Politique
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Monsieur Brigi Rafini, a signé un décret portant nomination du Directeur de cabinet.
Aux termes de ce décret :
Monsieur Hamadou Adamou Souley est nommé Directeur de cabinet du Premier ministre, en remplacement de Monsieur Gado Mahamadou.
Onep
05 décembre 2017
Source : http://lesahel.org/
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- Catégorie : Politique
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI, a signé ce jour, trois (3) décrets portant nomination et affectation de magistrats. Aux termes du premier décret, les magistrats dont les noms suivent sont mis à la disposition de :L’ADMINISTRATION CENTRALE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME
Monsieur Abdou Sadou, magistrat du 1er grade, 2ème échelon, matricule 72 560/G précédemment Vice-président de la Cour d’Appel de Tahoua ;
Monsieur Maï Moussa Elhadji Basshir, magistrat du 1er grade 2ème échelon, matricule 72 553/A de retour de détachement ;
Monsieur Moussa Hamidou Douma, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 72 556/D, précédemment Vice-président de la Cour d’Appel de Zinder ;
Monsieur Abdoulmoumouni Hamidou, magistrat 2ème grade, 4ème échelon matricule 76 791/A, précédemment Procureur Général près la Cour d’Appel de Tahoua ;
Monsieur Amadou Arbi, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 77284/N, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Niamey ;
Monsieur Ibrahim Aboubacar, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 78 318/R précédemment 1er Vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Monsieur Henri Martin Moctar, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79 386/M, précédemment Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder ;
Monsieur Yacouba Souley, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 79301/P, précédemment 2ème vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Monsieur Illa Elhadji Ibrahim, magistrat du 2ème grade, 2ème échelon, précédemment Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Dosso ;
Monsieur Oumarou Dado, magistrat du 2ème grade, 1er échelon, matricule 76 789/G ;
Monsieur Abdoulaye Souleymane, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 80478/S, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Monsieur Issaka Moussa, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 65 228/V, de retour de détachement.
Monsieur Saidou Dogon Guida, magistrat du 3ème grade ,3ème échelon, matricule 74929/K, de retour de stage.
Monsieur Saminou Laouali Ousseine, magistrat du 3ème grade, 2ème échelon, matricule 161 140/L précédemment Substitut du Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV ;
Aux termes du deuxième décret, les magistrats dont les noms suivent sont nommés :
AU NIVEAU DU SIEGE, DES COURS ET TRIBUNAUX
Cour d’Appel de Niamey :
Monsieur Salissou Chaïbou, magistrat du 1er grade, 2ème échelon, matricule 71 129/Z, précédemment Procureur Général près la Cour d’Appel de Niamey, est nommé Président de la Cour d’Appel de Niamey, en remplacement de Monsieur Alio Daouda appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ibrahim Moussa Wazir, magistrat du 1er grade 2ème échelon, matricule 72 558/F précédemment à l’Administration centrale est nommé Vice-président de la Cour d’Appel de Niamey en remplacement de Monsieur Boukari Sally Ibrahim appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Yazi Manou, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 77186/L, précédemment doyen des juges d’instruction du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey en remplacement de Monsieur Issoufou Yacouba appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Amadou Morou, magistrat du 2ème grade ,4ème échelon, matricule 77182/G, de retour de disponibilité est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey en remplacement Monsieur Manirou Maman, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Harouna Laouali, magistrat du 2ème grade ,3ème échelon, matricule 78313/K, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Zinder est nommé en cette même qualité à la Cour d’Appel de Niamey, en remplacement de Monsieur Salaou Youssouf appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Hama Haya, magistrat du 2èmegrade, 3ème échelon, matricule 78316/N, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua, est nommé en cette même qualité à la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant ;
Monsieur Ada Ango, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 78317/P, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua, est nommé en cette même qualité à la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant ;
Monsieur Mamadou Abari, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 79300/N, précédemment président du Tribunal de Grande Instance de Dosso, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant;
Monsieur Sombeizé Saley Saidou, magistrat du 2ème grade, 3èmeéchelon, matricule 79404/T, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua, est nommé en cette même qualité à la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant ;
Monsieur Abdoulaye Roro, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 79309/Y, de retour de détachement est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant ;
Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière
Monsieur Chégou Molli, est nommé, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, président de la Chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, en remplacement de Monsieur Issoufou Yacouba, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ada Ango est nommé, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière ;
Monsieur Abari Mamadou est nommé, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de ladite Cour;
Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée
Monsieur Roro Abdoulaye, est nommé, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel, membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé de Niamey en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée ;
Monsieur Moutari Karimou, est nommé cumulativement avec ses fonctions de Conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, membre de la Chambre de Contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée ;
Monsieur Hama Haya est nommé, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour, membre de la Chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée ;
Monsieur Sombeizé Saley Saidou est nommé, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, membre de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée ;
Monsieur Harouna Laouali est nommé, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, membre de la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée ;
Monsieur El Hadji Sahabi Assoumana, est nommé, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, membre de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée ;
Chambre Commerciale
Monsieur Salissou Chaibou est nommé, cumulativement avec ses fonctions de Premier Président de la Cour d’Appel de Niamey, président de la Chambre Commerciale;
Monsieur Mamane Hamidine Abou, est nommé cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, membre de la Chambre Commerciale de ladite Cour en remplacement de Monsieur Arbi Amadou appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Moussa Harouna Zada, est nommé, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, membre de la Chambre Commerciale de ladite Cour en remplacement de Monsieur Abdoulaye Idé appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal Militaire
Monsieur Ibrahim Moussa Waziri est nommé, cumulativement avec ses fonctions de Vice-président de la Cour d’Appel de Niamey, Président du Tribunal Militaire ;
Monsieur Abdou Malam Moussa est nommé cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Niamey juge suppléant au Tribunal Militaire ;
Monsieur El hadji Amadou Barham, est nommé cumulativement avec ses fonctions de conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, membre de la Chambre de Contrôle de l’instruction du Tribunal Militaire ;
Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey
Monsieur Manirou Mamane, magistrat du 2ème grade, 4ème échelon, matricule 77 189/P, précédemment Conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, est nommé Président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Maman Aminou Amadou Koundy appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Amadou Djibo, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 78 308/N, précédemment Conseiller à la Cour d’Appel de Niamey est nommé 1er Vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Ibrahim Aboubacar appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Seyni Saidou, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79 303/S, précédemment Conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, est nommé 2ème vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Yacouba Souley appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Salaou Youssouf, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 78 312/J précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, est nommé Doyen des juges d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Yazi Manou, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Adamou Garba Rachid Adamou, magistrat du 2ème grade, 2ème échelon, matricule 97 824/L, précédemment Vice-président du Tribunal de Grande Instance d’Agadez est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Monsieur Ali Brah Mamadou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97180/E, de retour de détachement est nommé juge d’instruction du 1er Cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Zakari Ibrahim appelé à d’autres fonctions ;
Madame Dougbé Fatoumata Dady, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97 816/L de retour de détachement est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Madame Yacouba Halimatou Moumouni, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80 451/U, précédemment Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommée juge audit Tribunal ;
Monsieur Sahirou Abdou Mahaman Sani, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130 076/G précédemment juge d’instance du Tribunal d’Instance d’Illéla, est nommé juge d’instruction du 3ème Cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Madame Assoumana née Fatouma Sadou appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Amadou Timbo Ousmane, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 97 960/V, précédemment premier substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé juge au le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Ibrahim Saley Ouali appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Abdou Moussa Djibril, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97 814/J, précédemment Président du Tribunal d’Instance de Kollo est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Madame Salissou Rahina appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Laminou Mamane, magistrat de 3ème grade, 5ème échelon, matricule 117 061/C précédemment juge d’instruction du 4ème Cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé juge audit Tribunal ;
Madame Amadou Oumarou Amina, magistrat du 3ème grade 5ème échelon matricule 139 431/R précédemment juge d’instruction au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey est nommée juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Monsieur Badjo Seyni Khaled, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130 075/H précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Kollo est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Monsieur Moussa Na Allah Lamine, magistrat du 3ème grade ,1er échelon, matricule 162766/G, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, poste vacant ;
Monsieur Ali Issa Djibo, magistrat du 3ème grade ,5ème échelon, matricule 100382/T, précédemment juge d’instruction au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé juge audit Tribunal, poste vacant ;
Pôles Judiciaires Spécialisés du Tribunal de Grande Instance Hors Classe De Niamey
Monsieur Manirou Mamane est nommé cumulativement avec ses fonctions de Président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, Président des Pôles Judiciaires Spécialisés dudit Tribunal.
Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière
Monsieur Sani Ousseini magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79 408/A précédemment Président du Tribunal de Grande Instance de Tahoua est nommé est nommé juge d’instruction du 1er Cabinet du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Boubacar Assoumana appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Nouhou Aboubacar, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 97 966/B, précédemment Président du Tribunal d’Instance de Gaya est nommé juge d’instruction du 2ème Cabinet du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Monsieur Mahamadou Koné Soumaila, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 97 970/X, précédemment Président du Tribunal d’Instance de Loga, est nommé juge d’instruction du 3ème Cabinet du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Monsieur Karimou Saloufou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 117 082/H précédemment Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Konni, est nommé juge d’instruction du 4ème Cabinet au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière dudit Tribunal en remplacement de Monsieur Najim Mohamed Allamayafa Ababa appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Halilou Mansour, magistrat du 3ème grade, 5ème échelon, matricule 117 064/F, précédemment juge d’instruction au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV est nommé juge d’instruction du 5ème Cabinet au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière (création) ;
Monsieur Kombi Arhidjo Adamou, magistrat du 3ème grade, 5ème échelon, matricule 117 081/G, juge d’instruction au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II est nommé juge d’instruction du 6ème Cabinet au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière (création) ;
Monsieur Adamou Garba Rachid Adamou, est nommé cumulativement avec ses fonctions de Juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière ;
Monsieur Amadou Inoussa, magistrat du 3èmegrade 6ème échelon, matricule 97 974/B, est nommé cumulativement avec ses fonctions de juge au Juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière ;
Madame Salissou Rahina, magistrat du 3èmegrade, 5èmeéchelon, matricule 139 437/X, est nommée cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière ;
Monsieur Madi Abbo Moustapha, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 139 422/P est nommé cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière ;
Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée
Monsieur Seyni Saidou est nommé cumulativement avec ses fonctions de deuxième Vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, Président de la Chambre Correctionnelle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée dudit Tribunal ;
Monsieur Zakari Ibrahim, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97 968/D précédemment juge d’instruction du 1er Cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé est nommé juge d’instruction du 1ercabinet du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée dudit Tribunal en remplacement de Monsieur Adji Adam appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Seyni Djafara, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 100 371/P précédemment Président du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V, est nommé juge d’instruction du 2èmecabinet du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Ali Issa Djibo appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mourtala Rabo, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 117 068/K, précédemment juge d’instruction du 2ème Cabinet du Tribunal de Grande Instance de Tahoua, est nommé juge d’instruction du 3ème Cabinet du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Soumana Younoussi appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Moustapha Mohamed magistrat du 3ème grade, 5ème échelon, matricule 130 063/D précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Belbéji est nommé juge d’instruction du 4ème Cabinet du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée du Tribunal (création) ;
Monsieur Moustapha Ousmane magistrat du 3ème grade, 5ème échelon matricule 130 079/M, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Tessaoua est nommé juge d’instruction du 5ème Cabinet du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée du Tribunal (création) ;
Monsieur Boukar Abatcha Abdoul Kader magistrat du 3èmegrade, 5ème échelon, matricule 139 430/P précédemment juge d’Instance au Tribunal d’Instance de Madaoua est nommé juge d’instruction du 6ème Cabinet du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée du Tribunal (création) ;
Monsieur Laminou Mamane, est nommé cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée dudit Tribunal ;
Monsieur Abdoulaye Souleymane magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80 478/S est nommé cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée dudit Tribunal ;
Madame Amadou Oumarou Amina, est nommée cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée dudit Tribunal ;
Monsieur Badjo Seyni Khaled, est nommé cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée dudit Tribunal ;
Tribunal de commerce
Monsieur Abou Soulé magistrat du 2ème grade, 2ème échelon matricule 97 958/B, précédemment Président du Tribunal d’Instance de Téra est nommé Vice-président du Tribunal du Commerce en remplacement de Monsieur Adamou Abdou Adam appelé à d’autres fonctions ;
Madame Konaté Nouhou Kouloungou Maimouna, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 130061/B, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommée juge au Tribunal de Commerce, poste vacant ;
Monsieur Illa Moumouni, magistrat du 3èmegrade, 5èmeéchelon, matricule 139427/V, précédemment juge d’instruction au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II est nommé juge au Tribunal de Commerce, poste vacant ;
Madame Fati Mani Toro, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 117 071/E, précédemment Juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommée juge au Tribunal de Commerce, poste vacant ;
Madame Moctar Oumarou Ibrahim Maïmouna, magistrat du 3ème grade, 5ème échelon, matricule 139 434/U précédemment juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommée juge au Tribunal de Commerce, poste vacant ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I
Monsieur Tabaraou Laouali, magistrat du 3ème grade, 5èmeéchelon, matricule 139425/T, précédemment juge d’instruction du 2ème cabinet du Tribunal de Grande Instance de Zinder, est nommé juge d’instruction du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I, en remplacement de Monsieur Illa Moumouni, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Attaher Liman Ahar Ahmadagack, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162771/D, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I, en remplacement de Monsieur Sani Abdou Rabiou, appelé d’autres fonctions ;
Monsieur Issaka Sidibé Issoufou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117 083/J, précédemment juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance d’Arlit est nommé Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I en remplacement de Monsieur El hadji Dotti Ali Diallo, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ibrahim Moussa Adamou, magistrat du 3ème grade ,1er échelon, matricule 162800/S nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey poste vacant ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II
Monsieur Mahamadou Abdourahamane Housseini, magistrat du 3ème grade, 2ème échelon, matricule 161 126/N, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé juge d’instruction du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II en remplacement de Monsieur KombiArhidjo Adamou appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mahaman Yaou Nassirou, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 161131/K, précédemment juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II, en remplacement de Monsieur Issaka Chipkaou Amadou, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Moussa Laouali dit Ouma, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162777/K, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II, poste vacant ;
Monsieur Illa Hamissou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162802/U, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II, en remplacement de Monsieur Moussa Ibrahim Mahamadou appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III
Monsieur Moussa Ougou Aboubacar, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162 768/J, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III, poste vacant ;
Monsieur Hassane Hamani Moustapha, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162774/G, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III, poste vacant ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV
Monsieur Idrissa koulley Aboubacar, magistrat du 3èmegrade, 4ème échelon, matricule 139 441/T, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Falmey est nommé juge d’instruction du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV en remplacement de Monsieur Halilou Mansour appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Hamani Hamadou Abdoulaye, magistrat du 3ème grade ,1er échelon, matricule 162 767/H, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV, poste vacant ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V
Madame Issa Halimatou Amadou, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon matricule 80 445/W, précédemment Juge d’instruction du 2ème Cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors de Niamey est nommée Présidente du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V, en remplacement de Monsieur SeyniDjafara, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Issaka Chipkaou, magistrat du 3ème grade, 3ème échelon, matricule 161123/K, précédemment juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II est nommé à cette même qualité au Tribunal Communal d’Arrondissement Niamey V en remplacement de Monsieur Mahaman Yaou Nassirou appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Aboubacar Abdou Baro Saminou, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162789/P, nouvellement intégré est nommé juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V, poste vacant ;
Tribunal de Grande Instance de Dosso
Monsieur Goumbi Daouda magistrat du 2ème grade ,3ème échelon, matricule 79 416/B, précédemment Vice-président du Tribunal de Grande Instance de Dosso est nommé président dudit Tribunal en remplacement de Monsieur Mamadou Abari, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Zakari Yaou Mahamadou, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 97 822/J, précédemment 1er Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors de Niamey, est nommé Vice-président du Tribunal de Grande Instance de Dosso en remplacement de Monsieur Goumbi Daouda appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Laouali Souley Harouna, magistrat du3ème grade, 5èmeéchelon, matricule 139424/S, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Dakoro, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Dosso en remplacement de Monsieur Rabiou Aboubacar Awalou, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Noma Mahamadou Inoussa, magistrat du 3ème grade ,2ème échelon, matricule 161146/T, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance d’Arlit, est nommé juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance de Dosso, en remplacement de Monsieur Baba Ould Ahmed Hammed appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Souley Djibdji Tanimoun, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162781/F, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Dosso, poste vacant ;
Tribunal d’Instance de Falmey
Monsieur Yérima Bako Djibo Moussa, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 80 470/X, précédemment Président du Tribunal d’Instance de Tanout est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Falmey en remplacement de Monsieur Seyni Issoufou Yacouba appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Djibo Oumarou Moumouni, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162776/J, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal d’Instance de Falmey en remplacement de Monsieur Idrissa Koulley Aboubacar appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Loga :
Monsieur Edji Bilal, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 80 476/D, précédemment Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III est nommé Président du Tribunal d’Instance de Loga en remplacement de Monsieur Mahamadou Koné Soumaila.
Tribunal d’Instance de Gaya :
Monsieur Ahmad Mohamed, magistrat du 3ème grade, 6ème.échelon, matricule 80 447/Y de retour de détachement est nommé Président du Tribunal d’Instance de Gaya en remplacement de Monsieur Nouhou Aboubacar.
Tribunal de Grande Instance de Tillaberi
Monsieur Maman Abdourahamane, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80464/Z, précédemment président du Tribunal d’Instance d’Ingall, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Tillabéry en remplacement de Monsieur Seyabou Dan Djibo Mamane Nourou, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Yahaya Falké Habibou, magistrat du 3ème grade 5èmeéchelon, matricule 130069/K,précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Tera est nommé juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Tillaberi en remplacement de Monsieur Arbi Diori Hamadou appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Maman Maifada Ali, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162784/J, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Tillaberi poste vacant ;
Tribunal d’Instance de Kollo
Monsieur Adamou Boubacar magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 80 150/T, précédemment Président du Tribunal d’Instance de Matameyé, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Kollo, en remplacement de Monsieur Abdou Moussa Djibril, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Sékou Doumbia Alhassane, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 161 118/N, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Dosso est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Kollo en remplacement de Monsieur Badjo Seyni Khaled appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Tera
Monsieur Abdourahaman Dicko, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97 823/K précédemment juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé président du Tribunal d’Instance de Téra en remplacement de Monsieur Soulé Abou, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Chitou Sanda Louali, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 130066/G, précédemment juge au Tribunal d’Instance de Bilma est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Tera en remplacement de Monsieur Yahaya Falké Habibou appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Ouallam
Monsieur Issilkan Bouzangari Ibrahim, magistrat du 3ème grade, 2ème échelon, matricule 161 121/H, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Maradi est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Ouallam en remplacement de Monsieur Rabiou Balla Nouridine appelé à d’autres fonctions ;
Cour d’Appel de Tahoua
Monsieur Djibo Souna Hamadou, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 74 264/HE précédemment à l’Administration centrale est nommé Vice-président de la Cour d’Appel de Tahoua en remplacement de Monsieur Abdou Sadou appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ibro Aboubacar, magistrat du 2ème grade ,4ème échelon, matricule 74265/J, précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice, est nommé Conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua en remplacement de Monsieur Hama Haya appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Maman Bassirou Amadou, magistrat du 2ème grade ,4ème échelon, matricule 76790/Z, de retour de détachement est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua en remplacement de Monsieur Boubacar Oumarou appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Maman Aminou Amadou Koundy, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 77184/J, précédemment président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua, en remplacement de Monsieur Sombeizé Saley Saidou appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Chaibou Moussa, magistrat du 2ème grade 4èmeéchelon, matricule 77175/H, précédemment procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua, poste vacant ;
Monsieur Oumani Abdoulaye, magistrat du 2èmegrade, 3èmeéchelon, matricule 79308/X, précédemment président du Tribunal de Grande Instance de Maradi, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua poste vacant ;
Tribunal de Grande Instance de Tahoua
Monsieur Issoufou Alkassoum, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79 410/B, précédemment à l’Administration centrale est nommé Président du Tribunal de Grande Instance de Tahoua en remplacement de Monsieur Ousseini Sani appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Magawata Sara Abdoul Karim, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 161 124/L, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Tahoua est nommé juge d’instruction du 2ème Cabinet dudit Tribunal en remplacement de Monsieur MourtalaRabo appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Siradji Abdou Ibrahim, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162788/N, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Tahoua, poste vacant ;
Monsieur Kango Mahamadou Lawan, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162811/V, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Tahoua, poste vacant ;
Monsieur Mohamed Moussa Diadiendi, magistrat du 2ème grade ,3ème échelon, matricule 79391/J, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua est nommé procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Tahoua en remplacement de Monsieur Amadou Djibo Souley, appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal de Grande Instance de Konni :
Monsieur Soumana Younoussi, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 130 067/H, précédemment juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé en cette même qualité au Tribunal de Grande Instance de Konni en remplacement Karimou Saloufou appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Salou Harouna Niandou, magistrat du 3ème grade 3échelon, matricule 161120/G, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Diffa est nommé en cette même qualité au Tribunal de Grande Instance deKonni, poste vacant ;
Monsieur Hamidou Soumana Abdoul Aziz, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162780/E, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Konni, poste vacant ;
Monsieur Soumana Mahamane Abdoul Kader, magistrat du 3ème grade, 3ème échelon, matricule 161154/T, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tahoua est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance d’Illela en remplacement de Monsieur Sahirou Abdou Mahaman Sani, appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance d’Illela
Monsieur El Hadj Yahaya Salha, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100385/W, précédemment procureur délégué près le Tribunal d’Instance de Magaria est nommé président du Tribunal d’Instance d’Illela en remplacement de Monsieur Maman Sani Oumarou appelé d’autres fonctions ;
Monsieur Soumana Mahamane Abdoul Kader, magistrat du 3ème grade ,3ème échelon, matricule 161154/T, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tahoua, est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance d’Illela, en remplacement de Monsieur Sahirou Abdou Mahaman Sani, appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Madaoua
Monsieur Ango Gozi Abdoulaye, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 161 137/S précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Konni est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Madaoua en remplacement de Monsieur Abatcha Abdoul Kader appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal de Grande Instance d’Agadez
Monsieur Chaïbou Ibrahim, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 100 383/U, précédemment Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’Arrondissement Niamey II est nommé Vice-président du Tribunal de Grande Instance d’Agadez en remplacement de Monsieur Adamou Garba Rachid appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Najim Mohamed Allamayafa Ababa , magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 117 077/L, précédemment juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Agadez ;
Monsieur Bio Seydou Mahamadou Awal, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162783/H, nouvellement intégré est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Agadez poste vacant ;
Monsieur Mahamadou Ali Yahaya, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162785/K, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Agadez poste vacant ;
Tribunal d’Instance de Bilma
Monsieur Maman Saidou Kouroukoutou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 139432/S, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance d’Ingall est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Bilma, en remplacement de Monsieur Chitou Sanda Laouali, appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance d’Ingall
Monsieur Soumana Boureima, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule80 469/E, précédemment président du Tribunal d’Instance de Tchirozérine est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance d’Ingall, en remplacement de Monsieur Mamane Abdourahamane appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur El Hadji Attaher Abdou Mahamadou, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 161794/L, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance d’Arlit, est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance d’Ingall en remplacement de Monsieur Maman Saidou Kouroukoutou, appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Tchirozerine
Monsieur Maman Sani Oumarou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80449/A, précédemment président du Tribunal d’Instance de Illela, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Tchirozérine en remplacement de Monsieur Boureima Soumana appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal de Grande Instance d’Arlit
Monsieur Rabiou Bala Noureidine, magistrat du 3ème grade, 5ème échelon, matricule 130 068/J, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Ouallam, est nommé juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance d’Arlit en remplacement de Monsieur Issoufou Issaka Sidibé appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Seyabou Dan Djibo Maman Nourou, magistrat du 3ème grade 2èmeéchelon, matricule 161153/S, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Tillaberi est nommé en cette même qualité au Tribunal de Grande Instance d’Arlit en remplacement de Monsieur Noma Mahamadou Inoussa, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mohamed Dounda Moussa, magistrat du 3èmegrade,1er échelon, matricule 162794/L, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Arlit, en remplacement de Monsieur El Hadji Attaher Abdou Mahamadou Salissou, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Djingo Koussa Sabiti, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162804/W, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Arlit, poste vacant ;
COUR D’APPEL DE ZINDER
Monsieur, Boukari Sally Ibrahim, magistrat du 1ergrade2ème échelon, matricule 72 555/C précédemment Vice-président de la Cour d’Appel de Niamey est nommé président de la Cour d’Appel de Zinder en remplacement de Monsieur Sahibou Alzouma Maiga, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ali Akiné, magistrat du 2ème grade, 4ème échelon, matricule 74 261/E, de retour de détachement est nommé Vice-président de la Cour d’Appel de Zinder en remplacement de Monsieur Moussa Hamidou Douma appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ayouba Hassane, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 74262/F, précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice est nommé Conseiller à la Cour d’Appel de Zinder, en remplacement de Monsieur Harouna Laouali appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mamane Issa Sayabou, magistrat 2ème grade 4ème échelon, matricule 76 793/C de retour de détachement est nommé Conseiller à la Cour d’Appel de Zinder en remplacement de Monsieur Adamou Maïga Mahamadou Sani appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Daouda Mamane, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79 399/P précédemment Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Maradi est nommé Conseiller à la Cour d’Appel de Zinder, poste vacant ;
Monsieur El Hadj Alou Abdoulaye, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 79409/C, précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Zinder, poste vacant ;
Monsieur Habibou Mahaman, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79411/W, précédemment président du Tribunal de Grande Instance de Diffa est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Zinder, poste vacant ;
Monsieur Djibo Garba, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79 414/Z, précédemment Vice-président du Tribunal de Grande Instance de Zinder est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Zinder, poste vacant ;
Tribunal de Grande Instance de Zinder
Monsieur Adam Daouda, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97971/Y, précédemment 1er Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé vice-président du Tribunal de Grande Instance de Zinder en remplacement de Monsieur Djibo Garba appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Garba Hamani Harouna, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80455/Y, de retour de détachement, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Zinder ;
Monsieur Boubacar Assoumana, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon matricule 80 474/B, précédemment juge d’instruction 1er Cabinet au Pôle judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Zinder ;
Monsieur D’Almeida Ismael Wilfried Pierrot, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 161119/P, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder, est nommé juge d’instruction du 2ème cabinet dudit tribunal, en remplacement de Monsieur Tabaraou Laouali, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Hamidou Garba Kader, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162775/H, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Zinder, poste vacant ;
Monsieur Abdoulaye Mato Aboubacar Sidik, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162782/G, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Zinder, poste vacant ;
Monsieur Aboubacar Issaka, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162806/Y, nouvellement intégré est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Zinder, poste vacant ;
Tribunal d’Instance de Magaria
Monsieur Gonda Jigo Maman Sani, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 117074/H, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Tanout, est nommé procureur délégué près le Tribunal d’Instance de Magaria en remplacement de Monsieur El Hadji Yahaya Salha, appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Matameye
Monsieur Ali Moussa Nouhoum, magistrat du 3ème grade ,6ème échelon matricule 80477/E, précédemment président du Tribunal d’Instance de N’Guigmi, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Matameye en remplacement de Monsieur Adamou Boubacar appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Tanout
Monsieur Seyni Issoufou Yacouba, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 97 829/S, précédemment Président du Tribunal d’Instance de Falmey est, nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Tanout en remplacement de Monsieur Yérima Bako Djibo Moussa appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de DamagramTakaya
Monsieur Dotti Diallo Ali, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100 377//W, précédemment Procureur Délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I est nommé Président du Tribunal d’Instance de DamagaramTakaya, en remplacement de Monsieur Mallam Adam Abdoul Moumouni, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Moussa Ibrahim Mahamadou, magistrat du 3ème grade ,2ème échelon, matricule 161162/T, précédemment substitut du procureur de la République délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II, est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Damagram Takaya, poste vacant ;
Tribunal d’Instance de Belbéji
Monsieur Alfari Abdourahamane, magistrat du 3ème grade, 3ème échelon, matricule 148 483/M précédemment juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance de Diffa est nommé juge d’instance au Tribunal d’instance de Belbéjien remplacement de Monsieur Amadou Moustapha Mohamed appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Gouré
Monsieur Mallam Adam Abdoulmoumouni, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 80 466/B précédemment Président du Tribunal Instance de Damagaram Takaya est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Gouré en remplacement de Monsieur Mohamed Bello Abdoullahi appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Tanout
Monsieur Sani Abdou Rabiou, magistrat du 3ème grade ,3ème échelon, matricule 161159/Y précédemment substitut du procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Tanout en remplacement de Monsieur Maman Sani Gondah appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal de Grande Instance de Maradi
Monsieur Oumarou Boubacar, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79315/W, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua est nommé Président du Tribunal de Grande Instance de Maradi en remplacement de Monsieur Oumani Abdoulaye, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Abdoul Karim Moussa, magistrat du 3ème grade ,1er échelon, matricule 162769/K, nouvellement intégré est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Maradi, poste vacant ;
Monsieur Amadou Amadou Ali, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162792/J, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Maradi, poste vacant ;
Tribunal d’Instance de Dakoro
Monsieur Baba Ould Ahmed Hammed, magistrat du 3ème grade,2ème échelon, matricule 148484/N, précédemment juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance de Dosso est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Dakoro en remplacement de Monsieur Laouali Souley Harouna appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal d’Instance de Tessaoua
Monsieur Alio Zakou Abdou Razak magistrat du 3èmegrade 2èmeéchelon, matricule 161 130/J précédemment juge au Tribunal de Grande Instance d’Agadez est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Tessaoua en remplacement de Monsieur Moustapha Ousmane appelé à d’autres fonctions ;
Tribunal de Grande Instance de Diffa :
Monsieur Adamou Maiga Mahamadou Sani, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 79 398/S précédemment Conseiller à la Cour d’Appel de Zinder est nommé président du Tribunal de Grande Instance de Diffa, en remplacement de Monsieur Habibou Maman appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Boukari Abdoul Aziz, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 100 387/Y précédemment juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Diffa ;
Monsieur Abdou Nassirou, magistrat du 3ème grade, 4ème échelon, matricule 148 485/P, précédemment Juge d’Instance au Tribunal d’Instance de Maïné-Soroa est nommé Juge au Tribunal de Grande Instance de Diffa en remplacement de Monsieur Halidou Seyni Hassane appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Rabiou Aboubacar Awalou, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 161141/M, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Dosso est nommé en cette même qualité au Tribunal de Grande Instance de Diffa en remplacement de Monsieur Salou Harouna Niandou, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Balama Elhadji Abdou, magistrat du 3ème grade, 2ème échelon, matricule 161 789/B précédemment à l’Administration Centrale est nommé juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance de Diffa en remplacement de Monsieur Alfari Abdourahamane appelé à d’autre fonction.
Monsieur Oumarou Amarou Nouhou, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162793/K, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Diffa, poste vacant ;
Tribunal d’Instance de N’Guigmi
Monsieur Mohamed Bello Abdoullahi, magistrat du 3ème grade ,6ème échelon, précédemment président du Tribunal d’Instance de Gouré est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de N’Guigmi en remplacement de Monsieur Ali Moussa Nouhoum appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mounkaila Yacouba Ousmane, magistrat du 3ème grade ,1er échelon, matricule 162795/M, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Diffa
Tribunal d’Instance de Maïné-Soroa
Monsieur Halidou Seyni Hassane, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 161 155/Uprécédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Diffa est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Maïné-Soroa en remplacement de Monsieur Abdou Nassirou appelé à d’autres fonctions ;
Aux termes du troisième décret, les magistrats dont les noms suivent sont nommés
AU NIVEAU DU PARQUET, DES COURS ET TRIBUNAUX
Monsieur Karimou Haladou, magistrat du 1ergrade ,2ème échelon, matricule 72 551/Y, précédemment à l’Administration central du Ministère de la Justice est nommé procureur général près de ladite Cour en remplacement de Monsieur Salissou Chaïbou appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Hamadou Alassane magistrat du 2ème grade 4ème échelon matricule 77 181/F précédemment Conseiller à la Cour d’Appel de Zinder est nommé 1er Substitut Général près la Cour d’Appel de Niamey en remplacement de Monsieur Oumarou Mazou appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Abdou Ouabi Lamine Aliou, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79 400/T précédemment procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tillaberi est nommé Substitut général près la Cour d’Appel de Niamey en remplacement de Monsieur Salissou Tijani appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Goumbi Daouda, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79 416/B, précédemment Vice-président du Tribunal de Grande Instance de Dosso est nommé Substitut Général près la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant ;
Monsieur Amadou Djibo Souley, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 97 975/C, précédemment Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tahoua est nommé Substitut Général près la Cour d’Appel de Niamey poste vacant ;
Poles Judiciaires Spécialisés de la Cour d’Appel
Monsieur, Karimou Haladou, est nommé cumulativement avec ses fonctions de Procureur général près la Cour d’Appel de Niamey, Procureur général près le Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière et près le Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée en remplacement de Monsieur Salissou Chaïbou appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Amadou Djibo Souley est nommé cumulativement avec ses fonctions de Substitut Général près la Cour d’Appel de Niamey, Substitut Général près le Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de ladite Cour ;
Trbunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey
Monsieur Ousmane Baydo, magistrat du 2èmegrade, 4èmeéchelon, matricule 77 172/E, précédemment à l’Administration centrale est nommé procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Chaïbou Moussa appelé à d’autres fonctions ;
Madame Maidama Hadiza Mallam Manzo, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, matricule 79 299/N, précédemment Substitut général près la Cour d’Appel de Niamey est nommée procureur de la République adjoint près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Amadou Moussa Zaki appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Seydou Amadou Harouna, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 97 831/K, précédemment premier substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder est nommé premier Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Zakari Yaou Mahamadou appelé à d’autres fonctions ;
Madame Assoumane née Fatouma Sadou, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, matricule 80 462/X, précédemment juge d’instruction 3ème Cabinet du’ Tribunal Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommée premier substitut du Procureur de la République près ledit Tribunal en remplacement de Monsieur Adam Daouda appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mahamadou Idrissa Abass, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 117 075/J, précédemment Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé premier substitut du procureur de la République près ledit Tribunal poste vacant ;
Monsieur Inoussa Ibrahim Mahamadou, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 161 162/T, précédemment Substitut du Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II est nommé Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors de Niamey poste vacant ;
Monsieur Mahamadou Adamou Oumarou, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162772/L, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey poste vacant;
Monsieur Habou Maman Mahaman Rabiou, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162778/L, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, poste vacant ;
Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte Contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée Et Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière
Monsieur Ousmane Baydo est nommé, cumulativement avec ses fonctions de procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, Procureur près les Pôles Judiciaires Spécialisés dudit Tribunal ;
Madame Maidama Hadiza Mallam Manzo, est nommée cumulativement avec ses fonctions de Procureur de la République Adjoint près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, Procureur de la République Adjoint près les Pôles Judiciaires Spécialisés dudit Tribunal ;
Monsieur Mahamadou Idrissa Abass est nommé cumulativement avec ses fonctions de Premier Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, Substitut du Procureur de la République près le Pôle Judiciaire Spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme et la Criminalité transnationale organisée dudit Tribunal ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I
Mademoiselle Minami Malan Mamadou Ganama, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162773//F, nouvellement intégrée est nommée substitut du procureur de la République délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I, poste vacant ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II :
Monsieur Salah Algabid Mahaman, magistrat du3ème grade, 1er échelon, matricule 162803/V, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II, poste vacant ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III
Monsieur Arbi Diori Hamadou, magistrat du 3ème grade, 5ème échelon, matricule 117073/G, précédemment juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Tillaberi est nommé procureur de la République délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III en remplacement de Monsieur Edji Bilal appelé à d’autres fonctions
Mademoiselle Hamidou Bonkaney Nafissatou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162797/P, nouvellement intégrée, est nommée substitut du procureur de la République près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III, poste vacant ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV
Madame Batouré Labaran Roumanatou, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162770/C, nouvellement intégrée, est nommée substitut du procureur de la République près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV, poste vacant ;
Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V
Monsieur Adamou Abdoul Zakou Issaka, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162809/B, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V, poste vacant ;
Tribunal de Grande Instance de Dosso
Monsieur Tounaou Moussa, magistrat du 2ème grade2ème échelon, matricule 97 967/C, précédemment procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder, est nommé en cette même qualité près le Tribunal de Grande Instance de Dosso en remplacement de Monsieur Illa El Hadji Ibrahim appelé à d’autres fonctions
Tribunal de Grande Instance de Tillaberi
Monsieur Salissou Tijani, magistrat du 2èmegrade 3ème échelon, matricule 79 393/L, précédemment Substitut général près la Cour d’Appel de Niamey, est nommé Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tillaberi en remplacement de Monsieur Abdou Ouabi Lamine Aliou appelé à d’autres fonctions
Monsieur Hamma Boubacar, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162787/M, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tillaberi, poste vacant ;
Tribunal d’Instance de Tera
Monsieur Adji Adam magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100 370 N précédemment juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé Procureur de la République Délégué près le Tribunal d’Instance de Téra poste vacant ;
Cour d’appel de Tahoua
Monsieur Oumarou Maazou, magistrat du 2ème grade, 4ème échelon, matricule 74 259/L, précédemment Premier Substitut général près la Cour d’Appel de Niamey est nommé Procureur Général près la Cour d’Appel de Tahoua en remplacement de Monsieur Abdoulmoumouni Hamidou appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Amadou Moussa Zaki magistrat du 2ème grade, 4ème échelon, matricule 78 321/K, précédemment Procureur de la République Adjoint près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé Substitut général près la Cour d’Appel de Tahoua;
Monsieur Alichina Maman Sani, magistrat du 2ème grade, 4ème échelon, matricule 78315/M, précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice, est nommé substitut général près la Cour d’Appel de Tahoua, poste vacant ;
Tribunal de Grande Instance de TAHOUA
Monsieur Dourhamane Hassane Abass, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162799/S, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tahoua, remplacement de Monsieur Soumana Mahaman Abdoul Kader, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Daouda Ali Morou magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162805/X, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tahoua, poste vacant ;
Tribunal de Grande Instance de KONNI
Monsieur Arma Mato Attikou, magistrat du 3ème grade ,1er échelon, matricule 162786/L, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Konni, poste vacant ;
Monsieur Boukari Ousmane, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162790/G, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Konni, poste vacant ;
Tribunal de Grande Instance d’AGADEZ
Monsieur Yacouba Issaka, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79 419/E, précédemment Conseiller à la Cour d’Appel de Zinder est nommé Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Agadez en remplacement de Monsieur Henri Martin Moctar appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Dicko Issoufou Abdou Abdouramane, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162808/A, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Agadez, poste vacant ;
Monsieur Magagi Balarabé Issaka, magistrat du 3èmegrade, 1er échelon, matricule 162812/W, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Agadez, poste vacant ;
Tribunal de Grande Instance d’ARLIT
Monsieur Abdou Adamou Mahamadou Soufianou, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162810/U, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Arlit, poste vacant ;
COUR D’APPEL DE ZINDER
Tribunal de Grande Instance de ZINDER
Monsieur Kamayé Mahamadou, magistrat de 2ème grade, 3ème échelon, matricule 79 298/M, précédemment Substitut général près la Cour d’Appel de Niamey est nommé Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder en remplacement de Monsieur Tounaou Moussa appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Hamma Boubacar, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 162787/M, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder, en remplacement de Monsieur D’Almeida Ismael Wilfried Pierrot appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Amadou Hassane, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162796/N, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder, poste vacant ;
Monsieur Chaibou Maman Sani, magistrat du 3ème grade ,1er échelon, matricule 162798/R, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder, poste vacant;
Tribunal de Grande Instance de Maradi
Monsieur Adamou Abdou Adam, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79389/R, précédemment vice-président du Tribunal de Commerce est nommé Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Maradi en remplacement de Monsieur Daouda Mamane appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ibrahim Garba Daouda, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162791/H, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Maradi, poste vacant ;
Monsieur Mahaman Balla Maty Daouda, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162801/T, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Maradi, poste vacant;
Tribunal de Grande Instance de Diffa
Monsieur Mahamadou Ibrahim, magistrat du 3ème grade, 1er échelon, matricule 162807/Z, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Diffa, poste vacant ;
Fait à Niamey, le 10 octobre 2023
Le Secrétaire Général du Gouvernement
MAHAMANE ROUFAI LAOUALI
Source : https://www.lesahel.org
- Détails
- Catégorie : Politique
Le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou a signé trois (3) décrets, portant inscriptions et promotions d'Officiers et inscription et nomination d'un Aspirant au sein des Forces Armées Nigériennes et de la Gendarmerie Nationale.
Aux termes du premier décret, est inscrit au tableau d'avancement complémentaire et promu au grade supérieur au titre de l'avancement exceptionnel, l'Officier de la Gendarmerie Nationale dont le nom suit, pour compter du 1er juillet 2019.
Au Grade de Lieutenant-colonel
Le Chef d'Escadron :
SOUMAILA MAHAMADOU Mle OA/SM
Aux termes du second décret, sont inscrits au tableau d'avancement complémentaire et promus au titre de l'avancement exceptionnel au grade supérieur, au titre de l'année budgétaire 2019, les Officiers des Forces Armées Nigériennes dont les noms suivent, pour compter du 1er août 2019.
- Détails
- Catégorie : Politique
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM a signé un décret, portant promotion ou nomination d’Officiers des Forces Armées Nigériennes et de la Gendarmerie Nationale, au titre de l’avancement normal pour l’année 2021, un décret portant inscription au tableau d’avancement complémentaire et promotion au grade supérieur d’officiers des Forces Armées Nigériennes au titre de l’avancement normal pour l’année 2021, un décret portant nomination au grade supérieur d’officiers de la Garde Nationale au titre de l’avancement normal pour l’année 2021 et trois (03) décrets portant inscription au tableau d’avancement complémentaire et nomination d’aspirants des Forces Armées Nigériens au titre de l’avancement normal pour l’année 2021.
Aux termes du premier décret, sont promus ou nommés au grade supérieur, au titre de l’avancement normal, les Officiers des Forces Armées Nigériennes et de la Gendarmerie Nationale dont les noms suivent, pour compter du 1er octobre 2021 :
A) FORCES ARMEES NIGERIENNES
1) AU GRADE DE COLONEL-MAJOR ET MEDECIN COLONEL-MAJOR
1.1 ARMEE DE TERRE
LES COLONELS :
N° NOMS ET PRENOMS MLE
- BOUBACAR YACOUBA OA/SM
- ILLO ABDOUL KARIM OA/SM
- MAHAMADOU NOUHOU BAKO OA/SM
1.2 ARMEE DE L’AIR
NEANT
1.3 SERVICE DE SANTE
LE MEDECIN COLONEL :
N° NOM ET PRENOM MLE
- BOUBACAR SIDDO SEYDOU OA/SM
2) AU GRADE DE COLONEL
2.1 ARMEE DE TERRE
LES LIEUTENANTS-COLONELS :
N° NOMS ET PRENOMS MLE
- SADOU AMADOU OA/SM
- MAMOUDOU AMADOU BONDABOU OA/SM
- OUSMANE ABARCHI OA/SM
- SEYDOU NIANDOU ALMOCTAR OA/SM
- ADAMOU SEYNI CHEKARAOU OA/SM
2.2 ARMEE DE L’AIR
LES LIEUTENANTS-COLONELS :
N° NOMS ET PRENOMS MLE
- ABACHE SOULEYMANE DAVID OA/SM
- AMADOU MOUMOUNI OA/SM
- REMY WRIGHT ANDRE OA/SM
2.3 SERVICE DE SANTE
LES MEDECINS LIEUTENANTS-COLONELS :
N° NOMS ET PRENOMS MLE
- MAMADOU DANDY OA/SM
- CHAIBOU SALAOU OA/SM
3) AU GRADE DE LIEUTENANT-COLONEL ET MEDECIN LIEUTENANT-COLONEL
3.1 ARMEE DE TERRE
LES CHEFS DE BATAILLON, LES CHEFS D’ESCADRONS ET LES COMMANDANTS :
N° NOMS ET PRENOMS MLE
- ABOUBACAR BIGA OA/SM
- ADAMOU ZANZAMA ABDOURAMANE OA/SM
- ABDOUL AZIZ ALI BANDIARE OA/SM
- DJINAIDOU ABDOURAHAMANE OA/SM
- ALZOUMA SEYNI OA/SM
- HAROUNA BOULWEIDOU BAHARKEL OA/SM
- HABIBOU ASSOUMANE OA/SM
- MAMANAYE YACOUBA OA/SM
3.2 ARMEE DE L’AIR
NEANT
3.3 SERVICE DE SANTE
LES MEDECINS COMMANDANTS ET COMMANDANTS :
N° NOMS ET PRENOMS MLE
- AMADOU HAROUNA SAMBOU OA/SM
- DJAFAROU BOUBE ABARCHI OA/SM
- GARBA NOMA DAOUDA OA/SM
4) AU GRADE DE CHEF DE BATAILLON, COMMANDANT ET MEDECIN-COMMANDANT
4.1 ARMEE DE TERRE
LES CAPITAINES :
N° NOMS ET PRENOMS MLE
- IBRAHIM BOUKARI OA/SM
- IMARANA ABDOU OA/SM
- ETIENNE KAOUCEN RISSA OA/SM
- AISSARA SANI OA/SM
- ABDOUL AZIZ LESTENAU OA/SM
- BELLO AMADOU ISSA OUMAROU OA/SM
- BASSIROU MOUSSA OA/SM
- ASSANE SAIDOU SOULEYMANE OA/SM
- OUSMANE ABDOU LIMAN OA/SM
- ABDOUL KADER MOUMOUNI BOUREIMA OA/SM
- ABDOUL RAJIV IRO MALAM OA/SM
- DAOUDA KADER MOUMENE OA/SM
- SOULEYMANE AMADOU DAOUDA OA/SM
- MAI MOCTAR K. AHAMET OA/SM
- ABDOUL KARIM GADO MOUSSA OA/SM
- BOUKAR MAMANE SALEY OA/SM
- IBRAHIM GARBA IDRISSA OA/SM
- MOUSSA MALAM TORI ILLIASSOU OA/SM
- ABDOURAHAMANE HIMA ZARAFI OA/SM
- NOUHOU SOUMANA MAIYAKI OA/SM
- TINNI HAMIDOU ABDOUL AZIZ OA/SM
- HAMIDOU OUMAROU ABDEL-AZIZ OA/SM
4.2 ARMEE DE L’AIR
LES CAPITAINES :
N° NOMS ET PRENOMS MLE
- ISMAEL MIKO ISSA OA/SM
- ABOUBACAR MOUSSA TALBA IBRAHIM KALILOU OA/SM
- ALI HAMADOU BONTO OA/SM
- HABIB MOUNKAILA AMADOU OA/SM
4.3 SERVICE DE SANTE
LES MEDECINS CAPITAINES :
N° NOMS ET PRENOMS MLE
- YOUSSOUFOU SOULEY ABDOUL SALAM OA/SM
- HACHIROU MAHAMADOU AMIROU OA/SM
5) AU GRADE DE CAPITAINE
5.1 ARMEE DE TERRE
LES LIEUTENANTS :
N° NOMS ET PRENOMS MLE
- HAMANI HAMADOU OA/SM
- ABDOU SALEY SEITO OA/SM
- BOUBACAR SALEY ABDOULAYE OA/SM
- MAMANE LAWALY IDRISSA SADOU OA/SM
- IDI SANOUSSI OA/SM
- HASSANE SOUNNA ABOUBACAR OA/SM
- CHAIBOU MAIKIBI IBRAHIM OA/SM
- ABDOU MADOUGOU OUMAROU OA/SM
- TIEMOGO MIDOU OA/SM
- GUERO MOHAMADOU OA/SM
- ROUFAI CHAIBOU OA/SM
- MOUMOUNI ZAKOU OA/SM
- HAMZA SANI OA/SM
- ABDOUL KADER OUSSEINI OA/SM
- ABOUBACAR MIKA SALISSOU OA/SM
- HAMIDOU ABDOULAYE OA/SM
- ASSOUMANE GAYA CHAMSADDINI OA/SM
- ABDODO MAHAMANE ALMACHKOUR OA/SM
- BEN IDE ABDOULAYE OA/SM
- ASSOUMANA MOUSTAPHA ISSIAKOU OA/SM
- SALOU ISSIFI ABDOUL WAHAB OA/SM
- CHAIBOU ATTAHY NOUROUDINE OA/SM
- HAMANI TAHIROU MAHAMADOU OA/SM
- NEDJIM CHAIBOU OA/SM
- ADAM TAMSOUDIMA SANOU OA/SM
- GARBA MOUSSA ABDOUL RAZAK OA/SM
- HADI MAMAN SAIDOU OA/SM
- SALEY BINDJO ISMAEL OA/SM
- AMADOU ALFARI ABDOUL AZIZ OA/SM
- MALIKI SALEY ISMAEL OA/SM
- GARBA NAGONDJA RACHID OA/SM
- AISSATOU ABDOURAHAMANE AMADOU OA/SM
- NOUHOU MIDOU ABOUBACAR MOHAMED OA/SM
5.2 ARMEE DE L’AIR
LE LIEUTENANT :
N° NOMS ET PRENOMS MLE
- ISSA HASSANE IBRAHIM OA/SM
5.3 SERVICE DE SANTE
LES MEDECINS LIEUTENANTS :
N° NOMS ET PRENOMS MLE
- MAINASSARA CHEKARAOU SAMIR OA/SM
- RABE AMANI ABDOUL HAFIZOU OA/SM
- OUSMANE ZAKARI ABDOUL KARIM OA/SM
- KI MARCELIN ABDOUL KADER OA/SM
- ABOUBACAR TAR AMADOU OA/SM
- ABOUBACAR MAHAMAN ADAMOU OA/SM
- BASSIROU MOUMOUNI OA/SM
- ABDOUL KADRI AMADOU LADAN OA/SM
- MOUSSA OUMA OUMA OA/SM
6) AU GRADE DE LIEUTENANT
6.1 ARMEE DE TERRE
LES SOUS LIEUTENANTS :
N° NOMS ET PRENOMS MLE
- ABOUBACAR IBRAHIM ABARCHI OA/SM
- RIDWANE AMADOU OA/SM
- ABDOU SANDAGOU MANSOUR OA/SM
- ABOUBACAR MAI BOUKAR ABDOUL MADJID OA/SM
- MASSAOUDOU GADO ALLAGE OA/SM
- ABOUBACAR AHMADOU AOUDI OA/SM
- OUSMANE KAKA ISMAEL OA/SM
- ZAKARI ANABO ISSOUFOU OA/SM
- ISSIFOU HALIDOU OUSSEINI OA/SM
- HAROUNA ABDOU ASSOUMANE OA/SM
- MANSOUR ABDOULRAZIKOU OA/SM
- CHAIBOU LAWALI ABDOUL-WAHID OA/SM
- ABDOU ISSAKA OUSSEINI OA/SM
- ABDOU KIMBA MAHAMADOU OA/SM
- ABDOU MAHAMAN ABDOUL OA/SM
- ABDOU MOUNKAILA SAMAILA OA/SM
- ABDOULAYE AMADOU OUMAROU OA/SM
- ADAMOU ANAOUAR IBRAHIM OA/SM
- ALICHINA MANGUE SANOUSSI OA/SM
- AMADOU ARBI IBRAHIM OA/SM
- AMADOU SIDDIKOU ABASSA OA/SM
- ASSANE ABDOULAYE FAHOUZIATH OA/SM
- ASSAO NAINO MAHAMAN BELLO OA/SM
- DAN-JIMA DOUKA MANSOUR OA/SM
- HALILOU SOULEY ABDOUL-RACHID OA/SM
- HAMISSOU ZAKARI MAMAN SANI OA/SM
- HASSANE GARBA ISMAEL OA/SM
- HASSANE HAROUNA SANOUSSI OA/SM
- HASSANE KIMBA ISMAEL OA/SM
- IRO OUSMANE ABDOUL-RAHAMANE OA/SM
- ISSOUFOU MAHAMIDOU ABDOUL-HAKIM OA/SM
- MAHAOUYA SALEY ABDOUL-MAJDJID OA/SM
33.MALAM DAGARA TAHER BA ELH GONI KADE OA/SM
- MOUSSA ALI IDE OA/SM
- MOUSSA HAMADOU MAHAMADOU OA/SM
- NOUHOU HALIDOU ABDOUL-KADER OA/SM
- OUMAROU MOUSSA IBRAHIM OA/SM
- SALIFOU NOMAOU MOUSSA OA/SM
- SANI SALISSOU SOULEYMANE OA/SM
- YOUSSOUF OUSMANE OUSMANE OA/SM
6.2 ARMEE DE L’AIR
LES SOUS LIEUTENANTS :
N° NOMS ET PRENOMS MLE
- LAWALI IDI ABOUBACAR OA/SM
- ALIOU BOUBE MAYAKI FADEL OA/SM
- GOUMANDEY BOGAGI ABASS OA/SM
- IBRAH ABDOU AZALYA DATCHOU OA/SM
- IDE AMADOU TAHIROU OA/SM
- CHAIBOU OROU HABIBOU OA/SM
- MAHAMANE LAOUALI MOUNTARI OA/SM
- TAHIROU SOULEY YAHOUZA OA/SM
- MOHAMED ABOUTALI BIGA OA/SM
6.3 SERVICE DE SANTE
LE SOUS LIEUTENANT :
N° NOMS ET PRENOM MLE
- MAIMOUNA SOUNA ALZOUMA OA/SM
7) AU GRADE DE SOUS LIEUTENANT
7.1 ARMEE DE TERRE
NEANT
7.2 ARMEE DE L’AIR
LES ASPIRANTS :
N° NOMS ET PRENOMS MLE
- MOUHAMAMADOU NOUR AMADOU SEIDOU OA/SM
- SADOU YAMA ABDOUL MADJID OA/SM
7.3 SERVICE DE SANTE
NEANT
- B) GENDARMERIE NATIONALE
1) AU GRADE DE COLONEL-MAJOR
NEANT
2) AU GRADE DE COLONEL
LES LIEUTENANTS-COLONELS :
N° NOMS ET PRENOMS MLE
- CHEIK OMAR DIAKITE OA/SM
- ABDOULAYE TOUBI OA/SM
- SEYBOU ABDOU OA/SM
- ADAM NAYOUSSA OA/SM
3) AU GRADE DE LIEUTENANT COLONEL
LES CHEFS D’ESCADRONS :
N° NOMS ET PRENOM MLE
- ISSA YACOUBA OA/SM
- ALIOU YAYE OA/SM
- NOUHOU BOUBACAR TANDA OA/SM
- MOUSSA SAMAILA OA/SM
- SOUMANA SIDIKOU OA/SM
- ISSOUFOU NAYOU OA/SM
4) AU GRADE DE CHEF D’ESCADRON
LE CAPITAINE :
N° NOM ET PRENOM MLE
- SOUMANA HAMIDOU OA.SM
5) AU GRADE DE CAPITAINE
LES LIEUTENANTS :
N° NOMS ET PRENOMS MLE
- IBRAHIM BOUDA OA/SM
- HAMIDOU ABDOU SEYNI OA/SM
- IBRAHIM ISSA OA/SM
- SOULEYMANE ELHADJI ILLIASSOU OA/SM
- BOUKARI LAOUALI OA/SM
- BOUREIMA AMADOU OUMAROU OA/SM
- ADAMOU AMADOU RABIOU OA/SM
- ISSOUFOU ADAMOU OA/SM
- ILLA LAOUALI OA/SM
- SALIFOU INOUSSA MOUSSA OA/SM
- YAHOUZA ABOUBACAR OA/SM
- HASSANE AMADOU ABDOURACHID OA/SM
- MAHAMAN SADISSOU GAMBO ISSA OA/SM
6) AU GRADE DE LIEUTENANT
LES SOUS-LIEUTENANTS :
N° NOMS ET PRENOMS MLE
- MAMANE RABIOU HABOU BARA OA/SM
- TINNI BACHIROU OA/SM
7) AU GRADE DE SOUS-LIEUTENANT
NEANT.
Aux termes du deuxième décret, sont inscrits au tableau d’avancement complémentaire, au titre de l’avancement normal pour l’année 2021 et promus au grade supérieur, les Officiers des Forces Armées Nigériennes dont les noms suivent, pour compter du 1er octobre 2021 :
Au Grade de Lieutenant
Les Sous-lieutenants :
YACOUBA AOUTA ABDOUL KADER Mle OA/SM
ZAKARI YAOU SEYDOU SADDATE Mle OA/SM
ALI DJIBO OUSMANE Mle OA/SM
MAHAMADOU LAWALI ISMAEL Mle OA/SM
ABDOU MOUMOUNI YOUSSOUF Mle OA/SM
YAHAYA ABDOUL KARIM Mle OA/SM
MANOU MALLAM HABOU SALIM Mle OA/SM
IBRAHIM BEITOGI MAHAMA LAMINE Mle OA/SM
SOULEYMANE SOULEYMANE ALI Mle OA/SM
NOMA SOULEY IDRISSA Mle OA/SM
ILLIA YAHAYA ABDOUL SALIM Mle OA/SM
MAHAMANE YOUSSOUF ISMAEL Mle OA/SM
ZIBO HAMA MOUSSA Mle OA/SM
AMADOU ALKALY NOURDINE Mle OA/SM
HAMANI HASSANE ABDOULAYE Mle OA/SM
OUMAROU ALI ISSA Mle OA/SM
MOUMOUNI ABDOU DJIBO ALI Mle OA/SM
BOUBACAR SEYDOU ABDOUL RAZAK Mle OA/SM
ALFARI SOULEY MAHAMADOU Mle OA/SM
MALIKI ABDOU BASSIROU Mle OA/SM
MAMADOU BACHIR AS ABDOUL KARIM Mle OA/SM
SAMINOU LAOUALI AMADO ROUFAY Mle OA/SM
OUSSEINI AMADOU ABDOUL KARIM Mle OA/SM
Aux termes du troisième décret, sont nommés au grade supérieur, au titre de l’avancement normal pour l’année 2021, les Officiers de la Garde Nationale du Niger (GNN) dont les noms suivent, pour compter du 1er octobre 2021 :
AU GRADE DE LIEUTENANT-COLONEL
Le Commandant :
N° NOM ET PRENOM MLE UNITE/SERVICE
1 ADAMOU MAINA MOUSSA OA/SM CAB/HC-GNN
AU GRADE DE CAPITAINE
Les Lieutenants :
N° NOMS ET PRENOMS MLE UNITE/SERVICE
1 BOUREIMA ISSAKA OA/SM DAF/GNN
2 MOUSTAPHA LAOUALI GARBA OA/SM BAGAROUA
3 RACHID DAVID COULIDIATY OA/SM DUNGASS
4 ASSOUMANE ADAMOU CHAIFOU OA/SM CI/GNN
5 MOHAMED MAROU BOUBACAR OA/SM GIS/GNN
6 MOUSSA TAHIROU OA/SM DET DGDSE
7 RADJIKOU OUMAROU OA/SM DET PALAIS
Aux termes du quatrième décret, sont inscrits au tableau d’avancement complémentaire, au titre de l’avancement normal pour l’année 2021 et nommés au grade supérieur, les Aspirants des Forces Armées Nigériennes dont les noms suivent, pour compter du 1er octobre 2021 :
AU GRADE DE SOUS-LIEUTENANT
Les Aspirants :
WANNALHER DARE MAHAMADOU Mle 16 006
HASSANE ATTININE ABDOUL MAJID Mle 16 007
HAMIDEN CHANO ASSARID Mle 16 012
MAYAKI ALI Mle 16 013
ABDOULAYE HAMIDOU GARBA Mle 16 016
MOUSTAPHA MOURTALA GARBA Mle 16 017
SALISSOU SADOU TASLIME Mle 16 2174
ALI AZDINE YAOU Mle 16 2177
YAYE AMADOU SOUMAILA GAGNA Mle 16 2182
Aux termes du cinquième décret, sont inscrits au tableau d’avancement complémentaire, au titre de l’avancement normal pour l’année 2021 et nommés au grade supérieur, les Aspirants des Forces Armées Nigériennes dont les noms suivent, pour compter du 1er octobre 2021 :
Au Grade de Sous-lieutenant
Les Aspirants :
ABDOUL RACHID GARBA BAWA Mle 16 018
MAHAMADOU HAMANI ABOUBACAR Mle 10 021
MOUSSA GARBA ABDOULAYE Mle 16 2064
ABDOUL SALAM DOVI RAPHAEL CHIDI Mle 16 2065
IRO KANE LAOUALI Mle 16 2068
HABOUBACAR ALLAKASSO ABDOUL SAMAADOU Mle 162069
MICHEL LEDRU IBRAHIM Mle 162063.
Aux termes du sixième décret, sont inscrits au tableau d’avancement complémentaire, au titre de l’avancement normal pour l’année 2021 et nommés au grade supérieur, les Aspirants des Forces Armées Nigériennes dont les noms suivent, pour compter du 1er octobre 2021 :
Au Grade de Sous-lieutenant
Les Aspirants :
TIOUSSOU BOMBOROU MOHAMED Mle 19 2252
MAHAMAN YAOUALE ABDOUL RACHID Mle 19 2253.
29 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI, a signé ce jour, une ordonnance portant rectification de la loi n° 2022-44 du 06 décembre 2022 portant loi de finances pour l’année budgétaire 2023.
A titre de rappel, le Budget Général de l’Etat au titre de l’année 2023, consacré par la loi n° 2022-44 du 06 décembre 2022, portant loi de finances pour l’année budgétaire 2023, a été arrêté initialement en recettes et en dépenses à un montant de 3 291, 62 milliards.
Depuis les évènements du 26 juillet 2023, le Niger fait face à des lourdes sanctions imposées par les organisations internationales et régionales. Ces sanctions exposent le pays à une baisse importante des ressources tant extérieures qu’intérieures. Cet état de fait rend nécessaire la révision des prévisions budgétaires contenus dans la loi de finances initiale.
Cette révision opérée en conformité avec les dispositions des articles 5, 47 et 48 de la loi n° 2012-09 du 29 mars 2012, portant loi organique relative aux lois de finances, porte ainsi le montant du Budget Général de l’Etat de l’année 2023, en recettes et en dépenses, à 1.981,00 milliards contre 3 291,62 milliards, soit une baisse de 1 310,63 milliards.
Fait à Niamey, le 06 octobre 2023
Le Secrétaire Général du Gouvernement
MAHAMANE ROUFAI LAOUALI
Source : https://www.lesahel.org
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM, sur proposition du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a signé hier 7 avril 2021, un décret portant nomination des membres du Gouvernement. Aux termes de ce décret, sont nommés :
1. Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération :
- Hassoumi Massoudou
- Ministre d'Etat à la Présidence de la République :
- Rhissa Ag Boula
- Ministre de la Défense Nationale :
- Alkassoum Indattou
- Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation :
- Alkache Alhada
- Ministre de la Formation Professionnelle :
- Kassoum Maman Moctar
- Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche :
- Phd. Mamoudou Djibo
- Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales
- Dr Illiassou Idi Maïnassara
- Ministre des Mines :
- Madame Ousseini Hadizatou Yacouba
- Ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l'Information :
- Hassane Barazé Moussa
- Ministre des Transports :
- Oumarou Malam Alma
- Ministre de l'Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes :
- Laouan Magagi
- Ministre de l'Elevage, Porte parole du Gouvernement :
- Tidjani Idrissa Abdoulkadri
- Ministre de l'Equipement :
- Hamadou Adamou Souley
- Ministre de la Justice, Garde des Sceaux :
- Dr Boubakar Hassan
- Ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions :
- Zada Mahamadou
- Ministre des Finances :
- Ahmat Jidoud
- Ministre du Commerce, de l'Industrie et de l'Entreprenariat des Jeunes :
- Gado Sabo Moctar
- Ministre de l'Agriculture :
- Dr Alambedji Abba Issa
- Ministre de l'Urbanisme, du Logement et de l'Assainissement :
- Maïzoumbou Laoual Amadou
- Ministre du Plan :
- Abdou Rabiou
- Ministre du Pétrole, de l'Energie et des Energies Renouvelables :
- Mahamane Sani Mahamadou
- Ministre de la Culture, du Tourisme et de l'Artisanat :
- Mohamed Hamid
- Ministre de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire :
- Maman Ibrahim Mahaman
- Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant :
- Madame Allahoury Aminata Zourkaleini
- Ministre de l'Education Nationale :
- Dr Rabiou Ousman
- Ministre de l'Hydraulique :
- Adamou Mahaman
- Ministre de la Fonction Publique et du Travail :
- Madame Ataka Zaharatou Aboubacar
- Ministre de l'Environnement et de la Lutte contre la Désertification :
- Madame Garama Saratou Rabiou Inoussa
- Ministre de l'Emploi et de la Protection Sociale :
- Dr Ibrahim Boukary
- Ministre de la Jeunesse et du Sport :
- Sekou Doro Adamou
- Ministre déléguée auprès du Ministre des Finances chargée du Budget :
- Madame Gourouza Magagi Salmou
- Ministre délégué auprès du Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, chargé de la Décentralisation :
- Dardaou Zaneidou
- Ministre délégué auprès du Ministre d'Etat aux Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l'Intégration Africaine :
- Youssouf Mohamed Almouctar
08 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou a signé un (1) décret portant promotion et nomination au grade supérieur au titre de l’avancement normal, d’Officiers de la Garde Nationale du Niger (GNN).
Aux termes de ce décret, sont promus et nommés au grade supérieur, au titre de l’avancement normal pour l’année 2017, les Officiers de la Garde Nationale du Niger (GNN) dont les noms suivent, pour compter du 1er JANVIER 2017.
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou a signé un décret portant remises gracieuses de peines dont la teneur suit:
Article premier : A l’occasion de la fête du 18 décembre 2020, commémorant la date anniversaire de la proclamation de la République du Niger, des remises gracieuses de peines sont accordées par Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, dans les conditions définies aux articles ci-après.
Article 2 : Tout individu qui, à la date de signature du présent décret, est condamné à une peine privative de liberté par décision judiciaire devenue définitive et mise à exécution pour une infraction qualifiée de crime ou de délit, bénéficie d’une remise de peine :
- de trois (03) mois, si la peine prononcée, est inférieure ou égale à un (01) an ;
-de six (06) mois, si la peine prononcée est supérieure à un (01) an et inférieure ou égale à deux (02) ans ;
- de dix (10) mois, si la peine prononcée est supérieure à deux (02) ans et inférieure ou égale à cinq (05) ans ;
-de vingt (20) mois, si la peine prononcée est supérieure à cinq (05) ans et inférieure ou égale à sept (07) ans ;
-de vingt-quatre (24) mois, si la peine prononcée est supérieure à sept (07) ans.
Article 3: Tout individu qui, à la date de signature du présent décret, est condamné à la peine de mort par décision judiciaire devenue définitive, verra sa peine commuée à l’emprisonnement à vie.
Tout individu qui, à la date de signature du présent décret, est condamné à la peine d’emprisonnement à vie par décision judiciaire devenue définitive, verra sa peine commuée à la peine d’emprisonnement de trente (30) ans.
Toutefois, les personnes condamnées aux peines prévues aux alinéas 1er et 2ème du présent article, ayant antérieurement bénéficié de commutation de peine, sont exclues du bénéfice de la présente remise gracieuse de peine.
Article 4 : Les remises gracieuses prévues à l’article 2 ci-dessus ne sont pas applicables aux récidivistes et aux personnes condamnées pour les infractions ci-après :
-vol commis avec au moins trois (03) circonstances aggravantes ;
-faux en écriture ;
-fausse monnaie ;
-détournement de deniers publics ;
- enrichissement illicite ;
-blanchiment de capitaux
-délit d’initié ;
-trafic international de drogue ;
-corruption et infractions assimilées, trafic d’influence ou concussion ;
-terrorisme, financement de terrorisme, apologie et incitation au terrorisme;
-crime d’esclavage ;
-crimes et délits contre la sureté de l’Etat ;
-attentats, complots et autres infractions contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du Territoire ;
-traite des personnes ;
-trafic illicite de migrants;
-supposition et complicité de supposition d’enfants ;
-meurtre, parricide, assassinat ou empoisonnement ;
-attentat aux mœurs (viol, attentat à la pudeur, harcèlement sexuel, acte impudique sur mineur de même sexe, outrage public à la pudeur) ;
- évasion.
Article 5 : Nonobstant les dispositions de l’article 4 ci-dessus, bénéficient de la remise totale de la peine qui leur reste à subir :
- les personnes âgées de plus de soixante-dix (70) ans ;
- les femmes allaitantes ou en grossesse ;
- les personnes atteintes d’épilepsie, d’affection tuberculeuse, cancéreuse, lépreuse et sidéenne médicalement constatée ;
- les mineurs de moins de dix-huit (18) ans ;
- les malades mentaux.
Article 6 : Toutefois, les bénéficiaires des remises gracieuses dont les certificats médicaux, actes de naissance et jugements supplétifs ou déclaratifs tenant lieu d’acte de naissance ayant servi de support pour la remise s’avéreraient faux, verront leur remise de peine rapportée sans préjudice de poursuite pénale pour usage de faux.
Les responsables des faux actes seront poursuivis en justice conformément à la loi.
Article 7 : Les procureurs de la République, les procureurs délégués et les Présidents des Tribunaux d’Instance sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de procéder à des vérifications rigoureuses des listes des bénéficiaires avant toute mise en liberté.
L’ensemble des pièces justifiant le bénéfice des dispositions du présent décret, notamment les extraits d’écrou des condamnés, les certificats médicaux, la liste nominative des bénéficiaires, doivent être transmis à l’administration centrale du Ministère de la Justice, à la diligence des Procureurs de la République, des Procureurs délégués, des Présidents des tribunaux d’Instance et des régisseurs des établissements pénitentiaires, dans les meilleurs délais.
Article 8 : Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux est chargé de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Fait à Niamey,
le 17 décembre 2020
Le Secrétaire Général du Gouvernement
ABDOU DANGALADIMA
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La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est réunie en session extraordinaire, le 7 novembre 2021 à Accra, République du Ghana, sous la présidence de S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana, et Président en exercice de la Conférence. Ladite session avait pour objet d’évaluer l’évolution de la situation politique en République de Guinée et en République du Mali.
2. Étaient présents à cette Session, les Chefs d’État et de Gouvernement ci-après, ou leurs représentants dûment mandatés :
- E. M. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire ;
- E. M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana;
- E. M. Umaro Sissoco EMBALO, Président de la République de Guinée Bissau;
S.E.M. Mohamed BAZOUM, Président de la République du Niger;
- E. M. Macky SALL, Président de la République du Sénégal;
S.E. Mariam Chabi Talata, Vice-Présidente de la République du Bénin ;
S.E. Yemi Osinbajo, Vice-Président de la République fédérale du Nigeria ;
L’Hon. Seedy Keita, Ministre du Commerce, de l’Industrie, de l’Intégration régionale et de l’Emploi de la République de Gambie ;
L’Hon. Dee-Maxwell Saah Kemayah, Ministre des Affaires étrangères de la
République du Liberia ;
S.E.M. Robert Dussey, Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration
Régionale et des togolais de l’extérieur ;
S.E. Belarmino Silva, Ambassadeur de la République du Cabo Verde au Nigeria ;
S.E Mme Francess Virginia Anderson, Haut-Commissaire de la République de Sierra Leone au Ghana.
- Ont également participé à cette session, S.E.M. Goodluck JONATHAN, ancien Président de la République Fédérale du Nigéria et Médiateur de la CEDEAO au Mali, M. Jean-Claude Kassi BROU, Président de la Commission de la CEDEAO, M. Mahamat Saleh ANNADIF, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), et M. El-Ghassim WANE, Chef de la MINUSMA au Mali, ainsi que M. Maman Sambo SIDIKOU, Représentant spécial de la MISAHEL, représentant le Président de la Commission de l’Union Africaine.
- La Conférence a exprimé sa solidarité avec la République du Niger, la République Fédérale du Nigeria et la République de Sierra Leone, suite aux incidents survenus dans ces deux Etats membres, et dans lesquels des dizaines de personnes ont perdu la vie, en raison d’actes terroristes, pour le cas du Niger et du Nigeria et d’un grave incendie, en Sierra Leone. La Conférence a observé une minute de silence à la mémoire des victimes de ces incidents.
- Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont suivi un rapport présenté par le Président en exercice de la Conférence, S.E. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, sur les résultats de la visite qu’il a effectuée en Guinée, accompagné par S.E. Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d'Ivoire, le 17 septembre 2021, ainsi que sa visite au Mali, le 17 octobre 2021. La Conférence a également examiné le rapport relatif à la situation politique au Mali, présenté par le Médiateur de la CEDEAO dans ce pays, ainsi que le mémorandum sur la situation politique en Guinée, présenté par le Président de la Commission. Elle a salué la qualité des rapports soumis.
- A l’issue des délibérations, la Conférence a entériné les principales conclusions contenues dans les memoranda sur la situation politique en République de Guinée et en République du Mali.
Sur la Transition politique en République de Guinée
- La Conférence réaffirme son exigence pour la libération immédiate et sans condition du Président Alpha Condé.
- Elle prend note des derniers développements intervenus en Guinée, notamment l’adoption de la Charte de la Transition, la nomination d’un Premier Ministre civil et la formation du Gouvernement de Transition. Elle encourage les Autorités de la Transition à soumettre rapidement un chronogramme détaillé d’activités à entreprendre dans le cadre de la transition, en vue d’assurer la tenue d’élections, conformément aux décisions issues du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, tenu le 16 septembre 2021.
- La Conférence décide de maintenir la suspension de la République de Guinée de toutes les instances de la CEDEAO, outre l’interdiction des voyages et le gel des avoirs financiers des membres du CNRD et de leurs familles, jusqu’à la restauration de l’ordre constitutionnel.
- La Conférence décide de nommer S.E. le Dr Mohamed Ibn Chambas Envoyé spécial en Guinée, dans le but de renforcer le dialogue avec les Autorités de la Transition et de favoriser la réussite d’un processus de transition dans les plus brefs délais.
S’agissant de la transition politique en République du Mali
- La Conférence reste très préoccupée par la détérioration de la situation sécuritaire au Mali, conséquence des incertitudes politiques accrues dans ce pays. Elle demande aux Autorités de la Transition d’accroitre leurs efforts pour améliorer cette situation sécuritaire, particulièrement en assurant une présence effective de l'Etat dans les zones affectées. Dans ce contexte, la Conférence appelle les pays voisins à renforcer la présence sécuritaire le long de leurs frontières avec le Mali et charge la Commission de la CEDEAO d'approfondir les discussions en cours avec la Commission de l'Union africaine en vue d'améliorer la situation sécuritaire au Sahel.
- En outre, la Conférence appelle à un mandat plus robuste et offensif et à un renforcement de la capacité opérationnelle de la MINUSMA pour faire face aux défis du terrorisme au Mali. A cet égard, la CEDEAO demandera au Conseil de Sécurité des Nations Unies d'apporter les modifications nécessaires au mandat de la MINUSMA.
- Sur le plan politique, le Président de la CEDEAO a informé la Conférence de la notification officielle par les Autorités de Transition de leur incapacité à respecter la date limite de transition de février 2022. La Conférence déplore vivement l'absence de progrès dans la préparation des élections, notamment l'absence d'un calendrier détaillé des activités pour la tenue des élections aux dates convenues.
- La Conférence rappelle la nécessité du respect du calendrier de la transition pour les élections prévues le 27 février 2022, et demande aux Autorités de la Transition d’œuvrer dans ce sens afin d’assurer le retour rapide à l'ordre constitutionnel. Par conséquent, la Conférence appelle la communauté internationale à prendre les mesures nécessaires pour veiller à ce que les autorités de transition respectent leur engagement en faveur d'un retour rapide à l'ordre constitutionnel.
- Conformément à la décision prise le 16 septembre 2021, la Conférence décide d'imposer des sanctions contre les individus et les groupes qui ont été identifiés, y compris les membres des Autorités de Transition et des autres institutions de la transition. Ces sanctions seront également imposées aux membres de leur famille.
- Ces sanctions sont relatives à une interdiction de voyage et au gel de leurs avoirs financiers. Elle demande à la Commission d’examiner et de lui proposer d’autres sanctions à sa prochaine Session ordinaire prévue le 12 décembre 2021, si la situation devait persister. En outre, la Conférence appelle l'Union africaine, l'Union européenne, les partenaires bilatéraux et autres partenaires multilatéraux à approuver et soutenir l’application de ces sanctions.
- La Conférence condamne l'expulsion du Représentant permanent de la CEDEAO au Mali dans ce contexte critique et appelle les Autorités de transition à maintenir l'esprit de dialogue et de collaboration avec la Commission de la CEDEAO pour assurer une transition réussie.
- La situation du Mali et celle de la Guinée seront réexaminées à l’occasion du Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO le 12 décembre 2021.
- La Conférence réaffirme son adhésion à l'ensemble du cadre normatif de la CEDEAO, notamment au Protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance.
- Les Chefs d’État et de Gouvernement expriment leur profonde gratitude à S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, pour son leadership qui a conduit au succès du présent Sommet.
Fait à Accra,
le 7 novembre 2021
LA CONFERENCE
09 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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- La Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) s'est réunie en session extraordinaire le 8 novembre 2019 à Niamey, en République du Niger, sous la présidence de S.E.M lssoufou Mahamadou, Président de la République du Niger et Président en exercice de la Conférence.
- Etaient présents à cette session, les Chefs d'Etat et de Gouvernement ci-après, ou leurs représentants dûment mandatés :
S.E.M. Patrice Guillaume Talon, Président de la République du Bénin ;
S.E.M. Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d'Ivoire ;
S.E.M. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la République du Ghana;
S.E.M. George Manneh Weah, Président de la République du Liberia ;
S.E.M. lssoufou Mahamadou, Président de la République du Niger;
S.E.M. Macky Sali,Président de la République du Sénégal;
S.E.M. Julius Maada Bio, Président de la République de Sierra Leone;
S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République Togolaise.
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1 Sur invitation de S.E.M. le Général de Corps d’Armée MAHAMAT IDRIS DEBY ITNO, Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République du Tchad, Chef de l’État, Président en exercice du G5 Sahel, les Chefs d’État des pays membres du G5 Sahel se sont réunis ce jour 9 juillet 2021, par visioconférence, en vue d’évaluer la situation sécuritaire au Sahel, de faire un suivi des recommandations du Sommet de N’Djaména de février 2021, et enfin, de désigner le nouveau Secrétaire Exécutif du G5 Sahel
2 Etaient présents à ce Sommet, les Chefs d’Etat ci-après : S.E.M. Roch Marc Christian KABORE, Président du Burkina Faso ; S.E.M. Mohamed Ould Cheikh El GHAZOUANI, Président de la République Islamique de Mauritanie ; S.E.M. Mohamed BAZOUM, Président de la République du Niger ; S.E.M. le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’Etat, de la République du Mali. Les chefs d’Etat du G5 Sahel ont également invité à participer à leurs travaux : S.E.M. Emmanuel MACRON, Président de la République française
3 L’urgence de considérer la situation sécuritaire au Sahel a conduit la Présidence du G5 Sahel à organiser une Conférence extraordinaire des Chefs d’Etat.
Le contexte régional est en effet marqué par l’aggravation de l’activisme terroriste au Sahel et les conséquences potentielles du retrait demandé par l’ONU des mercenaires armés étrangers présents sur le territoire libyen qui fait peser une menace sur la stabilité du Sahel et de la sous-région. Il se caractérise également par la perspective de reconfiguration de la force française au Sahel recentrée sur la lutte anti-terroriste et sur une coopération militaire renforcée avec les armées nationales, qui s’appuiera notamment sur une poursuite de la montée en puissance de la task-force Takuba et sur la mission de Formation de l’Union Européenne au Mali (EUTM).
Sur la situation sécuritaire dans la région :
4 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel se sont inquiétés de la recrudescence de l’activisme terroriste au Sahel et des menaces pesant sur les pays du G5 Sahel et de la sous-région.
5 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont présenté leurs condoléances au Peuple Tchadien pour la disparition brutale de leur frère, le Maréchal du Tchad, IDRISS DEBY ITNO, décédé dans des combats contre un groupe mercenaire armé venu de Libye.
Ils ont également présenté leurs condoléances aux familles de toutes les victimes du terrorisme au Sahel, tout particulièrement aux populations de Solhan au Burkina Faso et leurs vœux de prompt rétablissement aux blessés.
6 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont salué l’adoption de la résolution 2570 du Conseil de sécurité des Nations Unies du 16 avril 2021, demandant à toutes les parties au conflit en Libye de veiller à l’application intégrale de l’accord de cessez-le-feu du 23 octobre 2020 et engageant vivement tous les États Membres à respecter et à appuyer ce processus, notamment en retirant sans tarder l’ensemble des forces étrangères et des mercenaires du territoire libyen.
Ils ont exprimé, néanmoins, leur profonde préoccupation en l’absence d’un plan de retrait des mercenaires étrangers en Libye, estimée à près de 30 000 combattants surarmés, pour la sécurité des pays du G5 Sahel et de la sous-région.
7 Ils ont relevé, à cet égard, qu’une réunion du Conseil de Sécurité des Nations-Unies sur les risques d’une dispersion dans les pays de la région des mercenaires présents en Libye s’est tenue le 27 avril 2021 à la demande des membres africains du Conseil de Sécurité (Kenya, Niger et Tunisie).
Ils ont relevé également que dans son communiqué final du 19 juin 2021 à Accra, la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO a exprimé sa préoccupation quant aux effets déstabilisateurs des opérations des groupes de mercenaires venant de Libye et ont appelé à une action internationale concertée en vue de la résolution urgente de cette question, impliquant le désarmement des groupes de mercenaires.
Ils ont relevé aussi la préoccupation formulée par la République du Soudan le 15 juin 2021 sur la perspective de retour des mercenaires de Libye pour leur pays encore en phase de stabilisation surtout si ces combattants reviennent avec leurs armes et ont appelé à considérer cette question « comme prioritaire pour la sécurité de la région ».
Ils se sont félicités enfin des engagements pris par les parties prenantes à l’occasion de la Conférence sur la Libye, à Berlin, le 23 juin 2021.
8 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont demandé expressément que les Nations-Unies et la Libye communiquent sur le plan de retrait ordonné des milices armées étrangères de Libye et contribuent à la sécurisation des frontières du G5 Sahel durant la phase de retrait.
9 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont exprimé leur préoccupation face à la persistance de la menace terroriste dans la sous-région et ont souligné l’importance d’une veille active de l’ensemble des pays de la région et d’une action collective et énergique en vue de la contrer.
A ce titre, ils ont appelé à la poursuite d’un effort commun et ont réaffirmé leur pleine mobilisation dans le cadre de ce combat collectif à travers les négociations actives et participatives avec les partenaires de la Coalition Internationale pour le Sahel à mettre à disposition de la Force conjointe des capacités indispensables aux missions de la Force et dont les pays du G5 Sahel ne disposent pas.
Ils ont exprimé leur volonté d’une montée en puissance et l’autonomisation de la Force conjointe G5 Sahel sous une seule responsabilité opérationnelle, financière et logistique du COMFOR lui permettant de disposer : (i) des renseignements stratégiques et tactiques d’origine satellitaire, technique et en imagerie ; (ii) moyens de frappes ciblées et guidées ; (iii) moyens de transports aériens et logistiques, une chaine de santé opérationnelle et des infrastructures pour le casernement des unités déployées dans les divers pays.
Ils ont appelé à mettre en place un droit de tirage sur le compte fiduciaire de la force en faveur du COMFOR de la FC G5 Sahel qui en rendra compte mensuellement au Secrétariat Exécutif du G5 Sahel.
Ils ont appelé à la mise en place du Centre de Fusion du Renseignement à Niamey et à sa prise en charge par le Secrétariat Exécutif.
10 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont insisté sur la nécessité de renforcer la Force conjointe autour du Bassin du Lac-Tchad face à la persistance de la menace Djihadiste. Ils ont constaté en effet une lutte à mort entre les factions de Boko Haram à l’avantage de la fraction de l'État islamique en Afrique de l'Ouest, et un activisme nouveau de factions de Boko Haram dans le sud-ouest du Niger frontalier avec l’Etat nigérian de Sokoto.
11 Ils ont également noté, avec préoccupation, l’extension de la menace terroriste en direction de la Côte d’Ivoire suite aux attaques récentes le 12 juin par Engin explosif improvisé, tuant 3 militaires à Togolokaye, le 6 juin à Tougbo, le 19 mai contre 2 postes douaniers ou encore le 29 mars 2021 contre des postes des forces de défense et de sécurité à Kafolo et Tehini et enfin, le 21 avril contre un camp militaire à Abidjan.
12 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel, confrontés à un combat de longue haleine contre le terrorisme, ont salué l’adoption à l’unanimité, le 29 juin 2021, de la résolution 2584 renouvelant le mandat de la MINUSMA et maintenant le mécanisme tripartite de soutien à la Force conjointe du G5 Sahel. Ils ont noté avec satisfaction la demande adressée au Secrétariat général des Nations unies de produire i) un rapport d’ici au 15 juillet sur une possible augmentation du plafond de troupes de la mission et ii) un rapport d’ici au 30 septembre sur les options alternatives de soutien au G5-Sahel. Ils ont rappelé leur demande constante pour un financement pérenne et prévisible de la Force conjointe du G5 Sahel, ainsi que l’octroi d’un mandat sous le Chapitre VII de la charte des Nations-Unies.
13 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont condamné l’attaque survenue le dimanche 30 mai 2021 à Sourou, village situé en territoire tchadien à la frontière avec la République centrafricaine, et se sont félicités de la mise en place d’une commission d'enquête internationale indépendante et impartiale.
14 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont également salué le renouvellement du mandat de la Force conjointe du G5 Sahel par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine lors de sa réunion du 06 juillet 2021.
15 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont encouragé la CEDEAO à mettre effectivement en œuvre son plan d’actions prioritaires 2020-2024 pour éradiquer le terrorisme dans l’espace CEDEAO et en particulier, la mise à disposition d’un soutien au Burkina Faso, au Mali et au Niger pour participer à la sécurisation des trois frontières de la Zone LIPTAKO GOURMA.
16 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont décidé de renforcer la coopération avec les pays du Golfe de Guinée en matière de lutte contre le terrorisme et de renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité pour contrer l’expansion du terrorisme vers le Sud.
Sur l’adaptation du dispositif militaire français au Sahel
17 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont pris note de la décision du Président de la République française de transformer le dispositif militaire français déployé au Sahel qui s’inscrit dans le cadre des discussions conduites depuis le Sommet de Pau en janvier 2020 et poursuivies lors du Sommet de N’Djamena en février 2021.
18 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont remercié la France pour son soutien indéfectible dans la lutte contre le terrorisme depuis l’apparition dans la région de groupes armés affiliés à Al Qaïda et à l’Etat islamique. Ils ont tenu à rendre hommage aux soldats africains, français et internationaux, qui sont tombés au champ d’honneur pour la stabilité du Sahel.
19 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel se sont félicités de la volonté exprimée par la France de poursuivre ses efforts en la matière selon des modalités rénovées définies en concertation avec les Etats concernés. Ils savent pouvoir compter sur la qualité de ce partenariat stratégique élaboré conjointement depuis 2013.
20 Les Chefs d’Etat ont pris note de la concertation engagée avec la France et tous les autres partenaires engagés dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Ils ont exprimé leur gratitude à l’égard des efforts de ces partenaires qui interviennent en appui aux armées nationales, en appui à la force conjointe du G5 Sahel, en appui à Barkhane, dans le cadre de la MINUSMA, des opérations européennes EUTM Mali, EUCAP Sahel Mali et EUCAP Sahel Niger et de la task-force Takuba.
Sur le suivi des engagements de N’Djamena
21 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont souligné l’importance de poursuivre les efforts collectifs engagés dans le cadre de la Coalition pour le Sahel, conformément à la feuille de route adoptée le 19 mars 2021, notamment en matière de déploiement des services de l’Etat sur l’ensemble des territoires nationaux.
22 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel, considérant la question de la mise en œuvre de la feuille de route de la Coalition pour le Sahel, ont réaffirmé leur attachement à cette feuille de route et salué la constitution, dans chacun des Etats, d’un dispositif de pilotage interministériel au plus haut niveau, destiné à mettre en place un plan national de déploiement de l’Etat et des services aux populations.
23 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont réaffirmé l’urgence de la mise en œuvre effective des actions au niveau des quatre piliers de la feuille de route et escomptent des résultats probants à l’occasion du prochain sommet de la Coalition pour le Sahel, qui pourrait se tenir en septembre 2021.
24 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont par ailleurs invité les acteurs concernés à poursuivre diligemment la mise en œuvre des actions de la feuille de route de la Présidence tchadienne du G5 Sahel validée par le feu Maréchal Idriss DEBY ITNO et dont les objectifs stratégiques sont concourants avec ceux de la Coalition pour le Sahel.
25 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel se sont félicités de la volonté de la Présidence tchadienne de conduire les chantiers majeurs du G5 Sahel et ont réitéré au Secrétaire exécutif leurs instructions et l’urgence d’aboutir sur la révision de la Convention portant création du G5 Sahel, sur l’actualisation de la Stratégie pour le Développement et la Sécurité du G5 Sahel, de la révision du Plan d’Investissements Prioritaires (PIP) 2019-2021 et l’élaboration du PIP 2022-24 et l’achèvement de la réforme institutionnelle du Secrétariat exécutif du G5 Sahel.
Sur la situation au Mali et au Tchad
26 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont pris acte de la volonté du Conseil Militaire de Transition de respecter ses engagements internationaux en matière de lutte contre le terrorisme et de son engagement à tenir dans la période de Transition de 18 mois, de nouvelles élections démocratiques, libres et transparentes.
27 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont pris acte des communiqués du sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la CEDEAO sur le Mali, le 30 mai 2021, et de la réunion du Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine sur le Mali, le 1er juin 2021. Ils ont également pris acte de la volonté des autorités de la Transition du Mali à respecter les engagements pris pour l’organisation des élections générales libres, crédibles, transparentes et inclusives aux échéances prévues.
28 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont appelé la communauté internationale à soutenir et à accompagner les régimes de Transition au Mali et au Tchad pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel et l’instauration de la paix et de la stabilité, gage d’un développement durable.
Sur la situation sanitaire et économique
29 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont appelé les Partenaires du G5 Sahel à soutenir la Déclaration des Chefs d’Etat du G5 Sahel pour une restructuration de la dette des pays du G5 Sahel, adoptée à l’occasion du Sommet de N’Djamena le 15 février 2021 et à mieux informer les populations.
30 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont également appelé les Partenaires du G5 Sahel à considérer le contexte
sanitaire lié à la pandémie de COVID-19 et les conséquences socio-économiques qui auront encore appauvri les populations les plus fragiles. A ce sujet, ils demandent que soient pris toute mesure permettant d’entreprendre dans le même temps des campagnes de vaccination et alertent la Communauté internationale sur le besoin de disposer de vaccins contre le COVID-19. Sur ce sujet, ils saluent ainsi les initiatives pour la levée des Brevets sur les vaccins contre le COVID-19.
31 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel se sont félicités des conclusions du Sommet sur les économies africaines le 18 mai 2021 à Paris.
32 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont rappelé l’importance de considérer les questions de développement comme une priorité entrant dans le cadre de la stabilisation de la région. Ils ont, à cet effet, invité l’ensemble des acteurs à travailler à la mise en œuvre effective des projets et programmes du PIP et du Cadre d’Actions Prioritaires Intégré (CAPI).
Ils ont, dans cette dynamique, reconnu que l’Initiative « Desert to Power » portée par la Banque Africaine de Développement (BAD) est une priorité pour les pays du G5 Sahel au regard de l’importance de l’énergie pour le développement économique et social, essentiel pour relever les défis de sécurité. Ils ont appelé à l’accélération de sa mise en œuvre et exprimé leur soutien à la demande soumise par la BAD au Fonds Vert pour le Climat (FVC) pour le financement de l’Initiative « Desert to power ».
Désignation du Secrétaire Exécutif du G5 Sahel
33 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont salué l’important travail accompli par SEM Maman Sambo SIDIKOU en qualité de Secrétaire Exécutif du G5 Sahel, notamment le positionnement stratégique du G5 Sahel dans l’environnement régional et international et les avancées majeures dans la réforme institutionnelle de l’organisation.
Ils lui ont souhaité plein succès dans ses nouvelles fonctions de Haut représentant du Président de la Commission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, tout en lui assurant leur soutien.
34 Ils ont entériné la nomination de M. TIARE Yemdaogo Eric comme Secrétaire Exécutif du G5 Sahel.
35 Ils ont adopté le principe de mandat unique et de rotation entre les pays pour le poste de Secrétaire Exécutif du G5 Sahel.
36 Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont remercié S.E.M. le Général de Corps d’Armée MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO d’avoir réuni en urgence la Conférence des Chefs d’Etat sur la stabilité régionale.
Fait par visioconférence,
le 09 juillet 2021
Pour la Conférence,
le Président en exercice
Le Général de Corps d’Armée
MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO
12 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Les Etats membres invités à poursuivre les réformes structurelles engagées pour s'affranchir des fluctuations des cours des matières premières et permettre à leurs économies d'être plus résilientes face aux chocs exogènes
1.La quatrième réunion de la Task Force présidentielle sur le programme de la monnaie unique de la CEDEAO, s'est tenue le 24 Octobre 2017 à Niamey, République du Niger, sous la présidence de S. E.M. Issoufou MAHAMADOU, Président de la République du Niger, Président de la Task Force.
- Etaient présents à cette session, les Chefs d'Etat et de Gouvernement membres de la Task Force : S. E. M. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d'Ivoire ; S. E. M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana ; S. E.M. Issoufou MAHAMADOU, Président de la République du Niger ; S.E.M. Muhammadu BUHARI, Président de la République Fédérale du Nigeria.
- E. M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise et Président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, a également honoré de sa présence la réunion de la Task Force présidentielle.
- Ont également pris part à cette réunion, les Ministres en charge des Finances de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Niger et du Nigeria, les Présidents des Commissions de la CEDEAO et de TLIEMOA, les Gouverneurs et les représentants des Banques centrales de la Communauté, le Directeur Général de l'Agence Monétaire de l'Afrique de l'Ouest, la «Directrice Générale de l'Institut Monétaire de l'Afrique de l'Ouest. Le Directeur du Bureau pour l'Afrique de l'Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique a pris part aux travaux en qualité d'observateur.
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Le ministre des Transports, M. Oumarou Malam Alma, a présidé, le 17 octobre dernier à Dakar, une session extraordinaire du Comité des ministres (en charge des Transports) de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Au cours des travaux, les ministres ont examiné la situation née des mouvements de grève de contrôleurs aériens ayant impacté les services de navigation aérienne, avant d’adopter une batterie de résolutions visant à garantir la continuité du service public de la navigation aérienne dans les espaces confiés à l’ASECNA. (Lire ci-dessous l’intégralité du communiqué final issu de la session)
Le Comité des Ministres de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), Organe suprême de l’Agence, s’est réuni ce jour 17 octobre 2022 à Dakar en session extraordinaire, sous la présidence de Monsieur OUMAROU MALAM ALMA, Ministre des Transports de la République du Niger, Président dudit Comité.
L’ordre du jour de ladite session a porté sur l’analyse de la situation suite aux mouvements de grève de contrôleurs de la circulation aérienne ayant impacté du 23 au 25 septembre 2022 les services de navigation aérienne que rend l’Agence dans les espaces aériens qui lui sont confiés, ainsi que sur l’examen du résultat des discussions menées fin août par la direction générale avec les représentants des syndicats, comme demandé par les résolutions CM69 01 et 02 du Comité des Ministres extraordinaire du 22 août 2022
En condamnant les actes posés par certains contrôleurs aériens lors de la grève du 23 au 25 septembre qui ont impacté les Etats-membres et en demandant la levée des nouveaux préavis de grève, les Ministres ont pris un ensemble de résolutions visant à garantir la continuité du service public de la navigation aérienne dans les espaces confiés à l’ASECNA, tout en fixant des orientations pour une prise en compte ou un examen de façon organisée, dans le cadre du dialogue social, des préoccupations exprimées par les différentes catégories de personnel qui concourent à la mission de service public confiée à l’Agence.
Le Comité des Ministres a ainsi pris des résolutions, d’une part pour mieux garantir la continuité des services fournis par l’Agence, d’autre part pour renforcer le dialogue social communautaire et préciser les modalités d’examen des doléances transmises par les travailleurs dans ce cadre. Le Comité des Ministres a décidé du report du nouveau système de rémunération, en préconisant la mise en œuvre des mesures prioritaires du contrat d’entreprise et en demandant au Directeur général et au Conseil d’Administration de lui présenter une évaluation du nouveau système de rémunération et du Statut unique du personnel en vue d’ajustements éventuels. Il a chargé le Conseil d’Administration et la Direction générale de mettre en œuvre les onze (11) points de revendication ayant fait l’objet d’un accord lors des discussions du mois d’août dernier, et, s’agissant des huit (8) points de revendication n’ayant pas fait l’objet d’un accord, il a demandé au Directeur général de les mettre à l’ordre du jour de l’organe communautaire de concertation et de négociation (OCCN), élargi aux syndicats de contrôleurs de la circulation aérienne. Il a été créé un Comité de suivi constitué du Président du Comité des Ministres et des Ministres du Cameroun, du Congo, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal.
Le Comité des Ministres s’est prononcé en faveur de la création, si les conditions financières le permettent, d’une Indemnité de Sécurité du Service Public (ISSP) en faveur de l’ensemble du personnel en service aux activités communautaires de l’Agence, dont les modalités seront examinées préalablement par le Conseil d’Administration sur la base d’une étude de faisabilité de la Direction générale.
Les Ministres espèrent que ce dispositif permettra d’assurer le bon accomplissement de la mission commune de l’ASECNA de sécurité de la navigation aérienne et de garantir aux usagers des espaces aériens dont elle assure la gestion, les services attendus d’elle pour un ciel uni et sûr.
Source : Ministère des Transports
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La Conférence accorde une période complémentaire de 12 à 16 mois aux autorités de la Transition au Mali, et demande la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022, en Guinée et au Burkina Faso.
1. La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est réunie en Session extraordinaire, le 25 mars 2022 à Accra, en République du Ghana, sous la présidence de S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana et Président en exercice de la Conférence.
- Cette session extraordinaire a été convoquée dans le but d’examiner les récentes évolutions politiques intervenues au Mali, en Guinée et au Burkina Faso depuis le dernier Sommet extraordinaire tenu le 3 février 2022.
- Étaient présents à cette Session, les Chefs d’État et de Gouvernement ci-après, ou leurs représentants dûment mandatés : S.E.M. Patrice TALON, Président de la République du Bénin ; S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana ; S.E.M. Umaro Sissoco EMBALO, Président de la République de Guinée Bissau ; S.E.M. Mohamed BAZOUM, Président de la République du Niger ; S.E.M. Macky SALL, Président de la République du Sénégal ; S.E. Dr. Isatou TOURAY, Vice-Présidente de la République de Gambie;
H.E. Yemi OSINBAJO, Vice-Président, République Fédérale du Nigeria; S.E.M. Rui Alberto de Figueiredo SOARES, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration Régional, République du Cabo Verde ; S.E.M. Fidèle SARASSORO, Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République de Côte d’Ivoire ; S.E.M. Simfeitcheou PRE, Ministre Conseiller Spécial du Président de la République Togolaise ; S.E.M. Al-Hassan CONTEH, Ambassadeur du Libéria auprès de la République Fédérale du Nigéria et Représentant Permanent auprès de la CEDEAO; S.E. Madame Francess Virgina ANDERSON, Ambassadeur de la République de Sierra Leone auprès de la République du Ghana.
- Ont également assisté à cette session : S.E. Dr. Goodluck Ebele JONATHAN, Médiateur de la CEDEAO au Mali, ancien Président de la République Fédérale du Nigeria ; S.E.M. Jean-Claude Kassi BROU, Président de la Commission de la CEDEAO ; S.E.M. Abdoulaye DIOP, Président de la Commission de l’UEMOA ; Monsieur El Ghassim WANE, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali, Chef de la MINUSMA ; Monsieur James AJI, Conseiller Politique, représentant S.E.M. Mahamat Saleh ANNADIF, Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS).
- Les Chefs d’État et de Gouvernement ont examiné le rapport présenté par S.E. Dr. Goodluck Ebele JONATHAN sur la situation au Mali ainsi que les rapports des missions ministérielles en Guinée et au Burkina Faso présentés par S.E. Mme Shirley AYORKOR BOTCHWEY, Ministre des Affaires étrangères du Ghana et Présidente du Conseil des Ministres de la CEDEAO.
- Ils ont également examiné les memoranda sur les situations politique et sécuritaire au Burkina Faso, en Guinée et au Mali, présentés par S.E.M. Jean-Claude KASSI-BROU, Président de la Commission de la CEDEAO.
- La Conférence a salué la qualité des rapports présentés et les recommandations qui y sont formulées.
En ce qui concerne la situation sociopolitique du Mali
- La Conférence note que la situation sécuritaire et humanitaire continue de se dégrader au Mali avec les attaques de groupes terroristes causant des victimes militaires et civiles.
- Elle note que, lors de la dernière mission du Médiateur de la CEDEAO du 18 au 20 mars 2022, les Autorités de la Transition ont proposé un chronogramme de 24 mois, soit deux (2) ans en plus des 18 mois déjà écoulés.
- Par ailleurs, la Conférence note que, compte tenu de la conjoncture politique et sécuritaire mondiale, il est urgent de parvenir à un accord sur le chronogramme afin d’éviter la dégradation de la situation du pays.
- La Conférence regrette l’indisponibilité du Président de la Transition à honorer en personne l’invitation qui lui a été faite de participer au Sommet en vue de trouver une solution à la situation actuelle au Mali.
- La Conférence salue les efforts consentis par le Médiateur de la CEDEAO en vue d’obtenir un chronogramme consensuel devant aboutir à un retour rapide à l’ordre constitutionnel, conformément aux protocoles et décisions de la CEDEAO et de l’Union Africaine.
- Au regard de ce qui précède, la Conférence engage les Autorités de la Transition à s’inscrire dans une période complémentaire de 12 à 16 mois arrêtée par l’équipe technique de la CEDEAO/UA/NU pour l’extension de la Transition tenant compte des activités nécessaires à l’organisations de l’élection présidentielle. Ce délai complémentaire court à partir du 15 mars 2022. La Conférence décide de l’envoi du Médiateur pour poursuivre et finaliser les discussions avec les Autorités de la Transition sur le chronogramme.
- La Conférence décide en outre de :
- maintenir les sanctions prises le 9 janvier 2022 ;
- poursuivre le dialogue en vue d’arriver à un accord qui permettrait la levée progressive des sanctions ;
- inviter les partenaires à accroître le soutien humanitaire au Mali.
- La Conférence exprime sa vive préoccupation quant à la détérioration de la situation sécuritaire au Mali et engage les autorités de la Transition à poursuivre les efforts en matière de sécurité. Elle réitère son appel aux Etats membres et à la Commission d’accompagner les autorités de la Transition dans leurs efforts de sécurisation du pays.
En ce qui concerne la situation sociopolitique en Guinée
- La Conférence exprime sa forte préoccupation par rapport à l’absence de visibilité sur la transition. En effet, la Conférence note que le délai de six mois fixé par la CEDEAO pour la tenue des élections n’a pas été respecté. En outre, le chronogramme de la transition n’est toujours pas disponible, les priorités ne sont pas définies et peu de progrès ont été réalisés dans le processus. De même, la situation sociopolitique se dégrade du fait de l’insuffisance de dialogue entre le gouvernement et les acteurs politiques et la société civile.
- En conséquence, la Conférence :
- demande la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022. Passé ce délai, des sanctions économiques et financières entreront immédiatement en vigueur ;
- demande au gouvernement de renforcer l’inclusivité et le dialogue avec les acteurs politiques et la société civile dans la gestion de la Transition en vue de réduire les tensions dans le pays et assurer une transition apaisée ;
- Invite les autorités de la Transition à respecter les dispositions légales et réglementaires dans le processus de récupération des biens présumés appartenir à l’État.
- Au vu de la crispation sociopolitique et de la nécessité urgente de faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes, la Conférence réaffirme la décision de nommer un Facilitateur pour la Guinée.
Concernant la situation sociopolitique au Burkina Faso
- La Conférence a exprimé sa profonde préoccupation par rapport au maintien en détention de l’ancien Président Roch Marc Christian Kaboré depuis le coup d’Etat et ce malgré plusieurs demandes pour sa libération sans condition.
La Conférence note en outre que les autorités de la transition peinent à améliorer la situation sécuritaire dans le pays et à trouver des solutions à la situation humanitaire.
- De même, la Conférence reste très préoccupée par la durée de la période de transition fixée à trente-six (36) mois par la Charte de la Transition.
- A cet égard et conformément au Communiqué du Sommet Extraordinaire du 3 février 2022, la Conférence :
- réitère sa ferme condamnation du coup d’État du 24 janvier 2022 ;
- exige la libération inconditionnelle et sans délai du Président Roch Marc Christian KABORE ;
- décide de maintenir la suspension du Burkina Faso de toutes les Institutions de la CEDEAO jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel ;
- demande la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022. Passé ce délai, des sanctions économiques et financières entreront immédiatement en vigueur
- appelle la Communauté Internationale à renforcer son appui humanitaire en faveur du Burkina Faso.
- Par ailleurs, la Conférence décide de nommer un Médiateur pour le Burkina Faso pour faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes et assurer une transition réussie.
- La Conférence engage les Autorités de la Transition à poursuivre les efforts en matière de sécurité. Elle appelle les États membres et la Commission d’accompagner les autorités de la Transition dans leurs efforts de sécurisation du pays.
- Enfin, la Conférence appelle l’Union Africaine, les Nations Unies et tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux à continuer de soutenir les mesures de la CEDEAO au Mali, en Guinée et au Burkina Faso afin de maintenir la paix et la stabilité dans la Région.
- A la fin des délibérations, les Chefs d’État et de Gouvernement expriment leur profonde gratitude à S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, pour son leadership qui a conduit au succès du présent Sommet.
Fait à Accra, le 25 mars 2022 La Conférence
ONEP
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Tous les détenteurs des véhicules de l’Etat relevant des institutions suspendues, du Haut Représentant du Président de la République (HRPR), de l’Agence Nationale pour l’Economie des Conférences (ANEC), les directeurs de cabinet, les conseillers et les conseillers transversaux sont tenus de les restituer respectivement à la Présidence de la République et au Garage Administratif au plus tard le 04 Août 2023 à 12H00.
Fait à Niamey, le 02 Août 2023.
………………………………………………
Communiqué N°017
Il est porté à la Connaissance des usagers de l’Administration Fiscale que le paiement des impôts et taxes se fait désormais directement au niveau des guichets des Receveurs de la Direction Générale des Impôts (DGI).
Par conséquent, les procédures de télépaiement et de compensation auprès de la SONIBANK se feront au cas par cas.
Fait à Niamey, le 02 Août 2023.
ONEP
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Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie tient à informer l’opinion nationale et internationale des événements d’une extrême gravité qui sont en cours au Niger du fait du comportement des forces françaises sur notre territoire et de leurs complices. En effet, ce jour 9 Août 2023 aux environs de 6h30 du matin, la position de la Garde Nationale du Niger de Bourkou Bourkou 30 km du site aurifère de Samira a fait l’objet d’une attaque. A cet instant, le bilan n’est pas encore établi.
Toutefois, pour rappel à travers une communication directe avec les partenaires occidentaux, le comportement des forces françaises a été fustigé pour avoir, d’une façon unilatérale, libéré des éléments terroristes prisonniers. Ces derniers ont été regroupés dans une vallée du village de Fitili 28 km nord-ouest de Yatakala où une réunion de planification s’est tenue dans l’objectif d’attaquer des positions militaires dans la zone des trois (3) frontières.
Ces chefs d’éléments terroristes libérés au nombre de 16 ont été appréhendés dans trois (3) opérations dont deux (02) en territoire nigérien. Le 15 juin 2023 à Yessi, 33 km de Bankilaré ayant conduit à l’arrestation de trois (03) terroristes ; le 16 juin 2023 à Makalma ayant conduit à l’arrestation de cinq (5) terroristes, le 07 juillet 2023 à Tin Atissan 15 km ouest Ourouran 45 km nord-ouest Ayérou en territoire malien ayant conduit à l’arrestation de neuf (09) terroristes.
Toujours dans leur volonté manifeste de déstabilisation, ces forces françaises ont fait décoller ce jour 9 Août 2023 un avion militaire de type A400M de N’Djaména à 6h 10 mn locales. Cet aéronef a volontairement coupé tout contact avec le contrôle aérien à l’entrée de notre espace de 6h39 mn à 11h 15 mn locales.
Ces actes ci-dessus énumérés nous confortent dans notre analyse de la situation. Mais au-delà, depuis la prise de pouvoir par le CNSP dans le souci d’une nouvelle approche sécuritaire, nous assistons à un véritable plan de déstabilisation de notre pays. Ce désordre sécuritaire planifié par les forces françaises, comme ce fut le cas au Mali et au Burkina Faso a pour but de discréditer le CNSP et créer une rupture avec le peuple qui le soutient dans son action ; de créer un sentiment d’insécurité généralisée.
En tout état de cause, le CNSP et les Forces de défense et de sécurité rassurent le peuple nigérien quant à leur détermination à assurer la sécurité des personnes et des biens et défendre l’intégrité du territoire. A cet effet, le Président du CNSP, Chef de l’Etat, chef suprême des armées a ordonné les mesures suivantes :
Au FDS, de relever leur niveau d’alerte sur l’ensemble du territoire national ;
Au peuple, de rester mobilisé et vigilent ;
Aux autorités compétentes de saisir les juridictions et instances internationales de la question.
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Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le Gouvernement de la République du Niger ont suivi sur les médias l’annonce faite le 24 septembre 2023 par le Président Français, EMMANUEL MACRON, de retirer son Ambassadeur et ses troupes du Niger.
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Gouvernement et le peuple nigérien en prennent acte et attendent que cette déclaration soit suivie d’actes officiels émanant des autorités françaises compétentes.
Quant au calendrier de retrait des troupes françaises du Niger, le Gouvernement de la République du Niger rappelle qu’il doit être établi dans un cadre négocié et d’un commun accord pour une meilleure efficacité.
Fait à Niamey, le 25 Septembre 2023
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Le Ministère de l’Economie et des Finances tient à rassurer l’opinion nationale et internationale qu’il n’y a eu, ce jour lundi 23 octobre 2023, aucune tentative de mise en oeuvre d’un projet d’attentat au bureau du Ministre.
Si cette fausse rumeur, malveillante, est liée à l’interpellation d’un cadre du département, il convient de noter qu’elle a eu lieu depuis plus d’une semaine et qu’en tout état de cause, l’intéressé est déjà remis en liberté.
Fait à Niamey le 23 octobre 2023
Le Secrétaire Général
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Le Gouvernement de Ia République du Niger a suivi avec consternation, les propos tenus le lundi 28 août 2023 par le Président de la République Française à l'occasion de son adresse aux Ambassadrices et aux Ambassadeurs de France..
Ces propos constituant une ingérence supplémentaire flagrante dans les affaires intérieures du Niger, le CNSP et le gouvernement tiennent à faire les observations suivantes :
Premièrement, ils visent à infantiliser les Chefs d'Etat africains en agitant, sans aucune prise en compte des différences entre les contextes nationaux, la psychose d'un risque régional de contagion de putschs militaires. Il pense ainsi les apeurer et instrumentalise la CEDFAO pour les obliger à adhérer au projet néocolonialiste d'un autre âge d'invasion du Niger ;
Deuxièmement, ces propos visent à fabriquer une division ethnique artificielle pour opposer les Nigériens les uns aux autres et créer les conditions d'un conflit interethnique ; à l'instar de ce qui s'est passé dans certains pays africains et qui a été provoqué par ce genre de manipulations.
Troisièmement, contrairement à la rhétorique macronienne qui consiste à dire que les militaires ont abandonné la lutte contre le terrorisme pour les privilèges du pouvoir à Niamey, nos Forces de Défense et de Sécurité sont plus que jamais engagées à poursuivre leur lutte acharnée contre les forces terroristes d'ailleurs soutenues par la France qui prétendait jusqu'ici nous aider dans cette lutte.
Quatrièmement, ces propos visent à perpétuer à tout prix les relations patron-client auxquelles le régime défunt a assujetties le Niger par rapport à la France. Monsieur Macron n'hésite même pas à présenter les anciennes autorités à la face du monde comme ses marionnettes en justifiant le soutien qu'il leur apporte par leur « engagement à l'international sur tous les agendas qui sont ceux de la France ». Cet aveu prouve, si besoin est, que le régime défunt était bien au service d'agendas étrangers au détriment des intérêts du Niger.
Ni les Africains, ni le peuple Nigérien, ni même le peuple Français ne sont dupes. Les propos de Monsieur Macron et ses incessants efforts en faveur d'une invasion du Niger visent à perpétuer une emprise néocoloniale sur le peuple Nigérien qui ne demande rien d'autre que de décider désormais par lui-même de son destin.
Ces propos, inattendus de la part d'un chef d'État, n'apportent rien à la recherche de solutions rationnelles au différend qui nous oppose. Le gouvernement de la République du Niger et le CNSP réitèrent que ce différend ne porte ni sur les rapports entre nos peuples, ni sur les individus, mais sur la pertinence de la présence militaire française au Niger et l'établissement de relations respectueuses et mutuellement bénéfiques dont les autorités nigériennes, soutenues par le peuple, ont fait un principe désormais cardinal de leurs relations internationales.
Forts du soutien du peuple Nigérien, seul juge de leur légitimité, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (('NSP) et le Gouvernement sont résolus à s'opposer à tout paternalisme et à tout interventionnisme d'une époque à jamais révolue et entendent oeuvrer pour l'établissement d'un ordre nouveau gagnant-gagnant et respectueux de la dignité de tous les peuples et de la souveraineté de tous les Etats.
Fait à Niamey, le 1" Septembre 2023
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Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le gouvernement de Transition tiennent à informer l’opinion nationale et internationale que depuis les événements du 26 juillet 2023, des allégations les plus fantaisistes et mensongères sont véhiculées par certains lobbies en relations avec des responsables politiques ouest africains au plus haut niveau et de leurs mentors internationaux.
Le CNSP et le gouvernement de transition dénoncent avec force la campagne d’intoxication et de désinformation ainsi entretenue à dessein pour le seul intérêt d’un individu et de son clan, ce dans le but de discréditer les autorités nigériennes de Transition et faire échouer toute solution négociée de sortie de crise afin de mieux justifier une intervention militaire sous traitée à une puissance étrangère par certains chefs d’Etat au nom de la CEDEAO.
Les autorités nigériennes de transition regrettent cette attitude d’une certaine communauté internationale qui consiste à manifester sa solidarité vis-à-vis de quelques politiciens du régime déchu et en même temps manquer d’empathie envers les populations nigériennes durement éprouvées par les sanctions illégales, inhumaines et humiliantes de la CEDEAO qui vont jusqu’à priver le pays de produits pharmaceutiques, de produits alimentaires de première nécessité et de fourniture e courant électrique.
Le CNSP et le gouvernement de Transition saluent la résilience et la solidarité du peuple nigérien qui fait preuve d’une grande dignité face à cette épreuve dont il compte tirer toutes les leçons qui s’imposent et en sortir renfocé et grandi.
Le CNSP et le gouvernement de Transition rassurent les Nigériens que, sur instruction du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Partie, Chef de l’Etat Son Excellence Abdourahamane Tiani, toutes les dispositions urgentes sont en train d’être prises pour atténuer au maximum l’impact des sanctions de la CEDEAO sur nos vaillantes populations.
Enfin, s’agissant des responsables du régime déchu interpellés, le CNSP et le gouvernement de Transition réaffirment leur ferme volonté de respecter nos lois et règlements ainsi que les engagements du Niger en matière de droits de l’Homme et ce faisant de les traiter avec humanisme conformément à nos valeurs traditionnelles et religieuses.
En ce qui concerne le cas précis du président déchu, le CNSP et le gouvernement de Transition invitent toute personne de bonne volonté, éprise de paix, de justice à s’interroger sur la sincérité de sa prétention à soutenir qu’il est séquestré alors même que les militaires n’ont jamais investi sa résidence présidentielle et qu’il dispose encore de tous les moyens de communication.
En outre, le CNSP et le gouvernement de Transition rappellent que le président déchu reçoit régulièrement la visite de son médecin et que la dernière visite de ce dernier remonte au samedi 12 août 2023 de 11h 30 à 15 heures. Aussi, après cette visite, le médecin n’a soulevé aucun problème quant à l’état de santé du président déchu et des membres de sa famille tel que d’ailleurs confirmé par un message de l’intéressé à ses proches et aux médias internationaux.
En tout état de cause, le gouvernement nigérien a réuni, à ce jour, les éléments nécessaires de preuve pour poursuivre devant les instances nationales et internationales compétentes le président déchu et ses complices locaux et étrangers pour haute trahison et atteinte à la sureté intérieure et extérieure du Niger suite à ses échanges avec des nationaux, des Chefs d’Etat étrangers et des responsables d’organisations internationales.
Fait à Niamey, le 13 Août 2023
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Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le Gouvernement du Niger ont suivi avec étonnement et stupéfaction les propos exagérément menaçants de S.E.M Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, relayant et prenant pour son compte, avec une agressivité notoire, les conclusions du Sommet Extraordinaire de la CEDEAO du 10 Août 2023, concernant les mesures et sanctions à l’encontre du Niger et son peuple.
Ces sanctions à la fois iniques et illégales, dont la précipitation qui les caractérise, atteste de la manipulation orchestrée par certaines puissances extérieures pour un agenda inavoué, sont loin de faiblir la détermination des Nigériens à opérer le changement nécessaire pour le redressement du pays et la sauvegarde des intérêts de son peuple.
C’est donc avec stupeur que les Nigériens ont suivi cette apologie de l’action armée contre le Niger, prônée par S.E.M le Président Alassane Ouattara, dans une volonté acharnée de détruire le pays et son peuple, pour soi-disant ramener un régime dont les Nigériens avaient hâte de s’en séparer, comme en témoignent les manifestations spontanées des populations à l’action salvatrice du 26 Juillet 2023.
En effet, loin d’être l’expression de la volonté du peuple ivoirien frère, dont l’amitié avec le peuple nigérien est sans équivoque, cette déclaration inhabituelle du Président Ouattara et son empressement à vouloir se réaliser cette agression en tous points illégale et insensée, contre le Niger, reflète en réalité une injonction adressée à lui et à certains de ses pairs de la CEDEAO, par d’autres puissances extérieures, dans le but de préserver des intérêts qui ne correspondent plus à ceux du Niger d’aujourd’hui.
C’est pourquoi, le CNSP et le Gouvernement du Niger expriment leur rejet total des propos tenus par S.E.M le Président Alassane Ouattara, qui vont au-delà de la position commune de l’Organisation sous régionale, elle-même dénuée de fondement légal, et décident du rappel de l’Ambassadeur du Niger à Abidjan, pour consultation.
Fait à Niamey, le 14 Août 2023
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La Mission d’Observation Electorale de l’Institut Panafricain d’Assistance Electorale pour le 2ème Tour de l’Election Présidentielle du 21 février 2021, a rendu publique hier, à l’Hôtel Sahel de Niamey, une déclaration sur le déroulement du processus électoral. Dans cette déclaration lue par M. Saidou Compaoré, chef de la mission, l’équipe a salué la volonté manifeste du peuple nigérien qui a contribué par son calme, sa discipline et sa maturité au déroulement apaisé du scrutin. La mission a aussi salué les efforts inlassables de la CENI au regard des impératifs auxquels elle a été soumise et le Président de la République sortant pour sa ferme volonté d’asseoir des institutions démocratiques fortes au Niger.
Les auteurs de la déclaration ont relevé avec satisfaction le bon déroulement du vote qui s’est passé dans le calme, la discipline, la sérénité, la transparence et le respect du secret de vote. La mission a également noté une bonne représentation des délégués des candidats dans la plupart des bureaux de vote visités, la maitrise moyenne de la gestion des bureaux de vote par certains agents électoraux et la présence du dispositif sécuritaire dans les centres et bureaux de vote visités. La mission a en effet salué le sens civique et le professionnalisme des agents de la sécurité dans la sécurisation du processus électoral. Elle a également noté avec satisfaction que la gestion des phases de dépouillement, de décompte et de pointage des résultats a été faite de manière transparente et collégiale par tous les partenaires présents dans les bureaux de vote.
La mission de l’IPAE a, en outre, apprécié le bon établissement du fichier électoral en ordre alphabétique ; le calme, la discipline et le civisme des électeurs observés ; la forte participation des femmes et des jeunes au scrutin ; la présence effective des membres de bureaux de vote ; la disponibilité effective du matériel électoral en quantité suffisante ; la présence visible des forces de l’ordre et de sécurité dans les centres de vote visités et celle de plusieurs missions d’observation électorale nationales et internationales ; la présence des équipes de supervision de la CENI dans les bureaux de vote ; l’accessibilité des résultats dans leur ensemble lors du dépouillement.
C’est pourquoi, la mission appelle à l’esprit de responsabilité des acteurs politiques, afin de préserver le calme et la quiétude, dont a fait preuve le peuple nigérien durant tout le processus électoral.
Toutefois, la mission a constaté des insuffisances n’ayant aucun impact déterminant sur la sincérité et la régularité du scrutin. Il s’agit de l’insuffisance d’éclairage dans certains bureaux de vote visités ; l’ouverture tardive de certains bureaux de vote et la non-maitrise des opérations de gestion des bureaux de vote par certains agents électoraux. C’est pourquoi, la mission a formulée des recommandations.
A l’endroit des autorités en charge du processus électoral et le gouvernement nigérien, la mission recommande de redoubler les activités de renforcement des capacités des agents électoraux dans la conduite et la gestion des bureaux de vote, ceci en accordant un temps nécessaire pour la formation. A l’endroit des candidats en lice pour ces élections, d’accepter les verdicts des urnes librement exprimés et en cas de contestation faire recours à l’institution chargée du contentieux électoral. A l’endroit de nouvelles autorités, la mission recommande de revisiter l’ensemble des mécanismes mis à ce jour dans la lutte contre le terrorisme. La mission a enfin appelé les candidats et les acteurs politiques à faire preuve de maturité et de lucidité, d’élever leur niveau d’analyse jusqu’à la compréhension des enjeux géopolitiques et d’œuvrer toujours dans le sens du dialogue pour le bonheur de la cité.
Aïchatou Hamma Wakasso
25 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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- Communiqué N°004
Malgré les injonctions du CNSP conformément au communiqué N° 003 du 26/07/23 relatiF à la fermeture des frontières aériennes et terrestres, il a été constaté que le partenaire français a passé outre pour faire atterrir un avion militaire de type A400M à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey ce matin à 06h30. Le CNSP rappelle une fois pour toute au respect strict des dispositions du communiqué N°003.
Fait à Niamey, le 27 juillet 2023
Le Président du CNSP
- Communiqué N°005
Toutes les activités des partis politiques sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. Fait à Niamey le 27 juillet 2023
Le Président du CNSP
- Communiqué N°006
Il a été constaté, des comportements de nature à porter atteinte à l’intégrité physique des personnes et de leurs biens à travers des manifestations.
A cet effet, le CNSP appelle la population au calme et à s’abstenir de tout acte de vandalisme visant la destruction des biens publics et privés.
Les forces de défense et de sécurité sont instruites pour prendre toutes les dispositions afin de sécuriser les populations et leurs biens.
Fait à Niamey, le 27 juillet 2023
Le Président du CNSP
Onep
Source : https://www.lesahel.org/
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Face au contexte sécuritaire dans lequel se trouve notre pays et à compter de la diffusion du présent communiqué, il est porté à la connaissance du public que les autorisations d’introduction, de détention et de port d’arme de tout calibre délivrées par mon département ministériel sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.
Dans le même ordre d’idée, il convient de rappeler également l’interdiction formelle de la vente et de l’achat des tenues militaires ainsi que tout autre effet ou objet de sécurité dont l’usage est exclusivement réservé aux Forces de Défense et de Sécurité.
En tout état de cause, les services compétents sont instruits pour appréhender tout individu qui contreviendrait aux présentes mesures afin qu’il réponde de ses actes conformément aux lois et règlements en la matière.
Niamey le 12 septembre 2023
ll m’a été donné de constater qu’en dépit de mes précédents communiqués, certaines stations-services de la ville de Niamey et des localités théâtres des opérations militaires continuent de s’adonner à la vente de carburant en vrac dans des bidons de vingt-cinq (25).
Or, sur la base de renseignements dignes de foi, il ressort clairement que ce carburant sert à ravitailler les groupes armés terroristes et autres groupes criminels pour leur permettre de se déplacer et d’attaquer nos paisibles populations civiles ainsi que nos Forces de Défense et de Sécurité.
Par le présent communiqué, je vous rappelle pour la dernière fois l’interdiction formelle aux stations-services sus-indiqués de vendre plus de deux (2) bidons de vingt-cinq (25) litres de carburant sous peine pour les contrevenants à cette mesure d’être poursuivis pour crimes et délits d’atteinte ou de complicité d’atteinte à la sécurité de l’Etat.
En tout état de cause, les Gouverneurs et les Préfets sont instruits pour veiller à l’application stricte des présentes mesures tandis que les services de renseignements se chargeront d’exercer une surveillance discrète mais efficace à tous les niveaux pour démasquer les éventuels contrevenants.
Niamey le 12 septembre 2023
Source : https://www.lesahel.org
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Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou, a signé, vendredi dernier, un décret portant nomination du Chef d'Etat-major Particulier du Président de la République.
Aux termes de ce décret :
- Le Général de Brigade Iro Oumarou, Mle OA/SM, est nommé Chef d'Etat-major Particulier du Président de la République.
Onep
15 janvier 2018
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Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Chef de l’Etat, a signé ce jour jeudi 08 avril 2021, un décret portant nomination du Haut Représentant de la République.
Aux termes de ce décret, Monsieur FOUMAKOYE GADO est nommé Haut Représentant du Président de la République.
…. et un autre portant nomination du Directeur de Cabinet du Président de la République
Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Chef de l’Etat, a signé un décret portant nomination du Directeur de Cabinet du Président de la République.
Aux termes de ce décret, Monsieur IBRAHIM SANI ABANI, est nommé Directeur de Cabinet du Président de la République.
09 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La Renaissance, c’est connu de tous les Nigériens, est une entreprise mafieuse qui avait pris d’assaut le Niger pour se faire de l’argent, usant de tous les moyens même s’il leur fallait, pour cela, ruiner l’image et l’économie du pays. Le terrorisme est alors apparu pour eux comme une aubaine pour se servir de la guerre dont le motif pouvait justifier tous les investissements qui pouvaient se faire dans ce cadre sous le bon prétexte pourtant trahi d’assurer la sécurité et l’intégrité du pays. Ils profitèrent de la guerre pour s’en mettre pleines les poches, sacrifiant une armée et la sécurité du pays, se retrouvant aujourd’hui à la fin, avec un bilan effroyable de morts qu’on ne peut effectivement dresser et, avec, de nombreux villages déplacés et, pour la région de Tillabéri, plus de 922 écoles qui sont fermées, souvent depuis des années. Et ça chante partout que la situation est sous contrôle.
Les populations victimes, dans l’incohérence des certains actes qu’ils observent dans le déroulement d’événements qui viennent les traumatiser, relevaient, non sans être proscrits par le régime d’alors, quelques signes de complicité qui les intriguaient. Comment pouvaient-elles comprendre que, après avoir informé l’autorité de certains mouvements suspects, aussitôt qu’on ait décroché, les responsables des supposés groupes armés, les rappellent pour les menacer d’avoir informé les responsables administratifs dont elles relèvent ? On se rappelle que cela, pour avoir porté la voix des populations angoissées, avait conduit le journaliste et homme politique Salou Gabi, en prison. Pourquoi, à l’époque, dire l’évidence, pouvait tant agacer certains milieux du pouvoir ? Sont-ils complices des tragédies qui frappent les populations nigériennes ? Pourquoi, entend- on l’armée dire qu’elle n’avait pas eu l’ordre de poursuite ? Qui est-ce que ça dérange de traquer cette horde de tueurs qui écument toute la région sahélienne ?
Le discours du Président du CNSP à sa prise du pouvoir, révélait ces malaises, ces accointances malheureuses que personne ne peut imaginer et comprendre quand on a choisi de diriger un peu et, ce, après avoir juré sur le Coran d’oeuvrer à son bonheur. Comment, s’en plaignait- il, qu’on puisse libérer des hommes qui ont du sang sur les mains après que les Forces de Défense et de Sécurité du pays les aient capturés ? Comment comprendre qu’un chef militaire puisse, continuant la liste de ce qui permet de suspecter des connivences avec l’ennemi, demander de libérer des terroristes pris sur le champs de combat, arguant qu’ils sont leurs amis et leurs alliés qui font pourtant le mal contre le pays et contre l’armée ? Questions terribles qui prouvent à suffisance certaines traitrises inacceptables dans un pays normal. Pour trouver des racines à ces complicités lointaines, nous évoquons ici une lettre adressée à « H.E.
Mohamed Bazoum, Minister of State for the Interior, Public Safety, Decentralization and Affairs of Cults and Religion of Republic of Niger ». Elle est signée à Kiev des mains de P. Barbul, Directeur de « SpectsTechnoExport », fournisseur d’armes ukrainien, et datant du 20 juillet 2016.
Dans la lettre, la société rappelait à Mohamed Bazoum, alors Ministre de l’Intérieur, après avoir vainement informé l’ancien ministre Hassoumi Massaoudou à qui il succéda, que le certificat d’utilisateur final (END USER) du Niger qui l’autorise, à partir de ses fournisseurs, à faire usage des armes qu’il a commandées, circule dans certaines zones franches, des milieux mafieux, notamment en Afghanistan, au Pakistan. Pourquoi, les autorités nigériennes d’alors résistaient à donner suite à ces correspondances et à ces appréhensions qui ne demandaient rien que de les rencontrer pour parler de la question ? Se savent-elles complices de certains milieux qui fournissent des armes aux terroristes du monde et notamment du Sahel ? Le danger pour lequel la société ukrainienne tient à élucider cette affaire est qu’en donnant le certificat d’END USER, les armes achetées au nom du Niger sont numérotées pour que, partout où on les utilise, l’on sache que c’est le Niger qui les a acquises. Pourquoi donc les autorités nigériennes de l’époque ne semblent pas s’en soucier ? Avaientelles décidé d’assumer les conséquences ?
Dans sa lettre, Barbul rappelle qu’elle avait déjà écrit le 13/05/ 2016 pour présenter sa société qui travaille dans le secteur de l’armement. Il demandait alors au ministre d’être reçu à la date qui lui convient à Niamey pour en discuter. Mais, en l’absence de réponse à sa demande et ne sachant pas qui a autorité à parler dans le pays de telles questions, notamment du contrôle des armes, a demandé encore de le recevoir à Niamey aux fins de discuter d’un certain nombre d’irrégularités constatées dans les transactions des armes à partir du Niger. Le Certificat d’END USER fourni au nom de l’Etat du Niger circule dans certaines zones notamment de conflit et cela, dans la préoccupation qu’exprime la société ukrainienne, et pour cela, la réputation du Niger en pâtira. Mais les Renaissants s’en moquent.
Questions…
Quand on lit cette lettre, l’on ne peut que se poser un certain nombre de questions, notamment par rapport à la vraie nature des socialistes nigériens. Ces gens, aiment-ils vraiment ce pays ? Travaillent- ils pour un autre ? Servent- ils l’agenda de puissances étrangères qui les auraient imposés au pays ? Que le Niger sombre, peut-il les déranger outre mesure ? Quand on voit, comment tous les pontes du pays, depuis l’annonce de la nouvelle équipe qui a repris les rênes du pouvoir, sont entrés en clandestinité, et se sont débrouillés à quitter le pays pour un exil qu’ils espèrent doré, l’on peut comprendre qu’ils savaient le mal qu’ils ont fait à ce pays pour craindre de rendre compte à une armée qui sait ce qu’ils ont fait, notamment leurs combines, et à un peuple qui n’a que trop souffert de leur mal gouvernance. En vérité, ces gens n’aiment pas ce pays : ils ne sont venus, imposés par la France, que pour les intérêts de la France. Toute l’agitation d’Emmanuel Macron et de son équipe ne s’explique que par cette évidence : il lui faut des fantoches pour avoir la chance de continuer à piller le pays et à transférer ses richesses dans son pays. Si tant est que ces gens ne se reprochaient rien, pourquoi peuvent-ils hésiter à donner une suite à la demande de la société ukrainienne ? Il s’agit seulement de se rencontrer et de discuter d’une question a priori simple. Lorsque le certificat d’END USER fourni au Niger devrait circuler dans le monde, se trouvant aux mains de terroristes et autres bandits de grands chemins, et qu’ils ne semblent pas s’en émouvoir, c’est qu’ils savent ce qu’ils font. Comment un autre, la société ukrainienne en l’occurrence, peut-il mieux s’inquiéter de l’image du pays que ne puissent l’être les autorités du pays elles-mêmes ? Pourquoi ?
Voici donc une preuve, à travers cette lettre de « SpectsTechno Export », une société ukrainienne, de ce qui pourrait être une duplicité chez les responsables politiques du PNDS dans la gestion du terrorisme où une certaine opinion étouffée dans le pays les soupçonnait de connivence depuis des années avec certains milieux suspects.
Peu à peu, l’on découvre la hideuse et monstrueuse face cachée des socialistes.
Ali Soumana
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Le Niger, depuis les événements du 26 juillet 2023, fait face à plusieurs adversités : au niveau interne avec des acteurs du régime déchu, partis en exil pour tenir un discours rebelle à l’endroit des nouvelles autorités, demandant même que le pays soit militairement attaqué et détruit par les balles assassines de la France et, à l’extérieur, avec une CEDEAO manipulée et une France ringarde et rancunière. Au même moment, et cela lui permet de tenir face aux contrariétés, le peuple se levait, soutenant sans réserve le renversement de l’ancien régime, appelant à créer les conditions d’un nouveau départ qui puisse permettre au Niger d’avancer et surtout de parfaire sa démocratie violée et violentée. Mais alors que la CEDEAO, par les divergences qui la traversent mais avec de nombreux chefs d’Etat qui ne se sont jamais associés à la démarche belliqueuse qu’on leur dictait de Paris, d’autres présidents agités finirent par afficher un profil bas depuis que leur peuple s’y est opposé farouchement, dénonçant une attaque injuste contre le peuple frère du Niger, s’éloignant de la solution controversée de l’intervention armée inappropriée et partiale contre un Etat souverain. La France isolée dans sa posture guerrière, pour autant, n’en démord pas, et tient mordicus, à défaire la transition au Niger sans qu’on ne sache trop pour quel intérêt peut-elle avoir ces extrémismes et ces rancunes tenaces. Mais, on savait que certains apatrides en exil travaillent sous ses pieds pour espérer qu’ils puissent, ensemble, comploter contre le Niger. Peut-être, leur fait-on croire que ceux que Paris désigne sous le vocable désormais péjoratif et méprisant de « Junte » ne seraient plus soudés, ayant, soupçonnent-ils des visions partagées sur la conduite de la transition. Ils espèrent, comptant sur le personnel qu’ils ont laissé sur place et qui garde dans bien de cas les mêmes positions pour lesquelles les militaires peuvent ne pas, deux mois après, procéder à des changements de personnel qui puissent convaincre que l’on est dans un dynamique révolutionnaire qui défait un système massivement rejeté. Les apatrides en désarroi, ligués contre leur pays, prêtant le flanc à l’ennemi, peuvent croire qu’ils ont les moyens de se servir de dissensions imaginées entre militaires nigériens pour renverser la situation en leur faveur, donnant souvent à croire que le Général Tiani serait de leur côté pour être ce soldat soumis à un homme, leur gourou – Issoufou en l’occurrence – non à une patrie sous le drapeau duquel il s’engageait, lui jurant sacrifice et loyauté.
Si certains d’entre eux, depuis des jours, peu bavards sur les médias français qui leur offrent leurs micros et leurs caméras pour s’en prendre au Niger, devenant ainsi de facto des terroristes pour le peuple du Niger, sinon des rebelles, semblent changer de stratégie, pour agir en discrétion, misant sur leur capacité de représailles pour disloquer le CNSP et créer ainsi les conditions pour revenir au pouvoir, tenant peu compte, il va sans dire, du sort, de celui qu’ils prétendent défendre et qui reste toujours entre les mains des nouvelles autorités, alors ils se trompent lourdement.
Abuja, le QG de la déstabilisation du Niger ?
Nous apprenons selon des sources, crédibles à tout point de vue, que les « déflatés » du régime précédent, se nourrissant de chimères, peaufinent des stratégies, croyant à leur intelligence subversive, pour ne pas accepter un coup d’Etat dont ils finiront pourtant par prendre acte comme d’autres avant eux l’avaient fait dans la résignation, à quelques encablures de Niamey, à Abuja, s’activent à récupérer le pouvoir perdu, comptant sans doute sur des complicités internes. Ils ont encore de l’argent, ils peuvent promettre monts et merveilles à d’éventuels aventuriers. Ils seraient donc dans la capitale politique du Nigéria pour définir des stratégies pour déstabiliser le régime militaire en place. Peut-être que la France, qui pourrait promettre de la logistique à ce plan machiavélique, compte sur la capacité de nuisance de ses « mercenaires » nigériens pour faire entendre, de la part de la ministre française des Affaires Etrangères, que la France fera tout pour faire échouer la transition au Niger. D’ores et déjà, l’on apprend que certains auraient mis la main à la poche – si la France intéressé par le projet ne peut les en dispenser – afin de financer le projet funeste. Dans le pays, ils auraient également pensé à des stratégies de communication à mettre en place et pour mobiliser en plus également, plus de fonds pour soutenir la rébellion naissante, comptant dans la clandestinité sur certains soutiens encore restés au pays. Il s’agit pour ceux-là, confondant par cette mobilisation les choix des uns et des autres, de combattre l’ancien président Issoufou qu’ils considèrent, à tort ou à raison, comme proche des militaires, ou au moins, toujours, du Général Tiani qui reste un soldat de la République non d’un individu.
Entre désarroi et faux espoirs…
Ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’autant le CNSP est uni – et il n’a pas d’autres choix dans le contexte actuel – autant le peuple est uni dans cette aventure, soutenant sans réserve les nouvelles autorités. Or, même Machiavel a enseigné que pour gouverner les hommes, au lieu de compter seulement sur les armes, il faut surtout travailler à avoir les coeurs des hommes. De ce point de vue, qui peut nier que les militaires n’ont pas conquis les coeurs des Nigériens ? Quand on les voit, H24, à tenir debout au rond-point Escadrille, et ce quels que soient le moment et les intempéries, et à manifester tous les jours et partout dans le pays pour soutenir le CNSP, c’est que ces militaires-libérateurs communient avec le peuple et cette complicité n’est pas prête de s’éteindre. Et malheureusement, les exilés et leurs complices internes sont aujourd’hui à découvert dans leurs manoeuvres et leurs sombres desseins pour le pays. Les renseignements nigériens les suivent méticuleusement : ils ne triompheront jamais, dans la malveillance, contre une patrie qu’ils semblent renier pour leurs intérêts égoïstes. Et les marabouts le confessent : « Incha Allah ».
Mairiga
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Comme on est en train de le vivre aujourd’hui, surtout sur le territoire de la Communauté Urbaine de Niamey, le tout nouveau Président de la République Mohamed Bazoum déploie de nouveaux axes dans sa manière de conduire le pays. Ici, nous faisons beaucoup plus allusion à ses comportements, d’aucuns diraient à ses agissements. Tout d’abord, le nouveau Président se démarque nettement de ses prédécesseurs par ses sorties très discrètes et légères. En effet, dans ses déplacements, le Président Bazoum ne s’encombre nullement d’armada de protection. Sa délégation reste sobre, voire même modeste. Quelques hommes en tenue, des civils relevant du domaine d’expertise de l’endroit où il va, c’est tout. Cette attitude de retenue a été aussi observée lors de son récent voyage à Paris. En effet le Président aurait rejoint Bruxelles en Belgique en train ! Qui l’a fait jusque-là ou qui l’aurait fait ? C’est inédit et il faut bien le lui reconnaitre.
Pour le niaméyens, la surprise a été de taille il y a quatre jours. En effet, le Président Bazoum s’est rendu sans tambours ni trompettes (Sans garde, sans aucun militaire derrière) chez un érudit musulman d’un quartier de Niamey ! Il a été accueilli de fort belle manière avec une cohorte d’enfants autour de lui ; comme s’il dirigeait un carnaval des enfants. Ce geste est aujourd’hui l’une des actualités les plus fortes à Niamey et dans le pays pour ceux qui ont suivi l’élément à la télévision. Les uns et les autres saluent non seulement la bravoure et le courage de cet homme, mais aussi sa modestie et son humanisme. Bref, la population de Niamey est en train de balancer dans le camp de Bazoum. Qui l’aurait cru il y a encore quatre mois ? Qui aurait pensé que le Président Bazoum serait aussi populaire à Niamey la capitale qui reste le fief patenté du LUMANA FA ? Une popularité grandissante qui a déjà supplanté celle de l’ex Président Issoufou Mahamadou ?
Rappelez-vous qu’il y a deux ou trois semaines, le Président Issoufou Mahamadou avait été hué et chassé à jets de pierres dans un quartier de Niamey où il s’était rendu. Les habitants du quartier ne lui avaient pas laissé l’occasion de déployer sa fanfaronnade et son arrogance ; voilà les deux grands péchés dans la conduite de l’homme ; à cela il faut ajouter son intransigeance maladive et un penchant nettement prononcé pour le népotisme. Dans tous les cas, le Président Bazoum se fait de plus en plus accepté par les habitants de la capitale, surtout ceux du Modem FA LUMANA qui l’avaient fortement combattu. La question que se posent les uns et les autres est de savoir si les actes qu’il pose relèvent d’une réelle bonne volonté ou d’une démarche mesquine pour réparer les errements de la campagne électorale qu’il a servi à une frange de la population du pays, notamment celles de Niamey, Tillabéry, Dosso et Diffa. Pour l’heure, nous restons attentifs et concentrés sur ce qui se passe à Niamey. Et de l’avis de certains observateurs très pointus, l’opération de charme de Bazoum en direction de la population de Niamey reposerait sur quelques objectifs de taille dont le principal est la quête d’un pardon déguisé (d’un oubli ?) quant aux actes qu’il aurait posé pendant les joutes électorales. Notons au passage qu’il s’agit juste de JOUTES et qui dit joutes dit aussi querelles, invectives et pour certains esprits légers… cela signifie même des insultes. Loin de là pour le Président Bazoum ; cependant, reconnaissons qu’il a eu a prononcé des mots qui, selon certaines tendances, représenteraient des propos ethnocentrisme.
Ces mots avaient été savamment repris par ses adversaires pour le présenter comme un futur bourreau des populations de Niamey et autres régions qui l’auraient mal accueillis. Pour ce fait, les niaméyens déjà mal acquis pour la cause du PNDS Tarraya ont développé une antipathie des plus monstrueuses contre le candidat Bazoum. Surtout quand certains leaders politiques s’y sont mêlés pour embraser l’atmosphère. Leur objectif a été pleinement atteint au point où les autres formations politiques avaient ratissé large dans la capitale. Le LOUMANA FA notamment s’est taillé la part du lion en s’octroyant l’essentiel des conseillers qui lui ont permis de faire main basse sur la municipalité centrale.
Cet objectif poursuivi par Bazoum ne serait donc pas une chimère. Il s’agit de déployer tous les moyens possibles pour non seulement s’attirer personnellement la sympathie des habitants de la capitale mais aussi pour redorer le blason du PNDS à Niamey. Là aussi tout est légitime sauf qu’il faut faire attention et se rappeler la campagne de concassage des partis politiques mise en oeuvre par le parti rose pour s’accaparer de certains fiefs électoraux. En somme, l’opposition politique est avertie : le Président de la République Bazoum Mohamed veut Niamey ! Il en veut tellement que d’ores et déjà il mène une campagne des plus sobres de communication de proximité.
Il se déplace dans les quartiers carrément à pieds vers de leaders d’opinion. Depuis combien d’années nous n’avons pas assisté à de telles pratiques ? Le défunt général Seyni Kountché et Feu général Baré Maïnassara ont usé chacun de ces subterfuges pour s’attirer la sympathie des électeurs, notamment âgés. Quoi de plus normal que le nouveau Président s’en serve car, Bazoum est un fin intellectuel qui sait faire la différence.
Du reste, même si le Président Bazoum chercherait à s’excuser aux yeux des populations de Niamey et autres, c’est de bonne guerre. Il avait tenu les propos qu’on lui reproche dans un contexte qui s’y prêtait. De plus, il déploie des actions salutaires qui lui attirent le ralliement de plusieurs de ses détracteurs. Que veuton de plus ?
Cet homme a besoin d’être soutenu et à l’allure où vont les choses, il sera pleinement soutenu par tous les nigériens sérieux et lucides. N’en déplaise à certains nostalgiques de la période de népotisme et d’exclusions servies sur des considérations tant ethnocentristes que politiques. Le Président Bazoum n’a que faire de ces zizanies ; il veut voir les nigériens se réconcilier pour enfin pouvoir les embarquer tous, sans exception, dans l’oeuvre de construction nationale.
A bon entendeur salut !
Mallam
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Les observateurs de la scène politique n’ont plus aucun doute : l’opposition politique a rendu les armes. Pour rappel, Mahamane Ousmane sera le premier président de l’ère démocratique. Il le sera avec le soutien d’une alliance de partis dit de changement dont le PNDS de Mahamadou Issoufou. Baré Maïnassara, alors colonel, mettra fin à la présidence de Ousmane au prétexte d’une cohabitation tumultueuse intervenue après le départ du PNDS de l’alliance. Il sera président de l’Assemblée durant les deux mandats du président Tandja. A L’arrivée, en 2011, de Issoufou Mahamadou à la présidence de la République, Ousmane commencera une traversée du désert. On lui arrachera son parti, la CDS. Aux élections générales de 2015 et 2016, il se présentera sous la bannière du parti Hankouri. Au fond du classement à l’issue de ces élections, il bénéficiera du soutien du parti de Hama Amadou en 2021. Il sera propulsé au deuxième rang après le parti au pouvoir. Il sera qualifié au second tour dont il revendiquera la victoire. Entre temps une Commission électorale aux ordres proclamera Bazoum vainqueur et une Cour Constitutionnelle sourde entérinera. Ousmane contestera et refusera de reconnaître les résultats. Niamey, le fief du parti de Hama Amadou, bougera. Lui et ses camarades de parti seront arrêtés. Devant le fait accompli, et au prétexte du respect de la légalité, Ousmane s’adressera à la CEDEAO. Il rangera les armes en attendant la décision cette institution sous régionale qui, même si elle lui donnait raison, ce qui est peu probable, ne changerait rien du tout. Et ce n’est que le 27 juillet dernier, suite aux rumeurs d’un probable rapprochement entre le Président Bazoum et le parti de Hama Amadou, que la coalition ayant soutenu le candidat Ousmane organisera un point de presse auquel évidemment le Lumana ne participera pas. Pourtant les occasions pour que l’opposition donne de la voix n’ont pas manqué et ne manquent pas.
On se rappelle que les socialistes, du temps où ils étaient à l’opposition, ont fait feu de tous bois pour quelques malheureux millions des lettres d’autorisation de payement (LAP) et des payements sans ordonnancement préalable(PSOP) du regretté Zakou Djibo qu’ils appelaient le tapissier brocanteur. On se rappelle aussi q’un premier ministre a été démis et envoyé en prison pour moins de cent millions. Aujourd’hui, dans la seule affaire Ibou Karadjé, c’est environ huit milliards qui ont été sortis frauduleusement du Trésor public. Sans compter les révélations de la HALCIA, de l’Inspection générale et de la Cour des comptes, les scandales du ministère de la Défense, de la Sopamin, du pétrole…
Cette affaire de Ibou Karadjé a pour scène la présidence de la République. De cette affaire on sait entre autres que de faux bons de transport ont servi pour retirer de l’argent des caisses de l’Etat. Deux responsables d’agences de voyage ont été arrêtés. Qui sont les bénéficiaires de ces billets d’avions ? Les at- on entendus ? Quel est leur degré d’implication ? On peut naturellement, on le doit pour la manifestation de la vérité, se poser la question de savoir qui autorise ces voyages ? Ibou Karadjé a des chefs. Il n’est pas ordonnateur. Pourquoi, depuis tout le temps que dure cette fraude, aucun responsable de la présidence n’a émis un soupçon de doute ? La responsabilité des chefs de cette administration est patente. S’ils ne sont pas complices, ils ont au moins fait preuve de négligence. Et elle doit, dans un pays normal, être située et sanctionnée. On ne promeut pas quelqu’un qui fait preuve de négligence qui a coûté huit milliards au Trésor public. Qui plus est il se dit que des proches de l’ancien président sont concernés par cette affaire. Pourquoi l’opposition ne s’est pas saisie de cette affaire ? Elle a rendu les armes. Sinon, la dernière sortie de l’ancien président Issoufou Mahamadou aurait pu être du pain béni pour elle. Le simple fait qu’il parte en vacances avec les attributs de l’Etat suffit pour secouer le pouvoir. Il y a au Niger une unité dédiée à la protection des hautes personnalités. Il aurait été plus judicieux qu’elle accompagne Issoufou Mahamadou, ancien président, au lieu de la garde présidentielle qui comme son nom et ses attributs l’indiquent relève et sert exclusivement le président en exercice. Le rôle de l’opposition est d’attirer l’attention des tenants du pouvoir au respect de la loi. Malheureusement, il n y a rien en face. La preuve. Le président, après seulement quelques mois, s’offre des vacances. C’est un droit. Mais le pauvre fonctionnaire doit travailler un an pour bénéficier de vacances ou plutôt de congés. Ils sont rares à s’offrir de vacances. Le Niger est un long fleuve tranquille. Au propre comme au figuré.
Modibo
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Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) a dévoilé la composition de son gouvernement dans la nuit du mercredi au jeudi 10 Août 2023.
Un ensemble diversifié de 21 ministres a été formé, mélangeant habilement des figures civiles et militaires. À sa tête, se tient M. Lamine Zeine Ali Mahamane, qui assume la double responsabilité de Premier Ministre et de Ministre de l'Économie et des Finances.
Les hauts rangs du CNSP conservent leur position de leadership dans ce nouvel exécutif. Le Général Salifou Mody, le numéro 2 du CNSP, assume la charge de la Défense Nationale, tandis que le Général Mohamed Toumba, le numéro 3, prend en main les rênes de l'Intérieur, de la Sécurité Publique et de l'Administration du Territoire.
La répartition détaillée des membres de ce nouveau gouvernement nigérien est énumérée ci-dessous :
1. Premier Ministre, Ministre de l'économie et des Finances : Monsieur Lamine Zeine Ali Mahamane
2. Ministre d'Etat, Ministre de la Défense Nationale : Général de Corps d'Armée Salifou Mody
3. Ministre d'Etat, Ministre de l'intérieur de la sécurité publique et de l'administration du territoire : Général de Brigade Mohamed Toumba
4. Ministre de la jeunesse et des sports : Colonel Major Abdourahamane Amadou
5. Ministre des affaires étrangères, de la coopération et des nigériens à l'extérieur : Monsieur Bakary Yaou Sangaré
6. Ministre de la santé publique de la population et des affaires Sociales : Médecin Colonel major Garba Hakimi
7. Ministre Directeur de Cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie : Docteur Soumana Boubacar
8. Ministre de l'agriculture et de l'élevage : Monsieur Mahaman Elhadj Ousmane
9. Ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation technologique : Professeur Mahamadou Saidou
10. Ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation, de l'enseignement professionnel et de la promotion des langues nationales : Madame Elizabeth Cherif
11. Ministre des transports et de l'équipement : Colonel Salissou Mahaman Salissou
12. Ministre de l'hydraulique, de l'assainissement et de l'environnement : Colonel Maizama Abdoulaye
13. Ministre de la justice et des droits de l'homme, Garde des Sceaux : Monsieur Alio Daouda
14. Ministre de la fonction publique, du travail et de l'emploi Madame Aissatou Abdoulaye Tondi
15. Ministre de l'urbanisme et de l'habitat Monsieur Salissou Sahirou Adamou
16. Ministre de l'action humanitaire et de la gestion des catastrophes Madame Aissa Lawan Wandarama.
17. Ministre du pétrole, des mines et de l'énergie Monsieur Mahaman Moustapha Barké
18. Ministre de l'artisanat et du tourisme Madame Guichen Agaichata Atta
19. Ministre de la communication, des postes et de l'économie numérique Monsieur Sidi Mohamed Raliou
20. Ministre du Commerce et de l'Industrie Monsieur Seydou Asman
21. Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé des finances : Monsieur Moumouni Boubacar Saidou
Nigerdiaspora avec L'ANP
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L’intervention du Président de la République lors de la cérémonie de célébration de la journée nationale de la femme tenue au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, le 13 mai dernier, continue de susciter le débat au sein de l’opinion. Comme s’ils n’attendaient que pareille occasion, certains de nos compatriotes sont partis jusqu’à prêter au Chef de l’Etat des propos qu’il n’a pas prononcés.
« Je ne dis pas que la polygamie est à interdire, mais une certaine polygamie est une mauvaise chose », voilà ce qui en est de la déclaration du Chef de l’Etat, objet de tant de polémiques. Et, il argumente en ces termes : « Quand quelqu’un vient vous voir et vous dire : donnez-moi de l’argent pour que je marie, et que, neuf mois plus tard, cette même personne revient pour vous réclamer l’argent du mouton pour faire le baptême qu’il a conçu de ce mariage, ce n’est tout simplement pas sérieux ». N’ayons pas peur des mots pour qualifier un tel comportement ; disons-le avec fracas, c’est irresponsable. Et, malheureusement, c’est courant de voir des cas similaires à l’exemple ci-dessus donné par le Chef de l’Etat.
Pour autant que ce soit Dieu qui nourrit, depuis qu’Adam et Eve ont mangé la pomme interdite (pour ainsi simplifier la marche du monde), il faut gagner son pain à la sueur de son front. Autrement dit, il n’y a pas de place dans notre société pour un fainéant. Au risque pour elle d’être infestée d’irresponsables et de perdre son équilibre. C’est malheureusement vers là que s’oriente notre Niger avec toutes ces personnes bien portantes qui s’adonnent à la mendicité, alors même que l’Islam (religion de 99% de Nigériens) proscrit cette pratique avilissante pour la dignité humaine. C’est en cela qu’une ‘’certaine polygamie’’, celle des irresponsables, est mauvaise’’, comme l’a dit le Chef de l’Etat.
A bien être capable de saisir les profondeurs des choses, d’après de nombreux connaisseurs des questions islamiques, la polygamie autorisée par la religion musulmane protège la monogamie, en ce qu’il est difficile de respecter la condition à remplir, à savoir l’équité. La pratique est donc rigoureusement encadrée. Pour rappel, elle (la polygamie) fut instituée après la bataille (guerre sainte) de Uhud au cours de laquelle plusieurs membres de la Ummah Islamique perdirent la vie, afin justement de préserver la dignité de leurs veuves et progénitures. Elle a permis donc de régler un problème de société. Aussi, de nos jours, sa pratique s’inscrit dans la même logique de résolution d’une équation sociétale, en ce qu’il y a bien plus de femmes et que d’hommes sur cette planète, au risque de voir le trop plein se verser dans la prostitution avec tout ce que cela comporte comme conséquences fâcheuses. Encore faudra-il avoir les moyens pour se permettre d’être polygame, s’épanouir, épanouir ses partenaires et contribuer ainsi à l’équilibre de la société. Autrement, la polygamie sera source de problèmes, à même de générer des crises, à l’instar de la crise éducationnelle que vit actuellement notre pays.
De la crise éducationnelle, autre thème abordé dans l’intervention du Chef de l’Etat, le 13 mai dernier, parlons-en justement avec ce crime odieux perpétré par un élève de l’école primaire. L’assassinat de l’enseignant de l’école primaire de Guidan Alami dans le département de Bouza le lundi 16 mai 2022, soit 72 heures, après l’intervention du Chef de l’Etat, vient replacer au centre du débat le lien entre mariage des enfants, polygamie, démographie galopante et crise éducationnelle. Quand sous le fallacieux prétexte de se faire passer pour un bon musulman, on épouse deux, trois, voire quatre femmes, pour assouvir ses désirs charnels (alors même qu’on n’a pas la capacité pour les prendre en charge) ou bien pour les utiliser comme main d’œuvre à bon marché au champ (c’est une pratique courante sous certains cieux) avec comme finalité des enfants sans la moindre éducation et des divorces qui n’en finissent pas, on ne peut s’épargner railleries et honte en ce bas monde et châtiment dans l’autre monde.
Voilà qui donne la mesure de la portée des propos du Chef de l’Etat. Pour ce qui est de l’injonction faite aux ministres du Gouvernement, il faut être de mauvaise foi pour ne pas comprendre qu’il s’agit tout juste de susciter, comme il l’a si bien dit, le débat. Et ce débat est des plus opportuns, au regard du contexte socioéconomique du Niger marqué par la précarité des ménages, la cherté de la vie et la difficulté de trouver un emploi sur le marché du travail.
Oumarou Kané
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, Son Excellence Ouhoumoudou Mahamadou, a présenté, on se rappelle, la Déclaration de Politique Générale (DPG) de son gouvernement devant la Représentation nationale, le 26 mai dernier. Ce document d’orientation a reçu l’approbation des députés nationaux.
La DPG est la déclinaison opérationnelle du Programme de Renaissance Acte III porté par le président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Mohamed Bazoum, suivant le crédo : consolider et avancer. Il s’agit de consolider les acquis indéniables de la mise en œuvre des Programmes de Renaissance Actes I et II et avancer dans le sens du progrès et de l’émergence du Niger. Le sens de ce crédo est précisé dans le préambule du Programme de Renaissance : « Consolider les acquis du travail accompli au cours de ces 10 années et avancer vers de nouveaux objectifs tels qu’ils découlent des enseignements critiques que nous avons retenus de notre expérience bien plus complexe que les idées aux moyens desquels nous l’avions abordée ».
La DPG doit traduire en actes les engagements contenus dans le Programme de Renaissance III, et les orientations que le président de la République a déclinées dans son discours d’investiture, le 2 avril dernier. Au cours du présent quinquennat, l’action gouvernementale s’opérera à travers les 7 axes ci-après :
- Sécurité et quiétude sociale ;
- Bonne gouvernance et consolidation des Institutions républicaines ;
- Développement du capital humain ;
- Modernisation du monde rural ;
- Développement des infrastructures économiques ;
- Exploitation des potentialités économiques ;
- Solidarité nationale et inclusion socioéconomique.
Ces axes rendent compte des priorités de notre pays autant qu’ils prennent en charge les défis majeurs auxquels il est confronté.
Axe I : Sécurité et quiétude sociale
Il en est du défi sécuritaire qui oblige le gouvernement, depuis 10 ans, à consacrer en moyenne 17% des ressources budgétaires à la sécurisation des personnes et de leurs biens. Grâce à l’esprit d’anticipation qui a caractérisé le gouvernement, le choc sécuritaire a été atténué. Les efforts viseront à maintenir cette tendance tout en renforçant la lutte contre les groupes terroristes et en insistant sur le nexus sécurité-développement.
Les engagements du président de la République consistent notamment à renforcer les capacités opérationnelles des Forces de Défense et de Sécurité, le maillage sécuritaire du territoire national, améliorer les conditions de vie des FDS et sécuriser leurs familles y compris celles des soldats morts les armes à la main. Un accent est mis sur la cohésion sociale et la prévention des conflits intercommunautaires suivant une approche inclusive. Tous seront mis à contribution : chefferie traditionnelle, leaders religieux, société civile, médias, etc. Les actions de développement se renforceront également.
La gestion transparente des ressources budgétaires prévues pour le secteur de la défense et de la sécurité sera renforcée. En d’autres termes, tout en tenant compte du caractère stratégique du secteur, il s’agit de renforcer le mécanisme de transparence et de redevabilité pour éviter la volatilité des ressources.
Axe II : Bonne gouvernance et consolidation des Institutions républicaines
La gouvernance tient une place de choix dans le Programme de Renaissance. L’objectif du gouvernement est de renforcer la gouvernance dans ses dimensions politique, administrative, locale, économique, financière et judiciaire.
Le gouvernement entend consolider ce qui a été fait dans ces domaines et ouvrir de nouvelles perspectives : améliorer la culture du mérite et de l’efficacité dans l’administration publique et la qualité de notre système judiciaire, donner un coup d’accélérateur au processus de décentralisation, etc.
Il entend aussi consolider la dynamique de la création de la richesse afin d’améliorer le niveau de vie de la population et réduire significativement le taux de pauvreté par l'élargissement de la classe moyenne. Cela suppose les conditions suivantes : maitrise de l’inflation, forte mobilisation des ressources interne et externe, politique d'endettement prudente et amélioration de l'efficacité de la dépense publique. Cette gouvernance économique sera aussi soutenue par la mise en œuvre des projets structurants notamment la finalisation et la mise en exploitation du barrage de Kandadji, la construction des pipelines pour l’exportation du brut et des produits raffinés, et la valorisation des produits issus de la production agro-sylvo-pastorale et halieutique par la mise en place des chaines de valeur dans l’agriculture et l’élevage.
Enfin, les progrès enregistrés seront consolidés en matière de démocratie et des libertés publiques, le renforcement de l’unité nationale et de la liberté de la presse.
Axe III : Développement du capital humain
Pour développer le capital humain, il faut améliorer les services offerts par les secteurs de l’éducation, de la santé, de la jeunesse et des sports, entre autres. C’est ce à quoi va s’atteler le gouvernement pour créer un cadre de vie favorable à l’épanouissement et au bien-être des populations.
Dans le secteur de l’éducation, l’accent est mis sur l’accès, la qualité et la gouvernance au niveau de tous les ordres d’enseignement. Cela va se traduire par l’allocation de 22% des ressources budgétaires au secteur, une meilleure gouvernance, la construction d’infrastructures scolaires sur la base des modèles innovants adaptés à l’environnement local, le rehaussement des résultats scolaires et la création des conditions pour l’absorption des jeunes diplômés par le marché de l’emploi.
Dans le domaine de la santé, il s’agit de renforcer les capacités en ressources humaines, construire des infrastructures, améliorer les plateaux techniques et la logistique. La question se pose ici aussi en termes d’accès et de qualité des services et des soins de santé.
Par ailleurs, l’action du gouvernement sera focalisée sur l’adoption de la Politique Nationale de la Jeunesse, la création des Centres de Promotion des Jeunes, le développement des infrastructures sportives à travers la création des Instituts et centres sportifs en régions.
En matière d’accès à l’eau pour tous, le gouvernement poursuivra la mise en œuvre du Programme Sectoriel Eau, Hygiène et Assainissement. A cet effet, il est prévu d’allouer 7% du budget national à ce secteur.
Axe IV : Modernisation du monde rural
Le gouvernement va capitaliser sur les progrès de l’Initiative 3N (les Nigériens Nourrissent les Nigériens) pour moderniser le secteur agropastoral qui occupe 80% de la population active.
Les actions à entreprendre seront centrées sur la mobilisation de l’eau, la réalisation et la réhabilitation des aménagements hydro-agricoles ainsi que le traitement de terres dégradées pour accroitre davantage le potentiel en terres exploitables. Il s’agira également de mettre à l’échelle les plateformes de services intégrés communément appelées maisons du paysan pour rendre disponibles les engrais, les semences, le matériel agricole en quantité et en qualité.
Les actions porteront aussi sur l’augmentation de la productivité des systèmes d’élevage. C’est ainsi que des initiatives seront développées pour sécuriser et vacciner le cheptel, renforcer le maillage en points d’eau pastoraux, aménager et réhabiliter les espaces pastoraux, et assurer un meilleur accès aux aliments bétail et autres intrants zootechniques.
Un accent est mis sur la transformation et la commercialisation des produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques. Dans ce cadre, des unités de transformation seront créées ou modernisées en développant les filières à haute valeur marchande telles que le niébé, l’oignon, le poivron, la viande, le poisson et le miel.
Le gouvernement est conscient que la transformation du monde rural passe par l’approche chaînes de valeur afin de fédérer les objectifs à travers la création des Pôles de Développement Économique autour des grands bassins de production. Les actions seront soutenues par des mécanismes incitatifs de financement de l’entreprenariat pour faire du monde rural le levier de création d’emplois pour les jeunes. Pour cela, le gouvernement va réorganiser la chaine de financement en opérationnalisant les institutions de microfinance adossées aux maisons du paysan et en favorisant le financement de proximité au profit des producteurs.
Axe V : Développement des infrastructures économiques
A travers cet axe, l’objectif du gouvernement est de réaliser un vaste programme de renforcement, de diversification et de modernisation des infrastructures de transport, énergétiques et des Nouvelles Technologies de l’Information en vue de soutenir ses ambitions en matière de développement économique.
Dans le domaine du transport, le gouvernement envisage la mise en œuvre d’un programme de développement et d’entretien du réseau routier, le parachèvement des infrastructures ferroviaires et la modernisation des aéroports afin de contribuer au désenclavement du pays.
Dans le domaine de l’énergie, l’accent est mis sur l’amélioration du taux d’accès. Un vaste programme (production, transport, ravitaillement) est prévu à cet effet.
Dans le domaine des télécommunications, la tâche à mener porte sur l’amélioration de l’accès au haut débit fixe, en particulier dans les zones rurales.
Axe VI : Exploitation des potentialités économiques
L’objectif principal de cet axe est de créer les conditions optimales d’exploitation de nos potentialités économiques. Le gouvernement entend poursuivre les actions nécessaires afin de contribuer davantage à l’essor du commerce, appuyer la création de nouvelles entreprises, promouvoir les Petites et Moyennes Entreprises, promouvoir le développement industriel, relancer le secteur de l’artisanat et du tourisme et de l’économie de la culture. Les effets de ces réformes combinés à la réalisation des investissements dans le secteur pétrolier et des mines concourront à la relance de l’économie.
Des mesures incitatives seront prises à travers l’amélioration du climat des affaires, la facilitation de l’accès au crédit, la mise en œuvre de la ZLECAf, l’adoption et la mise en œuvre de la charte des PME, la promotion de la consommation des produits industriels locaux et l’accroissement de leurs exportations, etc.
AXE VII : Solidarité nationale et inclusion socio-économique
A travers cet axe, il s’agit de renforcer les mécanismes de protection sociale, d’autonomisation des femmes, de protection de l’enfant, d’insertion des jeunes et de gestion des catastrophes.
Pour ce faire, diverses actions fortes seront développées comme la mise en place d’un modèle de filet social productif, la promotion des mécanismes traditionnels de solidarité, l’adoption des programmes de lutte contre la pauvreté des femmes, de lutte contre les violences basées sur le genre, la mise en œuvre des réponses contre la mendicité, le mariage précoce et la précarité des jeunes.
En ce qui concerne l’appui à l’insertion économique des jeunes, il sera renforcé le dispositif d’appui à l’entreprenariat et à la création d’emplois dans les secteurs productifs.
Dans le domaine de l’action humanitaire et de la gestion des catastrophes, des actions seront menées pour la réduction des risques et l’assistance nécessaire aux populations affectées. Il s’agit aussi de développer le Nexus Humanitaire-Développement-Paix et réduire les vulnérabilités des personnes à travers le renforcement de la gouvernance des risques de catastrophes et les investissements dans la prévention et l’alerte.
Pour mieux opérationnaliser la DPG, le gouvernement s’est engagé dans l’élaboration du Plan de Développement Economique et Social (PDES) pour la période 2022-2026 suivant le même crédo : consolider et avancer.
(Source : Département Information et Communication Cabinet du Premier Ministre)
12 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Quand en début de la crise au sein de la Convention démocratique et sociale (CDS-RAHAMA) de l’ancien président de la République Mahamane Ousmane, l’opposition politique a accusé le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA) d’en être l’instigateur, certains nigériens n’y avaient pas cru. La même situation a été vécue par la plupart des grands partis politiques comme le Mouvement national pour la société de développement (MNSD-NASSARA), le Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (MODEN-FA/ LUMANA-AFRICA), le Mouvement patriotique nigérien (MPN KISHIN KASSA) et le Mouvement patriotique pour la République (MPR JAMAHORIYA). Aussi troublant que cela paraissait, tous les cadres de ces partis qui entretenaient les crises au sein de leurs formations politiques étaient, soit membres du gouvernement, soient des conseillers – dont certains avec rang de ministres – à la Présidence de la République, à l’Assemblée nationale ou à la Primature. Et le temps faisant son oeuvre, ils ont, tous ou presque, fini par dévoiler le jeu mesquin auquel ils se livraient. Ceux parmi eux qui n’ont pas entrainé grand monde ont fini par adhérer directement au PNDS-TARAYYA pour en devenir des militants. Ceux qui avaient un peu du monde ont créé leurs propres partis politiques. Mais eux aussi ont décidé de soutenir le candidat du PNDS-TARAYYA à la prochaine élection présidentielle dès le premier tour. Les nigériens se rendent désormais compte que l’objectif de ces hommes et femmes qui ont créé des crises dans leurs partis politiques était de faire en sorte que leurs partis ne présentent pas de candidats à l’élection présidentielle pour tracer un boulevard au seul candidat du PNDS-TARAYYA. Malheureusement pour eux et leurs commanditaires, presque tous les grands partis politiques ont investi des candidats à l’élection présidentielle et entendent se battre pour remporter les prochaines élections. Et quand le vent va tourner, ces «mercenaires politiques» seront, comme ceux qui les ont précédés dans ce jeu éhonté, rattrapés par l’histoire et jetés dans les poubelles de l’histoire politique du Niger.
Salifou Hamidou
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La pratique de concassage sur laquelle l’ex-président Issoufou Mahamadou a bâti son empire est en train d’atteindre aujourd’hui sa vitesse de croisière. Résultat : l’opposition politique nigérienne bat des ailes et elle ne représente plus grandchose face à la coalition voulue ou forcée formée par les partis de la majorité au pouvoir. Rappelons que les succès de cette pratique sont en grande partie dus aux fondements de notre vision politique qui repose sur le captage des individualités pourvoyeuses d’électeurs. En effet, à cause de leur influence reposant sur leur richesse ou leur notoriété sociale (membre de chefferie, leader d’opinion confirmé…), certaines personnalités sont devenues très prisées au sein des formations politiques. Avoir de telles personnes au sein de sa formation politiques constituait un moyen certain de mobiliser plus d’électeurs car la voix de ces personnes porte. Autre facteur, la capacité de ces personnalités à distribuer de l’argent les a rendues de plus en plus influentes, incontournables pour la mobilisation des militants. D’où l’aura grandissante qu’elles ont au sein des formations politiques. Ainsi de cet engouement des politiciens autour de ces hommes.
L’ère de concassage initiée par les formations politiques et exacerbée sous le règne du président Issoufou Mahamadou est en train d’être continuée par son suspenseur Bazoum Mohamed, au point de constituer l’une des actions les mieux réussies par la Renaissance. De nos jours, les individus les plus ancrés dans leur formation politique d’origine ont été débauchés par le PNDS-Tarayya à son profit. Le dernier exemple est celui de Doudou Rahama, compagnon de longue date de l’ex-président Mahamane Ousmane. Personne ne présageait d’un tel état de fait. Plusieurs cas peuvent être cités en exemple dans les autres formations politiques. Des individus ayant cédé au pouvoir de l’argent ou à l’usure du temps sont en train de rejoindre le camp du PNDS-Tarayya au point où la politique du pays semble naviguer vers la création d’un parti unique. Est-ce le dessein de départ entretenu par le Pnds ou une heureuse circonstance au service du parti rose ? Aujourd’hui, seul le président Issoufou Mahamadou pourrait donner une réponse objective à cette option. Pourtant, tous s’accordent à reconnaître que les différents Actes de la Renaissance n’ont été que des fiascos de gouvernance, des ratés qui n’ont eu pour résultat que le saccage des ressources du pays. Exemples à l’appui, l’on continue chaque jour à enregistrer des cas de détournements monstres de deniers publics. De la hiérarchie à la base, des militants et autres pontes du PNDS-Tarayya et des partis de ses alliés sont souvent trempés dans des malversations flagrantes avec des preuves palpables. On peut citer le cas des détournements au ministère de la défense où les premiers responsables sont cités dans des malversations sur les commandes d’infrastructures militaires. Aujourd’hui c’est vers la BAGRI que les regards sont tournés avec des actes de détournements qui étonnent plus d’un nigérien.
Comment comprendre que pendant que des nigériens sincères décrient le bradage des ressources nationales, des politiciens qui se disent soucieux de l’avenir du pays se désolidarisent des pôles de contestations pour rallier la cause des malfaiteurs ? Certes on a coutume de dire que chaque individu sur cette terre a son prix ; néanmoins, pour quelqu’un qui a participé à la création d’une formation politique avec des idéaux de rendre service au peuple, la taille du prix ne saurait occulter la mission qu’il s’est fixée au départ. Quel que soit le prix qui lui est proposé, l’homme politique ne doit pas oublier ces moments solennels où il est parti s’attirer la sympathie des populations avec des discours huilés. Les moyens s’effritent, les événements passent mais ils laissent au passage une histoire qui colle aux individus. Du reste, il y en a qui s’en moquent, qui ne soucient absolument pas de leur dignité. Malgré tout, l’histoire politique est comme la roue de l’Histoire et chez nous, une saison ne dure que cinq petites années. Ceci dit, que diraient tous ces gens qui se retrouveraient demain face au peuple pour demander un choix autre que le Pnds ? Soit ; à l’allure où vont les choses, toutes ces personnes ne manqueront pas de se prononcer au profit du PNDS-Tarayya ; un regretté homme politique disait qu’il avait atteint un point de non- retour, une étape où la volte-face n’est plus possible. Où se trouve-t-il aujourd’hui ? Il gît loin de tout ce tumulte, dans son dernier retranchement de nonretour où il répondrait du double langage tenu aux concitoyens pour les embarquer et orienter vers la mauvaise destination ; une destination (Rappelez-vous bien) qui n’a duré que l’espace de six (06) mois.
A évoluer de a sorte, nous nous retrouverons à plébisciter un homme et à travers lui une formation politique qui n’a servi aucun croquant à son peuple douze années durant. Cela prendrait l’allure d’un parti unique. Quelle alternative ? D’ores et déjà avec les quelques voix courageuses qui s’arc-boutent dans leur position de dénonciation, ces gens n’en démordent pas dans leurs actes ; à quoi allons- nous assister si tous se retrouvent derrière eux ? Quel avenir faudrait-il désormais envisager pour ce pays dont tous les voyants annoncent une rayonnante destinée? Allons-nous croiser les bras pour que toutes ces richesses et opportunités mises à jour soient orientées vers le débauchage des militants ? Il y a quand même mieux à faire pour ce Niger qui est devenu le pays prisé de la communauté internationale, notamment les pays membres de l’OTAN. Pour le rôle de larbin des occidentaux et de délateur que nos autorités nous ont imposé vis-à-vis des occidentaux, on note une grande mobilisation de ces nations pour notre cause ; c’est notre salaire et nous nous devons d’en faire un bon usage. Malheureusement, tout ce ballet diabolique des pourvoyeurs de capitaux risque de ne servir que les politiciens véreux alors que c’est la dignité du peuple nigérien dans sa globalité qui a été vendue et vilipendée. Où attendons- nous que la solution nous vienne toujours de l’extérieur ? Nous avons besoin d’un sursaut national pour avoir d’abord une compréhension commune du drame qui se joue sur notre nation. Déjà isolé dans la pratique à cause de son option d’accueillir les forces de l’OTAN chassées du Mali, notre peuple est exposé aux détournements en tout genre par des individus véreux boulimiques en diable. Ils sont insatiables et jamais ils ne s’arrêteront d’eux-mêmes pour prendre la mesure de leurs forfaits. Il appartient au peuple de consentir tous les sacrifices nécessaires pour se tirer du gouffre vers lequel on le traîne inéluctablement. A bon entendeur salut.
Amadou Madougou
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Qui règne par les armes, périra par elle, dit le dicton. Pour conserver, pérenniser et perpétuer son pouvoir, le PNDS-Tarayya avait inauguré ce qu’on appelle aujourd’hui le « concassage des partis politiques ». Les principales formations politiques du pays en ont été victime, certaines ne s’en sont toujours pas relevées. Les cas patents du MNSD-Nassara qui a dégringolé aux dernières élections avec 12,12% des suffrages en 2016 contre 23,24 % en 2011 ; et du CDS-Rahama, 8,42 % en 2011 contre 2,08% en 2016. Du coup, le CDS-Rahama d’Abdou Labo s’est laissé dépasser par de nouveaux partis politiques comme le MPN-Kichin Kassa (4,35%) et le CPR-Ingantchi (2,91%). Ce, malgré leurs créations à la veille des élections générales de 2016.
Aujourd’hui, c’est le PNDS-Tarayya qui est traversé par un courant divisionniste des plus compliqué. Même si la réalité du pouvoir lui permet jusque-là d’éviter l’explosion de sa cohésion, il n’en demeure pas moins que le climat au sein du parti présidentiel n’est plus viable. Chaque jour c’est un nouveau prétendant à la succession du président Issoufou qui fait surface. Tandis que les « légitimes » n’arrivent pas à s’accorder, chacun croyant ou espérant mériter le fauteuil que le président Issoufou léguera comme dans une succession monarchique. L’interview accordée par Kalla Hankouraou à notre confrère Le Républicain, la semaine écoulée, est la preuve palpable des mésententes sévissant dans les entrailles de la prairie rose. Il dit : « (…) nous avons toujours déjoué les pronostics de déchirement dont rêvent nos adversaires depuis plus de 20 ans. » Le SGA du PNDS ne dément pas la crise, il garde juste espoir qu’il n’y aura pas « déchirement ». Puis, Kalla Ankouraou d’avertir : « (…) le pire qui puisse nous arriver c’est de commencer à douter des vertus de la cohésion, de la solidarité entre camarades et de la discipline, ces valeurs qui ont caractérisé la vie de notre parti et qui nous ont toujours permis de réussir là où les autres échouent. »C’est, certes, bien dosé mais tout est dit. Le militant rose s’inquiète et met en garde ses camarades. Si Kalla est à ce point inquiet, c’est qu’il y a véritablement péril en la demeure. À bien comprendre ce grand militant du PNDS, l’on se rend compte que son parti est en passe – si ce n’est déjà fait – de perdre l’unique chose qui lui a permis d’être aux commandes de l’État et d’y rester jusque-là. Et si l’on perd la seule force dont on se prévaut, la conséquence est sans appel : on disparaît ou, à tout le moins, on tombe pour ne plus jamais se relever.
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Le concassage du CDS-Rahama
L’ancien président de la République Mahamane Ousmane fut la première victime du PNDS-Tarayya arrivé au pouvoir en 2011. Aussitôt après l’accession à la magistrature suprême, le parti rose a entrepris de démanteler le CDS-Rahama en détrônant son président. Après près de 5 années de lutte acharnée – avec le soutien de l’appareil de l’Etat – le parti au pouvoir arrive à ses fins, transformant Mahamane Ousmane en SDF politique ou plutôt SPF (sans parti fixe).
Le concassage de l’UDR-Tabatt
Aujourd’hui, le rouleau compresseur se déroule sous les pieds du président de l’UDR-Tabatt, Amadou Boubacar Cissé. Son crime ? Il a osé braver la consigne donnée à la majorité présidentielle à laquelle il appartenait pour se présenter candidat-adversaire, président sortant Issoufou Mahamadou en 2016 ; puis, il a poussé « l’outrecuidance » de rejoindre le regroupement de l’opposition politique FRDDR. Là, c’en était de trop pour le parti au pouvoir. Commence alors une fronde qui renie d’abord l’appartenance de l’UDR-Tabatt à l’Opposition. Puis, les frondeurs disent mettre en place une direction provisoire tout en excluant le président du parti Amadou Boubacar Cissé. Ensuite, ils tiennent un Conseil national pour entériner les décisions et interdire au président Cissé et ses partisans de parler au nom du parti. Les documents issus de ce Conseil sont transmis au ministère de l’Intérieur tenu par le président du PNDS-Tarayya, le parti au pouvoir auquel les frondeurs de l’UDR-Tabatt jurent fidélité et dévouement.
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Le Haut-commissaire à l’initiative 3N, Coordonnateur des concertations nationales sur les systèmes alimentaires, M. Ali Béty a présidé, le vendredi 16 juillet à Niamey, la cérémonie de lancement officiel des travaux des Concertations nationales sur les systèmes alimentaires au Niger. Il s’agit pour les parties prenantes de discuter sur la problématique à savoir les actions de transformation des systèmes alimentaires pour la modernisation du monde rural et l’amélioration de l’état nutritionnel des Nigériens dans des contextes de fragilité et de la stabilité.
À l’ouverture des travaux, le Haut-commissaire à l’initiative 3N a dit que l’existence déjà au Niger d’un cadre de concertation multi acteurs qui est le HC3N et des instances de coordination fonctionnelle comme le Groupe Technique Nutrition, GTN, le Groupe Technique Nutrition Sensible, les Réseaux SUN, les instances de Coordination de l’Initiative 3N en région comme le Comité Technique Régional (CTR), le Cadre Régional de Concertation des Acteurs (CRCA) a permis, malgré l’adhésion tardive du Niger à cette dynamique internationale, d’être en phase avec les autres pays. «Avant la nomination officielle de Coordonnateur national des Systèmes alimentaires, le HC3N a, conformément à son mandat et en collaboration avec les autres acteurs, conduit le processus des concertations des acteurs», a-t-il rappelé.
C’est ainsi que, le HC3N a pris l’engagement auprès des acteurs à assurer le leadership de la conduite des concertations nationales en attente de la nomination d’un coordonnateur national. Il a pris part à des webinaires avec le Secrétariat du mouvement SUN pour échanger sur l’organisation des dialogues sur les systèmes alimentaires, ainsi qu’aux sessions de formation des coordonnateurs nationaux et animateurs des concertations avec la participation de la FAO et du PAM. Il a aussi informé les parties prenantes sur la tenue des deux sommets en 2021 sur le système alimentaire et nutrition pour la croissance et initié une note conceptuelle avec de potentielles thématiques sur la préparation du sommet sur les systèmes alimentaires et les orientations pour les concertations. «Dans le même temps, une évaluation des systèmes alimentaires au Niger a été lancée avec l’appui de la FAO, l’UE et le CIRAD», a-t-il ajouté.
Le coordonnateur des concertations nationales sur les systèmes alimentaires a dit que la note conceptuelle initiée met en relief le contexte mondial de la sous-alimentation croissante au cours des dernières décennies et depuis 2015 y compris au Niger, les fragilités des systèmes d’approvisionnement alimentaire face aux divers chocs ainsi qu’un besoin impérieux d’identifier des moteurs et leviers menant à des voies vers la transformation des systèmes alimentaires d’ici 2030 pour accélérer la réalisation des 17 Objectifs de développement durable (ODD). D’après le Haut-commissaire à l’initiative 3N, cette brève analyse situationnelle montre l’importance de bâtir sur des politiques, stratégies, plans d’actions, programmes existants au niveau national pour trouver les voies vers des systèmes alimentaires durables avec comme condition de réussir l’implication de l’ensemble des parties prenantes à travers des dialogues ou concertations pour ne laisser personne en dehors du processus.
Par ailleurs, le Haut-commissaire à l’initiative 3N a annoncé que d’autres concertations sont en préparation pour se tenir en Août 2021, dont un atelier national sur «l’amélioration de la disponibilité, l’accessibilité et l’utilisation des aliments nutritifs et sains pour des jeunes filles enfants au Niger» et un évènement intitulé «Université paysanne» en partenariat avec la Plateforme paysanne. M. Ali Béty a expliqué qu’il s’agit alors pour les experts de valider les thématiques prioritaires, d’identifier les insuffisances ou les goulots d’étranglements dans les réponses aux défis que posent les systèmes alimentaires pour l’atteinte des ODD, de proposer des approches innovantes et leurs implications. «Vos suggestions et recommandations vont alimenter la note de synthèse qui sera présentée au pré sommet des Nations-Unies, en Septembre 2021 à New York. Elles seront aussi transmises au gouvernement pour la prise en compte dans l’opérationnalisation des Politiques et Stratégies Globales du gouvernement», a-t-il conclu.
Pour sa part, le représentant du Système des Nations-Unies (SNU) par intérim, M. Attaher Maïga, Représentant Résident de l’Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), a assuré de l’engagement du SNU à soutenir l’ensemble des actions du gouvernement et des partenaires en faveur des systèmes alimentaires durables permettant la réalisation des cibles des ODD d’ici 2030, en particulier l’ODD 2 «Faim zéro». «J’engage donc toutes les parties prenantes, le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, le secteur privé et la société civile à réfléchir sur les moyens de s’assurer que nos systèmes alimentaires permettent de façon durable de produire une diversité d’aliments sains en mesure de nourrir une population croissante et de préserver les revenus et l’équité dans chacune des fonctions des systèmes alimentaires», a conclu M. Attaher Maïga.
Mamane Abdoulaye(onep)
19 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Suite à l’attaque terroriste perpétrée, le dimanche 9 août 2020 dans la zone de Kouré, et qui s’est soldée par huit morts, dont six Français et deux Nigériens, le Président de la République du Niger, Chef de l’Etat, Chef suprême des armées, a présidé, hier dans l’après-midi, une réunion du Conseil National de Sécurité.
A l’issue de cette réunion, le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Alkache Alhada, a indiqué qu’au cours de cette réunion, il a été question de faire le point de la situation relative à cette attaque terroriste. Ainsi, a-t-il indiqué, un certain nombre de mesures ont été décidées.
L’une des principales mesures, a-t-il dit, est «l’élargissement de l’Etat d’urgence sur l’ensemble de la région de Tillabéri, ce qui va inclure les départements de Kollo et de Balleyara, qui n’en étaient pas concernés». Aussi, a-t-il souligné, le Conseil a décidé de la suspension de l’accès au site des girafes, pour que les investigations qui se déroulent actuellement puissent se poursuivre en toute sérénité.
Le ministre Alkache Alhada a enfin annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire par la justice. «Nous mettons tout en œuvre, toutes les Forces de Défense et de Sécurité sont mobilisées afin de retrouver et de remettre les criminels aux mains de la justice», a-t-il déclaré conclu.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
11 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a procédé le samedi 25 février dernier, au lancement officiel du concours pour le recrutement de 100 greffiers. Le concours est organisé au centre unique de Niamey dans les locaux du centre de formation en gestion des collectivités territoriales (CFGCT). Le processus est conduit avec la participation des équipes de la Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) pour garantir la transparence.
C’est à 8 heures du matin que le ministre de la Justice est arrivé au CFGCT pour donner le coup d’envoi dudit concours qui a mis en compétition 243 jeunes nigériens pour 100 places à pourvoir. Après l’ouverture de l’enveloppe scellée à la cire contenant la première épreuve, le ministre de la Justice s’est adressé aux candidats pour leur prodiguer des sages conseils. Il les a notamment exhortés à ne compter que sur leurs propres efforts pour réussir ce test de recrutement. Leur souhaitant bonne chance, le Garde des Sceaux a demandé aux futures recrues de prendre conscience de la mission qui sera désormais la leur une fois admis au concours et intégrés dans le corps de greffe qui est un pan important des juridictions que sont les Cours et Tribunaux. M Ikta Abdoulaye Mohamed a aussi invité ceux qui seront sectionnés à l’issue de ce concours de s’appliquer dans leurs futures fonctions avec abnégation, honnêteté pour répondre aux attentes des justiciables.
A l’issue du processus, 100 candidats seront sélectionnés pour étoffer le corps du Greffe des cours et tribunaux qui en ont grandement besoin. En effet, il faut souligner qu’il s’agit du troisième recrutement des greffiers opéré par le Ministère de la Justice au cours des dix dernières années. L’arrivée de ce contingent permettra de renforcer les capacités des juridictions, d’améliorer le ratio Magistrat/Greffiers et donc d’apporter une bouffée d’oxygène dans le traitement des dossiers judiciaires. Et pour cause, les greffiers sont responsables du bon déroulement de la procédure et de l’authenticité des actes établis par les magistrats au cours du procès en plus du fait qu’ils soient les premiers interlocuteurs du justiciable dans le palais de justice. Le recrutement de ces 100 auxiliaires de justices aidera certainement à améliorer la célérité dans les procédures judiciaires des dossiers pendants en justice. A la fin du processus de sélection, 65 greffiers et attachés de parquet, 30 greffiers centraux et 5 greffiers principaux vont intégrer l’appareil judiciaire de notre pays.
Zabeirou Moussa(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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La sanction contre l’hebdomadaire le Canard en furie n’a pas tardé. Et l’instance de régulation a frappé à la vitesse de l’éclair et avec la puissance de la foudre. La décision infligeant un avertissement écrit et une amende a été notifiée au journal hier dimanche. Un jour férié. Dans sa décision, le CSC a visé des lois dont la Constitution et la loi du 7 juin 2012. Malheureusement, dans sa furie contre le Canard en furie, l’instance de régulation n’a pas pris la peine de respecter les dispositions pertinentes de ces deux lois. La loi fondamentale dit en son article vingt « toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public durant lequel toutes les garanties nécessaires à sa libre défense lui auront été assurées. » Par parallélisme de forme le CSC a le devoir de respecter cette disposition d’autant que ses délibérations ne sortent pas ex nihilo. Elles doivent se conformer aux dispositions de la loi. Avant même cette décision, le CSC s’est fendu dans un communiqué pour condamner le journal avant sa saisine d’office. Après le tollé et la réaction des associations, il sera envoyé une convocation au directeur de publication le vendredi en fin de matinée pour une audience du samedi matin. Pour un hebdomadaire qui paraît le lundi, il y a de fortes probabilités de ne trouver personne au bureau. Cette convocation sera remise à une tierce personne. Et évidemment le directeur de publication n’a pas pu être présent. Même la justice renvoie un procès si la citation n’est pas délivrée à personne. Le CSC n’obéira pas aux dispositions et usages en la matière. L’instance de régulation ne respectera pas non plus l’esprit de la loi du 7 juin 2012. L’article 17 cité dit « sans préjudice des poursuites pénales, les sanctions encourues pour manquement à l’éthique et la déontologie sont : l’avertissement écrit ; l’amende ; la suspension provisoire de la carte de presse pour une durée n’excédant pas trois mois ; le retrait définitif de la carte de presse. » C’est en tout cas ce qui est écrit dans le recueil des textes sur le Conseil supérieur de la communication de main 2016. S’il y a un nouveau recueil, il n’a pas été vulgarisé ou plutôt nous n’en avons pas connaissance. Et parler dans ces conditions d’article nouveau est une nouveauté. D’autant que ce article s’adresse aux journalistes et non aux médias.
C’est l’article 21 qui intéresse les médias dans le cas de la presse écrite. Il dit ceci : « en cas de refus d’exécution par un organe privé de presse écrite de la mise en demeure, le conseil supérieur de la communication peut décider de l’une des sanctions suivantes : l’avertissement écrit ; l’amende ; l’interdiction de parution pour une période supérieure à trois moins et n’excédant pas un an. » En clair, c’est l’une des deux peines. Enfin l’article 26 qui n’est certainement nouveau aussi pose problème : « sans préjudice des sanctions prévues par le Code pénal ou les lois spéciales, le Conseil supérieur de la communication après délibération, peut infliger une amende de cinq cent mille à cinq millions de francs CFA à tout contrevenant aux dispositions de la présente loi. » Entre nous, comment peut-on pour un seul et même délit être condamné par deux ou trois juridictions ? Dans quel pays sommes nous ? Comment peut-on condamner quelqu’un sans l’avoir entendu et ne lui offrant pas la possibilité de recours ? Est-ce la démocratie ? Le président du CSC doit méditer ce qui s’est passé en 2019 entre la HAAC et le journal la Nouvelle Tribune au Benin, s’il ne peut pas faire comme le président du CSLP du Congo Brazzaville.
Modibo
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La question de la nationalité d’origine, a indiqué maître Bachir Amadou, la « nationalité d’origine » n’est pas le fruit d’une formule évasive, elliptique ou banale, énoncée au passage, et que l’on pourrait en conséquence considérer comme une clause de style secondaire et à tout dire négligeable ». « Elle est, précise-t-il, la volonté de garantir le rapport de confiance qui doit exister entre le futur président de la République et le peuple, en faisant de la nationalité d’origine un des gages de la confiance et un des attributs de la loyauté du futur Président envers le peuple et sa fidélité à la Nation ».
Les Nigériens sauront alors qui peut prétendre à la magistrature suprême ou pas.
Dans le respect strict de ces dispositions constitutionnelles (article 47, alinéa 4), Le Courrier a décidé d’éclairer davantage ses lecteurs en publiant, chaque semaine, les actes d’état-civil qui font d’eux des Nigériens de nationalité d’origine. Tous, sans exception, y passeront, à l’exception de ceux qui se refuseront à cet exercice de transparence nécessaire.
Les Nigériens sauront alors qui peut prétendre à la magistrature suprême ou pas.
Les Nigériens gagneraient certainement en confiance, en sérénité et en culture démocratique en leur permettant, directement et sans intermédiation douteuse, de se faire une religion sur ce qu’ils veulent savoir.
L’exercice auquel Le Courrier entend soumettre les prétendants au fauteuil présidentiel est d’essence démocratique puisqu’il permettra de mettre un terme à ce débat public en rassurant les Nigériens sur la légitimité ou non des prétentions des uns et des autres. Hama Amadou a lancé le défi à Mohamed Bazoum, mais ce dernier n’est pas l’unique candidat à l’élection présidentielle. Ils sont déjà plus d’une dizaine et les Nigériens gagneraient certainement en confiance, en sérénité et en culture démocratique en leur permettant, directement et sans intermédiation douteuse, de se faire une religion sur ce qu’ils veulent savoir. Pour être édifiés. Non seulement l’exercice est utile, voire indispensable à la tenue d’élections apaisées et démocratiques, mais il sert indiscutablement l’avenir en clarifiant, pour tous ceux qui pourraient l’ignorer, les limites de leurs prétentions. Aussi, Invitons-nous tous les candidats à l’élection présidentielle, déjà investis par leurs partis politiques ou en voie de l’être, de nous faire parvenir les pièces d’état-civil de leurs parents directs (père et/ou mère).
Aux États-unis, la candidature de Barack Obama a fait longtemps polémique et l’intéressé a dû publier ses actes d’état civil pour convaincre qu’il est bel et bien Américain par sa mère qui, elle même, est Américaine née aux États-unis de parents qui sont eux-mêmes Américains.
Le débat public sur les conditions d’éligibilité à la magistrature enfle, chaque jour davantage et la peur pour les Nigériens de voir un homme sans la qualité indiquée par la Constitution, en son article 47, accéder à la magistrature suprême du pays est de plus en plus grande à mesure que les échéances électorales approchent. Plus qu’une peur, la question est devenue la hantise des Nigériens et le débat public, d’abord citadin et limité à un milieu plutôt érudit, a depuis lors gagné les campagnes. Partout, le refus du laxisme est total et catégorique. Il s’agit tout de même de la fonction présidentielle, un poste auquel il ne suffit pas d’avoir été naturalisé nigérien pour accéder. C’est pareil dans tous les pays du monde. Il faut être de nationalité nigérienne, de père et/ou de mère. Aux États-unis, la candidature de Barack Obama a fait longtemps polémique au motif qu’il ne serait pas Américain. L’intéressé a dû publier ses actes d’état civil pour convaincre qu’il est bel et bien Américain par sa mère qui, elle-même, est Américaine de par ses parents qui sont eux-mêmes Américains. Et le débat a été clos. Barack Obama est par la suite élu et réélu président des États-unis d’Amérique, fonction qu’il exercera durant deux mandats successifs.
Publier les actes d’état-civil de ses parents directs (père et/ou mère) lorsqu’on aspire à la magistrature suprême de son pays est un challenge démocratique qu’aucun des prétendants ne saurait refuser sans se jeter l’anathème.
Contrairement à certaines idées répandues, le débat sur cette condition centrale d’éligibilité pour les candidats à l’élection présidentielle, est loin d’être malsain. Non seulement il ne remet pas les droits d’une composante communautaire en cause, mais il n’est pas non plus porteur de courant ethno-regionaliste. Il est simplement la traduction d’une nation nigérienne en construction qui prête attention à un indispensable gage de confiance entre le peuple et celui qu’il doit élire à la magistrature suprême. Pour l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu le 27 décembre 2020, il a été déjà enregistré une dizaine de candidatures. Parmi elles, on note celles de Mahamane Ousmane, l’ancien président de la République, de 1993-1996, de Mohamed Bazoum, le président du Pnds et canditdat désigné par le Président Issoufou, Ibrahim Yacoubou de Kishin Kassa, Omar Hamidou Tchiana d’Amen-Amin, Seïni Oumarou du Mnsd Nassara, Albadé Abouba du Mpr Jamhuriya. Publier les actes d’état-civil de ses parents directs (père et/ou mère) est un challenge démocratique qu’aucun des prétendants ne saurait refuser sans se jeter l’anathème.
Laboukoye
Lire aussi : La nationalité d’origine, comme condition première de l’éligibilité
Le constituant exige du citoyen candidat qu’il satisfasse à un certain nombre de conditions pour accéder à la plus haute fonction de l’Etat. Pour le constituant nigérien, le candidat à l’élection présidentielle, contrairement aux autres élections, doit être de nationalité nigérienne d’origine. Cette condition se justifie par le fait que la fonction présidentielle est la plus haute fonction de l’Etat et par les prérogatives qu’elle consacre. Le Président de la République est le chef de l’Etat, il est le chef de l’Exécutif, chef suprême des armées et magistrat suprême. Au regard de toutes ces prérogatives, il exerce une fonction qui le conduit à prendre des grandes décisions qui engagent l’État, c’est tout naturellement que le constituant a réservé l’exercice de cette fonction aux seuls nigériens. Pour éviter toute interprétation subjective et lever tout équivoque, le constituant a pris le soin de préciser que la nationalité du candidat à l’élection présidentielle doit être une nationalité d’origine, c’est-à-dire une nationalité d’attribution (différente de la nationalité d’acquisition) en raison soit de la naissance au Niger soit de la filiation.
la « nationalité d’origine », on doit en même temps constater que celle-ci n’est pas le fruit d’une formule évasive, elliptique ou banale, énoncée au passage, et que l’on pourrait en conséquence considérer comme une clause de style secondaire et à tout dire négligeable. On retrouve souvent la formule, dans les mêmes termes dans presque toutes les Constitutions. Le difficile débat auquel donne lieu sa compréhension actuellement, traduisent bien, au contraire, la volonté de garantir le rapport de confiance qui doit exister entre le futur Président de la République et le peuple, en faisant de la nationalité d’origine un des gages de la confiance et un des attributs de la loyauté du futur Président envers le peuple et sa fidélité à la Nation. La nationalité nigérienne à titre de nationalité d’origine est définie comme une nationalité par attribution en raison, soit de la naissance au Niger d’un parent biologique qui y est lui-même né ; soit de la filiation au profit de l’enfant né dans les relations du mariage ou non et dont il est établi qu’au moins l’un des deux parents biologiques est nigérien.
Par Maître Bachir, Docteur en Droit Public, Enseignantchercheur, Directeur du Centre d’Etudes et de Recherches en Droit International et Communautaire — CERDIC
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Tous les ingrédients susceptibles d'installer notre pays dans une grave crise post-électorale sont en train d'être réunis progressivement par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sous l'oeil apparemment bienveillant du président Issoufou Mahamadou et du gouvernement. Les causes sont connues de tous. Une crise post-électorale survient généralement quand le processus n'est pas conduit de manière inclusive et transparente, qui implique nécessairement la participation de tous les acteurs concernés. Sommes- nous dans ce schéma au Niger ? La réponse est non ! De la mise en place de la CENI à la phase d'audit du fichier électoral dit biométrique élaboré par cette dernière en passant par l'organisation des audiences foraines pour l'établissement de pièces d'état civil aux citoyens en âge de voter qui n'en possédaient pas, la non-participation de l'opposition à la conduite du processus n'a pas été perçue comme une préoccupation majeure par le pouvoir. ''Nous avons des délais constitutionnels à respecter pour l'organisation des élections présidentielles'', a assené à moult reprises le Premier ministre Brigi Rafini au cours des sessions du Conseil national de dialogue politique (CNDP). Sans se préoccuper véritablement de l'absence des représentants de l'opposition dans la conduite du processus.
Pour faire semblant, il se contente simplement de les appeler à venir occuper leurs sièges au sein du CNDP et de la CENI. Un appel inaudible par les opposants qui considèrent que les dés sont déjà pipés en amont à travers notamment la modification unilatérale du code électoral par le pouvoir et la composition de la CENI, qui a été taillée sur mesure. C'est le moins qu'on puisse dire au regard des péripéties qui ont entouré la désignation du vice-président de la CENI et les dénonciations, preuves à l'appui, par l'opposition des pratiques illégales qu'elle a constatées à l'occasion des audiences foraines pour l'établissement des pièces d'état civil. Le parti MPN Kissin-Kassa d'Ibrahim Yacoubou comme le MNSD Nassara de Seïni Oumarou ont eu à dénoncer des cas flagrants. La CENI et le gouvernement se sont complus dans un mutisme assourdissant par rapport à la dénonciation de ces pratiques susceptibles de fausser la sincérité et la transparence du jeu électoral. Malgré cela, la CENI a continué son travail en procédant à un enrôlement contestable et contesté des électeurs potentiels en violation flagrante des dispositions du code électoral. L'opposition a observé faire. C'est à la fin de la phase d'enrôlement que la CENI est sortie dire aux Nigériens que le fichier qu'elle a élaboré est biométrique mais que les cartes d'électeurs qui leur seront délivrés sont juste sécurisées.
En clair, le vote à l'occasion des différents scrutins sera manuel. Allez comprendre quelque chose dans cette démarche étrange ! Un fichier biométrique suppose normalement l'établissement de cartes biométriques et un vote électronique. Pourquoi changer les règles du jeu de manière unilatérale à la dernière minute ? Où est la sincérité de la CENI dans la conduite du processus ? Mais ce n'est pas tout comme surprise. L'opposition, comme on le sait, a exigé l'audit dudit fichier par des experts indépendants. Et c'est le président Issoufou qui a personnellement répondu à l'opposition, en annonçant avoir demandé à la CEDEAO et à l'OIF de venir auditer le fichier. L'opposition n'a rien dit. En prélude à l'arrivée des auditeurs, la CENI lui a adressé une correspondance pour lui de demander de désigner deux experts qui siégeront avec les experts de l'OIF et la CEDEAO. Ce qu'elle a fait sans poser une quelconque condition. Un gage de bonne foi qui prouve qu'elle tient aux élections. Mais contre toute attente, quand les experts étrangers et l'équipe de la CENI ont débuté le travail, on fait comprendre aux deux représentants de l'opposition qu'ils sont là en tant que simples observateurs. Qu'ils ne peuvent pas par conséquent accéder à la base des données de la CENI. Ça veut dire quoi ? Peut-on apprécier un travail sans savoir comment il a été fait ? Les choses sont claires à présent. Le pouvoir veut organiser des élections à sa convenance. Il revient aux opposants et à tous les démocrates sincères de se mobiliser pour créer les conditions en vue que lesdites élections soient sincères, inclusives et transparentes. Et c'est bien possible !
Tawèye
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Monsieur le Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale,
Mesdames et messieurs les membres du gouvernement ;
Honorables députés ;
Excellences mesdames et messieurs les ambassadeurs et représentants des organisations internationales ;
Mesdames et messieurs les Directeurs Généraux des sociétés et offices ;
Mesdames et messieurs les Directeurs et chefs de services ;
Camarades doyens du mouvement syndical ;
Chers invités mesdames et messieurs ;
Camarades !
Ce jour 1er mai 2023, les travailleurs du monde entier commémorent le 137ème anniversaire du drame de Chicago, au cours duquel des responsables syndicaux ; résolument engagés dans un combat qui puise ses origines dans les valeurs humanistes, solidaires, éthiques et morales, tombèrent sous les balles assassines d’employeurs cyniques, cupides, sans foi ni, loi.
Cette date anniversaire des évènements de Chicago a toujours donné l’occasion aux travailleurs du monde entier de manifester pour désapprouver de telles atrocités, mais aussi d’attirer l’attention de la gente humaine sur la nécessité d’abolir l’injustice dont ont été victimes, les prolétaires de Chicago.
Camarades !
Le 1er mai est à la fois un symbole mais aussi un détonateur, et nous nous devons au niveau de la CNT de saisir cette opportunité afin de nous prononcer sur la vie de la nation. Mais avant tout ; permettez-moi de m’incliner et prier pour les militants et responsables syndicaux de la CNT qui nous ont quittés depuis le 1er mai 2022. Ces braves hommes et femmes qui ont consenti des sacrifices jusqu’à leurs derniers souffles, et qui sont restés fidèles à leur engagement syndical. (Une Fatiha pour le repos des âmes des disparus).
Camarades !
La commémoration du 1er mai 2023 se tient dans un contexte de tension née du refus du gouvernement de négocier avec les organisations syndicales des travailleurs sur leurs revendications aussi justes que légitimes.
A cela s’ajoute la négation flagrante des droits constitutionnels : d’opinion, d’expression et de manifestation. Pourtant, le Président de la République a promis solennellement aux partenaires sociaux et représentants de la société civile, que l’espace des libertés publiques sera scrupuleusement respecté et promu. Mais, quelle ne fut notre surprise d’assister au quotidien à des arrestations motivées par l’expression d’opinion, et surtout de voir les autorités municipales de la capitale interdire systématiquement toutes les manifestations projetées par les organisations syndicales et la société civile.
Pire ! La politisation à outrance de l’administration publique, la corruption, la concussion, le népotisme, le clanisme, le trafic d’influence, les passes droits, les détournements des deniers publics et la gabegie ; bien que punis par la loi deviennent chaque jour davantage des règles et sont érigés en mode de gouvernance, malgré la profession de foi du Président de la République concernant l’assainissement dans la gestion des affaires publiques.
Camarades !
Annoncée à grande pompe, la mensualisation de la pension n’a finalement été que chimère. Aujourd’hui, les fonctionnaires retraités après avoir servi l’Etat avec dévouement, dignité et le sens élevé du devoir accompli, végètent dans une précarité du fait de leur abandon par l’Etat.
Les retraités attendent depuis le mois de janvier le paiement de la pension mensuelle, alors même que des annonces d’illusions confirmaient l’effectivité de sa mensualisation. Cette situation déplorable créée par l’Etat plonge les valeureux retraités dans une situation de laissés pour compte. Pourtant, le paiement de la pension n’est ni une faveur encore moins une charité, mais un droit après des années de dur labeur d’où le terme consacré « admis à faire valoir ses droits à la retraite ». Mais, cette expression est comprise de nos jours comme : « admis à faire valoir ses droits à la détresse ».
Aussi, la CNT apporte-t-elle son soutien indéfectible à tous les retraités et s’engage à les accompagner pour mettre fin, à cette discrimination et ingratitude vis-à-vis de ces vaillants fonctionnaires ayant servi l’Etat durant leurs carrières administratives avec loyauté et dévouement. Camarades !
Concernant la situation sécuritaire, notre pays fait face aux attaques barbares des terroristes et autres groupes armés sans foi ni loi. Ces actes criminels touchant également nos voisins et pays frères ; le Burkina et le Mali. Ces attaques lâches endeuillent aussi bien les Forces de Défense et de Sécurité, que les populations civiles.
A ces deuils, s’ajoutent la fermeture des écoles, l’abandon des terres cultivables, les exactions de toutes sortes perpétrées par des hors la loi ; venus d’où ? Armés par qui ? Leur dessein est de semer la chao et la psychose dans notre sous-région. Malheureusement, cette terreur se déroule malgré la présence des forces étrangères sur notre territoire.
Déjà la réponse souveraine du Mali et du Burkina Faso leur demandant de dégager est la parfaite illustration. Toutefois nous saluons la montée en puissance de nos FDS contre ces forces du mal et nous estimons qu’il est impérieux pour davantage neutraliser ces terroristes que nos armées (Niger, Burkina et Mali) mutualisent leurs efforts et stratégies au niveau des trois frontières. La CNT réaffirme une fois de plus sa position sur le départ des troupes militaires étrangères de notre territoire.
L’on se rappelle encore de la décision courageuse du CMS de Seyni Kountché relativement au départ des troupes françaises à l’époque. Le Niger étant un pays souverain qui n’est sous la tutelle de quelqu’un et d’aucune puissance hégémonique. Notre vaillante armée peut sans ingérence extérieure assurer la sécurité du peuple nigérien et de ses frontières. Les nigériens de 2023, doivent prendre leurs responsabilités à l’instar des nigériens d’hier intègres et courageux.
Au demeurant, son souci cardinal étant de répondre positivement aux aspirations légitimes des travailleurs, dans ce contexte d’insécurité et démission de l’Etat dans des secteurs comme l’éducation, la santé et l’emploi, la CNT ne se lasse point de rappeler aux travailleurs nigériens, que de leur disponibilité, de leur conviction et leur engagement, dépendra non seulement le retour d’une paix inclusive mais aussi, un développement socio-économique significatif du pays.
C’est aussi dans cette logique que, la CNT s’est engagée à dénoncer toutes les violations des droits humains, des libertés syndicales et d’agir pour mettre fin à toute discrimination. La dernière est celle des compagnies de transfert d’argent qui bafouent les lois et règlements en matière du droit de travail et les libertés d’organisation et de négociation.
Il ne peut en être autrement, car la CNT s’est toujours engagée à promouvoir la démocratie et agir pour la protéger, afin que les citoyens bénéficient des conditions qui leurs permettent de jouir et, d’exercer pleinement tous les droits humains universels et inaliénables.
Et la CNT demeure optimiste que le terrorisme, la prolifération des bases militaires étrangères injustifiées, la vie chère, l’abus des entreprises locales et multinationales et le chômage peuvent être endigués si les syndicats, dernier rempart pour les travailleurs, acceptent à l’unisson d’oeuvrer pour le développement du Niger.
De toute évidence, l’histoire de la CNT nous apprend que rien n’est impossible lorsque des organisations syndicales fortes s’investissent en faveur de la protection des travailleurs et, la promotion du bien-être des citoyens. Ce qui justifie d’ailleurs la redynamisation de l’ITN ainsi que la création de l’Unité d’Actions Syndicales du Niger (UAS-Niger) pour initier et cordonner des actions communes au profit de tous.
Car, nous sommes conscients que la sauvegarde des acquis des travailleurs et, des intérêts des citoyens dans un Etat de droit, dépend de notre capacité à répondre présents face au défi lancé au monde du travail.
Il est vrai que, le gouvernement non content d’ignorer les engagements qu’il a signé avec les partenaires sociaux de 2012 à ce jour, refuse tout dialogue pour trouver des solutions consensuelles aux problèmes des travailleurs. Mieux, les pouvoirs publics s’adonnent à des actes d’intimidation, de déstabilisation et de discrimination entre les travailleurs nigériens, mais aussi entre les structures syndicales représentatives.
Hélas ! À cela nous demandons une fois de plus la neutralité du gouvernement dans ses rapports avec les partenaires sociaux. Autrement, en ces attitudes abjectes et révolues la CNT ne voit qu’un stimulant de conviction et de mobilisation, pour prouver qu’il appartient aux travailleurs de déterminer leur propre avenir.
Il est vrai que la CNT s’est assignée comme mission de toujours : ‘’notre boulot, défendre le vôtre’’ avec comme credo le dialogue social, mais la CNT existe aussi et avant tout, pour unir et mobiliser les forces démocratiques et, indépendantes du syndicalisme nigérien.
Bref, travailleurs nigériens, militants et sympathisants de la CNT,
c’est de votre disponibilité, de votre conviction et surtout de votre engagement que dépendra l’avenir de chacun individuellement pris, mais aussi de l’avenir collectif de tout le pays.
Camarades !
Au regard de tout ce qui précède, la CNT estime qu’il est impératif et urgent pour les autorités politiques de s’atteler au travail, afin de mériter la confiance en elles, placée par le peuple, de lui venir en aide dans les domaines de la sécurité, de l’alimentation, de l’éducation, la santé, de l’emploi, de l’énergie, de la protection sociale et de la cherté de la vie.
Et, la CNT rassure d’ores et déjà les travailleurs, qu’elle ne saurait accepter aucune remise en cause des acquis obtenus de hautes luttes, encore moins cautionner des violations des droits et libertés syndicales, l’injustice et l’impunité.
Mieux, La CNT ne ménagera aucun effort pour garantir et promouvoir les droits de tous les travailleurs dans ce contexte difficile d’insécurité, de pauvreté et de vie chère.
Faut-il le rappeler une fois de plus que la CNT n’est sous l’obédience de personne. Son souci cardinal réside dans l’amélioration des conditions de vie et de travail des militantes et militantes et les citoyens d’une manière générale pour une vie décente.
Enfin, nous profitons de cette commémoration, pour adresser nos remerciements et notre profonde gratitude à nos différents partenaires nationaux, mais aussi à nos partenaires extérieurs notamment, la CSC de Belgique, la CNV-Internationaal des Pays Bas, la Confédération Syndicale Internationale (CSI-internationale), la CSI Afrique, la CFDT de France ainsi que, le BIT, pour leur accompagnement.
Bonne fête à toutes les travailleuses et tous les travailleurs !
Vive l’OIT
Vive la CSI
Vive la L’ITN
Vive l’UAS
Vive la solidarité syndicale
Que Dieu protège le Niger et son peuple
Je vous remercie.
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Les élèves auditeurs de Justice de l’Ecole de Formation Judicaire du Niger (EFJN) ont entamé hier matin, la première partie d’une série de formations qu’ils sont amenés à suivre sur les thématiques liées aux questions d’apatridie, du régime d’état civil et du code de la nationalité. Co-organisée par la direction des Droits de l’Homme du ministère de la Justice et le haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés(HCR), cette série de formations permettra aux auditeurs de justice (futurs magistrats) mais aussi aux greffiers d’acquérir des compétences supplémentaires.
A l’ouverture de la formation, le directeur général de l’EFJN M. Abdou Ibrahim a précisé que ces activités ont été planifiées suite à des constats. En effet, le plus souvent en formation initiale les élèves de l’école ne suivent pas de formation appropriée sur ces questions, objet de ladite conférence, alors qu’ils sont, une fois en activité, les principaux acteurs. «C’est sur le terrain que les magistrats se forment sur les questions d’état civil mais également sur les questions de la nationalité alors que ce sont des questions très spécifiques qui demandent une certaine spécialisation, un certain prérequis pour aborder des questions très délicates des fois», a expliqué le directeur général de l’EFJN.
Ainsi, cette formation va édifier les auditeurs de justice sur la procédure à suivre pour délivrer des actes d’état civil pour les personnes qui ne remplissent pas les conditions traditionnelles. Cela tout en les édifiant sur ce que disent les dispositions légales et les conventions internationales.
Relativement à la délivrance des certificats de nationalité, M. Abdou Ibrahim a fait savoir que par exemple tout enfant trouvé au Niger dont les parents sont inconnus, conformément à la loi, est réputé être de nationalité nigérienne. Toutefois, a-t-il nuancé, il faut que les acteurs de terrain que sont les magistrats comprennent cela et comprennent comment arriver à délivrer le certificat de nationalité à ces enfants et ces personnes parce que ce sont des actes qui donnent une existence juridique à la personne. «C’est donc à partir de ces constats qu’on s’est rendu compte qu’il y a un besoin de formation pour les auditeurs de Justice, futurs magistrats. Nous avons estimé qu’il faut le faire et qu’il faut le commencer à partir de l’école. C’est que nous ferons en collaboration avec le HCR», a-t-il martelé.
M. Abdou Ibrahim a annoncé que l’EFJN va élaborer des modules pour la formation initiale mais également pour la formation continue afin que tous les acteurs en charge de la question puissent être formés sur ces questions d’état-civil et questions connexes.
Auparavant le représentant du haut commissaire des nations unies pour les réfugiés M. Pépin Glele a souligné l’importance de cette session de formation pour son institution qui est un partenaire de longue date du Niger dans le domaine de la lutte contre l’apatridie et les risques d’apatridie. Il a déclaré qu’après ces sessions de formation, un accent particulier sera mis sur la question pour contextualiser le phénomène de l’apatridie afin de voir quelles en sont les causes au Niger et quelles sont les actions à mener avec les autorités et ses partenaires pour venir à bout de ce phénomène. La conférence est animée par le directeur des Droits de l’Homme au ministère de la Justice M Maman Na’Ayo Moutari et M Hama Goumeye du Ministère de l’Intérieur.
Par Rahila Tagou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Du 24 au 27 septembre dernier s’est déroulée à Istanbul en Turquie la deuxième conférence de l’association des Médiateurs des Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI). Le Niger a pris activement part à ce grand rendez-vous, par l’entremise du Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maïga. On rappelle que la première réunion du réseau des Médiateurs de l’OCI s’était tenue en avril 2014 à Islamabad au Pakistan.
A l’occasion des travaux de l’assemblée générale d’Istamboul, plusieurs allocutions ont été prononcées. D’abord celle du Médiateur de la République de Turquie qui, après avoir remercié les participants pour avoir effectué le déplacement, s’est beaucoup appesanti sur la question des migrants Syriens refugiés en Turquie. Il a annoncé leur nombre qui s’élève à plus de trois millions. Ce fut ensuite le tour du Président de la Commission des Droits de l’Homme de la Turquie de prononcer son discours. Il a mis l’accent sur les efforts consentis par les autorités turques pour le renforcement de l’Etat de Droit, qui a été ébranlé par la tentative du coup d’Etat. Enfin le Représentant de l’Union Européenne a pris la parole et a fait cas d’une certaine amélioration des Droits de l’Homme et des efforts en appui de l’Union Européenne. Après les allocutions, des discussions ont eu lieu et les Médiateurs présents ont fait cas des expériences de leurs pays respectifs.
Les Médiateurs ont été honorés de la présence du Président de la République de Turquie, Son Excellence M. RecepTayyip Erdogan. Il les a gratifiés d’un discours dans lequel il a évoqué la situation en Birmanie. Il a beaucoup condamné le silence du reste du monde sur le ‘’génocide’’, et a invité les Médiateurs à faire entendre leur voix. Au cours de leurs travaux, les Médiateurs ont unanimement décidé de garder l’appellation de « l’Association des
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Dans une conférence de presse qu’il a aminée, hier, mardi 22 septembre 2020, dans la salle de conférence d’Africa Hall de Niamey, en présence de la presse nationale et internationale. Cette Conférence de presse, qui s’est déroulée en présence de plusieurs barons du Moden Fa Lumana Africa, fait suite au 3e congrès ordinaire du parti, tenu le samedi 19 septembre, à Dosso et qui a consacré son investiture à l’élection présidentielle de 2020-2021, dont le premier tour est prévu le 27 décembre prochain. Au cours de cette conférence de presse qui a duré plus d’une heure d’horloge, le président Hama Amadou a répondu à toutes les questions posées par les journalistes. Voici, en substance, un extrait de ses réponses.
Aucune fraude, quelle que soit sa nature, ne serait tolérée. Ils ne peuvent plus voler comme en 2016, ça ne passerait pas. Et la Cour constitutionnelle et les autres ont intérêt à écouter clairement : aucune fraude ne peut amener le pouvoir actuel aux commandes du pays encore, c’est fini, ça. Au niveau de la CAP 20-21, nous travaillons ensemble pour que l’alternance politique soit une réalité. Nous sommes déterminés à gagner les élections municipales, législatives et présidentielles, car le peuple nigérien est fatigué de cette gouvernance scabreuse. C’est avec ce même peuple qui a besoin d’une alternance politique que nous comptons gagner les élections. Au cas où le pouvoir décide de frauder, ce qui s’est passé au Mali se passerait au Niger.
«Le texte fondamental sur la base duquel s’organise l’attribution du pouvoir, c’est d’abord et avant tout la Constitution, elle a posé de manière très claire les conditions d’éligibilité et je vous les ai énoncées. Pour ceux qui n’ont pas encore consulté la Constitution, ils peuvent se référer à l’article 47 de la constitution, je pense en son alinéa 3. La constitution pose clairement deux conditions pour être éligible. La première, c’est qu’il faut être Nigérien d’origine, j’ai expliqué que cette condition, je la remplis. Je suis Nigérien d’origine, et Nigérien d’origine suivant le code de nationalité, c’està- dire être né au Niger de parents nigériens dont, eux-mêmes, sont nés au Niger. Je suis né, je le dis, à Youri et Youri, c’est à quelques encablures de Niamey. Ma mère est de Niamey, mon père est de Youri : Ma mère est née à Niamey, mon père est né à Youri ; je suis né à Youri, je peux donc considérer que je remplis pleinement cette condition. La deuxième condition, c’est qu’il faut jouir de ses droits civiques et politiques et je considère que je jouis pleinement de mes droits civiques et politiques. Vous allez peut-être me ressortir que j’ai été condamné à un (1) de prison. Oui, mes adversaires ont décidé que, pour m’éliminer, il faut me condamner à un an de prison. Ils avaient alors, à juste titre, pensé que cela ne suffisait pas et qu’il fallait que je sois également déchu de mes droits civiques et politiques pour une durée de cinq ans. Le procureur en a exprimé le voeu à la demande du gouvernement, mais le juge qui décide a décidé qu’il n’était pas nécessaire d’aller aux extrêmes. Aussi, a-t-il refusé d’exécuter cette demande. Ceux qui sont en train de dire que je ne serai pas candidat se rabattent sans doute sur les dispositions de l’article 38 du Code pénal qui dit que, de plein droit ; celui qui est condamné à un an de prison perd ses droits civiques et politiques. Mais ils oublient une chose. C’est que le même code pénal, en son ’article 10, pose un principe universel. Il n’y a pas de peine qui soit mise en exécution sans avoir été prononcée au préalable par un juge. C’est un principe qui est dessus de toutes les autres dispositions contenues dans le code pénal. Donc, l’article 38 ne peut s’appliquer que si le juge individualise la peine et ce n’est pas juste un principe, car il n’y a pas d’automatisation en droit en matière de droit pénal. Pour conclure, le juge ne m’a pas condamné à perdre mes droits civiques et politiques. En refusant de m’inscrire sur la liste électorale, le gouvernement a violé la Constitution, et là le gouvernement veut encore violer la Constitution en m’interdisant d’aller aux élections Ce n’est pas une décision de justice, mais plutôt une décision du gouvernement qui veut m’empêcher d’être candidat comme il l’a déjà tenté en 2016. N’ayant pas réussi de m’empêcher d’aller à ces élections, il m’a empêché de faire la campagne électorale en m’emprisonnant. Nous sommes, en réalité, dans un cadre d’abus de pouvoir et non dans un cadre légal. Or, sans la Constitution, ils ne sont rien du tout, ils ne doivent cette place qu’ils occupent aujourd’hui, qu’à la Constitution. Cela veut dire qu’ils ont intérêt à respecter les règles du jeu démocratique.
En ce qui concerne les élections d’un quelconque pays, la part de responsabilité des observateurs internationaux, il faut que les Nigériens sachent que ces observateurs internationaux n’ont pas le droit de s’ingérer dans les affaires internes d’un pays, c’est leur politique. Ils sont là pour surveiller le bon déroulement des élections sans rentrer dans les détails. Leur préoccupation, c’est qu’il n’y ait pas de troubles. Celui qui décide de voler pour se maintenir au pouvoir, au mépris des risques auxquels il expose son pays, peut, donc, le faire sans que la communauté internationale s’en émeuve. Le cas du Burundi est là pour l’attester. Le bonhomme a fait tout ce qu’il y a de plus illégal et pourtant il a réussi à se maintenir au pouvoir et désigner son successeur avant de mourir tranquillement. Le peuple nigérien doit compter sur lui-même pour changer de gouvernant, car, dans aucun pays du monde, la Communauté internationale n’intervient dans les affaires internes d’un pays. A nous de compter sur nous-mêmes.
Ce propos de Hama Amadou est corroboré par le témoignage d’un observateur international qui, selon des confidences faites par un ami nigérien, a déclaré en 2016, dans les couloirs du Palais des congrès : « Nous sommes là pour observer le bon déroulement des élections, et c’est ce qui s’est passé dans l’ensemble : le reste ne regarde que le peuple nigérien dans son ensemble ».
Propos recueillis par A.Y
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Le président du Conseil de Ville de Niamey, l'Honorable Oumarou Moumouni Dogari, a animé mercredi dernier à Hôtel de Ville de Niamey une conférence de presse relativement à la gouvernance locale et la coopération décentralisée. Cette sortie médiatique intervient après une mission qu’une délégation nigérienne conduite par le président du Conseil de Ville de Niamey a effectué dans plusieurs villes notamment à Paris et Lyon en France, etc. du 11 au 18 octobre dernier. Cette conférence de presse a pour but d’informer le public sur les nouveaux paradigmes de la ville de Niamey pour une meilleure gouvernance locale à travers des projets qui seront financés par des institutions de développement.
Au cours de cette conférence de presse, plusieurs sujets ont été abordés par les confrères. Ces questions portent essentiellement sur le ‘’marketing territorial’’, ‘’la ville nouvelle’’, l’éducation civique des citoyens, les éclairages publics, la mobilité et la sécurité urbaine, l’interdiction des manifestations, etc. Pour toutes les questions évoquées, le président du Conseil de Ville de Niamey, l'Honorable Oumarou Moumouni Dogari, a donné des détails importants afin d’éclairer l’opinion publique sur ces questions.
Dans son mot introductif, le président du conseil de ville de Niamey, l’honorable Oumarou Moumouni Dogari a précisé que la coopération décentralisée est un axe important au développement local. Cet axe a été consacré par la politique au niveau national. En ce sens, l’honorable Oumarou Moumouni Dogari a rendu un vibrant hommage au président de la République SE. Bazoum Mohamed et au Gouvernement. « Du reste, le premier magistrat du Niger, le Président de la République, SE. Bazoum Mohamed, nous l’a réitéré lorsqu’il avait reçu les collectivités territoriales le mois d’août dernier lors de l’assemblée générale des deux faitières des collectivités territoriales. A cette occasion, le Président de la République a encouragé les collectivités territoriales à mener des offensives tous azimuts pour rechercher les moyens de développement de leur territoire qui constituent le premier maillon du développement économique et social dans le cadre de la décentralisation au Niger », a expliqué Oumarou Moumouni Dogari.
Le président du Conseil de Ville de Niamey a mentionné que dans toutes les villes visitées, la délégation nigérienne s’est inspirée des expériences de la gouvernance des villes émergentes. « L’Association Internationale Région francophone dont Niamey est membre de son bureau nous a envoyé une invitation pour participer aux assises de son assemblée générale tenue du 11 au 13 octobre à Lyon. Faitière des collectivités territoriales francophones, l’AIRF concourt à encourager les interactions des acteurs engagés dans le processus de développement économique, social, environnemental des régions. Elle vise à créer les conditions pour un partenariat stratégique visant à mettre en place un accès au financement voulu par les collectivités territoriales », a dit l’honorable Oumarou Moumouni Dogari.
Par ailleurs, le Député-maire Oumarou Moumouni Dogari a saisi l’occasion pour partager avec la presse les résultats enregistrés durant ses premiers 6 mois d’exercice à la tête de l’hôtel de ville de Niamey. « Pour la gouvernance locale que nous voulons mettre en place pour le développement de la ville de Niamey, nous avons fait l’option de la coopération décentralisée. Parce que c’est un domaine qui porte le
développement local. Nous avons fait cette option afin de faire bouger exponentiellement les lignes de développement économique social, environnemental, politique de la ville de Niamey. Vous aurez constaté depuis un certain temps que nous menons une offensive tous azimuts en vue de rechercher les dispositifs des financements des projets de la ville de Niamey. Alors, beaucoup de partenaires engagés dans le processus de la décentralisation nous adressent régulièrement des invitations pour participer à leur travaux ; nous donnons grandeur nature toute l’opportunité de plaider pour la promotion et le développement de nos initiatives locales », a notifié l'Honorable Oumarou Moumouni Dogari.
Par Abdoul-Aziz Ibrahim
22 octobre 2021
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La panafricaniste Nathalie Yamb a atterri hier sur le sol Nigérien pour échanger sur la question de la souveraineté qui est un élément clé pour le développement d’un Etat. C’est ainsi que dans le cadre de la grande conférence débat prévue ce mercredi 20 décembre 2023, la Panafricaniste a animé hier mardi 19 décembre 2023, une conférence de presse dans la salle des réunions de la Maison de la presse de Niamey pour apporter plus d’éclaircissements sur cette grande rencontre.
Diplômée en science politique et en communication, Nathalie Yamb est une Panafricaniste dévouée et très active sur les réseaux sociaux dénonçant le néocolonialisme. Ainsi, dans le cadre de la refondation d’un Niger nouveau et souverain, la Panafricaniste s’est dit émue de sa présence au Niger. « Vous êtes dans un combat d’émancipation qui va bien au-delà des frontières. C’est avec beaucoup de plaisir et de fierté que je suis ici à Niamey en espérant que ce sera la première de plusieurs autres visites », a-t-elle souligné.
De son côté, M. Adourahmane Oumarou, fondateur de l’Union des Patriotes Panafricanistes a, par cette même occasion, invité la population de Niamey et ses alentours à assister à la conférence-débat qu’animera cette femme combattante dans le cadre de la lutte pour la souveraineté de nos pays. « Aujourd’hui, je pense que Niamey sera la capitale que beaucoup de Panafricanistes voudront bien visiter pour apporter leur soutien à ce peuple digne du Niger qui s’est battu pour soutenir d’abord les nouvelles autorités, mais surtout pour arracher sa souveraineté », a-t-il affirmé.
Salima Hamadou Mounkaila (ONEP)
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Le nouvel ambassadeur de la France au Niger, SE Silvain Itte, a animé une conférence de presse, hier matin, à sa résidence de Niamey. Entouré pour la circonstance de ses proches collaborateurs, notamment la Directrice de l’AFD au Niger, Mme Cynthia Mela, et le responsable de l’action sociale et de la coopération culturelle, M. Luc Fabre, le diplomate français a évoqué plusieurs aspects de la coopération entre le Niger et son pays. Parmi les points qui ont marqué les échanges, l’éducation, l’hydraulique, la sécurité, la présence française au Sahel, le sentiment anti-français en Afrique de l’Ouest surtout et les perspectives. Ainsi, après les propos liminaires, des échanges ouverts se sont engagés entre les journalistes présents et l’ambassadeur. Dans un langage de vérité, SE Silvain Itte et ses collaborateurs ont répondu à toutes les questions qui leur ont été posées.
Arrivée à Niamey le 28 septembre 2022, SE Silvain Itte a présenté ses lettres de créance au Président de la République du Niger, le vendredi 7 octobre 2022. C’est donc la toute première activité officielle du diplomate français avec la presse nigérienne. Le choix de cette conférence de presse comme une entrée diplomatique trouve toute sa raison vu le contexte actuel, de la sous-région et au Niger, marqué par des discours sur les sentiments anti-français. Pour l’ambassadeur de France, ces sentiments sont légitimes ; mais a-t-il précisé, ils sont entretenus par une incompréhension, une manipulation, une désinformation et l’insuffisance de communication.
«On le reconnait nous sommes les premiers à admettre qu’il y’a eu souvent de notre part un manque de clarté et un manque de communication. A partir du moment où nous ne sommes pas clairs et précis dans notre communication par définition et de manière assez normale, toutes les interprétations, la désinformation, la déformation, peuvent être légitimement faites, soit de bonne foi pour certains, soit de mauvaise foi pour d’autres. Mais, il nous a paru fondamental de pouvoir engagé avec vous ce dialogue de communication. C’est une des priorités qui m’a été fixée et que je me suis fixé en arrivant ici à Niamey», a soutenu Silvain Itte.
Le diplomate français a saisi l’occasion pour exprimer son entière disponibilité à l’endroit de tous ceux qui sont intéressé à échanger avec lui sur toutes les questions de coopération entre son pays et le Niger de manière précise. Il a d’ailleurs souligné que, ce genre d’exercice sera maintenu afin de donner plus d’informations au public mais aussi et surtout pour barrer la route à toutes les formes d’intoxication. «Je suis entièrement ouvert à tout débat et dialogue. Le seul élément que, je pose sur la table, c’est la bonne foi dans le débat et le dialogue», rassure-t-il.
Sur toute la ligne, SE Silvain Itte a rappelé que la France est le premier partenaire du Niger en termes de coopération et de partenariat. Une position qui a été soutenu par la Directrice de l’AFD et le responsable de l’action sociale et culturelle en mettant en lumière les résultats des différents projets et programmes financés à travers la coopération bilatérale entre le Niger et la France. A titre d’exemple les engagements de la France au Niger ont connu une augmentation de 163 millions d’Euro en 2020 contre 113 millions d’Euro en 2017 (un chiffre qui évolue en dent de scie). Aussi, environs 58 projets sont en cours d’exécution pour un montent d’environs 745 millions d’Euro dans plusieurs domaines dont la prévention des conflits et l’état de droit, l’accès à l’eau et à l’énergie, l’accès à l’éducation et à la santé, sur la sécurité alimentaire et le développement rural. «La France intervient à la demande de l’Etat nigérien, selon ses priorités», a précisé le diplomate français.
En ce qui concerne l’espace civil, situé au Centre Culturel Franco-Nigérien, le diplomate français a souligné que, c’est un lieu de ressource dédié aux organisations de la société civile nigérienne, qui leur offre plusieurs avantages.
En somme, pendant plus d’heure d’échanges entre le diplomate et les journalistes, les questions sécuritaires et celles relatives aux sentiments dit ‘’anti-français’’ en Afrique ont également été évoquées. L’ambassadeur de France a promis d’avoir aussi souvent ces échanges les journalistes et avec d’autres acteurs de la vie publique nigérienne.
Ali Maman(onep)
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Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Adamou Mahaman, et le président de la zone Afrique et Moyen-Orient de Veolia, M. Philippe Bourdeaux, en visite de travail au Niger, ont conjointement animé, le jeudi 31 mars dernier, dans la salle de réunions du Ministère, une conférence de presse, pour échanger sur le partenariat entre le Niger et la société Veolia, en charge de l’exploitation de l’eau au Niger. Il a été aussi question d’évaluer les avancées enregistrées par la société Veolia, avant le renouvellement des contrats d’affermage pour la Société d’Exploitation des Eaux du Niger (SEEN) avec le Gouvernement nigérien ainsi que pour envisager les perspectives dans le cadre de ce partenariat, qui date de 20 ans.
«20 ans c’est le bon moment pour regarder ce qui a été fait en partenariat avec Veolia et ses responsables. L’Etat tout en se réjouissant de l’évolution qu’il y a eu dans ce secteur, a aussi ses propres éléments d’appréciation. Dans le cadre des négociations pour le renouvellement des contrats d’affermage, ces éléments ont été versés aux dossiers», a de prime abord indiqué le ministre en charge de l’Hydraulique. Selon M Adamou Mahaman, il y a la question de la gouvernance au sein de la SEEN. «Nous avons demandé à ce que l’Etat soit beaucoup plus représentatif, au niveau de cette gouvernance. Nous avons aussi demandé à ce que les salariés nigériens qui sont à la SEEN puissent avoir une expertise dans le grand groupe, ce qui n’est pas le cas jusqu’aujourd’hui. Nous avons aussi demandé que localement, les Nigériens accèdent à des postes de responsabilité au sein de la boîte. Il a été révélé au partenaire les difficultés qu’ont les clients, notamment les plaintes au niveau de la qualité des services, même si entre temps, il a été enregistré des améliorations», a noté Adamou Mahaman.
Le ministre a aussi rappelé que sur ces 20 ans, l’Etat nigérien a investi plus de 300 milliards FCFA dans ce secteur. Il a regretté que malgré cet important d’investissement, l’Etat nigérien n’a que 5% du capital de la SEEN. «Le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum a pris des engagements qui visent, dans le domaine de l’hydraulique d’abord, à réaliser sur les 5 ans à venir, 46.000 branchements particuliers, ces branchements. C’est la mise en place des robinets dans les ménages. Nous voulons impacter 4.600.000 nigériens nouveaux dans le cadre de ce réseau qui est géré par la SEEN. Mais aussi, nous avons des branchements sociaux qui sont en lien avec ce que nous appelons la mise en place des bornes fontaines. Le programme du Président de la République prévoit donc de réaliser 10.000 bornes fontaines qui impacteront 5 millions des Nigériens sur la période de 5 ans. L’objectif du Président, c’est d’atteindre un taux de couverture dans les centres urbains de 100%», a détaillé le ministre.
M. Adamou Mahaman a ajouté que, le deuxième aspect du programme concerne le milieu rural. Le Président Mohamed Bazoum s’est donné, selon le ministre, l’objectif de réaliser 40.000 points d’eau modernes. Et ensuite le monde pastoral où le Chef de l’Etat envisage de réaliser au moins 5.000 points d’eau modernes qui impacteront plus de 5 millions d’unités de bétails durant les 5 ans. «Naturellement, avec les nouvelles orientations politiques, nous posons la question de notre participation conséquente et légitime au capital de la société», a déclaré le ministre M. Adamou Mahaman. Il a enfin annoncé qu’un avenant d’environ sept (7) mois sera signé, entre les deux parties, afin de mieux examiner la possibilité du renouvellement du contrat entre la SEEN et Veolia.
Pour sa part, M. Philippe Bourdeaux, a dit s’inscrire dans les propos du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, qui sont ‘‘logiques et normaux’’. «Les 20 ans sont extrêmement positifs. Les Nigériens payent un des prix de l’eau le plus bas de l’Afrique de l’ouest, avec une qualité de service qui s’est améliorée, pendant ces 20 ans et qui doit continuer à s’améliorer, selon les orientations déclinées par le Président de la République, Mohamed Bazoum», a déclaré le président de la zone Afrique et Moyen-Orient de Veolia. «Je souscris totalement aux souhaits du Président de la République et de vous-même, ministre en charge du secteur, dont celui de nommer un Directeur Général Adjoint issu du Niger, au sein de l’entreprise délégataire du service public de l’eau potable, de l’hydraulique urbaine et semi-urbaine», a promis M. Bourdeaux.
Mahamadou Diallo(onep)
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Depuis quelques jours l’on assiste à une recrudescence manifeste de la maladie à coronavirus. Pour éclairer la population sur cette augmentation des cas positifs de COVID-19 dans notre pays, le ministre de la Santé Publique Dr. idi Illiassou Mainassara et les membres du comité interministériel de lutte contre la COVID-19 ont animé, hier matin à Niamey, une conférence de presse. Au cours de cette conférence, Dr Idi Illiassou Mainassara et les techniciens de la santé ont donné, des éclaircissements et des explications sur l’état de la lutte contre la COVID-19.
Dans ses propos liminaires, le ministre de la Santé Publique a rappelé que, depuis la notification du 1er cas de COVID-19 par le Niger, le 19 mars 2020, le gouvernement a pris plusieurs mesures visant à renforcer la surveillance et la maitrise de la situation. En ce sens, Dr. Idi Illiassou Mainassara a précisé que des efforts importants ont été fournis par l’Etat et ses partenaires afin de contrôler cette pandémie.
A la date du 1erdécembre 2020, la situation épidémiologique se présente comme suit : sur un total de 46.552 tests réalisées, 1.586 cas positifs ont été notifiés avec 75 décès, 1.219 sorties guéris et 292 cas actifs. L’ensemble des 8 régions du pays ont été touchées avec Niamey comme épicentre qui a enregistrés environ 77% des cas.
Après le pic observé aux mois d’avril-mai 2020, la situation s’est nettement améliorée au cours des mois d’aout à octobre 2020. «Depuis l’ouverture des frontières aériennes le 1er aout 2020, les cas enregistrés sont en grande partie des voyageurs demandeurs de tests PCR COVID-19. Cependant, au cours du mois de novembre et plus précisément ces dernières semaines, nous assistons à une recrudescence des cas. En effet, le nombre de cas mensuels enregistrés est passé de 41 cas en aout à 327 cas en novembre 2020, soit 8 fois plus de cas», a déclaré le ministre précisant que la majorité des cas sont asymptomatiques. Trois régions sont concernées par cette augmentation à savoir Niamey, Tillabéri et Agadez. Ainsi, sur les 327 cas du mois de novembre, 277 sont de la région de Niamey soit 85%. Plus de la moitié des cas sont des voyageurs demandeurs de test PCR COVID 19 et le reste est constitué des cas contacts de ces demandeurs de PCR positifs et quelques alertes.
Une analyse faite sur les contacts des voyageurs positifs sur les 4 derniers mois a montré un taux de positivité moyen de 6% (variant de 1.1% en aout à 8.9% en novembre). «Cela veut dire que le virus circule au niveau communautaire. Notre attention doit être attirée sur la situation au niveau de la région de Niamey. Selon l’analyse des cas positifs investigués sur les 4 derniers mois, 51% sont dans la commune 1 suivie des communes 4 et 5. (...) Nous invitons l’ensemble de la population à redoubler de vigilance car la période que nous traversons, marquée par cette seconde vague au niveau international et la saison froide, est fortement favorable à la réémergence de cette maladie» a expliqué le ministre de la Santé Publique. Dr Idi Illiassou Mainassara a demandé à la population de faciliter la tâche aux équipes de santé dans le cadre des investigations, de la prévention contre l’infection et de la prise en charge des cas positifs afin de contribuer efficacement à l’interruption de la circulation au niveau communautaire.
Toutes les questions et les préoccupations des journalistes présents à la conférence ont été prises en compte par les conférenciers. Les questions les plus récurrentes sont la prise en charge des personnes atteintes de la COVID-19, l’évolution des recherches du vaccin anti-COVID, le risque de ‘’reconfinement’’, la COVID-19 et les campagnes électorales, la lutte contre la COVID-19 au niveau de l’aéroport de Niamey, le relâchement dans le respect de l’ensemble des gestes, etc.
Présente à cette conférence, la représentante de l’OMS au Niger, Dr. Blanche Anya a précisé qu’au niveau mondial, il y a 47 candidats vaccins qui sont actuellement en train d’être testés. «Pour le moment il y a trois candidats vaccins qui sont très avancés qui pourraient être produits au premier trimestre 2021. Le Niger est très avancé dans ce processus» a dit la représentante de l’OMS au Niger, Dr. Blanche Anya.
Abdoul-Aziz Ibrahim, Moussa Kari Zeinabou (stagiaire)
03 décembre 2020
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En visite de travail en France, le Président de la République Mohamed Bazoum a co-animé, dans l’après-midi du vendredi dernier, une conférence de presse avec son homologue français Emanuel Macron, à l’issue d’un entretien sur la coopération bilatérale franco-nigérienne. Cette sortie médiatique inédite, intervient aussi peu après la tenue d’un 5ème Sommet extraordinaire (par vision conférence) du G5-Sahel, suivi d’une partie ouverte au Président de la République française, pour échanger sur les modalités de la reconfiguration de la présence militaire de la France au Sahel.
Le Président de la République Mohamed Bazoum s’est exprimé essentiellement sur sa politique sécuritaire et la place de la coopération militaire. Il a d’abord indiqué que la situation s’améliore au Niger, sur les trois fronts où est engagée l’armée nigérienne, à savoir dans la zone du lac Tchad, à la frontière avec le Burkina Faso, et sur la frontière malienne. «Nous avons mené une opération conjointe transfrontalière avec le Burkina Faso. Cette opération militaire a débouché sur des résultats comme nous n’en avons jamais pu avoir. C’est la preuve que si nous pouvions nous organiser et coordonner notre action, mener des patrouilles communes, même avec nos moyens propres, nous serions en mesure d’avoir des résultats bien supérieurs que nous ne pourrions avoir si nous restions isolés, comme cela a toujours été le cas, malgré tout ce que nous disions sur la nécessité de la coordination dont les principes sont définis par ailleurs dans le cadre du G5-Sahel mais, qui ne n’ont jamais été opérationnalisés», a souligné le Président Mohamed Bazoum.
Il a ensuite ajouté que du côté de la frontière avec le Mali, dans la région de Ménaka, plus précisément, les forces armées nigériennes ont mené une opération conjointe avec Barkhane qui a, également débouché sur des résultats conséquents, avec notamment l’arrestation des cadres importants de l’EIGS et la mort de plusieurs autres cadres de cette organisation terroriste.
Dans la zone du Lac Tchad, le président Bazoum a rappelé qu’il s’est personnellement rendu à Baroua (région de Diffa), dans une zone qui était dangereuse au point d’être désertée, où il a donné le coup d’envoi et engagé le retour des populations déplacées de leurs villages depuis l’année 2015. «Sur l’ensemble de la région de Diffa, nous avons entre 110.000 et 130.000 déplacés en plus d’une centaine de milliers de personnes réfugiées de l’Etat de Borno (Nigéria)», a-t-il souligné. C’est dans ce même cadre d’ailleurs que, la population d’Anzourou a été ramenée dans son terroir.
«Dans les prochaines semaines, nous avons l’intention de ramener presque 30.000 personnes dans 19 villages. Et cette opération, nous la continuerons pour qu’à l’horizon novembre-décembre de cette année nous ramenions toutes les populations déplacées, en créant les conditions nécessaires. Une assistance d’urgence humanitaire à leur profit, mais aussi la reconstruction de tous les services sociaux de base, pour le retour à la vie commode de ces populations dans leurs villages, tout en leur assurant la sécurité, afin qu’elles ne se retrouvent pas dans des situations à devoir quitter», a annoncé le Chef de l’Etat. A cet effet, le Président Mohamed Bazoum a réitéré son appel à la communauté internationale pour qu’elle vienne en soutien à cette opération importante qui donne tout son sens au combat contre le terrorisme qui ne devrait pas se limiter à l’action militaire. «C’est la seule façon pour nous d’affirmer notre autorité, de faire en sorte que nous réoccupions nos espaces et que nous normalisions la situation de nos populations», a-t-il poursuivi.
«Nous avons besoin de la France dans ce qu’elle peut nous donner que nous n’avons pas. Nous n’avons pas besoin de la France dans ce que nous possédons déjà»
Le Président Bazoum s’est aussi prononcé sur la reconfiguration du dispositif militaire français au Sahel, telle qu’elle a été exposée aux présidents des pays du G5, par le Chef d’état-major des armées de la France lors du sommet. «Nous ne pouvons que souscrire, évidemment, parce que d’une certaine façon, dans l’expérience que nous avons eue de Barkhane, si nous avons vu des défauts, ce serait dans ce qui est sa voilure. Et nous concevons, en effet, que cette voilure soit réduite. Il s’agit de comprendre simplement si nous avons besoin de tous les moyens qui sont caractéristiques de la force Barkhane pour faire face à nos ennemis. Et nous avons besoin de la France dans ce qu’elle peut nous donner que nous n’avons pas. Nous n’avons pas besoin de la France dans ce que nous possédons déjà», a souligné SE Mohamed Bazoum. «La France a des capacités de renseignement électroniques et des moyens aériens que nous n’avons pas et qui peuvent compléter notre action. La nouvelle configuration ne nous prive pas de cette possibilité», a-t-il a indiqué précisant qu’il est important que cette dimension soit maintenue.
«Nous considérons que ce sont des aspects de la coopération militaire française dont nous avons le plus besoin qui sont maintenus. Le reste doit procéder de notre effort, de nous-mêmes. Et l’armée du Niger est organisée de façon à faire face à cette nouvelle situation», précise le Chef de l’Etat. Le Président de la République a ainsi adhéré aux perspectives de coopération militaire française, dans sa nouvelle configuration. «Ce n’est pas la vocation de l’armée de la France ou de quelque autre pays de venir faire la guerre à notre place», a martelé sans détour, le Président Bazoum répondant aux questions de la presse sur le bilan du dispositif militaire français au Sahel. «Nous avons à faire en sorte que nos forces soient efficaces, qu’elles soient bien entrainées, bien équipées. C’est leur tâche à elles, elles l’accomplissent avec beaucoup de courage, et elles sont en train d’améliorer leur niveau. Vous verrez, elles seront aguerries et leur réponse sera à la hauteur du défi que nous pose le terrorisme», a-t-il expliqué. Avec son franc-parler, le Président Bazoum a indiqué que dans la sollicitation des partenaires extérieurs il leur est demandé de soutenir davantage en moyens techniques et financiers qui font défauts à nos pays.
Pour sa part, le Président Macron a annoncé que la France concentrera son appui à travers deux dimensions. D’abord, en faveur de la montée en puissance des forces des Etats du Sahel, une dimension coopération, pour former, entrainer et équiper-conseiller les armées partenaires. Le second volet sera le soutien militaire dans la neutralisation des terroristes, avec notamment une force aérienne significative basée à Niamey. «Les conclusions du Conseil européen du 24 juin ont renouvelé l’engagement des Etats membres à contribuer à l’opération Takouba. Des nouveaux Etats se sont même joints à Takouba. C’est le cas de la Roumanie. Dans le même temps, le Conseil de Sécurité des Nations Unies vient de renouveler à l’unanimité le mandat de la Force MINUSMA au sein de laquelle plusieurs partenaires européens sont également engagés. C’était le 29 juin dernier», rappelle le Président français, démontrant la continuité de l’engagement international de la France au Sahel.
Parallèlement à ces perspectives, la France reste résolument engagée dans la région. «Nous restons engagés au Sahel, parce que cela nous est demandé par les Etats de la région», a déclaré S.E Emanuel Macron, tout en précisant que la France n’a pas vocation, encore moins la volonté d’y rester éternellement.
Par Ismaël Chékaré(onep)
12 juillet 2021
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Le Président de la République, SE Mohamed Bazoum et le Président du Groupe de la Banque Mondiale, M. David Malpass en visite de travail au Niger ont conjointement animé une conférence de presse, hier dans l’après-midi, à Niamey. Face à la presse, le Président de la République et son hôte ont répondu à plusieurs questions qui ont porté principalement sur les liens de coopération entre le Niger et cette institution financière mondiale.
Dans son mot introductif à cette conférence de presse, le Chef de l’Etat s’est réjoui de cette visite du président du Groupe de la Banque Mondiale, au Niger, avant de le remercier pour le choix qu’il a porté sur notre pays pour prononcer son discours de positionnement en prélude à l’ Assemblée Générale du printemps de la Banque Mondiale.
SE Mohamed Bazoum a saisi cette occasion pour revenir sur les excellentes relations de coopération que le Niger entretient avec la Banque Mondiale. «C’est une relation qui a pris beaucoup de consistance ces dernières années. En 2010, nous considérons qu’il y’avait un portefeuille actif de 300 millions de Dollars de la Banque Mondiale au Niger. Aujourd’hui c’est 4,7 milliards de Dollars. Cela dénote de l’intérêt que cette institution accorde à notre pays. (…). Cette visite vient conforter une fois encore cette relation de qualité que nous avons avec cette institution», a déclaré le Président de la République.
Le Chef de l’Etat est également revenu sur les principaux sujets des échanges qu’il a eus avec le président du Groupe de la Banque Mondiale. Ces discussions ont notamment porté sur les défis auxquels le Niger est confronté mais aussi sur les priorités du gouvernement en matière de réponses à ces défis. «Nous venons d’avoir une discussion sur l’efficience des mécanismes qui sont en train d’être mis en place pour nous permettre d’accéder aux ressources qui sont réservées pour nous dans différents domaines. Nous n’aurions jamais eu ces résultats si nous n’avions pas eu cette discussion. Voilà pourquoi c’est une visite très utile», a précisé le Président Bazoum.
M. David Malpass a, quant à lui, exprimé sa gratitude au Président de la République et au peuple nigérien pour son hospitalité. Il a également réitéré l’engagement de son institution à poursuivre sa coopération avec le Niger. «Je suis très heureux d’être venu pour confirmer ce que nous faisons au Niger. Nous sommes déterminés à continuer ce travail et à poursuivre cette coopération avec le Niger qui fait face à des nombreux défis. Nous travaillons ensemble pour la mise en œuvre du portefeuille du Niger», a souligné le Président du Groupe de la Banque Mondiale.
Les deux personnalités ont exprimé leurs intérêts communs à continuer de travailler ensemble pour le renforcement de cette coopération dans les domaines énergétiques, de l’éducation, le secteur privé, le changement climatique, etc. A ce niveau, le président du Groupe de la Banque Mondiale a salué la résilience du Niger face à tous ces chocs et qui a réussi à avoir des progrès malgré l’insuffisance des ressources. M. David Malpass a apprécié le progrès du Niger dans le renforcement de la démocratie, à travers le transfert du pouvoir entre deux présidents démocratiquement élus.
Se prononçant sur certaines questions notamment les priorités du Niger pour les futures interventions de la Banque Mondiale, le Président de la République du Niger a expliqué qu’au Niger tout est prioritaire. Mais il a insisté sur la nécessité d’investir prioritairement dans l’énergie qui est un peu transversale par rapport aux autres domaines, comme l’éducation notamment, l’agriculture et l’hydraulique.
En conclusion, les deux personnalités se sont réjouies du résultat de la coopération bilatérale et ont réitéré leurs intérêts à poursuivre et renforcer ce lien.
Par Ali Maman(onep)
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Les avocats du candidat au second tour de l’élection présidentielle, Mahamane Ousmane, ont animé le mardi 17 mars 2021 une conférence de presse à Africa-hall. Cette conférence qui a été animée par Me Lirwana Ibrahim a porté sur les recours à la Cour Constitutionnelle du candidat et surtout sur sa demande préalable avant de dire droit, qui consisterait pour la Cour constitutionnelle d’instruire le dossier, par des auditions et enquêtes, au regard des vives contestations légales et légitimes des dites élections et les preuves matérielles contenues dans les procès Verbaux de dépouillements des bureaux de vote litigieux qui donnent, selon Me Lirwana, Mahamane Ousmane gagnant au scrutin présidentiel du 2nd tour du 21 février dernier.
Dans la salle de réunion de Africa Hall, Me Lirwana se présente devant les journalistes de la presse nationale et internationale dans sa toge pour la première fois puisque, selon lui, « l’audience est solennelle, c’est un dossier du peuple pour le peuple ».
Dans son exposé préliminaire de plus de 40 minutes d’horloge, l’avocat d’Elh Mahamane Ousmane, Me Lirwana Abdourahmane est revenu sur des détails époustouflants sur des cas de fraudes, et de plusieurs autres irrégularités avec des preuves à l’appui.
«Nous avons attrapé le voleur la main dans le sac ». C’est par cette phrase très significative que Me Lirwana a démarré sa présentation des cas de fraudes graves, vols et intimidations ou séquestration par armes dans certaines localités. Pour l’avocat du jour, le premier tour de l’élection présidentielle a été d’un apport pédagogique très bénéfique pour eux.
Dans la gloutonnerie et la précipitation, ils ont mal rempli les procès verbaux en faveur du candidat Bazoum Mohamed, et ces PV tomberont selon Me Lirwana, puisque, selon lui, ils ont des preuves irréfutables. Des PV qui ont été exposés pour la curiosité des journalistes. Les même procès verbaux litigieux sont entrain d’être scannés et seront mis à la disposition du public sur un site qui sera crée bientôt pour la circonstance, selon l’avocat. Pour Me Lirwana, il y a 56 communes en zone rouge avec plus de 6 133 bureaux de votes à risques. Sur 17.315 PV examinés et dépouillé par leur soin, ils ont relevé pour le moment plus de 3000 PV litigieux dans les 5 régions qui sont Tahoua, Diffa, Zinder, Maradi, Agadez, sur un total de 485 171 voix. Autres irrégularités selon toujours Me Lirwana, 84.000 votes irréguliers sur listes additives, 26.150 votes excessifs, et plus de 480.000 voix frauduleusement attribuées à BAZOUM Mohamed dans des zones nomades et pastorales.
Les irrégularités constatées par Mahamane Ousmane et son conseil sont, entres autres, des bureaux de votes jamais ouverts mais comptabilisés, des bureaux constitués sans respect des exigences du code, des transcriptions illégales de résultats sur des procès verbaux, des PV préfabriqués et falsifiés, des majorations de taux de participation à hauteur des fois de 30 à 103% ; 1, 2 OU 3 personnes remplissent la totalité des PV d’une ou plusieurs circonscriptions.
Pour conclure, Me Lirwana a indiqué que si les élections ont une règle et que cette règle est le code électoral, Mahamane Ousmane est gagnant de cette élection.
M.D
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Le samedi 25 juillet dernier, le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Me Issaka Souna, a animé une conférence de presse, au Palais des congrès de Niamey. Le processus électoral en cours au Niger et notamment le chronogramme des élections générales et les modalités de sa mise en œuvre étaient à l’ordre du jour de cette rencontre avec les médias. Pour le Président de la CENI, l'objectif de cette conférence est de partager avec les journalistes les dernières informations sur le chronogramme établi par son Institution, ainsi que les modalités de sa mise en œuvre. Me Issaka Souna était entouré pour la circonstance du Vice-président de l’Institution M. Aladoua Amada et du 2ème Rapporteur général de la CENI, M. Moussa Ladan.
Dans son intervention introductive, Me Issaka Souna a souligné que les opérations pour l'élaboration du fichier électoral national biométrique se déroulent relativement bien et cela en dépit de la situation sécuritaire et sanitaire que connait le Niger. Selon lui, l'enrôlement biométrique ayant pris fin le 7 juin 2020, la CENI dispose désormais d'un chronogramme pour ses activités, soulignant qu’elle a toutefois procédé à un réajustement du calendrier des élections. Il a informé que le fichier électoral national biométrique sera officiellement remis au Ministre en charge des élections le 3 septembre 2020, assurant que la CENI a pris toutes les dispositions pour conduire le processus électoral à bon port et dans des conditions de transparence et d'équité. Me Souna a néanmoins tenu à faire part de l'immensité de la tâche en ce qui concerne l'organisation des élections locales prévues le 13 décembre 2020, insistant notamment sur les délais de la campagne, la constitution et le dépôt des dossiers de candidature, ainsi que leur traitement par les autorités locales.
Le Président de la CENI s'est, par la suite, félicité que les dates retenues pour les élections générales, à savoir le 1er tour de la présidentielle couplé, aux législatives le 27 décembre 2020 et le 2ème tour de la présidentielle le 21 février 2021, respectent les délais constitutionnels. «Cette proposition, la CENI l’a prise après l’analyse de plusieurs simulations techniques ayant permis d’éluder certaines difficultés inhérentes à la réalité des processus électoraux. Les options ainsi faites ont été entérinées par la dernière plénière de l’Institution du mardi 21 juillet dernier», a précisé Me Souna. Rappelant quelques dispositions du Code électoral, relativement aux élections électorales, le président de la CENI, a indiqué que les importantes étapes sont la convocation du corps électoral : 90 jours, au moins, avant la date du scrutin (Arti.62 du Code électoral) ; le dépôt des candidatures au Chef-lieu de département, ou de région 75 jours calendaires avant le scrutin (Art. 128 du Code électoral). Les Préfets ont 7 jours calendaires pour examiner et transmettre les dossiers aux autorités régionales.
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La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a animé le samedi 12 Novembre à son siège, à Niamey, une conférence de presse relative à l’enrôlement des Nigériens de la diaspora sur la liste électorale. Selon les chiffres provisoires présentés par le président de la CENI lors des échanges avec la presse, un total de 227.289 personnes se sont inscrites dans 15 pays dont 12 en Afrique, 2 en Europe et un aux Amériques. Ce chiffre provisoire va passer par des vérifications et un affichage public afin de l’assainir et de disposer à terme, d’une liste définitive.
L’opération d’enrôlement des Nigériens de l’extérieur qui a débuté le 15 octobre dernier pour une durée de 15 jours, selon le premier responsable de la CENI, Me Issaka Souna, a connu des difficultés d’ordre administratif et organisationnel à la base, ainsi que des difficultés dans la mise en œuvre des dossiers. Grâce à une ‘‘bonne préparation’’ dans des ‘‘conditions optimales’’, les difficultés rencontrées au départ de l’opération ont été mieux comprises, mieux expliquées et cela a permis de terminer l’opération sur une note de satisfaction de l’institution chargée de l’organisation des élections au Niger», a déclaré le président de la CENI.
Me Issaka Souna a aussi expliqué qu’il n’était pas possible de déployer des kits dans l’ensemble des communes ou vivent les Nigériens de la diaspora à travers le monde. «Même à l’intérieur du pays, c’est assez difficile, a fortiori là où les Nigériens quelques fois se comptent par centaines ou par milliers seulement», a-t-il affirmé. C’est ce qui explique, pour l’enrôlement des Nigériens de la diaspora, le choix de l’Algérie, du Benin, du Burkina, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Maroc, du Nigeria, du Sénégal, du Tchad, du Togo, de la Belgique, de la France et des USA.
Le président de la CENI a également souligné que, l’enrôlement est un acte citoyen et qu’il y’a des personnes particulièrement dévouées qui acceptent de faire le déplacement pour se faire enrôler en dehors de la ville où elles habitent. Néanmoins, il a précisé que, des opérations de révisions des listes électorales existent et permettent aux personnes qui ne se sont pas inscrites de le faire, de même qu’il existe aussi des possibilités d’aller s’enrôler dans d’autres communes ou dans d’autres circonscriptions pour les Nigériens de l’extérieur.
Me Issaka Souna a en outre rappelé que dans les exercices d’enrôlement, il est possible que des personnes aient tenté de s’enrôler indûment. «C’est en cela, que le contentieux électoral existe pendant lequel toute personne qui a tenté de se faire inscrire au mépris des lois ou en violation des lois, peut-être dénoncée par des personnes qui sont témoins de ces violations et également, nous avons un mécanisme de vérification des doublons et de lecture des empreintes digitales, qui permettent d’identifier les éventuels faussaires», a-t-il déclaré. Selon lui, les probables inscriptions en doublons, à l’intérieur et à l’extérieur du pays, seront débusquées et prises en charge par la CENI, conformément à la règlementation en vigueur.
En fin, Me Issaka Souna a soutenu que, jamais une opération en matière électorale n’a été aussi consensuelle. «Ce n’est pas une petite opération ! c’est la première fois que le Niger met en œuvre un fichier biométrique. C’est la première fois également que les Nigériens de la diaspora sont enrôlés à l’aide de cet élément de biométrie. C’est aussi la première fois que la CENI constate avec bonheur une mobilisation extraordinaire des Nigériens», s’est-il félicité avant de remercier les partis politiques pour leur activisme, mobilisation et générosité vis-à-vis de l’accompagnement des équipes de la CENI».
Souleymane Yahaya(onep)
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La Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger CDTN a animé une conférence de presse, le samedi 20 mai à Niamey. L’objectif de cette conférence est de faire le point sur la mise en œuvre du protocole d’accord qu’elle a signé le 23 janvier dernier avec le gouvernement. La centrale syndicale a exprimé sa satisfaction sur quelques points énumérés et regrette la non-application des termes de l’accord sur les points restants.
Dans son intervention, le Secrétaire général de la CDTN, M. Idrissa Djibrilla est revenu sur les termes du protocole d’accord que sa centrale syndicale a signé le 23 janvier dernier avec le gouvernement. M. Idrissa Djibrilla s’est réjoui de la mise en œuvre effective de plusieurs points contenus dans le protocole d’accord dont le rehaussement de l’âge de départ à la retraite et l’octroi d’indemnités spéciales de départ à la retraite au bénéfice des employés.
Sur ce dernier point, le Secrétaire général de la CDTN s’est félicité de sa prise en compte par le projet de loi portant statut général de la fonction publique qui a été adopté par l’Assemblée Nationale en sa séance plénière du jeudi 11 mai 2023. M. Idrissa Djibrilla s’est dit satisfait de la prise en charge par le gouvernement du point important sur l’octroi d’indemnités spéciales de départ à la retraite aux fonctionnaires appelés à faire valoir leurs droits la retraite.
«Le rehaussement de l’âge de départ à la retraite figure aussi dans ce projet de statut général de la fonction publique. Et, je dois reconnaitre que le gouvernement a respecté son engagement en faisant passé l’âge de départ à la retraite de 60 à 62 ans pour les fonctionnaires de la fonction publique», a estimé le leader syndical. Il a aussi souhaité que le processus de rehaussement de l’âge de départ à la retraite pour les employés du secteur privé soit accéléré afin de respecter le principe d’égalité entre l’ensemble des travailleurs nigériens.
Malgré ces points qui ont connu du succès, la CDTN et ses leaders regrettent la non-satisfaction de points importants pour le bien-être des travailleurs. Sur le point relatif à l’harmonisation du régime indemnitaire des agents de l’Etat, a indiqué M. Idrissa Djibrilla, les membres du bureau exécutif sont encore dans l’attente de la réaction du gouvernement suite aux propositions faites par la centrale. Par ailleurs, il a dénoncé le non-paiement des incidences financières liées aux avancements et reclassements, en dépit des propositions chiffrées soumises par le gouvernement.
La CDTN a ainsi exprimé son mécontentement par rapport à ces points qui sont en souffrance et entend user des moyens à sa disposition pour amener le gouvernement à respecter l’ensemble de ses engagements.
Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)
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Après trois jours de mission au Niger, la Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Mme Michelle Bachelet a rencontré la presse nationale pour livrer les conclusions de la mission qu’elle a conduite au Niger du 2 au 4 décembre dernier. Durant son séjour, la responsable onusienne a rencontré les autorités nigériennes et les organisations de la société civile pour échanger sur des questions telles que les droits de l'Homme, le changement climatique, l'esclavage, les droits des femmes et des personnes handicapées, la migration, la justice et aussi la sécurité. Plusieurs responsables onusiens en poste au Niger ont assisté à cette conférence de presse et certains d’entre eux ont apporté des reponses aux questions des journalistes relevant de leurs compétences.
Dès le début de son intervention, Mme Michelle Bachelet a tenu à exprimer sa gratitude au Gouvernement nigérien qui l’a officiellement invitée dans le pays. Ce qui constitue une occasion importante, a-t-elle indiqué, de discuter avec les autorités politiques et coutumières et la société civile des «défis importants en matière de droits de l'homme auxquels le peuple nigérien est directement confronté». Elle a appelé la communauté internationale à soutenir le Niger de manière compréhensive afin de faire face à la situation sécuritaire, au changement climatique et aux défis humanitaires et de développement pour aider à relever les défis auxquels fait face le pays et a exprimé sa disponibilité à «plaider au plus haut niveau, auprès des acteurs régionaux et internationaux, pour soutenir les efforts déployés par le Niger pour que les populations puissent vivre dans la dignité et la sécurité».
Sur les questions de la sécurité et de la migration, la Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme s’est dite ravie de l’appel d’un officier en faveur d’une plus grande inclusion des femmes dans les Forces Armées. «De par son expérience d'officier militaire et mon expérience en tant qu'ancienne ministre de la Défense, nous voyons la réelle valeur ajoutée des femmes dans les interactions avec les communautés, la médiation, la protection des civils et sur les lignes de front», a dit celle qui a été par deux fois présidente de son pays, la République de Chili. De même, elle a indiqué que les droits humains des migrants doivent être protégés tout au long du cycle migratoire et a félicité les autorités nigériennes pour les efforts déployés en ce sens.
Mme Michelle Bachelet a apprécié, l'engagement déclaré des autorités nigériennes à respecter les droits de l'homme et le droit international humanitaire lors des opérations de sécurité, de même que les efforts de médiation entre les communautés pour faciliter la reddition volontaire des anciens combattants de Boko Haram. La Haut commissaire aux droits de l’Homme a exhorté le gouvernement à accélérer les enquêtes sur les cas emblématiques où de graves violations des droits de l'homme auraient été commises par l’un ou l’autre des camps. Elle a souligné à plusieurs reprises, l’importance d’assurer la participation significative «des jeunes, des femmes, des divers groupes ethniques et communautaires, ruraux et urbains et des secteurs marginalisés ou vulnérables de la société y compris les personnes handicapées» pour aboutir à une société juste et paisible.
De même, la Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a expliqué que l'inégalité entre les sexes, notamment la discrimination dans l'accès à l'éducation, les mariages et les naissances précoces, contribue également à un taux de croissance démographique annuel extraordinairement élevé de près de quatre pour cent (4%). Il s'agit pour elle, d'un taux insoutenable pour le Niger et qui a un impact sur la situation humanitaire et le taux de pauvreté. «Le changement climatique et la migration requièrent une action et une assistance régionales et internationales pour le Niger. Les menaces sécuritaires dépassent les frontières du Niger et impliquent une réponse coordonnée, avec l'implication constructive de tous les pays de la région, ainsi que de la communauté internationale au sens large», a déclaré Mme Michelle Bachelet.
Souleymane Yahaya(onep)
06 décembre 2021
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La ministre des Mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a animé hier matin une conférence de presse relative à la nouvelle loi minière adoptée par l’Assemblée Nationale le 29 juin 2022. Le but de cette conférence est de vulgariser le contenu de cette nouvelle loi.
Dans ses propos liminaires, la ministre des Mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a précisé que l’adoption de cette loi marque la fin d’un long processus entamé depuis 2014. L’adoption de la loi minière est un évènement tant attendu, car elle permet au Niger d’être davantage attractif pour les investisseurs et pour accroitre la contribution du secteur à l’économie du pays.
En effet, au Niger, l’exploitation des ressources minérales a contribué à hauteur de 3% du Produit Intérieur Brut (PIB) pour l’année 2021, alors même que le pays regorge d’énormes potentialités. Selon la ministre des Mines, cette faible contribution est liée aux : faiblesse de la gouvernance ; le faible développement du potentiel minier ; le faible développement de la chaîne de valeurs minières avec une diversification insuffisante ; la prise en charge insuffisante de la gestion durable de l’environnement minier, etc.
Pour pallier ces insuffisances, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a notifié que la Politique minière nationale 2020-2029 adoptée le 4 juillet 2020 vise à travers ses orientations, ses axes stratégiques et programmes d’intervention, la prise en charge de la gestion durable de l’environnement minier ; du respect de l’environnement ; de l’approche inclusive ; de la non-discrimination des investisseurs ; de la transparence et la reddition des comptes ; de la responsabilité sociétale des sociétés minières ; de l’équité dans le partage des revenus générés par le secteur ; du respect du genre ; du respect des droits humains ; du respect des droits des communautés riveraines des activités minières ; du devoir de diligence, etc. « Aussi, dans l’optique de booster le secteur minier, la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement de SEM Ouhoumoudou Mahamandou, Premier Ministre, Chef du Gouvernement avait consacré la promotion du secteur des mines dans le sixième axe d’intervention portant sur l’exploitation des potentialités économiques. Ainsi, à travers cet axe, le Gouvernement entend promouvoir le secteur des mines », a-t-elle déclaré.
Rappelons qu’avant l’adoption de cette nouvelle loi minière, le secteur minier du Niger est régi par l’ordonnance n° 93-16 du 02 mars 1993 complétée par l’ordonnance n° 99-48 du 05 novembre 1999 modifiée par la loi n° 2006-26 et l’ordonnance 2017-03 du 30 juin 2017.
Ainsi, la ministre des Mines Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a déclaré que l’objectif poursuivi par tout pays à travers ses ressources minérales est d’utiliser celles-ci pour son développement économique et le bien-être de sa population. Selon elle, plusieurs pays de la sous-région ont d’ores et déjà revu leur cadre normatif pour l’adapter au contexte actuel de l’industrie minière. Ceci explique-t-elle s’est traduit, au niveau de ces pays, par l’afflux des investisseurs miniers. « Mais pour réellement atteindre l’objectif ci-haut mentionné, il est aujourd’hui indispensable que notre pays crée les conditions véritables de mise en valeur de nos ressources minérales. Ceci passe nécessairement par l’adoption de législation et politique minières afin de les rendre plus aptes à attirer les capitaux nécessaires au développement du secteur minier tout en préservant aussi bien les intérêts de l’Etat que ceux de l’investisseur. Le Gouvernement a adopté en mars 2020, la Politique Minière Nationale 2020-2029. Aussi, cette loi minière, conjuguée aux autres composantes de ladite politique minière, permettra sans nul doute de relancer véritablement l’activité minière dans notre pays », a souligné la ministre des Mines.
A noter que les principaux motifs de l’adoption de la présente loi sont : la coexistence de multiples textes régissant le secteur minier rendant son exploitation difficile ; le constat de certaines difficultés dans leur application ; la prise en compte des orientations de la politique minière, de la Vision Minière Africaine de l’Union Africaine, de la loi Modèle CEDEAO sur l’exploitation minière et le développement des ressources minérales Code de la CEDEAO du 29 juin 2019 ; la prise en compte des recommandations de la Cour des Comptes.
Cette nouvelle loi minière comporte 14 titres, subdivisés en chapitre, repartis en 239 articles dont 145 articles modifiés sur la base des textes communautaires sus mentionnés et le projet de code minier de l’UEMOA.
En ce qui concerne la participation de l’Etat, la ministre des Mines a clarifié que l’attribution par l’Etat d’un permis d’exploitation ou d’une autorisation d’exploitation industrielle de carrière, lui donne droit à une participation gratuite de dix pour cent (10 %) du capital de la société d’exploitation pendant toute la durée de l’exploitation. Cette participation, libre de toutes charges, ne doit connaître aucune dilution en cas d’augmentation du capital social.
En effet, les personnes physiques et morales agréées à la commercialisation des substances minérales sont assujetties au paiement de la taxe de commercialisation dont le taux est fixé à trois pour cent (3 %) de la valeur du produit.
S’agissant les dispositions fiscales Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a indiqué que les redevances minières sur les exploitations de mines sont calculées en pourcentage de la valeur du chiffre d’affaires défini et fixées ainsi qu’il suit : 7 % pour l’uranium ; 7,5 % pour les diamants ; 6 % pour les pierres précieuses ; 4,5 % pour les métaux de base et les autres substances minérales ; 3,5 % à 5,5 % pour l’or en fonction du cours de l’once d’or établi par le London Métal Exchange (LME) en raison de : 5,5 % si le prix de l’once d’or est inférieur à 1300 $ US ; 6 % si le prix de l’once d’or est supérieur à 1300 $ US ; 7 % si le prix de l’once d’or est supérieur ou égal à 2000 $ US.
Enfin, la ministre des Mines a relevé qu’en phase transitoire, les permis miniers et autorisations en cours de validité à la date d’entrée en vigueur de la présente loi ainsi que les avantages qui leur sont attachés restent valables pour la durée et les substances pour lesquelles ils sont délivrés. Les renouvellements se feront conformément aux dispositions de la présente loi. Les conventions et les accords en vigueur à cette date demeurent également valables pour leur durée de validité. Dans les détails, plusieurs dispositions distinguent la nouvelle loi minière à l’ancienne.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
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Du 05 au 13 mai 2022, la Plateforme Paysanne du Niger (PFPN), en collaboration avec la Banque Agricole du Niger (Bagri), a organisé une série de missions dans les huit (8) régions du Niger pour faire la promotion de l’initiative ‘‘Malafaré’’ ou ‘‘Tabatcche’’ en Zarma et en Haoussa. A cette occasion des rencontres ont été organisées pour mobiliser les principaux acteurs des chaines de valeur de toutes ces régions sur la nécessité de fédérer les efforts, pour un développement plus inclusif du secteur rural en général et des chaines de valeur agricoles à avantage comparatif en particulier.
De manière spécifique cette démarche vise à sensibiliser et conscientiser les exploitations familiales et leurs organisations pour une mobilisation de l’épargne locale à placer auprès de la BAGRI ; de mobiliser les exploitations familiales dans la constitution des capitaux afin qu’elles soient les actionnaires importants au niveau de la BAGRI et influencer les décisions stratégiques, sensibiliser et conscientiser les Organisations Paysannes (OP) et les autres acteurs du secteur agricole pour le remboursement des crédits contractés auprès de la BAGRI. La PFPN a organisé, hier mercredi 18 mai 2022, une conférence de presse, en vue d’informer le public sur les résultats de ces missions.
Selon M. Djibo Bagna, président de la PFPN, l’accès des exploitations familiales pour financer les activités sur toutes les chaines de valeurs végétales, animales et des autres activités du secteur rural, a toujours fait partie des préoccupations des responsables de la Plateforme Paysanne. «Aussi, depuis 2008, lors de la 1ère édition de la Journée du Paysan, notre structure a plaidé pour la création d’une banque agricole, qui a vu le jour en 2010 avec un capital initial de 10 milliards alimentée par l’État du Niger. La Banque Agricole du Niger (BAGRI) ainsi créée est donc actuellement, la seule et unique banque nationale du Niger. Il est important de souligner cela, pour que l’opinion nationale nigérienne comprenne que la BAGRI est ‘‘leur banque’’, pour ne pas dire ‘‘leur propriété’’», a indiqué M. Bagna.
C’est pour cela, selon lui, que la Plateforme Paysanne, acteur clé de la création de la BAGRI, se mobilise et se bat, au quotidien, pour que cette banque reste et demeure nationale et pour qu’elle ne soit pas cédée à des privés.
Le président de la PFPN a déclaré que, suite à des réflexions paysannes entamées entre 2014-2015 et des études commanditées en 2020, le constat fait par la PFPN et les organisations paysannes membres est que, le financement de la BAGRI dédié au secteur rural est très insuffisant dans son ensemble et ceci suite à l’absence des ressources adaptées aux besoins de développement des chaines de valeurs à avantage comparatif du Niger. «Les réflexions, dont les conclusions ont été présentées au Président de la République, Chef de l’Etat, Mohamed Bazoum, lors de la 2ème édition de la semaine du Paysan tenue à Margou-Béné, le 25 novembre 2022, ont amené les responsables de la Plateforme Paysanne du Niger à proposer le rachat des parts de l’État, selon la démarche de l’actionnariat paysanne et populaire. Ainsi, il a été proposé que le paysannat devienne actionnaire majoritaire et oriente les décisions vers plus de financement des exploitations agricoles, des unités d’élevage, des unités de transformation et des unités de commercialisation; que le taux de bancarisation agricole atteigne 60% des exploitants agricoles, des unités d’élevage, des unités de transformation et des unités de commercialisation et que les dépôts à vue et les dépôts à terme (DAT) font de la BAGRI un puissant outil de sécurisation financière et de financement du secteur agricole et agroindustriel», a rappelé M. Djibo Bagna.
«Ce sont ces propositions et cette volonté que nous avons partagé à toutes les catégories d’acteurs intervenant sur les chaines de valeurs végétales et animales afin de recueillir leurs perceptions et obtenir leurs adhésions et leurs engagement à cette initiative de mobilisation de l’épargne populaire et de fonds pour l’acquisition d’actions auprès de la BAGRI», a-t-il estimé. «Suite aux concertations tenues dans les différentes régions, nous pouvons vous rassurer du soutien et de l’engagement des acteurs pour la mobilisation des fonds afin que la BAGRI soit réellement ‘‘la banque nationale agricole’’», a déduit le président Djibo Bagna.
Mahamadou Diallo(onep)
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Le candidat au second tour de l’élection présidentielle du 21 février dernier, Mahamane Ousmane continue à revendiquer sa victoire à cette élection, rejetant les résultats globaux provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) donnant vainqueur son challenger Bazoum Mohamed. Lors d’une conférence de presse qu’il a animée samedi, depuis sa ville natale de Zinder, Mahamane Ousmane est largement revenu sur les conditions dans lesquelles les élections se sont passées dans certaines localités du Niger où Bazoum Mohamed a fait le plein des voix. Il a indiqué que les voix de ces localités ont été obtenues de manière frauduleuse et ne peuvent donc être prises en compte dans les votes comptabilisés par la CENI. Avec un langage on ne peut plus clair, Mahamane Ousmane a déclaré que lui et ses partisans ne se laisseront pas faire, ajoutant qu’ils utiliseront toutes les voies légales pour faire triompher la vérité. Accusant le pouvoir en place de vouloir confisquer le choix populaire, il a fait cette mise en garde : «Tazartché n’a pas passé, le hold-up déguisé ne passera pas». Mahamane Ousmane a, en outre, vigoureusement condamné les arrestations opérées dans les rangs des partis ayant soutenu sa candidature. Pour lui, ces arrestations procèdent d’une manoeuvre tendant à détourner l’opposition de sa lutte pour le rétablissement de la vérité par rapport aux résultats des urnes.
A.I
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Après la clôture des travaux de la table ronde technique préparatoire du sommet des femmes africaines transformatrices, les organisateurs ont animé une conférence de presse pour présenter les résultats et annoncer la tenue prochaine du sommet des femmes africaines 2022 à Niamey.
48h durant, la table ronde a réuni un certain nombre de femmes africaines et aussi beaucoup de femmes nigériennes transformatrices qui ont, non seulement partagé leurs défis mais aussi proposé de solutions. «Nous sommes parvenues à nous mettre d’accord sur les idées à proposer aux Chefs d’État mais aussi aux Premières Dames que nous comptons engager dans le développement de l’industrialisation de la femme africaine», a dit Mme Ron Osman Omar du département Industrie, Mines Entreprenariat et Tourisme de l’Union Africaine. Les femmes transformatrices sont des femmes créatrices d’emplois et de richesse. Donc soutenir les femmes transformatrices, c’est soutenir l’économie, a fait remarquer Ron Osman Omar.
Pour Mme Rabi Arzika, conseillère à la Présidence de la République du Niger, l’une des attentes du sommet est la refondation des mentalités. En effet il est souhaitable que la femme transformatrice se prend au sérieux, qu’elle s’inscrive dans le formel, dans une démarche de qualité et dans la disponibilité des produits. Il est aussi attendu que la femme transformatrice compte dans l’économie nationale et que son apport à la réduction du déficit commercial soit pris en compte. «L’une de nos attentes consiste également à ce que, les nationaux consomment les produits locaux. Nous souhaitons aussi que les acheteurs institutionnels s’intéressent aux produits sur place», a déclaré Mme Rabi Arzika. Il y’a beaucoup d’aspects qui sont en train d’être mis en place pour que la femme transformatrice soit une vraie actrice pris en compte dans l’économie, a-t-elle ajouté.
Selon Eloïse Roos Kilhoffer du Centre International pour l’Enterprise Privée, l’objectif visé en soutenant un tel évènement est de pouvoir valoriser la façon dont les affaires sont conduites en Afrique. Il s’agit de mettre en avant la manière dont les femmes peuvent contribuer au développement économique et de ce fait, changer les mentalités sur la façon dont le développement économique et les affaires sont faits par la communauté internationale vis-à-vis de l’Afrique.
Quant à M. Yazi Adamou, Directeur général du Réseau Mondial de l’Entreprenariat-Niger, il a axé son intervention sur le renforcement des capacités des femmes en milieu rural pour qu’elles puissent produire des produits de qualité. «Donnons de la valeur à la femme rurale, donnons de la valeur aux produits locaux, donnons de la valeur à la transformation», a-t-il lancé à l’endroit des incubateurs.
Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Au cours d’une conférence de presse tenue le mardi 22 septembre 2020, à Africa Hall, le chef de file de l’opposition a craché ses vérités, de façon crue comme il sait le faire. Le processus électoral, notamment la volonté de l’interdire de prendre part à l’élection présidentielle, la gouvernance démocratique, la gestion des ressources, la pauvreté, l’école nigérien, l’agriculture, etc., tout, pratiquement, a été abordé au cours de ce face-à-face qui a duré plus d’une heure d’horloge. Hama Amadou a parlé, comme diraient les Ivoiriens. Des vérités qui glacent certaines ambitions et plombent des projets, concoctés sur une volonté machiavélique de remporter les élections sans rien faire d’autre que d’imposer un code électoral taillé sur mesure, une Commission électorale et une Cour constitutionnelle qu’ils attendent de voir agir en lieu et place des électeurs.
Processus électoral : L’article 8, une bombe à retardement pour le Niger
L’article 8 du code électoral est, selon toute vraisemblance, une bombe à retardement qui risque d’emporter l’apparente mais fragile stabilité sociopolitique du Niger. Cet article 8 souligne que « sont exclues des listes électorales les personnes condamnées à un an d’emprisonnement ferme ». Une disposition qui vise précisément le leader du Moden Fa Lumana Africa et chef de file de l’opposition, Hama Amadou que le Pnds Tarayya et son candidat à l’élection présidentielle redoute d’affronter dans les urnes. Pour cause ? En 2016, Issoufou Mahamadou, déjà à la tête de l’Etat, a dû faire emprisonner Hama Amadou afin de l’empêcher de battre campagne. Le prisonnier l’a, malgré tout, sans la moindre heure de campagne, contraint à un second tour qu’il n’a pu gagner qu’à sa façon, après un hold-up électoral jamais connu au Niger. Or, selon des confidences dignes de foi, le même Issoufou Mahamadou a toujours considéré qu’au Pnds Tarayya, derrière lui, il n’y a que le désert. Comment alors faire pour empêcher à Hama Amadou, très populaire, d’aller aux élections ? La solution trouvée est toute alambiquée. Lors du procès à l’issue duquel Hama Amadou a été condamné après une procédure viciée sur toute la ligne, le juge a refusé de suivre la requête du procureur de la République qui demandait la déchéance de Hama Amadou de ses droits civiques et politiques pendant cinq ans. C’est la panique au sommet du Pnds Tarayya. C’est après cet échec que le projet de code électoral va être retouché. Le texte initial de l’article 8, tel que retenu par l’ensemble des partis politiques autour du National democratic institut (Ndi), programmait deux ans de condamnation pour être exclu des listes électorales. Vite, on rattrape le texte, déjà transmis à l’Assemblée nationale, et la mouture initiale fut ramenée à un an. De façon unilatérale par les responsables du Pnds.
Il n’y a pas de peine qui soit mise en exécution sans avoir été prononcée au préalable par un juge.
Seulement, même ramené à un an d’emprisonnement ferme, l’article 8 ne règle pas juridiquement l’équation Hama Amadou. Les juristes sont formels. L’article 8 du code électoral est anticonstitutionnel. L’article 47 de la Constitution qui énumère les critères d’éligibilité indique simplement qu’il faut être Nigérien de nationalité d’origine. Et Hama Amadou est Nigérien de nationalité d’origine puisqu’il est né à Youri, à quelques encablures de Niamey et que ses parents directs y sont nés également. « Mon père, dit-il, est né à Youri et ma mère est de Niamey ». Même l’article 38 du code pénal, qui dit que, de plein droit ; celui qui est condamné à un an de prison perd ses droits civiques et politiques, est battu en brèche. L’article 10 du même code pénal pose un principe universel. Il n’y a pas de peine qui soit mise en exécution sans avoir été prononcée au préalable par un juge. C’est un principe qui est dessus de toutes les autres dispositions contenues dans le code pénal. Donc, l’article 38 ne peut s’appliquer que si le juge individualise la peine, car il n’y a pas d’automatisation en matière de droit pénal. « Le juge ne m’a pas condamné à perdre mes droits civiques et politiques », a déclaré Hama Amadou qui a indiqué que le gouvernement a déjà violé la Constitution en refusant de l’inscrire sur la liste électorale et qu’il envisage manifestement de faire de même en l’interdisant d’aller aux élections ».
Dans moins de trois mois, si rien n’est fait pour mettre un terme à cette tendance fâcheuse, le Niger risque de connaître des temps douloureux.
L’élection présidentielle prochaine, dont le premier tour est prévu le 27 décembre 2020, s’annonce, donc, sur fond de confit électoral. Les partisans de Hama Amadou, ses soutiens objectifs à travers le vaste Niger sont très nombreux et n’admettraient sans doute pas qu’on leur vole leur victoire pour une seconde fois. Le hold-up électoral de 2016 est encore dans les mémoires. Même seul, face aux électeurs, Issoufou Mahamadou a essuyé le refus des Nigériens de le reconduire à la tête de l’Etat et il a fallu passer par la méthode forte. Les Nigériens, on l’entend par-ci, par-là, ne sont pas prêts à accepter une usurpation de leurs suffrages. Or, les élections approchent à grands pas. Dans moins de trois mois, si rien n’est fait pour mettre un terme à cette tendance fâcheuse, le Niger risque de connaître des temps douloureux. Les Nigériens, de tous bords politiques confondus, sont très nombreux à faire le pari que Hama Amadou est l’homme qu’il faut pour diriger le Niger. Leur sympathie va au leader de Lumana au nom des situations difficiles qu’il a su déjà gérer au mieux des intérêts du Niger. En 1995, comme au début des années 2000, c’est lui qui a su tirer le Niger de situations économiques presque désespérées.
Laboukoye
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Le commissaire de l’Union Européenne à la gestion des crises, M. Janez Lenarcic, a animé dans la soirée du mercredi 23 février 2022, une conférence de presse pour faire le point de sa visite de travail au Niger. En présence de l’ambassadeure Denisa-Elena Ionete, le commissaire européen a annoncé l’augmentation significative de l’enveloppe de l’UE destinée au Niger pour faire face aux différents challenges humanitaires auxquels le pays fait face.
En introduction de la conférence de presse, M. Janez Lenarcic a affirmé que près de quatre millions de personnes pourraient être en insécurité alimentaire sévère au Niger cette année. Il a témoigné le soutien de l’Union Européenne au Niger à travers l’augmentation de l’aide que l’UE apporte au pays. Pour l’instant, dit-il, l‘enveloppe allouée au Niger pour l’année 2022 a atteint 43 millions d’euros et de laisser la porte ouverte pour un éventuel rehaussement de plus, de l’aide que son organisation entend apporter au pays pour faire face à la crise alimentaire qui se profile.
Le commissaire de l’Union Européenne, qui a rencontré les autorités pendant son séjour, a appelé l’ensemble des partenaires humanitaires présents au Niger à travailler ensemble, surtout dans la mise en œuvre du plan d’urgence et de celui de soutien qui priorisent les interventions souhaitées par les autorités nigériennes. La mise en coalition des forces, poursuit-il, permettra de renforcer la résilience des populations et de mieux les préparer à affronter les aléas climatiques.
Durant son séjour au Niger, M. Janez Lenarcic est allé à la rencontre des populations déplacées internes dans la région de Diffa. Il explique qu’il ressort des nombreux échanges qu’il a eus sur place, que ces personnes manifestent clairement leur refus de vivre indéfiniment de l’aide humanitaire. « Ces populations manifestent seulement un besoin d’appui pour renforcer leur résilience aux chocs climatiques et aux défis sécuritaires ». Le développement de l’irrigation, a-t-il déclaré, est un excellent moyen de contrôler la production alimentaire en se débarrassant des contraintes des saisons de pluies de plus en plus courtes.
M. Janez Lenarcic a indiqué que l’urgence alimentaire et l’urgence sécuritaire sont toutes les deux des urgences humanitaires. Il a insisté à plusieurs reprises dans son intervention sur la portée limitée dans le temps de l’aide humanitaire. Selon ses dires, la résolution durable à ces maux réside dans la résilience des populations. Pour y parvenir, des solutions idoines doivent être trouvées aux problèmes de l’insécurité.
L’ambassadeure Denisa-Elena Ionete est intervenue dans les échanges pour énumérer les financements de l’UE qui profitent au Niger. Elle s’est positionnée pour un renforcement de la coordination et du leadership gouvernemental dans la gestion des crises humanitaires et a expliqué l’importance pour les partenaires techniques et financiers du Niger de travailler ensemble. Enfin, SE Denisa-Elena Ionete a révélé que 5 millions d’euros de l’enveloppe approuvée par l’UE sont déjà débloqués et dispatchés aux partenaires de mise en œuvre de l’Union Européenne que sont les agences onusiennes, les démembrements du mouvement de la Croix Rouge et les organisations internationales qui interviennent sur le terrain au Niger.
Par Souleymane Yahaya(onep)
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Le Commissaire de la CEDEAO en charge des Infrastructures, de l’Energie et de la Digitalisation, M. Sédiko Douka, a animé une conférence de presse le vendredi 3 mars 2023, au siège de la représentation de ladite institution. Il s’agit pour le Commissaire de la CEDEAO en charge des Infrastructures, de l’Energie et de la Digitalisation de faire le point sur la problématique des infrastructures, le développement de l’énergie et le transport dans l’espace communautaire.
Au cours de ces échanges avec la presse, M. Sédiko Douka a souligné que, la CEDEAO est une institution qui œuvre pour asseoir une intégration économique et régionale de ses Etats membres. En effet, relativement à la question de l’énergie, il faut noter que, la CEDEAO dispose des programmes et projets communautaires exécutés au bénéfice des Etats membres. «Nous avons des projets concrets notamment d’interconnexion des réseaux électriques, de construction des centres de productions d’électricité. Présentement, nous disposons d’une dizaine de projets qui sont en exécution et une quinzaine en préparation», a-t-il souligné. En ce qui concerne le Niger, le Commissaire de la CEDEAO a précisé qu’un projet régional d’accès à l’énergie électrique qui consiste à alimenter plus de 700 localités est en cours et ce au même titre que certains pays membres de la CEDEAO.
Ainsi, M. Sédiko Douka a expliqué que les défis sont très importants. «Le taux d’accès à l’électricité est à seulement 53%, c’est-à-dire près de 200 millions d’habitants de la zone ouest africaine n’ont pas accès à l’électricité, soit 1 africain sur 3 selon les statistiques. Notre demande d’énergie est couverte uniquement à 60% avec un tarif cher d’une valeur de près de 150 FCFA le kwh. Ce qui a conduit à l’aboutissement de la création de ces grands programmes et projets», a ajouté M. Sédiko Douka.
Dans le volet transport, le Commissaire de la CEDEAO en charge de l’Energie et des Mines a mentionné que plusieurs pays ont dû faire recours à l’aide pour construire des postes de contrôles juxtaposés notamment entre le Nigéria et le Bénin, le Togo et le Ghana. Aussi la mise en œuvre du projet pour la construction des postes de contrôle entre le Libéria et la Sierra Léonne, la Cote d’Ivoire, le Libéria et la Guinée débutera bientôt. Selon le Commissaire de la CEDEAO, un projet a été conçu pour la construction d’un poste frontalier de contrôle entre le Niger et le Nigéria au niveau de Dan Issa et Jibiya. Des programmes de facilitation de transports sont en cours pour réduire les délais d’acheminement des produits et aussi pour réduire la dégradation des infrastructures.
Parlant de la sécurité dans l’exécution de ces projets, M. Sédiko Douka a mentionné que dans la mise en œuvre de tous les projets, ces genres de risques sont pris en compte. Ainsi, ce volet sécuritaire a un coût dans la mesure où un projet peut accuser du retard à cause de l’insécurité ; ce qui peut affecter le projet sur le plan financier. Aussi, il a ajouté qu’il faut mobiliser des Forces de Défense et de Sécurité pour assurer la sécurité lors des travaux qui sont des travaux en rase campagne. «Les concepteurs des projets sont obligés de tenir compte car très souvent il y a des risques sécuritaires et même politiques qui freinent la réalisation des projets» a-t-il conclu.
Rachida Abdou Ibrahim (Stagiaire)
Source : http://www.lesahel.org
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Après le lancement officiel de la campagne de communication autour des préparatifs de la 33ème conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine, prévue à Niamey en juillet 2019, le Directeur général de l’Agence en charge de l’organisation de ce rendez-vous continental, M. Mohamed Saidil Moctar, a animé, samedi dernier, à Niamey une conférence de presse en vue d’échanger avec les médias sur cet événement que le Niger organisera pour la première fois de son histoire. Les questions des journalistes étaient axées sur le budget chiffré de l’organisation de l’événement ; la capacité du Niger à relever ce défi et la stratégie de communication pour qu’il ait une adhésion populaire autour de ce projet national.
Le Directeur général de l’Agence nationale chargée de l’organisation de la 33ème conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine Niger 2019, M. Mohamed Saidil Moctar, a évoqué lors de cette conférence de presse, la question de la contribution du secteur privé dans l’organisation de l’événement. Il s’agit a-t-il relevé, d’un des principaux objectifs de l’agence. Cela veut dire que toutes les infrastructures à construire seront financées par le secteur privé. Il revient à ce dernier de faire le budget par rapport à chaque investissement. Par contre, a-t-il précisé, l’agence a prévu de faire une évaluation de l’impact économique de la conférence pour voir combien elle a couté ? Qu’est-ce qu’elle a rapporté à l’économie de notre pays ? Qu’est-ce qu’elle a rapporté en termes d’équipements, d’emplois et d’impôts ?
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En visite de travail au Niger, le Ministre burkinabé de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du Gouvernement, M. Rémis Fulgance Dandjinou, a animé, vendredi 25 octobre dernier, une conférence de presse à la Maison de presse. Lors de cette rencontre d’échanges avec les médias nigériens, le ministre burkinabé s’est appesanti sur l’organisation par son pays de la 11ème Edition des Universités Africaines de la Communication de Ouagadougou (UACO), prévue du 26 au 28 novembre 2019. Le ministre Dandjinou a dit souhaiter voir le Niger participer activement à cette importante rencontre des acteurs de la communication africaine.
«Nous avons placé cette édition 2019, sous le thème: "Communication et géopolitique : Construire une autre image de l’Afrique". Au centre des échanges, trois sous-thèmes sous-tendent le thème central, des UACO 2019, et se déclinent comme suit : Communication et repositionnement des savoirs de l’Afrique ; Les entreprises de presse face aux défis de la mondialisation et Particularisme et particularité des médias africains », a indiqué le ministre Rémis Fulgance Dandjinou. Selon le ministre burkinabé, le choix et l’objectif d’un tel thème visent à améliorer l’image du continent africain véhiculée par les médias et les réseaux sociaux. Le constat est que les images négatives diffusées ont parfois pour relais ou inspirateurs des médias africains. Pour M. Dandjinou, les enjeux sont d’ordre culturel, social, politique, économique, professionnel et technologique. « Cette biennale des communicateurs africains veut donc promouvoir davantage l’image des pays dans le concert des nations», a-t-il indiqué. Rémis Fulgance Dandjinou a demandé aux autorités, aux médias, aux écoles de formations en communication de se mobiliser et de mobiliser les experts et sommités nigériens, dans les domaines de l’information et des nouvelles technologies de la communication, en vue d’enrichir les débats lors de ce colloque. « Nous comptons sur le Niger pour qu’il soit non seulement partie prenante mais aussi et surtout pour que votre pays participe activement à cette 11ème Edition des UACO », a-t-il lancé.
Régissant à cette invitation, plusieurs personnes sont intervenues, soit pour relever la pertinence du thème central et des sous-thèmes, soit pour demander les conditions de participation aux UACO 2019. Des réponses détaillées ont été données par le ministre Rémis Fulgance Dandjinou, qui s’est réjoui de l’intérêt que les Nigériens portent à ce grand évènement. Notons que c’est la Côte d’Ivoire, qui est désignée comme pays invité d’honneur à ces 11èmes UACO.
Mahamadou Diallo
28 octobre 2019
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires Religieuses et Coutumières, M. Alkache Alhada, a animé, hier après-midi à son cabinet, une conférence de presse sur les dernières violences perpétrées à Niamey, suite à la diffusion par la CENI des résultats du 2ème tour du scrutin présidentiel, qui a eu lieu le 21 février 2021. Des violences qui ont fait deux (2) morts et d’importants dégâts matériels. Par ailleurs, 468 personnes ont été interpellées et d’autres instigateurs de ces violences, en fuite, sont activement recherchés par la Police Nationale. Face aux médias nationaux et internationaux, le ministre en charge de l’Intérieur a promis que ces ‘‘actes de vandalisme’’, ne vont pas rester impunis.
Lors de son intervention, M. Alkache Alhada a indiqué que les jeunes, qui composent essentiellement les émeutiers ont été poussés par certains responsables politiques. Il a dit ne pas comprendre le fait que le candidat Mahamane Ousmane, lui-même ait opté pour la voie légale en choisissant de recourir à la cour constitutionnelle pour des éventuelles revendications, mais que ceux qui disent le soutenir, eux, choisissent la voie de la violence. Il a ensuite rappelé les propos incendiaires, provocateurs et incitateurs, tenus par certains responsables politiques, lors des réunions et autres meeting. A titre illustratif, il a évoqué le cas d’un d’entre eux qui aurait déclaré, le 29 août 2020, ‘’de créer une alternance avant la tenue des élections de décembre 2020’’. A ce propos, le ministre s’est demandé comment peut-on, créer une alternance avant les élections, autrement que par la force, par un coup d’Etat. Il a rappelé à ce titre la fameuse déclaration faite par ce leader qui disait que si sa candidature n’était pas retenue, alors ce qui est arrivé au Mali, arrivera au Niger. Notant que l’agenda de ce leader politique était de créer les conditions d’une insurrection, pour que le Niger se transforme en Mali, M. Alkache Alhada a dit que c’est ignorer que le contexte n’est pas le même au Niger et au Mali.
En effet, a précisé le ministre Alkache Alhada, le Niger est profondément attaché à la démocratie et ne se laissera pas piéger par ce genre de propos va-t-en-guerre. Poursuivant son intervention, le ministre en charge de l’Intérieur a rappelé les propos forts, qui résonnent comme un appel au meurtre, tenus par le même leader politique lors d’un meeting à Téra. Indiquant que plusieurs autres propos de ce genre ont été tenus par l’intéressé, dont ‘’des propos racistes’’, le ministre a estimé que c’est la première fois, au Niger, « qu’un homme politique tient des propos aussi inacceptables que ce qu’il a dit en termes de xénophobie, de racisme et qui tendent à opposer blanc et noir au Niger ».
Ce qui a amené le ministre a rappeler que notre pays est un pays de grand brassage et ce brassage a été hérité de longue date et les Nigériens ont assumé cette histoire, à travers notamment des relations ancestrales, qui ont permis aux uns et aux autres de vivre en symbiose et en parfaite harmonie, sur la base des valeurs humanistes, solidaires, auxquelles s’attache le peuple nigérien et qui fondent le Niger.
Evoquant le bilan des violences à Niamey, le ministre de l’Intérieur a regretté la mort de deux personnes et a annoncé l’interpellation de 468 émeutiers et de certains instigateurs des violences, tandis que d’autres sont activement recherchés. « Pour les deux morts qu’on déplore, l’un était le garde rapproché de M. Seyni Oumarou et l’autre était un malade d’épilepsie, qui aurait succombé après avoir piqué une crise.
Le bilan dressé par le ministre Alhada porte aussi sur des destructions d’infrastructures publiques et privées, des menaces et des intimidations des citoyens par ceux-là qui se disent démocrates, par l’entremise des jeunes gens. Par exemple la maison du journaliste Moussa Kaka a été brûlée, non pas par des enfants de 13 ou 14 ans mais plutôt par ceux qui les ont envoyés. « Tout comme ils sont responsables des pillages des boutiques, des stations-services », a ajouté M. Alhada.
Selon lui, une évaluation sera faite et les fauteurs de troubles et autres instigateurs payeront. « Tous les actes qu’ils ont posés sont des actes répréhensibles, les auteurs, co-auteurs, complices, instigateurs des violences, de l’intérieur comme ceux de l’extérieur, par ce qu’il y a des gens qui les ont même financés, tous vont répondre devant la loi. Des dossiers sont en préparation et ils vont payer », a clairement indiqué le ministre en charge de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Il a ajouté que déjà certains auteurs de ces actions violentes, de ces forfaits, ont été interpellés, dont certains hommes politiques.
Il a enfin indiqué qu’ils n’accepteront pas que ‘‘les efforts du Niger, qui est bien lancé dans le processus démocratique et dans le renforcement des Institutions républicains, soient annihilés par des personnes, sans foi ni loi’’. Plusieurs questions ont été posées, au ministre par les journalistes nationaux et internationaux, auxquelles il a répondu, en respectant le secret des instructions en cours.
Par Mahamadou Diallo
26 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de la Santé Publique par intérim, également ministre en charge du Tourisme et de l’Artisanat, M. Ahmed Boto a animé hier après-midi, une conférence de presse à Niamey. Au cours de ce face à face avec la presse, le ministre Boto a présenté une mise à jour de la situation actuelle de la gestion de la Covid 19 dans notre pays et a éclairé l’opinion publique afin de renforcer chacun à son niveau les mesures de lutte préconisées par les autorités compétentes. Dans ses propos préliminaires, le ministre en charge de la Santé a rappelé que depuis le mois de novembre, notre pays fait face à une recrudescence des cas de la Covid 19. Selon lui, cette phase est plus importante en termes de notification des cas comparativement à celle de mars et avril 2020.
A titre illustratif, le ministre Ahmed Boto a notifié que pour le seul mois de décembre, précisément à la date du 28/12/2020 il a été enregistré 1611 cas ce qui représentant 65% des cas enregistrés depuis le début de la pandémie. A la même date, a-t-il poursuivi, «la situation épidémiologique se présente comme suit: pour un total de 61291 tests réalisés, 3159 cas ont été déclarés positifs avec 99 décès, 1736 ont été guéris et 1320 cas actifs. Toutes les huit régions ont été touchées par cette phase avec Niamey comme épicentre». A la lumière de ce constat, le ministre a tiré la conclusion selon laquelle la situation est très préoccupante. De plus en plus des cas présentant des signes de la maladie sont en train de prendre le dessus avec 60% contrairement au mois précédent où la majorité des cas étaient des cas asymptomatiques. «Toutes les régions sont concernées par cette recrudescence mais la situation est plus préoccupante dans trois régions à savoir Niamey, Tillabéri et Agadez», a-t-il déclaré.
Pour faire face à la situation, le gouvernement a, lors du Conseil des ministres du 11 et du 23 décembre dernier, pris des mesures pour contribuer à l’interruption de la chaine transmission. Parmi ces mesures, le ministre Ahmed Boto a cité la fermeture des écoles, la suspension des ateliers, réunions et formation, la fermeture des bars et de boites de nuit, l’interdiction de regroupements lors des mariages, baptême et funérailles, l’obligation du respect de mesures barrières comme le port de masque, la distanciation physique, le lavage des mains dans les administrations, les lieux de regroupement et les grandes surfaces, le renforcement de la communication. A cela s’ajoutent la réorganisation de la prise en charge au niveau de tous les hôpitaux publics qui assureront le test et le traitement des cas pour accroitre la capacité d’accueil, la révision du surcuit des cas suspects, le renforcement de capacité et de la permanence du SAMU, le renforcement de la communication à l’endroit de la communauté, la mise en place d’un centre de dépistage au Village Chinois pour le test de cas suspects afin de décongestionner le CERMES.
En outre, le ministre en charge de la Santé a noté que la région de Tillabéri précisément au point d’entrée d’Ayorou, continue à enregistrer de forts mouvements de nos compatriotes de retour du site aurifère des pays voisins. Plusieurs cas de Covid19 et d’autres maladies infectieuses comme la rougeole sont notifiés parmi ces retournés. Pour y faire face à la situation au niveau de cette région, «en plus de la mission de supervison au niveau central, il a été déployé une mission de 19 membres multidisciplinaire depuis le 19 décembre pour une période de trois semaines. Aussi, dans les prochaines jours, des missions de supervison sont programmées dans d’autres régions pour apprécier la situation», a expliqué le ministre en charge de la Santé.
Pour la ministre en charge de la santé, cette situation doit interpeler tout le monde car «nous avons assisté à un relâchement total du respect de l’ensemble des gestes barrières dans le cadre de la prévention de la Covid19», C’est pourquoi, a-t-il dit «nous devons aussi renforcer la surveillance à tous les niveaux suite aux regroupements et rassemblements ces dernières semaines dans le pays suite à la campagne électorale». A ce sujet, le ministre Boto invité l’ensemble de la population à redoubler de vigilance car la période que nous traversons, marquée par cette 2ème vague au niveau international et la saison froide, est fortement favorable à la réémergence de cette maladie.
Ainsi, le Ministère de la Santé Publique par intérim a réitéré les conseils ci-après : le respect de toutes les mesures édictées par le gouvernement, le respect strict des geste barrières, le recours urgent aux services de santé devant tout cas présentant de signes de la Covid19 à savoir la fièvre, les maux de tête, la toux, les difficultés respiratoires, la perte d’odorat ou du goût, la toux, le respect des directives pour les voyageurs par voie aérienne au départ comme à l’arrivée, le respect de l’auto confinement de 7 jours à tous les voyageurs de retours par voie aérienne sanctionné par un test Covid au septième jours.
Par rapport à la fermeture des bars et des boites de nuit, le ministre Ahmed Boto a souligné que le gouvernement a la responsabilité de protéger la santé de la population tout en reconnaissant les conséquences d’une telle mesure pour les professionnels qui opèrent dans ce domaine. Mieux, a-t-il précisé ces secteurs d’activités comportent beaucoup de risques de débordement et l’ivresse contrairement aux restaurants où il est plus facile d’appliquer les mesures barrières. Par rapport aussi à la liberté individuelle ou collective, le ministre en charge de la Santé a aussi a dit que l’Etat a créé les conditions pour que la population puisse jouir de ses droits tout en veillant à la santé collective. «L’Etat a l’obligation de protéger le droit à la santé qui est un droit fondamental», a-t-il ajouté.
L’Etat va injecter 75 milliards pour l’acquisition des vaccins attendus au 1er semestre 2021
Par rapport au vaccin, le ministre Ahmed Boto a dit que notre pays s’est inscrit dans la facilité appelée COVAX et les vaccins sont attendus au cours de 1er semestre 2021. Il est prévu, selon le ministre, de vacciner 47% de la population, dont 20% seront pris en charge par ledit plan et 27% par l’Etat. «A travers ce plan, l’Etat a prévu d’injecter près de 75 milliards pour assurer la vaccination», a-t-il annoncé précisant que les cibles prioritaires sont les scolaires, les personnels de santé, les Forces de défense et de sécurité et les personnes âgées. Le ministre Ahmed Boto a dit que le gouvernement n’envisage pas de fermer des marchés, mais préconise le respect des mesures barrières. Il a ajouté ces mesures doivent aussi être respectées au niveau des mosquées. «Le couvre feux ou la fermeture de mosquée n’interviendra que lorsque la situation l’exige ou se dégrade davantage. Les mesures se prennent en fonction de l’évolution de la situation», a-t-il déclaré.
De leurs côté, le représentant de l’OMS, le secrétaire général du ministère de la Santé Publique, le DG du groupement des sapeurs-pompiers ont évoqué de la complémentarité entre le SAMU et les services de protection, Ils sont aussi revenus sur ce qui fait en quelque sorte la différence entre la première et la seconde vague qui, s’explique par la présence de beaucoup de personnes asymptomatiques à côté des personnes à risque comme les personnes âgées ou vulnérables porteurs d’asthme, de tuberculose ou d’hypertension. Le SG du ministère de la Santé Publique a ajouté que le processus d’acquisition des vaccins est très avancé, la création des sites de dépistage volontaire de dépistage est en cours ainsi que l’accès au dépistage et la prise en charge au niveau des hôpitaux.
Mamane Abdoulaye(onep)
30 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Une mission du Fonds Monétaire International (FMI) a séjourné au Niger du 29 octobre au 12 novembre 2019 dans le cadre à la 5ème revue du programme appuyé de Facilité élargie de crédit. La mission conduite par M. Christoph A. Klingen, chef du Département Afrique au FMI, a eu des discussions approfondies avec le ministre des Finances et son équipe, ainsi qu’avec plusieurs personnalités du pays et les représentants du secteur privé nigérien. Au terme de cette mission du FMI, le ministre des Finances, M. Mamadou Diop et le chef de mission du FMI ont co-animé hier matin à Niamey, une conférence de presse au cours de laquelle les conclusions de cette mission ont été rendues publiques. Les deux personnalités ont aussi répondu à un certain nombre de questions posées par les journalistes. Cette conférence de presse s’est déroulée en présence du Représentant résident du FMI au Niger, M. Mehmet Cangul et des cadres centraux du ministère des Finances.
Dans les relevés de conclusions, la mission du FMI note que la mise en œuvre du programme de reformes du gouvernement a été satisfaisante malgré un environnement difficile. Quant à la croissance économique du Niger, elle est vigoureuse grâce à d’importants projets d’envergure lancés par le gouvernement. En outre, les autorités nigériennes et l’équipe du FMI ont abouti à un accord de principe pour l’achèvement de la 5ème revue du programme appuyé par la Facilité Elargie de Crédit. L’examen de la proposition par le conseil d’administration du FMI pourrait avoir lieu début janvier 2020. Par ailleurs, la mission du FMI a relevé que le gouvernement reste fermement engagé à la mise en œuvre des reformes de son Plan de Développement Economique et Social 2017-2021.
Les efforts de reforme du gouvernement sont louables, et la mise en œuvre de son programme avec le FMI est satisfaisante. En outre, les conclusions de cette mission du FMI précise que la stabilité macroéconomique reste fermement établie, soutenue par une politique budgétaire prudente et une croissance vigoureuse. L'activité économique bénéficie du succès du gouvernement à attirer des investisseurs étrangers et de l'augmentation de l'appui des bailleurs de fonds, ainsi que de bonnes campagnes agricoles, malgré une situation sécuritaire tendue et la fermeture des frontières avec le Nigeria. Selon le rapport de cette mission, la croissance devrait atteindre 6,3% cette année et dépasser en moyenne 7% sur les cinq prochaines années. La construction de l’oléoduc pour le pétrole brut et le démarrage attendu des exportations de pétrole en 2022 constituent une manne pour l'économie. La mission continuera à travailler étroitement avec les autorités nigériennes afin de concevoir des politiques qui maximisent les retombées des grands projets pour l'économie nigérienne.
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Le ministre du plan Dr Rabiou Abdou, a animé une conférence de presse, dans la matinée du samedi 29 octobre, à l’hôtel NOOM de Niamey, en présence des ministres en charges des Mines, des Finances, des Energies renouvelables, de la Coordinatrice du Système des Nations-Unies au Niger, des partenaires ainsi de la presse nigérienne. La présente rencontre rentre dans le cadre du lancement de la communication sur les tables rondes des investisseurs et des partenaires au développement du Niger pour le financement du PDES 2022-2026 attendu du 5 au 6 décembre prochain à Paris.
Dans son mot introductif, le ministre du Plan, Dr Rabiou Abdou après être réjoui de la tenue de cette conférence, de prime abord a rappelé que le gouvernement avait adopté le 10 juin 2022 le PDES 2022-2026 qui a été élaboré selon une approche totalement participative et inclusive. D’après Dr Rabiou Abdou, le PDES 2022-2026, constitue la deuxième déclination de la Stratégie de Développement Durable et de Croissance Inclusive (SDDCI) Niger 2035, après le PDES 2017- 2021. Ainsi, au cours de ce point de presse, le ministre du plan a fait savoir qu’il s’agira donc de mobiliser des financements auprès des partenaires techniques et financiers et de promouvoir l’investissement du Niger à travers le secteur privé. De ce fait, pour faciliter l’indentification des opportunités d’investissements par les partenaires et les investisseurs, le ministère du Plan a mis en place une banque de projet et programme regroupant l’ensemble de tous les projets publics et privés, jugés structurants pour la mise en œuvre du PDES. Selon les explications du Dr Rabiou Abdou, ladite banque contient plus de 300 projets, sur lesquels une vingtaine fera l’objet d’études de faisabilité complets à présenter à la table à la table ronde. Aussi, ajouta-t-il, le financement du PDES sera assuré par les ressources publiques nationales, «c'est-à-dire le budget de l’Etat, mais également à travers des appuis financiers de nos partenaires au développement ainsi que des investissements du secteur privé national et international » avait déclaré Dr Rabiou Abdou.
En terminant ses propos, le ministre du Plan, Dr Rabiou Abdou a relevé qu’un taux de croissance annuel moyen du PIB de 9,3% et du PIB par habitant de 7,7% sur la période 2022- 2026 au Niger. Pour sa part, la coordinatrice du Système des Nations-Unies au Niger, Mme Louise Aubin, a réaffirmé la volonté des partenaires techniques et financiers à soutenir le Niger pour le développement du pays. Par la même occasion elle a indiqué que les Nations-Unies auront un cadre de coopération avec le Niger pour soutenir les principaux axes de ce PDES.
En somme, il est important de noter que le PDES 2022-2026 est bâti sur plusieurs défis et ambitionne de transformer structurellement l’économicien nigérienne en vue de confronter les bases de son développement. A cette fin, il est structuré autour de trois grands axes stratégiques reflétant dans leur ensemble les principales dimensions du développement durable. Il s’agit notamment, du développement du capital humain, inclusion et solidarité ; Consolidation de la gouvernance, paix et sécurité et de la transformation structurelle de l’économie.
Balkissa Ibrahima
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Mis en place le 17 juillet 2022 à la suite d’un congrès extraordinaire statutaire tenu à Niamey, le nouveau Bureau Exécutif National du Syndicat National des Agents des Impôts (SNAI), dirigé par M. Abass Mahamane Falalou Moutari, a animé une conférence de presse, le samedi 24 septembre dernier. L’ordre du jour était la mise au point dudit bureau par rapport à la situation qui prévaut au sein du syndicat et aux propos tenus, sur certains médias, par l’ancien S.G du SNAI, M. Moussa Oumarou, ‘‘pour désavouer et ternir l’image du nouveau bureau, pourtant mis en place par six (6) des huit (8) sections du SNAI’’.
Dans son intervention, le nouveau SG du SNAI, Abass Mahamane Falalou Moutari, a d’abord rappelé le contexte de la tenue du 10ème Congrès ordinaire dudit syndicat, du 25 mai au 26 mai dernier à Tahoua, et qui a été volontairement suspendu par le SG sortant avec la complicité de certains camarades. «Car non seulement, Moussa Oumarou était en fin de mandat et il est à deux ans de la retraite et voulait se maintenir coûte que coûte à la tête de notre syndicat. Mécontent d’avoir senti sa défaite arrivée, car n’ayant pas l’essentiel des sections votantes lors du congrès, il a décidé, avec ses complices, non seulement de suspendre les travaux du congrès mais, il a aussi ‘‘clandestinement’’ quitté Tahoua, sans prévenir tout en décidant de reporter un congrès déjà démarré à une date ultérieure. Et cela en dépit de l’engagement qu’il a signé, la veille, lors d’une rencontre avec les responsables des sections, pour revoir sa position et permettre au congrès de suivre son cours», a dénoncé M. Falalou Moutari.
Selon le nouveau SG du SNAI, plusieurs tentatives de médiation ont été entreprises, d’abord par les sections, ensuite avec la CDTN, (centrale syndicale à laquelle est affiliée le SNAI), la Direction Générale des Impôts, mais toutes ont échoué. «Devant cette situation de blocage et conformément à l’article 12 des textes qui régissent notre syndicat, six sections représentant ¾ des sections électives ont décidé de convoquer un congrès extraordinaire statutaire, pour mettre en place un nouveau bureau. C’est ainsi qu’après l’amendement et l’adoption des textes fondamentaux, il y a eu le renouvellement des membres du Bureau Exécutif National (BEN) SNAI et ceux de la Commission du Contrôle Administratif et Financier (CCAF) », a ajouté le nouveau SG du SNAI.
Face à cette nouvelle situation, le SG sortant a décidé de porter l’affaire en justice. «Nous avons gagné le procès en référé, ce qui fortifie notre position et légitime ainsi notre congrès du 17 juillet 2022 est conforme aux textes du SNAI. Aussi, lors du congrès de Niamey, il a été décidé de la suspension du SG sortant des instances de la CDTN, ce qui lui enlève toutes protections syndicales, en dépit des 21 ans passés à la tête du SNAI. Le jugement au fond étant en cours, nous n’avons pas jugé utile d’engager de procédure contre Moussa Oumarou, malgré les détournements des cotisations syndicales. Alors nous attendons la fin de l’épisode judiciaire pour en décider», a déclaré M. Moutari.
Par ailleurs, le nouveau SG du SNAI impute plusieurs griefs au SG sortant comme ‘‘la perte du pourcentage de l’ARMP, les 6% des ristournes des militants du SNAI, la dilapidation des biens et ressources du SNAI, etc. Le BEN SNAI dit utiliser tous les moyens légaux pour mettre les militantes et militants dans leurs droits. En attendant, le nouveau BEN/SNAI décline ses priorités qui sont la consolidation de ses acquis ; la transparence dans la gestion administrative et financière et l’aboutissement du statut particulier des agents des impôts et du réseau comptable.
Mahamadou Diallo(onep)
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Le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine a animé hier une conférence de presse et cela un mois après la mise en place du gouvernement de transition que dirige le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Chef de l’Etat. Lors de cette première rencontre avec la presse nationale et internationale, le Premier ministre qui était entouré de plusieurs membres du gouvernement s’est essentiellement prononcé sur trois principaux points que sont la sécurité, la situation socioéconomique et financière et la rentrée scolaire au niveau de tous les segments de l’enseignement de notre pays.
Le premier ministre a introduit son interaction avec la presse par une pensée pieuse et des prières pour toutes les personnes victimes (civiles et militaires) du terrorisme et pour le repos de leurs âmes. Il a souhaité un prompt rétablissement aux victimes des tirs à balles réelles devant l’ambassade de France à Niamey, ‘’des balles qui ne provenaient absolument pas de nos FDS nigériennes’’ a précisé le Premier ministre. Après avoir exprimé les remerciements et les salutations du CNSP et du gouvernement aux populations nigériennes pour leur soutien massif constant et permanent depuis les évènements du 26 juillet, M Ali Mahaman Lamine Zeine a exhorté les Nigériens à maintenir la cadence de soutien tout en le faisant dans la paix, la non-violence, le respect de la personne humaine à l’égard de qui que ce soit. Le soutien des populations n’est autre que la manifestation d’un espoir et d’une espérance d’un changement radical.
Les FDS préservent l’intégrité territoriale du Niger malgré les mensonges distillés
Abordant le point sur la sécurité, le Premier ministre a salué le travail qui est en train d’être abattu par les FDS nigériennes depuis un mois pour assurer la sécurité de tous et sur l’ensemble du territoire, travail qui se solde chaque jour par des victoires éclatantes jamais égalées sur les groupes armés terroristes, démentant toutes les allégations véhiculées par certaines sources étrangères. « Le gouvernement et le CNSP travaillent ensemble et aujourd’hui les FDS préservent l’intégrité territoriale du Niger malgré les mensonges distillés tendant à faire croire à l’opinion qu’elles ont abandonné la lutte contre le terrorisme pour s’emparer du pouvoir. Ce qui n’est pas exact », a martelé le Premier ministre ajoutant que sur la sécurité « nous avons consacré l’ensemble de notre énergie pour protéger les citoyens nigériens et tous ceux qui vivent sur notre territoire ».
Evoquant la situation socioéconomique et financière, M Ali Mahamane Lamine Zeine a expliqué que le gouvernement a focalisé ses efforts pour bien analyser la situation qui est caractérisée par un endettement étouffant pour une économie comme la nôtre. Et pour cause, « le Niger traine une lourde dette interne et externe de 5200 milliards F CFA », a indiqué le premier ministre, également ministre de l’Economie et des finances dont 3200 milliards de dette extérieure et environ 2000 milliards de dette intérieure. Faisant le parallèle, le Premier ministre a rappelé que le Niger, qui n’a jamais égalé un tel niveau d’endettement, avait une dette de 1100 milliards de dette extérieure en 2000, et 295 milliards de stock de dette intérieure. En 2010, la dette extérieure du Niger était de moins de 300 milliards et une dette intérieure de moins de 2 milliards FCFA. Face à ce surendettement criard, le Niger se trouve avec un service de la dette annuel de 850 milliards F CFA.
Le gouvernement mettra en œuvre un programme de résilience pour la sauvegarde de la patrie
S’agissant du paiement de salaire, le gouvernement a mobilisé les recettes internes qui ont permis de payer les salaires de deux mois, malgré l’embargo total imposé au pays. Pour pallier la nouvelle situation créée, les services du Ministère de l’Economie et des finances sont à pied d’œuvre pour élaborer la loi de finance rectificative pour intégrer les éléments nouveaux et enlever tout ce qui est superfétatoire. A cela s’ajoutera le programme de résilience pour la sauvegarde de la patrie intégrant tous les besoins des Nigériens pour sortir ensemble de la situation créée par l’embargo injuste, illégal, inhumain et inacceptable de la CEDEAO.
En évoquant la question sur la rentrée scolaire, le premier ministre a rassuré que «toutes les dispositions sont prises pour que le gouvernement soit en mesure d’assurer une très bonne rentrée au niveau supérieur, secondaire».
Le Premier ministre, M Ali Mahaman Lamine Zeine a répondu sans tabou à toutes les questions de la presse sur les actions de son gouvernement sous la conduite du Président du CNSP, le Général Abdourahamane Tiani. De la question sécuritaire aux menaces d’intervention de la CEDEAO et ses sanctions injustes et inhumaines, en passant par le paiement des salaires, le rapport avec la France dont l’ambassadeur refuse de quitter le territoire, ou encore les forces françaises stationnées au Niger, la médiation algérienne, les échanges avec la CEDEAO, les dossiers juridico-économiques et politiques, rien n’a été occulté dans cette première rencontre du primo avec les média fortement mobilisés à l’invitation de l’équipe de la communication de Ali Mahaman Lamine Zeine.
Réagissant à la fermeture des frontières, le Premier ministre a souligné que deux sont plus ou moins fermées et cela dénote de l’effort du gouvernement pour permettre qu’il y ait un approvisionnement. Même avec les pays qui ont fermé leurs frontières, les efforts se poursuivent a-t-il dit. Les salaires sont en train d’être payés et les efforts du gouvernement face aux embargos c’est d’arriver à les faire lever. Sur ce point, une bataille judiciaire est déjà engagée avec le dépôt des plaintes à l’UEMOA et la CEDEAO face à des sanctions inédites et très inhumaines où on impose des sanctions sur tout y compris les vivres et les médicaments, a fustigé le Premier ministre. « Mais l’Etat va continuer de mobiliser par des moyens légaux les ressources pour faire face aux effets des sanctions », a fait savoir M Lamine Zeine qui reconnait les défis mais dit que les autorités sont déterminées à aller de l’avant sans faiblesse. Relativement aux mesures d’atténuation, le Premier ministre a annoncé que le ministre du Commerce est chargé d’assurer la disponibilité des vivres et de procéder à la vente à prix modéré dans les zones nécessiteuses. Sur le retour prochain de l’ancien opposant politique Hama Amadou, le Premier ministre a salué cela, ajoutant qu’il est une grande personnalité dont il estime être normal qu’il rentre au pays pour participer à l’effort de mobilisation de toutes les énergies du pays.
Au-delà de ce cas spécifique, le gouvernement est instruit de décrisper la situation en libérant tous les prisonniers politiques. Un dialogue inclusif sera organisé pour discuter de toutes les questions intéressant la vie de la Nation. Pour le Premier ministre, il s’agit de refonder notre pays, notre Nation et la détermination est sans faille. Et tout le monde prendra part au dialogue, a promis le Premier ministre. Sur la question énergétique, M Lamine Zeine a regretté que le Nigeria s’associe à une telle entreprise de démolition de son voisin qui lui a tout donné, y compris du sang de son peuple. Mais les discussions continuent du côté du Nigeria avec les délégations qui sont venues et vis-versa. « L’approvisionnent en énergie électrique est un aspect purement commercial entre deux sociétés. La coupure n’est pas acceptable, c’est un accord commercial que le Nigeria a foulé du pied », a rappelé le Premier ministre.
‘’Les échanges en cours devraient permettre que ces forces (ndlr : françaises) se retirent très rapidement de notre pays’’
Par rapport au plan algérien de sortie de crise, Ali Lamine Zeine a salué les efforts du pays de Houari Boumediene l’Algérie. Il a dit avoir promis au diplomate algérien en poste à Niamey que la proposition de son pays sera examinée avec toute la diligence au temps opportun. Sur le départ des forces françaises du Niger, le Premier ministre a rappelé que les accords ont été dénoncés, ce qui veut dire que ces forces sont dans une position d’illégalité et les échanges en cours devraient permettre que ces forces se retirent très rapidement de notre pays. Relativement à l’ambassadeur de France déclaré persona non grata, le Premier ministre a estimé que le personnage n’a pas eu le comportement adéquat en tant que diplomate. Le Premier ministre a indiqué avoir personnellement demandé au ministre des Affaires étrangères d’envoyer un courrier officiel pour inviter ce diplomate à venir échanger pour aboutir éventuellement à un règlement, à une désescalade, avec une fin de non-recevoir de sa part. Toute chose qui constitue un comportement de mépris qui n’est pas acceptable a martelé le Premier ministre. « Toutes les mesures qui doivent être prises envers un diplomate manquant au devoir de sa charge le sont et nous attendons simplement que ce partenaire non valable quitte notre pays le plus rapidement possible », a précisé M. Mahaman Ali Lamine Zeine ajoutant que la question de l’ouverture des frontières n’a rien à voir avec le départ prochain de l’ambassadeur de France.
S’agissant des audits, « les instructions sont données, pas pour faire la chasse aux sorcières, mais pour savoir l’usage qui a été fait des ressources publiques. Vous pouvez compter sur nous », a assuré le Premier ministre. Evoquant la question du sort réservé aux dossiers des inspections d’Etat, des rapports de la Cour des Compte et tout ce qui est en lien avec la gestion des biens publics, M. Mahaman Ali Lamine Zeine a promis que la justice sera saisie pour les examiner tout en acceptant le droit aux personnes concernées d’exercer leurs droits contradictoires. « Le gouvernement de Tiani est conscient qu’il n’a pas droit à l’erreur face à son engagement surtout lorsqu’il s’agit de protéger les deniers publics qui sont des biens du peuple, d’assurer la sécurité des personnes et de leur biens et la souveraineté nationale », a martelé le Premier ministre. (Nous y reviendrons).
Zabeirou Moussa(onep)
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Le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine a animé, le lundi 4 août dernier, une conférence de presse et cela un mois après la mise en place du gouvernement de transition que dirige le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Chef de l’Etat. Lors de cette première rencontre avec la presse nationale et internationale, le Premier ministre qui était entouré de plusieurs membres du gouvernement s’est essentiellement prononcé sur trois principaux points que sont la sécurité, la situation socioéconomique et financière et la rentrée scolaire au niveau de tous les segments de l’enseignement de notre pays.
Au cours des échanges avec les medias, le Premier ministre a répondu, sans tabou à toutes les questions. Ainsi relativement au drapeau russe brandi lors des manifestations de soutien au CNSP, M. Ali Mahaman Lamine Zeine a annoncé que le Chef de l’Etat a instruit clairement tous les ministres de mener des sensibilisations de manière à ce que tous les Nigériens manifestant portent uniquement le drapeau du Niger.
Par rapport aux négociations avec la CEDEAO, le Premier ministre a rappelé que l’institution sous régionale a posé trois conditions au Niger à savoir : faire preuve d’ouverture, de disponibilité, voir l’ancien Président de la République et donner une idée de la durée de la transition. A ce niveau précis, le Premier ministre a rappelé que le Chef de l’Etat a été clair en soulignant que la transition n’excédera pas trois ans. « Il s’agit d’un plafond et non d’une durée fixe », a fait remarquer M. Lamine Zeine précisant qu’il appartiendra aux acteurs du dialogue national d’en décider exactement du temps qu’il faut. Il a précisé que les échanges se poursuivent avec bon espoir qu’avec la contribution des bonnes volontés qui se sont manifestées, un terrain d’entente sera très rapidement trouvé avec le Niger qui a été lourdement sanctionné et en toute illégalité, illégitimité et inhumanité.
« Or, le traité de la CEDEAO n’a nulle part prévu cette batterie de mesures comme celles prises par l’organisation avec la fermeture des frontières, les gels des avoirs, les embargos sur les médicaments et les vivres et même une menace d’intervention armée contre un Etat membre », a dénoncé le Premier ministre, estimant qu’il est nécessaire de maintenir les échanges. M. Zeine a en outre précisé que le Niger a reçu quatre missions et lui-même a envoyé une mission à l’extérieur avec l’espoir que très rapidement la solution sera trouvée. Si intervention militaire, il devrait y avoir, le Premier ministre a été clair, le Niger a pris toutes les dispositions, il est prêt à se défendre face à cette guerre injuste. Mais il estime que la raison prévaudra du côté des seuls trois ou quatre pays, sur quinze, partisans de cette intervention militaire.
Le Niger va évaluer ses dettes et procéder à leur rénégociation
Sur la question de la dette, le Premier ministre a fait la genèse depuis 2004, date à laquelle le Niger est entré dans le club de Paris avec le PPTE (Pays Pauvres très Endettés) et le club de Londres. Le Niger a une dette à trois compartiments à savoir la multilatérale, la bilatérale avec les pays membres du club de Paris et la bilatérale avec les pays non membres du club de Paris. La dette a totalement été annulée a-t-il indiqué tout en donnant les détails des prêts de cinq pays et les usages qui ont été faits. « Et jusqu’en 2010, il ne restait pratiquement rien des dettes de ce genre et de la dette multilatérale. Mais par la suite, il y a eu une sorte de ré-endettement », a-t-il indiqué et c’est ce qui a amené le pays à atteindre le chiffre de 5200 miliards actuellement. « Les instructions ont été données au ministre délégué de faire très rapidement une évaluation stricte et de procéder à une renégociation de ces dettes », a annoncé le Premier ministre. A la question de savoir si le Niger continuera à payer ces dettes, Lamine Zeine a indiqué que si le Niger mobilise assez pour assurer ses dépenses de souveraineté, rien ne lui empêchera d’honorer ses engagements vis-à-vis de ses partenaires.
A propos des enseignants chercheurs interpellés, le Premier ministre a indiqué que le problème sera très rapidement réglé. (NDLR : les enseignants chercheurs ont été libérés dans la journée du lundi 4 septembre). Sur l’audit du dossier du pétrole, M Ali Lamine Zeine a fait savoir que l’audit est déjà commandité tout en précisant que les évènements du 26 juillet n’ont aucun lien avec. Les FDS ont agi pour sauver le pays qui était au bord de l’éclatement du fait de la situation sécuritaire très préoccupante. Rebondissant sur la menace d’intervention de la CEDEAO, le Premier ministre a rappelé que le Niger a toujours été un pays de paix et un vecteur d’intégration des peuples de toute son existence. Il a illustré ses propos en s’appuyant sur les mérites de tous les dirigeants du Niger qui, chacun en ce qui le concerne et à sa manière, a porté sa pierre à l’édifice.
Sur la reprise des travaux du barrage de Kandadji, le Premier ministre a été clair : « les évènements en cours actuellement avec la coupure de l’approvisionnement du courant opérée par le Nigeria nous poussent à accélérer le processus », a-t-il déclarant. Il a indiqué avoir reçu l’ambassadeur de Chine qui l’a assuré que toutes les mesures de sécurité sont prises pour une reprise imminente des travaux.
Zabeirou Moussa (ONEP)
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement M. Brigi Rafini a animé hier matin une conférence de presse au cours de laquelle il a présenté le bilan de dix ans de mise en œuvre du Programme de Renaissance. Le Chef du gouvernement a sans tabou répondu à l’ensemble des questions des journalistes. Les membres du gouvernement ont également pris la parole pour donner des détails sur des questions techniques relatives à leurs domaines.
Dans ses propos liminaires, le Chef du gouvernement a rendu un hommage au Président de la République, Chef de l’Etat SE Issoufou Mahamadou non seulement pour lui avoir confié la mission de Chef du gouvernement pendant dix ans, mais aussi pour son leadership ayant contribué à la transformation remarquable du Niger. Il a par ailleurs remercié les membres des équipes gouvernementales qui se sont succédé en apportant leurs contributions dans le cadre de la mise en œuvre du programme de renaissance. Le Chef du gouvernement a également remercié les partenaires techniques et financiers et les humanitaires pour avoir aidé le Niger à relever de nombreux défis dans divers domaines.
M. Brigi Rafini a ensuite indiqué que la présentation du bilan est un exercice entrant dans le cadre du respect des engagements en matière de redevabilité auquel le gouvernement s’adonne chaque année sur la base de bilan de mise en œuvre du programme de renaissance. La particularité du présent bilan, c’est qu’il clôt de deux mandats de SE Issoufou Mahamadou, soit de dix ans de gestion. Ce bilan fait ressortir l’essentiel de ce que retiendra l’histoire dans l’évolution de la situation sociale, politique, économique, et sécuritaire du Niger durant ces mandats. En outre, M. Brigi Rafini a indiqué que le rapport bilan élaboré à la fin de cette période est établi selon une démarche scientifique, de qualité, marquée par l’objectivité dans les analyses et la rigueur dans sa rédaction.
Pour ce qui est des sources, le Chef du gouvernement a rassuré de leur fiabilité et de ce qu’elles mettent en exergue une cohérence entre les données nationales et internationales. «Ce rapport bilan s’appuie sur le rapport partiel élaboré chaque année sur la base des rapports annuels de performance de l’action gouvernementale», rappelle-t-il. M. Brigi Rafini a ajouté que le rapport présente les résultats de la mise en œuvre du programme de renaissance à travers trois volets.
Le premier volet présente un aperçu sur le niveau d’atteinte des cibles qui traduisent des engagements du Président de la République. Le deuxième volet dresse l’évolution de la situation économique et financière à travers l’analyse du cadre macroéconomique et budgétaire ainsi que le développement du secteur privé. Enfin, le troisième volet présente l’évolution des principaux indicateurs par rapport à la situation de référence de 2010 selon les huit axes du programme de renaissance à savoir ‘’Promouvoir la renaissance culturelle’’; ‘’Consolider les institutions démocratiques’’; ‘’Assurer la sécurité des personnes et des biens’’; ‘’Garantir l’accès à l’eau potable pour tous’’ ; ‘’Assurer la sécurité alimentaire à travers l’initiative ‘’3N’’’’; ‘’Développer les infrastructures économiques’’; ‘’Développer les secteurs sociaux’’ et ‘’Promouvoir l’emploi des jeunes’’.
Le Premier ministre a ensuite souligné que l’élaboration de ce bilan intervient dans un contexte sécuritaire préoccupant marqué par des attaques terroristes ayant endeuillé des familles dans certaines zones du Niger. Le Chef du gouvernement a, à cet effet, réitéré le soutien du pays aux familles endeuillées en priant le Tout-puissant pour le repos des âmes des personnes décédées avant de souhaiter un prompt rétablissement aux blessés. Il a aussi rendu un vibrant hommage aux Forces de Défense et de Sécurité qui veillent nuit et jour à la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire du pays. M. Brigi Rafini a confié que le bilan indique que les efforts réalisés ont permis d’enregistrer des avancées significatives malgré un contexte de mise en œuvre tributaire d’énormes défis.
«Si nous avons réalisé des progrès remarquables dans la gestion des affaires publiques, c’est grâce à la vision et au leadership du Président de la République SE Issoufou Mahamadou, à l’engagement du gouvernement, et à l’adhésion des Nigériens au programme de renaissance» dixit M. Brigi Rafini
{xtypo_quote}«La dynamique soutenue de création de richesses, a contribué au recul progressif de la pauvreté notamment dans le monde rural», déclare M. Brigi Rafini {/xtypo_quote}
Sur le plan économique, le Chef du gouvernement a confié que le Niger a été résilient face aux différents chocs. «La dynamique soutenue de création de richesses, a contribué au recul progressif de la pauvreté notamment dans le monde rural», a soutenu M. Brigi Rafini précisant que les progrès accomplis ressortent dans les analyses internationales. Il a aussi rappelé que les ressources intérieures et extérieures mobilisées ont permis non seulement de faire face aux menaces sécuritaires, de consolider les institutions démocratiques, mais aussi d’investir dans les
infrastructures routières, énergétiques, de télécommunications, urbaines, dans l’initiative ‘’3N’’, dans le développement humain, l’éducation et la santé ainsi que dans la création des emplois pour les jeunes. Sur un tout autre plan, le chef du Gouvernement a mentionné que la mise en œuvre du programme de renaissance a reposé sur la promotion de dialogue inclusif sur le plan social, politique ayant permis d’assurer la stabilité du pays, de défendre l’intégrité du territoire, de réussir l’organisation des différents scrutins, de poser les bases de la transformation structurelle de l’économie du Niger.
S’agissant du développement rural, la mobilisation de l’eau, l’aménagement des espaces cultivables et l’amélioration de la productivité des écosystèmes dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative ‘’3N’’, ont permis de renforcer le système de production agro-sylvo-pastorale. Cela, dit-il, a permis de mettre les populations du Niger à l’abri des famines compte tenu des sècheresses cycliques. Le Premier ministre a aussi souligné les progrès significatifs enregistrés dans plusieurs domaines, notamment la hausse des effectifs d’élèves à différents niveaux, l’amélioration de l’espérance de vie à la naissance, la baisse de la mortalité maternelle et infantile, l’amélioration de l’accès à l’eau potable particulièrement en milieu rural, la création des milliers d’emplois permanents et temporaires.
Cependant le Chef du gouvernement a reconnu que des défis rencontrés ont entravé la mise en œuvre des certaines actions. «Si nous avons réalisé des progrès remarquables dans la gestion des affaires publiques, c’est grâce à la vision et au leadership du Président de la République SE Issoufou Mahamadou, à l’engagement du gouvernement et à l’adhésion des Nigériens au programme de renaissance», a déclaré M. Brigi Rafini.
Il a enfin notifié que ce rapport bilan sera sans doute une mémoire décennale et une source pérenne d’informations sur l’action gouvernementale, une expérience vécue qui pourrait être capitalisée et servir utilement à l’avenir.
13.071,3 milliards FCFA de ressources internes et externes mobilisés
Le coordonnateur de la Cellule d’Analyse des Politiques Publiques et d’Evaluation de l’Action Gouvernementale (CAPEG), M. Abdoulahi Garba a présenté le bilan à travers des chiffres à l’appui concernant les actions réalisées pendant les dix ans de mise en œuvre du programme de renaissance. Il ressort de cette présentation du coordonnateur de la CAPEG que
l’évolution du cadre macroéconomique est caractérisée entre autres par le dynamisme de l’économie à travers le taux de croissance annuelle de 5,8%, l’élargissement de la classe moyenne en 2011 à 27,1% en 2019, la réduction de la pauvreté de -1% par an. Pour ce qui est de la situation budgétaire, les recettes fiscales ont progressé de 8,1% en moyenne depuis 2011 ; les ressources extérieures sont de 643 milliards en moyenne annuelle, tandis que l’accroissement moyen des dépenses courantes est d’environ 8,9% sur la période 2011-2020.
S’agissant des crédits à l’économie, ils sont de 1.014 milliards en 2020 contre 404 milliards en 2011. Les ressources internes et extérieures mobilisées sont évaluées à plus de 13.071,3 milliards soit un taux de réalisation de 96,3%.
Parlant du développement du secteur privé, il a été relevé l’amélioration du climat des affaires avec un gain de 42 rangs dans le classement mondial du Doing Business de 2019 ; une augmentation du nombre d’entreprise avec la création de 38.139 entreprises et 183 agréments relatifs au code des investissements ont été accordés.
13 nouvelles représentations diplomatiques créées
Dans le volet relatif à la renaissance culturelle, d’importantes réalisations ont été opérées dans les domaines de la modernisation sociale, de la modernisation politique, de la modernisation économique.
Du point de vue de la poursuite de la consolidation des institutions démocratiques, il ressort du fonctionnement des institutions de la République, l’organisation réussie des élections générales ; la promotion des libertés publiques à travers laquelle il a été autorisé 1.356 ONG, 929 associations et 82 partis politiques à exercer. Le respect de la liberté de presse a permis la dépénalisation des délits commis par voie de presse et le Niger est aussi passé dans le classement des Reporters sans frontière du 106ème rang en 2010, au 57ème rang en 2020.
En ce qui concerne la justice et les droits humains, il a été enregistré l’amélioration de l’accès aux services judiciaires consécutive à la dotation des services en personnel adéquat et en infrastructures appropriées.
Dans le domaine de la diplomatie, le Niger a créé 13 nouvelles représentations diplomatiques. Le leadership du pays a été reconnu à l’international avec notamment l’élection du Niger comme membre du Conseil de Sécurité des Nations Unies ; l’organisation de la Conférence UA 2019 et l’attribution de plusieurs prix et reconnaissances au Président de la République.
Par rapport à la sécurité des personnes et des biens, on peut noter le renforcement conséquent des capacités des FDS ; les initiatives pour la paix dans les milieux exposés ; la défense et la préservation de l’intégrité du territoire.
22.370 équivalents points d’eau modernes mis en service
Sur la question de l’accès à l’eau potable pour tous, il a été mis en service 22.370 éqPEM. Le taux de couverture géographique a progressé de +5%, tandis que celui d’accès théorique de +4%. Le taux de desserte est de 99% en 2020 contre 73,75% en 2010 (cible programme de renaissance 95% atteinte en 2018) tandis que la population desservie est passé de 1,9 millions de personnes en 2010 à 3,9 millions en 2020.
S’agissant du volet sécurité alimentaire à travers ’’I3N’ ’, le volume d’eau mobilisé a est de +44%; les superficies irriguées en 2020 sont de 207.789 ha ; la production irriguée est 1.032.023 tonnes en 2020 contre 169.166 tonnes en 2011. Quant à la production céréalière pluviale, elle est passée de 3,6 millions de tonnes en 2011 à 5,5 millions de tonnes en 2020. La production de viande, elle est passée de 80.307 tonnes en 2011 à 128.526 tonnes en 2020. A cet effet, il faut préciser que deux cibles de OMD sont atteintes à savoir la réduction de moitié de nombre de personnes qui souffrent de la faim et à la réduction de la mortalité des enfants de moins de 5 ans.
1.223,66 km des nouvelles routes bitumées et 2.448,28 km de routes rurales réalisées
Dans le cadre du développement des infrastructures économiques, il a été réalisé dans le domaine routier, 1.223,66 km des routes bitumées ont été construits et 862,25 km réhabilités. Pour les routes rurales 2.448,28 km ont été réalisés et 493 km réhabilités.
Dans le domaine de Médias et de TIC, il y a 14 centres de couverture des zones d’ombre et plus 100 radios communautaires. Le taux de couverture TIC est passé de de 54% en 2010 à 92,19% en 2020, pour une cible du programme de renaissance de 100%.
En ce qui concerne le secteur du pétrole, il a été observé la stabilisation du prix intérieur avec d’importants investissements en capacités. Dans le domaine de l’énergie, le taux d’accès des ménages a progressé de + 6%, tandis que la puissance installée a plus que doublé avec 410MW en 2020. Pour le secteur des mines, il est observé une baisse de la production de l’uranium (-43,5%) compte tenu de la baisse des cours mondiaux tandis que la production d’or est affectée par le problème de maitrise de la production artisanale.
118.775 emplois créés chaque année dont 20,76 % permanents
Dans les secteurs sociaux aussi, il a été enregistré des avancées significatives concernant les enseignements primaire, secondaire, supérieur, professionnel et technique. Le Secteur de la santé a connu l’amélioration de taux de couverture de 52,74%, l’amélioration de l’offre et des services, la baisse de taux de mortalité maternelle et infantile. Le domaine de la jeunesse et des sports a également bénéficié des appuis considérables ayant permis aux sportifs nigériens d’obtenir des résultats appréciables. Par ailleurs, dans le secteur de l’emploi, il a été créé en moyenne annuelle 118.775 emplois avec 20,76 % d’emplois permanents et 79, 24% d’emplois temporaires.
Laouali Souleymane
31 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini, a sacrifié à la tradition qui consiste pour le gouvernement, à l’occasion de l’anniversaire de l’investiture du Président de la République, à rendre public le bilan des actions réalisées et les perspectives d’avenir. Cet exercice a eu lieu le 8 avril dernier. Cette année, le gouvernement l’a délocalisé à Gabou, non loin du site du projet du barrage de Kandadji, dans la région de Tillaberi, et dont les Nigériens rêvent de sa réalisation depuis des décennies.
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Huit (8) jours après le démarrage effectif de l’enrôlement biométrique dans la zone 1 composée des régions d’Agadez ; Dosso ; Tahoua et Tillabéry, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Me Issaka Souna a jugé utile d’informer l’ensemble des Nigériens à travers une conférence de presse qu’il a animée hier matin, au siège de l’institution à Niamey, sur le déroulement de ces opérations complexes. En effet c’est la première fois que le Niger expérimente l’élaboration d’un fichier électoral biométrique pour le scrutin de 2021. Ce qui est salutaire dans la mesure où cela permettra à notre pays de disposer d’un fichier électoral fiable pour la consolidation des acquis démocratiques en matière électorale. Cette conférence de presse axée sur la thématique « Enrôlement biométrique : enjeux et défis » s’est déroulée en présence des commissaires de la CENI.
Dans son mot introductif, le président de la CENI, Me Issaka Souna a précisé que l’enrôlement biométrique de la Zone 1 a démarré le 15 octobre 2019 conformément à l’annonce faite par la CENI lors de la dernière réunion du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP). Cet enrôlement biométrique permettra à la CENI d’élaborer un fichier électoral. Toutefois, face à un certain nombre de réalités, la CENI a tenu à informer les Nigériens et Nigériennes concernant les mesures prises pour parfaire l’organisation sur le terrain. En effet, pour ce qui est de l’organisation matérielle, le président Souna a souligné que l’institution qu’il dirige se félicite de la formation et de l’installation des commissions administratives dans les régions concernées, de la mise en place des comités de vigilance qui siégeront aux côtés des opérateurs d’enrôlement. Me Issaka Souna a relevé que le déploiement des kits et du personnel d’enrôlement biométrique dans la zone 1 a été effectif à 100% et le dispositif est opérationnel en dépit de quelques difficultés en cours de résolution. En outre, le président de la CENI a rappelé que les audiences foraines pour la délivrance des pièces d’état-civil aux citoyens en âge de voter se poursuivent jusqu’au terme des opérations d’enrôlement biométrique. A ce jour, le déploiement des kits et du personnel se présente ainsi : nombre de communes des régions de la zone1 : 147 ; nombre de communes de l’aire 1 de la zone1 : 28 ; personnel déployé : 7.678 personnes ; nombre de Centres d’Enrôlements et de Vote (CEV) de la zone1 : 10.277 ; nombre total de kits déployés : 2.877.
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La Commission électorale nationale indépendante (CENI), se réjouit de l’opportunité que lui offre la présente cérémonie pour vous présenter le résultat des opérations d’enrôlement biométrique des nigériens de l’extérieur.
L’enrôlement des nigériens de l’extérieur a démarré le 15 octobre 2022 et a pris fin quinze jours après pour l’ensemble des 15 pays retenus selon les critères arrêtés par le Comité tripartite Ministère de l’Intérieur, Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération et la CENI, et qui sont : l’Algérie, le Benin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, la République Fédérale du Nigeria, le Royaume du Maroc, le Sénégal, le Tchad, le Togo, la Belgique, la France, les États-Unis.
Les opérations d’enrôlement se sont déroulées dans des conditions optimum de préparation et d’exécution dans la quasi-totalité des pays concernés.
Ces opérations ont été massivement soutenues par l’administration diplomatique tant au niveau central que dans les différentes représentations diplomatiques, les hauts conseils des nigériens de l’extérieur, les commissions administratives mises en place pour la circonstance ainsi que les associations nigériennes et les médias très actifs et disponibles. Les partis politiques en particulier ont été très présents, actifs et disponibles. Ils ont brillé par leur capacité de mobilisation, de sensibilisation et de générosité.
Au nom de la CENI, je leur adresse nos félicitations et reconnaissances pour cet exemple de mobilisation très enthousiaste de nos compatriotes de la diaspora.
Je n’oublie pas l’abnégation et l’engagement de l’ensemble du personnel, des superviseurs, cadres et délégués déployés par la CENI et qui s’est dépensé sans compter.
Le Comité de Veille mis en place au bureau central a joué un rôle déterminant qui a permis de répondre aux alertes, sollicitations des différentes missions, mais encore et même d’office pour apporter toutes les corrections aux disfonctionnements et/ou retards sur le terrain. Les réponses logistiques, techniques, matérielles et financières ont été apportées dans les meilleurs délais possibles et se sont révélées efficaces.
Au total, la mise en œuvre de l’opération envisagée a concerné 15 pays, 560 opérateurs d’enrôlement et transcripteurs, 215 CEV, 400 kits biométriques.
Les résultats obtenus à l’issue des différentes opérations se présentent comme suit :
PAYS |
Nombre de CEV |
Nombre de kits |
NOMBRE DE PERSONNES ENROLEES |
||
HOMMES |
FEMMES |
TOTAL |
|||
Algérie |
15 |
15 |
2 275 |
543 |
2 818 |
Benin |
22 |
28 |
19 740 |
9 232 |
28 972 |
Burkina Faso |
4 |
5 |
1 574 |
431 |
2 005 |
Cameroun |
7 |
10 |
8 060 |
1 234 |
9 294 |
Cote D'ivoire |
41 |
64 |
52 748 |
9 961 |
62 709 |
Ghana |
38 |
57 |
26 815 |
10 187 |
37 002 |
Mali |
7 |
7 |
1 356 |
349 |
1 705 |
Maroc |
5 |
5 |
480 |
191 |
671 |
Nigeria |
23 |
29 |
24 499 |
13 037 |
37 536 |
Sénégal |
9 |
9 |
3 524 |
460 |
3 984 |
Tchad |
6 |
6 |
1 485 |
485 |
1 970 |
Togo |
26 |
32 |
22 800 |
12 799 |
35 599 |
Total Pays Africains |
203 |
267 |
165 356 |
58 909 |
224 265 |
Belgique |
1 |
1 |
380 |
254 |
634 |
France |
4 |
4 |
843 |
551 |
1 394 |
Usa |
2 |
2 |
735 |
261 |
996 |
TOTAL AUTRES PAYS |
7 |
7 |
1958 |
1066 |
3 024 |
TOTAL GENERAL |
210 |
274 |
167 314 |
59 975 |
227 289 |
On a noté une évolution significative entre le recensement ainsi réalisé et celui de 2015, avec des écarts différents d’un pays à l’autre.
Les données ainsi collectées seront dans les tous prochains jours soumis aux épreuves de dédoublonnage, arbitrage, différents recoupements et exercices biométriques adéquats par les services compétents de la direction du fichier électoral biométrique, comme cela a été le cas pour les résultats antérieurs de l’enrôlement à l’intérieur du pays. Les résultats qui en sortiront, constitueront la liste électorale provisoire qui fera l’objet d’un affichage au terme duquel les corrections, réclamations et autres demandes seront examinées dans le cadre du contentieux dit de la liste électorale. La liste finale sera donc celle que les différentes analyses et confrontations via le contentieux auront déterminée.
Ces opérations nous le reconnaissons volontiers et les partis politiques avec nous, se sont bien déroulées. Il faut également ajouter que les efforts pour le financement, la logistique et la gestion de cette étape ont été parfaitement orchestrés.
Que tous les partenaires et toutes les personnes qui se reconnaissent dans l’effort commun ayant abouti à ce résultat appréciable reçoivent les plus sincères remerciements de la CENI.
Je vous remercie
Source : https://ceniniger.org/
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La Cour des Comptes l’institution compétente en matière de contrôle des finances publiques, a porté à la connaissance du public son rapport général public au titre de l’année 2020, à travers une conférence de presse animée hier matin, à Niamey par le président de ladite institution, Pr Narey Oumarou. Ce rapport se singularise des précédents par le fait qu’il ne comporte qu’une seule partie portant sur les résultats de contrôles effectués au cours de la période concernée, c’est-à-dire l’année 2020. En effet, la partie qui ne figure pas dans ce rapport est celle relative au suivi des recommandations antérieurement adressées aux entités contrôlées. Ce n’est nullement une omission de la part de la Cour des Comptes, dit-on. Cela s’explique plutôt par les restrictions imposées par la pandémie à coronavirus.
Le présent rapport général public s’articule autour de quatre axes majeurs. Il s’agit en l’occurrence du contrôle des opérations de l’Etat ; du contrôle des opérations des collectivités territoriales ; du contrôle des établissements publics à caractère industriel et commercial, sociétés d’Etat, sociétés d’économie mixte, des établissements publics à caractère social, des projets et programmes de développement et enfin le contrôle des comptes annuels des partis politiques et de la déclaration des biens.
Dans ses propos liminaires, le président de la Cour des Comptes a précisé que ce rapport fait uniquement le point sur les résultats issus des contrôles effectués durant cette période et les recommandations qu’ils appellent. En outre, tout comme dans ses rapports précédents, la Cour des Comptes a mis en évidence la persistance d’un certain nombre d’anomalies. En ce qui concerne le contrôle de l’exécution des lois de finances 2018 et l’établissement de la déclaration générale de conformité, Pr Narey Oumarou a relevé le retard dans la transmission à la Cour par le gouvernement des documents accompagnant le projet de loi de règlement rendant difficile l’accomplissement de sa mission d’assistance au parlement. Le rapport souligne aussi la non régularisation, durant les exercices concernés, des dépenses payées sans ordonnancement préalable et la non production du compte de gestion du payeur de l’Assemblée Nationale.
Par ailleurs, il résulte du rapprochement entre le projet de loi de règlement et les comptes de gestion des comptables principaux de l’Etat une concordance au niveau des recettes, des dépenses et des résultats tant en ce qui concerne le budget général que les comptes spéciaux du trésor. Quant à l’audit des réalisations physiques des investissements exécutés par l’Etat au titre des exercices 2014 et 2015, le rapport général public 2020 de la Cour des Comptes souligne les imperfections relevées sur certains ouvrages hydrauliques et infrastructures scolaires ; la passation de certains marchés non-inscrits dans les plans annuels de passation des marchés exécutés ; la non liquidation des pénalités de retard sur les marchés relatifs aux chantiers exécutés hors délais et l’absence de procès-verbal d’arrêt des travaux pour les chantiers inachevés ou abandonnés.
Par rapport au contrôle des opérations des collectivités territoriales, le président de la Cour des Comptes explique que le contrôle a porté sur la gouvernance locale, la gestion administrative, la gestion budgétaire et comptable ainsi que la gestion domaniale. Ici, la Cour des comptes relève par rapport à la gouvernance locale et la gestion administrative l’absence de tenue des sessions de certains conseils municipaux ; l’absence d’arrêté portant organisation et fonctionnement des services des communes contrôlées. S’agissant de la gestion domaniale, budgétaire et comptable, le rapport général public 2020 de la Cour des Comptes précise qu’elle est caractérisée par un certain nombre d’irrégularités, singulièrement l’absence d’autorisation préalable au lotissement ainsi que le manque de viabilisation des sites lotis et des anomalies dans la procédure d’élaboration et d’exécution des budgets communaux ainsi que la reddition des comptes des collectivités territoriales contrôlées.
En qui concerne le contrôle des établissements publics à caractère industriel et commercial, sociétés d’Etat, sociétés d’économie mixte, des établissements publics à caractère social, des projets et programmes de développement, le rapport note que le contrôle a porté sur la performance du Projet de Gestion des Risques des Catastrophes et de Développement (PGRC-DU) et la gestion des ressources humaines de dix (10) entités. Pour ce qui est du contrôle de la performance du PGRC-DU, il a été constaté le non achèvement des travaux de certains aménagements hydro-agricoles ; l’absence de suivi des travaux des aménagements hydro-agricoles ; le dépassement important de délai d’exécution de certains travaux et la non application de pénalités de retard.
Sur le contrôle de la gestion des ressources humaines de dix (10) entités, le rapport général public de la Cour des Comptes constate la
violation des textes applicables aux entités, en ce qui concerne principalement le recrutement, les rémunérations, les avantages et les primes accordés au personnel et aux dirigeants ; le non-respect des différents prélèvements obligatoires (cotisations sociales et prélèvements fiscaux). Sur le plan du contrôle des comptes annuels des partis politiques et de la déclaration des biens, le président de la Cour des Comptes a indiqué que le contrôle a mis en évidence certaines insuffisances aussi bien au niveau des comptes annuels des partis politiques qu’aux déclarations des biens pour les personnes assujetties. Au niveau des comptes annuels des parties politiques, il a été constaté le retard dans le dépôt des comptes annuels ; la mauvaise tenue de la comptabilité de type privé et le faible niveau de dépôt des comptes.
Relativement à la déclaration des biens, le rapport général public de la Cour des Comptes souligne le dépôt hors délai des déclarations des biens et le défaut des déclarations des biens de certains assujettis. En définitive, la Cour des Comptes a formulé plusieurs recommandations aux entités sur lesquelles elle a eu à exercer le contrôle. «Ces recommandations feront l’objet de suivi régulier», a conclu le président Narey Oumarou.
Hassane Daouda
14 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le 25 février 2022, le président de la République, Bazoum Mohamed, a animé, au centre de Conférences Mahatma Gandhi,une Conférence à laquelle étaient conviés des représentants de toutes les couches socio professionnelles et des partis politiques. Au cours de cette Conférence des cadres que beaucoup ont qualifiée de monologue, puisque seul le Chef de l’Etat a parlé, les nigériens retrouvent le même Bazoum avec son franc-parler même quand il veut convaincre les nigériens du faux, avec également ses excès qu’on lui connait. Sinon, comment peut-on dire que Barkhane a été une réussite au Mali et que cette même Barkhane qui a lamentablement échoué au Mali peut sécuriser le Niger et son peuple ? Manifestement, l’essentiel pour lui était de venir dire ce qu’il avait à dire, peu importe ce que pensent et vivent les nigériens qui n’ont jamais d’ailleurs été une préoccupation majeure pour les militants du PNDS. Des contre- vérités ont été dites, notamment l’occultation volontaire des exécutions publiques opérées dans plusieurs gros villages du Niger et même dans la capitale par le régime de Diori suite au soulèvement du parti SAWABA, la référence de Mahamadou Issoufou et ses camarades, et d’autres choses graves. Tout le discours du chef de l’Etat a tourné autour de la sécurité, conséquemment la recherche de la paix.
C’est dans ce cadre que Bazoum Mohamed, parlant des terroristes, dit avoir « libéré d’autres de Koutoukale qu’on m’a conseillé de libérer lors des réunions du Conseil national de la sécurité ». Ces propos sont tenus par le président d’un pays où la Constitution consacre la séparation des pouvoirs, et où les dirigeants eux-mêmes clament tous les jours l’indépendance de la justice. Propos d’autant plus graves que manifestement pour Mohamed Bazoum, un terroriste mérite plus d’égard qu’un homme politique. Pour lui et tous qui pensent comme lui, vaut mieux s’attaquer au pays que critiquer leur régime. Il ne l’a pas dit. Il a fait plus. Il l’a montré à travers la libération de ceux qui ont pris les armes contre les nigériens, ceux qui ont massacré des nigériens, incendié, endeuillé et brisé des familles dans la quasi-totalité des régions du Niger. Sauf que c’est pour la recherche de la paix. C’est ce qu’il a dit. Nul peut donc savoir si telle est ou non son intention. Il faut donc lui accorder le bénéfice du doute. Sans paix, on ne peut rien bâtir, la vie même devient brève et aucune activité industrieuse n’est possible.
Alors, si le chef de l’Etat peut libérer des prisonniers pour la recherche de la paix et de la cohésion sociale, il est tout aussi indispensable et opportun que les centaines de prisonniers politiques qui croupissent dans les différentes prisons du Niger dont des figures iconiques de la politique nigérienne soient libérés pour participer aux efforts de recherche de la paix. Les nigériens ont écouté Bazoum, ils attendent de voir s’il préfère vraiment celui qui détruit le Niger à celui qui critique leur régime.
Bisso
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A l’issue des deux jours de périple sur les différents chantiers majeurs de Diffa N’glaa, le président du comité d’organisation de la fête tournante Diffa N’glaa, M. Abdou Lawal Marouma a animé le samedi 9 janvier 2021, dans la salle de réunion de la Mairie de Diffa, une conférence de presse. Devant la trentaine de journalistes en visite de presse sur les différents chantiers du programme de modernisation de la capitale du Manga, M. Abdou Lawal Marouma a donné les détails nécessaires par rapport à l’évolution du programme Diffa N’glaa. En dehors de la voirie urbaine qui connait jusque-là, un bas taux de réalisation, soit 45% à la date du 9 janvier 2021, tous les autres édifices sont à un taux d’exécution qui varie de 75% à 100%. Ce qui fait dire au président du comité d’organisation que l’essentiel des chantiers indispensables pour la tenue de la fête Diffa N’glaa sont entièrement achevés.
Le programme de Diffa N’glaa présente un défi majeur au regard du contexte sécuritaire dans lequel se trouve la région depuis 2015. En plus de la situation sécuritaire, la pandémie à coronavirus a compliqué le contexte. Mais, cet état de fait n’a point empêché les autorités du Niger à faire en sorte que la ville de Diffa bénéficie, au même titre que les autres chefs-lieux de régions, des infrastructures de modernisation à même transformer de façon substantielle le visage de la capitale du Manga. C’est ainsi qu’à la date du 9 janvier 2021, le niveau d’exécution de l’ensemble des travaux programmés dans le cadre la fête tournante de Diffa N’glaa se présente ainsi.
Les travaux de construction de la nouvelle case de passage présidentielle de Diffa entièrement sont achevés avec un taux d’exécution de 100%. Les équipements sont fournis et un groupe électrogène d’une puissance de 150 KVA est déjà installé pour assurer la continuité de la fourniture électrique en cas de coupure. En ce qui concerne les travaux de réhabilitation de l'ancienne case de passage présidentielle lot n°1, ceux-ci sont également terminés à 100%. Il ne reste plus qu’à réceptionner ce bâtiment bien équipé qui servira de résidence pour le gouverneur. Quant au lot n°2 de l’ancienne case présidentielle, il est exécuté à hauteur de 95%. De l’avis du président du comité d’organisation de la fête Diffa N’glaa, sa réception interviendra dans 10 jours.
Il en est de même pour des travaux tels que la réhabilitation de la case de passage ministérielle ; la construction de la tribune officielle de Diffa ; la réhabilitation du stade régional lot n°1 ; l’aménagement de l’espace et monument place des martyrs à Diffa ; la construction du nouveau portique ; la construction d’un salon d'honneur à l'aéroport de Diffa ; l’aménagement du rond-point carrefour de la Gendarmerie ; la réhabilitation et l’extension de la maison de la culture de Diffa Lot N°2 ; la construction d'une villa ministérielle VIP à Diffa (Villa ARCEP) ; la construction d'une villa ministérielle VIP à Diffa (Villa NIGELEC) ; la construction des deux villas ministérielles VIP à Diffa
( Villa CNSS ) ; la construction d'une villa ministérielle VIP à Diffa ( Villa SONIDEP) ; la construction d’un pavillon d'urgence et d’une banque de Sang au Centre hospitalier régional de Diffa ; la réhabilitation du palais chef canton de la Komadougou ; la réhabilitation et l’extension de la grande mosquée de vendredi ; la réhabilitation de l’hôtel du 18 décembre ; de la résidence du Secrétaire général du gouvernorat ; du palais de justice de Diffa ; la réhabilitation et l’extension de l’ORTN ; la construction d'une villa ministérielle VIP à Diffa ( Villa NIGER TELECOMS ) ; la construction d’une aérogare , d’un local technique à l'Aéroport de Diffa etc. Tous ces chantiers dont la liste est loin d’être exhaustive sont réalisés à un taux d’exécution de 100% pour la plupart et équipés.
Un niveau décaissement de 12 milliards de FCFA, à la date du 9 janvier 2021
S’agissant spécifiquement des travaux au niveau de l’aéroport de Diffa, le président du comité d’organisation de la fête Diffa N’glaa a précisé que l’entreprise a pris l’engagement de livrer les travaux d’aménagement qui consistent à la réalisation d’un parking pour six avions et de l’espace d’accès au salon présidentiel et à l’aérogare passagers le 28 février 2021. Par ailleurs, les travaux d’extension consistent à un élargissement de la piste de 30 m à 60 m et une prolongation de1.800 m à 3.000 m. A la fin des travaux de réhabilitation et d’extension, a dit M. Abdou Lawal Marouma, Diffa aura un aéroport International, car il sera équipé des dernières technologies de l’aviation civile, ce qui le classera en 2èmeposition après celui de Niamey. Toutes les entreprises ayant achevé leurs travaux ont été mises dans leur droit. M. Abdou Lawal Marouma a relevé que le programme Diffa N’glaa est à la date du 9 janvier 2021 à taux de décaissement de 12 milliards de FCFA.
Dans le cadre de l’effort de mobilisation autour du programme Diffa N’glaa, les ressortissants de la région ont construit 27 villas prêtes à être utilisées sur les 116 prévues. Ce nombre pourrait augmenter d’ici la tenue de la fête Diffa N’glaa.
Hassane Daouda, Envoyé Spécial
11 janvier 2021
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En visite d'évaluation des chantiers de Diffa N’Glaa, le président du comité d’Organisation de Diffa N’Glaa, M. Abdou Lawan Marouma, a animé le dimanche 1er Novembre à Diffa, une conférence de presse. Il s’agit pour le président du Comité de Diffa N’Glaa, à quelque 45 jours du jour J, de rassurer la population que toutes les dispositions ont été prises pour un bon déroulement de cette fête grâce à l’engagement des autorités. Il a par la suite évoqué les points faibles puis salué l’engagement des jeunes et des femmes à participer à l’événement. Lors de ce face à face avec la presse, le président du Comité d’Organisation de Diffa N’Glaa a remercié les médias qui ont pris part à ce voyage de presse qui a permis sans nul doute de faire découvrir à l’ensemble du peuple nigérien et au monde entier l’évolution des préparatifs de la fête tournante du 18 décembre 2020. M. Abdou Lawan Marouma a, par la suite, rappelé que la fête de Diffa est la 7ème de la série des fêtes tournantes appelées aussi appelée Programme de Modernisation des Villes, l’une des déclinaisons du Programme de la Renaissance du Niger initié par le Chef de l’Etat. Et, Diffa bouclera la première série de cette fête sous la mandature du Président Issoufou Mahamadou. «Nous n’avons pas perdu du temps pour nous lancer dans l’organisation des préparatifs de cette fête tournante», a-t-il dit.
Pour ce qui est des infrastructures, le président du Comité d’Organisation de Diffa N’Glaa, a dit que tout ce qui est prévu pour être utilisé dans l’organisation parfaite de la fête est pratiquement à 80%. Selon lui, les taux d’exécution les moins avancés sont à 80% et la plupart autour de 90%, précisant que dans deux à trois semaines maximum, l’ensemble de ces infrastructures seront livrées. Pour le président du Comité d’Organisation de Diffa N’Glaa, la voirie urbaine est l’une des réalisations la plus attendue de la population de Diffa. Il a ajouté que c’est l’une des réalisations qui contribue à métamorphoser une ville car l’objectif de ce programme c’est de moderniser la ville. «Malheureusement, beaucoup de retard a été accusé dans le démarrage des travaux», a déploré M. Abdou Lawan Marouma. Il a précisé que d’autres contingences du moment sont intervenues pour retarder les travaux.
Le président du Comité de Diffa N’Glaa a indiqué que sur les 14,7 km des routes bitumées prévus, «nous n’aurons que la voie principale qui va servir en même temps d’axe de défilé sur près de 4,5 Km». Pour le reste, c’est-à-dire les 10 km seront achevés par la suite, parce que c’est un programme triennal et le contrat signé avec l’entreprise est un contrat de 15 mois.
Au niveau de l’Aéroport régional de Diffa, M. Abdou Lawan Marouma a dit qu’il a été prévu un aéroport avec une piste 3000m de longueur sur 45 voire 60m de largeur, puis la réhabilitation de l’ancienne piste, la réalisation d’un parking pour une dizaine d’avions et d’autres infrastructures connexes notamment la tour de contrôle, le salon présidentiel, l’aérogare passagers, la centrale d’énergie et tous les autres services techniques qui accompagnent un aéroport digne de ce nom. «Là aussi la signature du contrat et les péripéties de la mise à la disposition des ressources ont pris du retard. Toutefois, les responsables de Summa sont à pied d’oeuvre pour le démarrage effectif des travaux dès la semaine prochaine », a-t-il assuré.
A cet effet, M. Abdou Lawan Marouma a évoqué la prolongation de la piste. Ainsi, la piste actuelle de 1800 m sera prolongée de 300m, ce qui permettra d’avoir une piste de 2100m susceptible d’accueillir tous les types d’avion. Pour le reste des travaux notamment les 900m, le mur de clôture et les autres travaux connexes se poursuivront après le 18 décembre. Pour M. Abdou Lawan Marouma, tout est presque fin prêt en termes d’infrastructures essentielles pour la tenue de cette fête.
S’agissant de la question sécuritaire, le président du Comité d’organisation a reconnu que le contexte de Diffa est connu de tous depuis un peu plus de cinq ans. «Nous sommes dans un contexte sécuritaire très difficile dû aux incursions de la secte Boko Haram. Toutefois, nous tendons vers la fin de cette situation», a déclaré M. Abdou Lawan Marouma. Il a, par ailleurs, espéré que d’ici un mois la situation sera entièrement maitrisée. «Du point de vue sécuritaire toutes les conditions sont réunies pour que la fête se tienne dans la paix, la sécurité, la joie et l’allégresse », a-t-il ajouté.
Relativement à l’engagement de la population, le président du Comité de Diffa N’Glaa a dit que la fête de 18 décembre se tiendra à Diffa dans l’apothéose pour rendre un hommage au Président de la République pour tous les services rendus au cours de ses 10 années de pouvoir au peuple Nigérien en général et particulièrement à la population de Diffa. M. Marouma a rappelé que depuis le déclenchement de l’insécurité, le Président de la République s’est donné corps et âme en dotant nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS) en matériel de pointe, en équipements, en moyens techniques et financiers pour que les FDS puissent venir à bout de cette guerre. Pour le président du Comité d’organisation, le couvre-feu n’est pas une contrainte pour l’organisation de cette fête. Il a rappelé que les piétons circulent jusqu’à 22h. «Si d’aventure le contexte recommande qu’il ait un autre comportement cela sera examiné et pris en compte», a-t-il précisé.
Par rapport à l’engagement des jeunes et des femmes, M. Abdou Lawan Marouma a salué la mobilisation constante et permanente de ces couches qui, excellent dans l’hospitalité. Il a ajouté que depuis le lancement des activités de cette fête, les femmes et les jeunes ont été à l’avant-garde de la mobilisation, du suivi des activités. «Ils ont apporté, dit-il, beaucoup de contributions en termes d’amendements, de critiques, d’observations et d’alertes pour que le Comité Diffa N’Glaa prenne les dispositions idoines».
Mamane Abdoulaye Envoyé spécial
04 novembre 2020
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En visite de travail au Niger dans le cadre de la 4e réunion de la Task Force présidentielle sur le programme de la monnaie unique de la CEDEAO, le Président de la République de Côte d’Ivoire SE Alassane Dramane Ouattara a animé une conférence de presse au cours de laquelle, il a fait le point des différentes articulations de la rencontre de Niamey.
A l’entame de ses propos, SE Alassane Ouattara s’est félicité de l’attention que le Président Issoufou Mahamadou porte à la Côte d’Ivoire et au
Nigéria, qui sont les deux (2) économies les plus importantes de l’espace CEDEAO, en les invitant à la réunion de Niamey sachant que la Task Force sur le programme de la monnaie Unique de la CEDEAO est composée du Président de la République du Niger et celui du Ghana. Pour Alassane Ouattara, la monnaie unique de la CEDEAO est une question importante pour des pays ayant suivi les questions d’intégration depuis de nombreuses années. «Il est important de tout faire pour avoir la monnaie unique en 2020, ce qui n’est pas chose facile, mais possible. C’est pourquoi, il est nécessaire de prendre un certain nombre de mesures », estime-t-il. Le président ivoirien a d’ailleurs salué les mesures prises par l’ensemble des Etats de la CEDEAO au cours de ces dernières années.
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À la veille de la clôture de la célébration de sa quinzaine qui rentre dans le cadre du 48ème anniversaire de ladite institution, le représentant résident de la CEDEAO au Niger, M. N’dri Guillaume Gnamien a animé le vendredi 9 juin 2023, une conférence de presse à Niamey. Il s’est agi pour M. Guillaume de présenter le nouveau magazine de la CEDEAO au Niger intitulé CEDEAO+227, fruit d’une réflexion commune entre les autorités nigériennes et les différentes représentations des Etats membres représentées au Niger. Ce magazine est un instrument qui s’inscrit pleinement dans le cadre des missions et activités de la représentation de la CEDEAO au Niger.
Lors de cette conférence de presse, le représentant de la CEDEAO au Niger, M. N’dri Guillaume Gnamien a indiqué que ce magazine s’inscrit dans le cadre de l’une des missions fondamentales qu’est de faire mieux apprécier l’institution dans ce qu’elle est, dans ce qu’elle fait et dans ce à quoi elle contribue à faire de la Région, un espace de prospérité pour rester en droite ligne avec le thème de 48ème anniversaire dans la perspective d’une prospérité partagé. « Ce magazine qui est à son premier numéro, se veut avant tout un outil principalement virtuel de communication. Nous sommes dans un monde qui est aussi matériel. C’est pourquoi quelques exemplaires seront produits et distribués à un certain nombre de partenaires pour assurer la visibilité de la CEDEAO », a-t-il souligné.
Ce premier magazine trimestriel comporte six rubriques et des sous-rubriques qui sont entre autres : la CEDEAO d’hier à aujourd’hui, la CEDEAO Niger, la vie des communautés, interviews, bienvenue au Niger, la CEDEAO et vous.
Selon Mme Abdoulaye Fatima, coordinatrice de la Cellule Nationale de la CEDEAO au Ministère des Affaires Etrangère et de la Coopération, la 3ème célébration au Niger de la quinzaine de la CEDEAO a été marquée par une grande innovation, couronnée de succès et c’est grâce à une dynamique et à un don de soi de chacun d’entre nous particulièrement à la présidente du comité d’organisation et surtout le représentant résident qui a cru et accompagné cette initiative.
Plusieurs personnalités présentes à cette cérémonie se sont exprimées en fondant l’espoir que ce magazine permettra de créer des opportunités pour les communautés de la CEDEAO et renforcer la solidarité entre les membres de celle-ci vivant au Niger.
Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)
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Le Secrétaire Général du Gouvernement, M. Gandou Zakara, a animé samedi dernier, une conférence de presse relative au contentieux qui oppose depuis quelque temps, l’Etat du Niger à la société Africard spécialisée dans l’établissement des passeports biométriques. Une affaire dont le journal ‘’Le Courrier’’ s’est fait l’écho de manière régulière, notamment dans ses parutions du 28 juillet 2016 ; du 4 août 2016 ; du 25 août 2016 ; du 8 décembre 2016 et du 26 janvier 2017. Le Secrétaire Général du Gouvernement a fait une mise au point, avant de faire une remarque de forme et d’axer son intervention autour de six points qui sont régulièrement évoqués dans cette affaire. M. Gandou Zakara et le directeur du Contentieux de l’Etat, M. Ibro Zabaye, ont ensuite répondu aux nombreuses questions des journalistes présents à cette conférence de presse.
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En prélude au Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique, qui se tiendra, du 13 au 15 décembre 2022, à Washington DC, le Centre Régional des médias pour l’Afrique a organisé une conférence de presse numérique en vue d’édifier les journalistes conviés à ce sommet sur la stratégie américaine envers l’Afrique subsaharienne et l’engagement américain envers le continent africain. Cette conférence a été animée par Mme Molly Phee, Secrétaire Adjointe du Bureau des affaires africaines du Département d’État américain et M. Judd Devermont, le Directeur Principal du Conseil de Sécurité Nationale pour les Affaires Africaines. Une trentaine des journalistes africains ont répondu à cette invitation et ont brillament participé aux échanges et discussions.
Au nom de M. Antony Blinken, Secrétaire d’ Etat Américain, le Centre régional des médias pour l’Afrique du Département d’État des États-Unis a tenu à exprimer toute sa gratitude aux journalistes qui ont répondu à l’invitation. C’était l’occasion pour les deux personnalités qui ont animé la conférence de discuter avec les participants sur la stratégie américaine envers l’Afrique subsaharienne et de souligner l’engagement américain envers le continent africain.
Dans son mot introductif, le Directeur Principal du Conseil de Sécurité Nationale pour les Affaires Africaines, M. Judd Devermont, s’est réjoui de partager avec l’ensemble des journalistes présents toutes les informations sur cette thématique à l’ordre du jour de la conférence, particulièrement du prochain Sommet des dirigeants africains. « Le président Biden est ravi d’inviter et d’accueillir 49 gouvernements, la Commission de l’Union africaine, la société civile, les entreprises et le secteur privé, les jeunes dirigeants et la diaspora à Washington, DC, pour le Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique. Le sommet est une démonstration de notre engagement renouvelé envers le continent africain. C’est une opportunité pour nous d’approfondir notre partenariat de longue date et de nous concentrer sur de nouveaux domaines et sujets qui définiront vraiment les défis et les opportunités d’aujourd’hui et de demain », a-t-il souligné.
Il a précisé que l’un des thèmes animateurs du sommet est « l’établissement de partenariats du 21e siècle ». « Nous pensons qu’il s’agit d’une décennie décisive. La manière dont le monde sera ordonné sera déterminée dans les années à venir, et le président Biden et le secrétaire Blinken sont convaincus que les voix africaines seront essentielles dans cette conversation », a-t-il déclaré.
Ainsi, tout au long du sommet, a ajouté M. Devermont, il sera question de certains des défis les plus urgents au monde, de la pandémie et du changement climatique aux conséquences négatives de l’invasion russe de l’Ukraine, en passant par les questions de la démocratie et la gouvernance, la sécurité, le commerce et l’investissement, et le développement. « Nous allons passer ces trois jours à écouter, à apprendre, à nous engager, à discuter, et je suis convaincu qu’à la fin, nous aurons un partenariat plus solide sur lequel nous pourrons nous appuyer à l’approche de 2023 », a-t-il conclu.
Pour sa part la Secrétaire Adjointe, Mme Phee, a souligné que c’était une occasion formidable d’échanger avec tout le monde. Elle a rappelé que lorsque le président Biden a choisi Tony Blinken pour être son secrétaire d’État, il lui a confié une grande mission, et cette mission était de relancer nos partenariats avec des pays du monde entier. Le secrétaire Blinken, dit-elle, est vraiment enthousiaste à l’idée de s’engager en Afrique, où il s’est rendu par deux fois, d’abord en novembre 2021 et en août 2022.
« Je sais donc que le secrétaire Blinken estime que c’est une occasion de consolider ses relations de travail avec ses pairs, et aussi d’approfondir vraiment nos discussions sur des questions qui sont prioritaires pour les Africains et pour les Américains. Et ces questions incluent le changement climatique, la sécurité alimentaire, la sécurité sanitaire », a-t-elle déclaré.
Après cette introduction, les journalistes venus de plusieurs pays d’Afrique ont eu droit à la parole pour poser des questions qui ont porté principalement sur les attentes du gouvernement américain par rapport à ce sommet, sur les relations entre les Etats-Unis et certains pays Africains, Sur le programme global du sommet.
Dans leurs réponses, les deux personnalités ont souligné que le gouvernement Américain s’est efforcé pour avoir un sommet le plus inclusif possible. « Nous avons invité des Africains de tous horizons et des Américains à se joindre à nous pour parler des affaires, de la démocratie et de la gouvernance, de l’état de la société civile, des opportunités d’investissement. Ce sera, je pense, une conversation très solide tout au long de ces trois jours, en partie parce que nous voulons vraiment nous assurer que l’attente est la plus grande possible », a souhaité M. Devermont.
Par Ali Maman (onep)
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Le directeur exécutif du bureau régional de plan international pour l’Afrique de l’Ouest, M. Rotimy Djosaya et le directeur pays de plan international Niger, M. Mohamed Ba ont animé, le vendredi 20 Janvier 2023, une conférence de presse. Cette conférence, fait suite à une importante réunion qui a regroupé à Niamey pendant une semaine, tous les directeurs pays de plan international de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique du centre. On retiendra que la question de l’insécurité alimentaire et de son impact sur la jeunesse ainsi que celle de la mobilisation des ressources étaient au centre des échanges lors de cette rencontre.
A l’entame de cette conférence de presse, le directeur pays de plan international Niger, M. Mohamed Ba a décliné à la presse l’objectif de cette semaine d’échange. Il a indiqué qu’il s’est agi de discuter sur comment renforcer, améliorer les objectifs de plan international afin de mieux accompagner le gouvernement, les jeunes filles à faire face aux crises multiples et complexe dans la région. « Nous avons discuté, fait des recommandations et pris des engagements de mobiliser plus de ressources pour mieux travailler avec les populations ». En effet, pour le directeur pays de plan international Niger, la femme est le moteur dans le pays. Il faut donc faire un focus sur les renforcements
des capacités économiques des femmes et des jeunes filles. Dans cette optique, la délégation des directeurs pays de plan international a rencontré le Chef de l’Etat SE. Mohamed Bazoum ainsi que plusieurs autres membres du gouvernement. Cela dans le but de partager les visions de plan international et lancer ainsi sa stratégie globale d’accompagnement.
Abondant dans le même sens, le directeur exécutif du bureau régional de plan international pour l’Afrique de l’Ouest a ajouté que cette semaine a également permis de réfléchir sur les actions à faire afin d’amplifier l’impact de plan international au Sahel et au Niger. Il a aussi fait savoir qu’ils ont eu une session extraordinaire avec les jeunes. Pour M. Rotimy Djosaya, il faut écouter les jeunes et investir dans leurs initiatives. La directrice pays de plan international Togo, Mme Awa Ba a également intervenu en ajoutant que dans la stratégie d’accompagnement, de plan international, il a été initié « Youth challenge » pour accompagner les jeunes à réaliser leurs projets et à aider leur communauté. La parole a ensuite été donné aux journalistes qui ont creusé davantage sur les contours des différents points discuter au cours de cette semaine. Ils ont posé des questions relatives aux crises communes que traversent les pays du Sahel central ; la stratégie de mobilisation de ressources ; les réponses concertées qui vont permettre de répondre à la crise au Sahel central, du rôle que doit jouer les journalistes dans la lutte contre les crises au Sahel et enfin du bilan faites durant le séjour. A toutes ces questions, les différents acteurs ont apporté des éléments de réponses et des compléments d’informations.
Rahila Tagou(onep)
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Les organisations de la diaspora Africaine en Europe, le groupe Agir Europe Afrique, le Parlement Africain, l’organisation Mondiale de la Paix et L’union des jeunes de la Communauté Économique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (UJ-CEMAC) suivent, depuis quelques semaines avec un grand intérêt l’évolution de la crise sociopolitique en République du Niger. C’est dans l’optique de sensibiliser les populations par rapport à la préservation de l’Etat de droit que, ces organisations ont dépêché une équipe à Niamey depuis le 28 septembre 2023 en vue d’apporter sa contribution et donner sa lecture de la situation qui prévaut au Niger. C’est ainsi que cette équipe a organisé une conférence de presse hier, mercredi 04 octobre 2023 à Niamey. Cette sortie médiatique s’est tenue en présence du président de UJ CEMAC M. Nguiegang Ntchassep Cyrille et de l’expert en Gestion des conflits de la diaspora africaine en Europe, M. Amoikon Eba.
Lors de cette conférence de presse relative à la souveraineté de la République du Niger, le représentant béninois de l’Organisation Mondiale de la Paix, M. Djido Eder Wilfried a déclaré, que c’est l’insécurité sur l’ensemble du territoire national et les élections présidentielles de 2021 non inclusives qui ont créé des tensions et des mécontentements dans tous les secteurs au Niger. Ce mécontentement a donné lieu à des manifestations de masse, à la paralysie de presque tous les secteurs d’activité du Niger et a motivé l’armée à prendre ses responsabilités en renversant le régime en place le 26 Juillet 2023. M. Eder Wilfried a aussi ajouté que l’un des objectifs principaux de l’UJ- CEMAC est d’aider et d’apporter son soutien aux pays africains et particulièrement à la République du Niger, à faire entendre la voix des Nigériens partout dans le monde et à rétablir la vérité sur ce qui se passe réellement au Niger dans sa quête de développement et d’indépendance véritable ajoutant que l’association ne peut rester indifférente devant cette attitude inacceptable et les sanctions incompréhensibles de la CEDEAO et d’une partie de la communauté internationale.
« Aujourd’hui, force est de constater avec le peuple nigérien, que ces élections organisées à la va-vite, sous pression de pays amis et d’organisations internationales n’ont rien changé à la situation sécuritaire, bien au contraire. Il est évident que l’organisation des élections n’est pas la piste de résolution de la question sécuritaire en République du Niger. C’est pourquoi, les organisations de la Diaspora Africaine en Europe, le Groupe Agir Europe Afrique, l’Organisation Mondiale de la Paix et l’Union des Jeunes de la Communauté Économique et Monétaire des États de l’Afrique Centrale (UJ- CEMAC) s’étonnent que les pays amis du Niger et les organisations auxquelles il appartient, qui sont censés l’aider et l’accompagner dans une telle situation, sont ceux-là mêmes qui l’obligent à rester sur la même voie pour réinstaller l’ancien président Mohamed Bazoum au pouvoir qui ne lui apporte que des pleurs et de la tristesse », déclare M. Djido Eder Wilfried
Il a par ailleurs appelé les pays amis du Niger, notamment ceux occidentaux et les pays de la CEDEAO, à écouter les aspirations du peuple Nigérien, qui ne veut plus de l’ancien président Mohamed Bazoum et ne cherche pas des élections à la va- vite mais plutôt la libération de son territoire pour lui permettre de vivre dans la paix et de vaquer à ses occupations de façon libre. « Nous, organisations de la Diaspora Africaine en Europe (UJ-CEMAC) proposons au Général Abdourahamane Tiani, Président du CNSP une transition de 4 ans à 5 ans afin d’organiser des élections inclusives » a-t-il suggéré. Ces organisations de la Diaspora Africaine en Europe ont appelé la classe politique nigérienne, les guides religieux, la société civile nigérienne dans son ensemble, à taire leurs différends, à ne pas regarder leurs intérêts personnels mais à se mettre ensemble, main dans la main, autour du Général Abdourahamane Tiani et du gouvernement de Transition pour faire entendre raison à ces dirigeants qui agissent comme s’ils aimaient plus le Niger que les Nigériens eux-mêmes. Les organisations assurent les autorités et le peuple Nigérien de leur soutien sans faille. Elles utiliseront tous les moyens à leur disposition pour contribuer à la normalisation des relations entre le Niger et les autres pays, afin que ces pays comprennent et acceptent d’accompagner le Niger dans sa quête légitime de stabilité, de sécurité et de souveraineté.
Assad Hamadou (ONEP)
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En prélude à la conférence des ministres des affaires étrangères de l’Organisation pour la Coopération Islamique (OCI) que le Niger abritera les 27 et 28 novembre, le Directeur général de l’Agence nigérienne de l’économie des conférences (ANEC) a animé une conférence de presse hier matin au Centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey. L’occasion pour le ministre conseiller du Président de la République, M Mohamed Saidil Moctar de faire le point des préparatifs relatifs à la tenue de cette importante rencontre internationale qui regroupera les délégations de cinquante-quatre (54) pays membres de ladite organisation à Niamey.
Après 1982, Niamey la capitale du Niger sera à nouveau le centre du monde musulman. Elle accueille dès demain et pour la seconde fois la conférence des ministres des Affaires étrangères de l’OCI, une organisation dont il est membre fondateur et qu’un de ses dignes fils avait dirigée il y a une trentaine d’années. Pour la bonne tenue de cette 47ème Conférence, le Niger, à travers l’Agence Nigérienne de l’Economie des conférences, a mis les bouchées doubles pour faire briller Niamey de mille et une couleurs tant sur le plan organisationnel que de l’accueil à réserver à ses hôtes et vibrer au rythme de l’évènement. Pour le Directeur général de l’ANEC, l’évènement sonne comme le couronnement d’une diplomatie nigérienne dynamique sous le leadership avéré et affirmé du Président Issoufou Mahamadou. Mais cela matérialise aussi la considération qu’ont l’OCI, ses pays membres et son organe dirigeant pour le Niger en lui confiant l’organisation de l’évènement initialement prévu se tenir en avril 2019 mais reporté pour fait de la pandémie de Covid-19.
M Saidil Moctar a rappelé que le Niger s’est doté d’infrastructures diverses et de compétences lors du sommet de l’Union Africaine de juillet 2019. Ce qui lui a incontestablement donné le statut d’un pays fiable et capable d’accueillir des évènements d’envergure internationale. A ce propos, il a cité entre autres réalisations la rénovation et l’extension de l’Aéroport international Diori Hamani, la construction de nombreux hôtels dont trois de standing international, des routes dans la ville de Niamey dont la voie Express. En termes de compétence, la création de l’ANEC constitue également un des acquis qui fait du Niger une destination privilégiée pour les rencontres internationales comme l’a attesté la parfaite organisation du sommet de l’UA. «Fort de tous ces atouts, le Niger est indéniablement devenu un hub de rencontres internationales et il a aujourd’hui la capacité d’accueillir plus de quarante (40) évènements internationaux chaque année», a affirmé le Directeur général de l’ANEC. Après le report de la session d’avril pour cause de la pandémie, le processus de l’organisation a repris avec l’amélioration progressive constatée a indiqué le directeur général de l’ANEC.
Plusieurs équipes d’experts pluridisciplinaires ont effectué des missions de travail et d’observation à Niamey pour constater le niveau de préparation de la conférence ministérielle du côté de la partie nigérienne. Le ministre conseiller a indiqué que toutes les dispositions et mesures sont prises et sont en train d’être prises. En matière d’infrastructures d’accueil de l’évènement, d’hébergement des 700 participants attendus, tout répond aux normes selon le standard de l’OCI . Qu’il s’agisse du Centre international de conférence Mahatma Gandhi, du Palais de congrès, de l’aéroport, ou encore des hôtels, ces structures remplissent tous les critères. «Les missions dépêchées à Niamey l’ont attesté», a laissé entendre le directeur de l’ANEC. S’agissant de la Covid-19 qui est considérée comme la principale raison de report ou d’annulation de certains évènements, le DG de l’ANEC s’est voulu rassurant. En effet, outre les mesures classiques prises par le gouvernement depuis plusieurs mois, des nombreuses autres mesures sont mises en œuvre.
Ainsi des dispositifs de contrôle et de test sont installés à l’aéroport, comme celui de désinfection des bagages en mains et en soute, en plus de celui de lavage de main, de prise de température. Mieux, une police sanitaire a été spécialement mobilisée en plus des équipes sanitaires traditionnelles en pareille circonstance. Au niveau des hôtels, du centre de conférence et du palais des congrès, rien n’a été négligé a indiqué M SaidilMoctar. «A l’aéroport, à l’hôtel comme sur les lieux du déroulement de la session et autres activités connexes, l’objectif de toutes ces mesures, dispositions et dispositifs est d’éviter tout risque, de rendre tous ces sites exempts de risques de contamination du virus» a dit le directeur général de l’ANEC. Saluant la bonne collaboration avec les équipes du Ministère de la Santé, le ministre conseiller du Président de la République et directeur général de l’ANEC a ajouté que tout est mis en œuvre pour que les participants ne viennent ni ne partent avec le corona virus.
Répondant à la question sur le budget de la conférence, le Directeur général de l’ANEC a affirmé qu’aucun copeck du Trésor public ne sera injecté, expliquant que le Niger a obtenu des appuis des partenaires largement supérieurs au budget de ladite session estimé à environ un milliard F CFA. Après avoir rappelé que le Niger a déjà accueilli la conférence de l’OCI et qu’un de ses fils en a été Secrétaire général en la personne du Dr Hamid Algabid en début des années 80, M Mohamed Saidil Moctor a indiqué que le Niger assurera la présidence de la Conférence des ministres pour une durée d’un an au sortir de cette session de Niamey. Le DG de l’ANEC a saisi l’occasion pour inviter la population de la capitale à réserver, comme il en a toujours été, un accueil aux hôtes afin qu’ils gardent une image positive du Niger et de son peuple.
Zabeirou Moussa
26 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Moussa Hassan Barazé a animé une conférence de presse, le vendredi 23 septembre dernier a Niamey, au cours duquel il a procédé au lancement officiel des activités entrant dans le cadre des préparatifs de la première édition de la semaine du numérique au Niger. Cette édition qui se tiendra du 1er au 3 décembre 2022 est placée sous le thème : «Transformation numérique et enjeux de la gestion des déchets électroniques». Initiée par le Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, cette édition sera un credo de rencontre afin de ressortir toutes les innovations technologiques, un carrefour de rencontre entre les entreprises numériques et des TIC ainsi que les entreprises et structures étatiques.
La conférence de presse s’est déroulée en présence de la présidente de la Haute Autorité à la Protection des Données à Caractères Personnels (HAPDP), Mme Sanady Tchimaden Hadatan, du Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP) M. Hachimou Hassane, des directeurs généraux des sociétés de téléphonie, des postes, des cadres centraux du Ministère de la Poste et Nouvelles Technologies de l’Information et plusieurs invités.
Au cours de cette conférence de presse, le ministre Moussa Hassan Barazé a d’abord rappelé le cadre dans lequel la semaine du numérique est organisé. En effet, a-t-il dit, la semaine du numérique a été instituée par l’Union Africaine lors de la première édition de la Semaine Africaine des TIC ‘’SATIC’’ qui s’est tenue à Libreville au Gabon en 2009. «L’Union Africaine a demandé à chaque pays d’organiser une semaine du numérique pour amener les pays africains à mener des réflexions quant à la place des TIC dans le développement économique et social de l’Afrique et de chaque pays en particulier» a-t-il expliqué.
En effet, a poursuivi M. Moussa Hassan Barazé, le Président de la République dès sa prise de fonction, conscient de la place du numérique, a annoncé le concept de la transformation numérique du Niger, ce qu’il a appelé le «Niger numérique». C’est pourquoi, a ajouté le ministre, le Premier ministre a, dans la Déclaration de Politique Générale (DPG), annoncé l’intention et l’engagement du gouvernement à amorcer cette transition numérique au Niger. Cette première édition fera, selon le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, le focus sur les infrastructures qui sont un des piliers essentielles pour assurer une transition numérique, inclusive et responsable.
Evoquant la question du déchet électronique introduit dans le thème, le ministre a indiqué qu’il s’agit d’une prévention. «Mieux vaut prévenir que guérir, nous nous sommes dit qu’avec la montée en puissance du numérique, il y’a tellement d’outils qui sont fabriqués dans le domaine. C’est donc ce qui nous a amené à l’introduire dans le thème parce que c’est vraiment un problème d’environnement très important, donc il faudrait qu’on prenne ça en compte et en charge», a laissé entendre le ministre de la poste.
«Plusieurs programmes ont été initiés dans ce cadre et à l’occasion des échanges qui auront lieu lors de cette semaine du numérique, le public aura l’occasion de voir quelles sont les avancées qui ont été enregistrées dans ce domaine, depuis l’arrivée du Chef de l’État SE. Mohamed Bazoum» a souligné M. Moussa Hassan Barazé, Ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information.
Notons qu’a l’occasion de cette conférence, des experts aborderont des thématiques en lien avec les infrastructures, les médias, la démocratie, l’inclusion financière tout en permettant au public de poser des questions pour être clairement édifié sur tous les contours de la question.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales Dr. Idi Illiassou Mainassara, et l’Ambassadeur du Royaume de la Belgique, Mme Myriam Bacquelaine, ont conjointement animé le mardi 2 août dernier, une conférence de presse sur le suivi de la conférence internationale sur la protection sociale en santé qui s’est tenue du 10 au 13 mai 2022 à Niamey. Au cours de cette conférence de presse, l’Ambassadeur du Royaume de la Belgique a remis officiellement au ministre en charge de la Santé une feuille de route issue de la conférence internationale sur la protection sociale en santé et les autres supports développés dont une note politique, des fiches techniques qui reprennent les conclusions des réflexions de la conférence protection sociale en santé (PSS) et une vidéo.
Il faut rappeler qu’au terme de la conférence internationale sur la protection sociale, le ministre de la Santé avait émis une requête où il demandait aux co-organisateurs d’accompagner son département en lien avec celui de l’emploi et de la protection sociale sur l’élaboration d’une feuille de route pour la mise en œuvre de la protection sociale en santé, comme un moyen, un outil indispensable pour le Niger dans sa progression vers la couverture universelle. Ainsi, c’est pour répondre à cette requête que les co-organisateurs de cette conférence ont organisé cette conférence de presse.
A l’entame de cette conférence de presse, le ministre Idi Illiassou Mainassara s’est réjoui de la suite donnée à sa requête. Il a insisté pour faire remarquer que cette feuille de route, n’est pas une remise en cause de la stratégie nationale de la couverture sanitaire universelle (CSU) adoptée en juillet 2021. Elle va plutôt permettre au Niger de construire une vision commune et le consensus nécessaire dans la marche vers la CSU, et la réduction des inégalités sociales. Le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales s’est également réjoui de constater qu’en plus de la feuille de route, les experts ont excellé dans la conception de fiches techniques opérationnelles, qui reprennent les conclusions des réflexions de la conférence sur la protection sociale en santé (PSS) et offrent l’avantage de simplifier la compréhension du processus et des réformes clés à entreprendre dans la marche vers la PSS pour le Niger.
Par ailleurs, le ministre a certes reconnu que le chemin à parcourir reste encore long. Toutefois, des avancées significatives ont été réalisées. La présente feuille de route, ajoute-t-il, devra être partagée, discutée pour en faire le cadre de mise en œuvre des deux principales réformes du Ministère de la Santé. Il a à cet égard sollicité à nouveau l’appui des partenaires.
Pour sa part, l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Niger et au Tchad a annoncé que c’est, l’Agence Belge de Développement (ENABEL), engagée depuis cinq ans aux cotés du Niger dans le domaine de la santé qui va appuyer cette mise en œuvre. Mme Myriam Bacquelaine a saisi l’occasion pour annoncer que le Royaume des Pays-Bas souhaite également soutenir le Niger dans ce projet d’envergure et qu’il rejoindra le Royaume de Belgique sous la forme d’un co-financement.
Après ces deux interventions, Mme Myriam Bacquelaine a remis officiellement au ministre de la Santé, la feuille de route et les autres supports développés dont la note politique, les fiches techniques qui reprennent les conclusions des réflexions de la conférence sur la protection sociale en santé (PSS) et la vidéo. Cette remise a été suivie par une série questions posées par les journalistes, relativement aux actions que mène le Royaume de Belgique dans le cadre du renforcement des capacités des agents de santé, dans l’accompagnement du Ministère de la Santé dans la lutte contre le paludisme et une autre question par rapport au suivi de la mise en œuvre des recommandations de la conférence internationale.
En réponse, le ministre de la Santé Publique a affirmé que le Royaume de Belgique à travers Enabel a, de tout temps, accompagné toutes les stratégies du gouvernement. Il intervient dans toute la chaine du combat que le gouvernement mène par rapport à la santé. Relativement au suivi de la mise en œuvre des recommandations, le secrétaire général du Ministère de la Santé, M. Ibrahim Souley a rassuré qu’un point focal a déjà été identifié à cet effet.
Rahila Tagou(onep)
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Niamey accueillera du 17 au 20 octobre prochain, la 5ème réunion des ministres de la Culture des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Cette organisation regroupe 16 pays des Caraïbes, 48 pays d’Afrique subsaharienne et 15 pays du Pacifique. La rencontre de Niamey est placée sous le thème « Renforcer et diversifier les partenariats pour les cultures ACP ». Cette réunion est une occasion pour discuter entre autres de la contribution de la culture dans le changement climatique et le financement de la culture. C’est dans cette optique que le ministre de la Renaissance culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, M. Assoumana Mallam Issa a animé, hier matin à Niamey, un point de presse pour évoquer les enjeux qui entourent une telle rencontre pour les pays concernés. Aussi, 51 ministres ont annoncé leur participation à la rencontre de Niamey ; ce qui représente un record selon le ministre en charge de la Renaissance cultutrelle.
Lors de cette conférence de presse, le ministre en charge de la Culture a rappelé que la quatrième conférence s’est tenue à Bruxelles en novembre 2017, qui elle-même s’est tenue quinze ans après la troisième qui s’est ténue au Bénin. Lors de cette conférence, l’ensemble des ministres présents et les responsables du Secrétariat d’ACP «avaient jugé utile de mettre fin à cette léthargie en respectant la régularité, c'est-à-dire tenir une telle rencontre tous les deux ans dans l’espace ACP », a-t-il ajouté. Ayant participé à cette conférence, « la délégation nigérienne a émis l’idée d’organiser la prochaine conférence à Niamey. A cette époque, le Niger était résolument engagé dans l’organisation du Sommet de l’UA avec notamment la construction des infrastructures. Donc, une bonne opportunité pour accueillir la Conférence de l’Espace ACP», a expliqué le ministre en charge de la Culture. Mieux, a-t-il poursuivi, «cette idée a eu l’accord du Président de la République qui d’ailleurs bien avant le Sommet de l’UA n’a cessé d’encourager le développement d’une économie de conférences, un tourisme d’affaire dans notre pays car le Niger est en train de se doter d’infrastructures ».
Evoquant les thématiques développées lors de la dernière conférence, le ministre Assoumana Mallam Issa a cité entre autres, le financement de la culture, la prise en compte de ce volet dans la formulation des politiques publiques. L’espace ACP est un espace de la diversité culturelle dont la plupart des pays membres ont une origine africaine et ont d’ailleurs continué à perpétuer, la richesse culturelle africaine. «Notre pays a fait de la renaissance culturelle une priorité exprimée par la volonté et la vision du Président de la République. C’est le premier axe du Programme de Développement Economique et Social du Niger (PDES) », a déclaré M. Assoumana Mallam Issa, précisant que la renaissance culturelle vise un triple objectif à savoir la modernisation sociale, politique et économique.
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En marge du sommet des Chefs d’Etat du G5 Sahel tenu à N’djamena au Tchad, les 15 et 16 février 2021, le Président Français, Emmanuel Macron, qui n’a pas pu effectuer le déplacement de N’Djamena, a tout de même animé hier matin, en mode virtuel, une conférence de presse à partir de l’Elysée. Au cours de cette conférence de presse, il a d’abord fait le bilan de la présence des Forces françaises au Sahel avant de réaffirmer l’engagement de son pays à soutenir les pays sahéliens notamment le G5 Sahel à combattre le terrorisme qui menace l’existence même de ces Etats.
Dans ses propos liminaires, le Président de la République Française, S.E Emmanuel Macron a décliné les raisons de la présence des forces armées françaises au Mali et dans les autres pays du G5 Sahel. En effet, la présence de la France dans les pays du Sahel n’est nullement d’être impliquée dans des guerres ethniques ou communautaires.
« Notre présence sur place a été sollicitée par les Etats. Elle est un soutien de la souveraineté de ces Etats et nous nous battons contre un ennemi commun qui nous a aussi déjà frappés sur notre territoire. L’agenda international du terrorisme est de déstabiliser le monde entier. Mais avant cela, le principal terrain de croissance des terroristes est la déstabilisation de toute l’Afrique de l’Ouest. Cet ennemi évidement, c’est le terrorisme islamiste et nous avons très clairement identifié la cible de l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) qui est notre principal ennemi sur lequel nous nous sommes concentrés durant cette période. En effet, l’agenda de L'Etat islamique en Iraq et au Levant (EIIL) affilié à Al-Qaïda et de l’EIGS, ce n’est pas simplement Kidal ; Bamako, c’est de frapper plus loin Abidjan ; Dakar et d’autres horizons en continuant de prospérer’’, a précisé le président français.
Par ailleurs Emmanuel Macron a souligné que les principales victimes de ce terrorisme, ce sont les populations civiles, les Etats du Sahel et ensuite les militaires sahéliens et les partenaires d’armes que sont les Forces françaises. C’est la raison pour laquelle le Président français a rappelé qu’à la réunion de Pau, il a été surtout question de clarifier les priorités opérationnelles de la présence des Forces françaises au Sahel. ‘’ La conséquence de cette définition de l’ennemi. Face à l’urgence du moment, notre effort miliaire a été concentré dans la zone dite des trois frontières (Mali, Niger et Burkina Faso). Cette priorisation a permis d’obtenir des résultats sur le terrain. Cela ne nous a pas empêché de lutter contre différentes factions du Rassemblement pour la Victoire de l'Islam et des Musulmans (RVIM) dont Ansar-DINE au Nord ; la Katiba Macina dans le centre du Mali avec des véritables victoires militaires. Tous ces groupes ont subi une pression militaire. Cet effort militaire, défini à Pau nous a permis d’obtenir des résultats et a sauvé une deuxième fois le Sahel. Entre novembre et décembre 2019, le Mali, le Niger et le Burkina Faso étaient au bord de la rupture avec des armées lourdement frappées. Les armées étaient démoralisées et nous recevions des messages alarmistes de nos interlocuteurs sur les conséquences politiques de cette situation. Le sursaut décidé à Pau a permis un renversement de rapports de forces militaires et un ressaisissement moral des forces de la Région, ainsi que la relance de leur dynamique opérationnelle’’, a expliqué Emmanuel Macron.
C’est dire que la réussite de cette stratégie, telle qu’elle a été définie à Pau est partenariale. ‘’Nous avons approfondi la coordination avec les Armées sahéliennes avec la relance des opérations conjointes. Nos partenaires européens ont pris part à la montée en puissance de la Force « Takuba». Ils sont désormais engagés à nos cotés, aux cotés des sahéliens dans des opérations de combat et de formation’’ a relevé Emmanuel Macron. La réussite de Pau, a-t-il poursuivi, n’est pas seulement une réussite militaire. Pau avait marqué l’avènement d’une coalition internationale dans le Sahel pour lutter contre le terrorisme. C’est cela que nous poursuivons avec des avancées concrètes.
Sur le plan militaire, a indiqué le Président Macron, la participation d’un nombre sans précédent des partenaires au sommet de N’djamena en particulier les Etats contributeurs à la Task Force « Takuba » qui a été lancée 27 Mars 2020 et comporte aujourd’hui neuf partenaires tels que la France ; Suède ; République Tchèque ; l’Estonie ; l’Allemagne ; Danemark ; Portugal ; Belgique et les Pays Bas. Il y a de plus en plus un intérêt des pays de l’Europe de l’Est à s’associer à ce combat. « Au Sommet de N’Djamena, nous avons eu le réengagement de la nouvelle administration américaine avec un message vidéo du secrétaire d’Etat américain, M. Antony Blinken. En plus, nous avons la confirmation d’un réengagement des ingénieurs marocains pour la stabilisation de la Région. L’option de réduire les effectifs des forces françaises au Sahel n’est plus envisageable dans un contexte où la coalition contre le terrorisme dans le Sahel ne fait que s’agrandir », a-t-il assuré.
Pour les mois à avenir, a poursuivi le président français, la priorité opérationnelle sera d’apporter des évolutions au dispositif militaire au Sahel. Elles n’interviennent pas dans l’immédiat parce qu’elles seront d’abord le fruit d’une discussion collective avec les partenaires sahéliens. Elles seront, prévient-il ‘’ fonction des résultats obtenus des engagements effectifs de nos partenaires. Il serait en effet paradoxal d’affaiblir notre dispositif au moment où nous disposons d’un alignement politique et militaire favorable à la réalisation de nos objectifs. Et un sommet de la coalition se tiendra pour faire le point des avancées sur le terrain et sur le financement’’, a conclu le président français Emmanuel Macron.
Les questions-réponses ont permis aux journalistes invités à cette conférence de presse d’avoir d’amples informations par rapport à tout ce qui se dit ça et là aussi bien par l’opinion française que sahélienne sur la présence de la Force barkhane au Sahel.
Hassane Daouda(onep)
17 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Dans le cadre des travaux de la conférence internationale sur la protection sociale en santé, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales, M. Idi Illiassou Mainassara, entouré des principaux partenaires engagés dans l’organisation de cette conférence, a animé une conférence de presse. Les échanges ont permis de porter un regard critique sur le chemin parcouru dans le secteur, les expériences vécues, de même qu’ils ont permis d’apporter des éclaircissements sur la recherche d’une solution idoine et inclusive en matière de protection sociale en santé.
Dans les échanges modérés par Mme Sandra Galbusera, Représentante résidente d’Enabel Niger, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales est longuement revenu sur l’expérimentation de la couverture sanitaire universelle dans les départements de Gaya, Dioundou et Gothèye.
M. Illiassou Idi Mainassara a ensuite révèlé que 47% de la population ne bénéficie pas d’une couverture sanitaire, en dépit des efforts consentis par l’Etat du Niger et ses partenaires. Les agissements de certains partenaires qui construisent de nouveaux centres de santé ou qui renforcent les capacités de centres déjà existants dans une aire sanitaire déjà ouverte, sans prendre en compte la cartographie sanitaire pourtant disponible, font que la couverture sanitaire est fortement «biaisée». Il en résulte ainsi, ajoute-t-il, des aires avec deux (2) ou plusieurs centres de santé intégré, souvent de type II, alors qu’à côté, une grande majorité de la population doit faire plus de 5 kilomètres pour accéder à un service de santé.
Il a également expliqué que si la gratuité des soins pour les enfants de 0 à 5 ans ne marche pas comme souhaité, c’est bien parce que l’ensemble des parties prenantes, y compris l’Etat, ne jouent pas correctement leurs rôles. Au Niger, a-t-il répété, la marche vers la Couverture Sanitaire universelle s’appuie sur trois (3) dimensions que sont «l’offre des soins et services de qualité qui porte sur les piliers essentiels du système de santé, les déterminants de la santé pour lesquels la Stratégie a retenu les domaines de la nutrition, l’accès à l’eau potable et à l’hygiène-assainissement, de même que les risques de l’environnement, et enfin la protection financière des usagers».
M. Paul Bossyns, un expert du siège belge d’Enabel, et M. Adam Dramane Batchabi du bureau Afrique de l’Ouest de l’OIT, ont chacun apporté des éclaircissements sur les solutions envisageables, y compris le renforcement de la collecte des contributions du secteur informel à travers des retenus, par exemple, à la source. SEM Myriam Bacquelaine, ambassadrice du royaume de Belgique au Niger, et Mme Elise Van Belle, représentante de Be-cause Health, ont chacune détaillé leurs interventions dans le domaine de la protection sociale en santé. La représentante de l’OMS au Niger quant à elle, a profité de l’occasion pour appeler au développement de plusieurs partenariats pour un meilleur accès des populations vulnérables à la couverture sanitaire.
Souleymane Yahaya(onep)
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Suite aux évènements survenus à Niamey, le 26 juillet dernier, le panafricaniste, président du mouvement Urgence Panafricaniste, Kémi Seba se joint aux acteurs de la société civile du Niger. A cet effet, ils ont animé une conférence débat, le 26 septembre 2023 dans la salle de réunion du SNAD à Niamey. A cette occasion, le président de l’ONG Urgence Panafricaniste s’est réjoui d’être au Niger pour une deuxième fois mais aussi d’afficher son soutien au peuple nigérien et à ses nouvelles autorités qui luttent contre l’impérialisme.
Au cours de cette conférence, le président du Front patriotique pour la souveraineté du Niger a indiqué que le combat que mène Kémi Seba prouve à suffisance que le tracé des frontières entre nos pays n’est que artificiel et que c’est l’Afrique des peuples qui prime. « Soyez -en rassurés, vous êtes une fierté africaine. Votre combat, tous le monde le reconnait et personne ne le nie, c’est de souhaiter que Dieu vous accompagne. Votre présence ici montre combien les africains ont fait un sursaut patriotique pour la cause africaine pour que désormais, la couleur de peau ne soit pas un complexe d’infériorité pour les africains» a-t-il dit. Il a ajouté que ce combat, est un combat de la réhabilitation de la mémoire des fils de l’Afrique qui se sont battus à un moment donné de l’histoire, et auxquels on a nié le statut d’être humain.
Le coordinateur de pôle Niger de l’ONG Urgence Panafricaniste, M. Abdourahamane Oumarou a rappelé les activités menées par ladite ONG pour lutter contre l’impérialisme au Niger.
Quant au président de l’ONG Urgence Panafricaine, il a d’abord rappelé son passage au Niger pour une mobilisation contre la France-Afrique. « Une venue qui a été mouvementée ; nous avions été qualifiés de ‘’sale étranger’’, parce qu’à l’époque du président Bazoum, si vous étiez français ou si vous étiez occidental, vous étiez VIP au Niger et si vous étiez un anticolonialiste africain, vous étiez vus comme un problème exogène », a déclaré Kémi Seba. Il a rendu hommage aux activistes notamment au M62, au Front patriotique, Boukata qui sont des structures qui ont dédié leur vie tout comme ils le font avec Urgence panafricanisme depuis tant d’années pour que le peuple puisse retrouver sa souveraineté. « Je suis issu du peuple béninois, un peuple qui est dirigé par un président Patrice Talon qui, a décidé de suivre les directives du président Emmanuel Macron. Je suis venu vous rappelez qu’il existe la CEDEAO des corrompus, mais il existe aussi la CEDEAO des peuples et les peuples sont avec le Niger. Le peuple Béninois ne se reconnait pas dans la dérive du président Patrice Talon, le peuple Béninois est aligné à 100% avec le peuple du Niger », a souligné Kémi Séba.
Pour l’activiste panafricain, la meilleure des alliances pour les africains, c’est l’alliance entre les africains eux-mêmes. « Mais tant que nous aurons des dirigeants corrompus qui refusent d’aider le peuple à se libérer, nous serons obligés dans une dimension géostratégique d’aller chercher un peu partout des alliés ; mais ne croyez pas que nous perdrons le Nord ou que nous n’avons pas de boussole. Nous savons exactement où nous allons et le jour où nos partenaires se comporterons comme l’oligarchie française se comporte avec nous depuis tant d’années, nous les combattrons eux aussi », prévient Kémi Séba.
Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)
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Le président de la république Mohamed Bazoum a dans son propos au cours de cette conférence fait cas d’un sujet très délicat. Pour rappel son propos était relatif à la présence des troupes étrangères sur le sol nigérien. Bazoum Mohamed stipulait que nombreux de ses concitoyens se permettent de dire que les troupes étrangères, notamment françaises sont présentes pour piller nos richesses. A cet effet le président s’exclame en ces termes : « Qu’est-ce que nous avons comme richesses à part l’or et l’uranium ». Il reprend par ailleurs, « Pour l’uranium, nous sommes mêmes tenus de négocier la France pour qu’elle l’achète ». Alors pour qui nous prend-on ? Pour rappel, le Niger est un pays immensément riche mais le président à juste oublié de dire qu’il n’est pas pauvre mais mal géré. Et ce, à cause de l’incompétence notoire de nos dirigeants. Et comment peut-on nous dire que la vente l’uranium, l’une des ressources les plus prisées en ce 21ème siècle se négocie avec la France qui n’a d’ailleurs pas meilleur fournisseur que nous. Concernant nos richesses, je rappelle au chef de l’Etat que nous avons des matières plus précieuses que l’or et qui probablement font l’objet de convoitise par les grandes puissances. A titre d’exemple, nous avons le lithium, le cobalt… pour n’en citer que celles-là. Il est important de noter que lithium est l’une des matières les plus prisées à l’heure actuelle surtout avec le réchauffement climatique. Rien que Le 14 février dernier, trois conventions minières ont été signées à Niamey entre le gouvernement du Niger et la société espagnole RIO Narcea Reucursos. A travers ces conventions, le gouvernement nigérien accorde ainsi des permis de recherche du lithium et substances connexes dans les départements de Téra et Gotèye (Région de Tillabéri). Nous y reviendrons….
Amadou. I
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Le Président Bazoum Mohamed, soulignent les commentateurs, n’a pas failli à la tradition qu’on lui colle. Lors de la conférence des cadres qu’il a initiée et tenue le vendredi 25 février 2022, à Mahatma Ghandi, il a, de nouveau, commis une bourde. Une grosse bourde qui continue à faire jaser, tant la gravité des propos dépasse l’entendement dans une République démocratique chantée à longueur de journée par ses animateurs. « Ce sont neuf chefs terroristes que j’ai identifiés, que j’ai fait sortir de Koutoukalé [la prison de haute sécurité] et que j’ai directement reçus à a présidence de la République parce que je cherche la paix », a déclaré Bazoum Mohamed. Il s’en explique : « J’ai informé les responsables de [mes] forces de défense et de sécurité… » a souligné le chef de l’Etat qui semble soutenir que l’accalmie constatée (?) est liée à ces libérations qu’il a décidées. Bazoum Mohamed va plus loin dans la révélation, soulignant qu’il a plein d’émissaires dans toute la zone. Des émissaires sur l’identité desquels il ne s’est pas attardé mais qui lui ont permis de cibler les terroristes qui doivent être libérés. Bazoum Mohamed, qui dit leur avoir parlé « le langage qu’ils comprennent », précisé également que, « Il y a même un zarma parmi eux »,. Une autre bourde dont il ne se rend nullement compte. La révélation a fait l’effet d’une bombe. Bien que bourrée de partisans, essentiellement des militants du Pnds Tarayya et des partis alliés du pouvoir, le propos du Président Bazoum Mohamed n’a pas laissé indifférent. Selon un participant qui a requis l’anonymat, c’était la stupeur. Des murmures de réprobation vite étouffées ont échappé par-ci, par-là.
Le principe de la séparation des pouvoirs, tant invoqué par les tenants du pouvoir, n’a pas interdit à Bazoum Mohamed de libérer des terroristes.
C’est connu, à chaque fois que l’on demande aux autorités nigériennes de décrisper le climat politique en élargissant les prisonniers politiques, elles ont toujours argué qu’elles voudraient bien mais qu’elles ne peuvent rien pour la simple raison que la justice est indépendante et qu’elles ne peuvent pas interférer dans les affaires judiciaires. Une réponse devenue la ritournelle des tenants du pouvoir qui expliquent que le Niger est une république et qu’en république, le principe reste la séparation des pouvoirs. En vérité, personne n’y croit, la rupture d’égalité des Nigériens devant la justice étant criarde. Le propos du Président Bazoum vient le confirmer. Il a déclaré avoir libéré des terroristes, au nom…de la paix qu’il veut pour son pays. Le principe de la séparation des pouvoirs ne lui pas interdit de le faire. Il a volé en éclats pour des terroristes. Ils ont été libérés par les soins du Président Bazoum qui dit les avoir même reçus à la présidence de la République. Que se sont-ils dit ? Motus et bouche cousue. On ne sait rien, non plus, sur l’identité de ces émissaires qui ont certainement servi d’intermédiaires. Des émissaires que le Président Bazoum, lui, connaît si bien qui lui ont fait comprendre le bien-fondé de la libération des terroristes. Selon les témoignages d’un commissaire de police qui a requis l’anonymat, il y aurait parmi eux, au moins, cinq qui sont très dangereux et qui écument la région.
Quid des prisonniers politiques qui pullulent comme têtards dans un étang dans les prisons nigériennes ! Des hommes politiques, des acteurs de la société civile, mais aussi des militaires. Même des malades mentaux y ont séjourné. Arrêtés, soit pour leurs opinions et/ou des propos tenus en période électorale, les premiers n’ont pas bénéficié de la même mansuétude que les terroristes. Bakary Saïdou, l’ancien président du groupe parlementaire du Moden Fa Lumana Africa a passé cinq ans derrière les barreaux sans jugement. Actuellement, d’autres hommes politiques sont dans les liens de la détention. Bazoum Mohamed n’a pas cru nécessaire de les élargir de prison. La faveur qu’il a accordée à des terroristes, le Président Bazoum ne voit aucune raison, sans doute, de l’accorder aux prisonniers politiques.
Qui sont ces émissaires dont parle le Président Bazoum ?
Les Nigériens sont choqués par la dialectique du chef de l’État qui trouve commode d’élargir de prison des individus qui ont commandité et/ou perpétré des massacres sur les populations nigériennes, civiles et militaires, mais garde en prison des compatriotes dont l’unique tort est d’avoir exprimé une opinion politique. En agissant comme il l’a dit, le Président Bazoum est sous le coup d’une violation du principe constitutionnel de séparation des pouvoirs. Sur les réseaux sociaux, les critiques et diatribes ne finissent pas. Selon certains, il est utile que Bazoum Mohamed s’explique sur l’identité de ces émissaires qui intercèdent pour la libération de terroristes mais qui ne peuvent le faire pour des acteurs politiques ou de la société civile. Sont-ils, eux-mêmes, des terroristes ou des représentants de pays tiers ? Quoi qu’il en soit, l’accalmie dont parle le Président Bazoum est relative. De paisibles citoyens continuent à tomber sous les balles terroristes. Pas plus tard que le 20 février 2022, un camion de transport ayant quitté Taroum à destination de Tizegorou, a fait l’objet d’une attaque meurtrière, causant la mort de 18 personnes et des blessures à huit autres.
Doudou Amadou
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Le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME) avec l’appui du Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD) a organisé le samedi 03 Juin 2023 à Maradi, une grande conférence à l’endroit des jeunes fonctionnaires, des diplômés sans emploi et des étudiants. L’objectif visé par le Haut Commissariat à la Modernisation de l’Etat à travers cette conférence est d’apporter un plus à l’endroit de ces trois catégories de jeunes qui sont à un certain moment désemparés et à qui il manque d’encadrement et de conseils pratiques. Plus de 250 jeunes et fonctionnaires étaient à cette conférence qui s’est tenue en présence du Haut Commissaire à la Modernisation de l’Etat, M. Amadou Saley Oumarou.
Selon M. Samaila Idi Dan Bouzou, Directeur du Développement Institutionnelle au Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat, cette conférence a porté sur trois communications. La première est relative à la Déontologie, civisme et respect du bien public ; la deuxième relative aux bonnes pratiques dans l’administration publique et la troisième qui concerne le lien qui doit être fait entre la chance et la gestion de la carrière. «Dans le plan d’action de notre institution, nous avons prévu au titre de l’année 2023 ce type de conférence dans les huit chefs lieux de régions de notre pays. Cette conférence dans les régions a été précédée par une grande conférence à Niamey présidée par le Premier Ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou l’année dernière», a-t-il précisé.
A Maradi, cette conférence qui a drainé un nombre impressionnant de jeunes a été caractérisée par plusieurs contributions constructives des jeunes qui prouvent l’intérêt qu’ils accordent aux thématiques développées. Mieux, les jeunes qui participaient à cette rencontre ont émis le vœu que la même thématique sous la même forme soit répliquée au niveau des institutions universitaires et des grandes écoles afin que les étudiants comprennent qu’il y a des manières de faire pour respecter les biens publics, pour rester dans le civisme.
Le gouverneur de la Région de Maradi, M. Chaibou Aboubacar qui a pris part à cette conférence, s’est d’abord déclaré réconforter de voir la salle pleine de jeunes. «Dans la vie, il faut avoir un objectif, savoir vivre», a-t-il dit. Il a rappelé que le Niger est un pays plein de ressources et très grand dans lequel on a toutes les chances de réussir une entreprise. «Un jeune doit savoir ce qu’il veut dans la vie et comment faire pour atteindre ce but», a-t-il dit. Le gouverneur de la Région de Maradi a rappelé aux jeunes que le Niger a beaucoup de potentialités, mais qui restent inexploitées alors qu’il y a des jeunes au chômage et qui n’ont aucune initiative pour exploiter les richesses de notre pays. «Nous en appelons cette jeunesse et ces jeunes cadres, au lieu de réclamer auprès de l’Etat chaque jour, à aider l’Etat à créer des entreprises et à donner des emplois aux autres», a-t-il conclu.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP-Maradi
Source : http://lesahel.org/
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture des travaux d’une conférence dédiée aux jeunes fonctionnaires sur le thème «Réaliser son rêve par une meilleure gestion de l’équation de la chance et de la carrière professionnelle». C’est une initiative du Ministère en charge de la Fonction Publique à travers le Haut-commissariat à la modernisation de l’Etat (HCME) avec le soutien financier de la Coopération Suisse au Niger. La rencontre s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation sur le comportement des jeunes fonctionnaires dans l’animation de l’action publique (obligation et qualités). C’est une opportunité pour le partage et des échanges fructueux entre les experts et les jeunes fonctionnaires sur les bonnes pratiques administratives et managériales afin de forger sa chance pour réussir sa carrière professionnelle.
Au cours de cette journée d’échanges, trois thématiques ont été développées par des conférenciers sur l’éthique et la déontologie de l’agent du public, la construction d’une carrière par des bonnes pratiques et enfin la poursuite de son rêve en utilisant l’équation de la chance.
Lors de cette rencontre, trois aspects ont attiré l’attention du Premier ministre. D’abord c’est le rêve. « Le rêve est si important dans la vie, sans lui, personne ne peut se projeter pour saisir sa chance. Le rêve suppose d’en avoir au moins un qui vous interpelle sur votre avenir», a-t-il déclaré. Le rêve est, selon le Chef du gouvernement, une trajectoire de combat pour la réussite sociale. Autrement dit, le rêve n’est utile que s’il est porteur d’un engagement et d’une discipline pour atteindre son propre épanouissement, celui de la famille et de la communauté. «La jeunesse étant le fer de lance de la construction d’une nation, elle est incontournable pour une relève de qualité. C’est pourquoi, ce rituel d’intégration des jeunes fonctionnaires est pour moi une occasion de lancer un vibrant appel aux anciens sur leur devoir républicain d’accueillir avec bienveillance ces jeunes afin de les aider à éclore leurs talents pour mieux servir notre pays», a exhorté le Premier ministre.
Ensuite le concept de la bonne gestion a aussi attiré l’attention du Premier ministre, SE. Ouhoumoudou Mahamadou. Sur ce point, le Chef du gouvernement s’est interrogé sur ce qu’est la bonne gouvernance. C’est fondamentalement accomplir ses charges de travail avec un effort continu d’amélioration des performances conformément aux textes de la République, à la déontologie de la corporation et à l’obligation de produire des résultats satisfaisants pour soi-même, son administration, les usagers et le pays avec un sens élevé de responsabilité et d’obligation de compte rendu à sa hiérarchie. «C’est dire qu’à chaque étape de vos carrières respectives, vous devez transformer vos rêves professionnels en une réalité tangible de fonctionnaires exemplaires qui respectent les règles et les valeurs de la République en vue d’incarner une administration de développement qui délivre des services de qualité», a dit le Premier ministre à l’endroit des jeunes fonctionnaires.
Puis, le troisième aspect qui a reçu l’appréciation du Chef du gouvernement, c’est la notion de chance. A ce titre, M. Ouhoumoudou Mahamadou a dit que peu de gens réalisent leurs rêves en allant jouer aux jeux de hasard. «Non, ce n’est pas de cette chance qu’il s’agit ici. La chance, qui doit sous-tendre le déroulement d’une carrière professionnelle, doit être celle qui récompense le travail bien fait et non la paresse, la négligence et le hasard. Alors, la chance pour un fonctionnaire c’est l’opportunité qu’il saisit à travers l’évaluation satisfaisante de son travail par sa hiérarchie. La chance doit venir du mérite, de la rigueur dans le travail, de l’atteinte de résultats assignés, de l’esprit d’équipe, du respect de l’autorité et des ainés. La chance ne sourit qu’à ceux qui savent la saisir», a expliqué le Premier ministre.
Le Premier ministre a ensuite évoquant certains problèmes de l’administration publique dont la lourdeur et la lenteur administrative, la persistance des déviances comportementales préjudiciables à l’efficacité des services publics, le déficit de civisme chez certains agents de l’Etat, et les retards et l’absentéisme chroniques. «Nous devons retrousser nos manches individuellement et collectivement, pour résolument, nous attaquer à ces dysfonctionnements de nos administrations publiques», a-t-il préconisé.
Auparavant, la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou a rappelé que le Niger s’est doté d’une stratégie de développement et croissance inclusive (SDDI-Niger 2035) qui accorde une place de choix au développement du capital humain, à la création d’emplois et à la promotion des femmes et des jeunes. A ce titre, le ministère se positionne comme un des principaux acteurs sur l’échiquier national aux cotés des ministères du secteur de l’éducation et de la formation professionnelle en vue de rehausser la qualité des ressources humaines et d’en assurer un usage judicieux. «Le gouvernement met tout en œuvre pour que la production quantitative et quantitative de compétences cadre bien avec le besoin des secteurs publics et privés et que l’accès des jeunes Nigériens aux emplois tant sous régional, régional et international soit une réalité», a assuré la ministre en charge de la Fonction publique.
De son côté la représentante de la Coopération Suisse au Niger a indiqué que la jeunesse ne constitue pas seulement que l’avenir du pays, mais qu’elle est plus que jamais la force d’un véritable développement socio-économique durable. « Les rêves des jeunes, leurs aspirations, leurs réflexions ont le potentiel de transformer le présent incertain en un futur prospère ». De ce fait, elle a estimé que pour faire de la jeunesse la génération de demain qui sera apte à prendre la relève, il y a lieu d’assurer le transfert du savoir des anciens cadres au profit de la future génération de cadres.
Aussi, a-t-elle noté que le gouvernement du Niger à très tôt mis en place une politique de modernisation de l’Etat à travers le HCME. «Fortement convaincue d’une telle politique, la Coopération suisse a décidé d’accompagner le Niger à travers le HCME pour l’opérationnalisation de cette politique», a-t-elle rappelé.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Le Groupe de recherche et d’action pour le développement (GRADE Africa) tient, depuis hier à Niamey, une conférence, sous le parrainage du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, PhD. Mamoudou Djibo. Pour ces travaux qui dureront deux jours, afin de faire le bilan, et de choisir les nouvelles orientations pour ce programme, le GRADE Africa a invité quelques anciens lauréats du programme, en gardant une certaine représentativité des pays (Burkina Faso, Bénin, Côte d'Ivoire, Tchad, Sénégal et Niger), des promotions, des champs d'expertise et de type d'organisation de provenance.
Selon le directeur du GRADE Africa, Dr. Nouhou Abdoul Moumouni, les participants représentent tout un parcours fait de diversités et de complémentarité. «Nous sommes ensemble pour nous aider mutuellement à donner un nouveau départ à ce programme. Nous sommes ici pour capitaliser ce que nous avons réalisé ensemble au cours de ces 7 dernières années», a-t-il indiqué. «Depuis 2015, ensemble Alisha Graves, Paige Passano de OASIS et mes collègues de OASIS Niger (actuellement GRADE Africa), nous avons commencé une aventure merveilleuse, celle d'un programme de développement de leadership local. Orienté vers la promotion du leadership local et la valorisation des solutions endogènes à nos problèmes de développement, ce programme, bien que couvrant l'ensemble des pays ouest-africains, fut appelé Programme de Leadership au Sahel (PLS)», rappelle le Directeur du GRADE, M. Nouhou Abdoul Moumouni.
Année après année, les acteurs ont fait évoluer ledit programme : certains domaines y ont été retirés (c'est le cas de l'agriculture), d'autres ont été ajoutés, des pays comme la Mauritanie ont été exclus, d'autres comme le Bénin et la Côte d'Ivoire ont été intégrés, etc. «De 2015 à 2021, chacune des sept (7) éditions du PLS est venue avec son lot d'apprentissages et de rénovation», note le directeur de GRADE Africa. Dr. Nouhou Abdoul Moumouni salue la collaboration, dans le cadre du PLS, avec l'Université Abdou Moumouni (FLSH), l'Université Joseph Ki-Zerbo (ISSP) et l'Université Abomey-Calavi (Chaire UNESCO des Droits Humains). Il rappelle également le soutien de leur bailleurs Anonymes, du CILSS et du réseau Expand Net.
Le rôle joué par les Universités publiques (Université Abdou Moumouni, Université Joseph Ki-Zerbo et Université Abomey Calavi) dans la mise en œuvre de ce programme montre l'importance d'allier la formation universitaire, la production du savoir et la promotion du savoir-être.
Dans son discours d’ouverture de la conférence, le ministre Mamoudou Djibo a souligné l’intérêt du PLS. «Le Programme Leadership pour le Sahel (PLS) a aujourd'hui 7 ans d'existence, 7 ans de formation des professionnels, 7 ans de mentorat, 7 ans de plaidoyer en santé et en éducation et 7 ans de réseautage à travers toute l'Afrique de l'Ouest», a –t-il soutenu. A l’en croire, de 2015 à 2021, le PLS a formé, «mentoré» et accompagné environ 300 professionnels travaillant dans les domaines de la santé, de l'éducation et de l'autonomisation de la femme. «Ces leaders émergents et professionnels formés sont souvent des responsables au niveau stratégique et parfois des acteurs qui travaillent directement avec les communautés. Ils proviennent des services étatiques, de la société civile ou des professions libérales et sont engagés à influencer les politiques et programmes dans les quatre objectifs du PLS», explique le ministre.
Les objectifs de ce programmes consistent en effet, à améliorer la qualité et l'accès aux services de planification familiale, à augmenter le taux de participation des filles à l'enseignement secondaire, à favoriser l'augmentation de l'âge du mariage chez les filles et à contribuer à la réduction de la mortalité liée à l'avortement, a-t-il précisé.
Les conclusions de cette conférence se doivent d’être d'une importance capitale pour l'avenir de ce programme et donc de son impact au niveau régional. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche a, à cet effet, exhorté les participants à mener leurs travaux et réflexions avec rigueur et engagement.
Ismaël Chékaré (Onep)
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