Les principales modifications apportées à la loi de finances initiale se résument comme suit : en matière de ressources; les prévisions corrigées des recettes se décomposent en recettes internes ; elles accusent une diminution nette de 1,5 milliard de FCFA, consécutive à la suppression des produits de la vente de la licence de téléphonie pour 8 milliards de FCFA et d'un apport de ressources exceptionnelles de 6,5 milliards de FCFA pour le financement partiel du programme de modernisation des villes.
En ressources externes ; elles connaissent une augmentation nette d'un montant total de 56,26 milliards, réparti comme suit : 39,2 milliards, représentant l'appui budgétaire additionnel de la Banque Mondiale (BM), dont 33,60 milliards sous forme de don budgétaire et 5,6 milliards sous forme d'emprunt programme ; 22,5 milliards, constitués d'un don budgétaire de la Banque Africaine de Développement (BAD), en lieu et place d'un emprunt budgétaire de 8,7 milliards ; 3,28 milliards, représentant un don budgétaire supplémentaire de l'Agence Française de Développement (AFD). L'évolution des prévisions des recettes entre la 1ère loi de finances rectificative et la 2ème loi de finances rectificative 2017 se présente comme suit : Ainsi, les ressources additionnelles représentent 54,75 milliards de FCFA. En matière des dépenses : les modifications portent essentiellement sur l'inscription de crédits destinés à la prise en charge des dépenses d'eau, d'électricité et de téléphone ; aux dépenses urgentes de certains Ministères qui n'étaient pas prévues initialement ; à la constitution d'une réserve de crédits ; ainsi qu'à l'apurement des arriérés de l'Etat. Ces crédits représentent un montant de 54,75 milliards de FCFA.
Enfin, il faut souligner que, l'évolution des prévisions des dépenses entre la 1ère loi des finances rectificative et la 2ème loi des finances rectificative 2017 (en milliards de FCFA) se présente comme suit : les réaménagements ont permis d'arrêter le budget général de l'Etat 2017, au titre de ce deuxième collectif, en équilibre entre les recettes et les dépenses, à un montant de 1.910,11 milliards FCFA, contre 1.855,36 milliards FCFA, soit une augmentation de 54,75 milliards, correspondant à 2,95% en valeur relative. «La crédibilité du gouvernement, son sérieux ont fait en sorte qu’il y a eu des accords avec des partenaires techniques et financiers. Dans la sous région par exemple, beaucoup de pays ont vu leurs appuis budgétaires annulés les deux dernières semaines», a conclu M. Ahmat Jidoud.
Les travaux en séance plénière reprendront le samedi 25 novembre 2017 avec le contrôle de l’action gouvernementale à travers les questions d’actualité.
Seini Seydou Zakaria(onep)
21 novembre 2017
Source : http://lesahel.org/