Politique

Les travaux de la séance plénière de la 1ère session ordinaire au titre de l’année 2023, dite session des lois de l’Assemblée nationale, se poursuivent activement à l’hémicycle, Place de la Concertation. Hier, les députés nationaux ont procédé à l’examen et à l’adoption de cinq projets de loi portant ratification d’accords de prêts. La séance plénière a été présidée par le 3ème vice-président de l’Assemblée nationale, M. Zakara Karidio en présence du commissaire du gouvernement, le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre en charge des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Youssouf Mohamed Elmoctar. La commission saisie au fond est celle des Affaires Etrangères et de la Coopération, présidée par le député Mahamadou Karidio.

Le premier projet de loi portant ratification de l’Ordonnance n°2023 009 du 23 mars 2023, autorisant la ratification de l’Accord de prêt n° 2100150043398, pour un montant maximum équivalent à huit millions cent quatre-vingt-dix mille Unités de Compte (8 190 000 UC) et du Don n° 2100155042171, pour un montant n’excédant pas l’équivalent de quatre millions deux cent dix mille Unités de Compte (4 210 000 UC), signés le 13 décembre 2022 à Niamey, entre la République du Niger et le Fonds Africain de Développement (FAD), pour le financement du Projet d’approfondissement du secteur financier et d’inclusion financière (PASFIF) est adopté par 102 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention. Son objectif global est d’assurer une meilleure mobilisation de ressources durables pour les Prestataires de Services Financiers (PSF) au Niger et d’améliorer l’inclusion financière des populations vulnérables.

Pour le deuxième projet de loi portant ratification de l’Ordonnance n°2023- 010 du 23 mars 2023, autorisant la ratification de l’Accord de prêt N° 2022092/PR NG 2023 03 00, pour un montant de vingt-cinq milliards (25 000 000 000) de francs CFA, signé le 31 janvier 2023 à Niamey, entre la République du Niger et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), pour le financement partiel du Projet d’aménagement des voies urbaines dans la ville de Niamey: Aménagement de la section urbaine de la route nationale N° 25 et la réhabilitation du tronçon Niamey-Nyala. Il est voté par les parlementaires avec 105 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention. Cet accord de prêt, a pour objectif global, de contribuer à l’amélioration des conditions de circulation des usagers: fluidité, confort et sécurité dans la ville de Niamey et particulièrement dans les Communes III et IV où se localisent les tronçons du Projet.

C’est avec 96 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention que les parlementaires ont entériné le projet de loi portant ratification de l’Ordonnance n°2023 011 du 23 mars 2023, autorisant la ratification de l’Accord de prêt N° 2022065/PR NG 2023 04 00, d’un montant de onze milliards (11.000.000.000) de Francs CFA, signé le 31 janvier 2023 à Niamey, entre la République du Niger et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), pour le financement partiel du Projet d’alimentation en eau potable en milieu rural dans les régions de Dosso, Maradi, Tahoua et Tillabéri. Il a pour objectif global de contribuer à assurer de façon durable l’approvisionnement en eau potable en quantité suffisante des populations en milieu rural dans les régions de Dosso, Maradi, Tahoua et Tillabéri.

Le quatrième projet de loi portant ratification de l’Ordonnance n° 2023- 12 du 31 mars 2023, autorisant la ratification de l’Accord de prêt n° 2100150043444, d’un montant maximum équivalent à vingt-cinq millions d’unités de compte (25 000 000 UC), soit environ vingt milliards cinq cent vingt millions quatre cent soixante-quinze mille (20 520 475 000) de F CFA, signé le 06 février 2023 à Niamey, entre la République du Niger et le Fonds Africain de Développement (FAD), pour le financement partiel du Projet 2 du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au sahel (P2-P2RS) est voté avec 93 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention par les députés nationaux. L’objectif global du projet est de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et des conditions de vie des populations du Sahel. Les régions concernées par ce projet sont ; Dosso, Tillaberi, Tahoua, Maradi et Zinder.

Le cinquième projet de loi portant ratification de l’Ordonnance n°2023- 13 du 31 mars 2023, autorisant la ratification de l’Accord de prêt n° 2022012/PR NG 2023 05 00, pour un montant de vingt-et-un milliards sept cent trente-cinq millions (21 735 000 000) de francs CFA, signé le 31 janvier 2023 à Niamey, entre la République du Niger et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), pour le financement partiel du Projet d’aménagement et de bitumage de la route Hamdara-Wacha-Dungass-Frontière du Nigéria constituant a été approuvé par les parlementaires avec 97 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention. L’objectif global du projet est d’assurer le désenclavement de la zone afin de faciliter les échanges économiques, sociaux et culturels aux niveaux national et sous régional. Il s’agit de l’aménagement et du bitumage de la route Hamdara-Wacha-Dungass-frontière du Nigeria, sur une longueur de 110 km avec une plateforme de 10,20 m dont 2 accotements de 1,5 m chacun.

Au cours de la plénière, le nouveau député, M. Kassoum Hima a été présenté à l’hémicycle en remplacement de l’honorable Alhader Samro, élu chef de canton de Tarka (Belbeji).

Par Seini Seydou Zakaria(onep)

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Les travaux de la séance plénière de la 1ère session ordinaire au titre de l’année 2021, dite session des lois de l’Assemblée nationale, se poursuivent activement à l’hémicycle, Place de la Concertation. Hier, les députés nationaux ont procédé à l’examen et à l’adoption de cinq projets de loi autorisant la ratification d’accords de financement et de crédits. La séance plénière a été présidée par la 2ème vice-présidente de l’Assemblée nationale, Mme Hadiza Seyni Zarmakoye en présence des commissaires du gouvernement, M. Mahamadou Zada, ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions et le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre en charge des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Youssouf Mohamed Elmoctar. La commission saisie au fond est celle des Affaires Etrangères et de la Coopération, présidée par le député Mahamadou Karidio.

C’est avec 87 voix pour, zéro contre et zéro abstention que le premier projet de loi autorisant la ratification de l'ordonnance n°2021-010 du 05 août 2021, autorisant la ratification de l'Accord de financement, composé du crédit n°6612-NE d'un montant de quarante-neuf millions deux cent mille Euros (49 200 000$) et de la subvention N° D611-NE d'un montant équivalent à dix-neuf millions sept cent mille Droits de Tirage Spéciaux (19 700 000 DTS), signé le 28 juillet 2020 à Niamey entre le gouvernement de la République du Niger et l'Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du programme d'Identification Unique en Afrique de l'Ouest pour l'Intégration et l'Inclusion Régionales (WURI)-Projet Niger a été adopté par les parlementaires.

Cet accord de crédit a pour objectif de faire face à la fragmentation des identifiants par l’accroissement du nombre de personnes disposant d’une preuve d’identité unique reconnue par le Gouvernement afin de faciliter leur accès aux services.

Le projet de loi autorisant la ratification de l'ordonnance n° 2021-12 du 02 septembre 2021 autorisant la ratification de l'Accord de financement composé d'un Don n°D782-NE d'un montant équivalent de Trente-quatre millions huit cent mille Droits de Tirage Spéciaux (34 800 000 DTS), soit l’équivalent d'environ vingt-trois milliards Cinq cent vingt millions six cent vingt-quatre mille (23 520 624 000) Francs CFA et du crédit N° 6845-NE d'un montant de quarante-un millions trois cent mille Euros (41 300 000 F), signé le 1er juin 2021 à Niamey entre le Gouvernement de la République du Niger et l'Association Internationale de Développement (AID) pour le financement Additionnel du Projet filets sociaux adaptatifs 2 et qui a été adopté par les députés nationaux avec 86 voix pour, zéro contre et zéro abstention.

Quant au projet de loi autorisant la ratification de l'ordonnance N° 2021-13 du 02 Septembre 2021 autorisant la ratification de l'Accord de financement composé MDTF-SASPP Don N° TFOB5059 d'un montant n'excédant pas Trente millions de Dollars Américains (30 000 000 $ US ), signé le 1er juin 2021 à Niamey entre le Gouvernement de la République du Niger et l'Association Internationale de Développement (AID), pour le financement Additionnel du Projet Filets Sociaux Adaptatifs 2, il est entériné par les parlementaires avec 88 voix pour, zéro contre et zéro abstention. Les deux projets de loi ont pour objectif global d’améliorer la capacité du système nigérien des filets sociaux adaptatifs à répondre aux chocs et de permettre aux personnes pauvres et vulnérables d’accéder aux filets sociaux et aux mesures d’accompagnement.  

Le quatrième projet de loi autorisant la ratification de l'ordonnance N°2021-14 du 02 septembre 2021 autorisant la ratification de la Convention de Crédit N°CNE 1202 01 F d'un montant total maximum en principal de quarante millions d'Euros (40 000 000F), signée le 1er juin 2021 à Niamey entre la République du Niger et l'Agence Française de Développement (AFD), pour le financement Additionnel du Projet de construction d'une nouvelle usine d'eau potable (usine de Karey Gorou ) ainsi que l'extension et le renforcement des réseaux d'eau potable dans la ville de Niamey (02 articles), voté par la représentation nationale avec 88 voix pour, zéro contre et zéro abstention, a pour objectif général d’améliorer les conditions de vie des populations de la ville de Niamey, de soutenir le développement économique de la ville et du pays en général. 

Enfin, le projet de loi autorisant la ratification de l'ordonnance n°2021-11 du 12 août 2021, autorisant la ratification de l'Accord de financement composé du crédit n°6839-NE d'un montant de cinquante-sept millions cent mille Euros (57.100.000 €) signé le 1er juin 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l'Association Internationale de Développement (AID) pour le financement du Projet d'amélioration de la connectivité dans le Nord-est du Niger est adopté avec 98 voix pour, zéro contre et zéro abstention. L’objectif général du projet est d’améliorer la connectivité et la sécurité routière le long de la section de route Agadez-Zinder et l’accès aux infrastructures socioéconomiques de base pour certaines communautés locales.

Les travaux en séance plénière reprennent ce vendredi 22 octobre 2021 à partir de 09h00 à l’hémicycle de l’Assemblée nationale avec à l’ordre du jour l’examen et le vote de cinq (5) projets de loi portant loi de ratifications.

Par Seini Seydou Zakaria

22 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2022, dite session budgétaire de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle place de la concertation. Dans la matinée d’hier, les parlementaires ont examiné et adopté cinq (5) projets de loi dont celui autorisant la ratification de l’Accord de financement n°7204-NE d’un montant 144 300 000 euros, signé le 3 octobre 2022 à Niamey entre la République du Niger et l’Association Internationale de développement (AID), pour le financement du projet d’aménagement intégré des paysages du Niger (PGIP) avec 117 voix pour, 0 contre et 0 abstention.

La séance plénière présidée par M. Zakara Karidio, 3ème Vice président de l’Assemblée nationale s’est déroulée en présence des Commissaires du gouvernement le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions M. Mahamadou Laoualy Dan Dano et le ministre délégué chargé de l’Intégration Africaine, M. Youssouf Mohamed Almouctar.

Au cours de cette séance plénière, les parlementaires ont, dans un premier temps, rejeté sur proposition de la Commission des affaires générales et institutions (CAGI), le projet de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les évènements survenus à Tamou

Les projets de textes examinés et adoptés par la plénière sont le Projet de la loi habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession par 135 voix pour, 0 contre et 0 abstention, puis le Projet de loi autorisant l’adhésion de la République du Niger à l’accord portant création de l’Organisation Internationale de Droit du Développement (OIDD) signé à Rome (Italie) le 5 février 1988 par 137 voix pour, 0 contre et 0 abstention, ensuite le Projet de loi autorisant la ratification du Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif aux droits des personnes âgées, adoptée le 31 janvier 2016 à Addis-Abeba (Ethiopie) et signé le 27 mai 2022 par le Niger à Malabo (Guinée Equatoriale) par 125 voix favorables, 0 contre et 0 abstention.

Les députés ont aussi adopté, par 125 voix pour, 0 contre et 0 abstention, le Projet de loi autorisant la ratification du Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif aux droits des personnes handicapées en Afrique, adopté le 29 janvier 2018 à Addis-Abeba (Ethiopie) et signé par le Niger le 27 mai à Malabo (Guinée Equatoriale). Ils ont enfin adopté le Projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de financement n°7204-NE d’un montant 144 300 000 euros, signé le 3 octobre 2022 à Niamey entre la République du Niger et l’Association Internationale de développement (AID), pour le financement du projet d’aménagement intégré des paysages du Niger (PGIP) avec 117 voix pour, 0 contre et 0 abstention.

À l’issue du vote de ces différents textes, les commissaires du gouvernement à savoir le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano et le ministre délégué chargé de l’Intégration Africaine, M. Youssouf Mohamed Almouctar ont salué les parlementaires pour tous ces votes en faveur des textes qui leur ont été soumis preuve de leur volonté d’accompagner le gouvernement dans sa politique de développement socio-économique. Evoquant le Projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de financement n°7204-NE, le ministre Youssouf Mohamed Almouctar a expliqué que, ce financement de près de 94 milliards FCFA touchera 83 communes reparties dans six régions pour une population bénéficiaire estimée à 5,5millions.

 Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Les travaux en séance plénière de la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2022, dite session budgétaire de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle, Place de la Concertation. Hier, les parlementaires ont procédé à l’examen et au vote de deux projets des lois portant lois des ratifications à la demande du gouvernement en discussion immédiate. C’est le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, M. Jalaoui Alkabouss qui a présidé la séance en présence des commissaires du gouvernement, le ministre d’Etat, ministre des Affaire Etrangère et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud et le ministre de la Communication, Chargé des Relation avec les Institutions, M. Mahamane Lawaly Dan Dano.

Le premier projet de loi examiné par les élus nationaux est celui autorisant la ratification du contrat de financement FI 88894 Sérapis N° 2017-0912 d’un montant de cent cinq millions d’Euros (105.000.000€), signé le 17 décembre 2019 à Niamey et le 18 décembre 2019 à Luxembourg, entre la République du Niger et la Banque Européenne d’investissement (BEI), pour le financement du projet de renforcement de l’approvisionnement en eau de la ville de Niamey. Il a été adopté avec 133 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention.

Ce contrat de financement entre dans la catégorie des instruments juridiques internationaux dont la ratification est soumise à l’adoption préalable d’une loi d’autorisation conformément à l’article 169 de la Constitution du 25 novembre 2010. L’objectif global du projet est de contribuer à l’amélioration de la desserte en eau potable de la population de la ville de Niamey et ses alentours à partir du fleuve Niger à l’horizon 2030. L’ensemble du projet pour l’alimentation en eau potable de la ville de Niamey est d’un montant deux cent vingt millions (220.000.000) d’Euros. Ainsi, il faut souligner que, l’alimentation en eau potable de la ville de Niamey est assurée à partir des eaux du fleuve Niger pour les besoins de la population estimée actuellement à plus d’un million d’habitants.

Les parlementairesont ensuite adopté par 134 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention, le deuxième projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement composé du crédit N°7170-NE d’un montant de quatre-vingt-dix millions sept cent mille Euros (90.700.000€) et du don N°E 094 NE d’un montant de soixante-onze millions trois cent mille Droits de Tirage Spéciaux (71.300.000 DTS), signé le 3 septembre 2022 à Niamey entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement de la Gestion du secteur public pour le programme de résilience et la prestation de services.

L’objectif global de l’opération est de renforcer la gestion des dépenses publiques et des ressources humaines, afin d’améliorer la disponibilité dans les zones mal servies du territoire national ; de manuels scolaires et de médicaments essentiels; d’enseignants et d’agents de santé dans les écoles primaires et les centres de santé publics.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

Les travaux de la 1ère Session ordinaire au titre de l’année 2021, dite session des lois, se poursuivent à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Au cours de la séance plénière d’hier présidée par M. Kalla Ankouraou, 1er Vice-président de l’Institution, les députés ont procédé à l’examen et au vote du projet de loi autorisant la ratification du traité portant création de l’Agence Africaine du Médicament (AMA) adopté le 11 février 2019 à Addis-Abeba (Ethiopie). La plénière s’est déroulée en présence des commissaires du gouvernement, Dr Idi Illiassou Maïnassara, ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales et M. Zada Mahamadou, ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions.

C’est avec 150 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention que les parlementaires ont adopté le projet de loi autorisant la ratification du traité portant création de l’Agence Africaine du Médicament (AMA) adopté le 11 février 2019 à Addis-Abeba (Ethiopie). L’objectif principal de l’Agence est d’améliorer les capacités des Etats membres et des Communautés Economiques Régionales à réglementer les produits médicaux en vue d’améliorer l’accès à des produits médicaux de qualité, sans risques et efficaces sur le continent. La commission saisie au fond pour examiner le projet de loi est celle des Affaires Etrangères et de la Coopération, présidée par M. Mahamadou Karidio. Ce traité est l’aboutissement d’un processus initié en janvier 2005 à Abuja (Nigeria) lors du sommet de l’Union Africaine qui, par sa 55ème décision, avait demandé à la commission de l’Union Africaine d’élaborer un plan de fabrication de produits pharmaceutiques pour l’Afrique.

Selon le ministre en charge de la Santé Publique, ce traité correspond aux objectifs de la Politique Nationale de la Santé et du Plan de Développement Sanitaires (2017-2021) du Ministère de la Santé Publique. L’Agence Africaine du Médicament est composée de plusieurs organes pour son fonctionnement. Elle assure aussi les fonctions telles que celles de coordonner et renforcer les initiatives en cours visant l’harmonisation de la réglementation des produits médicaux et l’amélioration des compétences des inspecteurs chargés du contrôle des bonnes pratiques. Elle coordonne la collecte, la gestion, le stockage et l’échange d’informations sur la qualité et la sécurité de tous les produits médicaux, y compris les produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés avec tous les Etat Parties et à l’échelle internationale. Elle fournit également des orientations sur la réglementation des produits médicaux traditionnels. Et enfin, elle surveille le marché des médicaments par le prélèvement d’échantillons dans tous les Etats Parties afin d’assurer la qualité des médicaments.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

22 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les travaux en séance plénière de la 2ème Session ordinaire au titre de l’année 2021 dite session budgétaire se poursuivent à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Au cours de la séance plénière d’hier, présidée par SE. Seini Oumarou, président de l’Institution, les députés ont procédé à l’examen et au vote du projet de loi autorisant la ratification de l'accord de financement composé d’un crédit et d’un don pour le financement additionnel du Projet de Riposte d'Urgence à la COVID-19 au Niger.

La plénière s’est déroulée en présence du commissaire du gouvernement, M. Youssouf Mohamed Elmoctar, ministre délégué auprès du ministre d’Etat aux Affaires Etrangères et de la Coopération, Chargé de l’Intégration Africaine.

Le projet de loi autorisant la ratification de l'accord de financement composé du crédit N°6957-NE d'un montant de onze millions cinq cent mille Euros (11.500.000 €) et du don N° D870-NE d'un montant de neuf millions sept cent mille Droits de Tirages Spéciaux (9.700.000 DTS), signé le 25 août 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l'Association Internationale de Développement (AID), pour le financement additionnel du Projet de Riposte d'Urgence à la COVID-19 au Niger est adopté par les parlementaires avec 103 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention.

L’objectif de cet accord de financement est de prévenir, détecter et répondre à la menace posée par la covid-19 et renforcer la préparation des systèmes nationaux de santé publique. Le prêt est consenti au Niger avec des conditions requises. Le projet sera mis en œuvre à travers trois (03) composantes à savoir la riposte d'urgence à la Covid-19 ; la campagne de communication, engagement communautaire et changement de comportement et la gestion de la mise en œuvre, suivi et évaluation. La commission saisie au fond pour l’examen dudit projet de loi est celle des Affaires Etrangères et de la Coopération, présidée par Mahamadou Karidio.

Les travaux en séance plénière reprendront le mardi 21 décembre 2021 à partir de 9h avec l’ordre du jour, examen et vote de trois projets de textes portant ratifications.

Seini Seydou Zakaria(onep)

16 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2022, dite session budgétaire de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle Place de la Concertation à Niamey. La plénière du samedi 17 décembre 2022 présidée par M. Kalla Ankaraou, Premier Vice-président de l’Assemblée nationale avait deux points inscrits à son ordre du jour notamment une question d’actualité adressée au ministre de la Défense Nationale, M. Indatou Alkassoum par l’honorable député Omar Hamidou Tchiana et en procédure d’urgence et l’examen du projet de loi déterminant le traitement de base, les indemnités et les autres avantages alloués au chef de file de l’opposition politique.

Le présent projet de loi a été voté à l’unanimité des voix des députés présents soit 130 voix pour, 0 contre et 0 abstention. Ce présent projet de loi a pour objet de se conformer d’une part, aux dispositions de la loi précitée et d’autre part de déterminer les avantages alloués au Chef de file de l‘opposition politique au regard de ceux, attribués aux présidents des autres institutions constitutionnelles.

L’ordonnance n° 2010- 85 du 16 décembre 2010 portant Statut de l’opposition, modifié et complété par la loi n  2011/05 du 26 mai 2011 et la loi n° 2022/29 du 23 Juin 2022 stipule en son article 22, nouveau, que «le chef de file de l’opposition politique bénéficie des avantages déterminés par la loi. Il a rang du président d’institution de la République». Selon la loi, il est alloué au chef de file de l’opposition politique un traitement de base mensuel égal à quatre (4) fois le traitement de base afférent à l’indice le plus élevé  attribué au fonctionnaire en activité de la catégorie A1, régi par le statut général de la fonction publique de l’Etat.

A la suite de l’adoption du projet de texte, le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Laouly Dan Danno s’est réjoui de l’adoption de ce texte qui vient une fois de plus conforter les actions du gouvernement pour une meilleure gouvernance politique. «Avec l’adoption de ce texte, le gouvernement vient de mettre l’opposition politique du Niger en bonne posture pour l’exercice de son rôle» a déclaré le commissaire du Gouvernement.

Pour ce qui est des questions d’actualité, le député Omar Hamidou Tchiana a voulu savoir d’une part si le ministre de la Défense Nationale est signataire de la lettre de recommandation faite à la société SKY Africa du 23 juin 2022. D’autre part le député Tchiana a demandé au ministre s’il ‘’entend bannir le recours aux intermédiaires pour les achats d’armement et traiter directement entre pays comme le font les Gouvernements sérieux’’.

Devant la plénière de l’auguste Assemblée nationale, le ministre de la Défense Nationale a apporté les éclaircissements nécessaires aux préoccupations soulevés par ledit député.

 Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)

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 En séance plénière de la première session ordinaire au titre de l’année 2023, dite session des lois, les parlementaires ont adopté, hier matin, la loi déterminant les principes fondamentaux du régime de la poste au Niger. Ladite loi, comprenant 63 articles a été votée à 105 voix pour, 0 contre et 0 abstention. C’est Zakara Karidio, 3ème vice-président de l’Assemblée nationale qui a présidé la séance, en présence du commissaire du gouvernement, M. Hassane Barazé Moussa, ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information.

Peu avant les discussions et le vote, il ressort de la présentation du rapport de la Commission des Affaires Economiques et du Plan que le présent projet de loi est une refonte au regard de l’ampleur des modifications et des innovations à apporter aux dispositions de la loi N°2005-20 du 28 juin 2005.

Dans le rapport, le commission des affaires économiques et du plan se réjouit des innovations apportées par le gouvernement pour rendre le secteur de la poste plus performant et dynamique en vue de répondre aux défis majeurs des technologies de l’information et de la communication, notamment en ce qui concerne, entre autres, la prise en compte du contrôle du respect des obligations de l’opérateur du service postal universel tel que le prévoit la Directive C/DIR. 1/12/16 de la CEDEAO ; la prise en compte des services postaux innovants ; l’institution de nouveaux régimes d’exploitation à savoir la concession et la déclaration ; la désignation de l’opérateur chargé du Service Postal Universel sur la base de critères prédéfinis ; la possibilité de confier des missions supplémentaires d’intérêt général à l’opérateur désigné et la prise en compte de la microfinance par l’introduction de nouveaux services financiers numériques favorisant l’inclusion financière des populations n’ayant pas accès au système financier classique.

Aussi, le rapport indique que les impacts apportés par les innovations de cette loi sont de plusieurs ordres notamment économiques, financiers, sociaux et environnementaux. C’est ainsi que les députés présents à la séance ont tous voté pour l’adoption de la loi déterminant les principes fondamentaux du régime de la poste au Niger avec 105 voix pour;  0 contre et 0 abstention.

Après le vote, le commissaire du gouvernement, le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Hassane Barazé Moussa a indiqué que la loi qui vient d’être adoptée permettra au gouvernement d’asseoir une régulation efficace du secteur postal afin d’en faire un puissant levier du développement socioéconomique. Pour le ministre Hassane Barazé Moussa, cette facilitera les échanges, l’inclusion financière et sociale des populations. Elle vient également renforcer la règlementation d’un secteur en perpétuelle mutation afin de mieux l’adapter aux contextes communautaire et international.

Oumar Issoufou (ONEP)

Source : http://lesahel.org/

 

Les travaux de la 1ère session ordinaire de l’Assemblée Nationale au titre de l’année 2021, dite session des lois, se poursuivent activement à l’hémicycle, Place de la Concertation. Au cours de la plénière d’hier, présidée par SE Seini Oumarou, les parlementaires ont procédé à l’adoption de la loi portant prorogation de l’état d’urgence dans les régions de Diffa, de Tahoua et de Tillabéri. La plénière s’est déroulée en présence du commissaire du gouvernement, M. Zada Mahamadou, ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions.

A l’issue de cette plénière, les parlementaires nigériens ont adopté trois projets de loi portant prorogation de l’état d’urgence pour trois (3) mois dans les régions de Diffa, de Tahoua et de Tillabéri qui connaissent une situation d’insécurité liée aux récurrentes attaques de Boko Haram et autres groupes terroristes.

Le premier projet de loi adopté par les députés avec 117 voix pour, treize (13) contre et zéro (0) abstention, porte sur la ratification de l’ordonnance n°2021-02 du 05 janvier 2021, portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (Tillia et de Tassara) et de Tillabéri (département de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou , de Say, de Torodi, de Tillabéri, de Téra et de Gothèye). Cette mesure exceptionnelle vise à permettre aux Forces de Défense et de Sécurité déployées dans ces zones de disposer des moyens nécessaires pour faire face à la situation d’insécurité en l’occurrence des attaques perpétrées par des groupes terroristes qui mettent en péril l’ordre public et la sécurité des paisibles populations.

Quant au deuxième projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2021-04 du 29 janvier 2021, portant la prorogation de l’état d’urgence dans le département de Fillingué (région de Tillabéri), il a été approuvé par les députés avec 126 voix pour, vingt-six (26) contre et zéro (0) abstention. L’état d’urgence a été prorogé de trois mois dans ce département.

Le troisième projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2021-05 du 22 février 2021, porte sur la prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Balleyara et de Kollo (Région de Tillabéri). Il a été voté par les parlementaires avec 93 voix pour, vingt-six (26) contre et zéro (0) abstention.

Il importe de rappeler que conformément à l’alinéa 3 de l’article 106 de la constitution, l’ordonnance prorogeant l’état d’urgence est prise en Conseil des ministres après avis de la Cour Constitutionnelle. Elle entre en vigueur dès sa publication mais devient caduque si le projet de loi de ratification n’est pas déposé devant l’assemblée nationale avant la date fixée par la loi d’habilitation.

Ces trois projets de loi de ratification ont fait l’objet de débats houleux au sein de l’hémicycle. A à la fin du vote, le ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions, M. Zada Mahamadou a exprimé sa gratitude aux députés pour l’adoption de ces textes nécessaires au maintien de la sécurité dans les zones concernées.

Les travaux en séance plénière reprendront ce mardi 20 avril 2021 à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale avec l’ordre du jour, examen et vote de deux projets de loi portant des ratifications.

Seini Seydou Zakaria

20 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les parlementaires ont procédé hier au cours des travaux de la séance plénière à l’examen et à l’adoption du projet de loi portant régime de la Pêche et de l’Aquaculture au Niger. C’est le premier Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Iro Sani qui a présidé les travaux entrant dans le cadre de la séance plénière de la première session extraordinaire au titre de l'année 2021. La plénière s’est déroulée en présence du commissaire du gouvernement, M. Assoumana Mallam Issa assurant l’intérim du ministre de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement durable.

Le projet de loi portant régime de la Pêche et de l’Aquaculture au Niger voté par les députés avec 108 voix pour, zéro (0) et zéro (0) abstention a pour objet de mieux fixer le cadre juridique du régime de la pêche et de l’aquaculture au Niger en comblant les insuffisances de la loi 98-042 du 07 décembre 1998 portant régime de la pêche d’une part et la transposition au niveau national, des directives 03/2014/CM/ UEMOA et 04/2014/CM/UEMOA relatives au sous-secteur de la pêche et aquaculture, d’autre part. Selon la commission saisie chargée de l’examen approfondi du projet, après 22 ans de mise en œuvre, on relève que cette loi présente de nombreuses insuffisances dont la non prise en compte de la commercialisation des produits halieutiques et l’absence de dispositions relatives au contrôle de qualité de ces produits.

La loi en question ne prenait pas en compte le volet aquaculture qui constitue un important levier économique dans le sous-secteur de la pêche. Le constat qui se dégage est que le secteur de la pêche et de l’aquaculture reste globalement sous encadré juridiquement. C’est ainsi, qu’il a été institué respectivement un régime commun de suivi, de contrôle et de surveillance des pêches au sein de l’UEMOA  et un régime commun de gestion durable des ressources halieutiques dans les Etats membres de l’UEMOA. En effet, les dispositions des textes font obligation aux Etats de l’espace communautaire de procéder à leur transposition dans leur ordonnancement juridique interne, notamment celui en lien avec l’Objectif de Développement Durable 14 (l’ODD14) qui demande de conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins de développement durable.

La pêche et l’aquaculture sont devenues essentielles pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle et occupent une place de choix dans les Objectifs de Développement Durable. Ainsi sous l’impulsion de la FAO, une dynamique visant à mieux règlementer le sous-secteur est entrée en vigueur afin de développer, contrecarrer et éliminer les pratiques illicites, aussi bien au niveau mondial qu’au niveau sous régional. Le Niger s’est inscrit ainsi dans cette dynamique en prenant diverses mesures politiques, institutionnelles et techniques favorables à l’atteinte de la cible.

Il faut enfin préciser que l’adoption de ce projet de loi permet d’assurer une gestion durable du secteur dans sa globalité en vue de soutenir les objectifs de développement durable, la conservation de la biodiversité et la préservation des écosystèmes aquatiques.

 Seini Seydou Zakaria

09 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Assemblée Nationale : Adoption de la loi sur la répression des infractions relatives au commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction au NigerLes travaux en séance plénière de la deuxième session ordinaire au titre de l'année 2019, dite session budgétaire de l'Assemblée nationale, se poursuivent activement à l’hémicycle. Hier, les parlementaires ont procédé à l’examen et au vote du projet de loi portant répression des infractions relatives au commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction au Niger.

C’est le président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni qui a présidé la séance en présence des commissaires du gouvernement, M. Barkaï Issouf, ministre Chargé des Relation avec les Institutions et le ministre de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable, M. Almoustapha Garba.

Ce projet de loi examiné et adopté par 102 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention est l’objet de la convention de Washington qui vise à lutter contre le commerce international des spécimens d’animaux et de plantes sauvages menacées d’extinction, connue sous le sigle (CITES) ratifiée par le Niger en 1978. La présente loi s’applique au commerce international des espèces de faune et de flore sauvages inscrites aux annexes I, II et III de la convention CITES ou relevant de l’annexe IV telle que définie par ladite convention. Elle s’applique en particulier à la possession, à l’importation, à la réexportation, au transport, au transit, au transbordement et à l’introduction en provenance de la mer ainsi qu’à la mise en entrepôts douaniers et à la sortie d’entrepôts de spécimens d’espaces de faune et de flore régis par les lois nationales et la convention CITES.

Ainsi l’annexe I est constituée de la liste des espèces menacées d’extinction dont le commerce est interdit et l’exportation autorisée à des fins exclusivement scientifiques. L’annexe II est une liste des espèces qui pourraient être menacées d’extinction dont le commerce est soumis à la réglementation. L’annexe III comprend la liste des espèces à commerce réglementé sur le plan national et appelant à la coopération des autres parties pour en assurer le contrôle. L’annexe IV contient la liste de catégorie des espèces indigènes non inscrites dans l’annexe I, II, III et dont le commerce est soumis à la réglementation nationale.

Les travaux de la première session ordinaire au titre de l’année 2021, dite session des lois se poursuivent à l’hémicycle, Place de la Concertation. Au cours de la plénière d’hier, présidée par SE Seini Oumarou, président de l’Assemblée nationale, les députés ont procédé respectivement à l’adoption de la loi portant prorogation de l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du Niger et celui sécuritaire dans les régions de Diffa, de Tahoua et de Tillabéri. La plénière s’est déroulée en présence du commissaire du gouvernement, M. Alkache Alhada, ministre en charge de l’intérieur et de la décentralisation.

Le premier projet de loi voté avec 90 voix pour, 19 contre et zéro (0) abstention vise à donner au gouvernement les moyens pour faire face à l'urgence sanitaire que constitue la pandémie de coronavirus dans un cadre juridique renforcé et adaptable aux circonstances. Après avoir relevé le caractère pathogène et contagieux de la  covid-19 et de l'urgence de santé publique que l'évolution de sa propagation entraine, le gouvernement a décidé de proroger, de trois mois, l'état d'urgence sur toute l'étendue du territoire du Niger pour la période du 08 mai au 05 août 2021 inclus.

Pour rappel, l’état d’urgence a été institué le 27 mars 2020 pour tenir compte de la menace pour la santé de la population que représente la pandémie de la covid-19. Cette mesure a permis au gouvernement de prendre diverses mesures afin de freiner la propagation de la maladie. Cependant la maladie continue de faire des victimes au plan mondial avec des mutations du virus par endroit. Pour poursuivre la lutte contre la progression de la maladie, le gouvernement doit recourir aux mesures légales pour sécuriser davantage les populations.

En ce qui concerne l’état d’urgence sécuritaire, les députés ont adopté le projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans les régions de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (Tassara et Tillia) et de Tillabéri (Oualla, Ayérou, Bankilaré, Abala, Banibangou, Say, Torodi, Téra, Tillabéri et Gothèye) avec 95 voix pour, 28 contre et zéro (0) abstention. En effet ces régions connaissent une situation d’insécurité liée aux récurrentes attaques de Boko Haram et autres groupes terroristes. Ce projet de loi adopté proroge l’état d’urgence dans ces localités d’une durée de trois mois allant du 08 mai au 05 août 2021 inclus.

Cette mesure exceptionnelle permettra aux Forces de Défense et de Sécurité déployées dans ces zones de disposer des moyens nécessaires pour faire face à la situation d’insécurité en l’occurrence des attaques perpétrées par des groupes terroristes mettant en péril l’ordre public et la sécurité des paisibles citoyens.

Le deuxième projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans le département de Fillingué (région de Tillabéri), a été approuvé par les parlementaires avec 94 voix pour, 30 contre et zéro (0) abstention. L’état d’urgence a été prorogé de trois mois dans ce département allant du 08 mai au 05 août 2021 inclus. Le troisième projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Balleyara et de Kollo (Région de Tillabéri) pour une période de trois mois a été voté par les parlementaires avec 90 voix pour, 27 contre et zéro (0) abstention.

En effet, depuis un certain temps, ces départements font l’objet d’attaques organisées par des groupes terroristes mettant en péril l’ordre public. Ainsi l’état d’urgence est instauré à compter du 23 mai au 21 août 2021 inclus soit une période de trois mois. Ces quatre projets de loi ont été adopté à l’issue de débats houleux à l’hémicycle.

Les travaux en séance plénière reprendront ce jeudi06 mai 2021 à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale avec à l’ordre du jour, l’examen et le vote d’un projet de loi portant loi de ratification et l’élection des députés membres de la Haute Cour de Justice.

Seini Seydou Zakaria(onep)

06 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les travaux en séance plénière de la 2èmesession ordinaire au titre de l'année 2020, dite session budgétaire de l'Assemblée nationale se poursuivent activement à l’hémicycle, Place de la concertation. Le vendredi 27 et samedi 28 novembre 2020, les parlementaires ont procédé à l’examen et au vote de trois projets de loi dont celui portant statut du personnel militaire des Forces Armées nigériennes. C’est le 2ème Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Ali Elhadj Liman Mahamadou qui a présidé les deux séances plénières en présence des commissaires du Gouvernement, M. Marou Amadou, ministre en Charge de la Justice, de M. Issoufou Katambé, ministre de la Défense Nationale et de M. Barkaï Issouf, ministre chargé des Relations avec les Institutions.

C’est avec 102 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention que, les députés ont adopté, le samedi 28 novembre 2020, le projet de loi portant statut du personnel militaire des Forces Armées. En effet, toutes les modifications concernant cette loi visent à améliorer et à renforcer les capacités des Forces armées nigériennes afin de répondre aux exigences du moment. Ainsi des innovations majeures ont été introduites au statut pour prendre en compte certaines préoccupations inhérentes à l’évolution de la carrière des militaires. Ces innovations prennent en compte le départ massif à la retraite du personnel militaire aguerri et expérimenté. «Nos militaires vont, très jeunes, à la retraite.

En effet, nos militaires de rang vont à la retraite à 47ans. A ce projet de loi adopté, c’est à 52 ans qu’ils prendront leur retraite», a déclaré le ministre de la Défense nationale. Donc, les militaires qui ont entre les mains les papiers de leur congé libéral prévu à la fin du mois de décembre seraient restés atteindre l’âge de 52 ans dans le corps. Ce projet de loi va certainement répondre aux aspirations profondes du personnel militaire des Forces Armées qui évolue dans un environnement économique, social et surtout sécuritaire en perpétuelle mutation. Au cours de la plénière, le ministre de la Défense Nationale a informé les parlementaires de l’ouverture à partir du 1er janvier 2021 d’une école de formation d’Etat-major.

 

Il faut rappeler que le vendredi 27 novembre 2020, les députés nationaux ont procédé à l’examen et l’adoption du statut des Huissiers de Justice et des Commissaires-priseurs avec 89 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention. En effet, des corrections ont été apportées sur les insuffisances de la loi n°96-002 du 10 janvier 1996 qui n’est plus adaptée aux contextes socioéconomiques et internationaux, ne s’inscrivant pas dans le cadre de l’harmonisation des législations et des pratiques en cours au sein de l’UEMOA. Ce projet de loi vise également à favoriser l’accès à la profession aux personnes qualifiées et à permettre au gouvernement d’atteindre les objectifs déclinés dans le document de la politique nationale de la justice et des droits humains.

Toujours dans la même journée de vendredi, les parlementaires ont entériné par 88 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention, le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de prêt référencé N  2020028/PRNG 2020 d’un montant global de 15.000.000.000 FCFA, signé le 27 juillet 2020 à Lomé entre la République du Niger et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) pour le financement partiel du projet d’aménagement et de bitumage des voies urbaines dans la ville de Diffa. L’objectif global de ce prêt est de renforcer le réseau de voirie de la ville de Diffa en vue de contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations, du confort et de la sécurité des usagers à travers l’aménagement et le bitumage de 7,46 km de voies, comprenant l’aménagement en 2x2 voies de la section urbaine de la RN1 (Niamey-Diffa-Frontière du Tchad) sur 5,1 km et en 2x1 voie du tronçon RN1-aéroport sur 2,36 km.

Les travaux en séance plénière reprendront le mardi 1er décembre 2020 à partir de 9h30 mn avec à l’ordre du jour, l’examen et le vote du projet de loi portant Loi des finances pour l’année budgétaire 2021.

Seini Seydou Zakaria

30 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/    

Poursuivant les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2021 dite session budgétaire, l’Assemblée nationale a procédé, le vendredi 5 novembre 2021, à l’examen et au vote de quatre projets de loi portant ratifications de l'Accord de prêt et celui autorisant la ratification de la Convention du Conseil de l'Europe sur la contrefaçon des produits médicaux et infractions similaires. Les travaux ont été dirigés par le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Kalla Ankouraou en présence du commissaire du gouvernement, M. Massaoudou Hassoumi, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération.

La commission saisie au fond pour l’étude de ces quatre projets de loi est celle des Affaires Etrangères et de la Coopération présidée par l’honorable Karidjo Mahamadou.

C’est avec 122 voix pour, zéro contre et zéro abstention que les députés nationaux ont adopté le projet de loi autorisant la ratification de l'accord de prêt n°2021015/ PR NG 2021 18 00 d'un montant maximum de vingt-cinq milliards (25.000.000.000) de Francs CFA, signé le 12 août 2021 à Niamey, entre la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et le Gouvernement de la République du Niger, pour le financement partiel du Projet de réhabilitation et d'extension de l'Aéroport de Diffa. L’objectif global du projet est d'améliorer le cadre de vie de la population urbaine de Diffa à travers la croissance des activités économiques et commerciales, contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté dans sa zone d'influence.

Quant au deuxième projet voté, il a pour objectif global, l'aménagement et la mise en valeur de mille trois-cent hectares (1.300 ha) de périmètres irrigués visant la réduction de la pauvreté et la régénération du milieu naturel, ainsi que la contribution à la sécurité alimentaire des populations. Il s’agit du projet de loi autorisant la ratification de l'accord de prêt n°2019-007/PR NG 202115 00 d'un montant maximum de quinze milliards (15.000.000.000) de F CFA, signé le 12 août 2021 à Niamey, entre la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et le Gouvernement de la République du Niger, pour le financement partiel du projet d'aménagement hydro-agricole de mille trois cent (1300) hectares dans le cadre du plan d'action de réinstallation des populations de la deuxième vague (PAR 2) du programme Kandadji. Il est adopté par les parlementaires avec 100 voix pour zéro contre et zéro abstention.

Le 3ème texte est le projet de loi autorisant la ratification de la Convention de prêt entre le Gouvernement de la République du Niger et l’Institut du Crédit Officiel du Royaume d'Espagne, d'un montant de quinze millions d'Euros (15.000.000 €), pour le projet d'Appui à l'Initiative pour l'Irrigation au Sahel (PARIIS) au Niger, signé le 22 juillet 2021 à Niamey et le 02 août 2021 à Madrid. Ce projet de loi voté par 102 voix pour zéro contre et zéro abstention.

Le quatrième projet de loi adopté par 103 voix pour zéro contre et zéro abstention est celui autorisant la ratification de la Convention du Conseil de l'Europe sur la contrefaçon des produits médicaux et les infractions similaires menaçant la santé publique, dite Convention MEDICRIME, signée le 28 octobre 2011 à Moscou (Fédération de Russie). Cette convention a pour objectif global de prévenir et combattre la criminalité relative à la contrefaçon des produits médicaux et aux infractions similaires menaçant la santé publique. Ainsi, elle porte sur les produits médicaux, qu'ils soient ou non protégés par des droits de propriété intellectuelle ou qu'ils soient ou non des produits génériques.

A l’issue de l’adoption de ces projets de loi, le commissaire du Gouvernement, M. Massoudou Hassoumi, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération a exprimé sa gratitude à la représentation nationale pour ce vote massif. Ce qui, estime-t-il, dénote de l’importance qu’accordent les députés aux questions de développement du pays et la promotion de la santé des populations.

Rahila Tagou

08 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les travaux en séance plénière de la 1ère session ordinaire au titre de l’année 2021, dite session des lois de l’Assemblée Nationale se poursuivent à l’hémicycle, Place de la Concertation. Le 2 juillet dernier, les parlementaires ont procédé à l’examen et à l’adoption de quatre projets de loi portant ratification d’accord de financement et de prêt, dont un habilitant le gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession. C’est le 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale, M. Kalla Ankouraou qui a présidé la séance en présence des commissaires du gouvernement, M. Mahamadou Zada, ministre de la Communication, Chargé des Relation avec les Institutions et le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre en charge des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Youssouf Mohamed El Moctar.

Le premier projet de loi examiné et adopté avec 110 voix pour, Zéro (0) Contre et Zéro (0) abstention est celui autorisant le gouvernement à légiférer par ordonnance pendant l’intersession. En effet, dans le cadre des programmes de réformes soutenus par les partenaires techniques et financiers et le renforcement de la sécurité au Niger, le gouvernement a sollicité de l'Assemblée Nationale l'habilitation à prendre des actes relevant du domaine de la loi au cours de l'intersession parlementaire allant du 06 juillet au 23 septembre 2021. Il s'agit de la ratification des accords de prêts et des protocoles comportant des commissions et des intérêts, des textes de forme législative nécessaires à la mise en œuvre des programmes conclus avec les partenaires au développement et des textes de forme législative nécessaires à la mise en œuvre du volet sécuritaire du Programme du gouvernement, notamment la prorogation de l'état d'urgence et d'autres mesures qui pourraient être rendues indispensables pour faire face à des menaces terroristes, à l'exception de ceux relatifs aux matières visées aux articles 104 et 105 de la Constitution portant respectivement sur la déclaration de guerre et l'État de siège.

Le second projet de loi est celui autorisant la ratification de l'accord de prêt n°2100150042493 d'un montant maximum équivalent à quatre millions six cent quarante mille unités de comptes (4.640.000 UC), signé le 03 juin 2021 à Niamey, entre la République du Niger et le Fonds Africain de Développement (FAD), pour le financement du Projet d'Appui au Développement de l'Enseignement et la Formation Professionnelle et Technique (PADEFPT). Il a été adopté avec 119 voix pour, Zéro (0) Contre et Zéro (0) abstention. L’objectif global de ce projet est d'accroître l'accès à l'enseignement et à la formation professionnelle et technique de qualité. Ainsi, ledit projet sera mis en œuvre à travers quatre (4) composantes. Il s’agit du développement des infrastructures de formation, de l’amélioration de l’offre et la qualité de la formation, le renforcement des capacités institutionnelles et l’appui à l’exécution du projet.

Le troisième texte adopté par 123 voix pour, Zéro (0) Contre et Zéro (0) abstention est le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de projet de loi autorisant la ratification de l'accord de financement composé d'un crédit n°06840 NE d'un montant de quarante-deux millions huit cent mille Euros (42.800.000 €) et d'un don n°D780 NE d'un montant de trente-six-millions cinq cent mille Droits de Tirage Spéciaux (36.500.000 DTS) signé le 1er juin 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l'Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du Projet d'Amélioration de la Connectivité dans le Nord-est du Niger. Les objectifs du projet sont entre autres l’amélioration de la connectivité et la sécurité routière le long de la section de route Zinder-Agadez et l’amélioration de l'accès aux infrastructures socio-économiques, le long de la section de route Zinder-Agadez.

Le quatrième texte adopté par la plénière avec 109 voix pour, Zéro (0) Contre et Zéro (0) abstention est un projet de loi autorisant la ratification de l'accord de financement composé d'un crédit n°6860 d'un montant de vingt-quatre millions huit cent mille Euros (24.800.000 €) et d'un don n°D798NE d'un montant de vingt millions huit cent mille Droits de Tirage Spéciaux (20.800.000 DTS) signé le 1er  juin 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l'Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du Projet Régional d'Appui au Pastoralisme au Sahel Il. Cet accord de financement entre dans la catégorie des instruments juridiques dont la ratification requiert l'adoption préalable d'une loi d'autorisation de l'Assemblée Nationale, conformément à l'article 169 de la Constitution du 25 novembre 2010. Il faut rappeler que la première phase de ce projet a été initiée en 2013 à Nouakchott (Mauritanie) par les Chefs d'Etat des six (6) pays sahélo-saharien à savoir le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. Son objectif est d'améliorer la résilience des pasteurs et agro-pasteurs dans certaines zones ciblées de la région du Sahel.

Ces projets de textes avant leur adoption ont fait l’objet d’une discussion et un débat souvent houleux au sein de l’hémicycle. Après l’adoption, le commissaire du gouvernement, le ministre délégué auprès du ministre des Affaires Etrangère et de la Coopération, M. Youssouf Mohamed Elmoctar a remercié les députés pour ce vote en faveur des textes à eux soumis. Les travaux en séance plénière reprendront ce lundi 05 juillet 2021 avec ordre du jour, la cérémonie de clôture de la 1ère session ordinaire au titre de l’année 2021 dite session des lois de l’Assemblée Nationale.

Seini Seydou Zakaria(onep)

05 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les travaux en séance plénière de la 1ère session ordinaire au titre de l'année 2021, dite session des lois de l'Assemblée Nationale se poursuivent à l’hémicycle, Place de la Concertation. Hier, les parlementaires ont procédé à l’examen et à l’adoption de trois projets de loi portant ratification d’accord de projet et convention de crédit. C’est le 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale, M. Kalla Ankouraou qui a présidé la séance en présence du commissaire du gouvernement, M. Mahamadou Zada, ministre de la Communication, Chargé des Relation avec les Institutions.

Le premier projet de loi examiné et adopté avec 120 voix pour, Zéro (0) Contre et Zéro (0) abstention est celui autorisant la ratification du contrat de financement FI N 92787, Sérapis N°2020-0668 d’un montant de 15.000.000 d’Euros, signé le 24 décembre 2020 à Niamey et le 28 décembre 2020 à Luxembourg entre le Gouvernement la République du Niger et la Banque Européenne d’Investissement (BEI), pour le financement du projet riposte sanitaire Covid-19 au Niger. Ce projet sera mis en œuvre à travers cinq (5) composantes.

La première vise à augmenter des capacités des infrastructures de santé existantes pour les patients de la covid-19 au moyen de la reconfiguration et de l’adaptation des hôpitaux ou autres structures dans le domaine de la santé et de l’acquisition des matériels et équipements nécessaires. La composante 2 garantit l’approvisionnement en équipement de protection individuelle, test, diagnostic, autres consommables et médicaments pour le diagnostic et le traitement de la covid-19 y compris les capacités nécessaires de transport et de livraison. La composante 3 vise à renforcer les capacités des laboratoires dans le pays. Quant à la composante 4, elle permettra de renforcer les capacités de production et de distribution d’oxygène dans le pays. Enfin la composante 5 vise à appuyer le système médical d’urgence au Niger.

Le second texte adopté par 118 voix pour, Zéro (0) Contre et Zéro (0) abstention est le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de projet FI N°89630 Sérapis N°2018-0342, d’un montant de 140.000.000 d’Euros, signé le 28 février 2020 à Luxembourg et le 08 avril 2020 à Niamey, entre le Gouvernement la République du Niger et la Banque Européenne d’Investissement (BEI) pour le financement du projet NIGELEC expansion de l’accès à l’électricité.

Le financement couvre, la modernisation et le renforcement des réseaux de transport du réseau de la zone du fleuve (Niamey-Tillabéri-Dosso) ; le passage en 12 KV de la boucle Haute Tension de Niamey, l’extension des postes de Goudel et Niamey 2, la création de nouveaux postes sources au centre-ville, à Bangoula et à la rive droite, la liaison 132 KV Dosso-Balleyara y compris la création d’un poste source. Il y a également l’extension et le renforcement des réseaux moyenne tension (MT) et basse tension (BT) dans les huit chefs-lieux de régions et l’électrification de 95 localités rurales proches du réseau. Enfin le renforcement des capacités institutionnelles du secteur de l’électricité

Enfin le troisième texte adopté est le projet de loi autorisant la ratification de la convention de crédit n° CNE118801 d’un montant total maximum en principal de 27.000.000 d’Euros, signé le 26 mars 2020 àNiamey entre la République du Niger et l’Agence Française de Développement (AFD) pour le financement du projet de construction d’un centre national de contrôle de réseaux à Niamey sur le site appartenant à la NIGELEC. Il a été adopté par 122 voix pour, Zéro (0) Contre et Zéro (0). L’objectif principal du projet est de soutenir le développement du Niger en contribuant à sécuriser et à améliorer les performances du système électrique. Spécifiquement, le projet vise à améliorer la qualité de l’électricité en réduisant le nombre et le temps moyen des coupures. Le projet sera mis en œuvre à travers quatre composantes.

Il faut noter qu’avant l’examen et le vote des projets de texte, le président de la Commission Nationale des Droits Humains(CNDH) du Niger, Pr Khalid Ikri a présenté la synthèse du rapport 2019-2020 sur l’état des Droits humains au Niger devant l’Assemblée Nationale. Ce document est subdivisé en cinq parties. La première partie, concerne les droits civils et politiques ; la deuxième partie porte sur la détention et la torture ; la troisième partie traite des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux. La quatrième partie aborde les droits catégoriels et enfin la cinquième partie est relative aux droits des migrants, la lutte contre les discriminations et les pratiques esclavagistes. A la fin de la présentation de ce rapport général, la Commission Nationale de Droits Humains du Niger a formulé plusieurs recommandations tout en demandant au peuple nigérien de se mobiliser davantage pour la sauvegarde de la paix, de la cohésion sociale, de la sécurité et de l’unité nationale. Pour ce faire, la CNDH a invité tous les citoyens nigériens à se comporter en sentinelle vigilante de la République.

Seini Seydou Zakaria(onep)

1er juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les travaux de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2019, dite session budgétaire de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle, Place de la Concertation à Niamey. Ainsi lors de la plénière du vendredi 1er novembre dernier présidée par M. Iro Sani, 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, les députés ont procédé à l’examen et à l’adoption de trois projets de loi soumis à leur appréciation.

Il s’agit notamment du projet de loi modifiant et complétant l’ordonnance n°2010-61 du 07 octobre 2010 portant Statut du personnel de la Garde Nationale du Niger (GNN) ; du projet de loi modifiant et complétant la loi N°2015-01 du 13 janvier 2015 portant Statut de la Chefferie traditionnelle en République du Niger et enfin du projet de loi autorisant la ratification de la Convention N°121 sur les prestations en cas d’accidents du travail et de maladies professionnelles de l’OIT, adoptée le 8 juillet 1964 à Genève (Suisse) en marge de la 48ème Session ordinaire de la Conférence générale de l’Organisation internationale du travail (OIT).

Après présentation des rapports des commissions permanentes saisies au fonds ; les avis de celles saisies pour avis et les débats en plénière, le premier projet de loi relatif au Statut du personnel de la Garde nationale du Niger a été adopté par 103 voix favorable, zéro contre et zéro abstention. Selon les explications données dans le rapport de la Commission des Affaires générales et institutionnelles (CAG/I), la modification l’ordonnance n°2010-61, s’explique par les insuffisances constatées notamment en matière d’avancement. En effet, rappelle la CAGI, la signature des Accords de paix avec les différentes rebellions, a permis l’intégration au sein de la GNN, des ex-combattants avec des grades octroyés d’office. Ce projet de loi vise à harmoniser les textes « pour permettre aux éléments d’un même corps d’évoluer ensemble dans les mêmes conditions ». Cette modification permettra également aux officiers méritants (de la GNN) d’évoluer dans la hiérarchie de leur corps.

Les travaux de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2021 dite session budgétaire de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle. Au cours la séance plénière d’hier, les parlementaires ont procédé à l’examen du projet de loi portant loi de finances au titre de l’année budgétaire 2022, équilibrée en recettes et en dépenses à un montant de 2.908.589.919.168 FCFA contre 2.888,79 milliards de FCFA, soit une variation de 19,80 milliards de FCFA par rapport au projet initial. Selon les explications données par le ministre des Finances, le projet de loi de Finances 2022 est finalement en hausse de 77,6 milliards par rapport au premier collectif budgétaire de 2021 soit 2,74%. Ce budget a été élaboré dans un contexte marqué par la persistance des menaces sécuritaires, de la pandémie de la Covid-19, ainsi que des aléas climatiques. C’est le Président l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou qui a présidé la séance plénière en présence des commissaires du gouvernement, le ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud et le ministre de la Communication, Chargé des relations avec les Institutions de la République, M. Zada Mahamadou. A l’issue des débats et de vote les parlementaires ont adopté le budget général de l’Etat 2022, équilibrée en recettes et en dépenses à un montant de 2.908.589.919.168 FCFA, à 129 voix pour, 37 voix contre et zéro abstention.

 

 Seini Seydou Zakaria(onep)

15 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2021, dite session Budgétaire de l’Assemblée nationale se poursuivent activement à l’hémicycle Place de la Concertation. Le Samedi 20 novembre 2021, les parlementaires ont procédé à l’examen et au vote d’un projet de loi portant loi autorisant la ratification de l'accord de financement composé du crédit et d'un don. La séance plénière a été présidée par le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Kalla Ankouraou en présence du commissaire du gouvernement, le ministre de la Communication chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Zada.

C’est avec 103 voix pour, deux (2) contre et zéro abstention que les parlementaires ont adopté le projet de loi autorisant la ratification de l'accord de financement composé du crédit n°6894- NE d'un montant de quarante-quatre millions huit cent mille Euros (44.800.000 €) et d'un don n°D826-NE d'un montant de trente-sept millions cinq cent mille Droits de Tirages Spéciaux (37.100.000 DTS) signé le 27 août 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l'Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du Projet régional d'accès à l'électricité et à la technologie de stockage d'énergie par batteries.

Les membres de la commission des Affaires Etrangères et de la Coopération ont procédé à l’examen immédiat du projet de loi. Après avoir pris connaissance de l'exposé des motifs et du contenu du projet de loi, les commissaires notent que cet accord de financement entre dans la catégorie des instruments juridiques dont la ratification requiert l'adoption préalable d'une loi d'autorisation, conformément à l'article 169 de la Constitution du 25 novembre 2010.

Les objectifs du projet sont d’accroître l'accès au réseau électrique, améliorer la stabilité du système électrique, augmenter l'intégration des énergies renouvelables dans le système d'échange d'énergie électrique ouest-africain (WAPP/EEEOA). Le prêt est consenti au Niger aux conditions ci-après : il s’agit du paiement d'une commission d'engagement au taux maximum d'un demi de un pour cent (1/2 de 1%) par an sur le solde non retiré du financement ; le paiement d'une commission de service au taux de trois quarts de un pour cent (3/4 de 1%) par an sur le solde retiré; le remboursement du montant principal du crédit s’effectuera respectivement les 15 mai et 15 novembre de chaque année durant 30 ans et la date d’entrée en vigueur est de 90 jours après la signature de l’accord. Le projet sera mis en œuvre à travers quatre composantes.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

22 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l'année 2019, dite session Budgétaire de l'Assemblée Nationale se poursuivent à l’hémicycle. La plénière du vendredi 8 novembre a porté sur deux projets de loi, à savoir le Projet de loi déterminant les principes fondamentaux relatifs à l’insertion des Personnes Handicapées (34 articles) et le Projet de loi portant organisation de la Concurrence au Niger (61) articles). Les travaux se sont déroulés sous la présidence du 2ème Vice-président de l’Assemblée Nationale, l’honorable député Mahamadou Liman Elhadji Ali en présence des Commissaires du Gouvernement notamment la ministre de la Population, Mme Amadou Aïssata et le ministre chargé des Relations avec les Institutions M. Barkaï Issouf.

Les travaux ont commencé par la lecture et l’adoption du compte rendu sommaire de la séance du jeudi 7 novembre. Il y a eu ensuite la présentation du rapport sur le premier projet de la loi par la Commission des Affaires Sociales et Culturelles (CAS/C) peu avant l’ouverture des discussions générales et le vote. A l’issue de ces discussions, le Projet de loi déterminant les principes fondamentaux relatifs à l’insertion des Personnes Handicapées a été approuvé par 121 voix pour, 0 contre, 0 abstention. Ainsi, ledit projet de loi a été adopté en tenant compte de l’amendement fait notamment à son article 14. D’après le rapport présenté, ce présent projet de loi est un espoir pour toutes les Personnes Handicapées au Niger car il met en harmonie la législation de notre pays avec la Convention relative aux droits des Personnes Handicapées (CDPH). Il contribuera à améliorer la jouissance et l’exercice des droits de l’homme par les Personnes Handicapées.

Les députés nationaux devraient ensuite entamer la discussion du second point inscrit à l’ordre du jour notamment le Projet de loi portant organisation de la Concurrence au Niger (61) articles). A ce niveau, la Commission des Affaires Economiques et du Plan (CAE/PL) a fait savoir à la plénière qu’elle n’avait pas fini de discuter avec les différents acteurs concernés afin d’élaborer son rapport. Cette préoccupation a été prise en compte.

Les travaux de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2019 dite session budgétaire, se poursuivent à l’hémicycle Place de la concertation à Niamey. Au cours de la séance plénière d’hier présidée par M. Iro Sani, 1er Vice président de l’Institution, le parlement a procédé à l’examen et à l’adoption du projet de loi modifiant et complétant la loi n°61-33 du 14 août 1961, portant institution du Code de procédure pénale (131 articles).

Après la présentation du rapport de la Commission des affaires générales et institutionnelles (CAG/I) saisie sur le fond et les avis des autres commissions permanentes saisies pour avis, les députés ont procédé aux discussions, puis au vote du projet de loi à eux soumis. Ainsi, à l’issue de la procédure, le projet de loi a recueilli 119 voix favorables, zéro contre et zéro abstention. Selon le rapport de la CAG/I, ce projet de loi a pour objectif de déterminer l’organisation et la procédure à suivre devant les chambres criminelles des tribunaux de grandes instances, de l’appel des décisions rendues par celles-ci et du pourvoi en cassation.

Pour rappel, la loi 2018-37 du 1er juin 2018 fixant l’organisation et la compétence des juridictions en République du Niger a institué des chambres criminelles au sein des tribunaux de grande instance pour juger les infractions qualifiées de crimes en remplacement des cours d’assises et crée des chambres criminelles au sein des cours d’appel compétentes pour connaître en appel des décisions rendues en matière criminelle. L’objectif de cette reforme, selon toujours le rapport de la CAG/I, est d’accélérer le traitement des affaires criminelles aux fins de désengorger les prisons.

Onep

1er novembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/

Le 3ème vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Zakara Karidio a présidé hier matin les travaux en séance plénière de la première session ordinaire au titre de l’année 2022. Au cours de cette séance plénière, les parlementaires ont examiné et adopté le projet de loi modifiant  la loi n° 61-27 du 15 Juillet 1961, portant institution du Code Pénal». Les débats se sont déroulés en présence du commissaire du gouvernement, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed et du ministre de la Communication chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Laouali Dan Damo.

Le projet de loi adopté vise à incriminer la disparition forcée qui est un terme juridique, recouvrant la privation de liberté, le refus de reconnaître cette privation de liberté ou de révéler le sort réservé à la personne disparue et le lieu où elle se trouve et la soustraction de la personne à la protection de la loi. Il est voté avec 102 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention.

Pour rappel, la convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées a été adoptée le 20 décembre 2006. Cette convention vise à faire prendre par les Etats parties des mesures nécessaires pour que la disparition forcée soit érigée en crime et intégrée dans la législation pénale interne.

Dans son intervention, le commissaire du gouvernement a expliqué que ce projet de loi adopté innove en ce qu’il incrimine la pratique et prévoit des peines contre les auteurs, co-auteurs ou complices des disparitions forcées qu’ils soient agents de l’Etat ou non. En cela, il va au-delà de la Convention qui ne retient comme auteurs des disparitions forcées que les agents de l’Etat.

En exécution de cette obligation, selon le commissaire du gouvernement, l’article 208.2 du Code Pénal définit les enlèvements suivis de disparitions, en exécution d’un plan concerté, à l’encontre d’un groupe de population civile comme un crime contre l’Humanité. Les travaux en séance plénière reprendront ce vendredi, 27 mai 2022 à partir de 09h30mn avec l’élection partielle d’un membre de la Haute cour de justice. 

Par Seini Seydou Zakaria(onep) & Faiza Maazou(onep)

 

Les travaux de la 1ère session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2023, dite session des lois se poursuivent à l’hémicycle Place de la concertation à Niamey. Lors de la plénière du vendredi 2 juin 2023, les députés ont examiné et adopté le projet de loi portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature (23 articles). Le texte a été adopté par 120 voix pour, zéro contre et zéro abstention.

Les travaux ont été présidés par le député Alkabouss Jalaoui, 2ème Vice- président de l’Assemblée nationale en présence des commissaires du gouvernement, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed et le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano. Ainsi, après la présentation du rapport de la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAGI) saisie au fond, les députés présents ont, à l’unanimité, voté en faveur de ce projet de loi.

Lors de sa prise de parole devant la tribune de l’Assemblée nationale, le Commissaire du gouvernement, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano a remercié les députés pour le vote de ce projet de loi si important pour le secteur judiciaire du pays. «Les points de cette nouvelle lecture portent sur la composition du Conseil supérieur de la magistrature pour tenir comptes des délibérations du gouvernement et les formations du Conseil, plénière et disciplinaire, sur lesquelles des précisions sont apportées quant à la tenue de leurs sessions et les conditions de recours au vote», a-t-il expliqué.

Pour le ministre de la Communication chargé des Relations avec les Institutions, l’Assemblée nationale vient, par ce vote, de doter le Niger d’un texte adapté aux missions attendues du CSM et offrant à la justice les gages d’indépendances dont elle a besoin pour son bon fonctionnement. «Je n’en doute pas qu’il en sera fait une bonne application dans l’intérêt de ceux qui ceux jugent et de ceux qui attendent justice», a conclu le ministre Mahamadou Lawaly Dan Dano.

Siradji Sanda (ONEP)

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Constitution projet loi Assemblee Nat NigerLa plénière de l’Assemblée Nationale présidée par SEM Ousseini Tini, président de ladite institution, a procédé hier matin à l’examen et au vote de deux projets de loi. A l’issue de cet examen, les députés nationaux ont adopté le projet de loi portant révision des articles 47, 48, 53, 59, 85,99, 100 de la Constitution du 25 novembre 2010, par 139 voix pour, 0 contre et 0 abstention ainsi que le projet de loi d’habilitation permettant au gouvernement de prendre des ordonnances pendant l’intersession par 128 voix pour, 0 contre et 0 abstention.

Concernant le premier projet de loi, il s’agit par cette réforme de combler les lacunes relativement aux délais prévus par la Constitution, pour l’organisation des élections présidentielles et législatives, conformément aux recommandations de la CENI et des partenaires du Niger en matière électorale. En effet, ces délais très courts, sont jugés insuffisants par les différentes parties et ne prennent pas suffisamment en compte ceux relatifs à la réclamation et aux recours devant la Cour Constitutionnelle. Il faut rappeler que cette révision tire son fondement de l’article 174 de la Constitution qui stipule : « pour être pris en considération, le projet ou la proposition de révision doit être voté à la majorité des trois quarts (3/4) des membres composant l’Assemblée Nationale. Si le projet ou la proposition en cause a été approuvé à la majorité des quatre cinquième (4/5) des membres composant l’Assemblée Nationale, la révision est acquise. A défaut, le projet ou la proposition est soumis à référendum sauf abandon dudit projet ou proposition».

Assemblée nationale : Adoption du projet de loi relatif au financement du projet de Gouvernement des  Industries extractives pour le développement local et la réponse à la Covid 19

Les travaux de la séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l'année 2020, dite session Budgétaires de l'Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Au cours de la séance plénière d’hier présidée par SE Ousseini Tinni, président de ladite Institution, les députés ont procédé à l’examen et au vote du projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement composé de crédit et de subvention entre le gouvernement et l’Association Internationale de Développement AID pour le financement du projet de Gouvernement des Industries extractives pour le développement local et la réponse à la Covid-19 (GOLD) au Niger. La plénière s’est déroulée en présence du commissaire du gouvernement, M. Barkaï Issouf, ministre Chargé des Relation avec les Institutions.

Le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement composé du crédit n°6748-NE d’un montant de 45.000.000 Euros et de la subvention n° D697-NE d’un montant équivalent à  36.500.000 DTS, signé le 14 août 2020 à Niamey entre le Gouvernement de la République du Niger et l’Association Internationale de Développement AID pour le financement du projet de Gouvernement des Industries extractives pour le développement locale et la réponse à la Covid-19 (GOLD) au Niger est voté par les parlementaires avec 90 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention.

L’objectif global de ce projet est de renforcer la capacité des collectivités territoriales et du secteur extractif afin de permettre la prestation de services dans les régions ciblées qui sont Agadez, Diffa, Tillabéri et Zinder. Quant aux secteurs concernés, ils correspondent au secteur extractif, de l’eau, de l’enseignement primaire et de la santé. Ainsi le projet sera mis en œuvre à travers le  renforcement des capacités des collectivités territoriales dans l’utilisation des ressources humaines et financières ; l’amélioration de la Gestion du Secteur Extractif notamment par le renforcement du cadre réglementaire et de la capacité d’évaluation, de promotion et de gestion ; la gestion du projet.

Seini Seydou Zakaria

17 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/   

Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée Nationale au titre de l’année 2022 se sont poursuivis hier dans l’hémicycle sous la présidence de l’honorable Kalla Ankourao, 1er vice-président de l’institution. En procédure immédiate, les députés ont adopté à l’unanimité des voix présentes, par 130 voix pour, 0 contre, et 0 abstention, le projet de loi portant statut du personnel du cadre autonome du personnel de la Garde Nationale du Niger.

La proposition de ce projet de loi fait suite aux insuffisances constatées dans la mise en œuvre de l’ordonnance N°2010-61 du 07 octobre 2022 portant statut du personnel du cadre autonome de la Garde Nationale du Niger (GNN), notamment en ce qui concerne la gestion de la carrière du personnel. Elle vise à apporter les corrections nécessaires pour permettre aux gardes de mener à bien leurs missions dans un cadre règlementaire satisfaisant.

Le texte présenté aux députés permet de prendre en compte certaines réalités du contexte sécuritaire qui a conduit au recrutement des jeunes dans les zones de conflits et de prévoir des dispositions relatives à la réserve que la Garde Nationale du Niger peut solliciter pour renforcer ses capacités opérationnelles en temps de paix ou dans une situation de conflit ou de crise. Le projet de loi vise également à créer des organes consultatifs pour assurer la gestion efficace et efficiente des ressources humaines de la Garde Nationale du Niger et prévoir certaines positions statutaires auxquelles le Garde peut prétendre au cours de sa carrière.

Les discussions générales qui ont suivi la présentation du projet de loi ont permis de constater l’unanimité que fait le Corps, très polyvalent, de la Garde Nationale du Niger (5) et du soutien dont il jouit au sein de l’hémicycle. D’anciens enseignants qui siègent actuellement à l’Assemblée Nationale, tout comme des députés qui, à un moment de leur vie, ont passé par le système pénitentiaire dont la gestion quotidienne est confiée à la GNN, ont salué le professionnalisme de la Garde Nationale du Niger dans la conduite de ses missions.

A la suite de l’adoption du projet de loi par 130 voix pour, 0 contre et 0 abstention, le ministre délégué auprès du ministre de la décentralisation, M. Dardaou Zaneidou, s’est félicité de l’adoption de ce texte qui soutient la carrière de la Garde Nationale du Niger ». Il a saisi l’occasion pour remercier les représentants du peuple, les députés, pour ce vote à l’humanité, mais aussi pour les hommages et les encouragements à l’égard de la GNN et de ses éléments. « Adopter ce statut, comme l’ont souligné certains élus, c’est être en harmonie avec soi-même. C’est de permettre désormais à la GNN d’avoir un cadre juridique lui permettant d’effectuer sa mission de manière efficace et efficiente », a déclaré M. Dardaou Zaneidou.

Par Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Une importante délégation du parlement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) conduite par son président, SE. Sidie Mohamed Tunis est arrivée hier dans l'après-midi à Niamey où elle effectuera une visite de travail et d'amitié du 16 au 21 novembre. A leur arrivée à l'Aéroport International Diori Hamani, le président du parlement de la CEDEAO et la délégation qui l'accompagne ont été chaleureusement accueillis par le vice-président de l'Assemblée nationale, M. Oumarou Yahaya. Ils ont ensuite été salués par les membres du bureau de l'Assemblée nationale et les députés nigériens membres du parlement de la CEDEAO.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

17 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Une importante délégation du parlement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) conduite par son président, SE. Sidie Mohamed Tunis est arrivée hier dans l'après-midi à Niamey où elle effectuera une visite de travail et d'amitié du 16 au 21 novembre. A leur arrivée à l'Aéroport International Diori Hamani, le président du parlement de la CEDEAO et la délégation qui l'accompagne ont été chaleureusement accueillis par le vice-président de l'Assemblée nationale, M. Oumarou Yahaya. Ils ont ensuite été salués par les membres du bureau de l'Assemblée nationale et les députés nigériens membres du parlement de la CEDEAO.

Seini Seydou Zakaria(onep)

17 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Tinni Commissions parlementaires ad hocLe Président de l’Assemblée nationale, SE M. Ousseini Tinni, a procédé, hier matin, à l’installation des quatre Commissions ad’hoc mises en place dans le cadre de levée d’immunité d’un député, la mise en examen de deux anciens ministres et l’enquête parlementaire sur la vente de l’uranium.
Les 3 premières sont composées chacune de 15 membres à la proportionnelle des groupes parlementaires composant l’Assemblée nationale soit 7 députés pour le Groupe PNDS, 2 pour le Rassemblement des Démocrates ; 2 pour le Groupe Zamzam Lumana ; 1 pour les Patriotes ; 1 pour les Républicains et 2 pour le MPR et apparentés.

Après quatre-vingt dix jours d’intenses activités et de débats (soit du 07-04-2021 au 05-07-2021), les travaux de la première Session ordinaire de l’Assemblée Nationale au titre de l’année 2021, dite session des lois, ont pris fin, hier matin à l’hémicycle Place de la Concertation, sous la présidence de M. Seini Oumarou. La cérémonie de clôture a enregistré la présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, des présidents des Institutions de la République, des députés nationaux, des membres du gouvernement, des représentants du corps diplomatique et des Organisations Internationales ainsi que des chefs coutumiers et religieux.

La cérémonie de clôture de la session a débuté par l’exécution de l’hymne national (La Nigérienne) par la fanfare de la Garde Nationale du Niger et l’appel nominatif des députés par le secrétaire parlementaire, M. Abdou Boubacar.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le président de l’Assemblée Nationale a déclaré qu’au cours de cette session, les parlementaires ont pu parachever la mise en place des organes et instances de leur Institution avant de se pencher sur la Haute Cour de Justice, une institution qui est auprès de l'Assemblée Nationale, dont le constituant a demandé l'installation dès la première session ordinaire de chaque législature, comme pour rappeler à chacun la place éminente que cette Cour occupe dans l'architecture institutionnelle du pays. M. Seini Oumarou a aussi évoqué le déplacement du Chef de l’Etat dans la région de Diffa, précisément à Baroua. Dans le contexte actuel, le président de l’Assemblée Nationale a qualifié ce déplacement du Président de la République d’un acte courageux, bravant insécurité et intempéries.

Le président du parlement a aussi invité ses collègues députés à profiter de l’intersession pour aller à la rencontre de leurs concitoyens, leur restituer ce qu’ils font à l’hémicycle en leurs noms. «Soyez aussi à leur écoute, peut-être que de vos contacts jailliront les idées qui, plus tard, se transformeront en règles de droit à travers des propositions de loi», a-t-il lancé aux élus nationaux.

Au plan législatif M. Seini Oumarou a estimé que la moisson de cette session aura été assez modeste, sans doute en raison du contexte d'installation de toutes les institutions de l'Etat après les élections générales. Toutefois, a-t-il précisé, une quinzaine de projets de texte ont été adoptés pendant que deux propositions de loi étaient déposées et soumises à l'avis préalable du gouvernement.

En ce qui concerne le contrôle de l'action gouvernementale, le président de l’Assemblée Nationale a affirmé que, le point d'orgue de la première session aura été la Déclaration de Politique Générale (DPG) du gouvernement présentée par le Premier ministre, Chef du Gouvernement devant le parlement. Pour M. Seini Oumarou, ce fut un important rendez-vous républicain dont le premier mérite a été de rappeler aux Nigériens, le  choix fait par le pays d'une architecture institutionnelle basée sur un équilibre stable des pouvoirs publics.

Seini Seydou Zakaria(onep)

06 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les travaux en séance plénière de l’installation de la 3ème législature de la 7ème République au titre de l’année 2021, ont pris fin, hier dans l’après-midi à l’hémicycle, place de la concertation. C’est le président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou qui a présidé les travaux de la session de clôture. En procédant à la fermeture des travaux de la session d’installation, le Président de l’Institution a adressé ses remerciements à l’ensemble de ses collègues pour l’assiduité aux travaux durant la session. Avant de procéder à la clôture, les députés ont exécuté la ratification de la liste des candidats aux différentes commissions générales permanentes de l’Assemblée nationale dont les présidents seront élus à la prochaine session ordinaire qui s’ouvrira courant avril 2021.

C’est au cours de cette session que le Président du parlement nigérien, SE. Seini Oumarou a été élu par ses collègues et les membres du bureau. Cette élection est intervenue après la composition, le lundi 22 mars 2021, de groupes parlementaires que devait contenir la nouvelle législature. Le  groupe parlementaire de la majorité est composé de 129 députés soutenant tout le programme de gouvernance du nouveau Président de la République SE. Mohamed Bazoum élu pour un mandat de cinq ans à la destinée du Niger le 21 février 2021.

La période de la session d’installation a donné l’occasion aux nouveaux députés de suivre des journées parlementaires d’informations organisées par l’Assemblée nationale, les rôles et les responsabilités des députés. Cette journée d’information visait à édifier les parlementaires sur leur rôle en tant qu’élus nationaux une fois à l’hémicycle. Des thèmes tels que ; le contrôle de l’action gouvernementale, la diplomatie parlementaire, la création et le fonctionnement de réseau parlementaire, le statut du député, les députés et l’administration parlementaire ; l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication à l’Assemblée Nationale ont été exposés aux parlementaires.

 Seini Seydou Zakaria

02 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les travaux de la première Session ordinaire de l’Assemblée Nationale au titre de l’année 2017 dite session des lois ont pris fin, hier matin au Palais de Congrès de Niamey, sous la présidence, de SE Ousseini Tinni, président de la dite Institution. La cérémonie de la clôture a enregistré la participation du Premier ministre, chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, du Haut Représentant du Président de la République Elhadji Seini Oumarou, des présidents des Institutions de la République, des députés nationaux, des membres du gouvernement, du gouverneur de la région de Niamey, ainsi que des représentants du corps diplomatique accrédités au Niger et ceux des chefs coutumiers et religieux.

Assemblee Nationale _visite_Hopital-General_de_Reference_de_Niamey

Dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale, les députés membres de la commission des affaires sociales et culturelles et ceux de la commission des finances et du budget ont effectué hier matin une visite dans les locaux de  l’Hôpital Général de Référence (HGR) de Niamey. L’objet du déplacement de la délégation conduite par le vice-président de la commission des affaires sociales et culturelles, M. Yacouba Soumana Gaoh est d’aller constater les conditions de fonctionnement de cet établissement sanitaire de référence  situé au quartier Koira Tégui de Niamey.

Accompagnés du Directeur Général de l’hôpital, Dr Oumara Mamane, et ses plus proches collaborateurs, les  parlementaires ont visité de fond en comble toutes les installations. Ils ont trouvé sur place des agents qui s’investissent pour assurer un travail de qualité et satisfaire les patients.

Fruit de la coopération sino-nigérienne, l’Hôpital Général de Référence (HGR) dispose d’un équipement moderne répondant aux normes internationales. Les différentes pathologies qui nécessitaient dans le temps des évacuations sanitaires et coûteuses vers l’étranger sont désormais prises en charge par des spécialistes nigériens, chinois et d’autres nationalités. Les malades sont pris en charge rapidement.

Dans cet établissement, le Directeur Général et son staff ont mis en place un dispositif de suivi afin qu’il y ait des agents en permanence au niveau de différents services. L’établissement a pour mission principale de servir de cadre de référence, d’assurer les prestations des patients. Selon le député Yacouba Soumana Gaoh, la commission des affaires sociales et culturelles à la charge de contrôle du Ministère de la Santé Publique et le HGR est sous la tutelle de ce Ministère. En matière de finance, il est sous la tutelle du Ministère des Finances. « Nous votons à l’Assemblée nationale les budgets des services de l’Etat. Cette visite, c’est pour constater le fonctionnement des services. Nous avons relevé les forces et les faiblesses. Nous avons constaté la lenteur dans la libération des budgets alloués pour le fonctionnement du service, le non-paiement de certaines créances et le problème de redéploiement du personnel. Nous allons nous retrouver avec la commission des finances et du budget pour faire un plaidoyer pour l’ Hôpital Général de Référence», a-t-il conclu.

 Seini Seydou Zakaria  (onep)

1er octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, M. Iro Sani a présidé hier les travaux de séance plénière de la deuxième session ordinaire au titre de l'année 2019, dite session Budgétaire de l'Assemblée nationale. L’ordre du jour était consacré à la présentation des rapports des missions effectuées par les commissions générales permanentes de l’Assemblée nationale pendant l’intersession. Au cours de cette séance, les députés ont suivi la présentation des rapports de mission de la commission des Affaires Générales et Institutionnelles et celle des Affaires Sociales et Culturelles. L’objectif global des missions est d’informer, de sensibiliser les populations sur les sujets d’intérêt national, notamment l’unité nationale, la cohésion sociale, la paix et la sécurité et le développement.

Pour rappel, à la fin des missions effectuées par la commission des Affaires Générales et Institutionnelles, les membres ont animé un point de presse pour édifier l’opinion nationale et internationale sur le constat qui s’est dégagé sur le terrain. Cette commission dirigée par l’honorable Souley Dioffo a été dans la région de Tillabéri du 30 mai au 04 avril 2019 et dans les régions de Niamey et Dosso du 18 au 27 septembre 2019. Les échanges avec les acteurs sociaux ont porté sur le thème « paix, sécurité et développement». Selon le rapporteur de la commission, dans toutes les localités où la délégation est passée, les populations ont accueilli avec intérêt l’envoi par l’Assemblée nationale d’un nombre important de députés pour les entretenir des problèmes d’actualité qui les concerne au quotidien.

La Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAGI) a formulé des recommandations visant à revoir à la hausse des effectifs des forces de défense et de sécurité afin de bien occuper le terrain dans le temps et dans l’espace. Il y a aussi la question d’évaluer régulièrement les effets des mesures exceptionnelles prises dans le cadre de la mise en œuvre de l’état d’urgence.

Assemblée nationale : Deux membres du gouvernement auditionnés par la commission des finances et du budget

Les travaux en commission de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2020, dite session Budgétaire de l’Assemblée nationale se poursuivent activement. Dans le cadre de l’étude du texte de projet de loi, portant loi de finances pour l’année budgétaire 2021, les membres de la commission des Finances et du Budget en présence du président de ladite commission, Honorable Adamou Namata ont respectivement auditionné dans la journée d’hier, le ministre des Transports, M. Mahamadou Karidio et le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, chargé de la Sécurité Publique, M. Alkache Alhada sur l’apport et le  contenu des conventions des missions de services publics concédées à des structures  privées au Niger.

En effet, les représentants de la nation veulent en savoir d'avantage sur le  contenu des conventions des missions de services publics concédées à ces structures  privées à savoir ; les principales obligations des parties ; la valeur ajoutée de ces différentes conventions pour le Niger en termes de l'amélioration de la qualité des services, de l'impact sur les recettes budgétaires de l'Etat.

C’est ainsi, que dans la matinée, le ministre des transports accompagné de ses proches collaborateurs et les responsables des différentes sociétés privées de son département ministériel ont donné d’amples clarifications de l’exercice de ces sociétés et leur contribution à l’économie du Niger. Les différents accords de partenariat entre l'Etat  nigérien et certaines structures nationales et étrangères du Ministère des Transports concernent la convention de concession du port sec de Dosso et de son antenne de Niamey  signé avec Bollorré Africa Logistics ; la société Nigérienne de Logistique Automobile (SONILOGA) ; la Société Nigérienne de Contrôle (SNCA), la Société Négoce la Référence (SNER), Société Haroun Printing et SUMMA.

Selon le ministre, l’exercice des parlementaires est constructif. Il permet à la commission des finances et du budget de mieux appréhender les ressources de revenu de l’Etat et d’actionner celles qui sont inactives pour permettre à l’Etat de rentrer dans ses droits dans la construction du budget. Pour lui, l’exercice aide également les membres du gouvernement de voir certaines insuffisances et manquements à corriger. «Nous avons discuté de l’apport des sociétés pour lesquelles nous avons concédé des activités publiques dans le budget de l’Etat. Nous avons passé toutes les sociétés en revue de notre département ministériel. Nous avons compris que ces dernières contribuent d’une manière à autre à la confection du budget de l’Etat. Leur contribution annuelle est d’une soixantaine de milliards, injectée dans les finances publiques », a-t-il dit.

Le ministre Mahamadou Karidio a en outre indiqué qu’ils ont constaté des insuffisances ou de lenteurs dans les procédures de reversement des fonds dans les caisses de l’Etat. «Nous les avons appelées à faire diligence. Les députés ont aussi contribué à clarifier un certain nombre de situations dont les partenaires ont apporté des clarifications», a-t-soutenu.

Dans l’après-midi, les membres de la commission des finances et du budget ont auditionné le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, chargé de la Sécurité Publique, M. Alkache Alhada sur la confection des passeports. Cette audition s’est déroulée en présence du Directeur Général Adjoint de la Police Nationale, le Commissaire Général, M. Oumarou Moussa et le   Directeur de Surveillance du Territoire le Commissaire Divisionnaire, Alfa Abdourahamane.

A l’issue de l’audition, le ministre en charge de l’intérieur a expliqué que, depuis le 15 mai 2005, un contrat de production de 570 000 passeports a été  signé en BOT entre l’Etat du Niger et la société CONTEC Global. C'est-à-dire la société fournit le matériel et les installations. En ces moments, chaque passeport était produit à 30 000FCAF et ensuite, 35 700 à la suite d’un avenant qui était intervenu. La répartition des frais de production des passeports est de 80% pour la société et les 20% reviennent à l’Etat. «La société apporte une somme de l’ordre de 600 000 000 FCFA à 800 000 000 FCFA par an. Mais, il faut rappeler que pendant un moment, il y avait eu une incompréhension à la récupération des TVA. La société CONTEC global a reconnu qu’elle doit payer certaines pénalités, malgré qu’on constate de la lenteur dans son engagement. Avec la Covid-19, il y a eu malheureusement une baisse de recettes parce que le hadj n’avait pas eu lieu. Comme vous le savez, c’est un grand moment de production de passeports. Nous souhaitons que dans les mois à venir la Covid-19 va être derrière nous et cela permettra de reprendre la production normale afin d’atteindre les objectifs fixés entre l’Etat du Niger et la société CONTEC Global», a conclu, le ministre Alkache Alhada.

Par Seini Seydou Zakaria

20 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/   

La séance plénière du samedi 24 juillet 2021 a été réservée au contrôle de l’action gouvernementale à travers les questions d’actualité, avec l’interpellation des membres du gouvernement. Ainsi sur les cinq (5) membres du gouvernement interpellés dont deux sont allés répondre aux préoccupations de la représentation nationale. Il s’agit du ministre de la Justice, M. Boubakar Hassan et du ministre délégué chargé de l’Intégration Africaine, M. Youssouf  Mohamed El Moctar. La séance plénière a été présidée par le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Kalla Ankouraou en présence du ministre de la Communication, chargé des relations avec les Institutions, M. Mahamadou Zada.

Le ministre de la Justice est allé répondre aux préoccupations du député Magagi Issaka relativement à l’installation effective et l’opérationnalisation du Tribunal de Damagaram Takaya.

En répondant à la question du député, le ministre de la Justice a rappelé que le problème d’installation effective et opérationnelle est commun à tous les nouveaux départements depuis l’adoption de la loi du 08 Août 2011 portant création des Départements. «Cela est dû au fait que nous faisons face à un problème de ressources. Mon département ministériel est en train de tout mettre en œuvre pour trouver les ressources nécessaires afin que le tribunal de Damagaram Takaya soit opérationnel mais au-delà tous les tribunaux nouvellement créés. D’ailleurs, je lance un appel à la représentation nationale de revoir à la hausse les crédits alloués au ministère de la Justice pour nous permettre d’élargir la carte judiciaire afin de parvenir à rapprocher les justiciables de la justice», a-t-il indiqué.

Pour sa part le ministre délégué auprès du ministre d’Etat ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération chargé de l’Intégration Africaine est allé répondre à une interpellation du député Ibrahima Souleymane relativement au processus d’indemnisation des Nigériens victimes des violences intervenues en Côte d’Ivoire le mercredi 19 Mai 2021 suite à la diffusion d’une vidéo sur des fausses nouvelles, falsifiées et mensongèrement attribuées à des Nigériens.

Après avoir détaillé la situation, le ministre Youssouf  Mohamed El Moctar a, dans ses réponses, dit que suite à cet évènement le Président de la République qui était en déplacement à l’extérieur du pays était rentré en contact avec son homologue de la Côte d’Ivoire pour résoudre ce problème. Les deux Chefs d’Etat ont pris des mesures pour que les auteurs de l’acte soient retrouvés et jugés. Ensuite une mission composée de deux ministres de la République et d’un député est allée rencontrer les autorités ivoiriennes et les compatriotes nigériens pour leur apporter du soutien moral et financier.

Le ministre délégué a ajouté qu’avec les discussions engagées entre les deux gouvernements, la Côte d’Ivoire s’engage à indemniser les victimes. «Un comité a été mis en place avec l’ambassade du Niger à Abidjan pour recenser les dégâts commis pour que l’Etat Ivoirien puisse indemniser les victimes. Le processus est en bonne voie», a assuré le ministre délégué M. Youssouf  Mohamed El Moctar.

Il faut préciser qu’à l’issue des enquêtes conduites par l’Etat Ivoirien, la jeune internaute ivoirienne, à l’origine de ces évènements malheureux, a été traduite en comparution immédiate le 21 mai 2021. Elle avait été condamnée à 5 ans de prison ferme et deux millions de FCFA d’amende.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

26 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Au cours de la séance plénière, d’hier jeudi, les députés ont examiné et adopté deux textes de  loi d’intérêt économique pour le pays. Il s’agit du projet de loi modifiant et complétant la loi n°2015-08 du 10 avril 2015 fixant l'organisation, la compétence, la procédure à suivre et le fonctionnement des Tribunaux de Commerce en République du Niger.  Les modifications proposées par le projet de loi entrent dans le cadre de l’assainissement de l’environnement juridique des affaires au Niger, plus particulièrement dans le cadre du  ‘’Doing Business 2018’’. 

Selon le rapport de la Commission saisie au fond, ‘’elles permettent également de rattraper des omissions dans la loi N°2015-08 du 10 avril 2015. Ces modifications portent sur : Les indemnités devant être accordées aux magistrats et au personnel agent et greffier de ces juridictions spécialisées (article 9) ; la compétence accordée au Tribunal de Commerce de siéger à juge professionnel unique pour tout litige dont le montant est inférieur ou égal à trois (3) millions (article 27) ; la possibilité pour le Tribunal de Commerce d'accorder deux (02) renvois au maximum aux parties sur leur demande motivée lorsque l'affaire est mise en délibéré (article 51) ; la mention des noms des parties sur décisions rendues (article 51) ; le début du délai d'appel pour les jugements contradictoires. Le texte a été voté par 106 voix pour; 0 contre et 0 abstention.

Les parlementaires nigériens, en travaux de séance plénière de la première session ordinaire au titre de l’année 2021 dite session des lois de l’Assemblée nationale, ont procédé hier à l’élection des députés-juges devant siéger à la Haute Cour de Justice (HCJ). Le vote s’est déroulé à bulletin secret.Les travaux de la séance plénière ont été présidés par SE. Seini Oumarou, président de l’Assemblée nationale.

A l’issue du scrutin, quatre parlementaires sont élus députés-juges. Il s’agit de Mme Ali Elhadj Ibrahim et M. Souley Oumarou du groupe parlement du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme PNDS-Tarayya, du député Salé Jibrillou du groupe parlementaire du Rassemblement des Démocrates et de M. Omar Hamidou Tchiana de l’Union Pour la République. La Haute Cour de Justice est composée de trois magistrats (dont un désigné par la Cour de cassation, un par la Cour des comptes et un par le Conseil d’Etat) auxquels se joindront quatre députés élus pour constituer la Haute institution judicaire du Niger. Conformément à la Constitution de la 7ème République du Niger du 25 novembre 2010, la Haute Cour Justice est compétente pour juger le Président de la République en cas de haute trahison et les membres du gouvernement en raison de faits qualifiés de crimes ou délits commis dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions. Le président ou la présidente de la Haute Cour est élu (e) parmi les quatre députés et les membres sont inamovibles pour la durée de la législature qui est de cinq ans.

A la fin de la séance, le président de l’Assemblée nationale a félicité les juges parlementaires pour leur élection ; il les a invités à tout mettre en œuvre pour être fonctionnels dans les plus brefs délais. Mme Ali Elhadj Ibrahim, l’une des juges parlementaires nouvellement élus, a traduit sa reconnaissance à l’ensemble des députés pour l’honneur fait à sa personne et à son parti politique le PNDS-Tarayya en l’élisant à ce poste. Elle a donné des explications sur le rôle et la mission des députés-juges.

Quant au député Salé Jibrillou du groupe parlementaire du Rassemblement des Démocrates, il a félicité ses camarades du groupe et de la majorité qui a accordé des records systématiques des voix aux élections. Il a dit mesurer la lourdeur de la tâche qui est désormais la sienne tout en promettant de l’accomplir avec responsabilité et dévouement pour accomplir efficacement leur mission.

Par Seini Seydou Zakaria(onep)

07 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les travaux en séance plénière de l’installation de la 3ème législature de la 7ème République au titre de l’année 2021 se poursuivent activement à l’hémicycle, place de la concertation. Hier les parlementaires ont respectivement procédé à l’élection des vice-présidents, les secrétaires parlementaires et les questeurs, tous pour un mandat d’un an, à l’exception du Président de l’institution, qui lui, est élu pour la durée de la législature. La séance plénière a été présidée par SE. Seini Oumarou, président de l’Assemblée nationale, en présence du commissaire du gouvernement, M. Issouf Barkaï, ministre Chargé des Relations avec les Institutions.

A l’issue des opérations de vote au poste des vice-présidents, les résultats sont les suivants :

Premier vice-président : M. Kalla Ankouraou

Deuxième vice-président : M. Adiza Seini

Troisième vice-président : M. Bako Galadima

Quatrième vice-président : M. Ibrahim Yacoubou

Cinquième vice-président : M. Alkabous Jalaoui

Sixième vice-président : M. Morou Yahaya

Questeurs : Mme Leyla Atoudjani, M. Soumana Sanda et M. Mahamane Lawali Zabey Moussa.

Sont élus aux postes de secrétaires parlementaires : Mme Rakia Ali Beidi, M. Alhader Samro, Mme Fatouma Abdoulaye Sambo, M. Abdou Aboubacar, Mme Fatima Doubou Dogo et Mme Aïchatou Abba.

La séance plénière reprendra le 1er avril 2021 avec à l’ordre du jour, la ratification des listes des candidats aux différentes commissions générales permanentes qui composent l’Assemblée Nationale du Niger à savoir la Commission des Affaires Economiques et du Plan; celles des Finances et du Budget ; des Affaires Etrangères et de la Coopération ; des Affaires Générales et institutionnelles ; de la Défense et Sécurité ; des Affaires Sociales et Culturelles ; et la Commission de Développement Rural et Environnement. Enfin, il faut noter que, des journées d’informations parlementaires seront organisées, les 29 et 31 mars 2021 sur des thèmes comme : présentation de l’Assemblée nationale, la procédure législative, le contrôle de l’action gouvernementale, la diplomatie parlementaire, la création et le fonctionnement d’un réseau parlementaire, le statut du député, les députés et l’administration parlementaire et la sensibilisation sur la cybercriminalité. 

Par Seini Seydou Zakaria

26 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les travaux de la première session ordinaire au titre de l’année 2022, dite session des lois de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle Place de la Concertation. Hier un seul point a été inscrit à l’ordre du jour de la séance plénière. Il s’agit de l’élection des membres du bureau de l’institution autres que le président qui est élu pour la durée de la législature. Ainsi, les parlementaires ont respectivement procédé à l’élection des vice-présidents, des questeurs et des secrétaires parlementaires, tous pour un mandat d’un an. La séance plénière a été présidée par M. Seini Oumarou, président de l’Assemblée nationale.

A l’issue des opérations de vote au poste des vice-présidents, le député Kalla Ankouraou a été élu premier Vice-président de l’Assemblée ; 2ème Vice-président : M. Alkabouss Jalaoui ; 3ème Vice-président : M. Zakara Karidjo ; 4ème Vice-président : M. Mahamane Laouali Galadima Bako ; 5ème Vice-président : M. Oumarou Yahaya et 6ème Vice-président : M. Idi Ango Ousmane.

Par la même occasion, Mme Leyla Atoudjani, M. Soumana Sanda et M. Issoufou Issaka ont été élus questeurs de l’Assemblée. Enfin, Mme Rakia Ali Beidi, M. Alhader Samro, Mme Fatouma Abdoulaye Sambo, M. Alio Namata, Mme Fatima Doubou Dogo et Mme Aïchatou Abba Sabo ont été élus secrétaires parlementaires.

Auparavant, les 6 députés élus sous la bannière du parti, Mouvement Patriotique Nigérien (MPN Kiishin Kassa) ont, à travers une déclaration solennelle à la tribune de l’hémicycle, annoncé leur ralliement au Groupe Parlementaire MPR Jamuhuriya apparentés MPN Kiishin Kassa, PSD - Bassira et RNDP - Aneima Banizoumbou, membre de la majorité au pouvoir. Cette annonce fait office du départ des députés MPN de l’opposition politique.

Dans la déclaration lue par le député Alio Namata, le parti dirigé par Ibrahim Yacoubou, qui dit ‘’répondre favorablement et en toute responsabilité à l’appel du Président de la République’’ s’est engagé à apporter sa contribution sur les questions de sécurité, la promotion des droits et libertés, la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance, le renforcement de l'unité nationale et de la cohésion sociale ainsi que sur tous les autres axes du Programme du Président de la République et les chantiers du gouvernement. Les députés de MPN Kishin Kassa ont en outre dit à leurs anciens amis de l'opposition avec qui ils ont travaillé quatre années durant, qu’ils vont garder le sentiment d'une grande amitié et un profond respect. «Nos trajectoires politiques différentes n'affecteront pas nos relations amicales et notre vécu», a déclaré Alio Namata avant de dire à l'endroit de tous les membres de leur nouveau groupe parlementaire qu’ils travailleront dans la confiance, le respect mutuel et la solidarité.

Quant au nouveau président du groupe parlementaire MPR-Jamhuriya et apparentés, le député Sanoussi Moussa Mareni, il a estimé que cette adhésion s’inscrit dans le cadre de l'union sacrée tant prônée par le Président de la République et doit être perçue par tous les Nigériens comme un appel sincère dénué de toute considération politicienne. «Nous saluons la bravoure et la foi en un lendemain meilleur des députés du parti MPN-KHISHIN- KASSA qui ont décidé solennellement de se joindre à la majorité pour participer à l'œuvre de construction nationale», a-t-il déclaré avant de réaffirmer l’engagement de leur groupe à soutenir les efforts du Président de la République SE. Mohamed Bazoum et Gouvernement.

La séance plénière reprend ce mercredi 20 avril 2022 avec à l’ordre du jour l’élection et la présentation des membres du bureau des commissions générales permanentes qui composent l’Assemblée Nationale du Niger à savoir la Commission des Affaires Economiques et du Plan; celles des Finances et du Budget ; des Affaires Etrangères et de la Coopération ; des Affaires Générales et institutionnelles ; de la Défense et Sécurité ; des Affaires Sociales et Culturelles ; et la Commission de Développement Rural et Environnement.

Seini Seydou Zakaria(onep)

Assemblée nationale : Fin de la mission de SE. Ousseini Tinni à Ankara (Turquie)Le Président de l’Assemblée nationale SE. Ousseini Tinni a regagné Niamey hier, en provenance d’Ankara en Turquie où il a effectué une visite de travail et d’amitié du 16 au 20 août. A sa descente d’avion à l’aéroport international Diori Hamani, SE. Ousseini Tinni a été a accueilli par le premier Vice-président de l’Assemblée nationale l’honorable Iro Sani, puis salué par les membres du Bureau de l’Assemblée nationale et ceux de son cabinet.

Onep

21 août 2018
Source : http://lesahel.org/

Deux mois après la dissolution de l ‘assemblée nationale, conséquence du coup d’Etat du 26 juillet 2023 et après donc deux mois d’inquiètudes et de questionnement sur leur sort , le couperet est tombé pour les 280 contractuels que compte l’assemblée nationale : L’Etat a ainsi procédé à la résiliation de leurs contrats, « tenant compte des conséquences liées à la dissolution de l assemblée nationale».

La récréation est ainsi terminée pour ces privilégiés du régime déchu, fini aussi la gabegie financière. La question qu’on est en droit de se poser est de savoir: Quand est il du sort de la cinquantaine de détachés de la fonction publique? Pour rappel la plupart d’entre eux sont des enseignants du ministère de l’éducation. Aussi, faut il le préciser, ces détachements n’ont jamais été faits sur la base d’un quelconque besoin exprimé par l’assemblée dissoute. L’institution dispose à son sein depuis quelques années tous les profils pour son bon fonctionnement, mais plutôt sur la base de récompenses des militants des partis politiques siégeant à l’assemblée nationale. Alors question ? Ces détachés vont ils subir le même sort que ces contractuels , en les faisant retourner dans leurs services d’origine, où d’ailleurs ils seront beaucoup plus utiles ? Normalement oui , et cela pour une question d’équité et de justice entre les contractuels - résiliés- et ces détachés. D’ailleurs c’est le moment d’interpeller tous les Ministères concernés à rappeler leurs agents pour une gestion rationnelle et efficace des ressources humaines. L’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie CNSP doit être une occasion pour mettre fin désormais à toutes ces pratiques malsaines pour le bien de la fonction publique et surtout pour l’intérêt supérieur de la nation.

Sanda

La nouvelle Assemblée Nationale a été officiellement installée hier à l’hémicycle Place de la Concertation. La cérémonie présidée par le Secrétaire Général de l’Assemblée nationale, M. Boubakar Tiémogo s’est déroulée en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ainsi que plusieurs invités.

Au total, sur les 171 députés qui composent l’Assemblée Nationale 166 ont pris fonction pour un mandat de cinq (5) ans. Ainsi, les cinq (5) sièges non attribués reviennent à la diaspora où à cause de la covid-19, la CENI n’a pas pu organiser l’enrôlement des Nigériens de l’extérieur. Il faut préciser que l’installation s’est déroulée en l’absence des députés de l’opposition politique.

En procédant à l’installation, le Secrétaire Général de l’Assemblée nationale, M. Boubakar Tiémogo a rappelé les dispositions de l’article 7 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale indiquant que les travaux sont dirigés par le bureau d’âge composé du plus âgé parmi les députés et les deux moins âgés comme secrétaires parlementaires jusqu’à l’élection du Bureau de l’Assemblée.

Pour cette législature, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya) et ses alliés ont la majorité absolue avec 129 députés. Quant à l’opposition elle dispose de 37 députés. La particularité de cette législature, ce qu’elle compte 42 femmes, soit la plus forte participation féminine à une assemblée nationale au Niger. «Même si la loi sur le quota dit que c’est 25% à des postes électifs au minimum de l’un ou de l’autre sexe, il faut reconnaitre qu’il y a eu une grande avancée dans ce domaine. Je tiens à féliciter les différentes formations politiques pour le respect de cette loi sur le quota», a déclaré Mme Ali Mariama Elhadj Ibrahim, députée au titre de la région de Diffa.

En attendant la mise en place du bureau officiel, un bureau provisoire dirigé par le doyen d’âge, M. Kalla Ankouraou (75 ans) assisté de deux députés moins âgés comme secrétaires parlementaires. Il s’agit de Mme Saida Mohamed Chaloutane et M. Ismael Issoufou Salifou. L’élection du président de l’Assemblée nationale se déroulera ce mardi, 23 mars 2021 à l’hémicycle Place de la Concertation, suivant les dispositions de l’article 12 du règlement intérieur de l’institution.

 Seini Seydou Zakaria

23 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Daoudou Marthe Education Assemblee NatLes débats autour des questions de l’éducation sont revenus à l’Assemblée nationale à travers les requêtes en interpellation sur le sujet introduites par les députés Saadou Dillé et Nassirou Halidou.

Le ministre de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des langues nationales, M. Daouda Mamadou Marthé, qui a répondu, samedi dernier, à la tribune de l’hémicycle, aux différentes questions contenues dans les deux requêtes des députés.

Ces questions en interpellation ayant touché à l’aspect négociations avec les organisations syndicales du secteur de l’éducation, le ministre d’Etat Mohamed Bazoum, en sa qualité de président du Comité de négociation est venu y répondre. 

Les travaux de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’Année 2017 dite session des lois, se poursuivent à l’hémicycle. C’est dans ce cadre que, samedi dernier, les députés nationaux ont participé, en séance plénière, à une journée parlementaire d’information sur les rapports entre l’Assemblée Nationale et la Cour des Comptes, tels que prévus par la loi organique régissant ladite Cour.
Les travaux qui ont été placés sous la présidence du Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Iro Sani, se sont déroulés en présence du Président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni, et de celui de la Cour des Comptes, M. Issoufou Sidibé.

Les travaux de la session budgétaire de l’Assemblée nationale se poursuivent. Les députés ont tenu, hier, une séance plénière pour modifier le calendrier des travaux qui inscrit les discussions et l’adoption, en plénière, du Projet de loi des Finances 2018 pour les journées de dimanche 26 et lundi 27 novembre 2017.

Auparavant le Président de séance, M. Iro Sani, 1erVice-président de l’Assemblée nationale, a porté à la connaissance des députés l’Arrêt 006/CC/ME rendu le 21 novembre 2017 par la Cour constitutionnelle aux fins de constater la vacance du siège du député M. Mahamadou Karidjo et de procéder à son remplacement par son suppléant M. Abdelkrim Moulay Zeidane. Ce dernier s’est présenté à la plénière.

Bako(onep)

23 novembre 2017
Source : http://lesahel.org/

 

aLes travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l'année 2019, dite session budgétaires de l'Assemblée nationale, se poursuivent activement. La journée d’hier a été consacrée à la présentation des rapports de missions effectuées par la Commission de la Défense et de la Sécurité et la Commission du Développement Rural et de l’Environnement pendant l’intersession dans plusieurs régions du Niger. Le déroulement des travaux a été présidé par le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, M. Iro Sani.

Au cours de cette séance, les députés ont suivi les deux présentations des rapports de mission dont les objectifs globaux des missions sont d’informer, de sensibiliser des populations sur les sujets d’intérêt national, notamment l’unité nationale, la cohésion sociale, la paix, la sécurité et le développement. Le premier rapport présenté est celui de la Commission de la Défense et de la Sécurité qui a effectué une mission dans la région de Diffa du 06 au 15 avril 2019 et à Tahoua du 21 au 27 juillet 2019. Dans la région de Diffa, ce sont les axes de Maïne Soroa et Goudoumaria et à Tahoua, c’est Tassara et Tillia qui ont constitué les étapes de la mission.

Les parlementaires ont rencontré les acteurs de la vie des régions pour échanger avec eux sur l’état d’urgence et son contenu, l’intégrisme religieux, la sécurité et la paix, la collaboration entre les forces de défense et de sécurité et la population. Ainsi, sur le terrain, les députés membres de la mission ont constaté l’absence totale de l’Etat malien sur la bande frontalière avec la région de Tahoua, la présence des éléments de Boko Haram tout au long du bassin du Lac Tchad, la multiplication des attaques à main armée et autres enlèvements contre rançon, le chômage des jeunes, etc.

Assemblée nationale : La commission des Affaires Etrangères et de la Coopération présente son rapport de mission effectuée pendant l’intersessionLe 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, SE. Iro Sani a présidé hier les travaux de séance plénière de la deuxième session ordinaire au titre de l'année 2019, dite session Budgétaire. L’ordre du jour était consacré à la présentation des rapports de missions effectuées par les commissions générales permanentes de l’Assemblée nationale pendant l’intersession. Au cours de cette séance, les députés ont suivi la présentation des rapports de mission de la commission des Affaires Etrangères et de la Coopération. Les travaux se sont déroulés en présence des commissaires du gouvernement, M. Bazoum Mohamed, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentration et des Affaires Coutumières et Religieuses et M. Barkaï Issouf, ministre Chargé des Relations avec les institutions.

La commission des Affaires Etrangères et de la Coopération a effectué pendant l’intersession une mission d’information du 21 au 28 avril 2019 sur l’axe Niamey-Agadez-Arlit-Assamaka avec un objectif d’information et de sensibilisation des populations sur les sujets d’intérêt national, notamment l’unité nationale, la cohésion sociale, la paix et la sécurité. Ils ont échangé avec l’ensemble des couches sociales des zones sillonnées. Après le constat, la mission a formulé plusieurs recommandations au gouvernement concernant essentiellement l’organisation de larges consultations pour que la population soit sensibilisée sur le contenu de la loi portant l’interdiction du transport illicite des migrants et d’accélérer le processus d’obtention du statut de réfugié.

La mission a été effectuée du 19 au 25 juin 2019 à Maradi et du 20 au 29 juillet 2019 à Agadez. A Maradi, la commission a effectué une mission sur le même sujet où à la fin   elle a recommandé au gouvernement d’appliquer strictement les textes législatifs et règlementaires régissant les actes criminels et terroristes et de renforcer l’effectif les dispositifs sécuritaires existants tout en rendant opérationnelles les compagnies militaires de Dan Kano et de Madarounfa etc. Concernant Agadez également, la mission a formulé plusieurs recommandations.

Assemblee Nat cour des compteLe président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni, a reçu, hier matin, une délégation de la Cour des comptes conduite par le président de ladite Cour M. Saidou. Accompagné de plusieurs membres de l’institution, M. Saidou Sidibé est venu présenter à SE. Ousseini Tinni, les résultats des travaux de contrôle effectués par la Cour des Comptes au cours de l'année 2014. A travers cet exercice, la Cour des comptes consacre, selon son président, l’une des dispositions de la loi organique régissant la Cour des comptes qui prévoit la présentation du rapport général public au Président de la République, au président de l’Assemblée nationale et au Premier ministre ainsi qu’à la presse pour l’information du public.

Le rapport ainsi remis au président de l’Assemblée nation, est selon M. Saidou Sidibé, composé de deux parties dont la première partie est relative à l'état de mise en œuvre des recommandations du rapport général public (RGP) tandis que la seconde partie porte sur les résultats des contrôles au titre de l'année 2014. En ce qui concerne, les Comptes de l’Etat, il ressort selon le président de la Cour des comptes, quelques faiblesses sur la prise en charge des informations sur des marchés publics et certaines règles qui ne sont pas observées, même si précise-t-il, on constate une amélioration. Du côté des entreprises publiques, la prise en charge est plus systématique. «Il y a vraiment beaucoup d’améliorations. Par contre, en ce qui concerne les collectivités territoriales, il y a beaucoup de faiblesses. Nous pensons que c’est lié au manque de formation et au fait que certaines collectivités n’ont même pas d’administrations. Ces anomalies seront réglées par la formation et la sensibilisation », a estimé M. Saidou Sidibé.

Lors de la séance plénière du jeudi 11 mai 2023, les parlementaires nigériens, sous la présidence du 3e Vice-président de l'Assemblée nationale, M. Zakara Karidio, ont voté en faveur de la loi sur le statut général de la Fondation Publique de l'État.

Cette adoption fait suite aux réformes entreprises par le gouvernement dans le but d'améliorer l'efficacité du secteur public de l'État, notamment dans le domaine de l'administration. Malgré l'avancée relative du Statut Général de la Fonction Publique de l'État grâce à la loi n°2007-26 du 23 juillet 2007, cette réforme fait face à des difficultés pratiques.

En effet, l'État recourt de plus en plus à des contractuels au détriment du personnel fonctionnaire, principalement dans les domaines de l'éducation et de la santé. Cette coexistence entre fonctionnaires et contractuels, régis par le même statut général, ne peut perdurer dans une gestion rationnelle et optimale du personnel. Il est donc nécessaire d'opérer une réforme qui sépare ces deux corps.

Il convient également de souligner que le statut général actuel ne garantit pas suffisamment les droits des travailleurs ni ne définit clairement leurs obligations envers l'État.

La ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou, a répondu aux questions des députés après avoir souligné l'importance consensuelle du projet de loi en cours d'examen.

Selon la ministre, l'élévation de l'âge de la retraite est une option gouvernementale visant à créer des opportunités pour les jeunes diplômés qui atteignent l'âge limite d'accès à la fonction publique de l'État. Le gouvernement a également engagé une réforme des retraites comprenant des mesures telles que la reprise des documents de liquidation et de paiement des pensions, le toilettage du fichier de paiement des pensions, le paiement mensuel des pensions et la bancarisation du paiement des pensions.

Mme la ministre a exprimé sa gratitude pour le vote massif en faveur du projet de loi, modifiant et complétant le statut général de la Fonction Publique de l'État. Elle a souligné que cela fournissait au gouvernement un outil essentiel pour la mise en œuvre de sa politique en matière de gestion des ressources humaines de l'État.

L'adoption de cette loi comble les lacunes identifiées par son ministère. En rehaussant l'âge d'admission à la retraite à soixante-deux (62) ans au lieu de soixante (60) ans, les députés ont permis à l'État de valoriser l'expérience acquise par ses agents au profit des jeunes générations.

Nigerdiaspora avec l'ANP

Amina Moumouni assemblee Nat 01Au cours des travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2017 dite session budgétaire, la ministre en charge de l’Energie, Mme Amina Moumouni, était, le 3 novembre dernier devant les parlementaires, pour répondre à une interpellation adressée par le député Nassirou Halidou, du groupe Zam-zam Lumana, au Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini. Cette interpellation portait sur les questions de l’indépendance énergétique de notre pays. La séance a été présidée par SE. Ousseini Tinni, président de l’Assemblée nationale en en présence du ministre chargé des relations avec les institutions, M. Barkaï Issouf. (Lire l’intégralité des questions et réponses ci-dessous).

Interpellation sur l'indépendance énergétique de notre pays adressée par le député Nassirou Halidou

«Excellence. Les longues semaines de coupures enregistrées dans la fourniture électrique, particulièrement dans les régions de Niamey, Tillabéry et Dosso ont relancé les débats sur la fameuse indépendance énergétique de notre Pays. En effet, le peuple nigérien n'a jamais aussi été critique et regardant vis-à-vis des politiques énergétiques du pays. Auparavant, le 02 avril 2017, la nouvelle centrale de Gorou Banda a été pompeusement inaugurée. Elle est censée produire 100 mégawatts, largement suffisants pour alimenter les trois régions sus mentionnées mettant ainsi fin aux délestages de manière durable. Mais hélas, à l'instar des autres inaugurations ratées des gros chantiers de prestige, Gorou Banda ne fera pas exception à ce caractère artificieux et mensonger des projets de la renaissance. En effet, des problèmes de délestages électriques, parfois de plus d'une demie journée voire même des journées entières mais surtout à un nombre indéterminé, nous disent mieux sur la situation des installations de Gorou Banda. Cela n'est-il pas inadmissible pour un régime qui prétend avoir fait en seulement trois ans plus que tous les régimes qui se sont succédé depuis l'indépendance.

Ces délestages ne sont pas sans conséquences : C'est ainsi que sur le plan de la santé, les moustiques s'en donnent à cœur joie envoyant ainsi toute une partie de la population en majorité les enfants dans les centres de santé qui sont eux-mêmes fragilisés soit par ses coupures soit par la grogne des médecins spécialisés que votre gouvernement ne semble pas entendre ; Pour l'économie c'est la catastrophe, en effet il est très fréquent dans ce genre de situation que des vendeurs de produits congelés ou périssables se retrouvent avec des produits avariés dans les chambres devenues chaudes (pour décrire le climat afin d'éviter le mot courant "chambre froide"), des stations d'essence et des distributeurs d'argent aux arrêts, des boulangers se retrouvant avec la pâte durcie dans les pétrins, des ateliers de soudure et autres fermés, bref d'une économie en péril.

A travers cette interpellation SE, le peuple nigérien vous demande de ne pas rire d'eux, mais de rire avec eux et veut savoir à travers la représentation nationale

  1. l) Quel est le niveau de dépendance électrique de notre pays ?

2) Quand-en est-il du contrat d'approvisionnement qui nous lie avec le pays fournisseur ? On parle de la suspension de la fourniture d'électricité courant 2018.

3) Combien a coûté réellement la centrale aux contribuables nigériens ?

4) Quel est le coût de production du kilowatt au niveau de la centrale de Gorou banda ?

5) Quelle est la consommation par heure de fuel de la centrale ?

6) Existait-il une autre alternative quand le projet de Gorou Banda a été validé ?

7) A quand notre indépendance énergétique ?

Veuillez agréer, Monsieur le Premier ministre, l'expression de notre très haute considération ».

Réponse de Mme Amina Moumouni, ministre de l'Energie, aux questions du député Nassirou Halidou

«Excellence Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale,

Honorables Députés Nationaux,

Mesdames et Messieurs.

En cette date du 04 novembre 2017, je me retrouve, en ma qualité de Ministre de l'Energie, par devant la Représentation Nationale suite à l'interpellation de l'Honorable Député Halidou Nassirou. Je vous remercie pour l'intérêt porté au secteur dont j'ai la charge depuis qu'il existe à part entière. La création du Ministère de l'Energie en octobre 2016, traduit la volonté politique affirmée du Président de la République, Son Excellence Issoufou Mahamadou, et de son Gouvernement dirigé par Son Excellence Brigi Rafini, de donner sa place au secteur de l'Energie en raison de son rôle transversal de moteur du développement social et économique. Dans ce sens, il s'agit de faire face aux défis, notamment l'accès de la population aux services énergiques modernes et la disponibilité de l'offre énergétique, particulièrement en électricité.

Permettez-moi de préciser que le secteur de l'énergie couvre, en plus de l'électricité, les énergies domestiques (combustibles de cuisson), entre autres. Je soulignerai, en tant que femme consciente des tâches ménagères qui nous incombent à mes sœurs et moi, l'importance des énergies domestiques qui méritent le développement de politiques et stratégies ainsi que le développement de projets à mettre en œuvre de façon effective notamment dans les zones rurales, ce à quoi nous nous attelons.

Cela dit, l'interpellation a trait à l'indépendance énergétique qui se définit comme la capacité de la production nationale d'énergies primaires (charbon, pétrole, gaz naturel, nucléaire, hydraulique, énergies renouvelables) à couvrir la consommation nationale en énergies primaires. En ce qui concerne l'électricité, produit qui résulte de la transformation d'énergies primaires, l'indépendance électrique se mesure à travers la satisfaction des besoins de la consommation nationale en énergie électrique par la production nationale d'électricité. Il convient de noter que cette situation évolue dans le temps avec les fluctuations de la demande et le niveau (souvent fixe sur une certaine durée) de la production nationale d'électricité.

La situation de notre pays est caractérisée par une production nationale d'électricité constituée de la transformation de charbon minéral en électricité la centrale de la SONICHAR et de la production d'électricité dans les centrales de NIGELEC à base de combustibles diesel et fuel lourd. Jusqu'à la mise en service de la raffinerie de SORAZ en novembre 2011, tous les combustibles utilisés étaient importés mais depuis, c'est le cas uniquement pour le fuel lourd. Cependant, l'importation d'énergie électrique du Nigeria, qui remonte à 1976 constitue la principale source d'approvisionnement électrique du Niger (72% en 2016), à un prix très compétitif (autour de 25 FCFA/kWh). Notre système électrique, segmenté en 5 zones plus un ensemble de centres isolées, se présente comme suit :

  1. i) Zone Nord (Agadez et Arlit) alimentée essentiellement par la SONICHAR;
  2. ii) Zone Est (région de Diffa), précédemment alimentée par la ligne d'interconnexion Diffa/Damasak avec le Nigeria qui, compte tenu de l'insécurité, est substituée par les centrales diesel de la NIGELEC situées à Diffa et Nguigmi ;

iii) Zone Niger Centre Est (régions de Maradi, Tahoua et Zinder), alimentée par la ligne Katsina/Gazaoua d'interconnexion avec le Nigeria avec des centrales de secours à Maradi, Malbaza, Tahoua et Zinder ;

  1. iv) Zone Fleuve (régions de Dosso, Tillabéry et Niamey), alimentée par la ligne Birnin Kebbi/Niamey d'interconnexion avec le Nigeria avec des centrales d'appoint/secours à Niamey (Niamey 2, Goudel et maintenant Gorou Banda) et Dosso ;
  2. v) Zone Gaya/Malanville, dont l'alimentation est basée sur la liaison d'interconnexion avec Kamba au Nigeria et disposant d'une centrale diesel de secours ;
  3. vi) Zones isolées formées de tous les autres centres disposant de centrales diesel, autour d'une centaine, situées dans toutes les régions et exploitées par la NIGELEC. A date, la clientèle de la NIGELEC se chiffrait à 314 802 abonnés, répartis dans 650 localités électrifiées sur l'ensemble du pays (contre 344 en fin 2010), dont 162 chefs-lieux de Communes rurales. Après ces propos liminaires, Honorables députés nationaux, permettez-moi d'en venir à la réponse aux questions posées !
  4. Quel est le niveau de dépendance électrique de notre pays ? À quand notre indépendance énergétique?

Comme indiqué ci-haut, l'indépendance électrique désigne la capacité d'un pays à satisfaire de manière autonome ses besoins électriques. Cette indépendance peut se mesurer à travers le Taux d'indépendance électrique qui est le rapport entre la production nationale et la consommation nationale pour une année donnée. La production nationale d'électricité de NIGELEC comprend les Achats auprès de la SONICHAR et l'énergie produite dans les centrales de NIGELEC, avec la contribution de Gorou Banda à partir de 2017. L'évolution du Taux d'indépendance électrique, non compris les sociétés minières, se présente comme suit sur la période 2009/2020 :

II ressort que l'indépendance électrique et énergétique va s'accroître sur la période 2018/2020 en raison de l'introduction attendue dans le mix électrique du solaire, notamment à travers : la centrale solaire photovoltaïque de Malbaza de 7 MW en cours de construction sur financement indien, attendue en 2018 ; la centrale hybride d'Agadez (13 MW solaire et 6MW diesel) prévue en 2019; et Gorou Banda solaire (20 MW) dont le financement est en cours d'obtention auprès de l'AFD (en plus de la 2ème tranche de 20 MW thermique diesel).

Par ailleurs, d'autres centrales solaires sont envisagées très prochainement en production indépendante, autour de Niamey et à l'intérieur du pays. La réalisation des grands projets en cours de développement va accroître davantage notre indépendance électrique et énergétique dont : Centrale hydroélectrique de 130 MW de Kandadji (prévue en 2021) ; Complexe charbonnier Salkadamna dans la région de Tahoua avec une centrale à charbon prévue en 2023 ; Renforcement des capacités de production de la SONICHAR ; Centrale thermique à gaz ou au brut dans la région de Zinder.

A ce stade, permettez-moi de vous signaler que la Politique nationale d'électrification du Niger, en cours de finalisation, vise entre autres, d'une part à réduire davantage notre dépendance en énergie électrique, grâce notamment à un environnement des affaires particulièrement attrayant pour des producteurs indépendants qui souhaiteraient investir dans le secteur, et, d'autre part, à développer le potentiel énergétique national et même contribuer au marché électrique commun de la CEDEAO (WAPP/EEEOA) en cours de gestation. En cela, des réformes idoines ont été entreprises et je voudrai ici saluer le rôle joué par l'Assemblée Nationale dans leur adoption. En ce qui concerne l'accès à l'électricité, des projets sont en cours d'exécution sur la période 2017/2021 qui vont permettre de le faire croître substantiellement dont :

  • le raccordement de 168 500 nouveaux ménages urbains et ruraux par branchement subventionné associé à l'extension et au renforcement des réseaux existants de la NIGELEC (NELACEP sur financement de la Banque mondiale, CNE1157 financé par l'AFD et PEPERN financé par la BAD);
  • l'électrification de 165 localités (projets CNE1157 financé par l'AFD et PEPERN financé par la BAD).

En outre, un projet spécifique d'expansion de l'énergie solaire (NESAP financé par la Banque mondiale) est en cours de mise en œuvre et conduira :

  • à une solution d'accès à l'électricité (mise en œuvre par le Ministère des Finances et le CNES) via des kits solaires aux populations éloignées du réseau existant de la NIGELEC et ne pouvant pas bénéficier de mini-réseaux d'électrification ;
  • au développement des mini-réseaux dans certaines zones rurales (dont une en phase pilote et dix par la suite), sous l'égide de l'ANPER, pour fournir l'accès à l'électricité à 6 000 ménages ruraux avec une capacité solaire photovoltaïque de 2 MW à installer et dont l'exploitation sera confiée à des Opérateurs Privés de Réseaux (OPR) selon un mécanisme en cours de définition ;
  • à l'hybridation de 30 centrales isolées diesel de la NIGELEC avec une capacité solaire photovoltaïque à installer totalisant 9 MW et un élargissement de l'accès à 8000 nouveaux ménages par branchements subventionnés.

L'ANPER conduit actuellement l'électrification de 50 villages dont 10 par mini réseau solaire et 40 par kits solaires individuels sur financement indien.

Honorables Députés Nationaux, je m'en vais répondre à la question suivante :

  1. Qu'en est-il du contrat d'approvisionnement qui nous lie avec le pays fournisseur ? On parle de suspension de la fourniture d'électricité courant 2018

Le Contrat d'approvisionnement ou de fourniture d'énergie électrique lie notre société nationale d'électricité, la NIGELEC en tant qu'acheteur importateur, à la société du Nigeria s'occupant de la vente d'énergie électrique. Il découle de l'Accord inter-Etat, signé en le 21 Décembre 2010 à Abuja pour une durée de 20 ans avec effet rétroactif au 08 janvier 2007, pour les interconnections Birnin Kebbi/Niamey (120 MW de puissance souscrite), Katsina/Gazaoua (40 MW de puissance souscrite), Damasak/Diffa (4 MW de puissance souscrite) et Kamba/Gaya (6 MW de puissance souscrite).

Le Contrat de fourniture entre la NIGELEC et la TCN (Nigeria) date du 22 décembre 2010 pour une durée de 20 ans, avec des tarifs libellés en dollars américains et renégociables tous les 03 ans à la demande d'une des parties ou d'une puissance supplémentaire. Il n'y a donc pas de suspension prévue de la fourniture courant 2018. Des réformes sont en cours dans le secteur au Nigeria, avec l'avènement d'une nouvelle entité dénommée NBET - National Bulk Electricity Trading, vers laquelle le contrat avec la NIGELEC devra être transféré. Il faut préciser ici l'excellence des relations de coopération énergétique avec le Nigeria.

  1. Combien a coûté réellement la centrale Gorou Banda aux contribuables nigériens?

La construction de la centrale thermique diesel de 100 MW de Gorou Banda est effectuée en deux phases, la première de 80 MW ayant coûté au total 73,996 milliards de francs FCFA dont la Centrale thermique diesel de 80 MW pour un coût de 62,318 Milliards FCFA. A cela, il faut ajouter les postes et lignes d'évacuation d'énergie électrique pour un montant de 9,971 milliards de francs FCFA et les prestations de l'ingénieur conseil s'élevant à 1, 707 milliards.

Le financement a été couvert par l'Etat du Niger 8,185 milliards, et à travers les emprunts contractés auprès de la BOAD (50 milliards de francs FCFA) et la BID (17,31 milliards de francs FCFA). La deuxième phase de 20 MW va bientôt démarrer en 2018 sur financement conjoint de l'Etat et de la BAD : 14, 760 milliards FCFA. A cela, il faut ajouter l'installation prochaine de champ solaire de 20 MW dont le financement est en cours d'obtention par l'AFD et TUE. Honorables Députés Nationaux, je vais répondre à la question suivante.

  1. Quel est le coût de production du kilowatt au niveau de la centrale de Gorou Banda ?

Le kilowattheure produit à la centrale Gorou Banda ressort à 109,93 francs FCFA (hors frais fixes) en consommant du gasoil et à 100,08 francs CFA en utilisant du fuel lourd. A titre illustratif, les turbines à gaz produisent (hors frais fixes) le kilowattheure à 157,79 francs FCFA, les groupes MTU à 99,18 francs FCFA et le groupe PC4 à 103,69 francs FCFA.

  1. Quelle est la consommation par heure de fuel de la centrale ?

La consommation horaire de combustible de la centrale Gorou Banda dépend du nombre de groupes en fonctionnement comme indiqué ci-après :

  1. Existait-il une autre alternative quand le projet de Gorou Banda a été validé ?

Le projet est né de la volonté politique des autorités du Niger d'améliorer l'autonomie du pays en énergie électrique ainsi que de sécuriser de l'approvisionnement de la zone Fleuve, avec la mise à disposition d'une capacité suffisante pour : i) faire face à l'absence totale ou partielle de l'importation du Nigeria, ii) le renforcement et le renouvellement du parc thermique dont l'âge de certains groupes dépasse 30 ans. Il s'inscrit dans le sens des recommandations du Forum sur la définition d'une politique nationale de l'énergie électrique, tenu à Niamey, du 15 au 17 février 2011 et ayant regroupé tous les acteurs du sous-secteur de l'électricité, visant notamment à court terme, l'accroissement des capacités de production diesel. Par ailleurs, l'idée de projet a fait l'objet d'analyse approfondie au sein d'un comité regroupant tous les acteurs impliqués (Présidence de la République, Cabinet du Premier Ministre, Ministères en charge de l'Energie, du Plan, du Commerce, Autorité de Régulation Multisectorielle (ARM), NIGELEC). L'option de construire la centrale diesel de 100 MW a été proposée à cause de :

  • la nécessité de disposer d'une puissance plus importante pour le secours de Niamey au vu de l'insuffisance et de la vétusté du parc de production thermique de Niamey ;
  • la nécessité de pallier (a) l'indisponibilité récurrente et à la limitation éventuelle de la capacité de la ligne 132 kV Birnin Kebbi-Niamey ;
  • la technologie diesel maîtrisée par les techniciens de NIGELEC;
  • la disponibilité du combustible qui est produit localement pour le gasoil ;
  • le coût d'investissement, la continuité du service et le délai de mise en œuvre   avantageux à l'époque (2011), comparativement aux autres technologies alternatives :
  • Solaire à concentration avec stockage (fonctionnement continu) qui se situera à 500 Milliards de F CFA environ,
  • Solaire photovoltaïque sans stockage avec un fonctionnement discontinu (intermittent), limité aux périodes d'ensoleillement d'environ 70 Milliards de F CFA ;
  • le coût d'exploitation supportable de la centrale diesel dans son utilisation : i) en écrêtage (lorsque la demande dépasse la capacité disponible des sources les moins chères), en attendant la mise en exploitation des deux projets Kandadji et Salkadamna qui était prévue respectivement en 2018 et 2017; et ii) en cas d'indisponibilité de la ligne d'importation du Nigeria (disponible à 95% dans l'année, ce qui conduit à moins de 500 heures de fonctionnement/an en moyenne). Il y a lieu de préciser que la consommation en combustible, se situe à hauteur de 200g/kWh contre 220 pour les groupes MTU, 230 pour le groupe PC4 et 350 pour les turbines, conférant au projet un coût plus compétitif par rapport aux sources existantes. De ce qui précède, la centrale de Gorou Banda constituait l'alternative indiquée pour faire face au déficit de l'offre en énergie électrique en termes technique et financier ainsi que de délai de mise en œuvre. En conclusion, notre indépendance énergétique sera confortée par les grands projets de Kandadji et Salkadamna. En outre, le Cadre institutionnel et réglementaire est en cours de parachèvement, en même temps que la planification (Plan Directeur d'Electrification) pour répondre à la problématique de l'accès à l'électricité.

Honorables Députés nationaux, je vous remercie de votre aimable attention. ».

Onep

06 novembre 2017
Source : http://lesahel.org/

Le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Iro Sani a reçu hier matin en audience, le chargé d’Affaires de l’Ambassade de la République Islamique du Pakistan au Niger, M. KK Ahsan Wagan. Une audience qui s’est déroulée en présence des membres du groupe d’amitié parlementaire Niger-Pakistan. Le diplomate pakistanais est porteur d’un message de remerciement du président de l’Assemblée nationale de la République Islamique du Pakistan adressée à son homologue du Niger pour la mise en place du groupe d’amitié parlementaire Niger-Pakistan. M. KK Ahsan Wagan dit avoir également saisi l’opportunité pour discuter avec l’honorable Iro Sani sur la coopération entre les parlements pakistanais et nigérien ainsi que sur les voies et moyens permettant de consolider le partenariat entre les deux institutions.

Seini Seydou Zakaria(onep)

23 août 2017
Source : http://lesahel.org/

Le 1er vice-président de l’Assemblée Nationale, M. Kalla Ankouraou a accordé hier à son cabinet une audience à une délégation de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) conduite par son nouveau président, M. Abdoulaye Diop en tournée dans les pays des Etats membres. Au sortir de l’audience, le président de la Commission de l’UEMOA accompagné par M. Issouf Oumar Maïga, Représentant Résident de l’UEMOA au Niger, a expliqué ainsi l’objet de son déplacement : « nous sommes en tournée pour rencontrer les Chefs d’Etats,  recueillir leurs orientations et leurs conseils avisés par rapport à notre mission. L’UEMOA est aussi pour le peuple. Il est normal que nous venions voir les présidents des parlements des pays membres, échanger avec eux sur le fonctionnement du Comité Interparlementaire de l’UEMOA. Nous avons fait un tour d’horizon qui a porté sur le fonctionnement du CIP et les questions d’actualité, de sécurité, de relance économique avec la covid-19. Nous sommes en train d’élaborer des plans de relance au niveau de la commission, qui a son rôle à jouer. Nous avons aussi recueilli son avis et ses conseils appropriés sur ces questions. Nous allons essayer de les intégrer dans le travail que nous faisons au niveau de la commission ».    M. Abdoulaye Diop, a saisi l’occasion pour transmettre leurs salutations au Président de l’Assemblée Nationale du Niger.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

15 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le premier vice-président de l'Assemblée nationale, l’honorable Kalla Ankouraou a eu hier à l'hôtel Bravia de Niamey, un entretien avec le Vice président de la transition libyenne, SE. Moussa Al-koni en visite de travail et d'amitié au Niger. L'entretien a porté sur la coopération bilatérale nigéro-libyenne en particulier sur les questions de la diplomatie parlementaire. Les échanges se sont déroulés en présence de M. Hamed Ben Haméda, vice-président du groupe d'amitié Niger-Libye.

Dans l'après-midi, le 1er Vice président de l’Assemblée a accordé une audience au ministre des Affaires Etrangères  de la République Algérienne Démocratique et Populaire, M. Ramtane Lamamra également en visite de travail et d'amitié dans notre pays. L'audience s'est déroulée en présence de l'ambassadeur algérien au Niger, SE. Ali Drouiche et du président du groupe d'amitié Niger-Algérie à l’Assemblée nationale, l’honorable, Khalil Oumbarik.

A sa sortie d’audience, le Chef de la diplomatie algérienne a indiqué que sa visite au Niger fait suite à celle effectuée par le Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum en Algérie. «Il s’agit d’en assurer le suivi sur le terrain, de travailler comme les deux Chefs de l’Etat l’ont décidé à ouvrir des nouvelles perspectives stratégiques à nos relations bilatérales», a expliqué M. Ramtane Lamamra précisant que le potentiel et la volonté politique y sont. Pour lui, des visites de ce genre déboucheront sur les résultats escomptés qui seront à la hauteur des attentes des deux peuples. «Nous avons beaucoup de possibilités et de complémentarités en matière économique avec pour objectif de rehausser la qualité de vie de nos populations partageant l’espace sahélo-saharien en battant un travail conséquent, d’entraide et de solidarité», a-t-il expliqué.

Cette importante visite au Niger du ministre des Affaires Etrangères de la République Algérienne Démocratique et Populaire va se conclure avec la visite au parlement nigérien. «J’ai été reçu très confraternellement par le premier vice-président en présence du président du groupe parlementaire d’amitié Niger-Algérie. D’ailleurs, ce groupe d’amitié sera réactivé. Je vous assure que nous avons terminé notre visite au Niger dans la satisfaction totale et très optimiste pour l’avenir de nos relations», a conclu SE. Ramtane Lamamra.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

07 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le 3ème Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Ayouba Hassane, a accordé une audience, hier à M. Moustapha Diao, chef de la mission résidente de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) au Niger. Cette rencontre a été consacrée à la coopération. Et c’était aussi pour lui l’occasion de répondre à l’invitation adressée par l’Assemblée nationale à la BOAD concernant l’organisation, la semaine prochaine du forum interparlementaire sur la cybercriminalité dont le thème est ‘’Rôle du parlementaire dans la lutte contre la cybercriminalité dans l’espace CEDEAO’’. «La BOAD est invitée à participer à ce forum, très important pour la sécurité informatique dans les Etats de la CEDEAO. Vu l’ampleur des dégâts du phénomène, donc, organiser un forum pour partager les expériences et prendre des mesures est très important», a déclaré M. Moustapha Diao à sa sortie d’audience.

Seini Seydou Zakaria(onep)

05 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/   

Assemblée nationale : Le Code électoral ré-adoptéLes députés nigériens, en session extraordinaire, ont examiné et adopté, le vendredi 28 juillet 2017, à l'unanimité des 134 députés présents, la loi organique portant Code électoral. Les élus nationaux ont ainsi procédé à la correction de tous les articles du nouveau Code électoral jugés non conforme à la Constitution. Il s'agit, en se référant à l'Arrêt de la Cour Constitutionnelle en date du 30 juin 2017 des articles 8 alinéa 1er, 3ème tiret ; 90 alinéa 1er, 2ème tiret ; 105 ; 107 alinéa 1er ; 113 ; 123 alinéa 2 ; 129 alinéas 8 et 11 ; 139 alinéa 2 ; 140 alinéas 3, 4 et 5 ; 157 alinéas 4, 5, 2ème tiret ; 165 et 170 alinéa. Ces dispositions ont toutes été modifiées par les parlementaires qui les ont adaptés à la Constitution du 25 novembre 2010.

Les travaux en commission de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2020, dite session Budgétaire de l’Assemblée nationale se poursuivent activement. C’est ainsi que dans le cadre de l’étude du projet de loi portant statut du personnel militaire des Forces Armées, la Commission de la défense et de la sécurité, saisie sur le fond, a auditionné hier dans la matinée, le ministre de la Défense Nationale, Professeur Issoufou Katambé en présence de ses proches collaborateurs.

L’audition a été présidée par l’honorable Sidi Abdoul Aziz Bachir, président de la Commission défense et sécurité. Pour rappel, le projet de loi portant statut du personnel militaire des Forces Armées a été adopté par le gouvernement en Conseil des ministres le 13 novembre 2020.

En effet, il a été constaté des incohérences et des insuffisances dans la mise en œuvre de l’ordonnance 2010-75 du 09 décembre 2010, portant statut du personnel militaire des forces armées. C’est pourquoi, une très grande sollicitation du personnel des forces armées en effectif et en efficacité. Et compte tenu de l’âge relativement bas auquel ledit personnel est admis à faire valoir ses droits à la retraite des réformes s’imposent.

Ainsi, cette réforme porte essentiellement sur la durée du service en activité, les positions statutaires, la protection juridique et les garanties sociales du militaire et de sa famille ainsi que sur certains avantages alloués au militaire. Ce projet de loi portant statut du personnel militaire des Forces Armées comporte 189 articles qui seront soumis très prochainement à l’appréciation des parlementaires.

Seini Seydou Zakaria

26 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/    

Idi Illiassou MainassaraConformément aux prérogatives de contrôle de l’action gouvernementale reconnues aux élus nationaux, les députés Lamido Moumouni Harouna et Adam Effangal ont, à travers une question d’actualité, voulu entendre le ministre de la Santé publique, Dr Idi Illiassou Mainassara, relativement à l’épidémie de l’hépatite E sévissant dans la Région de Diffa ainsi que les réponses des pouvoirs publics. Nous publions dans l’intégralité les questions des députés et les réponses du ministre.

Questions posées par les députés Lamido Moumouni Harouna et Adam Effangal sur l’épidémie de l’hépatite e dans la région de diffa

« Monsieur le Ministre de la Santé Publique,

Depuis un certain temps, sévit dans la région de Diffa une épidémie de l’hépatite «E». Vous avez déjà, Monsieur le Ministre, animé un point de presse à ce sujet. Mais depuis lors, l’opinion nationale ou tout au moins la représentation nationale, n’est pas informée de l’évolution de la gestion de cette épidémie. Certaines sources indiquent qu’elle serait couplée par endroit de la fièvre de la vallée du rift. Cela rend les populations de la région de Diffa de plus en plus anxieuses. C’est pourquoi elles souhaitent savoir davantage par rapport à cette épidémie. Conformément aux dispositions de l’article 98 de la Constitution et de l’article 114 du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale, nous avons l’honneur de vous demander, Monsieur le Ministre de la Santé Publique, de bien vouloir éclairer la lanterne de la représentation nationale en répondant aux questions ci-après : Quelle est la situation exacte de l’épidémie de l’hépatite « E » dans la région de Diffa? Quelles sont les communes les plus concernées et les types de patients les plus rencontrés (Hommes, Femmes, Enfants, Nigériens, Réfugiés,...) et les milieux les plus affectés (zone rurale ou urbaine) ? Quels sont les symptômes de l’hépatite « E» et ceux de la fièvre de la vallée du rift ? Ces maladies sont-elles contagieuses ? Existe-t-il des vaccins pour prévenir ces deux maladies ? Les centres de santé régionaux, disposent-ils des moyens matériels et humains suffisants pour faire face à cette épidémie ? Quelles sont les précautions essentielles à observer par les populations pour prévenir les deux maladies ? Quelles sont les mesures prises ou que compte prendre le Gouvernement : pour la prise en charge des personnes atteintes ? Pour la circonscription de la propagation de l’épidémie? Quel genre d’appui votre département ministériel souhaite-t-il avoir des partenaires, et des populations ? ».

 


Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2020, dite session budgétaire de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle. Au cours de la séance d’hier, le ministre des Finances Mamadou Diop a présenté, aux élus nationaux, le projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021. D’après le ministre Diop, les ressources budgétaires sont projetées à 2.644,54 milliards de FCFA en 2021 contre 2.422,33 milliards de FCFA dans le premier collectif budgétaire 2020, soit une augmentation de 9,17%. Bien que s’inscrivant dans la logique de la consolidation des acquis, le gouvernement a proposé de nouvelles mesures pour permettre d’alléger les charges fiscales et inciter les producteurs notamment ceux du secteur agropastoral.

Ce projet de budget 2021 a été élaboré dans un contexte marqué par plusieurs défis dont le contexte sécuritaire régional difficile, la chute drastique des cours des matières premières, la crise sanitaire mondiale liée à la COVID-19, les aléas climatiques et bien d’autres défis de développement au plan national.

Toutefois et en dépit de ces contraintes, le pays a enregistré, au cours des 9 dernières années, des progrès substantiels grâce à la mise en œuvre du Programme de renaissance initié par le Président Issoufou Mahamadou et le Plan de développement économique et social (PDES 2017-2021). A ce propos, le ministre Diop cite entre autres, le renforcement de la stabilité du cadre macroéconomique qui s’est traduit notamment par un taux de croissance économique moyen de 6%. Autres progrès soulignés par le ministre des Finances, c’est la réalisation d’infrastructures socioéconomiques, l’accroissement des recettes fiscales (361,8 milliards de FCFA en 2010 à 783,6 milliards en 2019 avec une progression moyenne annuelle de 8,6%). Les dépenses publiques sont aussi passées de 612,4 milliards de FCFA en 2010 à 1.631,8 milliards en 2019. En outre, le Niger a progressé de 42 rangs dans le classement mondial Doing Business. Le PIB par tête s’est accru de 40M sur la période 2010-2019 et le taux de pauvreté a réculé de 48,2% en 2010 à 40,3% en 2019.

Le projet de budget 2021 s’inscrit ainsi dans la logique de consolidation des acquis mais aussi de la gestion de la sortie de crise sanitaire induite par la Covid et ses impacts socioéconomiques et financiers. «Toutefois, les actions de relance devront s'inscrire dans un cadre permettant un retour progressif aux équilibres financiers, à travers une mobilisation forte des ressources internes et une meilleure allocation et efficacité des dépenses», a précisé le ministre des Finances. M. Mamadou Diop a ensuite souligné les principales hypothèses, au plan national, qui ont sous-tendu l'élaboration du projet de loi de finances 2021. Il s’agit notamment de la consolidation et la capitalisation des acquis du PDES ; la maitrise de la pandémie de la COVID-19 et la reprise des activités économiques ; le raffermissement de la stabilité sociopolitique et de la situation sécuritaire ; la poursuite des projets phares du Gouvernement relatifs à la construction d'infrastructures ; la poursuite de la mise en œuvre des investissements de l'Initiative 3N et du Programme du Millenium Chalenge Corporation (MCC) ainsi que les travaux du barrage de Kandadji et la poursuite des réformes économiques et financières.

D’après le ministre des Finances, le niveau du budget 2021 sera conforté par une mobilisation des ressources internes qui augmenteraient de 247,57 milliards, soit 23,41%, tandis que les recettes externes se replieraient de 25,37 milliards, soit 1,86% en valeur relative du fait notamment de la non-reconduction de certaines opérations effectuées en 2020. M. Diop souligne par ailleurs qu’en 2021, les dépenses budgétaires connaîtraient une augmentation de 222,20 milliards FCFA en valeur absolue, correspondant à 9,17% en valeur relative.

Une enveloppe de 1.429,54 milliards en 2021 pour les dépenses d'investissements, soit 55,08% du budget total

Ainsi détaille le ministre des Finances, les charges au titre de la dette publique sont évaluées à 388,99 milliards accusant ainsi une baisse de 76,51 milliards par rapport à 2020, soit à un taux de -16,44% tandis que les dépenses de personnel sont évaluées à 317,94 milliards en 2021, contre 295,75 milliards en 2020, accusant une hausse de 22,19 milliards. Cette progression de la masse salariale s’explique par principalement par les réintégrations de solde suite à des retours  des situations administratives particulières, les avancements et reclassements, ainsi que l'incidence des recrutements à opérer suivant les priorités définies par le Gouvernement.

Quant aux dépenses d'acquisition de biens et services, elles représenteraient 146,20 milliards en 2021, soit une hausse de 5,94% par rapport à 2020 ; les dépenses de subventions et transferts passeraient de 292,94 milliards en 2020 à 312,67 milliards en 2021, soit une augmentation de 19,73 milliards, représentant 6,73% et les dépenses d'investissements sont prévues pour 1.429,54 milliards en 2021, soit 55,08% du budget total, augmentant de 199,32 milliards par rapport à 2020, soit 16,20%, en liaison essentiellement avec l'augmentation des dépenses sur ressources extérieures d'environ 164,29 milliards. Selon toujours le ministre des Finances, les Comptes Spéciaux du Trésor (CST) sont évalués en recettes et en dépenses à un montant de 25,37 milliards ; la dotation au titre de l'Assemblée Nationale et ses organes est évaluée à un montant de 20,09 milliards. Enfin, sur la base des prévisions, le déficit budgétaire passerait de 5,8% du PIB en 2020 à 4,6% en 2021.

 Siradji Sanda(onep)

06 octobre 2020

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Assemblée nationale : Le ministre du Pétrole et celui délégué au Budget répondent aux questions d’actualitéLa séance plénière du samedi 30 novembre 2019 a été consacrée au contrôle de l’action gouvernementale à travers les questions d’actualité. Il s’agit de l’interpellation du ministre du Pétrole, M. Foumakoye Gado et celui des Finances, représenté par le ministre délégué au Budget, M. Ahmat Jidoud. Les deux membres du gouvernement sont allés respectivement répondre aux questions posées par les députés, Mahamane Sani Lawali et Abdouramane Oumarou. La séance plénière a été présidée par le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Iro Sani.

A travers la première interpellation, le député Mahamane Sani Lawali se préoccupe que depuis que, le Niger est devenu producteur du pétrole en 2011, le carburant continue à se vendre cher, et ce, malgré l’engouement que son exploitation a suscité et les différentes souffrances que le peuple endure à cause des prix trop élevés qui en sont appliqués. Il a déclaré que le carburant est vendu moins cher aux pays voisins du Niger, alors qu’il coûte trop dans notre pays. « Le Niger vend son pétrole au Nigéria à 200 ou 250F le litre et nous qui produisons l’acquérons au pays à la somme producteur de 540FCFA le litre ». C’est pourquoi le député veut savoir les mesures que le gouvernement est en train de prendre pour réduire les prix qu’il estime exorbitant pour les consommateurs nationaux.

Dans sa réponse, le ministre du Pétrole a souligné que le pétrole est une ressource épuisable. Ainsi la production journalière du Niger n’est que de 200.000 barils alors que les pays dont il a cité comme exemple produisent jusqu’à 2 millions de barils par jour. Les prix appliqués à l’exportation sont établis en fonction des droits et autres taxes que ces clients payent.

En ce qui concerne le député Abdouramane Oumarou, sa préoccupation a porté sur une interview accordée par le ministre des Finances, M. Mamadou Diop dans un média sous régional relayée par les réseaux sociaux. Dans cet entretien, le ministre nigérien des Finances a démenti les propos de l’artiste musicien malien, Salif Keita qui avait accusé la France de soutenir les mouvements djihadistes au Sahel opérant dans le nord du Mali. Pour le député activiste, cette position du ministre Mamadou Diop risque d’empiéter sur le processus de sortie du franc CFA, avec le processus de la monnaie commune, engagé par les chefs d’Etat de la CEDEAO. Le député Abdouramane Oumarou veut exactement connaitre la position réelle du gouvernement par rapport à la monnaie unique.

 Le Président de l’Assemblée Nationale Seini Oumarou a reçu, hier en audience, une délégation d’athlètes taekwondoistes médaillés du 12ème Championnat d’Afrique de taekwondo tenu à Dakar au Sénégal du 5 au 6 Juin et ceux du Championnat de boxe de la CEDEAO qui s’est tenu au Nigéria. La délégation est conduite par le ministre de la jeunesse et des sports, M. Sekou Doro Adamou, accompagné du président du Comité Olympique et Sportif du Nigérien (COSNI), Elhadj Idé Issaka, du président de la Fédération Nigérienne de Taekwondo, M. Soumana Sanda, et du président de la Fédération Nigérienne de Boxe.

 S’adressant aux sportifs, le président de l’Assemblée les a tout d’abord félicités pour leur exploit qui honore le Niger sur l’échiquier international. «C’est une fierté pour l’ensemble du peuple nigérien. Vous avez vendu la bonne image du Niger à l’international. Aujourd’hui le Taekwondo fait honneur au Niger. Nous devons le reconnaitre et aider ceux qui veulent travailler pour faire connaitre le Niger à l’extérieur», a déclaré Seini Oumarou avant de les rassurer que l’Assemblée Nationale va les appuyer dans l’intérêt du pays. Car, a ajouté le président du Parlement, il n’est pas normal que le ministère des sports soit le parent pauvre du gouvernement en matière d’allocation budgétaire et tout le monde pratique le sport. «Nous avons tous intérêt pour que ce ministère ait les moyens nécessaires pour l’ensemble des disciplines sportives pratiquées au Niger, tout comme la culture», a insisté  Seini Oumarou. Le président du parlement nigérien a ensuite fait une motion spéciale pour les jeunes pratiquant du sport du combat.

En taekwondo, les athlètes nigériens sont deux médaillés en or, trois en argent. En boxe les athlètes ont remporté 14 médailles dont une médailles en or, quatre en argent et neuf en bronze au championnat de la CEDEAO dont deux ceintures de champion en boxe ont été présentées au président de l’Assemblée Nationale.

Le président de la Fédération Nigérienne de Taekwondo, le député Soumana Sanda a décerné un témoignage de satisfaction, au nom du Niger, à Maître Marcus qui, avec l’aide du comité olympique, a entrainé des boursiers olympiques nigériens qui ont brillé par leur prestation au 12ème Championnat de taekwondo Africain de Dakar 2021 et à la compétition professionnelle de boxe tenue au Nigéria. Les médaillés de Taekwondo en Or sont Abdoul Razak Alfaga et Tekiath Ben Youssef.

Peu après cette audience, la délégation s’est retrouvée au ministère de la jeune et des sports, où le ministre Sekou Doro Adamou a délivré des certificats de graduation en ceinture aux athlètes. Le ministre s’est vu lui aussi décerner, à titre honorifique, la ceinture noire de taekwondo par le président de la fédération, M. Soumana Sanda.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

10 juin 2021
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Les travaux de la 1ère session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2023 se poursuivent à l’hémicycle. Le samedi 15 avril dernier, le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, et le ministre de l’Equipement, M. Gado Sabo Moctar ont répondu à deux questions d’actualités posées par les députés dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale. Les deux questions ont porté sur la politique gouvernementale actuelle et sur le retard constaté dans la construction de la route Malbaza-Dabnou.

Dans la question d’actualité qu’il a posée au Chef du gouvernement, le député Omar Hamidou Tchiana a dénoncé ce qu’il a qualifié d’«une situation économique catastrophique» dans le pays. Il a accusé le gouvernement d’octroyer des marchés illégaux à des connaissances qui ne remplissent pas les conditions édictées par la loi. «En effet, depuis six Conseils des ministres, avec votre bénédiction et celle de Mohamed Bazoum, les ministres cachent au peuple les montants et les attributaires des marchés en violation de l’article 13 de l’arrêté 018/PM/ARCOP du 23 janvier 2023 qui leur en fait l’obligation», a estimé le député Omar Hamidou Tchiana.

Dans sa réponse, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a rappelé que les communications en Conseil des ministres des marchés publics sont la volonté du gouvernement qui l’a institué par un arrêté du Premier ministre alors que rien ne l’oblige. «C’est le Premier ministre qui a exigé que les ministres communiquent en Conseil des ministres tout marché d’un montant supérieur à 300 millions. Et ils le font», a déclaré le Chef du gouvernement. En outre, M. Ouhoumoudou Mahamadou a invité les élus à se référer aux communiqués des Conseils des ministres où ils trouveront, pour chaque marché concerné, les montants, les attributaires et aussi les procédures de sélection. «Cette volonté politique au sommet de l’Etat et du gouvernement, fait du Niger le champion dans la lutte contre la corruption», a-t-il ajouté.

Sur la véritable situation économique du pays, M. Ouhoumoudou Mahamadou a expliqué que le Niger est un leader de la croissance économique dans l’espace UEMOA et sur le continent africain. Le bilan de l’année 2022, a-t-il dit, a démontré un taux de croissance de 11,5% et ce, malgré le contexte international et local marqué par des crises multiformes. «Il n’y a aucun pays de l’UEMOA qui a atteint un tel taux de croissance. Il n’y a pratiquement aucun pays africain qui a atteint un tel taux de croissance», a souligné le Chef du gouvernement qui s’est référé au Rapport sur la performance de l’action gouvernementale 2022, récemment présenté par la CAPEG et aux statistiques des institutions financières internationales.

La deuxième question d’actualité posée dans le cadre du contrôle de l’action du gouvernement par les députés est relative au retard pris par le chantier de construction, sur fonds propres de l’Etat, de la route Malbaza-Dabnou, dans la région de Tahoua. 28 mois après le lancement du chantier, a relevé le député Idi Ango Ousmane, les travaux ne sont pas terminés et accusent déjà un retard de 10 mois sur le planning initial. Par cette question adressée au ministre de l’Equipement, le député Idi Ango Ousmane a voulu savoir les raisons qui expliquent ce retard considérable pris par le chantier et être informé sur la situation à la date du dédommagement des impactés.

Le ministre de l’Equipement, M. Gado Sabo Moctar, a fait savoir que ce chantier est actuellement autour d’un taux d’avancement de 25%. Ce problème, a-t-il dit, est caractéristique de la plus part des projets d’infrastructures financés sur le budget national et est dû à des problèmes de paiements. «En 2022, c’est près de 30 milliards qu’on a pu payer aux entreprises nigériennes. Cet effort-là, on va le continuer», a promis le ministre de l’Equipement. Par ailleurs, il a affirmé que la question du dédommagement des impactés sera définitivement évacuée dans les semaines et mois à venir car, une équipe dédiée à cet effet est déjà sur place pour les évaluations nécessaires en pareilles circonstances.

 Souleymane Yahaya(onep)

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Le premier vice-président de l’Assemblée Nationale, M. Kalla Ankouraou a reçu hier en audience l’Ambassadeur de la République Française auprès de la République du Niger, SE. Alexandre Garcia. L’audience s’est déroulée en présence des présidents des groupes parlementaires de l’Assemblée Nationale.

A sa sortie d’audience, le diplomate français a déclaré qu’ils ont discuté de la coopération parlementaire entre le Niger et la France dont les échanges sont très riches entre les parlementaires. « Nous avons exploré les voies de renforcement de cette coopération entre parlementaires », a-t-il déclaré.

SE. Alexandre Garcia a aussi indiqué qu’au-delà du sujet parlementaire, leurs échanges ont porté sur les questions de la coopération entre la France et le Niger en matière d’économie, d’éducation, de santé et de sécurité. Cette dernière, selon l’Ambassadeur français, donnera lieu les semaines qui viennent à la poursuite d’échanges avec les parlementaires de l’Assemblée nationale. « C’est très important que les membres de l’Assemblée Nationale puissent échanger sur ces questions avec les représentants de la France, mais aussi de leurs homologues députés français », a conclu le diplomate français. 

Par Seini Seydou Zakaria (onep)

10 septembre 2021
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Le Président de l’Assemblée nationale, SE Seini Oumarou, a reçu hier après-midi à son cabinet le premier président de la Cour des Comptes, Pr. Narey Oumarou qui lui a présenté le rapport général public annuel de l’exercice de 2020 de son institution. La présentation du rapport s’est déroulée en présence du Directeur de Cabinet, M. Lamido Moumouni Harouna, et du Secrétaire Général de l’Assemblée nationale, M. Boubakar Tiémogo.

La Cour des Comptes est la plus haute juridiction de contrôle des finances publiques. Elle est juge des comptes de l’Etat, des Collectivités territoriales, des établissements et entreprises publics, des autorités administratives indépendantes et de tout organisme bénéficiant du concours financier de l’Etat et de ses démembrements.

La première portait sur le suivi des recommandations qui ont été faites par rapport aux contrôles antérieurs et la deuxième partie portait sur les différents contrôles.

Seini Seydou Zakaria


09 avril 2021
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Le président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a accordé, hier matin, une audience à l’Ambassadeur de la République Arabe d’Egypte au Niger, SE. Sayed El Salahey. A sa sortie d’audience, le diplomate égyptien a déclaré avoir effectué une visite de courtoisie et a saisi l’occasion pour échanger avec le président du parlement sur beaucoup d’aspects au sujet de la coopération bilatérale. «Nous avons discuté de la bonne coopération bilatérale dans plusieurs domaines comme la politique, le commerce, l’économie, l’enseignement et bien sûr la coopération parlementaire. Tous ces domaines nécessitent une consolidation», a-t-il déclaré.

Cette redynamisation de la coopération bilatérale constitue un vœu ardent des plus hautes autorités des deux pays. Selon SE. Sayed El Salahey, le président du parlement nigérien lui a exprimé son soutien ferme pour la réalisation de ce vœu en faveur de la consolidation et du renforcement des relations d’amitié, de fraternité et de solidarité que les deux pays entretiennent. «Je réitère mes sincères remerciements au président de l’Assemblée nationale et au peuple nigérien pour l’accueil chaleureux qui m’a été réservé», a-t-il conclu. 

Pour rappel, la coopération entre le Niger et l’Egypte remonte aux années 1960 avec la signature des premiers accords bilatéraux dans les secteurs du commerce et de l’appui technique. Elle s’est ensuite diversifiée avec la signature de plusieurs accords bilatéraux dont la création en 1983 de la Commission Mixte de Coopération Nigéro-Egyptienne.

A noter que cette audience s’est déroulée en présence du Directeur de Cabinet du président de l’Assemblée nationale, M. Lamido Moumouni Harouna.

 

Seini Seydou Zakaria(onep)

Le Président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a accordé hier en fin de matinée deux audiences à son cabinet. Il s’agit successivement de l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Niger avec résidence à Bamako, SE. Igor Gromyko et une délégation de l’Association des anciens parlementaires du Niger conduite par Elhadj Kadri Moutari.

A sa sortie d’audience, le diplomate russe a dit qu’il vient d’effectuer une visite de courtoisie chez le président de l’Assemblée nationale. « Nous avons discuté de la coopération parlementaire et je lui ai remis un message du président de la haute chambre du conseil de fédération du parlement russe sur la nécessité de conjuguer les efforts pour combattre le terrorisme au Sahel », a-t-il déclaré.

Selon lui, le Niger et la Russie partagent le même esprit de lutter contre le terrorisme au Sahel. Le terrorisme est un phénomène qui entrave le développement d’un pays et le combat nécessite la mobilisation de beaucoup de ressources.

Peu après, le président de l’Assemblée nationale a reçu une délégation de l’Association des anciens parlementaires du Niger. Cette association est créée depuis 2005. Selon le porte-parole de l’Association, Elhadj Kadri Moutari, ils ont rencontré le président du parlement pour lui faire part de leur projet de l’organisation de la prochaine Assemblée Générale qui regroupera l’ensemble des anciens députés qui sont près de 600 personnes. « Nous allons nous réunir autour du thème « en quoi les anciens parlementaires peuvent-t-il être utiles au parlement actuel ? » compte tenu des expériences des uns et des autres. Nous avons parmi nous des anciens députés de la première République et de la dernière législative qui venait de finir leur mandat. Nous avons effectivement discuté de la redynamisation de l’activité des anciens députés », a-t-il déclaré.

Elhadj Kadri Moutari a ensuite expliqué que dans tous les pays de la sous région, il existe une telle association sauf celle du Niger qui ne mène pas d’activités. Le Niger est en marge des activités des Associations des anciens parlementaires de l’UEMOA et  de la francophonie. « Nous sommes très satisfaits de la rencontre avec le président Seini Oumarou. Nous le remercions de nous avoir reçus et prodigué des sages conseils », a-t-il conclu.

Seini Seydou Zakaria

15 octobre 2021
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Le Président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a reçu hier en audience, l’ambassadeur de la République de Turquie au Niger, SE. Mustafa Ari Turker. A sa sortie d’audience, le diplomate turc a confié qu’il est venu remettre un message envoyé par SE. Mustafa Şentop, président de la Grande Assemblée nationale de la République de Turquie à son homologue du Niger. Selon lui, la diplomatie parlementaire entre la République du Niger et celle de la Turquie se porte très bien. «Les relations entre les parlements de nos deux pays sont très importantes. Il y a une volonté réelle de coopération entre les deux institutions», a-t-il déclaré.

M. Mustafa Ari Turker a ensuite expliqué que le message qu’il vient de remettre au président de l’Assemblée nationale est relatif à la Conférence de l’Union Parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) qui se tiendra en décembre prochain à İstanbul. «Il y a un groupe d’Amitié Niger-Turquie ici au parlement nigérien, et nous avons également un groupe d’Amitié Turquie-Niger à la Grande Assemblée Nationale de Turquie», a affirmé le diplomate turc.

M. Mustafa Ari Turker a également rappelé que tout récemment, les deux présidents des groupes d’Amitié ont tenu une réunion par visioconférence sur les axes de coopération. «Cela prouve que notre diplomatie parlementaire se porte très bien», a-t-il affirmé avant de conclure que les deux pays appartiennent à plusieurs organisations internationales l’OCI.

Seini Seydou Zakaria(onep)

25 novembre 2021
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Le Président de l’Assemblée Nationale, SE Seini Oumarou a accordé le 9 avril 2021 une audience à une délégation de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Niger, conduite par l'Ambassadeur SE Eric P. Whitaker. A la sortie d’audience, le diplomate américain a déclaré qu’ils sont allés rendre une visite de courtoisie et féliciter le président de l'Assemblée Nationale pour son élection à la tête du parlement nigérien.

Eric P. Whitaker a ensuite ajouté que son pays et le Niger entretiennent de bonnes relations diplomatiques surtout dans le secteur de développement et de la défense. «Au cours de nos échanges, nous avons fait l’état des relations bilatérales sur des projets de grande importance. En même temps, c’est un moment de retrouvailles entre l’Ambassade des Etats-Unis et les différentes Commissions de l’Assemblée Nationale», a expliqué le diplomate américain. SE Eric P. Whitaker a en outre affirmé être très satisfait de cette rencontre avec le président de l’Assemblée Nationale et de celle qu’il a eue la semaine dernière avec le nouveau Président de la République du Niger. L’ambassadeur des Etats-Unis au Niger a enfin apprécié l’acte du nouveau Premier ministre qui, juste après sa prestation de serment devant l’Assemblée Nationale, a mis en place son équipe gouvernementale.

Seini Seydou Zakaria(onep)

12 avril 2021
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Le président de l’Assemblée Nationale, M. Seini Oumarou, a accordé hier deux audiences. C’est ainsi qu’il s’est entretenu successivement avec l’ambassadeur du Royaume du Maroc, SE. Allal El Achab et une délégation de l’Institut Régional Africain des Sciences et Technologie de l'Information Géo Spéciale (AFRIGIST) conduite par son Président du Conseil d’Administration, M. Roch Abdon Bah, accompagné du Directeur Exécutif de l’AFRIGIST, Dr ADEWALE O. Akingbdé, du Directeur Adjoint de l’Institut, M. Abdoulaye BELEN et du Directeur de l’Institut Géographique National du Niger (IGNN). L’audience s’est déroulée en présence du Directeur de cabinet adjoint du président de l’Assemblée nationale, M. Mounkaila Morou.

A l’issue de la première audience, l’Ambassadeur du Royaume du Maroc a déclaré qu’il est venu transmettre au Président de l'Assemblée nationale une lettre de son homologue marocain qui porte sur les relations entre les deux institutions et tout ce qui touche les relations bilatérales et du continent. L’Ambassadeur du Maroc a affirmé d’avoir passé en revue les différents aspects de la coopération qui existent déjà entre les deux parlements et de promouvoir d’autres aspects dont la formation, les technologies. « Nous espérons que cette relation va se renforcer après les élections marocaines qui vont se tenir au mois de septembre 2021 », a-t-il conclu.

Pour le Président du Conseil d’Administration, M. Roch Abdon Bah, c’est un privilège d’être reçu par le président de l’Assemblée nationale du Niger. Selon lui, l'Institut Régional Africain des Sciences et Technologie de l'Information est un institut régional  créé par huit (8) pays d’Afrique dont le Niger. C’est dans le cadre de ses activités  que « nous sommes venus au Niger pour plaider auprès des autorités nigériennes afin d’enregistrer le paiement de la cote part du pays au sein de cette organisation. Nous sommes très satisfaits de l’entretien avec le président du parlement nigérien. Il a eu une très bonne écoute pour nous. Il est très informé sur l’information géographique, l’objet même de l’institut, il s’y connait. Il nous a prodigué des sages conseils. Il nous a également recommandé des stratégies pour qu’on nous connaisse mieux au sein de la population nigérienne », a-t-il déclaré.

Par Seini Seydou Zakaria(onep)

02 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le président de l’Assemblée Nationale, SE. Seini Oumarou a accordé, hier en fin de matinée, une audience à l’Ambassadeur du Pakistan au Niger, SE. Ahmed Ali Sirohey qui est allé lui remettre le programme de la prochaine visite du président du parlement nigérien au Pakistan. La lettre officielle d’invitation est déjà parvenue il ya quelques mois. A sa sortie d’audience, le diplomate pakistanais a déclaré qu’il est venu confirmer au président de l’Assemblée Nationale l’invitation de son homologue du Pakistan et lui transmettant le programme de la visite. «Le président du parlement nigérien a accueilli très favorablement l’invitation. Il souhaite après les échanges avec les plus hautes autorités du Pakistan, rencontrer les investisseurs intervenant dans le domaine du textile, de l’agriculture, de l’irrigation, des produits pharmaceutiques et autres secteurs», a déclaré SE. Ahmed Ali Sirohey à l’issue de l’audience. Le diplomate pakistanais a, en outre, précisé que des investisseurs de son pays seront invités à Niamey à une conférence d’affaires et d’investissements Niger-Pakistan qui se tiendra à partir du 29 août 2021 avant le départ du président de l’Assemblée Nationale. Ces hommes d’affaires interviennent tous dans des domaines de compétence dans leur pays.

Seini Seydou Zakaria(onep)

27 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de l’Assemblée Nationale, SE Seini Oumarou a accordé hier une audience à l’Ambassadeur du Pakistan au Niger, SE Ahmed Ali Sirohey. A sa sortie d’audience, le diplomate pakistanais a déclaré qu’il est allé transmettre un message de félicitation du président de l’Assemblée nationale du Pakistan à son homologue du Niger, SE Seini Oumarou suite à sa brillante élection à la tête du parlement nigérien. SE Ahmed Ali Sirohey a saisi l’occasion de cet entretien pour rappeler au président de l’Assemblée Nationale du Niger les activités menées par leur ambassade pendant la période des inondations au Niger suite à l’appel lancé par les plus hautes autorités du pays. «Le Pakistan est le premier pays à répondre présent. Je me suis déplacé personnellement pour aller dans les six (6) régions du pays afin d’apporter de l’aide alimentaire aux populations victimes d’inondations», a-t-il rappelé.

Toujours dans le cadre humanitaire, le Pakistan a fait un don d’équipements et matériel au Centre Hospitalier Régional de Niamey et à la maternité poudrière. Le Pakistan a aussi créé la première école des ‘’enfants de la rue à Niamey’’. «C’est une école qui est destinée à accueillir les enfants en âge de scolarisation, supposés être en classe, mais qui se retrouvent malheureusement dans la rue. Ce genre d’écoles dans le cadre de la coopération entre nos deux pays, vont s’ouvrir dans les régions du Niger avec le temps», a expliqué le diplomate Pakistanais avant de souligner que son pays a proposé beaucoup de projets pour le Niger dont les principaux domaines sont l’industrie, l’agriculture, la santé et l’éducation.

Par la suite, le président de l’Assemblée nationale, SE Seini Oumarou a accordé une audience à l’Ambassadeur d’Egypte au Niger, SE Nabil Mekky qui n’a pas fait de déclaration à l’issue de la rencontre.

 Seini Seydou Zakaria

13 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le président de l’Assemblée Nationale, M. Seini Oumarou, a accordé, hier, deux audiences. Il s’est d’abord entretenu avec l’ambassadrice du Royaume Uni auprès de la République du Niger, SE. Catherine Ingleheam, puis avec le Secrétaire Général de l’Union Parlementaire Africaine (UPA), M. Idi Gado Boubacar. Les audiences se sont déroulées en présence du Directeur de cabinet du président de l’Assemblée Nationale, M. Lamido Moumouni Harouna.

A l’issue de la première audience, l’Ambassadrice du Royaume Uni a déclaré qu’elle a échangé ave le président du parlement nigérien sur les priorités du Gouvernent du Niger et de l’actuelle session extraordinaire sur la rectification de la loi de finances 2021 qui a ouvert ses travaux. « J’ai encouragé le président de l’Assemblée nationale d’insister sur la transparence gouvernementale et de la recevabilité du Gouvernement auprès du parlement. J’ai aussi insisté sur les questions de changement climatique qui font partie de toutes les considérations parlementaires », a-t-elle affirmé.

La diplomate britannique a informé le président Seini Oumarou que son pays abritera du 1er au 12 novembre 2021 à Glasgow, la 26ème  conférence annuelle des Parties des Nations Unies sur le climat sous la présidence britannique.

« Nous avons aussi échangé sur l’importance de l’éducation parce que le Président de la République participera au sommet mondial de l’éducation qui se tiendra les 28 et 29 juillet 2021 à Londres. J’ai également félicité l’engagement de rehausser de 22% le budget national pour l’éducation. J’ai aussi insisté que les fonds alloués dans le secteur de l’éducation soient bien dépensés. Enfin, j’ai félicité le président de l’Assemblée Nationale pour son élection à la tête du parlement nigérien tout en lui souhaitant bonne chance durant son mandat », a conclu la diplomate britannique.  

Le Secrétaire Général de l’Union Parlementaire Africaine (UPA), M. Idi Gado Boubacar a quant à lui affirmé qu’il profite des canaux de la presse pour remercier le président du parlement. Il lui a réitéré ses félicitations pour sa brillante élection à la tête de l’Assemblée Nationale du Niger. « Je lui ai également exprimé ma compassion suite à l’attaque criminelle dont son domicile a été fait l’objet », a-t-il ajouté.

 M. Idi Gado Boubacar a ensuite présenté son union qui est une organisation de coopération interparlementaire œuvrant dans la promotion de la paix, de la démocratie, du développement durable et des droits de l’homme. L’UPA regroupe les Parlements nationaux du continent africain qui œuvre à promouvoir le dialogue et la coopération interparlementaires en vue de contribuer à relever les grands défis auxquels l'Afrique est confrontée. « Je l’ai informé que bientôt, nous allons organiser une conférence des présidents des Assemblées Nationales d’Afrique. J’ai souhaité qu’il m’accompagne de son soutien. Il m’a assuré de son engagement. Cette entrevue m’a vraiment été nécessaire et fructueuse », a-t-il conclu.

Par Seini Seydou Zakaria

16 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a accordé hier une audience à la Directrice Résidente du National Democratic Institute (NDI), Mme Latifa Maï Moussa. A sa sortie d’audience, Mme Latifa a déclaré que leur discussion a porté sur le partenariat entre son institution et l’Assemblée nationale.

Cette entrevue a été aussi une opportunité de parler de la reprise des activités du NDI avec les parlementaires. «La covid-19 a fait ralentir les activités de National Democratic Institute (NDI), mais nous avons beaucoup travaillé avec les partis politiques et la société civile sur le processus électoral ainsi que sur les aspects de paix et sécurité au Niger. Avec l’Assemblée nationale, nous allons mettre à jour le manuel de députés, travailler avec la Commission Défense et Sécurité, la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAGI) et l’administration parlementaire», a-t-elle expliqué.

Il faut noter que le NDI soutient les efforts de démocratisation et de bonne gouvernance au Niger depuis l’avènement du multipartisme en 1991. Il travaille avec les institutions et les différents acteurs pour améliorer la résilience des communautés à l’extrémisme violent et pour accompagner le gouvernement dans la prise en charge des préoccupations des citoyens en démocratie en mettant un accent particulier sur la jeunesse.

Seini Seydou Zakaria(Onep)

25 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le président de l’Assemblée nationale, SE Ousseini Tinni a accordé hier une audience à une équipe d’observateurs des élections législatives couplées au 1er tour de la présidentielle du 27 décembre 2020. Cette délégation est composée de membres de la société civile africaine réunie au sein de la plate-forme des Associations et ONG pour la Promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance (PLA.FOND). A leur sortie d’audience, M. Caves Paul, Secrétaire exécutif de la plate-forme et chef de la délégation a déclaré que son équipe est venue présenter au président de l’Assemblée nationale en tant que 2ème personnalité du pays, les copies des différentes déclarations qu’ils ont rendues publiques.

Le chef de la délégation a ensuite ajouté que certains observateurs vont retourner dans leurs pays respectifs, pendant que d’autres resteront jusqu’à la proclamation des résultats définitifs par la Cour Constitutionnelle. Les observateurs ont également échangé avec le président du parlement nigérien sur le cadre législatif en vigueur au Niger. «Nous avons beaucoup apprécié l’alternance à laquelle le Président sortant donne de l’importance. Vous voyez dans notre espace la manière dont les Chefs d’Etat s’accrochent au pouvoir, trois voire quatre mandats, alors que nous les acteurs non étatiques combattons cet état d’esprit. Le Niger a eu la chance d’avoir un président qui vient de dire, qu’il ne touche pas à la constitution. Nous félicitons le courage de cet homme charismatique qui est SE Issoufou Mahamadou tout en encourageant ceux qui sont en fin de leur mandat à emboiter le pas de ce grand Monsieur», a déclaré M. Caves Paul.

Les observateurs ont saisi l’occasion pour attirer l’attention de la classe politique nigérienne sur le fait que le Niger s’illustre en une école de démocratie, pendant ces moments majeurs que le pays traverse. «Je pense que toutes les institutions impliquées dans le processus électorales font leur travail. Quand la Cour Constitutionnelle sortira sa décision, tout le monde va l’accepter. Il ne faut pas que la classe politique soulève la population. On n’en a pas besoin en Afrique. Nous avons beaucoup de choses à faire pour développer nos pays. Respectons les décisions de nos institutions que nous avions établies», a pour sa part lancé M. Oyéoussi Charles Balongoun de l’ONG Afrique Espérance.

Seini Seydou Zakaria

13 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a accordé hier en fin d’après-midi une audience à la Représentante Résidente de la Banque Mondiale au Niger, Mme Joëlle Dehasse. A sa sortie d’audience, la diplomate a déclaré à la presse que leur discussion porte sur le partenariat de la Banque Mondiale avec le Niger particulièrement avec l’Assemblée nationale. Pour elle, c’est une opportunité de féliciter le président Seini Oumarou pour son élection à la tête du parlement nigérien. « Nous avons un programme de réseau parlementaire où nous organisons des échanges avec les parlementaires du monde et le Niger participe à ce programme. Nous voulons discuter de ces opportunités pour voir comment redynamiser ce réseau avec les différents instruments que nous disposons pour renforcer la capacité des parlementaires qui sont responsabilisés d’examiner les textes. Nous avons beaucoup d’accords de financements qui doivent être examinés par les députés. C’est une opportunité pour voir comment tout ce travail peut se faire ensemble », a-t-elle conclu.

Seini Seydou Zakaria(onep)

21 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le président de l’Assemblée nationale Seini Oumarou a accordé, hier matin à son cabinet, une audience à une délégation des membres du bureau de l’Association des Médiateurs des pays membres de l’UEMOA. La délégation est conduite par le Médiateur de la République du Niger, Me. Ali Sirfi Maiga et président de l’AMP-UEMOA. L’audience s’est déroulée en présence du Directeur de Cabinet adjoint du président de l’institution, M. Mounkaila Morou.

ONEP

 

 

Le président de l’Assemblée nationale, M. Seini Oumarou a accordé hier matin à son cabinet trois audiences. Il a successivement reçu une délégation du Bureau de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) ; celle du Bureau du Réseau des Femmes Africaines Ministres et parlementaires section du Niger (RFAMP) et enfin, le Médiateur de la République.

A l’issue de la première audience accordée au Bureau de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), le président de ladite institution M. Maty Elhadji Moussa a déclaré qu’ils sont venus remettre officiellement le rapport annuel d’activités de  l’année 2021 de la Commission au président du parlement. A travers cet acte, l’institution obéit aux dispositions légales prévues par la Constitution de la République. En effet,  ce rapport annuel a été solennellement  présenté à la tribune de l’Assemblée nationale le 22 décembre dernier.  «Nous lui avons  remis une copie  du rapport annuel entier d’activités pour l’année 2021 comme prévu par la loi régissant la Commission nationale des droits humains», a déclaré le président de la CNDH. 

Par ailleurs, M. Maty Elhadji Moussa a rappelé que suite aux évènements de Tamou et aux polémiques qu’ils ont soulevées, la Commission nationale des droits humains s’est autosaisie de la question pour mener une enquête indépendante et professionnelle à un moment où aucune  enquête judiciaire n’avait été officiellement annoncée. «Nous sommes à la fin de cette enquête que nous avons menée et nous sommes venus partager les résultats du rapport de cette enquête indépendante qui a été déposé au niveau du bureau de la commission», a confié le président du CNDH.

La seconde audience, le président de l’Assemblée nationale l’a accordée à une délégation du Bureau du Réseau des Femmes Africaines  Ministres et Parlementaires section du Niger (RFAMP) conduite par sa présidente l’honorable Hadiza Seyni Djermakoye. A l’issue de cet entretien, Mme Hadiza Seyni Djermakoye a indiqué que, le RFAMP représente la commission n°3 chargée de l’organisation de ce Réseau. «Et tous nos travaux se sont tenus ici à l’Assemblée nationale. Nous sommes venus pour remercier le président de l’Assemblée et surtout lui demander solennellement de parrainer notre Assemblée générale qui aura lieu bientôt», a-t-elle confié. Mme Hadiza Seyni Djermakoye a aussi souligné que le président de l’Assemblée nationale leur a prodigué des sages conseils. «Nous savons que c’est un homme qui est engagé aux côtés des femmes et qui est prêt à se battre à nos côtés. C’est pourquoi,  il nous a demandé d’aller de l’avant, de prôner la qualité au niveau du parlement et des élus en général», a-t-elle relevé. 

Enfin, le président de l’Assemblée nationale s’est entretenu avec le nouveau Médiateur de la République, M. Assimiou Diabiri. «Je suis d’abord venu informer le président de l’Assemblée nationale que j’ai pris fonction en ma qualité de Médiateur de la République depuis trois semaines et aussi recueillir des conseils et des orientations pour mener à bien cette mission exaltante que son excellence le Président de la République a bien voulu  me confier», a déclaré M. Assimiou Diabiri.

Le nouveau médiateur de la République s’est réjoui de l’accompagnement de l’Assemblée nationale dans l’accomplissement de cette mission. «Un médiateur, c’est d’abord la conciliation, la paix et il faut que nous ayons l’accompagnement de l’Assemblée nationale pour que le rôle du médiateur qui est un rôle important dans l’équilibre social soit bien tenu. Nous pensons que cette médiation va puiser son énergie dans ces dispositions communautaires afin de créer les conditions d’une paix sociale et durable», a souligné M. Assimiou Diabiri.

 Yacine Hassane(onep)

Le Président de l’Assemblée nationale, SE Seini Oumarou, a reçu en audience, hier à son cabinet, le Chargé d’Affaires de l’ambassade de la République Islamique d’Iran au Niger, Dr Mehdi Kardoust. A sa sortie d’audience, le diplomate iranien a déclaré à la presse qu’il est venu transmettre le message de salutations et de remerciements des autorités iraniennes au gouvernement nigérien et au président Seini Oumarou pour sa participation, le 05 Août dernier, à l'investiture de SE Ayatoullah Seyyed Ebrahim Raissi nouveau président élu de la République Islamique d'Iran.

Dr Mehdi Kardoust a indiqué avoir saisi l’occasion pour faire le tour d'horizon de la coopération entre les deux pays. « J’ai fait part de notre disponibilité à renforcer la coopération entre mon pays et le pays frère le Niger dans plusieurs domaines à savoir, l’enseignement professionnel, l'énergie, l'économie, le commerce, l'industrie, l'artisanat et la pétrochimie. J’ai aussi invité les femmes parlementaires nigériennes fortement présentes à l'Assemblée nationale d’entreprendre une visite de travail en Iran dans le cadre de relations parlementaires entre nos deux pays », a déclaré Dr Mehdi Kardoust.

Le diplomate iranien a ajouté qu’avec le président de l’Assemblée nationale du Niger, les échanges ont porté sur la redynamisation de la coopération parlementaire, particulièrement avec le groupe d'amitié Iran-Niger. « J’ai rassuré le président de l’Assemblée nationale, SE Seini Oumarou de la disponibilité du président du parlement iranien pour effectuer un voyage au Niger dans le cadre de la coopération parlementaire », a-t-il conclu.

 Seini Seydou Zakaria

07 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le président de l’Assemblée nationale, S.E Seini Oumarou a accordé hier matin, une audience au nouveau directeur du Programme Régional Sahel de la Fondation Konrad Adenauer, M. ULF Leasing, en visite de travail au Niger du 24 au 29 janvier 2022.

A sa sortie d’audience, M. ULF Leasing a déclaré qu’il est venu échanger avec le président du parlement nigérien sur le programme de la fondation Konrad Adenauer au Niger, qui appuie les institutions démocratiques et évoquer avec lui la coopération avec le parlement du Niger. «Nous avons discuté avec le président de l’Assemblée nationale du renforcement de nos activités qui visent à assister et renforcer les capacités des députés nigériens à travers des ateliers de formation autour des thèmes de la démocratie, de la sécurité, la paix et la liberté etc. Ces activités s’étendent à d’autres acteurs de la démocratie nigérienne dont les médias», a-t-il déclaré.

Selon M. ULF Leasing, le Niger est un bon exemple de démocratie dont les institutions de la République méritent une bonne assistance de la part de leur fondation. Il a enfin expliqué que, la Fondation Konrad Adenauer s'engage au plan national et international en proposant des formations politiques au service de la paix, de la liberté et de la justice. «Nous défendons activement les libertés démocratiques, l'économie sociale de marché, ainsi que l'élaboration et la consolidation d'un consensus sur ces valeurs», a-t-il conclu.

Seini Seydou Zakaria(Onep)

27 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le Président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a successivement reçu hier en audience, l’Ambassadeur des Etats Unis au Niger, SE. Eric P. Whitaker et celui de la République Arabe d’Egypte, SE. Nabil Mohamed El-Safey Mekky, tous deux en fin de mission au Niger.
 A l’issue de la première audience, l’Ambassadeur des Etats Unis au Niger a déclaré qu’il est venu faire ses adieux au président de l’Assemblée nationale après avoir passé six années au Niger dont quatre années en qualité

d’Ambassadeur. «J’ai voyagé à plusieurs reprises dans chaque région avec des gouverneurs, des maires, des étudiants, des groupes de la société civile, des athlètes, des journalistes, des entrepreneurs et de nombreuses autres personnes», a-t-il dit. SE. Eric P. Whitaker a expliqué qu’à la veille de son départ imminent, il est venu échanger avec le président du parlement nigérien sur des sujets d’intérêt commun. «J’ai partagé les faits saillants de mon mandat, dont l’ouverture de notre magnifique et nouvelle ambassade à la pointe de la technologie, qui est la preuve physique de notre engagement durable envers le Niger», a affirmé le diplomate américain.

Durant son mandat SE. Eric P. Whitaker a dit qu’environ 300 Nigériens ont bénéficié du programme d’échanges professionnels, éducatifs et culturels de l’Ambassade des Etats Unis. «Des milliers de Nigériens ont bénéficié des services proposés dans les centres culturels américains à travers le pays notamment à Agadez, Maradi, Niamey, Tahoua et Zinder. J’ai passé en revue avec le président de l’Assemblée nationale toutes les réalisations et projets qui ont été conclus ou qui sont en cours, à travers le programme Compact Millennium Challenge Corporation», a-t-il confié avant de citer quelques réalisations telles que des projets d’irrigation et d’infrastructure routière, des projets de réformes clés, ceux de la réhabilitation des couloirs d’élevage, des projets d’alphabétisation des femmes rurales et plus

encore. «Au cours de mon mandat, nous avons fièrement rétabli I’USAID/Niger en tant que mission. L’USAID s’efforce à renforcer la société civile, à développer l’économie du Niger, à fournir une assistance aux personnes touchées par des catastrophes et à appuyer les systèmes d’éducation et de santé du pays, y compris la fourniture de vaccins COVID-19. Les agents du Ministère de la Défense ont organisé d’innombrables formations et fourni des équipements militaires tels que les hôpitaux de campagne mobiles. Je me souviendrais toujours du Niger avec émotion et je suivrai de près ses progrès jusqu’à ce qu’il parvienne à notre leitmotiv ‘‘Le Niger se lève’’», a conclu SE. Eric P. Whitaker.

La seconde audience a été accordée à l’Ambassadeur de la République Arabe d’Egypte, SE. Nabil Mohamed El-Safey Mekky lui aussi en fin de mission au Niger. L'entretien a porté sur les possibilités futures de la coopération entre les parlements nigérien et égyptien. «Le Niger et l'Egypte, sont deux pays qui ont des relations anciennes et solides. Ces relations vont se consolider et se développer davantage. Je garde un bon souvenir du Niger, tout en réitérant mes sincères remerciements aux autorités et au peuple nigérien», a conclu le diplomate égyptien.

Seini Seydou Zakaria(onep)

1er décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le président du parlement, M. Seini Oumarou a reçu hier matin, en audience les membres du bureau du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), conduits par le président de ladite institution, M. Salifou Labo Bouché. Il s’est agi pour la nouvelle équipe du régulateur des médias, installée le 31 mars 2023, de se présenter au président de la représentation nationale.

Au sortir de l’audience, M. Salifou Labo Bouché a déclaré que cette entrevue a été aussi l’occasion pour eux de recevoir des conseils de la part du président de l’Assemblée nationale pour l’atteinte des objectifs qui leur sont assignés. «Nous venons d’être reçus avec beaucoup de plaisir par le président de l’Assemblée nationale. Il a été question de lui présenter le nouveau bureau du Conseil Supérieur de la Communication. Nous avons aussi profité de l’occasion pour recueillir quelques conseils d’usage qui nous seront utiles dans la conduite de notre mission», a dit M. Salifou Labo Bouché.

Le président du CSC a ensuite indiqué que les échanges ont porté sur l’encadrement des journalistes au regard de la situation sécuritaire difficile et compliquée qui prévaut au Sahel. Pour le président du CSC, cela requiert une attention particulière. «Tout ce qui doit être dit, doit tenir compte de cette période de sensibilité extrême ; parce que, si nous aimons ce pays nous devons faire en sorte que nous le protégions aussi», a souligné M. Salifou Labo Bouché.

Il a par ailleurs rappelé qu’il est du devoir du CSC à tout moment, de faire en sorte que les journalistes fassent correctement leur travail, dans le respect des règles d’éthique et déontologie du métier.

 Oumar Issoufou(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

Le président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a accordé hier une audience aux membres du Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires, section du Niger (RFAMP). La rencontre s’est déroulée en présence de la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleyni.

Ce réseau, panafricain créé en 2003 était en léthargie. C’est pourquoi, il n’est pas très bien connu du public. Mais, avec la prise de conscience et l’engagement politique des femmes au Niger comptant 51 femmes au niveau de la représentation nationale les membres du réseau souhaitent se faire entendre.

 Seyni Seydou Zakaria,(onep)

Le Président de l’Assemblée Nationale, M. Seini Oumarou, a accordé, hier matin, trois audiences. C’est ainsi qu’il s’est entretenu successivement avec l’ambassadeur de la République du Ghana au Niger, SE Jonathan Rexford Magnusen, puis avec le Représentant résident de la Banque Africaine de Développement (BAD), M. Nouridine Kane Dia, et enfin avec le Représentant de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) au Niger, M. Mahamadou Abdoulaye.

 A l’issue de la première audience, l’ambassadeur de la République du Ghana au Niger, SE Jonathan Rexford Magnusen a déclaré que cet entretien vise à faciliter davantage les bonnes relations entre les deux pays frères d’une part et d’autre part, favoriser le développement de cette coopération. L’ambassadeur de la République du Ghana au Niger a dit avoir saisi cette occasion pour souligner la nécessité de promouvoir les échanges commerciaux et la poursuite de relations de coopération existe, depuis longtemps, entre le Niger et le Ghana.

Quant au représentant résident de la Banque Africaine de Développement (BAD), M. Nouridine Kane Dia, il a confié que la rencontre  avec le président du parlement a un double objectif. Il s’agit d’abord de féliciter le Président de l’Assemblée Nationale suite à sa brillante élection puis de réaffirmer l’engagement de la BAD à travailler très étroitement avec son institution, cela en vue de renforcer le partenariat entre le Niger et cette institution financière en général et le groupe de la BAD et l’institution parlementaire en particulier.

Pour le Représentant résident de la BAD au Niger, l’Assemblée Nationale joue un rôle extrêmement important dans l’exécution des programmes. Il a ajouté que son institution fait partie des partenaires qui financent certains programmes de développement au Niger. «C’est pourquoi, il est important pour moi de venir recueillir les conseils et les orientations de cette personnalité pour voir ensemble comment renforcer ce partenariat», a-t-il déclaré. Louant l’expérience du Président de l’Assemblée Nationale, le Représentant résident de la BAD a confié que M. Seyni Oumarou a eu une appréciation positive de l’impact des projets de la BAD au Niger. «Ce sont des atouts que nous mettons à profit dans le cadre de ce partenariat pour une mise en œuvre efficace des projets de développement que nous cofinançons avec la République du Niger», a-t-il dit. Par ailleurs, M. Nouridine Kane Dia a salué l’engagement, la disponibilité et la parfaite connaissance des enjeux de développement du Niger par le président de l’Assemblée Nationale mais aussi sa maitrise des procédures politiques de la BAD.

 Pour sa part, le Représentant de l’ASECNA au Niger, M. Mahamadou Abdoulaye a rappelé que l’ASECNA est une organisation Internationale chargée de remplir la fonction de fournisseur de services de navigation aérienne destinée à garantir la sécurité et la régularité des vols et de la circulation aérienne générale dans les espaces aériens qui lui sont confiés par les Etats parties. «Nous avons fait avec le Président de l’Assemblée Nationale, un tour d’horizon de la mission de l’ASECNA dans tous les pays et particulièrement au Niger», a-t-il ajouté. Évoquant le contexte mondial caractérisé par la pandémie de la Covid-19, le représentant de l’ASECNA a dit avoir évoqué avec le président l’institution parlementaire l’évolution de la redevance au niveau de l’ASECNA. Il a dit aussi que celui-ci a pris note pour que l’ASECNA puisse passer cette zone de turbulence. «Malgré cette pandémie l’ASECNA tient bon, elle continue à fournir le service de navigation aérienne de qualité», a dit M. Mahamadou Abdoulaye.

Mamane Abdoulaye(onep)

11 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de l’Assemblée Nationale, SE Seini Oumarou, a accordé plusieurs audiences. C’est ainsi qu’il s’est successivement entretenu avec l’ambassadeur de la République d’Italie au Niger, SE Marco PRENCIPE, l’ambassadeur de la République d’Inde au Niger, SE PREM K. NAIR, l’ambassadeur de la République de Cuba au Niger, SE Jorge José Hadad Capoté, l’ambassadeur de la République du Tchad au Niger, SE Ousmane Sougui Koko et enfin le Chargé d’Affaires de l’ambassade de la République Islamique d’Iran au Niger, Dr Mehdi Kardoust. 

A l’issue de la première audience, le diplomate italien a déclaré que cette rencontre avec le président du parlement nigérien est axée sur l’état et les perspectives des relations bilatérales italo-nigériennes ainsi que sur des questions d’actualité. « J’ai évoqué le renforcement des relations bilatérales entre nos deux pays en particulier après l’ouverture de l’Ambassade en 2017 et l’intérêt croissant d’Italie pour le Niger comme en témoigne les visites politiques au plus haut niveau institutionnel. Nous avons aussi fait le point sur les relations parlementaires à savoir la question du groupe d’amitié Italie-Niger qui existe depuis très longtemps », a-t-il dit.

SE Marco PRENCIPE devait ajouter que le Niger est un pays prioritaire pour la coopération italienne qui intervient dans plusieurs domaines. Il s’agit de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, l’adaptation au changement climatique, les activités de développement du secteur privé, la coopération dans le secteur de la santé et l’éducation etc. « Nous avons également parlé de la situation sécuritaire, notamment la crise qui sévit dans la région démontre plus d’urgence d’accompagner le Niger dans la lutte contre les menaces sécuritaires à travers une approche intégrée alliant sécurité et développement. Notre pays réitère son engagement au Sahel témoigné par l’ouverture de nos Ambassades, l’adhésion à la coalition pour le Sahel », a-t-il déclaré avant de préciser qu’il a profité de l’occasion pour féliciter le président du parlement nigérien pour son élection à ce poste.

Le Président Seini Oumarou a ensuite accordé une audience à l’ambassadeur de la République d’Inde au Niger. A sortie d’audience SE PREM K. NAIR a dit qu’il est venu pour une visite de courtoisie, pour féliciter le président du parlement nigérien suite à son élection à la tête de l’Assemblée Nationale. « Nous avons encore échangé sur les relations bilatérales entre nos deux pays amis, notamment le dernier développement de la pandémie du covid19. Nos deux institutions parlementaires vont coopérer à travers les groupes d’amitié Niger-Inde et dès que nous arriverons à surmonter  la situation de la covid-19, les visites interparlementaires reprendront’’ a-t-il annoncé avant de rassurer que son pays est disposé à soutenir le Niger dans son programme de développement.

Peu après le président du parlement a reçu l’ambassadeur de la République de Cuba au Niger. A sa sortie d’audience, SE Jorge José Hadad Capoté a déclaré qu’il est quant à lui venu féliciter le Président Seini Oumarou pour son élection à la tête de l’Assemblée Nationale avant de parler des relations bilatérales et d’amitié traditionnelles qui datent de longtemps entre les deux pays. « Nous avons réitéré au cours de nos échanges la disponibilité de notre pays à accompagner le Niger dans sa lutte contre la pauvreté et dans plusieurs autres domaines, dont principalement celui de la santé. Je peux vous assurer que les relations entre le Niger et le Cuba sont très sincères, très agréables, et très fraternelles », a-t-il conclu.

Le Président de l’Assemblée nationale a aussi eu un entretien avec l’ambassadeur de la République du Tchad au Niger, SE Ousmane Sougui Koko. Le diplomate tchadien a dit qu’il est venu à son tour féliciter le Président Seini Oumarou pour son élection à la tête de l’institution et lui décliner ses contacts pour les relations interparlementaires avec leur future Assemblée nationale. « Le Niger et le Tchad sont deux pays frères qui  sont comme un seul pays, nos relations sont très particulières, très touchantes, très attachantes », a-t-il affirmé avant de préciser qu’ils ont aussi discuté du problème de terrorisme qui assaille les pays du Sahel.

Dans l’après-midi, c’est autour du Chargé d’Affaires de l’ambassade de la République Islamique d’Iran au Niger, Dr Mehdi Kardoust d’avoir un entretien avec le Président de l’Assemblée nationale. Les échanges ont porté sur la coopération bilatérale et parlementaire. Le diplomate iranien est aussi porteur d’un message de félicitations de SE  Mohammed Bagher Ghalibaf, Président de l’Assemblée nationale de la République Islamique d’Iran à SE Seini Oumarou à l’occasion de la fête de l’Aid Elfitr. Il a ensuite souligné qu’ils ont fait un tour d’horizon de la coopération entre les deux pays en particulier entre les deux parlements. « Les relations entre mon pays et le Niger se portent très bien dans tous les domaines de développement. Nous avons réitéré l’engagement de l’Iran à accompagner le Niger dans son plan de développement », a-t-il conclu.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

20 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a accordé hier plusieurs audiences à des personnalités. Il s’agit successivement de l'ambassadeur du Pakistan au Niger, celui de la République Fédérale du Nigeria au Niger, d’une délégation de la Maison de la Presse et celle de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. 

A sa sortie d'audience, le diplomate pakistanais, SE. Ahmed Ali Sirohey a déclaré qu’il est venu rendre une visite de courtoisie au président de l'Assemblée nationale et recueillir ses impressions après sa visite au Pakistan. « Le président de l’Assemblée nationale était très impressionné de sa visite et de la manière dont le Pakistan a développé les domaines de l’agriculture, l'élevage, l'éducation et l’énergie. Il était très fier de l'accueil qui lui a été réservé au Pakistan dans notre pays », a-t-il confié.

Selon lui, le président de l’Assemblée nationale a souhaité le renforcement de la coopération parlementaire entre les deux pays et le transfert de l'expérience pakistanaise au Niger dans plusieurs domaines, notamment la technologie. « Nous sommes très satisfaits des accords signés avec le Niger et du forum Niger-Paskistan organisé au Niger », a-t-il souligné.

Après le président Seini Oumarou a reçu l’ambassadeur de la République Fédérale du Nigeria au Niger, SE. Mohamed Sani Usman. A sa sortie d’audience, le diplomate nigérian a dit qu’il vient d’effectuer une visite de courtoisie chez le président de l’Assemblée nationale. « Nous avons discuté de la coopération bilatérale entre nos deux pays, notamment, celle parlementaire », a-t-il dit.

Ensuite le président de l'Assemblée nationale s'est entretenu avec une délégation de la Maison de la Presse conduite par le président du conseil d'administration de ladite association, M. Harouna Ibrahim. A leur sortie d'audience, il a déclaré qu’ils ont eu un échange fructueux avec le président du parlement nigérien sur plusieurs questions relatives à la situation de la liberté de la presse au Niger. « Nous avons discuté de la loi sur la cybercriminalité, de la situation économique très difficile que vit la presse au Niger face à la pandémie de la COVID-19 et du processus d’adoption de la convention collective  en cours d’élaboration », a confié M. Harouna Ibrahim.

Enfin le président du parlement a accordé une audience à une délégation de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples conduite par son président Honorable Juge Amani Daud Aboud. La délégation n’a fait aucune déclaration à l’issue de l’audience qui s’est déroulée en présence du ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions et le directeur de cabinet du président de l’Assemblée Nationale, M. Lamido Moumouni Harouna.

Seini Seydou Zakaria

27 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a reçu, vendredi 14 janvier 2022, l’ambassadeur de la République du Ghana au Niger, SE Jonathan Rexford Magnusen. A l’issue de la première audience, le diplomate ghanéen a déclaré à la presse qu’il est venu effectuer une visite de courtoisie et discuter sur la coopération bilatérale entre les deux pays. «Nous avons échangé avec le président de l’Assemblée nationale du renforcement de la coopération entre nos deux pays et celle parlementaire. Nous allons travailler pour redynamiser nos relations diplomatiques et parlementaires au bénéfice de nos deux peuples frères», a dit SE. Jonathan Rexford Magnusen

Ensuite le président de l’Assemblée nationale a eu un entretien avec et une délégation composée des membres du comité d’organisation du cinquantenaire de l’Université Abdou Moumouni de Niamey (UAM), accompagnée par le ministre en charge de l’Enseignement Supérieur, Phd. Mamoudou Djibo. La délégation est venue informer le président du parlement de l’organisation prochaine des festivités entrant dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’Université Abdou Moumouni de Niamey.

A leur sortie d’audience, le porte-parole de la délégation, Pr. Arzika Djibo a confié que l’UAM fêtera dans les jours à venir ses cinquante années d’existence sous le haut patronage du Président de la République du Niger. Il a rappelé que l’Université était le Centre d'Enseignement Supérieur de Niamey créé le 6 septembre 1971 et qui est devenu Université en 1973 avant de prendre le nom d'Université Abdou Moumouni en 1992. Cela mérite une célébration sous forme festive et des conférences, sous des thématiques de grands défis de l’ère. «L’Université est un lieu de savoir, de réflexion et de production. Nous allons organiser des journées portes ouvertes. Nous profitons de l’occasion pour faire le point sur ce qui est réalisé au cours des 50 ans de son existence», a-t-il conclu.

Seini Seydou Zakaria

17 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Après la rencontre d’échange avec les membres de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) section du Niger, la délégation de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) conduite par son Secrétaire général, le député  Bruno Fischs a été reçue par le président de l’Assemblée nationale, M. Seini Oumarou. Cette audience s’est déroulée en présence des députés membres de la section APF du Niger et du directeur de Cabinet du président de l’Assemblée nationale, M. Lamido Harouna Moumouni.

A l’issue de cette audience, le Secrétaire général de l’APF a déclaré avoir discuté avec le président de l’Assemblée nationale pour bien comprendre  les ressorts  et les qualités du modèle nigérien dans une situation sous-régionale assez difficile et compliquée. «Nous faisons face notamment au terrorisme et à l’insécurité. Donc nous sommes venus  pour réfléchir et comprendre ce qui marche bien et comment  faire évoluer les modèles de lutte contre le terrorisme.  Ce qui n’a pas marché au Burkina Faso ou au  Mali  et  comment on peut faire autrement. C’est pourquoi, il  faut demander à chaque partenaire d’évoluer, de travailler autrement et de trouver d’autres façons d’aborder la question de la lutte contre le terrorisme et l’insécurité», a-t-il confié.

Par ailleurs, le député Bruno Fischs a annoncé que pendant les jours à venir, les deux délégations vont réfléchir ensemble et faire des propositions plus efficaces dans la gouvernance du pays mais aussi dans la lutte contre le terrorisme. Le Secrétaire général de l’APF a enfin salué la qualité des échanges marqués par la transparence et la franchise de part et d’autre.

La section Niger de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) échange avec le Secrétaire général de l’APF

Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, le délégué de la section Nigérienne de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), l’honorable Kalla Ankourao, entouré pour la circonstance des membres de sa section a eu hier matin à l’hémicycle, une rencontre d’échange avec une délégation de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) conduite par son Secrétaire général, le député Bruno Fischs. Les deux délégations ont échangé sur des questions ayant trait aux modèles de lutte contre le terrorisme et au développement du  Niger.

Yacine Hassane(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le président de l’Assemblée nationale, M. Seini Oumarou a successivement accordé hier deux audiences à son cabinet. Il a d’abord reçu une délégation de l’Association Yali-Niger conduite par la Secrétaire Générale, Mme Chérifatou Moussa et la présidente de la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP), Mme Sanadi Tchimaden Hadatan accompagnée de ses proches collaborateurs. 

A l’issue de la première audience, le porte-parole de la délégation de l’Association Yali-Niger, M. Laminou Ousseini, bénéficiaire du programme de formation américain dénommé ‘’Mandela Washington Felowship program de la promotion 2021-2022, a indiqué qu’ils sont venus expliquer au président du parlement le but de cette bourse. «Nous sommes dix (10) jeunes bénéficiaires de la bourse. Chacun va suivre des cours dans les Universités américaines pour une formation dans les domaines de l’entreprenariat, du management public et de l’engagement civique. Nous avons expliqué au président du parlement nigérien le contenu de ce programme et les différentes activités que nous réaliserons au profit des populations à la fin du programme», a-t-il déclaré.

Dans l’après-midi, le président de l’Assemblée nationale a reçu des mains de la présidente de la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP), Mme Sanadi Tchimaden Hadatan, le rapport annuel produit au titre de l’année 2021. Cette tradition est une obligation légale pour la HAPDP qui doit transmettre son rapport annuel d’activités au Président de la République, au président de l’Assemblée nationale et au Premier ministre.

Selon la présidente de la HAPDP le rapport résume l’ensemble des activités menées en 2021 par l’institution. Mme Sanadi Tchimaden Hadatan a en outre expliqué que dans l’accomplissement de toutes ces activités, la HAPDP avait fait face à un certain nombre de difficultés. «Malgré les défis à relever par la HAPDP, des perspectives se développent sur le plan du dispositif juridique et institutionnel, ainsi que sur le plan stratégique. Ce qui favorisera le renforcement de la législation sur la protection des données personnelles et la construction d’un siège dédié à l’institution», a expliqué la présidente de la HAPDP. Elle a enfin souligné que lors de la révision du Plan Stratégique, les résultats de l’étude sur l’analyse situationnelle du cadre juridique et institutionnel de la protection des données personnelles au Niger sera prise en compte.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

Le président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a accordé hier une audience à une délégation de l’Organisation Non Gouvernementale, Plan International-Niger, conduite par son Représentant Résident, M. Mohamed Ibrahim Bah. Les membres de la délégation sont allés rendre une visite de courtoisie au président Seini Oumarou et lui présenter leurs condoléances suite au drame qui a frappé la région de Maradi par la mort de plusieurs écoliers et à Tillabéry suite à l’attaque terroriste du 2 novembre contre des civils à Banibangou. A leur sortie d’audience, le chef de la délégation a déclaré que leur organisation travaille pour la promotion des droits des enfants et l’égalité pour les filles.

 «L’Assemblée nationale en tant qu’institution est donc un partenaire très important pour mener à bien nos activités qui doivent être basées sur la loi, la vulgarisation de la loi afin de protéger la population jeune et surtout les filles», a déclaré M. Mohamed Ibrahim Bah. Le Représentant Résident de Plan International a ajouté qu’ils ont également échangé sur la manière de redynamiser leur partenariat pour travailler avec l’ensemble des commissions de l’institution sur tout ce qui concerne leur domaine d’intervention.

Seini Seydou Zakaria 

11 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a reçu hier mardi, 1er  novembre 2022 à son cabinet une délégation de parlementaires de l’Union Européenne conduite par la présidente de la sous-commission Défense et de Sécurité, Mme. Nathalie Loiseau en visite de travail au Niger. Après un long entretien avec le président de l’Assemblée nationale, la délégation a effectué une visite guidée de l’Hémicycle conduite par le Secrétaire Général de l’Institution, M. Boubakar Tiemogo.

A l’issue de la visite, la cheffe de délégation, Mme Nathalie Loiseau a déclaré que, le parlement Européen salue la démocratie nigérienne qui est un exemple pour l’Afrique de l’Ouest. Elle a confié que, leurs échanges avec le président du parlement nigérien étaient très intéressants sur la situation du Niger. «Nous sommes heureux d’avoir commencé notre visite à Niamey par l’Assemblée nationale. Nous avons toujours beaucoup des choses à nous dire entre parlementaires», a-t-elle déclaré.

La députée européenne a en outre précisé qu’ils sont particulièrement intéressés par les questions sécuritaires. «Puisque je suis la présidente de la commission Défense au niveau du parlement de l’Union Européenne, nous voulons donc voir comment le gouvernement nigérien fait face aux défis sécuritaires et voir comment les partenaires européens peuvent travailler pour l’aider dans ses actions», a précisé Mme Nathalie Loiseau.

La cheffe de la délégation s’est réjouie de la visite guidée qu’a effectué sa délégation au sein de ce qu’elle a appelé ‘’temple de la démocratie nigérienne’’. «Nous avons visité l’hémicycle en tant que parlementaires et nous avons toujours envie de voir l’hémicycle, où travaillent nos collègues. Je dois dire que l’hémicycle de l’Assemblée nationale est un très bel endroit», a conclu Mme. Nathalie Loiseau.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

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Le président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou, a accordé, hier à son cabinet, une audience à une délégation composée du Secrétaire Exécutif du Centre Régional sur les Armes Légères (RECSA), M. Badreldin Elamin Abdel Gadir et ceux du Bureau des Nations Unies pour les affaires de désarmement (UNODA) conduite par le président de la Commission Nationale pour la Collecte et le Contrôle des Armes Illicites (CNCCAI), le Général Youssoufa Maïga. L’audience s’est déroulée en présence du directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale, M. Lamido Moumouni Harouna.

A leur sortie d’audience, le Général Youssoufa Maïga a déclaré qu’ils sont venus rendre compte au président du parlement de la tenue du lancement officiel à Niamey du Projet ‘’Septembre, mois de l’amnistie en Afrique‘’ placé cette année sous le thème : «Faire taire les armes d’ici 2030». « Nous avons échangé sur la mission de notre commission et les activités qu’elle mène. Nous ne travaillons pas seulement sur la collecte et la destruction des armes légères et des petits calibres, nous collectons  le reste des explosifs de guerre, les engins explosifs. Nous sommes satisfaits de la rencontre tout en pensant que, vu l’importance de nos actions, j’espère bien qu’il défendra notre structure pendant le vote du budget. Il faut avoir les grands moyens financiers pour lutter contre la prolifération des armes illicites afin d’assurer la paix et le calme à nos populations qui souffrent de l’insécurité », a-t-il déclaré.

Le président de la commission a, par la même occasion, souligné que sa structure a le mandat pour agir à faire taire les armes pour toujours malgré que la tâche soit immense. Mais tout de même a-t-il dit, sa commission a besoin de la contribution des populations afin de collaborer à arrêter la circulation des armes illicites au Niger.

Par Seini Seydou Zakaria(onep)

12 novembre 2021
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Le Président de l’Assemblée nationale, SE Seini Oumarou a reçu, en audience hier à son cabinet, une délégation des mebres de la Chambre des représentants de la République Fédérale du Nigeria et une délégation de parlementaires de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) conduite par son Vice-président, l’honorable Alhassan Ado Garba.

ONEP

08 avril 2021
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Le président de l'Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a reçu hier matin les vœux du nouvel An des députés, des membres de son cabinet et du personnel de l'Assemblée nationale. La cérémonie qui s'est déroulée dans le hall de l'institution a été surtout marquée par la traditionnelle poignée de mains entre le président de l'institution, ses proches collaborateurs et les différents acteurs de l'Assemblée nationale.

La présentation des vœux du nouvel An au président de l'institution a commencé d'abord par les membres du bureau de l'Assemblée nationale, les présidents des groupes parlementaires, les députés, les membres du cabinet et le personnel de l'institution. Lors de cette cérémonie, le 1er Vice-président de l'Assemblée nationale, l’honorable Kalla Ankouraou a souhaité que l'année 2022 soit pour le Niger une année de réussite, de prospérité et surtout de paix. Selon lui, l'Assemblée nationale du Niger doit continuer son devoir d'accompagner l'exécutif dans la mise en œuvre du programme de renaissance acte 3 et de la recherche de solution aux problèmes. Il a appelé les Nigériens au patriotisme et les a invités à redoubler d’efforts dans le travail.

Le 1er Vice président de l’Assemblée nationale devait enfin souligner que le développement d'un pays repose sur la sécurité. «La sous région vit dans l'insécurité et nous devons nous unir. Je souhaite que cette année 2022 soit pour nous, une année d'accalmie, de paix, de cohésion et surtout de sécurité qui permettra au Niger de poursuivre son élan de développement», a ajouté l’honorable Kalla Ankouraou.

Seini Seydou Zakaria(Onep)

12 janvier 2022
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Le président de l’Assemblée nationale, SE Ousseini Tinni a reçu, hier en audience, le nouveau bureau du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) conduit par son président, Dr. Kabir Sani. A l’issue de l’audience, le président du CSC a déclaré qu’ils ont abordé avec le président de l’Assemblée nationale les questions concernant la vie des médias publics et privés et le respect de l’éthique et de la déontologie de la profession de journalisme au Niger. «Nous avons discuté de la question de la régulation, du contrôle des médias et de leur contenu par rapport au contexte social que vous connaissez. Il nous a assuré de son soutien et celui de son institution. Nous avons également discuté de la question de la régulation de la presse en ligne et aussi les réseaux sociaux sur lesquels la communication se fait autrement avec tous les dangers que cela comporte. Nous allons voir comment proposer un projet de loi pour réglementer ce domaine, surtout que dans peu de temps, notre pays entamera le processus électoral », a-t-il expliqué.

Seini Seydou Zakaria(onep)

31 mai 2018
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Le président de l’Assemblée Nationale, M. Seini Oumarou a reçu, en audience, hier à son cabinet, l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne auprès de la République du Niger, SE Hermann Nicolaï. A sa sortie d’audience, le diplomate allemand a confié avoir félicité M. Seini Oumarou pour son élection au poste de président du parlement nigérien. Selon lui, l’Assemblée Nationale a connu une transition démocratique qui a été observée à la satisfaction de tous les pays du monde. «Le Niger a donné, dit-il, un bon exemple aux pays africains».

Les échanges entre l’ambassadeur d’Allemagne est le président de l’Assemblée Nationale ont également porté sur la coopération entre les deux pays qui date de plus d’un demi-siècle et cela dans plusieurs domaines. Mais le secteur qui devient de plus en plus important est celui de la décentralisation. «Elle permet à l’Etat d’être fort dans les régions. Elle contribue à faire face aux menaces de terrorisme avec la présence de l’entité de l’Etat. Dans ce contexte, la décentralisation constitue un des secteurs prioritaires de la coopération nigéro-allemande. D’ailleurs, nous sommes satisfaits des résultats des élections locales au Niger», a déclaré SE Hermann Nicolaï.

 Seini Seydou Zakaria

27 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a accordé hier en fin de matinée une audience à la Directrice Régionale ONU-Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mme Oulimata Sarr. A sa sortie d’audience, la responsable onusienne a déclaré que leur entrevue a porté sur l’assistance parlementaire que l’UNFPA peut offrir et l’accompagnement au niveau institutionnel pour que la problématique des femmes soit au cœur des débats et pour le renforcement de capacité des femmes élues. «Nous avons trouvé le président de l’Assemblée nationale très engagé sur la problématique. Il était déjà au courant de certains chantiers commun à l’Assemblée nationale et à l’UNFPA. Je tiens à remercier le réseau des femmes parlementaires qui sont très engagées avec en perspective de se mettre en réseau avec les femmes parlementaires de l’Afrique. Vous savez bien que le parlement nigérien a évolué avec 50 femmes députés. L’ONU-Femmes compte accompagner ces genres d’initiatives pour qu’elle réussissent leur mandat », a déclaré Mme Oulimata Sarr.

L’audience s’est déroulée en présence de la 2ème vice-présidente de l’Assemblée nationale, Mme Hadiza Seyni Zarmakoye et de la présidente du réseau des femmes parlementaires, Dr Rabi Maïtournam. Au cours de cette audience, le président de l’Assemblée nationale a offert des cadeaux à MmeSarr et à la délégation qui l’accompagne.

Il faut préciser que l’ONU-Femmes est une entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes. Elle a été créée dans le but de promouvoir la parité et l'autonomisation des femmes partout dans le monde.

Seini Seydou Zakaria

30 septembre 2021
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Le Président de l’Assemblée Nationale, Seini Oumarou a accordé le 11 juin dernier une audience au nouveau Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Mahamat Saleh Annadif. Il était pendant 5 ans à la tête de la MINUSMA à Bamako (2015-2021) avant d’être nommé à ce poste. A sa sortie d’audience, le diplomate onusien a déclaré à la presse qu’il est allé féliciter le président du parlement nigérien pour son élection à la tête de l’Assemblée Nationale du Niger, mais aussi féliciter le peuple nigérien pour la réussite de ces échéances électorales qui doivent être un exemple pour la sous-région.

En tant que nouveau représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel,  M. Mahamat Saleh Annadif, a expliqué qu’il est en visite de travail au Niger pour comprendre les défis et notifier la détermination des Nations Unies à accompagner le pays.

Seini Seydou Zakaria(onep)

14 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de l’Assemblée Nationale, M. Seini Oumarou a accordé vendredi 16 avril dernier une série d’audiences à plusieurs personnalités. C’est ainsi qu’il s’est successivement entretenu avec la Représentante résidente de la CEDEAO au Niger, Mme Liliane Alapini ; avec l’ambassadrice du Royaume d’Espagne au Niger, SE Nuria REIGOSA GONZALES et avec le chargé d’affaires de l’ambassade de la République Islamique d’Iran au Niger, Docteur Mehdi Kardoust. Tous ces diplomates sont allés le féliciter et échanger avec lui sur la coopération parlementaire entre leurs institutions et pays respectifs et le Niger.

La première audience a été accordée à Mme Liliane Alapini Représentante résidente de la CEDEAO au Niger qui, au sortir de l’entrevue, a déclaré avoir rendu une visite de courtoisie et de prise de contact au Président de l’Assemblée nationale. Elle dit aussi l’avoir félicité pour son élection à la tête de cette institution. Mme Liliane Alapini a relevé que le parlement a respecté l’aspect genre parce que l’Assemblée Nationale compte une cinquantaine de femmes élues. Pour la Rerésentante résidente de la CEDEAO, ceci est une fierté. Mme Liliane Alapini a en outre ajouté avoir également discuté des dossiers en instance. «Nous avons échangé sur des projets en instance avec la CEDEAO, qui travaille beaucoup avec le parlement du Niger. Le Niger est un membre fondateur de la CEDEAO et six (6) députés nigériens sont au Parlement de la CEDEAO » a-t-elle ajouté. Mme Liliane Alapini a profité de l’occasion pour présenter ses condoléances suite aux décès des enfants de l’école primaire du quartier "Pays-Bas" de Niamey ravagée par un incendie et suite à l’attaque du jeudi dernier dans la région de Diffa.

Quelques instants plus tard, le président du parlement nigérien a reçu l’Ambassadeur du Royaume d’Espagne au Niger. A sa sortie d’audience, SE Nuria REIGOSA GONZALES a déclaré que l’objet de sa visite est de féliciter le président de l’Assemblée Nationale du Niger pour son élection à la tête de l‘institution. Elle a aussi expliqué que l’Assemblée nationale joue un rôle très important dans la consolidation de la démocratie et surtout pour un bon fonctionnement des Institutions de la République. SE Nuria REIGOSA GONZALES a ensuite souligné que les relations bilatérales entre la République du Niger et le Royaume d’Espagne sont très excellentes. «Nous travaillons ensemble en tant que partenaires dans beaucoup de domaines en rapport avec la sécurité, le développement économique et culturel», a-t-elle dit avant de préciser qu’elle avait transmis au président de l’Assemblée Nationale les états des activités menées par l’ambassade d’Espagne au Niger.

Par la suite, le président de l’Assemblée Nationale, M. Seini Oumarou s’est entretenu avec le chargé d’affaires de l’ambassade de la République Islamique d’Iran au Niger, Docteur Mehdi Kardoust. A sa sortie d’audience, le diplomate iranien a déclaré qu’il a transmis à M. Seini Oumarou un message de félicitation du président de l’Assemblée de la République Islamique d’Iran, SE Mohammed Bagher Ghalibaf suite à sa brillante élection à la tête du parlement nigérien. «Je profite de cette occasion pour féliciter le peuple nigérien pour la tenue d’élections libres et transparentes et présenter les condoléances des autorités iraniennes aux autorités nigériennes suite à l’incendie qui s’est produit cette semaine dans une école du quartier Pays-Bas de Niamey et qui a fait plusieurs victimes dont la plupart sont des enfants», a-t-il déclaré.

Docteur Mehdi Kardousta également saisi l’occasion de cet entretien pour évoquer avec le Président de l’Assemblée Nationale du Niger la coopération parlementaire et diplomatique entre l’Iran et le Niger qui se porte très bien. «Nous avons échangé sur la tenue prochaine de la Commission mixe économique irano-nigérienne qui doit se tenir en Iran. En effet, les relations entre mon pays et le Niger sont au beau fixe dans plusieurs domaines comme l’éducation, la santé, les domaines militaire, économique et culturel et qui vont s’élargir dans plusieurs autres secteurs», a ajouté le diplomate iranien avant d’inviter le Président du parlement du Niger à visiter son pays.

 Seini Seydou Zakaria

19 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le président de l’Assemblée nationale, SE Seini Oumarou a accordé hier à son cabinet deux audiences. Il a reçu successivement la délégation du Conseil National des Personnes Âgées du Niger (CNPA) conduite par son président national, M. Oumarou Garba et celle des Jeunes Filles Leaders du Niger conduite par Melle Assalama Maï Kallema.

Au sortir de la première audience, Elh Oumarou Garba a déclaré à qu’ils sont allés présenter le bureau national des Personnes âgées et sa mission au président de l'Assemblée nationale, SE Seini Oumarou. «Nous avons aussi discuté des difficultés que rencontrent les personnes âgées au Niger qui découlent jusque-là de la non adoption de la loi sur la protection des personnes âgées alors que l’article 25 de la constitution l’a prévue. Mais, nous sommes sortis satisfaits de la rencontre avec le président de l’Assemblée nationale parce qu’il nous a rassurés de son engagement pour aboutir à l’adoption de cette loi », a-t-il confié avant d’adresser ses vives remerciements au président du parlement nigérien pour l'oreille attentive qu'il leur a accordée.

Le président de l’Assemblée nationale a reçu ensuite la délégation des Jeunes Filles Leaders du Niger conduite par leur présidente, Melle Assalama Maï Kallema. À leur sortie d’audience, Melle Assalama Maï Kallema a expliqué qu’elles ont rendu compte au président Seini Oumarou des recommandations issues des assises de leur symposium organisé du 08 au 09 septembre 2021 à Niamey. Selon elle, l’échange avec le président du parlement était bénéfique pour leur cadre. «Nous sommes sorties fières de cette entrevue. Le président nous a beaucoup encouragées de persévérer dans notre organisation qui a pu initier des activités en faveur de la paix et de la sécurité à travers le Projet «Jeune Fille Artiste au Sahel», a déclaré la cheffe de délégation. Aussi, elle a ajouté que le président du parlement les a confortées de la prise en compte de leurs recommandations dans les programmes politiques au Niger et au-delà dans tous les pays de G5 Sahel.

Seini Seydou Zakaria

 03 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Assemblée Nationale : Le projet de loi déterminant les infractions et les sanctions en matière de protection des consommateurs au Niger, adopté par 122 voix pour, zéro contreLes travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2019, dite session budgétaire de l’Assemblée nationale se poursuivent activement à l’hémicycle, Place de la Concertation. Hier, les parlementaires ont procédé à l’examen et au vote du projet de loi déterminant les infractions et les sanctions en matière de protection des consommateurs au Niger. C’est le président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni qui a présidé la séance plénière en présence des commissaires du gouvernement, M. Barkaï Issouf, ministre Chargé des Relation avec les Institutions et le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Sadou Seydou.
Ce projet de loi examiné et adopté par les députés nationaux avec 122 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention a pour objet d’offrir au consommateur nigérien une sécurité optimale sur les biens et services ainsi qu’une information fiable sur les biens et services. La loi protège également le consommateur contre certaines formes de ventes ainsi que les comportements déloyaux des commerçants. Il faut souligner que cette loi intervient dans un contexte de libéralisation des prix.
Selon le ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, le but de la loi dans le contexte de libéralisation des prix n’est pas d’influencer les prix ou de les fixer, mais plutôt de créer un cadre de contrôle de l’exercice de cette liberté des prix par les acteurs du marché. Sa mise en application doit limiter les excès auxquels des opérateurs économiques peuvent se donner grâce à cette libéralisation des prix pour abuser des consommateurs. Elle donne des outils adaptés aux agents de surveillance du marché pour détecter et réprimer toute velléité de mettre à mal le consommateur.
Le contenu de la loi dans la pratique a mis en évidence la nécessité de déterminer les infractions et les sanctions qui doivent en résulter. Par exemple, sont punies par la loi, l’imposition de prix ; la vente à des prix illicites et la vente avec primes. La loi prévoit dans ces procédures de sanctions des amendes et d’emprisonnements. Ainsi, des enquêteurs peuvent solliciter la saisie définitive de la marchandise ou sa contre-valeur auprès du tribunal compétent après la saisie provisoire.

Ousseini Tinni assemblee Nat 02Au cours de la séance plénière d’hier les députés ont examiné et adopté le Projet de déterminant les principes fondamentaux de l’Organisation de la Protection civile. On ne les souhaite jamais et pourtant elles surviennent et très souvent à l’improviste et il faut obligatoirement y faire. Ce sont les catastrophes naturelles : inondations, glissements de terrains, incendies, épidémies, sécheresse, famine, etc, et même des catastrophes non naturelles comme des attaques terroristes ou des accidents routiers ou industriels à grande échelle.

Les Etats modernes ont compris que le meilleur moyen de minimiser leurs impacts est de pouvoir mettre en place une organisation de secours et d’interventions la plus réactive et la plus efficace possible. Le présent projet de loi déterminant les principes fondamentaux de l’organisation de la protection civile répond de cette nécessité pour un comme le Niger où, par manque d’anticipation, on a souvent été pris au dépourvu.  Cette loi, qui a été votée par 103 voix pour, 0 contre et 0 abstention, permettra de doter notre pays d’un instrument régissant la prévention des risques de toute nature, l’information et l’alerte des populations ainsi que la protection des personnes, des biens et de l’environnement contre les catastrophes.