Hamzari signifie, en locale haoussa, exhorter, pousser et soutenir. C’est un mouvement politique dont le lancement officiel ne va pas tarder. Derrière ce mouvement politique se trouveraient des cadres et opérateurs économiques du PNDS offusqués par la politique égoïste de l’ancien président pour qui, aux dires des initiateurs du mouvement, seuls les intérêts de sa famille compteraient. L’objectif premier du mouvement serait de soutenir Bazoum à briguer un second mandat avec ou sans le PNDS. Les défections politiques enregistrées ces derniers temps s’inscriraient dans cette perspective. Du reste, selon des sources politiques, le recrutement de militants acquis à la cause du mouvement va se poursuivre jusqu’au congrès prochain du PNDS. A nos sources d’ajouter que tous ceux qui sont en train de venir au PNDS ne viennent, en réalité, que pour grossir les rangs de Hamzari. C’est après le congrès du PNDS prévu pour le mois de décembre prochain que le mouvement sortira, au grand jour, pour annoncer ses couleurs et exalter le Président à porter l’espoir du changement et de justice pour un second mandat. L’héritage politique laissé par Issoufou Mahamadou étant un véritable désastre, il faut donc s’en émanciper pour poser ses propres empreintes. Celles d’un Niger souverain avec à la clé la décrispation du climat politique rendu très tendu par la politique désastreuse et haineuse de l’ancien président. Pour certains membres du mouvement, Hamzari serait créé pour rompre avec la vision actuelle du PNDS et assoir une dynamique forte qui va accompagner le président Bazoum pour la réalisation de sa propre politique. Dans cette perspective, des réunions seraient tenues entre partisans de cette démarche pour peaufiner des stratégies en vue de préparer des forces politiques en attente. Car, l’issue du congrès du parti (PNDS) semble s’annoncer hypothétique. En tout cas, pour ces partisans de Hamzari, quelles ques soient ses conclusions, leur mouvement prendra le flambeau pour un second mandat du président Bazoum. Le ciel nigérien s’obscurcit donc pour le PNDS dont l’effondrement se précise.

Norbert