Politique
L’émotion était à son paroxysme, je vous avoue que j’avais les yeux remplis de larmes, lorsque le Président de la République, Issoufou Mahamadou, prononçait son discours à l’occasion de la réception du Prix de leadership présidentiel 2020 qui lui a été décerné par l’Africa-America Instiute (AAI), lors de son 36ème gala annuel virtuel des prix, à New York (USA). Apparaissant dans ses immaculés boubous blancs et coiffé de son inséparable chéchia rouge bordeaux, comme à l’accoutumée, le visage rayonnant, la voix impériale, le regard majestueux, l’illustre récipiendaire de cette nuit des Oscars du Leadership présidentiel aura marqué les esprits par l’humilité et la grandeur d’âme avec lesquelles il avait accueilli cette haute distinction. Il faut d’abord rendre hommage à la constance et la cohérence politiques qui auront caractérisé tout le déroulement de la carrière politique de ce grand homme d’Etat qui laissera très certainement son nom à la postérité du pays pour avoir inauguré tout simplement une grande présidence au Niger.
Visionnaire exceptionnel, il aura su concevoir un ambitieux programme politique dénommé ‘’Programme de la renaissance du Niger’’, un véritable manifeste politique, économique, social et culturel, qui expose clairement tous les contours de sa gigantesque action politique qu’il comptait mener à la tête du Niger. En deux quinquennats de mise en œuvre, ce programme de la renaissance aura profondément changé le visage du Niger contemporain avec la réalisation d’importantes infrastructures socioéconomiques qui ont permis à notre pays de se moderniser, pratiquement sous nos yeux. Sur le plan sécuritaire, en dépit des menaces islamistes à toutes les frontières du Niger, la clairvoyance du Chef de l’Etat a permis à notre pays d’apparaitre comme un ilot de paix dans un océan tumultueux d’insécurité : pas un seul centimètre du territoire national n’est occupé par une force ennemie.
L’hommage serait totalement incomplet si l’on passait sous silence le leadership régional et international du Président Issoufou Mahamadou qui aura fait la démonstration au monde entier qu’on peut être le Président de l’un des pays les moins avancés et avoir une voix qui porte haut dans le concert des nations. Sous sa présidence, la notoriété internationale du Niger s’est considérablement accrue au point de valoir à notre pays l’organisation d’un sommet des Chefs d’Etats de l’Union Africaine, et, cerise sur le gâteau, de présider pendant un mois le mythique Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Mais ce que nous garderons plus de ce discours, c’est cette fierté qu’on pouvait lire sur son propre visage d’être resté constant et fidèle à ses engagements du départ : faire du Niger un Etat de droit et une démocratie véritable, un Etat doté d’institutions fortes et crédibles. Mais plus que tout, ce qui le rendra encore plus heureux, ce sera le fait de passer le témoin en 2021 à un nouveau Président démocratiquement élu. Par cette alternance démocratique, il fera son entrée grandiose dans l’histoire politique du Niger contemporain pour être le tout premier Président démocratiquement élu à avoir passé le témoin à son successeur.
Aujourd’hui, à l’épreuve de ce qui se passe dans notre sous-région, avec la propagation du virus du troisième mandat ou du fameux ‘’bonus’’, on peut mesurer toute la magnanimité du Président Issoufou Mahamadou qui aura compris qu’il y a aussi une vie après la présidence et qu’il serait vain de vouloir s’éterniser au pouvoir. On peut continuer à servir son pays et l’humanité autrement qu’en installant une monarchie républicaine pour s’incruster aux commandes du pays. Au-delà de tout, c’est la grande leçon de vie que le Président Issoufou aura enseignée à certains de ses pairs africains perdus par le culte de la personnalité et la soif de pouvoir.
Comme on le voit enfin, le Président Issoufou n’aura pas été seulement un grand homme d’Etat, il aura été aussi un grand moralisateur des comportements politiques en Afrique et quelle meilleure pédagogie qu’en en donnant l’exemple!
Vivement le Prix Mo Ibrahim pour boucler la boucle !
Par Zakari Alzouma Coulibaly
25 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La tenue à Niamey, en cette journée mémorable du vendredi 25 novembre 2022, du Sommet sur l’industrialisation et la diversification économique en Afrique couplé à celui de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) a ceci d’historique qu’elle marque un tournant décisif vers une nouvelle ère en Afrique. En effet, les thèmes placés par l’Union Africaine au centre de ce double sommet sont d’une telle pertinence qu’ils permettent de toucher du doigt les vrais problèmes du développement de notre continent, à savoir la question de l’industrialisation et son corollaire qu’est l’intégration économique à travers la ZLECaf qui ambitionne de faire du continent un vaste marché riche de ses 1,3 milliard de personnes. Donc un très fort potentiel de producteurs, d’opérateurs économiques et de consommateurs…
En regroupant à Niamey les experts et les décideurs au plus haut niveau, de l’ensemble des pays d’Afrique pour engager des réflexions et des analyses pointues sur ces deux thèmes qui, du reste, vont toujours de pair, l’Union Africaine a montré qu’elle a une vision claire de l’avenir du continent. Car, on n’a pas besoin d’être un expert en économie pour savoir que pour construire une industrie solide et pérenne, il faut un marché vaste ouvert à la circulation et à la commercialisation des produits qui sortiront des usines. D’où tout le discernement qui caractérise cette vision de l’Union Africaine consistant à aller plus loin dans le débat sur la recherche des solutions africaines pour l’industrialisation de nos pays, en ouvrant une large page sur la question de l’intégration de nos économies portée par la ZLECAf.
Et avec tout ce qu’on a dit et entendu au cours des panels et foras qui se sont tenus à Niamey toute la semaine durant, en prélude à ces sommets, il faudra être afro-pessimiste invétéré pour ne pas croire que les lignes vont bouger à partir de cette rencontre de Niamey. A en juger par les débats et le diagnostic établi par les experts de la question, les défis de l’industrialisation de l’Afrique sont certes multiples et endémiques, mais la partie est loin d’être perdue. Des débats ayant marqué les discussions en panels, aussi bien que des discours, il apparait le ton d’optimisme ambiant à la lumière des pistes de solutions identifiées et énoncées, ainsi que des engagements pris ici et là.
C’est dire que ces sommets de Niamey sont bien partis pour poser les jalons d’un tournant décisif sur la voie de l’industrialisation et la diversification économique en Afrique. Les experts ont établi le diagnostic qu’il faut pour panser les plaies, surmonter les contraintes et les handicaps identifiés ; il n’y a point lieu de douter que la volonté politique d’insuffler une dynamique nouvelle à la locomotive de l’industrialisation du continent suivra.
Aussi, aujourd’hui, lors de leurs travaux à huis-clos, l’aéropage de décideurs, que sont les Chefs d’Etat et de gouvernement réunis à Niamey, se fera le plus grand plaisir de donner une chance capitale au continent, de tracer son chemin qui mène vers un destin plus radieux en activant la manette de propulsion de la machine de l’industrialisation, mais également de l’ouverture des frontières sur le vaste marché commun africain.
Notre raison d’espérer est fondée sur le fait que l’Afrique dispose de tous les moyens de sa nouvelle politique d’industrialisation : des matières premières inépuisables ; des ressources humaines en qualité et en quantité en termes d’expertises dans tous les domaines ; des bras valides pour pourvoir à tous les postes d’emplois ; des convictions et des volontés politiques affirmées pour sortir le continent des sentiers battus.
Si, dès aux lendemains des indépendances, les dirigeants placés à la tête de nos différents pays ont su prouver un tant soit peu, souvent par un sursaut d’orgueil et de patriotisme, que l’industrialisation de nos pays n’a rien d’une chimère, c’est que la nouvelle génération doit y croire et s’efforcer de faire plus pour renverser la vapeur de la désindustrialisation en cours depuis les années 80, à la suite des plans d’ajustement structurel.
Surtout quand on sait que, avec toutes les projections annonçant que l’Afrique connaîtra une percée inédite de la croissance démographique, l’industrialisation durable est désormais, plus qu’une priorité, un impératif catégorique pour garantir l’épanouissement auquel aspirent nos populations.
Par Rabiba Aboubacar Bouzou(onep)
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Le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou, vient de pousser un grand coup de colère à l’endroit de la communauté internationale sur son attentisme à propos de la question sécuritaire au Sahel. C’était à Paris, à l’occasion d’un forum international sur la paix. Sans langue de bois, en toute décontraction, toujours égal à lui-même, le Président Issoufou a pris tout son courage pour dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Excédé par la recrudescence de la violence et la montée en puissance des mouvements terroristes se réclamant du djihadisme dans notre espace sous/régional ces derniers temps, le Chef de l’Etat du Niger a fustigé l’attitude passive, pour ne pas dire l’inertie, de la communauté internationale qui s’atermoie encore à accompagner les pays du G5 Sahel pour l’opérationnalisation de la Force conjointe de nos pays.
En effet, il faut rappeler que le G5 Sahel est une initiative de l’Etat du Niger suite à la réunion internationale tenue à Niamey en 2015 dans le cadre de la recherche de la paix et la sécurité dans notre espace régional. Face au terrorisme et au crime organisé transnational, la question d’intangibilité des frontières ainsi que celle de la souveraineté des Etats n’étaient plus des données géopolitiques immuables. Tous étaient convaincus que seul un cadre permanent d’intégration régionale pour atteindre une mutualisation des forces de défense était approprié dans la lutte contre ces fléaux. La création du G5 Sahel procédait donc de cette volonté de mutualiser les maigres ressources des pays membres.
Cependant, créer une force est une chose, la rendre opérationnelle en est une autre dans la pratique. Comme vous le savez, les pays composant le G5 (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) sont des Etats dont les économies sont faibles ; ce qui ne facilite point la mobilisation des moyens pour monter et équiper une telle force. Il fallait donc l’appui financier et matériel de la communauté internationale pour rendre effective l’opérationnalisation de cette force conjointe, et c’est-là que le bât blesse justement. Sur un budget prévisionnel de 400 millions d’euros, avec 5000 hommes, la force conjointe du G5 Sahel n’a jamais pu démarrer officiellement. Pendant ce temps, la situation sécuritaire au Sahel ne fait que se dégrader, les attaques terroristes se multipliant avec leur cortège de deuil.
C’est cette situation qui a fait sortir le Président Issoufou de ses gongs pour pointer du doigt l’inertie de la communauté internationale. Pourtant, le même Président Issoufou, visionnaire, avait mis en garde cette même communauté internationale lors de son intervention en Libye, en 2012, pour chasser le Président Kadhafi du pouvoir, en prévenant qu’il faudrait assurer le service après-vente, c’est-à-dire plus prosaïquement, qu’il fallait assurer la gestion post intervention en Libye. Cela ne fut point fait, et aujourd’hui, nous en payons le prix fort, nous autres pays voisins de la Libye. Aujourd’hui, c’est cette situation que le Président Issoufou dénonce avec toute sa franchise qu’on lui connait.
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Définie par le célébrissime président américain, Abraham Lincoln, comme « le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple », la démocratie est cette invention ingénieuse des Anciens grecs qui a traversé les âges jusqu’ à la modernité actuelle. On réduit très souvent la politique à la polarité Gauche/Droite, mais en réalité, il ne s’agit là que d’un simple clivage idéologique. En fait, à y regarder de près, l’on se rend compte qu’il n’y a que deux régimes politiques au monde : le régime politique qui donne à chacun ses droits et celui qui les lui refuse. Vous comprendrez que le premier correspond à la démocratie, tandis que le second a trait à la dictature.
Pendant longtemps, l’humanité a vécu sous des régimes totalement anti-démocratiques, féodaux ou monarchiques selon les pays et les époques. Mais sous l’influence des idéaux progressistes du Siècle des Lumières, le régime démocratique est apparu comme la plus grande conquête politique et sociale jamais menée par l’humanité auparavant. La Révolution Française de 1789 et la Proclamation d’Indépendance des Etats Unis d’Amérique en 1777 auront été les ferments de l’aventure démocratique que l’homme moderne s’apprêtera à vivre les temps à venir.
Chez nous au Niger, la crise des régimes de partis uniques, la montée des aspirations démocratiques chez les nouvelles générations de citoyens, combinées à la chute du Mur de Berlin en 1989, ont sonné le glas des régimes monolithiques jusque-là en cours dans le pays. Les fièvres estudiantines et syndicales de la décennie 90 étaient venues à bout du régime essoufflé, dégradant et corrompu de la Décrispation du Général Ali Saibou. Ainsi, les vents de liberté venus de l’Est ne pouvaient pas épargner les côtes africaines, et comme un effet de domino, la perestroïka décrétée en Union Soviétique par Mickael Gorbatchev a inspiré les acteurs africains sur la voie de l’émancipation politique et sociale. La Conférence Nationale Souveraine de Juillet 91 constituera, sans doute, le point de départ de cette nouvelle épopée humaine dans laquelle le Niger contemporain s’est résolument engagé.
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Avant de vous livrer la teneur de la pensée du jour, à l’occasion des cent premiers jours du Président de la République, Mohamed Bazoum, permettez-moi, chers fidèles lecteurs, de vous raconter un fait divers qui m’était arrivé personnellement. Un jour, alors que j’étais dans mon bureau, à travers les haut-parleurs placés sur le minaret de la mosquée du vendredi de la Place du Petit-Marché, me parvenaient les échos d’un prêche très instructif. Le sujet du prêche avait trait au comportement exemplaire des grands prédicateurs musulmans des premières heures de l’Islam. En effet, d’après ce prêcheur, lorsque ces éminents prédicateurs se rendaient dans une localité donnée pour prêcher la bonne parole d’Allah Le Très Haut et celle de son Prophète (PSL), eussent-ils y passé un jour, deux jours, voire une semaine, avant même de s’adresser aux habitants de la localité, rien que par leur comportement exemplaire durant ce bref séjour vis-à-vis de leurs hôtes, ils marquaient déjà les esprits par la sagesse profonde qui accompagnait chacun de leurs actes. Par leur attitude hautement positive, ils réussissaient à toucher la conviction intime de leur auditoire déjà tombé sous le charme de l’approche comportementale de la veille.
Les techniques contemporaines de communication et marketing doivent, sans doute, beaucoup à cette approche pédagogique, lorsqu’elles font de l’origine du message une des clés de la réussite du message dans la perspective de conquérir le maximum de public.
Dans la vie ordinaire, la vie de tous les jours, cela s’appelle prêcher par le bon exemple, c’est-à-dire incarner soi-même ce à quoi on exhorte les autres. Un message devient plus réceptif auprès d’un public lorsque le porteur de ce message en représente l’illustration parfaite. Combien de guerriers, émoussés sur le champ des batailles, ont-ils continué à se battre jusqu’à la mort, par ce que tout simplement, leur empereur était à leurs côtés, dans les tranchées, endurant les mêmes souffrances et risquant sa peau comme eux ?
C’est en montrant la voie à suivre, mieux, en incarnant soi-même véritablement ce que l’on croit être le Bien, que le chef, le bon chef, le vrai chef parvient toujours à gagner le respect des ‘’ brebis que le Créateur a bien voulu placer sous sa garde’’, pour emprunter cette belle formule biblique qui ne déplairait sans doute pas à nos compatriotes de la foi chrétienne afin de respecter ce principe républicain de la laïcité contenu dans notre Loi fondamentale. De son côté, le grand maître spirituel chinois de l’Antiquité, Confucius, enseignait justement à ses disciples cette profonde sagesse : « Si tu rencontres un homme de valeur, cherche à lui ressembler. Si tu rencontres un homme médiocre, corrige tes défauts en lui » !
En fondant sa présidence sur le principe de l’exemplarité, le Président de la République, Mohamed Bazoum, aura su déjà imprimer à sa future action politique un élan populaire très porteur d’un impact positif en termes d’image, de sérieux et surtout de crédibilité dont un Chef d’Etat a certainement besoin pour réussir sa mission à la tête de l’Etat.
En prêtant serment, le 02 avril 2021, dans la grande salle de Conférence Mahatma Gandhi de Niamey, devant Dieu Le Tout-Puissant et devant les hommes, M. Mohamed Bazoum, investi Président de la République, a pris l’engagement solennel de ‘’remplir fidèlement la mission confiée à lui partout et en toutes circonstances’’. Il savait certainement ce qui l’attendait dans cette haute mais périlleuse mission. Il ne cherchait guère le pouvoir pour le pouvoir, mais bien le pouvoir pour se mettre au service du Niger et réaliser ainsi ses idéaux politiques de justice sociale, de démocratie, de progrès social et économique, bref de toutes ces nobles valeurs pour lesquelles l’on s’engage souvent en politique. Surtout lorsqu’on a été déjà disciple de Platon, Aristote, Kant, Spinoza, Hegel qui auraient été, probablement, ses principales muses d’inspiration dans la vie. On peut dire que c’est plutôt le pouvoir qui a cherché le Président Bazoum et qui l’a trouvé, chose paradoxale dont seule la Providence a le secret ! C’est vrai, comme tout homme, la conquête du pouvoir n’a jamais été totalement absente chez lui, mais il n’en a jamais fait une fin en soi au point d’être tenté de renier tous les principes auxquels il aura cru, juste dans la perspective de la conquête du graal suprême. C’est Dieu qui donne le pouvoir à l’une de ses créatures qu’il juge apte à son exercice au sein de la société. C’est donc pétri de cette grande humilité que le Président Bazoum agit avec douceur, sagesse et surtout avec incarnation du bon exemple depuis sa prise de fonctions.
Le Président Bazoum se veut d’abord un homme pragmatique qui n’a guère peur d’aborder toutes les questions, même celles qui fâchent, l’essentiel étant pour lui de trouver les réponses appropriées au profit des citoyens. Pour cela, il n’entend guère déclencher une révolution au Niger, mais simplement exiger de revenir aux fondamentaux qui font marcher une nation en bannissant certaines pratiques peu orthodoxes préjudiciables aux nobles efforts de sortir de la pauvreté et du sous-développement.
En cent jours de présidence, les Nigériens, dans leur immense majorité, découvrent qu’ils ne se sont guère trompés dans leur choix du 21 février 2021, et que Dieu a certainement exaucé les vœux des paisibles citoyens nigériens qui demandaient, dans leurs prières, de donner au Niger un bon Président, un président soucieux de la préservation des deniers publics, un président au chevet des Nigériens en détresse, bref un président humble et accessible, un président pour tous les Nigériens ! Le sentiment général qui se dégage de ces 100 premiers jour du Président Bazoum, c’est un sentiment total de satisfaction au terme duquel les Nigériens se sentent fiers d’avoir un dirigeant de proximité qui partage tout avec eux sans aucune condescendance.
Sur le plan des réformes, il est encore très tôt de vouloir dresser un quelconque bilan, mais en revanche, sur le plan des intentions générales et de la volonté politique résolument affichée, on peut sans doute affirmer que les 100 jours augurent de bon lendemain pour ce quinquennat. Là où se trouverait la grande inconnue, c’est certainement le mariage entre la volonté présidentielle de bien gouverner et l’engagement responsable des citoyens, indépendamment des appartenances politiques ou partisanes, à accompagner les nobles intentions du premier magistrat du pays sur la voie de la réussite. Dans les pays qui émergent, c’est la réussite de cette brillante alchimie qui en est sans doute la clé. Gageons donc que ce Niger des cinq années à venir aura trouvé cette pierre philosophale au grand bonheur de tous !
Joyeux anniversaire Monsieur le Président et surtout bon courage pour la suite de votre mandat !
Par Zakari Alzouma Coulibaly(onep)
12 juillet 2021
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L’actualité africaine est dominée, ces derniers temps, par la batterie de sanctions prises à l’encontre du Mali et de la junte militaire au pouvoir, par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ces sanctions sont fortes et dures, mais pourraient se justifier par la complexité de l’équation malienne. Elles se fondent sur le non-respect, par les autorités de la Transition malienne, d’un certain nombre d’engagements souscrits auprès de l’instance régionale, dont entre autres, l’organisation d’élections générales en février 2022.
Faut-il le rappeler utilement ici, la situation sociopolitique malienne est inédite sur la scène politique continentale, car, il y a eu un ‘’coup d’Etat dans un coup d’Etat’’, pour emprunter l’expression du président français, Emmanuel Macron, au lendemain de l’éviction des autorités de la première Transition par le chef de la junte militaire Assimi Goïta. Cette révolution de palais est venue ajouter à la complexité de la situation malienne déjà fragilisée par la dégradation progressive et préoccupante de la situation sécuritaire dans sa partie septentrionale. Que faire alors ?
La CEDEAO et la communauté internationale voulaient un agenda clair, précis et raisonnable de la part de la junte militaire pour le retour à l’ordre constitutionnel normal, par le biais d’élections. De leur côté, la junte militaire et ses soutiens civils, invoquant la nécessité d’opérer une série de réformes pour la refondation de l’Etat malien, ont proposé une fourchette pouvant aller jusqu’à cinq (5) ans pour la durée de la Transition. Que fallait-il déduire de tout cela ? Volonté de la junte militaire de s’éterniser au pouvoir, prétextant l’impossibilité de tenir les échéances électorales dans des conditions normales ? Ou bien jeu d’influences géostratégiques, exportant ainsi la vieille confrontation Est/Ouest, remise au goût du jour par le nouvel expansionnisme russe dans le monde ?
A vrai dire, la grille de lecture appropriée pour saisir pleinement le cas malien est très difficile à comprendre, tant tout vient s’entrechoquer dans un indescriptible puzzle de causes à effets, rendant complexe toute la compréhension de la situation dans son exactitude. L’on se souvient sans doute des mots du Premier ministre Choguel Maïga à la tribune des Nations Unies, en septembre 2021, quand il affirmait que, « notre allié stratégique (la France) nous a abandonné en plein vol » ! Car, comme vous le savez déjà, la France a décidé récemment de revoir son intervention militaire au Mali, à travers une redéfinition de la stratégie militaire de la Force Barkhane dans son ensemble.
Au pays du ‘’Djoliba’’, cet ajustement décidé unilatéralement par Paris a été perçu par les autorités et l’opinion publique maliennes comme un ‘’abandon du Mali par la France’’. Dans ces conditions, légitimement, les autorités maliennes seraient fondées en droit de se chercher de nouveaux alliés afin d’assurer la défense et la sécurité de leur pays : c’est un droit consacré par le droit international public. Naturellement, le Mali s’est tourné vers ses anciens alliés historiques, en l’occurrence la Russie de Poutine. Point besoin de rappeler ici cette forte coopération entre le Mali de Modibo Keïta et l’U.R.S. S de l’époque ! Cependant, tout ce raisonnement serait juste et fondé, si quelque part, un certain sentiment anti-français n’était pas apparu au Mali, ces derniers temps, où une certaine opinion publique malienne remettrait profondément en cause l’efficacité de la coopération militaire française dans le Sahel, en général et au Mali, en particulier.
Face à cette montée du sentiment anti-français, interpellées par leur opinion publique intérieure et aussi par l’opposition politique (année électorale en France oblige !), les autorités françaises avaient semblé obligées de prendre, certes dans la précipitation, cette lourde décision de revoir leur coopération militaire au Mali. Il faut souligner que les opinions publiques au Sahel auraient souvent du mal à comprendre toute cette présence militaire occidentale massive, avec des moyens ultra-modernes de surveillance (drones, satellites), quand des individus peuvent se déplacer à moto par centaines pour aller perpétrer des attaques terroristes contre de paisibles populations ou contre des camps militaires impunément, sans être repérés par toute cette haute technologie ! Voilà, en réalité, la cause principale du décrochage des opinions publiques au Sahel et la présence militaire étrangère.
Pour ce qui est de la position actuelle de la CEDEAO sur la situation malienne, il conviendrait d’apprécier et de voir le fond du problème au-delà de la simple émotion ou d’un quelconque sentimentalisme primaire qui ferait apparaitre l’organisation régionale comme un monstre froid, insensible aux préoccupations quotidiennes du peuple malien. En effet, il serait injuste et naïf de penser que le Président Bazoum et ses pairs de la région en seraient venus à ces fortes sanctions, si quelque part, leur démarche ne s’inscrivait pas, à long terme, dans la sauvegarde d’une position de principe, à savoir celui de la défense de la démocratie dans notre espace communautaire. Comme on le sait, la bonne gouvernance, la démocratie et l’Etat de droit figurent au titre des principes fondamentaux qui ont présidé à la création de cette organisation. Ainsi, demander à la transition malienne un calendrier pour le retour à un ordre constitutionnel normal participe du combat pour le renforcement de la démocratie dans la région ouest-africaine et aussi, plus globalement en Afrique.
Rappelez-vous qu’en 1996, après le coup d’Etat ayant déposé le Président Mahamane Ousmane, le premier Président démocratiquement élu du Mali, Alpha Oumar Konaré, avait adopté la même fermeté que celle observée actuellement avec la CEDEAO vis-à-vis du pouvoir militaire du Général Baré, au point d’amener certains de nos compatriotes à penser que le dirigeant malien en voulait personnellement au Niger. Mais, en réalité, le Président Konaré ne faisait que défendre un principe, à savoir la démocratie, rien que la démocratie !
Aujourd’hui encore, c’est le même état d’esprit qui semble animer les dirigeants des pays membres de la CEDEAO, c’est-à-dire créer toutes les conditions pour le raffermissement des valeurs démocratiques dans notre espace régional. C’est le cas de relever le Président Bazoum, Président d’un pays frère et ami du Mali, il ne cultive aucune animosité subjective envers les autorités politiques de ce pays- limitrophe, en dehors du respect des principes démocratiques, dont il se revendique toujours d’être le produit fini. C’est là tout le sens qu’il faudrait attacher aux sanctions actuelles de la CEDEAO contre le Mali, et rien d’autre !
Par Zakari Alzouma Coulibaly
21 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Comme vous le savez, le Niger a été élu par l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU), au titre de la zone Afrique, comme membre non-permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU pour une période de deux ans, à l’issue de la 88ème session de cette AG. Auparavant, fau-t-il le rappeler, notre pays avait déjà siégé à ce poste du 1er janvier 1980 au 31 Décembre 1981. Le Conseil de Sécurité, faut-il le préciser, est l’organe le plus important de l’ONU et a pour mission la paix mondiale et la sécurité collective. Le Conseil de Sécurité comprend cinq membres permanents (USA, Russie, Chine, France et le Royaume Uni) et dix membres non permanents élus pour une période de deux ans par l’AG de l’ONU, en tenant compte d’une représentation équitable par zones géographiques.
L’élection du Niger au sein du Conseil de sécurité est une reconnaissance de la capacité de leadership et de médiation menés sous la présidence de SE Issoufou Mahamadou depuis 2011. En effet, dans son programme de la renaissance du Niger, la question de la diplomatie occupe un rang très important, car elle constitue, sans doute, la vitrine du rayonnement international de notre pays. Impliqué sur toutes les grandes questions d’enjeux planétaires, que ce soit dans le domaine de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme, du réchauffement climatique, ou de la gouvernance mondiale, le Président Issoufou Mahamadou aura été, ces neuf dernières années, un ambassadeur itinérant, un citoyen du monde toujours à la recherche de solutions aux problèmes contemporains. Son leadership, à la fois régional, continental et international vaut sans doute au Niger cette consécration symbolique, car le Niger aura l’insigne honneur de présider, cerise sur le gâteau, le Conseil de Sécurité pour une période d’un mois ! Comme on le voit donc, un pays peut être l’un des moins avancés au monde, mais avoir des dirigeants avec une grande aura internationale. Tel est aujourd’hui le cas du Niger dont la voix, tel un stentor, porte aussi haut dans le concert des nations !
Comme déjà annoncé, le Niger, qui ne compte point faire de la figuration au sein de cet organe important, saura saisir cette belle occasion pour mettre sur la table les grands dossiers du continent africain, notamment la sécurité et la lutte contre le terrorisme, la question environnementale, sans oublier la problématique liée au développement dans nos pays. C’est là assurément un cadre propice aux débats pour prendre en compte les avis et autres propositions des pays émergents. A un moment où le Sahel fait face aux menaces terroristes, aux défis environnementaux et démographiques, cette élection du Niger ne sera point de tout repos pour les autorités nigériennes. D’autre part, cette lourde responsabilité intervient dans une année électorale qui verra, pour la première fois dans l’histoire politique du Niger, une alternance pacifique à la tête du pays en Afrique de l’Ouest, une région en proie au virus du troisième mandat.
On peut espérer que les nouvelles autorités politiques, qui seront issues de ces élections générales à venir, sauront maintenir cette dynamique, cette flamme internationale dont la présidence de SE. Issoufou Mahamadou aura été le flambeau étincelant dans le firmament. La renaissance du Niger aura été une réalité tangible jusque dans la diplomatie. En fait, on le comprend mieux maintenant, la renaissance du Niger est un concept global, multidimensionnel et multiforme. Chapeau mon beau pays et à ses dirigeants !
Zakari Alzouma Coulibaly
04 septembre 2020
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L’instant était historique, marchant d’un pas cadencé, le Président sortant, Issoufou Mahamadou se dirigea vers le Président entrant, Mohamed Bazoum, pour transmettre à celui-ci le témoin du pouvoir, c’est-à-dire la constitution du Niger, la loi fondamentale. Ce rituel républicain consacre ainsi la première alternance démocratique au Niger, en soixante ans d’indépendance. Une nouvelle page de l’histoire politique contemporaine du Niger vient de s’écrire en lettres d’or pour une nouvelle expérience démocratique. La démocratie nigérienne vient de franchir une étape importante de son évolution vers son enracinement durable. Pendant longtemps, malgré l’organisation d’élections libres et pluralistes dans le pays depuis l’ouverture démocratique des années 90, la démocratie nigérienne aura souvent eu partie liée avec les vieux démons de l’instabilité politique et institutionnelle ayant permis aux hommes en kaki de faire parfois irruption sur la scène politique nationale pour interrompre l’ordre constitutionnel normal.
Il est vrai qu’il fallait mettre cette regrettable situation sur le compte de l‘immaturité démocratique du peuple nigérien, à un moment donné, qui découvrait à peine les valeurs de la démocratie et leur universalisme. En effet, des considérations d’une autre époque étaient encore prégnantes chez beaucoup de nos concitoyens, handicapés, sans doute, par des inégalités sociales qui les mettaient en marge du progrès social et économique du pays et du monde. Cela avait constitué un fonds de commerce électoral exceptionnel pour certains groupements politiques qui ne méritent point, d’ailleurs, l’appellation contrôlée de partis politiques, puisqu’un parti politique a une vocation universelle. Ces mouvements groupusculaires avaient ainsi pu fleurir sur le terreau de l’ignorance et de l’obscurantisme dans lequel l’on avait maintenu ces catégories sociales déshéritées, à un certain moment de l’Histoire.
Les slogans et autres cris de ralliement populaire comme ‘’tchandji dolé’’ faisaient encore fureur et trouvaient un écho particulier chez des catégories de citoyens auxquelles on voulait faire croire que tous leurs malheurs venaient de…l’autre. Puis, progressivement, avec l’évolution des mentalités, la maturité politique a pu pénétrer ces couches populaires qui découvraient, en fait, que les mauvais ou les méchants constituaient aussi une espèce à part entière parmi les hommes, indistinctement de leurs origines sociales ou géographiques ; en un mot, que le Bien, tout comme le Mal, n’ont pas de race ou de région. Ce réveil, mieux, cette émancipation populaire a pu sauver le Niger de certaines catastrophes modernes (génocide, guerre civile) que l’on a pu observer ailleurs sur le continent africain où les stigmatisations identitaires avaient été portées à leur paroxysme destructif.
Cependant, les marchands de ces rêves funestes n’ont pas encore fait le deuil de leurs ambitions monstrueuses et ne se résignent guère à être vaincus par la raison démocratique sans livrer leur ultime coup d’épée, ne serait-ce que pour mourir avec l’arme à la main. Jusqu’à la dernière seconde de ce qui nous rapprochait de ce moment historique national, ils auront refusé de rendre l’âme sans tenter un dernier baroud d’honneur en voulant déstabiliser la République. Comme quoi, jusqu’au bout, la démocratie nigérienne aura dû faire face aux forces rétrogrades, sans jamais baisser la garde, même quand tout semblait normal dans le meilleur des mondes possibles.
Dieu merci, nos immenses prières ont été ainsi entendues, car, la transmission pacifique du pouvoir, tant souhaitée par les démocrates nigériens et tant redoutée par les forces réactionnaires, a pu enfin intervenir dans un moment de grande émotion ! En effet, l’on ne pouvait s’empêcher d’être étreint par l’émotion en dégustant ce fabuleux instant solennel, ce rendez-vous historique pour la démocratie nigérienne, cette étape charnière de l’évolution sociopolitique du Niger, et de se dire, enfin, qu’on y est parvenu, bon sang ! Mais, que ce fut dur, physiquement et moralement, car, perpétuellement, le spectre nihiliste aura plané sur le fragile équilibre démocratique trouvé dans le processus d’institutionnalisation de la Septième République ! Ne l’oublions surtout pas, la Septième République aura été le régime politique ayant atteint le plus haut point de parachèvement démocratique de toute l’histoire du processus démocratique au Niger, dans la mesure où toutes les institutions prévues par la constitution du 25 novembre 2010 ont été mises en place de façon effective.
Sur le plan institutionnel, donc incontestablement, une avancée importante a été enregistrée avec ce régime politique. Mais, pour parfaire l’édifice démocratique du Niger, il restait l’autre dimension importante, qui est la culture démocratique et la difficile problématique de sa socialisation, c’est-à-dire de son entrée dans les normes comportementales individuelles et collectives des citoyens. C’est là que résiderait le grand défi du nouveau pouvoir, ce que le Président fraîchement investi a appelé dans son allocution d’investiture, ‘’l’anthropologie philosophique’’, lorsqu’il voulait dénoncer certaines attitudes négatives dans l’accomplissement des missions dévolues aux responsables publics. C’est désormais une lapalissade d’affirmer que les textes ne valent que ce que valent les hommes chargés de les appliquer. On a beau se donner les plus beaux textes, tant qu’un changement de mentalité et de comportement structurel n’aura pas été entrepris pour inculquer un esprit civique aux uns et aux autres, il est certain que nous assisterons toujours à des situations fâcheuses.
Au Burkina-Faso, tout près de chez nous, après les manifestations de mécontentement populaire, les manifestants reviennent spontanément balayer les rues pour dégager les ordures occasionnées par leur débrayage. Chez nous, ils cassent les biens publics et s’en prennent aux biens privés. C’est là toute la différence.
Au-delà de l’aventure de deux hommes exceptionnels liés par le destin, par l’amitié sincère et par le respect mutuel de l’un pour l’autre, c’est tout le Niger qui vient de briller de mille feux par cette extraordinaire aventure humaine : la rencontre de deux grands esprits, deux grandes étoiles filantes. C’est là, assurément, le fruit d’un compagnonnage sincère, sérieux, fondé sur de hautes valeurs humaines, tissé dans un petit bled du quartier Nouveau-Marché de Niamey, qui n’est pas simplement un quartier réputé pour abriter la plus grande concentration de bars de la capitale, dont le célèbre bar ‘’Congolaise’’, pour les plus anciens habitants de Niamey, mais qui pouvait aussi être le lieu de naissance du plus grand parti politique du Niger, le PNDS Tarayya. Quel honneur pour ce mythique quartier chaud de la capitale, dont votre fidèle serviteur est aussi résident !
On comprend mieux, aujourd’hui, le choix du président Issoufou Mahamadou d’adouber Mohamed Bazoum comme son successeur à la tête du Niger et de son peuple. Le lien entre les deux hommes est profond, car ce duo politique aura su résister à toutes les épreuves de la vie ; il aura su survivre à toutes les tentations possibles pour être, aujourd’hui, le tandem politique le plus durable et le plus fécond. Dans les plus durs moments d’adversité politique, stoïques, l’ingénieur et le philosophe ont su rester imperturbables face aux facéties et aux vicissitudes de la politique nigérienne. Ces deux têtes fortes du socialisme nigérien étaient avant tout des idéalistes porteurs d’une certaine vision du monde, mus par une seule ambition commune : servir l’idéal démocratique et réaliser le bonheur social. Ils auront compris que les hommes ‘’petits’’ s’entre-déchirent dans la réalisation d’ambitions personnelles, mais que les grands hommes fusionnent dans la poursuite de desseins collectifs pour toujours rechercher ce qu’il y a de bien pour le genre humain quand ils se distinguent par leur qualité de meneurs d’hommes.
Ce sont de tels hommes qui laissent toujours des empreintes indélébiles de leur passage sur terre qui servent de boussole, mieux d’histoire pour guider les pas des générations présentes et futures. La Septième république inaugurée par le Président Issoufou Mahamadou aura tenu sa promesse fondamentale : consolider le processus démocratique et consacrer la première alternance démocratique dans le pays. Avec l’aboutissement actuel, on peut, sans risque de se tromper, dire et affirmer, péremptoirement que ce pari a été gagné.
Par Zakari Alzouma Coulibaly
06 avril 2021
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Le processus électoral national entamé le 13 décembre 2020 avec les élections municipales et régionales, législatives couplées à la présidentielle 1er tour, vient de connaître son épilogue, après la publication officielle par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) des résultats globaux provisoires du second tour de l’élection présidentielle du 21 février dernier. Selon les chiffres donnés par l’institution dirigée par Me Issaka Souna, le candidat du PNDS/Tarayya, Mohamed Bazoum, est déclaré vainqueur du second acte de l’élection présidentielle au terme d’une campagne électorale qui restera, incontestablement, comme la plus nauséeuse et exécrable de toute l’histoire démocratique du Niger. En effet, jamais de mémoire d’hommes, une campagne électorale n’aura été si houleuse comme celle qui vient de se refermer tantôt.
On peut, hélas, constater que toutes les bornes de la bêtise humaine auront été dépassées dans le déroulement de cette campagne présidentielle, notamment par le recours à d’arguments peu recevables dans une république digne de ce nom, arguments tournant autour de ‘’la couleur de la peau’’, des origines sociales ou familiales des uns et des autres. Le grand débat démocratique que tous les démocrates nigériens espéraient voir dominer cette campagne n’aura jamais été au rendez-vous de l’agenda de certains protagonistes du processus électoral actuel.
A la force des arguments, certains avaient opposé l’argument de la force, de la violence, de l’appel à la haine communautaire, de la stigmatisation identitaire, toutes considérations d’une autre époque qui ne sauraient prospérer dans un cadre démocratique comme le nôtre. L’on ne pouvait s’empêcher de s’émouvoir, de verser des larmes, de gémir de douleur viscérale en écoutant certains propos tenus par des responsables politiques ayant eu à exercer, par le passé, de hautes fonctions de l’Etat. Comment comprendre le langage de cet ancien haut gradé de l’Armée, reconverti en politique pour le compte d’un parti de la place, appeler, au cours d’un meeting, les femmes et les hommes de son terroir à se préparer à… la guerre après les opérations de vote, à se munir de tout leur arsenal de combat, sans oublier aussi les talismans ? Que dire également des propos tenus dans certains quartiers de la capitale par un leader politique bien connu, perdu dans des considérations cutanées (couleur de la peau), tenant un discours totalement décousu sur des aspects physiques devant un auditoire qui en admirait le spectacle.
Au vingtième-unième siècle, à entendre de tels discours, on se croirait à l’époque du Troisième Reich, dans un meeting populaire d’un certain Adolph Hitler vantant la ‘’supériorité de la race aryenne’’ sur le reste du monde. Non, vous n’étiez pas à Berlin, Munich, Francfort ou autres Lands allemands des années 30, mais bien dans des localités du Niger de 2021, où toutes les limites du tolérable en politique auront été franchies par de graves et fâcheuses menaces contre l’unité nationale et la cohésion sociale. La soif inextinguible de pouvoir de certains politiques nigériens contre lesquels le sort s’acharne, le refus de ces derniers de se rendre à l’évidence que leur page politique était plus sur le point de se refermer que de s’ouvrir, profitant de la naïveté d’une partie de notre population à laquelle on veut faire croire que son malheur vient toujours de l’autre, toutes ces dérives langagières constituent de graves atteintes à l’édifice de la construction démocratique de notre pays.
Aujourd’hui, très certainement, les masques tombent les uns après les autres, les visages du nihilisme ‘’démocratique’’ s’éclairent à la lumière des évènements post-électoraux actuels.Comme cela avait déjà été dit à d’autres occasions, cette partie de la classe politique nigérienne n’avait jamais, en réalité, préparé les élections pour accéder au pouvoir par la voie démocratique, mais paraissait toujours conjuguer sa logique de contestation des résultats tant que ces derniers ne leur étaient point favorables. Bancale conception de la démocratie, s’il le faut vraiment, qui veut que le soleil ne brille que pour soi et tout le temps ! Ici se dévoile la marque distinctive du mauvais perdant, la marque congénitale du faux démocrate, l’incarnation à son stade le plus achevé de la mauvaise foi politique.
Cependant, tous les scénarii apocalyptiques projetés par ces pseudos démocrates de la vingt-cinquième heure ou de la cinquième colonne, n’ont pas eu, fort heureusement, lieu, car la maturité du peuple nigérien aura été plus forte que les projets funestes de certains aventuriers politiques prêts à en découdre sur le cadavre du dernier des Nigériens pour parvenir à leurs fins ! Ainsi, le scrutin s’est déroulé dans le calme et la sérénité, en dépit des appels incendiaires sur les réseaux sociaux. C’est ce qui a d’ailleurs motivé, en toute responsabilité, le gouvernement à demander aux différents fournisseurs d’Internet de la place à suspendre, momentanément, l’accès aux réseaux sociaux afin d’empêcher la diffusion et la propagation de ces messages incendiaires.
Aujourd’hui, on peut se féliciter du triomphe éloquent de la raison démocratique sur les ténébreux populistes, xénophobes et autres stigmatisations à relents identitaires. La démocratie nigérienne vient de triompher en désignant le seul vainqueur des urnes, et non celui des réseaux sociaux, des meetings incendiaires et autres tribunes où la malveillance, la mauvaise foi et surtout la bêtise humaine sont les choses les mieux partagées. Le grand physicien allemand, Albert Einstein, le père de la physique quantique, aimait dire qu’il est possible de concevoir les limites de l’univers, mais qu’il est impossible de se faire une idée des bornes de la bêtise humaine.Le verdict final des urnes a confirmé le slogan ‘’Sai Bazoum’’ !
Pourtant, en dépit de toute cette tempête dans un verre d’eau, les différentes missions d’observation déployées sur le terrain et la Communauté internationale ont salué la bonne tenue et la sincérité de cette élection. Désormais, la seule et unique voie de recours reste et demeure la Cour constitutionnelle.
Voilà ce qui vient clore tout ce feuilleton électoral avec la satisfaction, au bout du compte du Président Issoufou Mahamadou d’avoir tenu à son engagement de concrétiser ce rêve qui lui était si cher de rendre, tangible pour la première fois de l’histoire, une alternance démocratique au pouvoir au Niger. C’est assurément un pas de géant que le Niger et son valeureux peuple viennent d’accomplir sur la voie de la stabilisation des institutions démocratiques !
Le Président Issoufou pourra donc prendre congé, fièrement, de ses hautes fonctions en étant soulagé d’avoir respecté son rendez-vous avec l’histoire. Il disait qu’il avait une seule obsession, celle de doter le Niger d’institutions démocratiques fortes et durables ; et pour ne pas fragiliser celles-ci, il se sera fait le devoir impérieux de ne pas se présenter pour un troisième mandat qui aurait semblé contraire à sa vision de la démocratie, en dépit de la tentation créée par l’air du temps dans notre sous-région. L’homme de la renaissance du Niger aura tout simplement compris qu’il ya une vie après la fonction présidentielle. Le Niger et les Nigériens se souviendront éternellement de votre immense présidence, Monsieur le Président.
Par ZakariAlzouma Coulibaly
26 février 2021
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Sur la scène internationale, lorsque l’on est en présence de deux Etats souverains, un principe cardinal gouverne les rapports interétatiques : le principe de réciprocité. En effet, le principe de réciprocité dans les relations internationales postule que chaque Etat se doit d’attendre de la part d’un autre Etat le respect de sa souveraineté, et dispose à cet effet, d’un droit de représailles lorsque ce principe est enfreint par un autre Etat. Toutefois, ce principe de réciprocité est encadré par une autre règle, qui est celle de la proportionnalité, en vertu de laquelle les représailles doivent être proportionnelles aux
violations subies par l’Etat victime.
Cependant, pour construire et pérenniser la paix mondiale, le multilatéralisme s’est avéré comme l’instrument privilégié de la doctrine diplomatique contemporaine qui sonna le glas du bipolarisme hérité de la Guerre froide ayant caractérisé les relations internationales entre 1949 et 1989. En effet, la disparition des deux blocs (Est/Ouest de part et d’autre du Rideau de fer), l’émergence de nouvelles puissances planétaires (Chine, Inde, Brésil, Corée du Sud, Turquie) et la globalisation des échanges économiques et commerciaux auront profondément modifié la configuration géopolitique de la planète telle qu’elle était apparue au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. En plus, les Etats du Tiers-monde commençaient à hausser le ton en appelant à un nouvel ordre international afin de prendre en compte leurs aspirations au développement économique et social. Mais, les puissances dominantes, pour perpétuer leur hégémonie sur la planète, sont souvent enclines à recourir à ce que l’on appelle, en langage géopolitique, à l’unilatéralisme dans leurs relations internationales. On a pu ainsi parler à ce sujet, ces dernières années, d’un certain unilatéralisme américain incarné par la formule ‘’America First’’ (l’Amérique d’abord).
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Le monde de la presse nigérienne, organes publics comme privés, vient de commémorer, le 30 novembre 2021, la huitième édition de la Journée Nationale de la liberté de la presse. Autorités politiques et administratives, responsables de médias, partenaires sociaux, bref, tout ce beau monde s’était retrouvé à la Maison de la Presse pour une petite escapade confraternelle en vue de faire le tour d’horizon de la profession de journaliste depuis la signature, en novembre 2011, de la ‘’Déclaration de la Montagne de la Table’’, par le Président de la République de l’époque, Issoufou Mahamadou. Faut-il le rappeler brièvement, cette charte, élaborée par des promoteurs de la presse libre et indépendante, était révolutionnaire en Afrique et particulièrement au Niger, car elle invitait l’Etat du Niger à adopter un régime juridique dérogatoire au droit commun en ce qui concerne les infractions commises par voie de presse, par le biais de la dépénalisation. Il faut ici rendre un vibrant hommage au Président Issoufou Mahamadou pour cette avancée démocratique majeure dans notre pays, pour avoir consacré, par des dispositions légales et réglementaires, cette dépénalisation des délits commis par voie de presse.
Désormais, tout journaliste poursuivi en justice pour une infraction commise par voie de presse ne sera plus emprisonné, comme c’était le cas auparavant, mais seulement, il pourra être condamné, en cas de tort, au plan civil, c’est-à- dire le versement de dommages-intérêts à la victime. A l’époque de la signature de cette Déclaration, beaucoup s’étaient réjouis de ce pas important franchi par le Niger dans la consolidation de la liberté de la presse, car le droit à l’information fait partie du bloc des droits fondamentaux de la personne humaine tels que reconnus par toutes les conventions internationales.
Appelée, de manière informelle, le ‘’quatrième pouvoir’’, la presse joue un rôle majeur dans le raffermissement des principes démocratiques dans le monde, et par conséquent, la liberté des journalistes doit être rigoureusement protégée contre les excès de pouvoir de toutes sortes et autres pressions politiques et sociales auxquelles ils sont souvent exposés dans l’exercice de leur profession. La liberté de la presse n’est pas un nouveau combat, mais bien une perpétuelle quête inséparable de l’Histoire du combat pour la liberté d’expression et de pensée mené par les humanistes et les progressistes depuis le Siècle des Lumières, à travers la figure tutélaire d’un Voltaire qui préfigurait déjà l’esprit universaliste à la base de la création des organisations internationales promotrices de cette liberté de parole, telle que ‘’Reporters sans frontières’’, aujourd’hui.
Comme vous le savez déjà, ce combat pour l’émancipation citoyenne ne fut guère ce fleuve tranquille, calme, doux, loin s’en faut, mais fut perpétuellement aux prises avec les velléités des tenants du pouvoir suprême, à toutes les époques et dans toutes les aires de civilisation, qui cherchaient toujours à étouffer cette liberté afin de maintenir les citoyens dans l’unanimisme le plus béat, lorsque les informations ne servaient pas leurs intérêts personnels. Voyez-vous, le métier de journaliste était né à partir de convictions et d’engagement de la part de personnes désireuses de participer à l’édification d’une société juste, démocratique, égalitaire dans laquelle la transparence dans la gestion des affaires publiques occupe une place cardinale. Le journalisme, aux origines, était une âme, un feu sacré, comme l’écrivait le grand philosophe autrichien Karl Popper. Au Niger, il faut reconnaitre que la presse libre et indépendante a joué un grand rôle dans les conquêtes démocratiques de la fin des années 80, mieux, elle était à l’avant-garde du processus démocratique qui aboutira aux premières expériences démocratiques dans le pays. C’était alors une presse conquérante, pluraliste, de très bonne facture que les lecteurs nigériens s’arrachaient dès la parution des éditions. Elle croisait régulièrement le fer avec les tenants du pouvoir politique qui cherchaient à la domestiquer.
C’était l’âge d’or de la presse écrite indépendante incarné par des manchettes historiques comme ‘’Tribune du Peuple’’ d’Ibrahim Hamidou, ‘’ Le Démocrate’’ de Bori Seyni, et ‘’Le Républicain’’ du tandem feu Maman Abou/Lalo Keïta. Ces journaux indépendants historiques avaient marqué de leur empreinte les premiers balbutiements de la presse libre au Niger et avaient ouvert la voie aux autres organes qui naitront par la suite. Mais malheureusement pour nous, la relève ne fut point assurée, car, de nos jours, la presse indépendante n’est plus cet épouvantail qu’elle avait été à ses débuts qui faisait peur aux politiques, car entre-temps, l’opportunisme, le mercenariat éditorial, la perte qualitative des contenus rédactionnels en seront devenus le lot quotidien.
Pire, depuis la signature de la fameuse ‘’Déclaration de la Montagne de la Table’’, une charte qui était censée promouvoir cette liberté de la presse, au contraire, la situation de la presse indépendante nigérienne s’est nettement dégradée, passant de la 26ème place dans le classement mondial établi par ‘’Reporters sans frontières’’, pour tutoyer, aujourd’hui, le 66ème rang dans ce classement ! Quel paradoxe ! Cette dégringolade spectaculaire de la presse nigérienne était plus le fait des journalistes eux-mêmes que du fait de la volonté des tenants du pouvoir politique, dans la mesure où, beaucoup de nos confrères n’ont pas su faire toujours un bon exercice de cette nouvelle liberté qui avait toutes les apparences d’un cadeau empoisonné. C’est ainsi que les procès se sont multipliés contre un mauvais usage de cette liberté de presse. Rendons une fois encore un hommage appuyé au Président Issoufou Mahamadou qui avait juré de ne plus poursuivre un journaliste en justice et il avait tenu parole à cet effet !
Après cette étape décisive franchie avec la dépénalisation des délits commis par voie de presse, sous le régime de la Renaissance Acte I et II, voici une autre nouvelle étape amorcée sous le magistère du Président Mohamed Bazoum, matérialisée par la signature récente de la Convention collective pour régir désormais le monde des médias au Niger. C’est là, assurément, un grand pas accompli dans la professionnalisation et la sécurisation du métier de journaliste au Niger. C’est là un grand pari que notre pays vient de faire afin de soustraire la profession de journaliste aux aléas de l’amateurisme et de l’irresponsabilité sociale.
Comme on le voit, l’ancien Président de la République Issoufou a déjà posé le harnais de la monture, avec cette loi de dépénalisation ; aujourd’hui, le Président Bazoum a parachevé cette œuvre nationale en faisant adopter une Convention collective historique. A présent, la balle se trouve dans le camp du monde de la presse. Aux journalistes d’en faire le meilleur usage possible pour l’avènement d’une presse véritable libre, indépendante et surtout entièrement responsable !
Par Zakari Alzouma Coulibaly(onep)
06 décembre 2021
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En vérité, les Chefs d’Etat ou de gouvernement, leurs compères et comparses, présents à Abuja, ce dimanche 10 décembre 2023, doivent impérativement retourner à leurs classiques littéraires du Lycée puisqu’ils ignorent que l’idéal de Don Quichotte, ce justicier et autoproclamé redresseur de tort, relève de la chimère.
Ainsi donc, sans surprise d’ailleurs, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO) a décidé de poursuivre son attitude belliqueuse, à la limite belliciste, contre notre pays en maintenant le statu quo sur les sanctions qu’elle a injustement, irrégulièrement et illégalement infligées à notre pays suite aux événements, pourtant salvateurs voire salués par le peuple souverain, du 26 Juillet 2023.
Réunis à Abuja, ce dimanche 10 décembre 2023, agissant en Don Quichotte de la sous-région, quelques Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Afrique de l’Ouest, sur injonction véhémente de la France, le regard bienveillant de certaines institutions financières internationales et consorts, la complicité active et à ciel ouvert de certains compatriotes, traitres à la Nation, qui n’ont plus rien à perdre puisqu’ils ont tout perdu depuis la journée mémorable du 26 Juillet 2023, ont cru arracher au majestueux peuple nigérien tout droit à s’autodéterminer, redresser un tort qui n’existe que dans leurs esprits rendus malades par la forte aspiration du peuple nigérien à reconquérir sa souveraineté.
Aucun homme, aucun lobby, aucune instance internationale, continentale, régionale ou sous-régionale ne peut dicter au peuple nigérien la conduite à tenir ou des directives à respecter. Depuis le 26 Juillet 2023, le peuple nigérien, sous la guidance du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie(CNSP) poursuit, inébranlable, stoïque et déterminé, sa trajectoire qui le sortira indubitablement des sentiers battus dans lesquels l’a maintenu l’ordre ancien que, paradoxalement mais désespérément, la CEDEAO s’échine lamentablement à défendre.
Conglomérat de Chefs d’Etat dont certains, arrivés au pouvoir dans des circonstances frauduleuses, rocambolesques, à l’instar de leur ami et protégé Président déchu par les FDS ici au Niger le 26 Juillet 2023, ils se sont vautrés dans les miasmes de leurs forfaitures internes. La CEDEAO ou du moins ce qui en reste aujourd’hui n’a aucune leçon à donner au peuple nigérien. Aucune réinvention de la roue, aucun préalable fallacieux, aucune exigence insensée, qui seront rejetés de fait par le peuple souverain du Niger, ne sauraient être acceptés par le CNSP.
Le fameux Sommet de la Conférence des Chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO s’étant tenu, les décisions contre notre pays prises, il reste maintenant, aux fils et filles de la Nation, enfants d’une même patrie, nourris de la sève des mêmes idéaux, d’incarner la vaillance, la persévérance et toutes les vertus de nos dignes aïeux.
Le Niger, plaise à Dieu, sera le flambeau de l’Afrique qui avance comme le proclame notre hymne national. C’est pourquoi, malgré les turpitudes de la CEDEAO et de ses auxiliaires locaux, nous demeurons debout.
Alou Moustapha (ONEP)
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Nostalgiques d’un passé sans gloire, hantés par la perte de ses emprises Ouest-Africaines, dépassés par ce vent de souveraineté qui souffle sur notre pays, les dirigeants de la France contemporaine et leurs sbires continuent leur fantasme sur une hypothétique déstabilisation de notre pays et une suspension de l’élan patriotique du peuple mobilisé autour du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).
Pour ce faire, ils utilisent certains médias, les leurs, pour vulgariser un narratif partial et partiel de la situation qui prévaut dans notre pays en distillant des fausses informations sorties de leur imagination si fertile en mensonge.
Il y a quelques jours, en effet, une fausse nouvelle, faisant état d’un prétendu accord entre le Niger et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la durée de la transition en cours dans notre pays, avait été distillée par certains médias français, dont principalement RFI et France 24, et relayée par des acteurs des médias sociaux partisans du système déchu et par certains compatriotes, probablement par naïveté.
Comme il fallait s’y attendre et à juste titre d’ailleurs, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le gouvernement ont apporté un démenti catégorique à cette allégation sans fondement mais qui a un mobile et une source.
En effet, le mobile de cette désinformation, cette intoxication, n’est rien d’autre que la volonté manifeste de la France, de ses sujets sous régionaux et de ses valets locaux d’interrompre brutalement l’élan patriotique pris par le peuple et la dynamique souverainiste qui s’est emparée de la Nation dans l’affirmation de sa dignité, la sauvegarde de la patrie et la reconquête de la souveraineté nationale à travers la remise en cause des intérêts français et la dénonciation des accords qui lient le Niger à ce pays.
En représailles contre cette détermination du peuple souverain de prendre son destin en main et s’affranchir du diktat du pays du Général Charles De Gaule qui avait, on se souvient, fait recours, à partir de 1944, aux bras valides et soldats de l’Afrique Occidentale Française (AOF) dont beaucoup de nos compatriotes pour libérer son pays, les dirigeants contemporains de la France néo-colonialiste ont décidé d’entreprendre une campagne d’intoxication contre notre pays par le canal de ses médias et par la voix de certains acteurs de l’information acquis à leur malheureuse cause.
La source de toute cette cabale médiatique contre la Niger est justement ce groupe de médias français, RFI et France 24, dont, en vérité, les sièges sont de véritables hôtels de police où se côtoient des agents inquisiteurs, et barbouzes, affublés du titre de journaliste « spécialiste de l’Afrique », qui ne sont pas dans l’information, mais plutôt dans les renseignements.
Le code de conduite propre à ces médias français est simple : la manipulation des esprits pour une déstabilisation du Niger qui s’est extirpé du giron français grâce à la ténacité et la détermination du CNSP et du gouvernement, soutenus par le peuple souverain. L’objectif de ces médias est tout aussi clair : rendre impopulaire le CNSP, diviser les fils et filles de la Nation et les amener à se désolidariser du CNSP.
Il revient donc, à chacun de nous, fils et filles de la Nation, d’avoir la capacité de cerner les objectifs de ces médias français, d’annihiler toute velléité de manipulation des masses par ces médias et de déconstruire leur narratif délibérément erroné dans le but de porter atteinte à la cohésion nationale et saper toutes les actions de mobilisation et d’adhésion aux idéaux du CNSP.
Alou Moustapha (ONEP)
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D’aucuns estiment que le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie(CNSP) ne communique pas ou peu pour informer l’opinion, qu’elle soit nationale ou internationale, sur la vie de la Nation.
D’autres considèrent que le CNSP et le gouvernement doivent multiplier les croisades verbales, les interventions publiques, les sorties médiatiques, pour haranguer les foules, répondre au tout-venant avec virulence.
Certains proposent au CNSP et au gouvernement de changer de narratif, de dérouler une campagne de communication punitive tous azimuts contre toute opinion contraire, d’intervenir à tout-bout de champ, de répondre aux ennemis du pays et autres traitres à la Nation par des révélations qui frisent la divulgation de secrets d’Etat ou d’alcôve.
Les plus extrémistes souhaitent que le CNSP et le gouvernement, toutes affaires cessantes, répondent à n’importe quelle interpellation provenant de n’importe quel citoyen et endoctrinent les populations à travers des sermons violents sur des tribunes surchauffées en empruntant un langage agressif, délirant, condescendant voire va-t-en-guerre à l’image du chef propagandiste Joseph Goebbels, tribun irrévérencieux du Nazisme.
Pour beaucoup de citoyens, le CNSP doit faire face avec violence aux campagnes d’intoxication, de délation, de calomnie, élaborées et mises en œuvre par les fanatiques du « après moi, le déluge » qui sont passés maitres dans l’art de distiller la rumeur sur fond de propos à l’emporte-pièce.
Au cours de la grande interview qu’il a accordée à la Radiotélévision du Niger (RTN) dimanche dernier, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a expliqué à ses compatriotes qu’en vérité tous les canaux de communication sont utilisés par le CNSP pour informer les populations.
En effet, pour le CNSP, à l’inverse du régime déchu, par exemple, qui avait utilisé l’information pour manipuler l’opinion et saupoudrer les faits, la communication dans toutes ses dimensions doit permettre aux masses laborieuses d’être bien informées afin qu’elles participent aux prises de décisions concernant leur développement. La stratégie de communication mise en œuvre par le CNSP a permis aux fils et filles de la Nation d’avoir les moyens de prendre part activement à la reconquête de la souveraineté nationale et d’adhérer à ses idéaux.
La période difficile que traverse notre pays recommande un système de communication participative qui aboutira, et on le constate depuis le 26 Juillet dernier, à un changement de comportement et à l’avènement d’un Nigérien nouveau, digne, déterminé, fier et conscient des enjeux du moment
En choisissant d’intervenir en langues nationales, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani s’est résolument engagé à réveiller la conscience des populations et à susciter le changement souhaité par le CNSP. Ces interventions du Président du CNSP ont permis d’accroitre la volonté commune d’agir ensemble, l’information, la sensibilisation, la transmission de nouvelles connaissances en lien avec les sujets de l’heure tout en encourageant les attitudes favorables à un changement de comportement.
Du reste, les conférences publiques, les campagnes de mobilisation sociale, les émissions interactives, les débats, les prêches, les activités artistiques organisées par la jeunesse, la création des brigades de veille citoyenne, les différentes rencontres de plaidoyer, les caravanes de sensibilisation, les déclarations publiques, et la publication des communiqués institutionnels, relèvent de cette communication voulue et entretenue par le CNSP qui a laissé libre cours à tous les esprits pour qu’ils s’expriment dans l’intérêt supérieur de la Nation.
Les canaux socio-traditionnels, modernes, institutionnels, médiatiques et non-médiatiques sont utilisés par le CNSP et tous ceux qui l’accompagnent dans cette mission exaltante mais patriotique d’éveil des consciences et de réveil du sentiment national. En définitive, et c’est le plus important, sans bousculer les normes de bienséance, sans exubérance ni langage folklorique, outrancier ou une quelconque provocation, le CNSP est en train de jeter, jalon après jalon, les bases d’une véritable communication pour un changement de comportement dans notre pays d’où l’engouement que suscitent toutes ces actions salvatrices.
Alou Moustapha (ONEP)
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Le Niger célèbre, ce jour 03 août 2020, le soixantième anniversaire de la procla-mation de son indépendance, le 03 août 1960. Cela fait donc soixante ans que le Niger a accédé à la souveraineté internationale, après un peu plus de soixante-dix ans vécus sous le joug de la colonisation.
Comme vous le savez, depuis l’avènement du Conseil Militaire Suprême (CMS), la junte militaire qui dirigea le pays de 1974 à 1987, la commémoration de la fête d’indépendance a été toujours placée sous le signe de la plantation d’arbres, un peu partout sur le territoire national. Par cette initiative, le Général Seyni Kountché ambitionnait de reverdir le Niger menacé de désertification et de déboisement. Avec le recul du temps, on peut constater que le Président du CMS était un écolo avant l’heure.
Aujourd’hui, la question environnementale, en plus d’être une priorité nationale dans un pays sahélien comme le Niger, est également une problématique planétaire avec notamment le réchauffement climatique qui menace dangereusement l’existence même de notre planète. La prise de conscience mondiale du phénomène a conduit à l’élaboration et à l’adoption de plusieurs conventions internationales relatives à la protection et à la sauvegarde de notre environnement. Qu’il s’agisse des 03 Conventions de Rio de Janeiro, appelées couramment ‘’Sommet de la Terre’’, ou de la Convention de Kyoto sur la biodiversité, la COP 21 de Paris et bien d’autres, notre pays est partie prenante de toutes ces conventions.
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Un grand penseur contemporain écrivait à juste titre que « le pouvoir s’obtient dans un rapport de force, mais se conserve et se consolide dans un rapport d’intelligence. ». En effet, une fois le pouvoir conquis, se pose alors pour son dépositaire la délicate problématique de sa conservation. C’est à ce niveau qu’interviennent les ressources de l’intelligence humaine chez les dirigeants politiques qui savent y recourir en vue d’un meilleur exercice du pouvoir. Tout comme c’est à l’œuvre que l’on reconnaît le vrai artisan, c’est à l’exercice du pouvoir que l’on reconnaît le bon dirigeant politique, à travers les actes qu’il pose au quotidien pour trouver les solutions aux problèmes des gouvernés.
Le Président Mohamed Bazoum fait certainement partie de cette classe d’hommes d’Etat qui conçoivent les rapports sociaux et politiques, non pas en termes d’antagonisme, mais bien en termes dialectiques au sens hégélien de l’acception, c’est-à-dire des rapports qui pourraient converger et se régler dans une finalité transcendantale au seul bénéfice de la société dans son ensemble. C’est pourquoi il entend placer sa présidence sous le signe de l’apaisement des tensions sociales et politiques, condition indispensable pour une synergie d’ensemble en vue d’un développement harmonieux. Tout le monde l’aura constaté, le pays était sorti profondément fracturé du récent processus électoral avec une exacerbation du débat politique national jamais égalée sous l’ère démocratique du Niger. La campagne électorale avait été particulièrement tendue et nauséabonde à tous égards avec des discours indignes d’une démocratie républicaine. Fort heureusement, les vaillantes populations nigériennes, sans doute, pétries des valeurs humanistes de tolérance et du vivre-ensemble, n’ont pas succombé aux sirènes de la discorde nationale et ont gardé leur sang-froid légendaire pour repousser les forces du mal.
Aujourd’hui, conscient de la fragilité politique et sociale du Niger, le Président Bazoum envisage de récréer les conditions de l’apaisement de ces tensions sociales et politiques inutiles qui ne feront que retarder le pays dans ses inlassables efforts de sortir du sous-développement et de la misère. C’est ç ce titre qu’il a initié de larges consultations avec les différentes structures, la dernière en date étant la rencontre avec les organisations de la société civile. Pendant plus de quatre (4) heures d’horloge, le Chef de l’Etat s’était entretenu, à bâtons rompus, avec les responsables de ces mouvements sociaux pour écouter leurs doléances et leur signifier ce que l’Etat attendait d’eux pour accompagner les efforts du nouveau gouvernement dans la mise en œuvre du programme politique sur la base duquel le candidat Mohamed Bazoum avait reçu la confiance du peuple nigérien.
En substance, le message du Président Bazoum était clair et limpide : la Société civile doit exercer un rôle de lanceur d’alertes, un rôle de vigie de la bonne gouvernance afin de recadrer l’action gouvernementale quand elle semble dévier des bonnes pratiques et non être cette Société civile souvent porteuse de revendications politiques en sous-traitance avec des officines politiques à des desseins inavouables.
Toujours dans cette même logique de large consultation, le Président Bazoum avait reçu les partenaires sociaux de l’éducation avec lesquels il avait fait le tour d’horizon de tous les problèmes qui assaillent l’école nigérienne. Enseignant de formation, l’homme était bien dans son jardin, car parfaitement imbu des réalités du système éducatif national. Pêle-mêle, sur sa lancée, le locataire de la Présidence nigérienne avait accueilli l’Association des Femmes entrepreneures du Niger, l’Ordre national des, pharmaciens du Niger avec lesquels il s’était entretenu des difficultés de leurs secteurs respectifs.
Comme on le voit, la volonté présidentielle de refonder le contrat social ne fait l’ombre d’aucun doute. Conscient du rôle primordial de l’apaisement social dans un pays en voie de développement où les équilibres sociaux sont fragiles, il est apparu impératif pour le Président Bazoum de relancer le dialogue social national qui paraissait en berne depuis plusieurs années. Après donc le secteur social national, l’autre grand chantier concernera, sans doute, la relance du dialogue politique national. En effet, comme vous le savez, ce cadre de dialogue politique national existait au Niger, cependant l’exacerbation des extrémismes politiques de part et d’autre avait conduit à une léthargie, voire à un assoupissement du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP).
Après donc un processus électoral qui fut houleux et tendu, il est à présent souhaitable que les conditions du dialogue politiques national soient remises à l’ordre du jour afin de pacifier et civiliser les rapports politiques au Niger. Au demeurant, nous sommes tous les fils d’une seule et unique nation, c’est pourquoi les adversités politiques ordinaires ne devraient point nous transformer en ennemis irréductibles les uns contre les autres : on fait certes la politique mais pas la guerre, comme dirait l’autre !
Voilà pourquoi le Président Bazoum s’acharne au quotidien au règlement de ces préalables forts indispensables avant l’entame véritable de son quinquennat qui se place, comme vous le savez, dans un contexte sécuritaire extrêmement difficile qui exige que toute la nation nigérienne fasse bloc derrière son Président face à l’hydre terroriste qui endeuille et désole les populations nigériennes, en particulier et sahélo-sahariennes, en général. Ce combat ne saurait être gagné dans un pays divisé, mais bien par une nation soudée et unie par le désir du vivre ensemble. L’ennemi profite bien souvent de ces moments d’inattention, de division pour commettre ces forfaits criminels. Soyons et restons donc vigilants face à ces menaces sécuritaires derrière nos forces de défense et de sécurité et surtout cultivons les vertus du patriotisme en toutes circonstances !
Par Zakari Alzouma Coulibaly(onep)
11 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Depuis son accession à la magistrature suprême du pays en 2011, le Président de la République Issoufou Mahamadou n’a cessé de prôner un changement radical des mentalités au Niger. Si pendant le premier quinquennat, la priorité avait été accordée aux actions de développement à travers la mise en œuvre du Programme de la renaissance du Niger, le second quinquennat aura été placé sous le signe de la renaissance culturelle, un concept cher au Président Issoufou Mahamadou.
Jaloux de la souveraineté nationale, profondément pétri de l’idéal du progrès social, économique et politique de notre pays, le Président Issoufou demeure convaincu que le développement durable auquel aspire notre pays doit passer nécessairement par un changement des mentalités dans tous les domaines, afin de proscrire à jamais toutes les mauvaises pratiques qui ont tant nui au Niger sur la voie de son progrès.
Synthèse du Président Diori Hamani, dont il admire le nationalisme affirmé, du Général Kountché, dont il apprécie le sens élevé du devoir et du patriotisme, et enfin du Général Ali Saibou en qui il voyait l’incarnation de l’esprit de tolérance républicain,
Issoufou Mahamadou reste toujours convaincu qu’un autre Niger est possible, un Niger meilleur qui a sa place dans le concert des nations. Mais tout cela n’est possible qu’à la seule condition d’opérer une profonde mutation dans les esprits et les cœurs des citoyens afin que ceux-ci puissent intégrer dans leur quotidien les bons et simples réflexes favorables à l’enracinement d’un développement socio-économique durable dans notre pays.
Le constat du Président Issoufou était simple ; il était à la fois basé sur l’histoire et l’observation quotidienne. Par l’histoire, l’on découvre que toutes les grandes nations, pour parvenir à leur apogée, ont été amenées, à un moment ou à un autre de leur existence, à faire de la question de changement des mentalités la pierre angulaire de leur politique de développement.
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Le 16 Mai 1974, le Capitaine Adamou Moumouni Djermakoye, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération et membre du Conseil Militaire Suprême (CMS), qui venait de prendre le pouvoir au Niger, un mois auparavant, annonçait à l’opinion nationale et internationale la décision des autorités de notre pays de demander le départ du détachement de l’armée française stationné à Niamey.
« -Considérant que pour être fructueuse et pérenne, cette coopération doit s’inscrire dans le cadre de la souveraineté de chaque Etat et l’égalité des partenaires.
-Considérant que le stationnement de troupes étrangères sur le territoire d’un pays constitue une atteinte à sa souveraineté.
-Demande au gouvernement français le départ dans les meilleurs délais du détachement français du 4ème RIAOM stationné à Niamey » clamait le Porte-parole du régime en place sur les ondes de la Voix du Sahel qui venait juste de naitre sur les cendres de Radio-Niger.
Sans murmure ni hésitation, mais la mort dans l’âme, la soldatesque de la France colonialiste, non sans détruire et détraquer le matériel existant, plia ses bagages, pour libérer le camp Leclerc qui sera baptisé quelques jours plus tard camp Bagagi Iya.
Le vendredi 22 décembre 2023, derechef, l’armée française débarrassa le plancher, quitta le Niger, libéra notre sol, chassée et emportée par une bourrasque souverainiste, un torrent de contestations populaires, un tourbillon de plaintes et complaintes d’un peuple décidé à prendre son destin en main sous la guidance du Général de Brigade Abdourahamane Tiani, de ses compagnons d’armes du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie(CNSP) et du Gouvernement dirigé par le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine .
A l’inverse du départ des troupes françaises sur notre sol de 1974, demandé d’autorité par le régime en place à l’époque, le désengagement de leurs cadets opéré vendredi dernier, dont certains étaient en villégiature, d’autres en ballade de plaisance et la plupart, des géologues et ingénieurs de tout acabit accoutrés de la tenue militaire française, en mission d’exploration et d’extraction de minéraux et autres richesses minières dont regorge abondamment notre sous-sol béni, était une exigence nationale, une revendication populaire, une question de survie gérée de main de maitre par le peuple souverain.
Chassées en 1974, les troupes françaises d’occupation qui sont en vérité les alliés objectifs des forces terroristes qui écument la zone des trois frontières et partout où la France a des intérêts sur notre sol, étaient revenues se réinstaller sur nos terres, à la grande surprise des populations et au grand dam de nos vaillantes forces de défense et de sécurité, à partir de 2011 grâce à une alchimie inavouée parce qu’inavouable, insolite et machiavélique de l’ordre ancien dont les animateurs, au plus haut sommet de l’Etat, sont inféodés et agissent pour et au nom de la France tutélaire.
Obnubilés et mystifiés par l’Elysée, ces dirigeants du système qui s’est écroulé, heureusement, le 26 Juillet 2023, ont permis à la France de « déverser » ses soldats et pousse-cailloux dans notre pays pour s’adonner à tout sauf la mission pour laquelle officiellement ils étaient présents et qui a été un prétexte pour leur imposture.
Curieusement, les forces obscures qui endeuillaient nos populations étaient montées en puissance, leurs sinistres prouesses se multipliaient de jour en jour et leurs logistiques étaient devenues plus performantes à l’arrivée de ces colonnes françaises.
Devant cette fourberie de l’armée française, au surplus face à la complicité doublée de duplicité active de l’ordre ancien, les populations des villes et des campagnes de toutes les régions du pays se sont levées comme un seul Homme pour exiger le départ des troupes colonialistes.
Les forces de défense et de sécurité, émanation de la Nation, partie intégrante du peuple, témoins de l’hypocrisie de l’armée française voire de sa franche collaboration avec les forces terroristes qu’elle parraine et sponsorise, ont décidé de prendre en compte le desiderata du peuple souverain, d’écouter le cri de cœur de la Nation qui assiste impuissante à la mort de ses fils et filles sous les balles criminelles des imposteurs encadrés, informés et renseignés par la France.
La contestation populaire contre la présence des troupes françaises au Niger et plusieurs autres maux qui minaient jusqu’au pourrissement total le régime déchu ont fini par convaincre nos valeureuses forces de défense et de sécurité de prendre le pouvoir pour sauver la patrie.
Après moult indélicatesses, maintes provocations, plusieurs tentatives d’humiliations voire de déstabilisation de notre pays, en collision avec des traitres à la Nation, fugitifs notoires, fieffés combinards contre leur propre pays, et quelques conglomérats sous régionaux, mais face à la volonté du peuple souverain d’en découdre avec n’importe quel maitre-chanteur ou partenaire perfide, la France a finalement accepté de quitter toutes ses emprises sur notre sol à travers le respect strict du processus de désengagement total entamé depuis quelques mois et parachevé vendredi dernier en présence des pays garants.
Sans nul doute, le 22 décembre 2023, le peuple souverain a remporté une bataille dans la grande guerre pour la reconquête de sa souveraineté et est plus que jamais conscient que le chemin est long d’où la nécessité pour les fils et filles de la Nation de rester vigilants, solidaires, unis, pour poursuivre ensemble l’œuvre exaltante de la sauvegarde de la patrie et de construction nationale.
Sans conteste, les partenaires du Niger d’aujourd’hui et de demain, surtout ceux qui avaient profité du copinage et des amitiés personnelles, sont, maintenant, conscients que « la présence des troupes étrangères doit être passée par des textes, on ne se lève pas du jour au lendemain pour venir s’assoir dans un pays avec des armes et des chars », comme le disait le Général de Corps d’Armée Salifou Mody, Ministre d’Etat, Ministre de la Défense Nationale.
Alou Moustapha (ONEP)
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On dit souvent que la vitalité d’une démocratie se mesure au niveau de la disponibilité de celle-ci au dialogue constructif entre les différents acteurs. En effet, depuis l’apogée de la Raison dans l’Histoire, la recherche du consensus entre les hommes aura pris le dessus sur les velléités bellicistes des uns et des autres. Abandonnant les arguments de la force pour privilégier la force des arguments’’, l’homme moderne, mieux, ‘’l’homme civilisé’’ aura trouvé son salut dans la communion des cœurs et des esprits, cette ambition chère à Jean-Jacques Rousseau dans sa quête de paix universelle à laquelle il consacra toute sa vie.
Lorsque les armes, quelle que soit leur capacité destructrice, atteignent leurs limites indépassables, les belligérants, épuisés par tant d’affrontements pour une quelconque gloriole, n’ont plus d’autre choix que de conclure des accords de paix entre eux. Souvent, même les guerres les plus sanglantes finissent par trouver leur dénouement autour d’une table de négociation, ce que l’on appelle couramment armistice. Il en avait été ainsi pour les deux grandes guerres (1914-1918, 1939-1945) que l’humanité a vécues, dont les issues avaient débouché sur la création de la Société des Nations (SDN) pour la Première guerre mondiale et celle de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour la seconde déflagration planétaire. Alors, comme le disait le grand écrivain français Paul Valéry, « nous autres civilisations, nous savons désormais que nous sommes mortelles », la recherche de la paix et de la sécurité collective dans le monde aura été érigée en un impératif catégorique et un enjeu planétaire afin de ne plus exposer notre planète à des périls certains comme cela fut le cas en 1914 et en 1939.
De nos jours, si les guerres de conquête, c’est-à-dire les guerres impérialistes (colonisation) n’ont plus droit de cité au nom du principe sacro-saint selon lequel les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes, en revanche, d’autres sources potentielles de conflits ont émergé dans le monde. En effet, dans les pays en transition démocratique, de nouveaux foyers de tensions sont apparus à un moment de l’évolution sociopolitique de ces démocraties naissantes. Les difficultés d’acclimatation des principes démocratiques sous nos tropiques pour des Etats souvent non préparés à ce genre de régime ont entraîné de graves tensions sociopolitiques qui ont parfois nui à la stabilité politique et institutionnelle dans ces pays-là. Mais plus qu’ailleurs, le foyer le plus incandescent est sans doute le processus électoral dans ces Etats où les contestations post-électorales peuvent déboucher sur des guerres civiles, comme cela a été observé dans plusieurs pays de notre continent.
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On dit souvent qu’à «chacun ses problèmes dans la vie». On pourrait y ajouter aussi qu’à chaque époque, ses problèmes ! Cependant, la sécurité a toujours constitué une quête fondamentale de l’humanité depuis la nuit des temps. Les guerres que se livrent souvent les hommes, les agressions qu’ils perpètrent les uns contre les autres ne sauraient remettre cette aspiration profonde de l’homme à la paix et à la sécurité. De par même sa nature et sa finalité, l’homme est un ‘’animal social’’, telle fut, peut-être, la contribution majeure du positivisme sociologique du début du 20ème siècle sous le magistère du grand Manitou de la sociologie française, Emile Durkheim. Exit donc les thèses du philosophe anglais Thomas Hobbes selon lesquelles ‘’l’état de nature serait le premier stade évolutif de l’homme. En réalité, par son essence même, l’homme serait programmé pour vivre en société.
Cela étant, sans sécurité, sans paix, place aux ténèbres, au chaos, à l’abîme, bref au néant ! ‘’Les grands de ce monde’’ de la première moitié du 20 ème siècle avaient cru trouver dans la création de l’Organisation des Nations Unies (ONU) l’instrument privilégié pour la promotion et la consolidation de la paix et de la sécurité dans le monde. Cela a, en partie, bien marché, puisque depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le monde n’a plus connu de conflit de cette gravité. Mais, d’un autre côté, force est de constater que le monde n’est pas non plus cet Eldorado terrestre tant fantasmé par les pacifistes de tous poils !
Entre-temps, le monde a évolué, mais le cadre d’analyse des questions géopolitiques est demeuré anachronique, quand il n’est pas seulement devenu le vestige ostensible d’un monde disparu. A l’apogée de la raison dans l’Histoire, comme la modernité actuelle, les guerres classiques, telles que le monde les a connues, ne peuvent plus avoir droit de cité à cause sans doute de l’équilibre de la terreur qui domine sur la scène internationale depuis la fin de la deuxième Guerre mondiale.
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Ainsi donc, jour après jour, tour à tour, l’une après l’autre, les instances sous-régionales et internationales sont en train de reconnaitre la légitimité et l’autorité du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et de son gouvernement.
Hier, hautaines, irrévérencieuses, partiales et arrogantes, défiant le CNSP à tout bout de champ et partout à travers des décisions et prises de position frisant l’humiliation, ignorant la détermination du peuple nigérien à ne céder à aucune provocation, intimidation ou chantage, les Nations Unies viennent finalement, aujourd’hui, de se rendre à l’évidence : les représentants du gouvernement du CNSP sont, restent et demeurent les seuls et uniques représentants légitimes du Niger aux Nations Unies.
La Commission de vérification des pouvoirs de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a statué sur la question de la représentation du Niger aux travaux des Nations Unies et l’Assemblée Générale a entériné la décision à travers laquelle elle reconnait la légitimité du gouvernement issu des événements salvateurs du 26 juillet 2023.
Cette délibération des instances des Nations Unies intervient quelques jours seulement après « le retour en zone », comme le disent les férus du Basket Ball, de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Ouest (CEDEAO) qui, elle aussi, en désespoir de cause face à la ténacité et la résilience du peuple nigérien et de ses autorités, a fini par reconnaitre le CNSP et son gouvernement mettant ainsi fin aux rêves et rêveries de certains dignitaires du système déchu refugiés à Abuja et éparpillés un peu partout dans le monde en attendant des lendemains qui déchantent .
Du reste, en reconnaissant la chute du régime déchu par le CNSP et en désignant des médiateurs dans le dossier nigérien, l’instance sous régionale abandonne les dignitaires de l’ordre ancien dans leurs illusions pleines de nostalgie. Ces derniers, c’est un rappel, avaient fait le pied de grue dans les halls du palais de verre de Manhattan, siège des Nations Unies, et déambulé dans les allées des salles de conférence pour épier les moindres faits et gestes de la délégation officielle du Niger à la session ordinaire des Nations Unies de Septembre dernier conduite par le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur Bakary Yaou Sangaré.
Sans vergogne, dans le cadre de l’organisation de cette session, ces fugitifs avaient transmis en catimini à leur copain qui trône à la tête des Nations Unies une liste frauduleuse pour quémander des accréditations au nom du Niger et empêcher, de ce fait, au représentant légitime de notre pays mandaté par le CNSP et le gouvernement de prendre la parole à la tribune des Nations Unies.
Aujourd’hui, avec cette décision sans appel des Nations Unies, l’ordre diplomatique normal est restauré et la voix du Niger dirigé par le Général de Brigade Abdourahamane Tiani et le CNSP se fera entendre du haut de la tribune des Nations Unies.
Le droit international, piétiné, trituré et malmené, à un moment donné, par certains dirigeants des instances communautaires et internationales, est en train de retrouver progressivement ses lettres de noblesse.
Alou Moustapha (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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La 3ème édition du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage (SAHEL-Niger) ouvre ses portes ce matin au Palais du 29 juillet de Niamey. Cette édition sera marquée de la touche du ministre d’Etat en charge de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouba.
Homme de terrain dont nous connaissons parfaitement l’engagement a au demeurant une vision pragmatique pour le devenir du secteur agro-pastoral de notre pays. La tenue de cette 3ème édition du salon sa volonté inébranlable de donner une impulsion nouvelle au secteur rural nigérien. Le ministre d’Etat Albadé Abouba est convaincu que la tenue de cette 3ème édition, est un grand déclic pour une prise de conscience afin de donner au secteur rural son véritable rôle de moteur de développement au Niger.
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Avant-hier, en début de soirée, alors que l’opinion nationale, qui suivait avec une oreille attentive l’interview télévisée du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie(CNSP), s’attendait à une réponse, au surplus à de grandes décisions suite aux conclusions du Sommet des Chefs d’Etat des pays membres de la Communauté Economiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui se tenait dans le même temps à Abuja, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a eu un souverain mépris aux décisions prises par ce regroupement de Chefs d’Etat.
Autrement dit, le Président du CNSP a classé ce communiqué final d’Abuja, littérature poussive, dans la rubrique des « chiens écrasés » ou « faits divers » à l’instar d’un responsable de média qui traite une information d’une moindre importance, une nouvelle qui n’a aucune plus-value dans la marche actuelle de la Nation et la dynamique enclenchée par le peuple nigérien.
Pour le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, le maintien des sanctions contre notre pays par la CEDEAO, en présence de certains de nos compatriotes définitivement égarés, est un non-événement. Tout simplement.
C’est pourquoi, soldat pétri dans la moule des réalités profondes du Niger, formé à l’école de la vie, chef militaire ayant une certaine idée du Niger, Chef d’Etat pragmatique, détaché du verbiage politicien, loin des formules oiseuses et stériles, le Président du CNSP a abordé avec les fils et filles de la Nation plusieurs sujets qui les intéressent.
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, sans langue de bois, a donné aux Nigériens un aperçu clair sur la lutte contre le détournement des deniers publics dont le régime déchu et ses animateurs étaient passés maitres, le rôle et les responsabilités des membres assermentés de la Commission de Lutte contre la Délinquance Economique, Financière et Fiscale (CoLDEFF), la tenue des assises du dialogue national inclusif, la situation économique du pays, l’état des finances publiques en cette période difficile que traverse notre pays et les résultats obtenus par nos forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme.
La gestion de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique de cette année a été largement évoquée par le Chef de l’Etat qui a donné des détails sur les dispositions prises par le gouvernement pour dissiper les inquiétudes et atténuer les souffrances des populations confrontées aux caprices du ciel.
Cette seconde interview a été l’occasion pour le Président du CNSP d’éclairer la lanterne de ses concitoyens sur la fourberie notoire de la France et le diktat insensé que la CEDEAO veut imposer à notre pays, en complicité avec le Président déchu et ses sbires qui déambulent dans les halls des salles de conférence à Abuja et ailleurs dans le but de réécrire l’Histoire.
Le CNSP, fort du soutien populaire des forces vives de la Nation que le Général de Brigade Abodurahamne Tiani n’a pas manqué de saluer au passage, ne faillira pas et ne transigera pas sur certains points, avec une quelconque organisation communautaire inféodée par des lobbys impérialistes.
Alou Moustapha (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Transparence, redevabilité et efficacité : telles sont les lignes directrices qui doivent désormais guider les responsables dans la gestion des Entreprises et Etablissements publics. C’est là toute la quintessence du message qu’a voulu faire passer le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, le 25 octobre dernier, dans son discours à l’ouverture du Forum national des Entreprises et Etablissements publics du Niger.
En initiant un tel forum, le gouvernement affiche sa ferme volonté de renforcer la bonne gouvernance et de lutter contre la médiocrité et l’inefficacité. C’est aussi et surtout, une réponse et une suite aux différents rapports établis ces dernières années par les organes de contrôle sur la gestion des entités publiques.
En réunissant les membres du gouvernement et leurs collaborateurs, les organes d’inspection et de contrôle et les dirigeants des entreprises et établissements publics, ce forum se veut déjà un cadre pour la promotion de la transparence.
Et, sans langue de bois, le Premier ministre a souligné, pour le déplorer, la ‘’faible performance’’ des entreprises et établissements publics avant d’annoncer la ferme décision du gouvernement «d’impulser une transformation radicale de leur gouvernance». «Le dernier rapport de la Cour des Comptes a fait notamment ressortir plusieurs irrégularités dans la gestion des entreprises publiques au titre desquelles je retiens : les retards dans la production des comptes et la faible qualité des comptes produits ; les dépenses sans rapport avec leur mission ; les irrégularités relatives au respect de la procédure du Code des marchés publics», rappelle le Chef du gouvernement.
Or, ces entités sont créées pour participer au progrès économique et social en fournissant des services, des emplois, des produits et des recettes fiscales de grande importance. Malheureusement, par leur gouvernance, beaucoup d’entreprises et établissement publics sont en train de
devenir ‘’un poids pour le budget de l’Etat et à l’économie nationale’’. Ce qui va à l’encontre des objectifs du Programme de Renaissance Acte III qui, sous l’impulsion du Président de la République, vise à créer toutes les conditions d’une économie compétitive et d’un développement durable en faisant jouer aux secteurs public, parapublic et privé tout le rôle qui leur est dévolu. «Ce rôle ne peut être rigoureusement assumé que lorsque la gouvernance des Entreprises et Etablissements Publics répond aux normes convenues», prévient le Chef du gouvernement.
A cet effet, le Premier ministre a annoncé une feuille de route en quatre axes à travers lesquels le gouvernement compte impulser ce changement dans la gouvernance des entreprises et établissement publics. Il y a d’abord la modification de la loi sur les Entreprises Publiques pour prendre en compte les catégories non prévues, mieux affirmer la mission de développement du pays et renforcer la redevabilité et le mécanisme de contrôle. S’y ajoutent également la révision du mode de désignation des membres des Conseils d’Administration des entreprises publiques conformément aux objectifs qui leur sont assignés ; la mise en place d’un système de contrat de performance des Entreprises Publiques auquel est indexée une partie de la rémunération de leurs dirigeants ; et enfin la création d’un événement autour du Président de la République pour encourager les entreprises performantes et envisager des mesures de correction pour celles qui enregistrent une contre-performance.
A travers cette feuille de route clairement tracée, le gouvernement est fermement engagé à refonder la gouvernance des entreprises et établissements publics du Niger, en plaçant l’éthique et l’orthodoxie au cœur de la gestion de ces entités. Ceci implique aussi la reconnaissance et la récompense aux bons gestionnaires, mais aussi un mécanisme de sanction. «Ces objectifs ne peuvent être atteints sans une systématisation du contrôle afin de faire observer les règles d’une gestion transparente, efficace et qui fait une place de choix à la culture des résultats», estime le Chef du gouvernement qui invite les différents acteurs à porter leur attention sur la viabilité de ces entreprises et établissements publics.
Le mot d’ordre est ainsi donné, et on peut espérer qu’à partir de là, les choses ne se feront plus comme avant dans la gestion des entreprises et établissements publics du Niger.
Rabiba Aboubacar Bouzou(onep)
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Pendant qu’à Niamey, l’opposition et ses suppôts s’égosillent à répandre des critiques sans fin et des contre-vérités à l’encontre du pouvoir en place et des autorités qui l’incarnent, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, quant à lui, s’efforce de crédibiliser davantage le prestige de notre pays et réaffirmer son leadership sur la scène internationale.
Rien que la semaine passée, le Président Issoufou était au Sommet de G7 de Taormine en Sicile, (Italie). Au cours de ce sommet, avec les grands de ce monde, le Chef de l’Etat et ses pairs ont discuté de l’avenir du monde libre, avant de se pencher sur la sécurité des citoyens, la réduction des inégalités, l’innovation et le travail à l’ère de la prochaine révolution du capitalisme, le difficile phénomène des migrations en Méditerranée ainsi que le grand nombre des réfugiés qui sont en train de fuir du Proche-Orient et du Continent africain à cause des conflits et de la pauvreté.
Le Président Issoufou Mahamadou, l’un des leaders africains les plus respectés en matière de lutte contre le terrorisme a donné sa claire vision d’un monde qui doit mener une lutte sans merci contre le terrorisme et le crime organisé, les conséquences du changement climatique sur les pays du Sahel, et la migration.
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Au lendemain de sa première prestation de serment, le 07 avril 2011, le Président Issoufou Mahamadou avait à cœur deux objectifs majeurs à atteindre pendant ce premier quinquennat : travailler, dans un premier temps, à asseoir la démocratie nigérienne sur d’institutions solides et durables, ensuite, poser les premiers jalons de sa grande entreprise de ce qu’il a appelé ‘’la détribalisation de la politique au Niger’’.
Tout au long de son engagement politique, le Président Issoufou Mahamadou, aura compris que le salut du Niger contemporain résidait uniquement dans la capacité du pays à s’imposer des règles de bonne gouvernance, à identifier les grands défis de l’heure et à proposer des pistes fécondes de réflexion afin de trouver les réponses idoines aux préoccupations fondamentales des citoyens nigériens. Mais, pour espérer parvenir à ce bonheur suprême que les grands sages grecs nommaient ataraxie (épicurisme, hédonisme), une nation, un pays doit d’abord exister, exister au sens sartrien du terme, c’est-à-dire s’incarner dans d’institutions viables et durables qui en fondent l’âme et la fortifient face aux épreuves de l’existence.
S’inscrivant sans doute dans la doctrine du président américain Barack Obama, qui soutenait que ‘’l’Afrique contemporaine a plus besoin d’institutions fortes et viables que d’hommes providentiels’’, le Président Issoufou Mahamadou aura compris que les hommes passent, mais que les institutions sont intemporelles. Pour témoigner de leur passage aux affaires, les grands hommes d’Etat s’illustrent souvent dans deux grands domaines : l’édification de grands ouvrages structurants pour leurs peuples et la matérialisation d’institutions politiques pérennes.
Et dans ces deux grandes directions, la contribution du Président Issoufou Mahamadou aura été énorme, tout simplement. En effet, en deux quinquennats, il aura réussi à concevoir un mirifique programme politique, dénommé ‘’Programme de la renaissance du Niger’’, décliné en plusieurs axes majeurs de politiques publiques sectorielles, et sous-tendu par une vision politique pragmatique et nécessairement volontariste pour un développement cohérent et harmonieux du pays. Ce programme était un véritable manifeste politique, social, économique, environnemental, voire diplomatique, qui n’épargnait aucun pan du développement humain. Ce programme lui-même procédait d’une démarche prospective, planificatrice, intitulée ‘’Programme de Développement Economique et Social (PDES) 2011-2021.
Rappelez-vous, en 2012, ce PDES avait fait l’objet d’une Table-ronde internationale au cours de laquelle le parterre de bailleurs de fonds avait été séduit par la pertinence de ce programme de développement et avait alors promis d’accompagner ledit programme pour environ deux mille milliards de francs CFA. En plus de ce PDES, il y avait l’Initiative 3 N (Les Nigériens Nourrissent les Nigériens) qui était un ambitieux projet, un projet révolutionnaire pour une agriculture performante au service des besoins des populations nigériennes. Ce projet vert avait également reçu l’approbation de la FAO, lors de son Assemblée Générale de 2012, à Rome. La mise en œuvre de ces différents programmes tout au long de ces deux quinquennats aura sans doute permis au Niger d’enregistrer des progrès majeurs sur le plan du développement humain et de l’autosuffisance alimentaire.
Pour le Président Issoufou Mahamadou, à travers le programme d’urgence, il n’était plus question que ‘’sécheresses riment avec famines au Niger’’ ; qu’il pleuve ou qu’il ne pleuve pas, le Niger saura trouver sa subsistance grâce à cette initiative qui consiste à mobiliser toutes les ressources naturelles disponibles et les moyens technologiques pour assurer aux populations nigériennes les moyens de leur subsistance. Pour preuve, depuis une décennie, le Niger n’a plus connu ces crises alimentaires cycliques qui semaient jadis la désolation dans nos campagnes et mettaient les populations sur les sentiers périlleux de l’immigration.
Sur le plan des infrastructures socioéconomiques, le nom du Président Issoufou Mahamadou sera associé à beaucoup de réalisations tangibles et concrètes. En effet, en dix ans de magistère, le Niger profond aura assisté à sa renaissance, à sa transformation profonde avec la modernisation des différents centres urbains du pays, par la construction d’infrastructures routières ultramodernes comme des échangeurs et les voiries urbaines, l’aménagement d’espaces récréatifs dans la capitale et en régions, d’infrastructures aéroportuaires de dernières générations comme le coquet Aéroport Diori Hamani. Comme on le voit, le Président Issoufou Mahamadou n’aura pas fait dans la dentelle, et une dissertation à vocation éditoriale ne saurait épuiser un tel bilan prodigieux.
Au plan institutionnel, le Président Issoufou Mahamadou restera, incontestablement, comme le premier Président démocratiquement élu qui passe le témoin à un nouveau Président démocratiquement élu, en plus de soixante d’indépendance ! Il avait pris cet engagement devant Dieu et devant les hommes, de respecter le nombre de mandats présidentiels autorisés par la Constitution, sa seule boussole politique. A cet effet, il se sera même fait le chantre du respect des mandats constitutionnels en Afrique en appelant ses pairs du continent à s’en tenir au respect strict de cette limitation constitutionnelle. Pour l’ensemble de son œuvre, il a reçu deux distinctions majeures : le prix du leadership politique de l’Institut de l’Amitié Amérique/Afrique, et cerise sur le gâteau, le prestigieux Prix Mo Ibrahim.
Mais avant de faire ses adieux à la politique, le Président Issoufou Mahamadou aura réussi un autre pari non moins important consistant à détribaliser la politique nigérienne. Tout au long de sa brillante carrière politique, il n’aura cessé de déplorer les regroupements politiques se fondant sur de considérations subjectivistes qui sont préjudiciables à l’unité nationale et à la cohésion sociale, et qui sont, de toute façon, voués à la disparition, face aux réalités tangibles. Dans le Niger rêvé par le Président Issoufou Mahamadou, l’ethnie, les origines sociales, ou encore la couleur de la peau et des yeux ne joueront aucun rôle majeur. La brillante élection de Mohamed Bazoum à la magistrature suprême du Niger en est, aujourd’hui, l’illustration la plus éloquente.
C’est donc en homme heureux et comblé que le Président Issoufou Mahamadou passe le témoin au nouvel élu Mohamed Bazoum, dans la pure tradition démocratique et républicaine. Quant au Président Issoufou Mahamadou auquel nous voudrions dire au revoir et rendre hommage à son action politique, il nous manquera très personnellement pour avoir accompagné le personnage tout au long de ses deux quinquennats et bien avant, dans la longue marche du grand opposant qu’il fut jusqu’à la consécration suprême en 2011. Nous remercions Allah Le Très-Haut de nous avoir rendu un des témoins privilégiés de cette grande présidence qu’il aura inaugurée en une décennie au Niger. Tout en formulant l’espoir que nos chemins se recroiseront à d’autres occasions, je puis vous assurer, Monsieur le Président Issoufou de ma reconnaissance pour toutes ces années de collaboration à votre grande œuvre.
Quant au nouveau Président Mohamed Bazoum, que nous avons l’insigne honneur de connaître comme un ami, nous lui disons ‘’Marhaba’’, ‘’Barka da zouwa’’, ‘’Koubeini’’, à la présidence du Niger tout en vous souhaitant plein succès dans vos nouvelles fonctions !
Par Zakari Alzouma Coulibaly
02 avril 2021
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Le 02 avril 2023, le Président de la République Mohamed Bazoum, a deux ans à la tête du Niger. Après seulement deux années, il est très tôt pour tirer un bilan à l’échelle de la gestion d’un Etat. Mais, la trajectoire suivie par le pays nous conforte de ce que le Niger est sur la bonne voie. Il s’agit d’une trajectoire ascendante dans tous les domaines surtout au regard du contexte régional ambiant caractérisé par l’insécurité, le terrorisme et l’instabilité institutionnelle.
Si le Niger a résisté à ces vagues déstabilisatrices, c’est d’abord parce que le pays a su mettre en place et préserver des institutions fortes. C’est le lieu de le dire haut et fort que notre pays est une démocratie en constante progression. En effet, le Niger a su concrétiser ce diction si cher au président Obama qui stipule que ‘’l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes ’’. Et, l’une des caractéristiques de la démocratie c’est le dialogue. Sur ce point, le Chef de l’Etat en a fait un principe cardinal. Les échanges réguliers qu’il a eus avec les différents acteurs (politiques, économiques, sociaux, etc.) ont permis d’instaurer un climat social apaisé sans remettre en cause la diversité et la liberté des opinions. Comme l’a récemment démontré le CNDP, les Nigériens s’entendent désormais sur l’essentiel : la Nation.
Sur le plan sécuritaire, le Niger a fait preuve d’une grande résilience. Dans cet environnement régional affecté par une grande insécurité, le Niger a su préserver son intégrité territoriale. Un état de fait qui traduit l’accomplissement de la promesse faite par le Président Bazoum. Une promesse qui s’est concrétisée par la dotation en matériels et équipements supplémentaires nécessaires et adéquats à la situation pour les Forces de défense et de sécurité, l’accroissement continu des effectifs, l’instauration d’un rapport de force favorable aux FDS dans les zones affectées par l’insécurité. Ce qui a permis aux populations de certaines localités des régions de Diffa et de Tillabéri de retourner dans leurs villages.
Si la sécurité a demandé beaucoup de moyens, cela n’a pas pour autant compromis les investissements dans les autres secteurs. L’Etat continue à investir pour équiper le pays conformément aux instructions du Chef de l’Etat. A titre illustratif, des programmes d’envergure sont mis en œuvre dans des secteurs tels que l’éducation (2ème grande priorité du Président Bazoum), l’énergie, les infrastructures routières, etc. Tout cela accompagné d’une gouvernance vertueuse qui prône la transparence, la redevabilité et la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics.
Le Niger s’impose comme un modèle unique au Sahel, un modèle qui inspire le respect et l’admiration au plan international comme l’attestent les visites de hautes personnalités comme le Chancelier allemand, le Secrétaire d’Etat américain, de hauts responsables de l’ONU, de l’Union Européenne, etc. A verser dans le même registre, la sollicitation de l’expertise du Niger sur des questions stratégiques régionales et même internationales, mais aussi la désignation de personnalités nigériennes pour conduire des dossiers sensibles.
Une autre avancée significative à souligner, c’est la tenue pour la première fois d’un forum économique Union Européenne/Niger, le deuxième du genre en Afrique francophone après celui tenu en Côte d’Ivoire. D’autres pays partenaires comme la Chine sont sur la même voie. Cette situation dénote d’une évolution majeure, d’un changement de paradigme dans les relations entre le Niger et ses partenaires. En effet, le Niger n’est plus perçu comme ce pays pauvre qu’il faut juste aider. Notre pays s’impose désormais comme un partenaire fiable, une terre d’opportunités où on peut investir et faire des affaires. En définitive, on peut sans risque de se tromper dire que dans un Sahel en plein doute, le Niger représente l’espoir. Un statut obtenu grâce à la vision du Président Bazoum dans la continuité des programmes de Renaissance I et II.
Par Rabiba Aboubacar Bouzou(onep)
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Décidément, Dakar, la capitale sénégalaise, l’ancienne capitale de l’AOF (Afrique Occidentale Française), celle qui a vu passer Léopold Sédar Senghor, un des chantres du mouvement de la négritude des années 30, ou encore la ville de l’un des plus grands savants du 20ème siècle, Cheick Anta Diop, demeure le siège inviolable de la Muse du Président Mohamed Bazoum. C’est la ville de sa gestation intellectuelle, quand fraîchement bachelier, il y débarqua, au début des années 80, à la mythique université Cheick Anta Diop pour des études en philosophie, avec pour seule ambition de réaliser son grand rêve d’enfance qui est de s’élever dans la hiérarchie sociale par l’acquisition du savoir. Il faut dire que le destin l’avait bien aidé dans ce sens, et ses années dakaroises furent déterminantes dans cette quête du savoir.
Lorsqu’il eut pris congé de son séminaire dakarois, au milieu des années 80, nanti d’un D.E.A en épistémologie (une discipline philosophique), ce fut sans doute avec le sentiment de nostalgie et de bons souvenirs laissés à ses condisciples à la Fac pour le rayonnement intellectuel de son cursus universitaire, mais surtout pour son engagement syndical estudiantin qui préfigurait déjà la carrière politique à laquelle il allait être appelé, dans son existence.
Quarante ans après, il revient sur les premiers lieux de cette aventure intellectuelle, non pas dans la peau d’un étudiant à la fleur au fusil, mais dans celle de l’homme d’Etat qu’il est devenu par la suite, pour répondre à l’invitation du 7ème Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique.
Dans un discours (disons une communication !) qu’il avait livré à cette occasion, il avait tenu à préciser que son intervention à cette tribune ne s’inscrivait pas dans un discours solennel, mais se voulait comme une contribution à la compréhension des causes profondes de l’insécurité djihadiste au Sahel. Alors, momentanément, il quitta la robe de Président de la République pour emprunter les apparats universitaires afin de livrer à l’assistance une leçon magistrale de géopolitique du terrorisme islamiste au Sahel.
Ce n’était plus le Président de la République qui discourait, mais bien le Maître de Conférence qui professait, de façon docte, sur la situation sécuritaire dans l’espace sahélo-saharien. C’était une analyse fine et approfondie de l’apparition et de la permanence du terrorisme djihadiste dans cette région du monde, digne d’un regard académique, conduite avec brio par une personnalité riche de multiples expériences en la matière, pour avoir été ministre de l’Intérieur, des Affaires étrangères, député national à plusieurs reprises.
C’était la somme de toutes ces expériences qui ressortait de cette brillantissime intervention livrée par le Président Bazoum à ce Forum international. Jamais, auparavant, l’on n’avait abordé la question de cette insécurité au Sahel avec autant de justesse et de sagacité d’esprit, comme venait de le faire cet invité-surprise, en osant même des parallèles entre les anciens mouvements guérilleros des années 50 et ces groupes terroristes des années 2000 dont il est question aujourd’hui.
C’était un Bazoum, parfait connaisseur de cette question sécuritaire dans le Sahel, que le monde entier avait découvert, qui n’hésitait point, sans concession, à appeler un chat un chat, pour exposer à son auditoire l’impensé à propos des tenants et aboutissants de cette grande et préoccupante problématique qu’est celle de l’hydre du terrorisme.
Grosso modo, l’analyse du Président Bazoum s’articulait autour de trois idées principales : premièrement, pour expliquer les causes de cette insécurité, il soulignait dans son intervention académique la disparition progressive et inexorable du mode de vie pastoral, à cause du changement climatique irréversible qui ne permet plus la pratique d’un élevage extensif, ce qui, du coup, expose les jeunes pasteurs désœuvrés aux tentations du gain facile par le biais du terrorisme.
Ensuite, dans un deuxième mouvement de pensée, il mettait en exergue l’absence de tout projet de société viable chez ces groupes terroristes qui ne sont mus que par le seul désir criminel de se faire de l’argent ; toutes choses qui les distinguent des anciens mouvements djihadistes des années 90 qui avaient une base idéologique et des références théologiques. Pour le Président Bazoum, la grande originalité de ces mouvements terroristes d’aujourd’hui résidait dans leur territorialité, c’est-à-dire leur très grande proximité avec les populations ou les communautés dont ils sont issus.
Enfin, dans une troisième approche, le Professeur Bazoum pointait du doigt la responsabilité de la communauté internationale dans l’intervention occidentale en Lybie, devenue depuis lors, une source dynamique de ravitaillement d’armes de tous les calibres pour alimenter, à peu de frais, ce banditisme qui essaime un peu partout dans la bande sahélo-saharienne. Pour le Président Bazoum, toutes recherches de solutions durables à cette insécurité dans cet espace géographique devront passer d’abord par le contrôle du trafic des armes dans cette région.
Voilà, de façon succincte, la quintessence du cours de géopolitique dispensé, le temps d’un discours, par le Professeur Bazoum à la tribune du forum de Dakar, le 06 décembre dernier ! C’était du grand Bazoum, qui n’avait rien perdu de sa vigueur académique et surtout de son audace intellectuelle, en dépit de ses nouvelles responsabilités présidentielles, qui s’était produit au pays de la Téranga.
Quel talent ! Quelle hardiesse intellectuelle ! Quelle maestria à savourer avec délectation, mais sans modération !
Par Zakari Alzouma Coulibaly(onep)
10 décembre 2021
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Le Conseil National de Dialogue Politique reprend ses sessions, aujourd’hui même, après une longue léthargie, après des tergiversations et des boycotts par les partis membres de l’opposition politique lors des débats pré-électoraux. Cependant, force est de constater que, depuis les élections démocratiques, transparentes, libres et inclusives que le Niger a organisées en 2021, caractérisées par une participation appréciable des acteurs de tous les bords politiques, les choses sont définitivement rentrées dans l’ordre. Et cela d’autant plus que le Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, soucieux de la paix et de la sérénité au sein de la Nation, s’est inscrit, aussitôt après son investiture à la magistrature suprême, dans une dynamique de détente sociale en instaurant une série de consultations avec tous les acteurs sociaux.
Cette alchimie teintée de franchise et de compréhension a eu pour effet de créer immédiatement une atmosphère de confiance mutuelle entre les décideurs et les acteurs des différents secteurs socioprofessionnels, ainsi que ceux de la société civile. Les bases d’un dialogue politique sain étant ainsi jetées, le Premier ministre, Chef du gouvernement, SEM Ouhoumoudou Mahamadou, président du Conseil National de Dialogue Politique, a sonné la fin de la récréation en invitant les membres du CNDP à bien vouloir reprendre, ce vendredi 09 Septembre 2022, les travaux de l’instance, avec à l’ordre du jour, des informations portant sur la situation sécuritaire du pays et de la région du sahel, et l’organisation de l’élection partielle des cinq (5) sièges de député à pourvoir au titre de la Diaspora.
Pour le point relatif à la situation sécuritaire du pays, nul n’est besoin de rappeler l’importance de la question qui, comme l’a maintes fois répété le Président de la République, nécessite une union sacrée de tous les fils du pays. En effet, dans des pires moments, comme ceux qui menacent dangereusement le pays tout entier, le choix entre l’adversité politique et la stabilité politique, est très facile. A l’évidence, tout bon citoyen n’hésiterait pas à jouer la carte de la paix et de la stabilité politique au Niger.
La gestion du volet sécuritaire, qui ne relève pas que du seul ressort des Forces de Défense et de Sécurité, requiert de tous les dignes fils de ce pays un comportement responsable qui va œuvrer dans le sens de la préservation de la fragile stabilité sociopolitique et économique de notre cher Niger.
Aussi, quand la situation l’impose, il nous faut savoir taire nos divergences politiques et des dissonances d’opinions pour ne faire valoir que le seul intérêt qui vaille, à savoir celui du Niger et de son peuple. C’est d’ailleurs dans ce sens que le Président de la République rappelait récemment que «nous avons la responsabilité collective de créer les conditions d’un consensus fort, aujourd’hui plus qu’hier, en vue de lutter contre la grande menace que représente le terrorisme pour notre pays ».
A ce sujet d’ailleurs, le gouvernement, sous la férule du Président de la République, est en train de jouer pleinement sa partition. Les efforts en faveur de la paix ont permis d’assurer la défense de l’intégrité du territoire, la sécurité publique et de préserver la cohésion sociale. Du fait de sa montée en puissance, l’armée nigérienne occupe aujourd’hui une place honorable au sein des armées de la sous-région, voire au niveau continental.
En outre, les actions permanentes de sécurisation des personnes et de leurs biens ont notamment permis la neutralisation d’assaillants, la saisie d’importantes quantités d’armes illicites, de munitions et de drogue. De même, les résultats satisfaisants en matière de sécurité se sont traduits par le retour des déplacés internes dans leurs villages d’origine.
Cette dynamique de la restauration de la sécurité doit être consolidée et renforcée. C’est pourquoi le vote par l’Assemblée Nationale, le 22 avril dernier, du texte modifiant et complétant l’axe I de la Déclaration de Politique Générale du gouvernement, relatif à la sécurité et à la quiétude sociale, pour adapter la politique sécuritaire de notre pays aux mutations récentes induites par la dégradation de la situation sous-régionale, est assurément, comme l’a relevé le Président de la République, « un acte patriotique qui ne peut que renforcer notre capacité à mieux sécuriser notre pays ».
Parlant de la question de l’élection partielle des cinq (5) députés au titre de la Diaspora, l’on peut se réjouir de voir que le Gouvernement a eu le bon réflexe de la soumettre à un examen préalable de l’ensemble des Partis Politiques. Nos compatriotes vivant à l’extérieur ont été élevés au rang de la neuvième région du Niger, leur donnant ainsi le droit d’être représentés à l’Assemblée Nationale à travers les cinq sièges qui leur sont alloués.
Leur élection n’a pas eu lieu lors des dernières élections générales du fait de certaines contingences, dont la crise sanitaire qui n’a pas permis de procéder à leur enrôlement sur les listes électorales. Cette question requiert également de la hauteur et un sens élevé de responsabilité de la part de la classe politique nationale, pour faire en sorte que nos compatriotes retrouvent leurs places au sein de l’Assemblée Nationale.
Devant cette marque de volonté et de détermination des hautes autorités du pays et, au-delà de son caractère hautement urgent de tous ces dossiers, la réunion de ce vendredi augure une belle ère de décrispation sur la scène politique, qui s’illustre par le retour du principal Parti de l’Opposition, le Moden FA Lumana, dans les débats de haut niveau qui engagent la vie de la Nation.
Rabiba Aboubacar Bouzou(onep)
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Dimanche 17 décembre 2023. 20h. A l’occasion du 65ème anniversaire de la proclamation de la République, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani s’est adressé aux Fils et Filles de la Nation, aux Sahéliens et Sahéliennes vivant sur les terres promises et prometteuses des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), à l’Afrique toute entière et au Monde.
Aux fils et filles de la Nation, le Président du CNSP a été porteur d’un message d’espoir et de reconnaissance pour leur résilience extraordinaire et la détermination dont ils ont fait montre dans la lutte acharnée pour la reconquête de leur souveraineté bafouée, piétinée et spoliée par des compatriotes viscéralement vicieux et véreux, sponsorisés par la France qui, non-contente d’avoir bu avec le peuple nigérien, plusieurs décennies durant, le lait de la Nation, veut, aujourd’hui, à travers une incurie, une ingérence, une imposture et une inquisition rentrer dans les enclos pour compter nos génisses et s’en accaparer.
L’élan patriotique sans précédent, manifestation concrète de l’expression des aspirations profondes de la Nation à la dignité et à la souveraineté nationale, est indubitablement une preuve de rupture irréversible avec le moribond ordre balayé par le CNSP le 26 juillet 2023.
Jamais dans l’Histoire contemporaine de notre pays, un événement n’aura reçu une adhésion si populaire et massive comme l’acte patriotique des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) regroupées au sein du CNSP. Assurément, et le Général de Brigade Abdourahamane Tiani l’a dit, le 26 juillet 2023 marque le début de l’émergence d’un Niger nouveau, fait de justice, de fraternité, de solidarité, d’amour, de patriotisme, de bonne gouvernance et de préservation de nos richesses.
Notre pays, survivant au gré et selon l’humeur d’une classe politique capricieuse, versatile, mercantile et mercantiliste, animée par des tenants politiques qui ont délibérément confondu la politique aux métiers dévolus à la Chambre du Commerce ou à un quelconque syndicat de commerçants, a été longtemps régenté par des faussaires qui ont piétiné allégrement les règles élémentaires de l’éthique et de la déontologie consacrées, pourtant, par les textes de la République qu’ils prétendaient servir.
C’est justement cette propension aux affaires et à l’affairisme, cette passion pour la justice sélective sur fond de détournements des deniers publics, de népotisme et de corruption, cette adoration de l’impunité et du bradage de la souveraineté nationale qui ont, malheureusement, fait effondrer le service public et créé une situation de non-Etat au temps fort de l’ordre ancien. Cette démission de la gouvernance des tenants du système déchu, distraits par les magouilles et la distribution frauduleuse de marchés publics à des parents, amis, opportunistes de tout acabit, connaissances et militants, a poussé cette tristement célèbre camarilla à sous-traiter la sécurité nationale avec des forces du mal.
Aujourd’hui, grâce aux dénonciations de certains accords dont ceux qui justifiaient la présence des troupes françaises au Niger et autres accords léonins, une nouvelle dynamique a été insufflée par le CNSP dans le cadre de la défense de l’intégrité territoriale et de la sécurisation des biens et des personnes. Le Président du CNSP a loué l’engagement, l’abnégation et le professionnalisme de nos FDS qui ont permis cette prouesse en si peu de temps avant de leur rendre un vibrant hommage pour tous les sacrifices consentis.
S’agissant du Forum National Inclusif, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a affirmé que les délégués à ces assises nationales, qui seront bientôt convoquées, proposeront les réformes nécessaires pour l’avenir avec une feuille de route pour la transition et un programme stratégique d’actions pour la refondation de l’Etat.
Dans le même sillage, le Président du CNSP a défini un cadre stratégique de gouvernance pour la transition et élaboré des missions précises pour chaque membre du gouvernement.
Au plan de la justice sociale, le Président du CNSP, le Général Abdourahamane Tiani, a réitéré avec autorité et véhémence son engagement, celui du CNSP et du gouvernement de ne couvrir voire protéger personne et a instruit la Commission de Lutte contre la Délinquance Economique, Financière et Fiscale (CoLDEFF) à travailler en toute transparence tout en respectant les droits des uns et des autres.
Le Président du CNSP n’a pas manqué de féliciter et de remercier les fils et filles de la Nation pour leur engagement et participation au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) et les a rassurés sur les dispositions utiles prises par le CNSP et le gouvernement pour atténuer les souffrances des populations face aux caprices du ciel cette année.
Aux Sahéliens et Sahéliennes vivant sur les territoires des pays membres de l’AES, le Burkina-Faso, le Mali et le Niger, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a indiqué que la création de cette alliance est l’aboutissement heureux d’une démarche solidaire entre les trois pays membres dont l’objectif est de faire du Sahel un espace de paix et de prospérité dans une Afrique libre et surtout décomplexée.
A l’Afrique et aux Africains, le Président du CNSP, Chef de l’Etat, a exalté sa détermination et celle de ses frères et amis Assimi Goita et Ibrahim Traoré à écrire l’Histoire, celle d’une Afrique libre où les Africains vivront une vraie indépendance.
Il n’a pas manqué de remercier certains pays africains frères, le Togo en tête, qui n’ont ménagé aucun effort pour soutenir le Niger en cette période cruciale de son Histoire.
Au monde, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a apporté le témoignage de la ténacité et des valeurs du peuple nigérien, descendants de grandes figures historiques, qui est en train de forger son destin malgré les sanctions hors-normes, inhumaines, irresponsables, injustifiées et criminelles de la CEDEAO et de l’UEMOA qui pensaient mettre à genoux notre pays.
Le Président du CNSP a pris le monde à témoin quant à la décision irrévocable du peuple nigérien de n’accepter aucun chantage, aucune intimidation, aucun préalable, dans le cadre de la sauvegarde de la patrie et de la reconquête de sa souveraineté.
Dorénavant, le monde doit savoir qu’avec le Niger, dirigé par le Général de Brigade Abdourahamane Tiani et le CNSP, soutenus par les fils et filles de la Nation, l’heure des accords désavantageux, des compromis boiteux, des compromissions alambiquées et des combines éhontées est révolue.
Alou Moustapha (ONEP)
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Depuis le 02 Avril 2021, date de sa prestation de serment, le Président Bazoum aura placé sa présidence sous le signe de la proximité démocratique qui efface toutes sortes de barrières entre gouvernants et gouvernés, pour créer une espèce d’osmose entre la classe dirigeante et le reste de la société. Ce qui est tout à fait inédit ! Les Nigériens, dans leur ensemble, n’en demandaient pas plus et ils le lui auront, d’ailleurs, en su gré en louant ses premières actions et mesures prises dès son entrée en fonction, notamment en nouant le dialogue avec tous les grands corps intermédiaires du pays. Incontestablement, le Président Bazoum aura charmé les Nigériens et entamait son mandat avec un énorme capital de sympathie populaire énorme !
Le Président Bazoum a toujours été obnubilé par une autre exigence, qui est celle de la transparence, de l’honnêteté de la sincérité. Sans ces vertus cardinales, il n’aurait donc, sans doute, jamais été à la tête du pays. C’est même ce qui l’avait amené à embrasser la lutte syndicale dans sa pure jeunesse, ensuite la carrière politique dans sa maturité. C’est donc quelque part, au nom de cet idéal humaniste qu’il a cherché à conquérir la magistrature suprême du Niger.
Exercer le pouvoir pour satisfaire un idéal politique aura toujours été le curseur ayant le plus marqué le parcours du Président Bazoum : dire ce qu’il fait, et faire ce qu’il dit ! C’est à l’exercice de cette exigence morale qu’il s’était livré, la semaine passée, dans la grande salle de conférence du Centre Mahatma Gandhi de Niamey, pour livrer à la Nation son état intérieur sur la situation sécuritaire du Niger, à l’heure où les fake-news, la désinformation à des fins souvent inavouées font fureur sur les réseaux sociaux en tentant d’exercer sur les opinions publiques un embrigadement aux antipodes des réalités des choses. Durant près de deux heures d’horloge, à cœur ouvert et sans aucun filtre, le père de la nation a dit tout ce qu’il a fait, prouvant ainsi qu’il a fait tout ce qu’il a dit, au risque de nous répéter !
Sans nous épandre sur tous les sujets abordés par le premier magistrat du pays au cours de cette conférence des cadres, nous pouvons dire qu’à travers cette rencontre, le Président Bazoum était simplement animé du seul et unique souci de respecter le mandat que le peuple nigérien lui a confié en l’élisant à la magistrature suprême du pays. En cette qualité, le Président Bazoum ne pouvait rester sans livrer au peuple la vraie information, celle dénuée de tout fard, et sans langue de bois. Débarrassé de tout complexe, comme il le disait lui-même, il était face à sa conscience et à son serment coranique de toujours agir pour le mieux des intérêts supérieurs de la nation.
Au cours de cette rencontre solennelle, l’on aura beaucoup plus su sur la situation sécuritaire de notre pays, voire du Sahel. Le besoin de transparence du Président Bazoum était si ardent que, à certains moments, même le code du secret-défense a été effleuré. Ce fut par exemple le cas lorsqu’il parlait de l’état et de la composition de la flotte aérienne et des munitions mises à la disposition de notre armée.
Malheureusement, de toute cette riche intervention présidentielle, faite d’une fine analyse des causes profondes de l’insécurité, qui pourrait d’ailleurs inspirer des chercheurs en géopolitique, et surtout de révélations inédites sur les forces de défense et de sécurité, certains esprits simplistes, visiblement sur un autre logiciel que celui de la vérité, n’ont retenu qu’un bout de phrase complètement détaché de son contexte pour tenter d’en faire un buzz médiatique, en tirant des conclusions trop hardies et, manifestement partisanes. Une maxime du terroir enseigne que vous avez beau donné par charité un morceau de foie à un poisseux, il se débrouillera toujours pour y trouver un os !
De quoi s’agissait-il ici ? En effet, dans son intervention, le Président Bazoum avait évoqué la question de la libération de certaines personnes présumées terroristes qu’il avait même reçus au Palais de la Présidence, dans l’unique et louable souci de trouver des réponses au-delà de la simple dimension du règlement militaire de la chose pour y trouver des connexions qui vont du social, de l’économique, du culturel jusqu’à l’environnemental. Il n’en fallait pas alors plus pour ces partisans du raccourci d’accuser le Président Bazoum de porter atteinte aux principes sacro-saints de la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le judiciaire, en franchissant le rubicond d’en appeler à la libération d’autres prisonniers.
En réalité, concernant cette annonce, ce que l’on ne savait pas, c’était que ces personnes avaient été arrêtées sur la base des renseignements de certains services spéciaux de l’Etat et non pas appréhendées sur le terrain avec des armes. Elles avaient été gardées plusieurs années, sans que les charges qui pesaient sur elles puissent devenir suffisantes pour leur incrimination. Devant cet état de fait, la Justice avait estimé que leur libération pouvait intervenir sans préjudice pour l’Etat.
Voilà les circonstances dans lesquelles une telle libération avait été obtenue et voulant faire d’une pierre deux coups, comme on dit, le Président Bazoum les avait reçus conformément à sa démarche multidimensionnelle de recherche de la paix à tous prix ! Pas de quoi, vraiment fouetter un chat même s’il venait de renverser votre tasse de thé ! Loin donc de cette image d’un tapis rouge déroulé à des criminels avec du sang sur les mains, comme aimeraient le fantasmer certains milieux en mal de sensations. Mais que voulez-vous, il faut de tout pour faire un monde !
Monsieur le Président Bazoum, veuillez donc souffrir avec un brin de stoïcisme, à l’image de votre auguste prédécesseur Issoufou Mahamadou qui avait l’habitude de dire ceci :’’le ridicule n’empêche guère à votre adversaire de vous accuser de soulever de la poussière, même quand vous dansez dans l’eau !’’
Espérons, à présent, que le maître aura appris quelque chose sur la comédie humaine, plus que sur le tragique de la vie !
Par Zakari Alzouma Coulibaly(onep)
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«Tous les hommes sont en faveur de la démocratie comme tous les verts sont en faveur des pommes », écrivait avec une pointe d’humour, le grand écrivain québécois, Albert Brie, dans son livre intitulé « « Le mot du silencieux ». C’est dire combien la démocratie est fondamentale dans la destinée humaine ! Car, la démocratie, par essence, présuppose toujours chez l’homme la liberté, le choix, le libre-arbitre.
C’est la raison principale pour laquelle Platon se refusait, à son époque, à voir dans le système politique athénien l’idéal démocratique, à cause sans doute de l’esclavagisme qui caractérisait la société grecque de ces temps-là. En effet, était-il raisonnable de parler de démocratie dans une société dans laquelle les 2/3 de sa population avaient le statut d’esclave ? Dès lors, la démocratie a eu toujours partie liée avec la liberté humaine qu’elle exprime à travers ses dévoilements institutionnels et de laquelle elle procède toujours.
Aujourd’hui comme hier, la démocratie demeure encore dans son essence dialectique des origines, c’est-à-dire inséparable de la liberté humaine et des progrès de la Raison dans l’Histoire. A toutes les ères et dans toutes les aires de civilisation, elle aura épousé des formes diverses et des niveaux de construction, en fonction des aspirations profondes des peuples. Mais, son perfectionnement perpétuel, son raffermissement institutionnel demeurent une grande conquête permanente qui exige toujours maints efforts et sacrifices de la part d’hommes et de femmes convaincus de la justesse et de la légitimité du combat à mener pour le triomphe des nobles idéaux qu’elle poursuit.
Aujourd’hui, le Niger, à l’instar de beaucoup de pays africains a fait le choix du régime démocratique. Après quelques décennies d’expérimentation qui aura connu des échecs retentissants, sans doute dus à un certain nombre de facteurs qu’il serait fastidieux de citer dans le cadre d’un édito, il aura fallu sept Républiques pour enfin stabiliser et consolider le système démocratique dans le pays. Il faut souligner que la démocratie reflète toujours un état d’esprit de tous les animateurs du système politique, c’est-à-dire leur profonde ou prou conviction dans ce principe de gouvernance.
Si nous avions tenu à rappeler cela, c’est avant tout pour saluer la transition démocratique que venait de réussir notre pays et qui vient d’être saluée, à juste titre, par le Président de la Confédération Suisse, M. Ignacio Cassis, en visite de travail et d’amitié, pour la première fois pour un Président suisse, au Niger. En effet, le Président helvétique a rendu un vibrant hommage aux autorités politiques nigériennes pour avoir rendu possible une alternance démocratique au pouvoir dans un contexte sous-régional et régional où la tentation du troisième mandat demeure absolument forte. C’est là un bel hommage rendu par le dirigeant d’une des meilleures démocraties au monde, qui symbolise la neutralité par excellence dans le jeu partisan planétaire.
Voyez-vous, cet hommage vient à point nommé, c’est-à-dire à un moment où, dans quelques pays voisins, ces derniers temps, l’on assiste à une remise en cause de l’ordre constitutionnel normal, à un recul démocratique décevant. Pour autant, la démocratie était-elle en faillite dans ces pays-là ou simplement pouvait-on déplorer l’absence d’hommes et de femmes porteurs de ces valeurs démocratiques ? Pour notre part, nous pencherons pour la seconde hypothèse pour soutenir que la démocratie en Afrique, en particulier, et pour tous les peuples en général, ne saurait être viable si elle n’était pas incarnée par des hommes et des femmes acquis à sa cause.
En termes plus prosaïques, cela revient à postuler que le système ne vaut que par la qualité des hommes et des femmes chargés de l’animer. C’est cette incarnation que les autorités de la Septième République se sont toujours efforcés de rendre tangible à travers l’institutionnalisation poussée et l’ancrage populaire de la pratique démocratique dans les mœurs politiques. En un mot, plus les institutions démocratiques seront fortes et crédibles, plus la pratique démocratique se raffermira et s’imposera.
Pour paraphraser la fameuse formule de Barack Obama, premier Président afro-américain, l’Afrique (dont le Niger en particulier) n’a point besoin d’hommes providentiels eu d’hommes forts, nous avons besoin plutôt d’institutions fortes et crédibles, car les hommes passent, mais les institutions demeurent.
Pour finir, sans prétendre être une panacée universelle, la démocratie demeure tout de même un vecteur de développement, tandis que la dictature symbolise toujours la régression, le recul voire le déclin d’un peuple.
Belle leçon à méditer, et tâchons surtout de tenir à l’idéal démocratique comme à la prunelle de nos yeux sans succomber aux desiderata des nouveaux prophètes qui font la loi sur les plateformes des réseaux sociaux !
Par Zakari Alzouma Coulibaly(Onep)
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Le Président de la République du Ghana, SEM. Nana Addo Dankwa Akwa Akufo Addo, effectue aujourd’hui, une visite officielle dans notre pays. Cette visite se situe dans le cadre du raffermissement des liens d’amitié, de fraternité et de solidarité qui existent, si heureusement, entre les deux pays et les deux peuples.
Elle prouve l’excellence des relations nigéro-ghanéennes, des relations tissées à travers les siècles, longtemps avant même l’existence des deux Etats. En effet, depuis la nuit des temps, bien avant les indépendances, les peuples nigériens et ghanéens étaient unis par des liens séculaires noués à travers les âges. Une très forte communauté nigérienne vit d’ailleurs au Ghana où elle est parfaitement intégrée et vit paisiblement en symbiose avec les habitants de ce pays, terre du panafricanisme. On se souvient en effet qu’au lendemain des indépendances, le président du Ghana, Kwame Nkrumah soulignait la nécessité pour tous les pays d’Afrique de s’unir, ce qui faisait de lui un véritable symbole vivant du panafricanisme.
Sans doute séduit par cette vision panafricaniste défendue par le président Nkrumah, le Niger installa sa première ambassade en Afrique au Ghana en 1961, suivi d'un consulat général à Kumasi en 1962. Une commission mixte permanente de coopération a été créée en 1971. Elle a tenu cinq sessions.
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Dans les contradictions qui traversent le pouvoir actuel avec une crise de leadership qui le marque du fait d’une volonté nocive du sortant décidé à jouer au trouble-fête, incapable de gober le fait qu’il soit hors du pouvoir, le fait que les Nigériens demandent justice par rapport aux actes de mauvaise gestion de son système, le fait qu’il n’a plus le pouvoir et qu’il est désormais dans les tréfonds de l’histoire à laquelle il ne laisse, malheureusement, que de mauvais souvenirs, les Nigériens ne sont que très choqués – convenez lecteurs que le mot n’est pas excessif – de ce qu’il soit envahissant au point de faire croire à bien d’observateurs, qu’au-delà de Bazoum, c’est au peuple qu’il manque d’égard. Est-il donc le seul ancien président, aujourd’hui et hier, pour se comporter de cette manière, pour avoir ces excès ? Le Niger est aux Nigériens, non à un homme a fortiori à un clan. Son pourvoir aussi. Personne ne peut donc croire qu’il peut tout se permettre. Il y a de quoi craindre pour le pays et pour son nouveau président par les mégalomanies débordantes de son prédécesseur, par ses démesures, par ses vanités excessives, par ses extravagances.
Il faut reconnaitre que la dernière sortie d’Issoufou Mahamadou, est inopportune et incompréhensible car rien ne peut justifier de sa part, l’extravagance de son voyage de simple citoyen à Tahoua, fusse-t-elle, sa région natale. Incapable d’humilité, Issoufou Mahamadou a étalé un désir de grandeur qui va au-delà du raisonnable. Pourquoi donc, et à Tahoua, peut-il avoir besoin de cet accueil extravagant pour s’exposer. Surtout pour l’ancien président qu’il est, pourquoi faire étalage d’une garde prétorienne autour de lui comme s’il devrait être le président en fonction ? Pourquoi les autres anciens présidents, peuvent-ils ne pas avoir les mêmes privilèges pour se pavaner dans leurs terroirs avec ostentation en abusant des attributs du pouvoir ? Voudrait-il donner raison à ceux qui disent que le Niger a aujourd’hui deux présidents et pire que la réalité du pouvoir serait plus entre ses mains qu’entre les mains de celui qui a été officiellement investi ? Issoufou est décidé à dérégler notre démocratie et il faut vitre arrêter cette dérive. Peut-il savoir qu’il n’est plus au pouvoir et il ne peut se comporter comme un président-bis. Non, convenons-en qu’il en fait trop.
Peut-il croire que ce pouvoir est un cadeau que Bazoum lui doit, non un bien mérité du peuple pour lui jouer ces mauvais coups qui, forcément, doivent le mettre mal à l’aise. Aussi, pourquoi jouer ce cirque avec Tahoua ? Un geste fort maladroit qui montre à suffisance la tendance régionaliste de sa gouvernance. Le Niger, reste à notre sens une nation, une et indivisible : Tahoua n’est pas le Niger, et le Niger ne peut être à Tahoua. Toute chose valable pour les autres parties du pays. Faisons attention à nos légèretés. Peut-il d’ailleurs se rendre compte à quel point, par un tel comportement de sa part, il déçoit même ceux qui lui vouent une certaine estime ? En se comportant de cette manière, le message qu’il renvoie aux Nigériens ne lui fait pas de la bonne publicité et il ne rend service ni à son image ni à Bazoum son ami, ni même au PNDS qui, quoi qu’il puisse penser, est un parti qu’il partage aujourd’hui avec Bazoum et avec d’autres. Et pour n’être plus au pouvoir, et en jouant sur la «régionalité» ainsi qu’il est allé le montrer « chez lui », il doit comprendre qu’il reste le plus fragile. Il faut donc rester tranquille, humble et être plus nationaliste. Pourquoi, voudrait-il mettre mal à l’aise son successeur qui, même obligé, pour les raisons que l’on sait, d’avoir quelques gentillesses pour son compagnon, ne peut plus longtemps supporter des comportements qui banalisent son pouvoir, sa présidence pour vouloir faire de lui un simple figurant comme on pourrait l’avoir dans la dramaturgie.
Le Niger a un seul président. L’administration, et toutes les forces publiques restent sous les ordres d’un seul homme : Bazoum Mohamed. Et cela fait la différence. Il faut donc que chacun reste à sa place. Un pays ne peut sombrer par les extravagances d’un seul homme. Le Niger n’a pas besoin de tels comportements car les Nigériens veulent construire et renforcer la nation, loin des particularismes vers lesquels l’ancien régime le poussait. Faut-il que chacun retourne chez lui pour se comporter de la même manière ? Issoufou ne rend pas service à sa région en cultivant ce particularisme qui ne peut être le comportement d’un homme qui se prévaut d’être un panafricain. On l’a d’ailleurs souvent écrit, vouloir que toute sa région soit derrière lui seul, ce n’est pas faire de la démocratie et ce n’est pas aider la démocratie à émerger dans le respect des valeurs qui la fondent.
Bazoum est le président. Jusqu’à preuve du contraire. Et parce qu’il a le pouvoir, il reste, face à celui qui croit avoir fait de lui président, le plus fort.
Il faut rester humble. Dans un pays, il n’y a jamais eu deux présidents. Dans un bateau, jamais de deux capitaines.
C’est la règle.
ISAK.
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Face à la persistance de la flambée des prix des produits de première nécessité, le Gouvernement n’a pas tardé à réagir. C’est ainsi que, sur instructions du Président de la République, Mohamed Bazoum, le samedi 19 mars 2022, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a eu une rencontre avec les opérateurs économique, l’objectif étant de trouver des solutions consensuelles avec les commerçants par rapport au lancinant problème de la flambée des prix. Sachant que l’on s’achemine vers le mois béni de Ramadan qui correspond à une période de grande consommation, cette rencontre a été tout naturellement hautement accueillie par les consommateurs.
Entre autres mesures audacieuses prises par le gouvernement en vue d’obtenir une réduction sensible des prix des produits de grande consommation, on peut saluer la réduction des taxes douanières pour près de 3,5% sur le mil, jusqu’à 35% sur la farine de blé et 17% sur le sucre. S’y ajoutent une importante réduction de la redevance sur les produits de l’élevage qui va de 50 à 90% selon les produits, ainsi que de la parafiscalité sur les produits chimiques allant de 10% à 3%. D’autre part, les contrôles routiers ont été réduits au maximum. Grosso modo, ces mesures se traduiront par un manque à gagner sur les impôts pour un montant estimé à près de sept (7) milliards de FCFA.
Par ces mesures favorables à un retour à la normale sur nos marchés, le gouvernement qui est soucieux d’assumer son devoir de protection sociale des consommateurs, met directement les opérateurs économiques face à leurs responsabilités.
Cependant, certains observateurs attentifs restent encore sceptiques quant à la volonté des commerçants à apporter la preuve de leur franche collaboration sur fond de patriotisme affirmé. Il se trouve que, ces dernières années, l’on a beau initier au Niger de telles mesures d’accompagnement, la situation ne change que peu ou prou, en faveur des consommateurs.
La cause principale du non-respect de ces décisions de désarmement tarifaire résiderait dans l’absence d’un cadre de suivi-contrôle de l’application de ce régime fiscal exceptionnel accordé aux opérateurs économiques. L’on a beau regarder du côté du Ministère du Commerce pour veiller au respect strict de la mise en œuvre de ces mesures, force est de constater que, dans les faits, ce ministère paraît désarmé faute d’un cadre plus coercitif susceptible de sévir efficacement contre les éventuelles violations de ces mesures.
Par le passé, l’on avait connu des institutions comme la Caisse nationale de stabilisation et de péréquation des prix, ou encore la Police économique, véritables instruments de l’Etat-providence, qui permettaient d’assurer efficacement le contrôle des prix des produits de première consommation. Malheureusement, depuis le tournant de la libéralisation des prix, ces outils de politique sociale ne sont plus là pour mettre les consommateurs à l’abri de la surenchère.
Même les politiques sociales de vente à prix modéré imaginées et conçues par l’Etat ne semblent pas endiguer le phénomène de la cherté du coût de la vie, lorsque certaines pratiques viennent torpiller les louables efforts des pouvoirs publics.
Mais, cette fois-ci, nous osons espérer qu’avec toutes les dispositions pratiques prises par le gouvernement en faveur d’un désarmement des prix, les opérateurs économiques eux aussi feront de leur mieux pour répercuter les facilités consenties par l’Etat sur le marché, et jusque dans le panier de la ménagère.
Par Rabiba Aboubacar Bouzou (onep)
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Comment peut-on diriger quand on ne connait pas son peuple, quand on ne sait pas l’écouter, quand on ne connait pas ses problèmes et surtout quand on ne sait pas s’approcher de ce peuple-là ? L’homme qui prétend avoir réussi la première alternance pacifique mais qui a laissé de graves malaises et de profondes colères se fermenter dans notre société, celui-là même qui, en d’autres temps, dans les contraintes de son socialisme contrefait, prétendait avoir marché dans tous les villages nigériens avant qu’un certain Issa Lémine ne démente cette prétention, une fois au pouvoir, s’est éloigné de ce peuple et du socialisme, et il pouvait même ériger des murs grands pour se séparer de son peuple, se barricadant derrière des chars dans les peurs nouvelles qu’il a vis-à-vis de ce peuple pourtant bienveillant. Pourquoi pouvait-il tant s’effrayer du peuple ? Peut-il avoir conscience d’avoir fait trop de mal pour craindre quelques représailles et pour s’en mettre à l’abri faire planer pendant dix ans une terreur et une certaine paranoïa sur le pays ? Il n’est qu’assez curieux de constater que c’est l’homme qui ne pouvait pas se prévaloir d’aucun ancrage dans ce peuple – c’est du moins dans son parti même qu’on dit qu’il n’aurait pas de fief dans le pays pour ne se servir que de celui trafiqué de l’ami – qui fait mieux corps avec le peuple, allant, sans protocole particulier et sans préjugé et sans grand bruit aussi, à la rencontre de ses concitoyens pour prendre langue avec lui, de manière tout à fait décomplexée.
Depuis son arrivée au pouvoir, il y a plus de quatre mois maintenant, le président multiplie les contacts avec les Nigériens, allant d’une région à une autre, en fonction des urgences. L’action répare des blessures, soigne et panse des plaies que le corps social a portées pendant ces dix dernières années par une gouvernance vexatoire de la part d’hommes qui ont cru qu’ils ont conquis le Niger pour en faire leur bien personnel, déniant à d’autres de le posséder, d’y avoir leur place. C’est donc dans la grandeur qui a manqué ailleurs que le nouveau magistrat suprême gouverne, conduit les hommes, « répare » un pays malade. Cela fait des années que les Nigériens n’ont plus un président qui les écoute et qui peut donner au moins l’impression de se préoccuper de leurs conditions, difficiles par le terrorisme ambiant qui affecté leur vie, par la Covid 19 qui a ralenti l’activité économique, par la politique qui a divisé, exclu et cultivé des haines inutiles.
Que ceux qui en souffrent soient stoïques à supporter la bonne presse que peut avoir le successeur de leur champion qui a forcé à s’imposer, en vain, des épopées imméritées avec des titres pompeux et vides de « champion » en tout genre. Dans la compréhension de ce qui l’aura éloigné du peuple et de ses aspirations, sans doute que son successeur a tiré des leçons pour choisir de gouverner différemment de sorte à être en phase avec le peuple qui peut aujourd’hui apprécier son style, et l’autre homme qui se cache derrière celui, controversé, qu’ils ont jusqu’ici connu. Enfin, ils peuvent mieux connaitre l’homme.
Les Nigériens, aujourd’hui, excepté les aigris qui souffrent des comparaisons, dans leur ensemble, apprécient son cheminement avec le peuple qu’il rencontre au coeur de ses douleurs pour apaiser ses ressentiments et tempérer ses ardeurs. Qui n’a pas aimé cette belle image, pas dans le confort, le luxe des grands palais, mais à l’air libre, dans cet espace de la mairie de Sara-Koira, au milieu d’aires champêtres, où, se confondant au peuple auquel il rend visite, il donne sa conférence de presse, sans protocole particulier dans la grande simplicité qui caractérise le socialiste, homme du peuple. Qui pouvait imaginer une telle scène de la part de ces politiciens de notre temps qui aiment tant les apparences, le bling-bling, la mondanité, la luxure, l’extravagance, fêtant même sur nos deuils et nos douleurs.
C’est un homme humble qu’on voit dans le peuple. Il a surpris jusque parmi ses adversaires les plus irréductibles. Les Nigériens ont le droit d’aimer cette façon de considérer le pouvoir pour souvent, se mettre au même niveau du peuple. Pour lui donner la parole. Pour l’écouter. Pour l’entendre. Pour être solidaire avec lui et compatir à sa détresse.
Et regarder ensemble. Le pays et ses douleurs. Les hommes et leurs souffrances.
Et il l’a dit : « Nous allions nous occuper de vos problèmes ». Le peuple ne demande pas mieux. Avoir cette humilité, c’est savoir marcher avec le peuple. Pour l’aider à croire. A rêver surtout.
Oui, peut-être qu’un temps est en train de changer. Rendons possible l’impossible. Rendons possibles nos rêves avortés.
Et dans ces espaces que l’homme qui cherche avec le peuple laboure, semons les graines de l’espérances et de la tolérance politique. Semons les graines de l’amour car les coeurs en sont déserts, vides d’humanité. Apprenons à nous aimer. Apprenons à aimer ce pays qui n’a que trop souffert de nos caprices et de nos intolérances. De nos extrémismes aussi.
Changeons pour ouvrir à l’avenir des voies nouvelles. Laissons le ciel porter ses étoiles, son soleil, ses lumières. Pour éclairer le monde.
Et nos rêves…
Par Elhadj Omar CISSE
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Les pays africains francophones, dans le principe, depuis 1960, et un peu avant pour un autre, la Guinée-Conakry en l’occurrence, sont indépendants, vivant depuis leur souveraineté, souvent sans savoir le poids d’une telle responsabilité, celle notamment de se prendre en charge pour assumer dignement leur nouvel état d’Etats souverains, libres, et libérés. Au lieu d’un élan d’orgueil que commandait la libération, beaucoup de dirigeants, rabaissés par leurs complexes, eurent peur de l’indépendance et, incapables de supporter le sevrage pour aller à la dignité, trouvèrent le moyen, sous le prétexte de la coopération bilatérale avec l’ancien bourreau pour assoir un assistanat fait d’aides intéressées, de perpétuer la domination et l’exploitation. Après plus de soixante années d’indépendance, il est malheureux de constater que cette indépendance que d’aucuns disent dépendantes continue de subir les interférences inadmissibles d’une France qui tient mordicus à agenouiller cette partie du continent qui a eu la poisse d’être sous son joug par les choix de l’Histoire.
Depuis quelques jours, l’on ne peut que se rendre compte à quel point ces indépendances acquises et célébrées dans le faste n’étaient que mensonge et parodie, donnant ainsi raison à ceux qui, depuis 1960, faisaient entendre que ces indépendances n’en étaient pas une et que l’indépendance – la vraie – est à reconquérir, et à réinventer. Passé le temps des contrats miniers léonins que la France colonisatrice pouvait manigancer avec des régimes corrompus et des dirigeants acquis à sa cause quand ce n’est pas elle-même qui les installe pour ses propres intérêts, aujourd’hui pendant que d’autres partenaires sont venus l’évincer sur cet terrain avec des mines qu’elle croyait pouvoir garder dans l’ignorance des peuples qui en sont riches pour les exploiter selon son agenda afin d’assurer sa survie et celle des générations futures qui devront perpétuer sa prédation sur le continent, l’Afrique pend conscience de son jeu nocif et décide peu à peu de s’affranchir de cette Franche-là, de se libérer d’elle et de contracter de nouvelles amitiés bâties sur le principe du gagnant-gagnant. Au Niger, alors qu’elle pouvait toujours prétendre que le pétrole qui se trouve sous le sous-sol ne serait pas commercialisable pour envisager une exploitation rentable, d’autres peuvent s’y intéresser et découvrir le potentiel. Et voilà que, maintenant par ses calculs cyniques le Niger dans la pauvreté, les Chinois arrivent avec une expertise nouvelle qui, prospectant le terrain, voit et convainc Tandja Mamadou alors président de la République à exploiter l’or noir nigérien. Ses larbins nigériens, à l’époque, pouvaient même se rire de la découverte et dire à qui veut les entendre que les Chinois n’auront vu que de l’eau sous le sol nigérien, mais jamais du pétrole comme ils le prétendaient. On peut d’ailleurs rappeler en plus que pour l’uranium, alors que Tandja – lui toujours – cherchaient d’autres partenaires pour exploiter d’autres gisements d’uranium, comment la France s’est agitée pour revenir en force avec le projet Imouraren, évitant de justesse l’irruption de la Chine dans cet autre domaine que, visiblement, la France n’entend pas laisser à personne. Elle miroita de gros projets, de belles perspectives et provoque de gros rêves pour un peuple qui rêve de sortir de la misère par ses potentialités dont elle ignore jusqu’ici l’importance. Profitant de la Chine qui s’en est éloignée, la France qui n’était pas prête à exploiter, usant de sa presse, fait croire qu’il y a eu des erreurs et des mensonges sur l’importance surestimée du gisement d’Imouraren, pour finalement renoncer à l’exploiter à la date prévue, le remettant au calendre grec car entre temps, l’ami socialiste arrive au pouvoir, ancien cadre d’AREVA, aujourd’hui Orano, qui pouvait lui servir d’homme de main pour continuer à préserver ses intérêts géostratégiques dans le pays.
La contrepartie d’un tel engagement on la connait, c’est cette indulgence agaçante à son égard nonobstant une gouvernance chaotique qui ignore tout des droits humains, de la bonne gouvernance économique, sociale et politique au Niger.
Depuis quelques jours, se trouve sous les feux de la rampe la volonté des nouvelles autorités maliennes qui, tirant le bilan d’une décennie désastreuse pour le pays d’une coopération militaire avec la France, ont cru bon, jouissant en même de la souveraineté du pays, de contracter une alliance avec le groupe russe Wagner. La décision est souveraine mais la France ne l’entend pas ainsi même lorsque le gouvernement malien sort une déclaration pour dire qu’il n’entend pas se faire dicter ce qu’il doit faire à son peuple, lui qui reste seul comptable devant lui et devant Dieu. La France ne l’entend pas de cette oreille, et croit qu’elle est le même colon, et pour ce, ameutant sa presse, et ses alliés européens et l’Unions européenne, elle mondialise la petite décision d’un petit pays qui se cherche depuis près d’une décennie à trouver les chemins de la paix que la France et son armée et tous ses moyens ne purent lui apporter.
Il n’est que choquant d’entendre certains pays, instrumentalisés par la France, dire qu’ils n’accepteront pas que Wagner rentre au Mali comme si ce pays leur appartient et qu’il ne devrait plus être libre de ses choix, quitte à assumer les conséquences face à l’Histoire ? On peut comprendre le sursaut d’orgueil et de patriotisme qui s’empare depuis quelques jours du peuple et de ses dirigeants qui n’entendent céder à rien jusqu’à ce que, face au fait accompli, l’Europe se décide à attaquer le Mali pour l’occuper maintenant de vrai et par la force. C’est à croire que nous avons quitté notre siècle pour rentrer au 16ème. C’est terrible ce qui nous arrive, et si Sankara, Kadhafi, Lumumba, Alpha Condé, Idriss Déby ont payé pour avoir cette ambition de « casser le cordon ombilical » avec cette France « pauvre » qui veut se servir de l’Afrique pour survivre dans une Europe où, exploitant ses anciennes colonies, elle ne peut s’en priver pour s’y maintenir comme puissance et ce tant que des Africains pouvaient être lâches pour se mettre à ses pieds. Il faut espérer que l’Afrique ne manquera pas de filles et de fils dignes, quel que soit le prix à payer pour prendre le risque de leur liberté afin de s’assumer fièrement, face au monde, dans le monde. On comprend d’ailleurs que cet activisme de la France autour de la décision du Mali agace nombre d’Africains. La France, peut-elle savoir plus que le Mali, ce qui fait du bien aux Maliens pour croire qu’elle ait plus droit à décider pour eux, à leur place ?
Nos dirigeants sont des dirigeants responsables qui, pour ne pas être balayé par le vent de l’Histoire, savent qu’ils doivent désormais savoir écouter les peuples. Nous les voulons dignes de leurs fonctions, non pour être des sous-préfets de la France.
L’heure est venue pour l’Afrique – francophone surtout – de se lever pour son indépendance véritable et elle ne doit pas oublier qu’il y a un prix à payer pour cela. Elle doit courageusement le consentir pour être digne et fière d’elle-même. Une conscience nouvelle est en train de germer sur le continent avec une nouvelle génération sacrifiée qui a compris que les aînés ont trahi pour avoir joué au collabo. Beaucoup d’intellectuels et d’activistes jouent à l’éclosion de ce nouvel esprit, à cet éveil des consciences pour la grande et proche révolution. Et pour cela, les peuples doivent s’approprier la démocratie et refusant qu’un autre, qu’il soit de l’intérieur ou de l’extérieur, ne lui dicte ou impose des choix. L’Afrique est suffisamment majeure pour savoir ce qui fait son bonheur. N’est-ce pas pourquoi, luttant intelligemment contre les mêmes forces maléfiques, elle cherche à avoir sa propre monnaie, et avec elle, le pouvoir et la maitrise de son économie ?
Il est temps de se réveiller.
L’Afrique, enfin, arrive…
Par Elhadj Omar CISSE
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Le 1er anniversaire de l’investiture du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum coïncide fort opportunément cette année, avec le 1er jour du mois béni de Ramadan. Cette heureuse coïncidence présage certainement des lendemains meilleurs pour notre pays. En effet, il est fort utile de rappeler ici, pour mieux les apprécier, les engagements pris par le Président Bazoum, alors qu’il était candidat à la magistrature suprême de notre pays. On se rappelle qu’il s’était solennellement engagé au renforcement de six (6) domaines de gouvernance, sécuritaire, politique, juridique et judiciaire, économique, administrative et locale. Aujourd’hui, un an après ces engagements, quel bilan peut-on tirer et notamment dans des secteurs aussi prioritaires que la sécurité et l’éducation ? Le volet sécuritaire d’abord, eu égard sans doute à la multiplication des périls sécuritaires liés au terrorisme djihadiste qui sévit dans bon nombre de parties du pays. De prime abord, il faut reconnaitre que l’environnement sous-régional, avec les évènements survenus au Burkina Faso et au Mali, a eu des conséquences néfastes sur la sécurité au niveau de la zone des trois frontières. Or, le Président Bazoum avait placé son quinquennat sous le signe de la réhabilitation de l’école nigérienne plongée dans de grandes difficultés, ces dernières années, mais aussi et surtout sous le signe du retour de la paix et de la sécurité dans des zones du pays durement touchées par les attaques terroristes, notamment Baroua et Zaroum Darey. Malheureusement, le désengagement des forces armées occidentales du Mali a obligé notre pays à réexaminer et à repenser sa stratégie militaire. Déterminé à défendre l’intégrité du territoire national, le Président Bazoum a accentué sa politique de renforcement de l’implantation des forces de défense et de sécurité, le rehaussement des recrutements et l’acquisition de matériels plus performants et mieux adaptés à cette guerre asymétrique. Son récent voyage en Turquie se situe dans cette optique. Et très bientôt, notre armée disposera d’un nouvel arsénal composé de drônes, de véhicules blindés et d’avions de combat. Aujourd’hui, l’on peut noter avec satisfaction les actions menées pour ramener les populations déplacées sur leurs terroirs, ainsi que le retour des services étatiques (écoles, centres de santé) dans ces zones. Sur le plan de l’éducation, le Président Bazoum a reçu, dès sa prise de fonctions, les représentants des organisations syndicales d’enseignants pour discuter avec elles des difficultés rencontrées par l’école nigérienne et des solutions à y apporter. Sur le terrain, on a vu le Président Mohamed Bazoum visiter plusieurs infrastructures éducatives dans différentes régions du pays. Récemment encore, il a inauguré l’Ecole Normale d’Instituteurs de Niamey où il a réaffirmé son engagement à redonner au système éducatif nigérien ses lettres de noblesse en mettant la question scolaire au cœur de son action politique. Sur la même lancée, il s’est rendu, fin mars, à l’Université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey pour l’inauguration d’un nouvel amphithéâtre de 1000 places et la pose de la première pierre d’une série d’autres amphithéâtres, de salles de cours pour les années à venir et de nouveaux dortoirs pour étudiants. Il a également annoncé le recrutement 171 d’enseignant-chercheurs de haut niveau pour étoffer le corps académique. A tout cela, il faut ajouter l’ouverture, dans toutes les régions, de lycées dotés d’internats pour les filles afin de lutter contre la déperdition scolaire des jeunes filles au Niger. En une année de gestion du pouvoir, grâce à la détermination et l’engagement du Président Bazoum, les questions sécuritaires et éducatives ont connu des évolutions significatives.
Par Rabiba Aboubacar Bouzou(onep)
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Le philosophe romantique du siècle des Lumières, Jean-Jacques Rousseau, écrivait cette mémorable maxime : « Nul ne veut le bien public que quand il s’accorde avec le sien ». Quant au grand prophète de l’Islam (PSL), il enseignait, dans un hadith authentique, que « chacun de nous est un berger, et répondra, le jour de la résurrection, de ce qu’on lui aura confié sur cette terre ».
Ayant compris le mieux la gravité et la profondeur de cette parole prophétique, le deuxième Calife de l’Islam, Omar Ibn Khatabb, s’était imposé une discipline de fer dans l’utilisation des biens de la Oummah, une véritable éthique de gestion publique à enseigner dans toutes les facultés de management du monde. On raconte qu’il disposait de deux lampes à son palais pour s’éclairer la nuit. Quand un visiteur venait le voir, il lui demandait s’il s’agissait d’une affaire publique ou d’une affaire privée. Si la question concernait la Communauté, il allumait alors la lampe dédiée aux affaires publiques ; si, au contraire, cela concernait une affaire personnelle, il sortait dans ce cas sa lampe privée qu’il avait achetée pour ses besoins privés. Voilà un exemple éloquent d’éthique de gestion de la chose publique qui remonte au haut Moyen-âge, mais qui pourrait encore inspirer davantage tous ceux qui ont la charge, aujourd’hui, de la gestion des biens de l’Etat !
Hélas, de nos jours, ce culte voué à la chose publique est en train de prendre un sérieux coup, au regard de certains comportements collectifs et individuels observés dans l’utilisation des moyens de l’Etat mis à la disposition de certains responsables politiques et administratifs. Afin de bien remplir les missions qui leur sont confiées, des responsables politiques et administratifs bénéficient souvent d’une dotation en matériels roulants comme les véhicules de service ou autres commodités entrant dans l’exercice de leurs fonctions. Mais, aujourd’hui, on observe, de plus en plus certains abus criards dans l’utilisation de ces moyens de l’Etat. Pour illustrer nos propos, il nous plairait d’évoquer le cas récent de cette responsable d’une des grandes institutions de la République, qui, à l’occasion du déplacement du Président de la République dans la région de Diffa, a cru nécessaire de s’y rendre pour accueillir l’illustre hôte du Manga.
A priori, rien d’anormal dans cette décision, personnelle ! Mais le hic dans cette banale affaire, c’est que ce déplacement privé se serait effectué avec les moyens de l’Etat, notamment avec les véhicules de l’institution ainsi que des membres du staff rattaché à son cabinet ! Dans ces conditions, le déplacement, qui était censé être privé, prend la forme d’une mission officielle, avec tout ce que cela pourrait engendrer en termes d’incidences financières pour l’institution.
Ce cas est loin d’être isolé, car, il est devenu monnaie courante chez la plupart des dépositaires des biens publics en général. Combien de fois n’a-t-on pas assisté à la transformation pure et simple d’un véhicule de service en véhicule de corvée familiale transportant la ‘’Grande dame ‘’ aux mariages ou baptêmes ou encore déposer les enfants à l’école ? On a même vu des véhicules portant des immatriculations administratives carrément transformés en véhicules de ‘’courses familiales’’! Comme on le voit, l’utilisation abusive des biens de l’Etat ne se cache même plus, cela fait partie désormais des privilèges affichés au grand jour, et plus personne ne semble s’en offusquer.
Pourtant, les biens de l’Etat ne doivent être utilisés que dans le cadre strict des besoins du service pour lesquels leur affectation a été décidée par la loi. Le respect quasi- religieux de ces conditions d’utilisation n’est point une chose impossible, dans la mesure où, à une certaine époque, des circulaires administratives étaient régulièrement prises pour en réglementer l’utilisation. Par exemple, sous le régime du Conseil Militaire Suprême du pointilleux Général Seini Kountché, au-delà de 21 heures, aucun véhicule administratif n’avait le droit de circuler sauf muni d’une autorisation spéciale. Les agents de Police chargés de la circulation postés aux différents carrefours des villes avaient pour mission d’enregistrer les numéros de tous véhicules administratifs contrevenant à cette réglementation.
Aujourd’hui, à la lumière du changement de comportement que souhaiterait apporter le premier magistrat du pays qui montre d’ailleurs, chaque jour, une certaine sobriété dans l’utilisation des moyens de l’Etat, comme l’allègement du protocole à l’aéroport, ou encore de la diminution de la taille de sa délégation qui l’accompagne à chacun de ses déplacements, l’on ne saurait tolérer la permanence de ces pratiques qui nuisent profondément aux ressources publiques et surtout, à un moment où l’on demande au commun des Nigériens de se serrer la ceinture. Les responsables politiques et administratifs actuels, utilisateurs des moyens de l’Etat, devraient donc se ressaisir et adopter un comportement plus responsable et surtout reflétant la volonté présidentielle d’induire un changement positif de mentalité dans la gouvernance politique et administrative.
Si le Président Bazoum s’est soumis lui-même à cette austérité, est-il alors normal qu’une responsable d’une institution de la république se comporte de la sorte, c’est-à-dire en contradiction flagrante de la volonté du Président Bazoum ? Non certainement, car, à l’heure où l’orthodoxie et l’austérité budgétaire doivent retrouver de nouvelles couleurs, il serait inadmissible que de telles pratiques perdurent encore au sein de la société.
Que ceux qui n’ont pas encore compris l’adage qui dit que ‘’lorsque le rythme change, la danse doit aussi changer’’, le sachent bien : désormais, personne ne passera plus dans les mailles de l’impunité ! La main sur le cœur, le Président Mohamed Bazoum en a fait son sacerdoce : ni le parti, ni la région ou les relations de proximité ne seront d’aucun secours pour tous ceux qui se montreront indélicats dans l’utilisation des moyens de l’Etat pour des fins personnelles. Que ceci soit entendu !…
Par Zakari Alzouma Coulibaly
02 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Chose promise, chose due’’, dit l’adage ! Le Président Mohamed Bazoum aura tenu son grand pari d’organiser la Fête tournante du 18 décembre à Diffa. Et en cette journée mémorable du 18 décembre 2021, nous voilà dans la légendaire capitale du Manga, au coeur des festivités de ‘’Diffa N’Glaa’’. Faut-il le rappeler utilement, ‘’Diffa N’Glaa’’ n’a pas pu se tenir en 2020 pour un certain nombre de raisons précises liées à la situation sécuritaire, et sanitaire avec la pandémie de la Covid-19, ainsi que pour des raisons de calendrier avec notamment les échéances électorales en approche. Ces situations exceptionnelles avaient profondément impacté les préparatifs de l’édition 2020 ayant conduit à la décision officielle de son report sine die. Le Président de la République de l’époque, Issoufou Mahamadou, avait, toutefois, rassuré nos compatriotes de Diffa sur l’organisation de cet événement dès que les conditions seraient réunies pour cela. Malheureusement pour le Président sortant, cette fenêtre ne se fut jamais présentée, car la situation sécuritaire et sanitaire (COVID-19), ainsi que la poursuite du processus électoral, n’avaient jamais permis d’entrevoir une telle occasion. Mais, ce ne fut que partie remise, car, certainement, dans les dossiers de passation entre le Président sortant et celui investi, figurait celui de ‘’Diffa N’Glaa’’. Il faudrait souligner à ce niveau que ‘’Diffa N’Glaa’’ tenait beaucoup pour le Président Issoufou Mahamadou qui désirait sans doute terminer sa partition présidentielle sur une bonne note d’ensemble, comme celle de satisfaire au devoir d’équité envers cette région administrative du Niger qui était la seule à ne pas avoir bénéficié de l’organisation de cet événement national sous les deux quinquennats. Le Président Issoufou aurait ardemment souhaité cette apothéose pour boucler la boucle, mais ‘’l’homme propose et Dieu dispose’’, dit-on souvent ! Toutefois, pour autant, le monde ne se fut pas arrêté là, ou s’effondré non plus pour ce rendez-vous républicain manqué en 2020, puisqu’entretemps, la renaissance Acte III a pris la relève.
Aujourd’hui, par la grâce d’Allah, la région du Manga a été rétablie dans ses droits et la Fête tournante du 18 décembre y est célébrée, comme à l’accoutumée, avec les différentes festivités prévues à cette occasion. Le Président de la République, Mohamed Bazoum, effectue le déplacement sur Diffa, accompagné des membres du Gouvernement, des représentants du corps diplomatique accrédité au Niger, des députés nationaux, des chefs traditionnels et de plusieurs invités nationaux et internationaux. A quelque chose, malheur est bon, dit-on souvent, car ce décalage temporel aura permis aux organisateurs de parfaire leur oeuvre dans de meilleures conditions. Ainsi, à l’occasion de cette commémoration nationale, la capitale du Manga, à l’instar de ses consoeurs régionales, a fait peau neuve par la construction d’importantes infrastructures dans la ville qui ont profondément changé le visage la région de Chétima Ganga. Il faut souligner une particularité concernant la région de Diffa, qui fait d‘elle le Chef-lieu de région le plus éloigné de la capitale, situé à l’Est, à plus de 1.300 km de Niamey. Cet éloignement géographique et l’état de la route handicapent fortement cette région dans ses efforts de désenclavement national. Les autorités politiques actuelles entendent corriger cela en la rendant plus accessible et plus agréable à habiter, par des investissements publics importants en matière d’infrastructures socioéconomiques et routières, car, ne l’oublions pas, c’est dans cette région qu’est extrait l’or noir (pétrole) depuis 2011. A ce titre, la région devra profiter de cette faveur géologique pour se moderniser et se développer, comme toutes les autres régions du Niger. A vrai dire, pendant longtemps, l’on s’était demandé pourquoi la région de Diffa se trouvait dans cette situation anormale, alors même que le Manga regorge d’importantes potentialités (agricoles, halieutiques, pastorales et minières) dont l’exploitation rationnelle suffirait largement à la développer. Des lueurs d’espoirs avaient été entrevues dans cette direction, un moment, mais, très vite, la dégradation de la situation sécuritaire (Boko Haram) aura annihilé tous ces efforts précédents. Cependant, le Président Bazoum a pris l’engagement solennel de ramener la paix et la sécurité dans la région de Diffa, en particulier, et dans toutes les parties du pays, en général. En juillet 2021, après avoir relevé le défi de réinstaller les habitants du village de Baroua dans leur terroir d’attache qu’ils avaient abandonné depuis près de six ans, le Président Mohamed Bazoum a séjourné, trois jours durant, dans le Manga, défiant ainsi tous les risques supposés pour un tel déplacement. En réalité le retour des déplacés du village de Baroua constituait la phase pilote d’une vaste opération qui s’est ensuite étendue dans toute la région de Diffa.
Les écoles, les centres de santé, les services publics qui avaient fermé pendant des années, étaient de retour dans cette zone du bassin du Lac Tchad, où les expéditions meurtrières de Boko Haram avaient conduit aux déplacements des populations civiles locales. Non seulement ces populations ont été réinstallées, mais en plus, elles ont pu également bénéficier du soutien matériel et financier de l’Etat du Niger, ainsi que de l’accompagnement moral du Chef de l’Etat. Alors, pour matérialiser davantage cette promesse présidentielle, quoi de plus symbolique que l’organisation de la Fête tournante du 18 décembre, afin de consacrer le retour progressif à la normale dans la région de Diffa ?
A l’occasion donc de la célébration du soixante-troisième anniversaire de la proclamation de la république du Niger, tout le personnel de l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP) se joint à nous pour souhaiter un joyeux anniversaire à toutes et à tous les Nigériens.
Par Zakari Alzouma Coulibaly(onep)
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Le lancement des épreuves de l’évaluation des enseignants contractuels, craie en main, a eu lieu, samedi dernier sur l’ensemble du territoire national. Si à Niamey et dans les autres régions du pays, tout s’est déroulé dans le calme en dépit de l’appel au boycott lancé par les responsables syndicaux du secteur, dans la commune de Dosso les épreuves ont démarré avec quelques difficultés. En effet, selon le constat résultant des visites effectuées par le Gouverneur de la région au niveau des quatre centres que compte la commune, près de la moitié des contractuels a répondu à l’appel, tandis que les absents étaient mobilisés en Assemblée générale pour crier au boycott. C’est ainsi que des dispositions ont été immédiatement prises par les autorités compétentes pour permettre à ceux qui accepté de se soumettre à l’évaluation de le faire en toute sérénité. Aussi, des forces de sécurité ont été immédiatement dépêchées sur les lieux pour disperser la manifestation, permettant ainsi le démarrage effectif de l’opération, avec un léger retard.
Onep
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Le Président de la République, Chef de l’Etat SE Mohamed Bazoum a reçu hier dans la matinée, les élèves et enseignants lauréats du prix de l’excellence de l’année académique 2021-2022. Au total, ils sont au nombre de 113 élèves et 32 enseignants tous niveaux confondus, reconnus par la Fondation NOOR de la Première Dame Mme Bazoum Khadidja et les ministres en charge de l ‘Education et de la formation professionnelle et technique comme ceux qui incarnent la qualité dans le système éducatif. Ils se sont distingués par leurs performances exprimées à travers les résultats qui ont sanctionné l’année scolaire 2021-2022.
Face à ces récipiendaires, le Président de la République a exprimé sa joie de voir en face de lui ces braves enseignants et leurs élèves. SE. Mohamed Bazoum a aussi encouragé cette initiative de la Fondation NOOR qui s’inscrit totalement dans sa vision de l’éducation et du système éducatif de façon générale. Le Chef de l’Etat devait par ailleurs souligner que, l’organisation du prix d’excellence pour que les efforts élèves et de leurs enseignants soient reconnus par une institution et par la République, une chose absolument indispensable dans la mesure où, elle s’inscrit parfaitement dans la réalisation des objectifs que, le gouvernement projette comme avenir pour l’éducation. «Les meilleurs à l’école méritent d’être célébrés et reconnus. Nous leur devons ce témoignage pour que, nous les encouragions à persévérer dans l’effort», a précisé le Président de la République. C’est aussi une occasion de reconnaitre les mérites des élèves qui reviennent le plus souvent ainsi que, des enseignants qui sont à la base de la performance de ces élèves car, quel que soit le potentiel d’un enfant, s’il n’a pas un maître pour le prendre en main et lui transmettre des connaissances, il n’aura jamais l’occasion de se distinguer, a expliqué le Chef de l’Etat.
Il faut noter que cette audience s’est déroulée en présence de la Première Dame, Mme Bazoum Khadidja, présidente de la Fondation Noor et du Premier ministre, Chef du gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Tous connaissent les paroles fortes du Président Bazoum Mohamed sur le secteur de l’éducation. La répétition ayant des vertus pédagogiques, rappelons que, le 2 avril 2021, jour de son investiture comme Président de la République, S.E.M. Bazoum Mohamed a fait un diagnostic sans complaisance du secteur : le « plus grand défi (du Niger) réside depuis son indépendance dans les faiblesses de son système éducatif. Si je considère le défi de l'éducation comme notre plus grand défi, c'est parce que je sais que le faible taux de scolarité et le taux élevé des échecs scolaires ont pour effet de priver des contingents très nombreux d'enfants et de jeunes de réelle chance d'éducation. C'est cette situation qui explique les mariages précoces des jeunes filles (77% sont mariées avant 18 ans, 28% avant 15 ans), la forte prévalence de la polygamie ainsi que la faible prévalence de l'utilisation des contraceptifs. Avec un taux de fécondité synthétique de presque 7 enfants par femme, nous battons le record mondial en la matière. Avec un taux de croissance démographique de 3,9% par an, nous sommes le pays où la population croît le plus vite au monde. Nous sommes du coup dans un cercle vicieux: plus nous faisons d'enfants, moins nous sommes capables de les éduquer, moins nous les éduquons, plus ils feront des enfants à leur tour, facteurs dans notre contexte socioéconomique de retard de développement et de croissance ».
Enfonçant le clou, le Président Bazoum Mohamed a estimé que, « pour que l'amélioration de la gouvernance revête tout son sens, elle a besoin d'être soutenue par un grand projet de réforme de notre système éducatif qui est en proie à une crise très grave. Notre système éducatif souffre de capacités d'accueil insuffisantes, de capacités d'acquisition dérisoires et des taux de scolarisation, d'achèvement et de réussite aux examens très faibles: 30% pour le BEPC et 25% pour le Baccalauréat en 2019 ».
«Je ferai de l'éducation un domaine dont je m'occuperai personnellement», garantit le Président Bazoum Mohamed
Et comme gage de sa volonté politique, le Président Bazoum Mohamed a assuré que, « pour mettre fin à cette situation, je ferai de l'éducation un domaine dont je m'occuperai personnellement autant que je m'occuperai de la sécurité. (…). Je compte lancer les travaux de construction de ces internats dans certains collèges aussitôt que j'aurai pris fonction de façon à les rendre opérationnels dès la rentrée scolaire prochaine ; la réforme curriculaire en vue d'adapter notre école aux exigences de son environnement culturel ; la mise sur pied d'une équipe d'architectes innovants pour la conception d'un modèle alternatif de construction des classes moins cher et plus adapté à notre environnement et ce en vue de mettre fin aux classes paillotes ».
« L’éducation ne doit pas être une affaire des enseignants et de l’Etat», selon Bazoum Mohamed
Bis repetita : lors de la rencontre de présentation de la Politique Educative aux partenaires techniques et Financiers et aux Partenaires Sociaux, le Président Bazoum Mohamed a les a tous invités à prendre la mesure de ces défis, à se mobiliser afin que le Niger puisse réaliser des avancées significatives dans le sens de l’objectif N° 4 des ODD consistant à assurer l’accès de tous à une éducation de qualité sur un pied d’égalité et promouvoir des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.
« Nous sommes convenus avec le Premier Ministre que des réflexions et des actions soient envisagées à cette fin. Ainsi, ces réflexions doivent porter sur un certain nombre de questions. Il s’agit, entre autres, de la réactualisation et de la rationalisation de la carte scolaire ; la poursuite de la construction et de la réhabilitation des infrastructures scolaires, l’idée étant, comme vous le savez, que nous disposons de modèles de construction de classes, qui allient faiblesse de coûts et qualité, de façon que nous en terminions avec les situations éprouvantes comme celles que nous sommes en train de vivre à travers ces incendies qui sont provoqués sur les classes paillotes et qui ont débouché sur le drame du quartier Pays Bas de Niamey; la professionnalisation et le renforcement des capacités du corps enseignant. C’est une question importante chargée des plus grands enjeux sur laquelle je vais insister afin que nous réfléchissions très sérieusement pour promouvoir une réforme qui nous donne la clé de nature à nous permettre d’améliorer notre système scolaire ». J’en appelle aux syndicats pour que leurs contributions soient des plus pertinentes; l’amélioration et l’adaptation des curricula pédagogiques. C’est une autre question à enjeux très forts; une supervision plus rigoureuse de l’enseignement privé; l’implication des communautés dans la réalisation et la réhabilitation des infrastructures scolaires et éducatives; le renforcement des programmes d’alphabétisation des adultes; la mise en place d’un programme de récupération des enfants déscolarisés », a souligné le Chef de l’Etat.
Comme l’a dit le Président Bazoum, l’éducation ne doit pas être une affaire des enseignants et de l’Etat. C’est une affaire de toute la société. C’est à ce titre, a-t-il ajouté que des consultations et des réflexions seront engagées afin de rétablir l’enseignant dans son autorité et ses prérogatives. A propos de l’organisation des examens et concours, il a donné des instructions fermes afin qu’elle se fasse l’objet d’attention et de soins très particuliers afin de renforcer la crédibilité des diplômes, la crédibilité de notre système d’enseignement, tout simplement. « Sur cette question, nous prendrons des mesures qui ne laisseront pas place à quelque aléa que ce soit », a-t-il souligné.
Depuis lors, le ministère de l’Education nationale s’est attelé à la tache pour traduire en faits les promesses du Président Bazoum. C’est ainsi que, « pour accroitre les capacités d’accueil des établissements scolaires et résorber le stock important des classes paillotes, il a été envisagé de choisir un modèle alternatif de salles de classes, adapté et à moindre coût. Dans ce cadre, deux ateliers ont été organisés à Dosso respectivement du 28 au 30 mai et du 15 au 16 juin 2021 pour sélectionner et valider 9 productions de modèles alternatifs sur 15 présentées. Le rapport d’évaluation du Comité d’experts sera soumis au Gouvernement pour choisir un modèle. A cet effet, une communication du MEN est prévue à l’endroit du gouvernement pour décision à prendre.
Le respect de la carte scolaire est aussi déterminant dans le développement des capacités des établissements qui passe par la stratégie des centres de regroupement (incluant des internats pour élèves et des logements pour enseignants) au niveau primaire pour lutter contre les classes en sous effectifs. Ainsi, sept centres de regroupement ont été prévus pour la rentrée prochaine parmi lesquels deux (2) ont été déjà construits et équipés. Au niveau secondaire, grâce à l’appui de l’UNICEF, 20 collèges de proximité seront construits dont 8 pour la rentrée 2021-2022 ; les sites sont identifiés et les travaux vont bientôt démarrer. A Niamey, un vaste programme de construction des salles de classe est déjà lancé pour remplacer les classes paillotes. Les travaux de construction de 65 salles de classes au niveau primaire et 22 au niveau secondaire sont déjà en cours grâce à l’appui des partenaires. D’autres financements sont disponibles pour la réalisation de plusieurs infrastructures scolaires d’ici la rentrée prochaine».
S’agissant de l’axe ‘’ Scolarisation de la jeune fille ‘’, le ministère de l’Education nationale y est tout aussi réactif : en effet, « outre la poursuite de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale d’Accélération de l’Education et de la Formation des Femmes et des Filles (SNAEFFF) , la reforme initiée par le Président de la République consiste à construire 10 internats pour filles d’ici la rentrée scolaire 2021/2022 : 2 sont en cours de finition (Moujia dans la région de Tahoua et Kellé dans la région de Zinder), 2 autres lancés (Kobadjé dans la région de Tillaberi et Zoumbou dans la région de Dosso) ; 6 sont en attente de lancement ; le financement de ces internats est entièrement disponible ».
Le troisième axe où le ministère de l’Education nationale déploie des efforts est celui du ‘’développement du capital humain’’. A cet effet, selon le Secrétaire général du ministère, M. Mohamed Zeidane, « 500 enseignants contractuels ont été recrutés et affectés en région notamment dans les collèges ruraux et 200 bacheliers sont admis à la formation des professeurs de CEG franco arabe ; le processus du recrutement de 500 enseignants du cycle primaire est amorcé. Un plan de formation des enseignants, suite à l’évaluation des enseignants du secondaire ayant déterminé les besoins spécifiques de formation de chaque enseignant, a été réalisé. Aussi, pour relever le niveau de compétences des enseignants, un référentiel des compétences de métier et des guides à l’intention des enseignants découlant de la relecture du programme de l’enseignement primaire ont été élaborés».
Enfin, pour améliorer la ‘’ Gouvernance du système’’, le ministère, «dans le cadre de la restructuration des écoles de formation initiale des enseignants et dans l’optique de leur professionnalisation, a commandé un audit organisationnel et pédagogique des ENI et de l’ENS; le rapport de cet audit est validé le 21 Avril 2021 et son plan d’action est en cours d’élaboration. Le processus de réforme du cadre organisationnel et institutionnel de formation des enseignants et encadreurs est lancé. Pour améliorer le pilotage du système, la mise en place de la base des données des Ressources Humaines est lancée ainsi que la géolocalisation des écoles primaires et des établissements secondaires ; l’élaboration des contrats des performances est à un stade avancé. Dans le cadre de la réforme curriculaire, sept (7) projets de textes sont élaborés pour mettre en place les différentes structures de sa mise en œuvre».
Ainsi qu’on le voit, tout va vite et bien dans le secteur éducatif.
Par Sani Soulé Manzo(onep)
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Au moment où le Président de la République, M. Mohamed Bazoum boucle la deuxième année de son quinquennat, le constat est que les réalisations s’intensifient pour la mise en œuvre du programme de Renaissance III. Dans le domaine de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur les réalisations font évoluer les indicateurs : Construction des infrastructures d’accueil, avec un volet spécial relatif aux jeunes filles, prise en charge de la question de la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage, renforcement des capacités du personnel, etc. Sous l’impulsion du Chef de l’Etat, Mohamed Bazoum, le gouvernement du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, maintient le cap dans la concrétisation du programme de Renaissance III.
Le problème des capacités d’accueil, d’acquisition et les faibles taux de scolarisation, d’achèvement et de réussite aux examens sont les principaux défis relevés par le Président Mohamed Bazoum au niveau du système éducatif à son arrivée au pouvoir, il y a deux ans. Convaincu que la réalisation du « bel avenir » auquel aspirent les nigériens est liée à la prise en charge adéquate de la question de l’éducation, le Chef de l’Etat a engagé à cet effet des reformes et des actions.
Les solutions envisagées portent entre autres sur le renforcement des capacités pour faciliter l’accès à l’éducation, avec la conception d’un modèle alternatif de construction des classes moins cher et plus adapté à l’environnement, en vue de mettre fin aux classes paillotes. Les efforts concernent aussi l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage à travers la formation des enseignants, la promotion de leur carrière et le relèvement de leur niveau de qualification avec la réforme des écoles normales d’instituteurs. A cela s’ajoute la lutte contre la déperdition scolaire en misant sur la création des internats pour les jeunes filles dans les collèges de proximité.
Renforcement des capacités d’accueil : un chantier de 2.331 classes en modèles alternatif et classique à travers le pays
L’engagement du Président de la République, S.E Mohamed Bazoum et du gouvernement pour l’amélioration des conditions d’enseignements et d’apprentissage en vue d’impacter la qualité du système éducatif se matérialise davantage. Le 5 novembre 2022, le ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou, a donné à partir de l’école Valimo à Niamey le coup d’envoi d’une grande opération de constructions d’infrastructures scolaires concernant les huit régions du Niger. Dans le cadre de cette opération 2055 classes en modèle alternatif et 276 autres en modèle classique sont en cours de construction. Les régions de Niamey, Maradi et Zinder bénéficient respectivement de la construction de 690, 372 et 306 salles de classe ; et Tahoua, Dosso et Tillabéri reçoivent dans l’ordre, 276, 255 et 231 salles de classe. Agadez a 102 salles de classe, et enfin 99 salles de classes pour Diffa.
La construction de ces 2.331 salles de classe est financée sur le budget national du pays. Il s’agit d’un investissement à fort impact dans l’augmentation des capacités d’accueil des écoles au Niger et conséquemment l’amélioration de la qualité de l’éducation.
Toujours dans le cadre du renforcement des capacités d’accueil, selon le rapport de l’action gouvernementale 2022, 763 centres d’alphabétisation et 15 écoles coraniques rénovées ont été ouverts. Ce qui a permis de prendre en charge respectivement 43.363 apprenants et 434 jeunes.
Aussi, 11 centres de regroupement ont été créés dans les écoles à sous effectifs en vue d’une meilleure gestion des établissements scolaires, mais aussi d’assurer la continuité de l’éducation en situation d’urgence. Dans le cadre de la stratégie de maintien et de rétention des élèves à l’école, deux internats pour filles ont été construits à Kellé (Zinder) et Moujia (Tahoua). Et, l’alimentation scolaire est assurée à 457.938 élèves dont 2.379 en internats. A cela s’ajoute la construction de 3 blocs de dortoirs au lycée d’excellence de Niamey.
Au niveau de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, diverses réalisations ont été faites également pour accroitre les capacités d’accueil et d’apprentissage. Ainsi, entre autres, 2 lycées agricoles à Maradi et à Tahoua et 11 Centres de Formation aux Métiers (CFM) (5 à Tillabéri, 4 à Tahoua, 1 à Maradi et 1 à Zinder) ont été créés. De plus, 2 CFM ont été construits à Maradi et 3 Collèges d’Enseignement Technique (CET) dans les arrondissements communaux 1 et 2 de Niamey et 4 de Zinder, etc.
Ces actions concernent également le sous-secteur de l’enseignement supérieur avec la diversification des formations, la construction des infrastructures (amphithéâtres, laboratoires) dans les différentes Universités du pays.
Promotion de la scolarisation des filles
Les internats pour filles construits à Kellé (Zinder) et Moujia (Tahoua) font partie d’un important programme visant à promouvoir la participation de cette frange de la population au développement du Niger. Cela en prenant en charge le problème de la non fréquentation ou l’abandon de l’école par les filles pour des raisons liées à la pauvreté, à leur hébergement et alimentation avec pour conséquence le mariage précoce. D’où l’initiative de la création et la gestion des internats pour les jeunes filles.
La table ronde pour un plaidoyer en faveur de la construction des internats des jeunes filles rurales organisée le 21 septembre 2022 à New York sous l’égide de l’Union africaine par le Niger et l’UNFPA participe de cette mobilisation. « Je vous invite à vous mobiliser généreusement aux côtés du Niger pour que nous gagnions ensemble le combat qui vise à assurer la réussite des filles à l’école et à mettre le Niger sur une orbite de progrès, de prospérité grâce à l’investissement dans le meilleur des capitaux, qui est le capital humain », avait dit à cette occasion le Président Mohamed Bazoum aux partenaires.
Le plaidoyer a été fructueux, car des partenaires ont fait des annonces. C’est le cas de la BADEA pour le financement de la construction de 100 internats ; de l’Arabie Saoudite pour 40 internats des jeunes filles ; du Luxembourg pour un montant de 10 millions de dollars destinés à la construction d’internats des jeunes filles.
Des efforts pour améliorer la qualité de l’enseignement et des résultats
Concernant la préoccupation de la qualité, le rapport de l’action gouvernementale révèle que les indicateurs affichent d’un point de vue général une progression même si quelques disparités apparaissent. «Globalement, les indicateurs du secteur de l’éducation ont connu des améliorations. En effet, même si le Taux Brut de Scolarisation (TBS) est resté constant au niveau primaire, il a évolué de 29,3% en 2021 à 29,4% en 2022 au cycle de base 2. Les taux de réussite au BEP, au Bac technique et au bac professionnel ont progressé respectivement de 3,6, 15,5 et 20 points de pourcentage», note-t-on.
Cependant selon toujours le rapport, les Taux d’Achèvement (TA) aux cycles primaire et base 2 ont connu des évolutions à la baisse, passant respectivement de 60,9% en 2021 à 53% en 2022 et 17% en 2021 à 15,5% en 2022. Il en est de même pour le TA au niveau Moyen qui a régressé de 8,4 points de pourcentage pour s’établir à 8,6% 2022. Cette tendance baissière s’explique par les abandons massifs en cours de cycle occasionnés par les déplacements des populations pour des raisons d’insécurité.
Au niveau supérieur, également les données indiquent une progression. Les indicateurs de l’enseignement supérieur ont également connu des progrès. Le taux de réussite au Brevet de Technicien Supérieur (BTS) d’Etat a enregistré 10,4 points pour s’établir à 61,5% en 2022. Le nombre d’étudiants est passé de 89.472 en 2021 à 90.713 en 2022.
D’autres actions qui visent à impacter positivement la qualité de l’éducation et de la formation ont été également initiées par le gouvernement. Le rapport énumère pour les sous-secteurs de l’éducation le renforcement de la gestion grâce à l’élaboration d’outils dédiés à cette tâche.
La réforme en cours de mise en œuvre dans les Ecoles normales d’Instituteurs qui dispose entre autres que le profil d’entrée dans ces centres est désormais le Baccalauréat au lieu du BEPC antérieurement, s’inscrit aussi dans cette démarche.
Dans le même sens au niveau de l’enseignement professionnel et technique le personnel d’encadrement a bénéficié d’un renforcement des capacités. En plus de la formation de 470 chefs d’établissements et 1.668 formateurs et encadreurs, 4.636 formateurs ont été suivis sur les pratiques de classe et l’implémentation de l’approche par compétence dans les Centres de Formations aux Métiers.
L’enseignement supérieur a bénéficié également des actions de renforcement des capacités au profit notamment du personnel enseignant en vue d’améliorer la qualité de l’offre. 135 encadreurs ont été formés en assurance-qualité à travers un outil d’évaluation développé à cet effet. Aussi, 45 enseignants chercheurs et technologues ont bénéficié de renforcement des capacités sur l’élaboration des projets de recherche et les publications scientifiques. Toujours dans la même optique, 44 autorisations pour diriger des travaux de recherche et 302 dossiers d’enseignement dans les établissements supérieurs ont été agréés. En outre, 89 enseignants chercheurs dont 9 femmes ont été promus en grade par le CAMES.
D’autres efforts se rapportent à l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants. Une enveloppe de 36,116 milliards de FCFA a été accordée aux étudiants à titre de bourse et un montant de 4,964 milliards de FCFA d’aide sociale aux étudiants non boursiers sur la période. De plus, 120 chambres, le restaurant de l’EMIG ainsi que le restaurant de l’Université de Maradi ont été réhabilités.
Qu’il s’agisse de l’Education nationale, de la formation professionnelle ou de l’enseignement supérieur, les réalisations et la mobilisation des fonds ont été intensifiées. Ce qui illustre l’engagement et la détermination du Président de la République, M. Mohamed Bazoum et du gouvernement de M. Ouhoumoudou Mahamdou à apporter des réponses durables aux préoccupations dans ces domaines qui conditionnent le développement du Niger.
Souley Moutari(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Pour le Niger, « son plus grand défi réside depuis son indépendance dans les faiblesses de son système éducatif », déclarait le Président de la République, dans son discours d’investiture le 2 avril 2021. Ainsi, considère-t-il ce problème comme le plus grand défi à affronter, la condition sine qua none pour la réalisation du « bel avenir » auquel aspirent les nigériens.
Le système éducatif nigérien souffre de capacités d’accueil insuffisantes, de capacités d’acquisition dérisoires et des taux de scolarisation, d’achèvement et de réussite aux examens très faibles: 30% pour le BEPC et 25% pour le Baccalauréat en 2019. « Pour mettre fin à cette situation je ferai de l’éducation un domaine dont je m’occuperai personnellement autant que je m’occuperai de la sécurité », s’engageait le Chef de l’Etat.
Les mesures annoncées se résument à la réactualisation de la carte scolaire ; la professionnalisation du corps enseignant pour disposer d’enseignants professionnels maîtrisant les contenus à enseigner et les techniques d’enseignement et d’apprentissage ; l’amélioration des résultats scolaires ; la scolarisation de la jeune fille avec la lutte contre la déperdition scolaire à travers la création des internats pour les jeunes filles dans les collèges de proximité ; la réforme curriculaire en vue d’adapter l’école nigérienne aux exigences de son environnement culturel ; le recours à des architectes innovants pour la conception d’un modèle alternatif de construction des classes moins cher et plus adapté à l’environnement, en vue de mettre fin aux classes paillotes.
Ces quelques mots donnent une idée des maux auxquels est confronté le système éducatif au Niger. En même temps on comprend l’engagement du Président de la République à prendre en charge la question de l’éducation et la formation pour laquelle il met un point d’honneur à redorer l’image et le rôle.
Des réformes phares pour l’accès à une éducation de qualité, la gouvernance du système, la valorisation de la fonction enseignante
« Nous avons besoin prioritairement de faire deux choses: promouvoir une bonne gouvernance et repenser radicalement notre système éducatif dans l’optique de faire de nos actifs démographiques des dividendes économiques », affirmait le Président Mohamed Bazoum, dans son mémorable discours du 2 avril 2021. Dès la composition le 7 avril, du gouvernement que dirige le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, on perçoit la démarche du Chef de l’Etat en vue de prendre à bras le corps le chantier de l’éducation. Désormais, c’est un seul ministère qui a en charge le secteur de l’enseignement, du préscolaire au secondaire: le ministère de l’éducation nationale, auquel incombe cette grande mission d’exécuter les réformes et chantiers initiés par SE Mohamed Bazoum. Le ministre de l’éducation nationale a pris la mesure de la tâche. « Le défi majeur de notre système éducatif demeure aujourd’hui celui de la qualité des enseignements/apprentissages, comme l’attestent les résultats de différentes évaluations et examens de fin d’année scolaire », relève Dr Rabiou Ousman, rappelant les récents taux de réussite aux examens de BEPC et de Baccalauréat. Ils sont respectivement de 20,50 % et de 22,75% en 2021, contre 30% et 25% en 2019.
Pour inverser cette tendance qu’il qualifie de « fâcheuse », Dr Rabiou Ousman indique que sous l’impulsion du Président de la République, le ministère de l’éducation nationale s’attelle à la mise en œuvre de réformes phares visant la qualité de l’éducation, la valorisation de la fonction enseignante ; l’accès à l’éducation, la gouvernance du système éducatif.
« Les citoyens du Niger doivent comprendre l’intérêt que nous portons à la réforme des écoles normales de formation des maîtres», dixit le Président Mohamed Bazoum, lors de sa visite à l’ENI de Niamey le 16 mars dernier
Concernant le rehaussement de la qualité de l’éducation ce sur quoi le Président Mohamed Bazoum met un point d’honneur, le ministère de l’éducation nationale a entrepris des actions pour la formation des enseignants, l’amélioration de leurs conditions de travail, la promotion de leur carrière et le relèvement de leur niveau de qualification. « La réforme des écoles normales d’instituteurs s’inscrit d’ailleurs dans cette perspective », précise Dr Rabiou Ousman.
Cette restructuration des Ecoles Normales de formation initiale et continue est une réponse aux besoins quantitatifs et qualitatifs en enseignants et encadreurs du préscolaire, du primaire et du secondaire. «La réforme, entièrement mise en œuvre, dispose, entre autres, que le profil d’entrée aux Ecoles Normales d’instituteurs est désormais le Baccalauréat au lieu du BEPC antérieurement », certifie le ministre de l’éducation nationale. Aussi, pour le programme d’enseignement des écoles primaire, la poursuite de la reforme curriculaire, qui après avoir fait l’objet d’une évaluation en juillet 2021, dispose d’une feuille de route en vue d’une mise en œuvre efficiente.
Suivant de près la question, le Président de la République, SE Mohamed Bazoum a effectué le 16 mars dernier, une visite, à l’Ecole Normale d’Instituteurs Saadou Galadima de Niamey pour encourager les encadreurs, échanger avec les acteurs sur la mise en œuvre des réformes qu’il a voulues pour ce secteur et surtout évaluer les leçons à tirer à ce sujet. « Il est évident pour tous que si l’école au Niger a eu de grandes défaillances jusqu’à présent, c’est aussi parce que le système de formation des maîtres a été inopérant… Et si je suis venu ici ce matin, c’est pour que les citoyens du Niger comprennent l’intérêt que nous portons à la réforme des écoles normales de formation des maîtres», lançait-il, lors de cette rencontre avec les acteurs de l’éducation. Grâce à cette réforme, le Niger disposera des nombreux ingénieurs et cadres nécessaires pour son développement, explique le Chef de l’Etat. «Nous avons fait le pari qu’en améliorant le niveau et en recrutant les élèves à partir du BAC, ils seront en mesure d’assimiler les matières qui peuvent leur être dispensées dans le cadre de leur formation et seront capables de comprendre les stages auxquels ils seront soumis, par la suite, pour qu’au bout de deux (2) ans justement qu’ils soient outillés pour assurer une bonne formation des enfants, à la base», soutient le Chef de l’Etat.
Par la même occasion, il a annoncé une batterie de mesures pour accompagner les encadreurs et surtout, motiver les jeunes bacheliers nigériens à mettre leurs compétences au service de l’enseignement. L’objectif est de mettre annuellement sur le marché du travail, environ 3.000 enseignants issus de la nouvelle réforme des ENI. Mais aussi faire en sorte qu’aucun enseignant n’abandonne le métier. Cette mesure sera accompagnée du maintien des meilleurs encadreurs possibles avec à la clé, l’octroi de primes et bénéfices conséquents.
Dans la foulée, SE Mohamed Bazoum a fait savoir son intention, d’ouvrir un lycée d’excellence à Tessaoua où il existe déjà une école normale. Aussi, assure-t-il : «nous ferons des primes spéciales et nous créerons d’autres lycées d’excellence progressivement pour rattraper le temps».
Sans être exhaustif, en ce qui concerne les actions, on peut énumérer pour cette première année du quinquennat ces chiffres du ministère de l’éducation nationale sur le recrutement direct d’enseignants des disciplines scientifiques au nombre de 344 et de 2150 autres enseignants, titulaires du master en sciences de l’éducation, en cours de finalisation ; le recours au service civique national des diplômés de l’enseignement supérieur, pour combler le déficit en enseignants du secondaire et même du primaire.
Aussi, dans son document bilan, la Cellule d’Analyse des Politiques Publiques et d’Evaluation de l’Action Gouvernementale(CAPEG) rapporte que 500 enseignants contractuels ont été récrutés et affectés dans les collèges ruraux des régions et 200 professeurs de CEG franco-arabe sont en cours de formation ; 6.381 enseignants contractuels âgés de 45 ans et plus dont 5.267 contractuels volet primaire et 1.114 enseignants du secondaire sont « auxiliarisés », recrutés comme contractuels de la Fonction Publique. On note également des campagnes d’alphabétisation et d’éducation non formelle organisées au profit de 23.100 adultes et 11.263 jeunes respectivement.
Concernant les intrants pédagogiques, 147.000 et 590.000 manuels et guides en arabe ont été acquis respectivement pour le primaire et le secondaire, à travers le projet de soutien à l’enseignement bilingue franco arabe au Niger. Dans le cadre du fonds commun sectoriel de l’éducation, 70.973 manuels de mathématiques et 70.973 de français pour le niveau 6ème sont aussi acquis, permettant ainsi de passer d’un ratio de 1 livre pour 5 élèves à 1 livre pour 2 élèves.
Les autorités en charge de l’éducation misent aussi sur l’introduction du numérique à l’école, dans l’optique de combler le déficit en supports pédagogiques, d’améliorer les pratiques pédagogiques et de promouvoir la formation à distance, renforçant ainsi la résilience du système éducatif face à l’insécurité, aux pandémies sanitaires et aux catastrophes naturelles. A ce propos, deux plateformes sont d’ores et déjà en cours d’élaboration et pourraient être disponibles et opérationnelles, très bientôt.
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La gouvernance du système éducatif, performances, obligation des résultats
Cette démarche consiste en l’institutionnalisation des contrats de performances, du niveau central au niveau déconcentré de l’administration scolaire. « Il s’agit d’instaurer une culture d’obligation des résultats et de reddition des comptes », précise le ministre de l’éducation nationale.
Dans la même perspective les autorités en charge de l’éducation renforcent la lutte contre la corruption et la fraude aux examens. Les mesures prises visent à bannir, entre autres, la pratique courante des recrutements frauduleux dans les écoles publiques au détriment des écoles privées. Aussi, les multiples cotisations illégales auxquelles sont soumis les élèves et leurs parents, tout au long de l’année scolaire sont formellement interdites.
De actions sont également engagées pour l’’amélioration du cadre juridique de l’enseignement privé et le renforcement du dispositif d’encadrement et de contrôle pour amener cet important sous-secteur à mieux jouer sa partition au service d’une offre éducative plus élargie et de bonne qualité. A cet effet, des concertations avec les promoteurs des écoles privées ont été engagées depuis septembre 2021 et un comité technique chargé de réfléchir sur de nouveaux tarifs applicables dans les établissements privés vient de déposer son rapport au Ministère du Commerce.
De grands investissements pour accélérer la scolarisation de la jeune fille et renforcer l’accès à l’éducation
« Le faible taux de scolarité et le taux élevé des échecs scolaires ont pour effet de priver des contingents très nombreux d’enfants et de jeunes de réelle chance d’éducation », déplorait le président de la république le jour de son investiture. Bien que déjà assez préoccupante cette situation présente des disparités selon les sexes, les zones. Pour un taux global national de scolarisation de 68,30% au niveau du primaire, concernant les garçons on a 70,20% et 64,40% chez les filles. De plus, la non fréquentation ou l’abandon de l’école par les filles pour des raisons liées à la pauvreté, à leur prise en charge explique en partie les chiffres sur les mariages précoces (77% sont mariées avant 18 ans, 28% avant 15ans).
Pour prendre en charge ce problème et accélérer la scolarisation des filles, le Président de la République a conçu un programme : il porte entre autres sur la construction de 100 internats des filles à travers le pays. « D’ores et déjà, deux (2) internats pour jeunes filles sont réceptionnés à Kellé/Gouré et à Moujia/Illela et quatre autres sont en chantier à Dantchiandou dans le département de Kollo ; Zoumbou/Doutchi ; Kornaka/Dakoro ; et Tesker », confirme le ministre de l’éducation nationale, Dr Rabiou Ousman, qui a réceptionné le 22 mars dernier les infrastructures de l’internat de Moujia dans le département d’Illéla. Il s’agit d’un joyau d’un coût d’environ 289 millions de francs CFA, dont il a salué la réalisation, car participant de la concrétisation de l’engagement du Président de la République Mohamed Bazoum.
«L’objectif visé à travers ce programme est de promouvoir l’accès et le maintien, le plus longtemps possible, de la jeune fille à l’école, notamment celle du milieu rural, ce qui par ricochet permettra d’agir sur la transition démographique en réduisant les mariages précoces qui exposent les jeunes filles à une plus longue vie reproductive », explique Dr Rabiou Ousman. Ainsi, pour lui, les cent (100) localités prévues dans ce programme verront leurs internats construits d’ici la fin de ce quinquennat, en dépit du contexte d’insécurité qui réduit drastiquement les capacités d’investissement de l’Etat.
Pour améliorer les conditions d’apprentissage et d’enseignement le gouvernement s’attelle au remplacement progressif des salles de classes en paillottes par des salles en matériaux définitifs. A ce propos, conformément à l’engagement du Chef de l’Etat, un modèle alternatif de construction, moins couteux, répondant aux normes de qualité et facilement reproductible est validé en concertation avec les partenaires techniques et financiers.
En attendant, plus de 1500 salles de classes sont construites au cours de cette année et des promesses fermes de certains partenaires crédibles sont en voie de se concrétiser pour accélérer ce processus.
Dans la même lancée en marge de sa visite de travail dans la région de Tahoua le ministre de l’éducation nationale, Dr Rabiou Ousmane a procédé le 21 mars dernier au lancement national de la fabrication des plusieurs milliers de tables bancs au profit des écoles du primaire et du secondaire du Niger. Il s’agit de mettre à la disposition des 8 régions du Niger 18700 tables-bancs selon la clé de répartition suivante : Agadez, 635 tables ; Diffa, 660 ; Dosso, 2200 ; Maradi, 4075 ; Niamey, 1485 ; Tahoua, 3280 ; Tillabery, 2650 et Zinder, 3715. Cette initiative vise à réduire le nombre d’élèves assis à même le sol, réduire le ratio élèves tables bancs, favoriser des bonnes conditions d’apprentissage et motiver les élèves, améliorer l’accès et le maintien des élèves à l’école.
Quid des élèves des écoles fermées à cause de l’insécurité ?
La situation d’insécurité avec des attaques terroristes obligeant les populations à fuir, a des conséquences sur la scolarisation des enfants. Plusieurs localités sont concernées dans les régions de Diffa, Maradi, Tahoua et Tillaberi. Selon les données officielles dans la région de Tillaberi où le phénomène est beaucoup plus crucial, on enregistre, en plus d’importants dégâts matériels et pertes en vies humaines, la fermeture d’environ 681 écoles, soit plus du quart des établissements scolaires.
De facto, ce sont au total 56 675 élèves qui sont contraints de quitter les écoles. « L’éducation étant un droit fondamental consacré par la constitution de notre pays, mon département ministériel, en relation avec les partenaires techniques et financiers, a élaboré une stratégie de prise en charge de la scolarisation des enfants affectés par l’insécurité dans la région de Tillaberi », fait savoir le ministre de l’éducation nationale. Le plan d’actions de cette stratégie a prévu l’ouverture de 29 centres de regroupement pour accueillir environ 26 492 élèves enregistrés à travers les départements d’Ayorou, de Gothèye, de Ouallam, de Téra et de Torodi, précise-t-il.
La cérémonie officielle de lancement de ce programme, intervenue le 21 février dernier à Ouallam, a consacré le retour à l’école de ces milliers d’enfants privés de leur droit à l’éducation. Les élèves logent dans des familles d’accueil où ils prennent leurs repas du soir. Le petit déjeuner et le déjeuner sont servis en groupe au niveau des centres de regroupement. Aussi, pour soulager les charges des familles d’accueil, un appui en rations sèches leur est apporté au prorata du nombre d’enfants accueillis. « Notre souhait le plus cher à cet effet est que les communautés bénéficiaires et les partenaires techniques et financiers s’investissent davantage aux côtés de l’Etat pour que cette expérience soit une réussite au bonheur de nos enfants », plaide Dr Rabiou Ousman.
En vue d’une plus grande efficacité des actions que mène le gouvernement pour le secteur, le ministre de l’éducation, tient à renforcer le dialogue social avec les partenaires sociaux. « L’appel que je voudrais lancer à l’endroit du corps enseignant et de l’encadrement pédagogique est qu’ils doivent comprendre que l’avenir du Niger est sans doute entre leurs mains. C’est une lourde responsabilité qui pèse sur leurs épaules, car la nation qui leur a confié l’éducation de ses enfants a elle-même une dette morale vis-à-vis d’eux. Ils n’ont pas le droit de trahir cette confiance placée en eux. C’est du reste, une chance inouïe pour le secteur de l’éducation d’avoir à la tête du Niger, SEM Bazoum Mohamed comme Président de la République, Chef de l’Etat et SEM Ouhoumoudou Mahamadou, comme Premier Ministre, Chef du Gouvernement, dont la volonté politique, la conviction et l’engagement en faveur de l’éducation ne souffrent d’aucune ambigüité. Alors, saisissez cette opportunité, pour accompagner le Gouvernement à sortir notre école des sentiers battus », implore-t-il ainsi les acteurs de l’école. Aussi, rappelle-t-il, la disponibilité du gouvernement au dialogue comme l’illustre les accords signés, dernièrement avec deux grands regroupements de syndicats d’enseignants à savoir Dynamique et le Cadre de Concertation des Syndicats de l’Education (CCSE). Et le Ministère de l’Education Nationale a pris dans ce sens un arrêté créant un cadre de concertation avec les partenaires sociaux de l’école. « C’est dire que les conditions acceptables sont créées pour un climat social apaisé en vue de bâtir ensemble l’école de demain », estime Dr Rabiou Ousman.
Par Souley Moutari(onep)
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La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) organise à Maradi du 22 au 23 novembre 2021, un atelier d’élaboration d’un rapport de synthèse sur le contentieux des élections devant les tribunaux de grande instance. L’élaboration de ce rapport se tient en prélude à l’étude sur l’analyse du contentieux du processus électoral 2017-2021.
A l’ouverture des travaux, le Gouverneur de la région de Maradi M. Chaibou Aboubacar a indiqué que sa région est honorée d’accueillir l’atelier préparatoire sur l’analyse du contentieux électorale. «L’objectif général de cette rencontre est d’appuyer la formulation d’une stratégie nationale coordonnée de gestion de contentieux électoraux opérationnels au Niger» a-t-il précisé. M. Chaibou Aboubacar a salué l’engagement des autorités de la 7ème République qui ont réussi l’organisation des élections générales 2020-2021. Pour lui et de l’avis unanime des observateurs nationaux et internationaux, ces élections ont répondu aux critères de scrutins démocratiques, libres, transparents, crédibles et apaisés. «En définitive, la CENI a relevé le défi d’organiser les élections municipales, régionales et générales 2020-2021 conformément à son chronogramme dans le respect de la loi fondamentale» a-t-dit. Pour M. Chaibou Aboubacar, l’analyse du contentieux électoral est une marque de volonté réelle pour parfaire davantage le travail accompli.
Le vice-président de la CENI, Dr Aladoua Amada, a indiqué que l’organisation e cet atelier qui regroupe la CENI, les 10 présidents des tribunaux de grande instance et des experts du PNUD permettra d’analyser le contentieux des élections devant les tribunaux de grande instance. «Le cycle électoral 2017-2021 a vu surgir plusieurs contentieux électoraux sur de nombreux aspects» a-t-il reconnu. Ces contentieux ont pour noms, inscription des électeurs, affichage des listes électorales, validation des candidatures, définition des circonscriptions, répartition des bureaux de vote. Le vice-président de la CENI a soutenu qu’à l’issue de cette réunion dédiée à la collecte, à l’analyse de tous les cas de contentieux, de l’inscription des électeurs et des élections locales, un document unique de synthèse sur le contentieux traité par les tribunaux de grande instance des huit (8) régions du Niger sera élaboré. «Il convient de préciser que cet atelier qui se tient à Maradi est l’étape préparatoire à un atelier national de validation des résultats de l’analyse de contentieux des élections locales et générales» a-t-il précisé, avant d’ajouter que tous les acteurs impliqués dans la gestion du contentieux électorale y prendront part. Dr Aladoua Amada a réaffirmé la gratitude et la reconnaissance de la CENI à l’endroit du PNUD qui s’est investi à travers le Projet d’appui au cycle électorale au Niger 2017-2021 pour favoriser la bonne gouvernance démocratique.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
22 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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C’est dans une atmosphère tendue que s’est déroulée hier matin, l’élection du président du Conseil de Ville ou maire central de la Ville de Niamey. Après une demi-journée marquée des pics de tensions et de conciliabules, M. Oumarou Moumouni Dogari du MODEN FA Lumana Africa a été élu président du conseil de ville de Niamey avec 25 voix face à son challenger, M. Amadou Moussa Ibrahim dit Ibou issu du PNDS Tarayya. Cette élection s’est déroulée sous la supervision du gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka mais également en présence d’un huissier justice.
A l’entame de la cérémonie, le gouverneur de la région de Niamey M. Oudou Ambouka a de prime abord rappelé les dispositions légales qui encadrent la procédure. Il s’agit notamment de la loi 2008-42 du 31 Juillet 2008 relative à l’organisation et l’administration du territoire du Niger en son article 8 qui pose le principe de l’érection en Commune à statut particulier avec titre de ville, la commune urbaine de Niamey dont l’agglomération a une population au moins égale à cent mille habitants. Il y a aussi l’ordonnance numéro 2010-55 du 17 Septembre 2010 qui vient fixer les règles spécifiques applicables aux communes à statut particulier.
Avant de passer au vote, l’huissier de justice a d’abord procédé à l’appel nominatif des conseillers ainsi qu’à la vérification de leur identité. A l’issue de cette vérification, il a été désigné, conformément aux textes, un doyen des conseillers qui a présidé l’élection et un autre, le plus jeune (né en 1993) pour servir de rapporteur. Il faut noter que pour être candidat au poste de maire, l’élu doit, conformément à la loi, être titulaire au moins du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC). Tous les deux candidats remplissent cette condition, M. Omarou Dogari Moumouni étant Ingénieur en génie civil et M Amadou Moussa Ibrahim dit Ibou est Technicien supérieur en Comptabilité.
Pour cette élection du maire central, la liste de votants comprend 45 inscrits (tous des élus). Tous les 45 inscrits ont voté. Le dépouillement a fait ressortir 25 voix pour Oumarou Moumouni Dogari et 20 voix pour M Amadou Moussa Ibrahim dit Ibou. L’on n’a enregistré aucun bulletin blanc ou nul. L’annonce des résultats a été accueillie par un tonnerre d’applaudissements tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la salle. L’écart de voix très serré montre que le scrutin a été très âprement disputé par les deux bords.
Pour rappel, il faut noter que M. Dogari avait déjà occupé les fonctions de président de Conseil de Ville de Niamey.
Le nouveau maire sera assisté, dans la gestion de la Ville de Niamey, de M. Zanga Gado Habiboulaye (issu du MPN Kiishin Kassa) élu 1er Vice maire ; de M. Tondi Gaweye (du Moden FA Lumana) élu 2ème Vice maire et de Mme Seydou Bakary née Salamatou Ali Maazou (Moden FA Lumana), élue 3ème Vice maire.
Rahila Tagou(onep)
29 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Les neufs nouveaux commissaires désignés et élus de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) ont procédé, hier matin sous la supervision du doyen d’âge, M. Amadou Zéti Maiga à l’élection des membres du bureau de l’institution. Le vote s’est déroulé en présence d’un huissier de justice.
Après dépouillement, le vote a donné le résultat suivant : M. Elh Moussa Maty est élu président de la CNDH avec 6 voix sur 9 ; Mme Kako Fatima a été élue vice-présidente de la CNDH avec 7 voix sur 9 ; M. Insa Garba Saidou élu Rapporteur Général avec 9 voix sur 9 et M. Ali Dodo a été élu Rapporteur Général adjoint avec 9 voix sur 9.
Peu après la proclamation du résultat, le doyen d’âge, M. Zéti Maiga a félicité, au nom des commissaires élus, tous les commissaires qui ont participé à ce vote qui s’est déroulé dans des conditions démocratiques. Il a, par ailleurs, félicité le président élu et son équipe. « Nous venons de vous confier une mission délicate et nous vous demandons de travailler avec tous les commissaires dans la plus grande quiétude et dans un esprit d’équipe pour que vous puissiez mener à bien la mission qui vous a été confiée ».
Pour sa part, le président élu, M. Elh Moussa Maty, entouré des autres membres du bureau, a remercié tous les autres commissaires pour la confiance et les a rassurés qu’ils travailleront tous ensemble au service du Niger et de son peuple en toute symbiose, en toute fraternité et que personne ne sera exclu.
Il a enfin lancé un appel à l’union, à l’unité et à la cohésion au sein de la Commission Nationale des Droits Humains.
Aminatou Seydou Harouna
12 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Les élections des membres du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) au titre des médias publics se sont déroulées hier 22 mars 2023, sur toute l’étendue du territoire national. A Niamey, c’est l’enceinte du gouvernorat de Niamey qui a abrité l’unique bureau de vote dédié à ces élections à l’issue desquelles seront élus les représentants des médias publics. Ces opérations de vote se sont déroulées en présence de l’ensemble des acteurs chargés de la supervision.
A cette occasion, M. Sékou Béri Ibrahim, membre de la Commission chargé des élections des membres du CSC au niveau des médias publics, a indiqué que le constat qui se dégage après le démarrage des votes, c’est que le début a été un peu laborieux, mais tout est rentré dans l’ordre. Le bureau de vote a ouvert à l’heure indiquée et il y a de l’affluence, ce qui présage d’un taux de participation élevé. Il a en outre indiqué que les candidats sont représentés au niveau du bureau de vote. «Il n’y a aucun problème. Tout le monde est représenté et c’est un gage de transparence», a-t-il confié.
Selon un votant qui a préféré garder l’anonymat, le vote se passe bien. «J’ai remarqué que les gens sont encore sur le terrain. Nous espérons qu’à travers le vote, les élus vont valablement nous représenter au niveau du Conseil Supérieur de la Communication», a-t-il souhaité. Abondant dans le même sens, une autre votante a fait savoir que tout se déroule normalement au niveau du vote. «Nous venons à l’instant d’accomplir un devoir, celui de voter pour ceux qui vont nous représenter au Conseil Supérieur de la Communication», a-t-elle dit.
En rappel, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) compte 15 membres désignés et ou élus ainsi qu’il suit : une personnalité désignée par le Président de la République, une personnalité désignée par le président de l’Assemblée nationale et une personnalité désignée par le Premier ministre. A ceux-là s’ajoutent également, trois (3) représentants élus par les organisations socioprofessionnelles des médias du secteur privé, dont au moins une femme, trois (3) représentants élus par les organisations syndicales des travailleurs des médias du secteur public dont un journaliste, un producteur et un technicien, dont au moins une femme, un représentant élu par les organisations syndicales des travailleurs du secteur de la communication, un représentant élu par les organisations de défense des droits de l’homme et de protection de la démocratie, une représentante élue par les collectifs des organisations féminines, un représentant élu par les agences et bureaux de communication et publicité, un représentant élu par les créateurs culturels et un représentant élu par les imprimeurs et éditeurs.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
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Suite à son élection à la magistrature suprême, le Président élu, M. Mohamed Bazoum, continue de recevoir des messages de félicitations. Les derniers messages parvenus émanent des Présidents mauritanien SEM. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, djiboutien SEM. Ismail Omar Guelleh, et iranien SEM. Hassan Rouhani. Lire ci-dessous l’intégralité des trois messages.
u Message de félicitations de SEM. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie
« Monsieur le Président et Cher Frère
Votre élection à la magistrature suprême de la République Sœur du Niger m'offre l'agréable occasion de Vous adresser mes chaleureuses félicitations et mes meilleurs vœux de succès dans l'accomplissement de votre noble mission.
Puissent les excellentes relations de coopération entre nos deux pays se développer et se renforcer davantage dans l'intérêt mutuel de nos deux peuples frères.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président et cher frère, l'assurance de ma très haute considération.».
u Message de félicitations de SEM. Ismail Omar Guelleh, Président de la République de Djibouti
« Monsieur le Président,
J'ai l'honneur de vous transmettre nos chaleureuses et fraternelles félicitations à l'occasion de votre élection à la Magistrature suprême du Niger. Le peuple nigérien, en vous accordant sa confiance a rendu hommage à vos hautes qualités humaines et à votre riche expérience politique.
Nous vous souhaitons tout le meilleur dans l'exercice de votre mission au service du peuple frère du Niger et nous vous assurons de notre entière disponibilité à œuvrer ensemble à consolider les acquis dans le cadre de l'Union Africaine et à continuer à œuvrer au raffermissement de nos relations bilatérales de coopération et d'amitié.
Aussi et en cette heureuse occasion, nous souhaitons également au nom du Peuple et du Gouvernement de Djibouti paix, bonheur et prospérité au peuple frère du Niger.
Vous réitérant nos fraternels vœux de bonheur à la tête du Niger, je vous prie d'agréer. Monsieur le Président, les assurances de ma haute considération. ».
u Message de félicitations de SEM. Hassan Rouhani, Président de la République Islamique d'Iran
« Au nom de Dieu Le Clément et Le Miséricordieux
Je Vous pressente mes sincères félicitations à l'occasion de Votre élection à la présidence de la République du Niger pays ami et frère.
Je souhaite que pendant votre mandat, nous serons témoins de plus en plus de l'élargissement et du développement de coopération entre les deux pays dans le domaine bilatérale et internationale.
Je prie Dieu Tout-puissant pour Votre santé, pour le succès du nouveau gouvernement ainsi que la prospérité pour le peuple du Niger. ».
26 mars 2021
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Suite à son élection à la magistrature suprême, le Président de la République élu, M. Mohamed Bazoum, continue de recevoir des messages de félicitations des dirigeants des pays amis. C’est ainsi que, hier soir, le Président élu a reçu un appel téléphonique du Président de la République Française, SEM. Emmanuel Macron, qui l’a félicité de vive voix. M. Mohamed Bazoum a également reçu deux messages de félicitations émanant de SEM. Xi Jinping, Président de la République Populaire de Chine, et de SEM. Recep Tayyip Erdogan, Président de la République de Turquie. Lire ci-dessous l’intégralité des deux messages.
Message du Président de la République Populaire de Chine, SEM. Xi Jinping
«A Son Excellence Monsieur Mohamed Bazoum,
Président élu de la République du Niger
«Excellence Monsieur le Président,
A l'heureuse occasion de votre élection à la Présidence de la République du Niger, je tiens à exprimer, au nom du Gouvernement, du peuple chinois et en mon nom personnel, à votre Excellence, mes sincères félicitations et mes vœux de plein succès dans l'accomplissement de votre éminente fonction.
La Chine et le Niger entretiennent depuis toujours une amitié sincère et une solidarité réciproque, et se soutiennent mutuellement sur les questions touchant aux intérêts vitaux de part et d'autre. La coopération sino-nigérienne s'avance de manière ordonnée dans tous les domaines, et ses fruits abondants ont profité à nos deux peuples. J'attache une grande importance au développement des relations sino-nigériennes et une grande valeur aux liens d'amitié de nos deux pays. Je suis prêt à travailler avec vous, pour promouvoir le soutien mutuel et approfondir la coopération gagnant-gagnant, afin de porter un plus grand développement dans les relations sino-nigériennes et bénéficier nos deux pays et nos deux peuples.
Xi Jinping
Président de la République
Populaire de Chine».
Message du Président de la République de
Turquie, SEM. Recep Tayyip Erdogan
«S.E.M. Mohamed BAZOUM
Président élu de la République du Niger
«Cher Frère,
A l'occasion de votre élection à la Présidence du Niger, je vous félicite, Votre Excellence, de tout cœur au nom de ma nation et en mon nom.
Je suis fermement convaincu qu'au cours de votre présidence, les relations étroites entre nos pays se développeront sur la base des intérêts de nos peuples et s'approfondiront d'une manière à refléter convenablement le potentiel y existant, grâce à nos efforts conjoints.
A cette occasion, je vous réitère, Votre Excellence, mes meilleurs vœux de santé et de bonheur, et aussi mes meilleurs vœux de bien-être et de prospérité au peuple ami et frère du Niger.
(Signé)
24 mars 2021
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Dans la perspective de l'élection législative partielle qui aura lieu en principe en juillet prochain, et qui concernera uniquement la circonscription de Maradi pour le choix d'un seul député, des sources politiques indiquent que, le parti de Mazoum Mohamed aurait sans détour demandé à ses alliés de la MRN de le laisser pourvoir le poste, en termes clairs, il leur aurait demandé de ne pas présenter des candidats. Selon toujours nos sources, certains partis de la majorité considèrent cette demande comme étant une dictature du PNDS sur ses alliés. Ces partis réfutent toute idée de laisser le PNDS seul à se présenter à cette élection législative. Pour eux, une alliance ne saurait être une soumission. Ce qui veut dire, qu'ils ne vont jamais accepter de se soumettre au diktat du PNDS et de ses désidératas. Et qu'ils comptent désormais ne pas se laisser piétiner par des dirigeants du PNDS qui n'ont aucun respect pour les alliés. Ce qui signifierait que, l'élection partielle de Maradi risque d'être la source de la cassure entre les alliés de la MRN.
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Bazoum Mohamed, dit-on, court actuellement dans tous les sens. Pris à la gorge par des scores électoraux qui ne lui laissent aucune alternative que de chercher des soutiens auprès d'autres leaders politiques et partis politiques qu'ils ont mépris, traînés dans la boue et déstabilisés, Bazoum Mohamed et le Pnds ont le feu aux fesses. Un second tour est inéluctable au regard des procès-verbaux des états-majors des partis politiques. Un second tour qui, vraisemblablement, se jouera entre lui et Mahamane Ousmane du Rdr Tchandji dont il partage le même fief de Zinder. Outre que tous les partis qu'il pourrait approcher dans ce sens sont membres du collectif " Sauvons le Niger ", un consortium de partis politiques et d'organisations de la société civile qui contestent la crédibilité des pièces d'état-civil de Bazoum, et donc sa candidature à la magistrature suprême, le candidat du Pnds Tarayya doit également subir les contrecoups de tout le mépris dont lui et son parti ont couverts les autres durant dix ans. Un passif trop lourd pour ses frêles épaules dans un Niger où l'on finit toujours par payer pour ses actes.
Malgré tout, sans gêne, Bazoum et le Pnds Tarayya ont entrepris des démarches de lobbying en direction d'un certain nombre de leaders et partis politiques. Albadé Abouba et le Mpr Jamhuriya, Mounkaïla Issa et le Anemma Banizoumbou, Moussa Barazé et l'Andp Zaman Lahiya ainsi que Adolphe…et le Ps Imani ont tous été démarchés. Sans succès ! Des tentatives anachroniques et sans lendemain, eu égard aux motivations des uns et des autres face à un Pnds extraordinairement méprisant, suffisant et sans aucune considération pour les intérêts du Niger. Dans cette course effrénée de Bazoum et de son parti, il y a sans doute de quoi s'offusquer. Ont-ils, un seul instant, imaginé qu'ils pourraient avoir besoin de leurs alliés ?
Une volonté de tout régenter, dans un mépris total des alliés, confinés dans un rôle protocolaire
L'arrogance et l'irrespect avec lesquels le Pnds Tarayya a gouverné n'a d'égal que son insouciance vis-à- vis des deniers et biens publics. Véritable machine organisée pour faire main basse sur les ressources de l'État, le Pnds Tarayya a un bilan désastreux qu'il assume pratiquement seul. La raison, il s'est arrogé la direction de tout ce qu'il y a d'important dans la gouvernance : ministères, directions générales de sociétés d'État et d'économie mixte, ambassades et postes consulaires, etc. Rien qu'au niveau du gouvernement, ce parti détient, la primature, le ministère de la Défense nationale, le ministère des Affaires étrangères, le ministère du Pétrole, le ministère de l'Énergie, le ministère de l'Intérieur, le ministère de l'Enseignement primaire, le ministère de l'Hydraulique, le ministère de l'Équipement, le ministère de la Justice, etc. Il y a également l'Assemblée nationale, la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia), le Conseil supérieur de la communication (Csc), etc. Une prééminence totale sur l'ensemble des organes étatiques.
Une gouvernance catastrophe qui a tout détruit
La gouvernance du Pnds Tarayya a été, 10 ans durant, une catastrophe pour le Niger. À tous points de vue. Sur la sécurité et la défense nationale, sur l'économie, le social, l'éducation, la santé, la justice, le Pnds se révélera un cauchemar pour le peuple nigérien. La douleur du peuple nigérien, exprimée aujourd'hui à travers les urnes, est immense. Les secteurs sociaux de base, notamment l'éducation, la santé, l'hydraulique, ont été les plus grandes victimes de la gouvernance du Pnds Tarayya. Prenant à contre-pied les promesses faites à l'école dans son discours d'investiture, Issoufou Mahamadou s'est donné le plaisir de réduire progressivement les ressources budgétaires allouées à ces secteurs. Les lois de finance des trois dernières années, en particulier, les ont laminées, clochardisant davantage des secteurs déjà mal en point. Le nombre de classe que Issoufou Mahamadou s'est vanté d'avoir construit par an a été démystifié et l'on a fini par découvrir qu'il n'y a pas plus faux que les statistiques officielles.
Au plan de l'économie, c'est l'hécatombe. Les aides, y compris au plan alimentaire sont détournées, l'agent public est détourné à des fins d'enrichissement illicite, les ressources budgétaires sont mises sous coupe réglée et servent plutôt les intérêts de certains clans organisés, bref le Niger est dépouillé de ses richesses au profit d'individus sas foi, ni loi. Ce sont des centaines de milliards qui ont été détournés au cours des 10 années de gestion du Pnds, dans des sociétés d'État, mais aussi par le biais de prêts énormes contractés en toute illégalité au nom du Niger mais dont les fonds ont pris des directions inconnues à l'instar des 1000 milliards d'Exibank de Chine. Même les aides alimentaires, à l'instar du riz pakistanais destiné aux populations de Diffa éprouvées par les attaques terroristes de Boko Haram, n'ont pas été épargnées. Les populations de Diffa n'ont jamais vu la couleur de ce riz pakistanais estimé à 15 000 tonnes. Il a été détourné et vendu au port de Cotonou par des individus connus, à leur profit exclusif.
Des centaines de milliards empochés sur le tas de centaines de morts dans les rangs des Fds
Dans cette cupidité à accumuler le maximum de richesses entre les mains de ses membres, le Pnds Tarayya n'a pas tremblé à mettre la sécurité et la défense dans son escarcelle. Sans état d'âme, un détournement systématique et massif des fonds destinés à l'armement des Forces armées nigériennes (Fan) a été planifié, organisé et exécuté d'année en année. De fausses factures sont émises pour faire sortir des milliards des caisses de l'État, des commandes sans livraisons d'armes sont payées, des armes et des munitions défectueux sont également payés. Pendant ce temps, les éléments des Forces de défense et de sécurité sont littéralement massacrés, car démunis d'armements appropriés pour faire face à l'ennemi. C'est le scandale lorsque le pot aux roses est découvert. Alors que les Nigériens exigeaient justice, tout a été mis en branle pour que les mis en cause ne rendent pas gorge devant la justice. À ce jour, malgré la gravité du scandale, les éléments des Fds ayant péri par centaines, aucun des auteurs et/ complices ne séjourne en prison.
C'est cette gouvernance que Bazoum Mohamed promet de continuer et c'est à cette ruine du Niger qu'il veut convier des leaders et des partis politiques qui auraient tout donné pour qu'il ne soit même pas candidat à l'élection présidentielle. Pour cause, ses pièces d'état-civil sont plus que douteuses.
Laboukoye
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L'Imam de la mosquée de l'université Abdou Moumouni de Niamey, Cheick Boureima Daouda, serait sur la ligne de départ à la course au fauteuil présidentiel. La nouvelle fait le tour des salons feutrés de la capitale. Il se susurre que Cheick Boureima Daouda, Imam de la mosquée de l'université Abdou Moumouni de Niamey et conseiller du Premier ministre, Brigi Rafini, sera bientôt investi candidat à l'élection présidentielle prochaine. Selon des sources crédibles, cet uléma qui a une certaine notoriété dans les milieux des associations islamiques, notamment dans les rangs des étudiants, s'apprêterait à se jeter dans l'arène politique. L'intéressé aurait entrepris, depuis des mois, ses consultations auprès de nombreux soutiens éventuels qu'il aurait approchés en vue de les entraîner dans son aventure. Et malgré les avis défavorables qu'il a reçus, notre uléma a foncé dans son projet, croyant, dur comme fer, pouvoir rassembler autour de lui de nombreux citoyens nigériens qui se reconnaîtraient dans son combat.
avérée, risque de faire changer la donne au cours du scrutin présidentiel à venir. Car, sans présager les choses, Cheick Boureima Daouda pourrait avoir la faveur de beaucoup d'associations islamiques. Lesquelles, peut -être, décideront de l'accompagner dans son aventure politique. Mais certains observateurs politiques lui prévoient déjà un échec cuisant et une perte de crédit. Pour être resté muet dix ans durant sans dénoncer les dérives du régime, Cheick Boureima Daouda a du fil à retordre face à des Nigériens qui ne manqueraient pas de lui faire observer qu'il a cautionné tout ce qui s'est passé depuis 2011 puisqu'il est tout de même conseiller auprès du Premier ministre. Va-t-il prétendre qu'il ne cautionne pas les injustices et les mesures antisociales alors qu'il n'a jamais élevé la voix pour attirer l'attention de ceux qu'il a décidé de servir, à plus forte raison les dénoncer? Peut-il arguer qu'il n'a pas le pouvoir de changer les choses alors qu'il peut prendre ses responsabilités en se démarquant des pratiques antisociales et contraires aux intérêts du peuple nigérien? Conseiller du premier ministre, chef du gouvernement, Cheick Boureima Daouda est assurément, sinon un partisan du régime, du moins un uléma au service du régime. De nombreux observateurs se demandent s'il ne serait pas, lui aussi, inscrit au tableau insolite de ces candidats à la présidentielle peu ordinaires dont on s'interroge sur la provenance de la caution bancaire. Il y en a tellement, cette année.
A.S
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Au lendemain du congrès de Dosso qui l’a investi comme candidat à l’élection présidentielle, Hama Amadou, le leader du Moden Fa Lumana Africa et chef de file de l’opposition politique, a de nouveau claqué la langue pour cracher ses vérités. C’était face aux journalistes réunis dans le cadre d’une conférence de presse qu’il a animée à Africa Hall, hier, mardi 22 septembre 2020. Sans langue de bois et sans subterfuges, il a répondu aux questions des journalistes qui ne se sont gênés en rien. À la question de savoir ce qu’il pense de la candidature de Mohamed Bazoum, Hama Amadou a répondu sans ambages qu’il s’agit d’une candidature comme la sienne, comme tant d’autres et que son plus grand plaisir est d’affronter le candidat du Pnds à la régulière, dans le cadre d’une élection présidentielle transparente, libre et démocratique.
Hama Amadou n’a pas tremblé pour affirmer qu’il battrait le président et candidat du Pnds Tarayya à plate couture si les élections sont organisées sans volonté d’usurper les suffrages des électeurs. Mohamed Bazoum est mis au pied du mur, face à un défi qui touche à la fois à son amour propre et à sa crédibilité de candidat plein de prétentions. Le défi que Hama vient de lui lancer a toutefois peu de chances d’être entendu et…relevé par l’intéressé. Pour cause, explique Soumana Sanda, « Hama Amadou ne boxe pas dans la même catégorie que Mohamed Bazoum sur le plan politique. « Dans une élection crédible, précise-t-il, Hama Amadou fera sans doute dix fois le score électoral de Mohamed Bazoum ». Bazoum, à coup sûr, n’est pas un candidat qui arrive à la cheville de Hama Amadou, le chef de file de l’opposition. L’histoire des élections au Niger est pleine d’enseignements. Par le passé, pour être élu député, le candidat du Pnds n’a dû son salut qu’au soutien massif de partis alliés qui ont soutenu l’intéressé en votant Pnds dans sa circonscription électorale spéciale. Hama Amadou, lui, est un leader politique dans tous les sens du mot.
En 2016, alors qu’il était emprisonné, sans capacité de battre campagne, il a contraint Mahamadou Issoufou à un second tour que celui-ci n’a pu remporter que par le biais d’un hold-up électoral.Issoufou Mahamadou, selon des confidences dignes de foi, a toujours considéré que derrière lui, c’est un immense désert.
Si Mohamed Bazoum cherche à rattraper son retard en entreprenant un périple électoral en violation de la loi électorale, Hama Amadou, lui, dit qu’il connaît suffisamment le Niger profond et ses hommes pour avoir travaillé, au cours de sa carrière, dans différentes régions du pays.
L’arroseur arrosé, a-t-on coutume de dire. En 2016, dans une verve et une assurance que les Nigériens ont eu du mal à comprendre à l’époque, Mohamed Bazoum a défié Amadou Boubacar Cissé de faire un score de 5% s’il le pouvait. Avec le recul, la raison de ce défi lancé par Bazoum à Cissé a été compris par les Nigériens qui se souviennent encore du hold-up électoral qui a permis au Pnds de faire le plein de voix aux élections présidentielle et législatives. Aujourd’hui, c’est Hama Amadou qui défie Mohamed Bazoum dans un combat loyal. Chose que les observateurs avisés disent impossible dans le contexte électoral actuel avec une commission électorale, une Cour constitutionnelle, une direction du fichier électoral totalement acquises au Pnds Tarayya.
Yaou
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Les congrès se succèdent et les candidats à l’élection présidentielle prochaine à se faire investir sont de plus en plus nombreux. Des leaders de partis politiques nés, il y a à peine quelques semaines et sans aucune assise nationale, à ceux qui se sont rangés derrière la candidature d’Issoufou Mahamadou en 2016, en passant par ceux qui étaient jusqu’ici de seconds couteaux d’autres leaders politiques, hier, tout le monde y va. À chacun, ses ambitions, comme on dit. Cependant, dans ce lot de congrès d’investiture, on continue à remarquer le silence troublant de l’Andp Zaman-Lahiya et de son président qui, raconte-t-on, fait face à des pressions politiques indécentes en vue de le voir s’effacer devant un autre candidat en lice. Moussa Barazé et son parti hésiteraient, donc, selon des sources crédibles, à se lancer dans la course à l’élection présidentielle là où des partis politiques à peine nés, hier, n’ont pas longtemps tergiversé. En 2016, l’ANDP Zaman- Lahiya avait décidé, pour la première fois de sa longue et riche histoire, de ne pas présenter de candidature à la présidentielle, préférant s’aligner derrière celle d’Issoufou Mahamadou dès le premier tour. L’ANDP Zaman-Lahiya et Moussa Barazé vont-ils rééditer cette bavure politique ? S’il a gagné quelques strapontins, le parti de feu Moumouni Adamou Djermakoye a tout de même perdu plus au change puisque son absence de la compétition présidentielle lui a fait perdre beaucoup de plumes dans son fief de Dosso.
YAOU
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Selon toute probabilité, Bazoum Mohamed va droit à la guillotine. Le 21 février 2021, le second tour de l'élection présidentielle à laquelle il a pris part malgré tout est en principe plié à l'avance. Candidat contesté pour ses pièces d'état-civil jugées fausses par une grande majorité d'acteurs politiques, de partis politiques et de leaders de la société civile, Bazoum Mohamed et le Pnds Tarayya se sont fait hara kiri sur toute la ligne. Il aura face à lui tous les partis politiques engagés au sein de la coalition pour l'alternance politique Cap 20-21, de l'Alliance pour la paix et la République (Apr), du Rpr Jamhuriya, du Pjd Hakika et de plusieurs autres partis engagés dans le cadre de la coalition " Sauvons le Niger ". Déjà, Seïni Oumarou et son parti ont donné le ton en coupant court à une rumeur distillée sur les réseaux sociaux et qui fait cas d'une alliance Pnds-Mnsd au second tour de l'élection présidentielle. Dans un communiqué rendu public de façon prompte, le parti de Seïni Oumarou a indiqué que " le Mnsd ne saura jamais cautionner le faux et l'usage du faux et ne sera jamais allié d'un candidat sur lequel pèsent de graves soupçons de violation de la Constitution et dont la candidature est toujours contestée ". Mieux, le Mnsd a précisé " qu'il continuera à contester par les moyens légaux la nationalité d'origine du candidat du Pnds Tarayya ". Une mise au point qui a l'avantage de fixer les balises dans un contexte politique où prévaut le " Tout sauf Bazoum ".
Outre Seïni Oumarou et le Mnsd Nassara qui ont clarifié tout de suite leur position, Albadé Abouba et le Mpr Jamhuriya, Ibrahim Yacoubou et le Mpn Kishin Kassa, Amen-Amin et Omar Hamidou Tchiana, pour ne citer que ceux-là, ont tous signé, au moins, une des requêtes adressées à la Cour constitutionnelle contre la candidature de Bazoum. Membres volontaires du collectif " Sauvons le Niger ", on verrait mal un ces partis politiques faire volte-face pour soutenir le candidat dont ils ont contesté la nationalité. En principe, la messe est dite, Bazoum et le Pnds ayant entretenu des relations exécrables avec tous leurs alliés qu'ils ont régulièrement vilipendés, traînés dans la boue et méprisés.
Mnsd Nassara en particulier, il y a bien plus que les rapports inamicaux et irrévérencieux que le Pnds Tarayya a entretenus avec ceux qui ont décidé, malgré un lourd passif, de les soutenir au lendemain des élections de 2016. Ce qui, il faut le dire, a permis à Issoufou et au Pnds de se tirer d'une mauvaise passe. En regardant dans le rétroviseur, Seïni Oumarou et le Mnsd Nassara se sont rappelés les bons souvenirs de cette alliance avec la Cds Rahama de Mahamane Ousmane, à l'époque. Une alliance d'une décennie évoquée, aujourd'hui, par les Nigériens, avec beaucoup de regret. Un grand mérite pour Mahamane Ousmane qui n'a pas, en aucun moment soupçonné par son allié, au pouvoir, de coups de Jarnac. C'était de 2004 à 2010. Cette alliance pleine de générosité et de sincérité va, à nouveau, se matérialiser à la fin de la transition militaire de Salou Djibo. Arrivé au second tour de l'élection présidentielle de février 2011, Seïni Oumarou et le Mnsd Nassara ont encore pu compter sur le soutien de Mahamane Ousmane, sans aucun protocole.
Aujourd'hui, la situation électorale se présente sous les couleurs d'un Mahamane Ousmane qui a besoin du soutien de Seïni Oumarou. D'un Rdr Tchandji, le nouveau parti politique de celui qu'on appelle Nafarko 1er, qui attend un retour d'ascenseur du Mnsd Nassara. Le communiqué rendu public par le parti de Seïni Oumarou indique sans ambages que le Mnsd Nassara ne sera pas pris en défaut et que Mahamane Ousmane peut dormir sur ses lauriers.
Laboukoye
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Les Nigériens sont appelés aux urnes ce dimanche 27 décembre 2020 pour le scrutin présidentiel 1er tour couplé aux législatives.
- Nombre d’électeurs : 7,4 millions inscrits
- Nombre de bureau de vote : environ 30.000
- Circonscriptions électorales : territoire national pour la présidentielle, 16 circonscriptions pour les législatives dont 8 ordinaire et autant de spéciales
- Mode d’élection pour la présidentielle : scrutin majoritaire à 2 tours
- Mode de scrutin pour les législatives : scrutin uninominal à un tour pour les circonscriptions spéciales ; scrutin proportionnel selon la règle de la plus forte moyenne pour les circonscriptions ordinaires.
- Nombre de sièges à l’Assemblée Nationale : 171 dont 5 pour la diaspora
- Candidats en lice pour la présidentielle : 30 dont 1 indépendant
- Candidats pour les législatives : plus de 4000 issus de près de cent structures.
CA/ANP- 0158 Décembre 2020
26 décembre 2020
Source : http://www.anp.ne
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La mission d’observateurs de WANEP - Niger, dans le cadre du scrutin de 27 décembre 2020 au Niger, a rendu public lundi dernier dans l’après-midi, une déclaration préliminaire sur le déroulement dudit scrutin. Cette déclaration a été lue par M. Moustapha Khadi, président de la Chambre de décision de la Cellule de veille EMAM et en présence des représentants de plusieurs institutions nationales et internationales, des observateurs internationaux et de l’ensemble des équipes techniques et de communication.
Dans cette déclaration la mission a, de prime abord, rappelé le contexte difficile dans lequel ces élections notamment marqué par l’insécurité et la pandémie à coronavirus, mais aussi et surtout un contexte politique marqué par la rupture de dialogue entre la classe politique. «A travers ses trois chambres, la cellule de veille électorale a pour mission de collecter des informations et d’analyser la régularité et la transparence des scrutins du Dimanche 27 décembre 2020», a expliqué M. Moustapha Khadi. Dans le cadre de cette mission c’est sont environ 350 observateurs qui ont été mobilisés par le Wanep-Niger, repartis sur l’ensemble des régions du Niger. Ces observateurs ont reçu des formations et informations sur leur mission, notamment sur l’utilisation de la grille d’observation le jour du scrutin selon une cartographie des zones à risque et tendances du système d’alerte précoce en collaboration avec les organisations de la société civile.
Dans son communiqué, la mission a salué les actions d’éducation et de sensibilisation des électeurs qui ont été faites sur toute l’ensemble du territoire conformément au cadre légal en vigueur dans le pays. «Cela a permis une meilleurs mobilisation des électeurs», souligne le WANEP. Pour ce qui est des constats, la mission a déploré la non maitrise des techniques de vote par plusieurs électeurs. La mission, d’observation de Wanep-Niger a, également, noté l’implication relativement importante des femmes dans les activités de la société. «Cependant, en dépit de ces efforts louables, le Wanep-Niger a noté que la participation politique de la femme reste à renforcer», observe le communiqué. La mission a aussi, salué l’atmosphère pacifique qui a caractérisé la campagne électorale, qui s’est déroulée globalement dans un climat de sérénité malgré quelques cas de violences physique et verbale. La mission a également salué le rôle joué par la société civile nigérienne, les médias et les Forces de défense et de sécurité dans le suivi du processus électoral au Niger, notamment la sécurité, la sensibilisation et l’information.
Relativement au déroulement des opérations de vote, la mission d’observation de Wanep-Niger a, à travers ses 350 observateurs, observé l’ouverture des bureaux de vote et le démarrage du vote. D’après les données recueillies, la mission note que environs 49,65% des bureaux de vote ont ouvert à l’heure. «Pour ce qui est du déroulement du scrutin, dans la plupart des bureaux de vote couverts par les observateurs du Wanep-Niger, l’aménagement des bureaux permettait la fluidité du vote des électeurs. Les scellés étaient correctement mis aux urnes et les électeurs ont accompli leur devoir civique suivant les procédures légales de vote», constate la mission. Ella a noté aussi la disponibilité du matériel électoral en quantité suffisante dans la plupart des bureaux de vote visités. «A l’instar de l’ouverture du scrutin, les opérations de fermeture et de dépouillement se sont déroulées dans un climat de sérénité. Tous les bureaux de vote visités lors du dépouillement ont respecté la durée légale de onze heures. Malgré les quelques dysfonctionnements constatés, la clôture et le dépouillement des scrutins se sont déroulés de manière satisfaisante», relève la déclaration. Au total la cellule a reçu 2.824 rapports remontés par les observateurs. La mission a enfin formulé des recommandations en vue de renforcer le climat de sérénité politique et social dans notre pays.
Ali Maman(onep)
30 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Election Présidentielle 2020 - 1er tour : Résultats globaux provisoires
Source : https://www.ceniniger.org/presidentielle/
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L’alliance électorale « Tout sauf Mohamed Bazoum » se pré cise. Selon des sources politiques dignes de foi, un large front politique en vue de barrer la route à Mohamed Bazoum est en voie de constitution. Ce large front, indiquent nos sources, transcende les appartenances à la majorité parlementaire ou à l’opposition et pose comme postulat : « réformer la vie politique en renouant avec les principes de tolérance, de consensus général autour des questions délicates ainsi que de pratiques politiques civilisées. Les premières consultations seraient déjà faites. D’où la tendance observée chez tous les partis politiques qui ont soutenu la candidature d’Issoufou Mahamadou en 2016 dès le premier tour à s’émanciper de la tutelle du Pnds Tarayya pour se positionner dans la lutte à mener. Après le Mouvement populaire pour la République, Mpr-Jamhuriya, c’est au tour de l’Andp Zaman-Lahiya de prendre le large. Pourtant, les pressions politiques n’ont pas manqué. Elles ont même été très fortes de l’avis de certains proches des deux candidats investis, Albadé Abouba et Moussa Hassane Barazé.
Une forte volonté partagée de barrer la route à Mohamed Bazoum, y compris au sein du Pnds.
L’alliance « Tout sauf Mohamed Bazoum » est une large coalition dont les limites sont difficilement reconnaissables. Les frontières classiques pouvoir-opposition ne sont pas à l’ordre du jour. La Mouvance pour la renaissance du Niger (Mrn) a pratiquement volé en éclats face aux ambitions présidentielles que nourrissent nombre de ses leaders politiques. Mais il n’y a pas que cela. Outre le droit pour chacun des leaders de la Mrn de peser d’abord son poids électoral sur l’échiquier politique, il y a également une forte volonté partagée de barrer la route à Mohamed Bazoum, y compris au sein du Pnds. Ce dernier fait peur. Il fait d’autant plus peur qu’il dit s’inscrire dans une logique de continuité de la gouvernance qui a prévalu depuis une décennie. Cette peur est générale. Elle est présente chez les Nigériens de tous bords confondus, à commencer par les leaders politiques alliés qui ont subi le joug du Pnds Tarayya et fait profil bas face à des pratiques politiques qu’ils sont loin de partager.
Mohamed Bazoum, un candidat au forceps
Par delà la peur qu’il suscite chez les Nigériens, Mohamed Bazoum a un discours qui le dessert considérablement. Il ne sait pas parler, disent beaucoup de Nigériens qui déplorent et condamnent chez lui une propension à écorcher l’amour propre de ses compatriotes et à agiter la menace de représailles politiques, y compris devant les chefs traditionnels.
Mais le problème de Bazoum peut être simplifié s’il se limitait à ça. Un encadrement de communicateurs professionnels pourrait lui éviter certains écarts de langage qui plombent ses ambitions présidentielles. Le problème crucial auquel Mohamed Bazoum fait face est indicible. Président du Pnds Tarayya, il a dû bénéficier d’un coup de force du Président Issoufou Mahamadou pour se voir investi par son parti comme candidat à l’élection présidentielle. Et comme la force n’a jamais rien produit en contexte démocratique que le rejet du produit qui en est issu, Bazoum a du mal à convaincre et à rassembler autour de sa candidature au sein du Pnds Tarayya.
Les ténors du Pnds tiennent leur revanche sur l’homme qui n’a pas su négocier sa désignation que de passer par un coup de force d’Issoufou Mahamadou
Candidat imposé par Issoufou Mahamadou et investi finalement, à un an de l’échéance présidentielle, Mohamed Bazoum a tout essayé pour corriger les décalages, harmoniser les positions et partir du bon pied. En vain !
Aujourd’hui en campagne électorale depuis plusieurs semaines, il semble esseulé, laissé à son affaire par une classe dirigeante du Pnds Tarayya qui prend visiblement sa revanche sur l’homme qui n’a pas su négocier sa désignation que de passer par un coup de force d’Issoufou Mahamadou. Une belle revanche apparemment puisqu’il est abandonné à son sort. La solidarité dont a bénéficié Issoufou Mahamadou lui fait grandement défaut et pour mobiliser lors de ses meetings, l’argent coule à flots.
La coalition « Tout sauf Mohamed Bazoum » dépasse les confins des partis politiques
Combattu de l’intérieur du Pnds Tarayya où des flèches acerbes lui sont subtilement et sous le couvert de l’anonymat admis par les réseaux sociaux lui sont adressées, le président du Pds Tarayya doit également faire face à une large coalition politico-sociale inédite. Car, outre les parts politiques décidés à lui barrer la route de la présidence, les organisations de la société civile, dont les leaders ont fait la prison sous Issoufou, comptent s’y mettre. À l’appui, la Coalition citoyenne pour la République (Ccr-Karial Mutinci Kassa) qui regroupe partis politiques, organisations de la société, syndicats et des personnalités civiles indépendantes.
Doudou Amadou
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L’élection présidentielle à venir est décidément pleine d’inconnues. La seule certitude, c’est que le Président Issoufou Mahamadou est au terme de son second et dernier mandat à la tête de l’Etat. Selon l’article 47, alinéa 2 de la constitution actuellement en vigueur, « en aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels ou proroger le mandat, de quelque façon que ce soit ». Un verrou devant lequel les plus audacieux se plieraient forcément, l’article 175 ayant précisé que les dispositions des alinéas 1 et 2 de l’article 147, entre autres, ne peuvent faire l’objet d’aucune révision. Et pour tout verrouiller, l’alinéa 2 précise que « aucune procédure de révision du présent article n’est recevable ». Autant dire que, dans un peu plus d’an, la page Issoufou sera définitivement tournée. Les candidats sont nombreux à avoir annoncé, très tôt, leur volonté de lui succéder à la tête de l’Etat. Hama Amadou de Lumana, Seïni Oumarou de Nassara, Mohamed Bazoum de Tarayya, Ibrahim Yacoubou de Kishin Kassa et à présent…Albadé Abouba de Jamhuriya. S’il ne l’a formellement déclaré aux médias ou s’il n’a pas encore été investi à cet effet par son pari, le président du Mpr Jamhuriya aurait toutefois confié à des proches qu’il sera bel et bien candidat à l’élection présidentielle prochaine. Une éventualité qui ne fait pas rire dans certains cercles de la classe politique nigérienne où une candidature d’Albadé Abouba est très mal perçue.
Je n’ai pas d’alliance avec le Pnds mais avec Issoufou Mahamadou
« Je serai candidat, car je n’ai pas d’alliance avec le Pnds, mais plutôt avec Issoufou Mahamadou qui est en fin de dernier mandat », aurait-il dit à ses proches . Ce n’est pas la première fois qu’Albadé Abouba a laissé entendre qu’une fois que Issoufou ne sera plus de la mise, il sera nécessairement. sur la ligne de départ de l’élection présidentielle. Aujourd’hui, à quelques mois de l’échéance, en fin manipulateur, il le confie à des proches , persuadé que la fuite dans les médias se fera sans entrave. Cette idylle, née à partir de l’amicale pression de ses proches collaborateurs, n’est pas sans gêner ou même fausser les calculs d’autres prétendants aux dents longues. Président du Pnds Tarayya et candidat à l’élection présidentielle, Mohamed Bazoum ne peut que mal envisager une telle perspective. Allié de taille du pouvoir, Albadé Abouba a rendu un service inestimable au Président Issoufou qu’il a pratiquement sauvé du naufrage politique en 2013-2014, créant une forte dissidence au sein de son parti, le Mnsd Nassara qui s’est plus tard transformé en parti politique. Mais, les choses ne sont passées comme s’y attendaient Albadé Abouba et son parti. La volonté hégémonique des leaders du Pnds a tout fait chambouler.
La fièvre pour le contrôle du parti va probablement reprendre
Victimes d’actes déloyaux de déstabilisation interne, Albadé Abouba et son Jamhuriya ont longtemps remâché leur revanche. Au coeur de la rébellion contre Albadé, Amadou Salifou, l’ancien président de l’Assemblée nationale, est porté à bout de bras, comme d’autres gros bonnets du Jamhuriya, par le pouvoir. La fièvre pour le contrôle du parti, qui est retombée d’un cran, va probablement reprendre de plus belle dans la perspective de la présidentielle prochaine. Amadou Salifou, Alma Oumarou et tant d’autres se feront un malin plaisir de soutenir le candidat soutenu par Issoufou Mahamadou, histoire de faire d’une pierre, deux coups. Rester dans les ors de la République tout en réglant le compte à Albadé Abouba. Si le Pnds même risque de se fracasser en morceaux devant l’inévitable confrontation Bazoum–Salou, Albadé Abouba a toutefois intérêt à se préparer à des épreuves difficiles. On ne se sépare pas du Pnds indemne. Avec cette volonté d’être de la partie en 2021, Albadé Abouba et son parti ont, certes, choisi de s’émanciper une fois pour toute, de la tutelle plus que douloureuse du Pnds. Mais ils devront sans doute batailler fort contre les grenouillages internes qui ne manqueront pas. Selon des sources crédibles proches de l’intéressé, la sérénité est au top autour de lui. Albadé, dit-on, détient plus d’une corde dans son sac. Selon les informations dont dispose le Courrier, non seulement il sait à quoi s’en tenir, mais il n’agirait pas de façon isolée en vue de prendre ses distances d’avec le Pnds dans la perspective de l’élection présidentielle.
Laboukoye
27 octobre 2019
Source : Le Courrier
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou s’est rendu, hier matin aux environs de 10h 00 au bureau N°001 installé à l’Hôtel de Ville de Niamey, où il a voté en compagnie des deux premières dames, de plusieurs membres du gouvernement parmi lesquels le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses, M. Alkache Alhada et plusieurs personnalités.
S’exprimant peu après avoir voté, le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou a rappelé que le Niger est confronté à des défis immenses notamment des défis sécuritaires, démographiques, climatiques, des défis du développement économique et social et des défis sanitaires que constitue la Covid 19. Le Chef de l’Etat a aussi précisé que pour faire face à ces défis, il nous faut des institutions démocratiques fortes et stables. «Construire ces institutions a toujours fait partie de mes priorités et c’est suite à cela que je me suis employé depuis 10 ans à travers l’organisation des élections libres et transparentes comme le prouvent d’ailleurs les trois scrutins précédant celui du 13 et du 27 décembre 2020», a-t-il ajouté.
SE Issoufou Mahamadou a indiqué que le 2ème tour de l’élection présidentielle sera un scrutin libre et transparent, soulignant que l’alternance est en marche. «L’alternance pacifique qui a manqué au Niger, depuis des décennies, va se réaliser. Je suis fier d’être le premier Président démocratiquement élu de notre histoire à pouvoir passer le relai à un autre Président démocratiquement élu. C’est un événement majeur dans la vie politique de notre pays et je suis fier aussi que les Nigériens en soient les artisans», a déclaré SE Issoufou Mahamadou.
Aussi, le Président de la République a ajouté que grâce à la maturité politique de son peuple, le Niger est classé en bonne place dans le concert des pays démocratiques. «Je félicite la CENI pour l’extrême travail abattu jusqu’ici et l’encourage afin que ce 2ème tour s’organise conformément aux normes démocratiques internationales», a-t-il conclu.
Selon le Répertoire national des bureaux de vote édité par la CENI, 7.446.556 électeurs sont appelés à élire le futur président de la République du Niger. Ils ont voté dans 25.978 bureaux de vote repartis dans les 266 communes que compte le pays. A Niamey, ils sont 513.107 électeurs repartis dans 1.127 à Niamey. Les électeurs doivent départager les deux candidats arrivés en tête au 1er tour de l’élection présidentielle à savoir Mohamed Bazoum du PNDS Tarayya, actuel parti au pouvoir, avec 39,30% de suffrage et Mahamane Ousmane du RDR Tchandji, parti de l’opposition qui avait recueilli 16,98 %.
Yacine Hassane
22 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Après Zinder, Maradi et Tahoua, la caravane de sensibilisation pour des élections libres, transparentes et apaisées que conduit le Médiateur de la République Me Ali Sirfi Maïga était dimanche dernier à Dosso où elle a eu une séance de travail avec les autorités administratives, coutumières et religieuses, les partis politiques, les organisations de la société civile, ainsi que les jeunes et les femmes. Cette campagne inclusive et interactive qui se tient en prélude au scrutin du 2ème tour présidentiel du 21 février 2021 a pour thème «Médiation Institutionnelle et Cohésion Sociale : quel rôle pour le Médiateur de la République».
Il s’agissait au cours de cette rencontre d’échanges, d’identifier les pistes de promotion de la paix, de la quiétude sociale et de la symbiose, de préparer les esprits à accepter pour vrais, les résultats sortis des urnes. Cette campagne a aussi pour objectifs de promouvoir les comportements exemplaires de tous, avant, pendant et après les opérations de vote et d’appeler à la tolérance, au pardon et a la coexistence pacifique. La question de la pandémie de la COVID19 a été également au centre des discussions.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette circonstance, le Médiateur de la République a fait un rappel sur les scrutins qui ont eu lieu le 13 et le 27 décembre dernier. «Après l’euphorie du premier tour, nous devons élire un président de la République pour les cinq années à venir. Le jeu électoral veut que chacun soit libre de son choix, dans le recueillement le plus complet et la sérénité de l’isoloir. A l’issue de ces élections, il y aura nécessairement un vainqueur et un perdant, une majorité qui gouverne et une minorité qui contrôle dans le strict respect des lois de la République et des valeurs humaines», a notifié Me Ali Sirfi Maïga.
Le Médiateur de la République a particulièrement axé son intervention sur les litiges des champs, la gestion des couloirs de passage et d’aires de pâturage et bien d’autres contentieux qui ont à une certaine époque, exacerbé les passions et divisé les communautés. Cependant, a reconnu Me Ali SirfiMaïga, les populations ont avec le pragmatisme qui les singularise rétabli la concorde par le dialogue et l’esprit de concession. A Dosso comme partout ailleurs, le Médiateur de la République voit dans ses valeurs ancestrales les signes promoteurs de lendemains meilleurs. «Ces valeurs renseignent sur nos capacités de communion, de hauteur d’esprit, de dialogue franc, constant, sincère et constructif qui nous assureront une victoire certaine sur les appréhensions que suscite le scrutin qui s’annonce», a estimé Me Ali Sirfi Maïga.
Le Médiateur de la République a invité les populations de la région de Dosso à cultiver les initiatives qu’il faut pour des consultations libres et sincères, sans aucune passion, dans la communion des cœurs et des esprits. Maître Ali Sirfi Maîga en a appelé au professionnalisme et à la stricte impartialité de la presse ainsi qu’au sens de responsabilité des réseaux sociaux, à leur hauteur de vue pour réduire, sinon bannir les prises de position partisanes nocives à la cohésion sociale nécessaire et inconnue de notre patrimoine culturel commun.
Auparavant, le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso M. Assoumana amadou a adressé ses salutations et ses remerciements au Médiateur de la République et à sa délégation pour avoir eu l’initiative d’aller vers les Nigériens dans toutes les régions. C’est, a indiqué M. Assoumana Amadou, une initiative salutaire car nous sommes dans un contexte où le Niger a besoin d’accalmie, de tranquillité et d’apaisement. Le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso a demandé à l’assistance d’être attentive pour écouter le message du Médiateur de la République. Le débat engagé a été riche en enseignements. Notons enfin que cette campagne est financée par le Programme des Nations Unies pour le Développement et World Vision.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
16 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya) Bazoum Mohamed a lancé, hier matin à Niamey, sa campagne pour le 2ème tour de l’élection présidentielle du 21 février prochain. Arrivé en tête avec 39,30% des suffrages lors du 1er tour de l’élection présidentielle qui s’est tenue le 27 décembre dernier, Bazoum Mohamed bénéficie, pour ce 2ème round, du soutien d’une coalition de partis dont le MNSD Nassara (8,95%), le MPR Jamhuriya (7,07%); le RPP-Farilla (2,41%) ; l’ANDP Zaman Lahiya (2,40%) et d’autres formations politiques qui l’ont déjà soutenu au 1er tour.
La cérémonie de lancement de cette campagne s’est déroulée dans une ambiance de fête au Centre international de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey en présence des leaders des partis membres de la coalition. A cette occasion, M. Bazoum a exprimé sa gratitude aux leaders des partis qui soutiennent sa candidature. «En me soutenant en vue de me porter à la tête de notre pays, vous me témoignez ainsi la plus grande des confiances qu’on puisse faire à une personne. Ma reconnaissance vous sera éternelle quelle que soit l’issue de cette élection», a-t-il déclaré.
M. Bazoum a ensuite invité les leaders des différents partis et les militants de leur coalition à s’organiser pour gagner l’élection du 21 février. «A priori, nous avons un rapport de force très favorable. En effet avec une majorité de 129 députés sur les 166 que comptera la future Assemblée nationale et des partis nombreux dont certains d’envergure nationale, nous sommes légitimement fondés à croire que l’élection ne sera qu’une simple formalité», a-t-il estimé. Cependant, ajoute-t-il, un tel état d’esprit sera totalement erroné. «Nous aurions tort de croire que tout est joué à l’avance (…). Cette élection comme toutes les autres sera difficile et commande que nous soyons mobilisés, bien organisés, intelligents, vigilants et très engagés», a-t-il précisé.
Il a appelé l’ensemble des militants des partis de la coalition à la cohésion. «Le maitre mot sera, pour nous, l’harmonie. Le défi, c’est de nous mettre ensemble et de travailler dans une synergie très forte», a-t-il souligné, confiant quant à la perspicacité et à l’engagement des leaders, de tous les responsables de l’encadrement et des militants à tous les niveaux. M. Bazoum Mohamed a ensuite souligné qu’il est de leur devoir d’expliquer que l’alternative que propose le camp d’en face consisterait à élire un Président de la République sans majorité parlementaire. «Ce qui nous conduira à un régime de cohabitation. Nous avons souffert des affres d’un tel régime en 1995. Et son épilogue est loin d’être heureux», a-t-il rappelé.
Face aux multiples défis qui assaillent le pays, Bazoum Mohamed a invité les Nigériens à «conclure ce cycle électoral avec la victoire de sa coalition et la remise au travail du pays». «Nous n’avons aucun instant à perdre par ces temps de grandes menaces terroristes. Nous devons nous mettre au travail dans le cadre des institutions fraichement renouvelées de façon démocratique pour nous occuper de la sécurité de notre pays, de l’éducation de nos enfants, de la santé des populations en cette période de pandémie de la Covid 19, de l’alimentation des populations, de l’emploi pour les jeunes, du relèvement de la situation dans les régions touchées par l’insécurité ; de l’accélération des investissements dans les grandes infrastructures, etc.», a déclaré le candidat Bazoum Mohamed qui a promis d’y faire immédiatement face lorsqu’il sera élu président. «Notre agenda à nous est un agenda national, celui de nos adversaires est un agenda de commodité personnelle», a-t-il conclu.
Par la même occasion, les partis soutenant la candidature de Bazoum Mohamed, ont par la voix de M. Seini Oumarou, rendu publique une déclaration dans laquelle, ils ont décidé, «de façon souveraine et en accord avec les instances dirigeantes de leurs partis respectifs», d’apporter leur soutien ferme et indéfectible à M. Bazoum Mohamed. «La présente cérémonie marque, de façon solennelle, notre engagement résolu d’accompagner M. Bazoum Mohamed pour le porter, Incha Allah, à la présidence de la République du Niger», a déclaré M. Seini Oumarou. «Notre choix a été guidé fondamentalement par l’impérieux souci de préserver la stabilité des institutions, la quiétude sociale, la cohésion et l’unité nationale indispensables pour assurer une paix et un développement durable pour notre pays», a-t-il ajouté, appelant tous leurs militants à s’impliquer dans la campagne qu’il souhaite apaisée.
Siradji Sanda(onep)
08 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Election présidentielle second tour : Grande mobilisation des électeurs à Niamey
Les Nigériens ayant l’âge de voter étaient devant leur destin. Appelés aux urnes, ils devaient départager les deux candidats en lice à savoir Mohamed Bazoum du PNDS-Tarraya et Mahamane Ousmane du RDR-Tchanji. A Niamey, les élections se sont déroulées dans la paix, la sérénité, le calme et une mobilisation massive des électeurs dans les cinq arrondissements communaux de la capitale.
Dans l’ensemble le vote s’est déroulé sans incidents et les électeurs se sont fortement mobilisés dans la matinée. L’affluence à mi-journée atteste de cette mobilisation. Selon les explications du président du bureau de vote n° 121, à l’école Pont Kennedy dans la commune 5, les électeurs sont venus très massivement tôt le matin munis de leurs cartes d’électeurs. M. Hamidou Christain Amadou souligne qu’aucune difficulté n’a été signalée en dehors du retard relatif dans l’ouverture du BV qui n’a pu ouvrir qu’à 8h 40 mn. «Ce retard est lié au fait que certains matériels ne sont pas livrés à temps. Mais déjà à 15h passées, la majorité des votants inscrits ici ont effectué leur devoir civique», précise-t-il.
La même situation se remarque à la commune IV, précisément au quartier Gamkalley où près d’une dizaine de bureau de vote sont installés dans l’enceinte de l’école dudit quartier. Mme Boubacar Zainabou Illa, présidente du BV 102 témoigne que le vote se déroule bien et sans incident. «Nous n’avons enregistré aucune difficulté ici. Et le vote a commencé dès 8h 05», précise-t-elle. Moustapha Amadou, un électeur venu accomplir son devoir civique confirme aussi que le vote se déroule sans encombre. «Les électeurs viennent librement accomplir leur droit civique», a-t-il fait constater avant de souhaiter bonne chance aux candidats.
Les bureaux de vote N°2 et 05 de la commune III dans le quartier Nouveau marché ont ouvert leur porte respectivement 8h 30 et 8h 00. Selon les responsables de ces BV tout se déroule bien et les électeurs sont fortement mobilisés. D’après Malan Habou Rawi, président du BV n°2, aux environs de 14 h30 près de 227 électeurs ont déjà voté sur les 476 inscrits. Tandis qu’à la même heure 292 électeurs ont voté sur 475 inscrits selon Abdoulaye Moussa Tawassi, président dudit bureau.
Aux environs de 17 heures, tout se passe normalement à la commune II notamment à Boukoki III, école Askia où les opérations de vote se déroulent comme prévu. Les électeurs et électrices se sont mobilisés, nous confie-t-on, dans la matinée pour choisir celui qu’ils estiment le mieux placé pour gouverner le Niger durant les cinq ans à venir. Selon Mlle Balkissa Seydou, présidente du BV 057, le bureau a ouvert à 8h00 pour les 486 électeurs inscrits.
Abondant dans le même sens, M. Issa Cissé délégué au BV 058 dans ladite école a ajouté que depuis l’ouverture des BV, les électeurs se sont mobilisés dans le respect et la discipline. Enfin au niveau de la commune I, au CEG 6 le vote s’est déroulé aussi comme prévu. Selon le président du Bureau de vote n° 006, M. Nouhou Abdoul-kader, le BV est ouvert à 8h10mn et la plupart de 415 électeurs inscrits ont déjà voté avant 17h.
Il est à noter un déploiement en grand nombre des forces de défense et de sécurité pour assurer la sécurité des opérations de vote. Certains électeurs n’ayant pas leurs cartes d’électeurs ont été refoulés en dépit de leurs récépissés en main.
Mamane Abdoulaye
Les opérations de votes se sont déroulées dans la tranquillité à Zinder
Le Gouverneur de la région de Zinder,M. Issa Moussa a donné, hier matin à 8 heures, le coup d’envoi des opérations de vote pour l’élection présidentielle 2ème tour au niveau du bureau de vote N° 001 installé dans les locaux de la Maison de la Culture Abdoussalam Adam, en présence du Maire central de Zinder et du président de la CENI régionale, M. Chaibou Moussa.
D’après le président de la CENI régionale, les opérations de vote se déroulent bien au niveau des 55 Communes de la région de Zinder. «C’est un sentiment de satisfaction qui m’anime»,a fait remarquer M. Chaibou Moussa au regard de l’effectivité du démarrage des opérations.
L’ancien Président de la République, Mahamane Ousmane et candidat du RDR Tchandji a voté à Zinder. «Malgré les imperfections liées à l’organisation de ces différentes consultations, les Nigériens ont cherché à exercer leurs droits et leurs devoirs en se rendant aux urnes», a-t-il confié à sa sortie du bureau de vote. Ce qui est important à souligner, a-t-il insisté, c’est que le suffrage des citoyens doit être respecté. Il a lancé un appel aux responsables à tous les niveaux à faire en sorte que chacun apporte sa contribution pour que ces élections soient propres, correctes et que les citoyens se retrouvent dans les suffrages qu’ils ont exprimés.
La région de Zinder, rappelle-t-on, compte 5.258 bureaux de vote répartis au niveau de 55 Communes pour 1 million 516.603 électeurs.
SidoYacouba ANP-ONEP/Zinder
Dosso/Election présidentielle 2ème tour : «Tout se déroule normalement», selon le président de la CENI régionale
Les 3178 bureaux de vote de la région de Dosso ont démarré, hier matin à 8 heures, les opérations de vote dans le cadre du 2ème tour de l’élection présidentielle cela dans le strict respect des mesures barrières édictées par les plus hautes autorités de notre pays. Ils sont 898.794 électeurs appelés à accomplir leur devoir de citoyen au niveau des 43 communes que comptent les 8 départements de la région de Dosso. Le lancement officiel a été donné au bureau n°1 à la Maison de la culture Garba Loga par le président de l’Assemblée Nationale, M. Ousseïni Tinni qu’accompagne le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso, M. Assoumana Amadou.
Selon le président de la Commission Electorale Régional de Dosso Maitre Omar Kondo, tous les présidents des commissions décentralisées ont reçu, il y a de cela une semaine, tout le matériel électoral qui a été directement acheminé dans leurs communes respectives. Ces présidents ont reçu une formation pendant deux jours au cours de laquelle ils ont renforcé leurs capacités en vue d’aller à leur tour former les membres des bureaux de vote. A la fin de cette formation, les membres des bureaux de vote ont été acheminés dans leurs postes. Le samedi a souligné Maitre Omar Kondo, la CENI régionale a fait un tour téléphonique de toutes les communes pour s’enquérir de l’effectivité de toutes ces opérations.
Ce matin, a rassuré le président de la CENI régionale de Dosso, tous les bureaux de vote de la région ont respecté les heures légales d’ouverture à savoir 8 heures. Au lancement officiel qui s’est déroulé en présence des autorités administratives et des responsables des forces de défense et de sécurité, tout le dispositif que requiert un bureau de vote a été trouvé sur place. Les opérations de vote se déroulent normalement sur toute l’étendue du territoire de la région de Dosso.
Néanmoins, le président de la CENI régionale a saisi l’opportunité pour lancer un vibrant appel à la population à sortir massivement exprimer dans le calme et la discipline son droit citoyen à travers le vote. Il a souhaité que ces élections se déroulent dans l’accalmie, la tranquillité et que les résultats soient acceptés de tous. C’est cela a précisé Maitre Omar Kondo qui est le souhait du Chef de l’Etat et de toutes les autorités de la République du Niger. L’Etat du Niger a beaucoup investi dans ces élections. De ce fait, le président de CENI régionale de Dosso a souhaité que ces élections se déroulent dans un climat apaisé et serein.
Mahamane Amadou, ANEP-ONEP/Dosso
Maradi : Vote dans le calme et la sérénité
Le gouverneur de la Région de Maradi, M. Zakari Oumarou qu’accompagne le président de la Délégation de Maradi, M. Ibrahim Miko, a exercé son droit de vote au bureau N°30 de Dan Goulbi, dans le 2ème arrondissement. A sa sortie du bureau de vote, il s’est exprimé en ces termes : «Je constate avec vous que toutes les dispositions ont été prises pour que ce scrutin du 2ème tour se déroule normalement et les électeurs commencent à venir», a-t-il dit. M. Zakari Oumarou a ajouté qu’il fonde l’espoir que la population électorale se mobilisera davantage pour que ce scrutin connaisse un succès.
Pour le gouverneur de Maradi, notre pays est mûr en démocratie et en matière d’organisation des élections. Cette fois-ci aussi, poursuit-il, «nous allons confirmer cet atout que le Niger a réussi à avoir depuis trente ans». «Je lance un appel à tous les acteurs pour que chacun joue sa partition. Nous attendons de ce vote qu’il soit transparent, apaisé et que le meilleur gagne», a-t-il conclu.
Au point de vue affluence dans les bureaux de vote, elle est timide à l’heure de l’ouverture de bureaux de vote. Toutefois, elle atteindra sa vitesse de croisière à la mi-journée, vu l’enjeu et l’engouement des populations à accomplir leur devoir civique. L’ordre et la discipline étaient au rendez-vous dans tous les bureaux de vote où la seule préoccupation était d’exercer son droit. Les observateurs issus de différentes structures étaient visibles dans les bureaux de vote.
Tiémogo Amadou, ANP-ONEP Maradi
Election présidentielle 2ème tour à Tillabéri et Balléyara : La sécurité, principale attente des électeurs fortement mobilisés
Le 2ème tour de l’élection présidentielle au Niger qui met aux prises les candidats Mohamed Bazoum du PNDS-Tarayya et Mahamane Ousmane du RDR Tchanji, a suscité de l’engouement auprès de la population nigérienne dans la région de Tillabéri. Ainsi, très tôt le matin, les électeurs sont sortis pour se rendre au niveau des bureaux de vote afin d’exprimer leurs suffrages. Pour ce 2ème tour, la région deTillabéri compte près de 4.494 bureaux de vote pour 1.051.297 électeurs inscrits sur la liste électorale.
Malgré un temps frais et un peu poussiéreux, les habitants de Tillabri sont sortis tôt le matin pour se rendre dans les centres de vote installés dans les écoles. Mais, il a fallu vers 10h pour que les files indiennes se forment véritablement devant les bureaux de vote. Les présidents de bureau de vote, témoignent que l’opération de vote est tellement fluide au point où les électeurs n’ont pas besoin d’attendre longtemps dans des longues files d’attentes. En effet, les opérations se passent plus vite dans tous les centres visités, tant dans la commune urbaine de Tillabéri, que dans les villages environnants.
Le bureau de vote N°27 du centre école Zarmaqui compte 470 inscrits et est dirigé par Mme Boubacar Rabi. A 11h 10mn, près de 190 électeurs ont déjà voté sous l’œil vigilant des délégués des deux candidats. «Le vote du second tour est moins complexe. Nous avons débuté déjà à 7h 49mn. Il y a beaucoup d’électeurs, mais ça va plus vite. Les électeurs nous facilitent les choses avec une attitude exemplaire. Si tout va bien et qu’il n’y aura pas interruption ni aucune perturbation, on va finir tôt» a dit la présidente du bureau de vote N°27 du centre école Zarma.
Le constat est presque le même dans tous les autres centre de vote. Au quartier Zongo de Tillaberi, précisément à l’école primaire Zongo, trois bureaux de vote sont prévus. Le président du bureau de vote N° 044 explique que son bureau compte 482 électeurs et qu’ils n’ont enregistré aucune difficulté majeure qui mérite d’être signalée. «Nous avons ouvert le bureau à 8h 05mn et on compte fermer à 19h 05mn. Les opérations se poursuivent dans de très bonnes conditions. Depuis l'ouverture jusqu'à présent on n’a pas eu d'incident ou de dérangement. Et nous avons ce dont on a besoin dans le cadre de ce deuxième tour. Sur le plan technique, les choses se déroulent normalement, le matériel est au complet. Les deux candidats ont envoyé leurs délégués, ils sont là en train d'observer très bien les votes. Vraiment tout se passe normalement. Et à l'allure où vont les choses on peut finir avant l'heure de la clôture», a indiqué Issa Amadou Karidjo.
La question des listes additives tourmente des électeurs !
Beaucoup d’électeurs ignorent quasiment, comment voter sur la liste additive. Noufou Kader et 17 autres électeurs dont 9 femmes, se sont regroupés à l’école Zongo devant un bureau de vote où ils voulaient coûte que coûte voter. Mais leur désarroi est très grand car, ils ne sont pas suffisamment informés sur la question de liste additive. Certains sont partis, mais Noufou Kader, Saley Issoufou et Ismael Tarker tiennent mordicus à voter. Eux, ils se sont tous faits enrôler à Niamey. «Normalement partout où tu te trouves, si tu es muni de ta carte d’électeurs et une pièce d’identité tu dois voter pour le 2ème tour des élections. Vraiment je ne comprends pas, j’ai envie de voter mais hélas», déplore Noufou Kader.
La sécurité au cœur des attentes des électeurs
Tillabéri est l’une des régions affectées par l’insécurité résultant des activités des groupes terroristes. C’est pourquoi, la sécurité est la première attente des électeurs vis-à-vis du nouveau Président de la République. A tout point de vue, la question sécuritaire reste le point commun de tous les électeurs interrogés.
Mamata Hamadou âgée de 67 ans est venu accomplir son devoir de vote malgré le poids de l’âge. Son rêve, c’est l’éradication de l’insécurité sur l’ensemble du territoire du Niger. «La sécurité ! La sécurité ! La sécurité avant tout. Nous demandons au nouveau Président de la République d’honorer tous les engagements et les promesses faites en cette période de campagne. Les candidats ont dit beaucoup de choses et nous avons pris bonne note. Je viens de voter, c'est un devoir moral pour moi de le faire. Je suis très heureuse d’opérer un choix», affirme la sexagénaire.
Hassane Sadou Oualam un autre électeur a également souhaité que le Président qui sera élu, tienne ses promesses et que Dieu l'assiste. «Je souhaite qu'après ces élections que tous les Nigériens se réunissent autour du nouveau président pour prendre en main la question sécuritaire déjà délétère dans notre pays», ajoute-t-il.
Les autorités régionales saluent les conditions des scrutins et invitent la population au calme pour la suite du processus
En cette période importante les appels au calme, à la sérénité se multiplient. «Nous avons visité les différents bureaux de vote, on a constaté que tout a été bien installé. Et les messages de sensibilisation sont passés. Je rappelle aux citoyens que le vote c’est un droit, et tout citoyen doit sortir pour exercer ce droit dans le calme, la sérénité et le respect des lois», a confié Mme Tanimoune Haoua, préfet du département de Tillaberi.
Après avoir donné le coup d’envoi des votes au niveau du bureau de vote N°60, logé dans la MJC de Tillabéri, le Gouverneur de la Région de Tillabéri M. Tidjani Katiala a donné ses impressions sur le processus électoral. «Je souhaite que cette élection présidentielle deuxième tour se termine dans les mêmes conditions. Je me réjouis également de la maturité politique de la population de la région de Tillaberi, surtout de son attachement aux valeurs démocratiques. Je souhaite que ces élections garantissent à notre pays, la paix et la quiétude sociale. Dans la région de Tillaberi, nous avons plusieurs défis à relever, notamment sécuritaires. Notre souhait est qu'après ces élections, Tillaberi soit un havre de paix où il fera bon vivre» a ajouté le Gouverneur de la région de Tillaberi.
Abdoul-Aziz Ibrahim
22 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le candidat à l’élection présidentielle deuxième tour du parti PNDS-Tarayya, M. Mohamed Bazoum a animé un grand meeting le samedi 13 février 2021 à Maradi. C’est une marée humaine issue des 95 partis politiques soutenant cette candidature qui a rempli le stade régional de Maradi pour écouter le message dont est porteur le candidat Mohamed Bazoum.
A sa prise de parole, le candidat du PNDS-Tarayya a salué la population de Maradi pour son accueil chaleureux et la mobilisation du jour. Il a exprimé sa reconnaissance pour le soutien dont il a fait l’objet lors du scrutin du 27 décembre 2020. Il a indiqué que c’est avec une grande sérénité qu’il va au second tour avec une confiance totale. Le candidat du PNDS et de la Coalition Bazoum 2021 a fait remarquer le score enviable que son parti et ses alliés ont engrangé en termes de nombre de députés. Pour la campagne présidentielle actuelle, Mohamed Bazoum a fustigé un fait nouveau qui s’y est invité, celui de la couleur de la peau, le régionalisme et bien d’autres maux. «Nous, nous ne parlerons que de la patrie, cette même patrie qui nous réunit et qui nous est chère» a-t-il dit.
Avant de parler de son programme qu’il compte mettre en exécution, une fois élu, le candidat du PNDS-Tarayya a rappelé les grandes réalisations dont Maradi a bénéficiées. Il a indiqué que son programme prévoit plus de 13.000 milliards F CFA qui seront injectés dans la sécurité, l’éducation, l’agriculture et l’élevage, l’eau, l’électricité, les infrastructures, la santé et tout ce qui concerne la vie des populations. Il a promis à la population de Maradi de prendre à bras le corps avec les autorités nigérianes, le problème de sécurité qui sévit dans la bande sud Maradi. Sur le plan santé, et avec la dotation de Maradi de l’hôpital de référence, M. Bazoum a pris l’engagement de faire de cet établissement une référence de la sous-région en le dotant d’un personnel aguerri et compétents.
Sur le plan de l’éducation, le candidat du PNDS-Tarayya a promis de chercher les voies et moyens permettant de revigorer l’enseignement, par exemple en créant des internats aux filles qui quittent leurs villages pour la poursuite de leurs études dans les collèges et lycées cela afin de leur permettre de poursuivre leurs cursus. Car, estime-t-il, il est temps de donner à tous les Nigériens la possibilité d’étudier dans de bonnes conditions. M. Mohamed Bazoum n’a pas oublié les jeunes en leur promettant la création d’emplois, indiquant que le chômage a beaucoup contribué à la désorientation des jeunes sans emploi. Le candidat Bazoum a enfin demandé à la population de se mobiliser massivement pour le vote du 21 février 2021.
Les leaders des partis politiques amis et alliés, tels que Kassoum Mocktar, Yahouza Salissou Madobi, M Souleimane Garba et bien d’autres sont tour à tour intervenus, qui pour demander aux populations de sortir massivement le jour du scrutin pour voter leur candidat, qui pour demander aux militants de continuer à battre campagne de porte en porte pour le sacre final.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
15 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le 2ème tour de l’élection présidentielle au Niger qui met aux prises les candidats Mohamed Bazoum du PNDS-Tarayya et Mahamane Ousmane du RDR Tchanji, a suscité de l’engouement auprès de la population nigérienne dans la région de Tillabéri. Ainsi, très tôt le matin, les électeurs sont sortis pour se rendre au niveau des bureaux de vote afin d’exprimer leurs suffrages. Pour ce 2ème tour, la région deTillabéri compte près de 4.494 bureaux de vote pour 1.051.297 électeurs inscrits sur la liste électorale.
Malgré un temps frais et un peu poussiéreux, les habitants de Tillabri sont sortis tôt le matin pour se rendre dans les centres de vote installés dans les écoles. Mais, il a fallu vers 10h pour que les files indiennes se forment véritablement devant les bureaux de vote. Les présidents de bureau de vote, témoignent que l’opération de vote est tellement fluide au point où les électeurs n’ont pas besoin d’attendre longtemps dans des longues files d’attentes. En effet, les opérations se passent plus vite dans tous les centres visités, tant dans la commune urbaine de Tillabéri, que dans les villages environnants.
Le bureau de vote N°27 du centre école Zarmaqui compte 470 inscrits et est dirigé par Mme Boubacar Rabi. A 11h 10mn, près de 190 électeurs ont déjà voté sous l’œil vigilant des délégués des deux candidats. «Le vote du second tour est moins complexe. Nous avons débuté déjà à 7h 49mn. Il y a beaucoup d’électeurs, mais ça va plus vite. Les électeurs nous facilitent les choses avec une attitude exemplaire. Si tout va bien et qu’il n’y aura pas interruption ni aucune perturbation, on va finir tôt» a dit la présidente du bureau de vote N°27 du centre école Zarma.
Le constat est presque le même dans tous les autres centre de vote. Au quartier Zongo de Tillaberi, précisément à l’école primaire Zongo, trois bureaux de vote sont prévus. Le président du bureau de vote N° 044 explique que son bureau compte 482 électeurs et qu’ils n’ont enregistré aucune difficulté majeure qui mérite d’être signalée. «Nous avons ouvert le bureau à 8h 05mn et on compte fermer à 19h 05mn. Les opérations se poursuivent dans de très bonnes conditions. Depuis l'ouverture jusqu'à présent on n’a pas eu d'incident ou de dérangement. Et nous avons ce dont on a besoin dans le cadre de ce deuxième tour. Sur le plan technique, les choses se déroulent normalement, le matériel est au complet. Les deux candidats ont envoyé leurs délégués, ils sont là en train d'observer très bien les votes. Vraiment tout se passe normalement. Et à l'allure où vont les choses on peut finir avant l'heure de la clôture», a indiqué Issa Amadou Karidjo.
La question des listes additives tourmente des électeurs !
Beaucoup d’électeurs ignorent quasiment, comment voter sur la liste additive. Noufou Kader et 17 autres électeurs dont 9 femmes, se sont regroupés à l’école Zongo devant un bureau de vote où ils voulaient coûte que coûte voter. Mais leur désarroi est très grand car, ils ne sont pas suffisamment informés sur la question de liste additive. Certains sont partis, mais Noufou Kader, Saley Issoufou et Ismael Tarker tiennent mordicus à voter. Eux, ils se sont tous faits enrôler à Niamey. «Normalement partout où tu te trouves, si tu es muni de ta carte d’électeurs et une pièce d’identité tu dois voter pour le 2ème tour des élections. Vraiment je ne comprends pas, j’ai envie de voter mais hélas», déplore Noufou Kader.
La sécurité au cœur des attentes des électeurs
Tillabéri est l’une des régions affectées par l’insécurité résultant des activités des groupes terroristes. C’est pourquoi, la sécurité est la première attente des électeurs vis-à-vis du nouveau Président de la République. A tout point de vue, la question sécuritaire reste le point commun de tous les électeurs interrogés.
Mamata Hamadou âgée de 67 ans est venu accomplir son devoir de vote malgré le poids de l’âge. Son rêve, c’est l’éradication de l’insécurité sur l’ensemble du territoire du Niger. «La sécurité ! La sécurité ! La sécurité avant tout. Nous demandons au nouveau Président de la République d’honorer tous les engagements et les promesses faites en cette période de campagne. Les candidats ont dit beaucoup de choses et nous avons pris bonne note. Je viens de voter, c'est un devoir moral pour moi de le faire. Je suis très heureuse d’opérer un choix», affirme la sexagénaire.
Hassane Sadou Oualam un autre électeur a également souhaité que le Président qui sera élu, tienne ses promesses et que Dieu l'assiste. «Je souhaite qu'après ces élections que tous les Nigériens se réunissent autour du nouveau président pour prendre en main la question sécuritaire déjà délétère dans notre pays», ajoute-t-il.
Les autorités régionales saluent les conditions des scrutins et invitent la population au calme pour la suite du processus
En cette période importante les appels au calme, à la sérénité se multiplient. «Nous avons visité les différents bureaux de vote, on a constaté que tout a été bien installé. Et les messages de sensibilisation sont passés. Je rappelle aux citoyens que le vote c’est un droit, et tout citoyen doit sortir pour exercer ce droit dans le calme, la sérénité et le respect des lois», a confié Mme Tanimoune Haoua, préfet du département de Tillaberi.
Après avoir donné le coup d’envoi des votes au niveau du bureau de vote N°60, logé dans la MJC de Tillabéri, le Gouverneur de la Région de Tillabéri M. Tidjani Katiala a donné ses impressions sur le processus électoral. «Je souhaite que cette élection présidentielle deuxième tour se termine dans les mêmes conditions. Je me réjouis également de la maturité politique de la population de la région de Tillaberi, surtout de son attachement aux valeurs démocratiques. Je souhaite que ces élections garantissent à notre pays, la paix et la quiétude sociale. Dans la région de Tillaberi, nous avons plusieurs défis à relever, notamment sécuritaires. Notre souhait est qu'après ces élections, Tillaberi soit un havre de paix où il fera bon vivre» a ajouté le Gouverneur de la région de Tillaberi.
Abdoul-Aziz Ibrahim
22 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président de la Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), M. Gousmane Abdourahamane a procédé, hier matin dans les locaux de ladite institution, à la mise en place d'un observatoire pour l'élection présidentielle 2ème tour du 21 février 2021. L’objectif est d’assurer une meilleure surveillance des élections avec le guide pratique de l'observation des élections élaboré par la HALCIA en s'inspirant du code électoral nigérien et des bonnes pratiques communément admises en matière d'observation des élections. La cérémonie s’est déroulée en présence des commissaires de la HALCIA, du président de Transparency International Niger et de plusieurs invités.
L’Observatoire de surveillance des élections mis en place par la HALCIA regroupe, outre les cadre de l’institution, des représentants de la société civile, ceux des médias, des organisations féminines et de jeunesse.
Le président de la HALCIA a exprimé sa gratitude pour l'intérêt particulier que les structures conviées accordent aux questions touchant à la lutte contre la corruption en général et en particulier à la crédibilisation du processus électoral en cours au Niger. «Comme vous le savez, la bonne tenue des élections est une condition indispensable à la stabilité des institutions et à la paix sociale. C'est pourquoi la HALCIA conformément à ses missions de prévention a décidé de mettre en place, en relation avec vos structures, cet outil de veille et de surveillance des élections», a déclaré M. Gousmane Abdourahamane. Il a ensuite demandé particulièrement aux observateurs de s’engager à agir sur le terrain avec impartialité, objectivité et responsabilité afin de relever les dysfonctionnements et autres pratiques corruptives de nature à entacher la crédibilité des votes. Au cours de la session de formation sur ce guide, les participants échangeront sur le contenu afin que chaque observateur saisisse la mesure de ses missions et responsabilités.
Le président de la HALCIA a, par conséquent, demandé aux participants de participer activement aux échanges et de poser éventuellement toutes les questions utiles à la bonne exécution du travail sur le terrain. «L'observatoire que j'ai l'honneur d'installer solennellement ce matin couvre les huit (8) régions de notre pays à travers seize (16) localités. C'est le lieu ici de remercier très sincèrement les responsables de la CENI pour la diligence employée dans la délivrance des accréditations à nos observateurs», s’est félicité M. Gousmane Abdourahamane. Le président de la HALCIA a outre indiqué qu’il ne doute pas que cette même dynamique sera observée avec les représentants de la CENI sur le terrain, afin qu'ensemble, ils puissent contribuer à l'atteinte de leur objectif commun à savoir des élections libres, transparentes, apaisées et exemptes de pratiques corruptives.
Il faut enfin noter que les observateurs de la HALCIA auront également à échanger sur les enjeux liés à la corruption en période électorale sous la forme d'éléments de sensibilisation destinés aux membres des commissions électorales et des bureaux de vote afin de placer chacun devant sa responsabilité d'acteur central dans le bon déroulement des élections. M. Gousmane Abdourahamane dit compter sur les structures membres de l’observatoire avec les valeurs d'intégrité qu’elles portent. «Par conséquent, je reste convaincu que les missions à vous confiées seront conduites avec abnégation et professionnalisme», a-t-il conclu.
Seini Seydou Zakaria(onep)
17 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Mohamed Bazoum
Né en 1960 à Bilabrine près de N’Gourti dans la région de Diffa, Mohamed BAZOUM eût un parcours scolaire brillant, de l’école primaire de Tesker au Lycée Amadou Kouran Daga de Zinder en passant par les collèges de Maïné-Soroa et de Gouré. Il entreprit ensuite des études supérieures de Philosophie à Dakar au Sénégal où il obtint une maîtrise en Philosophie politique et Morale et un DEA option Logique et Epistémologie.
Leader estudiantin ayant fait ses preuves avec ses qualités d’orateur remarquable au pays puis à Dakar au Sénégal, Mohamed BAZOUM, devenu enseignant, a été parmi les principaux acteurs qui ont donné toute sa vitalité au Syndicat National des Enseignants du Niger (SNEN) et à l’Union des Syndicats des Travailleurs du Niger (USTN). Aussi a-t-il été parmi les initiateurs, avec Issoufou MAHAMADOU et ses autres camarades de route, d’un groupe politique qui a donné naissance au PNDS Tarayya.
Démocrate convaincu, militant progressiste et farouche adversaire des inégalités sociales, Mohamed BAZOUM s’est bâti une réputation d’homme politique cultivé, sans démagogie, ayant un franc parlé notoirement reconnu et toujours proche des terroirs et des populations nigériennes.
De confession musulmane, Mohamed BAZOUM est marié et père de quatre (4) enfants.
Cinq (5) fois élu député au titre de la circonscription de Tesker et plusieurs fois ministre, Mohamed BAZOUM, qui a été porté à la présidence du PNDS Tarayya depuis 2011, est candidat à la présidentielle de décembre 2020 au titre de ce parti. Il est porteur d’un programme dit de la Renaissance Acte III qui vise à consolider les acquis des deux (2) mandats du Président de la République Issoufou MAHAMADOU, et avancer.
Dans la phase d’élaboration de ce programme, Mohamed BAZOUM a quitté son statut de ministre d’Etat pour aller à la rencontre du peuple. Il a ainsi sillonné plus de deux cents (200) communes sur deux cent soixante six (266) à travers le Niger profond pour prêter une oreille attentive aux aspirations des nigériens des villes et des campagnes. Polyglotte, à l’aise dans au moins quatre (4) langues du Niger, il a échangé avec toutes les couches de la population.
Mohamed BAZOUM, candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) aux présidentielles de décembre 2020, reçoit, dès le premier tour, le soutien de quarante (46) partis politiques constitués en Coalition Bazoum 2021.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Ibrahim Gado
Issu d’une famille modeste, Ibrahim GADO est né le 19 octobre 1983 à Agadez où son père servait dans l’armée. Après le CI dans cette région du Nord, il continua son cursus scolaire à Dioundiou, région de Dosso, dans l’ouest du Niger. Brillant, Ibrahim l’a été tout au long de son parcours scolaire et académique. Ses enseignants témoignent qu’il était toujours 1er de sa classe.
Après le collège à Dioundiou, il fréquenta le lycée technique Dan Kassawa de Maradi, à 600 kilomètres de Niamey. Il en ressort avec son bac génie civil avant de bénéficier d’une bourse de l’Etat pour étudier à l’université Badji Moktar d’Annaba en Algérie. C’est là, qu’il décrocha son diplôme d’ingénieur en informatique. Né avec du poil de leadership, le jeune ingénieur informaticien ne s’accommode pas longtemps de travailler pour quelqu’un. Il créa sa propre société : OSBORN qui a plusieurs compartiments dont l’informatique, la télécommunication et les BTP. Elevé dans le moule islamique, il est resté soudé à la pratique de sa religion.
Ibrahim Gado est devenu un farouche adversaire de la pauvreté qu’il combat dans la mesure de ses capacités à travers des oeuvres sociales qui lui ont valu le sobriquet de « Bon samaritain ».
Sollicité de partout et poussé par la population qui voit en lui, un patriote soucieux de son peuple, Ibrahim Gado décide de se lancer en politique et crée le Conseil républicain pour le progrès et la démocratie (CRPD-Sulhu). Un trimestre plus tard, le parti gris-blanc organise, le 11 octobre, un congrès pour investir son candidat à la présidentielle du 27 décembre 2020.
Allons-y
Muje
Irmakoye.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Sagbo Adolphe
Sagbo Adolphe, né le 03 Septembre 1953 à Tahoua ; il fréquenta l’école primaire et le CEG de Tahoua, avant de se retrouver au lycée Technique de Maradi, et finalement à l’Ecole Centrale pour l’Industrie, le Commerce et l’Administration de Bamako au Mali.
Il est chef d’Entreprise, depuis 1986 du Groupe ABC ; - Il participa à la Conférence Nationale Souveraine ;
- Il est membre du Conseil Constitutif National ;
- Il est membre du CESOC, en son 2è mandat ;
- Il est Chevalier de l’Ordre de mérite du Niger en 1986 ;
- Il est membre-fondateur de l’ONP/BTP (l’Organisation Nigérienne des Professionnels du Bâtiment et Travaux Publics) ;
- Il est membre-fondateur de la FOP-NIGER (Fédération des Organisations Patronales du Niger) ;
et
- Il est membre-fondateur du Parti Socialiste IMANI, dont il est son SG National, et est son candidat aux élections présidentielles du 27 Décembre 2020.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Mamadou Talata Doulla
Né le 18 mai 1951 à Dakar, Mamadou TALATA DOULLA après ses études primaires et secondaires décroche son Baccalauréat série A. Et comme tous les jeunes de son époque il opte pour les sciences juridiques. C’est ainsi qu’il obtient en 1975 sa licence en droit (ancienne formule). Désormais juriste l’étudiant Mamadou TALATA DOULLA oriente sa boussole vers un secteur naissant sur le continent, les assurances. Il s’inscrit à l’institut international des assurances (IIA) à Yaoundé au Cameroun de 1976 à 1978 la troisième promotion et il sort diplômer d’études supérieures (DES).
De retour au pays, Mamadou TALATA DOULLA est mis à la disposition du ministère des affaires économiques, du commerce et de l’industrie. De 1978 à 1983 il est nommé Directeur administratif et commercial chargé de la réassurance à la SNAR Leyma. En 1984 Directeur du control des assurances au ministère des finances et création du centre national du cycle moyen des assurances.
Fort de ce brillant parcours, Mamadou TALATA DOULLA est nommé Directeur adjoint du l’UGAN en 1985. Et en 1987 c’est la cerise sur le gâteau Mamadou TALATA DOULLA accède au poste de Directeur Général de l’UGAN pour y rester 13 ans durant et porter haut l’étendard de cette institution.
Manager chevronné et philanthrope averti Mamadou TALATA DOULLA a piloté plusieurs structures au firmament comme songhay management et songhay COM-SAT. Il est actuellement le président du conseil d’administration de SAHAM assurances leader des assurances au Niger.
A l’image des assurances Mamadou TALATA DOULLA a remplie aussi une belle et riche carrière dans les associations caritatives, sportives et professionnelles. Au niveau du LIONS club international entre 2005 et 2016 il a occupé respectivement le poste de Gouverneur district 403, membre du conseil des gouverneurs DM 403, Président du conseil des gouverneurs et Immédiat past president du conseil des gouverneurs. Sur le plan sportif Mamadou TALATA DOULLA a été plusieurs fois Président des fédérations sportives mieux de l’instance faitière du sport au Niger le COSNI qu’il a eu à diriger avec brio pendant 17 ans. Coté professionnel, MamadouTalataDoulla est resté Président du syndicat des entreprises et industries, vice-président du CNPN (patronnât) et Président de la fondation Niger solidarité.
Une aussi riche et belle carrière ne peut être qu’auréoler de reconnaissant. C’est ainsi que Mamadou TALATA DOULLA a reçu plusieurs distinctions honorifiques au niveau national et international. Trophée du sport du fair-play CIO en 2005, médaille de bronze du travail du Niger, médaille d’or du travail du Niger, grande médaille d’or du travail du Niger, officié de l’ordre national du mérite nigérien, médaille d’honneur du Congo RDC, Commandeur de l’ordre national du mérite gabonais.
Une telle carrière ne peut que se faire une réputation glorieuse, c’est pourquoi aujourd’hui Mamadou TALATA DOULLA se présente devant vous ses concitoyens au titre du parti RSP A’ADILI, Rédemption pour le Salut de la Patrie pour demander votre suffrage aux élections présidentielles du 27 décembre 2020.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Amadou Ousmane
NOM : AMADOU - PRENOM: Ousmane - Date et lieu de naissance: Le 25-06-1970 à Maradi - Nationalité : Nigérienne - Situation familiale : Marié 3 enfants Sur le plan politique: Membre fondateur et Président du Parti ADEN-KARKARAA depuis septembre 2019.
STATUT ACTUEL: Enseignant Chercheur à l’Université Abdou MOUMOUNI de Niamey, Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG) au Département Economie.
RESPONSABILITE: Chef de Département Economie de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG) de février 2011 à mars 2013.
GRADE ACTUEL: Maître Assistant du CAMES depuis juillet 2015 - Candidat malheureux au Concours d’agrégation en Sciences Economiques et de Gestion de 2017 et 2019.
FORMATIONS UNIVERSITAIRES: 2003-2006 : Thèse de Doctorat Unique du Programme de Troisième Cycle Interuniversitaire (PTCI) en Sciences Economiques, Spécialité Economie des Ressources Humaines, Option Finances Publiques, soutenue le 07 juillet 2006 à l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences Economiques et de Gestion (UFR/SEG) de l’Université de Ouagadougou, avec mention très honorable et les félicitations du jury. 1999-2001 :Diplôme d’Etudes Approfondies du Programme de Troisième Cycle Interuniversitaire (DEA-PTCI) en Sciences Economiques à l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences Economiques et de Gestion (UFR/SEG) de l’Université de Ouagadougou soutenu le 12 juillet 2001 avec mention Assez- Bien. 1997-1998 : Maîtrise en Sciences Economiques obtenue à la Faculté des Sciences Economiques et Juridiques (FSEJ) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey en janvier 1999 avec mention Assez- Bien. 1996-1997 : Licence en Sciences Economiques à la Faculté des Sciences Economiques et Juridiques (FSEJ) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey en novembre 1997.
TRAVAUX REALISES: 2006: Thèse de Doctorat : « Analyse économique de l’organisation et financement des soins de santé au Niger ». - 2001 : Mémoire de DEA : « Effet interactif de l’ouverture Economique et du capital humain sur la croissance économique au Niger». - 1998: Mémoire de maîtrise : « Le rôle de la variable prix dans la décision paysanne de produire et de vendre les céréales traditionnelles au Niger ».
EXPERIENCES PROFESSIONNELLES:
Cours de Finances Publiques en maîtrise Sciences Economiques à la Faculté des Sciences Economiques et Juridiques (FSEJ) Niamey.
Depuis 2004-2005. - Cours d’Economie Publique en maîtrise Sciences Economiques à la Faculté des Sciences Economiques et Juridiques depuis 2008.
- Cours d’Econométrie : Introduction à l’utilisation des données de Panel en Master 2;
- gestion macroéconomiques à la FSEJ.
- Cours de Statistique-probabilité en deuxième année Sciences Economiques à la Faculté des Sciences Economiques et Juridiques (FSEJ) de Niamey pour l’année 2006-2007.
- Cours d’Histoire de la pensée économique et d’Analyse microéconomique à l’Ecole d’Administration et de Magistrature (ENAM) de Niamey pour l’année 2006-2007.
Cours de la Comptabilité nationale et Analyse macroéconomique à l’Ecole d’Administration et de Magistrature (ENAM) de Niamey pour l’année 2006-2007.
- Cours d’introduction à la finance des marchés : bourse régionale des valeurs mobilières à l’Ecole Supérieure de la Comptabilité et de l’Administration des Entreprises (SCAE) pour l’année 2006-2007.
- Chargé des travaux dirigés en Macroéconomie à l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences Economiques et de Gestion (UFR/ SEG) à l’Université de Ouagadougou. 2002-2003.
- Chargé des travaux dirigés en Microéconomie à la Faculté des Sciences Economiques et Juridiques (FSEJ) depuis 2001.
- Chargé des travaux dirigés en Econométrie en maîtrise à la Faculté des Sciences Economiques et Juridiques (FSEJ) en 2001-2002. - Cours d’économétrie avancée à l’Institut de Stratégie, d’Evaluation et de Prospective (ISEP) depuis 2006.
CONFERENCES - COMMUNICATIONS:
28 novembre- 06 décembre 2005 Colloque International sur le Financement de la Santé dans les Pays en Développement au CERDI à Clermont Ferrand (France). Thème : « Analyse économique de l’organisation et du financement des soins de santé au Niger ».
- 29 mai au 5 juin 2009 Séminaire Workshop- Consortium pour la Recherche Economique en Afrique (CREA) à Mombassa au Kenya. Thème « Impact sur le Niger des accords de partenariat économique entre la CEDEAO et l’UE (nouvelle proposition).
- 30 mai au 4 juin 2010 Séminaire Workshop- Consortium pour la Recherche Economique en Afrique (CREA) à Mombassa au Kenya. Thème « Impact sur le Niger des accords de partenariat économique entre la CEDEAO et l’UE (Rapport intérimaire).
- 28 novembre- 2 décembre 2010 Séminaire Workshop- Consortium pour la Recherche Economique en Afrique (CREA) à Mombassa au Kenya. Thème « Impact sur le Niger des accords de partenariat économique entre la CEDEAO et l’UE (rapport final).
- 10 au 12 août 2010 Séminaire Workshop - Projet collaboratif. Consortium pour la Recherche Economique en Afrique (CREA) au Cap Town (Afrique du Sud). - Thème : « Santé et inégalité de revenu au Niger : évidence des disparités régionales a travers les avancées et les limites de la gratuite des soins ». - 20 au 21 mars 2011 Séminaire Workshop
- Projet collaboratif. Consortium pour la Recherche Economique en Afrique (CREA) à Nairobi (Kenya). - Thème : « Santé et inégalité de revenu au Niger : évidence des disparités régionales a travers les avancées et les limites de la gratuite des soins ». (rapport intérimaire).
- 10 au 11 septembre 2011 Séminaire Workshop - Projet collaboratif. Consortium pour la Recherche Economique en Afrique (CREA) à Nairobi (Kenya). - Thème : « Santé et inégalité de revenu au Niger : évidence des disparités.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Elhadji Seïni Oumarou
Elhadji Seïni Oumarou est né à Tillaberi, le 09 aout 1950. Il est de nationalité nigérienne et est aujourd’hui âgé de 70 ans. Il est marié et père de six (6) enfants. C’est un homme d’une remarquable probité morale qui a fait ses preuves dans le domaine de l’entreprenariat privé de 1985 à 1995, en qualité de Chef d’Entreprise et de Président Directeur Général (PDG), avant de se lancer en politique au sein du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD-NASSARA). De 1995 à 1999, il est nommé Conseiller spécial à la Primature tout en continuant à assumer ses fonctions privées. De 1999 à 2004, il est nommé Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du Secteur privé sous la première mandature de SEM Tandja Mamadou. De 2005 à 2007, il est Ministre d’Etat, Ministre de l’Equipement dans le gouvernement du Premier Ministre Hama Amadou, auquel il succède en 2007. Elhadji Seïni Oumarou est resté Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de 2007 à 2009 avant de devenir Président de l’Assemblée Nationale sous la 6ème République de 2009 à 2010. En 2016, il répond à l’appel de SEM Issoufou Mahamadou pour le soutenir dans ses actions. De 2016 à 2020, il assume la fonction de Haut Représentant du Président de la République.
Elhadji Seïni Oumarou a été plébiscité à la présidence du MNSD-NASSARA, en 2007, lors du Congrès de Zinder. En 2011, il était arrivé deuxième aux élections présidentielles. De 2011 à 2016, il est le Leader de l’Opposition politique érigée comme Institution au Niger. En 2016, il est pour la deuxième fois candidat aux élections présidentielles. C’est pour la troisième fois qu’il se présente, cette année, aux élections présidentielles. En outre, Elhadji Seïni Oumarou a été, de 2011 à 2020, plusieurs fois nommé Chef de mission des équipes de supervision électorale pour le compte de l’Union Africaine ou de la CEDEAO dans les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale.
NB : SEM SEINI OUMAROU a reçu les félicitations du Secrétaire Général de l’ONU et de toute la communauté internationale pour avoir renoncé à tout recours après la proclamation des résultats provisoires afin de donner à son pays une chance supplémentaire pour renouer avec la démocratie(après le coup d’Etat du 18 février 2010) et d’éviter des contentieux postélectoraux pouvant déboucher à une autre instabilité préjudiciable au développement socio-économique de son pays.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Dr Moustapha Mamadou
Dr Moustapha Mamadou
Téléphone: 98 73 83 73 Domicile: Jambourou
Birni Ouest Zinder, Niger
EDUCATION
Présentement en formation aux Etats Unis
Doctorat en Gestion de Finances Northcentral University San Diego, Californie Mars 2019
Master Business Administration Northcentral University Prescott Valley, Arizona Juillet 2014
Maitrise en Chimie Lehman College, City University of New York Mai 2011
Baccalaureat Serie D Lycee Amadou Kouran Daga de Zinder Juin 1998
B.E.P.C. C.E.G 1 de Zinder 1995
Ecole Primaire Birni Est Zinder 1989
TITRE D’HONNEUR
Departement de Chimie City University of New York Lehman College Mai 2011.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Kané Kadaouré Habibou
Du 13 au 27 Décembre 2020, vous êtes appelés à renouveler l’ensemble des élus locaux, nationaux, et également le premier magistrat du pays ;
par conséquent, l’ensemble des Institutions Républicaines et aussi la totalité des collectivités territoriales.
Née en 1980 à Niamey de l’union de deux (2) parents issus du légendaire canton de Kourfey (Région de Tillabéri) ;
KANE KADAOURE Habibou grandit modestement aux côtés de sa famille composée de vingt-trois (23) frères et soeurs, dans la ville de Maradi.
Elève brillant, il fréquenta entre 1986 et 2000, l’Ecole Primaire Festival, le CEG2, et enfin le Lycée Dan Baskoré de Maradi où il décrocha le baccalauréat série C avec mention bien. En 2000, il s’inscrivit en option Mathématiques et Physique à l’Université Abdou Moumouni de Niamey avant d’opter pour une formation de cinq (5) ans à l’Université de Blida en Algérie, où il sort en 2006 diplômé d’Etat en Architecture. Il créa en 2008 l’Agence PROJEDIS-AFRIQUE, une société qui l’amena à se former en sciences de Gestion Administrative des Entreprises à l’Université de Niamey pour l’obtention d’un master2.
Marié, père de huit (8) enfants, KADAOURE est avant tout un père de famille attentionné et affable. Polyvalent, Il adore le travail bien fait et les recherches diverses.
Leader syndical et associatif, il a servi dans le Comité Exécutif de l’Association de Etudiants Africains à Blida et a également exercé comme Secrétaire Général de l’Union des Scolaires Nigériens en Algérie de 2003 à 2004. Membre fondateur et Premier Président de l’Association Nigérienne des Jeunes Entrepreneurs (ANJE), KADAOURE a servi comme fervent défenseur de la cause des jeunes au Niger. Son engagement pour la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes lui a permis de siéger comme Consulaire et seul jeune Membre de la Commission Permanente de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger.
Architecte atypique par la franchise de ses oeuvres reconnaissables à première vue, KADAOURE a su s’imposer dans la pratique de son métier en figurant parmi les lauréats à l’issue de plusieurs concours d’architecture. Il est Expert en Architecture-Bâtiment-Construction, agrée près les Cours et Tribunaux du Niger, il est le professionnel en la matière le plus consulté par les Banques de la place pour l’élaboration des rapports d’expertise immobilière. Pour service rendu à la nation, en 2014, alors qu’il n’avait que trente (34) ans, il a été élevé, par le Président de la République, au rang de Chevalier de l’Ordre de Mérite du Niger.
Novice en politique, sans expérience électorale, en 2019, il fonde la SDR-SABUWA, une force politique qui regroupe des jeunes nigériens.
Organisé, intelligent, infatigable défenseur de l’intérêt commun, KADAOURE a été investi par sa formation politique, le 12 juillet 2020, afin de briguer la magistrature suprême du Niger dans l’optique de s’attaquer à l’essentiel et de repenser le mode de gouvernance politique.
Puisse Allah (swt) l’accompagner. Amen !!
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Ousmane Idi Ango
Qui est Ousmane Idi Ango : Le Sadauki national ou affectueusement Dan Baba ?
1- Situation matrimoniale: Marié, deux(2) femmes et 7 enfants.
2- Parcours scolaires et académiques : SADAUKI a connu un cursus scolaire irréprochable. Après de brillantes études au primaire et Du secondaire, cet Enarque de formation, est aussi diplômé du prestigieux Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion de Dakar (CESAG).
3- Parcours professionnels : Ce manager au parcours professionnel impressionnant, a occupé plusieurs postes de responsabilité dans des sociétés et entreprises de grand renom. A 29 ans déjà, il s’était retrouvé à la tête de la Cimenterie de Malbaza, filiale du groupe Allemand Heidelberg Cement où son passage fut couronné de succès. Après sa démission de cette société, il rejoignit le groupe canadien d’exploration minière, Goviex Uranium.
Nommé Directeur Général de la plus importante société du pays, la SONIDEP, (Société Nigérienne des Produits pétroliers) à 36 ans, il en est le plus jeune depuis sa création. Il restera certainement dans les annales de cette société comme étant celui qui a su insuffié un souffie nouveau en modernisant sa gestion. Il a implémenté un système de gestion intégré à la SONIDEP et a réussi un management intégrant Qualité - Sécurité - Environnement avec la consécration des certifications ISO 9001,14001 et 18001. Faisant de la SONIDEP la première société OUEST Africaine dans cette position.
4- Parcours politique: Jeune, jovial et sociable, Ousmane Idi Ango dit SADAUKI, est de taille moyenne avec ses 1.75 m. D’une grande ouverture d’esprit et déjà plein d’expérience malgré sa relative jeunesse. Homme charismatique, Ousmane s’illustre par la démonstration exceptionnelle de son engagement en faveur des oeuvres sociales et de son patriotisme. Issu des cultures urbaine et rurale, parlant plusieurs langues, il est à l’évidence l’exemple vivant de l’adaptation de l’idéal socialiste aux réalités sociales et culturelles nigériennes Contrôleur de gestion et Auditeur certifié IRCA, Ousmane Idi Ango, SADAUKI est le nouveau visage de l’espoir face aux mutations politiques, sociales, culturelles et économiques du pays. Sa sensibilité à la cause des masses populaires, ses multiples réalisations à l’endroit des plus démunis, sa soif d’équité et de justice sociale ainsi que son désir ardent d’apporter sa contribution à l’édification nationale, l’ont naturellement conduit à faire ses premiers pas en politique dès l’âge de 27 ans.
OUSSOU SADAUKI se singularise surtout par son attachement aux masses populaires et l’oreille attentive qu’il accorde à leurs attentes. Il se particularise par sa forte sensibilité aux problèmes de la jeunesse ainsi que sa participation active et fructueuse à plusieurs projets d’avenir au Niger et en Afrique.
Ces atouts ont fini par convaincre les populations nigériennes sur la carrure d’homme d’État du jeune leader qui est considéré et à juste titre comme symbole de l’espoir.
Ousmane est aujourd’hui pour les populations nigériennes, l’un des hommes qui incarnent le mieux les aspirations du peuple pour son épanouissement. Comme le dit la sagesse populaire, « les grands hommes affectionnent le grand monde ».Ousmane Idi Ango « SADAUKI » continue d’inspirer la jeunesse nigérienne et les masses laborieuses en quête d’espérance et de justice sociale. Aussi l’ont-elles affublé des surnoms affectueux de DAN BABA puis de SADAUKI et l’ont élu comme leur Député à l’Assemblée Nationale en 2016. Il fut directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations avant de démissionner pour se consacrer à sa carrière politique.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Mahamane Ousmane
MAHAMANE OUSMANE est né le 20 janvier 1950 à Zinder.Il a été Président de la République du Niger du 16 avril 1993 au 27 janvier 1996.
Etudes et diplômes:
- d’octobre 1956 à juin 1962: études primaires à l’école primaire Birni de Zinder
- d’octobre 1962 à juin 1966: CEG de Zinder, BEPC en 1966;
- d’octobre 1966 à juin 1969: Lycée National de Niamey, - Baccalauréat Série C : Mathématique et Physique en juin 1969;
- Université de Nantes (France), Maîtrise de Mathématiques et Applications Fondamentales en 1974;
- Université Paris IX, Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) d’Economie monétaire et financière en 1978;
- Diplôme d’Ingénieur statisticien – économiste en 1978;
- Diplôme de Management des Administrations et entreprises publiques à l’Ecole Nationale d’Administration Publique de Québec au Canada en 1987;
- Diplôme du Centre de Perfectionnement des Hautes Etudes Commerciales de Montréal au Canada en 1987.
Carrière professionnelle:
- de décembre 1978 à juin 1980: Adjoint au Directeur de la Statistique et des Comptes Nationaux au Ministère du Plan;
- de juin 1980 à février 1984: Directeur de l’Informatique au Ministère du Plan;
- de février 1984 à janvier 1986: Directeur de la Statistique et de l’Informatique au Ministère du Plan;
- de janvier 1986 à décembre 1992: Directeur du Bureau d’Organisation et de Méthodes (BOM) avec rang et prérogatives de Conseiller du Premier Ministre (Cabinet du Premier Ministre).
M. Mahamane Ousmane a occupé les responsabilités suivantes:
- Directeur national de plusieurs projets de développement financés, entre autres, par:
- Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD); - le Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS);
- Le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) etc...
- De 1980 à 1984: Secrétaire Général de la Commission Consultative de l’Informatique (CCI);
- De 1984 à 1985: Coordonnateur National du Recensement Général de la Population au Niger (RGP);
- De 1980 à 1986: Administrateur à l’Institut Africain d’Informatique (IAI) de Libreville au Gabon;
- De 1985 à 1987: Administrateur au Crédit du Niger (banque de l’habitat); •De juin 1990 à décembre 1992: Administrateur à l’Office de Radiodiffusion Télévision du Niger (ORTN);
- De juin 1988 à décembre 1992: Président du Conseil d’Administration de la Société de Télécommunications Internationales du Niger (STIN);
- De février à juillet 1989: Président du Comité Technique Interministériel sur la Décentralisation (CTID).
Stages professionnels:
Monsieur Mahamane Ousmane a effectué plusieurs stages professionnels dans des administrations publiques, des entreprises industrielles, des sociétés de service, des organismes bancaires et financiers à Niamey, Nantes (France), Paris, Ouagadougou (Burkina Faso, Addis Abeba (Ethiopie), Rabat (Maroc), Dakar (Sénégal), Ottawa (Canada),...
Expérience associative:
1. juillet 1970: Président de l’Assemblée Générale constitutive de l’Union des Scolaires de Zinder (USZ);
2. de 1971 à 1975 : Président de l’Association des Etudiants et Stagiaires Nigériens en France (AESN), section de Nantes;
3. de 1972 à 1974: Secrétaire aux Affaires culturelles de la Fédération des Etudiants d’Afrique Noire en France (FEANF) section de Nantes;
4. de 1976 à 1977: Secrétaire aux Affaires culturelles du Comité Exécutif de l’Association des Etudiants et Stagiaires Nigériens en France (AESNF), Paris;
5. de 1989 à1992 : Président de l’Association Mutualiste pour l’Animation Culturelle et Artistique (AMACA).
Au plan Politique
- M. Mahamane Ousmane a été le premier Président de la République démocratiquement élu pendant le multipartisme en mars 1993;
il a pris part activement à la lutte pour la restauration de la démocratie, chaque fois que celle-ci a été mise à rude épreuve. - Élu, en décembre 1999, Président de l’Assemblée Nationale nigérienne, il a assumé cette responsabilité avec brio, pendant neuf ans et demi. - A ce sujet, il convient de faire mention du rôle très actif que Monsieur Mahamane Ousmane a joué au sein des institutions parlementaires sous-régionales, régionales et internationales à savoir:
1. Le Comité Interparlementaire des pays membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (CIP-UEMOA), dont il a assuré la présidence de mars 2003 à février 2007 ;
2. L’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), dont il a assuré la présidence de juillet 2003 à juillet 2005 ;
3. L’Union des Parlements des États membres de l’Organisation de la Conférence Islamique (UPMOCI), dont il a assuré la présidence de janvier 2008 à mai 2009 ;
4. Le Comité des Droits de l’Homme des Parlementaires de l’Union Interparlementaire (UIP) dont il a assuré la vice-présidence de janvier 2003 à avril 2007.
5. Le parlement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dont il a assuré la présidence de novembre 2006 à novembre 2010.
Distinctions honorifiques:
- Grand Croix de l’Ordre National du Niger le 16 avril 1993;
- Grand Croix de l’ordre de la Pléiade, ordre de la Francophonie et du Dialogue des cultures (juillet 2000)
- Commandeur de la Légion d’honneur de la République Française (octobre 2003); Commandeur de l’ordre du Mono de la République Togolaise (25 janvier 2008);
- Grand Officier dans l’ordre du Mérite Congolais (Mai 2004);
- Docteur Honoris Causa de Sojorner-Douglas University, Washington, (Etats-Unis d’Amérique) 22 septembre 1993.
Publications:
Monsieur Mahamane est auteur d’un livre intitulé:
Refonder la gouvernance démocratique au Niger, Co-édition komodo, Paris décembre 2002, et les Editions de la Rose Bleue Togo.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Ismael OUMAROU IDE
Ismael OUMAROU IDE, né le 18 novembre 1980 à Niamey est un jeune entrepreneur nigérien qui se lance en politique. Eduqué dans la rigueur des traditions nigériennes et dans l’attachement aux principes de dignité, de l’effort et de la responsabilité, il est l’ainé d’une famille de neuf (9) enfants. Il est marié et père de trois (3) enfants.
Scolarité et Etudes
Après ses études secondaires il fréquenta l’université Abdou Moumouni de Niamey à la faculté des Sciences Economiques et Juridiques au département de Droit avant de poursuivre ses études supérieures aux Etats Unis d’Amérique Eastern Kentucky University pour une année de langue.
Ensuite Guilford technical College pour une licence en chimie organique et Après Greensboro college pour étudier les sciences économiques et les affaires.
Carrière professionnelle
Ismael OUMAROU IDE a d’abord travaillé de 2008 à 2014 dans un laboratoire agro-alimentaire où il a gravi les échelons avant de créer ses propres entreprises :
- IDE Flavors, LLC
- Laboratoire de développement de produits alimentaires, spécialisé dans la création d’essences et de prototype de produits et assure l’accompagnement dans la mise en oeuvre.
- Paradym ECIGS, Inc. - Fabrication de batteries miniaturisées et de produits de synthèse (comme alternative à la cigarette)
- Consultant en business et investisseur Professionnel.
Politique et association
Il a créé en novembre 2019, avec un groupe d’amis, le parti Front d’Actions pour un Niger Nouveau (FANN Niger Kama kanka) dont l’agrément est obtenu en mars 2020.
Aujourd’hui il est candidat à l’élection présidentielle du 27 Décembre 2020
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Nayoussa Nassirou
Monsieur NAYOUSSA NASSIROU, président du parti et candidat aux élections présidentielles du 27 décembre 2020 est né vers 1965 à Dabnou (Département d’Illéla, Région de Tahoua). Il est marié et père de trois (3) enfants.
Il est titulaire d’un D.E.A en Administration Publique qu’il a subi avec succès en 1998 à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature de Ouagadougou (Burkina-Faso).
Auparavant, Monsieur Nayoussa a fréquenté les écoles ci-après :
1984-1987 : Ecole Nationale d’Administration de Niamey, niveau supérieur avec obtention du diplôme, option Administration Générale;
1981-1984 : Lycée d’enseignement général de Tahoua avec obtention du Baccalauréat série A4 ;
1977-1981 : Collège d’enseignement général d’Illéla avec obtention du Brevet d’Etudes du Second degré(B.E.P.C) ;
1971-1976 : Ecole primaire de Dabnou(Illéla) avec obtention du Certificat d’études primaires du premier degré.
Fonctionnaire de l’Etat, Monsieur NAYOUSSA NASSIROU a occupé plusieurs postes de responsabilité, entre autres :
• De 2017 à la date de démission pour se présenter aux élections présidentielles prochaines, Directeur de la Prévention des Risques et Catastrophes à la Direction Générale de la Protection Civile ;
• 2016 – 2018 Directeur Générale de la Décentralisations et des Collectivités Locales par intérim ;
•2009-2016 : Directeur de la Coopération Décentralisée et d’Appui au Développement local ;
• 2007-2009 : Chef de Division Etudes et Procès-Verbaux au Haut Conseil des Collectivités Territoriales;
• 2003-2007 : Secrétaire Général Adjoint de la Région de Diffa, chargé de la coordination de tous les projets et programmes intervenants dans la région. Animateur du premier cadre de concertation et de synergie des interventions de tous les partenaires (Etat, partenaires techniques et financier, société civile) ;
• 2002-2003 : Coordonnateur de la Cellule de Communication du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Aménagement du Territoire (une cellule installée pour améliorer la communication gouvernementale) ;
• 2000-2002 : Chef de service des Affaires Coutumières et Religieuses ;
• 1999-2000 : Secrétaire Général de la préfecture de Tahoua aujourd’hui Région avec la mise en oeuvre du processus de la décentralisation;
• 1996 : Sous-préfet de Tanout aujourd’hui préfecture suite aux réformes sur la décentralisation ;
• 1993-1996 : Directeur National de l’état civil et de la population. Contribution à la mise en oeuvre de la réforme de 1985 et à l’avènement de la réforme actuelle ;
• 1990-1993: Chef de service de la naturalisation et des réfugiés ;
• 1989-1990 : Chef de service des statistiques d’état civil.
Monsieur NAYOUSSA NASSIROU a également une grande expérience dans l’humanitaire à travers différentes consultations:
- Consultation pour l’élaboration des fiches signalétiques de 21 communes de la zone d’intervention du projet de promotion de la coopération décentralisée dans le domaine de l’élevage et des industries animales au nom de la FAO;
- Consultation au nom du V N G INTERNATIONAL pour l’élaboration d’ un plan d’action en dialogue politique avec les partenaires nationaux et internationaux au profit de l’Association des Municipalités du Niger conformément à l’accord de Cotonou liant les pays ACP et les pays de l’Union Européenne. Toujours dans le cadre des activités menées en collaboration avec les partenaires, Monsieur NAYOUSSA NASSIROU fut le point focal du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Religieuses au niveau du Programme d’Actions Communautaires phase II. Il a une bonne expérience des priorités du milieu rural pour avoir participé à :
• la révision du guide d’élaboration du plan de développement communal(PDC);
• l’élaboration du guide du suivi et évaluation communale;
• l’installation du processus d’intercommunalité sur un site maraîcher intercommunal entre les communes rurales de Tibiri et Douméga, financé par le PAMED II. Le programme du parti porte principalement sur un sous-programme pilote ( la gouvernance) plusieurs autres sous-programmes sectoriels axés sur la sécurité, l’éducation, la santé, l’agriculture, l’élevage, l’hydraulique et le développement industriel. Le sous-programme sécurité constitue la priorité des priorités.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Amadou Issifou Saidou
Agé de 49 ans, le candidat indépendant aux prochaines élections présidentielles du Niger, AMADOU ISSIFOU Saidou est né le 15 septembre 1971 à Niamey ;
Il est marié et père de 8 enfants.
Après des études primaires à l’école kalley de Niamey ou il obtient son certificat de fin d’études de premier degré CFEPD, il fait partie de la 1ère promotion du CEG 12 de Niamey où il obtient en 1988 son BEPC (brevet d’étude du premier cycle).
En 1994, il passa brillamment son baccalauréat série D au lycée issa korombé de Niamey.
Après un court passage à l’université de Niamey, à la faculté des sciences, il fut admis au concours de l’institut Africain d’informatique (IAI) de Libreville d’où il sortit en 1998, titulaire du diplôme d’ingénieur des travaux en Informatique de gestion, ce qui lui permit de travailler pendant deux ans à Shell Gabon en qualité d’analyste helpdesk puis PC support.
En janvier 2003, il fut recruté par la compagnie Air France Cargo Niger en qualité d’agent d’opération fret.
Très vite, il gravit les échelons et devint en 2005 le responsable régional des opérations, poste qui lui permit d’avoir sous sa supervision, dix (10 ) ans durant, les escales de Niamey, Ouagadougou, Cotonou, Lomé, Abidjan, Accra, Lagos, Port Harcourt et Abuja.
En 2014, il obtint au sein de la même compagnie, les diplômes d’instructeurs relai sûreté et d’inspecteur escale.
En juillet 2015, il décrocha, à Paris, le diplôme d’instructeur IATA en marchandises dangereuses.
Fort de toute cette expérience, il créa en octobre 2015, le 1er centre de formation aérienne au Niger, le centre AERO CONSULTING INTERNATIONAL dont il est le Directeur Général actuel.
En 2010, dans un souci d’accompagner, les jeunes nigériens dans leur formation professionnelle, il créa l’Ecole Supérieure de Technologie et de Management ESTM.
Dans le domaine associatif, il est le Secrétaire Général de l’Association Nationale des Ecoles et Instituts Professionnels du Niger (ANCEIP) ;
Il est également depuis 3 ans le président du mythique club de football, l’Olympic FC de Niamey.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Moussa Hassane Barazé
Moussa Hassane Barazé est Né le 07 mai 1968 à Niamey, Marié père de trois enfants, diplômé en finance Banque de l’université de Mercure de Bruxelles. Il est spécialiste et Experts en Organisation Comptable et Systèmes d’Information et de Gestion. Ce passionné de lecture et de sport a occupé plusieurs postes de responsabilité dans des sociétés, institutions bancaires, entreprises, organismes du système des nations unies et sociétés d’états :
Directeur comptable et financier à la China Niger United Cotton Industries Corporation (CNUCI), Administrateur Comptable à la coopération suisse, Chargé des opérations au UNFPA , Auditeur Interne et inspecteur général au Groupe de la Banque Régionale de Solidarité (BRS-SA); Directeur Général de la Société des Mines du Liptako (SML); Directeur général de la Société Nigérienne d’Urbanisme et de Construction Immobilière (SONUCI- SA) avant d’être nommé Ministre des Mines et de l’industrie le 11 Avril 2016, puis Ministre des Mines à partir du 19 octobre 2016.
Membre très actif au sein de l’ANDP Zaman-Lahiya il est élu président de la formation politique le 8 septembre 2018 en succession à Moussa Djermakoye rappelé à Dieu.
Très vite Moussa Hassane Barazé s’engage dans une politique de réconciliation des militants et militantes et de redynamisation des structures de base du parti.
Au 7 è congres ordinaire de l’ Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès d’octobre 2020 il est investit candidat de l’ANDP Zaman- Lahiya pour les élections présidentielles de 2020-2021.
Moussa Hassane Barazé brigue la magistrature suprême du pays, en proposant un programme politique qui permettra de redonner aux nigériennes et aux nigériens confiance en eux et en leurs institutions.
Un programme bâti sur 7 axes majeurs et qui ambitionne de bâtir un Niger nouveau, un Niger de consensus, de paix et prospérité retrouvée, un Niger de progrès pour chacun.
Le programme de Moussa Hassane Barazé :
- fait de l’unité Nationale un impératif, pour faire de notre diversité la force de notre développement social et économique,
- Il met aussi l’accent sur la sauvegarde et la protection des acquis démocratiques en se proposant de bâtir des institutions encore plus fortes et plus crédibles;
- La réduction des inégalités pour concrétiser le vivre et réussir ensemble à travers une juste répartition des richesses ;
- Le Développement d’un état qui protège véritablement ses citoyens à travers le renforcement de la sécurité;
- L’accompagnement des jeunes vers l’autonomie à travers la création de conditions pour leur auto emploie;
- La promotion et l’autonomisation des femmes;
- le tout dans une dans une démarche d’orthodoxie financière basée sur l’engagement et la responsabilité.
C’est donc pour bâtir un Niger nouveau, un Niger de consensus, de paix et prospérité retrouvée, un Niger de progrès pour chacun que Moussa HASSANE BARAZE se présente face aux nigériens dans le cadre de l’élection présidentielle du 27 décembre 2020.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Dr. Abdallah Souleymane
Dr. Abdallah Souleymane est né le 24 octobre 1972 à Niamey, de nationalité nigérienne. Il a fréquenté l’école primaire successivement à Damagaran Takaya, N’Gourti et Tessaoua où il fut admis au CFEPD. Il poursuivi le collège et obtenu le BEPC à Tchin Tabaraden. Orienté au Lycée Technique Dan Kassawa de Maradi, il obtint le BAC E avec Mention en 1991. Il est Ingénieur Statisticien Economiste diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de la Statistique et d’Economie Appliquée d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, après être sorti Major de promotion de mathématiques supérieures et spéciales de l’Institut Polytechnique Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro. Il obtient son Doctorat de la prestigieuse Paris School of Business en France avec un sujet de thèse portant sur l’impact des institutions de politiques industrielles sur la performance du secteur manufacturier en Afrique.
Il a débuté sa carrière de 1996 à juin 1999 en tant que consultant junior principalement à l’Institut National de la Statistique du Niger. Durant cette période, il a également enseigné l’économétrie et l’analyse de données à la Faculté des Sciences Economiques de l’Université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey. S’intéressant au projet de marché financier émergent, commun aux pays d’Afrique de l’Ouest, Dr. Abdallah Souleymane a travaillé à la Société de Gestion et d’Intermédiation du Niger SGI-NIGER, la première société de bourse du Niger de juillet 1999 à avril 2003 en tant que Directeur Général. À ce poste, il a mis en place et opérationnaliser la structure et était responsable de la gestion de l’entreprise au quotidien. Il présentait les options stratégiques et budgétaires au Conseil d’Administration. Parmi les réalisations majeures, il a supervisé la privatisation de la Société Nationale des Eaux du Niger, la fusion de deux banques locales et assurer le montage préfinancier de la privatisation de la Société Nigérienne de Télécommunications.
Il a acquis une vaste expérience en tant que consultant indépendant, où il a eu à travailler avec différents partenaires au Niger, notamment les agences des Nations Unies (PNUD, FAO, FIDA), le Fonds Européen de Développement, la Banque Mondiale, la Coopération Japonaise et certaines organisations internationales non gouvernementales. Ses domaines d’expertise englobent l’élaboration des politiques macroéconomiques et sectorielles, l’évaluation de programme / projet, la planification stratégique, le développement des affaires ou des études dédiées dans les domaines de la finance.
Dr. Abdallah Souleymane cumule près de 25 années d’expérience professionnelle dont quinze sur les questions de développement international. Il était Administrateur Economiste à la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique à Addis Abéba, où il a pris en charge plusieurs portefeuilles dont notamment l’accompagnement technique des Etats membres dans la mise en place de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf). Il a travaillé sur le développement des politiques industrielles et de transformation structurelle dans plus de quarante pays africains. Il était auparavant en charge des questions de financement du développement et de suivi au plan africain des Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Il est actuellement professeur visiteur à l’université de Johannesburg sur le programme de Master de Recherches en élaboration et gestion de la politique industrielle en Afrique et consultant international sur les politiques de développement.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Intinicar Alhassan
Intinicar Alhassan, est né le 1er janvier 1978 à Agadez de père éleveur de la zone pastorale d’Agadez, époux de deux femmes et père de sept (07) enfants. Après sa formation professionnelle et technique, Intinicar Alhassan s’est intéressé à la lutte citoyenne dans les organisations de la société civile conformément à ses aspirations de servir les autres.
C’est ainsi que son engagement a permis à Timidria d’atteindre plusieurs de ses objectifs notamment la défense et la jouissance des droits humains et le respect de la dignité humaine. C’est dans ce sens qu’il s’est illustré dans la lutte contre l’esclavage
Après avoir fait ses preuves dans la société civile Intinicar Alhassan soucieux du bien-être des populations entame une carrière politique au sein du Parti Nigérien pour l’Autogestion avant de créer avec ses camarades le Parti Nigérien pour la Paix et le Développement PNPD ALKA KASSA.
Intinicar Alhassan a participé activement à plusieurs luttes pour le maintien des acquis démocratiques. C’est ainsi qu’il s’est fait remarquer activement dans plusieurs fronts de l’opposition politique, « Huperlink http » ; Il est également très sollicité par les Médias Indépendants pour des analyses et des débats concernant l’intérêt supérieur de la nation nigérienne. Intinicar Alhassan est le fondateur du Journal KAZIM.
Intinicar Alhassan est aujourd’hui, un des jeunes leaders politiques le plus infiuent avec une forte aura auprès des populations rurales, des femmes et des jeunes, qui l’apprécient pour son « franc-parler ». Monsieur s’appuies sur son parcours de combat politique, tant au sein de l’opposition qu’avec la majorité. Il dispose de solides amitiés et de soutiens.
Intinicar Alhassan est polyglotte, en plus du français, il parle les langués : Tamasheq, Hausa, Tagdal et Zarma (écrit et parlé).
Intinicar Alhassan est un homme qui reste toujours attaché au monde rural et aux préoccupations des agriculteurs et éleveurs et mieux des populations démunies et vulnérables , ce qui le pousse à parcourir toutes les régions, villes, villages et hameaux du pays pour aller à la rencontre des vaillantes populations en portant toujours ce message de Paix et de Développement !
C’est cet homme d’Etat investi candidat à la présidentielle du 27 décembre 2020 par son parti que nous demandons d’ailleurs aux nigériens de choisir.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Alma Oumarou
Allure grand, responsable et sérieux, Alma OUMAROU né le 07 juin 1951 à Kantché région de Zinder réunit toutes les qualités qui font le nigérien modèle.
Croyant, intègre, travailleur sont des qualités que tous ceux qui ont côtoyé l’homme lui reconnaissent. Qualités qu’il a fait valoir à travers ses études sanctionnées par une licence en droits obtenue à l’université d’Abidjan. Il est également détenteur d’un diplôme d’études supérieures spécialisées DESS en assurances et d’une maitrise en santé publique décrochées à l’université libre de Bruxelles.
Homme de valeur et leader dans l’âme, Alma OUMAROU a été intégré à la fonction publique en 1976. IL sera titularisé un an plus tard en qualité de Directeur administratif.
Par son dynamisme, sa compétence et son leadership l’homme occupera par la suite plusieurs postes de responsabilité.
Très connu dans le monde des affaires, il prendra activement part à la conception, à la création et au rayonnement de plusieurs sociétés d’assurance de renoms au Niger.
La société d’assurance du Niger, la société Nigérienne d’assurance et de réassurance SNAR Leyma, la société d’assurance et de réassurance NIA, la Compagnie Nationale d’Assurance Vie CNAVIE.
Président de conseils d’administration de plusieurs structures nationales et sous régionales dont l’Agence Nigérienne pour la Société de l’Information (ANSI), Alma OUMAROU parle et maitrise parfaitement l’Haoussa, le Français, l’anglais et l’espagnol. Homme politique, Alma OUMAROU a occupé le poste de ministre de la privatisation et de la restructuration des entreprises de 2000 à 2001 où il a conduit avec succès les reformes du secteur de l’eau et du secteur des télécommunications, de ministre du commerce et de la promotion du secteur privé de 2013 à 2016 et de ministre conseiller spécial du président de la république en charge du climat des affaires « le Doing Business » et de la zone de libre-échange continental « la ZLECAF » de 2016 à 2020.
Mr Alma OUMAROU a été élu député national et président de la commission des finances de l’Assemblée Nationale du Niger de 2000 à 2009.
Il est administrateur et actionnaires, des banques BIA, SONIBANK, ECOBANK et enfin de la SOCOGEM.
Président d’honneur du Sahel Sporting de Niamey, il est un grand ami des jeunes et un fervent amateur de football.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Hamidou Mamadou Abdou
UN BÂTISSEUR « MADE IN NIGER »
Un homme intègre au parcours hors du commun
Hamidou Mamadou Abdou, Docteur polytechnicien et gestionnaire de haut niveau, est détenteur d’un Doctorat en ingénierie et d’un M.B.A. (Master of Business Administration) profil Exécutif international, respectivement de l’École Polytechnique de Montréal et des HEC Montréal.
Marié et père de sept enfants, ce natif de Niamey vit entre le Canada et le Niger depuis près de 30 ans. Bien installé à Montréal, il y a bâti une société multidisciplinaire de génie conseil, CIMA GLOBAL, qui oeuvre dans différents domaines des infrastructures et exporte son expertise principalement en Afrique.
Entrepreneur accompli, avec une grande expérience dans l’élaboration et la réalisation des projets de développement économique et social dans plusieurs pays, il n’en oublie pas pour autant ses origines et ses débuts au Niger, son pays natal, qui lui a tout donné.
Excellence et compétitivité
Bien que le Niger soit catégorisé comme l’un des pays les plus pauvres du monde, selon les indicateurs des institutions du Breton Woods, ce pays a transmis des valeurs d’excellence et d’intégrité à Dr Mamadou Abdou. Ainsi, dès son jeune âge, à travers le système éducatif nigérien, cet homme est passionné par l’apprentissage et les études, et développe un esprit de compétitivité. Valeurs reconnues et récompensées par son pays, se rappelle-t-il.
De son entrée à l’école primaire, en passant par le lycée, ce génie a toujours été premier de classe. Dès sa sortie de l’Université de Niamey, il est primé par des bourses française (FAC) et chinoise; il optera pour la deuxième. De la Chine, il emportera non seulement un diplôme d’ingénieur civil, mais en plus une nouvelle langue; il parle couramment le mandarin. Ensuite, ce patriote revient au Niger pour son service civique. Pendant un an, il enseigne les mathématiques et la physique au Nouveau Lycée National de Niamey. Entretemps, il obtient des bourses chinoise et canadienne pour la poursuite d’un cycle d’études supérieur. Cette fois, c’est le Canada qu’il préfère.
Il s’envole ainsi, avec femme et enfants, où il obtiendra, non pas uniquement un Master ès Sciences du Génie civil, mais également un Doctorat d’état (Ph.D.), tous deux obtenus à l’École Polytechnique de Montréal avec mention Excellent. Des années plus tard, il enrichit sa carrière avec l’obtention d’un M.B.A. des HEC Montréal.
Homme de valeurs
Aîné d’une famille traditionnelle nigérienne, son père, Feu El Hadj Mamadou Abdou est un homme de tenue. Très tôt, il lui inculque des valeurs de partage, de solidarité et de patriotisme.
Aujourd’hui, ceux qui le connaissent et ont évolué dans son entourage, vous diront qu’il est un homme digne des enseignements de son père et à la hauteur des valeurs de son pays le Niger. Que ce soit dans le cercle privé ou pour des prérogatives professionnelles, Dr Mamadou Abdou est toujours prêt à contribuer à l’épanouissement et au développement de son prochain.
Il vous dira qu’une personne n’a nul besoin d’être nanti pour aider autrui. Pour lui, il suffit d’avoir la volonté et de faire preuve de disponibilité pour écouter, conseiller et accompagner. C’est là une approche par laquelle il a su démontrer que tout individu possède la clé du succès personnel mais aussi collectif.
Au Niger, mon pays
Se remémorant constamment qu’il n’a contracté aucune dette au regard de ses études, grâce l’excellence de son parcours estudiantin lui ayant valu des bourses d’études, Dr Mamadou Abdou a toujours démontré sa reconnaissance envers le Niger et ses compatriotes. Connaissant l’homme, c’est sans surprise que nous découvrons qu’il a dédié sa thèse de Doctorat d’état au peuple nigérien : « Au Niger, mon pays; À tous mes compatriotes qui n’ont pas eu la chance d’atteindre ce niveau du savoir et qui m’ont donné les moyens de l’acquérir ».
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Salou Djibo
Né en 1965 à Namaro dans la région de Tillabéry, Salou Djibo, marié a deux femmes, est père de 6 garçons et 2 filles. Salou Djibo s’engage dans l’armée nigérienne en 1986 après avoir décroché son baccalauréat.
Salou Djibo a suivi son cours d’Officier en 1995 à Bouaké en Côte d’Ivoire, qu’il compléta plus tard par un cours d’État-major au Maroc en 2000.
Salou Djibo a également servi dans des opérations de maintien de la paix des Nations-Unies, l’ONUCI en Côte-d’Ivoire en 2004, puis la MONUC en RDC en 2006. Il rentre au pays dans la même année pour diriger la 121ème Compagnie de commandement, d’appui et de service (CCAS) de Niamey.
Par un concours de circonstance, le Chef Escadron SALOU Djibo et ses compagnons réunis au sein du CSRD conseil suprême pour la restauration de la démocratie décident de prendre leur responsabilité pour restaurer la démocratie prise en otage. Leur action du 18 Février 2010 a permis le retour d’une vie constitutionnelle normale au Niger. Salou Djibo en 14 mois de gestion, a organisé avec brio 5 échéances électorales : le vote de la constitution, élection municipale, législative et présidentielle premier et deuxième tour en 2011. Salou Djibo a donc une très bonne expérience de la gestion de l’Etat.
Il entreprend de se perfectionner et retourne aux études de 2014 à 2016, et décroche un Master 2 en Sciences Politiques, obtenu à l’Université de Zariah au Nigéria.
L’homme, aux ambitions sincères pour le Niger, s’engage consciencieusement dans la conquête du pouvoir avec détermination et un programme clairement défini.
SALOU Djibo, demande le suffrage des nigériennes et des nigériens à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020 sous la bannière du parti politique Génération DOUBARA PJP.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Mahamane Hamissou Moumouni
Né en 1963 à Niamey, Mahamane Hamissou Moumouni est un gestionnaire de formation forgé à l’école de la révolution lors de son séjour ouagalais.
Pendant son cursus scolaire, avec comme mentor le Capitaine Sankara, Mahaman Hamissou Moumouni va très vite se lancer dans le combat citoyen pour l’amélioration des conditions de vie des couches démunies et vulnérables. Son premier combat, il le mène en faveur de l’école nigérienne. Pour l’homme, l’éducation de qualité ne doit pas être l’apanage des enfants des privilégiés, mais de tous les enfants du Niger en raison de l’égalité des chances, l’école devant servir d’ascenseur social. Mahaman Hamissou Moumouni sera également en première ligne et, seul d’ailleurs à se battre contre vents et marais face à la spoliation et l’injustice sociale dont ont été victimes les populations vulnérables de la ceinture verte.
Pour lui, chaque Nigérien a droit à un toit décent au nom de la dignité humaine. Défenseur à succès des causes nobles, il est également défenseur de la démocratie et de l’Etat de droit en atteste son opposition farouche au projet anticonstitutionnel du Tazartché de l’ex régime du défunt Président de la République Tandja Mamadou.
Philanthrope, Mahaman Hamissou Moumouni est un homme au grand coeur, on se rappelle de ses actions multiples et multiformes de soutien aux populations vulnérables de Niamey lors du dernier Ramadan qui s’était déroulé dans un contexte très difficile du Covid 19, des actions sociales qui lui ont valu le surnom de «Talkey Baba», «Baban Talakawa» «Le père des pauvres», membre du Conseil Consultatif sous le régime de Salou Djibo. L’homme a aussi occupé plusieurs autres hautes fonctions administratives, conseiller technique et conseiller d’Etat du Secrétaire exécutif du NEPAD aux cotés de Feu Moumouni Adamou Djermakoye, Vice président de la Haute autorité de Lutte contre la corruption et des infractions assimilées HALCIA qui a été créée sous son impulsion. Il a été respectivement conseiller spécial et ministre conseiller du Président de la République Issoufou Mahamadou. Mahaman Hamissou Moumouni un fervent musulman a été aussi l’artisan de la création du Commissariat à l’Organisation du Hadj et de la Oumara (COHO) dont il a élaboré les textes fondamentaux.
Avec un programme décliné en 20 engagements parmi les quels l’allocation de 40% du budget national à l’éducation, l’amélioration du système de santé, la paix et la sécurité assurées par une armée véritablement Républicaine et professionnelle, la reforme de la justice, consacrer son Independance véritable et la rapprocher du justiciable. La lutte contre la pauvreté, la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, la lutte contre le chômage des jeunes, la modernisation et la valorisation de l’agriculture et de l’élevage.
Mahaman Hamissou Moumouni n’a qu’une seule boussole qui le guide, L’intégrité du Niger d’abord, l’intégrité du Niger toujours et son passé d’acteur de la société civile infatigable conjugué à son présent d’homme politique font de lui l’homme de la situation pour le renouveau du Niger.
Élections Présidentielles 2020 : Portrait du candidat Ibrahim Yacoubou
IBRAHIM YACOUBOU, est originaire de Birnin Lokoyo dans la commune de Matankari où sont nés ses parents avant de s’établir à Maradi où il est né le 8 août 1971.
Très jeune, il s’intéresse à la lutte contre les injustices, et se met devant pour le bienêtre collectif à l’ENA où il a occupé le poste de secrétaire général du syndicat des étudiants.
Après son diplôme de l’ENA, et celui de l’inspecteur des douanes au CFD de Maroc, il continua ses ambitions de protection, et d’égalité sociale tout en promouvant le sport. Il prend sur lui deux mandats au poste du président du syndicat national des agents des douanes où il a réalisé l’actuel siège national du SNAD. Membre fondateur de la Confédération démocratique des travailleurs du Niger (CDTN) Ibrahim Yacoubou a coordonné des manifestations contre la guerre en Irak dont il dirigeait le mouvement. Il dirigea le réseau national dette et développement (RNDD) et y a pris une part active dans le comité mis en place pour l’annulation de la dette du tiers-monde.
Rapporteur général du Conseil consultatif, parlement de la Transition de 2010 à 2011, il a été identifié par son dynamisme, son endurance et sa volonté du travail et surtout par sa maitrise de la réalité des populations Nigériennes parce qu’il a servi à la Douane de Diffa a Tillabéry.
En 2012, nommé ministre des Transports, Ibrahim Yacoubou a joué un rôle déterminant dans la création de la Compagnie Nigérienne des Transports Aériens, Niger Airways avant d’être nommé en septembre 2013 Directeur de Cabinet adjoint du président de la République.
Ayant nourri une vision plus moderne de la gestion administrative, voulant rénover nos procédures pour un meilleur résultat au plus haut niveau de l’Etat, et pour son engagement dans l’organisation du processus électoral libre et transparent, Ibrahim Yacoubou et ses camarades ont créé le Mouvementfi Patriotique Nigérien parce qu’ils croient à un Niger autrement avec la mobilisation de tous.
A peine né en l’espace de 57 jours, se classe 5ème sur l’échiquier politique national aux élections de 2016.
11 avril 2016, il est nommé ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Nigériens de l’extérieur où il a marqué son passage par la modernisation du système de fonctionnement dudit ministère. Il a recommandé l’archivage électronique et a noué d’importantes relations pour l’informatisation du ministère dont la mise en oeuvre n’a pu être faite parce qu’il quitta la mouvance pour une divergence dans les orientations de la 7eme République.
Ibrahim Yacoubou est Grand officier de l’Ordre National du Niger et est Officier de la Légion d’honneur française et médaillé d’honneur des Douanes nigériennes.
Il est marié à deux femmes et est père de quatre enfants.
Grand amateur de sport, il a présidé la Fédération nigérienne de basket- ball et a été vice-président de la Fédération nigérienne de football (FENIFOOT) et est propriétaire d’un club de football, le DAN KASSAWA FC de Maradi.
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Les élections législatives et le 1er tour de l’élection présidentielle se sont déroulés hier sur toute l’étendue du territoire national. Comme tous les citoyens nigériens en âge de voter, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou s’est rendu aux environs de 10h heures, heure locale à l’Hôtel de Ville de Niamey pour accomplir son devoir citoyen au Bureau de Vote N°001. Accompagné de la Première dame, Dr Lalla Malika Issoufou, le Chef de l’Etat a été accueilli sur place par les autorités municipales et le président de la CENI en présence du président de l’Assemblée Nationale, SE Ousseini Tinni, des membres du gouvernement, des présidents des institutions et d’autres officiels.
Ils sont au total 7.446.556 électeurs inscrits sur le fichier biométrique pour les élections générales 2020-2021, repartis dans 25.978 bureaux de vote implantés dans les 266 communes que compte le pays d’après le répertoire national des bureaux de vote édité par la CENI. Trente candidats sont en lice pour conquérir le fauteuil présidentiel. Pour les élections législatives quelque 84 listes ont été enregistrées et sont en compétition en vue d’occuper les 166 sièges au parlement à l’exception des 5 sièges qui reviennent à la diaspora, dont le vote sera organisé plus tard selon la CENI.
{xtypo_quote}«Quel que soit le vainqueur, la victoire appartiendra au peuple Nigérien», déclare le Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou{/xtypo_quote}
Juste après avoir glissé ses deux bulletins dans les urnes, le Président de la République, Chef de l’Etat, a indiqué que cette élection présidentielle est la première depuis 30 ans à laquelle, il (Président Issoufou) n’est pas candidat. «C’est donc aujourd’hui un jour spécial surtout pour le Niger qui va connaitre, pour la première fois de son histoire, une alternance démocratique», a dit le Président sortant. SE Issoufou Mahamadou a espéré que cette première alternance démocratique puisse permettre de consolider notre processus démocratique. «Cette première alternance,je l’espère va permettre au Niger de consolider son statut de modèle de démocratie en Afrique et dans le monde», a-t-il ajouté.
Pour le Président de la République, ces élections seront naturellement des élections libres et transparentes. Il a assuré que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a pris toutes les dispositions nécessaires pour cela. «Je salue sa détermination. Je salue aussi le professionnalisme et l’engagement des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui assurent la sécurité dans un contexte difficile», a-t-il déclaré.«Le Niger est un modèle de démocratie parce que nous sommes porteurs d’une ambition. L’ambition de moderniser la politique, de détribaliser la politique, de faire la politique autour des valeurs et non pas sur des bases identitaires», a ajouté le Chef de l’Etat. «C’est une révolution que nous sommes en train d’opérer dans les mœurs politiques non seulement nigériennesmais aussi africaines», a-t-il estimé. Pour le Président de la République, cette révolution a un acteur central à savoir le peuple Nigérien. Aussi, le Président Issoufou a salué le civisme, la sagesse et la maturité politique du peuple Nigérien, affirmant qu’à la fin du processus sortira un vainqueur. «Quel que soit le vainqueur, la victoire finale appartiendra au peuple Nigérien», a précisé le président Issoufou.
Pour sa part, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Me Issaka Souna a déclaré que la CENI fera le tour de l’ensemble des régions, départements et communes pour faire le point précis de la façon dont le scrutin est en train de se dérouler dans notre pays. «Pour notre part, nous sommes optimistes ; toutes les conditions ont été créées pour le bon déroulement de ce scrutin. Nous sommes heureux que jusque-là tout se passe normalement comme prévu, c’est-à-dire dans la paix, la sérénité et sans anicroche», s’est réjoui le président de la CENI. Me Issaka Souna espère que les résultats issus du scrutin seront transparents. Par ailleurs, le président de la CENI a appelé les électeurs à accomplir leur devoir civique en toute quiétude car toutes les dispositions ont été prises en termes de sécurité physique et sanitaire pour que «les électeurs détenteurs de leur souveraineté expriment leur volonté. C’est cela qui sera respecté par tous», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye
27 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Les Nigériens ayant l’âge de voter étaient devant leur destin. Appelés aux urnes, ils devaient départager les deux candidats en lice à savoir Mohamed Bazoum du PNDS-Tarraya et Mahamane Ousmane du RDR-Tchanji. A Niamey, les élections se sont déroulées dans la paix, la sérénité, le calme et une mobilisation massive des électeurs dans les cinq arrondissements communaux de la capitale.
Dans l’ensemble le vote s’est déroulé sans incidents et les électeurs se sont fortement mobilisés dans la matinée. L’affluence à mi-journée atteste de cette mobilisation. Selon les explications du président du bureau de vote n° 121, à l’école Pont Kennedy dans la commune 5, les électeurs sont venus très massivement tôt le matin munis de leurs cartes d’électeurs. M. Hamidou Christain Amadou souligne qu’aucune difficulté n’a été signalée en dehors du retard relatif dans l’ouverture du BV qui n’a pu ouvrir qu’à 8h 40 mn. «Ce retard est lié au fait que certains matériels ne sont pas livrés à temps. Mais déjà à 15h passées, la majorité des votants inscrits ici ont effectué leur devoir civique», précise-t-il.
La même situation se remarque à la commune IV, précisément au quartier Gamkalley où près d’une dizaine de bureau de vote sont installés dans l’enceinte de l’école dudit quartier. Mme Boubacar Zainabou Illa, présidente du BV 102 témoigne que le vote se déroule bien et sans incident. «Nous n’avons enregistré aucune difficulté ici. Et le vote a commencé dès 8h 05», précise-t-elle. Moustapha Amadou, un électeur venu accomplir son devoir civique confirme aussi que le vote se déroule sans encombre. «Les électeurs viennent librement accomplir leur droit civique», a-t-il fait constater avant de souhaiter bonne chance aux candidats.
Les bureaux de vote N°2 et 05 de la commune III dans le quartier Nouveau marché ont ouvert leur porte respectivement 8h 30 et 8h 00. Selon les responsables de ces BV tout se déroule bien et les électeurs sont fortement mobilisés. D’après Malan Habou Rawi, président du BV n°2, aux environs de 14 h30 près de 227 électeurs ont déjà voté sur les 476 inscrits. Tandis qu’à la même heure 292 électeurs ont voté sur 475 inscrits selon Abdoulaye Moussa Tawassi, président dudit bureau.
Aux environs de 17 heures, tout se passe normalement à la commune II notamment à Boukoki III, école Askia où les opérations de vote se déroulent comme prévu. Les électeurs et électrices se sont mobilisés, nous confie-t-on, dans la matinée pour choisir celui qu’ils estiment le mieux placé pour gouverner le Niger durant les cinq ans à venir. Selon Mlle Balkissa Seydou, présidente du BV 057, le bureau a ouvert à 8h00 pour les 486 électeurs inscrits.
Abondant dans le même sens, M. Issa Cissé délégué au BV 058 dans ladite école a ajouté que depuis l’ouverture des BV, les électeurs se sont mobilisés dans le respect et la discipline. Enfin au niveau de la commune I, au CEG 6 le vote s’est déroulé aussi comme prévu. Selon le président du Bureau de vote n° 006, M. Nouhou Abdoul-kader, le BV est ouvert à 8h10mn et la plupart de 415 électeurs inscrits ont déjà voté avant 17h.
Il est à noter un déploiement en grand nombre des forces de défense et de sécurité pour assurer la sécurité des opérations de vote. Certains électeurs n’ayant pas leurs cartes d’électeurs ont été refoulés en dépit de leurs récépissés en main.
Mamane Abdoulaye
22 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Fièvre électorale au Niger en ce dimanche 21 février 2021. A Niamey, la capitale, les bureaux de vote ont ouvert à l’heure indiquée avec toutefois quelques légers retards signalés çà et là. « Tout se passe bien » ; indique le délégué d’un parti politique dans un bureau de vote de la rive droite (5ème arrondissement communal de Niamey). D’après les échos en provenance des autres régions du Niger aussi, tout se déroule normalement. Le taux de participation sera-t-il à la hauteur de l’enjeu (1ère alternance démocratique au Niger) de scrutin et de l’ampleur de l’adversité lors de la campagne ? A Niamey, il n’y a pas eu cette fois les longues files d’attente au niveau des bureaux de vote comme lors du double scrutin du 27 décembre 2020. La présidentielle 1er tour a, elle, enregistré un taux de participation de 69,67%, selon les résultats proclamés par l’arbitre électorale.
La vieille de ce 2nd tour, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dirigée par Maitre Issaka Souna, chargée l’organisation des scrutins et plusieurs structures de veille mise en place par des institutions nationales (Observatoire des élections mis en place par la Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées et le comité des sages initié par la Commission Nationale des Droits Humains), des ONG et associations avec l’appui des partenaires techniques et financiers du Niger ont appelé à des élections libres, démocratiques, transparentes et apaisées. Occasion pour la CENI d’attirer l’attention des acteurs politiques quant à la diffusion et la proclamation des résultats de cette élection qui relèvent de sa seule prérogative.
Une tentative de fraude dénoncée par la CENI
Le 21 février 2021, jour de vote, la CENI a sorti un communiqué faisant état de tentative de fraudes dans certaines localités du pays pour le compte d’un candidat. Selon les informations parvenues à Maitre Issaka Souna et ses collaborations, des bulletins fabriqués dans un pays voisin seraient distribués pour le besoin de la fraude, toutes choses que la CENI a condamnés vigoureusement avant une fois de plus d’appeler les différents acteurs à jouer franc jeu pour ne pas entacher la crédibilité de cette élection.
Plusieurs missions nationales et internationales sillonnent les bureaux de vote pour observer le bon déroulement de ce scrutin historique couvert par un parterre de médias nigériens et internationaux.
Rassemblées par Oumarou Kané
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Issoufou Mahamadou avait à organiser courant 2016 des élections législatives, présidentielles, régionales et locales pour renouveler à ces différents niveaux, les institutions qui gèrent ces différentes entités administratives, mais on aura remarqué qu'il n'en avait pas été capable. Si des élections législatives et présidentielles se sont tenues, l'on peut déplorer cependant les conditions dans lesquelles elles se sont passées. Jamais des élections dans le pays n'ont été aussi mauvaises.
En vérité, pour les dernières élections générales, le régime d'Issoufou Mahamadou n'était pas prêt. Il a passé tout son temps à persécuter des opposants, oubliant les responsabilités qui sont les siennes, et quand il devait s'aviser sur les défis qu'il lui fallait relever, c'était un peu tard et il a compris que sur les délais devenus incompressibles il restait beaucoup de choses à régler, et il n'avait plus de marge, ne pouvant que forcer à organiser dans le tâtonnement des élections, tant pis que cela réponde ou non aux normes.
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Dans son arrêt n°003 du 30 juin 2017, la Cour constitutionnelle vient de débusquer une disposition inconstitutionnelle contenue dans l’article 8 de l’Ordonnance n° 2010-96 du 28 décembre 2010, portant code électoral. N’ayant jamais fait l’objet d’application, cette disposition a survécu aux élections générales de 2011 et de 2016. Et c’est à la faveur de la révision des textes électoraux que le ver est découvert dans le fruit. Cet article 8 du Code électoral de 2010 qui traite de l’éligibilité des candidats dit ceci : « Ne peuvent être inscrits sur la liste électorale :
- les individus condamnés définitivement pour crime et non réhabilités ;
- les individus condamnés définitivement pour délit à une peine d’emprisonnement ferme égale ou supérieure à un (1) an devenue définitive et non réhabilités ;
- ceux qui sont en état de contumace ;`
- ceux qui sont déclarés en faillite et ayant fait l’objet d’une condamnation pour banqueroute frauduleuse et non réhabilités;
- les internés et les interdits.
N’empêchent pas l’inscription sur une liste électorale les condamnations avec sursis telles que prévues à l’article 38 du Code pénal et les condamnations pour délit d’imprudence hors le cas de délit de fuite concomitant. »
Lequel article 8 a été repris in extenso dans la loi organique portant Code électoral. Et c’est lors du contrôle de constitutionnalité de cette loi que le Juge constitutionnel a relevé le caractère anticonstitutionnel de cette disposition. Voici, ce que dit la Cour constitutionnelle dans son arrêt du 30 juin : « Considérant que l’article 8 de la loi soumise à contrôle exclut de l’inscription sur la liste électorale, entre autres, « ceux qui sont en état de contumace » :
Considérant que la condamnation par contumace désigne une décision de justice prononcée contre un accusé défaillant qui dispose alors du droit de faire opposition lorsqu’il se constitue prisonnier ; qu’elle n’est donc pas une condamnation définitive susceptible de le priver de son droit d’être inscrit sur la liste électorale ;
Considérant qu’aux termes de l’article 20 alinéa 1er de la Constitution, « toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public durant lequel toutes les garanties nécessaires à sa libre défense lui auront été assurées. » ;
Qu’ainsi en préconisant que des personnes qui se trouvent en état de contumace ne puissent pas être inscrites sur la liste électorale, l’article 8 de la loi soumise à contrôle n’est pas conforme à l’article 20 alinéa 1er de la Constitution ; »
Pour mémoire, c’est le lundi 13 mars 2017 que la Cour d’appel de Niamey a condamné les accusés de l’affaire dite bébés stigmatisés ou « affaire supposition d’enfants » à un an de prison ferme. Seul absent, Hama Amadou, en exil en France, est condamné par contumace, c'est-à-dire, qu’il n’a pas assisté à son procès. Cette condamnation par contumace a été comme du pain béni pour le régime du président Issoufou qui savait pouvoir s’appuyer sur l’article 8 du Code électoral pour empêcher au président du MODEN FA Lumana, principal parti d’Opposition, d’être candidat en 2021. Mais les dieux de la politique étant visiblement avec l’enfant terrible de Youri, voilà que le Juge électoral découvre l’inconstitutionnalité de cette disposition veille d’au-moins sept ans. Un coup de chance ou un signe du destin ? On verra bien !
12 juillet 2017
Source :: L'Eclosion
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Après Agadez, Zinder et Diffa, la mission de sensibilisation du comité des sages, mise en place par la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) pour des élections apaisées était à Maradi le 17 février 2021. Conduite par le président de la CNDH, Pr. Khalid Ikhiri, ce comité a eu une séance de travail qui a regroupé les leaders religieux, les représentants des partis politiques, les associations des jeunes, les représentants de la société civile et des structures féminines et les jeunes.
A l’entame de cette rencontre, le Pr Khalid Ikhiri a rappelé que le comité de sages était à Maradi il y a quelques semaines. «Lors de son passage, l’idée directrice était de faire en sorte que les élections du 27 décembre dernier puissent se passer sans violence. Dieu merci, ce message a été entendu. Chacun à sa manière a contribué à l’avènement de ces élections avec beaucoup de sagesse» a-t-il soutenu. Ce qui, pour lui, a montré, à la face du monde, que le citoyen nigérien a atteint une maturité politique incomparable dans la sous-région. Pr Khalid Ikhiri a indiqué que cette attitude a été saluée par tous, en premier lieu par les membres du comité des sages. «Au nom de ce comité je vous dis merci pour ce comportement exemplaire» a-t-il dit.
Toutefois, rappelle le président de la CNDH, le 21 février 2021, les Nigériens auront de nouveau à élire un candidat de leur choix. «Le comité de sages vous demande de nouveau à être constant dans votre attitude citoyenne afin que le 21 février vous puissiez exercer votre droit dans la sérénité, la paix et la non-violence. Nous sommes aujourd’hui convaincus que vous pouvez le faire et vous devrez le faire» a-t-il souhaité.
Quant au Cheick Ben Sala, membre du comité de sages, il a indiqué à l’assistance que lors des deux premiers scrutins, le monde entier a positivement apprécié l’attitude des Nigériens qui ont franchi ces étapes dans la paix et la sérénité. Il a beaucoup mis l’accent sur la paix, sans laquelle rien n’est possible. Cheick Ben Sala a demandé à l’assistance d’avoir la même attitude que lors des élections passées. «Ne pensez pas individuellement que vous ne pouvez rien faire, mais les efforts conjugués de tout un chacun peuvent effectivement contribuer au changement de mentalité» a-t-il dit.
La parole fut donnée aux participants dont les interventions ont prouvé une fois de plus aux membres du comité des sages le degré de compréhension par la population de la nécessité d’un climat apaisé. Les participants à la rencontre se sont beaucoup plaints de la recrudescence des messages et informations va-t-en guerre sur les réseaux sociaux. En réponse, le président du CNDH a trouvé bien fondées ces inquiétudes et a indiqué que la CNDH et le comité des sages n’ont aucun pouvoir pour agir contre ce fait. Mais, indique-t-il, la sensibilisation de ces blogueurs peut porter ses fruits en les amenant à adopter une attitude citoyenne responsable.
Par Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
19 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maïga a procédé, dimanche dernier à Zinder, à la cérémonie de lancement de la campagne de sensibilisation pour des élections apaisées au Niger. Cette campagne qui coïncide avec la campagne électorale pour le deuxième tour de l’élection présidentielle s’étendra dans plusieurs localités de notre pays et sera menée en partenariat avec le PNUD et l’ONG World Vision Niger. La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence des autorités administratives et coutumières de la région, des représentants des partis politiques, ceux des organisations de jeunesse, ainsi que de nombreux invités.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le Médiateur de la République a indiqué que ce n’est pas une campagne pour les élections, mais une campagne d’encadrement préventif des élections. Me Ali Sirfi Maïga a souligné que trois épreuves méritent l’attention consciencieuse et sereine des citoyens. «Ces trois épreuves sont l’insécurité, du fait des attaques terroristes à l’Est et à l’Ouest, les conflits communautaires et les conflits politiques, qui sont emblématiques des périodes électorales. Les deux premiers types de conflits sont connus, et un peu localisé, avec tout leur potentiel explosif. Le troisième, le conflit pouvant naitre des malentendus politiques est certes contextuel et éphémère, mais avec aussi un grand potentiel explosif car, il est alimenté par la passion, l’émotion et l’excitation incontrôlée», a dit le Médiateur de la République.
Me Ali Sirfi Maïga a ajouté qu’il ya lieu alors de prévenir, à la veille de ce scrutin du 21 février, tous les malentendus qui pourraient venir déstabiliser la légendaire harmonie sociale qui caractérise notre pays. «En un mot, il s’agit, pour tout citoyen, de participer à la consolidation de l’unité nationale et de la cohésion sociale, par un comportement exemplaire et ce, jusqu'à la fin du processus. Dans cette œuvre, les citoyens que nous sommes doivent prendre en considération le Niger, en regardant son passé, son actualité, ses intérêts, son avenir, mais surtout son devenir immédiat. Il ne s’agit donc pas de considérer les positionnements des partis politiques ou celui des hommes politiques pour déterminer sa contribution pour le Niger. Il s’agit tout simplement de se comporter de manière citoyenne, en consentant tous les sacrifices moraux intellectuels, religieux permettant de préserver le Niger de tout trouble, de tout désordre qui peut provoquer le retard de notre développement, ou le recul de notre démocratie. J’ose espérer qu’en chacun de nous, il prévaut ce sentiment national et patriotique qui consiste à placer les intérêts supérieurs du pays, devant toute autre considération» a souligné Me Ali Sirfi Maïga.
Le Médiateur de la République a indiqué qu’en somme, le but de cette caravane consiste à demander aux Nigériens d’adhérer massivement à leur formation primordiale, la République du Niger, une et indivisible, parce que les hommes passent, mais la nation demeure et les véritables activistes de la nation ce sont les citoyens. «Chers concitoyens, ne soyez pas distraits par la politique. Vivez la campagne sans aucune passion et votez en ayant à l’esprit votre beau pays, le Niger. Chers concitoyens, ne soyez pas les soldats des hommes politiques, restez soldats de la Nation et cultivez la paix» a lancé Me Ali Sirfi Maïga. Il a enfin remercié le PNUD et l’ONG Internationale Word Vision Niger, pour leur appui et leur accompagnement.
Oumarou Moussa
09 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République Issoufou Mahamadou s’est rendu ce dimanche 27 décembre aux environs de 10h10 au bureau de vote N°001 installé à l’Hôtel de Ville de Niamey et réservé aux officiels, où il a voté en compagnie de la Première Dame Dr Lalla Malika et du président de l’Assemblée Nationale du Niger, M .Ousseini Tinni.
Après s’être acquitté de son devoir de citoyen, le chef de l’Etat nigérien a rappelé qu’il y’a deux semaines, ils ont organisé les élections locales, aujourd’hui ils organisent les élections présidentielles couplées aux législatives.
‘’Cette élection présidentielle est la première depuis 30 ans à laquelle je ne suis pas candidat’’ a –t-il fait remarquer avant d’annoncer, qu’aujourd’hui est ‘’un jour spécial’’ pour lui et surtout pour le Niger qui va connaitre pour la première fois de son histoire une alternance démocratique avant d’espérer que ‘’cette alternance démocratique soit une pierre d’attente pour d’autres alternances afin de consolider le processus démocratique’’.
Le Président Issoufou de souhaiter à cette occasion que ‘’cette alternance démocratique, je l’espère, va permettre au Niger de consolider son statut de modèle de démocratie en Afrique et dans le monde’’.
Issoufou Mahamadou estime que ces élections seront naturellement des élections libres transparentes, car la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI) a pris toutes les dispositions pour cela.
‘’Je salue sa détermination, je salue aussi le professionnalisme et l’engagement des Forces de Défense et de Sécurité qui assurent la sécurité des scrutins dans un contexte sécuritaire difficile’’, a-t-il déclaré.
Pour le chef de l’Etat nigérien , Le Niger est un modèle de démocratie parce que ‘’nous sommes porteur d’une ambition, l’ambition de moderniser la politique , l’ambition de détribaliser la politique, l’ambition de faire la politique autour des valeurs et non pas sur des bases identitaires’’ avant de faire savoir que ‘’c’est une révolution que nous sommes entrain d’opérer dans les mœurs politiques non seulement nigériennes, mais aussi africaines, et cette révolution a un acteur central qui est le peuple nigérien dont je salue le civisme la sagesse et la maturité politique’’.
‘’J’espère qu’à la fin du processus il y’aura un vainqueur et quel que soit le vainqueur, la victoire appartiendra au peuple nigérien’’ a conclu le Président Issoufou Mahamadou.
Des présidents des Institutions de la République, des membres du Gouvernement et d’autres officiels ont également voté au niveau de ce bureau de vote.
28 candidats s’affrontent dans le cadre de l’élection présidentielle. 84 listes sont en compétition pour les 166 sièges à l’Assemblée nationale à l’exception des 5 sièges de la diaspora qui sont à pourvoir plus tard, rappelle-t-on.
Quelque 7,4 millions sont appelés aux urnes lors de ces compétitions qui s'inscrivent dans le cadre du cycle électoral en cours. Environs 6873 observateurs de structures différentes sont déployés à travers le pays.
AIO/AS/ANP 0168 décembre 2020
27 décembre 2020
Source : http://www.anp.ne
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La Commission nationale des droits humains (CNDH) conjointement avec le Mouvement nigérien pour la démocratie (MoNDE- Kurcia) ont publié un communiqué le 16 janvier dernier à Niamey. Les deux structures ont salué la forte mobilisation des Nigériens lors des élections du 13 et 27 décembre 2020 et appellent les leaders des partis politiques à respecter le quota des femmes et des personnes en situation de handicap, conformément aux textes en vigueur au Niger. La CNDH et MoNDe Kurcia décident aussi de la mise en place d’une brigade de veille sur la pleine implication des femmes, des jeunes et des personnes handicapées dans la vie publique et politique.
Dans cette déclaration commune, la CNDH et MoNDe Kurcia, respectivement présidés par Pr Khalid Ikhiri et Mme Reki Djermakoye, saluent la forte mobilisation des Nigériens lors des élections passées. Ils rappellent aux leaders des partis politiques, la nécessité de respecter les dispositions de la loi sur les quotas qui est de 25% pour les postes électifs en faveur des femmes. Les deux structures rappellent aussi les textes internationaux et nationaux en la matière ratifiés par le Niger, ainsi que la loi du 8 novembre 2019 relative à l’insertion des personnes en situation de handicap.
La Commission nationale des droits humains et le Mouvement nigérien pour la démocratie Kurcia notent l’importance du poids démographique des femmes, des jeunes et des personnes handicapées comme l’atteste le dernier fichier électoral biométrique établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ils insistent dans la déclaration rendue publique, sur la «nécessité impérative» d’impliquer les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap à tous les échelons de la vie publique et politique. «Une implication sans laquelle il n’y aura point de développement», souligne le communiqué.
Les deux structures demandent aux partis politiques d’éliminer et de bannir toute forme de discrimination, notamment celles basées sur le genre, lors de l’attribution des sièges obtenus à l’issue des différents scrutins. Elles ont exprimé leur espoir que le Niger aboutisse à la parité homme-femme à l’horizon 2030, date limite de la mise en œuvre des Objectifs du développement durable (ODD). Aussi, la CNDH et MoNDe Kurciya décident «de la mise en place d’une brigade de veille sur la pleine implication des femmes, des jeunes et des personnes handicapées, dans la vie publique et politique».
La Commission nationale des droits humains et le Mouvement nigérien pour la démocratie Kurcia réaffirment leur volonté commune de défendre les droits des citoyens, particulièrement ceux des couches vulnérables, et exhortent les responsables en charge de l’application de la loi «à protéger la dignité humaine, les droits fondamentaux de toutes les personnes en général, et ceux des femmes, des jeunes et des personnes handicapées en particulier».
Souleymane Yahaya
18 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Jour historique, ce dimanche au Niger. En effet, plus de 7 millions d’électeurs vont devoir choisir le successeur d’Issoufou Mahamadou qui est au terme de son deuxième et dernier mandat. La constitution du Niger, faut-il le souligner, autorise deux mandats. Et, contrairement à certains de ses pairs de l’Afrique de l’Ouest, Issoufou Mahamadou, élu en 2011, puis réélu en 2016, s’est préservé de la tentation de triturer la constitution de son pays pour s’offrir le fameux 3ème mandat illégal.
Pour la succession de celui qui est considéré désormais comme un modèle de démocratie dans la sous-région ouest africaine, deux candidats sont lice pour ce 2nd tour : Bazoum Mohamed du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), et Mahamane Ousmane du Renouveau Démocratique et Républicain (RDR Tchandji). Ces deux personnalités se sont qualifiées à l’issue de l’élection présidentielle 1er tour tenue le 27 décembre 2020 avec respectivement 39,30% pour le candidat du PNDS Tarayya classé 1er et 16,98% pour candidat du RDR Tchandji arrivé 2ème.
Ces deux finalistes de la présidentielle au Niger ne sont pas des novices en politique. Plusieurs fois ministres et députés, Bazoum Mohamed a eu à diriger la diplomatie nigérienne et le ministère de l’Intérieur. Quant à son challenger Mahamane Ousmane, c’est un ancien président de la République et ancien président de l’Assemblée nationale. Renversé, le 27 janvier 1996 par un coup d’Etat militaire, Mahamane Ousmane est le premier président de l’ère démocratique de l’après conférence nationale qui a jeté les bases du pluralisme politique au Niger.
Au Niger comme à l’extérieur, les yeux sont braqués sur cette élection qui, pour l’heure, se déroule dans le calme et la sérénité, et dont les premiers résultats seront sans doute connus le lundi 22 février 2021.
Oumarou Kané
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La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé, le 24 décembre dernier au Palais des congrès de Niamey, un forum d’information, de formation et de plaidoyer des femmes et des jeunes sur la culture de la paix pour des élections apaisées au Niger. C’est la commissaire de la CENI, Mme Katambé Mariama qui a présidé l’ouverture des travaux dudit forum en présence des représentantes des structures de femmes, de jeunes et de plusieurs femmes et jeunes mobilisés pour la circonstance.
A l’ouverture des travaux, la commissaire de la CENI a rappelé que l’organisation des élections apaisées est au cœur des préoccupations des plus hautes autorités de notre pays. «C’est pourquoi la CENI entant qu’institution chargée des questions électorales s’inscrit dans cette dynamique noble, gage d’une stabilité institutionnelle et d’un développement durable», a-t-elle dit.
Selon Mme Katambé Mariama, Niamey a abrité ainsi le forum de clôture de forum qui s’est aussi tenu dans les 7 autres régions du pays. Par ailleurs, Mme Katambé Mariama a souligné que la CENI s’investit résolument dans ce domaine en développant des activités visant à éviter des tensions, des violences généralement observées lors des processus électoraux avant, pendant et après les élections dans la plupart de nos états. «L’adhésion à cette norme démocratique et à l’Etat de droit permet aux citoyens d’engager un dialogue politique et de soutenir les candidats, les partis et les programmes de leur choix», a-t-elle expliqué.
Aussi, la commissaire de la CENI a salué les efforts des Etats Unis au Niger pour leur soutien au Conseil National de la Jeunesse (CNJ) dans le cadre d’une campagne de sensibilisation dénommée «Je m’engage pour des élections apaisées». A cet effet, a-t-elle précisé, le Conseil National de la Jeunesse a organisé des formations à Niamey et dans les autres régions du pays au profit de 400 jeunes. «Cette formation a permis d’inculquer aux jeunes des connaissances et des valeurs qui feront d’eux des ambassadeurs de la paix. Ces jeunes formés vont à leur tour sensibiliser les autres jeunes de leur localité. C’est pourquoi la CENI, à l’instar du Conseil national de la jeunesse, a bien voulu appuyer cette activité en impliquant les femmes, car les jeunes et les femmes sont en première ligne dans les rassemblements électoraux d’où l’importance de les accompagner», a-t-elle indiqué.
Enfin, Mme Katambé Mariama a remercié le PNUD pour son appui à la bonne réussite de ce forum.
Yacine Hassane
27 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI)régionale de Maradi a commencé hier matin, la formation des formateurs de la CENI pour la région. Cette formation concerne les rapporteurs, les présidents des commissions départementales qui répercuteront les connaissances acquises aux membres de leurs structures.
Intervenant au cours à la cérémonie d’ouverture de la formation, le président de la Délégation spéciale de la Ville de Maradi, M. Ibrahim Miko dit Angoula, a souhaité à tous la bienvenue à Maradi. Il a indiqué que cette formation fait suite aux élections locales récemment organisées dans notre pays. «Je voudrai saisir cette occasion pour encourager les participants à suivre cette formation de façon assidue afin que les connaissances acquises se répercutent sur le terrain et concourir ainsi à la quiétude et à la sérénité des élections du 27 décembre prochain» a-t-il dit.
Quant au Vice-président de la CENI régionale, M. Laouali Boubé, il a indiqué que cette rencontre est un cadre qui se veut plus d’échange et de partage de bonnes pratiques pour la gestion des élections générales du 2 décembre 2020. «Ce cadre qui sera animé par vous-même je veux dire par vos collègues, vous permettra, j’en suis convaincu, de corriger les insuffisances constatées lors des élections du 13 décembre 2020» a-t-il dit. M. Laouali Boubé a toutefois rappelé que tous les participants ont été choisis sur la base de leurs compétences, leurs expériences et leur intégrité. C’est pourquoi il les a invités à suivre avec assiduité ces modules déjà dispensés. «Redoublons encore un peu plus de rigueur dans cette mission pour qu’à la fin, nous puissions nous regarder avec le sentiment d’un devoir accompli» a-t-il lancé aux participants.
Procédant à l’ouverture des travaux, le représentant du Président du Conseil Régional de Maradi, M. Badamassi Ibrahim a remercié les participants à cette rencontre pour leur présence massive. «Je vous invite à prêter une oreille attentive afin que les enseignements qui vous seront dispensés soient bien maîtrisés pour que notre pays puisse organiser des élections transparentes, apaisées et crédibles» a-t-il dit. M. Badamassi Ibrahim leur a rappelé que la tâche qui les attend est lourde, c’est pourquoi il a insisté sur la maitrise des différents modules qui seront enseignés.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
23 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Selon une source digne de Hamidou Bello foi, certains députés du Pnds- Tarayya, principal parti au pouvoir et dont le candidat a été imposé par le président Issoufou Mahamadou, se disent aujourd’hui déçus du comportement de leur parti, surtout par rapport au rejet de la candidature de Hama Amadou, principal opposant à leur régime.
Toujours selon cette source, les députés de Tarayya s’en sont pris violement aux nouveaux petits partis créés, des partis qui n’existent que de nom. ce sont leurs dossiers qui ont été retenus tandis que de grands partis voient leurs listes rejetées.
La preuve de l’insignifiance de ces partis qui peuplent aujourd’hui le landerneau politique nigérien, les 44 partis politiques qui se sont réunis au palais des congrès pour déclarer leur soutien à Bazoum Mohamed, ne sont même arrivés à remplir ledit Palais. Les députés du Pnds en question disent en conclusion qu’ils ont honte d’eux-mêmes.
A.Y
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Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a procédé, hier en fin d’après-midi, au tirage au sort déterminant l’ordre d’enregistrement, de diffusion et de publication des messages des candidats des partis politiques dans les medias. Ce premier tirage qui s’est déroulé en présence des grands témoins du processus électoral au Niger et des acteurs concernés par les questions électorales, concerne les élections communales et la présidentielle 1er tour. Le tirage supervisé par Me Amadou Adamou Tanimouddari, huissier de justice à Niamey, s’est déroulé en présence de Mme Marie Laure Digbeu, experte de l’ONG EISA en communication stratégique et medias.
Dans la salle remplie par plusieurs dizaines de personnes, l’huissier de justice a procédé à l’appel nominatif des partis politiques et groupements de partis politiques autorisés par la Cour Constitutionnelle à participer aux prochaines élections communales. Ensuite, il a demandé aux représentants de la centaine de structures politiques autorisées à tirer un à un dans un panier transparent, le numéro de passage de leurs formations dans les medias. Cette démarche transparente et inclusive, assure le CSC, vise à contribuer à l’organisation d’élections crédibles, équitables et apaisées au Niger. Moins de la moitié des partis politiques reconnus légalement participent à ces élections dont les élus qui en résulteront, considérés comme étant les plus proches des réalités des populations, devront assurer la gestion des communes.
Le deuxième tirage effectué est le plus attendu par la population et les états-majors des partis politiques. Il s’agit de l’ordre de passage dans les medias des candidats autorisés par la Cour Constitutionnelle à briguer la magistrature suprême. Malgré l’importance de ce tirage, certains candidats ne se sont pas donné la peine de se faire représenter à cette séance de tirage au sort. Sous la supervision de l’huissier de justice et des grands témoins, présents du début à la fin de la cérémonie, le tirage s’est malgré tout déroulé dans de bonnes conditions et dans la transparence.
Le tirage au sort et les activités de régulation des medias menées par le CSC pour les élections de 2020-2021 sont réalisés avec l’appui financier de l’Union Européenne, dans le cadre du projet d’appui au CSC et à la CENI pour des élections crédibles, transparentes et inclusives. Ce projet est mis en œuvre par l’ONG EISA. Le tirage relatif aux élections législatives, a rappelé le CSC, sera effectué après la publication des listes y afférentes par la Cour Constitutionnelle.
Ordre d’enregistrement, de diffusion et de publication des messages des candidats dans les médias pour le 1er tour de l’élection présidentielle du dimanche 27 décembre 2020
- Mohamed Bazoum, PNDS-Tarayya
- Ibrahim Gado, CRPD-SULHU
- Sagbo Adolphe, P.S. Imani
- Idrissa Issoufou, MCD-Jarumin Talakawa
- Mamadou Talata Doulla, RSP-A’Adili
- Amadou Ousmane, ADEN-Karkara
- Seini Oumarou, MNSD-Nassara
- Moustapha Mamadou Moustapha, PRPN-Haskin Gari
- Abdoul Kadri Oumarou Alpha, Groupement Gayya Zabbé
- Kané Kadaouré Moumouni, SDR-Sabuwa
- Idi Ango Ousmane, ADR-Mahita
- Mahamane Ousmane, RDR-Tchanji
- Ismael Oumarou Idé, FANN-Niger Kama Kanka
- Nayoussa Nassirou, CDPS-Cigaban Kassa
- Oumarou Abdourahamane, UNPP-Incin Africa
- Souleymane Garba, PNC-Mulura
- Amadou Boubacar Cissé, UDR-Tabbat
- Djibrilla Baré Maïnassara, UDFP-Sawaba
- Amadou Issoufou Saïdou, Candidat indépendant
- Hassane Barazé Moussa, ANDP-Zaman Lahiya
- Mounkaila Issa, RNDP Aneima Banizoumbou
- Omar Hamidou Tchiana, AMEN-Amin
- Abdallah Souleymane, NIGERENA
- Intinicar Alhassane, PNPD-Akal-Kassa
- Oumarou Malam Alma, RPP-Farilla
- Hamidou Mamadou Abdou, RANAA
- Salou Djibo, PJP-Génération Doubara
- Mahaman Hamissou Moumouni, PJD-Hakika
- Albadé Abouba, MPR-Jamhuriya
- Ibrahim Yacoubou, MPN-Kiichin-Kassa
Souleymane Yahaya
02 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le dialogue politique inclusif serait- il le bon vouloir de la communauté internationale ? Si on ne saurait le dire avec fermeté, il reste toutefois que les partenaires extérieurs s’inquiètent beaucoup pour le processus électoral nigérien qui boîte. Selon des sources diplomatiques crédibles, la communauté internationale pense que les élections générales devant se tenir en 2020-2021 sont porteuses de germes de conflits. Selon ces sources, les partenaires extérieurs, dont certains ont commencé leur ballet diplomatique depuis quelque temps, pointent une série de difficultés, d’obstacles et de sources de confrontation qui peuvent déteindre sur le processus électoral et compromettre à terme la tenue d’élections dont les résultats ne seront pas susceptibles de contestation quelconque. Première source d’inquiétude majeure des partenaires extérieurs, le fichier électoral.
Voulu biométrique, le fichier électoral en cours de réalisation, a du plomb dans l’aile. Les audiences foraines n’ont pas encore été menées à terme que la Commission électorale entame la phase d’enrôlement. Une façon pour elle de faire croire qu’elle est à jour de son chronogramme alors que les retards sont considérables. Le calendrier électoral a d’ailleurs subi des modifications, essentielles de délai, à quatre reprises depuis la première version. Le chevauchement de la Ceni n’a pas suffi pour camoufler ces retards et rassurer les acteurs politiques quant à sa capacité à faire aboutir le projet à terme. L’Alliance pour la République, un démembrement de la majorité au pouvoir, s’est officiellement plainte par lettre de la conduite du processus électoral. Elle a notamment dénoncé le non-achèvement des audiences foraines qui sont, selon elle, à moins de 50% dans les régions de Tillabéry et de Dosso. Or, les deux régions ciblées font parti de l’axe 1 dont les communes sont en train d’enregistrer actuellement l’enrôlement des électeurs.
Un palliatif incongru qui ouvre la voie à toutes les fraudes possibles
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L’Union Africain et la Commission des Etats de l’Afrique de l’Ouest, ont conjointement conduit les 3 et 4 décembre 2020, une mission conjointe préélectorale pour s’enquérir des conditions de déroulement des élections générales 2020-2021. A la fin de leur mission conduite par SE Jean-Claude Kassi Brou, président de la commission de la CEDEAO, les responsables des deux institutions africaines ont apprécié favorablement les efforts déployés par les autorités pour améliorer la situation sécuritaire dans le pays en général et appellent les candidats à l’élection présidentielle à élaborer et signer un code de bonne conduite tout au long du processus électoral en cours au Niger.
Dans le communiqué final lu par la Représentante-résidente du président de la commission de la CEDEAO au Niger Mme Liliane Alapini, il est rappelé que la mission conjointe a pour objectif d’échanger avec les parties prenantes nigériennes et les responsables des principales institutions en charge de l’organisation des élections générales «pour évaluer le niveau de préparation en vue d’élections inclusives, transparentes, crédibles et apaisées». Cette initiative rentre dans le cadre de leur quête permanente de la paix, de la stabilité et de la consolidation démocratique en Afrique de l’Ouest. La mission s’inscrit ainsi, dit le communiqué, dans le cadre du protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance ; mais aussi dans le cadre de la déclaration sur les principes régissant les élections démocratiques en Afrique ainsi que la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance.
Pendant son séjour au Niger, la mission a pris note de l’état de préparation technique des élections par la CENI et a salué l’audit du fichier électoral effectué par la CEDEAO et l’OIF en septembre 2020. Elle a encouragé la CENI à poursuivre la mise en œuvre des actions pour l’organisation des élections, notamment des mécanismes de prévention contre la propagation de la pandémie de la COVID-19. La mission invite par ailleurs tous les partis politiques à participer aux travaux de l’organe de gestion des élections afin de trouver des solutions consensuelles aux difficultés éventuelles.
La mission conjointe UA-CEDEAO a apprécié les efforts importants déployés par les autorités pour améliorer la situation sécuritaire dans le pays en général et les invite à poursuivre dans le même élan, pour assurer la sécurisation de la suite du processus électoral. Par ailleurs, la mission a noté un climat de méfiance qui persiste entre les parties prenantes au processus électoral et les encourage à recourir au dialogue afin de consolider la cohésion sociale et garantir un processus électoral crédible, transparent et pacifique. «A cet effet, la mission exhorte les candidats à l’élection présidentielle à élaborer et signer un code de bonne conduite régissant leurs relations avant, pendant, et après le processus électoral en cours. La mission a encouragé toutes les parties prenantes à éviter les actes de violence et les discours de haine et à recourir aux juridictions pour résoudre tout différend», précise le communiqué.
Au cours de cette déclaration, le président de cette commission, SE Jean-Claude Kassi Brou a répondu aux préoccupations des journalistes sur le climat actuel qui prévaut à la veille des élections générales. Il a renouvelé le soutien de l’UA et de la CEDEAO au Niger et annoncé le déploiement de missions d’observation électorale dans le cadre des élections générales du 27 décembre 2020. Parmi les membres de la mission conjointe se trouvent la Commissaire aux affaires politiques de l’Union Africaine ; le Représentant de la ministre des Affaires étrangères et de l’intégration régionale du Ghana qui préside le Conseil des ministres de la CEDEAO.
Souleymane Yahaya
07 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Les Forces de Défense de Sécurité (FDS) auront, évidemment, un rôle déterminant à jouer dans le cadre des élections générales de décembre 2020 à février 2021, au regard du contexte sécuritaire délicat. Ainsi, pour s’assurer un processus électoral dans la paix et la sérénité, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a lancé, hier à Niamey, une formation des formateurs à l’intention des forces de défense et de sécurité afin de renforcer leurs capacités en matière de maintien de l’ordre public, le respect des droits humains, la sécurité d’électeurs-acteurs et des bureaux de vote, en période électorale.
Selon le Colonel-Major Bako Boubacar, point focal sécurité à la CENI, la question engage toutes les forces de défense et de sécurité. Cette formation des formateurs de cinq (5) jours fera, ensuite, l’objet de restitution à différents niveaux de la chaine de commandement et cela dans l’ensemble des huit (8) régions du Niger. Ce qui permettra à chacun des responsables et agents des FDS de connaitre son rôle avant, pendant et après les opérations électorales. Tout au long du processus, les FDS sont directement impliquées, en particulier dans la sécurité, la logistique, le maintien de l’ordre, la prévention et la gestion des crises, a soutenu le président de la CENI, Me Issaka Souna dans son discours solennel d’ouverture de l’atelier. Face aux nombreux participants et en présence des hauts responsables de la Police nationale, la garde nationale, la Gendarmerie nationale, les Forces Armées Nigériennes et de la Protection Civile, Me Issaka Souna a longuement insisté sur la place capitale de la sécurité dans l’organisation des élections.
Le président de la CENI précise que cette initiative vise à sensibiliser l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité sur les enjeux électoraux et les moyens d’accompagner leur réalisation dans la paix et la sérénité. La présente formation des formateurs « assure les mises à niveau rendues nécessaires depuis les derniers scrutins de 2016 », a-t-il mentionné. La principale innovation du processus électoral introduite dans le cycle électoral en cours a été la mise en place d’une Commission électorale indépendante, professionnelle et permanente, avec un fichier électoral biométrique dans l’optique de renforcer la sécurité dans la tenue des élections.
Ce faisant, après la phase de l’enrôlement qui a permis au Niger de disposer de sa première liste électorale biométrique, le fichier est audité par les experts habilités de la CEDEAO et de l’OIF comme fiable, inclusif et sécurisé. Pour le président de la CENI, Me Issaka Souna, c’est un succès à mettre en partie à l’actif des FDS pour leurs engagements et abnégations. « Elles ont défendu avec bravoure et dévouement le processus électoral », a-t-il témoigné. En effet, des militaires de différents corps ont fait jusqu’au sacrifice suprême, à savoir le don de leur vie pour assurer la protection des personnes et du matériel, notamment le 25 décembre 2019 à Sanam. « Elles sont tombées sur le champ d’honneur et méritent tout notre respect et notre reconnaissance », a exprimé le président de la CENI, avant de faire observer une minute de silence en leur mémoire.
Par Ismaël Chékaré(onep)
09 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Par les urnes, le Pnds, probablement, ne gagnera aucune élection, au Niger. C’est le sentiment général qui ressort ici et là et c’est la raison pour laquelle, dit-on, que le parti au pouvoir fait tout pour que les élections soient organisées dans les conditions qui lui sont propres. Tout est pratiquement sous la coupe du Pnds et dans ces conditions, les résultats qui vont être proclamés n’auront rien à voir avec les résultats des urnes. La gouvernance, privilégiée par ce parti depuis dix ans à la tête de l’Etat n’a rien d’enviable. Il n’y a pas un secteur, un domaine qui ait été épargné. Les détournements massifs des deniers et biens publics, les violations des lois, l’instrumentalisation de la justice, la confiscation des libertés publiques, la corruption, le trafic de drogue, tout y passe.
Les détournements des deniers et biens publics
En dix ans, malin sera sans doute celui qui déterminera avec exactitude le nombre de milliards évaporés dans les détournements des tenants du régime. Ils ont tout pris, sans état d’âme. Même l’aide alimentaire destinée à des populations durement éprouvées par l’insécurité, a été détournée et vendue au profit d’individus. Si feu Seyni Kountché estimait qu’aucun Nigérien ne devait mourir de faim, même s’il fallait pour cela investir la totalité du budget de l’État, d’autres n’hésitent pas à voir dans l’aide alimentaire le moyen de s’enrichir. Le crime est odieux simplement. Que dire des fonds destinés à mieux armer l’armée nigérienne et qui a été, sur des années, détournées, parfois en refilant aux militaires des rames et des munitions défectueuses ou en simulant carrément un achat d’armes. Les auteurs de ces crimes sont pourtant libres et tranquilles, protégés par un système mis en place par le Pnds Tarayya.
Les violations des lois et des règlements
Sous la 7e République, les lois, y compris la loi fondamentale, ne représentent pas grand-chose. On les invoque et les brandit fièrement lorsqu’il s’agit d’embastiller un opposant politique, un acteur de la société civile ou un journaliste mal-pensant. Mais, on les range dans les tiroirs, lorsqu’on ne les viole pas simplement quand elles gênent. L’État de droit n’est que de nom et le président de la République est le champion dans cette violation des lois. Il n’en a cure. C’est la volonté de ceux qui gouvernent qui tient lieu de loi. Bien qu’interdit par la Constitution de prendre parti, Issoufou Mahamadou ne s’est pas gêné d’écrire, carrément, aux ténors du Pnds pour leur dire qu’il porte son choix sur Bazoum comme candidat à l’élection présidentielle prochaine.
L’instrumentalisation de la justice
Durant dix ans, les Nigériens ont subi l’injustice, entretenue et soutenue au sommet de l’État. Des délinquants notoires, voire des criminels, ne sont pas inquiétés du fait de leur appartenance politique au Pnds. Par contre, pour une peccadille, d’autres citoyens sont interpellés et parfois jetés en prison grâce aux bons offices d’un juge de service. Les libertés publiques, notamment, ont été confisquées et malgré les dispositions de la Constitution, ce sont des juges qui passent outre pour déclarer interdites des manifestations publiques autorisées par la loi fondamentale. Avec la presse, c’est tout autre chose. Bien que l’ordonnance 2010-035 interdit l’incacération de journalistes pour des délits commis par voie de presse, des policiers et des juges n’ont pas hésité à violer cette loi.
La confiscation des libertés publiques
De façon systématique, les Nigériens se sont vu opposé une interdiction formelle et systématique de manifester. Cette interdiction, à chaque fois, donne lieu à un déploiement massif de forces de l’ordre instruites pour mâter tout refus d’obtempérer à cette décision. Le caractère systématique de ces interdictions frise la folie. Même lorsque des organisations de la société civile ont décidé de manifester leur solidarité et leur soutien aux forces de défense et de sécurité, il leur a été opposé un refus catégorique. Et en avril 2020, des leaders de la société civile ont été arrêtés et incarcérés pour avoir refusé d’obtempérer à une décision qu’ils estiment anticonstitutionnelle.
La corruption et le trafic de drogue
La 7e République, c’est sans doute d’abord la corruption et le trafic de drogue. Si la corruption a noyauté tous les réseaux et qu’elle a détruit tout ce qui reste de valeurs au travail, le trafic de drogue a pourri le reste. Des personnalités proches des premiers responsables de l’État sont impliqués dans le trafic de drogue, mais restent libres comme l’air. Le cas emblématique de Sidi Lamine, un député du Mpr Jamhuriya, est là. Cité dans une affaire de trafic de cocaïne, l’homme n’a jamais vu son immunité levée pour faire face à un juge. Et le démantèlement de l’entrepôt de drogue dans lequel trois tonnes de drogue ont été trouvées, à Niamey 2000, a édifiés les Nigériens ce que leur pays est devenu pour le trafic de drogue au sahel.
Peut-on raisonnablement détruire un pays à ce pays et demander aux citoyens de vous faire, à nouveau, confiance ? Le Pnds Tarayya ne compte, selon toute vraisemblance, sur la sincérité des votes. Il a mis en place son système pour gagner sans avoir gagner.
YAOU
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La tenue des élections est-elle encore possible à date ? Rien n'est moins sûr. Selon des sources crédibles proches du Cabinet du Premier ministre, un comité de réflexion serait à l'oeuvre en vue de réfléchir rapidement sur le report éventuel des élections. Des aveux quant à l'impossibilité de respecter les dates retenues auraient été faites. Le 13 décembre 2020, soit, dans 38 jours, doivent se tenir les élections locales, suivies, deux semaines après, des législatives couplées au premier tour de l'élection présidentielle. La date des élections municipales et régionales avait, on s'en souvient, fait l'objet d'une rude bataille politique, la plupart des acteurs préférant que le processus électoral s'ouvre d'abord avec les élections locales alors que le Pnds Tarayya et trois autres partis étaient formellement contre. En dépit de la position ferme de la Ceni, alignée sur la position du Pnds Tarraya, le Président Issoufou Mahamadou va trancher la querelle en décidant de la tenue de ces élections dites de vérité, pour le 13 décembre prochain.
Le matériel électoral, selon toute vraisemblance, ne pourra pas être mis en place dans tous les Centres d'enrôlement et de vote (Cev) avant la date du 13 décembre prochain
La Ceni, qui n'a pas eu le courage de son affaire, s'est pliée à la volonté du Président Issoufou. Pourtant, le retard accusé dans le pilotage du processus électoral était déjà énorme. Issaka Souna et son équipe sont pris dans l'engrenage. Comment faire pour respecter cette date imposée dans un contexte politique tendu où les acteurs sont prêts à en découdre si les élections ne se déroulent pas dans les règles ? Si la Commission électorale s'échine à rassurer par rapport au respect du calendrier électoral et des dates de tenue des différents scrutins, elle baigne toutefois, selon des sources crédibles, dans une incertitude totale. Le matériel électoral, selon toute vraisemblance, ne pourra pas être mis en place dans tous les Centres d'enrôlement et de vote (Cev) avant la date du 13 décembre prochain. Selon nos sources, la production des cartes d'électeurs est terminée et le colisage, réalisé. Cependant, l'acheminement dans les 266 communes du pays, puis la mise en place dans les Centres de distribution, reste un défi majeur dans un pays aussi vaste que le Niger, avec 1 267 000 km2. Jusqu'à hier, les véhicules réquisitionnés pour cette mission sont encore stationnés à Niamey, en attendant leur mise en route. Qu'est-ce qui bloque l'acheminement alors que le retard est déjà immense.
Un véritable parcours de combattant
Outre l'acheminement des cartes d'électeurs à l'intérieur du pays et la distribution subséquente qui risque de prendre un sacré coup, il y a un sérieux doute sur la tenue, à date, de ces élections locales, et conséquemment sur les dates des élections législatives et présidentielle. Si, la date des élections locales est repoussée, cela impacte du coup sur les dates des autres scrutins. Or, les délais légaux d'examen et de validation des listes de candidatures n'autorisent pas d'entrevoir autre chose qu'un report. Selon l'article 168 du Code électoral, les préfets disposent d'un délai de sept (07) jours calendaires pour examiner et transmettre les dossiers de candidatures ". À leur suite, les gouverneurs disposent d'un délai de dix (10) jours calendaires pour réceptionner, traiter et transmettre les dossiers de candidatures des élections locales aux Tribunaux de grande instance. Quant aux Tribunaux de grande instance, ils doivent se prononcer sur l'éligibilité des candidats, dans un délai de trente (30) jours calendaires avant de les transmettre aux gouverneurs qui ont un délai de quarante-huit (48) heures pour publier la liste des candidats déclarés éligibles.
À 38 jours calendaires de la date de tenue des élections locales, le pari est presque perdu pour Issaka Souna et son équipe
Telles sont les dispositions de l'article 168 du Code électoral. Au total, il faut observer 49 jours avant la fin du processus de contrôle, de validation et de publication des listes des candidats que les tribunaux de grande instance auront déclarés éligibles. Or, il faut bien que les tribunaux de grande instance statuent sur l'éligibilité des candidats et que les gouverneurs publient les listes conséquentes pour que la Commission électorale procède à la production des bulletins de vote. À 38 jours calendaires de la date de tenue des élections locales, fixée pour le 13 décembre prochain, il y a peu de chances que Souna Issaka et son équipe réussissent le pari de tenir les élections municipales et régionales à date. Ils ont bien réussi à produire les 7,4 millions de cartes d'électeurs. Ces cartes ne seraient pas d'ailleurs conformées aux spécificités définies dans la loi électorale. Ce qui fonde légitimement les acteurs politiques à les rejeter. Il y a plus gros. La production, le colisage et la mise en place des bulletins de vote est un autre challenge de poids à relever. Avec le nombre particulièrement élevé de candidats, cette année, il faut se lever tôt pour l'impression desdits bulletins. Rien que pour l'élection présidentielle, on compte un peu moins de 30 candidats investis à ce jour.
Laboukoye
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A l’issue de sa mission d’observation du double scrutin présidentiel 1er tour et législatif tenu le 27 décembre dernier, l’Observatoire Libre pour la Transparence des Elections au Niger (OLITEN) mis en place par la Confédération Générale des Syndicats Libres du Niger (CGSL Niger) a rendu publique, le samedi dernier à Niamey, une déclaration.
Pour rappel, l’OLITEN a déployé quelque 154 observateurs sur l’ensemble du territoire national en vue du monitoring des élections présidentielles 1er tour et législatives du 27 décembre 2020. Au total, 172 bureaux de vote ont été visités par la mission de l’OLITEN dans cinq régions du Niger à savoir : Dosso, Maradi, Zinder, Tahoua et Niamey.
Selon la déclaration lue par le Secrétaire à la communication de la CGSL Niger, membre de l’OLITEN, M. Amadou Dijbo, la mission a constaté que la majorité des bureaux de vote a ouvert à Niamey comme dans tous les autres centres urbains entre 8h et 8h50. Leurs fermetures étaient intervenues entre 19h et 19 h 50mn. « Mais les dépouillements se sont poursuivis jusqu’à 00h ou 1h du matin compte tenu du nombre de scrutins et surtout des conditions qui ne sont pas réunies pour l’éclairage dans certains bureaux de vote», a-t-il déclaré.
Aussi, la mission de l’OLITEN a relevé de longues files d’électeurs à la devanture des bureaux de vote et une présence massive aux alentours pendant toute la journée au niveau des centres urbains. Beaucoup d’électeurs sont restés tard dans la nuit afin d’assister au dépouillement et même au remplissage des procès verbaux. On note également la présence des forces de défense et de sécurité. Toutefois leur absence a été constatée au niveau de nombreux bureaux de vote de l’intérieur du pays et notamment en milieu rural.
Par ailleurs, la mission de l’OLITEN a déploré l’absence de l’encre sèche par endroit et une insuffisance d’exemplaires de procès verbaux dans beaucoup de bureaux de vote. Des délégués étaient obligés de procéder à des photographies avec leurs Smartphones. A cet effet, a-t-il souligné, la mission de l’OLITEN a également relevé une insuffisance des listes additives dans de nombreux bureaux de votes et l’existence de gel hydro alcoolisé mais non utilisé.
Par contre, la mission de l’OLITEN s’est réjouie que dans l’ensemble, aucun incident majeur n’ait été signalé au niveau des bureaux de votes visités. Toutefois certaines difficultés persistent encore liées au non usage de guide.
Enfin, la mission de l’OLITEN a formulé quelques recommandations à l’endroit de la CENI notamment celles de mettre à la disposition des bureaux de vote, du matériel en quantité suffisante tel que : l’encre sèche, les procès verbaux, les listes additives, de prévoir des moyens d’éclairage appropriés pour les bureaux de vote situés dans les endroits non électrifiés afin de faciliter les opérations de dépouillement et de remplissage des procès verbaux dans les meilleures conditions ; d’outiller suffisamment les membres des bureaux de vote sur le déroulement des opérations de vote, le remplissage des PV et les listes additives ; de mettre à la disposition de chaque bureau de vote, le code électoral et le guide à l’usage des membres afin de leur permettre de s’y référer en cas de contentieux.
Yacine Hassane
18 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a procédé hier après-midi à la Maison de la presse, au tirage au sort de l’ordre de passage des partis politiques sur les medias lors des élections législatives du 27 décembre 2020. Seuls 83 partis politiques, groupements de partis politiques et indépendants prennent part à ces législatives sur plus de 150 partis politiques officiellement reconnus au Niger.
Au moment du tirage effectué par l’huissier de justice, 42 partis politiques et groupement de partis politiques, ainsi que 4 indépendants, ont brillé par l’absence de leurs représentants. Cette situation s’explique en partie par le lancement de la campagne électorale qui mobilise sur le terrain l’ensemble de la ressource humaine disponible pour faire élire les différents candidats.
Au terme du tirage, le Président du Conseil supérieur de la communication a exhorté les partis politiques à s’atteler rapidement à la validation de leurs messages par le CSC et à leurs enregistrements pour diffusion dans les medias. En faisant cela, insiste M. Kabirou Sani, l’ensemble de la chaine d’enregistrement gagnera «surtout que cela nous évitera de futurs problèmes d’aiguillage».
En plus des représentants des partis politiques qui ont fait le déplacement, le tirage s’est déroulé en présence des grands témoins des élections 2020-2021. Mgr Djalwana Laurent Lompo, Archevêque de Niamey et membre imminent du groupe des grands témoins, a pris soin de personnellement noter l’ordre de passage des partis politiques à chaque fois qu’ils sont tirés. Un geste qui a rassuré les délégués présents surplace.
Souleymane Yahaya
07 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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A l’issue de sa mission d’observation du double scrutin présidentiel 1er tour et législatif tenu le 27 décembre dernier, le Consortium pour l’observation domestique des élections au Niger (CODENI) a rendu publique, hier après midi à Niamey, une déclaration préliminaire.
Le CODENI a déployé quelque 251 observateurs dans les 8 régions du pays. L’objectif de cette mission est de faire une évaluation indépendante, impartiale et objective du scrutin à travers une analyse du processus électoral. Dans sa déclaration, la mission d’observation de CODENI a constaté l’ouverture à l’heure de la majorité des bureaux de vote, la disponibilité à temps et en quantité suffisante du matériel électoral, le respect du caractère secret du vote, une forte affluence autour des bureaux de vote et une participation globalement ordonnée et calme des électeurs.
Par ailleurs, la mission de CODENI s’est réjouie que les électeurs aient voté dans la sérénité, sans incidents majeurs et dans le respect des procédures de vote. Elle a salué l’assistance aux personnes vivant avec un handicap ou en de situation de vulnérabilité constituant ainsi une avancée significative en termes d’appropriation des processus électoraux et de la culture démocratique. Le CODENI a également souligné une présence discrète des forces de défense et de sécurité, la clôture à l’heure de la majorité des bureaux de vote et le rôle déterminant joué par les médias dans la diffusion de message de sensibilisation avant et pendant le déroulement du scrutin.
Aussi, la mission d’observation de CODENI félicite le peuple Nigérien, le gouvernement, les acteurs politiques et l’ensemble des parties prenantes pour la tenue de ces élections dans la tranquillité et la paix. A cet effet, la mission du CODENI a exhorté le peuple Nigérien à continuer d’oeuvrer dans la préservation de la paix et de la stabilité politique.
Par contre, la mission a recommandé à la CENI, de renforcer les capacités du personnel électoral ; de veiller à un meilleur encadrement légal des mécanismes de procuration, de dérogation et d’omission.
Enfin, la mission d’observation de CODENI a invité les candidats et les acteurs politiques à recourir au dialogue politique en toutes circonstances pour pérenniser la paix sociale et assurer une meilleure formation et représentations de leurs délégués et leurs militants dans les bureaux de vote.
Yacine Hassane
31 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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A la suite du double scrutin organisé au Niger le dimanche 27 décembre dernier, les missions d’observation électorale qui ont suivi le processus continuent de rendre public leurs déclarations préliminaires. Hier après-midi, c’est au tour de la mission d’observation de l’ONG Afrique Esperance de se féliciter de la bonne conduite du processus, malgré des insuffisances observées. La mission d’observation souligne la grande mobilisation des Nigériens pour accomplir leur droit et appelle à mettre en cohérence les textes constitutionnels et électoraux pour améliorer la participation des femmes aux instances de décision politique.
Le rapport de la mission d’observation électoral d’Afrique Esperance, lu par M. Oyéoussi Charles Balogoun, chef de la mission, présente les constats préliminaires au terme de l’observation des opérations de vote et de dépouillement des voix. «La démarche méthodologique de notre mission est conforme à celle recommandée par la plupart des missions internationales en matière de gouvernance électorale pour une meilleure contribution à la réussite du processus», explique le communiqué qui note par ailleurs l’ouverture à l‘heure des bureaux de vote visités. Elle précise aussi que les postes de vote visités par la mission ont fait usage de mécanismes de transparence prévus par la législation électorale en vigueur et que «le président du poste a annoncé les résultats à l’assistance et les procès-verbaux ont été signés par les délégués des candidats qui ont reçus chacun une copie».
Au regard des observations qu’elle a effectuées, la Mission d’Afrique Esperance affirme que le déroulement du scrutin s’est globalement passé dans des conditions de transparence, malgré le constat de dysfonctionnements dans l’organisation et que les défaillances relevées n’ont pas entaché la fiabilité du scrutin. «En somme, la mission déclare que ce scrutin est crédible, transparent et libre. Il a respecté les principes internationaux en matière d’organisation électorale», peut-on lire.
Les observateurs d’Afrique Esperance recommandent au Gouvernement de veiller à la sécurisation du processus électoral en déployant des agents de sécurité en nombre plus important et de prendre des mesures en vue d’accroître la participation et l’implication des femmes dans le processus électoral et dans les postes de prise de décision. Ils demandent à la CENI de renforcer les capacités du personnel électoral en vue d’améliorer les prochaines échéances et de prendre les mesures qui permettent l’identification des agents des postes de vote pour une bonne fluidité des opérations. Les observateurs recommandent aussi aux candidats et aux partis politiques «de respecter les résultats des urnes, de privilégier le recours aux moyens légaux en cas de contentieux et d’instaurer un cadre de dialogue et de concertation pour une résolution Consensuelle des différends».
Dans sa déclaration, l’ONG Afrique Esperance a indiqué que sa mission continue de suivre l’évolution du processus électoral en attendant la proclamation des résultats provisoires par la CENI, le dépôt des recours au contentieux électoral, leur examen et la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle pour valider ou non les résultats proclamés par la CENI. «Nous tiendrons compte de la gestion du contentieux après les résultats définitifs dans notre rapport final», souligne la déclaration préliminaire.
Souleymane Yahaya(onep)
30 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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{xtypo_quote}« Cette élection présidentielle est un jour spécial pour moi et surtout pour le Niger qui va connaître pour la première fois de son histoire une alternance démocratique », déclare SEM Issoufou Mahamadou{/xtypo_quote}
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a voté dimanche matin, 27 décembre 2020 dans le cadre des élections législatives et présidentielle au Niger.
Le Président de la République et la Première Dame Dr. Lalla Malika Issoufou Mahamadou ont accompli leur devoir civique au Centre de vote de l’Hôtel de Ville de Niamey.
Répondant à la presse, après ce vote, SEM Issoufou Mahamadou a rappelé qu’il y a deux semaines, « nous organisions les élections locales et régionales, aujourd’hui nous organisons l’élection présidentielle couplée aux élections législatives.»
« Cette élection présidentielle est la première depuis trente ans à laquelle je ne suis pas candidat. C’est donc aujourd’hui un jour spécial pour moi, c’est aussi et surtout un jour spécial pour le Niger qui va connaître pour la première fois de son histoire une alternance démocratique », a affirmé le Chef de l’Etat.
SEM Issoufou Mahamadou souhaite pour son pays, à partir de cette alternance démocratique, « d’autres alternances afin de consolider notre processus démocratique. »
« Cette première alternance, je l’espère, va permettre au Niger de consolider son statut de modèle de démocratie en Afrique et dans le monde », a-t-il souligné.
« Ces élections seront naturellement des élections libres, transparentes. Et La CENI a pris toutes les dispositions pour cela. Je salue sa détermination, je salue aussi le professionnalisme et l’engagement des Forces de Défense et de Sécurité qui assurent la sécurité du scrutin dans un contexte sécuritaire difficile », a affirmé le Chef de l’Etat.
« Le Niger est un modèle de démocratie parce qu’aussi nous sommes portés d’une ambition, l’ambition de moderniser la politique, l’ambition de détribaliser la politique, l’ambition de faire la politique autour des valeurs et non pas sur des bases identitaires », a dit le Président de la République.
« C’est une révolution que nous sommes en train d’opérer dans les mœurs politiques non seulement nigériennes mais africaines. Et cette révolution a un acteur central, le peuple nigérien dont je salue le civisme, la sagesse et la maturité politique », a-t-il ajouté.
« Le sentiment qui m’anime, est un sentiment de fierté. J’espère qu’à la fin du processus, il y aura un vainqueur et quel que soit le vainqueur, la victoire appartiendra au peuple nigérien », a conclu SEM Issoufou Mahamadou.
27 décembre 2020
Source : https://www.presidence.ne/
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Le 18 juin 2023 se tiendra le scrutin pour élire les députés de la diaspora. Dans cette optique, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé, hier matin à Niamey, une session de formation pratique au profit des membres de ladite commission pour le suivi desdites élections.
A l’ouverture de la session, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Me Issaka Souna a indiqué que ces élections concernent 15 pays de la diaspora. Pour cela, a dit Me Issaka Souna, «nous avons réuni autant que nous pouvons des compétences internes et externes à la CENI. Ce sont des compétences connues, avérées et vérifiées. Il s’agira pour nous de faire en sorte que le parcours qui nous reste à faire ne souffre pas d’embûches ou de difficultés». Il s’agit pour la CENI à travers cette session de formation d’anticiper sur les difficultés qui peuvent se poser durant le processus électoral. Ce qui permettra de détecter et de corriger d’avance les difficultés et les dysfonctionnements possibles. Pour atteindre cet objectif, Me Issaka Souna a fait savoir que la CENI a choisi des gens qualifiés en la matière.
Le président de la CENI a par ailleurs souligné que la présente rencontre permet de faire une mise à niveau et de rappeler quelques principes régissant la spécificité des élections pour la diaspora. Ces spécificités concerneront d’abord l’implication très forte des chancelleries et des commissions déconcentrées. «Il s’agira aussi de découvrir qui sont les Nigériens de la diaspora ; de veiller à ce que ces élections programmées se déroulent dans les meilleures conditions possibles ; de faire en sorte que la paix, la sécurité, la sérénité soient les étendards qui couvrent nos travaux. Il s’agira aussi pour nous d’accompagner les commissions déconcentrées dans la gestion des difficultés administratives», a expliqué Me Issaka Souna.
Cette session de formation permettra aussi d’apporter des éclairages nécessaires pour le bon fonctionnement des commissions, sur la formation des nouveaux agents complétant les commissions électorales sur place mais encore plus sérieusement la question des agents de bureau de vote. «Il faut les préparer en théorie et pratique mais aussi entretenir chez eux le respect et une relation cordiale avec les électeurs», a martelé Me Issaka Souna. En effet, a-t-il poursuivi, la CENI doit créer les conditions pour que ces élections soient comme les autres, «bien préparées et bien conçues» à l’issue de desquelles les Nigériens et les observateurs apprécieront la qualité et la capacité des Nigériens dans l’organisation des scrutins. «Nous sommes dans une opération extérieure, nous sommes à la fois l’image du Niger. Nous avons ainsi le devoir de rester sereins, d’avoir une conduite exemplaire et d’encourager les partis politiques en compétition à éviter des crises ou des malentendus. Je vous exhorte à considérer que chacun de vous est un ambassadeur de la République», a conclu Me Issaka Souna.
Oumar Issoufou (ONEP)
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Le Président de la Commission nationale électorale indépendante (CENI), Me Issaka Souna, a échangé ce jour 17 juin 2023 avec la presse nationale sur la poursuite des activités liées à l’organisation et à la tenue des élections législatives partielles de la 9ème région (Diaspora) qui vont se tenir demain dimanche 18 juin dans 15 pays à travers le monde. 3.010 membres de bureau de vote, a-t-il affirmé, ont été recrutés et formés. Leur déploiement, a-t-il dit, a commencé le 16 juin 2023 et se poursuivra jusqu’au jour du vote.
« L’organisation et le suivi du bon déroulement de ces élections ont été développés et seront assurés sur l’ensemble des pays concernés. Le déploiement des 17 présidents des commissions déconcentrées prévues a été fait, suivi de la prestation de serment et de l’installation des différents membres de ces commissions déconcentrées », a assuré Me Issaka Souna.
Il s’est félicité que le matériel et les documents électoraux soient déployés sur le terrain. « De même, les fonds et moyens logistiques nécessaires ont été mis à la disposition des commissions administratives, ambassades, consulats, ainsi que les présidents des commissions déconcentrées », a-t-il poursuivi.
La distribution des cartes d’électeurs qui a commencé sur le terrain depuis le 20 mai 2023 a fait savoir le président de la CENI, a été réalisée à ce jour à hauteur de 81,85%, avec des disparités allant de 92% pour le Maroc, à 42,20% pour la France. L’opération se poursuivra, a-t-il indiqué, jusque dans les bureaux de vote. Selon les statistiques qu’il a communiquées, au total 168.051 cartes d’électeurs ont été retirées sur les 205.314 à distribuer.
Souleymane Yahaya
Source : http://lesahel.org/
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La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a proclamé hier soir les résultats globaux provisoires des élections législatives partielles qui se sont déroulées le 18 juin 2023 dans la diaspora. Ces élections étaient d'une importance capitale pour les partis politiques en lice, qui cherchaient à renforcer leur représentation au sein de l'Assemblée nationale.
Selon les chiffres officiels annoncés par la CENI, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) Tarayya a réussi à obtenir 2 sièges, faisant ainsi une avancée significative dans cette élection. Le PNDS Tarayya, parti au pouvoir, a mené une campagne dynamique dans la diaspora, mettant en avant son bilan et ses propositions pour l'avenir du pays.
Le Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (MODEN FA) Lumana a également remporté 2 sièges, consolidant ainsi sa position en tant que force politique majeure au Niger. Le parti, dirigé par Hama Amadou, a mis l'accent sur la promotion de l'unité africaine et la défense des intérêts de la diaspora nigérienne.
Le Mouvement national pour la société de développement (MNSD) Nassara a obtenu 1 siège lors de ces élections. Bien qu'il s'agisse d'un résultat moins important en termes de sièges, le parti a tout de même réussi à consolider sa présence dans la diaspora, offrant ainsi une voix aux membres de la communauté qui se sont identifiés à sa plateforme politique.
Ces résultats provisoires marquent une étape importante dans le processus électoral nigérien. Les partis politiques et les candidats sont maintenant en attente de la validation définitive des résultats par la CENI. Une fois cette étape franchie, les nouveaux députés pourront prendre leurs fonctions et représenter les intérêts de la diaspora nigérienne au sein de l'Assemblée nationale.
Les élections législatives partielles de la diaspora ont suscité un vif intérêt parmi les Nigériens vivant à l'étranger, qui ont saisi cette occasion pour exprimer leur voix et contribuer au processus démocratique du pays. Ces élections ont également permis aux différents partis politiques de mesurer leur popularité et de renforcer leur légitimité auprès de leurs électeurs.
La CENI s'est félicitée du bon déroulement du processus électoral dans la diaspora et a exprimé sa gratitude envers les électeurs qui ont participé massivement à ces élections. Elle a souligné l'importance de la transparence et de l'intégrité dans le processus électoral, et a assuré que toutes les mesures nécessaires avaient été prises pour garantir la crédibilité des résultats.
Les résultats globaux provisoires des élections législatives partielles de la diaspora annoncés par la CENI marquent une nouvelle étape dans le paysage politique nigérien. Les partis politiques concernés se préparent maintenant à jouer leur rôle de manière efficace au sein de l'Assemblée nationale.
Boubé Guédé (Nigerdiaspora)
ELECTIONS LEGISLATIVES PARTIELLES DU 18 JUIN 2023
RESULTATS GLOBAUX PROVISOIRES
NOMBRE DE BUREAUX DE VOTE : |
602 |
BUREAUX DE VOTE PARVENUS : |
600 |
NOMBRE D'INSCRITS: |
205 314 |
INSCRITS AYANT VOTE: |
100 782 |
VOTANTS SUR LISTE ADDITIVE : |
2 382 |
NOMBRE TOTAL DES VOTANTS: |
103 164 |
BULLETINS BLANCS OU NULS: |
6 922 |
SUFFRAGE EXPRIME VALABLE: |
96 242 |
TAUX DE PARTICIPATION: |
50,25% |
TAUX D'ABSTENTION: |
49,75% |
Nombre de Sièges à répartir 5 QUOTIENT ELECTORAL : 19248
REPARTITION DES VOIX PAR PARTI POLITIQUE
PARTI POLITIQUE |
NOMBRE DE VOIX |
SIEGE PAR QUOTIENT |
SIEGE PAR |
TOTAL DE |
AMEN - AMIN |
4 985 |
0 |
0
|
0 |
MNSD - Nassara |
13 493 |
0 |
1 |
1 |
MODEN/FA - Lumana Africa |
21 117 |
1 |
1 |
2 |
MPN - Kishin Kassa |
7 140 |
0 |
0 |
0
|
MPR - Jamhuriya |
5 082 |
0 |
0 |
0
|
PJP - Génération Doubara |
4 842 |
0 |
0 |
0 |
PNDS - Tarraya |
30 754 |
1 |
1 |
2 |
PNPD - Akal Kassa |
1 271 |
0 |
0 |
0 |
PSD Bassira |
6 609 |
0 |
0 |
0 |
UPRD - Kandé Gomni |
949 |
0 |
0 |
0 |
TOTAL |
96 242 |
2 |
3 |
5 |
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La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a débuté dans la soirée du 14 décembre la proclamation des résultats des élections locales du 13 décembre 2020. L’institution a installé son quartier général au Palais des Congrès de Niamey. Sur place il y a un dispositif composé de plusieurs équipes dont celle chargée de la saisie et de l’impression des résultats communiqués par téléphone ; l’équipe chargée de la réception des résultats par téléphone, celle chargée de la réception des résultats par faxe, ainsi que les équipes de la télévision et de la radio nationale pour la retransmission des résultats en direct sur les ondes de l’ORTN et une équipe du personnel d’appui de la CENI.
Cet important dispositif est depuis, son installation, opérationnel 24/24heures pour recevoir, vérifier, saisir, imprimer et enfin diffuser les résultats qui parviennent. La salle est dotée de 20 lignes téléphoniques, de faxes et de tout le matériel nécessaire pour l’accomplissement de la tâche. En ce qui concerne la diffusion et la publication des résultats, le quartier général est doté d’une liaison spécialisée de retransmission en direct sur les ondes de l’ORTN et une connexion internet pour la publication des résultats sur le site de la CENI. Mais pour des raisons techniques liées à la maintenance du site la publication, des résultats sur le site de la CENI, va commencer le 16 décembre 2020 a indiqué le responsable chargé de cet aspect.
En ce qui concerne la réception des résultats, M. Nahadjo Amadou Roufaye, personne ressource de la CENI a expliqué qu’au niveau du Palais des Congrès chaque région est liée à deux lignes téléphoniques gérées par deux personnes qui reçoivent les résultats. Aussi, le même résultat communiqué par téléphone, est faxé, puis envoyé par mail. «Au fur à mesure que le président d’une CENI régionale donnée appelle, les deux personnes prennent au même moment pour recevoir le résultat. Une fois que ce résultat est enregistré, il est soumis à la commission contrôle pour le contrôle de conformité avec les deux fichiers, faxé et envoyé par mail. Chaque résultat envoyé par mail ou par faxe, est signé par les représentants des partis politiques, groupements de partis politiques ou des candidats indépendants en compétition ainsi que par le président de la commission régionale», a-t-il expliqué. D’après M. Nahadjo Amadou Roufaye tout se passe dans la plus grande transparence. Après le contrôle, s’il n’y a aucune irrégularité la commission contrôle valide et remet une copie au président de la CENI pour la diffusion.
Ali Maman(onep)
16 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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A la veille des élections locales, régionales et de ville du 13 décembre 2020, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) Me Issaka Souna a livré un message lu par le Vice-président de ladite institution Dr Aladoua Amada. A travers ce message, le président de la CENI s’est réjoui du travail abattu par l’Institution dans le cadre de la préparation et de l’organisation de ces élections. Il a aussi saisi cette occasion pour remercier tous ceux qui ont appuyé la CENI, en particulier le Président de la République SE Issoufou Mahamadou et le Gouvernement, dans ce processus. Il a aussi rendu un hommage à tous le personnel de l’institution du niveau central au niveau déconcentré, sans oublier les partenaires techniques et financiers, les médias et tous les autres acteurs.
Dans le message président de la CENI, a déclaré que tout est fin prêt. «La commission électorale national indépendante CENI, a déployé dans tous bureaux de vote des hameaux, campements, villages et villes, les matériels électoraux. Les 7.446.556 électeurs sont appelés à faire leur choix (…) après la bonne tenue de l'enrôlement biométrique et la confirmation de la fiabilité et de la sécurisation de ce fichier. La CENI se félicite d'ouvrir (…) le chemin des urnes pour offrir aux citoyens le libre choix de leurs candidats et listes. Je voudrais saisir cette opportunité pour reconnaitre publiquement au Président de la République le mérite d'avoir soutenu sans limite financièrement et moralement l'organisation de ces scrutins», souligne le message.
Le président de la CENI s’est également félicité du soutien sans faille et permanent du gouvernement et de ses partenaires et a remercié TOUS ceux qui ont facilité ou créé des conditions pour des élections libres, transparentes, crédibles et inclusives au Niger. «Partis politiques, société civile, media, forces de défense et de sécurité sont remerciés comme partenaires et invités à soutenir en toute responsabilité le bon déroulement de ce processus. Je n'oublie pas les collègues membres des commissions déconcentrées qui auront la lourde tâche de conduire avec la rectitude et la légalité nécessaire ces élections sur toutes leurs chaines. Tous les partis politiques sont d'ailleurs sur le terrain en tant que membres de bureau de vote ou délégués de partis politiques. Preuve de la participation des partis politiques membres de la majorité, de l'opposition et des non affiliées», a-t-il souligné.
Le Président de l’Institution en charge de l’organisation des élections au Niger, a notifié que le cycle électoral 2020-2021 se révèle un des plus prolifiques de l'histoire du Niger. En effet, se justifie-t-il, pour les élections à venir, on a enregistré 10 à 18 listes validées pour les élections régionales et 3 à 30 listes validées pour les élections municipales. «De deux à 34 listes en compétition sont validées dans les différentes circonscriptions. Les législatives ont enregistré une participation record. Jamais autant de listes n'ont été enregistrées. Les citoyens voteront sur la base d'un nouveau code électoral qui balise les opérations de vote, l'institution d'une nouvelle liste électorale biométrique ainsi que d'une carte d'électeur», a souligné le président de la CENI. Il a, enfin, présenté ses excuses et celles de son institution pour les imperfections, insuffisances ou dysfonctionnement pouvant affecter l'organisation de ces élections. «La Commission électorale nationale indépendante, souhaite la tenue de ces scrutins dans un climat de paix, d'unité, de cohésion sociale», a-t-il conclu.
Ali Maman
15 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Résultats préfabriqués ! Procès-verbaux concoctés ! Des résultats qui ne reflètent pas la réalité du terrain ! Tout est entendu. Depuis la proclamation des résultats globaux provisoires des élections locales tenues le 13 décembre 2020, les Nigériens sont pratiquement estomaqués. Ils ne comprennent rien. Le Pnds Tarayya qu'ils vouent aux gémonies est classé premier devant tous les partis et les huit premiers poursuivants réunis n'atteignent pas son score aux élections communales, soit 1799 sièges au total pour 1713 pour Lumana, le Mnsd, le Mpr Jamhuriya, le Cpr Ingantchi, le Mpn Kishn Kassa, le Pjp Doubara, le Rdr Tchandji et l'Adr Adaltchi- Mutuntchi. Pour de nombreux Nigériens, ces résultats sont loin d'être sortis des urnes. Pour eux, comme pour de nombreux observateurs, ce score du Pnds confirme que la machine électorale mise par en place et contestée par plusieurs partis politiques n'a pas failli. À moins que les Nigériens soient des crétins pour voter pour leurs bourreaux, ces chiffres sortent de toute logique. Pour les partis politiques de l'opposition réunis au sein de la coalition Cap 20-21, c'est la preuve que la Ceni et ses démembrements sont sous coupe réglée et qu'ils travaillent pour le compte du Pnds Tarayya dont des militants occupent des postes stratégiques tous les maillons de la chaîne. Par delà ces considérations, les résultats globaux provisoires publiés par la Ceni comportent de graves aberrations, à croire que ce sont des résultats fabriqués sans grande attention. Ainsi, on relève à Maradi, qu'avec 10 098 voix, le Cpr Igantchi de Kassoum Moctar s'offre huit (08) sièges tandis que le Pnds Tarayya, avec 11 477 voix, obtient sept (07) sièges. Ce n'est pas, malheureusement, un cas isolé. Le Mden Falala s'en sort avec un siège grâce à 1631 voix alors que le Rpd Bazara qui 3194 voix, n'a aucun siège. Face à ces aberrations, les Nigériens attendent des clarifications de la part de la Ceni qui ne s'est toujours pas décidée à claquer la langue.
Laboukoye
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