A l’heure du bilan des actions majeures entreprises au cours des 100 premiers jours de la première mandature de SEM Mohamed Bazoum, Président de la République, la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS) se réjouit d’avoir été au cœur de son agenda diplomatique notamment climatique.
En effet, faudrait-il le rappeler, la CCRS est une institution régionale basée à Niamey, dont SEM Mohamed Bazoum en sa qualité de Président de la République du Niger en est son Président depuis son accession à la magistrature suprême de notre pays le 02 avril 2021. Elle fut créée à l’instar de ses deux autres consœurs (celles du Bassin du Congo et des Etats Insulaires de l’Afrique) lors du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement Africains dit « Sommet de l’Action en faveur d’une co-émergence continentale » tenu à Marrakech le 16 Novembre 2016, à l’Initiative de Sa Majesté le Roi du Maroc. Elle regroupe les 17 pays africains de la bande sahélienne qui sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, Djibouti, l’Erythrée, l’Ethiopie, la Gambie, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, le Soudan et le Tchad.
A travers ces Commissions dont l’acte de création a été entériné par la 28ème Session de l’Assemblée Générale de l’Union Africaine tenue les 30 et 31 janvier 2017 à Addis Abeba, les dirigeants africains avaient exprimé leur volonté de définir ensemble un mécanisme concret devant faciliter une meilleure mise en œuvre de l’Accord de Paris en Afrique et cela dans le but d’apporter des réponses durables aux effets néfastes des changements climatiques sur le continent.
Ces 100 premiers jours ont été ainsi marqués à l’agenda climatique régional par des adresses remarquées de SEM Mohamed Bazoum, Président de la République, Président de la CCRS, à l’occasion des grands événements continentaux de haut niveau, au cours desquels il s’est particulièrement appesanti sur les questions relatives au financement des politiques climatiques et au transfert de technologie en faveur des pays en développement.
Ce fut notamment le cas lors du « Dialogue virtuel des leaders sur l’urgence climatique et l’urgence Covid-19 en Afrique » organisé le 06 avril 2021 par la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Centre mondial pour l’adaptation en Afrique (GCA-Africa) en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies (ONU). Ce Dialogue sur l’urgence climatique dans le contexte de la pandémie de la covid-19 a eu le mérite d’être inscrit parmi les premières actions d’offensive diplomatique de SEM Mohamed Bazoum.
Il a servi d’occasion pour le Président de la République de relater les efforts inestimables réalisés par le Niger pour renforcer la sécurité alimentaire et la résilience de ses populations, efforts qui seront poursuivis et soutenus dans le cadre de son Programme de la Renaissance Acte III. Dans son intervention, le Président de la République a appelé les pays du Nord à concrétiser leur engagement pris dans le cadre de l’Accord de Paris pour la mobilisation de 100 milliards de dollars par an, prévus pour le financement des actions climatiques au bénéfice des pays en voie de développement.
Pour le cas particulier du Sahel dont il assure la présidence de la Commission Climat qui lui est dédiée, le Président de la République a souligné l’importance de la concrétisation de l’engagement des pays du nord en ce sens qu’il sont déterminants pour le financement du plan d’Investissement Climat pour la région du Sahel (PIC-RS) dont le Programme Prioritaire a bénéficié d’annonce d’appui de 3,41 milliards de dollars lors de la table ronde tenue à Niamey le 26 février 2019.
Aussi, au cours de ces 100 premiers jours, le Président de la République du Niger a participé le 08 juin 2021 à la « Réunion du Comité des Chefs d’Etat et de Gouvernement africains sur les Changements Climatiques (CAHOSCC)», réunion qui lui a permis de présenter le rapport d’étape du processus d’opérationnalisation de la CCRS dont le succès a suscité une motion de félicitations du CAHOSCC à l’endroit du Niger.
Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre de son agenda stratégique, le CTO-CCRS se réjouit-il de la volonté politique affirmé par le Président de la CCRS, SEM Mohamed Bazoum dont l’impulsion et le leadership restent déterminants dans le maintient des conditions favorables permettant de faire de la Commission un laboratoire de conception et de suivi de projets de résilience climatique.
Les 100 premiers jours ont servi aussi à la poursuite des consultations des parties prenantes tant au niveau national que régional pour lequel l’organisation des évènements qui suivent est déjà enclenchée :
- de la 5ème réunion du Groupe de Travail Conjoint des experts de la CCRS prévue du 26 au 27 juillet 2021 à Niamey en partenariat avec le PNUD;
- du 1er forum régional des acteurs de mise en œuvre du PIC-RS et de son Programme Prioritaire pour Catalyser les Investissements Climat au Sahel organisé en partenariat avec de la Banque Africaine de Développement (BAD), Chef de file des PTF de la CCRS;
- la participation du Président de la CCRS à la COP26 prévue se tenir en novembre 2021 à Glasgow au Royaume-Uni
Présentation du rapport annuel d'activités pour l'année 2020 de l'ARCEP
Hausse de 7,5% du parc d’abonnés mobiles et de 5,57 points de l’accès global à Internet par rapport à 2019
L’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste a organisé, le jeudi 8 juillet 2021 dans ses locaux à Niamey, un point de presse en vue de présenter le contenu du Rapport annuel d'activités pour l'année 2020 de l'ARCEP. L’un des principaux chiffres à retenir est qu’en 2019, l'ensemble des opérateurs de téléphonie mobile ont réalisé un chiffre d’affaires de deux Cent Trente Deux Milliards Huit Cent Soixante Dix Sept Millions Cinquante Sept Mille Trente Trois Francs (232 877 057 033 FCFA) selon la présidente du Conseil National de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (CNRCEP), Mme Béty Aïchatou Habibou Oumani.
A l’entame du point de presse, la présidente du CNRCEP a précisé que l'exercice 2020 a été particulièrement marqué par la fulgurante irruption de la pandémie du virus de la COVID-19, entachant du coup le fonctionnement normal de nombreuses structures. Ainsi, cette crise sanitaire a affecté les activités de régulation notamment le contrôle de qualité des services de communications électroniques menées par I'ARCEP. Toutefois, dit-elle, les communications électroniques ont constitué un des maillons importants de la riposte contre cette pandémie.
Selon Mme Béty Aïchatou Habibou Oumani, au cours de cet exercice 2020, le parc d'abonnés fixes a connu une baisse de 18.952 abonnés par rapport à l'année 2019 soit 11,4%. Le parc d'abonnés mobiles a quant à lui connu une hausse de 860.703 abonnés soit 7,5% par rapport à l'année 2019. Le taux de pénétration de la téléphonie mobile est de 53,64%, soit une hausse de 1,74 point, par rapport à 2019, alors que le taux de pénétration de la téléphonie fixe est de 0,64%, soit une baisse de 0,38 point pour la même période.
L'accès global à Internet qui est de 30,10% a connu une progression de 5,57 points par rapport à l'exercice 2019. Le chiffre d'affaires de l'ensemble des opérateurs est de Deux Cent Trente Deux Milliards Huit Cent Soixante Dix Sept Millions Cinquante Sept Mille Trente Trois Francs (232 877 057 033 FCFA).
Pour ce qui est de l'activité postale, outre l'opérateur historique Niger Poste, le secteur est constitué de deux (2) opérateurs légalement reconnus et est toujours marqué par la persistance d'une concurrence déloyale. En 2020, le chiffre d'affaires des trois opérateurs réunis s'élève à 3.160.034.515 Fcfa.
Par ailleurs, Mme Béty Aïchatou Habibou Oumani a rappelé qu’au cours de l'exercice 2020, l'Autorité de Régulation a effectué cinq (5) missions d'inspection de sites radioélectriques et de contrôle du spectre à Niamey, Zinder, Maradi, Dosso, Tillabéri et à la frontière Niger-Benin. Un contrôle des tarifs des offres de services proposés aux consommateurs par les opérateurs a été également effectué. «Pour s'assurer du respect par les opérateurs de l'obligation de la publication de leurs offres techniques et tarifaires d'interconnexion, I'ARCEP a procédé à plusieurs vérifications sur leurs sites au cours du même exercice», a déclaré la présidente du CNRCEP. Outre les contrôles des obligations susmentionnés, le contrôle de l'Autorité de Régulation a porté sur l’identification des abonnés, le paiement des différentes redevances (fréquences, numérotation, régulation, accès universel et formation) ; le respect de la forme juridique et de l'actionnariat ; la souscription à une police d'assurance couvrant les risques ; la mise en place d'une comptabilité analytique ; la gratuité de l'acheminement des appels d'urgence.
Afin de bien déterminer les tendances du marché, la présidente de CNRCEP a notifié que l'ARCEP a analysé les données statistiques produites avec la collaboration des opérateurs des secteurs des communications électroniques et de la Poste. Au 31 décembre 2020, le secteur des communications électroniques dénombre quatre (4) opérateurs titulaires de licence d'établissement et d'exploitation des réseaux et services de télécommunications ouverts au public et un (1) opérateur détenteur de licence d'infrastructures de télécommunications.
Dans la quête permanente d'amélioration des performances des secteurs des communications électroniques et de la Poste, l'Autorité de Régulation a formulé quelques recommandations, notamment la suppression de la TATTIE pour stimuler les investissements dans le secteur des communications électroniques; l’élaboration d’un plan national (ou une stratégie nationale) du Haut débit pour créer les conditions de déploiement des infrastructures adéquates visant à accélérer l'introduction de services innovants haut débit ; l’accélération de l'adoption des textes règlementaires relatifs au secteur postal, etc.
Par Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
12 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/