Une carte électorale biométrique qui vaut carte d’identité pendant dix ans. Histoire de dire que ces refugiés dont le Mnsd Nassara dénonce l’enrôlement vont voter lors des prochaines élections, mais également en 2026. En somme, on remplace le vote par témoignage, vulgaire façon de faire la fraude électorale, par une procédé raffiné qui a l’avantage d’être couvert du sceau de la légalité. Ni vu, ni connu, le candidat ayant les faveurs de la Ceni et de sa Difeb passera comme lettre à la poste. Le Mnsd est révolté, c’est peu de le dire. Ce qui corrobore les confidences faites par de proches collaborateurs de Seïni Oumarou, comme quoi ils ne sauraient cautionner un processus électoral dans lequel ils se font hara kiri et que les choses vont bientôt bouger. Tout porte à croire que c’est l’heure de la révolte et du retour sur la voie de la grandeur et de la seule servitude qui compte pour le parti de Seïni Oumarou, la sujétion vis-à-vis du Niger et de son peuple.

Laboukoye

08 décembre 2019
Source : Le Courrier