Politique
La traditionnelle cérémonie des décorations s’est tenue hier en milieu de journée dans le hall de l’immeuble de la Caisse nationale de sécurité sociale à Niamey sous la présidence du ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Dr Ibrah Boukary. Cette année, c’est un total de 556 travailleurs des secteurs public, parapublic et privé qui ont été décorés de la médaille d’honneur du travail. La cérémonie a aussi enregistré la remise des cahiers de doléances des centrales syndicales au gouvernement.
Le ministre Ibrah Boukary a indiqué que la médaille d’honneur du travail est décernée à titre de récompense «aux travailleurs et aux travailleuses qui, pendant des années, ont brillé par leur ardeur à la tâche et qui ont fait preuve d’abnégation, de courage et de détermination pour produire les richesses qui permettront un jour à notre pays, le Niger, de se hisser au rang des pays développés». Il a félicité l’ensemble des travailleurs qui par «leur dévouement», ont mérité la médaille d’honneur du travail.
Douze (12) des nominés étaient à la cérémonie de décoration organisée par le ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale pour partager leur joie avec les membres du gouvernement, leurs collègues et leurs familles. Ces personnes sont équitablement reparties dans les quatre catégories de la médaille d’honneur du travail qui sont la médaille de Bronze, la médaille d’Argent, la médaille d’Or et la Grande Médaille d’Or. Le ministre a décoré de cette dernière distinction, la plus haute de la Médaille d’honneur du travail, les sieurs Amadou Issoufou, Moussa Seydou et Mme Agala Mariama.
Le vœu le plus ardent du gouvernement, a assuré le ministre de l’Emploi est de voir cette distinction motiver davantage les récipiendaires, ainsi que les autres travailleurs. Il a appelé ceux qui ne sont pas encore nominés «à plus d’ardeur au travail et à persévérer dans la voix de l’effort et du dévouement afin que leurs noms figurent un jour pour l’histoire dans le livre d’or des fils du Niger les plus méritants».
Les leaders syndicaux, fortement mobilisés, ont profité de la cérémonie de décoration pour remettre leurs doléances au gouvernement. Cette année encore, les syndicats ont brillé par ce qui les fragilise, c’est-à-dire la division parce qu’ils n’ont pas parlé d’une même voix. L’Intersyndicale des travailleurs du Niger (ITN) et la Confédération démocratique des travailleurs du Niger ont, chacun de son côté, remis son propre cahiers des doléances. Tous, reprennent les thèmes traditionnels de revendications des centrales syndicales du Niger qui visent à améliorer le quotidien des travailleurs dans le pays.
Pour le ministre Ibrah Boukary, ces cahiers de doléances traduisent les préoccupations et aspirations légitimes non seulement des travailleurs, mais aussi des partenaires. «Ces cahiers sont à mes yeux extrêmement importants car ils permettent de connaitre les attentes des travailleurs du Niger. Ils constituent un véritable cahier des charges pour mon département ministériel», a-t-il dit avant. Le ministre de l’Emploi a rappelé que les efforts fournis par les acteurs du secteur du travail et de l’emploi ont permis d’aboutir à un climat social apaisé que l’Etat compte maintenir «pour offrir aux populations nigériennes des prestations et un accompagnement de qualité, et aux autres agents économiques, la possibilité de rentabiliser leurs investissements, de promouvoir leurs activités et de créer de nouveaux emplois».
«Je demeure convaincu que la même disposition d’esprit continuera à présider à nos rapports, ce qui permettra de créer des conditions idoines pour les réflexions et échanges que nous aurons autour des différents points de vos cahiers de doléances», a poursuivi Dr Ibrah Boukary. Le ministre de l’Emploi a réitéré la disponibilité du gouvernement pour des échanges francs, sincères et constructifs avec les acteurs sociaux et aussi la disponibilité des membres du comité interministériel de négociation à trouver, dans la mesure du possible, des solutions aux questions posées dans les cahiers de doléance.
Souleymane Yahaya(onep)
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Le 1er Mai de chaque année est décrété journée internationale des travailleurs. Cette année, le monde des travailleurs a célébré le 131ème anniversaire commémoratif des événements tragiques de Chicago. Au Niger, les travailleurs regroupés au sein des centrales syndicales ont célébré cette journée à travers plusieurs festivités, dont le traditionnel défilé des syndicats des travailleurs selon les secteurs d'activité.
L'Union des Syndicats des Travailleurs du Niger (USTN) et l'Union Générale des Travailleurs du Niger (UGTN) n'étaient pas en marge de cette célébration. Ces deux unions ont célébré ensemble, cette journée du lundi 1er Mai 2017. Ainsi du Siège de l'USTN à la place Toumo de Niamey, les syndicats des travailleurs affiliés aux deux unions syndicales ont défilé. Au terme du défilé, le Secrétaire Général de l'USTN M. Manou Bagué et le Secrétaire Général de l'UGTN M. Sofo Salissou ont respectivement lu le discours et le cahier de doléances des deux structures. C'était en présence du ministre du Tourisme et de l'Artisanat, ainsi que de plusieurs responsables des services, sociétés et entreprises publiques et privés, ainsi que les responsables syndicaux.
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A l’occasion de la célébration de la journée africaine de la ‘’Fonction Publique’’, la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Mme Amadou Aïssata, a livré, hier, un message. Il s’agissait notamment d’entretenir la population sur les différentes activités que le gouvernement organise en cette occasion.
C’est en 1994, lors de la Conférence Panafricaine des Ministres de la Fonction Publique tenue à Tanger au Maroc, que le 23 juin de chaque année a été institué ‘’Journée Africaine de la Fonction Publique’’. Cette année, elle sera célébrée au niveau panafricain, à Kigali au Rwanda, du 21 au 23 Juin 2017. Au plan mondial, la fonction publique est également à l'honneur avec la célébration de la Journée Internationale des Nations Unies pour le Service Public, qui sera commémorée les 22 et 23 juin 2017, à la Haye au Pays Bas ; à ce niveau le thème est «l'avenir est maintenant : accélérer l'innovation dans le service public pour réaliser l'Agenda 2030».
« Le choix du thème de la journée Africaine de la Fonction Publique n'est nullement fortuit. En effet, avec une population en majorité jeune, l'Afrique ne peut rien entreprendre dans le domaine de l'offre des services publics de qualité sans l'implication de sa jeunesse, puissant levier de développement », a de prime abord soutenu la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Mme Amadou Aïssata, lors de son message à la Nation.
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La Délégation de l’Union Européenne au Niger a célébré, hier matin à Niamey, la journée de l’Europe célébrée traditionnellement le 9 mai de chaque année. Cette célébration de la journée de l’Europe coïncide avec le 10ème anniversaire de la diplomatie européenne, Service Européen d’Action Extérieure (SEAE). C’est l’ambassadeur, chef de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, Mme Denisa Elena Ionete qui a présidé la cérémonie en présence des représentants des institutions de la république, des membres du gouvernement, des ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques, des représentants des organisations internationales ainsi que plusieurs invités.
Cette double célébration, selon l’ambassadeur de l’Union européenne au Niger, est également à l'image du dynamisme des relations entre l'Union européenne et le Niger qui ont connu des développements importants pendant ces 10 dernières années. Cette journée célèbre la «déclaration de Schuman», un discours historique prononcé le 09 mai 1950 par le ministre français des affaires étrangères, proposant une nouvelle forme de coopération politique pour l'Europe qui rendrait impensable toute guerre entre les nations du continent commençant par la mutualisation de la production de charbon et d'acier, a expliqué l’ambassadeur de l’Union européenne.
Mme Denisa Elena Ionete a ensuite fait l’historique de la journée du 9 mai ainsi que l’état de la coopération UE Niger rappelant que c’est en 1957 qu’a commencé formellement la construction européenne à Rome. En effet, à la communauté économique, se sont ajoutés avec les années d'autres piliers et domaines de politiques, entérinés dans les différentes modifications du traité de Rome. Le Traité de Lisbonne, entré en vigueur le 1er Décembre 2009, est celui qui a posé la configuration actuelle de l'Union européenne et notamment de la Politique étrangère et de sécurité. «L'élargissement de l'Union européenne, tout au long de son histoire, nous a amenés des 6 pays fondateurs à 27 Etats membres aujourd'hui. Après avoir mis ensemble en début des années 1950, les anciens ennemis de la 2ème guerre mondiale, l'Europe a amené ensemble aussi ceux que pendant 40 ans le mur deBerlin et la guerre froide et le rideau de fer avaient séparés et réunifier ainsi le continent. Cette expérience nourrit aujourd'hui la politique étrangère d'une Europe diverse tournée vers un avenir commun. La diversité et l'unité sont notre force», a rappelé Mme Denisa Elena Ionete.
Elle a en outre rappelé que c’est le Traité de Lisbonne qui confère à l'Union une personnalité juridique propre sur l'arène internationale. Sur le plan de la politique étrangère, a-t-elle dit, il a créé la fonction permanente de Président du Conseil européen et a institué la fonction du Haut Représentant (HP) pour la PESC qui est également le Vice-Président (VP) de la Commission européenne. Ainsi, a dit Mme Denisa Elena Ionete, de par l'ampleur des modifications introduites par le Traité de Lisbonne dans la politique étrangère, on voit l'importance et l'ampleur des tâches qui reviennent au service. «Selon le HR/VP Borell "Il contribuera à renforcer l'Union européenne sur la scène internationale et à accroître sa visibilité et lui permettra de projeter plus efficacement ses intérêts et ses valeurs"».
L’ambassadeur de l’Union Européenne au Niger a par ailleurs évoqué les aspects-clé du travail du Service d'Action Extérieure (SEAE) comme bras diplomatique et de sécurité de l'Union qui sont entre autres : l’engagement dans le multilatéralisme, l’engagement dans la sécurité internationale. Elle a souligné que le partenariat avec l'Afrique et le Niger est un objectif de premier rang pour la prochaine décade du SEAE. En effet, en plus de la coopération au développement, domaine traditionnel de partenariat et d'appui dans des secteurs clé - comme les infrastructures, la sécurité alimentaire, l'éducation où, à travers les accords de Cotonou «Il y’a également, l'accompagnement de la première heure du G5 Sahel; de l'engagement soutenu dans le domaine de la sécurité et de la défense, l'appui à la gestion des conséquences des migrations irrégulières ainsi que l'appui aux institutions: démocratiques, notamment dans les processus électoraux».
Selon l’ambassadeur de l’UE au Niger, l'agenda des 10 prochaines années du SEAE verra l'Afrique au top de ses priorités. «Fort de sa position privilégiée dans ce partenariat, nous déployons au Niger tous les instruments et mécanismes d'action externe de l'UE, de la mission CSDP à l'aide humanitaire, l'Union européenne et les Etats Membres, animés par l'esprit ‘’Equipe Europe’’ continueront cet engagement, animés par l'esprit de la redevabilité mutuelle et soutenu par un dialogue politique et sur les politiques transparentes et efficaces», a-t-elle dit.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
06 juillet 2021
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La République de l’Inde a célébré, le jeudi 26 janvier 2023, la journée de la République «Republic Day». Cette journée commémore l’adoption de la constitution Indienne le 26 janvier 1950. La représentation diplomatique de l’Inde a célébré cette importante journée de la vie du pays de l’apôtre de la non-violence Mahatma Gandhi à travers un diner offert aux amis de l’Inde ainsi qu’aux membres de la communauté indienne au Niger dans un hôtel à Niamey par le chargé d’affaires de l’Ambassade. De nombreux officiels nationaux et des membres du corps diplomatique ont répondu à l’invitation de SE Hansraj Chhilwar.
Il faut tout d’abord souligner que la République souveraine, socialiste, laïque et démocratique de l’Inde considérée de nos jours comme la «Plus Grande Démocratie» au monde a accédé à la souveraineté internationale en août 1947 après une haute lutte menée par les pères de la Nation Indienne moderne dont l’apôtre de la non-violence Mahatma Gandhi ou encore Jawaharlal Nehru. Le pays désormais libéré du Dominion britannique s’est doté de sa seule et unique Constitution le 26 janvier 1950, aujourd’hui vieille de 73 ans.
Face à ses convives réunis pour un diner honorant la République indienne, le chargé d’affaires a souligné que le 26 janvier est un jour important dans le calendrier de tous les indiens du monde qui le célèbrent avec beaucoup de joie. M. Chhilwar a axé son intervention sur les relations Nigéro-indiennes qui gagnent en force depuis plus d’une décennie notamment avec l’ouverture des Ambassades à Niamey et à NewDelhi respectivement en 2009 et 2011. La coopération bilatérale s’est matérialisée par de nombreuses réalisations de l’Inde au Niger dont le centre international de conférences Mahatma Gandhi trônant fièrement en plein cœur de Niamey, un centre moderne flambant neuf et à la pointe de la technologie symbole de l’amitié durable des deux pays.
Ne pouvant être exhaustif sur les réalisations de l’Inde au Niger, le chargé d’affaires a indiqué que son pays a accordé plusieurs lignes de crédits se chiffrant à des centaines de millions de Dollars pour appuyer des secteurs aussi importants que l’agriculture et l’irrigation , la santé, l’hydraulique, l’énergie. Il y a aussi et surtout la formation à travers les programmes ITEC et ICCR qui offrent aux Nigériens des bourses de stage de moyennes durées et des bourses d’études du 1er, Second et Troisième cycles dans les principaux établissements de formation indiens. Dans le domaine culturel, la coopération nigéro-indienne a connu un élan important avec des visites bilatérales des troupes culturelles et des artisans nigériens.
Le chargé d’affaires a précisé qu’actuellement 17 artistes nigériens sont dans les préparatifs pour participer à la foire internationale appelée «Surajkund International Crafts Mela. M. Hansraj Chhilwar a assuré que l’Inde reste engagée aux côtés du Niger pour diversifier ses domaines de coopération avec le Niger.
Zabeirou Moussa(onep)
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L’ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union Européenne M. Raul Mateus Paula a présidé hier matin, au palais du 29 juillet de Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’exposition sur la coopération entre l’Union Européenne dans le cadre des festivités de la célébration de la journée européenne édition 2017. Placée sous le thème, « la coopération Union Européenne-Niger au bénéfice des populations», cette exposition qui durera deux jours se veut un miroir de la coopération entre l’UE et le Niger. La célébration de cette journée européenne s’est déroulée en présence des présidents des Institutions de la République du ministre des Finances, M. Massoudou Hassoumi, ordonnateur du Fonds Européen pour le Développement (FED) et plusieurs membres du gouvernement des ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques au Niger ; des représentants des organisations internationales, organismes et agences de coopération.
La coopération entre le Niger et l’Union Européenne existe depuis maintenant plus de 50 ans. Elle s’inscrit aujourd’hui dans une communauté de vues sur de nombreux sujets qui touchent à la fois le Niger et la sous-région, un dialogue politique permanent, et un réel esprit de collaboration interactive, qui sont cités en exemple. Pour l’Ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union Européenne M. Raul Mateus Paula, la présence des autres ambassadeurs et chargés d’affaires des pays de l’Union Européenne illustre si besoin en était que l’Europe parle et agit d’une seule voix.
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Le président du Conseil Supérieur de la Communication, Dr Kabirou Sani, a présidé hier matin à Niamey, le lancement de la journée portes ouvertes pour l’organisation de la célébration de la journée mondiale de l’accès à l’information. Le thème de cette édition est «intelligence artificielle, e-gouvernance et accès à l’information». Cet événement a pour objectif de favoriser le partage d’informations et de rapprocher les institutions républicaines, les organisations de la société civile et les citoyens.
Le 28 septembre de chaque année, a été décrété, journée internationale de l’accès à universel à l’information, par la conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO). Pour le président du CSC, l’UNESCO veut, à travers cet axe, exhorter les Etats membres qui ne l’ont encore fait, à adopter les lois d’accès à l’information, à encourager ceux qui l’ont fait, à les mettre en œuvre et faire du libre accès aux données publiques, un indicateur indispensable de gouvernance et une exigence à laquelle doit adhérer toute nation qui se veut démocratique. Dr Kabirou Sani a rappelé que le Niger a adopté depuis 2011, une charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs pour garantir le droit du public à l’information.
L’objectif de la commémoration de cette journée pour la troisième fois au Niger, et qui est à sa 7ème édition au niveau mondial, a-t-il fait savoir, consiste à vulgariser la date du 28 septembre comme journée internationale de l’accès à l’information. Une thématique d’actualité qui permettra aux différents acteurs réunis de discuter des mutations rapides qui se produisent dans le secteur de la presse, de la communication et de la gouvernance.
Quant à la journée portes ouvertes initiée par le CSC, a-ajouté Kabir Sani, elle consiste à regrouper les institutions de l’état, les organisations de la société civile et les citoyens et créer un engagement entre les différentes parties. Ainsi, l’activité permettra de faire connaitre davantage les missions du CSC, et éventuellement les attentes des citoyens qui s’exprimeront à travers une boite de suggestion.
Pour sa part, la directrice du Bureau de la démocratie, du droit, de la bonne gouvernance, et des conflits, M. Asta M. Zinbo représentant la directrice de la mission de l’USAID Niger, a indiqué que, le droit à l’information est un droit reconnu par la communauté internationale, car son respect conditionne la réalisation des autres droits, qu’ils soient civils, politiques, économiques et sociaux. Elle a en outre souligné que le gouvernement américain attache du prix à sa réalisation car ce droit figure en bonne place dans les dispositions légales des Etats Unies d’Amérique à travers le freedom of information act (FOIA).
M. Asta M. Zinbo a déclaré, qu’au Niger, l’Ambassade des Etats Unis investit beaucoup dans la société civile, la presse et les ONG pour améliorer l’accès à l’information et renforcer la démocratie. Aussi, a-t-elle ajouté, la célébration de cette journée constitue également une opportunité pour les citoyens de découvrir plusieurs institutions publiques, notamment leurs attributions, leur fonctionnement et demander des informations souhaitées. Cet évènement offre incontestablement un espace d’interaction entre citoyens et l’administration en vue de la création d’un engagement constructif.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
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A l’instar des autres pays de la communauté internationale, le Niger célèbre ce mercredi 8 mars, la Journée internationale de la femme. L’édition de cette année a pour thème; «Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes». Dans le message qu’elle a livré à cette occasion, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a relevé les défis qui se posent à notre pays et à la communauté internationale, en lien avec le thème de cette journée. Elle a ensuite souligné les efforts déployés par le gouvernement pour plus d’égalité et d’équité de genre.
Dans son message, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, a rappelé que la Journée internationale de la Femme a été instituée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, à l’occasion de la Décennie de la Femme en 1975 pour marquer les marches historiques des femmes, organisées en mars 1907 et 1908, pour revendiquer leurs droits au suffrage. «C’est l’occasion pour les différentes structures en charge de la promotion de la Femme de magnifier la femme avec un cachet particulier à travers notamment une revue du bilan des actions menées en matière de promotion de la femme et du genre et de tirer des leçons à partir desquelles des stratégies futures sont développées et mises en œuvre», a-t-elle souligné.
Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a rappelé l’inégalité sur la représentativité mineure enregistrée des filles et des femmes dans le domaine du numérique, plus encore que dans les filières scientifiques en général. Elle a également évoqué entre autres les inégalités de genre concernant les niveaux de compétence les plus bas, sur l’utilisation d’applications sur un téléphone portable, ainsi que des compétences plus avancées comme le codage. Les principales causes de ces inégalités, dit-elle, sont liées aux difficultés d’accès aux outils, aux contraintes financières, aux compétences numériques, à l’intérêt pour les TIC, à la sécurité en ligne et aux stéréotypes. «La célébration de cette Journée Internationale de la Femme permettra d’explorer l’impact de l’écart entre les sexes dans le numérique sur l’élargissement des inégalités économiques et sociales. Elle mettra également en évidence la nécessité de protéger les droits des femmes et des filles dans les espaces numériques et de s’attaquer à la Violence Basée sur le Genre en ligne», a indiqué Mme Allahoury Aminata Zourkaleini.
Pour la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’enfant, le thème de cette journée vient à point nommé avec la mise en œuvre du Programme d’éducation et de formation dans le numérique. En effet, en 2020, le Niger a, à travers l’Agence Nationale pour la Société de I ‘Information (ANSI), introduit une école de formation numérique dénommée codeloccol créée en partenariat avec le Centre Incubateur des Petites et Moyennes Entreprises (CIPMEN) et African Development University (ADU).
A ce jour, deux promotions ont été formées, dont 33% de filles en 2021 et 43% de filles en 2022. Avec la mise en œuvre du « Programme Villages Intelligents », le Niger a connecté en 2021 en phase pilote 14 villages ; 14 centres de santé intégrés ; et conçu 76 centres numériques dans toutes les régions du pays entre 2021 et 2022. «Aussi, dans le cadre de ce programme, il est prévu de connecter 2.175 villages, 300 centres de santé intégrés et 180 centres numériques», a dit la ministre.
Elle a ajouté que le déploiement des centres communautaires numériques a permis d’accélérer le programme d’inclusion financière et numérique auprès des femmes et des jeunes filles. «C’est ainsi qu’en 2022 plus de 4.500 femmes ont été formées. En perspective, une campagne nationale d’alphabétisation numérique et d’éducation financière d’une durée de 15 mois a débuté en février 2023 et couvrira plus de 60.000 personnes (essentiellement des femmes) sur toute l’étendue du territoire nigérien», a souligné Mme Allahoury Aminata Zourkaleini. La ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant a lancé un appel à toutes les structures œuvrant dans les domaines de l’éducation et de la formation professionnelle pour qu’elles s’engagent davantage à promouvoir l’éducation et la formation des filles et des femmes dans le numérique. Elle a invité les partenaires techniques et financiers, à poursuivre leur soutien aux efforts du gouvernement et de tous les acteurs pour relever les défis en la matière en vue de créer le développement durable et équitable pour tous.
Moumouni Idrissa Abdoul Aziz (Stagiaire)
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La ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Elback Zeïnabou Tari Bako a procédé vendredi dernier, à l’Académie des Arts Martiaux de Niamey, au lancement officiel de la journée internationale de la jeune fille. Organisée par le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant en collaboration avec l’ONG Plan Niger et l’UNICEF, cette journée a pour but de soutenir les initiatives des filles et saisir des opportunités pour ces dernières en vue de lutter contre les inégalités .
Dans son allocution la ministre en charge de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant a indiqué que la protection des droits des filles constituent une des priorités des plus hautes autorités de la 7ème République, d’où les mesures et actions engagées par le Gouvernement et ses partenaires, afin de protéger les droits des filles et répondre à leurs besoins spécifiques. Ces mesures et actions sont entre autres l’adoption de la Politique Nationale de Genre révisée en 2017-2021 ; l’adoption de la Politique Nationale de l’Education et de la Formation des Filles ; l’adoption de la Stratégie Nationale de Prévention et des Réponses aux Violences Basées sur le Genre et son Plan d’actions quinquennal 2017-2021; l’adoption du Décret portant la Protection, le soutien et l’accompagnement de la jeune fille en cours de scolarité ; la création de la Maison de l’Entreprise qui encourage les jeunes à créer leurs propres entreprises sans distinction de sexe ; la poursuite de la mise en œuvre de l’Initiative pour les Adolescentes "ILLIMIN", qui vise à réduire les mariages précoces et les grossesses des jeunes filles.
Mme Elback Zeïnabou Tari Bako a en effet sollicité la détermination de tous les acteurs concernés à poursuivre leurs efforts afin d’amener les communautés à un changement social de comportement qui induirait sans nul doute une amélioration de tous les indicateurs socio-économiques.
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La journée internationale de la paix est célébrée le 21 septembre de chaque année. Depuis son institution en 1981, cette journée est dédiée à la paix et particulièrement à l’absence de guerre et à la promotion du vivre ensemble entre les communautés. Autrement dit, elle est consacrée au renforcement des idéaux de paix, de non-violence et de cessez-le-feu. Cette année, 2023 le thème retenu est « Action en faveur de la paix : nos ambitions pour les Objectifs Mondiaux ». Pour commémorer la dite journée dans tous les pays du monde, les différentes couches sociales entreprennent et initient des actions et renforcent les appels en faveur d’une paix durable dans le monde.
Dans le message qu’il a livré à cette occasion, le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres a déclaré : « La paix est nécessaire aujourd’hui plus que jamais. La guerre et les conflits provoquent la dévastation, la pauvreté et la faim et chassent des dizaines de millions de personnes de leur foyer. Le chaos climatique est omniprésent. Et même les pays pacifiques sont en proie à des inégalités criantes et à une polarisation politique».
Ainsi, au Niger, particulièrement à Agadez plusieurs acteurs de la vie sociale de la région, s’inspirant de cette déclaration d’António Guterres, se sont prononcés à l’occasion de cette journée. Des actions et des messages de paix ont été véhiculés invitant toute la population à œuvrer pour la sauvegarde de la patrie, le développement et la culture de la citoyenneté responsable.
« Qui dit paix dit une bonne cohésion et une parfaite symbiose entre les communautés. Alors nous profitons de cette occasion pour lancer un vibrant appel à tous les Nigériens épris de paix et de la volonté pour la sauvegarde de notre pays de continuer à véhiculer ce message de paix entre les Nigériens et même entre tous les africains. Nous attendons la jeunesse, pour qu’elle soit au-devant de ce cri de cœur pour la paix. Il n’y a pas de développement sans paix. Les gens doivent le mettre dans leurs têtes. Nous les chefs traditionnels, nous sommes toujours aux côtés et à l’écoute des communautés pour la paix, pour la sécurité et pour le bien-être de tous. Nous lançons le même appel à toutes les organisations de femmes de la région d’Agadez et celles des autres régions, pour qu’elles contribuent à véhiculer cet appel et ces messages de paix. Nous souhaitons que cette journée soit une journée d’action en faveur de la paix et de la cohésion et quelle reste aussi mémorable. Il faut que nous resserrions nos coudes pour faire face à toutes ces sanctions (ndlr : sanctions de la Cedeao et de l’Uemoa) contre notre pays », a déclaré le Sultan de l’Aïr Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou.
Le Sultanat de l’Aïr est connu pour ses efforts constants et ses initiatives quotidiennes pour les prières, les prêches et les séances de lecture du Saint Coran, dans le but de solliciter la clémence divine pour la paix et la cohésion dans notre pays. Dans cette adresse à l’occasion de la Journée Internationale de la Paix, Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou a réitéré l’engagement du Sultanat et de l’ensemble des Oulémas de l’Aïr à poursuivre ces initiatives dans tous les hameaux, les quartiers, les villages et dans toutes les villes. « Il y’a de cela plus d’un mois, les messages ont été véhiculés et nous sommes en train de suivre au quotidien ces efforts de nos oulémas. Précisément dans ce mois béni de Maouloud, nous sommes en train de renforcer toutes ces prières et invocations, ainsi que des prêches pour la paix, le développement et la cohésion nationale dans notre pays. Nous profitons de ce mois de naissance du prophète Mohamed (PSL) pour multiplier les actions d’adoration, pour encourager tous les oulémas de la région à continuer dans ce sens pour accompagner le pays et les nouvelles autorités dans cette phase de transition », a ajouté le Sultan de l’Aïr.
Pour l’édition 2023, les Nations Unies ont lancé un appel à l’action pour une responsabilité individuelle et collective dans le cadre de la promotion de la paix qui contribue à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD), laquelle créera une culture de la paix pour tous. Cet appel à l’action a été suivi par le groupe des jeunes ambassadeurs pour la paix d’Agadez. En effet, le jeudi 21 septembre 2023, ces jeunes en collaboration avec le Mouvement d’action des Jeunes ont procédé à une donation et à une séance plantation d’arbres au jardin d’enfant Sabon Gario III d’Agadez. « L’objectif de cette action qui répond à l’appel lancé par le Secrétaire Général des Nations Unies à l’occasion de cette journée, est d’accompagner cet établissement dans le démarrage des activités scolaires de l’année académique 2023-2024. Nous avons voulu mettre également cette journée à profit, conformément au thème de cette année, pour mener une activité communautaire de plantation d’arbres au sein du même établissement. Le message que nous souhaitons laisser à travers ces deux actions est celui de la promotion des valeurs de la paix et de la solidarité. Ces deux actions, éducation et environnement, cadrent bien avec le thème de la célébration de cette journée édition 2023 », a déclaré le jeune ambassadeur Abdoussalam Ibrahim Almoustapha membre du groupe. Ainsi une dizaine de plants d’arbres a été plantée dans cette école et la donation est composée des sceaux, des boites d’ardoisine, d’éponges, des balaies et des bouilloires.
A cette occasion plusieurs jeunes se sont exprimés pour décliner leurs attentes pour une paix durable dans notre pays. « Nos attentes sont entre autres le changement de comportement, une réelle prise de conscience de toute la jeunesse du Niger en général et celle de l’Aïr en particulier. Nous attendons que tous ces jeunes soient, dans leurs localités respectives des ambassadeurs de la paix et des acteurs du développement. La paix est menacée dans le monde et nous souhaitons que les jeunes soient les véritables acteurs de paix. Sur les réseaux sociaux et sur tous autres outils et moyens de communication, nous attendons une forte mobilisation des jeunes pour la culture et le maintien de la paix. La paix est la seule chose qui vaut la peine dans le monde. Sans la paix rien n’est possible. Donc tous ce que nous avons de plus cher c’est la paix. Il faut la maintenir, il faut l’entretenir et il faut la propager », a déclaré Abdous Salam Ibrahim Almoustapha.
Pour Ben Mohamed Moussa, la célébration de cette journée lui rappelle beaucoup des choses. « En tant que ressortissant de cette région, nous avons vécu la rébellion et cette journée nous renvoie à la flamme de la paix. Il nous faut de la paix partout dans le monde et au Niger précisément. C’est grâce à cette paix retrouvée à Agadez que nous pouvons voyager partout dans la région et même pour aller dans le reste du pays. Alors que ce n’était possible avant. Aujourd’hui toute la population d’Agadez fait la promotion de la paix et de la cohésion sociale. C’est pourquoi, nous menons des activités communautaires sur toutes autres questions du développement. Nous œuvrons aussi pour la sensibilisation communautaire, pour le renforcement de la paix et de la cohésion Sociale », a-t-il confié.
Un autre jeune actif de la région le nommé Inoussa Sani Satouma d’expliquer : « toutes nos actions prônent la paix et la cohésion sociale. Je rappelle à la jeunesse nigérienne son rôle et sa responsabilité dans la construction de la paix dans le pays. J’invite alors nos camarades jeunes de toutes les régions du pays à saisir les opportunités que cette journée offre au monde entier pour renforcer les actions de paix et apporter notre contribution à l’endroit des autorités pour la sécurité des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national. Nous avons vraiment besoin d’être écoutés et impliqués dans toutes les actions de développement et dans toutes les instances de prise de décision. Il faut une véritable politique de la jeunesse pour notre pays, le Niger ».
Ali Maman ONEP/Agadez
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Le monde va célébrer, ce samedi 10 décembre 2022, la 74ème édition de la journée internationale des droits de l’homme. Pour marquer cet anniversaire, le bureau du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les droits de l’Homme à Niamey, en collaboration avec l’Université Abdou Moumouni (UAM) de Niamey et le club droits de l’Homme des étudiants, a organisé hier une conférence publique sur le thème «Dignité, Liberté et Justice pour tous». Les échangent qui se sont déroulés dans l’enceinte de l’amphithéâtre 1000 places de l’UAM, ciblent en priorité les étudiants.
Le représentant du Haut-commissaire des Nations-Unies aux droits de l’Homme, M. Omer Kabiwou Kalameu, a affirmé que l’organisation de la conférence publique est une manière pour son bureau de marquer le lancement du 74ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et la célébration du 75ème anniversaire de la même déclaration prévue le 10 décembre 2023 prochain. L’évènement de cette année, a-t-il rappelé, coïncide également avec la célébration du 30ème anniversaire de la déclaration du Plan d’action de Vienne de 1993.
Le choix de l’Université Abdou Moumouni de Niamey pour abriter le lancement de la célébration de la journée internationale de cette année, a avoué, M. Omer Kabiwou Kalameu, n’est pas fortuit. «Le train a démarré ici et va s’arrêter ici dans 365 jours exactement parce que, nous pensons que, collaborer avec les étudiants c’est important. Vous êtes des défenseurs des droits de l’Homme, vous êtes des promoteurs des droits Humains à travers le club droit de l’Homme dont nous saluons la création aujourd’hui», a-t-il déclaré. Il s’agit aussi pour le bureau de Niamey du Haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l’Homme, a précisé M. Omer Kabiwou Kalameu, de «magnifier le rôle des étudiants en tant qu’acteurs principaux dans la promotion et la protection des droits de l’Homme».
Pour le Secrétaire général du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche qui a présidé la cérémonie officielle de la journée, cette conférence publique est une grande occasion d’échanges et de réflexion sur les défis et perspectives des droits de l’Homme dans un contexte d’insécurité. M. Ag Arya Moussa a rappelé que, depuis sa création qui remonte à 1971, l’Université Abdou Moumouni de Niamey continue de jouer un rôle clé dans la promotion et la protection des droits de l’Homme. Il a exhorté les participants à «être attentifs aux communications des différents panelistes afin d’en sortir bien outillés et de participer activement aux échanges».
Au cours de la cérémonie qui a enregistré la participation de membres des forces de défense et de sécurité, le doyen de la Faculté des sciences juridiques et politiques, Dr Dodo Boubacari, a tenu à remercier toutes les parties qui se sont impliquées dans l’organisation de la conférence publique dans le cadre de la célébration de l’édition 2022 de la Journée internationale des droits de l’Homme. Il s’est réjoui également de l’intensification de la collaboration entre le bureau du Haut-commissariat des Nations-Unies au droit de l’Homme et la faculté qui est à sa troisième promotion de Master en Droits de l’Homme.
Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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A l’instar du monde entier, la communauté humanitaire au Niger a célébré hier matin à Niamey la 12ème édition de la Journée Mondiale de l’Aide Humanitaire. Le thème de cette année est
« course pour l’humanité » centré sur le changement climatique et son impact sur les populations les plus vulnérables. A Niamey, c’est le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette journée en présence de quelques membres du gouvernement, de la coordinatrice du système des Nations Unies, Mme Louise Aubin, du représentant des ONGs et celui des Partenaires Techniques et Financiers et plusieurs invités œuvrant dans le domaine humanitaire.
Dans son allocution d’ouverture, le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué que cet événement célébré aujourd’hui est une opportunité pour faire appel à l’engagement et à la générosité des partenaires financiers qui n’ont jamais été démentis, en vue de permettre de répondre efficacement aux conséquences des menaces nouvelles liées au changement climatique, à la pauvreté, aux crises sécuritaires et alimentaires, au manque d’eau et d’énergie, aux migrations forcées et à l’explosion démographique.
En effet, a-t-il dit, le Niger est l’un des pays sahéliens qui subit le plus les effets néfastes du changement climatique. « Chaque année, environ 100 000 hectares de terres arables sont perdus en raison de l’érosion hydrique, entrainant la perte de cultures et de moyens de subsistance pour des milliers d’agriculteurs. Cette année encore, des cas d’inondations sont enregistrés dans l’ensemble des huit régions que compte notre pays à la suite de pluies diluviennes enregistrées au cours des mois de juillet et d’août. A ce jour, on dénombre plus de 97.000 personnes (11 000 ménages) sinistrées, 57 pertes en vie humaine et environ 7000 maisons effondrées », a relevé le Premier Ministre.
Cependant, a poursuivi SE Ouhoumoudou Mahamadou, pour sortir de ce cycle des inondations, le gouvernement travaille sur la prévention et la mitigation des risques à travers la construction et le renforcement des digues de protection, le curage des caniveaux, la relocalisation des personnes sinistrées et celles à risques sur des sites non inondables, entre autres. Il a enfin réaffirmé l’engagement du gouvernement et du Président de la République, SEM.Mohamed Bazoum, à continuer à lutter sans relâche contre les effets néfastes liés aux changements climatiques en prenant des mesures hardies de nature à réduire leurs conséquences sur les personnes vulnérables.
Le Représentant des Organisations Internationales Représentées au Niger (OIREN), M. Yves Habumugisha, a affirmé en tant que OIREN « nous sommes conscients du grand défi auquel nous faisons face, de l’immense quantité de ressources et des moyens nécessaires, de l’engagement politique mondial et de la réalité actuelle à laquelle nous sommes confrontés: la rareté des ressources et la faiblesse dans la mise en œuvre des engagements politiques à cet égard qui nous empêche d’atteindre un impact majeur dans nos actions et œuvrer pour l’augmentation de la résilience des personnes les plus vulnérables ».
Il a, par la suite, rappelé que les personnes les plus vulnérables du monde sont celles qui ont le moins contribué à l’urgence climatique mais qui sont le plus durement touchées. Selon lui, de nos jours, ces millions de personnes sont en train de perdre leurs vies et leurs moyens de subsistance. « Comme OIREN, en tant qu’acteur humanitaire, nous devons être redevables envers nos bénéficiaires et mettre en œuvre des actions qui contrastent cette urgence climatique, le plus tôt possible », a souligné M. Yves Habumugisha. Il a ajouté que pour répondre efficacement à ces problématiques complexes et à leurs répercussions, un consensus sur la responsabilité dans l’action humanitaire doit exister entre le plus haut niveau du Gouvernement du Niger, la communauté humanitaire et les acteurs de l’aide au développement.
Pour sa part, le représentant des Partenaires techniques et financiers, M. Andrey Patrick, a expliqué que l’aide humanitaire vise à sauver des vies et à alléger les souffrances. L’aide humanitaire peut, selon lui, s’articuler avec des programmes à plus long terme pour faciliter l’anticipation et la préparation aux chocs, ainsi que le relèvement des populations affectées par ces chocs. « Cette articulation, ce Nexus entre une assistance humanitaire d’urgence et des objectifs de développement à plus long terme est nécessaire et doit être mis en œuvre dans le respect des principes et des mandats des différents acteurs », a-t-il indiqué. Il s’est, par ailleurs, réjoui des avancées significatives du Gouvernement du Niger pour opérationnaliser l’approche Nexus Urgence-Développement-Paix, tout en espérant que cette approche sera pleinement effective avec l’appui des différents Partenaires Techniques et Financiers.
Cette cérémonie a été clôturée par une visite des stands d’expositions des différents organismes qui concourent à la gestion des actions humanitaires au Niger.
Par Aminatou Seydou Harouna(onep)
20 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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A l’occasion de l’édition 2017 de la journée internationale de la presse, la Maison de la Presse a organisé hier, à son siège, plusieurs activités dont un point de presse, une conférence de presse, et l’annonce des résultats du concours des meilleurs articles et émissions sur ‘’La lutte ou la prévention de l’extrémisme violent’’. C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence du Président du Conseil supérieur de la communication, des représentants des organes de presse nationaux et de l'ambassadrice des Etats-Unis d'Amérique au Niger.
C’est en 1993 que l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé chaque 3 mai ‘’Journée mondiale de la liberté de la presse’’. Cette année, le thème retenu est : « Des esprits critiques pour des temps critiques: le rôle des médias dans la promotion des sociétés pacifiques, justes et inclusives». Par ailleurs, la commémoration de cette journée est une occasion d'évaluer la situation de la liberté de la presse à travers le monde.
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Le monde entier célèbre aujourd’hui, mardi 11 juillet 2023, la journée mondiale de la population. À cet effet, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr. Illiassou Idi Maïnassara, a livré un message dans lequel, il a rappelé que cette journée, recommandée en 1989 par le Conseil d’Administration du Programme des Nations Unies pour le Développement est célébrée le 11 juillet chaque année. L’édition 2023 est placée sous le thème ; «Libérer le pouvoir de l’égalité des sexes : faire entendre la voix des femmes et des filles pour libérer les possibilités infinies de notre monde».
La célébration de cette journée vise à sensibiliser l’opinion publique nationale et internationale sur les questions de population et développement, et de diffuser largement les messages relatifs au thème central retenu enfin de susciter une mobilisation sociale effective et un changement de comportements des populations.
Dans ses propos liminaires, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a souligné que la population du Niger est estimée à 26.062.585 habitants au 1er juillet 2023 selon les projections démographiques 2012-2024 de l’Institut National de la Statistique (INS). Il a ensuite rappelé que le Niger a l’un des taux d’accroissement démographique le plus élevé au monde de 3,9% (EDS, 2012), avec un faible taux de prévalence contraceptive moderne.
Dr. Illiassou Idi Maïnassara a expliqué les raisons qui ont sous-tendu le choix du thème de la célébration de la journée cette année. «Plus de 40% des femmes dans le monde ne peuvent pas prendre des décisions sur la santé sexuelle et reproductive et les droits reproductifs, une femme meurt toutes les deux minutes de suite d’une grossesse ou d’un accouchement (et dans les situations de conflit, le nombre de décès est deux fois plus élevé), plus des deux tiers des 800 millions de personnes dans le monde qui ne savent pas lire, sont des femmes», a-t-il ajouté.
Par la suite, le ministre a mis l’accent sur les inégalités à l’égard des femmes concernant entre autres l’accès à l’éducation et à la santé reproductive, la participation des femmes dans l’économie et dans la prise de décisions. Il a, par ailleurs, révélé les actions menées par le gouvernement afin de réduire les inégalités et les iniquités malgré la persistance de certaines pratiques comme les Violences Basées sur le Genre (VBG). Ainsi, on peut avec le ministre, la ratification par le gouvernement de la plupart des instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’enfant et de la femme durant les vingt dernières années, l’élaboration de la Politique Nationale Genre et son plan d’actions 2018-2027, celle de la Politique Nationale de la Promotion de la Femme. Il y a aussi, l’élaboration de la Stratégie Nationale d’Autonomisation de la Femme et son plan actions 2018-2022, l’adoption d’une loi sur le quota et d’une loi sur les mutilations génitales et le harcèlement sexuel en 2003, l’élaboration d’une Stratégie Nationale de Scolarisation de la Jeune Fille et celle d’une Stratégie Nationale de lutte contre le mariage des enfants. Le ministre a également souligné les efforts du gouvernement pour garantir une bonne santé reproductive à savoir l’adhésion du Niger à plusieurs déclarations, conventions et initiatives internationales et régionales sur la santé de la reproduction y compris la planification familiale, l’adoption de la loi 2006-16 sur la santé de la reproduction, l’élaboration et la validation d’un Plan National de Repositionnement de la Planification Familiale, couvrant la période 2013-2020 et 2021-2025, l’adhésion du Niger à l’Initiative Internationale FP 2020 et FP 2030 et enfin, l’adhésion du Niger au Forum Génération Égalité.
Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr. Illiassou Idi Maïnassara a réitéré l’engagement du gouvernement dans la résolution des problèmes liés au genre ainsi qu’à la complémentarité des hommes et des femmes dans le processus du développement social et économique du Niger et, dans l’amélioration des conditions de vie des populations en général et celle des femmes et des filles en particulier.
Massaouda Abdou Ibrahim (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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L'Assemblée Mondiale de la Santé a institué en 2007, le 25 avril de chaque année comme Journée Mondiale de lutte contre le Paludisme. L'objectif principal visé à travers la commémoration de cette Journée est de renforcer le plaidoyer et la mobilisation sociale de tous les acteurs de la santé autour des stratégies de lutte contre le paludisme afin de contribuer à réduire de manière significative l'incidence et la mortalité liées à cette maladie. Cette année, le Niger célèbre la 12ème édition sous le thème : « mettre fin au Paludisme pour de bon ». C’est la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, marraine de la lutte contre le paludisme qui a présidé cette cérémonie solennelle, hier matin, dans l’enceinte de l’Ecole Nationale de Santé Publique Damouré Zika de Niamey. Cette commémoration a donné lieu à une véritable fête qui a drainé du monde, avec en ligne de mire, une série d’activités notamment des séances d’animation, de sensibilisation, de remise de dons et de témoignage de satisfaction.
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Dans le cadre de la célébration du 152ème anniversaire de la création de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), le ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique en collaboration avec les sociétés de télécommunication du Niger, a organisé hier plusieurs activités dont une conférence débat et une exposition des opérateurs fournisseurs des services dans l’enceinte de l’Ecole Supérieure des Télécommunications (EST). C’est le directeur de cabinet du ministre en charge des Postes et Télécommunications M. Idrissa Issoufou qui a donné le coup d’envoi de ces activités en présence du Haut-commissaire à l’Informatique, aux Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, le directeur général de l’EST et plusieurs invités.
Selon le directeur de cabinet du ministre en charge des Postes et Télécommunications le thème retenu cette année est un sujet important d’actualité qui consacre la mise en évidence du Méga impact des Méga-données. En effet souligne M. Idrissa Issoufou, ce thème met l’accent particulièrement sur le potentiel des Big data au service du développement durable et cela dans la droite ligne des recommandations du «Sommet Mondial sur la Société de l’Information» de Genève 2015 qui prône la transversalité des TIC sur l’ensemble des 17 objectifs de développement durable des Nations Unies pour l’horizon 2030. Pour le directeur général de l’Ecole Supérieure des Télécommunications M. Boubacar Issoufou Djibo la succession des activités menées autour du sujet Big data dans les 192 Etats membres de l’UIT va contribuer à la création d’une dynamique d’appropriation des méga-données pour une matérialisation des ODD à l’horizon 2030.
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A l’instar de plusieurs pays du monde, le Niger a célébré hier, la Journée mondiale des enseignants (es). Les activités commémoratives ainsi organisées par l’Internationale de l’Education, Section du Niger ont eu lieu au Centre culturel Oumarou Ganda de Niamey. C’est le conseiller technique du Ministère de l’Education Nationale, M. Mamadou Amadou qui a présidé le lancement desdites activités avec thème ; «Changer de cap : transformer l’éducation». Il s’agit à travers ces manifestations de mettre en exergue le travail de la profession enseignante et à appeler les gouvernements à investir dans les enseignantes et enseignants, à les impliquer, à leur faire confiance et à les respecter.
Les organisateurs de cette activité examinent les engagements pris lors du sommet mondial sur la transformation de l’éducation et de renouveler l’appel aux gouvernements pour qu’ils investissent dans les enseignants et les systèmes d’éducation publics.
Après avoir souligné l’importance de journée pour les enseignants et enseignantes, le conseiller technique du ministre de l’Education Nationale, M. Mamadou Amadou a indiqué que la question des ressources humaines est l’un des dossiers phares du ministre. Dans ce cadre le partenariat est l’élément clé de la gouvernance. «Sans vous, il n’y aura pas de Ministère de l’Education nationale. Tout ce que nous sommes en train de faire au niveau du Ministère, c’est pour qu’il ait amélioration au niveau de la classe. Nous ne pouvons pas avoir du mépris pour l’enseignant», a-t-il déclaré. Il a en outre ajouté que, sous l’impulsion du Ministère, une dynamique est en train de se mettre en œuvre pour que tous les enseignants aient les moyens leur permettant de travailler convenablement. «Tant que l’enseignant ne sera pas mis dans les conditions minimales, il n’y aura pas de transformation», a estimé M. Mamadou Amadou.
Pour sa part, le président ASO/EPT, M. Almoustapha Moussa Idé, a rappelé que l’internationale de l’éducation section Niger (ESNI) est l’un des pôles de la coalition ASO/EPT. L’importance que l’ESNI accorde à la célébration de la JME au lendemain du 19 septembre, date à laquelle les dirigeants du monde se sont réunis au siège des Nations Unies et se sont engagés à transformer l’éducation partout sur la planète prouve que, les enseignants et enseignantes du Niger sont au cœur de cette transformation. «Nous devons leur faire confiance et les soutenir pour que l’enseignement public de qualité devienne une réalité pour tous les élèves», a-t-il ajouté. M. Almoustapha Moussa Idé. Il a en outre indiqué que l’internationale de l’éducation (composée du SNEN, du SNEB, du SYNATREB, du SYNTEN et du SYNAFEN) a porté la voix de la profession enseignante auprès des dirigeants du monde à l’occasion du sommet sur la transformation de l’éducation organisé par les Nations Unies pour donner la priorité à l’éducation et a conduit à la création d’une commission mondiale sur la profession enseignante. C’est pourquoi, a-t-il dit, il est important de transformer l’éducation, car les solutions à toutes les crises qu’ils traversent commencent par l’éducation.
Quant au coordinateur de l’IESNI, M. Ibrahim Sandi Mahamadou, a rappelé que la journée mondiale des enseignants, est l’occasion de célébrer la profession enseignante et de promouvoir la recommandation de l’OIT/UNESCO de 1966 concernant la condition du personnel enseignant ainsi que la recommandation de 1997 de l’UNESCO sur la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur, complétées par les directives de l’OIT sur la promotion du travail décent pour le personnel de l’éducation de la petite enfance. Ces instruments, rappelle-t-il, définissent les normes internationales régissant la profession enseignante. M. Ibrahim Sandi Mahamadou, a par ailleurs notifié que, l’adoption de l’objectif de développement durable sur l’éducation et de sa cible spécifique, ODD4 reconnait le rôle clef des enseignants dans la réalisation de l’agenda éducation 2030.
Le coordinateur de l’IESNI a enfin indiqué que, le leadership des enseignants dans le cadre des réponses aux crises n’est pas seulement un sujet d’actualité. «Il est essentiel dans la mesure où ces deniers ont contribué à assurer l’enseignement en tout lieu et en temps plein, en vue de venir en aide aux groupes vulnérables et à atténuer les lacunes en matière d’apprentissage», a-t-il estimé.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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A l’instar de la Communauté Internationale, notre pays a célébré vendredi dernier, la journée mondiale des Sages-Femmes avec pour thème « La Sage-Femme, Mères et Famille, Partenaires pour la vie ». Au Niger, l’Association Nationale des Sages-femmes du Niger (ASFN) était à pied d’œuvre pour marquer l’événement. Aussi, cette journée a été une occasion de découvrir ce métier et de rendre hommage aux sages-femmes et autres praticiens dont les gynécologues obstétriciens qui sont au service des mères, des nouveaux nés, des adolescentes et de toute la famille. C’est le directeur de cabinet du ministre en charge de la Santé Publique, M. Ismaghil Anar Zakara, qui a présidé la cérémonie de lancement de cette activité en présence des représentants de tous les acteurs impliqués.
Dans son allocution le directeur de cabinet du ministre en charge de la Santé Publique a souligné que le nombre réduit de sages-femmes est criard au Niger, comme en témoignent les 60,3% qui accouchent sans assistance d’un personnel qualifié. La profession de sage-femme, a ajouté M. Ismaghil Anar Zakara, comporte de multiples facettes et, est encore insuffisamment connue du grand public. Cette journée offre donc l’opportunité de découvrir le métier de celles qui assistent à donner naissance et de rendre ainsi hommage aux femmes qui le pratiquent et de montrer leur importance au sein de la société.
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La chute de l’allocution prononcée par le président de la Haute autorité à la consolidation de la paix (HACP), le général de division Abou Tarka, à l’occasion de la célébration de la 28ème journée de la Concorde, a choqué surpris, sinon choqué plus d’un. Au moment de conclure son adresse, il a procédé à une attaque en règle contre des pays voisins, les pays frères du Burkina Faso et du Mali. Ainsi faisant, le général Abou Tarka a foulé au pied toutes les règles de la diplomatie et le respect dû à des pays voisins, des pays frères, qui ont choisi leur voie à eux pour assumer leur souveraineté et protéger leurs populations contre l’hydre terroriste, sans jamais se mêler des affaires du Niger, un pays avec lequel ils vivent les mêmes affres et avec qui ils partagent l’histoire et la géographie. « Dans leur fuite en avant pour garder un pouvoir arraché de force, les juntes malienne et Burkinabé se sont isolées de la communauté internationale et ne reçoivent plus aucun soutien. Ni militaire, ni financier », fanfaronne, du haut de sa tribune, Abou Tarka. Pour enfoncer le clou, il ajoute qu’elles « se gargarisent de slogans creux et font la guerre à coup de communiqués mensongers et de propagande sur les réseaux sociaux ». Pour finir, il prophétise en annonçant de de façon péremptoire que « le réveil n’en sera que plus douloureux », pour le Burkina Faso et le Mali. To ! Ka Ji ? Quelle mouche a pu bien piquer le président de la HACP, s’interrogent bien de ceux qui ont écouté ce discours va-t-en-guerre à l’endroit de pays avec lesquels nous ne sommes pas en guerre ?Cette parenthèse de son discours ne respecte ni sa formation de sapeur-pompier appelé à éteindre le feu, au lieu de l’attiser, ni son statut de président d’une institution qui oeuvre pour la paix ni même sa réserve de porteur de tenue. Le Niger n’est pas en guerre contre le Mali et le Burkina Faso, mais contre le terrorisme. Si nos pays, parce qu’ils ont opéré des choix différents en matière de partenariat, ne peuvent pas mutualiser leurs efforts, ce qui est malheureux pour les pays africains, chacun doit au moins respecter le choix de l’autre. Dire que le Mali et le Burkina sont isolés de la communauté internationale est un gros mensonge ou une méconnaissance même de ce qu’on appelle la communauté internationale. Celle-ci ne se limite pas à la France et à l’Union européenne qui sont d’ailleurs sur le point d’être déclassées par des puissances émergentes, en Asie, en Amérique du sud et en Afrique. Et quand il s’agit de prendre le pouvoir par la force, tout le monde sait ce qu’il s’est réellement passé dans notre pays en 2011, 2016 et au cours des élections 2020-21. Pour la première fois dans l’histoire récente de la démocratie multipartite, un candidat, président sortant, est allé seul au second tour, son challenger étant cloitré, pieds et mains liés, dans une prison. Quelle fierté !
Malgré tout, le Niger n’a pas à être le second couteau d’une puissance étrangère pour faire à sa place le sale boulot contre nos propres frères. L’Afrique n’a pas été colonisée autrement. Et la traite négrière a eu lieu par les mêmes précédés : l’utilisation de l’Afrique contre elle même. S’en prendre au Burkina et au Mali parce que des terroristes viendraient de ces pays est un aveu d’incapacité à défendre nos frontières. En plus, Boko Haram vient du Nigéria pour endeuiller notre pays, des terroristes d’autres pays voisins. Pourquoi bon Dieu, les autorités du Niger et leurs suppôts ne s’en prennent pas aux autorités de ces pays ? Il y a lieu d’éclairer la lanterne des nigériens à ce sujet. Le Sahel ne viendra à bout du terrorisme que si les pays sahéliens eux-mêmes mutualisent leurs efforts, dotent conséquemment leurs armées nationales et non pas en comptant essentiellement sur les armées étrangères. Si la présence des forces armées étrangères dans un pays conduit à la paix et à la sécurité, la Lybie, l’Afghanistan, la République démocratique du Congo, la Centrafrique et Haïti, entre autres, auraient connu la paix et la sécurité depuis fort. Mais la guerre contre le terrorisme ne peut être gagnée seulement par l’option militaire il est vrai. Il y a la lutte contre la pauvreté, l’exclusion et l’injustice. C’est à ces défis qu’il faut s’attaquer pour ne plus donner des prétextes à des individus dont les agendas sont autres de prendre les armes contre leurs propres frères. Toujours est-il que ce n’est pas ce genre de discours qui est attendu d’un soldat, Général de surcroit. Mais des stratégies gagnantes de guerre, de défense du territoire et de sécurisation des personnes et de leurs biens. Et des stratégies gagnantes ce sont des stratégies discrètes pour une meilleure efficacité, et non pas des stratégies criées sur tous les toits. La paix que nous voulons pour notre pays, nous la voulons pour tous les peuples du monde. Ce n’est pas difficile à comprendre.
Bisso
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Notre pays a célébré, lundi dernier, la Journée de la Concorde. Cette édition 2017, placée sous le haut patronage du Premier ministre, Chef du Gouvernement, SEM. Brigi Rafini, a été célébrée à Tchintabaraden (région de Tahoua), à l’emblématique ‘’Place de la Paix’’, sous le thème : ‘’La Paix et l’Unité Nationale’’. La grande célébration de cette fête dédiée à Tchintabaraden, a été marquée par l’allocution prononcée par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SEM. Brigi Rafini, dont nous publions, ci-dessous l’intégralité.
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Ce jour 13 mai 2023, les femmes nigériennes célèbrent le 32ème Anniversaire de la marche historique au cours de laquelle elles ont revendiqué une meilleure représentation des femmes à la Commission Préparatoire de la Conférence Nationale Souveraine.
Permettez-moi de prime abord de rendre un hommage particulier à Son Excellence Monsieur Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat et Monsieur Ouhoumoudou Mahamadou, Premier Ministre, Chef du Gouvernement pour les multiples efforts consentis en faveur des femmes nigériennes.
Cette année, nous commémorons la Journée sous le thème : «Femme et développement». Le choix de ce thème se justifie par la contribution active des femmes aux actions de développement de notre pays. Comme vous le savez, les femmes représentent plus de la moitié de la population (50,3% d’après le RGP/H 2012). Cette frange importante de notre population est active dans tous les domaines de la vie socio-économique et ce, malgré les pesanteurs socio-culturelles.
Ainsi, pour accompagner les efforts de ces femmes, le Gouvernement, à travers le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant dont nous avons la charge, a réalisé plusieurs actions en vue de leur autonomisation. Il s’agit entre autres des appuis en équipements d’Allégement des tâches domestiques (les plateformes multifonctionnelles, les motopompes, les machines à coudre, les semences etc.) et de plusieurs renforcements de capacités à travers des formations sur diverses thématiques. Pour booster leur dynamisme et leur détermination, les femmes sont aussi soutenues par plusieurs partenaires au développement tels que les Organismes des Nations Unies, les partenaires bi et multilatéraux et les ONG Internationales et Nationales.
A l’occasion de cette Journée, j’ai une pensée particulière aux femmes pionnières qui ont eu à exercer dès les premières heures dans différents domaines de notre administration, qu’elles trouvent ici, toute ma considération.
Source : http://lesahel.org/
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A l’instar des autres institutions, la Direction de la Promotion de la Scolarisation de la Jeune Fille a organisé une cérémonie commémorative à l’occasion de la journée de la femme Nigérienne, le Samedi 13 mai 2023. C’est le ministre de l’Education Nationale Pr Ibrahim Natatou qui a présidé cette cérémonie en présence du Secrétaire Général dudit Ministère, M. Mohamed Zeidane, de la Directrice de la promotion et de la scolarisation de la jeune fille, Mme Lamine Yaroh Fatima, des partenaires techniques et financiers et de plusieurs hautes personnalités. La célébration de cette journée a été suivie d’une remise de kits au profit d’une cinquantaine de jeunes filles démunies.
Intervenant à l’occasion de cette cérémonie, le ministre de l’Education Nationale s’est réjoui d’être aux côtés des femmes pour célébrer cette journée qui est la leur. Pr Ibrahim Natatou a fait l’historique de la Conférence Nationale Souveraine de 1991. Relativement à la scolarisation de la jeune fille, Pr Ibrahim Natatou a souligné qu’au regard des difficultés rencontrées par l’État, les plus hautes autorités du pays ont opté pour l’ouverture des internats pour jeunes filles afin de réduire les risques de décrochage scolaire de ces dernières. «Cependant, des difficultés liées à leur sécurisation et au bon fonctionnement subsistent jusque-là malgré la volonté affichée des autorités du pays», a indiqué le ministre de l’Education Nationale. «La question de l’éducation en général et celle de la scolarisation des filles en particulier nécessite une plus grande attention non seulement de la part de l’État et des partenaires techniques et financiers mais aussi des communautés, des organisations de la société civile, des ONG nationales et internationales actives en éducation ainsi que des leaders d’opinions», a conclu Pr Ibrahim Natatou.
Auparavant, la Directrice de la promotion de la scolarisation de la jeune fille, Mme Lamine Yaroh Fatima a souligné que l’objectif de la Journée nationale de la femme nigérienne est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de travail de cette frange importante mais marginalisée de la population. Selon la Directrice de la promotion de la scolarisation de la jeune fille, les femmes représentent plus de 51% de la population nigérienne. Cette composante importante de la population est sous représentée au fur et à mesure que l’on avance dans la chaîne éducative. Mme Lamine Yaroh Fatima devait ajouter qu’au primaire, le taux Brut de Scolarisation (TBS) des filles est de 64,4% contre 72,2% pour les garçons. En ce qui concerne le secondaire premier cycle, le taux est de 27,3% pour les filles contre 31,2% chez les garçons. Pour ce qui est du taux d’achèvement primaire (TAP) des filles, il est 56,7% contre 65,2% pour les garçons. Ce taux respectivement est de 15,6% et 18,5% pour les filles et les garçons au secondaire.
«Pour corriger ces disparités de genre, le Niger dispose de plusieurs documents de référence dont le Programme de Développement Économique et Social (PDES), le Programme Sectoriel de l’Éducation et la Formation (PSEF 2014-2024) et d’un Plan de Transition du Secteur de l’Education et de la Formation (PTSEF) pour la période 2020-2022. A travers ces différents outils, la promotion de la scolarisation des filles occupe une place de choix en ce sens que le Président de la République, SE Mohamed Bazoum, a dans son programme de Renaissance III, fait de l’éducation une priorité», a rappelé Mme Lamine Yaroh Fatima.
Moumouni Idrissa Abdoul Aziz(Stagiaire)
Source : http://lesahel.org/
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Toujours actif, le Réseau des Femmes Parlementaires du Niger, n’est pas resté en marge de la célébration de l’édition 2017 de la Journée Nationale de la Femme Nigérienne. En effet, cette occasion a été saisie par les femmes parlementaires pour organiser une série d’activités axées sur un plaidoyer en faveur de la scolarisation de la jeune fille dans notre pays. C’est ainsi que le 12 et le 13 mai derniers, le Réseau a organisé respectivement une conférence sur le thème, « la scolarisation de la jeune fille comme vecteur de l’autonomisation des femmes et d’un développement durable dans notre pays » et une activité de sensibilisation au quartier Koira Tégui de Niamey notamment au niveau des écoles Foulan Koira 1 et 2, suivie des remises de kits scolaires aux meilleures élèves filles des deux écoles.
L’ouverture de la conférence débat (première activité) a été présidée par le 2ème Vice -président de l’Assemblée Nationale, M. Mahamadou Liman Elhadji. La conférence a été aminée par la directrice de la Scolarisation de la jeune fille du Ministère de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique. Cette conférence tenue dans la salle de réunion de l’Assemblée Nationale a aussi vu la participation des représentants des partenaires techniques et financiers, ceux des organisations non gouvernementales actives dans le domaine de l’éducation ainsi que des organisations féminines. Dans leurs interventions respectives, le 2ème Vice-président de l’Assemblée Nationale et la présidente du Réseau des Femmes Parlementaires Mme Ali Mariama Elhadji Ibrahim ont salué le choix et la pertinence de cette thématique qui cadre bien avec le thème central de l’édition 2017 de cette Journée Nationale des Femmes Nigériennes, retenu par le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.
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A la suite de l’atelier de formation des journalistes, communicateurs gouvernementaux, blogueurs et acteurs de la société civile sur la désinformation; financé par l’Ambassade des États-Unis en partenariat avec Africa Régionals ARS et l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication- Secteur du Niger APAC-Niger, s’est tenu dans l’enceinte du Centre Culturel Américain, le mercredi 30 Novembre un panel sur l’éthique et le respect de la déontologie. Cette activité a été suivie de la cérémonie de remise du prix Mariama Keita Jeune Talent.
C’était en présence de la Sous-Secrétaire d’Etat à la diplomatie et aux relations publiques des Etats Unis d’Amérique, Mme Liz Allen, du Président du CSC, Dr Kabir Sani et la présidente de l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication- Secteur du Niger APAC-Niger, Mme Aminatou Niandou.
A cette occasion, la Sous-Secrétaire d’Etat à la diplomatie et aux relations publiques des Etats Unis d’Amérique s’est réjouie d’assister à ces activités. «La liberté de la presse est une pierre angulaire de la démocratie, permettant l’échange d’information et d’opinions entre les citoyens. Elle est également essentielle au développement d’une nation et à la durabilité de la liberté. Une presse bien formée, libre et responsable est l’institution centrale qui relie le public à l’information dont il a besoin pour être informé, prendre des décisions éclairées et demander des comptes aux dirigeants et aux institutions», a expliqué Mme Liz Allen.
Aussi, la Sous-Secrétaire d’Etat a précisé qu’au fil des années, l’Ambassade des États-Unis a parrainé, avec d’autres partenaires comme l’Université du Missouri, de multiples séances de formation pour les participants, allant de journalistes chevronnés à de jeunes journalistes en passant par des étudiants partout au Niger. «Nous avons abordé des sujets comme la communication efficace, les techniques de reportage, l’éthique, les médias sociaux, les nouvelles technologies et les blogs, ainsi que la lutte contre la désinformation et la vérification desfaits. La formation de cette semaine n’est que la plus récente», a rappelé Mme Liz Allen avant d’ajouter que les Etats Unis par le biais de l’Ambassade continueront dans ce sens.
«Je suis très heureuse de remettre cette année le prestigieux prix Mariama Keita. Le prix de cette année est spécial pour moi parce qu’il reconnaît le travail exceptionnel des femmes journalistes au Niger. Travailler avec les femmes et les autonomiser est un élément central de notre relation bilatérale, et les femmes journalistes ont un rôle essentiel à jouer dans la presse», a déclaré la Sous-Secrétaire d’Etat américaine.
Successivement le président du Conseil Supérieur de la Communication, Dr Kabir Sani et la présidente de de l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication- Section (APAC-Niger), Mme Aminatou Gnandou ont retracé l’histoire de ladite journée et la raison pour laquelle le prix est dénommé ‘’Prix Mariama Keita’’. Ils ont annoncé qu’un deuxième sera décerné à la mémoire de Bouli Adamou.
Pour sa part Zara Boukar, journaliste à la tél,évision télé Gaskiya Zinder, s’est réjouie d’être lauréate du prix Mariama Keita 2022 et a encouragé ces consœurs journalistes à adhérer et à aimer le journalisme.
Moumouni Idrissa Abdoul Aziz (Stagiaire)
Source : http://www.lesahel.org
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Le 31 juillet 2021, le Niger a célébré la 29ème édition de la journée nationale des personnes handicapées. A cette occasion, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des affaires sociales, Dr. Illiassou Idi Maïnassara a livré un message.
Le ministre de la santé a tenu à rappeler que c’est au cours de la conférence nationale souveraine tenue en 1991, que l’acte instituant la journée nationale des personnes handicapées a été pris et son décret d’application n°92/255 est intervenu le 26 juillet 1992. «Pour rappel, l’objectif poursuivi à travers la célébration de cette journée est de réaffirmer le principe de l’égalité de tous les citoyens devant la loi, sensibiliser, mobiliser et faire le plaidoyer pour la prise en compte des besoins des personnes handicapées dans toutes les actions de développement », a-t-il indiqué.
D’après les résultats du quatrième recensement général de la population et de l’habitat (RGP/H) de 2012, l’effectif des personnes handicapées tourne autour de 715.497 soit 4,2% de la population générale. Plus de 60% de ce groupe moins de 20 ans et 75% ont moins de 30 ans. Ce qui, selon Dr. Idi Illiassou Maïnassara démontre la jeunesse de la population des personnes handicapées.Il a rappelé par ailleurs que le choix de ce thème cadre parfaitement avec l’axe 7 de la déclaration de politique générale du gouvernement qui met l’accent sur la solidarité et l’inclusion sociale des catégories en situation de vulnérabilité parmi lesquelles, les personnes handicapées. A cet effet, a-t-il ajouté, «beaucoup de réalisations sont faites notamment en faveur des enfants handicapés. On peut citer l’admission au CI pour les enfants handicapés même à l’âge de 12 ans quel que soit le type d’handicap, le renforcement des capacités des enseignants et encadreurs dans différents domaines pour la prise en charge des besoins spécifiques des enfants handicapés, l’appui alimentaire aux écoles spécialisées, l’octroi de bourses d’études, de matériel informatique de tricycles et contours d’oreilles aux élèves et étudiants handicapés, ainsi que l’accompagnement dans la formation professionnelle. ». Poursuivant son discours, le ministre de la Santé a relevé aussi que pour marquer cette 29ème édition de la JNPH, il est prévu un certain nombre d’activités notamment les 100 pas du Gouvernement vers l’inclusion des personnes handicapées et la tenue d’un forum sur l’éducation de cette couche. Dr Idi Illiassou Maïnassara a adressé ses remerciements aux partenaires techniques et financiers pour leur engagement dans cette œuvre de prise en compte des personnes handicapées dans le processus de développement au Niger.
Ibrahim Maïga(onep)
02 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La nuit du 26 au 27 avril 2022, la Communauté musulmane du Niger a célébré ‘’ la nuit du destin’’ ou ‘’Laylat al-Qadr’’. Comme de tradition, cette veillée religieuse consacrée à la lecture du Saint Coran et de prières est organisée chaque année à la mosquée des grandes prières de Niamey par l’Association Islamique du Niger. Des personnalités y prennent part dont le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, le 1ervice-président de l’Assemblée Nationale, M. Kalla Ankouraou et le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley ainsi que des ambassadeurs des pays musulmans au Niger.
Dans son sermon de rappel historique de l’importance de la nuit du destin, le Président de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Djibril Soumaila Karanta a indiqué que les bonnes œuvres sont recommandées pendant cette nuit dont entre autres la prière nocturne, la lecture du Saint coran et les invocations. La nuit du destin, rappelle-t-il aussi,« selon le coran est l’équivalent de 1000 mois d’adoration ». Il a enfin formulé des vœux de prières à l’endroit du Niger et de son peuple pour un pays uni et prospère dans la paix, la fraternité, la cohésion sociale et le bonheur.
Notons qu’au cours de cette cérémonie religieuse, les Oulémas ont procédé à la lecture du Saint Coran et une Fatiha a été dite afin que les prières soient exaucées et que la paix et la quiétude sociale se consolident dans notre pays, dans la sous-région et dans le monde entier.
À la mosquée de Cheikh Chaibou aussi, sis au quartier du 2ème arrondissement de Niamey, les fidèles ont effectué des séances de prières collectives, d’invocations et de prêches.
Par Oumar Issoufou(onep)
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Il y’a 30 ans jour pour jour, les dirigeants du monde entier ont pris un engagement historique envers les enfants en adoptant la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE). Cette convention est devenue le traité relatif aux droits de l’homme le plus largement ratifié de l’histoire et a contribué à transformer la vie de millions d’enfants. A Niamey, l’anniversaire de cette journée a été célébré sous la présidence de la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme El Back Zeinabou Tari Bako en présence des membres du Gouvernement, des représentants du corps diplomatique, des représentants des organisations internationales et d’un parterre d’invités composé en majorité d’enfants.
Pour les acteurs qui œuvrent en faveur de la promotion de l’enfant, il s’agit au cours de cette journée de marquer un temps d’arrêt pour faire le point sur la situation des enfants au Niger.
En procédant au lancement des activités, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme El Back Zeinabou Tari Bako a rappelé que la Convention des Droits de l’Enfant a été adoptée en 1989, et le Niger l’a signée un an après son, adoption, précisément en 1990. La CDE est l’instrument par excellence de promotion des droits de l’enfant. Depuis qu’il a ratifié la CDE, le Niger met en œuvre des actions fortes en faveur des enfants avec la même détermination. Et, Mme El Back Zeinabou Tari Bako de souligner que le Niger vient de réaffirmer son engagement à mettre en œuvre la Convention dans son intégralité. Elle a cité un certain nombre d’actions réalisées et en cours de réalisation dans le cadre de cette convention. Eu, égard aux nombreux défis qui restent à relever dans le domaine de la protection de l’enfant, la ministre Zeinabou a appelé à une synergie d’actions et à l’accroissement des appuis afin de maximiser les chances d’atteindre les objectifs ainsi poursuivi. Elle a fait une mention spéciale aux partenaires qui œuvrent aux côtés du ministère pour la promotion et la protection des droits de l’enfant notamment à l’UNICEF en tant que représentant des Nations Unies pour la protection des enfants.
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Le 18 septembre 2022 a marqué le 20ème anniversaire de l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP) créée le 18 septembre 2002 pour satisfaire à certaines exigences de bonne gouvernance. Pour marquer cet anniversaire, l’ARMP a organisé le vendredi 7 octobre dernier, au Centre International de Conférence Mahatma Gandhi de Niamey, une conférence publique sur le thème ‘‘20 ans de régulation des marchés publics au Niger : Acquis, Défis et Perspectives’’. C’est le Directeur de Cabinet Adjoint du Premier ministre, Dr Abdoulkader Aghali qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette conférence en présence de la Présidente du Conseil National de Régulation (CNR) des Marchés Publics, Mme Souleymane Gambo, du Secrétaire Exécutif de l’ARMP, Dr Adamou Issoufou, des anciens responsables du CNR et de l’ARMP ainsi que de nombreux invités. Des allocutions, des panels animés par d’éminents conférenciers et des questions réponses étaient au menu du programme.
Dans son discours d’ouverture, Dr Abdoulkader Aghali a exprimé ses encouragements et ceux du Gouvernement ‘‘pour tous les efforts que ne cesse de consentir l’ARMP pour accroître la performance de notre système national de gestion des marchés publics’’. Il a aussi rappelé que vingt ans après sa création, il y a lieu de reconnaître que l’ARMP a réussi à s’adapter à l’évolution de la réglementation communautaire tout en privilégiant la vision stratégique que l’autorité publique lui a assignée à travers les textes en vigueur. «Au regard des résultats forts reluisants enregistrés dans le domaine de la régulation des marchés publics, nous pouvons aisément affirmer que, nous sommes sur la bonne voie pour concrétiser l’ambitieux programme du Président de la République, traduit dans la Déclaration de la Politique Générale du gouvernement, car vous n’êtes pas sans le savoir que le domaine des marchés publics est un indicateur éloquent de bonne gouvernance», a déclaré le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre.
Dr Abdoulkader Aghali a, par la suite, indiqué que, l’ARMP est devenue une institution hautement fiable et constitue un dispositif incontournable pour garantir l’efficacité de la dépense publique et dans l’exercice de ses attributions. Selon lui, l’ARMP a contribué, de façon significative, à la formation des acteurs de la chaîne de passation et d’exécution des marchés publics sur la nécessité d’œuvrer pour garantir une saine gestion des deniers publics. Il a ajouté que son avènement a contribué à l’amélioration des processus d’accès et d’attribution des marchés publics au Niger. «Elle nous a permis de disposer d’une réglementation conforme aux normes internationales et un système de passation des marchés publics adapté à notre programme de gouvernance lequel a pour finalité de créer les meilleures conditions de vie aux populations à travers des achats publics efficaces et responsables», a déclaré le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre. Mieux, a-t-il poursuivi, l’ARMP a joué un rôle déterminant dans la sensibilisation de l’opinion et des acteurs clés du système des marchés sur le bienfondé d’un achat public responsable qui du reste à une incidence significative sur la qualité de la Gouvernance.
Pour sa part, Mme Souleymane Gambo, a rappelé que, l’ARMP est une autorité administrative indépendante rattachée au cabinet du Premier ministre et a pour mission d’assurer la régulation du système national de passation des marchés publics et des délégations de service public. «Autrement dit, le rôle de l’ARMP est d’assurer, pour le compte de l’Etat, la régulation du système national de la commande publique, et l’objectif de cette régulation est d’organiser le fonctionnement du système tout en protégeant l’ensemble des intervenants de la chaîne de passation des marchés», a-t-elle indiqué. Quant au CNR, il est un organe tripartite et paritaire qui comprend des membres de l’administration publique, du secteur privé et de la société civile choisis selon leur intégrité morale et professionnelle. Le CNR est l’organe d’orientation et de décisions de l’ARMP.
Dans son mot introductif, le Secrétaire Exécutif de l’ARMP, Dr Adamou Issoufou s’est lui, réjoui de la présence de tous les acteurs à cette activité commémorative. A travers cette activité, a-t-il dit, il s’agit d’abord pour l’ARMP d’écouter et d’échanger avec les pionniers, en leur rendant un vibrant hommage, bien avant la mutation que l’ARMP a entamé pour devenir bientôt l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP). «En organisant cette journée commémorative, il est aussi question, de renforcer la visibilité de l’institution afin que les Nigériens, de façon générale, saisissent ses attributions, les modalités de son fonctionnement, son rôle dans la promotion de la bonne gouvernance.
Le chemin parcouru, les avancées et les perspectives de l’ARMP
Après la cérémonie d’ouverture, les participants ont eu droit à plusieurs communications relatives au thème retenu. À cet effet, quatre panélistes se sont succédés pour édifier l’assistance sur ce parcours de deux décennies de l’institution de régulation. Il s’agit du Pr Dagra Mahamadou, universitaire, qui a d’abord planté le décor en faisant l’historique de la régulation au Niger avant d’aborder la régulation de l’ARMP en termes d’acquis, de défis et de perspectives. «Le code des marchés publics est une sorte d’antivirus qui requiert les mises à jour régulièrement», a-t-il estimé. Quant au tout premier Secrétaire Exécutif de l’ARMP, M. Wassalké Boukari, il a mis en exergue les enjeux de la création de l’ARMP en matière de contrôle de passation des marchés publics. A travers un témoignage éloquent, il a par ailleurs apporté plus de lumière sur la notion de marchés ‘‘gré à gré’’, devenue ‘‘marché par entente directe’’, qui fait grincer les dents de beaucoup de citoyens. M. Wassalké a invité l’ARMP à développer une capacité de résilience et d’adaptation lui permettant de bien mener sa mission. Il a également rappelé comment l’idée d’une communication en Conseil des ministres d’un marché dépassant 500 millions a germé et comment le principe de l’autonomie financière de l’ARMP a été obtenu à l’époque.
L’ancien président du CNR, M. Zarami Abba Kiari a pour sa part, partagé avec le public ses expériences en termes d’acquis avec l’ARMP. Pour retracer le parcours de l’agence ces deux décennies, l’ancien Secrétaire Exécutif M. Ibrahim Alassane a mis l’accent sur les différents acquis, les défis et les perspectives auxquelles l’ARMP doit s’atteler. À l’issue des différentes communications, les participants ont soulevé quelques préoccupations sur la mission et le fonctionnement de l’agence. Les échanges ont permis aux participants d’avoir une idée sur l’institution de régulation, faire des propositions et des recommandations pour une meilleure régulation des marchés publics au profit des citoyens.
Créée par ordonnance n°2002-007 du 18 septembre 2002 dans le but d’accompagner l’État dans ses efforts de promotion de la bonne gouvernance, l’ARMP a connu un cheminement et transformation progressive dans sa mission d’assurer la régulation du système national de la commande publique en toute transparence et équité, ceci dans l’intérêt des populations. En vingt ans d’existence, elle est parvenue avec beaucoup de succès à se démarquer de certaines structures publiques et à poser graduellement ses marques, désormais indélébiles, dans la gestion des marchés publics et au surplus dans la rationalisation de la dépense publique. Avec un bilan global aussi reluisant que prometteur, il va sans dire qu’un nouvel élan radieux serait amorcé avec la prochaine mutation de l’ARMP en ARCOP (Autorité de Régulation de la Commande Publique).
Mahamadou Diallo(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le Parti Nigérien pour l’Autogestion (PNA Al Oumma) a commémoré, le dimanche 6 février dernier, le 25ème anniversaire de sa création. A cette occasion, une manifestation a été organisée au siège du parti à Niamey. La cérémonie a enregistré la présence des représentants de plusieurs partis politiques du Niger. C’était une occasion pour les militantes et militants du parti d’affirmer la sagesse politique du parti mais aussi de réaffirmer leurs convictions et ambitions pour le Niger. Le parti a adressé un message de paix aux gouvernants et aux gouvernés pour que s’installe et se consolide la bonne gouvernance, à travers notamment, la lutte contre la corruption et la concussion, le respect des biens publics, la bonne gestion et une justice équitable au Niger.
Dans son allocution, le président du parti, M. Sanoussi Tambari Jackou a rappelé que leur formation politique est créée le 2 février 1997. Le parti commémore ainsi ce 25ème anniversaire dans la plus grande simplicité, comme le recommandent les circonstances dans lesquelles vivent les populations du Niger, celles de tout le continent africain et du monde entier. Un contexte caractérisé par différentes crises auxquelles font face les populations de toute la planète : la crise sanitaire imposée par la pandémie de COVID-19 et la crise alimentaire survenue à la suite de l'insuffisance de la pluviométrie de la saison pluvieuse passée, la crise sécuritaire qu’imposent des bandits sans foi ni loi, des terroristes invétérés et ceux qui se réclament de l'Islam djihadiste. «Par rapport à tous ces maux, nous prions Dieu, pour qu'il éloigne de nous, toutes ces terribles calamités. Nous profitons de ce moment pour implorer Dieu afin qu'il réserve son Paradis éternel à tous ceux qui sont morts sur les champs de bataille et même ailleurs», a déclaré le président du PNA Al Oumma.
Le parti PNA- Al Oumma d’après son président, estime, que le renforcement de l'unité et de la solidarité nationale, peuvent contribuer à combattre ces calamités auxquelles le pays est soumis. C'est dans ce cadre a-t-il déclaré qu’avec une société politique et civile apaisée et une bonne gouvernance, le peuple, connaitra la fin de toutes les souffrances ambiantes du moment. Ainsi, à propos de la bonne gouvernance, «il est de notoriété publique que le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum est en train de déployer des multiples efforts pour l'atteinte du mieux vivre au Niger. Dix mois après son investiture à la tête du pays, beaucoup de Nigériens, de la majorité comme de l'opposition, apprécient bien sa gestion. Dans les villes comme dans les campagnes, aujourd'hui, les efforts déployés par le Président Bazoum, sont perceptibles et visibles par tous», a affirmé le président du PNA Al Oumma.
M. Sanoussi Tambari Jackou devait, au nom de son parti, saluer le courage et l’humanisme du président Bazoum et le félicite pour tous les actes de bienveillance qu'il pose dans ce pays. Il a en outre rendu un hommage au président sortant M. Issoufou Mahamadou, qui a permis la réalisation de la toute première alternance démocratique au Niger. Le parti PNA Al Oumma a aussi manifesté sa gratitude à tout le personnel de la santé, avec à sa tête le ministre de la Santé, qui œuvre inlassablement pour préserver le Niger et les Nigériens de la pandémie de la COVID-19, de l'épidémie du paludisme et des endémies diverses. «Nous félicitons également les éléments des forces de défense et de sécurité qui consacrent leurs vies pour garantir la paix et la sécurité sur toute l'étendue du territoire national du Niger. Notre quête de paix et de sécurité, de bonne santé et de mieux vivre, sera encore renforcée, si nous instaurons dans notre pays, une ambiance de fraternité, de concorde, de paix, d'entraide et de solidarité», a estimé le président du PNA Al Oumma.
Pour M. Sanoussi Tambari Jackou, les hommes politiques en tant que leaders d'opinions endossent une très grande part de responsabilité dans l'instauration d'un climat de paix et d'entente cordiale. La recherche du pouvoir politique et la quête des biens matériels, ne doivent en aucun cas, leurs faire perdre de vue l'essentiel, c'est-à-dire l'instauration d'un climat apaisé, conformément à la devise de notre pays : Fraternité-Travail Progrès. Il a enfin appelé toutes les couches sociales à l’installation de la bonne gouvernance et à sa consolidation et propose la création d'autres départements à travers la transformation de certaines communes, ainsi que la création de nouveaux tribunaux et le recrutement de nouveaux juges pour rapprocher davantage les populations de la justice.
Auparavant, la vice-présidente du parti a salué les importants progrès réalisés par les femmes et la place qu’elles occupent non seulement au sein du parti mais aussi au sein de la classe politique et dans la gestion du pays. Mais elle a déploré le non-respect des textes du pays au sujet du quota accordé aux femmes aux postes nominatifs qui est très loin de la réalité. Elle a appelé le Président de la République à revoir cette situation de disparité afin de mettre la femme nigérienne dans ses droits.
Seini Seydou Zakaria(Onep)
07 février 2022
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Le Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès RDP-Jama'a a commémoré, samedi 9 avril, au siège du parti à Niamey, la 23ème année de l’assassinat du président Ibrahim Mainassara Baré. Par la même occasion, le parti a soufflé sa 25ème bougie, symbole de la maturité pour la participation active du parti à la mise en place et à la consolidation du processus démocratique au Niger. Dans la déclaration rendue publique par le bureau exécutif national du parti, le RDP Jama’a qui réclame toujours justice suite à la mort tragique de son fondateur, alors Président de la République du Niger en 1999, réitère son engagement à poursuivre le combat démocratique.
C’était un vendredi 9 avril 1999, jour saint de l'islam, que la communauté nationale et internationale ont assisté à l'assassinat d'un Président de la République, père de famille, fondateur du R.D.P/Jama'a, en l'occurrence le Président Ibrahim Mainassara Baré. Dans la déclaration lue par son secrétaire général, M. Mamane Moussa, le bureau exécutif national du parti affirme que loin de les ramollir, cet évènement a plutôt endurci les militants et sympathisants du RDP/JAMA'A, «plus que jamais déterminés à poursuivre le combat démocratique sous toutes ses formes».
«Après de nombreuses tentatives notamment sous la 5ème et la 6ème République, avec le soutien de partis amis, le RDP /JAMA'A avait obtenu des avancées significatives notamment en contribuant à imposer le débat tant au sein de l'Assemblée Nationale que sur la place publique avec, entre autres retombées : l'immortalisation par les autorités publiques, du nom de l'illustre disparu à travers le baptême de certains lieux publics ; la reconnaissance tacite du principe de l'assassinat et de la responsabilité de l'Etat par l'acceptation du versement symbolique par l'Etat du Niger, de dommages à la famille et aux ayants droit ; du débat sur la nécessité du retrait de certaines dispositions controversées de la constitution de nature à bloquer la manifestation de la vérité sur les auteurs, complices et co-auteurs du crime», rappelle le SG du bureau exécutif national.
En ce sens, sous la 7ème République, consécutivement à l'aboutissement de la plainte déposée par la famille du Président Ibrahim Mainassara Baré, au tribunal de la CEDEAO, le RDP/JAMA'A se réjouit du respect par les autorités nationales du verdict dudit tribunal notamment en procédant au payement effectif des dommages fixés par ledit tribunal à la famille et aux ayants droits. «Néanmoins, au-delà de ces avancées certes significatives, le RDP /JAMA'A et le peuple Nigérien épris de paix et de justice sociale pour la dignité humaine entendent poursuivre le combat pour la manifestation intégrale de la vérité», déclare le SG du parti, M. Mamane Moussa.
Au chapitre de l'anniversaire du parti qui a soufflé ses 25 bougies, l’on capitalise assurément un riche répertoire d'expériences politiques sous la sage direction du Dr Hamid Algabid, président du parti. En effet, «les militantes et militants du RDP/JAMA'A sont unanimes que l'une des chances qu'Allah le tout Puissant et le tout Miséricordieux nous ait gratifié, c'est d'avoir placé à la tête de notre parti une personnalité, un guide, un ainé qui inspire le respect et l'admiration de tous», dixit le secrétaire général du bureau exécutif du parti, M. Mamane Moussa qui invite ses camarades à demeurer fidèles aux principes clés du parti, à savoir : l’Engagement, la Responsabilité, la Loyauté, la Honnêteté, gage de la triptyque du parti «Paix, Travail et Justice».
Relativement à la situation du pays, notamment, sur la question sécuritaire, le RDP Jama’a félicite et encourage les forces de défense et de sécurité pour leur engagement sans faille pour garantir la paix et la sécurité dans nos villes et aux frontières hélas souvent au péril de leur vie. Par cette déclaration, le parti témoigne également toute sa sympathie aux familles endeuillées du fait des actions terroristes sur les théâtres des opérations. Profitant de l'avènement du mois sain de ramadan, le RDP/Jama'a demande instamment à la oumma islamique de multiplier les prières pour le retour de la paix et de la quiétude sociale dans notre pays.
Par ailleurs, le RDP Jama’a réaffirme son appartenance à la MRN et se félicite de son implication effective dans les activités tant au niveau législatif qu'au niveau de l'exécutif pour lesquels il réitère sa totale collégialité.
S'agissant du prochain débat parlementaire relatif à la présence des forces étrangères dans notre pays, sans clarifier sa position, le RDP Jama’a se dit soucieux de la paix, de la sécurité et de la quiétude sociale de nos populations. Le parti exhorte les députés toutes tendances confondues à faire, ainsi, preuve de maturité et de civisme comme à l'accoutumée en pareilles circonstances.
Ismaël Chékaré(onep)
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Le Mouvement patriotique pour la République, MPR Jamhuriya, a célébré le samedi 2 Novembre dernier à Niamey, le 4ème anniversaire de sa création sous le thème «Loyauté, Responsabilité». Cette célébration a réuni l’ensemble des leaders et courants politiques du Niger et a servi de cadre à l’annonce, par Albadé Abouba, de sa candidature pour les élections présidentielles de 2021, ainsi que celle de son parti aux différents scrutins électoraux à venir.
Le Président du bureau politique national du MPR Jamhuriya, M. Albadé Abouba, a indiqué que cette cérémonie d’anniversaire offre « une brève perspective pour apprécier le chemin parcouru à ce jour » par leur parti. Elle intervient, a-t-il dit, dans un contexte qui «présage des perspectives d’un apaisement du débat politique (…) ainsi que l’instauration d’un dialogue permanent au sein de la classe politique du Niger ».
«Cette dynamique enclenchée depuis quelques jours, est certainement l’une des meilleures choses qui puisse arriver au Niger « dans ces moments de crises multiformes qui exigent de chaque Nigérien et de chaque Nigérienne, un effort de sursaut National et un engagement à une union sacrée pour faire face aux défis qui menacent l’existence même de notre pays » a poursuivi le Président du MPR Jamhuriya. Enfin, M. Albadé Abouba qui a rendu hommage aux éléments des Forces de Défense et de Sécurité tombés sur le champ d’honneur, a solennellement annoncé sa candidature aux élections présidentielles de 2021, et celle de son parti à tous les scrutins à venir.
Au cours de cette cérémonie, M. Bazoum Mohamed, Président du PNDS Tarraya, a pris la parole au nom de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN) et s’est dit heureux de voir le MPR Jamhuriya se renforcer, preuve « de la qualité et du leadership dont vous (Albadé Abouba, ndlr) faites preuve ». Il a salué le rôle important que joue le MPR dans la mise en place du programme du Président de la République et le rôle de « pivot» que joue son président au sein de la classe politique. «Cela est conforme à vote tempérament et à votre caractère. Nous sommes heureux de cheminer avec vous », a fait savoir M. Mohamed Bazoum.
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Le Président de la République S.E.M Mohamed Bazoum a regagné Niamey, hier soir, de retour d’Alger où il a pris part, à l’invitation du Président Abdelmadjid Tebboune, aux cérémonies commémorant le 60ème anniversaire de l’indépendance de la République Populaire et Démocratique d’Algérie, conquise le 5 juillet 1962. Cet événement placé sous le sceau de la « défense de la mémoire » reflète l'intérêt accordé par l'Etat algérien à créer les liens entre la Révolution et l'édification de l'Algérie indépendante.
Hier, mardi 05 juillet 2022, le Président de la République, S.E.M Mohamed Bazoum, a assisté à la parade militaire d'ampleur inédite ayant marqué le clou des festivités commémoratives. On y notait également la présence de plusieurs autres Chefs d’Etat et d’un parterre de personnalités. La présence du Président Mohamed Bazoum à cet événement atteste de l’excellence des relations de solidarité et de fraternité entre le Niger et l’Algérie, unis par une communauté de destin, mais aussi des liens cordiaux entretenus par nos deux Chefs d’Etat.
Il faut dire que cette commémoration symbolise des hauts faits de l’histoire de l’Algérie. En effet, à l’issue d’environ huit ans de guerre entre les combattants algériens et l'armée française, les accords historiques d'Evian ont permis de mettre fin aux hostilités, le 18 mars 1962, ouvrant ainsi la voie à la proclamation, quelques mois plus tard, de l’indépendance de l'Algérie, le 5 juillet 1962. Cet événement fait suite à l’approbation de l’indépendance, quelques jours plus tôt, par 99,72% des voix lors d'un référendum d'autodétermination.
Le Chef de l’Etat était accompagné dans ce déplacement notamment de Hadjia Hadidja Bazoum, Première Dame ; M. Massoudou Hassoumi, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Mahamadou Mamane Sani, ministre du Pétrole ; M. Aminou Malam Manzo, Ambassadeur du Niger en Algérie et M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de Cabinet du Président de la République.
Assane Soumana(onep)
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Dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire de la fête nationale de l'Indépendance de la République Algérienne Démocratique et Populaire, célébrée chaque 5 juillet depuis 1962, l'Ambassadeur d'Algérie au Niger, SE. Ali Darouiche, a donné samedi, 2 juillet 2022 dans la matinée à sa résidence, une réception. A cette occasion l’assistance a suivi M. Sanoussi Tambary Jackou à travers un exposé de son vécu par un récit-témoignage sur la Révolution algérienne vue du Niger. Cette cérémonie a enregistré la présence des présidents des institutions de la République, des membres du Gouvernement, des Ambassadeurs et chefs de mission diplomatiques au Niger, de la communauté algérienne vivant au Niger et de plusieurs invités.
Après l'exécution des hymnes nationaux des deux pays, l'Ambassadeur de la République Algérienne Démocratique et Populaire au Niger a adressé un message à l'assistance dans lequel, il a tout d'abord remercié les invités qui sont venus nombreux pour partager avec lui la célébration de l’anniversaire. Il a ensuite rendu hommage à la mémoire des glorieux martyrs qui ont donné leur vie pour que l'Algérie recouvre son Indépendance et sa souveraineté. Il a également reconnu le soutien précieux de plusieurs pays frères et amis, à la lutte de libération nationale et la contribution substantielle de la communauté algérienne établie à l'étranger, dans l'aboutissement de cette longue lutte pour l'Indépendance.
Selon le diplomate algérien, la situation de son pays n'a rien de comparable aujourd’hui avec celle qu'il y a 60 ans ; que de chemin parcouru dans les différents domaines (éducation, santé, logement etc....). « Dès le recouvrement de son Indépendance, l'Algérie a fait le choix de l'investissement humain », a dit SE. Ali Darouiche. Pour lui, ce pari n'a pas été vain. Il a permis à l'Algérie d'être considérée, comme pays ayant un Indice de Développement Humain (IDH) élevé, devançant ainsi tous ses voisins de l'Afrique du Nord, et figure parmi les pays possédant les IDH les plus élevés sur le continent africain (après Seychelles et Maurice).
Il a appuyé son intervention avec des illustrations, en disant que, le taux d'analphabétisme était de 90% en 1962. Il a été ramené à sa plus simple expression (moins de 8%). Pour rappel, le pays comptait en 1962 quelques centaines (800) étudiants. Aujourd'hui, l’Algérie en compte plus de 1,7 millions d'étudiants répartis sur les 60 campus universitaires et 37 écoles supérieures. Au nombre d'étudiants s'ajoute, bien sûr, le nombre d'inscrits dans les trois paliers de l'éducation nationale, qui s'élève à 11 millions d'élèves, soit plus d'un quart de la population totale. « Ces quelques chiffres témoignent de l'effort considérable fait par l'Etat pour hisser le niveau d'instruction et de développement social de la population », a-t-il affirmé.
Il devait ajouter que l'élection du Président, SE. Abdelmadjid Tebboune, il y a maintenant deux ans et demi, est venue tracer une nouvelle feuille de route pour construire ‘’l'Algérie nouvelle’’ dont avaient rêvé leurs glorieux Martyrs. Une nouvelle Constitution visant à renforcer les institutions et à approfondir les droits et libertés individuelles et collectives, a été adoptée par le peuple algérien, par voie référendaire, le 1er novembre 2020.
Le diplomate algérien a aussi souligné que, le Président de la République, SE. Abdelmadjid Tebboune accorde également un intérêt particulier aux relations avec les pays voisins, notamment ceux de la sous-région sahélo-saharienne, comme le Niger, avec lesquels l'Algérie entretient des liens historiques, humains et culturels, basés sur le respect et la solidarité. Il s’est félicité de l'excellence des relations qui existent entre l'Algérie et le Niger, qui à la satisfaction des deux parties couvrent tous les domaines de coopération et les aides de solidarité et humanitaires interviennent régulièrement au gouvernement et au peuple nigérien frères.
Après le cérémonial est arrivé le moment de l’exposé du témoignage de l’homme politique nigérien de 82 ans, le vétéran Sanoussi Tambary Jackou qui a bien voulu partager son vécu, à travers un récit-témoignage sur la Révolution algérienne vue du Niger. Etant ancien étudiant en France, une partie des étudiants africains a vaillamment lutté contre les impérialistes. Selon lui, parmi les cinquante-cinq (55) pays du continent africain, l'Algérie est le pays dont la lutte de libération nationale, fut la plus retentissante possible.
En effet a-t-il continué, du 1er novembre 1954, jour du déclenchement de la lutte armée au 2 juillet 1962, le peuple algérien, a mené une lutte de libération nationale qui fut l'exemple le plus concret pour tous les pays qui étaient sous domination coloniale. Au début de la lutte, le pays comptait huit (8) millions d'habitants arabes algériens et un million d'européens, principalement des français, installés dans le cadre de la colonisation de peuplement et des juifs naturalisés français.
Selon M. Sanoussi Tambary Jackou, au déclenchement de la révolution, le colonialisme français était à son apogée car il était solidement installé en Afrique noire dans les huit (8) territoires de l'AOF, les quatre (4) territoires de l'AEF, l'île de Madagascar et certains îlots de l'océan pacifique. « En ce moment-là, aucun de ces pays colonisés, ne songeait à arracher son indépendance vis-à-vis de la France dans le cadre d'une lutte armée. Mais les patriotes algériens déclenchèrent la guerre de libération nationale, le 1er novembre 1954 qui a été favorisée par la réunion à Alger même des six (6) chefs du front de libération nationale (FLN). Ces révolutionnaires étaient déjà des anciens membres de l'organisation spéciale, qui était le bras armé du ‘’mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques’’ du ‘’comité révolutionnaire d'unité et d'action’’ », a-t-il témoigné.
La révolution a été bien organisée jusqu’à ce que la communauté internationale cherche la fin de la guerre d'Algérie avec la nouvelle phase politico-militaire. Ainsi donc, la recherche d'une solution à la crise politico-militaire déclenchée et entretenue par la guerre d'Algérie, entraina la France dans des transformations politiques inimaginables jusqu'à cette date. Le 19 mars 1962, après la signature du cessez-le-feu entre les deux belligérants, à savoir le pouvoir français et le FLN algérien, le conflit prend officiellement fin à partir de cette date. Le conflit cessa d'être militaire ou politico-militaire, pour devenir politique.
Enfin selon le témoignage de M. Sanoussi Tambary Jackou, la décolonisation dans l'espace francophone fut ainsi dans une certaine mesure, l'une des conséquences de la guerre d'Algérie qui avait agité la France pendant huit (8) ans, soit du 1er novembre 1954 au 3 juillet 1962.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Les Etats membres de l’UA accrédités au Niger se sont joints au pays pour célébrer dans la communion le 60ème anniversaire de la création de l’UA (anciennement OUA) et de la Journée de l’Afrique. A cette occasion des activités, dont une conférence sur le thème « Accélérer la mise en œuvre de la ZLECAf » et la dégustation de plats de la gastronomie africaine ont été organisées à Niamey.
Le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Hassoumi Massoudou, a indiqué que cette célébration se tient à un moment d’instabilité à travers le monde. Il a rappelé les principaux conflits en Afrique et dans le monde, ainsi que la crise climatique dont les conséquences se font durement ressentir au Niger. Malgré ces défis qui persistent encore, il s’est réjoui de l’atteinte du premier objectif de l’organisation panafricaine qui visait la fin totale de la colonisation sur le continent.
Le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a aussi relevé l’importance de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et a appelé les pays du continent à poursuivre leurs efforts pour aller vers l’unité. Car, a souligné le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères et de la coopération, la place véritable de l’Afrique fait partie des défis sur lesquels les pays doivent réfléchir. « L’Afrique, a-t-il dit, ne doit pas être en dehors des débats », précisant la nécessité pour le continent de prendre position dans les principales crises à travers le monde.
L’ambassadeur du Maroc, en sa qualité de doyen du groupe des ambassadeurs africains, a affirmé que la Journée de l’Afrique représente un moment spécial pour l’ensemble du peuple africain. La célébration de cette journée, a ajouté SEM Allal EL Achab, rappelle aux pays du continent que de nombreux défis restent à relever. Il s’et félicité du choix du thème de la célébration de cette année qui remet sous les projecteurs la nécessité d’accélérer la mise en œuvre de la ZLECAf et a appelé les partenaires économiques de l’Afrique à saisir cette opportunité d’affaires.
Les participants à la soirée ont écouté la lecture du discours prononcé au siège de l’Union Africaine par le Président de la Commission de l’UA en prélude à la célébration de la Journée de l’Afrique. Ils ont aussi visité des stands thématiques et ont apprécié le savoir-faire culinaire des pays africains accrédités au Niger à travers la dégustation gratuite de différents mets qui mettent en valeurs la culture gastronomique de chaque pays participant.
Souleymane Yahaya(onep)
Source : https://www.lesahel.org
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a offert un dîner de gala le mercredi 3 août dernier au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, à l’occasion du 62ème anniversaire de la proclamation de l’Indépendance du Niger.
C’est aux environs de 20h 40 que le Chef de l’Etat SE Mohamed Bazoum et ses hôtes sont arrivés dans la somptueuse salle prévue pour le dîner. Etaient présents à cette soirée de gala le président de l’Assemblée Nationale, SE Seini Oumarou, le Premier Ministre par intérim, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou, des membres du Gouvernement et plusieurs autres invités.
Cette soirée a été une occasion pour des artistes nigériens de s’exprimer sur un podium spécial où le Chef de l’Etat et ses invités ont eu droit à des prestations singulières à travers des chants et danses. C’était un spectacle dans la forme typique des réjouissances populaires en milieu rural.
Tous les groupes culturels sollicités pour la circonstance sont composés d’artistes connus pour leurs talents avérés et leurs engagements dans la promotion de la culture nigérienne. Il y avait le célèbre Groupe Algueita de l’artiste Ali Oumarou, le groupe Sambaré, la Troupe Moderne de danse bitti, la compagnie Chawa, la compagnie Mamar Kassey, la troupe Gourmantché de la Tapoa, le groupe de Bibi Ahmed, l’international Idi Sarki, etc.
Par Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
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Le Président de la République, Chef de l'Etat, Chef Suprême des Armées, SE. Mohamed Bazoum a présidé, le samedi 18 décembre dernier à Diffa, au grand défilé civil et militaire à l’occasion de la célébration du 63ème anniversaire de la fête de la République du Niger. Cet événement grandiose s’est déroulé à la tribune officielle de Diffa en présence de plusieurs personnalités, civiles et militaires. Au rang de ces personnalités figurent, le Premier Ministre du Tchad représentant le Président de la transition du Tchad, le Général des Corps d'armées, Mahamat Idrissa Deby ; le gouverneur de l'Etat de Borno représentant le Président Muhamadu Buhari du Nigeria, des diplomates et représentants des organisations et autres institutions internationales accréditées au Niger, ainsi plusieurs autres invités.
A son arrivée sur le site du défilé et avant le début de la cérémonie, le Président de la République, Chef Suprême des Armées a passé en revue les troupes et reçu les honneurs militaires qui lui ont été rendus par un détachement de la 2ème Force expéditionnaire de Diffa et un détachement de la musique principale des armées.
C'est ensuite un gigantesque défilé civil et militaire qui a été servi au public. Ainsi au cours du défilé militaire toutes les forces de défense et de sécurité ont fait leur passage en homme et en matériel de travail. Peu avant le défilé, le public a suivi le mouvement d'ensemble somptueusement exécuté par les élèves de l'Ecole des sous-officiers d'active (ESOA) d'Agadez. Un mouvement d'ensemble exécuté dans les règles de l'art, avec une parfaite synchronisation des gestes. Dans ce mouvement, les élèves sous-officiers ont formé la croix d'Agadez, ce qui a fortement égaillé le public. Ensuite, le défilé militaire a débuté avec à sa tête le commandant de la zone de défense numéro 5 de Diffa, le colonel Abdourahamane Abou Zataka.
Le défilé a d’abord commencé avec le passage et la présentation des fanions des États membres de la CEDEAO, du G5 Sahel et de la CBLT. Les anciens combattants ont fait leur entrée, suivi par les élèves du Prytanée militaire de Niamey composés d'une section féminine et masculine.
Ce sont les paramilitaires, à savoir, les agents des services des Eaux et Forêts, de la Douane Nationale, de la Police Nationale et de la Garde Nationale du Niger qui ont ouvert le défilé militaire proprement dit. L’exécution des pas, la tenue ainsi que les chansons répétées en chœur par les éléments ont émerveillé le public. Mais l’un des moments les plus attendus est incontestablement le passage des Unités spéciales des différents corps (Eaux et Forêts, Douane Nationale, Police nationale avec le GIPN et la Garde Nationale du Niger avec notamment l’Unité méhariste et le Groupement d'intervention et de sécurité(GIS).
Pour les Forces armées nigériennes (FAN), le défilé a débuté avec la Gendarmerie nationale. Ce corps a fait son entrée avec deux sections, (une section des femmes et une des hommes,) avant le passage des unités spéciales dudit corps, notamment la garde rouge, le GARSI et le Groupement d’intervention (GIGN). Après la gendarmerie, c'est au tour de la direction des services de la santé des armées composésuniquement du personnel féminin de défiler devant le chef suprême des armées. Le 5ème bataillon interarmées de Diffa a fait son entrée à travers la 2ème force expéditionnaire du Niger. Une force spéciale formée pour combattre le terrorisme, spécialement Boko Haram. Cette force a d’importants résultats à son compte et participe à plusieurs opérations dont celle de la force multinationale de lutte contre Boko Haram dans le Lac-Tchad.
Ensuite, l'armée de l'Air, le génie militaire, les sapeurs-pompiers, l'unité de la zone de défense numéro 3 de Zinder, les élèves de l'école des sous-officiers d'active d'Agadez, le bataillon parachutiste et l'EFOFAN ont bouclé ce défilé militaire en hommes.
Par la suite, le public a apprécié les moyens d'action dont disposent les différentes forces militaires et paramilitaires. Ces moyens sont composés entre autres, de motos cross, de véhicules blindés, de transport de troupes et de carburant, des véhicules de ravitaillement, etc. Toutes ces troupes participent aux différentes opérations dans le cadre de l'accomplissement de la mission à elle assignée par les plus hautes autorités du pays. Une mission que les forces de défense et de sécurité accomplissent, dans un contexte d’insécurité grandissant, mais avec beaucoup de détermination, de dévouement, de sacrifice et de patriotisme. Ce qui a permis aujourd'hui au Niger de faire face aux multiples menaces dont il fait face, et particulièrement à la région de Diffa de retrouver toute sa dignité, sa fierté, sa quiétude sociale et son bonheur.
Après le défilé militaire, s’en est suivi, le défilé civil. Là également, le public a découvert toutes les potentialités culturelles des différents groupes ethniques des cantons de la région de Diffa. Les différents chefs de canton de la région hôte entourés de leur cour et des différents groupes socioprofessionnels de population, ont defilé à l’exception du chef de canton de la Komadougouqui ne peut pas monter à cheval du fait de son âge. Ainsi, à dos de chevaux, bien harnachés, les chefs des canton de N'Guigmi, de Mainé Soroa, de Goudoumaria, de Chétimari, de Bosso et ceux des groupements peuls ont tous défilés au son des tam-tams, des tambours, de l'algaïta et des youyous des femmes, le tout dans une harmonieuse symphonie. Le public a aussi apprécié la qualité des pas de danse exécutés par les différents groupes ethniques, tous traditionnellement habillés et sur des chevaux bienharnachés.
Ce défilé a aussi permis à la population du manga de retrouver le sourire et la détente, de revivre la fête, la gloire, la culture, et toute la liberté qui lui ont manqué ces dernières années à cause du terrorisme. Le passage des différents chefs de canton n'a pas laissé indifférent les filles et les fils du terroir qui se sont levés depuis la tribune pour exécuter les pas de danse au rythme de l’algaita, mais aussi pour montrer leur respect à leurs chefs. L'un des moments forts et très marquant de ce défilé civil est l’entrée surprise, à cheval dans la tradition du canton de N'Guigmi, du Général MaïManga Oumara, Grand chancelier des ordres nationaux du Niger, qui accompagne le chef de Canton de N'Guigmi dans le défilé. Un geste qui a été fortement ovationné par le public.
A leur arrivée à l'aéroport Tandja Mamadou de Diffa, un peu plus tôt, le Président de la République et ses hôtes de marque, ont été accueillis par les autorités régionales et les corps constitués.
Ali Maman(onep), Envoyé spécial
20 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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A la veille de la célébration du 74ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits Humains (DUDH) qui se tient le 10 décembre de chaque année, le président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), M. Maty Elhadji Moussa, a livré un message. Cet anniversaire a été célébré sous le thème «Dignité, liberté et justice pour tous» et a pour slogan «Tous debout pour les droits de l’homme».
Dans son message, le président de la CNDH a indiqué que, le thème retenu cette année est d’une grande importance pour l’humanité, car la planète entière est secouée par des crises multiformes ayant des conséquences graves sur la dignité, la liberté et la justice.
Aussi, selon M. Maty Elhadji Moussa, ce 74ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme intervient dans un contexte marqué par d’innombrables défis quant à l’exercice, par les citoyens, de certains de leurs droits avec notamment les cas de violation des droits humains relatifs au droit à la vie, à la libre circulation, à l’intégrité physique et morale, à la santé, à l’éducation et au travail. Au Niger, la jouissance de ces droits est impactée par l’avènement de l’insécurité qui sévit gravement aux frontières.
Toutefois, le président de la CNDH a souligné que des avancées significatives ont été enregistrées sur le respect des droits humains depuis le 10 décembre 1948, date de l’adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. «Il y a lieu de reconnaitre que très souvent, l’humanité retombe dans le cycle infernal de remises en cause récurrentes de certains de ces droits qui demeurent une conquête permanente», a-t-il déclaré.
Pour M. Maty Elhadji Moussa, la célébration de cette journée internationale des droits de l’homme doit être considérée comme un appel à l’action pour tous, pour œuvrer à la construction d’un monde libre, respectueux de la dignité humaine, de la liberté des hommes et des femmes et où la justice est égale et accessible à tous sans aucune discrimination ni contrainte. En effet, la Déclaration Universelle des Droits Humains énonce un large éventail de libertés et de droits humains fondamentaux auxquels nous avons tous accès, partout dans le monde.
«Pour sa part, la CNDH est résolument déterminée à faire en sorte que chaque citoyen réponde à la définition de l’article premier de la DUDH qui dispose que ‘’tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité’’» a-t-il affirmé. Tels que consacrés par les instruments juridiques internationaux, régionaux, nationaux notamment la Constitution du 25 novembre 2010 ainsi que les autres lois et règlement en vigueur, la CNDH veille à ce que chacun puisse jouir de ses droits civils, politiques, sociaux, économiques, culturels et environnementaux.
M. Maty Elhadji Moussa a, par la suite, invité les femmes, les jeunes, les hommes, les personnes âgées et ceux en situation de handicap, de même que les gouvernements, les médias publics et privés à dire halte à l’intolérance, à l’injustice et à la violence sous toutes ses formes et faire de la protection et de la promotion des droits humains une préoccupation quotidienne. Le président de la CNDH a enfin souligné que pour un mieux vivre ensembles, nous devons défendre nos droits et ceux des autres afin que dans une synergie d’actions, nous construisons un monde de meilleur où il fera bon vivre.
Rachida Abdou Ibrahim(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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A l’occasion de la célébration du 76ème anniversaire de la fête nationale de la République d’Italie, l’ambassadeur d’Italie au Niger, S.E. Emilia Gatto a offert une réception, le jeudi 2 juin 2022 à sa résidence. Plusieurs responsables des institutions de la République, des membres du gouvernement, des députés nationaux, ainsi que plusieurs diplomates et des Italiens vivant au Niger ont pris part à la cérémonie commémorative dans la joie et la convivialité.
Comme à l’accoutumée, c’est avec les hymnes nationaux des deux pays, que la cérémonie a commencé. Dans son discours, l’ambassadeur d’Italie au Niger a souligné l’importance de cette fête pour son pays. «Pour l’Italie, le 2 juin est une date importante qui rappelle le référendum historique de 1946, où pour la première fois les italiennes et les italiens, au suffrage universel, ont choisi d’abandonner la monarchie au profit de la République», a-t-elle souligné. S.E. Emilia Gatto a également salué l’excellente coopération entre le Niger et l’Italie. «Depuis l’ouverture de l’Ambassade d’Italie à Niamey en 2017, la qualité et le dynamisme de nos relations bilatérales ont connu un bond décisif, ainsi que le dialogue politique avec des rencontres aux plus hauts niveaux», s’est-elle réjouie.
La Diplomate Italienne a évoqué également quelques axes majeurs de la coopération entre l’Italie et le Niger. Sur le plan sécuritaire, a-t-elle dit, la coopération militaire est partie en 2018 avec la Mission Bilatérale de Soutien à la République du Niger (MISIN), avec une approche de formation et d’entrainement des forces de défense et de sécurité nigériennes dans le but d’accroître leurs capacités de lutte contre les menaces sécuritaires et le phénomène des trafics illicites. «Nous essayons de donner plus de confiance aux jeunes nigériens, que nous voyons sincèrement engagés à défendre eux-mêmes leur territoire et leurs populations», a indiqué l’ambassadeur d’Italie.
Sur le plan du développement, la coopération italienne au développement est encore associée à l’immense programme Keita dans la région de Tahoua, un projet phare de lutte contre la désertification qui date de plus de 20 ans dans ses remarquables effets, et qui est resté gravé dans la mémoire des Nigériens. «Aujourd’hui nous continuons à travailler dans les secteurs du développement rural, avec une enveloppe qui est actuellement parmi les plus importantes que nous avons dans le continent», a souligné S.E. Emilia Gatto.
Concernant le secteur de l’éducation et la santé, l’ambassadeur d’Italie a souligné que l’Italie accompagne toujours les jeunes entrepreneurs nigériens et surtout les brillantissimes femmes, en synergie avec le gouvernement. «Il y a aussi une coopération universitaire grandissante, surtout avec l’Université Abdou Moumouni de Niamey, avec des belles initiatives dont je veux citer les bourses pour les étudiants, aussi dans le secteur de la mode, de la formation dans le secteur de la justice, de la cybercriminalité, de la santé mentale, et dans le secteur des nano-satellites», a annoncé la diplomate Italienne.
Abordant les questions migratoires, S.E. Emilia Gatto a apprécié le sens exemplaire de solidarité du Niger, face aux difficultés de ces populations malheureuses, migrants, réfugiés et déplacés internes. «Nous sommes investis surtout dans le secteur de l’assistance à travers les agences des Natons Unies, comme premier contributeur en Europe. Mais une partie grandissante de notre engagement du Fonds Migrations va aussi dans la création d’opportunités diverses pour les populations locales impactées, qui souvent souffrent pas moins que les migrants et des réfugiés», a-t-elle indiqué.
Yacine Hassane(onep)
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A l’occasion de la célébration du 77ème anniversaire de la fête des Nations Unies, la coordinatrice résidente des Nations Unies au Niger, Mme Louise Irène Aubin a offert le jeudi 3 novembre 2022, dans le jardin de la Maison des Nations Unies à Niamey, une réception. La commémoration de cette fête s’est déroulée en présence du Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Ado El hadji Abdou, ainsi que plusieurs représentants des institutions de la République, des ambassadeurs et représentants du corps diplomatique.
Dans son intervention, la coordinatrice résidente des Nations Unies au Niger a précisé que, la célébration de cet anniversaire est une occasion pour le personnel du Système des Nations Unies de réfléchir sur les actions réalisées et d’explorer les possibilités de renforcer la promotion de la paix et la stabilité dans le monde afin de réaliser les objectifs de développement durable. En effet, l’Organisation des Nations Unies est née d’un espoir de passer d’un conflit mondial à la coopération mondiale. «Aujourd’hui, notre organisation est mise à l’épreuve comme jamais auparavant. Mais c’est précisément pour de telles circonstances qu’elle a été créée. Plus que jamais, nous devons faire vivre les valeurs et les principes de la charte des Nations Unies partout dans le monde», a déclaré Mme Louise Iréne Aubin.
Ces principes, rappelle-t-elle, sont entre autres, ceux d’œuvrer dans le sens de donner une chance à la paix et en mettant fin aux conflits qui mettent en péril des vies, et compromettent l’avenir et le progrès mondial ; en travaillant pour mettre fin à l’extrême pauvreté, à réduire les inégalités et à sauver les objectifs de développement durable en protégeant notre planète, notamment en se sevrant des combustibles fossiles et en amorçant une révolution des énergies renouvelables et enfin en rééquilibrant la balance en faveur des femmes et des filles en matière d’égalité des chances et de liberté, et en garantissant les droits humains pour toutes et pour tous.
Pour Mme Louise Iréne Aubin, le Système des Nations Unies a toujours été cet espoir que l’humanité peut accomplir de grandes choses lorsqu’elle travaille dans un esprit de collaboration et de solidarité mondiale. Mme Louise Iréné Aubin a qualifié les relations de coopération entre son institution et le Niger, ‘’d’exellentes’’ au regard des actions qui ont été réalisées.
Pour sa part, le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangère et de la Coopération, M. Ado Elhaj Abdou a souligné que l’élaboration du plan cadre de coopération des Nations Unies 2022-2027 et le plan de développement économique et social 2022-2026 du Niger renforcent cet espoir d’une collaboration étroite pour répondre efficacement aux priorités du Niger. «A travers cette stratégie pour les cinq (5) années à venir, je demeure convaincu que nous pourrions faire face ensemble, gouvernement du Niger et Nations Unies aux préoccupations légitimes et de plus en plus pressantes des populations nigériennes qui aspirent au développement et a un mieux-être» a-t-il conclu.
Abdoussalam Kabirou Mouha, Stagiaire
Source : http://www.lesahel.org
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Le Président de l’Assemblée nationale, M. Ousseini Tinni et le Premier ministre Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, ont effectué le déplacement de la mosquée des grandes prières de Niamey, mercredi dernier, dans la nuit pour assister à la veillée nocturne de Leilatoul Kadr ou nuit de la destinée correspondant à la 27ème nuit du mois béni de Ramadan. Cette veillée caractérisée par des prières et des invocations s’est déroulée en présence des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement, ceux du Corps diplomatique et consulaire des pays musulmans ainsi que de plusieurs fidèles musulmans.
La célébration de la nuit du destin est une tradition pour les fidèles musulmans à Niamey. Pour cette année, les fidèles ont prié dans la communion, la solidarité et l’allégresse. Au cours de la veillée, les différents Oulémas qui se sont prononcés, ont expliqué dans leurs interventions, la grandeur et l’importance de la nuit du destin. Selon Cheich Djabiri Oumarou Ismaël, président de l'Association Islamique du Niger, c’est dans cette nuit, que le Coran a été révélé avant de dire que cette nuit vaut mille mois d’adoration. « Au cours de cette nuit, les anges descendent du ciel parmi eux «un esprit» sur ordre de leur seigneur. Tout croyant musulman peut bénéficier de la bénédiction de Dieu sauf quelques uns, dont deux fidèles musulmans qui se sont chamaillés et ne s’adressent pas la parole», a-t-il déclaré.
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La communauté Tidjania du Niger, à l’instar de celle des autres pays musulmans, a célébré dans la nuit du 7 au 8 octobre dernier, l’anniversaire de la naissance du prophète Mohamed (SAW) ou Maouloud. Une nuit marquée par des invocations, des prières et des rappels sur la vie du Sceau du Prophète (SAW) qui doit servir de modèle pour espérer la miséricorde, la prospérité, la paix, la sécurité, le vivre ensemble entre la communauté. A Niamey, le lancement de cette célébration a été dirigé par le président de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Djibrilla Soumaila Karanta à la mosquée des grandes prières de Niamey sous les auspices du Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou.
L’on notait également la présence de plusieurs autorités dont le 4ème Vice-président de l’Assemblée nationale, le député Mahaman Laouali Bako Galadima, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley, les ambassadeurs des pays musulmans accrédités au Niger, le gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka, le maire de la commune III.
Dès les premières heures de la nuit, les fidèles ont convergé vers les lieux de culte notamment les mosquées pour exprimer leur joie et attachement à l’amour du Prophète (SAW). Hommes et femmes, jeunes et moins jeunes n’ont pas manqué à ce rendez-vous annuel important. Il était 21 h passé quand les activités ont été lancées à Niamey.
A cette occasion, le président de l’Association Islamique du Niger a exprimé sa joie d’accueillir en ce lieu d’adoration les frères et sœurs dans le cadre de la commémoration de la naissance du Prophète Mohamed (SAW) dont la venue constitue une miséricorde pour l’humanité entière, celui aussi dont la voie tracée constitue le seul et unique chemin qui conduit au bonheur ici-bas dans l’au-delà. C’est ainsi qu’il a rappelé la vie avant l’avènement du Prophète qu’il a décrit comme une vie sauvage, de barbarie, de la jungle où l’homme est un loup pour l’homme dans un environnement polythéiste. Selon le président de l’AIN, l’arrivée du Prophète Mohamed (SAW) constitue une lumière pour l’humanité toute entière. «Le messager est venu pour sauver l’humanité», a-t-il soutenu.
Relativement aux leçons qu’on peut tirer de la vie du Prophète (SAW), Cheikh Djibrilla Soumaila Karanta a exhorté les fidèles à s’inspirer de certaines qualités du Prophète (SAW) dont le fait d’être véridique car le prophète ne ment pas et ne trahit pas. Puis la générosité, c’est quelqu’un qui donne aux nécessiteux sans espérer quelque chose en retour. Ensuite la modestie, car malgré son rang élevé auprès d’Allah, le prophète est humble. Le Prophète s’est fait aussi remarqué par sa clémence et sa miséricorde même envers ses farouches ennemis. Enfin, c’est également quelqu’un d’équitable et de juste. D’après le président de l’AIN, s’inspirer de ces qualités permettra de construire une communauté de paix, de cohésion, de solidarité.
Par ailleurs, le président de l’AIN a prié pour qu’Allah (SWT) accorde la paix, la sécurité et la prospérité au Niger ainsi qu’aux autres pays du monde islamique.
Notons que peut avant de prendre congé des oulémas, le Premier ministre accompagné des autres officiels présents a salué et remercié, au nom des plus hautes autorités, le président de l’Association Islamique du Niger ainsi que les autres membres de ladite association.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Mohamed Hamid a prononcé un message à l’occasion de la célébration, aujourd’hui, du 44ème anniversaire de la Journée Internationale des Musées. Placée sous le thème, «l'avenir des musées : se rétablir et se réinventer», cette journée vise à promouvoir et à relever l’importance et la place des musée pour le développement durable. A cette occasion, plusieurs activités ont été programmées dans les musées régionaux et au Musée National Boubou Hama de Niamey, ce jour 18 mai 2021, a annoncé le ministre Mohamed Hamid.
Instituée par le Conseil International des Musées (ICOM) en 1977, la Journée Internationale des Musées vise principalement à sensibiliser le grand public sur le rôle des musées, mais aussi permettre aux professionnels et aux chercheurs d'échanger sur les enjeux et l'avenir des institutions muséales, toujours au service de la société et de son développement. M. Mohamed Hamid a, dans son message, rappelé l’intérêt combien important qu’accorde la population nigérienne, chaque année à l’occasion de cet événement. «Au Niger, pays de traditions et de diversités culturelles, la Journée Internationale des Musées enregistre chaque année une grande mobilisation des autorités politiques et coutumières, des
institutions muséales, des populations et singulièrement des jeunes aux festivités programmées. Cette marque d'intérêt pour les musées s'est accrue avec la création, rien qu'en 2020, de trois (3) musées à savoir le Musée de l'Aréwa, le Musée Akazama et le Musée du Gobir. Cela atteste que les musées sont de plus en plus perçus comme un excellent cadre d'échanges et de promotion des cultures, un instrument pour la consolidation de la paix et le développement de nos sociétés», a expliqué le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat.
Le thème de cette année appelle les musées et leurs publics, les professionnels et les chercheurs ainsi que les partenaires à travailler dans une approche inclusive pour développer de nouvelles stratégies, partager de nouvelles pratiques de création de valeurs, de nouveaux systèmes de communication et de projets innovants et structurants en vue de relever les défis sociaux, économiques et environnementaux pour lesquels les musées sont appelés à apporter des réponses. D'ores et déjà, le ministre Mohamed Hamid a souligné que, le Programme de la Renaissance du Niger acte III accorde une place de choix au développement des musées qui constituent des centres intellectuels, éducatifs et culturels contribuant à la vie intellectuelle et culturelle de la population. C’est pourquoi, le ministre en charge de la Culture a invité les acteurs concernés, notamment les professionnels des musées, les hommes de culture, les hommes de médias, les artistes et les organisations de la société civile, à se mobiliser pour créer une synergie d'actions afin d'aider les musées à développer de nouveaux produits attrayants, à améliorer leur offre muséographique et muséologique afin de contribuer au développement socioéconomique du Niger. «Malheureusement, la 44ème édition de la Journée Internationale des Musées intervient à un moment où l'écosystème culturel fait face à l'insécurité dans la sous-région et à la pandémie de la COVID-19 qui ont considérablement affecté la fréquentation des musées. C'est pourquoi, en même temps que j'invite les populations à participer aux activités programmées dans les musées régionaux et le Musée National Boubou Hama, aujourd’hui, le 18 mai 2021, j'en appelle au respect des mesures préventives édictées par le Gouvernement pour la paix durable et la lutte contre la propagation du Corona-virus dans notre pays», a conclu le ministre Mohamed Hamid.
Ali Maman(onep)
18 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Notre pays a célébré, hier, la Journée de la Concorde. Cette édition 2017, placée sous le haut patronage du Premier ministre, Chef du Gouvernement, SEM. Brigi Rafini, a été célébrée à Tchintabaraden (région de Tahoua), à l’emblématique ‘’Place de la Paix’’, sous le thème : ‘’La Paix et l’Unité Nationale’’. On y notait la présence de plusieurs personnalités dont les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique. Cette commémoration a ceci d’important qu’elle est dédiée au retour définitif à la paix au Niger, après la signature, le 24 avril 1995, des accords de paix entre le Gouvernement et l’Organisation de la Résistance Armée (ORA).
Comme l’a annoncé, le président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, le Colonel Major Mahamadou Abou Tarka, cette fête dédiée à la paix a été célébrée, en plus de la grande célébration de la fête à Tchintabaraden, dans 76 communes cibles pour une grande cérémonie. A Tchintabaraden, en plus des manifestations officielles présidées par le Premier ministre Brigi Rafini, cette édition 2017 a vu l’organisation d’un forum dont le thème est ‘’La paix et l’unité nationale’’.). (Nous y reviendrons avec le compte rendu de la célébration à Tchitabaraden).
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Poursuivant sa visite de travail à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a présidé, hier, la célébration de la Journée du Niger s’inscrivant dans le cadre de l’Exposition Universelle Dubaï 2020. Organisée sous le thème central « Connecter les esprits, construire le futur », cette exposition est un cadre idéal pour les différents pays participants pour aller au contact des investisseurs en vue de leur faire découvrir les potentialités exploitables dans différents domaines de la vie socio-économique.
En procédant à l’ouverture de la Journée du Niger, le Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum a fait un vibrant plaidoyer pour attirer les investisseurs venus de tous les horizons à privilégier la «destination Niger ». C’est dans ce sens qu’il a largement présenté les richesses exploitables de notre pays dans des domaines aussi variés que le tourisme, les ressources du sous-sol, les énergies renouvelables, les infrastructures, l’agriculture, etc. Aussi, le Chef d l’Etat a-t-il invité les investisseurs à saisir les opportunités d’affaires dont regorge notre pays.
Il faut noter qu’en marge de l’exposition au Pavilllon Niger, le Président de la République a accordé plusieurs audiences à des personnalités et des délégations de groupes d’investisseurs.
(Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par le Chef de l’Etat)
Allocution du Président de la République lors de la célébration de la journée du Niger à l’Exposition universelle Dubaï 2020 : «C’est une occasion idoine pour lancer une invitation à tous les investisseurs à se rendre au Niger car le climat des affaires est propice», lance SEM. Mohamed Bazoum
«Madame ReemEbrahim AlHashimy, Présidente du Comité d’Organisation de l’Exposition Universelle Dubaï 2020,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs,
Vous avez bien voulu répondre à notre invitation et participer effectivement à la célébration de la Journée du Niger à l’occasion de l’exposition universelle Dubaï 2020, ce vendredi 24 décembre 2021. Je voudrais, au nom du Gouvernement et du peuple nigériens, vous exprimer nos remerciements pour votre amitié.
Le Niger est heureux de participer à l’exposition universelle Dubaï 2020 pour marquer son adhésion au thème de cette édition «Connecter les esprits et construire le futur», afin de mieux se faire connaître en tant qu’espace de dynamiques économiques, scientifiques, culturelles, engagé par ailleurs sur les questions de durabilité, de mobilité et d’opportunité. Aussi, je voudrais féliciter le Comité d’Organisation de cette exposition Dubaï 2020 et en particulier sa Directrice Générale, Madame REEM AL HASHIMY et saluer le dévouement dont les membres font montre, ce qui augure du succès certain de cette édition.
Je rends aussi hommage au Président des Emirats Arabes Unis, l’Emir Khalifa Ben Zayed Al Nahyaneet à l’Emir de Dubaï, Son Altesse Mohammed Ben Rashid Al Maktoumqui ont engagé avec clairvoyance, ouverture d’esprit et sens du partage, les Emirats Arabes Unis dans l’organisation de cette exposition universelle.
L’exposition universelle est le moment pour tous les pays du monde de montrer leur savoir-faire technologique et leur vision du futur. La participation de mon pays, le Niger, se justifie par trois raisons fondamentales :
- i) les thèmes, les slogans et les objectifs de l’exposition de cette année ;
- ii) notre conviction intime que tout développement technologique, pour être harmonieux, doit être fondé sur l’histoire et l’observation minutieuse de la nature et
iii) l’énorme richesse culturelle et historique dont dispose notre pays.
Pays enclavé, le Niger est le pays qui sent le plus l’importance de la mobilité pour le développement économique et l’épanouissement des peuples. C’est pourquoi nous avons choisi le site mobilité pour notre pavillon.
A travers son Pavillon à quelques pas du majestueux salon mobilité Alif, le Niger rappelle combien il est nécessaire de promouvoir le rapprochement entre les peuples mais également d’explorer les possibilités offertes par les innovations technologiques pour connecter les villes entre elles et réduire la fracture numérique grâce à des projets innovants.
Agencé à la façon d’un musée racontant une histoire du passé et une vision du futur, le pavillon du Niger offre un aperçu de la richesse de son patrimoine historique et culturel avec un voyage dans le temps permis par les vestiges préhistoriques exceptionnels qui y sont exposés et les attraits des différentes régions et groupes culturels qui composent le Niger d’aujourd’hui
On y découvre, entre autres, toute la richesse technologique de notre peuple qui est le premier à utiliser les outils taillés en pierre et la richesse archéologique avec l’exposition de quelque échantillons de squelettes de dinosaures pour rappeler ce que fut notre espace sahélien il y a des millions d’années et le grand bouleversement climatique qui a frappé cette région du monde. Ce qui nous interpelle sur la nécessité de tenir compte de l’environnement dans toute action de développement et coïncide avec le thème “Durabilité” de cette exposition.
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs,
Le Niger est venu s’affirmer et présenter au monde, la richesse de sa culture, de ses potentialités économiques notamment agricoles, pastorales et minières dont l’uranium, l’or et autres terres rares tels que le lithium, le niobium, le tantalium, etc. Des recherches hydrogéologiques récentes révèlent que le sous-sol nigérien recèle des plus importantes réserves en eaux souterraines des pays du Sahel (600 milliards de m3).
Comme vous le savez, le Niger, carrefour de cultures et de civilisations, situé au cœur de l’Afrique, trait d’union entre l’Afrique noire, le Maghreb et l’Europe, est un vaste territoire de 1. 267.000 km² et partage de longues frontières avec sept (07) pays à savoir l’Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, la Libye, le Mali, le Nigéria et le Tchad.
3ème producteur mondial d’uranium et tout récemment producteur du pétrole dont l’exploitation de nouveaux gisements permettra au Niger de passer de 20.000 barils/jour à 100 000 barils/jour, en 2023 et la construction d’un pipeline d’environ 2000 kms destiné à l’exportation.
Selon les données recoupées du FMI et de la Banque Mondiale, la croissance économique attendue est de 7,8% en 2022 et de 2 chiffres en 2023. C’est donc naturellement avec une très grande fierté que nous vous présentons ce pays de paix, d’hospitalité et d’opportunités.
C’est aussi une occasion idoine pour lancer une invitation à tous les investisseurs à se rendre au Niger car le climat des affaires est propice (fiscalité incitative, code des investissements attractif prévoyant la garantie et la sécurisation des investissements, possibilités d’affaires multiples et variées).
Le gouvernement, sous mon impulsion, veille à la garantie et à la sécurisation des investissements à travers notamment un code des investissements attractif. Des réformes sont en cours pour améliorer toujours mieux le climat des affaires et soutenir les investisseurs.
Par ailleurs, les Emirats Arabes Unis font partie des rares pays avec lesquels le Niger a conclu un accord visant à éviter la Double Imposition (Double Taxation Agreement). De même, il est accordé une dispense de visa d’entrée au Niger pour les Emiratis.
Les progrès technologiques, notamment dans les domaines des télécommunications, des transports, des échanges financiers et bancaires induisent une ouverture et une intégration des marchés, une globalisation à laquelle il faut s’adapter et se préparer.
Le Gouvernement, dans le cadre de l’exécution de mon Programme de Renaissance Acte III, envisage de lancer de grands projets d’infrastructures et des pôles agro-industriels en Partenariat Public Privé (PPP) ou sous forme de BOT notamment dans le domaine des énergies nouvelles et renouvelables.
En outre, le Niger dispose d’un des plus grands aéroports en Afrique de l’Ouest. Je saisis cette occasion pour encourager les compagnies aériennes notamment émiraties à ouvrir une desserte au Niger, comme l’ont fait d’autres depuis plusieurs années déjà.
Mesdames et Messieurs,
Je vous invite à visiter et revisiter le Pavillon Niger qui présente un condensé de ce pays aux multiples potentialités et opportunités. C’est sur ces mots que je déclare ouverte la Journée du Niger à l’Exposition Universelle Dubaï 2020.
Vive la République du Niger !
Vivent les Emirats Arabes Unis !
Dieu bénisse nos Etats et nos peuples.
Je vous remercie.»
28 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Dans l’édition de l’hebdomadaire ‘’Le Canard en Furie’’ du lundi 16 août dernier, nous faisions état d’un contentieux opposant le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à une équipe de chauffeurs mise à la disposition de ladite institution. Le différend porte notamment sur les émoluments mensuels qui doivent être versés aux chauffeurs, plus de 80, couvrant les régions de Diffa, Maradi et Zinder précisément. Le salaire qui doit leur être versé mensuellement est fixé à 450.000 francs initialement, soit 15.000 francs/jour. Au tout départ, ils le percevaient sans problème. Par la suite, le montant est ramené à 150.000 francs. Sans aucune explication, sans aucune entente préalable. Ce contre quoi les concernés ont décidé de réagir. En guise de protestation pour exprimer leur désaccord vis-àvis du nouveau traitement salarial, ils se sont concertés pour décider de la conduite à tenir. Laquelle conduite a consisté à ramener les véhicules au niveau des ministères et leurs démembrements où ils ont été réquisitionnés. Les responsables régionaux de la CENI ont tenté sans succès de s’opposer à l’initiative. Ils ont demandé aux chauffeurs de déposer les clefs des véhicules et de s’en aller si telle est leur décision, mais ces derniers ont refusé de se plier à l’injonction. A juste titre, serait-on tenté de dire ! Le faire, c’est courir d’éventuels risques, car les véhicules réquisitionnés peuvent être confiés à d’autres chauffeurs qui n’auraient pas de compte à rendre en cas de problèmes. Les véhicules n’appartiennent pas à la CENI, mais à d’autres institutions et services de l’Etat. Raison pour laquelle les chauffeurs engagés dans l’opération ont décidé de les ramener dans les parcs automobiles d’où ils sont sortis dans le cadre de la conduite du processus électoral.
Saisine de la Halcia
Les chauffeurs frondeurs ne se sont pas simplement contentés de ramener les voitures au niveau des services auxquels ils appartiennent. Ils ont aussi décidé de porter l’affaire devant la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia), subodorant quelque chose de louche dans la réduction drastique de leurs émoluments mensuels. De 450.000 francs au départ, se retrouver du jour au lendemain avec 150.000 francs par mois, vous conviendrez avec nous qu’il y a anguille sous roche. Devant la gravité de l’affaire, la Halcia leur a demandé de retirer leur plainte, promettant de prendre attache avec la CENI pour décanter la situation. ‘’L’attente dure depuis plusieurs semaines, nous n’avons aucune information par rapport à la gestion du dossier par la Halcia’’, s’inquiète notre source. ‘’Qu’est-ce qui se passe exactement ? Il faut qu’on nous mette dans nos droits, nous y tenons fermement’’, martèle-t-il. L’affaire mérite assurément d’être éclaircie. Question : quelle destination prennent les 10.000 sur les 15.000 francs qui sont quotidiennement comptabilisés pour les chauffeurs ? La prise en charge salariale desdits chauffeurs de l’administration publique ainsi que leur hébergement et leur restauration sont budgétisés par la CENI. Et ces prises en charge courent jusqu’à la fin de la mission, selon les termes du contrat. Pour éviter une paralysie prolongée de ses activités au niveau des trois régions du pays concernés par le mouvement d’humeur des chauffeurs, la CENI se serait rabattue sur l’Institut national de la statistique (INS) en recourant à la location de ses véhicules, apprend-on. Mais l’attente aurait été de courte durée. Les chauffeurs dudit Institut auraient aussi jeté l’éponge après avoir appris ce qui s’est passé avec leurs collègues des ministères et des autres démembrements de l’Etat.
Exacerbation de la pression sur la CENI
Cette situation vient compliquer d’avantage le travail à la CENI, qui a l’impérieux devoir de respecter le chronogramme électoral consensuel, à savoir l’organisation des locales le 13 décembre prochain, la présidentielle 1er tour couplée aux législatives le 27 du même mois et la présidentielle 2e tour le 21 février 2021. Nous sommes présentement à 6 mois du début des scrutins. Pratiquement rien n’est encore fin prêt. Le fichier électoral n’est pas encore finalisé pour être soumis à l’audit indépendant exigé par l’opposition. Or c’est après seulement ces opérations que la confection et la ventilation des cartes sécurisées dans toutes les circonscriptions électorales du pays interviendront. Comment la CENI parviendra-t-elle à relever ces multiples défis en l’espace de 5 mois, alors qu’elle est confrontée à de sérieuses difficultés financières auxquelles viennent se greffer des problèmes d’autres natures, comme ce mouvement d’humeur des chauffeurs ? Etrangement, à l’occasion chacune de ses sorties médiatiques, Me Issaka Sounna laisse croire à l’opinion national et international que le processus se déroulent normalement. A quel jeu joue-t-il finalement ? C’est la question qu’on est en droit de se poser.
Tawèye
25 août 2020
Source : Le Canard en Furie
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Selon des sources dignes de foi, certains membres du bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) auraient rencontré le président du PNDS pour lui demander de ne plus avoir confiance à Me Issaka Souna. Car pour ses détracteurs, le président de la CENI roulerait pour l’opposition. Ils oublient peut être que Me Issaka Souna, depuis la conférence nationale, a toujours manoeuvré pour le PNDS. Pour rappel, il a été nommé ministre de la justice sur proposition du PNDS dans le gouvernement de transition de Cheffou Amadou dans l’objectif d’anéantir certains responsables politiques. En 1999, il est nommé président de la CENI, pendant la transition de Wanké, pour voler les votes des nigériens au profit de Mahamadou Issoufou. Il a fallu des puissances étrangères et une partie de la junte militaire au pouvoir à l’époque pour empêcher la forfaiture. C’est ce même rôle que lui a confié le PNDS pour les élections de 2021. Il se plait donc dans ce rôle de conduire le processus électoral pour proclamer le candidat du PNDS Président du Niger.
Norbert
05 mai 2019
Source : Le Courrier
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On connait désormais les noms des deux premiers responsables de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Issaka Souna nommé par le Président de la République, Issoufou Mahamadou, le vendredi 6 octobre 2017, sera secondé finalement par Amada Aladoua. La nomination de ce dernier a été actée par le Chef de l’Etat, le lundi 9 octobre 2017. C’en est donc fini de la polémique sur la nomination du vice-président de la CENI. Ce choix va-t-il satisfaire toute la classe politique nigérienne ? Si l’Alliance pour la Paix et la République (APR) membre de la majorité présidentielle a jusque-là défendu la candidature du constitutionnaliste Amadou Hassane Boubacar classé 1er par le comité technique chargé du tri des candidats à la Présidence et la Vice-Présidence de la CENI récusé par la Mouvance pour la Renaissance du Niger, le Front pour la Restauration de la Démocratie et la Défense de la République (FRDDR) qui regroupe les partis membres de l’opposition et les non-affiliés, eux ont carrément boycotté la réunion du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) qui a retenu le nom d’Issaka Souna comme premier responsable et Idi Daouda pour le seconder.
Oumarou Kané
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La classe politique nigérienne ne peut rien réussir dans l’harmonie et la concertation. Même sur l’essentiel, il est impossible pour elle de s’entendre et de réussir un consensus national sur des questions d’intérêt national. Le fossé est désormais grand entre les différents blocs ou camps politiques, insurmontables car au-delà de l’adversité politique, les hommes se vouent aujourd’hui mutuellement des haines morbides, cultivées dans une agressivité politique qui garde les traits de la bestialité. Les esprits étriqués, bornés même souvent, dans leurs analyses plates, racontent à qui veut les entendre que pour désigner les responsables de la CENI, l’institution chargée d’organiser des élections, point besoin de chercher un consensus au niveau de la CENI, forts de l’idée selon laquelle par le code électoral, il revient au président, père de la nation, de désigner seul le président et le vice-président de la CENI oubliant qu’il s’agit d’un code électoral controversé car contesté par une frange importante de la classe politique, à savoir le FRDDR et l’opposition non affiliée. Ces analystes commandés ne peuvent donc tromper personne quand on sait que ce faisant, l’on essaie de biaiser le débat sur des questions aussi essentielles et délicates. D’abord, il est faux de dire que les choix faits pour désigner les deux responsables de la CENI, le sont par la classe politique et qu’au moins pour le président un large consensus aurait été obtenu. Ce n’est pas vrai car la mouvance présidentielle ne saurait être représentative de toute une nation qui est par essence une diversité et donc ne peut pas seule choisir pour tout le Niger et pour toute la classe politique. Parce qu’il s’agit quand même d’élections, le camp du pouvoir - et quel pouvoir – ne peut pas choisir pour tous et ce d’autant plus que l’on sait que les tricheries électorales commencent avant, et continuent pendant et après les scrutins. Et le choix des hommes devant gérer les opérations est assez délicat pour ne pas être l’apanage des seuls gouvernants, qui, s’ils veulent des élections crédibles sont obligés d’associer l’ensemble de la classe politique, pour qu’un consensus minimum soit trouvé tant au niveau du choix des hommes que des textes régissant le fonctionnement des élections. C’est en cela que le bon sens voudrait qu’en la matière, la prérogative d’un tel choix ne puisse pas être laissée au seul président de la République qui est forcément plus attaché à un camp qu’à un autre même si par ailleurs, la Constitution, théoriquement, le place au dessus de la mêlée, tout comme, cela ne saurait être laissé aux seuls soins d’un camp. Le rôle, du président ne peut donc consister qu’à entériner un choix responsable fait par toute la classe politique. Rien de plus. C’est pourquoi, il est important que la classe politique se concerte, s’entende pour ne pas aller à des élections sur des bases fausses. Peut-on par exemple imaginer le PNDS accepté qu’un Tandja seul, choisisse les premiers responsables d’une CENI, sans broncher, convaincus que ce sont des textes qui lui en donnent le droit ?
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Le Président Issoufou Mahamadou l’a rêvé ; il en a fait une ambition ; c’est désormais devenu une réalité. Pour marquer l’évènement, le Président de la République est allé, le 2 avril 2017, inaugurer personnellement la Centrale thermique de Gorou Banda.
Que de chemin parcouru depuis le 4 avril 2013, le jour où le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, procédait, à Gorou Banda, sur la route de Say (dans le 5ème arrondissement de Niamey), à la pose de la première pierre des travaux de construction de la Centrale thermique de 100 MW.
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Le Mardi 6 octobre 2020, le ministre de la Santé Publique Dr Idi Illiassou Maïnassara accompagné d’une importante délégation a effectué une visite inopinée au Centre National de Référence de prise en charge de la drépanocytose. A cette occasion, les responsables dudit centre ont exprimé des doléances. Il s’agit entre autres de l’augmentation du nombre des médecins et de laborantins, l’accroissement de la capacité du service du laboratoire et des salles d’hospitalisation, ainsi que l’approvisionnement en médicaments des premiers soins et les antipaludéens. Un engagement fort et ferme a été pris par le Ministre qui a instruit sur place les différents services concernés pour répondre aux besoins les plus urgents du Centre.
Dans l’après-midi du même jour, mardi 6 octobre 2020, l’ONPPC a promptement répondu au centre en lui fournissant un important lot de médicaments et cinq (5) respirateurs. Hier mercredi 7 octobre 2020, dans la matinée, le programme palu a remis pour sa part un important lot des produits antipaludéens. Dans l’après-midi du mercredi 7 octobre 2020 le Ministère a envoyé des matériaux pour la construction de salles préfabriquées pour les hospitalisations. D’ores et déjà les installations ont commencé avec une équipe technique dépêchée pour la circonstance. Selon la Directrice, une autre équipe de techniciens est arrivée au centre où elle a effectué un constat et une étude de faisabilité pour la construction des services de laboratoire. Toutes choses qui donnent de la joie et de la satisfaction chez les responsables dudit centre et chez les malades.
«Nous avons reçu une importante partie de ce que nous avons demandé auprès de l’ONPPC et du programme palu. Les malades ont commencé déjà à être servis depuis le mardi dans l’après-midi. Ce mercredi matin nous avons reçu du matériel pour la construction des salles supplémentaires d’hospitalisation. C’est une immense joie qui anime le personnel et les malades. Le ministre a tenu à sa parole, ce qui est une bonne chose. Pour la construction du laboratoire les techniciens sont venus ce mercredi matin et ça sera fait dans un bref délai. Nous nous réjouissons de cette visite du ministre», a déclaré la directrice du centre Mme Issoufou Fouréra, qui a souligné que cette dotation permettra d’assurer une prise en charge totale et gratuite des malades.
«A partir d’aujourd’hui, c’est un soulagement total pour le Centre National de Référence pour la prise en charge de la drépanocytose», a notifié la Directrice du centre qui a tenu à remercier les autorités pour la promptitude avec laquelle elles ont répondu aux doléances du centre.
Ali Maman
08 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Dans le cadre de la dynamique du retour des populations déplacées dans leurs villages, une louable initiative portée par le Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, le Directeur de Cabinet de Cabinet adjoint du Président de la République, M. Daouda Djibo Takoubakoye, a effectué, le dimanche 26 juin dernier, une visite dans le département de Ouallam où il a presidé, dans la localité de Diney, une cérémonie officielle consacrant le retour des populations déplacées de certains villages de la commune rurale de Tondikwindi, située non loin de la frontière malienne.
Cette opération concerne environ 10.000 personnes déplacées qui vont bientôt renouer avec la vie normale dans leur terroir d’attache, après environ trois années passées à Diney, près de Ouallam. A cet effet, un plan de sécurisation a été mis en place en vue de garantir leur sécurité. Ainsi, une fois retrounées chez elles, ces populations pourront mener leurs activités économiques en toute quiétude, surtout en ce début de l’installation de la campagne agricole. Aussi, pour les accompagner dans cet élan, le Directeur de Cabinet adjoint est venu au village de Diney avec une importante cargaison de vivres, un don du Chef de l’Etat aux populations concernées.
Une importante cargaison de vivres pour accompagner les populations déplacées….
S’exprimant à cette occasion, le Directeur de Cabinet adjoint du Président de la République, a d’abord transmis aux populations déplacées les salutations et la solidarité du Chef de l’Etat, mais aussi ses remerciements à l'endroit des populations de Ouallam pour leur sens d’hospitatlité en accueillant ces populations en détresse. M. Daouda Djibo Takoubakoye a ensuite réaffirmé l’engagement du Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, à soutenir les populations déplacées dans cette épreuve combien difficile, tout en veillant à leur assurer un retour dans leurs villages et en créant des conditions indispensables pour garantir leur sécurité. A ce titre, il a rappelé les démarches entreprises par le Chef de l’Etat à travers le Comité de dialogue politique en vue d’amener les personnes impliquées dans ces actions terroristes à deposer les armes pour privilégier le retour à la quiétude sociale. “Ce comité de dialogue politique a eu déjà un effet positif, parce que nous avons commencé à accueillir plusieurs repentis qui reviennent pour deposer les armes en jurant de ne plus recommencer”, a assuré M. Daouda Djibo Takoubakoye.
Auparavant, le maire de la Commune rurale de Tondikiwindi et le Sécretaire général de la région de Tillabéri ont tour à tour pris la parole pour magnifier la grande solicitude dont fait preuve le Président de la République en décidant de prendre résolûment à bras le corps la situation des populations déplacées, en créant les conditions favorables à leur retour dans leurs villages d’origine. Aussi, au nom des populations concernées, ils ont adressé leurs vives reconnaissances à l’endroit du Chef de l’Etat.
Le contexte s’y prêtant, la cérémonie a pris fin sur une note de joie et de satisfaction aux rythmes des chants et des pas de danse des personnes déplacées, visiblement très enthousiastes pour regagner leurs terres d’attache.
Assane Soumana(onep)
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La directrice générale de l’Institut National de la Statistique (INS), Mme Takoubakoye Aminatou Boureima, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’accueil de la quatrième promotion des nouveaux élèves ingénieurs des pratiques statistiques (IPS) de l’Ecole Nationale de la Statistique (ENSTAT).
Lors de la cérémonie d’accueil, la directrice générale de l’INS a souligné que le processus de l’ouverture du cycle spécial de formation des ingénieurs des pratiques statistiques a vu l’implication, particulièrement du Ministère du Plan, du Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur, du Ministère en charge de la Fonction Publique, et de l’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée (ENSSEA), d’Abidjan pour notamment l’organisation des concours d’accès, la sélection des professeurs vacataires, et la validation du curricula. Mme Takoubakoye Aminatou Boureima a, en outre, indiqué que deux protocoles d’accord ont été signés dont un avec l’ENSSEA d’Abidjan et l’autre avec l’Université Abdou Moumouni de Niamey. La prise en charge totale de ce cycle spécial est assurée sur le fond du projet ‘’données de qualité pour une prise de décision’’ de la Banque Mondiale. Aussi, a-t-elle dit, la bonne mise en œuvre des dispositions des différents protocoles par les parties prenantes résolument engagées pour garantir une formation de qualité, et la reconnaissance du diplôme IPS ont permis de conduire la formation dans de très bonnes conditions.
La directrice générale de l’INS a notifié que la quatrième promotion du cycle spécial est aussi spécial car elle compte un effectif plus important que les promotions antérieures, au regard de tous les besoins de ce staff statistique et des grands enjeux en termes de réforme du système statistique national.
Mme Takoubakoye Aminatou Boureima devait par la suite préciser que, tout comme la formation des promotions précédentes du cycle spécial, cette promotion présente aussi l’opportunité eu égard à l’attention toute particulière qu’accorde le gouvernement aux données statistiques qui constituent les outils de suivi de la mise en œuvre des actions de développement et des outils de décision pour l’exécutif et pour le parlement, ainsi que pour les différents partenaires. Elle a par ailleurs a affirmé que l’école offre un programme de formation, qui est une duplication du programme du cycle d’ingénieur des travaux statistiques de l’ENSSEA d’Abidjan grâce au parrainage qu’elle assure au profit de la filière d’IPS. Le but de la formation est de doter les élèves de compétences de haut niveau dans les domaines de la conception, de la collecte, de l’analyse, et de l’interprétation des données.
Il s’agit selon elle, d’un enseignement professionnel qui se veut très pratique, pour permettre d’acquérir toutes les aptitudes qui permettent aux élèves d’intégrer le système statistique national et de les servir avec de haut niveau de standard. Aussi, a-t-elle fait savoir, les deux précédentes promotions d’IPS ont été recrutées par l’INS à la faveur des grandes opérations de collecte de données. Cela montre toutes les opportunités d’intégrer le cycle d’IPS. Mme Takoubakoye Aminatou Boureima a exhorté les nouveaux auditeurs de l’école nationale de la statistique d’être assidus et ponctuels, à fournir des efforts nécessaires, et à suivre avec un grand intérêt les modules qui leurs seront dispensés jusqu’à l’issue des deux ans.
La directrice générale de l’Institut National de la Statistique, a enfin soutenu que l’ENSTAT doit offrir un environnement propice en mobilisant entre autres les moyens pour le bon déroulement de la formation, engager des profondes réflexions pour améliorer l’offre de formation afin qu’elle réponde aux changements en cours pour le métier des statisticiens et aux attentes du marché de l’emploi, s’engager résolument dans le système LMD conformément aux recommandations du ministère de l’Enseignement Supérieur.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
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C’est dans une atmosphère d’intense émotion que s’est déroulée, dans l’après-midi d’hier 31 mars 2021, la cérémonie d’au revoir entre le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef de l’Administration sortant, SEM Issoufou Mahamadou et le Personnel de la Présidence de la République. Conseillers avec rang de ministres, Responsables des services rattachés à la Présidence, Conseillers Spéciaux et Techniques, Directeurs et Chefs de Services et Agents, ils étaient tous là, autour du ministre d’Etat, ministre Directeur de Cabinet par intérim, M. Foumakoye Gado, pour dire au revoir à SEM Issoufou Mahamadou. La cérémonie s’est déroulée en présence notamment du Premier ministre, M. Brigi Rafini et de nombreux autres invités.
«En cet instant solennel, c’est avec beaucoup d’émotion que je m’adresse à vous, au nom de l’ensemble de vos collaborateurs, pour vous rendre un hommage, en votre qualité du Président de la République », a déclaré M. Foumakoye Gado. Il a ensuite exprimé ‘‘l’immense reconnaissance’’ et ‘‘l’infinie gratitude’’ du personnel de la Présidence de la République, au Chef de l’Etat, pour lui avoir fait l’honneur de servir à ses côtés. « Excellence Monsieur le Président, durant ces 10 années, vous vous êtes évertué, sans relâche, à servir vos concitoyens, dans tous les domaines. Sous votre conduite, le Niger s’est littéralement transformé, empruntant de façon irréversible la voie de l’émergence », a ajouté M. Foumakoye Gado. Paraphrasant SEM Issoufou Mahamadou, l’intervenant a affirmé: « Ce dont vous êtes le plus fier, c’est d’avoir permis à notre pays de connaître sa toute première alternance démocratique, consolidant ainsi les Institutions, conformément aux objectifs de votre Programme de Renaissance Acte I et II ». Selon le ministre d’Etat, au-delà du peuple Nigérien, c’est le monde entier qui honore le Président nigérien Issoufou Mahamadou. « Et cela à travers notamment les multiples récompenses qui vous sont décernées. Notamment le Prix Ibrahim, qui consacre votre leadership d’excellence en Afrique. Vous devenez ainsi, le premier Président d’un pays africain francophone récipiendaire de ce trophée, symbolisant la bonne gouvernance », a souligné M. Gado. Il a poursuivi en disant qu’au plan continental, l’histoire retiendra que le Président Issoufou Mahamadou a été, sans contexte, le champion de la mise en œuvre du projet phare de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (Zlecaf). « Vous vous inscrivez ainsi dans la lignée des grands Africains ayant marqué l’histoire du continent », s’est réjoui M. Foumakoye Gado. En tant que vieux compagnon de route, ami, frère et camarade, du Président Issoufou Mahamadou, tout ému, il a témoigné des multiples qualités intrinsèques du Président sortant. Il a notamment loué : la patience, le courage, la fidélité en amitié, l’infinie générosité, la constance dans les convictions, l’attachement aux valeurs du travail et au mérite et par-dessus tout le sens élevé de l’intérêt général, qui caractérise SEM Issoufou Mahamadou. Le ministre Gado n’a pas omis de rappeler la Renaissance culturelle initiée par le Chef de l’Etat sortant. « Votre parcours se doit d’inspirer des générations des Nigériens désireux d’être utiles pour eux-mêmes et pour la nation. Nul doute Excellence que ces valeurs continueront de vous guider dans la nouvelle forme d’engagement que vous avez choisie. Nous souhaitons à vous et à votre famille, plein succès, dans cette nouvelle page de votre vie », a conclu le ministre Foumakoye Gado, sous un tonnerre d’applaudissements.
Réagissant à ces propos, SEM Issoufou Mahamadou a indiqué qu’il vient de passer, dix passionnantes années, avec cette importante équipe de collaborateurs. «Pendant ces 10 années au service du peuple Nigérien, j’ai pu apprécier votre précieuse collaboration et votre contribution dans la mise en œuvre du Programme de Renaissance », a-t-il dit. Le Président a ensuite invité ses collaborateurs d’être fiers du travail accompli ensemble au cours de ces 10 années. Enfin, le Chef de l’Etat a vivement remercié ses collaborateurs pour le climat de sérénité, de sacrifice et du sens de devoir, qui ont caractérisé le travail d’équipe au cours des deux mandats que le peuple Nigérien à bien voulu lui octroyer.
Mahamadou Diallo
1er avril 2021
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Les membres du cabinet du Premier ministre et d’autres collaborateurs ont organisé le vendredi 26 mars une cérémonie d’au-revoir au Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Brigi Rafini. Lors de cette cérémonie pleine d’émotion et conviviale d’au-revoir, le directeur de cabinet du Premier ministre, M. Boubacar Mara a dit que beaucoup a été fait dans les différents secteurs pour traduire dans les faits les engagements du Président de la République contenus dans le Programme de Renaissance. «Qu’il s’agisse entre autres des infrastructures, des secteurs sociaux, de l’emploi des jeunes, de la consolidation des institutions démocratiques et de la gouvernance», a-t-il ajouté.
Dans l’atteinte de ces résultats positifs, «le cabinet du Premier ministre a aussi joué sa partition à travers notamment les notes techniques qui ont utilement contribué à l’éclairage de vos décisions», a déclaré le directeur de cabinet. Cela a été possible parce que «vous avez su renforcer le leadership du cabinet du Premier ministre dans le traitement de tous les dossiers majeurs», a-t-il dit au Chef du gouvernement. M. Boubacar Mara s’est réjoui d’avoir pris part à la mise en œuvre du Programme de Renaissance, aux côtés du Chef du gouvernement au cours des 10 dernières années dont les résultats se font déjà sentir. «Notre pays a, en effet, bien emprunté les sentiers de l’émergence», a-t-il affirmé, invoquant le dernier rapport de la Banque mondiale, qui indique que le Niger n’est plus dernier de la planète, une place qu’il avait occupée des décennies durant. «Il ne fait même plus partie des 10 derniers, ce qui prouve à suffisance les efforts que le gouvernement a fournis pour améliorer le bien-être général des populations», a-t-il souligné.
En réceptionnant le cadeau symbolique que lui ont offert ses collaborateurs, (Coran, tapis et chapelet), le Premier ministre a dit avoir compris le message. «A travers ce cadeau, j’ai compris le message. Le message est reçu 5/5. Je dois aller à la retraite mais surtout à la mosquée», a déclaré M. Brigi Rafini. Le Chef du gouvernement a d’ailleurs annoncé à ses collaborateurs qu’il ira à la Mecque à 3 323 km de sa terre natale pour implorer Dieu à continuer d’accompagner le Niger.
En ce moment de séparation, le M. Brigi Rafini s’est montré optimiste. «Cela peut être le début d’autres expériences, pour certains d’entre vous; une autre aventure peut être encore plus prometteuse. Soyons très optimistes; nous sommes des bons croyants», a-t-il déclaré. Pour le Premier ministre, il s’agit d’une escale pour changer l’équipage. «Un autre équipage prend l’avion, ça redécolle. J’espère avec tout le monde sauf ceux qui auront envie d’aller à d’autres destinations. Je souhaite qu’elles soient toutes fructueuses», a-t-il dit avec un grain de bonne humeur.
Le Premier ministre, Chef du gouvernement a souligné que des changements positifs et des transformations importantes ont été opérés pendant cette décennie au profit des populations du Niger et l’histoire retiendra certainement qu’un travail laborieux et positif a été mené de 2011 à 2021 qui a permis au Niger de connaitre des avancés. M. Brigi Rafini a dit que le Président de la République est en train de partir, d’un départ glorieux. «Il a réussi à créer les conditions de l’arrivée d’un Président de la République démocratiquement élu pour la première fois de notre histoire politique et démocratique, qui permet un passage de témoins entre deux présidents démocratiquement élus», a-t-il précisé.
M. Brigi Rafini a souligné que c’est un tournant décisif pour le Niger parce que le Président Issoufou l’a voulu et dit dès le premier mandat. «Il avait tenu pour qu’on ait des institutions démocratiques fortes», déclare le Premier ministre a relevé que lorsqu’un pays dispose d’institutions fortes, «on peut dire qu’il est sauvé parce que ces institutions permettront de connaitre la stabilité dans l’action». Il a ajouté que cela est en train de trouver son encrage effectif au Niger. Le Chef du gouvernement espère que le Niger est parti pour de bon dans sa gouvernance démocratique. Il a par la suite salué les efforts inlassables du Président de la République qui ont permis d’aboutir à ce résultat. «Aujourd’hui, le Niger est sur la voie de son émergence grâce au Programme de Renaissance qui a connu une application positive pour l’avenir du pays», a-t-il dit.
Le Chef du gouvernement a souhaité que les phases suivantes du Programme de Renaissance consolident ces acquis pour avancer; ce qui va permettre au Niger de connaitre véritablement des progrès solides irréversibles. Le Premier ministre Brigi Rafini a enfin salué ses collaborateurs pour leur abnégation et leur loyauté. Il a surtout exprimé une pensée forte envers les femmes. Il dit garder pour toujours cette marque de sympathie et de confiance qui a été concrétisée par ces ‘’dames du Cabinet’’ dans leur ensemble.
Mamane Abdoulaye
29 mars 2021
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Le Président de la Commission nationale des droits humains (CNDH), le Professeur Khalid Ikiri et son équipe, en fin de mandat, après 8 ans à la tête de la CNDH, a reçu, hier après midi, les hommages des organisations de la société civile et des organismes internationaux partenaires de la Commission qui œuvrent pour la promotion et la défense des droits humains.
Les responsables des organisations de la société civile qui ont collaboré avec l’équipe qu’a dirigée le Professeur Khalid Ikiri depuis 2013 à ce jour, se sont exprimés pour témoigner au président de la CNDH sortant et son équipe toutes leurs gratitudes. Ils ont tenu à démontrer la clairvoyance et la gouvernance démocratique du président de la CNDH qui ont permis d’enregistrer des succès en matière de droits humains. Ils ont aussi témoigné le leadership avéré du Pr Khalid Ikiri qui a œuvré inlassablement pour le respect et la défense des droits humains dans notre pays.
Les représentants des organismes internationaux, quant à eux ont salué le courage, l’engagement et la détermination du Pr Khalid Ikiri et son équipe pendant leur mandat. Ils ont aussi témoigné leurs félicitations au président de la CNDH pour le rôle clé qu’a joué la Commission pendant les élections passées.
Pour sa part, le Professeur Khalid Ikiri a remercié les organisations de la société civile et les partenaires internationaux pour leurs efforts d’accompagnement de la CNDH dans ses missions de droits humains. «Pour jouer pleinement son rôle, dans ce contexte d'un monde où les intérêts particuliers priment sur l'intérêt général, la CNDH aura encore plus besoin de partenaires loyaux mettant en avant le respect des Droits Humains dans leur universalité, indivisibilité et leur interconnexion », a-t-il souligné. « Loyaux partenaires de la CNDH, votre appui technique et financier a été très utile sinon déterminant dans l'accomplissement de notre exaltante mais délicate mission », a poursuivi le président sortant de la CNDH qui devait ensuite indiquer que l'équipe sortante de la CNDH laisse un bilan louable comme en atteste tous les témoignages. Elle laisse à son actif entre autres, a-t-il cité, « l'accréditation au Statut «A» par l'Alliance Globale des Institutions Nationales des Droits de l'Homme «GANHRI ; La mise en place de cinq (5) antennes régionales (Diffa, Agadez, Tillabéri, Zinder, Dosso) et bientôt Tahoua et Maradi dont le financement est acquis».
Enfin des témoignages de satisfaction ont été décernés au président sortant de la CNDH, Pr Khalid Ikiri ainsi qu’aux membres de la Commission de la part des organisations de la société civile.
Par Oumar Issoufou
30 juillet 2021
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C’est avec une émotion très vive et une joie immense qui se lit sur son visage, que le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou a procédé, hier matin à la cérémonie d’inauguration de l’aménagement de la vallée de Gountou Yéna, couplée à la pose de la 1ere pierre du Centre Culturel Boubou Hama. A travers cette cérémonie, le Président Issoufou, voulait clôturer son bilan en beauté, avec ces deux réalisations historiques qui mettent en lumière la culture nigérienne.
En effet, au-delà de l’aménagement qui a été faite sur la vallée de Gountou Yéna, pour permettre et faciliter l’évacuation des eaux à Niamey, plusieurs installations sportives et récréatives ont été créées sur cette dernière.
La pose de la 1ere pierre du Centre Culturel Boubou Hama vient s’ajouter à une longue liste de grandes réalisations à l’actif du Président de la République. En effet, prévu sur une superficie de 1,3 ha, le Centre Culturel Boubou Hama sera construit sur le lit de la vallée de Gountou Yéna derrière l’ORTN. Ce complexe sera constitué d’une galerie d’art, de salles multifonctions, de café et restaurant, de bibliothèque pour enfant et pour adulte, de halls, espaces aérés, de bâtiments administratifs, de bâtiments pour la recherche, d’un amphithéâtre, etc.
Peu après la pose symbolique de la 1ere pierre consacrant le lancement des travaux de construction de ce complexe culturel, le Président de la République, a expliqué l’importance et le sens de ces initiatives qui se multiplient autour de la Vallée de Gountou Yéna en ces termes : «Ecoutez ! Il s’agit de ma dernière cérémonie de lancement et d’inauguration. Ces deux cérémonies, je les ai consacrées à la culture. Et en même temps, j’ai voulu, à travers elle (la cérémonie), rendre hommage à un homme d’Etat, mais surtout à un homme de culture, l’ancien Président de l’Assemblée Nationale du Niger Boubou Hama. D’aucuns disaient que Boubou Hama était un océan de connaissances, c’était un homme qui a une vaste culture, qui touchait à tout, notamment à l’Anthropologie, à l’Histoire, à la Sociologie, ils disaient même qu’il était spécialiste du Marxisme. Donc, c’est à cet homme que j’ai voulu rendre aujourd’hui honneur, tout en rappelant que déjà Boubou Hama je l’ai beaucoup lu, sur ce plan il ne reduisait pas la culture au folklore, il considérait que la culture, c’est des valeurs, c’est l’identité d’une société, etc. Il considérait que la culture devrait servir à moderniser le pays, à moderniser la société, à moderniser la politique, à moderniser même notre économie. Vous voyez, Boubou Hama est un homme complet. Et j’ai voulu en clôturant mes deux mandats, finir par cette cérémonie qui lui rend hommage».
Pour le président de la délégation de la ville de Niamey M. Moctar Mamoudou, acteur clé de la mise en œuvre du Programme Niamey Nyala, à travers la réalisation de cette infrastructure, le Président de la République a réalisé le rêve d’un digne fils du Pays. Ainsi, M. Moctar Mamoudou a précisé qu’à travers la construction de ce complexe, le Président Issoufou veut établir une politique de mémoire pour une meilleure construction de l’histoire du Niger et de reconnaissance de la nation à l’endroit de ces enfants valeureux. « Du lancement des travaux de construction de la Route Est-Oust en 2011 à celui de construction de ce centre culturel aujourd’hui en 2021, les investissements dont a bénéficiés la ville de Niamey sont innombrables. Vous me permettez donc, excellence, de faire l’économie d’énumérer toutes les réalisations qui ont été faites à Niamey sous votre impulsion au risque d’en omettre involontairement certains. Niamey a aujourd’hui totalement changé de visage car c’est cela votre vision pour cette ville. Elle est irrémédiablement devenue coquette, une ville moderne, équipée, une ville où il fait bon vivre » a témoigné le président de la délégation de la ville de Niamey M. Moctar Mamoudou.
La famille du feu Boubou Hama est l’une des invités d’honneur à cette cérémonie. En effet, le représentant de la famille Boubou Hama a salué et remercié le Président de la République pour son leadership et sa grandeur d’esprit qui lui a permis de réaliser le rêve de plusieurs hommes visionnaires nigériens dont Boubou Hama. « M. le Président, toute la famille Boubou Hama vous présente ses remerciements et toute sa gratitude pour tous les efforts que vous n’avez jamais cessé d’apporter pour le rayonnement de la culture nigérienne. Les mots me manquent pour vous remercier. Nous prions Dieu pour que ces initiatives continuent et que cette vallée continue de prospérer » a souhaité le représentant de la famille Boubou Hama.
Par Abdoul-Aziz Ibrahim
02 avril 2021
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L’Organisation Internationale pour la Migration vient de se doter d’un bâtiment splendide et flambant neuf comportant de nombreux bureaux, des salles de réunions tous équipés et pouvant abriter l’ensemble de son personnel. La Cérémonie officielle d’inauguration de ce joyau a eu lieu le vendredi 29 octobre 2021 sous la présidence du Député-maire, Président du Conseil de ville de Niamey, l’honorable Oumarou Dogari Moumouni. Cette cérémonie grandiose a aussi enregistré la présence de la directrice générale adjointe de l’OIM, Mme Ugochi Daniels, du directeur régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre ainsi que des personnels de l’OIM.
Lors de la cérémonie d’inauguration, le Député-maire, Président du Conseil de ville de Niamey a rappelé que depuis son arrivée au Niger en 2006, l'OIM s'est hissée au rang de partenaire clé de la ville de Niamey puis a su se mettre au service des populations dans le reste du Niger. « Depuis lors, nous avons le plaisir de travailler en étroite collaboration pour assurer ensemble la gestion humaine et ordonnée des migrations », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, il a précisé que la ville de Niamey est un important lieu d'arrivée de migrants internationaux mais aussi internes, lié à la migration saisonnière et à l'exode rural, entre autres. « La population urbaine du Niger est proportionnellement l'une des plus faibles en Afrique, mais le pays détient actuellement le 6ème taux d'accroissement d'urbanisation le plus rapide (5.3%) du continent », a-t-il expliqué.
L’honorable Oumarou Dogari Moumouni a salué les efforts fournis par la mission de l'OIM au Niger notamment dans la recherche de la stabilité et la cohésion dans les communautés fragiles le long des principaux couloirs de migration. «Dans plusieurs domaines liés aux migrations, le gouvernement du Niger bénéficie régulièrement de l'expertise et du soutien de l'OIM, le nouveau siège de la DST à Niamey, construit grâce au soutien de l'OIM en est un témoignage parlant », s’est-il réjoui.
Le Député-maire, Président du Conseil de ville de Niamey a aussi affirmé que chaque année, les équipes de l'OIM soutiennent le gouvernement et les populations touchées par des inondations. «Nous sommes d'ailleurs à l'heure actuelle en train de collaborer une nouvelle fois pour développer un plan de contingence de gestion des inondations pour la ville de Niamey. Ce plan vise à une prise en charge multi sectorielle d'environ 60% des 583,805 personnes exposées aux inondations, soit environ 83,400 ménages », a-t-il indiqué.
Pour sa part, la Cheffe de mission de l’OIM, Mme Babara Rkjs a indiqué que ce bâtiment est aujourd’hui le symbole de leur travail, de leur implication et de leur compétence individuelle sans cesse croissante au Niger depuis 2006 date à laquelle l’OIM a ouvert son premier bureau dans le pays. «Depuis 2015 les programmes et le nombre d’employés ont considérablement et progressivement grossi», a-t-elle expliqué.
La Cheffe de mission de l’OIM a souligné qu’en plus de ce bureau principal de Niamey, l’OIM compte aujourd’hui 8 sous bureaux dans toutes les régions du pays à l’exception de Dosso au sein desquels plus 540 personnes ne travaillent pour soutenir notre Etat membre, le gouvernement du Niger ainsi que les migrants déplacés et communautés autres. « L’OIM travaille toujours au côté du gouvernement du Niger à assurer la gestion humaine et ordonnée des migrations, à promouvoir la coopération sur la recherche des solutions pratiques au problème des migrations à travers une assistance humanitaire aux migrants qui sont dans le besoin », a-t-elle dit.
Selon Mme Babara Rkjs, l’OIM en étroite collaboration et de coopération avec le gouvernement du Niger concentre ces activités selon des priorités au Niger. Il s’agit entre autres de la protection et de l’assistance au Migrant, de la lutte contre la traite, du retour volontaire assisté pour les migrants bloqués, de la stabilisation communautaire, de l’assistance humanitaire aux populations touchées par la crise émanent des conflits, de la catastrophe naturelle, de la gestion des frontières, de la réduction des risques et des désastres liés à l’impact des changements climatiques sur la migration forcée. « Ce travail n’aurait pas pu se faire sans partenaire solide et de confiance réciproque au sein de l’OIM grâce au soutien et à l’expertise du bureau régional de Dakar, du siège de Genève et du gouvernement du Niger », a indiqué Mme Barbara Rkjs.
Yacine Hassane
02 novembre 2021
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Le secrétaire exécutif de l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP), M. Alassan Ibrahim a présidé hier, à l’Hôtel Bravia, la cérémonie d’installation du Cadre de Concertation des Acteurs de la Commande Publique. Composé de divers acteurs nationaux et de représentants des partenaires techniques et financiers à savoir la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement et l’Union Européenne, ce cadre de concertation contribuera à identifier les enjeux de l’heure et relever les défis dans le domaine de la commande publique
Le secrétaire exécutif de l’ARMP, M. Alassan Ibrahim a, dans son allocution, souligné l’importance de cette cérémonie qui s’inscrit dans le cadre des actions entreprises par ladite institution pour placer la gestion de la commande publique sous le sceau de la transparence et de la bonne gouvernance.Cette première rencontre a-t-il dit, a pour objectif de mettre en place, afin de le redynamiser, le cadre de concertation dont la mission est de proposer au Conseil National de Régulation de l’ARMP toutes mesures visant à l’amélioration du cadre législatif,règlementaire et ou institutionnel des marchés publics et des délégations de service publics dans la mise en œuvre des projets et programmes. Ce cadre apportera, a ajouté M. Alassan Ibrahim, sans nul doute une réelleplus-value au domaine des marchés publics et au surplus à la bonne gouvernance. A cet effet a-t-il fait savoir, il se doit d’être non seulement un observatoire, mais également un laboratoire d’idées, un cadre d’échanges et de partage, en sommes, un organe d’analyse stratégique pour l’amélioration continue de la gestion de la commande publique.
Depuis 2006, date de la création de l’Agence de Régulation des Marchés Publics, a rappelé le secrétaire exécutif, le Niger poursuit ses réformes pour améliorer progressivement son système de passation des marchés publics. Dans le cadre de ses missions, tous les textes réglementaires ont fait l’objet de transposition afin de les rendre conformes aux directives de l’UEMOA a-t-il indiqué. Par ailleurs, a relevé M. Alassan Ibrahim, conformément à ces directives, il a été créé au sein du Ministère des Finances la Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics et des Engagements Financiers (DGCMP/EF), organe de contrôle a priori des marchés publics et des délégations de service public. Cet organe est également chargé de contrôler l’application de la réglementation sur les marchés publics, de contribuer à la formation des acteurs et à la collecte d’informations en rapport avec les marchés publics. «Ce bref rappel est important en ce sens qu’il démontre à quel point notre système des marchés publics est dynamique et les résultats tangibles acquis sont une réelle source de fierté pour nous tous », a conclu le secrétaire exécutif de l’ARMP, M. Alassan Ibrahim.
Par Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
25 juin 2021
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Le sultan de l’Aïr Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou a procédé, le vendredi 15 septembre 2023, dans la cour du Sultanat à l’intronisation de son Dan Galadima. Une très haute fonction dans les rangs des notables de la cour du Sultan. Le choix du sultan pour cette fonction s’est porté sur la personne de M. Albachir Aboubacar qui succède ainsi à son père. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du gouverneur de la région d’Agadez, le Général de Brigade Ibra Boulama Issa et de plusieurs personnalités civiles et militaires de la région, des autorités coutumières de plusieurs localités du pays et des invités de marques venus de très loin.
Depuis le matin, la cour du Sultanat fait l’objet d’une importante affluence des populations, hommes et femmes de tout âge, de la ville d’Agadez et ceux venus d’ailleurs à l’occasion dudit événement. La cérémonie a été particulièrement marquée par plusieurs manifestations. La Fantasia de la cavalerie du Sultanat, le Bianou, les chants des artistes et musiciens locaux, le tout dans une parfaite organisation à l’honneur du Sultanat et de Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, le sultan de l’Aïr. C’est dans cette ambiance de joie et de fierté, synchronisée aux sons et rythmes de l’Algaita, de ceux de tous les autres instruments de musique de la cour, que le nouveau Dan Galadima, M. Albachir Aboubacar a été intronisé à travers le symbolique port du turban, la remise des insignes liés à la fonction de Dan Galadima et autres rituelles dédiés à l’événement.
Les parents amis et connaissances de l’heureux récipiendaire n’ont pas manqué l’opportunité pour manifester leur solidarité et leur soutien pendant le port du turban comme le stipule la tradition. Ils sont nombreux hommes, femmes, jeunes filles qui n’ont pas réussi à contenir leur émotion de voir l’intronisation du Dan Galadima. C’est dans la même émotion que le nouveau Dan Galadima, M. Albachir Aboubacar, s’est présenté auprès du Sultan avant de faire le tour pour saluer et remercier toutes les personnalités présentes à commencer par le Gouverneur et les autres Chefs traditionnels présents à Agadez pour la cérémonie.
C’est un grand jour ! Un moment important ! Une journée à jamais inscrite et gravée dans la mémoire du nouveau Dan Galadima. Ce qu’il a exprimé devant toute l’assistance en prenant la parole pour exprimer toute sa reconnaissance au sultan de l’Aïr pour l’avoir désigné et choisi comme son Dan Galadima. M. Albachir Aboubacar a exprimé toute sa reconnaissance également à l’ensemble des membres de sa famille pour le soutien, avant de remercier les invités qui ont fait le déplacement. Le nouveau Dan Galadima de la cour du Sultan de l’Aïr, conscient de la hauteur de la fonction qu’il occupe désormais et de la portée de sa mission a exprimé son entière disponibilité et son engagement à honorer la confiance qui lui a été placée.
Auparavent, M. Abdourahamane Elh Aboubacar Touraoua, actuel maire de la commune urbaine d’Agadez, a eu l’honneur et le privilège de présenter le nouveau Dan Galadima avant de rappeler les attributions, la mission et la portée de cette fonction. Le nouveau Dan Galadima du Sultan, M. Albachir Aboubacar, est né le 14 juin 1966 à Agadez. Il est enseignant de carrière et a servi dans plusieurs écoles des régions de Zinder et d’Agadez. Il a suivi plusieurs formations au Niger et à l’extérieur et a participé à plusieurs stages et conférences internationales sur diverses thématiques. Il a occupé plusieurs fonctions administratives et politiques, dont celles de conseiller municipal à la commune urbaine d’Agadez de 2011 à 2017, de préfet du département d’Ingall de 2018 à 2019, préfet du département d’Aguié de 2019 à 2020, gouverneur de la région de Dosso d’octobre 2021 à août 2023.
« Le Dan Galadima est un poste discrétionnaire, raison pour laquelle ses attributions ne sont pas divulguées. Il doit être prince, fils d’un prince ou d’une princesse. Il doit incarner un certain nombre de valeurs : être sage, être réservé, intelligent, patient, endurant, éloquent et doté d’un esprit de discernement. Il est le chef de l’administration coutumière de la ville d’Agadez ; tous les chefs de villages et quartiers de la ville lui rendent compte », a précisé M. Abdourahamane Elh Aboubacar Touraoua. Il a ajouté que le Dan Galadima est le seul à dire au Sultan ce qu’il ne veut pas entendre ; le faire revenir sur des décisions prises en colère ou hâtivement ; discuter des plans de guerre et d’expédition et gérer le problème familial et les litiges des princes. « M Aboubacar Albachir Ibrahim Dassouki, vous venez d’occuper le poste exercé par votre défunt père, fils du Sultan Ibrahim Dassouki, qui était le dernier patriarche de la famille à nous quitter. Ayez la sagesse, la patience, l’endurance, la générosité, l’intelligence et la bravoure de Mallam Bacha. La famille fonde en vous l’espoir d’un conseiller particulier du Sultan de l’Aïr sur l’épaule duquel repose tout son espoir », conseille-t-il.
Le Chef de Canton de Illéla a été aussi invité à prodiguer des conseils au nouveau Dan Galadima mais aussi à l’ensemble de ces collaborateurs. L’occasion pour l’honorable Yacouba Habibou Oumani de le féliciter au nom des autres chefs traditionnels invités, mais aussi à son nom propre.
Ali Maman ONEP/Agadez
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Le Président de la République, Chef de l’Etat S.E Mohamed Bazoum a pris part, hier matin au Palais de la Présidence, aux obsèques officielles du Prof André Salifou, rappelé à Dieu, le samedi 14 mai 2022. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles le président de l'Assemblée nationale M. Seyni Oumarou, le Premier ministre par intérim M. Hassoumi Massoudou, le Haut représentant du président de la République Foumakoye Gado, l’ancien président de la République Issoufou Mahamadou, des parlementaires et plusieurs proches du défunt dont ses parents et amis, ainsi que ses collègues enseignants chercheurs et chercheurs du supérieur. Par ce dernier hommage solennel, la Nation Nigérienne exprime reconnaissance, respect et honneur à la mémoire de la grande figure de la Conférence Nationale Souveraine de 1991.
Décédé d’un mal qui le rongeait depuis bientôt deux ans et qui a fini par l'emporter, selon son ami de longue date Sanoussi Jackou qui prononçait les oraisons funèbres aux obsèques, Pr. André Salifou (né le 1er janvier 1942 à Zinder) tire sa révérence au milieu de sa 80ème année. L’on retient du défunt les souvenirs d’un «homme très dynamique, affable et sociable», qu’il était de son vivant. Tout au long de sa vie, il a laissé à la postérité, un mémorable cursus relativement à ses études, ses professions et sa carrière politique et professionnelle nationale et internationale.
Professeur depuis mars 1981, André Salifou atteignit le top niveau d'enseignant chercheur en Histoire ; à la suite de quoi, il exerça à la Faculté de Pédagogie de Niamey comme Professeur et en même temps comme Doyen de 1981 à 1991. Au cours de cette dernière année, celle de la conférence nationale, il devint Professeur de grade exceptionnel. Ancien expert de I'UNESCO au Bureau régional de l'éducation à Dakar (De juillet 1973 à Avril 1978), qui fut ensuite (en 1979, de juin à août) directeur des affaires sociales et culturelles de l'OCAM à Bangui en RCA. Dans le domaine politique, à partir de novembre 1991 André Salifou crée, le premier, un parti politique à la suite de l'acceptation par le Président Ali Saibou du multipartisme intégral au Niger. C'est ainsi qu’il participa à la conférence nationale sous la bannière de ce Parti UPDP Chamoua. Rappelons d'ailleurs que 1204 délégués l'avaient choisi pour diriger la conférence nationale avec brio pendant 90 jours, soit du 29 juillet au 3 novembre de la même année.
L’illustre disparu a continué son leadership des forces démocratiques en occupant le poste de président du Haut Conseil de la République (HCR), organe législatif de la transition et fut député à l'Assemblée nationale à la suite des premières élections de l'ère démocratique d'Avril 1993 à octobre 1994. Ensuite le régime militaire du Général Baré avait fait de lui un ministre d'État, d'abord en charge de l'enseignement supérieur et de la recherche, puis ministre des Relations extérieures, de la coopération et des relations avec les institutions. Sous la transition de Salou Djibo, André Salifou a été ministre, Conseiller Spécial du Chef de l'État, cumulativement, son Représentant Personnel auprès de la Francophonie. «À la suite de l'élection du Président Issoufou Mahamadou, il le nomma aussi Conseiller Spécial avec rang de Ministre, puis Ambassadeur Itinérant, jusqu'à son dernier souffle car il a été confirmé à ce poste par le Président Bazoum Mohamed», rappelle l’ami du défunt.
Dans le domaine de la médiation internationale, André Salifou avait été Envoyé Spécial auprès de plusieurs organisations internationales comme l'Organisation internationale de la francophonie et le PNUD, au Comores, en Haiti, en Côte d'ivoire, en Centrafrique et au Tchad.
Grand passionné de l’écriture, il a laissé à la postérité, une dizaine de publications sous forme de livres édités et de documents dactylographiés. On peut citer entre autres publications, les livres «Le Damagaram ou Sultanat de Zinder», édité par des études nigériennes de l'IRSH; «Kaocen ou la Révolte Sénoussiste», édité aussi par les études Nigériennes; «Mères et enfants de l'Afrique d'autres fois», en collaboration avec l'UNICEF; «Décolonisation et problèmes de l'Afrique indépendante», édité par EDICEF, Paris; «L'Europe et l'Afrique du 15ème Siècle aux indépendances»; «Histoire du Niger», Paris Nathan, 1989; «La question touaregue au Niger», Paris Nathan, 1994; «Le Niger», Paris, l'Harmattan, 2002; «Entretiens avec mes enfants sur la démocratie en Afrique», Paris, Présence Africaine, 2005; «Esclavage et traites négrières», Paris Nathan, 2006; et «Biographie politique de Diori Hamani, premier Présidentde la République du Niger» (sous presse à Paris, chez Karthala).
Avec un tel leadership politique, pédagogique et académique, Pr André Salifou ne peut pas être dépourvu de décorations nationales ou internationales. Rien qu'en France, il a été décoré Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en 1990; puis Commandeur de l'Ordre des Palmes Académiques en 1991; et Officier de la Légion d'Honneur en 2003. Au Niger, en plus de ses distinctions, l'Université de Zinder porte son nom pour immortaliser la mémoire du grand Homme.
Après les oraisons funèbres et lecture de fatiha pour le repos de l’âme de l’illustre disparu, les autorités se sont recueillies devant sa dépouille, avant le départ du corps pour l’enterrement au cimetière musulman de Yantala. Le Président de la République a enfin présenté ses condoléances à la famille de l’illustre disparu. Prof André Salifou laisse derrière lui 7 de ses 10 enfants.
Ismaël Chékaré(onep)
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Le président du Conseil Economique Social et Culturel (CESOC) a présidé, hier matin, dans la salle des banquets du Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, la cérémonie d’ouverture de la 1ère session extraordinaire du CESOC au titre de l'année 2022. L'examen des Schémas d'Aménagement Foncier (SAF) des Régions de Tillabéri et de Zinder est l’unique point inscrit à l’ordre du jour de la session. L’ouverture de cette session qui s’est déroulée en présence des Conseillers du CESOC, a enregistré aussi la participation des membres du Gouvernement, du président du Conseil de Ville de Niamey et de plusieurs autres invités.
Dans son discours d’ouverture de ladite session, le président du CESOC a souligné que cette session est convoquée conformément à l’attribution qui confère à ladite institution le devoir d’émettre des avis au gouvernement sur toutes questions dont elle est saisie. Ainsi, la loi portant code rural, lui a conféré ce devoir d'émettre son avis, avant l'adoption par le Gouvernement, de tout schéma d'aménagement foncier au Niger. «C'est donc une mission régalienne, dont nous devons nous en acquitter avec rigueur et responsabilité», a déclaré M. Malam Ligari Maïrou
Le Président du CESOC a saisi l’opportunité pour rappeler l’importance des schémas d’aménagement foncier pour notre pays. «Les schémas d'aménagement foncier constituent donc, pour nos régions un outil de planification majeur, pour le développement social et économique. Le Schéma d'Aménagement Foncier (SAF) est un document cadre dont l'objet est de préciser les espaces affectés aux diverses activités rurales ainsi que les droits qui s'y exercent. Les SAF sont, en effet, à la fois, facteurs de paix sociale et de développement durable. Leur mise en œuvre permet de sécuriser le monde rural et d'optimiser les exploitations des terres. En se dotant de ces instruments, les régions de Tillabéri et de Zinder, ambitionnent de devenir à terme des territoires où la gouvernance foncière garantit un accès équitable à tous citoyens, aux ressources naturelles inventoriées, sécurisées et affectées selon leur vocation, dans un climat de paix, de cohésion sociale et de complémentarité», a-t-il dit.
M. Malam Ligari Maïrou a souligné que cette session a été autorisée par les plus hautes autorités de notre pays, fidèles à leurs engagements de faire de notre pays un havre de paix, de cohésion sociale et de solidarité nationale. A travers cet acte, les conseillers vont donner leurs avis sur les deux textes (SAF) soumis à leur examen avant leur adoption par le gouvernement. Le président du CESOC a ainsi, saisi cette opportunité, pour saluer les efforts importants consentis par l'État en faveur du monde rural, en dotant notre pays d'un arsenal juridique, dont la mise en œuvre efficace peut créer la confiance des citoyens entre eux et à l'égard de l'Etat. M. Malam Ligari Maïrou a souligné que le CESOC se doit d'être à cheval sur toutes les questions se rapportant à l'aménagement du territoire pour s'y impliquer davantage, en se donnant les moyens d'aller au-delà de l'avis sur l'élaboration des SAF, d'évaluer en auto-saisine, comme le lui confère la loi, la mise en œuvre de ces outils et assurer ainsi une veille sur toutes les politiques en la matière.
M. Malam Ligari Maïrou a félicité et encouragé les Conseils régionaux de Tillabéri et de Zinder, pour la qualité du travail fourni, dans les projets de SAF soumis à l’examen du CESOC, qui fait ressortir une bonne maitrise du terroir et une réelle ambition quant à sa mise en valeur. «La réalisation des SAF a reposé sur un inventaire exhaustif des ressources agro-sylvo-pastorales, hydrauliques et halieutiques, un état des lieux de la situation des aménagements existants, une cartographie thématique et analytique des ressources naturelles pour ne citer que ceux-là. Le diagnostic ainsi effectué a fait ressortir des défis et dégagé des enjeux majeurs auxquels il faut proposer des solutions efficaces et durables. C'est à cet exercice délicat que se sont prêtés les experts et les acteurs terrain qui ont réalisé ce travail soumis aujourd'hui à l'appréciation du CESOC», a-t-il indiqué.
Le président du CESOC a aussi saisi cette occasion pour rendre un vibrant hommage et féliciter le Secrétariat permanent du Code rural pour son implication permanente et la mise à disposition de son expertise à toutes les régions pour généraliser le Schéma d'aménagement foncier dans notre pays.
Ali Maman(onep) et Maâzou Hachimou Faïza (stagiaire)
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Environ 400 représentants issus de plus de 40 pays africains et asiatiques se sont réunis dans la province de Shaanxi pour l’ouverture de la cérémonie de la deuxième édition du Festival des Jeunes. Ils étaient là, pour échanger, partager les expériences et nouer des partenariats entre eux. Ces acteurs majeurs pour le développement sont appelés à contribuer de façon significative dans le rayonnement de leurs pays respectifs. Ces jeunes sont mis au-devant de la scène pour traduire dans les faits et actes le pari du développement et de la paix, à l’image de la cérémonie d’ouverture où quatre jeunes d’Asie et d’Afrique ont prononcé des discours riches en enseignement.
Le président adjoint de la ligue de la jeunesse Chinoise a, dans son discours d’ouverture, rappelé les activités qui ont marqué la première édition du Festival qui s'est tenue à la fin juillet de 2016. Près de 600 jeunes délégués de 36 pays asiatiques et africains ont participé aux activités à cette 1ère édition. Le Festival afro-asiatique des jeunes est une initiative du Président Xi Jinping qui a pour objectif principal de consolider la base sociale de la coopération gagnant-gagnant entre l'Asie et l'Afrique. Dans son message, le président adjoint de la Ligue de la jeunesse chinoise a stimulé les consciences et éveillé les esprits en soulignant que les pays asiatiques et africains ont la plus grande population de jeunes dans le monde. C’est dire que la promotion de la coopération afro-asiatique engagera la jeunesse. Le président par intérim de la jeunesse chinoise espère que les jeunes asiatiques et africains peuvent intensifier les échanges pour donner un coup de pousse à cette coopération gagnant-gagnant.
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, Champion pour le processus de mise en place de la Zone de Libre Echange Continentale (ZLEC) de l’Union Africaine, a présidé hier à Niamey, la cérémonie d’ouverture de la 3ème réunion des ministres africains du commerce. Cette réunion se tient après la 6ème réunion du forum de négociation et la réunion de trois jours des experts du commerce.
L’objectif est de propulser le Commerce intra africain et l’industrialisation de l’Afrique et développer les investissements dans le continent. La cérémonie s’est déroulée en présence du président de l’Assemblée nationale, M. Ousseini Tinni, du Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Brigi Rafini, des membres du gouvernement, du Commissaire chargé du commerce et de l’industrie à la Commission de l’Union Africaine, M. Albert M. Muchanga, des représentants du Corps diplomatique et ceux des organisations internationales accrédités dans notre pays et de plusieurs invités.
Après avoir présenté une brève historique ayant conduit à la mise en place du projet, le Chef de l’Etat a indiqué que la zone de libre-échange continentale va surtout renforcer l’Afrique et lui donnera l’espoir et des opportunités pour une vie meilleure aux africains. (Lire en page 3 l’intégralité du discours du Chef de l’Etat).
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Le vendredi 2 Juillet s’est tenue à l’église Boukoki 2, la cérémonie d’ouverture de la Convention Nationale des Femmes organisée à l’honneur des femmes Chrétiennes du Niger par l’Union des Eglises Evangéliques et Protestantes du Niger (UEEPN). Cet évènement a lieu chaque année pour la prière, l’écoute de la parole de Dieu et de l’enseignement des femmes chrétiennes encadrées par des personnes agueries. Cette convention qui va durer 4 jours a été présidée par le maire de la commune Niamey 2, M. Naffiou Dan Dodo sous le thème : «Tenons-nous prêts car, nous ne savons ni l’heure ni le jour», avec comme invités des grands pasteurs et révérends de Niamey et les principaux invités, notamment les femmes chrétiennes des régions du Niger qui ont répondu massivement présent.
L’évènement a commencé avec de l’animation particulièrement des chants et danses des femmes des différentes régions dirigées par Mme Jimma Lawali.
L’un des intervenants M. Naffiou Dan Dodo s’est réjoui de la tenue de ces assises car, a-t-il dit, les plus hautes autorités du pays dont le Président Mohamed Bazoum accordent du prix à la coexistence pacifique entre les communautés et au sein desdites communautés ainsi que entre les religions. Il a rappelé que le Révérend Barajé et le Check de Tchiota étaient récemment à Maradi pour animer un forum sur le thème ’’Do Not Harm’’ c’est-à-dire “ne pas nuire”. M. Naffiou Dan Dodo a invité les participants aux assises à avoir à l’esprit la situation sociale et économique de notre pays pour faire des recommandations qui vont aider l’exécutif à prendre des décisions salutaires.
Quant à la présidentes des femmes chrétiennes, Mme Joël Rahila, elle a souligné l’importance du thème du jour qui est «Tenons-nous prêts car, nous ne savons ni l’heure ni le jour du retour du christ». Elle a tenu également à ce que l’assemblée observe une minute de silence pour les sœurs qui ont été rappelées avant de prier pour que le Seigneur protège la Convention. Des prières ont été dites pour le bon déroulement de cet évènement par le Révèrent Barajé et le Pasteur Sani Nomaou de la même église.
Certaines personnalités dont, M. Amadou Sidibé, M. Shérif Sako, l’honorable Professeur Sanoussi et le directeur des affaires chrétiennes, M. Bishop Kimsso Boureima ont pris aussi la parole pour féliciter les femmes.
Abdoulaye Rabiou Dan Sono (Stagiaire)
07 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum, et son homologue de la République Fédérale du Nigéria, SE Muhamadu Buhari, ont assisté, hier jeudi 24 novembre 2022, à la cérémonie de baptême du Boulevard Muhamadu Buhari, à Niamey. Cette initiative des plus hautes autorités du Niger, vise à exprimer la reconnaissance du peuple nigérien à l’endroit du Président Muhamadu Buhari pour les efforts qu’il ne cesse de déployer en vue de renforcer et promouvoir les liens de fraternité, d’amitié et de coopération entre le Niger et le Nigéria. Ainsi, après avoir baptisé, le 19 décembre 2021 à l’occasion de la célébration de la fête nationale du Niger, une rue dans la ville de Diffa sous le nom de Muhamadu Buhari, le Président Mohamed Bazoum vient à nouveau honorer son homologue du Nigéria en lui baptisant de son nom le boulevard FK 160 de Foulan Koira, dans la ville de Niamey. La cérémonie s’est déroulée à Niamey, en présence de plusieurs autres personnalités nigériennes et nigérianes.
C’est ensemble que les deux chefs d’Etat sont arrivés sur le lieu de la cérémonie. Ils ont été accueillis par le Gouverneur de la Région de Niamey, le Député Maire de la Ville de Niamey et d’autres élus locaux ainsi que le Directeur Général de l’Agence de Modernisation des Villes. Le Président de la République du Niger, SE Mohamed Bazoum et son homologue de la République Fédérale du Nigéria, SE Muhamadu Buhari ont salué les personnalités et les autres invités présents à la cérémonie. Par la suite, le Député Maire de la Ville de Niamey honorable Oumarou Dogari a remis à SE Muhamadu Buhari l’arrêté baptisant la rue FK 160 « Boulevard Muhamadu Buhari ».
Aussitôt, les deux Chefs d’Etat ont procédé ensemble au dévoilement de la plaque portant le nom du Boulevard Muhamadu Buhari. Cette rue a été construite en 2014-2015 dans le cadre du programme de la modernisation de la ville de Niamey, « Niamey N’yalla » initié à l’époque par le président Issoufou Mahamadou. Son inauguration est intervenue en Avril 2017 et elle est longue d’environ 5 Km, allant du rond-point de l’intersection Boulevard Tanimoune au rond-point Sapeur-pompier de Lazaret.
Pour marquer l’événement, le Président de la République du Niger, SE Mohamed Bazoum et son hôte ont parcouru le boulevard. Tout au long du trajet en aller et retour, des riverains, notamment des élèves sont massivement sortis pour saluer le cortège des deux personnalités.
Par Ali Maman(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Les travaux de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2020, dite session budgétaire de l’Assemblée Nationale qui ont durés trois mois ont pris fin hier matin à l’hémicycle, Place de la concertation. Cette cérémonie a été présidée par SEM Ousseïni Tinni, président de ladite institution, en présence des membres du Gouvernement, des présidents des Institutions de la République, ceux du corps diplomatique accrédité au Niger, des représentants des institutions internationales, des membres de l’Association Islamique et des chefs traditionnels ainsi que plusieurs invités.
A cette occasion, le président de l’Assemblée Nationale a dressé le bilan de cinq ans passés à la tête de ladite institution. SEM Ousseïni Tinni a entre autres souligné l’adoption de 352 lois au cours de cette législature dont de nombreuses ratifications d’accords de prêt de financement, d’opérations de développement et surtout des textes structurants ayant vocation à accompagner la renaissance de notre pays. (Lire, ci-dessous, l’intégralité du discours prononcé par SE. Ousseini Tinni).
Aichatou Hamma Wakasso
{xtypo_quote}«Notre législation aura ainsi couvert presque tous les domaines d’activités économiques et sociales», SEM Ousseini Tinni{/xtypo_quote}
«Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement par intérim,
Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République,
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations internationales,
Honorables collègues Députés,
Monsieur le Secrétaire Exécutif du Comité Interparlementaire du G5 Sahel ;
Honorables Chefs traditionnels et Chef religieux,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais demander à chacun d’entre vous, du fond de son cœur, de rendre grâce à Dieu, le Tout puissant, le miséricordieux, pour nous avoir permis de boucler cette deuxième législature, dans la paix, la sérénité et surtout avec le fort sentiment du devoir accompli.
En effet, voici que nous clôturons cette deuxième session ordinaire de l’année 2020 alors que s’achèvele mandat que nos compatriotes nous ont confié, il y aura bientôt cinq ans en mars prochain.
Cette deuxième session qui s’est déroulée de manière fugace parce qu’en concurrence avec la campagne électorale, actuellement en cours, nous aura pourtant permis de doter notre pays d’un budget sincère et réaliste, indispensable viatique pour les futures autorités de notre pays.
Elle nous aura également permis d’adopter de nombreuses autres lois générales comme la loi de Règlement 2018, la loi portant Statut du Personnel militaire des Forces Armées, ou celle portant Statut autonome du personnel de la Cour des comptes.
Distingués invités, au-delà de cette session, s’il faut jeter un regard rétrospectif sur toute la législature, l’on ne peut que se réjouir du travail que nous avons abattu.
Oui, cette législature qui s’achève aura tenu toute ses promesses : 352 lois adoptées dont de nombreuses ratifications d’accords de prêt de financement d’opérations de développement et surtout des textes structurants ayant vocation à accompagner la renaissance de notre pays. Il s’agit entre autres des textes comme :
- le code de l’électricité ; le code pénal et le code de procédure pénale ;
- le code pétrolier ;
- le code des douanes ;
- le code des investissements ;
- le code de l’Urbanisme et de l’Habitat ;
- les principes fondamentaux de l’urbanisme ;
- les principes fondamentaux de l’organisation de la protection civile ;
- la loi sur la communication audiovisuelle ;
- le texte sur l’organisation et les compétences des juridictions ;
- la loi sur le régime de l’état civil ; la loi sur la lutte contre la cybercriminalité ;
- le texte sur l’organisation de la concurrence;
- celui sur l’Interception des communications par voie électronique.
Ces différents textes qui viennent compléter l’arsenal juridique en construction depuis la première législature ont permis à notre pays d’avancer significativement dans la voie du renforcement de notre démocratie.
Notre législation aura ainsi couvert presque tous les domaines d’activités économiques et sociales.En matière de contrôle parlementaire, cette législature a été marquéepar des innovations et les statistiques suivantes :
- 01 motion de censure ;
- 17 interpellations ;
- 85 questions d’actualité ;
- 01 commission d’enquête parlementaire ;
- 21 questions orales et écrites ;
- des centaines d’auditions des membres du Gouvernement par les Commissions générales permanentes.
Mais, à ce niveau, plus que l’aspect quantitatif, c’est le niveau de qualité du système de contrôle qui retient l’attention. L’on signalera ainsi certaines innovations comme l’organisation de missions thématiques de terrain et la redéfinition des questions d’actualité.
S’agissant des missions de terrain, il faut noter que c’est la toute première fois dans l’histoire parlementaire du Niger que des moyens sont spécifiquement prévus pour conduire, sur l’ensemble du territoire national, des missions de contact direct avec les citoyens de base pour les entretenir des sujets majeurs de la vie du pays et recueillir leurs avis et doléances. Ainsi, la sécurité et la problématique de la pandémie du corona virus furent tour à tour à l’ordre du jour. Avec ces missions, c’est tout le système parlementaire nigérien qui évolue vers une approche plus participative. La loi sera de moins en moins verticale et prendra une allure plus consensuelle avec comme mesure d’accompagnement le renforcement continue des capacités des citoyens à la base.
Quant au changement de méthode introduit dans la procédure des questions d’actualité, son but était pédagogique. Ainsi, avec la transmission en direct des débats concernés, il vise, d’une part, à intéresser le grand public à la gestion quotidienne du pays et d’autre part, à encourager les membres du Gouvernement à rester toujours alertes par rapport aux dossiers majeurs qui fondent l’action de leur département ministériel. Il s’agit ainsi de contribuer à éviter que le management déci si fne soit l’otage des cadres techniques pour être sous la responsabilité entière du ministre, seul à avoir des comptes à rendre…
Si l’on en croit les audiences de nos travaux, Il nous est apparu, distingué invités, que le public nous a suivi dans cette volonté de changer de paradigme dans la conduite du travail parlementaire. Les échos nous en sont suffisamment revenus à travers la presse publique et privée. Il nous est aussi apparu que la transparence dont fait montre l’Assemblée nationale dans la conduite de ses activités lui a attiré un grand intérêt dans toutes les couches sociales, plus particulièrement celle de la jeunesse scolarisée qui a multiplié les demandes de visites guidées tout le long de la législature.
Distingués invités, l’autre aspect de notre bilan qui me semble digne d’intérêt est assurément le climat de sérénité et de stabilité qui a régné au sein de l’hémicycle au cours de ces cinq années.
Les députés, par-delà leurs différences politiques et idéologiques ont su se comporter en leaders responsables et respectueux de la personne et de l’opinion d’autrui. Les débats quoique souvent houleux sont toujours restés dans le convenable et le courtois. De plus, en toute circonstance chacun d’entre nous a gardé à l’esprit qu’il représente la nation tout entière. Ni attitude clivante ni aucune forme de particularisme n’a pu avoir droit de cité. Il faut aussi le dire et le répéter à l’endroit des prochaines législatures, de session en session, à chaque fois que le sujet en débat transcende les appréciations partisanes, l’unanimité des votes a été de rigueur. Je pense qu’il s’agit là d’une attitude de personnalités dont la vision va au-delà du jour, d’élus pour qui le dépassement de soi permet de distinguer le nécessaire du contingent.
Nos collègues ont su dès le début de la législature faire la part des choses entre le spécifiquement politique et l’intérêt supérieur du pays. C’est là une attitude patriotique qu’il faut saluer et encourager afin que de génération en génération l’on comprenne que la politique c’est d’abord la défense de l’intérêt général avant celle d’un quelconque intérêt partisan ou personnel ; qu’être politique, c’est d’abord être volontaire pour un devoir au profit de la multitude et non mener de vains combats contre tous pour le contrôle des positions de pouvoir, pour le pouvoir.
Distingués invités, je veux juste vous le dire, tous bords confondus, nous avons fait notre devoir au cours de ce mandat. Notre objectif était simple dès le départ : il s’agissait, par le travail parlementaire bien conduit, de contribuer à faire avancer notre pays et sa démocratie en faisant de sorte que ‘’nos devoirs soient des droits que les autres ont sur nous’’!
Distingués invités, en matière de diplomatie parlementaire, cette législature aura également innové. Ainsi, dès l’entame de notre mandat, notre souhait a été de travailler à donner à cette diplomatie un contenu plus concret afin qu’elle soutienne plus efficacement la diplomatie classique. Dans cette logique nous avons activement contribué à la création de nouveaux organes interparlementaires avec des missions précises et concrètes pour répondre à de réels besoins.
C’est ainsi que nous avions pensé qu’il fallait mutualiser les efforts parlementaires pour faire des Technologies de l’Information et de la Communication un véritable outil de développement en prévenant toutes les conséquences délictuelles ou criminelles qui accompagnent ici et là leur usage. A cette fin, en marge du forum interparlementaire sur «l’Harmonisation des cadres politique et juridique des TIC », organisé à l’échelle de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest, il a été mis en place un cadre de concertation et de coopération entre parlementaires ouest africains dénommé Réseau interparlementaire des TIC. A l’heure actuelle, ce réseau poursuit son expansion à travers toutes les autres régions de notre continent.
L’autre domaine nouveau dans lequel nous avions utilement engagé la diplomatie parlementaire est la lutte contre le terrorisme.
Ainsi, après la création du G5 Sahel par nos chefs d’Etat, à l’initiative du Parlement nigérien, tous les parlements des pays concernés se sont retrouvés à Niamey, en juillet 2018,pour créer un organe interparlementaire spécifiquement chargé du suivi de la mise en œuvre des actions de sécurité et de développement dédiées à la riposte contre le terrorisme. Il nous était, en effet, paru indispensable que l’intégration des moyens sécuritaires et de coopération économique soit une affaire des peuples aussi bien que des gouvernants. Innovation majeure, ce comité est ouvert aux parlements de tous les pays partenaires au développement du Sahel et à la riposte contre le terrorisme transnational.
Quant organisations interparlementaires traditionnelles, nous y avons régulièrement été représentés avec des équipes permanentes de députés qui avaient partout ailleurs missions de contribuer à l’adoption d’utiles résolutions et recommandations engageant tous leurs membres. A titre illustratif, grâce à nos plaidoyers insistants et réguliers, l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie a convenu d’un partenariat actif et dynamique avec le CIP/G5 Sahel.
Avec l’Union Interparlementaire (UIP), tout au long de la législature nous avions eu des relations suivies et courtoises avec son comité des droits de l’homme parlementaire. Nous avions surtout eu l’insigne honneur de représenter l’ensemble des pays du Sahel au sein du Programme conjoint UIP-Organisation des Nations-Unies sur la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent. De même, cette organisation nous a désigné pour représenter l’Afrique de l’Ouest au comité préparatoire à la conférence mondiale des parlements qui auraient dû se tenir en août dernier n’eût été la Pandémie de la Covid 19.
Pour tous les efforts diplomatiques que nous avions déployés, notre institution, à travers ma modeste personne, a été honorée, à l’international, de trois distinctions honorifiques que je me suis empressé de dédier à SEM ISSOUFOU MAHAMADOU car notre action découle de ses inlassables efforts pour donner considération, respect et visibilité à notre cher pays.
Monsieur le Chef du Gouvernement, en dépit de la séparation des pouvoirs, l’action parlementaire n’a d’objet qu’en cela qu’elle est le pendant de l’action publique. Nous ne mettons en œuvre nos prérogatives avec zèle que pour travailler à une meilleure efficacité de cette action. Il faut le dire, autant que je puis juger, que ce ne fut pas vain car, l’espace de ce mandat, le Niger a bien changé, en mieux ; il connaît une véritable mutation dans tous les domaines, amorce d’une véritable transformation qui doit tout aux réformes et décisions volontaristes qu’aux causes exogènes.
En effet, sous la présidence de SEM ISSOUFOUMAHAMADOU, la résultante de tous les projets structurants mis en œuvre est l’accouchement progressif d’un monde nouveau pour les Nigériens. Le premier signe en est la réduction très perceptible du coût des facteurs de production, sans doute, sous l’effet de la multiplication des infrastructures et projets dans les domaines de la communication, des transports, de l’eau et de l’énergie. Ainsi, le désenclavement interne et externe du Niger est désormais une réalité au niveau de toutes les régions.
Parmi ces projets structurants, comment ne pas également évoquer les efforts sans précédent d’électrification de nos zones rurales. L’on ne s’y attarde pas beaucoup ; mais, je pense que la graine de changement structurel de notre pays germera avec ces projets. Comme partout ailleurs, la fée électrique transformera bientôt nos villages en libérant la femme de la servitude des corvées pénibles, en réduisant la morte saison pour nos jeunes, en améliorant la prise en charge sanitaire des grands et des petits.
L’autre projet lié aux précédents est assurément celui de la construction du barrage de Kandadji dont le démarrage, plusieurs fois reporté, est aujourd’hui effectif et constitue déjà un pôle de développement au niveau national et dont les effets multiplicateurs vont transformer totalement toute l’économie nigérienne.
Mais, en matière de projet, la pierre blanche est assurément le projet de pipeline qui permettra d’évacuer notre production pétrolière vers le littoral béninois. Ce projet de tous les superlatifs porte l’espoir de tous nos compatriotes ; ils en attendant l’outil du décollage économique du Niger voire de son émergence. Nous pouvons parier que ces deux derniers projets, une fois exécutés, pourront, à eux seuls, porter la mémoire de ce quinquennat, voire de la septième République et de ses premiers dirigeants.
C’est pourquoi, je voudrais, du fond de mon cœur, rendre l’hommage qu’il mérite au Président ISSOUFOU MAHAMADOU pour avoir, avec humilité et courage, montré aux Nigériens qu’ils peuvent se dépasser et gravir avec aisance tous les sommets du progrès. Je voudrais ici, personnellement saluer, en toute modestie, la permanence de son ferme engagement à mettre notre pays sur les chemins qui montent, à encourager nos compatriotes à avoir foi en leurs capacité et volonté, à les exhorter à n’accepter ni doute ni fatalité.
Distingués invités, l’autre fait marquant de la période qui s’achève est assurément la lutte contre le terrorisme. Ici, nous retiendrons qu’en dépit du contexte économique peu favorable de notre pays, il a pu résister de belle manière grâce l’action volontaire et énergique de ses dirigeants.
La guerre n’est certes pas finie mais, d’ores et déjà nos compatriotes peuvent se satisfaire de la sauvegarde totale de l’intégrité du territoire national et des grandes victoires acquises sur presque tous les fronts. Nous sommes assurés que le courage et le patriotisme de nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité pourront endiguer les agissements des ennemis résiduels qui s’agitent ici et là.Quant aux changements économiques que j’évoquais tantôt, ils agiront comme l’antidote à toute résurgence du phénomène par l’élimination progressive de l’extrême pauvreté qui en est le terreau fertile.
Distingués invités, Mesdames et messieurs, L’autre grande satisfaction que l’on peut tirer de la période qui s’achève est assurément liée au progrès important enregistrés par notre démocratie.
En effet, aujourd’hui, les valeurs de la démocratie sont partagées par tous nos concitoyens jusqu’aux villages les plus reculés. Tous s’en approprient progressivement les bienfaits, persuadés que l’État, expression commune de leur volonté, n’est pas une construction abstraite mais plutôt le garant de leur liberté et la condition des progrès individuels et collectifs.
Mais, il faut le dire avec insistance, nos progrès démocratiques, sont le fruit d’un travail collectif ! Cela va de soi ; en effet, la démocratie ne peut se développer et prospérer que lorsque chaque citoyen, isolé ou associé à d’autres citoyens, fait le choix volontariste de contribuer à son raffermissement par ses actes de tous les jours. Si, aujourd’hui, notre système démocratique tient la comparaison avec ceux de tous les pays libres, c’est assurément parce que majorité, opposition, presse et monde associatif, chacun y croit et en a fait une affaire personnelle.
Il faut donc en savoir gré à tous nos compatriotes des villes comme des zones rurales pour l’incommensurable épanouissement des libertés publiques auquel nous sommes parvenus.
Distingués invités, l’on ne peut évoquer les progrès de notre démocratie sans parler des élections générales dont le clou sera le rendez-vous de la présente semaine.
Plaise à Dieu, ce sera la toute première fois dans notre pays qu’un président démocratiquement élu passera le témoin à un autre que les Nigériens auront librement choisi. Au-delà du symbole, il s’agit là du signe que les Nigériens, tous ensemble, auront réussi le pari de la dévolution pacifique du pouvoir, avec manière et courtoisie. Il faut sans réjouir et rendre grâce à tous les acteurs publics dont la patience et le fair-play auront permis cela. C’est pourquoi notre souhait à l’Assemblée nationale est que les scrutins de ce dimanche fassent la preuve de notre commune maturité. La victoire sera collective, c’est un truisme que de le dire.
Aux élus, le poids du sacerdoce d’avoir à diriger un pays comme le nôtre où malgré les récents progrès engrangés, les défis et priorités restent nombreux. A tous ceux que les suffrages n’auront pas favorisés, je voudrais rappeler que fort heureusement, en dehors de la fonction élective, il existe de nombreuses autres manières de servir le pays et la communauté. Je les invite à la patience du bon croyant qui sait que le pouvoir vient du Tout puissant qui le donne à qui il veut. Point n’est donc besoin de citer le verset 26 de la troisième sourate du Saint Coran, il est connu de tous les Nigériens qui savent également que Dieu est avec les patients et les endurants, ‘’INNA LAHA MA’A SABRINA’’!
Que donc nos collègues députés que la providence ne ramènera pas dans cet hémicycle acceptent son verdict et qu’ils s’engagent, dans la vie publique ou dans la sphère privée à continuer à travailler pour le progrès du Niger et pour la construction de la Nation.
Pour ma part, tout en vous remerciant, chers collègues, pour l’honneur que vous m’avez fait de me confier le maillet pour cinq exaltantes années, je rends grâce au Tout puissant pour avoir couronné ma carrière administrative et politique d’une dignité aussi importante que celle de conduire les débats autour des textes qui refondent continuellement l’État et la société. Mes collègues et moi nous partirons bientôt en espérant qu’en déroulant son infini ruban, l’histoire retiendra que nous avons tenu notre rôle avec respect et amour pour notre pays et volonté de bien faire pour nos concitoyens.
A la prochaine législature, nous léguons des textes et des usages qu’il faudrait certainement améliorer. Par-dessus tout, nous leur recommandons d’éviter que les malentendus ne deviennent des antagonismes. Le vote permet d’adopter les textes en débat mais, il ne règle pas les soucis de la gestion quotidienne de l’institution. Il faudrait continuellement rechercher le consensus sans pour autant méconnaître le pluralisme démocratique. Tous les courants étant représentés àl’Assemblée nationale, le management ne saurait être vertical mais concerté.
Il me semble également que la rédaction du Règlement intérieur devra être améliorée, notamment, pour redéfinir les critères d’accès au Bureau de l’institution, aux directions des commissions générales permanentes ainsi qu’aux délégations permanentes qui représentent l’institution dans les organisations interparlementaires. De même, il faudrait, parmi les priorités, inscrire la révision des textes se rapportant aux conditions pratiques d’exercice du mandat, en tenant compte aussi bien du contexte national que de la situation dans les pays comparables. A ce niveau une définition acceptée par tous de l’autonomie financière serait fort utile.
Quant à l’Administration parlementaire, un programme de formation continue du personnel renforcerait son professionnalisme. Mais en attendant l’avènement de cette législature, chers collègues, je voudrais, avec vous, tous souhaiter que les élections qui nous y conduisent se déroulent dans le calme et la sérénité. Comme chacun le sait, je le répète, le seul vainqueur est le Peuple nigérien tout entier. A ceux d’entre-nous qui sont candidats, nous souhaitons la meilleure chance possible.
Pour finir, au nom de l’ensemble des députés je voudrais rendre un vibrant hommage à tous les membres du Gouvernement dont le comportement avenant et républicain a permis à notre législature d’atteindre les objectifs souhaités. De même, je voudrais saluer et remercier le courtois compagnonnage du corps diplomatique tout au long de ces cinq années. A tous nos autres invités réguliers, je
présente les amitiés et l’humble reconnaissance de la Représentation nationale. Enfin, au personnel administratif et technique de l’Assemblée nationale, je renouvelle mes plus vifs remerciements pour son dévouement de tous les instants en souhaitant que ses conditions de travail aillent en s’améliorant !
Chers collègues, Distingués invités, en souhaitant, le meilleur pour la prochaine législature, je déclare close la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2020.
Vive la République
Vive la Niger
Je vous remercie.».
24 décembre 2020
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Organisé par le cabinet du Médiateur de la République du Niger, le forum régional sur la prévention des conflits dans la Zone de la TAPOA a pris fin, mercredi 29 juin, à Niamey. C’est le Médiateur de la République du Niger, Me Ali Sirfi Maiga qui a présidé la cérémonie de clôture de ces assises.
Dans son discours de clôture, le Médiateur de la République du Niger, Me Ali Sirfi Maiga a rappelé l’objectif assigné à ce forum qui était de proposer une approche régionale de prévention des conflits pour préserver la symbiose entre les populations transfrontalières vivant dans la zone de la Tapoa d’une part, et de préserver la biodiversité dans le parc W, patrimoine mondial de l’UNESCO d’autre part.
Cela, a indiqué Me Ali Sirfi Maiga, dans le but d’aboutir à une meilleure connaissance des défis et enjeux de la zone en matière de prévention des conflits en lien avec le respect de la biodiversité, et une proposition de feuille de route contenant des recommandations et des engagements des Médiateurs de la République du Bénin, du Burkina Faso et du Niger visant à amorcer une approche régionale de prévention des conflits.
Au terme de ces 3 jours de débats, d’analyse, de réflexion, et de propositions concrètes et pertinentes, les participants ont désormais une meilleure connaissance de la Tapoa; notamment sa biodiversité (80% de la biodiversité du Niger), les acteurs et différents mécanismes nationaux et internationaux de sauvegarde, ses ressources, l’équilibre communautaire, ainsi que les nouveaux défis et enjeux en matière de prévention des conflits et de préservation de la biodiversité.
Selon le Médiateur de la République du Niger, les participants ont également une meilleure connaissance des entreprises terroristes et de leurs plans d’occupation spatiale depuis les frontières de l’Afrique jusqu’au golfe de Guinée. « Après analyse multifactorielle et très pointue des contextes, enjeux et défis liés à la zone, nous avons désormais des recommandations concrètes et pertinentes pour amorcer une dynamique régionale de prévention et même de résolution des conflits en lien avec le respect de la biodiversité » a-t-il déclaré.
Entres autres recommandations, a évoqué Me Ali SirfiMaïga, il s’agit de mener des actions concrètes de lutte contre l’insécurité, par une synergie d’actions des pays de la zone tripartite à travers le partage de renseignements, l’information scientifique et les opérations militaires ; de créer au Niger, à l’instar du Benin et du Burkina Faso, une structure autonome de gestion des espaces protégés, que sont les parcs ; de renforcer au Niger la Brigade Spéciale des Rangers.
Outre ces recommandations, les Médiateurs du Niger, du Burkina Faso, et du Bénin ont pris des engagements forts pour concrétiser leur démarche. Selon le médiateur, un rapport complet sera présenté aux plus hautes autorités politiques pour garantir l’effectivité de la feuille de route. Me Ali Sirfi Maiga a enfin souhaité la mise en place d’une structure régionale de coordination, de mise en place et de suivi des recommandations et engagements.
Au terme de ce forum qui a duré 3 jours, les participants ont formulé un certain nombre de recommandations qui sont entre autres de renforcer les capacités des FDS ; de mener des actions concrètes de lutte contre l’insécurité, par une synergie d’actions des pays de la zone tripartite à travers le partage de renseignements, l’information scientifique et les opérations militaires ;d’apporter un appui aux organisations communautaires riveraines des aires protégées ainsi qu’aux organismes chargés de leur gestion pour la prévention des conflits. Les participants ont également formulé des recommandations à l’endroit des Médiateurs du Niger, du Burkina Faso et du Bénin. Il s’agit entres autres de réconcilier les communautés entre elles ; de multiplier les offres de médiation dans le monde rural et en direction des organismes chargés de la protection et de la conservation des écosystèmes afin de susciter et accroitre l’engagement des communautés riveraines aux efforts de conservation. Pour les institutions nationales de médiation des trois (03) Etats, il s’agit de renforcer les actions d’éducation ou de soutien à la paix des communautés transfrontalières et des communautés riveraines des aires protégées pour accroître leur résilience mais aussi de renforcer la cohésion sociale.
Par Aminatou Seydou Harouna et Assad Hamadou (Stagiaire)
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Le Secrétaire Général du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Moussa Maman a présidé, hier mercredi 19 octobre 2022 à Niamey, la cérémonie de clôture du Programme de Développement d’Urgence (PDU). Après deux ans et demi de mise en œuvre, le programme est arrivé à son terme. Ainsi les principaux acteurs, les bailleurs ont présenté les résultats de la mise en œuvre des activités dudit projet. Les impacts, les leçons apprises et les bonnes pratiques ont été au centre de ces résultats présentés devant les cadres du Ministère et les représentants des partenaires. La cérémonie s’est déroulée en présence de la Chargée d’Affaires de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, Mme Jamila El Assaidi et les principaux acteurs de la mise en œuvre du programme.
D’un budget d’environ 10 millions d’Euros, le Programme de Développement d’Urgence (PDU) a pour objectif d’assurer la disponibilité et la gestion durable de l’eau et de l’assainissement pour tous les usagers de l’espace rural et semi urbain dans la zone cible. La mise en œuvre de ce programme a permis d’atteindre les résultats très satisfaisants salués par l’ensemble des acteurs (Etat du Niger et Partenaires Techniques et Financiers). Il s’agit entre autres ; résultats 50 villages disposant maintenant d’un accès à un service de l’eau potable sécurisé et bien géré, ce qui représente 100.000 personnes nouvellement desservies grâce au PDU ; 215 latrines collectives ont été construites dans des écoles et centres de santé de ces villages ; 22 points d’eau pastoraux ont été construits ou réhabilités,permettant ainsi un abreuvement sécurisé de 57.000 nouvelles têtes de bétail ; 5 communes de la région de Tillaberi ont pu élaborer et valider leurs Plans Locaux Eau et Assainissement communément appelés PLEA.
Ces différents ouvrages ont ainsi permis d’améliorer la qualité de vie des femmes qui sont les premières concernées par la corvée de l’eau ; de renforcer le tissu organisationnel et sociétal du village qui intègre désormais des déplacés de la région en toute quiétude ; d’améliorer les conditions sanitaires des populations par l’adoption de bons comportements d’hygiène et d’assainissement afin de réduire la fréquence et le taux de maladies liées à l’utilisation de l’eau dont la qualité est douteuse. Ils ont aussi permis d’améliorer la fréquentation des jeunes filles à l’école du fait de l’allègement de la corvée de l’eau ; de réduire les conflits en milieu pastoral du fait du caractère inclusif et concerté du choix des sites d’implantation des ouvrages et de la gestion de l’eau. Dans un documentaire vidéo projetée lors de la cérémonie, plusieurs bénéficiaires directs, hommes et femmes ont apporté leurs témoignages sur les impacts positifs de ces réalisations.
C’est pourquoi, dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, M. Moussa Maman a, au nom du gouvernement, salué et remercié les partenaires à savoir l’Union Européenne à travers le Fonds Fiduciaire d’urgence pour l’Afrique qui a contribué à hauteur de 8 millions Euros et le Royaume des Pays-Bas à hauteur 2 millions Euros. «Le Programme de Développement d’Urgence (PDU) du G5 Sahel mis en œuvre de 2020 à 2022 dans le cadre du Programme sectoriel eau, hygiène et assainissement (PROSEHA), a été une opportunité exceptionnelle pour les habitants de la zone d’intervention que sont les départements de Tahoua, Filingué, Ouallam, Téra et Tillabéri. Il s’agit là d’une zone transfrontalière affectée par des troubles sécuritaires importants qui provoquent de multiples déplacements de la population et aggravent leur situation», a-t-il déclaré.
Dans le même ordre d’idée, Mme Jamila El Assaidi a souligné que, l’eau apporte la vie, le développement et la paix. «La collaboration de toutes les parties prenantes autour de l’eau est essentielle pour préserver et renforcer le bien-être des populations, surtout pour les plus vulnérables. Dans ce cadre, le PDU est un exemple efficace de solution. Ce programme est exécuté sous le leadership de l’État du Niger dans des zones touchées par une grave crise sécuritaire», a-t-elle relevé. Mme Jamila El Assaidi a saisi cette opportunité pour réitérer l’engagement de son institution à poursuivre ce genre d’efforts pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie des communautés.
Ali Maman(onep)
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La Représentante résidente sortante de la Banque Mondiale au Niger, Mme Joëlle Dehasse, a été honorée hier après-midi lors d'une cérémonie de décoration organisée au ministère du plan. Par cet acte, le ministre Abdou Rabiou a, au nom du Président de la République, élevé la Représentante résidente sortante au grade de Commandeur dans l'Ordre du mérite du Niger. Elle quitte le Niger avec cette reconnaissance du gouvernement de son travail grâce auquel le Niger est devenu le principal portefeuille de la Banque Mondiale dans la sous-région. Plusieurs membres du Gouvernement, ainsi que des responsables d’institutions et des cadres du ministère du Plan et de la Banque Mondiale ont pris part à la cérémonie.
En prélude à la décoration de Mme Joëlle Dehasse, le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou, a indiqué que dès sa prise de fonction au Niger en juillet 2018, la Représentante résidente sortante de la Banque mondiale au Niger s’est attachée à renforcer le partenariat entre son institution et le Niger à travers un dialogue soutenu avec les autorités nationales, les autres partenaires au développement, le secteur privé et la société civile. Ce travail lui a permis d’assurer une bonne mise en œuvre du Cadre de partenariat pays 2018-2022 au Niger et à contribuer à améliorer « de façon significative » la performance du portefeuille de la Banque Mondiale.
Sous l’impulsion et l'appui de cette cadre et de ses collaborateurs, a déclaré le ministre du Plan, le portefeuille actif des opérations du Groupe de la Banque Mondiale au Niger est devenu le plus important de la sous-région ouest africaine, avec une enveloppe record de 4,04 milliards de dollar US, soit plus de 2.328 milliards de FCFA et une moyenne d'âge des projets de 3 ans. Outre la mobilisation de ces importantes ressources, il a souligné les missions d'appui conseil en matière de réformes et de promotion de la gouvernance et du genre dont a bénéficié le pays durant le séjour de Mme Joëlle Dehasse.
Un autre accomplissement de la Représentante résidente sortante de la Banque mondiale au Niger qu’a évoqué le ministre Abdou Rabiou, est le rôle « éminemment» important qu’elle a joué pour la contribution de son institution à l'atténuation des divers chocs que le Niger a subis ces dernières années. « A cet effet, permettez-moi de signaler la formulation et la mise en œuvre des projets novateurs dans les zones affectées par l'insécurité, le déclenchement du mécanisme de réponse immédiate pour faire face aux inondations et catastrophes et la restructuration du portefeuille des opérations pour contribuer à la riposte de la pandémie de la COVID-19, au Plan d'Urgence et Plan de Soutien », s’est-il félicité.
Le ministre du Plan s’est particulièrement réjoui de la qualité du partenariat avec le Groupe de la Banque Mondiale qui ne cesse, selon lui, de se consolider et de se renfoncer, comme en témoignent le volume important et la diversité du portefeuille actif des opérations de la Banque Mondiale au Niger. « Au moment où vous vous apprêtez à prendre congé de vos amis et de vos frères et sœurs du Niger, je voudrais vous dire que vous laissez la marque d'une femme engagée, dont la discrétion et la simplicité ont contribué à tisser des liens solides tant au sein de la communauté des bailleurs de fonds à Niamey qu'entre votre auguste Institution, la Banque Mondiale, et notre pays », a dit le ministre Abdou Rabiou à Mme Joëlle Dehasse.
La Représentante résidente sortante de la Banque mondiale au Niger a exprimé son émotion de recevoir cette distinction en reconnaissance de ses efforts pour accompagner de son mieux le Niger sur la voix de son développement. Cette expérience, a-t-elle poursuivi, a été un privilège pour elle grâce à un séjour dans le pays qui a été riche en enseignements et en bonnes relations professionnelle. Elle a dédié son accomplissement non seulement au personnel de la Banque Mondiale, mais aussi au gouvernement du Niger auprès duquel elle dit avoir trouvé « une disponibilité constante, un appuie soutenu et une franche collaboration qui m'ont permis de m'engager à vos côtés dans les efforts de développement économique et social au Niger ».
Mme Joëlle Dehasse a saisi l’opportunité pour adresser sa gratitude aux plus hautes autorités du pays. « Je pars, déclare-t-elle, avec le souvenir d’un pays riche en ressources naturelles et humaines, avec un potentiel énorme, confronté à de multiple défis, parfois tragiques au plan sécuritaire et dans un contexte sous régional difficile. J’ai espoir que le Niger, grâce à la détermination de ses gouvernants, la résilience de sa population et l’accompagnement de ses partenaires, parviendra à les surmonter ».
Par Souleymane Yahaya(onep)
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En fin de mission au Niger, la Cheffe de mission de l’OIM, Mme Barbara Riks a été hier soir élevé au grade de chevalier dans l’ordre de mérite du Niger. C’est le ministre délègue auprès du ministre d’État, ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Youssouf Mohamed Elmouctar qui a procédé à la remise de cette distinction en présence des membres du gouvernement, des ambassadeurs et des représentants des organisations internationales au Niger.
A cette occasion, le ministre délègué auprès du ministre d’État, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération a rappelé les efforts de cheffe de la mission de l’OIM visant à aider les migrants et les populations déplacées les plus vulnérables ainsi que les communautés d’accueil depuis sa prise de fonction en juillet 2019 au Niger. « Pendant votre séjour, sous votre impulsion, votre institution a aussi joué un rôle de premier plan dans le renforcement des capacités de I’OIM Niger, qui s’est traduit notamment par le quintuplement du budget annuel de 68 millions de dollars depuis 2019 ainsi que l’augmentation du nombre d’employés d’environ 500 en 2019, à 718 actellement, dont 88% sont des nigériens. En plus du bureau principal de Niamey, I’OIM dispose désormais de huit sous-bureaux ans les régions, dont sept centres de transit pour les migrants boqués et vulnérables, principalement dans la région d’Agadez », a-t-il souligné.
Par ailleurs, il a expliqué que dans le cadre de l’accompagnement des actions du gouvernement dans la gestion des flux migratoires, l’OIM a travaillé en étroite collaboration avec divers ministères et agences gouvernementales, le Système des Nations Unies et d’autres partenaires, pour obtenir d’excellents résultats dans les domaines de la gouvernance des migrations, de la mobilité, du renforcement de la résilience dans les régions affectées par le Conflit et la migration. « Grâce à votre détermination, l’OIM a contribué à la réalisation du Centre multifonctionnel «Yaware», qui joue un rôle clé dans la prévention des risques et des désastres, avec une capacité de 5 400 personnes par an, après avoir déjà, en 2019, soutenu la création du premier Centre pour les victimes de traite à Zinder, dans le cadre duquel elle a élaboré conjointement avec l’UNICEF des procédures opérationnelles standard pour la prise en charge des enfants migrants non accompagnés », a indiqué le ministre délègué auprès du ministre d’État, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération.
Pour sa part, la Cheffe de mission de l’OIM au Niger Mme Barbara Riks s’est réjouie d’accepter au nom de toute l’équipe de l’OIM Niger, et l’ensemble des 736 membres du personnel à travers le Niger cette marque de distinction. « Je peux témoigner de l’amour incroyable et de la fierté que les Nigériens ont pour leur pays et leur culture. J’ai eu la chance de voyager dans tous les coins du pays, des zones urbaines de Niamey aux villages les plus reculés du désert. Partout où j’ai été, j’ai rencontré des nigériens passionnés par la contribution au développement de leurs communautés », a-t-elle dit. « Au cours des trois dernières années en tant que cheffe de la mission de l’OIM au Niger, mon équipe et moi avons travaillé sans relâche pour apporter notre contribution aux efforts du gouvernement dans la gestion des défis migratoires », a souligné Mme Barbara Riks.
Par Yacine Hassane (onep)
Source : http://www.lesahel.org
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La ministre du Plan, Mme Kané Aichatou Boulama, a procédé, mercredi dernier à la salle Croix du Sud de l’Hôtel Gaweye de Niamey, à la décoration de M. Paul Numba Um, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour le Niger en fin de mission. A cette occasion, M. Paul Numba Um a été élevé au grade d’officier de mérite du Niger pour avoir rendu d'inestimables services au Niger. Il a en effet apporté de précieuses contributions au développement substantiel du portefeuille de projets financés par la Banque Mondiale et a également permis au Niger d'obtenir un relèvement significatif de son enveloppe globale au titre des ressources de IDA 18.
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En fin de mission au Niger, le Représentant Pays de l’UNFPA, M. Ismaila Mbengue a été élevé hier matin au grade de chevalier dans l’Ordre de mérite du Niger. C’est le ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales, Dr Illiassou Idi Mainassara qui a procédé hier matin dans les locaux dudit ministère, à la remise de cette distinction en présence de la ministre de l’industrie et de l’entreprenariat des jeunes ainsi que des représentants du corps diplomatique.
A cette occasion, le ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales a rappelé le travail extraordinaire que le représentant de l’UNFPA a réalisé durant les cinq années passées au Niger. « Depuis 2018, vous avez œuvré dans le respect de la mission de l’institution que vous représentez, au bien-être des populations nigériennes à travers une étroite et chaleureuse collaboration avec différents secteurs ministériels notamment celui de la Santé, de la population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, de la Jeunesse, de l’Intérieur », a-t-il indiqué. Par ailleurs, le ministre a rappelé quelques réalisations phares du représentant de l’UNFPA au Niger. Il s’agit entre autres de l’organisation des campagnes SR/PF en 2018, 2019, à Diffa, Maradi et Tahoua : ce qui a boosté les indicateurs et le recrutement de nouvelles acceptrices de la PF, de l’organisation d’un symposium sur la scolarisation de la jeune fille, la planification familiale et le mariage d’enfants en 2021 qui a matérialisé l’engagement des chefs traditionnels et autres leaders d’opinion dans la promotion de la PF et la lutte contre le mariage d’enfants, l’appui à l’organisation de deux side-event à New York en 2018 et 2022 qui a permis la mobilisation des donateurs dans la lutte contre le Mariage d’Enfants ainsi que la construction et équipements des internats des filles.
Il y a également l’appui à la réalisation des sorties des cliniques mobiles qui a permis d’atteindre les populations les plus éloignées des formations sanitaires dans un contexte de faible couverture sanitaire ainsi que les populations déplacées affectées par le choc sécuritaire, de développement de l’approche tutorat/mentorat et la dotation de 19 véhicules pour la clinique mobile, 10 véhicules de supervision, 60 ambulances dont 5 humanitaires. L’équipement en matériels et produits SR/PF, de la mise en œuvre du programme Illimin a renforcé les compétences de près de 115 000 adolescentes sur la SR et les compétences de vie, ainsi que la promotion de l’autonomisation économique de 3230 jeunes filles à travers la formation sur divers métiers, du renforcement du partenariat avec la police et la gendarmerie en matière de prise en charge des cas de Violence Basée sur le Genre (VBG) et de collecte de données de qualité, de la contribution substantielle aux questions de populations à travers l’élaboration de la Politique Nationale de la Population ainsi que récemment encore au rehaussement desdites questions à un niveau stratégique et en cohérence avec les priorités nationales soulignées par le chef de l’Etat, matérialisée par la mise en place de l’Office Nigérien de la Population et de la mise en œuvre du dispositif minimum d’urgence en santé reproduction dans les zones en crise humanitaire. « Pour tous ces éminents services rendus à notre Pays avec efficacité et dévouement, dans l’accompagnement du Gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique de population et pour le soutien aux initiatives et projets aussi bien publics que privés, et au nom de Son Excellence Mr Mohamed Bazoum, Président de la République, Grand Maitre des Ordres Nationaux et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés Nous vous faisons Chevalier de l’Ordre du Mérite du Niger », a déclaré le ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales.
Pour sa part, le Représentant Pays de l’UNFPA, M. Ismaila Mbengue, a remercié le Président de la République pour cette marque de distinction. « Toutes ces réalisations que vous venez de citer, sont le fruit de la bonne collaboration de travail avec le gouvernement, des Chefferies traditionnelles, des leaders religieux ainsi que des collègues des Nations Unies surtout ceux de l’UNFPA », a-t-il indiqué.
Par Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.or
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, samedi dernier, de retour d’Accra, au Ghana, où il a pris part à la cérémonie solennelle consacrée au dévoilement du monument à l’effigie de l’ancien Président de notre pays, SEM. Issoufou Mahamadou, au siège de la ZLECAf. Avant son séjour à Accra, le Président Mohamed Bazoum était à Abidjan, en Côte d’Ivoire, où il a pris part aux travaux de la réunion des Chefs d’État et de Gouvernement pour soutenir une 20ème reconstitution ambitieuse des ressources de l’Association Internationale de Développement (IDA20).
Pour la cérémonie d’Accra, qui s’est déroulée le vendredi 16 juillet 2021, plusieurs autres Chefs d’Etat africains se sont retrouvés autour de leur homologue du Ghana, SE. Nana Akufo-Addo, pour le soutenir dans sa volonté d’honorer SE. Issoufou Mahamadou, Champion de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF) en reconnaissance de son engagement et de sa contribution à l’avènement du vaste marché commun africain, à travers la ZLECAf. Le monument en question, une statue à l’effigie de l’ancien Président Issoufou Mahamadou, a été érigée au siège du Secrétariat de l’AFCFTA (ZLECAf), à Accra, en reconnaissance du leadership et de la vision panafricaine de S.E. Issoufou Mahamadou qui s’est distinctement engagé pour la réalisation de la ZLECAf.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette cérémonie intitulée ‘’Honouring a True AFCFTA Champion’’, l’ancien Président de la République du Niger a exprimé sa profonde reconnaissance à son frère et ami, SE. Nana Akufo Addo, Président de la République du Ghana, ainsi qu’au peuple et au gouvernement du Ghana pour l’accueil chaleureux et les excellentes commodités mises à leur disposition durant leur séjour. «Je salue la parfaite organisation de la présente cérémonie d’inauguration d’une statue que le Secrétariat Général de la ZLECAf, l’Afreximbank et de la CEA, sous l’autorité de l’Union Africaine, ont décidé d’ériger en mon honneur, ici à Accra, au siège de la ZLECAf. J’ai donc une double satisfaction d’avoir été distingué et de recevoir cette distinction, ici à Accra, la Mecque du panafricanisme», a lance SE. Issoufou Mahamadou.
Le Président Issoufou Mahamadou a saisi cette occasion pour rappeler les défis relevés pour aboutir à la réalisation de la ZLECAf. Il a notamment expliqué que la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) n’aurait jamais vu le jour sans la forte volonté politique et le soutien de l’ensemble des Chefs d’Etat du continent. “Les Chefs d’Etat ont compris l’absurdité du maintien, en cette ère de globalisation, d’une Afrique balkanisée avec 84000 Km de frontières qui bloquent la circulation des personnes, des biens et des services. Ils ont compris que notre salut est dans l’intégration. Ils ont fait preuve de leadership en définissant la vision de l’Afrique que nous voulons et les valeurs partagées qui constituent le ciment de notre unité. En effet, les Chefs d’Etat, prenant en compte les aspirations des peuples, sont déterminés à réaliser le rêve d’une Afrique prospère, connaissant une croissance inclusive et un développement durable, le rêve d’un continent bien intégré politiquement, s’inspirant de l’idéal du panafricanisme et de l’idée maîtresse de la renaissance de l’Afrique, d’une Afrique bien gouvernée, respectueuse des droits de l’homme, de la justice et de la légalité, d’une Afrique développée par le travail de tous les Africains, une Afrique unie, résiliente et influente sur le plan international », a-t-il souligné.
Comme l’a expliqué, SE. Issoufou Mahamadou, pour que la ZLECAf atteigne ses objectifs de manière optimale, il est nécessaire de mettre en œuvre les autres projets et programmes du premier plan décennal 2013-2023 ainsi que ceux du prochain plan décennal 2023-2033. «n particulier la mise en œuvre du plan de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) permettra de surmonter la première limite au commerce intra-africain que constitue le manque d’infrastructures, manque qui induit notamment des coûts de transports et des délais d’acheminement des marchandises deux à trois fois plus élevés que ceux des autres continents. La mise en œuvre du plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique (AIDA) donnera un contenu à la ZLECAf. (…) Le programme de développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA) permettra quant à lui de nourrir l’Afrique qui dispose de 65% des terres arables du monde non encore cultivées. etc. », a indiqué le Champion de la ZLECAF.
Visiblement très touché par cette marque de reconnaissance, le Champion de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine a dédié la distinction faite en son honneur à toutes les générations de panafricanistes et au peuple nigérien en particulier. «En m’honorant, vous honorez le peuple nigérien que j’ai eu l’honneur de diriger pendant dix ans. Je lui dédie cette distinction en même temps je la dédie à toutes les générations de panafricanistes, notamment aux pères fondateurs qui, dès l’accession de nos pays à l’indépendance, avaient uni leurs efforts pour créer, en 1963, l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA)”, a déclaré SE. Issoufou Mahamadou.
Il faut dire que cette distinction, qui vient s’ajouter au Prix du lauréat du 2020 de la Fondation Mo Ibrahim, relève d’un réel mérite. En effet, tout au long de ses dix (10) à la tête du Niger, le Président Issoufou Mahamadou s’est illustré par son leadership, ses convictions et son engagement en faveur du panafricanisme et de l’intégration africaine.
Assane Soumana(onep)
19 juillet 2021
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Le ministre du Plan, Dr Rabiou Abdou a présidé, le vendredi 28 avril 2023 dans les locaux du Ministère, une cérémonie de remise de distinction au Spécialiste principal Eau et Assainissement de la Banque Mondiale, M. Madio Fall, appelé à faire valoir ses droits à la retraite. Ainsi, après huit (8) ans d’engagement de la Banque Mondiale sur le programme Kandadji, l’Etat du Niger a décidé en reconnaissance des actions accomplies par M. Madio Fall de lui décerner cette distinction. M. Fall est élevé au grade de Chevalier dans l’Ordre du Mérite du Niger.
A cette occasion, le ministre du Plan a rappelé le travail extraordinaire que le Chargé du Programme pour le développement des ressources en eau et gestion durable des écosystèmes dans le Bassin du Niger, à la Banque Mondiale a réalisé durant les huit années passées au Niger. «En plus de dix (10) ans d’engagement de la Banque Mondiale sur le Programme Kandadji, l’équipe que vous avez dirigée a su lui insuffler un dynamisme nouveau qui a permis d’atteindre des résultats très satisfaisants», a souligné le ministre Rabiou Abdou.
«Depuis le 1er décembre 2015, date de votre nomination à aujourd’hui où vous êtes appelé à faire valoir vos droits à une retraite bien méritée, vous vous êtes investis avec abnégation et dévouement pour la cause du Programme Kandadji. Au nombre des multiples actions que l’équipe de la Banque Mondiale a initiées sous votre leadership en tant que Chargé du Programme, vous avez soutenu et défendu la restructuration du financement de la Banque Mondiale afin de permettre la prise en charge des indemnisations des populations expropriées ; ce qui était une grande première au niveau de l’Institution» a précisé le ministre du Plan.
Par ailleurs, le ministre a relevé le leadership de M. Madio Fall pour la coordination des actions entre la Banque Mondiale et l’Agence Française de Développement dans le cadre de la construction de la centrale hydro-électrique (Lot 2). Ce qui a permis d’aboutir à la signature d’un accord délégant à la Banque Mondiale les activités de suivi, de contrôle et de gestion financière du contrat, et par conséquent une facilitation dans l’exécution des travaux. Aussi, l’impulsion de ce spécialiste principal, a permis l’engagement et le constant appui de l’équipe de la Banque Mondiale à l’Agence du Barrage de Kandadji , ce qui a contribué de façon significative à faire avancer le projet de développement local et à jeter de solides bases pour réussir la réinstallation des populations impactées par la mise en œuvre du Programme Kandadji.
«Pour tous ces importants services rendus à la Nation nigérienne, au nom du Président de la République, Grand Maître des Ordres Nationaux et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous faisons Chevalier dans l’Ordre du Mérite du Niger» a déclaré le Ministre du Plan.
Pour sa part, le spécialiste principal eau et assainissement de la Banque Mondiale au Niger a remercié le Président de la République pour cette distinction. «Cette distinction est la reconnaissance de la bonne collaboration entre la Banque Mondiale et le gouvernement du Niger dans plusieurs secteurs notamment l’eau et l’assainissement» a-t-il indiqué. M. Madio Fall a aussi souligné combien le projet Kandadji était une priorité pour la Banque Mondiale, priorité qui a été démontrée par son engagement à travers l’expertise apportée à la réalisation de ce grand projet structurant.
Rachida Abdou Ibrahim(onep)
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Le ministre de la Renaissance culturelle, des Arts et de la Modernisation sociale M. Assoumana Malam Issa a présidé, le 20 septembre dernier, une cérémonie de distinction des agents en fin de mission au Centre Culturel Franco-Nigérien Jean Rouch (CCFN-JR) de Niamey. Il s’agit de Mme Olivia Marsaud chargée de production, conseillère artistique et M. Jérôme Labeur Secrétaire général du centre. Les deux agents quittent le Niger, ainsi, élevés au grade Chevalier de l’Ordre du Mérite du Niger, pour le brillant service plein d’initiatives rendu à la coopération culturelle franco-nigérienne, à travers notamment l’accompagnement et l’encadrement des artistes nigériens.
Le Centre Culturel Franco-Nigérien (CCFN) Jean Rouch est l’un des rares centres de son modèle qui, depuis aujourd’hui plus de 50ans, œuvre pour la démocratisation culturelle ; la formation ; l’égalité de traitement des artistes, renforçant ainsi la coopération culturelle, en droite ligne avec les politiques publiques nigériennes et françaises, a expliqué le Directeur du centre, M. Olivier Lange, introduisant la cérémonie. Abondant dans le même sens, le ministre en charge de la Renaissance culturelle, M. Assoumana Malam Issa a salué, à juste titre, les efforts du centre. A cet effet, il a exprimé son aspiration de voir le Centre Culturel Oumarou Ganda ; le Palais des Congrès et tous les services rattachés à son département ministériel prendre appui sur le modèle du CCFN, en matière d’innovations ; d’accompagnement des artistes et surtout de leur encadrement. « Je serai ravi, dans quelques mois, que chacune de ces structures, à l’instar du CCFN Jean Rouch, puisse me proposer des programmes bien élaborés d’animation et de promotion culturelles dont on s’imposera la discipline de respecter », a soutenu le ministre de la Renaissance culturelle.
Pour le ministre Assoumana Malam Issa, cette cérémonie d’au revoir était « un moment de plaisir et de son contraire ». Ces acteurs culturels se sont dévoués et familiarisés avec les artistes nigériens et les amis du CCFN. Il s’est dit rassuré qu’ils seront des ambassadeurs de la culture nigérienne, ailleurs. En effet, leur départ est aussi une ouverture pour qu’ils aillent partager leurs enrichissantes expériences où qu’ils iront. «Et, c’est un moment de plaisir, parcequ’au même moment nous accueillons d’autres Nigériens qui viennent de la France », a indiqué le ministre.
« J’ai une pensée unique pour tous les travailleurs de tous les instituts français. J’ai appris beaucoup de choses, ici au Niger. J’ai travaillé dans plusieurs pays à travers le monde (Equateur, Pologne, Japon, Espagne, Cambodge), cela fait beaucoup de cultures différentes. Les Nigériens sont extraordinairement accueillants. Je voudrais également remercier tout le personnel du CCFN et les artistes nigériens », a dit M. Jérôme Labeur, Secrétaire général sortant du centre, après avoir été ‘’décoré’’ Chevalier de l’ordre national du mérite du Niger. La chargée de production et conseillère artistique, Olivia Marsaud a également partagé ses émotions tout en dédiant sa décoration au personnel du CCFN ; artistes et opérateurs culturels, avec qui elle a œuvré sur des projets et des réalisations durant presque 4 ans. « Je quitte le confort nigérien pour une aventure dakaroise mais, je sais que ce départ n’est pas un adieu, à nos revoir », a-t-elle dit. Olivia Marsaud a conclu en paraphrasant l’illustre Boubou Hama en ces mots « tout ce qui a été, demeure, car le présent n’épuise ni le passé ni l’avenir ».
Mahamane Chékaré Ismaël
23 septembre 2019
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Le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l’Intégration Africaine, M. Youssouf Mohamed Elmouctar a présidé, le mardi 2 mai 2023, dans les jardins dudit Ministère, une cérémonie de distinction de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en fin de mission dans notre pays. Au cours de cette cérémonie, SE. Paul Benoit Sarr, a été élevé au grade de Commandeur dans l’ordre de mérite du Niger. La distinction lui a été remise devant un parterre d’invités dont ses collègues diplomates et des représentants des Organisations Internationales.
Dans ses propos liminaires, le ministre délégué en charge de l’Intégration Africaine a d’abord rappelé que le Niger et le Sénégal entretiennent de bonnes relations dans plusieurs secteurs de la coopération notamment le commerce, l’enseignement supérieur, la culture, la santé, et la justice. Sur le plan politique, «les échanges et consultations sont réguliers, les visites des plus hautes personnalités des deux pays de part et d’autre également fréquentes et marquent l’excellence de l’amitié et de la vitalité de cette coopération bilatérale et même bi-multilatérale. Dans le domaine des échanges commerciaux, les deux pays renforcent leur coopération à travers les salons et foires internationaux. En effet, s’il y a un domaine où les acquis de coopération entre le Niger et le Sénégal sont plus palpables et de longue tradition, c’est certainement celui de l’enseignement supérieur où la présence des étudiants et professionnels, dans les Universités des deux pays est plus conséquente», a-t-il dit.
M. Youssouf Mohamed Elmouctar devait aussi souligner qu’au plan multilatéral, les deux pays sont membres de plusieurs organisations sous-régionales, régionales et internationales de promotion de l’intégration politique, économique et socio-culturelle, telle que l’UEMOA, la CEDEAO, la CEN-SAD, le CILSS, l’Union Africaine, l’Organisation internationale de la Francophonie dont ils sont membres fondateurs. «Cette appartenance commune à ces organisations, permet aux deux Etats d’avoir une position concertée sur des questions telles que l’intégration politique et économique, et les réponses aux principaux défis de notre sous-région dont la lutte contre le terrorisme, l’immigration clandestine, etc.», a-t-il expliqué.
Le ministre délégué en charge de l’Intégration Africaine a relevé les multiples actions que l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal a menées dans tous les domaines. «Durant votre mandat, vous avez œuvré à travers vos multiples actions à donner un contenu et un sens à cette coopération dans tous les domaines. C’est le lieu de saluer votre implication dans la rénovation de la grande mosquée de Dosso et l’organisation d’un colloque sur le Sultanat de Dosso, qui a une longue et ancienne tradition de relations d’amitié avec les autorités politiques et coutumières du Sénégal», a-t-il déclaré.
M. Youssouf Mohamed Elmouctar a assuré de la disponibilité du gouvernement du Niger à consolider davantage les relations bilatérales nigéro-sénégalaises, à poursuivre les actions engagées ensemble et à en démarrer de nouvelles, au bénéfice des deux peuples. «Je reste convaincu que vous continuerez à être l’ardent défenseur des relations de coopération nigéro-sénégalaises», a-t-il conclu.
Pour sa part, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal, SE. Paul Benoit Sarr a exprimé sa gratitude aux autorités du Niger pour cette distinction. «Cette distinction traduit symboliquement la consécration des solides relations fraternelles et historiques de coopération et d’amitié qui ont toujours et qui continuent d’exister entre les deux pays», a-t-il indiqué.
Yacine Hassane(onep)
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La Ministre de l’Environnement et de la lutte contre la désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, a présidé hier matin la cérémonie d’ouverture du lancement de l’initiative ‘’adopte une rue’’. L’objectif de cette rencontre est d’assurer de façon permanente l’amélioration du cadre de vie des populations pour une meilleure santé et un mieux-être.
En procédant au lancement, la ministre de l’environnement et de la lutte contre la désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, a dans son discours indiqué que l’Initiative ‘’Adopte Une Rue’’ ne manquera pas d’améliorer l’environnement et le cadre de vie des concitoyens. Il est connu de tous que les villes et les villages font notamment face à d’énormes problèmes de gestion de déchets et d’insalubrité, d’amenuisement des espaces verts et autres plantations d’embellissement.
C’est dans ce contexte, selon elle, et en vue de contribuer à apporter des solutions durables à cette situation peu reluisante que son département ministériel, le gouvernorat de la région, la ville de Niamey, avaient conjointement lancé en décembre 2019, un Pacte Eco Citoyen, initié par l’Organisation pour l’Environnement et le Développement Durable (OEDD), dont la détermination à œuvrer pour un environnement sain et un meilleur cadre de vie de la population n’est plus à démontrer.
Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a, à cet effet rappelé que le pacte éco citoyen est un engagement volontaire et individuel du citoyen à adopter de nouveaux réflexes et comportements responsables pour mieux protéger et gérer l’environnement. Selon elle, il constitue un instrument privilégié, une opportunité de se saisir, pour travailler chacun en ce qui le concerne, à l’avènement d’un environnement sain et d’un développement durable dans le pays.
La ministre de l’environnement et de la lutte contre la désertification a en outre notifié que le pacte éco système est en parfaite cohérence avec les ambitions fortes de la diplomatie environnementale du programme de renaissance 3 du Président de la République du Niger.
Elle a par la suite souligné que son appropriation par chaque citoyen sera d’une contribution certaine à la mise en œuvre de la déclaration de politique du gouvernement, dans le secteur de l’environnement.
Elle a saisi cette occasion pour lancer un appel à l’endroit des autres partenaires pour emboiter le pas à la coopération luxembourgeoise, pour qu’une telle opération soit répliquée à travers de nombreuses rues de Niamey, dans les villes et villages du pays.
La ministre de l’environnement a enfin conclu que ses services compétents sont naturellement disposés, à apporter l’expertise et les conseils nécessaires, en collaboration avec l’ONG OEDD et les collectivités concernées, pour la génération de cette noble initiative, en particulier à l’endroit des institutions de la république, et des partenaires techniques et financiers.
Auparavant, le chargé d’affaire du Grand-duché de Luxembourg, M. Eric Dietz, a dans intervention indiqué qu’avec le ministère de l’environnement, de la lutte contre la désertification, les municipalités, les citoyens, travailleront pour que cette artère de la Rue de l’Azawak soit un exemple de salubrité, un modèle de rue propre, ombragée et attrayante qui contribue à la santé et au mieux-être des citoyens.
Il a en plus rassuré que le grand-duché du Luxembourg sera aux côtés du Niger pour su’il continue à enregistrer des réels succès dans divers domaines du développement économique et social.
De son côté, le président de l’Organisation pour l’Environnement et le Développement Durable (OEDD), M. Idi Ango Omar, a dans son allocution mentionné que l’initiative adopte une rue est en effet un engagement qui exprime une volonté de diverses parties prenantes à œuvrer ensemble pour réaliser des activités continues de salubrité et d’hygiène, de plantation d’arbres d’ombrage et d’ornement le long de la rue ainsi que des aménagements divers.
Il a en outre ajouté que de nombreux défis seront à relever notamment pour le boulevard qui pour l’instant ne dispose ni de système d’évacuation des eaux de pluies, ni de gestion des eaux usées.
Le président de l’OEDD a enfin rassuré de leur détermination pour participer avec tous les riverains et toutes les parties prenantes à la transformation de la rue à travers un plan d’aménagement pertinent et cohérent.
Par Farida Ibrahim Assoumane(Onep)
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Le directeur de cabinet du Premier ministre, M. Laouali Chaibou a procédé hier au Centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey, au lancement de la dissémination du rapport sur l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE 2019) du Niger. Depuis la réintégration du Niger au processus intervenu en février 2020, ce rapport constitue une source d’informations fiables, vérifiées et vérifiables mis à la disposition du public.
Il ressort du rapport ITIE 2019 que 8% de PIB au Niger provient des secteurs extractifs ; que les exportations dans ce secteur représentent 42% ; que 7% de revenus sont générés par les secteurs extractifs et que le taux d’emploi généré par les secteurs extractifs est de 4%.
La collecte, la vérification, la conciliation et la publication de tous les paiements effectués par les entreprises du secteur extractif à l’Etat permettent selon le directeur de cabinet du Premier ministre, de mettre à la disposition du public des informations vérifiées et vérifiables afin d’alimenter un débat citoyen responsable. «Conformément à l’exigence 7 de la norme ITIE, la divulgation des données sur l’industrie extractive doit s’accompagner d’une sensibilisation du grand public sur la signification des chiffres publiés», a indiqué M. Laouali Chaibou. Ce processus permet aussi de promouvoir le dialogue entre les parties prenantes du secteur extractif afin de renforcer la confiance, de prévenir les conflits, de lutter contre la corruption et de participer à l’amélioration du climat des affaires.
Cette approche de la norme ITIE est, a-t-il soutenu, en cohérence avec les dispositions pertinentes de la Constitution qui dispose que «l’exploitation et la gestion des ressources naturelles et du sous-sol, doivent se faire dans la transparence et prendre en compte la protection de l’environnement, du patrimoine culturel ainsi que la préservation des intérêts des générations présentes et futures». Ces principes ont été, du reste, repris dans le programme de Renaissance Acte III du Président Mohamed Bazoum.
En effet, a souligné le directeur de cabinet du Premier ministre, le renforcement des mécanismes de redevabilité par l’élaboration, la publication et la vulgarisation des rapports annuels des institutions de la République et de la Gouvernance du secteur extractif, à travers notamment le renforcement de la mise en œuvre de l’ITIE, figurent en bonne place dans ce Programme. C’est pourquoi, le Chef du Gouvernement, a dans la Déclaration de Politique Générale, réaffirmé son engagement en faveur d’une gestion transparente des ressources naturelles et l’obligation de rendre compte aux populations. En effet, ce rapport a été validé par un groupe multipartite regroupant l’administration, les sociétés extractives et la société civile, a fait savoir le directeur de cabinet. M. Laouali Chaibou a en outre remercié le Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD) qui apporte une contribution essentielle à la réalisation du plan de travail du Dispositif National de l’ITIE-Niger, et à l’Agence Française de Développement pour son appui à la mise en œuvre de l’ITIE.
Quant à la présidente de la Commission Groupe Multipartite de Concertation pour la mise en œuvre de l’ITIE, Mme Rachida Abdoul Moumouni, elle a invité les acteurs de la société civile et les médias à s’approprier ce rapport pour qu’à l’issue de débat citoyen qu’ils organisent des réflexions et que des pistes de solutions puissent ressortir afin de susciter des réformes dans l’intérêt du pays et de ses populations.
Aïchatou Hamma Wakasso
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Le Premier ministre, chef du gouvernement, SE Brigi Rafini, a présidé, hier matin à l'Académie des arts martiaux de Niamey (ACAM), la cérémonie officielle de notification des actes de transfert des compétences et des ressources de l'Etat aux collectivités territoriales. Cette cérémonie qui s'inscrit dans le cadre du processus de transfert des compétences aux collectivités territoriales entrepris par l'Etat dans quatre (4) domaines notamment la santé, l'éducation, l'hydraulique et l'environnement s'est déroulée en présence du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation, des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Bazoum Mohamed, des membres du gouvernement, des partenaires techniques et financiers ainsi que des responsables régionaux et municipaux.
Pour le Premier ministre a indiqué que la remise aux élus et aux représentants territoriaux de l'Etat des actes portant transfert de compétence, est «une preuve supplémentaire du ferme engagement de l'Etat dans sa volonté d'une responsabilisation soutenue des collectivités territoriales».
Pour sa part, l'Ambassadeur de France au Niger, chef de file des partenaires techniques et financiers intervenant dans le domaine de la décentralisation M. Marcel Escure a noté que cette cérémonie sanctionne les avancées enregistrées dans le secteur de la décentralisation au Niger et consacre l'opérationnalisation d'un exercice complexe amorcé en février 2013 par la création du Comité technique sur le transfert des compétences et des ressources de l'Etat aux collectivités territoriales dont les travaux ont abouti en janvier 2016 à l'adoption des décrets 2016-75 et 2016-76, portant transfert des compétences et des ressources de l'Etat aux communes et aux régions dans les domaines de l'éducation, de la santé, de l'hydraulique et de l'environnement. Cependant M. Marcel Escure a précisé que le transfert des compétences et des ressources de l'Etat aux collectivités territoriales requiert la réalisation de plusieurs grands chantiers prioritaires et concomitants.
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, Ouhoumoudou Mahamadou, a pris part, hier à Niamey, à la cérémonie de plantation d’arbres organisée dans le cadre de la célébration du 61ème anniversaire de l’indépendance du Niger. En accomplissant son geste symbolique et pédagogique de plantation d’arbre, sur le site de l’école Séno, à la Rive droite de Niamey, le Premier ministre a réaffirmé la volonté du gouvernement à lutter contre le changement climatique à travers notamment le reboisement. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, du gouverneur de la région de Niamey, du président du Conseil de ville de Niamey et de plusieurs élus locaux et leaders coutumiers.
Pour notre pays le Niger, un pays sahélien et saharien, célébrer l’anniversaire de son indépendance qui commémore chaque 3 Aout depuis 1960 l’acquisition de sa souveraineté internationale, la plantation d’arbre qui marque cette célébration depuis 46 ans aujourd’hui est une manière de promouvoir la lutte contre la désertification et le changement climatique, a expliqué le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, peu après avoir planté un pied de Moringa au cœur de l’école Séno. Le Chef du gouvernement se félicite du choix éloquent du thème de l’édition de cette année. « Le moringa c’est notre café, c’est notre cacao. C’est une plante sur laquelle notre pays, le Niger, peut tirer beaucoup de profit pour la consommation de sa population et aussi pour l’exportation. Puisqu’il s’agit d’un produit à multiple usage. C’est un aliment et un produit utilisé dans la pharmacopée traditionnelle et la pharmacopée moderne. C’est donc extrêmement important que nous fassions la promotion de cette plante », a-t-il indiqué.
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- Interview : «Le thème de cette édition traduit l’engagement du gouvernement à créer les conditions optimales de développement d’une chaine de valeur autour du moringa, cet arbuste aux multiples vertus au grand bénéfice des communautés locales» Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, Ministre de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable
Quant au choix du site, pour le Premier ministre, « la commune 5 de Niamey est le symbole type des zones affectées par le changement climatique », comme en illustrent les récentes inondations enregistrées sur les lieux. En effet, les questions environnementales préoccupent aujourd’hui la communauté internationale toute entière du fait des graves menaces qui pèsent sur les ressources naturelles soumises à l’effet du changement climatique par les impacts des actions de l’homme surtout. Pour le gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka, ces menaces se ressentent particulièrement à Niamey où l’extension démesurée de la ville induit une modification de presque l’ensablement des espaces naturels, notamment la dégradation des bassins versants du fleuve accompagnée de son ensablement une des causes des inondations répétitives que nous enregistrons.
Pour sa part, le maire de l’arrondissement communal V de Niamey, il a tenu à rassurer les autorités présentes et la population, au nom du président du conseil de ville, l’honorable député maire, qu’il ne ménagerait aucun effort pour entretenir les arbres plantés afin qu’ils puissent immortaliser le présent évènement.
Ismaël Chékaré Hassaniè Mahamat Brahim (Satagiaire)
04 août 2021
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L’épouse du Premier ministre, Mme Hadjia Hadizatou Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé hier dimanche 7 août 2022, une cérémonie de plantation d’arbres dans l’enceinte de l’école primaire «Nouveau marché » 1 et 2 de Niamey. Cette action symbolique qui intervient quelques jours après le lancement officiel de la campagne nationale de reboisement s’est déroulée en présence de la ministre de la Fonction Publique et de la Reforme Administrative Mme Daoura Hadizatou Kafougou, de la Ministre déléguée au Budget Mme Tchousso Rahamata Oumarou Tchiany, des femmes membres du Cabinet du Premier ministre, du maire du 3ème Arrondissement de Niamey, des femmes élues et celles des organisations féminines du quartier, ainsi que d’autres femmes responsables des structures publiques.
A travers ce geste symbolique, l’épouse du Premier ministre vient ainsi répondre à appel des autorités, invitant les citoyens à planter et entretenir les arbres. En plus, Mme Hadjia Hadizatou Ouhoumoudou Mahamadou entend prêcher la pédagogie de l’exemple avec ce geste afin de montrer à la jeune génération la voie à suivre dans le cadre de la lutte contre la désertification et ses effets néfastes. C’est pourquoi, après avoir planté son arbre, l’épouse du Premier ministre a invité toute les femmes du quartier Nouveau marché de Niamey à lui emboiter le pas en plantant au moins un arbre et en l’entretenant jusqu’à la maturité. En effet, la démarche de l’épouse du Premier ministre semble trouver un accueil favorable au regard de la forte mobilisation des femmes du quartier. «C’est une action que j’avais l’intention, depuis longtemps, de réaliser dans ce quartier. J’ai habité ici depuis mon jeune âge et j’ai fréquenté l’école Nouveau marché. C’est un devoir pour moi de revenir prendre en charge certaines préoccupations du quartier, surtout celles de l’école que, j’ai fréquentée. Aujourd’hui, nous sommes là, avec l’appui du Cabinet du Premier ministre et l’accompagnement des ministres et des élues, pour réaliser cette action salvatrice. L’action est méritoire, parce que les arbres une fois plantés et bien entretenus, vont donner de l’ombre et lutter efficacement contre la désertification. La ville de Niamey est l’une des villes les moins boisée de notre pays», a-t-elle souligné.
Mme Hadjia Hadizatou Ouhoumoudou Mahamadou a, en outre, profité de cette occasion pour exprimer toute sa reconnaissance et ses remerciements au Cabinet du Premier ministre, aux femmes ministres et aux autres femmes responsables qui l’ont accompagné jusqu’à l’aboutissement de cette action. Elle a aussi remercié toutes ses sœurs du quartier Nouveau marché pour l’accueil et surtout la forte mobilisation. Après le coup d’envoi de cette action, toutes les femmes présentes à la cérémonie, les ministres, les élues, les membres du cabinet du Premier ministre et les autres invitées ont tour à tour, chacune planté un arbre.
Prenant la parole à cette occasion, le Chef de quartier «Nouveau marché» M. Soumaila Hamadou a, au nom des populations, remercié l’épouse du Premier ministre pour l’intérêt et l’attention qu’elle ne cesse d’accorder à ce quartier et à ses habitants. Il a promis à l’épouse du Premier ministre que toutes les dispositions seront prises pour la sécurisation et l’entretien des arbres plantés.
De son côté, la conseillère élue du 3ème Arrondissement a, au nom de toutes les femmes de cette entité administrative, remercié l’épouse du Premier ministre pour avoir accepté cette proposition et faire le déplacement pour lancer l’action. Elle a réitéré l’engagement et la disponibilité des femmes à soutenir toutes les actions qu’elle entend entreprendre pour le bonheur des populations de ce quartier
Il faut noter que cette plantation d’arbres a été supervisée par les éléments de la direction régionale de l’Environnement de Niamey. La plantation a concerné ainsi, l’espace public derrière l’école Nouveau marché sur le boulevard de l’Indépendance et le long du goudron qui quitte ce boulevard jusqu’à la voie express en face du Groupement des Sapeurs Pompier. Ce sont plusieurs dizaines d’arbres d’espèces diverses qui ont été plantées à cette occasion.
Ali Maman(onep)
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La Faculté des Sciences de la Santé de l’Université Abdou Moumouni de Niamey a organisé, le vendredi 13 janvier 2023, dans le jardin de la dite faculté, la cérémonie de port de toge aux huit nouveaux Professeurs Agrégés du CAMES. Une tradition établie de longues années dans cette faculté, pour honorer les lauréats mais aussi pour encourager les futurs candidats et les étudiants de cette faculté à la persévérance dans le travail. La cérémonie placée sous le haut parrainage du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PHD Mamoudou Djibo, a enregistré la présence de plusieurs personnalités dont un représentant du ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, des autorités rectorales de l’UAM, des responsables des différentes facultés, écoles supérieures et instituts de l’UAM, des Enseignants-chercheurs, des étudiants de la Faculté des Sciences de la Santé ainsi que des parents, amis et connaissances des nouveaux lauréats.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a, au nom du Gouvernement, tenu à féliciter l’Université Abdou Moumouni de Niamey (UAM) en général et la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) en particulier, pour ces bons résultats aux sessions du CAMES. Enthousiasmé par ce nouveau résultat et l’engouement des Enseignants-chercheurs de cette faculté et de l’ensemble de la communauté universitaire pour cette cause, PHD. Mamoudou Djibo a réitéré l’engagement du gouvernement à poursuivre les efforts pour l’accompagnement des futurs candidats du Niger à ce concours. «La prochaine fois plaise à Dieu (…) nous voudrons désormais que tous réussissent. De la manière méticuleuse dont vous avez conduit les choses, je suis certain plaise à Dieu que la prochaine fois ça sera un sans-faute», a-t-il dit.
PHD Mamoudou Djibo a tenu à féliciter les nouveaux Agrégés avant de rendre un vibrant hommage à l’ensemble des membres de l’équipe qui a conduit le processus d’encadrement des candidats. Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a aussi profité de cette occasion pour relever toute la crédibilité et la place d’honneur qu’occupe la FSS au-delà du Niger. «Quand je porte l’appréciation sur la Faculté des Science de la Santé, je pense que, je suis l’un des mieux placés. Parce qu’en début de l’année académique, le nombre de demandes d’inscription que j’ai eu de l’extérieur, Dieu seul peut le déterminer. Je sais la pression à laquelle je vous soumets pour accepter les étudiants du Tchad, du Mali, du Bénin, qui ne demandent qu’à venir se former au Niger. Pourtant il y a des facultés de Sciences de la Santé chez eux. Cela veut dire que votre Faculté a une crédibilité et cette crédibilité nous avons le devoir de la préserver. Aujourd’hui, grâce à cette faculté nous n’avons plus besoin des coopérants techniques en médecine», a-t-il ajouté.
Avec ces résultats, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche s’est dit confiant que la relève est assurée et que le flambeau est bien entretenu. Il a invité les lauréats à se mettre au service des jeunes étudiants qui sont sur le chemin.
Il faut noter que les Enseignants-Chercheurs sont les seuls agents et corporations professionnelles du Niger qui sont évalués par des experts internationaux et un jury international pour leur progression sur le plan professionnel, passant ainsi successivement d’assistant à Maitre-Assistant, puis Maitre de Conférences Agrégé et Professeur titulaire à travers le Conseil Consultatif Interafricain (CCI) qui se réunit chaque année et le concours d’agrégation tous les 2 ans pour les FSS, la FSJP, la FSEG.
Cette année, la Faculté des Sciences de la Santé de l’Université Abdou Moumouni de Niamey a présenté neuf (9) candidats et a enregistré un taux de réussite de 89% soit 8 admis sur les 9 présentés. D’où la joie et la fierté du Pr. Sani Rachid, Doyen de ladite faculté. Pr. Sani Rachid a saisi l’occasion, au nom de l’ensemble de la communauté de la FSS pour rendre un hommage à l’équipe d’encadrement, avant de féliciter les lauréats. Il a par la suite salué et remercié toutes celles et tous ceux qui ont contribué à cette réussite, qu’il s’agisse des personnes morales ou des personnes physiques.
Pour sa part, Pr Ag Abdoul-wahab Mohamed a, au nom de ses collègues nouveaux agrégés, pris la parole pour remercier toutes les institutions et toutes les personnes qui se sont mobilisées derrières eux du début jusqu’à la fin du processus. Il a rendu hommage aux familles de tous les candidats, notamment les épouses et les époux, mais aussi les enfants qui ont dû supporter leurs absences durant toute la période.
Sur les huit admis, la FSS a enregistré trois majeurs de leurs catégories. Ainsi, les huit nouveaux agrégés du CAMES sont ; Pr ABBA KAKA HadjiaYakoura, agrégée d’Ophtalmologie, (première femme du Niger à ce grade) ; Pr Moussa Tondi Maiga Zeinabou, agrégée de Néphrologie (première agrégée en Néphrologie du Niger) ; Pr Abdoul-wahab Mohamed, agrégé en chirurgie traumato-orthopédie ; Pr ALI ADA Omid, agrégé de Chirurgie pédiatrique ; Pr Kadr Ousmane Ali Ousmane, agrégé en Chirurgie Maxillo Faciale ; Pr DAOU Maman, agrégé en médecine Interne ; Pr KAMAYE Moumouni, agrégé en pédiatrie et Pr MAHAMANE SANI Mahamane Aminou, agrégé en endocrinologie (premier dans ce domaine).
Ali Maman(onep)
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Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Bazoum Mohamed a présidé, hier matin au village de Kondjabey (Sorey) dans la commune rurale de Liboré, la cérémonie de pose de la première pierre de la Cité Sharjah. C’était en présence du gouverneur de la Région de Tillabéry M. Ibrahim Tidjani Katchiela, du maire de la commune Rurale de Liboré, ainsi que du directeur du Bureau du Niger de la Fondation Islamique Internationale de Bienfaisance M. Moustapha Youssef Fadol et des invités.
C’est une somme de 315 millions de FCFA que la Fondation Islamique Internationale de Bienfaisance a débloquée pour la construction d’une Cité comprenant 50 logements sociaux destinés aux couches vulnérables dans la Commune Rurale de Liboré, département de Kollo, région de Tillabéry. Il s’agi à travers ce projet d’accompagner les politiques de l’Etat en matière de logements sociaux. En effet, la Cité Sharjah est composée de 50 logements sociaux, une mosquée de Vendredi, un Centre de Santé Intégré de type II, un terrain de sports, un forage et une boutique. D’ores et déjà dix logements sont construits et huit sont en cours de construction.
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Le Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses M. Mohamed Bazoum a procédé vendredi dernier à Borgo Darey (dans la commune rurale de Tagazar, région de Tillabéri) à la pose de la première pierre pour la construction d’un village moderne. Ce projet financé par l’ONG Qatar Charity va coûter environ un milliard cinq cent millions de francs CFA. La cérémonie s’est déroulée en présence du gouverneur de la région de Tillabéri Ibrahim Tidjani Katiella, du Directeur pays de l’ONG Qatar Charity et des autorités administratives et coutumières de la commune.
D’un coût global d’environ un milliard cinq cent millions de francs CFA, ce projet de construction d’un village moderne au profit du village de Borgo Darey est la traduction concrète de l’engagement de l’ONG Qatar Charity à moderniser ce village par la réalisation d’un projet intégré portant sur les domaines essentiels de la vie (habitat, éducation, santé, eau et assainissement, alimentaire), sans oublier l’allègement des tâches ménagères pour les femmes. Ce projet innovant qui est une première au Niger, sera réalisé sur un site de 17 ha et est composé de 100 logements qui seront clôturés et équipés, une école moderne de 12 classes, un bloc administratif, une bibliothèque, un magasin ainsi que des latrines ; un centre de santé, une mini adduction d’eau, une mosquée, l’électrification solaire de toutes les infrastructures, un système d’évacuation des eaux de pluie, une ferme agro-écologique de 10 ha à vocation multiple.
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Entré dans le cercle des pays producteurs du pétrole en nombre 2011, le Niger a décidé de passer à une étape supérieure dans l’exploitation et l’exportation de son pétrole à travers la construction d’un pipeline international export reliant le Niger-Benin sur une distance de 1.982 Km dont 1.298 Km au Niger et 684 Km pour le Benin. Les travaux de construction de cette infrastructure ont été officiellement lancés hier matin à sur le site de Koulélé dans la région de Diffa, par le Président de la République, Chef de l’Etat S.E Issoufou Mahamadou. Les travaux de construction de ce gigantesque projet de pipeline, le premier du genre au Niger contribuera incontestablement à améliorer de façon substantielle les revenus de l’Etat en même temps qu’il impactera de manière positive sur la création des emplois, le niveau de vie des populations et par-delà le développement économique et social du Niger.
La cérémonie de lacement des travaux de ce pipeline s’est déroulée en présence du président de l’Assemble nationale ; les présidents des Institutions ; les membres du gouvernement ; le Gouverneur de la Région de Diffa ; des représentants du corps diplomatique ainsi que le président de la CNODC et le ministre béninois de l’Eau et des Mines.
Cette cérémonie agrémentée par l’animation culturelle exécutée par la troupe Al Bichiri de Tchiro par quatre temps forts à savoir la pose de la première pierre ; le lancement des travaux de terrassement ; la présentation des affiches illustrant l’ensemble de la chaine du Projet et, enfin le lancement de la construction du pipe export.
Peu après la pose de la première pierre de construction du pipeline international Niger-Benin, le Président de la République a précisé que cette 2ème phase de l’exploitation du champ pétrolier est un moment historique pour le Niger en ce sens qu’elle constitue le projet le plus grand dans l’histoire de notre pays depuis l’indépendance. «Cette phase du champ pétrolier connaitra un investissement de près de 4 milliards de dollars américains entre 2019 et 2021. Si on tient compte des investissements programmés jusqu’en 2031, ce sont au total 7 milliards de dollars qui seront investis.
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C’est le vendredi 19 mai passé que s’est déroulée au centre de conférences internationales Mahatma Ghandi de Niamey une cérémonie de présentation et de commémoration par le régime en place du prix Mo Ibrahim obtenu par l’ancien président Issoufou Mahamadou.Une cérémonie qui a donné l’occasion aux thuriféraires et autres laudateurs du régime de rivaliser de flagorneries, d’éloges et de gratitude à l’endroit des deux têtes du pouvoir, Issoufou Mahamadou et Bazoum Mohamed qui étaient assis côte à côte dans des fauteuils similaires, avec les mêmes tables basses devant et le drapeau national entre les deux. Un aplatissement devant les dignitaires du Pnds Tarayya auquel, selon nos sources, le président du Mpr Jamhuriya, Albadé Abouba a carrément refusé de se prêter. Ce que Albadé Abouba a refusé de lire à l’occasion, Seïni Oumarou, le président du Mnsd Nassara s’est employé à le faire avec beaucoup d’enthousiasme, poussant le zèle jusqu’à témoigner avec emphase que le prix Mo Ibrahim est la reconnaissance de tous les efforts que Issoufou Mahamadou a faits en faveur de l’enracinement de la démocratie au Niger et que les Nigériens sont fiers et honorés. Des mots qui lui ont valu une salve d’applaudissements des militants du Pnds et de l’ancien président, manifestement fier de trouver malgré tout des hommes qui acceptent de dire de lui en public tout le contraire de ce à quoi ils croient.
Laboukoye
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Les experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et de la Commission Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), respectivement, M. Désiré Nyaruhirira et Mme Alapini Liliane ont conjointement présenté le 11 septembre dernier au public les résultats de l’audit du fichier électoral biométrique du Niger. Les auditeurs ont affirmé que le document est fiable. Il revient à la CENI de mettre en œuvre les recommandations formulées. La cérémonie s’est déroulée en présence du président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Me Issaka Souna, des représentants des organisations internationales et ceux des organisations de la société civile et des partis politiques.
L’intervention des experts est structurée sur trois principaux points à savoir, la définition du cadre d’intervention des experts de l’OIF et de la CEDEAO, la portée de l’audit et les principaux résultats accompagnés de recommandations. Ainsi, selon l’expert de l’OIF, M. Désiré Nyaruhirira a d’abord présenté le terme de référence de l’audit avant de passer à l’analyse qualitative et quantitative des données du fichier électoral. Ils ont également présenté l’inventaire des forces et des faiblesses avant d’insister sur l’intégration des recommandations pour les mesures correctives.
Les experts ont expliqué que durant leurs travaux, ils ont analysé la cohérence du contenu, l’unicité de l’électeur, un électeur un bureau de vote, la procédure de validation des électeurs, l’examen et l’analyse croisés du fichier électoral, du découpage électoral et de la population électorale. Il y a également l’analyse du dispositif d’enrôlement et de traitement afin de dégager les forces et faiblesses du fichier électoral. Selon l’expert de l’OIF, en ce qui concerne les forces du fichier, les textes et les dispositifs respectent les normes et standards internationaux et couvrent suffisamment l’essentiel des aspects relatifs à l’enrôlement des électeurs et la constitution du fichier électoral. Le rapprochement de l’enrôlement aux citoyens par la méthodologie de déploiement des kits d’enrôlement dans les centres d’enrôlement et de vote est respecté. Ensuite le respect du rapprochement des électeurs de leurs bureaux de vote (distance maximum de 2 km), la procédure de réclamation et de correction des listes provisoires et l’introduction de la biométrie etc.
En ce qui concerne les faiblesses, les experts relèvent qu’au niveau du cadre juridique et du dispositif d’encadrement de l’enrôlement, il ressort de multitude de documents justificatifs pour l’enrôlement. On note également l’institution du système de témoignage pour justifier l’enrôlement des électeurs sans documents d’identification. Au niveau du contenu du fichier, on observe le non-respect du seuil minimum légal de 50 électeurs par bureau de vote et l’attribution de NINANI aux électeurs non valides (5000 environ), l’absence de la diaspora, l’incomplétude de certaines rubriques exigées. Les auditeurs ont formulé des recommandations à la CENI qui sont deux ordres à savoir celles d’’application immédiate et à moyen terme.
Pour les recommandations à application immédiate, il s’agit de rééquilibrer les bureaux de vote dont le nombre d’électeurs est moins de 50 ; corriger les données des électeurs avec statut non valide et ayant obtenu un NINANI; prendre les actes suivants pour formaliser la procédure d’impression et de délivrance de la carte d’électeur. C’est-à-dire un arrêté précisant les conditions d’édition de la carte d’électeur biométrique et un autre fixant les conditions de distribution des cartes d’électeur. Il y’a également la prise d’un acte règlementaire déterminant les modalités et conditions d’établissement du duplicata de la carte d’électeur. Les experts recommandent à la CENI de publier le répertoire des bureaux de vote et la liste électorale sur internet et mettre en œuvre un système de consultation de la liste électorale par internet et par SMS. Le maintien du comité ad hoc des observateurs également afin d’assurer le suivi de la mise en œuvre des recommandations à effet immédiat.
En ce qui concerne les recommandations à moyen terme, les experts préconisent l’enrôlement de la diaspora et les sélecteurs dans les régions en situation d’insécurité dès que les conditions le permettront. La production de carte d’électeur dont le support peut résister 10 ans, bâtir un système d’état civil moderne qui gère une base de données «racine» afin de fiabiliser et d’harmoniser l’ensemble des documents nationaux d’identification. Et enfin faciliter la mise à jour périodique de la liste électorale biométrique. L’expert de l’OIF a affirmé que l’organisation tient à l’intégration des recommandations correctives du fichier électoral biométrique.
Seini Seydou Zakaria(onep)
14 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Une audience publique solennelle s’est tenue hier matin dans la salle d’audiences de la Cour des Comptes. Présidée par Pr Narey Oumarou, Premier président de ladite Cour, cette audience était consacrée à la prestation de serment de deux nouveaux magistrats nommés membres de la Cour des Comptes lors de la session du Conseil Supérieure de la Magistrature du 8 Août 2022. Il s’agit de M. Abani Ahamed Mohamed, magistrat du 1er grade 2ème échelon nommé conseiller à la Cour et de M. Ousmane Gourouza Magagi magistrat du 1er grade 2ème échelon nommé avocat général près la Cour. C’était en présence du Procureur Général, M. Hassane Hodi.
Cet exercice obéit aux dispositions de l’article 33.2 de la loi organique régissant la Cour des Comptes. L’audience a débuté avec la prestation de serment du conseiller et ensuite celle de l’avocat général près la Cour des Comptes. A l’entame de cette cérémonie, le greffier en chef a donné lecture du décret de nomination du Conseiller, M. Abani Ahamed Mohamed et les dispositions de l’article 14 alinéa 1 et 2 de la loi organique numéro 2020-035 du 30 juillet 2020 déterminant les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement de la Cour des Comptes, ensuite celui de l’avocat général M. Ousmane Gourouza Magagi.
Dans son réquisitoire, le Procureur Général, M. Hassane Hodi a rappelé le caractère légal et obligatoire de la dite cérémonie de prestation de serment préalable à l’exercice de fonction et qui, une fois accomplie protègera l’intéressé pour tout acte qu’il sera amené à poser dans l’exercice de ses fonctions. Ce serment renferme trois valeurs, a-t-il décrit, à savoir l’impartialité, la dignité et la loyauté. Le serment selon le Procureur Général impose aux membres de la Cour de garder le secret des délibérés et des votes.
La formule consacrée pour le serment consiste pour le récipiendaire de «jurer devant Dieu et devant les hommes de bien et fidèlement remplir la fonction dont il est investi, de l’exercer en toute impartialité dans le respect de la constitution et des lois et règlements en vigueur, de garder le secret des délibérés et des votes auxquels il est appelé à participer, de ne prendre aucune position publique ou privée sur les questions relevant de la compétence de la Cour et de se conduire en tout comme de digne et loyal magistrat».
La Cour a reçu acte du serment du Conseiller Abani Ahamed Mohamed et de l’avocat général, M. Ousmane Gourouza Magagi et les a, par conséquent, renvoyé à l’exercice de leurs fonctions respectives.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
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Ils sont au nombre de 36 agents présents sur 37 du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération à prêter serment le vendredi 27 janvier 2023 au tribunal de grande instance de Niamey, à travers une audience solennelle. Parmi ces agents qui doivent désormais assumer les fonctions qui sont les leurs, on dénombre 15 conseillers et 22 secrétaires dudit Ministère. La cérémonie de prestation de serment a été présidée par
Dr. Aminou Koundy, président du tribunal de grande instance de Niamey, en présence du secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Ado Elhadj Abou ainsi que les parents, amis et connaissances des agents assermentés.
Atravers la présente cérémonie de prestation de serment, ces agents du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération satisfont aux exigences légales du statut particulier du personnel du cadre diplomatique et consulaire. En effet, l’article 13 du statut particulier du personnel du cadre diplomatique et consulaire dispose que « les agents du cadre diplomatique et consulaire doivent, au moment de leur entrée en fonction, prêter serment au cours d’une cérémonie solennelle devant le président du tribunal régional de Niamey en présence du Secrétaire Général du Ministère chargé des Affaires Etrangères ». Par ailleurs, le président du tribunal de grande instance de Niamey Dr. Aminou Koundy a rappelé la formule du serment aux 36 agents présents sur 37. La formule du serment est ainsi libellée : « Je jure sur l’honneur, de protéger, défendre et promouvoir, en tous lieux et en toute circonstances, les intérêts de la République du Niger ; de ne divulguer aucune information ni secret que je serai amené à détenir dans l’exercice de mes fonctions de m’abstenir de tout acte, propos ou comportement, qui pourrait porter atteinte à l’honneur, à l’intégrité ou la sécurité du Niger. J’accepte en toute liberté d’esprit, les responsabilités qui m’incombent, en tant que fonctionnaire du cadre diplomatique et consulaire et m’engage à les assumer avec amour, foi et patriotisme ». C’est ainsi que ces 36 agents ont tous prêté serment avant d’être renvoyés à l’exercice de leurs fonctions respectives par le président du tribunal de grande instance de Niamey.
Il faut par ailleurs noter que, ces agents ont été recrutés en 2021 par arrêté no 0279/MFP/RA du 14 mai 2021 et titularisés (c’est-à-dire après avoir passé 1 an de fonction après la nomination) par arrêté no 0399/MFP/RA du 27 avril 2022.
Aissa Alzouma AP/MAE/C
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, SE. Mohamed Bazoum, a présidé le vendredi 28 octobre 2022, dans la matinée, au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, l’audience publique solennelle portant prestation de serment du premier président de la Cour de Cassation, et du premier président du Conseil d’Etat. C’était en présence du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, des présidents des institutions de la République, des membres du Gouvernement et du personnel des deux institutions judiciaires, des familles et proches des deux récipiendaires.
A l’ouverture de cette audience et conformément aux dispositions légales et réglementaires, le Président de la République, Président de l’audience solennelle a rappelé à chacun des deux magistrats, qu’avant de prendre fonction, ils doivent prêter serment devant le Président de la République. Ensuite pour la prestation de serment de chacun des deux, le Président de la République a invité le Greffier en Chef de chacune des institutions judiciaires à rappeler le décret de leur nomination et les lois organiques portant composition, organisation, attributions et fonctionnement des deux institutions. Pour la Cour de Cassation, il s’agit de la Loi Organique n°2013-03 du 23 janvier 2013 et pour la Cour d’Etat, il s’agit de la Loi n°2013-02 du 23 janvier 2013.
Le Président de la République a, enfin, rappelé la formule consacrée pour prêter serment en invitant les deux magistrats à se prêter l’exercice. Pour rappel, les deux magistrats à savoir M. Abdou Dan Galadima et M. Nouhou Hamani Mounkaila ont été respectivement, nommés premier président de la Cour de Cassation et premier président du Conseil d’Etat, à l’issue du Conseil Supérieur de la Magistrature, par décrets du Président de la République de 10 octobre 2022. Il s’agit respectivement du Décret N° 2022/772/PRN/MJ de 10 Octobre 2022 et du décret n°2022/773/PRN/MJ de 10 Octobre 2022. Ainsi, après la prestation de serment par les deux magistrats, le Président de la République les a renvoyés à l’exercice de leurs fonctions.
Ali Maman(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Une cérémonie de prise de contact a eu lieu, dans la matinée du mercredi 16 août 2023 au Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage. Au cours de cette cérémonie, le nouveau ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, M. Mahaman Elhadj Ousmane a rencontré les différents directeurs centraux, secrétaires généraux, conseillers techniques, inspecteurs, directeurs généraux, et les responsables des projets et programmes. L’objectif de cette rencontre est d’établir un climat de confiance entre les collaborateurs en vue d’une meilleure mise en œuvre du Projet Annuel de Performance dudit Ministère.
Dans son discours solennel, le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, a souligné que suite aux évènements du 26 juillet 2023, et par adoption du décret n°2023-035/P/CNSP du 7 juillet 2023, les départements ministériels de l’Agriculture et de l’Élevage ont été fusionnés afin de former un seul ministère. M. Mahaman Elhadj Ousmane a ensuite mis l’accent sur le travail en équipe pour accomplir convenablement la mission à lui confiée.
Par ailleurs, le ministre Mahaman Elhadj Ousmane a rappelé l’importance de l’Agriculture au Niger qui est un secteur stratégique pour le développement socio-économique du pays. Aussi, a-t-il relevé les difficultés du secteur qui sont notamment liées à l’assurance d’une souveraineté alimentaire et la valorisation des potentialités agricoles dont dispose le Niger. « Nous devons mettre en œuvre une politique agricole qui permet de garantir notre souveraineté alimentaire », a-t-il ajouté.
En définitive, M. Mahaman Elhadj Ousmane a expliqué que le Niger dépend des produits alimentaires importés malgré ses ressources, et a réitéré l’engagement de son département ministériel pour accompagner les populations afin d’inverser la tendance et obtenir des résultats à la hauteur des atteintes. « Notre département ministériel est attendu, puisque la vie de 90% de la population dépend de l’agriculture et de l’élevage», a-t-il conclu.
Massaouda Abdou Ibrahim (ONEP)
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Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Maïnassara a réceptionné dans l’après-midi du jeudi 22 juillet 2021 des mains de la Représentante résidente de la Banque Mondiale, Mme Joelle Dehasse et celle de l’Organisation Mondiale de la Santé, Dr ANYA Blanche au Niger une importante quantité de matériels biomédicaux d’une valeur estimée à 3,7 milliards de CFA. Cette importante acquisition rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Renforcement des capacités pour la réponse à la covid-19 et la résilience du système de santé au Niger financé par la Banque Mondiale et mis en œuvre par l’OMS. La cérémonie s’est déroulée au magasin de stockage des produits médicaux de l’OMS à Niamey.
Cette dotation est composée de 120 échographes, 20 moniteurs de surveillance multiparamétrique, 200 moniteurs de signes vitaux, 214 automates d’hématologie et leurs réactifs pour au moins six mois de fonctionnement, 10 électrocardiographes, 250 concentrateurs d’oxygène, 4 ambulances médicalisées dont trois sont destinées aux points d’entrée et une autre au SAMU et un lot d’équipements individuels. D’un coût de à 3.770.114.478 FCFA, ces équipements seront destinés aux formations sanitaires de tous les échelons de la pyramide sanitaire. Ils permettront de relever le plateau technique des 100 Centres de Santé Intégrés frontaliers du Niger, d’améliorer la qualité des soins et services de santé à apporter aux populations nigériennes et de renforcer les capacités opérationnelles du Centre des Opérations d’Urgences de Santé Publique (COUSP). Ce qui permettra aussi aux populations de ne plus avoir à parcourir de longues distances à la recherche d’un examen de laboratoire ou autres soins.
Peu après avoir réceptionné les équipements, le ministre Idi Illiassou Maïnassara a tout d’abord insisté sur la persistance de la pandémie de la Covid-19 à travers le monde. Plusieurs pays africains enregistrent chaque jour un nombre important de cas avec la circulation des variants très dangereux comme celui qu’on appelle le variant delta. «Il y a donc urgence de renforcer le système de santé et de sauvegarder les nombreux acquis obtenus par le Niger dans la lutte contre cette pandémie», a-t-il déclaré. Avec cette contribution, le plan de lutte contre la COVID-19 au Niger se trouve renforcé. Le ministre en charge de la Santé a félicité les Partenaires Techniques et Financiers notamment la Banque Mondiale pour les efforts déployés dans la lutte contre la maladie et surtout contre la COVID-19. Il les a assurés que ces précieux appuis feront l’objet d’une utilisation rationnelle et efficiente pour une meilleure riposte contre la COVID-19.
Auparavant, la Représentante résidente de l’Organisation Mondiale de la Santé, Dr ANYA Blanche a déclaré que ces équipements viennent contribuer au renforcement des capacités du système de santé nigérien pour la réponse à une éventuelle recrudescence des cas et la résilience du système de santé face aux nombreux défis causés par la pandémie notamment la faible performance du système de dépistage, la fragilité du système de santé liée à l’insuffisance des équipements et matériels
médicaux et l’opérationnalisation du COUSP pour coordonner les opérations de la reponse aux situations d’urgences sanitaires. Elle a également annoncé que l’acheminement des équipements vers les structures de santé bénéficiaires selon le plan de distribution élaboré sera assuré par l’OMS qui, ne ménagera aucun effort pour soutenir le gouvernement dans ce domaine.
La Représentante résidente de la Banque Mondiale, Mme Joelle Dehasse a réitéré l’engagement de son Institution à accompagner les pays dans leurs efforts pour lutter contre la pandémie et le renforcement du système de santé dans le cadre de ce projet.
Seini Seydou Zakaria(onep)
27 juillet 2021
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La Présidente de la Fondation Tattali Iyali, la Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou, a parrainé le samedi 19 octobre dernier, la cérémonie officielle de réception de l’espace de plaidoyer sur la santé de la reproduction et le dividende démographique à l’Université Abdou Moumouni de Niamey. C’est la "Place Brah Maman" de l’UAM qui abrite ce nouveau centre. Etaient présents à la cérémonie la ministre de la population, Mme Amadou Aissata, la Ministre de la coopération et de l’action humanitaire du Grand-Duché de Luxembourg, Mme Lenert Paulette, ainsi que des autorités rectorales et plusieurs cadres du fonds des Nations Unies pour la Population.
En procédant à l’inauguration du centre de plaidoyer aux côtés de la Ministre de la coopération et de l’action humanitaire du Grand-Duché de Luxembourg, la Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou a indiqué que cette cérémonie est d’autant plus importante qu’elle se déroule à l’université qui est «un espace d’épanouissement intellectuel et culturel des jeunes par excellence ou peuvent le mieux s’opérer les changements positifs ». Elle a aussi rappelé que cette inauguration du centre de plaidoyer sur la santé de la reproduction, la planification familiale et le dividende démographique s’inscrit au titre de l’appui à l’opérationnalisation du concept de dividende démographique dans notre pays.
La Première Dame, Dr Lalla Malika, Présidente de la fondation Tattali Iyali et marraine de la cérémonie a assuré que la santé de la mère et de l’enfant est au cœur de l’action de sa fondation dont l’objectif est «de contribuer au bien-être de la famille». Cet espace de plaidoyer, a-t-elle dit, est d’une grande importance pour les étudiants de l’université de Niamey car il contribue « à l’amélioration du capital humain, base de développement d’un pays ».
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Le représentant du ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales Dr Saley Daouda, a réceptionné hier matin à Niamey, un laboratoire mobile, don de l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS). D’une valeur de 135.117.250 FCFA, ce don constitué essentiellement d’un véhicule support climatisé 4x4 types hilux, d’une cellule laboratoire changeable en cas de panne du véhicule, deux sièges mobiles permettant de travailler dans le laboratoire, des équipements électriques avec des prises au standard européen pouvant être alimentées soit par un groupe électrogène soit par le réseau électrique existant localement, une paillasse, un lavabo et des réservoirs d’eaux, un réfrigérateur/congélateur, un incubateur, un microscope, une centrifugeuse, une hotte à flux laminaire qui permet la manipulation sécurisée et protégée même pour la virologie et d’autres accessoires. Cet équipement va renforcer la qualité de la prise en charge des épidémies à tous les niveaux de la pyramide sanitaire en permettant de réaliser des diagnostics sur place.
En réceptionnant ce don, le représentant du ministre de la Santé s’est réjoui de la qualité de la coopération avec l’Organisation Africain de la Santé (OOAS), une coopération qui se porte bien et qui ne fait que s’intensifier. Il a indiqué que le Niger apprécie hautement l’OOAS dans le cadre de l’amélioration de la santé de la population. Dr. Saley Daouda a rappelé que l’OOAS a déjà doté le CERMES d’une ambulance médicalisée et de matériel de laboratoire dont entre autres des congélateurs de moins de 80 et moins de 20 degrés, un lecteur d’élysa, une centrifugeuse, des réactifs et consommables pour test covid-19. Pour le représentant du ministre de la Santé publique, cet appui en laboratoire mobile cadre parfaitement avec les objectifs du programme de renaissance acte 3 du gouvernement de la 7ème république qui privilégie les interventions visant l’amélioration de la santé de la population en général et celles visant à lutter contre les épidémies en particulier.
Pour sa part, le Secrétaire général du ministère de la Santé, point focal OOAS, M. Ranaou Abaché, a précisé que l’OOAS est l’institution spécialisée de la CEDEAO en matière de santé, dont la mission première est d’offrir le niveau le plus élevé en matière de prestations de soins de santé aux populations de la sous-région sur la base de l’harmonisation des politiques des Etats membres, de la mise en commun des ressources et de la coopération entre les Etats membres et les pays tiers en vue de trouver collectivement et stratégiquement des solutions aux problèmes de santé de la communauté. Il a ensuite souligné que l’avènement de ce dispositif permettra au ministère de la Santé publique, de la population et des affaires sociales de pouvoir réaliser des tests diagnostics en toutes circonstances dans un contexte d’émergence et de réémergences des épidémies. Aussi ajoute-t-il, c’est un laboratoire capable de faire toutes les analyses bactériologiques, tout ce qui est possible au niveau d’un laboratoire fixe.
La directrice générale du Centre de recherche médicale et sanitaire (CERMES), Pr Sabo Haoua, a rappelé que le CERMES est un établissement public à caractère scientifique et technique qui a quatre missions principales que sont la mission de santé publique, une mission de formation, de recherche et d’expertise. A cet effet, le CERMES est doté d’un certain nombre d’outils pour mieux conduire ses missions. Pr Sabo Haoua a souligné qu’il existe au sein du CERMES des unités de recherches notamment une unité de bactériologie, de virologie, de paludologie et entomologie médicale et une unité d’épidémiologie santé, environnement et climat. Il abrite aussi, ajoute-t-elle, des laboratoires nationaux de référence dont les LNR méningites, choléra, diphtérie, coqueluche, grippe, géohelminthes et bilharziose, polio environnement, fièvres hémorragiques et arboviroses. La DG du CERMES a enfin noté que ce laboratoire mobile est un outil est très important pour le CERMES qui, lui permettra aussi d’effectuer des analyses à l’intérieur du pays.
Farida Ibrahim Assoumane
15 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de la Défense Nationale, M. Issoufou Katambé, a réceptionné, hier après-midi à la Direction Centrale du Matériel de l’Armée de Terre (DCMAT), un lot de matériel militaire au profit des Bataillons Nigériens de la Force Conjointe du G5 Sahel, offert par les Etats-Unis d’Amérique au Niger afin de poursuivre sa lutte contre le terrorisme. C’est l’Ambassadeur des Etats-Unis au Niger, SE Eric P. Whitaker, qui a remis au ministre de la Défense Nationale le don en présence du Chef d’Etat-major des Armées, ainsi que des cadres de la hiérarchie militaire.
En prenant la parole à cette occasion, le ministre de la Défense Nationale, M. Issoufou Katambé, a d’abord rappelé que les Etats-Unis d’Amérique ont de tout temps appuyé les Forces Armées Nigériennes dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Pour rappel, la coopération militaire américaine a mis à la disposition de notre pays 29 engins blindés de type MAMBA en 2016.
En effet, le ministre de la Défense Nationale a noté que les Etats-Unis réitèrent leur appui au Niger en contribuant à l’équipement de deux Bataillons nigériens de la Force Conjointe du G5 Sahel, avec les moyens de transport, de communication et de navigation composés de 13 véhicules blindés MAMBA ; 2 stations HF de base ; 9 Harris HF radios à dos d’hommes ; 6 Harris HF sur véhicules ; 71 radios Motorola VHF ; 71 GPS. Il a, au nom du gouvernement du Niger, transmis ses sincères remerciements au gouvernement des Etats-Unis d’Amérique pour toute l’assistance qu’il apporte aux Forces Armées Nigériennes, dans le cadre de notre coopération militaire.
Pour sa part, l’Ambassadeur des Etats-Unis, SE Eric P. Whitaker, a annoncé la mise à la disposition de notre pays prochainement de 47 véhicules blindés tactiques, ainsi que des pièces de recharge, des équipements de protection individuelle et de formation. Le diplomate américain espère que les appuis que son pays accorde au Niger contribuent à renforcer sa capacité à déployer ses forces du G5 Sahel et à améliorer la sécurité aux frontières avec le Mali et le Burkina Faso où les organisations extrémistes violentes opèrent activement.
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Le Vice-président de la Fondation Issoufou Mahamadou (FIM), M. Foumakoye Gado par ailleurs Haut Représentant du Président de la République, accompagné d’une forte délégation s’est rendu le samedi 14 janvier 2023 au village de Safa Patiack dans la commune rurale de Koygolo ( département du Boboye) où il a réceptionné 12 salles de classes en matériaux définitifs et une dizaine de latrines scolaires construites gracieusement par Elhadji Hadi Moussa, un opérateur économique dudit village au profit du collège d’enseignement général de Safa. Ce joyaux qui vient d’être réalisé sous l’impulsion de la Fondation Issoufou Mahamadou va permettre aux enseignants d’avoir une bonne pratique enseignante et aux apprenants un environnement pédagogique adéquat. Etaient présents à cette cérémonie, les ministres de l’Education Nationale et du Commerce, le gouverneur de la région de Dosso ainsi que de plusieurs invités.
A son arrivée aux environs de 10h 30mn dans le village de Safa Patiack, le Vice-président de la Fondation Issoufou Mahamadou, M. Foumakoye Gado et sa délégation ont été accueillis par les autorités administratives et coutumières. Puis, ils sont allés directement au lieu de ladite cérémonie où une véritable marée humaine les attend sur place. Hommes, femmes et enfants sont sortis massivement devant l’école construite pour réserver un accueil chaleureux à la délégation. Des enfants en uniforme brandissant le drapeau du Niger, témoignant ainsi leur reconnaissance aux autorités du pays.
Dans son propos liminaire lors de la réception des salles de classes, le Vice-président de la Fondation Issoufou Mahamadou, M. Foumakoye Gado a indiqué que, cette cérémonie s’inscrit dans le cadre des activités de la Fondation Issoufou Mahamadou ; une fondation de réflexion et d’actions, d’où sa devise ‘’Penser pour agir’’, dont les axes d’intervention s’articulent autour de la promotion de la paix, de la démocratie, du panafricanisme, du capital humain et du climat. Son but est de mener des actions de développement durable dans les domaines économique, politique, social, culturel et environnemental. Par la suite, M. Foumakoye Gado a rendu un hommage à Elhadji Hadi Moussa qui a totalement pris en charge l’aménagement du site et la construction de ces infrastructures.
«Cette œuvre de bienfaisance est inscrite dans le développement du capital humain, l’un des axes d’intervention de la Fondation Issoufou Mahamadou. La construction de ces infrastructures scolaires vient renforcer les résultats escomptés par rapport à l’initiative ‘’Zéro classe paillote’’ lancée par le gouvernement du Niger en juillet 2022. En tant qu’organisation non gouvernementale, la FIM s’engage à apporter sa contribution pour l’amélioration de l’accès à l’éducation, dans la mesure où la question d’infrastructures constitue aujourd’hui plus qu’hier, une véritable préoccupation dans notre pays», a souligné M. Foumakoye Gado.
Par ailleurs, le Vice-président de la FIM a salué la détermination et l’engagement personnel du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum qui fait de l’éducation, l’une de ses priorités dans la mise en œuvre du programme de la renaissance actes III clairement traduit par la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement. «C’est par ce biais qu’on donnera plus de chance aux populations de la région de Dosso et du Niger en général de disposer des futurs ingénieurs, médecins, enseignants ; enseignants-chercheurs, agronomes, pilotes de qualité. Bref des cadres compétents dans tous les domaines, des citoyens capables de relever le défi du développement», a fait savoir M. Foumakoye Gado. Il a enfin invité les Partenaires Techniques et Financiers, les Fondations, les ONG et Associations de Développement, les opérateurs économiques et toutes les bonnes volontés à s’inscrire dans cette démarche d’accompagnement des initiatives de l’Etat dans le secteur de l’éducation et aussi celui du développement économique et social du pays, le Niger.
De son côté, le ministre de l’Education Nationale, Pr. Ibrahim Natatou a souligné l’importance de ce don pour la qualité du système éducatif à travers l’amélioration du cadre de vie des enseignants et des élèves. Par la suite, il a assuré que son département ministériel s’engagera pour veiller à l’entretien et à la bonne gestion de cette infrastructure scolaire gracieusement mise à la disposition du Ministère de l’Education Nationale.
Auparavant, le Préfet du département de Boboye, M. Mohamed Alkassoum a souhaité la chaleureuse bienvenue à la délégation de la Fondation Issoufou Mahamadou. Il devait ensuite saluer les efforts multiples et multiformes de ce généreux donateur. «Ce n’est pas son premier geste au profit de la population du département de Boboye en général et celle de la commune rurale de koygolo en particulier. En plus des 12 salles de classes et le mur de clôture, il est le donateur du terrain abritant ces infrastructures. Il a également offert à chaque élève de l’établissement une tenue scolaire», a-t-il ajouté.
Pour sa part, le maire de la commune rurale de Koygolo, Mme Biba Seyni a, au nom de la population, exprimé ses remerciements aux plus hautes autorités de la 7ème République pour cette marque d’estime à l’endroit de la commune rurale de Koygolo. Elle a aussi saisi l’occasion pour plaider pour la construction d’un internat dans le CEG de Safa pour abriter les jeunes filles primées de la commune rurale de Koygolo et au-delà celles de tout le département de Boboye.
Après cette cérémonie de réception, le Vice-président de la Fondation Issoufou Mahamadou et sa délégation ont visité les différents ouvrages réceptionnés. Ils se sont rendus dans le jardin de cet operateur économique pour encore constater les différentes réalisations de ce digne fils du terroir. Notons que la commune rurale de Koygolo fait partie des huit (8) communes du département de Boboye. Elle a une superficie d’environ 540 km2 et une population estimée à 51.208 habitants. Le système éducatif est composé entre autres de l’enseignement primaire avec 67 écoles dont 11 du franco-arabe et de l’alphabétisation. Il y a également les écoles traditionnelles qui totalisent 8.512 élèves dont 4.104 filles qui sont encadrés par 167 enseignants secondaires (premier et second cycles) au sein de 5 CEG dont un franco-arabe et un CES, et une école d’enseignement professionnel avec un Centre de Formation aux Métiers (CFM).
Yacine Hassane, (onep) Envoyé Spécial
Source : http://lesahel.org/
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Le Directeur de Cabinet du Premier ministre, président du Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (DNPGCA), M. Laouali Chaibou, a décerné, le mardi 31 août dernier, un témoignage officiel de satisfaction à Docteur Sessouma Alexandre, Conseiller Technique Principal du projet GIZ d’appui au DNPGCA, en fin de mission dans notre pays. C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée dans la salle des banquets du Cabinet du Premier Ministre en présence des Conseillers du Premier ministre, des représentants de l’Ambassade de la République Fédérale d’Allemagne, du Directeur de la GIZ Niger et des responsables et cadres du DNPGCA.
En poste depuis février 2019, Dr Sessouma s’est distingué par son esprit de collaboration dans la mise en œuvre du projet financé par la République Fédérale d’Allemagne. En effet, en termes de réalisation du projet « GIZ Appui au DNPGCA », on peut retenir le renforcement des capacités tant aux niveaux national, régional que local et la contribution aux opérations d’alerte et de réponse à travers l’appui à la mise en œuvre du plan de soutien aux populations vulnérables avec un focus sur la région de Tillabéri.
Le Directeur de Cabinet du Premier ministre ainsi que le Directeur de la GIZ, M. Andreas Koenig, et le Secrétaire Permanent du DNPGCA, M. Liman Chégou Sanoussi Abari, ont tout à la fois loué l’excellence de la coopération nigéro-allemande, l’accompagnement de la GIZ et la valeur ajoutée que Dr Sessouma a apportée dans la prise en charge des questions relevant de son mandat.
Quant au récipiendaire, très ému par cette marque de reconnaissance, il a adressé ses remerciements au Directeur de Cabinet du Premier ministre pour ses appuis et soutien, et pris l’engagement de poursuivre le plaidoyer en faveur du Niger à partir de son nouveau poste d’affectation. Outre le témoignage officiel de satisfaction, des produits de l’artisanat nigérien lui ont été offerts en guise de souvenirs du Niger.
Par Mamane Abdoulaye(onep)
03 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Alkache Alhada, a présidé la cérémonie de décoration au cours de laquelle M. Frank Vander Mueren, chef de la Mission EUCAP Sahel en fin de mission au Niger a été élevé au grade d’officier de l’ordre du mérite du Niger. Cette cérémonie s’est déroulée hier matin dans le jardin du ministère des Affaires Etrangères en présence des Ambassadeurs, de la cheffe de la Mission EUCAP Sahel du Niger et des responsables des Forces de Défense et de Sécurité.
M. Frank Vander Mueren de nationalité belge a servi pendant 30 ans au sein de la Police Fédérale de son pays. Au cours de sa riche carrière, il a servi dans diverses unités, notamment l’unité anti-drogue et la Brigade Nationale de Lutte contre la Criminalité Organisée. Il a également été directeur des opérations au sein de la Direction Centrale de la Police Judiciaire Belge de 2014 à 2016. M. Frank Vander Mueren a été aussi à la Mission EUCAP Sahel Mali en qualité de chef de mission adjoint avant de prendre fonction à la tête de la Mission EUCAP Sahel Niger le 1er mai 2018. En s’adressant au distingué, le ministre en charge de l’Intérieur, M. Alkache Alhada l’a rassuré que le Niger retient de lui une personnalité calme et discrète qui a toujours fait preuve de rigueur et de pragmatisme dans l’accomplissement de sa mission. « Vous êtes doté d’une capacité d’analyse rapide de situation et avez donné plus de visibilité à la Mission EUCAP Sahel Niger en mettant l’accent sur la communication et l’écoute permanente ; au cours de votre passage à la tête de la mission, d’importantes avancées ont été enregistrées notamment dans le renforcement des activités de formation, appui à la mise en œuvre de la stratégie nationale de sécurité intérieure, initialisation des opérations militaires contre le terrorisme ainsi que dans le renforcement de l’interopérabilité de force de sécurité, a souligné le ministre en charge de l’Intérieur, M. Alkache Alhada.
Emu par cette reconnaissance de la République du Niger, M. Frank Vander Mueren a fait une mention spéciale à ses collaborateurs avec lesquels ils ont réalisé ensemble le travail. Il a enfin rassuré les autorités que la Mission EUCAP Sahel continuera à faire des efforts pour soutenir le Niger en matière surtout de renforcement des capacités.
Par Aïchatou Hamma Wakasso
15 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président Directeur général de la CNPC-NP M. FU Jilin, en fin de mission au Niger, a été élevé au grade de Commandeur de l’ordre du mérite du Niger. Sa médaille lui a été remise, lundi dernier, par le ministre du Pétrole, M. Foumakoye Gado, lors d’une cérémonie organisée à cet effet dans les locaux de la Direction générale des hydrocarbures, en présence de l’ambassadeur de Chine au Niger, des cadres du Ministère et ceux de la CNPC.
De l’avis du ministre Foumakoye, M. FU Jilin mérite cette distinction pour n’avoir ménagé ni son temps, ni ses efforts au service de la production pétrolière qui est aujourd’hui une réalité dans notre pays. Arrivé en novembre 2007 au Niger, M. FU a été « un homme d’action et un bon collaborateur. Il est socialement intégré et jouit de beaucoup d’estime car c’est un grand travailleur au service de la recherche et de la production pétrolières » a déclaré le ministre du Pétrole. Parmi, les actions à l’actif du PDG sortant de la CNPC-NP, le ministre Foumakoye cite la négociation du Contrat de partage de production (CPP) signé le 2 juin 2008 entre le Niger et la CNPC ; la mise en production des champs pétroliers dédiés à approvisionner la raffinerie en pétrole brut ; le suivi et la supervision des activités de construction de la raffinerie et sa mise en production le 28 novembre 2011 ; les négociations des contrats de commercialisation du brut et des produits raffinés ; les négociations en cours sur l’export du brut et divers actions sociales à l’endroit des populations locales. Le ministre du Pétrole a par ailleurs souligné ‘’la disponibilité, la rigueur et la bonne volonté’’ de M. FU Jilin pour le développement du secteur pétrolier qui lui ont permis de développer des relations de coopération et d’amitié avec tous les acteurs du secteur pétrolier et même au-delà.
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Pour sa contribution remarquable au développement de la coopération entre l’Union Européenne et le Niger, le Haut représentant de l’Union Européenne pour les Affaires Etrangères et la Politique de Sécurité M. Josep Borrell en visite officielle de travail au Niger a été élevé hier dans l’après-midi à la dignité de Grand officier dans l’ordre du mérite du Niger. Le Haut Représentant de l’Union Européenne pour les Affaires Etrangères et la Politique de Sécurité a reçu cette médaille des mains du ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l’intégration africaine, M. Youssouf Mohamed juste après avoir été reçu au Palais de la Présidence par le Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum. La cérémonie de remise de distinction s’est déroulée en présence du Président de la République, M. Mohamed Bazoum, des membres du gouvernement et des membres du cabinet du Président de la République.
Yacine Hassane (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Après un séjour de deux ans au service de la coopération au développement entre le Niger et l’Organisation des Nation Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture en qualité de représentant de la FAO, Dr Lassaad Lachaal, qui est en fin de mission a été fait Officier dans l’ordre national du mérite du Niger. C’est le ministre des Affaires Etrangère, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Ibrahim Yacoubou qui lui a remis cette distinction lors d’une cérémonie organisée le 17 novembre dernier à Niamey en présence des membres du gouvernement, des représentants du corps diplomatique et des organisations internationales.
Avant de procéder au geste consistant à élever le représentant de la FAO au Niger, le ministre des Affaires Etrangère, de la coopération, de l’intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Ibrahim Yacoubou a énoncé quelques mots sur le récipiendaire. « La présente cérémonie organisée en votre honneur traduit pour le gouvernement la haute appréciation que nous avons de votre personne et de l’action que vous avez menée dans le cadre du raffermissement des liens de coopération qui unissent le Niger à la FAO aujourd’hui 40 ans », a déclaré M. Ibrahim Yacoubou. « 40 ans de partenariat pour le développement durable et la sécurité alimentaire et nutritionnelle», a-t-il précisé. «Par un heureux concours de circonstance votre fin de séjour au Niger à coïncidé avec une étape majeur de la relation Niger-FAO : marquée notamment par la signature le 03 octobre 2017 du document cadre du Programme pays qui détermine les axes d’intervention de la FAO au Niger durant la période 2017-2020», a ajouté M. Ibrahim Yacoubou. Conformément aux grandes orientations du programme de Renaissance acte II, le gouvernement du Niger et la FAO ont décidé de reconduire et de renforcer, pour la période 2017-2020, les mêmes domaines prioritaires d’intervention qui sont: l’accroissement, la diversification et la valorisation des produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques ainsi que la promotion de la nutrition ; l’appui au renforcement d’un environnement politique et institutionnel favorable au développement agricole, à la gouvernance durable des ressources naturelles, notamment la mise en œuvre de l’initiative 3N et des politiques sectorielles dans la vision des objectifs de développement durable ; le renforcement de la résilience des groupes vulnérable alimentaire et nutritionnelle face au changement climatique aux crises et autres catastrophes a souligné M. Ibrahim Yacoubou.
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