place de mesures efficaces d’atténuation de la corruption permettra un meilleur rétablissement tout en insistant sur le fait qu’un rétablissement inclusif de la COVID-19 ne peut êtreréalisé qu’avec intégrité. De ce fait a-t-il soutenu, la réduction des risques de mauvaise gestion et de corruption pendant la pandémie de COVID 19 nécessite l’implication d’organismes anticorruptions forts, une meilleure surveillance des programmes de soutien d’urgence, un approvisionnement public plus ouvert et plus transparent et un meilleur respect de la législation anticorruption par le secteur privé. Pour le bon accomplissement de l’ensemble de ces actions, a notifié le président de la HALCIA, le soutien des différents éléments du tissu social est nécessaire. «Pour nous rétablir avec intégrité, nous devons être tous unis contre la corruption» a dit M. Gousmane Abdourahamane.
Et à la veille des élections, le président de la HALCIA a saisi l’opportunité, pour lancer un appel à l’ensemble des citoyens pour des élections transparentes et apaisées, exemptes de toutes pratiques corruptives. Aussi, il a annoncé qu’en contribution à cet objectif commun, la HALCIA a décidé, cette année conformément à ses missions, de mettre en place un observatoire des élections en partenariat avec des organisations de la société civile et des médias. Cet observatoire va déployer des observateurs dans les 8 régions de notre pays avec pour mission la sensibilisation des acteurs électoraux et la surveillance du processus électoral.
Rahila Tagou
10 décembre 2020
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Le Niger a célébré hier à l’instar des autres pays du monde la journée Internationale de prévention des catastrophes, couplée à la journée nationale des risques de catastrophes. « Réduire les dommages aux infrastructures critiques en vue de minimiser les perturbations d’accès aux services de base lors des catastrophes » est le thème central autour duquel a été célébrée cette journée à travers le monde. À cette occasion le directeur de cabinet du Premier Ministre a livré un message. De nombreuses activités sont prévues dans ce cadre de cette journée.
La journée internationale de prévention des catastrophesa été instituée en 1989 par l’Assemblée générale des Nations Unies suite à l’appel lancé par la communauté internationale à promouvoir une culture de la sensibilisation et de la prévention aux effets des catastrophes. Dans son adresse à cette occasion, M Hamadou Adamou Souley a tenu à souligner que le thème de cette édition est un appel à la responsabilité collective et individuelle sur la réduction d’exposition aux catastrophes tout comme il interpelle sur la nécessité d’engager la sensibilisation permanente de l’opinion sur les risques auxquels les populations sont confrontées.
Si la journée est instituée depuis 1989, le directeur de cabinet du premier ministre a rappelé que cette édition 2019 est la 4ème de la campagne SENDAI 7 lancée en 2016 qui est axée sur l’atteinte de sept(7) objectifs. L’édition de cette année porte la cible D de la campagne SENDAI consistant à réduire les perturbations ou les interruptions des services de base dus aux catastrophes à l’horizon 2030. En effet, les catastrophes constituent un véritable sujet de préoccupation en ce sens qu’elles ont un double coût : humain et économique. Et, force est de constater que la survenue des catastrophes est devenue plus fréquente ces dernières décennies. Le directeur de cabinet d’ajouter que les catastrophes ont augmenté en termes de fréquence et d’échelle.
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Il y a 72 ans, le 10 décembre 1948 exactement, l’Assemblée Générale des Nations Unies dans sa résolution 217 adoptait la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH). Cette date du 10 décembre est instituée Journée Internationale des Droits de l’Homme que la communauté internationale célèbre chaque année. Au Niger, la célébration de cette Journée a pour thème, «Reconstruire en mieux ». A cette occasion, le ministre de la Justice Garde des Sceaux M Marou Amadou a rendu public un message, dans lequel il a rappelé certains principes de ladite déclaration et mis en exergue les progrès réalisés au Niger en matière des droits humains.
«La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme s’adresse à l’ensemble des membres de la famille humaine et lui impose d’agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité et d’humanité» a dit indiqué le ministre. En outre, elle fait obligation aux Etats membres de la communauté internationale de respecter, dans leurs rapports avec les individus, un certain nombre de règles comme la justice, la liberté et l’intimité de la vie privée, les droits civils et politiques, les droits à la sécurité économique et sociale, le droit à l’épanouissement. Par son caractère universel, la DUDH entend «protéger tous les êtres humains sans discrimination en tous territoires ou lieux de la terre, quel que soit le régime du pays où ils vivent, quels que soient leur sexe, leur origine, leur condition sociale, leur religion, leurs langues ou leurs convictions politiques» a expliqué le ministre de la Justice.
Evoquant le thème de l’édition 2020, le ministre de la Justice a indiqué que le choix est justifié à plus d’un titre mais qu’il l’est encore plus du fait de la Covid-19, cette crise sanitaire mondiale n’ayant épargné aucun pays et dont les conséquences sont incalculables. Le Thème est un appel à l’Etat à faire face à tous ces défis qui constituent un frein à l’épanouissement des Droits humains. En impactant négativement l’économie mondiale, la Covid-19 a mis à mal tous les autres secteurs sociaux. Au Niger, indique le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, cette crise sanitaire a «fragilisé davantage notre économie et par conséquent la vie de nos concitoyens surtout les plus vulnérables alors que parallèlement notre pays fait face à une crise sécuritaire sans précédent». Le Niger a élaboré et mis en œuvre le plan de riposte dans le cadre de la gestion de la Covid-19. Ce plan vise à garantir le droit à la santé à tous et à préserver les autres catégories de droits. «Ce plan d’un coût estimé à 1400 milliards de francs CFA s’articule autour de cinq composantes que sont la gestion sanitaire de la pandémie, l’appui à la résilience du système éducatif, le soutien aux personnes vulnérables, l’atténuation de l’impact économique et financier et le renforcement de la résilience des producteurs du secteur agro-pastoral», a détaillé le ministre de la Justice pour souligner que pays est déjà engagé dans les actions de relèvement post pandémie.
Le ministre de la Justice a ensuite indiqué que le combat pour les Droits humains, qui est une quête perpétuelle, ne doit pas être l’apanage des seuls Etats. Il doit impliquer aussi les organismes non étatiques qui s’appliquent à dépasser les clivages politiques, et à faire prévaloir les exigences de l’action sur celle de l’idéologie. «Au Niger, des mesures sont adoptées, visant à combattre la discrimination et à assurer aux citoyens un traitement égal, égalitaire et équitable fondé sur les critères de compétence et de mérite» a souligné M. Marou Amadou tout en rendant hommage aux hommes, femmes, jeunes et organismes qui œuvrent à promouvoir une société de justice et d’égalité, extirpée de toutes les formes de discrimination à travers leurs actions de sensibilisation, de formation, et même d’éducation dans notre pays.
Zabeirou Moussa
10 décembre 2020
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Le Niger a célébré le samedi 1er octobre, la journée internationale des personnes âgées. Cette journée faut-il le rappeler est une manifestation annuelle organisée pour rendre hommages aux personnes âgées, mais aussi, rappeler leurs places dans divers secteurs ainsi que, pour interpeller les citoyens et les pouvoirs publics sur leurs conditions de vie. Dans le cadre de la célébration de cette journée, le thème national retenu est «la prise en charge des personnes âgées, un défi pour les autorités».
Dans un message livré à cette occasion, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a déclaré que, le choix de ce thème n’est guère un hasard car, malgré les efforts déployés par l’Etat et ses partenaires, beaucoup reste à faire dans ce domaine. En effet, les personnes âgées rencontrent des difficultés liées à des insuffisances dans la prise en charge sanitaire et sociale, au faible accès aux services sociaux de base et une faible couverture en protection sociale. Ces difficultés sont également liées à une insuffisance de ressources financières allouées à l’amélioration de leurs conditions de vie et à l’insuffisance des textes législatifs et juridiques.
Ainsi, pour cette édition 2022 dont le lancement officiel s’est tenu à Zinder, plusieurs activités ont été organisées dont des séances de sensibilisation sur la COVID-19 suivie de vaccination des personnes âgées contre Covid-19, une consultation médicale gratuite en faveur des personnes âgées de la localité. A cela s’ajoutent, une visite aux personnes les plus âgées dans la commune urbaine de Zinder, une projection d’un film documentaire sur la situation socioéconomique des personnes âgées et enfin une distribution de kits alimentaires. Toutes ces activités a précisé Dr. Idi Illiassou Mainassara ont été réalisées, grâce aux efforts de l’Etats et ses partenaires en l’occurrence l’OMS.
Auparavant, Dr. Idi Illiassou Mainassara a fait savoir qu’au Niger le poids démographique des personnes âgées est faible (4,4% de la population totale). Mais la tendance jusque-là observée lors des recensements généraux de la population, fait ressortir une hausse progressive puisqu’en 1977, leur nombre n’était que, de 249.474 individus. Cet effectif, précise-t-il, est passé à 340. 672 en 1988 et à 496.120 en 2001 avant d’atteindre 756.074 en 2012. «En 2022, on estime leur effectif à 940.332 personnes et sera 1.043.862», a nuancé Dr. Idi Illiassou.
Rahila Tagou(onep)
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A l'instar de la Communauté Internationale, le Niger célèbre aujourd'hui, 1er octobre, la Journée Internationale des Personnes Agées. Cette année, le thème national choisi est «accroître la prise en charge des personnes âgées pour un mieux vivre ». A cette occasion, la ministre de la Population, Mme Amadou Aïssata a livré hier matin un message.
Pour rappel, la journée internationale des personnes âgées a été instituée par l'Assemblée Générale des Nations-Unies, dans sa résolution 45/106 du 14 décembre 1990, afin de permettre à tous les pays signataires de cette résolution d'organiser des activités et manifestations en faveur des personnes âgées. Dans son message, la ministre de la Population a expliqué que les objectifs poursuivis à travers la célébration de cette journée sont entre autres, la promotion et la protection des droits des personnes âgées en leur garantissant une protection sociale adéquate pour qu'elles puissent participer à la vie sociale, économique et politique. C'est dire que « cette journée est une opportunité d'agir en faveur d'une vieillesse digne et participative », a-t-elle ajouté.
Evoquant le thème retenu au niveau international à savoir «Le voyage vers l'égalité des âges», Mme Amadou Aïssata a dit que ce thème s'aligne sur l'ODD 10 qui vise la réduction des inégalités au sein et entre les Etats, à travers l'élimination des lois, politiques et pratiques discriminatoires et par la promotion de l'inclusion sociale, économique et politique. « C'est pourquoi, l'autonomisation des personnes âgées dans tous les domaines du développement, notamment leur participation active à la vie sociale, économique et politique, est donc cruciale pour garantir leur inclusion », a déclaré la ministre Amadou Aïssata.
Pour la ministre de la Population, le thème national de l’édition 2019 est pertinent en ce sens qu’il traduit les défis et difficultés auxquels font face les personnes âgées au Niger. Il s'agit, a-t-elle souligné de l'accès aux soins de santé et la persistance des discriminations fondées sur l'âge. « Face à ces défis majeurs, les autorités du Niger, ne ménagent aucun effort pour y répondre de façon efficace à travers la mise en œuvre de politiques et stratégies qui visent l'amélioration des conditions de vie des Personnes Agées », a déclaré Selon la ministre Amadou Aïssata. D'ores et déjà, a-t-elle assuré, la Politique Nationale de Protection Sociale (PNPS) a été élaborée et adoptée en 2011. En 2018, la loi déterminant les principes fondamentaux de la protection sociale est adoptée.
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Le Niger célèbre, ce lundi 12 juin, la 21ème Journée mondiale contre le travail des enfants. Cette année, c’est la région de Maradi qui abrite les festivités entrant dans le cadre de cette journée qui a pour thème « La justice sociale, éliminons le travail des enfants ». A l’occasion de cette journée, la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou, assurant l’intérim du ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection sociale a livré un message pour rappeler les objectifs et l’importance de cette journée, ainsi que les efforts consentis par les autorités nigériennes en matière de protection des enfants.
Dans son message la ministre de l’Emploi par intérim a d’abord tenu à préciser la signification du travail des enfants. Cela parce que ce n’est pas toutes les tâches exécutées par les enfants qui doivent être considérées comme telles. « Le terme ‘’travail des enfants’’ doit s’entendre comme un travail qui prive les enfants de leur enfance, de leur potentiel et de leur dignité, et qui nuit à leur développement physique et mental. Il s’agit d’un travail qui est mentalement, physiquement, socialement ou moralement dangereux et nocif pour les enfants et ou qui interfère avec leur scolarité », a souligné Mme Daoura Hadizatou Kafougou.
La ministre de l’Emploi par intérim a rappelé que des progrès importants en matière de réduction du travail des enfants ont été réalisés au cours des deux dernières décennies, même si, précise-t-elle, ces progrès ont été ralentis entre 2016 et 2020, selon le rapport conjoint OIT/UNICEF de 2020. Ainsi, en 2020 quelque 160 millions d’enfants, dont 63 millions de filles, étaient astreints au travail forcé à travers le monde. 72% de ces enfants forcés à travailler le faisaient au sein des familles. 79 millions effectuent des travaux dangereux qui compromettent directement leur santé et leur développement moral.
Au Niger, les enfants économiquement occupés représentent 50,4% des enfants de 5 à 17 ans selon l’Enquête nationale sur le travail des enfants effectuée en 2009 par l’INS. 83,4% de ces enfants sont soumis à des travaux à abolir, soit 1.604.236 enfants selon la même source.
Ainsi conformément à ses engagements pour avoir ratifié les conventions n°138 et 182 de lOIT, l’Etat du Niger met en œuvre plusieurs actions en vue d’abolir le travail des enfants. Cela passe d’abord par l’intégration dans la législation nationale, des dispositions des conventions de l’OIT ainsi que la promotion d’une politique nationale visant l’abolition du phénomène. C’est dans cette optique que le gouvernement a mis en place le projet MAP16 grâce au soutien financier du Département américain du travail (USDOL). Ce projet accompagne le ministère en charge de l’Emploi à finaliser son Plan d’action national de lutte contre les pires formes de travail des enfants.
Mme Daoura Hadizatou Kagoufou a par ailleurs souligné que la protection de l’enfant en général a été de tout temps une préoccupation majeure du Président de la République et de son gouvernement. « Cette journée constitue une occasion pour réitérer l’engagement permanent des pouvoirs publics en faveur des questions de l’enfance et le souci constant d’améliorer la situation de cette catégorie en lui donnant la place qu’il lui échoit dans les politiques et programmes de développement », a estimé la ministre de l’Emploi par intérim.
Face à la complexité du travail des enfants, la ministre Hadizatou Kafougou a souligné que les participants à la 5ème Conférence mondiale sur l’élimination du travail des enfants qui s’est tenue en 2022 à Durban en Afrique du Sud ont adopté un Appel à l’action. A travers cet appel, ils se sont engagés à accélérer les efforts multipartites déployés en vue de prévenir et d’éliminer le travail des enfants ; à mettre fin au travail des enfants dans l’agriculture ; à intensifier la prévention et l’élimination du travail des enfants ; à réaliser le droit des enfants à l’éducation et garantir un accès universel à une éducation et une formation gratuites, obligatoires, de qualité, équitables et inclusives ; à parvenir à un accès universel à la protection sociale et à accroître le financement et la coopération internationale pour l’élimination du travail des enfants et du travail forcé.
Siradji Sanda (ONEP)
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Le monde célèbre demain 16 octobre 2021 la journée mondiale de l’alimentation sous le thème «Agir pour l’avenir, Améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie ». A cette veille de célébration de l’édition 2021, le ministre de l’agriculture a énuméré, dans une allocution publique, les progrès réalisés par le Niger dans l’accroissement de sa production agrosylvopastorale et élargir la base des ressources naturelles productives du pays.
La célébration de cette année intervient en pleine période de récolte de la campagne agricole pluviale dont les longues séquences sèches à partir de la fin du mois d’aout et durant la quasi-totalité du mois de septembre «tendent à compromettre les résultats» dans plusieurs zones du Niger. A l’entame de ses propos, le ministre de l’agriculture, M. Alambedji Abba Issa a rassuré les populations que des dispositions « sont en train d’être prises pour conjurer les conséquences de cette saison agricole à l’issue préoccupante ».
Il se réjouit du choix du thème de cette année qui cadre bien avec la stratégie de développement agricole du Niger, à savoir l’initiative 3N. «En effet, explique le ministre de l’agriculture, accroitre les productions agrosylvopastorales, élargir la base de ressources naturelles productives, améliorer les revenus des producteurs à travers le développement des relations avec les marchés, améliorer la résilience des populations rurales, rehausser les niveaux nutritionnels en luttant contre la malnutrition ont constitué l’ossature de cette stratégie depuis une dizaine d’années».
Suite aux succès enregistrés par l’initiative 3N, a affirmé M. Alambedji Abba Issa, le gouvernement continue à mettre l’accent sur la maitrise de l’eau agricole par une mise à l’échelle de l’agriculture irriguée et de décrue. En complétant les ressources naturelles dont dispose le pays « avec les énergies renouvelables, le développement fulgurant des moyens d’exhaure et des techniques d’irrigation très économes en eau, les 70 millions de têtes d’animaux et sa jeune population, nous pouvons aujourd’hui dire, sans beaucoup d’hésitations, que notre pays peut se permettre de chérir le rêve de couvrir son vaste territoire avec de larges étendues verdoyantes de cultures et de fourrages irriguées ».
Pour le ministre de l’agriculture, agir pour l’avenir du Niger, c’est construire ce rêve verdoyant agrosylvopastoral avec la jeunesse qui constitue une très large majorité de la population et qui représente l’avenir du Niger. « Agir pour l’avenir, c’est d’abord former cette jeunesse pour qu’elle s’investisse pleinement et efficacement dans les premiers maillons des chaines de valeurs agricoles, dont la production », a-t-il souligné. Le ministre Alambedji Abba Issa précise que le Gouvernement s’est engagé à mettre un accent particulier sur la formation en agrosylvopastoralisme dans le sous-secteur de l’enseignement technique et professionnel ; « c’est ensuite encadrer cette jeunesse pour mener à bien les activités de la production, de transformation agroalimentaire et de commercialisation, à travers des formations spécifiques à l’entreprenariat agricole et agro-industrielle, et avec des modes de financement adaptés, en vue de créer des emplois rémunérateurs et durables», a soutenu le ministre.
Par Souleymane Yahaya
15 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Niger, à l’instar des autres pays du monde, célébrera le samedi 16 octobre 2021, la journée mondiale de l’alimentation. A cet égard, le représentant de la FAO au Niger, M. Attaher Maiga, a livré un message. Cette journée intervient dans un contexte où le Niger lutte courageusement et efficacement contre la pandémie de la Covid-19 et l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Cette célébration intervient également comme à l’accoutumée juste à la fin de la campagne agro-sylvo-pastorale, signe d’abondance et d’espoir pour certains mais aussi signe de déficits de production pour bien d’autres agriculteurs, pasteurs et pêcheurs.
Dans le message qu’il a livré, le représentant de la FAO au Niger a affirmé que cette année, la journée mondiale de l’alimentation a lieu à un moment crucial. En effet, la pandémie de la covid-19 est encore un défi mondial, source d’incalculables pertes et souffrances, les effets de la crise climatique sont palpables partout, certaines récoltes sont parties en fumée, des maisons ont été emportées par les flots et un nombre infini de vies ont été dévastées.
Les défis de la sécurité alimentaire mondiale n’avaient plus été aussi graves depuis fort longtemps. Toutefois, a notifié M. Attaher Maiga, ces dernières années, il a été fait preuve de résilience et d’abnégation.
A cet effet, la FAO, le FIDA, le PAM et plusieurs autres agences du système des Nations Unies renouvellent leur engagement afin d’amplifier les appuis aux pays et aux populations face aux chocs et aux défis multiples. « Notre vision commune et nos engagements sont en appui à la réalisation des objectifs de développement durable à l’horizon 2030 dans une perspective de transformation des systèmes agroalimentaires en vue de les rendre plus efficaces , plus efficients, plus résilients et plus durables, sans laisser personne de côté», a expliqué le représentant de la FAO au Niger. Il a rappelé que le mois passé, le sommet des Nations Unies sur le système alimentaire a vu le monde entier converger et s’engager pour transformer ensemble les systèmes agroalimentaires mondiaux. Ce sommet a été celui des « populations », « des solutions », des « actions » avec des centaines de dialogues porteurs d’idées et de plans d’action prouvant leur engagement collectif.
La voix du Niger, a –t-il dit, a été portée à ce sommet par le Président de la République du Niger, SEM. Mohamed Bazoum qui a décliné les engagements du Niger dans la transformation des systèmes alimentaires du Niger et la modernisation du monde rural, dans une perspective de développement des chaines de valeurs agro-sylvo-pastorales et halieutiques, de création d’opportunités commerciales et d’emplois, notamment au profit des jeunes et des femmes et de protection et cohésion sociale
La FAO, ensemble avec le FIDA, le PAM et les autres agences du système des Nations Unies a rassuré le représentant de la FAO au Niger, comptent poursuivre leur appui au Niger de façon coordonnée pour permettre d’atteindre l’objectif de développement durable numéro 2 : « éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable ».
Par Rahila Tagou
15 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Comme beaucoup de pays à travers le monde, le Niger célèbre, ce mercredi , la Journée mondiale de l’alimentation (JMA). Le thème retenu, pour cette 39ème édition est "Agir pour l’Avenir, une alimentation saine pour un Monde - Faim Zéro". A cette occasion, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouba, a livré un message dans lequel, il a souligné la pertinence du thème avant d’évoquer les efforts consentis par le gouvernement pour l’amélioration de la sécurité alimentaire au Niger et surtout pour l’atteinte de l’objectif "faim zéro d’ici 2021".
Pour le ministre Albadé Abouba, cette célébration a un cachet particulier en ce sens qu’elle intervient, cette année, dans notre pays, en pleine période de récoltes, à l’issue d’une campagne agricole assez satisfaisante dans son installation en dépit de quelques retards enregistrés dans les régions d’Agadez, de Diffa et de Tillabéri. Déclinant les chiffres, publiés par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), sur la faim, la malnutrition et l’obésité dans le monde, M. Albadé Abouba a indiqué que plus de 800 millions de personnes souffrent de la faim et ou de la malnutrition dans le monde. Parmi ces personnes, a-t-il précisé, plus de 650 millions d'adultes et 120 millions d’enfants de 5 à 19 ans souffrent d’obésité, dont plus de 40 millions sont en surpoids. Il a ajouté que les statistiques de la FAO précisent également que dans le monde, plus de 150 millions d'enfants de moins de cinq (5) ans souffrent de retard de croissance et plus de 50 millions sont victimes d'émaciation, c'est-à-dire d’un amaigrissement extrême.
Ces données, plus qu’alarmantes de la FAO justifient amplement, selon le ministre d’Etat, le choix du thème de cette année. En effet, pour M. Albadé Abouba, ce thème "Agir pour l’Avenir, Une alimentation saine pour un monde - Faim Zéro", cadre parfaitement avec les objectifs de la Stratégie Nationale de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle et du Développement Agricole Durable, dénommée Initiative 3N « les Nigériens Nourrissent les Nigériens », du Programme de la Renaissance initié par SE Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l’État. « Le Gouvernement œuvre inlassablement pour le développement d’une Agriculture qui contribue significativement à la réduction de la malnutrition, à l’accroissement et la diversification des aliments et à l’amélioration de la nutrition de nos populations. C’est pourquoi, notre pays privilégie des pratiques de production agricole davantage orientées sur la diversité et la qualité nutritionnelle, en quantité suffisante, pour satisfaire convenablement les besoins alimentaires de nos populations », a déclaré M. Abouba.
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La communauté internationale célèbre, aujourd’hui 22 mars, la journée mondiale de l’Eau, placée cette année sous le thème «Eaux souterraines : rendre visible l’invisible». A l’occasion de cette journée instituée en 1993 par la conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement de décembre 1992, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Adamou Mahaman a prononcé un message commémoratif.
Dans son message, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a souligné toute l’importance du thème retenu pour cette édition. «Les eaux souterraines sont invisibles, mais leur influence est visible partout. Hors de vue, sous nos pieds, les eaux souterraines constituent un trésor caché indispensable à la vie. La quasi-totalité des réserves d'eau douce de la planète sont souterraines ; elles servent à l'approvisionnement en eau potable, aux systèmes d'assainissement, à l'agriculture, à l'industrie et aux écosystèmes», a-t-il précisé. Cette année, les cérémonies commémoratives de la journée Mondiale de l'Eau se déroulent au lendemain de l'ouverture du Forum Mondial de l'Eau qui se déroule actuellement à Dakar au Sénégal, avec comme thème principal «la sécurité de l'eau pour la paix et le développement». Ce thème démontre toute l'importance des ressources en eau pour notre planète. «Bien qu'étant un pays sahélien, le Niger dispose d'un potentiel important en eau souterraine mobilisable pour servir à l'atteinte de son développement économique et social», a déclaré M. Adamou Mahaman.
En effet, des études récentes ont démontré que le Niger est très riche en eau souterraine comprenant les Dallols Bosso, Maouri et Fogha, qui disposent des aquifères alluvionnaires offrants un volume d'eau souterrain cumulé de plus 50 milliards de m3. «Leur caractère exceptionnel est renforcé par une nappe alluvionnaire libre, accessible entre 5 et 40 m de profondeur, alimentée par une recharge annuelle de 300 millions de m3», a-t-il précisé. Il y a ensuite les grès du Continental Terminal qui contiennent les aquifères non confinés les plus importants du Niger, accessibles à faible profondeur et offrant des réserves d'eau médianes disponibles de 600 milliards de m³, soit 12 fois plus grandes que celles des dallols, pour une recharge annuelle de 931 millions de m².
A cela, il faut ajouter l'aquifère confiné plus profond du Continental Terminal, accessible entre 100 et 400 m de profondeur. Il est artésien et jaillissant sur une zone de 87.000 km2. Il offre des réserves souterraines de 216 millions de m³ d'eau généralement de bonne qualité. Les aquifères confinés du Continental Hamadien et du Continental Intercalaire, accessibles entre 200 et 600 m de profondeur dans le Bassin des lullemeden, offrent un volume d'eau complémentaire disponible de bonne qualité, d'un total cumulé de 14,8 milliards de m3, et qui présentent l'avantage d'être artésiens à l'ouest de l'Adar Doutchi, avec une recharge annuelle de près de 964 millions de m3. «Comme il est aisé de le constater, il apparaît que du point de vue quantitatif, la disponibilité de l'eau ne doit pas être un facteur limitant pour le développement socio-économique du Niger. Il reste à la rendre suffisamment accessible pour les besoins de l'approvisionnement en eau potable des populations et du cheptel, de la production agricole, de l'énergie et des industries», a-t-il relevé.
Le ministre Adamou Mahaman a lancé un appel aux Nigériens, aux partenaires au développement, à la société civile, aux organisations gouvernementales et aux techniciens, chacun dans sa sphère de compétence, «à œuvrer pour une meilleure gestion de nos ressources en eau, qui constituent, un des piliers fondamentaux de tout développement socio-économique des Etats».
Yacine Hassane(onep)
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Au Niger, les eaux souterraines sont également vitales pour l’eau de boisson, l’élevage, l’agriculture, l’exploitation minière, etc. L’exploration, la protection et l’utilisation durable des eaux souterraines, mais aussi la connaissance de leurs limites, sont essentielles pour (sur)vivre et s'adapter au changement climatique et répondre aux besoins d'une population croissante. Invisibles à l’œil nu, on pourrait oublier que cette ressource « cachée » fournit une grande partie de l’eau que nous utilisons et demeure indispensable pour le bon fonctionnement des écosystèmes. En effet, comme le précise le Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2022, « grâce aux volumes considérables d’eaux souterraines qu’ils renferment, les aquifères peuvent servir de relais en cas de pénurie d’eau, permettant aux populations de survivre même sous les climats les plus secs. En fonction de leur profondeur et de leurs caractéristiques géologiques, les aquifères sont relativement bien protégés contre les accidents de pollution en surface. Cependant, une fois que les eaux souterraines ont été contaminées, il peut être extrêmement difficile et coûteux de remédier au problème. »
Pourtant nos eaux souterraines restent encore mal connues, malgré les programmes hydrauliques d’envergure entrepris dans le pays pour la réalisation de nouveaux points d’eau modernes (forages, postes d’eau autonome, Mini AEP, etc.). C’est tout l’enjeu de la Journée mondiale de l’Eau célébrée ce 22 mars 2022 : « Rendre l’invisible, visible. » Disposer de plus de données sur les eaux souterraines, c’est se donner les moyens de mieux gérer ces précieuses ressources pour qu’elles soient toujours disponibles et de qualité pour les générations futures.
C’est pourquoi, l’Activité TerresEauVie, du programme « Résilience » de l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) au Niger, a mené des études sur le potentiel hydraulique souterrain dans 18 communes au Niger, dont 15 dans la région de Zinder et 3 dans la région de Maradi.
MIEUX CIBLER LES INVESTISSEMENTS ET GERER DURABLEMENT LES EAUX SOUTERRAINES
TerresEauVie a entrepris ces études, avec le cabinet d’étude américain UHL & Associate en collaboration avec les Universités de Maradi et de Zinder, dans le but d’assurer la disponibilité des données fiables et actualisées sur les qualités et les quantités des eaux souterraines dans ces communes. L’étude a également produit une cartographie des points d’eau qui prélèvent déjà des eaux souterraines.
Grâce à ces recherches, chaque commune connait les zones les plus favorables à l’exploitation des eaux souterraines mais aussi les risques liés à sa pérennité et à la pollution. C’est un élément essentiel pour permettre une prise de décision et une planification éclairée dans le cadre d’un véritable Programme de Gestion des Ressources en Eau souterraine (PGRE) pour une gestion durable du potentiel hydrique disponible des communes concernées, fondés sur des données scientifiques et factuelles et non sur des suppositions empiriques ou des approximations.
Hamissou Garba, agent du Service Municipal de l’Eau et de l’Assainissement à Guidan Roumdji, se réjouit : « Cette étude est, pour nous, un point de repère. Elle met en évidence les besoins et enjeux locaux du secteur. Elle nous permet d’adopter une vision précise et pragmatique en termes de modalités d’intervention sur la mobilisation et la gestion des eaux souterraines. Notre service municipal eau et assainissement (SMEA) est la cheville ouvrière de la commune sur les questions de l’eau et doit absolument connaitre la situation de sa zone d’influence en matière de ressources en eaux. C’est pourquoi nous nous sommes particulièrement impliqués pour faciliter le bon déroulement de l’étude (informations sur les localités à visiter, guide terrain, interface d’avec les communautés en expliquant les objectifs de la mission.). Cette étude a permis à notre collectivité de disposer d’un document d’orientation solide, pour atteindre les objectifs de développement durable dans le domaine de l’eau. Par exemple, nous avons déjà entrepris des actions de désinfection au niveau d’ouvrages contaminés à la bactérie e-coli et nous suivons avec attention la qualité de l’eau sur les sites à taux de fluor élevé. »
Au-delà du niveau communal, TerresEauVie a garanti une bonne appropriation des résultats grâce à des restitutions régionales à Maradi et Zinder en 2021. A cette occasion, les interventions nourries des participants ont montré que ces informations se révèlent capitales pour réaliser les forages aux meilleurs endroits et détecter les contaminations. Désormais, tous ces résultats peuvent être utilisés par les communes, les organes de gestion intégrée des ressources en eau, les services techniques de l’Etat, les Universités (Maradi et Zinder), les partenaires résilience de l’USAID au Niger, mais aussi tous les autres acteurs du développement et de l’humanitaire, sans oublier les prestataires privés des secteurs hydrauliques, agricoles et industriels, etc.
DES DONNEES PRECISES ET DES CARTES A LA DISPOSITION DE TOUS LES ACTEURS DU NIVEAU LOCAL AU NIVEAU NATIONAL
Monsieur Amadou Garba, Responsable du Laboratoire de la Direction Régionale de l’Hydraulique et de l’Assainissement de Maradi a participé à l’étude en réalisant les analyses physico-chimiques et bactériologiques. Il affirme avoir déjà utilisé les résultats de l’étude au niveau régional : « Les données collectées sur la qualité de l’eau des ouvrages existants nous permettent de donner une appréciation globale de la qualité de l’eau. Surtout, étant donné que le département de Guidan Roumdji rencontre une teneur élevée en fluorure par endroit, nous sommes maintenant en mesure de conseiller aux partenaires qui veulent faire des nouvelles réalisations de faire attention pour qu’ils ciblent bien les sites sans toucher cet élément indésirable. Nous sommes convaincus que ces études permettront aux partenaires, acteurs, et utilisateurs de connaitre la qualité de l’eau des différents bassins de l’étude mais aussi de mieux connaitre et maitriser les sous bassins, les couches hydrogéologiques rencontrées, et de garantir la productivité des futurs ouvrages à réaliser. »
Au niveau national, Monsieur Sanoussi Rabe, Directeur Général des Ressources en Eau du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, émet le constat suivant : « Cette étude a contribué à améliorer d’une part la connaissance des ressources en eau dans les zones d’intervention du projet et d’autre part d’évaluer le potentiel hydrique à l’échelle de commune pour une gestion durable des ressources en eau dans la région. Elles ont aussi permis de renforcer le potentiel humain à travers l'implication des étudiants des universités de chaque région. Nous avons commencé à utiliser les
résultats de cette étude, notamment la caractérisation des ressources en eau et le bilan hydrique, dans l’élaboration des plans de développement communal (PDC) et les plans locaux de l’eau et de l’assainissement (PLEA). Les résultats des études ont comblé les lacunes en matière de connaissance sur ces paramètres hydrodynamiques, dans la mise en œuvre de la démarche d’amélioration de la disponibilité des ressources en eau (IWAVE) développée par l’AIEA, notamment les taux de recharges dans le calcul du bilan hydrique et les coupes géologiques pour la conceptualisation des modèles numériques de gestion des eaux souterraines dans les régions. »
Monsieur Patrick Cantin, Chef de Projet de l’Activité TerresEauVie, met résolument ces études en perspective : « Cette Journée Mondiale de l’Eau est pour nous l’occasion de rappeler que ces études sur les eaux souterraines peuvent servir à tous les acteurs, ainsi que les plans de gestion des ressources en eau qui les accompagnent. Nous souhaitons aussi vivement qu’elles donnent envie à d’autres structures ou partenaires techniques et financiers de mener ce type d’études ou une partie de ce type d’études, que ce soit dans notre zone d’intervention ou au-delà, pour pouvoir fournir encore plus de données pour le Niger. Au final, c’est bien l’amélioration de la sécurité de l’eau, à moyen et long terme, qui est en jeu. »
Le sous-dépistage et la notification insuffisante des cas
Des grands défis dans la lutte contre la tuberculose
Une des anciennes maladies infectieuses au monde, la tuberculose (TB) demeure aujourd’hui encore préoccupante du fait du nombre élevé de cas et de décès. C’est donc à raison que la communauté internationale a célébré, hier, 24 mars, l’édition 2022 de la journée internationale de lutte contre la tuberculose sous le thème : ‘’ Investir pour mettre fin à la tuberculose. Sauver des vies’’. Selon les spécialistes de la santé, la tuberculose « est aussi une maladie chronique, non immunisante qui sévit en mode endémique dans plusieurs pays et touche plus les hommes ». L’Asie du Sud-est et du Pacifique occidental enregistrent d’après certaines sources 56 % des cas et l'Afrique 25%. La tuberculose tue en silence plus que la pandémie de la COVID 19 qui, depuis le début 2020, a provoqué des milliers de morts à travers le monde. C’est ce qui ressort d’une rencontre virtuelle organisée par le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (Remapsen) en République Démocratique du Congo. La RDC est en effet l'un des 10 pays qui supportent plus de 80% de la charge mondiale de la tuberculose (2ème rang en Afrique et le 9ème dans le monde). La TB est dans ce pays, le premier facteur de mortalité chez les Personnes Vivant avec le VIH (35% de décès Global report 2018). Dr Nicole Anshambi Muzutie, coordonnateur provincial Lèpre et tuberculose de Kinshasa et Dr Papy Ndjibu Tshishikani, point focal tuberculose de EGPAF (Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation du même pays ont animé ce panel sur la prévention et la prise en charge de la tuberculose en période de la covid 19 en RDC.
Le premier panéliste, Dr Nicole Anshambi a expliqué que «La TB est une maladie infectieuse bactérienne causée par le complexe Mycobacterium tuberculosis (bacille de Koch ou BK). Elle se transmet d’une personne à 1 autre. Lorsqu’une personne atteinte de TB pulmonaire tousse, éternue ou rit, elle expulse dans l’air des minuscules particules contenant les BK (transmission directe) ».
Parlant de la covid 19, « elle se transmet selon le coordonnateur provincial Lèpre et tuberculose de Kinshasa soit par contact direct avec une muqueuse (transmission directe), soit par contact avec une surface infectée par les muqueuses nasales, buccales ou conjonctivales (transmission indirecte) ». Dr Nicole a révélé des ressemblances entre la tuberculose et la covid 19 par leur voie de transmission, leurs symptômes (la toux, la fièvre et la difficulté à respirer) et leur lieu de localisation principalement les poumons. Toutefois, la TB et la COVID 19 ont aussi des différences selon Dr Nicole qui a fait clairement ressortir que « l’émergence de la pandémie de la COVID 19 à Kinshasa à impacter négativement les performances du programme de lutte contre la tuberculose en 2020. Elle a énuméré toutes les actions entreprises par son pays pour lutter contre la tuberculose pendant la période de la covid 19. Dr Nicole estime que « la pérennisation des activités visant le maintien et la continuité de la prise en charge de la TB pourra améliorer les performances de la lutte contre la tuberculose ».
Le second panéliste, Dr Papy Ndjibu Tshishikani, point focal tuberculose de EGPAF, a axé sa présentation sur la tuberculose pédiatrique en période de covid 19. Parlant de l’investigation des contacts par an, il a indiqué que la moyenne mensuelle par site est passée de 0,8 à 13,2 soit 1550% de taux d’accroissement. Quant à la proportion des cas ayant terminé avec succès le traitement, elle est passé de 87% à 93% soit un taux d’accroissement de 7%.
Dr Papy Ndjibu s’est beaucoup appesanti sur l’expérience du projet CaP-TB (Catalyzing Pediatric Tuberculosis) dont l’objectif est de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité dues à la tuberculose pédiatrique ; améliorer la détection, le traitement et la prévention des cas de tuberculose pédiatrique ; produire des nouvelles évidences et des données coût-efficacité sur un nouveau modèle de soins pour la TB pédiatrique. Pour l’atteinte de ces objectifs, le projet a mené plusieurs actions dont notamment la réactivation et l’appui au fonctionnement du groupe de travail TB pédiatrique ; le renforcement des capacités des prestataires des CSDT sélectionnés en TB pédiatrique. Il a aussi travaillé pour l’amélioration de la disponibilité de l'énergie électrique pour les machines Xpert par l’installation des Kits solaires dans certains sites ; le renforcement des capacités des acteurs communautaires sur l’investigation des contacts, le transport d’échantillons et l’appui à l’adhérence au traitement ; l’introduction de la bithérapie 3RH dans la prise en charge de la TB Latente (les enfants contacts de moins de 5 ans). Convaincu du rôle important des médias dans la lutte contre la tuberculose, des activités ont été mises en œuvre dont la formation des professionnels des médias sur la tuberculose en général et la tuberculose pédiatrique et le plaidoyer en particulier. Aussi, il a été organisé des sessions de plaidoyer auprès des députés nationaux et responsables des départements sanitaires des hôpitaux des entreprises publiques(ANEP) et privées (FEC) ainsi que des confessions religieuses. Ce qui a permis la signature d’un certain nombre d’actes d’engagement notamment en faveur de l’augmentation du budget et de l’effectivité de la couverture santé universelle ainsi que la sensibilisation des populations pat les médias. En somme, la lutte contre la tuberculose en période de Covid 19 demeure une préoccupation partout en Afrique.
Par Fatouma Idé(onep)
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Le ministre de l’Urbanisme et du Logement M. Maizoumbou Laoual Amadou a livré hier, un message à l’occasion de la célébration, ce lundi 4 octobre 2021, la Journée Mondiale de l’Habitat. Cette année, le thème de l’édition est «Accélérer l’action urbaine pour un monde sans carbone», un thème en phase avec les préoccupations internationales en lien avec les changements climatiques et leurs effets sur la nature et sur les conditions de vie des personnes. «Ce thème a été choisi pour faire prendre conscience, par tous les pays, du danger que représente la concentration actuelle de dioxyde de carbone et de la nécessité d’une mobilisation de tous les acteurs des établissements humains à faire face à ses conséquences dans un monde assez majoritairement urbanisé!», a souligné le ministre Laoual Amadou.
La Journée mondiale de l’habitant, rappelle-t-on, est célébrée sous l’égide des Nations Unies, depuis 1985, le premier lundi d’octobre de chaque année. Elle a pour objet d’évaluer la situation des établissements humains, de rappeler le droit pour tous à un habitat décent et d’attirer l’attention de la communauté internationale sur sa responsabilité collective de veiller à l’avenir de l’habitat humain, notamment en milieu urbain. Selon la Banque mondiale près de 4,2 milliards de personnes vivent actuellement en milieu urbain.
La concentration de la croissance économique et de la population dans les villes les rend ‘‘plus grands contributeurs au changement climatique’’. Les villes présentent, en effet, environ 75% de la consommation mondiale d’énergie et sont responsables de plus de 70% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. «C’est dire que des actions climatiques vigoureuses doivent être entreprises à l’échelle de notre planète pour atteindre l’objectif ambitieux de zéro émission de carbone à l’horizon 2050», a estimé le ministre de l’Urbanisme et du Logement. Le défi consiste entre autres à planifier, construire, gérer et alimenter les villes de manière à réduire les émissions de carbone et maintenir le réchauffement climatique dans les limites fixées par l’Accord de Paris de 2015 y afférent.
Au Niger, il y a souligne le ministre une prise de conscience des problèmes en matière de développement urbain et d’habitat. C’est dans cette optique que le Programme de la Renaissance a prévu l’élaboration et/ou la réactualisation de tous les documents d’urbanisme, la mise en œuvre de programmes opérationnels à titre pédagogique et d’éducation urbaine et la gestion urbaine citoyenne, entre autres actions. A cela s’ajoute la réalisation ou l’actualisation de schémas de planification urbaine, ainsi que de la mise d’un accent particulier sur la coordination et la synergie des différents acteurs.
A cet effet, le ministre M. Maizoumbou Laoual Amadou est revenu sur les actions engagées par le gouvernement pour améliorer le cadre de vie des populations. Il s’agit entre autres de la révision et l’élaboration des textes législatifs et/ou réglementaires sur l’urbanisme, l’habitat et la construction ; le programme de dotation de l’ensemble des communes des régions de Dosso et Maradi d’outils de planification urbaine ; le Programme de constitution de réserves foncières pour la mise en place de nouveaux pôles urbains de construction de logements et de mise en place de grands équipements structurants autour de la ville de Niamey en relation avec le Projet Financement du Logement Abordable dans l’espace UEMOA.
A cela, il faut ajouter le programme de construction de logements sociaux comprenant deux dossiers de mobilisation de financement extérieur et un dossier de construction de 5.000 logements sociaux dans les villes et communes chefs-lieux de région du Niger inscrit au Programme d’Investissement de l’Etat 2022-2026 ; l’activation du Programme d’Amélioration de l’Habitat à travers la réactivation du Projet Réhabilitation des villages urbains de Gamkallé et Saga et les études d’actualisation du programme défini en 2001 ; la mise en œuvre activement en cours du projet «Acquisition et aménagement de15.000 parcelles à Bangoula ; la poursuite du montage de projets de construction de logements sociaux dans le cadre du Partenariat- Public- Privé ; etc.
Le ministre de l’Urbanisme et du Logement a enfin lancé un vibrant appel aux opérateurs économiques intervenant dans le secteur, ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers d’accompagner activement le gouvernement dans la mise en œuvre des actions ainsi engagées qui, dit-il, devraient «permettre d’assurer une urbanisation durable pour les générations présentes et à venir».
Siradji Sanda
04 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La communauté internationale a célébré hier 3 octobre, l’édition 2022 de la Journée Internationale de l’Habitat sous le thème ; «Attention à l’écart. Ne laisser personne ni aucun endroit de côté». A cette occasion, le ministre de l’Urbanisme et du logement a livré un message pour rappeler l’engagement constant des pouvoirs publics au Niger à œuvrer pour asseoir des politiques durables de l’habitat dans le pays.
La production inégale et la consommation d’espaces urbains dans les villes, a expliqué le ministre de l’Urbanisme et du logement, entrainent une concentration désavantageuse importante dans certains endroits plus que d’autres. «Ces quartiers informels, dit-il, sont des zones urbaines qui n’apparaissent sur aucun plan urbain. Leurs occupants ne sont le plus souvent ni propriétaires, ni locataires du terrain et les constructions sont juridiquement illégales».
M. Maïzoumbou Laoual Amadou a également souligné que, l’aggravation des inégalités dans les bidonvilles et quartiers informels des villes, menace la quiétude sociale et accroit les risques de tension qui peuvent dégénérer en conflits socio-politiques violents. «C’est pourquoi, les villes et les collectivités doivent viser les solutions innovantes permettant de lutter contre les inégalités, de garantir un logement décent pour tous, de faire face à la crise climatique et de favoriser un relèvement vert et inclusif après la pandémie de Covid 19», a-t-il soutenu.
Le ministre de l’Urbanisme et du logement a, dans le même message, énuméré les actions accomplies par les autorités nigériennes pour assoir des politiques durables de l’habitat et parvenir à améliorer et garantir un cadre de vie minimal décent aux populations. Cependant, a-t-il affirmé, de nombreux investissements doivent être réalisés dans les villes du Niger, notamment dans le cadre de l’accès de tous à des logements abordables et aux autres services essentiels. C’est pourquoi, «je me dois de lancer un vibrant appel aux opérateurs économiques intervenant dans la mise en œuvre des actions énumérées et qui doivent permettre d’inclure toutes les couches sociales aux fins d’une amélioration tangible des conditions de vie de nos concitoyens et de parvenir à des villes saines et résilientes», a-t-il afirmé.
La Journée Internationale de l’Habitat est célébrée depuis 1985 sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies. Son objectif premier est d’évaluer la situation des établissements humains, de rappeler le droit fondamental de tous à un logement décent et de rappeler à la communauté internationale sa responsabilité collective de veiller à l’avenir de l’habitat humain. Le thème de cette année a été choisi pour faire prendre conscience au monde, de l’aggravation de la pauvreté urbaine et des inégalités dans les villes en raison des crises combinées de la pandémie de COVID-19, du changement climatique et des conflits.
Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le Niger, à l’instar de la communauté internationale, commémore aujourd’hui, 3 mai, la journée mondiale de la liberté de la presse placée cette année sous le thème «Le journalisme sous l'emprise du numérique». A cette occasion le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano a livré, hier un message. Pour rappel, cette journée a été instituée par l'Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1993. C’est à la fois une Journée d'action à travers la mise en place d'initiatives visant la défense de la liberté de la presse, une journée d'évaluation de l'état de la liberté de la presse dans le monde, une journée de sensibilisation et d'alerte du public et une journée de stimulation du débat parmi les professionnels des médias.
Dans son message, le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions a indiqué que le thème de cette année est d’une brûlante actualité et met en lumière l'impact du numérique sur la liberté d'expression, la sécurité des journalistes, l'accès à l'information et la vie privée. «Elle met aussi en exergue les défis associés à la viabilité des médias à l’ère du numérique et les menaces qui découlent de la surveillance et des attaques des journalistes par voie numérique», a-t-il ajouté. Citant l’UNESCO, le ministre Mahamadou Laoualy Dan Dano a dit qu’il incombe à tous les acteurs «d’en faire plus, pour gérer les risques et saisir les possibilités qu’offre l’ère du numérique mais aussi d’unir leurs forces pour établir une nouvelle configuration numérique qui protégerait à la fois les journalistes et le journaliste».
Pour le ministre en charge de la Communication, les autorités nigériennes ont fait de la liberté d’expression un crédo. «Fort de cela, il a été adopté, il y a quelques jours, le projet de loi rectifiant et complétant la loi portant répression de la cybercriminalité. Désormais, cette nouvelle loi dépénalise les délits liés à l’injure et à la diffamation. Elle supprime la peine encourue en cas de délits commis par un moyen de communication électronique», a-t-il rappelé.
Avec l’adoption de ce projet de loi, estime le ministre Dan Dano, le gouvernement renforce davantage l’arsenal juridique nigérien. La liberté d’expression et celle de la presse franchissent ainsi un pas significatif dans la bonne direction. «Dorénavant, la liberté de la presse doit se pratiquer sans crainte ni restriction, mais en toute responsabilité. L’adoption de ce projet de loi a du reste été bien accueillie par les Associations socioprofessionnelles du secteur de la presse ainsi que par les Organisations de la société civile et les observateurs internationaux», a-t-il assuré.
Par ailleurs, le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, a rappelé que le secteur de la presse nigérienne a également franchi une autre étape importante avec la signature de la Convention Collective entre les Employeurs et les Employés, ouvrant la voie à l’amélioration des conditions de vie et de travail ainsi que des rapports devant régir leurs relations. «Des échanges vont s’ouvrir bientôt sur les facilités censées accompagner la mise en œuvre des dispositions de la convention», a-t-il annoncé. Le ministre Mahamadou Laoualy Dan Dano a réaffirmé sa totale disponibilité à œuvrer, de concert avec les hommes de médias, pour le rayonnement d’une presse toujours libre et au service du développement.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Demain 28 juillet 2021, le Niger célèbre avec la communauté internationale, la 11ème journée mondiale de lutte contre les hépatites virales, sous le thème «L’hépatite ne peut pas attendre». Dans le message qu’il a livré à cette occasion, le ministre de la Santé publique, de la population et de l’action sociale a donné l’alerte sur une forte prévalence de l’hépatite B au Niger. Dr. Idi Illiassou Mainassara a par la même occasion lancé un appel aux autorités administratives et coutumières, aux partenaires techniques et financiers, à la société civile, aux collectivités et à la presse à accompagner davantage les efforts du gouvernement, «afin de mener une lutte âpre contre cette maladie».
Selon le ministre Idi Illiassou Mainassara, sur le plan épidémiologique, les données disponibles placent le Niger dans la zone de forte prévalence pour l’hépatite virale B et de moyenne prévalence pour l’hépatite virale C. Cette situation a été confirmée par des études réalisées chez la femme enceinte à la maternité Issaka Gazobi de Niamey, avec une prévalence de 8,4 et 17,3%, en ce qui concerne l’hépatite B dont le virus se transmet le plus souvent de la mère à l’enfant à la naissance ou pendant la petite enfance. Comme le sous-entend le thème de cette année, «il y a nécessité de vite agir et sensibiliser la population sur l’hépatite et ses conséquences pour l’individu, la famille et la communauté», indique le ministre de la Santé publique.
Causée par cinq virus distincts dont ceux responsables de l’hépatite A et de l’hépatite E transmissibles par voie orale, ceux de l’hépatite B et C se transmettant suite à une exposition au sang ou aux fluides biologiques et l’hépatite virale, cette maladie touche les régions du monde à des prévalences différentes. L’hépatite B qui attaque le foie affecte essentiellement la région Africaine et la région du Pacifique Occidental avec respectivement 6,2% (60 millions) et 6,2% (115 millions) de cas. Quant à l’épidémie causée par le Virus de l’Hépatite C, elle n’épargne aucune région dans le monde. «Les deux virus B et C sont la cause, la plus fréquente de décès, avec 1,3 million de vies perdues chaque année dans le monde», rappelle le ministre de la santé publique.
Dr. Idi Illiassou Mainassara de souligner que les nourrissons particulièrement vulnérables, dont 90% des cas infectés dès leur première année de vie en deviennent des porteurs chroniques, peuvent être protégés contre le virus de l’hépatite B grâce à un vaccin sûr et efficace conférant une protection supérieure à 95% contre l’infection. «C’est pourquoi l’OMS recommande que tous les nourrissons reçoivent une première dose du vaccin contre l’hépatite B dès que possible après la naissance, de préférence dans les 24 heures, et qu’au moins deux doses supplémentaires soient administrées par la suite», explique-t-il.
Depuis l’adoption de la résolution sur le programme de développement durable à l’horizon 2030, en particulier l’objectif 3 des ODD, qui appelle expressément à prendre des mesures pour combattre les hépatites virales, le Niger est engagé, au plus haut niveau de l’Etat, dans la lutte contre les hépatites. «C’est ainsi que notre pays s’est aligné sur les cibles de la stratégie mondiale de lutte contre les hépatites à l’horizon 2030, à savoir : réduction de 90% des nouveaux cas d’hépatite B chronique et C; réduction de 65% des décès liés aux hépatites B et C ; couverture de traitement de 80% pour les porteurs chroniques d’hépatite B et C éligibles», souligne Dr. Idi Illiassou Mainassara.
Le ministre de la Santé publique, de la population et de l’action sociale a enfin appelé les autorités administratives et coutumières, les partenaires techniques et financiers, la société civile, les collectivités et la presse a accompagner l’Etat dans pour une lutte âpre contre cette maladie. «C’est ensemble que nous arriverons à vaincre ce fléau», a-t-il martelé.
Ismaël Chékaré(onep)
27 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Nous sommes le 9 octobre 2019, voilà donc 50 ans que la communauté internationale célèbre chaque année la journée mondiale de la poste, en souvenir à la création de l’Union Postale Universelle UPU en 1874. La poste, ce vecteur d’intégration des peuples et des communautés, mais aussi vecteur de progrès joue un rôle important dans la vie des hommes. Le réseau postal est un canal de communication et d’échanges contribuant au quotidien dans le développement socioéconomique mondial. A l’occasion de l’édition 2019 portant sur le thème «Livrer la croissance est synonyme de progrès», le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique M. Sani Maigochi a livré un message à la communauté nationale en général et celle postale en particulier.
Dans son message, le ministre Sani Maigochi a mis en exergue l’apport de la poste dans le développement humain et celui des Nations au moment au l’Union Postale Universelle souffle ces 145 bougies. La poste joue un rôle indéniablement important dans la vie des particuliers mais aussi des entreprises. La journée mondiale se veut une tribune pour les sensibiliser sur son importance mais aussi sur les efforts déployés pour permettre à la poste de s’adapter aux nouveaux défis pour continuer à jouer ce rôle. Le ministre de souligner que la poste continue à innover à l’aide des technologies de l’information et de la communication pour optimiser son travail de tri, de distribution tout au long de la chaine logistique. « La poste s’adapte bien aux évolutions modernes comme la réalité virtuelle, l’Internet des objets, les technologies de la chaine de bloc et de la robotique», a indiqué le ministre Sani Maigochi avant d’ajouter que la poste «rend les services à la clientèle plus flexibles grâce aux interfaces les plus modernes», se rapprochant davantage et plus que jamais de ses clients.
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Depuis maintenant 52 ans, la communauté internationale célèbre la Journée Mondiale de la Poste, le 9 octobre de chaque année en souvenir à la création de l’Union Postale Universelle (UPU) en 1874 et par une décision prise lors du congrès de Tokyo en 1969. A l’occasion de cette édition 2021 portant sur le thème : ‘‘Innover pour repartir’’, le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Hassane Barazé Moussa a livré un message dans lequel il a d’abord rappelé le contexte international et national de la tenue de la présente édition. Il a aussi décliné l’ambition des nouvelles autorités du Niger ; celle de faire du secteur postal un secteur performant et dynamique.
«La célébration de cette journée intervient dans un contexte mondial marqué par les effets particulièrement pernicieux de la pandémie de la Covid-19 sur la société et sur nos économies. En plus des pertes immédiates en vies humaines, elle a aussi induit un recul à l’accès aux services postaux qui, si elle n’est pas réglée de manière agressive, pourrait mettre en péril tous nos efforts si laborieusement acquis», a déploré le ministre Hassane Barazé Moussa. Selon lui, la COVID-19 a, en effet, non seulement paralysé une grande partie du secteur postal international pendant de longues périodes, mais, elle a aussi eu un impact négatif sur les stratégies commerciales et les plans d’activités. Dans ce contexte, a-t-il ajouté, le secteur a dû faire preuve de créativité et développer des idées et des méthodes nouvelles pour servir les clients.
Pour le ministre Barazé Moussa, le thème de cette édition ‘‘Innover pour repartir’’cadre parfaitement avec la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, ‘‘qui fait du développement de la poste l’une des priorités de son Programme politique. le Chef de l’Etat, a pris la pleine mesure de la montée en puissance du numérique qui impacte toutes ses activités et entraîne le déclin structurel de ses métiers historiques, notamment le courrier et la fréquentation des bureaux de poste. «C’est pourquoi, le Gouvernement du Niger s’est engagé dans un processus de réformes en profondeur du secteur pour doter la poste de modèle économique diversifié et faire de celle-ci un leader des services de proximité humaine. Ces reformes visent à l’adoption d’une nouvelle loi postale, qui prendra en compte le nouvel environnement postal, la restructuration de l’opérateur historique Niger Poste et la création de la microfinance Poste Finances», a précisé le ministre.
L’objectif du Gouvernement, a-t-il poursuivi, tel que défini dans la Déclaration de Politique Générale (DPG) est de faire du secteur postal, un secteur performant et dynamique qui facilite les échanges et l’inclusion financière, tout en contribuant à la réalisation des objectifs de la stratégie du développement durable et de croissance inclusive. «La Poste doit désormais placer le facteur humain et la confiance au cœur de ses relations avec ses partenaires. Elle doit être présente pour tous, partout et tous les jours pour accompagner le plus grand nombre, simplifier la vie de chacun et contribuer aux transformations en cours dans la société», a estimé M. Hassane Barazé Moussa. Inhérent au secteur postal, le numérique a, estime le ministre, fusionné avec nos systèmes et processus et se trouve désormais profondément ancré dans nos futures stratégies. Le secteur postal est désormais lié à la croissance et à la réussite du commerce électronique. «Cependant, si nous voulons en tirer parti, nous devons mettre en œuvre les stratégies, la technologie et les cultures de travail nécessaires pour assurer cette réussite», a-t-il lancé.
«Ensemble, nous devons tirer les leçons de la pandémie de COVID-19 et comprendre que l’innovation est fondamentale. C’est le moteur de la reprise. Ce qui rend ce secteur crucial pour des milliards de personnes», a dit le ministre Barazé Moussa. Il a saisi l’occasion pour remercier les consommateurs, les travailleurs et les opérateurs postaux pour les efforts qu’ils ont faits et continuent de faire, en particulier en ce moment de la pandémie de la COVID-19.
Notons qu’au Niger, la poste n’est pas restée en marge de la marche mondiale. Depuis quelques années un progrès remarquable est en train d’être enregistré grâce notamment à l’adoption de la politique sectorielle postale 2019-2028, le choix de Niger Poste comme partenaire principal pour la bancarisation des agents de l’Etat. Il s’agit d’une réforme qui a eu pour effet immédiat d’augmenter le chiffre d’affaires de notre opérateur postal national qui est passé de 900 millions 2017 à plus de 4 milliards en 2020, devenant une société viable parmi les établissements publics de l’Etat. Conséquemment, la performance et l’efficacité de l’entreprise se sont bien améliorées.
Mahamadou Diallo
11 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Niger a célébré le vendredi 7 avril 2023, l’édition 2023 de la journée internationale de la santé, couplée au 75ème anniversaire de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La cérémonie a été marquée par la diffusion d’un message vidéo du Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, la diffusion d’un court film de synthèse de 5mn sur les réalisations de l’OMS depuis 1960 et à la présentation de la synthèse et le lancement de la stratégie de coopération de l’OMS avec le Niger (SCP) 2023-2027.
Dans son message, le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum a salué le dévouement de l’Organisation mondiale de la santé dans l’accomplissement de ses missions au Niger. Il a réaffirmé l’engagement du Niger à atteindre, avec l’accompagnement technique et opérationnel de l’OMS, l’objectif N°3 des ODD sur le volet santé et Bien-être.
Le Chef de l’Etat, a indiqué que le Niger a engrangé des succès dans plusieurs domaines sanitaires tels que l’éradication des maladies comme la variole, le vert de guinée et la poliomyélite. A cela s’ajoute, la réduction de la mortalité maternelle et infantile et celle de la mortalité et la morbidité dues aux maladies transmissibles comme la rougeole et la méningite.
Pour sa part, la marraine de cette cérémonie, la Première Dame Hadjia Khadidja Bazoum, a appelé toute la population nigérienne, dans l’optique de matérialiser la volonté politique du Président de la République, à «adopter un mode de vie sain en pratiquant au moins 3 fois par semaine, une activité physique régulière, avoir une alimentation équilibrée, et rendre son cadre de vie propre et sain».
La Première Dame a également lancé un appel à toutes les parties prenantes à soutenir les efforts du gouvernement afin de permettre à chaque nigérien d’accéder à des prestations de services de qualité selon ses besoins. «Il est essentiel d’assurer la santé et le bien-être de tous si nous voulons éradiquer la pauvreté, réaliser le développement durable et assurer la prospérité des populations», a souligné Mme Khadidja Bazoum.
Auparavant, la représentante de l’OMS Dr. Anya Blanche,a soutenu que la célébration du 75ème anniversaire de l’institution «donne l’opportunité aux pays de faire le point des avancées en matière de santé publique qui ont contribué à améliorer la qualité de vie des populations au cours des sept dernières décennies». Elle est aussi une occasion pour appeler à l’action et relever les défis qui se posent actuellement et qui se poseront dans le futur en matière de santé.
Aux termes de la cérémonie, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales, Dr. Idi Illiassou Mainassara, et la représentante de l’OMS, Dr. Anya Blanche, ont signé le document de la Stratégie de coopération 2023-2027 de l’OMS avec le Niger. Assortie d’un plan d’investissement, cette stratégie est alignée avec le plan cadre de coopération des Nations Unies, lui-même aligné au nouveau Plan de développement économique et social du Niger.
Peu après la signature et l’échange de document, les officiels ont effectué une visite des stands animés par l’OMS et ses partenaires.
Rahila Tagou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Comme dans beaucoup de pays à travers le monde, la Journée mondiale de la santé mentale a été célébrée hier 10 octobre au Niger avec pour thème «Faisons des soins de santé mentale pour tous une réalité ». Dans le message qu’il a livré à cette occasion, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales a souligné l’importance du soin de la santé mentale et surtout de son accès pour les populations. Rappelant la désuétude de la législation en matière de santé mentale au Niger ainsi que son inadéquation avec le contexte socioculturel local, Dr Idi Illiassou Maïnassara a souligné les efforts déployés par le gouvernement pour mettre en place un dispositif d’accès aux soins de santé mentale pour les populations.
Le ministre de la Santé publique a d’abord rappelé la définition du concept de la santé mentale qui selon les professionnels du domaine est ‘’un état de bien être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive à apporter une contribution à la communauté’’. Elle est aussi un état qui permet à l’homme de trouver, de maintenir et de préserver un équilibre émotionnel et social. C’est dire que la santé mentale est au cœur du développement d’une communauté. Malheureusement reconnaît le ministre de la Santé publique, elle est l’un des domaines les plus négligés de la santé publique.«Près d’un milliard de personnes souffrent d’un trouble mental, 3millions de personnes meurent chaque année des conséquences de l’usage nocif de l’alcool et/ou de la drogue et une personne se suicide toutes les 40 secondes à travers le monde», souligne Dr Idi Illiassou Mainassara.
La situation est encore plus préoccupante dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, plus de75% des personnes atteintes de troubles mentaux, neurologiques ou dus à l’usage nocif des substances psycho-actives ne bénéficient de soins de santé mentale. A ce tableau déjà suffisamment sombre, il faut ajouter les répercussions de la Covid 19 qui touchent des millions d’autres personnes dans le monde, sans oublier la stigmatisation et la discrimination dont sont victimes les personnes souffrant de troubles mentaux à travers souvent des législations plutôt répressives et des violations des droits de l’homme encore plus fréquentes.
Le Niger ne fait pas exception. En effet, la législation en santé mentale date de la période coloniale. «Elle n’a pas évolués elon notre contexte socioculturel. De ce fait, les lois en la matière expriment, le point de vue d’une société autre que la nôtre et à un moment autre que le nôtre dans ses aspects de protection des individus et leurs biens, de prise en charge des malades mentaux criminels, de procédures d’hospitalisations des malades mentaux», précise Dr Idi Illiassou Mainassara. Même si dans les principes les soins psychiatriques sont libres dans le choix du praticien, il existe un dispositif des soins sans consentement qui permet de dispenser les soins nécessaires aux patients qui n’ont pas conscience de leurs troubles mentaux ni de leurs besoins impératifs de soins. «Il convient aussi de souligner que ces modalités de soins sans consentement demeurent l’exception par rapport à l’ensemble des prises en charge hospitalières assurées dans les services de santé», a précisé le ministre Mainassara.
Pour le ministre de la Santé publique, il est évident que, la législation en vigueur, et les pratiques actuelles de gestion des litiges et les difficultés liées aux problèmes de santé mentale ne sont pas conformes à l’orientation communautaire de la santé mentale. D’où l’impérieuse nécessité pour le Niger de se doter d’une législation en matière de santé mentale. C’est pourquoi, du point de vue de l’accessibilité aux soins, le Niger s’y attèle à travers une stratégie d’intégration des soins de santé mentale dans les soins généraux de santé. «Avec cette stratégie, le Niger a une couverture de 32 districts sanitaires sur 72 et cela jusqu’au niveau des agents des CSI qui sont d’ores et déjà outillés à la détection précoce des cas et leur prise en charge», précise Dr Idi Illiassou Mainassara.
Le ministre de la Santé publique a saisi cette occasion pour féliciter, les partenaires financiers et ONG qui accompagnent le gouvernement dans cette tâche. Il s’agit notamment d’ENABEL, de l’OIM, de la COOPI, de la Croix rouge danoise ainsi que l’ECOBANK qui a l’habitude d’organiser plusieurs activités à l’occasion de cette journée. Il faut noter que cette année, cette journée a été commémorée non seulement à Niamey mais aussi à Agadez, et Diffa pour marquer l’engagement et la détermination du gouvernement à atteindre les populations les plus vulnérables.
Pour le ministre de la Santé publique, il est nécessaire de redoubler les efforts de prévention, d’information, de sensibilisation, de renforcement de capacité des acteurs de terrain, de surveillance, d’accompagnements et d’assistance psychosociale aux malades et autres populations vulnérables.«Pour cela j’en appelle aux autres systèmes de soins de santé de participer à l’effort d’intégration de la santé mentale. J’engage les structures nationales de soins de santé et les partenaires techniques et financiers à redoubler d’effort afin de nous accompagner dans notre combat quotidien», a conclu Dr Idi Illiassou Mainassara.
Siradji Sanda
11 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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À l’instar des autres pays membres de Vision 2020, le Niger se joint à la communauté internationale pour célébrer, ce jour 24 Octobre 2019, la journée mondiale de la vue sous le thème « la vue d’abord ». En prélude à cette célébration, le ministre de la santé publique, Dr Idi Illiassou Mainassara, a livré la veille un message dans lequel il exhorte l’ensemble des Nigériens à faire de la promotion de la santé oculaire une affaire personnelle.
Dans son message, le ministre de la santé publique a rappelé que la célébration de cette journée vise à sensibiliser davantage les populations sur les aspects promotionnels, préventifs et curatifs en matière de santé oculaire en général, et en particulier la préservation de la fonction visuelle. En effet, a-t-il dit, le monde compte 180 millions de personnes qui souffrent de déficiences visuelles, 40 à 50 millions de ces personnes sont déjà aveugles. De plus, les statistiques annoncent le dédoublement de ces chiffres d’ici 2020.
Pour Dr Idi Illiassou Mainassara, la promotion de la santé oculaire « est l’affaire de tous et tout le monde peut y contribuer ». En agissant ainsi, a-t-il indiqué, nous faisons de cette lutte notre affaire et nous contribuons au développement car la lutte contre la cécité « contribue de façon significative à atteindre les Objectifs de Développement Durable». La cécité et les baisses de vision sont non seulement «une cause de baisse de la production et de la productivité dans les communautés fortement touchées», mais aussi «une cause et une conséquence de la pauvreté », a relevé le ministre de la santé publique.
En lien avec le thème de cette édition de la journée mondiale de la vue, le ministre de la santé publique a affirmé que dans son nouveau document soumis à la Banque Islamique de Développement dans le cadre de l’Alliance de lutte contre la cécité évitable deuxième génération élaboré en juillet 2019, le Niger met « l’accent sur la prise en charge de la cataracte, du glaucome, des troubles de la réfraction, de la rétinopathie diabétique, ainsi que sur le renforcement des capacités, des équipements et de la formation. Outre tous les efforts fournis dans la lutte contre la maladie, le ministère de la santé publique, en collaboration avec celui de l’enseignement supérieur, a mis en place un plan de formation des ressources humaines en ophtalmologie. Il a aussi poursuivi la mise en place progressive des unités ophtalmologiques dans les Districts Sanitaires.
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Le monde célèbre demain 17 juin, l’édition 2022 de la journée mondiale de lutte contre la désertification et la sècheresse sous le thème «Tous ensemble pour vaincre la sécheresse». A cette occasion, la ministre de l’Environnement et de la lutte contre la désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, a livré un message pour souligner l’importance d’une telle journée pour le Niger, un pays en partie désertique mais qui dispose des stratégies efficaces dont la mise à l’échelle nationale s’impose.
Dans son message, la ministre de l’Environnement et de la lutte contre la désertification a rappelé qu’en trente (30) ans (entre 1980 et 2010), le Niger a connu sept (7) sécheresses qui, au-delà de leurs impacts environnementaux négatifs, se sont traduites par d’importants déficits alimentaires et fourragers ayant conduit à un exode massif des populations rurales et une forte mortalité du cheptel. Conscient des enjeux liés à la résurgence de la sécheresse, a-t-elle poursuivi, le Niger met en oeuvre plusieurs politiques et stratégies dans le but de renforcer la résilience de ses communautés et ses écosystèmes. La ministre s’est réjouie ainsi de la mise en oeuvre de la «Contribution Déterminée au niveau National», récemment adoptée par le gouvernement et de «l’Initiative les Nigériens Nourrissent les Nigériens» dont l’objectif global est de contribuer à mettre durablement les populations nigériennes à l’abri de la faim et de la malnutrition et à leur garantir les conditions d’une pleine participation à la production nationale et à l’amélioration de leurs revenus.
Selon Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, d’importantes pratiques et technologies de gestion durable des terres sont développées et capitalisées dans le pays. Leur mise à l’échelle, a-t-elle souligné, constituerait une réponse appropriée pour prévenir et surmonter la sécheresse. La ministre de l’Environnement et de la lutte contre la désertification demande aux parties prenantes de cette lutte «d’intensifier les efforts de mobilisation des eaux à des fins agricoles au sens large du terme, de mettre à l’échelle des techniques éprouvées de gestion durable des terres, et d’Agriculture Intelligente au Climat, et enfin de renforcer les efforts de mobilisation des ressources financières dédiés à la lutte contre les effets de la sécheresse».
La ministre de l’Environnement et de la lutte contre la désertification a indiqué que le thème de cette année rappelle opportunément que «les questions de préservation de l’environnement en général et de lutte contre la sécheresse en particulier doivent être abordées de manière inclusive et holistique pour un engagement collectif et une solidarité agissante». Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a renouvelé l’estime du pays à l’égard de ses partenaires techniques et financiers et les a exhortés «à poursuivre davantage leurs soutiens et accompagnements en faveur des actions de lutte contre la sécheresse et la désertification» au Niger. Elle a souligné également l’engagement personnel du Président de la République Mohamed Bazoum, et de son Gouvernement dans la lutte contre la désertification et la sécheresse. Proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1997, la journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse vise à sensibiliser le grand public au sujet de la désertification et de la sécheresse d’une part, et à renforcer la participation des communautés à tous les niveaux en vue d’une lutte plus efficace contre ces fléau dans les pays touchés, particulièrement en Afrique, d’autre part.
Souleymane Yahaya(onep)
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Le Niger célèbre aujourd’hui 14 novembre 2022, la journée mondiale de lutte contre le diabète. A cette occasion, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Mainassara a livré un message dans lequel, il s’est appesanti sur les risques du diabète. Le thème retenu pour cette édition 2022 est ‘’accès aux soins du diabète’’.
Dans son message, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a fait savoir que le diabète fait partie des quatre principales maladies chroniques non transmissibles les plus répandues dans le monde. Cette maladie est liée à une défaillance des mécanismes biologiques de régulation de la glycémie, se traduisant par un taux élevé de sucre dans le sang. Pour Dr Idi Illiassou Mainassara, le choix du thème s’explique par le fait qu’un nombre trop important de personnes n’ont toujours pas accès au diagnostic, aux médicaments et aux dispositifs de suivi qui peuvent aider à la prise en charge du diabète.
Selon les estimations de l’OMS en 2019, a-t-il dit, le diabète sera la septième cause de décès dans le monde en 2030. En Afrique subsaharienne, le nombre passera de 10,2 millions à 19 millions entre 2010 et 2030 soit une augmentation de 98% en 20 ans. Au Niger, la prévalence actuelle du diabète est de 4,3 selon les résultats de l’enquête STEPS 2021. «Cette prévalence est l’une des plus élevées de la sous-région» a alerté le ministre de la Santé Publique. Le diabète multiplie par 8 le risque d’amputation, par 3 celui d’accident cardiaque ou cérébral, et par 9 celui de dialyse rénale. Il représente également la première cause de cécité et est responsable de 11,3% de toutes les causes de mortalité.
Dr Idi Illiassou Mainassara a indiqué qu’en dehors de l’impact économique important sur les pays et les systèmes de santé, le diabète représente également une charge financière majeure pour les individus, les familles et les communautés, en raison du coût de l’insuline, d’autres médicaments et fournitures indispensables pour la mise en charge des diabétiques.
Dans le cadre de la prévention et du contrôle du diabète et des autres Maladies Non Transmissibles (MNT), le programme national de lutte contre les maladies non transmissibles, avec l’appui de ses partenaires notamment l’OMS et le projet PASS-SUTURA, met en œuvre, selon le ministre, une expérience d’intégration progressive du WHO-PEN. Il s’agit d’un paquet d’interventions essentielles mis en place par l’OMS pour la prévention et la prise en charge des MNT majeures dont le diabète, au niveau des formations sanitaires dans les districts sanitaires de Gothèye, région de Tillabéri, Tahoua commune et Madaoua dans la région de Tahoua, Gaya dans la région de Dosso et au niveau du district Niamey 3.
Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a notifié qu’il est urgent de multiplier les efforts de sensibilisation et de dépistage précoce de la maladie. C’est l’une des raisons de la célébration de la journée mondiale du diabète. A cette occasion, plusieurs activités sont prévues. Il s’agit notamment des conférences-débats sur le diabète, des spots de sensibilisation à la télévision nationale, des séances de dépistage du diabète à Niamey et au niveau des autres chefs-lieux des régions, des distributions des supports de sensibilisation et d’éducation sur le diabète et les autres maladies non transmissibles.
Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, a enfin rassuré que, les objectifs de ces activités prévues cadrent bien avec les préoccupations des autorités de la 7ème République, qui font de l’amélioration de l’état de santé et du bien-être de la population nigérienne, leur cheval de bataille, à travers la mise en œuvre du programme de renaissance acte III.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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A l’instar des autres pays membres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Niger célèbre ce mardi 25 Avril 2023, la 17ème journée mondiale de lutte contre le Paludisme. Le thème retenu par l’OMS cette année est «Il est temps de parvenir à zéro cas de paludisme : investir, innover, mettre en œuvre». A cette occasion, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a livré un message dans lequel, il a dressé la situation de la maladie au Niger et souligné les efforts déployés par l’Etat et ses partenaires dans le cadre de la prévention et de la prise en charge du paludisme au Niger.
Instituée en 2002 par l’OMS la célébration de cette journée vise entre autres à mobiliser tous les acteurs en faveur de la lutte contre cette maladie qui est l’une des plus meurtrières en Afrique subsaharienne en général et au Niger en particulier. «Le paludisme, est un réel problème de santé publique à l’échelle mondiale». Selon le dernier Rapport sur le paludisme dans le monde, publié en décembre 2022 que cite le ministre Idi Illiassou Mainassara, le paludisme a tué, d’après les estimations, 619.000 personnes en 2021, contre 625.000 en 2020. Près de 80% des décès imputables au paludisme dans la Région africaine concernaient des enfants de moins de cinq ans. «Selon les données de la surveillance épidémiologique, le Niger a notifié un total de 4 818.559 cas de paludisme confirmés dont 5.623 décès en 2021», a-t-il précisé.
«Le thème exhorte les acteurs à investir dans la lutte contre le paludisme tout en innovant dans les stratégies afin de venir à bout de ce fléau», a estimé le ministre Mainassara qui souligne par ailleurs la nécessité pour les pouvoirs publics d’atteindre les populations marginalisées. Au Niger, cette préoccupation est prise en compte à travers le Plan Stratégique National 2023-2026 du PNLP. A ce sujet, le Niger a retenu deux Stratégies prioritaires à savoir la prise en charge correcte des tous les cas sans aucune discrimination et la lutte anti-vectorielle, particulièrement l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action, la lutte anti-larvaire et la pulvérisation extra domiciliaire.
C’est dans cette optique que des campagnes de distribution gratuite de Moustiquaires Imprégnées d’Insecticides à Longue Durée d’action (MIILDA) sont régulièrement organisées. A cela s’ajoutent les campagnes de Chimio Prévention du Paludisme Saisonnier (CPS) ; la gratuité des médicaments antipaludiques dans les formations sanitaires publiques et au niveau communautaire et la prévention du paludisme chez la femme enceinte. «Ce paquet d’interventions est soutenu par des actions de communication pour le changement social et comportemental en vue d’obtenir l’adhésion des communautés», a précisé le ministre en charge de la Santé publique ajoutant de nouveaux espoirs sont permis au regard des progrès scientifiques enregistrés ces dernières années qui se traduisent par la découverte récente d’un vaccin antipaludique.
Aussi, le Niger compte organiser dans le cadre de la commémoration de cette journée, une campagne de lutte anti-larvaire et la pulvérisation extra domiciliaire d’insecticides à effet rémanent. Cette opération sera menée avec l’appui en larvicides de la coopération civilo-militaire Italienne. Elle concernera, dans un premier temps, la Ville de Niamey, de Mai à Juin 2023. C’est pourquoi, le ministre Idi Illiassou Mainassara a sollicité la coopération et une plus grande contribution de toute la population de Niamey pour le succès de ces interventions. En outre, la mobilisation des ressources et des Intrants permettrait d’étendre cette stratégie à d’autres zones conformément aux orientations du PSN 2023-2026.
Le ministre de la Santé publique a saisi cette occasion pour appeler l’ensemble des acteurs impliqués à se mobiliser pour renforcer la lutte contre le paludisme, à travers la lutte anti larvaire ; la pulvérisation extra et intra habitation ; l’utilisation correcte et régulière des moustiquaires imprégnées d’insecticide ; la vaccination contre le paludisme des enfants à partir de 6 mois, qui sera déclenchée bientôt ; la fréquentation des formations sanitaires dès les premiers signes du paludisme ; la prise régulière et correcte des médicaments par les enfants à chaque passage de la CPS ; l’utilisation des services de consultation prénatale par les femmes enceintes et le respect par les agents de santé des directives nationales de lutte contre le paludisme.
Dr Idi Illiassou Mainassara a par ailleurs tenu à remercier, au nom des plus hautes autorités nigériennes, les acteurs et partenaires de la lutte contre le paludisme. Il s’agit entre autres, de la Première Dame, Madame Bazoum Khadîdja «Marraine de la lutte contre le paludisme», le Réseau des parlementaires de lutte contre le paludisme, les cadres du Ministère de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, les autres ministères sectoriels, les partenaires techniques et financiers, les collectivités, le Réseau des journalistes de lutte contre le paludisme, les opérateurs économiques, le secteur privé, la société civile.
Siradji Sanda(onep)
Source : http://lesahel.org/
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A l’instar de la communauté internationale, le Niger célèbre aujourd’hui, 2 février, la journée mondiale des zones humides. A cette occasion, la ministre de l’Environnement et de la lutte contre la désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, a livré un message dans lequel, elle appelle tous les acteurs du secteur public comme privé, la jeunesse et la société civile à se joindre aux efforts entrepris par l’Etat, pour la protection et le développement durable des précieux écosystèmes humides. Le thème retenu pour la célébration de cette journée est : «Revitaliser et restaurer les zones humides dégradées».
Dans son message, la ministre Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a rappelé qu’en ratifiant en 1987, la Convention sur les zones humides d’importance internationale communément appelée Convention de Ramsar, le Niger a fait l’option de participer à l’effort mondial de protection de ces écosystèmes, véritables réservoirs de la biodiversité et riches pourvoyeurs de divers biens et services aux communautés. «Malheureusement, ces zones humides font partie des écosystèmes dont le déclin, la perte et la dégradation sont les plus accentués», a-t-elle souligné. C’est donc à juste titre que cette année, le thème central retenu pour la commémoration de la Journée mondiale des zones humides est ’’Revitaliser et restaurer les zones humides dégradées’’. «Ce thème nous rappelle, opportunément, l’importance d’une bonne restauration de ces zones, afin qu’elles puissent être utilisées de manière rationnelle et durable», a-t-elle indiqué.
La ministre de l’Environnement et de la lutte contre la désertification a en outre rappelé qu’au Niger, quatorze (14) sites sont inscrits comme sites d’importance internationale ou sites Ramsar, couvrant une superficie de 7.534.289 hectares, sites presque tous confrontés aux menaces liées aux pressions anthropiques et aux effets du changement climatique. C’est justement pour faire face à cette situation, a ajouté la ministre, que le Niger s’est doté d’une Politique Nationale sur les Zones Humides assortie d’un plan d’action dont la mise en œuvre demeure une préoccupation pour son département ministériel. «Dans ce cadre, d’importantes actions de lutte contre l’ensablement des cours et plans d’eau, de fixation des dunes pour la préservation des cuvettes et oasis, de lutte contre les plantes aquatiques envahissantes, d’empoissonnement, de contrôle et de régulation des activités de pêche, sont menées sur le terrain. Il s’agit pour nous, à travers la mise en œuvre de ce plan d’actions, de nous inscrire justement, et ce de manière mieux structurée, dans le vaste chantier de restauration et de revitalisation de ces écosystèmes dont l’importance pour nos populations n’est plus à démontrer», a-t-elle souligné.
Pour la ministre de l’Environnement, la protection et l’utilisation durable des énormes potentialités des zones humides figurent au titre des actions à promouvoir pour le renforcement de la résilience des populations dans ce contexte marqué notamment par la persistance et l’aggravation des effets du changement climatique. «C’est pourquoi, les plus hautes autorités de notre pays, au premier rang desquelles SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat et le Premier ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou, accordent une attention toute particulière pour la préservation et la saine utilisation de ces écosystèmes à fort potentiel d’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dont notre pays a tant besoin», a-t-elle indiqué avant de souhaiter que chaque citoyen puisse apporter sa pierre à l’édifice pour revitaliser et restaurer les zones humides dégradées de notre pays.
Nafissa Yahaya(Stagiaire)
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Le Niger, célèbre ce jour 31 mai la Journée mondiale sans tabac édition 2021. Instituée depuis 1987, cette journée vise à sensibiliser la communauté internationale sur les méfaits du tabagisme. Il s’agit spécifiquement de rappeler à l’opinion nationale et internationale les problèmes sanitaires, économiques, sociaux et environnementaux liés à la culture, à la fabrication, à la distribution, à la commercialisation et à l’usage du tabac ainsi que la responsabilité qui incombe à chaque acteur dans la maitrise de la pandémie du tabac.
Dans le message qu’il livré la veille de cette célébration, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales a rappelé quelques statistiques de l’OMS sur ce fléau. En effet, citant l’OMS, Dr Idi Illiassou Maïnassara souligne que le tabac tue plus de huit (8) millions de personnes chaque année à travers le monde, soit une personne toutes les quatre (4) secondes. «Il est aussi scientifiquement démontré que l’usage du tabac est à l’origine de nombreuses maladies débilitantes et mortelles comme les maladies respiratoires, cardiovasculaires et les cancers», a-t-il précisé.
Le Niger n’est pas épargné par le fléau du tabac. En effet, selon une enquête nationale réalisée par l’Institut National de la Statistique en 2016, la prévalence du tabagisme est de 6,6 %. Ce taux est de 10,7 % chez les hommes et 1,5 % chez les femmes. La même enquête, précise le ministre Santé, révèle que la prévalence est de 5,1% chez les personnes âgées de 15-24 ans ; 7,7 % chez les 25-44 ans et 7,4% chez les 45-64 ans. Concernant le tabac sans fumée, la prévalence globale est de 7,8%. Elle est de 9,6% chez les hommes et de 5,7% chez les femmes. D’autres spécialistes font le lien entre le tabagisme et les complications de la Covid 19.
Ainsi, à l’occasion de la Journée Mondiale Sans Tabac 2021, que l’OMS a récemment lancé une campagne mondiale d’un an autour du thème «S’engager à arrêter». Cette campagne vise, selon le ministre Idi Illiassou Maïnassara, à soutenir à travers diverses initiatives et solutions numériques 100 millions de personnes qui tentent de renoncer au tabac. Il s’agit aussi de contribuer à l’instauration d’environnements plus sains, propices à un arrêt du tabagisme, à travers des plaidoyers pour des politiques strictes visant l’arrêt du tabac ; l’élargissement de l’accès à des services de sevrage ; la sensibilisation sur les tactiques de l’industrie du tabac et le soutien aux fumeurs pour réussir à arrêter de fumer.
Dans, cette optique, l’OMS met à la disposition des fumeurs et de tous les acteurs concernés par la lutte anti-tabac, des outils et des ressources développés dans le cadre de l’Initiative pour l’accès à des ressources en vue du sevrage tabagique. Créée par l’OMS, cette initiative propose un libre accès à des consultations en ligne. «Il s’agit de l’exemple d’un partenariat avec Facebook, WhatsApp et d’autres plateformes technologiques pour sensibiliser les consommateurs de tabac et les aider à arrêter grâce à des chatbots et à des agents de santé virtuels», explique le ministre de la Santé publique.
Au Niger, les autorités ont décidé de mettre l’accent sur les personnes âgées compte tenu du degré de leur vulnérabilité au tabagisme et à la COVID 19. Ainsi en plus des autres activités prévues à l’endroit de l’opinion publique en général, une conférence est prévue à l’endroit de cette couche sur le thème «Personnes âgées, tabagisme et Covid 19». C’est pourquoi, le ministre de la Santé publique a demandé à l’ensemble des acteurs à promouvoir et accompagner l’usage des nouvelles opportunités en matière de sevrage tabagique. «L’Etat se donnera désormais les moyens d’appliquer les textes en vigueur dont la fiche technique portant sur les avertissements sanitaires graphiques», a lancé le ministre à l’endroit des firmes de tabac.
Siradji Sanda(onep)
31 mai 2021
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Le Ministère de l’Equipement a organisé hier à Niamey, une Journée nationale d’information sur le règlement 14, relatif à l’harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). La présente journée nationale d’information, fruit de la collaboration entre le Fonds de l’Entretien Routier (FER) et le Comité national de suivi des recommandations du Forum national sur la charge à l’essieu vise à jeter les bases d’un dialogue constructif, entre les acteurs de la chaine des transports, afin de préserver le patrimoine routier. C’est le ministre de l’Equipement, M. Gado Sabo Moctar qui a présidé l’ouverture des travaux en présence du ministre des transports, M. Oumarou Malam Alma ainsi que d’autres acteurs de la chaine du transport.
Ces échanges constituent aussi une occasion supplémentaire pour mobiliser les transporteurs et les opérateurs économiques afin de renforcer l’éducation de tous les acteurs concernés pour un changement de comportement en vue de faire évoluer les mentalités relativement à la question de la surcharge. Cette initiative permettra à tous les participants de comprendre davantage le contenu du règlement 14. Dix-huit ans après son adoption son application intégrale demeure en deçà des résultats escomptés. Les études de l’UEMOA indiquent que le niveau actuel des surcharges sur les routes occasionnent une agressivité de 5 à 7 fois supérieure à la charge admise par le règlement communautaire avec pour corollaire une durée de vie moyenne de 5 ans pour des routes dimensionnées pour 15 à 20 ans.
A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Equipement a souligné que face à la nécessité de préserver les ouvrages chèrement acquis, les hautes autorités engagent les citoyens, les forces de Police, la Douane et la Gendarmerie nationale à s’approprier les mesures édictées par le Gouvernement pour contribuer à éradiquer la surcharge routière et les chargements hors gabarits sur l’ensemble de nos routes. « Une traque des contrevenants sera menée pour permettre au Niger de retrouver très rapidement les niveaux escomptés par les institutions sous-régionales (UEMOA et CEDEAO), car il y va de la promotion des échanges intra-régionaux, de la sécurité des personnes et des biens, de la compétitivité des opérations économiques, ainsi que de la rentabilité de l’activité des transports routiers », a-t-il précisé.
Devant le caractère sensible de la situation et pour marquer sa détermination, le gouvernement a mis en place un Comité national qui rassemble les acteurs publics et privés concernés par la question. « Le comité national est investi de la mission d’œuvrer à la protection du patrimoine routier, la sécurité routière mais aussi d’affronter les défis découlant de la mise en œuvre du Règlement 14 », a déclaré M. Gado Sabo Moctar. Le ministre de l’Equipement a fait remarquer qu’un territoire aussi grand que celui du Niger et sans littoral, nécessite une réelle protection de son patrimoine routier. « Je sais qu’en la matière les attentes des acteurs restent nombreuses. Ce qui implique des réformes institutionnelles fortes sous-tendues par un dialogue franc et ouvert », a-t-il estimé.
Le ministre de l’Equipement a reconnu qu’au Niger, les routes constituent la charpente de l’économie nationale, sans quoi, rien ne saurait être acheminé pour la consommation des populations. « Malheureusement certains usagers font régulièrement de la résistance et ne sont pas toujours réceptifs aux changements opérés qui sont pourtant décidés dans leurs intérêts. A cet titre, les ambitions du gouvernement de lutter contre la surcharge, visent une application intégrale et concomitante du règlement 14 à partir du 1er Janvier 2024, conformément à la réunion des ministres en charges des Infrastructures et des Transports des Etats membres de l’UEMOA, en date du 21 octobre 2022 à Lomé (Togo) », a-t-il expliqué.
Pour sa part, le directeur général du Fonds de l’Entretien Routier, M. Ali Alkassoum a rappelé le contexte dans lequel le Règlement 14 de l’UEMOA est intervenu au Niger, soulignant que cette disposition a permis au Niger de poursuivre sa politique d’implantation de station fixes de pesage avec actuellement six à travers le pays (Makalondi, Sorrey, Dosso, Konni, Tirmini et Magarya). « Pour renforcer notre maillage nationale en matière de contrôle de véhicules poids lourds de transport de marchandises, d’autres postes fixes sont en perspective notamment à Balléyara, Gaya et Agadez », a annoncé le DG du FER.
Pour sa part, le premier vice-président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN), M. Boureima Wonkoye a assuré que la CCIN en tant que structure d’appui, d’encadrement et d’accompagnement des acteurs économiques du Niger est disposée à œuvrer avec tous les acteurs non seulement à la réussite de cette journée mais aussi pour la mise en œuvre des recommandations qui seront issues.
Mamane Abdoulaye (ONEP)
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Une réception a été offerte le vendredi 13 Mai 2022, dans la salle des banquets de la Primature, par les femmes du cabinet du Premier ministre, dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de la femme. La cérémonie qui a enregistré la participation de plusieurs femmes ministres et leaders a été placée sous la présidence de l’épouse du Premier ministre Mme Ouhoumoudou Hadizatou.
Lors de la réception, l’épouse du Premier ministre a rappelé le ‘’grand’’ combat mené par les femmes en 1991 pour exiger une plus grande représentativité au sein de la commission préparatoire de la conférence nationale. Ce combat purement démocratique, a dit Mme Ouhoumoudou Hadizatou, avait consacré la reconnaissance et la réclamation des droits de la femme citoyenne. A cet égard l’épouse du Premier ministre s’est dit heureuse de se retrouver avec les femmes en ce jour spécial, pour discuter des meilleurs moyens pour elles de construire le pays. Et cela afin d’accompagner le Président de la République S.E. Mohamed Bazoum dans la mise en œuvre de son programme de renaissance acte 3.
Parlant du thème retenu cette année, Mme Ouhoumoudou Hadizatou a soutenu qu’il touche tout le monde en particulier la femme parce qu’elle est ‘’le rôle moteur de la communauté’’. Pour l’épouse du Premier ministre, la femme doit contribuer à la sécurité, à la paix et doit vivre dans une cohésion sociale dans la communauté. En effet, a déclaré Mme Ouhoumoudou Hadizatou, dans le contexte actuel du pays caractérisé par les menaces sécuritaires dans certaines régions du pays, la femme se doit de jouer un rôle central par la sensibilisation qu’elle peut porter auprès des jeunes. Par conséquent, elle a invité les femmes à jouer ce rôle fondamental dans la communauté nigérienne.
Pour sa part, la directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre Mme Hadari Zeinabou Garba a remercié l’épouse du Premier ministre pour sa présence à cette réception qui, a-t-elle souligné, est un honneur, un privilège pour les femmes travaillant au cabinet du Chef du gouvernement. Elle a par la suite déclaré que le thème retenu cette année appelle à l’engagement de chacune à être un agent de sécurité car la sécurité conditionne le développement de la communauté. «Ce thème nous interpelle et nous invite à l’action individuelle et collective pour contribuer à perpétuer la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national», a estimé Mme Hadari Zeinabou Garba.
Pour cela, elle a invité les femmes à développer des initiatives qui permettront de ramener la paix et la sécurité dans les zones en proie à, l’insécurité. «Nous devrons en particulier, être partie prenante de toutes les initiatives qui confortent la solidarité nationale, soutiennent les forces de défense et de sécurité et déconstruisent les discours prétendument religieux sur la base desquels des jeunes sont enrôlés dans les groupes terroristes», a souligné la Directrice de cabinet adjoint en second du Premier ministre. Aussi, a-t-elle ajouté, «nous devons partager et soutenir les actions du gouvernement en vue de ramener la paix et la sécurité dans le pays. Nous ne devons pas rester spectatrices mais actrices de la sécurité dans le pays.»
Rahila Tagou(onep)
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Le Niger célèbre, ce jour 7 avril, la Journée Nationale des Energies Renouvelables (JNER) instituée dans notre pays depuis 1998. A l’occasion de cette 19ème édition de la JNER, qui est l’émanation de la volonté politique des autorités nigériennes de donner toute leur place aux énergies renouvelables en particulier, et l’énergie en général, dans le développement socioéconomique, la ministre de l’Energie a livré un message. Un message dans lequel Mme Amina Moumouni a évoqué le chemin parcouru par le Niger et les perspectives en matière d’énergies renouvelables.
L’initiative du Niger de consacrer une journée aux énergies renouvelables a même inspiré les pays membres de la CEN SAD qui ont décidé de célébrer eux aussi chaque année cette journée comme ‘’Journée de l’Energie Solaire’’. Les énergies renouvelables sont considérées comme la vraie alternative aux énergies fossiles qui ont des aux conséquences désastreuses indéniables sur l’environnement. Ceci a été clairement souligné lors de la COP 21 et la COP22 tenues respectivement à Paris en France et à Marrakech au Maroc.
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Le Niger célèbre aujourd’hui, la première édition de la journée nationale des relais communautaires de développement. A cette occasion, le ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Maman Ibrahim Mahaman a livré un message dans lequel, il a souligné l’importance de la contribution des relais communautaires au développement. Le thème retenu pour cette première édition est «relais communautaires puissant levier de développement local en matière de la santé et du bien-être».
Dans le message qu’il a livré, le ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire a expliqué que, les relais communautaires de développement sont «des volontaires choisis par leur communauté et qui acceptent d’assurer un certain nombre de tâches ayant trait à la promotion du bien être de la communauté». C’est dire que, le relais communautaire est un agent de développement au niveau local qui constitue une passerelle d’une part entre les partenaires, les services techniques de l’Etat et d’autre part les communautés bénéficiaires.
Au Niger, les relais communautaires interviennent dans plusieurs secteurs de la vie socio-économique comme la santé, l’environnement, l’agriculture, l’hydraulique et bien d’autres domaines. Les exemples les plus emblématiques selon M. Maman Ibrahim Mahaman sont la matrone du village/quartier qui assiste les accouchements, sensibilise les jeunes mamans, contribuant ainsi à sauver des vies et à améliorer les conditions d’existence des populations locales dans un contexte de sous encadrement classique formel. C’est aussi le brigadier phyto sanitaire qui apporte une solution de proximité pour protéger les récoltes contre les ennemis de culture et contribue ainsi à sécuriser la production agricole des paysans. Est également considéré selon le ministre, comme relais communautaire, le pépiniériste villageois qui apporte des conseils aux populations à la base pour produire, planter et protéger les arbres et sauvegarder le capital productif.
Ainsi, le choix du thème retenu cette année s’explique par le fait que, les relais communautaires jouent un rôle prépondérant dans la promotion d’un changement social de comportement, la prévention et la prise en charge des principales maladies au sein de leurs communautés contribuant ainsi à l’atteinte de la Couverture Sanitaire Universelle.
En effet, la contribution des relais communautaires de développement est indéniable, car elle permet d’assurer des actions de proximité préventives et curatives déterminantes à moindre coût, mais aussi, de pérenniser les résultats des interventions des projets, ce qui favorise le prolongement des effets de ces projets au-delà de leur durée d’exécution. De ce fait, a relevé le ministre Maman Ibrahim Mahaman, à travers ce thème, la vision du gouvernement est de disposer des relais communautaires polyvalents, qui contribueront à l’atteinte des Objectifs du Développement Durable dans une approche multi sectorielle.
Rahila Tagou(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président de la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée Nationale, M. Issaka Assoumane a présidé, hier matin, le lancement de la formation des membres de ladite Commission sur l’état de lieu des réformes en cours au Niger dans le domaine de la gestion des finances publique. Cette journée parlementaire qui se déroulera du 24 au 25 octobre, a pour objectif de sensibiliser et de former les députés sur la situation de mise en œuvre des réformes en cours au Niger dans le domaine de la gestion des finances publiques, les avancées et retards enregistrés en la matière.
A l’ouverture de cet atelier de formation, le président de la Commission des Finances et du Budget a rappelé, qu’après la journée parlementaire du vendredi 21 octobre dernier sur la réforme engagée par notre pays en matière de la gestion des finances publiques, les membres de ladite commission se sont réunis ce jour pour suivre dans le détail et cela pendant deux jours, une formation sur ‘’l’état des lieux des réformes en cours au Niger dans le domaine de la gestion des finances publiques’’. M. Issaka Assoumane a tenu à rappeler qu’à l’instar des autres pays membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, le Niger s’est engagé dans une dynamique de réforme dans les domaines de la gestion des finances publiques et de la lutte contre la corruption en vue d’assurer la transparence budgétaire et financière, l’efficacité de la dépense publique et le recouvrement des ressources budgétaires.
«Cette réforme s’est traduite principalement par le basculement du budget de moyen au budget programme ainsi que le passage à un management de Gestion Axée sur les Résultats (GAR) pour que chaque franc dépensé soit plus utile et plus efficace pour la communauté», a expliqué M. Issaka Assoumane. A cela s’ajoutent, selon le président de la Commission des Finances et du Budget, l’augmentation de la documentation budgétaire et financière à exploiter, la demande croissante de transparence par le citoyen et les partenaires pour un accès à une information budgétaire et financière à temps, lisible, fiable, et de qualité.
La Commission des Finances et du Budget (CFB) étant au centre des discussions budgétaires à l’Assemblée Nationale, voit ses attributions renforcées avec la transposition effective dans l’arsenal juridique national des directives communautaires relatives à cette réforme. Ainsi, pour mieux accomplir sa mission, elle doit pouvoir compter sur des membres avertis et sensibilisés sur l’état de lieu des réformes en cours au Niger dans le domaine de la gestion des finances publiques.
C’est dans ce cadre, a fait savoir M. Issaka Assoumane, que l’Union Européenne a accordé un appui à la Commission des Finances et du Budget pour financer des activités visant à contribuer au renforcement de l’éthique et de la transparence dans la gouvernance budgétaire et financière au Niger. Les travaux de cette formation seront animés par des experts en finances publiques sous forme de présentations suivies d’échanges et de discussions.
Nafissa Yahaya(Stagiaire)
Source : http://www.lesahel.org
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Le 2ème Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Ali Elhadj Liman Mahamane a présidé samedi 19 octobre 2019, à l’hémicycle, l’ouverture d’une journée parlementaire d’information et de sensibilisation sur le rôle et les missions de l’Institut National de la Statistique (INS). L’objectif est de discuter des questions des statistiques dans tous ses aspects avec le Réseau Parlementaire pour la Promotion de la statistique. Ce qui aura permis aux députés nationaux de disposer d’informations sur les activités menées par l’Institut ainsi que des données analysées en la matière. Les débats se sont déroulés en présence du directeur général de l’Institut National de la Statistique (INS), M. Idrissa Alichina Kourguéni.
En ouvrant les travaux de la journée, M. Ali Elhadj Liman Mahamane a déclaré que, les activités statistiques nationales sont actuellement régies par la loi n° 2004-011 du 30 mars 2004, portant sur l'organisation de l'activité statistique et créant l'Institut National de la Statistique (INS), modifiée et complétée par la loi n°2014-66 du 05 novembre 2014. Pour davantage se faire connaître et instaurer une véritable culture statistique, il a indiqué que, l'Institut National de la Statistique (INS) a, depuis sa création, régulièrement fait preuve d'initiatives, de pédagogie et de stratégie, dans la conduite de ses activités en étant et pour mieux être à l'écoute de tous. «C'est dans cet esprit que l'Institut a encouragé la création d'un Réseau Parlementaire pour la Promotion de la Statistique (REPPSTAT) et d'un Réseau des Journalistes pour le Développement de la Statistique au Niger (RJDSN). Le dialogue avec les parlementaires, les journalistes et les autres couches socioprofessionnelles est important pour le système statistique national», a-t-il soutenu.
Pour lui, ce dialogue est aussi une occasion pour l'INS de prendre connaissance des opinions et des préoccupations des élus nationaux, des journalistes et des autres couches socioprofessionnelles, et d'en tenir compte dans la programmation de ses activités à venir et en même temps, solliciter de ses partenaires, proches ou de niveau décisionnel, leur appui pour une mise en œuvre effective de toutes les activités et réformes institutionnelles en cours, ou, celles, dont l'opportunité se présentera opportunément et envisagées par la direction générale de l’INS.
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Le 3ème vice-président de l’Assemblée nationale, M. Zakara Karidjo, a présidé hier à l’hémicycle, l’ouverture d’une journée parlementaire sur la protection des données à caractère personnel organisée par la Haute Autorité de Protection des données à caractère personnel (HAPDP). L’objectif est de susciter l’intérêt des parlementaires sur l’importance d’une protection accrue des droits humains et singulièrement de la prise en compte de la protection des données à caractère personnel au Niger. Cette journée d’information s’est déroulée en présence de Mme Sanadi Tchimaden Hadatan, présidente de la HAPDP.
Les données à caractère personnel sont des informations qui permettent d’identifier distinctement, de manière directe ou indirecte, une personne physique. En outre, il faut souligner que les données personnelles incluent aussi les données médicales et génétiques et, en général, toute caractéristique biométrique. Certaines catégories de données, telles que celles qui révèlent de l’origine raciale ou ethnique, les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques sont dites «sensibles». Elles nécessitent une attention particulière, car leur traitement peut avoir des répercussions sérieuses sur le droit à la vie privée.
A l’ouverture des travaux, M. Zakara Karidjo a tout d’abord remercié les responsables de la HAPDP pour l’organisation de cette journée d’information. Pour le 3ème Vice-président de l’Assemblée nationale, la protection de la personnalité et les droits fondamentaux des personnes qui font l’objet d’un traitement de données est très important dans un monde de plus en plus numérisé. Il a encouragé la Haute Autorité de Protection des données à caractère personnel (HAPDP), à bien mener son travail pour l’intérêt général des populations nigériennes.
Pour sa part, la présidente de la HAPDP, Mme Sanadi Tchimaden Hadatan a indiqué que cette journée parlementaire fait suite à celle d’information des membres du gouvernement et s’inscrit dans le cadre de la vulgarisation de la loi sur la protection des données à caractère personnel. La protection des données personnelles est devenue un thème central du monde moderne de plus en plus numérisé. Leur omniprésence dans la vie de la plupart des individus donne de plus en plus à penser que les données sont en train de changer le monde en bien comme en mal. Face au rythme inédit de création de données et la place grandissante qu’elles occupent au quotidien, on peut supposer que la révolution numérique risque fort d’être le tournant majeur de l’époque. La collecte effrénée de données est en effet en croissance exponentielle.
Selon la présidente du HAPDP, le développement technologique effréné notamment en matière de collecte, de stockage et de traitement des données à des fins diverses, y compris les données relatives à tous les aspects de la vie de l’individu, le flux d’informations et l’incapacité de les maitriser exposent les citoyens à des activités criminelles telles que le vol d’identité, mais aussi à un risque de sécurité lié à la centralisation des bases de données, de sécurité des réseaux, de discrimination des personnes, de piratage des technologies.
Au cours de la journée, des communicateurs ont présenté des thèmes sur la définition claire et précise de ce que sont les données personnelles et de l’impérieuse nécessité pour tous de les protéger. Les parlementaires ont aussi été édifiés sur le cadre institutionnel et les mécanismes mis en place par le Niger pour contrôler l’usage de ces données pour une bonne protection de la vie privée du citoyen.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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L’Assemblée Nationale avec l’appui financier de la Délégation de l’Union Européenne du Niger a organisé, le vendredi 21 octobre 2022 dans ses locaux, une journée parlementaire d’information sur l’état des lieux des réformes en cours au Niger dans le domaine de la gestion des finances publiques, l’analyse de la documentation budgétaire, l’analyse des rapports de la Cour des Comptes, la nomenclature Budgétaire de l’Etat (NBE) et le Tableau des Opérations Financières de l’Etat (TOFE).
L’objectif de cette journée parlementaire d’information est de renforcer les capacités les membres de l’Assemblée Nationale et du personnel technique des Commissions Générales Permanentes sur les outils de la nouvelle réforme budgétaire. Les travaux de cette journée parlementaire se sont déroulés sous les auspices du 2ème Vice-président de l’Assemblée Nationale, M. Alkabouss Jalaoui et du président de la Commission des Finances et du Budget, M. Issaka Assoumane.
A l’ouverture des travaux, le président de la Commission des Finances et du Budget, le député Issaka Assoumane, a rappelé qu’à l’instar des autres pays membres de l’UEMOA, le Niger s’est engagé dans une dynamique de réforme dans les domaines de la gestion des finances publiques et de la lutte contre la corruption en vue d’assurer la transparence budgétaire et financière, l’efficience de la dépense publique et le recouvrement des ressources budgétaires. «Cette réforme s’est traduite principalement par le basculement du budget de moyen au budget programme ainsi que le passage à un management de Gestion Axée sur les Résultats (GAR) pour que chaque franc dépensé soit plus utile et plus efficace pour la communauté. A cela s’ajoutent l’augmentation de la documentation budgétaire et financière à exploiter, la demande croissante de transparence par le citoyen et les partenaires pour un accès à une information budgétaire et financière à temps, lisible, fiable, et de qualité», a-t-il ajouté.
Selon le président de la Commission des Finances et du Budget, l’Assemblée Nationale étant au centre des questions budgétaires à travers ses missions de vote et de contrôle de l’exécution des lois des Finances, a vu ses attributions renforcées avec cette réforme. «Pour mieux accomplir ses missions, l’Assemblée Nationale doit pouvoir compter sur des membres avertis et sensibilisés sur les tenants et aboutissants de ladite reforme pour mieux lire, comprendre et analyser les projets de loi de finances. C’est dans ce cadre que l’Union Européenne a accordé un appui à la Commission des Finances et du Budget pour financer des activités visant à Contribuer au renforcement de l’éthique et de la transparence dans la gouvernance budgétaire et financière au Niger dont entre autres, la présente journée parlementaire d’information», a-t-il déclaré.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Le Réseau parlementaire de lutte contre la pauvreté, en collaboration avec l’ONG nationale Alternatives Espaces et Siwssaid, a organisé samedi dernier une journée parlementaire d’information à l’intention des députés sous le thème « les enjeux d’une bonne politique semencière pour réaliser le droit à l’alimentation et la souveraineté alimentaire du Niger ».
Pour le 2ème Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Liman Mahamadou Ali, qui présidait la cérémonie d’ouverture, c’est là thème qui cadre parfaitement avec la préoccupation des parlementaires en général et reflète la préoccupation des pays en développement. «L'Assemblée Nationale, a-t-il ajouté, apportera son soutien à toute initiative qui prend en compte les problèmes de la population du Niger en général et du monde rural en particulier ».
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Dans le cadre de la commémoration du 30ème anniversaire de la Journée de l’Enfant Africain, l'Assemblée Nationale a organisé, jeudi dernier à l’hémicycle, en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), une journée parlementaire sur l’adoption de la charte de l’enfant africain. La séance a été présidée par la 2ème vice-présidente de l’Assemblée Nationale, l’honorable Hadiza Seyni, en présence de plusieurs enfants et acteurs de la cause de l’enfant au Niger.
Le thème de la journée de l’enfant africain cette année est : « 30 ans après l’adoption de la charte : accélérons la mise en œuvre de l’agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants ». Cette année, les Etats membres sont appelés à inscrire la célébration de la journée 2021 dans un contexte du renforcement de la réalisation des droits des enfants au sein de la famille et de la communauté.
La 2ème vice-présidente de l’Assemblée Nationale a indiqué que c’est parce qu’ils sont conscients de l’engagement des représentants du peuple que les enfants ont souhaité venir vers eux pour plaider en faveur de leur droits. Ainsi, au cours de la journée, Nana Firdaouss Tanimoun, une des représentants des enfants a livré un message dans lequel elle a énuméré les efforts fournis par l’Etat du Niger, qui a librement ratifié la charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant en 1999. Elle a déclaré que du point de vue législatif et institutionnel, de nombreux efforts ont été assurés en matière de protection de l’enfant.
Ensuite, Yacine Araf, un des porte-paroles des enfants, quant à lui, a salué les efforts, mais pense que beaucoup reste à faire. Selon lui, les politiques nationales en faveur des enfants peinent à répondre aux réelles aspirations par une insuffisance notoire des ressources humaines et les allocations budgétaires dans le secteur de la protection de l’enfant et ne correspondent pas aux engagements pris et aux attentes, etc.
Cependant, les enfants par la voix de Chamssiya Bizo, ont formulé des recommandations à l’Etat afin d’internaliser les engagements pris dans son dispositif juridique national, à consentir plus d’efforts en terme budgétaire dans les secteurs sociaux de base et promouvoir une culture de participation active des enfants.
Au cours de la rencontre, les participants ont été édifiés sur l’état de la mise en œuvre des engagements internationaux souscrits par le Niger notamment par la ratification de la charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, les efforts déployés par les Etats, les défis qui restent à relever et les ultimes attentes des enfants. Les présentations ont été suivies d’un débat houleux et passionné autour du sujet, sanctionnés par des pertinentes propositions.
Seini Seydou Zakaria(onep)
21 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a organisé, le samedi 10 juin dernier, à l’Assemblée nationale, une journée parlementaire d’information sur la couverture sanitaire universelle. Présidée par le 3ème Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Zakara Karidio, cette journée a pour objectif d’informer les députés nationaux sur les thématiques prioritaires de la santé au Niger, notamment la couverture sanitaire universelle (CSU) et la nécessité de compter sur des systèmes de santé solides et résilients.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général adjoint du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, M. Adamou Hassan Sabo, a rappelé l’engagement du gouvernement à travers sa déclaration de la politique générale, de faire de la santé un secteur prioritaire où tous les ménages bénéficient d’un accès universel à des services de qualité, sans aucune forme d’exclusion. Il a souligné par ailleurs que tous les engagements nationaux et internationaux ratifiés par le Niger convergent vers un objectif ultime, celui de l’accès de tous les Nigériens, sans distinction, au moment où ils en ont besoin, à des soins de qualité, sans aucune entrave financière. «C’est pour cela que notre PDSS 2022-2026 a été axé pour accélérer la marche vers la couverture sanitaire universelle», a-t-il précisé. Face aux enjeux et aux défis du monde actuel, il devient impératif, selon M. Adamou Hassan Sabo de faire progresser la mise en œuvre effective de la couverture sanitaire universelle, pour contribuer entre autres, au succès et à la durabilité des objectifs de développement durable.
Selon Dr Anya Blanche, représentante résidente de l’OMS au Niger, en Afrique les progrès vers la couverture sanitaire universelle restent encore lents et ce, malgré les efforts réalisés ces dernières années. « En effet, 35 des 47 pays de la région africaine de l’OMS, dépensent moins du minimum des 112 USD (environ 67.000 FCFA) recommandé par personne et par an pour assurer l’accès aux services essentiels de santé», a-t-elle indiqué.
Selon la représentante de l’OMS, la dépense de santé par habitant au Niger est de l’ordre de 42,57 USD (environ 26.000 FCFA) par habitant en 2021, alors que pour accélérer les progrès vers la couverture sanitaire universelle, chaque Etat doit garantir le minimum de prise en charge requis en matière de dépenses en santé, à savoir les 67.000 FCFA.
Toutefois, elle a précisé qu’avec le Niger avec l’appui de ses différents partenaires avance inexorablement vers la CSU, la mise en place par le gouvernement de l’Institut national d’assistance médicale (INAM) dont le but essentiel est d’assurer la gestion efficace de la gratuité des soins en cours depuis 2006. «L’objectif à terme étant la mise en place de l’assurance maladie universelle pour tous», a-t-elle salué.
En outre dans le cadre de la journée du donneur de sang qui sera célébrée le 14 juin prochain, Dr Anya Blanche a émis le souhait de voir une fois de plus, la mobilisation conséquente et l’engagement soutenu des députés et des populations pour la promotion du don volontaire et régulier de sang, à l’instar de l’exemple donné par le Président de la République M. Mohamed Bazoum en 2022.
Hamissou Yahaya (ONEP)
Source : http://lesahel.org/
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Le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Liman Ali Mahaman a présidé hier matin l’ouverture d’une journée d’information sur le projet de loi de protection de la jeune fille en cours de scolarisation. Cette rencontre vise à informer et sensibiliser les parlementaires sur les enjeux d’une telle loi, mais aussi de recueillir les conseils et les suggestions de la représentation nationale sur la question. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de M. Daouda Marthé, ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues nationales et de l’Éducation Civique, des représentants des partenaires techniques et financiers et de plusieurs invités.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture de la journée d’information, le ministre Daouda Marthé a indiqué que, des études aussi nationales qu’internationales sur la scolarisation des filles montrent invariablement qu'une scolarisation de base complète pour toutes les filles, en particulier en milieu rural, constitue un déterminant fondamental de la réduction des taux de mortalités maternelle et infantile, de la malnutrition et donc de la pauvreté. En effet, ajoute-t-il, si toutes les filles étaient scolarisées jusqu'à l'âge de 16 ans au moins, les problèmes de malnutrition, de grossesses précoces et rapprochées seraient en grande partie résolus, permettant ainsi au Niger d'engranger des bénéfices énormes, sur le plan économique, social et de contribuer à accélérer immanquablement la marche vers le développement. Soulignant les multiples efforts fournis par le gouvernement et les partenaires, le ministre Marthé a aussi reconnu que la situation reste encore insuffisamment inclusive, voire se dégrade selon les zones où les disparités de genre se creusent davantage au niveau de tous les ordres d'enseignement.
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Le Secrétaire général du Ministère de la Justice, M. Etienne Ibrahim, a présidé hier matin, les travaux de la 1ère session du comité national de coordination de la chaine pénale au titre de l’année 2022. Au cours de ces assises, le comité aura à plancher sur l’état des lieux des activités de la chaine criminelle, en passant en revue la tenue des réunions des démembrements du comité, celle des audiences des chambres criminelles et les difficultés rencontrées au cours de l’année écoulée.
L’objectif majeur assigné à ce comité faut-il le rappeler, est d’assurer la concertation, la coopération et la coordination entre les services intervenant dans la répression des infractions pénales. Il est donc chargé de mener des réflexions sur les questions liées au traitement de la délinquance et de faire des propositions d’amélioration en vue d’une bonne distribution de la justice. C’est dans cette logique que le comité a élaboré un lot de recueils d’instruments juridiques d’entraide pénale et de coopération judiciaire en 3 tomes.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du Ministère de la Justice s’est d’abord appesanti sur l’édition du premier lot de recueils d’instruments juridiques d’entraide pénale et de coopération judiciaire qui, a-t-il, précisé a été entièrement financée par EUCAP-Sahel. D’après M. Etienne Ibrahim, ces recueils vont permettre d’outiller les praticiens, les universitaires et les justiciables pour répondre aux grands défis de diffusion de droit et de la primauté de la règle de droit.
Il a par la suite fait savoir que le Président de la République et le Chef du gouvernement ont fait le pari d’une justice accessible, humaine, diligente et égale pour tous. C’est pourquoi le Ministère s’attèle sans relâche à la réforme du cadre législatif et institutionnel en vue de l’adapter au contexte nigérien. «Le comité aura donc pour tâche de discuter de l’état de mise en œuvre de cette réforme, mais aussi de formuler des recommandations pour la perfectionner», a souligné le Secrétaire général du ministère de la justice.
M. Etienne Ibrahim a salué les résultats encourageants que le comité a enregistrés cette année. Ce résultats, estime-il, traduisent clairement la qualité du travail rendu possible par l’amélioration des mécanismes de coopération et de collaboration entre services et entre acteurs. Cela en dépit de la complexité de plus en plus grande des affaires criminelles.
La cheffe de mission EUCAP-Sahel a également intervenu pour souligner que EUCAP-Sahel a réalisé ce projet de conception d’un recueil d’instruments juridiques d’entraide pénale et de coopération judiciaire, en collaboration avec le Ministère de la Justice à travers l’office d’entraide pénale et de la coopération judiciaire. Ce recueil, a expliqué Mme Antje Pittelkau, comprend principalement des conventions et des accords de coopération en matière judiciaire et policière au niveau bilatéral, régional, multilatéral et international. En trois tomes d’environ 940 pages, a précisé la cheffe de mission, ce recueil répond aux exigences des engagements que la République du Niger a pris, dans le cadre de la coopération judiciaire avec ses partenaires.
Elle a en fin assuré que la mission EUCAP-Sahel va continuer à accompagner le Niger dans les importantes réformes qui seront engagées pour moderniser le système judiciaire et le rendre plus fiable, efficace, fluide et accessible aux justiciables. Aussi a annoncé Mme Antje Pittelkau, pour les deux prochaines années, un accent particulier va être mis sur la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée. Des projets concrets et porteurs vont être développés pour soutenir les pôles judiciaires et les services spécialisés de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée.
Cette première session du comité a été sanctionnée par la remise d’un échantillon des trois tomes du recueil au Secrétaire général du Ministère de la Justice par la cheffe de mission d’EUCAP-Sahel.
Rahila Tagou (Onep)
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Le Ministère de la Justice, à travers le Comité de relecture et d’adaptation du Code pénal et du Code de procédure pénale, a organisé du mercredi 11 au vendredi 13 mai dernier à Zinder avec l’appui d’EUCAP SAHEL Niger, un atelier régional d’échanges et de consultation sur le processus de relecture et d’adaptation du Code pénal et du Code de procédure pénale. Cette rencontre qui a duré trois jours a regroupé les magistrats, acteurs de la Société civile, représentants des FDS venus des Régions de Diffa, de Zinder et de Maradi.
La cérémonie inaugurale qui a été présidée par M. Ousseni Djibadgé Maman Sani, président du Comité national chargé de la relecture et de l’adaptation du Code pénal et du Code de procédure pénale s’est déroulée en présence du Secrétaire Général de la Région de Zinder, M. Maman Harou. Dans son intervention, le président du Comité a rappelé aux participants que le gouvernement à travers le Ministère de la Justice s’est engagé conformément à la Déclaration de Politique Générale du gouvernement, à moderniser la justice par la mise à la disposition des acteurs, des textes actualisés, adaptés et de meilleure qualité.
Le Comité, a-t-il dit, a pour tâche de relever toute incohérence ou inadaptation contenues dans ces textes et y remédier, de corriger toutes les fautes grammaticales, d’orthographe ou de style dans le Code pénal et le Code de procédure pénale, de procéder à l’agencement interne des articles du Code pénal et du Code de procédure pénale, d’intégrer dans lesdits codes toutes les modifications contenues dans des lois éparses, d’y intégrer les dispositions pertinentes ainsi que des instruments juridiques internationaux, régionaux et sous régionaux.
De 1961 à nos jours, a-t-il ajouté, le Code pénal et le Code de procédure pénale, tous hérités de la colonisation, ont été modifiés partiellement chacun au moins 18 fois. Ces différentes modifications sectorielles a fait remarquer Maman Sani Djibadjé prouvent à suffisance l’inadaptation de ces textes aux besoins actuels de justice et surtout aux réalités économiques, sociales et culturelles du pays. «Les modifications successives n’ont malheureusement pas permis de pallier toutes ces insuffisances ni de réduire le taux de délinquance, ni de prévenir efficacement la récidive, ni d’apporter des solutions pérennes au problème crucial de la surpopulation carcérale», a-t-il conclu.
Pour sa part, le Secrétaire Général de la région de Zinder a relevé que plusieurs voix se sont élevées pour critiquer à tort ou à raison la Justice nigérienne et à travers elle, le personnel judiciaire chargé d’appliquer ces textes. «Les principaux reproches faits à notre Justice sont entre autres, la lenteur dans le traitement des dossiers, la propension des juges à faire de la détention un principe, les difficultés d’accès, son laxisme ou sa sévérité selon les cas pour ne citer que ceux-ci», a souligné M. Maman Harou. La réforme, a-t-il estimé, doit viser entre autres la réduction de la population carcérale car les prisons sont aujourd’hui surpeuplées et l’accélération des procédures de jugement.
A titre d’exemple, a-t-il relevé, la Maison d’arrêt de Zinder conçue pour une capacité d’accueil de 400 personnes, abrite actuellement 936 détenus dont 472 attendent d’être jugés. M. Maman Harou a enfin adressé ses remerciements aux plus hautes autorités de la République et à EUCAP SAHEL Niger pour les appuis multiformes au secteur de la sécurité et de la justice pénale. «Il n’est donc plus jamais nécessaire de rechercher et s’attaquer aux causes profondes du faible taux de jugement constaté dans presque tous les établissements pénitentiaires», soutient-il.
Le Conseiller d’EUCAP Sahel Niger, M. Jean Marie Mondou a déclaré que EUCAP Niger va continuer à soutenir le système judiciaire dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée à travers des formations spécialisées, des programmes de suivi et d’accompagnement et des conseils stratégiques. «La Mission EUCAP SAHEL Niger s’est engagée auprès du Ministère de la Justice pour l’appuyer dans toutes les activités concourant à la cohérence de la chaine pénale tout en rapprochant les magistrats et les OPJ, pour rendre les services de la Justice plus efficaces, cohérents et proches des justiciables, afin de garantir un Etat de droit dans le pays», a expliqué M. Jean Marie Mondou. Il a enfin assuré que Eucap Sahel Niger ‘’s’efforce en plus de contribuer à une meilleure harmonie sociale, à mettre un accent particulier dans son intervention notamment à travers son Antenne d’Agadez pour soutenir la société civile’’.
Sido Yacouba,ONEP Zinder
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Les Juges nigériens semblent répondre favorablement à la préoccupation du premier magistrat, disant n’attendre que d’avoir entre leurs mains les dossiers qui existent déjà et qui, souvent, sont bien connus de tous les Nigériens. Si tant est que le Président Bazoum est décidé à faire le ménage, le SAMAN ne demande pas mieux et exige – le mot est sans doute bien mesuré – « la transmission sans délai aux juridictions compétentes des différents dossiers de la Cour des comptes, de la HALCIA, des inspections d’Etat et des finances faisant cas de diverses malversations financières et de détournements de deniers publics ». Les Nigériens peuvent se rappeler en 2016, sous le Procureur Samna, lors d’un point de presse, la pile de dossiers que le parquet exhibait pour montrer l’immensité des crimes commis et pour lesquels, avertit-il, s’il faut les traiter, le gouvernement devra se résoudre à construire de nouvelles prisons. Mais où sont ces dossiers et d’autres sur lesquels les Nigériens n’ont pas fini d’épiloguer ?
L’un des points faibles des socialistes nigériens, au-delà de la problématique de la gestion, est la gouvernance judiciaire dans le pays car jamais le pays n’a connu autant d’injustices que sous leur ère, au point de croire, par certaines condamnations systématiques, que les camarades ne viennent au pouvoir que juste pour régler des comptes, pour faire mal à certains hommes qu’ils peuvent croire en devoir de payer pour une gestion à laquelle ils sont à tort tenus pour responsables et les rendre responsables de leur marginalité, et de ce qu’ils n’aient pas pu briller dans le pays, peut-être même qu’ils n’aient pas pu réussir en politique. Pendants dix ans de socialisme sous Issoufou, c’était ce Niger que l’on avait connu, un pays qui avance à deux vitesses, ou si l’on veut, en deux versions, une pour les Nigériens du bon camp qui peuvent, tous les crimes, s’assurer d’être intouchables, et un autre pour des Nigériens de seconde zone pouvant aller en prison, même pour les fantaisies du prince, souvent sans avoir la possibilité de se défendre. Issoufou Mahamadou s’en accommodait d’autant bien que malgré les interpellations des Nigériens – y compris du SAMAN de son époque – il était resté de marbre, insensible à l’injustice qui semble être son choix, vivant d’un plaisir que personne ne peut expliquer : pour lui tant qu’à faire, certains doivent aller en prison et on peut même inventer des histoires pour justifier leur embastillement : coups d’Etat, insultes, bébés importés, diffamation, etc.
Mais, depuis le 2 avril 2021, l’on a un nouveau discours de la part de son successeur qui, dès son discours d’investiture, alertait sur ce que devait être sa gouvernance, notamment par rapport à la justice, un aspect important de la gouvernance sur lequel les Nigériens attachent beaucoup d’importance et sur lequel le nouveau président se sait attendu par ses concitoyens. Et pas qu’une fois, il est revenu sur une telle préoccupation, exprimant la même volonté d’assainir, répétant les mêmes promesses de justice. La récurrence du sujet dans ses discours et interventions, donnait à croire que l’option est sincère et que l’on peut croire à la parole de l’homme.
Mais faut-il, franchement, croire la parole de Bazoum ? L’homme est philosophe et il sait plus que quiconque à quel point l’injustice détruit une société, renforce des colères, les ressentiments dont l’explosion peut être destructrice. Or, dans ce pays, l’on en a que trop accumulés dans l’insouciance d’hommes qui avaient cru qu’on ne gouverne que pour soi, pour s’enrichir et pour faire le mal contre l’autre. Un tel choix a fini par les éloigner des Nigériens, mais ils étaient incapables de comprendre que cette façon de gouverner les hommes puisse les rendre si impopulaires dans le pays. Bazoum, peut-on croire – du moins en se fiant à ses discours – voudrait faire mieux en corrigeant cette perception que les Nigériens ont de leur parti et de leur pouvoir par une autre manière de gouverner et donc de faire de la Justice. Mais vingt mois après, les Nigériens n’ont eu que les mots. Les maux, eux, demeurent, insolubles : il n’y a pas de justice.
D’ailleurs, les exemples qu’il donne en certaines circonstances pour montrer qu’il n’y a plus d’impunité et que certains – et même un ministre peut-il dire fièrement – depuis qu’il venait au pouvoir seraient mis aux arrêts, croupissant depuis de longs mois en prison, oubliés des Nigériens. Il peut même ajouter, non sans vanité – et de quoi encore ? – qu’aujourd’hui les prisons du pays sont remplies comme si cela devrait être un fait duquel l’on peut se glorifier, oublieux de ce qu’une telle situation traduit le fait que notre société vit une crise morale sans précédent. Comment les Nigériens sont-ils devenus si minables pour n’être bons que pour la prison ? Pouvons-nous nous reconnaitre dans cette nouvelle représentation de notre société ? En le disant, il oublie que c’est même là le problème : pourquoi, quand on sait que beaucoup d’autres du même milieu, et du parti surtout, pour des cas plus graves, ne vont pas en prison, lui seul, ce fameux ministre devenu le cobaye du système, devrait y aller ? Pourquoi lui seul doit aller en prison quand pour d’autres cas bien connus, y compris dans le gouvernement actuel, la même machine n’avait pas fonctionné, n’avait pas été mise en marche ? Pourquoi cette justice sélective ? Pourquoi, « la levée de tous les obstacles juridiques et judiciaires » qu’invoque le SAMAN, ne peut fonctionner qu’avec Mahamadou Zada, lui seul ? Franchement, il est difficile de croire cette parole de Bazoum car à ce que disent bien d’observateurs, il ne décide pas seul, et rien ne dépend de sa seule volonté, l’homme pouvant être obligé d’écouter d’autres car à ce qu’on lui a fait entendre, c’est le parti qui gouverne et non lui que les Nigériens auraient élu. Mais parce qu’il semble remettre en doute l’impartialité et le manque de courage de la part des juges, le syndicat des magistrats avait été obligé, pour se faire bonne conscience, de sortir des bois avec une déclaration à laquelle les Nigériens avaient prêté beaucoup d’attention. En effet « Le Bureau Exécutif National du Syndicat Autonome des Magistrats du NIGER (BEN/SAMAN), réagissant aux différentes interventions du Magistrat Suprême sur la question de la Justice dans le pays, toute chose incompréhensible pour le SAMAN qui juge les incriminations à l’encontre de la corporation inacceptables car les considérant comme « un lynchage médiatique » qui ne se doit pas surtout quand, le faisant, on voudrait discréditer la justice nigérienne.
Le SAMAN s’en défend…
Le syndicat des magistrats du Niger réfute toutes les allégations faites à son encontre et c’est pourquoi, il a tenu « […] d’abord à rappeler, qu’il n’a jamais couvert et n’entend couvrir quelque forfaiture d’où qu’elle vienne. [Et précisant que] la lutte contre la corruption en milieu judiciaire ainsi que tous les maux qui minent la justice nigérienne en général figurent parmi ses priorités de lutte, car convaincu que la justice reste et demeure le pilier central de la construction nationale et de tout développement ». Nous rappelions à juste titre, qu’avant ce bureau, celui dirigé par Ayouba Hassane plaignait les mêmes préoccupations. Le bureau du SAMAN ne comprend donc pas pourquoi, de manière répétitive, l’on veuille tant s’en prendre aux juges qui restent des justiciables comme un autre qui répondent aussi de leurs manquements. Du reste, le SAMAN dit être disposé à assainir le milieu judiciaire qui ne manque pas, faut-il en convenir, de quelques brebis galeuses qui ternissent l’image de l’institution judiciaire. Aussi, « Le BEN/SAMAN, condamne [-t-il] la propension prise par les discours politiques au mépris du principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs, comme en attestent les récentes déclarations du président de la République lorsqu’il disait avoir ordonné au Procureur de la République de donner suite avec diligence aux dossiers à lui transmis par la HALCIA ».
Bazoum en ferait-il trop à parler trop de justice ?
C’est du moins ce que l’on est tenté de dire quand chez le premier magistrat l’on a plus de discours que d’actes réellement posés dans le domaine ou tout au moins ce que le BEN/ SAMAN considère comme une ingérence de la part de l’Exécutif qu’il incarne, ne pouvant pour aucune raison faire des injonctions à la Justice, fût-il le président de la République. C’est pourquoi « Le BEN/ SAMAN, rappelle au président de la République, garant du respect du principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs, qu’il ne peut être légalement l’interlocuteur du Procureur de la République a fortiori, lui donner des instructions ». Pour le SAMAN, si tant est que le régime est décidé à faire justice et à traquer tous les bandits d’Etats qui infestent le système, il y a à faire autre chose qu’à trop parler. Et Dieu sait qu’il y en a trop ! En tout cas pour le SAMAN est « […] convaincu […] qu’une lutte sans faille contre la corruption passe nécessairement par la création des conditions idoines de mise en oeuvre effective de la séparation des pouvoirs […] ». Il faut donc des actes et notamment, un environnement juridique qui rende possible et facile le travail des magistrats.
L’appel à créer les conditions d’une bonne justice…
Il est possible de faire payer à tous leurs fautes de gestion si le politique ne devrait pas s’en mêler et surtout si les conditions sont créées pour que plus aucun Nigérien, se prévalant de quelque immunité ou de quelques protections, ne se croit au dessus des lois de la République. Les magistrats, à cette fin, appellent à « L’adoption sans délai de la nouvelle loi sur le Conseil Supérieur de la Magistrature dans le sens d’extirper de sa composition les représentants des pouvoirs exécutifs et législatifs » et donc de tous ceux qui, y siégeant pour travailler au nom de l’Exécutif ou du législatif, empêchent quelquefois au Conseil d’être indépendant dans son travail et dans ses décisions. Aussi, comment peut-on vouloir de la justice équitable quand, les hommes censés la rendre, sont cooptés sur des bases subjectives qui les appellent à répondre plus d’hommes politiques que d’un idéal de justice qu’ils sont appelés à servir en toutes circonstances, et les obligeant ainsi à un devoir de gratitude qui les oblige à s’écarter de la droiture et de l’impartialité ? C’est pourquoi, pour le BEN/SAMAN, il est impératif d’adopter « […] un plan de carrière des magistrats définissant des critères objectifs et transparents de nomination, d’affectation et de promotion des magistrats ». Une telle mesure ne suffit pas quand, dans le contexte qui est le nôtre, un procureur semble plus répondre d’un pouvoir que la société dont il est censé défendre les droits. Et les Nigériens n’ont pas tort de se demander toujours pour qui travaille le parquet : pour la société ou pour un gouvernement ? Les magistrats n’ont donc pas tort de demander « La réforme du statut des magistrats du parquet pour qu’ils soient plus indépendants vis-à-vis de l’exécutif dans l’exercice de leur fonction ». Le syndicat des magistrats a d’ailleurs une vision plus pertinente sur le sujet, « […] rappel [lant] que l’efficacité de la lutte contre la corruption doit s’inscrire dans une dynamique globale et impartiale afin de vaincre l’inertie de certains acteurs et le doute de nos concitoyens ». C’est dire que, et on l’on a compris, cette lutte ne doit épargner personne : quand la justice, avec une célérité étonnante, peut s’en prendre à un opposant, à un voleur de cabri, pourquoi ne peut-elle pas avoir la même efficacité contre un voleur de milliard du sérail du pouvoir ?
Face à de telles attitudes qui font le lit à l’injustice, le SAMAN exige et acte la lutte implacable contre la corruption…
Pour aller plus vite et bien, ainsi que semble le vouloir le président de la République, le BEN/ SAMAN, dans un élan patriotique et sans doute aussi pour réconcilier les Nigériens avec la Justice, demande « la levée de tous les obstacles juridiques et judiciaires liés à la poursuite contre les parlementaires et membres du gouvernement ». Dans le gouvernement comme au parlement, mais aussi à la tête de certaines institutions, ils sont nombreux ces hommes qui trainent des casseroles bruyantes et donc qui ont à se défendre devant les juges par rapport à la gestion qui avait été la leur. On est donc en droit d’espérer que les lignes bougent, que la Justice se mette en marche, car comme l’a dit un activiste des réseaux sociaux : « La justice va frapper fort les jours à venir ». Du moins, s’il faut fonder notre appréciation sur nos naïvetés car en vérité, les choses sont beaucoup plus complexes qu’on le pense : Bazoum ne peut qu’avoir une main qui tremble pour frapper jusqu’à l’écurie de son bienfaiteur qui attend de lui une gratitude à toute épreuve.
Bazoum, dos au mur ?
Bazoum a dit – et tout le monde l’a bien entendu et plusieurs fois – qu’il ne faiblira pas à lutter contre la corruption, assurant la justice de sa neutralité pour mettre les procédures enclenchées à l’abri de toute interférence politique. Les Nigériens doutent encore. Ils n’ont pas tort. Tout le monde, dans le pays et dans le monde, a bien entendu que Bazoum met au défi les Juges de jouer en toute indépendance leur rôle dans le nouvel Etat de droit qu’il veut bâtir au Niger. Tout le monde a également entendu les juges, à travers leur syndicat, le SAMAN, réagir face à une telle volonté, disant être disposés à s’y engager sans faille. Qui croire ? Alors que nous apprenons l’emprisonnement du Coordonateur du M62, juste, pensent les Nigériens, parce qu’il gêne par le combat qu’il mène et les discours qui fâchent qu’il tient, l’on ne peut que douter. Et peut-être des deux finalement.
Pour le moment, chacun des deux protagonistes a à convaincre par les actes qu’il posera les prochains jours pour honorer sa parole donnée. Après l’avoir dite et répétée plusieurs fois cette parole, Bazoum a maintenant à convaincre par l’action qui manque à sa gouvernance. Et les Nigériens attendent de juger sur pièce les juges nigériens pour lesquels le syndicat prend un engagement avec le peuple et l’Histoire : « Le BEN/SAMAN rassure l’opinion publique de son engagement inébranlable à se dresser contre l’entreprise de fragilisation de l’institution judiciaire et encourage l’ensemble des militants à oeuvrer inlassablement et comme à l’accoutumée, pour une justice de qualité, crédible et humaine, rendue dans le strict respect de la règle de droit ». On verra bien qui est qui.
Mairiga
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L’emprisonnement de l’acteur de la société civile, Seydou Abdoulaye, met à nu les différents engagements pris par le président de la République et les magistrats à travers leur syndicat à oeuvrer pour une justice indépendante au Niger. Il révèle les propos trompeurs tenus par Bazoum Mohamed et les magistrats sur la justice nigérienne. Du reste, la mise sous mandat de dépôt d’Abdoulaye Seydou, selon les avocats, en violation des textes de loi de la République, met les citoyens dans une situation d’insécurité judiciaire. Pour eux, les nigériens doivent beaucoup s’inquiéter. Car, la justice semble être instrumentalisée jusqu’ à devenir une marionnette pour les tenants du pouvoir. Ce qui fait craindre à l’instauration d’une dictature rampante dans le pays. Aucun citoyen honnête ne semble être aujourd’hui à l’abri de l’injustice. Abdoulaye Seydou est jeté en prison parce qu’il dénonce la mauvaise gouvernance de l’Etat. Donc sans aucune raison valable. Dans le même temps, on fait libérer des terroristes et autres trafiquants de drogue. Tout en accordant une impunité totale aux pilleurs des ressources publiques qui se la coulent douce en narguant les citoyens respectueux de l’Etat de droit et des biens publics. Vivement que Abdoulaye Seydou soit libéré. Car son emprisonnement viole la loi et trahit l’engagement du président à oeuvrer pour une justice juste et indépendante.
Ali Soumana
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Le général Mahamadou Abou Tarka est un soldat de l’armée nigérienne qui était très critiqué par ‘’ ses pays ‘’ du temps de Tandja Mahamadou. Il était accusé, à tort où à raison, de ne pas répondre à certaines aptitudes militaires. Du reste, il était accusé de ne pas faire certaines applications militaires qu’exige le statut. A l’arrivée de Mahamadou Issoufou au pouvoir en 2011, c’était un véritable printemps pour lui. Il gravit les échelons jusqu’au grade de général de brigade. Nommé au poste de haute autorité à la consolidation de la paix, aujourd’hui plus de dix ans, le général Mahamadou Tarka se la coule douce et la paix tarde toujours à être consolidée au Niger. Depuis quelques jours, son nom est abondamment sur toutes les lèvres et sur les réseaux sociaux. Pour cause, il serait accusé par un magistrat de tentative de corruption dans une affaire de succession des héritiers de son défunt frère. A cet effet, une plainte a été déposée contre lui pour tentative de corruption d’un magistrat. En clair, il aurait tenté de corrompre le président du Tribunal communal Niamey 1 dans l’affaire de succession qui l’oppose aux enfants de son défunt frère Maman Abou. La plainte du magistrat assermenté a été classée sans suite par le Parquet du Tribunal Hors Classe de Niamey. Ce qui pourrait être considéré comme étant une défiance à la justice. Aujourd’hui, le juge s’est constitué partie civile. Ce qui relance l’affaire. Car le dossier doit être nécessairement déposé au Parquet général qui se doit de saisir la Cour de Cassation.
Ce qui doit être su dans l’affaire
Feu Maman Abou (paix à son âme), de son vivant, avait trois (3) enfants, un garçon du Nom de Michael et 2 jumeaux, Ataga et Adjako. Les jumeaux sont issus de son mariage avec Tamo. Un mariage de coutume islamique célébré le 2 octobre 2010.
Maman Abou étant de Belbédji et Tamo de Gadbédji. Avant sa mort à la clinique Magori, c’est son fils Michael qui était à son chevet à l’hôpital américain de Paris.
Après la mort de Maman Abou, le général Mahamadou Abou aurait dit qu’il aurait été désigné comme mandataire jusqu’au partage de la succession. Avec deux (2) millions de régime alimentaire aux deux enfants. Il est à retenir que les enfants (les jumeaux) n’auraient quitté le domicile de leur père que six mois avant son décès.
Dame Tamo ayant constaté des mouvements financiers suspects des comptes bancaires de la nouvelle imprimerie du Niger, elle fait une requête en référé pour demander au juge d’ordonner l’arrêt. C’est ainsi que, en représailles, le général Tarka engage une procédure de déchéance de la légitimité des deux jumeaux. Donc, c’est dans cette affaire de succession qui semble être loin de connaitre un épilogue judiciaire qu’une plainte est déposée contre le général Tarka par un magistrat de siège pour tentative de corruption.
Dans cette rocambolesque affaire, il est du devoir de la justice de faire entrer les enfants dans leurs droits pour le repos éternel de l’âme de leur père. Il faut, également, au nom de la crédibilité de notre justice, que la plainte déposée contre le sieur Mahamadou Abou Tarka puisse prospérer. Mais, ce qui est étonnant dans l’affaire, c’est le silence du syndicat des magistrats.
A suivre !
Ali Soumana
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Alors que tout semble aller à vau-l’eau dans le pays et, après la période du hold-up électoral de février-mars 2016, suivie du temps des interpellations-arrestations-répressions, c’est maintenant le printemps des « sursis » qui a cours dans notre pays. Amadou Ali Djibo dit Max, le président de la coalition de l’opposition FRDDR a écopé mardi dernier d’une condamnation d’un trimestre avec sursis. « On veut me faire taire pendant trois mois » a-t-il déclaré à la presse à sa sortie de prison. Juste après, c’est l’acteur de la Société civile d’Agadez Abdourahmane Insar qui est, à son tour, condamné à six mois avec sursis. Entre temps, l’activiste Ali Idrissa, Coordonnateur du ROTAB/Niger était lui, interpellé, auditionné à la Police judiciaire avant d’être relaxé en s’entendant dire que « le dossier reste ouvert », une façon de dire qu’il est également en sursis. La quinzaine de personnes condamnées dans l’affaire des bébés stigmatisés sont mises au « frais » dans les prisons de Kollo et Say. Elles sont aussi en sursis en attendant de savoir à quelle sauce elles seront « mangées ». Décidément, tous ceux qui ne sont pas fans du régime sont en « sursis ». Où va le pays avec la mise en « sursis » d’une bonne partie de sa population ?
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C’est la question qui taraude les esprits dans la commune urbaine de Say. Cela d’autant que le processus d’installation du Conseil communal s’est heurté à des contestations avec la mise à l’écart de deux conseillers titulaires pour être remplacés par leurs suppléants avec la complicité du préfet du département à l’époque. Une stratégie de contournement des textes en vigueur et de mise à l’écart des vrais conseillers pour s’octroyer une majorité au conseil communal. Une procédure d’élection biaisée qui a été portée devant les juridictions compétentes. Le Conseil d’Etat, statuant en son audience publique ordinaire en date du 09 mars 2022, a rendu un arrêt dans l’affaire Oumarou Idrissa et dame Salmou Mamoudou contre l’Etat du Niger. Il s’agit de l’arrêt N° 42/22/ Cont. C’est un recours en annulation pour excès de pouvoir en date du 29 juin 2021 introduit par le sieur Oumarou Idrissa et dame Salmou Mamoudou pour obtenir l’annulation de la décision de refus du Préfet du département de Say de reprendre les élections du maire ainsi celle du bureau. Ainsi, dans son arrêt N° 42/22/Cont, le Conseil d’Etat annule ladite décision.
Ce qui veut dire que cette annulation de la décision du Préfet appelle la reprise de l’élection du maire et celle du bureau du Conseil communal. A moins que les autorités préfectorales refusent d’obtempérer à la décision du Conseil d’Etat. Cette décision est la manifestation de l’Etat de droit. Et les refus d’obtempérer à une décision de justice expose à une poursuite judiciaire au pénal. Le maire illégalement installé et le préfet du département vont-ils résister à la décision du Conseil d’Etat ?
M.D
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Le coordonnateur du Mouvement des Jeunes pour l’Emergence du Niger (MOJEN), M. Sirajo Issa célèbrera-t-il la Tabaski derrière les barreaux ou bien à la maison. Poursuivi dans une affaire le concernant, relative justement à une polémique autour de la date de la célébration de l’Aid-El-Kebir au Niger, M.Sirajo Issa, présenté devant le juge, hier, mercredi 30 août 2017 s’est vu coller le chef d’inculpation : Outrage à un citoyen chargé d’un service public et placé en détention (Information partagée sur Facebook sur le profil d’un confrère). Aussi, comparaîtra-t-il en flagrant délit. Ainsi, aurait décidé la justice.
Pour rappel, dans un audio largement partagé sur le net, M. Sirajo Issa citant un consultant religieux a versé l’anathème sur le Conseil Islamique du Niger (CIN), l’accusant d’avoir fixé la date de la célébration de l’Aid-El-Kebir au samedi 2 septembre 2017 à dessein. Selon lui, rapportant toujours les propos de son consultant, la décision du CIN motivée par une raison occulte aurait été monnayée. Très vite, la source citée par Sirajo Issa, dans un enregistrement sonore diffusé sur les réseaux sociaux, a démenti être l’auteur dudit propos, à lui, attribué, signifiant sa volonté de porter l’affaire devant la justice pour laver son honneur.
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Le sujet fait débat au Ministère des Affaires étrangères et dans des chancelleries étrangères au Niger. En tout cas, selon une source interne au Ministère des Affaires étrangères, il semble que cette question aurait été évoquée au haut sommet de l’Etat avec des diplomates français au Niger. Notre source indique que, suite à l’affaire Jean Bocco, dans laquelle l’Ambassade de France au Niger a connu un revers judiciaire et refuserait de s’y soumettre, des diplomates français auraient rencontré des hautes autorités du Niger pour se plaindre. Il faut rappeler que Jean Bocco était intendant au domicile de l’ambassadeur de France. Il a été renvoyé. La justice lui a donné raison et a demandé qu’il soit indemnisé. C’est suite à cette rencontre, souligne notre source, qu’une décision aurait été prise d’empêcher les poursuites contre les français au Niger. Si l’information s’avère, cela constitue un recul grave pour l’Etat de droit au Niger et risque de permettre aux français de perpétrer, en toute impunité, certains actes rétrogrades et répréhensibles. Et s’offrir le droit de piétiner les citoyens nigériens. De toute évidence cela entre dans un cadre beaucoup large des faveurs faites à l’ancienne puissance coloniale. On se rappelle que des militaires Français ont tué de jeunes manifestants à Téra et les enquêtes ont conclu qu’il n’a pas été possible de déterminer les causes. Pour la France, le pays des Droits de l’Homme, il y a problème. A moins que les Nigériens soient des hommes de seconde catégorie.
Norbert
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Le 2 avril 2021, Mohamed Bazoum a pris officiellement fonction en sa qualité de Président de la République du Niger élu suite à l’élection présidentielle du 21 février, une élection qui a consacré la première alternance démocratique au Niger. Le Chef de l’Etat s’était engagé à assurer une gouvernance éthique et vertueuse garantissant la liberté et la Justice et une lutte implacable contre la corruption. Dans le secteur de la justice, la volonté du Président de la République de faire davantage du Niger un pays où règne un véritable état de droit s’est matérialisée à travers de nombreuses actions. Des actions qui ont permis de réaliser des progrès dans le cadre de l’amélioration des indicateurs d’accès aux services judiciaires, l’amélioration de l’univers carcéral et le respect des droits des détenus, de l’accompagnement du citoyen dans sa quête de Justice. Durant ces deux ans de magistère, la lutte contre la corruption s’est consolidée.
Pour rapprocher la Justice du justiciable, le Président de la République a décidé de la création des nouvelles juridictions à travers le pays pour améliorer la couverture territoriale. Celle-ci est passée de 64,18% en 2020 à 67,16% en 2022 grâce à la création des nouveaux tribunaux d’instance et l’érection des cabinets des juges en tribunaux d’arrondissements communaux à Niamey. A Ingall et Damagaram Takaya des tribunaux d’instance créés sont devenus opérationnels. Des tribuanux d’instance de N’Guigmi, Tanout, Bouza et de Kollo ainsi que le TGIHC de Niamey ont également bénéficié de travaux de rénovation. A cela s’ajoute la création des pôles spécialisés économiques et antiterroristes au sein des Tribunaux de grande Instance, toutes choses qui ont permis d’accélérer les procédures de traitement des affaires criminelles. Les chambres criminelles instituées au sein de ces TGI ont quant à elle permis la tenue de 57 audiences au titre de l’année judiciaire 2021-2022, aboutissant ainsi au jugement de 1.136 dossiers sur un stock de 2.544 avec un taux d’écoulement de près de 45%.
En matière de ressources humaines, l’Etat a, au cours de ces deux dernières années, accéléré le processus de recrutement dans le corps de justice pour le renforcement des capacités des juridictions et des établissements pénitentiaires. Ainsi le processus de nomination et d’affectation des 47 auditeurs de justice issus de la 3ème promotion de l’EFJN dans le corps de la magistrature est en cours et 32 nouveaux auditeurs de justice constituant la 4ème promotion de l’EFJN sont en formation depuis le début d’année auxquels s’ajouteront ceux de la 5ème promotion dont le concours de recrutement a été effectué dernièrement. De même, 132 inspecteurs et contrôleurs formés à l’EFJN ont été intégrés dans le corps du personnel du cadre de l’administration pénitentiaire et 200 élèves surveillants pénitentiaires ont été recrutés et mis en formation dans le cadre de la modernisation de l’administration pénitentiaire. A cela s’ajoute le recrutement de 100 greffiers intervenu en février 2023.
En ce qui concerne la ratio magistrat/populations et Greffiers/Magistrat, des efforts énormes sont donc en train d’être faits pour améliorer lesdits ratios qui s’établissent actuellement à 1/54.605 et 0.82 pour 1 pour des normes internationales de 1/20.000 et 2 pour 1 respectivement en 2022. Ce porogramme de recrutement et de formation au profit du corps de la magistrature et au sein de l’administration pénitentiaire permettra de doter les juridictions des ressources humaines nécessaires et d’améliorer davantage le ratio Magistrat/Population, Greffier/magistrats et à l’administration de disposer d’un personnel de cadre pénitentiaire propre. S’agissant du traitement des dossiers judiciaires, le gouvernement à travers le ministère de la justice a engagé une réforme profonde du code pénal et du code de procédure pénal. A l’issue d’une année de travail, le comité mis en place à cet effet a d’ores et déjà remis au ministre de la Justice, l’avant projet du code pénal pour être soumis au gouvernement puis à l’Assemblée nationale pour son adoption. A terme, la réforme de ces deux documents permattra de créer les conditions d’une célérité dans le traitement des dossiers pendant en Justice.
L’accès aux services de la justice est un élément important auquel un accent particulier a été mis. C’est dans ce sens que l’Agence nigérienne d’assistance juridique et judiciaire (ANAJJ) a été créée avec un résultat très satisfaisant. Relativement à l’aide juridictionnelle que l’agence apporte aux citoyens, il ressort que 6.794 personnes ont bénéficié de l’assistance juridique fournie par les 10 bureaux de l’Agence et 2.851 personnes dont 949 mineurs ont bénéficié de l’assistance judiciaire assurée par le Barreau et les Défenseurs Commis d’Office (DCO). En outre, 50 DCO qui sont des avocats non professionnels ont vu leurs capacités renforcées en droit pénal général afin d’améliorer leurs prestations et 18 autres ont été formés sur les mécanismes de plainte, les droits de l’Homme susceptibles d’être violés ainsi que les voies de recours. Un guide pratique pour la défense des bénéficiaires a également été élaboré et validé par l’ANAJJ.
En ce qui est de l’amélioration du milieu carcéral, des infrastructures pénitentiaires ont également bénéficié des travaux de réhabilitation afin d’améliorer le cadre de vie des détenus. Ce sont les maisons d’arrêt de Doutchi, de Daikaina, de Magaria, de Tchintabaraden. A Falmey, Ingall et Damagaram Takaya, trois nouvelles maisons d’arrêt ont été construites dans la suite logique des deux tribunaux d’instance qui ont été créés. S’agissant des enfants en conflit avec la loi, un centre d’accueil des mineurs est devenu opérationnel. Il accueille actuellement ses premiers pensionnaires composés d’une dizaine d’adolescents bénéficiant des conditions de séjour décentes et une alimentation avec l’augmentation de l’enveloppe allouée. En effet, le montant annuel décaissé par mineur détenu pour l’alimentation a connu une hausse passant ainsi de 80.591 FCFA à 130.314 FCFA. Les services sociaux judiciaires ont traité 333 dossiers dans le cadre de la protection judiciaire juvénile.
Dans le domaine de la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, les actions de prévention, d’investigation et de contrôle engagées se sont poursuivies. Dans le cadre de la prévention, plusieurs séances de sensibilisation ont été organisées à l’endroit de différents groupes cibles (milieu scolaire, leaders régionaux, acteurs de la société civile, parlementaires, médias, FDS, autorités administratives…) en vue de les informer sur les manifestations, les causes et les conséquences de la corruption ainsi que sur leurs rôles dans la lutte contre le phénomène. Dans le domaine des investigations, la HALCIA a enregistré 323 plaintes sur la période en lien avec les cas de corruption, de détournement, de concussion, de fraude dans l’organisation des tests de recrutement ou de non-respect du code des marchés publics. En outre, 68 concours et tests de recrutement de même que l’examen du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) ont été supervisés.
Par ailleurs, des cellules de bonne gouvernance ont été mises en place au niveau de 2 ministères pilotes (celui de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et celui de l’urbanisme et du logement) et des accords de partenariat signés avec diverses institutions telles que l’Union européenne, l’USAID, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, les organisations de la société civile. Des résultats impportants ont été enregistrés à l’issue des actions de prévention, d’investigation et de contrôle. Des nombreuses plaintes ont été déposées sur des faits de corruption ou assimilés à de la corruption. Ainsi, sur l’ensemble des plaintes enregistrées, 197 plaintes ont été retenues pour traitement au terme duquel 50 rapports ont été élaborés et transmis, notamment aux procureurs compétents. En outre, près de 3 milliards de FCFA ont été recouvrés suite aux opérations de contrôle des unités douanières.
Zabeirou Moussa(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Cela fait plus de quatre ans que la Renaissance, ornant son cou bariolé, se gambade fièrement, avec son bijou qu’il s’est confectionné pour charmer – pardon pour dégoûter – le monde avec cette affaire maussade qui a dépité les bonnes consciences. Malheureusement, il ne l’a jamais compris, il n’a jamais compris le dégoût que sa chose inspirait aux autres, notamment à ce Nigéria qu’elle tenait à salir en faisant croire qu’il serait un pays où il existerait des « usines de fabrique de bébés ». On se croirait dans un film de science-fiction, voire dans un film d’horreur. Aucun pays responsable, ne peut faire d’un tel sujet nauséabond, une urgence nationale à intéresser particulièrement un Etat qui oublierait ses priorités, pour se rabaisser à fouiller l’intimité de familles légalement constituées dans lesquelles, n’ayant que faire de son honneur, y compris de la dignité de ces enfants qui ont leur place forcément dans le monde – et chez nous pourquoi pas – quand, personne, y compris ceux qui les combattent, ne peuvent apporter la preuve qu’ils soient sans famille.
Et l’on se mettrait à jouer de leur avenir sachant que sous le couvert marital, la paternité n’a jamais été une question de débat, car moralement, dans le mariage – si ce n’est le problème d’un mari – personne ne peut en faire son affaire, pour vouloir conventionner une naissance qui s’y passe. Rappelons qu’au Bénin aussi, on avait voulu impliquer des familles mais l’Etat béninois, s’est refusé à tomber dans le piège de la veulerie, et n’en a jamais fait son affaire. Cependant au Niger où les socialistes font feu de tout bois, l’affaire fait grand bruit, manipulé et retourné à la guise des princes qui ne savent plus faire valoir leurs arguments dans le débat démocratique du pays pour vivre plus humainement l’adversité politique. Est-il d’ailleurs moral que pour combattre l’autre, nous n’ayons plus qu’à désacraliser la famille, à vouloir salir un autre sur des aspects qui ne relèvent plus de la politique ? Ailleurs, l’on a connu le Monica-gate et l’affaire SDK, mais même là, la presse et l’opinion occidentales, françaises notamment, s’étaient indignées que de tels sujets servent le débat politique qu’on ne peut élever sur des sujets plus importants. On ne fait pas de la politique avec la famille car sur la famille de quel autre ne trouverons pas à dire et à redire ? Attention.
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Lors de son récent séjour au Niger, Fatou Bensouda, Procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a prononcé un important discours devant les députés nigériens en mettant en exergue le rôle pionnier que joue le Niger dans le succès de cette juridiction internationale, tout en saluant les efforts des plus hautes autorités. Le Niger est, selon Fatou Bensouda, le premier pays du continent à bénéficier de ce renforcement de connaissance sur la CPI, destiné aux députés nationaux.
Dans son allocution, Fatou Bensouda dit : « je voudrais, en ce moment solennel rendre un vibrant hommage à la République du Niger, pour son leadership et son soutien au travail de la Cour. Je me dois de le rappeler ici : le Niger fait partie des Etats pionniers qui ont permis l'entrée en vigueur du Statut de Rome. Il a déposé son instrument de ratification le 11 avril 2002, soit un peu moins de trois mois avant la date de l'entrée en vigueur du Statut ». De plus, selon Fatou Bensouda, « Le Niger peut depuis être cité comme modèle à la fois de soutien à la Cour et de coopération. Je me réjouis alors de l'excellence de la collaboration que nous avons avec les autorités nationales de votre pays. Votre pays n'a pas seulement mis en œuvre des réformes visant à renforcer la bonne gouvernance et le dialogue social. Il a également déployé des efforts immenses pour la modernisation de sa justice. Il faut se féliciter de ces chantiers importants ».
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Plus de 400 manifestants arrêtés à l’occasion des manifestations de contestation des résultats de l’élection présidentielle de février 2021 sont actuellement encore dans différentes geôles du régime. Ali Téra, extradé des Etats-Unis, croupit actuellement dans la prison de Haute sécurité de Koutoukalé. Il est considéré comme un terroriste dangereux.
Seyni Ayorou est emprisonné dans les mêmes circonstances pour ses opinions sur la mauvaise gestion des affaires publiques.
Le Général Moumouni Boureima et Seydou Tahirou Mayaki sont aussi arrêtés et jetés en prison à la suite de la proclamation des résultats du 2ème tour de l’élection présidentielle que d’aucuns considèrent comme le plus grossier des hold-up électoraux. Sans oublier la révoltante situation de Hama Amadou, la bête noire du PNDS, dont la destruction politique a constitué pendant plus d’une décennie, le principal chantier du programme du parti des socialistes nigériens. Délation, calomnie, accusations de toutes sortes, prison, exil, etc. L’homme et les militants de son parti ont tout connu et continuent à subir les assauts irrationnels de personnes qui se sont fait passer, lorsqu’elles étaient à l’opposition, pour des démocrates sincères. Tel est le tableau, très loin d’être exhaustif, du traitement réservé aux opposants politiques au Niger. Les journalistes et les acteurs de la société civile ne sont pas non plus épargnés par le régime dit socialiste. L’application des règles de justice n’a jamais été aussi grossièrement sélective dans notre pays que sous la gouvernance, du reste catastrophique, du régime dit de renaissance en place depuis 2011. Ne respectant aucun principe de la justice et de l’Etat de droit, violant constamment les lois et règlements de la République, uniquement mus par leurs intérêts personnels et de clan, ils sont hyper allergiques à toute critique et à toute dénonciation de leurs forfaits pourtant devenus quotidiens. Beaucoup d’entre eux ont choisi de s’enrichir, de manière insolente avec les ressources publiques. Ils ne pourront jamais justifier leur enrichissement soudain et fulgurant. Mais, en bénis de la République de la renaissance, ils jouissent d’une impunité totale ; alors qu’en véritables prédateurs des deniers publics, ils ont pillé les ressources nationales. Les affaires scandaleuses de détournements massifs de fonds publics sont légion. De hauts responsables de l’Etat, civils et militaires, sont régulièrement cités comme étant les auteurs présumés. Pourtant, ils sont couverts par la bienveillance, pour ne pas dire la protection des institutions chargées de prendre en charge de telles affaires. Le scandale financier du ministère de la Défense est un cas assez illustratif de la conception par trop subjective et partiale de la justice par les socialistes qui nous gouvernent. Pourtant, tout le monde sait le mal historique que ces Nigériens qui ont carotté les fonds destinés à la défense de l’intégrité territoriale et à la sécurité nationale ont causé au pays et aux Nigériens. Certains d’entre eux se permettent même, kalachnikov au poing, en pleine capitale comme au Far West, sous prétexte de se protéger contre des agresseurs, de braver ouvertement et impunément l’autorité de l’Etat. Certains sont allés en prison pour moins que ça. Jouissent également d’une totale protection du régime, ceux des militants du PNDS Tarayya qui insultent, calomnient et tiennent ouvertement des propos qui heurtent la conscience et menacent la cohésion sociale et le vivre-ensemble durement bâtis par d’autres Nigériens pendant des décennies. La capitale Niamey et sa banlieue sont devenues un archipel des goulags, comme la Sibérie sous la dictature stalinienne. Les mal pensants y sont jetés pendant que les apparatchiks du système construisent avec l’argent public, à tour de bras, des datchas un peu partout, au vu et au su de tous. Dans un Etat démocratique, tous les citoyens sont tous égaux en droits et en devoirs devant la loi. Etant égaux devant la loi, la justice doit s’appliquer à tous de manière égale et impersonnelle, sans distinction aucune. Un gouvernement qui applique la loi et la justice de manière sélective et arbitraire est une menace réelle pour la stabilité et la cohésion sociale. C’est l’un des péchés majeurs de la décennie Mahamadou Issoufou que les nouvelles autorités ont tout intérêt à corriger en respectant dans les faits l’indépendance de la justice. La prison n’est pas faite que pour les opposants, mais pour tous ceux qui enfreignent la loi en commettant des crimes et des délits passibles de prison et qui sont reconnus coupables devant un tribunal au cours d’un procès contradictoire. La détention préventive ne peut pas servir de prétexte à ceux qui disposent du pouvoir d’Etat pour maintenir en prison des citoyens innocents comme ils l’entendent. La loi ne se résume pas à l’humeur du « Prince », puisque lui-même est soumis à la loi et c’est au nom de la loi qu’il gouverne.
Bisso
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Au Niger, s’il y a un homme qui étonne, c’est bien l’ancien ministre de la Défense, aujourd’hui député national. Depuis que Bazoum Mohamed est au pouvoir, l’on ne peut compter le nombre de fois qu’il s’est livré aux journalistes tant de la presse que des télévisions pour les entretenir sur des questions qui l’intéressent et qu’il croit être les plus importantes pour le pays. Et comme il fallait s’y attendre, toutes les fois, il a pu, dans ses logorrhées, trouver la connexion pour parler de l’armée, et des efforts de son régime à faire face à la menace faisant souvent des comparaisons qui n’ont lieu d’être au nom de plusieurs paramètres qui différencient les cas qu’il compare. Et depuis, les Nigériens se demandent qu’est-ce qui presse tant l’homme, à vouloir, par moment, intervenir sur les médias pour se faire entendre. Cherche-t-il, la sympathie du peuple ? Si c’est le cas, peut-il avouer ses erreurs et demander pardon aux Nigériens ? En tout cas, l’on ne comprend pas pourquoi il éprouve ce besoin immense de communiquer.
Pourtant, même s’il est du parti présidentiel, il reste qu’il ne répond pas de l’exécutif quand même son zèle le pousse à plus communiquer pour défendre le gouvernement que pour défendre des positions qui relèvent de l’institution dont il répond. D’ailleurs, dans sa dernière déclaration la semaine dernière, l’on se demande même qui pouvait- il défendre dans son interview qu’il a pu s’arranger pour tenter de soigner son image et d’apparaître aux yeux des Nigériens comme un homme très soucieux de la situation du pays. Les Nigériens, eux, n’ont jamais oublié de ces scandales qui ont émaillé la gestion du ministère de la Défense nationale, et ce jusqu’à ce que, confié à la justice, le dossier dans lequel des sources le citent et pour lequel les Nigériens demandent la comparution de bien d’acteurs, soit épluché par la Justice pour situer les responsabilités car, en vérité, il n’est pas seul à avoir géré ce ministre à sous en temps de guerre, et surtout à avoir commis des actes peu recommandables pour lesquels l’on demande justice car, quand même, il y a eu, par ces pratiques, énormément de mort d’hommes. Il ne faut pas oublier pour son cas que c’est même un journal proche du pouvoir et du parti, qui dénonçait la gestion au ministère de la Défense alors qu’il était à sa tête. On se rappelle que l’indignation de Feu Mamane Abou était d’autant au comble qu’il disait ne s’en revenir de voir comment, le ministère était devenu une officine d’affaires, de business où une certaine clientèle politique prospère. On se rappelle aussi, comment après l’enquête diligentée par le ministre Issoufou Katambé qui lui succédait, ce dernier avait été profondément choqué de prendre connaissance des crimes économiques, disant même que si les Nigériens devraient apprendre comment ce ministère avait été géré, ils leur tireront dessus. C’est ainsi que le vaste crime avait été baptisé «MDN-Gate», une grosse affaire qui n’a toujours pas été tirée au clair pour situer les responsabilités.
On ne comprend donc rien au grand verbiage de l’ancien ministre de la Défense qui ne doit pas oublier que, quoi qu’on fasse, un jour ou l’autre, l’on répondra de sa gestion. Son intervention a ainsi tourné entre éloge et satisfecit. L’on l’entend ainsi dire que jamais un régime ne s’est occupé de ses populations comme le leur l’avait fait. Peut-il déjà oublier comment, des soldats nigériens, mal équipés alors que l’on prétendait mobiliser pour leur guerre des fonds immenses – des centaines de milliards – avaient été massacrés au front et combien de fois, tant dans la région de Diffa que dans celle de Tillabéri ? Peut-il aller dire ça à des populations de la zone du Zarmaganda, d’Inatès, d’une partie de la région de Tahoua, de Bankilaré, du Gorouol, du département de Gothèye, de Torodi, pour ne citer que ces exemples et croire que son discours pourrait être audible au coeur de tant de mélancolies ? Quand on est obligé de quitter ses terres, et que ses enfants ne peuvent plus aller à l’école, est-ce donc ça, réussir à protéger les populations ? Non, ce discours, au Niger ne passe et Bazoum en est d’autant conscient qu’il se bat, avec sa stratégie et ses moyens pour combattre le terrorisme et redonner le sourire à des populations durement éprouvées.
Cette parole, «frelatée» qui n’est d’ailleurs pas la première chez l’homme, les Nigériens n’en ont que faire et M. Kalla fera mieux de trouver mieux à dire aux Nigériens. Sait-il que des familles de soldats, de chefs traditionnels, et de nombreux autres anonymes, aujourd’hui encore sont désemparées, ne pouvant plus bien dormir quand, dans ce qui est arrivé à leurs enfants, ils n’ont souvent eu aucune explication officielle, souvent, même pas une compassion ?
Peut-il donc croire, encore une fois, que les Nigériens ont oublié tout ce que fut sa gestion au Ministère de la Défense, où justement, l’on avait relevé les cas les plus ahurissants de mauvaise gestion ? Qu’a-t-il pu justifier de ce que l’on reprochait de cette gestion, ne serait-ce ce qui relève du temps qu’il a passé à la tête du ministère pour au moins tenter de se blanchir. Pourquoi éprouve-t-il tant ce besoin obsessionnel de parler, de polémiquer, d’avoir cette envie de trop spéculer plus qu’un autre, au nom du système, plus qu’un ministre et donc plus qu’un autre acteur de l’Exécutif, même plus qu’un autre député du parti sur de tels sujets, sans être pour autant l’un des plus proches des proches de Bazoum ? Son passage à la tête du ministère, peutil justifier chez lui cette obsession ? Y a-t-il quelques inquiétudes qui puissent justifier chez l’ancien ministre de la Défense quelques appréhensions pour aimer tant parlementer sur les questions de sécurité ?
Mais pour une fois, au moins peut-on noter quelques lucidités dans ce qu’il dit à propos du Niger et notamment de la délicatesse de la lutte contre le terrorisme. Autant il est bien heureux qu’il comprenne que la coopération avec les voisins est une nécessité impérieuse dans la lutte contre le terrorisme, autant, il est lucide à dire que les Nigériens ont intérêt à s’entendre pour faire front commun contre la menace qui devient préoccupante. Kalla Moutari, on l’imagine, par ce qu’il a pu dire sur une des télévisions de la place la semaine dernière, a compris une part importante du mal et du malaise nigériens.
En effet, l’on ne peut qu’être surpris de l’entendre dire que pour régler les problèmes auxquels le pays fait face il faut que les Nigériens se réconcilient et surtout que l’on promeuve la bonne gouvernance, en évitant autant que possible ces injustices sociales qui créent des frustrations, aiguisent les colères et les ressentiments. Il n’a pas tort. Une société faite d’injustices, à la longue, ne peut qu’exploser car un jour ou l’autre, lorsque les hommes n’auront pas d’autres issus, et mis dos au mur, ils ne peuvent que se révolter pour refuser leurs conditions. Les Nigériens, sont égaux, c’est un principe constitutionnel auquel, par les actes qu’on pose dans la gouvernance, l’on donne sens. Mais est-ce le cas dans ce pays avec ce dernier événement, la mort du Professeur et chirurgien émérite Yacouba Harouna dit YAC, auquel, l’Etat, pour tous ceux que sa main experte a soignés et guéris, et tous ces jeunes médecins qu’il a aidé à former, devrait rendre hommage officiellement. Mais, ce ne fut pas le cas ainsi que le déplore de nombreux Nigériens. Faut-il être d’un camp pour mériter les hommages de la République reconnaissante ? Pourtant, lui n’a soigné dans sa brillante carrière que des patients dont il ne demande jamais la provenance, et donc jamais des partisan et ce tout au long de sa brillantissime carrière. Il était un homme humble sans façon. Et on imagine parce que, par ses choix politiques, il ne devrait pas être du bon camp pour mériter que l’on salue officiellement sa mémoire. Dans un pays où d’autres qui ont moins fait pour la République et la nation, recevaient à leur mort les honneurs de la République, pourquoi pas lui s’indignent bien de Nigériens ? Comment peuton vouloir que dans un tel pays, les hommes puissent s’aimer, s’accepter ? Professeur Yac, entre nous, mérite-t-il ça ? C’est ça aussi une part des injustices dans le pays.
Peut-être qu’avec le recul, regardant dans une autre position son pays, l’ancien ministre de la Défense pourrait avoir compris les vrais malaises desquels le Niger souffre, mettant en première ligne les problèmes d’injustice. Mais peut-il savoir – et avoir le courage de le dire – que d’autres hommes de son parti, travaillent justement, à ne pas rendre possible, cet effort de pardon et de réconciliation qui puisse permettre aux enfants du pays, enfin, de se parler pour taire leurs rancunes et cultiver dans les coeurs, l’amour de l’autre ?
Ce pays est malade, et on peut en convenir avec Kalla. Si on ne change la gouvernance, si on ne répare pas les injustices, on le conduira inévitablement à sa perte. C’est pour cela qu’un autre, en d’autres temps, alertait les socialistes à faire attention face à l’Histoire pour que le pays ne s’effondre pas entre leurs mains.
A.I
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L’affaire du ministère de la Défense, ce scandale financier qui a coûté à l’État nigérien bien plus que des dizaines de milliards, a été bien abordée lors de la rencontre intervenue entre le Président Bazoum et les acteurs de la société civile. Mais, selon des sources ayant pris part à ladite rencontre, la question n’a guère prospéré, le Président Bazoum ayant soulevé des contraintes et des obstacles, inexplicables et inadmissibles pour un président de la République. Une chance supplémentaire inouïe pour l’ancien ministre de la Défense nationale, Kalla Moutari, dont la gestion est celle qui a été mise en cause par l’audit réalisé sous Issoufou Katambé. À la tête du ministère de la Défense entre 2017 et 2019, Kalla, au départ, n’était pas inquiété que par ce rapport d’audit explosif dont le contenu a fait frémir d’effroi le Pr Issoufou Katambé par qui l’affaire a été ébruitée. Il était également le ministre qui a signé l’accord secret de coopération militaire avec l’Italie. Un accord qu’il a longtemps dénié, se permettant même le luxe de menacer les journalistes qui en feraient allusion, car non fondé selon lui. Un numéro qui a parfaitement marché jusqu’au jour où le courrier a réussi à se procurer copie du fameux accord.
La fuite en avant de Kalla Moutari et de ses collègues du gouvernement était autant motivée par la peur de la réaction française, qui continuait à dresser des barrières sur la matérialisation dudit accord, que par les montants faramineux déjà encaissés par Niamey, de l’avis des autorités italiennes. L’accord de coopération militaire a été signé à Rome, en Italie, en septembre 2017. Pourtant, jusqu’en 2018, le gouvernement nigérien continuera de nier le fait. Réagissant à une information de la presse italienne faisant cas de l’envoi de militaires italiens au Niger, le président de la République actuel, à l’époque ministre d’État, de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Bazoum Mohamed, a démenti l’information, allant jusqu’à prétendre que la mission était «inconcevable». En Italie, on ne comprenait pas l’attitude, plus qu’ambigüe du gouvernement nigérien. C’est de façon officielle que le président du Conseil italien, Paolo Gentiloni, avait annoncé, en décembre 2017, que les gouvernements italien et nigérien avaient signé une convention au terme de laquelle l’Italie s’engageait à déployer au Niger un premier contingent d’environ 150 militaires et à terme, 470 soldats.
Les démentis de Niamey irritent Rome, mais autant que l’opposition de la France qui agit comme en territoire conquis
Malgré la publication, par la presse italienne, de deux lettres — le 1er novembre 2017 et le 15 janvier 2018— que Kalla Moutari a adressées à son homologue italienne, Roberta Pinotti, et par lesquelles le Niger demandait une intervention militaire à l’Italie, les officiels nigériens persistent dans le démenti. Sur RFI, Bazoum Mohamed a nié tout contact entre Rome et Niamey à ce sujet, déclarant avoir appris la nouvelle de l’envoi de militaires italiens «par les médias». « Nous n’avons jamais adressé de telles lettres à l’Italie. Cela ne relève pas tout à fait de la réalité », a-t-il martelé, non sans avoir souligné le refus définitif de son pays d’accepter une mission militaire italienne sur son territoire.
Courroucée par cette fuite en avant des autorités nigériennes, l’Italie décide de prendre le taureau par les cornes. Elle révèle tout et s’attaque ouvertement à la France qu’elle a vu derrière les tergiversations des autorités nigériennes. Ce qui était, au départ, une guéguerre diplomatique tourne carrément à la crise diplomatique, Rome ne se munissant pas particulièrement de gants pour dénoncer la politique « honteuse » de la France en Afrique. Kalla Moutari, lui, peut se frotter les mains. Non seulement, il n’a plus rien à justifier, mais le pôle de la crise a changé aussi. Désormais, c’est une confrontation franco-italienne et les autorités n’avaient plus rien à faire que d’attendre l’issue du bras de fer. Un bras de fer qui a rapidement tourné à l’avantage de l’Italie.
La marchandisation de la coopération militaire
L’argent serait-il l’argument qui a servi à rendre si serviles les autorités nigériennes pour accepter tant de bases militaires ? S’il n’y a pas d’informations concordantes pour toutes les autres, la coopération militaire avec l’Italie, elle, a été sous-tendue par beaucoup d’argent versé par les autorités italiennes à celles du Niger.
La révélation en a été faite par le Premier ministre italien, Paolo Gentiloni. Des versements que Niamey n’a pas rendus publics de peur de s’exposer à la colère de l’Elysée qui ne voulait pas de cette installation militaire italienne. Outre les montants que les autorités italiennes ont déclaré avoir versé au gouvernement nigérien, le ministre italien des Affaires étrangères, Angelino Alfano, après un entretien avec l’ancien président Mahamadou Issoufou, à l’occasion de l’inauguration de l’ambassade italienne à Niamey, a annoncé que 40% de l’enveloppe globale des aides italiennes pour l’Afrique seront désormais consacrés exclusivement au Niger. Pour améliorer l’état de la collaboration, dit-il. En juin 2017, l’Italie avait déjà accordé 32 milliards de FCFA au Niger pour faire face à la sécurité de ses frontières. Et durant la table ronde de financement du PDS le 14 décembre 2017, elle a promis 100 millions d’euros, soit près de 70 milliards de francs CFA. Affaire à suivre.
Laboukoye
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Pour l’éditorialiste de Télé Sahel (la télévision d’Etat) à ‘l’heure de vérité’, il faut appeler un chat, un chat. Car, pour lui, cela fait des années que des populations de Kantché s’adonnent à cette activité singulière et dégradante qu’est la mendicité. En heurtant l’amour et la fierté du peuple nigérien. Il semble dire que la mendicité est la marque déposée de Kantché. Pour l’éditorialiste, à Kantché, des populations ont transformé la mendicité en une véritable industrie. Des industriels de la mendicité recrutent femmes et enfants en bafouant les valeurs qui constituent le socle de notre société. Du reste, c’est une véritable organisation de trafic d’êtres humains qui est en progression dans cette localité. Qu’est-ce qui les pousse à cette activité ignoble et criminelle ?
Aujourd’hui, seul le gouvernement du Niger pourrait répondre à cette question. Mais, on pourrait dire, peut être, que c’est la perte des valeurs sociales et l’irresponsabilité des dirigeants qui seraient à la base du développement de ce phénomène honteux érigé en activité lucrative par des populations de cette partie de l’Est du Niger.
Certainement, cet éditorial a dû blesser Alma Oumarou. Pour ceux qui ne le savent pas, Kantché est la nouvelle appellation du département de Matamèye et la terre natale du richissime homme politique Alma Oumarou, président du RPP (rassemblement pour la paix et le progrès) Farilla, actuel ministre des Transports du gouvernement du Niger. Alma Oumarou, natif de Kantché, est considéré comme étant l’homme politique le plus riche au Niger. Président du groupe d’Assurance et Réassurance NIA, repreneur de Crédit Niger, Alma Oumarou est, apparemment, le seul nigérien propriétaire d’un immeuble situé à coté du Palais Présidentiel. Avec sa maison d’Assurance NIA, il était l’assureur de l’avion présidentiel au temps de Mahamadou Issoufou. Alma Oumarou est un homme politique versé dans les affaires. Ses proches le considèrent comme étant un grippe-sou à l’image de son physique, élancé est très sec. Il semble que, durant toutes études, Alma Oumarou n’a connu que l’addition et la multiplication. La soustraction et la division, il s’en moque. C’est dire que, Alma Oumarou n’aurait pas le sens du partage. En tout cas, à Kantché, des gens racontent que, Alma Oumarou et la générosité, c’est la nuit et le jour.
A.S
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Dans la vie, tout comme en politique, il y a deux types de personnages, ceux qui se battent jusqu'à réaliser leur rêve et ceux-là qui tiennent les seconds rôles comme des porteurs d'eau dans une équipe de football. Kassoum Moctar, président du CPR Ingantchi, lui, semble être de la seconde race. En cause, depuis peu, son manque d'ambition et de vision qui l'ont amené à désister un an avant les élections présidentielles en faveur du candidat déclaré du PNDS Tarayya, Bazoum Mohamed.
Depuis, le jeune leader politique à qui on promettait un avenir glorieux ne chôme pas sur les réseaux sociaux. Dans son collimateur, l'opposition politique nigérienne sur qui Kassoum Moctar tire à boulets rouges. Illustration de l'attaque en règle du président du CPR Ingantchi contre l'opposition, cette phrase d'un de ses écrits sur les réseaux sociaux : " C'est faux, le Premier ministre n'a jamais interrogé la Cour constitutionnelle sur l'annulation du vote des Nigériens de l'extérieur. Aucun mot ne peut traduire la mauvaise foi de l'opposition politique nigérienne obstinément sourde et aveugle ". Dans un autre "post", il traitait l'opposition d'incompétente et d'ambiguë, des diatribes plus que des arguments pour étayer ses assertions. Kassoum Moctar n'a pas fait de cadeau à l'opposition politique. Normal, dirait-on, il est dans son rôle d'adversaire politique soutenant aveuglement un régime auquel il appartient. Un rôle qu'il sait bien tenir quand on se souvient du rôle prépondérant qu'il a eu à jouer dans l'entreprise "Tazartché" en 2009 en tant qu'activiste, puis ministre de la communication de l'éphémère sixième République Considéré comme un fossoyeur de la démocratie, Kassoum Moctar a repris de plus bel service en s'attaquant sans vergogne à l'opposition politique. En tant que leader politique, il est pourtant mieux placé pour savoir et comprendre qu'en politique, il n'y a pas de position irréversible. En d'autres termes, les amis d'aujourd'hui peuvent être les adversaires de demain tout comme les adversaires d'aujourd'hui peuvent être les amis de demain, c'est une question de jeu d'intérêt, donc d'intelligence politique.
Propulsé dans l'arène politique par un concours de circonstance, le jeune défenseur du ''Tazartché'', a vite confondu vitesse et précipitation. Politiquement immature, Kassoum Moctar a surfé sur une certaine popularité acquise lors de l'éphémère sixième République pour se faire élire maire central de la capitale économique au sortir des élections générales de 2011. Après trois ans passés à la tête de l'hôtel de ville de la localité, il sera débarqué le 31 juillet 2014 à l'issue d'un conseil des ministres en raison de sa mauvaise gestion mise en lumière par un rapport de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA). Sa mauvaise gouvernance s'est matérialisée par plusieurs scandales dans lesquels son nom est cité. C'est le cas de la vente opaque de la tribune officielle de Maradi, le sort du jardin public et l'affaire des centaines de parcelles vendues lors de son mandat à la ville de Maradi dont aujourd'hui, plusieurs années après les faits, les acheteurs ne sont toujours pas en possession de leurs parcelles, bien qu'ils détiennent les reçus de vente.
Après six mois de prison à la Maison d'arrêt de Kollo, Kassoum Moctar bénéficiera d'une liberté provisoire avant de s'en prendre quelque temps après aux commerçants de Maradi sur une télévision de la capitale en ces termes : " Ils ne croient en rien, c'est des gens qui ont fait quatre partis, cinq partis, qui ont à la limite prostitué l'environnement politique au Niger, ils n'ont aucune valeur, ils veulent juste tricher ". Au prix de son soutien à l'actuel chef de l'Etat pour sa réélection en 2016, Kassoum Moctar retrouve le gouvernement au ministère de l'Urbanisme. Un bref passage dans ce ministère avant de se voir nommé à la tête du ministère de la Jeunesse et des Sports. Le jeune ministre Kassoum, là également, trainera des casseroles à l'exemple de cette affaire de la villa de 50 millions que le PRN a offerte au jeune médaillé olympique et prodige du taekwondo, Abdoul Razak Alphaga. Il a également le fiasco, depuis son arrivée à la tête de ce ministère, de l'organisation du championnat de lutte traditionnelle, sport roi du pays. Un échec patent et récurrent dont le Syndicat national des travailleurs de la Jeunesse, de la Culture et des Sports (SYNTRAJECS) fait régulièrement écho, tout comme le morcellement des aires de sport, devenu monnaie courante sous l'ère Kassoum Moctar au ministère de la Jeunesse et des Sports.
Autre grief contre le sulfureux ministre mis en cause lors de l'enquête de moralité pour la présidentielle de 2016 par la Cour constitutionnelle, son penchant pour l'argent, à travers ce scandale de la CAN U20 que le Niger à organisée et à l'occasion de laquelle l'éclairage du Stade de Maradi a fait défaut jusqu'à la fin de la compétition, obligeant l'instance africaine de football la (CAF) à chambouler son calendrier des rencontres. Le mécontentement Après six mois de prison à la Maison d'arrêt de Kollo, Kassoum Moctar bénéficiera d'une de la CAF se mesure aux propos du Président de la CAF qui a qualifié la CAN U20 du Niger comme la plus désastreuse de ces dernières décennies au plan de l'organisation.
Kassoum Moctar, l'homme qui traîne des dossiers presque partout où il est passé, eh bien c'est ce jeune homme qui, aujourd'hui, s'active sur les réseaux sociaux à s'attaquer sans vergogne à l'opposition politique. On est à se demander comment Kassoum Moctar, l'un des plus jeunes hommes politiques à la trajectoire ascendante a pu se tirer une balle dans le pied pour ne devenir qu'un larbin du pouvoir en place, abonné aux critiques acerbes contre une composante de la classe politique, à savoir l'opposition, de manière aussi gratuite qu'ouverte. D'aucuns pensent qu'il bénéficierait sans nul doute d'appui et de soutien solide qui le couvre et le protège dans ses agissements scandaleux jusque-là restés impunis.
Il est indiscutable qu'il a manqué à Kassoum Moctar de la pondération, de la sagesse, de l'intelligence politique et surtout du fairplay. Dans l'arène politique, il y a une éthique qui veut qu'un acteur ait du respect à l'endroit du camp adverse, quelles que soient vos divergences de vue, d'idées, d'opinions, car, comme dirait l'autre, la roue tourne inexorablement et l'alternance politique est un sacrosaint principe de la gouvernance politique que tout leader et acteur politique, de la base au sommet, doit toujours avoir à l'esprit. C'est ainsi que la classe politique fera grandir la démocratie au Niger.
Kombo
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" Mais quand est-ce qu'il vont enfin lui lâcher les baskets ? " Se demandent les partisans de Kassoum Moctar ici à Maradi. En effet, ils se rendent compte que les gens qui en veulent à sa " peau " sont de plus en plus nombreux, notamment sur les ré- seaux sociaux où la moindre de ses sorties est pistée par des hordes de pourfendeurs. Son dernier poste sur FB a fait l'objet a fait l'objet d'un bizutage en règle. Alors qu'il sortait pour réaffir- mer son engagement dans la MRN au coté du Président Issoufou, ses " ennemis " n'ont pas trouvé mieux que de pirater son compte et remplacer le mot " Inganci " par " Iskanci ". Il n'en fallait pas plus pour enflammer la toile et couvrir le jeune ministre de tous les quolibets d'incompétence. Ce n'est pas la première fois que ça lui arrive. Et ce n'est sans doute pas la dernière. Car " le petit ", depuis qu'il est au ministère de la jeunesse et des sports, son passif médiatique ne fait que s'amplifier. Son bras de fer avec les deux plus importantes fédérations sportives du pays (FENILUTTE & FENIFOOT) ont littéralement plombée son image, malgré sa jeunesse. Sans compter les séries de défections dans son parti où certains " caciques " l'accusent de népotisme et de favoritisme. Totalement ulcérés par ce qui arrive à leur leader sur les réseaux sociaux, nombreux sont ses militants et amis qui pensent qu'il doit impérativement réguler ses sorties sur Facebook afin de ne pas donner l'occasion à ces " hordes de voyous " qui y pullulent, de ne pas le lyncher gratuitement !
12 juin 2018
Source : Le Souffle Maradi
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La saignée continue toujours au sein de l'ANDP à Dosso. Un parti politique qui se désagrège depuis un certain temps du fait de sa mauvaise gouvernance par les dirigeants actuels. Dosso, ville natale du père fondateur, mort en martyr de la démocratie. C'est tout simplement sa mémoire qui est trahie par les nouveaux seigneurs du parti qui soutiennent mordicus un système en desquamation continue. Cette myopie politique des responsables du parti fait, aujourd'hui, quitter les militants en masse qui se ruent vers le MPR Jamahuriya de Albadé Abouba. Sans doute, ces nouvelles adhésions au MPR sont à mettre à l'actif et à l'engagement inébranlable de Mahamadou Zada alias Hama Zada, aux cotés de Albadé Abouba. Du reste, ce grand employeur politique a saisi la faille et la gestion familiale devenue une ritournelle pour les responsables du parti pour faire basculer l'électorat de l'ANDP au MPR. Nul doute, le vide ne fait que commencer autour de Moussa Barazé. Un homme qui affiche une insouciance politique et qui apparemment veut toujours s'accrocher aux pans des boubous de Mohamed Bazoum pour des strapontins. Cela, au moment où tous les partis politiques soucieux de leur devenir s'affranchissent de son diktat et de ses dérives verbales. L'on n'aurait pas besoin, aujourd'hui, d'étudier la science politique pour comprendre qu'au Niger en 2021 l'alternance s'imposera. Et c'est cette donnée irréversible qui échappe à Barazé et son équipe habitués au suivisme politique. Avec ces défections des militants de l'ANDP de Dosso au profit du MPR, Hama Zada mérite vraiment et davantage respect et considération de la part du leader de son parti le MPR Jamahuriya. En un mot comme en mille, il doit être décoré par son parti pour avoir gagné le pari de faire basculer le fief de Zaman Lahiya au MPR.
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02 janvier 2022
Source : Source : https://www.facebook.com/moussa.tchangari.54
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Dans un contexte de tension accrue au Niger suite au coup d'État du 26 juillet ayant conduit à la destitution du président Mohamed Bazoum, l'Algérie, pays voisin et acteur majeur de la région, prend fermement position en faveur de la paix. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune s'est exprimé avec véhémence lors d'une interview télévisée nationale samedi soir, déclarant catégoriquement son refus d'une éventuelle intervention militaire au Niger.
L'Algérie considère une telle initiative comme une menace directe pour sa sécurité et celle de la région dans son ensemble. Dans un monde où les conflits armés sont trop souvent privilégiés comme solution, le chef de l'État algérien prône une résolution pacifique des problèmes rencontrés par le Niger.
"Les problèmes doivent être résolus par les voies pacifiques", a affirmé avec conviction le président Tebboune, soulignant la nécessité d'une approche constructive dans les relations internationales. Face à une situation politique délicate dans le pays voisin, l'Algérie préfère privilégier le dialogue et la médiation pour contribuer à la stabilité régionale.
Cette position n'est pas le fruit du hasard. L'Algérie partage plus de 950 kilomètres de frontières terrestres avec le Niger, ce qui en fait un voisin directement impliqué dans la situation politique et sécuritaire de son pays frère. La stabilité du Niger est donc cruciale pour l'Algérie, qui considère la sécurité et le bien-être de ses voisins comme des éléments indissociables de sa propre sécurité nationale.
En s'opposant fermement à toute intervention militaire, l'Algérie envoie un message fort à la communauté internationale. Elle démontre sa volonté de résoudre les crises dans la région par des moyens pacifiques et diplomatiques. Dans un contexte où les conflits armés ont trop souvent ravagé l'Afrique, l'Algérie se positionne en leader pacificateur, prêt à œuvrer pour la stabilité et la prospérité de ses voisins.
En tant que membre influent de l'Union africaine, l'Algérie œuvre pour renforcer la coopération et la solidarité entre les nations africaines, convaincue que la paix et la sécurité sont des prérequis essentiels pour le développement durable.
Ainsi, dans une époque marquée par des bouleversements politiques et sécuritaires en Afrique, l'Algérie se dresse tel un phare de paix, guidant les nations vers un avenir plus serein. Sa ferme opposition à toute intervention militaire au Niger témoigne de sa volonté d'être une force stabilisatrice et bienveillante dans la région. Un exemple qui devrait inspirer et encourager les autres pays africains à privilégier la voie de la diplomatie pour résoudre les conflits et bâtir un avenir prometteur pour l'Afrique tout entière.
Nigerdiaspora
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Alors que le débat autour de la présence militaire étrangère, et notamment française, ne s’est pas estompé, avec encore des voix qui s’élèvent dans le pays pour traduire leur opposition, l’on apprend après les tchèques, que des soldats allemands devraient arriver dans le pays. On ne comprend pas cet entêtement à vouloir coûte que coûte s’implanter dans un pays souverain, sans requérir son aval, du moins sans se soumettre aux procédures consacrées, donnant ainsi à croire qu’un pays européen l’aura décidé, il ne peut que venir avec ses soldats et tous ses moyens s’y installer. Il est vrai que la situation sécuritaire reste préoccupante aujourd’hui, malgré justement les discours que ces partenaires tiennent à l’endroit du Niger, disant que le Niger résiste et que tout se passerait bien pour le pays. C’est faux, et ils le savent tous. Quand on voit l’occupation spatiale et l’élargissement sur le territoire de la géographie des attaques, l’on ne peut que s’interroger sur les motivations de ces partenaires qui prétendent que ça va mieux pour le Niger et qui, pour autant, tous les jours, prétextant une situation préoccupante, se proposent de venir s’installer militairement dans le pays. On n’est donc qu’interloqué d’entendre, dans un tel contexte, refusant de tirer les leçons des colères sahéliennes face à des alliances militaires inefficaces, cette Europe qui refuse de changer d’approches, et ne voit de solutions que la venue au Sahel, au Niger particulièrement, de ses troupes, venant soi-disant pour former les troupes locales.
On apprenait depuis vendredi dernier chez Radio France Internationale que "Le gouvernement allemand prévoit de déployer des troupes au Niger dans le cadre de la mission de l’UE". Quels accords militaires, connus des Nigériens, a le Niger avec l’Union Européenne pour qu’un pays tiers, s’en servant, trouve le moyen de faire venir ses militaires dans le pays ? Qui peut avoir, au nom du pays, signé de tels accords qu’en principe, même l’Assemblée nationale pourrait ignorer ? On se rappelle une fois que pour justifier l’autorisation informelle que le régime donnait à la France de déployer ses forces chassées du Mali et du Burkina Faso, le régime s’est servi d’une DPG (Déclaration de Politique Générale) qu’il remaniait et présentait à la représentation nationale, pour croire qu’il légalisait si facilement sa décision afin de parvenir à la rendre conforme à la loi fondamentale qui a pourtant défini les conditions d’une installation militaire dans le pays, et ce, quelle que puisse être la raison. Les Nigériens ont beau décrié la manoeuvre, on ne les entendit jamais, et sur le faux, la France venait quand même avec ses troupes humiliées prendre place dans le pays.
Comment ne pas s’en indigner quand on apprend, selon la même source que «Le gouvernement allemand a ouvert la voie, ce mercredi, à la participation des troupes allemandes à une mission militaire de l’Union européenne au Niger», s’appuyant elle-même sur «une source dont l’identité n’a pas été révélée [et qu’elle prétend être] proche du dossier […] ». Il est ahurissant d’apprendre que cette grave information pourtant relayée par des médias de renom vienne d’une «source dont l’identité n’a pas été révélée». Pourquoi se cache-t-on pour révéler à l’opinion une telle décision qui, pour le moment, selon ce que l’on en apprend, n’est décidée que d’une partie, l’Allemagne et l’Union Européenne en l’occurrence ?
Mais alors questions : si «l’Allemagne a ouvert la voie» qu’en est-il du Niger ? Le Niger a-t-il, ouvert la voie aussi ? Est-ce avec l’assentiment du parlement nigérien ou même avant, du gouvernement nigérien ? Le Niger, pourrait-il devenir cette poubelle que des armées étrangères peuvent investir à leur guise, sans même se conformer aux lois du pays ? Est-ce le Niger qui a décidé, en accord avec la hiérarchie militaire, de ces nouvelles installations militaires ? On apprend avec la correspondante de rfi à Berlin, Nathalie Versieux que «L’Allemagne a l’intention de déployer jusqu’à 60 soldats, dans le cadre d’une opération de l’UE, destinée à soutenir le gouvernement de Niamey dans le renforcement de ses forces militaires. La décision finale revient, comme toujours à Berlin, au Parlement, qui pourrait se prononcer fin avril». C’est d’autant troublant ici qu’on ne sache même pas s’il s’agit de la sécurité d’un pays ou d’un régime. Cette question s’impose car, à entendre un certain discours, c’est encore le seul régime qui résiste dans la sous région surtout avec les problèmes que vit sa démocratie dévoyée. On se rappelle qu’Issoufou, au début de son mandat, par une certaine paranoïa et ses complexes, voulut que la France de Hollande lui prête des gardes du corps blancs pour assurer sa sécurité, ce qui, malheureusement pour lui, ne peut être des vocations de l’armée française même si souvent, celle-ci en abuse. Mais, bon, passons…
Allant plus loin dans ses révélations explosives, la correspondante de rfi, précise que «L’UE avait décidé en décembre de mettre en place une mission militaire de trois ans au Niger. Dans un premier temps, de 50 à 100 soldats européens sont prévus, puis jusqu’à 300». Comme quoi, il s’agit d’une chose qu’à termes, le Niger ne saura pas maîtriser. Est-ce à dire que dans leur logique, nos pays doivent traîner avec eux cette crise sécuritaire, trois autres années ? Cette Union Européenne, ainsi qu’on le voit, ne vient pas pour endiguer le mal, mais pour l’entretenir pendant au moins trois autre années ? C’est inacceptable ! L’UE, n’a-t-elle plus besoin de quoi que ce soit pour décider pour le Niger, pour agir au Niger, ne serait-ce que de l’accord préalable du parlement même godillot du pays ? Comment, peut-elle avoir décidé « […] en décembre de mettre en place une mission militaire de trois ans au Niger», presque seule ? Le Niger, fait-il partie du territoire de l’Union Européenne pour prendre en son nom une aussi importante décision qui dénie visiblement au Niger toute autorité sur son territoire ? Pourtant, même au sein de l’Union Européenne, il y a des espaces qui relèvent de la souveraineté inviolable des Etats à laquelle l’Union ne saurait toucher. Des bases françaises, au nom du terrorisme, peuvent-elles s’installer en Allemagne ? Pourquoi donc ce qui n’est pas valable pour les autres, vaut-elle pour nous Africains ?
Mais pourquoi, cette Allemagne, sous le couvert de l’Union Européenne, tient-elle à revenir avec ses soldats quand, rfi nous apprend que son « […] armée […] a formé les forces spéciales du Niger entre 2018 et 2022, déployant pour cela quelque 150 hommes, avant de mettre fin à cette mission l’an passé». Pourquoi avoir décidé de partir et de revenir aujourd’hui ? Qu’est-ce qui a donc changé pour vouloir revenir dans un pays où l’on ne voudrait plus s’accommoder de présences militaire étrangères mais l’on appelle plutôt à repenser les alliances militaires ? On apprend d’ailleurs qu’elle quittait aussi le Mali à la suite des brouilles entre Paris et Bamako, prenant sans doute à l’époque en compte la hauteur des contestations dans la région. Mais, aujourd’hui, c’est au Niger qu’elle voudrait installer ses militaires. Donc si l’Allemagne se retire du Mali, est-ce comme la France, pour se réinstaller progressivement et plus massivement au Niger et dans quel but ? Il y a de quoi douter des intentions réelles de l’Allemagne, complice de la France à certains égards, quand d’autres pays de l’UE, au regard des rejets dont ont été l’objet les bases étrangères au Sahel, sans doute hésitent à venir sous n’importe quel autre prétexte, fusse-t-il celui de la formation des soldats locaux. Ils ne veulent pas revenir sur ces territoires où les populations de plus en plus sidérées par l’échec des bases étrangères dans la guerre contre le terrorisme, ne voudraient plus d’une coopération militaire douteuse, en tout cas inefficace.
Le gouvernement nigérien doit être vigilant pour que demain, les Nigériens qui regardent et jugent, comprennent ses choix. Il faut donc s’entourer de toutes les précautions pour que de telles graves et grandes décisions ne se prennent plus à la hâte pour les regretter plus tard.
Il faut le répéter, la meilleur des alliances dans cette guerre, c’est d’abord celle avec les voisins qui exige d’abord que le pays ait le contrôle entier de ses frontières. Si cela n’est pas fait, l’Amérique se sera installée dans le pays, il n’y aura quand même pas de paix. Du reste, l’Afghanistan où elle s’était déployée sans succès pendant plusieurs années est un exemple patent. Il y a donc à s’inquiéter si, l’éviction du Chef d’Etat-major serait dictée, ainsi que le prétendent certaines sources, par la France qui demanderait sa tête parce qu’il se serait rendu au Mali pour parler de coopération entre les deux pays sur le front lute, et ce sans que cela ne soit à sa seule initiative, peuvent reconnaître bien d’observateurs.
Les Nigériens ont de bonnes raisons de s’inquiéter.
Gobandy
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CNN a obtenu de nouveaux détails sur l'embuscade de mercredi dans le Niger, une attaque qui a fait quatre morts et deux blessés.
Cette nouvelle information provient d'entretiens préliminaires que des responsables militaires américains ont menés avec des survivants de la fusillade, informations communiquées à CNN par un responsable de la défense américaine.
L'équipe dirigée par les Bérets verts a déclaré qu'ils venaient de terminer une réunion avec les dirigeants locaux et qu'ils retournaient à leurs camionnettes non-blindées quand ils ont commencé à échanger des coups de feu avec des armes légères, des mitraillettes et des grenades propulsées par fusée.
Les villageois complices
Certains des soldats qui ont assisté à la réunion avec les dirigeants locaux ont déclaré qu'ils soupçonnaient les villageois de retarder leur départ, de les faire attendre, des actions qui ont amené certains d'entre eux à soupçonner que les villageois auraient été complices de l'embuscade le responsable de la défense.
Alors que les soldats assistaient à la réunion avec les dirigeants du village local, le reste de l'équipe de 12 hommes attendait dehors, gardant les véhicules que les troupes américaines utilisaient. L'embuscade d'une cinquantaine de combattants affiliés à l'Etat islamique a eu lieu tandis que les deux groupes de soldats américains étaient encore séparés, ce qui signifie qu'ils se sont produits pendant ce que l'un des officiels a qualifié de "point le plus vulnérable".
Alors que leurs véhicules explosent autour d'eux, des soldats américains, y compris de multiples bérets verts, s'enfuis pour se mettre à l'abri et armés seulement de fusils, commençant à riposter en tuant certains des militants attaquants.
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Le président du Niger Mohamed Bazoum a accordé un entretien à Marc Perelman et Christophe Boisbouvier à New York, en marge de l’AG de l’ONU. Il s'inquiète de la dégradation de la situation sécuritaire au Mali et de la menace jihadiste qui pèse sur la ville de Ménaka. Il s'exprime également sur le dossier des soldats ivoiriens détenus au Mali, en rappelant que le président ivoirien Alassane Ouattara avait grandement œuvré pour la levée des sanctions de la Cédéao contre les autorités maliennes. "Je considère qu'il a été trahi", assène-t-il.
Par : Christophe BOISBOUVIER et Marc PERELMAN
Source : https://www.france24.com
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Le lundi 20 mars 2023 restera une date sombre pour la liberté de la presse au Niger. Un journaliste professionnel du groupe de presse ANFANI, Habibou Guissa, a été violemment agressé et son matériel de travail saccagé par l'Organisation Internationale pour la Migration (OIM) et son service de sécurité privé lorsqu'il couvrait une manifestation de réfugiés au siège de l'organisation. Cette attaque barbare et gratuite viole toutes les dispositions de l'Ordonnance 2010-035 du 04 juin 2010 portant régime de la liberté de Presse. Les médias doivent être attentifs à cette atteinte inquiétante à la liberté de la presse, qui cache peut-être des problèmes plus profonds dans la gestion des questions migratoires par l'OIM. Les auteurs de cette agression doivent répondre de leurs actes, et une note d'avertissement doit être adressée à l'OIM par le nouveau bureau du Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Cette attaque n'est malheureusement pas une première au Niger, où les journalistes sont régulièrement pris pour cibles lorsqu'ils font leur travail.
Salifou Hachimou
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Lorsque, au moment fort de sa quête de la présidence de l'Assemblée nationale, occupée par le Président du MODEN FA, dont il était déjà le quatrième Vice-président, le versatile Mohamed Ben Omar avait déclaré que Hama Amadou n'était pas né " deux fois ". Ça a été une onde de choc dans l'opinion publique. Comment un responsable politique qui aspire à diriger un jour les institutions de la République peut-il se permettre un langage aussi ordurier. En son temps, les critiques avaient fusées de partout. Aujourd'hui, c'est l'opposition politique FRDDR, dans un esprit revanchard, qui reprend la même expression dans un communiqué de presse en date du 20 avril 2017.
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L'opposition nigérienne a annoncé samedi avoir rejeté la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (Céni) installée la semaine passée pour préparer la présidentielle de 2021.
"(Nous) rejetons la Céni permanente dans sa forme actuelle et récusons les membres qui la composent", ont écrit dans un communiqué commun le Front pour la restauration de la démocratie et la défense de la république (FRDDR) et le Front des partis politiques non affiliés (FPNAD).
Selon ces deux coalitions politiques, la Céni a été "conçue de toutes pièces" en août dernier grâce à "une loi électorale non consensuelle" et son "installation est un non évènement".
L'opposition n'a pas désigné ses trois représentants qui devaient siéger au sein de la Céni (13 membres au total, également trois de la coalition au pouvoir).
La Céni est dirigée par l'avocat Issaka Souna, choisi après un appel à candidature. Me Souna avait déjà présidé la Commission en 1999. Il avait occupé le poste de chef adjoint de la Mission d'observation électorale de l'ONU au Burundi et celui de chef de la division de l'assistance électorale pour l'ONU en Côte d'Ivoire (ONUCI).
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À la suite d'une réunion qui a été décrite comme "tendue" et "interminable" par des sources diplomatiques, le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l'Union Africaine (UA) a catégoriquement rejeté le recours à la force dans la résolution de la situation en cours. La position de l'UA devait être rendue officielle aujourd'hui.
À mesure que les jours s'écoulent depuis la prise de pouvoir par les militaires à Niamey le 26 juillet, la situation semble de plus en plus incontestable, laissant les adversaires des nouveaux dirigeants dans le doute. Malgré les sanctions économiques et financières imposées par la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), la junte dirigée par le général Tiani reste inébranlable, et cette impasse a donné naissance à des dissensions entre les nations africaines quant à la conduite à adopter.
La réunion du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l'Union Africaine, qui s'est tenue le lundi 14 août, a été marquée par des tensions palpables et une durée qui a excédé les dix heures, d'après des sources diplomatiques présentes. Elle a exposé au grand jour les divergences d'opinion. Selon plusieurs sources, lors de cette assemblée, le CPS a établi sa position en refusant catégoriquement d'envisager une intervention militaire contre la junte nigérienne. Cette prise de position devait être officialisée par le biais d'une déclaration officielle prévue ce mercredi.
Ce choix de l'Union Africaine étonne particulièrement puisqu'il va à l'encontre de la tradition de suivre les positions des organisations régionales, ce qui a été la norme jusqu'à présent au sein de l'UA.
Nigerdiaspora
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Avec un accoutrement qui frise le comique et la récrimination, l’homme qui a une triste réputation dans le nomadisme politique ressemble, aujourd’hui, à quelqu’un qui est trahi par sa conscience. Issoufou Issaka, c’est de lui qu’il s’agit, semble extérioriser, à travers un habillement baroque, son complexe et sa culpabilité d’homme politique errant. La trahison politique, c’est son identité de définition. Il serait considéré, dans certains milieux, comme étant le tristement célèbre caméléon politique de toute l’histoire de l’Humanité. Ancien ministre de l’Hydraulique, la presse nationale l’avait surnommé Cahuzac. Jérôme Cahuzac avait menti dans sa déclaration de biens et pire, pour échapper au fisc français dont il était le patron, a placé sa fortune en Suisse alors qu’il était ministre délégué chargé du Budget. Le « prototype du salop », dira de lui Jean Luc Mélenchon. Ce qui avait provoqué sa déchéance politique. Le Cahuzac national avait lui, aussi, menti dans sa déclaration des biens. En dissimilant certains de ses immeubles bâtis à Niamey et Tera. Une entorse à la loi que condamne l’article 79 de la Constitution qui stipule que : « Toute déclaration des biens inexacte ou mensongère expose son auteur à des poursuites du chef de faux conformément aux dispositions du Code Pénal ». En 2020, pensant avoir une assise politique, il propose ses services de mercenariat politique à l’ancien régime pour déstabiliser le Lumana Africa. Pour la réalisation de ce projet politique démoniaque, ciel et terre lui auraient été promis dont le poste de premier ministre du Niger. Face à l’échec, il est réduit en simple guignol militant du PNDS. Apparemment, voyant la fin de sa course politique venir, il se met dans des accoutrements qui indiquent le complexe et la culpabilité politiques. Surtout que, Bazoum Mohamed, le président actuel du Niger a toujours eu peu d’égard pour les traitres politiques. A suivre !
Ali Soumana
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La Cour d’Appel de Zinder a confirmé le mercredi 5 décembre dernier, la décision du juge d’instruction qui n’a retenu aucune charge contre l’acteur de la société civile Yahaya Badamassi, coordinateur de l’association Alternative Espaces Citoyens. Arrêté le 18 avril dernier dans le cadre d’une manifestation non autorisée, Yahaya Badamassi a été relaxé par le juge d’instruction qui n’a retenu aucune charge contre lui. Mais le procureur a fait appel de la décision qui vient d’être confirmée en appel. Le coordinateur de l’association Alternative Espaces Citoyens vient ainsi de recouvrir sa liberté après huit mois de détention. Il reste désormais le coordinateur du Mouvement patriotique pour une citoyenneté responsable de Zinder, Sadat Illia Dan Malan, arrêté également dans le cadre de la même affaire et qui croupit à la prison civile de Matamèye,à une cinquantaine de kilomètre de la ville de Zinder.
12 décembre 2018
Source : L'Evènement
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Le Ministère de l’Equipement est connu pour être un ministère où s’octroient généralement de gros marchés. On comprend pourquoi certains aiment y trôner, cherchant par quelques copinages à rentrer dans ce royaume pour se réaliser. C’est certainement pourquoi, au tout premier réaménagement technique du gouvernement de Bazoum, l’actuel ministre de l’Intérieur y avait été « délogé » cédant sa place pour qu’un autre vienne s’y installer car, peut-on comprendre, c’est un ministère à sous qu’on ne saurait céder à n’importe qui. Celui qui arrivait savait certainement pourquoi il avait visé cette position « juteuse » dans le gouvernement dirigé par Ouhoumoudou Mahamadou. Il est dommage que depuis que le pays tombait dans les mains cupides des socialistes, l’on ne cherche des postes que pour se faire de l’argent, jamais pour être l’acteur de transformations que l’institution dirigée devrait subir au grand bonheur du peuple. Arrangement ? Le marché n°2021/009/DGRR/ DMP-DSP, lancé par appel d’offres ouvert n°2020/057/DGRR/ DMP-DSP ayant pour objet : travaux de construction/réhabilitation de 197,139km de routes rurales dans la région d’Agadez, est attribué à Issa Youssouf pour un délai d’exécution de douze (12) mois. Le montant du marché TTC est de 14.077.438.557f et est financé par le budget national. Ce marché, tel qu’il a été mis à jour et octroyé à l’entreprise citée haut, autorise un certain nombre d’interrogations. Il faut rappeler que ce marché a été annulé en 2020 par Mamadou Diop, ministre des Finances de l’époque qui trouvait le montant trop exagéré. Mais, contre toute attente, le nouveau ministre de l’Equipement de l’ère Bazoum réactive le dossier. Et, au lieu du montant récusé au départ, il le réactualise pour un montant faramineux de plus de 14 milliards, soit deux foisle montant que l’ancien ministre trouve excessif, peu sérieux. Un ministre businessman ? Le ministre de l’Equipement, en venant à ce ministère savait bien ce qu’il prépare, et donc ce pourquoi il cherchait à être logé là. En effet, il est le propriétaire d’une société dénommée MIGAS qui a gagné – et comment ? – des contrats avec une des sociétés minières d’Arlit, Cominak en l’occurrence, et même, semble-t-il, avec la société nigérienne d’électricité, Nigelec avec laquelle elle aurait pris des parts de marchés importants.
On comprend que le ministère soit gagné par une certaine démotivation des cadres et ce depuis qu’ils peuvent se rendre compte que le nouveau patron occupe tout l’espace, laissant tout graviter autour de sa personne et de ses micmacs. Il aurait d’autant personnalisé le ministère qu’il a réussi à dégoûter bien de cadres, bons techniciens reconnus qui ne peuvent pas rester dans un tel milieu où leurs compétences ne sont plus reconnues, leur valeur de techniciens royalement ignorée. Depuis, il se raconte que les marchés ne seraient attribués qu’à qui le ministre le veut et cela se dit partout. L’octroi du marché surfacturé aux établissements Issa Youssouf obéit-il donc à quelle logique ? Affairisme et clientélisme, diront bien d’observateurs. Rien en effet ne peut justifier que cette société soit la moins disante et la plus compétente pour assurer un travail de qualité. Le ministre pourra-t-il donc dire sur quelle base cette société a été préférée à tant d’autres et surtout pourquoi deux fois le montant trouvé déjà exorbitant en 2020 et pour lequel un ministre décidait d’annuler le marché en 2020 ? Un autre fait gravissime Il se raconte au ministère de l’Equipement que, dans le cadre de la reprise de l’appel d’offres pour la construction de la route de Kandadji suite à la résiliation du marché de l’Entreprise Sourabate, les experts indépendants auraient rendu leur rapport d’évaluation et proposeraient l’entreprise la moins disante comme adjudicataire. Car, son offre répond à toutes les exigences du DAO. Depuis, plus rien. Cela d’autant que, selon des sources bien informées, le directeur général des travaux publics aurait bloqué la transmission du dossier à la COPA (c’est la commission adjudicataire des marchés publics mise en place pour examiner et adopter les propositions des experts indépendants) pour avis et transmission au bailleur de fonds. Aujourd’hui, malgré l’espoir que fonde la réalisation du barrage de Kandadji, le dossier de la construction de la route serait bloqué au niveau de la direction générale des travaux publics qui aurait une préférence. Des sources crédibles indiquent que le directeur des travaux publics semble opter pour l’entreprise la plus disante. Cela en violation de toutes les dispositions du DAO et du Code des marchés publics. Une situation qui risque de compromettre dangereusement la construction de la route nécessaire pour la réalisation, à temps, du barrage de Kandadji. (Nous y reviendrons)
On est loin de la fin de l’affairisme…
Parce que Bazoum Mohamed n’a pas su frapper d’une main forte, pour dissuader d’éventuels détourneurs, faisant preuve d’une mollesse agaçante à faire face à la lutte contre la corruption, il y en a sans doute autour de lui encore à croire qu’ils sont intouchables et qu’ils peuvent continuer, en l’absence de représailles contre la mauvaise gestion, à faire prospérer leurs affaires. Quand Bazoum ne peut pas combattre le mal, en s’attaquant aux faits de mauvaise gouvernance dont il a hérité, il va sans dire que ceux avec lesquels il travaille ne peuvent qu’aller dans la même direction à perpétuer le mal et à salir sa gouvernance qu’il promettait pourtant de soigner. Ceux qui se permettent de telles pratiques sont-ils proches de lui ou du sérail de son prédécesseur qui lui a prêté un certain nombre d’hommes et de femmes qui, peut-on en convenir, ne viennent pas à sa rescousse pour l’aider à réussir sinon qu’à lui compliquer les choses pour que d’ici deux ans, des voix s’lèvent dans son parti pour se plaindre de sa gestion et trouver le moyen de le déclarer inapte pour briguer un second mandat. Du reste, il sait bien le plan machiavélique que ses « amis » pourraient mettre en oeuvre pour se débarrasser de lui car ce pouvoir, sans doute qu’il ne le voulait pas pour lui et ne servait de lui pour retarder le plan qu’ils peaufinaient depuis quelques temps pour espérer confisquer le pouvoir et s’en servir à gouverner pour le clan.
Mairiga
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En l’espace de deux mois, des missions à n’en plus finir : une première, «technique et d’évaluation» conduite par le chef de la diplomatie nigérienne, M. Kalla Ankouaraou ; puis une deuxième, ministérielle celle-là, dite de «propositions de solutions de sortie de crise» sous la houlette de l’ancien président du Nigeria, M. Goodluck Jonathan suivie d’un «raid» de cinq chefs d’Etat mené sur Bamako par le président en exercice de l’Organisation, Issoufou Mahamadou du Niger en compagnie de ses homologues du Nigeria, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Ghana. Et, pour couronner le tout, une conférence au sommet. Rarement, dans son histoire récente, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) aura déployé une telle débauche d’énergie au chevet d’un de ses pays membres, le Mali en l’occurrence. Avec, au bout du compte, l’échec de la médiation et un coup d’Etat…
En ces temps du «politiquement correct » universel où la défense des ordres constitutionnels établis et des institutions «démocratiquement élues» est devenue le pont aux ânes de politiciens dont l’unique horizon est celui borné par les ors des palais, il est de bon ton de dénoncer les officiers putschistes de Bamako et de promettre l’enfer sur terre à eux, leurs partenaires et collaborateurs, si le président Ibrahim Boubacar Kéita n’était pas rétabli dans ses fonctions... On croit rêver, mais il s’agit bien là des termes du communiqué issu du tout dernier sommet extraordinaire de la CEDEAO par visio-conférence-pandémie du Coronavirus oblige-et non de propos de quelque bozo va-t-enguerre ignorant tout de la situation du pays.
En effet, selon le document décliné depuis Abuja au Nigeria où elle a son siège et déclamé à Niamey, l’Organisation «condamne avec la plus grande fermeté le renversement par les militaires putschistes du Gouvernement démocratiquement élu du Président Ibrahim Boubacar Kéita» (point 2-a) ; «exige la libération immédiate du Président Ibrahim Boubacar Kéita et de tous les officiels arrêtés» (point 2-d) ; «décide de la fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes ainsi que l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les pays membres de la CEDEAO et le Mali et invite tous les partenaires à faire de même» (point 2-f) ; «demande la montée en puissance immédiate de la Force en Attente de la CEDEAO» (bras armé de l’Organisation, NDLA) (point 2-g) ; et «demande la mise en oeuvre immédiate d’un ensemble de sanctions contre tous les putschistes et leurs partenaires et collaborateurs » (point 2-h).
L’histoire ne dit pas si le communiqué de l’organisation sous-régionale a fait consensus chez tous les participants au sommet, mais la réponse venue de Bamako illustre à volonté le fossé abyssal existant entre la perception des évènements qu’ont les dirigeants ouest-africains et la réalité sur le terrain : vendredi 21 août, place de l’Indépendance, les Maliens ont, par milliers, porté en triomphe les officiers putschistes qui, scandaient-ils, ont parachevé «l’oeuvre» entamée dans la rue des mois auparavant, à savoir la chute d‘un pouvoir prédateur majoritairement vomi par la population. La veille, jeudi 20 août, alors même que les injonctions d’Abuja étaient proférées, des pourparlers étaient en cours entre la junte et la classe politique pour déterminer les modalités de gestion de la transition ouverte par le développement de la situation.
LE PRESENT DE L’AVENIR
Faisons court : depuis des mois, semaine après semaine, des manifestants investissent pacifiquement la rue à Bamako et dans d’autres villes du Mali, au mépris du danger (des dizaines de morts et de blessés sont décomptés selon diverses sources), appelant à la démission du président. Ibrahim Boubacar Kéita engage les réformes telles que formulées comme solutions de de sortie de crise par la CEDEAO et, fort du soutien d’une kyrielle de courtisans et de ses pairs de la sous-région, refuse de partir. Le pays est bloqué. Mardi 18 août, un groupe d’officiers l’arrêtent. Dans des conditions qu’on ignore encore, il annonce nuitamment sa démission de ses fonctions ainsi que la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale, «avec toutes les conséquences de droit» (sic).
Ce que c’est, c’est ce que c’est ! Le changement de régime à Bamako est consommé. Le coup de menton du président en exercice de la CEDEAO, Issoufou Mahamadou, et les effets de manche «pour le rétablissement immédiat du président Ibrahim Boubacar Kéita dans ses fonctions» résonnent comme le «flop» d’un coup de pied dans l’eau. Au Mali, la page IBK est tournée.
Comment en est-on arrivé là ?
Immense pays aux trois quarts désertique ou semi-désertique, le Mali est, de fait, coupé en deux depuis plus d’une décennie. Appelée au secours lors de la fulgurante descente vers le sud des djihadistes venus de Libye, l’armée française, militairement maîtresse du terrain, stoppe l’avancée des soldats maliens aux portes de Kidal.
Qui a parlé d’agenda néocolonial ?
En tout état de cause, le fait est que cette opération a consacré la partition du pays en un «sud» plus ou moins sous administration centrale de Bamako et un «nord», en théorie fief de la rébellion touarègue en négociation avec Bamako dans le cadre du «processus d’Alger» intervenu entre temps, mais en réalité véritable «no man’s land» où trafiquants en tous genres, terroristes labellisés Al QaÏda au Maghreb Islamique (AQMI) ou Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) se réorganisent avant d’essaimer dans tout le Sahel ouest-africain.
Dans le reste du pays sous administration centrale, l’Etat peine à assurer la sécurité aux populations rançonnées en permanence sinon assassinées par les tueurs d’un terrorisme métastasé en grand banditisme, lorsqu’elles ne sont pas victimes de conflits intercommunautaires fratricides dont il est permis de se demander s’ils ne sont pas alimentés depuis Bamako par des politiciens en manque de notoriété.
Porté à deux reprises (2013 et 2018) à la magistrature suprême dans des conditions électorales problématiques au regard du contexte que voilà, le président Ibrahim Boubacar Kéita ne règle aucune des questions sécuritaires qu’il a trouvées sur son bureau de Koulouba, semblant, pour ce faire, s’en remettre aux nombreuses forces étrangères présentes sur le terrain (Barkhane, Mission des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA), Takuba et G-5 Sahel).
Le climat d’insécurité se généralise dans tout le pays, jusqu’au coeur de la capitale où les terroristes réussissent des attentats meurtriers ; la corruption à grande échelle et le népotisme grippent le fonctionnement de l’Etat. Il se raconte que, devant la boulimie de l’intéressé, les autorités communales d’une mégapole sous-régionale ont dû interdire le fils du président, Karim Kéita, député deson état et président de la Commission Défense de l’Assemblée nationale, de toute transaction immobilière sur le territoire de leur circonscription.
Le summum de l’immoralité et de l’incurie politiques se révèle au grand jour à la faveur de récentes élections législatives dont les résultats rendus publics par le Ministère de l’Administration territoriale, maître d’oeuvre dans l’organisation du scrutin, ont vu 31 candidats, d’abord proclamés élus, perdre leurs sièges au profit d’adversaires partisans ou proches du président Ibrahim Boubacar Kéita, après leur «réexamen» par une Cour constitutionnelle que tout le monde savait caporalisée pour assurer la victoire au camp présidentiel.
En toute chose, il faut savoir raison garder, dicte la sagesse. Sauf à accepter qu’une caricature de démocratie est une démocratie, le système dont la rue bamakoise réclame la fin depuis des mois n’est pas une démocratie. A défaut de l’accompagner avec compréhension et humilité dans cette passe difficile, il faut laisser le peuple malien écrire son histoire et non lui imposer des choix.
Au demeurant, le Mali semble, à y bien regarder, n’être que le présent d’un avenir proche dans nombre de nos Etats. Le même désir de changement couve un peu partout en Afrique de l’ouest et même au-delà, dans le continent et ailleurs.
Des départs de feu sont d’ores et déjà signalés en Guinée-Conakry et en Côte d’Ivoire. Ici et là, deux octogénaires «démocratiquement élus», Alpha Condé et Alassane Ouattara pour ne pas les nommer, ont, peu avant la fin de leurs seconds et ultimes mandats, tordu le cou à la constitution pour proroger leur pouvoir. La ruse du référendum suffit-elle à les dédouaner de cette forfaiture ? Que nous dira et que fera la CEDEAO si l’un des deux venait à connaître le sort de Ibrahim Boubacar Kéita ?
Décidément, l’Afrique de l’ouest est dans la tourmente. Même là où semble prévaloir une toute relative paix sur les fronts politique et social, il faut croire qu’il ne s’agit que d’un silence sismique. Gare au jour du «Big One» !
*Journaliste
Par Bory Seyni
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Depuis le 1er novembre, le Niger est officiellement producteur et exportateur du brut avec la mise en service du pipeline export du bloc II d’Agadem. Le geste tant attendu, parce que plein d’espoir d’une amélioration des revenus de l’Etat et celle des conditions de vie des populations, a été donné par le Premier ministre Lamine Zeine Ali Mahaman depuis Koulélé dans la région de Diffa.
La mise en service de ces infrastructures pétrolières nous donne l’occasion de jeter un regard critique sur les partenariats qu’a noués le Niger avec d’autres pays dans d’autres secteurs. A tout seigneur tout honneur, lorsqu’on parle d’exploitation minière au Niger, on voit tout de suite celle de l’uranium. En effet, depuis plus de 50 ans, notre pays est 4ème producteur de la plus importante source d’énergie au monde qu’est l’uranium. Cependant, 70 % de l’électricité que nous consommons nous est fourni par un autre pays, et le Niger a le taux d’accès à l’électricité parmi les plus bas au monde (18,75% en 2022, selon le rapport sur la performance de l’action gouvernementale 2021-2022).
Contrairement à l’exploitation uranifère, celle du pétrole a suivi un autre itinéraire. Véritablement commencée autour de 2008, la mise en exploitation du pétrole a déjà permis au pays d’assurer son autonomie et son autosuffisance. Ainsi, depuis une quinzaine d’années, le Niger n’importe plus les hydrocarbures. Si cela a été possible, c’est assurément grâce à la nature des partenariats. En effet, les Chinois pour ne pas les citer, ont vu des opportunités d’affaires et des potentialités de partenariat gagnant-gagnant au Niger. Ils y ont investi et les deux parties trouvent leurs comptes.
Et l’histoire récente du Niger montre que le pays est une terre d’opportunités pour des partenaires sincères. C’est ainsi qu’outre les Chinois, d’autres viennent investir chez nous dans le respect de nos traditions, de nos choix et de notre souveraineté. Parmi eux, on peut citer les Turcs, les Indiens, les Pakistanais, etc. Ceux-ci ne se limitent pas à la connaissance livresque et totalement décalée des réalités mondiales actuelles qui veut présenter le Niger comme ‘’le pays le plus pauvre au monde’’.
Et au fil du temps, les partenariats avec ces pays laissent apparaître du concret : stade, échangeurs, raffinerie, pipeline et autosuffisance en hydrocarbures avec les Chinois ; Nouvel Aéroport international Diori Hamani de Niamey, immobilier avec les Turcs ; Centre international de conférence Mahatma Gandhi, Bravia Hôtel, et restauration de l’Hôtel Gaweye avec les Indiens pour ne citer que cela. L’on ne saurait ignorer dans ce registre le pont Kennedy et récemment la réhabilitation des aménagements hydroagricole de Konni et Gaya avec le MCC des Etats Unis.
Face à ces nouveaux partenariats qui ciblent des investissements productifs, il y a ceux fondés sur des ‘’perceptions du monde’’ dépassées dont l’élément central demeure l’aide publique au développement. Une aide qui n’a jusqu’alors pas permis à nos pays de se développer. Ce genre de coopération ne vise ni plus ni moins qu’à maintenir nos pays dans le besoin et sous perfusion pour mieux les contrôler et les manipuler.
Si en moins de 15 ans, le Niger a pu réaliser son autosuffisance en hydrocarbures, cela peut aussi fonctionner dans tous les secteurs à condition d’avoir des partenaires plus sincères et plus transparents d’une part. Et d’autre part, en ayant des dirigeants visionnaires, jaloux de la souveraineté nationale et de la dignité de leur peuple. C’est le lieu, ici de rendre un hommage mérité au défunt président Tandja Mamadou qui s’est battu pour que le pétrole nigérien soit exploité refusant que cette ressource qui appartient au peuple nigérien ne subisse le même sort que le gigantesque gisement uranifère d’Imouraren dont Orano semble en faire une réserve stratégique pour les générations futures de son pays, repoussant chaque fois la mise en exploitation.
Siradji Sanda (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
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Le mois béni de Ramadan est une période de forte demande en produits de consommation courante. Une opportunité que les opérateurs économiques notamment les importateurs saisissent pour faire rentrer au pays, de très grosses quantités de produits alimentaires. Ce qui, en soi, est salutaire, quand on considère la situation géographique du Niger qui, est un pays enclavé dont le port le plus proche est à plus de 1000 km de ses frontières d’une part.
D’autre part, le pays est presque structurellement déficitaire en matière de production alimentaire, obligé ainsi d’importer l’essentiel des produits alimentaires pour nourrir sa population. A titre illustratif, le pays a importé quelque 526.000 tonnes de riz en 2019 pour un coût global d’environ 150 milliards de FCFA ou 256,34 millions USD. Mais, une Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR 2021-2030) a été adoptée en décembre 2022 avec pour ambition d’inverser cette tendance.
Pour revenir à notre sujet, il faut observer que nos marchés sont actuellement inondés de ces produits importés dont certains ne portent aucune indication sur l’origine, la provenance, la manufacture, la composition, etc. Or, ce sont ces informations qui permettent aux consommateurs de s’assurer de la qualité des produits qu’ils consomment. Tout se passe comme s’il suffisait de présenter un produit dans un emballage pour qu’il puisse entrer dans notre pays.
Cette situation doit attirer l’attention des services chargés du contrôle de la qualité et de la sécurité des produits alimentaires. Autrement, c’est à un autre risque que les populations seront confrontées, celui sanitaire. Pour un pays, qui s’appuie beaucoup sur les importations pour avoir accès aux produits alimentaires, le contrôle de la qualité et de la sécurité des aliments doit être d’une exigence immanquable. Mais, la qualité très relative pour ne pas dire douteuse de certains produits alimentaires en vente sur nos marchés suppose que beaucoup d’efforts restent encore à faire dans ce domaine en attendant, le second palier de la solution au problème qui se trouve dans le développement de la production nationale.
Et ce n’est pas les potentialités, ni les compétences qui manquent. Notre pays en regorge tant. Qu’il s’agisse du riz, du sucre, de conserves, de solutions ou d’autres aliments, le potentiel existe. Il suffit juste que les opérateurs économiques qui déboursent des milliards pour importer des produits de qualité souvent relative, se convertissent en investisseurs dans l’agriculture et la transformation. C’est ainsi qu’on réduira la fuite d’énormes capitaux, qu’on créera plus d’emplois dans l’agriculture et qu’on sortira notre pays de statut d’éternel consommateur.
Siradji Sanda(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Avec les sanctions iniques, inhumaines et illégales imposées par la CEDEAO et l’UEMOA à notre pays, les prix de certaines denrées importées notamment le riz ont connu une hausse significative. Une hausse compréhensible que les différents acteurs (Etat, importateurs et organisations de consommateurs) essaient de juguler dans le dialogue.
Ces efforts ont valu à l’Etat de consentir des abattements fiscaux sur le riz importé qui pourraient se chiffrer à de dizaines de milliards de francs CFA. Cela dans le but d’amener les commerçants à vendre le sac de riz ordinaire de 25 kg au moins entre 14.000 et 14.500 F y compris au niveau des détaillants. Ce qui, malheureusement, n’est pas toujours respecté.
Non seulement incapables de respecter ces prix convenus avec l’autorité publique, ces commerçants véreux ont, ces derniers temps, jeté leur dévolu sur le riz du Niger pour davantage enfoncer les consommateurs finaux. Tenez bien, le sac de 25 kg du riz 33 produit par les riziculteurs nigériens, transformé par la société publique Riz du Niger, se vend aussi chez les commerçants entre 14.000 et 15.000 F voire un peu plus. Le même prix que celui pratiqué sur le riz importé. Pourtant, il est connu qu’au niveau de l’usine et des points de vente habituels du Riz du Niger, les consommateurs avaient l’habitude de l’acheter au prix conventionné, fixé par l’Etat de 11.500 FCFA, le sac de 25 kg.
Alors question. Qu’est-ce-qui a changé du point de vue de la règlementation pour que ce riz local nous soit vendu au même prix que celui importé ? A notre connaissance, rien. Le prix de cession de la tonne à l’usine n’a pas changé, du moins officiellement.
Du reste, tout le monde savait, avant cette crise que ces opérateurs économiques véreux ne voulaient même pas commercialiser le riz du Niger, préférant toujours importer certains riz de basse et mauvaise qualité qui leur reviennent moins chers tout en leur procurant des marges bénéficiaires qui frôlent l’illicite.
Ce qui est regrettable, c’est qu’au niveau des points de vente traditionnels, le produit (riz du Niger) n’est plus disponible. Et pourtant ! C’est comme si ces commerçants aux dents de charognards raflent toute la production pour la revendre à ces prix totalement illégaux.
C’est pourquoi, il est plus qu’urgent pour les pouvoirs publics de revoir cette situation, de protéger les consommateurs et d’alléger leurs souffrances en préservant le riz du Niger de toute spéculation de ces commerçants sans foi ni loi qui profitent de la détresse des chefs de familles pour se remplir les poches.
Cela doit s’arrêter ! Le riz du Niger, c’est notre riz. Il n’a traversé aucun océan, aucune mer, ni aucune frontière, il est produit, la sueur au front, par nos vaillants producteurs. Alors, pourquoi accepter le diktat des commerçants qui ne pensent qu’à eux, qu’à se remplir les poches ? Si tous ces gros importateurs avaient, un seul instant, accepté d’investir dans la riziculture, le pays n’aurait pas subi cette crise d’une part. Au contraire, ils auraient contribué à lutter contre le chômage endémique dans les zones rurales, à l’autosuffisance alimentaire de leur pays qui leur a pourtant tout donné tout en engrangeant des bénéfices d’autre part.
Siradji Sanda (ONEP)
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Le 12 octobre dernier, les autorités nigériennes ont mis en place un fonds dit Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie. Une initiative louable et responsable. Qui, en dehors des Nigériens eux-mêmes, doit lutter pour préserver la dignité de leur pays que des ennemis internes et externes tentent par tous les moyens de trainer dans la boue ? En effet, les sanctions prises par les organisations communautaires et les manigances de certaines puissances ne visent, ni plus ni moins qu’à affaiblir l’Etat du Niger, à affamer les populations et à réduire le pays dans une sorte d’esclavage moderne.
C’est dire que le fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie est le prix à payer pour assouvir notre soif d’indépendance, garantir notre liberté. C’est un fonds pour la dignité du peuple nigérien. Et il n’y a aucune honte à le mettre en place. Du reste, la mobilisation des ressources auprès des citoyens pour accompagner les efforts de l’Etat jalonnent l’histoire de nombreux pays. Au Liban, en Israël, en Egypte et même ici tout près de chez nous au Mali, la contribution des citoyens à l’effort de l’Etat est connue. Du reste, de nombreuses études ont montré que les transferts des citoyens de la diaspora dépassent de loin les fameuses aides au développement tant chantées par certains donateurs.
Mais l’illustration la plus achevée de l’importance de la solidarité nationale nous a été administrée en 2015 par l’Egypte. En effet, pour financer les travaux du nouveau canal de Suez, une souscription nationale a été ouverte à travers laquelle les Egyptiens vivant au pays ont contribué à hauteur de 100 Livres (environ 10 euro) et ceux vivant à l’extérieur 100 dollars. En moins de six (6) jours, plus de 60 milliards de Livres ont été mobilisés. Et c’est avec cette souscription nationale que le pays a financé lesdits travaux à hauteur de huit (8) milliards de dollars.
Il est temps que nous prenions conscience que personne ne fera notre bonheur à notre place et personne ne financera notre développement. C’est pourquoi, nous devons resserrer nos rangs pour faire face aux défis qui sont les nôtres dans la solidarité. Et comme dit l’adage : L’Etat, c’est chacun de nous et nous tous réunis. Si les comptes de l’Etat du Niger sont injustement bloqués, il appartient à tous les Nigériens de contribuer à trouver une solution idoine pour que les services publics puissent continuer à fonctionner.
Mais au-delà des contributions ponctuelles, il est opportun de réfléchir sur des mécanismes plus formels à l’image de la souscription nationale pour financer des grands projets structurants, indispensables pour l’essor de notre économie. C’est ainsi seulement que nous serons plus libres de nos choix de politiques de développement, d’exercer notre souveraineté sur nos ressources naturelles, de nous prémunir contre les chantages et toute sorte de velléités afin d’obtenir des retombées plus avantageuses pour les populations.
Siradji Sanda (ONEP)
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Deux motos complètement encastrées l’une dans l’autre, les deux couchées sur le flan en plein milieu de la route. C’est le spectacle qui s’offrait à la curiosité des passants, mercredi dernier aux environs de 18 heures, sur la voie principale venant du quartier Mécadiesel vers la Mosquée des Grandes Prières. La particularité de ce télescopage entre les deux engins, ce n’est pas le fait que l’un soit un de ces tricycles qui hantent les rues de la capitale, et l’autre un de ces gros ‘’deux roues’’. Non, la bizarrerie, c’est plutôt la scène du sinistre. En effet, nul n’arrive à expliquer comment les deux engins ont fait pour s’accrocher à cet endroit où ils ne sont jamais censés se croiser. Car, tout semble dire que le tricycle a surgi de nulle part (peut-être de l’autre voie du sens inverse) pour venir ‘’dégommer’’ le pauvre motocycliste roulant sur l’autre route parallèle. Mais-enfin, en matière d’accident spectaculaire, plus rien d’insolite à Niamey où on aura déjà tout vu…
Il est vrai qu’avec l’explosion des deux-roues à Niamey, auxquels sont venus s’ajouter ces intrépides tricycles qui roulent à tombeau ouvert et à tue-tête dans nos rues, on peut s’attendre à tout. A vrai dire, quand les Niaméens se plaignaient de l’imprudence des taximen, ils ne s’imaginaient pas encore que ces ‘’voiturettes’’ à trois roues allaient venir tout chambouler dans la circulation au sein de la capitale. Aujourd’hui, elles sont là et les frayeurs aussi. Avec ces motos tractant un char trottinant, le décor est tout planté pour assister à des écorchures en série. Parce que, bien que présentant toutes les caractéristiques d’une voiture, ces tricycles sont conduits comme des simples motos par des jeunes gens accrochés aux guidons qui ignorent les règles élémentaires de la circulation routière.
Et s’il faut ajouter à cela l’imprudence de certains automobilistes et motocyclistes, il est d’une évidence que le danger guette à chaque coin de rue. Mais nous persistons à dire que tout ceci est évitable, pour peu que chaque usager veuille faire preuve, un tant soit peu, de discipline. Est-il encore besoin de rappeler aux usagers de la route, que la mesure la plus sûre, c’est de rester en vie et de préserver celle des autres ? Hélas, cela ne semble pas être bien compris par certains compatriotes qui, une fois au volant d’une voiture ou au guidon d’une moto, se laissent aller à tous les excès dans une dangereuse alliance de l’excès de vitesse et de la violation des règles. Prudence, zéro !… Tout cela pour finir la course, souvent sur un lit d’hôpital, si ce n’est pas à la morgue ! Aussi, c’est le cas de rappeler le proverbe qui dit : ‘’rien ne sert de courir, il faut partir à point’’.
Assane Soumana(onep)
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Le coup d’Etat du Gabon est différent de celui du Niger. C’est la formule magique qu’on essaie de nous faire avaler, dans la droite ligne des contradictions de la politique africaine de la France. Une position dans laquelle semble embarquée l’Union Européenne dont un haut responsable a soutenu que les coups d’Etat doivent être traités au cas par cas. C’est dire qu’il y a des bons et des mauvais coups d’Etat. C’est dire que les principes sont à géométrie valable. Et, donc il est légitime de penser qu’il y a la vraie démocratie et les démocraties de façade, tropicalisées dont la seule légitimité tient à l’amitié que développent les grandes puissances avec les dirigeants, on ne sait pour quel prix !
Pour revenir au traitement au cas par cas des coups d’Etat, il faut dire dans la logique de ceux qui défendent incongruité, le bon coup d’Etat est celui qui préserve leurs intérêts dans le pays concerné comme c’est le cas actuellement au Gabon. Une situation où il n’y a aucun changement de perspective relativement aux rapports établis depuis des décennies entre la France et le Gabon où un homme lige remplace un président élu qui a perdu le soutien de la France à la suite de ses prises de position qui menacent les intérêts français au Gabon. En effet, Ali Bongo a fait adhérer le Gabon au Common Wealth et a engagé une diversification de ses partenariats avec notamment la présence de la Chine et le rapprochement avec la Russie. Un sacrilège dans le giron français.
En somme, un coup d’Etat est bon pourvu qu’il assure la continuité du système France-Afrique mis en place pour continuer à siphonner les ressources des pays et maintenir les populations dans la misère la plus crasse. Ce qui est à l’opposé du cas nigérien où les militaires qui ont déposé l’ancien régime, forts du soutien du peuple, ont décidé de rompre avec les rapports fondés sur la servitude. Les cas gabonais et nigérien mettent à nu l’hypocrisie la plus achevée qui entoure les relations franco africaines. Une situation qui doit interpeller la CEDEAO et tous les va-t’en guerre qui, par naïveté ou par hypocrisie, veulent attaquer le Niger.
Dans tous les cas, le coup d’Etat au Niger s’inscrit dans une double, mais totale rupture : Rupture entre le peuple nigérien et des élites politiques aux attitudes serviles vis-à-vis des puissances étrangères d’une part ; rupture des rapports de maitre à esclave entre la France et le Niger d’autre part. La mobilisation chaque jour grandissante des Nigériens de tous les âges et de tous les milieux pour dire non à la politique française au Niger traduit cette aspiration à la souveraineté, à l’indépendance totale et à l’établissement de rapport d’égal à égal entre le Niger et tous ses partenaires y compris la France.
L’orgueil et à la limite l’arrogance des autorités françaises ne changeront rien à la détermination du peuple nigérien, décidé à prendre son destin en main. Du reste, c’est cet aveuglement face à l’évidence qui a poussé à l’isolement de la France en Europe, mais aussi à l’attitude raisonnable des USA. En effet, même s’ils ont pris des sanctions économiques, les pays européens ont refusé d’adhérer à l’idée d’une intervention militaire au Niger. Ils semblent ainsi tirer les leçons du fiasco des opérations Serval et Barkhane au Mali. Un échec auquel, la France a astucieusement associé, en plus de ses alliés traditionnels, les Européens à travers la fameuse opération Takuba qui, a mobilisé des troupes estoniennes, bulgares, polonaises, etc., bref des pays qui n’ont aucune connaissance des réalités du Sahel et de la géopolitique de cette région.
Ce traitement au cas par cas des coups d’Etat, est une insulte à l’intelligence des Africains et particulièrement des Chefs d’Etat de la CEDEAO. Dans tous les cas, comme aimait à le rappeler feu Sanoussi Tambari Jackou ‘’La roue de l’histoire tourne inexorablement et personne ne peut l’arrêter’’. Et l’histoire retiendra que le peuple nigérien a décidé de prendre son destin, de redéfinir ses relations.
Siradji Sanda (ONEP)
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Il y a quelques années, de nombreuses familles ont vécu, en silence, ce drame : le décès d’une femme à l’occasion d’un accouchement. En effet, nous avons tous été affectés à des degrés différents, par le décès d’une mère, d’une sœur, d’une épouse, d’une amie, d’une voisine des suites d’enfantements.
Fort heureusement, le Niger a trouvé le chemin et le bout du tunnel est perceptible. En effet, le 6 juin dernier, l’ONG américaine Health Development International (HDI) a décerné au Président Mohamed Bazoum, le Trophée de Leadership pour son engagement et ses efforts dans la mise en œuvre de l’Initiative nationale de réduction de la mortalité maternelle par hémorragie post-partum.
Cette initiative qui a adopté l’administration d’une thérapie au misoprostol, un produit qui, selon les techniciens, permet d’arrêter les hémorragies, et utilisé auparavant dans la prise en charge des femmes atteintes de fistules. Cette expérience s’est avérée concluante car, en 2 ans, cette initiative a permis de réduire de 50 % le nombre de décès maternels à la suite des accouchements selon les statistiques du Ministère de la Santé publique. Et en 5 ans, le nombre de décès maternel a été réduit de 70%.
C’est une très bonne nouvelle qui doit réjouir tous les citoyens, non pas pour la distinction faite au Chef de l’Etat, mais parce que c’est un problème très sérieux et connu dans le pays qui a trouvé un début de solution et une voie très prometteuse pour sa prise en charge.
Il reste à répliquer cette initiative et d’en maintenir la dynamique pour qu’à un horizon très proche, notre pays puisse réduire significativement ces tristes statistiques sur la mortalité maternelle.
Et pour cela, la tâche n’incombe pas uniquement aux agents et services de santé. C’est une œuvre commune à laquelle toute la communauté doit contribuer. Cela passe d’abord par le respect par les couples des conseils-consignes que doit respecter une femme enceinte en particulier les consultations prénatales régulières, mais aussi le planning familial.
Cette question ne concerne pas que les femmes, elle doit d’ailleurs plus préoccuper les maris qui, en cas de situation malheureuse, se retrouvent seuls avec les enfants privés de leur mère. Une situation que personne ne souhaite vivre. C’est pourquoi, il est fondamental de mettre l’accent sur la prévention.
Siradji Sanda (ONEP)
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Le Nigérien aime les cérémonies. Il suffit, pour s’en convaincre, d’observer ce qui se passe à l’occasion des baptêmes et des mariages. Que d’efforts fournis pour embellir et aménager les espaces. Seulement, voilà ! ces efforts sont vains puisque le lendemain des festivités, ces espaces tant nettoyés et embellis ne sont plus reconnaissables. Résidus alimentaires, sachets, emballages et autres bouteilles en plastique y sont laissés, souvent pour une longue période pour ne pas dire définitivement. Une telle situation nous interroge sur notre rapport à la salubrité.
Pourtant, il est aisé d’entendre les jérémiades des uns et des autres accusant et acculant les services municipaux de laxisme. Mais comment peut-il en être autrement si à notre niveau individuel nous sommes incapables d’assainir notre environnement immédiat.
Qu’il s’agisse des alentours des maisons ou des services publics, la problématique de la salubrité se pose avec acuité. Il n’est pas rare de trouver des dépôts d’ordures qui se sont formés au fil du temps dans et ou aux alentours d’institutions publiques. L’un des exemples les plus patents nous est quotidiennement assené à la Place Anoutab, cet espace bien aménagé avec connexion internet gratuite où se retrouvent, chaque soir, les jeunes de la capitale pour leurs loisirs. Mais chaque matin, l’endroit est méconnaissable avec des ordures qui jonchent le sol malgré la présence des bacs à ordures installés à divers endroits.
En ces temps de mobilisation sociale pour la conquête de la souveraineté, il serait aussi pertinent d’adjoindre l’éducation à la citoyenneté responsable, la sensibilisation sur des pratiques nocives à l’environnement.
S’il est évident que nous sommes dans un processus de refondation de la République et de ses institutions, il est tout aussi nécessaire de travailler à obtenir des citoyens nouveaux, plus conscients et soucieux de leur responsabilité vis-à-vis de la communauté. Cela parce que les institutions reflètent aussi souvent la somme de nos attitudes et comportements individuels et collectifs. En somme, si nous aspirons à vivre dans un environnement sain, il est indispensable de revoir notre rapport à la salubrité. Il ne se sert à rien de blâmer les pouvoirs publics si à leur niveau, les citoyens ne font rien pour aider à prendre en charge une problématique quelconque.
Siradji Sanda (ONEP)
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Dans le contexte actuel de lutte de libération menée par le peuple nigérien (et même ailleurs dans le Sahel notamment au Mali et Burkina Faso), il se trouve encore des esprits qui pensent que nos pays ne peuvent pas s’en sortir sans la puissance colonisatrice. Très malheureusement, ces esprits défaitistes se recrutent aussi bien au sein des élites politiques que de l’intelligencia. ‘’Des intello tarés’’ qui continuent à penser que le Niger et l’Afrique doivent renoncer à leur souveraineté et à leur dignité et se contenter de subir et de suivre les plans et les voies conçus pour eux.
C’est cette posture qui amène ces pseudos ‘’intello-politiciens’’ à croire que la démocratie à l’occidentale est une fin en soi, l’unique système politique qui vaille, ignorant ainsi la riche histoire de nos empires glorieux et florissants. Des systèmes politiques que nos aïeux ont conçus et mis en œuvre au travers des célèbres empires du Mali, du Kanem-Bornou, de Sokoto, du Damagaram, de l’Aïr, du Songhai, du Ghana pour ne citer que ceux-là. Des systèmes politiques sous lesquels nos aïeux vivaient mieux que nous.
Ce conditionnement intellectuel se perçoit aussi dans le secteur économique où des économistes formatés sont incapables de réfléchir sur une sortie du système néocolonial du Francs CFA et du pillage systémique de nos ressources minières. Pourtant avant la fameuse Zone franc, le Sahel était aussi une zone de prospérité économique ainsi que nous le rappellent les écrits d’éminents historiens africains comme André Salifou, Djibo Hamani notamment en ce qui concerne le commerce caravanier. Ces systèmes économiques étaient viables et ont permis de renforcer la solidarité et créer une prospérité commune entre les zones sahariennes et celles situées au sud du Sahara. Au même moment, se sont développés des centres intellectuels de renom comme Tombouctou, Sokoto, Agadez, etc.
Cette visite de notre histoire démontre à suffisance le besoin pour le Niger et l’Afrique d’avoir une nouvelle classe intellectuelle, capable de proposer de nouvelles voies de sortie pour nos pays, des voies autres que celles déjà tracées pour nous. Il faut pour cela décoloniser les esprits pour avoir des intellectuels à même de positionner le continent dans un monde multipolaire, des élites capables de tracer les sillons de partenariats équitables, respectueux de notre souveraineté et de notre dignité avec toutes les nations y compris, les puissances colonisatrices.
Malheureusement, ce sont ces esprits formatés qui apportent de l’eau au moulin du néocolonialisme qui cherche à s’incruster au Niger y compris en cherchant même à vouloir agresser militairement notre pays. Fort heureusement, chaque jour qui passe, le peuple nigérien engrange des victoires sur le chemin de la conquête de sa souveraineté. Et n’en déplaise aux oiseaux de malheur, il n’y aura pas ‘’une opération turquoise’’ pour le Niger.
Siradji Sanda (ONEP)
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Une fois de plus, les amateurs d’histoires tout aussi mystérieuses que rocambolesques sont bien servis ! Depuis quelques jours, un message vocal illustré par une photo montrant une dame vêtue d’habits excentriques et aux cheveux ébouriffés circule sur les réseaux sociaux, attirant l’attention du public sur la présence, dans nos murs, d’une vieille femme à l’allure d’une méchante sorcière qui ‘’souffle’’ les enfants des gens en les faisant….disparaitre ! Comme l’explique l’auteur du vocal, l’astuce de la ‘’vieille’’, c’est de demander aux enfants rencontrés dans la rue de lui prendre son baluchon posé à même le sol, et qu’une fois au contact du mystérieux colis, l’enfant disparait carrément dans la nature ! On parle déjà de deux enfants littéralement ‘’volatilisés’’ au quartier Yantala, à Niamey. Comme si, quelque part, l’on voulait jouer à se faire peur !…
Encore une histoire à forte teneur de sensationnel à se mettre sous la langue et qui vient nous replonger dans l’univers absolu de l’irrationnel. Du déjà entendu !… N’a-t-on pas déjà parlé, en 2008, d’une ‘’pluie de viande’’ s’étant subitement déclenchée dans un hameau, aux environs du village de Inatès, pour consoler les larmes d’un orphélin privé de viande par une marâtre sans vergogne ? A l’époque, l’histoire avait pris une telle ampleur que certains médias en avaient fait largement échos sans jamais permettre de lever le mystère, les témoignages recueillis ici et là n’ayant rien de précis et car, toutes les révélations étant conjuguées au conditionnel. Aujourd’hui encore, même le nom de la localité où se seraient déroulés les faits reste un mystère, l’identité du village en question n’ayant jamais été nommément donnée.
Une autre année, c’est dans ces mêmes conditions qu’une autre histoire non moins brumeuse a éclaté à Ayorou où certains ont cru avoir aperçu un monstrueux animal qui ne faisait des hippopotames qu’une simple bouchée. Le monstre était décrit comme un gigantesque dinosaure plus féroce que le Tyrannosaure qui rappelle un scénario digne de ‘’Jurassic Park’’, le film de Steven Spielberg. Toutes vérifications faites, il n’en était vraiment rien !
Pour revenir à la croustillante histoire de l’étrange femme au baluchon, il y a lieu de déduire que, même s’il est vrai que « les voies du seigneur sont impénétrables’’, nous sommes face à un autre scénario purement chimérique, juste bon pour inspirer un réalisateur de film d’horreur en panne d’idée. Car, les faits sont d’une telle gravité que, s’ils étaient vrais et réels, les autorités compétentes auraient déjà vite fait de se saisir de l’affaire pour lancer l’alerte et peut-être même fermer les écoles, le temps que la ‘’vieille maléfique’’ soit mise hors d’état de nuire.
Mais-enfin, on doit positiver et tâcher de voir le bon côté de la chose, car une telle histoire peut servir d’épouvantail pour amener nos enfants à se méfier de tout individu douteux qu’ils viendraient à rencontrer dans les couloirs du quartier ou sur les chemins de l’école. Le même genre de tactique que celle du fameux animal imaginaire ‘’mangeur d’enfant’’ appelé ‘’Goutou’’, jadis, invoqué pour faire taire un enfant qui pleure au fond de la nuit. Pour simuler le cri effroyable du ‘’Goutou’’, quelqu’un se mettait derrière la maison pour frotter une spatule (baguette en bois) contre une calebasse renversée à l’aide de la cendre, et cela produit un bruit strident et lugubre qui vous ferait dresser les cheveux sur la tête. Et le tour est joué !…
Assane Soumana(onep)
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Depuis les événements du 26 juillet 2023, les médias occidentaux en particulier français s’adonnent à un lynchage médiatique en règle contre le Niger. Pour ce faire, des nombreux experts et autres personnes qui se réclament spécialistes du Niger et du Sahel se relaient sur les plateaux des chaines de télévision, se livrant à des analyses souvent les plus décalées de la réalité, les unes plus sensationnelles et passionnées que les autres.
C’est le cas lors d’un de ces décryptages au cours duquel un expert a balancé que l’armée nigérienne compte tant d’hommes tandis que celle du Nigeria en dispose tant de fois plus, essayant ainsi de montrer la possibilité de l’intervention militaire de la CEDEAO qu’ils appellent de tous leurs vœux contre le Niger. Ce qui est pourtant totalement faux. Soit. Mais cet analyste en géostratégie devrait aussi connaître que dans une guerre, ce n’est pas seulement les effectifs et l’armement qui comptent. Sinon, l’armée nigériane aurait dû arriver à bout de Boko Haram ou même des bandits armées qui écument la zone frontalière nord de ce pays avec le Niger. Plus proche de l’Europe, si cette analyse était pertinente, la Russie aurait pu arriver à soumettre l’Ukraine.
C’est dire que la raison pour laquelle on se bat compte aussi, pour beaucoup d’ailleurs. Comme les Ukrainiens, les Nigériens se battent aussi pour leur dignité, pour le respect de la souveraineté et de l’intégrité de leur pays.
Ce lynchage médiatique des médias hexagonaux ne visent ni plus ni moins qu’à influencer et à dresser davantage l’opinion internationale contre le Niger, en particulier celle des USA. Ce qui, de toute évidence, peut se comprendre, parce que sans l’aval des USA, aucun pays ni organisation ne saurait s’aventurer dans une intervention militaire hasardeuse et, de toutes les façons, sans lendemains au Niger.
Certains vont jusqu’à annoncer que les autorités nigériennes ont fermé toutes les voies du dialogue alors que les missions de bons offices se poursuivent aussi bien en coulisses que par les voies les plus officielles.
Ce lynchage médiatique traduit la déception de certains milieux occidentaux face à l’abandon de la logique guerrière et au retour à la raison au niveau de certains pays de la CEDEAO et même des USA et de beaucoup d’autres pays influents comme l’Algérie qui disent privilégier le dialogue pour trouver une solution à la situation au Niger. Et, c’est le vœu de la grande majorité des Nigériens et des peuples de la CEDEAO qui n’ont pas besoin d’une nouvelle guerre importée et par procuration sur leur espace commun.
Vivement que la raison prime sur la passion, la haine et la logique guerrière pour le bien et l’intérêt du peuple nigérien et des peuples de l’espace CEDEAO. Pour ce faire, les Nigériens doivent prendre avec des pincettes, ce racontent ces ‘’nouveaux médias mille collines’’.
Siradji Sanda (ONEP)
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