Après 29 jours de privation de nourriture et d’eau du lever du soleil là son coucher, de dévotion et de multiplication des prières, les fidèles musulmans ont célébré ce vendredi 21 avril 2023, la grande fête de l’Aid El Fitr ou fête du Ramadan. A cette occasion, le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum a pris part à la Salat Aïd, la prière collective des fidèles qui s’est tenue à la grande mosquée de Niamey. Les principales autorités du Niger, ainsi qu’une foule de riverains se sont aussi déplacées pour accomplir cette obligation religieuse de l’Islam Après la prière collective, le Président Mohamed Bazoum, entouré du 1er vice-président de l’Assemblée Nationale, l’honorable Kalla Ankourao, et du Premier ministre par intérim, SEM Hassoumi Massoudou, a reçu les vœux de bonne fête de l’ancien Président Issoufou Mahamadou, des membres du gouvernement et des institutions de la République, et du corps diplomatique accrédité au Niger. Souleymane Yahaya(onep)
Ouvert le 21 janvier dernier, devant le Tribunal militaire de Niamey, le procès des présumés auteurs de la tentative de coup d’Etat du 30 et 31 mars 2021 vient de se terminer par l’annonce du verdict final contre les 58 prévenus. Après les auditions des prévenus, les plaidoiries de la défense et les réquisitions du ministère public, les magistrats du Tribunal militaire de Niamey ont rendu leur sentence finale dans ce grand cirque mexicain, mieux, cette balade dominicale dont seule la mythique troupe théâtrale de la bande à ‘’Tchouwatché’’ (Yazi Dogo de son vrai nom) avait le secret pour égayer le public nigérien dans ses moindres désirs loufoques, en de temps de grisaille existentielle. Ce verdict final pourrait être interprété comme l’image du verre à moitié plein ou à moitié vide, car lourdes condamnations pour certains prévenus, relaxes et peines légères pour d’autres. En effet, sur les 58 poursuivis, 34 ont été acquittés pour insuffisance de preuves et 24 condamnés à différentes peines allant de vingt (20) à un (1) an d’emprisonnement. Ce verdict a été rendu en premier et dernier ressort par le Tribunal militaire de Niamey, comme c’est le cas dans toutes les juridictions spécialisées dont les décisions sont, généralement, sans appel, mais susceptibles de pourvoi en cassation.
D’ailleurs, l’on pourrait s’étonner du recours par la défense à l’un des arguments, notamment l’absence d’appel contre la présente décision du Tribunal militaire de Niamey, puisque cela procède même de la loi qui fixe les règles de procédure à suivre devant cette juridiction. Au surplus, c’était un argument juridique inopérant, car le Juge n’a pas vocation, en principe, à se substituer au législateur, mais bien à faire appliquer la loi. Si le législateur a décidé que les décisions rendues par le Tribunal militaire sont sans appel, c’est qu’en principe, en fonction de la spécificité de la matière concernée, cette juridiction est fondée à prétendre au rang de Cour d’Appel, malgré la sémantique textuelle de tribunal qui lui est donnée. En principe, l’absence d’appel devant ce type de juridiction ne signifie nullement l’irrévocabilité des décisions rendues par celle-ci. A cet égard, le pourvoi en cassation demeure la seule et unique voie de recours pour obtenir un réexamen éventuel de la décision concernée. Or, en règle générale, le pourvoi en cassation est un recours juridictionnel particulier qui ne peut porter que sur des considérations d’ordre de pur droit, c’est-à-dire uniquement sur le respect des dispositions légales par les juridictions de fond qui sont souveraines dans l’appréciation des faits, mais qui n’en sont pas moins obligées de tirer toutes les conséquences de fait et de droit dans les affaires dont elles sont saisies de la part des justiciables. C’est ce qui fait que le pourvoi en cassation demeure souvent un recours très aléatoire, puisque ne portant que sur de la pure forme. Il aboutit donc, le plus fréquemment, à un rejet de la part de la Cour de Cassation, car les arrêts rendus par des cours d’appel sont, en général, motivées en droit, car, l’on suppose que les arrêts livrés par ces juridictions du second degré sont souvent motivés en droit, en raison de l’expérience et de la compétence technique des magistrats qui y officient. Cependant, ce serait naïf de croire que la Cour de Cassation se cantonnerait toujours dans cette posture purement légale pour abandonner l’appréciation des faits aux seules juridictions de fond. En effet, en certaines circonstances, la haute juridiction civile et pénale se permet quelque liberté d’interférer dans l’appréciation des faits par le biais des clés d’interprétation de la loi qu’elle donne aux juridictions de fond. Elle se réserve ainsi le droit de contrôler l’appréciation des faits par ces juges de fond. C’est souvent en cela que le pourvoi en cassation devient plus démocratique, plus équitable dans son déroulement et son épilogue, car il peut permettre d’obtenir un réexamen de la décision querellée devant une nouvelle juridiction, ou devant la même Cour d’Appel mais autrement composée. C’est encore plus évident, lorsque la décision concernée est insusceptible d’appel, comme c’est le cas dans l’affaire actuelle de tentative de coup d’Etat du 31 mars 2021. En principe, devant une telle situation, la haute juridiction jouerait aussi le rôle de cour d’appel en se donnant le droit de vérifier, dans les moindres détails, l’appréciation matérielle faite par le Tribunal militaire de Niamey pour fonder sa décision. Si, du point de vue de la loi, elle ne peut rejuger elle-même l’affaire, elle peut, néanmoins, ordonner la réformation de la décision, soit par un renvoi devant la même juridiction auteur de la première décision, mais avec une composition différente, soit renvoyer l’affaire devant une autre juridiction du même degré. En l’occurrence, dans l’affaire du coup d’Etat manqué du 31 mars 2021, toutes les portes de secours ne sont pas définitivement closes pour les condamnés et leurs conseils juridiques.
Ils disposent, à cet effet, de la voie du pourvoi en cassation pour espérer une autre issue au sort actuel de ces condamnés. Mais, dans ce cas, il faudrait chercher de conseils juridiques plus créatifs, imaginatifs et assez compétents pour espérer faire bouger les hauts magistrats de la Cour de Cassation de leur conformisme habituel consistant, souvent, à avaler, comme des couleuvres, les desiderata du pouvoir politique. Ces avocats de la défense devraient se mettre vite au travail pour trouver tous les arguments de droit et de fait susceptibles de faire changer l’opinion du juge suprême. On dit souvent que le droit est plus fort que l’imagination des uns et des autres, car il est fondé sur la recherche de la vérité. Or, la vérité peut provenir de partout, même du plus faible indice. Il appartient, de ce fait, aux professionnels du droit engagés aux côtés de ces condamnés de montrer tout leur talent juridique pour parvenir à démontrer tout le caractère factice de ce procès, son côté un peu surréaliste, grotesque à la limite. Ils pourraient, par exemple, relever le fait que le Tribunal militaire n’a pas fait venir à la barre des personnes nommément citées par certains prévenus afin de recueillir leur témoignage sur certains aspects du dossier. Pourquoi donc ces individus cités personnellement par ces prévenus n’ont-ils pas été invités par le Tribunal à témoigner, soit pour innocenter, soit pour enfoncer certains de ces prévenus ? Seraient- ils au-dessus de la Justice ? Le Tribunal militaire seraitil réellement compétent pour connaître de cette affaire, dans la mesure où tous les prévenus n’avaient pas le même statut, en l’occurrence, militaire, qui fonde la compétence matérielle de cette juridiction spéciale ? En principe, le Tribunal militaire est compétent pour statuer sur la commission de faits que l’on qualifie, souvent, d’infractions militaires, comme la désertion, l’indiscipline, la rébellion à l’autorité hiérarchique, entre autres. Mais, un coup d’Etat n’implique pas forcément des militaires, l’on a souvent affaire à un mélange d’hommes en uniforme et de civils, comme c’est d’ailleurs le cas de la tentative de coup d’Etat du 31 mars 2021. Alors, que viendraient faire des civils dans un tribunal militaire, même s’ils auront été mêlés à une tentative de coup d’Etat ? Il aurait été, pour cela, peut-être, plus judicieux de mettre en place une Cour de sûreté de l’Etat pour ce type d’affaire, puisqu’il s’agissait, de la qualification même des faits par le Tribunal militaire, de déstabilisation de l’Etat qui peut être faite par tous moyens, pas seulement militaires !
On le voit bien, il y a donc matière à débat dans les prochains jours, si les avocats de la défense savent se montrer plus conquérants dans la bataille juridique, plus incisive dans l’argumentaire dialectique. Le cas échéant, l’affaire est pliée, comme l’on dit souvent !
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey hier en fin après-midi, venant d’Arabie Saoudite, où il a participé au Sommet arabo-islamo-américain qui s’est tenu le dimanche 21 mai dernier à Riyad. Ce sommet s’est déroulé en présence du Serviteur des deux Saintes Mosquées, Roi d’Arabie Saoudite Sa majesté Salman Ben Abdulaziz Al Saoud, du président américain Donald Trump ainsi que plusieurs Chefs d’Etat des pays musulmans d’Afrique et du monde entier. Il faut rappeler que le président Issoufou était auparavant, à Amman en Jordanie, où il a participé à la cérémonie officielle d’ouverture du Forum Economique Mondial sur le Moyen Orient et l’Afrique du Nord (MENA) 2017 qui a eu lieu le samedi 20 mai dernier. Notons que le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement de M. Mahamadou Ouhoumoudou, Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République et de M. Ibrahim Yacoubou, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur.
Le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier en début d’après-midi en provenance de Kigali où il a pris part au Sommet des Chefs d’Etat sur l’Alliance pour une Révolution Verte en Afrique. A sa descente d’avion, le Chef de l’Etat a été accueilli par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou. A Kigali, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont abordé le crucial sujet de l’agriculture autour du thème retenu « Cultiver, nourrir et récompenser – Actions audacieuses pour des systèmes alimentaires résilients ». Mercredi, le Président Mohamed Bazoum a participé au Panel présidentiel au cours duquel il a dressé l’état des lieux du potentiel agricole énorme dont regorge l’Afrique, avant d’aborder l’épineuse question des énergies fossiles et les désaccords avec les pays Occidentaux sur cette question. Le Président Mohamed Bazoum a également exposé les mesures et l’avenir de l’Initiative 3N qui rentre dans sa phase opérationnelle en termes d’industrialisation de notre agriculture avec la création des pôles agro-industriels. Il a également développé la question relative à l’adéquation entre la crise du pastoralisme, due au changement climatique, la crise sécuritaire au Sahel et l’Education, qui est forcément l’une des solutions face à l’hydre terroriste.
Le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou a regagné Niamey, hier après midi, de retour de Dakar au Sénégal, où il a pris part à deux grandes rencontres : il s’agit de la Conférence internationale sur «Développement durable et dette soutenable» et du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
A l’issue de ce sommet qui s’est tenu mardi 3 décembre dernier, les dirigeants de l’UEMOA dont SE. Issoufou Mahamadou, ont décidé d’une «contribution immédiate de 100 millions de dollars US aux trois membres pays de la ligne de front du G5 Sahel afin de contribuer de façon urgente à la lutte contre le terrorisme dans l’espace communautaire». Dans le communiqué final ayant sanctionné la Session Extraordinaire, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union ont indiqué que cette contribution s’inscrit dans le cadre de l’engagement pris par l’UEMOA pour participer à hauteur de 500 millions de dollars US au financement du plan d’action de la CEDEAO pour lutter contre le terrorisme dans l’espace CEDEAO sur la période 2020-2024.
La Conférence présidée par le Président de la République de Côte d’Ivoire SEM Alassane Dramane Ouattara, a adopté un Fonds Régional de Sécurité pour la mobilisation des ressources financières conséquentes sur le moyen terme destiné à poursuivre la mise en œuvre du Plan d’Action, indique le communiqué. Elle exprime sa grande préoccupation face à la récurrence des attaques terroristes au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Soulignant l’importance de promouvoir une approche concertée et globale pour relever le défi sécuritaire, la conférence salue la détermination de l’Union à faire face à ‘insécurité grandissante.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a pris part lundi, 10 avril 2017, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à la Session Extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). La Conférence qui s’est déroulée en présence des huit Chefs d’Etat des pays membres de l’UEMOA, a désigné notre compatriote Abdallah Boureima, Président de la Commission de l’UEMOA pour un mandat de quatre ans.
Le nouveau Président de la Commission, ancien Ministre des Finances du Niger, jusqu’ici Commissaire chargé des politiques économiques et de la fiscalité à l’UEMOA, s’est dit « honoré et flatté » d’être nommé à la tête de la commission «pour continuer à servir notre Union ».
Le symposium pour la mobilisation des leaders traditionnels autour de la transition démographique sous le thème «leaders traditionnels comme agents de changement» a pris fin hier après-midi à Niamey avec l’adoption d’une déclaration dite «Déclaration de Niamey». Ce symposium est organisée par le ministère en charge de la Population en collaboration avec l’Association des Chefs Traditionnels du Niger (ACTN) et l’appui financier du Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA). C’est le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr. Idi Illiassou Maïnassara qui a procédé à la clôture de ces travaux.
Dans la Déclaration de Niamey, les Chefs traditionnels ont demandé au gouvernement l’harmonisation du cadre juridique sur le mariage avec les dispositions en matière d’égalité entre hommes et femmes contenues dans le Constitution et les instruments juridiques internationaux concernant le droit des femmes et des enfants auxquels le Niger a souscrit. Ils ont aussi sollicité le gouvernement pour le relèvement de l’âge du mariage des femmes à 18 ans et ont demandé l’intégration des activités des chefs traditionnels dans le budget de l’Etat et des collectivités territoriales. Dans cette déclaration, les chefs traditionnels se sont engagés également à ne pas prendre pour épouse des filles de moins de 18 ans et à lutter pour empêcher le mariage des filles de moins de 18 ans. Les gardiens de nos valeurs se sont aussi engagés à rendre fonctionnel les dispositifs d’alerte et de veille sur le mariage d’enfants en collaboration avec les leaders religieux de leurs communautés respectives. Enfin, ils se sont engagés à organiser des campagnes de sensibilisation et d’éducation des communautés pour l’élimination des mariages d’enfants et des pratiques néfastes affectant la santé de la femme et de l’enfant.
Procédant à la clôture des travaux, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr. Idi Illiassou Maïnassara a assuré les participants qu’il sera leur porte-parole auprès du gouvernement en vue de la mise en œuvre du plan d’action et des recommandations, visant notamment la mise en place d’un cadre de mise à l’échelle des bonnes pratiques développées dans nos différentes localités par les autorités coutumières, les organisations non gouvernementales et la société civile. Il s’agit aussi de mettre en œuvre le plan à travers le fonds commun de développement des initiatives communautaires dont l’objectif sera de réunir, sécuriser et gérer dans la transparence, les financements nécessaires aux activités de la chefferie traditionnelle et d’accompagner l’Etat dans son projet d’internat des jeunes filles en s’inspirant d’initiatives similaires qui impliquent les communautés et les collectivités locales.
Relativement à la Déclaration de Niamey, le ministre Idi Illiassou Maïnassara a dit que celle-ci «appelle à agir dans deux domaines clés d’ici à la fin de l’année, à savoir la mise en œuvre du plan d’actions, ce qui implique que le gouvernements’approprie pleinement des bonnes pratiques et des recommandations issues de ce symposium et l’insertion du Plan d’actions et de l’implication des autorités coutumières dans les projets et programmes existants (dont le projet SWEED) qui assure leur viabilité technique et financière et la soutenabilité». «Notre pays a souscrit entièrement à ce plan d’actions dont les grandes lignes rejoignent les orientations de la SDCCI, Niger 2035 et la Politique Nationale de Population qui est l’un de ces cadres d’opérationnalisation», a-t-il déclaré. C’est pourquoi, le ministre Idi Illiassou Maïnassara a invité ses homologues des ministères de l’Education et de la Promotion de la Femme et de Protection de l’Enfant à inclure chaque année dans leur programme des activités qui concourent à la réalisation du plan d’actions.
Les travaux du Forum interparlementaire sur l’harmonisation des cadres politique et juridique des TIC dans l’espace CEDEAO ont pris fin vendredi dernier au Palais de Congrès de Niamey sur une note de satisfaction générale sous la présidence du président de l’Assemblée Nationale, SE Ousseini Tinni. La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence des présidents des institutions de la République, du vice-président de la Chambre des représentants du Maroc M. Mohamed Ouzzine, des députés nationaux, des membres du gouvernement, du représentant du président de la Commission de la CEDEAO Dr Isaias Barreto Da Rosa et des invités.
Dans le discours qu’il a prononcé à la clôture du forum, le président de l’Assemblée Nationale SE Ousseini Tinni, a déclaré que «nous avons certes le droit d’être satisfait des résultats auxquels le forum est parvenu; cependant, ayons à l’esprit que la réussite finale ne tiendra que par la volonté de chacun de nos Etats de transposer la législation communautaire dans son droit positif et surtout à sa détermination à la faire appliquer dans tous ses contours ». (Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par le PAN)
Le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey hier après midi, de retour d’Abuja au Nigeria où il a pris part à la Conférence internationale sur le Lac Tchad. A son arrivée à Niamey, le président Issoufou a été accueilli au pied de la passerelle par le Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Brigi Rafini. Après les honneurs militaires, le Chef de l’Etat a été salué par les présidents des Institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ainsi que plusieurs personnalités civiles et militaires.
A Abuja, le Président de la République SE. Issoufou Mahamadou a reçu une visite de courtoisie de son homologue SE. Muhammadu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigeria.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement du continent ont tenu, le vendredi 25 novembre dernier à Niamey, le sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur l’industrialisation et la diversification économique et celui sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). A l’issue des travaux, les dirigeants africains se sont engagés à accélérer la mise en œuvre des priorités du continent pour stimuler le développement et l’inclusion économique.
A la fin des travaux de Niamey, les Chefs d’Etat et de Gouvernement africains ont adopté le projet de déclaration et de décisions du sommet extraordinaire sur l’industrialisation et la diversification économique africaine. Les autres points forts de la rencontre des décideurs africains étaient la présentation tant attendue du rapport sur la Zone de libre-échange continentale africaine de l’ancien Président de la République, SE Issoufou Mahamadou, et la présentation du projet de rapport sur la première session extraordinaire du conseil des ministres du commerce suivie de l’adoption, par les Chefs d’Etat et de Gouvernement, du projet de décision de la session extraordinaire de la ZLECAf.
Pour le Président de République, SE. Mohamed Bazoum, les textes adoptés par les leaders africains à l’issue des travaux de Niamey, sont une base pour l’avenir de l’industrialisation du continent africain, ainsi que du commerce entre les Etats africains « pourvu que nous soyons attentifs à la mise en œuvre de l’ensemble des mesures qui sont préconisées dans ces textes». L’hôte du sommet s’est félicité du travail accompli à Niamey et a témoigné sa gratitude aux nombreuses personnalités qui ont fait le déplacement pour assister au sommet.
Plutôt dans la matinée, dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux du sommet, le Président Mohamed Bazoum a souligné les domaines prioritaires qui doivent soutenir l’effort d’industrialisation en Afrique et de diversification de l’économie. Il a appelé, non seulement à libérer ‘‘les énergies’’ des entrepreneurs africains, mais aussi à assouplir les règles d’accès aux crédits et à investir massivement dans l’enseignement pour disposer d’une main d’œuvre qualifiée à même de garantir l’atteinte des ambitions que le continent s’est librement assigné.
Les dirigeants africains ont rendu un hommage appuyé au champion de la ZLECAf, l’ancien président Issoufou Mahamadou du Niger, pour son investissement continu dans l’aboutissement du projet de zone de libre-échange continental africaine. Ce dernier a présenté son dernier rapport, à huis- clos, aux Chefs d’Etat et de Gouvernement et a réaffirmé sa disponibilité à travailler à l’aboutissement de ce rêve en passe de devenir une réalité. Pour l’heure, 44 pays sur les 53 membres de l’Union Africaine, l’ont ratifié, selon la ministre des affaires étrangères du Sénégal dont le pays assure la présidence tournante de l’UA, les traités de la ZLECAF.
Le parti PSD Bassira de Ben Omar vient d'entamer la réclamation de ses " dus " à qui de droit. Il s'agit de la poursuite de personnes qui ont perçu des sommes d'argent pour faire la propagande du PSD lors des précédentes campagnes électorales. Ils devaient non seulement adhérer au parti de Ben Omar mais aussi mobiliser leurs bases en faveur dudit parti. C'est ainsi que le PSD-Bassira a engagé une la poursuite contre deux (2) individus à Zinder, précisément, dans la commune de Gochi. Il leur ait reproché de n'avoir pas honoré leurs engagements, et ce, après avoir perçu une enveloppe de deux (2) millions de francs CFA. Les deux personnes sont du parti ARD ADALTCHI. Une troisième personne poursuivie serait, lui, du PDP An-nour. Dans les closes auxquelles ces personnes auraient souscrites, après leurs l'adhésion ils devaient aussi remobiliser leurs bases respectives. Effectivement, les " accusés " ont entamé la démarche visant à " convertir " les militants de leurs anciens partis aux couleurs de Ben Omar et ils ont même effectué des missions allant dans ce sens à Gochi. Sur place, ils ont d'ailleurs mobilisé leurs partisans pour leur dévoiler leur intention d'adhérer au parti PSD Bassira en quittant l'ARDAdaltchi. Hélas, la base n'a pas suivi. Et malgré le grand rassemblement à Gochi, cette miss ion a, malheureusement pour eux, échoué. Pourtant, une importante somme d'argent a été investie pour organiserLe parti PSD Bassira de Ben Omar vient d'entamer la réclamation de ses " dus " à qui de droit. Il s'agit de la poursuite de personnes qui ont perçu des sommes d'argent pour faire la propagande du PSD lors des précédentes campagnes électorales. Ils devaient non seulement adhérer au parti de Ben Omar mais aussi mobiliser leurs bases en faveur dudit parti. C'est ainsi que le PSD-Bassira a engagé une la poursuite contre deux (2) individus à Zinder, précisément, dans la commune de Gochi. Il leur ait reproché de n'avoir pas honoré leurs engagements, et ce, après avoir perçu une enveloppe de deux (2) millions de francs CFA. Les deux personnes sont du parti ARD ADALTCHI. Une troisième personne poursuivie serait, lui, du PDP An-nour. Dans les closes auxquelles ces personnes auraient souscrites, après leurs l'adhésion ils devaient aussi remobiliser leurs bases respectives.
Selon le Centre d’actualités des Nations Unies, une délégation du Conseil de sécurité a entamé jeudi au Mali une tournée officielle de quatre jours dans le Sahel pour évaluer la situation sécuritaire des pays du G5 Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad et Mauritanie) mais également pour identifier l'appui à fournir pour répondre aux menaces auxquelles font face ces Etats. La délégation des 15 ambassadeurs des pays membres du Conseil est conduite par les Ambassadeurs François Delattre de France, Tekeda Alemu d'Ethiopie et Sebastiano Cardi d'Italie.
Au Mali, selon la dépêche, la délégation du Conseil de sécurité a apporté son soutien au processus de paix et à la mise en œuvre effective de l'Accord pour la paix et la réconciliation, a indiqué la Mission multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies au Mali (MINUSMA) dans un communiqué de presse.
« Nous sommes là à la fois pour soutenir les efforts qui sont faits par le Mali et plus largement par les cinq membres du G5, pour créer cette force essentielle dans la lutte contre les mouvements terroristes dans la région, pour apprécier l'état de cette menace, l'état aussi de la constitution de cette force, qui est un atout pour les Africains dans cette lutte qui ne connait pas de frontières, » a déclaré M. Delattre à son arrivée à Bamako. « C'est une occasion aussi avec le Président de la République, le gouvernement et l'ensemble des acteurs maliens de faire un point plus largement sur la mise en œuvre de l'accord de paix » a-t-il indiqué selon des propos rapportés par le Centre d’Actualités des Nations Unies.
Le Secrétaire général adjoint du ministère du Commerce, M. Abdoul-Wazir Moussa a visité, le 22 octobre dernier, les stands d’exposition de la foire des produits locaux, made in Niger de Niamey sis à l’ l’Académie des Arts Martiaux. Il a lancé un appel à la population de la capitale à visiter les stands afin d’apprécier la diversité et la qualité des produits locaux à la portée de toutes les bourses.
L’organisation de cette foire s’inscrit dans le cadre du mois d’octobre ou mois de ‘’Consommons local’’ institué par les pays membres de l’Union Économique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Elle est organisée dans toutes les régions du pays pour valoriser les produits locaux. M. Abdoul-Wazir Moussa a rappelé que l’organisation de cette foire fait suite au panel organisé à Niamey par le Ministère du Commerce sous le haut parrainage du Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, lors duquel le ministre du Commerce a exhorté le secteur privé à investir davantage dans la promotion des produits locaux. M. Abdoul-Wazir Moussa s’est dit émerveillé de voir ce que l’on peut faire à partir des produits locaux.
Aussi, le Niger étant champion de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAf), il est important de donner de la valeur aux produits locaux pour ne pas être inondé par les produits de l’extérieur. «Nos produits sont bien étudiés et sont des produits de bonnes qualités et bénéfiques pour la santé. Ils sont aussi disponibles et accessibles à moindre prix», a souligné le Secrétaire général adjoint du ministre du Commerce. M. Abdoul-Wazir Moussa a par ailleurs rendu un hommage aux femmes transformatrices qui, œuvrent inlassablement pour faire la promotion des produits locaux.
Aider les plus démunis en améliorant qualitativement leurs conditions de vie, voilà le sacerdoce de la Première Dame du Niger, Hadjia Aïssata Issoufou. Depuis la création en 2011 de la Fondation Guri Vie Meilleure qu’elle dirige, cette brave et infatigable mère de famille s’est toujours battue pour les droits des femmes, de la jeune fille et de l’enfant. Parcourant les villes et villages du pays ou aux côtés de ses homologues Premières Dames au niveau des tribunes internationales, elle a toujours su donner le meilleur d’elle-même pour protéger et défendre ces valeurs humaines qui lui sont si chères, et rappeler à tous que le combat pour une vie meilleure est l’affaire de tous. La présidente de la Fondation ‘’Guri Vie Meilleure’’a toujours soutenu que seul l’engagement basé sur une conviction personnelle et collective permettra d’éradiquer les maltraitances, les violences et les discriminations dont sont victimes les femmes et les enfants. Ses actions et son combat quotidiens, sa bonne coopération avec les partenaires, ont aidé à améliorer substantiellement la vie de milliers d’enfants et de femmes au Niger.
La Fondation Noor de la Première Dame est sensible aux questions se rapportant à la paix et à la sécurité, notamment par l’intérêt qu’elle accorde aux actions salvatrices de soutien et de compassion envers les veuves et les orphelins des éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) tombés sur le champ d’honneur dans le combat patriotique, mais ardu, qu’ils mènent sur tous les fronts contre le terrorisme. Cet engagement constant de la Fondation Noor en faveur des populations en situation de détresse s’est déjà illustré à travers plusieurs actions de solidarité au profit des couches vulnérables.
C’est dans cette optique que, le 16 avril 2022, en plein mois du ramadan, la Fondation de la Première Dame, Mme Bazoum Hadiza, en partenariat avec la Haute Autorité du Waqf, a organisé la 4ème édition de la visite de courtoisie aux familles des agents des FDS tombés sur le champ d'honneur. Ce fut l’occasion pour la Fondation Noor, d’une part de créer un cadre de convivialité et de prise de contact avec les familles des FDS, et d’autre part d’apporter à ces dernières de l’aide et de la compassion. Ainsi, c’est un don composé de 1.300 sacs de riz, 1.300 bidons d'huile, 1.300 cartons de pâtes alimentaires et 300 cartons de sucres, et autres biens qui a été attribué aux veuves et aux orphelins. A cela s’ajoute la remise, par la Première Dame Mme Bazoum Hadiza, d’un chèque portant sur un montant de 16 millions de francs CFA pour l'achat d'habits aux orphelins des agents des FDS pour la fête de Ramadan. Cette somme est une partie substantielle des retombées du Gala de la République organisé à l’occasion de la fête tournante du 18 décembre. A cette même occasion, la Fondation Noor, la Haute Autorité du Waqf et ses partenaires ont réitéré leur engagement résolu à accompagner et soutenir les familles des agents des FDS tombés sur le front de la lutte contre le terrorisme.
Lors de cette cérémonie, la Première Dame, présidente de la Fondation Noor, a salué les efforts de tous ceux qui se mobilisent au quotidien pour soutenir et accompagner les familles des soldats tombés sur le champ d’honneur. Comme elle l’a expliqué, cet appui a été possible grâce aux fonds collectés lors du Gala de la République en hommage aux forces de défense et de sécurité. «Je remercie les organisateurs de cette importante initiative. La Fondation Noor a joint ses efforts à ceux de la Haute Autorité du Waqf et de ses partenaires dont Direct-Aide, pour vous remettre des vivres à l'occasion du mois béni de Ramadan. En prélude à la fête marquant la fin de Ramadan, j'offre au nom de la Fondation un chèque de 16 millions de francs CFA pour l'achat de vêtements pour les orphelins», a indiqué la Première Dame, Mme Bazoum Hadiza.
Il y a lieu de préciser que le Comité d’organisation du Gala de la République, qui a été organisé en hommage aux forces de défense et de sécurité, a confié à la Fondation Noor la rédistribution des retombées de cet événement aux veuves et aux orphelins des FDS, la Première Dame, étant la marraine de cette louable initiative. A ce titre, un chèque de 251 millions FCFA et des documents des 100 logements sociaux ont été remis à la présidente de la Fondation Noor, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au siège de la Fondation.
Se réjouissant de ce geste de solidarité, le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indatou, a adressé ses vifs remerciements à la Fondation Noor, à la Haute Autorité du Waqf, ainsi qu’à d’autres partenaires concernés pour cette œuvre de bienfaisance à l’endroit des soldats ayant consenti le sacrifice suprême dans la défense de la Nation.
La Fondation Noor s’est également illustrée dans d’autres domaines comme celui de l’éducation où, le 19 avril 2022, sa présidente Mme Bazoum Hadiza a offert 20 ordinateurs au profit des élèves de l’École normale Saadou Galadima de Niamey. Comme l’a expliqué le Directeur exécutif de la Fondation Noor, Dr Harou Oumarou, ‘’cet appui en ordinateurs se veut un cadre d'expression, de sympathie, de solidarité et de soutien à l'endroit des élèves maitres afin de renforcer leurs connaissances en outils informatiques’’. Il a ensuite rappelé qu’à travers la Fondation NOOR, la Première Dame s'engage personnellement à la réalisation des objectifs de la Fondation avec une attention particulière à poursuivre la culture de l'excellence, à promouvoir la protection et l'éducation de la jeune fille, et à combattre les mariages précoces.
Dans le domaine de la santé, la Fondation Noor, à travers sa présidente, la Première Dame, Mme Bazoum Hadiza, s’investit dans la lutte contre le cancer. C’est ainsi que le 4 février 2022, la Première Dame a présidé le lancement officiel des activités commémoratives de la journée mondiale de lutte contre le cancer, sous le thème «Pour des soins plus justes».
Dans une intervention qu’elle a faite à cette occasion, Mme Bazoum Hadiza a réaffirmé l’engagement de sa fondation à lutter résolument contre le cancer. «Avec ma fondation Noor, j’ai décidé de prêter une oreille attentive à tous les problèmes de la santé», a déclaré la Première Dame, avant de lancer un appel à tous les acteurs pour une forte mobilisation contre le cancer. Enfin, notons que la Première Dame, Mme Bazoum Hadiza, a remis un don en produits alimentaires et non alimentaires au profit des patients souffrant du cancer.
Les sanctions prises contre le Niger, de manière illégale, par une CEDEAO qui ne sait plus pourquoi elle a été créée et pourquoi elle existe, ont réveillé en chaque Nigérien un sentiment patriotique qui s’est au fil des jours tissé et renforcé. Les Nigériens, même s’ils devraient mourir de telles sanctions, ne sont pas prêts à céder, décidés à endurer les souffrances que leur combat leur commande ; et ils tenaient courageusement, dans des situations difficiles, ne s’en plaignant pas. Ils avaient dit de l’électricité du Nigéria qu’ils n’en voudront plus jamais, et que le Benin, pour l’éternité, pourrait fermer sa frontière : les Nigériens résisteront pour leur dignité ! Le Niger ne vit par aucun de ces pays dès lors que la CEDEAO ne peut isoler le Niger du monde, pas même de l’Afrique où plusieurs autres portes lui restent ouvertes. Le Niger s’en sortira, n’en déplaise à Tinubu, à Patrice Talon, à Nana Ado, à Macky Sall, à Alassane Dramane Ouattara. A Emmanuel Macron, notre nouvel ami !
Cette situation inconfortable a fait naitre chez les Nigériens un sentiment fort de patriotisme qui les fit tenir la sentinelle pour accompagner la marche du CNSP, mais aussi, pour participer financièrement et matériellement à « l’effort de guerre ». Les Nigériens de l’intérieur se mobilisaient ; ceux de la diaspora aussi. Tous s’alliaient à l’idéal de liberté que porte le CNSP dont l’ambition est de libérer le pays de toute domination pour faire des choix souverains courageux qui devront déterminer le parcours qu’il vient d’entamer.
Chacun donnait ce qu’il pouvait donner, souvent individuellement, souvent collectivement. Et les Nigériens, à juste titre, saluaient l’élan de solidarité qui s’emparait de leurs concitoyens qui donnaient pour que la patrie soit préservée de toute menace, nous revenant pour nous donner plus de fierté. Cependant, l’annonce de ce que donnait la chambre de commerce du Niger, le patronat, même s’il avoisine le milliard, posait quelques questions. En effet, faut-il franchement s’attendre des hommes friqués du pays d’une aussi modeste contribution à la solidarité nationale quand beaucoup d’entre eux ne se sont enrichis que par les marchés de l’Etat ? La déception est grande chez les Nigériens qui pensent que la Chambre pouvait sans doute faire mieux, car elle en a les moyens. Mais, peut-on s’attendre à mieux dans un pays où, le commerçant, au lieu de chercher les moyens de soulager les consommateurs, cherchent en de telles situations, des possibilités de s’enrichir davantage ? On avait vu comment, juste au lendemain du coup d’Etat, les prix avaient grimpé sur les marchés, rendant certaines denrées inaccessibles pour certains ménages nigériens. Peut-on faire faire ça à ce pays en lutte et en guerre ?
La chambre de commerce du Niger, sans qu’on ne voit la contribution de la région de Zinder, , contribuait au fonds national de solidarité à hauteur de 722 millions de francs cfa. Même pas le milliard, s’en plaignent les détracteurs ! Et on les comprend : les Nigériens voient leur fierté froissée quand les leurs ne peuvent pas être capables des mêmes élans de générosité, pingres à donner comme picsous. Ne dit-on pas que, comme en aumône, ce que l’on donne au pays, on le gagnera, multiplié ? Pourquoi donc « les riches » nigériens ne veulent pas trop donner ? S’il est vrai que les nouveaux milliardaires, souvent en fuite, ne peuvent pas donner pour ne pas se faire découvrir, pourquoi ceux qui – et on les connait dans le pays – par leur sueur, avaient bâti leur empire pour trôner aujourd’hui sur des « fortunes propres », peuvent-ils hésiter à donner davantage ? Faut-il croire qu’ils seraient aussi solidaires du combat de Bazoum contre la patrie pour n’avoir pas de grand coeur pour donner ?
Peuvent-ils être moins que des Maliens ou des Burkinabés ? Comment ne pas poser cette question quand on apprend qu’un seul Malien, lui tout seul, a donné à l’Etat du Mali plus de 14 milliards sans aucun remords, heureux d’avoir aidé son pays qui en avait grandement besoin dans les moments qu’il traverse ? Un tel homme, demain, quand le pays va se redresser, que ne peut-il pas avoir avec un tel Etat qui ne peut que lui être reconnaissant car, quand même, il s’agit d’un Patriote. Un Burkinabé donnait quant à lui, et lui seul aussi, à son pays, plus de six milliards de francs sans faire trop de bruit sur sa contribution franche, nationaliste, reconnaissant sans doute qu’il le devait à un pays qui lui aura aussi tout donné pour être celui qu’il est devenu. D’ailleurs, au Mali, ils sont plus 124 personnes qui donnaient chacun à la patrie 1 milliard, poursuivant leur route, sans exiger quelques tapages pour leur geste de solidarité naturelle envers la nation. Et on fait trop de bruit pour l’ensemble des richards du pays pour 722 millions !
Pourtant, de ces hommes qui se sont enrichis, qui n’a pas bénéficié d’un marché de l’Etat ou de quelque monopole pour faire entrer une marchandise quelconque dans le pays ? Est-ce ainsi qu’il faut le payer au pays ? Dans ce pays, il faut que l’on commence à se regarder et à se dire quelques vérités même si elles doivent fâcher. Le Niger mérite mieux qu’une telle image. Quant chez nos frères chrétiens, alors qu’arrivent leurs fêtes, l’on met tout en solde, pour permettre même aux plus démunis d’être dans les ambiances de la fête et n’exclure personne de la bombance de tels jours, au Niger chez les musulmans, quand arrivent les jours de fêtes, c’est le moment de tout compliquer aux consommateurs en rehaussant les prix. Et dire, pour de telles fêtes religieuses, qu’ils prient Dieu. Ce n’est que normal qu’ils ne puissent pas s’enrichir avec de tels comportements quand, aux prochaines fêtes, on les retrouve, à la même place, sous les mêmes soleils, ne pouvant provoquer les fortunes rêvées. Est-ce vraiment ça être musulman ?
Changeons !
Comme le dit un Nigérien qu’on peut entendre sur les réseaux sociaux, choqué par de tels comportements, ces moments doivent, au contraire, réveiller l’élan de solidarité de ceux à qui le Ciel a fait la faveur de ses bénédictions pour les gratifier d’une certaine fortune, pour aller acheter, à travers le monde, tout ce dont leurs compatriotes ont besoin, pour revenir leur vendre, à prix supportables, ce dont ils ont besoin pour vivre. Un tel acte ne vaut-il pas mieux qu’un tour souvent vaniteux à la Mecque ? C’est à croire que nous avons à portée de main ce qui nous conduit au paradis mais nous allons loin le chercher, et souvent par des voies incertaines. Ils sont nombreux qui peuvent aller amener du riz, du maïs, du blé, du sucre, de l’huile, pour venir le vendre aux Nigériens afin que de tels produits soient disponibles malgré les sanctions et les offrir à des prix supportables.
Il nous faut changer, pour que notre Islam ne soit pas que dans les mots, mais dans nos actes et dans nos coeurs : en sachant partager, même sans donner, comme dans de tels cas où celui qui allège les choses à ses proches les aide sans s’en rendre compte. Et nous le pouvons aussi dans ce pays où, c’est vrai, les égoïsmes ont ruiné les coeurs de leur bonté et de leur religiosité, de leur foi.
Nous pouvons aussi être ce peuple fier de lui-même et au grand coeur qui sait donner. Qui sait partager. Qui sait donner le sourire à des moments où les visages en sont déserts. Riches du Niger, ouvrez vos coeurs pour que les pauvres, ceux qui ont eu moins de chance que vous, vivent un peu mieux et vous aident à ouvrir les portes dorées du paradis pour lequel, tous, ici-bas, semblent prier. Et Tariq Ramadan n’a pas tort : « Dieu ne regarde pas notre corps ; Il regarde notre coeur…. ».
La présidente du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde la Patrie (FSSP), Mme Brah Réki Hassane Djermakoye, a réceptionné hier matin au Centre international de Conférences Mahatma Gandhi, plusieurs contributions en nature et en numéraires venant des structures et des citoyens de bonne volonté. Il s’agit, à travers ces contributions hautement patriotiques, d’accompagner les efforts du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).
La première contribution réceptionnée est celle du Rassemblement Islamique pour le Développement et l’Appel (RAIDA), d’une valeur de 5.139.000 FCFA. Elle est suivie de celle de l’Union Nationale des Instituts d’Enseignement Privé du Niger (UNIPEN) qui participe à l’effort citoyen avec la somme de 1.325.000 FCFA et 42 bourses d’étude d’une valeur de 40.260.000 FCFA, puis celle de l’Union Démocratique des Travailleurs du Niger dont le SYNIPRO PAVVON et SYNCON, d’une valeur de 158.000 FCFA. Dans la même foulée, les enseignantes de l’école communautaire Decroly ont remis la somme de 50.000 FCFA et le gouvernement de Decroly 42.855 FCFA. Le CSP Saga a pour sa part contribué avec une somme de 50.000 FCFA, Zeinab Amadou Abass élève en CM2 contribue avec une somme de 500 FCFA.
Les habitants du village de Sona dans la région de Tillabéri ont apporté une contribution de 2.000.000 FCFA ; les auxiliaires du Ministère de l’Education Nationale 41.500 FCFA, l’Association des alimentations de Niamey participe à hauteur de 2.260.000 FCFA, la société de transport et de transit Skytrans remet un chèque d’une valeur de 5.000.000 FCFA. Pour sa part, l’association des Nigériens au Congo Brazzaville pouls du Nord Wafakay a remis 1.125.000 FCFA. Le groupe whatsapp pédagogie en ligne a contribué pour 125.000 FCFA, l’association des Nigériennes pour la Santé de la Reproduction remet une somme de 100.000 FCFA, et enfin Innovator Telecom Service (ITS) offre au FSSP des prestations de ses services d’une valeur de 3.000.000 FCFA annuellement sur trois ans.
Le comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) a rencontré, le lundi 27 novembre 2023 à la place Amadou Boubacar (AB) sis au campus universitaires, les étudiants de l’Université Abdou Moumouni et les responsables du Centre Régional des Œuvres Universitaires (CROU) pour échanger sur les missions, les objectifs et la vision du FSSP. Le comité a également réceptionné plusieurs contributions en espèce.
Lors de cette session d’échanges avec la communauté universitaire, il était question de leur présenter le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie et de discuter avec les étudiants et les responsables du CROU de leurs contributions dans la mobilisation et la résilience de notre pays. « Nous allons désormais profiter du pétrole de notre pays, parce que les ressources du pays doivent nous permettre de participer à la création de la richesse dans notre pays », a déclaré Mme Brah Réki Hassane Djermokoye, présidente du comité de gestion du FSSP. Elle a aussi ajouté que le CNSP a mis en place des canaux qui doivent permettre à tous les acteurs, de suivre au jour le jour, les contributions en numéraire et en nature. Ce dispositif associe les communiqués à la radio et à la télévision, ainsi que les publications au journal Le Sahel et sur la plateforme du comité.
En prenant la parole, le DG du CROU, M. Seydou Seini, a d’abord indiqué que la place AB est une place emblématique à partir de laquelle sont parties toutes les étincelles qui ont éclairé les lanternes du progrès de notre pays. « Je voudrais aussi dire que cela est d’autant vrai que cette place est animée par les étudiants qui sont les portes flambeaux du patriotisme au Niger. C’est grâce à eux que les grandes décisions ont été prises à partir d’ici et ont permis de faire progresser la marche de ce pays », a-t-il dit. Le DG du CROU a remercié le comité exécutif de l’UENUN pour cette heureuse initiative qui a permis d’organiser la rencontre avec la communauté universitaire.
Quant au secrétaire général du comité exécutif de l’UENUN, M. Hassan Souley Kadri alias Hegel, il a souligné la détermination des étudiants de l’UAM à accompagner ce combat pour la souveraineté du Niger. Il faut noter qu’à l’issue de ces échanges, le comité de gestion du fonds a réceptionné trois cent soixante mille francs (360.000 frs) de la part des membres du CROU et 328.000 F de la part des membres du comité exécutif de l’UENUN et quelques étudiants. On note à cette occasion une animation artistique et culturelle des artistes locaux tels que le groupe Sogha et Mali Yaro qui ont chanté quelques tubes populaires pour égailler la communauté universitaire.
Depuis le lancement des activités du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde la Patrie, les citoyens vivant au Niger et ceux de la diaspora continuent de s’aligner derrière le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie tout en apportant leurs contributions. C’est ainsi que la présidente du comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, Mme Brah Réki Hassane Djermokoye, a réceptionné hier matin, plusieurs contributions au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi.
La présidente du comité de gestion a ainsi réceptionné la somme de 10.250.000 FCFA de la part des commerçants des 7 quartiers du grand marché de Niamey. Cette contribution est suivie par celle de l’Agence d’Orientation Scolary Finance en partenariat avec ADA Niger, qui offre trois bourses de trois (3) années d’études en Licence à l’IIM d’une valeur de 6.000.000 FCFA. L’Organisation Nigérienne des Educateurs Novateurs (ONEN) a remis un chèque d’un million de FCFA. Le village de Sabon Gari Takoussa de la commune rurale de Filingué a apporté une contribution de 1.000.000 FCFA.
Le Comité Directeur de l’Union Scolaire des Etudiants Nigériens (CD/USN) participe à cet élan patriotique avec la somme de 150 000 FCFA accompagnée d’une lettre d’engagement garantissant au FSSP un prélèvement de 25% dans la cotisation syndicale sur l’aide sociale au titre de l’année 2022-2023.
Ensuite, vient le tour du village de Bangou Zeino dans la commune rurale de Namaro, qui a donné la somme de 400.000 FCFA en espèce et 22 sacs de moringa estimés à une valeur de 110.000 FCFA en raison de 5 000 F l’unité. La coopérative des artisans du Château 1, a rehaussé la caisse du FSSP en apportant une contribution de 125.000 FCFA. Et enfin, un citoyen nommé Ibrahim Souley Noma a donné 2.000 FCFA pour montrer son engagement à accompagner le CNSP dans ce combat patriotique pour la souveraineté de notre cher pays.
Fatiyatou Inoussa et Moumouni Saley Daba (stagiaire)
Le Comité de gestion du Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie a initié des rencontres pour échanger sur la mise en œuvre des dispositions de financement contenues dans le communiqué du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie actant la création dudit Fonds.
Hier après-midi, le Comité présidé par Réki Hassane Djermakoye, a rencontré les sociétés de transport voyageurs pour discuter de la faisabilité d’alimentation du Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie. La rencontre s’est déroulée à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN) en présence du Secrétaire permanent du CNSP, le Colonel Sahabi Sani, et du Chef d’Etat-major particulier du Président du CNSP, le Colonel Ibro Amadou Bacharou.
Dans la matinée, le comité a rencontré, toujours dans le même cadre, les acteurs des sociétés de téléphonie mobile ainsi que celles exerçant dans le secteur du transfert d’argent.
Pour rappel, le Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie a été créé par le CNSP pour mobiliser des ressources devant permettre « de contribuer au financement des actions de renforcement des capacités opérationnelles des Forces de Défense et de Sécurité engagées dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité », et aussi « à la prise en charge des citoyens victimes des déplacements forcés liés à l’insécurité, leur relocalisation, leur réintégration locale et leur retour volontaire, à la prise en charge de la mobilisation sociale des populations dans le cadre des actions citoyennes ».
La mobilisation ne faiblit pas autour du Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie et son ravitaillement avec des contributions volontaires venant du peuple nigérien, des entreprises et associations socio-professionnelles. La diaspora nigérienne aussi, dans son élan de patriotisme, maintient également son alignement sur les priorités du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie en apportant sa pierre à l’édification de la Nation. Hier matin, le FSSP a reçu plusieurs appuis venant de patriotes sincères.
Pour démontrer leur engagement et leur soutien indéfectible à la Patrie qu’ils ont servie avec honneur, les anciens combattants du Niger ont déposé une contribution symbolique de 700.000 FCFA. Ils sont suivis dans leur élan patriotique par l’amical des enfants des anciennes familles du Camp Bano de Niamey et leur contribution de 200. 000 FCFA. M. Aboubacar Kisso, un ressortissant nigérien vivant au Nigeria a, quant à lui, remis une enveloppe de 1.000.000 de FCFA pour soutenir le CNSP.
Le comité de gestion du Fonds a aussi réceptionné 25.000 FCFA venant de Boukari Oumarou, un citoyen nigérien vivant à Niamey. L’établissement Namardé a contribué à hauteur de 5.000.000 FCFA. Professeur Sidikou Ramatou et Mme Soumana Fati ont respectivement remis 100.000 et 200.000 FCFA. Le Rassemblement démocratique des femmes du Niger (RDFN) a pour sa part apporté 200. 000 au Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie. Une somme rehaussée de 100.000 FCFA apportée par les Guerrières de la Patrie.
La mobilisation des dignes filles et fils du pays se manifeste aussi par des contributions en nature. Pour soutenir les actions menées en faveur d’un bon déroulement de l’année scolaire 2023-2024, la société SMART Craie Business, une société basée à Zinder, offre des cartons de craie dont la valeur est estimée à 1.008.000 FCFA. M. Issa Garba, Président du réseau des structures d’accompagnement à l’entreprenariat, a expliqué que cette contribution vient des jeunes qui se sont récemment lancé dans l’entreprenariat. « Ce n’est pas des grandes entreprises mais, dans cette situation de résilience, nous avons voulu, dans le peu que nous avons, faire un geste symbolique pour notre patrie », a-t-il dit.
A l’issue de toutes ces contributions, le Secrétaire Permanent du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le colonel Sahabi Sani a réitéré, au nom Président du CNSP, les remerciements des autorités à l’endroit de toutes les bonnes volontés qui ont, à travers leur geste patriotique, marqué leurs élans pour accompagner et soutenir les actions du CNSP. « Merci à tous les contributeurs. C’est touchant parce que c’est instantané, ce n’est pas prévu et ça montre vraiment la manifestation de ce qu’il y a au fond du cœur à travers ce geste qui, une fois de plus vient renforcer notre élan », a dit le Secrétaire Permanent.
Parallèlement, la présidente du comité de gestion fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie a rencontré les Organisations de la Société Civile Féminines. Au terme de la rencontre, Bibata Niandou, membre de la société civile, a expliqué que cette rencontre vise à édifier les OSC Féminines sur la création du fonds et les objectifs. Elle a ajouté que le fonds sera un investissement pour que les femmes et les jeunes soient employés, et faire en sorte qu’ils contribuent au développement du pays, et créer les conditions pour atteindre la sécurité alimentaire. « Je pense que c’est une très bonne chose, nous sommes venus et nous avons écoutés, nous avons pris des engagements, nous allons maintenant aller sur le terrain, informer toutes nos militantes, où qu’elles soient, et essayer de voir, ce qu’au nom de notre patrie, nous allons mobiliser pour contribuer à ce fonds. Nous apprécions la création de ce fonds, parce qu’il cadre avec les objectifs que nous poursuivons, c’est-à-dire faire en sorte que le Nigérien ne tende plus la main », a-t-elle expliqué.
Plusieurs nigériens dont ceux de la diaspora continuent inlassablement à apporter leurs contributions au CNSP. C’est ainsi que la Présidente du comité de gestion du fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie, Mme Brah Réki Hassane Djermakoye en présence des membres dudit comité, a réceptionné plusieurs contributions le mercredi 13 décembre 2023 au centre international de conférences Mahatma Gandhi.
Lors de cette série de contributions au fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie, le secrétaire général du Ministère de la Défense nationale, Le Général de Brigade Sani Kaché, a indiqué que l’administration centrale des Forces Armées Nigériennes (FAN) et de la Gendarmerie Nationale ne peut être indifférente par rapport à toutes les actions entreprises par le CNSP et le gouvernement de transition. C’est ainsi que les personnels du Ministère de la Défense Nationale et ceux du Haut Commandement de la Gendarmerie nationale ont apporté leurs contributions dans l’élan patriotique avec un montant de 160.500.000 frs CFA. À cet effet, la présidente du FSSP Mme Brah Réki Hassane a exprimé ses sincères remerciements pour cet acte symbolique et a rassuré que ces fonds seront utiles à bon escient.
Le groupement des femmes Gomnika de Cité Caisse a remis une contribution de 50.000 Cfa ; l’Ordre des ingénieurs en Génie civil a remis un chèque de 7.385.000 FCFA. A cette occasion, le président de l’Ordre, l’ingénieur Moustapha Galadima a indiqué que c’est une première phase et la deuxième phase est en cours où ils ont prévu de faire une donation en nature et envisagent d’accompagner le CNSP et le gouvernement dans des études d’infrastructures. « Nous sommes actuellement en train de faire des discussions pour définir les infrastructures prioritaires dans lesquelles l’on peut intervenir pour apporter notre expertise au niveau de ces études », a-t-il indiqué.
Par la suite, des ressortissants Nigériens à Accra (Ghana) ont remis une contribution de 70.000 Fcfa ; le personnel de Win énergie 50.000 FCFA suivi d’un dot anonyme de 120.000.000 FCFA. Après s’en est suivi celui des habitants du quartier Pays-Bas I avec la somme de 160.000 FCFA. M. Sina Hamani a remis 200.000 FCFA ; Mme Adama Oumarou a remis 23.000 FCFA au nom des femmes du quartier Dar-es-salam Samira Boutique. Le village de Bongou Tawey situé dans le département de Ouallam a contribué à hauteur de 250.000 FCFA.
L’assurance doyen en France à Paris a envoyé sa contribution à hauteur d’un million de franc CFA. Le représentant M. Ismaël Rabiou a indiqué que ces ressortissants ont demandé à ce que ce montant soit orienté pour la prise en charge des orphelins des FDS tombés au champ d’honneur.
À la fin de cette série de contributions, les habitants du village de Libo ont apporté leur contribution dans l’élan patriotique avec une enveloppe de 75.000 FCFA, le personnel de l’autorité de régulation du secteur de l’énergie a apporté 1.200.000 FCFA, la diaspora nigérienne en Allemagne a remis 675.000 FCFA et enfin, le Conseil national des personnes âgées du Niger, une association créée en décembre 2015 a apporté une somme de 500.000 CFA.
Le comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) a réceptionné le vendredi 27 octobre 2023, plusieurs contributions en nature et en numéraire. Ces contributions des nigériens de l’intérieur du pays et de la diaspora ont été réceptionnées en présence du Secrétaire permanent du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Colonel Sahabi Sani.
La première contribution réceptionnée a été celle de la Société Nigérienne des Médicaments (SONIMED) qui a offert, par le biais de son Directeur Général, M. Abdoul Malick Doumbouya, des dispositifs médicaux composés de soixante mille unités de cathéters G22, quatre-vingt-deux mille (82 000) unités de cathéters G24, des bonnets chirurgicaux et un chèque de dix millions (10 000 000) de francs, soit une contribution d’une valeur totale de cinquante million six cent cinquante milles (50 650 000) francs.
La deuxième contribution réceptionnée est celle offerte par un citoyen modèle qui a requis l’anonymat. Elle est constituée de matériels roulants, précisément de trois véhicules neufs. La troisième contribution, quant à elle, est un geste généreux du Conseil des Nigériens vivant aux États-Unis. Ces compatriotes expatriés contribuent au Fonds de soutien à la sauvegarde de la Patrie à hauteur de dix-sept millions six cent mille (17 600 000) francs CFA remis par le chef de la délégation, M. Anouar Diallo.
Outre la diaspora nigérienne aux USA, les ressortissants nigériens vivant au Nigeria, à Lagos, et réunis au sein du groupe « Wafakay », ainsi que les ressortissants de Filingué résident à Korogo, en Côte d’Ivoire, ont remis respectivement au comité de gestion du FSSP quatre-vingt mille (80 000) francs et cent quarante mille (140 000) francs CFA. Sur la même lancée, le responsable du Complexe Scolaire Privé Manou Diata, M. Ismaël Salifou, a apporté un million (1 000 000) de francs comme contribution issu du salaire de l’ensemble du personnel de son établissement pour accompagner le CNSP et le fonds de Solidarité pour la sauvegarde de la Patrie. Enfin, le comité de gestion a réceptionné une somme de cinq cent mille (500 000) francs offerts par Télé Star par la voie de M. Djafar Toumani.
À l’issue de ces gestes hautement patriotiques, le Secrétaire Permanent du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie, le Colonel Sahabi Sani, a remercié l’ensemble des contributeurs de la matinée du vendredi 27 octobre. « Ce matin, à travers les différents gestes patriotiques qui ont été annoncés et réceptionnés ici, on remarque une volonté du peuple nigérien à accompagner le CNSP et à le soutenir pour retrouver la dignité et la souveraineté du pays. Il y a eu ce matin des contributions en matériels roulants qui ont été automatiquement remis après leur réception à l’opérationnel pour aller les mettre en œuvre sur le terrain », s’est-il réjoui.
La Présidente du Comité de Gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), Mme Brah Réki Hassane Djermakoye, a réceptionné hier matin au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi, plusieurs contributions en nature et en numéraire venant d’entreprises et d’associations de la place. Ces participations volontaires ont été remises au cours d’une cérémonie à laquelle a participé le Secrétaire Permanent du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Colonel Sahabi Sani.
La première contribution réceptionnée est venue des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) qui entendent, par ce geste patriotique, réaffirmer leur engagement ferme aux idéaux patriotiques défendus par le peuple souverain du Niger. Leur contribution de 20 millions FCFA, a été suivie par celle des membres du comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) d’une valeur de 1.000.000 FCFA. L’entreprise Eglyemine, pour sa part, injecte dans le Fonds la somme de 5.000.000 F CFA ; l’opérateur économique et ancien député, M. Boubé Gazibo, participe à l’effort national en apportant 5.000.000 F CFA. Il est suivi de l’Association Bounkassa mata da matassa et 2Minvest mata da matassa avec respectivement 3. 000.000 et 5.000.000 F CFA. La Société de transfert d’argent Amana participe à hauteur de 2.000.000 F CFA, Monde kourtchia 1.000.000 FCFA et secret de femme 240.000 FCFA.
L’Entreprise I-Future met son expertise à disposition en offrant une plateforme digitale pour soutenir la transparence et la communication du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie et l’accompagne avec la mise à jour et la maintenance sur la durée du fonds, soit une contribution évaluée à 20.000.000 F CFA. Le Complexe Scolaire Privé Yasmina, en plus de remettre 100.000 F CFA, accompagne la noble cause en offrant une réduction de 50% sur les frais d’inscriptions pour les enfants orphelins des FDS.
A l’issue de ces gestes hautement patriotiques, le Secrétaire permanent du CNSP, Colonel Sahabi Sani, a remercié les donateurs pour leurs contributions, preuve de leur solidarité. « Merci beaucoup pour vos différents gestes qui montrent votre accompagnement, votre soutien au CNSP. Au nom du président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie Chef de l’Etat, SEM Abdourahamane Tiani, je tiens à vous remercier. Nous vous assurons que toutes vos contributions seront utilisées à bon escient. Nous avons beaucoup de défis devant nous, et nous allons toujours solliciter votre accompagnement pour y faire face », a-t-il indiqué.
Pour sa part, la présidente du Comité de Gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie a, au nom de toute la population nigérienne, remercié vivement et sincèrement les membres du CNSP, pour ce geste hautement patriotique qu’ils viennent de faire. « Nous rassurons le Chef de l’Etat que nous allons donner de la valeur à la confiance qui a été faite aux membres du comité de gestion. Et In Shaa Allah, nous vous assurons que les contributions seront utilisées de manière rationnelle et à bon escient », a-t-elle conclu.
Le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), continue de recevoir des contributions en nature comme en numéraire des personnes de bonne volonté de la place et ceux de la diaspora. C’est ainsi que la présidente du Comité de Gestion dudit Fonds, Mme Brah Réki Hassane Djermakoye, a réceptionné hier matin au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi, plusieurs contributions.
La première contribution réceptionnée est celle de l’ONG Wamy, d’une valeur de 1.000.000 FCFA. La troupe théâtrale ‘’Yazi dogo’’, avec une somme de 50.000 FCFA, une contribution anonyme de 3.000.000 FCFA, M. Ada Boureima 5.000 FCFA. Pour leur part, les commerçants du marché Doubaï ont remis 326.100 FCFA, les commerçants ambulants du grand marché 140.035 FCFA, le village de Komabangou participe à hauteur de 121.500 FCFA. M. Ousseini Issa Tahirou remet un montant de 100.000 FCFA, la diaspora nigérienne au Bénin apporte 2.500.000 FCFA, les agents féminins du COHO participent avec un montant de 400.000 FCFA. Les familles Larabou Noma et Hassane contribuent à hauteur de 1.150.000 FCFA, une contribution anonyme de 3.000.000 FCFA, un autre anonyme contribue avec une somme de 20.000 FCFA.
Notons qu’au cours de cette cérémonie de remise de contributions, les maraichers de la commune de Namaro, village de Yoro Izé Koira, ont quant à eux offert 16 sacs de 25 kg de moringa, d’une valeur de 96.000 FCFA.
Les Nigériens maintiennent leur mobilisation pour apporter leurs contributions au Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie. C’est dans cette optique que la présidente du Comité de gestion du FSSP, Mme Brah Réki Hassane Djermakoye, a réceptionné hier matin au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, plusieurs contributions en nature et en numéraires des associations, des groupements, des structures étatiques et de la Diaspora.
La première contribution réceptionnée est celle du groupe Dandali Gogarmaya, d’une valeur de 800.000 FCFA ; ensuite celle l’association Hadin Kan Aim Adon avec une somme de 100.000FCFA et le groupe whatsap de Issaka windi beré qui apporte 225.000FCFA. Les femmes engagées pour la défense de la patrie ont aussi contribué à hauteur de 1.000.000 FCFA ; la Mutuelle des femmes du crédit d’épargne 100.000FCFA, le Syntrap Niger 100 000FCFA ; le groupe Tondi kargiya avec une somme de 50.000 FCFA, le groupe Kawar de Bilma avec une somme 300. 000FCFA, le groupe Toumass 165.600FCFA.
De son côté, la diaspora nigérienne en République de Côte d’Ivoire apporte une somme de 300.000FCFA ; la Mosquée Cheik Khalid du Grand marché avec une somme de 185 500FCFA ; l’Administration du musée national 200.000 CFA ; le personnel du musée national 93.000FCFA ; les Artisans du musée national 100.000FCFA ; les Nigériens vivant en Allemagne participent à hauteur de 4.050.500 FCFA ; le groupe Tambari Rayouwa 100.000FCFA, la Société du Patrimoine des mines du Niger (Sopamin) offre une somme de 2.025.000 FCFA ; les commerçants du marché de Tagabati et de Madina apportent une somme de 1.600.375 FCFA ; les commerçants du nouveau marché 200.625 FCFA ; le groupe de Combat du peuple apporte une somme de 230.000FCFA, la diaspora Goudoumaria en Libye 723.000FCFA et le Réseau des femmes pour une vie meilleure (RESOF) participe avec une somme de 70.000FCFA.
Suite à l’appel lancé par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) à travers la création du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), les Nigériens vivant au pays et ceux de la diaspora continuent à se mobiliser à travers leurs contributions en nature et en espèce. C’est ainsi que le samedi 25 novembre dernier, la présidente du comité de gestion du fonds, Mme Brah Réki Hassane Djermakoye, a réceptionné trois contributions à savoir celle d’une délégation des ressortissants du village de Toukounous d’une valeur de 2.550.000 FCFA, celle du Groupe Ego International SA d’une valeur estimée à 100 millions de FCFA en nature et en espèce, enfin un geste du groupe Filingué Guida, un groupement féminin qui a apporté une somme de 265.000 FCFA.
Cette cérémonie de réception des contributions s’est déroulée au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey en présence du Secrétaire Permanent du CNSP, le Colonel Sahabi Sani, et d’autres membres du comité de gestion du FSSP.
A l’issue de ces différentes contributions, le Secrétaire Permanent du CNSP, le Colonel Sahabi Sani, a salué ces gestes patriotiques. Il a, au nom du Président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, exprimé ses vifs remerciements à tous ceux qui ont apporté leurs contributions ‘’hautement symboliques et patriotiques’’. « Vous êtes dans une zone d’insécurité, vous vivez cette situation avec courage et malgré tout, vous avez apporté votre contribution à cet effort national, cela traduit votre détermination à soutenir l’objectif poursuivi par nos autorités », a-t-il dit à l’endroit des ressortissants de Toukounous.
Saluant la contribution du Groupe Ego International SA, le Secrétaire Permanent du CNSP a estimé que ce geste est aussi une marque de soutien de son groupe envers notre population. « Je vous exprime mes remerciements pour ce geste exceptionnel en nature et en espèce qui nous encourage dans ce combat pour la restauration de l’honneur du Niger », a-t-il conclu.
Il faut rappeler que dans la matinée du vendredi 24 novembre, le comité de gestion du FSSP avaient réceptionné d’autres contributions. C’est ainsi que le comité a réceptionné la contribution des agents du Cadre des eaux et forêts qui s’élève à 16. 426.000 FCFA. Le mouvement citoyen des personnes handicapées à apporter une contribution de 33.500 F. Pour le représentant du mouvement, le handicap ne saurait laisser leur mouvement indifférent par rapport à cet élan de solidarité que requiert la situation de notre pays. Les handicapés participent au développement de ce pays, a-t-il ajouté.
Ce geste est suivi de celui du personnel de l’inspection Niamey VI accompagné des enfants de la maternelle de l’école Nord faisceau 2 qui ont chanté l’honneur de la patrie. Ils ont apporté respectivement une somme de 570.000 F et 700 F. Pour le représentant du personnel de l’inspection, M. Kadri Hassane, il a indiqué qu’étant soldat de la craie, ils vont participer à la construction nationale et vont retourner dans les classes pour accompagner les efforts inlassables du gouvernement. Les cinéastes du Niger ont fait un geste de 100.000 F. Ils ont par ailleurs assuré à la présidente du FSSP qu’ils continueront à apporter leurs contributions à travers la production de films de sensibilisation.
Dans la quête d’une transition réussie et d’une cohésion sociale pérenne, la nouvelle société dénommée Soubaki-Niger qui débutera bientôt dans le secteur alimentaire et de l’hygiène a décidé d’apporter sa contribution avec un montant de 30.000 F. Hassana et Housseina, des jumelles âgées de 9 ans, accompagnées par leur mère ont inscrit leurs noms sur la liste des contributions en apportant au fonds une somme de 2150 F. « Nous avons amené notre contribution pour la reconstruction de notre pays » a dit Housseina. Cette contribution est suivie de celle du personnel de l’ONG CARE international qui a remis un chèque de 3.400.000 F pour soutenir les nobles actions du CNSP.
Après la réception de ces contributions, la Présidente du comité de gestion du fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie, Mme Brah Réki Hassane Djermakoye a, au nom du Président du conseil national pour la sauvegarde de la patrie, exprimé ses sincères remerciements et sa profonde gratitude à l’ensemble des personnes qui se sont manifestées pour le soutien hautement patriotique au fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie.
Mamane Abdoulaye et Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)
Depuis la mise en place du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, le comité de gestion a rencontré plusieurs couches socioprofessionnelles et les différents acteurs nigériens afin d’échanger sur les missions et les principaux objectifs du Fonds, sensibiliser la population et amener les différents acteurs à y adhérer et agir. C’est dans cette optique que le comité de gestion a rencontré dans la matinée du jeudi 9 novembre 2023, au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi, les professionnels du corps juridique et les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), avant de réceptionner une contribution de la part de la Fédération Nigérienne des Personnes Handicapées (FNPH).
Lors de la rencontre avec les professionnels du corps juridique, la présidente du comité Mme Brah Réki Moussa Hassane a présenté le fonds en mettant en avant les grandes lignes qui le caractérisent. Elle a aussi rappelé les objectifs à très court et moyen termes, les sept constitutions des ressources du fonds pour assurer sa pérennité, la gestion du fonds et ses missions. Par ailleurs, elle a rassuré les cadres de la justice sur la transparence des activités du fonds en leur confiant la tâche de diffuser l’information afin qu’elle soit connue et accessible à tous.
Par la suite, le comité a rencontré l’ensemble des corps de défense et de sécurité nationale. Au cours de ces deux rencontres avec les professionnels du corps juridique et les Forces de Défense et de Sécurité, plusieurs points ont été abordés. Pour les cadres juridiques, la Secrétaire Générale Adjointe du Syndicat National des Greffiers, Maitre Manou Mariama Mamoudou a confié les raisons de cette rencontre et les recommandations qui y découlent. « Nous avons rencontré le comité de gestion du fonds afin d’échanger et de recevoir plus d’explications pour apporter notre soutien. Suite à ces échanges, il a été recommandé qu’une plateforme digitale soit créée entre le comité et les acteurs de la justice pour qu’on puisse échanger et les accompagner dans le choix et l’amendement des textes et ordonnances relatifs au comité », a-t-elle indiqué.
Quant à la rencontre avec les FDS, elle a été marquée par des échanges fructueux entre les parties prenantes et une photo de famille. Le Colonel Gamatié Boubacar, Secrétaire Général Adjoint du comité de gestion a expliqué les tenants et aboutissants des échanges. « Nous sommes en droit de nous dire que notre message est bien transmis. L’adhésion des Forces de Défense et de Sécurité est parfaite et complète », dit-il. Les responsables des FDS ont, poursuit-il, voulu être des acteurs dans la constitution du fonds et ont pris l’engagement de remonter l’information au niveau de leurs éléments et leurs contributions vont parvenir dans les meilleurs délais.
Dans le but d’appuyer et de soutenir les activités du fonds, la Fédération Nigérienne des Personnes Handicapées, conduite par le président de la fédération, M. Habibou Abdoulaye a remis la somme de 329.000 FCFA à la présidente du fonds. Il a réitéré leur engagement pour accompagner toutes les activités du fonds car, précise-t-il, notre bien-être en dépend. « Au total neuf (9) quartiers de la région de Niamey ont réuni cette somme. Il s’agit des quartiers Goudel, Yantala, Boukoki, Koira-Tégui, Bassora, Saga et Rive Droite, Talladjé et lazaret. », a-t-il ajouté.
Après réception de cette contribution symbolique, Mme Brah Réki Moussa Hassane a souligné l’importance du soutien des personnes handicapées et a exprimé ses remerciements. « Merci pour ce soutien qui est très important. Nous vous assurons que votre contribution sera utilisée à bon escient. Nous vous remercions du fond du cœur et que Dieu vous le rende au centuple », a-t-elle conclu.
Le Fonds pour la Consolidation de la Paix du Secrétariat Général des Nations Unies a organisé le mercredi 6 octobre dernier la 1ère réunion du comité de pilotage pour la deuxième rééligibilité du Niger au Fonds PBF 2021-2025. Cette cérémonie a été couplée au lancement officiellement des projets PBF pour la phase 2021-2025. Au cours de cette rencontre, plusieurs communications ont été faites notamment, la présentation de la rééligibilité du Niger, les priorités stratégiques et géographiques pour les cinq prochaines années et le lien avec la planification stratégique en cours ; une présentation des nouveaux projets et du portefeuille PBF 2020-2023.
En procédant à l’ouverture des travaux, le représentant de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, M. Yahaya Adié a rappelé qu’au terme de la première éligibilité du Niger au Fonds PBF, le Gouvernement avec l'appui du Système des Nations Unis (SNU) a soumis une demande de renouvellement d'éligibilité au PBF en avril 2021 afin d'accéder au Fonds de relèvement et de consolidation de la Paix. « Cette demande a reçu l'approbation du secrétaire général des Nations en mai 2021. Le préalable au financement de la requête du Gouvernement était la priorisation des interventions pour la consolidation de la paix à la suite d'une mise à jour de l'analyse des facteurs de conflits et l'évaluation du premier plan prioritaire. Au regard de la persistance des dynamiques et des facteurs de risque de conflits, constatée dans le rapport de l'analyse des conflits (janvier 2021), et en appui aux efforts de précédentes interventions du PBF qui ont atteint des résultats probants sur la consolidation de la paix, le Niger a obtenu la rééligibilité au PBF sur la base d'une nouvelle planification quinquennale allant de 2021 à 2025 », a expliqué M. Yahaya Adié.
Auparavant, le représentant du Système des Nations Unies, M. Ataher Maiga a indiqué que cette rencontre intervient après le succès du premier Plan Prioritaire pour la consolidation de la paix qui a été mis en œuvre de 2015 à 2019 avec un portefeuille de 22 projets totalisant environ 38 millions de dollars US. « Je me félicite que le Niger soit de nouveau bénéficiaire des ressources du Fonds des Nations Unies de Consolidation de la Paix pour un montant initial de près de 9 millions US », a dit M. Ataher Maiga.
M. Ataher Maiga a rappelé que c'est le Gouvernement du Niger, avec l'appui du Système des Nations Unies, qui a introduit en avril 2021 la demande du renouvellement de l'éligibilité du Niger aux fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix compte tenu de la persistance des défis sécuritaires dans le pays, identifiés suite à une analyse des conflits réalisée à partir de septembre 2020. Un exercice de planification conjointe gouvernement-SNU a permis de dégager les domaines prioritaires d'intervention pour les cinq ans à venir, a-t-il précisé. Ces interventions s'articulent autour de quatre domaines prioritaires à savoir : la prévention et gestion des conflits locaux liés à l'accès aux ressources naturelles ; le renforcement de la résilience des groupes à risques de radicalisation et/ou affectés par l'extrémisme violent ; la consolidation de la paix et de la sécurité communautaire dans les zones frontalières ; le renforcement des partenariats stratégiques pour l'analyse ; la programmation et la coordination des acteurs de Consolidation de la paix, etc.
Lors de la cérémonie d’ouverture des travaux, un film a été projeté mettant en lumière quelques actons menées par le Fonds pour la Consolidation de la Paix. Notons que ce Fonds est l'instrument financier de premier recours de l'Organisation des Nations Unies pour maintenir la paix dans les pays à risque ou ceux touchés par un conflit violent.
Image d'illustrationLe MENA a battu les Lions de l’Atlas, hier, en match amical qui s’est joué au Stade général Seyni Kountché de Niamey 1 but à 0. Le but a été marqué par Cissé. Emmenés par Jemal Sellami, coach vainqueur du CHAN 2018, les Lions de l’Atlas se sont inclinés sur un but en deuxième période de jeu. Ces rencontres amicales du Royaume chérifien s’inscrivent dans la préparation pour les éliminatoires du CHAN 2020. Le prochain match du Maroc est prévu contre les U23 du Togo le 20 novembre à Lomé. Onep
La commission d’organisation de la Ligue des Champions des TGV de Niamey a annoncé hier après-midi lors d’une conférence de presse la tenue du Championnat des champions des TGV de Niamey. Ce tournoi, qui se tiendra du 11 au 25 septembre 2021 va réunir les champions des TGV sélectionnés et retenus par la commission d’organisation, notamment, ceux de Harobanda, Lazaret, Yantala, Talladjé, Saga, Aéroport, Goudel et Sonuci.
Ces 8 équipes seront réparties en deux poules de 4. Un grand défilé des équipes championnes sera organisé lors du lancement dudit championnat.
Dans ses propos préliminaires, le SG de la commission d’organisation M. Amadou Hassane Bello dit Padré s’est essentiellement appesanti sur l’origine, les objectifs, la formule, etc. de ce tournoi dénommé ‘’Super TGV Champion des Champions’’. «C’est vraiment une ambition qui a été nourrie après le retour du célèbre TGV de Yantala en 2011-2012. Nous avons convenu que, normalement si les TGV se jouent dans les quartiers respectifs, il va de soi qu’on crée le cadre pour organiser la ligue des champions des TGV, (…) et tendre vers la création d’un championnat des TGV national» a expliqué en substance M. Amadou Hassane Bello.
Selon Amadou Hassane Bello, l’objectif principal de ce championnat est de faire pérenniser les TGV des différents quartiers afin de faire repérer et détecter des jeunes talents.
Evoquant les critères de sélection, Padré a dit que pour cette 4ème édition, seuls les TGV populaires et sérieux en termes d’organisation prendront part à ce championnat. «Depuis 2018, nous sommes allés sur deux bases pour la sélections des champions, à savoir le sérieux et la popularité des TGV. Nous envisageons de mettre des antennes régionales pour que cette ligue des champions puisse se tenir dans toutes les régions, afin de faciliter l’organisation du TGV national», a-t-il annoncé.
M. Amadou Hassane a lancé un vibrant appel aux acteurs du ballon rond de s’unifier afin de promouvoir le football nigérien. Selon M. Amadou Hassane, la meilleure façon d’unifier les jeunes c’est de les fédérer. «Nous voulons faire du TGV national une fête comme la lutte traditionnelle», a-t-il assuré.
L’Union Sportive de la Gendarmerie Nationale (USGN) est consacrée championne de la Super ligue du Niger à l’issue de la 24ème journée. Les éléments du Général de Brigade Salifou Wakasso ont confirmé leur exploit en déplacement à Tahoua face à la Jeunesse Sportive de l’Ader (JSA) en s’imposant sur un score de 2 buts à 0.
Le sacre de l’Union Sportive de la Gendarmerie Nationale intervient 28 ans après sa création. C’est un exploit qui est longtemps attendu par la Gendarmerie Nationale. A cet effet, les responsables du club ont déployé des efforts considérables pour atteindre cet objectif. Il est indéniable que l’encadrement technique a changé l’angle d’attaque en mettant des stratégies technico tactiques probantes pour surprendre les clubs emblématiques du pays en s’offrant 56 buts en 24 journées de pugilats. Les poulains de Zakari Yaou Ibrahim se sont montrés combatifs et imperturbables tout au long de leur parcours.
De retour à Niamey après avoir battu la JSA de Tahoua, l’équipe a été accueillie à l’entrée de la ville par une forte délégation comprenant des responsables de la Gendarmerie Nationale ainsi que des supporteurs. Le cortège a ensuite pris la direction du Haut Commandement de la Gendarmerie en passant par les grandes artères de la ville dans une ambiance carnavalesque. La délégation était attendue par le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale le Général de Brigade Salifou Wakasso entouré de ses proches collaborateurs pour la circonstance.
Prenant la parole à cette occasion le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale a d’abord rendu hommage à ceux qui ont contribué à la création de l’USGN. Il a ensuite exprimé ses chaleureuses félicitations aux joueurs et à l’encadrement technique pour avoir abattu un travail titanesque pour décrocher ce triomphe. Il a estimé que cette victoire honore toute la Gendarmerie qui a attendu impatiemment ce jour. Il a par ailleurs appelé ses éléments à plus de persévérance et de combativité en vue de remporter d’autres victoires.
Dans le cadre de leur collaboration avec le Médiateur de la République du Niger, le Comité International de la Croix Rouge (CICR), a organisé hier matin à Niamey, une formation de deux jours, au profit des cadres du Médiateur de la République du Niger. L’objectif de cette formation, est de renforcer les capacités des participants en matière du droit international humanitaire, et aussi à les familiariser avec l’action humanitaire du CICR et du mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. C’est le Médiateur de la République du Niger, Me Ali Sirfi Maiga, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la formation.
Lors des travaux, le Médiateur de la République du Niger, Me Ali Sirfi Maiga, a souligné que les conflits armés constituent, dans le monde contemporain, une partie importante de l’histoire de l’humanité engendrant des conséquences désastreuses pour les survivants et le reste du monde. Le Médiateur de la République du Niger a affirmé que le renforcement du corpus juridique encadrant le déroulement des conflits armés par les quatre conventions de Genève de 1949 ainsi que leurs protocoles additionnels de 1977 et de 2005, a sans conteste permis d’humaniser la façon de faire la guerre. En effet, ces traités selon lui, offrent une protection aux personnes qui ne participent plus aux combats, évitant ainsi des carnages au sein des populations civiles, des militaires blessés ou des prisonniers de guerre.
Me Ali Sirfi Maiga a soutenu que la contribution du CICR à la mise en œuvre et au respect du DIH et des droits de l’homme dans les situations conflictuelles est reconnue et saluée par l’ensemble de la communauté internationale. Il en est de même pour les efforts accomplis par l’organisation pour s’adapter aux nouveaux types de conflits contemporains, particulièrement au Niger qui fait face actuellement à des problèmes d’insécurité de grande ampleur dans toutes ses régions.
Pour Me Ali Sirfi Maiga outre les défis posés à la paix et à la sécurité dans le pays, la crise sécuritaire occasionne également entre les communautés vivant dans les zones frontalières des tensions aboutissant souvent à des conflits. Il s’agit notamment d’une tendance inquiétante vers l’aggravation des conflits locaux et les attaques de groupes armés non étatiques qui prennent une dimension toute spécifique en termes de létalité et de massacres des populations au Niger, en particulier, dans le Sahel en général.
Pour sa part, le chef de délégation du CICR au Niger, M. François Moreillon, a rappelé qu’en tant qu’organisation humanitaire, le CICR a pour mission de protéger la vie et la dignité des victimes de conflits armés et d’autres situations de violence, et de leur porter assistance. « Nous visons ainsi les différentes catégories de victimes, telles que les populations civiles touchées par la violence, les personnes privées de liberté, les personnes déplacées et les migrants, ou encore les personnes disparues et leurs familles ». Il a, à cet effet fait savoir que le CICR s’efforce également de réduire la souffrance liée aux situations de violence par des activités de prévention. A ce titre, a-t-il ajouté, le CICR est chargé de promouvoir le respect du DIH et son intégration dans les législations nationales.
M. François Moreillon a relevé que le Niger est également lié à d’autres traités importants connexes au DIH tels que la convention de Kampala de 2009 sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique ou la convention de 2007 sur les disparitions forcées. Il a enfin conclu que le Niger contribue à la promotion du DIH à l’échelle internationale dans le cadre de différents forums internationaux.
Une formation destinée aux employés locaux chargés de l’exploitation et de la maintenance du pipeline export Niger-Bénin a débuté hier 28 février 2023 à Niamey. Conjointement organisée hier matin, par la China petroleum pipeline (CPP) et le projet pipeline Niger-Benin WAPCO (west Africa oil pipeline (Niger) company SA), cette formation se déroulera sur une période de trois (3) mois et va concerner 30 étudiants. Elle a pour objectif de doter les employés locaux des connaissances et compétences professionnelles requises pour l’exploitation et la maintenance des pipelines.
Pour rappel le projet pipeline Niger-Bénin s’est engagé à former des talents locaux depuis le début de la construction du projet. WAPCO Niger a déjà organisé et mis en œuvre un certain nombre de programmes de formation locaux, notamment le programme de formation ‘’cultiver des talents’’ et le programme de bourses ‘’Aurora ‘’qui ont déjà obtenu des résultats significatifs. En effet, pendant la construction du projet, il a été pleinement exploité les avantages et la motivation du personnel local en utilisant au mieux leurs talents et leurs ressources et en cultivant un grand nombre de talents dotés de grandes capacités de gestion de projet et d’une expérience opérationnelle.
Aussi, afin d’assurer une transition entre la construction et l’exploitation, WAPCO (Niger) et CPP (Niger) ont organisé ensemble un recrutement en décembre 2022 pour le personnel local d’exploitation et de maintenance du pipeline pour les postes d’opérateurs de stations de pompage, la protection du pipeline contre l’érosion et les analyses de produits pétroliers, etc. C’est ainsi que le 26 février 2023, la China petroleum pipeline (CPP) a achevé avec succès le recrutement du premier groupe d’employés locaux.
S’exprimant lors du lancement de cette formation, Mr. Cong Lei, directeur général adjoint de WAPCO a souligné que cette formation sera adaptée aux futurs postes des employés et sera basée sur un modèle de ‘’formation théorique à laquelle s’ajoute la pratique sur le terrain’’ avec des cours majeurs tels que l’anglais professionnel, la théorie de base du stockage et du transport du pétrole et du gaz, et l’éducation à la sécurité HSE. Mr. Cong Lei a annoncé que dans les mois à venir, les formations de suivi continueront par lots en fonction des caractéristiques des postes afin de s’assurer que la formation de 116 employés chargés de l’exploitation et de la maintenance du pipeline sera achevée avant la mise en service du pipeline.
Le représentant des étudiants, M. Issoufa Mahamadou, a invité ses camarades à saisir et à chérir cette opportunité de formation et à œuvrer dans une perspective de développement afin de réaliser les attentes.
Pour rappel, le projet du pipeline export Niger-Bénin chevauche deux pays, le Niger et le Bénin, partant des champs pétrolifères d’Agadem dans la région de Diffa, au Niger, à la station terminale de Sémé dans le département de l’Ouémé au Bénin. Il est équipé d’un système offshore d’amarrage et de chargement à point unique. La longueur totale du pipeline Niger –Bénin est d’environ 1950 km dont 1275 Km au Niger et 675 Km au Bénin, avec une capacité nominale de transport de 4,5 millions de tonnes par an.
Une session de formation sur le cycle de la commande publique à l’attention des Directeurs des Marchés Publics (DMP), les Directeurs des Ressources Financières et Matérielles (DRFM) et les cadres impliqués dans la gestion de la commande publique a débuté hier 6 mars 2023 à Niamey. Initiée par l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP), cette formation qui se tient du 06 au 17 mars 2023, vise à renforcer les capacités des acteurs clés du système dans l’accomplissement de leurs fonctions respectives. Elle permettra de mieux cerner les normes applicables à chaque étape d’un processus de passation, d’exécution et de contrôle de la commande publique. C’est la Directrice de Cabinet adjointe en second de la Primature, Mme Hadari Zeinabou qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette formation en présence de la présidente du Conseil National de Régulation de la Commande Publique, Mme Souleymane Gambo, du DG de l’ARCOP, Dr Issoufou Adamou.
Au cours de cette session de formation, les participants passeront en revue le cycle des achats publics tout en mettant en relief les changements intervenus aussi bien dans le décret portant Code des marchés publics que dans ses arrêtés d’application.
Pour la Directrice de Cabinet adjointe en second du Premier ministre, la pertinence de la thématique choisie pour cette session prouve le niveau d’engagement de l’ARCOP à agir sur la performance du système afin de consolider son efficacité. Mme Hadari Zeinabou s’est, par la suite, réjouie de cette détermination de l’ARCOP pour apporter l’expertise nécessaire à même de garantir l’efficacité du système de gestion de la commande publique. «Voilà pourquoi nous saluons cette initiative et exprimons l’entière disponibilité du Cabinet du Premier ministre à soutenir toutes les actions en faveur de l’amélioration de la qualité de la dépense publique par le biais de la commande publique» a-t-elle dit. Elle devait par ailleurs rappeler que la commande publique est un aspect incontournable de l’activité économique. Bien déroulée, elle contribue de manière optimale au développement. C’est d’ailleurs pourquoi Mme Hadari Zeinabou a invité les participants à échanger et à partager leurs expériences afin qu’ils soient suffisamment outillés au sortir de cette session de formation.
Selon le Directeur Général de l’ARCOP, Dr Issoufou Adamou, le choix du thème rime avec l’esprit des nouvelles missions attribuées à I’ARCOP à travers la loi 2022-46 du 12 décembre 2022, portant création, statut, missions, organisation et fonctionnement. «Dans son rôle d’élaboration de la réglementation et du suivi de son application, l’ARCOP s’évertue pour créer les conditions pour la compréhension des textes. Pour réussir cette prérogative, il est apparu crucial de former les acteurs sur des thématiques en lien avec le contexte de la nouvelle réglementation» a expliqué le Directeur Général de l’ARCOP. Il s’agira, dès lors, à travers cette formation de contribuer à la maitrise des changements opérés dans la réglementation, de renforcer la capacité à intégrer les nouvelles règles dans la gestion des différents processus de préparation et d’exécution de la commande publique, de renforcer aussi la capacité à mener des procédures de qualité et éviter des litiges en lien avec la réglementation en vigueur au sein des autorités contractantes, de faire connaitre le régime de sanctions en lien avec la règlementation en vigueur et de raffermir l’efficacité du système via la maitrise du cycle de la commande publique dans ses différentes dimensions.
Le Directeur Général de l’ARCOP a indiqué que l’expression des besoins à la réception des travaux, fournitures ou services, les différents actes y afférents et les intervenants sont soigneusement définis par les textes en vigueur. «C’est en raison de ce rôle stratégique que vous jouez que les textes vous chargent de rendre compte, à la Personne Responsable des marchés (PRM) des cas de violation ou de manquement à la règlementation car, vous êtes sensés tout voir et tout entendre», a-t-il relevé. Dr Issoufou Amadou devait également souligner l’importance de choisir des prestataires compétents, de qualité au meilleur prix. Il s’agit de donner de l’efficacité à la dépense publique ; de permettre au moindre franc dépensé, d’aller dans le sens des besoins des populations.
La présidente du Conseil National de Régulation de la Commande Publique Mme Souleymane Gambo a présenté un bref aperçu de l’ARCOP ancienne ARMP. Ce qu’il faut retenir d’innovant dans l’architecture structurelle de l’ARCOP, c’est qu’elle dispose désormais de trois organes. Il s’agit du Conseil National de Régulation de la Commande Publique, du Comité de Règlement des Différends et de la Direction Générale.
Les Secrétaires Généraux des Ministères et les responsables des institutions de la République sont ,depuis hier, en formation à Dosso sur le rôle et la responsabilité des maîtres d’ouvrages (autorités contractantes). Organisée par l’Agence de Régulation des Marchés Publics, cette formation des acteurs de la commande publique durera quatre jours et permettra de renforcer les efforts du gouvernement dans la promotion de la bonne gouvernance économique. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Secrétaire Général du gouvernorat de Dosso M. Soumana Karimoune, en présence du Secrétaire Exécutif de l’ARMP, M. Issoufou Adamou, des cadres centraux et régionaux et de nombreux invités.
A l’ouverture des travaux de cette formation, le Secrétaire Général du gouvernorat de Dosso M. Soumana Karimoune a indiqué que les plus hautes autorités de notre pays attachent du prix à l’efficacité du système de gestion des marchés. Il est dès lors de la responsabilité des autorités contractantes a-t-il dit d’y veiller à quelque niveau que ce soit car un système de passation des marchés publics performant permet d’assurer une meilleure gestion des deniers publics et un bon fonctionnement des services publics. En d’autres termes, un système de passation des marchés publics bien géré contribue à l’amélioration du bien-être de la population.
Le renforcement régulier des capacités des acteurs intervenants dans la chaîne de passation et de contrôle des marchés publics est nécessaire pour assurer une exécution qualitative de la dépense publique. Pour préserver notre système, a ajouté M. Soumana Karimoune, l’autorité contractante doit veiller à l’application rigoureuse des règles en matière de gestion des marchés publics. Mieux, l’efficacité du système a-t-il précisé repose sur les compétences professionnelles des acteurs en charge des marchés publics. C’est pourquoi, le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso en a appelé à l’implication de l’ensemble des participants en vue d’une plus grande appropriation de leur responsabilité dans la bonne marche de la gestion des marchés publics conformément aux textes en vigueur.
M. Soumana karimoune a exprimé ses sincères remerciements à l’endroit de l’ARMP pour les efforts considérables qu’elle ne cesse de déployer afin de doter notre appareil administratif d’un outil performant et efficace permettant de bien gérer les ressources de l’Etat.
Auparavant, le Secrétaire Exécutif de l’ARMP, M. Issoufou Adamou a longuement expliqué le rôle de l’autorité contractante. Il a de ce fait mis en exergue tout le pouvoir que les participants à la formation détiennent dans la passation des marchés publics et sur le respect de la règlementation en vigueur au Niger. Chaque année, a indiqué le Secrétaire Exécutif de l’ARMP, l’Etat injecte plusieurs milliards dans les travaux, les fournitures et les services. En conséquence, toute mauvaise conception ou manipulation des procédures de passation ou d’exécution de ces marchés sont de nature à entraîner des perturbations dans la gestion de la dépense publique. Un Etat a dit en substance le Secrétaire Exécutif de l’ARMP peut s’enrichir grâce aux marchés publics tout comme, il peut s’appauvrir à cause des marchés publics. Tout dépend de la façon dont les procédures ont été conçues et déroulées. C’est au regard de tous ces enjeux et risques, a-t-il précisé que, le Secrétariat Exécutif de l’ARMP inscrit systématiquement la formation des acteurs dans son plan d’actions annuel.
L’appui-conseil a notifié M. Issoufou Adamou est aussi une des attributions importantes de l’ARMP. Le Secrétaire Exécutif de l’ARMP a invités les participants à ne pas attendre de commettre l’irréparable. Devant une difficulté sérieuse ou un simple doute, il y a la possibilité de saisir l’ARMP tant pour avis, interprétation que pour recevoir une orientation afin de surmonter tout risque d’irrégularité ou de contentieux de nature à saper ou à retarder leurs procédures de passation ou d’exécution des marchés publics.
Par la même occasion, M. Issoufou Adamou leur a demandé de veiller à la mise en œuvre effective des connaissances acquises lors des formations, de se départir des mauvaises pratiques et d’assurer le suivi des recommandations formulées par les auditeurs. Dans la perspective de la régulation, le Secrétaire Exécutif de l’ARMP a notifié que l’ARMP entend s’inscrire désormais dans la dynamique de relever substantiellement le niveau d’expertise des agents publics.
Le Secrétaire général de la région de Zinder, M. Harou Maman, a présidé le week-end dernier un atelier de formation destinée aux acteurs régionaux de la commande publique, directeurs régionaux et responsables des Etablissements Publics à caractère Administratif sur le rôle et la responsabilité des maîtres d’ouvrages.
Cette formation qui a duré deux jours s’articule autour de la gestion des marchés publics notamment sur les autorités contractantes dans l’optique de renforcer les efforts du gouvernement pour la promotion de la bonne gouvernance.
La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs cadres centraux de l’ARMP, du Secrétaire Régional de l’ARMP, M. Ali Sani, et de M. Adji Doumba, responsable du recouvrement de la redevance à l’ARMP Zinder. Pour le Secrétaire général de la région de Zinder Harou Maman un’’ système de passation des marchés publics bien géré contribue à l’amélioration du bien-être de la population ‘’.
Les « plus hautes autorités du pays sous la clairvoyance de SE M. Mohamed Bazoum, Président de la République, attachent du prix à l’efficacité du système de gestion des marchés publics», a-t-il dit.
Il incombe dès lors de la responsabilité des autorités contractantes de veiller à quelque niveau que ce soit, car un « système de passation des marchés publics performant permet d’assurer une meilleure gestion des deniers publics et un bon fonctionnement des services publics », a insisté le Secrétaire Général de la Région de Zinder.
Il a lancé un appel à l’ensemble des participants en vue d’une plus grande appropriation de leurs responsabilités dans la bonne marche de la gestion des marchés publics conformément aux textes règlementaires.
A l’endroit de l’ARMP, M. Maman Harou a exprimé ses remerciements pour les efforts considérables qu’elle ne cesse de déployer afin de rendre le système de gestion des marchés publics plus performant.
Auparavant, le Secrétaire régional de l’Agence pour la Régulation des Marchés Publics (ARMP), M. Ali Sani a dans son intervention mis l’accent sur la’ responsabilité de l’autorité contractante qui doit veiller à l’application des règles rigoureuses en matière de gestion des marchés publics. Cela, a-t-il fait remarquer, fait ressortir la qualité de la dépense et l’efficacité du système qui repose sur les compétences professionnelles des acteurs en charge des marchés publics.
Dosso abrite depuis hier un atelier de formation des directeurs régionaux des ministères techniques partenaires sur le dividende démographique. Organisé par le ministère de la population avec l'appui du royaume de Luxembourg, cet atelier a pour objectif de renforcer leurs capacités en améliorant leur niveau de compréhension des questions de population et développement. La cérémonie d'ouverture de l'atelier qui dure deux jours a été présidée par la Secrétaire générale adjointe du ministère en charge de la Population, Mme Hassoumi Aîssa Hamma, en présence du Secrétaire général du gouvernorat de Dosso, M. Yahaya Tankari, des autorités administratives et de nombreux invités. Cette rencontre de Dosso revêt une importance capitale car, la maîtrise de la croissance démographique et la capture du dividende démographique exigent des directeurs régionaux des différents ministères, la connaissance et la compréhension des outils en matière de population afin de les intégrer dans les politiques et programmes de développement. Il sera question au cours de cette formation de sensibiliser et former les hauts cadres de l'administration publique sur la nécessité de créer et de renforcer l'intégration de la maîtrise de la croissance démographique et la capture du dividende démographique dans les politiques sectorielles des ministères. Dans l'allocution qu'elle a prononcée à l'ouverture des travaux, la Secrétaire générale adjointe du ministère de la Population Mme Hassoumi Aïssa Hamma s'est longuement appesantie sur la croissance démographique très rapide au Niger. En effet a-t-elle précisé, en 1988, la population du Niger qui était de 7.220.089 habitants est passé à 20 millions d'habitants en 2016 selon le recensement général de la population et de l'habitat. Dans cette population essentiellement jeune a indiqué la Secrétaire générale adjointe du ministère de la Population, 53% ont moins de 15 ans, le taux d'accroissement naturel est de 3,9% et celui de fécondité est de 7,6%enfants par femme. De ce fait, le poids démographique actuel du Niger constitue un handicap pour son développement socio- économique. En effet, selon les résultats de l'EDSN réalisée en 2012, 12 femmes sur 100 seulement utilisent une méthode contraceptive moderne, 16% expriment des besoins non satisfaits en matière de planification familiale et l'âge moyen au premier mariage est de 15,7 ans.
Dans le cadre des activités du Sommet des femmes transformatrices africaines et en marge de la session extraordinaire de l’Union Africaine sur l’industrialisation, la diversification économique et la ZLECAF, l’Agence de Développement de l’Union Africaine (AUDA NEPAD) et la Présidence de la République du Niger ont co-organisé, hier matin au Palais du 29 juillet de Niamey, une formation dédiée aux femmes entrepreneures africaines. Cette formation qui durera deux jours a rassemblé environ 100 femmes entrepreneures et a pour objectif de leur donner les outils pour structurer et renforcer leur démarche entrepreneuriale pour mieux fabriquer en Afrique.
Au cours de cette session, les participantes seront outillées sur quatre (4) modules à savoir ‘’comment développer son personnel branding afin de renforcer sa confiance en soi’’, ‘’comment améliorer son packaging’’, ‘’des notions d’éducation financière’’ et ‘’comment booster ses ventes en ligne grâce à une meilleure maitrise du e-commerce’’. C’est la Secrétaire Exécutive AUDA NEPAD, Mme Nardos Bekele-Thomas qui a prononcé le discours d’ouverture de cette formation. Nardos Bekele-Thomas a rappelé que le NEPAD travaille avec les femmes entrepreneures du continent depuis plusieurs années, «que ce soit à travers le programme Genre, changement climatique et soutien à l’agriculture, le Fonds NEPAD-Espagne pour l’autonomisation des femmes africaines a permis en 10 ans de débourser environ 20 millions d’euros, répartis entre 79 projets dans 38 pays africains» a-t-elle dit.
Grâce à ce programme d’ampleur, l’AUDA NEPAD a transformé les vies de 1,2 million de femmes dans toute l’Afrique. A titre illustratif, elle a évoqué le projet d’Appui à l’émancipation socio- économique de 350 femmes artisanes du Niger, grâce auquel AUDA NEPAD a aidé des femmes de 32 localités des 8 régions du Niger dont les domaines de spécialité comprenaient, entre autres, la vannerie, la production d’articles en cuir, la broderie-textile, la poterie et la production de cosmétiques. «Nous avons soutenu leurs efforts pour améliorer leurs techniques et permis à ces 352 femmes nigériennes d’améliorer la qualité de leurs produits, de diversifier la gamme de produits qu’elles proposaient et d’accéder à de nouveaux marchés» a-t-elle rapporté.
En outre, selon les explications de Mme Nardos Bekele-Thomas, l’Agence du NEPAD a également organisé des Conférences consacrées aux femmes dans l’Agri-business, qui se tenaient tous les deux ans avant la pandémie de COVID-19. «Et aujourd’hui, ce sont les femmes transformatrices, productrices, créatrices et créatives que nous soutenons. C’est une très grande fierté pour moi» s’est-elle réjouie. «Je suis impressionnée par votre courage et la force avec laquelle vous avez choisi de croire en vous-mêmes, et d’investir en vous-mêmes. A chaque étape de votre vie, vous avez vécu des moments heureux ou douloureux, qui vous ont marquées, fortifiées et permis d’être des femmes qui choisissent la voie difficile, celle de l’entrepreneuriat», a continué la Secrétaire Exécutive de l’AUDA NEPAD.
«Je suis admirative de cela, si je n’ai pas forcement choisi cette voie, mais celle de la fonction publique internationale, je peux vous dire que, je sais ce que veut dire être une femme dans un monde inégalitaire, un monde où les hommes dominent, un monde où l’on doit constamment s’excuser d’être une femme, s’excuser d’avoir de l’ambition, s’excuser de vouloir activement participer à la construction d’un monde meilleur. Et je sais à quel point le mentorat, le coaching et les formations peuvent être efficaces pour transformer la vie d’une femme dans un monde conçu pour et par des hommes. Ce monde, mais surtout, ce Niger, c’est aussi le vôtre» a conclu la secrétaire exécutive AUDA-NEPAD.
L’Institut Femmes, Paix et Sécurité (WPSI) du centre International Kofi Annan de formation au maintien de la paix (KAIPTC), en partenariat avec le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant du Niger organise du 3 au 7 octobre à Niamey, un atelier de formation des formateurs sur le suivi et l’établissement de rapports sur l’Agenda femmes, paix, sécurité. Ce programme de formation est mis en œuvre grâce au soutien financier du gouvernement suédois qui s’est engagé à renforcer l’opérationnalisation du Programme Femmes, Paix et Sécurité en Afrique. La cérémonie d’ouverture est placée sous les auspices de Mme Allahoury Aminata Zourkaleini, ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant du Niger.
L’objectif du présent atelier est d’améliorer les compétences et les connaissances des participants (es) sur le suivi et l’établissement de rapports sur les Femmes, Paix et Sécurité en utilisant le cadre continental des résultats de l’Union Africaine.
Le gouvernement du Niger, de concert avec divers partenaires de développement, les organisations de la société civile, les groupes de femmes et les agences nationales concernées ont contribué de manière significative à la mise en œuvre de l’Agenda Femme, Paix, Sécurité dans le pays. Ainsi, pour M. Air Cdre Arko-Dadzie, du centre international Kofi Annan, cette formation devrait renforcer la collaboration entre les acteurs afin d’aider le Ministère de la Promotion de le Femme et de la Protection de l’Enfant à documenter les avancées, les succès et les défis de la mise en œuvre de l’Agenda au Niger en général, et à communiquer le rapport annuel du pays sur son Plan d’Action National au Bureau de l’Envoyé Spécial.
Il a auparavant rappelé que, en consultation avec les États membres de l’UA et les Communautés économiques régionales qui ont adopté des plans d’action nationaux sur la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies, le Bureau de l’Envoyé spécial pour les Femmes, Paix et Sécurité a élaboré un Cadre continental de résultats (CCR) pour assurer le suivi et l’établissement de rapports sur la mise en œuvre du Programme Femmes, paix et sécurité en Afrique. M. Air Cdre Arko-Dadzie a aussi rapporté que ce cadre stratégique qui s’étend sur une durée de dix ans (2018-2028) a été validé par les États membres, puis adopté en mai 2018 par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine. Les États membres se sont engagés fermement à utiliser le CCR pour établir des rapports annuels sur leur plan d’action national et ce, dans le but d’accélérer la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies en Afrique.
À l’ouverture des travaux, la ministre en charge de la Promotion de la Femme du Niger, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a souligné que ce cadre continental des résultats vise à améliorer de manière régulière et systématique le suivi et l’établissement de rapports sur le Programme Femmes, Paix et Sécurité en Afrique et à contribuer au rapprochement entre l’engagement et la mise en œuvre de la politique sur les Femmes, Paix et Sécurité en Afrique. Aussi, a-t-elle noté, le Bureau de l’Envoyée Spéciale de l’Union Africaine pour les Femmes, la Paix et la Sécurité en tant que gardien du cadre continental des résultats s’est engagé depuis son adoption dans diverses initiatives visant à assurer sa mise en œuvre intégrale. La ministre Aminata Zourkaleini a, enfin, adressé une mention spéciale au centre International KOFI Annan de formation au maintien de la Paix pour son appui au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant du Niger.
La Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP) en collaboration avec l’OIM a organisé hier à Niamey, un atelier de formation des magistrats sur la protection des données personnelles. Cette session de renforcement de capacité est destinée aux magistrats des hautes juridictions, de la chancellerie, des cours et tribunaux du ressort de Niamey. C’est le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, M. Alio Daouda qui a présidé l’ouverture des travaux en présence de la présidente de la haute autorité de protection des données à caractère personnel.
Cette activité est une suite des sessions de formation et de sensibilisation des acteurs conduits par la HAPDP depuis le lancement de ses activités en 2020.
La présente formation permettra, non seulement d’améliorer les connaissances qu’ont les magistrats de la législation qui encadre ce domaine, mais aussi de bien cerner les engagements pris par le Niger pour renforcer la protection de la vie privée en imposant aux responsables de traitement des données le respect strict des obligations qui leur incombent. C’est aussi l’occasion pour les magistrats de prendre la dimension de leur rôle dans la mise en place d’une utilisation honnête et légale des données personnelles. La conjugaison des efforts de ces acteurs présents permettra d’insuffler une culture de protection des données auprès de citoyens. Notons que le contenu des modules qui ont été présentés vont de la présentation du cadre juridique et institutionnel de la protection des données à l’hygiène numérique en passant par les droits protégés, les obligations des assujettis, les sanctions et les procédures de contrôle.
A l’ouverture des travaux, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, M. Alio Daouda a rappelé qu’au Niger, c’est avec l’avènement de la loi 2017-28 de 3 mai 2017, modifiée par la loi n°2022-59 du 16 décembre 2022 que la HAPDP a été mise en place pour assurer cet effort de veille juridique et technologique. « Le rôle dévolu à cette institution qui se veut être le socle de la protection de la vie privée est d’accompagner les pouvoir publics et les entreprises dans leur mise en conformité avec la législation sur les données personnelles et de sensibiliser les citoyens sur l’usage des TIC », a-t-il dit. Pour le ministre Alio Daouda, protéger les données revient à protéger l’intimité, la dignité et les autres droits fondamentaux de la personne comme le droit à la vie privée, le droit à l’image, le droit à l’honneur. Le ministre en charge des droits de l’Homme a fait remarquer que la judiciarisation de la protection des données personnelles est en train de prendre forme dans bon nombre de pays où le recours au numérique dans la gestion des activités de la vie courante a pris une place importante dans le quotidien des individus.
Pour sa part, la présidente de la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel, Mme Sanady Tchimaden Hadatan, a dit que l’institution qu’elle dirige est chargée de veiller à ce que le traitement et l’usage des données à caractère personnel ne portent pas atteinte aux droits publics ou ne comportent pas de menace à la vie privée des citoyens, en particulier dans l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. Pour l’accomplissement de ses missions, la HAPDP s’est dotée d’un plan stratégique élaboré sur cinq ans afin de rendre la protection des données personnelles effective au Niger et d’en faire un outil de bonne gouvernance.
La présidente de la HAPDP a expliqué que la présente formation s’inscrit justement dans le cadre de la sensibilisation que son institution mène afin que les maillons de la chaîne que constituent les magistrats soient consolidés par la compréhension de nos rôles respectifs dans la protection de la vie privée de nos concitoyens. Mme Sanady Tchimaden Hadatan a ajouté que la justice tranche les affaires dont elle est saisie et ce faisant, doit pouvoir par la bonne connaissance qu’elle a de la loi sur la protection des données personnelles, consolider celle-ci pour une meilleure emprise sur la vie privée des citoyens.
Le président de la Commission Nationale des Droits humains (CNDH), M. Maty Elhadj Moussa a présidé, le mardi 02 août dernier à Niamey, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de formation sur les droits humains et le droit international humanitaire au profit des commissaires et cadres administratifs de la CNDH. L’objectif assigné à cette rencontre est de renforcer les capacités des membres et cadres de l’institution sur les droits humains et le droit international humanitaire en vue de leur permettre d’avoir des connaissances de base harmonisées.
Procédant à l’ouverture des travaux, le président de la CNDH, a souligné que cet atelier entre parfaitement dans le cadre du plan stratégique 2019-2023 de l’institution qui prévoit une série de formations à l’attention des membres et cadres de la CNDH à tous les niveaux et dans divers domaines, principalement sur les thèmes relatifs aux droits humains en rapport avec le droit international humanitaire. Il cadre également avec l’objectif 3 du projet ADALCI intitulé ‘’Améliorer la capacité de la CNDH à enquêter sur les plaintes pour violation des droits humains liées à toute forme d’extrémisme violent dans les régions ciblées et à assurer un suivi avec les pouvoirs de réparation appropriés comme les procédures de conciliation, de renvoi ou de signalement’’.
En effet, face aux exigences continuellement élevées pour les institutions nationales des droits de l’homme de s’inscrire dans une dynamique constante de perfectionnement, la nécessité du renforcement des capacités du personnel de la CNDH s’est imposée. Et, depuis l’expansion des incursions des groupes terroristes sur le territoire du pays, les populations subissent les conséquences des attaques terroristes attribuées aux groupes armés non étatiques qui sont entre autres les violations graves des droits humains et du droit international humanitaire. A cet égard, les régions de Diffa, de Tillabéri, de Tahoua et de Maradi enregistrent des assassinats de civils et de militaires, des enlèvements de personnes, des vols de bétail, des incendies des habitations et des locaux des services sociaux de base, ainsi que le pillage systématique des biens.
Tous ces crimes, a relevé M. Maty Elhadj Moussa, ont entrainé entre autres, la négation du droit à la vie, du droit à la circulation, du droit à l’éducation, du droit à la propriété, du droit à un habitat décent, et du droit au regroupement familial pour des milliers de personnes. Le président de la CNDH, a enfin fait savoir que cette rencontre offre également l’occasion aux participants de réfléchir sur le positionnement juridique de l’institution, ses pouvoirs, son mandat et aussi rappeler les compétences de la Cour pénale internationale (CPI) en rapport avec les droits humains et le droit international humanitaire.
Auparavant, le chef du projet ADALCI, M. Ouattara About Karno, a décliné les objectifs du projet ADALCI. Il s’agit notamment de l’amélioration des capacités de médiation locale ; l’accès à la justice, et aussi la protection et la promotion des droits de l’homme etc. Il a, à cet effet indiqué que cette activité lance officiellement le partenariat entre le projet ADALCI et la CNDH et ouvre la voie à l’organisation d’une série d’activités prévues sur le projet avec la CNDH. Un partenariat qui sera matérialisé par la signature officielle d’un protocole d’accord. Ce protocole d’accord, a-t-il ajouté donne l’opportunité à la CNDH et au projet ADALCI d’œuvrer ensemble pour la promotion et la protection des droits humains au Niger.
M. Ouattara About Karno a par ailleurs souligné que cette formation est la première d’une série d’activités avec la commission nationale de droits humains. Des activités qui sont relatives au renforcement de capacités mais aussi d’appuis divers dont le renforcement des investigations sur le cadre de violation de droit de l’homme au Niger.
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) organise, depuis hier à Niamey, avec le soutien financier de la Coopération Suisse à travers le Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD), un atelier de formation des membres de ladite commission sur l’esprit d’équipe. Cette formation vise, entre autres, à promouvoir au sein de la CENI un certain nombre de valeurs et de méthodes efficaces de travail favorisant la cohésion au sein de l’équipe et un mode de fonctionnement créatif privilégiant la bonne communication d’une part, entre les membres de l’institution et d’autre part, entre l’institution et ses partenaires. C’est le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Me Issaka Souna, qui a présidé l’ouverture des travaux en présence de plusieurs partenaires de la CENI.
La CENI se félicite de la tenue de cet important atelier de formation destiné à améliorer la vision et le comportement de ses différentes composantes et individualités afin de leur permettre de se performer dans les missions qui leur sont assignées.
A l’ouverture des travaux, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante a dit que cette formation assure également l’amélioration des liens professionnels, personnels et sociaux destinés à stimuler et entretenir une vision commune des objectifs et des résultats attendus. « Toutefois, pour être efficace, cette formation doit rester ouverte et accessible à tous les membres de l’équipe. Cette formation intègre l’approche « Do no harm (Ne faites pas de mal) » et « Leave no one » (Ne laisse personne pour compte) dans le cadre des activités des membres de l’institution », a-t-il reconnu.
Selon le président de la CENI, cet atelier, la CENI le doit à ses animateurs en raison de son statut d’institution permanente en charge du recensement électoral, de l’élaboration et de la gestion du fichier électoral biométrique, de l’organisation du déroulement et de la supervision des opérations électorales et référendaires. « Il va sans dire que, l’accompagnement dans les meilleures conditions possibles de cette mission ne peut prospérer qu’à la condition que, l’ensemble des membres de l’équipe la compose aient les informations nécessaires et l’encadrement utile», a-t-il assuré.
Par ailleurs, le président de la CENI a salué avec beaucoup d’intérêt la participation effective d’autres partenaires de la CENI travaillant avec elle sur des sujets similaires ou complémentaires. « J’encourage bien vivement notre institution et ses partenaires à persévérer dans cette vision solidaire et complémentaire. Je remercie vivement la Coopération Suisse et le Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique qui ont généreusement accepté et soutenu le financement et l’organisation du présent atelier», a-t-il dit.
Abondant dans le même sens, le coordonnateur du PAGOD, M. Salissou Moussa, a espéré qu’au sortir de ces échanges les membres et personnels de la CENI aient une plus grande cohésion et l’exclusivité dans le travail. « Les membres de la CENI ont compris l’importance d’avoir une vision commune, comment interagir ensemble, comment le défaut de la communication peut être un obstacle à l’atteinte des résultats, les disfonctionnements individuels et collectifs sont analysés et les bases d’un esprit d’équipe sont mises en place, la confiance mutuelle et l’engagement entre les membres de l’équipe ainsi que, le plaisir d’être ensemble sont renforcés, des nouvelles valeurs sont identifiées et acceptées de tous les membres, des règles d’un mécanisme de travail en commun, de circulation de l’information et de prise de décision », a-t-il expliqué. Le coordonnateur du PAGOD a réitéré l’engagement de son programme à accompagner la CENI dans toutes ses actions qui entrent dans le cadre du renforcement de capacité de ses membres.
A l’initiative de la fédération nigérienne de Pentathlon, l’Union Internationale de Pentathlon Moderne (UIPM) a dépêché un expert dans la discipline, en la personne de M. Zaré Seidou Sylvestre, arrivé vendredi dernier à Niamey pour une formation de 3 jours à l’endroit des officiels techniques de cette discipline au Niger. L’ouverture de cette formation s’est déroulée à la Piscine Olympique d’Etat de Niamey en présence des représentants de l’Union Internationale de Pentathlon Moderne (UIPM), du secrétaire général de la Fédération Nigérienne de Pentathlon Moderne M. Mahamane Sani Ousmane, du directeur de la piscine olympique d’Etat M. Dan Lamso Saley et de plusieurs invités.
Cette formation a été une occasion pour les officiels techniques de la Fédération Nigérienne de Pentathlon Moderne d’être outillés dans cette discipline par l’expert de pentathlon. Au cours de cette formation, M. Zaré Seidou Sylvestre a, au nom de l’Union Internationale de Pentathlon Moderne (UIPM), remis les matériels essentiels à la pratique de cette discipline au profit de la Fédération Nigérienne. Il s’agit notamment 2 pistolets, des cibles et bien d’autres objets d’une valeur de plus de 2 million de Francs CFA. En effet, a-t-il ajouté, il est fondamental de former ceux qui sont sensés organiser les compétitions et pour qu’ils puissent connaitre toutes les règles du Pentathlon Moderne. C’est dans ce cadre que le Niger a invité M. Zaré Seidou Sylvestre vice-président de la confédération africaine de Pentathlon Moderne pour cette formation de trois (3) jours.
Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) en collaboration avec l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et le Ministère français des Affaires Etrangères a organisé hier matin à Niamey un atelier de formation des responsables des médias sur l'accès équitable et le pluralisme. Conformément à ses prorogatives, le CSC voudrait, à travers cette rencontre d’échanges, outiller ces responsables sur les modalités d'accès notamment sur tous les formats de productions surtout en cette période électorale pour que les journalistes puissent jouer efficacement leur rôle. C’est le président du CSC, Dr Kabir Sani qui a présidé l’ouverture des travaux.
L'objectif de cet atelier est de sensibiliser les responsables des médias publics et privés sur les modalités d'accès notamment sur tous les formats de productions entre autres des messages, portraits des candidats en lice en vue de contribuer à des élections libres, transparentes et apaisées, de faire bénéficier aux candidats d'un accès équitable et effectif, de respecter le pluralisme d'opinion sur les médias publics et privés.
A l’ouverture des travaux, le président du Conseil Supérieur de la Communication, Dr Kabir Sani a rappelé que les articles 156 et 157 de la Constitution du 25 Novembre 2010 confèrent au Conseil Supérieur de la Communication le statut d'une autorité administrative et indépendante. Il a ajouté que le CSC a pour mission de garantir la liberté et l'indépendance des moyens de communication audiovisuelle, de la presse écrite et électronique dans le respect de la loi.
Selon Dr Kabir Sani, le CSC a entre autres pour mission de veiller au respect de la mission du service public conférée aux médias d'Etat, au respect de l'accès équitable et effectif des citoyens, des associations, des syndicats et des partis politiques aux moyens publics de l'information et de la communication, au respect de la pluralité d'opinion dans les médias publics et privés.
Evoquant le choix du thème retenu, le président du Conseil Supérieur de la Communication a dit que le choix du thème sur «accès équitable et le pluralisme d'opinion» se justifie amplement par le contexte électoral auquel fait face notre pays. En tant qu'Autorité de Régulation des Médias, «nous avons la lourde responsabilité d'assurer l'accès égal et/ou équitable des candidats, partis politiques ou groupements des partis politiques aux médias publics et d'assurer le pluralisme et l'équilibre dans le traitement de l'information sur les médias privés au cours des élections municipales et régionales, législatives et présidentielles », a-t-il reconnu.
Dr Kabir Sani a rappelé aussi qu’en période électorale, moment par excellence d'importantes activités médiatiques, le CSC a principalement pour rôle de réguler le flux d'informations générées par la communication politique. « Il a la charge d'une part de veiller au bon traitement de l'information électorale par les professionnels des médias; et d'autre part de garantir l'accès égal/équitable aux médias publics et privés des candidats et des partis politiques. Il s'agira aussi pour le CSC de veiller à la pluralité d'opinions de toutes les forces politiques en compétition pour la conquête du pouvoir, au sein des médias publics et privés», a-t-il conclu.
Selon des sources politiques, une rencontre aurait eu lieu récemment entre Bazoum Mohamed et une délégation des ressortissants de la région de Tahoua. Au cours de la rencontre se trouve la nomination des directeurs généraux à la tête des sociétés d'Etat. Selon nos sources (Journal Le Courrier), les militants du PNDS de Tahoua réclament un certain nombre de directions générales des sociétés d'Etat. Pour eux, selon toujours nos sources, la région de Tahoua qui a amené plus de voix pour le PNDS aurait été défavorisée dans la formation du gouvernement. Aucun ministère stratégique n'a été attribué à la fédération régionale de Tahoua. Pour eux, cela est inadmissible au vue du poids électoral de la région pour le parti. Aujourd'hui, le mécontentement serait total au sein de la fédération PNDS de Tahoua. D'ores et déjà, certains militants trouvent la composition du gouvernement comme étant une offense et un manque de reconnaissance de la part de Bazoum Mohamed. En réponse à leur sollicitation, Bazoum Mohamed aurait rétorqué que le PNDS est en alliance avec d'autres formations politiques et que toutes les décisions se prennent dans ce cadre. Une réponse qui n'aurait pas satisfait les missionnaires de la fédération et provoquerait des grincements des dents au sein du parti.
Le premier président de la Cour des Comptes, Pr Oumarou Narey a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de formation du personnel de ladite institution sur les procédures de préparation, de passation, d’exécution et de contrôle des marchés publics et des délégations de service public. L’ouverture des travaux de cette session qui durera trois (3) jours s’est déroulée en présence des présidents de la première chambre et de la deuxième chambre de la dite Cour..
Dans ses propos liminaires, le premier président de la Cour des Comptes a précisé que les marchés publics et les délégations de service public représentent un enjeu économique et financier de taille. Ils constituent à ce titre, un levier économique important et un élément essentiel de la bonne gouvernance permettant à un pays de progresser dans son processus de développement. Ils font intervenir des moyens matériels, humains et surtout financiers importants pour permettre la satisfaction des besoins d’intérêt général. Selon Pr Oumarou Narey, les marchés publics et les délégations de service public se présentent comme une activité économique tant du point de vue de la personne publique que du côté des opérateurs économiques. C’est pourquoi, dans le cadre de l’UEMOA, l’intégration des marchés publics est perçue comme une composante essentielle de l’intégration économique. En effet, «l’importance de l’argent public injecté dans les travaux, les fournitures et les services fait que les marchés publics sont devenus une opportunité d’affaires à laquelle aucun opérateur économique ne peut renoncer», a fait remarquer le premier président de la Cour des Comptes.
Pr Oumarou Narey a en outre ajouté que, le renforcement des mécanismes de passation, d’exécution et de contrôle des marchés publics devient ainsi primordial pour aboutir à des résultats concrets et durables en vue de bâtir des institutions efficaces.
C’est dans ce contexte de prise de conscience des enjeux liés aux marchés publics et aux délégations de service public que l’Etat du Niger s’est engagé dans un vaste processus de réformes du droit applicable aux marchés publics en intégrant dans son ordonnancement juridique les différentes directives adoptées par le Conseil des Ministres de l’UEMOA. II s’agit, selon Pr Oumarou Narey, de la directive n°04/2005/CM/UEMOA du 09 décembre 2005 portant procédures de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public, de la directive n°05/2005/CM/UEMOA du 09 décembre 2005 portant contrôle et régulation des marchés publics et des délégations de service public, de la directive n°04/2012/CM/UEMOA du 28 septembre 2012 relative à l’éthique et à la déontologie dans les marchés publics et les délégations de service public et enfin de la directive n°02/2014/CM/UEMOA du 28 juin 2014 relative à la règlementation de la maîtrise d’ouvrage déléguée au sein de l’Union. Tous ces textes ont été ttransposés dans la législation nationale. Pour mieux asseoir un système de passation des marchés publics plus performant, le Niger s’est doté d’un nouveau code des marchés publics et des délégations de service public en septembre 2022.
Pour le 1er président de la Cour des Comptes, la prise en charge effective et pertinente de cette mission par le personnel de contrôle de l’Institution nécessite une bonne maitrise des textes juridiques et des actes qui rythment la gestion des marchés publics tant par l’administration publique étatique que par les entités infra étatiques. «C’est dans cette perspective que, la présente formation est envisagée afin de mieux outiller le personnel de contrôle de la Cour des comptes et les greffiers sur les référentiels et les techniques de contrôle a posteriori des marchés publics et des délégations de service public. Elle leur permettra également de bien appréhender les infractions susceptibles d’être commises par les soumissionnaires et/ou titulaires des marchés et les agents publics en matière de passation et d’exécution des marchés publics ainsi que les sanctions prévues en cas de manquement aux règles y relatives», a-t-il conclu.
Le Réseau des ONG de Développement et Association de Défense des Droits de l’Homme et de la Démocratie (RODADDHD) a organisé, le mercredi 4 août dernier à Niamey, une session de formation et de sensibilisation des conseillères municipales de la région de Niamey sur le code général des collectivités territoriales et les droits de la personne, couplée au lancement «du Projet de renforcement des capacités des conseillères municipales des communes rurales du Niger». C’est le secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation M. Saidou Halidou qui a présidé cette cérémonie
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a salué cette initiative du RODADDHD qui, a-t-il dit, permettra aux élues locales de comprendre que l’exercice de leurs rôles et responsabilités ne peut se concevoir en dehors du cadre législatif et réglementaire de la décentralisation , ni se faire en ignorant les acteurs déjà présents sur la scène locale, au risque de compromettre sinon de contrarier l’atteinte des nobles objectifs qu’elles sont censées poursuivre, à savoir : l’ancrage durable de la démocratie locale, la bonne gouvernance territoriale, le développement de leurs collectivités et par effets d’entrainement l’amélioration des conditions de vie des populations. «Et c’est justement sur ce terrain que ces dernières seront sanctionnées, positivement ou négativement, par ces mêmes populations à la fin de leur mandat», a indiqué M. Saidou Halidou.
Pour le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, cette initiative s’intègre effectivement dans les objectifs de la stratégie de formation des acteurs de la décentralisation définie par son département ministériel, et est en parfaite cohérence avec les priorités du Programme de Renaissance Acte 3, notamment dans ses Axes 1 et 2 qui préconisent respectivement de «replacer le développement local au cœur des politiques en matière de décentralisation» et de «renforcer la gouvernance et la légitimité des collectivités territoriales».
Pour sa part, M. Mahaman Nouri du RODADDHD a rappelé qu’en 2011 le Fonds a appuyé le réseau dans la réalisation de l’audit du fichier électoral ayant servi à l’organisation des élections générales. Fort de cette expérience le RODADDHD a sollicité et obtenu pour une seconde fois, l’appui du FCIL
Auparavant, l’expert thématique du projet, M. Laoual Sayabou, a souligné l’objectif de ce projet qui se subdivise en deux parties. La première est l’appropriation du code général des collectivités qui est le cadre de référence de tout élu local. La deuxième partie concerne la question des Droits l’Homme qui est une question un peu dynamique et qui tient compte du texte. «Le Niger est aujourd’hui à la 4ème génération des droits de l’homme et évolue vers la 5ème génération. Mais, même la 1ère qui s’occupe des droits civils et politiques n’est pas bien internalisée par les citoyens à fortiori les droits économiques, sociaux et culturels qui ne sont pas bien défendus et bien appréhendés par ces derniers», a précisé M. Laoual Sayyabou.
Il faut noter que cette session de formation est organisée avec l’appui financier du Fonds Canadien d’Initiatives Locales (FCIL).
La Direction de la Surveillance du Territoire avec l’accompagnement du Bureau de lutte contre le terrorisme (UNOCT) organise depuis hier à Niamey, une formation interactive des points focaux sur l’API et le PNR. Les points focaux représentent les différentes administrations en charge de la mise en œuvre du programme API/PNR. Le lancement de cette formation a été présidé par le Directeur Général Adjoint de la Police Nationale, l’Inspecteur Général de Police, Assahaba Ebankawel. La cérémonie s’est déroulée en présence du Directeur de la Surveillance du Territoire, le Commissaire Divisionnaire de Police Abdourahmane Alfa, du Directeur de programme au Bureau des Nations-unies de lutte contre les déplacements des terroristes, M. Goran Stojkovski, des représentants des organisations Internationales et des points focaux.
Il s’agit à travers cette formation d’initier et de sensibiliser les membres de ce comité API/PNR aux techniques de collecte et de traitement des données Passagers mais aussi et surtout à la protection des données à caractère personnel. C’est ainsi que des experts des Nations-unies présenteront le cadre juridique international et les exigences juridiques relatives à la collecte, au traitement et à la protection des données Passagers. Les experts de l’UNOCT de l’ONUDC ainsi que ceux d’Interpol échangeront avec les participants sur les différentes étapes de la mise en place opérationnelle de l’Unité de l’Information Passager (UIP), la planification nationale, les termes de références de l’UIP et l’assistance technique de «CT-Travel». Les participants auront aussi un aperçu sur le projet de programme de la «Watchliste» ou liste des personnes sous surveillance que la Police nationale développe avec ses partenaires des Etats Unis d’Amérique (USA).
A l’ouverture des travaux, le Directeur Général Adjoint de la Police Nationale a surtout insisté sur l’importance que les plus hautes autorités du Niger accordent à la mise en œuvre de ce programme pour lequel une équipe pluridisciplinaire est mise en place. «Le but ultime de ce projet est la lutte contre le terrorisme axée sur les déplacements internationaux des terroristes dans le respect stricte des lois et règlements de la république ainsi que des instruments juridiques internationaux», a expliqué l’Inspecteur Général de Police Assahaba Ebankawel.
Auparavant, le Directeur de la Surveillance du Territoire, le Commissaire Divisionnaire de Police Abdourahmane Alfa a précisé que le Système API/PNR est un Programme de lutte contre le terrorisme axé sur la lutte contre les déplacements des terroristes et notamment des Combattants Terroristes Etrangers (CTE). Il est basé sur la collecte, l’analyse et le traitement des données passagers. Rappelant l’adhésion du Niger au Programme API/PNR en 2021, le Directeur de la Surveillance du Territoire, a indiqué que la mise en œuvre du Programme a été lancée en septembre 2022 à travers notamment l’organisation d’une réunion dite de consultation nationale à Niamey. Aussi, la semaine dernière la DST a tenu une réunion en ligne en prélude à l’organisation de la présente formation.
Selon le Commissaire Divisionnaire de Police Abdourahmane Alfa, les éléments du puzzle se mettent en place petit-à-petit même s’il reste du chemin à faire. «Nous sommes déterminés à mener à bien ce projet, il y va de notre intérêt dans la lutte contre le terrorisme au Niger, au Sahel, en Afrique et dans le monde entier. Et nous savons pouvoir compter sur nos partenaires notamment I’UNOCT, l’ONUDC, l’OIM, INTERPOL, EUCAP-SAHEL», a assuré le Directeur de la Surveillance du Territoire.
Pour sa part, le Directeur de programme au Bureau des Nations-unies de lutte contre les déplacements des terroristes, M. Goran Stojkovski a exprimé sa joie de participer à cette rencontre axée sur la lutte contre le terrorisme. C’est ainsi qu’il a salué la détermination du gouvernement Nigérien pour l’intérêt qu’il accorde à la sécurité et surtout à la lutte contre le terrorisme.
La Commission des Finances et du Budget, sous le financement de l’Union Européenne, organise du 17 au 18 mai 2023, un atelier de formation sur le thème ‘’la transparence, le contrôle et la redevabilité des politiques publiques’’, au profit de ses membres. L’ouverture de cet atelier a été présidée par le président de la commission des Finances et du Budget, M. Issaka Assoumane.
Dans ses propos liminaires, M. Issaka Assoumane a rappelé que le 13 mai dernier dans la salle de réunions de l’Assemblée nationale, il a été lancé le démarrage de la deuxième série de formations sur l’amélioration de la transparence budgétaire et la redevabilité des politiques publiques avec l’appui de l’Union Européenne au profit des membres de ladite commission des finances et du budget.
«Après la première série en octobre 2022 avec comme thème ‘’l’état des lieux des réformes en cours au Niger dans le domaine de la gestion des finances publiques, l’analyse de la documentation budgétaire, la nomenclature budgétaire de l’Etat et le tableau financier, cette seconde série a débuté avec les thèmes ‘’prévention et lutte contre la criminalité financière’’, ‘’transparence et contrôle et redevabilité des politiques publiques’’», a-t-il indiqué.
M. Issaka Assoumane a ensuite ajouté que cet atelier de formation, se poursuivra du 19 au 20 mai 2023, avec le contrôle physique des investissements publics ainsi que des missions d’évaluation des politiques publiques et la fiscalité. Il a également indiqué que du 22 au 23 mai, la Commission examinera la présentation et l’analyse des rapports de la Cour des Comptes.
Le président de la Commission des finances et du budget a enfin précisé que la session sera clôturée le 24 mai 2023 avec la journée parlementaire d’information sur l’ensemble des thèmes examinés. Par la même occasion, M. Issaka Assoumane a tenu à remercier l’Union Européenne qui accompagne la commission depuis des années, dans tous les domaines de formation et d’appui matériel.
L’Association Nigérienne pour la Défense des L’Association Nigérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (ANDDH) avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) organise depuis hier à Dosso, un atelier de formation à l’attention des Organisations de la Société Civile communales, des élus locaux et des para juristes sur le droit de la famille, les droits des femmes et des enfants en matière de divorce ou de répudiation. La cérémonie d’ouverture de cette formation qui durera trois jours a été présidée par le Secrétaire général de la région de Dosso, M. Soumana Karimoune en présence du deuxième vice-maire de la commune de Dosso et des représentants de l’ANDDH et du HCDH.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture des travaux, le Secrétaire général de la région de Dosso a indiqué que, la présente rencontre marque la vitalité et le dynamisme de l’ANDDH, mais aussi la consécration de la vitalité des autorités nigériennes de garantir un meilleur environnement pour que les citoyennes et citoyens bénéficient d’un renforcement de capacité en matière des droits de l’homme.
La tenue d’une telle formation a précisé M. Soumana Karimoune vient à point nommé car elle rentre parfaitement dans la droite ligne des préoccupations du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum et du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou qui œuvrent sans relâche pour le respect des droits de l’homme et de la dignité humaine au Niger.
Cette formation a poursuivi le Secrétaire général de la région de Dosso va contribuer certainement au renforcement des capacités opérationnelles des défenseurs des droits de l’homme et mieux les outiller pour être plus efficaces dans le cadre de leurs actions futures.
M. Soumana Karimoune a assuré les participants du soutien des autorités de la 7ème République aux actions et efforts rentrant dans le cadre du rayonnement et le respect des droits de l’homme en général et des droits de la femme et de l’enfant en particulier au Niger. Il les a de ce fait, invité à des échanges d’expériences et connaissances afin d’aboutir à des propositions consensuelles qui seront soumises aux instances décisionnelles. Le secrétaire général de la région de Dosso a rendu un hommage mérité au Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme et à l’ANDDH pour de telles initiatives en faveur des couches les plus vulnérables.
Auparavant, le deuxième vice-maire de Dosso s’est réjoui du choix porté sur sa commune pour abriter la présente formation. Le président régional de l’ANDDH et le représentant du bureau exécutif national de l’ANDDH ont accès leurs interventions sur l’importance de la formation et ont souhaité plein succès aux travaux.
Le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale du Niger, le Général de Brigade Salifou Wakasso a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie de clôture de la formation de la 2ème compagnie du Groupe d’Action Rapide, Surveillance et Intervention au Sahel (GAR-SI/Sahel). Lancé le 13 février 2018, le GAR-SI/Sahel est un projet, fruit de la coopération entre l’Union Européenne et certains Etats du G5-Sahel (Niger, Burkina Faso, Mali) et le Sénégal.
Au cours de la cérémonie, les éléments de la 2ème compagnie GAR-SI/Sahel ont reçu leurs diplômes de fin de formation. La cérémonie s’est déroulée à l’Ecole de la Gendarmerie nationale en présence du Chef de la Coopération de la Délégation de l’Union Européenne en République du Niger, M. Gwilym Jones, de l’ambassadeur du Royaume d’Espagne auprès de la République du Niger, du coordinateur du Projet GAR-SI/Sahel, et de plusieurs invités.
A cette occasion, le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale du Niger a, au nom du ministre de la Défense Nationale et celui de l’Intérieur et de la décentralisation, expliqué que cette 2ème compagnie GAR-SI/Sahel vient renforcer les unités phares de la Gendarmerie Nationale. Le Général de Brigade Salifou Wakasso a affirmé que le Projet GAR-SI/Sahel a eu un impact réel et concret sur la Gendarmerie Nationale du Niger à travers des actions concrètes, tel que la prise en charge de certains coûts lors des sessions de formation, mais aussi la construction des casernes qui doivent accueillir les membres des unités d’élite dans leurs zones de déploiement. «J’ai pu personnellement apprécier le travail qui a été réalisé pour mettre en place les unités à travers le résultat auquel est parvenue la première compagnie déployée à Abala. J’aimerais souligner ici le rôle prépondérant joué par l’Union Européenne dans la mise en œuvre des phases 1 et 2 du Projet GAR-SI et je profite de cet instant solennel pour exprimer mes plus vifs remerciements pour l’appui qu’elle a toujours apporté à la Gendarmerie Nationale dans la mise en œuvre de ce Projet », a déclaré le Haut Commandant de la Gendarmerie National du Niger, le Général de Brigade Salifou Wakasso.
Pour sa part, le Chef de la Coopération de la Délégation de l’Union Européenne en République du Niger, M. Gwilym Jones a rappelé l’effort qui était consenti par l’Union Européenne dans le cadre du projet GAR-SI au niveau régional. «Depuis 2017 nous avons mobilisé près de 67 millions d’Euros à destination des pays du G5 Sahel et le Sénégal. Nous saluons fortement l’engagement de la Gendarmerie Nationale et des autres Forces de Défense et de Sécurité nationales. Ce type de coopération est absolument capital et nous nous réjouissons de l’aboutissement de ce Projet. Nous sommes très heureux de préparer le futur sur des programmes pour les années de 2021-2027. C’est une perspective importante où nous déploierons de nouveau avec le Niger une gamme d’actions de réforme et d’appui», a précisé le Chef de la Coopération de la Délégation de l’Union Européenne en République du Niger, M. Gwilym Jones. Il a salué la mémoire des éléments de GAR-SI tombés sur le champ d’honneur.
Notons que cette 2ème compagnie de GAR-SI dont la formation vient de prendre fin sera déployée à Tamou (département de Say dans la région de Tillabéri). Peu après la cérémonie de clôture de la formation, les responsables et le personnel du Projet ont visité des stands où sont exposés les moyens roulants et le matériel de la 2ème compagnie GAR-SI Sahel.
Le ministre du Plan, Dr Abdou Rabiou, a rencontré, le jeudi 16 décembre 2021, dans la salle de réunion de son département ministériel, les représentants des Partenaires au Développement du Niger, conformément à la démarche participative et inclusive du processus lancé par le Gouvernement le 12 juillet 2021. Selon la feuille de route adoptée par le Gouvernement, le processus est décliné en cinq principales phases, à savoir : la réalisation d’un diagnostic stratégique (thématique, sectoriel et régional) ; la définition des orientations générales et sectorielles ; l’élaboration du Plan d’Actions Prioritaires (PAP) ; la rédaction du PDES 2022-2026 et l’adoption et la vulgarisation du PDES. Le PDES 2022-2026 sera la deuxième déclinaison quinquennale de la Stratégie de Développement Durable et de Croissance Inclusive (SDDCI) Niger 2035.
Au cours de cette rencontre qu’il a qualifiée d’importante, il s’est agi pour le Ministre d’informer les partenaires sur l’état d’avancement du processus de formulation du PDES 2022-2026, mais aussi de recueillir leurs observations éventuelles pour un bon déroulement de cette activité qu’il considère comme sa première priorité en fin de cette année 2021. A cet effet, Dr Abdou Rabiou a souligné que le PDES 2022-2026 sera le plan d’opérationnalisation des engagements pris par SEM Mohamed BAZOUM, Président de la République, dans son programme de campagne (Programme de Renaissance acte III), décliné en sept principaux axes dans la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement adoptée le 26 mai 2021 par l’Assemblée Nationale.
Le ministre du Plan a indiqué qu’avant la présente rencontre, et conformément à la démarche participative et inclusive prônée par le Gouvernement, une réunion a été organisée le 14 décembre 2021 par ses services au cours de laquelle le rapport diagnostic stratégique global a été exposé aux participants issus de l’Assemblée Nationale, de l’administration publique centrale, des services déconcentrés, des élus locaux et communaux, du secteur privé, des organisations de la société civile, des organisations de femmes, des organisations des jeunes, des organisations de personnes handicapées et des partenaires au développement. Ce rapport porte sur la situation de la gouvernance, du développement du capital humain, des infrastructures, des équipements et du secteur privé ainsi que sur la modernisation du monde rural. Aussi, hiérarchise-t-il les défis majeurs auxquels le pays fait face, tout en tenant compte des contraintes, des potentialités et des moyens mobilisables. Après chaque diagnostic sectoriel et thématique, le document rappelle les principales actions envisagées par le Programme de Renaissance Acte III pour relever les défis identifiés au cours de la période du Plan. La qualité du rapport, qui consolide les contributions régionales et sectorielles ainsi que des résultats d’études dans les domaines couverts, a été particulièrement appréciée par les participants.
Le ministre a également rappelé que la deuxième phase du processus, qui consiste à définir les orientations générales et sectorielles, a fait l’objet d’un atelier du 15 au 17 décembre 2021 ayant regroupé toutes les parties prenantes.
Tout en remerciant les partenaires qui accompagnent le Niger dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des populations, le Ministre Abdou Rabiou les a rassurés que le choix d’aller au-delà de janvier 2022, initialement prévu pour la finalisation de la formulation du PDES 2022-2026, est dicté par le souci du Gouvernement de disposer d’un PDES de qualité.
Le ministre a conclu son message en précisant les prochaines étapes du processus, à savoir : la stabilisation des orientations générales et sectorielles, la rédaction du PDES et de son plan d’actions, la vulgarisation du PDES ainsi que l’organisation de la table ronde pour son financement.
Le Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Ouhoumoudou Mahamadou est arrivé hier à Paris où il prendra part au Forum Afrique 2023 qui se tiendra le 18 avril 2023. Pour participer à cet événement organisé par le Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN) sur le thème ‘’Business avec l’Afrique : l’heure du New Deal’’, le Chef du gouvernement conduit une forte délégation multisectorielle et pluridisciplinaire de plus de 24 membres dont des membres du gouvernement, des conseillers du Président de la République et du Premier ministre, des responsables de la chambre de commerce, des directeurs généraux des structures publiques.
Pus précisément, le Premier ministre, Chef du Gouvernement est accompagné dans ce déplacement de M Ibrahim Yacoubou, ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M Alkache Alhada, ministre du Commerce, Mme Salamatou Gourouza Magagi, ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, M Laouali Chaibou, Directeur de Cabinet du Premier Ministre et M Amadou Alhaoury, Coordonnateur du Programme Pôles Agro-Industriels à la Présidence de la République. La délégation comprend également les Directeurs Généraux de l’Agence Nationale de l’Economie des Conférences (ANEC) M. Mohamed Saidil Moctar, et de l’Agence Nigérienne pour la Promotion des Investissements Stratégiques (ANPIPS) M. Nouhou Insa, des présidents de la Chambre de Commerce, du Réseau des Chambres d’Agriculture et de l’Association des Banques et Etablissements Financiers.
Aujourd’hui, le Chef du gouvernement rencontre des investisseurs et acteurs de l’économie des conférences en prélude à ce forum qui démarre officiellement demain mardi.
Le Chef du gouvernement est, en effet chargé par le Président de la République SE. Mohamed Bazoum, suite à une invitation officielle du CIAN, de prendre part à cette grande messe des investisseurs et partenaires de l’Afrique. L’édition 2023 du Forum Afrique se tient dans un contexte international marqué par les effets des crises multiples Covid 19, crise ukrainienne, terrorisme, changements climatiques, etc. Malgré ces défis, des réelles opportunités s’offrent au continent africain avec des possibilités de nouvelles alliances, de valorisation de ses matières premières, le développement des filières agro-industrielles, les innovations technologiques, la Fintch, etc.
Malgré toutes les contingences internationales, le Niger participe à ce forum de Paris avec un argument de taille, un argument convaincant : sa croissance économique dynamique. Et pour cause celle-ci a enregistré un bond exceptionnel pour s’établir à deux chiffres en 2022. Cette tribune est donc une occasion pour le Niger de vendre ses mérites en matière de croissance et un bon climat des affaires aux participants physiques et ceux en ligne de ce forum des investisseurs édition 2023.
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a participé, hier 18 avril 2023 à Paris, au forum Afrique des investisseurs français organisé par le Conseil Français des Investisseurs en Afrique CIAN, édition 2023, sur le thème «Business avec l’Afrique, l’heure du new deal». Le Chef du gouvernement est à la tête d’une délégation forte de 24 membres dont trois membres du gouvernement à savoir le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou, le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada et la ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, Mme Salamatou Gourouza Magagi. Invité d’honneur à cette rencontre d’investisseurs franco-africains, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a eu le privilège de co-présider l’ouverture du forum avec la Secrétaire d’Etat française chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, Mme Chrysoula Zakaropoulou.
Devant plus de 500 participants venus de plusieurs pays d’Afrique et de nombreux entrepreneurs français, le Premier ministre a parlé du Niger et des opportunités qu’il offre aux investisseurs français, d’Afrique et ceux du monde entier. Outre le Premier ministre qui a animé le panel avec la Secrétaire d’Etat française, deux membres du gouvernement à savoir le ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables et sa collègue de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes ont aussi participé à un panel de haut niveau. Un atelier exclusivement réservé au Niger a été également organisé. Il a été animé par le ministre du Commerce, le Conseiller du Président de la République en charge du pôle agro-industriel, le directeur général de l’ANPIPS, le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, le Président du Réseau des chambres d’agriculture du Niger et le directeur général de l’ANEC. Toutes ces rencontres avaient pour objectif principal de présenter le Niger, un pays plein d’opportunités et résolument tourné vers l’avenir.
Après avoir exprimé ses remerciements pour l’honneur fait au Niger d’ouvrir ce forum, le Premier ministre s’est appesanti sur la coopération nigéro-française qui, dit-il, s’inscrit dans la durée pour deux pays qui ont une longue histoire commune. Plus de 60 années de coopération multiforme continue couvrant la quasi-totalité des domaines. La France est l’un des partenaires bilatéraux les plus importants dans la lutte contre le terrorisme, et pour le développement. Au plan économique spécifiquement, le Premier ministre a rappelé que de nombreuses entreprises françaises exercent au Niger. Et c’est pour remobiliser davantage les investisseurs qu’il a fait le déplacement de Paris, soulignant qu’on a constaté un recul dans certains domaines comme celui des télécoms et de la brasserie où deux entreprises ont cessé d’exercer.
Les énormes potentialités du Niger présentées aux investisseurs français
Toutefois, le Chef du gouvernement a rassuré que le Niger a beaucoup d’atouts. Et pour cause, c’est un pays bien gouverné, stable politiquement dont la démocratie est citée en exemple dans la sous-région, et qui a connu une alternance démocratique à sa tête. Pour lui, le Niger est un pays résilient qui résiste en matière d’insécurité malgré sa position au milieu d’un Sahel tourmenté par des foyers d’insécurité. «Le Niger tient bon, il n’y a aucun morceau du territoire national qui est occupé par un groupe terroriste quelconque», a affirmé le Premier ministre, ajoutant que la population se sent en sécurité dans son ensemble grâce à la présence des Forces de Défense et de Sécurité sur l’ensemble du pays. Toujours sur le plan économique, le Chef du gouvernement a rassuré les investisseurs réunis à Paris que le Niger a une vision claire soutenue par un programme économique s’inscrivant dans un cadre stratégique en conformité avec la stratégie pour le développement et la croissance inclusifs. Il a aussi mis en exergue la croissance de 11,5% enregistrée en 2022 qui sera bientôt soutenue par l’agriculture et l’industrie extractive notamment le début de l’exportation du pétrole brut en fin de l’année 2023 à travers le pipeline de 2000 Km.
Le Niger est donc un pays qui, selon le Premier ministre, va devenir, à très brève échéance, un eldorado africain vers lequel des investisseurs se ruent déjà. «Nous souhaitons aussi que les investisseurs français prennent part» a-t-il ajouté. M. Ouhoumoudou Mahamadou a invité les investisseurs à avoir de l’audace, à oser, chercher les opportunités et l’information sur le potentiel dont regorge le Niger. Le pays a réalisé beaucoup de progrès dans le domaine des réformes institutionnelles et réglementaires en matière économique. Le Chef du gouvernement a évoqué la loi sur le Partenariat public-privé qui s’intéresse à tous les secteurs et donne toutes les garanties et assurances aux investisseurs. «Le contexte sécuritaire ne peut pas être un facteur de risque pour les investisseurs», a rassuré le Premier ministre. Il a expliqué que depuis dix ans, la stratégie mise en œuvre par les autorités consistant à assurer la présence de l’Etat sur l’ensemble du territoire, à former, encadrer et équiper convenablement les forces de défense et de sécurité, à s’assurer de la collaboration avec les partenaires. Cette stratégie est gagnante. En outre, le Niger a mis en place un mécanisme de réponse en cas de survenue d’un phénomène d’insécurité ou de menace à la paix permettant aux populations d’être plus résilientes. Le Premier ministre donne la garantie aux partenaires que le Niger continuera à rester un pays stable, un pays sûr pour les investisseurs et que ces derniers peuvent aller investir au Niger en toute sécurité.
M Ouhoumoudou Mahamadou a évoqué la question relative à la jeunesse en soulignant que le Niger a besoin d’un partenariat pour former sa jeunesse, lui donner les compétences nécessaires pour être véritablement le levier du développement. Et pour cela, il a invité les investisseurs à s’intéresser à la formation des jeunes pour qu’il y ait une main d’œuvre qualifiée, à travers les échanges culturels et scientifiques, sur laquelle s’appuiera le secteur privé. Le Premier ministre a conclu son intervention en insistant sur les énormes potentiels et les opportunités multiples et multiformes dont dispose le Niger à l’image des potentiels énergétiques avec toutes les sources d’énergies possibles, agricoles avec d’énormes ressources en eaux souterraines pour développer de nombreuses filières porteuses qui n’attendent qu’à être explorées et exploitées. Le Niger s’ouvre à tous les investisseurs dans le cadre du business en Afrique et le New Deal prôné par le conseil des investisseurs français en Afrique CIAN.
Il est indéniable que la démocratie à la base constitue le socle du développement d’un pays. Pour réussir l’ancrage de la décentralisation entamée depuis deux décennies dans notre pays, il faut une prise de conscience des élus locaux à travers la mise en œuvre des programmes de développement. C’est ce qu’ont compris les ressortissants de la commune rurale de Dankassari, dans le département de Dogon Doutchi, région de Dosso, à travers l’organisation, le samedi 25 décembre 2021, d’un forum sur la question. C’est le Haut Représentant du Président de la République, M. Foumakoye Gado, qui a présidé la cérémonie d’ouverture du forum, sur le thème central, «contribution des ressortissants de la Commune rurale de Dankassari pour le développement socioéconomique et la paix sociale». Un thème qui selon Foumakoye Gado cadre parfaitement avec le programme de la Renaissance Acte III du Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum.
L’objectif du forum de Dankassari est de réfléchir et proposer des pistes de solutions aux différents défis auxquels est confrontée la commune rurale.Les participants ont échangé sur des thématiques d’actualités telles que la cohésion sociale, la paix, la sécurité et la participation citoyenne pour une gouvernance inclusive et porteuse d’espoir pour les populations. Ces échanges ont mis en exergue les défis et opportunités de développement de la commune, notamment les contributions des partenaires et perspectives.
On y notait la présence de députés nationaux, dont le 4ème Vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Ibrahim Yacouba, des responsables politiques et administratifs ainsi que des chefs traditionnels traditionnels. Tour à tour, le Représentant du Chef de Canton de l’Arewa, le Chef du village de Dan Kassari, le Préfet du Département de Dogon Doutchi ainsi que le président du Comité d’organisation du forum se sont prononcés sur les objectifs de cette importante rencontre.
Prenant la parole, le maire de la commune de Dankassari, M. Bondo Kaka dira dans son allocution de bienvenue que le but poursuivi par l’Etat du Niger en créant les Communes, est non seulement de rapprocher l’Administration des administrés, mais aussi et surtout de promouvoir le développement local. L’approche de développement local est perçue avant tout comme une force endogène du moment où la décision de se développer ne vient pas de l’extérieur et les actions de développement ne peuvent s’opérer qu’avec la participation des personnes visées par le développement, a-t-il soutenu. Cette approche requiert la mobilisation de tous les acteurs locaux et un certain degré d’engagement de la part de la population, a indiqué le maire de Dankassari. Dans son discours d’ouverture de cet événement, le Haut Représentant du Président de la République, SEM. Foumakoye Gado, après avoir salué les ressortissants de la Commune qui ont effectué le déplacement de DanKassari, a rappelé que le forum permettra aux participants de réfléchir ensemble sur les différents problèmes de la commune en vue de leur trouver des solutions idoines. Il a salué l’ingénieuse idée des organisateurs et du comité de réflexion des ressortissants de la commune qui ont eu l’initiative d’organiser le forum. Le développement local doit être une réalité en ce moment où notre pays est engagé sur les voies de développement, a indiqué M Foumakoye Gado. Il a ensuite relevé que ‘’Les communes doivent s’inscrire dans la recherche des solutions à leurs problèmes à travers l’adoption de leurs propres programmes de développement communaux dont la mise en œuvre relève de la participation de tous et de toutes. La démocratie participative à la base est la clé de toute réussite du Programme gouvernemental, au-delà de celui des communes’’.
M. Foumakoye Gado a prodigué des conseils à l’ensemble de la population de l’Arewa sur le vivre ensemble, l’unité nationale, la paix et invité les participants à relayer les messages de paix et de cohésion sociale dont notre pays a tant besoin.
Notons que le forum de Dankassari a réuni des cadres de la commune travaillant dans l’administration publique et privée, des étudiants, des opérateurs économiques résidant dans les différentes régions du Niger, les Chefs traditionnels et représentants des organisations des jeunes et des femmes de chaque village de la commune.
L’observatoire Nigérien Indépendant des Médias pour l’Ethique et la Déontologie (ONIMED) a organisé, le samedi dernier à la Maison de la Presse, un forum d’échanges et de validation du Guide de communication électorale et la Grille de monitoring des radios. C’est le Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) M. Kabir Sani, qui a présidé la cérémonie d’ouverture dudit forum en présence de plusieurs acteurs intervenant dans le processus électoral au Niger notamment les responsables des médias, les représentants des partis politiques.
Organisé en partenariat avec la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest-(MFWA), ce forum, dont l’objectif est de valider le guide de communication en période électorale, s’est tenu en prélude aux prochaines échéances électorales au Niger. Dans son discours d’ouverture, le Président du Conseil supérieur de la Communication s’est réjoui de l’organisation d’une telle activité qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des organisations politiques et des responsables des médias dans la perspective de la couverture médiatique du processus électoral en cours au Niger. Le Forum, a souligné M. Kabir Sani, servira de cadre pour sensibiliser les communicateurs des partis politiques sur l’instrument de monitoring et le guide de communication en période électorale. «Ce guide est une contribution pour aider les acteurs politiques et médiatiques aux implications et perspectives de ce contexte électoral afin de promouvoir une couverture médiatique des campagnes électorales dignes, basées sur les faits et axées sur les enjeux réels au Niger. Le Guide a une fonction pédagogique et de surveillance et permettra aux parties prenantes d’apprécier et d’employer un langage décent dans le processus des campagnes politiques», a-t-il indiqué.
En prélude au Sommet des Chefs d’Etat Etats-Unis-Afrique à Wahington DC, s’est tenu le 14 décembre 2022, un forum d’investissement et de promotion du commerce en Afrique. A cette occasion, plusieurs responsables Américains, dont le Secrétaire d’Etat, Antony Blinken, la présidente de la Chambre du Commerce, Mme Suzanne Clark, la Secrétaire au Commerce du département d’Etat, M. Gina Raimondo, ont pris la parole. Du côté de l’Afrique on retiendra également plusieurs interventions dont celle du Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et des Gouvernement de l’Union Africaine, M. Maky Sall, Président de la République du Sénégal. Ce forum a enregistré également la présence de plusieurs Chefs d’entreprise et de sociétés américaines intervenant en Afrique.
Le Forum a ainsi réuni les PDG et les dirigeants du secteur privé de plus de 300 entreprises américaines et africaines qui se sont entretenus avec les chefs de délégation pour catalyser les investissements dans des secteurs critiques, notamment la santé, les infrastructures, l’énergie, l’agroalimentaire et le numérique. L’accent a été particulièrement mis sur l’augmentation du commerce et des investissements bilatéraux entre l’Afrique et les Etats-Unis.
Les principales problématiques abordées au cours de cette session sont l’intégration de l’Afrique dans les marchés mondiaux, le boom démographique et l’esprit d’entreprise et d’innovation à l’échelle du continent. Les différentes interventions ont souligné les opportunités extraordinaires pour les États-Unis d’investir dans l’avenir de l’Afrique. «Les États-Unis soutiendront et faciliteront la mobilisation de capitaux privés pour alimenter la croissance économique, la création d’emplois et une plus grande participation américaine à l’avenir de l’Afrique. Ensemble, les chefs d’entreprises et les dirigeants gouvernementaux renforceront les environnements propices au commerce et à l’investissement, notamment en favorisant l’élaboration et la mise en œuvre de politiques et de pratiques efficaces dans tous les secteurs, et identifieront et promouvront de nouvelles opportunités pour les Africains et les Américains. Grâce à des initiatives telles que le Partenariat pour l’infrastructure et l’investissement mondiaux (PGII) et Prosper Africa, les États-Unis fourniront en temps opportun, l’élan nécessaire», a soutenu le Secrétaire Blinken.
Il faut souligner que, (selon un communiqué officiel du département d’Etat) depuis 2021, le gouvernement américain a aidé à conclure plus de 800 accords commerciaux et d’investissements bilatéraux dans 47 pays africains pour une valeur totale estimée à plus de 18 milliards de dollars. Quant au secteur privé américain, il a conclu des accords d’investissement en Afrique d’une valeur de 8,6 milliards de dollars. Il en est aussi de même pour les biens et services américains échangés avec l’Afrique qui totalisent 83,6 milliards de dollars en 2021. Ces investissements et programmes soutiennent les initiatives parapluie PGII, Prosper Africa et Power Africa.
Ce Forum a été ainsi, l’occasion pour le gouvernement Américain de réitérer et de renforcer l’engagement du Président des Etats-Unis M. Biden pour l’Afrique dans le domaine du commerce et de l’Industrie. Ainsi, lors dudit Forum, les Etats-Unis ont annoncé plus de 15 milliards de dollars supplémentaires d’engagements, d’accords et de partenariats bilatéraux en matière de commerce et d’investissement. Cet engagement concerne les domaines et priorités clés qui sont l’énergie durable, les systèmes de santé, l’agro-industrie, la connectivité numérique, les infrastructures et la finance.
L’intervention du Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernements de l’Union Africaine a été axée sur une analyse du potentiel africain en matière du commerce et d’investissements étrangers, sur les défis et enfin sur des recommandations et plaidoyer. M. Maky Sall a plaidé notamment pour des investissements privés américains sur le continent Africain, par des mécanismes financés appropriés. «A compétence égale, c’est souvent l’accompagnement financier qui peut faire la différence», dit-il, avant d’insister sur l’une des préoccupations qui freine la croissance des investissements. Il s’agit, d’abord, dit-il, de la lenteur excessive qui plombe l’exécution des projets et programmes de développement, dont entre autres le délai de passation des marchés publics.
Sur cette préoccupation, le Président Maky Sall a soutenu sa position par les statistiques de la Banque Mondiale (2015) selon lesquelles ces délais peuvent aller jusqu’à 389 jours, pour les appels d’offres internationaux ; 273 jours pour un appel d’offre restreint ; 290 jours pour un appel d’offre national et 90 jours pour une simple demande de renseignement sur les prix. A ces délais, le Président de l’Union Africain a également relevé la lourdeur et la complexité dans les procédures qui ont pour conséquences le faible taux de décaissement pour les financements déjà obtenus. «Ce n’est pas un modèle de bonne gouvernance parce que pour des pays en quête d’émergence le temps nous ait compté. Il y’a donc un travail à faire pour concilier le souci nécessaire de la transparence et l’obligation d’efficacité et de résultat. Il nous faut œuvrer ensemble et avoir le courage de reformer pour lever toutes ces barrières qui en réalité constituent un frein à la coopération au commerce et à l’investissement», a soutenu le Président Maky Sall.
Au cours ce forum, les départements et agences du gouvernement américain ont annoncé de nouvelles initiatives et investissements pour promouvoir le commerce et l’investissement dans les deux sens. D’abord avec le représentant américain au commerce (USTR), qui a signé un protocole d’accord avec le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf ou AfCFTA) pour aider les institutions à accélérer la croissance économique durable sur le continent. Une fois pleinement mis en œuvre, l’accord établissant la ZLECAf créera un marché combiné à l’échelle du continent de 1,3 milliard de personnes et de 3,4 billions de dollars, qui serait la cinquième économie du monde. En suite le Millennium Challenge Corporation (MCC) et les gouvernements du Bénin et du Niger ont signé les premiers pactes régionaux d’un montant total de 504 millions de dollars, avec des contributions supplémentaires de 15 millions de dollars du Bénin et du Niger, pour soutenir l’intégration économique régionale, le commerce et la collaboration transfrontalière.
Aussi, la Société américaine de financement du développement international (DFC) a annoncé 369 millions de dollars de nouveaux investissements à travers l’Afrique dans les domaines de la sécurité alimentaire, des infrastructures, des énergies renouvelables et des projets de santé, y compris une transaction de 100 millions de dollars avec Mirova Sun Funder pour le Mirova Gigaton Fund afin de soutenir l’énergie propre à travers le continent. Il y’a également la Banque d’import-export des États-Unis (EXIM) qui a actuellement plus de 7 milliards de dollars d’exposition dans toute l’Afrique, sans oublier dans ce domaine Power Africa, l’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA), Prospérer l’Afrique, le Département du commerce, l’Agence américaine pour le développement international (USAID), la Fondation américaine pour le développement en Afrique (USADF), Le Département américain de l’agriculture (USDA) qui ont des investissements importants directs ou en soutien en Afrique.
Le Ministère de la Santé Publique en collaboration avec la coopération technique Belge, organise depuis hier à Niamey, un forum de capitalisation des résultats des recherches en santé et acquis des interventions du Ministère de la Santé Publique appuyées par le Projet (PAI). Ce forum qui durera quatre jours (du 4 au 07 avril 2017), regroupe plusieurs institutions de recherche du domaine de la santé et des professionnels de la santé. Il vise comme objectif de contribuer à la promotion de la recherche en santé au Niger. C’est le Directeur de Cabinet du ministre de la Santé Publique M. Ismaël Anar qui a présidé la cérémonie officielle d’ouverture de cette rencontre.
Dans son discours d’ouverture, le Directeur de cabinet du ministre de la Santé publique, M. Ismaël Anar, a indiqué que ce forum cadre bien avec les priorités du plan de développement sanitaire 2017-2021 du ministère, qui donne une place honorable à la capitalisation de bonnes pratiques en matière de recherche en santé. Les résultats de cette recherche, objet du présent atelier est l’œuvre de feu Pr. Bruno Dujardin et son équipe qui ont conduit ces études depuis 2011.
Dépêché en terre sénégalaise pour représenter le Chef de l’État nigérien Mohamed Bazoum aux travaux de la Conférence sur la Souveraineté Alimentaire, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou vient d’achever son séjour officiel à Dakar. En marge de ce raout qui a réuni une douzaine de Chefs d’État et une centaine de dirigeants d’institutions internationales, le Sherpa du gouvernement nigérien a rencontré vendredi 27 janvier ses compatriotes établis au Sénégal dans les locaux de l’Ambassade du Niger pour faire le point sur la situation sécuritaire et économique du pays.
Venu participer à la Conférence Dakar 2 sur la Souveraineté Alimentaire qui a duré trois jours, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou était à la tête d’une importante délégation composée du ministre du Plan Dr Abdou RABIOU, du ministre de l’Agriculture du Niger, Dr Alambédji Abba Issa, du Conseiller Principal, Chef du Département Economie Rurale et Environnement au Cabinet du Premier ministre, Dr Haboubacar Maman MANZO et de Monsieur Aly BETTY, Haut-Commissaire à l’Initiative »3 N » (le Niger Nourrit les Nigériens), un des programmes stratégiques du régime actuel depuis leur avènement à la tête du pays en avril 2011. Lors de cette importante conférence sur les questions agricoles en Afrique, l’État du Niger a présenté aux acteurs et dirigeants de la planète le modèle, la vision et l’expérience du Niger en matière de résilience agricole.
Le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a consacré du temps de son agenda et rencontré le vendredi 27 janvier la communauté nigérienne vivant au Sénégal avant de regagner le Niger le lendemain. Accueilli dans la sobriété dans les locaux de la chancellerie par les étudiants, fonctionnaires, opérateurs économiques et artisans, le Chef du gouvernement a fait le point sur la situation sécuritaire, diplomatique et économique du Niger. Des sujets de vive préoccupation ont été au cœur des échanges croisés entre le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou et la communauté nigerienne. » Le pays se porte bien, malgré un environnement sécuritaire sous-régional difficile, complexe.
L’État poursuit ses efforts en déployant des moyens financiers et équipements militaires substantiels dans la lutte contre le terrorisme. Le Niger ambitionne de venir à bout des troupes djihadistes qui écument la zone des ‘‘trois frontières’’ commente le Chef du gouvernement. Au registre des programmes économiques, le Niger tient le gouvernail et s’attelle à realiser un bond économique salutaire et salvateur. Les indicateurs sont au vert et le pays mise sur un taux de croissance à deux chiffres avec une hausse de la production pétrolière attendue, suite à la matérialisation bientôt du méga projet oléoduc. Signe de la solidité et de la crédibilité du portefeuille de l’État, le bel jackpot décroché à Paris lors de la Table ronde les 5–6 décembre dernier. Une belle moisson de 45 milliards d’euros pour l’État nigérien qui a démontré la qualité de sa signature sur le marché international.
Le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou face à la communauté nigerienne n’a pas manqué de féliciter le ministre du Plan, Dr Rabiou ABDOU, le « métronome » de cette levée de fonds sur la place financière parisienne, présent dans la salle. Plusieurs orateurs se sont succédé pour faire part de leurs fortes préoccupations allant des retards de paiement des bourses estudiantines aux tracasseries douanières et policières sur le corridor Sénégal- Mali-Burkina-Niger en passant par les retards des cotisations de l’État nigérien à verser aux écoles supérieures inter-pays, l’absence de cartes d’identité biométriques et l’insuffisance d’équipements logistiques et de bâtiments administratifs consulaires au niveau de la chancellerie. Le Chef du gouvernement nigérien a pris bonne note et rassuré ses compatriotes que leurs doléances seront transmises au Président de la République BAZOUM Mohamed pour leur meilleure prise en charge.
Le Réseau des Journalistes nigériens pour l’Eau, l’Hygiène et l’Assainissement (REJEA) a organisé, hier matin, au Centre International des Conférences Mahatma Ghandi de Niamey, un forum de mobilisation en faveur du secteur de l’eau, l’hygiène et assainissement. Placé sous le haut parrainage de la Première Dame Hadiza Bazoum, présidente de la Fondation Noor, ce forum vise à mobiliser les différents acteurs concernés par la question.
A l’ouverture du forum, le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement, M. Adamou Mahaman a présenté, à cette occasion, les grands projets du secteur. Il s’agit notamment de la réalisation de 460.000 branchements d’eau particuliers, 35.000 équivalents points d’eau, 10.000 bornes fontaines et 50.000 édicules (douches publiques), pendant le quinquennat du programme de Renaissance acte III.
Ce présent forum, qui se tient en prélude à la journée mondiale de l’eau, célébrée chaque 22 mars, met donc les acteurs, notamment les PTF, les structures et services en charge de la mise en œuvre des projets publics, ainsi que les acteurs de la société civile, au bain de l’ambition politique pour le secteur. Les questions de l’eau et de l’assainissement sont à l’ordre du jour, en cette veille de la célébration de la journée mondiale de l’eau et du forum mondial de l’eau qui se tiendra à Dakar (Sénégal), du 21 au 26 mars prochain. «Il s’agit d’une opportunité qui va nous permettre de capitaliser la mise en œuvre des stratégies, en prenant en compte les expériences sur le plan politique, institutionnel, organisationnel, technique, social et économique», a expliqué le ministre Adamou Mahaman.
Et c’est pour accélérer la mise en œuvre des projets d’accès à l’eau potable et aux infrastructures d’assainissement et atteindre les objectifs du développement durable d’ici 2030 que les autorités de la 7ème République ont adopté le Programme Sectoriel Eau-Hygiène et Assainissement et le Plan d’Action Nationale pour la Gestion Intégrée des Ressources en Eau. «Le programme de Renaissance acte III vise à consolider et à faire avancer les acquis», a précisé le ministre de l’Hydraulique et de l’assainissement.
Auparavant, le président du REJEA, M. Ousmane Danbadji, a dans son mot de bienvenue souligné qu’un nigérien sur deux n’a pas accès à l’eau potable. «C’est une situation qui affecte l’économie, l’environnement, l’éducation, et la santé, a-t-il expliqué. Aucun pays ne peut amorcer son développement économique et social tant qu’il n’arrive pas à régler la question d’eau», a estime Ousmane Danbadji. Et, la volonté des plus hautes autorités de notre pays, telle que définie et annoncée dans le Programme de Renaissance acte III, est d’assurer un accès à l’eau potable et aux infrastructures d’hygiène et assainissement à tous.
La 1ère Dame Hadiza Bazoum s’engage à porter le plaidoyer pour l’accès à l’eau potable et aux infrastructures d’assainissement
Pour la marraine de ce forum de haut niveau, la mobilisation en faveur de l’accès à l’eau potable et l’assainissement doit se poursuivre. «L’eau, c’est la vie, l’hygiène c’est la santé, et l’assainissement, c’est la dignité», a martelé la Première Dame Hadiza Bazoum, présidente de la Fondation Noor,. C’est pourquoi, elle a acceptée de porter le flambeau du secteur de l’eau, d’hygiène et de l’assainissement, afin de contribuer à matérialiser la volonté politique du Président de la République. «Je m’engage à porter le plaidoyer et à mobiliser tous les acteurs nationaux et internationaux autour de cette noble volonté politique», a déclare Mme Hadiza Bazoum.
Aux partenaires techniques et financiers, aux leaders traditionnels et religieux, aux techniciens des ministères concernés, aux ONGs et associations, au secteur privé, à la société civile, à la presse et aux artistes, la présidente de la Fondation Noor, leur a demandé de faire de la présente rencontre le point de départ d’une forte mobilisation pour l’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement.
Ce sont 360 jeunes représentants de plusieurs associations qui se sont retrouvées pendant 72 heures dans l’amphithéâtre de l’Université de Zinder pour un forum (le 1er de cette envergure). Thème central du forum : jeunes, paix et citoyenneté responsable. Ce thème fut éclaté en plusieurs sous-thèmes, entre autres, l’esprit de patriotisme, le civisme, la maitrise de la croissance démographique, l’emploi des jeunes et l’engagement politique.
Y assistaient les responsables de l’union des coopératives des jeunes, ceux de l’association nigérienne de la promotion de l’éducation, du conseil régional des jeunes qui sont salué par les organisateurs pour leur effort dans la recherche de la paix et la stabilité de la région, et la promotion de la culture de la paix et la non violence. Son objectif selon Mahamadou HAROUNA président du comité d’organisation est de rassembler, organiser et créer une nouvelle dynamique devant permettre aux jeunes de la région de promouvoir le progrès, tout en les amenant à connaitre et à assurer leurs responsabilités en tant que citoyen. Ce forum a-t-il poursuivi est un véritable cadre d’échange, d’apprentissage, de formation. Puisque des thématiques riches et variées développées ici pour susciter chez les participants l’esprit de paix, de tolérance, l’engagement politique de civisme de la citoyenneté responsable et surtout du bénévolat.
Le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou a quitté Niamey, hier matin, à destination d’Arabie Saoudite où il participe au forum de Riyad sur les investissements qui s’ouvre aujourd’hui et ce jusqu’au 31 octobre 2019.
A son départ de l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Chef de l’Etat a été salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique accrédité au Niger ainsi par plusieurs personnalités civiles et militaires. Il a ensuite été accompagné au pied de la passerelle par le Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Brigi Rafini.
Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement de M. Ouhoumoudou Mahamadou, ministre Directeur de cabinet du Président de la République, de Mme Kané Aïchatou Boulama, ministre du Plan et de M. Mallam Zaneidou Amirou, ministre de l’Energie.
Ce forum que d’aucuns qualifient de « Davos du Désert» (en référence au forum économique mondial de Davos en Suisse) regroupe chaque année, des décideurs politiques de haut rang ; des patrons d’entreprises et des investisseurs. C’est une occasion de présenter les multiples potentialités et opportunités d’affaires dans et avec le Royaume d’Arabie Saoudite. Ce forum
Lancé le mardi 25 octobre, le forum des entreprises et établissements publics a pris fin hier jeudi au Palais des Congrès de Niamey lors de la cérémonie de clôture présidée par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou. Les responsables des entreprises et établissements publics ainsi que ceux de toutes les institutions publiques partenaires ont intensément échangé trois jours durant dans un esprit de franchise et sans tabou sur toutes les questions brûlantes relativement au fonctionnement de nos établissements et entreprises publics. Comme l’a souhaité le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou en initiant ce forum mais aussi à l’ouverture des travaux, la rencontre a amplement répondu à l’attente pour n’avoir escamoté ni oculté aucun aspect des problèmes qui minent ou entravent la marche vers la performance des établissements et entreprises publics du Niger. Cette rencontre qui donne raison à son initiateur et vaut tout son pesant d’or, a abouti à l’adoption d’importantes recommandations dont celle appelant fortement à instituer annuellement ce forum.
En effet, du début à la fin des travaux, ils étaient nombreux les dirigeants des EEP et hauts cadres de l’administration tout aussi enthousiastes que motivés à se relayer pour apporter leurs contributions, de par leurs expériences, à la compréhension des maux et des tares des entreprises et établissements publics.
Pendant trois jours, sous la conduite du modérateur le ministre des finances assisté du directreur de cabinet du Premier ministre, les travaux ont connu un véritable engouement avec des communications thématiques de très hautes factures livrées par d’énimentes personnalités. Des responsables des structures publiques qui, sans langue de bois, ont intervenu pour apporter des éclairages ou des réponses à des préoccupations soulevées par les participants. Les débats se sont poursuivis jusqu’au dernier moment de la 3ème et dernière journée dudit forum. Toute chose qui témoigne de l’importance de cette rencontre sur laquelle beaucoup de participants reposent leurs espoirs de voir nos entreprises et établissements publics prendre un nouveau souffle pour un nouvel envol.
Entre autres interventions pertinentes l’on notait celle du Président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, du directeur général de la BAGRI, du représentant du CNUT, de la Banque Nationale de l’Habitat, du PCA de l’ANISER, du Directeur général de la SONIDEP, de celui de Niger télécoms, de la NIGELEC ou encore du SIMA, de la DG de l’ANVD, du Secrétaire Exécutif de l’ARMP. Chacun des intervenants a mis l’accent sur des questions qui lui paraissent importantes. C’est ainsi que le Président de la Commission des finances de l’Assemblée nationale a axé son intervention en rapport avec la couverture médiatique des travaux du parlement par la Radio et télévision du Niger (RTN) en lien avec la rédévance ORTN. A ce sujet, le directeur général de la RTN a rappelé que la redevance ORTN a été instituée exclusivement au profit de l’office suite à la réduction drastique de la subvention d’équilibre accordée par l’Etat, pour lui permettre de produire ou d’acheter des contenus à diffuser au profit du public. Nonobstant cette redevance et la subvention d’équilibre qui s’amenuise hélas d’année en année, la RTN fait face à des tensions financière fortes a souligné le responsable qui estime que les institutions de la République, comme l’Assemblée Nationale, doivent l’accompagner dans son fonctionnement en lui accordant un appui. A la suite de l’intervention du directeur de la RTN, le ministre a indiqué que les institutions de la République doivent elles aussi payer les prestations de la RTN pour lui permettre de fonctionner.
Lors de son intervention, le responsable de l’ANISER a évoqué la question de l’engrais dont l’activité a été soustraite de la CAIMA. Ce qui a créé des difficultés énormes aux producteurs qui subissent la cherté de l’engrais dont le prix est passé de 13500 à 33000FCFA, donc hors de leur portée. Il estime qu’il faut absolument revenir sur cette question qui a un impact énorme sur la production agricole. La question de l’engrais doit être supportée par l’Etat.
Le directeur général de la SONIDEP a mis l’accent sur la fraude des hydrocarbures et la vente frauduleuse parallèle au circuit formel. Pour lui, le plus inquiétant est que la vente du carburant fraudé a gagné la capitale malgré la présence de toutes les structures dédiées à la lutte. S’agissant des arriérés dûs à la SORAZ par la SONIDEP sur lesquels il a été interpelé, il a expliqué qu’un mécanisme a été trouvé et que le problème est en train d’être résolu.
Quant au directeur général de Niger Télécoms, il a expliqué que la situation des établissements publics est très préoccupante. Il estime qu’il est urgent de trouver des solutions au niveau individuel et collectif. Parlant de son entreprise Niger Télécoms, le directeur général a demandé l’allègement de la fiscalité lourde, l’assaouplissement des procédures de passation de marché mais aussi et surtout la garantie de l’Etat pour permettre d’aller vers les bailleurs pour obtenir des prêts afin de faire face à l’environnement concurrentiel impitoyable des télécom.
La question du mandat des administrateurs a été soulevée par le représentant du CNUT. En effet, il y a des administrateurs qui siègent dans les conseils d’aministration pendant trois mandats, dépassant largement la durée prévue par les textes. En réagissant, le ministre des finances a indiqué que les administrateurs n’ont pas vocation à se « fossiliser » dans un conseil d’administration car, après un temps relativement long, ils n’ont plus de valeur ajoutée, a estimé M Djidoud. Pour lui, les établissements doivent, comme le veulent les textes, informer la structure de la fin du mandat d’un administrateur en vue de son remplacement.
Le SE/ARMP a mis l’accent sur la nomination des responsables des entreprises et établissements en disant en substance qu’il faut privilégier les compétences, tant est qu’on attend des résultats satisfaisants.
Le directeur de la NIGELEC a soulevé deux difficultés, essentiellement à savoir le problème d’immatriculation des entreprises étrangères adjudicatrices des marchés et la question de règlement des factures de certains établisssements publics. Il a demandé l’arbitrage de l’Etat pour permettre à sa société d’entrer dans ses droits.
En clôturant les travaux du forum, le Premier ministre, Chef du Gouvernement a salué la tenue réussie de cette rencontre de trois jours ayant permis de faire des débats constructifs sur la gouvernance des Entreprises et établissements publics. M. Ouhoumoudou Mahamadou a qualifié de pertinentes et importantes toutes les recommandations, particulièrement dans la mise en conformité des EEP avec les nouvelles dispositions légales qui donnent à chaque structure un statut spécifique. Le chef du gouvernement a dit avoir pris bonne note des recommandations. Il a annoncé la création d’un comité chargé du suivi des recommndations du forum et donné rendez-vous l’année prochaine aux participants, une manière de dire qu’il accède d’office à la recommandation des participants sur la pérennisation du forum des entreprises et établissements publics.
Sous l’égide de la CEDEAO, le Niger a organisé hier matin au Centre International de Conférence Mahatma Gandhi de Niamey, un forum des ministres en charge de la Sécurité des pays membres de l’organisation. Placé sous le thème, « la police face au terrorisme en Afrique de l’Ouest », cet important évènement intervient en marge des travaux de la 17ème Assemblée générale annuelle du comité des Chefs des polices de l’Afrique de l’Ouest. Il intervient également après deux journées d’intenses travaux des comités des chefs des polices et des chefs des services de sécurité dans le cadre du mandat de coordination des activités liées à la sécurité de notre sous-région. Les travaux de ce forum régional ont été placés sous les auspices du Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou. L’ouverture des travaux a été marquée par la présence de plusieurs personnalités.
A l’ouverture de ce forum, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, a relevé que nos pays doivent tenir compte du caractère transnational du phénomène du terrorisme et du crime organisé, des modes opératoires des groupes terroristes et de leurs capacités de résilience. « L’insécurité dans les pays du Sahel et les zones côtières d’Afrique de l’Ouest doit être appréciée comme un enjeu de sécurité mondiale. En effet, l’Océan Atlantique est considéré comme un lieu de transit entre l’Afrique, l’Europe et l’Amérique», a-t-il déclaré.
Le Premier ministre a entre autres précisé que, le Sahel constitue la frontière entre l’Afrique et l’Europe. « De notre expérience de dix années de lutte contre le terrorisme et le crime organisée nous retenons qu’aucun Etat ne peut réussir de manière isolée. La mutualisation des forces et des ressources, le partage d’information et le soutien de tous les pays amis constituent la réponse la plus efficace et durable contre ces menaces », a-t-il reconnu.
Selon le Premier ministre, dans le bassin du lac Tchad ou sévit Boko Haram et l’Etat Islamique en Afrique de l’Ouest, les pays affectés à savoir le Nigeria, le Cameroun, le Tchad et le Niger enregistrent des succès importants dans la lutte contre le terrorisme grâce à la mutualisation de leurs forces et le partage d’information à travers la Force Multinationale Mixte qu’ils ont mise en place. « Dans la zone des trois frontières, plusieurs opérations communes menées dans le cadre de la force conjointe du G5 Sahel et des collaborations bilatérales ont produit des résultats probants, se traduisant par la neutralisation de plusieurs terroristes et la destruction de leurs plots logistiques », a-t-il expliqué.
Fort de ce constat, le Premier ministre a indiqué que les Etats membres de la CEDEAO gagneraient à rendre opérationnelle la stratégie de lutte contre le terrorisme dans l’espace de la Communauté en mettant un accent particulier sur la mutualisation des forces et des moyens y compris le renseignement. « Les pays du Sahel constituent une digue de protection pour les pays côtiers, n’attendons pas que cette digue cède avant d’agir car ce sera trop tard », a-t-il dit.
C’est pourquoi, le premier ministre a souligné l’urgence de faire en sorte que le Plan d’Actions Prioritaires de la CEDEAO pour la période 2020-2024 soit révisé et opérationnalisé dans toutes ses composantes que sont la mutualisation des efforts et la coordination des initiatives de lutte contre le terrorisme, le partage effectif et direct des informations et des renseignements entre les services de sécurité des Etats membres, la formation et l’équipement des Forces de Défense et de Sécurité à la lutte contre le terrorisme, le renforcement de la gestion et du contrôle sécuritaire aux frontières terrestres, aériennes, maritimes et fluviales, le renforcement du contrôle des armes et des produits sensibles à usage multiple, la lutte contre le financement du terrorisme, la promotion de la communication, du dialogue intercommunautaire et la prévention de l’extrémisme violent et la mobilisation des ressources pour financer la lutte contre le terrorisme dans l’espace CEDEAO.
Auparavant, le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley a, souligné la pertinence du thème choisi car la sous-région fait face aux multiples défis sécuritaires. « Ces défis se caractérisent par la récurrence d’attaques terroristes dans la zone sahélo-saharienne, des attaques qui s’étendent progressivement vers les pays du Golf du Guinée voire l’Afrique centrale. Face à la montée du terrorisme et de la criminalité transnationale organisée, la mutualisation de nos ressources devient un impératif pour nos Etats », a-t-il ajouté.
Le ministre en charge de l’Intérieur a dit que le présent Forum en tant que cadre d’échange doit être l’occasion de définir des meilleurs mécanismes pour une collaboration plus soutenue entre nos forces de sécurité et nos services de renseignement en vue d’endiguer le phénomène du terrorisme et du crime organisé. Il a espéré que ce forum de Niamey sera le point de départ d’une synergie d’actions plus large, plus entretenue contre le terrorisme et le grand banditisme dans notre espace.
Pour sa part, le Commissaire aux Affaires Politiques, Paix, et Sécurité de la CEDEAO l’ambassadeur Abdel-Fatau Musah a dit que la question de sécurité occupe plus de 55% des activités de la CEDEAO à travers l’organisation de plusieurs réunions dans ce sens. Selon lui, la réponse de la CEDEAO à ce phénomène s’est aussi traduite par la déclaration de politique commune et la stratégie commune contre le terrorisme de la CEDEAO et le plan d’action pour l’éradication dudit phénomène. « Des réflexions sont en cours pour la création d’une force anti-terrorisme mais aussi sur les modalités de mobilisation de 2,5 milliards de dollars dont un milliard mobilisé à travers la contribution de pays membres », a-t-il annoncé.
Un forum de haut niveau sur le processus électoral pour les élections générales 2020-2021 s’est tenu le jeudi 19 novembre dernier à Niamey. C’est le Premier ministre, Chef du Gouvernement SE. Brigi Rafini qui a présidé l’ouverture dudit forum en présence des différents acteurs nationaux ainsi que des partenaires régionaux et internationaux qui accompagnent le Niger. Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Premier ministre, Chef du gouvernement a tenu à saluer cette initiative avant d’appeler les différents acteurs à un sens élevé de responsabilité pour que les élections à venir se tiennent dans la paix et en toute transparence. (Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par SE. Brigi Rafini.)
«Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;
Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Diplomatique et Représentants des Organisations Internationales ;
Mesdames et Messieurs les Acteurs Politiques ;
Distingués Chefs Traditionnels et Leaders Religieux ;
Mesdames et Messieurs les Acteurs de la Société Civile et Personnalités Indépendantes ;
Distingués Invités ;
Mesdames et Messieurs ;
Permettez-moi, au nom du Président de la République, Chef de l’Etat et du Gouvernement, de saluer et d’encourager l’initiative du présent Forum des Parties prenantes à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020.
En effet, ce Forum, en tant qu’espace d’échanges et de dialogue constructif entre Nigériens sur les prochaines consultations électorales, est en cohérence avec l’agenda politique du Gouvernement pour des élections libres et transparentes.
Comme vous le savez, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Issoufou Mahamadou, a toujours fait de la tenue d’élections transparentes et ouvertes son crédo.A maintes occasions, comme lors de son investiture pour son second et dernier mandat, il s’est engagé à ce que le Niger dispose d’institutions fortes, crédibles et stables.De telles institutions ne peuvent exister que dans un environnement politique qui reconnait la primauté de la loi et qui pose l’exigence de tenir des élections conformément à la loi.
C’est un agenda particulièrement important et déterminant pour notre pays. C’est ce à quoi travaille résolument le Gouvernement conformément aux instructions du Président de la République telles qu’il les a réitérées dans son message à la Nation à l’occasion du 61è anniversaire de la proclamation de la République, le 18 décembre 2019, je le cite : «Je réaffirme mon engagement à faire en sorte que les prochaines élections soient libres, démocratiques et transparentes conformément à mon ambition de bâtir des institutions démocratiques, fortes et crédibles, un des axes du Programme de Renaissance du Niger, Fin de citation.
Les élections sont un moyen, sinon le moyen le plus pertinent de légitimation des institutions. Elles sont un des meilleurs indicateurs de l’effectivité de la démocratie. C’est pourquoi, nous avions créé, dans le cadre du Conseil National de Dialogue Politique, les conditions d’un dialogue permanent entre acteurs politiques car comme vous le savez, le dialogue est une modalité de la démocratie.
{xtypo_quote}«J’en appelle à notre sens de responsabilité à toutes et à tous pour que nos actes et nos comportements individuels et collectifs n’entachent pas la qualité et la crédibilité des élections», lance SEM. Brigi Rafini, Premier ministre, Chef du Gouvernement{/xtypo_quote}
Mesdames et Messieurs,
Je me réjouis que le cadre juridique et institutionnel destiné à encadrer les prochaines élections locales, législatives et présidentielle est bien en place.
Je me réjouis de constater que le processus électoral est conduit dans la sérénité et dans le respect des délais légaux. En effet, toutes les institutions en charge de la régulation du processus électoralfonctionnent conformément à la loi, c’est-à-dire en toute indépendance. En d’autres termes, elles fonctionnent sans interférence du Gouvernement ou de tout autre pouvoir.
Qu’il s’agisse de la Cour Constitutionnelle pour l’examen et la validation des dossiers de candidatures aux élections législatives et présidentielle, du Conseil Supérieur de la Communication pour l’accès des partis politiques et candidats aux médias publics et privés ou de la Commission Electorale Nationale Indépendante pour l’organisation technique et logistique des scrutins, et des Tribunaux de Grande Instancequi ont apprécié et validé les candidatures aux élections municipales et régionales, le dispositif est là avec comme seule boussole : la loi.
La preuve nous est donnée par la CENI qui déroule son chronogramme, dans le respect des délais constitutionnels. A cette date, la CENI est fin prête pour les prochains scrutins.Je me réjouis aussi de constater que le code électoral avait fait l’objet d’un examen minutieux dans le cadre d’un comité ad hoc qui a rassemblé toutes les sensibilités politiques puis au sein du Conseil National de Dialogue Politique avant d’être adopté par l’Assemblée Nationale.
Dans la même foulée, le Niger dispose désormais d’un fichier électoral biométrique qui a fait l’objet d’audit par des experts dépêchés par des Organisations Internationales comme la CEDEAO et l’Organisation Internationale de la Francophonie, et qui ont jugé de sa fiabilité et de sa sincérité.
Je me réjouis enfin que l’élection présidentielle du 27 décembre 2020 sera une élection très ouverte, avec 30 candidats sur la ligne de départ. En effet, depuis l’ouverture démocratique en 1991, au Niger, c’est la première fois qu’une élection présidentielle mobilise autant de candidats. Il faut s’en féliciter parce que c’est là un signe de la vitalité de notre démocratie, c’est la preuve, s’il en faut, que cette élection présidentielle sera inclusive.
Mesdames et Messieurs,
Je vais conclure mon propos en rappelant qu’à travers ce Forum, il ne s’agit nullement de remettre en cause le dispositif des élections en l’occurrence la loi électorale et les institutions chargées de la gestion du processus électoral.
Il s’agit plutôt pour les différents acteurs politiques, sociaux, les chefs traditionnels et leaders religieux, les acteurs des institutions chargés des élections, les jeunes, les femmes, les journalistes, en somme tous les Nigériens de prendre effectivement conscience des enjeux liés aux élections apaisées, libres et transparentes pour notre pays.
Le Niger est notre bien commun le plus précieux. Notre responsabilité à toutes et à tous est d’accompagner les institutions en charge des élections pour qu’elles accomplissent efficacement leur mission au bénéfice exclusif de notre pays.
A ce stade de mon propos, je rappelle aux partis politiquesde l’opposition que leurparticipation à la CENI tout comme au CNDP est toujours souhaitée, elle est toujours possible.J’en appelle à notre sens de responsabilité à toutes et à tous pour que nos actes et nos comportements individuels et collectifs n’entachent pas la qualité et la crédibilité des élections que la CENI va organiser.
En d’autres termes, il ne faut rien entreprendre qui puisse écorner l’image de marque de notre pays, et sa posture de modèle de démocratie.Je sais compter sur la sagesse qui nous anime pour prendre toute la mesure des enjeux liés à ces élections mais aussi des défis multiformes que notre pays est appelé à relever, en particulier les défis sécuritaires.
En souhaitant de fructueux échanges dans l’intérêt exclusif du Niger et de son peuple et en réitérant mes appréciations aux Nations Unies, à la CEDEAO et à l’Union Européenne, je déclare ouvert le Forum des parties prenantes à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020.
Dans le cadre du processus électoral en cours au Niger, Niamey a abrité, hier 19 novembre, un forum intitulé «forum des parties prenantes du processus électoral : Elections apaisées et inclusives». C’est le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Brigi Rafini qui a patronné la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, cadre fédérateur regroupant tous les acteurs du processus électoral. Ladite rencontre d’échange est organisée à l’initiative de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ayant bénéficié du soutien de plusieurs partenaires. Y étaient présents entre autres, les membres du comité des Sages, les candidats à l’élection présidentielle ou leurs représentants, les présidents des institutions de la République et de nombreux experts électoraux.
Dans ce processus des élections générales 2020-2021 qui suit inexorablement son cours, le Niger reçoit donc de plus en plus le soutien de ses partenaires déterminés à l’aider à le conduire à son terme dans les meilleures conditions. Il s’agit du PNUD, de la CEDEAO, de l’UE, de la CEN-SAD et de la fondation Hans-Seidel. Ils ont ainsi à travers l’organisation de ce forum décidé d’apporter encore un peu plus leur contribution à la bonne marche du processus électoral inédit au Niger. Inédit, il l’est en effet pour deux raisons principalement. Et pour cause, c’est pour la toute première fois que le Niger avance vers une alternance politique véritablement démocratique consacrant la dévolution de pouvoirs d’un président civil démocratiquement élu à un autre président civil lui aussi démocratiquement élu par la voie des urnes. En outre, en trois décennies de multipartisme, c’est la première fois que le Niger enregistre un nombre record de candidatures à l’élection présidentielle avec trente (30) candidats lancés dans la course pour la magistrature suprême du pays qui vit une phase cruciale de son histoire démocratique. Le président du comité des Sages du Niger et président de la CNDH, le Pr. Khalid Ikhiri, a salué l’initiative de portée internationale qui, selon lui, cadre parfaitement avec les activités que mène la CNDH soutenue par ses partenaires. Pour lui, la route vers des élections apaisées, transparentes et inclusives passe nécessairement par ce genre de rencontre où les acteurs s’offrent la possibilité d’échanger en toute sérénité et en toute responsabilité. Khalid Ikhiri a rappelé que le Comité des Sages qui a fait ses preuves en 2016 soutient cette initiative. Et c’est pour aller dans le même sens qu’il s’est déjà attelé et a entrepris beaucoup de démarches depuis plusieurs mois à travers notamment des rencontres avec l’ensemble des acteurs politiques et techniques du processus électoral nigérien pour créer les conditions d’organisation d’élections démocratiques. Le comité des sages a, rappelle-t-il, appelé les parties prenantes à la retenue et à la sérénité au dialogue expliquant que le Niger a l’opportunité cette fois d’assurer la transmission des pouvoirs d’un civil à un civil. Il est donc important, dit-il, qu’un climat de confiance s’installe entre les acteurs, qu’ils s’asseyent et se regardent et contribuent aux mêmes efforts de dialogue et d’inclusion. Il a estimé que le forum est l’occasion propice pour créer cet espace d’échanges que les nigériens ont pour exprimer librement leurs préoccupations et apporter leurs contributions à la bonne marche du processus. Le président du Comité des Sages a confié que la contribution des experts enrichira les acteurs du processus électoral dans leur quête pour des élections transparentes, inclusives et paisibles, mais il a toutefois précisé que la responsabilité de travailler pour que les élections soient transparentes incombe aux nigériens. « Nous devons tous nous engager dans la voie de la paix et du dialogue, et ensemble nous pouvons relever les défis», a martelé le Président du comité des sages. L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a qualifié le forum de rencontre des acteurs nigériens pour la tenue des élections apaisées avant de rappeler que depuis le début de l’année, l’ONU, la Cen-SAD et la fondation Hans Seidel avaient décidé d’organiser des concertations nationales pré-électorales avec les acteurs nationaux dans les pays de la sous-région. Le forum de Niamey s’inscrit dans la droite ligne de cet engagement en partenariat avec l’Union Européenne et la CEDEAO en vue de rassembler les principaux acteurs et les institutions impliquées dans le processus électoral nigérien. Le Niger a des défis multiples mais il est engagé dans un « effort impressionnant d’assurer un transfert paisible de pouvoir par un président élu à un autre », a-t-il indiqué. Il s’agit pour lui également d’une première dans l’histoire du Niger de voir se réaliser un passage de témoin démocratique qui consolidera les résultats obtenus, a laissé entendre M Mohamed Ibn Chambas. Soulignant les difficultés liées à la covid 19 et les défis sécuritaires, l’envoyé spécial a rappelé aux acteurs politiques la grande responsabilité de maintenir un climat serein et apaisé et dans le respect mutuel, le dialogue et la cordialité des débats. Délivrant le message du président de la commission de la CEDEAO au nom duquel elle prenait la parole, la représentante résidente au Niger, Mme Liliane Alapini, a fait savoir que le forum a pour but de créer les conditions qui rassurent toutes les parties prenantes du processus électoral nigérien et de décrisper le contexte électoral. Elle a souligné l’importance que revêtent les prochaines élections dans la marche démocratique du Niger. Pour elle, le Niger est un pays qui retient l’attention de la communauté internationale en ce sens que les élections vont pour la première fois permettre d’assurer une transition démocratique à la faveur d’une «alternance pacifique au sommet de l’Etat » où un président élu cédera son fauteuil à un président élu. La CEDEAO a félicité le Président Issoufou pour son respect des institutions démocratiques et de la loi fondamentale, considérant que ceci constitue « une perspective qui augure une avancée significative au sein de la CEDEAO ». L’institution renouvelle son engagement d’œuvrer aux côtés du Niger dans son processus électoral pour atteindre les résultats escomptés et elle sera présente à toutes les étapes, a promis le président de la Commission dans son message livré par la représentante-résidente. Le représentant spécial de l’Union Européenne, M Angel Losada, dans son adresse par visioconférence, a reconnu l’importance capitale de la rencontre pour les nigériens et pour la communauté internationale car le Niger se dirige pour la première fois de son histoire vers le transfert démocratique du pouvoir d’un président élu à un autre. C’est une perspective remarquable qui force l’admiration de tous, tant elle va se produire dans un contexte sanitaire et sécuritaire extrêmement difficile, a dit M Angel. L’Union Européenne espère contribuer au succès du processus électoral nigérien qui va consacrer cette dévolution de pouvoir jamais réalisée au Niger à l’issue des élections transparentes, libres, crédibles et apaisées. Pour M Angel Losada, c’est le bon déroulement des prochaines élections qui permettra le renforcement des institutions démocratiques du Niger réhabilitées en 2011. Reconnaissant que le temps de la consolidation de la démocratie est relativement long, le processus est parfois « tortueux mais il vaut la peine d’être mené à son terme », a-t-il souligné tout en insistant que les acteurs nigériens ont à y gagner. L’Union Européenne sera toujours à leur côté lorsqu’ils expriment le besoin, promettant qu’ils peuvent compter sur ce partenaire qu’est l’UE et les Etats membres. M Losada a rappelé avec force que les élections sont une affaire des nigériens, que « nul ne fera le choix à leur place, la responsabilité incombe aux acteurs politiques, aux OSC et à l’ensemble de la Nation ». Pour sa part, l’Union Européenne souhaite accompagner ce processus assurant que son intérêt est que « la volonté du peuple soit exprimée dans le respect et sur une base juste et paisible », a fait remarquer le représentant spécial. Il a tenu à mentionner les efforts fournis par le Niger dans ce processus comme les audiences foraines, l’élaboration du fichier électoral biométrique pour lesquelles l’UE a mobilisé des ressources financières, et de l’expertise technique. Indiquant que la volonté du peuple ne se termine pas au jour des élections, qu’elles ne sont pas un moment ponctuel, M Angel Losada expliqué que les citoyens attendent «un lendemain qui correspond à leurs aspirations». Conséquemment, «l’Union Européenne est et sera à vos côtés avant, pendant et après ces élections», assure et rassure son représentant spéciale en Afrique de l’Ouest et au Sahel.
Après avoir planché hier sur les documents préparatoires du Forum des Premières Dames de la CEDEAO, les experts de la CEDEAO qui ont passé en long et en large, la question du genre, surtout la protection de la femme et de l’enfant ont poursuivi leurs travaux aujourd’hui. C’est la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Elback Zeinabou Tari Bako qui a présidé la réunion des experts en présence de plusieurs membres du gouvernement et de personnalités de haut rang.
Au cours de cette réunion, la Ministre Elback Zeinabou Tari Bako a particulièrement insisté sur « la réponse des Premières Dames pour l’Eradication de la Fistule Obstétricale en Afrique de l’Ouest ; le Cadre Stratégique de la CEDEAO pour renforcer les Systèmes de Protection de l’Enfant (SPE) pour répondre et prévenir les Violences, Abus et Exploitation ; la lutte contre les Mutilations Génitales Féminines(MGF) et l’impact des Violences Basées sur le Genre (VBG) sur les Femmes et Jeunes en Afrique de l’Ouest ».
Face à ces fléaux « nos Gouvernements ont décidé d’agir en inscrivant toutes ces thématiques dans les différents plans et programmes de développement prioritaires. Les Premières Dames des 15 pays de la CEDEAO, qui sont à l’avant-garde de ce combat, sous l’impulsion de la Première Dame du Niger, Dr Lalla Malika Issoufou se sont engagées à accompagner et à appuyer l’instance sous régionale.
La réunion des ministres en charge du Genre des pays membres de la CEDEAO a pris fin cet après- midi à Niamey sur une excellente note de satisfaction générale et l’adoption des résolutions et recommandations pertinentes qui seront soumises au Forum des Premières Dames de la CEDEAO qui débutera demain matin.
Cette réunion ministérielle, qui a été présidée ce matin par le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture et de l'Elevage, M. Albadé Abouba assurant l’intérim du Premier ministre, a regroupé une quinzaine de 15 ministres en charge de Genre et huit (8) ministres en charge de Santé ou leurs représentants. Plusieurs personnalités ont rehaussé l’éclat de la cérémonie.
Intervenue juste, après la réunion des experts tenue les 2 et 3 octobre, cette réunion vise entre autres à examiner les résultats des travaux des experts avant de les soumettre au Forum des Premières Dames pour leur adoption.
Au nom du Gouvernement du Niger, le ministre d’Etat Albadé Abouba, a vivement félicité les participants à cette réunion de Niamey, témoignant sans nul doute de l’intérêt qu’ils apportent au bien-être de la femme dans l’Espace communautaire mais aussi pour de l’amélioration de ses conditions de vie à travers des actions pertinentes et concertées.
M. Albadé Abouba a par ailleurs rendu un hommage mérité à la commission de la CEDEAO et les partenaires qui accompagnent nos Etats dans ce noble combat pour le bien-être des femmes, des jeunes et des enfants. Pour le ministre d’Etat, l’enjeu est de taille pour notre communauté et il y va de l’intérêt de tous les Etats membres pour que ce fléau soit définitivement éradiqué pour mieux promouvoir un développement inclusif, équilibré et une prospérité partagée.
Ila rappelé aux uns et aux autres, que nos pays ont développé des stratégies et politiques pertinentes, dont entre autres l’adoption de Politiques sociales et la mise en œuvre des Programmes et Projets pour investir dans la santé des femmes et prendre en charge les nombreuses injustices socioculturelles néfastes qui menacent la santé et le développement des populations.
Niamey a abrité, le 5 octobre dernier, le Forum des Premières Dames de la CEDEAO sur les questions de genre. L'ouverture de ce forum, qui a été initié et co-organisé par le département des Affaires Sociales et Genre de la Commission de la CEDEAO et le cabinet de la Première Dame, Dr Malika Issoufou, s'est déroulée sous le haut patronage du Président du Togo et Président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, SE Faure Essozimma Gnassimgbé Eyadema, et de SE. Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger. L'objectif de ces assises qui a enregistrée la présence de treize Premières Dames et représentantes des Premières Dames, est de renforcer l'engagement politique de ces femmes leaders autour des solutions opérationnelles à mettre en œuvre dans l'espace ouest africain sur les trois thèmes proposés et faire de ces Premières Dames, des Ambassadrices visibles et dédiées pour chacune des thématiques en matière de genre et d'enfance. Un communiqué final a sanctionné la fin des travaux. Dans ce communiqué, le forum des Premières Dames des Pays membres de la CEDEAO a pris acte du rapport de la réunion ministérielle qui avait pour objectif de considérer les réponses des Premières Dames de la CEDEAO pour l'Elimination de la Fistule Obstétricale en Afrique de l'Ouest ; le Cadre stratégique de la CEDEAO pour renforcer les Systèmes de Protection de l'Enfant (SPE) pour répondre et prévenir les violences, abus et exploitation et ;des actions prioritaires de la lutte contre les Mutilations Génitales Féminines (MGF) et l'impact des Violences basées sur le Genre notamment sur les Femmes et les enfants en Afrique de l'Ouest. Aussi après avoir salué la qualité du travail des experts et celle des rapports présentés par la réunion ministérielle ainsi que la pertinence des recommandations formulées, les Premières Dames des pays membres de la CEDEAO ont réaffirmé leur engagement en faveur de la réalisation de la VISION 2020 de la CEDEAO, celle ''d'aller de la CEDEAO des Etats vers la CEDEAO des peuples'' à travers des interventions mieux ciblées sur les femmes et les enfants de l'espace communautaire.
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SEM. BrigiRafini, a quitté Niamey, hier en fin de matinée, à destination de Diffa, où il préside, ce jeudi matin, la cérémonie officielle d’ouverture du Forum intercommunal sur la paix et la coexistence pacifique qui se tient à Foulatari, puis le lancement du Festival de l’Artisanat et de la Culture qui se déroulera à Blanoukour. A son départ à l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Premier ministre a été salué par les membres du gouvernement, puis accompagné au pied de la passerelle par le ministre du Pétrole, M. Foumakoye Gado. 14 mars 2019 Source : http://www.lesahel.org/
Le président du Conseil de Ville de Niamey, le député-maire Oumarou Dogari Moumouni, a pris le jeudi 23 septembre dernier à Abidjan en Cote d’ivoire, à un forum international sur la géomantique appliquée au développement local.
Ouvert par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur M. Adama Diawara, ce forum a regroupe un nombre important de décideurs municipaux d’Afrique et d’ailleurs, diverses personnalités du domaine de l’information géomantique, des techniciens du domaine. La géomantique appliquée au développement local et à l’aménagement du territoire, la maîtrise de l’assiette fiscale ; l’urbanisation, la viabilisation et la planification du développement sont les principales thématiques développées lors des différents panels qui ponctué ce forum.
Au cours des travaux, le président du Conseil de Ville de Niamey a animé un panel sur le processus de la décentralisation au Niger et la gouvernance locale. A l’issue de la présentation, les participants au forum ont posé plusieurs questions au député-maire Oumarou Dogari Moumouni lui donnant ainsi l’occasion d’éclairer l’assistance sur les évolutions en cours au Niger dans le domaine de la décentralisation.
En marge des travaux, le président du Conseil de Ville de Niamey Oumarou Dogari Moumouni s’est entretenu avec plusieurs maires et décideurs locaux dont ceux des communes de Porto Novo (Bénin), Brazzaville (Congo) ; Kinshasa (RD. Congo), Bamako (Mali) et Abidjan (Côte d’ivoire).
Le député-maire de la Ville de Niamey était accompagné, dans ce déplacement, de son directeur de cabinet M. Ousseini Assoumana et du directeur des services informatiques de la Ville de Niamey M. Moussa Harouna.
Amane Oumarou, Service Communication de la Ville de Niamey
Niamey accueille pour deux (2) jours, le forum international sur la résilience urbaine, un espace dédié à la compréhension des causes liées à ce phénomène et à la formation des experts afin de mieux prévenir et réagir aux effets néfastes des catastrophes. Les travaux du forum se sont ouverts hier après-midi, en présence du ministre de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes, M. Laouan Magagi ainsi que de plusieurs membres du gouvernement et des élus locaux.
Ce forum est organisé conjointement par le Ministère de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes et l’Agence de modernisation des villes (AMV). A la cérémonie d’ouverture, le ministre Laouan Magagi a déclaré que le forum international sur la résilience urbaine permettra de discuter de la formation des experts locaux dans les dernières techniques de modélisation climatiques afin d’identifier et de déployer les projets d’adaptation nécessaires. Ce forum, a-t-il poursuivi, vise à servir de plateforme de partage d’expériences et de leçons apprises et permettra d’explorer les innovations basées sur les tendances pour lutter contre la fragilité et renforcer la résilience durable au niveau des villes.
Pour le ministre de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes, une urbanisation accélérée s’accompagne de nombreux défis, dont notamment «celui de répondre à l’accroissement de la demande de logements abordables, de réseaux de transports et autres infrastructures vitales, des services sociaux de base et d’emplois, en particulier pour les plus vulnérables». Les planifications stratégiques et programmes de développement, a-t-il précisé, réservent une place de choix à la résilience des communautés et à la gestion des catastrophes et des crises climatiques.Une feuille de route est attendue des travaux de ce forum «pour recentrer l’agenda urbain, déterminer qui fait quoi et où, tout en proposant des instruments concrets afin de renforcer la résilience de nos villes, notamment à travers les finances urbaines, la fourniture de logements sûrs et des actions climatiques», a ajouté le ministre Laouan Magagi.
Le directeur général de l’Agence de modernisation des villes du Niger, M. Mouctar Mamoudou, a soutenu que le changement climatique est une réalité incontestable et que le Niger, par la volonté de ses autorités, gouvernement et élus locaux, est pleinement impliqué dans les grandes réflexions et les actions sur la résilience face au changement climatique. Il a rappelé que plusieurs initiatives politiques et actions sont menées au Niger et dans le monde «en vue de l’atténuation, la réduction et même le renversement de tendance de ses effets néfastes sur les populations et sur notre environnement de vie».
M. Mouctar Mamoudou a affirmé que le forum de Niamey est dédié non seulement à la compréhension des phénomènes qui sont à l’origine des bouleversements qui résultent du changement climatique, mais aussi et surtout à l’évaluation des risques encourus afin d’apporter les meilleures réponses à la question. Il a souligné l’ambition commune au Niger de généraliser les initiatives qui seront issues de ce forum «en vue de la construction adaptée d’un tissu urbain et d’une société forte, résiliente, face aux aléas du changement et des évolutions de notre cadre de vie, en collaboration avec tous les acteurs, en particulier les collectivités locales».
Sous le parrainage de leurs Excellences M Ousseini Timi Président de l’Assemblée Nationale du Niger et M. Sidie Mohamed Tunis Président du parlement de la CEDEAO,
Se tiendra à Niamey au Niger du 05 au 07 Novembre 2020 au Centre International de Conférence Mahamat Gandi la 2ème Edition du Forum Interparlementaire de Technologies de l’Information et de la Communication – FITIC , sur le Thème : Rôle du parlement dans la lutte contre la Cybercriminalité dans l’espace CEDEAO.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la région Afrique supporte une part disproportionnée de la charge mondiale du Paludisme. En 2017, 92% des cas de Paludisme et 93% des décès dus à cette maladie sont survenus dans cette région. C’est conscient de l’ampleur du phénomène dans les pays qu’un forum ministériel en collaboration avec la Fondation Guri vie meilleure a eu lieu vendredi dernier en marge du 33ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine. Une rencontre qui a regroupé les grands acteurs de la santé du continent notamment, les ministres en charge de la Santé des pays du Sahel, les responsables des Programmes Nationaux de lutte contre le Paludisme, les partenaires et les représentants des acteurs de la société civile africaine qui œuvrent dans le domaine. L’ouverture de cette rencontre a été honorée par la présence de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou Mahamadou marraine de la lutte contre le Paludisme au Niger, Championne des pays du Sahel en matière de lutte contre le Paludisme.
Il s’agit à travers cette rencontre de renforcer l’engagement politique de tous les pays autour de l’Initiative SaME en vue d’apporter des solutions opérationnelles et efficaces pour l’élimination de cette maladie. Des communications liminaires, des exposés, des propositions de solutions, des contributions ont été les moments forts qui ont marqué ces assises. Spécifiquement, l’initiative SaME vise à harmoniser la mise en œuvre des stratégies, interventions et des directives politiques pour l’élimination du paludisme dans les pays SaME, consolider la coordination et la collaboration transfrontalière entre les huit(8) pays et toutes les parties prenantes de la SaME, accroitre la sensibilisation, la priorisation et l’engagement national et régional pour l’élimination du paludisme à travers la mise en œuvre de la campagne « zéro palu, je m’engage».
En prenant la parole à cette occasion, la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou Mahamadou a invité tous les acteurs à se mobiliser en vue de mener des actions harmonisées et concertées face à cette maladie. « Je suis touchée par la mobilisation de tout un chacun, à travers votre présence massive à cette rencontre, je vois la détermination qui anime chacun de vous à améliorer la santé des populations » a-t-elle déclaré avant de réaffirmer son engagement à lutter contre cette maladie au Niger. Elle a salué le travail abattu par les acteurs en vue d’obtenir des conclusions concordantes.
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier matin au Palais des Congrès de Niamey, la cérémonie d’ouverture du Forum National des Entreprises et Etablissements Publics du Niger. Cette rencontre a été organisée par le gouvernement du Niger dans le but d’assurer la transformation structurelle de l’économie nationale dont les Entreprises et Etablissements Publics constituent un des segments. Ce forum, premier du genre au Niger, sert de cadre d’échanges et de discussions entre d’une part les membres du gouvernement et leurs collaborateurs, les organes d’inspection et de contrôle et d’autre part les dirigeants des entreprises et établissements publics. C’est aussi une occasion pour les participants d’aborder tous les problèmes de gestion des entreprises et établissements publics, de formuler des recommandations en vue d’améliorer significativement leur gouvernance.
Dans son discours d’ouverture des travaux, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué que ce Forum est le résultat d’un diagnostic minutieux sur le rôle des Entreprises et Etablissements Publics dans la promotion d’une gouvernance économique et financière vertueuse.
Le gouvernement du Niger, ambitionne selon le Premier ministre, d’améliorer la gouvernance de ces structures afin qu’elles soient plus performantes, qu’elles créent encore plus de richesses et plus d’emplois, et qu’elles fournissent des biens et services nécessaires à l’épanouissement des citoyens. «Au lieu d’être un poids pour le budget de l’Etat et à l’économie nationale, les entreprises et établissements publics doivent être un facteur de soulagement à travers le respect de leurs cahiers de charges et l’atteinte des objectifs socioéconomiques qui ont présidé à leur création», a relevé le Chef du gouvernement.
Pour ce faire, le présent forum aura à examiner, non seulement, les performances de ces entreprises au cours de la période 2019 à 2021, à travers la présentation de leurs rapports de gestion et états financiers et relever également leurs insuffisances et manquements.
M. Ouhoumoudou Mahamadou a par ailleurs fait savoir que les autorités du pays sont décidés à impulser une transformation radicale de la gouvernance des entreprises et Etablissements Publics en y apportant des réformes nécessaires, dont entres autres la modification de la loi sur les Entreprises Publiques pour prendre en compte les catégories non prévues, mieux affirmer la mission de développement du pays et renforcer la redevabilité et le mécanisme de contrôle ; revoir le mode de désignation des membres des Conseils d’Administration des entreprises publiques conformément aux objectifs qui leur sont assignés.
Les réflexions devront aussi s’orienter sur la mise en place d’un système de contrat de performance des Entreprises Publiques auquel est indexée une partie de la rémunération de leurs dirigeants ; et enfin la création d’un événement autour du Président de la République pour encourager les entreprises performantes et envisager des mesures de correction pour celles qui enregistrent une contre-performance.
Le Chef du gouvernement a fait cas du dernier rapport de la Cour des Comptes qui a fait notamment ressortir plusieurs irrégularités dans la gestion des entreprises publiques. C’est donc pour pallier ces insuffisances et placer l’éthique et l’orthodoxie au cœur de la gestion des Entreprises et Etablissements publics que le Chef du gouvernement dit avoir engagé le Gouvernement à «renforcer le dispositif juridique et institutionnel des entreprises publiques pour régir leurs missions et leurs fonctionnements, en prévoyant entre autres, le mécanisme de sanction; accentuer les efforts de mobilisation des ressources aux entreprises en développant les canaux de financement les moins coûteux». «Ces objectifs ne peuvent être atteints sans une systématisation du contrôle afin de faire observer les règles d’une gestion transparente, efficace et qui fait une place de choix à la culture des résultats», a-t-il précisé.
M. Ouhoumoudou Mahamadou a assuré que le Gouvernement continuera à être très regardant sur les procédures de gouvernance de ces structures. Celles-ci doivent être bien gérées pour qu’elles soient compétitives et efficientes. Elles doivent être bien gérées pour servir véritablement de levier au développement socio-économique du pays.
Auparavant, le ministre des Finances M. Ahmat Jidoud a rappelé le rôle que joue les entreprises et établissements publics dans l’économie et la mise œuvre des politiques publiques. «Ils assurent la fourniture des biens et services indispensables à la satisfaction des besoins des populations dans la mise en œuvre des orientations stratégiques dans différents secteurs de l’économie, mais également à la mobilisation des ressources nécessaires au bon fonctionnement de l’Etat et à la création de l’emploi» a-t-il expliqué. M. Ahmat Jidoud a souligné que dans notre pays, les entreprises publiques interviennent dans les domaines aussi divers que variés notamment l’énergie ; le transport des hydrocarbures ; l’hydraulique ; les télécoms et les mines. Les établissements publics quant à eux interviennent dans les secteurs sociaux de base tels que l’enseignement ; la santé ; la culture.
Cependant, l’environnement juridique et institutionnel dans lequel évoluent ces entités ne leur permet pas, selon le ministre des Finances, d’assurer pleinement leurs missions conformément à l’objet pour lequel elles sont créées. C’est du reste pourquoi le gouvernement a engagé des réformes sur le plan juridique et institutionnel.
Par ailleurs, le ministre Ahmat Jidoud a indiqué que pour assurer une bonne gouvernance fondée sur le principe de transparence, d’obligation de résultats et reddition des comptes, «la tutelle financière s’est résolument engagée dans un projet de consolidation et d’analyse de toutes les données financières de ces entreprises en conformité avec la réforme sur le budget programme». Suite à cela, il a été relevé qu’un certain nombre de contraintes à ce niveau qui freinent ce processus de consolidation de ces données. Il s’agit «de la non mise en conformité des textes créant certains établissements publics aux dispositions de la loi ; du non-respect des délais réglementaires pour la tenue des Assemblées générales des entreprises ; du non-respect des mandats d’administrateur et de PCA ; de la non transmission à temps des résolutions à incidence financière pour approbation par la tutelle financière et de la non connaissance des textes qui régissent les entreprises et les établissements publics», a conclu le ministre des Finances.
Le Premier ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie officielle d’ouverture des travaux du tout premier Forum national sur l’organisation du Hadj et de la Oumra au Niger. Ces travaux expressément demandés par le Chef du Gouvernement visent à préparer des pistes d’actions pour améliorer l’efficacité de l’organisation du Hadj et de la Oumra. L’ensemble des acteurs publics et privés concernés par la question ont pris part aux travaux de ce forum ainsi que l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Niger.
Selon le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, les manquements constatés par les observateurs dans l’organisation ne sont que le reflet d’un «véritable échec», malgré le prix fort payé par les pèlerins et qui est calculé et chiffré savamment pour prendre en charge toutes les dépenses et les marges bénéficiaires confortables pour les agences. «Plutôt que d’être un moment de communion et de sérénité face à son Seigneur, le Hadj est devenu pour nos pèlerins une source de hantise pour la simple et bonne raison que les pèlerins ne sont pas sûrs d’être transportés aux lieux saints dans les délais, d’être hébergés dans les conditions décentes, d’avoir une alimentation saine, d’être bien encadrés pour effectuer les différents rites ou encore revenir avec tous leurs bagages», a déploré le Premier ministre,.
Pour le Hadj de cette année, le Niger a bénéficié auprès des autorités saoudiennes d’un quota de 15.891 pèlerins sans restriction d’âge, soit le double de celui de l’année dernière. M. Ouhoumoudou Mahamadou a exhorté les acteurs à se préparer en conséquence pour faire face aux difficultés éventuelles attendues à cause du doublement du quota de l’année dernière. Il faut développer, a-t-il déclaré, une grande capacité d’anticipation pour le succès du pèlerinage et «éviter que les Nigériens qui se sont acquittés de tous les frais, ne puissent pas effectuer leur hadj ou l’effectuer dans des mauvaises conditions». Pour ce faire, le Premier ministre a donné d’ores et déjà des instructions au Commissaire chargé de l’organisation du Hadj et de la Oumra (COHO) d’engager, sans tarder, les préparatifs du hadj 2023.
«Ce forum ne doit pas être un forum de plus. Il ne doit pas être une foire d’empoignes pour défendre par tous les moyens, des intérêts corporatistes ou professionnels. Il ne doit pas être un lieu de règlement de compte», a indiqué le Chef du Gouvernement qui voit dans les échanges, une opportunité de diagnostiquer les causes des manquements afin d’apporter les réponses appropriées. Il doit être un espace d’échanges constructifs mais sans tabou pour réussir l’organisation du Hadj et de la Oumra cette année et les années à venir. Car, a souligné M. Ouhoumoudou Mahamadou, il est évident aujourd’hui que l’organisation du Hadj ne marche pas.
M. Laouali Chaibou, directeur de cabinet du Premier ministre, a expliqué que le présent forum est destiné «à passer au peigne fin toute la problématique de l’organisation du Hadj et de la Oumra dans notre pays» et d’atteindre ainsi l’objectif du Chef du Gouvernement de «finir définitivement avec les problèmes récurrents qui minent l’organisation du Hadj et de la Oumra au Niger». Il a ajouté que le comité, créé depuis le 1er décembre dernier par le Premier ministre, a travaillé d’arrache-pied pour produire un support autour de deux (2) thématiques centrales. «La première porte sur la digitalisation de l’organisation du Hadj et de la Oumra et la 2ème est axée sur le diagnostic et les perspectives de l’organisation du Hadj et de la Oumra au Niger en s’appuyant sur les sous-thèmes du transport, de l’hébergement, de l’encadrement et de la restauration», a précisé M. Laouali Chaibou.
Le Collectif pour la défense du droit à l’énergie (CODDAE) a organisé hier matin à Niamey, en collaboration avec le centre d’étude et d’expérimentations économiques et sociétales pour l’Afrique de l’Ouest –Association Internationale (CESAO-AI), un forum national sur la participation de la société civile des pays francophones d’Afrique de l’Ouest au pilotage des initiatives africaines sur les énergies renouvelables-PaSCOP/AREI. C’est le représentant du ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables, M. Schitou Maman Mansour qui a présidé l’ouverture des travaux dudit forum en présence du président du conseil d’orientation et de gestion du centre d’étude d’expérimentation sociale de l’Afrique de l’Ouest (COG-CESAO) et de plusieurs invités.
A l’ouverture des travaux, le représentant du ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables a rappelé que le centre d’étude d’expérimentation sociale de l’Afrique de l’Ouest (CESOA) et ses partenaires ont mis en place le projet dénommé ‘’Participation de la société civile des pays francophones d’Afrique de l’Ouest au pilotage des initiatives africaines sur les énergies renouvelables-PaSCOP /AREI’’. «L’objectif visé à travers ce projet est de contribuer à la sécurité énergétique en Afrique en mettant l’accent sur une énergie abordable, fiable, durable et surtout moderne à travers les opportunités promues par AREI et d’autres projets et programmes sur les énergies renouvelables», a-t-il souligné.
Pour M. Schitou Maman Mansour les pays africains ont un potentiel énorme et peu exploité d’énergies renouvelables (ER). Cela leur donne de passer aux systèmes énergétiques intelligents, inclusifs, décentralisés et moins polluants sans se restreindre dans des combustibles fossiles et des systèmes énergétiques centralisés et néfastes pour l’environnement. «La question énergétique n’est plus aussi traitée par le seul secteur de l’énergie, mais plutôt par une approche multisectorielle se basant sur les programmes, projets et priorités des différents secteurs», a-t-il indiqué.
Pour sa part, le représentant du collectif pour la défense du droit à l’énergie (CODDAE), M. Alber Wright a expliqué que le choix de la ville de Niamey d’organiser cet évènement national est justifié par la demande expresse des acteurs de la société civile africaine, désireux d’améliorer leur participation dans les pays francophones d’Afrique sur les énergies renouvelables (AREI) ainsi que d’autres initiatives et programmes, à travers ses partenaires notamment Misereor, Power Shift Germanwatch. «Il s’agit de réfléchir sur le lancement d’une dynamique salutaire d’électrification non polluante de nos pays, placée sous le mandat de l’Union Africaine et approuvée par les Chefs d’Etat et de gouvernement africains sur les changements climatiques», a-t-il relevé.
De son côté, le président du conseil d’orientation et de gestion du centre d’étude d’expérimentation sociale de l’Afrique de l’Ouest (COG-CESAO), M. Namata Thiéry a précisé que ce forum est le deuxième d’une série d’activités qui se dérouleront dans le cadre du projet PASCOP/AREI. «Après le Benin et le Burkina Faso, il revient aux OSC du Niger de réfléchir à la consolidation de leur regroupement en matière d’énergies renouvelables», a-t-il souligné. M. Namata Thiéry a aussi rappelé qu’il y a pratiquement un an que le CESAO a lancé officiellement le projet PaSCOP AREI en vue de conduire un plaidoyer politique, à l’échelle de la sous-région Afrique de l’Ouest, en faveur de l’amélioration de la participation de la société civile à la gouvernance des initiatives de promotion des énergies renouvelables. «PaSCOP AREI vient allonger la liste des initiatives que notre structure développe en vue de contribuer à la promotion des énergies renouvelables», a-t-il conclu.
Ce samedi 21 janvier 2023, à la devanture de la préfecture de Banibangou, la scène est à la fois singulière et émouvante ! Des communautés en conflit depuis plusieurs années viennent de se retrouver autour d’une table pour une « fête » sous le vocable « forum pour la paix et la réconciliation des communautés de Banibangou ». L’objectif de cette retrouvaille autour d’une table est de signer un accord de paix, se tenir debout, la main dans la main et marcher ensemble vers la paix, le progrès et le développement. L’événement tant attendu a été immortalisé par la signature d’un accord de paix et de réconciliation entre les fils, tout groupe ethnique confondu de Banibangou. Cet acte marque d’une part le début de la fin d’une crise sécuritaire ayant causé des milliers de morts et un nouveau départ d’une coexistence pacifique dans le nord de la région de Tillaberi d’autre part.
L’on se rappelle de cette date fatidique de novembre 2021, suite aux événements tragiques du 2 novembre 2021 où le Père de la Nation, l’artisan de la paix SE. Mohamed Bazoum a porté son boubou de médiateur pour fouler le sol de ladite localité dans le seul et unique but de ramener la paix et la sécurité dans notre pays.Les trois messages du Président de la République ce jour-là étaient : la réaffirmation de la volonté de l’Etat de protéger les populations ; consolider le vivre ensemble ; et la mise en œuvre d’un plan spécial de soutien à Banibangou. Ces messages clés de la visite du Chef de l’Etat ne sont pas tombés dans les oreilles des sourds, car ces populations ont accepté le vivre ensemble.
Déjà à la veille de cette rencontre de réconciliation, l’essentiel des communautés vivant sur le terroir de Banibangou se sont retrouvés au chef-lieu du département. Une ambiance inhabituelle et un climat de bon vivre s’y installent comme un véritable jour de fête ! Même les mesures de restriction intenables sont partiellement et temporairement levées ! Bref, la vie a repris son cours normal!
Le jour de la signature, c’est une ambiance des grands jours. Des chameaux, des motos, des charrettes et des véhicules transportant les communautés sortent de tous les sens. La joie et le vivre ensemble sont déjà installés et écartent de facto la haine et la méfiance de l’un à l’égard de l’autre. Plusieurs chefs combattants qui s’affrontaient se sont serré les mains. Ils se parlent et sourient devant le public sous une même tente. Convaincus que le conflit est un malheur, le président de la milice de Banibangou, le redoutable Cheick Garbey, un farouche défenseur de la communauté, l’invincible Chef Diallo, etc, étaient tous ensemble à cette cérémonie pour promouvoir la paix, le progrès et le développement de Banibangou et le Niger tout entier.
Lors de cette cérémonie, ayant regroupé plusieurs acteurs notamment, des députés au titre de la région de Tillabéri, des responsables des FDS, des leaders coutumiers et religieux, des responsables des ONG et partenaires au développement, des acteurs de la société civile, le Gouverneur de la région de Tillabéri se sont réjouis de la tenue de ce forum mémorable de réconciliation. En effet, il a adressé ses remerciements et gratitudes au Président de la République, Chef de l’Etat SE. Mohamed Bazoum et le Premier ministre, Chef du Gouvernement qui œuvrent inlassablement pour le retour de la paix dans la région de Tillabéri. En effet, M. Yayé Arouna de rappeler que, si l’initiative du forum précède la détermination des femmes et des hommes de Banibangou à dialoguer et à se réconcilier, elle est à mettre à l’actif de la ferme volonté du ministre en charge de l’Intérieur et celle du Président de la République en personne. « Nous voudrons devant cette auguste assemblée adresser une motion spéciale à vous M. le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation pour avoir été véritablement l’artisan de la tenue de ce forum. Nous nous rappelons ainsi, quand nous avons annoncé la tenue d’un atelier pour la réconciliation et la paix, vous nous recommandez de faire un forum à Banibangou qui puisse regrouper les communautés afin que l’accord soit célébré », a dit le Gouverneur.
En remerciant les acteurs et les partenaires qui se sont mobilisés pour la réussite du processus de ce dialogue, le Gouverneur de la région de Tillabéri a déclaré que cette journée est une journée exceptionnelle. Banibangouqui signifit la « mare de la paix » en Zarma. C’est une zone qui abrite les Arabe, les Haoussa, les Peuls, les Touareg, les Zarma, etc, qui ont décidé de cohabiter pacifiquement depuis plusieurs siècles. Mais force est de constater, précise le Gouverneur de la région de Tillabéri, que ces dernières années, il y a eu un regain de tension entre les communautés, ce qui a amené la mort de plusieurs milliers de personnes du département de Banibangou et des déplacés au nombre d’environ 20.000. « Je me réjouis donc de cette ambiance qui augure un avenir radieux pour les relations intercommunautaires. Cet accord restera gravé dans les annales de l’histoire de cette prestigieuse partie du Zarmaganda. Nous voudrions à cette occasion féliciter ces populations pour cette paix retrouvée et les exhorter à consolider et pérenniser cet important acquis», a déclaré le gouverneur de la région de Tillabéri avant de lancer un vibrant appel à tous les déplacés internes qui sont particulièrement à Balleyara, Ouallam pour regagner leur terre désormais en paix.
Après des interventions et des témoignages sur la sincérité de ce processus et le respect de cet accord, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation M. Hamadou Adamou Souley s’est adressé sans langue de bois aux populations pour réaffirmer la volonté et la présence de l’Etat partout au Niger. Ainsi, il a remercié les acteurs impliqués dans la réussite de ce processus. « Ça fait longtemps que nous attendions ce moment. Nous remercions tous ceux qui ont contribué pour le retour de la paix. Nous remercions tous les acteurs, les députés au titre de la région de Tillabéri, les FDS, les leaders coutumiers et religieux, les ONG, la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, les acteurs de la société civile, etc, pour leur engagement au service de la paix à Tillabéri et dans tout le Niger. Une mention spéciale à tous les ressortissants de Banibangou pour leurs efforts. Dieu sait combien le Président de la République était content quand nous avons annoncé la signature de cet accord. Au début, les acteurs ont juste voulu organiser une cérémonie de signature, mais nous avons voulu à ce que ça soit un forum où nous allons inviter tout le monde. Parce que cet accord est un pacte. Il y a un an, quand nous sommes venus ici, il n’y a personne qui peut sourire à belle dent. Mais Dieu merci, aujourd’hui on peut lire la joie sur le visage de tout un chacun », a déclaré le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation.
Notons que l’accord signé par les communautés, les témoins etc., a été élaboré d’un commun accord par les différentes parties. Ainsi, cet accord reste un document accepté de tous. Le respect des clauses, le vivre ensemble, la promotion de la paix, etc., sont entre autres le point essentiel de cet accord. Après la signature, un comité de suivi de la mise en œuvre de l’accord sera mis en place.
Tillabéri a abrité le weekend dernier, le Forum régional de concertation avec les collectivités territoriales décentralisées dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement sous le thème, ‘’Opérationnalisation du plan transfert des compétences et des ressources de l’Etat aux collectivités territoriales’’.
Cette rencontre de deux jours a été initiée pour édifier les participants sur des communications sur les outils de gestion et de développement du secteur de l’eau et de l’assainissement.
« La présente rencontre est l’occasion d’échanger sur nos stratégies et approches de mise en œuvre des actions, en vue de répondre aux attentes de nos laborieuses populations dans le secteur de l’eau et de l’assainissement », a notifié le Conseiller technique du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Tankari Chaibou, dans son discours d’ouverture.
« Parmi les nobles ambitions qui animent les plus Hautes autorités de la 7ème République, figure en bonne place l’accès des populations à l’eau potable et aux infrastructures d’assainissement dont, le Président de la République en a fait son cheval de bataille dans le cadre de son Programme de Renaissance Acte 3 », a souligné M. Tankari Chaibou.
« Dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement, ce transfert de compétences et des ressources place désormais la région collectivité territoriale et la commune dans leurs responsabilités par l’exercice de la maîtrise d’ouvrage intégrale », a-t-il indiqué.
« Toutefois, a-t-il expliqué, en dépit de multiples renforcements des capacités dont ont bénéficié les acteurs concernés, des problèmes de gestion et de maintenance des point d’eau se posent toujours ».
« Aussi, le renouvellement des acteurs à la tête des collectivités territoriales, nous impose d’échanger sur la problématique afin d’apporter des solutions idoines et pérennes », a-t-il ajouté.
M. Tankari Chaibou a, par ailleurs fait savoir que, « cet exercice de transfert des compétences aux collectivités territoriales en matière d’infrastructures hydraulique et d’assainissement ne peut réussir que, lorsque les collectivités territoriales reçoivent un encadrement de proximité adéquat qui nécessite la présence des ressources humaines et financières suffisantes».
« Aussi, la clé de réussite de cette opération consiste-t-elle à intensifier les actions de formation et de communication pour accompagner progressivement les collectivités territoriales dans l’exercice de la maitrise d’ouvrage», a-t-il ajouté.
M. Tankari Chaibou a enfin, remercié les partenaires techniques et financiers et ONGs qui accompagnent le Gouvernement dans ses efforts du développement du secteur de l’eau et de l’assainissement.
Le Gouverneur sortant de la région de Tillabéri, M. Ibrahim Tidjani Katiella a, auparavant pris la parole pour indiquer que, « cette rencontre de concertation intervient à un moment où, le guide Service Publique de l’eau révisé et adopté est en train d’être vulgarisé, ce qui permettra selon lui, aux nouvelles autorités des collectivités territoriales de bien s’imprégner de leurs rôles et responsabilités dans le domaine de l’eau et de l’assainissement ».
Le Représentant de l’UNICEF, M. Hubert Onibon a, quant à lui, déclaré que , « cet atelier est la porte d’ouverture pour les discussions très profondes en ce qui concerne la planification au niveau locale de la fourniture des services d’eau, d’hygiène et de l’assainissement, y compris la promotion des règles élémentaires d’hygiène et d’assainissement, à l’amélioration du cadre de vie des populations ».
« C’est aussi une opportunité d’amener les autorités locales à s’approprier des outils politique et stratégique développés par le Gouvernement, afin d’assurer une durabilité de la fourniture de ces services et ainsi contribuer à l’atteinte des objectifs du Gouvernement », a-t-il ajouté.
Ce forum a été organisé avec l’appui financier du mécanisme commun de financement, (MCF) du programme sectoriel eau hygiène et assainissement, PHRAFEA, UNICEF.
Les autorités communales de la région de Tillabéri se sont réunies du 9 au 10 novembre 2022 à Tillabéri pour un forum dit ‘’Forum régional de concertation avec les collectivités territoriales décentralisées dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement’’. Ce forum a pour objectif de renforcer les capacités des maires sur la gestion déléguée des ouvrages hydrauliques. Au cours de cette rencontre, les participants ont eu droit à des communications se rapportant à des thématiques importantes notamment la gestion déléguée des ouvrages hydrauliques ; la maîtrise d’ouvrage, rôle et responsabilité des collectivités territoriales, etc.
Ce forum intervient à un moment où les autorités nigériennes ont mis la gestion des ouvrages hydrauliques dans les mains des collectivités. Ainsi, en 2017 les autorités nigérienne ont réuni l’ensemble des maires du Niger pour mettre les infrastructures et ouvrages hydrauliques en gestion déléguée. Cette décision donne aux communautés le pouvoir de gérer en recrutant des délégataires privés pour gérer efficacement et durablement ces ouvrages. «Nous avons réuni ces communautés pour renforcer et faire ressortir cet aspect du rôle régalien des maires concernant la gestion de ces ouvrages réalisés à grands frais par l’État et les autres partenaires. Depuis les années 80, le parc d’ouvrages hydraulique ne fait qu’évoluer», a confié M. Adamou Chiptaou, directeur régional de l’hydraulique de Tillabéri.
Suivre, exploiter et gérer ces ouvrages n’est pas facile pour l’État. «Au début, c’était l’OFDS qui gérait les infrastructures et les ouvrages hydrauliques réalisés. À l’époque c’était facile pour cette institution d’intervenir à tout moment sur l’ensemble du territoire national. Mais vu le nombre élevé des ouvrages réalisés, l’institution ne peut plus être partout et au même moment. C’est pourquoi l’État a décidé de remettre la gestion des ouvrages aux communautés», a expliqué le directeur régional de l’hydraulique de Tillabéri.
Mais cette gestion déléguée tant chantée a démontré ses limites, car dans certains villages, c’est les autorités communales et villageoises qui s’accaparent des revenus issus de la gestion. Et en cas de panne, elles se désengagent, ce qui rend difficile la possibilité de situer les responsabilités et l’on n’y peut rien contre personne. «Après une étude et une inspection de l’Etat de la gestion communautaire, les autorités nigériennes ont décidé de donner ses ouvrages en gestion déléguée, c’est-à-dire : les communes recrutent des délégataires privés pour leur donner la gestion de ces ouvrages», a notifié M. Adamou Chiptaou, ingénieur des ressources en eaux.
La situation des ouvrages hydrauliques de la région de Tillabéri
Au niveau de la région de Tillaberi, près de 80% des ouvrages hydrauliques sont en gestion déléguée. «Actuellement l’ensemble du Parc que nous avons au niveau de la région est en gestion déléguée. Sur les 45 communes, il y a 9 communes qui traînent les pas. Même s’il y a certains aspects tels que la sécurité qui freinent les choses dans certaines zones», précise le Directeur régional de l’Hydraulique de Tillabéri. M. Adamou Chiptaou souligne que le Niger dispose des outils performants et des politiques publiques pour la gestion des ouvrages hydrauliques. Mais ces dispositifs souffrent dans leur mise en œuvre au niveau communautaire. Ce qui se traduit par la réticence de la population à s’approprier de la gestion de ces ouvrages ; l’insécurité, le manque d’implication effective de certains maires dans la gestion des ouvrages hydrauliques ; le manque de suivi technique des ouvrages, le comportement d’amateur de certains délégataires. «Ces derniers ne font pas de rapport, ils n’ont pas de situation claire, etc.», a-t-il déploré.
Pour M. Adamou Chiptaou, les ouvrages hydrauliques ne sont pas réalisés pour s’enrichir mais plutôt pour soulager les souffrances des populations. Sur le terrain, le constat est à la fois ahurissant et choquant. «Dans certaines localités, le seau d’eau de 20 L est vendu à 25F, or le mètre cube fait 50 seaux de 20 litres. En calcul simple, l’eau est vendue chère dans certaines zones», estime le Directeur régional de l’Hydraulique.
Face à ces problèmes récurrents de la gestion et dans le souci de rendre l’eau accessible à tous, des recommandations ont été formulées par le forum. Parmi la mise en œuvre effective de la gestion déléguée dans toutes les communes ; le renforcement du parc des ouvrages hydrauliques ; le respect du cahier de charges par les délégataires ; le recrutement d’un bureau d’étude pour faire le suivi technique et financier de ces ouvrages ; la formation des nouveaux maires sur la gestion des ouvrages hydrauliques, etc.
Notons qu’à l’issue de cette rencontre, les participants vont s’approprier des approches et les démarches liées à la gestion déléguée des ouvrages hydrauliques. Ils ont également été outillés pour une gestion efficace, efficiente et durable desdits ouvrages.
Les 7 et 8 octobre derniers, l’heure était aux débats en profondeur sur l’intégration régionale, dans la salle de conférence de l’hôtel Laïco de Ouagadougou. En effet, dans le cadre de la commémoration de son 25ème anniversaire, l’UEMOA a voulu toucher de près les réalités du terrain en invitant plusieurs acteurs et observateurs attentifs à cogiter et surtout échanger sur les enjeux, les contraintes et les défis de l’épineuse question de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace communautaire. C’est à ce titre que la Commission de l’UEMOA a réuni les acteurs concernés et d’éminentes personnalités, des universitaires et des journalistes à plancher sur le thème « UEMOA, 25 ans : Ensemble, relevons le défi de la libre circulation des personnes et des biens dans un espace communautaire sécurisé ». L’idée ici, c’est de faire une ébauche de propositions dans le sens de créer les conditions qui permettent aux populations ouest-africaines de goûter au plaisir de voyager librement et sans la moindre tracasserie, dans un espace communautaire sécurisé.
Comme l’a souligné le président de la Commission, M. Abdallah Boureima, à l’ouverture des travaux, ce forum offre une occasion de questionner les pratiques face à la problématique de la libre circulation des personnes et des biens. Indiquant que des avancées majeures ont été réalisées en la matière, il a cité, l’adoption de la directive relative à la mobilité des étudiants dans l’espace, les directives portant sur la circulation et le libre établissement des professionnels et l’institutionnalisation d’un visa unique UEMOA, avec l’adoption d’un acte additionnel dans le domaine de la circulation et du séjour des personnes non ressortissantes de l’Union, etc.
Toutes ces initiatives, a dit Abdallah Boureima, témoignent de la volonté de nos Etats membres de ‘’concrétiser la forte aspiration de construire un espace uni en progrès continu pour le bien-être de ses populations’’ Malheureusement, constate le président de la Commission de l’UEMOA, il y a encore une certaine persistance des obstacles à l’amélioration des échanges intracommunautaires et certains textes et une timide application du droit d’établissement par certains Etats membres.
Aussi, a-t-il conclu, ce forum scientifique devra permettre aux experts et aux panélistes d’apporter des réponses avisées sur un certain nombre de questions, à savoir : comment concilier le principe de la libre circulation des personnes et des biens avec l’impératif sécuritaire ? Quelles sont les causes profondes du faible taux des échanges intercommunautaires ? Comment renforcer l’Union de sorte à pouvoir assurer l’application des dispositions communautaires sur la libre circulation?, etc.
Au Sommet des dirigeants des Etats-Unis d’Amérique et Ceux d’Afrique qui se tient à Washington DC depuis le 13 décembre 2022, la question climatique est revenue aux centres des échanges. Quelques semaines seulement après la COP27, les partenaires Américains et Africains mettent sur la table cette question climatique. La session a permis aux différents Gouvernements d’explorer les façons dont ils vont s’associer sur la conservation, l’adaptation au climat et la transition énergétique juste sur la base de priorités partagées. La discussion a permis aux deux partis d’identifier les moyens de mieux intégrer la planification des ressources naturelles et le développement des infrastructures, y compris l’énergie propre. Cette thématique intéresse à plus d’un titre les pays Africains qui sont les plus vulnérables au changement climatique. L’objectif de cette session est de renforcer les partenariats et d’améliorer la résilience de ces pays. La session s’est intéressée à trois domaines prioritaires à savoir : «la conservation, y compris les économies fondées sur la nature basées sur les forêts et la faune et la protection des eaux africaines – mettre fin à la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN) ; l’adaptation climatique ; et enfin la transition énergétique propre.
Sur tous ces segments de problématique, il a été question de mettre en évidence le rôle important que jouent les femmes, les filles, les communautés autochtones et marginalisées en tant qu’agents de changement et se concentrera sur les opportunités d’engagement infranational. L’initiative a été fortement appréciée par l’ensemble des pays Africains qui ont pris part aux discussions.
Cette session a été l’occasion pour le gouvernement américain de réaffirmer l’engagement du Président Américain Biden à la réunion du COP 27 en Novembre dernier. A cette occasion, le président Biden a annoncé que les États-Unis prévoyaient de fournir plus de 150 millions de dollars de nouveaux financements pour accélérer le plan d’urgence pour l’adaptation et la résilience (PREPARE). Il a aussi souligné l’engagement des États-Unis à aider les pays et les communautés vulnérables d’Afrique à s’adapter et à gérer les impacts du changement climatique dans le cadre du travail de PREPARE à travers le continent africain. Cet engagement du Président Américain vise à renforcer déjà divers efforts américains en Afrique en matière de l’énergie. Il s’agit entre autres de : l’administration Biden-Harris qui, depuis 2021, investi et prévoit de fournir au moins 1,1 milliard de dollars pour soutenir les efforts menés par l’Afrique pour soutenir la conservation, l’adaptation au climat et une transition énergétique juste ; l’initiative Power Africa qui soutient les projets d’énergie renouvelable soutenus qui ont permis d’éviter 6,2 millions de tonnes d’émissions de CO2, soit l’équivalent de la combustion de 6,8 milliards de livres de charbon. Aussi l’initiative a contribué, en 2013, à fournir un accès à l’électricité à près de 165 millions de personnes en Afrique subsaharienne ; l’initiative US-Africa Clean Tech Energy Network (CTEN) lancé par Power Africa en partenariat avec Prosper Africa, qui relie les entreprises américaines et africaines d’énergie propre aux opportunités de marché où la technologie prête pour le projet peut accroître l’accès à une électricité fiable. Le CTEN vise à faciliter jusqu’à 350 millions de dollars de transactions au cours des cinq premières années ; l’initiative Health Electrification and Telecommunications Alliance (HETA) qui, à travers Power Africa, a l’intention d’opérationnaliser un partenariat public-privé de 150 millions de dollars pour électrifier 10 000 établissements de santé en Afrique subsaharienne, en renforçant les ressources du secteur pour faire progresser la résilience en cas de pandémie et la connectivité numérique et décartonner l’empreinte du secteur de la santé.
Les initiatives Développer des emplois verts pour les femmes au Nigeria ; Accelerating Women’s Empowerment in Energy (AWEE) ; Le Climate Action Infrastructure Facility (CAIF) ; Investissements de la Société américaine de financement du développement international (DFC) sont entre autres des initiatives nouvelles supportées par les partenaires américains en Afrique. A cela s’ajoute plusieurs ressources en termes des prêts ou des subventions qui concourent à cet effort du gouvernement Américain en Afrique.
Ainsi, à l’occasion de cette table Ronde sur le climat, le Secrétaire Blinken s’est fortement réjoui de la forte participation à cette table ronde de dirigeants et autres responsables Américains et Africains. Il a saisi cette opportunité pour relever le défi qui est lié à cette question à bon nombre des pays Africains. « Les communautés à travers le continent ressentent l’impact du changement climatique. De violentes tempêtes ont frappé l’Afrique australe ; la flambée des températures allume des incendies de forêt en Afrique du Nord ; la montée des mers menace les vies et les moyens de subsistance des nations insulaires, tandis que les événements météorologiques extrêmes en Afrique centrale aggravent les crises alimentaires déjà graves et alimentent les tensions et les conflits violents », a-t-il déclaré.
Pour lui, la meilleure façon de faire face à la crise climatique en Afrique est de travailler ensemble. C’est la nouvelle stratégie du Président Biden pour l’Afrique subsaharienne, a expliqué M. Blinken, tout en notifiant que cette initiative repose sur une idée simple : « nous ne pouvons réaliser aucune de nos priorités communes, relever aucun de nos plus grands défis, à moins que nous ne le fassions ensemble en tant que partenaires égaux ».
A cet effet, le Secrétaire Blinken a souligné que les États-Unis vont travailler en étroite collaboration avec les pays africains pour déterminer la meilleure façon de répondre à leurs besoins énergétiques spécifiques.
Lancés par le Président de la République Bazoum Mohamed le jeudi dernier, les travaux du forum sur la paix, la sécurité et la cohésion sociale se sont achevés le vendredi 1er juillet 2022 à l’Université d’Agadez sur une note de satisfaction générale. Pendant 48 heures, les différents acteurs concernés ont débattu de long en large sur les préoccupations actuelles des nigériens et en particulier des populations de la région d’Agadez. Lesquelles questions tournent autour de la sécurité, le trafic d’armes et de drogues, le banditisme, l’orpaillage, l’exode, l’agriculture et l’élevage. Le braquage des routes reliant Agadez à d’autres villes du pays, a dominé largement les échanges. Ces menaces qui perturbent sérieusement la paix, la cohésion sociale et l’économie dans son ensemble, trouvent peut-être un début de solution. En effet, des propositions concrètes ont été faites à la fois à l’Etat et aux Partenaires Techniques et Financiers pour un retour de la paix et de la quiétude sociale, gage de tout développement. ‘’Nous attendons à ce que les mécanismes de l’interaction de nos services avec les communautés et leurs représentants réunis dans cette salle, nous permettent d’accueillir des bons résultats et de réduire considérablement la prévalence de cette forme de violence qui est très nuisible à la réputation de la région et au bien-être des populations. Nous avons eu un débat qui nous a permis de nous informer tous et nous sortons de cette salle avec des idées tout à fait nouvelles, différentes de celles avec lesquelles nous sommes venus ici et j’ose espérer que chacun d’entre nous aura le comportement que nous avons souhaité à l’occasion de nos différentes interventions. Si les jeunes de la région d’Agadez attirés par le trafic d’armes et de drogues de toute sorte ne laisseront pas de leur gré ce travail risqué, nous sommes en droit de nous attendre aux renseignements qui nous permettent d’agir et d’avoir les mêmes résultats. A défaut de voir ces jeunes cesser volontairement le trafic des armes et de drogues, l’Etat prendra ses responsabilités’, avait soutenu le Président Bazoum Mohamed. Ce dernier a tout au long des travaux, rendu un vibrant hommage aux populations d’Agadez pour leur ténacité face au vent de destabilisation de la région du Sahel à travers la Lybie. ‘’Si le Niger a tenu bon, c’est parce que vous ici à Agadez vous avez tenu bon et l’onde de choc a été amortie par votre volonté et votre engagement de faire en sorte que notre pays ne cède pas’’, avait-ajouté le président Bazoum Mohamed devant les différents acteurs de la chaine sécuritaire. Le Maire de la commune urbaine d’Agadez, en passant par le président du conseil régional et le gouverneur au titre de la région d’Agadez, ont tous salué la hauteur d’esprit citoyen des acteurs pendant les deux journées des travaux et les résultas auxquels ils sont parvenus. Issak
La ministre de la Promotion de la femme et de la Protection de l’enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini, a présidé hier matin, à Niamey, la cérémonie d’ouverture du Forum sur la « Participation Politique des Femmes : Aller au-delà des quotas par sexe ». Organisé par le ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’enfant avec le soutien financier de l’USAID et l’ONG COUNTERPART, ce forum qui durera 4 jours a pour objectif d’ « offrir aux femmes engagées en politique et/ou militantes des droits des femmes un espace de partage pour élaborer une stratégie visant l'accélération des progrès pour une égale participation des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives, ainsi qu'à la vie politique ».
En procédant à l’ouverture des travaux, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’enfant a indiqué que la question de la participation politique des femmes préoccupe à plus d'un titre les autorités du Niger.
C'est pourquoi, a-t-elle dit, depuis la ratification en 1999 de la Convention sur l'Elimination de toutes les formes de Discrimination à l'Egard des Femmes (CEDEF), d'importantes mesures ont été prises en vue d'assurer la promotion de l'équité et de l'égalité de genre. Cependant, a-t-elle déploré, malgré les avancées, des efforts restent encore à faire dans le processus de prise de décision tant au niveau local, régional que national.
En effet, a ajouté la ministre de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant, les femmes sont sous représentées dans les structures dirigeantes des partis politiques malgré l'important travail de mobilisation et de propagande qu'elles accomplissent à la base. « Ce forum qui nous réunit permettra sans doute de relever ce défi », a-t-elle dit.
Mme Allahoury Aminata a par ailleurs évoqué les résultats attendus de ce forum qui sont entre autres : l’identification des stratégies pour accélérer la progression vers l'égale participation des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives au Niger ; l’ adoption d’une déclaration des femmes du Forum sur le quota au Niger ; l’établissement d’une feuille de route sur l'après Forum ; l’identification des tactiques pour inciter les partis politiques du pays à reconnaitre et à récompenser le militantisme et l'engagement des femmes dans leurs structures.
Pour sa part, la représentante de l’ONG Counterpart, Mme Elizabeth Coté, dans son allocution, a souligné l’importance de forum qui, selon elle, permettra sans nul doute de nourrir et éveiller les consciences sur le rôle prépondérant de la femme sur l'échiquier politique. Selon Mme Elizabeth Coté, le Niger croit aux possibilités d'offrir aux femmes et aux hommes des chances égales dans le cadre de la participation à la vie politique et Counterpart s'inscrit dans la même dynamique en matière de participation politique des femmes, notamment en fixant les objectifs de ce forum, qui est inclusif et participatif, entre les différentes parties prenantes ; cela, pour aboutir à des solutions qui challengent le respect de la loi sur les quotas par sexe et au-delà.
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé, hier à Niamey, un forum sur la réduction des risques en matière d’investissement et de commerce pour les Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPMEs) africaines. Ce forum co-organisé par le du Gouvernement du Niger, l’AGF, I’ATI, la BADEA, le FAGACE et le FSA Niamey, s’inscrit dans le cadre de la semaine de l’industrialisation en Afrique qui se déroule depuis le 20 novembre 2022 à Niamey. L’objectif de ce forum est de réfléchir et produire des solutions concrètes pour réduire les risques liés à l’investissement et au commerce pour les MPMEs, dans le seul but de libérer pleinement leur potentiel, de créer des emplois et assurer une participation effective des femmes et des jeunes aux activités économiques dans l’optique de la mise en œuvre de la Zone de libre- échange continentale africaine (ZLECAf).
Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture de ce forum, le Chef du Gouvernement s’est réjoui du choix du Niger pour accueillir ledit forum en prélude aux sommets extraordinaires des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine sur la ZLECAf et sur l’industrialisation et la diversification économique du continent, prévus le 25 Novembre 2022, à Niamey.
«L’industrialisation est le plus grand facteur de transformation économique du continent par ses effets sur la création des richesses, sur l’emploi, l’amélioration des revenus et la réduction de la pauvreté. Pour nos jeunes nations avec un faible tissu industriel et peu de moyens financiers, une des voies d’accélération de leur industrialisation, réside dans la promotion du secteur manufacturier et l’agro-industrie. Ces secteurs sont en effet facilement accessibles aux petites et moyennes entreprises disposant de peu de ressources financières et managériales. Parce que justement elles disposent de peu de ressources financières et managériales, malgré leur potentiel de création d’emplois et des ressources, les PMEs constituent des entreprises à risque tant du point de vue de leurs partenaires financiers que commerciaux», a soutenu le Chef du Gouvernement.
Le Premier ministre a ensuite relevé la pertinence du thème de ce forum, car, dit-il, l’aborder ensemble afin de convenir des solutions de mitigation relève du bon sens et dénote aussi, si besoin est, de l’engagement commun, de tous les acteurs, à plus de synergie dans les interventions des institutions financières, pour plus d’efficacité dans le financement de ce segment stratégique de notre tissu économique.
«Les MPMEs contribuent en effet pour plus de 60% de la richesse créée en Afrique. En Afrique Subsaharienne en particulier, leur contribution au PIB est en moyenne de 40% et dans beaucoup de pays, elle représente les 2/3 du PIB. Elles génèrent plus de la moitié des emplois créés en faveur des femmes et des jeunes. Les MPMEs sont une source majeure de création d’emplois et de revenus dans nos pays, aussi bien au plan domestique qu’à l’exportation où elles engrangent des devises soutenant nos monnaies, et absorbent annuellement une masse critique du flux des jeunes entrant sur le marché du travail. Les MPMEs sont ainsi un puissant instrument de réduction de la pauvreté et des inégalités sociales, par la promotion de l’entreprenariat des femmes, des jeunes et des autres groupes vulnérables de la société. Dans les pays sahéliens particulièrement exposés aux chocs climatiques les MPMEs sont les champions de la production agricole, secteur dans lequel les femmes participent activement à la transformation des produits agricoles locaux, réduisant ainsi l’inégalité du genre par la promotion de l’entreprenariat féminin», a expliqué M. Ouhoumoudou Mahamadou.
Le Premier ministre a aussi saisi cette occasion pour faire un état de lieu des différents défis qui freinent le développement des Micros, Petites et Moyennes Entreprises en Afrique. Il s’agit entre autres d’un accès limité aux financements en raison des taux d’intérêts élevés ou des garanties conséquentes, limitant leur compétitivité et leur capacité de développement ; la faiblesse de revenus, en lien avec la faiblesse des prix de vente, des coûts élevés des facteurs, entrainant une faible qualité des produits et services produits par ces entreprises ; des compétences limitées, notamment dans la production de la documentation que demandent les institutions financières, ce qui limite leur accès au crédit.
Le Chef du gouvernement a par ailleurs mis en exergue les efforts du Niger dans la promotion et le développement des MPMEs. Au Niger, à l’instar de la plupart des autres pays africains, l’économie est constituée d’une part importante de MPMES, formelles et informelles, participant activement à la transformation économique du pays. Toutefois, selon les données 2021 de l’Institut National de la Statistique, le secteur informel représente 57,1% du PIB. «Le Gouvernement a, tout au long de la décennie passée, fait de l’accélération de la création d’emplois et de l’entrepreneuriat des jeunes un levier essentiel des orientations politiques, stratégies et programmes du Plan quinquennal de Développement Economique et Social (PDES), dont la troisième édition sera présentée aux partenaires financiers le 5 décembre prochain. Les effets des réformes, dont la promotion de la compétitivité et la viabilité des MPMES, combinés à la réalisation des infrastructures de commerce, ont concouru à l’accroissement du nombre d’entreprises nouvellement créées. Plus de 38.000 entreprises ont été créées sur la période 2011-2020 selon les données disponibles», a-t-il déclaré.
M. Ouhoumoudou Mahamadou a souligné que le Niger regorge d’importantes potentialités dans divers domaines tels que, l’artisanat, les minéraux et les hydrocarbures, les domaines agricoles, sylvicoles et pastoral. Le Chef du Gouvernement a aussi souligné les avantages qu’offre le code des investissements du Niger en faveur de la création des MPMEs.
Plusieurs autres interventions ont marqué cette cérémonie, dont celles du ministre des Finances du Niger, Dr Ahmat Jidoud, du Directeur Général du FSA, du Directeur Général de la BADEA, de M. Albert Muchanga, Commissaire à la Commission de l’Union Africaine, chargé du développement économique, au commerce, au tourisme, à l’industrie et aux minéraux.
A l’issue des deux jours de travaux, d’importantes recommandations ; des propositions d’actions opérationnelles et des engagements politiques clairs sont attendus.
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé, hier à Niamey, un forum sur la réduction des risques en matière d’investissement et de commerce pour les Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPMEs) africaines. Ce forum co-organisé par le du Gouvernement du Niger, l’AGF, I’ATI, la BADEA, le FAGACE et le FSA Niamey, s’inscrit dans le cadre de la semaine de l’industrialisation en Afrique qui se déroule depuis le 20 novembre 2022 à Niamey. L’objectif de ce forum est de réfléchir et produire des solutions concrètes pour réduire les risques liés à l’investissement et au commerce pour les MPMEs, dans le seul but de libérer pleinement leur potentiel, de créer des emplois et assurer une participation effective des femmes et des jeunes aux activités économiques dans l’optique de la mise en œuvre de la Zone de libre- échange continentale africaine (ZLECAf).
Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture de ce forum, le Chef du Gouvernement s’est réjoui du choix du Niger pour accueillir ledit forum en prélude aux sommets extraordinaires des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine sur la ZLECAf et sur l’industrialisation et la diversification économique du continent, prévus le 25 Novembre 2022, à Niamey.
«L’industrialisation est le plus grand facteur de transformation économique du continent par ses effets sur la création des richesses, sur l’emploi, l’amélioration des revenus et la réduction de la pauvreté. Pour nos jeunes nations avec un faible tissu industriel et peu de moyens financiers, une des voies d’accélération de leur industrialisation, réside dans la promotion du secteur manufacturier et l’agro-industrie. Ces secteurs sont en effet facilement accessibles aux petites et moyennes entreprises disposant de peu de ressources financières et managériales. Parce que justement elles disposent de peu de ressources financières et managériales, malgré leur potentiel de création d’emplois et des ressources, les PMEs constituent des entreprises à risque tant du point de vue de leurs partenaires financiers que commerciaux», a soutenu le Chef du Gouvernement.
Le Premier ministre a ensuite relevé la pertinence du thème de ce forum, car, dit-il, l’aborder ensemble afin de convenir des solutions de mitigation relève du bon sens et dénote aussi, si besoin est, de l’engagement commun, de tous les acteurs, à plus de synergie dans les interventions des institutions financières, pour plus d’efficacité dans le financement de ce segment stratégique de notre tissu économique.
«Les MPMEs contribuent en effet pour plus de 60% de la richesse créée en Afrique. En Afrique Subsaharienne en particulier, leur contribution au PIB est en moyenne de 40% et dans beaucoup de pays, elle représente les 2/3 du PIB. Elles génèrent plus de la moitié des emplois créés en faveur des femmes et des jeunes. Les MPMEs sont une source majeure de création d’emplois et de revenus dans nos pays, aussi bien au plan domestique qu’à l’exportation où elles engrangent des devises soutenant nos monnaies, et absorbent annuellement une masse critique du flux des jeunes entrant sur le marché du travail. Les MPMEs sont ainsi un puissant instrument de réduction de la pauvreté et des inégalités sociales, par la promotion de l’entreprenariat des femmes, des jeunes et des autres groupes vulnérables de la société. Dans les pays sahéliens particulièrement exposés aux chocs climatiques les MPMEs sont les champions de la production agricole, secteur dans lequel les femmes participent activement à la transformation des produits agricoles locaux, réduisant ainsi l’inégalité du genre par la promotion de l’entreprenariat féminin», a expliqué M. Ouhoumoudou Mahamadou.
Le Premier ministre a aussi saisi cette occasion pour faire un état de lieu des différents défis qui freinent le développement des Micros, Petites et Moyennes Entreprises en Afrique. Il s’agit entre autres d’un accès limité aux financements en raison des taux d’intérêts élevés ou des garanties conséquentes, limitant leur compétitivité et leur capacité de développement ; la faiblesse de revenus, en lien avec la faiblesse des prix de vente, des coûts élevés des facteurs, entrainant une faible qualité des produits et services produits par ces entreprises ; des compétences limitées, notamment dans la production de la documentation que demandent les institutions financières, ce qui limite leur accès au crédit.
Le Chef du gouvernement a par ailleurs mis en exergue les efforts du Niger dans la promotion et le développement des MPMEs. Au Niger, à l’instar de la plupart des autres pays africains, l’économie est constituée d’une part importante de MPMES, formelles et informelles, participant activement à la transformation économique du pays. Toutefois, selon les données 2021 de l’Institut National de la Statistique, le secteur informel représente 57,1% du PIB. «Le Gouvernement a, tout au long de la décennie passée, fait de l’accélération de la création d’emplois et de l’entrepreneuriat des jeunes un levier essentiel des orientations politiques, stratégies et programmes du Plan quinquennal de Développement Economique et Social (PDES), dont la troisième édition sera présentée aux partenaires financiers le 5 décembre prochain. Les effets des réformes, dont la promotion de la compétitivité et la viabilité des MPMES, combinés à la réalisation des infrastructures de commerce, ont concouru à l’accroissement du nombre d’entreprises nouvellement créées. Plus de 38.000 entreprises ont été créées sur la période 2011-2020 selon les données disponibles», a-t-il déclaré.
M. Ouhoumoudou Mahamadou a souligné que le Niger regorge d’importantes potentialités dans divers domaines tels que, l’artisanat, les minéraux et les hydrocarbures, les domaines agricoles, sylvicoles et pastoral. Le Chef du Gouvernement a aussi souligné les avantages qu’offre le code des investissements du Niger en faveur de la création des MPMEs.
Plusieurs autres interventions ont marqué cette cérémonie, dont celles du ministre des Finances du Niger, Dr Ahmat Jidoud, du Directeur Général du FSA, du Directeur Général de la BADEA, de M. Albert Muchanga, Commissaire à la Commission de l’Union Africaine, chargé du développement économique, au commerce, au tourisme, à l’industrie et aux minéraux.
A l’issue des deux jours de travaux, d’importantes recommandations ; des propositions d’actions opérationnelles et des engagements politiques clairs sont attendus.
Le forum sous-régional sur les bonnes pratiques de transformation publique en Afrique de l’Ouest (TPAO) a ouvert ses travaux hier 30 novembre 2022 à Niamey. Ce forum qui a pour objectif de contribuer à la promotion de l’innovation publique a comme principaux animateurs, la Direction Générale des Impôts (DGI) et le Haut-commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME).
L’initiative Transformation Publique en Afrique de l’Ouest (TPAO) est un projet sur trois (3) pays de l’Afrique de l’ouest avec un appui financier de Lux développement et de l’Agence Française de Développement (AFD). Cette initiative, vise à contribuer au changement du service public ouest-africain au profit des usagers-citoyens. Ainsi, la valeur ajoutée de l’initiative de la TPAO est de proposer une mutualisation des bonnes pratiques innovantes ainsi qu’une offre d’appui, basée sur la demande, permettant l’incubation de projets concrets et le passage à l’échelle.
A travers ce forum, il s’agit pour les organisateurs de partager et promouvoir les bonnes pratiques et innovations développées par ces institutions nationales en lien avec la modernisation du service public, à favoriser l’appropriation et la mise à échelle des expériences et des approches de modernisation réussies, de contribuer au développement d’une communauté de pratiques sur la transformation publique au niveau national et sous-régional, de partager avec les acteurs de la modernisation, l’initiative Transfo’Publique. Ceci permettra de contribuer au processus de modernisation de l’administration en Afrique de l’Ouest, à travers la mise en réseau et la mutualisation des ressources au niveau des institutions en charge de cette dynamique dans trois pays dont le Niger (le Haut-commissariat à la Modernisation de l’Etat), au Burkina Faso (le Secrétariat permanent à la Modernisation de l’Administration et à la bonne Gouvernance) et au Sénégal (Bureau Organisation et Méthodes).
Les dynamiques de changement identifiées au sein du service public ouest-africain sont entre autres, de promouvoir la culture de résultats, de se rapprocher des usagers-citoyens, de rendre le service public accessible et interactif grâce au numérique et de rendre la transformation publique durable en intégrant au mieux les objectifs de développement durable. Un des enjeux transformationnels est que ces dynamiques de changement puissent se traduire concrètement, au niveau des acteurs, porteurs du service public de proximité, qui par leurs actions au quotidien, sont les transformateurs du service public.
Au dernier jour de sa mission de travail à Diffa, le Président de la République Mohamed Bazoum a présidé, hier dimanche 19 décembre 2021, un forum sur le renforcement de la cohésion sociale. Organisée par les autorités régionales et la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP), cette initiative vise entre autres à échanger sur les préoccupations des populations, notamment les questions des conflits communautaires, mais aussi à proposer des solutions durables à ces problèmes. L’ouverture de cette rencontre s’est déroulée dans la salle de conférences de la Maison des Jeunes et de la Culture de Diffa en présence des présidents des institutions de la République, de certains membres du gouvernement, du Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, du gouverneur de la région de Diffa, des responsables des Forces de Défense et de Sécurité et de plusieurs participants.
Cette rencontre d’échange a regroupé, autour du Chef de l’Etat, les autorités administratives et coutumières, les élus locaux, les ONgs et Associations de développement, les organisations des jeunes et des femmes, les forces de défense et de sécurité, et certains partenaires qui interviennent sur les questions mises en discussion. La rencontre s’est tenue à huit-clos, même si avant le démarrage des échanges, le gouverneur de la Région de Diffa, M. Issa Lemine et le Président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP), le Général de Brigade Mahamadou Abou Tarka ont intervenu pour situer le contexte et souligner les objectifs dudit forum.
Ainsi, le gouverneur de Diffa a dans son mot de bienvenue exprimé, au nom de la population de sa région, sa reconnaissance au Chef de l’Etat pour l’attention qu’il ne cesse d’accorder à leurs préoccupations et cela, depuis sa prise de fonction. M. Issa Lemine a rappelé toutes les actions menées par le gouvernement sur instruction du Chef de l’Etat, en faveur de la population de Diffa en vue de l’accompagner à faire face à toutes les préoccupations qui sont les leurs. Il a rappelé l’acte inoubliable que constitue la visite du Président de la République à Baroua et dans plusieurs autres villages environnants dans le cadre de son engagement de faire retourner les populations déplacées dans leurs villages respectifs.
Le Gouverneur a également précisé que ce forum se tient sur instruction du Président de la République qui a souhaité rencontrer les différentes communautés pour échanger directement et ouvertement avec elles sur les questions des conflits communautaires. M. Issa Lemine a profité de ce moment pour rafraichir la mémoire des uns et des autres sur les différentes préoccupations des communautés dont les plus récurrentes sont les conflits communautaires liés à l’exploitation des ressources naturelles, l’élevage, la pêche, l’agriculture, etc., des conflits qui, dit-il, conduisent souvent à des affrontements meurtriers. C’est cette situation principalement qui préoccupe, le plus, le Président de la République. Ce forum permettra de faire le point sur les engagements des chefs traditionnels pour le renforcement de la cohésion sociale dans la région de Diffa.
Pour sa part, le président de la HACP, le Général Mahamadou Abou Tarka, a rappelé que les questions de paix et de stabilité sont au cœur des missions de l’institution dont il a la charge. « L’objectif principal de ce forum est de sauvegarder et renforcer la cohésion sociale dans une perspective de consolidation de la paix sous-tendue par une gestion durable des ressources naturelles», a-t-il souligné.
Le Président de la HACP a, ensuite, présenté le contexte socioéconomique de la région de Diffa qui fait face à des multiples défis dont celui, lié, depuis 2015, aux agressions du groupe terroriste Boko Haram, les effets du changement climatique caractérisés ici, par des inondations et des sécheresses récurrentes. «Le changement climatique a réduit les espaces viables et exacerbé la compétition pour l'accès et l'utilisation des ressources naturelles. L'insécurité à son tour, a eu comme effet de limiter l'accès aux opportunités du Lac et de la Komadougou qui étaient des soupapes de sureté pour les pasteurs et constituaient la base essentielle pour l'agriculture et la pêche. La superposition de ces différents types de crises a accru les besoins humanitaires dans la région et a aggravé la vulnérabilité et la pauvreté des communautés et des ménages», a expliqué le président de la HACP.
Cette crise, a-t-il notifié, a, à son pic, occasionné le déplacement forcé de près de 350.000 personnes recensées dans la région de Diffa, comprenant également des réfugiés nigérians et des Nigériens déplacés internes ou retournés. «La situation s'est sensiblement améliorée grâce aux mesures ordonnées par le Président de la République qui a accédé à la demande des populations, qui, éprouvées par les conditions de plus en plus intenables des camps de réfugiés, avaient souhaité retourner dans leurs villages et lieux de production économique», a souligné le général Mahamadou Abou Tarka. D’après le président de la HACP, l’amélioration sensible de la situation sécuritaire a facilité ce retour et la réinstallation des déplacés dans leurs villages abandonnés.
«De plus, la présence des populations protégées par les forces de sécurité, l'accompagnement de l'autorité administrative et la mise en œuvre des projets de relèvement et de stabilisation, se sont conjugués pour créer un cercle vertueux interdisant à Boko Haram de se déployer aisément. On a pu dire à un moment que le retour des populations, qui s'est traduit par la densification de l'occupation de l'espace, participe de la stratégie militaire du combat contre Boko Haram», a précisé le Président de la HACP. Cependant, a-t-il ajouté, la combinaison des risques et vulnérabilité sécuritaires et naturels a entraîné des résurgences sporadiques de conflits intra et intercommunautaires : pasteurs contre pasteurs, pasteurs contre agriculteurs, pasteurs contre pêcheurs, agriculteurs contre pêcheurs, agriculteurs contre agriculteurs, etc.
Ces conflits, a expliqué le président de la HACP, ont pour causes entre autres : d'abord la méconnaissance des textes de loi et de règlement qui organisent le domaine rural.
Ensuite, lorsque des aspects de ces textes étaient trop évidents pour être méconnus, ils ne sont pas appliqués. Cette non application n'expose à aucune sanction du fait de l'absence d'un contrôle et de supervision hiérarchique et enfin, il faut regretter les interférences politiques, les pressions de toute sorte dans la gestion des infrastructures de services, en particulier des ressources hydrauliques pourtant cruciales pour l'équilibre des terroirs et la répartition des populations dans l'espace.
«Le présent forum nous donne une occasion importante pour avancer (…). Il nous donne une occasion pour anticiper et endiguer l'aggravation des conflits intra et intercommunautaires qui perturbent régulièrement les dynamiques de développement dans la région de Diffa», a souligné le général Mahamadou Abou Tarka.
Selon le président de la HACP, les deux jours de réflexions et discussions devraient aussi donner l'occasion aux participants de rappeler le niveau de mise en œuvre de tous les engagements précédents pris par les chefs traditionnels pour la prévention des conflits communautaires dans la région ; rappeler les causes connues des conflits, identifier et analyser les meilleures manières pour y faire face ; rappeler encore une fois, l'importance des textes législatifs et réglementaires en vigueur pour une gestion durable et pacifique des ressources communes, formuler des recommandations ; mettre en place un comité de suivi des recommandations et résolutions», a-t-il précisé. En somme, les participants échangeront longuement pour faire des propositions de solutions en vue d’accompagner les efforts du Chef de l’Etat dans ce sens.
C'est la question qui taraude l'esprit de tous les Nigériens, depuis l'arrivée d'Issoufou Mahamadou et ses camarades à la tête de notre pays. Les Nigériens se demandent en effet la destination des retombées issues du sous sol nigérien. Parce que la pauvreté s'accentue de jour en jour, l'école publique est dans une situation de déliquescence totale et les centres de santé sont devenus des véritables mouroirs. En un mot, les Nigériens s'enfoncent chaque jour davantage dans la misère. Rien ne bouge en dehors de la misère qui s'amplifie, le pays est toujours denier de la planète. Du reste, les populations nigériennes vivent dans une misère indescriptible. Pendant que les princes de la renaissance se la coulent douce et narguent le peuple avec l'argent public détourné. Les ressources du sous sol nigérien ne profitent qu'à une poignée de personnes appartenant à un clan. Alors même que la Constitution en son article 149 dit que : '' l'exploitation et la gestion des ressources naturelles et du sous sol doit se faire dans la transparence et prendre en compte la protection de l'environnement, du patrimoine culturel ainsi que la préservation des intérêts des générations présentes et futures.''
Depuis 2011, rien de tout cela. Car les intérêts des générations présentes sont hypothéqués et les générations futures payeront les dettes. Le prêt Eximbank de Chine en est une illustration parfaite, un prêt contracté en catimini en 2013 sans passer par l'assemblée nationale. Et le pétrole est vendu cher à ses légitimes propriétaires qui sont les citoyens nigériens et personne ne connait au Niger la vraie destination des retombées issues de cette manne dont la gestion est faite dans une opacité totale. Aujourd'hui, avec les énormes ressources naturelles et du sous sol dont dispose le Niger, le pays marche en reculant. Car les retombées sont mal utilisées et, apparemment, détournées pour des fins privées.
Qui est Foumakoye Gado ?
Il était enseignant à l'école normale supérieur et membre fondateur du PNDS. En cette qualité de militant du PNDS, il est nommé en juin 1994 ministre des mines et de l'énergie du gouvernement de l'alliance des forces pour le changement (AFC). C'est ainsi que dans le cadre des déclarations de ses biens, une exigence constitutionnelle, Foumakoye Gado avait déclaré avoir une parcelle non bâtie à Banga-Bana, ilot 2708, une maison en banco à Doutchi, une voiture de marque Toyota 305 C 2152 RN8 et une voiture de marque Renauld 14 N° 94 69 NY épave. Aussi, il avait décrit sa situation financière comme suit : un compte courant Sonibank avec comme solde au 26 avril 1994 : 35. 115 FCFA ; un compte d'épargne Sonibank avec comme solde au 26 avril 1994 : 312.598FCFA. (Source : archives nationales)
A l'arrivée de son parti au pouvoir en 2011, l'homme se fait beaucoup discret en se la coulant douce dans un train de vie de pacha. Selon une source interne au PNDS, il serait l'homme le plus heureux du régime. Car, il serait devenu immensément riche. Avec les ristournes, prébendes et autres retombées du pétrole, Pierre aurait su se faire construire une richesse dynastique. On se rappelle d'ailleurs et toujours, qu'il y a quelques temps, les médias locaux et les réseaux sociaux avaient largement relayé l'achat par le sieur Foumakoye de trois (3) véhicules, grosses cylindrées, en raison de 98 millions de Fcfa par véhicule à partir de Dubaï. Il aurait, également, payé des véhicules à toutes les fédérations régionales de son parti. Ce qui fait de lui un des principaux bailleurs de fonds du parti. Aussi, selon toujours notre source, il aurait construit et acheté plusieurs immeubles entre 2011 et 2020 à Niamey, Dosso et à l'étranger.
C'est pourquoi, il semble même oublier sa parcelle de Banga-Bana et sa maison en banco de Doutchi. Apparemment, il en a beaucoup. Pierre serait, également, devenu un grand propriétaire terrien avec des hectares de terre et des jardins à Toulwaré, village situé sur la route de Torodi et à Dosso. Ministre d'Etat, ministre du pétrole et Directeur de Cabinet du Président, Foumakoye Gado est réellement dans les ors du pouvoir. Ce qui explique qu'il ne se fatigue même pas comme ses autres camarades, pour chercher un poste électif, trop minuscule pour lui.
Au PNDS, il fait et il défait. Il serait le maitre d'oeuvre de beaucoup de choses dans le domaine politique. Aujourd'hui, à travers ce questionnement, les Nigériens réclament un audit complet des ressources issues de leur pétrole. Cela est d'autant plus que c'est une obligation pour Foumakoye et son régime. Car, ils doivent, nécessairement, dire aux Nigériens ce qu'ils ont fait de la manne du pétrole et sa vraie destination. Une obligation constitutionnelle qui ne doit souffrir d'aucune hésitation.
Dans un communiqué de la MRN, signé le 30 novembre 2021, le sieur Foumakoye Gado qualifie les manifestations de « manipulations d’esprits déployés par certains pour amener d’autres citoyens à la révolte, en vue de déstabiliser le régime pour atteindre leurs objectifs pouvoiristes inavoués ». Apparemment, l’homme qui a géré le pétrole nigérien pendant 10 ans, dans une opacité totale, semble vouloir empêcher les citoyens à s’opposer à une seconde phase de colonisation française au Niger. Pierre Foumakoye Gado, devenu Elhadj Foumakoye Gado, grâce l’accession de son parti au pouvoir, voit le complot dans tout acte posé par les citoyens soucieux de la souveraineté de leur pays. Il semble perdre le nord quand des citoyens décident de manifester leurs mécontentements contre la mauvaise gestion des deniers publics et les dérives totalitaires du régime. La manifestation des jeunes de Tera contre les convois français est vue par le sieur Foumakoye, le nouveau bourgeois du Niger, comme étant un complot contre leur régime. Au lieu d’analyser la situation avec lucidité, il se lance dans des imaginations infertiles. C’est sur le dossier du pétrole que les Nigériens l’attendent afin qu’il prenne son courage à deux mains pour leur dire la vraie destination des ressources issues du pétrole. En lieu et place, comme à son habitude, il s’adonne à la politique politicienne stérile pour tenter de détourner la conscience des Nigériens des vraies préoccupations de l’heure. Des préoccupations qui se résument à la lutte contre le terrorisme, l’installation illégale des bases militaires étrangères au Niger, le combat quotidien contre la pauvreté et la mise à sac des ressources publiques par responsables politiques sans vergogne. Aujourd’hui, il y a lieu de demander à Elhadj Foumakoye celui qui est habitué à faire le complot. On se rappelle qu’en 2012, il avait ouvertement accusé les militants du parti Lumana d’avoir incendié le siège de son parti, le PNDS. A cet effet, plusieurs militants de Lumana avaient été arrêtés. Dans ce montage digne d’un film hollywoodien, il avait demandé l’ouverture d’une enquête. A ce jour, à notre connaissance, l’enquête n’a toujours abouti. Cela ne dénotet- il pas d’un complot ? En signant Elhadj Foumakoye Gado sur le communiqué de la MRN, beaucoup de Nigériens se demandent si le coordonateur des partis de l’alliance au pouvoir n’annonce pas les couleurs pour les élections générales de 2025. En tout cas, il semble détenir les moyens pour avoir dirigé de manière opaque pendant dix ans le pétrole du Niger. Aussi, les Nigériens s’interrogent sur les multiples réunions secrètes tenues par une catégorie des militants du PNDS. Le Président Bazoum est-il au courant de ces réunions ?
A écouter, Khalid Alassane, Directeur général de la NIGELEC, ce haut cadre bien formé, on a l’impression qu’il est nommé à la tête de la Nigérienne de l’électricité, avec un salaire de plusieurs millions et autres avantages faramineux, pour narguer et frustrer la clientèle qu’il doit pourtant servir. En 2016, après l’installation de la centrale Gorou Banda qui s’est tout de suite avérée Gorou Banza, le même monsieur est sorti dire aux nigériens, comme si ces derniers ne savaient que Dieu est cause de tout et a pouvoir sur tout, « seul Dieu a la solution » aux problèmes de la fourniture d’électricité. Voilà la découverte historique du tout puissant DG de la Nigelec, nommé justement pour gérer la Nigelec en apportant des solutions à ses….problèmes. At- il appris ça dans les grandes écoles qu’il a fréquentées ? Ou bien une façon de se moquer des nigériens ? Sinon, on peut se demander pourquoi il a accepté d’être nommé à la tête de cette société qui n’arrive pas à satisfaire sa clientèle, sachant que seul Dieu a la solution.
Il y a quelques jours, le même bonhomme frappe encore. Mais, cette fois-ci, il a frappé très fort. Au cours d’une adresse télévisée, largement partagée sur les réseaux sociaux, sur les fréquents délestages auxquels procède régulièrement la Nigelec, M. Khalid Alassane tient, sans honte ni vergogne, les propos suivants : « 99% de nos abonnés ne se plaignent pas. Ils trouvent le service tout à fait correct…. ». Ces propos ont choqué même les plus stoïques des nigériens. Aux yeux du DG de la Nigérienne d’électricité, seuls quelques abonnés, pas plus d’un pour cent (1%), se plaignent de la gestion chaotique de la Nigelec avec ses délestages et ses coupures fréquents en cette période de jeûne où les fidèles ont le plus besoin de l’électricité. Pourtant, la renaissance a dit aux nigériens qu’avec Gorou Banda, un des éléphants blancs de Mahamadou Issoufou, les problèmes de fourniture d’électricité sont derrière nous, révolus à jamais. De hauts cadres, des ministres, des techniciens ont été mis à contribution et se sont exprimés avec force arguments que Gorou Banda est la panacée, la clé universelle. Aujourd’hui, nous avons Gorou Banda, et nous avons en plus des délestages plus violents. Mais le style langagier du DG de la Nigelec ne surprend guère, venant d’un Guriste. La marque de fabrique des guristes, militants zélés et fanatisés de la Renaissance, est c’est justement le mépris des nigériens. Ce mépris s’exprime à travers un déni total de la réalité que vivent quotidiennement les citoyens. Pour eux, il ne faut pas reconnaitre les problèmes même les plus criards, conformément aux leçons de leur modèle, le Guru de la renaissance. Mentir effrontément au peuple n’est plus alors un acte ignoble et dégradant mais une façon militante de rendre service au régime qu’ils mettent au-dessus de l’Etat et du peuple. Nier la réalité et, de l’autre côté, transformer les moindres réalisations en performances stakhanovistes : tel semble être le mot d’ordre. Sinon, peut-on, à moins de s’inscrire dans cette logique irrespectueuse, affirmer que « 99 % des abonnés ne se plaignent pas » ? Et dire que c’est le même bonhomme qui disant en 2019 : « Je pense qu’il ne faut rien cacher à la population, elle va passer un mois de Ramadan très difficile ». Bien sûr que lui ne se plaint pas. Chez lui, la fourniture d’électricité est toujours continue, il paie 10% de l’électricité consommée, avec un salaire mensuel qui donne le tournis, et une prime de départ à la retraite de plusieurs dizaines de millions comme tout cadre de la Nigelec, et une pension consistante. Peutêtre même un petit bonus qui s’appelle treizième mois. Mais tout de même, il ne faut pas se moquer du reste du monde. Et il est de l’intérêt des fonctionnaires de l’Etat de respecter ce même peuple qui les éduque et paie leur salaire.
La relation de la France avec l’Afrique, depuis toujours, a été orageuse, faite de tension et de violences, de malentendus et de contradictions qu’on n’a jamais su apaiser et dépasser. La France nous aimait tellement qu’elle savait nous détester, et jamais les pays du continent n’ont eu de relations aussi houleuses qu’avec cette France qui se comporte vis-à-vis de l’Afrique en maman-poule alors qu’elle est – et tout le monde le sait – le loup qui dérange dans la bergerie, alors qu’elle est, disons-le, le problème central d’une Afrique qu’elle ne peut laisser tranquille à se battre pour elle-même et par elle-même, selon ses besoins, ses rêves, ses choix.
Après plus de soixante ans d’indépendance, cette France qui ne peut mûrir par l’esprit peut toujours croire qu’elle a la même Afrique à gérer et à dominer, qu’elle a les mêmes Africains rencontrés dans les vieilles brousses d’une Afrique perdue qu’elle avait cru sauvage, pour croire qu’elle peut continuer à les domestiquer, et ce faisant à leur dénier la part imprenable et inaltérable de leur humanité.
Après près de dix années d’assistance militaire inutile, les populations ont crié leur déception et leur désamour vis-à-vis de cette France incapable, rêvant d’amitiés nouvelles, avec des peuples plus fiers qui peuvent marcher avec elle, dans la dignité humaine, dans le respect de l’autre. Mais cette France-sangsue ne l’aime pas et on a beau la vilipender pour la pousser à partir, elle manque de cet orgueil pour partir quand on ne l’aime plus, et aller se battre dans son Europe où, à force de duplicité, contrairement aux autres États européens de détacher son économie et son progrès d’une Afrique qu’elle ne sait pourtant toujours pas respecter.
Chassée du Mali, c’est au Niger que cette France humiliée cherche refuge alors même que là aussi, le sentiment anti-français n’a jamais été aussi fort, soutenant des hommes qui ont torpillé notre cohésion, détruit notre économie et notre démocratie. Mais, là, elle estime sans doute, par les servilités de ses partenaires conjoncturels que ses complicités lui donnent et imposent aux Nigériens comme dirigeants, qu’elle a des hommes qui ne peuvent avoir ces fiertés maliennes qui prônent une souveraineté assumée et qui veulent, manquant de courage politique, la laisser faire ce qu’elle veut chez nous alors qu’elle ne convainc toujours pas sur le dossier sécuritaire.
Comment comprendre, quand, le jour même de la grande fête nationale de France – le 14 Juillet – des ministres se déplacent au Niger, sous la fallacieux prétexte de venir prendre langue avec le Niger, relativement au redéploiement des troupes françaises au Niger, arguant – sans le dire – que la France aura changé et qu’elle aura tiré des leçons.
Mais cette France qu’on a assez trop connue ne changera jamais. Les Africains en sont convaincus et restent vigilants pour ne pas croire sa parole frivole. Et pour cause, cet entêtement, traduit un fait irrécusable : il y a des choses au Sahel, au-delà de son influence et de son rayonnement, qu’elle ne veut pas perdre. Vigilance…
I–L’Occident dans une tendance de déchéance irréversible et incurable
Tout diagnostic fait, le ‘’syndrome de Gilles de La Tourette‘’ semble avoir atteint certains responsables des pays occidentaux (c’est d’ailleurs en Amérique du Nord et en Europe où la prévalence de cette maladie est de très loin plus élevée que dans les autres régions du monde). Parfois abrégé sous le sigle SGT, il est un trouble neurologique caractérisé par des tics moteurs et vocaux. Ce syndrome a d’abord été considéré comme une maladie neuropsychiatrique rare et associé à la production de mots obscènes (coprolalie), un symptôme qui n’est toutefois présent que dans une minorité de cas. L’association avec une dépression nerveuse, un trouble de panique, un trouble de déficit de l’attention (avec ou sans hyperactivité), un trouble de phobie, un trouble obsessionnel compulsif ou un trouble somatoforme (caractérisé par de multiples plaintes physiques persistantes qui sont associées à des pensées excessives et inadaptées) est fréquente chez maints dirigeants passés et actuels. Les médias font régulièrement état de la ‘’face sombre‘’ de certains hommes politiques : la mégalomanie de Donald Trump qualifié de psychopathe, personnalité narcissique ou histrionique, les comportements va-t-en-guerre et sans raison aucune de Georges Bush en Irak. Nicolas Sarkozy qui est le cerveau de l’intervention en Libye et de la mort du colonel Kadhafi (qu’il a lâchement et honteusement trahi), puis de l’éviction en Côte d’Ivoire du président Laurent Gbagbo par la force française Licorne (ces interventions françaises ont toutes deux laissé des traces dans les consciences populaires, et les africains ne pardonneront jamais cela à la France), Barack Obama en Syrie,…des cas de légèreté sexuelle (Sarkozy ; par ailleurs ambitieux dominant et narcissique compensatoire et François Hollande, qui n’est jamais arrivé à fonder un foyer légitime), des harcèlements sexuels (l’incorrigible Dominique Strauss Kahn ou Denis Beaupin, le responsable EELV accusé de harcèlement sexuel, aux paraphilies (le fétichisme de George Tron, qui massait les pieds de ses collaboratrices), des homo sexuels avérés (Le premier responsable luxembourgeois, SE le Premier Ministre, Monsieur ou Madame Xavier Bettel ; lui (elle) et son (sa) partenaire savent qui est quoi !), l’exhibitionnisme de Robert Rochefort, viceprésident du MODEM, qui a avoué s’être masturbé dans une grande surface, les abus d’alcool dans les soirées (le Premier Ministre anglais sortant, Boris Johnson vient de faire les frais), certains à l’instar du vieux Biden, frappés d’amnésie et d’incohérence (il tient des discours de menaces de sanctions économiques contre Nicolas Maduro du Venezuela et les Ayatollahs d’Iran et dès le lendemain du déclenchement de la guerre russoukrainienne, il leur envoie des délégations pour négocier l’approvisionnement en hydrocarbures… le ‘’pauvre‘’ ne se rappelle certainement pas de ses propos antérieurs !) et certaines virées extra conjugales dans les boîtes de nuit (Emmanuel Macron dans la mythique boite de nuit ‘’Shrine‘’ à Lagos au Nigeria en juillet 2018, et la semaine passée, où loin de sa septuagénaire Brigitte, il est allé mouiller la chemise dans un night-club de Cotonou). A ce sujet d’ailleurs, le 28 juillet 2022, le journal en ligne français d’extrême droite ‘’Riposte Laïque‘’ sous la plume de Marquis de Dreslincourt, écrivait … je cite : ‘’Pendant que la France brûle, Macron fait le pitre en Afrique à nos frais ! Il n’y a pas que nos forêts qui brûlent cet été, il y a aussi les prix de l’énergie et des denrées alimentaires ; quant à nos centresvilles, nous assistons à une flambée d’agressions. Face à ces brasiers, les français vont-ils enfin regarder la réalité en face ? Marquis de Dreslincourt de poursuivre : ‘’Ensuite, il est allé partager certainement la farine de l’amitié avec Yannick Noah, l’exilé fiscal, et il semble que sur la photo, les deux larrons soient bien chargés. Pensez, Macron fait le pitre en dansant le ndombolo. Quel message veut-il donner à ses hôtes africains ? ‘’Venez chez nous, c’est open bar, chaud, chaud ?‘’…. Macron, personnage infernal, indigne et irresponsable ! Que faut-il de plus pour éveiller les français ? Attendre de crever de faim ? ‘’…. Fin de citation. Le Président François Mitterrand en son temps assurait ‘’Le pouvoir est une drogue qui rend fou quiconque y goûte‘’ ; et c’est aussi la question que se posait Pascal de Sutter dans son livre ‘’Ces fous qui nous gouvernent’’ paru en 2007. Cet ouvrage explorait l’état de santé physique et psychique des gouvernants et les répercussions sur la gouvernance et la géopolitique mondiales. Nassir Ghaemi, psychiatre américain et professeur au Tufts medical Center à Boston estime pour sa part, que les troubles psychologiques peuvent même servir les hommes de pouvoir dans les périodes de crise. Dans son livre ‘’Une folie de première classe‘’ paru en 2011, il écrit : “Lorsque les temps sont bons et que le vaisseau de l’État n’a besoin que d’aller de l’avant, les gens sains d’esprit sont de bons leaders politiques. Mais en cas de crise et de tumulte, ceux qui sont anormaux mentalement, deviennent les plus grands leaders de la planète.” Quoiqu’il en soit, en cette période très tumultueuse du 21ème siècle, ils sont nombreux les responsables politiques des pays qui prétendent diriger le monde à souffrir de troubles psychiques, de volte-face, de déclarations incohérentes et de mensonges. Dans tous les cas, ces malades mentaux (ce n’est pas du tout méchant de le dire) et ces gays (ou LGBT, il parait qu’il faut les appeler ainsi), ont investi tous les gros postes de décision en Amérique, en Europe de l’Ouest, à l’Union Européenne, etc... Comment donc allonsnous continuer à subir le diktat d’hommes sans repère naturel, moral, social et humain ? Pour ne prendre que deux (2) cas ; en France, le Conseil constitutionnel a validé, le 23 avril 2013, dans les conditions prévues à l’article 61, 2e alinéa, de la Constitution, de la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels. Aux États-Unis, la Cour suprême, la plus haute juridiction du pays, a légalisé, le 26 juin 2015, le mariage gay au niveau national. Cette abjection de la part des deux ‘’démocraties‘’ qui se veulent les plus avancées du monde et qui n’hésitent jamais à s’ériger en donneurs de leçons de démocratie et de droit de l’homme. Nulle part sur la terre des hommes, un argument soutenant l’homosexualité ne se justifie moralement au point de prétendre que la liberté, les droits de l’homme et la démocratie, permettent à l’homme d’aimer qui il veut ; cela est archi faux, immoral et obscène. Aujourd’hui, dans le monde occidental, la sexualité est devenue une exigence de ‘’bonne gouvernance‘’ et de ‘’démocratie‘’, et la tendance vers sa globalisation à travers l’aide publique au développement (derrière laquelle nos pays courent sans cesse) fait son petit bonhomme de chemin. Cela n’est nullement surprenant, tant sont très fréquents les cas de dérives morales : d’inceste (l’exemple d’une vieille dame plus âgée que son fiston de mari de près d’un quart de siècle !), de pédophilie et même de zoophilie (situation dans laquelle un animal est l’objet de désir sexuel d’un homme), etc … qui font très souvent ‘’la une‘’ des médias. Un monde où les Hommes redeviennent en dessous du règne animal et où l’Être humain se trouve bafoué dans sa qualité et sa dignité de personne humaine ! Comme si, ce faisant, les valeurs et les cultures américano-européennes se réduisaient à l’acceptation ou non de l’homosexualité et de toutes ces perversions. Nous assistons quant à nous, à des campagnes malsaines et idéologiquement orientées, au point où, même l’aide budgétaire, le financement des investissements de plusieurs pays occidentaux sont désormais (sans que cela ne soit écrit formellement) conditionnés par une certaine tolérance de telles dépravations. C’est cela qu’on veut imposer aux africains ; cette Afrique où, même les animaux (les chiens, les ânes,…) observent une certaine pudeur dans leurs comportements sexuels. Cette attitude, est non seulement platement vouée à l’échec (les courants majoritaires de l’islam, du christianisme, et des valeurs ancestrales africaines ne se plieront au grand jamais sur cette question), mais elle révèle aussi un nouveau militantisme, avec des relents de lutte anti-impérialiste, antiprésence militaire française, anti- FCFA,… C’est justement, cette perte de terrain qui fait l’objet de néo-missions ‘’civilisatrices‘’ en cours aujourd’hui en Afrique, avec malheureusement des messages et des attitudes totalement déplacés et à l’antidote des objectifs recherchés.
II– Les infructueuses balades africaines de Emmanuel Macron
En 2017, cinq (5) jours seulement après son investiture, c’est au son du clairon qu’Emmanuel Macron a fait ses premiers pas de Président de la République en Afrique sur la base militaire française de Gao, au Mali, afin soi-disant de soutenir les sentinelles de l’opération Barkhane. Dans sa fougue juvénile, Emmanuel Macron entendait ‘’reprogrammer le logiciel’’ de la politique française à l’égard du continent (là où tous les présidents français depuis le Général De Gaulle jusqu’à date ont échoué), changer d’approche et inverser les regards. Il décide entre autres de prendre à bras-le-corps les questions mémorielles afin de tenter de refermer des cicatrices encore béantes – Rwanda, Algérie, colonisation, françafrique,… et créer une nouvelle dynamique en s’appuyant sur des acteurs autres que les chefs incrustés au pouvoir depuis des décennies. Il essaie de révolutionner en composant avec la jeunesse (équipe africaine de l’Elysée), quelques mercenaires africains de la plume et des organisations de la société civiles. Malgré les malheureux épisodes de rencontres avec la jeunesse africaine (le 28 novembre 2017, Emmanuel Macron se rend à l’Université de Ouagadougou, en présence du président de l’époque, Roch Marc Christian Kaboré pour rencontrer la jeunesse estudiantine burkinabé et le 8 octobre 2021, le 28e sommet Afrique France à Montpellier en France), ces rencontres ont donné le total contraire de ce que M. Macron attendait de la jeunesse africaine. A Ouagadougou, le chef d’Etat français a même saisit l’occasion pour lancer aux étudiants burkinabé : “Je suis d’une génération qui ne vient pas dire à l’Afrique ce qu’elle doit faire”. Malgré tout, le néocolonialisme français reste confronté sur le continent africain à une remise en cause sans précédent depuis son installation au moment des indépendances. Du Sénégal au Tchad, en passant par le Mali, le Burkina Faso et le Niger des manifestations populaires contre la présence des troupes françaises se multiplient depuis 2015. Et face cette montée du ‘’sentiment anti-français’’, en janvier 2020, M. Macron, irrespectueux et fort d’une arrogance coloniale, convoqua illico presto les cinq (5) chefs d’Etat d’alors du G5 du Sahel pour un sommet en partie destiné à désavouer la montée de ‘’sentiment anti-français’’ dans leurs pays respectifs. Ces cinq (5) malheureux sexa/septuagénaires de chefs d’Etat se sont précipité à Pau (dans le sud de la France) pour ‘’implorer le pardon‘’ d’un mineur ‘’homologue‘’ chef d’Etat. En 2022, soit cinq (5) ans plus tard, la donne a fondamentalement changé et l’impérialisme français de vivre les pires moments de son histoire, non pas seulement au Mali, mais dans toute l’Afrique dite ‘’francophone‘’. Les autorités françaises constatent amèrement qu’il y a un nouvel éveil de conscience en Afrique sub-saharienne et que les choses ne seront plus comme avant. Les anciennes méthodes estudiantines de dénonciation de l’impérialisme français (tracts, mouvements de grèves,…) changent et ce sont aujourd’hui les manifestations de rue (plus mobilisatrices, donc plus dangereuses pour la France et ses alliés africains) qui prennent le relais avec des slogans jadis tabous : ‘’La France …dehors’’, ‘’A bas le FCFA’’, ‘’Mort à la Françafrique’’, ‘’Mettons fin aux honteux accords de coopération avec la France impérialiste et néo-colonialiste’’,…. Aussi, les relations avec le Mali certes, mais potentiellement avec le Burkina Faso et la Guinée Conakry (avec des risques de contagions possibles à d’autres pays) se sont considérablement dégradées ces derniers mois. Même les pays non francophones de la CEDEAO sont profondément ulcérés par l’ingérence de la France dans la politique monétaire de la région, bloquant de fait l’émergence d’un ECO indépendant et souverain (Rappelons les manifestations anti-système néocolonial français au Nigeria et récemment en Afrique du Sud). Croyant remédier à tous les problèmes que la France rencontre désormais en Afrique, du 25 au 28 juillet 2022, Emmanuel Macron avait choisi le Cameroun, le Bénin et la Guinée Bissau pour sa première tournée africaine depuis le début de son second mandat présidentiel. Il importait donc pour lui de renforcer les liens avec ces pays, notamment par le biais sécuritaire?: le Cameroun, situé dans le bassin du lac Tchad et en proie aux incursions de Boko Haram, le Bénin aujourd’hui dans la ligne de mire des groupes djihadistes et la Guinée-Bissau, devenue un partenaire important de la France ; le président Umaro Sissoco Embaló étant le nouveau président de la Conférence des Chefs d’Etat de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). À l’évidence, après l’échec de l’opération ‘’Barkhane‘’ et de la politique française engagée dans la région, Emmanuel Macron entend marquer sans quiproquo la poursuite de son engagement, mais ‘’dans une démarche de renouvellement de la relation de la France avec le continent africain‘’, comme l’a souligné l’Élysée. Sur fond du conflit russo-ukrainien (ou plutôt russo-occidental), l’agriculture, l’énergie (hydrocarbures), et la sécurité ont ponctué ce déplacement qui fit la part belle aux sociétés civiles, à la jeunesse (Macron était à sa rencontre dans les boîtes de nuit) et à la diaspora (visite au domicile de son ‘’compatriote‘’ Yannick Noah au Cameroun). Du Cameroun à la Guinée- Bissau en passant par le Bénin, le président français pensait, en quatre (4) jours, faire oublier l’échec de sa politique en Afrique et se présenter en rempart contre sa ‘’bête noire‘’, la Russie de Vladimir Poutine. Ponctué de maladresses, les rencontres de Macron n’ont nullement répondu à ses attentes. A Yaoundé, en ouvrant un nouveau chapitre mémoriel après l’Algérie et le Rwanda, le président Macron proposa la création d’une commission indépendante qui ferait la lumière sur la décolonisation au Cameroun grâce à la mise à disposition des archives françaises. Les camerounais n’ont pas la mémoire courte et ne pardonneront jamais aux assassins de leurs dignes fils, Ruben Um Nyobé, Félix Moumié, Ernest Ouandié, Osendé Afana,… Du reste, sur le plan économique, la situation de la France n’est guère reluisante au Cameroun ; les entreprises françaises ne pèsent plus qu’environ 10% de l’économie camerounaise, contre 40%, il y a 30 ans. Sur le plan géopolitique, lors d’une conférence de presse conjointe avec le président Biya, Macron, maladroitement et de façon insolente, dénonça ‘’l’hypocrisie‘’ des pays africains dans le conflit russo-ukrainien (suite à l’abstention de 17 pays africains dont le Cameroun, pour condamner l’invasion russe de l’Ukraine aux Nations Unies), suscitant une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. Le Président français croit encore naïvement au soutien inconditionnel des africains à l’occasion de toutes les dérives des occidentaux dans le monde.
III- Le voleur qui crie au voleur !
Mais pour le président français, l’étape de Cotonou était aussi pour “rénover” ses partenariats militaires sur le continent afin de se maintenir dans la compétition stratégique exacerbée qui s’y joue entre puissances, la Russie en tête. Que Emmanuel Macron vienne mettre les africains en garde contre «l’impérialisme» russe ! Cela a fait sourire tout homme SERIEUX ! Mais qu’est-ce que l’impérialisme ? ‘’L’impérialisme désigne un processus de contrôle ou de domination d’une entité sur d’autres populations ou territoires. Il est lié à la notion d’Empire, forme d’organisation politique née dans l’Antiquité. Historiquement, l’impérialisme désigne notamment la politique d’expansion militaire des États européens à travers la conquête coloniale‘’. Dans son sens marxiste, l’impérialisme – soit le partage du monde entre grandes puissances– guide les relations internationales. Reliant expansion territoriale et système de production économique, Lénine fait de l’impérialisme le stade suprême du capitalisme. Qui, mieux que la France remplit ces conditions ? Il est clair que la France est l’incarnation de l’impérialisme international. C’est la seule puissance à avoir en ce 21e siècle, des colonies négro-africaines dans les océans Atlantique, Indien et Pacifique et des néo-colonies en Afrique. Macron, est-il ‘’malade‘’ au point d’oublier tous ces faits ? En quoi, moi africain puis-je accuser la Russie d’impérialisme et de néo-colonialisme ? Qui a pillé et continue à piller nos ressources extractives, agricoles, monétaires depuis plus d’un siècle : la France ou la Russie ? Soyons sérieux et responsable ! En effet, à l’escale du Bénin (en terre africaine), le président français se permet de dénoncer des soi-disant impérialisme et colonialisme russes ! Une déclaration qui, 60 ans après les Indépendances, paraît très culottée. Sur fond de dénonciation ‘’impérialiste‘’ de la Russie, le ‘’cauchemar‘’ et qui empêche Macron et Jean-Yves Le Drian (l’incarnation, au même titre que Jacques Foccart, du néocolonialisme français) de dormir, est le groupe russe Wagner. C’est curieux que les français soient frappé d’une incurable amnésie ! La France officielle est-elle en mesure d’ouvrir les épais dossiers de ses propres et multiples recours à des mercenaires divers et variés pour accomplir les sales besognes dont l’histoire, peu glorieuse, de la Françafrique est pleine ? Quand les autorités françaises répètent à l’envi que les gouvernements malien et centrafricain recourent aux ‘’mercenaires‘’ du groupe russe Wagner, il est difficile de ne pas y voir une tentative de décrédibilisation de ces pays. Même au sein de l’opinion publique peu au fait de l’histoire des relations internationales, le mot ‘’mercenaire‘’ a une connotation très négative : il évoque des individus sans foi, ni loi, prêts à semer chaos, destruction et mort sur commande. Et, c’est le cas flagrant de ces barbouzes français au service de l’Elysée, qui ont tristement fait leur ‘’célébrité‘’ dans le mercenariat international et écrit de leur sang des chapitres complets de l’histoire du néo-colonialisme français : Bob Denard, Roger Faulques, ‘’Loulou‘’ Martin, Roger Bruni, François-Xavier Sidos, Jean-Marie Dessalles, Paul Barril, les réseaux Foccart, les réseaux Pasqua (qui sont dans des affaires obscures de tous genres), etc... De fait, tous les présidents de la Ve République ont laissé faire, sinon provoqué des opérations mercenaires : le général de Gaulle puis Georges Pompidou, au Zaïre (Katanga), au Nigeria (Biafra), en Birmanie, M. Valéry Giscard d’Estaing, aux Comores et au Bénin, François Mitterrand, au Tchad, au Gabon, en Angola, au Mozambique. Sous Jacques Chirac, plusieurs opérations ont été ‘’tolérées‘’ : encore au Zaïre (1997), Congo Brazzaville (1997-1998, 2000), Rwanda (1994), Côte d’Ivoire (2000, 2002), Bosnie-Herzégovine, Croatie, Serbie,…. Triste tableau pour un pays qui se dit, respectueux des droits de l’homme ! Il est très regrettable que la crédibilité du gouvernement français lui-même ne soit pas remise en question lorsqu’il dénonce le recours supposé d’un État tiers aux ‘’mercenaires‘’. Les français, dont le pays dispose d’une des plus grandes industries de mercenariat du monde, doivent avoir un peu de retenue, quand quelqu’un d’autre évoque ce sujet. Donc, arrêtez de nous distraire… sur les prétendus ‘’mercenaires‘’ de Wagner au Mali ; ces russes qui perturbent votre plan machiavélique de recolonisation et d’une nouvelle balkanisation de l’Afrique (échec des sécessions au Katanga et au Biafra, il y’a un demi-siècle et aujourd’hui, l’Azawad,…) en mettant en déroute les terroristes qui sèment la mort et la désolation au Mali et en Centrafrique.
IV- La France n’a qu’à s’en prendre à elle-même
En réalité, la ‘’débâcle‘’ française en Afrique a commencé dans les années 80- 90. Le rôle de ‘’gendarme de l’Afrique‘’ dont se targuait la France dans le cadre de la guerre froide est devenu caduc, et de nombreuses puissances (États-Unis, ex-Union Soviétique, Chine,..) se sont engouffrés dans le pré carré français. Outre ces puissances, se sont invité sur le terrain africain de confrontation des puissances étrangères, les pays émergeants (Turquie, Inde, …et dans une moindre mesure, certains pays du Golfe). La France somnolant sur ses lauriers pensait gaillardement que ses parts de marché, le FCFA, les accords d’exploitation de ressources extractives stratégiques, la coopération militaire (ce sont aujourd’hui, 21 accords de coopération militaire et 11 accords de défense ou accords de partenariat de défense avec certains pays africains),… sont des acquis irréversibles. Mais la période exceptionnelle de quasimonopole de la France dans ses anciennes colonies d’Afrique appartient bel et bien au passé ; pour preuve, la part de commerce relative de la France sur le continent de chuter de 15 à 7,5% entre 2000 et 2020 contre 27% pour la Chine. Les autres pays émergents, tels l’Inde et la Turquie, taillent des croupières à la France dans son ancienne chasse gardée. Parmi ses propres partenaires européens, l’Allemagne a détrôné la France en 2018 comme premier fournisseur européen de l’Afrique, sans parler de l’Espagne et de l’Italie. En très bon stratège, l’ex-Union Soviétique a formé (depuis les années 60) de milliers d’étudiants africains dans les universités et instituts soviétiques et dans des domaines stratégiques (pétrole, nucléaire, défense,…), ce que la France n’a pas daigné faire (après plus de 50 ans d’exploitation d’uranium, et les recherches pétrolières entamées par des sociétés pétrolières françaises en 1948, la France, n’a, par égoïsme, formé aucun technicien, ni ingénieur nigérien dans les secteurs du nucléaire et du pétrole). Rappelons que c’est au cours des années 1950-1960 que des universitaires, des pétroliers et des miniers français ont effectué les premières études de surface en prélude aux recherches pétrolières dans notre pays. N’en déplaise à la France, ces milliers de cadres africains formés en ex-Union Soviétique sont aujourd’hui les ambassadeurs de la Russie en Afrique, et c’est la raison de la haine viscérale de l’Elysée vis-à-vis des dirigeants actuels maliens. En matière d’infrastructures, il a fallu le 15 février 2022 pour que la France érige un minable et ridicule édifice à Niamey, dénommé ‘’Maison de l’Uranium’’ (pour un coût de près de 10 milliards FCFA) et la route dite de l’uranium dans un état de dégradation pitoyable. Ce qui intéresse la France, c’est le transport jusqu’au port de Cotonou de l’uranate avec les camions nigériens (à leur risque). Cette scandaleuse situation du Niger est valable pour tous les pays africains dits ‘’francophones‘’ ; et même la République Populaire de Chine arrivée tardivement a fait mieux que la France. La France n’a qu’à s’en prendre à elle-même. Jeu des alliances oblige, les ennemis désignés pour les pays de l’OTAN et la France (plus par jalousie) sont la Russie, d’un point de vue militaire, et la Chine, pour le domaine commercial. Et c’est justement ce qui trouble le sommeil et hante Macron et les français et cette erreur fatale ne peut plus être corrigée par la France. La France est la seule puissance occidentale qui est l’objet de tant de haine et de rejet en Afrique… ça ne leur suffit pas pour se faire un petit examen de conscience ! Poutine disait en substance ‘’Libérez les africains, la France va tomber d’elle-même, on n’a pas besoin de lui mener une guerre militaire‘’ ; Paris (tel un nourrisson accroché au biberon) qui a longtemps vécu et continue à vivre de ses prébendes coloniales est incapable de se ‘’sevrer‘’ d’elle-même.
Depuis la chute du Mur de Berlin et l’éclatement du bloc communiste et de l’Union Soviétique, les européens pensant à une victoire éternelle sur le système soviétique…. ont passé des décennies à dormir. Et pendant que les occidentaux dorment, Dieu lui ne dort jamais ! et le Tout Puissant ‘’Tovarish‘’ Vladimir Vladimirovich Poutine de profiter de ce profond sommeil des américains et des européens pour se mettre en ordre de bataille pour un Nouvel Ordre Economico, Militaro et Energétique Mondial… qu’il va inéluctablement gagner.
Dans une démarche patriotique sans précédent, les gouvernements de transition du Burkina Faso et du Mali se sont unis pour exprimer avec une détermination indéfectible leur indignation face aux sanctions perçues comme "illégales, illégitimes et inhumaines" infligées au peuple et aux autorités nigériens. Le 31 juillet 2023, une déclaration conjointe, émanant du Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Porte-parole du Gouvernement du Burkina Faso, ainsi que du Ministre d'État, Ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement du Mali, a souligné leur engagement solennel envers la fraternité africaine et leur soutien inconditionnel au Niger, nation sœur qui a courageusement pris les rênes de son propre destin et a réaffirmé sa souveraineté face à l'Histoire.
Avec un fort sentiment de fierté panafricaine, les gouvernements de transition ont dénoncé avec véhémence la persistance de certaines organisations régionales à imposer des sanctions qui ne font qu'aggraver la souffrance des populations et porter atteinte aux fondements mêmes du panafricanisme. Dans une position inébranlable, ils ont catégoriquement refusé de se soumettre à ces mesures punitives, résolument aux côtés du peuple et des autorités nigériens.
De manière sans équivoque, les gouvernements de transition ont adressé un avertissement clair à quiconque envisageait une intervention militaire au Niger, avertissant que toute telle action serait interprétée comme une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali. Dans un acte de solidarité sans faille, ils se sont engagés à soutenir le peuple frère du Niger en prenant des mesures de légitime défense en cas de menace militaire.
Évoquant les conséquences désastreuses de l'intervention unilatérale de l'OTAN en Libye, qui a entraîné des bouleversements au sein de la région et favorisé l'essor du terrorisme au Sahel et en Afrique de l'Ouest, les gouvernements de transition ont souligné avec prudence les dangers potentiels d'une intervention militaire au Niger qui pourrait plonger toute la région dans le chaos.
Profondément indignés par l'inégalité de traitement entre les appels en faveur d'une intervention militaire et le manque d'aide concrète aux États et aux peuples victimes du terrorisme depuis de nombreuses années, ils ont exhorté les forces vives à se mobiliser en soutien au peuple nigérien, témoignant ainsi de leur dévouement indéfectible envers le panafricanisme.
Dans un élan patriotique qui transcende les frontières, les gouvernements de transition du Burkina Faso et du Mali ont clôturé leur déclaration en invoquant les bénédictions divines sur l'Afrique et sur chacun de ses fils et filles. Unissant leurs voix dans un hymne à la solidarité africaine, ils ont réaffirmé leur engagement résolu à préserver l'unité et la dignité du continent et à se tenir aux côtés du Niger dans cette période critique de son histoire.
Le 26 Mai 2017 le Président de la République Issoufou Mahamadou signait un décret (Décret N°2017-459/PRN/MAE/C/IA/NE) portant publication au Journal Officiel de la République du Niger de l’Accord de Crédit n°5954-NE d’un montant de treize millions sept cent mille DTS (13.700.000 DTS) relatif au financement de la première phase du Projet d’Appui à la Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAA0) signé le 13 Mars 2017 à Niamey (République du Niger) entre la République du Niger et l’Association Internationale pour le Développement (IDA).
Seulement voilà, l’Accord publié au J.O n’est pas le document authentique tel qu’il a été paraphé entre l’État du Niger et l’IDA. Selon une source digne de foi, l’accord de financement ratifié par l’Assemblée Nationale a été trituré en catimini et publié au Journal Officiel.
Primo, on peut constater que l’entête du document publié au Journal Officiel du Niger est carrément celle de l’Accord signé entre « la République du Bénin et l’Association IDA » mais greffé à celui que le Niger a approuvé avec la même institution financière multilatérale. Voir les facs simulés.
Secundo, des acronymes comme « MALF, INRAB et UGP » n’existent pas au point A-3) de l’annexe 2 intitulée «Exécution du Projet» dudit Accord dans l’accord de crédit 5954-NE. Voir facs simulés.
Depuis quelques temps, les points de vente sauvages d’essence ont pris une ampleur inquiétante sur presque toute l’étendue du territoire national. Une enquête des journalistes d’investigation a permis de découvrir le danger que constitue la vente anarchique d’essence au niveau des ‘’ essenceries mobiles ‘’ et ceux qui seraient à l’origine de cette fraude à grande échelle.
L’enquête a, également, permis de découvrir le prix du litre d’essence au niveau de ces essenceries mobiles, des prix qui varient selon les régions.
A Niamey, le litre est vendu à 500 Fcfa sur tous les points de vente dans les différents quartiers. Dans la ville de Dosso, le litre est vendu à 325 voire 350 FCFA. A Bolbol, sur la RN1, le litre est vendu à 300F. Du reste, le prix du litre baisse entre Niamey et Zinder. Pendant ce temps le litre est vendu à 510 F à la pompe. L’enquête révèle que le réseau serait alimenté en grande partie par le reversement. Autrement dit, c’est de l’essence sortie de la SORAZ destinée à servir des pays de la sousrégion (Nigéria, Burkina et le Mali) qui est retournée au Niger à travers des artifices frauduleux.
Qui sont derrière ce réseau frauduleux ?
Selon l’enquête réalisée, derrière ce réseau mafieux, des yeux sont braqués sur deux opérateurs économiques, (un nigérian et un nigérien résidant à Maradi), un député nigérien en exercice et un ancien ministre. Ils seraient soupçonnés d’être derrière la fraude. Et les propriétaires des stations par terre seraient de toutes les catégories sociales.
Cette fraude d’hydrocarbures foisonne, aujourd’hui, dans toutes les villes du Niger. Au vu et au su des nouvelles autorités qui semblent rester marbres face au fléau. Selon une source proche de la police, des limiers seraient mis sur les trousses des fraudeurs et leurs complices. Cette fraude des hydrocarbures constitue une véritable gangrène pour l’économie nigérienne qui accuse au surplus un manque à gagner considérable, en termes de recettes internes.
La semaine dernière, la contrebande de cigarettes était à son paroxysme avec la saisie de plus de 6000 cartons de marque ORIS à Dosso. En réalité, selon des sources crédibles, la fraude massive de cigarettes a pris une proportion inquiétante depuis quelques temps. Cette saisie à Dosso ne serait que la face visible l’iceberg. Le stratagème utilisé par les fraudeurs et leurs complices tapis à la douane, pour faire écouler le produit dans le pays, serait d’indiquer aux services douaniers que le produit est destiné à la réexportation. En semblant d’ignorer que la réglementation en vigueur sur la question de réexportation de certains produits dont la cigarette exige une autorisation. Ainsi, l’opération de Dosso serait la découverte, au grand jour, d’une pratique qui est perpétrée depuis longtemps. On se rappelle que, le samedi 1er janvier 2022, une équipe de la douane dit avoir escorté un véhicule de marque Corolla transportant des cigarettes sur Ayorou (région de Tillabéri). Alors qu’en réalité le véhicule qui transportait la cigarette qui est de marque ARIYENA serait une fourgonnette.
Mais qui est derrière cette fraude ?
La question taraude les esprits et les Nigériens sont surpris que, présentant la marchandise prohibée que l’on a saisie à Dosso, l’on ne présenta jamais les trafiquants, ceux dont c’est la marchandise, sachant qu’elle ne peut rentrer au Niger sans un convoyeur. Et selon nos sources, la fraude concernerait des hauts gradés de la douane qui s’adonnaient au trafic de cigarettes depuis des années, avant que, pour cette dernière opération qui échoue, l’affaire foire par la découverte de la cargaison de cigarettes que la délégation ministérielle allait voir. D’ailleurs, l’on parle depuis quelques temps d’une autre marque – BON, c’est son nom – qui se vend à Agadez et à Niamey où on peut l’acheter à 700f ou 1000f voire, en certains endroits, à 500Fcfa.
L’on se demande, à juste titre, comment dans ces conditions, alors que l’Etat décidait depuis la loi de Finances 2023 de passer à la taxation supérieure de la cigarette, sans doute pour décourager sa consommation dans le pays, si ce n’est la fraude, l’on peut trouver à si bon marché de telles cigarettes ?
C’est ainsi que pour brouiller des pistes qui peuvent conduire à des milieux dont le rôle est justement de combattre de telles pratiques, l’on fait entendre que la quantité saisie serait destinée à la réexportation qui, elle, est régie par un règlement qui en fait une prérogative du Ministre du commerce qui, seul, peut délivrer un document pour une telle transaction. Or, s’il avait produit un tel document pour cette marchandise, sans doute qu’il ne se rendrait pas à Dosso.
Questions ?
Pourquoi donc, l’on ne peut voir personne derrière une telle affaire qui concerne quand même quelques trois milliards et ce n’est pas peu ? Et surtout, pourquoi les douaniers suspectés d’avoir des liens avec cette quantité saisie n’ont pas été inquiétés ? On apprend d’ailleurs, selon d’autres sources, que lorsque le Ministre des Finances aurait demandé des explications à la Direction Générale de la douane, des voix auraient minimisé l’affaire, faisant croire que ce n’est que de l’enfumage alors même qu’il s’agit d’une affaire grave.
La quantité de cigarette saisie est actuellement entreposée à Dosso, dans les magasins de l’OPVN. Mais l’affaire est loin d’être suffisamment éclaircie. Il y a à poursuivre les enquêtes pour porter à l’opinion nationale les auteurs de cette fraude qui, en plus de causer du tort à la mobilisation des ressources internes pour laquelle le fisc et la douane se mobilisent, convoient un produit dangereux pour la santé des hommes et surtout des jeunes dans le pays. Cette affaire ne doit donc pas rester là où on voudrait l’étouffer. Il est donc d’une nécessité que le Président de la République ordonne une enquête autour de cette affaire.
Décidément, les choses se compliquent au Pnds Tarayya. Il n’y a pas que l’ancien président, Issoufou Mahamadou, qui dispute le leadership au sommet de l’État au Président Bazoum Mohamed. Les jeunes lions, arrivés politiquement à maturité depuis que les anciens les ont introduits dans la cour des grands, sont décidés à prendre le commandement. Exactement comme dans toute fratrie de lions. C’est un conflit de générations vieux comme le monde qui mine le Pnds Tarayya. Le pouvoir facile qu’exerce le parti depuis plus d’une décennie et le lucre qui va avec, sur fond de corruption et de détournements des deniers publics impunis, a aiguisé les appétits des jeunes lions. Il faut dire que les cas du « père-mère et fils » ont été une source suffisante de frustrations dans les rangs du parti. La plupart des vieux lions, installés dans les loges du pouvoir, y ont également leurs épouses et leurs enfants à des postes enviables de responsabilité. Dans les rangs du parti, on appelle ça les « père-mère et fils ». Une façon de se moquer de ces tendances dynastiques prononcées. Le système « père-mère et fils » a malheureusement prospéré, faisant des émules ici et là au point où de nombreux cadres, jeunes pour la plupart, se disent trahis. Ils ont si fait pour le parti qu’ils ne comprennent pas qu’ils soient laissés en rade là où d’autres, au nom du père et de la mère, sont propulsés à la tête d’institutions et de grandes entreprises.
Les prochaines assises nationales du Pnds Tarayya s’annoncent rudes pour Pierre Foumakoye Gado, Kalla Hankouraou et les autres, certes repus, mais numériquement handicapés pour tenir tête aux plus jeunes. Malgré tout, ils seraient déterminés à se battre pour rester les maîtres du jeu. En ont-ils les moyens ? Rien n’est moins sûr. Selon des confidences faites au Courrier, ils seraient déjà sur le pied de guerre, résolus à mater cette rébellion. Quant aux jeunes lions aux dents longues et aux griffes acérées, qui bénéficieraient du soutien ferme du Président Bazoum, ils ne comptent pas se laisser intimider. Leurs arguments tiennent la route, la plupart de ces jeunes leaders ayant, sinon la cinquantaine, au moins la quarantaine. La position du Président Bazoum, elle, intrigue. Pourquoi soutiendrait-il les jeunes lions ? « Par pure manipulation », confie un cadre du Pnds qui a requis l’anonymat. « Le président Bazoum, dont le fils est jusqu’à présent discret, quelque peu éloigné des arcanes du pouvoir », ne le fait pas par calcul, mais par conviction », renchérit un autre.
Le renouvellement de la classe dirigeante du Pnds, s’il doit se passer comme l’augurent les jeunes lions, aura, au moins, le mérite de mettre un terme au système « père-mère et fils », une véritable bombe à retardement au sein du Pnds Tarayya. Selon un observateur averti, la dévolution dynastique du pouvoir au Pnds Tarayya se fera de la même façon que ça s’est passé au sommet de l’État. En attendant, les spéculations vont bon train, mais les pronostics penchent plutôt pour les jeunes lions qui, en plus de leur nombre, peuvent compter sur la «force de frappe» du président de la République. Le Président Bazoum et son prédécesseur, sur ce point, semble sur la même longueur d’onde, Sani Issoufou dit Abba étant crédité d’une ambition présidentielle sous les ailes protectrices de son père. C’est, entre autres, ce clivage jeunes-vieux, qui plombe la tenue du congrès et le remplacement de Bazoum Mohamed qui demeure président en titre du Pnds Tarayya et président de la République.
Bientôt en congrès statutaire et d'investiture de son candidat à l'élection présidentielle prochaine, le Front d'actions pour un Niger nouveau, FANNKAMA KANKA, qui veut dire " Sois maître de ton destin ", est un jeune loup, peut-on dire, qui s'aventure dans l'arène politique avec des armes convaincantes. Créé à l'initiative de jeunes Nigériens épris d'un Niger de paix et de prospérité, KAMA KANKA est un parti politique nationaliste qui a pour orientation majeure la défense de la souveraineté nationale et la répartition équitable des richesses. Sous ce chapiteau, il faut entendre une jalousie morbide à défendre l'unité nationale et la cohésion sociale, gages de sérénité et de mutualisation des efforts pour construire le Niger. Ce faisant, KAMA KANKA oeuvrera, de concert avec tout autre parti politique qui partage sa vision et ses idéaux, à rassembler les Nigériens autour d'un programme de développement intégré. Et comme toute formation politique crédible, FANN KAMA KANKA se battra, corps et âme, à faire la promotion de la démocratie, de l'Etat de droit et d'une justice crédible. Dans cette optique, il veillera à l'unité nationale par tous les moyens possibles, la sauvegarde de l'intégrité territoriale, la lutte contre l'impunité, la préservation de l'environnement, la promotion de la femme et de la jeunesse. Ce dernier aspect représente le fer de lance de ce jeune parti qui, à l'image de ceux qui l'animent, compte donner la primauté aux jeunes et aux femmes.
Le congrès, prévu pour se tenir au cours de cette première décade de septembre, a dû être reportée par les premiers responsables du parti, par solidarité avec les populations de l'arrondissement communal Niamey 5 en détresse face aux inondations. Très touché par la tragédie vécue par les sinistrés, le président du FANN KAMA KANKA, Ismaël Idé Oumarou, un opérateur économique de la diaspora, a mis les bouchées doubles pour manifester cette solidarité au nom de laquelle il a décidé du report du congrès. Il a, le mardi 8 septembre 2020, offert aux populations sinistrées une aide estimée à 3 700 000 FCFA et composée de six tonnes de riz, 12 sacs de 100 kilos de gari et 1000 moustiquaires.
Le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou est arrivé hier dimanche en début d’après midi à Londres (en Grande Bretagne) où il est allé représenter le Niger aux funérailles de la Reine d’Angleterre Elisabeth II. Peu après son arrivée à la gare de Londres, le Chef du gouvernement s’est rendu à Lancaster Housse où, il a signé le livre de condoléances.
Le Chef du gouvernement assiste à cette cérémonie aux côtés de plusieurs autres dirigeants du monde. Selon le programme annoncé par le palais de Buckingham, la cérémonie funéraire débutera à 11 heures, heure locale. Des millions de personnes sont également attendues dans les rues de Londres. Du reste, la journée a été déclarée fériée par le roi Charles III, successeurs et fils de la Reine Elisabeth.