Politique
Dans le cadre de la célébration de l’an 1 de l’accession au pouvoir du Président de la République Mohamed Bazoum, l’organisation des jeunes (OJT) du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya) a rendu publique, le samedi 9 avril 2022, une déclaration. Dans cette déclaration, lue par le président du BEN/OJT, M. Daoui Ahmett Baringaye, la jeunesse Tarayya a notamment rendu un vibrant hommage au peuple nigérien, ‘‘qui a témoigné de la plus belle des manières, son attachement inébranlable à la démocratie’’, tout en rappelant les engagements, pris par le Président Bazoum, lors de son investiture, notamment sur la sécurité et l’éducation. Les jeunes du parti rose ont aussi loué les efforts du gouvernement dans le cadre de la lutte contre la vie chère et ont assuré de leur disponibilité à accompagner le Président de la République, ‘‘dans le cadre de l’exécution de son programme de société, afin que le Niger puisse poursuivre sa route vers l’émergence’’.
Pour l’OJT le 02 avril 2021, le Niger écrivait une des plus belles pages de son histoire politique. «En ce jour, un Président de la République démocratiquement élu succédait à un Président élu dans les mêmes conditions. Ce 02 avril 2021, le Président Issoufou Mahamadou passait le témoin à son frère et ami de 30 ans, le Président Mohamed Bazoum. Ce dernier devenant ainsi le 2ème Président de la VIIème République», rappelle la déclaration. «Nous, jeunes du PNDS-Tarayya, sommes fiers d’appartenir à la même formation politique que les deux hommes d’Etat qui incarneront pour la postérité l’enracinement de la démocratie dans notre pays, j’ai nommé Issoufou Mahamadou et Mohamed Bazoum», ajoute le document.
Sur le plan sécuritaire, l’OJT souligne que le Niger a résolument investi dans la formation et l’équipement de son armée, en consacrant en moyenne près de 16% de son budget ces dernières années en vue de faire face à la situation
d’insécurité. «En plus, le Président de la République demeure convaincu, eu égard à la complexité du combat que nous imposent nos ennemis, que l’une des clés de réussite de la lutte contre le terrorisme réside dans le renforcement de nos alliances, aux niveaux africain et international. Ces alliances consistent selon les cas, soit à la mutualisation des moyens opérationnels de nos armées, comme c’est le cas au sein la Force Mixte Multinationale (FMM) qui opère dans le Bassin du Lac Tchad, soit à un appui en termes de formation et d’équipements en matériels de pointe, comme c’est le cas avec nos partenaires occidentaux. Le Président Mohamed Bazoum ne cesse d’insister sur le fait qu’en aucun cas, nos partenaires devaient se substituer à nos soldats, la guerre est d’abord et avant tout une affaire de l’armée nigérienne», précise la déclaration. S’agissant du redressement du système éducatif, la déclaration de l’OJT rappelle que, lors de son investiture, le Chef de l’Etat s’était engagé à s’investir personnellement dans la gestion de ce secteur, à l’instar de celui de la sécurité. Par la voie de son président, l’OJT déclare réaffirmer son soutien plein et entier au Président de la République, Son Excellence Mohamed Bazoum et son gouvernement pour toutes les œuvres entreprises dans le seul intérêt du Niger et son peuple. Elle salue et félicite le gouvernement pour toutes les initiatives prises sous la houlette de son Chef M. Ouhoumoudou Mahamadou pour combattre la cherté de la vie notamment en ce mois béni de Ramadan. L'OJT se réjouit aussi de la mise à disposition par le gouvernement de 80.000 tonnes des vivres pour les opérations de vente à prix modéré et de 40.000 autres pour les opérations de distribution gratuite. L'OJT a enfin saisi l’occasion pour souhaiter à l’ensemble de la Oumma Islamique un excellent Ramadan et ‘‘demander à chacun d’avoir une pensée pieuse pour notre pays le Niger’’.
Mahamadou Diallo(onep)
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Lundi dernier les militants de l’Union des Commerçants du Niger étaient à la maison de jeunes Diado Sékou pour une déclaration. Il s’agissait pour Saidou Niandou et ses camarades, pour la majorité de revendeurs et commerçants au Grand marché de Niamey, d’apporter leur soutien au Conseil national pour la sauvegarde de la patrie. L’UCN a salué la montée en puissance des forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme qui serait « entretenu par les autorités françaises désormais clairement affichés. » L’Union rend par la même occasion un vibrant hommage aux forces armées avec à leur tête le chef d’Etat-major. Les responsables de cette Union ont aussi salué le « courage des commerçants de Niamey qui, après avoir fermé les boutiques, ont rejoint le peuple au rond-point de l’Escadrille dans la lutte pour la souveraineté. » Saidou Niandou et ses camarades demandent, « vu du refus de la junte française de faire partir de notre territoire sa base militaire et de son ambassadeur », de cesser de vendre tout produit aux militaires et à l’ambassade français. « Le Niger appartenant aux Nigériens qui doivent désormais le respect de leurs autorités à tout le monde. » Ils ont aussi demandé aux commerçants d’arrêter d’augmenter les prix des produits de première nécessité. L’UCN, soucieux de la préservation de la dignité du peuple nigérien, « lance un vibrant appel à l’endroit des grossistes du Niger à privilégier l’intérêt du peuple qui vit en ce moment une situation difficile et qui cherche sa vraie souveraineté.
Les commerçants doivent l’accompagner en revoyant à la baisse le prix des produits afin de faciliter son bien-être.
Cette déclaration s’est déroulée en présence d’Ali Sabo, ancien responsable de la police économique, ancien ministre et ancien enseignant à l’université. Il a enseigné à l’Ecole des sciences économiques et juridiques qui devenue depuis faculté. Il enseignait l’Histoire de la pensée économique.
Modibo
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Réunie en session extraordinaire à l’effet d’examiner la situation qui prévaut dans le pays suite aux évènements du 26 juillet 2023 et aux sanctions prises par la CEDEAO, l’UEMOA et leurs complices à l’encontre du Niger, l’Union des Syndicats des Travailleurs du Niger (USTN) a rendu publique, le samedi 12 août 2023, une déclaration dans laquelle l’USTN condamne avec la dernière énergie toutes les sanctions prises par la CEDEAO et l’UEMOA à l’encontre du Niger.
Dans la déclaration lue par le secrétaire général de la centrale, M. Alain Adikan, l’Union des Syndicats des Travailleurs du Niger rappelle à ces organisations sous-régionales que leur mission est de promouvoir le Panafricanisme, l’intégration sociale et économique des États membres et non de se constituer en « syndicat » et club des Chefs d’État juste pour leurs propres intérêts afin de se maintenir au pouvoir. C’est pourquoi, l’USTN dénonce l’ingérence dans les affaires internes d’un État souverain et indépendant par certains Chefs d’État et de Gouvernements de la CEDEAO et leurs complices internes et externes.
Aussi, l’USTN rappelle à la CEDEAO que les sanctions prises à l’encontre du Niger contribueront à l’aggravation et la détérioration du climat économique, social et sécuritaire déjà fragilisé d’une part par les sanctions économiques infligées au Mali, au Burkina Faso et à la Guinée-Conakry et d’autre part par la montée en puissance du terrorisme et autres bandits armés notamment les narcos trafiquants qui sévissent au Sahel. Par la suite, l’Union des Syndicats des Travailleurs du Niger félicite et apporte son soutien indéfectible au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) pour la dénonciation des accords de défense militaire avec l’Etat français. L’USTN encourage le CNSP à persévérer dans son combat patriotique de lutte contre l’insécurité et la sauvegarde de l’intégrité territoriale.
Toutefois, l’USTN dénonce la décision illégale et unilatérale des autorités du Nigeria consistant à suspendre la fourniture d’énergie électrique au Niger en violation du contrat qui les lie. C’est pourquoi l’Union demande aux autorités Nigérianes de revenir à des meilleurs sentiments dans l’intérêt suprême de nos deux États, unis par l’histoire, la géographie et le développement économique et social. L’USTN interpelle les commerçants véreux de sursoir à l’augmentation injustifiée de manière exponentielle les prix des produits de première nécessité dont les premières victimes sont les populations en général et les travailleurs en particulier ayant un pouvoir d’achat limité.
À cet effet, l’USTN appelle les opérateurs économiques nigériens à plus de solidarité et de patriotisme pour faire échec aux forces obscurantistes dans leur dessein d’obstruer la voie du développement du pays et de la sous-région. Par ailleurs, l’USTN a demandé au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) de prendre toutes les mesures pour faciliter l’accès aux produits de première nécessité à la population. Enfin, l’USTN a lancé un appel aux organisations des travailleurs de l’espace CEDEAO, de l’Afrique et du Monde entier pour leur soutien et leur solidarité pour faire échec à ces manœuvres machiavéliques qui plongent les travailleurs dans une situation d’impasse et au peuple nigérien et les travailleurs à un sursaut patriotique et de solidarité pour une union sacrée afin de défendre la patrie.
Yacine Hassane (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Le Niger démocratique traverse les moments les plus difficiles de son histoire. Jamais, il n’a été aussi méticuleusement et savamment divisé ; jamais ses enfants n’ont été – et pour quel dessein sinistre – méthodiquement opposés, jamais l’économie n’a été saccagée par des prédateurs de gros poils qui ont relevé l’unité du détournement et du vol dans le pays au milliard, jamais l’école et la jeunesse n’ont été aussi abandonnées, jamais le pays n’a été confronté à un problème de sécurité qui a fragilisé l’Etat désormais incapable de protéger des populations, jamais des écoles n’ont été fermées du fait de l’insécurité avec des milliers d’enfants qui ne vont plus à l’école, jamais des problèmes de régions (cas des fêtes tournantes et de l’insécurité) n’ont été «régionalisés» que sous ce régime des socialistes. Jamais la démocratie n’a été «sectarisée», violentée, minée par les injustices criardes et une exclusion sauvage que par le socialisme nigérien. Ce sont des problèmes vrais que vivent les Nigériens dans leur âme et personne ne saurait les empêcher de le dire, d’exprimer leurs malaises, leur mal-être. Gémir lorsqu’on a mal n’est que naturel…
Après une déclaration moche dans laquelle, la MRN, amputée de l’APR dans une telle démarche, assurait Bazoum Mohamed de son soutien, la même structure revient à la charge, avec en fin de semaine dernière, le samedi plus précisément, une autre déclaration qui est le signe que le régime est fébrile, traversé par quelques appréhensions, conscient enfin sans doute de ses fragilités et d’une situation nationale délétère dont il pourrait redouter les complications. Mais au lieu d’avoir la responsabilité qu’impose le contexte qu’une conjoncture régionale et internationale oblige au tact et à la finesse politique, la MRN croit que des déclarations peuvent la protéger, oubliant que le peuple ne croit plus en elle et que les Nigériens, attendant plus des actes concrets, ont plus que jamais tourné le dos à son socialisme «frelaté» et à l’iniquité de sa gouvernance, de loin la plus désastreuse que les Nigériens n’aient jamais connue depuis plus de soixante ans. Gouverner, c’est de l’art qui appelle un savoir-faire autant qu’un savoir être qui manquent cruellement aux socialistes nigériens, plus portés par leurs vanités et leur arrogance. Pourtant, objectivement, il y a à faire attention : la dernière chronique de Jean-Baptiste Placca interpelle.
La dernière déclaration de la MRN ne surprend pas car elle reste dans le même registre, dans le même sillage, celui notamment de faire croire que tout va bien et qu’elle serait sur la bonne voie quand la réalité montre et dit tragiquement tout le contraire. Comment peut-on de manière si sui cidaire se mentir ainsi pour croire pouvoir triompher sur le faux ? Depuis quelques jours et après ce qu’on a appelé la conférence des cadres initiée par Bazoum Mohamed pour aborder avec des Nigériens la situation du pays, certains avaient cru naïvement que le régime avait enfin compris la gravité de la situation pour annoncer de grandes décisions afin de décrisper le climat politique et social, et appeler au sursaut patriotique afin de sauver un pays sur lequel planent plusieurs menaces en rendant possibles le pardon et la réconciliation. Le PNDS, peut-il comprendre qu’il est allé trop loin depuis dix ans qu’il a gouverné ce pays et qu’il a détruit la nation fragile, elle et ses valeurs, les valeurs de probité, de rigueur que d’autres régimes ont inculquées aux Nigériens dont on n’avait jamais douté, ailleurs et en d’autres temps, de l’intégrité ?
Le régime, dans ses maladresses, ne sait plus comment s’en prendre pour corriger ses défauts et communier avec un peuple qui ne croit plus. Depuis la sortie du président mal préparée d’un point de vue communicationnel, l’on a vu des acteurs politiques, ouvriers du régime, envahir l’espace médiatique pour recadrer le message du magistrat suprême et dire que les Nigériens ne comprennent plus français pour comprendre le langage philosophique du président philosophe. Peuvent-ils croire que les Nigériens puissent comprendre cette déconstruction- reconstruction du discours présidentiel qui tente laborieusement de donner un sens nouveau mais raté du message de Bazoum Mohamed sur une situation réelle que des populations vivent douloureusement dans le pays ? Les Nigériens ne sont pas dupes ! Et ils ne mangent pas de cette salade.
Comment peuvent-ils reconnaître dans leur fameuse déclaration que «le Niger reste le plus confronté» à la menace sécuritaire et ne pas comprendre ceux qui – et ils sont nombreux désormais – dans le pays rejettent leur politique et demandent une refonte totale d’une gouvernance qui ne voit partout que l’argent à gagner pour prendre le soin de caser un tel et un tel à un «poste juteux» et tant pis qu’il n’y ait pas de résultats pour le pays, l’essentiel étant que les siens se soient grassement enrichis. Le Niger, peut-il continuer à vivre ainsi et surtout quand, dans le même moment, échappant au contrôle du régime et de son socialisme hybride, le coût de la vie ne fait que montrer en flèche et que les ménages se précarisent ? Pourquoi, le PNDS et ses alliés ne le disent pas, pourquoi ils ne disent pas que la situation inquiétante pousse plusieurs secteurs de la vie nationale, notamment certains dont les acteurs sont proches du régime, à aller en grève depuis des jours. Ce que les Nigériens disent n’est pas qu’une seule vie de l’esprit.
Et comme on peut s’y attendre – la Renaissance ayant habitué les Nigériens à ces condamnations faciles se refusant à regarder en face la triste réalité d’un pays qui vit et va mal – les socialistes reviennent avec leurs obligés politiques, alliés soumis et assujettis, pour dire, manquant de solutions aux problèmes vrais des Nigériens, que ce sont d’autres qui seraient à la base de tout dans le pays. Analyser un discours, est-ce du seul ressort, du seul apanage des socialistes, de leurs seules compétences pour croire qu’un autre ne puisse pas lire entre les lignes pour donner sens à un message politique fut-il le plus énigmatique et surtout quand cela vient d’un homme qui n’a jamais su que parler avec sa sincérité pour dire sans gang ce qui vient de son coeur et de son âme ? Finissant de brosser la situation d’un pays qui va mal et qu’ils gouvernent depuis plus de dix ans – ce qui aurait suffi à faire comprendre qu’ils sont incapables puisqu’ils reconnaissent dans la déclaration que la situation ne fait que se dégrader au plan sécuritaire de jour en jour – les socialistes et leurs alliés en viennent à la conclusion facile que ce que vit le Niger ne viendrait que de la lecture étriquée de gens malveillants qui chercheraient noise à leur système. Aussi, disent-ils que «C’est le lieu de fustiger l’attitude de certains de nos concitoyens qui tentent d’exploiter et de mal interpréter le message du Président de la République, Chef de l’Etat lors de la conférence des cadres ». Mais alors, pourquoi avoir besoin d’expliquer «un langage clair et franc» ? La clarté, a-t-elle besoin d’explication, de justifications somme toute fastidieuses ? La clarté, n’estce pas ce que tout le monde – y compris les non-initiés – peut comprendre ? On ne joue pas avec l’intelligence d’un peuple, ni ne ruse avec l’Histoire. Et on entend cette phrase terrible dont on ne sait plus à quoi elle rime : «Or, dans la démarche du Président de la République, il n’y a ni ethnicisme, ni volonté de violer l’indépendance de la justice». Pourquoi parler de ce qui n’existerait pas ? Qui a dit, en utilisant le «Je», et pas une fois dans son intervention, sachant bien qu’un «nous» au moins le mettrait hors de tout soupçon, qu’il a fait libérer des terroristes et qu’il les a même reçus au palais de la présidence où ne peuvent plus aller des adversaires politiques depuis plus de huit ans ? La MRN ? Peut-elle croire que Bazoum ne sache plus la différence entre «Je» et «nous» ? Soyons sérieux, voyons !
Et on peut comprendre la mise en scène de la déclaration avec les acteurs mis en focus. Il se trouve que le renforcement de la cohésion auquel appelle la MRN, faut-il être sincère avec soi-même, ne se fait ni avec de la démagogie, ni avec les paroles d’un artiste, ni encore avec les paroles prêchées d’un leader religieux quelconque. Et si tant est que le régime croit à la cohésion nationale et voudrait travailler à son «renforcement », il doit aller au-delà des mots pour poser des actes courageux, politiquement forts qui peuvent convaincre et vaincre des coeurs sceptiques. Les Nigériens ne demandent d’ailleurs pas mieux mais ils croient que le régime, jusqu’ici, et ce malgré les professions de foi qu’on a entendue maintes fois, n’est pas sur la bonne voie et avec la bonne manière. Un pays est un bien commun pour lequel, un groupe, fut-il majoritaire, ne peut, seul, décider. En effet, le Niger n’appartient pas plus à Bazoum Mohamed et sa majorité qu’à ces autres Nigériens qu’on voudrait écraser et anéantir parce qu’ils ne seraient pas politiquement avec le régime, pensant autrement pour assumer leur différence dans la démocratie.
Dans cette déclaration, l’on ne lit aucune volonté de désamorcer une bombe sociale et politique qui couve, gravement explosive dans une société faite de malaises et de colères profondes, inassouvies. Il n’y a pas de magie : si Bazoum veut régner en président de tous les Nigériens, il doit savoir écouter les autres Nigériens et donner des chances à la paix et son pouvoir déjà contesté depuis huit moi. S’il se veut président d’un clan, c’est son choix. Il doit l’assumer. Mais la roue tourne…
Et on aura compris que le régime vit des moments de constipation politique, inquiet à regarder un horizon qui s’assombrit.
A.I
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A l’occasion de la célébration de son 21ème anniversaire, la Confédération Démocratique des travailleurs du Niger (CDTN) a rendu publique, hier matin à Niamey, une déclaration. La centrale exige du gouvernement des mesures idoines pour renforcer le dialogue social dans le pays à travers des négociations sincères et crédibles avec les organisations syndicales des travailleurs.
A l’entame de la déclaration le SG de la CDTN a fait une brève présentation de la centrale. D’après lui, la CDTN regroupe aujourd’hui cinquante trois (53) syndicats affiliés relevant des secteurs de l'éducation, de la santé et de l'action sociale, de la jeunesse, des sports et de la culture, des régies financières (finances, Impôts, trésor), de la recherche agronomique, de la sécurité sociale, de la formation professionnelle, des collectivités territoriales, de l'administration générale, des vulcanisateurs, du personnel des Universités et des établissements financiers, etc. «La CDTN a une couverture nationale avec huit (8) coordinations régionales et soixante treize (73) sections situées dans les chefs lieux des régions, départements et communes. Et elle est classée première centrale syndicale au Niger à l'issue des élections professionnelles organisées pour la première fois dans notre pays le 31 juillet 2019», a dit M. Idrissa Djibrilla.
Par ailleurs, M. Idrissa Djibrilla a précisé que les différentes actions et luttes conduites en vingt et un (21) ans ont permis à la CDTN de mener le mouvement syndical nigérien vers des acquis concrets dont l'abrogation de l'ordonnance portant régime de retraite anticipée, l’apurement des arriérés de salaires, le paiement partiel des incidences financières liées aux avancements, reclassements et autres indemnités diverses, la transformation du Fonds National de Retraite (FNR) en Caisse Autonome de Retraite du Niger (CARENI).
«Au-delà des revendications corporatistes, la CDTN a participé à toutes les luttes ayant permis la sauvegarde du cadre démocratique et l’Etat de droit au Niger et également à la lutte contre la vie chère, la mauvaise gouvernance et toutes les actions pour un service public de qualité», s’est réjoui le SG de la CDTN. M. Idrissa Djibrilla a ajouté que la CDTN est restée un membre actif du mouvement social et syndical, malgré toutes les embuches ayant émaillé son combat. «Cette prédisposition l'a amené sur le terrain de la lutte, à certain moment, aux côtés d'autres organisations de la société civile et politiques en 2005, 2009 et 2010 avec comme objectif la défense des intérêts des travailleurs et de la démocratie», a-t-il indiqué.
Après 21 ans d’existence et de lutte, la CDTN continuera, selon M. Idrissa Djibrilla, à se battre pour les revendications générales des travailleurs. Il s’agit entre autres du respect des différents protocoles signés précédemment, le recrutement significatif à la Fonction Publique et dans les autres administrations de l'Etat, l'élaboration d'un plan de recrutement des agents contractuels de la santé et de l'éducation à la fonction publique de l'Etat et à la fonction publique territoriale, l'arrêt du recours à la contractualisation à la Fonction Publique, la poursuite et l'extension de la construction de logements sociaux par l'Etat sur l'étendue du territoire national, la valorisation du SMIG et du point indiciaire, le rehaussement de l'âge de la retraite à 65 ans pour les travailleurs qui le désirent et l'octroi d'une indemnité pour les agents de l'Etat travaillant dans les zones d'insécurité.
Enfin, la CDTN demande au Gouvernement de prendre les mesures urgentes et conséquentes pour garantir la sécurité sur l'ensemble du territoire national en fournissant les moyens nécessaires aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS).
Yacine Hassane
06 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Bureau Exécutif National de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (BEN/CDTN), réuni en session extraordinaire, le samedi 5 mars dernier, a rendu publique une déclaration sur la situation sécuritaire et sociale au Niger. Dans cette adresse, lue par son Secrétaire Général, M. Idrissa Djibrilla, la CDTN, le BEN/CDTN dit réaffirmer sa position datée du 1er décembre 2021 à l’endroit du gouvernement.
En considérant que ‘‘la situation sécuritaire demeure encore très préoccupante dans plusieurs régions de notre pays malgré les différents efforts de nos Forces de Défense et de Sécurité en terme de sacrifices’’ et prenant en compte les différentes informations données par le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, lors de la conférence des cadres, tenue le 25 février 2022, mais aussi considérant ‘‘les doléances de la CDTN soumises à l’occasion du 1er mai 2021, notamment celle relative aux agents de l’Etat travaillant dans les zones d’insécurité’’, le BEN/CDTN dit réaffirmer sa position datée du 1er décembre 2021 à l’endroit du gouvernement. Il s’agit de ‘‘redéfinir et clarifier la présence des forces étrangères sur notre territoire dans le respect de notre souveraineté nationale, tel que stipulé dans le préambule de notre constitution et les lois et règlements de notre pays’’.
La CDTN estime que la question de la sécurité requière l’organisation d’un forum national avec l’ensemble des forces vives de la nation et les populations qui vivent au quotidien les exactions des groupes armés pour dégager une stratégie nationale de riposte appropriée à cette insécurité. Elle exige aussi l’octroi d’une indemnité pour les agents de l’Etat travaillant dans les zones d’insécurité, note la déclaration. Sur le plan social, compte tenu de la flambée généralisée des prix des denrées alimentaires sur toute l’étendue du territoire national et soulignant que cette situation s’apparente à une diminution des salaires des travailleurs, en particulier et des revenus des ménages en général, la centrale syndicale demande au gouvernement de prendre des mesures urgentes afin d’accompagner les populations, notamment les travailleurs, en ces moments difficiles, consécutifs à la mauvaise campagne agricole et au blocage des importations de certains produits alimentaires par des pays voisins.
Enfin, la CDTN lance un appel pressant à l’ensemble de la classe politique, aux différents regroupements de la société civile et aux différentes associations religieuses en faveur d’un dialogue constructif, de la tolérance et de la retenue ‘‘pour qu’ensemble nous trouvions des réponses aux défis sécuritaires et au développement social et économique auxquels notre pays est confronté’’.
Mahamadou Diallo(Onep)
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La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a appris avec consternation l’assassinat lâche et barbare de 8 personnes par des individus armés, le dimanche 9 août 2020 aux environs de Kouré zone déjà classée à vigilance renforcée, donc nécessitant une escorte.
Face à cet acte ignoble des forces du mal, la CNDH indignée et attristée, condamne avec la dernière énergie cette attaque criminelle.
Elle présente ses condoléances les plus émues à la communauté humanitaire du Niger et aux familles endeuillées des disparus.
Elle apporte son soutien, aux Forces de Défense et de Sécurité engagées sur le front de la lutte contre le terrorisme au Niger et dans l’espace Sahélo-Saharien.
La CNDH fonde l’espoir que les auteurs et complices de cet acte odieux soient rapidement retrouvés et jugés conformément à la loi en vigueur.
Elle invite en outre les populations civiles des régions affectées par l’insécurité à une plus grande collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), afin de faire échec à toute tentative de déstabilisation de notre pays et de la sous-région.
Sur tout un autre plan, la CNDH déplore et condamne l’attitude du Gouvernement Français classant le Niger tout entier parmi les pays les plus dangereux de la planète.
La Commission Nationale des Droits Humains se demande selon quels critères, en quelle qualité et à quel titre, le Gouvernement Français s’autorise d’étiqueter le Niger tout entier de « zone formellement déconseillée ».
Ce qualificatif de « zone rouge », dénué de tout fondement, isole le Niger du reste de la communauté internationale, ternit son image, mais a également un impact négatif sur la jouissance et l’effectivité des Droits Humains, notamment le droit d’aller et venir, les Droits économiques sociaux et culturels, les Droits de Solidarité etc.
Par la même occasion, la CNDH rappelle au Gouvernement Français, tout comme les pays en développement, les grandes nations ne sont également pas épargnées par le terrorisme comme nous l’enseigne l’histoire.
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Militantes, Militants,
Sympathisantes, sympathisants,
Nigériennes, Nigériens,
Voici bientôt onze ans que monsieur Issoufou Mahamadou est Président du Niger dans une logique qui tend à mettre fin à la République et à la Démocratie pour lui substituer une autre morale.
Onze années caractérisées par un recul marqué dans les domaines clés de la sécurité, de la fracture sociale, du respect des principes et règles de bonne gouvernance, d’Etat de droit, d’équité, de justice et des libertés individuelles et collectives.
S’y ajoute la honteuse et triste usurpation des résultats de toutes les élections qu’ils ont organisées et particulièrement de l’élection présidentielle de février 2021 dont les conséquences continuent d’entretenir et d’amplifier une crise politique postélectorale sans précèdent dans notre pays.
Ainsi, les nigériens demeurent plus que jamais divisés. L’injustice, l’iniquité et l’acharnement politique sont le lot quotidien pour les militants de l’Opposition et les acteurs de la société civile.
Pour preuve, depuis plus d’un an de nombreux citoyens continuent de garder prison indument au nombre desquels SEM HAMA AMADOU Autorité Morale du MODEN-FA/LUMANA-AFRICA, Monsieur Saidou Tahirou Mayaki Président de la coordination régionale de Tillaberi du MODEN-FA/LUMANA-AFRICA, le Général à la retraite Moumouni Boureima de la Coordination Départementale Lumana-Gaya, Monsieur Abdou Mamane Lokoko Président du MPP MUNA TARE, Monsieur Amadou Seydou Maiga, Monsieur Anass Djibrilla acteur de la société civile, Monsieur Amadou Arouna Maiga Président du Comité Paix Tillabery et les centaines autres citoyens détenus.
Dans le même temps, une interférence intempestive de l’Exécutif dans le domaine de la justice qui est à présent aux ordres des barons du PNDS Tarraya au mépris de toutes les lois et règlements de la République. Nous en voulons pour preuve, la scandaleuse et criminelle affaire de détournements des fonds au Ministère de la Défense. Après un premier constat de 76 milliards de l’Inspection des armées ramené à 48 milliards par les services du cabinet du Président de la République, puis 12 milliards par l’Agence judiciaire de l’Etat et finalement blanchis par le gouvernement à travers son desistement en tant que partie civile, via l’AJE.
Alors que dans le même temps, c’est le gouvernement qui s’autosaisi pour poursuivre des citoyens, dans des affaires personnelles, sans preuve ni plainte juste pour nuire à ces citoyens en raison de leurs opinion politique.
Dans le même temps, plusieurs de nos compatriotes civils et militaires, victimes de bandes armées terroristes et du grand banditisme, continuent de mourir. D’autres sont blessés ou chassés carrément de leur terroir d’attache perdant ainsi leurs moyens de subsistance et leur dignité.
Comme pour ne rien arranger le niveau de déficit agro-pastoral annoncé à l’issue de la dernière saison hivernale constitue une réelle source de grande préoccupation. Il n’est que temps de procéder à une évaluation exhaustive et véridique de la situation agricole, pastorale et hydraulique afin que non seulement des conditions réelles de soutien puissent être apportées aux populations concernées mais également de créer les conditions d’une sécurisation de ces zones.
Chers compatriotes,
Ces dernières années le défi sécuritaire est au cœur des préoccupations des nigériens.
Aujourd’hui, c’est l’existence même de l’Etat qui est dangereusement menacée par :
L’installation désordonnée de forces armées étrangères sur notre sol en violation flagrante des dispositions de la loi fondamentale, faisant du Niger un véritable protectorat ;
L’extension de l’insécurité dans l’espace sahélo-saharien malgré toute l’armada des forces étrangères présentes sur le terrain et sous l’indifférence totale de la CEN-SAD;
L’abandon de pans entiers du territoire national et des services sociaux de base laissant ainsi le champ libre aux bandes armées qui rançonnent, pillent, détruisent et tuent de paisibles citoyens au vu et au su de l’administration ;
Les accointances suspectées, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, entre les barons du régime et les trafiquants de drogues qui sont en train de transformer le Niger en un narco-Etat ;
Militantes, Militants,
Sympathisantes, sympathisants,
Chers Compatriotes,
C’est l’occasion pour nous de rappeler de nouveau qu’aucune Nation au monde n’a vaincu l’insécurité sans créer les conditions d’unité et de cohésion fortes en son sein.
A cette fin, la Coalition CAP2021/ACC/FRC et Alliés s’interroge :
- Comment relever le défi de l’insécurité sans l’implication effective de toutes les forces vives de la Nation ?
- Comment réunir les conditions d’une mobilisation générale au profit de la sécurité collective lorsque toutes les filles et tous les fils de cette même Nation ne sont pas traités à égalité et ne sont pas sous la même loi ?
- Comment réussir à créer un mieux vivre ensemble propice au développement national et à un progrès durable pour tous, lorsque les libertés individuelles et collectives sont confisquées ; les libertés d’opinion constamment violées ; lorsque l’injustice et l’iniquité règnent en Maitre ?
- Comment comprendre les différentes manipulations et instrumentalisations des Institutions républicaines qui sont orientées à dessein vers la répression et la coercition des opinions contraires et divergentes ?
- Comment le pouvoir actuel peut espérer ou vouloir créer une dynamique qui place l’intérêt national au centre des préoccupations du pays sans vouloir faire une reddition des comptes et imposer la sacrosainte règle de la responsabilité et de l’imputabilité ?
A l’aune de ces questionnements, pour créer les conditions d’une paix durable gage de tout développement, la Coalition est convaincue de l’urgence d’une union sacrée au tour du candidat élu SEM Mahamane Ousmane qui par sa sagesse a choisi la voie judiciaire pour régler le contentieux électoral dont l’audience devant la Cour de la CEDEAO est prévue pour le 1er février 2022 à Abuja.
Militantes, Militants,
Sympathisantes, sympathisants,
Chers Compatriotes,
A cette situation inédite et à cette entreprise funeste qui remettent en cause les fondements mêmes de l’Etat et la Constitution de la République, il urge d’opposer une sérieuse résistance citoyenne.
La Coalition CAP2021, ACC, FRC et Alliés, en considération de ce qui précède, est plus que jamais déterminée à se battre pour atteindre les principes et objectifs suivants :
- Le respect de la souveraineté nationale ;
- La préservation et la protection de l’intégrité territoriale ;
- La défense de la démocratie, des valeurs et principes de la République, de l’Etat de droit et des droits humains ;
- Le respect des règles et principes de bonne gouvernance ;
- Le respect des libertés individuelles et collectives ;
- Un accès équitable pour tous les citoyens aux biens et services publics ;
- Une justice accessible et équitable pour tous ;
- La lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes ;
- La préservation et le renforcement de l’unité et la solidarité nationale ;
- Le renforcement de l’unité africaine et de l’émancipation du continent ;
- Le respect des vrais résultats sortis des urnes.
Aussi, la Coalition CAP2021/ACC/FRC et ALLIES :
1. Condamne et rejette cette volonté du pouvoir à systématiquement empêcher tout meeting et manifestation pacifique sur l’ensemble du territoire national.
2. Rejette l’ordonnance du Doyen des juges d’instruction qui tend à soustraire les barons du régime dans la scandaleuse et criminelle affaire de détournements des fonds destinés à l’équipement des Forces de Défense et de Sécurité.
3. S’insurge contre la déportation et la séquestration des détenus politiques.
4. Exige la libération immédiate et sans condition de tous les détenus politiques et d’opinion.
5. Exige que toute la lumière soit faite dans les meilleurs délais dans l’assassinat des trois jeunes de Tera.
6. Apporte son soutien aux journalistes indépendants qui font un travail remarquable et victimes des abus, harcèlement et autres déni de droit, en particulier Moussa Aksar et Samira Sabou
7. Exhorte les militantes et militants, les sympathisantes et sympathisants et l’ensemble des citoyens nigériens épris de paix, de justice, ayant l’amour de la patrie à rester mobiliser comme un seul homme pour faire aboutir ce noble combat.
Vive la Démocratie
Vive le Niger
Fait à Niamey, le 08 janvier 2022
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Le jeudi 28 avril 2022, la Coalition de l’opposition politique nigérienne a rendu publique une déclaration au siège du parti politique RDR Tchanji, quelques jours seulement après le vote favorable du projet de loi portant sur le redéploiement des forces françaises et européennes du Mali vers le Niger notamment par la Représentation nationale. Un vote que les opposants qualifient de violation de notre loi fondamentale. C’est pourquoi dans sa déclaration, la Coalition de l’opposition politique a purement et simplement rejeté tout le processus de redéploiement des forces françaises et européennes du Mali vers le Niger. « Nous prenons à témoin l’opinion nationale et internationale et tenons pour seuls responsables de ce vote à l’Assemblée Nationale, les sieurs Bazoum Mohamed et Ouhoumoudou Mahamadou et les députés de la majorité qui ont manqué de clairvoyance et de discernement dans l’examen et l’adoption du texte indument soumis à leurs appréciations », stipule la déclaration. Le présent vote du projet de loi portant sur le redéploiement des forces françaises et européennes au Niger, précisent les auteurs de la déclaration, est intervenu dans un contexte où la population nigérienne est meurtrie par un état d’insécurité généralisée, une sècheresse couplée à une famine sévère, une montée vertigineuse des prix de produits de première nécessité excluant les populations les plus pauvres, une déliquescence du système éducatif, des pratiques fiscales inadaptées et inéquitables à un moment ou le pays compte augmenter sa production pétrolière et pendant que le prix de l’uranium connait une hausse du prix sur le marché international, mais aussi et surtout, une pratique accrue de la corruption selon le dernier rapport général de la Cour des Comptes. La Coalition de l’opposition politique estime que trop c’est trop et appelle les nigériens épris de paix et de justice et principalement ses militants, militantes et alliés, de se tenir prêts pour son prochain mot d’ordre afin d’imposer au gouvernement, le retrait sans débat, des forces françaises et européennes du territoire nigérien.
Balkissa Ibrahima
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La Coalition des Partis Politiques soutenant Bazoum Mohamed a rendu publique, hier dimanche 7 mars, une déclaration au siège du MNSD Nassara à Niamey. Dans cette déclaration, la Coalition a exprimé sa compassion à toutes les victimes des violences survenues suite à la proclamation des résultats globaux provisoires de l’élection présidentielle 2ème tour. C’est le président du MPR Jamhurya, M. Albadé Abouba qui a lu la déclaration, en présence des leaders des partis membres de ladite Coalition et de nombreux militants sortis en masse pour la circonstance.
D’entrée de jeu, la déclaration de la coalition des partis politiques soutenant Bazoum Mohamed a rappelé que le Niger a organisé, le dimanche 21 février 2021, le second tour de l’élection présidentielle. Cette élection s’est déroulée comme de tradition dans le calme et la sérénité. Toutefois, elle a précisé que deux actes terroristes sont malheureusement survenus, provoquant la mort de huit (8) agents électoraux dans le département Gothèye et de Diffa. «Si l’élection du 21 février s’est déroulée de façon normale, dans le calme, la transparence et la paix, il convient néanmoins de relever que certains acteurs politiques animant la campagne électorale se sont singularisés par des dérapages verbaux constants procédant d’une stratégie systématique basée sur une véritable stigmatisation raciale, une haine ethnique et des appels récurrents à la violence», précise la déclaration.
La déclaration souligne que ces acteurs politiques ont mis en œuvre leur plan «machiavélique» de troubles à l’ordre public, afin de déboucher sur une insurrection le 23 février 2021, au moment même où la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) s’apprête à annoncer les résultats provisoires du second tour. «Ce plan machiavélique, loin de refléter une revendication pacifique, a été l’occasion de vandalisme, d’exactions sur les personnes physiques et de pillages des biens publics et privés. C’est le cas des domiciles de M. Seini Oumarou, président du parti MNSD-Nassara, du député Issaka Issoufou du PNDS et du journaliste Moussa Kaka, journaliste. Le bilan de ces trois jours de violence à Niamey est très lourd: deux morts, plusieurs blessés, plusieurs personnes rançonnées, de nombreux édifices publics et maisons dégradés, de nombreuses boutiques pillées, des stations-services vandalisées ainsi que plusieurs centaines de véhicules caillassés et ou brulés, etc.» a rappelé la déclaration.
Face à toutes ses situations, la Coalition des Partis Politiques soutenant Bazoum Mohamed condamne avec la dernière énergie le recours aux arguments haineux de type raciste, ethnique et régionaliste. Par ailleurs, la Coalition exprime sa compassion et présente ses condoléances aux familles des personnes tuées au cours des ces événements malheureux. Aussi, la Coalition des Partis Politiques soutenant Bazoum Mohamed a rendu un vibrant hommage au peuple nigérien pour son attachement à l’unité nationale, aux valeurs démocratiques et pour n’avoir pas accepté d’être abusé par des arguments haineux. «La Coalition des Partis Politiques soutenant Bazoum Mohamed rend un hommage appuyé au Président de la République qui a tenu son pari d’organiser des élections libres et transparentes et de passer le témoin à un Président de la République démocratiquement élu», souligne la déclaration.
La Coalition dit attendre avec sérénité le verdict de la Cour Constitutionnelle. Elle encourage le gouvernement à assurer l’ordre public et félicite les forces de défense et de sécurité pour leur professionnalisme. Enfin, la coalition appelle la population à ne pas se laisser entraîner dans des actions de nature à perturber la quiétude sociale.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
08 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Réunie en séance plénière hier dimanche 21 novembre 2021 à l’effet d’examiner la situation sociopolitique et économique du pays, la Coalition pour la Défense de la République (CDR) de Dosso a rendu publique une déclaration dans laquelle les auteurs se disent inquiets quant à l’arrivée prochaine dans la région de Dosso des forces militaires françaises. Présentes au Niger depuis quelques années dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le banditisme, les forces étrangères n’ont pas escompté de résultats probants, ce qui a amené la Coalition pour la Défense de la République (CDR) de Dosso, d’exiger dans sa déclaration l’audition par la Représentation nationale notamment du Ministre en charge des questions sécuritaires pour faire lumière sur les non performances desdites forces. D’après la Coalition pour la Défense de la République (CDR), ce sont les communes de Sambera et de Goré qui sont les plus impactées par l’insécurité occasionnant des patrouilles nocturnes qui endommagent les activités quotidiennes des citoyens.
Balkissa Ibrahima
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Nigériennes, Nigériens,
La coalition de l’Opposition politique souhaite une bonne fin du mois de Ramadan à l’ensemble de la Oummah islamique.
Fidèle à son devoir de veille citoyenne, la Coalition rend publique la déclaration ci-après :
Cher.e.s compatriotes,
Alors même que, des recours juridictionnels relatifs à la candidature et à l’élection du Sieur Mohamed Bazoum sont encore pendants devant la Cour de Justice de la CEDEAO,
Pendant que :
- Plus de 8 millions de Nigériens sont exposés à la famine en 2022,
- 1 élève sur 2 étudie dans une classe en paillotes quand il a la chance d’avoir un enseignant,
- moins d’un Nigérien sur 5 a accès à l’eau potable et à l’électricité,
- la majorité des jeunes diplômés sont au chômage,
- les opérateurs économiques ploient sous les pratiques fiscales inadaptées au contexte,
- nos compatriotes sont exposés à toutes sortes de maladies et intempéries sans protection…
Et plus grave, dans la plupart de nos régions, l’insécurité endeuille et provoque le déplacement forcé des populations de leurs lieux de vie naturelle et leur empêche toute activité économique de subsistance, notamment dans les régions de Diffa, Tahoua et Tillabéry où plus de 800 écoles ont été fermées avec désormais, plus de 600 000 élèves en déperdition.
C’est ce moment, après s’être essayé au business juteux de la corruption, aux trafics illicites de tout genre, que la seule réponse provocatrice donnée par le régime dit de la Renaissance acte aux attentes de nos concitoyens est de tenter d’inscrire à l’agenda de la session en cours de l’Assemblée nationale une relecture de la Déclaration de Politique Générale (DPG) qui lui permet de sceller des accords militaires de défense et de sécurité avec des puissances étrangères sans consultation du peuple.
Nigériennes, Nigériens,
Chers compatriotes,
Il s’agit là d’une tentative manifeste de contournement du verrou constitutionnel acquis par référendum comme dernière digue de protection du peuple souverain au profit de vulgaires ambitions personnelles.
Ce funeste projet consiste dans une modification insensée de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement mécaniquement votable par la Majorité parlementaire godillot, afin de contourner l’obligation de communiquer aux Députés nationaux les textes relatifs aux accords de défense et de sécurité, au titre de la régularisation du redéploiement des forces Barkhane et Takuba au Niger.
Notre pays, le Niger, ne devrait s’offrir le luxe de servir sous quelque prétexte que ce soit, de base arrière pour déstabiliser un ou plusieurs de ses huit (8) pays voisins immédiats.
Par cette gymnastique constitutionnelle, le gouvernement illégitime cherche désespérément à contourner l’article 169 de notre Loi fondamentale intraitable sur le sujet qui stipule : « Les traités de défense et de paix, les traités et accords relatifs aux organisations internationales, ceux qui modifient les lois internes de l'Etat et ceux qui portent engagement financier de l'Etat, ne peuvent être ratifiés qu'à la suite d'une loi autorisant leur ratification ».
Par ailleurs, c’est justement cette loi fondamentale dans laquelle le peuple a défini l’architecture des institutions de la République, que le PNDS TARRAYA entend faire modifier par l’Assemblée nationale pour tenir une promesse électorale de M. Bazoum Mohamed, en violation du code électoral de notre pays.
Nigériennes, Nigériens,
Cher.e.s compatriotes,
À la démocratie verbale du régime, trop bavarde et si méprisante à l’égard du peuple, nous opposerons la résistance citoyenne et appelons, en cas de passage en force, le peuple-roi à se dresser comme un seul homme contre cette vile escroquerie démocratique.
La coalition appelle d’ores et déjà ses militantes et militants, sympathisant.e.s et tous les patriotes :
- A s’opposer par tous les moyens légaux à cette funeste tentative de bradage de ce qui reste de notre souveraineté nationale acquise de haute lutte par les dignes fils de la Nation ;
- A exiger un référendum pour toute modification de notre loi fondamentale.
- A exiger la libération de toutes les personnes injustement arrêtées au lendemain du hold-up électoral.
- A exiger que justice soit rendue pour les trois (3) jeunes assassinés à Téra.
Pour finir, la coalition présente encore une fois ses condoléances aux familles des victimes du terrorisme, souhaite un prompt rétablissement aux blessés et prie Dieu pour qu’il nous gratifie d’un hivernage fécond.
Vive la démocratie !
Vive le Niger !
La Coalition Cap 20-21, ACC, FRC et Alliés,
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Nigériennes,
Nigériens,
Mes Chers Compatriotes,
A l’occasion de ce mois béni de Ramadan, nous présentons nos vœux de piété au peuple nigérien et à l’ensemble de la Oummah islamique. Nous implorons Allah, le très miséricordieux, afin qu’il répande sa grâce sur notre pays et exauce nos prières. Alors que les nigériens accueillaient dans la joie ce mois béni, un drame est venu rappeler à la conscience de notre peuple la situation chaotique que vit notre pays depuis dix (10) longues années.
Après la faillite générale de la gouvernance d’Issoufou Mahamadou dans tous les domaines, notamment celui de la sécurité, comme l’ont illustré récemment encore les massacres de Zaroumdarey, Tchomabangou, Banibangou, Tillia, l’incendie du mardi 13 avril 2021 de 25 classes paillotes au quartier Pays-Bas de Niamey, indique que notre pays a franchi le seuil de l’intolérable. Comme vous le savez, de tout-petits enfants de 4 à 6 ans y ont perdu la vie. Cette situation est inacceptable ! La Coalition exprime sa profonde indignation suite à ce dramatique évènement et présente ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes ainsi qu’au peuple nigérien, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Nigériennes,
Nigériens,
Mes Chers compatriotes,
Comment comprendre qu’un lopin de terrain, coincé à l’angle d’une ruelle, soit érigé en école, en plus avec des classes paillotes ?
Que sont devenus tous les espaces réservés à la construction d’établissements accueillant du public ?
En réalité, tous ces espaces définis dans le Schémas Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme ont été morcelés, détournés et bradés à une clientèle politique véreuse qui excelle dans la captation d’espace public, le pillage de deniers publics et des réserves foncières.
La Coalition CAP20-21/ACC/FRC & Alliés exige l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur ce tragique sinistre.
Chers Compatriotes,
Le drame du quartier « Pays-Bas » est intolérable car il symbolise l’échec et l’incapacité notoires de l’ex-président Mahamadou Issoufou et du régime de la renaissance à protéger ce que nos valeurs de civilisation chérissent par-dessus tout : l’enfance, incarnation par excellence de l’innocence et de l’espoir.
La Coalition dénonce et condamne, avec force, cette manière inhumaine d’enterrer à la pelleteuse ces victimes innocentes.
Point donc besoin de rappeler que c’est justement parce que nos concitoyens ont très bien compris la descente aux enfers programmée de notre pays qu’ils ont voté massivement en faveur du Changement à l’occasion de l’élection présidentielle du 21 février dernier. C’est ainsi qu’il faut comprendre la victoire que notre peuple a accordée à SE Mahamane Ousmane.
C’est cette victoire, fruit de la libre expression du peuple nigérien souverain, que l’on tente de voler par de multiples artifices (intimidations, harcèlements, arrestations, manœuvres judiciaires).
Chers Compatriotes,
Cette victoire ne sera pas confisquée. La requête pendante devant la Cour Constitutionnelle, réclamant la victoire du Président Ousmane, à hauteur de 54,70 % des voix, illustre et aggrave la persistance du contentieux électoral, gage de notre détermination à se battre jusqu’à la manifestation de la vérité sortie des urnes. La récente demande de récusation de Me Kondo Oumarou qui, après avoir présidé la Commission Régionale Electorale d’Agadez, s’est retrouvé parmi les juges pour officier dans le rejet de la requête en rétractation de l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle, octroyant illégalement la victoire au sieur Bazoum, prouve à suffisance les velléités de confiscation des suffrages à tout prix, Me Kondo se trouvant en effet en position de juge et partie.
Chers Compatriotes,
La Coalition CAP20-21/ACC/FRC & Alliés ne reconnait pas l’élection du sieur Bazoum à la Présidence de la République.
En attendant que la Cour Constitutionnelle se prononce sur cette requête, face à la violation répétée de la Constitution de la République, la Coalition :
- Exige, au nom du respect des sacrosaints principes de la présomption d’innocence et la séparation des pouvoirs, la libération immédiate et sans condition des personnalités détenues à savoir : l’Autorité Morale du MODEN- FA/LUMANA/AFRICA, SE Hama Amadou ; le Président Abdou Mamane Lokoko, le Général à la retraire Moumouni Boureima, Monsieur Seydou Tahirou Mayaki, Monsieur Anas Djibrilla de Debout Niger Debout, et de plus de 300 autres personnes arbitrairement arrêtées dans le cadre de la présente crise postélectorale voulue et créée par le régime ;
- Exige l’arrêt immédiat de toutes les poursuites en cours, des intimidations ainsi que les arrestations, persécutions et harcèlements à l’encontre des acteurs des médias, des citoyens et acteurs politiques et sociaux sur la base de dénonciations calomnieuses d’individus peu scrupuleux.
La Coalition réaffirme son soutien ferme et indéfectible au Président élu, SE Elh Mahamane Ousmane.
Par ailleurs, la Coalition félicite vivement les honorables députés des partis membres de la Coalition pour avoir posé l’acte patriotique de boycott actif de la parodie d’investiture du soi-disant Président de la République et de prestation de serment du soi-disant Premier ministre, respectivement le 02 et le 07 avril derniers.
Enfin, la Coalition CAP20-21/ACC/FRC &Alliés rappelle aux militantes et militants le mot d’ordre du Président élu, Elh Mahamane Ousmane, pour leur participation active dans la Résistance démocratique, républicaine et citoyenne contre le vol électoral sur toute l’étendue du territoire national jusqu’à son investiture.
VIVE LE NIGER, VIVE LA REPUBLIQUE, VIVE LA DEMOCRATIE
Fait à Niamey, le 18 avril 2021
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La commission Nationale des Droits humains (CNDH) a rendu publique, hier après-midi à Niamey, une déclaration relative aux informations relayées par des médias internationaux, faisant état d'une vente aux enchères de migrants en Libye. C’est le rapporteur de la CNDH, Dr Moussa Hamidou Talibi Moussa, qui a lu la déclaration en présence du président et des autres membres de l’institution.
La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) rappelle d’abord dans la déclaration les dispositions de la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples, et de la déclaration Universelle des Droits de l'Homme qui bannissent l’esclavage et la servitude, et réaffirment le respect de la dignité inhérente à la personne humaine. Selon la déclaration, « la CNDH profondément indigné, condamne fermement la vente aux enchères d'émigrants africains comme esclaves en Libye, exige de la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples CADHP, l'ouverture immédiate d'une enquête indépendante afin de faire toute la lumière sur ces crimes odieux qui ternissent l'image de l'Afrique et de l'Humanité toute entière ; de rechercher et rassembler toutes les preuves, d'identifier les auteurs et complices afin de les traduire devant la Cour Africaine de Justice et de Droit de l'Homme».
La CNDH rappelle également que «la situation actuelle que vit la Libye est consécutive aux frappes effectuées en 2011 par la coalition de certains pays occidentaux sous la bannière de l’OTAN, situation caractérisée par l'installation de DAECH, de plusieurs groupes armés et de toutes sortes de criminalités transfrontalières organisées désintégrant la Libye et déstabilisant les pays de la sous-région ».
Aussi, la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), exprime son indignation concernant les « traitements inhumain et dégradant que subissent les migrants dans les camps de détention», rappelant à la Communauté Internationale la teneur de la déclaration du Haut-Commissaire de l'ONU aux Droits de l'Homme de retour de mission en Libye le 14 Novembre 2017, selon laquelle « la coopération de l'Union Européenne avec la Libye pour stopper l'arrivée de migrants est inhumaine».
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Une semaine après l’attaque terroriste meurtrière de Kouré, qui a fait huit (8) morts, dont deux Nigériens et six Français, la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), a rendu publique, le dimanche 16 août une déclaration. Dans cette adresse lue par le président de l’Institution, Pr Khalid Ikhiri, en présence de plusieurs Commissaires et du personnel administratif de ladite Commission, la CNDH s’est dite indignée, attristée et condamne, avec la dernière énergie, cette attaque barbare. La CNDH a aussi condamné l’attitude du gouvernement français, consistant à classer le Niger en ‘‘zone rouge’’.
«La CNDH présente ses condoléances les plus émues à la communauté humanitaire du Niger et aux familles endeuillées des disparus. Elle apporte également son soutien aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) engagées sur le front de la lutte contre le terrorisme au Niger et dans l’espace Sahélo-Saharien», a indiqué Pr Ikhiri. La CNDH dit fonder l’espoir que les auteurs et complices de cet acte odieux seront rapidement retrouvés et jugés conformément à la loi en vigueur. En outre, l’Institution invite la population civile des régions affectées par l’insécurité à une plus grande collaboration avec les FDS, afin de faire échec à toute tentative de déstabilisation de notre pays et de la sous-région.
Par ailleurs, la CNDH a saisi l’occasion pour déplorer et condamner l’attitude du gouvernement français, classant le Niger, tout entier, ‘’en zone rouge’’. La CNDH s’est ensuite demandée, selon quels critères, en quelle qualité et à quel titre, le gouvernement français s’autorise-t-il, d’étiqueter le Niger, tout entier, de ‘‘zone formellement déconseillée’’. «Ce qualificatif de ‘‘zone rouge’’, dénué de tout fondement, isole le Niger du reste de la communauté internationale, ternit son image, mais a également un impact négatif sur la jouissance et l’effectivité des droits Humains, notamment le droit d’aller et venir, les droits économiques, sociaux et culturels, les droits de solidarité, etc.», a déploré le président de la CNDH.
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Au plan social: Très préoccupée par les affrontements violents ayant opposé l’Union des Scolaires du Niger (USN) et les Forces de l'Ordre le 10 avril 2017, la CNDH a effectué les 11 et 12 avril 2017 des missions d’investigations, conformément aux dispositions de la loi N°2012-44 du 24 août 2012 déterminant sa composition, son organisation, ses attributions et son fonctionnement. L’objectif recherché est de constater sur le terrain les violations de Droits Humains perpétrées, en vue de donner un avis informé et de faire des recommandations pour des solutions idoines.
Ces investigations ont conduit la CNDH à rencontrer le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, le Comité Directeur de l’USN (CD /USN) et le Comité Exécutif de l’UENUN. Elle a par la suite visité le théâtre des affrontements, l'Hôpital National de Lamordé, l’Hôpital National de Niamey et la Morgue dudit Hôpital, avant de se rendre d'une part dans les locaux de la Radio~ 2 ~ télévision Canal 3 Niger et d'autre part à la Direction de la Police Judiciaire (DPJ) et à la Compagnie Nationale de Sécurité (CNS) pour s'enquérir des conditions de détention des Elèves et Etudiants interpellés.
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La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a appris avec stupéfaction les attaques criminelles et lâches perpétrées à l’encontre des populations paisibles de Zaroumadareye et de Tchiomabangou, villages séparés de 2 km et situés à 28 km de Mangueize et 68 km de Ouallam.
Signalons sans fierté, que la commune de Ouallam est située au cœur de la zone d'intervention de l'Opération Almahaou et d'autres partenaires stratégiques du Niger.
Selon nos sources au niveau local, cette attaque serait perpétrée, le samedi 02 janvier 2021 entre 9 heures et 10 heures, par un groupe de bandits armés sur une centaine de motos. Elle a eu pour conséquences de graves violations de droits humains.
En effet, selon des informations officielles, on dénombre cent (100) morts dont soixante-dix (70) à Tchiomabangou et trente (30) à Zaroumadareye.
Il faut noter également vingt-cinq (25) blessés au niveau des deux villages, dont certains sont soignés à Ouallam et d'autres évacués sur Niamey.
La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), très préoccupée et indignée, condamne avec la plus grande fermeté ces attaques barbares menées par des criminels sans foi ni loi.
En outre la CNDH présente ses condoléances les plus émues aux familles des victimes et à l’ensemble du peuple nigérien, elle souhaite un prompt rétablissement aux blessés et apporte sa compassion aux populations éprouvées.
Au nom des principes sacrés de protection des droits de l’Homme et des peuples, la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) insiste pour qu’une enquête indépendante soit diligentée afin que les responsabilités soient situées autant sur les carnages qui se sont passés à Zaroumadareye et à Tchiomabangou (région de Tillabéri), que sur ceux perpétrés à Toumour dans la région de Diffa.
Que Dieu bénisse le Niger et son peuple. AMINE.
Fait à Niamey, 04 janvier 2021.
Pour la CNDH
Le Président.
Pr. Émérite Khalid Ikhiri
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Janvier 2021
Le Dimanche 27 décembre 2020, les nigériennes et les nigériens se sont rendus aux urnes pour les élections Présidentielles 1er tour couplées aux législatives.
La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), conformément à sa mission, et avec l’appui financier de ses partenaires techniques tels que la CENI, l’OIF, le Bureau du Niger du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (HCDH) et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), a mis en place un Centre de Monitoring du Cycle Electoral National 2020-2021. La CNDH remercie ce partenariat au bénéfice des droits Humains au Niger.
Ce Centre repose sur trois (3) Pôles à savoir le Pôle Politique, le Pôle Stratégique et le Pôle Technique qui ont fonctionné de manière interactive. L’objectif principal de ce monitoring est de veiller à l’organisation d’élections libres, transparentes, inclusives et apaisées.
- Le Pôle Politique constitué du Comité des Sages, au sein duquel siègent de personnalités choisies sur la base de leur intégrité morale et de leur impartialité, a mené plusieurs activités notamment des rencontres avec l’ensemble des acteurs concernés par la question électorale au niveau central et régional. Les échanges avec ces acteurs ont contribué fortement à l’instauration d’un climat apaisé.
- Le Pôle Technique, en relation permanente avec l’ensemble des observateurs et superviseurs déployés sur le terrain, a pour rôle de collecter toute information ou tout incident susceptible de compromettre le bon déroulement des opérations de vote. Les informations recueillies par le Pôle Technique sont ensuite transmises immédiatement au Pôle Stratégique.
- Le Pôle Stratégique communique ces informations au Pôle Politique qui, à son tour, saisit la CENI pour qu’elle puisse apporter des solutions aux insuffisances constatées sur le terrain.
Au total, pour les élections législative et présidentielle 1er Tour du 27 décembre 2020, 530 observateurs ont été déployés dans 2 650 bureaux de vote repartis sur l’ensemble des régions du pays soit 10,20 % des bureaux de vote, taux proche des normes admises à l’échelle internationale pour des observations crédibles. Ainsi, 3 180 fiches ont été administrées dont 530 ont concerné le dépouillement.
La méthode empirique, dite des unités-types a été utilisée dans le cadre de cette collecte.
Les résultats ci-dessous découlent de l’exploitation de ces différentes fiches.
- Les bureaux de vote visités ont ouvert en moyenne à 8h58mn ;
- Les bureaux de vote visités ont fermé, en moyenne, à 19h29mn ;
- Au passage des observateurs dans les bureaux de vote, en moyenne les votes par procuration représentaient 1,06% des votes enregistrés.
- 16,23% des bureaux de vote observés ont affiché les listes électorales.
Les tableaux ci-dessous récapitulent les principaux résultats obtenus.
DISPONIBILITE DU PERSONNEL ET DU MATERIEL ELECTORAL AU NIVEAU DES BUREAUX DE VOTE
Indicateurs de la fiche d’observation du déroulement des élections locales |
||
N° Ind |
Indicateur |
Valeur (% ou en nombre) |
1 |
Proportion des bureaux de vote ayant enregistré des cas de remplacement des membres du bureau de vote |
17,94% |
2 |
Proportion des bureaux de vote ayant enregistré des cas d’absence des membres du bureau de vote |
5,59% |
3 |
Nombre moyen des délégués des partis politiques ou des indépendants absents dans un BV |
19 délégués sur 30 |
4 |
Proportion des bureaux de vote ayant enregistré des cas d’insuffisance en matériel électoral |
3,80% |
5 |
Nombre moyen de cartes d’électeurs non retirées disponibles au niveau d’un BV |
34 cartes par BV |
6 |
Proportion des bureaux de vote dans lesquels le placement de l’isoloir n’est pas adéquat |
6,5% |
7 |
Proportion des bureaux de vote dans lesquels le placement de l’urne n’est pas adéquat |
5,77% |
CONDITIONS D’ACCES AUX BUREAUX DE VOTE POUR DES PERSONNES A MOBILITE REDUITE OU EN SITUATION DE HANDICAP
N° Ind |
Indicateur |
Valeur (% ou en nombre) |
8 |
Proportion des bureaux de vote où l’accès n’est pas facile aux personnes à mobilité réduite et en situation de handicap |
7,98% |
9 |
Proportion des bureaux de vote où l’accès n’est pas facile aux personnes non voyantes |
5,60% |
10 |
Proportion des bureaux de vote où l’accès n’est pas facile aux personnes atteintes d'albinisme |
6,11% |
11 |
Proportion des bureaux de vote n’ayant pas mis en place des files d'attente séparées pour les femmes |
18,95% |
DISPOSITIF SANITAIRE DANS LES BV
N° Ind |
Indicateur |
Valeur (% ou en nombre) |
|
12 |
Proportion des bureaux de vote où les membres et les délégués des partis politiques ne portent pas de bavette |
51,52% |
|
13 |
Proportion des bureaux de vote où les électeurs ne portent pas de bavette |
89,46% |
|
14 |
Proportion des bureaux de vote à l’intérieur desquels les mesures de distanciations Physiques ne sont pas respectées |
72,98% |
|
15 |
Proportion des bureaux de vote à la devanture desquels les mesures de distanciations Physiques ne sont pas respectées |
83,46% |
|
16 |
Pourcentage des bureaux de vote ne possédant pas de dispositif sanitaire à la devanture ou à l'intérieur du bureau |
70,51% |
|
INDICATEURS SUR LES CAS DE PERTURBATION DU DEROULEMENT DES VOTES
N° Ind |
Indicateur |
Valeur (% ou en nombre) |
17 |
Proportion des bureaux de vote où il y a eu des cas d’interférence des membres du bureau dans le déroulement des votes |
11,29% |
18 |
Proportion des bureaux de vote où il y a eu des cas d’interférence des autorités administratives dans le déroulement des votes |
5,26% |
19 |
Proportion des bureaux de vote où il y a eu des cas d’interférence des militants des partis politiques dans le déroulement des votes |
5,37% |
20 |
Proportion des bureaux de vote où les observateurs de la CNDH ont constaté l’interférence des autres observateurs dans le déroulement des votes |
6,72% |
21 |
Proportion des bureaux de vote où des messages partisans ou à visée électorale sont encore visibles et/ou audibles pendant le vote |
5,66% |
22 |
Proportion des bureaux de vote où les membres, représentants observateurs/-trices et autres acteurs présents ne font pas preuve de neutralité vis à vis des électeurs/-trices |
2,48% |
23 |
Proportion des bureaux de vote où les forces de l’ordre/de sécurité ne sont pas présentes dans le centre de vote au passage des observateurs |
29,79% |
24 |
Proportion des bureaux de vote où les consignes/informations données aux électeurs/-trices ne garantissent pas le secret du vote |
2,24% |
25 |
Proportion des bureaux de vote où on a observé des tentatives manifestes de fraude / falsification du scrutin ou autres |
1,19% |
26 |
Proportion des bureaux de vote où on a observé des cas manifestes de tentative d’achat de conscience ou corruption des électeurs |
2,48% |
27 |
Proportion des bureaux de vote où il a été constaté des cas de Menace(s) (verbale(s) ou écrite(s) |
2,76% |
28 |
Proportion des bureaux de vote où il a été constaté des cas d’agression(s) physique(s) de personne(s) |
1,25% |
29 |
Proportion des bureaux de vote où il a été constaté des cas de bagarres rangées/rixes |
1,11% |
30 |
Proportion des bureaux de vote où il a été constaté des cas de violence des FDS sur les populations |
1,24% |
31 |
Proportion des bureaux de vote où il a été constaté des cas de violence verbale des populations sur les FDS |
0,41% |
32 |
Proportion des bureaux de vote où la présence des observateurs nationaux n’est pas visible au passage des observateurs de la CNDH |
35,92% |
33 |
Proportion des bureaux de vote où la présence des observateurs internationaux n’est pas visible au passage des observateurs de la CNDH |
41,83% |
INDICATEURS SUR LE DEROULEMENT DES OPERATIONS DU DEPOUILLEMENT
N° Ind |
Indicateur |
Valeur (% ou en nombre) |
34 |
Proportion des bureaux de vote où le membre chargé de conduire le dépouillement n’a pas une bonne maîtrise de la procédure |
9,92% |
35 |
Proportion des bureaux de vote où les conditions de désignation de scrutateurs/-trices pour le dépouillement ne sont pas conformes à la procédure |
7,51% |
36 |
Nombre moyen des bulletins blancs ou nuls par bureau de vote |
14 bulletins |
37 |
Proportion des bureaux de vote où le décompte ne s’est pas déroulé conformément au code électoral |
4,78% |
38 |
Proportion des bureaux de vote où la répartition des voix par Partis Politiques ou Candidats indépendants n’est pas acceptée par tous |
2,57% |
39 |
Proportion des bureaux de vote où le scrutin s’est déroulé normalement selon l’appréciation de l’observateur de la CNDH |
85,07% |
40 |
Proportion des bureaux de vote où il y eu des cas d’incidents mineurs dans le déroulement des scrutins selon l’appréciation des observateurs de la CNDH |
8,61% |
41 |
Proportion des bureaux de vote où il y eu des cas d’incidents majeurs mais résolus dans le déroulement des scrutins lors du passage des observateurs |
0,94% |
Au vu de tout ce qui précède la CNDH :
- salue la régularité du processus électoral et se félicite de la forte mobilisation du peuple, en particulier des femmes et des jeunes, pour avoir exercé librement son droit et devoir de vote dans la paix et la sérénité, preuve de sa maturité d’esprit et de la vitalité de la démocratie nigérienne ;
- encourage la CENI à poursuivre les corrections aux manquements et insuffisances constatés pour les futures échéances électorales ;
- demande que les résultats issus des urnes soient proclamés et validés par les institutions compétentes dans le respect des droits des citoyens ;
- rend hommage à tous les acteurs qui ont concouru à la tenue de ces élections dans la paix et la quiétude sociale ;
- invite la classe politique à désigner dans les bureaux de votes des ressources humaines compétentes en la matière et l’exhorte également à privilégier le dialogue politique et les voies constitutionnelles de recours pour les contentieux électoraux ;
- salue le comportement républicain des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui ont assuré avec professionnalisme la sécurisation des centres de vote et la protection des citoyens en dépit de leur nombre insuffisant pour couvrir l’ensemble des bureaux de vote ;
- en appelle enfin à la conscience de tous pour contribuer directement ou indirectement à consolider et à préserver la paix et les acquis démocratiques gages de tout développement.
Que Dieu bénisse le Niger et son peuple, amine.
Fait à Niamey le 01/01/2021
Pour la CNDH
Le Président
Pr Émérite KHALID IKHIRI
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Arlit, le 14 octobre 2017
La coordination de la société civile d’Arlit a examiné la situation sociale et économique suite aux décisions du groupe AREVA de licenciement des travailleurs dans ces filiales et son refus de payer ses impôts au Niger, et fait la déclaration suivante :
Depuis 2014 le Niger a signé un accord avec le groupe AREVA sur l’exploitation de l’uranium au Niger dit « accord stratégique » ou accord « gagnant- gagnant ». Dans cet accord trois points paraissent être une avancée significative qui met fin au pillage au Niger de cette ressource naturelle qu’est l’uranium par la France à travers le groupe AREVA : il s’agit de l’application du code minier ou loi minière du Niger de 2006, l’exploitation du gisement d’Imouraren, la nomination des directeurs généraux nigériens à la tête des deux filiales au Niger. Les nigériens pensaient avoir atteint le bout du tunnel et que la prédation de ce groupe Français commençait à avoir des solutions durables. Hélas, c’était sans compter avec l’esprit rancunier et revanchard caché derrière les accords « Stratégiques » et que notre pays va payer très cher sa résistance et son entêtement à gagner, et c’est ainsi que les mesures de punitions et rétorsions ont commencé à être mises en œuvre par le groupe AREVA :
1) Le gisement d’Imouraren selon AREVA n’a aucune valeur et son exploitation n’est même pas envisageable dans l’avenir mais il reste quand même la propriété d’AREVA, mais le Niger encaisse la mise en chômage de presque un millier des travailleurs.
2) Le code minier ou loi minière du Niger de 2006 ne s’applique pas au groupe et à ses filiales au Niger parce qu’il y a des conventions antérieures plus profitable pour AREVA qui ont une durée de vie de 99 ans notamment la neutralisation de la TVA. S’en est donc fini avec cette indépendance que nous croyons avoir eu depuis 57 ans. Pour couronner le tout, les filiales d’AREVA au Niger, refusent de payer l’impôt (cas de la taxe professionnelle) qu’elles ont payé pendant que les directeurs généraux étaient Français.
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La Coordination des Organisations Non Gouvernementales et Associations Féminines Nigériennes (CONGAFEN) a rendu publique, hier matin à Niamey, une déclaration intitulée «Appel des femmes pour une élection apaisée au Niger». A cette occasion ce sont plusieurs centaines des femmes, toutes tendances confondues qui se sont mobilisées pour prendre part à cette déclaration qui intervient exactement à une semaine de la tenue du scrutin présidentiel 2ème tour dans notre pays.
La cérémonie a débuté par l’Hymne National et celui de la Femme Nigérienne, des chansons et poèmes dédiés à la femme ainsi que des prières pour la paix, la quiétude sociale et la coexistence pacifique dans notre pays.
Dans la déclaration lue par la présidente de la CONGAFEN, Mme Kako Fatima, les femmes nigériennes se sont dites très préoccupées par la situation sociopolitique qui prévaut actuellement dans la conduite de la campagne électorale du scrutin présidentiel 2ème tour prévu le 21 février 2021 et qui constitue une étape décisive dans l’histoire politique de notre pays. Dans leur déclaration, les organisations féminines se sont aussi dites très touchées par certains propos qui se tiennent à l’occasion des meetings politiques. «Des propos qui font fi de tout ce capital social dont regorge notre pays et qui pourraient déboucher sur une situation sans précédent dans notre pays», déplore la CONGAFEN.
Face à cette situation, les associations membres de la CONGAFEN se disent résolument engagées à se mobiliser et à transcender toutes leurs divergences en faveur de la culture de la tolérance, de la cohésion sociale, de la coexistence pacifique, de l’unité nationale et de l’amour de notre pays. Elles ont par la même occasion demandé aux acteurs impliqués dans le processus à respecter et à faire respecter strictement les lois et règlements de la République en matière d’élection et de bannir toute forme de violence comme mode de règlement des différends électoraux. Elles ont aussi demandé aux mêmes acteurs de ramener la sérénité dans la conduite de la campagne électorale en cours et de créer les conditions d’une concertation et d’un dialogue sincères en vue de créer un environnement favorable à une élection transparente et crédible dans un climat apaisé.
Cet appel est aussi adressé à la classe politique nigérienne pour un sursaut patriotique. Ces organisation féminines ont par ailleurs invité les Chefs traditionnels, les leaders religieux et tous les fils et toutes les filles du Niger à intensifier les prières et les invocations pour accompagner notre pays à sortir grandi de ces élections. Elles ont notamment appelé les médias à faire preuve de professionnalisme dans l’accompagnement du processus électoral en évitant de diffuser certains propos et images.
Les organisations féminines ont appelé la population à plus de prudence et de vigilance dans l’utilisation des informations véhiculées sur les réseaux sociaux. Et enfin, elles ont demandé aux pouvoirs publics de prendre toutes les mesures sécuritaires qu’exige la situation afin de faciliter la bonne tenue du scrutin, sur l’ensemble du territoire.
Ali Maman(onep)
15 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Militantes Et Militants ;
Il vous souviendra qu'au lendemain de la marche citoyenne organisée le 21 décembre 2016 par plusieurs structures de la société civile nigérienne, la mouvance pour la renaissance du Niger formée autour de l'usurpateur Issoufou Mahamadou, au lieu de saisir la chance à elle offerte de répondre aux maux qui minent le développement économique et social de notre pays, s'est plutôt engluée dans une attitude de déni totale de la réalité et de fuite en avant en accusant de manière effrontée l'opposition politique de sous traiter son combat politique. En lieu et place d'une attitude conciliante commandée par la pertinence et la légitimité des revendications et griefs de la société civile, les leaders de cette mouvance, réunis autour du président sous traité du PNDS se sont répandus avec passion et violence sur les médias nationaux et internationaux en accusant l'opposition en général et son chef de file en particulier d'être derrière la manifestation du 21 décembre 2016.
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Nigériennes, Nigériens, Chers Concitoyens de la Région de Niamey,
La Coordination Régionale de Niamey du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN FA) LUMANA AFRICA, réunie en Assemblée Générale ce jour, Samedi 04 novembre 2017, fait la déclaration dont la teneur suit.
Suite aux évènements du 29 octobre 2017 ou les populations de Niamey, répondant à l’appel de la société civile, sont sorties massivement pour exprimer leur ras le bol généralisé, le sieur Bazoum Mohamed, Président kama mini du PNDS Tarraya, fidèle à son arrogance et sa pseudo suffisance habituelles, s’est cru en devoir d’indexer notre parti comme responsable des débordements occasionnés par ladite manifestation citoyenne.
Au MODEN FA LUMANA AFRICA, nous ne sommes guère surpris par une telle posture mensongère du PNDS car les exemples sont légions ces dernières années :
Ce fut le cas quand vous annonciez sans vergogne que des dignitaires du régime étaient menacés de mort dont l’affaire Ben Omar Mohamed qui a vu l’arrestation de certains militants du MODEN FA LUMANA AFRICA ;
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La Fédération Syndicale Mondiale a rendu publique, hier jeudi 1er septembre, une déclaration sur la commémoration de la journée d’action des syndicats pour la paix. Dans son allocution, le président de ladite fédération, M. Ibrahim Hamada, appelle tous les syndicats de classe à organiser des actions de mobilisations anti-guerre et anti-impérialistes pour la défense de la paix et de la coopération des peuples.
En prenant la parole, le président de la Fédération Syndicale Mondiale a rappelé que la Journée mondiale d’action de cette année, revêt une importance particulière compte tenu des immenses dangers et menaces pesant sur les peuples et leur droit de vivre en paix, qui se sont dangereusement intensifiées, comme l’a démontré le conflit des États-Unis, l’OTAN et l’UE avec la Russie, l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la guerre impérialiste qui dure depuis 6 mois déjà, ainsi que la confrontation américano-chinoise.
En effet, pour le président de la fédération, le monde fait face à une phase d’extrême intensification des antagonismes politiques, économiques et militaires pour le contrôle et l’exploitation des ressources économiques de notre planète. Les peuples payent le prix de l’antagonisme impérialiste avec la mort, les vagues de réfugiés et la détérioration de leurs conditions de vie et de travail.
« La paix mondiale ne peut être protégée par la militarisation ou par le patronage de toutes sortes d’idéologies fascistes et nationalistes d’extrême droite. La paix mondiale ne peut reposer sur des sanctions et des guerres économiques. Ceux qui, par principe, défendent les droits des peuples, le droit des peuples à vivre en paix, se battent contre les exploiteurs et les oppresseurs des peuples, pour l’élimination des causes des guerres impérialistes, le désengagement et le démantèlement de l’OTAN et de toutes les coalitions militaires, l’abolition des armes nucléaires et le respect de l’indépendance et de la souveraineté de tous les pays » a-t-il indiqué.
Ainsi, à l’occasion du 1er septembre, journée mondiale d’action des syndicats pour la paix, la FSM appelle tous les syndicats de classe à organiser des actions et des mobilisations anti-guerre et anti-impérialistes pour la défense de la paix et la coopération des peuples, contre les guerres impérialistes et contre le militarisme et la militarisation des relations internationales, contre les pratiques impérialistes de sanctions, de blocus et de guerres économiques.
La FSM appelle les travailleurs à s’organiser aussi massivement que possible, à rejoindre, soutenir et renforcer les syndicats de classe afin que leurs luttes deviennent plus décisives et efficaces pour ainsi renverser le système mondial d’exploitation dirigé par les capitaux financiers internationaux et les forces et corrélations impérialistes pour une autre voie de développement mondial.
Auparavant, un témoignage de satisfaction a été décerné par le président de la fédération au camarade député Abdou Issaka, membre du présidium de la FSM, pour service rendu à la fédération.
Par Rachida Abdou Ibrahim(onep)
Source : https://www.lesahel.org
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«La Mission d’observation électorale de la CEN-SAD a retenu que le second tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021 s’est déroulé conformément aux dispositions du code électoral nigérien et dans des conditions satisfaisantes pour toutes les parties», a estimé le Chef de la Mission d’observation des élections de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD), et ancien ministre Béninois, Pr Nassirou Bako Arfari, lors d’une conférence de presse qu’il a animé, hier lundi 22 février 2021 à Niamey.
Le Chef de la mission de la CEN-SAD a souligné avec satisfaction que le gouvernement nigérien s’est inscrit résolument dans le respect des principes fondamentaux de la démocratie, tels reconnus par les instruments internationaux et nationaux en la matière. La Mission de la CEN-SAD a déployé plusieurs équipes d’observateurs dans les différentes régions du Niger, avec plus de 200 bureaux de vote visités. Le rapport produit par les équipes déployées sur le terrain a fait ressortir «un déploiement satisfaisant de la logistique et du matériel de vote dans les centres de vote, la présence des délégués des candidats dans les bureaux de vote, et la participation forte des femmes et des jeunes aux scrutins», a souligné Nassirou Bako Arfari.
La mission a aussi observé avec satisfaction une bonne accessibilité aux bureaux de vote, la disponibilité des listes électorales dans les bureaux de votes, le respect des heures d’ouverture et de clôture du scrutin dans la plupart des bureaux de vote. Les isoloirs ont été placés dans des endroits assurant le secret du vote. Il ya aussi la présence des délégués des candidats dans les bureaux de vote. La mission note également que les opérations publiques de dépouillement ont été effectuées conformément aux dispositions du code électoral nigérien, que le scrutin s’est déroulée dans une atmosphère apaisée dans la plupart des centres de vote visités et que les agents des Forces de Défense et de Sécurité ont assuré la sécurité du scrutin avec professionnalisme et efficacité, etc.
Cependant, observe, le chef de la mission de la CEN-SAD, des cas d’insuffisances ont été observés, même si par ailleurs, ils ne sont pas de nature à entacher la transparence, la régularité et la crédibilité du scrutin. La mission s’est particulièrement félicitée de la maturité de la classe politique nigérienne dans son ensemble, pour les efforts qu’elle a consentis dans la formation politique de ses militants, en les amenant à placer au-dessus de tout, l’intérêt supérieur de la nation nigérienne. Prenant en compte toutes les observations relayées, la Mission d’observation électorale de la CEN-SAD a formulé des recommandations à l’endroit des autorités nigériennes, aux acteurs politiques, à la Commission électorale et à la Communauté internationale. La mission exhorte ainsi les candidats en lice, «à respecter les résultats issus des urnes et à recourir aux procédures et aux voies légales pour le règlement de tout contentieux en rapport avec le scrutin.».
La mission du CEN-SAD a particulièrement, tenu à remercier de vive voix le Président de la République SEM. Issoufou Mahamadou pour avoir «rendu possible ce climat de sérénité et de confiance dans lequel s’est déroulé ce scrutin en ne briguant pas un troisième mandat». Notons que cette cérémonie s’est déroulée en présence des Chefs des Missions électorales de l’UA, de la CEDEAO, de la Représentante Résidente du Système des Nations Unies au Niger et du Secrétaire Exécutif de la CEN-SAD, M. Ibrahim Sani Abani.
Mahamadou Diallo
23 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Au cours de la semaine dernière, une délégation de responsables des organisations de la société civile nigérienne a entrepris une visite de terrain pour s’enquérir des conditions d’accueil et d’installation à Tillabery des personnes fuyant le climat insoutenable de violence qui s’est installé dans cette région. La délégation a constaté que ce sont des centaines de personnes, en grande majorité des femmes et des enfants, qui ont afflué, au cours de ces derniers jours, vers la commune de Tillabery. Ces personnes sont pour la plupart des ressortissants du canton de l’Anzourou qui disent avoir quitté leurs villages de crainte d’être prises pour cibles par les groupes armés qui écument toute la zone, exerçant d’énormes pressions, attaquant et tuant des civils sans défense.
Au cours de sa visite à l’Arène des luttes traditionnelles de Tillabery, principal site d’accueil des déplacés de l’Anzourou, la délégation des responsables des organisations de la société civile a recueilli divers témoignages sur la situation sécuritaire et humanitaire auprès de ces derniers et de leurs représentants, ainsi qu’auprès des responsables des organismes humanitaires publics et indépendants. Ces témoignages, ainsi que les constats faits par la délégation elle-même, font ressortir que les déplacés internes de l’Anzourou sont, pour la plupart, installés dans l’enceinte de l’Arène des luttes traditionnelles, à l’air libre, quelques uns sous des arbres, d’autres sous le hangar de la tribune, et tous dans des conditions lamentables de promiscuité, en cette période de haute chaleur.
Aussi, au regard des conditions lamentables d’accueil et d’installation des déplacés internes de l’Anzourou, fortement préoccupées par la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire aussi bien dans la région de Tillabery que dans d’autres régions du pays, notamment Diffa, Tahoua et Maradi, attachées au respect des dispositions pertinentes des instruments juridiques du droit international des droits de l’Homme et du Droit international humanitaire auxquels l’État du Niger est partie, les organisations de la société civile signataires de la présente déclaration :
1-Présentent leurs condoléances aux familles des centaines de personnes, civiles et militaires, tuées au cours de ces derniers mois, et expriment leur solidarité à l’endroit des déplacés internes et des refugiés, ainsi que des populations vivant sous la loi des groupes armés ;
2-Expriment leurs vives préoccupations devant la dégradation continue de la situation sécuritaire au Niger, particulièrement à Tillabery, Tahoua, Diffa et Maradi, où divers groupes armés mènent des attaques meurtrières contre des civils et des éléments des forces de défense, enlèvent et prennent en otages des civils contre rançons, prélèvent des impôts, s’emparent du bétail, brulent des greniers et des infrastructures sociales notamment des écoles, violent des femmes et des filles, etc ;
3-Interpellent les pouvoirs publics nigériens quant à l’obligation qui leur incombe de prendre toutes les dispositions idoines afin, d’une part d’assurer la sécurité et la protection des populations civiles contre les exactions des groupes armés, et d’autre part de dégager des moyens conséquents pour apporterassistance aux personnes déplacées, protéger les moyens d’existence des populations vulnérables et directement affectées, et garantir partout la continuité et la délivrance des services publics (éducation, santé, eau potable);
4-Exigent la levée immédiate de toutes les mesures d’exception ayant une incidence grave sur la situation socioéconomique des populations, conformément aux dispositions du Pacte international relatif aux droits sociaux, économiques et culturels, qui font obligation à tous les états signataires de « s’abstenir de prendre des mesures qui aient pour effet de priver quiconque de l’accès à une nourriture suffisante, à la santé et à l’éducation » ;
5-Rappellent aux autorités leur obligation de respecter et faire respecter les droits humains, ainsi de sensibiliser et former les responsables et les agents des forces de défense et de sécurité (FDS) sur le respect des normes relatives aux droits humains et au droit international humanitaire ;
6-Invitent les pouvoirs publics à porter une attention particulière à la question de l’éducation et de l’emploi des jeunes ainsi qu’aux questions de développement socioéconomique aussi bien des régions affectées par les conflits armés que des autres régions du pays;
7-Exhortent les pouvoirs publics à renforcer les capacités des forces de défense et de sécurité à assurer la protection et la sécurité des populations civiles, et à mettre fin à la présence au Niger des forces étrangères,dont l’inefficacité est aujourd’hui reconnue et constatée par tous, sans compter que cette présence constitue en elle-même une menace à moyen et à long termes à la souveraineté du pays;
8-Reaffirment leur ferme détermination à ne ménager aucun effort pour obtenir la traduction devant la justice de toutes les personnes impliquées dans le dossier des malversations et détournements des fonds publics alloués au secteur de la défense et de la sécurité ;
9-Invitent les pouvoirs publics et tous les acteurs sociaux et politiques à créer les conditions non seulement d’une concertation nationale autour des questions de paix et de sécurité dans l’espace sahélien, mais aussi d’une sortie de la crise en cours par la voie du dialogue ;
10-Saluent les efforts déployés par divers organismes humanitaires, nationaux et internationaux, qui s’efforcent partout de porter assistance aux populations sinistrées, suppléant ainsi les inconséquences de l’État du Niger.
11- Lancent un appel à la mobilisation générale tout azimut à l’endroit de tous les citoyens pour faire échec à toutes les entreprises de mauvaise gouvernance qui menacent gravement la survie de notre cadre démocratique et même l’intégrité de notre territoire.
Fait à Niamey, le 20 mai 2021
Ont signés :
ONG Actions for Humanity ;
Notre Cause Commune (NCC) ;
ANCDDH ;
TOURNONS LA PAGE NIGER (TLP) ;
Réseau des Organisations pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire (ROTAB –NIGER) ;
Agir pour être ;
Alternative Espaces Citoyens (AEC);
Mouvement pour la Promotion de la Citoyenneté Responsable (MPCR) ;
Organisation Nigérienne pour le Développement à la Base (ONDPH) ;
Femme Action Développement (FAD);
ONG Métissage Niger ;
Stop Corruption ;
Ecole-Parrainage et Actions de Développement (Ong EPAD/NIGER) ;
Alliance Pour la Paix et la Sécurité (APAISE/NIGER) ;
Ligue Nigérienne de Lutte contre la Corruption (LNLCF) ;
Collectif des Organisations de Défense des Droits de l’Homme et de la Démocratie (CODDHD) ;
Niger Débout ;
Union des Travailleurs du Transport et Assimilés du Niger (UTTAN) ;
Mouvement des Jeunes Républicains (MJR) ;
DEMOCRATIE TOUJOURS ;
Comité de Réflexion et d’Orientation Indépendant pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques (CROISADE).
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La Déclaration de Politique Générale du Gouvernement (DPG), telle que présentée, hier par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, devant l’Assemblée Nationale s’articule autour de sept (7) grands axes, à savoir la Sécurité et quiétude sociale ; la Bonne gouvernance et consolidation des Institutions républicaines ; le développement du capital humain ; la modernisation du monde rural ; le Développement des infrastructures économiques ; l’Exploitation des potentialités économiques et la Solidarité et inclusion socioéconomique des catégories en situation de vulnérabilité. Ces orientations s’inscrivent dans la droite ligne du Programme de Renaissance, Acte 3 ainsi que du discours programme d’investiture du Président de la République, SE. Mohamed Bazoum .
Il ressort de la DPG qu’au niveau du premier axe portant sur la Sécurité et quiétude sociale, le Gouvernement s’engage à poursuivre les efforts déjà entrepris en matière de sécurité des personnes et des biens, et de défense de l’intégrité du territoire, avec le maintien de l’effort financier pour une moyenne annuelle de 17% du budget national.
Cette poursuite des efforts se traduira aussi part des actions de renforcement des capacités opérationnelles de nos FDS, d’un maillage plus dense du territoire , de renforcement des effectifs ainsi que la création et la formation des unités spéciales dans différents corps. Dans cette même optique, le système de gouvernance sécuritaire sera amélioré afin de concilier les impératifs de redevabilité et de secret-défense dans la gestion des ressources allouées à la sécurité.
Dans le cadre du déploiement des forces intérieures, une attention particulière sera accordée aux régions de Diffa, Maradi, Tahoua et Tillabéry avec notamment la mise en place de dispositifs de défense et de sécurité plus adaptés. Ces actions seront appuyées par des recrutements conséquents pour renforcer les rangs des FDS, des formations et la dotation des différents corps en moyens matériels et logistiques adaptés. En faveur des ayant-droits des soldats tombés sur le champ d’honneur, il est prévu la création d’une école des pupilles de la Nation et l’opérationnalisation du Waqf.
De même, le gouvernement envisage de mener une politique favorable à la consolidation de la coexistence pacifique entre les différentes communautés, au renforcement de la coopération militaire et la mutualisation des efforts de lutte contre le terrorisme et le crime organisé, avec les pays voisins dans le cadre de la Force Conjointe du G5 Sahel, de la Force Mixte Multinationale des pays du bassin du Lac Tchad et des patrouilles mixtes transfrontalières entre le Niger et le Nigéria, etc. Une diplomatie sécuritaire plus accentuée sera menée sur le plan international.
Le deuxième axe porte sur la bonne gouvernance et consolidation des Institutions républicaines. Ainsi pour la gouvernance politique, le gouvernement est résolu à renforcer l’unité nationale en combattant avec fermeté les forces centrifuges et en célébrant la fête de la concorde nationale, le 24 Avril de chaque année, sur toute l’étendue du territoire, de consolider les progrès en matière de démocratie et des libertés publiques et à ce titre veiller au respect de la constitution et à la séparation des pouvoirs et doter les institutions républicaines de moyens leur permettant de fonctionner normalement.
Il est prévu l’amélioration et l’efficacité du cadre de dialogue politique, une plus grande visibilité au leader de l’opposition grâce à une mise en œuvre effective de son statut et des rencontres périodiques avec les hautes autorités.
Dans le secteur de la Communication, le Gouvernement poursuivra les efforts de renforcement de la liberté de la presse. « Cela se traduira par l’amélioration de l’environnement juridique et professionnel du secteur des médias, la modernisation des organes de presse publics et la suppression des zones d’ombre pour la radio et la télévision nationales ainsi que la finalisation de l’installation de la Télévision Numérique Terrestre », souligne-t-on.
Au plan économique le gouvernement ambitionne de consolider la dynamique de la création de la richesse en portant le taux de croissance annuel moyen à 8% et en transformant la structure de notre économie.
En matière de financement, l’accent sera d’abord mis sur la mobilisation des ressources internes à travers l’amélioration de la collecte de la TVA par le renforcement du recours aux moyens technologiques de modernisation des facturations, l’objectif étant de porter progressivement le taux de pression fiscale à 20% du PIB à l’horizon 2026. Pour ce qui est de la mobilisation des ressources extérieures, il sera procédé à l’amélioration des capacités d’absorption de l’économie et le renforcement de la coopération au développement. S’ajouteront aussi d’autres mesures qui se traduiront par le rehaussement des fonds alloués pour la réalisation des études de faisabilité des projets et programmes.
En matière de gouvernance administrative, le Gouvernement s’engage à mener des actions fortes dans le sens de la promotion de la culture du mérite, de la lutte contre la corruption et de la promotion des valeurs d’éthique et de déontologie dans les services publics. Dans cette optique, il sera institué un système d’évaluation/sanction/récompense des travailleurs des secteurs public et parapublic sur la base de critères objectifs. S’y ajouteront des initiatives innovantes pour améliorer l’efficacité et la performance des services publics à travers l’opérationnalisation effective du budget-programme, le déploiement d’un système de gestion des emplois et des compétences dans les principaux secteurs de fournitures des services publics, la dématérialisation systématique des procédures de l’Administration publique, le renforcement du système de sécurité sociale des agents de l’Etat, etc.
Dans la même foulée, des mesures seront prises en vue d’améliorer les conditions de vie des retraités, dont l’institution d’un capital de départ à la retraite et la mensualisation des pensions. Dans le domaine de la justice, le gouvernement prévoir d’entreprendre des réformes pour améliorer la qualité de notre système judiciaire afin qu’il soit plus équitable et accessible à tous. De même, le gouvernement s’engage à insuffler une dynamique de lutte très résolue contre la corruption, ainsi que de promotion des droits et libertés.
Pour le troisième axe relatif au développement du capital humain, le gouvernement favorisera l’accès à l’éducation, aux services de santé de santé de qualité et à l’eau. Il est prévu que la part du budget national pour l’éducation passe de 20 à 22% en moyenne.
Le gouvernement envisage aussi de mettre en œuvre un vaste programme de construction de classes pour remplacer progressivement les classes en paillotes, du préscolaire au secondaire. ‘’Pour ce faire, des modèles alternatifs à faibles coûts et mieux adaptés à notre environnement seront développés’’. Parallèlement, viendront s’ajouter des mesures fortes en vue d’améliorer la gouvernance du système éducatif, de promouvoir le respect du temps scolaire ainsi que le système d’orientation scolaire et de régulation des flux, de combattre toutes formes de pratiques corruptives à l’école et renforcer le continuum famille-école.
Un accent particulier sera mis sur le besoin de la scolarisation et du maintien de la jeune fille à l’école avec la création d’internats et de collèges de proximité. « Ces efforts de construction d’infrastructures scolaires s’insèreront dans une vision globale visant la réactualisation et le respect de la carte scolaire mettant fin à l’anarchie dans la création des établissements scolaires » indique le document de la DPG.
S’y ajoutera un mécanisme dynamique de formation et de recrutement conformément à l’évolution des effectifs scolarisables, la revalorisation de la fonction de l’enseignant, l’introduction du numérique et la réforme des programmes d’enseignement. Des actions seront également entreprises en vue de restructurer les Ecoles Normales de formation initiale pour qu’elles répondent aux besoins quantitatifs et qualitatifs en enseignants et encadreurs, mais aussi de sécuriser la carrière des enseignants contractuels en leur assurant progressivement le recrutement à la Fonction Publique.
Dans le sous-secteur du supérieur, l’accent est mis sur le rehaussement des capacités d’accueil des universités publiques, le renforcement du personnel, l’amélioration de la qualité de l’enseignement et le pilotage du sous-secteur.
Dans le domaine de la santé, le Gouvernement entend fournir des efforts pour améliorer l’accès et la qualité des services et des soins de santé ; l’amélioration des plateaux techniques et la logistique dans les formations sanitaires ; le renforcement des capacités en ressources humaines ; et l’amélioration de la disponibilité et l’accessibilité aux produits de santé.
Les actions de développement du capital humain prévoient, entre autres, la protection et le renforcement des capacités des jeunes à travers l’adoption de la Politique Nationale de Jeunesse et de son Plan Stratégique, la promotion des espaces de dialogue avec les jeunes et leur accompagnement dans la vie socioéconomique par l’intégration de 500.000 jeunes dans les circuits économiques.
En matière d’hydraulique rurale et urbaine, il sera mis en œuvre un programme pour renforcer l’accès à l’eau de tous avec un taux de couverture géographique de 95%. Ainsi, le financement sera porté de 3% à 7% en moyenne du budget. L’objectif est de créer les conditions pour moderniser le secteur agropastoral qui occupe 80% de la population active et représente environ 40% du PIB dans son volet développement rural.
Au niveau du quatrième axe portant sur la modernisation du monde rural, le gouvernement compte capitaliser sur les progrès de l’initiative 3N-les Nigériens Nourrissent les Nigériens, l’objectif étant de créer les conditions pour moderniser le secteur agropastoral qui occupe 80% de la population active et représente environ 40% du PIB.
Pour le financement de l’entreprenariat agricole, le gouvernement s’activera à réorganiser la chaine de financement. Ainsi, les institutions de microfinance adossées aux maisons du paysan seront opérationnalisées. Le financement de l’entreprenariat dans le domaine agropastoral favorisera les IDE dans les filières porteuses.
Au titre de diplomatie environnementale, la DPG entend impulser et appuyer fortement les initiatives en faveur de la coopération régionale et internationale pour atténuer les effets négatifs du changement climatique sur les conditions de vie des populations.
Pour cinquième axe de la DPG est centré sur le développement des infrastructures économiques, le gouvernement mise sur le développement des infrastructures pour booster l’économie. Le Gouvernement s’investira dans la réalisation des programmes d’infrastructures économiques permettant de développer les services de transport, d’énergie et des télécommunications.
Au niveau des infrastructures de transport, l’ambition est de lever les contraintes qui se posent aussi bien au niveau routier, ferroviaire qu’aérien. Dans le domaine des routes, il est envisagé la mise en œuvre d’un programme de développement du réseau routier afin de relier les différents chefs-lieux de départements aux communes et régions du pays.
Pour ce qui est des infrastructures ferroviaires, des actions seront prises en vue de la réalisation de la boucle ferroviaire Cotonou-Niamey-Ouagadougou-Abidjan et des tronçons de chemin de fer reliant le Niger à la République Fédérale du Nigéria.
Dans le secteur de l’énergie, le développement des infrastructures visera l’amélioration du taux d’accès à l’électricité et la promotion de l’énergie de cuisson propre. L’engagement du gouvernement est de porter le taux d’accès des ménages à l’électricité à 30% à l’horizon 2026 à travers plusieurs actions majeures, parmi lesquelles, l’opérationnalisation du programme de développement de production et de transport d’énergie par la mise en service de la centrale hydroélectrique de Kandadji ; la construction des lignes d’interconnexion régionale et sous régionale en vue d’assurer la disponibilité de l’énergie abordable et durable ; la construction de la 1ère phase de la centrale thermique de Salkadamna de 200 Mégawatts, etc. S’y ajoutent des programmes de développement des infrastructures énergétiques, mais aussi des infrastructures de télécommunication.
Le sixième axe de la DPG est relatif à l’exploitation des potentialités économiques. Dans ce chapitre, le gouvernement entend s’investir dans l’essor du commerce, l’amélioration du climat des affaires, la promotion des PME, la protection des investissements, le développement industriel ainsi que l’exploitation optimale du potentiel touristique et artisanal, des mines et du pétrole. Il est aussi axé sur le développement du tourisme, l’industrie culturelle, l’exploitation pétrolière.
Les actions en matière de commerce porteront sur la création des conditions d’une compétitivité nécessaire en vue d’une intensification et d’une diversification de l’activité commerciale ; la mise à niveau des unités industrielles et la poursuite des efforts du Niger au processus d’intégration sous régionale et régionale, notamment la mise en œuvre de la ZLECAf et l’actualisation, l’adoption et la mise en œuvre de la Politique Commerciale du Niger.
Dans le secteur pétrolier, les actions permettront de porter le poids de ce secteur à 25% du PIB, 45% des recettes fiscales, 68% des exportations et 12% des emplois formels. Les orientations du Gouvernement seront centrées sur : l’amélioration de la connaissance et la promotion du potentiel pétrolier ; la modernisation du cadastre pétrolier ; la création d’industries utilisant la matière première pétrochimique ; l’adoption de la loi sur le contenu local pour une meilleure implication du secteur privé ; l’adoption de la loi sur le secteur aval pétrolier ; et la création de l’Institut National de pétrole et du gaz.
Concernant les mines, le Gouvernement s’engage à mettre en œuvre un programme de développement minier afin de diversifier la production minière. Pour ce faire, l’accent sera mis sur une meilleure connaissance du potentiel en faisant passer les couvertures géologique et géophysique respectivement de 13 à 22% et 20 à 31%. ll est projeté l’amélioration de la gouvernance du secteur minier, le financement de la recherche, le développement du contenu local pour une meilleure intégration de l’industrie minière à l’économie nationale, la maitrise des activités artisanales et semi-mécanisées et la mutualisation avec les secteurs énergétique et industriel. En outre, le gouvernement s’engage à rendre plus visibles les investissements des promoteurs dans le domaine minier ainsi que leurs contributions au développement local et communautaire.
Le septième axe est relatif à la solidarité et l’inclusion sociale. Dans ce volet, le gouvernement entend renforcer les mécanismes de protection sociale, d’autonomisation des femmes, de protection de l’enfant, d’insertion des jeunes et de gestion des catastrophes.
Il est envisagé d’élaborer un document de protection sociale avec la mise en place d’outils de résilience dans la chaine de production notamment dans les domaines de l’agriculture, des transports, du petit commerce et de la restauration. Le Gouvernement veillera à la promotion des valeurs positives de nos mécanismes traditionnels de solidarité.
De même, le gouvernement se propose de mettre en œuvre des programmes permettant aux femmes de sortir du cercle vicieux de la pauvreté, mais également d’apporter des réponses adaptées aux problèmes qui affectent des milliers d’enfants comme la mendicité, le mariage précoce et la prise en charge des orphelins. En outre, l’efficacité du dispositif de prise en charge des enfants de 0 à 5 ans sera améliorée.
« Les différentes actions en faveur de la résilience et l’insertion socioéconomique des catégories en situation de vulnérabilité contribueront aux objectifs majeurs de capture du dividende démographique, de réduction de la pauvreté et de renforcement de la classe moyenne », souligne la DPG.
Par Assane Soumana(onep)
27 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Réunies à l’effet d’examiner le développement de la situation sociopolitique et économique en cours dans notre pays, marquée particulièrement par la détérioration du climat sociopolitique, économique et sécuritaire, le Collectif des Organisations de la Société Civile, faisons le constat ci-après :
• la déliquescence sans précédent de l’école publique pour ne pas dire de l’ensemble du système éducatif Nigérien.
• La dégringolade vertigineuse de la qualité de l’enseignement consécutive à plusieurs années de politique d’ajustement structurel.
• L’absence d’une réelle volonté politique d’allouer des ressources suffisantes au secteur éducatif, socle de l’émancipation et de la civilisation d’une nation.
• La primauté de l’injustice, du népotisme, de la corruption, de la création d’emplois fictifs, de l’impunité et l’arbitraire dans la gestion du pays ;
• Les violations graves des droits humains.
Partant de ces tristes constats, convaincues de la nécessité d’une large mobilisation citoyenne pour la réhabilitation et la défense des acquis des luttes antérieures, indéfectiblement attachées à la sacralité de la vie humaine, nous, organisations de la société civile, profondément attachées au respect des droits humains, des libertés individuelles et des valeurs de la démocratie :
• Sommes totalement résolues pour empêcher, par tous les moyens légaux, le retour à l’autoritarisme.
• Exprimons notre profonde indignation devant la récurrence des arrestations des militants syndicaux, des leaders d’opinions, des citoyens lambda dont entre autres celles :
- du SGA du SYNACEB Seyni Harouna;
- de Maikoul ZODI, acteur de la société civile ;
- de Baba ALFA, journaliste ;
- des étudiants, endeuillés par l’assassinant de Bagallé Malla ;
- de Sani Chékaraou, président des syndicats des commerçants ;
- Les arrestations dans l’affaire les affaires dites tentatives de coups d’état.
- Les dernières en date est celle d’Abdourahmane Ag Insar, acteur de la société civile d’Agadès et du leader du FRDDR Monsieur Amadou Djibo ALI dit MAX, qui interviennent dans un contexte émaillé de menaces, d’intimidations et autres abus contre les citoyens engagés dans la défense des valeurs démocratiques et républicaines.
Sur ce point, nous, organisations de la société civile :
• dénonçons et condamnons fermement la politique va-t-en-guerre choisie par le gouvernement face aux manifestations syndicales, politiques, estudiantines d’une part, et à l’expression des libertés collectives et individuelles d’autre part qui s’illustrent par des menaces, des interpellations et stigmatisations des citoyens.
• Saluons le travail d’investigation remarquable mené par les journalistes Nigériens qui ont révélé les affaires de corruption.
• Louons la prise de position courageuse de certains magistrats Nigériens réunis au sein du SAMAN qui ont demandé au Procureur de la République de se saisir de l’affaire de 200 milliards de francs CFA transférés du compte de la SOPAMINE à un compte domicilié à DUBAI.
• Demandons la libération pure et simple de tous les prisonniers politiques et d’opinion dans les geôles du pouvoir.
• Appelons tous les citoyens Nigériens épris de paix et de justice ainsi que les parents d’élèves, à se mobiliser et à prendre part à la grande marche du 20 MAI 2017 à partir de 8H de La Place Toumo à la Place de la Concertation pour sauver l’école Nigérienne et dire non à la mauvaise gouvernance et à la corruption, et défendre la DEMOCRATIE et les DROITS HUMAINS dans notre pays.
VIVE LA SOCIETE CIVILE NIGERIENNE.
VIVE LA DEMOCRATIE
VIVE LE NIGER
Fait à Niamey, le 16 Mai 2017
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Le Front Patriotique pour la Souveraineté a rendu publique le vendredi 6 octobre 2023 une déclaration de presse à la place de la Résistance sur la situation dans actuelle du pays. Dans celle-ci, le Front se félicite des avancées sur le plan judiciaire notamment avec l’arrestation de certains délinquants financiers et demande au CNSP l’abrogation des lois notamment la loi octroyant une retraite aux parlementaires et la dissolution de la Caisse de Retraite des Parlementaires CARPA, la loi portant modification de la loi sur la retraite des anciens chefs d’Etat, anciens Premier Ministre et Ancien PAN et enfin la loi portant rehaussement de l’Age de la retraite à 62 et le recrutement des jeunes à la fonction publique en commençant par l’affectation des jeunes douaniers formés à l’ EFOFAN et l’organisation des concours déjà lancés sous le régime déchu. Le Front Patriotique demande enfin au peuple nigérien de rester serein et mobilisé jusqu’à la victoire finale avant d’appeler les pulpations à une grande mobilisation le mardi 31 octobre 2023 qui coïncidera avec la fin de tous les ultimatums liés aux accords militaires dénoncés par l’état du Niger.
Ce jour vendredi 06 octobre 2023 marquant la fin du deuil national de 72 décrété par le SNCP en la mémoire de nos braves héros tombés sur le champ d’honneur, au nom desquels nous présentons nos condoléances aux familles endeuillées, au peuple nigérien et demandons à la population de prier pour le repos de leurs âmes. Ce qui nous arrive n’est que le prix à payer conséquemment aux choix que nous avons opéré, le choix du CNSP, le choix du peuple nigérien à rompre la relation colon- colonisée avec la France, le choix du peuple nigérien à être maitre de son destin et seul responsable du choix et de l’orientation de ses politiques publiques.
Depuis le 26 juillet 2023 le Niger a rompu avec la page la plus sombre de son histoire, une page qui faisait du Niger un pays pourvoyeur de mendiant, un pays ou la famine battait son plein, un pays de tous les malheurs, qui n’était pas en mesure de protéger ses filles et fils malgré les potentialités naturelles du sol et du sous-sol dont il dispose. Après 63 ans d’indépendance, le Niger peine toujours à nourrir sa population, pendant que les autres pays du monde se battaient pour se hisser au sommet mondial, les dirigeants nigériens du régime déchu n’avaient trouvé mieux qu’à faire des affaires qui ont outrageusement enrichi des familles.
Pendant plus de douze ans, le peuple nigérien n’a connu qu’humiliation : refoulé du Sénégal, de l’Algérie et du Ghana pour fait de mendicité ; détournement des deniers publics par les ténors du régime déchu pendant que nos forces de défense et de sécurité ainsi que les populations civiles payaient le prix d’une insécurité jamais égalée, avec des villages entiers brulés, des civiles et militaires égorgés et des enfants calcinés vif dans des salles de classe en paillotes. La date du 26 juillet 2023 reste à jamais gravée dans la mémoire des nigériens comme un jour consacrant la vraie indépendance du Niger, rétablissant l’honneur et la dignité du peuple nigérien et réhabilitant le peuple nigérien dans son droit à demander justice sur les 200 milliards de l’uranium, sur l’affaire du Ministère de la Défense Nationale, sur l’affaire du chemin de fer et les 2000 milliards d’Exim Bank pour ne citer que celles-là.
Depuis la marche historique du 02 septembre 2023, Le Front Patriotique pour la Souveraineté a installé son Quartier Général à la base 101 abritant les forces du mal françaises suite à leur refus de quitter le sol nigérien au terme de l’ultimatum à leur donner par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Cette période, marque le début d’un sursaut patriotique du peuple nigérien pour assiéger les forces du mal ; plus d’un mois après nous sommes ici, plus d’un mois que les dignes filles et fils bravent toutes les intempéries afin d’arracher leur souveraineté, qu’ils en soient félicités. Dans sa lutte pour la réhabilitation de son honneur et de sa dignité, le peuple nigérien est honoré par l’accompagnement des peuples maliens, burkinabés et toutes les communautés vivant au Niger. Le Front Patriotique pour la Souveraineté tient à féliciter le peuple de la CEDEAO pour son soutien au peuple nigérien dans ces moments difficiles. Le combat pour la souveraineté a commercé à discipliner le Président français dans son attitude condescendante et paternaliste en rappelant son ambassadeur. Le Front Patriotique pour la Souveraineté tient à rassurer le peuple français et le monde entier qu’il n’a aucun problème avec la France et son peuple, mais plutôt avec la politique française au Niger, c’est la relation colon- colonisé que veut maintenir et entretenir la France vis à vis de notre pays.
Nous aspirons comme tous les autres peuples du monde à disposer de nous-même, à être maîtres de notre destin, à avoir les coudés franches pour définir et orienter nos politiques publiques qui prendront en compte les besoins réels du peuple nigérien en s’inspirant de nos réalités sociaux culturelles et ce, de façon inclusive. Le Front Patriotique salue l’ouverture des négociations entamées entre la France et les autorités légitimes de notre pays afin de définir les modalités pratiques du départ des troupes françaises de notre pays ayant abouti à un accord dont les contours seront dévoilés dans les prochaines heures par le CNSP. Le Front Patriotique pour la Souveraineté se félicite de la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et espère qu’elle servira de piédestal pour unir les Etats du sahel, au-delà l’Afrique toute entière. Ce cadre doit redéfinir nos partenariats aussi bien militaires qu’économiques de par le monde et à tous les échelons. Aussi demandons-nous au CNSP de ne céder à aucune menace, d’où qu’elle vienne et de prospecter toutes les pistes d’un partenariat gagnant- gagnant partout au monde où notre pays peut en profiter et qu’il soit rassuré du soutien total du peuple nigérien, aussi longtemps qu’il restera à son écoute ;
D’assainir le secteur de la justice nigérienne au-delà toute l’administration publique en sanctionnant les contrevenants tout en faisant la promotion des méritants ;
De créer les conditions nécessaires pour l’industrialisation du pays afin que nous puissions transformer nos matières premières chez nous ;
De prioriser la sécurisation du pays à travers la dotation de nos forces de défense et de sécurité en matériel militaire adéquat et la promptitude dans l’utilisation des vecteurs aériens sur le théâtre des opérations;
De veiller à la sécurisation des populations en leur facilitant l’accès aux denrées des premières nécessités et en s’assurant du respect des prix sur le marché et à tout le niveau ;
Le Front se félicite des avancées sur le plan judiciaire et demande sans aucun règlement de compte de traduire toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans des malversations financières et complot contre l’Etat devant les juridictions de notre pays;
Le Front renouvelle sa demande de libération de l’ensemble des détenus politiques civils et militaires victimes de règlement de compte du régime déchu dans les différentes prisons et dont rien ne justifie leur maintien en détention jusqu’à présent ;
Le front Patriotique pour la souveraineté demande au CNSP l’abrogation des lois suivantes
: La loi octroyant une retraite aux parlementaires et la dissolution de la Caisse de Retraite des Parlementaires CARPA;
La loi portant modification de la loi sur la retraite des anciens chefs d’Etat, anciens Premier Ministre et Ancien PAN;
La loi portant rehaussement de l’Age de la retraite à 62 et le recrutement des jeunes à la fonction publique en commençant par l’affectation des jeunes douaniers formés à l’ EFOFAN et l’organisation des concours déjà lancés sous le régime précèdent;
Le front Patriotique pour la souveraineté demande enfin au peuple nigérien de rester serein et mobilisé jusqu’à la victoire finale ;
De rester résiliant face à la situation qui demande plus de sacrifice et de ne pas céder aux subversions tendant à entamer le combat engagé depuis le lendemain du 26 juillet 2023 ; De comprendre que le destin du Niger est dans les mains du CNSP, mais s’oriente avec la détermination du peuple à ne plus cautionner des dérives autoritaires d’où qu’elles viennent.
Le Front Patriotique lance un appel au peuple nigérien de l’interne tout comme de l’international à grande mobilisation le mardi 31 octobre 2023 qui coïncidera avec la fin de tous les ultimatums liés aux accords militaires dénoncés entre notre pays et la France.
VIVE LE FRONT PATRIOTIQUE POUR LA SOUFERAINETE ;
VIVE LE MOUVEMENT SOCIAL NIGERIEN ;
VIVE LE NIGER ET SON PEUPLE
VIVE L’ALLIANCE DES ETATS DU SAHEL
LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAICRONS
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C’est désormais connu, la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) vient de conquérir son ‘’Statut A’’ perdu en 2010. L’annonce a été faite par le rapporteur général de la CNDH Dr Talibi Hamidou au cours d’une déclaration de presse, vendredi dernier en présence du président de ladite commission, Pr. Khalid Ikhiri, et de ses proches collaborateurs.
En lisant la déclaration, le rapporteur général de la CNDH a d’abord annoncé que suite au dépôt de candidature de la CNDH au niveau du sous-comité d’accréditation de l’Alliance Mondiale des INDH à Genève en Suisse, la CNDH-Niger a conquis son ‘’Statut A’’ perdu en 2010. En effet, il a rappelé que le classement défini par les INDH est A, B, C. Concernant le statut A, il est attribué aux pays qui sont en conformité avec les principes de Paris, tandis que le Statut B concerne les pays moyennement conformes à ces principes, et enfin le Statut attribué aux pays non conformes.
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DU CONTEXTE DES EVENEMENTS. L’année académique 2016-2017 a été émaillée d’interruptions de cours et de perturbations de différents ordres en lien avec les revendications scolaires et estudiantines. C’est ainsi que la journée du lundi dix Avril deux mille dix-sept (10 Avril 2017) a été ponctuée d’événements, qui ont malheureusement provoqué une perte en vie humaine en la personne de l’étudiant Mallah Kelloumi Bagalé, Des blessés, des interpellations et des dégâts matériels ont été aussi enregistrés, tant du côté des Forces de Défense et de Sécurité que des scolaires. Il est à noter également que bien que toutes les régions du Niger aient connu ces perturbations, celles de Niamey et de Maradi ont été les plus touchées ; les campus universitaires de ces deux (2) localités ont d’ailleurs été fermés.
Par rapport auxdits événements, les deux (2) parties ont fait des communications contradictoires, sur différents types de canaux. Une vive tension sociale résultant de la polémique ainsi créée était nettement perceptible et un mot d’ordre de grève illimitée a été lancé par le Comité Directeur de l’Union des Scolaires Nigériens (CD/USN). Les responsables de l’USN réclament dans un premier temps, la démission ou le limogeage des Ministres en charge de l’Enseignement Supérieur, de celui de la Défense Nationale assurant, au moment des faits, l’intérim du Ministre d’Etat en charge de l’Intérieur et de la Sécurité Publique et enfin du Recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey.
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Le 03 Août dernier, plusieurs organisations de la société civile se sont réunies au siège du REPPAD en vue de dénoncer les problèmes socio-économiques et politiques que vit le pays dont principalement la nouvelle mesure prise par le gouvernement portant sur l’augmentation du prix du gasoil. Elles ont ainsi créé le mouvement M62 « union sacrée pour la sauvegarde de la souveraineté et de la dignité du peuple ».
A sa création, le mouvement M62 avait lancé une semaine de sensibilisation dite ‘’ semaine de la dignité ‘’ afin de sensibiliser toutes les couches de la société sur les conséquences de cette nouvelle mesure et le rôle individuel qui repose à chaque citoyen pour assoir une bonne gouvernance. Ainsi, après cinq (5) jours d’activités, le mouvement M62 a animé le dimanche, 07 Août 2022, un point de presse à travers lequel il a dressé le bilan à mi-parcours de la semaine de la dignité. Pour les initiateurs du M62, la semaine de la dignité a été une réussite à tous les niveaux compte tenu de l’écho favorable et de l’espoir qu’elle a suscité au niveau national et international. Les membres du M62 ont exprimé à cet effet toute leur gratitude à toutes les forces sociales et à tous les citoyens qui, selon eux, ont désormais compris la responsabilité collective et individuelle face notamment à la situation actuelle que traverse le pays. C’est pourquoi, le M62 s’est dit engagé à jouer sa partition tout simplement parce qu’il a découvert sa mission. De ce fait, le M62, informe l’opinion nationale et internationale du maintien de son programme d’organisation de marche pacifique suivie de meeting sur l’ensemble du territoire nationale le mercredi 17 Août 2022 pour exiger entre autres du gouvernement, la levée immédiate et sans condition de la mesure d’augmentation du prix du gasoil, des mesures concrètes contre la vie chère notamment sur l’électricité, l’eau, le loyer, le riz, le sucre, le lait, la farine ainsi que l’augmentation du revenu des travailleurs y compris le salaire interprofessionnel garanti (SMIG), le départ pure et simple de Barkhane de notre territoire.
Zakari
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Les groupes parlementaires de la majorité ont rendu public, hier matin, une déclaration suite à l’introduction par l’opposition parlementaire au niveau de l’Assemblée Nationale, d’une demande de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire afin d’investiguer sur le dossier relatif à l’affaire dite des 200 milliards de FCFA. Dans la déclaration lue par le député Saadou Dillé, la majorité parlementaire soutient l’action engagée par l’opposition pour que la lumière soit faite sur cette affaire.
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Les organisations et acteurs de la société civile nigérienne, profondément attachés à l’état de droit, à la démocratie et très soucieux du respect strict des droits et libertés des citoyens, signataires de la présente déclaration sur la situation socio-politique, sécuritaire et les arrestations arbitraires au Niger, décident de rompre d’avec le silence et dénoncer sans réserve le chao indescriptible dans lequel se trouve notre pays.
En effet, depuis quelques années, les acteurs de la société civile sont pris pour cible à liquider par les autorités nigériennes, à travers un plan minutieusement élaboré, qui vise en fond de toile, à récupérer via la corruption et les nominations d’une part, les acteurs aux intestins fragiles et à emprisonner les résistants et les engagés. Malheureusement pour les concepteurs de ce plan satanique, cette stratégie est inopérante, car il y’aura toujours au Niger des femmes et des hommes dignes et intègres.
Comme vous le savez, ce samedi 24 avril 2021, jour commémoratif de la concorde nationale, coïncide avec le 30 ème jour de l’enlèvement de l’acteur de la société civile, notre camarade Annassa Djibrila, Coordonnateur National de l’association Debout Niger Debout et président du Mouvement Dynamique Citoyenne (MDC) par des éléments de la police anti-terroristes, puis, déporté comme un criminel à la prison de haute sécurité de Koutoukalé. Cette prison accueille en principe les plus grands criminels. Or, notre camarade Annassa Djibrila n’a commis aucun crime, et son nom ne figure sur aucune liste des trafiquants d’armes et de drogue encore moins des détourneurs de biens publics.
Malgré son état de santé très dégradé, notre camarade Anassa Djibrilla est privé de toute visite et toute communication même avec les membres de sa famille, juste pour avoir appelé la population à une manifestation virtuelle non suivie d’effet. Pourtant, la Commission Nationale des droits humains CNDH a été saisie par une plainte sur les conditions inhumaines et humiliantes de sa détention.
A l’instar de cas d’Anassa Djibrilla, plus de 400 nigériens dont en majorité des jeunes et des femmes croupissent arbitrairement dans les différentes prisons du pays pour délit d’opinion. Nous sommes solidaires aux prisonniers politiques arbitrairement détenus.
Au plan sécuritaire
Nous constatons avec amertume la dégradation continue du climat sécuritaire principalement dans les régions de Diffa, Tillabéri, Tahoua et sur l’axe Agadez-Dirkou, avec des enlèvements de personnes et attaques meurtrières qui affectent les populations civiles. Les récentes attaques meurtrières terroristes remontent à celles de Zaroumdarey ; Banibangou et Tchomabangou dans la région de Tibbabéri. Ces attaques renouvelées provoquent malheureusement des mouvements massifs des populations, le pillage et extorsion de leurs biens sur la base de la zakat. Ces forfaitures, interviennent dans un contexte marqué par les opérations militaires des forces de défense et de sécurité (FDS) nigériennes et celles des forces internationales (G5 Sahel, l’Opération Barkhane, et autre).
Apprenons à nous dire la vérité. Sinon, comment expliquer à un peuple pillé et enlevé que malgré les multiples forces armées nationales et internationales qui interviennent dans les zones, qu’elles aient toujours une bonne longueur de retard sur les terroristes et autres individus armés, qui eux, font preuve d’une maitrise effective et coordonnée du terrain malgré les multiples prorogations de l’état d’urgence? Nous ne pouvons plus comprendre et accepter qu’on nous dise désormais que les renforts sont arrivés en retard ou qu’il faille attendre les directives de Niamey ou de Paris pour agir. Trop c’est trop, et l’inquiétude des populations est d’autant plus grande avec la disparition du guerrier maréchal Tchadien Idriss Deby Itno, que son âme repose en paix Amen.
Aujourd’hui, aucun citoyen ne saura accepter cette façon d’agir du pouvoir et s’il ne prend garde à cause de certains intérêts égoïstes le poussant à fuir ses responsabilités de sécurisation des personnes et de leurs biens dans les zones concernées, les citoyens prendront leur défense légitime.
Au plan social
Déplorons et condamnons la déliquescence continue du secteur éducatif nigérien émaillé, ce dernier temps par des incendies graves intervenus à l’école Pays Bas de Niamey malheureusement soldé par la mort d’une vingtaine d’enfants innocents et récemment, celui intervenu à l’école Kouado au quartier Tallagué, celui de l’école primaire de Tanout et dernièrement l’école primaire du quartier Saga 4 de Niamey . Ces manquements graves, sont la résultante directe de la mal gouvernance des sois disant socialistes de 2011 à nos jours.
En tout état de cause :
1- Exigeons, au nom du respect des principes de la présomption d’innocence mais aussi de la séparation des pouvoirs, la libération immédiate et sans condition des détenus Annassa Djibrila, Coordonnateur National de Debout Niger Debout et président du MDC ainsi que tous les prisonniers politiques;
2- Prendrons le gouvernement nigérien comme l’unique responsable de tout ce qui pouvait entraver à la vie et à la santé, non seulement de notre camarade Annassa Djibrila, mais également, des autres détenus politiques ;
3-Exigeons le départ immédiat des bases militaires étrangères dans notre pays et la dotation de nos FDS en moyens de guerre conséquents pour contenir les menaces sécuritaires dans les zones affectées ;
4- Exigeons la tenue en urgence des états généraux de l’éducation pour sauver la descente aux enfers de l’école nigérienne ;
5- Lançons un appel aux citoyennes et citoyens à une mobilisation générale et à une synergie d’actions pour la défense de l’état de droit, de la démocratie ainsi que les droits et les libertés gravement menacés au Niger.
Fait à Niamey, le samedi 24 avril 2021
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Réunies à l’effet d’examiner les derniers développements de la situation sociopolitique et économique de notre pays, notamment la recrudescence des attaques terroristes contre les forces de défense et de sécurité, les nombreuses révélations faites par les médias nationaux et internationaux, les menaces à peine voilées proférées à l’encontre des syndicats des enseignants contractuels, les organisations de la société civile font la déclaration suivante :
Constatant que la situation sécuritaire ne fait que se dégrader dans le pays, entrainant une véritable catastrophe humanitaire, d’énormes pertes en vies humaines dans les rangs des forces de défense et de sécurité, des violations graves des droits humains, une augmentation sans précédent des dépenses militaires et de sécurité, ainsi qu’une présence militaire étrangère accrue portant atteinte à la souveraineté de notre pays ;
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A l’issue de sa réunion extraordinaire tenue à l’effet d’examiner la situation qui prévaut suite à la fermeture des frontières terrestres et à la suspension du courant électrique par le Nigeria sur instruction de son Président à la suite des évènements du 26 juillet 2023, le Collectif pour la Défense du Droit à l’Energie (CODDAE), a rendu publique hier matin à son siège une déclaration. Une sortie médiatique à travers laquelle les membres du CODDAE ont condamné la suspension de la fourniture de l’électricité par le Nigeria et demandé au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et au Gouvernement de transition de réfléchir à des solutions durables.
Dans cette déclaration, le Président du BEN/CODDAE, M. Moustapha Kadi Oumani a rappelé que depuis quatre (4) semaines des coupures d’électricité interviennent injustement dans toutes les régions du Niger. « Cette situation souligne deux aspects, tout aussi graves l’un comme l’autre sur un aspect purement commercial, il s’agit d’une rupture de contrat aussi illégale qu’immature pour un Etat moderne et symptomatique d’un Etat frère qui oublie les fondements de la tradition africaine et la parole donnée de ses devanciers », a-t-il affirmé.
Pour M. Moustapha Kadi Oumani, la suspension du courant électrique par le Nigeria est un acte totalement incompréhensible. « Ces sanctions insensées et assassines sont en violation flagrante du droit international. Elles restent illégales et humilient leurs auteurs car, démontrent leur égo surdimensionné, leur mépris et leur arrogance vis-à-vis des Nigériens. Ces sanctions auraient pu être risibles en reconnaissant que le problème actuel découle de plusieurs années de mauvaise gestion technique et financière de la Nigelec », a-t-il relevé.
Par la suite, le Président du BEN/CODDAE a ajouté que face à cette situation pour le moins irréaliste, la communauté internationale doit retenir que l’avenir du Niger appartient à son peuple. « Ces coupures d’électricité du Nigeria sont les conséquences logiques de la non réalisation du barrage de Kandadji sur le fleuve Niger qui serait doté d’une centrale électrique de 130 mégawatts, voire plus. Cette crise énergétique doit conduire les Nigériens à ne plus considérer l’électricité comme un simple produit de consommation mais comme un vecteur prioritaire dans l’amélioration des conditions de vie et de travail » dit-il.
Par ailleurs, le CODDAE a relevé que dans certains pays voisins, ce genre de situation se pose très rarement et dans un délai relativement court du fait de l’existence d’une organisation fiable du réseau électrique. Pour pallier le manque d’électricité, certains consommateurs se ruent sur des moyens de production à faible ou moyenne puissance dont des groupes électrogènes, des panneaux photovoltaïques, mais quels qu’ils soient, ce sont des produits très onéreux pour la majorité des Nigériens. « Il y a donc urgence à créer les conditions opérationnelles pour assurer la continuité et la régularité de la fourniture d’électricité en attendant l’aboutissement des projets Kandadji en construction, la centrale thermique à charbon de Salkadamna et les futurs chantiers d’énergies renouvelables, sans oublier le secteur de l’éolien qui a des conditions favorables au Niger » a estimé le Président du BEN/CODDAE.
Aussi, pour le CODDAE, cette crise énergétique provoquée par la CEDEAO, en violation de ses propres textes, est injuste car, le droit à l’énergie est prescrit dans les Principes Directeurs des consommateurs adoptés par les Nations Unies. « C’est pourquoi, le CODDAE demande au CNSP et au Gouvernement de transition de convoquer une grande réunion pour se pencher sur la question de la fourniture d’énergie électrique. En matière d’énergie électrique, la solution technique demande beaucoup de temps et de moyens», a-t-il indiqué.
Yacine Hassane (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Cité dans une affaire de virement de 200 milliards de francs CFA à l’étranger qui défraie la chronique, le Ministre Hassoumi MASSAADOU, au lieu de se justifier au cours d’un point de presse animé sur la question, a essayé de noyer le poisson ou contourner le sujet, en jetant comme à ses habitudes, l’anathème sur les juges nigériens.
En effet, il s’est permis d’affirmer clairement que relativement à l’affaire opposant l’Etat du Niger à Africard au sujet de la confection de passeports biométriques, les juges nigériens ayant connu du dossier “ont été achetés“ et qu’il en détenait les preuves.
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Le mardi 11 juillet 2017, nous avons appris avec indignation l’arrestation arbitraire du Coordonnateur Régional du CODDAE à Maradi, M. Abdou Dan Néto, un des principaux acteurs de la société civile dans la région.
M. Abdou Dan Néto est détenu dans les locaux de la Police Nationale de Maradi depuis 48 heures sur plainte du Maire central, M. Ayouba Moussa pour avoir dénoncé la vente d’une rue dans le quartier Ali Dan Sofo. Il lui a été notifié deux chefs d’accusation: outrage à l’agent dans ses services et provocation à un attroupement.
Exerçant ses activités de défense des droits humains depuis plusieurs années, M. Abdou Dan Néto, a donné une interview en français et en haoussa au Journaliste de la radio privée Saraounia, Kaougé Mahamane Laouali qui fut également interpellé dans l’après-midi puis libéré dans la nuit du 12 juillet. M. Abdou Dan Néto serait mis en sursis depuis des mois par les autorités régionales pour motif qu’il dénonce quotidiennement leurs travers.
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{xtypo_quote}«Il faut que nous créions un monde de l’après Covid-19 porteur de paix, de solidarité et de prospérité pour tous, un monde de solidarité , de dignité, d’égalité, de justice et de liberté»{/xtypo_quote}
«Messieurs les chefs d’État et de Gouvernement,
Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,
Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine,
Mesdames, Messieurs,
Je tiens à vous remercier vivement pour votre participation effective à la présente réunion de haut niveau. En ma qualité de Président du Conseil de sécurité, je suis honoré de pouvoir échanger avec vous sur ce que doit être la gouvernance mondiale post-COVID19. « Seule une crise-effective ou ressentie comme telle produit un changement réel » dit-on. Nous avons manqué l’occasion de procéder à un changement réel au moment de la crise financière de 2008. Allons-nous manquer l’opportunité que nous offre la COVID 19 de refonder la gouvernance mondiale ? Quels sont les défis de notre temps et quelle gouvernance pour répondre à ces défis ?
Le premier défi que je souhaite évoquer porte sur la gouvernance politique mondiale. Sur ce plan, lors de la 74ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, j’avais déjà réaffirmé le besoin de soutenir le Secrétaire Général dans ses efforts visant à réformer notre organisation, en vue de mettre en place un système multilatéral plus démocratique.
Ce qui était valable il y a 75 ans, ne l’est plus aujourd’hui. Le fonctionnement de l’Assemblée Générale, de la Commission Economique et Sociale (ECOSOC), du Conseil de Sécurité, doit répondre à la situation actuelle du monde.
S’agissant en particulier du Conseil de Sécurité où nous sommes fiers de siéger, toutes les régions du monde dont l’Afrique, doivent être représentées de façon équitable. Il faut augmenter le nombre de sièges permanents et supprimer le droit de véto ou l’étendre aux nouveaux membres permanents, pour asseoir la démocratie et l’équité. L’Afrique a du reste une position commune sur cette question : elle est exprimée à travers le consensus d’Ezulwini.
Quant à l’Assemblée Générale des Nations Unies, la demande persistante des Etats membres est celle d’un rééquilibrage des pouvoirs entre elle et le conseil de sécurité.
Le second défi porte sur les questions de paix et de sécurité. Au regard des limites observées du concept de maintien de la paix, il est urgent de revenir au concept de la sécurité collective et donner plus de poids aux opérations des nations unies sous le chapitre VII. La nature des conflits évolue, les missions des forces des nations unies doivent également évoluer. La plus grande menace actuelle sur la paix et la sécurité mondiale provient des organisations criminelles non étatiques. Cette exigence du retour au concept de la paix collective ne peut s’accommoder de droit de véto car aucun Etat ne doit avoir le droit de bloquer les décisions de la communauté internationale face à une menace collective, sur la base de ses propres intérêts ou de ses amitiés.
Par ailleurs, le risque d’une confrontation entre Etats, notamment entre grandes puissances, n’est pas nul. Que l’une ou l’autre de ces puissances tombe dans le piège de Thucydide n’est pas à exclure. La communauté internationale doit travailler à conjurer une telle éventualité y compris à travers la dénucléarisation de notre planète.
Le troisième défi porte sur l’aggravation des inégalités : inégalités entre les pays et inégalités à l’intérieur d’un même pays. « La difficulté ne réside pas tant dans le fait de concevoir de nouvelles idées que d’échapper aux anciennes », disait un éminent économiste. C’est pourquoi c’est toujours après des chocs que le monde se réforme. Le paradigme actuel date des lendemains des deux chocs pétroliers de 1973 et 1979. Sa domination sans partage a même fait croire à la fin de l’histoire. Mais il a produit des inégalités telles que le monde est, dans ce domaine, dans la situation où il était à la fin du 19eme siècle. L’écart entre les plus riches et les plus pauvres se creuse et la classe moyenne, un des socles de la démocratie moderne, s’affaiblit.
Réduire l’écart entre les plus riches et les plus pauvres…
L’écart entre les plus riches et les plus pauvres est aujourd’hui plus important qu’il ne l’était dans la Rome antique où l’économie était fondée sur l’esclavage. Tous les spécialistes sont d’accord pour dire que cette tendance va s’amplifier dans le contexte actuel de croissance économique faible et de rendement élevé du capital. Cette escalade des inégalités est la plus grande menace à laquelle l’économie mondiale doit faire face. Ici il me revient en mémoire l’article 1er de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune ». Ces inégalités ne sont pas toujours justifiées par le mérite, donc elles ne sont pas fondées sur l’utilité commune. Elles sont incompatibles avec les principes de justice sociale qui sont au fondement des sociétés démocratiques.
L’expérience montre que la main invisible du marché ne peut les corriger. Pour réduire les inégalités il faut non seulement investir massivement dans l’éducation et la formation mais aussi concevoir et mettre en œuvre des politiques économiques expansionnistes et mettre en place une taxe sur les transactions financières, ou même un impôt progressif mondial sur le capital, ce qui permet par ailleurs, de mettre fin à la concurrence fiscale à laquelle se livrent les Etats aujourd’hui. La lutte contre les inégalités exige une réforme en profondeur du FMI, de la Banque Mondiale et de l’OMC.
Mesdames, Messieurs
Le quatrième défi porte sur la lutte contre la pauvreté. Le temps est venu de construire un monde sans pauvreté. « Un monde sans pauvreté » est d’ailleurs la devise de la Banque Mondiale. Par ailleurs permettez-moi de rappeler l’article 25 de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 « toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse, ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté ».
Une guerre totale doit être déclarée à la pauvreté
Pour garantir ce droit, une guerre totale doit être déclarée à la pauvreté. Nous produisons suffisamment de richesses dans le monde pour l’éradiquer. Nous pouvons vaincre les deux chevaliers de l’apocalypse que constituent la faim et les maladies. Rien ne doit nous arrêter dans ce combat car la pauvreté détruit la liberté et la dignité. Elle constitue le terreau sur le lequel se développent le terrorisme et le crime organisé.
Voilà pourquoi un débat sans préjugé doit être engagé sur l’institution d’un revenu universel de base pour chaque individu. Des expériences ont prouvé que cela n’incite pas à la paresse et à l’oisiveté. Nous en avons les preuves au Niger avec les transferts inconditionnels d’argent que nous réalisons au bénéfice des populations les plus vulnérables.
La lutte contre la pauvreté notamment contre le chômage exige un meilleur partage du temps de travail. Elle exige également la réforme des institutions financières et économiques mondiales. Elle exige aussi qu’on mette fin à cette mondialisation qui accepte la libre circulation des capitaux, des biens et services mais refuse celle des personnes. En effet seuls 3% de la population mondiale vivent ailleurs que dans leur pays d’origine.
S’agissant de l’Afrique qui concentre 90% des personnes vivant sous le seuil d’extrême pauvreté, la lutte contre la pauvreté passe par des financements massifs en vue de la mise en œuvre de l’agenda 2063.
Mesdames, Messieurs,
Le cinquième défi est relatif au changement climatique. Depuis le début de l’ère industrielle, nous avons eu des modèles de développement qui agressent la nature. Celle-ci se venge contre nous à travers les phénomènes climatiques extrêmes.
Les nombreux ouragans et tempêtes, les inondations, les sécheresses, les fontes des glaciers, les hausses du niveau des mers et océans, l’érosion des côtes, l’apparition de nouvelles maladies, l’atteinte à la biodiversité, etc., en sont les signes évidents. Du reste, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) a régulièrement attiré l’attention sur le réchauffement du globe.
Notre modèle de production est générateur de nuisance écologiques avec de graves conséquences pour la planète. Le Fonds Mondial de la Faune Sauvage, WWF (World Wilde Fund), estime que plus de 50% des vertébrés ont disparus au cours des 40 dernières années. Quant à la population globale d’animaux sauvages elle est en déclin de plus de 68%. Le nouveau paradigme post COVID 19 doit tenir compte de cela et appeler à la mise en œuvre complète et urgente de l’Accord de Paris.
Mesdames et Messieurs,
Il convient donc de se rendre à l’évidence que les instruments mis en place au lendemain de la seconde guerre mondiale ne suffisent plus pour faire face aux défis de la pauvreté, des inégalités sociales, du changement climatique, du terrorisme, du crime organisé et de la cybercriminalité, de la coexistence pacifique de la paix et de la sécurité mondiale.
La pandémie de la Covid-19 marque incontestablement la fin d’une époque. Elle a mis en évidence l’urgente nécessité de repenser notre système de sécurité collective. Elle a montré la réalité de notre humanité et de tous les pays du monde qui se sont tous trouvés égaux devant la souffrance, grands ou petits, riches ou pauvres, faibles ou puissants.
Il nous revient à tous de travailler ensemble pour tirer les enseignements nécessaires et réfléchir sur les réformes indispensables de la gouvernance mondiale. Il faut que nous créions un monde de l’après Covid-19 porteur de paix, de solidarité et de prospérité pour tous, un monde de solidarité , de dignité, d’égalité, de justice et de liberté.
Je vous remercie de votre aimable attention. ».
ONEP
25 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La situation sociopolitique que traverse le Niger depuis l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, continue de faire réagir les citoyens et organisations sociales et professionnelles au Niger. C’est ainsi, que le mercredi 4 octobre 2023, le Syndicat National des Travailleurs de la Caima (SYNATRAC), s’est réuni en session extraordinaire en vue d’examiner la situation qui prévaut au Niger depuis les événements du 26 juillet dernier. A cette occasion, le SYNATRAC a dénoncé les sanctions illégales et inhumaines infligées au Niger et à son peuple par la CEDEAO et l’UEMOA sur instruction de la France.
En livrant la déclaration, le Secrétaire Général Adjoint du bureau exécutif du Syndicat National des Travailleurs de la Caima, M. Abdoul Latif Kossoko, a indiqué que le SYNATRAC apporte son soutien indéfectible au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et au gouvernement de Transition. Le syndicat poursuit-il, rejette et fustige les sanctions illégales et inhumaines infligées au Niger et à son peuple par la CEDEAO et l’UEMOA sur instruction de la France. Le SYNATRAC demande « le retrait immédiat et sans condition des forces terroristes d’occupations françaises de notre pays ». Il a par ailleurs condamné la «’’position malhonnête de l’ONU et de son Secrétaire Général’’ et a rassuré l’opinion internationale de la marche irréversible du Niger et de son peuple à recouvrer sa souveraineté malgré les injonctions des apatrides et autres oiseaux de mauvaises augures.
Le Syndicat demande au CNSP et au gouvernement l’abrogation du décret n°2020-719 /PRN/MAGEL du 16 septembre 2020. Les auteurs de cette déclaration sollicitent aussi des autorités militaires une inspection d’Etat sans délai à la CAIMA. Ils demandent également au CNSP et au gouvernement de Transition d’étudier la situation des travailleurs de la CAIMA qui, perçoivent leurs salaires en retard. Enfin, le SYNATRAC demande aux travailleurs et aux travailleuses de rester mobilisés pour la défense de leurs intérêts matériels et moraux, et de rester plus que jamais mobilisés pour la défense de la patrie
Fatiyatou Inoussa (ONEP)
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Les organisations féminines de la société civile se sont réunies le vendredi 11 août 2023 à Niamey dans l’optique d’examiner la situation socio-politique du Niger suite aux événements survenus le 26 juillet dernier. A cet effet, les organisations féminines de la société civile Nigérienne ont rendu publique une déclaration dans laquelle elles apportent leur soutien au processus de la transition en cours.
Dans cette déclaration, les organisations féminines de la société civile Nigérienne à travers la porte-parole Roukaya Mounkaila, lancent un appel à l’endroit de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, pour la levée immédiate de toutes les sanctions économiques et financières qui frappent l’Etat et la population depuis le 30 juillet 2023.
Elles appellent également la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et tous les partenaires de développement à la levée de toutes les sanctions. Elles ont également reiteré la condamnation des mesures de déstabilisation de la région du Sahel et du Sahel central en général et du Niger en particulier. « Les femmes du Niger demandent instamment à tous les chefs d’Etats des pays de la CEDEAO et à toutes les autorités traditionnelles et religieuses de continuer de privilégier le dialogue et la médiation des valeurs sociétales africaines en vue d’épargner les vies de nos populations », a souligné Roukaya Mounkaila. Les femmes du Niger, poursuit-elle expriment avec force leur indignation et leur opposition à toute intervention militaire au Niger qui aura des conséquences et des effets indescriptibles dans le pays.
« Nous lançons un appel spécial à l’endroit de la communauté internationale de respecter le principe de neutralité et de poursuivre les actions humanitaires en faveur des couches vulnérables », a conclu Roukaya Mounkaila.
Fatiyatou Inoussa et Farid Mahamadou (Stagiaire)
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Le tournant historique de libération totale du joug colonial amorcé par le Niger continue de susciter des réactions chez les citoyens et les associations socio-professionnelles du pays. Samedi 2 septembre dernier à Niamey, l’Association des entreprises d’électricité générale (ANETEG) a rendu public une déclaration de soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et au gouvernement qu’il a installé. L’association a dénoncé le comportement de la CEDEAO et de la France et a particulièrement fustigé la rupture unilatérale, par le Nigeria, du contrat de fourniture d’énergie électrique au Niger.
Dans sa déclaration, l’Association des entreprises d’électricité générale est revenue sur la situation qui prévalait dans le pays avant la date de la prise du pouvoir d’Etat par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Les membres de l’association ont apporté leur soutien au CNSP pour sa prise de responsabilité. Ils ont condamné « l’attitude inhumaine et irresponsable de la soit disant CEDEAO et de la France vis-à-vis du Niger, en lui imposant des sanctions irréfléchies ». L’ANETEG dénonce ainsi le gel des avoirs de l’Etat du Niger, la fermeture des frontières terrestres et aériennes et la suspension de l’énergie électrique par le Nigeria.
« Pour sortir notre pays de la précarité économique et de la pauvreté, nous devrions faire en sorte que nos compatriotes aient accès à une énergie électrique de qualité et en quantité suffisante à un prix abordable », a déclaré l’ANETEG qui a énuméré un paquet de solutions libérales pour pallier aux coupures du courant électrique nées de la rupture du contrat de fourniture entre le Niger et le Nigeria. « Nous sommes certains de sortir le Niger de la coupure consécutive et des délestages avec l’aide de Dieu dans six mois, et être énergétiquement indépendant entre 18 et 36 mois », est-il précisé dans le communiqué.
L’ANETEG propose, à court terme, de construire dans la région du fleuve sur une période de neuf (9) mois des centrales solaires dotées de capacités de stockage et de l’étendre plus tard aux autres régions du pays. Elle propose également de construire des centrales de 25MW autour des grandes villes grâce à l’installation de groupes thermiques à gasoil. À moyen terme, l’ANETEG soutient la construction de mini-centrales solaires de 10MW à 20MW ou l’installation de groupes de 5000Kva à 7500Kva pour réaliser des centrales thermiques de 25MW à 50MW. À long terme, l’Association et ses membres proposent plusieurs solutions dont la construction de centrales électriques de tailles moyennes en faisant appel au solaire ou à des groupes thermiques fonctionnant au gaz ou au gasoil.
L’Association des entreprises d’électricité générale s’est réjouie de constater l’inefficacité des sanctions prises contre le Niger et qui ne sont pas parvenues à faire fléchir le Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie et le peuple nigérien. Elle a souligné son rejet ferme de toute agression militaire du Niger et a réitéré sa disponibilité à accompagner les nouvelles autorités dans la résolution de la crise énergétique de ces dernières semaines.
Souleymane Yahaya(onep)
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La Fédération des Syndicats des Conducteurs du Niger (FSCN) a rendu publique, hier mercredi 23 août 2023, dans la grande salle de conférence du Centre Culturel Oumarou Ganda (CCOG), une déclaration de soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) qui est résolument engagé à conduire une transition qui mettra le Niger sur le chemin du développement.
Dans la déclaration lue par le secrétaire général de la FSCN, M. Gado Sanda, la structure a apporté son soutien indéfectible au CNSP et a également condamné toute agression contre le pays, d’où qu’elle vienne et de la part de qui que ce soit. « La Fédération des syndicats des conducteurs du Niger apporte son soutien indéfectible au CNSP. Le peuple Nigérien est derrière le CNSP, nous allons surmontez cette épreuve ensemble comme l’ont fait les peuples Malien, Burkinabé et Guinéen », souligne la déclaration.
Par ailleurs, la fédération des syndicats des conducteurs du Niger a condamné avec la dernière énergie les sanctions illégales et irresponsables prises par la CEDEAO et ses complices, et a exigé le départ immédiat et sans condition des troupes françaises du Niger. « Nous fustigeons le comportement de M. Alassane Ouattara qui est à la solde de la France. Nous demandons aux autorités de la transition le départ pur et simple des soldats français au Niger avec le soutien du peuple», précise la déclaration.
Par la même occasion, la FSCN signataire de cette déclaration lance un appel préssant à tous les commerçants du Niger, à faire preuve de solidarité vis-à-vis du peuple nigérien et au gouvernement de la transition à prendre toutes les dispositions idoines pour que la sécurité et la paix sociale règnent dans le pays au grand bonheur du peuple nigérien.
Abdoussalam Kabirou Mouha(onep)
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Depuis les déclarations de soutien du Mnsd Nassara et du Mpr Jamhuriya à Bazoum Mohamed, les deux partis sont traversés par des courants de protestations et de révolte. Selon des sources dignes de foi, le Mpr Jamhuriya, inquiet des mouvements, a décidé d’entreprendre une mission d’explication à l’intérieur du pays. Quant au Mnsd Nassara, il n’est pas sûr, même avec des missions sur le terrain, qu’il puisse arrêter l’hémorragie déclenchée par la décision de son bureau politique. Un bureau politique dont se sont désolidarisés nombre de membres. Mais, le pire pour ce parti, c’est que des sections entières, notamment Maradi, Zinder, Niamey et Diffa disent ne pas se reconnaître dans cette décision de Seïni et de certains camarades du parti. Si le Mpr Jamhuriya semble se tirer d’affaire par rapport au Mnsd Nassara, il reste toutefois que selon des sources concordantes, le Tsumani est loin de l’épargner. Des sections s’apprêtent à déclarer publiquement leur refus de ce qu’elles considèrent comme une grave compromission. Face à cet éclatement, prévisible, du Mnsd et du Mpr, est en train de naître un large front de Nigériens décidés à sauver leur pays de la décadence morale dans laquelle comptent les maintenir une catégorie d’hommes politiques.
Laboukoye
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Dans une déclaration rendue publique, le lundi 1er février 2021, le parti du général Salou Djibo s’est dit favorable à Mahamane Ousmane. Soulignant qu’il est hors de question pour lui de soutenir un candidat dont il a contesté la légalité de la candidature, Salou Djibo et son parti ont déclaré rester en phase avec leurs convictions d’hier. Il s’agit pour eux de faire la politique autrement et dans le seul intérêt du Niger, notre partie. Lisez plutôt ladite déclaration.
Déclaration :
Le samedi 30 janvier 2021, la Cour Constitutionnelle du Niger a rendu son arrêt N°06/ CC/ME dans lequel la Haute Juridiction a proclamé les résultats globaux définitifs du premier tour de l’élection présidentielle du 27 décembre 2020. Il ressort de ces résultats que, pour sa première participation à des élections présidentielles dans le contexte particulièrement difficile que nous connaissons, le candidat de notre parti a obtenu 142.747 voix, soit 2,9% des suffrages.
Génération Doubara PJP et son candidat à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020 prennent acte de ce résultat. C’est le lieu pour le Président du parti, Son Excellence le Général SALOU Djibo, la Direction de Campagne et le Bureau Politique National de Génération Doubara PJP, de remercier très sincèrement tous les militants, militantes, sympathisantes et sympathisants du parti ainsi que ceux des partis amis qui ont contribué à la réalisation de ce score. Qu’ils trouvent ici l’expression de leur profonde gratitude. Il ressort également des résultats proclamés par la Cour Constitutionnelle que Monsieur Bazoum Mohamed et Son Excellence le président Mahamane Ousmane sont les deux candidats qualifiés au second tour de l’élection présidentielle prévue pour se tenir le 21 février 2021. Dans cette perspective, après avoir procédé aux consultations nécessaires au niveau interne du parti et avec les partis amis, ADD Zakara, RDFD Dalili, PUSD Lokatchi et RSV NI’IMA, le Directoire National du parti a décidé, à l’unanimité de ses membres et sous le leadership de son Président, Son Excellence le Général SALOU Djibo, d’apporter son soutien, à Son Excellence le Président Mahamane Ousmane pour le second tour de l’élection présidentielle. Il demande par conséquent à tous les militants et militantes, sympathisants et sympathisants de Génération PJP et des Partis amis de se mobiliser pour voter massivement en faveur de Son Excellence le Président Mahamane Ousmane. Cette décision de soutenir la candidature de Son Excellence le Président Mahamane Ousmane, a été prise dans le but de sauvegarder et préserver la dignité et la souveraineté de notre pays, sans aucune condition et sans aucun marchandage politicien. Elle est conforme aux idéaux du Parti et à la l’engagement solennel de Son Excellence le Général SALOU Djibo de faire la politique autrement et dans le seul intérêt du Niger, notre partie. Cette décision s’inscrit également dans la droite ligne de notre déclaration du 15 décembre 2020 à l’hôtel Bravia et la nécessité pour Génération Doubara PJP et son Président Son Excellence le Général SALOU Djibo, de prendre leurs responsabilités devant l’histoire en faisant tout ce qui est en leur pouvoir pour la réalisation des profondes aspirations du Peuple Nigérien à l’alternance, à la bonne gouvernance, à la sécurité, à la paix, à la justice et au progrès.
Vive Génération Doubara PJP ;
Vive les Partis amis de Génération Doubara PJP ;
Vive la démocratie ;
Vive la République et l’Etat de droit ;
Vive le Niger.
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Présents à Oran dans le cadre du Championnat d’Afrique des Nations CHAN Algérie 2022, les acteurs du football nigérien à savoir les présidents et Secrétaires généraux des Associations Régionales de football, les dirigeants des clubs, les membres des groupements d’intérêts, les Supporteurs et sympathisants ont rendu publique une déclaration. Dans celle-ci, ces acteurs ont salué le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, Premier Capitaine des équipes nationales pour ses efforts en faveur du football nigérien, en particulier pour toute l’attention accordée au MENA A’ pour cette 7ème édition du CHAN. Ils ont salué l’engagement du MENA et le travail effectué par l’encadrement technique qui ont permis au Niger de jouer pour la première fois la demi-finale d’une compétition de telle envergure.
Dans cette déclaration lue par Aboubacar Idrissa Kado, vice-président de l’Association de Football de la Région de Tahoua, ces acteurs ont salué la volonté politique affichée par le Gouvernement du Niger pour l’émergence du football et l’engagement personnel et sans faille de SE Mohamed Bazoum, Président de la République Chef de l’Etat. «Le soutien du peuple Nigérien, l’engagement et la disponibilité du Président de la République constituent aujourd’hui des sources de motivation supplémentaire pour le Mena d’accomplir des exploits inédits», souligne la déclaration.
Les auteurs de cette déclaration ont aussi tenu à saluer le Premier ministre, Chef du Gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou, et le ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sékou Doro Adamou pour leur disponibilité et toute l’attention qu’ils ont toujours accordées au MENA A’ depuis sa qualification à cette compétition. Ils ont également rendu un hommage au Col-Major Djibrilla Hima Hamidou, président du Comité Exécutif de la FENIFOOT, pour les résultats enregistrés par le football Nigérien sous sa direction. Les auteurs de la déclaration ont exprimé leur gratitude et leur reconnaissance aux jeunes joueurs du MENA A’ pour leur engagement et leur combativité qui ont permis d’obtenir des bons résultats à cette édition du CHAN.
«C’est aussi pour nous, l’occasion de présenter nos vifs remerciements à l’ensemble du peuple Nigérien uni autour de nos héros du Mena A’ brillamment qualifiés pour les demi-finales du Championnat d’Afrique des Nations Algérie 2022, suite à leurs méritoires victoires contre les Lions indomptables du Cameroun et les Blacks Galaxies du Ghana. Nous demandons aux uns et aux autres d’intensifier les prières et Dou’as afin d’arracher une qualification historique pour la finale, ainsi que le Sacre au CHAN Algérie 2022», ont-ils souligné.
Les acteurs du football nigérien ont saisi l’occasion pour remercier également les autres membres du Comité Exécutif de la FENIFOOT et les membres des commissions d’épaulement. Ils ont exhorté tous ces acteurs à continuer le travail et à redoubler les efforts autour du président de la FENIFOOT pour le développement du football nigérien. Ils ont félicité et encouragé particulièrement le staff technique et tous les joueurs de l’équipe nationale MENA A’ pour les performances déjà réalisées au cours de cette compétition. «Nous leur demandons de continuer dans le même élan jusqu’à la victoire finale car impossible n’est pas Nigérien ! », se sont-ils exclamés.
Ali Maman(onep), Envoyé spécial à Oran
Source : http://www.lesahel.org/
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Comment a-t-il pu amasser une telle fortune en 10 ans de fonction malgré les contraintes légales ? Issoufou Mahamadou a été sans aucun doute, et il l'a clamé luimême, un président atypique, pour ne pas dire insolite. " Aucun président, avant moi, n'a fait ce que je fais ", a-t-il dit et force est de reconnaître qu'il n'a pas eu tort de faire une telle déclaration. Sa déclaration des biens, à la cessation de ses fonctions, est un cas probant qu'il dépasse, de très loin, tous ceux qui se sont succédé à la tête de l'Etat. Par des élections comme par un coup d'Etat militaire. Personne, de Diori Hamani à Djibo Salou, n'a amassé une si grande fortune au cours de son séjour à la tête du pays. Des maisons, qu'inachevées, estimées à des centaines de millions de francs CFA, il en compte à Niamey, à Tahoua, à Illéla, à Zinder, à Konni et dans bien d'autres localités du Niger. Comme s'il a passé son temps à acheter à tours de bras des terrains et à les construire. Des maisons acquises, dans bien des cas, après son accession au pouvoir et construites pour son compte, alors qu'il était en fonction. C'est notamment le cas de ces deux villas en cours de construction à Gabagoura sur un terrain de 9 143 ha, pour un coût estimé des travaux déjà exécutés de 843 007 259 FCFA. Sans mention de la date d'acquisition. Une omission volontaire sur les observateurs. Tout comme d'ailleurs pour cette maison d'habitation en matériaux définitifs sise sur un terrain d'une superficie de 800 m2, en zone industrielle de Tahoua, acquise en 2011, pour un coût d'amélioration de 77 601 820 FCFA ; ou encore pour cette autre, en construction dont la valeur finale est estimée à un montant global de 478 798 912 FCFA. A la date du 28 mars 2021, l'avancement des travaux est évalué à 302 083 530 FCFA.
Le local de la SNTN, phagocyté après un tour de passe-passe
La maison acquise à Tahoua, suscite particulièrement des commentaires au sein de l'opinion nationale. Des commentaires portant sur l'origine de l'immeuble qui serait bien l'ancien local de la SNTN (Société nationale des transports nigériens). Or, la Constitution (article 52) défend formellement au président de la République d'acheter, par lui-même ou par autrui, quoi que ce soit au cours de son mandat. Selon des informations distillées sur les réseaux sociaux, l'immeuble de la SNTN a d'abord été cédée à une personnalité communale de Tahoua qui, luimême, l'aurait refilé à Issoufou Mahamadou. On pourrait effectivement penser à une alchimie tendant à prétendre qu'Issoufou aurait acquis l'immeuble des mains d'un particulier. Une stratégie qui, selon les spécialistes du droit, ne le met point à l'abri d'une accusation de violation de la Constitution.
Des comptes bancaires trop maigres pour Issoufou dans un contexte de wassoso protégé par l'intéressé
Au plan des ressources financières, Issoufou Mahamadou affiche un tableau bien maigre au regard de la boulimie avec laquelle les deniers publics ont été saccagés et partagés à travers des détournements jamais égalés dans l'histoire du Niger. Lorsqu'on pense à des scandales financiers comme les 1000 milliards d'Eximbank de Chine, on ne peut s'empêcher de s'interroger sur les maigres sous que Issoufou Mahamadou prétend avoir, à ce jour. Sur les quatre comptes bancaires qu'il a publiés, aucun n'est crédité de 10 millions de francs CFA. Même pas les deux comptes logés au Crédit lyonnais et à la Société générale, à Paris. C'est quelque chose d'assez difficile à avaler pour les Nigériens. Il est difficile de croire que celui qui a gouverné le Niger d'une main de fer pendant 10 ans ne se soit pas personnellement enrichi dans un contexte où des ministres, hauts fonctionnaires, officiers supérieurs et hommes d'affaires proches du régime sont cités dans plusieurs dossiers de malversations financières portant sur des dizaines, voire des centaines de milliards de francs CFA.
Curieusement, s'il n'a rien fait paraître au niveau de ses comptes bancaires, Issoufou Mahamadou a toutefois fait étalage d'un patrimoine dont on s'interroge sur l'origine et les conditions d'acquisition. Un patrimoine déjà estimé à 1,3 milliards en 2019 et qui est passé à 2,3 en 2020. En l'espace d'un an, il a si fait fructifier ses affaires qu'il en doublé la valeur. Où est-ce que Issoufou Mahamadou a tiré les ressources financières qui ont lui permis d'acquérir tant de terrains et de maisons ?
La question vaut son pesant d'or d'autant plus qu'avant d'arriver à la tête de l'Etat, il a justifié, dans ses déclarations de biens successives, de biens immobiliers de grande valeur sur lesquelles il y a tant à dire. Curieusement, Issoufou Mahamadou n'a rien déclaré à l'étranger en termes de biens immobiliers. Pourtant, beaucoup de rumeurs ont couru à ce propos. Une enquête sérieuse permettra, un jour, de déterminer s'il s'agit de simple diffamation ou une omission volontaire de l'intéressé.
Issoufou Mahamadou serait-il le seul sain dans un Niger pourri sous sa direction ?
Les déclarations de biens d'Issoufou Mahamadou sont-elles sincères ? On peut certainement en douter. Il a été si prompte et ferme dans la défense de délinquants notoires dans des dossiers financiers sulfureux comme celui du ministère de la Défense nationale qu'il est illusoire de penser qu'il tolère quelque chose qu'il ne cautionne pas. D'ailleurs, Jeune Afrique lève un coin de voile sur l'affairisme débridant de l'ancienne famille présidentielle. " Au Niger, pays classé dernier au monde, ce, durant 10 ans, la Startup dénommée NOVA TECHNOLOGIE, créée par Abba et Mariam Issoufou Mahamadou (ancien président du Niger), a équipé plusieurs ministères nigériens en matériels informatiques. Une révélation qui en dit long sur les rapports réels entre Issoufou Mahamadou et les deniers publics. Où sont passés les 1000 milliards d'Eximbank ? À qui ont profité les 50 milliards empruntés au Congo dont le quart du montant a été dépensé bien avant que l'Assemblée nationale soit saisie, sous la pression populaire et du Fmi, de l'affaire ? L'uraniumgate, l'affaire de la Caima, de la Soraz, d'Africard, etc. Issoufou Mahamadou doit visiblement revoir sa copie.
Un président qui s'attribue des frais de mission alors qu'il dispose d'une caisse noire estil sérieux ?
Pour de nombreux observateurs, Issoufou Mahamadou ne pourrait pas échapper à une poursuite judiciaire pour différentes violations de la loi. Pour enrichissement illicite ? Il est certain qu'il aura du mal à justifier la provenance de ces milliards investis un peu partout, au Niger, dans le béton. Des frais de mission ? Un président qui s'attribue des frais de mission alors qu'il dispose d'une caisse noire est-il sérieux ? Quoi qu'il en soit, ceux qui se sont considérablement enrichis au point d'avoir la bouche cousue savent, eux, qu'il y a anguille sous roche. Si Issoufou Mahamadou n'a pu sévir contre ceux qui ont fait main basse sur les deniers et biens publics, c'est qu'il y a vraiment anguille sous roche.
Laboukoye
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L’Association des Municipalités du Niger (AMN) et l’Association des Régions du Niger (ARENI) se sont réunies le samedi 26 août 2023 à Niamey pour une déclaration à l’adresse de l’opinion nationale et internationale dite ‘’Déclaration des collectivités Territoriales du Niger’’. A travers cette déclaration, les collectivités territoires s’inscrivent dans la droite ligne de l’élan patriotique national amorcé depuis l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). La déclaration de soutien s’est déroulée en présence du secrétaire général du Ministère de l’Intérieur, des présidents des Conseils régionaux, des présidents du Conseil des villes, des maires des communes urbaines et rurales et des présidents des délégations spéciales. Après sa publication, la déclaration a été remise au Premier ministre de Transition M. Lamine Zeine Ali Mahaman.
Source : https://www.lesahel.org
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Le 27 décembre 2020, le peuple nigérien, dans une mobilisation exceptionnelle, a voté dans le calme et la sérénité, à l’occasion de l’élection présidentielle premier tour couplée aux législatives.
C’est le lieu, ici, à notre nom à tous, de présenter nos sincères remerciements à nos compatriotes qui ont bien voulu nous témoigner leur confiance pour les représenter à l’Assemblée nationale. Nous le savons tous : sans les fraudes et les achats de conscience massifs, nous députés de la coalition CAP 20-21 et ACCFRC et Alliés serions certainement majoritaires aujourd’hui. Notre reconnaissance va également l’ensemble du peuple souverain du Niger qui par sa détermination a mis en échec l’utopique coup KO que certains voulaient porter contre lui.
Cette nouvelle législature commence dans un contexte difficile.
En effet, notre pays vit des moments très graves avec les multiples agressions criminelles dont sont victimes les populations du Niger. Les atrocités qu’elles vivent indiquent une détérioration alarmante de la sécurité qui font des civils les principales victimes des attaques terroriste, tout comme les militaires nigériens qui en paient un lourd tribut. La récurrence et la barbarie de ces exécutions ont fait plus de deux cent victimes innocentes en une semaine au cours de ce mois de mars. Au même moment nous assistons impuissants à une amplification du trafic de drogue dans notre pays. En effet, les multiples saisies de drogue opérées ces derniers temps illustrent la collusion des trafiquants et des terroristes et dévoilent la véritable nature de ce régime qui, en dix ans a transformé notre pays en une plaque tournante du narcotrafic.
Pour situer les différentes responsabilités responsabilités, nous députés de la coalition, allons demander la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur le terrorisme et le trafic de drogue. Comme vous le savez, l’échec retentissant du régime du président Issoufou Mahamadou, caractérisé par la corruption et les dérives de tout genre, a laissé un ressentiment amer dans l’esprit de l’écrasante majorité des nigériens. C’est cela que les nigériens ont sanctionné en plébiscitant le président Mahamane Ousmane et cela malgré les braquages, les bourrages d’urnes et toutes les malversations électorales. C’est cette victoire éclatante, sans ambages, que le parti au pouvoir veut spolier à travers la Cour Constitutionnelle qui lui est inféodée.
Aussi, nous, députés de la coalition CAP 20-21, ACC, FRC et Alliés, dénonçons et condamnons la malveillance commandité à laquelle la Cour Constitutionnelle s’est soumise dans le but ultime de confisquer le suffrage du peuple souverain et dépouiller le président Mahamane Ousmane de sa victoire.
Nous députés de la Coalition soutenant Son Excellence Mahamane Ousmane, Président élu, faisant corps avec le peuple nigérien ne transigerons jamais sur la concrétisation de la victoire du président Mahamane Ousmane et la libération immédiate et sans condition des détenus politiques. Nous soutenons sans réserve l’appel du Président Mahamane Ousmane demandant aux populations du Niger de sortir pacifiquement sur l’ensemble du territoire pour imposer cette volonté populaire et sauver ainsi le Niger.
Vive la Démocratie
Vive le Niger
Fait à Niamey, le 23 mars 2021
Pour la Coalition CAP20-21,
ACC, FRC et Alliés
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Les députés de la région de Tillabéri ont rendu publique, hier dans l’après-midi, une déclaration relativement à la situation sécuritaire dans la zone des trois frontières qui, depuis 2015, est caractérisée par une succession de morts violentes et une entrave à la libre circulation des personnes et de leurs biens. Dans cette déclaration lue par Monsieur Abdou Boubacar, les parlementaires ont recommandé au gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer sa présence sur le terrain pour davantage protéger et sécuriser les populations et leurs biens. Ils attendent également au gouvernement instamment la levée de la mesure de l’interdiction de circulation des motocyclettes dans la région.
Selon la déclaration, la région de Tillabéri, partageant une longue frontière avec le Mali et le Burkina Faso, connait particulièrement une recrudescence d’attaques terroristes. Ces agressions armées, le plus souvent effectuées à motos, ont fait des centaines de morts civiles et militaires ainsi que de nombreux blessés et déplacés internes. Cet état de fait a conduit le gouvernement à l’instauration de l’état d’urgence. Malgré toutes ces mesures sécuritaires, les attaques et attentats ciblés se poursuivent mettant quotidiennement en péril la vie des paisibles citoyens.
En outre, de très fortes menaces pèsent sur la population de plusieurs villages considérés comme ‘’zone rouge’’ où les terroristes de tous bords circulent librement de jour comme de nuit sans être inquiétés. « Cette réalité se manifeste dans toute sa gravité, spécialement au niveau de la population civile sans défense. Ces terroristes sans foi ni loi procèdent à des enlèvements de personnes, de prélèvements de la zakat, de vols de bétail, de destructions d’infrastructures scolaires et sanitaires, d’incendies de greniers et de villages, en donnant des ultimatums aux populations le choix entre abandonner leur village et collecter à leur profit de l’argent en guise d’impôts », a dit M. Abdou Boubacar.
Les députés déplorent que ces terroristes s’attaquent depuis un certains temps à des villages entiers en tirant sans distinction sur hommes et bétail, occasionnant ainsi plusieurs pertes en vies humaines. Leur mode opératoire consiste à poser des engins explosifs et à tendre des embuscades aux véhicules civils et militaires. Selon la déclaration, ces terroristes opèrent surtout à motocyclettes, mais utilisent aussi d’autres types de véhicules, des chameaux et tout récemment, ils ont commencé à utiliser des vélos. Ils attaquent en petit ou en grand nombre, menant des opérations coups de poings et disparaissent très rapidement dans la nature. Pour bien réussir leur dessein sordide, ces terroristes recrutent des complices dans les villages, si bien qu’ils sont informés de tout ce qui se passe (les passages des FDS, les indicateurs de FDS, le nombre de bétail et de leurs propriétaires, etc.).
C’est ainsi que, « dans l’intervalle d’un mois, 98 civils et 19 gendarmes ont été tués dans les départements de Banibangou, Torodi et Abala. Le drame le plus récent a eu lieu le lundi 16 Août à Darey-Dey au cours des travaux collectifs dans les champs où 37 civils ont été exécutés dont 4 femmes et 13 mineurs. On dénombre également 4 autres femmes blessées », a déclaré le porte-parole avant de présenter leurs condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et souhaiter un prompt rétablissement aux blessés.
Selon les députés au titre de la région de Tillabéri, l’heure est grave : « pour votre information, 92% des 409 écoles fermées au Niger pour cause d’insécurité sont dans la région de Tillabéri. Les populations sont traumatisées et ont le sentiment qu’elles sont abandonnées à leur triste sort. Il est grand temps de jeter un regard rétrospectif pour mieux scruter les actions à venir », a-t-il souligné.
En effet, les députés précisent que toutes les mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence ont eu des répercussions économiques difficilement supportables par les populations. D’une manière générale, l’économie tourne au ralenti entrainant de facto le départ en exode des bras valides, le chômage des jeunes et leur enrôlement par les terroristes. Selon les parlementaires, il faut relever également que l’interdiction de la circulation des motos a engendré, entre autres, le non accès aux centres de soins, le coût élevé des produits de premières nécessités et une tension sociale au sein des communautés. Les députés ont regretté qu’à cause de cette situation, l’intervention des partenaires au développement et humanitaires ont connu une baisse significative.
Face à la situation, les députés au titre de la région de Tillabéri ont formulé plusieurs recommandations au gouvernement pour prendre toutes les mesures nécessaires afin de renforcer sa présence sur le terrain pour davantage protéger et sécuriser les populations et leurs biens. Ils recommandent au gouvernement de renforcer les renseignements de tout ordre et de faire agir avec promptitude les FDS et en particulier les interventions aériennes. Ils exhortent également l’Etat de rendre effectives les mesures d’accompagnement aux populations afin d’atténuer les impacts de l’état d’urgence et de poursuivre les efforts pour le retour des populations déplacées dans leurs villages respectifs.
Les députés de la région des Tillabéri ont par ailleurs indiqué qu’ils attendent instamment la levée de mesure de l’interdiction de circulation des motocyclettes tout en encouragent le gouvernement dans ses efforts en vue de l’instauration de la sécurité et de la paix sur l’ensemble du territoire national.
Par Seini Seydou Zakaria(onep)
20 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Les députés nationaux élus au titre de la région de Diffa ont rendu publique une déclaration le 19 octobre dernier, suite aux inondations d’une rare ampleur, qui ont englouti des champs de riz des populations vivant sur les rives de la Komadougou Yobé. Cette situation a forcé plus de 23 273 personnes à quitter leurs foyers. Dans la déclaration les députés demandent au gouvernement une prompte réaction pour une prise en charge adéquate des populations sinistrées ainsi que la définition des stratégies durables pour faire face à de telles situations devenues chroniques.
Selon les députés nationaux, en 2012 les populations riveraines de la Komadougou Yobé avaient connu des inondations d’une rare ampleur qui ont englouti les champs de riz, de poivron et des habitats. Ainsi, les populations ont non seulement perdu toutes leurs récoltes mais aussi se sont vues obligées de quitter leurs habitations. Ensuite, en 2015, la situation s’est davantage dégradée avec les débuts des attaques massifs de Boko Haram obligeant les populations, déjà meurtries, à quitter leurs lieux d’habitation et de production. Depuis lors, les populations subissent les effets conjugués des catastrophes naturelles et de l’insécurité devenues chroniques.
Pour eux, au moment où la situation sécuritaire connait une relative accalmie, les catastrophes naturelles dues aux changements climatiques continuent de causer de graves dégâts, tant sur les productions que sur les aires de pâturages et les lieux d’habitations. C’est ainsi que cette année 2019, la campagne agrosylvopastorale est compromise à cause des attaques des sauteriots, une mauvaise répartition des pluies dans l’espace et le temps. A cette situation sont venues s’ajouter des inondations précoces d’une rare intensité dans le lit de la Komadougou Yobé, et ce, depuis le début de ce mois d’octobre 2019.
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Plus de la moitié de la population nigériennes est constituée des enfants et le taux de scolarisation reste très bas, en particulier chez les enfants handicapés selon l’ONG Handicap International. En effet, seulement 3,7% d’enfants handicapés vont à l’école en 2022, selon la chargée de la promotion de la femme à la Fédération Nigérienne des Personnes Handicapées (FNPH), Mme Kadidja Moumouni. Pour rehausser ce taux de scolarisation de ces enfants afin de garantir leur épanouissement, leurs droits et leur protection, les pouvoirs publics ont créé, avec l’appui des Organisations Non Gouvernementales, des écoles et internats pour les enfants en situation de handicap afin de permettre l’inclusion de ces derniers au sein de la société.
C’est le cas de l’école pour sourds Hassane Banâ Bâ créée par l’Association des Sourds du Niger (ASN) en 1981 et qui accueille et éduque les enfants atteints de handicap auditif à Niamey. Il existe également deux écoles en régions principalement à Maradi et Zinder.
Selon le directeur par intérim de l’école, M. Mamane Saadou, c’est au total 181 élèves qui y sont inscrits cette année dont 65 filles. L’école est composée de 7 classes pour le primaire doté de 7 enseignants et un bâtiment pour les études secondaires dénommé ‘’collège inclusif’’. Pour cette année, l’école compte 28 élèves pour la classe de CM2 dont 8 filles. Cette école spécialisée enseigne uniquement la langue des signes. Cependant, l’école est confrontée à quelques difficultés liées à l’enseignement et à l’apprentissage des enfants car, les enseignants manquent de formations rigoureuses et régulières. En effet, l’école organise de petites formations deux fois par mois à l’endroit des enseignants (CAPED) mais, ces dernières sont insuffisantes.
Aussi, l’apprentissage de chaque enfant est unique et les enfants ont chacun un handicap différent et certains d’entre eux présentent un multi-handicap. « Dans une salle de classe, on peut avoir un enfant muet, un enfant malentendant, un sourd-muet, un enfant présentant en dehors de son handicap, des problèmes physiques ou visuels », souligne-t-il. À cette situation difficile s’ajoutent une insuffisance d’enseignants, une insuffisance des financements pour les formations, tant du gouvernement que des partenaires, une insuffisance des salles de classe vue l’effectif des enseignants, le manque de manuels spécialisés pour l’apprentissage de la langue des signes et l’insuffisance de la vulgarisation du langage muet.
Enfin, M. Mamane Saadou a lancé un appel à l’endroit des autorités et des partenaires pour promouvoir l’éducation et l’inclusion des enfants handicapés. « L’État doit promouvoir la langue des signes et assurer sa vulgarisation sur l’ensemble du territoire national. Le système éducatif nigérien doit également intégrer et initier la formation en langue des signes et en braille dans toutes les écoles et assurer la prise en charge des enfants après l’école primaire. Quant aux partenaires, nous demandons des financements pour renforcer les capacités des enseignants afin que ces derniers soient bien formés », a-t-il dit. Un handicap ne devrait pas être source de jugement ou de mépris de l’autre. Chaque enfant mérite de jouir de tous ses droits et de s’épanouir au sein de la société. Comme le soutient l’association Kemil & ses amis, «C’est dans la différence que se cultive l’intelligence».
Une population à forte dominance jeune
La population du Niger est estimée à 26.062.585 habitants au 1er juillet 2023 selon les projections démographiques 2012-2024 de l’Institut National de la Statistique (INS). Les jeunes de moins de 18 ans constituent la plus grande part de la population, soit 58,2%. Parmi ces jeunes, 80% des enfants ont subi une discipline violente, seulement 6 enfants sur 10 ont un certificat de naissance et 28% des filles sont mariées avant 15 ans et 76% avant 18 ans selon l’UNICEF.
L’enfance est la période de la vie humaine qui va de la naissance à l’adolescence. Pendant cette période, chaque enfant traverse une phase de développement humain, physique et mentale. Jouer, rire, courir, voir, goûter, crier ou même pleurer, font partie de toutes les caractéristiques qui font d’un enfant, un être épanoui. Chaque enfant a droit à une éducation, à la chaleur d’un foyer et à un amour inconditionnel.
Massaouda Abdou Ibrahim (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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La coalition CAP 20-21, ACC et FRC et alliés entend user de tous les moyens de droit pour défendre la victoire d’Elhadj Mahamane Ousmane Les responsables des partis membres des coalitions CAP20-21, ACC et FRC et Alliés se sont réunis le lundi 1er mars 2021 au siège du RDR Tchandji. Au terme de cette réunion, une déclaration a été rendue publique. La déclaration est relative à la situation politique nationale au lendemain du second tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021. Dans cette déclaration, les responsables des partis politiques ayant soutenu la candidature du président du RDR Tchandji, Mahamane Ousmane, s’insurgent contre « la mascarade électorale que les autorités nigériennes veulent vendre au monde ». La coalition condamne, également, les arrestations arbitraires des leaders et des citoyens dont le seul tort est de participer à la vie républicaine et démocratique du Niger. Aussi, ils disent être déterminés à défendre la vérité issue des urnes.
Voici la teneur de la déclaration lue par le président du RDR TABBAT, Amadou Boubacar Cissé.
«Il vous souviendra que depuis plus de trois (3) ans, l’opposition n’a eu de cesse de dénoncer les conditions non consensuelles et non inclusives de mise en place des Institutions chargées de la conduite du processus électoral. Ainsi, les différentes alertes de l’Opposition relatives au recensement électoral bâclé, au fichier électoral non biométrique, à une Commission électorale nationale indépendante (CENI) non consensuelle et partisane, à un code électoral taillé sur mesure excluant certains candidats, à une Cour Constitutionnelle aux ordres du pourvoir sont les éléments constitutifs d’une crise postélectorale voulue et imposée par le pourvoir en place. Aujourd’hui la crise est là. Une crise d’une gravité jamais égalée.
Ainsi, la coalition soutenant Mahamane Ousmane s’indigne- t-elle de l’attitude irresponsable d’Issoufou Mahamadou et de son clan qui s’évertuent à orchestrer une énième forfaiture en présentant notre démarche comme étant ethniciste et raciste.
Si l’article 47 de notre Constitution dispose que pour être candidat à l’élection présidentielle, il faut être nigérien de nationalité d’origine. Il n’y est fait aucune référence ni à la race, ni à l’ethnie.
Les nigériens et la communauté internationale ont tous été témoins de l’incapacité de Monsieur Mohamed Bazoum à présenter un état civil qui fait de lui un nigérien d’origine. Quant à la mascarade électorale que le pouvoir veut vendre au monde entier comme des élections «propres », nous savons tous qu’elles sont caractérisées par :
1. des substitutions de Procès- verbaux ;
2. des menaces et intimidations des électeurs, les agents électoraux, principalement nos délégués ;
3. des braquages et bourrage d’urnes ;
4. le vol et l’achat des consciences.
Les cas des circonscriptions de Bermo et Soli-Tagriss dans la région de Maradi, celles d’Aderbissinat, de Dabaga et de Timia dans la région d’Agadez, de quinze (15) circonscriptions dans la région de Tahoua, de Tanout dans la région de Zinder ainsi que de plusieurs communes dans la région de Diffa sont illustratifs d’une gigantesque fraude électorale.
Face à l’ampleur de cette fraude, nos représentants à la CENI nationale ont demandé à son bureau de confronter les résultats qui lui parviennent à ceux détenus par ses représentations communales et régionales, ce que le président, le vice-président et le rapporteur du bureau de la CENI ont catégoriquement refusé. C’est pourquoi nos représentants ont quitté pour ne pas cautionner ce forcing.
La Coalition CAP20-21-ACCFRC et Alliés condamne énergiquement les arrestations arbitraires des leaders et des citoyens dont le seul tort est de participer à notre vie républicaine et démocratique.
Pris de panique, le pouvoir a cru bon de mettre en marche sa machine de répression et de suspendre aussi la connexion internet privant les Nigériens d’un droit constitutionnel, à savoir le droit à la communication.
Ce faisant, Issoufou Mahamadou et son clan pensent museler le peuple et contenir sa colère y compris en donnant le dernier tour de vis contre les libertés fondamentales et la Démocratie. Comme le ridicule ne tue pas, nous avons suivi le ministre de l’Intérieur débiter des insanités contre Monsieur Hama Amadou, l’accusant d’être responsable de la crise dans laquelle Issoufou Mahamadou et son clan ont plongé le Niger. Ces abus doivent immédiatement cesser car aucun dictateur ne peut dompter un peuple conscient et jaloux de sa souveraineté.
La Coalition soutenant Mahamane Ousmane rappelle aux tenants du pouvoir sortant que Monsieur Hama Amadou n’est candidat à rien. Le pouvoir a usé de tous les moyens les plus superflues pour décréter «son bannissement » du processus électoral. Les raisons de l’acharnement du pouvoir contre les leaders de notre coalition sont d’avoir réussi à faire échec à toutes les manoeuvres sournoises, iniques pour conserver le pouvoir. Cette coalition populaire a sapé tous les fondements ethnicistes sur lesquels s’appuient Issoufou Mahamadou et son clan depuis 10 ans pour désagréger l’Unité de notre Nation. Déroutés par cet échec cuisant, ils n’ont eu d’autres choix que de tenter le holdup électoral que l’écrasante majorité des nigériens dénonce avec vigueur aujourd’hui.
Ce holdup est le holdup de trop et les nigériens ne l’accepteront pas !!!
C’est pourquoi la coalition CAP20-21-ACC-FRC et Alliés est profondément attristée de constater qu’Issoufou Mahamadou se soit mis à quémander une reconnaissance, sinon une légitimation internationale à un prétendu vainqueur, rien que sur la base de faux résultats globaux provisoires.
Cela est une preuve flagrante supplémentaire de l’inféodation de la Cour Constitutionnelle à Issoufou Mahamadou et son clan.
Assurément, la victoire octroyée par la CENI à Monsieur Mohamed Bazoum n’est pas acceptée par les Nigériens.
Considérant le choix des urnes exprimant le libre arbitre du peuple nigérien souverain, la victoire de Son Excelle Mahamane Ousmane à l’élection présidentielle second tour du 21 février ne fait aucun doute.
Cette victoire, les membres de la Coalition useront de tous les moyens de droit pour la défendre et la préserver. Nous appelons en conséquence toutes les nigériennes et tous les nigériens de se lever comme un seul homme et de se rassembler autour du président Mahamane Ousmane pour empêcher la confiscation de leur victoire.
Enfin, la Coalition CAP20- 21-ACC-FRC et Alliés :
1. Réaffirme que la crise qui secoue gravement notre pays le Niger n’est d’origine ni ethnique, ni raciale ; elle résulte de l’entêtement d’un régime à refuser la sanction populaire qui s’est exprimée massivement et clairement le 21 février 2021 ;
2. Proclame que le holdup en cours depuis le février dernier contre le suffrage des Nigériens est inacceptable et réaffirme sa détermination à défendre la vérité issue des urnes ;
3. Reconnait et soutient Son Excellence MAHAMANE Ousmane comme vainqueur de l’élection présidentielle du 21 février 2021 sur la base des résultats sortis des urnes et compilés par notre direction nationale de campagne ;
4. Exprime sa solidarité pleine et entière à toutes les personnes arbitrairement arrêtées et exige leur libération immédiate et sans condition ;
5. S’indigne que les menaces proférées par Bazoum Mohamed lors de son meeting à Tahoua contre ceux qui oseraient contester sa victoire au soir du 21 février, se soient concrétisées par des arrestations, des blessés, des dégradations de biens et même des morts et s’offusque que l’appel au meurtre proféré publiquement par le député PNDS Algabid Atta soit resté impuni. En conséquence, nous décidons de porter plainte contre ceux deux (2) justiciables ;
6. Présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite prompt rétablissement aux blessés ;
7. Apporte son soutien et ferme indéfectible aux organisations de la société civile dans leur combat quotidien pour la défense de la démocratie et de l’état de droit et notamment suite à leur action en justice contre l’Etat et les fournisseurs d’accès internet ;
8. Exige l’arrêt de toutes les formes d’intimidations ainsi que les arrestations, persécutions et harcèlement à l’encontre des médias, des citoyens et des acteurs politiques et sociaux ;
9. Exige la levée du siège des permanences des partis politiques membres de notre coalition sur l’ensemble du territoire national ;
10. Lance un vibrant APPEL à l’ensemble des Citoyens et des Forces Vives de la Nation au Niger et dans les pays de la Diaspora à la vigilance et à se mobiliser autour de son Excellence MAHAMANE Ousmane, le vainqueur sorti des urnes, POUR SAUVER LE NIGER.»
Vive le Niger
Vive la République
Vive la Démocratie
Fait à Niamey, le 1er Mars 2021
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Les partis politiques membres de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN) ont rendu publique hier une déclaration au siège du PNDS-Tarayya. Cette sortie médiatique intervient à la veille du premier anniversaire de l’exercice du premier mandat issu d’élections libres, transparentes et crédibles consacrant la première alternance politique historique du Niger. Elle est relative à l’examen de la situation socio-politique et sécuritaire de notre pays. Dans cette déclaration lue par M. Alkassoum Salé, la mouvance a réitéré son soutien indéfectible au gouvernement dirigé par le Premier ministre SE. Ouhoumoudou Mahamadou.
Sur le plan sociopolitique, les partis membres de la MRN se sont félicités de l’exercice du pouvoir de la majorité présidentielle sous la conduite éclairée de SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat et du bon fonctionnement des institutions de la République qui augure des lendemains meilleurs pour notre pays. Ils ont également félicité et encouragé le Chef de l’Etat pour sa politique d’ouverture et de dialogue avec toutes les couches sociales ainsi que pour sa gouvernance de proximité en allant au contact des populations et des Forces de Défense et de Sécurité particulièrement dans les zones affectées par les conflits. A titre illustratif, la déclaration cite les tournées effectuées par le Président Bazoum dans les régions de Maradi, Tillabéri, Tahoua et Diffa et les différentes rencontres avec les organisations socioprofessionnelles.
La déclaration a souligné et salué la décision du gouvernement de recruter cent soixante-onze (171) enseignants chercheurs et technologues, trois cent quarante-quatre (344) enseignants scientifiques, deux mille cent cinquante (2150) enseignants contractuels pour l’éducation nationale et cent soixante-sept (167) enseignants pour le sous-secteur professionnel et technique. Il a aussi régularisé la pension de six mille (6000) enseignants contractuels de la Fonction Publique âgés de plus de quarante-cinq (45) ans ; réalisé des internats dont deux sont déjà opérationnels et plusieurs autres en cours de réalisation dans le cadre de la mise en œuvre de son programme politique en faveur de la scolarisation de la jeune fille.
Sur le plan sécuritaire, la déclaration souligne que malgré les vicissitudes de la situation sécuritaire, le régime a gardé sa constance de lutte contre le terrorisme dans les zones affectées par la crise. A cet effet, le Président de la République et son Gouvernement ont engagé une politique de diversification des partenaires et d’acquisition d’équipements militaires appropriés. «Conséquemment, les résultats sont aujourd’hui visibles et probants à travers la neutralisation de beaucoup d’éléments terroristes au cours des campagnes victorieuses dans les régions de Tillabéri (Banibangou, Ouro Guéladjo, Tamou, Inatès, Gorouol, Abala, Sanam, Diagourou) ; Diffa (Chétimari Wangou, zones des rives de la Komadougou et du Lac Tchad) ; Maradi (la zone de Madarounfa) ; Tahoua (Tillia, Tebaram, Takanamat) etc», précise la déclaration. Les Partis Politiques membres de la MRN ont en outre félicité et encouragé les Forces de Défense et de Sécurité dans leur noble mission de défense du territoire et de la préservation de la quiétude des populations et de leurs biens.
Sur le plan de la sécurité alimentaire, les partis membres de la MRN se sont félicités des mesures prises pour atténuer la crise alimentaire découlant de la mauvaise saison pluvieuse à travers les opérations de vente à prix modéré et de distribution gratuite ciblée. Ils ont demandé aux autorités de multiplier ces actions salutaires et mettre en place un dispositif de suivi et de contrôle pour que les aides parviennent à leurs véritables destinataires. Les partis membres de la MRN ont ensuite exhorté les autorités à prendre des mesures contre la spéculation des denrées de première nécessité.
En ce qui concerne le processus démocratique, les partis membres de la MRN ont rappelé que depuis 1990, le Niger s’est résolument engagé dans l’implantation et l’ancrage de la démocratie. «Cependant, nous assistons à des propos, des déclarations et informations malveillantes qui sont partagés à longueur de journée sur les réseaux sociaux par certains de nos compatriotes, de nature à saper les fondements de notre société et susceptible de porter gravement atteinte à l’ordre républicain et à la démocratie. C’est pourquoi, nous lançons un vibrant appel aux militants, aux patriotes et à tous les démocrates de rester vigilants et mobilisés, soudés, solidaires et déterminés pour faire échec aux projets de ces forces rétrogrades», souligne la déclaration.
Sur le plan des libertés publiques, les partis membres de la MRN demandent aux autorités centrales et locales d’observer l’application stricte de la règle de droit dans un pays confronté à une crise sécuritaire pour éviter tout trouble à l’ordre public.
Sur le plan de la politique extérieure, les partis membres de la MRN déplorent les différentes remises en cause des processus démocratiques dans la sous-région ouest africaine et condamnent la confiscation, par les militaires, des pouvoirs démocratiquement installés. Ils ont exhorté les Etats concernés, les organisations sous régionales et régionales à œuvrer pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel normal. Ils ont enfin réaffirmé leur soutien aux prises de position de SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat et de son Gouvernement. Ils ont invité leurs militantes et leurs militants à plus de vigilance au regard des informations insidieuses circulant sur les médias et sur les réseaux sociaux qui, ont pour seul objectif la remise en cause du processus démocratique dans notre pays.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Les leaders des partis politiques non affiliés ont rendu public une déclaration le jeudi 3 novembre 2022 à Niamey. Cette déclaration est relative à la situation du groupe des partis non affiliés ; la situation sécuritaire dans notre pays et le dialogue politique.
Concernant la situation du groupe des partis non affilés, les signataires de ladite déclaration expliquent que les perturbations constatées dans le fonctionnement de leur groupe depuis 2020, sont imputables aux mauvaises attitudes de plusieurs acteurs en perte de vitesse. En effet, la charte des partis politiques de la République du Niger stipule que, «est dit parti politique non affilié, tout parti politique n’appartenant ni à la Majorité, ni à l’Opposition». Selon le coordinateur des partis politiques non affilés M. Hambali Dodo, certains partis politiques appartenant au groupe des partis non affiliés ont soutenu et battu campagne en faveur d’un candidat de l’opposition au mépris de l’Ordonnance portant Charte des partis politiques.
C’est pourquoi, «nous informons l’opinion nationale et internationale de notre ferme décision de clore les débats sur cette question de légitimité de la coordination du Groupe des partis politiques non affiliés qui demeure d’ailleurs sans fondement», a-t-il déclaré.
Par rapport à la situation sécuritaire, le coordinateur des parties politiques non affilés, M. Hambali Dodo a souligné que les dernières attaques terroristes sur le territoire national, principalement dans les parties Est, Ouest, Sud et Centre du pays, montre la persistance et le développement de plusieurs canaux de communication à travers les réseaux sociaux, cherchant à ternir l’image de notre Nation et conséquemment à dégrader l’honneur du citoyen Nigérien, jadis respecté par tous les peuples du monde pour son intégrité morale. «Ces attitudes qui ne riment pas avec notre culture et nos mœurs ont pour conséquences d’ébranler l’unité nationale et d’installer la haine dans l’esprit des paisibles citoyens Nigériens», a déploré le coordonnateur des partis politiques non affiliés.
S’agissant du dialogue politique, le coordonnateur des partis politiques non affiliés se réjouit de la relance du dialogue politique le 9 Septembre 2022. Cette relance a suscité un espoir certain au sein de la classe politique nationale. Le Groupe des partis politiques non affiliés félicite et encourage tous les acteurs ayant permis de faciliter le dialogue politique au Niger, à savoir les autorités, la majorité et l’opposition. Enfin, le Groupe des partis politiques non affiliés demande au Gouvernement la relance des travaux du Comité chargé de réfléchir sur le Décret N°2019-500/PRN/PM du 10 septembre 2019 et le règlement Intérieur du CNDP avec nos représentants dûment désignés.
Omar Abdou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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La population du quartier de Talladjé, réunie au sein du Mouvement des patriotes de Talladjé a rendu publique, le jeudi 28 septembre 2023, une déclaration sur l’évolution de la situation sociopolitique de notre pays suite au renversement du régime de la 7ème République survenu, le 26 juillet 2023. Ainsi, à travers la présente déclaration, les patriotes de Talladjé tiennent à réitérer leur soutien inébranlable au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).
A travers cette déclaration, il est aussi question pour cette population de réaffirmer son ferme engagement à poursuivre la lutte contre la guerre, l’exploitation, l’impérialisme et pour la souveraineté et le bien-être des populations nigériennes. « Il s’agit également, pour nous, d’adresser nos vifs encouragements à tous les Nigériens qui s’investissent pleinement à travers différentes manifestations pour arracher la vraie indépendance et la souveraineté de notre pays », souligne la déclaration.
Les patriotes de Talladjé saluent les Nigériens de toutes les localités du pays et de la diaspora pour leurs constantes mobilisations en faveur des mouvements de la Résistance pour la libération définitive de notre peuple du joug de l’impérialisme et de la traitrise des pseudo-démocrates locaux. « Aussi, faut-il le souligner, le président français et ses pantins de la CEDEAO qui envisagent d’envahir le Niger au nom de la démocratie, étaient pourtant restés de marbre lorsque le régime déchu foulait martialement aux pieds les fondements de cette même démocratie. À ce sujet, permettez-nous d’évoquer le rapport intitulé Niger : l’espace civique en voie d’extinction publié en juin 2022 par la Coalition internationale Tournons La Page (TLP) » ajoute la déclaration. Selon ce document, depuis 2014, au moins 53 manifestations ont été interdites, au moins 1091 personnes ont séjourné en détention préventive, allant jusqu’à 19 mois d’incarcération. Internet a été coupé à trois (3) reprises afin de limiter la médiatisation de la répression et violant de fait le droit à l’accès à l’information.
Par ailleurs, dans le même ordre d’idée, les patriotes de Talladjé ont tenu à rappeler qu’en décembre 2021, un Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à la liberté de réunion pacifique et d’association, s’exprimant à la fin d’une visite officielle au Niger, avait notifié qu’il est « inquiétant de constater que depuis 2018, toute demande de manifestation visant à exprimer des points de vue opposés sur la façon dont le pays est gouverné a été systématiquement interdite pour motifs de crise sécuritaire ou urgence sanitaire liée à la pandémie de COVID-19 ».
Aujourd’hui encore, ajoute la déclaration, au moment où le Niger et ses dirigeants amorcent vaillamment leur marche vers la vraie indépendance et la souveraineté, certains Chefs d’État ouest-africains, sous l’emprise de la panique et la pression du prédateur français, instrumentalisent maladroitement la CEDEAO pour initier des sanctions abjectes assorties d’une intervention militaire contre le peuple souverain du Niger, dans l’espoir irrationnel de réinstaller au pouvoir leur ancien homologue, M. Mohamed Bazoum. « En effet, les décisions de la CEDEAO contre les populations innocentes de notre pays visent à acculer les Nigériens dans une misère implacable au point où ceux-ci se dresseront contre le CNSP. Et en prenant ces mesures dignes d’instances terroristes, ces Chefs d’État qui, pourtant, se targuent d’être démocrates, n’ont aucunement été regardants sur le respect des droits humains et l’innocence des populations nigériennes par rapport aux évènements du 26 juillet 2023 », note la déclaration. La population de Tallagué a enfin salué la mise en place de la Commission de lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale (COLDEFF).
Hamissou Yahaya (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Nigériennes, Nigériens,
Mes cher.e.s compatriotes
Avant tout propos, nous vous remercions d’avoir répondu massivement comme d’habitude à notre appel.
C’est aussi le lieu, en raison de la situation d’insécurité que vit notre pays, où rien que ces dernières 48heures, une quinzaine d’éléments de nos Forces de Défense et de Sécurité sont tombés sur le champ d’honneur dans l’indifférence absolue des autorités, de présenter nos condoléances les plus attristées aux familles de toutes les victimes, aux forces de défense et de sécurité ainsi qu’à tous les Nigériens.
Nous souhaitons également prompt rétablissement aux blessés.
Prières !!
Chers compatriotes,
Comme nous l’avons maintes fois réitéré, la Coalition CAP 20-21, ACC, FRC et Alliés n’a jamais renoncé à sa victoire à l’issue de l’élection présidentielle du 21 février dernier.
Cette posture de la Coalition, n’est pas le fait d’un trait de caractère singulier, mais plutôt la marque et le témoignage de son attachement à la volonté populaire telle que massivement exprimée par le peuple souverain.
Vous avez sans doute appris par les médias que l’audience délocalisée de la Cour de Justice de la CEDEAO sur le contentieux né de l’élection présidentielle du 21 février 2021 au Niger, aura lieu le lundi 25 octobre 2021 à Abidjan en Côte d’ivoire, à partir de 9H GMT.
Le 21 février 2021 vous étiez mobilisés et étiez sortis massivement voter, comme un seul homme, pour sanctionner les 10 ans d’échecs et de gestion cahoteuse du régime de Issoufou Mahamadou et dire par la même occasion NON à la permanence de la misère, de l’injustice, du favoritisme et du bradage de la souveraineté nationale.
Cette mobilisation exceptionnelle a conduit à notre victoire, avec au moins 50,30% ainsi que l’avait déjà annoncé le Président élu, SEM Mahamane Ousmane à Zinder au lendemain du scrutin, sur la base des résultats globaux réels, hormis les chiffres fantaisistes issus de la gigantesque fraude électorale.
Républicains, démocrates et légalistes, nous avions, malgré les suspicions de partialité à l’égard de la Cour Constitutionnelle, choisi de porter par devant elle, les contestations et réclamations dûment constatées et documentées par des fonctionnaires assermentés ainsi que par nos représentants.
Sans surprise, cette Cour avait royalement ignoré nos réclamations, le droit, ses propres règles de procédure et même sa propre jurisprudence.
Chers compatriotes,
Convaincus de notre victoire et notre bon droit, fortement attachés aux valeurs républicaines et résolu à défendre vaille que vaille la souveraineté populaire, nous avions décidé de porter l’affaire devant la Cour de Justice de la CEDEAO qui videra le dossier. Nous en sommes persuadés.
Par sa saisine, le candidat SEM Mahamane Ousmane a demandé, entre autres, à la Cour de Justice de la CEDEAO de :
- Constater et sanctionner les manquements relatifs à la violation des droits de l’homme et à la discrimination dans le processus électoral et en tirer toutes les conséquences de droit.
Chers compatriotes
Ces audiences publiques, suivies par le monde entier, donnent, à n’en point douter, une nouvelle occasion à la Cour de Justice de notre Institution sous régionale de rehausser son crédit, s’il en était encore besoin.
Le 25 octobre 2021, nous avons le pouvoir d’amorcer une véritable révolution en Afrique de l’Ouest.
En privilégiant le recours juridictionnel dans ce différend électoral, comme cela est recommandé de façon rémanente autant par notre conscience que par la loi et la communauté internationale, nous voulons montrer aux autres leaders de notre communauté la marche à suivre.
Ce faisant, nous voulons réaffirmer notre foi dans ce combat quotidien pour le respect des peuples et du droit.
Nous voulons prendre date !
Nous voulons placer la communauté internationale, nos institutions communautaires et particulièrement notre juridiction communautaire devant leur responsabilité historique : la justice pour les peuples ou la connivence avec les chefs.
Chers compatriotes,
Alors que ce contentieux électoral du scrutin présidentiel n’est pas soldé, vient se greffer une autre crise au niveau du parlement avec les différentes violations de la Constitution, de la loi organique relative à la loi des finances, du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, ainsi que des accords internationaux qui nous lient.
A ce propos, nous tenons à exprimer notre solidarité avec les députés de l’Opposition parlementaire et à les féliciter chaleureusement pour leur vigilance et leur patriotisme et espérons que la Cour Constitutionnelle dira enfin le droit.
S’il est vrai que nous nourrissons un espoir légitime quant à l’issue de ces procès parce que convaincus que le droit sera dit, il reste qu’au-delà de ces légitimes préoccupations, de graves atteintes à notre souveraineté nationale s’imposent aujourd’hui comme des préoccupations de premier plan.
De Bamako à Ouagadougou, de N’Djamena à Niamey, les peuples du Sahel sont très préoccupés par l’accroissement de l’insécurité en dépit de la présence massive des forces armées étrangères, ce sans consultation du parlement pour le cas du Niger. Ils aspirent à moins d’emprise extérieure et à plus de souveraineté nationale.
C’est dans ce contexte d’insécurité généralisée et de déni de droit depuis bientôt une décennie, que le régime n’a rien trouvé de mieux que de continuer à garder illégalement dans ses geôles des citoyens dont le seul tort est d’avoir exercé leurs droits civils et politiques en choisissant de soutenir le candidat du peuple, SEM Mahamane Ousmane.
C’est pourquoi, nous exigeons la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers politique parmi lesquels SEM HAMA AMADOU Autorité Morale du MODEN-FA LUMANA AFRICA, de Monsieur Seydou Tahirou Président de la Coordination Régionale de Tillabéry du MODEN-FA LUMANA AFRICA, du Général à la retraite Moumouni Boureima dit Tchanga, de Monsieur Abdou Mamane Lokoko Président du MPP, de Monsieur Annassa Djibrilla membre du « Mouvement Debout Niger Debout » et de tous les autres leaders et militants des partis politiques de l’Opposition.
Mes chers compatriotes,
Eu égard à la gravité de la situation sécuritaire, alimentaire, éducative la Coalition exhorte les partis politiques, les syndicats, les organisations de la société civile et tous les citoyens épris de paix et de justice à une mobilisation générale pour la préservation de la souveraineté populaire et la défense des droits et libertés.
Vive la Démocratie !
Dieu bénisse le Niger et son peuple !
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Le Bureau de l’Assemblée nationale a rendu publique, hier dans l’après-midi, une déclaration relativement à l’attaque sauvage subie par les villages de Tchomabangou et de Zaroumdaraye qui a occasionné une centaine de morts. Dans cette déclaration lue par la secrétaire parlementaire, Mme Amina Laouali Saminou en présence du 3ème Vice-président de l’Assemblée nationale et du secrétaire général de l’institution, l’Assemblée nationale a fermement condamné cette attaque et appelé les Nigériens à la solidarité en faveur des deux villages.
La déclaration souligne que c’est avec consternation et tristesse que le bureau de l’Assemblée nationale a appris la tuerie de masse lâchement perpétrée par des terroristes déchainés sur de paisibles citoyens de Tchomabangou et de Zaroumdaraye dans le département de Ouallam, Région de Tillabéri. C’est pourquoi, le bureau de l’Assemblée nationale a condamné, avec la plus grande fermeté, cette lâche attaque terroriste tout en s’inclinant devant la mémoire des innocents compatriotes qui sont tombés. Il a également présenté, au nom de l’institution, les condoléances émues aux familles des victimes et à la nation toute entière. Enfin, le bureau de l’Assemblée nationale a exhorté les citoyens à la solidarité agissante à l’endroit des populations éprouvées, des forces de défense et de sécurité et à un engagement sans faille dans la lutte contre le terrorisme.
Seini Seydou Zakaria
07 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Bureau de l’Assemblée nationale a rendu publique hier dans l’après-midi une déclaration relativement à la situation des inondations qui prévaut au Niger. Cette déclaration lue par le secrétaire parlementaire, M. Kadiri Dodo en présence du président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni, intervient après une visite sur les sites inondés par les crues du fleuve Niger. Dans la déclaration, les parlementaires ont exprimé leur compassion à l’ensemble des sinistrés du Niger. Ils ont demandé au gouvernement de trouver des solutions urgentes pour soutenir les personnes impactées tout en le félicitant de la mise en œuvre des mesures d’urgence pour porter secours à toutes les victimes.
Les députés nationaux ont indiqué qu’ils ont constaté des dégâts graves et multiformes sur les logements, les champs, les aménagements hydro agricoles, la flore et la faune. Ils ont également remarqué les solutions d’urgence engagées par le gouvernement pour répondre aux préoccupations des populations sur l’ensemble du territoire national.
Le bureau de l’assemblée national a présenté ses condoléances émues aux familles ayant perdu leurs membres à la suite des inondations et souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Les députés ont aussi exprimé leur profonde préoccupation face à l’ampleur des catastrophes dont le bilan provisoire est de plus de 330 000 sinistrés, 51 décès, plus de 5 000 hectares de cultures impactés sur l’ensemble du territoire national.
Les parlementaires ont demandé ainsi au gouvernement d’intensifier les efforts pour soutenir les personnes impactées en termes d’abris, de nourritures, de vêtements, de soins et de sécurité. Ils encouragent le gouvernement à développer une stratégie nationale de gestions de risque d’inondation. Les députés nationaux ont également félicité et encouragé dans leur déclaration, les professionnels du secours, les Forces de Défense et de Sécurité ainsi que toutes les bonnes volontés engagées pour apporter secours aux sinistrés.
Les élus nationaux invitent par ailleurs les structures de l’Assemblée nationale à manifester comme à l’accoutumée et collectivement leur solidarité aux populations concernées tout en exhortant les nigériens à la solidarité agissante à l’égard des autres concitoyens frappés par les calamités hydriques. Ils ont enfin invité la communauté internationale à soutenir le Niger pour prendre en charge les conséquences immédiates des sinistres actuels et pour prévenir les risques hydriques futurs.
Seini Seydou Zakaria (onep)
10 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Par la grâce de Dieu tout Puissant, nous voilà réunis, au siège de notre parti, pour rendre publique la présente déclaration sur la situation socio-politique et économique de notre pays.
Ce 30 juillet 2022 est un jour spécial pour nous, militantes et militants de Amen Amin, en ce qu’il marque le 7ème anniversaire de la création de notre parti.
En effet, le 30 juillet 2015, avec beaucoup d’entre vous présents ici, nous avons fait le choix responsable de créer ce cadre pour mettre nos idées au service du peuple Nigérien.
Certains ont fait le choix de nous quitter pour des raisons qui leur sont propres, souvent pour répondre aux sirènes corruptives. Nous savons que nombre d’entre eux ont été déçus de leur aventure et nous leur disons AMEN AMIN est votre maison, la porte vous est toujours ouverte.
D’autres sont absents car ils ont rejoint leurs dernières demeures. En cet instant précis, certains noms nous viennent à l’esprit tels que le Secrétaire Général Abdou MAMANE LAWAN, le Président des Cadres Seyni DJIBO, le Président des jeunes de Niamey, Omar HASSANE BARKIRE, Moctar ISSA dit DADA.
Chers Collègues, militants et sympathisants, il n’y a rien de plus galvanisant que de vous voir encore et toujours déterminés, engagés, loyaux et fidèles aux idéaux de notre Parti et ce, malgré le harcèlement, les intimidations dont nous sommes quotidiennement victimes.
Cette année, en accord avec les militants et sympathisants de la diaspora et ceux des villages actuellement occupés par les travaux champêtres, le Bureau Politique National a décidé du report de la célébration dudit anniversaire à une date ultérieure.
Nous sommes persuadés que leur présence, combinée à la vôtre, rehaussera l’éclat de la cérémonie d’anniversaire.
Mesdames et Messieurs,
Notre pays est à la croisée des chemins. Aujourd’hui les Nigériens, du plus jeune au plus vieux de toutes conditions, souffrent de la situation socio-économique désastreuse de notre pays. Pire, le Niger est à la merci d’une oligarchie qui brille dans la corruption, le trafic de drogues, le détournement de deniers publics, l’injustice etc.... Mais son plus haut fait d’armes est, sans doute, l’usurpation du pouvoir de la dernière élection présidentielle. Ainsi:
Sur le plan social :
La famine, la soif, la maladie, l’injustice, le chômage etc... sont le quotidien des familles qui ne sont pas du sérail rose.
Les récentes inondations ont causé la mort de plusieurs personnes, et occasionné de nombreux blessés graves et sinistrés dont les familles, sans abris, sont laissées à elles-mêmes. Les rares victimes qui reçoivent l’assistance de l’Etat le sont grâce à leur coloration politique. Nous condamnons fermement cette politisation du malheur des Nigériens.
L’hôpital quant à lui est à bout de souffle et ne tient que grâce à l’altruisme des agents de santé.
L’école est à genoux, dans des classes en paillotte les enfants sont assis par terre sur des sacs en jute, les enseignants sont sans craie, les conseillers pédagogiques à pied.
Malgré ces conditions difficiles, plusieurs élèves se sont distingués aux différents examens de fin d’année. Nous félicitons les admis et encourageons les non-admis, à plus d’efforts et de persévérance car la réussite est au bout de l’effort.
Mais le plus grave, est certainement l’incapacité du gouvernement à juguler l’insécurité pour laquelle le Niger paie un lourd tribut et qui menace même l’existence de la Nation Nigérienne.
En effet, pas une semaine ne s’écoule sans son lot de dizaines de morts, de rançonnés et de milliers de déplacés dans la quasi-totalité des régions du pays.
Amen-Amin salue et félicite nos forces de défense et sécurité qui se battent dans des conditions difficiles, souvent au péril de leur vie mais toujours avec courage.
Malheureusement en raison de la hantise des coups d’état de cette oligarchie, qu’elle appelait pourtant de tous ses vœux dans un passé très récent, notre armée a été clanisée et dévirilisée et les officiers valeureux, pouvant vaincre le terrorisme, sont mis au placard.
Au lieu d’opter pour une stratégie gagnante en recrutant suffisamment de soldats et en les équipant de manière adéquate, la mafia rose a fait le choix de recevoir au Niger des forces armées déclarées indésirables au Mali.
C’est le lieu de saluer les autorités et le peuple frère du Mali pour avoir pris leur destin en main, pour les victoires éclatantes sur les terroristes et pour la solidarité avec laquelle, ils ont surmonté dignement les sanctions de la CEDEAO imposées de l’Occident.
Pour le malheur de notre peuple, la force française Barkhane, incapable de vaincre le terrorisme au Sahel, se distingue dans l’assassinat de nos compatriotes. Après l’assassinat des jeunes manifestants pacifiques à Téra en novembre 2021, Barkhane a encore provoqué la mort d’autres Nigériens à Ayerou et à Karma et a encore fait des victimes hier à Dosso sans qu'aucun des auteurs des crimes ou délits ne soit traduit en justice car protégés par le gouvernement complice.
Dès lors, une interrogation s’impose, Barkhane est-elle au Niger pour aider à combattre le terrorisme ou pour tuer elle-même des nigériens sans rendre compte à la justice.
Nous condamnons fermement ces agissements et exigeons que justice soit faite et le départ sans délai de Barkhane du territoire nigérien pour qu'elle ne tue plus d'autres nigériens.
Pour nos collègues rappelés à Dieu, pour les victimes de Barkhane, du Terrorisme et des inondations, je vous prie de bien vouloir réciter une Fatiha pour le repos de leurs âmes. AMEN
Mesdames et Messieurs,
Sur le Plan économique
En raison, d’un manque de vision et par l’inaction de ce gouvernement incompétent, notre économie a été déstructurée par des politiques fiscales hasardeuses et inadaptées.
Les entreprises nigériennes sont harcelées et saignées par le fisc souvent en représailles à leur engagement politique.
Les marchés sont distribués à tire-larigot exclusivement à leurs militants et aux bailleurs de fond de leur campagne comme en atteste le marché de plusieurs dizaines de milliards octroyé au pourvoyeur de leur avion de campagne des dernières élections générales.
Le pouvoir d’état est instrumentalisé pour parfaire la mal gouvernance qui est devenue la règle et la corruption de droit.
Pendant que les opposants croupissent en prison pour avoir dénoncé le hold-up de l’usurpateur, ce dernier soustrait ses affidés des griffes de la justice comme le cas du principal instigateur du détournement de 75 milliards du Ministère de la Défense qui nargue les Nigériens dans les Médias.
Mesdames et Messieurs
Sur le Plan institutionnel
Depuis plusieurs années, notre pays connait un véritable recul démocratique du fait de l’inféodation des membres des institutions en charge du processus électoral à cette oligarchie qui fausse le jeu démocratique.
Ce faisant, ils ont abimé notre démocratie en mettant sous coupe-réglée toutes les institutions de la République qui sont d’ailleurs partagées selon une connivence qui relève même de la collusion.
Les élus des collectivités territoriales subissent quotidiennement les menaces, les intimidations et les tentatives de corruption des mousquetaires et leurs valets commis pour la perfide besogne.
L’enjeu de cette vile manœuvre procède de la confiscation des libertés publiques par le billet des maires qui interdisent systématiquement toutes les manifestations dans un pays dit démocratique de crainte de révocation en conseil des ministres.
Depuis 2018, grâce à cette manœuvre et à la passivité du peuple, l’usurpateur a pu interdire toutes les manifestations et ce faisant, confisquer la victoire du Président Mahamane Ousmane que nous saluons.
Comment pouvons-nous continuer d’accepter qu’un clan prenne en otage et bafoue la dignité de tout un peuple ?
Comment pouvons-nous accepter d’un seul homme souille l’honneur de 21 millions de Nigériens dans les veines desquels coule le sang des héros de notre histoire tels que Kaocen, Alaoma, Saraounjia Mangou, Korombeyzé, Dan Kassawa, Agaba, Kassai, Kourandaga et Babatu ?
Comment pouvons-nous nous prévaloir dans nos familles, devant nos épouses et nos enfants d’une quelconque de fierté ou de respectabilité quand nous laissons un usurpateur nous priver de nos libertés démocratiques prescrites par notre Constitution dans le silence honteux de la lâcheté, de la cupidité et du renoncement ?
C’est non, nous ne l’accepterons plus. Nous devons nous battre pour la grandeur du Niger, pour la démocratie et pour nos droits au risque d’être réduits à une vie misérable, sans honneur dans notre propre pays.
Ce combat nous devons le gagner car il est noble. On le gagne ou le gagne. Il n’y a pas d’autre choix, il n’y pas une autre alternative.
Pour cet idéal commun, nous sommes déterminés à mener ce combat avec tous les Nigériens déterminés d’ici et de la Diaspora, au-delà de toute considération partisane.
Nous vous lançons un appel solennel car mieux vaut mourir debout que de vivre à genoux.
La première liberté démocratique est celle d’expression, nous organiserons, Plaise à Dieu, dans les prochaines semaines la plus grande manifestation jamais tenue au Niger, qui par son gigantisme aucune force ne saura réprimer.
Pour une meilleure organisation des manifestations pour notre liberté, une plate-forme sera mise en place très prochainement à laquelle nous invitons à s'inscrire nos compatriotes qui aspirent à une vie meilleure, à un Niger prospère, à une justice équitable et à la victoire du bien sur le mal.
C’est la voie royale pour la libération de nos prisonniers politiques avec à leur tête le Président Hama Amadou que je salue. C’est ensuite le choix honorable pour la restauration de la démocratie au Niger.
C’est enfin de là que viendra notre salut et que nous serons dignes de conter fièrement à nos enfants les épopées de nos glorieux aïeux. TOUTE AUTRE VOIE NOUS EST INTERDITE.
AMEN-AMIN remercie très chaleureusement les Nigériennes et Nigériens qui soutiennent son action et les invite à persévérer pour la libération de notre pays.
Qu’Allah nous gratifie d’un hivernage fécond, bénisse le Niger et son peuple. Amen.
VIVE LE NIGER ,
VIVE LA DEMOCRATIE ,
VIVE AMEN AMIN.
Je vous remercie de votre aimable attention.
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Niamey, le 15 mars 2017
Nigériennes, Nigériens
Le peuple fier du Niger, a de nouveau subi, dans l’humiliation et l’indignation une parodie de justice ! Une de trop !
En effet, Comme vous le constatez, la cour d’appel de Niamey vient de donner une fois de plus raison à bazoum mohamed qui affirmait que Hama Amadou ne pouvait pas échapper à une condamnation.
Elle vient aussi de confirmer ce que nous vous affirmions dès le début de l’affaire de supposition d’enfants à savoir qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’une machination Machiavélique orchestrée par issoufou mahamadou dans un seul et unique but : empêcher à S.E Hama Amadou d’être candidat à l’élection présidentielle !
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Mesdames et Messieurs,
Le Bureau Politique National du Renouveau Démocratique et Républicain (RDR) Tchanji, s’est réuni ce Jeudi 11 aout 2022, au siège National du Parti à l’effet d’examiner les derniers développements de la situation sociopolitique, sécuritaire au Niger, en Afrique et dans le reste du monde, et repréciser certaines réponses aux interrogations pressantes sur la position du Parti, après l’épuisement le 31 Mai dernier, du procès engagé devant la Cour de justice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CDEAO) .
Au plan international, la guerre en Ukraine se poursuit. Aux conséquences dévastatrices de ce conflit sur l’économie mondiale, et particulièrement celle des pays en développement s’ajoutent notamment la résurgence de graves tensions dans le détroit de Taiwan, la reprise des incursions militaires d’Israël dans la Bande de Gaza, la dangereuse évolution des relations entre l’Iran et les pays occidentaux protagonistes des négociations sur le nucléaire iranien ;
En Afrique centrale , la légitimité de la présence de la Mission des Nations Unies (MONUSCO) est contestée en République Démocratique du Congo au vu de son incapacité à mettre fin aux attaques meurtrières des groupes illégaux armés alors qu’en Afrique de l’ouest la force Barkhane, chassée du Mali poursuit son redéploiement illégal dans notre pays ainsi que son projet d’expansion sur toute l’Afrique de l’ouest francophone dans le cadre d’un repositionnement stratégique des grandes puissances en prélude à ce qui ressemble à un nouveau partage du monde en blocs antagoniques à l’image de la situation de la guerre froide de triste mémoire.
Face aux menaces graves à la paix et à la sécurité internationales, évoquées tantôt, le RDR Tchanji en appelle donc, aux pays membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour qu’ils assument pleinement leur rôle de principaux garants de la paix et de la sécurité dans le monde, et qu’ils contribuent à écarter la menace d’insécurité alimentaire que présage la flambée des prix de produits de première nécessité. Au Niger, cette flambée de prix est aggravée par l’augmentation subite et injustifiée de 24 pour cent du prix du litre du gasoil à la pompe, entrainant du coup la poussée inflationniste dans tous les secteurs de l’économie nationale. Le RDR Tchanji condamne cette mesure frauduleuse prise par le gouvernement et lui demande instamment son annulation pure et simple.
Le BPN du RDR Tchanji réitère son opposition à toute présence militaire étrangère illégale et illégitime sur le sol nigérien, et rejette à nouveau la tentative frauduleuse de faire légaliser cette présence, à travers une simple réécriture de la déclaration de politique générale du Premier Ministre, qu’on présente à l’opinion nationale et internationale comme un acte d’acceptation de ces forces étrangères par le peuple nigérien souverain. De même, le BPN du RDR Tchanji, rappelle que notre sécurité nationale et notre intégrité territoriale ne sauraient être sous-traitées et qu’elles relèvent de la responsabilité constitutionnelle, de nos forces de défense et de sécurité, qui ne demandent pour assumer cette responsabilité que l’appui et le soutien nécessaires à l’accomplissement de leur mission.
Le BPN saisit cette occasion pour rendre un vibrant hommage à nos Forces de défense et de sécurité pour la bravoure et le sacrifice qu’elles consentent dans la défense de la Patrie et salue la mémoire de toutes celles et tous ceux qui sont tombés sur le champ d’honneur
Le BPN présente ses condoléances les plus émues à la Nation Nigérienne toute entière et aux familles biologiques des victimes civiles et militaires des attaques et actes terroristes qui pas plus tard que ce matin nous ont encore endeuillés sur la route de Torodi. Aux blessés, nous souhaitons un prompt rétablissement.
Mesdames et Messieurs,
Sur tout un autre plan, le bureau politique National du RDR Tchanji rappelle que les élections 2020 - 2021 ont donné lieu à plusieurs contentieux électoraux, dont un seul a pris fin, avec le verdict de la Cour de Justice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en date du 31 Mai 2022.
Il reste, comme vous le savez, les contentieux relatifs aux falsifications des pièces d’Etat civil du candidat Bazoum Mohamed, et qui sont pendants devant les juridictions, tant au plan national qu’international.
Mesdames et Messieurs,
Le candidat Mahamane Ousmane a pris acte de ce verdict par lequel la Cour, tout en reconnaissant la violation de certains droits du candidat, ne s’était pas estimée compétente pour examiner au fond les différents éléments de fraude massive produits devant elle, et qui ont permis le vol du fauteuil présidentiel par M. Bazoum Mohamed.
Par la suite, en concertation avec nos camarades et amis de l‘opposition politique, l’avocat de notre candidat et le candidat lui-même, avaient présenté à la nation, l’état de la situation juridique telle qu’elle se présentait après le verdict de la Cour, tout en réitérant la position du RDR Tchanji, de membre éminent et à part entière, de l’opposition politique.
Dans ce contexte, et suite aux récents échanges malencontreux, engagés sur les réseaux sociaux, après les sorties hasardeuses, d’un de nos camarades sur un média en ligne, en l’occurrence Doudou Rahama, le Bureau Politique National du RDR Tchanji, tient à rappeler à ses militants et ses alliés en particulier, et au peuple Nigérien en général, que le parti dispose de canaux et de procédures officiels de diffusion de ses publications. Par conséquent, les propos tenus par ce Camarade lors de ses multiples sorties n’engagent que sa propre personne, comme d’ailleurs il l’a précisé lui-même.
Quant aux relations du RDR Tchanji avec d’autres formations politiques, la question est réglée par nos statuts à travers les dispositions des articles 80, 81, 82, et 83. La conduite des militants du RDR Tchanji et de ses dirigeants a toujours été marquée du sceau de la fidélité et de la loyauté en alliance, d’attachement aux principes et valeurs de démocratie et de l’état de droit, ainsi qu’à ceux du respect de la souveraineté nationale, et de l’intégrité du territoire, toutes choses qui continuent malheureusement à être mises à rudes épreuves par le régime en place.
C’est pourquoi, le BPN du RDR Tchanji lance un vibrant appel aux militants, à tous les niveaux ; où qu’ils se trouvent de rester toujours vigilants pour faire échec aux manœuvres sournoises de déstabilisation de notre parti, engagées par les mêmes adversaires d’hier.
Aussi, le BPN en appelle-t-il à tous les militants de se mobiliser pour défendre les idéaux du Parti.
Mesdames et Messieurs,
Le Renouveau Démocratique et Républicain, RDR Tchanji, tient valablement sa place au sein de l’opposition politique nigérienne. A l’assemblée Nationale, il est membre d’un des deux groupes parlementaires de l’opposition, appelé l’Union Pour la République (UPR).
Le BPN du RDR Tchanji saisit cette occasion pour adresser tous ses remerciements et exprimer toute sa gratitude, à la Coalition de l’opposition politique, regroupée au sein de CAP 20-21, ACC, FRC et Alliés, pour le soutien qu’elle a apporté à son candidat, le Président Mahamane Ousmane, lors des élections présidentielles 2020-2021.
le BPN du RDR Tchanji saisit également cette occasion pour exiger la libération immédiate et sans condition, des prisonniers politiques détenus suites aux évènements ayant entouré les élections de 2020-2021, à savoir l’Autorité Morale du MODEN FA LOUMANA, Son Excellence Hama Amadou, Mr Saidou Tahirou Maiyaki, Président de la Coordination Loumana Tillaberi, le Général à la retraite Moumouni Boureima et toutes les autres personnes injustement arrêtées.
Aux victimes des inondations et à leurs familles, le RDR Tchanji, adresse sa solidarité et sa compassion et souhaite à l’ensemble du peuple nigérien, un hivernage fécond.
Fait à Niamey le 11 aout 2022
Vive le Niger
Vive la Démocratie
Vive le RDR Tchanji
Je vous remercie de votre aimable attention.
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Réuni en session extraordinaire mercredi 15 Juin, à Niamey, à l’effet d’examiner la situation sociopolitique, économique, sécuritaire et académique qui prévaut au Niger, le Cadre d’Unité d’Actions Citoyennes (CUAC) a rendu publique une déclaration de presse axée sur ces préoccupations. C’est l’un des membres du CUAC, M. Amadi M. Abass qui a lu la déclaration en présence des membres de la structure.
S’agissant de la situation socio-économique et politique, le Cadre d’Unité d’Actions Citoyennes a remarqué qu’elle est caractérisée par la pénurie des hydrocarbures notamment le gasoil, la flambée des denrées alimentaires de première nécessité, la hausse du prix du hadj 2022 et la recrudescence de l’extrémisme violent en milieu scolaire dans certaines régions du Niger. Face à ces problèmes, le CUAC a demandé aux autorités du pays de prendre toutes les mesures idoines pour que la situation de cette pénurie de gasoil ne se reproduise plus à l’avenir, de rester permanemment en concertation avec les représentants des associations des consommateurs du Niger pour faire face à la flambée des prix de produits de grande consommation. Par ailleurs, le CUAC a exhorté les responsables des agences de l’organisation du hadj d’assurer un bon encadrement aux pèlerins pour leur éviter les traditionnelles tracasseries. Le CUAC a condamné le comportement peu orthodoxe de certains scolaires sans foi ni loi vis-à-vis de leurs enseignants et a demandé aux autorités de sanctionner tous les auteurs de manière rigoureuse.
Quant à la situation sécuritaire du pays, le CUAC a remarqué qu’elle reste marquée par la recrudescence de banditisme armé dans les régions de Tillaberi, de Tahoua et même aux alentours de la capitale. C’est ainsi que le CUAC a rendu un hommage mérité aux Forces de Défense et de Sécurité, tout en présentant ses condoléances les plus attristées aux familles des soldats tombés sur le champ d’honneur. Par ailleurs, le CUAC a salué le courage du Président de la République pour les visites effectuées auprès des FDS et des populations déplacées. Aussi, la structure se réjouit de cette volonté des autorités de ramener toutes les populations déplacées dans leurs localités d’origine.
Toutefois, le Cadre d’Unité d’Actions Citoyennes a sollicité la population à plus de vigilance et de collaboration avec les FDS pour lutter efficacement contre cette guerre asymétrique injustement imposée à notre pays. Tout en souhaitant un hivernage fécond, le CUAC a demandé aux autorités du Niger d’agir le plus tôt possible pour éviter les éventuelles inondations. Le CUAC invite à une prise de conscience effective de tous les acteurs pour contribuer davantage à la préservation de la paix et à la cohésion sociale, gage d’un développement harmonieux de la nation.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Depuis le 10 juillet 2021, le Président Bazoum Mohamed a bouclé ses 100 jours à la tête de l’Etat. Une occasion traditionnelle saisie pour dresser l’ébauche d’une nouvelle gouvernance.
Le Pnds Tarayya, parti du président Bazoum Mohamed, s’est, donc, farci d’une déclaration rendue publique, le dimanche 11 juillet 2021. Une déclaration qui a laissé paraître le malaise qui s’est installé dans les rangs du parti depuis que les Nigériens, de tous bords, se sont mis à apprécier le fossé qui semble exister entre l’ancien et le nouveau président. Mais, le malaise, manifestement, n’est rien à côte de l’angoisse du lendemain qui tenaille les auteurs de corruption et de détournements massifs des deniers publics. La crainte de voir Bazoum Mohamed se mettre à faire poursuivre les indélicats par la justice est de plus en plus forte, au regard des actes posés par l’intéressé et qui tendent plutôt à conforter chez eux l’idée d’un changement dans la gouvernance. Une perspective d’autant plus inquiétante que de très nombreux apparatchiks du parti sont impliqués dans de grands scandales financiers.
Des crimes économiques doublés, comme dans le cas de l’affaire du ministère de la Défense, de crimes de sang et de haute trahison
Pour certains Nigériens qui ont presque immédiatement réagi à la déclaration du comité exécutif national (CEN) du Pnds Tarayya, il ne s’agit ni plus ni moins que de la réaction, planifiée et organisée à dessein de ceux qui se sont rendus coupables de crimes économiques graves. Des crimes économiques doublés, comme dans le cas de l’affaire du ministère de la Défense, de crimes de sang et de haute trahison. Faut-il attendre de commencer à passer à la trappe pour faire la mise au point nécessaire ? Le Cen du Pnds n’a pas cru devoir attendre plus longtemps. Dans cette déclaration faite, officiellement pour magnifier les 100 premiers jours de Bazoum Mohamed, mais qui a servi à rappeler Bazoum luimême à l’ordre, le Cen du Pnds a péché par une grave omission sur ce qui caractérise plutôt ces 100 jours du président actuel. Ils ont mis trop le faisceau sur Issoufou Mahamadou et ses réalisations, en laissant dans l’ombre les faits et actes qui constituent la marque de ces 100 jours bazoumiens. Un discours incohérent qui n’est pas passé inaperçu.
Le CEN du Pnds a mis les pieds dans les plats.
Si les Nigériens, dans leur majorité et toutes opinions politiques confondues, trouvent dans les premiers pas du nouveau locataire du palais présidentiel des chances réelles de gouverner conformément aux attentes populaires, les membres dirigeants du Pnds Tarayya ne voient pas d’un bon oeil les pratiques inaugurées par le camarade Bazoum. Pour eux, la rupture d’avec le slogan « consolider et avancer » est clairement perceptible et ce ne sont pas uniquement l’opposition qui s’en félicite. Les militants du Pnds Tarayya sont les premiers à s’en féliciter et à le chanter, preuve qu’ils ne partagent pas ce que Issoufou Mahamadou a fait subir au Niger pendant 10 ans. Pour la plupart des Nigériens, il n’y a pas de doute que Bazoum est en train d’inaugurer une nouvelle façon de gouverner qui tranche d’avec les pratiques décriées de son prédécesseur.
En évoquant des réalisations qui n’ont rien à voir avec les 100 jours de Bazoum, tout en occultant ce qui fait le mérite de Bazoum, le Cen a effectivement fait, comme cela était pressenti, une déclaration de soutien à Issoufou Mahamadou.
La pirouette consistant à lier les deux noms tout au long de la déclaration ne peut éclabousser cette volonté.Rien, absolument rien sur tout ce qui est magnifié par les Nigériens au cours de ces trois premiers mois de gouvernance bazoumienne. Comment expliquer l’absence de la moindre référence sur ce qui caractérise les 100 jours de Bazoum Mohamed à la tête de l’Etat ?
Le Pnds Tarayya a-t-il d’autres valeurs que celles de la République, de la démocratie, de la justice, de la reddition des comptes et de l’impératif pour le président de la République de se comporter en président de tous les Nigériens ?
La question est peut-être quelque peu exagérée dans la mesure où, bien qu’il ait régné sur le Niger depuis une décennie, ce parti ne regroupe pas que de voleurs de l’Etat, de violeurs de lois, de trafiquants de drogue et autres bandits rétifs à un redressement de la gouvernance tordue que Issoufou Mahamadou a instaurée dans ce pays. Il y en a qui sont si jaloux de leur pays qu’ils sont malades de ce que Issoufou a fait subir à ce pays et à son peuple. Ces militants sont la plupart de ceux qui se retrouvent dans la nouvelle logique imprimée par Bazoum Mohamed. Une nouvelle logique qui déplaît de plus en plus dans le camp composé des prédateurs et de l’oligarchie du parti.
Le problème n’est pas simple. Bazoum Mahomed ne s’est pas encore attaqué aux intérêts claniques et/ou individuels des oligarques. Pourtant, il fait mal, très mal ou plutôt il dérange les consciences de ceux qui se reprochent des choses vilaines.
À travers les discours et les actes qui prennent totalement le contre-pied des pratiques d’Issoufou, le président actuel est d’abord celui qui, mine de rien, construit sa gouvernance, ses rapports avec ses compatriotes, les libertés publiques, etc.
Une omission volontaire qui trahit les motivations de la déclaration du Cen/Pnds
En commettant l’omission volontaire de taire les prémices de la lutte contre la corruption telle qu’il l’a promis lors de son discours d’investiture et à l’occasion de sa rencontre avec les organisations de la société civile, le Cen du Pnds a déclaré, sans le dire, son opposition à cette option du Président Bazoum. Le Cen ne s’est pas félicité de cette tendance prometteuse pour le Niger, à plus forte raison la soutenir et l’encourager. Pourtant, il n’ignore pas que c’est l’axe central des engagements pris par le Président Bazoum. Aucune allusion sur la question. Les actions d’assainissement entrevues par les oligarques du parti à travers l’affaire Ibou Karadjé ainsi qu’à travers les inspections d’Etat et de la Halcia en cours, sont visiblement perçus comme un danger qu’ils ont rapidement décidé de conjurer. Ce sont, mal malheureusement, des mérites que le Cen ne pouvait évoquer sans écorcher celui que les Nigériens croient être derrière cette machine politique contre Bazoum Mohamed.
Un rappel de rigueur à celui qui est là et qui doit impérativement respecter cet engagement d’entretenir la gabegie des ressources, les détournements massifs des deniers publics, la corruption et bien sûr l’impunité pour leurs auteurs.
Les Nigériens sont nombreux à trouver dans cette déclaration du Cen/pnds une volontaire de mettre en garde Bazoum Mohamed contre toute idée de lutte contre la corruption et les infractions assimilées. Dès l’entame de la déclaration, les dés sont jetés : « Rappelant les deux mandats couronnés de succès du Président Issoufou Mahamadou et le passage de témoin historique, le Président de la République Mohamed Bazoum avait, lors de son discours d’investiture du 2 avril 2021, déclaré (je cite) : « le programme électoral que j’ai soumis au peuple nigérien, sur la base duquel j’ai été élu le 21 février 2021, s’inscrit dans la continuité du travail remarquable accompli par le Président Issoufou Mahamadou. Il en consolidera les acquis en les approfondissant et il apportera les améliorations partout où cela s’avèrera nécessaire ». Un rappel de rigueur à celui qui est là et qui doit impérativement respecter cet engagement d’entretenir la gabegie des ressources, les détournements massifs des deniers publics, la corruption et bien sûr l’impunité pour leurs auteurs. La comparaison, inévitable entre Issoufou et Bazoum face aux défis de l’heure, mais qui semble irriter les ténors du Pnds, n’est, donc, pas forcément le fait de l’opposition. Le décalage entre les façons de faire des deux est net et dans cette délcration, le Cen/pnds le corrobore.
Doudou Amadou
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Un adage Djerma dit que “Le tueur n’aime pas le couteau”. C’est ce comportement que dénote la psychose qui est en train de secouer le Pnds-Tarayya depuis que le nouveau Président de la République, Bazoum Mohamed est aux commandes. En effet, les agissements du camarade Président font peur aux caciques du Pnds, surtout ceux-là qu’il a savamment mis à la touche pour des raisons hautement tangibles ; nous le verrons un peu plus loin. Pour l’instant, penchons-nous sur cette litanie honteuse appelée déclaration que vient de publier le Pnds à l’occasion des cent (100) jours du Président à la tête du pays.
Jamais une déclaration n’a été aussi violente que celle-là. Des mots durs, très durs adressés à l’endroit de l’opposition politique qui, pourtant, bat des ailes, plongée dans un sommeil affable sans aucune explication. Personne ne peut comprendre les raisons pour lesquelles l’opposition a choisi de baisser les bras, se laissant flécher par les sbires de l’ancien président Issoufou Mahamadou. Quel acte ou conduite de subversion l’opposition a posé depuis que le président Bazoum est au pouvoir ? Qu’a-t-elle fait de mal pour que les potentiels dissidents du Pnds s’acharnent sur elle de façon éhontée ? Est-ce l’opposition politique qui a instruit Bazoum pour qu’il ne compose pas avec les gueules tapées dans le clan d’Issoufou Mahamadou ? Ext-ce encore l’opposition politique qui a instruit Bazoum pour qu’il ouvre grandement ses bras à tous les nigériens, y compris ceux de l’opposition ? N’est-ce pas cette conduite qui est demandée au président une fois les joutes électorales clôturées ? Il l’a dit le Président Bazoum que ce sont 20 millions de nigériens qui sont désormais sous sa coupe et il composerait avec qui il faut pour que les affaires du pays marchent comme il faut. De la droiture, de l’orthodoxie, du caractère, voilà ce que Bazoum cherche avec ses nouveaux collaborateurs. Qu’ils soient de l’opposition ou de la mouvance, ils sont les biens venus. D’ailleurs, il l’a bien dit qu’il connait tous les nigériens et qu’il ferait appel à qui de droit en matière de compétence ; pourvu que cette personne réponde au profil requis. C’est véritablement ce qui sème le désordre chez beaucoup de militants du Pnds, habitués qu’ils sont à être cooptés sur la base «Parents, amis et connaissances ». Ils sont habitués à cette conduite népotistes et ils savent qu’ils ne méritent absolument rien quand il s’agit de faire les choses de façon orthodoxe. De grands magouilleurs, voilà ce qu’ils sont en réalité. La rupture que prône le Président Bazoum Mohamed doit inéluctablement passer par une purge au sein de ce ramassis d’une rare hypocrisie. D’ailleurs, ce sera chose facile avec les inspections diligentées çà et là dans les services où ils ont séjourné. De grosses et flagrantes malversations ont eu cours pendant dix années de gabegie et de détournement de deniers publics. Et si réellement le Président Bazoum a l’intention d’assainir, il trouvera de quoi le faire. Le processus enclenché a déjà mis à jour des complots financiers d’une rare méchanceté. Rien que le dossier du ministère de la défense peut envoyer une centaine de contrevenants en prison parmi les gros bonnets du Pnds. Les nigériens n’ont pas encore avalé cette couleuvre, ces agissements de bas étage qui ont endeuillé plusieurs familles en faisant des veuves et des orphelins de façon gratuite et éhontée.
Le rapprochement entre le Président Bazoum et les nigériens des autres bords politiques est une chose salutaire à plus d’un titre ; seules les brebis galeuses du Pnds ne le voient pas. Il n’est pas dupe ce Président et il sait que dans l’entourage, il n’y a que le Président Issoufou qui a réellement cautionné et supporté sans regret sa candidature. Ceux qui crient au scandale aujourd’hui sont ceux qui hier ont fait des manoeuvres sournoises pour faire échec à sa candidature au sein du parti même. Certes, l’homme n’est pas rancunier. Cependant, qui est aussi naïf pour composer avec des gens qui ont ourdi plusieurs manoeuvres dilatoires pour faire échec à son propre dessein ? C’est difficile de rapprocher dans son sillage des gens aussi hypocrites que cela. Et, il le connait bien ; il les regarde dans les yeux au moment où eux baissent la tête. Quelle leçon peuvent-ils donner aux gens ? Surtout pas à ceux qui sont tombés sous le charme de la conduite des affaires du Président Bazoum. Depuis qu’il est au pouvoir, cet homme n’a cessé de démanteler les stigmates de la dictature et du népotisme instaurés par l’ex gouvernance. Il s’est attaqué avec courage à cet édifice de magouille mis en place par son ex-mentor. C’est principalement cette nouvelle approche que ne gobent pas les paresseux et autres comploteurs amassés autour d’Issoufou Mahamadou qui pensaient que Bazoum allait entériner sans broncher les propositions de nominations qu’on lui ferait. Non ! Il a dit niet et c’est cette frustration qui ronge les esprits, ceux qui ont pris un train de vie qu’ils n’arrivent plus à gérer. Pour l’heure, une majorité de nigériens sont tombés amoureux des actes que posent le Président et ils sont prêts à l’accompagner. Qu’ils soient du Pnds ou d’autres bords, ils font partie des vingt deux millions de nigériens qui ont été recensés et sont sous la gouvernance du Président Bazoum. Que les uns et les autres se calment et qu’ils le laissent travailler. Ce dont il a besoin, c’est le soutien de tous ; surtout à présent qu’il commence à donner de la vie dans les grandes assises internationales, face aux grands comploteurs de ce monde.
Du reste, le Pnds vit une psychose relative à son propre mode d’action ? Le Pnds a-t-il réussi quelque chose de bien dans ce pays sans complot ? N’a-t-il pas passé tout son règne à opposer les nigériens pour qu’à la suite il tourne le dos pour récupérer à coup de millions les plus faibles ? Quelle est la formation politique au Niger qui n’a pas été saignée par le couteau divisionniste du Pnds ? A présent que l’occasion de récolter les pots cassés se présente, les gens deviennent ignorants et aveugles du passé le plus récent. Surtout que cette fois-ci la division n’a nullement été motivée par une quelconque main extérieure. C’est le choix d’un militant aujourd’hui Président de la République. C’est le choix de Bazoum de se débarrasser des camardes mesquins et hypocrites pour réellement travailler pour le Niger. C’est dire que depuis qu’il était militant du parti, il a avalé des choses malgré lui, noyé par les complots des sbires réunis et acquis à la cause d’Issoufou Mahamadou. C’est comme si cet homme n’a jamais été écouté dans ses propositions et sa vision d’orthodoxie, les gens ayant choisi d’évoluer dans la rancune et la rancoeur. C’est clair que les actes que posent Bazoum ne datent pas de son investiture. C’est un véritable manifeste qu’il a conçu et il a dû répertorier tous les points et verrous de blocage. Aujourd’hui, il a rouvert son manifeste et il déroule petit à petit ses légitimes ambitions pour le pays. De quel bord que l’on soit, il serait hypocrite de ne pas reconnaitre à Bazoum le privilège des actes de droitures qu’il est en train de poser. C’est vrai, on ne peut faire des omelettes sans casser des oeufs ; et l’omelette de Bazoum doit forcément exclure les oeufs pourris pour être réussie. A bon entendeur salut.
Mallam
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À l’issue des 100 jours du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Cercle Indépendant de Réflexion et d’action citoyennes (CIRAC) a publié le 05 novembre dernier, une déclaration dans laquelle les membres du CIRAC ont mené des réflexions sur la portée des actes posés pendant les 100 premiers jours du CNSP et formulé des propositions dans la perspective de mieux préparer l’avenir. Par la même occasion, le CIRAC a appelé les organisations de la société civile à la cohésion et les a exhortées à transcender leurs divergences pour une plus grande cohérence et efficacité de leurs actions.
Dans cette déclaration, le Cercle Indépendant de Réflexion et d’action citoyennes s’est réjoui de constater que sur le front de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) enregistrent de plus en plus de victoires apportant un peu plus de quiétude et de paix aux populations, même si les menaces restent encore vivaces et tenaces. « La création de l’Alliance des États du Sahel (AES) est d’une grande portée politique, stratégique et militaire pour notre pays. Elle ouvre la voie à une ère nouvelle d’engagement concerté avec nos voisins du Mali et du Burkina pour plus de sécurité dans la région et pour un développement économique et social véritable sur la base d’une souveraineté affirmée », précise la déclaration. Par ailleurs, le CIRAC prend acte de la création du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Partie et celle de la Commission nationale de Lutte contre la Délinquance Économique, Financière et fiscale (COLDEFF).
Aussi, le CIRAC s’est réjoui du paiement des salaires et émoluments des fonctionnaires malgré l’embargo financier illégal imposé à notre pays. « Beaucoup avait prédit que nous ne tiendrions pas deux semaines (14 jours), nous sommes à notre 100ème jour n’en déplaise à ceux qui veulent jouer les cassandres. De grands défis qui nous interpellent avec persistance et qui méritent qu’on s’en occupe en toute priorité, ces 100 premiers jours ont été aussi marqués par des difficultés au plan social avec l’enchérissement des prix des denrées alimentaires, nous rappelant la duplicité des autorités de l’ancien régime qui avaient pourtant décidé en 2019 que le Niger n’importerait plus de riz à partir de 2023 », souligne la déclaration.
Le CIRAC a ensuite formulé quelques recommandations. Il s’agit entre autres du départ de toutes les bases militaires étrangères, sans exception du territoire nigérien, qui devrait être planifié et achevé dans les plus brefs délais ; la remise au travail de tous les Nigériens mériterait d’être actée dans les faits, au-delà des propos de bonnes intentions ; la consolidation et l’approfondissement des liens de coopération avec le Mali et le Burkina assureraient une dynamisation de l’AES afin de garantir à terme la sécurité et la paix dans le Sahel. Il y a également la lutte contre toutes les atteintes à la dignité du Niger, y compris la lutte contre la mendicité qui ternit l’image du Nigérien à l’intérieur comme à l’extérieur, etc.
Le Cercle Indépendant de Réflexion et d’action citoyennes (CIRAC) a suggéré au CNSP, de rompre avec ses multiples sorties des ministres à la télévision, pour des visites qui relèvent de la routine de leur travail quotidien et s’orienter vers une communication pour faire connaitre les initiatives transformatrices qu’ils entreprennent, les résultats d’étapes de leurs actions ou un plaidoyer pour l’engagement renouvelé ou accru des populations. En définitive, le CIRAC renouvèle ses encouragements au CNSP et salue la mobilisation et le dévouement du peuple nigérien déterminé à définir « le Niger que nous voulons, un Niger de justice pour tous, débarrassés des tares de la corruption et du favoritisme, où les ressources, les biens et services de la Nation profiteront à tous, sans discrimination ».
Yacine Hassane (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
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Le Cercle Indépendant de Réflexions et d'Actions Citoyennes (CIRAC), qui se veut une association apolitique, indépendante et non confessionnelle, a rendu publique, le dimanche 19 septembre 2021, une déclaration mettant en exergue le devoir citoyen de mettre fin à la corruption et à l’impunité pour une gouvernance vertueuse au Niger.
Dans cette déclaration lue par son président, Elhadj Idi Ango Omar, le CIRAC constate que «trente années après la Conférence Nationale Souveraine, le Niger reste toujours affecté par de nombreux fléaux dont celui de la corruption est l’un des plus nocifs, des plus pernicieux et des plus dévastateurs tant sur plan social que sur le plan économique».
Abordant la question relative aux détournements de deniers publics, le CIRAC souligne que de ‘’nombreux rapports et des révélations aussi outrageuses et scandaleuses les unes que les autres mettent à nu la forte propension à l’enrichissement illicite des agents de l’État’’, tout en citant certaines affaires qui continuent de dominer la chronique dans notre pays.
D’autre part, constatant que la corruption s’est solidement ancrée dans tous les secteurs du pays, le CIRAC va plus loin en affirmant que ‘’de nombreux représentants de l’autorité publique, à divers échelons, perçoivent ou exigent des sommes pour exécuter des tâches pour lesquelles ils sont déjà rémunérés ou pire pour octroyer des faveurs et agir à l’encontre des règlements édictés». Le Cercle cite le cas de certains concours et recrutements dans la Fonction Publique et dans certaines institutions de la République, ainsi que des examens scolaires de fin de cycle ou de fin d’années. A ce titre, le CIRAC fustige l’absence de textes qui règlementent l’acceptation des dons par des agents de l’État, en particulier lorsque ces dons proviennent de personnes publiques ou privées étrangères.
A propos des abus de biens publics, le CIRAC rappelle que «les biens de l’État, véhicules, immeubles, matériel ou équipements divers, etc. ne peuvent, en aucun cas, être utilisés à des fins privées».
Sur la lancinante question de la dépolitisation de l’administration, la déclaration invoque l’article 50 de la Constitution nigérienne qui dispose que le Président de la République prête serment sur le Livre Saint de sa confession avec entre autres engagements, celui «de veiller à la neutralité de l’administration et au respect des textes qui consacrent sa dépolitisation». Dénonçant une politisation à outrance de l’administration, le CIRAC souligne que cette pratique ‘’conduit inévitablement à la dégradation de la déontologie professionnelle, à l’inefficacité et au laxisme, à la médiocrité, à l’indiscipline des agents et à l’impunité disciplinaire et judiciaire». Aussi, estime l’association, «des mesures urgentes, vigoureuses et rigoureuses doivent être prises pour la dépolitisation effective de l’administration nigérienne comme l’exige la loi suprême du pays, la constitution».
La déclaration souligne également la nécessité de renforcer les organes de contrôle et de régulation, sachant que le Niger dispose d’un arsenal juridique de lutte contre la corruption. «La constitution garantit l’indépendance de la justice et nous appelons nos juges et magistrats à s’investir davantage pour une lutte contre la corruption qui ne saurait être gagnée sans leur engagement professionnel et citoyen», note la déclaration.
Enfin, le CIRAC en appelle à la société civile pour son rôle d’éveil et de veille ; aux partis politiques pour contribuer au développement économique, social et culturel du pays; à tous les citoyens, pour leur participation active à la lutte contre la corruption, l’abus de biens publics et l’impunité.
Seini Seydou Zakaria(onep)
22 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Nigériennes, Nigériens,
Le Collectif des Comités de lutte pour la sécurité, la paix et la cohésion sociale s’est réuni ce jour 20 février 2022, à l’effet d’examiner la situation sécuritaire et politique de notre pays.
Il s’agit de :
- l’aggravation continue de l’insécurité ;
- la détérioration du cadre démocratique et de l’État de droit ;
- la dislocation de la cohésion sociale.
Chers compatriotes,
En ce qui concerne la détérioration continue du contexte sécuritaire, la souffrance et la détresse des Nigériens sont immenses devant l’incapacité des gouvernants de notre pays et de leurs alliés occidentaux, notamment la France, à venir à bout du drame qui sévit depuis de longues années déjà sur des populations désemparées.
Quand le gouvernement dit qu’aucun coin du territoire n’est occupé par les terroristes, Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a pris des distances avec la vérité.
- L’Anzourou est sous occupation.
- Le Gorouol est sous occupation;
- Banibangou est sous occupation;
- Tondi kiwindi est sous occupation;
- Diagourou est sous occupation;
- Le Gourma est sous occupation ;
- Les Départements de Loga, Doutchi, Tibiri et Falmey dans la région de Dosso sont actuellement menacés par l’insécurité ;
- La région de Diffa et une bonne partie de la région de Tahoua sont sous Etat d’urgence depuis très longtemps….
Les morts civils et militaires ne se comptent plus.
Des villages entiers se sont vidés de leurs populations.
Les enlèvements et les exécutions sommaires ne font que se multiplier.
Les écoles et les formations sanitaires ferment à tour de bras. Rien que dans la région de Tillabéri, plus de 600 établissements scolaires ont été abandonnés, exposant ainsi plus de 62 000 enfants à la formation de la rue. Pire, les terroristes, après avoir incendié les greniers, détruit des biens publics et privés, opèrent désormais à visage découvert et font régulièrement des descentes intempestives au niveau des villages pour soit organiser des prêches, soit prélever des impôts et des dimes ou encore emporter purement et simplement le bétail.
Face à ce désastre, nous sommes au regret de constater que les pouvoirs publics et politiques restent indifférents, à tout le moins impuissants.
Ce désastre national montre entre autres la faillite de l’État. En témoignent aussi des initiatives de prise en charge par les populations civiles de leur propre sécurité, à travers la constitution de comités de défense dans certaines localités, notamment à Tillia (région de Tahoua) et à Banibangou (région de Tillabéri).
Force est de constater qu’à ce jour, la présence des forces étrangères sur notre territoire, en particulier les troupes françaises, n’a pas contribué à l’amélioration de la situation. Elle a même souvent été émaillée de drames dont Les tragiques évènements de Téra, en date du 27 novembre 2021, qui se sont soldés par la mort de trois jeunes gens et 17 blessés graves sous les balles de l’armée française.
Tout cela contribue fort bien au ressentiment des populations à l’égard de la France. Ces actes odieux et criminels ne seront jamais oubliés par le peuple nigérien souverain.
Notons bien que le Niger et son peuple n’ont aucune animosité à l’égard du peuple français. Par contre, la politique africaine de la France est un fiasco pour un pays qui se dit le chantre des Droits de l’homme.
Au demeurant, les autorités françaises se doivent de comprendre que l’Afrique a profondément changé.
En effet, les lignes ont bougé et le citoyen africain se positionne de plus en plus comme le défenseur de sa souveraineté.
Aujourd’hui, force est de constater que pour beaucoup d’africains, la France serait la main armée du terrorisme dans l’espace sahélo-saharien.
C’est pourquoi, estiment-ils, la présence de ses troupes n’a en rien jugulé le terrorisme qui, au contraire ne fait que gagner en intensité, en étendue et en gravité.
Chers Concitoyens,
S’agissant de la détérioration du cadre démocratique et de l’Etat de droit, de mémoire d’homme, jamais notre pays n’a connu un recul aussi pathétique et dégradant dans ce domaine. Les fondamentaux de la République sont bafoués :
- la corruption a gangrené notre société.
- L’impunité est devenue un logiciel de travail et la confiscation des libertés de manifestation et d’opinion est érigée en un système de promotion de la pensée unique.
- L’injustice sociale est perceptible partout.
En effet, au moment où des criminels économiques ne sont nullement inquiétés, d’honnêtes citoyens croupissent injustement dans les geôles du pouvoir : ils sont de la société civile, de l’arène politique, des corps habillés et des médias. Ils sont plusieurs centaines à croupir en prison dans l’indifférence et le mépris total des princes qui nous gouvernent, sans aucun égard au respect de l’état de droit et des droits de l’homme.
Mesdames et Messieurs,
Quand vous vivez dans un pays fragilisé par une fracture sociale aussi prononcée, dominée par une insécurité grandissante avec son lot de drames sociaux, une justice à géométrie variable et l’effondrement des valeurs de la République, l’espérance laisse la place au désespoir, au repli sur soi et à un certain irrédentisme qui sont des facteurs de démantèlement de notre savoir vivre ensemble et de la mise à mort de la cohésion sociale.
Or, nous demeurons convaincus que la cohésion sociale est une condition essentielle de la sécurité démocratique. Les sociétés marquées par les divisions et les inégalités s'avèrent incapables de garantir la stabilité à long terme.
Au regard de tout qui précède, le Collectif des Comités de lutte pour la Sécurité, la Paix et la Cohésion sociale dans notre pays :
1) Tout en se réjouissant de la libération récente du camarade Amadou Harouna Maiga, Coordinateur du Comité « Union Tillabéri pour la paix, la sécurité et la cohésion sociale », exige la libération immédiate et sans conditions des défenseurs des droits du peuple comme Monsieur Anass Djibrilla de « Debout Niger » ainsi que de tous les autres détenus politiques et/ou d’opinion ;
2) Exige la publication des rapports d’enquêtes judiciaires et la poursuite des auteurs et co-auteurs des tueries de Téra ;
3) Exige le départ de toutes les bases militaires étrangères installées dans notre pays, particulièrement les troupes françaises, ces dernières ayant montré qu’elles font davantage partie du problème que de la solution ;
4) Exige la révision des accords de défense et la diversification de la coopération militaire avec des partenaires prompts à accompagner efficacement le Niger dans sa lutte contre le terrorisme, et ce, dans le respect strict de sa souveraineté et de son indépendance ;
5) Appelle à une union sacrée, toutes tendances confondues, oppositions comme majorité, structures de la société civile, syndicats, pour la lutte contre l’insécurité car la question sécuritaire concerne tout le monde.
6) Apporte son ferme soutien aux peuples frères du Mali et du Burkina Faso dans leur combat légitime pour la sauvegarde de leur souveraineté et de leur dignité, ainsi que pour la restauration de la sécurité, la paix et la cohésion sociale dans leurs pays ;
7) Invite les organisations sous régionales et régionales telles que la CEDEAO et l’UA, à respecter les aspirations profondes des peuples souverains des pays membres et à arrêter de travestir les principes fondamentaux qui ont présidé à leur création, notamment le principe de non-agression mutuelle.
8) Invite les autorités nigériennes à cesser les déclarations cavalières et à bannir à jamais les attaques injustifiées à l’endroit du peuple souverain du Mali;
9) Attire l’attention du Président de la République sur le péril majeur qui plane sur la quiétude sociale, d’ores et déjà surchauffée, au regard de l’étouffement des libertés de manifestation ou d’opinion, ainsi que des propensions inquiétantes que prennent des fléaux comme le clientélisme, le favoritisme, le népotisme, la corruption et l’impunité au sein de notre société;
Fait à Niamey, le 20 février 2022
Le Collectif des Comités de Lutte pour la Sécurité, la Paix et la Cohésion Sociale
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À l’issue d’une session extraordinaire qui a eu lieu le samedi dernier, le Collectif des Syndicats de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a rendu public hier matin une déclaration de presse relative à ce qu’il qualifie de « situation préoccupante au niveau du ministère de la jeunesse et des sport, à l’académie des arts martiaux ».
Dans sa déclaration, le Collectif des Syndicats des Secteurs de l’Education de la Jeunesse, des Sports et de la Culture interpelle « la conscience collective » des cadres du Ministère de la jeunesse et des sports, qu’il appelle « à un sursaut corporatiste pour œuvrer ensemble et combattre l’adversité d’où qu’elle vienne ». Aussi, le Collectif des Syndicats de la Jeunesse, des Sports et de la Culture « s’indigne et s’inquiète profondément du climat délétère dans lequel est replongé le ministère de la jeunesse et des sports ». Il exige ainsi « l’annulation de toutes les affectations et nominations qui ne répondent pas aux profils », concernant les postes techniques dont des cas sont cités dans la déclaration. Le Collectif dénonce ce qu’il appelle également « la politisation à outrance de l’administration et la mise en chômage technique de plusieurs cadres du ministère ».
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Les étudiants de l’Université Abdou Moumouni de Niamey (UENUN) ont manifesté leur soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) à travers une marche suivie de déclaration rendue publique, le vendredi 4 août 2023 à la Place AB du campus universitaire. A cette occasion, le secrétaire général du Comité Exécutif de l’Union des étudiants, M. Bakin Batouré Almoustapha et l’ensemble des étudiants de l’UAM ont dénoncé toutes les sanctions prises contre le Niger par la CEDEAO et l’UEMOA à l’égard des nouvelles autorités du pays et de la population.
Au cours de cette marche, les étudiants sont partis de la place AB, (lieu de la formation syndicale, idéologique, et politique) pour traverser le pont Kennedy, descendre sous l’échangeur avant de s’arrêter au niveau du rond-point justice avec des pancartes en mains. Debout sous un soleil ardent, des centaines d’étudiants attendent avec impatience le début des manifestations.
Le secrétaire chargé de la presse (SCP) de l’UENUN, M. Saidou Moctar a rappelé les liens qui existent entre le Niger et le Nigeria. « Le peuple du Nigeria ne peut jamais oublier la contribution que le Niger lui avait apportée pendant la guerre du Biafra », a-t-il rappelé.
Pour sa part, le secrétaire général de l’UENUN, a fait un bref rappel de l’historique de l’indépendance du Niger avant d’appeler les citoyens à plus d’unité et la résistance. « Il y a un adage qui dit ’’quand le peuple se soulève, l’impérialisme tremble’’. Nous vous appelons à rester debout, unis, solidaires, montrer à tout le peuple du Niger que les étudiants de l’Université Abdou Moumouni de Niamey apporte leur soutien au peuple Nigérien. Nous avons compris quelque part que la CEDEAO, l’UEMOA, la France et les institutions internationales sont en train de vouloir infliger à notre État, à notre peuple, des sanctions dures et sévères qui sont illégales et illégitimes. Ces sanctions qu’aucun texte juridique ne peut justifier sont des sanctions que nous sommes appelés à combattre avec toute notre détermination », a-t-il ajouté. Par ailleurs, M. Bakin Batouré Almoustapha a souligné les richesses du Niger qui, peuvent satisfaire les besoins du peuple. « Le pays a des richesses potentielles qui peuvent nous permettre de vivre dignement », a conclu le secrétaire général de l’UENUN.
Après le discours du SG de l’UENUN, les étudiants rallié la place de la concertation avant de regagner le campus universitaire dans le calme et la discipline.
Moumouni Amadou Yacouba (Stagiaire)
Source : https://www.lesahel.org
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A l’issue d’une réunion extraordinaire sur la situation sociopolitique du pays, le Comité exécutif national (CEN) du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya) a rendu publique, une déclaration hier matin à son siège à Niamey. Dans cette déclaration lue par M. Iro Sani, membre du Comité exécutif national, le parti rose est revenu sur la situation sécuritaire, politique et sociale du pays. Le CEN/PNDS a en particulier, déploré « l’inconscience de certains acteurs politiques et syndicaux » qui tentent de tirer un gain politique de cette situation sécuritaire pourtant préoccupante dans laquelle évolue notre sous-région et « porter un coup à la démocratie ».
Sur le plan sécuritaire, le CEN/PNDS fait constater que la situation est préoccupante dans notre sous région. «Si dans l’Est du pays, l’amélioration est perceptible grâce à l’engagement de nos forces de défense et de sécurité et au concours des pays amis, la situation est particulièrement préoccupante dans l’ouest du pays ; elle nécessite une mobilisation de toutes les énergies » souligne la déclaration du PNDS-Tarayya.
Le Comité exécutif déplore ainsi l’inconscience de certains acteurs qui pensent à faire une utilisation politicienne de cette situation, en posant des actes et en tenant des propos visant à saper le moral de nos troupes. « Sous d’autres cieux, ces acteurs auraient eu le châtiment qu’ils méritent par l’application stricte de la loi, celle de la haute trahison et d’atteinte à l’unité nationale» estime le CEN-PNDS. Tout en encourageant les FDS à continuer leur mission de défense de l’intégrité territoriale et de sécurisation des populations, le CEN-PNDS demande au gouvernement de contribuer à assurer aux FDS tous les moyens nécessaires à l’accomplissement de leur mission et à intensifier la coopération avec tous les pays afin de juguler toutes les menaces sécuritaires.
Sur le plan politique, le CEN-PNDS a déploré «les dérives et la violence dans le langage, les insultes de bas niveau, les propos haineux» qui mettent en cause l’unité nationale, les institutions républicaines et la démocratie et qui, «sont devenus une pratique quotidienne de l’opposition». A cela s’ajoutent l’utilisation du mensonge, des insultes et du faux, avec pour objectif ultime, estime le CEN-PNDS, «de discréditer les institutions, pour enfin abattre le pouvoir et porter un coup fatal à la démocratie». A ce propos, le PNDS déplore ce qu’il a qualifié de « collaboration active d’une certaine presse, spécialisée dans le faux, dans le mensonge et la propagation des rumeurs », profitant ainsi de la Déclaration de la Table de Montagne signée par le Président de la République. D’après le CEN-PNDS, la fameuse affaire des 200 milliards s’inscrit dans cette logique. «Chaque jour que Dieu fait une soi-disant « nouvelle affaire » est mise sur la place publique, participant au grand complot de Lumana de remise en cause de l’ordre démocratique », souligne le PNDS-Tarrayya, estimant que ce parti, a, dans sa dernière déclaration, «franchi toutes les limites à travers des propos particulièrement séditieux ». Sur le plan social, le Comité exécutif du PNDS, fait constater la même agitation politico-médiatique, « à travers laquelle, les tenants de la même ligne tentent d’instrumentaliser les syndicats et veulent allumer le front social ». Selon la déclaration du PNDS, cette tentative s’est appuyée sur les contractuels dont certains avaient connu un retard dans le paiement de leurs pécules. «Mais cette brèche fermée, ce sont les mesures d’assainissement de l’école nigérienne qui leur servent désormais d’alibi» souligne le CEN-PNDS. C’est ainsi que ces acteurs qualifiés ‘’d’apprentis sorciers’’ refusent les mesures d’assainissement que le gouvernement a décidé notamment le contrôle des diplômes et du niveau des enseignants. C’est pourquoi, le PNDS-Tarayya encourage le gouvernement à tout mettre en œuvre pour bien identifier les lacunes qui entachent notre système éducatif afin de leur apporter les remèdes indispensables.
«Notre conviction est que l’avenir de notre pays, comme celui de tous les autres pays, dépend de la qualité de son système éducatif. Notre devoir est de réhabiliter, en urgence, notre école » souligne la déclaration ajoutant que le PNDS-Tarayya œuvrera sans relâche pour la sauvegarde de l’unité et de la cohésion nationale ; la sauvegarde et la protection des institutions républicaines ; la sauvegarde et la défense de la démocratie dans notre pays et enfin pour la bonne gouvernance qui passe notamment par la lutte contre la corruption et l’assainissement de l’école.
l Siradji Sanda et Abdoulaziz Ibrahim
23 mars 2017
Source : http://lesahel.org/
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Le Comité pour la Paix et la Sauvegarde de la Souveraineté du Niger (CPASS-Niger) a rendu publique, le samedi 09 septembre 2023 au Stade Général Seyni kountché, une déclaration dans laquelle il apporte son soutien ferme et indéfectible aux nouvelles autorités dirigées par le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Chef de l’État, président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).
Dans la déclaration lue par un des membres du comité pour la Paix et la Sauvegarde de la Souveraineté du Niger (CPASS-Niger), M. Almansour Ahmat, le CPASS a d’abord rappelé les traités et autres conventions internationales consacrant les principes de la reconnaissance et de la souveraineté des peuples à disposer d’eux-mêmes ; les agissements de certains Chefs d’état des pays membres de la CEDEAO manipulés par le président français assoiffé par les ressources naturelles du Niger.
Pour le CPASS-Niger, la mobilisation spontanée du peuple nigérien depuis le 26 juillet 2023 constitue le déclic d’une révolution populaire au Niger. De même le comité a rappelé la souveraineté et le pouvoir d’un pays appartiennent à son peuple ; que le Niger est un Etat indépendant et souverain depuis 1960, que la CEDEAO et l’UEMOA sont des organisations sous régionales dont les fondements reposent principalement sur le développement économique et social des Etats Membres, que les sanctions infligées au Niger et son peuple par lesdites organisations sont inédites, illégales, injustes, inhumaines, et qu’elles répondent à la volonté pure et simple de la France à maintenir sous sa domination coloniale le Niger et son peuple dans la misère et la précarité.
Le CPASS Niger rappelle au Président Macron et ses marionnettes Chefs d’Etat africains, que les accords de défense sont signés entre des Etats et non entre individus comme il veut le faire croire. Le Comité rappelle aussi que le peuple nigérien, en dépit de sa diversité religieuse, ethnolinguistique et culturelle; demeure un peuple souverain, épris de paix, uni et solidaire. Aussi, au regard de tous ces éléments, le Comité pour la Paix et la Sauvegarde de la Souveraineté du Niger apporte son soutien au CNSP et au gouvernement de transition. Il condamne avec vigueur toutes les sanctions illégales et inhumaines prises par la CEDEAO et l’UEMOA à l’encontre du Niger et de son peuple. Le CPASS s’indigne du comportement du prédisent de la France, Emmanuel Macron ; dénonce avec force l’ingérence de certains Chefs d’Etats de la CEDEAO valets de la France dans les affaires internes d’un Etat souverain en violation flagrante des textes régissant lesdites organisations.
Le Comité félicite le vaillant peuple nigérien pour sa résilience et son ferme engagement à préserver son honneur, sa dignité et à défendre la Patrie et la souveraineté du Niger. Il salue et félicite les décisions courageuses des pays frères du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée Conakry de soutenir et d’assister les populations nigériennes en ces moments difficiles de l’histoire de notre pays et demande au CNSP de nationaliser l’exploitation des ressources minières afin de permettre au peuple nigérien de jouir de ses richesses.
Par ailleurs, le CPASS-Niger soutient fermement la décision du CNSP en exigeant le départ des troupes françaises du Niger et demande au CNSP de prendre toutes les dispositions pour sécuriser les populations et leurs biens. Il demande aussi au peuple Nigérien de rester mobilisé autour du CNSP pour la défense et la sauvegarde de la patrie. Compte tenu de l’adhésion de l’ensemble de la population à son action, le CPASS-Niger demande au CNSP de mener une transition exemplaire et inclusive. Enfin le CPASS-Niger s’est dit disposé à accompagner le CNSP dans le processus de la transition et s’engage à défendre à ses côtés la souveraineté du Niger et son peuple et ce par tous les moyens jusqu’au sacrifice ultime.
Abdoussalam Kabirou Mouha (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Excellence Président du Secrétariat Exécutif National ;
Camarades membres du Secrétariat Exécutif National ;
Camarades responsables des structures du Parti a tous les échelons ;
Militantes et militants,
Par la grâce d’Allah, le tout miséricordieux, notre Parti vient d’avoir le 06 Novembre 2019, 4 années d’existence. Pour commémorer ce mémorable évènement, le Secrétariat Exécutif National fait la déclaration qui suit :
Militantes et militants
Le 4ème anniversaire de la création de notre Parti que nous célébrons aujourd’hui, se déroule dans un contexte national et international marqué par des défis majeurs, notamment sur les plans sécuritaire, social, politique et économique.
AU PLAN SECURITAIRE :
La situation sécuritaire à l’échelle nationale, régionale et internationale demeure très préoccupante eu égard aux multiples attaques terroristes perpétrées ça et là, en dépit de la lutte inlassable menée contre ce fléau à travers le monde.
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Suite aux événements survenus dans notre pays et la prise du pouvoir par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le 26 juillet 2023, et après examen de la situation sociopolitique actuelle, le Conseil National des Chefs Traditionnels du Niger (CNCTN), dépositaire des pouvoirs traditionnels, gardien des Us et coutumes et soucieux de la sauvegarde de l’unité nationale rend public la déclaration dont la teneur suit.
1) Le Conseil National des Chefs Traditionnels du Niger prend acte de la volonté du CNSP de promouvoir la paix et d’assurer la sécurité du peuple nigérien sur l’ensemble du territoire de notre pays et lance un appel pressant au CNSP de créer toutes les conditions pour que les Nigériens gardent leur dignité en leur assurant le bien-être.
2) Lance un appel pressant à l’ensemble des citoyens à la retenue et au sursaut patriotique afin de préserver la quiétude sociale et la solidarité nationales, gages d’une paix durable.
3) Demande à tous nos compatriotes de s’abstenir de tout acte ou comportement de nature à entraver l’unité nationale.
4) Déplore et rejette en bloc les sanctions imposées à notre pays par les organes de la CEDEAO et de l’UEMOA qui ne visent ni plus ni moins qu’à faire souffrir la population nigérienne.
5) Rejette toute idée d’intervention militaire au Niger qui risque d’aggraver la souffrance des vaillantes populations qui font face à l’insécurité, à la pauvreté endémique et de déstabiliser le Sahel au profit des intérêts extérieurs.
6) Appelle le vaillant Peuple Nigérien à s’investir dans le travail bien fait dans les domaines prioritaires (Sécurité, Education, Santé, Agriculture, Elevage, Mines etc.) pour réduire la dépendance du pays vis-à-vis de l’extérieur et assurer son autosuffisance alimentaire.
Enfin, le Conseil National des Chefs Traditionnels du Niger s’engage à accompagner les nouvelles autorités à prendre des initiatives louables à faire du Niger, un pays de paix et de progrès pour le bonheur de nos populations.
Qu’Allah le Tout Puissant, le Miséricordieux bénisse le Niger, accompagne et guide les nouvelles autorités du CNSP pour le bonheur du Peuple Nigérien et nous gratifie d’un hivernage fécond.
Fait à Niamey, le 3 août 2023
Pour le Président
Honorable Chef de Canton de Dioundiou, Mahamadou Bachir Harouna Hambali
Source : https://www.lesahel.org
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Les centrales syndicales, la société civile, les Associations socio-professionnelles, les Associations des jeunes et des femmes, réunies au sein du Comité régional de Tahoua pour le soutien au CNSP a rendu publique, hier 6 septembre, dans la salle de réunion de l’hôtel de ville de Tahoua, une déclaration dans laquelle elles fustigent ”la situation socio-politique et sécuritaire chaotique qui a marqué notre pays ces 12 dernières années et le muselage de la population à travers la dérive autoritaire de la pensée unique”.
C’est une ennième sortie médiatique depuis la prise du pouvoir par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), respectivement les 26 et 28 juillet 2023. Ainsi le Comité de Tahoua qui mobilise desormais toutes les forces vives de la région réitère son ferme et indéfectible soutien au Conseil National de la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) pour son action salvatrice.
”La population était laissée pour compte en dépit des rentes de notre pétrole, or et uranium détournées par centaines de milliards par les responsables de l’ancien régime du Niger. Cet état de fait a contraint notre peuple à payer au prix du sang la conspiration savamment ourdie par les dirigeants déchus en complicité avec les puissances etrangères avec à leur tête la France et ses terroristes qu’elle entretient pour déloger les populations des villes, villages et hameaux dans les zones riches en matières premières” souligne le président du COS-CNSP/Tahoua, M. Souleymane Abdou, livrant le contenu de la déclaration dans la salle arcomble, notamment en présence du Gouverneur Oumarou Tawayé.
A travers cette declaration, le COS-CNSP/Tahoua est revenue sur les postures illégales de la CEDEAO et de l’UEMOA qui se sont permises, sans compatir, d’infliger des sanctions inédites, illégales, illégitimes, inhumaines et sans fondement juridique à notre population en la privant des denrées de première nécessité, des médicaments et des transactions financières pour ne citer que ceux-là. “Le Comité régional de soutien au CNSP de Tahoua condamne avec la dernière énergie les comportements inhumains de ces soi-disant institutions d’intégration économique et sociale”, souligne la déclaration.
Aussi, au regard de l’entêtement de la France à travers son president et de certains apatrides de l’ancien régime comme Hassoumi Massoudou, le Comité régional de soutien au CNSP de Tahoua exige le départ sans condition des bases militaires françaises stationnées sur notre territoire. Le COS-CNSP/Tahoua demande, ensuite, au CNSP d’émettre un mandat d’arrêt international et l’extradition de ”l’apatride comploteur frelaté Hassoumi Massoudou”.
Rappellant que jamais le Niger n’a été spolié de ses richesses qu’avec l’avènement des kleptomanes insatiables toujours avides d’argent et véritables spécialistes de détournements de deniers publics, surfacturations et faux et usage de faux, le Comité régional de soutien au CNSP de Tahoua demande au CNPS de tout mettre en œuvre ”pour faire rentrer l’Etat nigérien dans ses droits et de confisquer tous les biens illicitement acquis”. Tirant les leçons de la ”trahison” du Nigeria au travers de la convention de fourniture d’energie, le Comité exhorte les autorités à prendre les dispositions qui s’imposent pour assurer au Niger son indépendance énergétique.
Dans cette declaration, les forces vives de la région de Tahoua suggèrent de faire de la date historique du 26 Juillet, la date de l’indépendance, de la délivrance du Niger. Enfin, le Comité régional de soutien au CNSP félicite les nouvelles autorités de la transition en général et le Gouverneur de la région de Tahoua le Colonel-Major Oumarou Tawayé en particulier et demande à ce dernier d’intercéder auprès du Président du CNSP ”pour une transition de cinq (5) à six (6) ans”.
Ismaël Chékaré ONEP-Tahoua
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Nigériennes, Nigériens, chers compatriotes,
Conformément à son statut républicain, l’opposition politique nigérienne est restée constamment fidèle à sa démarche pédagogique et responsable pour promouvoir le cadre démocratique et la bonne gouvernance dans notre pays.
Depuis la période préélectorale 2016, lOpposition politique nigérienne sest établie dans la dynamique dune expression politique qui a toujours témoigné du même engagement dans la défense des intérêts du Niger et de son Peuple.
Certes, les défis sont aujourd’hui, plus nombreux q’hier. En conjuguant l’instrumentalisation de lEtat et les fraudes multiformes au silence coupable des institutions en charge d’apporter la réponse républicaine attendue, le régime de Issoufou Mahamadou a confisqué le pouvoir dEtat et s’est aménagé, grâce au chantage et à la corruption, un parlement hyper majoritaire. Il s’inscrit dès lors, de manière flagrante dans une gouvernance dictatoriale, tyrannique et despotique.
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Au regard de la crise sociopolitique qui mine notre pays ; Nous, leaders et militants du Front des Partis politiques Non affiliés, pour l'Alternance Démocratique au Niger (FPNAD), réunis ce jour 05 octobre 2017 au siège du Mouvement Démocratique pour le Renouveau (MDR-TARNA) à Niamey, faisons la déclaration dont la teneur suit:
De la situation scolaire
L'école nigérienne, depuis l'arrivée de Issoufou Mahamadou à la tête du Niger, est paralysée par de nombreuses difficultés attribuables à l'insouciance et au mépris que le gouvernement affiche à l'avenir de la jeunesse. A cela s'ajoute un important déficit de dialogue et de communication pacifique pour la résolution des problèmes auxquels les enseignants, étudiants et élèves sont quotidiennement confrontés.
Au lieu de s'atteler à temps aux préparatifs de la rentrée académique et scolaire 2017-2018, le gouvernement antinational de Birgi Rafini n'a pas trouvé mieux que de divertir le peuple nigérien à travers des duperies et des complots politiques pendant que la majorité de la population croupit dans la misère.
Le Front des Partis politiques Non affiliés pour l'Alternance démocratique au Niger (FPNAD) s'insurge et s'indigne profondément contre l'option pour le chaos que les usurpateurs du pouvoir ont choisie comme solution à l'école nigérienne, cette école qu'ils ont trouvée pourtant saine et crédible.
Nous réaffirmons notre indéfectible soutien aux enseignants, étudiants et élèves pour la grandeur du combat qu'ils mènent afin de sauver l'école nigérienne des griffes des prédateurs engagés à substituer le savoir à l'ignorance et aux ténèbres.
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Nigériennes, Nigériens,
Chers compatriotes,
La frénésie et la grossièreté avec lesquelles Issoufou Mahamadou et son clan ont volé les suffrages du people nigérien, en dissent long sur leur peur d’affronter le bilan de six années de leur gestion chaotique.
Les élections législatives et présidentielles de février et mars 2016 se présentaient, à leurs yeux, comme une question de vie ou de mort. L’échec n’était pas envisageable car, il se traduirait par l’ouverture compromettante de la boite à pandore du régime.
Mais, le temps permet toujours à la vérité de triompher sur le mensonge. Après la supercherie perpétrée, le peuple nigérien découvre, stupéfait, les crimes que le régime aventurier et irresponsable de Issoufou Mahamadou a ourdi contre notre pays.
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Déclaration du Médiateur de la République de Côte d’Ivoire suite aux affrontements intercommunautaires survenus les 18 et 19 mai 2021 à Daloa et dans le district d’Abidjan :Le Médiateur de la République condamne les actes de violence et encourage le Gouvernement à poursuivre ses actions de sensibilisation
Les mardi 18 et mercredi 19 mai 2021, suite à une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux et mettant en scène des actes de violences qui auraient été perpétrés par des ressortissants nigériens sur des individus de nationalité ivoirienne, la ville de Daloa et plusieurs communes du district d’Abidjan, notamment celles d’Abobo, d’Anyama, de Cocody-Angré et de Yopougon, ont connu des violences intercommunautaires ayant entrainé, selon les sources officielles, une dizaine de blessés et d’importants préjudices matériels dont des véhicules, magasins et maisons pillés ou calcinés.
Le Médiateur de la République souhaite un prompt rétablissement aux blessés et apporte son réconfort aux nombreuses personnes qui ont perdu des biens au cours de ces tristes évènements
Après des analyses, il est avéré que cette vidéo virale, à l’origine des actes de violence ayant visé essentiellement la communauté nigérienne, est relative à des faits anciens qui ont été mal interprétés, car ne concernant nullement les communautés prétendument citées. Au regard de cette situation déplorable, le Médiateur de la République, conformément à son mandat de renforcement de la cohésion sociale, de promotion de la paix et de défense des droits des citoyens :
- Condamne ces actes de violence qui mettent à mal la cohabitation fraternelle et pacifique qui a toujours prévalue entre les communautés nationales et étrangères en Côte d’Ivoire ;
- Appelle les populations au calme et à la retenue afin de renforcer la cohésion sociale et la paix acquises au prix de multiples efforts ;
- Invite les communautés à toujours privilégier le dialogue et la concertation dans le règlement des différends qui pourraient les opposer et à ne point se faire justice ;
- Interpelle les populations sur les dangers que représentent la diffusion de rumeurs ou de fausses informations sur les réseaux sociaux au regard des conséquences dramatiques qu’elles entrainent ;
- Encourage le Gouvernement à poursuivre ses actions de sensibilisation à la paix et à la cohésion sociale.
Fait à Abidjan, le 20 mai 2021
Adama TOUNGARA
(Sources : Cabinet du Médiateur de la République de Cote d'Ivoire)
27 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Réuni en session extraordinaire la semaine dernière à Niamey à l’effet d’examiner la situation née du coup d’état du 26 juillet 2023, le Mouvement National pour la République (MNR) a rendu publique une déclaration dans laquelle, il apporte d’abord son soutien indéfectible au CNSP avant de condamné les sanctions prises par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre les nouvelles et légitimes autorités du pays. Il en est de même que pour la position radicale et immédiate de la France contre le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) qui fait pourtant la fierté des sincères peuples africains. En ce qui concerne l’intervention militaire pour rétablir l’ancien président Bazoum Mohamed sur son fauteuil présidentiel, un véritable rêve de la CEDEAO, de la France et de ses valets locaux, le Mouvement National pour la République a saisi l’occasion pour rappeler opportunément à l’organisation communautaire, que, jusqu’à preuve de contraire, le contentieux électoral lié à l’élection de Bazoum Mohamed à la tête du pays n’est toujours pas vidé par les juridictions compétentes.
Allusion faite notamment, à la requête d’un des candidats au premier tour de l’élection présidentielle de 2020 et 2021, relative au faux en écriture publique sur la nationalité de Bazoum Mohamed qui est toujours pendante à la Cour de justice de la CEDEAO. Ce qui fait dire que la question de la violation de l’article 41 de la Constitution du 25 novembre 2010, reste et demeure d’actualité. Toujours, dans sa déclaration, le MNR souligne qu’en prônant l’usage de la force pour régler un problème dont elle est en partie responsable, la CEDEAO s’est permit de vomir avant de lécher ce qu’elle a vomi. C’est pour dire, qu’elle viole allégrement ses propres textes puisque son protocole de non-agression stipule que l’usage de la force est prescrit entre les états membres.
Toute chose qui sape son fondement d’intégration des peuples. Raison pour laquelle, le Mouvement National pour la République (MNR), exhorte le CNSP et son gouvernement, de se retirer immédiatement de la CEDEAO de concert avec les peuples frères du Mali et du Burkina Faso. Enfin, dans sa sortie médiatique, le MNR a demandé au CNSP et à son gouvernement, de prendre dans les meilleurs délais, toutes les dispositions nécessaires pour que tous nos compatriotes qui ont de près ou de loin comploté contre la souveraineté de notre pays à les traduire devant les juridictions compétentes pour qu’ils subissent les rigueurs de la loi ou encore, de sanctionner voire dissoudre, tout parti politique ou groupement de partis dont les dirigeants s’adonnent à des pratiques contraires à la charte des partis politiques.
Dan Tessaoua
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Le Président du «Haut niveau», M. Abouba Ganda et ses alliés décident d’adhérer désormais au PNDS Tarayya pour accompagner, avec engagement et franchise, la politique de Renaissance acte III du Président de la République SE Mohamed Bazoum. A cet effet, Abouba Ganda et ses camarades ont rendu public une déclaration, le vendredi 18 novembre 2022, à Niamey au quartier Gamkalé (frontière).
Dans cette déclaration, le président du parti politique «Haut Niveau», M. Abouba Ganda a précisé qu’il n’est un secret pour personne que le Niger est en pleine mutation et sa carte politique et diplomatique émerveille, partout dans le monde. En effet avec la politique de la renaissance du Niger, que des progrès enregistrés dans plusieurs domaines, notamment socio-politiques, économiques et culturels.
C’est suite à un conseil extraordinaire et après un examen approfondi de la situation socio-politique nationale et sur le rapport de son comité exécutif, que le président du parti «Haut Niveau», M. Abouba Ganda a, après concertation et en accord avec les alliés, décidé de rejoindre le PNDS Taraya. «J’ai décidé d’adhérer au PNDS TARAYYA à compter de ce jour et, rejoins les structures de ce parti implanté à Niamey. Dans cet élan, j’intègre ce parti avec des groupes de beaucoup de militants venus de certains partis. Ils sont là avec nous» a-t-il déclaré.
M. Abouba Ganda a indiqué que cette libre option et ce geste militant public découle de «notre ferme conviction qu’avec le PNDS Tarayya, le Niger figurera, sans conteste, dans le Gotha des pays émergents».
En définitive, le président du parti politique «Haut Niveau», M. Abouba Ganda et ses alliés ont lancé un appel à tous les citoyens en vue d’un comportement exemplaire de mettre en avant l’intérêt du Niger et de son peuple pour soutenir le PNDS-Tarayya. «C’est pourquoi, j’invite les citoyens de Niamey où qu’ils se trouvent à rejoindre la monumentale pirogue PNDS-Tarayya et soutenir, avec engagement et franchise cette politique de Renaissance Acte III du Président de la République SE. Mohamed Bazoum. Nous réaffirmerons notre principal objectif de faire de Niamey votre fief politique et, Incha Allah, ce défi sera relevé», a-t-il conclu.
Abdoussalam Kabirou Mouha
Source : http://www.lesahel.org
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“Mes chers compatriotes,
Je voudrais en cet instant si singulier rendre grâce à Dieu le Tout puissant pour sa décision de me confier la charge la plus lourde dont il peut gratifier un homme. Nous venons, en effet, de terminer ce long cycle électoral par l’organisation le dimanche 21 février 2021 du second tour de l’élection présidentielle. Les résultats provisoires publiés par la commission électorale nationale indépendante me créditent de 55,75% des suffrages exprimés et font ainsi de moi le Président de la République élu.
C’est avec beaucoup d’émotion que je prends acte de cet état de fait. C’est aussi avec autant d’humilité que je rends hommage au peuple nigérien. Le calme remarquable qui a caractérisé la double campagne électorale de décembre 2020 et de février 2021 malgré les enjeux combinés de scrutins multiples est la preuve de l’adhésion totale de notre peuple au principe de la dévolution du pouvoir à travers ce mécanisme des élections. C’est aussi la preuve de sa confiance en la CENI qui aura travaillé comme d’habitude de façon totalement transparente et inclusive.
Notre loi électorale en impliquant les partis politiques d’un bout à l’autre dans l’organisation des élections a créé les conditions de cette confiance que les Nigériens témoignent au travail accompli par la CENI. En effet, les partis politiques en complétion électorale en plus d’être représentés à la CENI au niveau national ont leurs représentants dans tous les démembrements de celle-ci au niveau local, départemental et régional. Qui plus est, chaque candidat du second tour de l’élection présidentielle désigne, à travers ses représentants locaux le président ou le secrétaire de chaque bureau de vote. En outre chaque candidat désigne un délégué dans chaque bureau de vote. Cette double représentation paritaire des candidats dans tous les bureaux de vote est un gage de transparence et un moyen efficace de lutte contre toute forme de fraude.
Mes chers compatriotes,
Si les élections se sont bien passées dans leur organisation et leur transparence, elles n’en ont pas moins été entachées par des actes terroristes qui ont profondément endeuillé notre pays. J’ai à cet égard une pensée pieuse pour les 7 agents électoraux décédés dans le département de Gothèye suite à l’exposition d’une mine posée par des terroristes. Je m’incline aussi devant la mémoire de l’agent électoral fauché par une roquette de BokoHaram dans le département de Diffa. Je pense également aux rescapés de ces deux actes odieux à qui je souhaite un prompt rétablissement. Je présente mes condoléances attristées aux parents des victimes.
Ces événements nous rappellent l’urgence et l’énormité du défi que constitue le combat contre le terrorisme. Ce combat je le mènerai avec méthode et détermination parce que pour avoir assidûment fréquenté durant ces 8 derniers mois les populations, je sais que partout où prévaut l’insécurité c’est le premier besoin qu’elles expriment et qu’elles nous demandent de régler. Aussi, dans la hiérarchie de mes actions futures la sécurité aura-t-elle une place prépondérante.
Une fois investi Président de la République, après le jugement de la cour constitutionnelle je m’appuierai sur ma majorité parlementaire forte de 129 députés pour former un gouvernement que je mettrai au travail de façon immédiate. Je consoliderai ainsi que le dit mon slogan de campagne le travail accompli pendant 10ans sous l’autorité du président Issoufou Mahamadou et j’avancerai dans le sens des objectifs que j’ai soumis au peuple dans le cadre de mon programme électoral. La gouvernance que je mettrai en œuvre sera riche de l’expérience de nos succès mais aussi des leçons que j’ai tirées de nos échecs. Je connais parfaitement mon pays, j’ai une grande connaissance de l’Etat. Je me sens en état d’assumer cette fonction que le peuple a décidé de me confier. Je l’assumerai avec patriotisme, loyauté et probité. Je serai le Président de tous les Nigériens, sans distinction aucune.
Mes chers compatriotes,
Je voudrais pour terminer remercier le Président Issoufou pour le travail qu’il a accompli pour notre pays et surtout pour sa loyauté à son égard. Il vient de nous permettre de réaliser quelque chose d’inédit. Le Niger lui devra cela pour l’éternité. Il est définitivement rentré dans l’histoire et je suis fier des hommages que lui rend le monde entier.
Je voudrais saluer les leaders des partis qui m’ont apporté leur précieux soutien et qui ont facilité ma victoire. Je leur serai loyal et ce sera dans la loyauté commune vis-à-vis de notre pays que nous travaillerons ensemble pour assurer son progrès ainsi que la prospérité des populations.
Cela passe avant tout, ai-je besoin de le rappeler, de la promotion d’une gouvernance toute d’éthique en vue notamment de lutter contre la pauvreté, de réhabiliter notre système éducatif, de former les jeunes et de lutter contre le chômage.
Je voudrais enfin féliciter mon challenger, le président Mahamane Ousmane pour le score remarquable qu’il a réalisé. Connaissant sa sagesse je voudrais compter sur lui pour créer un nouveau climat entre le pouvoir et l’opposition, mettre fin aux tensions inutiles et nous donner la main sur l’essentiel par ces temps de grands défis terroristes.
ONEP
24 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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«Madame et Messieurs les chefs d’État et de Gouvernement,
Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,
Madame la Directrice exécutive de l’UNICEF,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais à travers Votre Excellence, Madame la Présidente, féliciter vivement l’Estonie pour sa présidence du Conseil de Sécurité. Le Niger salue la décision estonienne de faire de la question des enfants dans les conflits armés une priorité de son mandat au Conseil de Sécurité.
Je voudrais renouveler mes félicitations à Monsieur Antonio Guterres pour sa réélection en qualité de Secrétaire Général des Nations Unies et, avec Madame Henrietta Fore et Monsieur Whittaker, saluer leur engagement sur ce sujet si important de la Protection des enfants dans les conflits armés. Je salue également Monsieur Onisimus pour sa présentation éloquente sur ce sujet.
Madame la Présidente,
Le Niger est résolu à contribuer au renforcement de la protection des enfants dans les conflits armés. Les enfants sont victimes des effets combinés de crises humanitaires, des risques sécuritaires liés au climat, et de la précarité économique accentuée par la pandémie de la covid-19.
Aujourd’hui, les crises sécuritaires et humanitaires liés aux conflits alimentent des souffrances à travers le monde, avec plus de 79,5 millions de personnes déplacées de force, où les enfants sont les premières victimes. Il est, de ce fait, crucial que nous nous attelions collectivement à asseoir un monde de paix où tous les enfants pourront s’épanouir.
Or, les conflits et les crises sécuritaires et humanitaires mettent en péril les systèmes de protection des populations les plus vulnérables, notamment les enfants. A titre illustratif, plus de 26 400 violations graves commises contre les enfants ont été enregistrées dans 21 pays.
Dans la région du Sahel en particulier, le nombre d’écoles fermées du fait de la crise sécuritaire et des attaques contre les écoles perpétrées par les groupes terroristes a été multiplié par six depuis 2017, avec près de 5000 écoles fermées, perturbant l’éducation de plus de 700 000 enfants et privant plus de 20 000 enseignants de la possibilité d’exercer leur métier.
Le Niger est aussi préoccupé par les vulnérabilités particulières des filles dans les contextes de conflit. Dans les pays touchés par un conflit, les filles ont deux fois moins de chances d’être scolarisées que celles vivant dans les pays en paix. Or, chaque école qui ferme est une porte d’opportunité qui se ferme.
Devant cette situation alarmante de violations à l’encontre des enfants dans les conflits armés, il est indispensable de développer une réponse appropriée, contextuelle et soutenue.
Le Niger appelle solennellement à des actions concrètes pour la protection des écoles. La Déclaration Présidentielle sur la protection des écoles contre les attaques, adoptée en septembre dernier sous la Présidence du Niger mérite une attention plus accrue de la communauté internationale.
{xtypo_quote}«Le Niger est résolu à contribuer au renforcement de la protection des enfants dans les conflits armés», déclare S.E Mohamed Bazoum{/xtypo_quote}
Madame la Présidente,
La protection des enfants dans les conflits armés doit se faire de manière intersectorielle en se fondant sur les mécanismes régionaux et nationaux existants. Des programmes d'appui à la réhabilitation et à la réinsertion, sensibles au genre, y compris le soutien à l'éducation et la formation pour les enfants et les jeunes rescapés des conflits armés sont indispensables.
En effet, le processus de reconstruction des communautés et de la consolidation de la paix commande une attention aux groupes qui risquent l’exclusion et la stigmatisation sociale, et qui sont les cibles faciles pour les groupes terroristes qui les enrôlent dans leurs rangs.
C’est pourquoi le Niger a mis en place un centre qui travaille étroitement avec les communautés afin d’assurer une réintégration réussie, avec un soutien psychologique, pour ces enfants en détresse qui ne demandent que l’opportunité de mener une nouvelle vie.
Madame la Présidente,
La crise sanitaire actuelle est déjà devenue une crise des droits de l'enfant dans les pays les plus pauvres comme ceux du Sahel. Lorsque les systèmes de santé s'effondrent à une telle échelle, il en va de même des mécanismes de protection et de prévention. La suspension des principales campagnes de vaccination pourrait conduire à l'émergence de maladies évitables ayant des conséquences sur les enfants.
Les impacts à moyen et long terme de la pandémie sur les violations à l'encontre des enfants touchés par les conflits seront dévastateurs si rien n’est fait. Et il ‘est pas exclu d’assister à une augmentation des violations telles que le travail des enfants, le ré-enrôlement, le mariage des enfants et son impact sur l'accès à l'éducation, en particulier pour les jeunes filles qui ont moins de chances de retourner à l'école après une fermeture.
Dans ce contexte, le Niger appelle à la mise en œuvre effective de la résolution 2565 du Conseil de sécurité afin de faciliter un accès équitable et abordable aux vaccins dans les situations de conflit armé, les situations post-conflit et les urgences humanitaires.
Enfin, Madame la Présidente, Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement, je voudrais encore une fois insister sur l’accès à une éducation de qualité pour tous, y compris les filles, et sur la création des conditions de développement professionnel pour les jeunes, afin de leur permettre de contribuer au développement de leur pays.
Il s’agit d’une responsabilité collective que nous n’avons pas le droit de trahir. Il s’agit d’une condition essentielle pour l’atteinte des objectifs de paix et de sécurité auxquels aspire la communauté internationale.
Je vous remercie de votre attention.
30 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le 22 mars dernier, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA) a publié une déclaration à propos de la situation sociopolitique et économique nationale. La violence des mots et expressions utilisés dans cette déclaration traduisent une certaine peur qui semble s’être emparé des responsables du principal parti au pouvoir.
Si la déclaration du PNDS-TARAYYA du 22 mars dernier n’avait pas été faite lors d’une cérémonie à laquelle prenaient part les principaux responsables de ce parti, beaucoup de Nigériens allait soutenir qu’elle n’émanait pas du Comité exécutif national, mais d’une structure locale du parti. En effet, cette déclaration est, aussi bien dans la forme que dans le fond, indigne d’un parti dit des intellectuels et, qui plus est, a toujours eu comme slogan «la force des arguments». En lieu et place des arguments, c’est plutôt à des insultes qu’on a eu droit dans cette déclaration du PNDS-TARAYYA. Des mots et expressions qu’on ne retrouve plus même dans les tracts estudiantins ont été abondamment utilisés dans cette déclaration. C’est le cas des expressions comme «apprentis sorciers», «une presse spécialisée dans le faux», «ce parti réduit à l’état de secte», «ces ennemis de la Démocratie et ces traitres à la nation», «AFRICARD est devenu pour eux une véritable cause qui sert de carburant à leur moral gravement affecté»…On pourrait encore comprendre un tel déploiement de la violence verbale si le PNDS-TARAYYA était à l’opposition. On pourrait mettre cela dans le compte de l’aigritude.
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Le syndicat national des agents des banques et établissements financiers, institutions de microfinance et systèmes financiers décentralisés du Niger (Synbank) a rendu public, hier mardi 11 août, au siège de la Confédération nigérienne du travail (CNT) pour dénoncer le mauvais traitement dont sont victimes ses militants, les atteintes aux libertés fondamentales, avant de déplorer la persistance de la crise sécuritaire qui endeuille de nombreuses familles
Déclaration du SYNBANK
Nous, Syndicat National des Agents des Banques, Établissements Financiers, Institutions de Microfinance et Systèmes Financiers Décentralisés du Niger (SYNBANK), après analyse des développements d’évènements inédits qui se sont invités dans notre cher Pays, le Niger, aux plans socioprofessionnel, économique et financier, sécuritaire et des libertés fondamentales, faisons la déclaration dont la teneur suit :
1) Au plan socioprofessionnel
Aux Chefs d’entreprises, qui s’adonnent à des pratiques malsaines et rétrogrades de stigmatisation et de ségrégation négative, de brimades et autres caprices de Chefs et abus de pouvoir à l’égard des Empoyés et plus particulièrement des représentants de leur personnel, souvent jusqu’au point de proférer des menaces et intimidations à l’endroit de candidats aux postes de Délégués du Personnel, le SYNBANK rappelle que ceux-ci sont une émanation de la Loi No. 2012-45 du 25 Septembre 2012 portant Code du Travail de la République du Niger, qui régit les rapports entre Employés et Employeurs et qui ne saurait aucunement reconnaître un droit de servitude que ceux-ci auraient sur ceux-là. Il faut plutôt considérer ces rapports comme des relations de partenariat et de collaboration dans un intérêt commun se traduisant dans l’émergence et la prospérité de l’Entreprise dans un climat serein.
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Réuni en session extraordinaire, hier mardi 1er Août 2023 à Niamey, à l’effet d’examiner la situation socio-politique née de la prise du pouvoir d’Etat par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) intervenue le mercredi 26 juillet 2023, le Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS), a rendu public une déclaration. «Tout en réaffirmant son attachement au principe de la démocratie et de l’Etat de droit, le SNECS ne peut occulter les circonstances dans lesquelles sont intervenus les événements en cours», précise la déclaration lue par le Secrétaire général du SNECS, Dr Bakasso Sahabi. La déclaration a fait remarquer que nul ne peut ignorer que la gestion sécuritaire a été un échec, échec qui pourrait s’expliquer par un partenariat loin d’être franc et sincère d’une part, et d’une gestion mafieuse des fonds qui y sont alloués, d’autre part. Le SNECS dit également constater que la gouvernance en général, était caractérisée par la corruption, l’impunité, l’injustice, la négation des libertés individuelles et collectives et le pillage des ressources publiques, autant de comportements que l’on croyait à jamais révolus. Pour le SNECS, le Niger fait face à deux sources de déstabilisation, l’une venant d’une tendance obstinée des occidentaux à occuper militairement et durablement l’espace sahélien, sous le fallacieux prétexte de lutte contre le terrorisme dont ils sont les instigateurs depuis leur agression contre la Libye ; l’autre venant des relais africains vassalisés notamment certains dirigeants des Etats membres de la CEDEAO et de l’UEMOA. Au vu de ces constats, le SNECS a demandé au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) de prendre toutes les mesures tendant à préserver l’intégrité du territoire, la sécurité et la souveraineté nationale afin que le Niger retrouve la paix et la plénitude de sa souveraineté politique et économique ; de faire rentrer l’Etat nigérien dans ses droits en espèces et en nature partout où ils ont été spoliés ; de créer les conditions d’une justice réellement indépendante et impartiale ; de créer les conditions d’un retour à l’ordre constitutionnel normal durable dans un délai raisonnable et de déclarer nul tout acte juridique contraire aux intérêts du Niger.Au cours de cette sortie médiatique, le SNECS a aussi fustigé et condamné les ingérences de la CEDEAO, de l’UEMOA, de l’UA, de l’UE et la France dans les affaires intérieures du Niger. Pour le SNECS, si la CEDEAO dispose d’une force, celle-ci devrait être utilisée pour combattre les terroristes au Sahel et non contre les paisibles peuples qui aspirent à la sécurité et à leur indépendance. Le BEN SNECS a aussi condamné la vassalisation du Niger par la France dont la dernière illustration est la tenue d’un Conseil national de défense autour du Président Macron comme si le Niger est un département français. Ceci témoigne, selon le SNECS, du véritable agenda de la France et de ses acolytes au Sahel en général, et au Niger en particulier. C’est pourquoi, le SNECS a exigé le départ immédiat et sans condition de toutes les forces étrangères présentes sur notre territoire, tout en condamnant les agissements antipatriotiques et égoïstes de certains nigériens qui œuvrent avec l’extérieur pour la destruction de la patrie.En ces moments difficiles que traverse le Niger, le SNECS a appelé l’ensemble des Nigériens à s’unir et à s’élever contre toute menace et tout chantage d’où qu’ils viennent, tout en invitant les compatriotes à la résilience et à la résistance pour défendre la patrie en danger. Par ailleurs, le SNECS a salué la solidarité et l’esprit de fraternité dont font preuve le Burkina-Faso, la Guinée, le Mali, et la Mauritanie, en s’insurgeant contre l’agression extérieure du Niger. La déclaration invite également les peuples voisins et frères du Bénin et du Nigéria à se démarquer des décisions malheureuses et contraires à la fraternité africaine, prise par les dirigeants de la CEDEAO et de l’UEMOA au détriment même de l’intérêt de leurs propres pays pour conforter la politique néocoloniale.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : https://www.lesahel.org
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Mesdames et messieurs ; Camarades militants et sympathisants des Associations et Syndicats amis ici présents ; Camarades militants du SMES ; Honorables invités,
Permettez-moi tout d’abord de souhaiter la chaleureuse bienvenue à toutes et à tous. Je profite également de la circonstance pour remercier les uns et les autres pour leur présence à cette déclaration que le gouvernement de la 7ème République vient d’imposer une fois encore au Syndicat National des Médecins Spécialistes.
Camarades
Comme vous le savez, l’Affaire des évacuations sanitaires devenue désormais « Affaire Dr Dillé » a fait couler beaucoup d’encres et de salives depuis quelques semaines.
En fait, qui est Dr Dillé ?
Chirurgienne cancérologue de formation, en service à l’HNN depuis 2010, Dr Dillé ayant constaté les dégâts causés par le diagnostic tardif des cancers particulièrement gynécologiques, s’est battue pour que naisse l’ONG SOS CANCER afin de dépister et de prendre en charge précocement la maladie comme en témoignent les campagnes de dépistage de masse qu’elle organise à l’échelle du pays. Son engagement pour une meilleure prise en charge du cancer lui a fait instituer un cadre de concertation pluridisciplinaire hebdomadaire où toutes les spécialités sont représentées (RCP).
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Procès-verbal de la Cour constitutionnelle
L’an deux mil vingt-trois Et le vingt-cinq avril ;
La Cour constitutionnelle, en son audience publique tenue au palais de ladite Cour, sous la présidence de Monsieur Bouba MAHAMANE, a examiné, conformément aux dispositions de l’article 51 de la Constitution, la mise à jour de la déclaration écrite sur l’honneur des biens en date du 7 avril 2023, de Monsieur Mohamed BAZOUM, Président de la République ;
I- Sur les biens déclarés
A- Biens immobiliers
1- Foncier bâti:
- Une maison en matériaux définitifs sur la parcelle E, îlot numéro 3745, quartier Yantala recasement, construite en juillet 1996, d’une valeur de soixante-cinq millions (65 000 000) de francs CFA;
- Une maison en matériaux définitifs sur la parcelle 52 à Gouré, acquise en 2001, d’une valeur de dix millions (10 000 000) de francs CF A ;
- une maison d’habitation acquise en 2022 et construite sur les parcelles 386, 387, 388, 389, 390, 391, 392 et 393 de la ville de Gouré d’une valeur de cent soixante-deux (162.000.000) millions de francs CF A ;
- Une maison sur les parcelles F et M, lotissement ZAC Niamey, construite en 2016, d’une valeur de cinquante millions (50 000 000) de francs CF A;
- Une maison en matériaux définitifs sur la parcelle 450, îlot 1151, lotissement Zinder, construite en 2012, d’une valeur de quarante millions (40 000 000) de francs CFA;
- Une maison en matériaux définitifs sur les Parcelles A et B, construite en 2018 sur le Site de Zinder Saboua, d’une valeur de soixante-quinze millions (75 000 000) de francs CF A ;
- Une maison en matériaux définitifs à Tesker, construite en 2021, d’une valeur de quarante millions cinq cent mille ( 40 500 000) francs CF A ;
- Une maison en matériaux définitifs à Tesker, construite en 2008, d’une valeur de trois millions
cent mille (3 100 000) francs CF A ; - Une maison en matériaux définitifs à Tesker, construite en 2012, d’une valeur de quinze millions deux cent mille (15 200 000) francs CFA;
- Une maison à Jabi (Tesker) en matériaux définitifs, construite en 2015, d’une valeur de vingt millions cinquante mille (20 050 000) francs CF A.
2- Foncier non bâti
- Parcelle G, îlot 8320, lotissement route Tillabéry-Niamey, d’une superficie de 600 m2, acquise en 2004, d’une valeur d’un million cinq cent mille (1 500 000) francs CF A ;
- Parcelles A et B, îlot 2546, quartier résidentiel à Maradi, d’une superficie de 1000 m2, acquises en mars 2011, d’une valeur d’un million cinq cent quarante mille (1 540 000) francs CFA;
- Parcelle F, îlot 8029, lotissement route Tillabéry-Niamey, d’une superficie de 500 m2, acquise en juillet 2004, d’une valeur d’un million deux cent cinquante mille (1 250 000) francs CF A ;
- Un champ de 20 ha, à Bandé (Magaria), acquis en décembre 2015, d’une valeur de quinze millions (15 000 000) de francs CF A.
B- Biens mobiliers
1- Meubles meublants et assimilés
- Un salon complet d’une valeur d’un million cinq cent mille (1 500 000) francs CF A acquis en juin 2010 ;
- Un salon complet d’une valeur de deux millions deux cent cinquante mille (2 250 000) francs CFA acquis en 2015;
- Un salon Turc d’une valeur de cinq millions ( 5 000 000) de francs CF A acquis en 2015 ;
- Un salon Arabe d’une valeur de sept cent mille (700 000) francs CF A acquis en 2015 ;
- Une table à manger et accessoires d’une valeur de deux millions cinq cent mille (2 500 000)
francs CF A acquis en 2009 ; - Deux salons dans la maison de Tesker d’une valeur de cinq cent mille (500 000) francs CF A acquis en 2015 ;
- Un salon d’une valeur de cinq cent mille (500 000) francs CFA acquis en 2015.
2- Electroménager
- Un réfrigérateur de marque Nikura d’une valeur de sept cent mille (700 000) francs CF A acquis en 2011 ;
- Un réfrigérateur de marque Nikura d’une valeur de quatre cent mille ( 400 000) francs
CFA acquis en 2011 ; - Un réfrigérateur de marque Sanyo d’une valeur de trois cent cinquante mille (350 000) francs CFA acquis en 2012;
- Un congélateur de marque Nikura d’une valeur de trois cent cinquante (350 000) francs CF A acquis en 2012 ;
- Une cuisinière de marque Nabel d’une valeur de six cent mille (600 000) francs CF A acquise en2011;
- Un réfrigérateur de marque Sanyo dans la maison de Gouré, d’une valeur de trois cent cinquante mille (350 000) francs CFA, acquis en 2015;
- Un réfrigérateur de marque Sanyo dans la maison de Tesker, d’une valeur de trois cent cinquante mille (350 000) francs CFA, acquis en 2015;
- Un poste téléviseur écran plat marque Sony, d’une valeur d’un million cinq cent mille (1 500 000) francs CF A, acquis en 2015 ;
- Un poste téléviseur écran plat de marque LG, d’une valeur de six cent mille (600 000) francs CF A, acquis en 2014 ;
- Un poste téléviseur écran plat de marque Sharp, d’une valeur de cinq cent mille (500 000) francs CF A dans la maison de Gouré, acquis en décembre 2015 ;
- Un poste téléviseur écran plat de marque Sharp, d’une valeur de cinq cent mille (500 000) francs CF A dans la maison de Tesker, acquis en 2015 ;
- Une tablette IPAD d’une valeur de trois cent cinquante mille (350 000) francs CF A acquise en septembre 2014.
3- Véhicules
- Véhicule de marque Toyota 4X4 V8, acquis en 2010, immatriculé 8H ….. RN, d’une valeur de dix millions (10 000 000) de francs CF A à la date d’acquisition;
- Véhicule de marque Toyota 4X4 V8, acquis en 2021, immatriculé AQ ….. RN, d’une valeur de quarante millions (40 000 000) de francs CF A à la date d’acquisition.
C- Animaux
- Quatre-vingt et une (81) têtes de chameaux à Jabi (département de Tesker);
- Neuf cent quatre-vingt-six (986) têtes de bovins à Jabi (département de Tesker), d’une valeur
initiale (à l’achat) de dix millions (10 000 000) de francs CFA.
D- Situation financière
- Compte n° 600XXXX00X1, Banque Atlantique Niamey, solde créditeur de trente-trois millions cinq cent quatre-vingt-onze mille huit cent dix (33 591 810) francs CFA à la date du 07 avril 2023 ;
- Compte n° 4562XX9XXXX05X3 TFB (Tunisian Foreign Bank) Paris, solde créditeur de treize mille cent vingt et un virgule soixante et un mille sept cent quarante un virgule soixante cinq (13 121,61) euros à la date du 31 mars 2023;
- Espèces: trois millions cinq cent mille (3 500 000) francs CFA à la date du 04/04/2023.
II- Sur les écarts constatés entre la présente mise à jour et la précédente déclaration
A- Biens immobiliers
1- Fonciers bâtis
À Gouré
- La Cour constate l’acquisition d’une maison d’habitation en 2022 et construite sur les parcelles 386, 387, 388, 389, 390, 391, 392 et 393 de la ville de Gouré d’une valeur de cent soixante-deux (162.000.000) millions de francs CF A.
2- Fonciers non bâtis
A Gouré
Les huit (8) Parcelles A, B, C, D, E, F, G et H, extension route Zinder 2007 sises à Gouré, d’une superficie de 4000 m2, acquises en 2021 pour une valeur de douze millions (12 000 000) de francs CF A, mentionnées dans la déclaration précédente, ne figurent plus dans la présente mise à jour.
B- Biens mobiliers
Le poste téléviseur écran plat de marque LG acquis en décembre 2014 d’une valeur d’un million cinq cent mille francs (1 500 000) de FCF A, mentionné dans la précédente déclaration n’apparaît plus dans la présente déclaration.
C- Les animaux
À Jabi (Tesker)
- Camelins : les têtes de chameaux passent de 97 à 81, soit une diminution de 16 têtes ;
- Bovins : les têtes de bovins passent de 756 à 986, soit une augmentation de 230 têtes.
Selon le déclarant, la diminution constatée des têtes de chameaux s’explique par le déstockage et l’accroissement des bovins est dû à la croissance naturelle.
D- Situation financière
- Le compte n° 600XXXX00X1 domicilié à la Banque Atlantique Niamey présente un solde créditeur de trente-trois millions cinq cent quatre-vingt-onze mille huit cent dix (33 591 810) francs CFA à la date du 07/04/2023, soit une diminution de trois millions huit cent vingt-six mille quatre cent quatre-vingt-neuf (3 826 489) francs CFA par rapport au solde de l’année précédente qui était de trente-sept millions quatre cent dix-huit mille deux cent quatre-vingtdix-neuf mille (3 7 418 299) francs CF A à la date du 04/04/2022 ;
- Le compte n° 4562XX9XXXX05X3 TFB (Tunisian Foreign Bank) Paris, présente un solde créditeur de treize mille cent -vingt-un virgule soixante -un (13 121,61) euros soit un écart de trois mille trois cent soixante-dix-neuf virgule quatre-vingt-seize (3379, 96) euros par rapport au montant de neuf mille sept cent quarante un virgule soixante-cinq (9 741, 65) euros déclaré sur ledit compte à la date du 31/03/2022 ;
Ces écarts se justifient selon le déclarant par les reliquats des frais de missions, des salaires et d’autres sources de revenus telles que sa retraite parlementaire annuelle et les loyers tirés de la location de la maison sise à Yantala.
III. Sur les observations de la Cour
La Cour n’a aucune observation à faire au déclarant.
IV. Sur la transmission de la déclaration :
En application des dispositions de l’article 51 alinéa 3 de la Constitution, une copie de la présente déclaration sera transmise à la Cour des comptes et aux services fiscaux.
De tout quoi, le présent procès-verbal est établi pour être signé du Président et du Greffier en chef de la Cour constitutionnelle et publié au Journal officiel de la République du Niger et par voie de presse.
Ont signé :
le Président et le greffier en chef.
Source : http://lesahel.org/
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La HALCIA exhorte l'ensemble des acteurs politiques à respecter les dispositions de la loi électorale, notamment celles relatives à la proclamation des résultats et au contentieux électoral
«Comme vous le savez, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) a mis en place, le mardi 16 février 2021, un observatoire pour l'élection présidentielle 2eme tour. Cet observatoire regroupe les représentants de la HALCIA, des structures de la société civile et des personnes ressources ayant des expériences et expertises avérées en matière d'observation des élections.
La création de cet observatoire tire son fondement juridique de la loi n°2016-44 du 06 décembre 2016 relative à la HALCIA qui dispose à son article 4 que celle-ci a pour attributions notamment, «d'observer et/ou faire observer les processus électoraux à toutes les étapes aux fins de conclusions et recommandations relatives aux faits de corruption constatés.». A ce titre la HALCIA a déployé 81 observateurs repartis dans 16 circonscriptions électorales couvrant les 8 régions de notre pays. Au terme de sa mission et en attendant le dépôt du rapport détaillé d'observation, l'Observatoire de la HALCIA pour l'élection présidentielle 2e tour du 21 février 2021 a fait les constatations suivantes :
- une amélioration significative de l'organisation de l'élection par rapport aux scrutins précédents ;
- des sessions de formation adaptées ont été dispensées aux membres des bureaux de vote ;
- dans certaines circonscriptions électorales, des simulations de vote ont été organisées à l'intention des membres des bureaux de vote afin de renforcer leur formation ;
- des messages de sensibilisation ont été diffusés sur les médias publics, privés et communautaires pour appeler les populations en général et les électeurs en particulier, à observer des comportements citoyens avant, pendant et après le scrutin.
La mise en œuvre de ces dispositions a eu un impact positif sur le déroulement du processus électoral. En effet, de façon générale l'Observatoire a noté que le scrutin s'est déroulé dans le calme et la sérénité. Dans la majorité des bureaux de vote visités :
- les procédures de vote ont été respectées et le matériel électoral disponible en quantité suffisante ;
- les onze (11) heures de travail des bureaux de vote ont été bien respectées ;
- tous les membres des bureaux de vote étaient présents à leurs postes ;
- les représentants des deux candidats étaient présents ;
- les centres de vote en dehors de ceux se trouvant éloignés des centres urbains, étaient sécurisés par les éléments de Forces de Défense et de Sécurité ;
- la présence d'observateurs nationaux et internationaux a été constaté ;
- la compilation des résultats s'est faite dans la transparence en présence de l'ensemble des acteurs.
A cet égard la HALCIA saisit cette opportunité pour adresser ses encouragements à l'ensemble des acteurs électoraux, en particulier à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour les améliorations sans cesse constatées dans l'organisation du scrutin, aux éléments des forces de défense et de sécurité pour leur professionnalisme et à la population pour la maturité dont elle a fait montre.La HALCIA exhorte l'ensemble des acteurs politiques à respecter les dispositions de la loi électorale, notamment celles relatives à la proclamation des résultats et au contentieux électoral.»
(Source : HALCIA)
25 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a rendu publique, le samedi 27 févier à Niamey, une déclaration suivie d’un communiqué de presse relativement à la situation sociopolitique de notre pays à l’issue du second tour de l’élection présidentielle du 21 févier. L’on retient de cette sortie médiatique de la CNDH que le second tour de l'élection présidentielle s'était déroulé dans un climat apaisé et de sérénité, un comportement citoyen qui honore le peuple nigérien. C’est le président, de la CNDH, Pr Khalid Ikhiri qui a lu ledit communiqué.
Dans ce communiqué, la CNDH a lancé un vibrant appel aux deux (2) candidats à ce 2nd tour de l'élection présidentielle à privilégier, les voies de recours légaux comme seul et unique moyen de règlement des contentieux électoraux. La CNDH les invite aussi à demander, de façon solennelle, à leurs militants ainsi que ceux de leurs partis alliés respectifs, au calme et à l'apaisement. «La Démocratie et l'Etat de Droit ne peuvent jamais s'accommoder d'un recours à la justice privée et à la violence», souligne le communiqué. La CNDH a demandé aux Forces de Défense et de Sécurité de faire preuve de mesure et de professionnalisme, pour un maintien de l'ordre respectueux des Droits de l'Homme. Elle a aussi rappelé aux autorités judiciaires que force reste à la loi et rien qu’à la loi en mettant toujours en avant le respect des Droits de l'Homme. En outre, la CNDH a exhorté l’Etat à mettre en place une commission indépendante de collecte de dégâts commis afin que les victimes puissent être indemnisées. La CNDH a enfin présenté ses condoléances et sa compassion aux familles endeuillées.
Dans sa déclaration, la CNDH a rappelé que les Nigériens se sont rendus aux urnes pour exercer leur droit de vote dans le cadre du second tour de l'élection Présidentielle. Avec l'appui de ses partenaires techniques et financiers à savoir, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et le Bureau du Haut-commissariat des Nations Unies pour les Droits de l'Homme au Niger (HCDH), la CNDH a, conformément à sa mission constitutionnelle, reconduit son Centre de Monitoring du Cycle Electoral National (CEMOCEN) 2020-2021.
Selon ladite déclaration, ce centre repose sur trois (3) Pôles à savoir le Pôle Politique, le Pôle Stratégique et le Pôle Technique qui ont fonctionné de manière interactive. La CNDH a précisé que l’'objectif principal de ce monitoring est de contribuer à l'organisation d’élections libres, transparentes, inclusives et apaisées. Le Pôle Politique constitué du Comité des Sages, au sein duquel siègent des personnalités choisies sur la base de leur intégrité morale et de leur impartialité, a mené plusieurs activités notamment des rencontres avec l'ensemble des acteurs concernés par la question électorale au niveau central et régional. Les échanges avec ces acteurs ont contribué fortement à l’instauration d'un climat apaisé.
S’agissant du Pôle Technique, il a travaillé en relation permanente avec l'ensemble des observateurs et superviseurs déployés sur le terrain. Il a pour rôle de collecter, en temps réel, toute information ou tout incident susceptible d’impacter le bon déroulement des opérations de vote. «Les informations ainsi recueillies par le Pôle Technique sont ensuite transmises immédiatement au Pôle Stratégique» précise la déclaration. Quant au Pôle Stratégique, il vérifie et analyse ces informations pour faire des propositions de solutions au Pôle Politique, lequel saisit à son tour la CENI pour dispositions utiles à prendre.
Au vu de tout ce qui précède, la CNDH a salué la régularité du processus électoral et se félicite de la forte mobilisation du peuple, en particulier des femmes et des jeunes, pour avoir exercé librement leurs droits et devoir de vote dans la paix et la sérénité, preuve de leur maturité d'esprit et de la vitalité de la démocratie nigérienne.
Mamane Abdoulaye
1er mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Rien ne va plus entre le président de la République et son ministre de l’Intérieur par ailleurs président du parti au pouvoir. La dernière discorde en date est relative à l’attaque d’Ayorou ayant causé la mort d’une dizaine de gendarmes. Outre le fait que le président de la République n’a pas daigné faire le déplacement – alors qu’il avait parcouru plus de 5 000 kilomètres pour marcher suite aux évènements de Charlie Hebdo en France – même son ministre de la Défense, autorité tutrice de la gendarmerie, n’est pas non plus allé soutenir le moral des FDS. Selon des sources proches du ministère de la Défense que nous avons contacté, le patron des lieux Kalla Moutari serait en déplacement et serait rentré le jour même de l’attaque. Les mêmes sources précisent que « la gendarmerie et les sapeurs pompiers sont autant sous l’autorité du ministre de la Défense qu’ils sont employés par le ministre de l’Intérieur ». Toutefois, pour notre part, nous retenons que le ministre de la Défense n’est pas allé à Ayorou et c’est son homologue de l’Intérieur qui y est allé.
Le ministre de l’Intérieur Bazoum Mohamed, lui, est allé et a parlé. Un peu trop d’ailleurs. Le premier flic de notre pays a déclaré face aux soldats : « Je suis venu vous exprimer notre soutien, vous marquer notre solidarité indéfectible. Le président de la République vous présente ses condoléances pour vos camarades morts dans une action de vaillance dont je viens de prendre la mesure parce que je suis venu sur le terrain constater ce qu’il en est. Hier, vous avez été soumis à un feu intense. »
« Je suis venu sur le terrain » ! On ne peut pas être plus clair pour condamner le déficit de solidarité du président de la République et son ministre de la Défense nationale. Mieux, Bazoum a mis le doigt là où ça fait mal : il a percé le secret de polichinelle relatif aux manques de moyens de nos Forces de défense et de sécurité. D’ailleurs, selon notre confrère L’Éclosion dans sa dernière parution, le ministre de l’Intérieur a été censuré sur la chaîne publique Télé-sahel parce qu’il a dit aux gendarmes d’Ayorou : « si le rapport de force, et en nombre d’hommes et surtout en capacité de feu n’était pas si disproportionné, je suis sûr que le résultat aurait été bien différent. »
Dans le camp présidentiel, ces paroles sont perçues comme de l’huile sur le feu qui brûle déjà entre le chef de l’État et le patron du parti politique qui l’a porté au pouvoir. Comment Bazoum peut-il oser faire de telles déclarations alors que des dizaines de milliards sont, chaque année, censés être affectés au ministère de la Dé- fense pour l’équipement de nos forces. Surtout, ces paroles rejoignent celle de l’opinion publique dont l’opposition politique qui s’interroge sur la destination que prennent les fonds alloués à la dé- fense du territoire. Rien que dans le projet de loi de finances 2018, c’est un total de 127 620 531 550 FCFA qui sont alloués à ce département. Dans cette enveloppe, la « Gouvernance et appui institutionnel du Ministère de la Défense Nationale » bouffe54 170 331 550 FCFA, la « Sécurisation du territoire national »72 589 000 000 FCFAet la « Contribution à la consolidation de la paix »861 200 000 FCFA. Si l’on comprend moins que plus de 54 milliards soient affectés à la gouvernance et l’appui institutionnel de ce ministère stratégique en ce temps de guerre, l’on cerne mieux le manque de moyens décrié par le ministre Bazoum.
Le président du PNDS-Tarayya voulait-il faire mal à son régime en décriant cette situation ? Au Monde d’Aujourd’hui, nous ne le pensons pas. D’abord parce que le ministre Bazoum est un homme politique sincère. Il n’est pas habitué aux mensonges grotesque et grossier dont certains de ses camarades sont passé maîtres depuis leur accession au pouvoir d’État. Ensuite, parce que tout celui a qui suivi l’intervention du ministre de » l’Intérieur sur Télé- sahel a pu constater à quel point il était touché par ce qu’il a vu sur le terrain, 24 heures après la sanglante attaque.
Quoi qu’on dise, Bazoum est avant tout un humain et il ne peut rester insensible face à tant d’atrocités surtout qu’il est membre du gouvernement sur lequel repose la sécurité du pays et des FDS. Autre certitude, ses déclarations à Ayorou constituent un autre pré- texte pour le Président Issoufou qui, vraisemblablement, voudrait le mettre en disgrâce avant les prochaines échéances électorales. Peut-être et certainement que Bazoum Mohamed tombera parce qu’il ne fait pas le poids face au président de la République qui dispose de l’appareil de l’État, mais l’histoire retiendra qu’il n’a pas accepté d’être l’esclave politique de celui qu’il a aidé à conquérir le pouvoir.
Amadou Madougou
26 octobre 2017
Source : Le Monde d'Aujourd'hui
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Les bruits de bottes dans l’espace sahélien inquiètent énormément les tenants du pouvoir dans certains pays. Au Niger, la frilosité se manifeste par les sorties des soutiens du pouvoir de la renaissance. Le cinq février dernier, des individus se prétendant de la société civile ont, dans une déclaration, donné l’impression de se livrer à un exercice pour conjurer un sort. Pourtant, rien, dans la gouvernance actuelle, ne justifie une telle frilosité. Le début du quinquennat du président Bazoum, en dépit de quelques écueils, surmontables, est généralement bien accueilli par les Nigériens conscients de la difficulté de se défaire des tares de la gestion du président Issoufou. La tolérance zéro pour la corruption présente et future, l’équipement conséquent en armes des forces de défense et de sécurité ont permis un retour, au sein de ces forces, de la confiance. Ce qui a permis de donner des résultats fort appréciables dans la lutte contre le terrorisme. Dans le domaine de la gouvernance, le président Bazoum ne ménage pas ses efforts pour parler avec tous les Nigériens de tous les bords. Dans ces conditions, où Inoussa Saouna et ses camarades trouvent-ils motifs à s’inquiéter ? Où voient-ils des signes de subversions, de déstabilisations ?
En agitant le spectre de l’interruption de la démocratie, ne sont-ils, avec leurs commanditaires, jaloux de la gouvernance de l’actuel président ? Leur souhait n’est-il pas de l’amener à durcir son pouvoir ? Le détourner des objectifs qu’il s’est fixé pour le pays et le conduire à une impasse. Le comportement de Saouna et ses camarades n’est-elle pas seulement une question existentielle ? Habitués à vivre aux frais de la princesse du temps du président Issoufou, ils ne sont pas, pour la plupart, dans les grâces de l’actuel président car n’étant plus, pour la majorité, militants d’une organisation de la société civile régulièrement reconnue. La déclaration d’une nébuleuse organisation de la jeunesse de Zinder, sans aucune existence légale, procède de cette stratégie. On peut légitiment penser que Saouna et ses camarades appelleraient de tout leur voeu un nouvel ordre, une redistribution. Et si l’on tient compte des demandes de plus en plus pressantes et nombreuses de la mise en accusation, probablement inéluctable, de Issoufou Mahamadou, leur mentor, on comprendrait mieux la posture de cette prétendue société civile. Le président Bazoum à beau dire ne pas vouloir en arriver là, le comportement des soutiens de son prédécesseur le lui imposera. Le timing des sorties de ces soutiens pourrait en être la preuve. Il a suffi que le président Bazoum s’entretienne avec les organisations dirigées par Tchangari, Nouhou Arzika, Zodi, Halidou Mounkaila pour que les Saouna, TSA sortent du bois. Et ils reprennent dans leur déclaration les mêmes termes que Issoufou Mahamadou : société civile putschiste. Un avertissement à Bazoum. Au lieu de s’en prendre, de manière vulgaire, à des Nigériens qui exercent les droits et les prérogatives que leur confère la Constitution, Saouna et ses camarades se doivent de mobiliser leurs militants- s’ils en ont- pour la construction nationale. Toute autre posture de leur part s’apparente à de la subversion. Le Niger n’en a pas besoin.
Aliou
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Les observateurs de l’Union Africaine (UA), de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont rendu publique, hier après-midi, une déclaration relativement au second tour de l’élection présidentielle. C’était en présence de M. Sghair Said Ould M’Bareck, M. Mohamed Namadi Sambo et Mme Yawa Djigbodi Tségan respectivement Chef des missions de l’UA, de la CEDEAO et de l’OIF.
A l’issue de cette déclaration, la Mission d’observation électorale de l’UA (MOEUA) a formulé plusieurs recommandations. C’est ainsi que la MOEUA a demandé au Gouvernement de consolider et redynamiser le cadre de concertation politique existant, à travers le Conseil National du Dialogue Politique (CNDP), afin de créer et d'affermir un climat de confiance à même de garantir la paix et la stabilité en République du Niger, de renforcer la sécurité des populations sur l'ensemble du territoire afin de garantir à tous les Nigériens le droit de circuler dans tout le pays et de réglementer la publicité politique dans les médias privés en période électorale.
La MOEUA a encouragé la Commission Électorale Nationale Indépendante à renforcer les capacités des agents électoraux en vue d'une meilleure maîtrise des procédures électorales, surtout les procédures de dépouillement. Elle recommande aussi à la CENI de poursuivre et de renforcer l'éducation civique et électorale des populations, de continuer à encourager la participation des femmes et des jeunes dans les processus électoraux, d’améliorer les conditions d'accessibilité des bureaux de vote pour les personnes à mobilité réduite, de renforcer la collaboration et le dialogue avec les autres acteurs, notamment les partis politiques et les organisations de la société civile.
La MOEUA a encouragé les partis politiques et les candidats à maintenir le dialogue entre les partis de l'opposition et la CENI afin de restaurer le climat de confiance, d’encourager et faciliter la participation politique des femmes et des jeunes, tout en exhortant la société civile à s’engager davantage dans l'organisation d'élections libres, inclusives et renforcer l'éducation civique et électorale de leurs militants et sympathisants, y compris la formation de leurs représentants, délégués dans les bureaux de vote. La MOEUA a demandé à la Communauté internationale de poursuivre les efforts en vue d'aider les parties prenantes du processus électoral à renouer le dialogue, à appuyer les initiatives visant au renforcement de la paix et de la cohésion sociale, à accompagner le pays pour la consolidation de la démocratie et la bonne gouvernance.
Pour sa part, la délégation de la CEDEAO a estimé que la campagne électorale, le déroulement du vote le jour du scrutin ainsi que le dépouillement et la comptabilisation des bulletins de vote se sont généralement déroulés dans une atmosphère apaisée. Les observateurs de la CEDEAO ont noté que les agents électoraux et les agents de sécurité ont fait preuve de professionnalisme dans la conduite des opérations le jour du scrutin. La mission de la CEDEAO a noté la forte mobilisation des jeunes et des femmes lors du déroulement du scrutin. Pour les observateurs de la CEDEAO, les électeurs ont exprimé leur droit constitutionnel en votant pour le candidat de leur choix dans des conditions libres, équitables, crédibles et transparentes.
Par ailleurs, la Mission de la CEDEAO a déploré l'incident malheureux survenu le jour du scrutin, à Dargol, dans la région de Tillabéri, dans lequel sept (07) agents électoraux ont perdu la vie et trois (3) blessés encore dans un état critique. La mission a présenté ses condoléances aux familles éplorées et, au peuple Nigérien et souhaite aux blessés un prompt rétablissement. La Mission s’est réjouie des efforts fournis par les Autorités nigériennes, les structures en charge des élections, les partenaires au développement, les autres missions d'observation dans la tenue du scrutin du 21 février 2021.
La Mission de la CEDEAO a félicité les candidats restés en lice pour leur conduite exemplaire démontrée jusqu'ici, et les a exhorté à maintenir cette attitude jusqu'à l'achèvement du processus électoral, notamment la validation des résultats par la Cour Constitutionnelle. La Mission a exhorté les candidats à accepter la volonté du Peuple et, en cas de désaccord avec les résultats publiés par les institutions en charge, à recourir exclusivement aux voies légales par la saisine des juridictions compétentes, conformément à la Constitution et aux lois en vigueur en République du Niger.
Mamane Abdoulaye
24 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Kalla Ankouraou a élevé, au grade d’Officier dans l’ordre du mérite du Niger, Dr J. Peter Pham, Envoyé Spécial des Etats Unis d’Amérique pour le Sahel. Cette distinction lui a été décernée au cours d’une cérémonie organisée à cet effet, dans le salon officiel du ministère, des Affaires Etrangères en présence de l’Ambassadeur des Etats Unis d’Amérique au Niger.
Le Ministre en charge des Affaires Etrangères, M. Kalla Ankouraou a motivé le choix du Gouvernement pour la distinction attribuée à Dr J. Peter Pham. Il a souligné que c’est une occasion pour réaffirmer l’excellence des relations que les Etats Unis entretiennent avec la région du Sahel en général et avec le Niger en particulier. « Les Etats Unis et la région du Sahel sont liés depuis des décennies par des liens étroits et de coopération. Cette coopération s’est davantage renforcée et diversifiée
ces dernières années. S’agissant du domaine sécuritaire en particulier qui cristallise toutes les attentions à cause de l’aggravation de la situation dans la région, les Etats Unis ont redynamisé davantage leur coopération avec les Etats du Sahel afin de les aider à faire face aux multiples défis sécuritaires et humanitaires. (…) le partenariat entre les Etats Unis et les pays du Sahel est essentiel pour conduire à des victoires contre les terroristes au Mali, au Burkina Faso et au Niger et contre la secte Boko Haram dans le Bassin de Lac Tchad», a-t-il souligné.
Le chef de la diplomatie nigérienne a saisi cette opportunité pour rappeler les qualités et les parcours du premier Envoyé Spécial des Etats Unis d’Amérique pour le Sahel, Dr J. Peter Pham, « Un diplomate américain de haut rang, ayant derrière lui une immense carrière universitaire et professionnelle», a-t-il dit.
Dr J Peter Pham est un parfait connaisseur de l’Afrique que le Gouvernement Américain a désigné d’abord comme émissaire pour la région des Grands Lacs, poste qu’il a occupé de novembre 2018 à mars 2020, puis envoyé Spécial des Etats Unis pour la Région du Sahel. «Votre nomination comme premier Envoyé Spécial des Etats Unis pour la Région du Sahel, avec pour mission d’y soutenir les efforts diplomatiques américains pour la sécurité et la stabilité, témoigne d’une part, de l’intérêt particulier que les Etats Unis accordent à notre région, et d’autre part, de la confiance placée en vous par les autorités américaines pour réussir cette mission. Vos premières initiatives dans cette fonction nous rassurent. Votre démarche tendant à des échanges avec chacun des ministres des Affaires Etrangères des pays membres du G5 Sahel et la visioconférence organisée le 26 mai 2020 entre vous et les ministres des cinq pays membres du G5 Sahel, votre participation à la visioconférence consacrée au lancement de la coalition internationale pour le Sahel, vos visites, en si peu de temps, dans plusieurs pays du Sahel, tout cela rassure nos pays et renforce leur espoir que le partenariat entre les USA et les pays du G5 Sahel va se renforcer», a conclu le Ministre des Affaires Etrangère, avant de l’élever au grade de l’Officier dans l’ordre du mérite du Niger, au nom du Président de la République.
Après avoir reçu cette importante distinction, Dr J. Peter Pham, a, au nom du gouvernement américain, exprimé sa joie et sa reconnaissance au Président de la République, Chef de l’Etat SE, Issoufou
Mahamadou, au Gouvernement et au peuple du Niger. « Je me réjouis de cette distinction qui est un signe fort de reconnaissance de l’amitié entre les Etats Unis et le Niger et avec les pays du Sahel. C’est donc avec beaucoup d’humilité que je reçois cette distinction d’amitié entre nos deux pays», a-t-il dit, tout en réitérant son engagement et sa disponibilité afin de contribuer au renforcement du partenariat entre son pays et le Niger dans les domaines essentiels.
Ali Maman(onep)
17 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat
Le Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie entendu
DECRETE
Article premier:
Il est mis fin aux fonctions du Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche et du Président du Conseil d’administration de l’Office du baccalauréat, des équivalences et des examens et concours du supérieur exercées cumulativement par Pr Moussa Ag Ariya
Article 2
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de l’innovation technologique est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger
Fait à Niamey, le 22 Août 2023
Signé le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la patrie
Le Général de Brigade Abdourahame Tiani
Source : https://www.lesahel.org
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Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
Vu la Proclamation du Conseil National pour la de la Patrie (CNSP) en date du 28 juillet 2023;
Vu l’Ordonnance n° 2023-01 du 28 juillet 2023 portant suspension de la Constitution du 25 novembre 2010 et créant le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patric (CNSP);
Vu l’Ordonnance n° 2023-02 du 28 juillet 2023 portant organisation des pouvoirs publics pendant la période de transition:
Vu le décret n° 2012-391/PRN du 17 septembre 2012 portant attributions et organisation de la Direction Générale de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DGDSE) modifié et complété par le décret n° 2013-429/PRN du 11 octobre 2013;
DECRETE:
Article premier: Lieutenant-colonel Balla Arabé Souleymane matricule OA/SM est nommé Directeur Général de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DGDSE).
Article 2: Le présent décret sera publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Fait à Niamey, le 31 juillet 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
………………………………………………………………………
DECRET N°2023-004/PCNSP du 31 juillet 2023 portant nomination du Directeur Général Adjoint de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DGDSE)
Le President du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
Vu la Proclamation du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) en date du 28 juillet 2023:
Vu l’Ordonnance n° 2023-01 du 28 juillet 2023 portant suspension de la Constitution du 25 novembre 2010 et créant le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP):
Vu l’Ordonnance n° 2023-02 du 28 juillet 2023 portant organisation des pouvoirs publics pendant la période de transition;
Vu le décret n° 2012-391/PRN du 17 septembre 2012 portant attributions et organisation de la Direction Générale de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DGDSE) modifié et complété par le décret n° 2013-429/PRN du 11 octobre 2013;
DECRETE:
Article premier: Lieutenant-colonel Yahaya Massalatchi Matricule OA/SM, est nommé Directeur Général Adjoint de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DGDSE).
Article 2: Le présent décret sera publié au Joumal Officiel de la République du Niger.
Fait à Niamey, le 31 juillet 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Source : https://www.lesahel.org
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A la Présidence de la République : Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat signe plusieurs décrets
Décret portant nomination du Haut Commandant de la Garde Nationale du Niger
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
DECRETE :
Article Premier : Le colonel Ahmed Sidian, Mle OA/SM de la Garde Nationale du Niger est nommé Haut Commandant de la Garde Nationale du Niger ;
Article 2: Le Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Fait à Niamey, le 03 Août 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
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Décret portant nomination du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
DECRETE :
Article Premier : Le colonel Karimou Hima Abdoulaye, Mle OA/SM de la Gendarmerie Nationale est nommé Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale ;
Article 2 : Le Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Fait à Niamey, le 03 Août 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani
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Décret fixant la composition et le fonctionnement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat :
DECRETE :
Art Premier : Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie est composé ainsi qu’il suit :
Président : Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Mle OA/SM,
Membres du Conseil :
Général de corps d’armées Salifou Modi ;
Général de Brigade Mohamed Toumba ;
Général de Brigade Moussa Salao Barmou ;
Colonel Major Karimou Hima Abdoulaye ;
Colonel Major Garba Hakimi ;
Colonel Major Abdourahamane Amadou ;
Colonel Salissou Mamane Salissou ;
Colonel Sidi Mohamed ;
Colonel Ibro Amadou ;
Commissaire Colonel Abarchi Ousmane ;
Colonel Sahabi Sani ;
Colonel Ahmed Sidian ;
Inspecteur général de police Assahaba Ebankawel ;
Colonel Major Abou Oubandawaki, Mle 63185/H ;
Colonel Maizama Abdoulaye, Mle 68802/L ;
Artcle 2 : Sont membres de droit du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie: le chef d’Etat-major des Armées ; le Chef d’Etat-major particulier du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Chef d’Etat-major de l’armée de terre, le Chef d’Etat-major de l’armée de l’air, l’Inspecteur Général des armées et de la Gendarmerie, l’Inspecteur général des services de sécurité, le Haut-commandant de la Gendarmerie Nationale, le Haut-commandant de la Garde Nationale du Niger, le Directeur général de la Police, le Directeur général des Douanes, le Directeur général de la Protection civile, le Directeur général de l’Environnement et des eaux et forêts, le commandant de la gendarmerie territoriale, le commandant de la gendarmerie mobile, le gouverneurs des régions, les commandants des zones et les commandants des légions.
Article 3 : Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie se réunit sur convocation de son président
Aricle 4 : Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie dispose d’un Secrétariat
Article 5 : Le Secrétariat est l’organe administratif du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie. A ce titre, il assure la coordination entre le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et les autres organes de la Transition.
Article 6 : Le Secrétariat est administré sous l’autorité du président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie par un secrétaire. Le secrétaire assiste au Conseil de cabinet.
Article 7 : Le secrétaire élabore les projets d’ordre du jour des réunions du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et en dresse les procès-verbaux.
Article 8 : Le secrétaire assure le suivi de l’exécution des délibérations du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie.
Article 9 : Le Présent décret sera publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Fait à Niamey, le 03 août 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani.
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Décret 2023/09 du 3 août 2023 mettant fin aux fonctions de certains ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de la République du Niger.
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat,
DECRETE :
Article Premier : Il est mis fin aux fonctions des ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de la République du Niger dont les noms suivent :
Madame Aichatou Boulama Kané, Ambassadeur du Niger près la République Française ;
Monsieur Alato Mogaskiya, ambassadeur du Niger près la République Fédérale du Nigéria ;
Monsieur Sidi Zakari, ambassadeur du Niger près la République Togalaise ;
Monsieur Limam Tinguiri Mamadou Kiari, ambassadeur du Niger près les Etats Unis d’Amérique.
Article 2 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires au présent décret.
Article 3 : Le Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Fait à Niamey, le 03 août 2023
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie
Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani.
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Pendant dix ans sous Issoufou Mahamadou, le Niger a vécu une période difficile avec sa démocratie qui perdait sa vitalité, son dynamisme, l’essence et le bouillonnement de la contradiction, pour devenir dans les mains du monarque-démocrate, une pauvre chose sans âme, rachitique, vidée de tout ce qui en fait un système enviable, sans cesse renouvelée, réinventée. Les Nigériens, depuis, n’ont appris qu’à se porter des haines, à se vouer des méchancetés réciproques. Parmi les torts causés par le PNDS, sous Issoufou, à la démocratie, au-delà de la confiscation des libertés, il y avait cette rupture du dialogue politique qui a cristallisé les positions, corsé les adversités reconverties en inimitiés irréductibles, au milieu d’intolérance et d’extrémismes dangereux. Issoufou, en vérité, sachant à quel point il ne pèse pas dans l’opinion, a cherché pour cela une légitimité refusée de l’intérieur à l’extérieur où il s’est fait l’un des valets les plus soumis de l’impérialisme, travaillant plus pour une France qui le comprend et le soutient aveuglement contre son peuple réfractaire, ulcéré par la politique qui a été la sienne, faite de surdités et de cruautés politiques, de mépris à l’endroit du peuple et de ses aspiration et d’arrogance. Bazoum Mohamed, en prêtant serment le 2 avril 2021, posant la main droite angoissée sur le Noble Coran dont il pouvait sentir, par la foi qu’il porte, tout le poids de la sentence possible s’il venait à violer son engagement pris devant Dieu et devant le peuple, savait qu’on ne joue pas avec ces choses-là, les réactions de Dieu étant imprévisibles et imparables. Ses discours, surprenaient tant dans les rangs de ses soutiens que de ses adversaires qui l’écoutaient hors de la salle qui devenait tragiquement glaciale quand à la place de l’euphorie, par réalisme, l’homme à qui Issoufou mettait le pied à l’étrier, pouvait enfin comprendre la haute charge de gouverner, pour se résoudre à diriger de manière plus responsable pour annoncer les couleurs de ce que devra être sa gouvernance. C’est pourquoi, pour détendre une situation politique et sociale délétère, il initia des rencontres pour échanger avec certains acteurs majeurs de la vie nationale, guidé, non sans déplaire à certains milieux de son camp, par une realpolitik qui lui fait croire qu’on ne peut gouverner un peuple qu’on aime sans avoir de la magnanimité, une force sublime qui place audessus de copinage et de considérations partisanes, égoïstes. On gouverne pour un peuple, il faut l’écouter, il faut l’entendre… Alors qu’on lui reprochait, après plus d’un an, de ne pas rencontrer ses adversaires pour prendre langue avec eux afin d’humaniser leurs relations et d’apaiser le climat politique, toutes choses indispensables dans le contexte qui est celui du pays, les Nigériens n’étaient que très ravis – en tout cas pour une large majorité – d’apprendre la convocation du Conseil Nationale du Dialogue Politique qui ne s’était pas réuni depuis quelques cinq années. On peut quand même déplorer que d’autres sur l’échiquier aient, par radicalisme peut-être, en tout cas pour des raisons qui leur sont propres, boudé la rencontre, faisant le choix de ne pas participer au CNDP, souvent de manière incohérente par rapport au bloc politique auquel, officiellement, certains sont rattachés. C’est ainsi que l’on a tendu au lendemain de la rencontre des voix de l’Opposition institutionnelle, du moins parlementaire et des Non-affiliés qui viennent sur les médias pour expliquer leur démarche, dénonçant un certain nombre de faits qui, à leur entendement, ne peuvent rassurer quand à la sincérité du régime en place à aller dans un dialogue inclusif, franc.
La voix solitaire de Ladan Tchiana…
Le Président d’Ame-Amin n’a pas attendu longtemps pour se faire entendre, et comme toujours, il ne s’est pas défendu de tirer à boulets rouges sur le régime et surtout sur le Président Bazoum dont il ne peut apprécier la démarche, voyant quelque part une volonté de jouer à l’autruche, pour, au finish, rouler l’Opposition dans la farine. Cette voix discordante est d’autant grave qu’elle est le signe d’une déchire que l’on voyait depuis longtemps au sein de l’Opposition qui, depuis la sortie des dernières élections, ne peut accorder ses violons, tenant des discours contradictoires et se morfordant ou dans des silences, ou dans une inaction qui la dessert, jouant sans s’en rendre compte au suicide politique, quand elle ne peut, unanimement, dans la concertation, porter son combat, lassant des militants désorientés, perdus sur les chemins de la lutte. Sans juger l’homme dans ses choix assumés, l’on ne peut que craindre pour une opposition qui ne sait plus parler d’une seule voix, cultivant par une telle attitude une méfiance en son sein et une certaine perte de confiance entre ses membres. Faut-il croire qu’il a été impossible d’harmoniser les positions autour de la participation au CNDP pour que la Voix la plus bavarde de l’Opposition s’en distance et prendre le risque de marcher marcher solitairement ?
L’autre voix radicale des non-affiliés…
Les Non-affiliés, plus que l’autre opposition, ont des mots encore plus durs contre le régime et contre son CNDP qu’ils considèrent comme une arnaque, ou si l’on veut, une certaine escroquerie politique par laquelle ils ne peuvent se faire prendre pour ne pas tomber dans le piège du PNDS qui, à les entendre, ne jouerait cette parodie de dialogue politique que pour soigner son image auprès de partenaires extérieurs qui peuvent mal apprécier la démocratie nigérienne. Ces méfiances, légitimes qu’elles soient, pour d’autres analystes, ne se doivent pas car, pour ceux-là, il aurait été plus responsable, de montrer à l’autre sa bonne disposition pour aider le pays à se relever de ses problèmes et de ses mésententes, quitte à l’autre de trahir une confiance et finalement d’en récolter les pots cassés. Ceux qui sont partis, auront montré à la face du monde leur bonne volonté à aider à reconstruire ce que des extrémismes détruisaient sous Issoufou. Ceux qui n’ont pas vu les choses sous un tel angle n’ont sans doute pas tort, mais pourraient regretter d’avoir manqué un rendez-vous de l’Histoire car ils oubliaient que le peuple qui juge, regarde et apprécie chacun sur ses paroles et ses gestes.
Comment comprendre ces prises de position radicale ?
A un moment où, la tendance semble être à l’union sacrée, peuvent croire certains observateurs, il ne peut qu’être dommage de voir certains acteurs politiques se mettre en marge du large mouvement, et incarner une opposition radicale qui pourrait ne pas être la bonne option pour un pays aussi fragile, notamment dans le contexte qu’il traverse. Il n’est donc pas bon de les laisser dans l’isolement pour réussir à rassembler tous les fils et toues les filles du pays pour surmonter les moments incertains qui sont les nôtres.
Il faut donc aider ceux qui se mettaient à l’écart du mouvement à rejoindre les rangs car, en ce moment, peut-être que Bazoum l’a compris, le Niger a besoin de tous ses enfants. Le pouvoir et l’opposition, sans rancune, doivent les rassurer relativement à leurs inquiétudes, pour les convaincre à venir dans le dialogue.
L’Opposition, surtout peut les convaincre, quand elle justifie sa participation, non pas comme une abdication, mais comme une volonté politique de donner des chances au dialogue et surtout quand, elle ne partait que pour écouter un certain nombre d’informations autour de questions nationale majeures qui intéressent tous. Pour elle, le moment viendra où on mettra les cartes sur la table pour le grand jeu. Et pour l’Histoire.
Mais, peut-être que pour le moment, il ne reste que cette voie pour le pays…
A.I
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Le changement de Commandement à la tête de la Gendarmerie Nationale, un corps d’armes polyvalent du dispositif de défense et de sécurité au Niger s’est matérialisé, hier matin, au sein du camp supérieur de Niamey. Devant les officiers supérieurs, les officiers, sous-officiers et hommes de rang, le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indatou, a officiellement remis au nouveau Haut-Commandant, le Général de Brigade Ibrahim Bagadoma Mahamadou, le fanion de commandement du Corps. Il remplace à ce poste, le Général de Corps d’Armée, Lawel Chékou Koré.
Nommé en Conseil des ministres le 31 mars 2023, le nouveau Haut-Commandant de la Gendarmerie Nationale a servi à plusieurs postes importants de l’administration militaire et civile depuis qu’il a intégré la Gendarmerie Nationale le 1er février 1983, après des études universitaires à Niamey. De 1988 à 1993, il fut successivement adjoint au Commandant du Centre d’Instruction de la Gendarmerie Nationale, adjoint au Chef Service Administratif et Technique, Chef Service Administratif et Technique et Commandant du 1er Escadron de Gendarmerie Mobile de Niamey, à partir du 15 mai 1993.
Le 30 octobre 2002, il est nommé Haut-Commandant en Second de la Gendarmerie Nationale et se fait positivement remarquer grâce à ses aptitudes démontrées en Commandement. Car, avant son passage à ce poste, le Général de Brigade Ibrahim Bagadoma Mahamadou a rempli, entre septembre 1994 et janvier 2002, les fonctions de Commandant de Groupement de Gendarmerie de Tahoua, Commandant de Groupement de Gendarmerie de Maradi, Commandant de Groupement de Gendarmerie de Niamey et Commandant de Légion N°3 de Gendarmerie de Zinder le 1er janvier 2002 ;
A partir du 1er mars 2010, il est nommé gouverneur de la région de Tillabéry avant de rejoindre en juin 2011, le tribunal militaire en qualité de Commissaire du gouvernement. Le 16 mars 2020, il rejoint le groupe des experts au Pôle de Planification Stratégique des Forces (PPSF) du CNESS et devient, en octobre 2022,
Secrétaire Général Adjoint du Ministère de la Défense Nationale, ministère de tutelle de la Gendarmerie Nationale. Grand-Croix de l’Ordre National du Niger, il a été décoré six (6) fois par le Niger et quatre (4) par les Nations-Unies.
Sur le plan académique et du développement professionnel, le Général de Brigade Ibrahim Bagadoma Mahamadou, trois (3) ans après son intégration à la Gendarmerie Nationale, rejoint l’Ecole des Forces Armées de Bouaké, en Côte d’Ivoire, pour une formation de deux ans. Il est aussi passé, pendant sa formation professionnelle par un cours d’application aux Etats-Unis, par le cours d’Etat-major en Tunisie et par l’Ecole de guerre à Paris, en France. Sur le théâtre des opérations extérieures, il a servi en 1995 au sein de l’opération des Nations Unies au Rwanda (MINUAR) en qualité de Police Civile et a occupé du 1er mars 2014 au 25 janvier 2017, les fonctions d’Officier de Police des Nations-Unies pour la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA). D’avril 2017 à septembre 2019, il repart pour l’extérieur où il occupe les fonctions d’adjoint au Commissaire de Police chargé des opérations successivement dans la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), la Mission des Nations Unies pour l’appui à la Justice en Haïti (MINUJUSTH).
Détenteur également d’une dizaine de diplômes civils du cycle supérieur, le Général de Brigade Ibrahim Bagadoma Mahamadou a désormais la lourde tâche de conduire vers de nouveaux succès la Gendarmerie Nationale. Il a aussi pour tâche de maintenir l’image très appréciée par les civiles de cette force armée polyvalente qui, bien que sous tutelle du ministère de la défense nationale, se distingue particulièrement par ses actions de renforcement de la sécurité intérieure pour que Force reste à la Loi.
Par Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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La montée en puissance des Armées voulue par les autorités se matérialise chaque jour davantage sur le terrain grâce aux acquisitions de matériels et aux formations du personnel des Corps d’Armes. Hier matin, le ministre de la Défense Nationale M. Alkassoum Indatou a assisté à la cérémonie de sortie de formation suivie d’une démonstration sur le fleuve Niger, de la deuxième compagnie amphibie des Forces Armées Nigériennes (FAN), une unité d’élite spécialisée dans la conduite d’opérations complexes aussi bien sur terre que sur l’eau, cette dernière consistant à l’élément central de leur formation.
La cérémonie d’hier marque le parachèvement de la phase initiale de formation technique de la 2ème compagnie amphibie conduite par des instructeurs Nigériens issus de la toute 1ère compagnie amphibie du Niger déployée dans la région du lac Tchad. Cette nouvelle compagnie qui va manœuvrer sur le fleuve Niger, de Gaya à Ayarou, spécialement entrainée et équipée, va jouer un grand rôle dans la sécurisation de l’ouest du pays. À l’issue de toutes ses formations dont une partie va se dérouler aux Etats-Unis à partir de janvier 2023, la 2ème compagnie amphibie des Forces Armées Nigériennes aura la pleine capacité opérationnelle d’effectuer des missions de contre-terrorisme et de lutte contre le crime organisé transfrontalier sur le fleuve.
Après avoir supervisé l’exercice de démonstration, le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indatou, s’est réjoui de disposer, une fois de plus, de ces hommes capables de conduire des opérations militaires dans une zone et un domaine où le besoin se fait pressant. «Nous voyons des terroristes de l’autre côté simplement du bras du fleuve mais nous étions incapables de pouvoir avoir accès a eux, de pouvoir faire le travail. Et là je pense que nous commençons à avoir une solution avec des hommes bien formés et du matériel adéquat pour faire le travail», a-t-il déclaré. Fier de ce qu’il a vu, le ministre de la Défense Nationale a félicité les jeunes recrues et leur commandement pour le travail accompli. «Je crois que nous sommes sur la bonne voie, pour avoir une armée moderne capable de faire le travail quels que soient l’endroit, les circonstances et le moment», a-t-il estimé.
La 2ème compagnie disposera à terme des compétences pour réaliser les missions d’une unité amphibie, embarquer et débarquer de façon isolée, tout en occupant les fonctions de chef de section, sous-officier adjoint, chef de groupe, chef d’équipe et fantassins spécialisés dans le combat.
Selon les explications du Chef de Bataillon Issoufou Abdoulaye Souley, Officier en charge des opérations au niveau du Commandement des opérations spéciales des Forces Armées Nigériennes (COS/FAN), la 2ème compagnie amphibie est appelée à mener ses missions partout où existe un plan d’eau. «Les opérations amphibies sont des opérations maritimes et/ou fluviales. Elles prennent place dans les actions littorales interarmées et se déclinent sous quatre aspects, à savoir la projection de puissance, la projection de forces, le soutien d’une coupure humide à une coupure sèche, et vice-versa», a-t-il souligné. La compagnie utilise des vedettes rapides armées, faciles à manœuvrer aussi bien en eaux profondes que peu profondes.
Pour rappel, les FAN disposent déjà d’une première unité de ce genre qui opère dans la région du Lac Tchad dans le cadre de la lutte contre Boko Haram. Cette unité existe depuis 5 ans pendant lesquels elle s’est faite une réputation dans la lutte contre le terrorisme dans la zone du Lac Tchad.
Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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