Politique
Le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, M. Alkabous Jalaoui a présidé vendredi 17 juin 2022 à l’Hémicycle, la cérémonie d’ouverture de la journée d’information parlementaire sur la lutte contre la tuberculose, le VIH/Sida et les hépatites virales au Niger. C’était en présence du Secrétaire Général Adjoint du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Adamou Sabo Hassane, de la Représentante Résidente de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Niger, Dr Any Blanche et du président du Réseau Parlementaire pour la lutte contre le VIH/Sida, le paludisme et d’autres maladies endémiques et chroniques, Dr Arba Nouhou.
En procédant à l’ouverture des travaux, le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, a remercié les Partenaires Techniques et Financiers en particulier l’OMS qui a bien voulu accompagner le réseau dans l’organisation de cette journée. M. Alkabous Jalaoui a rappelé l’objectif du réseau qui est de participer au partenariat national et international de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme ; favoriser la sensibilisation des populations au sujet de ces trois maladies et sur les meilleurs moyens de prévention et de prise en charge ; promouvoir l’échange d’informations et d’expériences dans la lutte contre ces maladies ; faire valoir et renforcer le rôle des parlementaires dans la lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme à travers l’adoption des lois et règlements pertinents. « Cette journée vise à renforcer les capacités des parlementaires afin qu’ils puissent contribuer efficacement à l’atteinte de ces objectifs», a-t-il déclaré avant d’appeler les participants à accorder une attention particulière aux différents exposés.
Pour sa part, la Représentante de l’OMS, Dr Any Blanche a expliqué que, le fardeau dû à l’infection de VIH, la tuberculose, et l’hépatite virale et aux infections sexuellement transmissibles (IST) reste accablant dans la Région africaine. En effet, la mortalité induite par la Tuberculose et le VIH, représente respectivement 500 000 et 440 000 personnes ; l’hépatite B chronique touche 60 millions d’Africains, tandis que 14,6 millions de personnes supplémentaires vivent avec une hépatite C chronique, avec une mortalité estimée 136 000 décès. On estime à plus de 86 millions par an le nombre de cas d’infections sexuellement transmissibles curables, dont la chlamydiose, la gonorrhée, la syphilis et la trichomonase.
Selon elle, les cas de co-infection sont également courants ; en 2019, environ 24 % des nouveaux cas de tuberculose étaient recensés chez des sujets co-infectés par le VIH et neuf millions de personnes présentaient une co-infection VIH hépatite B et environ 2,3 millions de personnes étaient concernées par une co infection VIH-hépatite C. « Pour inverser la tendance et permettre aux Etats membres de la région africaine d’être au rendez-vous des objectifs de développement durable, la soixante onzième assemblée du comité régional de la santé pour l’Afrique tenue 24 au 26 juin 2021), a mis en place un cadre de riposte multisectorielle intégrée pour la lutte contre la tuberculose, le VIH, les infections sexuellement transmissibles (IST) et les hépatites virales dans la région Africaine », a-t-elle relevé.
Pour la Représentante de l’OMS au Niger, ce cadre qui a pour but de combattre les épidémies causées par l’infection à VIH, la tuberculose, l’hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles de 2021 à 2030, a pour principaux objectifs la mise en place des systèmes et des services intégrés plus solides afin d’accroître autant que possible l’impact des interventions contre l’infection à VIH, la tuberculose, l’hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles et surveiller les progrès accomplis par les interventions de lutte contre le VIH, la tuberculose, l’hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles.
Dr Any Blanche devait en outre rappeler que, cette journée d’information parlementaire organisée par les programmes de lutte contre la tuberculose et celui de la lutte contre les IST/VIH/Hépatites virales est une initiative salutaire, car au vu des multiples défis qui se posent à la lutte contre ces deux maladies au Niger, les députés pourront contribuer significativement à la résolution de certains d’entre eux à savoir : adresser l’insuffisance de connaissance par la communauté sur ces quatre maladies à travers des messages de sensibilisation.
La participation des parlementaires contribue à faire comprendre à la communauté l’insuffisance, l’absence de lois pour la protection, le soutien aux malades tuberculeux et la lutte contre les inégalités sociales et la mobilisation des ressources de l’Etat, à travers un plaidoyer pour le déblocage des subventions de l’Etat aux programmes tuberculose et VIH y compris les IST et Hépatites virales), conformément aux inscriptions budgétaires dans la loi des finances.
Nafissa Yahaya(Stagiaire)
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Les travaux en séance plénière de la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2021 dite session budgétaire de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle place de la concertation. Hier le réseau parlementaire Eau, Hygiène et Assainissement en collaboration avec le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement et de l’UNICEF ont organisé une journée parlementaire d'information sur le sujet. L’objectif est d’informer les députés sur le secteur pour qu’ils deviennent de véritables acteurs de recherche de financement et de plaidoyer. C’est le 4ème Vice-président de l’institution, M. Ibrahim Yacoubou qui a dirigé les travaux en présence du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Adamou Mahaman et de M. Stefano Savi, représentant de l’UNICEF et de plusieurs députés.
L’objectif de cette journée parlementaire d’information est de permettre aux députés de comprendre davantage la problématique du secteur de l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement afin de jouer leur rôle de contrôle de l’action gouvernementale. Pour ce faire, il est important pour les députés nationaux de connaitre avec précision les engagements du gouvernement afin d’exiger le respect de ces engagements et proposer des lois appropriées pour l’accès à l’eau et à l’assainissement.
A l’ouverture de la rencontre, le 4ème Vice-président de l’Assemblée nationale a indiqué que la participation des députés à ces assises témoigne de leur disponibilité à œuvrer pour que la population nigérienne puisse avoir accès à une eau potable et à un environnement assaini. Pour M. Ibrahim Yacoubou, l’organisation de cette journée sur ce sujet est d’une importance capitale. C’est pourquoi, il a appelé ses collègues députés à être attentifs et à poser toutes les questions possibles en faveur du développement du capital humain dans ce secteur.
Pour sa part, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a rappelé que l’accès à l’eau potable et aux ouvrages d’assainissement fait partie de l’épineux problème que comptent résoudre les autorités de la 7ème République. Bien qu’étant une denrée des plus élémentaires parmi les humains, l’eau fait encore, malheureusement, défaut à un nigérien sur deux, surtout en milieu rural selon le ministre Adamou Mahaman. Toutefois, pour répondre à la situation, le Gouvernement a adopté en mars 2017, le programme sectoriel Eau, Hygiène et Assainissement (PROSEHA) pour la période 2016-2030, en vue de l’atteinte des objectifs du Développement Durable l’ODD N°6 relatif à l’accès universel aux
services d’eau potable et aux infrastructures d’assainissement. La mise en œuvre de la première phase de ce programme qui s’est étalée de 2016 à 2020 a enregistré des progrès significatifs. M. Adamou Mahaman a en outre rappelé que l’Assemblée nationale avait initié un projet intitulé ‘’un député, une mini-AEP multi-village qui était une action phare à saluer et à encourager. «Il viendra en appui aux efforts du gouvernement dans sa quête de solution au problème de l’alimentation en eau potable, de l’hygiène et de l’assainissement», a-t-il déclaré.
Quant au Représentant de l’UNICEF, M. Stefano SAVI, il a tout d’abord exprimé sa gratitude à l’égard de la représentation nationale avant de souligner que le développement de ce secteur est une priorité forte de l’Unicef. En effet, ajoute-t-il, l’accès à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement est non seulement un droit élémentaire de tous les Nigériens, mais aussi un puissant levier de développement économique et social et d’amélioration de l’état de santé des ménages en particulier les enfants. «Des progrès importants sont constatés en termes d’accès à l’eau potable ces dernières années. Le taux d’accès à un service d’eau potable au moins élémentaire a ainsi atteint 58% en 2020», s’est réjoui M. Stefani SAVI.
Auparavant, le président du Réseau parlementaire Eau, Hygiène et Assainissement, le député Maman Rabiou Maina a précisé cette journée parlementaire devait leur permettre de comprendre davantage la problématique du secteur de l’approvisionnement en eau potable et assainissement. «Si nous devons jouer notre rôle dans le contrôle de l’action du gouvernement, il est indispensable pour nous de connaitre avec précision les engagements qui sont pris par le gouvernement afin d’en exiger le respect. Si nous voulons proposer des lois appropriées pour plus d’accès à l’eau et à l’assainissement, il nous faut identifier avec exactitude les leviers sur lesquels appuyer afin de réaliser cet objectif», a-t-il appuyé.
Seini Seydou Zakaria
23 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le 3ème vice-président de l’Assemblée nationale, M. Zakara Karidjo, a présidé, hier à l’hémicycle, l’ouverture d’une journée parlementaire sur la protection des civils dans les conflits armés au Niger. Le thème de la journée est : « Rôle des parlementaires pour la prise en compte de la protection des civils et la limitation des dommages qui leurs sont causés dans le cadre légal au Niger ». Cette journée d’information s’est déroulée en présence du président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP), du directeur de programme Afrique de l’ONG Center for Civilians in Conflict (CIVIC) et de plusieurs invités.
Au cours de cette journée parlementaire, il était question ; des concepts clés de la protection des civils selon l’approche CIVIC ; de limitation des dommages aux civils ; de la présentation du cadre d’évaluation des politiques et pratiques des Etats et de leurs engagements à mieux prévenir et répondre aux dommages causés aux civils.
En procédant à l’ouverture des travaux de la rencontre, le député Zakara Karidjo a indiqué que l’Assemblée nationale, représentation du peuple par excellence dans sa composition et sa diversité, apprécie à sa juste valeur les efforts que déploie l’ONG CIVIC au Niger et particulièrement dans les zones en proie à l’insécurité et au terrorisme où les populations civiles sont les premières victimes de toutes sortes d’exactions. Le terrorisme, a-t-il dit, était circonscrit dans un seul pays ; il est devenu aujourd’hui un fléau dans l’espace sahélien, particulièrement dans la zone des trois frontières communément appelée Liptako-Gourma composée du Niger, du Mali et du Burkina Faso. A ces trois pays, il faut ajouter le Tchad et dans une moindre mesure la Mauritanie. « Aujourd’hui, des pays côtiers comme le Togo et le Bénin, sont également affectés », a-t-il ajouté.
Cependant devait-il indiquer, les politiques et les stratégies déployées par le gouvernement ont permis d’observer une légère accalmie sur les différents fronts. Mais force est de constater depuis la fin de la saison des pluies, on observe un certain regain d’attaques terroristes. « Le dernier exemple en date, qui continue de soulever des interrogations et des émois, est l’attaque du poste de police de Tamou, ayant occasionné deux morts suivie de la riposte des forces de défense et de sécurité (FDS) jusque dans le refuge supposé des terroristes à savoir le site d’orpaillage de la localité, où l’on déplore malheureusement plusieurs pertes en vie humaines de civils », a-t-il rappelé.
Le 3ème vice-président de l’Assemblée nationale souligne que, le Gouvernement dans sa mission d’assurer la paix, la sécurité et la quiétude sociale aux populations, a eu l’aval de leur institution sur plusieurs textes de loi allant dans le sens de l’amélioration continue de leurs conditions de vie, ainsi que la continuité des activités socio-économiques des populations. Mais, force est de constater que malgré tous les efforts fournis, « les populations civiles continuent d’être les premières cibles des mouvements des groupes armés. A titre illustratif, rien que dans la région de Tillabéri, en ce mois de Novembre 2022, on dénombre plus de 800 écoles qui demeurent fermées, et plus de 168 000 personnes déplacées internes. Les populations civiles continuent de subir le lourd tribut du conflit, tantôt forcées de se déplacer, ou d’obtempérer, ou tantôt prises entre les feux des opérations militaires, des attaques des groupes armés ou des groupes d’auto-défense », a-t-il déploré.
Le député Zakara Karidjo a en outre salué la mission de l’ONG CIVIC dont l’objectif est d’envisager un monde dans lequel aucun civil n’est blessé dans un conflit, et soutenir ces mêmes civils dans la recherche d’une protection. « Nous saluons l’approche constructive de CIVIC qui s’est déjà engagé auprès du Gouvernement du Niger à travers la signature d’un protocole d’entente avec le Ministère de la Défense Nationale. Un protocole qui vise à renforcer la stratégie et les outils de protection des populations civiles, les actions de sécurité pour le retour de la paix et de la stabilité dans les zones de conflits au Niger », a-t-il expliqué.
Auparavant le représentant du Comité Interparlementaire G5 SAHEL, M. Souley Dioffo a indiqué que, le thème de la rencontre intéresse particulièrement leur institution dans la mesure où le suivi, le contrôle des législations et du respect des règles et principes de protection des civils dans les conflits armés est une préoccupation majeure. Selon lui, dans le contexte de guerre contre le terrorisme, le Comité interparlementaire a d’ailleurs élaboré un plan d’action prioritaire dont l’axe stratégique numéro 1 est consacré au contrôle parlementaire du secteur de la sécurité dans l’espace G5 Sahel.
Le député Souley Dioffo a en outre regretté que le droit international régissant la protection des civils dans les conflits armés traite principalement des conflits armés classiques. La situation est plus complexe dans le cas de la lutte contre le terrorisme notamment en Afrique subsaharienne. Les civils subissent des effets néfastes des mesures prises par nos gouvernements dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. C’est le cas par exemple: des couvre-feux, de l’instauration de l’état d’urgence, de l’interdiction de circulation avec les motocyclettes et les tricycles dans certaines localités ou de la délimitation de zones dites de guerre contraignant ainsi les populations à s’y éloigner etc. « Les populations civiles subissent plus, les effets néfastes de la guerre surtout dans le contexte actuel de la guerre dite asymétrique au Sahel », a-t-il regretté. Aussi, a-t-il espéré que cette journée de réflexion contribue à la mise en œuvre de leur plan d’action prioritaire triennal.
Par Seini Seydou Zakaria(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le samedi 10 décembre 2022, les parlementaires ont bénéficié d’une journée parlementaire d’information sur la protection des données à caractère personnel organisée par la Haute Autorité de Protection des données à caractère personnel (HAPDP). L’objectif de cette journée d’information est d’expliquer les enjeux et les défis de la protection des données personnelles aux parlementaires dans l’optique des discussions que vont susciter l’adoption des nouvelles dispositions. C’est le 3ème Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Zakara Karidjo qui a présidé l’ouverture des travaux en présence de la présidente de la HAPDP, Mme Sanadi Tchimaden Hadatan.
Au cours de cette journée, des exposés sur les thèmes tels que les enjeux de la protection des données personnelles ; les défis de la protection des données personnelles et la justification de la refonte de la loi sur la protection des données à caractère personnel ont été présentés aux députés. Il s’en est ensuite suivi une série de questions réponses avec les députés nationaux qui ont pris au sérieux les sujets abordés.
Dans son allocution, la présidente de HAPDP a indiqué que l’usage des technologies de l’information et de la communication appelées couramment le numérique se répandent de plus en plus et se banalisent. Elles sont aujourd’hui au cœur des préoccupations et «nous ne pouvons pas nous en passer tant il est vrai qu’elles nous facilitent la vie dans beaucoup de domaines», a-t-elle dit ajoutant que l’humanité est en effet désormais confortablement installée dans l’ère numérique depuis un demi-siècle. Le numérique innerve toute l’activité humaine et se révèle comme un formidable accélérateur de développement. Les plus Hautes Autorités du pays ne l’ignorent pas et le Niger n’est pas resté en marge de cette évolution. Mieux, il a inscrit le développement du numérique au cœur des préoccupations nationales.
Mme Sanadi Tchimaden Hadatan a en outre souligné que, la promotion des usages numériques s’accompagne malheureusement d’une augmentation des pratiques délictuelles voir criminelles dans le cyber espace et de graves violations du droit à la protection de la vie privée et de la dignité humaine sont parfois enregistrées à travers le monde. «Ces conséquences négatives sur notre vécu au quotidien, obligent notre pays, à l’instar de la communauté internationale, à renforcer les garde-fous tant, est-il vrai que, l’impératif sécuritaire que nous souhaitons tous, passe par la construction et l’adoption de nouveaux dispositifs dans notre législation», a-t-elle expliqué.
C’est dans cet élan d’assainissement que la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP), fidèle à sa mission procède à la revue et à l’amendement des textes qui encadrent le domaine de la protection des droits humains des citoyens. Il s’agit d’une mise à jour pertinente a-t-elle dit qui est donc nécessaire avec les meilleures pratiques et textes au niveau international pour combler un certain nombre de lacunes et vulnérabilités décelées dans la Loi 2017-28 du 03 mai 2017, portant sur la protection des données personnelles. Tout en renforçant la protection et la promotion des droits humains, cette mise à jour préservera cependant les conditions de l’expansion des aspects bénéfiques du numérique dans la quiétude et le respect de l’intimité des concitoyens. «Le Projet de loi a été adopté par le gouvernement en conseil des ministres», a-t-elle informé.
Cette nouvelle proposition législative a-t-elle poursuivi, prend en compte toutes les préoccupations relevées dans l’écosystème du numérique depuis l’adoption de la toute première loi au Niger dans le domaine. Il s’agit, sans être exhaustif, du développement de l’intelligence artificielle, du Cloud, des Big Data, de la Biométrie des données de santé, des données des migrants etc. «Les textes sus-rappelés visent d’une part à côté du dispositif international, à encadrer tout traitement et protéger les données personnelles en mettant l’accent sur la préservation de la vie privée et, d’autre part, à sanctionner toute infraction pénale commise au moyen ou sur un réseau de télécommunications sur les données personnelles», a relevé la président de la HAPDP.
Il faut enfin souligner que la problématique de la protection des données personnelles transcende les frontières nationales et même communautaires, c’est pourquoi la HAPDP, avec l’appui technique et financier de l’OIM, avait réalisé une étude sur l’analyse situationnelle du cadre juridique et institutionnel en matière de protection des données à caractère personnel au Niger. Cette dernière devrait permettre d’évaluer la conformité de la législation en vigueur avec les différents cadres internationaux, continentaux et régionaux existants et de formuler des recommandations pour une meilleure mise aux normes. A l’issue de cette étude, il a été recommandé entre autres, de procéder à la modification de la législation (loi et décrets) sur les données à caractère personnel et de mener des actions de sensibilisation au profit des décideurs publics et privés ainsi que des personnes concernées sur leurs rôles et responsabilités. C’est dans ce cadre, que la HAPDP a organisé cette journée parlementaire afin d’aider les élus nationaux à jouer pleinement leur partition, en les outillant pour qu’ils comprennent mieux les enjeux, les défis et les perspectives de la protection des données personnelles.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Les travaux en séance plénière de la première session ordinaire au titre de l’année 2021 dite session des lois de l’Assemblée nationale se poursuivent activement à l’hémicycle, place de la Concertation. Le jeudi 20 mai dernier, une journée parlementaire a été organisée sur la planification et la budgétisation sensible au genre. C’est la 2ème Vice-présidente de l’institution, Mme Hadiza Seyni Djermakoye qui a dirigé les travaux. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini, du représentant du Programme Alimentaire Mondial, du représentant de la Cheffe de délégation de l’Union Européenne au Niger et de plusieurs députés ainsi que des fonctionnaires parlementaires.
Au cours des travaux, les députés ont été édifiés sur le sujet à travers deux exposés animés par des experts. Le premier animé par Mme Marie Pascaline Menono a porté sur le contrôle parlementaire sensible au genre et le deuxième thème a traité de la Planification et Budgétisation Sensible au Genre (PBSG), présenté par Mme
Mahamane Saratou Lalo. Ce qui a donné lieu à des débats contradictoires et instructifs. La journée a été sanctionnée par la lecture d’une résolution relative au thème de la journée.
A l’ouverture de la journée, la 2ème Vice-présidente de l’Assemblée nationale a présenté l’institution avant d’expliquer que les députés représentent toutes les composantes de la société et disposent des pouvoirs et des moyens nécessaires pour exprimer la volonté du peuple, grâce à leurs fonctions législatives et de contrôle. «Ces élus ont donc le devoir de garantir les droits et les libertés du peuple, ainsi que d'assurer la paix civile et un développement harmonieux», a déclaré Mme Hadiza Seyni Djermakoye.
Pour la 2ème Vice-présidente, le processus d'élaboration de planification et de budgétisation national doit refléter la prise en compte et la réalisation des droits fondamentaux de tous les citoyens du Niger. Une attention particulière doit être apportée aux groupes vulnérables, aux femmes et aux filles. C'est la raison pour laquelle la vigilance des députés sera particulièrement aiguisée en ce qui concerne la prise en compte des besoins spécifiques et différenciés des femmes et des hommes à tous les niveaux de planification et de budgétisation, d'une part et, d'autre part en ce qui concerne la gouvernance des institutions. «La rencontre d'aujourd'hui permettra à chacun des élus ici présents et aux fonctionnaires parlementaires, de prendre conscience et d'accorder une attention soutenue à l'intégration d'une perspective de genre dans le processus national de planification et de budgétisation. Notre institution, en plus des échanges de cette journée, vous saurait gré de mettre à la disposition des députés, des supports et des outils contenant des informations pratiques et immédiatement utilisables pour l'intégration d'une perspective de genre dans l'exercice du contrôle parlementaire, spécialement en ce qui concerne la planification et la budgétisation», a-t-elle rassuré.
Quant à la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini, elle a rappelé que le Niger a ratifié les principales Conventions internationales relatives à la promotion des femmes et des filles. De plus, la Constitution du Niger en son article 22 dispose que « l'Etat veille à l'élimination de toute forme de discrimination à l'égard de la femme, de la jeune fille et des personnes handicapées». Les politiques publiques dans tous les domaines assurent leur plein épanouissement et leur participation au développement national. Pour Mme Allahoury Aminata Zourkaleini, ce dispositif comprend des actions de renforcement des capacités des hauts fonctionnaires en charge de la planification nationale et de l'élaboration de budgets, nationaux, d'une part et d'un appui institutionnel pour la prise en compte du genre dans les administrations publiques d'autre part.
Pour les députés, cette journée contribuera au renforcement de leurs capacités à assurer l'analyse, le suivi de la mise en œuvre des politiques et de la législation en relation avec la promotion de la femme et de la fille. «Les échanges qui auront lieu dans cette Assemblée permettront de développer une synergie d'actions entre le Gouvernement et l'Assemblée Nationale pour la réduction des disparités entre les sexes par la réalisation des droits des femmes et des filles, leur autonomisation et l'élimination des violences qui leur sont faites» a déclaré la ministre.
Quand aux représentants des partenaires, ils ont, chacun dans son intervention, fait cas des statistiques sur les disparités relatives au genre. Ils ont appelé les députés à faire un plaidoyer dans la prise en compte des besoins différenciés des femmes et des hommes dans l'élaboration des politiques publiques et des budgets nationaux.
Il faut enfin noter que le genre est une question d'adhésion, d'engagement individuel et collectif, mais aussi tout simplement de bon sens. Il va au-delà de la question des quotas et des feuilles de routes qui sont, certes, importants, et permettent d'avoir un cap avec des progrès à atteindre. L'égalité entre les femmes et les hommes, est une nécessité pour relever les défis socio-économiques actuels du Niger, garantir la justice sociale et parvenir à un développement inclusif, à une meilleure cohésion sociale et une paix durable. La prospérité d'une nation repose sur tout son peuple, les femmes et les hommes.
Seini Seydou Zakaria(onep)
24 mai 2021
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Dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale en période d’intersession, les députés membres de la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée nationale ont entrepris hier, une série de visites à Niamey. C’est ainsi que les parlementaires membres de cette c commission ont visité la Direction Générale des Impôts (DGI) et la Direction Générale des Douanes. Cette mission terrain est conduite par le président de ladite commission, M. Issaka Assoumane.
À l’issue de cette première journée, le président de la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée nationale a expliqué les objectifs de cette mission parlementaire. Selon lui, conformément à la Constitution à son article 90, l’Assemblée nationale vote les lois et contrôle l’action gouvernementale. Citant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il a dit que la Commission des Finances et du Budget est chargée de tout ce qui concerne les finances publiques notamment le budget, les collectivités, les sociétés dans lesquelles l’Etat participe au financement.
Par ailleurs, le président de la Commission des Finances et du Budget a aussi rappelé qu’en début de cette année 2022, le budget a été voté. Selon lui, l’objectif que les parlementaires membres de cette commission visent, à travers cette visite, c’est aussi de vérifier l’exécution à-mi-parcours de ce budget qui doit intervenir en fin 2022. « Est-ce que les objectifs que le gouvernement s’est fixés pourront être atteints tant en matière de recettes internes qu’externes ? Qu’en est-il des dépenses ? Quelle est la gestion des entreprises et des sociétés d’Etat ou tout autre établissement dans lequel l’Etat intervient ? et aussi constater l’impact du compte unique du trésor », a conclu M. Issaka Assoumane.
Par Mamane Abdoulaye(onep)
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Les travaux en séance plénière de la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2022 de l’Assemblée nationale, dite session budgétaire, se poursuivent activement à l’hémicycle place de la concertation. La plénière du Mercredi, 30 novembre 2022 était consacrée pour la présentation par la Commission des Finances et du Budget du rapport général sur le projet de budget au titre de l’année 2023 avant d’être adopté par les parlementaires un peu tard dans la nuit. Ce budget 2023 a été équilibré à un montant de 3 291, 62 milliards F CFA contre 3 127,42 milliards de FCFA, l’exercice précédente soit une hausse en valeur absolue de 164,20 milliards. C’est le président de l’institution, M. Seini Oumarou qui a présidé les travaux de la séance en présence du commissaire du Gouvernement, M. Ahmat Jidoud, ministre des Finances.
Dans son mot introductif, le président de la Commission des Finances et du Budget, M. Issaka Assoumane a rappelé que le projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2023, a été déposé à l’Assemblée nationale le 26 septembre 2022 et solennellement présenté par le ministre des Finances devant les députés, le 5 octobre 2022. Selon lui, ce projet de budget s’articule autour des mesures de reformes, le renforcement des équipements et l’incitation aux initiatives privées. « Il met l’accent sur des reformes destinées à la mobilisation des ressources, l’élargissement de l’assiette fiscale (foncier, l’or etc.), l’appui à la sécurité (13% du budget) avec l’équipement des FDS, et le renforcement du secteur de l’énergie (mise en place de parcs agro-industriels) avec une part de 25% du budget. Cette loi des finances accorde 21% au secteur de l’éducation-infrastructures scolaires, internats des filles tout en encourageant le développement industriel et l’initiative entrepreneuriale », a-t-il expliqué.
Il ressort de sa présentation que, les nouvelles dispositions prévoient de l’amnistie fiscale pour toute entreprise nouvellement enregistrée, l’exonération des droits de douane pour tout matériel agricole importé. Ces mesures concernent aussi l’importation de véhicule neuf de transport, et la création d’entreprises industrielles ainsi que la création de l’emploi aux jeunes. Ce Projet de budget, a dit le président de la Commission des Finances et du Budget, touche 88 articles du Code Général des Impôts et contient 27 mesures nouvelles en fiscalité intérieure et 5 mesures nouvelles en fiscalité de porte. « Au cours de nos travaux, nous avons auditionné plusieurs ministres, des Institutions de l’Etat et la Chambre de Commerce et d’Industrie », a-t-il souligné.
En intervenant devant la représentation nationale, le ministre des Finances s’est réjoui de la parfaite collaboration qui a toujours prévalu entre la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée nationale et son Département ministériel. Il a ensuite souligné que le projet de loi de finances 2023 intervient dans un contexte économique national marqué par la gestion de la situation sécuritaire, les effets de la guerre en Ukraine, la persistance des chocs climatiques et les impacts de la Covid-19. Toutefois malgré ce contexte de vulnérabilité, « la situation sociopolitique actuelle reste favorable à la relance de l’activité économique et permettra la mise en œuvre des programmes audacieux de réformes », a ajouté Ahmat Jidoud.
Ainsi, le taux de croissance économique est ressorti à 1,3% en 2021, en dessous de la cible de 7% jugée nécessaire pour permettre la réduction significative du niveau de pauvreté au Niger. Les engagements contenus dans le Programme de Renaissance Acte III ont été réaffirmés dans la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement (DPG) reposant sur sept (7) grands axes d’orientation.
Il faut noter que pour l’année 2023, la politique budgétaire est orientée de manière générale sur la transformation de l’économie et la poursuite des réformes de la gestion des finances publiques. De manière spécifique, elle portera, d’une part, sur la maîtrise du déficit public afin de créer un espace budgétaire nécessaire au financement investissements, des infrastructures et projets structurants contenus dans le Programme de Renaissance Acte Il du Président de la République et d’autre part sur une mobilisation accrue des ressources internes et une meilleure allocation des dépenses publiques.
Par Seini Seydou Zakaria(onep)
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Dans le cadre du processus d’adoption du budget 2018, la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAG/I) de l’Assemblée nationale a entrepris depuis mardi, une série des visites au niveau de différents services et institutions en rapport à ses prérogatives, pour s’enquérir de leur inscription budgétaire et recenser leurs difficultés afin de mieux défendre leurs préoccupations. C’est ainsi que, pour la journée d’hier, les parlementaires membres de la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles, conduits par le président de la CAG/I, l’honorable député Souley Dioffo, étaient en visite le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) et le Conseil Economique Social et Culturel (CESOC).
Au CSC, première étape de cette visite, le président de ladite institution M. Abdourahamane Ousmane, a rappelé à la mission parlementaire que le budget du CSC provient largement de l’Etat, avant de saluer cette initiative des députés qui consiste à se rendre au niveau des institutions pour écouter leurs préoccupations. Parmi les doléances du CSC, M. Abdourahamane Ousmane a évoqué un certain nombre des préoccupations relativement au budget notamment la nécessité de renforcer les capacités techniques et opérationnelles du CSC notamment la mise à dispositions de leur équipe de monitoring les moyens techniques adéquats, des plates-formes distantes pour enregistrer et stocker les programmes des radios et Télévisions émettant sur l’ensemble du territoire national.
Le président du CSC a reconnu que cela nécessite des moyens financiers conséquents pour l’acquisition de ces moyens, pour leur maintien en état de fonctionnement mais aussi pour l’exploitation et l’analyse des enregistrements. le président du CSC a également souligné le manque de personnel pour assurer le monitoring effectif des différents programmes que ce service enregistre ajoutant que les besoins en personnel est de 32 agents. «Malheureusement nous n’avons pas eu le poste budgétaire nécessaire pour recruter ces agents », a-t-il déclaré. Pour M. Abdourahamane Ousmane, il va falloir, à défaut du recrutement ou du reploiement, penser à la contractualisation.
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Les travaux en séance plénière de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale, dite session budgétaire au titre de l’année 2017 se poursuivent activement à l’hémicycle, Place de la Concertation. Hier matin, les parlementaires ont procédé à l’examen et au vote du projet de loi portant deuxième rectification de la loi N°2016-43 du 06 décembre 2016, portant loi des finances pour l’année budgétaire 2017. Les débats et la séance de vote se sont déroulés en présence des députés de l’opposition parlementaire. Les parlementaires ont voté ce projet à 117 voix pour, 23 contre et zéro abstention après un débat houleux. La séance de la plénière a été présidée par le président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni en présence du ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé du budget, M. Ahmat Jidoud.
En prenant la parole devant l’hémicycle, le ministre a remercié les députés pour avoir voté le projet de loi. Il a rappelé que la loi n°2016-43 du 06 décembre 2016, portant loi des finances pour l'année budgétaire 2017, a arrêté initialement le budget général de l'Etat en recettes et en dépenses à un montant de 1.809,49 milliards de FCFA. Elle a fait l'objet d'une première rectification pour adopter et mettre en œuvre certaines mesures fiscales afin d'améliorer la mobilisation des ressources internes ; alléger la fiscalité du secteur des télécommunications ; prendre en compte des nouveaux appuis des partenaires au développement et adapter les dépenses au niveau des ressources prévisibles. Cette première rectification a porté le montant du budget de 1.809,49 milliards de FCFA à 1.855,36 milliards de FCFA, soit une hausse de 45,87 milliards, correspondant à 2,43% en valeur relative.
Ensuite, quelques mois après la 1ère rectification, le gouvernement a obtenu d'importantes ressources, sous forme d'appuis budgétaires provenant des partenaires techniques et financiers. Ainsi, conformément aux dispositions de l'article 48 de la loi organique relative aux lois des finances, cette 2ème rectification de la loi de finances pour l'année budgétaire 2017 s'est avérée nécessaire en raison de la prise en compte des appuis budgétaires additionnels obtenus de nos partenaires au développement ; la suppression du produit de la vente de licence de téléphonie pour un montant de 8 milliards de FCFA, qui risque de ne pas se concrétiser d'ici décembre 2017. En ce qui concerne les dépenses, le projet de collectif vise leur mise en conformité avec les objectifs du Programme Economique et Financier à travers notamment l'inscription de crédits pour résorber les arriérés de paiement intérieurs. En outre a-t-il indiqué, certaines lignes budgétaires, dont les crédits seraient insuffisants, ont été rehaussées.
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Le ministre des Finances, M. Massoudou Hassoumi, a solennellement présenté, hier au cours des travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2017 dite session budgétaire, le projet de Loi de Finances 2018 devant l’Assemblée nationale. Cette session a été présidée par SE. Ousseini Tinni, président de l’institution et en présence des membres du gouvernement. Cet exercice constitutionnel vise à permettre aux parlementaires de comprendre le Projet du Budget de l’Etat 2018 dans ses grandes rubriques, son orientation et ses motivations. Le projet du Budget général de l’Etat nigérien pour l’année 2018 que les députés débattront et apprécieront, équilibré en recette et en dépense, s’élève à un montant de 1.900,86 milliards de FCFA, contre 1.855,36 milliards FCFA en 2017, soit une hausse de 45,50 milliards FCFA en valeur absolue, correspondant à 2,45% en valeur relative.
En entament la présentation, le ministre Massoudou Hassoumi a tout d’abord parlé de l’environnement international et régional récent. En ce qui concerne l’environnement économique international, le ministre des Finances a rappelé les mauvaises performances de l’économie mondiale, ce, depuis la crise financière de 2009 avec 3,1% de taux de croissance. Ce qui fait que la croissance de l’économie mondiale s’établirait à 3,5% en 2017 et 3,6% en 2018 sur la base des perspectives économiques mondiales établies par le FMI en avril 2017. Toutefois ces perspectives restent sujettes à d’importantes incertitudes et à des risques qui pourraient compromettre l’accélération escomptée. En Afrique subsaharienne, la croissance est estimée en 2016 à 1,4% et devrait s’établir à 2,6% en 2017 et 3,5% en 2018. La zone UEMOA a continué de maintenir une croissance économique robuste estimée à 6,8% en 2016 d’après le communiqué du comité de politique monétaire de la BCEAO de mars 2017. Le ministre en charge des Finances a aussi parlé de l’évolution récente de l’économie nationale et les perspectives de 2017 dans tous les secteurs au Niger.
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Les travaux en séance plénière de la 1ère session ordinaire au titre de l'année 2021, dite session des lois de l'Assemblée Nationale se poursuivent à l’hémicycle, Place de la Concertation. La plénière du samedi, 05 juin 2021 a été réservée au contrôle de l’action gouvernementale à travers les questions d’actualité, avec l’interpellation de six (6) membres du gouvernement sur lesquels un seul était absent à savoir le ministre délégué auprès du ministre d'Etat aux Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Youssouf Mohamed Almoctar. Les autres membres du gouvernement étaient allés répondre sur les questions relatives à la santé, à la sécurité, à l’hydraulique, à l’assainissement et aux Mines. La séance plénière a été présidée par le 1er Vice président de l’Assemblée Nationale, M. Kalla Ankouraou.
Pour rappel, les questions d’actualités sont organisées deux samedis sur quatre au cours desquelles, les députés nationaux interpellent des membres du gouvernement pour être éclairés sur l’action gouvernementale. Chaque député a trois (3) minutes d’horloge pour poser sa question et le ministre interpelé dispose de cinq (5) minutes pour répondre. Les questions d’actualité sont précises et concises avec un caractère spontané et ne sont ni déposées au préalable ni publiées au journal officiel.
Ainsi, au cours de la plénière du samedi, la première question d'actualité a été posée par le député, M. Abdou Hamza qui a interpelé le ministre de la Santé publique et des Affaires sociales, Dr Illiassou Idi Mainassara sur la situation des urgences dans les hôpitaux publics nationaux. L’auteur de l’interpellation voulait savoir pourquoi les soignants ne prennent pas en charge les malades une fois admis aux urgences quand ils n’ont pas de l’argent ? Il a aussi dit que les agents de santé retrouvés sur place prescrivent des ordonnances aux patients souvent tard la nuit et que la plupart des accompagnateurs ne connaissent pas là où se trouvent les pharmacies de garde.
Dans sa réponse, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Illiassou Idi Mainassara a catégoriquement affirmé qu’il est très rare de voir un malade aux urgences sans être pris en charge dans les Hôpitaux. Par contre, il n y a pas un hôpital au monde, selon lui, où les produits sont suffisamment stoqués. «Tout ce qu’on veut pour un malade, s’il arrive à l’hôpital c’est de trouver un agent de santé à tout moment. Ceux qui ne disposent de l’argent, l’Etat les prend en charge. Je veux que vous me donniez, un seul cas de malade abandonné et qui a trépassé dans un hôpital au Niger par qu’il n’a pas d’argent !», a-t-il insisté.
En ce qui concerne le problème de pharmacie de garde, le ministre en charge de la Santé publique dit que les promoteurs des pharmacies sont bien organisés pour assurer les gardes en dehors des heures de services ou la nuit.
L’honorable Adama Ibro a quant à elle interpelé le ministre en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Alkache Alhada pour savoir pourquoi, l’état d’urgence dans les zones en conflit au Niger n’arrive pas à mettre les populations en sécurité et que les terroristes forcent la population dans la région de Tillabéri à payer l’impôt alors que souvent les positions des Forces de Défense et de Sécurité se trouvent à moins de 15 km des villages menacés.
En répondant à l’auteur de la question, le ministre Alkache Alhada a soutenu que l’Etat a récemment adopté une stratégie de riposte. Par exemple à Diffa, les FDS ont promptement résisté. «Aujourd’hui, l’Etat a pris des mesures supplémentaires efficaces pour sécuriser les populations. Concernant votre département de Fillingué, c’est grâce à cette sécurité renforcée que vous avez pu battre compagne en toute tranquillité et jusqu’à être élue députée dans la zone», a lancé le ministre en charge de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
Au sujet de l’approvisionnement en eau potable du département de Damagaram Takaya dans la région de Zinder, le parlementaire a demandé quel sort est réservé à la réalisation de la MINI AEP dans le chef-lieu du département pendant que le mètre cube se vent à 650 FCFA au lieu de 133 FCFA aux bornes fontaines des autres chefs-lieux de département. Le député a voulu aussi savoir ce qui bloque l’inauguration de l’hôpital de la localité.
D’après le ministre de l’Hydraulique M. Adamou Mahaman interpelé, si ce problème persiste c’est parce que les travaux étaient retardés par la pandémie de la covid19 et aussi par la présence du socle cristallin dans le sous-sol de Damagaram. Mais, le ministre Adamou Mahaman a fait de fortes promesses à l’auteur de la question. «D’ici deux semaines, je vous garantis que la ville de Damagaram Takaya sera desservie en eau potable et les travaux seront entièrement terminés. Nous avons également trouvé une solution pour l’hôpital afin de le rendre autonome en faisant un autre forage au sein de l’établissement sanitaire», a-t-il répliqué avant de réconforter le député que le prix de vente du mètre cube sera très bientôt examiné pour savoir, pourquoi les délégataires dépassent le montant qui a été pris. Il a enfin brossé les programmes de réalisation des points d’eau que son ministère compte faire dans le cadre du programme de la renaissance acte3 et des interventions dans le domaine de l’assainissement.
Le député Mahaman Kabirou Ibrahim, quant à lui a interpelé le ministre de l’Urbanisme et du Logement, M. Maizoumbou Laoual Amadou sur la question d’assainissement dans la ville de Maradi surtout les ravins qui se trouvent dans les quartiers de Zariyya et Ali Dansofo. Le député veut savoir quelle mesure le gouvernement compte prendre pour finir avec cette préoccupation.
Dans sa réponse, le ministre de l’Urbanisme et du Logement a déclaré que la préoccupation du député concerne beaucoup plus le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes ou le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Selon lui le problème d’assainissement dans la Ville de Maradi est très crucial. Les ravinements se font sentir à cause de la texture du sol qui est sablonneuse. Mais, parmi les 11 ravins, quatre (4) sont déjà traités, trois seront traités cette année selon le ministre. «Nous avons pris des dispositions pour préparer les dossiers des entreprises et le ministère des Finances a mis à notre disposition une enveloppe de 200 millions, malgré le fait que ce soit peu, pour le traitement des ravins de Ramin Maazou et Ramin Mouchan Banki. Le PGRC-DU compte traiter le ravin de la cité VIP et réalisera 3 km linéaires de pavés dans la ville de Maradi. Une somme importante a été dégagée dans ce secteur», a-t-il conclu.
Enfin, le député Bachir Sidi Abdoul Aziz a interpelé la ministre des Mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba sur le non-respect des objectifs fixés par le comité d’orientation par la société COMINAK. Le député a donné une large orientation et des éclaircissements avant de poser sa question pour savoir les dispositions que le ministère des mines va prendre pour que les dirigeants de la COMINAK respectent les conditions fixées d’un commun accord avec les autorités du Niger par le comité d’orientation ?
En réponse à cette préoccupation du député Bachir Sidi Abdoul Aziz, la ministre des Mines a, tout d’abord commencé à rappeler l’historique du processus de la fermeture de la mine de COMINAK jusqu’à ce que le temps de parole qui lui a été octroyé soit dépassé sans pour autant répondre à l’inquiétude du député interpellant.
Seini Seydou Zakaria(onep)
07 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La séance plénière du samedi, 22 mai 2021 a été réservée au contrôle de l’action gouvernementale à travers les questions d’actualité, avec l’interpellation de quatre (4) membres du gouvernement dont trois étaient présents et deux ont répondu aux questions des députés nationaux. Il s’agit des ministres en charge de la Protection Sociale et celui de l'Education. Le troisième ministre présent est celui de la Santé, mais le député interpelant était absent. Le ministre en charge de l’intérieur et de la sécurité publique quant à lui était absent, mais le parlementaire demandant était présent. La séance plénière a été présidée par la 2ème Vice-présidente de l’Assemblée nationale, Mme Hadiza Seyni Djermakoye, en présence du ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Zada.
La première question d'actualité posée par le député Alio Namata au ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection sociale est liée notamment à la situation des mendiants qui errent dans la ville de Niamey. A l’approche de la saison des pluies qui s'annonce, le député Namata voulait savoir les précautions prises par le gouvernement pour ces couches sociales. Il voulait également savoir si le gouvernement dispose d'un plan pour accompagner les mendiants et comment il compte assurer leur protection sociale et leur réinsertion socioéconomique pour sortir du cercle vicieux de la mendicité et de l’extrême pauvreté.
Dans sa réponse devant la représentation nationale, le ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, Dr Ibrahim Boukary a tout d'abord dit que le phénomène est d’actualité avant d’expliquer que la question de mendicité est transversale. Elle doit être traitée avec la participation de plusieurs départements ministériels. Selon lui, le Ministère traite cette question à travers deux volets. Au titre du premier volet, le Ministère a déjà élaboré un projet de plan d’action national de lutte contre le travail des enfants avec l’accompagnement du Bureau international de travail (BIT). «Ce plan d’action aurait pu être adopté si ce n’est l’apparition de la COVID-19. Mais, nous avons déjà repris le dialogue avec le BIT pour faciliter le projet de plan d’action», a-t-il dit.
Pour le deuxième volet, a-t-il dit, le gouvernement a fait un plaidoyer auprès des partenaires afin de concevoir et exécuter un Projet Emploi des Jeunes et Inclusion Productive (PEJIP) à hauteur de 15 milliards concernant certaines zones de vulnérabilité. Ce projet prend en charge la jeunesse. Dans l’exécution, les actions se mènent dans les villages. «Les jeunes n’ont pas besoin de descendre dans les grandes ville. On les trouve chez eux pour leur apprendre des métiers et toutes autres activités génératrices de revenus. On ne doit pas tout laisser au gouvernement pour résoudre ce problème de mendicité. Il est de notre responsabilité à savoir la famille et toute la couche sociale», a-t-il dit avant d’affirmer que le gouvernement a plusieurs autres défis à relever.
Quant à la question du député Sanoussi Samailou, elle est relative aux classes en paillotes et surtout l'incendie qui avait ravagé des classes en paillottes ces derniers jours au quartier pays bas de Niamey et qui a fait 20 innocentes victimes. Pour le député Samailou, les classes en paillotes sont un danger pour les élèves et pour les enseignants. Il a rappelé que dans le programme sectoriel de l’éducation et de la formation PSEF 2014-2024, il est fixé un objectif de construire 2000 classes en matériaux définitifs par an les 3 premières années et un peu plus les années suivantes. Le résultat est très loin des objectifs annoncés et fixés. Le député veut savoir le niveau de performance annuel de 2014 à nos jours en termes de construction de classes en matériaux définitifs, à l’heure où le ministre vient de prendre en charge le Ministère de l’éducation nationale parce que, a-t-il dit, le Chef de l’Etat a annoncé qu’il s’occuperait personnellement du secteur de l’éducation avec entre autres l’objectif 0 classe en paillotes d’ici 2026. Cette fois ci, demande-t-il, le peuple peut-il compter sur le gouvernement pour faire concorder les annonces aux résultats ? Le député veut également savoir pour le cas spécifique de l’incendie du quartier pays bas, où en est l’enquête et qu’est-ce qui est prévu pour indemniser les familles.
Dans sa réponse, le ministre de l’Education Nationale, M. Rabiou Ousman a rassuré les députés qu'avec la présentation, dans les jours à venir, de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement (DPG) devant le Parlement, il sera annoncé la fin des classes en paillottes à l'horizon 2026 et cette fois-ci, les annonces concorderont aux résultats, parce que c’est une volonté affichée du Président de la République, Chef de l’Etat.
Enfin d’autres préoccupations des parlementaires en rapport avec la santé et la situation des Nigériens en Côte d'Ivoire ont été reportées du fait de l'absence du ministre interpelé ou de l'auteur de la question d'actualité. Les travaux en séance plénière reprendront, le mercredi 26 mai 2021 avec pour ordre du jour la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement.
Seini Seydou Zakaria(onep)
24 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Les travaux en séance plénière de la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2022, dite session budgétaire de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle, Place de la Concertation. La plénière du samedi, 03 décembre a été réservée au contrôle de l’action gouvernementale à travers les questions d’actualité, avec l’interpellation du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley par le député Halidou Hama sur la situation des déplacés internes de Torodi. La séance plénière a été présidée par le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Kalla Ankourao.
La préoccupation du député Halidou Hama est de savoir les dispositions prises par le gouvernement relativement aux déplacés de Torodi. Ce département, situé dans la zone des trois frontières qui est confronté depuis quelques années à une insécurité récurrente du fait des attaques terroristes, de bandits armés obligeant les populations de la localité à abandonner leurs villages.
Dans sa réponse, le ministre Hamadou Adamou Souely a rappelé que le 3 juin dernier, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum s’est rendu à Torodi et Makalondi pour visiter les populations de cette zone et leur a promis de prendre toutes les dispositions pour que ces populations retournent dans leurs foyers respectifs. Le ministre Hamadou Souley reconnait que, la situation sécuritaire ne s’est pas totalement améliorée parce que, l’ensemble des déplacés ne sont pas retournés. Il a expliqué à la représentation nationale que, l’Etat a pris des dispositions pour les assister avec l’appui des partenaires. «Nous continuons à travailler pour stabiliser la zone de manière à ce que ceux qui restent à Torodi puissent rentrer chez eux dans les meilleurs délais», a-t-il rassuré.
Le ministre Hamadou Adamou Souely devait souligner que, le gouvernement n’a pas le droit d’abandonner des populations. «Il ne faut pas que les gens donnent l’impression que nous abandonnons les populations, nous ne pouvons pas les abandonner. Nous travaillons au quotidien pour améliorer la sécurité du pays», a-t-il insisté avant de relever qu’il ya, aujourd’hui, une accalmie. A titre d’exemple, les populations de la zone de Banibangou étaient restées deux ans sans pouvoir cultiver, mais la situation s’est améliorée. «Cette année, ils ont fait leurs travaux champêtres, ils ont récolté et y vivent dans leurs villages. Dans cette zone, il y a très peu de gens qui ne sont pas retournés dans leurs localités respectives et cela concerne le Nord Banibangou», a-t-il informé.
«A l’Ouest du pays, il y a encore des difficultés que nous reconnaissons, mais, les Forces de Défense et de Sécurité travaillent au quotidien pour stabiliser la zone. Nous ne voulons pas ramener les populations sans pour autant leur assurer qu’elles seront en sécurité. Nous ne pouvons pas les envoyer pour se faire tuer, il faut qu’on ait la garantie. Nous ne le ferons jamais. Nous continuons à les assister là où elles sont présentement jusqu’à ce que la situation s’améliore le plus rapidement possible et elles retourneront chez elles vivre en paix», a-t-il affirmé.
Pour rappel, les questions d’actualités sont organisées deux samedis sur quatre au cours desquelles, les députés nationaux interpellent des membres du gouvernement pour être éclairés sur l’action gouvernementale. Chaque député a trois (3) minutes d’horloge pour poser sa question et le ministre interpelé dispose de cinq (5) minutes pour répondre. Les questions d’actualité sont précises et concises avec un caractère spontané et ne sont ni déposées au préalable, ni publiées au journal officiel.
Seini Seydou Zakaria(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Les travaux la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2019 dite session budgétaire de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle, Place de la Concertation. La séance plénière du samedi 19 octobre 2019 a porté sur le contrôle de l’action gouvernementale à travers les questions d’actualité. Il s’agit de l’interpellation du ministre des Postes des Télécommunications et de l’Economie Numérique, M. Sani Maïgochi. Le ministre en charge des télécommunications est allé répondre aux questions de la députée Hadiza Seini Zarmakoye, voulant savoir, si les opérateurs des compagnies de téléphonie contribuent à la prise en charge des malades atteints de cancer au Niger comme dans les autres pays de la sous-région, vu les avantages que ces derniers tirent au détriment de l’Etat et des populations. La séance plénière a été présidée par le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, M. Ali Mahaman Elhadj Liman en présence du commissaire du gouvernement, le ministre chargé des Relations avec les Institutions, M. Barkaï Issouf.
Les nigériens observent cette anarchie dans l’implantation des pylônes dans la ville de Niamey comme dans plusieurs localités du Niger. Le ministre en charge des télécommunications reconnait ce manquement, tout de même selon lui, l’installation de ces pylônes de téléphonie mobile est règlementée au même titre que les stations d’essence. En ce qui concerne l’implantation des pylônes, «il existe des critères qui sont appliqués de par la loi dans notre pays.
Mais, il y a des manquements dans l’application des dispositions», a-t-il déclaré.
En ce qui concerne le changement sans cesse de nom pour certains opérateurs afin d’échapper aux impôts et à la révision des conventions, le ministre a expliqué que cela est bien règlementé. Pour lui, il est dû du fait du changement opéré dans la majorité des actions sur le plan international. Ensuite, il précise que la loi dit que les opérateurs peuvent aussi faire des prestations avec les pylônes aux autres sociétés.
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Les travaux en séance plénière de la 1ère session ordinaire au titre de l’année 2022, dite session des lois de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle, Place de la Concertation. La plénière du samedi, 11 juin 2022 a été réservée au contrôle de l’action gouvernementale à travers les questions d’actualité, avec l’interpellation de quatre (4) membres du gouvernement sur des questions relatives à la santé animale, à l’indemnisation des propriétaires terriens de Tillabéri, à l’interdiction des titulaires de DAP aux examens du BTS d’Etat 2022 et à la pénurie du gasoil. La séance plénière a été présidée par le 5ème Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Oumarou Yahaya en présence du ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamane Lawaly Dan Dano.
Les questions d’actualités sont organisées deux samedis sur quatre au cours desquelles, les députés nationaux interpellent des membres du gouvernement pour être éclairés sur l’action gouvernementale. Chaque député a trois (3) minutes d’horloge pour poser sa question et le ministre interpelé dispose de cinq (5) minutes pour répondre. Les questions d’actualité sont précises et concises avec un caractère spontané et ne sont ni déposées au préalable, ni publiées au journal officiel.
Ainsi, au cours de la plénière du samedi, la première question d’actualité a été posée par le député national Mahaman Bachir Abdou au ministre de l’Elevage, M Tidjani Idrissa Abdoulkadri relativement à l’attribution d’un marché sur l’achat des vaccins et des diluants qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive au Niger.
Dans sa réponse, le ministre de l’Elevage, porte-parole du gouvernement a indiqué qu’au Niger, l’élevage représente une part importante de la valeur des productions agricoles. Selon lui, les maladies des animaux par les pertes directes et indirectes qu’elles engendrent, réduisent la valeur les productions et constituent un véritable obstacle au développement de l’élevage. C’est pourquoi, la santé animale est donc un important facteur de compétitivité de l’élevage, mais aussi un enjeu pour le Niger, tourné vers la conquête des marchés régionaux et internationaux. «Le Niger a priorisé la lutte contre la péripneumonie contagieuse des bovins et la peste des petits ruminants, maladies ayant un fort impact sur la productivité du cheptel», a-t-il déclaré.
Pour protéger l’élevage, l’Etat du Niger procède chaque année, avec l’appui de ses partenaires, à une campagne de vaccination contre ces deux maladies. A titre illustratif, «le taux de vaccination pour la campagne 2021-2022, est de 74% chez les bovins pour la PPCB et 78% chez les petits ruminants. Il était au cours de la campagne 2020-2021 respectivement de 63% chez les bovins et 65% chez les petits ruminants», a-t-il relevé.
Ainsi pour la mise en place de la stratégie nationale de lutte contre la peste des petits ruminants et de réduction de l’incidence de la PPCB, la fourniture des vaccins pour les deux maladies citées
ci-dessus, pour la période 2021-2024, un processus de l’acquisition de vaccin a été lancé par appel d’offre international en octobre dont quarte opérateurs avaient postulé. Selon le ministre Tidjani Abdoulkadri, à l’issue du processus, c’est l’offre de CAMAVET qui remplissait les conditions conformes au marché. Ainsi, «le processus d’acquisition a été interrompu par mon département ministériel pour vice de procédure, du fait que le dossier n’avait pas été publié sur le site Web du bailleur en l’occurrence la Banque Mondiale qui devrait le faire. Et c’est pour cela que la banque avait demandé à ce que le processus soit interrompu», a-t-il précisé.
Après cette interruption du fait précisément que la campagne avait déjà démarré, selon le ministre Tidjani Abdoulkadri, le Ministère de l’Elevage avait exprimé sa préoccupation à la Banque Mondiale qui a décidé selon une procédure interne à elle, de procéder par entente directe à l’octroi du marché, s’élevant à plus d’un milliard de francs CFA qui a été objectivé par l’appel d’offre international N° 002/VACCINS PPRPPCB/PIMELAN/2021 pour l’acquisition de 7 millions de doses de vaccins contre la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), 22 millions de doses de vaccins contre la peste des petits ruminants (PPR), et 29 millions de doses de diluants, pour protéger notre cheptel de ces maladies récurrentes, financés par le gouvernement nigérien avec l’appui des partenaires. «Tous les documents internes de la banque qui ont autorisé l’unité de coordination du processus itératif du projet sont disponibles», a-t-il affirmé aux parlementaires.
Le député Nouhou Arba quant à lui a interpellé le ministre des Finances au sujet de l’indemnisation des populations des villages de Sakoira, de Tillakaina et de Tillabéri sur l’expropriation de leurs terres dans le cadre de la construction de l’aéroport de Tillabéri. Après plusieurs explications, le ministre Ahamat Jidoud a rassuré les parlementaires que les bénéficiaires seront très bientôt indemnisés. Il a en outre précisé que la question de dédommagement dans le cadre des investissements publics pose une problématique assez large en ce sens que cela est souvent une entrave à la réalisation de ces investissements au regard du poids ou de l’importance énorme que ces dédommagements prennent. Au regard de cette problématique, «le débat doit être posé en toute sincérité et de manière dépassionnée dans l’intérêt de nous tous parce que ces investissements viennent améliorer les conditions de Vie de nos populations», a-t-il souligné.
En effet, dans le cadre des fêtes tournantes, certains investissements, comme l’aéroport de Tillabéri n’ont pas encore connu le remboursement ou le payement total des indemnisations qui reviennent aux propriétaires terriens. Cela ne concerne pas Tillabéri seulement, beaucoup d’autres projets sont concernés au-delà des programmes des villes. «Nous sommes sur un programme d’apurement et ces dossiers connaîtront un niveau d’avancement. Concernant le payement, il a été transmis au Ministère des Finances, une allocation de presque 20 milliards au titre du budget 2022. Le dédommagement n’est pas un projet, c’est un préalable à un investissement. Donc, nous accordons une importance particulière à ces dédommagements comme je l’ai déjà promis à la population de Tillabéri, avec qui j’ai eu des entretiens sur le sujet», a conclu le ministre Jidoud.
Quant au ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Phd Mamoudou Djibo, il est allé répondre à la question du député Moutari Ousmane sur l’interdiction de la candidature aux étudiants au Brevet de Technicien Supérieur (BTS d’Etat) avec le Diplôme d’Aptitude Professionnel (DAP). En réponse, le ministre Mamoudou Djibo a déclaré avec aisance et dans un franc-parler qu’on doit respecter les textes de la République. Il a rappelé qu’en 1999-2000, il était ministre au même poste, il avait lancé la réforme du BTS d’Etat dont la mise en œuvre a été effectuée par le ministre Mahamadou Salissou Habi en 2003. Dans les textes, «il a été clairement dit que, le BTS est un diplôme post-Baccalauréat, Bac + 2 ans. Mais pourquoi, le laxisme a fait que, le texte n’est pas respecté en accordant des dérogations au lieu de l’appliquer et que les fondateurs des établissements privés recrutent des candidats qui ne détiennent pas de Bac pour passer le BTS d’Etat», a-t-il regretté.
Pour rappel, a-t-il dit, en 2011, le problème a été posé, le Ministère avait demandé d’arrêter et les fondateurs ont sollicité à ce que ceux qui sont déjà dans le système puisse finir et la dérogation avait continué jusqu’à 2017. «Je suis fier d’intervenir en tant que fondateur d’une école privée, donc ça me concerne également», a-t-il retoqué. Pour lui, les chefs d’établissements trompent l’Etat, les étudiants et les parents d’élèves parce qu’ils veulent se faire de l’argent. «Ils demandent aux enfants de venir s’inscrire sous réserve du Bac et enfin ils n’obtiennent pas le diplôme. Une fois qu’ils réussissent au BTS, ce dernier devient le ‘’grand frère’’ du Bac de 4 à 5 ans. Aujourd’hui, sur mon bureau, vous trouverez des Masters (Bac+5) qui étaient obtenus 2 ans après le Bac», a dénoncé le ministre Phd Mamoudou Djibo.
Du moment où l’Etat doit mettre en ordre les textes et les faire respecter, le ministre pense qu’on ne peut plus continuer à faire deux poids deux mesures. Il n’est pas normal que des Nigériens se battent pour avoir le Bac pendant plusieurs années et d’autres prennent le raccourci, de la fausseté et se voient délivrer des diplômes. «Il faut arrêter et nous avons pris la responsabilité de mettre en œuvre les textes. Celui qui n’a pas le Bac ne peut pas faire le BTS d’Etat. Le Bac s’appelle le Bac, il n’y a pas d’équivalence en terminale», a-t-il martelé.
Enfin le ministre du Pétrole M. Mahaman Sani Mahamaou, a été interpelé par le député Omar Hamidou Tchiana sur les dispositions prises par le gouvernement pour juguler la pénurie du gasoil au Niger. Dans sa réponse, le ministre du Pétrole a dit que cette situation est justement liée au prix très attractif que le Niger pratique et aussi à la disponibilité du stock. «Depuis le début de la guerre en Ukraine, nous observons à travers le monde une flambée sans précédente des prix du pétrole et des produits raffinés. Le Niger avec sa raffinerie d’une capacité de 20 mille barils jour a toujours réussi à satisfaire la demande domestique à travers la commercialisation sur le marché national de la moitié de cette production. Le reliquat est destiné jusqu’à tout récemment à l’exportation vers les pays de la sous-région tels que le Nigeria, le Mali, ou encore le Burkina Faso», a expliqué le ministre du Pétrole.
«C’est grâce à nos capacités nationales que nous pratiquons aujourd’hui des prix à la pompe qui figurent parmi les plus bas de la sous-région. Certains pays de la sous-région sont quasiment en rupture de gasoil. A titre de comparaison, au Burkina Faso voisin, le Gasoil est vendu à 655 francs, au Benin 668 francs, au Ghana 975 francs, au Nigeria 1072 francs le litre, ici au Niger, il est vendu à 538 francs. Notre pays est victime de son succès», a affirmé le ministre Mahamadou Sani Issoufou. Pour lui, cette différence de prix aiguise les appétits et encourage certains individus de part et d’autre de la frontière à exporter frauduleusement le gasoil nigérien et à s’enrichir sur le dos du peuple nigérien. C’est pourquoi, le gouvernement a, depuis le mois de mai, adopté plusieurs mesures dont notamment l’arrêt de l’exportation du carburant afin de juguler cette fraude et préserver le bien-être des populations.
Selon le ministre du Pétrole, les nouvelles mesures ont commencé à produire de les effets escomptés et que la situation en approvisionnement de gasoil s’améliore de jour en jour. «Nous allons maintenir cette dynamique avec comme objectif la maitrise de la consommation domestique, de l’accroissement du stock de sécurité. Peut-être si la situation devient favorable, nous allons reprendre l’exportation pour que l’Etat bénéficie des recettes», a-t-il conclu.
Les travaux en séance plénière reprendront ce lundi 13 juin 2022 à partir de 09h avec la tenue de deux journées d’informations parlementaires.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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La séance plénière du samedi, 19 mai 2021 a été aussi réservée au contrôle de l’action gouvernementale à travers les questions d’actualité, avec l’interpellation de cinq (5) membres du gouvernement dont quatre étaient présents pour répondre aux questions des députés. Il s’agit des ministres en charge de l’Hydraulique, M. Adamou Mahaman ; de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini ; de l’Equipement, M. Hamadou Adamou Souley et des Finances, M. Ahmat Jidoud. Le ministre délégué auprès du ministre d’Etat aux Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l’Intégration Africaine était encore absent à l’épreuve des questions d’actualité devant la représentation du peuple. La séance plénière a été présidée par le premier vice-président de l’Assemblée Nationale, M. Kalla Ankouraou, en présence du ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Zada.
Les inquiétudes des députés interpellant les quatre membres du gouvernement sont en ce qui concerne la député Saïda Mohamed Cheloutan, le problème d’eau de la ville de Tchirozerine. En effet, selon elle, depuis le mois de mars, la majorité des quartiers de ladite ville n’ont pas d’eau au robinet et le bidon de 20 litres se vend à 500 FCFA. Elle veut savoir à quand la solution de cette préoccupation ? Dans ses réponses, le Ministre d’l’Hydraulique, M. Adamou Mahaman a commencé par rappeler qu’à Tchirozérine, c’était la SONICHAR qui fournissait de l’Eau à la mairie. La commune vendait l’eau à la population. Malheureusement, aujourd’hui cela n’est plus le cas et surtout que c’est toute la région d’Agadez qui est confrontée à ce problème d’eau potable. Tout de même dans le temps qui lui est octroyé pour répondre, le ministre a rassuré la parlementaire que le problème est en voie d’être solutionné.
Quant à la député Hassana Boubacar, elle a interpelé la ministre en charge de la protection des enfants pour savoir les conditions de création et les modalités de fonctionnement des orphelinats au Niger et le mécanisme de suivi du bon fonctionnement de ces derniers en donnant l’exemple d’un orphelinat situé au quartier Niamey 2000 qui est presque abandonné. Pour répondre à la préoccupation de la député nationale, Mme Alahoury Aminata Zourkaleini a dit que les réseaux sociaux ont tellement répandu des fausses alarmes au sujet de l’orphelinat Moujamma As sadik au quartier Niamey 2000 dont les conditions interpellent tout un chacun. Mais selon elle, le Ministère avait aussi cherché à savoir exactement c’est quoi le problème. « C’est ainsi qu’à notre grande surprise, l’ona constaté que cet orphelinat n’a ni autorisation, ni statut et son fonctionnement ne répond à aucun critère d’un orphelinat digne de ce nom. Comme les orphelinats sont des endroits de protection des enfants, nous sommes en train de nous investir pour que ce centre ait un statut et pour que son fonctionnement réponde aux normes afin que les enfants qui l’occupent puissent s’épanouir dans des conditions favorables et requises », a rassuré la représentation nationale.
Le député Elhadji Boulou Mahamadou a quant à lui interpellé le ministre de l’Equipement sur l’avenir de la route Diffa-N’guiguimi frontière Tchad (route du pétrole) et les dispositions que le gouvernement entend prendre pour que la Komadougou ne puisse pas impacter la vie socioéconomique des populations de Diffa. Pour répondre à la préoccupation du député interpellant, le ministre de l’équipement, M. Hamadou Adamou Souley a dans un franc parler expliqué que la route du pétrole est censée être réalisée par les Chinois. Ces derniers, selon lui, ont exécuté jusqu’à 30%, mais la dégradation de la situation sécuritaire les a obligés à retirer leur entreprise. Ensuite, les travaux ont été confiés aux entreprises nigériennes et à leur tour la même situation les a amenées à arrêter les travaux. Mais tout de même, le gouvernement est déterminé pour la réalisation de cette route très importante pour le pays, « Nous avons organisé une rencontre avec les entrepreneurs nationaux pour qu’ensemble nous mettrions les moyens, y compris sécuritaires afin que d’ici un mois, les travaux reprennent dans l’intérêt général de tout un chacun », a-t-il confié aux députés nationaux.
Le député Bachir Sidi Abdoul Aziz est quant à lui revenu sur la question de payement des redevances des industries extractives aux collectivités. Il voulait également savoir, quand est-ce que les collectivités vont entrer dans leurs droits, quand on sait qu’une partie de ces redevances est reversée à ces entités administratives. Dans ses réponse, le ministre des finances, M. Anmat Jidoud a reconnu que les collectivités ont un arriéré de plus de 30 Milliards, et cela est dû, dans un premier temps, aux problèmes sécuritaires qui demandent un financement important. Il a aussi évoqué le problème de la pandémie de covi-19. Selon lui, ces véritables problèmes ont empêché le gouvernement à se pencher sur la libération des fonds. « Les deux contraintes évoquées ne nous ont pas permis de respecter la planification de sortie de cet arriéré. Mais nous sommes en train de réorganiser notre plan pour que ces collectivités puissent rentrer dans leurs droits absolus », a rassuré le ministre des Finances.
Il faut enfin souligner qu’au cours de cette séance plénière, le suppléant du député Abdallah Mahamadou du groupe parlementaire PNDS-Tarayya, M. Daoud Khoumaini a été présenté à ses collègues députés.
Les travaux de la séance plénière reprendront ce jour lundi avec ordre du jour, examen et vote du projet de loi autorisant la ratification du traité portant création de l’Agence Africaine du Médicament (AMA) adopté le 11 février 2019 à Addis-Abeba (Ethiopie).
Seini Seydou Zakaria(onep)
21 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, M. Antonio Guterresa rencontré hier dans l’après-midi à l’Assemblée nationale une délégation de parlementaires nigériens composée des présidents des groupes parlementaires, conduite par le 1er Vice-président, M. Kalla Ankouraou. Les échanges au cours de cette rencontre qui s’est déroulée en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massaoudou ont porté sur la situation sécuritaire préoccupante ayant engendré un contexte humanitaire très difficile au Niger et dans les pays du Sahel notamment la zone des trois frontières. Au cours des échanges, le diplomate onusien a rassuré les parlementaires de l’engagement de l’ONU à investir dans les filets de sécurité sociale et le développement durable au bénéfice des populations meurtries par l’insécurité de tout genre.
Après avoir présenté l’Assemblée nationale à la délégation onusienne, le 1er Vice président du parlement nigérien M. Kalla Ankouraou a indiqué que le Niger mène depuis plus d’une décennie un légitime combat contre la pauvreté et une guerre aussi absurde que meurtrière. En plus des deuils répétitifs, la conséquence visible est la multiplication des camps des réfugiés et de déplacés internes qui fragilisent les équilibres économiques des zones concernées. «Le terrorisme constitue la problématique centrale dont le traitement conditionne le développement économique et social de nos Etats. Il constitue une source d’instabilité pour les institutions de l’Etat tout en engendrant de graves conséquences économiques. Il a réussi à créer un cercle vicieux entre pauvreté et violence», a-t-il déclaré.
Selon M. Ankouraou, les parlementaires sont résolument impliqués dans la recherche des voies et moyens pour en venir à bout. C’est ainsi que l’Assemblée nationale soutient les stratégies de riposte du gouvernement tout en restant dans le cadre strict de ses prérogatives constitutionnelles. Elle participe aux missions de terrain pour sensibiliser les populations sur la paix, la sécurité, la cohésion et l’unité nationale. Au niveau de la zone sahélienne dans son ensemble, sur proposition de l’Assemblée nationale du Niger, les parlementaires des pays composant le G 5 Sahel se sont retrouvés à Niamey en juillet 2018 pour créer un comité interparlementaire afin d’accompagner et de soutenir les efforts des gouvernements dans la lutte commune. Il s’agissait ainsi de s’assurer que le G 5 se construit sous le regard populaire dans les conditions d’un contrôle démocratique responsable.
Le premier vice-président de l’Assemblée nationale a aussi fait cas de la question de la sécurité alimentaire soulignant que la dernière campagne agricole a été largement déficitaire en raison de la conjugaison de nombreux facteurs dont le changement climatique. Ainsi a-t-il dit, la disette a déjà commencé et risque de se transformer en famine dans de nombreuses zones du pays. «Si la communauté, ne nous appuie pas conséquemment pour y faire face en constituant des stocks suffisants de vivres, dans les six mois à venir cette question alimentaire risque même d’occulter le péril terroriste. Si elle n’est pas prise en charge avec les moyens appropriés, elle peut servir de terreau fertile aux terroristes toujours aux aguets pour proposer aux jeunes d’illusoires solutions à leurs difficultés quotidiennes », s’est inquiété M. Kalla Ankouraou.
En réponse aux préoccupations du parlement nigérien, le Secrétaire Général de l’ONU a dit que sa tournée en Afrique de l’Ouest intervient après un tour effectué en Ukraine, plus particulièrement dans la capitale, Kiev, où il a constaté de visu, les dégâts causés par l’invasion russe. Il a indiqué que son combat en Afrique est de combattre le terrorisme en se basant sur des forces africaines robustes comme le G 5 Sahel. Toutefois, fait-il constater, les crises de coups d’Etat ont fragilisé les pays sahéliens. «L'Afrique de l'Ouest a été encore un peu plus déstabilisée par les coups d'État militaires survenus successivement au Mali (août 2020 et mai 2021), en Guinée (septembre 2021) et au Burkina Faso (janvier 2022). Le Niger a pu vraiment s’unir pour mener le combat contre l’insécurité. Il a pu contenir les avancées des groupes terroristes. L’obligation de la communauté internationale est d’investir au renforcement des forces militaires de les doter en équipement», a estimé M. Guterres.
Pour permettre aux pays du continent de faire face à la menace terroriste, le SG de l’ONU a dit que les institutions financières internationales doivent mettre en place en toute urgence des mesures d'allègement de la dette afin que les gouvernements puissent éviter le défaut de paiement et investir dans les filets de sécurité sociale et le développement durable pour leurs populations. Pour M. Antonio Guterres, l’Afrique était le continent où il y’avait, pendant des décennies, une croissance économique la plus forte au monde, mais avec «les inégalités et les injustices auxquelles nous avons assisté aux dernières années. Aujourd’hui, elle est la grande victime d’une succession de crises, sécuritaire, climatique etc.», a-t-il dit.
Enfin pour le SG de l’ONU, l’Afrique n’a rien à voir avec la guerre en Ukraine, mais elle sera victime. C’est pourquoi les Nations Unies ont mis en place un comité de pilotage aux réponses globales. Le comité est dirigé par Mme Amina Mohamed, Secrétaire Générale adjointe de l’ONU qui va présenter un certain nombre de solutions en matière alimentaire, d’énergie, de logistique et d’allocation de fonds significatifs pour juguler les problèmes.M. Antonio Guterres a réaffirmé la solidarité de l’institution onusienne au peuple nigérien en tant qu’alliée sans condition parce que le pays est bien organisé et en train de mener un grand travail qu’il faut appuyer.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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La conférence des présidents s’est tenue hier dans la salle habituelle des réunions sous la présidence de SE. Seini Oumarou, Président de l’Assemblée nationale. Au cours de la réunion, les membres de cette instance parlementaire ont procédé à l’examen et à l’adoption des modifications apportées à l’ordre du jour et au calendrier des travaux de la première session ordinaire au titre de l’année 2022 dite session des lois de l’Assemblée nationale. Par ailleurs, il faut noter que les travaux en séance plénière reprendront ce jeudi 12 mai 2022 à partir de 09h30 à l’hémicycle Place de la Concertation.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Une session de travail par visioconférence a regroupé, le dimanche 5 décembre 2021, les députés membres du groupe d’amitié Niger-Arabie Saoudite et leurs homologues saoudiens au sujet de la coopération parlementaire. Cette rencontre a permis aux parlementaires des deux pays de dégager des pistes de partenariat sur plusieurs domaines de la vie socio-économique et politique. Les travaux ont été co-dirigés par les présidents des deux groupes d’amitié, le député Abdou Boubacar du Niger et son homologue d’Arabie Saoudite Dr Gazib Ben Zaguerre.
Au cours de cette visioconférence, le président du groupe d’amitié Niger-Arabie Saoudite a indiqué que cette réunion de travail leur a permis de renforcer les relations de coopération entre les deux pays.«Nous avons échangé sur sept (7) importants points à savoir la visite de travail des deux groupes dans les pays respectifs, la sécurité, la finance islamique pour une bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, l’éducation, la santé, les infrastructures de base, les routes, le port sec et les accords diplomatiques», a expliqué le député Abdou Boubacar.
Au sujet de la finance islamique, de la santé et de l’enseignement supérieur, les parlementaires saoudiens ont rassuré leurs homologues nigériens qu’ils feront tout pour redynamiser la coopération dans un bref délai. «Nous allons entreprendre une mission de travail tout comme nos homologues saoudiens aussi vont venir au Niger pour voir comment renforcer les points évoqués dans nos échanges par visioconférence. Ils sont très motivés à accompagner le Niger dans ses actions de développement», a indiqué M. Abdou Boubacar. Il devait ensuite préciser, que le groupe d’amitié va travailler dur pour l’atteinte des objectifs, tout en respectant la diplomatie parlementaire.
Les députés de l’Arabie Saoudite étaient très fiers de la rencontre.C’est pourquoi, la député saoudienne, Aliya a même insisté sur l’octroi des bourses d’étude supérieure aux étudiants nigériens pour faire des masters et des doctorats en Arabie Saoudite. «Nous allons revisiter les priorités et les types de besoin qui urgent pour vite toucher le gouvernement saoudien afin d’accompagner le Niger dans les domaines ciblés», a-t-elle déclaré.
Un autre député saoudien a évoqué le développement agricole. Selon lui, le développement d’un pays passe par l’autosuffisance alimentaire. A ce sujet, les parlementaires saoudiens vont s’investir pour aider le Niger à accroitre sa production de la variété mil.
Dans l’ensemble selon le président du groupe d’amitié Niger-Arabie Saoudite, le député Abdou Boubacar, la rencontre a été fructueuse surtout avec les engagements et la détermination de leurs collègues des deux côtés pour redynamiser la coopération parlementaire et bilatérale entre les deux pays.
Seini Seydou Zakaria(onep)
08 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Ce mardi 09 mai 2023, lors de la première session ordinaire de l'Assemblée nationale consacrée aux lois, les Parlementaires ont adopté la loi régissant la pêche et l'aquaculture au Niger. La Ministre de l'Environnement et de la Lutte contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, a rappelé l'importance des sanctions, soulevée précédemment par la Commission Développement Rural et Environnement lors de l'examen initial du projet de loi en 2021. Le ministère avait alors assuré que ces sanctions seraient prises en compte dans le décret d'application, et que les récidivistes seraient traités conformément aux procédures pénales et au décret d'application de la loi.
Suite aux observations de la commission et aux échanges avec les experts du gouvernement, un comité Ad hoc a été formé pour rédiger le projet de loi actuel, qui modifie et complète la loi n°2021-003. La ministre souligne la participation de toutes les structures concernées, telles que l'Association des Pêcheurs du Niger, le Syndicat des Pêcheurs du Niger et la Fédération des Pêcheurs du Niger, dans l'élaboration de la loi initiale et du projet de loi rectificatif.
Elle insiste sur le fait que les sanctions prévues sont proportionnelles aux infractions commises. Étant donné les défis environnementaux auxquels le pays est confronté, tels que la pression croissante sur les ressources halieutiques aggravée par les effets du changement climatique, l'adoption de ce projet de loi rectificatif aura un effet dissuasif important.
Le manque de sanctions affaiblit les efforts de l'État et de ses partenaires techniques et financiers dans le domaine de la préservation des ressources halieutiques et de la lutte contre la désertification, souligne-t-elle.
Mme Garama Saratou met également en avant le rôle crucial de la pêche, qui, en plus de contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, rapporte environ 70 milliards de FCFA par an à l'économie nationale. Elle affirme que l'application de sanctions renforcera encore davantage la contribution de ce secteur à l'économie nationale. De plus, les recettes provenant de ces sanctions contribueront aux fonds du trésor national et à la mise en œuvre des plans de gestion des pêcheries.
La Commission de l'UEMOA a exprimé sa satisfaction quant à la transposition fidèle des Directives Pêches de l'UEMOA dans la loi initiale n° 2023-003.
La ministre de l'Environnement conclut en exprimant la gratitude du gouvernement envers les Parlementaires pour leur soutien. Elle les remercie chaleureusement pour leur engagement en faveur du développement du secteur de la pêche et de l'aquaculture au Niger. Elle souligne l'importance du vote massif en faveur de ce projet de loi, démontrant l'intérêt des députés nationaux pour le développement de ce secteur.
Nigerdiaspora avec l'ANP
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La Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN) tient sa Coordination Nationale au titre de l’année 2021. Les travaux de ces assises ont débuté hier au siège du Syndicat National des Agents du Trésor (SNAT) à Niamey. C’est le Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Dr Ibrahim Boukary qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence du Secrétaire Exécutif du Conseil National du Travail, des doyens du mouvement syndical au Niger, des représentants des Centrales Syndicales les plus représentatives, des membres du bureau de la CDTN et de plusieurs invités.
Dans son discours d’ouverture des travaux le Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection sociale a réitéré aux travailleurs la volonté et l’engagement des plus hautes autorités nigériennes à tout mettre en œuvre pour renforcer le dialogue social. M. Ibrahim Boukary a aussi saisi l’occasion pour inviter les travailleurs à faire autant, car, dit-il, c’est ensemble, autorités et travailleurs qu’il faut s’engager pour le développement du pays à travers un dialogue franc et sincère. Se prononçant sur ces assises, le Ministre Ibrahim Boukary a souligné que le thème prouve à suffisance la volonté et l’engagement de la CDTN dans l’accomplissement de ses missions syndicales. Les formations des responsables syndicaux qui sont prévues en prélude de ces assises permettent, selon le Ministre, de renforcer les capacités des militants de cette centrale syndicale. L'objectif général de cette formation est de contribuer à l’amélioration de la protection sociale des agents contractuels au Niger.
Par ailleurs, le Secrétaire Général de la CDTN, M. Idrissa Djibrila a, au nom de ces camarades, rappelé les différents points inscrits dans leur plateforme revendicative et a invité le Gouvernement à rouvrir le dialogue avec les partenaires sociaux. Il a souligné qu’au cours des assises de cette coordination qui vont durer du 6 au 9 octobre 2021, des formations seront organisées pour les participants. Il s’agit des délégués venus de toutes les régions du Niger. Plusieurs thématiques seront ainsi développées dont entre autres : « état de lieu sur les missions et les prestations de la CNSS, avec un accent sur l’importance de l’immatriculation et des cotisations sociales ; gestion de la sécurité sociale des agents contractuels par les ministères de tutelle et enfin, quelle passerelle entre le statut de contractuel et la fonction de l’Etat.
Aussi, cette Coordination Nationale se penchera sur le bilan des activités syndicales menées du dernier conseil confédéral tenu du 17 au 18 septembre 2020 à ce jour. « Cette instance sera aussi l’occasion pour nous de passer en revue les préoccupations des militantes et militants de la CDTN en relation avec les événements sociopolitiques et économiques qui ont caractérisé la vie de notre pays au cours de l’année écoulée et de statuer sur les questions d’affiliation des nouveaux syndicats », a-t-il dit.
Ali Maman et Haoua Atta (appelée du Service Civique National)
07 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Haut-Commissariat à l’Initiative 3N (les Nigériens nourrissent les Nigériens) a entamé, hier mercredi 1er mars à Dosso, un atelier de consolidation des documents rapports bilan 2022 des programmes opérationnels du Plan d’Action 2021-2025 de l’Initiative 3N. La cérémonie d’ouverture a été placée sous la présidence du Secrétaire général adjoint du Haut-Commissariat à l’Initiative 3N, M. Paraiso Vincent Moussa en présence du Secrétaire général de la région de Dosso, M. Soumana Karimoune, du conseiller du Haut-Commissaire à l’Initiative 3N et de nombreux invités.
Conformément à son mandat de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre de l’Initiative 3N en collaboration avec les Ministères et les administrations de mission, maîtres d’ouvrages des programmes opérationnels des plans d’action 2021-2025, le Haut-Commissariat réalise un bilan annuel chaque année. A cet effet, une feuille de route pour conduire à bien cet exercice a été élaborée par le HC3N et validée par l’ensemble des maîtres d’ouvrages des programmes opérationnels. Le présent atelier marque donc une étape importante dans la mise en œuvre de l’Initiative 3N car il permet de faire un bilan exhaustif de la deuxième année de réalisation du plan d’action 2021-2025.
Dans son intervention à l’ouverture des travaux, le secrétaire général adjoint du Haut-Commissariat à l’Initiative 3N, M. Paraiso Vincent Moussa a rappelé que cet exercice bilan 2022 s’inscrit dans le cadre de la préparation de la tenue des revues sous sectorielles qui seront organisées respectivement par les Ministères techniques et les administrations de mission du secteur SANDAD au cours des deux premières semaines du mois de mars 2023 ainsi que la Revue annuelle conjointe (RAC) globale qui se tiendra le 21 et 22 mars 2023.
En effet, a précisé le secrétaire général adjoint du Haut-Commissariat à l’Initiative 3N, ces exercices de revue annuelle conjoints constituent des opportunités d’échanges sur la politique du secteur, la qualité de la programmation des activités et leur mise en œuvre et également sur la mobilisation effective des ressources et la qualité des dépenses effectuées. Elle permet également selon M. Paraiso Vincent Moussa d’améliorer les performances mesurées à partir des progrès réalisés, des faiblesses identifiées et des tendances qui se dégagent sur le secteur au terme d’une année d’activité. Enfin, elles constituent un cadre approprié de suivi de la mise en œuvre des recommandations issues des RAC antérieures ainsi que l’identification et la formulation de nouvelles recommandations.
Dans son discours de bienvenue, le Secrétaire général de la région de Dosso, M. Soumana Karimoune a remercié les participants pour avoir répondu à cette invitation. Il devait par la suite s’attarder sur la mission et les attentes de l’Initiative 3N. Cette stratégie a-t-il dit vise à contribuer à la réalisation de l’une des priorités du Président de la République Mohamed Bazoum dans le secteur rural décrite dans son programme de renaissance acte 3 et traduite dans la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement présentée par le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou.
Pour le Secrétaire général de la région de Dosso, cette volonté et cet engagement politique vont se traduire par un plan d’action 2021-2025 autour des priorités se rapportant à la mobilisation de l’eau pour les productions, la restauration et la gestion des terres, l’internalisation de l’agriculture/développement chaînes de valeur/PME agricoles, le développement des infrastructures rurales (pistes rurales, Maison du paysan, infrastructures diverses), le financement agricole et l’appui conseil agricole.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
Source : http://www.lesahel.org
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Le vice-président de la Commission électorale Nationale Indépendante du Niger (CENI), M. Aladoua Amada, a procédé hier matin à l’ouverture des travaux de l’atelier régional sur la création et le développement d’un département genre et inclusion au sein des organes des élections de l’Afrique de l’Ouest. Cet atelier a été organisé par le RESEAO. En effet, dans le cadre de ses initiatives pour une participation accrue des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec un handicap aux processus électoraux en Afrique de l’Ouest et tenant compte des recommandations de l’Etude sur la prise en compte du genre par les organes de gestion des élections de l’espace CEDEAO et de la déclaration d’Abuja à l’issue du symposium sur la promotion de l’inclusion dans les élections dans la région de la CEDEAO, le RESAO a réuni les différents participants pour échanger les expériences et savoir-faire sur la création et le développement d’un département en charge du genre et de l’inclusion au sein des organes de gestion électorale.
Dans son discours d’ouverture, le vice-président de la CENI a relevé qu’en ce qui concerne le Niger, il est constaté une évolution législative significative dans la promotion du genre. Ainsi, la loi n°2000-008 du 7 juin 2000 instituant le système de quota dans les fonctions électives, au gouvernement et dans l’administration de l’Etat, modifiée et complétée par les lois n°2014-64 du 5 novembre 2014 et n° 2019-69 du 24 décembre 2019, stipule en son article 3 (nouveau) que : « lors des élections législatives ou locales, les listes présentées par parti politique , groupement de partis politiques ou regroupement de candidats indépendants doivent comporter des candidats de l’un et de l’autre sexe. Toute liste présentée par un parti politique, regroupement de partis politiques ou regroupement de candidats indépendants doit comporter au moins 25% de candidats de l’un ou de l’autre sexe. Le quota de 25% doit être respecté lors de la proclamation des résultats par circonscriptions électorales et par liste ».
Suite à l’application de ces textes, a poursuivi M. Aladoua Amada, aussi bien par les juridictions intervenant dans le processus des élections que par les autorités politiques, les élections locales et générales 2020-2021 ont permis de constater une nette progression de la participation politique et électorale des femmes et des jeunes ainsi que leur représentation dans les institutions et les instances de décision. A titre d’exemple, d’une seule députée en 1999, à l’issue des élections locales et générales 2020-2021, l’Assemblée Nationale comprend aujourd’hui cinquante (50) femmes députés.
Selon le vice-président , cette représentation progressive de ces groupes importants de la société découle de l’engagement des autorités politiques certes, mais aussi et surtout de la CENI du Niger qui a pris toutes les dispositions nécessaires en collaboration avec les partenaires aux élections en vue de l’inscription des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec un handicap sur le fichier électoral biométrique ainsi que leur mobilisation pendant les élections. C’est à cause de cet engagement résolu que les statistiques sur ce fichier électoral biométrique révèlent qu’il est constitué de 54% des femmes et 65% des jeunes et que leur participation aux élections était très significative.
La représentante résidente de la CEDEAO au Niger, Mme Liliane Alapini, a pour sa part rappelé que le Réseau des structures de gestion électorale en Afrique de l’Ouest (RESAO) a été créé en février 2008 sur l’initiative des chefs d’Etats et de gouvernements de la CEDEAO. Pour la Commission de la CEDEAO, et dans le cadre des avancées démocratiques dans la région, a martelé Mme Liliane Alapini, il était devenu nécessaire de donner aux Commissions électorales de la région une plate-forme pour échanger des expériences, connaissances et bonnes pratiques, dans un esprit de collaboration et de solidarité.
Elle a ensuite fait savoir que la Commission de la CEDEAO, comme beaucoup d’organisations inter-gouvernementales du continent, œuvre depuis quelques temps pour l’inclusion en général, pour la prise en compte du genre dans ses activités et pour la place faite aux femmes dans la gestion des affaires publiques. C’est pourquoi, elle s’est réjouie de cette initiative du RESAO sur la création et le développement d’un département genre et inclusion au sein des organes de gestion
Par Rahila Tagou(onep)
20 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président du comité national chargé de la réflexion et de l’adaptation du code pénal et du code de procédure pénale, M. Ousseni Djibage Maman Sani a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture des travaux d’un atelier d'échanges et de concertation sur le processus de réforme desdits textes. Les résultats issus de cet atelier financé par EUCAP Sahel-Niger seront présentés à la prochaine session ordinaire du Comité prévu à la fin de ce mois.
A l’ouverture des travaux, le président du comité national chargé de la réflexion et de l’adaptation du code pénal et du code de procédure pénale a rappelé que le Gouvernement à travers le Ministère de la Justice s'est engagé conformément à la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement, à moderniser la justice à travers entre autres, la mise à la disposition des acteurs judiciaires, des textes actualisés, adaptés et de meilleure qualité. C’est à cette fin que par arrêté n°000024 du 26 janvier 2022, a été créé un Comité National chargé de la relecture et de l'adaptation du Code pénal et du Code de procédure pénale.
M. Ousseni Djibage Maman Sani a précisé que ce comité a pour tâche de relever toute incohérence ou inadaptation contenues dans ces textes et y remédier, de corriger toutes les fautes grammaticales, d'orthographe ou de style dans le code pénal et le code de procédure pénale, de procéder à l'agencement interne des articles du code pénal et du code de procédure pénale, d’intégrer dans le Code pénal et le code de procédure pénale toutes les modifications contenues dans des lois éparses, d’intégrer dans le code pénal et le code de procédure les dispositions pertinentes des instruments juridiques internationaux, régionaux et sous-régionaux auxquels le Niger est partie et de proposer toute modification utile de ces textes.
Le comité national est composé d'une trentaine de membres représentant d'institutions de la République, des ministères sectoriels, des enseignants chercheurs, des auxiliaires de justice, des syndicats des magistrats et greffiers, des associations de défense des droits de l'homme et de la presse publique et privée. Il peut faire appel à toute personne dont les compétences lui paraissent utiles au bon déroulement de sa mission. «Cette composition multisectorielle du Comité est un gage de la qualité des débats et surtout du caractère inclusif et participatif de la démarche engagée», a-t-il ajouté.
M. Ousseni Djibage Maman Sani a aussi rappelé que de 1961 à nos jours soit un demi-siècle, le code pénal et le code de procédure pénale hérités de la colonisation ont été modifiés partiellement chacun au moins 18 fois. «Ces différentes modifications sectorielles prouvent à suffisance l'inadaptation de ces textes aux besoins actuels de justice et surtout à nos réalités économiques, sociales et culturelles. C'est la première fois qu'au Niger un processus de refonte totale de ces deux codes est entamé», a-t-il déclaré.
«En tant que praticiens vous avez sans doute identifié des dispositions contenues dans ces textes qui n'ont jamais été appliquées ou qui ne l'ont été que très rarement. Nombreuses aussi sont les fautes d'orthographe, de style ou de syntaxe constatées. Les modifications successives n'ont malheureusement pas permis de réduire le taux de délinquance, ni de prévenir efficacement la récidive, ou de pallier le problème de la surpopulation carcérale», a dit le président du comité de pilotage. «Si nous avons décidé de la tenue de cette rencontre qui est la deuxième du genre après celle tenue à Agadez au mois de mars passé, c'est parce que nous sommes convaincus qu'il n'y a pas mieux que vous qui êtes sur le terrain et qui appliquez quotidiennement ces textes, pour nous faire des propositions de réforme pertinentes, résultant de vos riches expériences. Notre conviction est que si l'on veut réaliser une vraie réforme, il faut éviter un simple toilettage des textes actuels mais aller plutôt à des modifications importantes, provoquer l'abandon des routines et susciter une évolution dans les mentalités. C'est du reste l'esprit de la politique pénale et de la politique pénitentiaire adoptée par le Gouvernement en 2020 et c'est la mission qui est assignée à notre Comité», a conclu M. Ousseni Djibage Maman Sani.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Le Secrétaire général du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant, M. Hachimou Abdoulkarim, a présidé hier matin, à l’Académie des Arts Martiaux (ACAM), l’ouverture d’un atelier d'élaboration du plan d'action pour le renforcement des capacités des membres des cellules genre des ministères sur l'intégration du genre dans les politiques et stratégies de développement. Cette rencontre d'échange avec les points focaux « genre » des 21 Ministères est soutenue par ONU-FEMME.
Sur recommandation du Ministère en charge de la Promotion de la Femme, les cellules genre ont été réactualisées, mais force est de constater que la plupart des membres sont sans formation en genre particulièrement les points focaux. Ainsi, l’une des recommandations faites lors de l'atelier de validation de l'étude est le renforcement des capacités des membres des cellules genre. Cette rencontre a pour objet d'outiller, à tous les niveaux, les acteurs précités, pour qu’ils puissent intégrer l'approche genre dans leurs activités quotidiennes, et dans l'élaboration, la mise en œuvre, le suivi-évaluation des projets et programmes de développement de leurs départements ministériels. Il s’agit aussi à travers cet atelier d'identifier un mécanisme de renforcement des capacités des cellules genre en vue de les rendre plus opérationnelles.
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Le Conseil Economique Social et Culturel a organisé le vendredi 22 Octobre, un atelier d'enrichissement de son plan d'action 2022-2026. A travers ce plan d’action, le CESOC entend désormais jouer pleinement son rôle au sein des institutions républicaines. C'est pourquoi, dans la perspective d'accroitre ses capacités d'intervention, le CESOC a décidé de se doter d'un plan stratégique qui traduira la volonté de redynamiser l'institution et d’améliorer durablement la qualité de ses prestations pour les prochaines années. C’est le premier Vice-président du CESOC M. Soumaila Bagna qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier.
Dans son allocution, le vice-président du CESOC M. Soumaila Bagna a indiqué que ce plan stratégique qui se veut dynamique vise à satisfaire les attentes de l'Etat et des populations au regard des missions assignées au Conseil Economique, Social et Culturel. En effet, a-t-il poursuivi, élaboré dans un contexte tout particulièrement chargé de crises Socio-économiques diverses, le plan d'action permettra au CESOC de soutenir efficacement le Président de la République dans sa politique d'apaisement du climat social et dans ses ambitions de développement socio-économique du pays.
« Le choix des participants que vous êtes n'est pas fortuit. Vous êtes chacun en ce qui le concerne de par sa position un acteur majeur averti des réalités socio-économique de notre pays. Votre apport, vos analyses et vos amendements feront de ce document un bon outil de planification. C'est pour cette raison que je vous demande humblement d'y mettre toute l'attention requise pour un travail efficace et pointu » a-t-il dit, en s’adressant aux participants de l’atelier. Il a enfin remercié les partenaires techniques et financiers qui ont bien voulu les accompagner dans cette activité, à savoir le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Programme d'appui à la décentralisation et la bonne gouvernance au Niger (PRODEC) de la Coopération allemande et le Programme de Développement de l'Agriculture Familiale (PRODAF).
Aminatou Seydou Harouna
25 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Ministère des Transports a organisé, hier, un atelier d’une journée pour l’adoption de l’avant-projet de décret réglementant la profession d’Expert en Automobile. C’est le Secrétaire Général du Ministère des Transports, M. Attaou Zakaouanou, qui a présidé la cérémonie d’ouverture dudit atelier. C’est en présence de l’inspecteur Général des Services, du Coordonnateur du Projet d’appui à la régulation des Transports terrestres, des directeurs centraux et chefs des services et des représentants des Syndicats et des Associations professionnelles du secteur de transports.
A cette occasion, M. Attaou Zakaouanou a, au nom du Ministre des Transports empêché, rendu un grand hommage à l’Union Européenne pour avoir financé cette activité. Il a rappelé que cet atelier rentre dans le cadre du Projet d’appui à la régulation des transports terrestres. Le Secrétaire Général a rappelé que l’expertise automobile est une discipline technique née en France dans les années 1930 pour aider les assureurs à déterminer l’imputation, les causes et le coût de la réparation des sinistres. « Elle s’est professionnalisée, toujours en France, dans les années 1960 avec l’obligation d’assurance qui est faite aux propriétaires de véhicules terrestres à moteur », a-t-il ajouté.
De nos jours, a-t-il ajouté, l’expert en automobile est un professionnel du véhicule dont les compétences techniques lui permettent d’en évaluer précisément l’état et la valeur du véhicule, notamment après un accident de la route, d’en déceler les défauts, d’en apprécier la valeur et d’évaluer le coût de la remise en état.
« Au Niger, jusqu’à nos jours, la profession d’expert en automobile est encadrée par les Tribunaux Régionaux du Commerce et les Chambres de Commerce. Cependant, le Chapitre II de la Loi 2014-62 du 05 novembre 2014 (article 36 à 40) organise cette profession et envoie les conditions de qualification à des textes réglementaires d’où la proposition de cet avant-projet de texte qui sera soumis à votre appréciation », a déclaré M. Attaou.
L’adoption de ces textes permet de favoriser la professionnalisation de ce secteur, auquel les autorités nigériennes accordent une grande importance. C’est pourquoi, le Secrétaire Général du ministère des transports a invité les participants à accorder toute l’attention requise afin de contribuer aux réflexions en vue d’améliorer le document soumis à leur examen.
Par Ali Maman(onep)
1er juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Niger fait face aux effets négatifs sur le système éducatif privant ainsi des milliers d’enfants dont l’un de leurs droits fondamentaux à savoir celui d’aller à l’école. C’est pourquoi, après plusieurs séances de travail, les principaux acteurs concernés par l’élaboration d’un outil informatisé de suivi des indicateurs de mesure de la vulnérabilité du système éducatif nigérien se sont réunis le mardi 11 octobre 2022 à l’hôtel Radisson Blue de Niamey pour une séance d’appropriation dudit outil.
Le financement de ce projet est délégué à l’AFD par le Partenariat Mondial pour l’Education (PME) visant à soutenir la Stratégie nationale de réduction des vulnérabilités du système éducatif nigérien. Il permettra de répondre aux besoins des communes les plus vulnérables affectées par les crises et de renforcer la résilience du système éducatif. Lors de cet atelier l’outil ainsi que le processus de son élaboration ont été présentés aux participants.
Malgré la gravité des crises dans certaines zones, les autorités nigériennes à travers le Ministère de l’Education Nationale appuyées par les partenaires, ont fort heureusement, multiplié les initiatives et développer des stratégies pérennes en vue d’apporter une réponse adéquate à ces crises mais mieux, pour maitriser les contours de la situation et garantir la continuité pédagogique à tous les enfants affectés. C’est ainsi que conformément aux orientations du PTSEF, une «Stratégie Nationale de Réduction de la vulnérabilité du Système Educatif Nigérien face aux Risques de Catastrophes Naturelles et de Conflits (SNRV)» a été élaboré à partir d’octobre 2020 constituant le cadre de référence par excellence pour toutes actions visant la réponse aux urgences dans le secteur de l’éducation au Niger. Ce document met en relief quatre problématiques humanitaires susceptibles de fragiliser le système éducatif nigérien à savoir le mouvement des populations liés aux conflits armés, les inondations, l’insécurité alimentaire et les épidémies/pandémies.
Pour mieux adresser ces fragilités, un indice de vulnérabilité du système éducatif nigérien a été défini autour d’un outil de mesure de vulnérabilité en croisant les effets de ces crises avec les vulnérabilités éducatives structurelles du Niger. L’élaboration de cet outil a été confiée à l’ONG Impact. «Au regard de la persistance de ces crises et leurs conséquences de plus en plus désastreuses sur notre système éducatif, je vous exhorte à porter une attention particulière sur les différentes présentations, à vous approprier cet outil à votre manière et à faire en sorte qu’il soit cet instrument que nous avons voulu voir simple et dynamique facilitant les différentes actions de réponse aux urgences sur le terrain», a lancé le Secrétaire général du Ministère de l’Education National, M. Zeidane Mohamed.
Pour la directrice adjointe de l’AFD EMILIE Garet, la spécificité de ce programme réside dans le fait que les financements sont versés par l’AFD au Gouvernement via le Fonds commun du secteur de l’éducation. «En 2020 on a eu l’opportunité avec les autorités nationales d’avoir un financement additionnel du Partenariat Mondial pour l’Education (PME). Ainsi, l’AFD a démarré le programme dénommé ‘’rêve’’ afin de réduire la vulnérabilité du système éducatif nigérien. Pour les autorités nigériennes et l’AFD la question fondamentale était comment cibler les zones les plus vulnérables en tenant compte des critères de vulnérabilité qui figurent dans la stratégie nationale» rappelle la directrice adjointe de l’AFD.
L’impact de ce financement est à saluer. Ce programme permettra aux comités de gestion de 6 615 écoles dans 150 communes de bénéficier des subventions favorisant la mise en place d’actions de préparation et de réponse aux crises tout en renforçant la qualité de l’environnement scolaire et des enseignements-apprentissages. La scolarisation de 20 000 élèves, dont au moins 12 000 filles, sera appuyée. Les compétences professionnelles des enseignants et des chefs d’établissement en contexte de crise seront renforcées et les communes seront appuyées dans le suivi des actions des écoles, etc.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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La Direction Générale du Budget (DGB) a organisé hier, au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi, une session de renforcement des capacités des acteurs des Ministères et des Institutions, en matière d’élaboration des documents budgétaires. Cet atelier s’est tenu avec l’appui financier du « Projet d’Appui de l’Union Européenne à l’élaboration du nouveau plan de développement national, au renforcement des budgets programmes, de la transparence budgétaire et du cadre légal statistique ». C’est le secrétaire général adjoint du Ministère des Finances, M. Abdou Laye Issoufou qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette formation.
Durant les deux jours de ces assises, les participants auront droit à des communications sur les Documents de Programmation Pluriannuelle des Dépenses (DPPD), les Projets Annuels de Performances (PAP), la budgétisation par programme, la nomenclature budgétaire et la codification des activités.
Le secrétaire général adjoint du Ministère des Finances, M. Abdou Laye Issoufou a d’abord rappelé quelques réformes qui ont été mises en œuvre par le Niger depuis 2016 parmi lesquelles celle de la gestion des finances publiques, pilotée à juste titre, par le Ministère des Finances. Cette réforme s’inscrit dans le cadre de la Directive n°05/97/CM/UEMOA relative aux lois des finances, transposée au Niger à travers la loi n°2012-09 du 26 mars 2012 portant loi organique relative aux lois des finances. Après cette transposition, le Niger a basculé depuis 2018 en mode budget-programme, a ajouté le secrétaire général adjoint. En effet, a-t-il expliqué, les budgets des Ministères et Institutions sont présentés dès lors sous forme de Documents de Programmation Pluriannuelle des Dépenses (DPPD) et de Projets Annuels de Performances (PAP). Le reporting de l’exécution du budget, quant à lui, est réalisé à travers des Rapports Annuels de Performance (RAP). L’implémentation de la gestion axée sur les résultats, la pleine appropriation du processus et des changements dans la gestion au quotidien se poursuivent de manière soutenue. Néanmoins, a précisé M. Abdou Laye Issoufou, il a été constaté que le pilotage et la coordination de la réforme, dans la durée, et son renforcement demeurent difficiles.
Dès lors, l’appui du Ministère des Finances et de celui du Plan s’avère indispensable, a-t-il soutenu. Eu égard à ce qui précède, le Gouvernement du Niger, à travers le projet d’« Appui de l’Union Européenne à l’élaboration du nouveau plan de développement national, au renforcement des budgets programmes, de la transparence budgétaire et du cadre légal statistique », s’engage à améliorer significativement la qualité de la mise en œuvre du budget-programme. L’objectif poursuivi étant une mise en œuvre plus efficace, mieux coordonnée et plus redevable de la stratégie nationale du Niger d’une part, et spécifiquement d’appuyer le Ministère des Finances et celui du Plan dans le pilotage et la coordination ainsi que l’accompagnement des ministères sectoriels et des Institutions, dans le domaine de la programmation, du reporting et de la transparence budgétaires d’autre part, a fait savoir le secrétaire général adjoint. C’est dans ce cadre, a-t-il poursuivi, que la Direction Générale du Budget (DGB) a entrepris un processus de : formalisation et de formation d’un cadre d’appui/accompagnement aux ministères et institutions pour la mise en œuvre effective de la LOLF ; relecture et de stabilisation des outils d’élaboration des DPPD, des PAP, des Rapports infra-annuels d’exécution budgétaire et des RAP ; d’accompagnement soutenu du processus d’élaboration et de contrôle qualité des documents budgétaires des ministères sectoriels et des Institutions. Il s’agit là des attentes pertinentes et urgentes dans le cadre des réformes budgétaires en cours. Dans cet esprit, a rappelé M. Abdou Laye Issoufou, les 5 et 6 juillet passés, les équipes d’encadrement des ministères et institutions ont bénéficié d’une formation/recyclage sur le contrôle qualité des DPPD. Aussi, afin de faciliter la communication et le partage des documents budgétaires avec les Ministères sectoriels et les Institutions, une plateforme informatique est en cours d’élaboration, a-t-il annoncé.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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La Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée Nationale, en collaboration avec le Centre de Genève pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité (DCAF) organise du 31 mai au 3 juin à Niamey, un atelier d’auto-évaluation de la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée Nationale. Au cours de cette rencontre organisée grâce à un appui financier de la République Fédérale d’Allemagne, il sera aussi question de la présentation du rapport de bilan de la précédente commission. C’est le Vice-président de la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée Nationale qui a présidé hiermatin l’ouverture des travaux.
Les objectifs des ateliers d'auto-évaluation et de planification d'action consistent à offrir une plateforme propice à une réflexion approfondie sur les questions de gouvernance de la sécurité dans le contexte géopolitique actuel et le rôle des parlementaires dans le contrôle du secteur de la sécurité, d’évaluer les capacités de l'Assemblée et de la Commission de la Défense et de la Sécurité pour identifier les domaines spécifiques nécessitant un renforcement de capacités des parlementaires et de l'institution parlementaire d'une manière générale. Il s’agir d’évaluer le cadre législatif pour le contrôle démocratique du secteur de la sécurité pour identifier des priorités législatives et élaborer un plan de développement des capacités parlementaires et un plan de développement législatif. Les recommandations issues de ces auto-évaluations sont utilisées par les députés dans leurs activités parlementaires.
A l’ouverture des travaux, le Vice-président de la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée Nationale, le député Mahmoud Sagdoun a rappelé les bonnes relations qui existent entre lacommission et la DCAF nouées depuis 2015. La Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée Nationale a organisé plusieurs activités, parmi lesquelles le Vice-président de la commission a cité une mission de sensibilisation sur la paix et la sécurité effectuée à Diffa en 2017, le renforcement de capacité des membres de la commission de la législature passée en 2018, 2019 et 2020 et un voyage d’études organisé avec les députés des pays membres du Liptako-Gourma en 2019 au Burkina-Faso et au Mali. Au vu de ce qui ce précède, le député Mahmoud Sagdoun a souhaité la poursuite de cette coopération exemplaire avec la nouvelle législature.
Auparavant, l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, SE Herman Nicolaï, a souligné l’importance de cette rencontre pour son pays, précisant que le travail parlementaire est primordial. Evoquant le soutien de son pays au Niger en termes de sécurité, l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne a dit que cette rencontre inspire confiance à son pays qui investit beaucoup dans le domaine de sécurité au Niger et la protection de la population civile. SE Herman Nicolaï a souligné l’importance de la mission des parlementaires dans le contexte d’insécurité précisant que ce sont les députés qui valident les propositions du gouvernement pour accomplir cette tâche. A ce sujet, SE Herman Nicolaï a dit que la mission du parlementaire n’est pas seulement de valider, par exemple, le budget mais il s’agit aussi d’être regardant sur l’utilisation de ces moyens.
De son côté, le représentant pays de DCAF, M. Louis Pasteur a dit que cette structure est présente au Niger depuis 2014 et mène plusieurs activités avec divers acteurs dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance du secteur de la sécurité. Selon M. Louis Pasteur, ce programme concerne entre autres les Forces de défense et de sécurité (FDS), les parlementaires, le Médiateur de la République, la Société civile ainsi que les médias. Il a ajouté que DCAF partage la vision des autorités du Niger surtout en matière de bonne gouvernance du secteur de la sécurité.
Mamane Abdoulaye(onep)
1er juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L’Agence centrale de gestion des saisies, des confiscations, des gels et des recouvrements d’avoirs (ACGSCGRA) a organisé, hier matin à Niamey, une rencontre d’échange avec les acteurs de la chaine pénale. Il s’agit d’une part, de les familiariser avec les missions de l’Agence et d’autre part, de poser les jalons de la création d’un cadre permanent d’échanges d’informations et de collaboration sur le sort des bien saisis, confisqués, des gels et sur le recouvrement des avoirs dans la procédure pénale. C’est le Secrétaire général du Ministère de la Justice, M. Ibrahim Jean Etienne qui a présidé l’ouverture de la rencontre.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du Ministère de la Justice a précisé que, l’article premier des statuts annexes au décret n°2017 -705/PRN/MJ du 14 août 2017 dispose que «l’Agence centrale de gestion des saisies, des confiscations, des gels et des recouvrements d’avoirs est la structure nationale de gestion des biens, quelle que soit leur nature : saisis, confisqués ou gelés dans le cadre des procédures pénales ainsi que des biens faisant l’objet d’une mesure conservatoire qui lui sont confiés par les autorités judiciaires et qui nécessitent pour leur conservation ou leur valorisation des actes d’administration, la gestion centralisée de toutes les sommes saisies et des avoirs recouvrés lors des procédure pénales », a-t-il expliqué.
M. Ibrahim Jean Etienne a rappelé que la création de l’ACGSCGRA et son opérationnalisation effective ont des avantages certains, en tant que réponse à la récidive, un gain financier pour le trésor public, un avantage pour la justice, une solution à la mauvaise conservation ou gestion des scellés constatée auparavant. «Pour bien remplir la mission à elle dévolue, l’agence centrale est en train de s’activer pour que, les acteurs de la chaine pénale s’approprient les textes de son fonctionnement et ses pratiques, afin que tous les scellés au niveau des différentes juridictions et des unités d’enquêtes soient notifiés ou mis à sa disposition dès l’entame de la procédure (article 649.79 CPP). Elle s’active aussi pour que la population soit au courant de son existence de sa mission et de son utilité», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, dans le but de mieux faire appréhender son fonctionnement, ses relations avec les acteurs de la chaine pénale et conformément à son plan d’action, l’agence centrale a entrepris des missions de sensibilisation, d’investigation et d’identification des biens saisis ou confisqués ainsi que de collecte d’avoirs recouvrés dans le cadre de la procédure pénale au niveau de certaines juridictions et unités d’enquête de l’intérieur du pays et de Niamey.
Pour sa part, le directeur général de l’Agence centrale, M. Garba Kalla a, dans son intervention, indiqué que dans le cadre de ses missions, l’agence qui est placée sous la tutelle technique du Ministère de la Justice et la tutelle financière du Ministère des Finances fait appel à un personnel constitué de magistrats, de financiers, de greffiers et d’enquêteurs gendarmes et policiers. Elle est dotée d’un conseil d’administration qui délibère notamment sur les programmes généraux d’activités de l’établissement. «Concernant ses missions, beaucoup d’incompréhensions ont pu naître de la méconnaissance par les acteurs de la chaine pénale du rôle de l’agence et quelque fois, des limites de ce rôle. En effet, s’il est vrai que les biens de toute nature peuvent être saisis par l’agence, leur gestion reste encadrée par les dispositions des articles 649.79 à 649.138 notamment en ce qui concerne les procédures de gestion à valeur constante, la restitution ou l’autorisation d’aliéner et la relation qu’elle induit entre l’agence et le parquet, la mise en œuvre de cette procédure devant le juge d’instruction et l’exécution des procédures»,a-t-il précisé.
Pour le directeur général de l’Agence centrale, depuis que cette agence a démarré ses activités, elle a engrangé des résultats indéniables dans le cadre de la lutte contre les trafics de tous genres qui ont permis de mobiliser des ressources tout en améliorant la réponse pénale à la criminalité organisée en frappant au portefeuille des criminels qui redoutent toujours la saisie et la confiscation de leurs biens assortie bien souvent de la vente rapide de ceux-ci. «Les échanges entre l’agence et ses partenaires permettront une meilleure collaboration et je vous assure que les conclusions de vos travaux feront l’objet de notre part, de la plus grande attention pour permettre à l’Agence de remplir plus efficacement ses missions», a conclu M. Garba Kalla.
Omar Abdou(onep)
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L’Organisation internationale pour la Migration (OIM) a organisé du 20 au 21 mars 2023 à Niamey, un atelier d’échanges de bonnes pratiques en matière d’engagement communautaire et de gouvernance inclusive des zones frontalières vulnérables entre le Niger et le Burkina Faso. Cet atelier vise à renforcer la coopération transfrontalière en matière de gestion des frontières. C’est le Secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation M. Saidou Halidou qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux au palais des congrès en présence de la cheffe de Mission OIM Niger Sophie Nonnenmacher et de plusieurs participants.
Dans son discours d’ouverture le Secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation a affirmé que la violence dans les zones frontalières devient de plus en plus intense en termes de nombre de victimes. Ainsi, la zone du Sahel central, incluant particulièrement le Niger, est touchée par une crise complexe impliquant des conflits autour des ressources qui s’amenuisent en raison du changement climatique, de la pression démographique, des niveaux élevés de pauvreté et de l’insuffisance des moyens de subsistance, des tensions communautaires, du déficit notoire des services sociaux de base dans les zones reculées, ainsi que la violence liée au crime organisé et aux groupes armés non étatiques. «Le Gouvernement du Niger, sous les hautes directives de son SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat, a montré sa détermination à promouvoir une gestion intégrée des frontières en prenant part aux initiatives régionales dans ce sens et en élaborant des stratégies nationales, exécutées avec le concours des partenaires techniques et financiers», a-t-il souligné.
M. Saidou Halidou a salué cette initiative de l’Organisation Internationale pour la Migration. «C’est une occasion et un cadre idoine pour rassembler les autorités gouvernementales, les partenaires techniques et financiers et les acteurs concernés, et partager ensemble, les connaissances, les succès et défis afin de favoriser la coordination entre tous les acteurs et dresser les recommandations pour les temps à venir, à la lumière des enjeux régionaux et nationaux», a-t-il expliqué.
Pour sa part, la cheffe de Mission de l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM) Sophie Nonnenmacher a salué les efforts de l’Etat du Niger pour son accompagnement dans l’exécution de sa vision et de sa stratégie en matière de gestion des frontières au Niger. Par la suite, elle a assuré son engagement sans faille pour un Niger plus sûr, plus prospère et plus dynamique. Sophie Nonnenmacher a, par ailleurs, exprimé sa reconnaissance à l’endroit du gouvernement américain qui finance le programme visant à promouvoir la coordination et la coopération entre les communautés frontalières et les autorités en charge de la gestion des frontières au Burkina-Faso et au Niger depuis 2016. «La stratégie de l’OIM en matière d’engagement communautaire vise à renforcer la sécurité humaine en assurant la participation des communautés à la définition des priorités en matière de gouvernance des frontières sur toute l’étendue du territoire national, et plus particulièrement dans la zone fragile du Liptako Gourma» a-t-elle expliqué. Sophie Nonnenmacher a rappelé que l’OIM se place aujourd’hui en première ligne des acteurs qui apportent leur soutien aux Etats de l’Afrique de l’Ouest en matière de gouvernance de la migration et des frontières. «L’OIM réaffirme son engagement ferme à accompagner les gouvernements du Niger et du Burkina Faso dans le renforcement de leur présence dans ces zones frontalières à travers l’unité de gouvernance des frontières (IBG), par la diffusion d’un sentiment de sécurité humaine et de bien-être parmi la population frontalière», a- t-elle conclu.
Assad Hamadou
Source : http://www.lesahel.org
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La direction de la sécurité publique organise à Niamey, en partenariat avec la mission EUCAP Sahel Niger et la Direction générale de la Police Nationale, la 4ème édition de l’atelier d’échanges sur les orientations stratégiques en matière de sécurité. Elle regroupe l’ensemble des directeurs régionaux, départementaux et responsables centraux de la Police Nationale. L’ouverture des travaux dudit atelier est placée sous le haut patronage du Directeur général de la Police Nationale, le commissaire général Souley Boubacar qui avait à ses côtés le chef de la mission EUCAP Sahel Niger et le directeur de la sécurité publique.
Cette session de quatre jours qui se tient dans un contexte particulier marqué notamment par l’approche des élections générales, la pandémie de la COVID 19 mais aussi et surtout la situation sécuritaire préoccupante dans le Sahel du fait des activités des groupes armés terroristes (GAT). Elle est l’occasion pour l’ensemble des participants d’être mieux édifiés sur les enjeux sécuritaires et les choix stratégiques à travers les différentes thématiques à développer. Le Directeur général de la Police Nationale a salué la vitalité de la coopération entre les services de sécurité et la mission EUCAP Sahel Niger avant de rappeler les acquis des précédentes éditions de l’atelier d’échanges sur les orientations stratégiques. Ainsi, celles-ci ont permis de mettre l’accent sur le pilotage de service, l’évaluation des outils de mesures d’impacts et performance et de mener des réflexions profondes a dit le DGPN avant de souligner que cette édition se caractérise par l’urgence sanitaire du fait de la Covid 19 et par l’organisation des élections générales.
Parlant de la menace terroriste, le commissaire général Souley Boubacar a expliqué qu’en dépit de la pandémie, elle n’a pas faibli mais a plutôt évolué dans sa forme, son envergure et les méthodes employées par les GAT. Ces derniers font preuve de capacité et de flexibilité de s’adapter, d’innover et de se réorganiser plus rapidement tout en gardant leur pouvoir de nuisance. Face à cette menace devenue plus complexe, les forces de sécurité intérieures ont la responsabilité de s’adapter, de repenser leurs dispositifs continuellement et de se réorganiser également par l’exploration de nouvelles pistes « de manière inclusive suivant un processus structuré et adapté au caractère mouvant de l’environnement sécuritaire» a indiqué le général Souley Boubacar.
Toutes les thématiques contenues dans l’agenda de l’atelier sont orientées dans ce sens afin de mieux outiller les forces pour faire face avec efficience à ce nouveau contexte et appréhender les différents modes opératoires des groupes armés terroristes. Le DGPN a, en outre, souligné la nécessité de mutualiser les efforts des Etats membres de l’espace sahélo-saharien pour se doter d’une stratégie commune, se disant convaincu «qu’une approche cavalière et solitaire ne peut qu’être contre-productive et n’a aucune chance de prospérer». Pour le Directeur général de la Police Nationale, l’éradication des menaces terroristes ne peut nécessairement être possible qu’en ayant une vision claire de la cible et une stratégie à suivre. Le commissaire général Souley Boubacar a émis l’espoir que cette préoccupation aura une place de choix dans les échanges lors des panels au sujet de la lutte contre le terrorisme.
Le directeur de la sécurité publique, l’Inspecteur général de police Assahab Ebankaouel, s’est réjoui de la tenue de cette 4ème édition où les acteurs de la sécurité intérieure à tous les niveaux se réunissent pour parler de la sécurité. Il a indiqué que les participants seront questionnés, écoutés, consultés pour faire part de leurs expériences et idées sur la question. Il les a invités de vive voix à évaluer, moduler et orienter les contributions qui leur permettront d’atteindre les objectifs attendus. L’inspecteur général Assahab Ebankaouel a prévenu que l’attente des populations en matière de sécurité est grande au regard des difficultés et des angoisses qu’elles vivent au quotidien, ajoutant qu’il y a urgence et que les Nigériens fondent beaucoup d’espoir dans les missions de sécurisation. «Renforcer la confiance, faire reculer les violences, les incivilités, casser les trafics pour assurer durablement la sécurité des Nigériens sont entre autres les priorités des plus hautes autorités», a indiqué le directeur de la sécurité publique. Soulignant que la tâche est rude, le DSP a affirmé qu’il y a une urgence qui nécessite un cap, qui exige un rythme et appelle un engagement sans faille dans la cohésion et la solidarité. L’inspecteur général de Police s’est dit persuadé que seule la conjugaison des efforts permettra d’agir plus efficacement.
Le chef de la mission d’EUCAP Sahel Niger, M Franc Van der Mueren a, pour sa part, salué la tenue de cet atelier qui, dit-il, est l’occasion pour toute la chaine de la Police d’être édifiée sur les orientations stratégiques et leur mise en œuvre face aux défis sécuritaires et lors des élections générales à venir. Cette rencontre permettra aussi au niveau central de mieux appréhender la réalité du terrain à travers le partage d’expériences avec les responsables régionaux et départementaux. M Mueren a annoncé que les accords sur la prolongation de deux ans du mandat de la mission EUCAP Sahel vont être signés portant sur six volets avec les mêmes objectifs que sont le renforcement des capacités des forces de sécurité dans la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée, la migration irrégulière et les crimes associés.
Zabeirou Moussa(onep)
28 octobre 2020
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Le Secrétaire Général de la région d’Agadez, M. Attahir Adam a présidé, le lundi 10 juillet 2023, dans la salle de réunion de la Mairie d’Agadez, la cérémonie d’ouverture d’un atelier sur les réalisations du service en eau par l’Etat et le suivi des engagements de la SEEN. Le but de cet atelier est de rencontrer et échanger avec les différentes couches sociales, notamment la société civile, les centrales syndicales, mais aussi les populations à travers les différents leaders communautaires dont les chefs des quartiers. Au cours de cette rencontre, supervisée par un consultant, les échanges ont porté sur toutes les questions relatives au fonctionnement et à la réalisation des services en eau par l’Etat et au suivi des engagements de la SEEN.
La cérémonie s’est déroulée en présence du premier Vice-président du Conseil Régional d’Agadez, du Secrétaire Général de la Commune Urbaine d’Agadez, du Sultan de l’Aïr, et des membres d’une mission de la SEEN venus de Niamey. Des fortes recommandations seront attendues de cette rencontre dont la mise en œuvre sera suivie de près par un cadre de concertation mis en place à cet effet.
A l’ouverture de l’atelier, le Secrétaire Général de la Région d’Agadez, qui représente le Gouverneur empêché, s’est réjoui de la tenue de cette rencontre combien capitale. Il a souligné que la question de l’eau potable dans la zone urbaine et péri urbaine de la ville d’Agadez est une problématique curiale et sensible. C’est pourquoi, rappelle-t-il, le secteur de l’eau et toutes les questions sous-jacentes constituent un axe majeur du projet de société du Président de la République, M. Mohamed Bazoum. Et c’est pourquoi, le Secrétaire Général a invité les participants à une rétrospective objective des réalisations faites dans le secteur de l’eau dans la région d’Agadez. « Je serai plus particulièrement enchanté de connaitre le niveau d’atteinte des objectifs dans ce secteur et des actions conséquentes que vous aurez proposées en perspectives. J’attends aussi naturellement de connaitre l’impact relatif de toutes ces réalisations sur le bien-être général des populations », a-t-il indiqué.
Le Secrétaire Général devait par la suite rassurer l’engagement et la ferme volonté des autorités régionales à prendre en compte le résultat des analyses de cette rencontre dans une démarche de programmation stratégique de la région d’Agadez. Il a tenu également à saluer la SEEN pour cette initiative participative qui vise à être un service public proche et à l’écoute des citoyens.
Pour sa part, le Sultan de l’Aïr, principal acteur et initiateur de la mise en place de ce cadre de concertation pour la Région d’Agadez a exprimé toute sa reconnaissance à la SEEN pour avoir accepté de poursuivre les actions de dialogues. Il a également invité les différents acteurs présents à la rencontre à des échanges francs et objectifs en vue d’aboutir à un résultat satisfait.
Il faut noter que, à cette occasion, la Directrice Clientèle de la SEEN Mme Boubacar Ramatoulaye a souligné que cet atelier est la traduction manifeste de l’engagement de la SEEN de maintenir un dialogue avec les populations qu’elle dessert en eau potable. Elle a remercié les autorités régionales d’Agadez pour leur engagement et leur détermination à accompagner des telles initiatives pour le bien-être de leurs populations. Mme Boubacar Ramatoulaye a invité les participants à être disponibles tout au long de cet atelier en vue de relever leur propre perception de la qualité et de la quantité de l’eau dans les zones urbaines et péri urbaines de la région d’Agadez ; faire ressortir les disparités ou même les inégalités géographiques en matière d’infrastructures en eau ; amener à comprendre la perception des populations, autant celles des administrations publiques et privées que celles des villes et villages, sur le niveau de la qualité des prestations de la fourniture de l’eau et enfin faire connaitre les avis sur toutes les actions de la SEEN sur le plan environnemental et sociétal.
Ali Maman ONEP/Agadez
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La directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre, Mme Hadari Zeinabou Garba a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture des travaux de l’atelier d’échanges et de partage d’expériences entre l’OCAM de Belgique et le Centre National de coordination du mécanisme d’alerte précoce (CNAP) du Niger. L’objectif visé est de développer les compétences et les capacités d’analyse du CNAP. La cérémonie s’est déroulée en présence de la représentante de l’Unité Coordination Internationale EUCAP Sahel Niger, du directeur de l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAM-Belgique) et de plusieurs invités.
Au cours des travaux, il s’agit pour les participants de passer en revue les vingt années d’expérience de l’OCAM dans la coordination de l’analyse de l’Extrémisme violent et du terrorisme en Belgique et de partager les expériences sur l’analyse de la menace terroriste et l’extrémisme en Europe et au Sahel.
En procédant à l’ouverture des travaux, la directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre a rappelé que cela fait presque une décennie déjà que le Niger fait face à des menaces sécuritaires qui sont constituées à la fois de l’extrémisme violent, du terrorisme, de la criminalité transnationale organisée, du grand banditisme, des violences urbaines et des tensions communautaires. « Pour contenir ces menaces, les plus hautes autorités de notre pays, au premier rang desquelles Son Excellence Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat et Son Excellence Ouhoumoudou Mahamadou, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, ont pris d’importantes mesures, tant sur le plan institutionnel qu’opérationnel », a-t-elle dit.
Selon Mme Hadari Zeinabou Garba, plusieurs textes juridiques ont été adoptés et des mécanismes institutionnels conçus pour reformer le secteur de la sécurité au Niger, en vue de l’adapter aux contextes sécuritaires national, régional et international. « En 2020, avec l’appui de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Niger a renforcé son dispositif de prévention et d’aide à la décision en créant le Centre National d’Alerte Précoce et de réponses aux risques sécuritaires (CNAP) pour collecter, centraliser et analyser les données et renseignements fournis par les services de l’Etat, les Collectivités territoriales, les organisations nationales et internationales de la société civile», a-t-elle indiqué.
La directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre devait aussi ajouter que dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d’actions stratégique 2022 2024, le CNAP vise à renforcer sa coopération avec des partenaires techniques ayant des missions similaires. « Et c’est dans ce cadre que des démarches ont été entreprises, à travers EUCAP SAHEL et l’Ambassade du Royaume de Belgique au Niger avec l’OCAM-Belgique en vue de tisser un partenariat stratégique avec le CNAP », a-t-elle précisé.
Connaissant l’expertise de l’OCAM dans la coordination pour l’analyse stratégique et ponctuelle de la menace terroriste et extrémiste en Belgique, ce cadre de partage sera bénéfique au CNAP ainsi qu’à d’autres structures nationales en charge des questions sécuritaires au Niger, a ajouté Mme Hadari Zeinabou Garba.
Pour sa part, l’ambassadeur du Royaume de Belgique, Dr Myriam Bacquelaine a salué le Centre national de coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires, (CNAP), pour l’organisation de cet évènement. « La rencontre de ce jour revêt un intérêt certain pour l’OCAM en raison de la diversité et du niveau des structures présentes. Je note que deux journées de travail sont consacrées à des réunions bilatérales entre le CNAP et l’OCAM avec comme objectif de développer les compétences et renforcer les capacités d’analyse du CNAP», a-t-elle souligné.
Auparavant, le directeur exécutif du Centre National de coordination du mécanisme d’alerte précoce du CNAP, M. Ibrahim Garba Birmaka a rappelé que le Centre National de Coordination du Mécanisme d’Alerte et de réponses aux risques sécuritaires a entre autres pour mission, le développement d’une forte synergie entre les différents services en charge des questions sécuritaires au Niger. « Cet atelier marque sans doute le début d’une coopération fructueuse et durable en matière d’analyse des risques et des menaces sécuritaires entre l’OCAM et le CNAP », a-t-il indiqué.
Par Yacine Hassane(onep)
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Les travaux de l’atelier de Formation à l’intention des juges d’instance et des greffiers en chef des tribunaux de Dosso, Tahoua, Tillabéry et Niamey ont débuté, hier matin à Niamey sous le thème: la sécurisation des fonds des tiers: cas des fonds des greffes. Cet atelier est financé par le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage FAFPA, au profit du personnel de la Caisse de Dépôt et de Consignation (CDC), des magistrats et des greffiers en chefs, de 27 tribunaux d’instances de l’intérieur du pays et des tribunaux communaux de Niamey, ainsi que des cadres de leur ministère de tutelle. C’est le Conseiller Technique de la FAFPA, M. Maiga Mahamadou Harouna qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier en présence du Directeur Général de la CDC, M. Issa Djibo.
L’objectif de l’atelier est de sensibiliser les Professionnels des juridictions, sur le rôle, les missions, les procédures et métiers de la Caisse des Dépôts et Consignation (CDC) du Niger. Cette formation permettra également aux différents acteurs de mieux comprendre la mission de la CDC et les concours et appuis nécessaires qu’ils pourraient apporter dans la mise en œuvre des activités de cette institution notamment la mobilisation des fonds et des études comparatives sur les procédures et le fonctionnement des autres CDC de la sous-région.
Au cours de cette formation de deux jours, il est prévu entre autres modules : une présentation du modèle économique, rôle, missions et métiers d’une Caisse des Dépôts ; une étude comparative des CDC ; une présentation sur l’obligation de dépôt des fonds des greffes à la CDC et ses avantages ; un exposé sur les procédures de dépôt et restitution des fonds greffes à la CDC ; un Exposé sur la relation CDC-Professions Judiciaires.
Selon le Conseiller Technique de la FAFPA, M. Maiga Mahamadou Harouna, c’est conformément à ses missions que le FAFPA finance cette formation. « Le FAFPA est aujourd’hui au cœur de multiples sollicitations des différents secteurs de la vie nationale pour des besoins en formation, en renforcement de capacités et en insertion professionnelle d’acteurs nationaux », a-t-il indiqué.
C’est dans ce cadre que la CDC a sollicité auprès du FAFPA, le financement d’une formation afin de permettre aux parties prenantes dans la mise en œuvre des activités de la CDC, d’être suffisamment outillées, pour atteindre des résultats.
M. Maiga Mahamadou Harouna a, par ailleurs, fait remarquer que les missions de la CDC sont mal cernées par les parties prenantes et les partenaires de la mise en œuvre d’où, a-t-il ajouté, la nécessité d’informer et de sensibiliser son groupe cible. Et cela, pour lui permettre de bien cerner le rôle attendu de lui par cette institution, qui constitue le bras armé de l’Etat, qui lui donne les moyens d’intervenir dans l’économie nationale et sociale.
Le Directeur Général de la CDC, M. Issa Djibo, a relevé que son institution est investie d’une mission d’intérêt général. A ce titre, a-t-il poursuivi, la CDC collecte et centralise l’épargne publique et privée auprès des institutions et organismes, la sécurise, la rentabilise et finance le développement économique et social sur la base des priorités fixées par le gouvernement.
S’agissant des métiers de la CDC, ils sont entre autres de : recevoir et conserver les dépôts, cautions et consignations judiciaires et administratives ; financer le logement social ; financer les Petites et Moyennes et Entreprises (PME) ; participer à des levées des fonds pour le compte de l’Etat du Niger ; financer l’équipement des collectivités territoriales.
« C’est donc un véritable instrument de développement qui a été mis en place par l’Etat du Niger à l’instar des autres pays de la sous-région comme le Sénégal, la Cote d’ivoire, le Burkina et le Bénin. Aussi, la CDC dispose d’une gouvernance et d’une gestion des risques rassurants qui garantissent la solvabilité et la liquidité des fonds déposés », a précisé le Directeur Général. Il a assuré que les recommandations qui sortiront de cet atelier feront l’objet de toute l’attention de la Direction Générale de la CDC.
Par Aminatou Seydou Harouna(onep)
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Le Conseil d’Etat organise du 21 au 22 mars à Niamey, un atelier d’échanges sur le recours en annulation pour excès de pouvoir. C’est le premier président du Conseil d’Etat, M. Nouhou Hamani Mounkaïla, qui a présidé l’ouverture des travaux, en présence du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, celui de la Justice, Garde des Sceaux, du représentant de l’Association des Chefs Traditionnels, l’honorable Chef de canton de Karma, du directeur général de l’Agence Judiciaire de l'Etat (AJE), des membres du Conseil d’Etat ainsi ceux du Barreau.
L’organisation de cet atelier s’inscrit dans une tradition maintenant bien établie, puisque le Conseil d’Etat est à la troisième formation de ce genre regroupant les membres du Conseil d’Etat, le Barreau et l’AJE. Au cours de ces échanges, les aspects théoriques et l’état de la jurisprudence seront évoqués, de même que les réformes législatives à envisager éventuellement pour l’amélioration de ce contentieux. Les conclusions de cet atelier seront publiées, sous forme de livret, pour servir de référentiel comme le Conseil d’Etat l’avait fait pour le thème du référé et de la Chefferie traditionnelle.
A l’ouverture des travaux, le premier président du Conseil d’Etat a précisé que toute décision administrative est susceptible d'un recours en annulation pour excès de pouvoir. Selon lui, c’est un principe général, d'abord consacré par la jurisprudence, avant d'être porté par la Constitution.
M. Nouhou Hamani Mounkaïla a expliqué qu’il ressort de l'article 137 de la Constitution du 25 novembre 2010 que le Conseil d'Etat est la plus haute juridiction en matière administrative. Il est juge de l'excès de pouvoir des autorités administratives en premier et dernier ressorts ainsi que des recours en interprétation et en appréciation de la légalité des actes administratifs. Tel que consacré par la Constitution et la loi organique relative au Conseil d'Etat et tel que développé par la jurisprudence, le recours pour excès de pouvoir est, selon le 1er président du Conseil d’Etat, l'arme la plus redoutable, la plus attirante et la plus efficace qui existe dans l'arsenal judiciaire pour défendre les droits et libertés individuels contre les tentatives de prédation de certains administrateurs à travers les décisions qu'ils prennent.
Le premier président du Conseil d’Etat, a dit que cette arme est redoutable et efficace en ce qu'elle permet d'obtenir l'annulation d'une décision administrative qui viole la loi. «Elle est attirante en ce que chaque administré ou chaque usager du service public est tenté d'en faire usage à la moindre frustration. Cependant le chemin est plein d'embûches, tant les obstacles procéduraux sont légion et difficiles à franchir même pour les professionnels du droit», a-t-il précisé. M. Nouhou Hamani Mounkaïla a fait remarquer qu’une autre mise au point nécessaire est celle de lever l'équivoque consistant à penser que le recours pour excès de pouvoir, parce qu'il est dirigé contre un acte administratif, n'est utilisé que pour entraver la bonne marche de l'administration. «Au contraire, chaque recours, qu'il soit gagné ou perdu, est une occasion pour l'administration de jauger la qualité de sa gouvernance. En conséquence, le recours pour excès de pouvoir (REP) est une chance pour l'administré mais aussi une plus-value pour l'administration», a-t-il déclaré.
C’est pourquoi, le premier président du Conseil d’Etat a souligné qu’il est nécessaire que le Conseil d'Etat, l'arbitre suprême qui juge en premier et dernier ressorts, en maîtrise bien tous les rouages. «Il est tout aussi important que ses partenaires stratégiques, les avocats et l'Agence Judiciaire de l'Etat soient à un bon niveau de compréhension et d'appropriation de notre jurisprudence et de la législation. C'est pourquoi nous avons inscrit ce thème en première position dans le programme de formation 2022 du Conseil d'Etat», a-t-il conclu.
Quelques instants après, le premier président du Conseil d’Etat a procédé à la remise des livrets servant de référentiel issu des formations antérieures au ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, celui de la Justice, Garde des Sceaux, au représentant de l’Association des Chef sTraditionnels l’honorable Chef de canton de Karma et à celui de l’AJE.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Le Premier Président du Conseil d’Etat, M. Nouhou Hamani Mounkaila a présidé hier matin l’atelier d’échanges sur le thème « référé » à l’attention des membres de ladite institution à savoir le bureau, les conseillers en services ordinaires, la greffière, les chefs des chambres, les auditeurs. Il s’est agi à travers cet atelier de passer en revue les différentes formes de référés prévus par la loi organique sur le Conseil d'Etat et de faire des propositions concrètes sur l'amélioration de leur gestion, au regard de la pratique actuelle du Conseil d'Etat.
Cet atelier a servi de cadre d’échanges d'expériences entres les conseillers, les membres de l'Agence Judicaire de l’E et le Barreau. Aussi, il s’est agi pour les participants d’identifier les problèmes constatés lors de la conduite des référés ; d’identifier les actions à envisager pour l'amélioration des décisions administratives, des requêtes et des ordonnances de référé.
Prenant la parole à cette occasion, le Premier Président du Conseil d’Etat, M. Nouhou Hamani Mounkaila a d’abord rappelé que le 10 février 2014, le Conseil d'Etat a rendu sa première ordonnance de référé. Notons qu’à la date d’hier, le Conseil d’Etat a rendu 215 ordonnances dont l'analyse révèle 77 cas de rejet soit 36% ; 59 cas d'irrecevabilité soit 27% ; 58 cas de suspension soit 27% ; et 21 cas déclarés sans objet soit 10%. Il a par ailleurs ajouté qu’en termes de statistiques, le Conseil d'Etat a reçu 12 requêtes en 2014, et 45 en 2020. « Cela témoigne à mon avis de l'intérêt croissant des administrés pour cette procédure qui permet une intervention plus rapide du juge », a déclaré le Premier Président du Conseil d’Etat. D’après lui, en créant la procédure du référé, le législateur a voulu donner la possibilité à chaque justiciable de contester à bref délai une décision de l'administration. C'est pourquoi, en termes de bonne gouvernance, l'existence même de la procédure de référé administratif dans un pays est perçue comme un critère de la vitalité de sa démocratie a-t-il indiqué.
« Vous comprenez donc aisément pourquoi, fidèles à notre crédo de regarder nos insuffisances avec humilité afin de les corriger avec détermination, nous avons voulu, après 8 ans de mise en œuvre de la loi organique sur le Conseil d'Etat, nous arrêter pour regarder le chemin parcouru et comment nous l'avons parcouru », a affirmé M. Nouhou Hamani Mounkaila. Il a également assuré que le Conseil d'Etat se donnera les moyens de continuer à échanger avec ses membres et toutes les structures concernées afin de faire du contentieux administratif un levier puissant de bonne gouvernance.
Par ailleurs, il a précisé qu’à l’issue de cette rencontre le Conseil d'Etat disposera d'un référentiel solide en la matière. Ce référentiel, a-t-il dit, sera d’une grande utilité pour le juge qui sous une grande pression doit se livrer, tel un sapeur-pompier, à un exercice délicat, pour les parties dont l'une appelle au secours pour être mise à l'abri d'un mal imminent et l'autre qui essaye de convaincre qu'il n'y a pas le feu.
« Mesdames et Messieurs nos décisions intéressent aussi la doctrine qui s'en sert comme support de recherche et d'enseignement, les justiciables éventuels qui y puiseront des arguments et même l'opinion publique. Car, les décisions de référé sont souvent en phase avec l'actualité. Il nous faut donc de bonnes décisions chers collègues », a conclu le Premier Président du Conseil d’Etat, M. Nouhou Hamani Mounkaila.
Laouali Souleymane(onep)
15 juin 2021
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L’essentiel des organes de la presse nigérienne disposent des rubriques et des émissions qui traitent des sujets relatifs à la santé. Mais l’animation de ces rubriques et émissions sur la santé est un véritable casse-tête pour les journalistes nigériens. Depuis un certains temps, le secteur de la santé semble quasiment verrouillé pour la presse. A titre illustratif, aucun journaliste ne peut accéder aujourd’hui à un médecin ou un acteur de la santé en exercice à l’Hôpital national de Niamey, quel qu’en soit la nature du reportage, sans une autorisation du Ministère en charge de la Santé et un ordre de mission. Et les exemples sont légion !
Pour casser cette barrière et faciliter l’accès des journalistes aux sources d’information dans des meilleures conditions, le Ministère de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales à travers la D.A.I.D/RP a organisé un atelier du 9 au 11 février 2022 à Sorey, commune rurale de Liboré. Cet atelier a pour objectif d’améliorer les relations entre les hommes des médias et les acteurs de la santé à travers l’élaboration d’un document dit ‘’Livret d’Animation des Plages Santé’’. Une fois élaboré, ce document servira de guide pratique pour les acteurs de la santé, les reporters et les animateurs des rubriques et émissions de santé.
Au cours des travaux, le draft de ce livret et un projet d’arrêté portant création d’un comité chargé de l’animation des plages santé ont été présentés aux participants. Les participants à l’atelier, essentiellement composés des spécialistes de la santé, des communicateurs et des journalistes, ont échangé sur les recommandations issues des précédents ateliers (celui de Bangoula et Liboré); rappelé les thématiques retenues en 2020 ; proposé les thématiques qui seront abordées courant 2022, répertorié les spécialistes pour mettre à la disposition des médias, etc.
A l’ouverture des travaux, le président de séance Dr Moussa Oumarou, médecin spécialiste a notifié que cet atelier est un processus dont les fruits seront très bénéfiques pour la population. «Notre but c’est de sensibiliser la population et pousser les maladies hors de chez nous. Il y a beaucoup de journalistes qui se plaignent des barrières qu’ils rencontrent lorsqu’ils veulent réaliser des reportages dans le domaine de la santé. Les hommes de médias qui s’intéressent aux questions de santé disent qu’ils rencontrent beaucoup de difficultés, notamment l’exigence des autorisations. Et même les médecins ne peuvent s’exprimer sur certains sujets sans autorisation. Nous les médecins, nous avons envie de ‘’vomir ce que nous avons’’, c’est-à-dire nos connaissances pour sensibiliser les populations» a expliqué Dr Moussa Oumarou.
Plusieurs thématiques ont été retenues pour sensibiliser la population durant l’année 2022. Parmi ces thématiques, il y a les sujets en lien avec les SR (santé de la reproduction), le paludisme, la malnutrition, les maladies diarrhéiques, le cholera, les insuffisances respiratoires aigues(IRA), les allergies, la lèpre (nouveau cas par rapport au sous dépistage), l’atopie, les cancers, le counseling prénuptiale, les maladies infectieuses, les accidents de la route, l’hygiène en milieu hospitalier, les hémorragies, l’insuffisance rénale, etc. Et un répertoire des médecins spécialistes (volontaires, prêts et disponibles pour répondre aux sollicitations des médias) a été élaboré. Ce répertoire contenant l’adresse et les spécialités des médecins volontaires sera mis à la disposition des médias du Niger.
A l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées pour un meilleur fonctionnement des rubriques et émissions sur la santé afin de sensibiliser et informer les populations.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
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Le conseiller technique du ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M.Abdou Salha a procédé hier matin à l’Institut Pratique de Développement Rural (IPDR) de Kollo, à l’ouverture de l’atelier d’élaboration de trois programmes de formation de Baccalauréat Professionnel en Production Animale, Production Végétale et en Froid et Climatisation.Au cours de cet atelier, les participants vont élaborer des programmes visant à contribuer à la qualité du développement de l’enseignement professionnel. La cérémonie s’est déroulée en présence de la Directrice générale des Enseignements Technique et Professionnel et de plusieurs invités.
A l’ouverture des travaux, le conseiller technique du ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle a relevé que le bilan diagnostic des performances et contraintes de notre système éducatif et de formation, présenté à travers les différents Plans de Développement Économique et Social du Niger fait ressortir, en dépit des énormes efforts consentis par l’Etat et ses partenaires, des insuffisances sur la qualité de l’offre en matière d’Enseignement et de Formation Techniques et Professionnels. Cette situation se caractérise entre autres par l’absence de diversification des filières et leur faible adaptation aux besoins de l’économie ; l’inadaptation des programmes de formation et la faible insertion des formés. « Convaincu de ce que l’Enseignement et la Formation Technique et Professionnelle (EFTP) constituent un levier de développement économique et social d’un pays, le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle s’attèle activement, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, à mettre en œuvre des réformes visant à améliorer la pertinence des formations et leur adéquation à l’emploi à travers des actions portant sur l’adoption de l’Approche Par les Compétences (APC) comme approche pédagogique d’élaboration ou de révision des programmes de formation dans le système d’enseignement technique et de formation professionnelle ; la diversification des filières de formation ; l’élaboration et la révision des curricula selon l’APC ; le renforcement des ressources humaines en pédagogie et en ingénierie de la formation et l’orientation de l’offre de formation vers les besoins socio-économiques du pays », a fait savoir M. Abdou Salha .
Par la suite, le conseiller technique du ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle a souligné que la réussite des travaux de cet atelier dépend de la qualité des programmes de formation et des formations elles-mêmes.« C’est pourquoi, je ne doute point sur vos capacités techniques et professionnelles avérées et vos engagements à contribuer à la réussite de ces ateliers à l’issue desquels seront développés des programmes cohérents, pertinents, et applicables », a-t-il conclu.
Auparavant, le directeur des Curricula et Programmes du ministère de de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Ibrahim Aboubacar a d’abord souhaité la chaleureuse bienvenue aux participants. « Cet atelier vise à contribuer à la qualité de la formation professionnelle. Cette qualité passe nécessairement par des programmes de qualité se reposant sur le marché de travail », a-t-il indiqué.
Par Yacine Hassane(onep), envoyé spécial
Source : http://www.lesahel.org
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Le ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Maman Ibrahim Mahaman, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture d’un atelier national de validation des textes portant création du comité national de suivi et du Schéma de Développement de l’Espace Régional de l’UEMOA. L’objectif de cette assise est d’organiser des rencontres nationales pour la validation des textes de mise en place d’un comité national de suivi du SDER-UEMOA 2021-2040.
A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Aménagement du territoire et du développement communautaire a souligné que cette rencontre fait suite à une série d’activités organisées par l’UEMOA en partenariat avec les différents Etats membres en application de la politique d’aménagement du territoire communautaire. C’est dans ce cadre a-t-il rappelé, qu’en 2018 la Commission de l’UEMOA organisait, un atelier de partage de projet du Schéma de Développement de l’Espace Régional (SDER), qui a été une opportunité pour le Niger, d’internaliser les différents contours de cet important document d’orientation stratégique au plan sous-régional. C’est dans le cadre de la mise en œuvre de ce schéma qu’il a été adopté une démarche structurée qui assure la pleine participation de toutes les parties prenantes. A cet effet, le département de l’Aménagement du territoire communautaire de la commission de l’UEMOA, en collaboration avec les Etats membres a élaboré un projet de décision portant composition, attributions et modalités de fonctionnement des comités nationaux de suivi du SDER adopté par la commission le 19 avril 2022.
M. Mamane Ibrahim Mahaman a indiqué qu’au cours de la présente rencontre, il sera présenté les grandes orientations du Schéma de Développement de l’Espace Régional, l’articulation entre le SDER et le schéma national d’aménagement du territoire, et les textes portant création, composition, attributions, et modalités de fonctionnement des comités nationaux de suivi du SDER. Il a en outre confirmé que le Niger est, sous la direction du Président de la République, Chef de l’Etat S.E Mohamed Bazoum, résolument engagé à élaborer son schéma national conformément aux directives de l’organisation sous-régionale. Le ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire a enfin exhorté les participants à une analyse objective des documents qui leur seront soumis en vue d’apporter des contributions constructives au dispositif de suivi du SDER en conciliant les spécificités du Niger aux exigences du cadre communautaire.
Auparavant, le directeur de cabinet DATC, M. Abdoul Kader Toko Oro, a indiqué que, c’est au regard de l’importance de la problématique de l’aménagement du territoire communautaire que les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union ont adopté en 2004, l’Acte additionnel N°3/2004 portant sur la politique de l’aménagement du territoire communautaire de l’UEMOA. Aussi, a-t-il ajouté, le Conseil des ministres de l’Union a, dans le cadre de l’opérationnalisation de ladite politique, adopté le Schéma de Développement de l’Espace Régional SDER de l’UEMOA 2021-2040 à décision N° 05/ 2020/ CN/ UEMOA du 08 septembre 2020.
M. Abdoul Kader Toko Oro a notifié que dans le processus de mise en œuvre de ladite décision, la commission a adopté le 19 avril 2022,
les textes d’applications du SDER dont la décision N°03/ 2022/ UEMOA portant attribution, composition et modalité du fonctionnement des comités nationaux du suivi de SDER.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
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Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Adamou Mahaman, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’information et d’échange sur la mise en œuvre de la convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs d’eau internationaux. Il s’agit à travers cette rencontre de partager les informations sur la convention, la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux à l’ensemble des acteurs du secteur de l’eau et de l’assainissement et des structures impliquées.
A l’ouverture des travaux, le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement, M. Adamou Mahaman, a souligné que le Niger, comme la plupart des autres pays du monde, et particulièrement de la sous-région Ouest africaine, partage 90% de ses ressources en eau avec les pays limitrophes. Le territoire national s’étale sur deux grands bassins versants, à savoir le bassin du Niger à l’Ouest, et celui du lac Tchad à l’Est.
Il a précisé que la quête d’un développement socio-économique des Etats et les changements climatiques font peser d’énormes pressions sur ces ressources partagées. Cette situation, a ajouté le ministre a entrainé une plus grande dépendance vis-à-vis des ressources en eau souterraine, dont seule la coopération transfrontière efficace peut aider à relever les défis.
M. Adamou Mahaman a en outre rappelé qu’afin de renforcer la coopération sur la base d’un partage équitable et durable des ressources naturelles, le Niger a ratifié et adopté, au niveau des deux organismes de bassin (ABN,2011 ; CBLT, 2012), une charte de l’eau munie des annexes et des outils de sa mise en œuvre. En plus de ces deux chartes de l’eau, le Niger, dans le souci de renforcer la coopération avec ses voisins, a signé des protocoles d’accord bilatéraux avec ses voisins sur le partage des ressources en eau transfrontières, c’est le cas avec le Mali, le Nigéria et l’Algérie.
L’adhésion du Niger à la convention sur l’eau, a indiqué le ministre, lui offre des opportunités tant en termes de renforcement de la gouvernance au niveau national que de la coopération transfrontalière.
Quant à la secrétaire de la convention sur l’eau, Dr Sonja Koeppel, elle a fait savoir que le Niger est toujours confronté à des défis importants en matière de coopération transfrontalière et de gestion nationale de l’eau, tels que l’augmentation des inondations, les problèmes de qualité de l’eau, la pénurie d’eau due au développement économique et à la croissance démographique.
C’est pourquoi, a-t-elle souligné, il est nécessaire de mettre en place un cadre juridique et intergouvernemental mondial efficace pour la coopération et la gestion durable des eaux partagées, y compris les eaux souterraines. La convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux (convention sur l’eau) constitue une plate-forme unique qui aide les pays à relever ces défis.
Pour sa part, M. Géza Strammer, représentant de la délégation de l’union européenne au Niger, a indiqué qu’il est essentiel d’assurer une coopération efficace entre les pays dans la gestion de leur eau transfrontalière. La gestion de ces ressources constitue un élément clé pour le développement agricole, le maintien de la paix et de la stabilité. D’après lui, l’union européenne a développé un portefeuille d’activités axé sur la gestion des eaux transfrontalières donnant la priorité aux actions régionales et intégrées.
Il a indiqué que les Etats membres de l’union européenne ont ainsi été invités à accroitre leurs investissements dans le domaine de l’eau. C’est dans cette optique a-t-il ajouté, que l’union européenne soutient le secrétariat de la convention sur l’eau afin de porter un appui technique et juridique aux pays adhérents ou qui veulent le devenir. La protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontalières et des lacs internationaux, impliquent de nombreux secteurs qui vont bien au-delà du seul secteur de l’eau. L’adhésion à la convention est un signal sans équivoque aux acteurs internationaux de l’eau que le Niger est désireux de coopérer et collaborer avec les autres pays en matière de gestion de l’eau.
Par Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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La Commission nationale aux droits humains (CNDH) a organisé, le jeudi 24 juin dernier à Zinder, avec l’appui du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, une série d’échanges sur le Mécanisme national de prévention de la torture (MNP) de deux jours à l’attention des magistrats, des Forces de Défense et de sécurité et des organisations de la société civile des régions d’Agadez, de Diffa, de Maradi et de Zinder. La cérémonie qui a été présidée par le rapporteur général adjoint de la CNDH, M. Assoumane Hassan Karanta, s’est déroulée en présence de la Représentante par intérim au Niger du Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mme Zeinab Hamza Diaby et du secrétaire général de la région M. Maman Harou.
D’après le rapporteur général adjoint de la CNDH, le Niger a ratifié la quasi-totalité des instruments juridiques internationaux et régionaux de protection et de promotion des droits de l’homme parmi lesquels la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants et son protocole facultatif. Ce dernier, a-t-il dit, a pour objet d’empêcher la torture, les peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants par l’établissement des Mécanismes nationaux et internationaux chargés de surveiller en permanence le traitement des personnes privées de liberté, principalement en visitant des lieux de détention.
La Constitution du Niger du 25 novembre 2010 stipule en son Article 14 que ‘’Nul ne sera soumis à la torture, à l’esclavage ni à des sévices ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Tout individu, tout agent de l’Etat, qui se rendrait coupable d’actes de torture, des sévices ou traitement cruels, inhumains ou dégradant dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions,soit de sa propre initiative,soit sur instructions sera puni conformément à la loi’’.
Pour le rapporteur général adjoint de la CNDH, l’affirmation de ces principes est le témoignage de l’intérêt et de la considération accordés à l’être humain et qui sont confirmés par les lois et les règlements en vigueur en République du Niger. Comme manifestation de cet engagement politique à lutter contre la torture, le gouvernement du Niger a, à travers la loi N°2020-02 du 06 Mai 2020, élargi le mandat de la CNDH en lui attribuant le Mécanisme National de Prévention de la Torture (MNP).
Les MNP, faut-il le préciser, ont essentiellement trois rôles à remplir à savoir : surveiller régulièrement le traitement réservé aux détenus à travers des visites dans tous les lieux de détention, formuler des recommandations, des propositions et des observations à l’Etat-partie concernant la législation en vigueur ou en cours d’élaboration et enfin communiquer et échanger des informations avec le sous-comité.
Pour mener à bien ce mandat, la CNDH a mis en place un comité chargé de la mise en œuvre et du suivi du MNP qui composé de plusieurs personnes désignées sur la base de leurs expertises. La Commission s’est attelée immédiatement à renforcer les capacités de toutes les parties prenantes à ce Mécanisme.
Le rapporteur général adjoint de la CNDH a rendu un vibrant hommage au Haut Commissariat des Nations –Unies pour le soutien financier qui a permis la tenue de cet atelier et à son institution de respecter leur engagement constitutionnel à travers l’installation effective des membres du MNP.
Dans son intervention, la Représentante par intérim du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme du Niger a déclaré que l’Assemblée général des Nations Unies a adopté le 10 décembre 1984 la Résolution 36-46 relative à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements inhumains ou dégradants qui exige que chaque Etat membre prenne des mesures concrètes afin d’empêcher la torture à l’intérieur de ses frontières.
Rappelant la visite effectuée au Niger, le 29 Janvier au 4 Février 2017, par le sous-comité des Nations Unies pour la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (SPT), Mme Zeinab Hamza Diaby a indiqué qu’elle avait objectif d’évaluer les progrès accomplis par le Niger et les défis auxquels il est confronté dans le cadre de l’application de la CAT et de son protocole.
Aussi, a-t-elle salué la création en mai 2020 du Mécanisme National de Prévention de la Torture qui avait été fortement recommandé. «Il s’agit là, d’une avancée significative qui constitue une voie sûre pour lutter efficacement contre la torture», soutient la Représentante par intérim du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.
Pour renforcer les capacités de la CNDH à accomplir ses nouvelles prérogatives en tant que Mécanisme National de Prévention de la Torture (MNP), le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a entrepris une série d’ateliers de formation, d’information et d’échanges à l’attention des membres de cette institution mais aussi à l’endroit de tous les acteurs concernés par la question.
Prenant la parole à cette occasion, le secrétaire général de la région a indiqué que tout en ‘’préservant son indépendance, le Mécanisme National de Prévention de la Torture ne peut que bénéficier d’une coopération avec le gouvernement et la société civile, notamment du point de vue de l’accès aux informations pertinentes, en particulier celles fournies par les Ong locales, par l’entourage des personnes privées de liberté, ainsi que par les autorités. Ces relations avec les différents acteurs précités permettent au MNP de réagir aux alertes précoces ou à des crises imminentes et de contribuer ainsi à éviter les abus.
Siddo Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
29 juin 2021
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Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) en collaboration avec l’EISA (Institut Electoral pour une Démocratie Durable en Afrique) a organisé hier matin à la Maison de la Presse, un atelier d’information et de formation, portant sur les modalités d’accès des partis et des groupements de partis politiques et candidats indépendants aux médias publics et privés pour les élections 2020-2021. L’objectif de cette formation est de permettre une meilleure connaissance et appropriation des textes qui vont régir la couverture médiatique de la campagne électorale. C’est le président du CSC, Dr Kabir Sani, qui a présidé l’ouverture des travaux en présence du directeur exécutif d’EISA, M. Denis Kadima, du représentant de la CENI, M. Abdouramane Tari Bako, des responsables des médias et structures politiques, etc.
Dans le discours qu’il a prononcé lors de l’ouverture de l’atelier, Dr Kabir Sani a rappelé que depuis deux ans, le Niger est résolument engagé dans le cycle électoral 2020-2021. En ce sens, le Conseil Supérieur de la Communication, est une des Institutions qui joue un rôle crucial, notamment dans l’accès des candidats, des partis politiques et des groupements de partis politiques aux médias publics et privés.
En effet, pour assurer l’accès équitable des partis politiques et des candidats aux médias durant cette période électorale, le Conseil Supérieur de la Communication a, selon son président, élaboré et adopté un programme électoral 2020-2021. Ce programme prévoit entre autres, le renforcement des capacités techniques du CSC en vue d’assurer le monitoring des médias au cours de la période électorale, la formation des journalistes et du personnel administratif et technique du CSC, la publication des textes législatifs et règlementaires sur la presse et la communication au Niger, des rencontres de concertation et de vulgarisation des textes avec les partis politiques, les observateurs et responsables des médias publics et privés. «Dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme électoral, le CSC a mis en place un groupe de travail qui a élaboré des projets de textes réglementant l’accès des partis politiques, groupements des partis politiques et candidats indépendants aux médias publics et privés aux élections municipales et régionales, législatives et présidentielles 1er tour et second tour» a expliqué le Président du CSC.
Pour sa part, le directeur exécutif d’EISA a annoncé que son institution qui vient d’ouvrir sa représentation au Niger grâce à un financement de l’Union Européenne se réjouit d’accompagner le CSC dans l’accomplissement de ses missions. «La rencontre qui nous réunit ce matin est d’une grande importance. Comme nous le savons tous, des élections crédibles et inclusives se basent sur un certains nombre de principes démocratiques fondamentaux. Parmi ces principes figurent l’accès des électeurs à l’information, la liberté d’information dans le respect des règles, et l’accès des partis en compétition aux médias», a expliqué M. Denis Kadima.
Abdoul-Aziz Ibrahim Souley(onep)
28 octobre 2020
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Le Directeur des Etudes et de la Programmation du Ministère du Plan, M. Soumana Seyni a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture des travaux de l’atelier d’opérationnalisation du programme pays ou Country Programme Document (CPD). Ces échanges appuyés par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), visent à faire en sorte que les partenaires impliqués dans la mise en œuvre de ce programme s’approprient des portefeuilles qui sortiront de ces réflexions et surtout de s’assurer que sur le plan opérationnel, ces portefeuilles contiennent les actions majeures prioritaires que le Ministère du Plan avait élaborées dans le cadre du PDES 2022-2026.
Cet atelier est l’occasion pour notre pays de disposer de portefeuilles opérationnels alignés aux actions majeures des différents ministères sectoriels tels que contenus dans le PDES 2022-2026. L’ouverture des travaux a été marquée par la présence du Représentant résident adjoint du PNUD au Niger, M. Aloi Koudio IV.
À cette occasion, le Directeur des Etudes et de la Programmation du Ministère du Plan, a expliqué que le CPD 2023-2027 est aligné au PDES 2022-2026. «Ce CPD comporte deux axes majeurs dont l’un est porté sur la transformation du monde rural et le second volet sur la gouvernance et la question de stabilisation. Le lancement de ce CPD a été co-présidé par le ministre du Plan et la Directrice régionale du PNUD», a-t-il rappelé.
Pour M. Soumana Seyni, le Niger est à la phase d’opérationnalisation de ce CPD. C’est ce qui justifie l’organisation de la présente réunion qui permettra aux acteurs impliqués de pouvoir élaborer les portefeuilles qui, faciliteront la mise en œuvre du CPD. C’est pourquoi, il a invité les partenaires impliqués dans la mise en œuvre de ce programme à s’approprier les portefeuilles qui sortiront de ces réflexions et surtout de s’assurer que sur le plan opérationnel, ces portefeuilles contiennent les actions majeures prioritaires que le Ministère du Plan avait élaborées dans le cadre du PDES 2022-2026. M. Soumana Seyni devait par la suite exhorter les participants à apporter leur contribution pour qu’au sortir cet atelier, l’on puisse disposer de portefeuilles opérationnels qui sont alignés aux actions majeures des différents Ministères sectoriels.
Auparavant, le Représentant résident adjoint du PNUD au Niger, M. Aloi Koudio IV, a loué la qualité du partenariat entre le Niger et le PNUD. Cette qualité se traduit non seulement par l’alignement programmatique exemplaire et les appuis multiformes parmi lesquels, il cite le soutien aux reformes structurelles, la mise en œuvre de l’appui du PDES à travers les interventions sectorielles ciblées en fonction des priorités nationales dans les zones de vulnérabilité économique, sociale, sécuritaire et climatique. «C’est dans cette logique d’accompagnement dynamique que s’inscrit cet atelier d’opérationnalisation du CPD adopté par le Conseil d’Administration du PNUD en septembre 2022 à New-York. Cette opérationnalisation devant se faire selon l’approche dite portefeuille», a-t-il mentionné.
Pour M. Aloi Koudio IV, cet exercice de co-création collective de portefeuille pour l’opérationnalisation du CPD constitue le premier acte réussi ensemble à travers l’accompagnement du PNUD pour la mise en œuvre optimale du PDES. «Cet exercice est ambitieux car il nous met au défi de bâtir l’ossature du portefeuille programmatique et opérationnel ciblé, cohérent susceptible de nous aider à accélérer notre accompagnement du développement dans une perspective de durabilité inclusive», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Le président du comité interministériel chargé de la rédaction des rapports du Niger sur la mise en œuvre de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDEF), M. Ousseini Djibagé Maman Sani a présidé, hier matin à Niamey, un atelier d’orientation et de cadrage pour l’élaboration du 5ème Rapport Périodique du Niger sur la mise en œuvre de ladite convention. Cet atelier est organisé par le Ministère de la Justice, en partenariat avec ONU-Femme à travers l’initiative Spotlight. Il vise à entretenir les participants sur trois importants points, à savoir les dispositions de la convention et les réserves émises ; les directives pour la rédaction du rapport périodique et l’état de mise en œuvre des recommandations reçues suites au dernier rapport.
Dans le discours d’ouverture des travaux M. Ousseini Djibagé Maman Sani a relevé tous les efforts du Niger et les engagements dont le pays a toujours fait montre en matière de respect de l’Etat de droit, de la bonne gouvernance, des droits de l’homme et des principes de la démocratie pluraliste. «C’est cet attachement qui l’a conduit à ratifier ou à adhérer à la quasi-totalité des instruments juridiques internationaux et régionaux de protection et de promotion des droits de l’homme, dont la CEDEF», a-t-il dit. Le président du comité interministériel a expliqué que la CEDEF fait obligation à tous les Etats parties, la production des rapports initiaux périodiques pour rendre compte des mesures d’ordre législatif, administratif adoptées.
Pour respecter ses obligations, le Niger, a selon M. Ousseini Djibagé Maman Sani, produit ses deux rapports combinés et trois rapports périodiques respectivement en 2004 et 2017. «Le comité a ainsi salué les progrès accomplis par le Niger dans la mise en œuvre des dispositions de la convention notamment, à travers l’adoption des nombreuses réformes législatives et réglementaires, l’adoption des politiques, stratégies, plans et programmes favorables à la jouissance et à l’exercice par les femmes de leurs droits», a-t-il précisé.
Toutefois, le Président du Comité a souligné qu’en dépit des progrès enregistrés, le comité a noté quelques sujets de préoccupation qui entravent des dispositions de la convention. «Il s’agit entre autres, du non retrait des réserves formulées lors de la ratification, du déplacement massif des femmes et des filles liés aux attaques des groupes armés terroristes, de la persistance des violences sexuelles et sexistes, de l’absence d’un code de la famille, de la
non-ratification du protocole de Maputo, et de la persistance de certaines règles discriminatoires à l’égard des femmes», a-t-il notifié. D’où l’opportunité de cet atelier qui vise à outiller les membres du comité interministériel chargé de la rédaction du 5ème Rapport périodique du Niger en vue de répondre à ces préoccupations.
La représentante résidente d’ONU-Femmes au Niger, Mme Adama Moussa, a souligné que, la discrimination à l’encontre des femmes constitue une entrave aux principes de l’égalité de droits et du respect de la dignité humaine ainsi qu’à la participation des femmes dans les mêmes conditions que les hommes, à la vie politique, sociale, économique et culturelle d’un pays. Elle a ensuite notifié que le relèvement des défis socio-économiques du Niger passe nécessairement par l’éradication des inégalités du genre, par la lutte contre les violences basées sur le genre et les pratiques sociales néfastes afin de garantir une justice sociale et parvenir à un développement inclusif et durable ainsi qu’une meilleure cohésion sociale.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
26 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Directeur de cabinet de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD), M. Waheda Mahajoub a présidé, hier matin à Niamey, l’ouverture d’un atelier de cadrage du programme régional jeunesse de la CEN-SAD. Cet atelier qui durera deux (2) jours, permettra de s’accorder sur les enjeux et les objectifs du programme jeunesse de la Grande Muraille Verte.
Le programme Jeunesse de la Grande Muraille Verte vise à assurer la participation des jeunes dans les diverses activités menées au niveau des pays dans le cadre de l’Initiative de la Grande Muraille Verte (GMV). Il permettra alors, de renforcer la résilience des groupes vulnérables en particulier les jeunes hommes et femmes qui sont en proie à la délinquance, à l’extrémisme violent et au crime organisé. L’objectif général de ce programme est de contribuer significativement à travers des jeunes au rétablissement des équilibres écologiques, à la lutte contre la pauvreté, à la sécurité et à la consolidation de la paix dans les pays de la CEN-SAD. Les résultats recherchés sont entre autres la protection de la diversité, la productivité et le fonctionnement des écosystèmes, la mise en place des systèmes alimentaires résilients améliorant la nutrition ainsi que la santé des ménages.
A l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet de la CEN-SAD a indiqué que la CEN-SAD a procédé à une analyse approfondie des défis et des enjeux de développement de la région sahelo-saharienne et a abouti à la conclusion d’un besoin impérieux de créer les conditions pour la mobilisation des jeunes afin de les engager résolument, comme acteurs principaux dans la lutte contre la pauvreté, dans des initiatives porteuses de gestion rationnelle des ressources naturelles, la consolidation de la paix et la promotion de développement durable dans cette zone.
Ainsi, d’après M. Waheda Mahajoub le programme régional jeunesse de la CEN-SAD est axé sur la création des emplois verts et décents en faveur des jeunes pour résorber le chômage, améliorer les revenus et lutter contre l’exclusion sociale, le renforcement de la cohésion sociale, de la sécurité et la paix, l’amélioration de la productivité, de la diversité et du fonctionnement des écosystèmes, la mise en place de systèmes alimentaires résilients améliorant la nutrition ainsi que la santé des ménages.
Par ailleurs, le programme comprend 04 composantes dont la gestion durable des terres (GDT) et systèmes agro-sylvo pastoraux, l’entrepreneuriat vert pour les jeunes, la prévention des conflits et le renforcement de la cohésion sociale et la coordination et la gestion du programme. «Je voudrais attirer particulièrement l’attention sur la 1ère composante qui servira de socle aux autres composantes en assurant la promotion de valeurs, de comportement et d’attitudes pour une citoyenneté responsable, avec la conscience d’appartenir à un corps social organisé pour lequel chacun œuvre pour le mieux-être de tous» a souligné le directeur de cabinet de la CEN-SAD.
Le Directeur de l’Union Africaine et de l’Intégration Continentale du Ministère des Affaires Etrangères du Tchad, M. Kourma Abakar Kourma a relevé que, l’espace communautaire demeure marqué par une situation sécuritaire plus que jamais préoccupante, avec l’insécurité et l’instabilité dues essentiellement à la persistance des attaques terroristes qui ne cessent de s’étendre au-delà du Bassin du Lac Tchad et du Sahel. «Je salue la pertinence du thème de cet atelier qui met en relief la jeunesse, et dont l’objectif est de faire de cette dernière, un acteur principal pour le développement économique et social de notre région» a-t-il déclaré.
L’Initiative de la Grande Muraille Verte (GMV) est née de la volonté des Chefs d’Etat et de gouvernement de 11 pays africains (Burkina Faso, Djibouti, Erythrée, Ethiopie, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal, Soudan, et Tchad) à entreprendre ensemble des actions concertées de lutte contre la désertification et de gestion durable des terres en vue, de restaurer les écosystèmes, assurer la sécurité alimentaire des populations, lutter contre la pauvreté et engager les pays dans une trajectoire de développement durable effectif.
Rachida Abdou Ibrahim(Stagiaire)
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Le Secrétaire Général du Haut-Commissariat à l’Initiative 3N, M. Maizama Abdoulaye a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de co-vision et de co-création d’un programme d’atténuation des risques de marchés au Niger. Organisé par la Plateforme pour la gestion des risques agricoles (PARM) à travers le Haut-Commissariat à l’Initiative 3N, cet atelier a pour objectif d’identifier les bonnes pratiques de gestion des risques agricoles qui pourraient être intégrées dans le programme en cours d’élaboration. Il s’agira également d’apprécier les composantes du programme, retenues par le consultant, de déterminer les éléments d’amélioration et de contextualisation du contenu de ces composantes, pour mieux formuler le programme d’atténuation des risques de marchés au Niger. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Représentant de la PARM, Dr Jean-Claude Bidogeza et du Représentant du Directeur Pays du FIDA, M. Lawal Cherif.
Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire Général du Haut-Commissariat à l’Initiative 3N a indiqué que conformément à son mandat, le Haut Commissariat a sollicité de la Plateforme pour la Gestion des Risques Agricoles (PARM), la réalisation d’une étude sur la base d’une approche holistique, visant à approfondir trois domaines importants à savoir l’accès aux services financiers, l’accès aux marchés et l’accès à l’information pour permettre aux petits producteurs de mieux gérer les risques agricoles. La première étude relative aux risques agricoles, réalisée conjointement par la PARM avec l’orientation du HC3N, a été validée en juin 2016 et a conduit à l’identification par la PARM, le NEPAD et le HC3N, de deux outils primordiaux de gestion de risques agricoles à développer au Niger : il s’agit du warrantage et les contrats à termes connectés à la stratégie sur les crises alimentaires.
M. Maizama Abdoulaye a expliqué qu’une étude a conclu sur l’intérêt de redynamiser la pratique du warrantage, à développer des méthodes de contractualisation à terme entre producteurs et acheteurs institutionnels et à mieux articuler les politiques de distribution ou de vente à prix réduits de produits vivriers en milieu rural, afin d’éviter de créer des distorsions préjudiciables aux opérations de warrantage. «Au vu de la qualité des participants et de l’importance de ce projet pour le Niger, je n’ai aucun doute que les conclusions qui sortiront de cet atelier seront à la hauteur de nos attentes. Néanmoins, j’exhorte tous les participants à faire un examen approfondi des points inscrits à l’ordre du jour», a suggéré le Secrétaire Général de la HC3N.
Le Représentant du directeur pays de Fonds International pour le développement Agricole (FIDA), M. Lawal Cherif a indiqué que, le Niger s’est engagé dans un processus de croissance et de transformation de son économie qui se reflète dans sa ‘’Stratégie de Développement Durable et de Croissance Inclusive’’. Cette stratégie, a-t-il poursuivi, place la croissance de la production et de la productivité agricole au cœur de la transformation de l’économie pour relever les défis de la sécurité et la souveraineté alimentaire et nutritionnelle.
Toutefois, dans le souci impérieux de répondre aux menaces consécutives aux risques agricoles, et contribuer à les circonscrire, le gouvernement Nigérien représenté par le Haut-Commissariat à l’Initiative 3N s’est associé avec la Plateforme pour la Gestion des Risques Agricoles (PARM) depuis avril 2015 dans le processus d’intégration de la gestion des risques agricoles dans son cadre politique et dans le développement de plans d’investissements en impliquant les parties prenantes. M. Lawal Cherif a en outre expliqué que la PARM est une initiative hébergée et gérée par le FIDA qui assiste les pays en voie de développement à promouvoir et à développer la gestion des risques agricoles.
Pour le Représentant de la Plateforme pour la gestion des Risques Agricoles(PARM), Dr Jean Claude Bidogeza l’intégration de la gestion des risques agricoles (GRA) dans les politiques et stratégies de développement agricole est essentielle pour améliorer la résilience, la stabilité, la diversité ; assurer une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle, augmenter la productivité et les revenus de tous les groupes d’agriculteurs et d’éleveurs. «C’est dans ce contexte que s’inscrit la création de la Plateforme de Gestion des risques Agricoles pour appuyer les pays en voie de développement pour assurer l’intégration d’une démarche globale de gestion des risques agricoles (GRA) dans la planification politique, les capacités institutionnelles et les investissements dans le secteur agricole des pays en voie de développement. Ceci pour leur permettre de se passer d’une culture d’adaptation aux catastrophes au profit d’une gestion intelligente des risques, et pour soutenir le renforcement de la résilience dans le secteur agricole», a conclu Dr Jean-Claude Bidogeza.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
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Le ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales à travers la direction générale de la population et de la santé de reproduction, a organisé hier matin, à Niamey, un atelier de dissémination de la politique nationale de population (PNP). C'est le représentant du gouverneur de Niamey, M. Boubacar Soumana qui a présidé l'ouverture des travaux dudit atelier en présence du maire de la commune d’arrondissement communal Niamey 1 et 3 ainsi que de plusieurs acteurs du domaine de la santé de la reproduction et de la planification familiale.
L'objectif de cet atelier vise entre autres à présenter la démarche adoptée pour élaborer la PNP ; partager la vision, les principaux objectifs et résultats attendus de la PNP; partager le dispositif de suivi et évaluation de la mise en œuvre de la PNP et enfin formuler des recommandations pour faciliter la mise en œuvre de la PNP.
A l'ouverture des travaux, le représentant du gouverneur de Niamey a rappelé que le Niger est l'un des pays où la croissance démographique est très élevée avec une population qui est passée de 5,1 millions d’habitants en 1977 à 17.1 habitants en 2012 et atteindrait plus de 23 millions en 2021 selon les projections de I'INS. « Cette forte augmentation de la population est le résultat d'un taux d'accroissement intercensitaire resté constant et élevé de l'ordre de 3,9% en moyenne, avec un indice synthétique de fécondité très élevé de 6,2 enfants par femme en 2021 selon L'ENAFEME (Enquête Nationale sur la Fécondité et Mortalité des Enfants de moins de cinq ans) », a-t- il expliqué.
Par ailleurs, il a précisé que le Niger a adopté en 1992, pour la première fois, une Politique de Population révisée avec l'introduction de la Déclaration du Gouvernement en matière de Politique de Population (DGPP) de 2007. « la PNP de 1992 et la DGPP de 2007 ont pour objectif d'améliorer les conditions de vie de la population par la maîtrise de la croissance démographique », a-t-il indiqué.
Selon M. Boubacar Soumana, ces deux politiques mises en œuvre ont montré leurs limites. « C'est pourquoi un forum national a été organisé en 2013 pour réfléchir sur les questions de population. Les recommandations issues de ces travaux ont montré la nécessité de disposer d'une Politique de Population », a-t-il relevé.
M. Boubacar Soumana a aussi souligné que cet atelier devrait amener chaque acteur à se considérer comme un ambassadeur du gouvernement en général et du ministère de de Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales en particulier pour faire connaitre et comprendre les enjeux et les liens entre la santé, la croissance démographique, le développement et le bien être contenu dans ce document stratégique par l'ensemble de la population nigérienne. « C'est à ce prix que les objectifs de la PNP auront plus de chance d'être atteints dans sa mise en œuvre, tant au niveau central qu'au niveau opérationnel », a-t-il expliqué.
Enfin, M. Boubacar Soumana a au nom des autorités nigériennes remercié tous les partenaires techniques et financiers en général et en particulier la Banque mondiale, la Coopération Luxembourgeoise et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) pour leurs appuis constants au processus d'élaboration de la Politique Nationale de population.
Par Yacine Hassane
19 novembre 2021
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Le projet filets sociaux a organisé hier à Radisson, une rencontre avec la Banque Mondiale et les acteurs intervenants dans la protection sociale. Cet atelier d’une journée a pour but de partager avec ces derniers les résultats probants enregistrés par le Niger dans le cadre de la réduction de l’extrême pauvreté. C’est le directeur de cabinet adjoint du Premier Ministre, M. Aghali Abdel Kader qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ces échanges
Le directeur de cabinet adjoint du Premier Ministre a d’abord rappelé que cet atelier intervient quelques mois après l’entrée en vigueur de financement additionnel qui se chiffre à Cent Trente (130 000 000) millions de dollars US soit environ Soixante-cinq (65 000 000 000) de FCFA accordés par la Banque Mondiale au Niger. Ce financement additionnel, a souligné M. Aghali Abdel Kader peut-être qualifié de prime de performance de leur dispositif de mise en œuvre du projet filets sociaux adaptatifs. « Parmi les résultats très positifs acquis figurent incontestablement les mesures d’inclusion économique en accompagnement du programme national de transferts monétaires », a-t-il affirmé. L’évaluation de l’inclusion productive fait, a ajouté le directeur de cabinet, ressortir une gamme de résultats positifs qui peuvent efficacement être mis à l’échelle par le biais de systèmes de protection sociale pour réduire l’extrême pauvreté.
Selon les explications données par le directeur de cabinet adjoint du Premier Ministre, la consommation alimentaire des ménages bénéficiaires s’est améliorée de 7 à 15% et l’insécurité alimentaire a diminué. Ainsi, les revenus des femmes bénéficiaires ont été augmentés de 59%, voire de 100% dans certains cas, et les impacts de l’intervention dépassaient déjà les coûts, 18 mois après l’investissement. La question de protection sociale occupe, a-t-il ajouté, une place de choix dans le programme de renaissance acte III du Président Bazoum Mohamed. Aussi, la Déclaration de la Politique Générale, en son axe 7 ‘’inclusion sociale et relèvement des vulnérables ‘’ fait une place de choix aux transferts monétaires comme modalité d’intervention.
Selon le représentant de la Banque Mondiale, M. Mahamane Maliki Amadou ce programme lancé depuis 2011 est partie prenante des activités que la Banque Mondiale soutien au Niger dans le cadre de la protection sociale adaptative. En 2016 la Banque Mondiale a appuyé le gouvernement du Niger pour introduire un programme d’inclusion productive en lien avec la protection sociale adaptative à la fois au Niger mais aussi dans d’autres pays du Sahel financé par le programme de protection sociale adaptative au Sahel, a-t-il fait savoir. Ce programme réjoui le représentant de la Banque Mondiale, piloté dans cinq régions du Niger et mis en œuvre en zones rurales a montré à la foi son efficacité mais aussi et surtout son efficience.
Dans le cadre de la première phase du projet Filets Sociaux, il a été testé, a indiqué le coordonnateur du projet, M. Moussa Bouda, un programme d’inclusion productive adossé aux programmes de transfert national au Niger. Il a en outre précisé que, ce programme a été conduit dans plusieurs pays de la sous-région, mais les études qui ont été menées ont montré que le Niger a eu de très excellents résultats qui méritent d’être connus et appropriés par les différents acteurs pour non seulement leur dissémination mais aussi leur mises à l’échelle.
Par Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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Le Haut Commissariat à l’Initiative 3N a organisé le mercredi 29 septembre 2021 à Bangoula, un atelier de formation des acteurs non étatiques dans le cadre du processus de la revue annuelle conjointe (RAC 2020) du secteur SANAD. C’est le Conseiller Technique de cette institution, Dr Abouba Saidou qui a présidé l’ouverture des travaux de l’atelier en présence des représentants des organisations des producteurs, de ceux de la société Civile et de plusieurs autres invités.
Cet atelier de deux jours a pour objectif le renforcement des capacités des acteurs non étatiques dans la contribution efficace à l’établissement des revues annuelles conjointes sous sectorielles et du secteur SANAD. Dans son discours d’ouverture, le Conseiller Technique Dr Abouba Saidou a précisé que le Haut-commissariat à l’initiative 3N assure la coordination intersectorielle et facilite la réalisation des objectifs de sécurité alimentaire et nutritionnelle et du développement agricole durable. «Il a en charge la coordination, la planification, les études techniques, économiques et financières, la mobilisation des financements et des acteurs, l’impulsion des reformes et le suivi et évaluation», a-t-il expliqué.
Selon Dr Abouba Saidou, le Haut-commissariat à l’initiative 3N a aussi été l’instance de coordination de la mise en œuvre du Plan d’Actions 2016-2020 à travers la maitrise d’ouvrage du programme stratégique 12. «C’est pourquoi il a la responsabilité d’organiser de suivre et d’offrir une assurance qualité pour les revues annuelles conjointes sous sectorielles. Ces dernières contribuent et préparent la revue annuelle conjointe globale SANAD», a-t-il indiqué.
Le Conseiller Technique au HC3N a ajouté que les Revues Annuelles Conjointes (RAC) sont développées comme des espaces de dialogue entre parties prenantes pour l’amélioration de la gouvernance sectorielle. Elles constituent de précieux outils d’aide à la décision. «Les RAC SANAD prennent en compte des leçons apprises et des expériences capitalisées. En effet, depuis 3 ans, la revue SANAD a été dans une version nouvelle marquée par une assistance technique à responsabilité dégressive. Son rôle a été d’assurer un renforcement des capacités des sous-secteurs concernés», a-t-il relevé.
Dr Abouba Saidou a, par ailleurs, a souligné que la revue SANAD 19 est la derrière revue de ce processus d’apprentissage collectif. Sa préparation reflète un bon niveau d’appropriation de différentes étapes du processus. Dans cette optique, a-t-il expliqué, un expert a été recruté avec l’appui du CRS SANAD pour assurer l’accompagnement de l’ensemble des acteurs et les ANE à travers cette session de formation de mise à niveau. «Cette session de formation permet de garantir des contributions de bonne qualité de votre part au niveaux sectoriel et sous sectoriel», a-t-il indiqué. Dr Abouba Saidou a remercié les partenaires techniques et financiers qui ne cessent d’apporter leurs appuis à la mise en œuvre de l’initiative 3N.
Yacine Hassane
04 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Dans le cadre de la promotion du civisme fiscal au Niger, l’ONG Initiatives pour le Promotion de l’Entreprenariat et du Civisme -IPEC Niger, avec l’appui financier de la Fondation Hanns Seidel, a organisé du 24 au 26 novembre 2021 à Niamey, un atelier de renforcement des capacités de trente-huit (38) collecteurs de taxes et des délégués de marché sur le civisme fiscal.
Présidée par Monsieur Moussa Diori, représentant l’Honorable Député Maire de la Ville de Niamey, la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de l’ONG IPEC Niger et des Responsables de la mobilisation des Ressources de la Ville de Niamey. Dans son discours, Monsieur Moussa Diori a rappelé que cet atelier de formation a pour but non seulement de contribuer à restaurer la confiance du contribuable envers le fisc pour un meilleur civisme fiscal, mais aussi de promouvoir et de favoriser l’émergence d’une culture du civisme fiscal fondée sur les droits et responsabilités des citoyens et des autorités publiques.
Il a ensuite souligné que cet atelier de renforcement des capacités des collecteurs de taxes et des délégués de marché de la ville de Niamey, vient à point nommé car depuis quelques mois, la ville de Niamey a entrepris une campagne de recouvrement des taxes en vue d’accroitre les recettes fiscales pour le financement des infrastructures de la ville de Niamey.
Il a enfin lancé à tous les participants, un appel à l’assiduité et les a invité preter une oreille attentive aux enseignements qui leur seront dispensés.
Pour sa part, le Président de l’ONG IPEC Niger, Monsieur Aboubakar Amadou Siddo, a remercié la Fondation Hanns Seidel, pour son soutien technique et financier qu’il a toujours apporté aux projets initiés par l’ONG IPEC Niger. Il a salué la disponibilité et la bonne collaboration des autorités de la Ville de Niamey, car depuis 2018, IPEC Niger a renforcé les capacités des cadres, des collecteurs de taxes sur le civisme fiscal.
Il est à noter que cet atelier est animé par des experts en la matière, a traité des thématiques importantes qui cadrent avec le civisme et la citoyenneté. Il s’agit des notions de fiscalité communale, des stratégies de recouvrement des taxes dans les communes, le contrôle citoyen de l’action publique et les techniques d’accueil et communication. Les animateurs ont su utiliser les méthodes pédagogiques nécessaires pour faire comprendre et orienter les participants vers l’amélioration continue des recettes fiscales dans la Ville de Niamey.
A l’issue des trois (3) jours d’échanges fructueux, les trente-huit (38) participants ont vu leurs capacités renforcées en concept de citoyenneté ainsi que ses valeurs à savoir la civilité, le civisme et la solidarité. Ils sont aussi dotés de stratégies efficaces de collecte de taxes dans les différents marchés de la ville de Niamey.
1er décembre 2021
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Le Secrétaire général du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, M. Ado Moumouni a présidé hier, au Stade Général Seyni Kountché, l’ouverture d’un atelier de formation des directeurs et responsables de gestion des ressources humaines de l'Etat sur la maitrise des textes fondamentaux de la fonction publique. Cette formation s’inscrit dans le cadre des activités du Cadre de Concertation des directeurs et responsables de Gestion des Ressources Humaines de l'Etat, créé en décembre 2016.
En ouvrant cette rencontre, le Secrétaire général du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme administrative a rappelé que dans son discours de lancement du Cadre de Concertation des Directeurs et Responsables de Gestion des Ressources Humaines de l'Etat, créé en décembre 2016 le 27 janvier 2017, la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative relevait entre autres défis auxquels fait face, la gestion des ressources humaines de l'Etat, la non maitrise des effectifs, la non maîtrise de la masse salariale, le non suivi régulier de la carrière des agents de l'Etat, la méconnaissance avérée par la grande majorité des agents de l'Etat des textes régissant leur carrière entraînant « les rejets répétitifs de dossiers pour compléments » et la signature de divers actes de gestion à «titre de régularisation».
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La cellule nationale de la CEDEAO au Niger organise depuis hier à Niamey, un atelier de formation des formateurs sur la Vision 2050 de ladite organisation régionale. L’objectif de cette rencontre qui durera deux jours est d’informer, et de former les acteurs présents pour qu’ils puissent servir de relais pour vulgariser cette vision 2050 et accélérer l’adhésion des populations à ce grand projet communautaire. L’ouverture des travaux a été présidée hier matin, par le ministre délégué auprès du ministre d’Etat aux Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l’Intégration Africaine en présence du Représentant résident de la CEDEAO et celle de la CEA, de la responsable de la cellule nationale CEDEAO au Niger ainsi que plusieurs invités.
A l’ouverture des travaux, le ministre délégué chargé de l’Intégration Africaine, M. Youssouf Mohamed Elmouctar a rappelé que pour atteindre ses buts et objectifs, la Communauté ouest-africaine a adopté en 2007, la vision 2020 de CEDEAO. « Cette vison ambitionnait de créer une région sans frontières, pacifique, prospère et cohésive, fondée sur la bonne gouvernance et où les populations ont la capacité d’accéder aux énormes ressources et de les exploiter en créant des possibilités de développement durable et de préservation de l’environnement», a-t-il dit.
Selon le ministre délégué Youssouf Mohamed Elmouctar, la vision 2050 a été adoptée dans un contexte sous régional marqué par des défis multiples et multiformes. En effet, « sur le plan sécuritaire, la crise sécuritaire demeure le principal défi que notre organisation communautaire est amenée à relever. Cette crise est caractérisée entre autre par le terrorisme, les trafics en tous genres, la piraterie maritime, les conflits communautaires, la cybercriminalité », a-t-il ajouté.
Sur le plan de la gouvernance et de l’Etat de droit, nonobstant le bon déroulement des élections ces dernières années dans nos différents pays et la ratification des instruments juridiques par tous les Etats membres, il convient de relever que notre sous région fait face à une recrudescence des changements anticonstitutionnels des régimes.
Sur le plan de l’intégration économique et monétaire, des progrès significatifs ont été certes enregistrés dans le domaine de la libre circulation des personnes et des biens. «Mais, force est de constater que dans la pratique des difficultés subsistent encore», a-t-il déploré.
Il faut en outre souligner que, le Niger a déjà pris en compte dans son plan de développement économique et social, les objectifs visés par laVison 2050. Les participants vont donc travailler au cours de cet atelier, à aligner les politiques nationales aux dimensions sous régionales afin de mieux positionner le Niger pour bénéficier des avantages de l’intégration régionale. La Vison 2050 devrait permettre à notre Communauté pour les trente prochaines années de faire face à un certain nombre de défis et surtout l’atteinte des objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et les Objectifs de développement durable (ODD)des Nations-Unies.
Elle s’articule autour de cinq piliers à savoir la paix, sécurité et stabilité en faisant en sorte que, la CEDEAO soit une région sécurisée, stable et en paix, puis la gouvernance et l’état de droit qui vise l’encrage de la culture démocratique, la bonne gouvernance et le respect de l’état de droit et des libertés fondamentales au sein de l’espace.
Ensuite en ce qui concerne, l’intégration économique et inter connectivité, à travers ce pilier la CEDEAO va faire de l’espace communautaire, une zone économique pleinement intégrée et interconnectée, puis le pilier de transformation et développement inclusif et durable ambitionne de créer les conditions de la transformation des économies et d’un épanouissement durable des peuples.
Le cinquième axe, qui est l’inclusion sociale, vise à faire de la CEDEAO une communauté des peuples pleinement inclusive des femmes, des jeunes et des enfants à travers la promotion des cadres d’échanges culturels, le renforcement de la citoyenneté communautaire et la cohésion sociale.
Notons enfin que, le passage de la «Vision 2020 à la «Vison 2050» ambitionne surtout de réviser les priorités et les transformations de la Communauté. Ce nouveau référentiel, à l’inverse du précédent, implique donc une réelle prise en compte des aspirations et ambitions des populations. C’est en ce sens que la déclinaison de cette nouvelle feuille de route a fait l’objet d’une consultation nationale dans chaque Etat membre de notre communauté, impliquant ainsi toutes les couches sociales concernées.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux M. Ikta Abdoulaye Mohamed a présidé hier 20 mars à Niamey, l’ouverture d’un atelier de formation des magistrats sur la lutte contre la cybercriminalité au Niger. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Hassane Barazé Moussa, de la coordinatrice du projet OCWAR-C, Mme Rabiyatou Bah, du Représentant Résident de la CEDEAO au Niger et de plusieurs invités.
Dans l’allocution qu’il a prononcée M. Ikta Abdoulaye Mohamed a indiqué qu’à côté de ses innombrables avantages, l’internet présente aussi des inconvénients. En effet, lorsqu’il est utilisé par des personnes de mauvaise foi, il peut entrainer des conséquences très dommageables non seulement pour les personnes, les entreprises mais aussi pour les Etats. Les manifestations de ces conséquences se traduisent en escroqueries, chantages, diffamations en ligne, diffusion des propos racistes, xénophobes, cyberattaques visant des systèmes ou des installations appartenant aux entreprises ou aux Etats. «Ainsi, autant l’internet peut rendre la vie agréable, autant il peut la rendre très difficile» a-t-il dit.
Le Niger n’est pas resté en marge du mouvement mondial de protection du cyberespace. C’est ainsi que sur le plan sous-régional, régional et international, le Niger est partie à plusieurs instruments telles que la Directive du 19 août 2011 portant lutte contre la cybercriminalité dans l’espace de la CEDEAO ; la convention de l’Union Africaine sur la Cyber sécurité et la protection des données à caractère personnel et la convention sur la cybercriminalité du conseil de l’Europe dite convention de Budapest.
Sur le plan national, l’arsenal juridique nigérien comprend, selon le ministre Ikta, les textes suivants : la loi sur la protection des données à caractère personnel, la loi sur la preuve électronique, la loi sur la cybercriminalité et la stratégie nationale de la cyber sécurité. «Cet arsenal juridique assez fourni tant en dispositions sur les incriminations, qu’en dispositions sur la procédure y compris la coopération internationale», a dit le ministre de la Justice ajoutant que cet arsenal doit être maitrisé par les acteurs pour une plus grande efficacité de la lutte contre la cybercriminalité. «Et c’est justement l’objectif du présent atelier», a-t-il indiqué.
Ainsi pendant quatre jours, les participants vont suivre des exposés sur les cyber-risques, l’architecture et les techniques des ordinateurs, les cyberattaques et les modes opératoires des cybercriminels, le recueil des preuves électroniques, les principes de base de la coopération internationale dans la lutte contre la cybercriminalité, pour ne citer que ces thèmes.
Pour sa part, le ministre de la Poste et des nouvelles technologies de l’information a expliqué que, le Niger est pleinement engagé dans sa transition numérique, conformément aux engagements pris dans la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement. Plusieurs programmes et projets sont initiés dans le but d’accélérer la numérisation de la société nigérienne. «Cybercriminalité, concurrence déloyale et espionnage, désinformation et propagande, terrorisme et criminalité, sabotage ou exploitation excessive de données personnelles menacent la confiance et la sécurité dans le numérique et appellent une réponse collective et coordonnée. C’est pourquoi, la lutte contre la cybercriminalité est indispensable pour promouvoir l’essor d’une véritable économie numérique et la démocratie. Elles sont devenues une priorité pour les Etats à qui incombent l’obligation de protéger les populations et leurs biens et de promouvoir les droits humains et la démocratie», a dit le ministre Hassane Barazé Moussa.
Selon la coordinatrice du projet OCWAR-C Mme Rabiyatou Bah depuis plus de 4 ans le projet OCWAR-C est mis en œuvre avec la direction de l’économie numérique et de la poste de la commission de la CEDEAO et avec la coopération étroite de leurs points focaux dans les pays bénéficiaires en particulier le Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information qu’elle remercie pour son engagement et son appui continu.
Pour sa part, le représentant résident de la CEDEAO a relevé que selon le FBI, le Nigéria a été compté parmi les 20 pays du monde les plus visés par le cyber crime. C’est pourquoi, la commission de la CEDEAO a, dans le cadre d’une approche régionale coordonnée dans la lutte contre la cybercriminalité, lancé son agenda de cyber sécurité dont l’objectif est de soutenir la sécurisation du marché commun numérique pour une croissance durable en Afrique de l’Ouest.
Nafissa Yahaya (Stagiaire)
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La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé, avec l’appui de l’Institut Electoral pour une Démocratie Durable en Afrique EISA), un atelier de formation des membres et personnel de la CENI sur l’usage de la base des données pour la gestion du matériel et documents électoraux, matériels roulants, informatiques et assimilés. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre, présidée par Dr Amada Aladoua, vice-président de la CENI, s’est déroulée hier à Niamey en présence du représentant résident d’EISA au Niger et des représentants des organismes internationaux, partenaires de la CENI.
Le vice-président de a CENI, Dr Amada Aladoua a d’abord souligné l’importance de cette formation dans la gestion administrative d’un organe de gestion électorale (O.G.E) et dans la conduite des opérations électorales. Etant un maillon essentiel, voire indispensable de la chaine électorale, il importe de prendre les dispositions nécessaires et adéquates pour minimiser les risques susceptibles de compromettre les opérations électorales, a-t-il indiqué. C’est pour parfaire l’efficacité de la logistique électorale que les deux institutions ont, a expliqué le vice-président de la CENI, convenu de la mise en place d’un système informatique et de gestion du matériel et documents électoraux, matériels roulants et informatiques. L’opérationnalisation d’un tel système renforcera, a coups sûr, a-t-il ajouté, les capacités de l’institution dont il dirige dans la gestion de son patrimoine. Aussi, Cette formation permettra l’appropriation et la maîtrise du dispositif de base des données, renforçant ainsi les capacités techniques des acteurs qui sont : le personnel de la sous-commission logistique, du secrétariat de la CENI et de la DIFEB et partant, améliorer l’efficacité de la gestion du patrimoine de la ladite institution, fait savoir le vice-président de la CENI, Dr Amada Aladoua.
Selon le représentant résident de l’Institut Electoral pour une Démocratie Durable en Afrique (EISA), M. Aimé Konan, la tenue de cet atelier marque l’aboutissement heureux du projet et de toutes ses tractations. Il a salué l’engagement de la CENI et réitéré sa gratitude et celle de son institution à l‘endroit du leadership des dirigeants de la CENI, qui a permis la mise en œuvre dans les meilleures conditions du protocole d’accord qu’ils ont établi ensemble. M. Aimé Konan a aussi souligné que si la mise en place d’une procédure moderne numérique de centralisation et de gestion de l’ensemble du matériel électoral et les autres éléments du patrimoine de la CENI doit permettre à terme à l’institution de pouvoir retracer et contrôler l’existant. Un tel résultat ne pourra être pleinement atteint, a dit le représentant résident d’EISA Niger, que si la plate-forme mise à disposition est correctement utilisée. Il a en outre réaffirmé l’engagement de son institution d’être du côté de la CENI dans le cadre des initiatives visant à une plus grande professionnalisation de l’institution.
Par Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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Du 18 au 19 octobre 2023 à Niamey, a eu lieu à Niamey un atelier de formation de l’Agence Nigérienne de Promotion de l’Electrification en Milieu Rural (ANPER). Destiné au personnel de l’ANPER et de l’UGP NESAP & HASKE/ANPER, cet atelier s’est penché sur le Genre et les violences basées sur le genre. Objectif : amener les participants et participantes à débattre des violences basées sur le Genre en milieu familial et sur les sites des travaux du projet où des ouvriers cohabitent avec la population locale.
Les participants se sont donc familiarisés avec les concepts de base liés au genre et aux violences basées sur le genre, leur typologie, leurs causes et leurs conséquences.
Dans son discours d’ouverture des travaux, le coordonnateur de L’UGP/ANPER M. Rabo Oubandawaki Mamane Tassiou a expliqué que le genre en tant que concept, fait référence aux rôles et responsabilités des femmes et des hommes tels qu’ils sont déterminés par la société. Quant à la violence Basée sur le Genre, c’est la violence dans toutes ces formes qui est dirigée spécifiquement soit contre un homme, soit contre une femme en raison de son sexe.
Dans le cadre de la lutte contre les violences, l’Etat et ses Partenaires ont mené plusieurs actions, tant dans le domaine de la prévention que celui de la prise en charge. Il a rappelé qu’au Niger, selon l’étude nationale sur l’ampleur et les déterminants des violences basées sur le genre réalisé en 2021, la prévalence globale des VBG au cours de la vie est de 29,0 %, soit respectivement 38,2 % chez les femmes et 16,3 % chez les hommes. Ces actes de violence qui constituent des violations des droits humains fondamentaux des victimes et leurs conséquences sont multiples et variés autant sur la survivance que sur le développement du pays.
Le coordonnateur de l’UGP HASKE a par ailleurs parlé de l’outil d’évaluation des risques d’Exploitation et d’Abus Sexuels (EAS), ainsi que de Harcèlement Sexuel (HS) de la Banque mondiale en vue de se conformer aux normes et aux bonnes pratiques en matière de lutte contre les VBG, y compris celles élaborées dans la Note de Bonnes Pratiques EAS/HS. Pour mener à bien ces travaux, le projet a procédé au recrutement d’une experte en Violences Basées en Genre (VBG) Mme. Tamponné Safiatou. Celle-ci a pour mission d’appuyer le projet dans la prévention, l’atténuation des risques et la réponse aux VBG. C’est dans cette optique qu’un code de bonne conduite VBG a été élaboré et signé par le personnel de l’ANPER et de l’UGP HASKE. Le coordonnateur a enfin exhorté les participants à suivre la présente formation avec toute l’attention et l’assiduité requises pour une meilleure connaissance des questions de genre et de Violences Basées sur le Genre.
Quant au Responsable genre et inclusion sociale de l’ANPER, M. Housseini Elh Sahabi, il a animé le 18 octobre dernier une formation, avec comme thème ‘’Le Genre dans le secteur de l’énergie’’ et dont les thématiques développées sont le Concepts de base du genre, l’intégration de la dimension genre dans un projet d’électrification et l’intégration de la dimension genre au sein d’une organisation. Ces outils ont servi aux participants d’avoir une compréhension des concepts de base du genre, d’être capables de reconnaître les différentes situations et besoins des femmes et des hommes, en particulier dans le contexte d’un projet d’électrification rurale. Enfin, ils leur ont également permis d’être capables de mieux intégrer les questions de genre dans la planification et la mise en œuvre des projets d’électrification rurale.
Assad Hamadou (ONEP)
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Le Fonds d’Entretien Routier (FER) a débuté hier à Niamey, un atelier de formation à l’endroit des chefs de centres des différentes régions du Niger, sur le thème « la déontologie et l’éthique professionnelles ». Il s’agit à travers cet atelier qui durera trois jours, de permettre aux participants de contribuer à la gestion efficace et au développement de l’entreprise. C’est le Directeur général du Fonds d’Entretien Routier, El hadj Ahmed Aboubacar qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux.
Au cours de ces travaux, les participants échangeront autour de trois sous-thèmes à savoir : la déontologie professionnelle, l’éthique professionnelle et enfin les pratiques managériales et les conditions de travail pour le bien-être. Cette première phase est une occasion pour les participants d’acquérir des expériences, des explications par rapport aux différents thèmes pour apprendre, transmettre et appliquer les expériences acquises sur le terrain.
A l’ouverture des travaux, le Directeur général du Fonds d’Entretien Routier a expliqué que le FER est une entité de 19 centres représentés dans toutes les régions du Niger. Selon lui, cette première session de formation vise la remise de l’agent au travail parce que, dit-il « nous avons constaté qu’à un certain moment, le Nigérien a laissé son rendement sur le lieu de travail. C’est pour cela que nous avons appelé nos membres à Niamey, pour participer à cette formation pour qu’ils puissent avoir une conscience professionnelle sur le terrain. C’est le point de départ, parce que vous n’êtes pas sans savoir que l’éthique et la déontologie professionnelles sont des choses qui aident toutes les structures à bien se développer ».
El hadj Ahmed Aboubacar de rappeler que chaque structure est régie par des règles qui doivent être respectées. « Nous ne sommes pas une jungle où chacun doit faire ce qu’il veut, mais chacun en ce qui le concerne, détient une fiche de poste et il y a des règles et des règlements qui régissent l’administration. Nous avons jugé utile de vous appeler afin de partager nos visions avec vous, pour que vous aussi au retour, vous puissiez les transmettre aux différents collègues qui sont à l’intérieur, car vous êtes les responsables et donc vous êtes les représentants des régions du FER », a-t-il indiqué.
Selon le Directeur général du Fonds d’Entretien Routier, cette première formation, consacrée sur les échanges, est un rendez-vous du donner et de recevoir parce que dit-il, ce n’est qu’un début. « Nous avons tout un programme de formations et nous avons jugé utile de commencer par la formation sur l’éthique et la déontologie. Dans l’objectif de cette formation, je voudrais que les chefs de centres une fois retournés sur leurs lieux de travail, puissent transmettre les informations qu’ils ont apprises lors de cette formation à leurs collègues sur le terrain. Ça y va de l’intérêt de l’institution », a-t-il conclu.
Fatiyatou Inoussa (ONEP)
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Le Haut Commissariat à la Modernisation de l’Etat a organisé hier matin un atelier en vue de renforcer les capacités des personnes vivants avec un handicap. Cet atelier de trois jours a pour objectif principal de raffermir l’esprit citoyen des personnes handicapées et les sensibiliser afin d’être des vrais acteurs du développement. Aussi, ils percevront l’intérêt de la participation à la vie publique et le contenu des institutions administratives et politiques. Plusieurs thématiques portant sur la connaissance des institutions administratives et politiques du Niger, le plaidoyer et le leadership et enfin l’autonomisation des personnes handicapées seront abordées lors de cette session. C’est le directeur de l’action sociale au Ministère de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales (MSP/P/AS), M. Ibrahim Moussa qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux.
Le Directeur de l’action sociale MSP/P/AS a déclaré que les personnes vivants avec un handicap constituent une frange importante de la population qui a très peu bénéficié de toute l’attention requise et nécessaire pour une meilleure participation au processus de développement du pays. Ce qui,a-t-il notifié, limite considérablement les conditions pour cette frange de la population de s’affirmer et de défendre ses intérêts dans la gestion des affaires publiques. C’est donc dans l’optique de leur permettre de jouer pleinement leurs rôles et de bien les préparer à affronter l’avenir que le HCME, en collaboration avec le MSP/P/AS a organisé cette première action de renforcement des capacités de personnes vivant avec un handicap.
Pour M. Ibrahim Moussa, ces échanges contribueront à l’amélioration de la culture citoyenne des personnes handicapées de la ville de Niamey de plus en plus présents sur la scène politique, ce qui est une chose à encourager. En effet, la participation de ces personnes à la vie politique conduit non seulement au renforcement de la démocratie, mais aussi à une plus grande inclusion sociale. A cet égard, a dit M. Ibrahim Moussa, «il est important de souligner que personne n’est responsable de son handicap, il est inhérent à la vie puisqu’il fait partie du destin de l’être humain sur terre». Le Directeur de l’action sociale a exhorté les participants à être attentifs mais surtout à poser toutes les questions de nature à faciliter l’appropriation de ce qui sera déroulé pendant les trois jours.
Pour sa part, le directeur des renforcements des capacités au HCME, M. Samaila Dan Bouzou, a confié que son institution a en considération deux cibles importantes à savoir: les jeunes qui constituent l’avenir du pays et les personnes vivants avec un handicap. «Et ces deux cibles sont hautement considérés par le HCME dans ses actions de renforcement de capacités», a-t-il précisé. Ainsi, en ce qui concerne les thématiques, M. Samaila Dan Bouzou a expliqué que ce choix va dans le sens d’apporter une assistance aux personnes handicapées.
Pour le président de la Fédération nigérienne des personnes handicapées, M. Siddo Nouhou Oumarou, cette initiative qui sort du commun traduit la volonté des autorités à prendre en compte les personnes handicapées dans toutes les politiques et organisations du Niger. Il a à cet effet salué toutes les actions entreprises en faveur des personnes vivant avec un handicap en particulier a-t-il souligné l’adoption, par le Président de la République, du décret portant application de la loi 2019-62 du 10 décembre 2019. Ce décret marque un nouveau tournant dans le développement et l’amélioration des conditions de vie des personnes handicapées. Cette formation, a dit le président de la fédération nigérienne des personnes handicapées, est donc d’une importance capitale pour les organisations des personnes handicapées car permettant de renforcer leurs capacités à mieux diriger leur plaidoyer dans le futur.
Participant à la formation, le SGA de ladite fédération M. Mahamadou Oumarou s’est réjoui de cette initiative qui va apporter un plus dans leur vie. Relativement aux différentes thématiques, il a reconnu que ce sont des thèmes très importants. Par exemple a-t-il expliqué, la thématique de l’organisation administrative et politique va certainement renforcer les capacités des personnes handicapées sur la manière de participer à la vie publique et politique du Niger. S’agissant de la formation en leadership et plaidoyer cela va permettre selon lui d’affronter le défi qui consiste à faire le plaidoyer pour l’adoption des lois, des politiques ou des programmes de développement en faveur des personnes handicapées.
Et enfin sur la question de l’autonomisation des personnes handicapées, M. Mahamadou Oumarou a rappelé les actions menées par le gouvernement en vue de lutter contre la mendicité. Il a fait savoir à ce propos leur souhait de voir la mise en place des mesures de protection sociale qui sont indissociables d’avec la question de l’autonomisation des personnes handicapées.
Rahila Tagou(onep)
1er septembre 2021
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Le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou a présidé hier matin, à Niamey, un atelier de formation qui regroupe les cadres du ministère du plan et les services sectoriels, ainsi que les agents du système des Nations Unies et d’autres intervenants. Cette formation qui est co-organisée par le système des Nations Unies et le gouvernement du Niger, vise à partager et s’approprier la nouvelle approche et les outils d’analyse des principaux problèmes de développement durable dans le cadre de l’élaboration du bilan de l’Analyse Commune Pays (ACP) et le Plan de coopération du Système des Nations Unies du Niger pour la période 2023-2027.
Le plan-cadre de coopération régit l’ensemble du cycle de programmation, organisant la planification, l’exécution, le suivi, le contrôle et l’évaluation de l’action collective conduite par le système des Nations Unies, à l’appui du programme 2030. La feuille de route élaborée par l’équipe pays établit les principes directeurs du nouveau Plan cadre de coopération, ainsi que sa mise en œuvre. Les agences, fonds et programmes s’engagent à « ne laisser personne pour compte » et veilleront à l’application des principes de programmation des Nations Unies dans le but d’assurer une meilleure cohérence et efficacité des interventions, une meilleure convergence pour la mise en œuvre des programmes conjoints notamment en assurant la complémentarité entre les secteurs de l’humanitaire, du développement et du renforcement de la paix, une priorisation géographique et l’identification des populations les plus vulnérables et une approche commune dans les opérations. En ouvrant les travaux de cet atelier, le ministre du Plan a précisé que le plan-cadre entend définir ce que les acteurs nationaux attendent du système des Nations Unies pour le développement et l’appui qu’ils souhaitent le voir apporter au développement national ; la vision commune et les priorités stratégiques arrêtées par le système des Nations Unies, compte tenu de ses avantages comparatifs ; les partenaires stratégiques avec lesquels le système des Nations Unies entend collaborer dans la contribution à la recherche de solutions de développement de notre pays ; la façon dont l’appui apporté par le système des Nations Unies et ses partenaires permettra d’avancer rapidement dans la réalisation du programme de développement durable 2030 et les objectifs du développement et enfin les engagements financiers pris par le système des Nations Unies et ses partenaires, dans la perspective plus large du financement des activités devant permettre l’atteinte des objectifs de développement durable.
Le plan-cadre de coopération, a dit le ministre du plan s’inspire des mesures adoptées par le gouvernement pour mettre en œuvre le programme 2030. Deux principales étapes sont prévues dans la préparation du plan cadre de coopération, à savoir : l’Analyse commune pays et l’élaboration du document du plan cadre de coopération. En outre, l’analyse commune pays permettra d’établir une photographie de la situation du pays, ses vulnérabilités et les secteurs où les avantages comparatifs des Nations Unies produiront les changements les plus importants.
Auparavant, la coordonnatrice résidente du système des Nations Unies, Mme Louise Aubin a souligné que le cadre de coopération des Nations Unies se voudra un outil de soutien en écho à la planification du gouvernement du Niger. La présente formation est importante en ce sens que le système des Nations Unies a introduit de nouveaux éléments, de nouvelles normes et des nouveaux standards de planification programmatique au soutien des pays dans lesquels le système des Nations Unies opère. Ces nouveaux standards cherchent à soutenir et inviter une confiance en investissement dans un pays pour l’atteinte des objectifs du développement durable. « Nous sommes largement en retard ; pas seulement au Niger, mais le monde entier est en retard sur plusieurs objectifs du développement durable. Pour corriger le tir, il nous faut vraiment avoir des analyses communes, une lecture conjointe de la situation. Le cadre de coopération des Nations Unies dans sa nouvelle construction ne vise pas seulement les objectifs de développement durable et regarde aussi la réalité humanitaire du pays », a relevé Mme Louise Aubin. Le cadre de coopération des Nations Unies intégrera désormais toutes les dimensions de la réalité du développement. « C’est pourquoi, l’éventail de nos partenariats s’étend. Nous sommes plus innovants pour aller chercher et dialoguer avec le secteur privé », a conclu la coordonnatrice résidente du système des Nations Unies au Niger.
Hassane Daouda et Rachida Abdou (Stagiaire)
16 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Centre de Genève pour la gouvernance du secteur et de la sécurité(DCAF) organise du 22 au 23 mars 2022, un atelier de formation sur les stratégies, techniques et plan de communication au profit des institutions intervenant dans le domaine de la sécurité. C’est le Secrétaire général du ministère de la Défense Nationale, le général de division Diddili Amadou qui a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture des travaux de cet atelier en présence de la cheffe de division Afrique sub-saharienne DCAF/Genève Mme Anne Bennett et de plusieurs invités.
L’objectif de cet atelier est de mieux outiller les services de communication des différentes Forces de Défense et de Sécurité, sur les techniques de communication et de doter chacune d’elles d’un plan de communication.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du ministère de la Défense Nationale a souligné que le Niger en particulier et le Sahel en général, fait face à un déferlement des groupes extrémistes violents, consécutif à l’insécurité grandissante depuis l’effondrement de l’Etat Libyen en 2011. «Face à cette situation et les autres foyers de tension notamment dans le lit du lac Tchad, le Niger reste debout et ne cède aucune parcelle de son territoire grâce à la clairvoyance et la détermination des commandements des forces de défense et de sécurité», a-t-il ajouté.
Pour le général Diddili Amadou, cet atelier fait partie des éléments de solution à cette crise sécuritaire, car les groupes terroristes et leurs relais utilisent les atouts de la communication dans leurs messages de propagande. «Il nous faut dès lors, trouver les réponses adéquates à même de contrer des cyber-criminels et les fausses informations qui pullulent de nos jours», a-t-il estimé. En effet, cet atelier s’inscrit dans le cadre de la recherche de solutions aux préoccupations autorités du pays, en particulier, le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef suprême des Armées qui s’est personnellement engagé dans la quête de solution à la crise sécuritaire.
Aussi, le général de division Diddili Amadou a apprécié, à sa juste valeur, le partenariat existant entre le ministère de la Défense Nationale et le DCAF, ainsi qu’avec toutes les autres structures intervenant dans le domaine de la sécurité et de la défense en vue de contribuer à l’amélioration de la gouvernance dudit secteur.
Selon la cheffe de division Afrique sub-saharienne DCAF/Genève, le centre de Genève pour la gouvernance du secteur de la sécurité est présent au Niger depuis 2014 et mène plusieurs activités dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance du secteur de la sécurité. «La bonne gouvernance du secteur de la sécurité permet de renforcer l’image positive des FDS auprès de l’opinion publique et au sein de leurs personnels», a souligné Mme Anne Bennett. Elle a aussi rappelé que, le DCAF collabore avec des institutions de défense et de sécurité dans la réalisation d’un bon nombre d’activités dont la réalisation d’une évaluation de la communication et de la gestion de l’information auprès des différentes structures des médias et des corps de FDS. Le rapport final de cette étude a fait objet de restitution officielle en début de ce mois de mars 2022 en face des différentes autorités concernées par l’évaluation et l’élaboration d’un guide pratique à l’usage des journalistes et porte-paroles des forces de sécurité intérieure en 2020-2021. «La validation de ce guide a eu lieu en juillet 2021. Après les commentaires des différents utilisateurs de ce document, ce guide a été présenté officiellement le 3 mars 2020 aux utilisateurs finaux qui sont les DIRPS et les représentants des médias lors d’un atelier organisé à cet effet», a conclu la cheffe de division Afrique sub-saharienne DCAF/Genève.
Nafissa Yahaya (Stagiaire)
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L’OIM organise, avec l’appui financier de l’Agence japonaise de coopération, un atelier de lancement de l’étude sur la gestion des frontières dans la région du Sahel dans le contexte de la COVID-19. C’est le représentant du directeur de la surveillance territoire, le commissaire de police Ismaël Hassane qui a procédé à l’ouverture des travaux dudit atelier hier au Palais des congrès de Niamey, en présence du représentant de l’Agence japonaise de Coopération (JICA), de la responsable de l’unité de gestion des Frontières de l’organisation internationale pour les migrations (OIM) au Niger et de plusieurs invités.
Dans son discours, le commissaire de police Ismaël Hassane a souligné qu’au cours des dernières années, la situation sécuritaire et humanitaire dans le Sahel s’est dégradée malgré les efforts constants des pays du G5 Sahel. L’épidémie de Covid 19 est à l’origine de l’une des plus grandes crises sanitaires que le monde moderne ait connues. Impactant aussi bien l’économie mondiale que la mobilité des individus, la Covid-19 a modifié les schémas de mobilité, de commerce ainsi que les régimes d’immigration et de gestion des frontières. «Cette situation, associée aux enjeux de sécurité et de sureté au Sahel le long des frontières, rend encore plus important le soutien des autorités nationales dans la mise en place de mesures permettant de gérer correctement le mouvement des personnes à la frontière», a-t-il indiqué.
Pour le commissaire de police Ismaël Hassane, les facettes multidimensionnelles de l’étude nécessitent la participation de tous les acteurs œuvrant à la frontière et au niveau central. De ce fait, a-t-il précisé, sur une période d’une semaine, une équipe d’enquêteurs sera déployée dans les huit régions du pays afin de s’entretenir avec les autorités nationales, régionales, les populations et les représentants de la société civile pour saisir les effets complexes de la pandémie sur le commerce, les flux migratoires, la sécurité entre autres. «La sécurité d’un pays dépend en grande partie de la sécurité et d’une bonne gestion de ses frontières», a-t-il relevé. Le commissaire de la police Ismaël Hassane a enfin remercié l’Agence japonaise de coopération qui finance cette étude mise en œuvre par l’OIM afin d’appuyer le gouvernement du Niger en général et plus particulièrement la police nationale dans son mandat de surveillance du territoire, de contrôle et de gestion des frontières.
Pour sa part, la représentante de l’Unité de gestion des frontières à l’OIM Niger, Sophie Hoffmann a rappelé que la pandémie de Covid 19 a contribué à exacerber les défis préexistants de la région du Sahel. Toutefois les conséquences à court et à long terme de cette pandémie sont moins comprises. «C’est pour cette raison que l’unité de gestion des frontières de l’OIM, grâce au soutien financier de l’Agence japonaise de coopération internationale, commandite une étude sur la gestion des frontières dans le contexte de pandémie mondiale», a-t-elle souligné. Selon Sophie Hoffmann, l’étude qui sera menée dans toute l’Afrique de l’ouest et du centre vise à mieux comprendre comment la pandémie de Covid 19 a impacté la gestion et la sécurité des frontières dans la région. «La mise en ouvre de cette étude au niveau national et local facilitera le développement d’approches et définira avec plus de justesse les besoins et ressources les mieux adaptés pour répondre aux défis le long des frontières» a-t-elle précisé. Par ailleurs, Sophie Hoffmann a souligné que les conclusions de l’étude permettront de développer les approches bien adaptées aux dynamiques, besoins et cadres juridiques locaux et régionaux.
Le représentant de la JICA, M. Obata Eihiko a tout d’abord exprimé sa joie de participer à cette rencontre. «Les résultats, les enseignements et les recommandations de ce projet seront très utiles pour les acteurs et partenaires qui sont engagés dans la gestion des frontières et le soutien à la paix et à la stabilité des pays du Sahel», a-t-il indiqué.
Yacine Hassane
29 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Secrétaire général adjoint du Ministère du Plan, M. Sama Mamane a présidé, hier matin à Niamey, l’ouverture de l’atelier de lancement de la Coalition Panafricaine pour la transformation (PACT)- chapitre sur l’emploi et compétence des jeunes (Yes). L’objectif de cet atelier est de collecter des données et des informations sur l’emploi, l’éducation et les compétences des jeunes afin d’offrir une main d’œuvre de qualité dans le monde de travail mais également influencer les décideurs dans la prise de décisions. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du représentant de l’ACET, des responsables des institutions en charge de l’éducation au Niger et de plusieurs invités.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général adjoint du Ministère du Plan a souligné que, cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’étude sur la Coalition Panafricaine pour la Transformation, chapitre sur l’emploi et Compétence des Jeunes (YES). «Cette étude est un mécanisme permettant aux gouvernements et aux décideurs locaux d’obtenir des informations et le soutien des parties prenantes clés tels que, le secteur privé et la société civile, pour concevoir et mettre en œuvre des politiques innovantes liées à la transformation économique», a-t-il expliqué.
M. Sama Mamane devait aussi ajouter que, le chapitre sur l’emploi et les compétences des jeunes (YES) sera lancé dans 7 pays à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, l’Éthiopie, le Niger, le Rwanda, le Sénégal et l’Ouganda. «Ce chapitre sera ancré par le Centre Africain de Transformation Économique (ACET) basé au Ghana en collaboration avec le Cabinet d’Études et de Recherche en Industrie, Sciences de l’Environnement, Eau, Énergie et Social Consult, Services et Formation (CERISES-CSF) au Niger» a-t-il dit.
Le Secrétaire général adjoint du Ministère du Plan a enfin remercié l’ACET pour les multiples appuis qu’il ne cesse d’apporter au Niger. «À l’issue de vos travaux, je suis persuadé que des résultats et des propositions pertinentes y sortiront pour améliorer le système éducatif et l’accès à l’emploi au Niger», a-t-il lancé.
Pour sa part, le directeur général du Cabinet CERISSES-CSF, M. Oudou Halidou a indiqué que, le chapitre intitulé ‘’Emploi et compétences des Jeunes’’ (Yes) de PACT vise à renforcer le système éducatif et l’apprentissage pour fournir une main-d’œuvre prête pour la quatrième révolution industrielle (4IR) et les barrières à l’emploi des femmes dans le futur monde de travail au Niger. «Au-delà de cet atelier, il est prévu des réunions mensuelles avec des parties prenantes du secteur pour aboutir à une feuille de route et un plan d’actions», a-t-il indiqué.
Yacine Hassane(onep)
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Le Secrétaire général du Haut-commissariat à l’initiative 3N, Colonel Maizama Abdoulaye a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie de lancement du projet Fonds de Solidarité pour les projets innovants FSPI 2022-50. L’objectif général de ce projet est d’appuyer des actions pilotes pour la création d’emplois verts dans le cadre de la Grande Muraille Verte et des politiques sectorielles nationales du Niger, ainsi que la formation d’un réseau d’acteurs pourvoyeurs d’emplois verts et d’entités fournissant des services de conseil et de crédit à ces acteurs.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du Haut-commissariat à l’initiative 3N, Colonel Maizama Abdoulaye, a indiqué que le projet FSPI est financé par le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères à travers la Convention de subvention n°2022-06 entre l’Ambassade de France au Niger et le Haut-Commissariat à l’initiative 3N pour un montant de 310 267 696 F CFA pendant une durée de deux ans. « Le thème d’emplois verts est un thème central de l’initiative 3N, qui, dès la conception de son cadre stratégique en 2011, ambitionne, à travers son axe 3 de généraliser l’utilisation de techniques et technologies, écologiques et innovantes adaptées aux réalités socioéconomiques du Niger ; de créer des connaissances et des compétences générales des acteurs et des parties prenantes en matière de développement rural, de sécurité alimentaire et d’économie des filières », a-t-il souligné.
« Ce projet intervient dans un contexte local particulier, celui de l’initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel dont l’objectif est la restauration de cent (100) millions d’hectares et la création de dix (10) millions d’emplois verts en Afrique. Ce projet cible spécifiquement les jeunes et les femmes et va générer environ 860 emplois directs dont 530 pour les jeunes femmes », a-t-il expliqué.
Selon Colonel Maizama Abdoulaye, la mise en œuvre du projet PSFI 2022-50 contribuera à l’atteinte des ODD 8 (Travail décent et croissance économique), ODD 13 (mesures à la lutte contre le changement climatique), ODD 15 (Vie terrestre). « Le projet PSFI 2022-50 s’aligne à la Déclaration de la Politique Générale du Gouvernement et au Programme Opérationnel (PO) 4 intitulé «la Gestion durable de l’environnement et accroissement des productions forestières et halieutiques» du nouveau plan d’actions de l’initiative 3N, PA 2021-2025 », a-t-il dit.
Le Secrétaire général du Haut-commissariat à l’initiative 3N, a précisé que le projet FSPI 2022-50 sera mis en œuvre à travers trois composantes. Il s’agit entre autres de l’appui aux acteurs pourvoyeurs d’emplois verts, du plaidoyer pour les emplois verts au niveau national, sous-régional et international et de la Production des connaissances sur les gisements d’emplois verts au Niger. « Avec la mise en œuvre du FSPI, le Niger contribuera à l’accélération de l’avènement de la Grande Muraille Verte à travers la restauration des ressources naturelles, la création des emplois verts pour les jeunes et les femmes qui vont sans doute amorcer des solutions durables sur la pauvreté et ses corollaires comme le chômage et l’insécurité », a-t-il indiqué.
Pour sa part, le représentant de l’ambassade de France au Niger, M. Sylvain Cloupet s’est réjoui de participer au lancement du projet de la création d’Emplois verts à destination des jeunes et des femmes dans le cadre de la Grande Muraille Verte.
« Portée par 11 pays, du Sénégal à Djibouti, cette initiative vise à restaurer les terres et à relancer des activités économiques durables à l’interface entre le Sahara et le Sahel. Elle vise à restaurer 100 millions d’hectares de sols agricoles et pastoraux dégradés, stocker 250 millions de tonnes de carbone et créer 10 millions d’emplois verts pour les jeunes ».
M. Sylvain Cloupet a indiqué que l’entreprenariat des jeunes et des femmes est au cœur des préoccupations de leur ambassade par l’appui de plusieurs projets depuis plusieurs années (So-Inn, REA, PISCCA). « Aujourd’hui, nous restons engagés avec ce nouveau projet au bénéfice de l’entreprenariat des jeunes au service la création des emplois verts », a-t-il rassuré.
Auparavant, le Secrétaire général Adjoint du gouvernorat de Niamey, M. Guimbé Koché a relevé que le contexte sahélo-saharien du Niger le place comme un des pays « phares » pour la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte et la mise à l’échelle de la restauration des terres. « Conscient de ce contexte particulier, le pays vient de réviser sa contribution nationale aux accords de Paris sur le climat avec des objectifs plus ambitieux en matière de restauration des terres. Cet effort pourra aboutir à la création de nombreux emplois verts, mais il faut que ces emplois soient décents et durables pour attirer les jeunes », a-t-il ajouté.
Comme l’a souligné M. Guimbé Koché, Niamey reste et demeure la région la plus impactée par les effets de changement climatique avec entre autres le déplacement plus massif des jeunes ruraux vers les centres urbains dont Niamey. « C’est le lieu de lancer un vibrant appel aux partenaires techniques et financiers ici présents de prendre en compte cette donne », a-t-il lancé.
Yacine Hassane(onep)
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L’Institut de recherche pour le développement (IRD) en collaboration avec le centre AGRHYMET a organisé hier matin un atelier de lancement du projet régional «cycle de l’eau et changement climatique». Cet atelier de 3 jours va permettre de présenter la dynamique générale de ce projet ainsi que ses objectifs aux acteurs académiques, institutionnels, opérationnels tant nationaux qu’internationaux du domaine de l’eau et du changement climatique présents à la rencontre. C’est aussi le lieu de dialoguer et échanger autour des actions prévues au Sahel. Le lancement officiel dudit projet s’est déroulé sous l’égide du ministre de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes, M. Laouan Magagi, en présence de l’ambassadeur de la France au Niger, SEM. Alexandre Garcia, du Directeur général de l’AGRHYMET, M. Souleymane Ouédraogo.
Ce projet régional (fruit du dialogue tenu en 2016 entre les équipes de chercheurs) est cofinancé par l’AFD et l’IRD pour opérationnaliser les avancées les plus récentes de la recherche sur la question de l’impact des changements du cycle de l’eau au Sahel.
A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes, M. Laouan Magagi a indiqué que l’objet de cet atelier sur le cycle de l’eau et le changement climatique révèle l’importance cruciale de la thématique pour le développement au Sahel en général et du Niger en particulier. En effet a-t-il expliqué, le réchauffement climatique, combiné à l’évolution de l’usage des terres, a un impact particulièrement fort sur le cycle de l’eau dans la zone intertropicale. Les partenaires techniques et financiers et les donateurs dont l’AFD sont unanimes que l’expertise scientifique, autour des modifications hydro-climatiques très rapides dans les zones tropicales sèches demeure insuffisamment prise en compte dans les politiques d’aménagement et de gestion.
Ces préoccupations, a fait savoir M. Laouan Magagi, cadrent parfaitement avec le programme renaissance acte 3 du Président de la république mais répondent également à l’axe 3 de la Déclaration de politique générale (DPG) du Gouvernement. C’est pourquoi, a-t-il dit, les chercheurs présents à l’atelier et ceux qui interviendront par visioconférence vont unir leurs efforts pour mettre à la disposition de toutes les parties prenantes des outils et des produits destinés à actualiser les normes hydrologiques, les pratiques de gestion des risques, de gestion des ressources en eau et à fournir des scenarii d’anticipation visant à faciliter des politiques d’adaptation à une nouvelle donne hydro-climatologique à l’horizon 2050 conformément à l’agenda des ODD à l’horizon 2030, à la SDDCI Niger 2035 et à l’Agenda de l’Union Africaine à l’horizon 2063.
Le directeur général de l’AGRHYMET, M. Souleymane Ouédraogo a, quant à lui, soutenu que le cycle de l’eau est au cœur de la problématique du changement climatique et cela à travers les changements des régimes des précipitations, des écoulements des cours d’eau, la montée du niveau des mers, l’augmentation de l’évapotranspiration. De ce fait, le projet «cycle de l’eau et changement climatique» constitue un excellent cadre d’échanges permettant de mettre à profit les résultats de la recherche pour éclairer et soutenir l’adaptation au changement climatique.
L’ambassadeur de la France au Niger, SEM. Alexandre Gracias a également intervenu pour ajouter que l’enjeu de ce projet CECC porté par l’IRD est de faire en sorte que toutes les connaissances acquises à travers ces projets et les recherches qu’ils ont suscitées en aval, soient diffusées en dehors de la communauté académique pour être disséminées auprès des décideurs et des techniciens.
Rahila Tagou(onep)
08 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Secrétaire Exécutif National de la Croix Rouge Nigérienne Agmaraki Adamou, a présidé le mardi 1er décembre dernier à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’Atelier de lancement du Projet Régional de Renforcement des Capacités des Sociétés Nationales en Matière de Préparation et d’Action Rapide. Le projet s’inscrit dans le cadre d’une approche ayant pour but principal de consolider le travail déjà entamé et de mettre à l’échelle nationale l’approche ‘’Financement basé sur les Prévisions’’ (FbF) Sécheresse avec une extension vers la Mauritanie et le Tchad, et d’une manière plus générale, vers la région du Sahel. Le projet est financé par le Département du Développement International (DFID) du Royaume-Uni, à travers la Croix-Rouge Britannique (CRB), avec comme partenaire d’implémentation la Croix-Rouge nigérienne et la Croix-Rouge française.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire Exécutif de la Croix Rouge Nigérienne a de prime abord rappelé que, depuis un certain un temps, le mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge, à travers ses sociétés nationales membres a entrepris de tester une approche dite de ‘’financement basé sur les prévisions’’. Cette approche, a-il-dit, consiste à allouer des fonds pour la mise en œuvre d’actions préventives, en amont de la survenue d’un évènement, pour la préparation de la réponse aux catastrophes, sur la base d’une prévention scientifique et d’une connaissance des risques.
Pour M. Agmaraki Adamou, il s’agit en d’autres termes, d’un changement de paradigme important, en ce sens que les réponses actuelles aux catastrophes, quelle que soit leur célérité, interviennent toujours après les catastrophes. Ce qui, estime-t-il, ne permet de tirer profit du potentiel des outils et informations disponibles pouvant informer sur des aléas prévisibles ainsi que de la magnitude de leurs impacts sur les populations et l’économie en général. «C’est conscient de cette situation que la Croix-Rouge nigérienne a souhaité mettre en œuvre cette approche à travers un atelier organisé en Mars dernier sur les modes de financement de cette approche, volet inondations, et un autre, en juillet de la même année sur le volet sècheresse à travers le projet de ‘’Renforcement de la résilience des populations face aux périodes d’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région de Zinder’’, avec l’appui de la Croix-Rouge française et le Centre du Climat de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge et du Centre des Moyens d’existence», a-t-il relevé
Le Chef de Délégation de la Croix-Rouge française M. Konaté Issoumaila a indiqué que le projet vise à renforcer les capacités de la Croix-Rouge nigérienne en matière de préparation rapide et une meilleure utilisation de l’analyse des risques. Il a précisé que, le projet constitue un complément au projet de renforcement de la résilience des populations, face à la période d’insécurité alimentaire ou nutritionnelle déjà en cours dans la Région de Zinder financé par l’Agence Française de développement et la direction de la coopération internationale de Monaco. M. Konaté Issoumaila a, par la suite, souligné que, l’intervention consiste d’une part à l’amélioration des capacités de la société nationale, de la préparation et la gestion des risques de catastrophes ainsi que la réponse aux crises, et d’autre part, agira au niveau communautaire pour le renforcement de capacités de résilience des communautés. M. Konaté Issoumaila a ajouté que, la Croix-Rouge nigérienne en collaboration avec la Croix-Rouge Française a mis l’accent sur la préparation et l’action précoce pour la gestion des risques alimentaires et nutritionnelles mais également ceux liés à la sècheresse dans un contexte vulnérable au choc de la soudure.
Farida Ibrahim Assoumane
03 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Me Issaka Souna, a présidé le samedi, 10 septembre 2022, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de partage des projets du plan stratégique de la CENI, de la politique genre et stratégie d’inclusion et de la note conceptuelle sur le système d’archivage et de numérisation électorale pour la CENI. L’objectif de cette rencontre est d’examiner, analyser, enrichir et partager les documents stratégiques de la CENI avec ses différents partenaires notamment l’IFES.
Procédant à l’ouverture des travaux, le président de la CENI, a indiqué que ce n’est pas la forme de la réunion qui compte, mais son esprit. «Nous avons découvert ensemble la possibilité de travailler en groupe, en équipe à l’intérieur de la CENI, mais aussi la CENI avec ses partenaires. C’est un évènement très important d’avoir sur place l’USAID, les organismes qui travaillent avec elle, l’Union Européenne avec les organismes qui travaillent avec elle, ainsi que les partenaires avec lesquels nous avons l’habitude de travailler. Je ne dirai pas que c’est une première, mais nous sommes tout à fait heureux de pouvoir procéder de cette manière, en mettant ensemble les personnes qui accompagnent la CENI dans son action, sa mission vers les succès infinis», a déclaré le président de la CENI.
Me Issaka Souna a ensuite souligné que, les points sont inscrits à l’agenda de cette rencontre. Il s’agit dans un premier temps, de retravailler et procéder à une mise à jour du plan stratégique et de l’inscrire dans un programme de financement réalisation au bout duquel, l’institution va se développer véritablement. Le deuxième point porte selon le président de la CENI, sur la numérisation et l’archivage des documents et données de la CENI. «Aucune institution sérieuse et crédible moderne, ne peut fonctionner sans support, sans moyen permettant d’avoir les statistiques, les données à consulter afin de procéder à des études visant à faire des comparaisons au bout desquelles on voit là où des corrections sont utiles ou nécessaires par rapport à la bonne marche de l’institution, et aussi les faiblesses à corriger», a-t-il estimé.
Enfin le troisième porte sur la question du genre car, a précisé Me Issaka Souna, aucune institution sérieuse et moderne ne peut fonctionner en ignorant quelques aspects du genre humain. «On ne peut pas considérer que, pour ce qui concerne la CENI, 54% des personnes inscrites sur sa liste électorale ne devraient pas compter ou peser de leur poids à leur place dans le fonctionnement de l’institution. Mais cette vision dépasse la CENI, elle embrasse l’ensemble de la communauté nigérienne qui entend aller vers la modernisation. On ne peut pas se moderniser avec la moitié du genre. Le genre constitue un atout essentiel de la CENI», a-t-il déclaré.
Pour sa part, le représentant pays IFES, M. Sylla Mountaga, a souligné que, le travail de planification stratégique a commencé depuis plus d’un an, et a abouti à l’obtention d’un plan stratégique assorti d’un plan opérationnel. Et cela, a-t-il ajouté marque la vision et les actions stratégiques à travers des piliers que, la CENI a voulu se doter en rapport avec sa mission.
De son coté, le représentant résident par intérim du PNUD, M. Eloi Kouadio, a indiqué que les résultats palpables auxquels, la CENI est parvenue témoignent de la vision claire et la volonté de l’Etat à aller vers un pays où les institutions assument pleinement et en toute responsabilité leur rôle.
La présente cérémonie confirme à suffisance l’ambition d’avoir une CENI permanente, dotée de capacités et d’outils conséquents pour assumer en connaissance de cause le rôle et la mission qui lui sont dévolus. Il a enfin assuré que le PNUD sera toujours aux côtés du Niger afin que la CENI puisse être véritablement permanente avec les compétences et les outils stratégiques susceptibles de lui permettre d’assumer pleinement ses responsabilités.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Ministère de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire a organisé, le vendredi 18 novembre dernier, un atelier de partage du rapport provisoire de synthèse sur les interventions des ONG et Associations de Développement au Niger. Il s’agit de soumettre à l’appréciation des participants les résultats des travaux que, le Ministère a initié en vue de recueillir leurs observations afin de disposer d’un document consensuel et inclusif qui servira de base pour la tenue des assises nationales prévue du 28 au 30 novembre 2022. C’est le ministre en charge de l’Aménagement du Territoire et de Développement Communautaire, M. Maman Ibrahim Mahaman qui a procédé à l’ouverture de cette rencontre.
A l’ouverture des travaux, le ministre en charge de Développement Communautaire a indiqué que le secteur des ONG se positionne au Niger comme un des piliers sur lesquels l’Etat s’appuie pour promouvoir le développement à la base et répondre aux urgences. Aussi, les résultats de leur contribution sont, selon M. Maman Ibrahim Mahaman, d’une importance capitale et surtout les fruits de la solidarité internationale. Cependant, a-t-il déploré, le diagnostic réalisé sur ce secteur au Niger fait apparaitre un certain nombre de préoccupations majeures qui risquent de compromettre leurs performances. En effet, a expliqué le ministre en charge de Développement Communautaire, sur la base de ce constat, le Ministère a initié tout un processus mettant à contribution l’ensemble des services décentralisés, les autorités administratives et coutumières pour réaliser un diagnostic de la situation, faire une analyse approfondie à l’issue de laquelle les huit (8) régions du Niger ont eu à faire des ateliers au cours desquels cinq (5) thématiques qui devraient être prises en charge au cours des assises nationales ont été identifiées. Le même exercice, a ajouté M. Maman Ibrahim Mahaman, a eu lieu au niveau central où le Ministère a mobilisé des groupes thématiques qui ont rassemblé les différents départements ministériels, les Partenaires Techniques et Financiers et tous les acteurs impliqués, y compris les ONG à travers leur collectif pour réfléchir sur cette question.
Présente à l’ouverture de cet atelier, la Cheffe de la Coopération Internationale à la Coopération Suisse, Mme Pia Hänni, a salué la franchise du dialogue qui a été établi entre l’Etat du Niger et les PTF à travers le Ministère en charge de Développement Communautaire ainsi que l’opportunité offerte pour apprécier la contribution des ONG et Associations de Développement dans un cadre propice pour améliorer leur travail en toute intelligence.
C’est pour corriger les faiblesses remarquées dans la mise en œuvre des activités des ONG et AD, a dit M. Abbari Maï Moussa, un des organisateurs, que le Ministère a mis en place une équipe d’experts qui a synthétisé l’ensemble des travaux des ateliers régionaux et des groupes thématiques renforcés par les réflexions hissées par le Ministère même. Le rapport de synthèse a été capitalisé, selon Abbari Maï Moussa, autour de cinq (5) thématiques à savoir les aspects liés au cadre juridique et institutionnel ; le problème de concertation entre les ONG elles-mêmes ; le problème de coordination ; le problème de transparence et de traçabilité dans la gestion des fonds mobilisés par les ONG.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Du 29 au 30 mars, le Centre Nigérien des Droits de l’Homme pour la Paix et le Développement organise à Niamey, avec l’appui technique et financier de Search For Commun Ground et ONU FEMMES Niger, un atelier de partage du rapport sur les facteurs d’enrôlement des femmes et des jeunes filles dans la région de Tillabéri en lien avec les phénomènes de la radicalisation et de l’extrémisme violent. Cette rencontre est l’occasion pour les parties prenantes de pouvoir disposer d’informations pertinentes et surtout d’élaborer des projets et programmes qui contribueront non seulement au renforcement de capacité de résilience des femmes mais aussi de réduire le risque d’enrôlement des femmes ou filles jeunes par des groupes armés.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, M. Yahaya Adié a rappelé que depuis plusieurs années, le Niger en général et la région de Tillabéri en particulier fait face à de multiples défis sur le plan sécuritaire. «Cette situation est née notamment de la déstabilisation du nord Mali, par le terrorisme, véritable fléau de notre époque et grande menace pour les générations futures», a-t-il ajouté. Pour le secrétaire général de la HACP, les questions de paix et de sécurité sont au centre des préoccupations des autorités du Niger car convaincues du lien inextricable entre Paix et Développement. «La lutte contre le terrorisme demande que nous adoptions une démarche globale qui s'attaque aux causes profondes de son apparition. C'est pourquoi depuis 2011, pour répondre aux besoins prioritaires des populations affectées par l’insécurité, la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, met en œuvre des projets et programmes à impact rapide afin de les stabiliser et consolider la paix dans le pays», a-t-il rappelé. M. Yahaya Adié s’est dit convaincu que cette initiative louable du CNDHP/D mérite d'être soutenue. C'est pourquoi, il a demandé aux participants de faire des propositions adéquates pour faire face aux défis de la lutte contre les phénomènes de la radicalisation et de l'extrémisme violent. Par ailleurs, il a exprimé le soutien de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix dans sa volonté de tout mettre en œuvre pour soutenir et accompagner cette noble initiative.
De son côté, la présidente du Centre Nigérien des Droits de l’Homme pour la Paix et le Développement, Mme Massoudou Binta a dit que la stratégie adoptée par le Centre Nigérien des Droits de l'Homme pour la Paix et le Développement est d'aller vers ce groupe cible incontournable dans la recherche de la paix et de la cohésion sociale afin d'écouter, ses analyses de la situation sécuritaire d'une part mais surtout ses contributions pour mettre fin à cette situation qui n'a que trop duré d’autre part. Pour Mme Massoudou Binta, la situation sécuritaire doit avoir désormais une dimension humaine afin que la protection des droits de l’homme reste une priorité. «Le Rapport que nous allons partager avec vous aujourd'hui fait ressortir l’essentiel des facteurs qui peuvent permettre facilement l'enrôlement de nos femmes et jeunes filles sur des chemins sans lendemains. Mieux, la réalisation de ce think thank nous a permis de savoir que la femme ou la jeune fille de Tillabéri n’a pas développé les mêmes stratégies que la femme ou la jeune fille de Diffa dans la lutte contre le terroriste», a-t-elle fait remarquer.
Quant à la représentante de l’ONU Femmes-Niger, Mme Sidikou Rabi, elle a dit que la présence de l’ONU Femmes à cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de l’appui technique et financier à la mise en œuvre du Plan de la CNDHP/D. «Ce rapport qui nous sera présenté vient à point nommé pour les acteurs impliqués, c’est à dire le gouvernement et les partenaires, car il permet de disposer d’information sur la situation de la femme notamment sur les thématiques de l’autonomisation économique, la paix et la sécurité, le leadership et la participation politique en lien avec cette thématique d’actualité qu’est la radicalisation et l’extrémisme violent», a-t-elle conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
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L’Observatoire Nigérien Indépendant des Médias pour l’Ethique et la Déontologie (ONIMED) a organisé, hier, à la Maison de la Presse, une journée d’échange avec les hommes des médias sur les nouveaux textes révisés, notamment, le Code de l’éthique et le Guide de procédure de traitement des plaintes. Les travaux de cette journée ont été ouverts par le Président de l’ONIMED M. Oumarou Moussa par ailleurs Rédacteur en Chef du journal en ligne de l’ONEP. C’était en présence du Président du Conseil d’Administration de la Maison de la Presse M. Ibrahim Harouna, de l’Assistant Technique National du Programme d’Appui au Médias au Niger et de plusieurs invités de marques.
Dans son discours d’ouverture, le président de l'ONIMED a, au nom du bureau exécutif de la structure, remercié les participants pour leur présence et leur participation à cette journée d’échanges. M. Oumarou Moussa, a souligné que cette activité a été initiée par l’ONIMED en vue de promouvoir et consolider les principes régissant l'exercice de la profession. Il a rappelé à cette occasion que, tout journaliste est tenu de se soumettre à un certain nombre de devoirs dans l’exercice de son travail. Cependant, poursuit-il, le respect desdits principes confère aussi au journaliste certains droits dont la jouissance est conditionnée par l'existence d'une presse libre, crédible et plurielle, pouvant assumer pleinement sa fonction de « gardienne» de la démocratie, mais aussi par des conditions de vie et de travail adéquates.
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La ministre Déléguée chargée de la Décentralisation, Mme. Maïzoumbou Hapsatou Idrissa a présidé, hier matin à Niamey, l’ouverture d’un atelier de planification des activités d'appui du Programme Frontière de l'Union Africaine, composante du Niger. Cette cérémonie s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Niger, du représentant de la CDEAO, du secrétaire général de la Commission nationale des frontières, des responsables chargés de la question des frontières du Niger, de l’Algérie, du Bénin, du Burkina et du mali, des représentants des Partenaires techniques et financiers (PTF) et plusieurs autres acteurs œuvrant dans le ce cadre de ce projet.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du lancement des activités du projet d'appui au Programme Frontière de l'Union africaine de la GIZ et vise à élaborer les orientations stratégiques pour la mise en œuvre de la composante nigérienne du projet en se basant sur les éléments clés du Programme Frontière de l'Union Africaine et les modalités de sa mise en œuvre adoptés lors de la Conférence des Ministres africains chargés des questions de frontière, tenue à Addis Abéba (Ethiopie) le 7 juin 2007. Dans son intervention à cette occasion, la Ministre déléguée chargé de la Décentralisation a expliqué que cet atelier a pour objectifs de développer une vision conjointe du projet, d’identifier les acteurs et zones frontalières et transfrontalières d'intervention clefs, de développer un mécanisme de coordination et de coopération avec tous les acteurs pertinents, d’initier la planification opérationnelle (05/2017 -12/2018) et d’élaborer une feuille de route. Par ailleurs, la Ministre Déléguée chargée de la Décentralisation, a fait remarquer qu’à l’instar des autres pays africains, le Niger s'est résolument lancé dans le processus de coopération transfrontalière avec ses voisins, en vue de promouvoir un développement durable de ses zones frontalières, mais aussi et surtout, favoriser l'intégration régionale dont l'Afrique a grandement besoin pour son décollage économique, estimant qu’au cours de cette rencontre les participants développeront un certain nombre de modules clés dans ce sens.
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La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) avec l’appui de l’Union Européenne à travers l’Institut Electoral pour une Démocratie Durable en Afrique (EISA) organise depuis le mardi 5 avril dernier à Dosso, un atelier de présentation et d’approbation de l’étude sur le diagnostic organisationnel et institutionnel de la CENI. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Vice-président de la CENI, Dr Amadou Aladoua en présence du gouverneur de la région de Dosso, du préfet du département de Dosso, du représentant de l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne et de nombreux invités.
Pendant deux jours que dureront les travaux, les membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante, les partenaires et le consultant indépendant appuyé par le Haut Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME) auront à approfondir les échanges autour du diagnostic organisationnel et institutionnel de la CENI.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture des travaux, le Vice-président de la CENI a indiqué que le présent atelier qui fait suite aux différentes consultations menées par les experts ainsi que la présentation des constats préliminaires du diagnostic se veut un cadre de présentation du draft de cette étude qui porte sur l’état du fonctionnement de la CENI. «La méthodologie qui sera adoptée est celle qui permettra au consultant et au représentant du Haut Commissariat à la Modernisation de l’Etat de présenter le rapport provisoire de l’étude et aux participants constitués en groupes thématiques d’analyser et d’enrichir les différentes parties», a précisé Dr Amadou Aladoua. Pour le Vice-président de la CENI, cette méthodologie permettra à coup sûr à tous les participants de s’approprier du contenu du document. Dr Amadou Aladoua a exhorté les participants à rester concentrés et à suivre avec assiduité les travaux en vue de renforcer le dispositif institutionnel et organisationnel de la CENI.
Auparavant le représentant de l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union Européenne M. Abass Malam a exprimé sa satisfaction de voir l’évolution très positive de ce processus combien important pour la CENI et ses partenaires. M. Abass Malam s’est réjoui des résultats déjà engrangés avec l’espoir que tout cela sera consolidé afin d’avoir quelque chose qui servira de véritable base autour de laquelle vont converger toutes les actions de renforcement de capacités de la CENI et au-delà du dispositif de gestion des élections au Niger. Il devait par la suite remercier la CENI pour son engagement et son ouverture dans le cadre du partenariat avec l’Union Européenne à travers EISA. M. Abass Malam a renouvelé la disponibilité de l’Union Européenne à continuer à soutenir la CENI.
Dans son discours de bienvenue, le gouverneur de la région de Dosso M. Albachir Aboubacar a invité les participants à faire des propositions nécessaires en vue de renforcer le dispositif de la CENI pour un renforcement du cadre électoral et démocratique au Niger.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
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La Présidente du comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, Mme Brah Réki Moussa Hassane a présidé le samedi 21 octobre 2023 à la Maison de la presse, l’ouverture d’un atelier de réflexion sur la stratégie de communication et de sensibilisation pour la réussite de la mission du fonds. L’objectif de cette rencontre vise à échanger avec les journalistes sur les actions à mener ensemble et les modalités pratiques qu’il faudrait mettre en place dans le cadre d’un partenariat entre le fonds de solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie et les médias.
Après avoir souhaité la chaleureuse bienvenue aux participants, la Présidente du Comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie a précisé les objectifs de la cette rencontre. « Pendant cette rencontre, nous allons aborder avec les acteurs des médias un point très important qui concerne la mise en œuvre du fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie. Il s’agit de la communication pour la réussite de la mission du fonds. Nous allons aussi échanger avec vous pour que nous puissions prendre en compte vos observations et surtout vos avis par rapport à la conduite de ce plan de communication et de sensibilisation à l’endroit de la population nigérienne de manière générale », a-t-elle souligné.
Par ailleurs, Mme Réki Moussa Hassane a expliqué les grands objectifs et la vision du Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie pour garantir la redevabilité et la transparence. « Le fonds a trois objectifs dont le premier consiste à la mobilisation des ressources et le financement, au renforcement de capacités des FDS qui sont engagés dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité en les dotant d’armement, mais également de moyens logistiques, notamment le matériel de transport. Le deuxième objectif que le fonds s’est assigné concerne la participation à la prise en charge de nos citoyens victimes de déplacement forcé suite à l’insécurité et leur relocalisation, leur intégration locale et leur retour volontaire au besoin. Pour le troisième, il s’agit de la prise en charge de la mobilisation sociale et des préoccupations dans le cadre des actions citoyennes », a-t-il souligné.
A ces trois objectifs, la Présidente du comité de gestion du Fonds de solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie adjoint un autre objectif qui trace vraiment la vision du fonds. « C’est pourquoi nous sommes persuadés qu’après le combat, la mobilisation sociale, et l’élan patriotique, les jeunes et les femmes, une fois ce combat terminé, vont avoir le regard porté sur comment faire pour assurer la souveraineté nationale, alimentaire, économique. C’est pour cela qu’il était consigné en disposition finale au niveau de l’ordonnance que le Fonds avant la fin de la transition doit être constitué sous forme de fonds d’investissement en faveur de l’emploi des jeunes et des femmes. Et nous pensons qu’à travers ce fonds d’investissement, nous allons pouvoir faire l’exercice de la bonne gouvernance. C’est aussi une autre façon que le CNSP voudrait donner en termes d’école, en termes de participation citoyenne pour pouvoir conquérir cette souveraineté alimentaire et économique », a-t-elle déclaré.
Selon Mme Brah Réki Moussa Hassane, le Fonds de Solidarité pour la Souveraineté de la Patrie doit être un instrument financier pour les Nigériens et par les Nigériens à travers des participations populaires. Ainsi, pour assurer la redevabilité et la transparence, « nous comptons mettre en place d’abord dans un premier temps une plateforme digitale qui va recenser tout ce qui est contribution en numéraire et en nature enregistrée. Nous comptons bien entendu travailler avec vous pour faire des communiqués en termes de contribution. Le fonds sera logé dans un compte spécial du trésor, donc toutes dépenses et autres doivent être soumises aux procédures d’engagement, de contrôle et d’audit de la dépense publique », a-t-elle assuré.
En ce qui concerne la mobilisation du fonds, la Présidente du comité de gestion du fonds, a indiqué qu’il y a sept catégories de prélèvement qui sont prévues. Il s’agit du prélèvement sur certaines rubriques de la structure des prix des hydrocarbures, du prélèvement sur les recettes provenant des redevances annuelles versées à l’Agence de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP) par les opérateurs titulaires d’une licence, d’une convention ou d’une autorisation, le prélèvement de dix (10) francs CFA sur les tickets de transport terrestre et de péage routier ainsi qu’un prélèvement de mille (1000) francs CFA sur les tickets de transport aérien. Il y a aussi le prélèvement de dix (10) francs sur chaque appel et chaque souscription aux forfaits par consentement du consommateur, le prélèvement de 10% sur la taxe sur les nuitées d’hôtels, les contributions volontaires financières ou en nature des populations, des entreprises publiques, des entreprises privées et de tout autre opérateur économique ainsi que des ONG Associations, projets et programmes de développement et enfin les contributions volontaires financières et en nature de la Diaspora.
Yacine Hassane (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
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Le Vice recteur de l’Université Abdou Moumouni, Pr Rabani Adamou a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture d’un atelier de renforcement de capacité des acteurs du domaine de la sécurité, de l’état de droit et les changements climatiques pour créer et pérenniser une Communauté de pratique autour de la résilience communautaire. La cérémonie s’est déroulée en présence du directeur général du centre national d’étude stratégique et de sécurité (CNESS), du coordonateur national du projet OKP-SHL-RESCOM ainsi que de plusieurs participants.
L’objectif de cet atelier est d’amener les acteurs à s’engager activement dans la Communauté de Pratique (CdP) afin d’identifier ensemble le modèle de Cdp à appliquer, les objectifs posés pour la CdP, le rôle de l’Université dans la Communauté de Pratique et le type d’échanges à favoriser.
Dans son discours d’ouverture, le Vice-recteur de l’Université Abdou Moumouni a indiqué que cet atelier portant sur le projet de TNT + OKP-SHL-20049, intitulé «Faciliter l’émergence d’une communauté régionale de pratiques pour renforcer la résilience des communautés au Sahel» va contribuer à la réalisation du second résultat et les indications de réalisation du projet, qui porte sur la création et l’opérationnalisation des plateformes d’échanges sur les expériences en sécurité et état de droit (SED), les cliniques juridiques et les caravanes juridiques.
«Le Projet TMT + vise à mettre en place une formation sur mesure par un consortium de trois institutions aux pays Bas (MS, ECDPM et CINOP) pour le renforcement de capacité des trois Universités du Sahel que sont l’Université des Sciences Juridique et Politique de Bamako (Mali), l’Université Abdou Moumouni du Niger et l’Université Joseph Ki Zerbo du Burkina Faso», a-t-il expliqué.
Pr Rabani Adamou a aussi ajouté que dans le cadre de la mise en œuvre du projet TMT +, il s’agit de collecter et de partager des informations pertinentes sur le projet OKP-RESCOM et la communauté de pratique et auprès des partenaires afin de créer une communauté de pratique (Cdp) au niveau national autour de la résilience communautaire et la SED dans le contexte du projet.
Pour sa part, le coordonnateur national du projet OKP-SHL-RESCOM, M. Lawali Damgo a rappelé que le programme OKP-RESCOM Sahel est un programme de recherche mis en œuvre par trois Universités sahéliennes. Ce programme est financé par le ministère des affaires étrangères néerlandais et certaines institutions et aborde la problématique du changement climatique, de la sécurité et de l’état de droit au Sahel. M. Lawali Damgo a souligné que le programme OKP-RESCOM s’est fixé comme objectif de renforcer les capacités des institutions d’enseignements et de recherche des trois pays du Sahel en vue de contribuer d’une part à la connaissance des interactions entre les changements climatiques, les conflits, les questions de sécurité et l’état de droit et d’autre part à l’identification et à la mise en œuvre de mesure visant à renforcer la résilience des communautés et aux effets du changement climatique, des conflits et au renforcement de l’état de droit. «Ce programme essaye de questionner le monde de la recherche pour savoir comment optimiser l’apport de l’Université pour une résilience des communautés», a indiqué le coordonnateur national du projet OKP-SHL-RESCOM.
Yacine Hassane(Onep)
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Le Gouvernorat de la région de Tillabéri, en collaboration avec le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat a initié les 13 et 14 juillet 2023 à Tillabéri un atelier de renforcement de capacité des responsables des services techniques déconcentrés régionaux de ladite région. Financé par l’Agence Française de Développement à travers le Projet d’Appui à la Modernisation de l’Etat pour un Service Public de Qualité sur le Territoire, cet atelier a pour but d’améliorer la collaboration fonctionnelle entre le représentant de l’Etat (le gouverneur) et les responsables régionaux.
Au cours de cet atelier, les participants ont été outillés sur les principes de base de la décentralisation, les rôles, les fonctions et les missions de chaque entité administrative, le devoir et le respect de la déontologie des métiers des responsables des services techniques déconcentrés régionaux, les principes de collaboration, etc.
Lors de la clôture de cet atelier, le Secrétaire général de la région de Tillabéri M. Mahamane Salissou Jariri a salué la mobilisation et l’intérêt que les responsables des services techniques déconcentrés régionaux ont accordés à cette initiative. Il a rassuré les participants que les recommandations formulées feront l’objet d’une mise en œuvre consensuelle à travers un comité de suivi dédié à cet effet. « Nous remercions tous les partenaires qui accompagnent la région de Tillabéri dans ses politiques de développement. Nous saluons l’Agence Française de Développement, le Haut Commissariat à la Modernisation de l’Etat et les modérateurs pour leur implication dans l’organisation de cet atelier » a déclaré M. Mahamane Salissou Jariri.
Auparavant, le modérateur de cette session de formation M. Oumarou Yacouba a invité les responsables des services techniques déconcentrés régionaux de Tillabéri à s’approprier de tous les modules qui ont été développés au cours de l’atelier. Ainsi, il a rappelé qu’aujourd’hui l’Etat a décidé d’une territorialisation des politiques publiques, toute chose qui nécessite un comportement de manager à tous les niveaux. « On a rappelé que le gouverneur est le dépositaire du pouvoir de l’Etat dans sa zone de compétence. Conséquemment, il a, au nom de l’Etat, des fonctions importantes qui devront être respectées. Le gouverneur a des fonctions de direction, de coordination, d’animation, de contrôle hiérarchique et de tutelle, etc. que les responsables régionaux sont en devoir de respecter. Pour la collaboration, nous avons rappelé aux directeurs régionaux un certain nombre de principes pour la bonne marche de l’administration et une meilleure collaboration entre autorité et responsables régionaux », a expliqué l’un des formateurs.
A l’issue des travaux, des recommandations ont été formulées pour une meilleure collaboration fonctionnelle entre le représentant de l’Etat et les responsables régionaux. Parmi ces recommandations, il y a la vulgarisation et le respect des textes régissant le fonctionnement de l’administration publique et la décentralisation, la mise en place et l’opérationnalisation d’un dispositif de coordination, la prise en compte des difficultés et les maux qui entravent la collaboration fonctionnelle, l’organisation des formations de renforcement de capacité sur des aspects importants de l’administration publique, etc.
Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP Tillabéri
Source : https://www.lesahel.org
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Le bureau de la représentation permanente de la CEDEAO au Niger en collaboration avec le Département des affaires sociales et du genre de la commission de la CEDEAO et la cellule Nationale de cette organisation au Niger, organisent du 31 mai au 2 juin 2022 un atelier de plaidoyer pour contribuer à l’amélioration de la sécurité des personnes dans l’espace communautaire.
A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération M. Ado Alhadji Abou a précisé qu’au Niger, la question de « sécurité humaine » occupe une place prépondérante dans les priorités nationales. En effet, a-t-il souligné, le premier axe de la déclaration de politique générale du gouvernement est relatif à la sécurité et la quiétude sociale. Il s’agit pour le Gouvernement, sous la haute impulsion de SEM Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat, a-t-il ajouté de garantir de meilleures conditions de vie pour la population, tout en assurant la paix et la tranquillité aux citoyens dans leur vie quotidienne et/la conduite de leurs activités économiques et sociales. M. Ado Alhadji Abou, a salué la tenue de cet atelier de renforcement de capacités pour son importance dans la prise en charge des questions relatives à la sécurité humaine.
Pour sa part, la représentante résidente de la CEDEAO au Niger, Mme Liliane Alapini a affirmé que la réalisation de cet atelier souligne une prise de conscience collective quant à la nécessité urgente de renforcer et de mettre en place un mécanisme de sécurité et de protection humaine dans notre zone communautaire en général et au Niger en particulier. Ainsi, Mme Liliane Alapini a notifié que l’organisation de cet atelier répond aux défis auxquels le pays est confronté en matière de protection et de sécurité humaine notamment : la violence basée sur le genre, la violence contre les enfants, la protection des droits de l’enfant, la protection sociale, la prévention et le contrôle des drogues, l’extrémisme violent et l’insurrection, le trafic de migrants, la traite des personnes, le trafic d’armes, le changement climatique, la crise alimentaire (au Sahel en général), la pandémie actuelle de COVID-19, etc. « Un grand nombre de risques auxquels le Niger est confronté et qui empiètent sur le profil de protection et de sécurité humaine repose sur sa situation géographique de carrefour terrestre entre l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique du Nord », a-t-elle déclaré. Aussi, Mme Liliane Alapini a réaffirmé l’engagement de toute la Commission de la CEDEAO, à travailler assidûment avec le Gouvernement du Niger et les autres parties prenantes pour améliorer la sécurité et la protection humaine dans le pays.
La représentante de la cellule nationale de la CEDEAO, Mme Haj. Raheemat Momodu a annoncé qu’au dernier jour de cet atelier la Commissaire aux Affaires Sociales et au Genre de la Commission de la CEDEAO et son équipe vont effectuer une visite de Plaidoyer de Haut Niveau auprès du Premier ministre M. Ouhoumoudou Mahamadou. Ce plaidoyer constituera le point de départ pour la mise en place d’un Mécanisme intégré de coordination de la protection et de la sécurité humaine de la CEDEAO (ECO-PHSICM).
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
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Le Médiateur de la République du Niger, Me Ali Sirfi Maiga, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de renforcement des capacités de ses collaborateurs sur les normes et procédures de traitement des dossiers de réclamations et d’élaboration de la charte citoyenne. Organisé avec l’appui du projet USAID-SHIGA dans le but d’apporter un appui institutionnel, cet atelier de six jours bénéficiera de l’expertise de deux consultants internationaux venus du Sénégal et du Canada.
Procédant à l’ouverture des travaux, le Médiateur de la République du Niger a souligné que l’amélioration de la performance de l’institution et le renforcement de la capacité des collaborateurs sont les préoccupations les plus constantes de son institution. A cet effet, Me Ali Sirfi Maiga a indiqué que la démarche consiste à renforcer les compétences des collaborateurs du Médiateur de la République, notamment l’aptitude à rester moderne et efficace d’une part et à tenir compte des attentes des citoyens d’autre part, et aussi de l’objectif d’amélioration de la qualité du lien entre les autorités publiques et les citoyens qui est au cœur du rôle de l’institution.
Pour Me Ali Sirfi Maiga, cette tâche est une exigence si capitale qui appelle de la part du Médiateur de la République et de ses collaborateurs de se hisser au niveau de l’enjeu par une plus grande professionnalisation des performances, des délais de traitement plus courts et une mise à niveau de son cadre d’intervention, de ses moyens et ressources en adéquation avec les standards internationaux les plus en vigueur. «C’est là, le cœur de notre mission et nous entendons l’impulser en nous appuyant sur nos collaborateurs si dévoués à la tâche. Je devrais dire à leur sacerdoce car, servir la paix, l’Etat de droit et la concorde nationale relève d’un sacerdoce», a-t-il fait savoir
Pour sa part, la directrice pays FSCV-SHIGA Mme Chavanne Peercy a notifié que l’objectif du projet SHIGA consiste à appuyer les politiques publiques de développement économique et social par le renforcement de capacités des institutions étatiques et des structures de la société civile d’une part et la création des espaces de dialogue constructif d’une part. Elle a ajouté que le programme SHIGA et le Médiateur de la République du Niger entretiennent des liens de partenariat sur la base desquels SHIGA appuie le Médiateur pour la mise en œuvre de ses activités.
Elle a enfin précisé que la première activité va consister à l’élaboration de la charte citoyenne de l’institution du Médiateur de la République, un engagement dans le but de mieux servir le citoyen ou l’usager. La seconde activité est une formation sur les procédures de traitement et de gestion des dossiers de plainte et manuel de procédure.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
14 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La série de renforcements des capacités des acteurs de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) qu’organise la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) se poursuit activement. L’institution a organisé, hier à Niamey, un atelier de formation à l’attention des autorités de poursuite et de jugement. A travers cette session de formation, la CENTIF entend outiller les magistrats des régions de Dosso, de Niamey et de Tillabéri en moyens visant à améliorer leur efficacité dans les poursuites et les jugements dans le domaine. C’est le Directeur Général des Affaires Judiciaires et de Sceaux, M. Salissou Chaibou qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence du président de la CENTIF, M. Taher Hassane et du représentant de l’ambassadeur, Cheffe de la délégation de l’Union Européenne à Niamey.
Les multiples ateliers de formation qu’organise la CENTIF-Niger avec l’appui financier de l’Union Européenne ont pour objet de parvenir à former et sensibiliser des acteurs y compris ceux de la société civile, de manière à susciter l’adhésion de tous les acteurs au processus de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. En effet, le Rapport d’Evaluation Mutuelle du Niger adopté en 2021 par les instances du GIABA a notamment fait ressortir les principales insuffisances du dispositif national de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, tant sur le plan de la conformité technique que sur celui de l’efficacité.
C’est ainsi qu’il a été relevé notamment la faible spécialisation des autorités de poursuite et de jugement en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Dans son allocution d’ouverture, M. Salissou Chaibou a salué l’initiative de la CENTIF et l’a encouragé à continuer sans relâche dans cette voie. Selon lui, la lutte contre la criminalité financière est l’une des plus hautes priorités de la communauté internationale et du Niger en particulier. Ce fléau a-t-il dit est considéré comme source majeure d’instabilité des marchés financiers, mais également un facteur permanent de perturbation de l’ordre public et d’insécurité dans le monde. Mais, « au regard du niveau de votre professionnalisme, je ne fais aucun doute que vous serez attentifs à tous les modules qui vous seront présentés et que vous discuterez de toutes vos préoccupations. Mon souhait est qu’après cet atelier, vous renforciez vos compétences pour que dorénavant vous engagiez avec plus d’efficacité des poursuites et des jugements pour blanchiment des capitaux et financement du terrorisme dès lors qu’une infraction sous-jacente ait été détectée. En effet, en votre qualité d’autorité de poursuite et de jugement, vous avez un rôle primordial à jouer dans le cadre du renforcement de l’efficacité du volet répressif de notre dispositif national de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme », a déclaré M. Salissou Chaibou.
Auparavant dans son adresse, le président de la CENTIF a expliqué que le blanchiment est le processus par lequel le produit du crime subit une série d’opérations visant à changer ou dissimuler intentionnellement son origine illicite et à lui donner une apparence licite. Quant au financement du terrorisme, il est comme la fourniture ou la réunion directe ou indirecte, illicitement et délibérément, des biens, fonds et autres ressources financières dans l’intention de les utiliser, en tout ou partie en vue de la commission d’actes terroristes.
Il a ensuite présenté l’institution et ses activités. Selon M. Taher Hassane, des efforts importants ont été accomplis par le Niger pour assurer la conformité de son dispositif LBC/FT aux normes internationales. Cependant, « nous devons continuer ces efforts pour corriger les quelques lacunes identifiées lors de l’évaluation mutuelle de notre pays.
Par Seini Seydou Zakaria(onep)
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Les travaux de l’atelier de renforcement des capacités des membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ont débuté, hier matin, à Niamey. Organisé par le Secrétariat Exécutif de la CEN-SAD, en collaboration avec la Fondation Hanns Seidel et le Centre Européen pour le Soutien Electoral (ECES), cet atelier a pour objectif de contribuer au renforcement de la démocratie et des élections transparentes et crédibles. C’est le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation, des Affaires coutumières et religieuses du Niger, M. Alkache Alhada qui a présidé la cérémonie d’ouverture dudit atelier en présence du Secrétaire Exécutif de la CEN SAD, M. Ibrahim Sani Abani, du président de la CENI du Niger, Maitre Issaka Souna, du représentant Afrique de l’Ouest de la Fondation Hanns Seidel, Dr Klaus Grutjen, des présidents des CENI du Mali, du Burkina Faso, du Togo, du Tchad, des experts de l’ECES et de la Fondation Hanns Seidel.
Selon ses termes de référence, l’atelier cible les membres de la CENI du Niger afin de les préparer à répondre avec efficience et efficacité aux défis de l’organisation des élections libres et transparentes. En effet, il s’agira pendant trois jours, pour les membres de la CENI, tant au niveau central que régional, de tirer profit de l’expérience et de l’expertise des collègues des structures électorales des autres pays. Plusieurs thèmes seront présentés et débattus par d’éminents experts, portant respectivement sur les principes fondamentaux d’une élection, la chaine électorale, les relations de la CENI avec les autres acteurs, le rôle de la communication et des réseaux sociaux en période électorale et la sécurité et la gestion des conflits post électoraux. Aussi, au-delà des enseignements, cet atelier donnera l’occasion de capitaliser les expériences de terrain, les leçons tirées de la préparation, du déroulement du scrutin et de la gestion de ses résultats, de l’accompagnement sécuritaire et médiatique, en somme, de toutes les activités menées par tous les acteurs de la chaine électorale.
Procédant à l’ouverture des travaux, le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses a indiqué que la CENI en tant qu’organisme de gestion des élections, a besoin de consolider de manière régulière, ses acquis et ses compétences pour mieux assumer les charges qui lui sont confiées. « On attend de la CENI une performance exemplaire, en un mot un travail professionnel qui s’inscrit dans la mise en œuvre régulière du processus démocratique», a déclaré M. Alkache Alhada. Un processus démocratique, a-t-il poursuivi, transparent, crédible inclusif et régulier. «Il n’ya pas de processus démocratique sans CENI et pas de processus viable sans une CENI dont les membres sont bien formés et se dévouent avec efficacité à leur lourde responsabilité», a soutenu le ministre Alkache Alhada.
Pour sa part, le Secrétaire Exécutif de la CEN SAD, M. Ibrahim Sani Abani a souligné que, c’est la première fois dans son histoire politique, que le Niger procèdera à une alternance démocratique avec un président élu qui va succéder à un autre élu. En effet, a-t-il ajouté «quoi de plus rassurant que de voir les Nigériens et les Nigériennes se mobiliser et procéder librement au choix de leurs dirigeants dans cette période charnière qui verra une alternance s’opérer à la tête de l’Etat grâce à l’engagement personnel du Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou à qui je rends un hommage des plus mérités pour son attachement moral à la parole donnée et la qualité de son leadership reconnu et salué au Niger et partout ailleurs» a-t-il déclaré avant de souhaiter que cette pratique soit pérenne au Niger.
Quand au Président de la CENI, il a indiqué que cet atelier intervient à point nommé. En effet, a expliqué Me Issaka Souna, cette rencontre intervient à jour-49 des élections locales, premier rendez-vous électoral, a-t-il dit, dont la complexité n’échappe à personne et à J- 63 du premier tour de l’élection présidentielle combinée avec les élections législatives prévus le 27 décembre 2020, qui sont tout aussi importantes et cruciales. Aussi a-t-il poursuivi, cette rencontre intervient également dans un contexte où la CENI nigérienne est devenue une institution permanente et qui attache un intérêt primordial aux actions de renforcement de ses capacités. «Ces différents scrutins se préparent et se tiendront dans un contexte politique, sécuritaire et sanitaire particulier. En dépit des diverses contraintes auxquelles nous faisons face, la CENI ne ménage aucun effort et travaille avec abnégation à la réalisation de sa mission. La Commission reste déterminée à poursuivre ses efforts avec l’objectif de réussir les élections et de contribuer à préserver la paix et la cohésion sociale», a rassuré le président de la CENI Maitre Issaka Souna.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
27 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Dr Amada Aladoua, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture, de l’atelier de renforcement des capacités du personnel administratif de la CENI en droit administratif et pratiques administratives. L’objectif de la formation est de contribuer au renforcement des compétences techniques du personnel administratif de la CENI pour lui permettre de mieux accomplir sa mission en tant que cheville ouvrière dans le dispositif opérationnel de l’institution.
Pour le Vice-président de la CENI, il s’agit à travers cet atelier de renforcer les capacités des membres et personnel de la Commission, toute chose qui permet à l’institution de faire face au défi de la professionnalisation qui consiste en l’instauration d’une administration électorale, efficace, efficiente et harmonieuse. C’est pour toutes ces raisons a-t-il ajouté, que la CENI saisit toutes les opportunités pour améliorer les performances et le niveau de son personnel administratif et technique.
Dr Amada Aladoua a ainsi rappelé que l’audit organisationnel de l’institution réalisé avec le concours des partenaires techniques et financiers a relevé la nécessité de renforcer les capacités du personnel de la CENI en vue de lui permettre d’assumer convenablement ses responsabilités. A cet effet, les conclusions de l’audit ont recommandé des sessions de renforcement des capacités du personnel sur le droit administratif et les pratiques administratives. «C’est pour mettre en œuvre cette recommandation que la CENI organise, avec le soutien du Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD), cette formation de son personnel administratif et technique sur les notions du droit administratif et les pratiques administratives», a précisé le Vice-président de la CENI.
Pour sa part, le coordinateur du Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD), M. Salissou Moussa a salué cette initiative qui permettrait de doter le personnel administratif de la CENI d’outils et pratiques de gestion administrative adaptés à sa mission ; d’améliorer ses performances techniques et administratives et son niveau d’efficacité dans la gestion quotidienne des tâches administratives. M. Salissou Moussa a aussi affirmé que, le PAGOD financé par la coopération Suisse se réjouit d’être aux côtés de la CENI. Il a souligné le fort engagement de la Coopération Suisse à accompagner le Niger en général dans le processus de consolidation de la démocratie et de l’État de droit, le renforcement des institutions publiques au service de la société, et en particulier d’appuyer le processus électoral qui n’est plus un évènement ponctuel, mais un cycle, puisque la CENI est désormais une institution permanente.
Oumar Issoufou
11 novembre 2021
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Le ministère du Pétrole, de l'Energie et des Energies Renouvelables a organisé, hier matin à Niamey, l'atelier de restitution et de validation du rapport provisoire de l'étude sur l'audit et la restructuration du projet « Sécurité des Installations Electriques Intérieures du Niger (SIEIN) ». C’est le Secrétaire Général dudit ministère, M. Balla Mahaman Rabiou, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier en présence des participants.
En procédant à l’ouverture des travaux, le Secrétaire Général du ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables a rappelé que dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale d'Accès à l'Electricité (SNAE), adoptée en 2018, il est attendu à l'horizon 2025 d'atteindre un taux d'accès à l'électricité de 73% en milieu urbain et 34% en milieu rural contre actuellement respectivement moins de 40% et 1%.
Ceci, a-t-il poursuivi, se traduira par plus d'un million de branchements à réaliser d'ici 2025. Ainsi, a relevé le Secrétaire Général, la mise en œuvre de cette Stratégie impose un changement substantiel du rythme d'électrification et des branchements jusque-là observés au Niger. « La conformité aux règlements et normes des installations électriques intérieures constitue un enjeu important, ce qui confère à la sructure chargée de la Sécurité des Installations Electriques Intérieures au Niger (SIEIN) le rôle d'acteur incontournable », a-t-il dit.
Tout en rappelant que l'énergie et particulièrement l'électricité est le moteur du développement socio-économique d'un pays, M. Balla Mahaman Rabiou a ajouté que pour ne pas compromettre l'atteinte des objectifs de la SNAE, il s'avère particulièrement important de restructurer le projet SIEIN.
« C'est dans ce cadre que le ministère du Pétrole, de l'Energie et des Energies Renouvelables a obtenu de la Banque Mondiale à travers le projet ‘’d'expansion de l'accès à l'électricité au Niger’’ (NELACEP) un appui institutionnel destiné au renforcement des capacités opérationnelles en matière de contrôle des installations électriques intérieures et de vérification des compteurs électriques », a-t-il souligné
Selon le Secrétaire Général du ministère, il s'agit de réaliser le diagnostic du Projet SIEIN en vue de proposer la transformation à lui apporter dans le contexte des réformes et des documents stratégiques du sous-secteur de l'électricité, notamment la Stratégie Nationale d'Accès à l'Electricité (SNAE).
C'est ainsi que l'Office National de l'Electricité et de l'Eau Potable du Maroc (ONEE) s'est vu confier la mission d'appuyer le Ministère dans le cadre du renforcement de la capacité opérationnelle du Projet Sécurité des Installations Électriques Intérieures au Niger (SIEIN) en matière de contrôle électrique des essais des installations électriques intérieures.
M. Balla Mahaman Rabiou, a par ailleurs, remercié tous les Partenaires Techniques et Financiers, amis du Niger et particulièrement la Banque Mondiale, pour son concours financier dans la réalisation des projets d'accès à l'électricité au Niger.
Par Aminatou Seydou Harouna(onep)
17 septembre 2021
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La Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique a organisé, hier matin à Niamey, un atelier de révision du plan intégré d’appui en matière de sécurité nucléaire. Cet atelier vise à mieux faire connaitre le programme de sécurité nucléaire de l’AIEA (International Atomic Energy Agence) et à renforcer la sensibilisation des institutions nationales responsables de la sécurité nucléaire sur les questions de sécurité nucléaire. Cette rencontre se veut donc être un cadre d’échanges productifs permettant aux participants de revisiter pour la 3ème fois, l’INSSP officiellement approuvé en Août 2010. La cérémonie d’ouverture des travaux s’est déroulée en présence du représentant de l’AIEA, M. Zéphirin Ouédraogo.
Le directeur par Intérim de la Haute Autorité à l’Energie Atomique, M. Djibo Maiga Abdoul Wahab a annoncé dans son discours d’ouverture, que la révision de cet important document servira de guide à la mise en œuvre progressive des mesures de renforcement de la sécurité nucléaire au Niger. Ainsi au cours des travaux, a-t-il dit, les participants vont réaliser les quatre activités. Ils procéderont à un examen des six domaines fonctionnels du plan intégré d’appui à la sécurité nucléaire (INSSP) pour la poursuite de la mise en œuvre des activités de sécurité nucléaire au Niger. Ces six (6) domaines, a précisé M. Djibo Maiga Abdoul Wahab, sont constitués par le cadre législatif et règlementaire, l’évaluation de la menace, la prévention, la détection, la réponse et la durabilité.
Ensuite, il s’agit d’identifier les réalisations ainsi que les besoins nationaux supplémentaires et aider le Niger à hiérarchiser ces besoins, proposer un plan de mise en œuvre efficace et efficient pour les trois prochaines années sur la base des priorités identifiées et enfin accroître la sensibilisation au système de gestion des informations sur la sécurité nucléaire (NUSIMS).
Intervenant à cette occasion, le représentant d’International Atomic Energy Agency (IAEA) a déclaré que la sécurité nucléaire revêt une importance capitale pour une utilisation sécurisée des sciences et techniques nucléaires pour le développement durable des Etats. M. Zéphirin Ouédraogo a par la suite expliqué que le plan intégré d’appui à la sécurité nucléaire est un plan de travail détaillé et consolidé permettant une meilleure coordination des activités de sécurité nucléaire d’un Etat. Avec ce plan, dit-il, l’Etat est en mesure de prendre en charge la sécurité nucléaire d’une manière globale, systématique et harmonisée et de couvrir tous les domaines nécessitant des améliorations dont les lois et règlements, les rôles et les responsabilités des autorités compétentes ainsi que les systèmes de sécurité nucléaire dont notamment les mesures pour la prévention, la détection et l’intervention.
Le représentant de l’AIEA a également saisi l’opportunité pour féliciter le Niger pour avoir ratifié la Convention sur la Protection Physique des matières nucléaires (CPPMN) et son amendement qui est entré en vigueur en mai 2016. Et, à cet effet, M. Zéphirin Ouédraogo a annoncé que le Niger est invité à prendre part à l’atelier régional sur la promotion de l’universalisation de la convention sur la protection physique des matières nucléaires (CPPMN) et de son amendement pour les pays francophones d’Afrique qui aura lieu du 1er au 4 Novembre 2021 à Rabat au Maroc. Le représentant de l’AIEA s’est enfin dit convaincu que le présent atelier saura identifier les actions supplémentaires et les responsables de mise en œuvre ainsi que les besoins prioritaires pour les trois prochaines années.
Rahila Tagou(onep)
17 août 2021
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La Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), en collaboration avec le Centre de Genève pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité (DCAF), organise un atelier de sensibilisation sur les enjeux de la lutte contre la corruption dans la région de Dosso. Cette initiative vise à renforcer les compétences des agents chargés de l'application des lois anti-corruption et à favoriser la coopération entre les forces de défense et de sécurité (FDS) et l'administration publique au Niger. L'atelier, qui se déroule sur deux jours, a été ouvert hier en présence du commissaire de la HALCIA, Ali Baoua, du préfet du département de Dosso, Alkassoum Abdoulmalick, du maire de la commune urbaine de Dosso et d'un représentant du DCAF.
Dans son discours d'ouverture, le commissaire de la HALCIA, Ali Baoua, a souligné que malgré les réformes juridiques et l'engagement politique du gouvernement, la corruption reste un problème majeur au Niger. Le pays se classe au 123e rang mondial avec un score de 32/100 en 2022 selon l'Indice de Perception de la Corruption. Les pratiques corruptives sont devenues une réalité sociale qui touche tous les secteurs du développement socio-économique du pays.
Il est donc essentiel, a déclaré le commissaire de la HALCIA, d'identifier les acteurs clés de la lutte contre la corruption, de comprendre les risques et les défis, et de mener des réformes pour améliorer l'efficacité de la gouvernance dans chaque secteur afin de prévenir la corruption. La transparence et la reddition des comptes doivent être des indicateurs de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption à tous les niveaux de l'administration publique, afin de susciter la confiance et l'adhésion des populations, a-t-il souligné.
Le préfet du département de Dosso, Alkassoum Abdoulmalick, s'est félicité du choix de la région de Dosso pour accueillir cet atelier. Il a rappelé que la lutte contre la corruption est une priorité des plus hautes autorités de la 7ème République du Niger. Des mesures institutionnelles et organisationnelles ont été prises pour combattre résolument la corruption, les abus de pouvoir, le trafic d'influence, les détournements de fonds publics, les fausses factures, les surfacturations et autres dérives. Le préfet a souligné l'engagement du pays dans plusieurs initiatives nationales et régionales de lutte contre la corruption, notamment la création de la HALCIA.
Le représentant du DCAF, Abdoulkader Namata Issa, a mis l'accent sur la croissance de l'insécurité dans la région du Sahel au cours de la dernière décennie, qui nécessite une utilisation accrue des ressources dans le secteur de la sécurité. Afin de gérer au mieux ces ressources allouées à la sécurité, le DCAF soutient les efforts de la HALCIA et d'autres institutions de contrôle dans la prévention de la corruption et la promotion de bonnes pratiques dans la passation des marchés publics.
M. Abdoulkader Namata Issa a souligné que la lutte contre la corruption doit aller de pair avec le renforcement de l'État de droit, de la bonne gouvernance et de l'établissement d'institutions solides, qui sont la base du développement humain. Il espère que les discussions lors de cet atelier permettront d'approfondir la compréhension des défis liés à la gouvernance des ressources et de partager de bonnes pratiques entre les différentes institutions présentes.
Nigerdiaspora avec l'Onep
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L’Institut National de la Statistique (INS) a organisé hier matin à Niamey, un atelier de transition phase 1/phase 2 de la Plateforme Nationale d’Information pour la Nutrition (PNIN). L’objectif général assigné à cet atelier est de garantir une mise en œuvre efficace et efficiente de la phase 2. Cette seconde phase faut-il le préciser a été conçue sur la base de la documentation méthodique et systématique des leçons apprises et des défis de la phase 1. Cela dans la perspective de renforcer les acquis et de répondre à des besoins nouveaux d’information de plus en plus complexes.
Pour rappel, la Plateforme nationale d’information pour la nutrition (PNIN), portée par la Commission Européenne dans plusieurs pays a démarré ses activités en 2017 au Niger. Selon le Secrétaire Général du Ministère du Plan, M. Sama Mamane, elle a été d’une grande opportunité pour analyser, de
manière approfondie, la situation nutritionnelle sur la base des données secondaires disponibles, afin de répondre aux questionnements et aux besoins d’information des preneurs de décision. Aussi, elle a été considérée comme un modèle réussi de valorisation des données de nutrition déjà disponibles et leur utilisation pour la formulation des politiques et programmes.
Parlant des acquis de la première phase de ce programme, M. Sama Mamane a fait savoir qu’ils sont nombreux. Mais le plus emblématique reste et demeure le portail Web (http: // pnin-niger.org/), qui concentre toute la mémoire de la phase 1 en termes d’activités de la PNIN sous forme de communiqué de presse, de bases de données d’enquêtes, de sources documentaires. Ce portail représente une source d’informations majeures sur la nutrition. A cela s’ajoute, la mise en œuvre de deux plans cadre d’analyses durant la phase 1 de la PNIN qui a permis de répondre à sept (7) questions d’analyses totalisant 14 rapports techniques parfois traduits en messages accessibles aux décideurs.
Ces analyses a souligné le Secrétaire Général du Ministère du Plan répondent aux besoins d’informations prioritaires des preneurs de décisions. Elles ont porté entre autres ; sur les déterminants de la malnutrition, la cartographie des interventions et des intervenants, le niveau d’allocation budgétaire et des dépenses en faveur de la nutrition, le coût de la malnutrition sur le PIB du pays. On note également comme acquis de la phase 1, le renforcement des capacités des bénéficiaires du programme qui a été complété par deux bourses de formation de longue durée à l’étranger et une formation diplômante en nutrition et alimentation humaine conduite en partenariat avec l’Université Abdou Moumouni (UAM) de Niamey ainsi que la conduite d’une étude de pérennité qui a permis d’évaluer les performances de la phase 1.
Auparavant, la Directrice Générale de l’INS, Mme Takoubakoye Aminata Boureima a affirmé que, la tenue de cet atelier est une bonne pratique qui doit être capitalisée à l’INS et dans les différentes administrations. Elle a saisi cette opportunité pour lancer un appel à tous les partenaires et Ministères à emboiter le pas, afin de renforcer l’utilisation des données pour l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques. Mme Takoubakoye Aminata Boureima a également réaffirmé la disponibilité de l’INS pour soutenir toute initiative visant à améliorer la production et l’utilisation des données statistiques afin d’assurer une mise en œuvre efficiente des politiques et programmes au Niger.
Quant au représentant de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, M. Tharcisse Nkunzimana, il a réitéré l’engagement de l’U.E à accompagner cette deuxième phase tout en précisant que le bras opérationnel sera la GIZ (coopération allemande).
Rahila Tagou(onep)
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La ministre du Plan, Mme Kané Aïchatou Boulama, a présidé hier au Palais de Congrès de Niamey la cérémonie d'ouverture de l’atelier de validation de l'avant-projet de la Stratégie de Développement Durable et de Croissance Inclusive (SDDCI-Niger 2035). La Stratégie de Développement Durable et de Croissance Inclusive (SDDCI-Niger 2035) est un document national, trans-générationnel, qui permet d'inscrire les politiques de développement dans une perspective plus large et plus globale, et de préparer l'avenir du Niger. Il se focalise sur six (6) axes stratégiques à savoir la sécurité du territoire; la modernisation de l'Etat; le développement du capital humain; la dynamisation et la modernisation du monde rural; le développement d'un secteur privé dynamique ; et la transition démographique.
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Le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Hassane Barazé Moussa, a présidé hier au palais des Congrès de Niamey, l’ouverture des travaux de l’atelier de validation de l’avant-projet de Stratégie Nationale de Cybersécurité du Niger et de son plan d’action. L’objectif du projet est de garantir une certaine sécurité digitale aux institutions publiques et privées, mais aussi aux populations qui sont les plus vulnérables. La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du gouvernement, des présidents des institutions, des membres du corps diplomatique et représentants des organisations internationales, des directeurs généraux des sociétés des télécommunications et de plusieurs invités.
La cybersécurité est une solution défensive pour protéger tout système connecté à Internet contre les cybermenaces et les attaques. Il convient de toujours appliquer les règles de cybersécurité pour protéger les données des entreprises, petites et grandes, comme des personnes. Dans son adresse, à l’ouverture des travaux, le ministre Hassane Barazé Moussa a indiqué que le Niger est pleinement engagé dans sa transition numérique, conformément aux engagements pris dans la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement du Premier ministre, qui tire son essence du Programme de Renaissance Acte III du Président de la République, Chef de l’Etat.
Selon lui, plusieurs programmes et projets sont initiés dans le but d’accélérer la numérisation de la société nigérienne. Cela dit, la part du numérique au niveau de l’administration, des entreprises, des produits et des métiers, en un mot dans l’économie ne cessera de s’accroitre. « Vecteur d’innovation et de croissance, la numérisation présente aussi des risques pour l’Etat, pour les acteurs économiques et les citoyens », a-t-il souligné.
Il devait insister sur la cybercriminalité qui constitue une concurrence déloyale et espionnage, désinformation et propagande, terrorisme et criminalité, sabotage ou exploitation excessive de données personnelles menacent la confiance et la sécurité dans le numérique et appellent une réponse collective et coordonnée. C’est pourquoi, « la cybersécurité est indispensable dans presque toutes les activités humaines. Elle est devenue une priorité pour les entreprises, mais aussi pour les Etats à qui incombent l’obligation de protéger les populations et leurs biens », a estimé le ministre Hassane Barazé Moussa.
Le Niger numérique voulu par le Président de la République, a-t-il continué, doit promouvoir les valeurs, l’économie et protéger les citoyens nigériens. En effet selon lui, œuvrer pour la sécurité du numérique, c’est favoriser le développement d’un cyberespace, gisement de croissance, pérenne et lieu d’opportunités pour les entreprises nigériennes. C’est aussi affirmer les valeurs démocratiques et préserver la vie numérique et les données personnelles des nigériens. « Ce n’est pas un privilège, elle s’impose à nous face aux enjeux du cyberespace. Elle est nécessaire pour notre pays de disposer d’une Stratégie Nationale de Cybersécurité. La définition d’une Stratégie nationale de Cybersécurité est une étape importante pour assurer la transformation numérique de la société nigérienne », a affirmé le ministre en charge des NTIC.
Malheureusement, le Niger est l’un des rares pays qui n’en dispose pas encore, alors même qu’il n’est pas à l’abri des cyberattaques. Néanmoins, ayant pleine conscience des enjeux que comporte la cybersécurité, le pays a ratifié la Convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel adoptée le 27 Juin 2014 à Malabo en Guinée Equatoriale. Le Gouvernement a également engagé le processus de ratification de la Convention sur la cybercriminalité adoptée à Budapest en Hongrie, le 23 novembre 2001 et de son protocole additionnel relatif à l’incrimination d’actes de nature raciste et xénophobe commis par le biais de systèmes informatiques, adopté à Strasbourg en France, le 28 janvier 2003.
Selon le ministre Hassane Barazé Moussa, comme le dit le dicton, ‘’mieux vaut tard que jamais’’, le retard du Niger dans ce domaine, est quelque part un avantage à exploiter. Ainsi, « nous avons l’opportunité de nous approprier les bonnes pratiques des autres et d’en tirer leçons de leurs échecs. Nous avons cette possibilité de positionner notre stratégie au même niveau que celles des pays très avancés dans la digitalisation », a-t-il martelé.
Il a enfin exprimé sa gratitude aux institutions représentées au sein du Groupe Technique Multidisciplinaire (GTM) et les féliciter pour le travail abattu grâce aux experts tout en se réjouissant du fait que le Niger disposera de sa toute première stratégie nationale de cybersécurité.
Seini Seydou Zakaraia(onep)
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Le Secrétaire général du Ministère des Transports M. Attaoulahi Zakaouanou a présidé le vendredi 17 septembre 2021 à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation de l’étude sur la sécurisation du corridor économique Lomé-Ouagadougou-Niamey. L’objectif de cette rencontre d’échange vise à améliorer l’efficacité du système des transports en termes de coût, de délai et de sécurité.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du ministère des Transports a rappelé que le secteur des transports joue un rôle capital dans le désenclavement du pays, très vaste et sans littoral. Cette réalité a amené selon lui, le gouvernement à placer le transport parmi les secteurs prioritaires dans son programme de développement économique et social (PDES).
En ce sens, M. Attaoulahi Zakaouanou, a précisé que la promotion des exportations, l’approvisionnement en biens de consommation courante et d’équipement, la mise en valeur des potentialités minières et agricoles et le mouvement des populations sont tributaires des transports. Aussi, a-t-il indiqué, l’absence de voie ferrée sur le territoire national, la faiblesse du transport aérien du fait de son coût trop élevé font du transport routier le principal mode de transport avec environ 95% du fret global transporté. C’est pourquoi, a-t-il souligné, en 2020 il a été transporté par la route via le pays, sur les différents corridors, 2.193.049 tonnes de marchandises.
Selon M. Attaoulahi Zakaouanou, le volume d’échanges est en constante augmentation et il ya une forte demande de transport supplémentaire avec les bonnes perspectives minières. C’est pour relever tous ces défis, a notifié le Secrétaire général du Ministère des Transports que le gouvernement de la 7ème république, s’est résolument engagé dans une politique de réforme et de modernisation du secteur des transports. M. Zakaouanou a par ailleurs mentionné que dans le cadre de la mise en œuvre du projet corridor économique LON et ce dans un contexte d’insécurité gravissime entravant considérablement le développement tant à l’échelle locale, nationale et régionale, le ministre des Transports du Niger, à travers la direction des transports routiers, a sollicité les services d’un consultant expert pour conduire l’étude articulée autour de la résilience des populations à travers une évaluation exhaustive des menaces sécuritaires sur la partie nigérienne du corridor économique Lomé-Ouagadougou-Niamey.
Plus spécifiquement, cette étude vise à élaborer la cartographie des types de menaces et des risques sécuritaires sur la portion nigérienne du corridor économique Lomé-Ouagadougou- Niamey sur une bande de 40 km minimum, à identifier des positions stratégiques pour la création d’un cantonnement militaire afin de renforcer les dispositifs déjà existants, à renforcer les capacités opérationnelles des patrouilles déjà existantes et enfin à mettre en place un dispositif intelligent le long du corridor économique pour une meilleure sécurisation de la population.
Le Secrétaire général du ministère des Transports a enfin soutenu que la conception et la réalisation du projet exigent une forte implication de tous les acteurs de la chaine de transport.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
20 septembre 2021
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Le Dispositif de mise en œuvre de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (DN/ITIE) a organisé, hier 24 octobre 2022 à Niamey, un atelier de validation de l’Etude sur la propriété effective au Niger. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre a été présidée par le président du groupe multipartite de concertation Elhadji Laoualy Chaïbou, par ailleurs Directeur de cabinet du Premier ministre.
Cette rencontre constitue en effet, le point de départ d’une série d’ateliers de validation de trois études, initiées par le Dispositifde mise œuvre de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (DN/ITIE), sur financement de la coopération belge à travers l’ITIE Internationale.
Selon le président du groupe multipartite de concertation, ces études sont d’une réelle pertinence, car, elles constituent le cœur de l’activité du Dispositif. Programmées dans le plan de travail du Dispositif National de l’ITIE au titre de l’année 2022, ces études portent sur la propriété effective dans le secteur extractif au Niger ; l’évaluation de l’impact de l’allocation et de répartition de revenus provenant du secteur extractif au Niger et l’amélioration de la prise en compte du secteur minier et artisanal de petite échelle. Ainsi, ce plan de travail avait été élaboré de façon inclusive, avec l’implication des divers acteurs, et ce, en lien avec les priorités nationales et cadre parfaitement avec le programme de renaissance Acte III du Président Mohamed Bazoum; la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement et le Plan de Développement Economique et Social (PDES 2022-2026).
La mobilisation des ressources internes, a souligné Elhadji Laoualy Chaïbou, implique nécessairement la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et l’évasion fiscale dans le secteur extractif. C’est pour atteindre cet objectif, a précisé le président du groupe multipartite de concertation, que la première étude a porté sur la transparence de bénéficiaires effectifs afin de permettre une meilleure compréhension du type de politiques et de pratiques institutionnelles à mettre en place, pour collecter et divulguer les informations sur la propriété effective. Aussi, le Dispositif envisage d’inclure un volet sur l’exploitation minière artisanale et à petite échelle dans ses rapports pays, en vue de contribuer au débat public et à une prise de décision responsable.
Pour sa part, le Secrétaire Exécutif de l’ITE Niger, M. Abdoul-Karim Aksar, a indiqué que c’est conformément à l’exigence 1.5 de la norme ITIE 2019 que le Groupe Multipartite de Concertation de ITIE Niger a mis en place un plan de travail dans lequel il a prévu la réalisation d’une série d’études parmi lesquelles, celle portée sur la propriété effective au Niger qui fait l’objet de validation. «Ces études une fois validées feront, l’objet de vulgarisation dans les régions impactées par le secteur extractif», a expliqué le secrétaire exécutif de l’ITE Niger.
Aïchatou Hamma Wakasso (onep)
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L’Association des Professionnelles Africaines de la Communication, Section du Niger (APAC-Niger) a organisé hier à la Maison de la Presse de Niamey un atelier de validation de la Convention sur l’équité de genre dans les médias. C’est la présidente de ladite association, Mme Amina Niandou qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ces échanges en présence des représentantes des Organisations Féminines, des représentants des responsables des médias publics et privés et de plusieurs participants.
En prenant la parole à l’ouverture de l’atelier, la présidente de l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC-Niger) a d’abord souligné l’importance du projet de convention sur l’équité de genre dans les médias. Cette démarche, a-t-elle dit, entre dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique 2015-2017 de l’APAC-Niger à travers le Programme d’Appui aux Médias du Niger exécuté par le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), la Coordination Nationale des Radios Communautaires, la Maison de la Presse, l’ONIMED et APAC-Niger avec l’assistance technique de l’IMS, de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest et Article 19 et l’appui financier de la coopération danoise (DANIDA). Ce projet de convention soumis à l’appréciation des participants constitue selon Mme Amina Niandou le moyen pour garantir une égale visibilité, l’autonomie, la responsabilité et la participation des femmes et des hommes dans les médias.
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Le ministre de la Santé publique organise depuis hier à Niamey, un atelier de révision et de validation de la Politique Pharmaceutique Nationale (PPN) et le Plan Directeur de la PPN. C’est le Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique, Dr Ranaou Abaché qui a présidé l’ouverture de cet atelier qui a pour objectif entre autres : la restitution de l’avant-projet de la PPN élaboré par le consultant, l’examen et l’amendement de la version de l’avant-projet de la PPN, la formulation des suggestions et recommandations complémentaires et l’intégration des amendements et suggestions formulées et l’obtention de la version finale de la PPN. Plusieurs responsables du secteur de la santé et de la pharmacie, ceux des Forces de Défense et de Sécurité et beaucoup d’autres invités ont pris part à cette rencontre.
Dans son allocution d’ouverture, Dr Ranaou Abaché, a indiqué que cet atelier est d’une grande importance, car, les médicaments, tout comme les autres produits de santé, constituent un pilier sur lequel repose la politique gouvernementale, en matière de santé. «La révision de la présente PPN se fait dans un contexte international marqué par l’élaboration du Cadre stratégique de l’OMS en matière de médicaments et produits de santé 2016-2030 (Vers l’Accès 2030), qui cadre avec les Objectifs de Développement Durable (ODD). Elle se fait dans un contexte régional marqué par l’élaboration de la Loi type de l’Union Africaine sur la Réglementation des produits médicaux (2016) et celle du plan de fabrication pharmaceutique pour l’Afrique (Union Africaine-2012)», a-t-il précisé.
Le SG du MSP a indiqué qu’au niveau sous régional, cette révision est marquée par les initiatives d’harmonisation de la CEDEAO et de l’UEMOA. Au niveau national, elle est marquée par l’élaboration de la politique nationale de santé (PNS-2016) du quatrième Plan de Développement Sanitaire (PDS 2017-2021), qui cadre bien avec les ODD et la Stratégie de développement Durable et de Croissance Inclusive (SDDCI) du Niger à l’horizon 2035. Pour Dr Ranaou, la PPN, est l’un des documents normatifs qui énonce et classe par ordre de priorité les buts à moyen et long termes fixés par le Gouvernement nigérien pour le secteur pharmaceutique, tout en définissant les principales stratégies pour les atteindre. Partie intégrante de la PNS, la PPN couvre les secteurs public et privé, fournit un cadre au sein duquel les activités du secteur pharmaceutique peuvent être coordonnées et implique l’ensemble des principaux acteurs du secteur pharmaceutique.
Le S.G du MSP a rappelé qu’au Niger, la dernière version de la PPN date de 1995. D’où la nécessité absolue «de réviser la PPN du Niger pour intégrer les nouvelles priorités en matière de développement sanitaire et tenir compte de l’évolution du contexte sanitaire international, régional et national, avec de nouvelles problématiques relatives à la bonne gouvernance du secteur pharmaceutique, à la gestion du droit de propriété intellectuelle sur le médicament, à l’accès aux médicaments essentiels de qualité ainsi qu’à la circulation des produits de santé de qualité inférieure ou contrefaits», a déclaré Dr Abaché.
Pour être en phase avec les réalités et enjeux du moment, indique Dr Ranoua, le Ministère de la Santé Publique du Niger, à travers la Direction de la Pharmacie et de la Médecine Traditionnelle, a donc initié la révision de sa PPN à travers un long processus qui a abouti à l’élaboration du draft soumis à votre appréciation et qui fera l’objet d’une validation technique au cours de cet atelier. Le SG du MSP a souhaité la pleine participation de tous les participants, pour de bonnes contributions en vue de la finalisation du projet de révision de la PPN et permettre d’atteindre les objectifs assignés et dont les résultats seront soumis au Conseil des Ministres.
Mahamadou Diallo
03 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN) a organisé hier matin, à Niamey, l’atelier de validation des études du schéma directeur de l’alimentation en eau potable des villes de Tahoua et de Maradi. L’objectif de ces études est de mettre à la disposition de la SPEN un outil de gestion indispensable pour la planification des investissements nécessaires au développement des AEP des villes de Maradi et de Tahoua et de permettre d’identifier des besoins en infrastructures et d’évaluer les coûts des travaux répartis sur trois périodes de cinq ans : 2022-2026, 2027-2031 et 2032 -2036. Cette étude couvre non seulement les villes de Maradi et de Tahoua mais aussi l’ensemble des villages situés à 10 km autour de ces agglomérations. La population concernée par l’étude est de 738 000 habitants pour la ville de Maradi et 366 000 habitants pour la ville de Tahoua à l’horizon 2037. C’est le Secrétaire Général du Ministère de l’hydraulique et de l’assainissement, M. Moussa Maman qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier en présence du Directeur Général de la SPEN, M. Seyni Salou.
« D’un coût global de 75, 823 460 000 milliards (31 993 280 000 FCFA et 43 830 180 000 respectivement pour Tahoua et Maradi), les investissements retenus pour la période 2022-2037, permettront de couvrir totalement les besoins en eau de nos vaillantes populations et satisferont au passage les objectifs assignés à notre département ministériel », a indiqué le Secrétaire Général du Ministère de l’hydraulique et de l’assainissement, M. Moussa Maman dans son discours d’ouverture.
Il a, par la suite, rappelé que l’accès à l’eau potable des populations nigériennes est une priorité majeure des autorités de la 7ème République. Cette volonté politique a conduit le Gouvernement à adopter, le PDES 2022-2026 qui ambitionne de réaliser 460 000 branchements individuels et 10 000 bornes fontaines dans le sous-secteur de l’hydraulique urbaine. Cependant, a souligné, M. Moussa Maman malgré des résultats forts encourageants enregistrés dans le sous- secteur, des efforts d’investissement restent encore pour atteindre les Objectifs du Développement Durable qui visent à assurer l’accès universel et équitable à l’eau potable et à un coût abordable. Du reste, l’élaboration de ces Schémas Directeurs est une disposition du contrat de concession signé entre la SPEN et le Gouvernement. « Ces Schémas Directeurs, une fois adoptés, seront les instruments privilégiés de gestion sur lesquels reposeront, désormais, toute la stratégie de la desserte en eau potable de ces deux villes, au fur et à mesure de leur développement », a ajouté M. Moussa Maman. Avant de préciser que ce rapport soumis à l’appréciation des participants est d’une importance capitale pour le sous-secteur de l’hydraulique urbaine. « Je vous engage à y apporter toute l’attention requise lors de sa critique-validation afin qu’il soit véritablement un document de référence, mieux un outil d’aide à la décision pour le Gouvernement », a conclu le Secrétaire Général du ministère M. Moussa Maman.
Le Directeur Général de la SPEN, M. Seyni Salou a, dans son discours, indiqué qu’après les schémas Directeurs spécifiques de la ville de Niamey et des 51 centres, la SPEN a engagé sur fonds propres l’élaboration du Schéma directeur d’AEP des villes de Maradi et Tahoua, pour l’horizon 2037 et ces prestations ont été confiées au Groupement de cabinets CERISE /2EC. L’étude pour l’élaboration du Schéma Directeur pour l’approvisionnement en eau potable des villes de Maradi et de Tahoua, selon le Directeur Général de la SPEN, a été conduite en cinq (5) missions principales : il s’agit de l’évaluation de la Demande en Eau pour couvrir les besoins en eau des populations ; l’établissement du diagnostic du Système Existant et l’élaboration du modèle Hydraulique ; l’étude et l’élaboration du Plan Directeur proprement dit ; l’analyse Economique et Financière et l’élaboration du rapport de Synthèse. « Ce rapport de synthèse est destiné à compiler dans un seul document les points pertinents de l’étude. Il doit permettre d’appréhender les objectifs et les grandes orientations des systèmes d’alimentation en eau potable de ces deux villes aux horizons indiquées plus haut », a-t-il conclu.
Par Aminatou Seydou Harouna(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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La Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN) a organisé hier matin au Palais des Congrès de Niamey, un atelier de validation des études du schéma directeur de l’hydraulique urbaine et semi-urbaine à l’exception des villes de Niamey, Tahoua et Maradi. C’est le Secrétaire général adjoint du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Rabo Awali qui a présidé l’ouverture des travaux.
D’un coût global de 227 milliards et demi, les investissements prévus dans le cadre du schéma directeur pour la période de 2022-2035 permettront de couvrir totalement le besoin en eau des populations et satisfaire ainsi les objectifs assignés au Ministère en charge de l’Hydraulique. Le rapport soumis à l’appréciation des participants est donc d’une importance capitale pour le sous-secteur de l’hydraulique urbaine pour qu’il soit véritablement un outil d’aide à la décision pour le gouvernement.
La présente étude vise entre autres objectifs : La mise à la disposition de la SPEN d’un outil de Planification des investissements, de manière structurée et équilibrée, nécessaire pour le développement harmonieux du sous-secteur de l’alimentation en eau potable des populations des centres concernés, l’évaluation des besoins en infrastructures à réaliser pour satisfaire la demande en eau des populations de la zone couverte par l’étude ainsi que les coûts associés, en trois périodes ( 2020-2025, 2026-2030 et 2031-2035).
Le présent schéma directeur couvre 53 centres sur les 56 centres concédés à la SPEN à l’exception des villes de Niamey, Tahoua et Maradi. La ville de Niamey dispose déjà d’un schéma directeur en cours de validité jusqu’à l’horizon 2035. Quant aux villes de Maradi et Tahoua, l’étude d’élaboration de leur schéma directeur est en cours et sera disponible avant la fin de cette année. En plus des centres concernés, la présente étude couvre également les 75 centres identifiés dans le cadre du Projet Sectoriel Eau Hygiène et Assainissement (PROSEHA) susceptibles d’être intégrés dans le périmètre de l’hydraulique urbaine. La population totale de la zone de l’étude est estimée en 2020 à 2.600.000 habitants et passera à 4.400.000 à l’horizon 2035.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général adjoint du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Rabo Awali a précisé que l’élaboration du schéma directeur est une disposition du contrat de concession signé dans le cadre de la reforme entre la SPEN et le Gouvernement. «Une fois adopté, ce schéma constituera l’instrument privilégié de gestion sur lequel reposera désormais toute la stratégie de déserte en eau potable dans nos agglomérations urbaines et semi-urbaines», a-t-il ajouté.
Pour assurer une meilleure déserte en eau potable des populations en zone urbaine, le gouvernement du Niger a, selon M. Rabo Awali, entrepris des reformes de l’hydraulique urbaine ayant conduit à la création de la SPEN. Ainsi, après plus de 20 ans d’existence, la SPEN a déployé plusieurs programmes en partenariat avec des acteurs sectoriels de référence. Il a reconnu quelques difficultés dans ce projet dont le développement rapide et une urbanisation galopante de nos villes nécessitant ainsi des investissements à répétition.
Auparavant, le directeur général de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger, M. Seyni Salou a rappelé que depuis 2008, la SPEN a élaboré et mis en place un Schéma directeur pour la planification stratégique de l’alimentation en eau potable du périmètre qui lui a été concédé par l’Etat. «Ce schéma directeur a été actualisé en 2011 puis arrivé à terme en 2020. C’est pourquoi, la SPEN sur fonds propres a confié au groupement de cabinet NOVEC/2EC l’élaboration d’un nouveau schéma directeur pour l’horizon 2035», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Le Président de la haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA) M. Mai Moussa Elhadj Basshir, a présidé hier matin, l’ouverture des travaux de l’atelier de validation des indicateurs de lutte contre la corruption et les infractions assimilées. Ce système d’information, une fois fonctionnel, permettra à la HALCIA, en tant qu’institution dédiée à la lutte contre la corruption de fédérer toutes les statistiques en matière de lutte contre la corruption et les infractions assimilées et enfin de disposer d’informations fiables sur le phénomène de la corruption.
A l’ouverture des travaux, le président de la Halcia a précisé que depuis sa création, la Halcia a enregistré des résultats significatifs dans le combat qu’elle mène contre la corruption. Mais l’absence des données factuelles, a déploré le président, a souvent atténué la visibilité de ses performances. Ainsi, pour remédier à ce déficit d’information, la Halcia s’est engagée à mettre en place un système d’information sur la corruption et les infractions assimilées et à effectuer un suivi et une évaluation de manière régulière.
Selon M. Mai Moussa Elhadj Basshir, la mise en place de ce système d’information requiert l’élaboration d’une batterie d’indicateurs permettant de mesurer l’atteinte des objectifs fixés dans le cadre de la lutte contre la corruption et les infractions assimilées. En effet, a-t-il expliqué, dans le domaine de la lutte contre la corruption, les outils de mesure ne sont pas très développés car le phénomène est difficile à appréhender en raison de son caractère multidimensionnel.
Néanmoins, a reconnu M. Mai Moussa Elhadj Basshir, beaucoup d’efforts a été fait par les spécialistes du domaine. Et cela en vue de permettre aux institutions en charge de la lutte contre la corruption de disposer d’informations en la matière. Il a de surcroit fait savoir que la Halcia a réalisé une collecte de données sur les indicateurs auprès des structures étatiques, des organismes internationaux et des organisations de la société civile qui œuvrent dans le domaine de la gouvernance et de la lutte contre la corruption. Ces données, a énoncé le président de la Halcia, ont été traitées et analysées et les différents indicateurs ont été classés, suivant les trois (03) axes stratégiques définis dans la Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption (SNLC).
D’après M. Mai Moussa Elhadj Basshir, l’élaboration d’indicateurs est une phase cruciale dans la conception d’un système de suivi-évaluation axé sur les performances car elle détermine les prochaines étapes que sont la collecte, l’analyse et la diffusion des données.
Définissant ce qu’est un indicateur, le président de la Halcia a expliqué qu’il s’agit d’une variable quantitative ou qualitative qui permet de mesurer le changement obtenu dans la mise en œuvre d’une politique, d’une stratégie, d’un programme ou d’un projet et de s’assurer de l’atteinte ou non d’un objectif fixé.
Et le document soumis à l’appréciation des participants, a souligné le président Mai Moussa, fait ressortir les différents types d’indicateurs issus du processus de collecte. Il a de ce fait exhorté les participants à les examiner selon leur pertinence et à formuler des propositions d’enrichissement.
Par Rahila Tagou(onep)
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Le directeur des infrastructures et équipements sanitaires du ministère de la santé publique, de la population et des affaires sociales (MSP/P/ AS), M. Maman Kiassa Adamou a présidé hier matin, à Africa Hall de Niamey, l’ouverture des travaux de l’atelier de validation des normes et standards en matière d’infrastructures et d’équipements sanitaires. Cet atelier qui dure trois jours, revêt un cachet particulier dans le processus de normalisation et standardisation des infrastructures et équipements sanitaires au Niger. L’ouverture des travaux s’est déroulée en présence du représentant d’Enabel (partenaire financier), Dr. Vicente Pardo, coordonnateur du projet PASS SUTURA.
On note que ce document est le fruit d’un consensus national, finalisé lors d’un atelier ayant regroupé à Dosso du 15 au 24 mars 2020 les ingénieurs, techniciens biomédicaux, génie civil, les médecins spécialistes cadres centraux et régionaux du MSP/P/AS.
Le directeur des infrastructures et équipements sanitaires du MSP/P/AS a fait savoir que, le ministère en charge de la santé publique vient de se doter d’un document sectoriel de politique à travers lequel, il s’est engagé à améliorer la couverture sanitaire au Niger aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif. Ce défi a–t-il estimé, ne pourrait être relevé sans la mise en place d’un système de santé répondant aux besoins de plus en plus croissant de la population.
En effet, pour M. Maman Kiassa Adamou, la disponibilité de normes d’organisation et de fonctionnement est essentielle pour une meilleure réorganisation et une gestion efficace du système de santé. Et cela dans le but de favoriser la disponibilité en services de santé essentiels de qualité et d’en garantir l’accessibilité géographique et financière à tous et particulièrement aux plus démunis.
A cet égard, a souligné M. Maman Kiassa Adamou, le présent document des normes et standards qui est à sa troisième version, a été actualisé pour un meilleur pilotage de l’ensemble du système de santé. Ces travaux d’actualisation a-t-il expliqué, ont été engagés pour permettre une adaptation aux progrès de la médecine et des technologies biomédicales enregistrées ces dernières années et prendre en compte les nouvelles orientations intervenues dans la pratique des soins afin de redimensionner les équipements sanitaires à la hauteur des enjeux du secteur.
Selon lui, ce document relate essentiellement les normes et standards en équipements des structures aussi bien administratives que techniques conformément à la pyramide sanitaire du Niger. Aussi, il constitue une référence en matière d’infrastructures et équipements sanitaires. M. Maman Kiassa Adamou a donc exhorté l’ensemble des acteurs de la santé, au respect des dispositions du présent document.
Auparavant, le coordonateur du projet PASS SUTURA s’est réjoui de continuer avec ce projet tout en réitérant l’engagement d’Enabel à continuer son appui.
Rahila Tagou(onep)
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Le Médiateur de la République Me Ali Sirfi Maïga a présidé vendredi dernier l’ouverture de l’atelier de validation du «Guide du citoyen». Ce document est élaboré par l’institution du Médiateur de la République, en partenariat avec l’ONDPH et Counterpart International grâce à un financement de l’USAID à travers son programme de gouvernance participative et réceptive-activité (PRG-PA). Ce guide vise à éclairer et outiller le citoyen afin d’accéder facilement aux services publics et obtenir les documents ou les informations essentiels à sa vie, à sa profession ou à son activité, à sa citoyenneté. A l’issue de cet atelier, des recommandations ont été formulées par les participants.
A l’ouverture des travaux, le Médiateur de la République a souligné que l’amélioration de la performance de l’administration et le renforcement de la capacité de l’usager du service public sont les préoccupations les plus constantes de son institution. «Notre sacerdoce consiste donc à rechercher et trouver toutes les formules qui vont conforter l’usager dans sa quête du bonheur, mais aussi toutes les formules qui vont forger l’efficacité du service public. Il s’agit donc d’aménager un rapport entre deux axes : L’Etat, pourvoyeur, serviteur et prestataire des services et le citoyen qui est en droit d’attendre des pouvoirs publics la meilleure prestation» a ajouté Me Ali Sirfi Maïga. Il s’agit pour son institution de créer le sentiment affectif qui doit prévaloir entre l’Etat, protecteur et serviteur et le citoyen, servi et protégé. L’individu et la collectivité nationale sont ainsi liés par un lien ombilical qu’on n’a même pas besoin de décrire, mais un lien ombilical qui mérite un encadrement, un rappel.
Pour Me Ali Sirfi Maïga, la collectivité nationale, c’est le socle idéal et affectif qui nous enveloppe, comme un bébé serré affectueusement dans les bras de sa maman. «L’individu est alors cet être qui doit être regardant, compatissant, respectueux et reconnaissant, avec dévouement et ferveur vis-à-vis de la collectivité nationale. Le parfait rapport collectivité nationale – individu doit conduire ce dernier vers un grade supérieur, une élévation morale supérieure, que l’on peut qualifier de citoyenneté» a-t-il ajouté. Pour le Médiateur de la République, l’Etat est un être virtuel que le citoyen doit connaitre, saisir et sentir avec ses identifiants et ses signes dont la sacralité est même soulignée dans la constitution. Le citoyen doit aussi connaitre l’organisation politique, administrative et judicaire de son pays. Chercher à connaitre et maitriser ces aspects traduit déjà la parfaite citoyenneté, a-t-il poursuivi.
«L’administration publique ne doit pas être une forêt dense et impénétrable. Elle doit être une belle clairière, visible, vivable, abordable, avec des sentiers et des pistes praticables et menant, sans encombres, vers des points précis. Quant au citoyen, il ne doit pas rester aveuglé par les imprécisions et les imperfections de la machine administrative. Il ne doit pas rester confiné dans sa propre ignorance ou sa propre lassitude. Il doit être outillé, éclairé, guidé à l’effet d’accéder sans difficultés aux différents services fournis par l’administration. Car, sous-informé et rechignant à affronter la complexité de la machine administrative, l’usager a tendance à vivre hors de la République sans repères, sans informations et dans l’ignorance totale de ses droits et de la limite de ses devoirs», a martelé Me Ali Sirfi Maïga. Il a souligné que l’appropriation du guide par les citoyens pourrait forger un nouveau sentiment, moins politique et moins partisan. «Une mentalité nouvelle, constructive de la nation. Enfin, l’avènement du guide est une facilitation de l’accès par les citoyens aux différents services publics. C’est un rapprochement technique entre le citoyen et l’administration» a conclu Me Ali Sirfi Maïga tout en magnifiant le soutien de l’ONDPH, de l’USAID et de Counterpart International qui a rendu possible l’élaboration de ce guide du citoyen.
Oumarou Moussa
30 mars 2021
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Le Secrétaire Général du Haut-Commissariat à l’initiative 3N (HC3N), le Colonel Maizama Abdoulaye a présidé, le vendredi 30 décembre 2022 à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation du Cadre Intégré des Résultats et de Suivi-évaluation des progrès annuels des transformations des systèmes alimentaires au Niger à l’horizon 2030. Cet atelier qui s’inscrit dans le cadre du processus national de concertations continues autour de l’initiative mondiale sur les Systèmes Alimentaires a été organisé par le HC3N avec l’appui de la FAO. Il permettra à l’ensemble des acteurs d’examiner et valider le contenu du cadre intégré y compris les indicateurs retenus avec leurs cibles annuelles, ainsi que les mécanismes de suivi.
Les échanges, au cours de cet atelier donneront lieu à la formulation de recommandations clés pour une mise en œuvre effective du cadre intégré de résultats et de suivi-évaluation des progrès annuels une fois validé. Cet atelier permettra également de rappeler les divers engagements des parties prenantes et de renforcer la compréhension des synergies et l’internalisation desdits engagements et des voies prioritaires de transformation des systèmes alimentaires pour une alimentation saine.
Le Secrétaire Général du Haut-Commissariat à l’initiative 3N a, dans son discours, indiqué que les systèmes alimentaires, de la production à la consommation, subissent dans leur ensemble, des pressions diverses, notamment d’ordre démographique, économique, sociologique, sanitaire, climatique et sécuritaire, qui les affaiblissent et les empêchent de fournir aux populations une alimentation à coût abordable, suffisante, diversifiée, saine et nutritive. En effet, a-t-il déploré, cette situation a des conséquences énormes sur la sécurité alimentaire et ne permettra pas si la tendance actuelle se poursuit, d’atteindre les cibles des Objectifs de Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030. C’est pourquoi, a dit M. Maizama, le Niger, à l’instar de plusieurs pays, a favorablement répondu à l’appel du Secrétaire Général des Nations Unies pour mener des réflexions et actions visant à transformer les systèmes alimentaires au niveau global, national et local afin de les rendre plus durables, inclusifs, résilients, favorables à la nutrition et protecteurs de l’environnement, en vue d’accélérer l’atteinte des ODD.
Au Niger, a-t-il expliqué, le dialogue national sur les systèmes alimentaires a été initié en 2021, porté par le Haut-Commissariat à l’initiative 3N. Il a permis de mener une série de concertations larges et inclusives avec l’ensemble des parties prenantes impliquées dans la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle et le Développement Agricole Durable (SANDAD). Ainsi, a ajouté M. Maizama Abdoulaye, ce processus a permis d’aboutir à l’identification de 7 voies prioritaires ou leviers de transformation des systèmes alimentaires au Niger. Il s’agit notamment de l’amélioration de la gouvernance et le financement des systèmes alimentaires ; l’impulsion des réformes administratives et législatives assorties d’actes facilitant leur opérationnalisation ; la promotion des chaines de valeurs prioritaires des produits alimentaires à fort potentiel nutritionnel et commercial ; le renforcement de la recherche et l’innovation pour des systèmes alimentaires durables ; la promotion et le renforcement de la vulgarisation et l’appui-conseil agricoles ; le soutien, le renforcement de la résilience et du relèvement et enfin la disponibilité des données statistiques de qualité et le renforcement des systèmes d’information et de suivi-évaluation sectoriels.
M. Maizama a par ailleurs ajouté qu’une feuille de route a été élaborée pour opérationnaliser ces 7 voies de transformation des systèmes alimentaires du Niger et disséminée dans toutes les régions du Niger au cours de l’année 2022 en vue de maintenir le dialogue permanent avec l’ensemble des parties prenantes. Ainsi, le suivi de sa mise en œuvre est nécessaire pour évaluer les progrès accomplis, relever les défis existants et à venir, également évaluer le respect des engagements des différentes parties prenantes, a conclu le secrétaire général du Haut-Commissariat à l’initiative 3N.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
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La ministre des Mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture d’un atelier de validation du décret fixant les modalités d’application de la loi minière du 5 juillet 2022 et ses annexes. Durant quatre (4) jours d’intenses travaux, les participants vont échanger pour produire des documents clairs et applicables, respectant la lettre et l’esprit de la nouvelle loi minière. La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du gouvernement et de plusieurs invités.
A l’ouverture de l’atelier, la ministre des Mines a indiqué que la nouvelle loi minière est un cadre unique, harmonisé, cohérent et dynamique, régissant l’ensemble des activités minières et qui se veut également attrayant et attractif pour les investissements miniers. C’est pourquoi, elle a relevé que de nouvelles dispositions ont vu le jour au niveau de cette loi. Il s’agit entre autres du régime des substances minérales ; la participation de l’Etat dans le capital de la société d’exploitation qui peut être direct ou par le biais d’autres entités publiques et qui ne peut dépasser quarante pour cent (40%) ; les titres miniers ou de carrières qui sont définis avec l’abandon de la concession, l’assouplissement des procédures d’octroi des permis, de leurs superficies ainsi que de leurs validités. il y a également de la protection de l’environnement, l’hygiène, la sécurité et la santé au travail ainsi que la responsabilité sociétale des entreprises ; la clarification des dispositions fiscales selon les substances minières et selon la phase minière (Recherche, Construction, Exploitation et Fermeture) ; de la création de 3 fonds spécifiques dont le Fonds de développement minier, le Fonds minier de développement local et le Fonds de fermeture et de réhabilitation, assortis de la mise en place d’une Garantie financière.
Pour Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, la nouvelle loi est venue combler certaines lacunes tant décriées dont l’absence de dispositions favorisant l’intégration des activités minières au reste de l’économie comme celles relatives au développement du contenu local (emplois, fourniture de biens et services miniers) ; la stabilisation d’un régime fiscal non favorable à l’Etat ; la non prise en compte de la période des travaux préparatoires, des intérêts des communautés des zones d’accueil des activités minières (RSE, Fonds miniers de développement local), des principes de la gouvernance vertueuse (ITIE, principe de l’Equateur etc.), du contrôle des prix de transfert et la lutte contre les BEPS «Bases Erosion and Profit Shifting» ou «Erosion des bases imposables et transfert de bénéfice» et la non prise en compte des substances de carrières. «Après l’adoption par l’Assemblée nationale, la promulgation de la loi du 5 juillet 2022 portant Loi Minière ainsi que sa publication dans le Journal Officiel Spécial N°27 du 25 novembre 2022, le Ministère s’est engagé dans l’élaboration des textes d’application, avec la même orientation d’inclusivité, dans un processus participatif. A cet effet, un comité chargé de l’élaboration du projet de décret fixant les modalités d’application de la loi minière a été créé par arrêté du 19 juillet 2022», a-t-elle expliqué. La ministre des Mines devait aussi ajouter que le comité ainsi mis en place a eu, comme base de travail, le projet de décret et ses annexes (convention type et modèles de cahier des charges) soumis par le bureau d’études SOFRECO recruté à cet effet dans le cadre du PRACC, bien avant l’adoption de la loi, les commentaires et suggestions enregistrés lors du passage à l’Assemblée nationale ainsi que les propositions d’amendements reçus par écrit de la part de certaines structures.
Auparavant, le coordonnateur du Projet d’Appui à la Compétitivité et à la Croissance (PRACC), M. Maman Maman Laouali a souligné que le processus d’élaboration d’une loi minière au Niger a commencé depuis 2013 avec l’Union Européenne. Le PRACC a pris le relais à partir de 2019 jusqu’à ce jour. «C’est un processus qui a impliqué l’ensemble des parties prenantes du secteur minier. Le PRACC a fait beaucoup de réalisations au profit du ministère des Mines dont la construction du laboratoire d’analyse d’échantillon biologique à hauteur de plus de 2 milliards de Franc CFA, la modernisation du cadastre minier et la modernisation du système des foncières géographiques», a-t-il indiqué.
De son côté, le président du Comité chargé de l’élaboration du décret fixant les modalités d’application de la loi minière, M. Hama Abdou a expliqué que le projet de convention proposé par le comité a été élaboré en s’inspirant de la convention minière type annexée à l’ancien code minier tout en l’astreignant à la phase exploitation.
Yacine Hassane(onep)
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Le Secrétaire Général du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, M. Hachimou Abdoulkarim a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture d’un atelier de validation du document de l’évaluation du Plan Stratégique National pour mettre fin au mariage des enfants au Niger. Le but de cet exercice soutenu par l’Unicef, est de permettre aux acteurs présents d’apprécier ledit document pour apporter leurs contributions afin d’améliorer le Plan Stratégique National.
Au cours de ces échanges, les participants auront à passer ledit document au peigne fin pour qu’au sortir de cet atelier, le pays dispose d’un document qui informe suffisamment sur les conditions dans lesquelles le Plan Stratégique a été mis en œuvre. Il s’agit aussi de ressortir les faiblesses du Plan et celles qui ont été vécues dans sa mise en œuvre. Enfin, le présent atelier doit permettre de disposer d’éléments susceptibles de garantir l’élaboration d’un nouveau Plan Stratégique tenant compte des difficultés contenues dans le premier. Il faut noter que, les plus hautes autorités attachent beaucoup d’importance à la finalisation de ce document qui contribuera à l’atteinte des résultats attendus dans le domaine de l’éducation des enfants au Niger.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire Général du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, a rappelé la volonté commune des acteurs de mettre fin au mariage des enfants. C’est ce qui les a guidés en 2019, dans l’élaboration, la validation et la mise en œuvre du Plan Stratégique National pour mettre fin au mariage des enfants. «Cette détermination générale a été motivé entre autres par les résultats peu reluisants issus de l’enquête démographique et de Santé (EDSN) réalisé en 2012 et qui a révélé que 76,3% des femmes de 20 à 40 ans concernées par l’enquête ont affirmé avoir été marié avant l’âge de 18 ans. Aussi, près de la moitié (48,2%) de ces femmes avaient déjà eu un enfant à cet âge», a-t-il expliqué.
Face à de telles évidences au sujet des enfants et jeunes qui constituent l’espoir du pays, le gouvernement ne peut rester les bras croisés. «Nous avons ensemble décidé de planifier des actions stratégiques devant permettre de changer les données», a précisé M. Hachimou Abdoulkarim. Ainsi, après sa mise en œuvre de 2019 à 2021, le Plan Stratégique a certainement permis d’avancer dans la lutte contre le mariage des enfants au Niger. «Mais il est évident que sa mise en œuvre a connu quelques difficultés qui ont ralenti l’atteinte des objectifs», a-t-il ajouté.
D’après le Secrétaire Général du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, c’est justement pour cerner tous les éléments de la dynamique de la mise en œuvre du Plan Stratégique que, le Niger a souhaité son évaluation. «Ce travail a été confié à des consultants qui connaissent bien la situation et qui ont produit le document qui vous est soumis pour amendement», a-t-il lancé aux participants.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le Secrétaire général adjoint du Ministère de la Justice, M. Sahirou Tchida Moussa, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de validation du document de programme phare conjoint ‘’Accès à la justice et respect des droits humains’’. L’objectif assigné à cette rencontre est de présenter le document aux différentes parties prenantes et l’examiner afin de disposer à la fin, d’un document bénéficiant de l’adhésion de tous pour sa mise en œuvre.
Le chef de bureau du Système des Nations unies, M. Daniel Ladouceur, a dans ses propos liminaires, souligné que ce programme fait suite à la signature, en juin 2022, du plan cadre de coopération 2023-2027 signé entre la République du Niger et le Système des Nations Unies. Il vise à appuyer la thématique sur la gouvernance, la paix et la sécurité mais aussi pour une certaine stabilité dans la région du Sahel. Il s’intègre parfaitement dans le Plan de développement économique et social (PDES 2022-2026).
D’après M. Daniel, c’est un programme phare, en particulier pour les Nations unies qui sont là pour porter l’action, s’assurer de rendre visible l’engagement de l’ONU envers le gouvernement et la population nigérienne. Le programme va porter sur l’état de droit, le second temps sur l’éducation, le troisième sur tout ce qui est genre et violence contre les femmes, et le quatrième sur l’action climatique et le développement du monde rural.
Le chef de bureau du Système des Nations unies a précisé que ces quatre programmes font partis de l’initiative, qui est portée par l’ensemble des chefs d’agence de la communauté internationale, dans le but d’atteindre les objectifs du développement durable (ODD) au Niger. Aussi a-t-il dit, ce programme d’envergure national fait partie des éléments clés au Niger.
Auparavant, le Secrétaire général adjoint au ministère de la Justice, M. Sahirou Tchida Moussa a, dans son allocution, rappelé que, ce programme qui est l’une des déclinaisons du programme cadre de coopération 2023-2027 signé entre la République du Niger et le Système des Nations Unies en juin 2022, s’inscrit dans le cadre de la vision nationale à l’horizon 2035, celle de bâtir un pays moderne, démocratique et uni, bien gouverné et pacifique, ouvert au monde, ainsi qu’une économie émergente, fondée sur un partage équilibré des fruits du progrès.
M. Sahirou Tchida Moussa a ensuite précisé que le Programme phare Accès à la justice et droits humains pour la période 2023-2027, pour un coût prévisionnel de cinquante millions de dollars, participe aux efforts du gouvernement et de ses partenaires à relever le défi de l’accès à la justice pour tous, conformément aux engagements internationaux relatifs à l’atteinte de l’ODD 16 à l’horizon 2030.
M. Sahirou Tchida Moussa a enfin exhorté les participants à contribuer à améliorer la qualité et la soutenabilité dudit document, à travers principalement les travaux en groupes qui porteront sur le renforcement de l’accès à la justice en termes d’offre et de demande, de renforcement du cadre légal et institutionnel du secteur judiciaire, de la promotion et de la protection des droits humains ainsi que sur l’administration pénitentiaire et la réinsertion socio professionnelle des personnes détenues.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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C’est hier matin qu’ont débuté, au Palais des Congrès de Niamey, les travaux de l’atelier de validation du manuel de procédure de paiement de la motivation des relais communautaires de développement au Niger. Cet atelier a été organisé par l’Agence Nationale de Volontariat pour le Développement (ANVD) dans le but de valider le projet de manuel proposé par un consultant en vu d’obtenir un mécanisme qui permettra d’accélérer dans le respect des règles de l’art, le paiement de la motivation des relais communautaires. La cérémonie d’ouverture a été présidée par M. Ibrahim Adamou, Secrétaire General, du ministère du Développement Communautaire et de l’Aménagement du territoire (MDC/AT) en présence du Directeur Général de l’ANVD, M. Hassane Hamidine.
En procédant à l’ouverture des travaux de l’atelier, le Secrétaire General du Ministère du Développement Communautaire et de l’Aménagement du territoire (MDC/AT), M. Ibrahim Adamou a d’abord rappelé le processus qui a conduit à l’élaboration du document. C’est un comité multisectoriel composé de tous les ministères sectoriels et des partenaires techniques et financiers qui a travaillé pendant plusieurs mois et a élaboré une feuille de route dont l’une de ses activités est de disposer d’un manuel de procédures du paiement de la motivation des relais communautaires de développement. M. Ibrahim Adamou a souligné que, le service d’un consultant indépendant à été sollicité par le Ministère du Développement Communautaire et de l’Aménagement du territoire (MDC/AT), pour élaborer un Draft du manuel de procédures en vue d’un amendement par l’ensemble des partenaires et membres du comité multisectoriel pour enrichissement.
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La Vice-présidente de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), Mme Kako Fatima a présidé, hier matin, l’ouverture des travaux de l’atelier de validation du module de formation des Magistrats et des OPJ en droits humains pour mieux prendre en compte les réformes introduites dans la législation pénale et civile en 2018. La cérémonie s’est déroulée en présence des commissaires nationaux des droits de l’Homme, des magistrats, des représentants des organisations de la société Civile et de plusieurs invités.
A l’ouverture des travaux de cet atelier, la Vice-présidente de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a d’abord observé une minute de silence de prière pour saluer la mémoire des 69 civils de Banibangou froidement assassinées par les forces du mal, le 02 Novembre 2021 à Adab dab mais aussi des 25 élèves de Maradi décédés dans un incendie, le 08 Novembre 2021.
Par la suite, Mme Kako Fatima a souligné que la CNDH a dans le cadre de son partenariat avec OXFAM à travers le projet « Gouvernance Démocratique et Droits de l‘Homme » (GDDH), prévu d’élaborer et de valider un module de formation à l’intention des Magistrats et des OPJ en Droits Humains mettant en exergue les nouvelles réformes législatives en matière pénale et civile. « Ce module, une fois validé, servira en 2022, à la formation de vingt cinq (25) Magistrats en poste dans les Tribunaux de Grande Instance de toutes les régions du Pays et les Officiers de Police Judiciaire de leur ressort », a-t-elle expliqué.
Par ailleurs, la Vice-présidente de la CNDH a indiqué que le résultat attendu à travers cette formation est le changement des procédures de traitement des dossiers dans la législation pénale et civile, tant par les Magistrats que par les OPJ tenant compte des réformes dont il est fait référence. « L’enrichissement de ce module est un exercice d’une importance capitale pour tous ces acteurs du droit processuel. C’est pourquoi, je vous invite à donner le meilleur de vous-même pour enrichir et valider ce document qui sera un outil de référence », a-t-elle indiqué.
Mme Kako Fatima a aussi souligné que le code pénal a connu des révisions au niveau de l’organisation et la compétence des juridictions avec l’institution des chambres criminelles au niveau des Tribunaux de Grande Instance pour connaitre des infractions criminelles en remplacement des cours d’assises et la création des chambres criminelles au sein des Cours d’Appel pour connaitre en appel les décisions rendues en matière criminelle au Niger ; de la prise en compte des traitements dégradants, cruels et inhumains dans la législation pénale au Niger ; de la détermination des procédures à suivre devant les chambres criminelles des tribunaux de Grande Instance, des décisions rendues par celles-ci et du pourvoi en cassation et de l ‘adoption de la loi sur la cybercriminalité au Niger etc. « avec la qualité de vos échanges, je demeure convaincue qu’au sortir de vos assises ce module sera enrichi et validé », a-t-elle relevé. Mme Kako Fatima a enfin remercié l’Ambassade de Danemark à travers l’ONG OXFAM, lequel a bien voulu financer cette activité.
Par Yacine Hassane(onep)
12 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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