Ce centre de savoir ouvert est accessible au public et aux chercheurs par le biais d’un ticket journalier, mensuel ou annuel valant respectivement 3,5 , 10, et 50 livres égyptiennes.

Une passion de servir ses visiteurs

Les lecteurs ont aussi accès gratuitement aux ordinateurs pour faire leur recherche sur n’importe quel livre. A cet effet, des terminaux ont été installés dans différentes salles de lectures. Chaque appareil a dans sa mémoire plus de 100 000 livres électroniques. Actuellement, ce centre de savoir s’est inscrit dans un projet de numérisation des livres. Chaque jour, c’est une cinquantaine de livres qui est numérisée. Près de 400 000 livres étaient déjà numérisés à la date de notre visite en novembre dernier. Notons par ailleurs que dans ce patrimoine mondial de savoir l’on trouve une bibliothèque numérique mondiale, des expositions des grands artistes, un musée égyptien contenant plus de 1300 pièces culturelles depuis la période pharaonique jusqu’à la période islamique. A cela s’ajoute des chambres contenant des momies, des écrits millénaires comme l’ancien testament écrit en hébreu, les manuscrits sur la jurisprudence islamique comme celui écrit par de l’Iman Malik et des documents qui remontent au 10ème siècle, période pendant laquelle la ponctuation a commencé dans l’écriture arabe pour le besoin de la diffusion et la propagation de la religion islamique aux non arabes, mais aussi des anciennes couvertures de la Kaaba dont l’une de 1936 donnée à l’honneur d’un économiste réformateur égyptien dont les travaux ont eu de l’influence dans son pays et en l’Arabie Saoudite.

Mamane Abdoulaye, envoyé spécial

08 mars 2019
Source : http://www.lesahel.org/