Pour le président du CSC, cette visite des parlementaires a été une occasion pour échanger des tenants et aboutissants sur le plan financier et de toutes ces options. Il a demandé aux membres de la CAG/I de prendre en compte ces préoccupations dans le cadre de la programmation budgétaire prévue pour le CSC dans la loi des finances 2018. «Nous avons aussi informé la commission d’un certain nombre des reformes et propositions de loi que le CSC a initié et que nous devons transmettre pour qu’ils puissent voir dans quelle mesure ils peuvent les analyser et enclencher le processus d’adoption », a-t-il conclu.
Au niveau du CESOC, seconde étape de cette visite, les membres de la CAG/I ont échangé avec le président de cette institution, M. Moussa Moumouni Djermakoye et ses collaborateurs. Au cours de ces échanges, le président Moussa Moumouni Djermakoye a indiqué que cette institution consultative intervient dans le domaine social, économique et culturel de notre pays à travers des avis qu’elle émet sur des questions qui lui ont été posées ; toutefois elle peut aussi entreprendre des études qui touchent la vie de la nation. Il a rappelé que le CESOC se réunit deux fois par an sauf à la demande de la Présidence de la République ou de l’Assemblée nationale. Parlant des difficultés, le président du CESOC a demandé l’implication de cette institution dans l’élaboration de son budget. Cela permettra au CESOC de prendre en compte ses préoccupations, c'est-à-dire ses prévisions et besoins réels. En outre, ladite institution souffre aussi de l’insuffisance de matériels roulants, l’exigüité des locaux qui n’offrent pas du tout un bon cadre de travail.
Pour sa part, le SG du CESOC, M. Youssoufou Ahmadou Tidjani, a rappelé que la CAG/I est une structure partenaire du CESOC. Il a salué l’intérêt qu’accorde la CAG/I pour le CESOC qui, se traduit par sa disponibilité à écouter les préoccupations du CESOC en vu d’échanger et de comprendre le mécanisme qui peut permettre au CESOC d’exercer pleinement sa mission.
Mamane Abdoulaye(onep)
02 novembre 2017
Source : http://lesahel.org/