Politique

Les travaux de l’atelier de validation du plan d’opérationnalisation de la mise en œuvre des recommandations du 3ème cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) ont débuté hier matin à Niamey. Cette rencontre de trois jours est organisée par le Ministère de la Justice en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH).

Le projet de plan d’opérationnalisation de mise en œuvre des recommandations du 3ème cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) soumis à l’appréciation des participants à l’atelier, a été élaboré de manière participative par le Mécanisme National d’Élaboration des Rapports et de Suivi des Recommandations des Organes des Traités et de l’EPU (MNRS). «Dans son contenu, le projet de Plan donne d’abord quelques indications sur le calendrier et les documents de référence du passage du Niger au 3ème cycle de I’EPU. Il décrit de manière détaillée le processus de son élaboration et définit ensuite les mesures, les objectifs et les initiatives qui permettront à la fois de mettre en œuvre les recommandations et d’avoir un impact sur l’amélioration de la situation des droits de l’homme», a expliqué le Président du MNRS..

Ce Plan qui cadre parfaitement avec le PDES 2022-2026 et la Politique Nationale Justice et Droits Humains et son Plan d’Actions 2016 – 2025 permettra selon M. Ousseini Djibagé Maman Sani d’améliorer la situation des droits humains dans notre pays en favorisant notamment la promotion de la gouvernance démocratique, la transparence et la lutte contre l’impunité, la corruption, le terrorisme, la migration, la pauvreté, la faim, les défis climatiques et environnementaux, etc. Le Président du MNRS a exhorté tous les partenaires techniques et financiers à la mutualisation des énergies, des efforts et des ressources pour continuer à accompagner activement le Niger dans la réalisation de ses obligations et engagements internationaux découlant de l’Examen Périodique Universel, des organes des traités et des Rapporteurs Spéciaux.

Pour M. Ousseini Djibage Maman Sani l’Examen périodique universel (EPU) est l’un des principaux instruments de contrôle mis à la disposition du Conseil des Droits de l’Homme siégeant à Genève. Instauré en 2006, l’EPU constitue un processus politique d’évaluation par les pairs, qui passe en revue, lors de cycles de quatre ans et demi, la situation des droits de l’homme de chaque État membre des Nations Unies. Le Niger a passé son premier EPU en 2011, au cours duquel 112 recommandations lui avaient été adressées. Il s’est ensuite soumis à l’EPU du second cycle en 2016 avec 168 recommandations reçues. A son passage à l’Examen du 3ème cycle en 2021, 254 recommandations ont été formulées par 95 Etats adressées au Niger. Après consultation de toutes les parties prenantes, le Gouvernement a décidé d’accepter 248 et de rejeter 6. «L’essentiel des recommandations acceptées au 3ème EPU, sont relatives entre autres, à la sécurité des personnes, à l’administration de la justice, aux libertés d’expression, d’association, de réunion, au droit au travail, au droit à un niveau de vie suffisant, au droit à la santé, au droit à l’éducation, aux droits des personnes vulnérables, au droit au développement, aux questions environnementales, aux questions des migrants, des réfugiés, de traite des personnes etc.», a-t-il souligné. C’est donc pour mettre efficacement ces recommandations acceptées que le MNRS a élaboré ce plan d’opérationnalisation.

Pour sa part, le Représentant du Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’homme, M. Omer Kebiwou Kalameu a assuré de la disponibilité de l’ensemble du Système des Nations Unis au Niger à soutenir le Niger dans la mise en œuvre des recommandations des mécanismes internationaux et régionaux des droits de l’homme. 

Yacine Hassane(onep)

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier, les travaux de l’atelier de validation du projet de la stratégie nationale du développement du capital humain. La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du comité interministériel sur le développement du capital humain, des gouverneurs des régions et de plusieurs invités.

A cette occasion, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a rappelé que la stratégie nationale du développement du capital humain fait suite à l’élaboration de la stratégie régionale de capital humain au niveau de la CEDEAO. «Chaque Etat a été instruit de développer sa propre stratégie nationale en s’inspirant de la stratégie globale régionale du capital humain», a-t-il dit.

Le Chef du gouvernement a salué la contribution de tous pour l’adoption du document de stratégie nationale du développement du capital humain. «Nous avons effectivement eu des échanges sur un projet élaboré par le comité technique qui a été mis en place afin de définir dans un cadre unique la stratégie nationale du développement du capital humain. Cette stratégie accompagne notre stratégie globale de développement, parce que nous avons l’ambition de moderniser notre économie, notre société. Et cette modernisation doit être nécessairement accompagnée par un capital humain performant», a-t-il déclaré. 

M. Ouhoumoudou Mahamadou a, en outre, souligné que le document soumis par le comité technique fait un rappel du contexte international et du contexte national. «Au plan international vous savez qu’au niveau des systèmes  des Nations Unies, il a été défini des objectifs de développement durable à l’horizon 2034. Au niveau de l’Union Africaine, nous avons la vision 2063 qui fixe des objectifs du développement pour le prochain Cinquantenaire et nous avons également au niveau de la CEDEAO,  la Vision 20-50 qui fixe également les objectifs que nous visons pour notre sous-région à l’horizon 2050. La CEDEAO a également élaboré une stratégie régionale de développement du capital humain pour l’horizon 2030. Et c’est dans ce cadre là  que s’inscrit cette stratégie nationale du développement du capital humain que nous venons d’élaborer», a-t-il indiqué.

Au plan national, le Chef du gouvernement a souligné que le PDES a fixé comme axe stratégique le développement du capital humain parmi ces trois axes.  «Ce programme est sous tendu par des documents stratégiques dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la jeunesse, de l’entreprenariat des jeunes. Au niveau de ce programme, il a été défini  des orientations stratégiques en trois axes que sont l’axe santé et nutrition, l’axe éducation et l’axe entreprenariat et inclusion financière. Il a été également défini le mécanisme de mise œuvre. Tout cela a été sous tendu par un plan d’actions sur la période 2022, 2023, 2024», a-t-il expliqué.

Auparavant, le directeur de cabinet de Premier ministre, Président du comité technique sur le développement du capital humain, M. Laouali Chaibou a félicité et encouragé le secrétariat permanent et les points focaux des ministères techniques pour les efforts fournis en produisant ce document de stratégie nationale.

Yacine Hassane (ONEP)

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L’Agence Nigérienne de la Sécurité Routière (ANISER) a organisé, hier lundi 8 mai 2023 à Niamey, un atelier de validation du rapport 2022 des statistiques des accidents de la route. Cet atelier a été présidé par le Secrétaire général du Ministère des Transports, M. Attaoulahi Zakawanou, en présence du Directeur général de l’Agence Nigérienne de la Sécurité Routière M. Abdoulaye Alguima, des participants ainsi que de plusieurs invités.

Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le Secrétaire général du Ministère des Transports a précisé qu’au niveau national, le Gouvernement s’est fixé l’objectif de réduire de 25% les accidents d’ici 2026. «Pour y parvenir, il va s’appuyer sur le nouveau cadre institutionnel de sécurité routière qui a pour chef de file l’Agence Nigérienne de Sécurité Routière (ANISER), et la Stratégie Nationale de la Sécurité Routière 2017-2025. C’est conscient de la responsabilité du Ministère des Transports pour l’atteinte de cet objectif que des consultations ont été initiées afin de trouver des solutions concertées sur la sécurité routière avec tous les acteurs du secteur des transports», a souligné M. Attaoulahi Zakawanou.

Dans le même ordre d’idée, il a rappelé que c’est pour lutter efficacement contre les accidents de la route et leurs conséquences, que le Gouvernement a créé I’ANISER par la loi n°2014-62 du 05 novembre 2014. Toutefois certaines mauvaises pratiques observées dans les transports routiers réduisent leur contribution dans l’économie nationale. Et l’insécurité routière est un phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur dans notre pays. 

Selon les données officielles, il a été enregistré 7.543 accidents corporels de la route en 2021 engendrant 1.152 tués, 4.011 blessés graves et 8.071 blessés légers. Ces chiffres deviennent plus alarmants si l’on comptabilise les accidents avec dégâts matériels. Malheureusement, ces accidents progressent chaque année. En 2022, il a été enregistré 8.561 accidents corporels, 1.228 tués, 4.321 blessés graves et 8.829 blessés légers soit respectivement une variation de 13,5% ;  6,6% ; 7.7% et 9.4% par rapport à 2021.

«A l’issue de cet atelier, les résultats suivants sont attendus : Les rôles et responsabilités des acteurs intervenant dans l’alimentation de la Base de Données (BDA) de l’ANISER sont clairement définies ; les difficultés dans le remplissage et l’acheminement des Bulletins d’Analyse des Accidents de la Circulation (BAAC) sont partagées et solutionnées et le rapport des statistiques des accidents de la route au titre de l’année 2022 validé. Des recommandations et des suggestions seront formulées par les participants pour améliorer la production des rapports des statistiques des accidents de la route», a souligné le Secrétaire général du Ministère des Transports.

Indatou Harouna(onep)

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Dosso abrite depuis hier, un atelier de validation du rapport d’évaluation des dépenses fiscales exercice 2022. Organisé par le Ministère des Finances avec l’appui de l’Agence Française de Développement à travers le Projet d’Appui à la Mobilisation des Ressources Intérieures (PAMRI),  cet atelier qui durera cinq jours permettra aux participants d’examiner de près les mesures d’incitation économique et d’équité sociales appliquées à travers les régimes dérogatoires. La cérémonie d’ouverture a été placée sous la présidence du directeur des études, de la planification et des statistiques fiscales à la direction générale des impôts, président du comité chargé de l’évaluation des dépenses fiscales, M. Mahaman Balarabé Ibrahim en présence des directeurs centraux de la direction générale des impôts, du coordonnateur du PAMRI, des assistants techniques du directeur général des impôts.

Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux, le président du comité, M. Mahaman Balarabé Ibahim s’est longuement appesanti sur l’objectif du régime fiscale qui a-t-il dit permet de générer un niveau de revenus adéquats permettant au gouvernement de financer ses activités et poursuivre certains objectifs sur le plan économique, social, culturel et bien d’autres domaines pour le bien-être des populations.

M. Mahaman Balarabé Ibrahim s’est attardé sur l’entrée en vigueur de la Directive 01-2009 du conseil des ministres de l’UEMOA portant code de transparence dans la gestion des finances publiques devenu une exigence pour les Etats membres dont le Niger. L’évaluation des dépenses publiques a indiqué le directeur des études, de la planification et des statistiques fiscales à la direction générale des impôts, peut contribuer à identifier les axes de rationalisation des exonérations fiscales consentis par l’Etat ce qui permettrait d’ouvrir des perspectives d’élargissement des assiettes fiscales et partant, l’amélioration de la mobilisation des recettes fiscales.

Pour M. Mahaman Balarabé Ibrahim, cette évaluation fait partie des meilleures pratiques en matière de gestion de la politique fiscale. C’est pourquoi a-t-il indiqué le gouvernement demeure déterminé à poursuivre sa politique de développement économique et social grâce à une meilleure mobilisation des recettes fiscales qui constituent l’essentiel de ses ressources budgétaires.

Auparavant, le coordonnateur du projet d’appui à la mobilisation des ressources internes M. Moussa Tambari Aboul-Karim a dans son intervention mis l’accent sur le rôle que joue la fiscalité dans le soutien des secteurs spécifiques de notre économie et de notre société. Cependant, a-t-il précisé, il est primordial que ces dépenses fiscales soient évaluées régulièrement pour en mesurer la pertinence et leur impact sur les objectifs économiques et sociaux. M. Moussa Tambari Aboul-Karim s’est dit convaincu que les résultats issus du présent atelier permettront de renforcer la compréhension de dépenses fiscales et à optimiser leur utilisation pour promouvoir notre économie et garantir l’équité sociale. Le coordonnateur du PAMRI a remercié tous les participants pour leur engagement et leur expertise ainsi que le comité pour son travail acharné dans l’élaboration de ce rapport.

Mahamane Amadou ONEP/Dosso

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Le Secrétaire général adjoint du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Awali Rabo a présidé, le vendredi 11 novembre 2022, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation du rapport provisoire de l’étude sur l’évaluation de la mise en œuvre du Plan d’Actions National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PANGIRE) sur la période 2018-2021. Organisé par le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, cet atelier est une étape importante dans le processus de l’opérationnalisation de l’approche Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) au niveau des certaines régions, lancé depuis 2018.

Dans ses propos liminaires, M. Awali Rabo a fait savoir que son département ministériel a engagé l’étude sur la mise en œuvre du PANGIRE dans l’objectif de faire une première évaluation du processus. De manière spécifique, l’étude permet d’analyser le niveau d’atteinte des objectifs et d’identifier les contraintes y afférentes.

«Nous voulons ainsi tirer les leçons des premières années de mise en œuvre du PANGIRE, en vue d’opérer les ajustements qui s’imposent» a  indiqué le Secrétaire général adjoint du Ministère. Le rapport provisoire de l’étude, soumis à l’appréciation des participants à l’atelier est issu d’une large consultation avec les acteurs du niveau central et de quatre régions, à savoir : Tillabéri, Dosso, Maradi et Zinder.

«Il revient donc à nous et pendant cette journée, de discuter de la pertinence et de la faisabilité de ces propositions en fonction des réalités du Niger, et de dresser une feuille de route pour la mise en œuvre de celle que nous allons retenir», a expliqué M. Rabo Awali avant de remercier tous les partenaires du Niger, pour leurs appuis au secteur de l’eau et de l’assainissement et particulièrement dans la mise en œuvre du Plan d’Actions National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau, PANGIRE Niger.

Aminatou Seydou Harouna(onep)

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 Le Réseau des Organisations pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire (ROTAB) a organisé, le 5 novembre dernier à Niamey, un atelier de validation du répertoire de Conventions minières et pétrolières signées par le Niger de 2008 à 2019. Financé avec l’appui financier du Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD), cet atelier a pour objectifs entre autres, de contribuer à la gestion transparente des industries extractives (IE) par la vulgarisation du répertoire des conventions minières et pétrolières signées par l'Etat du Niger de 2008 à 2019, de valider ce répertoire et de sensibiliser le public sur les enjeux des conventions minières et pétrolières et leurs impacts sur la vie des Nigériens.

Dans son discours d’ouverture des travaux, le Président du Conseil d’Administration de ROTAB, M. Zakariaou Morou Yayé a expliqué aux participants le sens de cette initiative qui a bénéficié de l’accompagnement technique et financier du PAGOD. M. Zakariaou MorouYayé a saisi cette opportunité pour souligner l’importance d’un tel document pour le Niger qui a commencé à exploiter des ressources minières, notamment l'uranium depuis plus de 40 ans, du charbon depuis 1975, de l'or depuis 2004 et du pétrole depuis 2011. «Il est loisible de constater qu'il n'existe pas de document accessible au citoyen qui regroupe l'ensemble des conventions minières signées par la République du Niger. Alors, il s'avère nécessaire d'avoir un répertoire des conventions et contrats que l'Etat du Niger a signés avec des multinationales dans le domaine extractif. C'est dans cette optique que le PAGOD et le ROTAB-PCQVP ont signé une convention de partenariat pour établir un répertoire des conventions minières et pétrolières de 2008 à 2019. Ce répertoire est une cartographie des conventions minières et pétrolières durant la période de collecte», a-t-il précisé.

Il a ajouté que les résultats de cette collecte compilés dans des tableaux présentent les objets des conventions, les engagements sociaux pris par les compagnies et les investissements promis par ces dernières dans les trois (3) années suivant la signature de chaque convention. «Ainsi, nous avions pris comme intervalle de référence de 2008-2019, période pendant laquelle nous avons répertorié toutes les conventions approuvées par décret pris en conseil des ministres. Au total Cent douze (112) conventions minières et pétrolières ont été répertoriées lors de la collecte, dont : vingt (20) conventions minières pour l'Uranium; cinquante-neuf (59) conventions minières pour l'Or et substances connexes; vingt-deux (22) conventions pour le charbon, les autres métaux et substances connexes; onze (11) contrats de partage de production (CPP) relatifs au pétrole», a précisé le PCA de ROTAB.

Auparavant, Mme Soli Ramatou, responsable Industries Extractives et Décentralisation au niveau du PAGOD, a présenté ledit programme. «Le PAGOD est un programme de la Coopération suisse au Niger mis en œuvre par le consortium GFA - Swissaid. Il a pour objectif global de renforcer le processus démocratique en cours au Niger, en vue de consolider la paix et la stabilité à travers l'atteinte de trois (3) effets déclinés en dix (10) résultats» a-t-elle dit. Le renforcement de la transparence et la redevabilité dans industries extractives dont le Réseau des Organisations pour la Transparence et l'Analyse Budgétaire (ROTAB), a en charge de la mise en œuvre des activités qui s'y rattachent, relève du 4ème résultat du Programme. Mme Soli Ramatou a précisé que c'est dans ce cadre que, depuis la phase préparatoire, cette organisation en collaboration avec le Réseau des Parlementaires pour la Transparence dans les Industries Extractives a recherché, colleté et compilé dans un répertoire, toutes les conventions minières et pétrolières signées par le Niger entre 2008 et 2019.

La responsable Industries Extractives et Décentralisation au niveau du PAGOD a aussi relevé que ce document sera d’une importance capitale pour le public et l’opinion. «Les précieuses informations contenues dans ce répertoire contribueront, à n'en point douter, au renforcement de la transparence et de la recevabilité dans les industries extractives auxquelles le Niger a souscrit en adhérant à l'initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE)», a précisé Mme Soli Ramatou.

Ali Maman

09 novembre 2021
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Le Gouverneur de la région d’Agadez, le Général Ibrah Boulama a présidé, le lundi matin, dans la salle de réunion du Gouvernorat, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de vulgarisation de la loi n°2022-033 du 05 juillet 2022 portant loi minière, modifiée et complétée par la loi n°2023-03 du 09 mai 2023. Cet atelier qui regroupe les principaux acteurs du secteur minier du Niger a pour objectif de les entretenir sur le contenu de la nouvelle Loi, mais aussi d’échanger et recueillir leurs suggestions et remarques. L’ouverture de ces assises s’est déroulée en présence de la Secrétaire Générale Adjointe du Ministère des Mines, Mme Yaou Korgom Fatimata et de plusieurs personnalités civiles et militaires de la région d’Agadez.

A l’ouverture des travaux, le Gouverneur de la Région d’Agadez a saisi l’occasion pour rappeler le contexte de la révision de cette loi. Il a rappelé que le processus a été entamé depuis 2014, pour prendre fin l’année dernière avec l’adoption le 29 juin 2022 par l’Assemblée nationale de ladite loi suivie de sa promulgation le 05 juillet 2022 par le Président de la République.

Le Général Ibrah Boulama a aussi relevé que malgré l’importance et le potentiel minier dont regorge le sous-sol de notre pays, l’exploitation des ressources minérales contribue faiblement au Produit Intérieur Brut (PIB). Il a souligné que, l’analyse diagnostic du secteur montre que cette faible contribution est liée à plusieurs raisons dont la faiblesse de la gouvernance ; le faible développement du potentiel minier ; le faible développement de la chaîne de valeurs minières avec une diversification insuffisante ; la prise en charge insuffisante de la gestion durable de l’environnement minier. Pour pallier ces insuffisances, a-t-il dit, plusieurs stratégies ont été mises en œuvre visant à accroitre l’impact de l’exploitation minière à la croissance économique. Il s’agit notamment, de l’amélioration de la gouvernance du secteur au niveau des textes législatifs et règlementaires notamment le code minier, le code des impôts, le code douanier et de l’encadrement des exploitants miniers. « Ainsi, la plupart des artisans miniers méconnaissent les textes, il est donc impératif de mieux les encadrer à travers des séances régulières de formation et de sensibilisation », a expliqué le Gouverneur.

Pour sa part, Mme Yaou Korgom Fatimata Secrétaire Général Adjointe du Ministère en charge des Mines a donné un bref aperçu de l’exploitation minière dans notre pays, qui a commencé dans les années 1950 avec l’exploitation de l’étain et en 1984 avec l’orpaillage. Tout en expliquant l’ampleur de l’exploitation minière artisanale, elle a souligné que cela a un impact négatif sur l’environnement et la santé-sécurité. La SGA du Ministère des Mines a noté que, ce secteur dit ‘‘de la petite mine’’ est en mesure d’apporter une contribution appréciable au développement économique et social, sous réserve de bénéficier d’un minimum d’encadrement et d’assistance de la part des institutions concernées. « En effet, les ressources minières jouent un rôle majeur dans la plupart des pays en développement et dans les pays du monde entier », a-t-elle ajouté. Au Niger, les mines représentent un secteur important car le sous-sol nigérien renferme d’importantes ressources minières dont certaines font l’objet d’exploitation industrielle ou artisanale (uranium, or, charbon, calcaire, gypse, cassitérite, sel, Lithium, le Cobalt, le cuivre etc.), les terres rares qui sont aujourd’hui très importantes dans le développement industriel mondial.

Mme Yaou Korgom Fatimata a aussi expliqué qu’au Niger ce secteur est au stade informel et évolue fréquemment en marge de la réglementation existante, et pose des problèmes plus ou moins graves dont celui de la sécurité et de santé publiques (conditions de vie et de travail) et/ou de dommages à l’environnement (ressources minières, milieu naturel) et de maîtrise de la commercialisation. D’où la nécessité pour l’Etat de prendre les mesures nécessaires en vue d’encadrer l’activité minière qui peut être d’un apport important dans l’économie du Niger. C’est pourquoi cet atelier est initié, en vue de permettre à tous les acteurs impliqués dans le domaine minier de mieux la comprendre et faciliter ainsi sa mise en œuvre.

Ali Maman ONEP/Agadez

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Le Secrétaire général adjoint du Ministère du Plan, M. Sama Mamane a présidé, le jeudi 23 février 2023 à Niamey, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de vulgarisation du PDES 2022-2026 au niveau des Ministères et Institutions membres du comité de coordination sectoriel «santé, population, genre et inclusion sociale». L’objectif de cette rencontre est de partager le contenu du PDES 2022-2026 et la banque des projets avec les différents acteurs de développement du secteur.

Le Secrétaire général adjoint, a rappelé que le PDES 2022-2026 a été élaboré de manière participative et inclusive, avec la contribution de tous les acteurs impliqués dans le développement. Il s’agit notamment de l’administration publique centrale et déconcentrée, les collectivités territoriales, les institutions de la République, les partenaires techniques et financiers, le secteur privé, la chefferie traditionnelle, les associations religieuses, les organisations de la société civile. Le PDES 2022-2026, a-t-il ajouté, ambitionne de transformer structurellement l’économie nigérienne en vue de conforter les bases de son développement. A cet effet, il est structuré autour de trois (3) axes stratégiques qui reflètent dans leur ensemble les principales dimensions du développement durable.

Il s’agit notamment de l’axe 1 sur le développement du capital humain, inclusion et solidarité ; l’axe 2 sur la consolidation de la gouvernance, paix et sécurité, et l’axe 3 sur la transformation structurelle de l’économie. Ces axes, a souligné M. Sama Mamane, sont déclinés en 16 programmes et 93 actions majeures dans le plan d’actions prioritaires (PAP). Il a en outre précisé que le coût du PDES 2022-2026 est évalué à 19.427,6 milliards de FCFA. Pour mobiliser le financement de la mise en œuvre du PDES, le gouvernement a organisé une table ronde des investisseurs et des partenaires au développement, du 5 au 6 décembre 2022 à Paris en France. Cette table ronde a enregistré la présence de 1300 participants provenant de 23 pays et 40 institutions de financement et des organisations internationales, bilatérales et multilatérales.

Selon le Secrétaire général adjoint du ministère du Plan, la table ronde a également enregistré des annonces et manifestations d’intérêt d’un montant global de 29.520 milliards de FCFA pour un objectif de 19.427,6 milliards de FCFA, soit une couverture de 152% des ressources attendues. «Ce niveau d’engagement, assurant ainsi très largement la couverture des besoins de financement, témoigne de la qualité des relations d’amitié et de coopération entre le Niger et ses partenaires», a-t-il estimé.

Le Secrétaire général adjoint du Ministère du plan, a indiqué que les principaux instruments de mise en œuvre du PDES 2022-2026 au niveau sectoriel sont les politiques et stratégies sectorielles, les plans de développement sectoriels, les programmes sectoriels, les programmes et projets de développement et les plans d’actions prioritaires sectoriels (PAPS). M. Sama Mamane a aussi notifié pour le niveau ministériel des documents de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD) et les projets annuels de performance (PAP). C’est pourquoi, a-t-il dit, l’un des défis majeurs qui se pose, est l’appropriation des documents du PDES 2022 2026 par tous les acteurs.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

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Le secrétaire général du ministère du Plan, M. Saadou Bakoye a présidé hier matin, dans la salle de réunion de l’hôtel de ville de Niamey, l’ouverture de l’atelier de vulgarisation du PDES 2022-2026. Cet atelier est organisé grâce à l’appui technique et financier de la Banque Africaine de Développement à travers le projet d’appui à la compétitivité de l’économie et à la Gestion financière (PACEGEF). L’objectif est de partager le contenu du PDES 2022-2026 avec les différents acteurs de développement de la région de Niamey.

A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère du Plan a indiqué que le PDES 2022-2026 a été élaboré de manière participative et inclusive, avec la contribution de tous les acteurs impliqués dans le développement, notamment l’administration publique centrale et déconcentrée, les collectivités territoriales, les Institutions de la République, les Partenaires Techniques et Financiers, le secteur privé, la chefferie traditionnelle, les associations religieuses, les organisations de la société civile dont les femmes et les jeunes, les personnes handicapées et les syndicats. « Ce Plan opérationnalise la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre qui vise à concrétiser les engagements pris par SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat, dans le Programme de Renaissance acte III », a-t-il souligné. 

Pour M. Saadou Bakoye, le PDES 2022-2026 ambitionne de transformer structurellement l’économie nigérienne en vue de conforter les bases de son développement.  C’est pourquoi, il est structuré autour de trois (3) axes stratégiques qui reflètent dans leur ensemble les principales dimensions du développement durable. Il s’agit entre autres du Développement du capital humain, inclusion et solidarité ; de la consolidation de la gouvernance, paix et sécurité ; de la transformation structurelle de l’économie. « Ces axes sont déclinés en 16 programmes et 93 actions majeures dans le Plan d’Actions Prioritaires (PAP). Le coût du PDES 2022-2026 est évalué à 19 427,6 milliards de FCFA. Pour mobiliser le financement de la mise en œuvre du PDES, le Gouvernement a organisé une Table Ronde des investisseurs et des partenaires au développement, du 05 au 06 Décembre 2022 à Paris en France », a-t-il affirmé.

Le secrétaire général du ministère du Plan a aussi ajouté que cette Table Ronde, placée sous la présidence effective de SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat, a enregistré la présence de plus de 1.300 participants provenant de 23 pays et 40 institutions de financement et des organisations internationales, bilatérales et multilatérales. « Grâce à l’implication personnelle du Chef de l’Etat, la Table Ronde a enregistré des annonces et manifestations d’intérêt d’un montant global de 29.520 milliards de FCFA pour un objectif de 19 427,6 milliards de FCFA, soit une couverture de 152% des ressources attendues. Ce niveau d’engagement, assurant ainsi très largement la couverture des besoins de financement, témoigne de la qualité des relations d’amitié et de coopération entre le Niger et ses partenaires. Il revient donc aux différentes parties prenantes de tout mettre en œuvre pour mobiliser ces ressources annoncées pour une mise en œuvre réussie du PDES 2022-2026 », a-t-il déclaré.

Selon M. Saadou Bakoye, la mise en œuvre du PDES 2022-2026 au niveau des collectivités territoriales, se fera à travers les Plans de Développement Régionaux (PDR), le Plan de Développement Intégré (PDI) pour le cas de Niamey et les Plans de Développement Communaux (PDC). « C’est pourquoi, l’un des défis majeurs qui se pose à ce niveau est son appropriation par tous les acteurs », a-t-il conclu.

De son côté, le Secrétaire général Adjoint du gouvernorat de Niamey, M. Guimbé Koché a indiqué que la Région de Niamey à l’instar des autres régions, a participé activement à toutes les phases de formulation du PDES 2022-2026 adopté par le Gouvernement le 10 juin 2022 ainsi que son dispositif institutionnel adopté le 22 juin 2022. « Aux niveaux régional et local, les principaux instruments de mise en œuvre du PDES 2022-2026 sont le Plan de Développement Régional (PDR), le Plan de Développement Intégré (PDI) et le Plan de Développement Communal (PDC) », a-t-il dit.

Par ailleurs M. Guimbé Koché a ajouté que  l’une des innovations du PDES 2022-2026 est sa territorialisation en vue d’assurer la cohérence effective avec les PDR, PDI et PDC. La territorialisation du PDES 2022-2026 se définit comme étant l’adaptation des orientations stratégiques, du Plan d’Actions Prioritaires et du cadre de mesure des résultats aux spécificités, enjeux et défis du développement au niveau des collectivités territoriales. « C’est dans ce cadre que notre région a bénéficié d’un accompagnement technique du Ministère du Plan et du Ministère de l’Aménagement du Territoire et Développement Communautaire dans le cadre de l’élaboration de son PDI », a-t-il relevé. Le Secrétaire général Adjoint du gouvernorat de Niamey a aussi annoncé que le processus de territorialisation du PDES 2022-2026 se poursuit au niveau de toutes les communes de la région de Niamey avec la participation de tous les acteurs en général et des services techniques en particulier en vue d’un meilleur arrimage des PDC au PDR. « C’est pourquoi, l’un des défis majeurs qui se pose à ce niveau est son appropriation par tous les acteurs. A cet égard, l’objectif de notre rencontre d’aujourd’hui est de partager le contenu du PDES 2022-2026 avec les différents acteurs de développement de la région de Niamey, à travers deux présentations et une communication sur la territorialisation du PDES », a-t-il conclu.

Yacine Hassane(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Secrétariat Exécutif du G5 Sahel en collaboration avec la Force Conjointe du G5 Sahel et ce avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a organisé, hier matin à Niamey, un atelier diagnostic sur la protection des civils dans le cadre des opérations militaires de la Force conjointe G5 Sahel. L’objectif de cet atelier de 4 jours s’inscrit dans le cadre du processus d’élaboration d’une stratégie régionale de protection des civils dans l’espace du G5 Sahel. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le représentant du ministre du Plan M. Kabo Harouna en présence du représentant du Secrétaire exécutif du G5 Sahel M. Mahamat Abakar Mahamat, de la Cheffe de la Délégation de l’Union Européenne Mme Denisa Ionette ainsi que des représentants de la coordinatrice du Système des Nations Unies et du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme.

A l’ouverture de l’atelier, le représentant du ministre du Plan a rappelé l’importance de la protection des civils au Sahel qui, a–t-il souligné, est une grande préoccupation élevée au rang des priorités dans plusieurs documents stratégiques du G5 Sahel. Pour M. Kabo Harouna, l’atelier diagnostic de la protection des civils implique l’évaluation minutieuse et objective des mécanismes existants, l’identification des insuffisances et la formulation de recommandations pour une amélioration de l’efficacité des interventions. Pour ce faire, a-t-il dit, il est attendu de l’atelier l’information et la sensibilisation des parties prenantes au plan local, national et régional  sur les actions du G5 Sahel et les défis rencontrés sur le terrain, sur les causes et conséquences mais aussi sur les risques réels et potentiels liés aux violences communautaires et au terrorisme, l’adoption des recommandations et l’identification des mécanismes alternatifs d’alerte précoce et de protection mutuelle existants pour la consolidation et l’élaboration ultérieure d’une stratégie régionale de protection des civils dans l’espace G5 Sahel et enfin l’élaboration d’une stratégie de protection des civils au regard de l’analyse des risques et des facteurs de violences communautaires d’extrémisme violent et du terrorisme qui fragilisent la cohésion sociale et la protection des civils dans chaque pays et dans l’espace G5 Sahel.

M. Kabo Harouna a enfin annoncé que les conclusions et recommandations des travaux serviront de base documentaire au processus d’élaboration de la stratégie régionale de protection des civils dans le cadre des opérations militaires de la force conjointe du G5 Sahel.

M. Mahamat Abakar Mahamat (représentant du secrétaire exécutif du G5 sahel) a quant à lui soutenu que cet atelier offre une opportunité de dégager des pistes de réflexion pour la mise en place de solides mécanismes pour la protection civiles dans l’espace du G5 Sahel. En effet, a-t-il affirmé, les défis sécuritaires sont récurrents. Ce qui met en cause les efforts fournis par les FDS. Et dans un tel contexte, il est important que les réflexions prennent en compte la vulnérabilité des communautés et l’impact négatif sur elle si on veut s’attaquer aux causes profondes et renforcer la résilience et la cohésion sociale des populations communes. Cette analyse, estime-t-il, constitue un maillon important de la pacification des conflits et offre des pistes de soutien à la sécurité et au développement dans l’espace du G5 sahel.

La représentante de la Coordinatrice résidente de la HCDH Mme Zeinab Diaby et le représentant de la Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme M. Benjamin Hounton ont affirmé qu’il est essentiel qu’un équilibre soit trouvé entre les actions de sécurisation des populations et de leur bien d’une part et l’impérieuse nécessité du respect des droits de l’homme d’autre part. C’est à ce prix a dit Mme. Zeinab Diaby qu’on pourra construire une paix durable. M. Benjamin Hounton d’ajouter qu’une bonne stratégie de protection des civils est un gage du renforcement des relations de confiance entre les forces de défenses et de sécurité et les populations  civiles dans les zones d’opérations militaires dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

La Cheffe de la Délégation de l’UE a notifié que son institution est fortement engagé dans l’appui à la mise en place des cadres de conformité. C’est donc naturellement que Mme Denisa Ionette a réaffirmé l’engagement financier de son institution à soutenir des projets de cet ordre.

 Rahila Tagou(onep)

23 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le bureau politique national du parti, MODEN-FA/Lumana Africa a organisé un atelier, le samedi 22 octobre dernier à Niamey. Cet atelier est la matérialisation d’une décision du bureau politique national visant à répondre à une résolution de son 3ème congrès. L’objectif poursuivi par cette rencontre est d’ausculter le fonctionnement du parti afin de renouer, sur la base de propositions et mesures à la hauteur de leurs ambitions, avec l’orthodoxie fonctionnelle.

Procédant à l’ouverture des travaux, le président du MODEN-FA/Lumana Africa M. Tahirou Seydou a précisé que l’urgence de cette rencontre est apparue plus pressante après la série d’élections générales tenues en 2020 et 2021, où son parti a vu la candidature de son leader, M. Hama Amadou, invalidée. Ainsi, il a rappelé que les dernières élections locales, législatives et présidentielles se sont tenues dans une atmosphère délétère empreinte de déni de droits, et de plusieurs violations répétées de la Constitution, couronnées par des résultats très discutables. «Les conditions d’organisation et de tenue de ces élections ont mis en lumière de nombreuses défaillances et insuffisances volontairement créées et entretenues», a estimé M. Tahirou Seydou. «Malgré tout à l’issue des élections législatives, notre parti a pu s’imposer comme leader de l’Opposition, ce qui a permis au MODEN-FA/Lumana Africa d’être reconnu conformément à la Constitution, Chef de File de l’Opposition», a précisé le président du parti Lumana Africa.

Par ailleurs, M. Tahirou Seydou a notifié que le MODEN-FA/Lumana Africa, en tant que Chef de file de l’Opposition croit aux vertus du dialogue, au dialogue politique pour sortir notre pays, le Niger, des problèmes qui l’assaillent de tous les côtés.  Ces problèmes ont selon le président du MODEN-FA, pour noms l’insécurité, la mal gouvernance, le déni de justice, la corruption, les passe-droits, etc. «C’est donc un devoir et une obligation patriotique pour notre Parti d’œuvrer à l’instauration d’un dialogue politique sincère au service de la démocratie, de la justice et du respect des droits et libertés de chacun et de tous, dans une atmosphère apaisée. Ce dialogue, condition indispensable pour le renforcement de la cohésion et de l’unité nationale, est très important pour notre pays pour surmonter les multiples maux qui l’assaillent depuis plus de 10 ans. Le dialogue politique ne doit être, en aucune manière, considéré comme une compromission ou une capitulation mais plutôt comme un acte patriotique porté par un comportement Républicain», estime le président du MODEN/FA Lumana Africa M. Tahirou Seydou.

Il faut noter qu’un document d’analyse de la vie du Parti, élaboré et validé par la Commission politique sera enrichi au cours de cette rencontre. Ce document permettra de jeter les bases d’une réforme profonde des textes organiques du Parti, et donner lieu à l’élaboration de programmes de formation à l’attention des militants.

 Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Le Haut Commissariat à la Modernisation de l'Etat (HCME), organise du 7 au 9 septembre 2021 à Niamey, un atelier de formation à l’attention des Inspecteurs Généraux des Services sur «les missions, attributions, techniques d'audit et contrôle de performance de l'administration publique». Cette formation a pour objectif d'instaurer une culture de performance et de qualité dans l'administration publique à travers la mise en place de mécanismes et instruments performants de reddition des comptes.

Pour rappel, cette formation fait partie des activités du programme SHIGA (Sahel Human Voice In Governance Activity), financé par le Gouvernement américain à travers l'USAID et mis en œuvre par FSVC (Financial Services Volunteer Corps). C’est le Secrétaire général du HCME Mohamed Elgou qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence de la directrice de FSVC SHIGA Mme Chavanne Peercy et des inspecteur généraux des services.

Selon Mme Chavanne Peercy, l'objectif du projet SHIGA consiste à appuyer les politiques publiques de développement économique et social par le renforcement de capacités des institutions étatiques et des structures de la société civile et la création des espaces de dialogue constructif entre les deux pour la mise en œuvre des politiques publiques prioritaires. «SHIGA et le Haut Commissariat à la modernisation de l'Etat (HCME) entretiennent des liens de partenariat qui ont amené SHIGA à l'appuyer institutionnellement ou alors à mettre en œuvre ses activités. La présente formation des Inspecteurs Généraux des Services vise en particulier à les outiller pour un meilleur exercice de leurs missions» a expliqué la directrice de FSVC SHIGA.

Procédant à l’ouverture officielle de l’atelier, le Secrétaire Général du HCME a précisé que le constat fait ces dernières années montre que le corps de contrôle, que sont les Inspections Générales des Services des ministères sombrent dans une léthargie. C'est pourquoi, le Haut Commissariat à la Modernisation de l'Etat a été engagé par le gouvernement pour renforcer les capacités des cadres chargés de les animer. «Il s'agira pour vous praticiens, de vous faire une claire compréhension de vos attributions, leurs limites et les différents points d'obstacles que vous rencontrez dans l'exercice de la fonction» a notifié M. Mohamed Elgou avant de remercier l'USAID.

Notons qu’au cours de cet atelier, placé sous le thème «Retour sur l'exercice de la fonction d'inspecteur de service : attributions, outils et enseignements tirés», des communications seront faites par des experts sur des thématiques comme le cadre juridique de l'inspection générale des services des Ministères et de l'Inspection Générale de la Gouvernance Administrative (IGGA); la méthodologie de conduite d'une mission d'audit, de contrôle ou d'inspection des services publics et parapublics; la boite à outils d'un inspecteur des services; le contrôle de performance dans l'administration publique nigérienne, etc.

 Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

08 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Haut Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME), le ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant et l’Observatoire National pour la Promotion du Genre (ONPG) ont organisé, hier à Niamey, avec l’appui de la Coopération Suisse, un atelier de formation des dirigeantes des Organisations Féminines sur le Genre. C’est le secrétaire général du ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, M. Hachimou Abdoulkarim qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette formation en présence haut commissaire à la Modernisation de l’Etat M. Amadou Saley Oumarou.

Les objectifs assignés à cette rencontre sont entre autres de renforcer la compréhension de l’importance de la loi sur les quotas en la décryptant sous l’angle de la participation politique des femmes ; de sensibiliser les acteurs clés sur la pertinence d’aller de l’avant avec les quotas et leur mise en œuvre ; d’élaborer une feuille de route et un document de plaidoyer qui engagent les organisations féminines et de poursuivre le plaidoyer pour le respect des mesures contenues dans la feuille de route.

Le secrétaire général du ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, M. Hachimou Abdoulkarim a d’abord précisé que le Niger est l’une des premières nations à encourager la participation politique des femmes avec la loi N°2000-008 du 07 juin 2000. L’objectif principal de cette loi, a-t-il expliqué, est l’institution d’un système des quotas dans les fonctions électives et nominatives au gouvernement et dans l’administration de l’Etat. C’est ainsi qu’elle a fixé 10% aux fonctions électives et 25% aux fonctions nominatives. Toujours dans la recherche de l’équilibre social et conscient que l’iniquité est l’un des obstacles majeurs au développement durable et à la promotion du capital humain, le gouvernement, a selon le secrétaire général du ministère en charge de la Promotion de la Femme, a encore révisé cette loi en 2014 portant ainsi, les taux à 15% pour les fonctions électives et 25% pour les postes nominatifs. Aussi, a-t-il fait savoir, en décembre 2019 cette loi a été encore revue à la hausse et les taux sont passés de 15% à 25% pour les fonctions électives et de 25% à 30% pour les postes nominatifs de l’un ou l’autre sexe.

Durant deux jours, des experts vont entretenir les participants sur le contenu de la Politique Nationale de Genre et de son outil de mise en œuvre, à savoir la loi sur les quotas. Cette occasion sera, a dit M. Hachimou Abdoulkarim, consacrée à des réflexions poussées et des propositions concrètes pour un plaidoyer pour la prise en compte du genre à tous les niveaux de la gouvernance administrative et politique.

Pour le Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat, M. Amadou Saley Oumarou ces différentes lois qui ont été prises par les plus hautes autorités sont l’expression d’une volonté politique, même si la mise en œuvre n’est pas toujours facile. C’est pourquoi, a-t-il dit, il est du devoir du Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat en tant qu’institution transversale, de soutenir les autres institutions afin d’accompagner le gouvernement à mettre en œuvre cette politique en matière du respect de genre.

Pour sa part, le chef du Bureau de la Coopération Suisse, M. Christian EGGS s’est félicité des avancées notables enregistrées par le Niger dans l’amélioration du cadre légal pour la réduction des inégalités entre les hommes et les femmes notamment en matière de participation valable de ces dernières dans les instances de prise de décision. Il a en outre invité les acteurs impliqués à suivre l’évolution quantitative de la participation des femmes et se donner les moyens et les capacités de suivre l’évolution qualitative. Cette question de suivi du respect des quotas n’est pas uniquement la responsabilité des femmes, c’est une cause commune de tous et il est important que chaque composante de la société se sente à la fois responsable de sa mise en œuvre et redevable devant le reste de la population.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

1er juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Haut-Commissariat à la modernisation de l’Etat a organisé hier matin un atelier d’enrichissement des conclusions de l’étude «plan de réponse aux dysfonctionnements des services publics et aux comportements non observant des agents de l’Etat». Cela afin de mieux comprendre et connaitre les causes et conséquences des dysfonctionnements des services publics et ces comportements s’écartant des normes. Il s’est agi au cours des présentes assises d’identifier d’autres actions si nécessaire allant dans le sens de combattre ces comportements. C’est le Secrétaire général du Haut-commissariat à la modernisation de l’Etat M. Elgou Mahamoud qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence de la Cheffe de la coopération Suisse Mme. Pia Hanni.

Pour rappel, le gouvernement a adopté depuis 2013, la politique nationale de modernisation de l’Etat qui comporte 4 axes dont le 4ème axe est intitulé «Changement de comportement des citoyens et des dirigeants».
M. Elgou Mahamoud a indiqués que dans le cadre de la mise en œuvre de cette dernière composante de la politique, le Haut-commissariat à la modernisation de l’Etat a requis le laboratoire d’études et de recherches sur les dynamiques sociales et le développement local (LASDEL) aux fins de mener un certain nombre d’études sur le comportement des agents publics à savoir dans un premier temps une étude d’ordre général, intitulée «la routine des comportements non-observant au sein des services publics nigériens : pour connaitre la culture bureaucratique pour la réformer de l’intérieur». A cette étude générale, se sont ajoutées un ensemble d’études sectorielles qui ont concerné la santé, la justice, le trésor et le secteur de l’élevage.

Selon le secrétaire général du HCME, l’objet de tous ces travaux de recherche est d’identifier les comportements des fonctionnaires qui nuisent à la qualité des biens et services délivrés par l’Etat et de développer conséquemment une stratégie aboutissant à leur changement. Les conclusions de ces études, a confié M. Elgou Mahamoud, ont relevé que l’administration nigérienne s’est adaptée progressivement à des comportements qui, au fil du temps, se sont enracinés durablement et nuisent gravement au fonctionnement efficient des administrations et à la délivrance du service public de qualité.

Au nombre de ces travers relevés par les différentes études, on peut citer  la défaillance des responsables, la mauvaise gestion du personnel à travers l’absentéisme, l’abandon de poste, l’impunité, la chasse aux primes, la mauvaise gestion de l’information, le manque de suivi des activités, le manque de pérennisation des acquis des projets et programmes, la mauvaise relation entre les agents et les usagers, le clientélisme, le favoritisme, la faible application des sanctions disciplinaires, la faible capacité managériale des responsables.

Toutefois, a souligné le SG du HCME, ces recherches n’ont pas révélé que des aspects négatifs du comportement des agents publics. Au contraire, elles ont révélé des comportements positifs avec des pratiques innovantes et le développement d’attitudes de résilience face aux défis qui se posent à eux. «En effet, face aux contraintes négatives qui compromettent la délivrance des services publics comme l’insuffisance des ressources et le manque de compétences, les agents de l’Etat ont parfois été amenés à tout faire pour assurer la continuité du service public en opérant suivant la logique qu’un minimum de délivrance vaut mieux que rien», a expliqué M. Elgou Mahamoud.

Présente à la cérémonie, la Cheffe de la coopération Suisse s’est dit fortement convaincue de la pertinence d’une telle démarche tout en souhaitant des échanges fructueux qui, elle espère, aboutiront à des résultats satisfaisants.

Rahila Tagou(onep)

14 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Adamou Mahaman a procédé hier à Niamey à l’ouverture de la rencontre sur le bilan de l’année 2021 et la programmation de l’année 2022 qui constitue un cadre idéal d'évaluation, regroupant les principaux acteurs du secteur de l'eau et de l'assainissement. Elle a pour objectif de partager les informations avec tous les acteurs et de rendre plus visibles les efforts consentis par l'Etat et ses partenaires dans le secteur de l'eau et de l'assainissement. Cette rencontre sert aussi de cadre d'évaluation de la mise en œuvre du Programme Sectoriel Eau, Hygiène et Assainissement (PROSEHA 2016-2030).

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Adamou Mahaman a d’abord souligné l’importance de cette rencontre qui, a-t-il dit, vise à faire le bilan exhaustif des réalisations physiques et financières et consolider les résultats régionaux relatifs à la situation hydraulique et à l'assainissement durant l'année 2021; identifier les problèmes rencontrés dans le cadre de la mise en œuvre des activités et faire des recommandations permettant de les solutionner; dégager les perspectives et les priorités pour l'année 2022 afin d'améliorer les indicateurs d'accès à l'eau potable et l'assainissement.Aussi, elle coïncide avec l'évaluation de la première année de mise en œuvre du Programme de Renaissance Acte III du Président Mohamed Bazoum, qui prévoit les réalisations, d'ici 2025, de 30 000 équivalents points d'eau modernes en milieu villageois et 5000 équivalents points d'eau pastoraux ;l'optimisation des centres et l'intégration des nouveaux dans le périmètre concédé à la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN), avec comme objectifs la réalisation de 460 000 branchements particuliers et de 10 000 bornes fontaines;l'amélioration des conditions d'hygiène et de l'assainissement pour assurer un accès de tous aux latrines et aux édicules publics décents par la certification de 11 160 villages pour un changement de comportement ; la réalisation de 50 000 édicules publics dans les établissements scolaires, les formations sanitaires et les autres lieux publics et de vie ; l'équipement des 8 Chefs-lieux de Région en Station de Traitement de Boues et Vidange(STBV) ;  l'opérationnalisation du Plan d'Actions National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau par la mise en place des agences de l'eau dans huit (8) sous bassins.

« En plus du défi sécuritaire dont fait face notre pays, les résultats de la Campagne Agro-Sylvo-Pastorale et Hydraulique de l'année 2021 n'ont pas été à la hauteur des attentes de nos laborieuses populations », a déploré M. Adamou Mahaman.Avec le retour progressif de la sécurité notamment dans la région de Diffa, un programme d'urgence d'un montant de 1,4 milliard de FCFA entièrement financé par la Coopération Danoise dans le cadre du Mécanisme Commun de Financement a été mis en place pour la réhabilitation des infrastructures hydrauliques des localités concernées par le Programme « Retour des déplacés » du Président de la République, a fait savoir le ministre en charge de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Aussi, a-t-il souligné, afin de venir en aide aux populations impactées par le déficit de la campagne agricole 2021, le Gouvernement a décidé de mettre en oeuvre un Plan d'urgence pour lapériode de novembre 2021 à mars 2032 dont le volet hydraulique d'un montant de 4872 000 000 FCFA concerne la réalisation et la réhabilitation des ouvrages hydrauliques sur l'ensemble du pays, particulièrement, en milieu pastoral. Cette opération vise non seulement à éviter les mouvements des populations, mais aussi d'éventuels conflits intercommunautaires liés à l'utilisation des points d'eau pastoraux. Cependant, a rappelé M. Adamou Mahaman, malgré les avancées significatives enregistrées au cours de l'année 2021, des défis importants restent encore à relever dont entre autres : la recherche de financement pour booster les indicateurs d'accès aux services d’eau et d'assainissement; la réforme institutionnelle de l'hydraulique rurale ; la passation des marchés publics et le renforcement des capacités du secteur privé et l'opérationnalisation effective du dispositif du suivi évaluation.

Pour sa part, le chef de file des Partenaires Techniques et Financiers du secteur Eau et Assainissement, M. Eric DIETZ, a invité le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement à assurer une programmation ascendante de manière systématique, sur la base des PLEA qui ont été développés et de continuer à améliorer la transparence et le respect des procédures de passation des marchés. Il a également convié les ONG et autres projets privés à s’aligner sur les initiatives de la planification pour plus d’efficacité de l’aide et à respecter le cadre d’harmonisation dans les approches d’interventions pour la mise en œuvre des activités du secteur

Par Aïchatou Hamma Wakasso

21 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, l’Honorable Kalla Ankourao, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture d’un atelier du réseau parlementaire sur la Banque Mondiale, le FMI et les autres institutions financières. Il s’agit à travers cette rencontre de renforcer les capacités des parlementaires sur les procédures d’investissement par lesdites institutions financières.

A l’ouverture des travaux, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Kalla Ankourao, a souligné que cet atelier édifiera les parlementaires sur les procédures des investissements du groupe de la Banque mondiale et les outillera en vue d’assurer une veille permanente à même de vérifier l’efficacité et l’efficience des interventions de ladite institution au Niger, notamment la bonne utilisation des ressources mises à la disposition de notre pays par cette institution financière.

Il a en outre assuré que, cet atelier permettra également aux élus d’avoir un aperçu sur les programmes menés par la Banque Mondiale et le FMI dans le pays et les outils sur leur évaluation. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, l’Assemblée nationale accorde une importance particulière à la présente rencontre qui constitue un cadre privilégié d’échange et de renforcement des capacités de plaidoyer parlementaire.

La présidente du réseau parlementaire sur la Banque Mondiale, le FMI et les autres institutions financières, l’honorable Mme Hassana Boubacar a, quant à elle, précisé que c’est un atelier de renforcement des capacités à l’endroit des parlementaires. «Nous avons profité du séjour de notre compatriote administrateur de la zone Afrique. Nous lui avons demandé de venir faire une présentation sur le groupe de la Banque Mondiale, notamment sur sa composition, sa mission et spécifiquement les activités de la Banque dans notre pays. En tant que parlementaires, c’est pour être outillés en vue d’être en veille par rapport à l’utilisation des ressources, des investissements faits par la Banque Mondiale dans notre pays, pour savoir si réellement ces ressources vont aux personnes bénéficiaires. Ce travail de contrôle de l’action gouvernementale relève des prérogatives du parlement», dixit Mme Hassana Boubacar.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

 ‘’Chef de file de l’opposition, le Moden F/A Lumana Africa, croit aux vertus du dialogue politique pour sortir notre pays des problèmes qui l’assaillent à savoir l’insécurité, la mal gouvernance, le déni de justice, la corruption, les passe-droits’’, Dixit Tahirou Saidou président du parti.

Le samedi 22 octobre 2022, les délégués du parti Moden F/A Lumana de toutes les régions du pays se sont retrouvé dans les locaux de ‘’Soleil d’Afrique’’, successivement en atelier d’analyse du fonctionnement du parti et en congrès extraordinaire, en présence de militants et d’un parterre d’invités de marque. Cette rencontre de Lumana s’est tenue dans un contexte d’adversité multiforme, en l’absence de plusieurs figures de marque du parti, rappelés à Dieu pour certains ; absents pour d’autres parce que momentanément empêchés pour diverses raisons : c’est le cas de l’autorité morale du parti, SEM Hama Amadou, absent du pays depuis de très longs mois pour des raisons de santé. Il convient de souligner qu’il a été autorisé aller se soigner alors qu’il était injustement embastillé à Filingué par le régime qui s’est servi de la crise postélectorale de 2021 pour une fois encore l’éloigner de sa famille et ses militants. C’est aussi le cas d’Elhadj Tahirou Mayaki, du Général à la retraite Moumouni Boureïma et de nombreux autres militants et sympathisants du parti. Les participants à la rencontre ont exprimé leur compassion aux familles des disparus et prier Dieu afin qu’il les gratifie de son Paradis éternel en prononçant une Fathia. Le Moden F/A Lumana- Africa, depuis une dizaine d’années, est confronté à une adversité tenace qui n’épargne ni ses dirigeants, ni ses cadres ni ses opérateurs économiques. S’y ajoutent de frictions constatées ici et là entre militants liés aux renouvellements des structures, en prélude au 3ème congrès. Ce qui constitue une menace pour l’existence même de la structure, principal parti de l’opposition nigérienne. Ces multiples difficultés ont profondément marqué les militants et le fonctionnement du parti. Un nouveau tournant décisif s’impose donc aux militants dans un contexte politique scélérat devant lequel ils se doivent de poser un diagnostic sans complaisance de la vie du parti pour envisager l’avenir en surmontant les défis.

A travers cet atelier jumelé au congrès, il s’agit pour eux d’apprendre des expériences récentes vécues par le parti. L’objectif général poursuivi par les assises est d’ausculter le fonctionnement du parti afin de renouer avec orthodoxie fonctionnelle, sur la base de propositions et mesures à la hauteur des ambitions des participants. Comme objectifs spécifiques, il s’agit de mettre à la disposition de chaque participant un document d’analyse de la vie du parti élaboré et validé par la Commission politique. Lequel document doit être enrichi au cours des travaux de jeter les bases d’une réforme profonde des textes organiques du parti et de déboucher sur l’élaboration de programmes de formation à l’attention des militants.

Dans le discours de lancement des travaux, le président du parti, Tahirou Saidou, chef de file de l’opposition nigérienne, a d’abord souligné que toute oeuvre de construction exige patience et tolérance. ‘’La victoire ou le succès est au bout de l’effort ; peu importe les sacrifices à consentir et les difficultés, l’essentiel est d’atteindre l’objectif’’, a-t-il déclaré, soulignant que leur choix d’être aux côtés du peuple nigérien dans son combat pour la liberté, la dignité, la justice et le progrès est et demeure inébranlable.

Selon lui, cet atelier est la matérialisation d’une décision du Bureau politique national, faisant elle-même suite à une résolution du 3ème congrès. Il est l’aboutissement d’un processus. L’urgence de cette rencontre est apparue après les élections générales de 2020 et 2021 où le parti a vu la candidature de son leader, SEM Hama Amadou, invalidée, l’obligeant à opérer un choix raisonnable et responsable au profit du Niger et du Niger seul. Pour rappel, les dernières élections locales, législatives et présidentielles se sont tenues dans une atmosphère délétère, empreinte de déni de droits et de violations répétées de la constitution, couronnées par des résultats fort contestables. Leurs conditions d’organisation ont mis en lumière de nombreuses défaillances et insuffisances délibérément créées et entretenues. Pour avoir protesté contre cette mascarade électorale, l’autorité morale du parti SEM Hama Amadou ainsi que Moumouni Boureima et Seydou Tahirou Mayaki, président de la Coordination régionale de Tillabéry, qui bénéficiait d’une liberté provisoire pour raison de santé depuis le 20 octobre 2022, ont été injustement arrêtés et emprisonnées.

Les trois personnalités, toutes âgées de plus de 70 ans et ayant loyalement servi leur pays pendant plus de 40 ans à de hauts postes de responsabilité, sont arbitrairement détenus depuis plus de 20 mois pour s’être librement exprimés comme tous les autres acteurs politiques durant la campagne électorale passée. Malgré tout, à l’issue des élections législatives, le Moden F/A Lumana a pu s’imposer comme leader de l’opposition, ce qui a permis au parti d’être reconnu conformément à la Constitution, chef de file de l’opposition, lui conférant de nouvelles responsabilités sur l’échiquier politique national et international.

En tant que chef de file de l’opposition, le Moden F/A Lumana Africa croit aux vertus du dialogue politique pour sortir notre pays des problèmes qui l’assaillent et qui ont pour noms : insécurité, mal gouvernance, déni de justice, corruption, passedroits. C’est donc un devoir et une obligation pour le parti d’oeuvrer à l’instauration d’un dialogue politique sincère au service de la démocratie, de la justice et du respect des droits et libertés de chacun et de tous, dans un climat apaisé. Un dialogue politique qui ne doit être, en aucune manière, considéré comme une compromission ou une capitulation, mais plutôt comme un acte patriotique porté par un comportement républicain. Enfin, le président du parti a exprimé la compassion et la solidarité du parti à tous les Nigériens victimes de l’insécurité, des inondations et des difficultés en tous genres, avant de présenter ses condoléances aux familles de tous ceux qui ont perdu des proches et souhaiter prompt rétablissement aux blessés.

Djibril

La Direction des Etudes et de la Programmation du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires sociales en partenariat avec l’Agence Française de Développement (AFD) a organisé hier matin, un atelier de restitution du Projet Initiative Santé Solidarité Sahel (3IS) et de Présentation de l’Institut National d’Assistance Médicale (INAM). Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) au Niger. Et cela à travers la politique d’exemption de paiement des soins pour les enfants de moins de cinq ans et les femmes. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le Secrétaire Général du Ministère de la Santé publique, M. Ranaou Abaché.

Les objectifs assignés à cet atelier sont la présentation du cadre institutionnel et fonctionnel de ce nouveau dispositif de gestion de la gratuité innovée et professionnalisée (INAM), la proposition de solutions adaptées pour la réussite de l’INAM et enfin les échanges sur les stratégies de financement de l’INAM avec les PTF et les différents ministères concernés etc.

A l’ouverture des travaux, le Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique, M. Ranaou Abaché a soutenu que la mise en œuvre de la couverture sanitaire universelle au Niger dans des conditions optimales, constituera un pas gigantesque dans la progression vers la CSU. Et pour se faire, a-t-il poursuivi, une refonte du dispositif est nécessaire, qui puisse garantir aux financeurs l’effectivité des soins faisant l’objet d’une demande de remboursement et l’utilisation optimale de ces financements. Aussi a-t-il ajouté, le projet 3IS est associé à la définition et la mise en œuvre de ce dispositif révisé dans sa composante 2 à savoir : l’Opérationnalisation du dispositif de gratuité.

Ainsi a annoncé M. Ranaou Abaché, le ministère en charge de la Santé envisage, en coordination avec ses partenaires nationaux et extérieur, l’initiation d’un chantier structurant de réforme du dispositif actuel de gestion de la gratuité des soins dénommée Institut National d’Assistance Médicale (INAM) reposant sur 3 piliers à savoir une professionnalisation technique, une autonomisation régulée et un financement régulier et pérenne. A travers cette démarche, la fonction d’achat de prestation est au cœur du mécanisme de tiers payant se substitue aux patients bénéficiaires pour payer à leur place les prestations dont ils ont bénéficiées. Le SG du MSP a enfin invité l’ensemble des partenaires à accompagner le gouvernement dans le développement de ce chantier combien important qu’est l’opérationnalisation de l’INAM, socle essentiel pour aller vers la couverture sanitaire universelle.

Pour sa part la Représentante adjointe de l’Agence Française de Développement (AFD), Mme Emilie Garet, a de prime abord rappelé la genèse de l’initiative solidarité santé sahel (3IS). Cette initiative a été lancée en 2013 par le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères Français avec pour objectif de contribuer à l’amélioration de l’accès aux soins de santé pour les enfants de moins de 5 ans et par extension pour les femmes enceintes et allaitantes dans les pays du Sahel déjà engagés dans des mécanismes de financement solidaires des soins de santé au profit des populations. Dans ce cadre, des programmes ont été appuyés au Sénégal, au Mali, au Niger et au Tchad pour soutenir cette ambition tout en prenant en compte les orientations politiques dans chacun des 4 pays bénéficiaires, en matière d’accessibilité financière aux soins.

Mme Emilie Garet a ensuite souligné que les résultats de cette initiative au Niger sont loin d’être dérisoires et ont été saluées lors du comité d’orientation stratégique qui s’est tenu la semaine dernière à Paris car ils ont permis d’alléger le coût financier d’accès aux soins pour les populations vulnérables dans la région de Dosso (zone pilote du projet), de faire monter en compétence les institutions nationales sur ces enjeux et d’accompagner la définition d’orientations plus claires au niveau politique. Et enfin ils ont permis à la France de se positionner en tant qu’acteur clé de la CSU aux côtés des autres PTF impliqués sur ces questions en mobilisant notamment des expertises de qualité grâce à l’operateur expertise France. La Représentante adjointe de l’AFD, la crise sanitaire actuelle met de nouveau en lumière l’importance du renforcement des systèmes de santé, notamment sur le pilier du financement.

Par Rahila Tagou(onep)

21 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Commission Nationale des Droits Humains) a organisé hier à Niamey, avec l’appui technique et le financier du Centre de Genève pour la Gouvernances du Secteur de la Sécurité (DCAF) un atelier multi-acteurs sur la promotion et la protection des droits humains. C’est la vice-présidente de la CNDH qui a présidé l’ouverture des travaux.   

Au cours de cette rencontre, des modules sur les mécanismes et outils de préventions des violations liées aux droits humains seront dispensés aux participants. De même, les participants auront à partager, entre eux, les expériences et bonnes pratiques en matière de promotion et de protection des droits humains et réfléchiront pour une bonne collaboration future dans un contexte de crise sécuritaire. Cette activité est inscrite dans le plan d’action 2022-2023 de la CNDH. En plus, dans le cadre de la diversification de ses partenaires techniques et financiers, la CNDH et le Centre de Genève pour la Gouvernances du Secteur de la Sécurité ont jugé nécessaire de mutualiser leurs efforts pour la gouvernance du secteur de la sécurité et des droits humains. C’est dans cette optique qu’intervient le présent atelier multi-acteur sur la promotion et la protection des droits humains.

À l’ouverture des travaux, la vice-présidente de la CNDH, Mme Kako Fatima, a dit que la crise sécuritaire qui frappe certaines régions du Niger est inquiétante et doit pousser les Nigériens à une union sacrée. « La CNDH entend jouer son rôle afin que la lutte contre l’insécurité ait un lien avec le respect des droits humains », a-t-elle assuré.

Mme Kako Fatima a indiqué que la gouvernance du secteur de la sécurité implique la protection et la promotion des droits humains. C’est ainsi que, ces derniers « établissent des standards de comportements et des pratiques appropriés pour le secteur de la sécurité dans toutes ses formes d’interaction avec les individus et les communautés dans l’exercice de leurs fonctions », a-t-elle ajouté.

Aussi, parmi les principes de la bonne gouvernance du secteur de la sécurité (GSS), figure l’exigence de soumettre le recours à la force coercitive par les institutions de sécurité à un contrôle démocratique, afin  qu’il serve à protéger les individus et les communautés plutôt que de les menacer. « Les acteurs du secteur de la sécurité sont tenus de respecter les normes en matière de droits humains dans leurs activités et de s’assurer que toute restriction des droits humains dans la prestation des services de sécurité, respecte les conditions légales de dérogation demeure limitée dans le temps et dans la portée, et fait l’objet d’une  surveillance par des organes de contrôle indépendants », a-t-elle déclaré.

Le Coordonnateur Résident, Chef du Bureau/Niger  du Centre de Genève pour la Gouvernances du Secteur de la Sécurité, M. Louis Pasteur Musongera, a expliqué que le DCAF est une fondation de droit Suisse dont la mission est de contribuer à améliorer la gouvernance du secteur de sécurité.

Le Niger est membre de la fondation avec une représentation à Genève. Selon lui, cette structure met en œuvre, depuis 2014, un programme sur l’amélioration de la gouvernance du secteur de la sécurité au Niger. « A cet titre, nous travaillons avec plusieurs acteurs et institutions intervenants dans le domaine de la gouvernance du secteur de la sécurité parmi lesquels les Forces de Défense et de Sécurité, le ministère en charge de la Sécurité, le Centre National d’Etudes Stratégiques et de Sécurité et les institutions de contrôle externe tel que le parlement, le Médiateur de la République, la Haute Autorités à la  Consolidation de la Paix, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées, la Commission Nationale des Droits Humains, les médias, est la société civile », a-t-il expliqué.

Mamane Abdoulaye(onep)

Le coordinateur national du programme OKP-Sahel (Orange Knowledge Programme Sahel), M. Dambo Laouali a présidé, le vendredi 16 juillet dernier l’ouverture des travaux de l’atelier national de cadrage pour l’opérationnalisation des caravanes juridiques. Les caravanes juridiques visent un double objectif : d’une part, apporter des conseils juridiques aux populations des sites ciblés et d’autre part, offrir un cadre de formation aux étudiants participants à la mise en œuvre de ces caravanes.

Durant deux jours de travaux, les participants à cet atelier, essentiellement composés d’enseignants chercheurs, de magistrats, d’avocats praticiens, d’étudiants etc. devaient réfléchir et échanger sur la meilleure stratégie pour opérationnaliser les caravanes juridiques. Il s’agit aussi pour les participants d’examiner et d’amender la feuille de route élaborée, lors du dernier atelier régional de lancement des activités de l’axe 4 du programme OKP qui s’est tenu à Bamako du 1er au 4 mars 2021, afin d’opérationnaliser les caravanes juridiques. La caravane juridique est l’axe 4 du programme OPK-Sahel. Les activités de cet axe entrent dans le cadre du programme «Changement Climatique, Sécurité et Etat de Droits au Sahel optimiser l’apport des universités».

En procédant à l’ouverture des travaux, le coordinateur national du programme OKP-Sahel (Orange Knowledge Programme Sahel), M. Dambo Laouali a précisé que les caravanes juridiques vont se tenir dans les espaces géographiques où les autres axes ont été mis en œuvre. «Il s’agit ici de conduire des caravanes juridiques sur les sites identifiés dans l’axe 1 du programme (l’axe recherche). Cet axe a déjà travaillé sur la commune urbaine de Fillingué. L’intérêt de cet axe n’est plus à démontrer», a déclaré le coordinateur national du programme OKP-Sahel.

Selon M. Dambo Laouali, les caravanes juridiques seront l’occasion d’apporter des conseils juridiques aux populations vulnérables des zones cibles, notamment, celles de la commune urbaine de Fillingué. «Cette population, il faut le rappeler, est en proie au changement climatique, à l’insécurité et aux défis causés par l’Etat de Droit», a-t-il dit.

Auparavant, le coordinateur de l’axe 4 du OKP, Pr. Bachir Talfi Idrissa a formulé les vœux que les objectifs assignés à cette activité soient atteints, afin d’aboutir à des résultats qui permettront de bien mener les activités de terrain à travers les caravanes juridiques. «Nous souhaitons que cet axe 4 fournira des éléments pour permettre au programme OKP et à l’équipe du Niger de présenter des résultats qui vont concourir avec ceux des autres universités afin de mieux éclairer la situation qui prévaut au Sahel sur les questions de changement climatique, de sécurité et d’Etat des Droit», a souhaité le coordinateur de l’axe 4 du OKP.

Notons que ce programme est le résultat d’une collaboration entre trois institutions universitaires du Sahel, à savoir l’Université de Sciences politiques et Juridiques de Bamako, l’Université Abdou Moumouni de Niamey et l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

19 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le président de la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA), M. Djibo Maiga Abdoul Wahab a présidé hier, mardi 25 avril 2023 à Niamey, l’ouverture d’un atelier national de formation sur les procédures standards opérationnelles (SOPS) en matière de détection nucléaire. La cérémonie d’ouverture de l’atelier s’est déroulée en présence du président de la commission nationale de contrôle et de collecte des armes illicites (CNCCAI), des conseillers du Président de la République et du Premier ministre, des responsables des Forces de défense ainsi que plusieurs experts de l’Office de Lutte Contre la Contrebande des Matières Nucléaires (NSDD/DOE) du Département d’Energie des Etats Unis.

Dans son discours d’ouverture, M. Djibo Maiga Abdoul Wahab a précisé que cet atelier qui est conjointement organisé par la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA) et l’Office de Lutte Contre la Contrebande des Matières Nucléaires (NSDD) du Département d’Energie (DOE) des Etats Unis d’Amérique, marque la consécration de la mise en œuvre concrète du Mémorandum d’Entente (MOU) signé entre le Niger et les Etats Unis d’Amérique le 29 juin 2021 à Niamey. Ce Mémorandum d’Entente vise à renforcer la coopération d’assistance du NSDD au profit du Niger à travers l’organe de coordination qu’est la HANEA, dans le but d’améliorer la capacité de l’architecture de détection nucléaire du Niger. II s’agit de détecter et d’interdire les trafics illicites des matières nucléaires spéciales et des autres substances radioactives.

Cette coopération se traduit selon M. Djibo Maiga Abdoul Wahab par la livraison et les essais d’équipements, la livraison de pièces de rechange, la formation des acteurs et d’autres actions de coopération qui amélioreront la capacité et l’architecture nationale de détection nucléaire. Le président de la HANEA a par ailleurs rappelé que dans le contexte sécuritaire international et régional caractérisé par le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, le contrôle des mouvements des matières nucléaires, des autres substances radioactives et des matières radiologiques, biologiques et chimiques dangereuses est d’une importance capitale pour non seulement le Niger mais aussi pour toute la sous-région.

«Il s’agit alors, de prévenir, détecter et répondre efficacement à toute velléité d’utilisation malveillante de ces substances. Ce noble objectif ne saurait être atteint sans un bon niveau de préparation au niveau national, le renforcement de capacités matérielles et techniques de nos structures de contrôle ainsi que le développement des procédures opérationnelles et des concepts des opérations adaptés» a-t-il ajouté

Pour M. Djibo Maiga Abdoul Wahab, le présent atelier de formation sur les matières nucléaires et radioactives permettra aux participants d’apprendre comment développer les SOPS et les CONOPS en matière de détection. Il permettra de passer en revue les rôles et les responsabilités des structures opérationnelles et des organes de coordination. En plus, à travers cet atelier de formation les participants auront à examiner des exemples de Procédures Standards Opérationnelles (SOPS) et les Concepts des Opérations (CONOPS) pour faciliter le développement de ces documents au niveau national.

Assad Hamadou et Oumarou Idé Amadou (Stagiaires)
Source : http://lesahel.org/

 

Le Ministère de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes avec le soutien financier du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) basée à Niamey organise du 25 au 26 octobre 2022 à Niamey, un atelier national de planification humanitaire 2023. Il est attendu que le document soumis à l’appréciation des participants, reflétera les orientations du Gouvernement qui a des attentes claires vis-à-vis de la présente rencontre notamment en ce qui concerne la planification humanitaire 2023. Ces travaux ont été placés sous la présidence du ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des catastrophes, M. Laouan Magagi.

L’exercice annuel de planification des besoins et de la réponse humanitaire à la situation de crises et chocs divers qui affectent, de manière récurrente, des milliers de ménages nigériens auquel, les acteurs sont conviés au cours de ces deux journées d’échanges, va contribuer significativement à l’élaboration du Plan de réponse humanitaire et d’autres outils de réponse spécifique. Il consiste à valider l’analyse des besoins pour parvenir à une compréhension commune de la situation humanitaire globale, de s’accorder sur les chiffres de planification ainsi que les projections pour l’année 2023 ; de valider les objectifs stratégiques et de s’accorder sur les axes stratégiques de réponse pour les trois prochaines années. L’atteinte de ces objectifs requiert une analyse quantitative et qualitative à toutes les étapes du processus basé sur une approche holistique qui intègre des questions majeures telles que les effets de la variabilité et du changement climatiques, le Nexus Humanitaire-Paix-Développement et la redevabilité vis-à-vis des populations bénéficiaires.

A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des catastrophes a situé le contexte humanitaire dans lequel cette rencontre se déroule avant d’expliquer les attentes du gouvernement nigérien. «Cet atelier intervient dans un contexte humanitaire qui s’est dégradé ces dernières années à cause de l’insécurité perpétrée par des groupes armés non étatiques le long de nos frontières. La crise sécuritaire a engendré le déplacement de plus de 600.000 personnes. A cela s’ajoutent les inondations qui, cette année encore, ont touché les 8 régions, 45 départements et 131 communes», a-t-il expliqué.

Selon le ministre Laouan Magagi, le bilan de ces inondations au 23 octobre 2022 fait état de plus 36.000 maisons effondrées, près de 41.000 ménages sinistrés totalisant 327.343 personnes sinistrées avec malheureusement 195 morts. «Cette situation est aggravée par la crue soudaine, en cours dans la région de Diffa, due à la montée de la Komadougou. Ces chocs sont venus se greffer à l’insécurité alimentaire de 2022», a-t-il précisé. Face à ces défis majeurs, le ministre de l’Action humanitaire  a fait remarquer que les ressources sont rares et très limitées. Il a ajouté que le HRP 2022 en cours a mobilisé moins de 230 millions $ USD, soit 42% du montant requis, en dépit du contexte financier mondial de plus en plus difficile et de la multiplicité des crises.

Pour sa part, la Coordonnatrice du Système des Nations Unies au Niger également Coordonnatrice Humanitaire, Mme Louise Irène Aubin a réitéré l’engagement du SNU ainsi que de la communauté internationale à continuer à soutenir les efforts des autorités du Niger dans la recherche de solutions durables aux différentes crises et chocs que subissent des milliers de ménages nigériens. De même, elle a réitéré la volonté des partenaires à aller vers un développement durable et harmonieux.

De son côté, le Secrétaire Permanent du Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (DNPGCA), a souligné que la mise à jour de la situation alimentaire, nutritionnelle et pastorale faite par le DNPGCA et les partenaires a révélé que ce sont 4,4 millions de personnes en situation d’urgence qui ont été identifiées pour lesquelles des dispositions conséquentes ont été envisagées dans un contexte général de hausse des prix des céréales sur les marchés et d’insécurité.  Pour faire face à la situation, a-t-il relevé, un plan de soutien dont l’objectif global a été élaboré et mis en œuvre, avec pour objectif de contribuer à la sécurité alimentaire des populations vulnérables affectées par les facteurs des risques humanitaires à travers des actions harmonisées d’assistance alimentaire et de protection de leurs moyens d’existence.

 Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Du 3 au 4 novembre le gouvernement du Niger, les Nations-Unies et les partenaires humanitaires organisent à Niamey, un atelier national de planification humanitaire pour l’année 2022. C’est le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi qui a présidé l’ouverture des travaux.

L’exercice auquel les participants sont conviés au cours de ces deux jours d'échanges consiste à valider les résultats issus de l'évaluation des besoins humanitaires et définir les axes stratégiques de réponses à apporter en 2022. De manière spécifique, il s'agit de valider l'analyse des besoins pour parvenir à une compréhension commune de la situation humanitaire globale, puis s’accorder sur les chiffres de planification ainsi que les projections pour l'année 2022, ensuite de valider les objectifs stratégiques et les objectifs spécifiques puis de s'accorder sur les axes de réponse pour le Plan de Réponse Humanitaire 2022 et les prochaines étapes et enfin d’assurer la prise en compte des orientations du Gouvernement en rapport avec le Nexus Humanitaire-Développement-Paix.

« Pour atteindre ces objectifs cités, l'analyse à toutes les étapes de ce processus qui,  faut-il le rappeler, a démarré au niveau régional, devra se faire selon une approche holistique et intégrée prenant en compte un certain nombre de questions dont la COVID-19, les changements climatiques et leurs effets sur les vulnérabilités, la redevabilité vis-à-vis des populations bénéficiaires, le Nexus Humanitaire-Développement-Paix y compris la dimension genre », a dit le ministre en charge de l’Action Humanitaire. Il a fait savoir que le gouvernement attend beaucoup de cet atelier au regard de la situation humanitaire du pays. Le ministre Laouan Magagi a ajouté que le contexte national est marqué par des crises multiples et multiformes causées par la persistance de l’insécurité dans la zone des trois frontières (Niger, Mali Burkina Faso) et dans la région du bassin du Lac Tchad et les conséquences des changements climatiques.

Le Gouvernement et ses partenaires « prennent la réelle mesure des défis humanitaires qui se posent à nous et la réponse qu'il sied. Ses attentes vis-à-vis de la présente  rencontre de planification sont tout aussi claires », a déclaré le ministre en charge de l’Action Humanitaire. « Le document de planification attendu de vos travaux devra refléter notre approche commune de disposer d'un document réaliste et consensuel, gage d'un plan de Réponse Humanitaire (HRP) qui mobilise tous les acteurs. Car, de notre capacité à bien planifier dépendra en grande partie la mobilisation des ressources en vue d'un bon financement de plan réponse humanitaire 2022 », a-t-il indiqué.

Le ministre Laouan Magagi a aussi expliqué que ce document doit être un outil de Planification avec des besoins quantifiés par secteurs d'interventions et des indicateurs de suivi et évaluation de qualité. Puis, il a invité les participants à plus d'objectivité et de réalisme dans l'évaluation des besoins humanitaires en prenant en compte les capacités réelles de réponses elles-mêmes liées à un environnement mondial caractérisé par une recrudescence de crises humanitaires et une réduction des ressources. « Nous ne devons pas aussi perdre de vue la préparation aux crises et mieux, les actions anticipatoires dans le cadre de la prévention des crises et catastrophes. Cette démarche part du principe de « mieux prévenir que guérir», car en investissant un (1) dollar dans la prévention, l'on épargne sept (7) dollars dans la réponse », a-t-il indiqué.

Dans son mot de bienvenue, le coordinateur humanitaire par intérim, Dr Modibo Traoré a fait trois propositions dans le but d’apporter des solutions durables dans le domaine humanitaire. « Au regard de la nature des crises et des défis chroniques, nous dévons changer d’approche; de manière stratégique, coordonnée, nous devrions tous nous déployer au renforcement des capacités locales des partenaires pour assurer la mise en œuvre de nos activités avec un meilleur accès aux bénéficiaires, un coût d’intervention réduit et une garantie de continuité.  Nous devrons réduire le fossé entre humanitaire, développement et paix », a-t-il conclu.

Mamane Abdoulaye

04 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Du 8 au 9 novembre 2021, le Ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables organise, en collaboration avec la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et de l’IFDD (Institut de la Francophonie pour le développement durable), un atelier de sensibilisation et de vulgarisation des directives sur l’efficacité énergétique de l’UEMOA au Niger. C’est une quarantaine de participants, composés d’ingénieurs, des techniciens, des membres des associations des consommateurs, ceux de la société civile, ainsi que des représentants de l’UEMOA et de l’IFDD qui prennent part à cet atelier. L’objectif de cette rencontre est de présenter les deux directives de l’UEMOA relativement à l’efficacité énergétique mais aussi de sensibiliser et de déterminer le rôle que chacun doit jouer dans la mise en œuvre de ces deux instruments juridiques communautaires, qui seront transposés dans l’ordonnancement juridique national. C’est le SGA dudit ministère, M. Yagi Hakimi Salifou qui a procédé à l’ouverture des travaux.

Les deux directives de l’UEMOA en question la directive N0 04/2020-/CM/ UEMOA et la directive N0 05/2020/CM/UEMOA, toute deux datant du 26 juin 2020, portant respectivement sur l’étiquetage énergétique des lampes électriques et des appareils électroménagers et fixant des mesures d’efficacité énergétiques dans la construction de bâtiments dans les Etats membres de l’UEMOA.

Dans intervention, M. Salifou a rappelé que la vision des plus hautes autorités nigériennes, telle que déclinée dans le document de la politique nationale de l’électricité, adopté en octobre 2018, est de faire de l’énergie électrique un véritable moteur du développement durable grâce à l’accès universel d’ici 2035. «La mise en œuvre de la stratégie nationale d’accès à l’énergie prévoit le développement des réseaux inter connectés et des mini-réseaux, la distribution des kits individuels et la promotion de l’efficacité énergétique à travers un plan directeur d’électrification élaboré à cet effet, en vue d’atteindre cet accès universel», a-t-il souligné. Le SGA a ensuite ajouté que le programme d’efficacité énergétique de l’UEMOA, objet de la présente rencontre, cadre parfaitement avec la politique gouvernementale en matière d’utilisation rationnelle de l’énergie et de diminution des émissions du CO2, conformément aux accords internationaux souscrits, relatifs à lutte contre le changement climatique.

Pour le Représentant de la Commission de l’UEMOA, M. Issoufou Oumar Maïga, les projets d’étiquetage énergétique des lampes et des appareils électro-ménagers et d’efficacité énergétique des bâtiments au sein de l’UEMOA ont  permis  d’obtenir  un ensemble de résultats pilotes et innovateurs et d’accélérer la transformation du marché de l’efficacité énergétique dans la région grâce à la mise à disposition de données et au soutien apporté à l’écosystème des acteurs» a-t-il estimé. Pour M. Oumar Maïga, la dimension régionale de ce programme présente l’intérêt d’aligner l’efficacité énergétique sur les ambitions de consolidation d’un marché régional de l’énergie durable et d’intégration économique de l’Union. Il permet par ailleurs de créer dans tout l’espace UEMOA une dynamique de mise en place des outils normatifs et réglementaires susceptible d’être soutenue jusqu’à son aboutissement.

Quant au responsable de la Commission Nationale de Tutelle et Suivi (CNTS) de la mise en œuvre du Programme régional de l’économie d’énergie, M. Almoustapha Boucar, il est revenu sur le rôle important de l’énergie dans le développement de tous les secteurs de la vie. «La disponibilité de l’énergie à un coût abordable est essentielle pour la compétitivité de nos industries et l’amélioration du cadre de vie de nos populations», a-t-il ajouté. M. Boucar s’est dit convaincu que ces deux initiatives communautaires pour la promotion des équipements économes en énergie ainsi que la construction de bâtiments moins énergivores conduiront à la réduction de la pollution environnementale et de la facture énergétique des ménages ainsi que des entreprises dans l’espace UEMOA.

Mahamadou Diallo

09 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le représentant du ministre des Finances, M. Moumouni Adamou a présidé hier matin, la cérémonie d’ouverture d’un atelier national de validation de l’étude et de formation sur la revue des dépenses publiques et des institutions en matière de réduction des risques de catastrophe (RRC) et de changement climatique (CC). Cette revue qui durera deux jours est initiée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et financée par le projet de résilience au Sahel à travers la CEDEAO. Elle vise à présenter les résultats de la revue des dépenses publiques et des institutions.

A l’ouverture des travaux, le représentant du ministre des Finances, M. Moumouni Adamou a souligné l’importance de cette revue qui est non seulement présentée pour la 1ère fois au Niger, mais aussi qui combine trois thématiques importantes à savoir le changement climatique, la gestion des risques de catastrophe et surtout le marquage budgétaire. En effet, le changement climatique a un impact sévère sur les programmes de développement et les économies. «Pour rappel, rien que cette année, au 30 août 2022, on dénombre plus de 100.000 personnes soit 14.285 ménages qui sont affectés par les inondations suites aux fortes précipitations enregistrées en juin dans les 8 régions du pays. Ces inondations ont eu un bilan macabre qui s’élève à 75 morts» a-t-il déclaré.

Pour M. Moumouni Adamou, la réduction de risques de catastrophe est intimement liée au changement climatique et ces deux phénomènes font peser de tout leur poids sur les économies et le processus de développement du pays. Ainsi, les résultats de cette revue de dépenses publiques contribueront assurément à améliorer la transparence au niveau des efforts budgétaires consentis par le Niger dans le cadre de la gestion des risques de catastrophe et de l’action climatique. Le représentant du ministre des Finances a enfin suggéré aux participants de prêter une oreille attentive à cette restitution afin d’apporter toutes leurs expériences dans le processus d’amélioration de ces travaux qui aideront sans doute à améliorer également le budget et le plaidoyer pour une meilleure prise en compte de la RRC et du changement climatique dans les actions et programmes de développement et de lutte contre la pauvreté. 

Pour sa part, le représentant résident adjoint du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), M. Eloi Kouadio-IV a rappelé que, la région du Sahel en Afrique de l’Ouest, est l’une des régions les plus vulnérables au changement climatique, avec des augmentations de températures qui devraient être 1,5 fois plus élevées que dans le reste du monde. En effet, selon le Fonds Monétaire International (FMI), le Niger et d’autres pays du Sahel sont exposés à des catastrophes naturelles majeures. Ces pays sont tributaires de l’agriculture pluviale et subissent des dommages considérables du fait de sécheresses et des inondations répétées.

Ainsi, pour atteindre leurs objectifs de développement et assurer le bien-être de leurs populations, M. Eloi Kouadio-IV estime que, les pays du Sahel dont le Niger, ont besoin d’investissements dédiés au renforcement de leurs capacités à répondre et à se remettre à des catastrophes récurrentes ainsi qu’à s’adapter au changement climatique. «Selon le rapport de la 4ème plateforme régionale africaine sur la réduction des risques de catastrophe (2013), de nombreux pays africains utilisent différentes approches pour compenser les impacts des risques naturels sur leurs économies, comme les fonds d’urgence, les programmes de transfert de risques ainsi que les investissements pour faire face aux risques de catastrophe dans leur planification et leur budgétisation du développement national et local» a-t-il indiqué.

Pour le représentant résident adjoint du PNUD, l’objectif principal du présent atelier est de présenter les résultats de la revue des dépenses publiques et des institutions en matière de RRC et de CC afin de contribuer à la sensibilisation des participants sur l’importance de la priorisation de la GRC et du CC dans les politiques nationales et dans le processus budgétaire d’une part, et pour l’utilisation des résultats de l’étude, d’autre part.

Rachida Abdou Ibrahim (Stagiaire)

Source : http://www.lesahel.org

Le ministre de l’Urbanisme et du Logement, M. Maizoumbou Laoual Amadou, a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier national de validation du document de la politique nationale et de développement urbain. L’objectif de ce document est de contribuer au développement du secteur en émergence dans les stratégies de développement économique et social et de lutte contre la pauvreté.

Procédant à l’ouverture des travaux, le ministre de l’Urbanisme et du Logement a rappelé que dans le chapitre du développement urbain du programme de la renaissance acte 3, le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Mohamed Bazoum, s’est engagé à mettre en œuvre un programme de développement urbain en vue de créer le cadre de cohésion devant permettre la coordination et la synergie des différents acteurs pour un développement endogène des villes au Niger. Il s’agit notamment du renforcement du cadre institutionnel et règlementaire du secteur, la règlementation locale en matière d’urbanisme et de services urbains, la modernisation de la gestion foncière et le renforcement des capacités des acteurs, et la mise en œuvre de programmes opérationnels à titre pédagogique d’éducation  urbaine.

Le ministre Maizoumbou Laoual Amadou a indiqué, à cet effet, qu’un document provisoire de la politique nationale de développement urbain, dont une partie du plan d’actions peut en tenir lieu, est déjà disponible et il ne reste qu’à organiser les travaux de la rencontre. Il devait aussi préciser que, le gouvernement a pris l’option pour d’une part, accroitre la sensibilisation aux problèmes de l’urbanisme rapide, de ses répercussions sur l’environnement ainsi qu’aux conséquences d’une pauvreté urbaine croissante et des difficultés qui y sont associées, et de faire prendre conscience que, l’urbanisation provoque des changements irréversibles dans la façon dont on doit utiliser la terre, l’eau et l’énergie dans le cadre de vie d’autre part.

Le ministre en charge de l’Urbanisme a, par ailleurs souligné qu’il a pris, du haut de la tribune de l’organisation des Nations Unies, l’engagement de faire valider le document de politique nationale de développement urbain et faire adopter ladite politique par le gouvernement courant cette année 2022. «Si par ailleurs nous avons décidé de tenir la présente cérémonie et d’y faire participer autant de partenaires techniques et financiers, ce que, nous avons voulu qu’elle soit le prolongement du grand plaidoyer lancé à l’occasion de la réhabilitation et de l’installation, en octobre 2021 de la commission nationale d’urbanisme et d’habitat, un grand plaidoyer aussi bien à leur intention qu’à celle des différents segments de l’administration et des autres acteurs de développement urbain et de l’habitat aux fins de l’édification de meilleures villes, gage de meilleures conditions de vie», a-t-il souligné

Pour sa part, le représentant du gouverneur de la région de Niamey, M. Assoumane Sahabi a indiqué que, la plupart des villes connaissent un développement urbain dans l’anarchie liée à l’explosion démographique et une insuffisance de schémas directeurs. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, le présent atelier qui constitue un rendez-vous du donner et du recevoir, est d’une importance capitale en ce qu’il permettra de se pencher sur les avancées et expériences vécues en matière de politique de développement urbain.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Les travaux de l’atelier national de validation du rapport d’incidences politique sociale et financière et d’élaboration d’un modèle de simulation financière de la politique enseignante au Niger ont débuté hier matin à la maison de la presse de Niamey. Cet atelier qui durera 5 jours est organisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) en collaboration avec le Ministère de l’Education Nationale.

A l’ouverture des travaux, le représentant du ministre de l’Education Nationale, M. Jafarou Salley, a indiqué qu’en souscrivant à l’atteinte des objectifs de développement durable, le Niger a fait de l’éducation une de ses priorités. Des efforts importants sont consentis par les différents gouvernements  de la 7ème République pour qu’à l’échéance de 2030 le Niger atteigne les nobles objectifs, ceux d’une éducation inclusive et équitable de qualité. C’est dans cette optique qu’il a salué et encouragé les partenaires financiers du Niger dont l’UNESCO pour leurs appuis constants aux efforts du gouvernement dans l’amélioration de la qualité du système éducatif et l’Union Européenne qui est à la fois bailleur de fonds du projet.

M .Jafarou Salley a aussi rappelé qu’avec un taux de fécondité de 3,9%, le Niger reste un des pays où le taux de scolarisation reste faible, ce qui entraine un besoin constant en nombre d’enseignants et l’amélioration de leurs compétences professionnelles. Le gouvernement du Niger, par le biais des Ministères en charge de l’Education, a sollicité et obtenu auprès de l’Unesco à travers le Programme CapED, un appui pour l’élaboration de la politique enseignante couvrant tous les ordres et types d’enseignement, du primaire au secondaire. L’objectif de la politique enseignante est de promouvoir un cadre de professionnalisation des enseignants, une standardisation de la profession et une gestion concertée et efficace du personnel.

Cet atelier, a indiqué M .Jafarou Salley, permettra d’examiner et de valider les différents documents qui seront soumis, notamment le rapport du chapitre sur le financement de la question enseignante, le rapport d’analyse des incidences politiques, sociales et financières ainsi que le modèle de simulation financière de la politique enseignante.

Pour sa part, le représentant de l’UNESCO M. Saliou Sall a indiqué que  l’éducation fait partie des priorités de l’UNESCO et  cette coopération avec le Niger qui ne date pas d’aujourd’hui s’est accélérée ces dernières années, plaçant ainsi le Niger parmi les pays cibles. « Cet appui de l’UNESCO dans le domaine de l’éducation se fait non seulement sur financement du programme ordinaire mais aussi sur financement extrabudgétaire direct. L’Unesco a apporté son soutien technique et financier à l’Education au Niger dans les domaines aussi variés que la mise en place d’un cadre organisationnel, l’élaboration et la mise en œuvre des politiques sectorielles, le renforcement des capacités et structures en charge de l’éducation » a souligné M. Saliou Sall. Ce dernier a émis l’espoir qu’à travers cet appui technique et financier, le Niger se dotera d’un document de politique et son plan d’actions servira de cadre d’orientation et de prise de décision pour doter le système d’enseignants qualifiés, motivés et professionnels.

Quant au représentant de l’Union Européenne, M. Sergio Gomez Y. Paloma, cet atelier constitue une des étapes indispensables à l’atteinte des objectifs du pays et de la sous-région en termes d’éducation car le Niger et la sous-région, sont confrontés à de multiples défis, sécuritaire, sanitaire, ainsi qu’au déficit de la qualité de la formation des enseignants qui pèsent lourdement sur le système Educatif. « Il y a un grand écart entre le nombre d’enseignants qualifiés et la population en âge d’être scolarisée. Pourtant les enseignants constituent un maillon essentiel pour assurer l’accès, l’équité et la qualité de l’éducation » a-t-il affirmé.

Dans le cadre de ce programme, a dit M. Sergio Gomez Y. Paloma, il est prévu la révision et l’amélioration des politiques relatives aux enseignants et leur plan opérationnel dans les 5 pays bénéficiaires à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

Assad Hamadou (Stagiaire Onep)

 

Le Haut-Commissariat à l’initiative 3N, en partenariat avec d’autres structures et institutions  comme l’UNICEF, a organisé hier matin à Niamey, un atelier sur l’état des lieux de la production des farines infantiles fortifiées au Niger. Cette réunion, regroupant tous les acteurs multisectoriels a pour but d’analyser et de suivre l’environnement de production des farines infantiles conformément aux engagements du pays sur les systèmes alimentaires et de Nutrition pour la croissance (N4G). L’objectif général de la rencontre est de faire un état des lieux de la chaine de valeur de la production, de la commercialisation et de la consommation des farines infantiles fortifiées conformément aux engagements N4G et de proposer une feuille de route pour l’élaboration d’une stratégie portant sur le renforcement de cette chaine de valeur.

C’est le Secrétaire général du HC3N qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre qui durera trois (3) jours, en présence du représentant de l’UNICEF au Niger, M. Stefano Savi et de la cheffe section développement rural à la délégation de l’Union Européenne  Mme Magdalena Pruna.

Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire général du HC3N Colonel Maizama Abdoulaye a rappelé que le Gouvernement du Niger s’est engagé, dans le cadre de l’axe 4 de la Stratégie de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle et de Développement Agricole, I3N, opérationnalisée par la Politique Nationale de Sécurité Nutritionnelle (PNSN) 2017-2025 et son Plan d’Action, adoptée par décret 2018-794/PRN du 15 novembre 2018, d’inverser les tendances des prévalences très élevées de la malnutrition au Niger à l’horizon 2035. Cette malnutrition, a-t-il dit, résulte d’une alimentation du nourrisson et du jeune enfant sous optimale avec alimentation de complément inadaptée et peu diversifiée, entretenant ainsi les fortes et persistantes prévalences de la sous nutrition observées. Pourtant l’élimination de la sous nutrition et les carences en micronutriments au Niger constitue une étape nécessaire pour le développement inclusif du pays.

Colonel Maizama Abdoulaye a par ailleurs, détaillé les stratégies pour répondre au défi de la sous nutrition dont la fortification alimentaire intégrée qui constitue une approche qui épouse parfaitement les réalités sociales et les habitudes alimentaires locales. «C’est pourquoi la création des conditions d’une production locale des farines fortifiées de qualité, de la commercialisation et de la promotion des pratiques optimales de l’Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant a été un des engagements auxquels le Niger a souscrit dans le cadre de la Nutrition pour la Croissance» a-t-il affirmé. Le SG du HC3N a invité tous les acteurs à s’investir davantage dans les tâches qui leurs sont attribuées afin de disposer d’un état des lieux à même de permettre d’agir efficacement, inverser les tendances élevées de la sous nutrition, respecter les engagements internationaux et nationaux.

Le représentant de l’UNICEF au Niger, M. Stefano Savi a, dans son intervention, rappelé que les agences des Nations Unies et les donateurs investissent dans le développement de la chaîne de valeur liée à la production locale des farines infantiles fortifiées au bénéfice des enfants nigériens, depuis 2005. En effet, a-t-il ajouté, cette action s’inscrit comme une intervention essentielle qui contribue à la prévention du retard de croissance qui affecte plus de 2.4 millions d’enfants de moins de 5 ans. «En 2022, au Niger, seuls 9% des enfants ont eu accès à des aliments suffisamment variés et 7% ont pu bénéficier d’une alimentation minimale acceptable pour assurer leur croissance» a indiqué le représentant de l’UNICEF.

Malgré ces difficultés, des solutions existent. En effet, selon M. Stefano Savi, la diversité alimentaire des jeunes enfants peut être améliorée par trois stratégies notamment l’amélioration de l’accès à une agriculture durable et diversifiée ; la supplémentation en micronutriments ; la consommation d’aliments fortifiés en vitamines et minéraux et la troisième solution fait l’objet de cet atelier. Pour lui, la production locale de farines fortifiées destinées aux jeunes enfants est une solution faisable et durable pour le Niger. Elle s’inscrit dans le cadre du développement économique durable valorisé par le PDES, la Politique Nationale de Sécurité Nutritionnelle ainsi que le plan stratégique national pour l’amélioration de l’alimentation des jeunes enfants. Aussi, en plus de contribuer à l’amélioration de l’alimentation des jeunes enfants, la production locale des farines infantiles fortifiées permet l’autonomisation des femmes, le renforcement de capacité des jeunes et le développement économique local.

Avec un regard sur les derniers 15 ans d’investissements dans cette chaîne de valeur, M. Stefano Savi a évoqué la nécessité pour les parties prenantes de réfléchir pour définir une feuille de route dynamique. Il a par ailleurs renouvelé l’engagement des agences des Nations Unies du réseau SUN à rester aux côtés du gouvernement et de la population nigérienne pour la lutte contre la malnutrition.

Aminatou Seydou Harouna(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

 

35 fonctionnaires parlementaires du Niger, du Benin, de la Côte d’Ivoire et du Togo participent, depuis le mardi 2 mai dernier, à une formation de renforcement de capacités sur les techniques de protocole. Cet atelier régional de quatre jours permettra aux participants d’acquérir de nouvelles compétences en préparation et organisation de conférences dans un cadre formel. La cérémonie officielle de lancement des travaux de l’atelier a été présidée par le député Oumarou Yahaya, 5ème Vice-président de l’Assemblée nationale du Niger.

Cet atelier, a indiqué l’honorable Oumarou Yahaya, vise plusieurs objectifs dont la fourniture aux fonctionnaires parlementaires de connaissances nécessaires à la bonne organisation des conférences et réunions interparlementaires. Il vise également à mettre ces connaissances en pratique autour d’exercices concrets et de mise en situation. M. Oumarou Yahaya a souhaité qu’à l’issue de la formation, les participants devront être capables «de mettre en œuvre les principales règles et usages protocolaires qui consistent à préparer et organiser des conférences dans un cadre formel».

Le 5ème Vice-président de l’Assemblée Nationale du Niger s’est réjoui de la tenue de cet atelier qui permettra une mise à niveau des capacités des agents et professionnels du protocole choisis. «Dans le contexte actuel, a-t-il dit, le fonctionnement et la visibilité de nos parlements nécessitent des agents solidement formés dans une thématique comme celle du protocole et des relations internationales», a-t-il dit. Il a appelé les participants à s’approprier du contenu de la formation qui est très utile dans leurs parcours professionnels.

M. Sékou Kanté, conseiller région Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), a affirmé que sa structure est consciente du rôle indispensable des fonctionnaires parlementaires dans le fonctionnement des Assemblées et qu’elle ne saurait privilégier la formation des parlementaires et ignorer le personnel administratif. «Ceux-ci, a-t-il dit, méritent un appui inconditionnel, du fait de leurs multiples actions intellectuelles d’analyses, de production et d’assistance dans les parlements, ainsi que de leur présence continue au sein de l’administration, contrairement aux députés qui sont tenus par un mandat électif».

Le conseiller régional Afrique de l’APF a rappelé que le Niger s’apprête à accueillir, pour la première fois, l’Assemblée régionale des parlementaires de l’espace francophone en Afrique, avec un «gros défis» organisationnel. Cette formation, a-t-il ajouté, vient à point nommé «pour renforcer les capacités des fonctionnaires parlementaires de la région pour une meilleure maitrise de leurs tâches quotidiennes et  être mieux outillés en matière des usages protocolaires». M. Sékou Kanté a, au nom de l’APF, remercié la Fédération Wallonie Bruxelles ; l’Université Senghor à Alexandrie et l’Association des secrétaires généraux de parlements francophones pour les efforts qu’elles ont déployés en faveur de l’organisation de l’atelier de Niamey.

 Souleymane Yahaya(onep)

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Dans le cadre de la mise en œuvre de la phase 2 du programme GMES and Africa, les consortiums Centre de Suivie Ecologique (CSE) et l’Université du Ghana organisent depuis hier à Niamey, un atelier régional d’échanges pour l’Afrique de l’Ouest. L’ouverture de cet atelier qui durera (3) jours a été présidée par le directeur général adjoint des Eaux et Forêts, le Colonel Massalatchi Mahaman Sani représentant le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, en présence du directeur général p.i de l’Agrhymet Dr Sanoussi Atta, du Coordonnateur régional du consortium Dr Taibou Ba et de plusieurs invités.

En ouvrant les travaux de la rencontre, le représentant du Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, a indiqué que l’Union Africaine et l’Union Européenne coopèrent, depuis près de deux décennies, dans le domaine des sciences et technologies spatiales. «Un principe clé de cette coopération est de veiller à ce que les institutions africaines conservent le leadership et la propriété des programmes, y compris la durabilité de la collecte de données, le développement de produits et services basés sur les données d’Observation de la Terre, et leur diffusion à partir de réseaux in situ» a précisé le Colonel Massalatchi Mahaman Sani.

Ainsi, durant la phase 2 (2022 à 2025), les deux (02) consortiums ouest africains menés par les Centres de mise en œuvre dont le Centre de Suivi Ecologique (CSE) du Sénégal et l’Université du Ghana (UoG) mettront en œuvre deux (02) projets sur le ‘’Service de l’Eau et des Ressources Naturelles’’ et le «Service des Ressources Marines et Côtières». Les objectifs de cet atelier sont de présenter les projets et déclarer leurs effets et impacts potentiels en cours dans les deux consortiums Ouest-africains, de discuter des mécanismes appropriés pour une meilleure appropriation des résultats du projet, de présenter des études de cas concrets pour faciliter la mise en œuvre des politiques régionales et nationales, de développer les synergies entre les consortiums, la CEDEAO et les autres instances sous régionales et de proposer des recommandations et des orientations des parties prenantes et d’identifier des perspectives.

Le Colonel Massalatchi Mahaman Sani a enfin rappelé quelques résultats obtenus au Niger lors de la 1ère phase à savoir la désignation en site Ramsar de deux (2) points d’eau (les lacs de Madarounfa et de Guidimouni), l’élaboration et l’adoption de deux (2) Plans d’Aménagement de la mare de Dan Doutchi et du parc régional du W, le faucardage de six (6) ha de plantes aquatiques envahissantes au niveau de la mare de Dan Doutchi, la réalisation de deux (2) films documentaires, la mise en place d’une communauté de pratique et la réalisation d’une analyse multi-dates pour la mare de Dan Doutchi et du Parc W Niger pendant 3 périodes.

Pour sa part, le Coordonnateur régional du consortium Dr Taibou Ba a indiqué que, l’objectif global visé par le projet «GDZHIAO» est l’amélioration des connaissances sur les zones humides et la prévention des inondations dans une perspective de gestion rationnelle et durable afin de contribuer à la sécurité alimentaire et au renforcement de la résilience des écosystèmes grâce à l’utilisation des données d’observation de la terre. «Cette rencontre régionale se veut donc être un moment de partages, de communion, de renforcements réciproques, de synergie mais également de construction d’un partenariat régional fort et bénéfique pour le développement durable de notre région en particulier et de l’Afrique en général» affirme-t-il.

Le directeur général par intérim du Centre Régional Agrhymet, Dr Sanoussi Atta a indiqué que, le programme GMES&AFRICA est venu à point nommé pour poursuivre les efforts déjà fournis par AMESD et MESA. Les deux nouveaux projets implémentés par le CSE et l’UoG, à savoir «La gestion durable des zones humides et des inondations en Afrique de l’Ouest (GDZHIAO)», «Management et in Marine and North and Coastal West Areas Africa (MarCNOWA)», traitent des thèmes très importants d’actualité et sur lesquels AGRHYMET CCR-AOS a une grande expertise. «La mise en œuvre des projets AMESD et MESA a permis de rehausser le niveau des utilisateurs de tous les pays de la région ouest africaine dans l’utilisation des données d’observation de la terre pour le suivi environnemental et la gestion durable des terres» a-t-il déclaré, avant d’exprimer la disponibilité du centre Agrhymet à collaborer à la mise en œuvre de la phase 2 dudit programme.

Rachida Abdou Ibrahim (Stagiaire)

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Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche PHD Mamoudou Djibo a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de formation des experts des centres nationaux des données des pays francophones membres de l’organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE). L’objectif assigné à cette rencontre est de fournir aux participants des connaissances suffisantes pour accéder aux données du système de surveillance international (SSI) et utiliser les produits du Centre international de données (CID), mais aussi leur permettre d’acquérir une expérience pratique sur l’analyse des données du SSI.

A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a rappelé que le Niger a signé le traité d’interdiction complète des essais nucléaires le 3 octobre 1996 et l’a ratifié, comme 94ème Etat membre, le 9 septembre 2002. Pour assumer les responsabilités auxquelles il a souscrit, en l’occurrence la participation à la surveillance et au respect des termes de ce traité, la République du Niger a signé, le 24 novembre 2002, un accord pour l’installation dans le pays de deux stations d’observation dont l’une est sismique et l’autre radionucléide. C’est ainsi qu’il a été installé, en 2005, la station sismique PS26 de Torodi et, en 2019, la station radionucléide RN48, à Agadez.

PHD Mamoudou Djibo a en outre souligné que l’objectif du présent atelier est d’inciter à l’utilisation de la boite à outils, NDC in-a- box qui est un ensemble de logiciels dédiés au traitement et à l’interprétation des données des stations des quatre technologies utilisées pour la surveillance internationale. Ainsi, les participants à cet atelier seront initiés à l’aide de travaux pratiques sur l’analyse des données de particules avec le logiciel OpenSpectra, l’analyse des données de gaz rares avec le logiciel iNSPIRE, la modélisation du transport atmosphérique (MTA) avec le logiciel web-Grape, et la détection des radionucléides en utilisant RN Toolkit. «La maitrise de ces logiciels permettra d’apprendre comment identifier et localiser tout évènement qui produirait des ondes sismiques comme un test nucléaire, une éruption volcanique ou un séisme», a précisé le ministre.

Pour sa part, la directrice du centre international des données, représentante de l’OTICE, Dr. Mindaoudou Souley Zeinabou, a indiqué qu’au fil des ans, l’OTICE a fourni un soutien en matière de renforcement des capacités et de formation aux Etats signataires, en particulier au personnel des CNDs. Pour elle, cette formation permettra aussi d’explorer les opportunités d’amélioration du renforcement de capacités en général. Le programme de formation couvre aussi bien le niveau national que régional et permettra de mieux soutenir les Etats signataires, en particulier les pays en voie de développement. Les CNDs traitent et analysent les données, qu’ils reçoivent du centre international de données (CID) de Vienne (Autriche), dont ils sont les interfaces nationales. Ces données sont utilisées dans le cadre de la vérification pour l’identification d’évènements suspects, mais également pour des applications civiles et scientifiques d’intérêt national et ou international.

La représentante de l’OTICE, a précisé que l’activité de formation est parfaite cohérence avec l’initiative ‘’NDCs for all’’ ou ‘’CNDs pour tous’’, lancée en juin 2022 par le secrétaire exécutif de l’OTICE, Dr Robert Floyd, pour aider les Etats signataires, en particulier les pays en voie de développement, à établir leurs CND et à développer davantage leurs capacités nationales afin de participer plus activement au régime de vérification.

De son côté, le directeur de cabinet adjoint du Président de la République. M. Djibo Takoubakoye Daouda, a dans ses propos souligné que l’organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE) a doté plusieurs pays d’Afrique et du monde, de centres nationaux de données. Ces centres, a-t-il ajouté, enregistrent et conservent des données de plusieurs natures provenant de 321 stations primaires et plusieurs autres secondaires installées à travers le monde entier. Ces données contiennent des informations très utiles qui peuvent être exploitées par le pays pour en tirer profits. Pour M. Djibo Takoubakoye Daouda une exploitation minutieuse de ces données pourra permettre non seulement de vérifier l’application du traité d’interdiction des essais nucléaires, mais aussi permettre diverses applications civiles et scientifiques comme une meilleure connaissance de nos sous-sols.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

La Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA), en collaboration avec l’Agence International de l’Energie Atomique(AIEA), organise, depuis hier à Niamey, un atelier régional de formation sur l’utilisation d’une approche basée sur les risques liés aux menaces nucléaires et radiologiques. Cette formation qui durera quatre(4) jours réunit des cadres supérieurs de plusieurs pays africains ; elle leur permettra entre autres, d’initier et de développer un réseau d’entraide africain en vue de faciliter les échanges sur la sécurité nucléaire régionale.

L’atelier de Niamey constitue une opportunité pour les participants qui vont ainsi maitriser les techniques d’élaboration, d’utilisation et d’actualisation d’une menace de référence. L’ouverture des travaux de cet atelier a été présidée par la présidente de la HANEA, Mme Mindaoudou Zeinabou, en présence du Représentant de l’AIEA, M. Ricky Séo, du Haut-Commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Bety, du Président de la Commission Nationale pour la Collecte et le Contrôle des Armes Illicites (CNCCAI), des députés Nationaux, des Conseillers à la Présidence et à la Primature et des experts de l’Agence International de l’Energie Atomique(AIEA).

Le Président du Conseil Régional de Maradi, M. Laouali Malam Moussa a procédé le 04 décembre 2023 à l’ouverture de l’atelier régional de renforcement de capacités des collectivités territoriales partenaires du Programme d’Appui aux collectivités territoriales (PACT) et autres acteurs intervenants dans la chaîne de réalisation des investissements des programmes DDC à travers le circuit de l’Agence de financement des collectivités territoriales (ANFICT). Financé par la coopération suisse à travers le PACT2, mis en œuvre par le Laboratoire Citoyenneté.

Atravers cette rencontre, il s’agit de contribuer à l’amélioration du processus d’identification, de réalisation et de gestion des investissements des collectivités territoriales financés par la DDC à travers le circuit de l’ANFICT.

Dans son discours d’ouverture, le président du Conseil Régional de Maradi a indiqué qu’il s’agit aussi, entre autres, d’amener les participants à internaliser la démarche et l’approche de la mise en œuvre du volet investissement du programme ; de rendre les collectivités territoriales capables à élaborer et à présenter de bons dossiers de microprojets à l’ANFICT et à les amener à maitriser le processus de passation des marchés publics. Pour lui, c’est bien là un rendez-vous du donner et du recevoir. « Je vous demande en conséquence de vous investir pleinement pour la réussite du présent atelier », a-t-il dit. Il a remercié l’ONG Laboratoire Citoyenneté pour avoir facilité la tenue de cet atelier ainsi que les appuis multiples et multiformes qu’elle ne cesse afin d’assurer pour l’amélioration des conditions de vie des populations de région.

Auparavant, le représentant du Programme d’Appui au Collectivités territoriales, M. Mahamadou Aminou Yacouba, a indiqué que leurs interventions touchent 90 collectivités territoriales des régions de Dosso et de Maradi. Le programme a pour finalité l’amélioration des conditions de vie des populations et le développement économique des régions grâce à des citoyens impliqués. « L’ambition des du PACT est de faire des collectivités territoriales de ces deux régions des modèles en matière de gouvernance locale et de développement économique régional, à travers une meilleure fourniture des services socioéconomiques de base aux populations », a-t-il soutenu. Toutefois, il a évoqué quelques difficultés que rencontrent ces collectivités territoriales qui sont entre autres, la faible maitrise de la gestion du cycle de projet et la faible internalisation de la démarche et l’approche de mise en œuvre du volet investissement du programme. Il a aussi évoqué la lenteur dans le processus d’élaboration et de transmission des dossiers de microprojets par les CT et l’ANFICT ; la lenteur du processus de transfert des fonds par l’ANFICT aux CT ; le blocage du contrôle financier.

Pour M. Mahamadou Aminou Yacouba cet atelier revêt un caractère décisif dans la mesure où il constitue l’occasion pour amener les participants à internaliser la démarche et l’approche de mise en œuvre du volet investissement du Programme ; rendre les CT capables de présenter de bons dossiers de microprojets à l’ANFICT, entre autres. Il a enfin rassuré de la disponibilité de la coopération suisse à travers le Programme d’Appui aux collectivités territoriales à poursuivre son soutien à la région de Maradi pour le bien-être des populations à la base.

Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi

 

L’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) a organisé, hier matin à Niamey, un atelier régional de validation de la directive sur les droits en matière de santé sexuelle et de la reproduction dans l’espace CEDEAO. Cet atelier a regroupé des participants venus des 15 pays de la CEDEAO qui, pendant deux jours procèderont à des discussions en vue d’enrichir le document pour validation. C’est le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, M. Idi Illiassou Mainassara qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier en présence du Directeur Général de l’OOAS, Pr OKolo Stanley. 

 Dans son discours d’ouverture, le ministre de la Santé publique a indiqué que, la santé de la reproduction est une préoccupation de santé publique mais aussi de droits humains. Selon Dr Idi Illiassou Mainassara, cette réunion prendra en compte, les attentes légitimes des populations en ce qui concerne la qualité et de sécurité de soins en matière de santé de la reproduction en vue de l’amélioration effective de l’état de santé des personnes.

Aujourd'hui, a-t-il souligné, la mortalité maternelle et infantile est un sujet de vive préoccupation en Afrique de l'Ouest. A cela s'ajoutent chez la femme d'autres problèmes de santé tels que les cancers gynécologiques et mammaires, les IST et le VIH, les fistules obstétricales, les fibromes utérins, l'infertilité, la stérilité etc. Chez les hommes, outre les IST et le VIH, il y a selon le ministre, les questions d'infertilité, de stérilité, de dysfonctionnements érectiles, d'impuissance, de cancer de la prostate que l'on observe. «Chez les personnes du troisième âge, la ménopause, l'andropause, le cancer de la prostate, de l'utérus, de l'endomètre constituent entre autres des problèmes de santé de la reproduction», a-t-il ajouté.

Dr Idi Illiassou Mainassara a, par ailleurs indiqué que, face à ces différentes pathologies, le Niger a affiché une volonté politique très élevée et l'a traduite en se dotant d'une loi sur la santé de la reproduction dont le décret d'application a été adopté, rendant ainsi les normes, protocoles et standards applicables au Niger. «Je reste convaincu qu'à l'issue de vos travaux, notre région aura un bon instrument juridique qui prendra en compte les problèmes de santé de la reproduction et adapté à nos réalités socio-culturelles», espère Dr Idi Illiassou Mainassara, avant de s’engager à défendre l'adoption de cette Directive une fois introduite à l'Assemblée des Ministres de la Santé.

Pr Okolo Stanley a, dans son discours rappelé que, l'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) a toujours accordé un grand intérêt à l'autonomisation des filles et des femmes et à la réalisation de leurs droits individuels et collectifs à la vie, à la santé, à l'intégrité physique et corporelle, à l'éducation, à l'égalité et à la non-discrimination et à la sureté de leur personne. Selon lui, le constat est parti du contexte propre à l'Afrique occidentale caractérisé par des fléaux sociaux et médicaux divers mais qui constituent des préoccupations croissantes de santé publique et de développement. «L'OOAS a méthodiquement élaboré une directive sur les droits en matière de santé sexuelle et de la reproduction dans l'espace CEDEAO, qui si elle est adoptée par les instances de la CEDEAO et transposée par les pays membres, contribuerait significativement à l'autonomisation des filles et des femmes et à la réalisation de leurs droits. D'où l'intérêt de cet atelier de validation», a indiqué Pr Okolo Stanley.

Le Directeur Général de l’OOAS a, également affirmé que, les participants ont le mandat représentatif de leur Etat respectif pour valider cette directive et la proposer via l'OOAS à l'Assemblée des Ministres de la Santé pour adoption. «Nous avons un draft qu'un groupe restreint d'experts en droit nous a proposé sur la base du développement des thématiques consensuelles adoptées. Il ne s'agira donc pas de la rédiger de nouveau mais de l'examiner au prisme de sa prise en compte ou pas des préoccupations de fonds et des formes jugées nécessaires par les pays que vous représentez», a conclu le Directeur General de l’OOAS, Pr Okolo Stanley.

 Aminatou Seydou Harouna(onep)

Le secrétaire général du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, Le Colonel Major des Eaux et Foret Bila Maïna a présidé hier matin, à Niamey, l’ouverture des travaux de l’atelier régional sur la communication des résultats du projet Bricks aux différents publics. Organisé par le programme Afrique Centrale et Occidentale de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) en collaboration avec le Comité permanent Inter-états de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) ; l’Observatoire pour le Sahara et le Sahel (OSS) et la Banque Mondiale, cet atelier regroupe des experts en communication, des spécialistes en gestion des connaissances et bonnes pratiques, les points focaux de terrafrica de l’Initiative Grande Muraille Verte et des hommes de media.

Cet atelier a pour objectif principal d’échanger et de partager les résultats obtenus par le projet «Renforcement de la Résilience à travers l’Innovation, la Communication et les Services sur les Connaissances» d’une part et d’autre part de continuer le travail de sensibilisation auprès du grand public sur la vision et les défis à relever par l’Initiative de la Grande Muraille Verte.

Le Vice-recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey (UAM), Pr Rabani Adamou, a présidé hier matin, la cérémonie d’ouverture de l’atelier régional d’échanges des expériences en matière de clinique juridique, caravane juridique et des pratiques dans le domaine de la sécurité et l’Etat de droit et la rédaction du rapport de la recherche du projet OKP-RESCOM. L’objectif visé est d’échanger sur les expériences des activités menées dans le cadre des cliniques juridiques, des caravanes juridiques, et de présenter les résultats de l’étude diagnostique des pratiques des cliniques juridiques, et toutes les formes d’assistance et de conseil juridique aux populations de Burkina Faso, du Mali et du Niger.

Procédant à l’ouverture des travaux, le Vice-recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey a, dans son discours, rappelé que cet atelier intervient à la suite de rencontres nationales dans des différents pays engagés dans le cadre du projet de recherche OKP-RESCOM mais également de TMT Plus. Pr Rabani Adamou a ensuite indiqué que les cliniques juridiques, en plus de la promotion de l’accès au droit dans un environnement où la demande est forte, pourraient fortement contribuer à parfaire la formation des étudiants en les confrontant à des cas réels, quotidiens de populations, sous la supervision bienveillante de professionnels et enseignants aguerris des questions traitées.

Pour le Vice-recteur de l’UAM, cet atelier aidera à créer les bases pour la rédaction du rapport de synthèse des recherches menées dans le cadre du projet OKP-RESCOM. Il sera d’une importance cruciale pour l’Afrique de l’Ouest en général et la zone sahélienne en particulier confrontées à des questions préoccupantes relatives à l’insécurité et à l’accès limité des populations au droit, objets des différentes recherches.

En ce qui concerne les résultats attendus de cet atelier, le Vice-recteur de l’UAM a cité le partage des expériences sur la création d’une clinique juridique en vue de contribuer à améliorer leur mise en œuvre et renforcer la communauté de pratique au niveau régional et sous régional, le partage d’expériences sur l’organisation d’une caravane juridique en vue de contribuer à améliorer leur mise en œuvre et renforcer la communauté de pratique au niveau régional et national, le développement au sein des Universités parties prenantes du projet (UJKZ, UJSPB, UAM), de stratégies de pérennisation des cliniques, de l’organisation des caravanes juridiques et ou toutes formes d’assistance et de conseil juridique aux populations en vue de contribuer au renforcement de la résilience des communautés au Sahel, et la validation de la démarche pour la rédaction du document de synthèse des recherches entamées dans le cadre du projet OKP-RESCOM.

Pr Rabani Adamou a enfin souligné qu’au cours des six jours de travaux, les participants auront à échanger sur les activités et expériences respectives afin de s’enrichir mutuellement et disposer d’outils au profit des Universités respectives afin de mieux impacter l’apport des Universités dans la résilience des communautés. 

Auparavant, le représentant de CINOP, M. Joop Clapers a souligné la dynamique en œuvre au niveau du Sahel, notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Pour lui, la population a une force pour soutenir les difficultés en matière de changement climatique, de sécurité et de l’Etat de droit. M. Joop Clapers a, à cet effet rassuré que le CINOP travaillera pour renfoncer la résilience communautaire, créer et consolider une communauté régionale de pratique dans le domaine de la sécurité, de l’Etat de droit au niveau du Sahel, échanger sur les expériences en matière de la création d’une clinique juridique et une caravane juridique en vue de rapprocher les citoyens dans leurs droits et améliorer l’accès au développement.

Farida Ibrahim Assoumane (Onep)

La Haute Autorité Nigérienne à l'Energie Atomique (HANEA) avec la contribution de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) a organisé hier matin, à Niamey, un atelier régional sur les bonnes pratiques internationales pour l'évaluation et la déclaration des ressources d'uranium. C’est le ministre des Mines, M. Hassane Barazé Moussa qui a présidé l’ouverture des travaux de cet atelier, qui, fait partie des activités du projet régional RAF2011. La cérémonie d’ouverture des travaux s’est déroulée en présence des membres du gouvernement, de la Directrice de Cabinet adjointe du Président de la République, des représentants de l’AIEA et ceux de l'Agence pour l'Energie Nucléaire de l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE), et d’autres acteurs intervenant dans le domaine nucléaire.

A l’ouverture de la rencontre, le Ministre des Mines a rappelé que le regain d'intérêt pour l'énergie nucléaire a créé de nouvelles opportunités pour  la  majorité  des pays  africains qui ont des ressources en uranium. M. Hassane Barazé Moussa d’ajouter que des activités de recherches uranifères sont entreprises dans beaucoup de ces  pays, tandis d'autres comme l'Afrique du Sud, la Namibie et le Niger ont connu plusieurs années d'expérience en matière d'exploitation d'uranium tout en s'acheminant vers la réhabilitation des sites comme au Gabon. Toutefois, a-t-il reconnu, bon nombre de ces pays font face aux défis majeurs liés à ces activités dont entre autres l’insuffisance de cadres législatifs appropriés pour réglementer les activités d'exploration, d'exploitation et de réhabilitation des sites uranifères et l'insuffisance de ressources humaines qualifiées nécessaires pour surveiller efficacement les activités des sociétés minières.

Le Laboratoire d’Etudes et de Recherches sur les Dynamiques Sociales et le Développement Local (LASDEL), organise depuis hier matin, avec l’Appui de ses partenaires, un atelier scientifique sur le thème « l’Afrique à l’ère du renouveau : nouvelles formes d’expressions linguistiques, culturelles et politiques des mouvements citoyens ». L’ouverture de cette rencontre du donné et du recevoir  s’est déroulée dans les locaux de l’institution de recherche sous la présidence du  directeur scientifique dudit Laboratoire, Dr Hamani Oumarou. Cet atelier réunit des chercheurs des pays africains et européens travaillant sur les différentes formes de participation politique et dans des contextes variés.

Cette rencontre qui durera trois (3) jours intervient, selon le directeur scientifique du LASDEL, à un moment où l’avenir du continent africain est questionné au regard des enjeux géostratégiques et politiques à l’échelle internationale. Au cours de ces échanges, a souligné Dr Hamani Oumarou, les réflexions d’acteurs issus d’horizons variés et des disciplines scientifiques différentes seront mises en discussion. Il a par ailleurs ajouter que, l’interdisciplinarité et l’ouverture sont de nos jours le fondement de la production des connaissances.

L’Afrique change et continuera sa mutation. Il est donc temps de penser les futurs africains, ou le renouveau de l’Afrique. Il ne s’agit pas de renier le très riche passé de ce grand continent, mais il est question ici d’interroger les formes nouvelles que prennent les mouvements citoyens et ceux, dans un contexte sociologique, politique, culturel lui-même en proie aux changements sous les effets combinés de la globalisation et des dynamiques internes au continent, a précisé le directeur scientifique de LASDEL. Il a en outre  fondé l’espoir que les conclusions de cet événement scientifique offriront des clés de compréhension des dynamiques sociale, économique, culturelle qui structurent le fonctionnement de l’Etat dans ses relations aux citoyens. 

Pour sa part, M. Jaoud Serghini, Enseignant-chercheur à l’Université Mohamed Premier du Maroc, a précisé que, plusieurs objectifs dont assignés à cette rencontre. Il s’agit: de mettre d’abord en évidence les différentes formes d’expressions linguistiques, culturelles et politiques nouvellement adoptées ou renouvelées, éventuellement dans des corpus récents, notamment les formes de communication instantanée véhiculées par les nouvelles technologies. Ensuite s’interroger sur l’avenir de ces nouvelles formes d’expression citoyenne, d’examiner cette question cruciale de l’intérêt de ces mouvements citoyens au sein de la société africaine.

Quant au Chef de Programme du Point Sud, M. Issa Fofana, il axé son intervention sur des questions relatives à la liberté d’expression et d’opinions politiques qui sont au cœur de réflexions politiques et scientifiques. En effet, a-t-il soutenu, une nouvelle forme d’expressions citoyennes naissent avec l’apparition de ces nouveaux médias, des pratiques numériques. Ainsi, la liberté d’expression est une façon de manifester publiquement ses opinions  constituant un principe démocratique, a expliqué le Chef de Programme du Point Sud.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

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Le centre national d’études stratégiques et de sécurité( CNESS) a organisé, hier à Niamey, un atelier sous régional de renforcement de capacités et d’échanges d’expériences pour les centres d’études stratégiques des pays membres de l’autorité de développement intégré du Liptako Gourma (ALG). Cet atelier de 3 jours a pour objectif de renforcer les aptitudes techniques et pratiques des chercheurs des centres d’études dans l’élaboration,  la conduite et l’évaluation des projets de recherche sur les enjeux stratégiques et les questions de sécurité. La préparation et l’organisation de l’atelier a été possible grâce à l’appui du National Democratic Institute (NDI) et la fondation Konrad Adenauer.  L’ouverture des travaux a été présidée par le directeur de cabinet du Président de la République, M. Ibrahim Sani Abani en présence de la directrice des programmes Afrique de l’Ouest francophone du NDI,

Mme Ulrike Rogers et du directeur général du CNESS, Col. Mahamadou Seydou Magagi.

A l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet du Président de la République a déclaré que le contexte sécuritaire de la  sous-région connait une dégradation depuis plusieurs années malgré les efforts grandissants consentis par les Etats. Sur le plan humain, a expliqué M. Ibrahim Sani Abani, les victimes du terrorisme ne cessent d’augmenter et sur le plan financier, les dépenses de sécurité des pays sont en hausse constante depuis 2013. Ces dépenses ont un impact significatif et négatif sur les dépenses de développement comme l’atteste une récente étude sur la thématique commanditée par le secrétariat exécutif du G5 Sahel.

Une telle situation selon lui, pose la question centrale de l’efficacité et l’adaptation des réponses à la menace sécuritaire actuelle. C’est dire que les besoins des pays et organisations sous régionales en analyses, études et recherches dans les domaines sécuritaires et stratégiques n’ont jamais été aussi grands. En effet, le contexte sécuritaire complexe volatile et évolutif comme celui dans lequel se trouvent les pays, exige une veille stratégique et une réflexion permanente afin d’éclairer les décisions et choix des gouvernants.

Fort heureusement a souligné le directeur de cabinet, les pays se sont dotés de structures pour remplir cette fonction essentielle d’anticipation  et d’aide à la décision dont les centres d’études stratégiques.

La même étude du secrétariat exécutif du G5 Sahel, a-t-il ajouté appelle les pays à une réflexion commune en matière sécuritaire dans le but de mener des actions communes tout en gardant à l’esprit que la forte volatilité de la situation et la célérité qu’exige son traitement commande de décentraliser les centres décisions pour les rapprocher des populations. De ce même ordre d’idée découle la recommandation de renforcer les capacités de production de connaissance sur la sous-région et ses populations.

De ce fait, a affirmé M. Ibrahim Sani Abani, cette collaboration sous régionale est à la fois une preuve de pragmatisme et témoigne également d’un souci d’efficience des centres.

Le directeur général du centre national d’études stratégiques et de sécurité, Col. Mahamadou Seydou Magagi a quant à lui indiqué que cette session de renforcement des capacités s’appuie sur un  projet de recherche concret prévu dans le plan d’actions conjoint 2021 des centres d’études. Et afin de faciliter l’atteinte de l’objectif assigné à l’atelier, le Col. Mahamadou Seydou Magagi  a annoncé que l’atelier sera centré autour d’un projet de recherche commun aux trois centres. Aussi, il s’attachera entre autres après avoir reformulé le thème du projet de recherche à mettre en place un plan de travail conjoint destiné à guider la réalisation dudit projet. Et les rappels théoriques des facilitateurs sur la méthodologie et les techniques de recherche seront complétés par les échanges d’expérience des participants. 

Pour sa part, Mme Ulrike Rogers a soutenu que le NDI et la fondation Konrad Adenauer sont convaincus que les informations, outils, techniques et procédés qui seront mis à la disposition des cadres des centres par les facilitateurs seront d’une grande utilité pour les futures recherches que les centres sont amenés à conduire.

Rahila Tagou(onep)

16 juin 2021
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Du 16 au 20 mai, la Commission Nationale du Mécanisme Africaine d’Evaluation (MAEP) organise, à Niamey, un atelier sur l'élaboration du Plan d'Action National (PAN). Pour s’assurer que les Etats membres sont au même niveau, le Secrétariat continental du MAEP a initié une série d’ateliers techniques pour augmenter la compréhension sur certaines questions qui sont souvent omises durant l'élaboration, le suivi-évaluation et l'établissement des rapports d'étape sur la mise en œuvre des PAN. C’est le président du Conseil National de Gouvernance-MAEP, Pr Mayaki Maikolanché, qui a présidé l’ouverture des travaux.

Au cours de ces échanges, les participants auront à suivre les communications des experts et consultants que le Secrétariat continental du MAEP a bien voulu mettre à leur disposition pour conduire les travaux du présent atelier. Cela afin de leur permettre d'avoir une vision stratégique claire des tâches qui leurs sont assignées, mais aussi d’outiller les participants pour conduire à bon port l'élaboration du Plan d’Action National du Niger.

L'objectif principal du présent atelier est de finaliser le Plan d'Action National du Niger et de renforcer les capacités de toutes les parties prenantes impliquées dans la planification et la mise en œuvre du PAN, afin de synchroniser le cycle de planification nationale avec le cycle du Plan d'Action National du MAEP. Il s’agit spécifiquement de permettre aux participants de mieux comprendre les défis liés à l'intégration du Plan d'Action National dans le Plan de Développement Économique et Social (PDES 2022-2026) et la manière de les relever, d’accroître la capacité des participants à veiller à l'exécution des activités prévues dans le PAN et à enregistrer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs fixés.

A l’ouverture des travaux, le président du Conseil National de Gouvernance-MAEP, Prof Mayaki Maikolanché, a rappelé l'importante place du Plan d'Action National dans le processus du Mécanisme Africain d'Évaluation par les Pairs. «Le Plan d'Action National est l'outil essentiel permettant d'améliorer la gouvernance. Il propose des actions concrètes permettant de remédier aux insuffisances et autres faiblesses relevées par l'autoévaluation nationale et de l'évaluation-pays», a-t-il expliqué. Le président du Conseil National de Gouvernance-MAEP, a exhorté les participants à suivre avec toute l'attention requise, les communications qui leur seront présentées afin de tirer le meilleur parti de l'expérience des autres pays qui ont devancé le Niger dans cet exercice. «Cela pour éviter les écueils qu'ils ont rencontrés d'une part, et d'autre part pour nous inspirer de leurs bonnes pratiques, dans cet esprit de solidarité et de mutualisation des acquis qui constituent les vertus cardinales qui sont le socle sur lequel nos Chefs d'État ont créé le MAEP», a-t-il estimé.

Auparavant, le directeur par intérim du Suivi-élévation du Secrétariat Continental du MAEP, M. Jean Yves Adou a souligné l’importance du PAN. «Le PAN contient et articule clairement les actions prioritaires nécessaires pour accélérer l'atteinte efficace des résultats de bonne gouvernance et de développement durable. La force du processus du MAEP est donc dans la qualité des politiques et actions mises en œuvre dans le cadre de ces PAN», a-t-il expliqué. Par ailleurs, M. Jean Yves Adou, a rappelé que durant les 19 années d'existence du MAEP, l'une des faiblesses identifiées dans le processus d'évaluation, demeure l'incohérence entre les PAN et le Plan National de Développement (PND). «Or le succès de la mise en œuvre, du suivi-évaluation et de l'établissement régulier des rapports d'étape nationaux, est intimement lié à la qualité des PAN produit ainsi qu'à leur degré d'harmonisation et d’intégration dans les PND. Cette intégration et harmonisation du PAN avec le Plan National de Développement permet de profiter des synergies et complémentarités en vue d'un impact à long-terme des politiques publiques», a-t-il conclu.

 Mamane Abdoulaye(onep) et Assad Hamadou (Stagiaire)

Le président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), M. Maty Elhadj Moussa, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de restitution des premiers résultats de la mission d’audit organisationnel et d’élaboration du manuel de procédures de ladite institution. Financée par l’Union Européenne, l’objectif de la mission d’audit est de consolider les dispositifs institutionnel, fonctionnel et opérationnel de la CNDH, de contribuer au renforcement du pilotage, de la gestion stratégique et opérationnelle et de la coordination des tâches et activités aussi bien au niveau de l’administration centrale qu’au niveau déconcentré.

A l’ouverture des travaux, le président de la commission nationale des droits humains, M. Maty Elhadj Moussa, a souligné que la CNDH se doit d’être dotée de textes clairs qui garantissent son indépendance et son bon fonctionnement. Elle doit être dotée d’un organigramme opérationnel déterminant des rapports verticaux et horizontaux clairs entre ses membres d’une part et entre ses membres et le personnel administratif et technique d’autre part. La CNDH fort de ses succès au plan national et régional ne doit pas rester en marge. En outre, il a rappelé que cette mission d’audit organisationnel et d’élaboration d’un manuel de procédures de la commission a été initiée au mois de septembre dernier, dans le but d’évaluer les points forts et les insuffisances dans l’organisation, le fonctionnement et la gestion administrative et financière de l’institution.

Le président de la CNDH a indiqué également que l’atelier de restitution des premiers résultats de la mission d’audit intervient juste après le ré accréditation de l’institution au statut ‘’A’’ le 06 octobre 2022 par l’alliance mondiale des institutions des droits de l’homme. Ce succès, a-t-il ajouté, couronne une fois de plus les résultats engrangés par la CNDH de 2017 à ce jour.

M. Maty Elhadj Moussa a précisé que la consécration est le fruit du travail acharné des commissaires, du personnel administratif de la CNDH, de l’Etat mais aussi du soutien des organisations de la société civile et des partenaires techniques et financiers qui œuvrent inlassablement pour la réussite de la CNDH dans ses nobles missions de promotion et de protection des droits humains en république du Niger.

Pour sa part, la représentante de l’Union Européenne, Mme Jamila El Assaidi, a affirmé que la CNDH est la pierre angulaire du dispositif national de promotion et de protection des droits humains au Niger.

Elle a, à cet effet, indiqué que les enquêtes, les rapports, et les déclarations sont importantes pour faire avancer l’agenda des droits humains et du droit international humanitaire au Niger et dans toute la région. La CNDH doit consolider ses acquis et renforcer son dispositif institutionnel afin de remplir efficacement ses missions et son mandat qui a été élargi au mécanisme national de prévention de la torture.

Mme Jamila El Assaidi a ajouté que les 7 antennes régionales mises en place doivent être fonctionnelles et pleinement opérationnelles afin que la commission atteigne ses objectifs d’améliorer son accessibilité, sa proximité et sa visibilité auprès des populations.

La représentante de l’Union Européenne a notifié que l’institution soutient fortement cette démarche qui s’inscrit dans la construction d’une nouvelle vison stratégique contribuant à atteindre l’objectif que s’est fixé le nouveau collège des commissaires. ‘’Faire de la CNDH Niger une INDH de référence en Afrique où est prônée l’excellence’’.

Elle a précisé que l’union européenne, a renouvelé son soutien au processus de réformes engagé en 2022 à travers trois appuis. Il s’agit notamment d’une dotation en matériel roulant, d’une subvention pour la mise en œuvre du projet de renforcement du dispositif de promotion et de protection des droits humains, d’une durée de 36 mois, et de la mise à disposition d’une assistance technique pour une durée de 15 mois.

Ce soutien, a-t-elle ajouté, s’inscrit dans une approche institutionnelle en finançant non pas des activités de la CNDH mais en l’appuyant dans sa structuration et sa capacité à fonctionner et à se déployer sur le terrain.

La représentante de l’union européenne a enfin assuré le ferme engagement de l’Union Européenne au côté de la CNDH du Niger pour faire avancer l’agenda des droits humains et du droit international humanitaire.

Par Farida Ibrahim Assoumane(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Une trentaine d’experts et techniciens des pays membres du CLSS participent à l’atelier sur l’état d’avancement de l’implémentation technique de la plateforme ECOAGRIS qu’abrite le centre régional AGRHYMET de Niamey du 25 au 27 avril. ECOAGRIS, lancé en septembre 2015, c’est le système régional intégré d’information agricole de la CEDEAO. La cérémonie officielle de lancement des travaux s’est déroulée à l’amphithéâtre dudit centre sous la présidence de M. Amadou Garba, représentant le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et de l’élevage en présence du représentant de l’Union Européenne.

  1. Amadou Garba a d’abord rappelé que la CEDEAO a mis en place la réserve régionale de la sécurité alimentaire dont l’objectif est de contribuer à répondre efficacement aux crises alimentaires et renforcer la résilience des ménages en vue d’une sécurité et d’une souveraineté alimentaires régionales durables. M. Amadou Garba a indiqué que la réserve régionale de sécurité alimentaire a connu du succès grâce justement au système d’information efficace intégré à caractère fédéral qu’est ECOAGRIS. Ce système géré par le CRA/AGRHYMET est, a-t-il dit, une source commune d’informations pour tous les 17 pays de l’espace CEDEAO /CILSS. Ces dernières sont produites à travers les analyses croisées de données de qualité, plus facilement accessibles et répondant aux besoins généraux et spécifiques des acteurs de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

La ministre de la Fonction publique et de la reforme  administrative Mme Ataka Zaharatou Aboubacar, assurant l’intérim de son homologue du Travail et de la protection sociale, a présidé le 20 Aout dernier, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de lancement du processus de mise en œuvre de la plateforme digitale interactive de collecte, de traitement et de diffusion des données sur l’emploi et la formation professionnelle. Organisé par l’Observatoire National de l’Emploi et de la Formation professionnelle  (ONEF) en collaboration avec l’institut international pour la planification de l’éducation IIPE- UNESCO, pôle de Dakar, cet atelier vise à élaborer la cartographie des acteurs intervenant dans la production et l’utilisation des données du marché du travail.

 

Procédant au lancement des travaux, la ministre du Travail et de la protection sociale par intérim a indiqué que la plateforme interactive en ligne fait appel à plusieurs acteurs aux besoins divers et variés. La plupart de ces acteurs sont à la fois des producteurs et des consommateurs de données et d’analyses. Mme Ataka Zaharatou Aboubacar a rappelé que la cartographie permet d’identifier les différents acteurs à tous les niveaux.

En effet, elle a souligné que la maitrise et la connaissance des producteurs et des consommateurs des données en matière d’emploi et de formation professionnelle permettra d’assurer l’intégration de la dimension emploi dans la planification régionale et locale. Cette mesure, a-t-elle dit, permettra de prendre en compte la promotion de l’emploi au niveau des collectivités territoriales, d’encourager les initiatives locales et de promouvoir l’entrepreneuriat agricole et le développement de l’emploi rural.

Pour sa part, le directeur général de l’Observatoire National de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (ONEF), M. Oumarou Ibrahima a rappelé que depuis le lancement des activités de cet Observatoire en Avril 2014, l’institution s’est attelée au travail et a démarré en mars 2020 et ses appuis multiformes à travers les partenaires techniques et financiers dont l’Institut International de Planification (IIPE-UNESCO), accompagnent le pays dans la mise en place du dispositif.

Pour M. Oumarou Ibrahima, l’avènement de la plateforme interactive digitale à l’ONEF, est en harmonie avec l’aspiration des plus hautes autorités du pays dans le cadre de la recherche du bien-être des populations. Le DG de l’ONEF a enfin notifié que ce lancement qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la plateforme digitale interactive de collecte, traitement et d’analyse des données, doit être saisi pour marquer l’engagement dans la recherche des résultats escomptés par le projet.

Farida Ibrahim  Assoumane(onep)

23 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/

CNESS fondation Konrad AdenauerLe centre national d'études stratégiques et de sécurité (CNESS) en collaboration avec la fondation Konrad Adenauer organise du 12 au 13 septembre, un colloque portant sur le thème « la cyber-sécurité et le numérique au service du développement au Niger et en Afrique ». La cérémonie de lancement de ce colloque a eu lieu sous la présidence de M. Ouhoumoudou Mahamadou, ministre directeur de cabinet du Président de la République, en présence de l'ancien Chef d'Etat, le Général de corps d'armée Salou Djibo, des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement et des responsables des forces de défense et de sécurité. Pendant deux jours, vingt-cinq (25) experts-panelistes se relaieront à la chaire pour échanger et partager avec les participants sur une dizaine de sous-thèmes les uns aussi importants que les autres, tous en lien avec le thème central du colloque.
Le cadre juridique et institutionnel de protection de données personnelles au Niger, les mécanismes de coopération et d'assistance technique en matière de cyber sécurité, les réseaux sociaux, terrorisme et Etat de guerre, le E-Gouvernement : état des lieux, la biométrie comme méthode d'indentification : opportunités, risques et perspectives, système éducatif et numérique au Niger et cyber activisme et démocratie au Niger, tels sont les sous-thèmes de ce colloque sur lesquels débattront les participants. En ouvrant les travaux du colloque, le ministre directeur de cabinet du Président de la république s'est réjoui de la dynamique enclenchée entre le CNESS et la fondation Konrad Adenauer avec pour finalité la promotion de la sécurité et de la paix dans la région du Sahel en général et au Niger en particulier. « Le programme mis en place par ladite fondation est une réponse ferme à la situation sécuritaire de la sous-région » a estimé M Ouhoumoudou Mahamadou avant d'affirmer que les plus hautes autorités soutiennent toutes les actions tendant à pousser la réflexion sur les défis sécuritaires qui assaillent les pays du Sahel.

L’institution Médiateur de la République du Niger en collaboration avec le Centre de Norvège pour la Gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF), a organisé du 17 au 18 mars 2022, un atelier d’échanges multi-acteurs sur la gestion des conflits locaux et communautaires dans le Liptako-Gourma.

Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la stratégie d’ancrage institutionnel du Programme à base communautaire de Gestion et Sécurité aux frontières dans le Liptako-Gourma. Il fait aussi partie intégrante du Programme paix et sécurité au Sahel à travers son objectif II, à savoir l’augmentation de la confiance de la population des localités du Liptako-Gourma dans les institutions de sécurité gouvernementale. Il a pour objectif principal de suivre la mise en œuvre des recommandations issues du séminaire sous-régional du Liptako-Gourma.

Aussi de façon spécifique, cet atelier vise à analyser lesdites recommandations, à favoriser le partage d’expériences et de bonnes pratiques entre le Médiateur et les acteurs locaux en matière de médiation et surtout à créer les conditions d’intégrer les acteurs locaux dans la prévention et la gestion des conflits dans les localités frontalières du Liptako-Gourma. «Le thème de cet atelier est un sujet brûlant dont nos localités frontalières en général et les populations de ces entités concernées en particulier, souffrent au plus haut degré. Il est donc impératif de trouver des solutions», a déclaré le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maïga qui présidait l’ouverture des travaux.

Pour le Médiateur de la République, il n’est aujourd’hui, un secret pour personne que les localités frontalières du Liptako-Gourma sont confrontées depuis plusieurs années à un climat d’insécurité et de violence inédit qui, se développent chaque jour davantage et qui a atteint ces derniers temps, la limite de ce qui est humainement supportable. «Il est indéniable qu’au Niger interne, local et communautaire des causes bien identifiées comme les irrédentismes communautaires et identitaires, les conflits pour l’accès aux ressources naturelles, les dysfonctionnements institutionnels, les tensions sociales et la montée progressive de l’intolérance et de l’extrémisme religieux en sont des facteurs d’incubation», a expliqué Me. Ali Sirfi Maïga. «La situation actuelle exige, qu’au-delà des structures traditionnelles de règlement de conflits, la recherche concertée de mécanismes alternatifs de prévention et de gestion des troubles à la paix et à la quiétude des populations soit diligentée», a-t-il préconisé.

Quant au Chef de bureau DCAF/Niger par intérim, M. Salamou Salissou, il a  indiqué que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts des autorités dans la gestion des conflits communautaires qui peuvent alimenter le terrorisme.

Notons que cet atelier a été réalisé grâce au financement des Royaumes de Danemark et de la Norvège.

Mahalmoudou Touré Maïmouna  ANP/ONEP- Tillabéri

Le directeur de cabinet du Président de la République, M. Ibrahim Abani, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier sur la problématique de l’éducation et de l’autonomisation de la jeune fille dans la capture du dividende démographique au Niger. Il s’agit à travers cette rencontre de dégager les principales difficultés, les contraintes et défis, ainsi que les grandes orientations sur la problématique de l’éducation et de l’autonomisation des jeunes filles pour la capture du dividende démographique au Niger.

A l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet du Président de la République, a souligné que la problématique de l’éducation et de la formation des filles au Niger se caractérise par des  facteurs multiformes d’ordre socioculturel, économique, politique et organisationnel qui interagissent et se renforcent mutuellement. Il a aussi ajouté que la persistance de certaines croyances et pratiques sociales défavorables à la scolarisation de la fille, fait peser encore sur les efforts déployés par l’Etat, les partenaires du développement, les organisations de la société civile et tous les autres intervenants pour promouvoir l’éducation et la formation de cette frange vulnérable de la population.

Il a, à titre illustratif indiqué que le taux brut de scolarisation des filles au primaire est de 72,1%, avec un taux d’achèvement de 57,2% au primaire et 15,6% au secondaire. Cela montre selon lui, combien les filles sont sous représentées lorsqu’on avance dans le cycle du système éducatif. Selon lui,, cela préoccupe le Président de la République qui a traité de la question dans le programme de la Renaissance acte III et instruit pour que des politiques et programmes pertinents soient mis en œuvre, avec le nécessaire accompagnement des partenaires techniques et financiers.

La faible scolarisation et le maintien des filles à l’école jusqu’à la fin du premier cycle du secondaire, a précisé M. Ibrahim Abani, impacte avec effet domino sur toutes les étapes de leur vie. Aussi, a-t-il nuancé, 65% des filles sont mariées avant l’âge de 18 ans. Parmi les femmes de 20 à 24 ans, 44% ont donné naissance avant l’âge de 18 ans. C’est pourquoi, a-t-il déploré, la mortalité néonatale est plus élevée parmi les enfants de mères âgées de moins de 20 ans, avec 55 pour mille cas. Cette mortalité s’élève à 39 pour mille chez les femmes sans éducation. Le directeur de cabinet du Président la République, a soutenu que la capture u dividende démographique au Niger ira de pair avec les orientations des politiques économiques et des mesures énergiques dont entre autres le maintien de la jeune fille à l’école.

Pour sa part, le gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka a rappelé qu’avec une forte croissance démographique à laquelle s’ajoutent les effets néfastes du changement climatique, il est aisé de constater un problème d’adéquation entre les ressources économiques et l’accroissement démographique. Il a en outre indiqué que notre pays fait face à d’importants défis dans les domaines de la sécurité, de l’agriculture, de l’environnement, de l’accès à l’eau potable, de la  santé, de l’énergie, de l’éducation et tout particulièrement de la scolarisation de la jeune fille. C’est pourquoi, a-t-il dit, la scolarisation de la jeune fille est au cœur des réformes apportées à notre système éducatif, réformes voulues et décidées par le Président de la République.

Farida Ibrahim Assoumane (ONEP)

Source : http://lesahel.org/

 

Les travaux de l’atelier portant sur l’état des lieux du sous-secteur de l’entretien routier au Niger et les propositions du compact régional Niger ont débuté, hier mercredi 1er mars 2023 à Niamey. Cet atelier qui va réunir, pendant 48 heures, l’ensemble des parties prenantes dans le cadre de l’entretien routier se veut un cadre pour débattre des problématiques du sous-secteur et dégager des pistes d’intervention pour assurer la pérennité du réseau routier national. C’est le ministre de l’Equipement, M. Gado Sabo Moctar qui a présidé l’ouverture des travaux.

Le gouvernement du Niger et celui des Etats Unis d’Amérique à travers le Millénium Challenge corporation (MCC) ont signé, le 14 décembre 2022 à Washington, un accord de don et un accord de mise en œuvre d’un programme Compact régional. Ce financement de MCC d’un montant de 302 millions de dollars US vise, l’amélioration de la compétitivité du corridor Cotonou-Niamey, la réduction de la pauvreté à travers une croissance économique inclusive et durable. Ainsi, en entreprenant la réalisation de cet important investissement, le MCC veut contribuer à réduire les coûts et les délais excessifs dus au mauvais état des routes et à l’inefficience de certaines opérations dans les échanges commerciaux que supportent les usagers du corridor Cotonou-Niamey.

La partie de ce compact régional comprend deux projets : d’une part le projet d’infrastructure du corridor, qui a pour objectif la réhabilitation de la route Niamey-Dosso et l’entretien périodique du réseau routier national. D’autre part, il y a le projet Efficacité des opérations du corridor (ECO) qui a pour objectif, l’amélioration de la gestion du secteur du fret et l’amélioration des procédures douanières, pour accroitre le marché régional.

En ouvrant les travaux de cet atelier, le ministre de l’Equipement a exprimé le vœu que les propositions et les recommandations issues de cette rencontre permettent une meilleure exécution des activités de l’entretien routier au Niger en vue de l’atteinte des objectifs commun du Niger et du MCC à savoir la réduction de la pauvreté à travers une croissance économique inclusive et durable.

Auparavant, le directeur pays résident adjoint de MCC, M. Kaocen Agalheir a précisé que le projet infrastructure du corridor vise la réhabilitation d’environ 130 kilomètres de route entre Niamey et Dosso, l’amélioration de la qualité des travaux d’entretien routier périodique et l’augmentation du financement de l’entretien routier périodique par des réformes du secteur. Pour Kaocen Agalheir, cet atelier va sans nul doute permettre de mieux préparer la mise en œuvre du Compact Régional du Niger.

Le coordonnateur national de la cellule d’appui au MCA/Niger, coordonnateur de l’unité de formulation du Compact régional Niger, M. Amadou Moussa a invité les parties prenantes et les experts nationaux à donner leurs avis et suggestions sur l’identification des acteurs physiques et institutionnels dans la mise en œuvre des travaux d’entretien périodique des routes, leurs rôles et responsabilités. M. Amadou Moussa a aussi demandé aux participants de se prononcer sur les accords d’entité à créer dans le cadre de la mise en œuvre du fonds indicatif de l’entretien routier et l’élaboration d’un schéma directeur routier et d’un plan quinquennal périodique d’entretien routier.

Rahila Tagou(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

L’Institut de Recherche en Sciences Humaines (IRSH) en collaboration avec l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), a organisé hier matin à Niamey, un atelier sur la science ouverte, couplée à la fête de la science. L’objectif assigné à cette rencontre est de démocratiser l’accès aux besoins, de permettre un accès sans barrière aux résultats de la recherche scientifique, d’augmenter l’efficacité de la recherche en permettant que les données soient faciles à trouver, accessibles, interopérables et réutilisables. C’est le directeur général de la recherche et de l’innovation au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Pr Kadri Aboubacar qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la rencontre.

Cet atelier qui concerne les bibliothécaires est le bienvenu parce qu’ils sont les gardiennes des œuvres historiques et des productions scientifiques. «Vous avez un métier noble, tout renforcement de capacités va être accueillis avec plaisir», a relevé le directeur général de la recherche et de l’innovation. Pour le Pr Kadri Aboubacar, cet atelier s’inscrit dans le cadre de la dynamisation de la recherche et de l’innovation technologique. Les points essentiels qui seront abordés sont entre autres les données en libre accès et la science ouverte, les outils de science ouverte à l’IRD, la politique de libre accès mise en œuvre par l’IRD, les outils PMB, les outils fédérateurs de la science ouverte sur les expériences de la fête ouverte. Il y aura également des expositions.

Pour sa part, le représentant de l’IRD au Niger, Dr Guillaume Favreau a, dans son allocution, fait savoir que cet atelier va dans la droite ligne de la dynamisation de la recherche scientifique, l’innovation, et la vulgarisation de l’information scientifique et technologique. L’IRD a-t-il dit figure parmi les acteurs les plus anciens de la recherche scientifique, de l’innovation et du partage de l’information scientifique et technologique au Niger. D’après Dr Guillaume Favreau, l’institut contribue au développement durable du pays à travers la conduite des programmes scientifiques centrés sur l’homme et son environnement et les grands enjeux sociétaux fondés sur l’interdisciplinarité, le partenariat et la Co-construction.

Le représentant de l’IRD au Niger a, en outre indiqué qu’un accord-cadre de coopération scientifique et technique entre le gouvernement du Niger et l’institut, détermine les modalités de la coopération entre les deux parties. Il définit aussi les principes généraux de collaboration entre d’une part, le Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et ses subséquents universités, institut, établissements et organismes publics, sociétés d’état et sociétés d’économie mixte, des démembrements du gouvernement et les organismes internationaux qui dépendent de son domaine de compétences et l’IRD d’autre part.

Selon Dr Guillaume Favreau, les priorités de l’IRD s’inscrivent dans la mise en œuvre, associées à une analyse critique, des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) adoptés en septembre 2015 par les Nations Unies, avec pour ambition d’orienter les politiques de développement et de répondre aux grands enjeux liés aux changements globaux, environnementaux, économiques, sociaux et culturels qui affectent la totalité de la planète. Le représentant de l’IRD, a enfin expliqué que, la science ouverte favorise le progrès collectif, en permettant à la science d’intégrer des pratiques de reproductibilité et de collaboration. Elle induit une démocratisation de l’accès au savoir, en faisant sortir les publications et les méthodes scientifiques hors de leur champ traditionnel, et en exigeant davantage de transparence.

De son côté, le directeur de recherche de l’Institut de Recherche en Sciences Humaines (IRSH), Pr Abdou Bontianti a, dans ses propos liminaires, notifié que l’IRD a fait un don d’ouvrages et de matériels à l’IRSH. «Ces ouvrages et matériels vont accroître la capacité du service de la documentation de l’Institut de Recherche en Sciences Humaines, la capacité à offrir davantage un service efficace aux usagers», a-t-il précisé.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Source : http://www.lesahel.org

L’Organisation Islamique pour la Sécurité Alimentaire (OISA) et le Comité permanent inter-état de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) ont conjointement organisé, hier matin à Niamey, un atelier sur le développement de base de données sur les statistiques agricoles. L’Objectif de cet atelier est de permettre aux représentants des départements de statistiques agricoles, des Etats membres de l’IOFS/CILSS d’échanger leurs expériences et en apprendre davantage sur la gestion des données agricoles. C’est le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’Agriculture M. Issaka Zabeirou qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence du Directeur Général de l’INSAH M. Mohamed Abdellahi Ebbe et plusieurs représentants du CILSS.

Au cours de cet atelier qui durera deux jours, il s’agira d’ outiller les participants sur les objectifs, le fonctionnement et le contenu des deux plateformes ; de comprendre l’utilisation des plateformes (paramétrage, saisie des données, validation des données et génération des indicateurs) et de revoir les indicateurs du module de production agricole afin de définir les indicateurs les plus pertinents à renseigner par tous les pays participants.

Dans son intervention, le Secrétaire général adjoint du ministère de l’Agriculture a souligné que cet atelier s’inscrit dans le cadre du plan d’action conjoint entre l’Organisation Islamique pour la Sécurité Alimentaire (OISA/IOFS) et le Comité permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) lancé en 2022 pour renforcer la base de données de I’IOFS sur l’équilibre alimentaire et former les États membres de l’IOFS et CILSS /CEDEAO sur la gestion des données agricoles avec la plateforme ECOAGRIS. Pour rappel, cette plateforme a été adoptée lors de la première assemblée générale de l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire de l’OCI. Les premières étapes de l’élaboration de cette base de données, qui couvre les questions de l’équilibre alimentaire, y compris la recherche de statistiques fiables et le téléchargement des indicateurs dans la plateforme de visualisation des données de l’IOFS, ont déjà été réalisées selon M. Issaka Zabeirou.

«Suite à l’adoption de l’ECOWAP/CAADP en janvier 2005 et compte tenu des insuffisances des systèmes d’information existants dans les pays, la CEDEAO a décidé, en collaboration avec les institutions partenaires, de mettre en place un système d’information régional intégré sur le secteur agricole appelé « ECOAGRIS »» a-t-il indiqué.

Pour sa part, le Directeur général de l’Institut du Sahel (INSAH) M. Mohamed Abdellahi Ebbe, a rappelé le rôle important que jouent les systèmes d’information dans la gouvernance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. «Le présent atelier dont l’objectif principal est le développement des bases de données agricoles pour une bonne élaboration des politiques et stratégies de sécurité alimentaire, donne une opportunité d’échanges et de partages d’expériences sur les systèmes existant au CILSS, à l’IOFS et chez les partenaires des deux institutions» a-t-il dit.

En effet, a-t-il poursuivi, cette rencontre sera l’occasion de présenter principalement la base de données sur le bilan alimentaire de l’IOFS et la plateforme ECOAGRIS qui a été conjointement mise en place par la CEDEAO, I’UEMOA et le CILSS. Pour M. Mohamed Abdellahi Ebbe, cet atelier est donc l’occasion de faire une analyse croisée de toutes ces initiatives au niveau régional et mondial, de mettre en lumière les synergies possibles entre les différents partenaires pour le renforcement des systèmes d’informations et pour une meilleure gouvernance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans l’espace CILSS/UEMOA/ CEDEAO.

Nafissa yahaya (stagiaire)

 

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À l’instar des autres Etats membres des Nations Unies, le Niger a célébré le lundi  21 Septembre, la Journée internationale de paix. Cette journée créée en 1981 est dédiée à la paix et particulièrement à l’absence de guerre, qui doit se manifester par le cessez de feu dans les zones de combat. À cet effet, le Réseau Paix et Sécurité des femmes de l’espace CEDEAO (REPSFECO-Niger), a organisé un atelier sous le thème : «dialogue intergénérationnel de haut niveau sur le leadership féminin au Niger ». Ainsi durant deux jours consécutifs, il a été question d’échanger avec la jeunesse en vue de trouver des voies et moyens qui permettront de faciliter la création d’emploi mais aussi de créer de nouvelles élites propices à l’émergence d’une nouvelle génération apte à répondre aux sollicitudes d’un développement  local.

La représentante de la Ministre de la Promotion de la femme et de la protection de l’enfant, Mme Hassane Maimouna, a souligné l’importance de l’atelier qui dit-elle intervient dans un contexte particulièrement marqué par des défis sécuritaires majeurs au Sahel et partout dans le monde. Pour Mme Hassane Maimouna, ce dialogue constitue un cadre approprié pour apporter une contribution active à la réponse aux défis sécuritaires et de consolidation de la paix au Niger. Aussi a-t-elle ajouté, cela permet de renforcer le leadership des femmes sur un thème central qu’est la paix et la sécurité.  « Tous les efforts déployés pour la recherche de la paix et de la sécurité au Niger, doivent être soutenus et relayés par l’ensemble des Nigériens chacun dans sa sphère de responsabilité et unis dans un creuset de solidarité et de collaboration », a-t-elle lancé.

 Intervenant à son tour, le représentant de l’UNFPA, M. Cheikh N’Diaye a invité les participants à un changement d’approche afin de pallier le cycle d’insécurité en Afrique de l’Ouest et du Centre. Il a expliqué que la plupart des pays de la région font face à divers facteurs de fragilité et d’instabilité, allant des conflits aux sècheresses et inondations récurrentes en passant par l’extrémisme violent et la vulnérabilité économique dues aux crises mondiales.

La journée du 21 Septembre constitue une opportunité d’échanges et de partage sur de nouvelles approches et alternatives pour une paix durable et stable, a-t-il dit. Il a soutenu que des jeunes et adolescents en bonne santé, formés et mieux informés et qui participent dans les affaires de leurs pays constituent un formidable atout en terme de capital humain pour le dividende démographique. « Ils pourront ainsi jouer des rôles cruciaux an matière de consolidation de la paix et de promotion du développement économique et social », a-t-il  déclaré.

Quant à la Présidente du Réseau Paix et Sécurité des Femmes dans l’Espace CEDEAO (REPSFECO), Mme Bana Fatima Moutari, elle a relevé que cette année, la célébration de la journée internationale de paix a coïncidé avec la gestion d’un évènement majeur qui est la pandémie du COVID19. « Elle bouleverse et continue de peser sur les économies à l’échelle mondiale. C’est pourquoi j’interpelle, les citoyens, la société civile et les Etats à une résilience collective pour sauvegarder les acquis», a affirmé Mme Bana Fatima. 

A la fin des travaux, le Député-Maire de Makalondi, M. Diara Banyoua a témoigné des efforts fournis par les Organisations non-gouvernementale ainsi que le système des Nations Unies dans la promotion de la Paix et l’émancipation de la femme en l’occurrence de la jeune fille. Il a appelé les Nations Unies et les ONG intervenant dans la consolidation de la paix de continuer à s’investir sur le terrain pour que la paix puisse être obtenue et maintenue.

La représentante des jeunes qui ont participé à l’atelier, Melle Mazou Souley Halimatou (Miss Littérature 2019), a remercié la présidente du REPSFECO pour cet atelier sur le leadership qui a-t-elle souligné a été d’une contribution inestimable. Aussi a-t-elle ajouté cet atelier a permis  aux jeunes filles de  prendre  conscience des potentialités qu’elles possèdent et qu’elles peuvent développer en tant que jeune fille d’aujourd’hui et femme modèle pour toujours. 

 Rahila Tagou(onep)

23 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Le Directeur général de la population et de la santé de la reproduction, Dr Harou Issoufa, a présidé hier 23 mars 2022, l’ouverture d’un atelier jumelé sur le renforcement des capacités et les échanges sur l’éthique de la recherche en santé, et l’élaboration de procédures opérationnelles standard. L’objectif assigné à cette rencontre, est d’améliorer les capacités des membres du comité national d’éthique pour la recherche en santé, notamment sur la révision rigoureuse et efficace des protocoles en situation de routine et d’urgence sanitaire.

A l’ouverture des travaux, le directeur général de la population et de la santé de la reproduction a d’abord souligné l’importance que revêt cette rencontre pour le Ministère de la Santé.

Il devrait par la suite préciser que la bioéthique est un sous-domaine de l’éthique qui s’intéresse aux normes et aux principes qui s’appliquent aux sciences de la vie, y compris la médecine. En effet,  l’éthique de la recherche en santé fait partie de la bioéthique qui vise à protéger les droits, la sécurité, la dignité et le bien-être des participants à la recherche. De ce fait, en tant que comité d’éthique les membres ont pour devoir, de fournir un examen efficace et solide des protocoles de recherche en assurant la protection de tous les participants à la recherche.

Le directeur général de la population et de la santé de la reproduction a rappelé que la science et la technologie progressent aujourd’hui à un rythme exponentiel. «Et pour que l’humanité puisse bénéficier de son énorme potentiel, il est indispensable que ces avancées soient accompagnées de réflexions éthiques sur la recherche scientifique et son application», a-t-il expliqué. A titre illustratif, il a cité quelques exemples dont la recherche sur les cellules souches, le dépistage génétique humain, le clonage, le don d’organes, les organismes génétiquement modifiés, les essais cliniques sur de nouveaux médicaments ou vaccin, et la recherche sur les maladies émergentes comme le VIH/ SIDA, la maladie à virus Ebola, la covid-19.

Dr. Harou Issoufa a fait savoir que la nécessité de réfléchir aux dimensions morales de ce progrès scientifique et technologique ainsi que le désir d’améliorer la santé des populations dans le monde ont incité les Etats membres de l’UNESCO à adopter des lignes directrices, et respecter la déclaration d’Helsinki en 1964.

Dans cette perspective, a ajouté Dr Harou Issoufa, il est impératif de noter que la bioéthique, à la lumière de la science en général, est un domaine en constante évolution. C’est pourquoi, il a encourage ces ateliers de renforcement des capacités et d’échanges sur l’éthique de la recherche en santé, et l’élaboration de procédures opérationnelles standard, qui contribueront certainement à améliorer les capacités des membres du comité national d’éthique pour la recherche en santé, notamment sur la révision rigoureuse et efficace des protocoles en situation de routine et d’urgence sanitaire. 

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

Le secrétaire général du ministère de l’emploi, du travail et de la protection sociale, M. Malam Barwama Malam Moussa, a présidé hier matin, à l’hôtel Royal de Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’appui à l’opérationnalisation du réseau de coordination du système d’information du marché du travail : la remise officielle de la plateforme et l’élaboration d’une feuille de route. L’objectif de cette rencontre est de contribuer à l’élaboration des politiques d’emploi et de formation professionnelle, à la mise en œuvre et au suivi évaluation pour stimuler le développement économique et social du Niger.

A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère de l’emploi, du travail et de la protection sociale a souligné que cette rencontre constitue un moment historique dans le fonctionnement de l’observatoire national de l’emploi et de la formation professionnelle. Cette institution, a-t-il dit,« sert de baromètre dans la collecte, le traitement et l’analyse des données en matière de l’emploi et de formation professionnelle. Les données qu’elle produit servent d’outils d’aide à la prise de décisions aussi bien dans le secteur public que privé ».

M. Malam Barwama Malam Moussa a notifié que l’observatoire national de l’emploi et de la formation professionnelle mène des offensives pour mobiliser des ressources lui permettant d’accomplir efficacement la mission qui lui a été confiée. Il a indiqué qu’une plateforme interactive en ligne fait appel à plusieurs acteurs aux besoins divers et variés. La plupart de ces acteurs sont à la fois des producteurs et des consommateurs de données et d’analyses.

M. Malam Barwama Malam Moussa a fait savoir que le résultat d’énormes sacrifices consentis par les différents producteurs et utilisateurs des données en matière d’emploi et de formation professionnelle issus d’une série de dix ateliers sur différentes thématiques dont la première est l’élaboration de la cartographie des acteurs dans la production et l’utilisation des données du marché du travail.

Le secrétaire exécutif de la commission nationale pour l’UNESCO et l’ICESCO, M. Assoumane Mahamadou, a affirmé que l’appui de l’institut international de planification de l’éducation-UNESCO a pour objectif d’accompagner, dans un cadre inclusif, les parties prenantes, l’ONEF dans l’identification des besoins des utilisateurs potentiels de la plateforme pour mieux orienter la collecte, le traitement, le stockage et la diffusion des données sur l’emploi et la formation professionnelle, la conception d’une plateforme répondant aux besoins des acteurs nationaux et à des comparaisons internationales.

Selon lui, cette thématique d’insertion et de formation professionnelle cadre bien  avec la préoccupation de nos autorités. Cette volonté politique, a ajouté M. Assoumane, affichée par les autorités de la 7ème République à l’identification d’indicateurs pertinents qui permettent de mesurer les résultats concrets des actions entreprises périodiquement, le renforcement des systèmes d’information sur le marché du travail à travers l’amélioration des capacités techniques des structures productrices des statistiques du travail, des statistiques sectorielles, et des informations sur le marché du travail.

 Le directeur général de l’ONEF a lui indiqué que la vision de l’ONEF est d’être un outil de référence d’aide à la prise de décision, dans le champ de l’emploi et de la formation professionnelle. C’est aussi un baromètre des politiques en matière de l’emploi et de la formation professionnelle.

Il a en plus fait savoir que la mission principale de l’ONEF est de mettre à la disposition du public et des décideurs publics et privés les éléments  de compréhension et d’orientation en matière de création d’emploi et d’amélioration de l’adéquation de la formation aux possibilités présentes et futures du marché du travail.

M. Oumarou Ibrahima a rappelé le processus ayant permis la mise en place de cet outil innovant dans le cadre de l’amélioration du système d’information du marché du travail. D’après lui, c’est grâce à l’appui de l’institut international de planification de l’éducation que le pays a bénéficié de cette plateforme dans le cadre de la mise en œuvre du projet «  pefop plateforme d’expertise en formation professionnelle ».

Selon lui, au terme de ce projet, le pays dispose d’une plateforme digitale interactive, de collecte, de traitement, d’analyse et de diffusion composée de deux parties notamment une partie restreinte destinée aux producteurs des données, qui permet de concevoir des formulaires, des questionnaires d’enquêtes et de recensement, d’analyser les données avec les logiciels de traitements des données intégrées et  de les présenter  sous formes de graphiques ou de tableau, et une partie publique qui permet de diffuser les données de la partie restreinte, a mis toutes les publications des membres du réseau national du système d’information du marché du travail.

Par Farida Ibrahim Assoumane(onep)

 

La Commission Nationale de Gouvernance du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (CNG/MAEP) a organisé, hier à Niamey, l’atelier technique de validation du Rapport National d’Autoévaluation de la Gouvernance au Niger. L’ouverture de cette rencontre a été présidée par le point focal national de ladite Institution et directeur de cabinet adjoint en second du Président de la République, M. Oumar Moussa en présence des représentants des Institutions de la République, de ceux de regroupements des partis politiques, des organisations de la société civiles et des syndicats, des représentants du patronat et du président de la CNG/MAEP. 

 Cette rencontre de deux jours constitue selon M. Oumar Moussa, point focal national MAEP, une étape majeure du processus de mise en œuvre du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs au Niger. Le rapport que les participants auront à valider est, a-t-il indiqué, l’aboutissement d’un processus de recherche. Ils auront aussi à examiner et valider alternativement en groupe et en plénière les rapports nationaux d’autoévaluation et à passer au peigne fin les recommandations battues sur l’analyse diagnostic de nos experts.

Ces recommandations ont à leur tour servi de socle pour proposer un plan d’action que les acteurs auront à apprécier et améliorer sur la base des préoccupations et aspirations de peuple nigérien. Avant d’aboutir à ces documents de synthèse, a expliqué M. Oumar Moussa, les institutions de recherche que sont les bureaux d’étude de laboratoire universitaire ont élaboré quatre rapports thématiques correspondant à la démocratie et la gouvernance politique, à la gouvernance économique, à la gouvernance des entreprises et au développement économique et social. « Il vous revient donc d’améliorer le rapport de synthèse d’autoévaluation aussi bien dans sa forme que dans son fond et d’en décliner un plan d’action qui permettrait au Niger de combler les divers défis relevés », a-t-il précisé.

 Le point focal CNG/MAEP, M. Oumar Moussa a invité les participants à examiner les documents avec objectivité et lucidité dans un état d’esprit constructif.

l Aïchatou Hamma Wakasso

13 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Secrétaire général du gouvernorat de Tillabéry, M Kimba Moumouni Seydou, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier transfrontalier sur la gestion de la sécurité des frontières de la région du Liptako-Gourma. L’objectif de cette rencontre est de renforcer la confiance et la coopération entre les forces de défense et de sécurité et les communautés dans cette région. C’était en présence du directeur régional de l’Afrique de l’Ouest de Search for Common Ground, M. Drabo Allassane que s’est déroulée la cérémonie d’ouverture.

Le Secrétaire général du gouvernorat de Tillabéri, M. Kimba Moumouni Seydou, a rappelé à l’ouverture de la rencontre que la région de Tillabéri continue d’être touchée par l’insécurité du fait des exactions des groupes armées non étatiques avec plusieurs violations de droits de l’homme, des déplacements de population, de l’accès limité des personnes déplacées internes à l’assistance humanitaire dans les zones proches de la frontière avec le Mali et le Burkina Faso. «Suite à l’environnement sécuritaire très volatile dans la région de Tillabéry, aux assassinats et enlèvements ciblés, aux départs des populations, des conseillers municipaux et d’autres agents des services techniques de l’Etat, certains personnes déplacées ainsi que des membres de la communauté hôte passent la nuit hors des campements et ou des foyers, se regroupent pour passer la nuit par peur des exactions des groupes armés non étatiques», a-t-il expliqué.

De ce fait, M. Kimba Moumouni Seydou a indiqué que cette mutation intervient dans un contexte où les trois Etats connaissent une situation d’insécurité alimentée par la criminalité transfrontalière et les opérations des groupes terroristes. Cette situation qui compromet les efforts de développement constitue selon lui, un autre défi majeur. Elle confirme le lien étroit qui existe entre sécurité et développement. Il a ainsi souligné la nécessité d’améliorer les conditions de sécurité dans les zones frontières afin de lutter contre le trafic d’armes et le commerce illégal de ressources naturelles. Pour M. Kimba Moumouni Seydou, ces questions, ainsi que d’autres, ne pourront être réglées que moyennant une coopération régionale beaucoup plus étroite, entre des dirigeants déterminés à œuvrer ensemble pour le long terme, plutôt que de se liguer les uns contre les autres.

Pour sa part, le directeur régional Afrique de l’Ouest Search for Common Ground, M. Drabo Allassane, a souligné que cette rencontre permet notamment entre autres de faire l’état des lieux de la sécurité aux frontières et le point de la collaboration transfrontalière entre pays en matière de gestion de sécurité, d’identifier les domaines et les actions prioritaires pour améliorer la sécurité des frontières et la collaboration transfrontalière, et de capitaliser les expériences et partager les bonnes pratiques en matière de gestion de la sécurité transfrontalière.

S’agissant des objectifs qui s’inscrivent en droite ligne des orientations de Search for Common Ground en termes d’approche, il a indiqué que la nature transfrontalière des défis en matière de paix et de cohésion sociale nécessite une approche qui ne se limite plus aux frontières d’un pays donné, car dit-il, les causes et les conséquences des conflits actuels dessinent leur propre géographie, ils débordent les frontières des pays. Cette rencontre s’inscrit ainsi dans le cadre de la stratégie pour le Sahel et a trait particulièrement à trois objectifs qui consistent à transformer la manière dont les Etats répondent aux menaces faites à la sécurité afin qu’ils collaborent avec les acteurs locaux et s’attaquent aux causes profondes des conflits, en s’appuyant sur trois piliers, notamment faciliter les relations de travail nationales et régionales entre FDS et acteurs non étatiques, renforcer les relations entre les FDS et les membres des communautés au niveau local et travailler avec les gouvernements pour promulguer les politiques et institutionnaliser des pratiques qui replacent la sécurité humaine au centre.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

23 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

 

Une série d’ateliers de formation des responsables régionaux des partis politiques a eu lieu jeudi dernier à Niamey. Organisée par  le Secrétariat Permanant du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) en collaboration avec le Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD), cette rencontre a duré deux jours. Elle porte sur les règles et principes de base de la démocratie et les techniques de communication. La cérémonie d’ouverture a été placée sous la présidence de la Directrice de Cabinet Adjointe du Premier ministre, Mme Hadari Zeïnabou Garba.

La Directrice de Cabinet Adjointe du Premier Ministre a souligné le rôle éminent du CNDP qui selon elle, est un cadre d’échange pour la prévention des conflits politiques au Niger, mis en place par les partis politiques et le Gouvernement avec le soutien de certains partenaires. «C’est un organe consultatif qui émet des avis sur toutes les questions politiques et électorales dont il est saisi, il a aussi fait ses preuves dans la vie politique de notre pays et a servi, du reste, de modèle d’espace de concertation et de dialogue politique pour beaucoup de pays de la sous-région qui sont venus s’en inspirer. D’où l’importance pour les partis politiques d’avoir des notions sur les règles et principes de base de la démocratie et les techniques de communication» a-t-elle ajouté.

Hormis les rencontres d’échanges entre les différentes sensibilités politiques et le Gouvernement, le CNDP se veut, selon Mme Hadari, un cadre de renforcement des capacités des partis politiques sur les questions de la gouvernance démocratique, de la citoyenneté, de la culture, de la stabilité des institutions et de la paix. En effet, a-t-elle soutenu, l’ordonnance portant charte des partis politiques impose également à ces derniers d’assurer la formation, l’information et la sensibilisation de leurs militants. Aussi, la maitrise des règles et principes fondamentaux de la démocratie est nécessaire pour le développement d’une culture politique et civique à la base. Cette formation est donc importante car, elle va permettre aux leaders régionaux des partis politiques de jouer au mieux leur rôle d’information et de sensibilisation sur les programmes et projets de société de leurs partis respectifs et mener une communication politique saine particulièrement pendant les périodes électorales qui sont des moments très sensibles.

Selon le Coordonnateur du PAGOD, M. Salissou Moussa, les partis politiques sont les principaux animateurs de la vie publique, en recourant aux suffrages des citoyens pour conquérir et gérer le pouvoir politique, tout en veillant à une formation civique et politique des citoyens. Il a salué la coopération suisse au Niger, qui finance le programme d’appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD) dont l’un des résultats est que ‘’le dialogue politique devient plus inclusif et permanent’’. Ce projet entend accompagner le CNDP dans l’accomplissement de sa mission première qui est la promotion du dialogue politique. M. Salissou Moussa a réitéré l’engagement du PAGOD à soutenir le CNDP dans ses initiatives de renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit au Niger.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

La Fédération Nigérienne d’Athlétisme (FNA) organise depuis hier une formation à l’attention des officiels techniques SFCOT du niveau 1. Cette formation est financée par la Fédération Internationale d’athlétisme à travers son programme Dividende Olympique pour l’Athlétisme (DOA). C’est le président de la FNA, M. Tahirou Tiémago qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux en présence des membres de la FNA et des stagiaires.

Notons que la formation, qui se tient du 22 au 26 Mars 2021, regroupe environ 50 athlètes issus de toutes les régions du pays avec pour objectif d’outiller les officiels techniques pour qu’ils puissent pleinement jouer leur rôle  dans le jugement des compétitions. Cette formation s’inscrit dans le cadre d’un programme auquel la FNA a postulé en vue de l’obtention du financement pour le développement de ses activités. C’est un projet ayant intéressé plusieurs pays dont le Niger. Retenons que le Niger a pour la seconde fois accédé à l’appui de l’instance faitière de l’Athlétisme mondial afin de financer ses activités stratégiques au nombre desquelles le renforcement des capacités des acteurs de l’athlétisme.

L’accord du financement au Niger a été rendu possible grâce à la pertinence des actions menées par la FNA. C’est pourquoi, le président de la FNA a appellé les stagiaires à plus d’abnégation afin de tirer les avantages issus de la présente formation qui sera assurée par l’expert M. Moussa Chahadou. Durant ces cinq jours, l’expert va partager ses connaissances à travers diverses thématiques dont le jugement de la compétition d’athlétisme ; les qualités d’un officiels ; la connaissance des règlements et l’interprétation des règles des épreuves d’athlétisme dans tous les domaines de courses, des sauts, de lancers, et épreuves combinées.

M. Moussa Chahadou a noté que la formation concerne les aspects théoriques et pratiques. S’agissant de la partie théorique, elle est consacrée à l’étude des règlements et de toutes les dispositions réglementaires, tandis que la partie pratique est réservée à l’étude des installations et les matériels techniques d’athlétisme, le positionnement et le déplacement du juge sur le terrain et enfin les études des cas. A l’issue de la formation, les stagiaires seront soumis à un examen. Ceux qui ont répondu aux critères d’évaluation vont acquérir le grade d’Officiel technique du niveau 1.

Laouali Souleymane

23 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/

L’athlète nigérienne de 200 mètres, Aminatou Seyni est en train de disputer le Tour continental d’athlétisme.  En deux sorties, notamment à Nairobi au Kenya et à Ostrava en République Tchèque, elle a explosé le record du Niger qu’elle détient depuis les Jeux Olympiques de Tokyo 2020. En attendant la fin de ce Tour continental, on peut affirmer qu’elle a pris une bonne option pour terminer en tête de ce challenge mondial.

Le 7 mai dernier à Nairobi, Aminatou a fait une entrée fracassante dans cette compétition en réussissant à remporter les 200 mètres féminin en 22’43 devant les américaines Shanon Ray (22’48), et Dezerea Bryant(22’92). Mardi dernier elle a porté son exploit à 22’21 sur la piste du stade d’Ostrava en République Tchèque, améliorant ainsi son record personnel et le record du Niger de 22 centièmes. Elle a réalisé cette nouvelle performance devant l’américaine Allyson Felix(22’78), et l’Italienne Victoria Fontana(22’97).

On se rappelle qu’à l’occasion des Jeux Olympiques de Tokyo 2020, l’année dernière,  Aminatou Seyni a fait sensation sur la piste du stade olympique, en réussissant avec la manière, à décrocher son billet qualificatif pour les demies finales des 200 mètres qu’elle a courues en 22’54’’. Et c’était  la première fois que notre pays franchissait le premier tour d’une compétition en athlétisme aux Jeux Olympiques.  Cerise sur le gâteau, elle termina sa demie finale devant l’américaine Battle Anavia, et l’allemande Vervaet Imike.  Cette athlète d’exception que le Niger n’a jamais eu sur ces distances,  courait déjà les 400m en 49’19’’. Aminatou Seyni est une vraie gazelle du Sahel qui fait peur sur les 400 m, et qui menaçait les plus grandes de la discipline au plus haut niveau. Pour sans doute l’écarter de sa distance de prédilection (400m) à Tokyo,  une décision de l’IAA avait exigé d’elle  un traitement particulier de ses hormones avant toute autorisation.  Comme il fallait s’y attendre l’athlète avait refusé cette alternative. Et elle s’est brillamment qualifiée aux J.O de Tokyo sur les 200m. Elue meilleur sportif de l’année le 22 mai dernier à l’occasion du gala « Tarmamun Mu », Aminatou Seyni continue de voler de succès en succès. Ce qui la met dans une bonne trajectoire pour les J.O de Paris 2024.

Oumarou Moussa(onep)

 

Bazoum Population AbalaDans la nuit du 31 mai au 1er juin un commando terroriste composé d'une dizaine de véhicules armés a attaqué la brigade territoriale et l'escadron de la garde nationale d'Abala. Après une forte résistance l'ennemi s'est replié en laissant plusieurs victimes. Malheureusement on déplore six (6) morts coté des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dont quatre garde nationaux et deux gendarmes.

Aussitôt le matin, une délégation conduite par le ministre d’Etat, ministre en charge de l’Intérieur et comprenant notamment le ministre de la Renaissance culturelle, le Procureur de la république, le Haut commandant de la Garde nationale, celui de la Gendarmerie nationale, l'honorable député national au titre du département d'Abala, le gouverneur de la région de Tillabéry, les responsables régionaux des FDS s'est rendue jeudi 1er juin 2017 à Abala pour évaluer la situation sécuritaire. Aux environs de 9h30 mn au cimetière, le ministre d'Etat et sa délégation ont assisté à l'enterrement des martyrs de la nation lâchement assassinés par ce groupe terroriste dans le mois de ramadan au moment de la rupture de jeune.

Dans la nuit du vendredi 11 juin 2021, le domicile du président de l’Assemblée nationale a fait objet d’une attaque avec mort d’homme, en l’occurrence un des agents de sécurité. Cette attaque du domicile suscite beaucoup de commentaires au sein de l’opinion nationale. Pour certains, l’acte posé serait isolé et entre dans le cadre du banditisme urbain. Pour eux, les ‘’ bandits ‘’ sont tout simplement à la recherche du gain facile, croyant que la deuxième personnalité politique du pays est pleine aux as. C’est pourquoi, une partie de l’opinion pense que les ‘’ bandits ‘’ seraient venus pour tenter de cambrioler son domicile dans l’espoir de retrouver le pognon, et éventuellement emporter des véhicules. Par contre, d’autres pensent que l’attaque du domicile du président de l’Assemblée nationale s’inscrirait dans une logique de complot. Cette opinion pense que l’acte serait d’un complot politique réfléchi pour déséquilibrer Seini Oumarou et provoquer un divorce politique qui pourrait amener son éviction du poste de président de l’Assemblée nationale. Qui pourrait être derrière cette attaque ? C’est la question que tout le monde se pose et les spéculations vont dans les sens. Seini Oumarou qui cajole toujours le rêve de redonner au MNSD sa force politique doit donc ouvrir les yeux et exiger qu’une enquête sérieuse soit diligentée afin de démasquer les assaillants et leurs éventuels commanditaires.

A.S

Trois jours après l’attaque terroriste perpétrée dans le restaurant Aziz Turc de Ouagadougou, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Brigi Rafini, s’est rendu hier au consulat du Burkina Faso pour présenter les condoléances et exprimer le soutien et la compassion du peuple nigérien au peuple frère et ami du Burkina Faso. Le Chef du gouvernement est allé porter le message du Président de la République, SEM. Issoufou

Mahamadou, dans le livre de condoléances ouvert à l’occasion de ce malheureux évènement qui a endeuillé ce pays frère et ami du Niger qu’est   Burkina Faso.

Le General de Division Abdou Sidikou Issa, Chef d'Etat-Major des Armées

Le vendredi 14 juillet 2023, un détachement de la Gendarmerie Nationale du Niger a été pris pour cible lors d'une attaque terroriste complexe sur le tronçon TORODI-MAKALONDI, dans la région de Tillabéri. Selon le communiqué de l'Etat-Major des Armées publié sur le site de la présidence de la République du Niger, l'incident s'est produit aux environs de 13h40mn, à la hauteur de Niakatire.

Les forces de sécurité étaient en mission d'escorte de convoi lorsque l'attaque s'est déclenchée. Face à cette situation, les gendarmes ont réagi avec énergie pour repousser les assaillants. Malheureusement, le bilan de cette attaque est lourd. Du côté des forces de sécurité, un gendarme a perdu la vie, ainsi que quatre civils. De plus, dix-neuf personnes ont été blessées, parmi lesquelles sept gendarmes, cinq militaires et sept civils. Toutes les victimes ont été évacuées vers Niamey pour recevoir les soins nécessaires.

Du côté des assaillants, l'attaque a été repoussée avec succès. Deux terroristes ont été neutralisés et leurs corps ont été retrouvés sur les lieux de l'affrontement. Les forces de sécurité ont également récupéré cinq motos, deux fusils AK47 et un poste radio portatif. Divers effets vestimentaires abandonnés ont également été découverts sur les lieux de l'attaque.

Dans ce communiqué, l'Etat-Major des Armées du Niger souligne que malgré cette attaque, les forces de Défense et de Sécurité restent déterminées à poursuivre leur mission de protection des populations et de défense de l'intégrité du territoire national. Les autorités nigériennes sont engagées dans la lutte contre le terrorisme et continueront à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité du pays.

Le General de Division Abdou Sidikou Issa, Chef d'Etat-Major des Armées, a transmis, au nom du Président de la République, Chef suprême des Armées, ainsi que du Ministre de la Défense Nationale, ses condoléances attristées aux familles des victimes décédées lors de cette attaque. Il a également exprimé ses vœux de prompt rétablissement aux blessés.

Cet incident rappelle la persistance de la menace terroriste dans la région de Tillabéri, où des groupes armés opèrent, mettant en péril la sécurité des populations et des forces de sécurité. Le Niger, confronté à de nombreux défis sécuritaires, reste déterminé à faire face à ces menaces et à œuvrer pour la paix et la stabilité dans le pays.

Boubé Guédé (Nigerdiaspora)

Chaque semaine, au cours du Conseil des ministres présidé par le président de la République, il est procédé à l’adoption ou à la modification de textes organisant le fonctionnement général de l’administration, aux nominations aux hautes fonctions de l’Etat. Des communications sont aussi faites par les différents ministères sur des situations d’urgence et sur l’attribution des marchés dépassant un certain seuil. Si dans ce domaine des marchés publics, il y a véritablement des progrès, force est de reconnaitre que des résistances persistent. Sous l’impulsion de l’ARCOP, l’Autorité de régulation et du contrôle de l’attribution des marchés publics, le montant assujetti à une communication en Conseil des ministres de la part des démembrements de l’administration est revu à la baisse. Il y quelques années, il était fixé à cinq cent millions. Depuis janvier 2023, il est à trois cent millions hors TVA. D’ordinaire, les marchés faisant objet de communication en Conseil des ministres sont attribués au mépris des dispositions de l’article 13 de la loi du 23 janvier 2023. Cet article dispose que « tout achat public dont le montant est égal ou supérieur à trois cent millions hors TVA doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des ministres. »

La plupart des marchés sont attribués avant la communication. Hormis les marchés entrant dans le cadre de la défense, tous les autres sont, dans le principe, assujettis à la concurrence par des avis ouverts. Il arrive souvent que l’urgence commande d’autres formes d’attributions : entente directe ou offre restreinte. Pour contourner la loi, l’astuce consiste à créer l’urgence. On attend toujours la fin d’une échéance pour lancer une procédure d’attribution. Au dernier Conseil des ministres, celui du 11 mai, un marché donné par appel d’offres restreint donne la mesure de la technique de contournement de la loi qu’utilise l’administration. Il s’agit d’un marché de fourniture de 32 575 tonnes de céréales pour le compte de l’Office national des produits vivriers dont 15675 tonnes de mil, 7 000 tonnes de maïs, 6 000 de sorgho et 3 500 de riz. Dans les traditions de cet office, le stock est constitué au lendemain des récoltes. Les céréales sont achetées à un prix raisonnable aux paysans, stockées et revendues aux mêmes paysans au cours de la période de soudure qui n’est, en ce mois de mai, pas siloin. Pourquoi a-t-on alors attendu maintenant pour lancer le marché ? Dans un pays chroniquement déficitaire, où peut-on sortir 15 000 tonnes de mil ? Et ce en 15 jours pour délai d’exécution. En cette période, rares sont les producteurs qui ont encore des graines. L’adjudicateur de ce marché doit avoir en magasin ce tonnage. Quand l’a-t-il acheté ? A combien ? En règle générale, il est précisé le nom de la société adjudicatrice et le montant du marché. Dans le compte rendu du Conseil des ministres disponible sur les réseaux sociaux, il n’a pas été fait mention de l’heureux bénéficiaire et du montant du pactole. Un coup fourré ? A-t-on peur de quoi ? La société adjudicatrice est connue. Le montant aussi. Voilà le genre d’enquêtes pour la HALCIA au lieu des fraudes aux examens.

Modibo

Il y a ces honteuses pratiques qui avaient cours sous le régime de l’ancien président de la République Issoufou Mahamadou et qui semblent, malheureusement, avoir la vie dure pour se perpétuer sous le règne de son successeur Mohamed Bazoum duquel beaucoup de Nigériens attendaient pourtant un changement positif de comportement dans la gouvernance. Parmi ces pratiques on peut citer cette tendance du régime du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (Pnds- Tarayya) – baptisé Renaissance – à attribuer des contrats juteux de certains travaux à des intérêts étrangers, même lorsque des compétences nationales existent et peuvent effectuer les travaux à des montants très inférieurs à ceux proposés par les sociétés ou cabinets étrangers. Pendant les dix ans de gestion du président Issoufou Mahamadou, de nombreux contrats ont été octroyés à des étrangers, sous le nez et la barbe des experts nigériens qui ne comprenaient pas comment dans leur propre pays ils peuvent faire l’objet d’autant de mépris. On peut, entre autres, se souvenir de ce contrat de 35 milliards de francs CFA à une obscure société dénommée «MACH» pour la facturation de la téléphonie mobile au Niger et qui appartiendrait à l’ancien président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Feu Salif Diallo, à l’époque conseiller spécial du président Issoufou Mahamadou. Sous le régime de Mohamed Bazoum, des intérêts étrangers continuent encore à ravir la vedette à des sociétés et cabinets nationaux qui assistent impuissants à l’octroi des gros contrats auxquels ils peuvent valablement soumissionner et qu’ils peuvent même facilement décrocher si tout se passe dans les règles de la transparence. Il y a quelques jours, les Nigériens ont été surpris et même sans doute choqués d’apprendre que c’est une société malienne qui a été choisie pour la construction des infrastructures dans les universités de Maradi, Tahoua, Niamey et Zinder pour un montant de près de trentecinq (35) milliards de francs CFA, dont plus de trois (3) milliards pour les études de faisabilité. « Il n’y a donc au Niger, aucune compétence sérieuse pour mener des études de faisabilité d’infrastructures universitaires ?

Soyons sérieux ! Et respectons notre pays ! », S’est indigné l’analyste Ibrahima Hamidou sur sa page Facebook. A en croire l’intéressé, le juteux contrat a été accordé à la société malienne par «entente directe», c’est-à-dire sans appel à concurrence. Même s’ils n’arrivent pas à avoir le courage de le dire tout haut, beaucoup des acteurs nigériens oeuvrant dans le transport aérien se plaignent que depuis l’avènement du Pnds- Tarayya au pouvoir, le marché du transports des pèlerins nigériens aux lieux saints de l’Islam est devenu la «chasse gardée» d’un avionneur étranger et cela malgré les incessants retards qu’il accuse chaque année dans l’acheminement des pèlerins nigériens. Qu’est-ce qui peut donc expliquer cette préférence du régime de la Renaissance pour des intérêts étrangers dans l’octroi des marchés de certains travaux pour lesquels les compétences existent bel et bien au niveau national ? Selon certains analystes, il y a comme un souci pour les responsables du parti au pouvoir de renvoyer l’ascenseur à des «amis» étrangers qui les ont aidés lors des campagnes électorales. En Afrique, principalement dans sa partie francophone, certains chasseurs des marchés publics profitent des périodes des campagnes électorales pour faire quelques gestes «désintéressés» au profit des partis politiques et candidats qu’ils savent très favoris à une élection pour bénéficier de leurs largesses une fois le pouvoir conquis.

Salifou Hamidou

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, jeudi 24 juin 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.

A l’entame de la séance, le Conseil des Ministres a observé une (01) minute de prières et de recueillement à la mémoire des anciens Ministres disparus à savoir Mme Moumouni Aïssata  et Monsieur Mohamed Boucha.

       Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

I.        AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi modifiant et complétant la loi n° 2013-20 du 22 avril 2013, portant création d’un Etablissement Public à caractère Professionnel dénommé «  Bureau National de la Carte Brune CEDEAO ».

La loi n° 2013-20 du 22 avril 2013, portant création du Bureau National de la Carte Brune CEDEAO, dispose en son article 3 que le Bureau National de la Carte Brune CEDEAO, établissement public de l’Etat, a pour mission « la gestion à travers la couverture par l’assurance responsabilité civile, des risques liés aux accidents de la circulation causés par les automobilistes circulant sur le territoire des Etats signataires du Protocole de la Carte Brune CEDEAO ».

Cependant, du fait de cette formulation, le Bureau National de la Carte Brune CEDEAO qui ne joue qu’un rôle d’intermédiation, est assimilé en cas de litiges, par les juridictions, à une compagnie d’assurance.

En effet, le compte bancaire du Bureau National Carte Brune CEDEAO, nonobstant son statut d’établissement public, fait l’objet de saisies intempestives pour des manquements imputables aux compagnies d’assurances, compromettant sérieusement son bon fonctionnement.

Le présent projet de loi est pris pour remédier à ce problème en affirmant expressément le caractère insaisissable des biens du Bureau National de la Carte Brune CEDEAO.

Le présent projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption.

II.      AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.

III.   AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DU SPORT.

Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation du Ministère de la Jeunesse et du Sport.

Ces deux (02) projets de décrets ont pour objectif d’adapter l’organisation desdits départements ministériels à la nouvelle configuration du Gouvernement, conformément aux dispositions du décret n° 2021-289/PRN du 04 mai 2021, portant organisation du Gouvernement et fixant les attributions des Ministres d’Etat, des Ministres et des Ministres Délégués et celles du décret n° 2021-319/PM du 11 mai 2021, précisant les attributions des membres du Gouvernement.

IV.      MESURES NOMINATIVES.

Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

·      Docteur Ag Arya Moussa, maître de Conférences, est nommé Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

·      Docteur Ali Doumma, Professeur titulaire des Universités du CAMES, est nommé Secrétaire Général de l’Université Abdou Moumouni de Niamey.

·      Monsieur Ibrahim Moussa, inspecteur principal du trésor, Mle 122468/B, est nommé Directeur des Marchés Publics et des Délégations de Service Public au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

·      Monsieur Sahirou Tchida Moussa, inspecteur de promotion humaine, Mle 122376/X, est nommé Secrétaire Général Adjoint du Ministère de la Justice.

·      Monsieur Moussa Waziri Ibrahim, magistrat de 1er grade, 1er échelon, Mle 72558/F, est nommé Directeur Général des services judiciaires et des sceaux, au Ministère de la Justice.

·      Lieutenant-colonel Souleymane Ibrahim, officier supérieur de la Gendarmerie Nationale, Mle OA/SM, est nommé Directeur Général des services pénitentiaires, au Ministère de la Justice.

V.         COMMUNICATIONS.

Le Conseil des Ministres a entendu quatre (04) communications :

ü une communication du Ministre des Finances sur le lancement officiel du Fonds de Développement de la Finance Inclusive (FDIF) et l’organisation de la table ronde des bailleurs de fonds pour le financement du plan d’actions de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive (SNFI) 2019-2023.

Le Fonds de Développement de la Finance Inclusive (FDIF) a pour mission de favoriser l’accès des populations vulnérables aux financements à travers le renforcement des capacités techniques et financières des institutions financières.

Quant à la Stratégie Nationale de Finance Inclusive (SNFI), elle a pour objectif d’améliorer les conditions de vie des populations vulnérables notamment les femmes, les jeunes et le monde rural.

En vue du financement du plan d’actions de cette stratégie, le Ministère des Finances organise une Table Ronde des bailleurs de fonds, le 1er juillet 2021.

ü une communication du Ministre de l’Education Nationale sur le report des Examens du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC), session 2021.

ü une communication de la Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification sur les préparatifs de la Fête Nationale de l’Arbre, édition 2021, qui se tiendra à Zinder.

ü une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à la situation de la pandémie de la Covid-19.

L’analyse de la tendance épidémiologique de la Covid-19 montre que la situation est toujours sous contrôle et se présente à la semaine 23 comme suit :

A.  STRATEGIES DE LA RIPOSTE

-     cumul cas confinés 25.354, soit une légère augmentation par rapport à la semaine 22 ;

-     cumul cas sortis du confinement 25.350, soit une légère augmentation par rapport à la semaine 22 ;

-     total cas en cours d’auto confinement 4, soit une légère diminution par rapport à la semaine 22.

B. STRATEGIES DE LA PRISE EN CHARGE (SEMAINE 22)

­     cumul cas positifs 5.469, soit 14 nouveaux cas par rapport à la semaine 22 ;

­     cumul décès enregistrés 193, soit un nouveau cas de décès par rapport à la semaine 22 ;

­     cumul des cas guéris enregistrés 5.195, soit une augmentation de 20 cas par rapport à la semaine 22 ;

­     patients actifs 81, soit une réduction progressive par rapport à la semaine 22 ;

­     patients en cours d’hospitalisation 22, soit une réduction progressive par rapport à la semaine 22.

C.     STRATEGIE DE VACCINATION

La vaccination systématique anti COVID-19 se poursuit sur l’ensemble des huit (08) régions du pays.

La deuxième campagne de vaccination de masse anti-COVID qui s’est déroulée du 15 au 22 juin 2021 a permis d’améliorer la couverture vaccinale COVAX, bien que les résultats attendus sont en deçà des attentes. Cette campagne a permis de passer de 185.555 personnes vaccinées à la date du 14 juin à 250.499 personnes vaccinées pour la 1ère dose, et de 24.499 à 44.257 personnes vaccinées pour la 2ème dose au 22 juin 2021.

Pour améliorer cette couverture vaccinale, le conseil des Ministres appelle, en général, toutes les personnes cibles (personnes âgées de plus de 18 ans) à se faire vacciner contre la Covid-19.

Le conseil des Ministres appelle, en particulier, les responsables, les personnels et les usagers des institutions de la République, des Ministères, des services publics et privés et des compagnies des transports aériens et terrestres à se faire vacciner contre la Covid-19.

L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.

25 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Médiateur de la République Me Ali Sirfi Maiga a accordé hier matin une audience à l’Ambassadeur de Grande Bretagne, nouvellement installée au Niger, Mme Catherine Inglehearn.

A sa sortie d’audience, l’Ambassadeur britannique a indiqué que cette visite est la suite d’une série de visites de courtoisie qu’elle a entamé depuis son installation à Niamey il y’a trois mois avec les différentes autorités du Niger, afin de mieux comprendre et connaitre le contexte actuel du pays. «Nous sommes en train d’établir une nouvelle Ambassade de  Grande Bretagne au Niger et c’est important que nous connaissions les personnes les plus influentes» a-t-elle dit. Mme Catherine Inglehearn a ajouté qu’au cours de l’entretien, ils ont parlé de l’application de la loi dans tous les domaines puisque, «nous nous intéressons beaucoup à la situation des femmes et des filles au Niger». Elle a également dit avoir discuté avec le Médiateur, du mariage précoce, notamment, des difficultés autour de cette thématique et de l’importance de la mise en œuvre de la loi et de l’application de celle-ci; des conséquences du mariage précoce pour les filles, du point de vue de la santé, de l’éducation ainsi que leur sur le développement et sur l’économie  du Niger.

Relativement à la coopération entre le Niger et le Royaume Uni, Mme Catherine Inglehearn a fait savoir, que la Grande Bretagne a déjà un programme de développement, d’assistance assez extensive, assez élargie qu’elle a géré de l’extérieur. «Nos priorités sont surtout l’assistance humanitaire, pour les familles les plus pauvres, nous avons aussi des programmes d’assistance dans le domaine de la santé, celui de l’éducation, de la migration et de  la stabilisation sécuritaire etc.», a-t-elle confié. Elle a par ailleurs assuré que le Royaume Uni projette de continuer cette assistance au Niger. «Nous espérons voir les rapports s’agrandir et se renforcer» a conclu l’Ambassadeur du Royaume Uni.

Aminatou Seydou Harouna

10 décembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/    

Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga a reçu vendredi dernier en audience la Représentante résidente du président de la Commission de la CEDEAO, Mme Alapini Liliane. A sa sortie d’audience, la Représentante résidente a souligné avoir discuté avec le Médiateur de la République des préoccupations de l’heure et des objectifs de la CEDEAO, surtout en termes de sécurité, de monnaie unique, et d’infrastructures pour la sous région. Mme Alapini Liliane a ajouté avoir aussi évoqué avec le Médiateur, la crise sanitaire liée à la COVID19 qui secoue la sous région. «La paix et la sécurité de la sous région constituent des priorités de la CEDEAO. Le protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance est un protocole que tous les Etats membres doivent respecter pour aider au développement de la sous région» a conclu la Représentante résidente de la CEDEAO au Niger.

ONEP

26 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Le médiateur de la république du Niger Me Ali Sirfi Maiga, a reçu hier matin à son cabinet, la directrice exécutive du programme Manager Département Médiation ONG SEARCH for COMMON GROUND, Mme Claudia Maffettone. A sa sortie d’audience, la directrice exécutive du programme Manager Département Médiation ONG SEARCH for COMMON GROUND a déclaré avoir échangé avec le Médiateur de la République sur l’importance de la médiation au Niger. Leur échange a porté aussi sur la façon dont ils doivent collaborer ensemble pour renforcer cette utile médiation pour construire la paix au Niger.

Farida Ibrahim Assoumane

12 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Médiateur de la République du Niger, Me Ali Sirfi Maiga, a reçu hier matin à son cabinet, le représentant du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), M. Ismaila Mbengué. A sa sortie d’audience, le représentant Fonds des Nations Unies pour la Population a confié qu’il avait échangé avec le Médiateur de la République dans le cadre de la préparation du grand symposium. Il a déclaré que l’UNFPA et les autorités nigériennes comptent organiser cet événement avec l’ensemble de la chefferie traditionnelle. M. Ismaila Mbengué a aussi mis cette occasion à profit pour saluer le grand rôle que le Médiateur de la République a joué. Les échanges ont également porté sur la façon dont ils ont déjà réalisé la tournée au niveau de toutes les régions et presque tous les cantons du pays pour voir comment accompagner la chefferie traditionnelle et aussi discuter sur les questions liées sur le mariage des enfants, la planification familiale, et des violences basées sur le genre. « Nous sommes en train de travailler avec la médiature, pour voir comment ils vont venir contribuer à cet important symposium », a fait savoir M. Ismaila Mbengué, représentant du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).

Farida Ibrahim Assoumane

14 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Médiateur de la République du Niger, Me Ali Sirfi Maiga, a reçu hier matin à son cabinet, le Représentant du Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme au Niger, M. Omer Kebiwou Kalameu. A sa sortie d’audience, le Représentant du Haute Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme au Niger, s’est dit honoré d’être reçu par le Médiateur de la République. Il a déclaré que le Médiateur est une institution importante pour le Haut Commissariat, puisqu’il y avait eu la résolution de l’Assemblée générale des nations unies en 2010-2020, qui reconnaissait la centralité du Médiateur de la République, dans la promotion de droit de l’homme, de l’état de droit et de la démocratie. «C’est dans cet esprit, j’ai pensé qu’il est utile de venir rencontrer le Médiateur pour qu’ensemble nous puissions inspirer, identifier les axes de coopération pour réaliser ce mandat, pour la gestion noble du Médiateur en tant que promoteur et défenseur de droit de l’homme, promoteur de l’Etat de droit, et de la démocratie», a fait savoir M. Omer Kebiwou Kalameu.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maïga, s’est entretenu, hier matin, avec l’ambassadeur du Royaume des Pays-Bas au Niger, SE Paul Tholen. Les échanges ont porté sur plusieurs questions d’intérêt commun touchant l’aspect social, notamment les relations entre les gouvernants et les gouvernés, l’insécurité ainsi que la question du mariage des jeunes filles.  

A l’issue de la rencontre, l’ambassadeur du Royaume des Pays-Bas au Niger, SE Paul Tholen, a souligné que cette rencontre a été une occasion pour lui d’évoquer avec le Médiateur de la République plusieurs sujets d’importance générale notamment le contrat social entre l’Etat et les citoyens et bien d’autre priorités que Me Ali Sirfi Maïga a bien voulu soulever comme le mariage précoce, la situation sécuritaire et ses implications.

 Mamane Abdoulaye

07 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga, s’est entretenu, hier après-midi, avec Mme Diana L. Ofwona, Représentante Résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement au Niger (PNUD). Le déplacement de la Représentante Résidente du PNUD dans les locaux du cabinet du Médiateur de la République s’inscrit dans le cadre d’une visite de courtoisie pour s’enquérir de son travail. La rencontre a également été l’occasion pour les deux personnalités d’échanger sur la collaboration entre les deux institutions. «Nous avons échangé sur la collaboration antérieure et celle  d’aujourd’hui. Nos échanges ont également porté sur le pilier de la gouvernance», a indiqué Mme Diana L. Ofwona. «Nous avons partagé les aspects genres et médiations. Nous sommes en train de voir dans quelle mesure nous pouvons avoir un partenariat de long-terme sur la gouvernance et l’appui institutionnel», a-t-elle confié. Pour la Représentante Résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement  au Niger (PNUD), le cabinet du Médiateur de la République est un pilier très important pour le développement.

Issoufou A. Oumar

08 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/

Le Médiateur de la République du Niger, Me. Ali Sirfi Maiga s’est entretenu, hier après-midi, avec l’ambassadeur des Etats Unis, M. Eric P. Whitaker. L’entretien entre les deux personnalités a notamment porté sur des questions ayant trait à l’éducation civique, la bonne gouvernance, l’engagement communautaire.

Au sortir de l’audience, l’ambassadeur des Etats Unis a déclaré qu’il est venu rendre visite au Médiateur de la République afin d’évoquer avec lui des sujets portant sur l’importance de l’éducation, de la résolution des conflits, des relations avec les autorités afin de développer, a-t-il dit, «un bon niveau de confiance du peuple dans le gouvernement».

Il a par la suite souligné l’importance du travail qu’accomplit le Médiateur de la République tout en rappelant que cette institution et l’ambassade des USA ont beaucoup de programmes communs en l’occurrence : le programme ‘’Jagoranci’’, le programme ‘’Shiga’’ et le programme de démocratie et bonne gouvernance. Enfin M. Eric P. Whitaker s’est dit satisfait des échanges qu’il a eus avec le Médiateur de la République et son équipe.

Le diplomate américain est accompagné, au cours de cette visite, par la directrice de l’USAID qui, a–t-il annoncé, célèbre son premier anniversaire de mission au Niger et de la représentante résidente de l’OIT, l’attaché politique de l’ambassade des Etats Unis au Niger.

Rahila Tagou(onep)

26 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Médiateur de la République du Niger, Me Ali Sirfi Maiga, a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie de lancement officiel de la plateforme de traitement et de suivi des réclamations de l’institution. En effet, c’est dans le souci d’une meilleure prise en charge des réclamations des usagers de l’administration publique et de la dématérialisation du traitement et du suivi de ces réclamations auprès des institutions que le médiateur de la République du Niger a décidé de la mise en place d’une telle plateforme.  Celle-ci, se veut être un  outil indispensable  qui permet au médiateur de la République d’être encore plus proche des citoyens et des usagers.

Lors du lancement, le médiateur de la République du Niger, Me Ali Sirfi Maiga, a indiqué dans son discours que l’évènement est à saluer de la plus belle manière, car cela démontre l’intérêt que portent les autorités à la délivrance du service public partout et pour tous.

Il a par la suite confié que c’est  l’association des médiateurs  des pays membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest-africaine (AMP-UEMOA) dont fait partie le médiateur de la République du Niger, qui a suggéré aux pays membres ne disposant pas de plateforme lors d’un atelier sous régional d’échanges sur les systèmes informatisés de gestion des réclamations  organisé du 04 au 08 novembre 2019, de veiller à sa mise en place. Et selon lui, à travers cela, l’AMP-UEMOA vise à rendre accessible le service du médiateur aux citoyens d’une part, et à accroitre l’efficacité de l’administration du médiateur dans le traitement des réclamations reçues des citoyens d’autre part.

Pour Me. Ali Sirfi Maiga, l’œuvre entreprise marque la consécration du combat pour l’accessibilité des citoyens aux services du médiateur de la République, mais aussi une rupture avec un système moyenâgeux qui handicapait une institution d’une telle grandeur, qui a désormais sa propre plateforme à la hauteur de son rang, de ses ambitions et des missions dont elle est investie. « Cette plateforme est un outil indispensable qui va permettre au médiateur d’être encore plus proche des citoyens et des usagers. C’est en ce sens où l’usager peut se trouver physiquement à Bilma ou à Téra et accéder directement aux services du médiateur pour exercer en temps réel ses réclamations » a expliqué le médiateur de la République. Aussi a-t-il ajouté,  avec la plateforme,  la jeune fille de Téra victime de stéréotypes sociaux, la femme déconsidérée de bilma, l’administré abusé de Mirriah, le citoyen privé de ses droits de Bouza peuvent accéder directement au médiateur de la République.

Pour sa part, le représentant du gouverneur de Niamey, M. Hamida Abdou, a salué cette initiative qui vient combler un vide par la mise en place d’un système informatique de traitement et de suivi des réclamations des citoyens en vue de la digitalisation du processus dont l’un des objectifs majeures est de créer ou de renforcer les espaces d’engagement constructif entre le citoyen, la société civile et l’Etat.

La représentante de l’USAID-SHIGA, Mme Asta M. Zinbo a dans son intervention appréciée le rôle important que joue le médiateur de la République. Selon elle, il joue un rôle important d’interface entre les citoyens, les usagers, les services publics et l’administration car a-t-elle souligné, il reçoit des réclamations concernant le fonctionnement des administrations, de l’Etat, des autorités locales, et des établissements publics.

Par Farida Ibrahim Assoumane(onep)

17 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier après-midi, la 13ème réunion ordinaire du comité de pilotage de la mission Eucap Sahel au Niger. À travers cette réunion, Il s’agit pour le gouvernement et ses partenaires  de faire : un état des lieux de la mise en œuvre des recommandations issues de la 12ème réunion du comité de pilotage, le bilan des activités réalisées au cours de l’année 2021, l’identification des défis à venir  et les perspectives  pour l’année 2022.

À l’ouverture de la réunion, le Premier ministre a fait remarquer que  la situation sécuritaire reste toujours préoccupante dans la région du Sahel. A cet effet, a-t-il déclaré, «le Niger ne ménagera aucun effort dans le cadre de la lutte contre les groupes armés terroristes et entend honorer ses engagements vis-à-vis de la communauté internationale pour venir à bout de ce fléau». Aussi, a-t-il poursuivi, le gouvernement sous l’orientation du Président de la République, M. Mohamed Bazoum, continue  les opérations  de sécurisation des populations et reste favorable à toute initiative visant à renforcer les capacités  opérationnelles des forces de défense et de sécurité et les doter d’instruments juridiques leur permettant  de mener à bien leurs missions.

Par ailleurs, le Chef du gouvernement a rappelé que depuis l’installation de la mission Eucap Sahel Niger, ses activités ont porté sur des formations  du personnel à différents échelons, des remises de matériel et des expertises dans l’élaboration  de documents stratégiques. À travers ces actions, a souligné le Chef du gouvernement, la mission Eucap Sahel Niger appuie le gouvernement dans sa vision d’augmenter les capacités d’intervention, de coordination, de planification et de collaboration des forces de sécurité intérieure dans leurs missions de sécurisation des populations. Ainsi, le Premier ministre a salué l’action des partenaires de l’Union Européenne qui, en plus de cette participation à la mission Eucap Sahel Niger soutiennent le Niger dans un cadre bilatéral dans les domaines de la sécurité et du développement.

Pour sa part, l’ambassadeur, Cheffe de la Délégation de l’Union Européenne, Mme Denisa-Elena Ionete a affirmé dans son intervention  que, leur objectif commun est de soutenir les efforts du  Niger pour relever l’ensemble des défis liés au maintien de la sécurité, au sursaut civil et le renforcement de la présence de l’État  dans les zones d’insécurité et la restauration d’un environnement  serein propice  au développement  jusque dans les villages  les plus enclavés.

Par Oumar Issoufou(onep)

03 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier ministre, Chef du gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou  a présidé hier après-midi dans la salle des Banquets de la Primature la réunion entrant dans le cadre de la 1ère Session de la Commission mixte de concertation Etat-Donateurs du Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires. L’objectif  principal de cette rencontre est de susciter une mobilisation  générale, cohérente et agissante  face aux défis  multiples qui assaillent le Niger. (Nous y reviendrons)

24 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé, hier après-midi, une réunion avec les partenaires humanitaires. Il s’est agi au cours de la réunion de faire le point sur les difficultés que rencontrent les humanitaires dans la mise en œuvre de leurs activités et de discuter des solutions à adopter pour y remédier.

C’est ainsi que, dans son mot introductif, le Chef du gouvernement a indiqué que les acteurs humanitaires interviennent dans une situation particulière, car les groupes armés terroristes (GAT) ne respectent pas le droit humanitaire.

En 2019, a-t-il rappelé, 13 véhicules des humanitaires ont été pris par les groupes armés terroristes (GAT).

Il y’a eu aussi des cas, a–t-il ajouté, comme l’assassinat des partenaires à Kouré, à quelques kilomètres de Niamey.

De ce fait, a déclaré le Chef du gouvernement, « nous devons continuer à opérer  dans la prudence. Cela ne doit pas  nous empêcher d’aider les populations, par ce que  c’est notre but d’aider les populations en difficulté ».  Aussi, a-t-il poursuivi, « nous devons continuer à réfléchir sur les points qui peuvent permettre d’aller loin pour aider les populations en difficulté ».

 Oumar Issoufou(onep)

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a procédé, le 29 avril dernier, à l’installation officielle des comités d’orientation et technique du projet Fonds régional pour la stabilisation et le développement des régions fragiles dans les États membres de la CEDEAO (FRSD).

Le projet FRSD est un programme soutenu par la CEDEAO et financé par la GIZ pour  une enveloppe de 10 millions de Dollars pour une durée de 3 ans. Les interventions du projet concernent les régions de Maradi, Tahoua, Dosso et Niamey. Il vise la stabilité et le développement durable avec comme principaux objectifs, l’amélioration des conditions de vie des populations ; le renforcement de la cohésion sociale et la promotion de la bonne gouvernance.

«Il s’agit pour notre pays de profiter d’opportunités offertes par la CEDEAO en appuyant les pays qui sont dans une situation de fragilité, particulièrement dans une situation de post conflit», a indiqué le Chef du gouvernement. Il a aussi fait remarquer que, parmi tant d’autres, le Niger a été choisi du fait de la situation que vivent les populations suite aux différentes attaques des groupes armés terroristes dans les régions de Tillabéri, Diffa, Tahoua et Maradi. Il s’agit donc, a précisé le Premier ministre, d’aider ces populations à se relever de ces confits. Dans ce sens, a-t-il dit, «nous devons tout mettre en œuvre pour élaborer de bons projets et les aider à les gérer dans la transparence la plus totale». Le chef du gouvernement a, de ce fait, appelé à un engagement très fort dans le cadre de ce projet, qui lui semble important de par la cible que sont, essentiellement les femmes et les jeunes.

Oumar Issoufou(onep) 

La présidente du Conseil national de régulation des marchés publics au Niger (CNR-ARMP), Mme Souleymane Gambo Mamadou, a remis hier au Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, le rapport d’activités 2021 et celui d’audit de la même année.

Au sortir de la rencontre, la présidente du CNR-ARMP a expliqué que le rapport d’activités de l’année écoulée a été performant, avec un excèdent budgétaire « d’au moins un milliard huit cent millions », dégagés et reversés au trésor public. Pour le second rapport, elle a ajouté que l’expert indépendant recruté à la suite d’un appel d’offre international a émis une série de recommandations que le Conseil entend mettre en œuvre.

Au cours de la même rencontre, Mme Souleymane Gambo Mamadou a présenté au Chef du Gouvernement le nouveau Secrétaire Exécutif de l’Agence de régulation des marchés publics du Niger (ARMP), Dr Issoufou Adamou ainsi que les nouveaux membres du CNR-ARMP. Elle a rappelé que la remise du rapport d’activités de l’ARMP est encadrée par les dispositions de l’article 178 du décret No 641-2011 relatif au code des marchés publics. Mme Souleymane Gambo Mamadou a enfin insisté sur la disposition réaffirmée du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou à accompagner davantage le CNR-ARMP « surtout dans le cadre de la bonne gouvernance ».

Souleymane Yahaya(onep)

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est entretenu, hier matin, avec le Directeur général de la China National Petroleum Corporation (CNPC) Afrique de l’Ouest, M. Liu Henian qui était accompagné du DG de CNPC du Niger, M. Zhou Zuokun.

Peu après, le Chef du gouvernement a reçu une visite de courtoisie d’une délégation de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) en visite de travail au Niger conduite par l’ambassadeur Boubakar Adamou, Directeur des Affaires africaines.

Au cours de cette audience, il a été question d’échanger avec le Chef du gouvernement sur la signature d’un accord de siège du bureau d’une mission régionale de l’OCI au Niger qui va s’occuper de tous les pays du Sahel et de la région du Lac Tchad, membres de l’OCI.

Il y’a beaucoup de défis dans le Sahel, c’est pourquoi l’OCI a, selon M. Boubakar Adamou, créé ce bureau dont la résolution a été adoptée lors de la session ministérielle à Niamey en novembre 2020. Il s’agit en effet, a-t-il souligné, de transformer le bureau humanitaire de l’OCI en une mission  diplomatique. «C’est  dans ce cadre que nous avons rendu une visite de courtoisie au Premier

ministre qui nous a exposé les défis auxquels le Niger fait face», a dit l’ambassadeur Boubakar Adamou avant d’annoncer que, l’OCI avec ses États membres et les partenaires vont examiner la possibilité d’appuyer les efforts du Niger.

Enfin, il a noté que l’OCI est déjà opérationnelle au Niger à travers le début de deux projets humanitaires à Niamey à savoir la réhabilitation de classes en paillotes et la formation professionnelle et technique des veuves et orphelins des FDS.

Oumar Issoufou

29 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a rencontré, hier après-midi, le bureau des ressortissants nigériens au Togo. Il s’est agi pour la diaspora nigérienne au Togo d’annoncer au Chef du gouvernement leur soutien aux efforts de l’État dans la lutte contre l’insécurité à travers un don de 105 tonnes de riz d’une valeur de plus de 40 millions de Franc CFA, à repartir dans les zones d’insécurité, notamment à Diffa, Tillabéri et Tahoua.

Le Premier ministre s’est également entretenu avec le promoteur du Festival international de la mode africaine (FIMA), M. Seidnaly Sidahmed Alphadi. Les échanges ont porté sur la construction de l’école supérieure de la mode africaine et des arts au Niger et sur l’organisation de la 13ème édition du FIMA qui se tiendra à Niamey en décembre prochain.

Oumar Issoufou(onep)

05 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou a accordé plusieurs audiences dans la journée d’hier à son cabinet.  Il s’est d’abord entretenu avec le vice-président Afrique de la Société Financière Internationale(SFI), M. Sergio Pimenta en visite au Niger dans le cadre de la réunion qui a regroupé les ministres de l’agriculture et de l’irrigation sur la question de l’irrigation et le développement agricole dans le Sahel.

A sa sortie d’audience, M. Sergio Pimenta s’est réjoui de son entretien avec le Premier ministre, SE Ouhoumoudou Mahamadou. L’objet de sa visite au Niger, selon lui, est de témoigner tout le soutien de la Société Financière Internationale à cette problématique. La Société Financière Internationale, a-t-il rappelé, est une institution du groupe de la Banque Mondiale qui se focalise sur le développement du secteur privé.

Au  cours de cet entretien, a dit M. Sergio, il a abordé avec le chef du gouvernement la question du développement du Niger et tout particulièrement la préparation de la table ronde qui aura lieu dans les prochains jours à Paris, pour le soutien du Plan de Développement Economique et Social (PDES). « Nous avons, du côté de la SFI comme la Banque Mondiale, fortement soutenu la préparation de cette table ronde et nous serons présents pour pouvoir continuer à soutenir le développement du Niger », a-t-il assuré.

Selon M. Sergio  Pimenta, d’autres sujets importants ont été évoqués au cours de cet entretien, notamment le secteur de l’agriculture des petites et moyennes entreprises, des télécommunications de l’énergie et de tous les secteurs  que la Société Financière Internationale veut soutenir à travers la présence de son bureau de Niamey qui, selon lui est un porte d’entrée pour que les entreprises nigériennes puissent avoir un meilleur accès à des financements et aux financements de cette institution.

Le Chef du gouvernement s’est par la suite entretenu avec une délégation de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) conduite par son Président,  M. Serge Ekué. Au terme de cet entretien, le Président de la BOAD  a dit avoir fait, au Premier ministre le point de l’ensemble des dossiers et des engagements de la BOAD vis-à-vis de la République du Niger. «Nous avons eu l’occasion avec le premier ministre de passer en revue l’ensemble les priorités du Niger. Le Chef du Gouvernement nous a rappelé quelles étaient des priorités du Niger et nous avons confirmé qu’elles correspondent avec celles de la BOAD », a déclaré M. Serge Ekué. 

Il s’agit notamment des infrastructures,  de la santé, de l’éducation, de  l’agriculture et surtout de  l’énergie.  Tous ces secteurs, selon M. Serge Ekué, sont des secteurs clés pour le développement des pays et  il est important de voir quel est l’alignement et la convergence de la BOAD avec le PDES du Niger qui sera présenté dans le cadre d’un plaidoyer en début de semaine. M. Serge Ekué a, par ailleurs, rappelé au Premier ministre que la banque était la banque de proximité de la République  du Niger, la banque du Niger. De ce fait, a-t-il ajouté, « nous avons convenu de nous voir très régulièrement notamment lors de la table ronde sur le PDES ».

En termes de coopération, il a indiqué que les ambitions de la République du Niger  doivent correspondre aux ambitions de la BOAD. 
« C’est la raison pour laquelle la banque renforce ses capacités de financements, ses fonds propres pour être à la hauteur des ambitions de l’ensemble de nos actionnaires et de nos propriétaires et la République du Niger en  fait partie», a conclu M. Serge Ekué.

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement SE Ouhoumoudou Mahamadou a enfin reçu en fin de journée une délégation du Groupe d’Amitié Parlementaire Algérie-Niger conduite par son président, M. Zenani Boudjemaa.

Cette visite au Niger s’inscrit dans le cadre de la diplomatie parlementaire et fait suite à une visite effectuée par le groupe d’amitié  parlementaire Niger Algérie en Algérie.  

Par Aminatou Seydou Harouna(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est entretenu le 11  Juin dernier avec une délégation de l’Association Internationale des Huissiers de Justice, conduite par le président de la Chambre Nationale des Huissiers de Justice du Niger, Me Aboubacar Chalaré ; l’ambassadeur du Royaume-Uni au Niger, SE Mme Catherine Inglehearn et le représentant Spécial des Nations Unis pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Mohamat Saleh Anadif  .

A l’issue de l’audience avec la délégation de l’Association Internationale des Huissiers de Justice, Me Aboubacar Chalaré  a rappelé que cette rencontre avec le Premier ministre fait suite au colloque panafricain des huissiers de justice et officiers judiciaires qu’a organisé la Chambre Nationale des Huissiers de Justice du Niger en collaboration avec de l’Union Internationale des Huissiers de Justice et l’Union Africaine des Huissiers de Justice. Il a ajouté que le séminaire dont les travaux se sont déroulés sous le parrainage du Premier ministre a été placé sous le thème « recouvrement des créances et voies d’exécution en Afrique : état des lieux et perspectives d’évolution », entre dans le cadre du renforcement de capacité des huissiers de justice du Niger. Me Aboubacar Chalaré a exprimé sa satisfaction pour avoir été écouté par le Chef du gouvernement pour discuter des préoccupations des huissiers de justice du Niger.   

Abondant dans le même sens, le président de l’Union Internationale des Huissiers de Justice, Me Mark Schimitz et celui de l’Union Africaine des Huissiers de Justice, Me Alain Ngongang Sime ont exprimé leur gratitude aux autorités du Niger pour avoir parrainé ce colloque qui a permis de réfléchir sur des problématiques qui permettraient d’améliorer le système de l’exécution dans les pays africains.

Pour sa part, l’ambassadeur du Royaume-Uni au Niger, SE Mme Catherine Inglehearn a dit avoir échangé avec le Chef du gouvernement sur les relations bilatérales entre les deux pays. « Nous avons fait le point sur la coopération entre le Royaume-Uni et le Niger principalement sur les actions humanitaires. Le Royaume-Unis est un important bailleur de fonds dans ce domaine au Niger, avec une contribution de  11 millions de dollars cette année », a-t-elle ajouté. « Nous avons aussi évoqué la gouvernance et la stabilisation des zones d’insécurité notamment Tillabéri et Diffa, l’assistance au niveau de la santé de la reproduction ainsi que l’autonomisation des femmes », a précisé SE Mme Catherine Inglehearn.

Evoquant le sommet mondial sur l’éducation qui se tiendra en juilllet au Royaume-Uni,  l’ambassadeur Britannique a déclaré que cette rencontre est aussi une opportunité pour le Niger afin de discuter avec d’autres participants sur cette question.

L’ambassadeur du Royaume-Uni au Niger a également évoqué avec le Chef du gouvernement le sommet sur le climat  qui se tiendra en Ecosse en novembre prochain.   SE Mme Catherine Inglehearn espère que ce sommet sera également une opportunité pour le Niger pour chercher des investissements pour le développement de l’énergie renouvelable au Niger. « J’ai félicité le Premier ministre, le gouvernement du Niger ainsi que le ministère chargé des Affaires Etrangères pour l’excellente relation de partenariat que nous avons avec la représentation permanente du Niger à l’ONU », a-t-elle dit. Par ailleurs, l’ambassadeur du Royaume-Uni au Niger a souligné l’intérêt qu’accordent les investisseurs britanniques au Niger. « Nous avons échangé avec le Chef du gouvernement de l’intérêt d’investissement des sociétés britanniques dans les ressources naturelles au Niger », a-t-elle conclu.

Le chef du gouvernement devait également recevoir le représentant Spécial des Nations Unis pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Mohamat Saleh Anadif.

 Mamane Abdoulaye(onep)

14 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a accordé hier trois audiences. C’est ainsi qu’il s’est entretenu successivement avec une mission de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ; l’ambassadeur du Japon au Niger avec résidence à Abidjan, SE Kuramitsu Hidéaki et avec une délégation du groupe pays Niger cités Unies France.

27 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

 

Poursuite des travaux de la session du CESOC : Les conseillers de la république édifiés sur l’actionnariat populaire au Niger

La deuxième session ordinaire du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) se poursuit au Centre International de conférence Mahatma Gandhi. Lors de la 2ème journée, les conseillers de la République ont été entretenus à travers plusieurs panels sur le thème : ‘‘l’actionnariat populaire au Niger : Quelles opportunités pour le financement du secteur privé ?’’. Ce sont, MM Adoh Kossi Amemounve, Djibrilla Beidari Touré et  Djibo Ibrahima, respectivement Directeur général de la Bourse des Valeurs Mobilières d’Abidjan (BVRM-Côte d’Ivoire), de la Société de Gestion d’Intermédiation Financière (SGI) et de Sinergie-Niger qui ont animé les différents panels.  

Dans sa présentation, M. Adoh Kossi Amemounve a notamment parlé de la BRVM d’Abidjan, de sa mission, de sa vocation mais aussi des opportunités d’affaires et d’investissement qu’elle offre aux

populations de l’espace communautaire de la CEDEAO. Il est également revenu sur l’émission de l’emprunt obligataire réalisée par le Niger. « C’est la bourse commune aux huit (8) pays qui a pour vocation de favoriser la mobilisation des ressources à long terme pour un meilleur financement des économies de notre Union. La bourse met donc en relation les épargnants et les Etats ou les entreprises pour que les épargnants qui sont en excédant de ressources puissent donner ces ressources-là aux Etats ou aux entreprises pour pouvoir  investir et créer de la richesse dans une économie », a-t-il indiqué. Selon M. Amemounve, à la BRVM, l’actionnariat populaire est un instrument de la démocratie économique et financière. « C’est un instrument important de développement économique et nous devons déployer nos meilleurs efforts pour que cet actionnariat populaire se développe », a-t-il ajouté. Le DG de la BRVM a indiqué que l’une des missions du conseil c’est aussi de travailler à ce que l’économique rejaillisse sur le social et que cela contribue au bien-être des populations. « L’actionnariat populaire va dans ce sens-là. Etant donné que le CESOC est une représentation assez large de tous les acteurs économiques du pays, une telle idée portée par ce conseil pourrait être mieux partagée et déboucher sur des propositions au gouvernement ou à l’Assemblée nationale, s’il y a des textes ou des lois à prendre. Je crois que le CESOC est mieux indiqué pour porter ce genre d’idée et nous allons travailler avec le conseil pour vulgariser l’idée et travailler techniquement pour préparer les éventuels actes qui peuvent encadrer cet actionnariat et sensibiliser les autorités pour qu’elles puissent nous accompagner », a-t-il souligné. « La bourse est un formidable instrument de démocratie financière et économique. La bourse permet aux populations d’être parties prenantes à la gestion de leurs entreprises, des actifs de leurs économies. Je pense que dans cette phase de développement que le Niger a amorcée, accompagner les actions du gouvernement, de la possibilité a été donnée aux populations à travers l’actionnariat populaire d’avoir d’autres sources de revenu en dehors de leurs activités traditionnelles », a déclaré l’intervenant. Cela va forcément augmenter, selon lui, les revenus et permettre de consommer davantage pour pouvoir effectivement booster le développement économique au Niger. « C’est pour ce complément de revenu qu’apporte l’actionnariat populaire aux Nigériens que nous souhaitons le développer au Niger. Je voudrais sensibiliser et encourager les populations nigériennes à s’intéresser à la bourse, à s’intéresser à l’achat d’actions sur le marché financier », a dit le D.G de la BRVM.

 Quant au responsable de la SGI, M. Djibrilla Beidari Touré, il a noté que les SGI dont la SGI Niger sont les intermédiaires agréés pour aider les candidats à avoir des actions dans les entreprises cotées en bourses. « Les SGI vont les accompagner, conseiller et agir pour leur compte et leur mettre en place un portefeuille de titres en vue de leur permettre de générer des revenus complémentaires », a-t-il précisé.

M. Djibo Ibrahima, de la Synergie-Niger, a lui rappelé que sa structure est une société de capital-investissement qui apporte financement de long terme et accompagnement en gestion aux PME/PMI du Niger. Notre mission est d’apporter des services financiers de toute nature aux :

entreprises, gouvernements, collectivités, institutionnels financiers et aux particuliers. Nous vous offrons nos solutions dans le financement d’entreprises, le courtage et la conservation de titres ainsi que le conseil et l’ingénierie financière. Selon M. Ibrahima, Synergie-Niger finance des entreprises avec des instruments variés en fonction de leur taille et maturité (prises de participation minoritaires en fonds propres ou quasi fonds propres, financements d’amorçage, prêts…). « Elle apporte un accompagnement stratégique et managérial, en amont de l’investissement (analyse approfondie de l’entreprise, permettant de développer une stratégie adéquate) et tout au long de la période d’investissement. Elle s’implique activement dans la mise en œuvre de la stratégie en participant à la gouvernance de l’entreprise et met en place des outils de gestions développés avec l’entrepreneur », a-t-il précisé.

Les travaux de cette 2ème journée de la session ordinaire ont pris fin avec la signature d’un protocole d’accord entre le CESOC et la BRVM.

 Mahamadou Diallo

27 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier matin dans la salle de banquets de la Primature, la 30ème réunion du comité Interministériel de lutte contre la Covid19. Cette réunion intervient dans un contexte de recrudescence des cas liés à cette maladie en cette période de fraicheur. Les conclusions de la réunion sont portées au Conseil de Ministre pour les décisions à prendre.

Il faut noter que la réunion a enregistré la présence de plusieurs membres du gouvernement ainsi que les membres de toutes les structures techniques qui interviennent dans la riposte contre la pandémie.

Ali Maman

09 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a présidé hier dans l’après-midi, une réunion de travail entre le gouvernement et une délégation de la Société financière internationale (SFI) conduite par son vice-président pour l’Afrique, M. Sergio Pimenta. Cette rencontre a permis à la partie nigérienne d’exposer ses priorités et ses attentes à l’endroit de la SFI qui dispose d’une forte capacité de mobilisation des ressources techniques et financières. La délégation nigérienne à cette rencontre est composée d’une quinzaine de membres du Gouvernement et de cadres de l’administration. Suites aux échanges fructueux, les deux (2) parties ont convenu de nombreuses actions concrètes à mener.

Pour le Premier Ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou, cette visite de la délégation de la Société financière internationale (SFI) au Niger démontre toute l'importance que cette structure financière accorde à notre pays. «C'est dire que la SFI accorde un grand intérêt au développement économique et social du Niger en particulier et des pays du Sahel» en général, ajoute-t-il. Le Chef du Gouvernement rappelle que depuis la mise en œuvre de la feuille de route adoptée par les deux (2) parties il y’a de cela quelques années, le Niger a bénéficié de lignes de crédits pour accompagner les opérateurs économiques. C’est aussi cela, estime-t-il, qui a conduit à l'ouverture du bureau de la SFI `au Niger «pour renforcer davantage la proximité».

La visite du Vice-président de la SFI pour l’Afrique intervient dans un contexte où, en plus de l’adoption de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement, la préparation du nouveau Plan de Développement Economique et Social (PDES) est à un stade avancé. «C'est donc une occasion idoine pour passer en revue les priorités de notre pays afin qu’elles soient d'une part incorporées et précisées dans le plan de développement économique et social, mais aussi pour que la SFI puisse nous accompagner à les améliorer davantage, à les présenter pour une meilleure défense et à nous accompagner dans le financement de ce projet, en particulier le financement du secteur privé», précise SE Ouhoumoudou Mahamadou. Il a par ailleurs déclaré que parmi les sept priorités contenues dans la Déclaration de politique générale du Gouvernement, la bonne Gouvernance, la promotion du monde rural, la promotion du secteur privé et le développement des infrastructures sont des thèmes qui intéressent profondément les deux parties.

A la suite de la présentation des priorités du Gouvernement par le ministre du Plan délégué par ses paires pour l’occasion, des échanges constructifs ont eu lieu entre les membres des délégations présentes.

Le Vice-président de la SFI pour l’Afrique qui a eu un entretien en tête-à-tête avec le Premier Ministre quelques instants avant la réunion, a réaffirmé la volonté de sa structure à accompagner le gouvernement à réaliser son ambition de transformer le pays et d’en faire un pays prospère, comme souhaité par les autorités.

A la fin des échanges, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou et ses invités se sont transportés sur le site du nouveau siège de la SFI pour procéder à son inauguration.

Souleymane Yahaya

15 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

En marge des travaux de la 47e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’organisation de la Coopération Islamique (OCI), le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini, a reçu en audience, le 28 novembre dernier à sa résidence, les ministre d’État aux Affaires étrangères du Soudan et de la République Islamique du Pakistan respectivement, M. Omer Gamarelidin Ismail et M. Makhdoom Shah Mahmood Quershi et le Vice-ministre des Affaires étrangères, chargé de paix  et de sécurité de la République Islamique d’Iran, M. Reza Najafi.

Les responsables de la diplomatie de ces pays frères sont venus rendre une visite de courtoisie au Chef du gouvernement. Par ailleurs, ils ont évoqué avec lui des questions sur la  coopération bilatérale, dans divers domaines, entre le Niger et leurs pays respectifs ainsi que des sujets d’intérêts communs relatifs au renforcement des relatons diplomatiques.

 Issoufou A. Oumar

30 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/    

Le Premier Ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a accordé, hier dans l’après-midi, trois audiences. C’est ainsi qu’il a reçu l’ambassadeur de la République Algérienne, Démocratique et Populaire au Niger, SE. Bekhedda Mehdi qui, n’a pas fait de déclaration à l’issue de l’audience.

Le Chef du gouvernement s’est ensuite entretenu avec le Représentant Résident de la Commission de l’UEMOA au Niger M. Abdel Kader Toko Worou.

Avec M. Worou, les échanges ont essentiellement porté sur la coopération entre le Niger et cette Institution d’intégration sous-régionale. Etant en début de son mandat au Niger, le Représentant résident de l’UEMOA dit être venu d’abord pour une prise de contact. «Nous avons profité pour faire le tour des questions qui ont trait à l’intégration dans l’espace UEMOA, notamment les questions d’harmonisation des politiques, des réformes et des projets en cours au Niger. (…). Nous avons aussi échangé sur la future table ronde que le Niger organise à Paris pour le financement du Plan du Développement Economique et Social (PDES 2022-2026) pour lequel la Commission de l’UEMOA s’est engagée aux côtés du pays pour une meilleure organisation et pour obtenir les résultats escomptés par l’Etat du Niger pour pouvoir lever suffisamment de financement. Ce plan ambitieux contribuera à l’amélioration des conditions de vie des populations», a-t-il relevé. M. Abdel Kader Toko Worou a également saisi cette occasion pour remercier le Premier ministre pour ses encouragements à l’endroit de la Commission de l’UEMOA pour tout ce qu’elle fait au Niger.

Le Premier ministre a enfin reçu une délégation de la Plateforme Oignon du Niger conduite par M. Moustapha Kadri Serkin Abzin. Avec cette structure, les échanges ont porté sur le développement de cette filière. A l’issue de l’entrevue, le chef de la délégation a confié que, la Plateforme a, au cours de ces échanges, fait le point au Chef du gouvernement, sur la vie de la filière notamment les difficultés qu’elle rencontre. «Nous sommes convaincus au niveau de la plateforme que le développement du Niger en général passe par le développement des filières comme l’oignon. De la production en passant par le stockage, la commercialisation et la transformation, tout doit être fait dans les normes de qualité. Le Premier ministre nous a compris. Nous avons proposé des solutions à tous les problèmes et nous sommes ravis de sa compréhension et de sa position par rapport à cette question», a-déclaré M. Moustapha Kadri Serkin Abzin.

«Parmi les problèmes évoqués, on peut citer la question de l’engrais, des semences, du stockage, de la commercialisation et la transformation (notamment l’industrialisation), le financement et l’organisation de la filière», a conclu M. Kadri Serkin Abzin.  Il faut noter que, l’Observatoire Régional de l’Oignon en Afrique de l’Ouest et du Centre regroupe 22 pays.

 Ali Maman(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu hier dans l’après-midi, en audience, l’Ambassadeur de la République Algérienne démocratique et populaire au Niger, SE Ali Drouiche. Le diplomate algérien, en fin de mission dans notre pays, est allé rendre une visite d’au-revoir au Chef du gouvernement, après trois ans d’exercice au service de la Coopération Nigéro-Algérienne.

A l’issue de cette audience, l’ambassadeur de la République Algérienne démocratique et populaire au Niger s’est dit fier du travail qui a été réalisé au cours de son mandat. «A la satisfaction des deux parties, nous avons relevé ensemble, le progrès réalisé ; les projets et actions concrétisés et bien entendu les perspectives à entrevoir pour les prochaines années», déclare le diplomate algérien qui estime avoir contribué modestement aux réalisations dont il s’en félicite. «Je retourne en Algérie avec le sentiment du devoir accompli, en portant le Niger dans mon cœur pour toujours. Et je serai un défenseur des intérêts du Niger et de son peuple, partout, notamment ses aspirations légitimes au développement et à la stabilité sociale», a confié SE Ali Drouiche.

 Ismaël Chékaré (onep)

Source : http://www.lesahel.org 

Le Premier ministre, Chef du gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu en audience, hier après-midi, l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, SE. Jiang Feng.

A l’issue de l’audience, le diplomate chinois a déclaré avoir passé en revue avec le Premier ministre, « les relations bilatérales qui sont caractérisées par l’amitié, la confiance mutuelle et une coopération très fructueuse ».  SE. Jiang Feng a ajouté qu’il a aussi félicité le Premier ministre pour les succès enregistrés par le Niger tant à l’intérieur qu’à l’extérieur sur la gouvernance, d’abord de l’ancien Président de la République, M. Issoufou Mahamadou et  aussi  celle du Président de  la République, M. Mohamed Bazoum pour la promotion de la stabilité politique, le développement économique et la lutte efficace  contre la COVID-19.  

« À l’extérieur, le Niger pratique une politique de bon voisinage et une coopération mutuellement bénéfique. Le Niger a apporté ses contributions à la paix, à la stabilité et au développement», a ajouté SE. Jiang Feng. 

Il a également indiqué avoir évoqué avec le Premier ministre la tenue du  8 au 11 novembre 2021 en Chine, au sixième plénum du XIXᵉ Congrès du Parti communiste chinois (PCC ) qui a pour objectif de faire le bilan des 100 ans du parti communiste chinois.

Peu après, le Chef du gouvernement a reçu une délégation de la fédération Nigérienne de Taekwondo conduite par son président M. Soumana Sanda. Il s’est agi pour le président de la fédération Nigérienne de Taekwondo de présenter au Premier ministre, notre compatriote Idé Issaka, élu président de la confédération Africaine de Taekwondo.

Par Oumar Issoufou

19 novembre 2021
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est entretenu, le vendredi 5 nombre 2021, avec l’ambassadeur de la République Islamique de Mauritanie, S.E Sidati Cheikh Ould Ahmed Aicha. Le diplomate mauritanien a dit avoir rendu au Premier ministre une visite de courtoisie. S.E Sidati Cheikh Ould Ahmed Aicha est aussi porteur d’un message de fraternité et d’amitié du Président de la République Islamique de Mauritanie, du gouvernement et de son peuple au Président de la République du Niger, au gouvernement et au peuple nigérien. «La Mauritanie et le Niger constituent un seul peuple, mais le destin a voulu à ce que ça soit deux Etats. Nous avons une coopération commune parce que nous sommes tous les deux membres fondateurs du G5 Sahel auquel nos deux Etats croient profondément. Notre coopération au niveau bilatéral est excellente ; elle est séculaire et le Premier ministre m’a fait savoir que cette coopération sera renforcée par la tenue prochaine de la grande réunion de la commission mixte Nigéro-Mauritanienne de coopération. C’est pourquoi, je profite de cette occasion pour saluer le Niger et son peuple frère, ainsi que les autorités en place», a déclaré le diplomate mauritanien.

Quelques instants après, le Chef du gouvernement a reçu en audience le Représentant Résident de la Banque Africaine de Développement (BAD), M. Nouridine Kane Dia, qui n’a pas fait de déclaration, à sa sortie de l’audience.

Hassane Daouda

08 novembre 2021
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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu, hier dans l’après-midi en audience, SE Mohammed Sani Usman, ambassadeur de la République Fédérale du Nigéria au Niger. Le diplomate nigérian a souligné, à sortie de l’audience, avoir échangé avec le Chef du Gouvernement sur les liens séculaires de coopération qui existe entre son pays et le Niger. «Nos pays ont des relations fraternelles, diplomatiques et économiques très fortes. Donc c’est normal que, de temps en temps, nous rencontrions les plus hautes autorités nigériennes pour échanger sur ces relations. L’objectif de ces rencontres est principalement de trouver encore des aspects qui vont nous permettre de renforcer ces liens et permettre à nos pays et à nos populations de continuer à vivre et à coopérer ensemble, pour renforcer ces liens et aujourd’hui pour lutter ensemble contre le grand banditisme et l’insécurité dans sa globalité», a déclaré SE Mohammed Sani Usman. 

Ali Maman

08 septembre 2021
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M Ouhoumoudou Mahamadou accordé hier deux audiences. Le Chef du gouvernement s’est d’abord entretenu avec la cinéaste Rahmatou Keïta. A sa sortie d’audience, elle a déclaré avoir échangé avec le Premier ministre sur la situation du cinéma au Niger afin de voir comment booster l’industrie cinématographique. Elle a ajouté avoir parlé du problème de l’éducation. En outre, Mme Rahmatou Keïta a apprécié la proposition qui a été faite par le Chef de l’Etat concernant l’introduction des langues nationales dans les écoles du Niger. Elle a aussi évoqué son combat visant à valoriser la culture à travers le cinéma, les écrits. A cet effet, le Chef du gouvernement a rassuré la cinéaste nigérienne de son soutien sachant bien que l’industrie cinématographique a besoin de la volonté politique pour prospérer. La cinéaste a, enfin confié avoir parlé de l’importance de la création artistique au regard des ressources et des emplois qu’elle génère.

Le Chef du gouvernement a, ensuite reçu une délégation de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), conduite par son président, Pr Khalid Ikhiri. C’était en présence de la responsable de Monde Kourcia Mme Réki Moussa Hassane.

 Laouali Souleymane(onep)

04 mai 2021
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a reçu hier en audience, l’équipe nigérienne ayant participé à la 27ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) à Ouagadougou (Burkina-Faso) conduite par le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Mohamed Hamid. Cette équipe est venue présenter au Chef du gouvernement les trois prix qu’elle a remportés audit festival, à savoir celui de la meilleure réalisatrice de la CEDEAO, le prix de l’ambassadrice de la paix soutenue par l’AFD et la CEDEAO et une mention spéciale du Conseil de l’Entente. Notons que la même équipe a été reçue précédemment par le Président de la République avec tous les honneurs.

A l’issue de l’audience, la réalisatrice Kidy Aicha Macky s’est réjouie de l’annonce faite par le Président de la République d’accorder au fonds du cinéma une somme d’un milliard de nos francs. Selon elle, cela va inciter plus les acteurs évoluant dans ce domaine notamment les cinéastes à la création de bonnes œuvres qui vont mieux faire rayonner l’image du Niger. Mme Kidy Aicha Macky a ajouté que la création de ce fonds permettra aussi aux cinéastes de rivaliser avec les autres des différents pays. La réalisatrice Aicha a estimé qu’avec cette volonté politique affichée, c’est tous les maillons du cinéma qui viennent d’être honorés et au-delà tous les acteurs culturels. « Ce soutien donnera plus du courage, l’obligation de résultat, la volonté de dépoussiérer les anciens dossiers et de produire des œuvres de bonne qualité», a-t-elle conclu.

Par Mamane Abdoulaye

29 octobre 2021
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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu en audience, le vendredi dernier dans la matinée, la Directrice générale adjointe chargée des opérations de l’Organisation internationale pour la migration (OIM), Mme Ugochi Florence Daniels. Dans l’après-midi, M. Ouhoumoudou Mahamadou a accordé également une audience à l’Emir de Matchina, Président de l'Association des Chefs Traditionnels Unis d'Afrique, Son Altesse, Dr Bachir Bel Bachir Mai Moussa.

A sa sortie d’audience la directrice générale adjointe chargée des opérations de l’Organisation internationale pour la migration (OIM), Mme Ugochi Florence Daniels a dit avoir discuté avec le Premier ministre, des problèmes urgents de la migration dans le pays. Il s’est agi aussi de réaffirmer l’engagement de l’OIM à continuer de soutenir le peuple du Niger.

La Directrice générale adjointe de l’OIM est à sa première visite de travail en tant que chargée des opérations de l’organisation. « J'ai choisi de venir en premier lieu au Niger car, c'est un pays très important dans la région sur la problématique de la migration », a-t-elle souligné. Mme Ugochi Florence Daniels a ajouté que  le Premier Ministre a apprécié le soutien que OIM apporte au Niger.

Dans l’après-midi c’est l’Émir de Matchina, Président de l'association des chefs Traditionnels Unis d'Afrique, Son Altesse Dr Bachir Bel Bachir Mai Moussa qui a été reçu en audience par le Premier Ministre. En séjour à Niamey sur invitation du Président du CESOC, l’Émir de Matchina a eu des rencontres avec plusieurs personnalités nigériennes, dont le Président de la République. Cette audience au cabinet du Premier Ministre s'est déroulée en présence du Président du CESOC et du Directeur de Cabinet du Premier Ministre.

Ismaël Chékaré et Ali Maman

1er novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier ministre, Chef de gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu, hier en début de soirée, la directrice Oxfam en Afrique, Mme Fati N’Zi-Hassane. Cette audience, s’inscrit dans le cadre des visites qu’effectue la directrice Oxfam en Afrique dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest. «Nous avons expliqué au Premier ministre de la création de la nouvelle entité d’Oxfam en Afrique. Cette nouvelle entité va regrouper toutes les activités de Oxfam dans l’ensemble des régions Africaines y compris le bureau auprès de l’Union Africaine», a-t- elle annoncé à sa sortie d’audience.

Mme Fati N’Zi-Hassane a déclaré également avoir saisi cette occasion pour échanger avec le Chef du gouvernement sur les activités d’Oxfam au Niger notamment dans le domaine de la résilience au changement climatique, dans le cadre d’un appui humanitaire et dans le cadre de la gouvernance tant pour les organisations de la société civile que pour les institutions étatiques.  «Au Niger, nous avons un budget annuel de 6 ou 7 milliards de FCFA dont environ 4,5 milliards uniquement sur les questions humanitaires et de résilience. Nous avons soutenu une population importante estimée de 175.000 personnes au cours de l’année écoulée dont 51% de femmes et 35% de jeunes», a-t-elle rappelé.

Pour la directrice Oxfam en Afrique, cet entretien a également été l’occasion pour elle de porter certaines doléances de la société civile et réitérer l’engagement et le souhait d’Oxfam de rester travailleur aux côtés des autorités nigériennes pour un Niger plus juste et sans pauvreté. «Nous sommes vraiment satisfaits de cet entretien dans la mesure où, le Premier ministre a écouté les doléances de la société civile. Il a apporté des réponses et a réitéré certains engagements du gouvernement. Il a également laissé la porte ouverte pour une collaboration continue entre Oxfam et les autorités nigériennes», s’est réjoui Mme Fati N’Zi-Hassane.

Il faut rappeler que dans la matinée, le Chef du gouvernement s’est entretenu avec le président sous régional Afrique de l’Ouest de Huawei Technologies, Sénégal SARL M. Linel Liu qui, n’a pas fait de déclaration à sa sortie de l’audience.

 Yacine Hassane(onep)

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou a réçu en audience, hier dans l’après-midi, la directrice régionale de la fédération internationale pour la planification familiale, Mme Marie Evelyne Petrus Barry.

A sa sortie d’audience la directrice régionale dit avoir partagé avec le Premier ministre les résultats de sa rencontre avec l’association nigérienne pour le bien-être familial, affiliée à la fédération internationale pour la planification familiale. «Cette structure fait partie des 40 associations que notre organisation finance et soutient en Afrique», a indiqué Mme Marie Evelyne Petrus Barry. L’association nigérienne pour le bien-être familial intervient en faveur du maintien de la jeune fille à l’école, dans la santé de reproduction. Elle s’occupe également des questions du planning familial, de la gestion des violences faites aux femmes ainsi que des mutilations génitales féminines. «Cette association essaie d’engager aussi des jeunes filles dans des activités qui peuvent leur permettre de sortir des difficultés», a-t-elle ajouté.

La fédération appuie ainsi l’association dans ses activités de plaidoyer et de communication conformément à son programme. Cependant, «depuis que nous existons, il y’a plus de 30 ans aujourd’hui, nous sommes basés à Nairobi où se trouve notre siège Afrique. C’est loin de l’Afrique de l’ouest et de l’Afrique centrale», a expliqué la directrice régionale de la fédération avant d’annoncer que la Fédération vient d’avoir l’autorisation des autorités de la Côte d’Ivoire pour ouvrir un Bureau dans leur pays, afin de pouvoir «travailler en plus étroite collaboration» avec les acteurs de l’Afrique de l’Ouest, dont le gouvernement du Niger et l’association affiliée.

«Le Premier ministre nous a indiqué que les domaines dans lesquels notre fédération intervient sont d’une très grande importance pour le gouvernement du Niger, notamment en ce qui concerne le maintien des jeunes filles à l’école, de s’assurer qu’elles y restent afin d’éviter le mariage précoce et la pauvreté à l’avenir», a-t-elle poursuivi. Elle a  souligné  que le Niger est l’un des pays qui a le plus fort taux de fécondité du monde «avec 6,2 enfants par femme».

Ismaël Chékaré(onep)

18 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou a réçu en audience, hier en début d’après-midi, la ministre des Affaires Etrangères du Soudan, Mme Mariam Al Mansoura Al Sadiq Al Mahdi, en visite de travail et d’amitié à Niamey.

02 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou a reçu, en audience le vendredi dans l'après-midi, le Bureau de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH). Cette première rencontre avec le Chef du Gouvernement, depuis l'installation de la nouvelle équipe de l’institution, a été mise à profit par le nouveau Bureau, pour se présenter et échanger sur les missions de la CNDH notamment son principal volet qui est la protection des Droits Humains au Niger. La rencontre s'est déroulée en présence du Directeur de Cabinet Adjoint du Premier ministre.

Cette rencontre entre le Chef du Gouvernement et le Bureau de la CNDH a été aussi mise à profit par la Commission pour exprimer ses remerciements et sa gratitude auprès des plus hautes autorités pour toutes les dispositions qui sont en train d'être prises pour mettre la Commission dans les meilleures conditions de travail.

Le Bureau de la CNDH a saisi cette opportunité pour plaider auprès du Chef du Gouvernement pour que des dispositions idoines soient prises en vue d'améliorer les conditions de détention dans les différentes maisons d'arrêt du Niger.

Le président du Bureau de la Commission Nationale de Droits Humains, M. Maty Elhadji Moussa a expliqué les missions de cette Institution républicaine, avant de noter que cette rencontre est inscrite dans une démarche que le Bureau de la CNDH a initiée en vue de rencontrer toutes les autorités et leur présenter le nouveau bureau de la CNDH composé de 4 membres, un président, un vice-président, un Rapporteur général et un Rapporteur Général Adjoint.

«Quand on rencontre des personnalités de ce rang, on ne manque pas des préoccupations qui méritent d’être exposées, notamment celles liées au fonctionnement des services. C’est pour cette raison que nous avons beaucoup échangé avec le Premier ministre sur le fonctionnement de la CNDH. Le Chef du gouvernement a été sensible à nos préoccupations, notamment l’insuffisance des moyens logistiques. Il s’est engagé à accompagner la CNDH pour le renforcement de ses capacités à tous les niveaux. Nous avons saisi l’occasion pour échanger avec le Premier ministre sur l’exécution de notre mandat, la promotion et de la protection de droits humains. Il a été très sensible aux conditions de détention dans nos prisons civiles en général. Il s’est engagé à apporter des changements dans le sens d’un meilleur respect de droits humains au niveau des centres de détention», a-t-il déclaré.

Le président du Bureau de la CNDH, M. Maty Elhadji Moussa, a déclaré avoir remercié le Premier ministre pour la dotation de l’institution d’un nouveau bâtiment administratif en plein centre-ville pour lui servir désormais du siège et permettre un meilleur accès aux usagers. Au nom du Bureau de l’Institution, M. Maty Elhadji Moussa s’est dit très satisfait de cette rencontre et des échanges avec le Chef du Gouvernement.

 

 Ali Maman(onep)

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Brigi Rafini s’est entretenu hier matin avec le Chef du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) au Niger, M. Dieudonné Bamouni en fin de mission. Au cours de cette entrevue, les deux personnalités ont échangé sur les différentes actions menées par OCHA au Niger en termes de soutien humanitaire et la bonne relation entre les autorités et les responsables de cette organisation.

«Je suis en fin de mission au Niger. C’est donc une occasion pour moi de venir dire au revoir au Chef du gouvernement, tout en lui demandant de bien vouloir transmettre toute ma gratuite aux membres de son gouvernement et au Président de la République qui m’ont soutenu tout au long de mon séjour au Niger», a indiqué M. Dieudonné Bamouni à l’issue de cette audience.

Le Chef du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires dit garder comme souvenir du Niger la disponibilité des autorités nigériennes en particulier celle du Président de la République puis du Premier ministre mais aussi des membres du gouvernement. «Ils sont été toujours disponibles chaque fois que j’ai besoin d’eux», a-t-il témoigné.

Relativement à la contribution d’OCHA au Niger, M. Dieudonné Bamouni a déclaré que de l’organisation a contribué beaucoup aux efforts du gouvernement. «Nous avons beaucoup apporté aux efforts du gouvernement ; nous sommes des acteurs humanitaires et nous travaillons pour le bien-être des populations notamment en ce qui concerne l’assistance», a-t-il conclu.

 Mamane Abdoulaye

1er avril 2021
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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu, hier dans l’après-midi, une mission de la Coordination Mondiale du Partenariat pour l’administration des vaccins contre COVID-19 (CoVDP), conduite par son Coordonnateur, M. Ted Chaiban, et les membres de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau (ARSE). La mission du CoVDP est venue féliciter le Gouvernement pour les efforts du pays par rapport à la vaccination contre la COVID-19. Quant aux membres de l’ARSE, ils sont allés remettre, au chef du gouvernement, le rapport annuel de réulation du secteur de l’eau.

A l’issue de la première audience, le Coordinateur Mondial du Partenariat pour l’administration des vaccins contre COVID-19 (CoVDP) a déclaré avoir échangé avec le Premier ministre sur l’appréciation de leur institution par rapport aux efforts fournis par le Niger dans le cadre de la vaccination contre la COVID-19. En effet, a-t-il ajouté «le Niger a déjà atteint un taux de vaccination de 50% des adultes et de 21% de la population totale. Nous sommes là pour réitérer l’engagement total des partenaires dans le domaine de la santé en occurrence l’UNICEF, l’OMS, l’Alliance GAVI, la Banque Mondiale et d’autres partenaires à continuer à appuyer l’effort de vaccination au Niger avec une phase très particulière avec des personnes âgées de plus de 60 ans. Le pays s’est fixé comme objectif de vacciner tous les adultes et nous sommes là pour appuyer cet effort», a déclaré M. Ted Chaiban. Il faut noter que la rencontre s’est déroulée en présence du ministre en charge de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Mainassara et des représentants de l’UNICEF et de l’OMS au Niger.

Quelques instants plus tard, le Chef du gouvernement s’est entretenu avec les membres de l’ARSE. Au terme des échanges avec le Premier ministre, le président du Conseil d’Administration de l’ARSE, Dr Garba Bawa a confié que l’ARSE est venue répondre à une exigence légale qui consiste à remettre, chaque année au Chef du Gouvernement, le rapport d’activités de l’année précédente. «On lui a remis notre rapport d’activités de l’année 2021 qui a couvert les exploitations des eaux en milieu urbain durant l’année 2021, avec comme acquis la mise en service de l’usine de Goudel 4», a déclaré le PCA de l’ARSE.

Dr Garba Bawa a ensuite souligné quelques avancées enregistrées dans le domaine notamment, la hausse de la production, l’augmentation de la clientèle dues à la réalisation des branchements particuliers et des bornes fontaines. «Il y’a lieu de souligner que le niveau de satisfaction a augmenté d’environ 98%. Les difficultés liées au niveau de la satisfaction de la clientèle restent les coupures et les arrêts dû très souvent à la coupure de l’électricité», a précisé le PCA de l’ARSE. En termes de recommandations, le rapport note la poursuite des activités de régulation du secteur afin de contribuer à l’amélioration de la continuité du service.

 Ali maman(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu hier matin le Directeur Afrique de l’Agence Française de Développement (AFD), M. Christian Yoka.  L’audience s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur de France au Niger, SE Alexandre Garcia. A sa sortie d’audience, le Directeur Afrique de l’Agence Française de Développement, a déclaré avoir parlé avec le Chef du gouvernement   des questions relatives à la coopération entre l’AFD et l’Etat du Niger. Il a rappelé que l’institution intervient au Niger dans plusieurs secteurs notamment l’éducation, l’énergie, la sécurité alimentaire, au bénéfice des populations. Cette rencontre avec le Premier ministre a également permis de recueillir les priorités du gouvernement et de voir les possibilités pour l’AFD de poursuivre ses actions en faveur du pays a indiqué, M. Christian Yako.

Laouali Souleymane

04 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/