Politique

Dans le cadre de sa visite de travail au Niger, la délégation du Conseil de Sécurité de l’ONU conduite par le président en exercice dudit conseil, l’ambassadeur kenyan aux Nations Unies, SE Martin Kimani, s’est entretenue, hier en fin d’après-midi, au Palais de la Présidence, avec le Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum, en présence du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, du ministre d’Etat, chargé des Affaires Etrangères ainsi que le ministre de la Défense Nationale. Au sortir de cette audience, le président du Conseil de Sécurité de l’ONU, le chef de la diplomatie nigérienne et le représentant de la France auprès des Nations Unies se sont exprimés à travers une conférence de presse relative à la situation sécuritaire au Sahel et la démocratie sur le modèle exemplaire du Niger.

... et une mission de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum, a reçu, en audience, hier, la Présidente de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, l’honorable juge Imani Daud Aboud, qui conduit une mission de travail à Niamey. La délégation est composée de la présidente de la Cour, de son vice-président et de l’un des 9 juges siégeant à la Cour. La mission est venue parler de l’engagement du Niger dans le domaine des Droits de l’Homme. « Nous avons discuté avec le président de la République, par rapport à l’engagement du Niger à contribuer à ce que cette Cour puisse travailler comme il se doit », a indiqué la Présidente de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Elle a évoqué la ratification du protocole de la Cour par le Niger, depuis 2004. « Nous nous sommes dit qu’il est grand temps que le Niger puisse déposer sa déclaration afin que le citoyen nigérien puisse, au besoin, avoir accès à la Cour », a souligné l’honorable juge Imani Daud Aboud, au sortir de l’audience.

Ismaël Chékaré

26 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 Le Président de la République, Chef de l’État, M. Mohamed Bazoum a reçu les vœux du nouvel an 2022 de l’Assemblée Nationale, du Gouvernement, des Institutions de la République, du Corps diplomatique et des Forces de Défense et de Sécurité (FDS). La cérémonie s’est déroulée dans l’enceinte du palais présidentiel le vendredi 7 janvier dans l’après-midi. Tour à tour le président de l’Assemblée nationale M. Seini Oumarou, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, le Médiateur de la République Me Sirfi Ali Maïga, l’ambassadeur du Maroc au Niger et Doyen du corps diplomatique S.E Allal El Achab et le Chef d’État-major des Armées, le général de division Salifou Modi ont pris la parole pour présenter, au nom des institutions qu’ils représentent, les vœux du Nouvel An au Chef de l’Etat ainsi qu’à sa famille et au pays, tout entier.

C’est tout d’abord M. Seini Oumarou, Président de l’Assemblée Nationale qui a présenté les vœux du nouvel an de la représentation nationale au Chef de l’État. Il a, à cette occasion, salué la transition démocratique ayant marqué l’histoire de notre pays au cours de l’année 2021. Pour l’année 2022 qui commence, M. Seini Oumarou a déclaré que la Représentation nationale ne peut que souhaiter au Président de la République le meilleur. «Le meilleur c’est d’assurer la cohésion des Nigériens afin de leur donner le bien dont ils ont le plus besoin aujourd’hui, c’est-à-dire la Paix», a déclaré le président de l’Assemblée nationale. A cet égard, il a encouragé le Chef de l’État à rassembler davantage tous les Nigériens autour de ce noble idéal en appelant à l’union sacrée des cœurs et des esprits. M. Seini Oumarou a en outre souhaité pour le Niger la cohésion sociale, la paix, la sérénité et le progrès afin que le pays puisse poursuivre sa marche inexorable vers l’émergence.

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a souhaité au Chef de l’État les vœux de santé, de succès et de prospérité en réaffirmant l’engagement de tous les membres du gouvernement à accompagner le Président de la République dans la réussite du mandat que le peuple lui a confié. Le Chef du gouvernement a souligné que, l’année 2021 a été caractérisée par un contexte sécuritaire, sanitaire et climatique assez particulier. «Mais, malgré ce contexte, nous avons, sous la guidance du Chef de l’État, fait des avancées significatives dans la mise en œuvre de votre programme», a-t-il dit.

Par ailleurs, la réussite du mandat de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies a augmenté le rayonnement de notre pays, a fait remarquer le Chef du gouvernement. En ce qui concerne l’année 2022, a déclaré le Premier ministre, «nous nous engageons à poursuivre la mise en œuvre de votre programme avec encore plus de détermination».

Au nom des Institutions de la République, Me Ali Sirfi Maiga, Médiateur de la République a présenté les vœux du nouvel An au Président de la République. Le Médiateur de la République a ainsi axé son intervention sur l’insécurité en saluant le retour des personnes déplacées de Baroua et de l’Anzourou dans des conditions qui garantissent une paix solide et durable. C’est cela l’espoir, a-t-il affirmé, qui indique que l’année 2022 marquera des victoires contre les forces du mal et surtout la fin de privations multiples pour toutes les personnes vulnérables. «Nos Institutions gardent cet espoir et mettent en œuvre les ressources techniques, humaines et scientifiques pour atteindre avec le Chef de l’État des résultats qui vont améliorer la vie de toutes les personnes vulnérables», a soutenu Me Ali Sirfi Maiga.

Le Chef de l’État a également reçu les meilleurs vœux de santé et de bonheur de la part du Corps diplomatique par la voix de l’ambassadeur du Maroc au Niger, S.E Allal El Achab, Doyen du Corps diplomatique. Le corps diplomatique a ainsi souhaité pour le Niger une année de solidarité, de cohésion sociale et d’ardeur à l’ouvrage.

Enfin, le général de division Salifou Modi, Chef d’État-major des Armées a, au nom des FDS, salué les visites du Président de la République au cours de l’année achevée sur les terrains des opérations à l’intérieur du pays. Pour le Chef d’État-major des Armées, ces différents déplacements sont la preuve éloquente de la confiance placée aux FDS dans l’accompagnement de leurs missions. Le général Salifou Modi a aussi indiqué que les FDS sont déterminées à consolider les acquis en matière de stabilité sécuritaire et sont engagées à assurer la protection des populations et de leurs biens partout sur le territoire national. Il a, au nom des FDS, présenté au Chef de l’État ses vœux de robuste santé, de prospérité et de bonheur pour l’année 2022. «Qu’elle soit une année de paix et de victoire décisive sur les organisations criminelles armées», a déclaré le général Salifou Modi.

En réponse aux vœux de nouvel An formulés par les responsables des différentes institutions, le Président Mohamed Bazoum est revenu sur les principaux défis auxquels le pays doit faire face au cours de cette année 2022. Il a par la même occasion assuré qu’il aborde l’année 2022 «avec la résolution de faire face à tous les défis qu’elle comporte, et ce, en toute responsabilité». (Lire, en page 3, l’intégralité de la réponse du Chef de l’Etat aux vœux formulés par les responsables des Corps constitués).

Oumar Issoufou

10 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le Président de la République, SE Mohamed Bazoum a accordé, hier dans l’après-midi une série d’audiences. C’est ainsi qu’il s’est successivement entretenu avec l’ambassadeur de la République de Turquie au Niger, SE Mustafa Ari Turker, avec le président sortant de la Commission de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), M. Abdallah Boureima et avec l’ambassadeur de la République Islamique de Mauritanie au Niger, SE Mohamed YahyaTeiss.

A l’issue de la première audience accordée à SE Mustafa Ari Turker, Ambassadeur de la République de Turquie au Niger, ce dernier a rappelé que le 23 mars 2021 le Président de la République de Turquie, SE Recep Tayyip Erdoğan a envoyé un message de félicitation au Président de la République élu du Niger, SE Mohamed Bazoum. Ensuite, le  02 avril dernier, le Vice-président de la Turquie avait assisté à la cérémonie d’investiture du Président de la République, M. Mohamed Bazoum. Selon le diplomate turc, le message du Président Recep Tayyip Erdoğan est clair : la Turquie reste toujours aux côtés du Niger et va accompagner le nouveau gouvernement. «Nous sommes à une période de réflexion sur le futur des relations entre nos deux pays. J’ai profité de l’occasion pour présenter au Chef de l’Etat, les perspectives de la Turquie pour le Niger. Le Président du Niger nous a aussi fait part de sa vision sur la coopération bilatérale. Nos échanges ont été très fructueux et nos deux pays vont continuer à travailler pour le renforcement des relations de coopération», a conclu SE Mustafa Ari Turker.

Le Chef de l’Etat a accordé une autre audience au président sortant de la Commission de l’UEMOA, notre compatriote Abdallah Boureima en tournée dans les pays membres de l’UEMOA. L’objectif de la tournée est de remercier les autorités des pays pour la marque de confiance qui lui a été accordée durant son mandat à la tête de l’institution communautaire. Le mandat de l’équipe d’Abdallah Boureima s’achève  le 10 mai 2021. Selon lui, l’audience avec le Chef de l’Etat a porté sur trois points essentiels. Le premier point est de le féliciter et lui souhaiter les vœux de réussite dans ses fonctions de Président de la République.

M. Abdallah Boureima dit aussi avoir saisi cette opportunité pour demander très respectueusement au Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum de transmettre à son illustre prédécesseur, le Président Issoufou Mahamadou, ses sincères remerciements et sa profonde gratitude pour la confiance placée en son équipe et surtout le soutien constant dont la Commission a bénéficié tout au long de son mandat 2017-2021. «A titre personnel, je dois rappeler que, c’est sur proposition du Président Issoufou Mahamadou que, j’ai été désigné le 10 avril 2017 à la tête de la Commission de l’UEMOA», a-t-il relevé.

Le second point de l’entrevue selon M. Abdallah Boureima est de lui remettre le livre bilan de son mandat 2017-2021. «Nous avons exécuté ce mandat dans le cadre d’une feuille de route de la conférence des Chefs d’Etat de l’Union et ce fut un grand plaisir de remettre ce bilan au Chef de l’Etat», a-t-il poursuivi.

Enfin le président sortant de la Commission de l’UEMOA a évoqué avec le Président de la République l’avenir des institutions de l’espace communautaire. Selon lui, ces dernières avaient été confrontées à des défis durant la période de son mandat parmi lesquels on peut citer la pandémie de coronavirus et l’insécurité. «Ces deux défis ont généré une crise socioéconomique que nous continuons de vivre actuellement. Ces défis sont pris en charge au niveau national par les Etats et au niveau communautaire par les institutions à savoir, la Banque Centrale de l’Afrique de l’Ouest, la Banque Ouest Africaine de Développement et la Commission de l’UEMOA. J’ai aussi rappelé au Chef de l’Etat qu’il va hériter d’un dossier important de son prédécesseur qui est la sécurité alimentaire et nutritionnelle que le Président Issoufou Mahamadou a assuré avec des résultats probants», a-t-il conclu.

Enfin le Président de la République a accordé la dernière audience à l’ambassadeur de la République Islamique de Mauritanie au Niger SE Mohamed Yahya Teiss qui est au terme de sa mission diplomatique au Niger. M. Teiss est allé dire au revoir au Chef de l’Etat et faire part de la volonté de son pays de travailler en bonne coopération et en toute fraternité avec le Niger. Il a également souhaité les vœux de bonne chance au nouveau gouvernement mis en place. Le diplomate mauritanien a également échangé avec le Chef de l’Etat sur les questions de sécurité, notamment le G5 Sahel qui selon lui, est un outil important de la coopération entre les deux pays et la sous-région pour atteindre les objectifs fixés en termes de développement et de sécurité. «Je garde du Niger, un pays d’amitié et de fraternité. Le Niger est un second pays pour moi. J’ai eu le plaisir de travailler dans un contexte administratif, diplomatique et politique de haut niveau avec des conseils et de l’expérience de nos amis nigériens», s’est-t-il réjoui.

Seini Seydou Zakaraia

27 avril 2021
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum a accordé hier après-midi une série d’audiences. C’est ainsi qu’il s’est d’abord entretenu avec l’ambassadeur d’Italie au Niger, SE Marco Prencipe. A sa sortie d’audience le diplomate italien a indiqué avoir remis au Chef de l’Etat une lettre de félicitations du Président de la République italien, SE Sergio Mattarella à son homologue du Niger, M. Mohamed Bazoum suite à son élection. SE Marco Prencipe a souligné que pour le Président de l’Italie et l’Union Européenne, le Niger est un partenaire prioritaire  et un modèle positif d’alternance démocratique au niveau régional et continental. Il a par ailleurs précisé que SE Mattarella est également convaincu que les excellentes relations de collaboration entre Niamey et Rome pourraient se renforcer davantage tant au niveau bilatéral que dans le cadre de la Coalition pour le Sahel, mais aussi sur la base de l’engagement commun en faveur de la paix, de la stabilité et du développement durable et inclusif en Afrique de l’Ouest. En outre, SE Marco Prencipe a réaffirmé l’engagement de son pays à rester aux côtés du Niger afin qu’il puisse faire face aux défis complexe de la sécurité, de la stabilité et du développement de la région du Sahel. Le diplomate italien s’est réjoui de l’engagement pris par le Président de la République M. Mohamed Bazoum de s’investir en faveur de la modernisation sociale et économique du Niger et de l’amélioration du système éducatif particulièrement pour les jeunes filles.

Cette audience a aussi été l’occasion pour les deux personnalités de faire un tour d’horizon sur l’état et les perspectives des relations bilatérales entre l’Italie et le Niger ainsi que sur la situation sécuritaire dans la région. Le diplomate italien a souligné que depuis l’ouverture de l’ambassade de l’Italie au Niger en 2017, la coopération entre les deux pays s’est davantage renforcée à travers un échange intense, des visites bilatérales au plus haut niveau institutionnel ainsi que par un élargissement des domaines de coopération. SE Marco Prencipe a assuré que le Niger est l’un des pays prioritaires pour la coopération italienne intervenant activement dans la poursuite des objectifs de développement durable dans les domaines non seulement de l’aide humanitaire, du développement économique, de l’agriculture durable, mais aussi de l’éducation, des nouvelles générations. Il a également fait remarquer que ces dernières années la coopération bilatérale entre le Niger et l’Italie a été élargie à des nouveaux domaines d’intervention notamment la santé, la sécurité à travers la formation des Forces de Défense et de Sécurité nigériennes, ainsi que dans le secteur de la justice avec des formations sur les techniques d’enquête, sur les infractions en faveur des magistrats. Le diplomate a mentionné avoir abordé avec le Chef de l’Etat la situation sécuritaire dans la région du Sahel. «La crise qui sévit dans la région démontre encore l’urgence d’accompagner le Niger dans la lutte contre les menaces sécuritaires à travers une approche intégrée alliant sécurité et développement pour faire face  aux causes profondes  de l’insécurité», a conclu SE Marco Prencipe.

Le Chef de l’Etat  M. Mohamed Bazoum a ensuite reçu la représentante résidente de la Banque Mondiale au Niger, Mme Joëlle Dehasse. A l’issue de cette entrevue, la Représentante de la Banque mondiale a déclaré que leur entretien a porté sur les programmes de la Banque mondiale au Niger. Elle a dit avoir évoqué des programmes d’envergure que son institution finance dans les services de base dont l’accès à l’énergie, à l’eau, et le grand programme du Barrage de Kandadji. Mme Joëlle Dehasse a dit  avoir discuté sur les possibilités d’accélérer la mise en œuvre de tous ces programmes. Elle a mentionné avoir parlé des questions relatives au renforcement de l’accès des populations aux services de bases sur l’ensemble du territoire national, et en particulier dans les zones touchées par les conflits. Pour ce qui est du secteur de l’éducation, Mme Joëlle Dehasse a confié avoir échangé sur le programme des réformes du Président de la République visant à promouvoir la scolarisation de la jeune fille. «Il s’agit d’utiliser l’éducation en tant qu’outil pour améliorer les opportunités pour les filles et les femmes et maitriser la croissance rapide de la démographie», a-t-elle conclu.

Le Président de la République a, enfin reçu le ministre, Directeur de Cabinet du Président de la Transition du Mali; Envoyé Spécial, M. Mahamadou Taher Touré. L’Envoyé spécial du Président de la Transition du Mali, est porteur d’un message de SE Ba Ndaw à son homologue, M. Mohamed  Bazoum. Il a rappelé que le Niger et le Mali sont liés par l’histoire, la géographie, les valeurs sociales ainsi que par la situation sécuritaire qu’ils traversent. «Il est important que dans ce cadre qu’il ait des échanges entre les autorités de nos deux pays. C’est dans ce cadre que SE Ba Ndaw m’a envoyé pour apporter un message au Président de la République, M. Mohamed Bazoum», a déclaré M. Mahamadou Taher Touré.

Laouali Souleymane(onep)

28 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, M. Mohamed Bazoum, s’est entretenu, hier  matin, avec une délégation médicale Cubaine en visite d’amitié et de solidarité dans le pays. La délégation est conduite par l’ambassadeur de Cuba au Niger, SE Jorge José Hadad Capote. A travers, cette visite, il s’agit pour la délégation cubaine d’exprimer le soutien du Cuba au projet de renforcement et d’augmentation de la qualité des services de santé du Niger. «C’est aussi pour exprimer la disponibilité de Cuba à soutenir le Niger dans le domaine de la santé pour le bien-être des populations», a déclaré le diplomate cubain, SE Jorge José Hadad Capote. En effet, le Niger et la République de Cuba entretiennent une coopération médicale fructueuse.

Le Chef de l’État s’est ensuite entretenu avec le directeur général de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), Prof. Stanley Okolo. Les deux personnalités ont discuté, entre autres, de la réponse face à la pandémie de Covid-19, de l’évolution de la situation de la pandémie, et du niveau de progrès de la vaccination dans la région ouest africaine et en particulier au Niger. M. Okolo confiait avoir en outre échangé avec le Chef de l’État, sur la mission de supervision qu’il conduit au Niger relativement à un projet de démographie et de santé.

Toujours dans la matinée, le Président de la République a reçu en audience l’ambassadeur du Royaume d’Espagne au Niger, SE. Nuria Reigosa Gonzales. Mme Gonzales est allée féliciter le Président Bazoum pour son élection à la magistrature suprême du Niger. La diplomate espagnole a aussi indiqué avoir transmis au Chef de l’État les lettres de félicitations du Roi d’Espagne et du Président du gouvernement espagnol. «J’ai réaffirmé au Président de la République le soutien, l’accompagnement, l’amitié et l’engagement de l’Espagne au Niger», a-t-elle souligné.

En fin d’après-midi, le Président  Mohamed Bazoum, a reçu en audience le directeur général de l’Agence de la Coopération Belge (Enabel), M. Jean Vanwetter. L’audience s’est déroulée en présence de l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Niger, SE Guy Sevrin et du ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr Illiassou Idi Mainassara.

«Nous venons de célébrer le 50ème anniversaire de notre coopération bilatérale. Nous préparons un programme pour les années à venir et c’est important pour nous de venir écouter le Président de la République pour connaitre sa vison pour le Niger et s’assurer que notre coopération rentre dans cette vision», a déclaré M. Jean Vanwetter. Ce programme qui sera élaboré sur 5 ans, devait-il-indiquer, va se concentrer sur des thèmes très importants pour le Niger et la Belgique, notamment l’éducation, la santé et l’agriculture, mais aussi sur des questions de diplomatie, défense et développement (3D). «On travaille  aussi sur l’initiative régionale au Sahel sur le changement climatique autour du fleuve Niger et de la grande muraille verte. Je suis très ravi d’écouter le Président par rapport à ses attentes sur à ces programmes», a ajouté le directeur général de l’Agence de la  Coopération Belge. «L’objet de ma visite est de bien comprendre le contexte, c’est pourquoi j’ai pu rencontrer la communauté locale à l’intérieur du pays», a-t-il souligné. M. Jean Vanwetter s’est réjoui de l’excellente coopération bilatérale avec le Niger qui est basée sur un partenariat fort. 

Pour sa part, l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Niger, SE Guy Sevrina déclaré que, «le Président est très clair sur ce qu’il veut obtenir pour le Niger et nous sommes prêts à l’accompagner dans cette vision».

Oumar Issoufou(onep)

27 mai 2021
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E Mohamed Bazoum s’est entretenu successivement vendredi, 11 juin 2021 dans la matinée, avec le  représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Mahamat Saleh Annadif et le secrétaire exécutif du Comité Inter-Etat de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), Dr Abdoulaye Mohamadou. Dans l’après-midi, le Chef de l’Etat devait recevoir l’Ambassadeur de la Russie au Niger, S.E Igor Gromyko.

A sa sortie d’audience, le représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Mahamat Saleh Annadif, a rappelé qu’il  a été nommé à ce poste il y a de cela deux mois.  C’est pourquoi il a entrepris une tournée auprès des différents Chefs d’Etat des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour se présenter et surtout recueillir leurs visions. « Nous avons échangé avec le Président Mohamed Bazoum sur comment comprendre les défis auxquels le Niger fait face.  Nous avons eu des discussions aussi bien par rapport aux défis sécuritaires et d’autres défis. J’ai réaffirmé l’engagement constant des Nations Unies pour accompagner le Niger surtout dans cette phase où il vient d’organiser des élections qui ont permis d’avoir une alternance démocratique réussie.

L’accompagnement des Nations Unies consiste de ce point de vue à aider le Niger pour qu’il puisse continuer à servir de modèle au niveau de la sous-région », a précisé M. Mahamat Saleh Annadif. 

Quant au Secrétaire Exécutif du Comité Inter-Etat de Lutte contre la Sécheresse au Sahel,  Dr Abdoulaye Mohamadou, il a dit avoir rendu au Chef de l’Etat une visite de courtoisie et en même temps saisi cette occasion pour lui faire le point de l’état d’avancement de certains dossiers au niveau du CILSS. « Nous avons discuté sur la transformation du centre régional AGRHYMET en centre climatique régional qui va couvrir l’ensemble de l’Afrique avec le soutien de l’organisation mondiale de la météorologie et de la CEDEAO.  Dans cette perspective, il  y aura un seul centre par Communauté parce qu’en Afrique, il existe cinq (5) Communautés. De ce point de vue-là, le centre AGRHYMET deviendra le centre de référence pour l’Afrique de l’Ouest. Nous avons évoqué avec le Chef de l’Etat, la reforme organisationnelle et institutionnelle en cours du CILSS. Un des volets de cette réforme est l’appropriation des Etats par le CILSS. Les Chefs d’Etat se sont engagés lors de leur dernière conférence à soutenir davantage le CILSS en prenant des dispositions surtout au niveau des comités nationaux de cette institution à travers un renforcement des capacités de telle sorte que les besoins des Etats soient pris en compte dans les programmes du CILSS. Nos échanges ont aussi porté sur un certain nombre de projets que le CILSS coordonne à l’échelle régionale en l’occurrence le Programme Régional de Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel (P2RS) sur l’Agriculture et  le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) qui est un programme sur l’élevage. Ces deux projets sont très importants pour notre pays parce qu’ils prennent en compte les enjeux actuels liés à la sécurité alimentaire et au pastoralisme », a relevé Dr Abdoulaye Mohamadou.

Dans l’après-midi du vendredi, le Chef de l’Etat a reçu l’Ambassadeur de la Fédération de Russie au Niger, S.E Igor Gromyko. Son déplacement, a indiqué le diplomate russe, est une visite de courtoisie au Chef de l’Etat. L’entretien entre les deux personnalités a aussi porté sur le développement des relations amicales entre les deux pays. « La Russie et le Niger entretiennent des liens d’amitié depuis fort longtemps. Nous sommes maintenant en train de finaliser le texte de l’accord sur la  coopération entre le ministère de l’Intérieur du Niger et celui de la  fédération de la Russie. L’accord a été signé par le ministre de l’Intérieur du Niger, M. Alkache Alhada. En ce qui concerne notre pays, c’est le ministère de l’Intérieur de la Russie qui va parapher le document de l’accord. Ce dernier porte notamment sur les questions de sécurité pour lesquelles les deux pays ont des intérêts communs. Nos discussions ont bien entendu touché d’autres domaines. Les perspectives du développement des relations bilatérales  entre les deux pays sont prometteuses », a-t-il conclu.

 Hassane Daouda(onep)

14 juin 2021
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Le Président de la République Mohamed Bazoum a reçu, hier matin en audience, le ministre gambien des affaires étrangères Dr Mamadou Tangara, Envoyé Spécial du président Adama Barrow. Le chef de la diplomatie gambienne dit être venu solliciter le soutien du Président Bazoum pour une candidature qui tient beaucoup à leur pays. «Je suis ici, en tant qu’Envoyé Spécial du Président Adama Barrow, auprès de son frère et ami le Président Mohamed Bazoum, pour solliciter son appui et son soutien, pour une candidature qui tient beaucoup à la Gambie», a indiqué le ministre gambien des Affaires étrangères,

Dr Mamadou Tangara, à sa sortie de l’audience.

Par la même occasion, le président de République, Mohamed Bazoum a édifié son hôte sur la situation au Mali, au Tchad et sur la lutte contre le terrorisme au Sahel. «Il est vrai que le président Adama Barrow a été président avant Bazoum, mais le nouveau président nigérien a beaucoup plus d’expérience en matière de gouvernance», a soutenu le ministre gambien des Affaires étrangères. Selon Dr Mamadou Tangara, le président de la Gambie est d’avis qu’il est toujours important de discuter avec ceux qui ont de l’expérience. «Comme il le dit, l’expérience ne s’apprend dans aucune université, elle ne s’acquiert qu’auprès de ceux qui en ont», a-t-il expliqué. En effet, le président de la République de Gambie, SE Adama Barrow a voulu, par le biais de cet émissaire, recueillir les avis de son homologue nigérien, dont il apprécie l’éloquence et la pertinence par rapport évidemment aux défis régionaux, après le récent sommet de la CEDEAO qui a réuni les deux Chefs d’Etat aux côtés de leurs pairs des pays de la communauté.

A noter que cet entretien s’est déroulé en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Hassoumi Massoudou.

Ismaël Chékaré(onep)

10 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat,  Mohamed Bazoum a reçu, le 4 juin dernier en audience, un groupe des femmes cheffes d’entreprises dans le secteur de l’Agriculture et de l’agro-alimentaire. Cette rencontre s’est déroulée dans la salle des conseils en présence du Ministre de l’Elevage, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri et du directeur de cabinet adjoint du Président de la République, M. Djibo Takoubakoye Daouda.

Ces femmes cheffes d’entreprises sont allées s’entretenir avec le Président de la République en vue de lui faire part de leurs activités, mais aussi pour lui exposer les difficultés auxquelles elles font face. Ces cheffes d’entreprises évoluant dans les domaines de l’élevage, de l’aviculture, de la pisciculture et de la transformation des produits laitiers apportent leur contribution dans le développement du pays à travers les activités respectives. Mme Ibrahima Mariama Idrissa Alzouma, porte-parole du groupe, a indiqué qu’elles sont venues présenter au Président de la République leur savoir-faire et lui faire part des difficultés auxquelles elles sont confrontées. Et enfin bénéficier de l’accompagnement du Chef de l’Etat en conseils et orientations en vue de trouver des solutions.

«Nous sommes sorties satisfaites des échanges que nous avons eus avec le Président de la République et nous comptons beaucoup sur son engagement, parce qu’il accorde un intérêt très particulier au secteur de l’élevage au Niger, particulièrement à l’entreprenariat féminin. Donc nous avons évoqué dans nos échanges les difficultés que nous rencontrons et nous avons saisi cette opportunité pour faire des propositions des solutions face à ces problèmes», a-t-elle expliqué. En ce qui concerne les difficultés, Mme Ibrahima Mariama Idrissa Alzouma a cité la concurrence déloyale, l’accès aux financements, le coût exorbitant de l’énergie pour les petites et moyennes entreprises, l’accès à la terre, le manque des formations techniques et l’insécurité. Très satisfaites des échanges avec le Chef de l’Etat, ces femmes l’ont remercié pour avoir accepté de les recevoir et de les écouter.

Ali Maman(onep)

07 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, M Mohamed Bazoum a eu une rencontre, le 19 novembre dernier, avec une délégation du Parlement de la CEDEAO en mission de travail au Niger. Cette délégation est conduite par le président de cette instance parlementaire sous régionale, M. Sidi Mohamed Tunis. La rencontre avec le Chef de l’Etat s’est déroulée en présence de M. Seyni Oumarou, président de l’Assemblée Nationale du Niger.

Les membres de la délégation du Parlement de CEDEAO ont séjourné au Niger dans le cadre d’une mission de travail au cours de laquelle ils ont eu des rencontres avec plusieurs personnalités nigériennes, parmi lesquelles le Président de la République, le Président de l’Assemblée Nationale et le Premier Ministre. Cette mission a échangé avec les personnalités rencontrées sur plusieurs points notamment l’élection des membres du parlement de la CEDEAO au suffrage universel direct. Leur souhait est que cette réforme soit appliquée au même moment que l’élection des députés nationaux. Il a été également question de l’intégration économique et monétaire ainsi que plusieurs questions d’actualité dans l’espace.

Le président du Parlement de CEDEAO s’est réjoui de la qualité des échanges et de l’intérêt que les autorités nigériennes accordent à cette initiative du Parlement de CEDEAO qui vise l’élection des députés de la communauté au suffrage universel. «Les membres de la délégation sont satisfaits d’être chez eux, ici au Niger, mais aussi très ravis de l’hospitalité légendaire dont ils ont fait l’objet depuis leur arrivée à Niamey», a confié M. Sidi Mohamed Tunis.

Ali Maman(onep)

22 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a procédé, hier après-midi au Palais de la Présidence, à la remise du Drapeau à la délégation nigérienne devant se rendre à la 32ème édition des Jeux Olympiques qui se tiendra cette année à Tokyo au Japon du 23 juillet au 8 août prochain. La cérémonie de remise des couleurs nationales a eu lieu en présence du ministre en charge des Sports, du président du Comité National Olympique, des présidents des fédérations et des encadreurs des sportifs sélectionnés.

Devant les sept (7) athlètes dont trois filles, le Président a manifesté toute sa volonté d’accompagner les sportifs par des prières et les a exhortés à donner le meilleur d’eux-mêmes. «Je voudrai, au nom du peuple nigérien, vous exprimer notre soutien le plus fort et former le vœu que vous vous rendiez à Tokyo en bonne santé et que vous ayez le plus grand succès», a déclaré le Président Bazoum.

Le Chef de l’Etat les a notamment encouragés pour que les compétitions soient couronnées de succès comme l’a toujours montré Alfaga. «Je sais qu’Alfaga, nous pouvons compter sur toi, je sais que grâce à toi cette petite équipe mais très vaillante sera tirée vers le haut. Je n’ai point de doute qu’avec l’aide Dieu, vous aurez les succès que nous escomptons. Les Nigériens d’ici et de la diaspora seront tous avec vous pour vous accompagner dans les prières», a-t-il indiqué.

Le Chef de la mission Niger pour Tokyo 2020, M. Seydou Hachimou a présenté la délégation officielle en partance pour Tokyo. Il a nommément cités les athlètes avec leurs disciplines respectives.

Il faut noter que le Niger sera représenté aux Jeux de Tokyo par sept (7) athlètes dont deux (2) en natation, deux(2) en athlétisme, deux (2) en taekwondo et un (1) en judo.

Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)

15 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum a accordé hier après-midi, une audience à l’ambassadeur du Tchad au Niger, SE Ousmane Sougui Koko. A sa sortie d’audience, le diplomate tchadien a indiqué qu’il est d’abord allé présenter au Président de la République du Niger ses félicitations suite à son élection à la tête du Pays. L’entretien entre les deux personnalités, selon lui, a également porté sur la relation bilatérale Tchad-Niger et surtout sur la situation sécuritaire de ces deux pays. «Nous avons un ennemi commun, un ennemi invisible qui est en train de créer des problèmes de part et d’autre dans les pays du G5 sahel. Nous avons beaucoup discuté de cette situation et le Président de la République m’a donné des conseils dans ce sens», a conclu l’ambassadeur du Tchad au Niger, SE Ousmane Sougui Koko.

Aminatou Seydou Harouna(onep)

24 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a reçu, en audience le 28 mai dernier, l’ambassadeur de France au Niger, SE Alexandre Garcia porteur d’une lettre d’invitation adressée au Président Bazoum par son homologue français. Au cours des échanges, les deux personnalités ont discuté de la situation régionale ainsi que du Sommet de Paris du 18 mai.

A l’issue de cette audience, l’ambassadeur de France au Niger a déclaré avoir discuté avec le Chef de l’Etat sur le Sommet de Paris qui s’est tenu le 18 mai dernier sur le financement des économies africaines. «J’ai recueilli les analyses et les impressions du Président de la République sur ce sommet au cours duquel il a été décidé de mettre l’accent sur le renforcement de la vaccination contre la pandémie à Corona virus en Afrique. Plus largement, l’objet principal concerne la dette, la reconduction du moratoire sur la dette des Etats Africains mais également la réallocation aux Etats africains des droits des tirages spéciaux du FMI et des pays avancés», a-t-il précisé. L’ambassadeur de France au Niger a ajouté qu’il était également question à ce sommet du financement du secteur privé, des entreprises africaines avec le lancement d’une alliance pour l’entreprenariat en Afrique.

Evoquant la situation régionale le diplomate français a indiqué que cette audience lui a permis de recueillir l’analyse du Président Bazoum et la position du Niger sur cette crise régionale que l’on connait notamment la situation au Mali qui traverse une période difficile sur laquelle le Conseil de Sécurité de l’ONU s’est prononcé il y a quelques jours mais également sur la situation au Tchad.

«Enfin, j’ai remis une invitation du Président français au Président nigérien à se rendre à Paris à la fin du mois de juin pour le Forum Génération Egalité, qui consistera à relancer un peu la mise en œuvre des engagements du Sommet de Pékin de 1995 sur l’égalité entre les hommes et les femmes notamment la promotion des femmes et des jeunes filles», a annoncé le diplomate français. «L’engagement du Président Bazoum sur le sujet transparaissait, il est tout à fait naturel de l’inviter», a-t-il conclu.

Mamane Abdoulaye(onep)

31 mai 2021
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Le Président de la République, SE Mohamed Bazoum a reçu en audience, hier après-midi, le Vice- président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centre, M. Ousmane Diagana avec lequel il a procédé dans la matinée au lancement du programme ‘’Projet Lire- Niger’’. M. Ousmane Diagana était accompagné du directeur de la société financière internationale (SFI) pour l’Afrique de l’Ouest, M. Aliou Maiga basé à Dakar ainsi que de la directrice des opérations pour le Niger, basée au Mali. Les échanges entre le Vice- président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale et le Président de la République ont porté sur la coopération entre le groupe de la Banque Mondiale et le Niger.

Au sortir de l’audience, M. Ousmane Diagana a indiqué que l’objet de leur visite était de faire, avec le Président de la République, le point de la coopération entre le groupe de la Banque mondiale et le Niger. Cela afin de voir les voies et moyens de la renforcer davantage. Aussi a-t-il poursuivi, au cours de cet entretien, les échanges ont porté sur la vision qu’a le Président de la République pour le développement du Niger mais également sur les priorités de la région de l’Afrique de l’Ouest et centrale dont M. Diagana a la charge depuis le 1er juillet 2020.  et de constater que les points de convergences sont extrêmement importants. «Nous pensons que le développement du capital humain est une priorité pour faire sauter les goulots d’étranglementsqui freine le développement d’un certain nombre de secteurs productifs», a dit M. Ousmane Diagana.

Pour le Vice président de la Banque mondiale, les infrastructures sont extrêmement importantes ainsi que le renforcement de la gouvernance des institutions afin de créer les conditions d’une croissance forte plus durable et plus inclusive, conditions essentielles pour la création des emplois surtout pour les jeunes afin de lutter contre la pauvreté.

Il faut noter également que le Chef de l’Etat s’est entretenu dans la soirée avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de l’Italie, M. Luigi Di Maio qui effectue une visite de travail au Niger.

RahilaTagou(onep)

03 juin 2021
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Hier, mercredi 6 octobre 2021, le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum a reçu, au palais de la présidence, l’Ambassadeur de France au Niger, M. Alexandre Garcia. Le diplomate français est venu évoquer avec le Président de la République les relations bilatérales entre le Niger et la France en ce qui concerne « les aspects de la défense qui est un sujet important, mais aussi recueillir les analyses du Chef de l’Etat sur la situation régionale ». Le diplomate français a déclaré avoir parlé au Chef de l’Etat du nouveau sommet Afrique-France qui se tiendra à Montpellier, ce vendredi 8 octobre. Selon M. Garcia, c’est un sommet, nouvelle formule, avec une centaine d’invités, dont des membres de la société civile surtout de tout le continent. « A ce titre, le Niger est représenté par une vingtaine d’invités parmi lesquels des entrepreneurs, des sportifs, des journalistes, des artistes et des intellectuels qui pourraient échanger avec d’autres africains, mais aussi d’interlocuteurs français », a précisé M. Alexandre Garcia. « C’est, un peu, pour redéfinir la relation entre l’Afrique et la France. Et le Niger aura tout son mot à dire », a-t-il affirmé.

Le Chef de l’Etat a ensuite reçu une délégation turque conduite par l’ambassadeur de la Turquie au Niger, SE. Moutapha Ari Turker.

Toujours dans l’après-midi, le Président Mohamed Bazoum s’est entretenu avec une délégation du bureau du Syndicat National des commerçants du Niger, conduite par son président, Elhadj Samaïla Hatimou dit Illa Maï Aya. Suite à cette audience, le Secrétaire Général du syndicat, M. Oumarou Albeydou a déclaré que le bureau a été reçu, en présence du Premier ministre M. Ouhoumoudou Mahamadou et du ministre des Finances M. Ahmat Jidoud, ainsi que celui du Commerce, de l'Industrie et de l'Entreprenariat des Jeunes M. Gado Sabo Moctar, par rapport à la question de la facture certifiée. « Nous avons été attentivement écoutés par toutes ces personnalités. Après réflexions et analyses, nous avons constaté que la mise en œuvre de cette réforme de la facture certifiée renferme de nombreux problèmes. Le président nous a bien écoutés et compris. Nous le remercions pour cette disponibilité », a déclaré M. Oumarou Albeydou. « Dès ce jeudi, nous allons nous concerter avec les différents responsables chargés de la mise en œuvre de cette facture certifiée pour arrondir les angles et parvenir à des accords pour un meilleur exercice de la fonction commerciale au Niger », a annoncé le Secrétaire Général du Syndicat des Commerçants.

Mahamadou Diallo

07 octobre 2021
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Le président de la République, Chef de l’Etat SE Mohamed Bazoum a accordé hier trois audiences. Pour la première audience, le Chef de l’Etat a reçu une délégation italienne de l’Université Sapienza de Rome, conduite par l’ambassadrice de l’Italie au Niger, SE Émilia Gatto. "C’est mon premier entretien depuis ma prise de fonction le 23 juillet dernier. Je suis là avec une délégation de l’Université Sapienza de Rome pour prendre des contacts pour une coopération inter universitaire en matière de construction de petits satellites et des échanges de compétences". La diplomate italienne a précisé que cette mission est là pour vérifier toutes les conditions et l’intérêt du Niger en la matière. Elle dit avoir recueilli un avis favorable de la part du Président de la République dans un excellent cadre bilatéral.

Le Président Mohamed Bazoum a ensuite reçu l’ambassadeur de Turquie au Niger SE Mustafa Tûrker Ari. A l’issue de cet entretien, il a déclaré qu’avec SE Mohamed Bazoum, ils ont fait le tour d'horizon des relations bilatérales entre le Niger et la Turquie. Il a expliqué qu'un nombre important d'accords, de conventions et des protocoles qui ont trait aux domaines diplomatiques, culturels et sportifs sont récemment entrés en vigueur avec effets immédiats complets et positifs de cette coopération.  Notant que des réunions, des rencontres d’échanges touchant plusieurs domaines ont eu lieu en Turquie et au Niger. Au sujet de l’économie, selon lui, son pays a facilité des contacts et des échanges commerciaux fructueux entre les opérateurs des deux pays. "La Turquie a apporté des appuis considérables aux personnes déplacées de Diffa et nous envisageons d'autres formes d'aide" a affirmé le diplomate turc avant de dire qu'ils se réjouissent tous ensemble de cette coopération tout en espérant qu’elle soit meilleure dans l'avenir.

Le Chef de l’État a accordé la troisième audience à une délégation du forum de la jeunesse de la coopération islamique conduite par son Président, M. Taha Ayhan.

Au sortir de l’audience, il a présenté ses compliments au peuple du Niger en l’occurrence sa jeunesse pour la réussite des assises du 4ème Congrès Panafricain de la Jeunesse. Il a salué l'engagement et le dynamisme de ces jeunes qui œuvrent pour le développement du pays. Il a expliqué qu'au cours de cette mission, il est allé à Torodi visiter des projets qui interviennent dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Il a salué les relations solides qui unissent nos peuples et a souhaité qu’elles se raffermissent davantage. 

 Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)

17 novembre 2021
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum a reçu hier après-midi une délégation conduite par l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne auprès du Niger, SE Hermann Nicolai. Cette délégation comprennant entre autres le Commissaire pour l’innovation et l’hydrogène vert et le ministre en charge de l’Enseignement Supérieur est venue présenter au Chef de l’Etat le Programme WASCAL (Centre Ouest-Africain de Service Scientifique sur le Changement Climatique et l’Utilisation Adaptée des Terres).

A l’issue de l’audience, l’ambassadeur de la République d’Allemagne au Niger a dit que nos deux pays ont une longue tradition de coopération au sein du Paragramme WASCAL dans le cadre duquel on parle du Changement climatique et l’utilisation responsables des terres. Il a ajouté qu’en Allemagne ils ont conscience que sans l’hydrogène vert on n’a pas la chance de réduire les émissions carbonisées à zéro. « Nous voulons développer et utiliser cette filière de l’hydrogène vert », a-t-il fait savoir.

Selon l’ambassadeur de la République d’Allemagne au Niger, le commissaire est là dans le cadre de l’inauguration de ce programme à l’Université Abdou Moumouni de Niamey qui a aura à former 60 jeunes. Il a précisé que ces étudiants issus de l’Espace CEDEAO commencent leur étude à Niamey notamment en ce qui concerne la production, l’utilisation, le transport relativement à l’hydrogène vert pendant les quatre années avenir. C’est dans ce sens que l’ambassadeur de la République d’Allemagne au Niger  a dit que ces étudiants feront deux semestres à l’UAM puis un semestre dans une autre université de l’espace CEDEAO et le quatrième semestre en Allemagne. Il a assuré que le Chef de l’Etat a marqué le soutien du Niger à ce programme afin qu’il soit développé.

Abondant dans le même sens, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, PHD Mamoudou Djibo, a expliqué que WASCAL est un programme sous régional auquel 11 pays ont adhéré dont le Niger, sur les15 pays membres que compte la CEDEAO. Il a précisé que l’objectif est de faire de WASCAL le bras technique de la CEDEAO en matière de changement climatique et d’utilisation adaptée des terres. « Nous avons demandé au Président de la République de bien vouloir prendre en charge le soutien pour que la CEDEAO l’adapte et pour que ce programme puisse être développé », a-t-il indiqué. De 2012 à aujourd’hui a-t-il ajouté, WASCAL a développé 16 programmes de masters, de doctorats Phd, des programmes qui sont d’une très haute technicité, assez pointus en matière de changement climatique. « Avec l’hydrogène vert que le Niger abrite cela nous fais gagner des étapes, c’est presque le raccourci pour nous dans notre marche vers les hautes technologies. Le Niger est l’un des pionniers en matière d’énergies renouvelables avec le Pr Abdou Moumouni Dioffo », a-t-il rappelé. Evoquant la sélection de ces jeunes, le ministre a dit qu’ils seront triés sur 900 candidatures. Il est normal que ce programme qui accueille 60 jeunes soit présenté au Président de la République car le Niger est appelé à devenir un pôle d’expertise dans le domaine.

 Mamane Abdoulaye

13 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat M. Mohamed Bazoum a présidé, hier dans l’après-midi, une importante réunion sur la fraude des hydrocarbures au Niger. Cette réunion a regroupé autour du Président de la République, le Premier ministre, le ministre du Pétrole, le ministre des Finances, le ministre de l’Intérieur, le Ministre de la Défense Nationale, la ministre de l’environnement, les responsables des Forces de Défense et de Sécurité et l’ensemble des acteurs concernés par la question.
Après la réunion, le ministre des Finances M. Ahmat Jidoud a expliqué à la presse publique l’objet de ladite rencontre et a annoncé les décisions prises. Il a notamment souligné que la réunion a essentiellement discuté de la question de la fraude des hydrocarbures dans notre pays. Il a ajouté que la fraude des hydrocarbures constitue une menace très sérieuse non seulement à la survie de la SONIDEP, mais aussi engendre un très grand manque à gagner en matière de mobilisation des ressources internes. « C’est dans ce sens que le Président de la République a convoqué cette importante réunion. Nous avons discuté de toute la problématique, que ça soit les sources d’approvisionnement, les conséquences que cette fraude entraine, mais également et surtout les mesures », a-t-il dit. En ce qui concerne ces mesures le ministre des Finances a indiqué que la réunion a adopté la mise en place d’un comité de réflexion sur l’identification des différentes sources d’approvisionnement qui alimentent les canaux de fraude, et réfléchir sur les mesures et sur les dispositifs à mettre au point pour lutter contre cette fraude. « D’ores et déjà, certaines mesures doivent être appliquées, surtout au niveau des opérations de contrôle par les différentes forces de défense et de sécurité pour pouvoir juguler cette fraude ; mais aussi l’application stricte des sanctions aux contrevenants, les fraudeurs et leurs complices », a-t-il dit. La Réunion a aussi recommandé la mise en place d’un comité qui doit réfléchir sur les propositions structurelles « Et nous allons nous retrouver dans un mois autour du Président de la République pour faire le point de toutes les mesures et les perspectives face à cette situation », a conclu le Ministre des Finances.

Ali Maman

21 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Bazoum Mohamed, a accordé, hier, trois audiences. C’est ainsi que le Chef de l’Etat a reçu successivement l’ambassadeur du Japon auprès du Niger avec résidence à Abidjan, SE Kuramitsu Hidéaki, une délégation du Ministre d’Etat au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale des Emirats Arabes-Unis, Son Altesse Sheikh Shakhbout Bin Nahyan Al-Nahyan en visite officielle au Niger et une la délégation des lauréats nigériens au Fespaco 2021.

A l’issue de la première audience, l’ambassadeur du Japon au Niger a indiqué qu’il a d’abord félicité le Président Bazoum suite à son élection à la Magistrature Suprême du Niger. Les échanges, a-t-il poursuivi, ont porté sur la coopération bilatérale. « Ce 26 octobre, j’ai signé un accord bilatéral entre nos deux pays relativement au programme alimentaire KR 2021. En Janvier 2021, j’ai aussi signé un autre accord sur le projet de renforcement de capacité en termes de mobilisation et d’organisation sécuritaire, un projet dont l’aboutissement a duré près de deux ans, c’est à dire depuis l’époque où le Président Bazoum était ministre en charge de l’Intérieur. Cet échange m’a permis d’informer le Président de la mise à disposition du Niger d’une cinquantaine de voitures au milieu de l’année 2022 », a-t-il annoncé. Le troisième point de l’entretien entre les deux personnalités a touché le contexte international notamment le problème de terrorisme qui reste l’une des plus grandes préoccupations du gouvernement du Niger. « A cet sujet, nous avons réfléchi de l’appui ou la contribution du Japon pour soutenir le Niger», a confié l’ambassadeur du Japon au Niger. Le dernier point de cet échange a été une invitation adressée au Président de la République pour une grande rencontre de la TIKA en Tunisie. « J’ai, au nom du Japon, invité le Président de la République à une rencontre internationale de TIKA qui se tiendra en Tunisie au cours de l’année 2022 », a-t-il déclaré. Le diplomate japonais s’est réjoui de l’acceptation de cette demande par le Président de la République, expliquant que cette rencontre sera l’occasion pour les éminentes personnalités d’échanger sur plusieurs sujets d’intérêt commun.

Pour sa part, le Ministre d’Etat au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale des Emirats Arabes-Unis, son Altesse Sheikh Shakhbout Bin Nahyan Al-Nahyan, a dit avoir échangé avec le Président de la République sur les relations de coopération bilatérales et surtout leur renforcement. Puis le Chef de la diplomatie des Emirats Arabes-Unis a dit aussi avoir saisi cette occasion pour transmettre au Chef de l’Etat les salutations spéciales des plus hautes autorités de son pays. 

De son côté, la réalisatrice, Mme Kidy Aicha Macky a expliqué que la délégation Nigérienne a remporté au FESPACO 2021 trois prix à savoir celui de la meilleure réalisatrice de la CEDEAO, le prix de l’ambassadrice de la paix et une mention spéciale du jury du Prix du Conseil de l’Entente. La réalisatrice a dit que l’équipe a eu les encouragements et les félicitations du Président de la République. Parlant du secret de la réussite, elle a confié que c’est le travail et l’abnégation. « Faire du cinéma, c’est d’abord écrire, tout cinéaste est auteur, il faut être patient, murir ses idées et faire des obstacles des opportunités », a-t-elle dit. L’équipe est accompagnée par le ministre en Charge de la Culture et le directeur général du Centre National de la Cinématographie du Niger (CNCN). 

Mamane Abdoulaye

28 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, M. Mohamed Bazoum a reçu hier en fin d’après-midi en audience le Sous-secrétaire général des Nations-Unies pour la sureté et la sécurité, M. Gilles Michaud. Le diplomate onusien qui, a échangé avec le président Mohamed Bazoum sur les opérations onusiennes, s’est félicité de leur entretien. «L’objectif de ma présence au Niger est de voir de quelle façon les Nations-Unies peuvent continuer à mieux soutenir les gens du Niger», a déclaré M. Gilles Michaud.

Auparavant, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec une délégation du Syndicat autonome des magistrats du Niger (SAMAN) conduite par son secrétaire général, M. Nouhou Aboubacar. Au sortir de cette audience,

le secrétaire général du Syndicat autonome des magistrats du Niger (SAMAN) a indiqué que les échanges avec le président Mohamed Bazoum ont essentiellement porté sur l’indépendance de la Justice. «Aujourd’hui, le Président se montre d’une volonté politique réelle à assainir, à moraliser la vie publique. Pour que la justice puisse réussir ce pari, elle a besoin également du soutien politique pour faire face aux obstacles légaux qui font en sorte qu’actuellement, quelle qu’en soit sa volonté, la Justice ne peut pas mettre la main sur certaines personnes à qui on reproche des actes répréhensibles», a déclaré M. Nouhou Aboubacar. Le secrétaire général du SAMAN a ajouté que cette rencontre avec le Président de la République fait suite aux vœux émis par leur syndicat d’être reçu dans un «cadre plus restreint» suite à la rencontre du 8 juin dernier voulu par SE Mohamed Bazoum avec les organisations de la société civile.

 Souleymane Yahaya(onep)

1er juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat M. Mohamed Bazoum s’est entretenu, hier matin à travers deux audiences, avec les membres des cinq centrales syndicales représentatives du Niger mais également avec le commandant de la Force Barkhane, le Général Marc Conruyt. Des points importants étaient au centre des ces deux entretiens.

Ainsi, au sortir de la première audience, le secrétaire général de la CDTN, M. Idrissa Djibrilla a indiqué que le Président de la République leur a fait part des conditions dans lesquelles il veut travailler avec les centrales syndicales. Un travail qui, a-t- il souligné, sera basé sur la communication et des échanges pertinents et fructueux où seront posés et discutés les problèmes des travailleurs. Et cela afin que les centrales puissent œuvrer pour trouver des solutions et mettre en avant les accords.

D’un autre côté, a-t-il poursuivi, les représentants des centrales syndicales ont évoqué les préoccupations relatives au renforcement des différents cadres de dialogue social à savoir le Conseil National du Travail, le Comité interministériel et la Commission Nationale du Dialogue Social. «Aussi, nous évoqué le cas des accords qui une fois signés, ne font pas l’objet d’application», a relevé le SG de la CDTN qui, donne l’exemple des accords signés depuis 2012 mais qui restent en suspens. Pour pallier ces maux, a affirmé M. Idrissa Djibrilla, le Président de la République a pris l’engagement d’instruire le gouvernement afin que ce genre de pratique cesse et que les partenaires aient des négociations avec des accords applicables.

Le président du directoire de l’ITN (Intersyndicale des travailleurs du Niger), M. Mamadou Sako a rappelé que les centrales syndicales ont salué le message du Président de la République lors de la cérémonie d’investiture notamment la partie dans laquelle il clamait son engagement à travailler avec toutes les composantes de la Nation. «Cette audience accordée aux centrales syndicales en est la preuve», a-t-il estimé.

Relativement à la question de la Commission Nationale du dialogue social qui n’a pas de moyen pour accomplir sa mission, le coordonnateur de l’ITN a affirmé que les centrales syndicales ont notifié au Président de la République qu’une étude a été réalisée en vu d’ériger la Commission en Haut Conseil du Dialogue comme c’est le cas dans d’autres pays de la sous-région. Ce qui, selon M. Sako, sera de nature à prévenir les conflits tout en allégeant la tâche au comité interministériel chargé de négocier avec les partenaires sociaux. M. Mamadou Sako a aussi notifié que le Chef de l’Etat a pris l’engagement d’avoir une rencontre annuelle et même des rencontres extraordinaires en cas de besoin avec les centrales syndicales et cela tout en leur laissant le choix de la date. Aussi, a-t-il ajouté, en ce qui concerne les incidences financières lié aux avancements et au reclassement, le Chef de l’Etat a donné des instructions aux Premier ministre et au ministre des finances de trouver des solutions à ce douloureux dossier. En somme, les deux représentants des centrales syndicales se sont dit satisfaits de l’entretien qui, soutiennent-il, est un bon départ pour le pays et pour les organisations syndicales.

Au titre de la seconde audience, le Chef de l’Etat a reçu le Commandant de la Force Barkhane, le Général Marc Conruyt qui est allé ‘’se présenter personnellement’’ en tant que Commandant de la Force Barkhane au Président de la République qu’il a eu à rencontrer aux obsèques de Idriss Deby Itno au Tchad. Il s’est agi aussi pour lui d’échanger avec le Chef de l’Etat sur toutes les actions communes que les Forces Armées Nigériennes (FAN) et Barkhane mènent ensemble.

De façon général, note le Commandant de Barkhane, leur entretien a porté sur la situation sécuritaire dans la bande sahélo saharienne et bien sûr les dernières attaques perpétrées contre des forces nigériennes. «Nous en avons fait le point afin de savoir dans quelle mesure de coordination supplémentaire nous pouvons décider des éventuels opérations à mener», a précisé le Général Marc Conruyt.

Parlant de la situation dans le Sahel, le Commandant de la force Barkhane a soutenu qu’elle reste fragile. «Toutefois, il y a des signes notables de progrès à travers les opérations que nous menons ensemble et cela que ce soit au niveau de la force barkhane ; des différentes forces nationales sahéliennes ou barkhane force conjointe du G5», a déclaré le Général Marc Conruyt qui reconnaît cependant que les efforts doivent être poursuivis face aux terroristes.

Rahila Tagou(onep)

06 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l'État, SE Mohamed Bazoum a accordé hier une audience à l’Ambassadeur des États Unis d’Amérique au Niger, SE Éric P. Whitaker. Le diplomate américain est venu remettre une lettre du Président américain Joe Biden au Président Mohamed Bazoum. Il était aussi question pour les deux personnalités d’échanger sur la mission "4D" (Diplomatie, Démocratie, Développement et Défense) de l’Ambassade américaine.

A l' issue de l' audience, le diplomate américain a réitéré ses félicitations au tout nouveau Président du Niger pour son investiture avant de dire que son pays est fier d'avoir envoyé une délégation composée de membres de la diplomatie, du développement et de la défense notamment l'Ambassadeur Andrew Young, commandant adjoint de l'engagement civil militaire américain pour l'Afrique, la Conseillère Principale en Développement, Mme Barbara, le Brigadier Général d'Agricole Fletcher Washington.

«J’ai transmis une lettre du Président Américain qui souligne l’importance historique de la première transition démocratique du pouvoir au Niger. SE Joe Biden a réitéré l'engagement des États Unis à poursuivre notre relation de 60 ans afin de promouvoir la prospérité, la sécurité et la démocratie au Niger», a déclaré l’Ambassadeur Éric Whitaker, ajoutant avoir brièvement échangé avec le Chef de l’Etat sur la mission "4D" de l’Ambassade américaine à savoir Diplomatie, Démocratie, Développement et Défense. L’Ambassadeur a remercié le Président Bazoum pour le rôle continu du Niger au Conseil de Sécurité des Nations Unies et au sein des missions de maintien de la Paix des Nations Unies au Mali et en République Centrafricaine. SE Éric Whitaker a réitéré l’engagement du gouvernement américain à travailler avec tous les Nigériens pour un Niger prospère.

Le diplomate américain a notamment félicité le Président Bazoum pour ses aspirations pour le Niger, comme le témoigne son discours d’investiture. «Les États Unis resteront toujours solidement engagés dans leur partenariat avec le Niger afin d’atteindre les objectifs», soutient- il.

 Aïssa Abdoulaye Alfary

08 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Dans la mi-journée du vendredi 14 janvier dernier, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum a accordé, une audience à l’Ambassadeur de la République de Turquie au Niger, S.E Mustafa Ari Türker. Le diplomate turc a déclaré être venu pour informer le Chef de l’Etat nigérien de quelques réunions internationales qui seront organisées au cours de cette année en 2022 en Turquie. «J’ai également passé en revue la coopération entre nos deux pays dans le domaine de la santé, notamment sur la gestion et la prévention de la Covid-19, et aussi dans le domaine de l’humanitaire, par rapport à la situation des populations retournées dans leurs villages à Diffa », a précisé M. Türker. «J’ai aussi présenté une évaluation de la coopération et des relations entre la Turquie et le Niger, qui sont, au beau fixe, et cela tant au niveau bilatéral qu’au niveau multilatéral dans différents domaines. J’ai également recueilli les impressions, très positives, ainsi que la vision du Président Mohamed Bazoum sur tous ces points», a ajouté le diplomate turc. Notons que le Niger et la Turquie entretiennent, depuis longtemps, des relations de coopération étroites, fructueuses et positives dans des domaines tels que social, politique, et économique.

Par la suite, le Président Mohamed Bazoum s’est entretenu avec le Représentant Résident du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) au Niger, M. Ismaila Mbengue.

Mahamadou Diallo

17 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Au pays de la Renaissance, rien ne va plus

La situation de notre pays est devenue de plus en plus critique, tous les indicateurs sont au rouge, plongeant les Nigériens dans un désarroi indescriptible, en proie à une paupérisation constante sans précédent. Les secteurs sociaux sont totalement abandonnés depuis belle lurette, tandis que la sécheresse financière frappe le pays de plein fouet, s’invitant à la grave situation économique que connait le Niger. Au point où, par la force des choses, notre pays est devenu un pays mendiant, sans aucun orgueil ni fierté, tendant la sébile aux dirigeants des quatre coins du monde, et ce parmi les plus infréquentables puisque peu soucieux des droits de l’homme.

Les différentes virées, d’ailleurs toutes infructueuses, de Mahamadou Issoufou en Europe, dans certains pays de l’Afrique centrale et des pays du Golfe entraient strictement dans le cadre de cette mendicité érigée en mode de gouvernance. Les pays, n’ont pas d’amis, ils ont des intérêts, c’est connu depuis longtemps.

Depuis 2011, accession de Mahamadou Issoufou au pouvoir, notre pays est classé régulièrement dernier par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), sur la base de l’indice du développement humain (IDH). Malgré les potentialités énormes dont dispose le pays et la crédibilité retrouvée. Entré en 2011 dans le cercle fermé des pays producteurs de pétrole, et bénéficiait d’un capital de confiance international engrangé sous la

5ème République.

C’est cet échec, résultat d’une incapacité notoire à gérer le pouvoir d’Etat qui rend les renaissants pleins de hargne et de mépris visà- vis du peuple nigérien. Et agressif envers toute voix qui s’élève pour dénoncer l’échec de la Renaissance, obligée de se convertir au trading et au pillage des ressources nationales. Aujourd’hui, le pays est dans le gouffre, il a franchi le bord. La Renaissance a réussi à mettre le pays sur cales, et ce n’est pas demain la fin. Sur le plan social, la désespérance est grandissante, la pauvreté est le quotidien des nigériens qui ne savent plus où mettre de la tête. Alors que les renaissants nous parlent d’un Niger d’une autre planète. A les entendre, notre pays peut légitimement être classé dans le groupe de des pays émergents comme le Brésil, l’Inde ou l’Afrique du sud. Le mensonge est une des marques de fabrique d’une Renaissance qui n’est que de nom. Substituant la communication, d’ailleurs trop désordonnée bien qu’abondante, le régime a longtemps fait passer des réalisations imaginaires pour des réalisations concrètes, éléments de bilan. C’est ainsi que les guristes s’obstinent à soutenir à cor et à cri la réalité et l’effectivité de la boucle ferroviaire. Elle figure à chaque fois dans les discours bilans, ainsi que des classes restées au stade de dossiers d’appel d’offres (DAO).

Le malaise social est généralisé. Les groupes terroristes, bandits armés et autres trafiquants de tous genres écument la quasitotalité du territoire, avec la baraka, selon certains du pouvoir. Sur le plan du respect des libertés démocratiques et de l’Etat de droit, le spectacle est désolant, révoltant. Les ararrestations, harcèlements et enlèvements des opposants, des journalistes et membres de la société civile sont devenus la règle sous la Renaissance. Tandis que, une licence d’impunité est accordée à une catégorie des citoyens. Les dénonciateurs de la mauvaise gouvernance imaginaire ou réelle sous les régimes passés, les combattants de la liberté et de la justice d’hier, sont devenus les pires tortionnaires des valeurs démocratiques. Sous la Renaissance de Mahamadou Issoufou, la démocratie part en vacance. Place à la dictature, aux affaires et aux scandales financiers. Sur fond d’impunité totale assurée à ceux qui font allégeance à la Renaissance, un régime où l’auteur du faux est adoubé, pendant que le présumé bénéficiaire du faux est poursuivi. Un pays dans lequel on piétine les dispositions légales et réglementaires pour vouloir imposer au peuple un président.

BISSO

En prélude au sommet sur la transformation de l’éducation que le secrétariat général de l’organisation des Nations unies (ONU) compte organiser à son siège en septembre prochain, un pré sommet s’est tenu à Paris du 28 au 30 juin 2022. Le Niger était représenté aux travaux de cette rencontre par une délégation conduite par le ministre de l’éducation nationale Pr Ibrahim Natatou ; le secrétaire dudit ministère Mohamed Zeidane, l’ambassadeur du Niger à l’UNESCO, SE ABANI Aboubacar Ibrahim et M. Salim Mokadem conseiller spécial en éducation du président de la république.

Le ministre de l’éducation nationale a  partagé avec  l’assistance la vision du Niger sur la transformation de l’éducation à travers le discours qu’il a prononcé. Pr Ibrahim Natatou a rappelé que le prochain sommet de New York vise à apporter des réponses à la crise des apprentissages consécutive aux mutations sociales, cultuelles, politiques et technologiques qui secouent le monde. Cette crise se manifeste  par l’insuffisance et/ou l’inadaptation des apprentissages scolaires aux besoins réels des pays et  des populations.

Pour le cas du Niger, les mutations sont de trois ordres. Tout d’abord le défi démographique avec une croissance rapide de la population. De 3 millions en 1960, la population nigérienne est estimée à 24 millions en 2022. Avec cette croissance, chaque année c’est près d’un million d’enfants en âge d’être scolarisés qu’il faut prendre en charge. Or le Niger est un pays à moyens limités. Le 2ème défi  est climatique. Il a un impact négatif sur l’agriculture et l’élevage qui occupent plus de 80% de la population. Ce qui accentue la pauvreté et réduit la capacité des parents à scolariser leurs enfants. Le 3ème défi est la situation sécuritaire qui provoque soit la fermeture soit la délocalisation des écoles avec comme conséquence la sous scolarisation, la perte d’apprentissage et le désordre psychologique et social. La tâche est donc immense. C’est pourquoi le ministre de l’éducation nationale a indiqué que le pré sommet doit extraire de l’école le trésor caché afin de faire de cette institution séculaire un outil de promotion grâce à ses extrants qu’il nomme les apprentissages. Or ces derniers sont en dessous de nos espérances.

Pour le Niger le président de la république son excellence Mohamed Bazoum fait de l’éducation un des plus grands défis à relever. Il a déclaré en substance lors de son investiture : si je  considère le défi de l’éducation comme notre plus grand défi, c’est parce que je sais que le faible taux de scolarité et le taux élevé des échecs scolaires ont pour effet de priver des contingents très nombreux d’enfants et de jeunes de réelle chance d’éducation.

Le ministre de l’éducation nationale a par ailleurs rappelé que les grands pédagogues de tous les temps ont admis que l’éducation est un transfert des savoirs des adultes vers la jeunesse ou des détenteurs de savoirs vers ceux qui en sont de pourvus et qui en ont besoin. Ce transfert dote la société des hommes et des femmes dont elle a besoin pour son bon fonctionnement. Aujourd’hui on parle de production de capital humain. Justement le président, a précisé Pr Ibrahim Natatou s’est engagé à créer les conditions en relevant le système éducatif afin qu’il soit en mesure de générer le capital humain dont l’économie du pays a besoin.

Pour cela des mesures sont envisagées face à la pauvreté des apprentissages. Il s’agit de la relecture des programmes d’enseignement au cycle primaire en attendant la généralisation du nouveau curriculum en expérimentation avec l’entrée par les langues nationales aux premières années de l’enseignement fondamental, la professionnalisation des enseignants, l’élaboration d’une politique enseignante, la construction des classes pour remplacer progressivement les paillotes, des internats pour jeunes filles, l’optimisation du temps d’apprentissage par un système de monitoring du temps scolaires, la prise en charge efficace de l’éducation en situation d’urgence dans les zones affectées par les conflits, les crises et autres catastrophes, l’intégration des TIC pour améliorer la qualité de l’éducation.

Aussi, le ministre de l’éducation nationale a précisé  que pour les Etats sous scolarisés  comme le Niger ce pré sommet est un terreau d’échanges mais aussi un espoir car  c’est une occasion et une lourde mission de replacer l’école et l’éducation dans leurs missions authentiques.

En marge des travaux du pré sommet, les ministres  de l’éducation nationale du Niger  et d’Islande et leurs équipes ont eu une séance de travail axée sur le développement de la coopération dans le domaine de l’éducation.

Par Moussa Kambaï,  Responsable Communication MEN

RDR TCHANDJI ZinderQuelques mois après sa création, le R.D.R/ TCHANDJI du président MAHAMAN OUS-MANE s'installe progressivement dans la région de Zinder. Depuis plus d'un mois, on assiste à la mise en place de ces structures provisoires.
Les organisateurs ont respecté le principe du centralisme démocratique où les décisions se prennent du sommet à la base et de la base au sommet, un principe cher à l'ancien président du C.D.S /RAHAMA, aujourd'hui à la tête du RDR TCHANDJI.
La délégation régionale de Zinder que préside MAMAN SOULEY est la première à être installée.
Puis suivent les dix autres structures départe- mentales provisoires que sont GOURE KANTCHE MAGARIA MIRRIA DOUNGAS DAMAGARAMTAKAYATAKEITABELBEDJI TESKER TANOUT.


Le Président de la République, Chef de l’Etat S.E Issoufou Mahamadou a accordé hier une audience au ministre algérien des Affaires Etrangères M. Abdelkader Messahel. C’était au salon d’honneur de l’Aéroport Internationale Diori Hamani de Niamey, juste à son retour d’une mission à l’extérieur du pays. À l’issue de cette audience, le chef de la diplomatie algérienne a déclaré qu’il est porteur d’un message du Président algérien S.E Abdoul-Aziz Bouteflika au Président de la République du Niger S.E Issoufou Mahamadou. «C’est un message d’amitié et de solidarité qui porte aussi sur la volonté partagée de développer la coopération qui existe entre les deux pays. C’est pourquoi, dans les discussions que j’ai eues avec le Président Issoufou, on a fait une petite évaluation de la commission mixte qui s’est tenue à Niamey en mars 2017. Nous envisageons au début de l’année 2018 de réunir le comité du suivi pour une évaluation et éventuellement pour qu’il puisse faire une projection de la prochaine étape qui va être la réunion de la grande commission mixte, prévue en Algérie» a déclaré le ministre algérien.

Messahel de souligner que les deux pays se félicitent du niveau atteint par cette coopération multiforme qui porte sur la formation, la sécurité et le domaine économique. «C’est donc une coopération qui est appelée à s’élargir davantage d’autant plus que nous travaillons ensemble à la finalisation de la transsaharienne qui va relier donc l’Algérie en passant par le Niger. Ce qui va être un axe extrêmement important pour le désenclavement du Niger, mais également de rapprochement de l’Algérie avec cette région qui est chère, le Sahel et l’Afrique de l’Ouest », a déclaré M. Abdelkader Messahel. Par ailleurs, le domaine de la sécurité a été aussi abordé lors de cet entretien. «Nous avons évoqué la situation dans la région notamment sur le plan sécuritaire. Nous sommes dans une zone de grande turbulence qui fait face à la menace terroriste qui est là. Nous en connaissons quelque chose nous Algériens, vous en connaissez quelque chose au Niger. Donc, il est important que nous coopérions, que nous renforcions notre coopération dans ce domaine de lutte contre le terrorisme» a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères avant d’ajouter qu’il y a une autre menace qui est lié au terrorisme, à savoir le crime organisé. « Il y a beaucoup de grand trafic, y compris le trafic d’êtres humains. Il y a également l’immigration clandestine qui nous préoccupe. Donc toutes ces questions font l’objet d’une attention toute particulière. Nous allons continuer entre nos deux pays sur ces dossiers précis. Nous avons bien sûr évoqué la situation qui prévaut en Afrique et les prochaines échéances qui attendent nos chefs d’Etat notamment le sommet d’Abidjan entre l’Union

Brigi Rafini ReposSelon des sources bien informées, le Premier ministre Brigi Rafini aurait émis le voeu d’être déchargé de ses fonctions pour des raisons de fatigue. Il en aurait fait part au président de la République qui n’aurait pas apprécié car se sentant lâché. Il faut rappeler qu’en 2011, lors de l’arrivée du président Issoufou, personne ne misait sur Brigi Rafini pour occuper le poste de Premier ministre. Il n’était pas militant du parti et nombreux ont été les militants de première heure qui pris mal la chose. Et c’est tout naturellement que certains ministres, grands barons du PNDS, estiment qu’il ne méritait pas certains égards de leur part. Avec la perspective de la succession du président Issoufou, le premier ministre n’est-il pas entrain de vouloir tester ses forces ? A moins que dans la perspective des difficultés à venir, il serait entrain de prendre ses distances avec les camarades qui ne l’on jamais considéré comme un des leurs ou du moins comme très mal classé dans le parti.

Le Président de la République Mohamed Bazoum a reçu dans l’après-midi d’hier 19 septembre, la ministre française des Armées, Mme Florence Parly. A sa sortie d’audience, la ministre s’est d’abord réjouie des bonnes relations et de dialogue, entre le Niger et la France, qui reposent encore et toujours sur la franchise et sur une vision commune. «J’ai rappelé au Président Bazoum le soutien infaillible de la France face à la situation du Niger et j’ai salué la mobilisation, aujourd’hui, des autorités nigérienne au profit des populations éprouvées, à Tillabéri comme à Diffa. J’aimerai également souligner le rôle déterminant que continue de jouer le Niger au Sahel ainsi que son implication aux côtés d’une transition politique au Mali et au Tchad», a-t-elle déclaré. «Je reviens ici, a-t-elle rappelé, après plus d’un an, le 9 août 2020, lorsque nos deux pays étaient marqués par la terrible attaque de Kouré, qui avait coûté la vie à deux Nigériens ainsi qu’à six Français».

La France et le Niger continuent de combattre ensemble pour ces hommes, ces femmes, ces enfants qui aspirent seulement à vivre une vie paisible. «Notre détermination et notre patience ont payé, l’état islamique au grand Sahara (EIGS) a été durablement touché ces derniers mois, grâce à notre action commune et à celle de nos partenaires internationaux qui sont engagés au Sahel», a estimé la ministre. Après la mort d’importants cadres dont Abdel Hakim Al Saraoui, le N° 2 de l’EIGS ainsi que d’Abderahmane Saraoui, le N° 3, nos forces ont neutralisé leur chef suprême, Abou Walhid El Saraoui, à la fin du mois d’août.  «L’EIGS est responsable de la mort d’environ 3.000 personnes. Et si l’EIGS est durement touché, nous savons que le combat continue mais aussi que des cadres terroristes poursuivent ce projet mortifère», a rappelé Florence Parly.

La ministre française des Armées a rappelé que même si son pays, en liaison avec ses partenaires de la coalition internationale pour le Sahel dont le Niger, a décidé de réorganiser son dispositif militaire, la France et le Niger resteront unis dans ce long combat qu’est la lutte contre le terrorisme. «Car, en effet, la France ne s’en va pas!. J’ai une pensée pour tous nos soldats qui combattent et qui combattrons ensembles dans la bande Sahelo-saharienne», a-t-elle dit. « Aujourd’hui, nos discussions avec le Président Mohamed Bazoum et le ministre Alkassoum Indatou ont permis d’échanger sur les modalités et l’évolution du dispositif de Barkhane et ceci dans un esprit de concertation», a précisé la ministre. Ajoutant que la France maintiendra son engagement pour accompagner les Forces Armées sahéliennes ainsi que la Force Conjointe G5-Sahel. «La France conservera ses capacités de réassurance notamment celles qui sont déployées au Niger. La France poursuivra son action, avec ses partenaires de la Coalition dans les autres domaines : politiques, économiques et du développement car, naturellement, nous ne saurons avoir des réponses sur le seul angle militaire et sécuritaire», a déclaré Mme Parly. Soulignant que la situation reste précaire, elle a indiqué que le combat sera long. «Mais nous continuerons ensemble d’être réalistes, inventifs, pour nous adapter et pour prendre l’ascendant. La mort d’Abou Walhid El Saraoui donne l’occasion au Niger de poursuivre ses efforts vers plus de stabilité, de justice et de paix. Alors ensemble, il nous faut la saisir», a lancé la ministre Florence Parly. Notons que cette audience s’est déroulée en présence du ministre de la Défense nationale, M. Alkassoum Indatou et de l’Ambassadeur de France au Niger, SE Alexandre Garcia.

Mahamadou Diallo(onep)

20 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Mohamed Bazoum a reçu le 25 juin, une délégation de l’Ordre des Architectes du Niger conduite par son président, M. Moutari A Danbaba. A leur sortie d’audience, le président de l’Ordre des architectes du Niger a déclaré d’abord avoir présenté au Chef de l’Etat leur organisation avant d’émettre un certain nombre de requêtes concernant leur disponibilité à accompagner le gouvernement dans son Plan de Développement Economique et Social à travers des propositions prometteuses, et l’implication des architectes locaux dans la réalisation des grands projets en matière d’infrastructures au Niger pour que les investissements puissent avoir des retombées sur le plan local, sur les entreprises et le développement de ces entreprises locales.
En effet, M. Moutari A Danbaba dit avoir parlé au Chef de l’Etat du problème récurrent de payement des travaux effectués dans le cadre des fêtes tournantes particulièrement à Maradi et à Agadez. Le président de l’Ordre des Architectes du Niger a précisé que leur organisation entend apporter sa contribution afin d’accompagner le programme du Président de la République visant à mettre fin aux classes en paillottes en proposant des solutions à travers la construction des classes alternatives. Il a souligné avoir demandé l’implication de l’Etat pour soutenir le projet de la création d’une école d’Architecture au Niger dans un avenir proche en vue d’assurer la formation des cadres en nombre pour permettre le bon fonctionnement des collectivités du pays.

Laouali Souleymane(onep)

28 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Dans l’après-midi, le Chef de l’Etat a accordé une audience au Représentant Résident du Fonds Monétaire International (FMI) au Niger, M. Mehmet Cangul porteur d’un message de félicitation de la Directrice du FMI. A cette occasion M. Cangul a déclaré avoir eu des discussions très fructueuses avec le Président de la République sur ses priorités de gouvernance, particulièrement l’éducation de la jeune fille, la transformation du secteur privé et la lutte contre la corruption. «Je lui ai exprimé toute la volonté de notre institution de soutenir le gouvernement du Niger. Nous avons déjà commencé des discussions préliminaires avec le ministère des Finances du Niger sur le nouveau programme», a précisé le Représentant résident du FMI au Niger.

11 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Partie, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a reçu en audience dans la matinée du jeudi 02 novembre 2023 à son cabinet, le ministre Burkinabè de l’Energie, des Mines et des Carrières M. Simon Pierre Boussim et Mme Bintou Camara ministre Malienne en charge de l’Énergie et de l’Eau. Ces deux personnalités sont venues au Niger dans le cadre du lancement de la mise en exploitation de la phase II du bloc pétrolier d’Agadem.

À l’issue de cette audience, le ministre Burkinabè de l’Energie, des Mines et des Carrières a indiqué qu’ils sont venus écouter les sages conseils et orientations du Chef de l’État, par rapport à l’événement qui s’est déroulé le mercredi 1er novembre 2023 à Agadem notamment le lancement de l’exportation de la phase II pétrolière d’Agadem.

« En tant que technicien, nous devons nous pencher sur cette question, réfléchir ensemble pour voir comment mutualiser nos efforts, pour que ce bien précieux puisse bénéficier à l’ensemble des populations issues des trois pays à savoir le Niger, le Mali et le Burkina Faso » a indiqué M. Simon Pierre Boussim ajoutant que leur travail consiste aujourd’hui à réfléchir sur la manière de préserver cet important joyau pour qu’il puisse profiter aux populations des Etats de l’Alliance des Etats du Sahel. 

Le ministre Burkinabè de l’Energie, des Mines et des Carrières M. Simon Pierre

Boussim a souligné qu’ils ont, au cours de cette audience profité des conseils du General Tiani et qu’ils vont, une fois dans leurs pays respectifs, transmettre ses civilités et aussi et surtout ses reconnaissances à ses homologues », a ajouté M. Simon Pierre Boussim.
« Nous avons bénéficié des échantillons du pétrole brut, on les montrera, et on verra comment travailler pour conjuguer nos efforts et rendre ce projet plus rentable et bénéfique pour les populations », a-t-il conclu.

Il faut enfin noter que cette audience s’est déroulée en présence du Ministre, Directeur de Cabinet du Président, Dr. Soumana Boubacar et de M. Mahaman Moustapha Barké Bako, Ministre Nigérien du Pétrole, des Mines et de l’Energie.

Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, a reçu hier matin à son cabinet, M. Bernado Mbelé, Envoyé spécial du Président angolais.
A sa sortie d’audience, M. Bernado Mbelé a confié être porteur d’un message du Président angolais, M. Joào Lourenço, destiné à son homologue Mohamed Bazoum. Ce message, a-t-il relevé, porte sur la question du fléau de mercenariat et du terrorisme maritime sur le continent Africain. «C’est au sujet de cette activité négative de mercenariat sur le continent africain que le Président angolais, M. Joào Lourenço, a eu l’initiative de convoquer au niveau de l’Union Africaine, une rencontre qui devait réunir les Chefs d’Etat africains pour analyser la situation de ce fléau du terrorisme maritime  en Afrique», a-t-il déclaré.

M. Bernado Mbelé a par la suite témoigné sa satisfaction au Président Mohamed Bazoum. «Je suis très satisfait parce que j’ai rencontré un vieil ami qui est aujourd’hui devenu Président de la République et qui est aimé par la population au Niger et en Afrique», a-t-il confié.

Yacine Hassane(onep)

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a reçu, le vendredi 11 Novembre 2022 à son cabinet, une délégation des ministres des pays membres de l’Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires (EISMV) présents à Niamey à l’occasion de la 51ème session ordinaire du Conseil d’Administration de ladite école.

D’après le directeur général de l’Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires (EISMV) de Dakar et chef de la délégation, Pr Yalacé Kaboret, la délégation est allée remercier le Chef de l’Etat d’avoir accueilli la 51ème session ordinaire du Conseil d’Administration de l’EISMV). «Au cours de cette rencontre, nous avons exprimé au Président de la République SE Mohamed Bazoum, notre gratitude pour l’hospitalité et l’accueil chaleureux dont la délégation a bénéficié», a confié Pr Yalacé Kaboret.

Notons qu’à l’issue de cette la 51ème session ordinaire, le ministre  de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PHD Mamoudou Djibo prend la Présidence du Conseil d’Administration de l’Ecole Inter-état des Sciences et Médecine Vétérinaires (EISMV).

 Yacine Hassane(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a reçu hier, dimanche 12 novembre 2023, le Vice-ministre des Affaires Etrangères de la République de Türkiye, M. Ahmet YILDIZ. Cette audience s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur de la République de Türkiye au Niger S.E.M. Ozgür Çinar.

À l’issue de cette entrevue, le Vice-ministre des Affaires Étrangères de la République de Türkiye a indiqué qu’il est venu à Niamey pour échanger avec les autorités sur la situation actuelle que traverse le Niger et l’ensemble de la région du Sahel. « Nos échanges avec le Chef de l’Etat ont concerné les relations bilatérales Nigéro -Turques. Je suis très optimiste concernant ces relations bilatérales qui vont se renforcer davantage », a ajouté M. Ahmet YILDIZ.

Notons que l’audience s’est également déroulée en présence du Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des sceaux, M. Alio Daouda, assurant l’intérim du Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, du Directeur de Cabinet Adjoint du Président du CNSP et du SG/A du Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur.

Auparavant, la délégation turque a eu une rencontre d’échanges avec le ministre d’Etat, ministre de la Défense Nationale le Général de Corps d’Armée Salifou Mody dans les locaux dudit Ministère.



Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu, hier dans l’après-midi, à son cabinet, l’ambassadeur de la Grande Bretagne au Niger, SE Catherine Inglehearn.

A sa sortie d’audience, la diplomate britannique a dit avoir échangé avec le Premier Ministre au sujet de la COP26, ainsi que des perspectives relatives aux engagements du pacte de Glasgow qui en sont issus. « Nous avons eu un riche échange sur les résultats positifs qui ont été livrés à l’issue de la Cop 26. Nous avons évoqué l’ampleur du changement climatique et son impact au Niger », a-t-elle confié. SE Catherine Inglehearn souligne que le Niger fait partie des pays ayant pris part au Sommet et adhéré au pacte de Glasgow, sur le changement climatique.

En effet, le Niger doit prendre un certain nombre de mesures, afin de consolider les résultats positifs et se préparer aussi pour la Cop 27 au Caire (en Egypte) dans une année. Selon l’ambassadeur britannique, ce prochain sommet se focalisera sur la résilience et l’adaptation au changement climatique.

Les deux personnalités ont parlé, enfin, du soutien du Royaume Uni au Niger. « Nous restons aux côtés du Niger, afin de lutter contre le changement climatique et mieux s’adapter à l’impact et de travailler de façon plus efficace avec le gouvernement et les autres partenaires », ajoute SE Catherine Ingleheran.

Par Ismaël Chékaré 

26 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu, le vendredi 4 février dernier en audience, la directrice des opérations pour le Sahel de la Banque mondiale, Mme Clara De Sousa qui était en visite de travail à Niamey.

A sa sortie d’audience, Mme Clara De Sousa a déclaré qu’elle est venue informer formellement les autorités nigériennes que la Représentante résidente de la banque mondiale, va terminer sa mission au Niger dans quelques semaines. «Nous sommes donc dans une période de transition à la gestion de notre programme au Niger», a-t-elle précisé.

« Le deuxième point de notre entrevue consistait à écouter les priorités du gouvernement pour mieux situer la banque mondiale dans son programme de soutien au pays», a-t-elle ajouté. A ce niveau, la directrice des opérations pour le Sahel de la Banque mondiale a fait savoir qu’elle a eu l’opportunité d’effectuer une visite sur le site de Seno et de la digue de protection de Lamordé qui sont des projets financés par la banque mondiale au Niger. Mme Clara De Sousa, s’est dit satisfaite à l’issue de cette visite. «Nous avons constaté qu’il y a beaucoup de progrès et que la coopération entre la banque mondiale et le Niger continue à être consolidée», a-t-elle souligné.

Revenant sur le départ de la Représentante résidente de la Banque mondiale au Niger, Mme Clara De Sousa a précisé qu’il ne s’agit pas d’une transition du programme mais d’une transition de personnel de la Banque mondiale. «Nous avons en place une stratégie de partenariat qui est en train d’être évaluée. C’est un programme de continuation à soutenir le Niger», a relevé Mme Clara De Sousa. «Et les priorités du Niger sont les priorités que nous suivrons», a-t-elle assuré.

La Directrice des opérations pour le Sahel a en outre indiqué que l’insécurité alimentaire est une question sur laquelle la Banque mondiale doit mettre beaucoup d’attention et d’effort pour soutenir le gouvernement dans sa réponse. «Les questions sanitaires continuent à être un problème. Nous sommes venue avec un collègue qui va bien discuter du covid, des questions de la santé en général. Mais à côté de tout cela, nous continuons notre engagement sur le secteur de l’éducation, de l’eau, de l’agriculture. C’est dire que notre programme est très vaste et continue à grandir chaque année», a déclaré Mme Clara De Sousa. A titre d’illustration, elle a affirmé qu’en trois (3) ans le programme de la Banque mondiale au Niger est passé d’un (1) milliard de dollars à quatre (4) milliards de dollars. «Donc nous sommes en train d’augmenter le montant associé au programme du Niger», a-t-elle conclu.

Rahila Tagou(Onep)

07 février 2022
Source : https://www.lesahel.org/ 

Le Premier Ministre, Chef de Gouvernement, SE Brigi Rafini a accordé hier matin une audience à une délégation nigériane conduite par le ministre des Transports du Nigeria, M. Rotimi Ameachi.

Le projet de construction de la boucle ferroviaire Kano- Maradi était le principal sujet abordé au cours de l’entretien. «Nous sommes là pour nous entretenir avec le Premier Ministre sur un certain nombre de questions notamment un projet de la voie ferrée qui va relier Kano à Maradi. Avec lui, nous avions voulu avoir certaines facilités par rapport aux travaux de cette boucle.  Surtout que nous sommes en train de projeter le commencement des travaux dès le premier trimestre 2021. Le Premier Ministre nous a donné l’assurance que toutes ces choses vont se dérouler normalement», a déclaré M. Rotimi Ameachi, à l’issue de l’audience.
L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Transports du Niger, M. Karidio Mahamadou.

Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)

22 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, a reçu en audience, hier mercredi 9 février 2022, le ministre luxembourgeois de la Coopération et de l’action humanitaire, M. Franz Fayot. L’hôte du Premier ministre n’a fait aucune déclaration suite à cette audience.

Rencontre entre le président du CESOC et le Consortium des femmes entrepreneures dans le domaine de l’élevage : Le Conseil s’engage à faire améliorer la facilité d’accès aux financements pour une véritable industrialisation du secteur

Le président du Conseil économique, social et culturel (CESOC) M. Mairou Malam Ligari s’est entretenu, hier matin à son cabinet, avec une délégation du Consortium des femmes entrepreneures du secteur de l’élevage au Niger. La rencontre a été fructueuse pour les femmes transformatrices du secteur de l’élevage qui sortent rassurées par le Conseil résolument engagé à jouer sa partition pour leur faciliter davantage l’accès aux financements pour le développement de leurs entreprises.

Le consortium représente des femmes transformatrices actives dans les domaines de l’élevage et est composé de dix membres. D’après Mme Boureima Maimouna, membre du consortium, la présente rencontre leur a été très bénéfique vu les engagements pris par le président du CESOC à les accompagner. «Il y’a des Fonds de garantie qui existent au Niger, notamment au Fonds de Solidarité Africain (FSA), à la Banque ouest africaine de développement (BOAD) et à la Banque islamique de développement (BID) où le Niger est limité par rapport à l’accès aux financements. Prenons l’exemple avec le FSA: peut-être certaines entreprises ont été financées, mais jusqu’à preuve de contraire le taux de ce financement n’est pas conséquent», a expliqué Mme Boureima Maimouna.

Autre réalité que vivent ces femmes entreprenantes, ce sont les conséquences du déficit de la production pastorale de cette année. «La saison hivernale n’a pas répondu à nos attentes. Il y’a donc cette inquiétude liée à la cherté des matières qui nous reviennent très chers. En plus avec l’insécurité ,l’importation des intrants est aussi difficile. Elle est chère», a-t-elle ajouté. 

Ainsi, le CESOC qui a longuement écouté la délégation des femmes entrepreneures a, par la voix du président de l’institution, pris l’engagement d’accompagner le consortium afin de se faire entendre et palier les réalités difficiles de l’entrepreneuriat dans le secteur de l’élevage. Selon Mme Boureima Maimouna, le président du CESOC, M. Mairou Malam Ligari a été attentif à leur doléance et les a rassurées que son institution prendra à bras le corps ce défi visant à faciliter l’accès aux financements pour une véritable industrialisation du secteur de l’élevage à l’heure de la ZLECAF.

Ismaël Chékaré(Onep)

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a reçu hier matin, le Secrétaire Général de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf), M. Wamkele Mene.

A l’issue de cet entretien, M. Wamkele Menea dit avoir fait, le point sur les avancées de la ZLECAf et de la réunion récente du conseil des ministres en charge du commerce de cette organisation. «Au cours de cette réunion des décisions cruciales ont été prises pour le progrès de la mise en œuvre de la ZLEECAf», a-t-il déclaré. 

Le Secrétaire Général de la ZLECAf a ajouté que parmi les plus grandes décisions prises à l’issue de cette réunion, il ya celle qui a consisté à maintenir le taux sur les règles d’origine en dessous de 87%. «Ce qui permet une certaine applicabilité des règles d’origine sur les échanges commerciaux et cela va être appliqué dans tous les pays africains sur le plan national», a-t-il indiqué.

La deuxième chose est la mise en œuvre du système de règlement et de paiement (PAPSS) qui a été lancé officiellement en début d’année à Accra. «Ce système va permettre au pays de pouvoir alléger les difficultés liées au paiement lors des échanges commerciaux entre les pays», a précisé M. Wamkele Mene.

Le Secrétaire Général de la ZLECAf a remercié le Président Mohamed Bazoum pour ses efforts et son implication dans la mise œuvre de la Zlecaf. «Je suis très content parce que le Président de la République est vraiment engagé et il continue de nous soutenir dans la mise en œuvre de la ZLEECAf», a conclu M. Wamkele Mene.

 Yacine Hassane(Onep)

31 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier ministre, Chef du gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est entretenu, hier après-midi à son cabinet, avec l’ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union Européenne au Niger, SE. Denisa Elena Lonete, qui n’a pas fait de déclaration à sa sortie d’audience.

23 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier Ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini s’est entretenu hier matin à son cabinet avec le chef de mission sortant de la Mission EUCAP Sahel Niger, le Commissaire Divisionnaire Frank Van Der Mueren.

Au sortir de l’audience,M. Frank Van Der Mueren a indiqué qu’il est venu faire son au revoir au Premier ministre et présenter par la même occasion, la nouvelle Cheffe de Mission Eucap Sahel Niger, Mme Antijé Pittelkau, qui était chef de mission adjointe. Le Chef de la mission Eucap Sahel sortant s’est dit content du partenariat entre le Niger et Eucap Sahel, qui selon lui  est axé sur les résultats. «C’est une façon de travailler que j’apprécie beaucoup et qu’on va certainement continuer avec la nouvelle cheffe de mission», a-t-il espéré.

«Je quitte le Niger avec un double sentiment, parce que j’ai rencontré des personnes fantastiques qui sont prêtes à faire quelque chose pour le pays», a dit M. Frank Van Der Mueren,  avant d’ajouter «malheureusement je suis un peu déçu de n’avoir pas pu faire plus pour le Niger. Mais je reste optimiste et je suis convaincu que vous allez surmonter ces épreuves». 

Notons que, M. Frank Van Der Mueren a pris fonction à la tête de la mission Eucap Sahel Niger, le 1er Mai 2018 et sa mission prend fin le 15 Janvier 2021. Selon une note succincte du Département Défense et Sécurité du Niger, d’importantes avancées ont été enregistrées au cours du mandat de M. Frank Van Der Mueren notamment dans le renforcement des activités de formation, dans la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de sécurité intérieure, dans la judiciarisation des opérations militaires contre le terrorisme ainsi que dans l’interopérabilité des Forces.

 Aminatou Seydou Harouna

14 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier ministre, chef du Gouvernement M Brigi Rafini a reçu hier en audience, le commandant des opérations civiles de la mission Eucap Sahel Niger M Kenneth Deane. Accompagné de l’ambassadeur de l’Union Européenne au Niger M. Raul Mateüs Paula, le haut responsable de la mission Eucap Sahel au Niger a dit avoir eu un entretien fructueux avec le chef du Gouvernement sur le partenariat solide qu’entretiennent les deux parties dans le cadre de la lutte contre la migration irrégulière et la criminalité transfrontalière. M. Kenneth a indiqué que le Niger est un partenaire important pour l’UE et que la mission est heureuse de continuer le travail engagé avec les autorités dans divers domaines comme celui de l’état de droit, de la reforme des institutions pour relever des défis. Parlant de la mission Eucap Sahel Niger, il a souligné qu’elle poursuivra ses efforts pour renforcer les capacités des FDS du Niger et accompagner le gouvernement dans ses efforts de développement.

Zabeirou Moussa(onep)

11 octobre 2017
Source : http://lesahel.org/

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M Brigi Rafini a reçu hier en audience une délégation des responsables de quatre ONG humanitaires Koweitiennes intervenant au Niger et leurs ONG partenaires nigériennes dans divers domaines comme l’hydraulique, la sécurité alimentaire, l’habitat et autres secours humanitaires. A leur sortie d’audience et parlant au nom de ses collègues, le représentant de la fondation Islamique Internationale a indiqué qu’ils sont allés exprimer leur gratitude au Chef du gouvernement pour le parrainage de la cérémonie d’hommage à son Altesse l’Emir du Koweït décédé. M Moustapha Youssouf Fadl a ajouté que le Premier ministre a saisi l’occasion pour souligner les relations exemplaires qui unissent le Niger et le Koweït tout en remerciant, de vive voix, les ONGs de ce pays œuvrant au Niger. Il a confié que M Brigi Rafini a réitéré le soutien et la haute appréciation du Président de la République à ces ONGs Koweitiennes qui accompagnent les autorités dans la recherche du bien-être des populations nigériennes.

Peu après, le Chef du gouvernement a s’est entretenu avec la Coordinatrice du Système des Nations Unies au Niger, Mme Kardiata Lô Ndiaye.

Zabeirou Moussa(onep)

20 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini s’est entretenu vendredi 19 mars à son cabinet avec une forte délégation de la Commission de la Zakat et du Waqf de l’Etat fédéré de Sokoto (SOZECOM), République fédérale du Nigéria, conduite par le président de ladite commission, M. Muhammad Lawal Maidoki. En mission de travail de trois jours sur instruction du Sultan de Sokoto et du gouverneur dudit Etat, cette mission vise l’échange d’expérience, le renforcement de la coopération entre nos deux pays, mais aussi de discuter du rôle et de l’apport du Waqf dans nos communautés. L’audience s’est déroulée en présence de la ministre, Conseillère Spéciale du Président de la République et Directrice générale de la Haute autorité du Waqf, Mme Khadijah Diallo.

A l’issue de cette audience, le président de la Commission de la Zakat et du Waqf de l’Etat de Sokoto, M. Muhammad Lawal Maidoki a précisé que l’objectif de cette rencontre c’est surtout de discuter de la promotion des actions du Waqf. Le Waqf, a-t-il indiqué, fait partie de notre religion (Islam) et fait la promotion des actions sociales consistant à soutenir la population et les Etats, à améliorer les conditions de vie et faciliter l’atteinte des objectifs de développement. Soulignant l’importance du Waqf dans ce contexte mondial caractérisé par la quête de la paix, de la sécurité et la lutte contre la pauvreté, le président de la Commission de la Zakat et du Waqf de l’Etat de Sokoto a dit que le Waqf peut jouer un rôle central dans la résolution de ces crises à travers la construction des centres d’étude, des centres commerciaux, des services hospitaliers tout en soutenant aussi les couches vulnérables comme les orphelins, les personnes âgées, les femmes et les enfants.

Evoquant le cas du Niger, le président du SOZECOM a déclaré qu’une Université a été construite puis un centre commercial. Par ailleurs, M. Muhammad Lawal Maidoki a remarqué l’évolution du Waqf aussi bien au Niger qu’au Sénégal. Il a dit avoir constaté les fruits qui commencent à être récoltés tout en soulignant que le résultat sera meilleur au point qu’il sera partagé avec d’autres pays. Le président de SOZECOM a invité les autorités du Niger à continuer à soutenir cette dynamique qui consiste à agir partout où le besoin se fera sentir. «Nous ferons le suivi de nos actions chaque année pour définir nos plans d’intervention avec la collaboration des experts du domaine pour mieux agir sur le terrain», a-t-il annoncé. «Notre objectif, c’est l’atteinte du bien être de la population, combattre l’insécurité alimentaire, soutenir la recherche, cultiver la paix et promouvoir le développement», a-t-il précisé.

Pour sa part, la Directrice générale de la Haute autorité du Waqf s’est réjouie de cette visite de trois jours des membres de la Commission de la Zakat et du Waqf de l’Etat de Sokoto au Niger. «Nous avons été mis en relation par le gouverneur de l’Etat de Sokoto lors de sa visite en novembre, une visite d’amitié et de coopération», a-t-elle confié. Mme Khadijah Diallo a aussi rappelé que la Commission de la Zakat et du Waqf de l’Etat de Sokoto a près de 30 ans d’expérience dans la gestion des Waqf, en particulier les petits projets de Waqf (contrairement au Niger où les projets sont plutôt grands et portés par l’Etat) mais dont l’approche est très intéressante «pour nous car, elle rend la réalisation de projet Waqf accessible à tout individu et est plus efficace dans la lutte contre la pauvreté». «Nous avons voulu rencontrer cette délégation pour échanger les expériences, travailler ensemble afin de développer le secteur de Waqf aussi bien au Niger qu’au Nigéria», a déclaré Mme Khadijah Diallo.

Notons que la Commission de la Zakat et du Waqf de l’Etat de Sokoto est une institution qui a évolué d’un Comité des Sadaqat à sa création en 1988, puis devenue Comité de la Zakat et des Fondations de l’Etat de Sokoto en 2007 pour enfin devenir la SOZECOM à partir de 2016 en intégrant le Waqf. C’est aussi une institution qui a été renforcée et elle vient d’introduire au parlement un nouveau projet de loi améliorant et renfonçant significativement le cadre réglementaire de la zakat et du Waqf au Nigéria.

Mamane Abdoulaye

22 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a accordé, hier 30 août 2021, une audience au Secrétaire général de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAf), M. Wamkele Mene, en visite de travail à Niamey. Au cœur des échanges, la situation de la ZLECAf et le leadership du Niger au sein de cette institution continentale.

À sa sortie de l’audience, M. Mene a indiqué qu’il est venu, d’abord féliciter le Premier ministre suite à sa nomination à cet important poste et lui souhaiter ensuite tous les meilleurs vœux de réussite dans cette noble mission. «Je lui ai rendu compte du progrès des travaux au niveau de secrétariat de la ZLECAf. Je lui ai également fait part de l’état des négociations que nous avons initiées au niveau de la ZLECAf, mais aussi des succès que nous avons enregistrés ainsi que des défis auxquels nous faisons face. Enfin, j’ai sollicité l’appui continu et le leadership du Niger dans cette mission», a déclaré M. Mene. «Je suis fier du fait que le Président de la République du Niger et le Premier ministre aient réaffirmé leur disponibilité à continuer leur soutien à la ZLECAf de même que le Niger continue d’apporter son leadership à la ZLECAf, à essayer de débloquer la situation là où il le faut, donc d’apporter toujours son appui constant à la ZLECAf», a ajouté M. Wamkele Mene. 

Notons que la ZLECAf est une zone géographique continentale dans laquelle les biens et les services circulent sans restriction entre les Etats membres de l'UA. Elle vise à stimuler le commerce intra-africain en offrant un Accord commercial global et mutuellement bénéfique entre les Etats membres, couvrant le commerce des biens et des services, les investissements, les droits de propriété intellectuelle et la politique en matière de concurrence. L’objectif étant aussi de constituer un marché unique pour les biens et services au niveau du continent, basé sur la libre-circulation des activités et des investissements. Cet espace constitue un marché de 1,2 milliard de personnes et créera un marché de près de 3.000 milliards de dollars, sans aucun droit de douane ni restriction à la frontière. 36 pays sur les 55 de l’Union Africaine (UA) ont ratifié l’accord qui l’institue. Cet accord prévoit l’élimination des barrières non tarifaires, un système panafricain de paiements et de règlements et un observatoire africain du commerce qui devraient être fonctionnels dès le début des échanges commerciaux.

Mahamadou Diallo(onep)

31 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) M. Maty ElHadj Moussa a accordé dans la matinée du mardi 2 aout 2022, une audience à l’Ambassadeur de Grande Bretagne au Niger, Mme Catherine Ingleheran. Cette dernière a effectué le déplacement dans les locaux de l’institution pour échanger avec le président de la Commission sur sa récente participation à Londres (Royaume Uni) le 5 juillet 2022 à une grande conférence internationale sur la liberté de religion, du culte et des croyances dans le monde.

«Nous sommes très contents qu’il ait représenté le Niger à cette conférence et qu’il fasse un partage d’expériences au pays» a déclaré la diplomate britannique. En participant à cette rencontre, la CNDH marque son attachement à la défense, la promotion et la protection de ce droit humain fondamental reconnu à tous citoyens du monde.

D’autres sujets ayant un lien avec les droits humains tels que, la liberté d’expression, l’abolition de la peine de mort au Niger et le travail de la société civile, les perspectives de partenariat ont été abordés lors des échanges.

Notons que cette audience s’est déroulée en présence de Mme Kako Fatima et Maman

Sayabou Issa respectivement Vice-présidente et Secrétaire Général de la CNDH.

Ibrahim A. Tikiré(onep)

Le président du Conseil économique social et culturel (CESOC) SE Moussa Moumouni Djermakoye a reçu hier en audience, le nouvel ambassadeur de la République du Bénin près le Niger, SE Noel Koumba Koussey.

Le nouveau diplomate béninois, qui a pris officiellement fonction en mars dernier après avoir présenté ses lettres de créances au Chef de l’Etat, le 2 mars dernier, a indiqué que sa rencontre avec le Président CESOC s’explique par la nécessité pour lui de prendre contact avec les institutions en vue de les connaitre et de voir comment, en tant qu’ambassadeur, il peut travailler avec ces institutions pour le développement des deux pays. Le Bénin tout comme le Niger dispose d’une institution similaire au CESOC dénommé Conseil Economique et Social.

Son  président lui a d’ailleurs  demandé expressément de prendre contact avec le Président Djermakoye pour échanger et débattre sur les voies et moyens à suivre et déployer pour davantage améliorer les affaires et les relations entre les deux pays. M Noel de souligner que le Niger et le Bénin sont deux pays frères se partageant le même peule le long des frontières. Mieux, a-t-il ajouté, il y a presque autant de Nigériens au Bénin que de Béninois au Niger. Si certains sont saisonniers de par leurs activités, d’autres par contre sont établis depuis la nuit des temps et vivent en parfaite symbiose avec leurs frères dans leurs pays d’adoption respectifs.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum a reçu en audience, vendredi 29 octobre dernier, deux hauts responsables américains en l’occurrence, Mme Elizabeth Sherwood-Randall, conseillère à la sécurité intérieure du Président américain et le général Stephen J Townsend, le commandant d’AFRICOM. Il s’agit de deux premières personnalités de l’administration Biden à avoir visité le Niger et rencontré le Chef de l’Etat, depuis l’installation du duo Biden-Harris à la Maison Blanche a dit l’ambassadeur américain au Niger. Résumant l’entretien entre le Président Bazoum et ses hôtes, M Eric P Whitaker a indiqué qu’ils ont échangé sur des sujets d’intérêt commun dans le cadre de l’approche dite 4D ou diplomatie-développement-défense-démocratie, mise en œuvre par la représentation américaine au Niger. Pour l’ambassadeur, cette visite a mis l’accent sur la sécurité qui est un élément important de l’engagement des Etats Unis au Niger dans ses relations de coopération avec ce pays du Sahel confronté à des défis multiples. M Eric Whitaker a réitéré que son pays continuera à travailler avec le Niger pour trouver des solutions inclusives et équitables aux problèmes de sécurité au Niger et dans la sous-région.
Zabeirou Moussa

1er novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum a  accordé, hier matin, une audience à une délégation algérienne composée du ministre de l’Intérieur et des Collectivités Locales, M. Kamel Beldjoud et celui de l’Energie et des Mines, M. Arkab Mohamed. Plusieurs questions d’intérêt commun entre le Niger et l’Algérie dont celles liées aux secteurs pétroliers et miniers, à la sécurité et au développement étaient à l’ordre du jour de cet entretien.

A l’issue de l’audience, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités Locales de l’Algérie M. Kamel Beldjoud a déclaré que leur présence à Niamey fait suite à la visite effectuée par le Président Mohamed Bazoum en Algérie, en juillet dernier,  à l’issue de laquelle les deux Présidents nigérien et Algérien ont pris d’importantes décisions. «La raison de notre présence aujourd’hui, ici, sur le terrain, c’est pour concrétiser,  toutes les décisions et les orientations qui ont été données», a-t-il  soutenu avant d’expliquer que celles-ci concernent essentiellement la tenue de la réunion du Comité bilatéral des frontières entre les deux pays. Cette réunion d’un commun accord au niveau de nos pays se tiendra à la fin de l’année 2021.

 D’autres questions non moins importantes ont été également évoquées notamment dans la domaine de l’immigration clandestine, de la formation et des échanges commerciaux entre les deux pays. «Nous allons voir avec nos homologues nigériens comment approfondir toutes ces réflexions pour prendre des décisions concrètes dans l’intérêt de nos deux pays» a dit le ministre algérien de l’Intérieur et des Collectivités locales.

Le ministre algérien de l’Energie et des Mines M. Arkab Mohamed d’ajouter : «le Président de la République SE Mohamed Bazoum nous a honorés par ces orientations. Nous allons échanger sur plusieurs aspects importants surtout en ce qui concerne le pétrole et les mines. Nous sommes heureux de cette facilitation donnée par les autorités nigériennes pour la réalisation des stations service, des centrales diesels, des centrales photovoltaïques et des projets d’électrification au nord Niger», a-t-il confié. Dans le secteur minier également,  «nous allons échanger sur les différents minerais avec des partages d’expériences et le développement de cette coopération», a-t-il dit.

 Il faut noter que cette audience s’est déroulée en présence du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation M. Alkache Alhada, du ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables M. Mahaman Sani Mahamadou et de la ministre des Mines Mme Ousseini Hadiza.

 Aïssa Abdoulaye Alfary

30 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a reçu en audience le vendredi 24 février 2023, une délégation des présidents des CESOC de pays amis venus participer à la session inaugurale de la mandature 2022-2027 du CESOC de notre pays. A l’issue de cette audience, le Président du Conseil Economique et Social du Bénin, M Tabé A Gbian a, au nom de ses pairs, souligné qu’ils sont allés transmettre leurs civilités au Président Bazoum. M Tabé dit avoir apprécié le discours du Président de la République devant les 99 conseillers économiques et sociaux, un discours contenant les orientations et attentes du Chef de l’Etat vis-à-vis des hommes et des femmes chargés de proposer des pistes et réflexions au Président de la République et à l’Assemblée nationale pour le développement du pays. Le P/CES du Bénin a magnifié l’importance du CESOC pour le développement de nos pays, indiquant que sa composition multidimensionnelle et multisectorielle en fait un creuset de ce développement. Il a indiqué que le Président de la République leur a donné des conseils et qu’ils sont sortis très satisfaits de cet entretien. Parlant de la collaboration entre les institutions sœurs et le CESOC nigérien, M Tabé a indiqué qu’elle est excellente et que le Niger participe activement aux travaux et à l’animation des réseaux et organisations des CESOC grâce à l’engagement de son président, M. Mairou Ligari. Le président du CES du Bénin a salué le choix judicieux porté par le Président de la République  sur la personne de M. Mairou Ligari pour diriger le CESOC.

 Zabeirou Moussa(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Une délégation ministérielle conjointe du mali et du Burkina Faso composée du ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération internationale du Mali, M. Abdoulaye Diop et de la ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabés à l’extérieur, Mme Olivia Rouamba a été reçue hier soir au palais de la présidence de la République par le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani.
À leur sortie d’audience, le ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération internationale du Mali a précisé que la délégation est venue apporter un message de fraternité, de solidarité et d’amitié au Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani de la part de ses homologues du Mali et du Burkina Faso. «Nous sommes venus dans le cadre d’une délégation ministérielle conjointe du Mali et du Burkina Faso qui a été déployée sur la base des instructions de leurs excellences le Colonel Assimi Goita, Président de la transition du Mali et le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Burkina Faso, Chef de l’État pour pouvoir apporter un message fraternel de solidarité et d’amitié au Président du CNSP, Chef de l’État du Niger, le Général Abdourahmane Tiani », a-t-il déclaré.
Selon M. Abdoulaye Diop, le premier élément de ce message, c’est d’abord de réitérer la solidarité pleine et agissante de leurs deux pays, au gouvernement et au peuple du Niger dans ces moments particuliers difficiles qu’ils traversent. « Nous avons également réitéré notre disponibilité entière à donner la main au gouvernement et au peuple du Niger pour faire face à notre destin commun qui a été forgé par l’histoire et la géographie et la culture nos pays », a martelé M. Abdoulaye Diop.
Par ailleurs, le diplomate malien a ajouté que le Niger, qui est un pays stratégique extrêmement important au niveau de cette partie de l’Afrique, a besoin plutôt de solidarité, d’écoute et d’accompagnement, et s’il y a une force militaire qui doit venir au Niger, cette force militaire doit être dirigée contre les groupes terroristes, pas contre le CNSP. « Nous devons plutôt diriger nos énergies et nos forces pour pouvoir lutter contre les groupes terroristes, ces mêmes groupes qui aujourd’hui apportent la menace, la désolation et la mort aux trois pays. Et c’est ensemble que nous allons pouvoir nous donner la main pour pouvoir surmonter ces difficultés », a-t-il dit.
M. Abdoulaye Diop a ajouté que l’autre partie du message consiste à aider le Niger à surmonter ces difficultés conjoncturelles. « Nos Chefs d’État ont réaffirmé leur soutien au Président Abdourahamane Tiani et au Peuple nigérien pour qu’ensemble les trois pays puissent continuer à regarder dans la même direction et aussi travailler sur le plan politique à renforcer encore les liens historiques qui existent eux », a ajouté le chef de la diplomatie malienne.
La ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabés à l’extérieur, Mme Olivia Rouamba a, pour sa part, relevé la résilience que le peuple nigérien a pu manifester depuis la survenue des événements. C’est pourquoi, elle a assuré que le Burkina Faso et le Mali seront toujours aux côtés du Niger pour aider ce peuple. « Au niveau la communauté internationale, il y a des actions conjointes qui sont menées par le Burkina et le Mali pour porter haut la voix du Niger et même au niveau bilatéral à l’endroit de certains pays qui sont des partenaires sûrs comme la Russie et la Chine pour amener la situation à se normaliser. Nous sommes farouchement contre une intervention militaire au Niger et nous jugeons très inhumaines les sanctions de la CEDEAO contre le Niger car, nulle part dans les textes de la CEDEAO, il n’a été dit que des sanctions doivent être imposées au pays », a fustigé la diplomate burkinabé.
Yacine Hassane(onep)

Source : https://www.lesahel.org

Le Premier ministre, M. Ali Mahaman Lamine Zeine a reçu en audience hier l’ambassadeur de la République populaire de Chine en poste à Niamey,  SE Jiang Feng. Les deux personnalités ont eu un tête-à-tête d’une heure d’horloge qui leur a permis de faire le tour d’horizon des sujets de coopération bilatérale et multilatérale. A sa sortie d’audience, M. Feng a indiqué avoir eu une audience « très amicale » avec le Premier ministre qui a porté sur la situation actuelle au Niger. Une situation à l’évolution de laquelle le gouvernement chinois attache une grande importance a-t-il soutenu tout en réaffirmant que la Chine reste fidèle à son principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays.

Le diplomate chinois a indiqué que son pays soutient les pays africains dans leurs efforts de régler les situations qui se posent à eux par leurs propres moyens et mécanismes. « Le président chinois entend bien jouer le rôle de bons offices, un rôle de médiateur sur le respect total du pays pour trouver une solution politique à cette crise nigérienne », a affirmé l’ambassadeur. Parlant de la coopération Chine-Niger, il a indiqué qu’elle s’établit sur l’amitié sincère des deux peuples et que par conséquent tous les projets dans l’intérêt du peuple nigérien vont se poursuivre. La chine a la responsabilité de protéger les grands projets comme Kandadji, Agadem II et bien d’autres  qui sont des biens du peuple  nigérien.

 Zabeirou Moussa(onep)

Source : https://www.lesahel.org

 

Le Président de la République, Chef de l’Etat s’est entretenu hier matin, au  salon d’honneur de l’aéroport  de Diffa, avec le gouverneur de l’Etat de Borno Pr. Baba Gana Oumara Zouloum. Ce dernier a effectué le déplacement de Diffa pour échanger avec le Président sur les relations qui unissent nos deux peuples. ‘’Nous avons profité de cette occasion pour transmettre au Président Mohamed Bazoum les salutations fraternelles de son homologue du Nigeria. Nous venons aussi saluer l’initiative du Président par rapport à l’opération de rapatriement volontaire des déplacés internes de la Région de Diffa. Ce retour va indéniablement permettre aux populations concernées de s’adonner aux activités champêtres pour qu’elles puissent se prendre en charge. Il n’y pas plus d’insécurité que lorsqu’ on n’a rien à manger. Quant aux réfugiés nigérians, nous allons aussi voir la faisabilité de leur faire retourner au pays à la fin de la saison des pluies. Les deux présidents ont décidé de renforcer la sécurité le long de la frontière pour que les populations puissent dormir dans la paix et la quiétude sociale. Le retour de toutes populations qu’elles soient des déplacés internes ou des réfugiés du Nigeria sera accompagné d’une garantie sécuritaire’’, a conclu le gouverneur de l’Etat de Borno.

02 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Après Zinder, c’est au tour de Maradi de recevoir une mission du cabinet du Médiateur de la République, conduite par le Directeur de Cabinet de cette institution, M. Sani Kané. Il s’agit d’une audience foraine et la campagne de sensibilisation sur la mission du Médiateur de la République.

Ces journées foraines ont pour objectif de rapprocher le Médiateur de la République des populations enfin de contribuer à assurer la justice sociale, l’équité, la concorde nationale et garantir les droits des citoyens. Il s’agit aussi d’amener les citoyens à recourir sur place à Maradi aux services du Médiateur de la République en cas de besoin et amener l’administration à changer de comportement afin de mieux répondre aux attentes légitimes des citoyens.

Selon le Directeur de Cabinet du Médiateur de la République, ces audiences foraines consistent à recevoir, à traiter ou à référer les réclamations par les conseillers du Médiateur de la République présents, assistés du Délégué Régional de Maradi. Il a expliqué les trois étapes qui constituent cette opération.

Concernant la mission du Médiateur de la République, M. Sani Kané a indiqué que ce dernier est une autorité indépendante intervenant dans le règlement des litiges entre l’administration et les administrés. «Il a pour mission, d’assurer la médiation institutionnelle pour réparer le tort commis aux citoyens et les réconcilier avec l’administration» a-t-il expliqué. Aussi, le Médiateur de la République a pour mission d’assurer la veille démocratique pour la construction d’un Etat de droit ; de défendre les droits de citoyens ; de promouvoir la stabilité sociale et la paix, entre autres.

Le secrétaire général du Gouvernorat de Maradi, M. Saadou Ibrahim a pour sa part indiqué que le choix de Maradi pour abriter cette audience foraine démontre à suffisance le grand intérêt que cette institution accorde à la défense et à la protection des droits des citoyens nigériens. Pour lui, c’est une occasion en or pour les réclamants pour la réparation des torts qui leur ont été commis. «C’est une occasion à ne pas rater et nous en appelons les uns et les autres  que cette opportunité est rare», a-t-il prévenu.

Abondant dans le même sens, le président du Conseil de ville de Maradi, M. Pacachatou Mourtala a estimé que campagne est une occasion qui doit être saisie par les citoyens pour bien comprendre ce mécanisme de conciliation qui est un véritable outil social.

Tiémogo Amadou  ANP-ONEP Maradi  

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Le Premier président de la Cour des Comptes, Pr Narey Oumarou a présidé le 29 octobre, l’audience publique solennelle de prestation de serment à la Cour des Comptes du président de la 4ème Chambre, M. Boureima Issoufou et du Rapporteur général, M. Seydou Adamou, tous deux nommés à l’issue du Conseil Supérieur de la Magistrature, le 28 Septembre 2021. Peu après le serment, les deux responsables ont été renvoyés à l’exercice de leur fonction par le Premier président de la Cour des Comptes.

Le Premier président de la Cour des Comptes, Pr Narey Oumarou a rappelé d’abord la formule du serment ainsi libellée : « Je  jure devant Dieu et devant les hommes de bien et fidèlement remplir la fonction dont je suis investi de l’exercer en toute impartialité dans le respect de la constitution et des lois et règlements en vigueur, de garder les secrets des délibérations et des votes auxquels je peux être appelé à participer de ne prendre aucune position publique ou privée sur les questions relavant de la compétence de la cours et de me conduire en tout comme un digne et loyal magistrat». A la suite de la lecture de ce serment, le Premier président de la Cour des Comptes a nommément appelé les deux intéressés qui ont aussitôt juré. C’est ainsi qu’ils ont été renvoyés à l’exercice de leur fonction.

Dans ses réquisitions, le Procureur général, M. Hodi Hassane a dit aux jurés que cette prestation de serment constitue pour eux une formalité légale et une obligation préalable à l’exercice de leur fonction. « Le serment est prévu à l’art 11 de la loi organique régissant la Cour des Comptes. Ce serment vous impose le respect strict de certains principes et valeurs », a-t-il rappelé.

Selon le Procureur général, la formule du serment cible principalement trois valeurs à savoir l’impartialité, la dignité et la loyauté. « Toutes ces valeurs sont contenues dans le code de déontologie élaboré par la Cour qui doit constituer pour vous un véritable guide de comportement en toute circonstance. Par ailleurs, les termes de votre serment vous imposent de garder le secret de délibéré et de vote. Il s’agit d’une obligation particulièrement forte qui s’impose à tous magistrat comme vous participant à la fonction délibérative en ce que vous êtes astreints à la discrétion professionnelle concernant tous les faits et informations que vous aurez connaissance dans l’exercice de vos fonction ou à l’occasion de l’exercice desdites fonctions », a-t-il rappelé aux deux responsables.

Le Procureur général a aussi rappelé que la violation du secret de délibération expose le magistrat qui en est l’auteur aux sanctions disciplinaires prévues par l’article 68 de la loi n°2020-066 du 10 décembre 2020 portant statut autonome des personnels des contrôles de la Cour de comptes.

Notons que la 4ème Chambre est chargée de la discipline budgétaire et financière, du contrôle de la déclaration des biens, des comptes annuels des partis politique.

Mamane Abdoulaye

1er novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, a accordé trois audiences le vendredi 20 janvier 2023. C’est ainsi qu’il s’est d’abord entretenu avec une délégation du Panel Indépendant de Haut Niveau sur la Sécurité et le Développement au Sahel, conduite par le président du Panel, M. Issoufou Mahamadou, ancien président de la République du Niger. Le Président Bazoum a ensuite reçu les Chefs des Services de la Documentation des 15 Etats de l’espace sahélo-saharien et enfin une délégation de Plan International, conduite par le Directeur Exécutif pour la Région Afrique de l’Oust et du Centre, M. Rotimy Djossaya et comprenant notamment l’Adjointe du Président Directeur Général de Plan international.

A l’issue de la première audience en fin de matinée, Dr. Donald Kaberuka, ancien président de la Banque Africaine de Développement (BAD) a, au nom des membres du Panel remercié le Chef de l’Etat pour les conseils très utiles qu’il leur a prodigués en vue de l’accomplissement de leur mission axée sur la sécurité, la stabilité et le développement du Sahel. Il a ensuite confié que, depuis un an, le Panel travaille d’arrache-pied en consultation avec les Etats, les organisations internationales, la société civile et toutes les parties concernées pour le retour de la paix dans l’espace Sahel. «Le travail qui nous a été confié par l’ONU, l’UA et la CEDEAO avance très bien. Ce travail est dirigé par l’ancien président Issoufou Mahamadou. Nous sommes confiants de ce que nous faisons, et d’ici peu, nous pouvons donner notre évaluation, nos conseils et nos recommandations sur les démarches à suivre. Nous sommes conscients que cette mission n’est pas facile. C’est pourquoi, nous sommes très contents de recevoir les conseils du Président de la République et nous allons continuer notre travail», a-t-il déclaré.

Dans l’après-midi, le Président de la République a reçu les chefs des services de la documentation des 15 Etats de l’espace sahélo-saharien (la Guinée-Conakry, la Gambie, la Mauritanie, l’Algérie, le Togo, la Guinée Bissau, le Tchad, le Ghana, le Mali, le Benin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Niger), réunis à Niamey à l’initiative du président du Panel indépendant de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel, M. Issoufou Mahamadou, ancien président de la République du Niger. Au cours de cette audience, les échanges ont particulièrement porté sur la situation sécuritaire dans l’espace sahélo-saharien. A ce sujet, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum a exhorté ces responsables à examiner les voies et moyens de renforcer la sécurité dans cet espace, à continuer à s’ouvrir les uns aux autres, à collaborer et échanger dans la lutte contre le crime organisé, le terrorisme, le trafic illicite d’armes, de la drogue et d’êtres humains.

Quelques instants plus tard, le Président de la République s’est entretenu avec une délégation de Plan International séjournant au Niger en marge de leur réunion globale qui s’est tenue à Niamey au sujet des investissements pour la réponse aux crises en Afrique de l’ouest et du centre, et particulièrement au Niger. Cette délégation est conduite par le Directeur Exécutif pour la Région Afrique de l’Ouest et du Centre, M. Rotimy Djossaya et comprend notamment l’Adjointe du Président Directeur Général de Plan international. A l’issue de l’audience, M. Rotimy Djossaya a dit qu’ils sont très honorés d’être reçus par le Chef de l’Etat. «Nous avons discuté des chantiers qui sont très importants pour notre organisation et pour le Niger notamment l’éducation, parce que pour véritablement régler la question de la crise au niveau du Sahel, l’éducation est au cœur des domaines dans lesquels on doit investir. Nous partageons les mêmes perspectives que le Président de la République qui vise à investir davantage dans ce domaine», a-t-il soutenu.

M. RotimyDjossaya a aussi annoncé que Plan International veut, en dehors de l’éducation investir dans le leadership des jeunes et des filles. Ceux-ci, estime-t-il, doivent eux-mêmes être acteurs de leur propre développement. «Nous voulons investir dans des interventions qui vont permettre à ces jeunes de s’épanouir, car nous sommes dans des situations où les filles sont victimes de violences. Nous allons aussi investir dans le domaine de la lutte contre toutes sortes de mariages précoces et forcés. Nous voulons vraiment investir davantage dans le leadership des jeunes et des filles», a-t-il conclu.

 Seini Seydou Zakaria(onep)
Source : http://www.lesahel.org

 

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou a reçu hier matin en audience, une délégation du comité de rédaction du colloque scientifique de Zinder Saboua, conduite par le Recteur de l’Université de Zinder, Pr Mahaman Bazanfaré.

A l’issue de cette audience, le Recteur de l’Université de Zinder a confié avoir transmis au Premier ministre les actes du colloque Scientifique de Zinder Saboua qui s’est tenu en 2018. «Nous avions reçu quelques conseils de sa part et aussi nous lui avons suggéré que les ministères techniques puissent exploiter judicieusement les résultats que nous venons de produire», a déclaré Pr Mahamadou Bazanfaré. Le Recteur de l’université de Zinder a indiqué avoir aussi évoqué avec SE Ouhoumoudou Mahamadou les principaux axes de ce colloque scientifique notamment la question de l’eau, de la culture, du développement et la question de la sculpture traditionnelle de la région de Zinder. «Nous avons également discuté de l’histoire de la région de Zinder dont son fondement, sa culture et ses origines», a confié Pr Mahaman Bazanfaré.

Le Chef du gouvernement s’est ensuite entretenu avec l’ambassadeur du Ghana au Niger, SE Jonathan R. Magnusen. Au terme de cette entrevue, le diplomate Ghanéen a déclaré avoir échangé avec le Premier ministre sur les relations de coopération entre le Ghana et le Niger dans les domaines du commerce, du transport, des investissements. «Nous avons également évoqué l’importance de faire des échanges culturels entre nos deux pays dans le but de lutter contre les menaces à la sécurité», a-t-il relevé. «Nous allons collaborer pour travailler ensemble afin de promouvoir le développement des deux pays», a conclu SE  Jonathan R. Magnusen.

 Yacine Hassane(onep)

18 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

En marge du Sommet extraordinaire de l’UEMOA, qui s’est tenu à Dakar, au Sénégal, le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, a reçu, le mardi 3 décembre 2019, en fin d’après-midi, le Directeur Général de l’ASECNA, M. Mohamed Moussa. A sa sortie d’audience, M. Mohamed Moussa a décléré à la presse avoir présenté, au Chef de l’Etat, la situation de l’ASECNA. «L’Agence se porte très bien», a-t-il affirmé. «Nous sommes heureux, a-t-il ajouté, d’avoir été invité pour le lancement de l’aéroport de Tillabéry dans le cadre de Tillabery Tchandalo (le 18 décembre 2019, fête de la République)». «Comme à son habitude, SEM le Président de la République m’a prodigué des conseils nécessaires à la poursuite de notre mission au sein de l’ASECNA », s’est réjoui M. Mohamed Moussa.

Le même jour, le Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a rencontré la communauté nigérienne vivant au Sénégal dont les étudiants et les fonctionnaires internationaux. Le Président de la République a remercié les ressortissants nigériens pour l’accueil chaleureux et fraternel qu’ils lui ont réservé à son arrivée dans la capitale sénégalaise le dimanche, 1er décembre 2019. SEM Issoufou Mahamadou a informé ses compatriotes que le Niger va bien, tout en leur demandant d’implorer Allah, le Tout Puissant, le Tout Miséricordieux, pour la paix, la sécurité et le développement du pays.

Abdourahmane Alilou AP/PRN

05 décembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, a une série d’audiences le lundi 9 août 2021. C’est ainsi qu’il s’est successivement entretenu avec le Sous-secrétaire général des Nations Unies, Greffier du Mécanisme International, M. Aboubacarr Tambadou, avec une délégation du Mainstream Energy Solutions Limited (MESL) du Nigeria et enfin avec une délégation du Haut Conseil des Nigériens vivant au Togo.

A l’issue de la première audience, le Greffier du Mécanisme International, M. Aboubacarr Tambadou a confié que les échanges qu’il a eus avec le Président de la République ont porté sur la coopération entre la République du Niger et le Mécanisme des Nations Unies pour les tribunaux pénaux internationaux. «Le Niger joue un rôle important dans la sous-région en particulier dans le domaine de la paix et de la sécurité. Ce rôle important joué par le Niger a été même couronné récemment avec l’accession du pays au Conseil de sécurité des Nations Unies comme troisième pays africain membre non permanent de ce conseil. Et c’est à ce titre que je suis venu échanger avec le Président Bazoum sur la coopération entre le Mécanisme et le Niger», a déclaré M. Aboubacarr Tambadou.  

La deuxième audience accordée à la délégation du Mainstream Energy Solutions Limited (MESL) du Nigeria a essentiellement porté sur la coopération entre la NIGELEC et le Mainstream Energy Solutions Limited (MESL) du Nigeria. «Nous avons fait le point sur l’état de la coopération entre le Niger et le Mainstream Energy Solutions Limited. Comme vous le savez, depuis la privatisation du secteur de l’énergie au Nigeria, la NIGELEC sécurisait ses approvisionnements. C’est les partenaires du Mainstream qui nous vendent actuellement la totalité de l’énergie que nous importons. Nous avons 5% dans leur capital et cela nous apporte des dividendes significatifs. Ils sont en train de développer un projet de production de poisson sur le Lac de Kandji où ils vont produire de façon industrielle plus de 10 mille tonnes de poisson par an. Dans le futur, ils ont exprimé leur volonté, quand le Barrage de Kandaji sera réalisé, pour qu’on fasse le même type de partenariat et exploiter ce barrage et que l’industrie de production du poisson qu’ils sont en train de développer au Nigeria soit aussi immédiatement implémentée à Kandaji. Ce qui permettra de produire suffisamment de poisson au Niger pour satisfaire la demande nationale. Le Président de la République nous a encouragés à poursuivre et à renforcer cette coopération exemplaire», a expliqué le Directeur Général de la NIGELEC M. Halid Alhassane à l’issue de l’audience.

Notons que cette délégation est conduite par le Colonel Sani Bello, Président du Conseil d’Administration du Mainstream Energy Solutions Limited (MESL).

La troisième audience a été accordée en fin d’après-midi à une délégation du Haut Conseil des Nigériens au Togo. Peu Après l’audience, le secrétaire général du Haut Conseil des Nigériens au Togo, M. Boubacar Nouhou a notifié qu’ils ont transmis un certain nombre de doléances au Président de la République. Ces doléances portent essentiellement sur les questions liées à la diaspora, à l’éducation, à l’élevage, au commerce, etc. «Nous sommes venus voir le Chef de l’Etat, d’abord pour le féliciter et lui transmettre nos vifs remerciements pour les actes posés durant les 4 premiers mois de son mandat. Nous avons annoncé le motif qui nous a amenés ici qui est de transporter des vivres d’une valeur de près de 40 millions de FCFA au profit des sinistrés des attaques des bandits armés. Nous avons eu à transmettre des doléances relativement à la diaspora, l’éducation, l’élevage et le commerce. Sur tous ces points, le Chef de l’Etat nous a répondu favorablement et il nous a rassurés que des dispositions nécessaires seront prises», a déclaré M. Boubacar Nouhou avant de lancer un appel à l’ensemble des Nigériens vivant dans d’autres pays de multiplier les efforts pour aider les populations sinistrées.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

11 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République Chef de l’Etat, S.E Mohamed Bazoum s’est entretenu  successivement, dans la matinée du lundi 19 juin, avec l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Niger, M. Turki Bin Naji Al Ali et l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Niger, M. Guy Sevrin, tous deux en fin de mission au Niger.

 

Au sortir de l’entretien avec le Chef de l’Etat, l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Niger, M. Turki Bin Naji Al Ali a dit avoir, d’abord, transmis au Président de la République les salutations du Serviteur des deux  Saintes Mosquées. Les deux personnalités ont aussi fait le tour d’horizon des relations entre le Niger et l’Arabie Saoudite. Le diplomate Saoudien a, par la suite, annoncé qu’il est parti dire au revoir au Président Mohamed Bazoum, car a-t-il précisé «je suis au terme de ma mission au Niger en tant qu’ambassadeur». A cette occasion, l’ambassadeur a exprimé tous ses remerciements au Président et au peuple du Niger pour leur soutien dans l’accomplissement de sa mission au Niger.

L’ambassadeur de Belgique au Niger, M. Guy Sevrin a lui aussi indiqué à la presse qu’il est allé également dire au revoir au Président. Selon lui, le bilan de son mandat au Niger a été positif et cela grâce à l’accueil chaleureux qu’il a eu. Le diplomate Belge a ajouté qu’il entretient de bons rapports avec le Président Bazoum depuis qu’il était ministre de l’Intérieur. «C’est une relation très chaleureuse qui existe entre nous jusqu’ici», a dit l’ambassadeur Guy Sevrin, avant d’ajouter, «j’ai félicité le Président pour tout ce qu’il a accompli dans les 100 premiers jours de son mandat et je lui souhaite la réussite pour tous les défis du Niger».

Aminatou Seydou Harouna(onep)

22 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, Ouhoumoudou Mahamadou a accordé, dans la matinée d’hier 29 novembre 2021, deux audiences. La première a été réservée à l’ambassadeur des d’Etats-Unis d’Amérique en fin de mission au Niger, M. Eric P. Whitaker et la Haut-commissaire assistante du HCR en charge de la protection internationale, Mme Gillian Triggs. Les deux personnalités ont livré à la presse le but de ces entretiens.

Après son entretien avec le Premier ministre, l’ambassadeur des USA a, tout d’abord, indiqué avoir passé six années au Niger, soit 20% des 31 ans de sa carrière de diplomate. «J’ai voyagé à plusieurs reprises dans chaque région avec des gouverneurs, des maires, des étudiants, des groupes de la société civile, des athlètes, des journalistes, des entrepreneurs et de nombreuses autres personnes», a noté M. Eric P. Whitaker. «A la veille de mon départ imminent sur fond de mélancolie, nous avions discuté, avec le Chef du gouvernement, des sujets d’intérêt commun dans le cadre de l’approche 4D de l’Ambassade au Niger, à savoir : Diplomatie, Développement, Démocratie et Défense. J’ai partagé les faits saillants de mon mandat, dont l’ouverture de notre magnifique et nouvelle ambassade à la pointe de la technologie, qui est la preuve physique de notre engagement durable envers le Niger», a affirmé le diplomate américain.

M. Whitaker a ajouté que durant son mandat d'ambassadeur, environ trois cents Nigériens ont bénéficié du programme d'échanges professionnels, éducatifs et culturels de l’Ambassade des Etats Unis. Des milliers de Nigériens ont bénéficié des services proposés dans les centres culturels américains à travers le pays notamment à Agadez, Maradi, Niamey, Tahoua et Zinder. «J'ai passé en revue avec le Premier Ministre toutes les réalisations et projets qui ont été conclus ou qui sont en cours, à travers le programme Compact Millennium Challenge Corporation. Parmi ces réalisations nous pouvons citer des projets d'irrigation et d'infrastructure routière, des projets de réformes clés, ceux de la réhabilitation des couloirs d'élevage, des projets d'alphabétisation des femmes rurales et plus encore. Au cours de mon mandat, nous avons fièrement rétabli I'USAID/Niger en tant que mission. L'USAID s'efforce à renforcer la société civile, à développer l'économie du Niger, à fournir une assistance aux personnes touchées par des catastrophes et à appuyer les systèmes d'éducation et de santé du pays, y compris la fourniture de vaccins COVID-19», a-t-il précisé.

Selon le diplomate américain, les agents du Ministère de la Défense ont organisé d'innombrables formations et fourni des équipements militaires tels que les hôpitaux de campagne mobiles. «J'ai tenu à remercier le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou, pour le rôle et le leadership continus du Niger au Conseil de Sécurité des Nations Unies, ainsi que son rôle dans les missions de maintien de la paix des Nations Unies au Mali et en République Centrafricaine. Je l'ai aussi félicité pour la professionnalisation accrue de l'Armée nigérienne et l'augmentation du nombre de femmes au sein de cette armée. Je félicite le Niger pour avoir envoyé plusieurs militaires nigériens, dont une ancienne enfant de troupe, pour étudier dans les académies militaires américaines», a déclaré M. Whitaker. Il a ajouté que le travail accomplis avec les forces de l'ordre et le secteur de la sécurité civile a également été considérable.

L’ambassadeur des USA a rappelé que les USA ont aidé à financer la construction du siège de la DST qui a ouvert ses portes en septembre 2020, tout en gérant aussi l'un des programmes d'assistance antiterroriste les plus solides au monde. «En ces moments où j'arrive aux termes de mon mandat, je voudrais réaffirmer un simple fait qui restera, à mes amis Nigériens : les États-Unis continueront de rester un ami proche et un partenaire indéfectible du Niger, alors qu'il consolide sa démocratie, sécurise son territoire et construit une économie prospère. Je me souviendrais toujours du Niger avec émotion et je suivrai de près ses progrès jusqu'à ce qu'il parvienne à notre leitmotiv ‘‘Le Niger se lève’’ », a déclaré le diplomate américain sortant. Rappelons M. Whitaker a été élevé, la veille, au grade de Commandeur dans l’Ordre de mérite du Niger.

La seconde audience a été accordée au Haut-commissaire, assistante chargée de la protection au sein du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Mme Gillian Triggs. Face aux médias, elle a déclaré avoir évoqué avec le Chef du gouvernement des questions de protection des femmes et des enfants. «Nous avons aussi parlé du retour des réfugiés nigérians dans leur pays. J’ai même effectué une mission à Diffa dans ce cadre. Il y a aussi été question de l’aspect sécuritaire, de la complexité de cette situation, des différentes interventions du HCR ainsi que de l’appui que notre Institution apporte et continuera d’apporter au Niger et au Nigéria par rapport à la question des réfugiés», a indiqué Mme Gillian Triggs.

Mahamadou Diallo(onep) 

30 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu, hier matin en audience, Mme Pia Hanni, Cheffe de la Coopération Suisse au Niger. Au cours de cette rencontre entre les deux personnalités, les échanges ont porté sur la coopération entre le Niger et la Suisse. «En tant que Coopération Suisse, c’est la première réunion qu’on a eue avec le nouveau Premier Ministre. On a discuté évidement des questions de sécurité au Sahel et au Niger. On est très préoccupé par cette situation qui se dégrade. On essaye de travailler sur le renforcement de la cohésion sociale et pour créer des perspectives pour les jeunes et les femmes», a déclaré Mme Pia Hanni à sa sortie d’audience.

Dans l’après-midi, le Chef du Gouvernement s’est entretenu avec le Secrétaire Permanent de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des Affaires (OHADA), M. Emmanuel Sibidi Darakoum qui, n’a pas fait de déclaration à sa sortie d’audience.

 Ali Maman(onep) et Indatou Harouna Moussa (Stagiaire)

02 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga a reçu hier en audience, l’Ambassadeur de l’Italie, SE Marco Prencipe et le concepteur du programme SHIGA, M. Thomas Johnson. Les échanges ont notamment porté sur plusieurs points ayant trait à l’éducation, à la protection et à la défense des couches sociales vulnérables.

A l’issue de la première audience, l’Ambassadeur de l’Italie, SE Marco Prencipe a félicité le Médiateur de la République pour les actions de plaidoyer menées en faveur des personnes vulnérables, mais aussi pour les efforts de réconciliation entre l’administration et les citoyens. Ce  qui participe à la promotion des valeurs de tolérance et de paix. Le diplomate italien a, par la suite, indiqué que le Médiateur de la République et lui sont sur «la même longueur d’onde en ce qui concerne la priorité des actions».

À cet effet, il a évoqué l’éducation des jeunes filles qui constituent en soi un sujet très sensible mais aussi des droits des personnes vulnérables tels que les migrants et les personnes déplacées. «J’ai vraiment souligné l’appréciation pour les activités menées pour la situation et le rôle très important de recherche d’équilibre», a-t-il expliqué. SE Marco Prencipe a ainsi saisi l’occasion pour encourager le Médiateur de la République à continuer avec cet esprit, en faveur de la recherche d’équilibre, de la défense des droits des citoyens. Enfin, il a confié que ce fut un entretien fructueux qui lui a permis d’apprendre et d’apprécier les activités menées par le Médiateur de la République.

Au cours de la seconde audience accordée au concepteur de Programme SHIGA, M. Thomas Johnson, les échanges ont porté sur les progrès du programme. M. Thomas Johnson a précisé c’est un projet soutenu par l’Agence américaine pour le Développement Internationale (USAID). Il a indiqué aussi que les discussions ont porté sur le programme de travail pour les 12 prochains mois. «Je peux dire que nous avons deux grandes institutions qui ont les potentialités de réaliser de grandes choses ici et pour l’année à venir», a-t- il conclu.

 Rahila Tagou(onep)

22 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou a, successivement reçu hier après-midi en audience une délégation des membres du bureau de l’Association des Ambassadeurs et des Consuls Généraux du Niger à la Retraite (A.C.NI.R),  conduite par M. Sandi Yacouba, et l’ambassadeur  du Royaume de Belgique au Niger, SE. Myriam Bacquelaine.

A l’issue de la première audience, le Secrétaire Général de l’Association des Ambassadeurs et des Consuls Généraux du Niger à la Retraite (A.C.NI.R), M. Adani Illo,  a confié que cette entrevue a pour but de présenter au Chef du gouvernement, leur association, ses missions etc. L’Association des Ambassadeurs et des Consuls Généraux du Niger à la Retraite intervient dans plusieurs domaines, notamment, la formation dans le domaine de la géopolitique, les relations internationales, la diplomatie, du conseils, etc. «Nous sommes venus présenter cette association au Premier Ministre, présenter le bureau, lui affirmer toute notre disponibilité à apporter notre contribution au Gouvernement de manière générale et particulièrement au ministère des Affaires étrangères et de la coopération», a déclaré M. Adani Illo.

Quant à l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume de Belgique au Niger, reçue en deuxième position, elle a notifié qu’elle est venue saluer le Premier Ministre et lui présenter les meilleurs vœux au nom de la Belgique pour la nouvelle année. Ainsi, SE. Myriam Bacquelaine a annoncé que le nouveau portefeuille de coopération au développement bilatéral entre la Belgique et le Niger était finalisé et que le moment est arrivé de procéder à la signature des conventions. «Je comptais sur lui pour faire un petit peu le suivi de ces conventions de manière à ce qu’on puisse rapidement passer à la signature et lancer le nouveau programme de coopération 2022-2026. C’est un programme qui est axé sur la santé, en particulier sur la mise en place d’une mutuelle de santé pour tous, une assurance pour les soins de santé. C’est également un programme qui va continuer les actions du programme précèdent, axé sur l’élevage. Je lui ai annoncé que la Belgique revenait dans le secteur de l’éducation, en particulier celle des filles, ce qui est une priorité du Gouvernement que la Belgique appuie absolument. Un dernier domaine, c’est celui de la lutte contre le changement du climat qui est un programme régional mais qui va être fortement axé sur des actions au niveau du Niger», a déclaré la diplomate belge.

Par ailleurs, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume de Belgique au Niger a dit avoir rappelé au Premier Ministre que la Belgique a une coopération militaire avec le Niger. «Nous avions des intentions de développer encore plus cette coopération militaire. Il en était très satisfait surtout que la situation actuelle est assez préoccupante, donc l’appui des partenaires est important dans ce contexte», a-t-elle insisté.

 Abdoul-Aziz Ibrahim(Onep)

26 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est entretenu, hier matin, avec le Directeur général de l’Agence Italienne de coopération au développement (AICS), M. Luca Maestripieri en visite de travail à Niamey. A la tête d’une délégation, le DG de l’AICS est venu réaffirmer son engagement au profit de notre pays. Pour le Directeur de l’agence italienne, le Niger est l’un des pays prioritaires de leur coopération. «Dans quelques mois, il sera ouvert un bureau autonome qui sera dédié spécifiquement aux actions que nous allons continuer et même augmenter dans ce pays, dans un contexte de soutien à l’action que la République du Niger est en train de maintenir, dans le cadre de la stabilisation de toute la région du Sahel» a annoné M. Luca Maestripieri.

Le Chef du gouvernement s’est, ensuite entretenu avec l’envoyé spécial de la République tchèque, SE Tomas Ulicny. A sa sortie d’audience, le diplomate tchèque a confié que l’objectif de sa visite au Niger est d’approfondir la coopération bilatérale entre la République du Niger et son pays. «Nous sommes prêts à coopérer dans tous les domaines possibles et prévisibles, surtout dans le domaine de l’économie, la sécurité alimentaire, le domaine de l’industrie du pétrole», a-t-il précisé. L’envoyé spécial affirme, en effet, avoir abordé avec le Chef du gouvernement Ouhoumoudou Mahamadou la question de la stabilité au Sahel où son pays est prêt de coopérer plus étroitement avec le Niger. Il s’agit notamment de la question sécuritaire, domaine dans lequel, dit-il, la République tchèque est très engagée dans la formation des forces spéciales. «Nous sommes l’un des plus grands contributeurs pour l’opération qui se déroule en voisinage du Niger. Maintenant nous sommes prêts, sur invitation du gouvernement nigérien à coopérer étroitement avec l’armée nigérienne», a expliqué Tomas Ulicny, qui s’est dit rassuré que la coopération bilatérale s’approfondira dans un meilleur délai. 

En fin de la matinée, le Premier ministre, Chef du gouvernement SE Ouhoumoudou Mahamadou a réçu en audience également, le Directeur général de l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire, M.Yerlan A. Baidaulet qu’accompagne la présidente de la haute autorité du Waqf. Au sortir de leur entretien il dit avoir discuté sur beaucoup des points intéressants dont principalement le rôle que pourrait jouer l’organisation dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire au Niger.

«Nous avons discuté de la possibilité pour le gouvernement du Niger de demander un mandat de la part du secrétaire général de l’OIC, pour qu’on puisse commencer à travailler un programme spécial pour le Niger, dans le domaine de la sécuritaire alimentaire», a-t-il indiqué.

Le Directeur général de l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire, M. Yerlan A. Baidaulet a informé aussi le Premier ministre que l’organisation a organisé ce jour (16 mai 2022) deux événements à Niamey, dans le domaine de la gestion des ressources en eaux (au profit de 70 agriculteurs) et sur les statistiques agricoles. «Ici au Niger, nous avons un très bon partenariat avec la haute autorité du Waqf. Et le groupe de l’Association islamique pour la sécurité alimentaire va développer davantage nos coopérations avec le secteur privé dans le cadre de nos actions pour la sécurité alimentaire au Niger», affirme M. Yerlan A. Baidaulet.

  Ismaël Chékaré(onep)

Le Premier Ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu, le vendredi 24 juin dernier, le Directeur Général du Fonds de Solidarité Africain (FSA), M. Ahmadou Abdoulaye Diallo. A sa sortie d’audience, M. Diallo a rappelé que le FSA est une institution multilatérale qui vit depuis 40 ans et son siège se trouve à Niamey en République du Niger. Il est donc tout à fait normal que de temps à autre, en tant que responsable de cet organisme, qu’il vienne rendre des comptes et partager avec les hautes autorités sur les perspectives du Fonds. «Je suis venu partager avec le Premier Ministre certaines idées de façon à enrichir sa propre expérience, ses orientations et aussi solliciter son appui en vue d’engager de nouvelles phases dans le développement institutionnel, organisationnel et opérationnel du Fonds de solidarité Africain», a précisé M. Ahmadou Abdoulaye Diallo.
Il s’est félicité que le Premier ministre l’ait reçu et qu’ils aient eu des échanges fluides, fructueux qui vont être très bénéfiques pour le Fonds de Solidarité Africain et l’ensemble des 14 Etats membres à l’échelle Africaine. «Bientôt, il y aura 50 pays membres de l’Union Africaine qui seront aussi membres du FSA. Nous avons donc demandé le soutien du gouvernement de la République du Niger, à travers le Premier Ministre, pour nous accompagner dans ce grand chantier que nous aborderons pendant le quinquennat 2021/2025», a indiqué M. Diallo.
Le FSA est une institution financière multilatérale qui a pour mission d’œuvrer au développement économique et à la lutte contre la pauvreté dans les Etats membres, en facilitant le financement de projets d’investissement tant dans le secteur public, privé, que dans les activités de microfinance. Pour accomplir sa mission, le Fonds dispose de plusieurs techniques d’intervention dont la garantie des prêts bancaires, la garantie de portefeuille, la garantie de levée de ressources, la couverture des opérations d’import-export, la couverture des marchés publics, la bonification de taux d’intérêt et l’allongement de la durée des prêts par l’octroi d’avances de refinancement. Créé le 21 décembre 1976 et devenu opérationnel en septembre 1979, le FSA compte actuellement 14 pays membres dont huit pays membres de la CEDEAO (Benin, Burkina Faso, Cote d’ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo), trois pays de la CEMAC (Gabon, RCA, Tchad) et trois pays du COMESA (Burundi, Ile Maurice et Rwanda), note-t-on.

Dans l’après-midi, le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a reçu l’ambassadeur d’Italie au Niger, M. Marco Principe en fin de mission dans notre pays. «Je suis à la fin de mon mandat et je suis venu faire mes adieux au Premier Ministre et profiter pour lui faire le point sur l’état de la coopération bilatérale entre le Niger et l’Italie», a déclaré M. Principe à l’issue de l’audience. Une coopération qui, selon lui, s’est davantage consolidée depuis l’ouverture de l’ambassade d’Italie au Niger en février 2017. «Nous avons discuté des sujets d’intérêt commun, notamment sur le soutien de l’Italie aux défis économique, social et sécuritaire du Niger», a cité le diplomate. Marco Principe a noté que durant ces 4 dernières années, le Niger a été le pays le plus visité par les autorités italiennes. «En partant, je retiens du Niger des souvenirs magnifiques d’une coopération très fructueuse avec les autorités nigériennes, mais aussi le chaleureux accueil du brave peuple Nigérien», a confié le diplomate italien.

Mahamadou Diallo(onep)

28 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a reçu hier dans la matinée en audience trois personnalités.

Le Premier ministre a reçu d’abord le nouveau Représentant Résident de la Banque Mondiale au Niger, M. Han Fraeters.

Le Chef du gouvernement s’est ensuite entretenu avec la Représentante résidente  de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Mme Alapini Liliane, en fin de mission au Niger. 

Quant au Secrétaire Général du Gouvernement, M. Abdou Dangladima, il est allé remettre au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou le Recueil des Textes des Institutions Constitutionnelles de la République du Niger. 

 Ismaël Chékaré (onep)

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est entretenu successivement, hier dans l’après-midi, avec l’ambassadeur de la Turquie au Niger, SE Mustapha Turker Ari ; avec le chargé d’Affaires de l’ambassade de Chine au Niger, M. Guo Xueili ; avec l’ambassadeur d’Iran au Niger, SE Mehdi Karddust  et enfin l’ambassadeur de Luxembourg au Niger, SE Mme Nicole Bintner Bakshian. Toutes ces personnalités ont échangé avec le Chef du gouvernement sur la coopération bilatérale.

A sa sortie d’audience, l’ambassadeur de la Turquie au Niger a déclaré qu’il est allé présenter au Premier ministre le message de félicitations du gouvernement turc au gouvernement du Niger ainsi que le meilleur vœu du peuple turc au peuple nigérien. «Nous avons aussi fait ensemble un diagnostic de notre coopération. Nous avons constaté qu’il y a un grand potentiel encore à exploiter dans nos relations. Dans le cadre de la coopération, nous avons signé des accords. Nous allons continuer à identifier d’autres aspects de la coopération qui nécessitent la signature de nouveaux accords. Actuellement, il y a des dossiers qui sont en cours, touchant les domaines des mines ; de l’énergie, etc.»,  a précisé le diplomate turc.

Quant au chargé d’Affaires de l’ambassade de Chine au Niger, M. Guo Xueili, il a souligné avoir échangé avec le chef du gouvernement sur deux sujets essentiels à savoir : transmettre les félicitations du Premier ministre chinois à son homologue du Niger, M. Ouhoumoudou Mahamadou pour sa nomination à la tête du gouvernement et annoncer aux autorités nigériennes la décision prise par le gouvernement chinois de vacciner gratuitement tous les travailleurs nigériens vivant en Chine. Cette décision, a-t-il ajouté, est une contribution supplémentaire de la Chine au Niger dans le cadre de la lutte contre la pandémie à coronavirus ou COVID-19.

Le Premier ministre devait par la suite recevoir l’ambassadeur d’Iran au Niger. Les échanges entre les deux personnalités n’ont pas  fait l’objet de déclaration à la presse.

La quatrième personnalité reçue par le Chef du gouvernement est l’ambassadeur de Luxembourg au Niger. La diplomate luxembourgeoise, Mme Nicole Bintner Bakshian qui réside à Dakar au Sénégal, a indiqué qu’elle est venue au Niger dire au-revoir aux autorités et en même temps profiter pour faire le bilan avec le chef du gouvernement des activités menées au Niger dans le cadre de la coopération luxembourgeoise. «Le Luxembourg et le Niger entretiennent une longue histoire de relations profondes empruntes d’amitié et de coopération. Ces dernières années, la coopération entre nos deux pays a été élevée à un niveau exemplaire avec notamment le rehaussement de l’aide à la coopération qui a été illustré avec l’ouverture de l’ambassade de Luxembourg au Niger. Ce qui dénote l’importance des relations entre les deux pays. La coopération luxembourgeoise touche des domaines tels que l’hydraulique (plus de 500.000 personnes ont été touchées) ; l’éducation avec la formation de plus 10.000 jeunes et la gestion des inondations avec la mise à la disposition des sinistrés de plus de 3000 abris d’urgence. Bref, la coopération luxembourgeoise est en train de mettre en œuvre un programme de près de 100 milliards de FCFA. Ce qui est intéressant, c’est que nous sommes en train de voir la déclinaison des nouveaux programmes, de nouveaux partenariats», a conclu la diplomate luxembourgeoise en fin de mission.

Hassane Daouda(onep)

29 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Dans l’après-midi du vendredi 23 juillet 2021, le Premier ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est entretenu avec le nouvel Ambassadeur du Royaume des Pays-Bas au Niger, M. Paul Tholen. «Suite à la mise en place des nouvelles autorités nigériennes, j’ai tenu à rencontrer le Chef du gouvernement pour une visite de courtoisie mais aussi pour échanger sur des sujets d’intérêt commun entre nos deux pays», a-t-il indiqué. Ces questions sont  selon le diplomate, relatives à la sécurité, à la santé, surtout en cette période de pandémie du COVID-19, ainsi que des questions de développement en général et les perspectives. «La région du Sahel, y compris le Niger, le Mali, le Burkina Faso, fait l’objet d’une attention particulière au niveau des Pays Bas. Suite à l’évolution de la situation sécuritaire dans cette zone, nous avons jugé important de ne pas se limiter à avoir une ambassade à Bamako seulement mais qu’il est aussi nécessaire d’en avoir à Niamey et à Ouagadougou», a précisé le diplomate hollandais. Il faut rappeler que M. Paul Tholen est le 1er ambassadeur du Royaume des Pays-Bas au Niger avec résidence à Niamey, après l’ouverture, en août 2020, d’une pleine ambassade.

Par la suite, le Premier ministre, a reçu en audience, le Représentant résident du Programme Alimentaire Mondial (PAM), en fin de mission au Niger, M. Sory Ibrahim Ouane qui dit être allé remercier le Premier ministre et lui exprimer aussi sa profonde gratitude, ainsi qu’à l’ensemble du gouvernement et ‘‘surtout à tout le peuple Nigérien pour toutes les facilités, l’attention et l’hospitalité’’ dont il dit avoir bénéficié durant tout son séjour. «J’ai passé quatre ans à la tête de ce qui est aujourd’hui l’une des opérations la plus importante du Programme Alimentaire Mondial (PAM), à travers le monde, et cela dans un contexte très complexe où se côtoient les crises liées au changement climatique, aux conflits sécuritaires dans les pays voisins, auxquels s’ajoute la pandémie de la COVID-19. Donc la vulnérabilité des populations a été touchée, mais le Niger a pu mettre en place un environnement très favorable pour l’accompagnement des partenaires techniques et financiers dont le PAM», s’est-il félicité.

M. Ouane a ensuite souligné les résultats très encourageants obtenus par le Niger avec notamment la récupération des terres agricoles dégradées, le renforcement de la cohésion sociale, l’autonomisation des femmes améliorée et la réduction à hauteur de 60% de la migration de détresse dans les zones d’intervention. «Mais ce qui est encore plus important, c’est le sourire que nous avons retrouvé sur les visages de ces populations en détresse. Ce sourire traduit la confiance en l’avenir. J’appelle ce sourire le visage de PAM», a-t-il décrit. «Je quitte le Niger, mais le PAM restera aux côtés des autorités du Niger car, les défis auxquels est confronté le pays interpellent le premier chef du PAM, avec un programme qui a été renouvelé et avec une enveloppe d’un milliard de dollars, soit 650 milliards FCFA, attribuée, sur cinq (5) ans. Le PAM restera aux côtés du Niger pour aider son peuple à sortir de la situation de vulnérabilité», a assuré M. Sory Ibrahim Ouane.

Mahamadou Diallo(onep)

26 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou, président en exercice de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, a reçu en audience hier, une délégation de l’organisation communautaire conduite par l’ancien président du Nigeria, le général Abdusalami Abubakar. La délégation qui comprenait également l’ancien Président béninois, SE Yayi Boni et le président de la commission de la CEDEAO, est venue au Niger rencontrer le Président Issoufou en sa qualité de président en exercice de la CEDEAO pour parler de la situation politique qui prévaut au Bénin. A l’issue d’une longue entrevue en présence du ministre des affaires étrangères M. Kalla Ankourao, le président de la commission de la CEDEAO, M Jean-Claude Kassi Brou a indiqué qu’il a été question de faire le point de la situation dans ce pays avec le Président Issoufou qui s’est beaucoup investi dans la recherche de la paix, de la stabilité au Bénin et dans toute la sous-région depuis qu’il est président en exercice de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement. M Brou a rappelé que le Président de la République a initié beaucoup de contacts avec les autorités béninoises ainsi qu’avec l’opposition de ce pays pour le retour de la sérénité et du calme. Et c’est donc dans ce contexte que la délégation a fait le déplacement de Niamey pour faire le point des concertations engagées, pour continuer les efforts déployés et aider ce pays frère à aller de l’avant. C’est avec beaucoup de satisfaction qu’ils sont sortis de l’audience avec le Président en exercice de la CEDEAO qui leur a donné les orientations nécessaires pour la poursuite du processus engagé.

Le Chef de l’Etat a, par la suite, reçu le Premier ministre Bissau-guinéen, M Aristides Gomes. Arrivé à Niamey mardi dernier, le chef de gouvernement a dit être venu consulter le Président Issoufou, Président en exercice de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO mais aussi et surtout pour le remercier pour les immenses efforts qu’il déploie et pour la contribution de la CEDEAO à la stabilité politique dans son pays, la Guinée-Bissau qui se prépare activement pour l’élection présidentielle du 24 novembre, hélas dans un contexte de crise institutionnel. M Gomes a rappelé que les élections législatives ont déjà eu lieu en mars dernier et que la CEDEAO a positionné une force de dissuasion dans le pays suite à ce qu’il a qualifié de coup d’Etat. Le Première ministre Bissau guinéen a souligné le rôle important qu’a joué le Président Issoufou Mahamadou dans le cadre de la CEDEAO pour aider la Guinée-Bissau à revenir dans le giron de la stabilité politique.

Le Président de la République, Chef de l’Etat a accordé plusieurs audiences, le vendredi 26 novembre. M Mohamed Bazoum s’est ainsi entretenu avec l’ambassadeur de la République Arabe d’Egypte, l’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique au Niger, une délégation de l’Association des Comités Nationaux Olympiques (ACNOA) et une autre délégation d’athlètes nigériens récemment récipiendaires des médailles aux différentes compétitions internationales.

En étant reçu au Palais de la Présidence, le diplomate égyptien SE Nabil Mekky a indiqué avoir rencontré le Chef de l’Etat pour une visite de courtoisie qu’il a mise à profit pour lui annoncer son départ du Niger après de bons et loyaux services pour le rayonnement de la coopération nigéro-égyptienne. SE Nabil Mekky est, en effet, en fin de mission au Niger. Le renforcement de cette coopération fructueuse a fait l’objet d’échanges entre le diplomate égyptien et le Président Bazoum. Nabil Mekky s’est rassuré que les relations bilatérales iront de l’avant en se développant.

Peu après, le Chef de l’Etat a reçu l’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique, SE Eric P Whitaker, également en fin de mission au Niger. Diplomate chevronné, qui connait bien le Niger pour y avoir séjourné deux fois, Eric P Whitaker dit avoir cumulé six (6) années, au cours de ses trente-une (31) années dans la diplomatie, au Niger entre sa fonction d’ambassadeur et de Premier Conseiller précédemment.

A la sortie d’audience, c’est un ambassadeur souriant qui s’est adressé à la presse pour dire toute sa joie d’avoir toujours eu le privilège d’être reçu au Palais de la Présidence et d’échanger avec le président Bazoum sur des questions d’intérêt commun aux deux pays et aux deux peuples. Il a indiqué avoir notifié au Président Bazoum qu’il est en fin de mission au Niger, un pays qu’il a dit avoir largement parcouru et où il a rencontré les différentes couches sociales et socioprofessionnelles. A la veille de son départ imminent «sur fond de mélancolie», l’ambassadeur a souligné avoir fait le tour de toutes les questions dans le cadre de l’approche dite 4D de l’ambassade (Diplomatie, Développement, Démocratie et Défense). SE Eric P Whitaker a notamment rappelé les programmes d’échanges professionnels dont ont bénéficié plus de 300 jeunes nigériens, les services offerts dans les différents centres culturels américains ainsi que les réalisations de nombreux et importants projets mis en œuvre à travers le Niger par l’agence USAID, le programme MCC au profit des millions de Nigériens issus des couches vulnérables. L’ambassadeur n’a pas omis les divers appuis apportés aux FDS pour renforcer leurs capacités opérationnelles ainsi qu’aux acteurs des OSC dans le cadre de leur action de veille pour l’ancrage de l’Etat de droit. S.E Eric P Whitaker a dit avoir félicité le Chef de l’Etat pour les nombreuses actions entreprises dont la professionnalisation de l’armée, l’augmentation croissante des femmes au sein de cette institution. Sans être exhaustif sur les actions de son pays au Niger et en faveur de son peuple, le diplomate américain a évoqué l’important travail réalisé dans le cadre de la sécurité avant de réitérer toute la détermination des Etats Unis à rester un ami fidèle, un partenaire indéfectible du Niger qui, a-t-il souligné, se démocratise, sécurise son territoire et construit une économie prospère. «Je me souviendrais toujours du Niger avec émotion», a conclu l’ambassadeur Eric P. Whitaker.

Dans la soirée du vendredi, la Président de la République a reçu le président de l’Association des Comités Nationaux Olympiques (ACNOA), M Moustpha Berraf qu’accompagnait une forte délégation dont le Président du COSNI. A la sortie de cette audience qui s’est déroulée en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports M Sékou Doro Adamou, M Berraf a exprimé sa gratitude au Chef de l’Etat Mohamed Bazoum pour l’honneur fait à lui et sa délégation d’être reçus mais aussi pour la médaille qui lui a été décernée. Le Président de l’ACNOA a séjourné au Niger dans le cadre du 38ème séminaire des secrétaires généraux des comités olympiques nationaux d’Afrique, une grande rencontre qui a regroupé 52 Etats membres du mouvement olympique africain à Niamey. Saluant les idées bien avisées du Chef de l’Etat sur le devenir de la jeunesse et du sport, le président de l’ACNOA s’est dit confiant qu’avec cette vision éclairée le Niger se dirige vers le développement, la fraternité, la paix. Il a exprimé la reconnaissance du mouvement olympique africain pour le chaleureux accueil réservé aux différentes délégations.

Le Président de la République a enfin reçu la délégation d’athlètes nigériens, lauréats aux compétitions internationales de luttes traditionnelles (TOLAC), de badminton (Internationaux de para-badminton de Kampala) et de jeu de pétanque (le Niger est champion d’Afrique). Le ministre de la jeunesse et des sports a indiqué que cette rencontre entre le Chef de l’Etat et nos «ambassadeurs sportifs» entre dans le cadre de l’engagement du Président Bazoum de recevoir les champions chaque fois que cela arrive pour les féliciter et les encourager de vive voix. Le ministre Sékou Doro Adamou a rappelé qu’avant cette rencontre, le Chef de l’Etat a reçu des champions d’autres disciplines sportives dans le même cadre.

Zabeirou Moussa(onep)

29 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Mohamed Bazoum a accordé, hier, une série d’audiences. C’est ainsi que dans la matinée, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec le Secrétaire exécutif adjoint de la commission mixte de coopération Niger- Nigeria, l’ambassadeur Adamou Namata, accompagné du ministre des Transports, M. Oumarou Malam Alma. A leur sortie d’audience, le ministre Alma a indiqué qu’ils sont venus rendre compte au  Chef de l’Etat de l’évolution du projet de construction du chemin de fer Kano-Maradi en passant par Katsina et Jibiya. Le ministre des Transports a signé l’accord relatif à ce projet, avec son homologue du Nigéria, le 25 janvier dernier. Le projet coûtera la somme de 2 milliards $ US entièrement pris en charge par le Nigeria. M. Alma a par ailleurs précisé que le projet, longtemps attendu par les deux peuples frères a été relancé par le Président de la République Mohamed Bazoum qui a placé les infrastructures au cœur des actions du développement. Une fois terminée et mise en service, cette voie ferroviaire permettra au Niger de diversifier son circuit d’approvisionnement, en ouvrant la porte au port de Lagos, mais aussi aux autres plateformes d’échanges commerciaux du Nigeria, a ajouté le ministre Oumarou Malam Alma.

Dans l’après-midi, le Chef de l’Etat a reçu le Commissaire aux affaires économiques et fiscales de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine UEMOA, M. Mahamadou Gado. Le compatriote en poste à la Commission de l’UEMOA n’a pas fait de déclaration à sa sortie d’audience.

Quelques instants après, le Président Mohamed Bazoum a reçu une délégation de la Banque Ouest Africaine de développement (BOAD) conduite par son président, M. Serge Ekué. A l’issue de l’entretien, le patron de la principale institution régionale de financement des Etats membres de l’UEMOA, qui soufflera cette année sa 50ème bougie a dit avoir rendu une visite de courtoisie au Président de la République, Président de la conférence des Ministres de l’UEMOA. Ce fut l’occasion pour la délégation de présenter les vœux du nouvel an au Chef de l’Etat avant d’évoquer d’autres sujets touchant à la marche de l’Institution comme l’organisation des festivités du cinquantenaire de la BOAD qui aura lieu cette année. Il s’agit, a dit M. Ekué, d’un anniversaire avec des festivités certes, mais pas que car, les festivités seront concrètes et très pratiques et concerneront les secteurs aussi importants que vitaux correspondant au PDES du Niger. Il a indiqué que ce cinquantenaire sera dédié aux infrastructures dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, des transports, de l’énergie, de l’habitat et du capital humain. «Tous ces aspects ont été longuement discutés avec un accent particulier sur la santé, l’agriculture et l’éducation», a précisé l’hôte du chef de l’Etat.

La feuille de route de la BOAD sous le magistère du Président Bazoum, Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement a été également évoquée notamment certains aspects techniques comme le Droit de tirage spéciaux (DTS), le positionnement de l’UEMOA dans le concert des Nations. Le président de la BOAD a indiqué qu’avec la charge qui est la sienne, le Président de la République sera amené à participer à des cénacles internationaux et être ainsi le porte-voix de la BOAD et de la zone UEMOA pour faire valoir les intérêts de la zone, de ses institutions et de sa population. «La situation économique et financière de la zone UEMOA a fait l’objet d’un large tour d’horizon au cours de la rencontre avec le Chef de l’Etat», a indiqué. M. Ekué, ajoutant avoir saisi l’occasion pour annoncer le bilan de la BOAD.

M. Ekué a affirmé que le Président de la République s’est félicité de la façon avec laquelle la banque est gérée. Relativement aux appuis de la Banque au Niger, le président de la BOAD a précisé avoir favorablement accueilli la sollicitation du Président de la République pour poursuivre son soutien au pays car, a-t-il affirmé, la BOAD est le bras financier de l’UEMOA et donc tout naturellement le bras financier du Niger et qu’elle allait l’accompagner dans sa politique de développement.

Par la suite, le Chef de l’Etat a rencontré une délégation du parlement de Türkiye, conduite par le président du groupe d’amitié Türkiye le député Ertunc Erkan Balta, en compagnie du député, Dr. Daouda Mamadou Marthé, président du groupe d’amitié Niger-Türkiye. Lors de cette visite de courtoisie, M Balta a réitéré l’amitié du peuple turc envers le peuple nigérien. En rencontrant le Président et d’autres autorités et officiels nigériens, le parlementaire turc dit avoir vu et touché du doigt la sincérité de l’amitié et la fraternité qui lient les deux peuples. Le chef de la délégation de la Türkiye a promis que les deux pays vont travailler ensemble pour mettre les énormes potentiels du Niger au service de son développement. «Quant à la Türkiye, elle reste et demeure engagée, à œuvrer pour la durabilité du processus du développement du Niger», a-t-il promis.

 Zabeirou Moussa(onep)

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, s’est entretenu, le lundi 2 décembre 2019, à Dakar, successivement avec le Vice-Président Afrique de la Banque Mondiale (BM) M. Hafez Ghanem et la Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI) Mme Kristalina Georgieva.

A l’issue de l’entretien, M. Ghanem a dit avoir évoqué avec le Chef de l’Etat le Programme de la Banque Mondiale au Niger, notamment le financement de cette institution dans les secteurs prioritaires pour le Niger dont l’énergie et l’eau.

«Nous avons discuté des programmes routiers, car le transport est très important pour le développement économique », a-t-il indiqué. « Le Président nous a demandé de financer des tronçons de route. Nous sommes en train de préparer ces financements », a-t-il précisé.

M. Ghanem a affirmé que la BM a augmenté son soutien au Niger au cours de ces trois dernières années, et qu’elle continuera à le faire, surtout dans les secteurs qui sont très importants : le capital humain, l’éducation, la santé, l’eau et l’assainissement, l’énergie et les transports.

Pour sa part, la Directrice Générale du FMI a indiqué avoir abordé avec le Président de la République tous les points importants notamment «les efforts consentis par le Niger pour gérer ses finances de manière responsable en accroissant autant que faire se peut la pression fiscale et surtout en affectant les ressources fiscales aux point prioritaires que sont l’’éducation, la santé et les infrastructures.»

«Nous avons également évoqué les grandes difficultés que rencontre le pays en matière de sécurité et le poids que cela entraine sur le plan budgétaire », a-t-elle ajouté.

Mahaman Sagalo, décédé le 18 janvier 2011 à Galmi, reste gravé dans l'histoire de la lutte traditionnelle nigérienne comme le maître incontesté des arènes. Né pour régner, Sagalo, chanteur émérite à la cour de Doguérawa, a laissé un héritage indélébile en tant que fervent défenseur et animateur passionné de ce sport ancestral.

Sagalo était bien plus qu'un simple chanteur de tambourins ; il était le symbole vivant de la lutte traditionnelle. Pendant plus de quarante ans, sa voix puissante résonnait dans les arènes, animant les combats et suscitant l'enthousiasme des foules. Sa contribution exceptionnelle à ce sport populaire a transcendé les générations, faisant de lui une figure emblématique.

La disparition de Sagalo a laissé un vide immense, non seulement dans le monde de la lutte traditionnelle, mais aussi dans le cœur de ceux qui ont partagé la scène avec lui. Kadadé, son compagnon d'épopée et ancienne gloire nationale de la lutte, reste inconsolable. Sagalo et Kadadé étaient liés par une complicité unique, une amitié forgée dans l'arène, où la rivalité initiale s'est transformée en une admiration profonde.

Pour Sagalo, la lutte traditionnelle était bien plus qu'un simple sport. Il était un fervent promoteur de cette discipline, parcourant l'Ader avec ses tambourins, à la recherche des meilleurs lutteurs. Il était un artiste dévoué à sa cause, un mentor pour de nombreux jeunes lutteurs, les guidant dans le monde exigeant des arènes.

L'ère des championnats nationaux de lutte traditionnelle, initiée au milieu des années 1970, a vu l'apogée de la carrière de Sagalo. En tant que maître de cérémonie, il animait les arènes avec ses chansons enflammées, créant une atmosphère électrique propice à la compétition. Sa capacité à susciter l'envie de combattre chez les lutteurs faisait de lui le catalyseur des performances mémorables.


Écouter le regretté Mahaman Sagalo

Sagalo n'était pas simplement un témoin passif de la lutte traditionnelle ; il était un acteur essentiel de son évolution. Sa détermination à faire de la lutte un spectacle inoubliable a façonné le visage de ce sport au Niger. Même après sa retraite, son influence perdurait à travers les chansons dédiées à ses compagnons d'arène.

Encore aujourd'hui, la communauté des amateurs de lutte traditionnelle se souvient avec émotion de Mahaman Sagalo. Sa voix résonne encore dans les souvenirs de ceux qui ont eu le privilège d'assister à ses performances captivantes. Que la terre lui soit légère, et que son héritage perdure dans l'âme vibrante de la lutte traditionnelle nigérienne.

Boubé Ego (Nigerdiaspora)

Quand un mineur de dix-sept (17) est érigé en entrepreneur par son propre père pour participer au saccage organisé des ressources du Trésor National, on est en droit aujourd’hui de s’inquiéter pour le présent et le futur du pauvre Niger. Il est reconnu que l’éducation commence au sein de la souche familiale où l’enfant apprend les premières vertus de l’existence en regardant et en écoutant papa et maman. Ensuite vient l’exemple donné par les frères et soeurs ; là aussi, l’enfant apprend par imitation. Que faut-il alors espéré de la jeune génération qui a en charge de conduire à la destinée du pays si dès au départ, au sein même du premier cercle éducatif l’enfant est nourri du faux, habillé du faux, respire du faux et entrainé à l’usage du faux ?

A cette question, il vaut mieux ne pas se casser la tête à chercher une réponse ; évitons aussi de trop nous lamenter sur notre sort et dénonçons avec la dernière énergie ces travers et fauxfuyants qui participent à l’anéantissement programmé de notre pays par une race de prédateurs nés des dix dernières années d’errance et de gabegie entretenues par le régime fameux et spoliateur de l’ex Président Issoufou Mahamadou. Faisonsle car cela s’avère hautement pédagogique et il s’inscrit dans le combat légitime contre l’impunité et la complicité.

Ce n’est point de la diffamation ; mais un service rendu au Niger pour que s’estompent les pratiques rocambolesques de ce genre. Dans tous les cas, ces sournoiseries ont eu cours pendant le sommeil dogmatique et complice du président Issoufou Mahamadou. Encore lui ? Décidément cet homme a causé un mal énorme pour le Niger et, en ce qui le concerne, nous laissons le cours de l’Histoire se charger de sa destinée ou même de sa destination ; si la dégringolade annoncée n’a même pas débuté d’ailleurs.

Pour l’heure, penchons-nous sur ces prédateurs népotistes en diable qui se sont organisés en famille pour saccager les ressources de notre pays. A peine publié, le rapport final de l’Audit commandité par l’ARMP sème déjà le désarroi chez le commun des mortels. S’il vous plait, ce rapport fait ressortir des vérités sur des pratiques tellement mafieuses et même odieuses qu’elles échappent à tout entendement épris de justice, d’équité et de sincérité. Mis en oeuvre et exécuté par le groupement de cabinets International Consultants For Procurement (ICP SARL) et Management, Audit et Consulting (MAC Consulting), l’Audit présente les résultats définitifs consolidés des constats identifiés et des recommandations formulées lors de sa mission qui a porté sur un échantillon de soixante-cinq (65) Autorités Contractantes au titre de l’exercice budgétaire 2020. Le Rapport de synthèse de l’audit de conformité, dans cette version finale a donc présenté les résultats de l’Audit des marchés publics et des délégations de service public de l’année 2020. Ainsi, en termes de classement du niveau de conformité, le rapport indique qu’il a été noté une conformité substantielle aux exigences du Code (Conformité de fond et de forme), c’est-à-dire aucune action, omission des textes qui entraine le non-respect des principes fondamentaux des marchés publics ni une violation caractérisée de la réglementation en vigueur. Les dossiers concernés ici présentent des risquent faibles ou atténués et ils sont au nombre de 247. Ainsi sur les 368 marchés passés par les Autorités Contractantes, 67% soit 247 Marchés correspondant à 99 042 251 311 FCFA sont conformes aux procédures de passation et d’exécution telle que prévue par le Code des Marchés Publics et les textes en vigueur. Certes, on ne peut pas empêcher à la chèvre de manger là où elle est attachée ; cependant, on peut globalement s’en féliciter et remercier tous les acteurs qui ont eu la charge de ces dossiers. Nous ne connaissons pas la nature des risques dits faibles ou atténués évoqués par le rapport autour de ces 247 cas de marchés. Il est juste à noter que ces dossiers plus ou moins propres ne sont pas exempts de toute malversation ; on appelle ça les « à-côtés » qui ne manquent pas dans l’exécution de toute tâche ; ce sont les avatars hérités de la corruption néocoloniale française.


 Lire aussi >>> : Le rapport commandité par L’ARMP est accablant pour les anciens dignitaires !


Pour le niveau de non-conformité, il a été noté le non-respect des exigences de fond et des formes sur des aspects entrainant la nullité de la procédure ou le non-respect des principes fondamentaux (économie, efficacité, égalité, transparence). Ainsi sur les 368 marchés passés par les Autorités Contractantes, 27% soit 100 Marchés correspondant à 61 992 950 714 FCFA ne sont pas conformes aux procédures de passation et d’exécution telle que prévue par le Code des Marchés Publics et les textes en vigueur. Presque 62 milliards ont donc été utilisés de façon frauduleuse, dans des conditions nébuleuses. S’il vous plait, rappelons aux uns et aux autres que nous sommes au Niger, le pays le plus pauvres de la planète. Nous ne pouvons pas nous permettre de jouer avec 62 milliards. Du reste, l’on connait à présent la destination prise par une grande partie de ce fond de détournement. Il suffit juste de réorienter l’Audit et cela relève plutôt des prérogatives de la HALCIA. En effet, dans ce pays, on se sait. Il y a encore un passé très récent, beaucoup d’acteurs qui font la une des transactions lucratives aujourd’hui ne représentaient absolument rien en matière de production de richesses ; car, le code de déontologie de l’entreprenariat précise clairement que c’est l’argent qui appelle l’argent ; autrement dit, nul ne peut partir d’un rien pour acquérir des biens en déphasage avec des émoluments faibles qu’il gagne en termes de petites prestations. Par exemple, un fonctionnaire de l’Etat qui tourne avec un salaire d’à peu près 300 à 500 mille francs ne saurait en l’espace de dix années se tailler un immeuble de plus de cent millions accompagné d’un parc automobile composé de véhicules de plus de vingt millions. Une telle acquisition s’appelle de l’enrichissement illicite et c’est un délit fortement condamné par la justice. Voilà en clair l’une des conséquences logiques et souhaitables qui doivent suivre ce rapport d’Audit. Tous les acteurs indexés et présumés, à Niamey tout comme en région, sont bien connus. Il suffit qu’une très large enquête soit diligentée pour identifier les acteurs visés par l’enrichissement illicite. Dieu seul sait combien ils sont les individus qui, hier encore, marchaient à pied en racolant leurs chaussures qui se retrouvent aujourd’hui dans des V8 et des villas haute gamme. Le nigérien est très observateur, tolérant mais il n’est nullement dupe. Il est certes patient mais il agit à juste manière et en temps opportun. En associant la population à cette enquête nationale, nous sommes convaincus que les résultats seront plausibles et éclatants. Mieux, ils vont très certainement profiter au Trésor National car les recouvrements seront énormes. Ne tergiversons pas sur une telle mesure ; sinon l’Audit commandité par l’ARMP n’aurait aucun sens et on en tirera aucun enseignement. Que tous les pôles de décisions s’activent pour rendre possible une telle éventualité. D’ores et déjà, le Président Bazoum Mohamed est entièrement acquis à une telle démarche, lui qui a déjà engagé des enquêtes et audits dans plusieurs domaines. C’est une décision courageuse et responsable qui aura un impact pédagogique énorme. Alors, si jamais l’ARMP elle-même ne fait pas un plaidoyer pour défendre et justifier cette enquête, elle serait complice dans ses agissements ; de plus, elle serait même en contradiction avec ses propres principes. En effet les nigériens ne verraient plus ni son utilité ni les biens fondés de cet Audit qu’elle a commandité à coût de millions de francs ; ce serait encore un autre gâchis, un délit peut-être dont la justice pourrait s’en saisir.

Enfin dans le rapport de l’Audit, il est question aussi des cas de marchés qui n’ont pas été audités ; ces Marchés non audités et à risque représentent 6% soit 21 Marchés correspondant à 8 437 204 994 FCFA. Là aussi, les raisons évoquées par l’une ou l’autre des autorités contractantes ne tiennent pas du tout car elles reposent sur leur refus catégorique de fournir la documentation nécessaire au travail des auditeurs. C’est le cas de notre prestigieuse Assemblée Nationale et de la CENI ! Tenez : Toutes les deux sont pourtant des institutions supposées non seulement incarner la droiture et la constance, mais aussi qui tournent avec des sommes colossales. A ce niveau, il faudrait que l’ARMP et les cabinets d’Audit révisent leurs clauses du contrat qui les lie. En effet, au vue de l’importance des deux institutions quant aux rôles dont elles sont censées incarner, il faut prendre les mesures qu’il faut qu’elles soient auditées. C’est un voeu très cher pour les nigériens. D’ores et déjà, l’on connait très bien certaines pratiques mafieuses qui ont cours dans ces deux institutions, notamment en matière d’octroi de marchés. En effet, de l’avis de plusieurs intervenants, certains marchés seraient octroyés tant par l’Assemblée Nationale que par la CENI sous la base de marchandages à plusieurs niveaux. Malgré les appels d’offres dont font l’objet certains marchés, on retrouve souvent derrières une sorte de clientélisme qui ne dit pas son nom. Il s’avère donc utile que les auditeurs repassent dans ces institutions pour se procurer la documentation nécessaire à leur travail. D’ailleurs, des sanctions doivent suivre ce refus somme toute injustifié. Si l’ARMP ne recommandite pas cet Audit sur ces deux institutions, c’est qu’il y aurait anguille sous roche.

Ceci dit, le rapport de l’Audit reste truffé de cas de détournements et de malversations scandaleuses. Celle qui a le plus marqué les consciences est cet héritage de magouille qui a eu lieu de père en fils au ministère de l’agriculture où une collusion des plus flagrantes a été relevée. Dans cet affairisme familier, le Ministère de l’Agriculture a passé sept (07) Marchés par entente directe sans mise en concurrence. Les marchés ont été négociés avec trois entreprises dont deux sont liées par des liens familiaux. Il s’agit :

  • de l’entreprise Oumarou Adamou Boubacar qui est dirigée par Monsieur Oumarou Adamou Aboubacar né le 04/04/ 2003 (17 ans) qui est le fils mineur de Oumarou Adamou ;
  • de l’entreprise Oumarou Adamou qui est dirigée par monsieur Oumarou Adamou Aboubacar.

Sur la base de l’échantillon, M. Oumarou Adamou est attributaire des marchés (N°832/ 20/MF/DGCMP/EF Lot1 : 220 T, Lot2 : 465 T ; Lot3 : 760 T et Lot4 : 655 T de semences de riz, de maïs, de blé à Zinder, Diffa, Tahoua, Agadez, Tillabéri et Niamey. Marché (N°832/20/MF/DGCMP/EF Fourniture de 17153 Kg semences potagères dans les régions d’Agadez, Diffa, Zinder, Niamey, Tahoua et Tillabéri pour le ciompte de la DGA/ MAG-EL. Marché (N°395/20/MF/DGCMP/ EF fourniture et livraison de 515 T de semences dont 100 T de riz GAMBIACA, 100 T de Maïs P3 Kollo, 250 T de Niébé TN 52- 78 et 65 T de blé au profit des régions de Agadez, Dosso, Diffa, Maradi, Tahoua, Niamey, Tillabéri et Zinder pour un montant total de 7 484 830 441 FCFA ; tandis que son fils Aboubacar est attributaire du marché N°831/20/MF/DGCPM/EF Lot2 :1098,15 T dont 183,05 T de sorgho et 915,125 T de niébé de semences paysannes dans la région de Tahoua pour le compte de la DGA/ MAG-EL pour un montant de 1 242 323 425 FCA.
En passant en revue le rapport de l’Audit, on s’aperçoit que le Niger n’a jamais été aussi volé que ces dix dernières années.

Mallam

Point-de-presse-le-president-du-front-de-l-opposition-politique-Amadou-Djibo-Max

Les partis politiques de l'opposition nigérienne ne se retrouvent pas dans l'audit du fichier électoral biométrique, commandité par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ils rejettent en bloc les résultats de cet audit qu'ils qualifient de mascarade. L'opposition nigérienne l'a fait savoir dans un point de presse, tenu le lundi 07 août 2020. Pour rappel, l'audit du fichier électoral a été effectué uniquement par des experts de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), sans ceux de la CEDEAO et l'Union Africaine.

Dans ce point de presse, le président du front de l'opposition politique, Amadou Djibo Max, et les deux experts mandatés par l'opposition politique pour l'audit, à savoir, Koroné Massani et Michael David, ont attiré l'attention de l'opinion nationale et internationale sur ce qui s'est réellement passé. Chose qui a poussé l'opposition à prendre cette décision.

Pour le président Amadou Djibo dit Max qui a pris la parole en premier, seuls trois experts de l'Organisation internationale de la Francophone (OIF) dont un a déjà rejoint son pays d'origine, ont audité le fichier électoral. Ceux de la CEDEAO et l'Union africaine (UA), annoncés par le Président de la République et le gouvernement, ne sont pas encore arrivés alors que les travaux sont sensés finir ce Mercredi 09 septembre 2020. C'est pourquoi, l'opposition politique nigérienne met en garde l'OIF sur sa responsabilité et sa crédibilité sur tout ce qui peut advenir surtout que, dans un passé récent, son comportement n'a pas été du tout reluisant dans l'organisation des élections au Niger. Pour votre information, a ajouté Amadou Djibo, l'audit du fichier électoral a été fait dans un délai de 5 jours (du 4 au 8 septembre) alors que rien qu'au Togo, pays moins peuplé que le Niger avec ces trois millions d'électeurs, cela a pris un (1) mois.

Nous n'avons pas été autorisés à accéder au serveur pour pouvoir questionner l'ordinateur, pourtant nous avons été mandatés par nos partis comme des experts conformément à la lettre d'invitation envoyé par la CENI, même si, dans un autre arrêté, la Commission a changé notre statut pour nous considérer comme des simples observateurs, a ajouté Koroné Massani. " Pour faire notre propre audit du fichier, nous avons besoin d'accéder au serveur pour pouvoir questionner l'ordinateur pas un gaillard comme le veulent les membres de la commission ", a martelé Massani Koroné. C'est pourquoi, cet informaticien spécialiste des bases de données relationnelles estime que l'audit du fichier électoral tel que présenté par la CENI, n'est qu'une mascarade et une arnaque que l'opposition n'entend pas cautionner.

Pour aller vers des élections générales crédibles, indépendantes, libres et inclusives, il faut un fichier électoral consensuel qui peut satisfaire les acteurs de la scène politique nigérienne, pas des organismes tapis dans l'ombre, dans l'optique de faire le jeu pour une partie. Sinon, comment peuton auditer un fichier électoral en considérant les vrais acteurs que sont les partis politiques comme de simples observateurs ?

M. Dodo

L’augmentation du prix, à la pompe du gasoil, est l’affaire qui domine l’actualité. Ce carburant est celui qui est utilisé pour le transport des marchandises, pour les unités industrielles. Son augmentation de plus de vingt pour cent aura une incidence certaine sur la qualité de vie de tous les Nigériens. Et cela de manière dramatique. Le plus grave est la manière cavalière utilisée par le ministre du Commerce pour l’annoncer à ses concitoyens. On a l’impression que le peuple qui, dans un régime démocratique est le détenteur de la légitimité, ne compte que pour du beurre. Et les arguments utilisés pour justifier cette augmentation sont la preuve du peu de considération de ceux qui, par leur vote, donne le pouvoir. La guerre en Ukraine, un fourre tout, ne peut en aucun cas justifier cette décision. D’autant que le Niger, producteur, ne peut nullement être affecté par le renchérissement du prix du brut sur le marché international. La faiblesse des prix de hydrocarbures pratiqués au Niger est aussi un argument mis en avant. Cela entraîne le ravitaillement des exportateurs des pays voisins. Ces derniers se ravitaillent à la Soraz. Et pourtant les prix pratiqués par cette société n’ont pas augmenté dans la même proportion que les prix à la pompe. Un argument qui ne tient pas la route. Si la ruée des exportateurs des pays voisins est en partie la cause de la dernière pénurie, il faut simplement dire c’est inquiétant. Un pays producteur qui vend, sans limite, sa production aux voisins en oubliant la consommation intérieure au point d’arriver à une rupture. A moins que le pétrole n’appartienne pas au Niger. Assurer les équilibres financiers de deux sociétés intervenants dans la vente du pétrole est aussi un argument de justification. Là aussi, il y a problème. Si la SONIDEP a vu ses recettes augmentées après cette décision du gouvernement, pour la SORAZ, on n’en voit pas le gain. La ruée des camionneurs des pays voisins qui s’approvisionnent à la pompe aurait pu être la solution pour équilibrer les comptes de la SONIDEP. Il aurait simplement suffit réduire la vente aux exportateurs des pays voisins et augmenter les livraisons aux stations services. Un autre argument qui donne toute la mesure du peu de considération du pouvoir pour les Nigériens est le refus du Niger de violer les textes communautaires. Avec le renchérissement des prix de produits de première nécessité, aux motifs du Covid et de la guerre en Ukraine, plusieurs de nos voisins, pour sécuriser leurs populations, ont adopté de mesures protectionnistes. Les céréales, tubercules n’entrent pas au Niger. Et pourtant nous avons défendu, comme des forcenés, l’adoption de sanctions contre un voisin. Entre nous ! sommes nous des nez percés ?

Pourtant l’augmentation des prix du carburant aurait pu passer comme lettre à la poste. Il aurait suffi de préparer l’opinion avec des arguments, procéder à des consultations, des rencontres. Au lieu du fait accompli et des invitations aux syndicats et organisations de la Société Civile. Il aurait aussi suffi de chercher l’argent où il se trouve. De toute évidence, dans cette affaire, c’est la gestion du président Issoufou qui rattrape celle de Bazoum qui, on a l’impression, n’a hérité que des passifs de son prédécesseur. Plus précisément le service de la dette. Dans l’incapacité de faire rendre gorge ceux qui sont à l’origine de cette situation économique peu enviable, on cherche les solutions les plus faciles. L’anonyme Nigérien doit payer pour les crimes de sos princes. Qui sont ceux qui ont amené la SORAZ et la SONIDEP dans ces situations financières difficiles ? On les trouve et ils payent. Ce n’est pas aussi compliqué que ça. Enfin, cette augmentation pourrait même être bénéfique pour notre économie. Un bon programme d’augmentation de notre production céréalière et industrielle peut largement expliquer la nécessité d’augmenter de façon raisonnable les prix des hydrocarbures. Le talon d’Achille de notre économie réside dans le fait qu’elle soit essentiellement tournée vers l’extérieur. Nous importons beaucoup. Ce qui grève notre balance commerciale. Si nous produisons assez, un renchérissement du prix du gasoil pourrait rendre nos produits compétitifs. C’est aussi du Protectionnisme. L’exemple du Nigeria est édifiant. L’ancien Emir de Kano avait interpellé les autorités politiques et hommes d’affaires pour leur dire qu’il est inadmissible que le Nigeria enrichisse les paysans Thaïlandais et indiens alors que ceux du pays peinent à avoir des financements pour produire. Le riz importé s’appelle dans le pays « dangothé » du nom de celui qui fut le plus gros importateur de cette céréale. Depuis, il appuie les paysans Nigérians. Sa dernière gigantesque usine d’engrais est la preuve. C’est ça avoir un programme politique, un projet de société.

Modibo

 

Le Niger semble renouer depuis quelques jours avec ses vieilles tensions, aiguisées par l’annonce impromptue de l’augmentation controversée du prix du gasoil. La nouvelle avait surpris plus d’un car le produisant au Niger, et lorsque le partenaire chinois n’annonce aucune contingence qui affecte le prix de production, l’on ne peut que rester hébété face aux raisons invoquées, très farfelues à la vérité, par le gouvernement, visiblement en manque d’arguments, pour défendre sa décision. En vérité, ce problème vient se greffer à d’autres malaises mal éteints qui couvent dans le corps social et l’on savait qu’il suffirait d’un déclic pour faire exploser la bombe sociale. Le gouvernement déjà ébranlé par la rupture de gasoil d’il y a quelques jours, à dessein créée peut-être pour justifier ce que l’on vit aujourd’hui, sait bien qu’il ne peut que difficilement faire passer, au milieu des colères et des attentes déçues de l’exploitation du pétrole, sa mesure tarifaire.

La misérable plaidoirie du gouvernement…
Pour défendre sa chose, le gouvernement, en alignant des ministres auxquels le président lui-même vient en renfort, a donné des raisons qui n’ont convaincu personne. Alkache Alhada, dans ses propos peu convaincants, teintés de ces « eh, eh » rébarbatifs qui viennent parasiter son discours dont il n’a pas la maitrise, a poursuivi une logorrhée fastidieuse, qui a trop ennuyé les téléspectateurs qui attendaient mieux que ces explications piètres et ennuyeuses de quelqu’un dont le niveau intellectuel pouvait donner à espérer mieux de sa part. Mais d’abord, écoutons les explications données par les ministres.

Il est dommage que l’on ne puisse pas entendre d’abord le ministre du pétrole, sans doute le premier concerné par le sujet, mais qui se barricade derrière les « tontons-protecteurs », incapable de s’affirmer et de s’assumer dans un tel débat pour donner d’abord à son niveau, ce qui peut justifier cette augmentation décriée ? Pourtant, il a été présenté comme un bel esprit sorti de Harvard et donc qui pourrait, quand même fils d’un tel, faire mieux qu’un autre et même dans un domaine qui n’est pas forcément le sien. Il affichait dans la ligne des ministres-avocats, un profil bas, jouant au figurant pour un problème qui le concerne en premier. Est-il là juste pour les faveurs rattachées à ses fonctions qu’à défendre sa gestion et assumer les responsabilités auxquelles l’expose ses charges de ministre du pétrole ? Les confrères n’ont pas tort de douter des compétences de l’homme qui pourrait n’être là, non par des compétences avérées, reconnues, mais seulement pour être l’enfant de qui l’on sait.

A travers ceux qui ont parlé, obligés, de défendre ʺPetitʺ que leur confiait le Camarade et qui se trouve à l’épreuve de ses responsabilités de ministre, l’on ne peut entendre rien de ce qui peut convaincre du bienfondé de la décision qui déchire aujourd’hui les Nigériens.

C’est une justification à l’emporte-pièce, à la hussarde, avec des raisons saugrenues qui font dormir debout que donnent des ministres obligés de se jeter à l’eau, n’ayant d’autres choix que de défendre la clique aujourd’hui rattrapée par sa gestion opaque et clanique du pétrole. Comment peut-on comprendre que parce que l’on achèterait plus cher le gasoil au Benin qui n’en produit pas, il faut augmenter au même niveau que dans ce pays donné en exemple le prix du gasoil qui se produit chez eux ? Comment notre gasoil, doit-il profiter au même prix qu’aux autres qui viennent le chercher nous ? Sous Issoufou déjà, quand c’était le tonton qui gardait la manne, le sieur Pierre Foumakoye Gado en l’occurrence, l’on pouvait entendre, drôle que cela puisse paraitre pour des socialistes, que nous devrons payer plus cher notre pétrole pour que d’autres puissent venir l’acheter moins cher chez nous, peut-être pour nous faire plaisir ? Cela, selon quelle logique, quelle intelligence économique ? Aussi, lorsque le ministre du commerce vient raconter que la moitié de la production est consommée par l’extérieur et qu’il faut pour cela nous le vendre plus cher, c’est une histoire qui fait dormir debout. Ce gouvernement, peut-il comprendre que pour les populations, le pétrole est d’abord un produit national, un produit qui doit profiter au Niger et aux Nigériens, et ainsi que l’avait voulu Tandja Mamadou, afin qu’il serve l’économie et la qualité de vie des Nigériens, il fit le choix pertinent et visionnaire de le raffiner au pays pour en réduire les coûts de production. Quelle insulte peut faire le ministre du commerce aux partenaires chinois lorsqu’il dit que le Niger est obligé d’« importer du gasoil » pendant les deux mois de maintenance parce que la production serait à l’arrêt ? Les Chinois et leurs partenaires Nigériens, peuvent-il manquer de prévoyance, sachant qu’ils ont des clients à satisfaire sans interruption et une consommation nationale à sécuriser, pour prendre de tels risques sans s’entourer de précautions ? On aura compris avec ce que dit ce ministre que le pays est en danger et que notre pétrole n’a pas les compétences requises pour son exploitation et sa commercialisation rationnelles. Par les arguties avancées, rien ne peut permettre de croire, ainsi qu’on le dit pour endormir certainement les consciences, que l’inflation sera contenue ce d’autant plus que dès le premier matin de l’annonce, les producteurs de lait et les transporteurs de Faba-faba ont augmenté les prix des produits laitiers et des tarifs de transport dans la ville de Niamey. Aussi, cela fait des mois que sur les marchés les prix ne font que monter mais qu’a pu faire le gouvernement d’Ouhoumoudou Mahamadou pour contenir l’inflation, les consommateurs se plaignant tous les jours sans qu’aucune mesure ne soit envisagée dans le but d’alléger les souffrances des Nigériens ? Peut-on donc endormir les Nigériens avec ce nième mensonge ?

Aujourd’hui, le PNDS est rattrapé par l’Histoire quand, à l’installation de l’usine à quatre turbines de Goroubanda, des voix autorisées s’étaient élevées pour décrier le projet, montrant d’une part qu’au plan écologique et d’autre part qu’au plan de la rentabilité économique, un tel choix ne pouvait pas être bon pour le pays. Mais malgré tout il pouvait s’entêter à l’installer quand même, arguant à l’époque qu’avec cet autre outil de production d’électricité, le Niger se mettra à l’abri de coupures d’électricité. Ce qui n’est pas vrai dans les faits et les Nigériens l’ont tout de suite découvert. On n’a pas besoin, même quand on n’a pas fait des études d’économie et de gestion que 1000 litres par turbine (au nombre de quatre) et par heure, c’est insupportable même pour un pays producteur de pétrole et qui, en plus, est le dernier de la planète selon d’IDH. Ce PNDS qui avait refusé d’entendre raison, ne peut que s’assumer aujourd’hui ? Pourquoi vient-il à défendre sa décision pour dire, contradictoire que cela puisse paraitre, que c’est pour éviter que ne grimpe le prix du kilowatt/heure comme si le même taux augmenté du prix du gasoil ne devrait pas être appliqué à la Nigelec contrainte aujourd’hui d’en consommer beaucoup pour répondre à la demande de plus en plus croissante de sa clientèle. Non, ça ne tient pas debout. C’est du mensonge.

Alors que l’on a un gouvernement socialiste, l’on ne peut que s’interroger sur de tels choix de socialistes. Dans ces choix, où est la place de l’humain ? Où est la place de l’homme nigérien et de ses conditions de vie ? Faut-il croire qu’avec le socialisme, le gain marchant, le capital compte plus que le gain social, humain pour oser ce choix trop mercantiliste, peu humain ?

Le pire vient de cet autre mensonge auquel personne ne peut croire. Le ministre du pétrole, peut-il ne plus vivre au Niger pour ne pas savoir qu’aucun ménage, de nos jours, ne consomme plus du pétrole lampant ? Un temps est révolu et on comprend que ces gens ne puissent plus comprendre notre société et ses hommes depuis que, monté au haut de l’échelle, ils s’en sont éloignés, n’ayant plus de regard, même avec leur prétendu socialisme, sur cette société dont ils semblent ignorer tous des réalités. D’ailleurs qui en consomme aujourd’hui dans le pays pour faire croire que c’est pour le rendre accessible qu’une telle mesure est prise ? Qui sait d’ailleurs où, dans quelle station, peut-on trouver de nos jours du pétrole lampant ? Sur les marchés nigériens, où trouve-t-on aujourd’hui une lampe tempête pour avoir besoin de ce carburant domestique désuet dans la consommation ménagère qui s’en est passée depuis des longues années ? Ce ʺKamé-kaméʺ ne convainc personne. On aura alors compris, que ces gens tiennent coûte que coûte à faire passer leur décision, une décision pour laquelle, pourtant, ils manquent d’arguments solides et les Nigériens tiennent désormais à défendre leur pouvoir d’achat contre un socialisme de contrebande qui travaille à le réduire drastiquement.

Au fond du problème, une vérité connue de tous les Nigériens…
Les Nigériens sont convaincus que le fond du problème reste la mauvaise gestion du secteur, aujourd’hui aux mains d’une mafia, sinon aux mains de familles qui aspirent visiblement à se construire au coeur de nos misères un émirati qui voudrait fonder une monarchie dans une démocratie qu’ils croient avoir isolée et domptée. Depuis plus de dix ans que le pétrole est exploité et commercialisé dans le pays, quel état de lieu de sa gestion, le régime du PNDS a présenté, dans la transparence, aux Nigériens pour en rendre compte de son impact sur l’économie nationale et de la qualité de vie des Nigériens ? Rien.

On sait cependant que la manne est très mal gérée, profitant plus à des individus qu’à la nation. Aussi, qui ne sait pas qu’à un moment où la SONIDEP ne payait plus la SOARAZ, les relations avec les partenaires chinois s’étaient d’autant plus dégradées qu’Issoufou, voulant intimider les Chinois, chassait du pays un responsable chinois de la société chinoise ? Il y a quelques jours, suite à un audit commandé pour donner plus de lumière sur une certaine gestion de la SONIDEP dont a hérité le nouveau DG, des bureaux avaient été vandalisés sans qu’on ne sache trop sur la suite. S’agit-il, ainsi que les Nigériens en ont la certitude, de compenser la mauvaise gestion du pétrole nigérien pour faire payer le gap de la mauvaise gestion des camarades aux Nigériens, devenus le citron à presser ‘des magnas’ du PNDS ?

Mais pourra-t-on étouffer les colères suscitées par une telle mesure ?
Ce n’est pas évident et les signaux d’une conflagration sociale sont d’autant forts que les ministres et le Chef de l’Etat, ne réussir pas à convaincre et à pousser des acteurs sociaux à renoncer à défendre cette cause vitale et à lutter pour de meilleures conditions de vie pour les Nigériens. Pour les Nigériens, le pétrole ne sera pas comme l’uranium et l’or et pour cela, ils sont en train de s’organiser, avec les seuls Nigériens qui seront prêts pour cet ultime combat, pour mener, pour l’Histoire et pour la dignité de l’homme nigérien, la lutte pour laquelle, plus rien ne saurait les amener à s’y dérober. Tant que le régime ne montrera aucun signe d’écoute pour entendre les colères et les attendes, il va sans dire que ces petites manipulations ne sauront pas éteindre les ardeurs qu’on peut entendre dans les discours guerriers de ces derniers jours, ici et là.

Il y a à faire attention pour éviter un pourrissement de la situation et finalement un enlisement dans une crise qui ira se doubler à de vieilles colères, latentes il est vrai, mais bien profondes pour ignorer l’effet dévastateur qu’elles pourraient avoir sur la stabilité du pays.

Dans l’Histoire des peuples, des riens peu considérés et peu maitrisés, peuvent faire basculer le cours des choses. Et la philosophie n’a pas tort : on ne fait pas l’Histoire, on la subit. Terrible condition humaine…

Waz-Za

Depuis ce lundi 1er août, le prix du gasoil à la pompe a augmenté au Niger. Au lieu de 538 FCFA, le litre du gasoil se vend désormais à 668 FCFA, soit une augmentation de 138 FCFA. «C’est du jamais vu au Niger ! », s’est écrié le syndicaliste du secteur des transports Gamatié Yansambou dans un entretien accordé à des médias de la place. Dans une intervention à la télévision nationale, le ministre du commerce Alkache Alhada a justifié cette hausse du prix du gasoil par la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Bien entendu, ils sont nombreux les Nigériens qui cherchent toujours à comprendre le lien qui pourrait exister entre cette guerre et le gasoil qui est extrait et raffiné chez eux. En attendant d’avoir des arguments assez convaincants sur les raisons qui peuvent la justifier, les Nigériens doivent se préparer à faire face aux énormes conséquences qui découleront inévitablement de la mesure gouvernementale augmentant le prix du litre du gasoil à la pompe. L’une des premières conséquences sera sans nul doute l’augmentation du prix de transport, notamment au niveau des camions de transport de marchandises et des bus de transport de personnes qui consomment du gasoil. Avec l’augmentation du prix de transport de marchandises, il faut s’attendre à une autre conséquence qui sera l’augmentation des prix des produits de beaucoup de denrées alimentaires qui sont importées de l’extérieur ou qui sont commercialisées d’une région à une autre. C’est connu de tout le monde au Niger que les opérateurs économiques n’ont jamais supporté les conséquences d’une augmentation des prix de transport ou de dédouanement de leurs produits. Chaque fois qu’une mesure gouvernementale vient augmenter leurs charges, ils se rabattent sur les pauvres consommateurs pour récupérerle manque à gagner. Il en sera de même avec cette augmentation du prix du gasoil à la pompe. Les pauvres citoyens, qui vivent déjà dans un dénouement total vont encore voir leurs conditions se dégrader davantage. La Renaissance a décidé de les appauvrir encore pour entretenir une clientèle politique faite des hommes et des femmes qui n’ont ni honte ni la crainte de Dieu face à l’argent et au luxe. Sinon, que valent tous ces centaines, voire des milliers de conseillers et autres chargés de mission à la Présidence de la République, à l’Assemblée nationale, à la Primature et dans d’autres institutions de la République, dans un pays régulièrement classés comme étant le plus pauvre du monde ? Si les centaines de millions payés chaque fois à ces femmes et hommes qui n’apportent rien de positif à la République, étaient économisés, aurat- on besoin de faire recours à des mesures tout autant impopulaires qu’antisociales comme cette hausse du prix du gasoil à la pompe ? Peut-être que la faute incombe aussi aux Nigériens qui continuent à croire naïvement que cette classe politique alimentaire et antipatriote peut leur garantir le bonheur tant souhaité. En l’espace d’un mois, au moins trois accidents impliquant des véhicules ou camions de la force française Barkhane ont été enregistrés au Niger. Il y a eu d’abord celui d’Ayorou où une personne a perdu la vie, après avoir été percutée par un véhicule. Il y a eu ensuite celui de Karma où trois personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées suite à une collusion entre un camion du convoi de Barkhane et un minibus de transport. Il y a ensuite un autre accident enregistré dans la région de Dosso où selon des témoins une autre personne a été tuée. C’est vrai que presque jour que Dieu fait on enregistre des accidents, souvent mortels, sur les différents axes routiers du Niger. Mais ces accidents qui impliquent la force Barkhane ne peuvent pas ne pas attirer l’attention, du fait non seulement de leur fréquence, mais aussi du fait que cette force est mal vue par une partie de l’opinion qui la considère, à tort ou à raison, comme Entre accidents de la route et les ronflements de ses avions Barkhane fait sa loi au Niger une force d’occupation. Ces accidents de circulation viennent malheureusement s’ajouter à un autre phénomène qui concerne la même force française et qui porte énormément de préjudices à de nombreux Nigériens. Il s’agit des ronflements quotidiens des avions de chasse de cette force qui, au décollage comme à l’atterrissage, dont vibrer une bonne partie de Niamey, du fait des bruits assourdissants que font leurs moteurs. Dans les quartiers riverains de l’aéroport Diori Hamani, c’est un véritable cauchemar que vivent les populations, notamment les personnes âgées et les enfants qui ne cessent de sursauter au passage de ces avions. Barkhane peutelle lâcher des tels avions dans le ciel parisien ou même d’une autre capitale occidentale sans susciter des réactions de désapprobation ou même des poursuites judiciaires ? Les autorités nigériennes, qui ont récemment tenté d’interdire une simple utilisation des haut-parleurs dans des lieux de culte, savent-elles à quel point les bruits des avions chasseurs de Barkhane posent de sérieux préjudices moraux et sanitaires à des habitants de Niamey ?

I.B

La directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre, Mme Hadari Zeinabou a présidé, hier matin à Niamey, l’ouverture des travaux du séminaire de sensibilisation sur la menace et les risques associés aux sources radioactives. Initié par l’Autorité de Régulation et de Sûreté Nucléaires (ARSN) en partenariat avec le Département de l’Energie des Etats Unis, à travers le BSR, le séminaire a pour but de sensibiliser et outiller les décideurs, à différents niveaux sur la problématique de la sécurité nucléaire.

Dans son mot introductif, la directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre a précisé que la question de la sécurité nucléaire figure dans les engagements du Président de la République, SE. Mohamed Bazoum, contenus dans le Programme de Renaissance Acte III. Dans cet esprit, il s’agira, selon Mme Hadari Zeinabou de rendre l’Autorité de Régulation et de Sûreté Nucléaires plus opérationnelle afin qu’elle soit davantage en mesure d’assurer un contrôle et une gestion sûre et sécurisée de toutes les activités et pratiques impliquant les sources de rayonnements ionisants, en général, conformément aux standards internationaux.
«Agissant au nom de l’Etat, l’ARSN se doit de veiller à l’atteinte de l’objectif de sûreté globale des activités et des installations nucléaires ainsi que la radioprotection des personnes et de l’environnement dans le respect des accords internationaux auxquels notre pays a souscrit», a déclaré Mme Hadari Zeinabou, avant d’ajouter que l’ARSN doit maintenir un niveau de sûreté et de sécurité acceptable au niveau des organisations d’exploitation réglementées ; de prendre les mesures appropriées pour prévenir la dégradation de la sûreté et de la sécurité ; conduire les fonctions de réglementation de manière efficace, de façon à garantir la confiance des utilisateurs, du public et du gouvernement ; bâtir en collaboration avec les institutions publiques et privées concernées un régime national robuste de sécurité nucléaire, etc.
Par ailleurs, la directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre a notifié que l’utilisation des ressources radioactives constitue un levier indispensable au développement socioéconomique d’un pays. En ce sens, elle a mentionné quelques avantages de l’utilisation des ressources radioactives, notamment la possibilité de diagnostiquer des maladies à travers la médecine nucléaire, le traitement du cancer, l’imagerie médicale, les prospections minières, la conservation durable des produits agricoles, le contrôle des ressources en eaux, le traitement et la prévention des maladies animales, etc.
Pour sa part, le directeur de l’Autorité de Régulation et de Sûreté Nucléaires, Dr. Maiyaki Salah a rappelé que l’objectif du régime de sécurité nucléaire d’un Etat est de protéger les personnes, les biens, la société et l’environnement contre des actes de malveillance impliquant les matières nucléaires. M. Salah a axé son intervention sur l’importance de sensibiliser les décideurs, les responsables des institutions, etc. concernés. «Il est nécessaire de sensibiliser les décideurs afin qu’ils soient en état de veille permanent relativement aux divers risques. La finalité de cette manifestation est d’amener les décideurs et techniciens à prendre conscience et à sécuriser les ressources nucléaires et radioactives», a-t-expliqué.
Rappelons que ce séminaire se déroule en deux phases. La première phase consiste à sensibiliser les décideurs et la deuxième phase prévue du 27 au 30 juillet 2021 est exclusivement réservée aux techniciens des secteurs nucléaires.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

27 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le silence assourdissant de l’opposition politique et des partis non-affiliés sur les deux avant-projets de lois organiques portant respectivement sur la création, l’organisation et le fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et sur le régime général des élections et des référendums est tout simplement affligeant. Les deux avant-projets de textes ont été élaborés, apprend-on, par un comité d’experts mis en place de façon exclusive par le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, pour corriger les insuffisances constatées à l’occasion du cycle électoral 2020-2021-2023. D’aucuns soutiennent qu’il s’agit plutôt d’une initiative du président Bazoum Mohamed en personne.

L’un d’autre, l’initiative émane du PNDS Tarayya qui cherche visiblement à baliser le terrain en prélude aux élections générales de 2025-2026 qu’il ambitionne d’affronter avec le moins d’adversaires possibles.

Ce n’est pas en réalité une surprise. Le député PNDS Kalla Hankourao, vice président de l’Assemblée nationale, avait, l’on se rappelle, souligné la nécessité de réviser les autres textes de lois dont la charte des partis politiques, à l’occasion de la dernière session du Conseil national de dialogue politique (CNDP) qui a été convoquée pour examiner et amender les statut et réglèment intérieur dudit cadre de concertation politique.

Nous nous contenterons d’anlyser uniquement, ici, l’avant projet de loi électorale élaboré par le PNDS pour montrer la volonté sournoise cachée derrière l’initiative.
Aux dernières élections générales de 2020-2021, le montant de la caution pour les élections présidentielles était de 25 millions Fcfa. Malgré la consistance du montant aux yeux de l’écrasante majorité des Nigériens, qui survivent à la sueur uniquement de leur front, l’on a enregistré une trentaine de candidattures sur les 41 dossiers transmis par le ministère de l’Intérieur à la Cour constitutionnelle pour validation.

Pour les Tarayyistes, qui se sont vachement enrichis ces dernières années par le biais notamment de mécanismes de captation illicites des ressources publiques (détournements, surfacturation des marchés publics, corruption, etc.) qu’ils ont mis en place, ce nombre de candidats est excessif ; il faut trouver un moyen légal pour barrer la route aux candidatures ‘’fantaisistes’’.
C’est certainement la raison pour laquelle le montant de la caution est plafonné à 200 millions Fcfa dans le nouvel avant-projet de loi, avec des marges de restitution jusqu’à une certaine hauteur du montant de la caution, en fonction du pourcentage de voix recueillis par les candidats malheureux.

Un tel montant astronomique constitue, à coup sûr, un obstacle aux candidatures indépendantes et même à de nombreux partis politiques porteur de projets de société louables mais disposant de surface financière limitée dans un jeu démocratique qui ne manquerait pas d’être biaisé au profit du parti au pouvoir.

La volonté cynique des Tarayyistes de restreindre drastiquement les candidatures ne se limite pas uniquement aux présidentielles, elle concerne aussi les élections législatives et les locales. Pour les législatives, la caution à verser par liste de candidatures par circonscription ordinaire est de 50 millions Fcfa et 2 millions Fcfa pour les élections locales.

Au niveau des circonscriptions spéciales, pour la députation chaque candidat est astreint au versement de 25 millions de francs. Faites la sommation du montant total à débourser par un parti qui ambitionne compétir dans les 8 régions du pays avec des listes de candidatures aux législatives et aux locales. Il lui faudra mobiliser des centaines de millions francs rien que pour la validation de ses listes, indépendamment du budget à réunir pour la campagne électorale.

N’est-ce pas pour instaurer dans notre pays une démocratie exclusive, un système où seuls les multimillionnaires-voire les milliardaires- pourraient prétendre désormais exercer de fonctions politiques électives ? Pour réduire les citoyens à la base à de simples votant quel que soit leur dégré de popularité au sein de leurs communautés ?

Il s’agit d’un projet scandaleux qui dépouille la démocratie de sa vertu fondamentale, à savoir la possibilité de sanction qu’elle offre au peuple de chasser du pouvoir les dirigeants qui gèrent mal l’Etat.

Si des citoyens honnêtes, en mesure de représenter une alternative crédible, sont systématiquement exclus de la course par manque de ressources financières colossales, ça sera alors les mêmes dirigeants vomis qui seront de facto reconduits pour poursuivre leur entreprise de prédation des deniers publics.

Fort heureusement, il ne s’agit que d’un avant-projet de loi qui n’a aucune chance de prospérer. Pour sûr, même les alliés du PNDS Tarayya ne cautionneront pas cette insulte au risque de se condamner à mort!

Tawèye

Le ministre des Transports Oumarou Malam Alma a, sur invitation de la Présidente du groupe Air France Anne-Marie Couderc, participé à la 54ème édition du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de Paris, le Bourget, plus connu sous le nom de Salon du Bourget,  qui s’est tenu du 19 au 25 juin 2023. Il était accompagné du Directeur général de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Niger (ANAC-Niger) Elhadj Ayaha Ahmed.

Le Salon du Bourget est l’une des plus importantes manifestations internationales de présentation de matériels aéronautiques et spatiaux. Pour cette édition 2023, le salon a enregistré plus de 42.000 participants, 2500 exposants de 49 pays, 150 startups et 125.000 m2 de surface d’exposition.

A cette occasion, le ministre des Transports a eu des rencontres avec plusieurs hauts responsables français. C’est ainsi que M. Oumarou Malam Alma s’est successivement entretenu avec M. Christophe Béchu, ministre français de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires avec M. Clément Beaune, ministre français délégué au Transport auprès du ministre de la Transition écologique et avec la présidente du groupe Air France. Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération entre la France et le Niger dans le domaine de l’aviation civile, notamment en matière de développement des compétences du personnel.

Au terme de l’entretien qu’elle a eu avec le ministre Alma, la patronne d’Air France a pris l’engagement d’effectuer une visite de travail au Niger afin d’échanger avec les autorités sur l’amélioration de la desserte vers le Niger. La délégation nigérienne a également rencontré beaucoup d’industriels opérant dans le domaine de l’aviation, parmi lesquels figurent des avionneurs et des responsables des centres de formation spécialisés.

Ministère des Transports

Siradji Sanda (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

Avion présidentiel nigérien Pourquoi est-il plutôt ailleurs qu’à Niamey ?

Que se passe-t-il, donc, avec l’avion présidentiel nigérien ? Il n’est plus à Niamey alors qu’Issoufou Mahamadou, lui, est cloué au pays depuis les débuts du coronavirus ? Une seule sortie officielle, à destination de Nouakchott, en Mauritanie, dans le cadre de la conférence extraordinaire du G5 Sahel. Et là, tenez-vous bien, le Président Issoufou aurait fait le déplacement à bord d’un avion d’un pays voisin. En réalité, selon des sources dignes de foi, depuis le limogeage du colonel Boulama Gana, pilote officiel du Président Issoufou, le mont Greboun n’est plus visible sur le tarmac de l’aéroport Diori Hamani, sous son hangar. Il a bien fait, il y a juste quelques jours, au moment où l’on s’interrogeait sur son sort, un atterrissage impromptu à Niamey pour quelques heures. Puis, le soir, il s’est de nouveau envolé vers une destination inconnue de nos sources, sous le commandement de pilotes manifestement étrangers .

Laboukoye

Baba Alpha Le journaliste Baba Alpha déchu de ses droits civiques et politiques Baba Alpha, journaliste à la Radio et Television Bonferey, vient d'écoper d'une condamnation de deux ans d'emprisonnement ferme assortie d'une déchéance de ses droits civiques et politiques pour dix ans. Selon le délibéré rendu ce Mardi 18 Juillet 2017 par le tribunal de grande instance hors de classe de Niamey, il lui est interdit l'accès à tout emploi public. Il a également été ordonné la confiscation des actes jugés faux en vue de leur destruction.

Poursuivis pour faux et usage de faux, Baba Alpha et son père sont en detention preventive depuis le debut du mois d'Avril 2017. Malgré la pression exercée sur le regime par de nombreuses associations de journalistes, le dossier a fini dans les mains d'un juge d'instruction. Si pour pour les defenseurs des droits humains, Baba Alpha a été pris pour cible à cause de ses prises de position jugées très critiques à l'endroit du regime, pour les autorités de Niamey le concerné est poursuivi pour un delit de droit commun et non pour des fait liés à sa fonction de journaliste.

18 juillet 2017
Source : http://nigerdiaspora.net/

Dosso à baccalauréat : Des résultats qui reflètent la baisse du niveauLa messe est dite dans la ville de Dosso. Au soir du 17 juillet, tous les candidats au baccalauréat connaissent leur sort. Les jurys du BAC de la ville ont chacun proclamés les résultats partiels de cette session 2017.

Au jury 1 de Dosso, le président a indiqué que les résultats obtenus de son côté sont beaucoup plus favorables contrairement aux autres jurys. Le Docteur Tourba Kameye a aussi déclaré que le mauvais résultat constaté au cours de ces dernières années est dû à la baisse de niveau des élèves. Il faut souligner encore que cette année académique a été perturbée par les grèves répétitives des enseignants et des scolaires.

Dans un article publié la semaine dernière, nous avions évoqué le cas de la BAGRI, une banque nigérienne dédiée au développement agricole qui a connu des moments difficiles, mais qui, depuis l’arrivée de la nouvelle administration, se relève peu à peu de ses problèmes, le nouveau Directeur Général ayant fait le choix de la rigueur et de la responsabilité dans la gestion de la banque, pour récupérer les fonds égarés et rassuré une clientèle qui adhère au plan de sauvetage qui a été conçu. Aujourd’hui, la BAGRI est une banque qui se porte mieux mais, pour autant, elle n’est pas à l’abri d’autres turbulences avec des défaitistes tapis dans l’ombre qui jouent aux saboteurs pour trouver le moyen de prétexter une banqueroute artificiellement provoquée afin de mettre la banque sur le marché. Pourquoi donc, alors que la banque est en passe de recouvrer sa santé financière pour servir d’appui aux projets agricoles dans le pays, quelques autres personnes, sans doute gênées de constater qu’un autre puisse réussir là où ils échouaient, mènent quelques manoeuvres souterraines pour justifier que la banque soit liquidée et vendue à des privés étrangers avec lesquels quelques milieux politiques de l’ancien régime pourraient avoir des accointances.

Mais qui joue au saboteur ?

Il s’agit, apprend-on, d’un ministre de l’actuel gouvernement ayant des atomes crochus à la banque de l’habitat qui mènerait quelques agissements suspects en vue de récupérer la banque dans sa gibecière et la vendre. C’est en usant de complicités qu’il a avec certains milieux politiques d’influence qu’il voudrait se faire nommer dans la perspective du remaniement annoncé depuis des jours par les médias ministre des Finances en remplacement de Djidout. Ainsi peut-il espérer assurer la tutelle de la Bagri pour décider de son sort, comme en d’autres temps, le ministre des Finances de l’époque, Hassoumi Massaoudou le fit pour ASUSU S.A. On apprend qu’il voudrait, le moment venu, se servir des fonds verts, également appelés fonds climat pour simuler des difficultés de la banque et la déclarer en faillite afin de se servir d’un tel prétexte pour la placer sur le marché. Selon les mêmes sources, il envisagerait de la céder à des privés mauritaniens qui devront s’offrir, par de complicités nigériennes, le joyau dont on sait tout l’intérêt politique pour un régime qui a initié le programme des 3N par lequel il envisage de trouver une solution définitive au crucial problème de l’autosuffisance alimentaire qui se pose au pays avec acuité depuis de longues décennies. Un tel complot que le ministre soupçonné voudrait oudrir contre la BAGRI, en plus d’être un acte criminel contre une structure qui s’est relevée de sa mauvaise gestion dont les Nigériens savent les racines et peut-être ceux qui en sont responsables, est un acte antinational qu’on ne saurait tolérer de la part d’un ministre de la République dont le rôle est de préserver les biens de l’Etat.

Mais le président de la République veille…

Sur cette question, le Président Bazoum Mohamed veille au grain, demeurant vigilant pour comprendre tout ce qui se trame dans le dossier de la BAGRI qui a conduit des gens en prison. Suivant avec intérêt les micmacs qui s’y déroulent, il aurait envoyé, il ya quelques temps, des « enquêteurs », des membres de son cabinet, à la prison civile de Kollo où sont logés les fonctionnaires détenus de la BAGRI pour savoir les contacts qui y sont noués avec les détenus et certains autres acteurs intéressés par le dossier. On a compris que les mêmes prédateurs sont à l’affût, voulant perpétrer les mêmes crimes, car insatiables d’argent.

La BAGRI est un instrument capital pour décider, de manière souveraine, des politiques agricoles à mettre en oeuvre et à poursuivre dans le pays. On ne peut donc pas laisser des individus qui ne pensent qu’à eux seuls décider de son sort, selon leurs humeurs et leurs appétits féroces. Il faut donc mettre fin à ces prédations en mettant hors d’état de nuire cette horde de prédateurs qui ne sont venus en politique que pour siphonner les deniers publics et s’enrichir.

Alpha

 

Petrole_Niger_4.jpg "La question n'est pas d'actualité", a répondu le chef du gouvernement avant de demander au journaliste et au-delà, aux Nigériens de "cesser de rêver" de voir les prix de l'essence baissés. "Les prix ne sont pas révisables, du moins pour l'instant", a-t-il souligné. Le Premier ministre a cependant reconnu "qu'il y a du carburant" dans le pays, car "nous n'importons plus, par contre nous exportons même" et "les besoins domestiques sont couverts", s'est-il réjoui.

Notons que le Niger entretient sa relation (pour le moment) avec la Chine dans le cadre de l'exploitation de cette manne pétrolière depuis 2008. Tout récemment, les deux pays ont annoncé leur intention de renforcer leur coopération dans le secteur pétrolier.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, a présidé mardi matin 24 mai 2022, une réunion de haut niveau sur la mise en œuvre du Programme Kandadji en présence notamment du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM Ouhoumoudou Mahamadou et des ministres concernés par ce programme.

Le but de cette réunion était d’échanger et de voir quelles sont les dispositions à prendre pour accélérer la mise en œuvre de ce programme, a indiqué le Directeur Général de l’Agence du Barrage de Kandadji (ABK), M. Amadou Harouna.

Le Président de la République, a-t-il rappelé, avait déjà reçu l’équipe de Kandadji, dès sa prise de fonction, pour s’enquérir de l’état d’avancement du programme. Il a visité le chantier des travaux de Kandadji et aujourd’hui, il a fait venir tous les acteurs pour échanger, donner des instructions, accélérer la mise en œuvre de ce programme, a expliqué M. Amadou Harouna.

Evoquant l’état d’avancement du programme, le Directeur Général de l’ABK a insisté sur deux grandes composantes de ce programme : le génie civil et la réinstallation des populations.
En ce qui concerne le génie civil, les travaux sont en cours, la centrale également, l’entreprise a été choisie et a commencé les travaux et la ligne de transports d’énergie, également, l’entreprise à été choisie et les travaux vont démarrer incessamment, a-t-il précisé.

A propos de la réinstallation des populations, M. Amadou Harouna a dit que, compte tenu de la masse importante des populations à déplacer, pour très bien réussir cette réinstallation, deux vagues sont prévues : la première vague concerne la population installée sur le site du barrage et celle qui est impactée par la réalisation du barrage. Cette population a été entièrement réinstallée dans un nouveau site avec tous les aménagements qu’il faut, a-t-il précisé.

« Maintenant, nous nous attelons à la réinstallation de la population de la deuxième vague (50.000 personnes), toute la ville d’Ayorou et vingt quatre villages administratifs à déplacer », a-t-il souligné. « Le financement a été mobilisé. Aujourd’hui, nous sommes en train de faire les travaux d’aménagement du nouveau site où on doit réinstaller cette population », a-t-il ajouté.

Présidence de La République du Niger
 

Le Projet Kandadji, désormais mythique, est un vieux rêve du Niger qui a d’autant trainé que l’on a fini par ne plus y croire et croire que le mot Kandadji est même le synonyme incarné de « l’impossible ». Il était, au départ, un programme ambitieux qui, en plus de la régénération de l’écosystème, visait l’indépendance énergétique et l’autosuffisance alimentaire d’un pays qui fait face cycliquement à des sécheresses qui éprouvent des populations dont l’activité agricole est largement tributaire des aléas climatiques. Même avec le rôle déterminant que la réalisation de ce projet devrait jouer dans l’économie nationale et dans la conservation de l’écosystème, Kandadji ne devrait pas avoir l’adhésion de tous les Nigériens. Ils étaient nombreux à le combattre, nombreux à montrer qu’il ne devrait pas être un projet porteur pour le pays. Face à tant d’opposition, les gouvernants de l’époque, ne purent forcer malgré leurs convictions, pour le réaliser, craignant que leur entêtement ne serve pas à justifier les considérations dont on semblait aussi se servir pour le saboter. Mais, il y avait aussi d’autres partenaires qui ne soutenaient pas le projet, le jugeant aussi peu défendable d’un point de vue économique pour le pays. Face à tant d’adversités, le projet avait trainé et pendant des années, abandonné dans les placards, sans qu’on arrête d’en parler par moment. Le scepticisme avait gagné tous les esprits, car les Nigériens avaient fini par ne plus y croire jusqu’à la 5ème République dirigée par Tandja Mamadou, où, par l’action conjuguée du Premier Ministre de l’époque, Hama Amadou, le projet refait surface, mis à jour jusqu’à le défendre auprès de bailleurs de fonds qui finirent par croire à la pertinence du projet, consentant à participer à son financement, bouclé sous ce gouvernement, avant que n’intervienne le coup d’Etat qui a eu raison des entêtements de Tandja Mamadou qui voulait se donner un bonus au-delà de ses deux mandats constitutionnels.

C’est finalement le Général Salou Djibo, alors président de la transition de l’époque qui avait, en grande pompe, inauguré le lancement de l’emblématique barrage de Kandadji qui passe ainsi du rêve à la réalité rendue possible par l’obstination du gouvernement de Hama Amadou qui, entre temps, se brouillait avec Tandja. On avait donc cru que c’en est fini avec les tergiversations que le projet a connues. L’entreprise qui devrait conduire le chantier, par ses retards et son manque de sérieux, a fini par pousser la 7ème République à lui retirer le marché, d’une part, pour le manque à gagner, chercher des financements additionnels et, d’autres part, pour trouver une société plus qualifiée à laquelle l a construction de l’ouvrage pourrait être confiée. Les Chinois connus pour être de grands constructeurs dans le domaine, de grands ingénieurs, s’emparent du marché et reprennent les travaux. Bazoum qui s’était rendu compte que les travaux à un moment piétinent, avait interpellé l’ambassadeur de Chine qui, à son tour, intima l’entreprise de redoubler d’efforts. C’est ainsi que le chantier avait été amené à fonctionner 24 heures sur 24 pour donner une certaine forme au projet dont le chantier d’une des phases connexes, à savoir le volet électrique, devrait être lancé avec le lancement de la construction de la ligne haute tension qui va du site à Niamey, quelque part vers Bangoula.

Plus les jours passent, plus l’on commence à croire au projet. Mais, l’on a l’impression que le projet, pourtant, n’est pas libéré du défaitisme de ses adversaires.

Kandadji visé par des menaces terroristes ?

On se rappelle que, plusieurs fois, le projet avait été visé par des attaques terroristes jusqu’à ce que, en un moment, sous Issoufou, les travaux s’arrêtent, forçant les travailleurs du chantier à abandonner les lieux avant que la sécurité des lieux ne soit assurée pour reprendre les travaux. Mais, voilà qu’après la reprise des travaux et les avancées notables, les mêmes forces maléfiques reviennent, il y a quelques jours, pour attaquer le site. La riposte du détachement militaire installé sur le site pour le sécuriser fut vigoureuse, même lorsque les assaillants venaient en grand nombre – plus de 100 motos, disait-on – et ce jusqu’à ce que, avec l’appui de l’armée qui venait en renfort, les Forces Armées Nigériennes mettent l’ennemi en déroute et le neutralise. Par un tel acte de sabotage, terroriste par excellence, l’on aura compris que le but est de semer la psychose dans les esprits des travailleurs afin de les amener à déserter le chantier et, ainsi, compromettre par un tel moyen un projet auquel le Niger tient beaucoup et notamment depuis qu’avec les mesures iniques de la CEDEAO imprimées par Paris, la question de notre indépendance énergétique et du défi de la production nationale rizicole venaient à se poser opportunément et avec acuité.

On ne peut que rendre hommage à nos soldats et à ceux tombés sur le champ d’honneur qui avaient compris l’enjeu d’un tel ouvrage pour le défendre jusqu’au prix de leur vie. On ne devra donc pas baisser la garde sur ce projet que des saboteurs peuvent encore, même à ce stade terminal, poursuivre pour rendre impossible sa réalisation qui règle bien de problèmes du pays.

Alpha

Le CNSP doit donc prendre les mesures pouvant permettre de boucler toute la zone et de sécuriser tout le pays afin que tous les chantiers en cours soient conduits jusqu’à leur finition. Les Nigériens ont compris et devront se battre pour que tout ce qui peut leur permettre de se développer se réalise malgré les oppositions, malgré les adversités. Vaille que vaille.

L’attaque du site vient ainsi montrer aux Nigériens qu’ils n’ont désormais aucune raison de confier leur sécurité, la sécurité de leur territoire à un autre, fut-il une puissance mondiale. Notre sécurité doit être notre affaire et nous devrons nous donner les moyens de l’assurer.

Un autre Niger est possible. Nous serons ensemble, ses architectes et ses bâtisseurs !

Cet autre Niger qui est possible fait dire à beaucoup de nigériens que le coordonnateur actuel du projet Kandadji serait décidé à tout mettre en oeuvre pour la réalisation de ce vieux rêve. Les nigériens croient à sa volonté de réussir la mission. D’autant qu’il est dit être attaché aux valeurs insécables de la République.

Maiririga

 

La forte colonne militaire française bloquée par les Burkinabè à Kaya, a-t-elle quelle destination finale? Ce qui est sûr, elle traversait le Burkina Faso. De l’avis des autorités militaires françaises, son point de chute final est Gao, au Mali. Une destination qui n’a pas convaincu, aussi bien au Burkina Faso où les populations, fortement mobilisées pour y faire barrage, ont été intraitables, qu’au Niger où l’on soupçonne que ce matériel serait destiné à l’installation d’une nouvelle base de l’armée française à Dosso. La nouvelle a vite fait le tour du Niger et du monde. Et de partout, c’est l’indignation, les protestations et le rejet du projet. Déjà, celles qui existent sont contestées et chaque jour, des voix s’élèvent pour fustiger ce qui s’apparente, aux yeux des Nigériens, à une recolonisation de leur pays. À Dosso où la nouvelle base militaire française est projetée de l’avis de sources multiples, les populations ont commencé à s’organiser pour la riposte. Les évènements de Kaya semblent avoir fait des émules. Les Nigériens ne veulent pas rester en rade du mouvement populaire au Sahel contre la présence de l’armée française, soupçonnée de connivence avec les terroristes.

Le mouvement populaire prend rapidement naissance. Et le dimanche, 21 novembre 2021, les dossolais se sont réunis dans la capitale des Zarmakoye pour une déclaration publique et l’engagement solennel de s’opposer à toute installation de base militaire française dans la région. La présence de militaires français à Dosso, notamment au camp militaire Agali, ne facilite pas les choses. Les Français sont bel et bien à Dosso et selon toute probabilité, le matériel militaire bloqué à Kaya est destiné à la nouvelle base militaire française. C’est du moins ce qui se raconte. Une information démentie par le discours officiel selon lequel il ne s’agit nullement d’installation d’une base militaire française. Les militaires français remarqués à Dosso seraient là dans le cadre de la formation de forces spéciales comme le feraient les Américains à Dirkou, les Belges à Maradi, les Allemands à Tilia. Quoi qu’il en soit, la rupture entre la position des Nigériens et celle du pouvoir en place à propos de la présence militaire française est nette.

Les acteurs arrêtés ont été libérés grâce à une pression populaire autour du commissariat où ils sont détenus.

La préparation d’une riposte des populations contre l’installation d’une base militaire française à Dosso n’a pas été du goût des autorités locales. Dès le mardi, les principaux dirigeants du mouvement ont été interpellés et gardés à vue. Une interpellation perçue au sein de l’opinion nationale comme une volonté du pouvoir en place de briser les reins aux populations pour ouvrir une voie royale à l’armée française. Leur libération, intervenue le lendemain (hier, mercredi) a, certes, désamorcé la bombe, mais elle est loin d’avoir mis fin à la révolte qui sourd. Vérification faite, les acteurs arrêtés ont été libérés grâce à une pression populaire autour du commissariat où ils sont détenus. Ce qui présage la survie du mouvement.

Sur les réseaux sociaux, des partisans du pouvoir stigmatisent le comportement de ceux qui sont contre ce qui est perçu comme une installation de l’armée française à Dosso. De fait, la formation de forces spéciales par l’armée française n’a pas de balises temporelles connues. Jusqu’à quand durera cette formation ? Si elle n’a pas une durée limitée, elle va nécessairement être une présence permanente, dit un des acteurs. Assimiler cette présence des militaires français à Dosso à une formation n’est, donc, pas une ruse en soi. C’est tout au plus un sursis pour la France…et probablement pour le Président Bazoum, attendu au tournant par ses compatriotes. L’information selon laquelle ce dernier aurait eu un entretien téléphonique avec son homologue turc, Erdogan, sur l’éventualité d’acquisition par le Niger de blindés et de drones armés, donne certainement davantage de crédibilité au président Bazoum dans sa politique sécuritaire. Si le projet est avéré, il est clair que le Niger est en train de tourner le dos à la France. Si c’est un coup fourré médiatique, comme le pensent certains, gare aux conséquences sur le plan social.

Il s’agit de servir la France ou le Niger ; les Français ou les Nigériens.

L’interpellation des acteurs du meeting de Dosso contre toute installation d’une base militaire française allait probablement aboutir à leur incarcération puisqu’ils étaient censés être jugés en flagrant délit, le lendemain de leur arrestation. N’eût été la mobilisation populaire conséquente autour du commissariat, ils allaient être jugés et condamnés. Pour certains, le Président Bazoum, s’il en est pour quelque chose, trahirait ainsi ses véritables desseins. Contrairement à son homologue burkinabè qui a respecté l’opinion de son peuple, Bazoum irait-il jusqu’à emprisonner des Nigériens, voire à les violenter pour faire plaisir à la France ? Serait-il à l’image de son prédécesseur qui a fait fi des aspirations de ses compatriotes pour servir aveuglément la France ? L’épilogue de cette histoire est loin. Ce n’est que l’entrée en matière. On verra, dans quelques semaines, si le concept de formation de forces spéciales nigériennes n’était qu’une ruse pour désamorcer la pression populaire. Le Président Bazoum, qui a déclaré publiquement qu’ils n’ont besoin ni de soldats français ni allemands ou autres au sol, doit se résoudre à faire un choix. Et de l’avis de ses compatriotes, ce choix est clair comme l’eau de roche : il s’agit de servir la France ou le Niger ; les Français ou les Nigériens.

Le Niger n’a jamais été aussi menacé dans son intégrité territoriale, des pans entiers du pays étant devenus infréquentables pour les populations.

C’est un fait, les Nigériens, dans leur majorité écrasante, ne veulent plus des bases militaires étrangères sur leur sol. Ils ne l’ont d’ailleurs jamais voulu. Ces bases militaires ont été installées par la seule volonté de l’ancien président, Issoufou Mahamadou. Des bases militaires, il en a fait installer un peu partout sur le territoire national, à croire qu’il s’agit d’un partage du gâteau. À chacun, son morceau de territoire. Les Américains à Dirkou, les Belges à Maradi, les Allemands à Tilia, les Italiens, on ne sait où et le gros morceau à la France qui se balade comme en territoire conquis, s’installant là où elle veut, quand elle le veut et comme elle l’entend. Une véritable occupation territoriale qui est en train de ceinturer tout le Niger. Au nom, prétend le discours officiel, de la lutte contre le terrorisme. Une lutte armée contre le terrorisme dans laquelle ni la France, ni les autres pays occidentaux présents au Niger, n’ont absolument rien apporté de concret. En tout cas, l’insécurité n’a jamais atteint un tel niveau dans le pays, particulièrement dans les régions de Tillabéry et de Diffa, avec, toutefois, une baisse drastique de l’intensité pour la seconde.

Pour les Nigériens, malgré sa présence militaire massive au Niger, la France continue à installer, mailler militairement le territoire nigérien comme si elle était en Nouvelle Calédonie. Une installation de plus en plus étouffante pour les Nigériens qui ont d’excellentes raisons de s’en prendre à la France. Le Niger n’a jamais été aussi menacé dans son intégrité territoriale, des pans entiers du pays étant devenus infréquentables pour les populations. D’où les contestations populaires contre cette présence militaire dont l’utilité est à démontrer. Celle de l’armée française, en particulier, suscite la révolte dans tout le Sahel. Le Mali a finalement décidé, sous la férule de jeunes officiers patriotes, de coopérer avec la Russie, jugée plus sincère dans ses relations. Quant au Burkina Faso, sa population, fortement mobilisée à Kaya, a bloqué, il y a quelques jours, le passage d’une colonne militaire française à destination, dit-on, du Niger et de Gao (Mali).

La marchandisation de la coopération militaire

L’argent serait-il l’argument qui a servi à rendre si serviles les autorités nigériennes pour accepter tant de bases militaires ? La question vaut son pesant d’or. S’il n’y a pas d’informations concordantes pour toutes les autres, la coopération militaire avec l’Italie, elle, a été sous-tendue par beaucoup d’argent versé par les autorités italiennes à celles du Niger. La révélation en a été faite par le Premier ministre italien, courroucé de constater que le Niger traîne les pieds pour respecter ses engagements. C’est Paris qui s’opposait à l’arrivée de l’armée italienne comme s’il s’agissait d’un territoire français. L’accord signé entre les deux parties a été longtemps démenti par les autorités nigériennes. Le ministre de la Défense de l’époque, Kalla Moutari, a même proféré des menaces de poursuites judiciaires contre quiconque émettrait une telle hypothèse. Bien évidemment, il surfait sur l’impossibilité pour la presse d’obtenir les preuves qu’il faut. Un combat finalement perdu. Contre vents et marées, entre les vouvoiements des autorités nigériennes et l’opposition de la France, l’Italie a su s’imposer en mettant l’une et l’autre dos au mur.

En attendant les prochains épisodes, qui risquent d’être très salés, le calme prévaut. Un calme précaire, la présence des armées étrangères ayant divisé le Niger en deux camps distincts. Quant au Président Bazoum, il a encore le bénéfice du doute, sa décision ultime de se tourner vers la Turquie étant jugée comme prometteuse.

Laboukoye

 

UEMOA NIGER SENEGALEngagée depuis la démission du Sénégalais Cheikh Soumaré, en septembre 2016, la bataille pour la présidence de la commission de l’UEMOA se poursuit.

Dans un courrier adressé fin janvier à l’Ivoirien Alassane Ouattara, président de l’organisation, le Sénégal a proposé qu’Abdoulaye Diop, son ancien ministre du Budget, soit nommé commissaire, espérant que la présidence de la Commission lui sera confiée par la suite.

Mais Niamey ne l’entend pas de cette oreille et soutient que, en vertu d’un acte signé en juillet 2011 lors d’une conférence des chefs d’État de l’UEMOA, le poste devait revenir à un Nigérien à la fin du mandat courant de 2011 à 2016. « Selon cet acte, signé par les chefs d’État, aucun autre pays que le Niger ne peut présenter de candidat.

En cédant le pouvoir, au terme de deux quinquennats controversés, à un de ses lieutenants politiques, Issoufou Mahamadou savait certainement ce qu’il faisait. En effet, le stratège de Dandadji était pleinement conscient de l’impossibilité d’un troisième mandat consécutif au Niger, de par même l’Histoire récente de l’épisode fâcheux du ‘’Tazarché’’. C’était tout simplement du réalisme politique ou la consécration du principe de conséquence logique découlant de l’expérience du passé. Issoufou Mahamadou savait donc, parfaitement, les limites objectives de cette aventure de rester au pouvoir au-delà du nombre de mandats prévus par la Constitution. Sans oublier le fait qu’il ne se méprenait pas sur l’hostilité de la communauté internationale contre ces triturations constitutionnelles purement électoralistes. Or, l’un des profonds ressorts de la doctrine politique d’Issoufou Mahamadou, c’était l’apparence, la dissimulation machiavélique, par un argumentaire soigneusement élaboré, sauté à la sauce d’un républicanisme d’opportunité et vendu au public dans un emballage trompeur seulement teinté de progressisme démocratique. Ainsi, il aura endormi les uns et les autres sur ses véritables motivations, qui n’étaient pas la recherche de la première alternance démocratique au Niger, comme il le professait à cor et à cri, mais bien le désir de conserver le pouvoir par d’autres moyens détournés. Car, la véritable alternance politique eût sans consisté dans le passage du témoin entre le président sortant et le candidat de l’opposition. Du reste, on ne parle d’alternance qu’entre majorité perdante et opposition gagnante. Ce qui venait de se passer au Niger, entre Issoufou Mahamadou et Mohamed Bazoum, relèverait plutôt d’une succession politique. Alors que l’alternance suppose toujours la rupture avec l’ordre précédent, la succession prend très souvent les traits d’une continuité de l’action politique de ‘’l’illustre prédécesseur’’.

Une alternance démocratique véritable sacrifiée

Comme on le voit, en optant pour la succession politique, Issoufou Mahamadou avait son plan derrière la tête, lui qui passait l’essentiel de son temps à bouquiner sur les stratégies de conservation du pouvoir dans l’Histoire, du célèbre ‘’L’Art de la guerre’’, en passant par ‘’Le Prince’’ de Machiavel, pour finir sur les idéologies politiques modernes. Il s’inspirait de partout où la tactique, la manoeuvre et la ruse pourraient avoir leur place dans la réalisation des ambitions personnelles. C’est ainsi qu’il parvint à inventer une sorte de régence pour continuer à garder toujours une influence sur la vie politique nationale. Il ne voulait donc pas quitter le pouvoir pour toujours, il désirait y rester éternellement, pour une raison toute simple : l’échec patent de ses deux quinquennats. En effet, Issoufou Mahamadou savait pertinemment qu’il avait lamentablement échoué dans le respect des engagements politiques pris devant Dieu et les hommes. Son fameux ‘’Programme de la renaissance du Niger’’ n’aura été, en fin de compte, qu’une vaste entreprise d’escroquerie politique mise au profit de son pouvoir personnel et de son clan politique. Au moment du ‘’Tazarché’’, il aimait confier aux uns et aux autres que, si Mamadou Tandja voulait rester au pouvoir, après ses deux mandats constitutionnels, c’était tout simplement parce que ce dernier aurait échoué dans son ‘’Programme Spécial’’. On pourrait, aujourd’hui, soutenir la même chose pour le ‘’Programme de la renaissance’’, un fiasco retentissant, sans doute ! C’est, incontestablement, la raison principale de l’omniprésence d’Issoufou Mahamadou dans la conduite actuelle des affaires de l’Etat.

Deux agendas politiques opposés

Pendant les premiers mois du pouvoir, le président Bazoum avait semblé marquer une certaine rupture avec l’exercice du pouvoir par son prédécesseur. Il était apparu, subitement, sympathique auprès du public, en dépit des conditions dans lesquelles il avait été déclaré vainqueur à l’élection présidentielle passée. Les gens commençaient, alors, à tomber sous le charme forcé du natif de Tesker pour la sobriété, la simplicité qu’il voulait apporter à la façon de gouverner le pays. On avait même vu des images, sur les réseaux sociaux de la place, où il empruntait, seul, dans une gare parisienne, le métro pour se rendre à Bruxelles, au lieu de l’avion. Cette image avait beaucoup ému les gens, aussi bien au Niger que sur le continent africain, donnant ainsi l’impression d’un dirigeant soucieux des deniers publics de son pays. A l’intérieur du pays, on avait commencé à applaudir l’allègement substantiel du cortège présidentiel au passage duquel les usagers de la route étaient immédiatement autorisés à passer pour vaquer à leurs occupations quotidiennes. On raconte même, que, lors d’un retour de voyage, pendant le mois béni de Ramadan, le président Bazoum aurait choisi de ne pas rentrer à son Palais au moment de la rupture du jeûne, de peur que son cortège ne pénalisât de milliers de croyants ! Alors, il n’en fallait pas plus pour les fanatiques roses d’Issoufou Mahamadou de crier au scandale pour accuser tous ceux qui exprimaient leur satisfaction devant la façon sobre de Bazoum de gouverner le pays de vouloir établir une comparaison entre les deux hommes. Le pauvre Conseiller en Com. du président Bazoum, Wazir Idrissa Dan Madaouna, en fit d’ailleurs les frais, trahi par le Magazine panafricain, ‘’Jeune Afrique’’, en informant le clan Issoufou sur un article anonyme à faire paraître dans ce journal, article qui soulignait seulement des différences de style de gouvernance. Ce qui était, du reste, naturel, puisque chaque personne a sa façon de voir les choses propres à elles. Mais, c’était-là la limite à ne pas franchir, la ligne rouge, dira-t-on mieux ! Le clan d’Issoufou Mahamadou, furieux, fit alors pression sur le président afin d’obtenir la tête de l’auteur de crime de lèse-majesté, car dans la galaxie ‘’guriste’’, Issoufou Mahamadou est ‘’incomparable’’, « on ne peut le remplacer, on ne peut que lui succéder », dit-on souvent dans son entourage. Surtout face à Mohamed Bazoum, sa ‘’pure création politique’’ ! Le président Bazoum succomba à cette première balle, et depuis, la présidence Bazoum s’en ressent toujours et en étouffe mortellement. Aujourd’hui, plus grand monde au Niger ne se fait le moindre doute sur une présidence ligotée où les grandes décisions se prennent souvent hors du Gouvernement actuel, notamment au niveau des instances dirigeantes du PNDS/Tarayya aux mains de la vieille garde d’Issoufou Mahamadou.

Cependant, d’après certaines sources, le président Bazoum serait sur le point de fourbir les armes de la rébellion future contre son ancien mentor politique. Pour parvenir à un tel résultat, quoi de plus normal pour Bazoum que d’appliquer à Issoufou Mahamadou sa propre loi consistant à élargir sa majorité indéfiniment ? On dit que l’entrée au Gouvernement de ‘’Kinshi Kassa’’ d’Ibrahim Yacoubou procéderait de cette quête de s’affranchir de la tutelle étouffante de l’appareil du PNDS/Tarayya. Lui-même, Issoufou Mahamadou, avait, pendant son règne, recouru à cette méthode, en cooptant dans son Gouvernement le MNSD-Nassara de Seini Oumarou, en dépit de la majorité déjà confortable que lui donnait la MRN. Mais, c’était pour lui, aussi, un moyen de contenir ou de contrôler les desiderata de ses alliés politiques maintenus dans une vassalité permanente. C’était-là, probablement, l’expression la plus éloquente du cynisme politique à son stade le plus achevé. Or, en bon adepte du maître Issoufou, l’élève Bazoum semblerait avoir bien appris la leçon en se cherchant, à son tour, de nouveaux alliés politiques. On parle à cet égard de l’éventualité du RDR Tchandji de Mahamane Ousmane de rejoindre Bazoum. En dépit du démenti officiel du Bureau politique de ce parti, tout le monde sait au Niger que le sulfureux Doudou Rahama n’est que le fou du roi dans cette histoire, car il est toujours la voix de son éternel maître, à savoir Mahamane Ousmane. Aujourd’hui, pour Mahamane Ousmane, il n’existerait aucun obstacle dirimant de rejoindre Bazoum au pouvoir, son adversité politique irréductible ne concernant qu’Issoufou Mahamadou qu’il haïssait personnellement pour les raisons historiques que l’on sait. D’ailleurs, Bazoum et Nafarko partagent la même région administrative du pays, une raison de plus de se rapprocher, peut-être. On parle également du Lumana/FA de Hama Amadou, prêt aussi à tourner la page pour participer à la gestion du pouvoir. On raconte que le président Bazoum et le leader du Lumana/FA se seraient rencontrés dans le plus grand secret afin d’arrêter les modalités d’une future collaboration qui serait assortie d’une grâce présidentielle pour Hama Amadou par rapport à son passif judiciaire. Si ce rapprochement tardait à être matérialisé en actes concrets, ce serait sans doute le fait d’Issoufou Mahamadou et de son clan politique qui y seraient opposés radicalement. Mais, le président Bazoum, d’après des confidences de son entourage, aurait pris conscience de la nécessité absolue pour lui de sauver sa présidence en lui faisant retrouver son originalité qu’il avait voulu marquer au début de son quinquennat, vite étranglée par le culte de la personnalité construit autour d’un mythe, d’une légende que l’on voulait attacher au destin qui aura été celui d’Issoufou Mahamadou. C’est pourquoi, tôt ou tard, le clash entre les deux hommes deviendra inéluctable, car l’essence du pouvoir suprême est son unicité de prise de décisions. On dit que le président Bazoum est ‘’waqué’’ (envoûté) par Issoufou Mahamadou et son clan politique pour ne pas avoir d’autre volonté que celle du Manitou de Dandadji. Peut-être que cette ‘’magie noire’’ est sur le point de lâcher, comme le sont toujours ces irrationalités cosmiques, au grand bonheur du peuple nigérien, pour l’émergence d’un autre Niger, plus juste, plus prospère et plus égalitaire que ce pays disparate, éparpillé, fracturé en mille morceaux qu’aura légué le règne désastreux d’Issoufou Mahamadou et de son clan politique. Les prochains mois, les prochaines semaines et les prochains jours nous édifieront davantage sur les nouveaux contours de cette guerre des titans, entre OEdipe et son père, entre César et Brutus, bref, vous connaissez tous la fin de ces histoires sur le destin de l’humanité actuelle.

Dan Mallam

Gaya, est un bastion de l’Opposition et notamment du parti de Hama Amadou, resté jusqu’ici imprenable. Certains pensent d’ailleurs que si la route Dosso Gaya est restée pendant les dix années de règne d’Issoufou dans un piteux état, c’est, en partie, sans doute parce que, arrivé au pouvoir en 2011, Issoufou, comme Bazoum aujourd’hui, nourrissait le désir d’y implanter son parti, allant dans la ville sans voir les hommes qu’il aurait aimé voir, absents ce jour, et boudant sa venue à Gaya. Mais allant dans la ville, il n’eut pas l’accueil auquel il s’attendait, la réception grandiose qu’il escomptait, les populations ayant choisi de vaquer à leurs occupations, indifférentes à la visite-conquête du président de l’époque. Bazoum, serait-il dans la même démarche de reconquête ?

Mais qui est le nouveau cheval de Troie du PNDS pour rentrer dans la ville de Gaya ? L’homme au service de la Renaissance acte III s’appelle, pour les intimes, Kader BECEAO, un jeune ressortissant de Gaya connu pour ses larges dans certains milieux où ses prodigalités vaniteuses lui ont valu le surnom de « Kader BECEAO ». Car, comme la BECEAO dont « Noro si bane » comme dirait l’autre, c’est-à-dire dont l’argent ne finit pas, notamment certains artistes musiciens nigériens qui se servent de cette expression pour flatter leurs clientsvictimes. Bazoum crée son «Style Féroce» dont il pourrait se servir pour explorer de nouveaux espaces électoraux. On le présente dans certains milieux comme le nouveau dealer d’armes qui aurait eu avec le régime des contrats d’achat d’armes, un secteur prisé sous la Renaissance. Il serait, le principal acteur de l’achat d’armements turcs pour lequel le Président Bazoum se déplaçait en personne pour aller en Turquie il y a quelques mois. La faveur pourrait lui avoir permis de se construire une fortune qui pourrait servir à conquérir de nouveaux espaces politiques. Il s’agirait donc d’un de ces hommes que le régime socialiste sait créer pour se servir d’eux ou pour enrichir le clan, ou pour s’en servir à conquérir un électorat trop difficile.

Précampagne ?

Si jusqu’ici, le motif invoqué pour se rendre dans certaines parties du pays est l’insécurité, pour se rendre à Gaya, il n’y a pas de raisons pertinentes sinon que, pour bien d’analystes, la reconquête du Dendi que le PNDS semble souffrir de ne pas gagner par son implantation dans la zone. Les moyens qui y sont jusqu’ici investis n’auront pas servi à changer le positionnement du parti de Bazoum dans cette partie du pays. On comprend donc que Bazoum, à la suite d’Issoufou, parte à l’assaut de la capitale du Dendi. Est-ce donc, pour ce motif, une entrée en précampagne alors très précoce qu’entreprend le nouveau président pour espérer détourner l’électorat au profit de son parti et de ses ambitions politiques à rempiler après son premier mandat ?

Mais une telle démarche estelle pertinente pour l’objet politique visé ?

Il va sans dire que non. Il est vrai qu’on ne peut pas gouverner sans avoir les coeurs des hommes, mais on ne peut gagner les coeurs ni par la force, ni par l’argent. On ne peut donc pas croire qu’en se servant d’un autre et de sa fortune nouvelle, l’on peut rabaisser les hommes pour croire qu’ils puissent « vendre leur âme » à un autre pour s’avilir et renoncer à leur dignité, à leur honneur d’hommes libres. De la même manière que des Ibou Karadjé, les Mai aya et Idi Master, ne pourront jamais rien changer par leurs fortunes douteuses, ni à pousser les hommes à les suivre comme des mouches attirées par quelques parfums de sucre. Dans cette nouvelle entreprise, la renaissance acte III, ne peut obliger les nigériens à adhérer à un parti qui ne sait pas respecter l’homme dans son entièreté. L’homme a besoin de dignité pour vivre dans la plénitude de ce qui fait de lui un être humain respectable. L’échec des premiers, dans une telle démarche, devrait servir de leçon pour comprendre que l’on prenne les hommes autrement que par une telle manière. Issoufou en a usé et abusé, mais il n’eut jamais les résultats escomptés, demeurant jusqu’à la fin de son règne, l’un des plus impopulaires présidents que le Niger ait jamais connus.

Ce n’est plus le moment pour un président élu d’aller faire des promesses, mais le temps de « faire », d’agir pour que les populations pour lesquelles il aurait tant d’ambitions, puissent le juger, non pas pour ses belles paroles mais pour les actes concrets. Quand on voit le président partir ici et là, pendant 72 heures, à parcourir la région de Dosso, promettant encore et toujours, ici une centrale électrique, là, vaguement, une possible exploitation d’eau qui pourrait servir l’agriculture et l’élevage, l’on aura compris que le Président tâtonne, ne sachant plus ce qu’il a, exactement, à faire, pour un peuple qui attend beaucoup de lui. Il est quand même important d’aller rencontrer les populations pour les écouter et surtout pour tenir compte de leurs aspirations, mais, la communication, telle qu’elle est faite autour de la tournée régionale du Président, ne permet pas de voir de la lisibilité sur la raison exacte de ce déplacement en région.

Echec ?

A Gaya, la ville convoitée, malgré le grand bruit qui a été fait pour annoncer l’arrivée du président de la République et tout le tintamarre des autorités de la ville, à balayer et à mobiliser, l’on aura fait le constat amer de l’échec de la mobilisation qui ne donnait d’autres choix pour contenter l’Hôte de la ville que de vider les écoles pour garnir les allées de la ville, à défaut de garnements, de ces gamins libérés des classes qui peuvent vivre heureux, ces heures de liberté que leur donnait un accueil au forceps. La qualité de la foule, faite essentiellement d’enfants et l’analyse des images par les positions de la caméra, peuvent conforter ce constat de l’échec de la mobilisation. On peut croire que, ressortant de la ville convoitée, Bazoum Mohamed aura ressenti le sentiment de l’échec. Comment ne pas s’y attendre quand les gens peuvent oublier que les hommes attachent du prix à certaines valeurs au-delà desquelles, personne, ne peut savoir « rentrer » dans leurs coeurs ? Le peuple que Bazoum a vu à Gaya, ce n’est certainement pas, celui qu’il aurait aimé voir, et il ne peut qu’en être déçu.

Peut-on ne pas se rappeler que cette ville est quand même un bastion de deux partis politiques aujourd’hui déçus, même quand l’un est dans la mouvance au pouvoir, pour que l’électorat qui les incarne, ne brille pas trop pour l’offensive de charme qu’on y est allé mener en début de semaine ? Comment d’ailleurs, et rien que pour des propos qui fâchent, et pour des faits dont il n’est nullement responsable politiquement, l’on peut indéfiniment, garder en prison un homme comme Moumouni Boureima dit Tchanga et croire que l’on puisse forcer des hommes à apprécier la politique qui le martyrise ? Les populations tiennent à ce qu’on les respecte et à ce que l’on respecte leurs leaders, les seuls par lesquels, ils se sentent vivre dans la nation et dans la démocratie.

Il n’est que dommage que la Renaissance acte III, comme les deux premières, ne puisse pas comprendre que la brutalité ne discipline pas les hommes pour les assujettir à la volonté d’un régime et qu’il n’y a de moyen de dominer les hommes que par le bien. Du reste, le régime que dirige Bazoum Mohamed devrait le comprendre, car depuis qu’il arrivait au pouvoir, ne dérangeant personne, respectant tout le monde, y compris ceux qui pouvaient ne pas être d’accord avec lui sur un certain nombre de principes, il a pu voir à quel point les Nigériens sont capables de tolérance. C’est ça la démocratie. Et c’est cette élégance qui lui avait valu une certaine trêve, souvent même une certaine sympathie de la part des Nigériens.

On ne gagne les coeurs des hommes que par le bien. On ne peut ni obliger à aimer ni payer à aimer.

Mairiga

 


Ces dernières années, certains politiciens nigériens se livrent à des pratiques non catholiques mettant en avant leurs propres intérêts au détriment de ceux de la Nation. L’honneur, la dignité, la démocratie et la compassion, sont réduits aux simples faits partisans, toute chose qui rabaisse indiscutablement le niveau démocratique et social. En effet, pendant que la Nation entière est en deuil, suite aux attaques ignobles des terroristes ayant fait plusieurs morts et blessés la semaine dernière dans la région de Tillabéri, certaines formations politiques n’ont trouvé mieux que de célébrer leur anniversaire en lieu et place de la compassion dans cette épreuve difficile que certains hommes sans  foi ni loi nous imposent depuis des années. Toute la population est dans le désarroi et l’amertume, compte tenu de ce drame survenu à Banibangou. Le lendemain de l’attaque, le président Bazoum a tout abandonné pour se rendre au côté des populations victimes afin de leur apporter tout son soutien et sa compassion aux familles endeuillées pendant que le président du CPR Ingantchi Kassoum Moctar a préféré réunir les militants, militantes et sympathisants de sa formation politique pour la célébration du 7ème anniversaire de ce parti qui a totalement manqué de bons conseillers dans le bureau national, ceux des jeunes et des femmes du CPR Ingantchi. C’est très dommage qu’un parti politique qui aspire gouverner un jour à la tête du pays, ne puisse pas partager au moment des faits, les douleurs qui frappent actuellement le pays et les populations de Banibangou en particulier. « Nous rendons hommages aux victimes des terroristes », c’est tout ce qui est ressorti des différents discours prononcés pour la circonstance lors de la cérémonie. Cet acte du parti CPR Ingantchi, ne restera pas impuni dans les pays où la démocratie est prise au sérieux. Sinon, pourquoi ne pas reporter l’anniversaire à une date ultérieure et partager comme les autres formations politiques, la douleur qui s’abat sur le pays ? Un anniversaire, reste et restera un anniversaire, pas plus. Ce bas comportement du CPR Ingantchi restera encré dans la mémoire des populations de Banibangou, et interpelle à la fois la classe politique quant au respect du deuil national que le pays aura a décrété.

Salif

Le Niger, raconte-t-on, est le bon élève de la France. Tout ce que les autres peuples peuvent ne pas accepter avec la France pour se préserver, les autorités nigériennes, comme liées par quelques contrats tacites avec leurs « maîtres », sont prêtes à tout accepter. Et, on l’aura compris, cette bienveillance ne vise qu’à mériter ses indulgences, son soutien malgré les conditions dans lesquelles elles réussirent à se maintenir au pouvoir. Il y a quelques jours, le président nigérien se rendait à Bruxelles, au siège de l’Union Européenne, pour s’entendre dire que la démocratie nigérienne serait la plus merveilleuse, taisant à dessein toutes les taches noires qui l’enlaidissent de corruption, d’injustice, d’élections bâclées, de détournements immenses, d’enrichissements illicites, de monarchisme, de trafics de drogue, etc.

Profitant de ce déplacement qui le conduira après en Ethiopie, au Tchad, au Gabon, poursuivant sa randonnée interminable, il se rendit avant à Paris où il avait rencontré le président français, Emmanuel Macron. Mais, rien n’a filtré de cette rencontre et, après l’entrevue, le président nigérien partit presque sur la pointe de pieds, lui qui aime tant se livrer aux médias français chaque fois qu’il se retrouve à l’extérieur. Il sait que chez lui ça ne va pas. Le peuple grogne et l’insécurité prend de l’ampleur.

Les interrogations légitimes que les Nigériens se sont posées, après l’attaque d’Intagamey dans le département de Banibangou, obligent aujourd’hui à ouvrir les yeux et à écouter le peuple. C’est pourquoi l’on pense que la rencontre avec Emmanuel Macron ne peut pas ne pas occulter l’épineuse question de l’insécurité au Niger et ce malgré le fait que, de plus en plus, la présence militaire française devient importante et agaçante, surtout quand les résultats ne suivent pas. Spéculations…

Les observateurs s’interrogent donc sur ce qui pouvait avoir été au centre des discussions avec les deux hommes. Pour certains en effet, ce nième revers infligé à l’armée nationale, même avec la présence militaire (inutile) de la France dans le pays, pose problème. On connait la liberté de ton que le Nigérien s’autorise souvent et pourrait, à un tel niveau de rencontre, exprimer toutes les préoccupations et les interrogations du Niger face à la dégradation de la situation. Il est évident que dans une telle dialectique, il est difficile qu’ils trouvent un terrain d’entendre, la France pouvant, tout de suite arriver à la déduction hâtive, que Niamey serait dans les pas déconseillés du Mali et du Burkina, toute chose pour laquelle, elle avait chouchouté les autorités de Niamey qu’elle présente, pour ses seuls intérêts, comme le bel exemple de réussite que l’Afrique n’aura jamais connu. Une telle thèse est tout à fait fondée et crédible quand, quelques deux jours après, l’on apprend que les militaires français chassés du Burkina Faso voisin, initialement prévus pour s’installer au Niger, changent de destination pour rentrer en France.

Dès lors l’on se demande si les relations avec le Niger seraient-elles entrain de se gâter, elles aussi. Les prochains jours devraient apporter plus de lumière sur le sujet.

A. S

 

Bazoum dans la fournaise de la place AB / « Katambé n’a pas dit la vérité » : Pourquoi cette attaque frontale pleine de colère ?

 Il est philosophe, parle beaucoup, polémiste sur les bords, mais il n’a pas tenu dans la fournaise de la place AB de l’université Abdou Moumouni de Niamey. Invité dans le cadre des séances d’échanges que les étudiants ont initiés avec les candidats à l’élection présidentielle prochaine, Bazoum a vite pété les plombs devant ses inquisiteurs du jour. Sans doute tendu, les nerfs à fleur de peau avec ce débat malsain sur son identité véritable et ses pièces d’état-civil, le président et candidat du Pnds Tarayya dans la course au fauteuil présidentiel n’a pas su garder son flegme. Il a manifestement abordé l’exercice, ou plutôt l’épreuve, sur la défensive, comme s’il se sentait déjà face aux juges dans l’affaire qui le tracasse. On le sentait mal à l’aise, complètement désaxé dans ses propos et c’est tout à fait au bout de ces arguments très par les cheveux qu’il laisse tomber le mot fatidique : « Katambé n’a pas dit la vérité », a-t-il lâché en guise de réaction à l’évocation du sale dossier des détournements des fonds de l’armée. Et c’est de bonne guerre si l’opinion nationale a estimé que Bazoum a traité Issoufou Katambé de menteur.

Katambé est tout de même du même parti politique que lui, président régional du fief historique du Pnds Tarayya

Qu’est-ce que le nom d’Issoufou Katambé vient-il chercher dans ce débat ? Bazoum est-il obligé de parler de Katambé dans les termes utilisés à propos de ce dossier admis de tout le monde, y compris les mis en cause ? Outre la solidarité gouvernementale qui lui fait obligation de ne pas ainsi tirer à boulets rouges sur un collègue, membre du même gouvernement, Bazoum a donné, sur la place AB, une piètre image du présidentiable qu’il se réclame. L’homme n’a pas le sens de la réserve, entend-on dire un peu partout. En outre, Katambé est tout de même du même parti politique que lui, président régional du fief historique du Pnds Tarayya. L’ignore-t-il ou estime-t-il que le ministre de la Défense ne pèse pas grand chose sur l’échiquier politique régional pour éviter de le contrarier.

Bazoum a pratiquement tourné en ridicule en le présentant comme quelqu’un qui s’est trouvé grisé par son auditoire et qui a perdu le contrôle de sa langue au point d’asséner des contrevérités

Bazoum a-t-il parlé de son collègue ministre de la Défense de façon si irrévérencieuse sans motif valable ? Personne ne le croirait. A-t-il eu une prise de bec avec l’intéressé pour être aussi désagréable ? Ou bien at- il découvert que le sieur Katambé fait partie du lobby du Pnds et de Tahoua qui fait ombrage à sa candidature ? Les langues étant difficiles à délier du jour au lendemain, on retiendra pour le moment que Bazoum s’est défaussé sur Katambé sans raison. Et le pire, c’est qu’il l’a pratiquement tourné en ridicule en le présentant comme quelqu’un qui s’est trouvé grisé par son auditoire et qui a perdu le contrôle de sa langue au point d’asséner des contrevérités. Pour se vanter et faire dans le populisme de mauvais aloi. Pourtant, au regard du dossier dont il est question et qui est de notoriété publique, Bazoum a sans doute été mal inspiré de présenter Katambé sous les traits d’un affabulateur.

C’est une grave affaire qui a débordé les limites du Niger et dont personne, à l’exception bien entendu d’un certain Bazoum, ne discute la véracité

Le scandale du ministère de la Défense, avec des milliards et des milliards détournés pour refiler à l’armée nigérienne, en guerre, des armes défectueuses lorsqu’elle n’est pas carrément dépossédée des ressources budgétaires devant lui permettre d’acquérir les armes qu’il lui faut, n’est un secret pour personne.

C’est une grave affaire qui a débordé les limites du Niger et dont personne, à l’exception bien entendu d’un certain Bazoum, ne discute la véracité. En veut-il à Katambé d’avoir exprimé son opinion personnelle vis-à-vis des auteurs de ces détournements ? En présentant ainsi Katambé, sous des traits peu flatteurs, Bazoum a préféré sacrifier l’homme politique pour, espèret- il, s’aliéner le soutien d’hommes qu’il sait financièrement puissants.

Bazoum a mis davantage de sable dans son «dambou».

À en croire les sons de cloche et les avis émis par de nombreux citoyens, Bazoum a sonné la cloche qu’il aurait dû s’interdire de sonner. Issoufou Katambé, jusqu’à preuve du contraire, jouit d’un certain respect au sein de l’opinion nationale nigérienne. Dans une gouvernance aussi pourrie que celle de la 7e République, le ministre de la Défense actuel est perçu comme un «monsieur propre», une sorte de gouvernant modèle auquel on ne touche pas sans risque. Et le comble, c’est que le pécheur s’appelle tout de même Bazoum, un homme actuellement dans le creux de la vague, avec sur la tête une affaire aussi gravissime que la mise en cause de ses pièces d’état-civil. C’est donc un homme sur la sellette qui s’en prend à un autre, mieux vu au sein de l’opinion nationale. Pour de nombreux observateurs, Bazoum a mis davantage de sable dans son «dambou». Étant en très mauvaise posture face à la justice, mal vu au sein de l’opinion publique nationale, Bazoum vient assurément de se mettre sur le dos une bonne partie de la classe dirigeante du Pnds Tarayya.

Yaou

 

Le Président Bazoum Mohamed semble bien dire et démontrer à quiconque voudrait l’entendre qu’il n’a peur de rien et de personne. En tout cas, les actes qu’il est en train de poser le démontre de si belle manière : il se promène à des endroits incertains sans escorte ; il entreprend une campagne d’assainissement financière dans laquelle il va très certainement ébranler plusieurs gros bonnets ; bref, le président Mohamed Bazoum ne s’encombre pas de subterfuges et d’artifices même pour sa propre sécurité. Tenez !

Ces derniers temps, il se raconte que le chef de sécurité de la présidence a été humilié par son président ! On se répète ; décidément, ce nouveau président de la République du Niger n’a peur de personne ; même pas de ceux qui sont sensés assurés sa propre sécurité. En effet, le président Bazoum n’a que faire des encombrements inutiles ; surtout quand ils ont trait au saccage des deniers publics. L’un des frustrés victimes de l’orthodoxie et de la droiture du président Bazoum Mohamed serait son propre chef de sécurité.

Celui-ci se serait rendu auprès de lui pour lui présenter une facture de quarante millions représentant le budget pour couvrir les frais de carburant et de jalonnement pour une sortie que s’apprêtait à effectuer le président Mohamed Bazoum hors du pays. En clair, il s’agit du budget devant assurer l’escorte du président de son palais présidentiel à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey d’où il s’envolerait pour un voyage hors du pays. Le président avait alors piqué une colère indescriptible et aurait déchiré la facture faramineuse séance tenante devant l’indélicat. De l’avis des gens qui avaient participé à l’événement, jamais le président Bazoum n’avait témoigné d’une telle colère quand on lui a expliqué que de tous les temps les choses se seraient passées de cette façon. Imaginez s’il vous plait les sorties intempestives de l’ex- président Issoufou Mahamadou ! Dire qu’à chaque sortie c’est la bagatelle somme de quarante millions qui sont saignés et distribués inutilement entre les officiers en charge de cette question ! Ne parlons pas de petits soldats exposés aux intempéries car ils n’ont que 2500F par sortie parait-il ! L’on s’aperçoit une fois de plus du mal que l’ancien président Mahamadou Issoufou a causé pour le budget national, au-delà, à toute la nation. Comment l’ex-président Issoufou avait-il laissé dix ans durant s’installer une telle saignée ? C’est à croire même qu’il aurait une ristourne dans cette affaire ! Pourquoi pas car, il encaissait bien ses frais de mission ; contrairement au nouveau président qui a décidé de s’en passer. Tout dernièrement, il s’est passé un fait inédit. De retour d’une mission, il avait sommé l’agent comptable de retourner au Trésor national le reliquat du budget. Scandale car, comme d’habitude, le zélé financier a déjà fait le partage entre les membres de la mission. Mal lui en a pris car il a su récupérer ce qu’il avait déjà donné. Partant de cette expérience, le président Mohamed Bazoum aurait aussi décidé de réduire considérablement les membres qui composent sa délégation en cas de sorties. Pas moins de trois personnes, auraitil retenu. En tout, ceux qui étaient aux alentours de la salle de Conférence Mahatma Gandhi le samedi 12 Juin auraient constaté ce changement, ce comportement inédit dans l’histoire des présidents, même en Europe. En effet, le président Bazoum est un homme modeste, sobre, des qualités qu’il déploie allégrement pour s’attirer la sympathie des nigériens ; un véritable coup de poker que le philosophe est en train de réussir avec brio ! Enfin, clôturons par cette autre anecdote qui se serait produite sous peu. Une délégation toute rouge ou blanche, composée de Touaregs et d’Arabes se serait rendue chez son Excellence Bazoum. Après les avoir accueillis et les écoutés, il n’a pas manqué de les renvoyer sine die ! Comme quoi, il n’aurait pas apprécié l’objet de leur visite. Il aurait carrément refusé leur main tendue de frères blancs venus pour travailler de façon fraternelle avec le frère blanc. Au fait, il avait été choqué par deux termes : frères et blancs. Il leur aurait fait savoir qu’il est aujourd’hui le frère de tous les citoyens nigériens et il n’accorderait aucun privilège à un groupe, soit-il de sa propre famille. La délégation a quitté, la queue entre les pattes.

Décidément, à qui le président Mohamed Bazoum ne dirait-il pas NON ! Ce caractère léonin et désinvolte laisse voir un homme qui fera partie intégrante de l’Histoire de notre pays. Les «On n’a jamais vu ou connu ça» font légion avec la gouvernance de son Excellence Bazoum Mohamed. L’espoir est donc permis de voir son plan de redressement des finances aboutir à des résultats concrets. Surtout, l’attente ultime des nigériens est de voir les anciens voleurs ramener ce qu’ils ont volé au Trésor national. Le pays serait sauvé car ce sont des milliers de milliards qui ont été spoliés au pays. Une grande partie de cet argent est parti dans le ciment. Pour vous en rendre compte, allez dans les quartiers périphériques huppés comme Bobiel, Francophonie, Niamey 2000, etc… Des immeubles chatoyants neufs, avec souterrain font légion dans ces quartiers mondains. Si jamais le président Mohamed Bazoum mettait la main sur de tels indélicats, il aura tous le Niger derrière lui !

Kaillo

La vision occidentale n’est rien d’autre qu’un impérialisme radical que les anciennes métropoles imposent aux anciennes colonies un peu partout dans le monde. En Afrique plus que partout ailleurs, l’impérialisme occidental a causé de multiples maux qui continuent à faire croupir plusieurs pays. Pour la France, cet endoctrinement a pour nom la Françafrique, une véritable secte qui étend ses tentacules principalement sur les pays de l’Afrique Occidentale. Des groupes de pressions existent dans tous les domaines de la vie de nos Etats. L’Economie, la Politique, l’Armée… tous les secteurs de la vie de nos peuples sont sous le contrôle de réseaux mafieux qui les prennent en otage. Résister à ces groupes revient à un saut suicidaire si toutefois l’on ne dispose pas d’un soutien des plus efficaces dans son pays.

Partout à travers les réseaux sociaux, la une qui s’est muée en scoop est l’intervention du président Mohamed Bazoum lors de sa visite en France. Le courage dont a fait preuve le président Bazoum représente une fierté énorme dont se délectent les nigériens. Au-delà, ce sont tous les peuples africains meurtris par les agissements de la France qui se trouvent réconfortés par le comportement du président nigérien, décidé à se soustraire de la liste des présidents larbins que la France manipule à sa guise à travers les méandres de la Françafrique. En tout cas pour les nigériens, cela ne fait l’ombre d’aucun doute que leur président est sur la bonne voie. Cette attitude dont témoigne le président Bazoum Mohamed est rare et elle relève d’un nombre très étriqué d’hommes vaillants qui ont marqué l’Histoire récente du continent. Faisons économie de ceux qui ont boosté les indépendances et qui se sont fait remarquer à travers une rupture totale avec le néocolonialisme. En figure de proue se trouve le président libyen Mouammar Kadhafi qui, toute sa vie durant, a combattu énergiquement l’impérialisme occidental.

Dans son sillage il a entraîné des hommes comme Thomas Sankara, Robert Mugabe, Paul Kagamé et les autres. On peut un temps soit peu citer notre vaillant Baré Maïnassara qui a été fortement influencé par Kadhafi.

Tous ces noms retentissent fort dans la mémoire des africains, au-delà, dans la mémoire des peuples du monde entier investis dans la lutte contre l’impérialisme occidental. D’ores et déjà, le président Bazoum Mohamed donne des signes et des prémices d’une gouvernance totalement en rupture avec les idéaux de saccages et de spoliations générés par l’impérialisme occidental. Eh oui ! Il faut désormais se résoudre à l’admettre ; cet homme n’est pas seulement inflexible ici au Niger où il a résisté jusqu’à ce jour aux assauts répétés du clan Issoufou qui voulait l’entraîné dans le népotisme et la camarilla. Il s’érige désormais en défenseur avéré des peuples sans voix qui vivent au quotidien le martyr des clauses assassines du néocolonialisme.

Dans ce contexte précis, les nigériens ont un rôle prépondérant à jouer. Il s’agit de se lever comme un seul homme et d’accompagner leur président dans sa vision. Les nigériens de tous les bords doivent faire bloc derrière leur nouvel homme fort afin de montrer aux yeux du monde entier que sa vision est aussi celle du peuple dans son ensemble. Dans ce genre de situation, une faille est vite arrivée, créé et entretenue savamment par les valets locaux de l’impérialisme.Ils sont nombreux les frères africains qui ont été utilisés pour court-circuiter le destin des révolutions les plus convaincantes ; c’est le cas au Burkina avec Thomas Sankara qui a vu son meilleur ami Blaise Compaoré se dresser contre lui. C’est le cas en Libye où les occidentaux ne sont pas passés par quatre chemins pour déstabiliser et anéantir un pouvoir qui a même servi certain d’entre eux ; ce n’est pas Sarkozy qui dira le contraire, lui dont une partie de la campagne électorale aurait été financée par des fonds libyens. Tout récemment, la tragédie qui s’est passée en Haïti laisse pantois plus d’un observateur.

Comme on le voit, l’enjeu est de taille et notre tout nouveau président a besoin d’un soutien populaire très fort pour dissuader l’occident et ses groupes de pression. Seule une volonté populaire unanime peut contrecarrer les visions macabres des occidentaux. Les valets locaux sont aussi avertis. A l’heure actuelle, les nigériens restent unanimes que le président Bazoum reste un choix très sûr et efficace pour le pays. De l’avis de plusieurs observateurs, il ya quelques années, le Niger n’a eu un président aussi courageux que Bazoum Mohamed. Ayant mis en branle tous les maillons de la dictature instaurée par l’exprésident Issoufou, Bazoum Mohamed, refusant tout compromis quant à la continuation de la gabegie perpétrée par le clan Issoufou Mahamadou et malmenant sans répit les détourneurs de deniers publics couverts par le pouvoir de son mentor, le président de la République, Mohamed Bazoum est tout simplement convaincant. Il revient aux nigériens et à tous les peuples meurtris par l’impérialisme d’accompagner la révolution initiée par cet homme.

Mallam

Lors de sa prestation de serment, Bazoum Mohamed, proclamé président de la République par la Cour constitutionnelle, a laissé entendre que « quiconque a une responsabilité dans l’administration publique répondra désormais tout seul et entièrement de ses actes ». Et que « son parti politique, sa ‘base’, sa famille, sa communauté ne lui seront d’aucun secours au cas où son comportement devrait commander une mesure coercitive à son encontre ». Tout est ici dit, même les non-dits ont été saisis par les Nigériens à travers ce « désormais ». Des Nigériens avides de justice, de traitement égal devant la loi. Des Nigériens qui ont décrié pendant 10 ans, correspondant aux deux mandats de Mahamadou Issoufou à la tête de l’Etat, la mauvaise gouvernance économique et politique. Une gestion dont, bien entendu, Bazoum Mohamed est comptable, étant une pièce maitresse de la galaxie rose. Une décennie au cours de laquelle les Nigériens ont connu toutes sortes de catégorisations et de vexations, avec en sus un traitement inégal devant la loi. Harcèlement et prisons pour les dénonciateurs et les libres penseurs dont les hommes politiques de l’opposition, les journalistes, les lanceurs d’alerte, les acteurs de la société civile. Impunité totale pour tous ceux qui ont fait allégeance à la renaissance et qui trainent de casseroles bruyantes à leurs pieds et à leurs cous. Aucun n’a été inquiété, comme s’ils étaient munis d’un permis de tout dire, de tout faire, sans avoir à répondre devant la loi. Impliqués dans les plus grands scandales politico financiers, ils ont, au grand dam du peuple nigérien bénéficié de la protection, que dire, de la bénédiction du système. Pourtant, bénéficiant de leurs positions dans l’appareil de l’Etat, ils ont dilapidé les ressources nationales, et mis en péril les intérêts vitaux de la République. Uniquement mus par leur confort personnel, leurs intérêts égoïstes et de clan. Tout en narguant de la manière la plus insolente qui soit les citoyens nigériens qui, pendant ce temps, ont du mal à joindre les multiples bouts du mois. Dans un contexte marqué par d’attaques terroristes presque quotidiennes, chaque jour plus meurtrières, dans les rangs des civils comme des militaires. Ace sujet justement, certains ont poussé l’outrecuidance, l’indécence et un mépris affiché pour le peuple nigérien, jusqu’à détourner les fonds destinés à la défense du territoire national et à la sécurité des citoyens. Voilà les suppôts du terrorisme. Dans presque toutes les régions du Niger, la situation de désolation, de déplacement de populations, de massacres de paisibles citoyens, de rapt du cheptel, d’incendies des greniers, est la même. En particulier à Diffa, Tillabéry, Tahoua et Maradi.

Autant dire que les ressources nationales ont été gérées de manière opaque, comme on dépense son argent de poche, une gestion des plus artisanales. Loin de « la bonne gouvernance » et de « l’efficacité de la dépense publique » tant fredonnées et martelées par le PNDS-Tarayya quand il était à l’opposition.

Les affaires qui ont jalonné la gouvernance de la renaissance sont nombreuses. Certaines ont même défrayé la chronique internationale, faisant les choux gras de journaux à grands tirages, écornant terriblement au passage la crédibilité du pays chèrement acquise sous la Vème République. La vente circulaire de l’Uranium dite Unaniumgate, le prêt frauduleux d’eximbank, le prêt miraculé du Congo, l’achat du vieux coucou pour le camarade président et ses accessoires (hangar et système anti-missile), le don de riz pakistanais, l’affaire africard, les 20 milliards de l’ARTP, l’affaire Mukuri, la gestion du pétrole nigérien, le scandale du ministère de la défense, les containers de la SORAZ... Tous ces dossiers attendent d’être dépoussiérés et tirés au clair devant les juridictions compétentes.

Sans oublier les milliers de fois où, par de grossières violations de la loi, le régime a porté atteinte aux droits humains et emprisonné des opposants et des libres penseurs.

Il est bien de faire des professions de foi, mais le mieux et le plus juste serait de passer aux actes. Le ‘désormais’ ne permet pas de faire table rase de tout ce que les nigériens ont vécu et subi pendant ces dix dernières années, et de continuer en faisant comme si de rien n’était. Le Niger et les Nigériens attendent d’être dans leurs droits, leur dignité.

Dans le même discours d’investiture, Bazoum a proclamé : « Je serai implacable contre les délinquants parce que j’ai conscience du tort que porte la corruption au développement du pays. Elle constitue par ailleurs une grande source de discrédit pour un régime et comme telle, elle est un grand facteur d’insécurité ».

La prise de conscience est louable, mais si elle n’est pas suivie de décision et d’actions concrètes conséquentes, elle ne sert à rien. Bazoum aura besoin pour ce faire de beaucoup de courage et d’abnégation.

« L’agir est la forme pure du vouloir ». Le philosophe comprendra.

A.S

Personne ne peut arrêter le train de Bazoum dans sa course pour la présidentielle de 2020-2021, rassuré qu’est l’intéressé, ainsi qu’il l’a dit et ce malgré toute l’indignation que sa campagne électorale avant l’heure a provoquée au sein de l’opinion, que rien et personne ne peut l’empêcher de la poursuivre. Comme beaucoup de gens s’en doutent, le sieur Bazoum serait au-dessus des lois du pays qui ne peuvent s’imposer qu’aux seuls Nigériens de seconde zone. Comme si le destin le surprenait, le président du Pnds-Tarayya, depuis que le président sortant lui fit la faveur d’être le candidat du parti, non sans provoquer des frictions au sein du parti, s’agite, incontrôlable, allant dans tous les sens, et ne pouvant garder son calme pour aller dans la lutte politique, plus sereinement. Comme quoi, le pouvoir affole surtout que de loin l’on peut percevoir ses mirages. Alors qu’il pouvait croire que la faveur qu’il avait lui donnait plus qu’un autre des chances et une assurance pour occuper le fauteuil présidentiel, le voilà depuis quelques jours qui voit ses rêves se briser, ses espoirs fondre, comme beurre au soleil.

Tout le monde savait que les choses ne pouvaient pas être faciles pour le candidat Bazoum même si aujourd’hui cette histoire de l’article 47 soulevée au sein de son parti, se dissipe quelque peu, mais sans que rien ne puisse rassurer que la question ne rebondira pas. Mais il y a des raisons plus objectives qui militent en défaveur de son sacre. Il y a d’abord l’image que l’homme a laissée de sa personnalité depuis des années qu’il agit sur la scène politique avec d’abord une parole politique, un discours public qui manque de finesse au point où, chaque fois qu’il intervient, il ne manque pas de faire des gaffes qui ont gravement galvauder son image d’homme public. Mais il y a davantage. En effet, c’est déjà dans le parti que sa candidature divise depuis qu’avec Hassoumi Massaoudou, la rivalité avait été tranchée dans la passion et une émotivité mal maitrisée pour brutaliser un homme, et avec lui, tous ceux qui sont avec lui est ils sont nombreux – dans le parti, qui se retrouvaient à travers son leadership, mais surtout reconnaissant pour avoir beaucoup mouillé le maillot, même si ce n’est pas toujours par le bien. Depuis l’incident, le parti est traversé par quelques douleurs, quelques rancoeurs, quelques incompréhensions qui ne sont pas prêtes de s’estomper, tant elles restent vives et graves.

Pire, dans un pays où, sans alliance, aucun parti ne peut seul gagner des élections, il se trouve que le candidat du pouvoir, n’est pas en bon terme avec les leaders politiques en présence car, jamais il n’a su ménager ses relations avec les autres pour lesquels, il n’a jamais rien exprimé que du mépris. Il n’y a pas un seul parti politique qui soit en bon terme avec lui. On se rappelle que, gobant mal qu’un pôle du pouvoir ait manoeuvré par-dessus de sa tête, lui président du parti, à faire venir certains partis politiques dans le pouvoir pour rassurer un président qui avait conscience des fragilité de son pouvoir, Bazoum n’a jamais su cacher à Seïni Oumarou et aux autres son dépit, leur expliquant que s’ils sont venus avec eux, eux ne seraient jamais partis pour les chercher. Leur ralliement au pouvoir, pouvait-il se moquer, n’est que la preuve de leur incapacité à assumer l’opposition et à pouvoir résister à la tentation du pouvoir et à supporter des années de traversée du désert, toute chose qu’ils auraient, eux, pu faire, sans jamais renoncer à l’opposition et ce malgré le fait que maintes fois, Tandja leur tendait une main pour rentrer dans son gouvernement. Alors que l’heure est venue pour lui de fédérer des forces politiques autour de sa candidature handicapée, le voilà qui ne peut compter que sur quelques microscopiques partis politiques qui n’ont aucune envergure nationale et ce à un moment où son monde s’effondre avec un empire rose qui s’écroule sous ses pieds, incapable d’arrêter l’hémorragie. Comme on peut l’imaginer, le candidat Bazoum, depuis des jours, comme s’il devrait être au coeur d’un complot, a du souci à se faire. Comment peut-il s’en sortir quand il ne peut même pas compter sur son propre parti aujourd’hui déchiré ? Et la situation ne fait que se compliquer de jour en jour avec de nouvelles défections qui témoignent de ce que sa candidature ne fait pas l’unanimité et que peut-être, Hassoumi Massaoudou n’avait pas tort de se poser en alternative pour le parti.

La guerre fratricide a laissé de graves séquelles dans le parti, même jouant sur une réconciliation de façade, pour vouloir faire croire que le parti retrouvait sa sérénité et que «tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles». Le mal était profond, insondable. On se rappelle d’ailleurs que Tahoua surtout – seul fief d’ailleurs du parti – se démarquait de cette candidature avec une désapprobation que le président Issoufou tentait de contenir en s’impliquant dans la dispute. Ainsi, il préféra l’un pour l’autre, et refuse qu’une démocratie interne règle le différend pour que le parti n’en soit pas trop affecté. Comment un candidat qui n’a aucun ancrage électoral même dans ce qui serait sa région natale, peut-il porter un projet présidentiel surtout lorsque le fief reconnu du parti en vient à bouder sa candidature ? On voit bien que la médiation du président sortant ne lui aura été d’aucun secours quand on voit la cascade de démission du parti depuis des jours et cela n’a pas l’air de s’arrêter. Les prochains jours pourraient révéler toute l’ampleur du séisme qui prend racine sous ses pieds pour faire sombrer tout le projet pour lequel, selon certaines indiscrétions, il aura déjà mobilisé de gros sous. Peut-il oublier qu’il est dans une entreprise dans laquelle l’argent a peu de mystères à produire parce qu’il s’agit, quand même, de conquérir les coeurs des hommes ?

Des départs qui intriguent…

Pourquoi donc certains militants, et non des moindres, ont-ils choisi de quitter le parti, pour refuser implicitement, de soutenir le candidat officiel du parti ? Est-ce parce que, comme à l’endroit des autres candidats, le candidat en question, n’aura exprimé pour ses camarades aussi que du mépris ? Lorsque le bal commence avec Tahoua, bien d’observateurs se posent mille et une questions quant aux motivations profondes de cette débandade dans le parti avec de grands militants qui choisissent ce moment pour abandonner le candidat du parti ? Le départ de Idi Ango Ousmane, l’ancien DG de la SONIDEP, du président du Conseil de ville de Tahoua, Abdoul-Raouf Dodo, de Djabiri Hassimi, ancien député national et ancien gouverneur de Tillabéri n’a rien de rassurant surtout quand on sait la proximité de certains et notamment de l’ancien DG qui, même en quittant le parti, prétend qu’il serait toujours avec le président Issoufou auquel il serait redevable et reconnaissant. Qu’est-ce que cela peut-il cacher ? Quand on lit bien ces événements, l’on peut bien comprendre que d’autres dans les prochains semaines, voire dans les prochaines jours finiront par sortir de l’ombre pour annoncer, eux aussi, leur départ du parti. Mais, au stade actuel, il est difficile d’avoir une lecture précise de ce qui se passe au Pnds et dans le pouvoir. On sait seulement que ça ne va pas et que le candidat engagé dans la course ne rassure pas et ne rassemble pas. C’est tragique.

Énigme…

Jusqu’ici, ceux qui partent, ne se sont pas encore prononcé pour dire le choix politique pour lequel ils quittaient le PNDS et son candidat. Le font-ils pour un parti en gestation et pour quel candidat ?

Le font-ils pour Salou Djibo dont on disait qu’un deal le lierait avec Issoufou Mahamadou, et ce même si le leader de Malbaza dément la rumeur qui le donnait partant pour le compte du parti Doubara ? Le font-ils pour une éventuelle continuation, un Tazartché quand on sait que depuis des semaines, la mode du troisième mandat revient dans la sous-région et surtout que pour le cas du Niger, avec l’insécurité, les incertitudes sur les élections, quelques malins esprits pourraient faire cet appel du pied pour demander à un président sortant de rester afin de consolider les acquis et sauver un pays au bord de l’éclatement ? Peuvent-ils le faire pour un autre leader tapis dans l’ombre par la volonté de partenaires qui pourraient juger des fragilités du pays qui fait face à de multiples défis pour vouloir qu’un choix de raison soit fait pour sauver le pays d’une probable débâcle ? Time will tel…

En tout cas, quand on écoute les discours politiques de ces derniers jours, et même dans l’intervention de Hassoumi Massaoudou au congrès de MPR Jamhuriya, l’on peut entendre une parole mûre qui interpelle les consciences pour montrer d’une part que le combat actuel n’est pas que celui d’une opposition et qu’il s’agit désormais de sauver un pays non un système ou un héritier imposé surtout que celui-ci qui est appelé à le perpétuer est aussi malhabile en politique. Rater le bon choix pourrait conduire loin ce pays qui a perdu confiance en une classe politique qui a encore à convaincre quant à ses capacités à transcender ses divergences et les clivages pour s’atteler à rebâtir un pays qui va mal, très mal. Ces échangeurs et ces hôtels de luxe ne doivent tromper personne. Ce ne sont pas des priorités pour le pays. Ils sont loin de donner une image vraie de ce pays. Quand on peut voir la mobilisation autour de partis de l’opposition, avec Amen- Amine, avec Kiishin Kassa, avec RDR Tchanji, avec le Moden Fa Lumana, il est clair qu’on peut comprendre la profondeur et la réalité des malaises qui traversent le pays. Qui n’a pas été frappé par cette vivre approbation des congressistes du MPR du samedi dernier quand, intervenant, Ibrahim Yacoubou disait : «Les femmes sont marginalisées, les jeunes n’ont pas d’emploi» ? Ils étaient nombreux à se retrouver dans ces propos et cela, en principe, pouvait aider le régime à comprendre le peu de crédit dont il peut jouir aujourd’hui au sein d’une opinion nationale dégoûtée d’un socialisme qui n’a fait qu’enrichir une clinque au détriment d’un peuple laissé sur les bords de a route, misérable.

Ce regard critique sur l’aventure du candidat du Pnds montre à quel point les choses s’annoncent difficiles pour Bazoum et la situation ne peut se dégrader pour lui, surtout quand on sait la détermination d’une opposition condamnée à jouer son va-tout pour sa survie politique et surtout le fait que, par des élections qui ne rassurent pas, demain, d’autres formations politiques pourraient regagner l’opposition. Pourquoi, devraient-ils rester quand des pans entiers du parti sont en train de quitter le parti et son candidat ? Cette situation, comme on peut le comprendre, ne peut que pousser d’autres partis politiques, à abandonner un navire qui prend de l’eau de toute part, condamné au naufrage.

C’est un crash tragique d’une ambition politique en déphasage avec les aspirations du peuple.

A.I

Bazoum Mohamed, en arrivant au pouvoir en avril 2021, héritait d’un pays qui va mal, d’un pays où tout, ou presque, est à refaire. Ses premiers discours montraient qu’il en avait bien conscience et qu’il avait ce désir de changer, de se démarquer d’une gouvernance que le pays avait connue, 10 années auparavant, avant qu’il ne vienne aux commandes du pays. Ses discours des premiers jours avaient résonné dans les consciences et les Nigériens avaient cru à son socialisme, à son pouvoir pour changer, à sa volonté ardente de secouer le cocotier. Il donnait, par un discours fait d’audace, le ton, et on avait cru trop rapidement que les choses ne seront plus comme avant. Bluff.

C’est vrai qu’au départ, il avait tenté, sans succès de démythifier le pouvoir, allant presque partout sans s’encombrer d’une sécurité ostentatoire et faire oublier l’enfer que les passages de l’ancien président Issoufou faisaient vivre aux Nigériens pendant dix années de culte de la personnalité et d’extravagances politiques. Il passait inaperçu, sans que jamais ses passages ne gênent trop la circulation et les Nigériens en étaient d’autant soulagés qu’ils saluaient, presque partout, la nouvelle ère de détente car qui ne sait pas que lorsque Issoufou devrait passer dans la ville, pour aller à l’aéroport ou ailleurs, les populations s’empressaient de finir avec la ville pour rejoindre leurs domiciles ou leurs services de peur que son passage ne leur fasse pas attendre des heures avant que ne passe le « Roi Soleil ».

Mais on a fini par effrayer Bazoum Mohamed, le faisait redouter le pire, depuis l’attaque encore non élucidée de chez Seini Oumarou qui a coûté la vie à un une garde et depuis que certaines sources, relayées par certaines chancelleries, annoncent des attaques imminentes dans la capitale, demandant aux ressortissants étrangers d’éviter les lieux d’affluen- ces humaines. Ainsi, peu à peu, on finit par le récupérer, effrayé lui aussi de tomber dans un guet-à-pent, poussé dans la même paranoïa qui avait empêché à Issoufou d’aller vers le peuple, tout socialiste qu’il se revendiquait et qui aurait, en d’autres temps, parcouru, selon ses propres dires, l’ensemble des villages nigériens. Il apprenait alors à avoir trop peur du pouvoir et de son peuple. Il savait sans doute qu’il gouvernait dans l’injustice et par la prévarication.

Dévié de sa trajectoire…

En vérité, il avait paru pour certains milieux de son parti, comme un électron libre qui risquerait de causer au parti bien de dommages et notamment, lorsque, comme il le faisait entendre : « chacun devra répondre de sa gestion », et que « plus personne ne sera d’aucun secours pour un autre ». Ainsi, Bazoum a fini par avoir peur de ses courages, et finissait par se ranger, au nom de ce que ceux qui voulaient l’apprivoiser politiquement appelaient« l’unité du parti » qui serait la règle d’or de ceux qui, se servant de lui, voudraient se mettre à l’abri d’une lutte contre l’impunité qu’il annonçait avec fracas. Depuis, il semble plus écouter le parti que le pays, un clan que le peuple, gouvernant pour le plaisir d’un patronat du parti qui a mangé gras pendant dix ans de concussion et qui voudrait ne pas être rattrapé par sa gestion.

La lutte implacable annoncée contre l’impunité semble donc perdue, tombée à l’eau. Et plombé dans l’inertie, Bazoum bouge sans avancer, donnant l’impression par un certain activisme trompe-l’oeil d’être actif, de conduire l’action, de travailler quand, pourtant, on ne le voit que dans deux actions qui font plus de lui un président-touriste qu’un homme d’action.

Le passionné d’exotisme…

C’est une particularité du Président Bazoum qui aime ces randonnées champêtres, à humer l’air campagnard des villages nigériens. On l’a vu aller en profondeur dans le pays, rencontrant des populations pour lesquelles il n’avait que des promesses comme s’il devrait être un candidat non un président « élu », attendu plus sur des actes concrets que sur des paroles. Après plus d’un an, il est dans le folklore, oubliant l’essentiel par rapport auquel il devra être jugé par ses compatriotes qui attendent après tant de mois, des actes. Il est vrai qu’on a entendu en fin de semaine dernière le lancement de la construction de milliers de salles de classes, qu’on ne va plus à l’école normale qu’avec le Bac, que des armes sont achetées en Turquie, mais entretemps, la vie se précarise, le pouvoir d’achat des Nigériens s’amenuisant chaque jour davantage, et rien de bouge, rien ne change dans la vie des Nigériens, le pays semblant être suspendu, ne pouvant avancer d’un iota. D’ailleurs, depuis quelques jours, ça grouille dans certains syndicats qui ne voient rien de ce qu’on a promis et commencent par donner de la voix. Les étudiants sont en colère car pour eux aussi, avec les nouvelles conditions annoncées qui trahissent le socialisme, notamment cette « aide sociale » à laquelle le ministre de tutelle dit renoncer et qui était concédée à des étudiants sans soutien afin de les aider à travailler dans ces conditions plus soutenables. Faut-il lire là les signes d’un gouvernant confronté à une tension préoccupante de trésorerie ainsi qu’on l’apprenait il y a quelques jours ? La décision du ministre de l’Enseignement Supérieur ne fait pas du socialisme. Elle ne rend pas service à Bazoum Mohamed auprès de ces jeunes, et Mamoudou Djibo doit le savoir. Les enfants des pauvres méritent mieux. Le socialisme, pouvait-il priver les enfants des pauvres du minimum ? La solution, face à la disette financière, pouvait-elle être de les priver du minimum ou plutôt, de demander des comptes à ceux qui ont volé l’argent du contribuable et qui sont jusqu’ici impunis, presque intouchables ?

Le commis voyageur…

Ça, il l’a hérité de son prédécesseur qui aime tant plastronner dans les grands foras, vaniteux à prendre partout la parole et se flattant même si Bazoum, lui, n’est pas dans ce registre, dans cette obsession de la vanité. Mais comme l’autre, il voyage beaucoup, ne ratant aucune occasion pour prendre l’avion, et s’en aller ailleurs. Le travail du président n’est pas à l’extérieur. Il faut donc revenir les pieds sur terre pour affronter les réalités du pays, les vrais problèmes qui se posent à la nation. La rutilance des images de l’extérieur ne doit pas obnubiler au point de ne pas voir ce qui se passe dans le pays et ne pas entendre les colères et les cris d’un peuple qu’il faut apprendre à écouter et à comprendre. Tant que Bazoum ne fera pas la différence entre le parti et le pays, il ne pourra pas avancer. S’il veut plaire au PNDS au détriment du Niger, il doit assumer son choix.

Mairiga