Politique

Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Kalla Ankouraou, a reçu officiellement, les documents actant le transfert de la Présidence de la Plateforme Ministérielle de Coordination des Stratégies pour le Sahel. La cérémonie s’est déroulée dans les locaux du Ministère des Affaires, en présence du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Mohamed Ibn Chambas, du Représentant du Président de la Commission de l’Union Africaine, Son Excellence Monsieur Pierre Buyoya et du Secrétaire Général du Ministère de l’intérieur.

Dans son intervention à cette occasion, le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Kalla Ankouraou, a salué les efforts du gouvernement tchadien qui a conduit efficacement la plateforme pendant trois ans, sans cesser d’alerter sur l’urgence des problématiques transfrontalières et des réponses concertées pour résoudre la crise du Bassin du Lac Tchad, la situation au Mali et l’instabilité en Libye. Le Niger, dit-il, est déterminé à poursuivre « les efforts engagés par nos prédécesseurs », afin de « sensibiliser davantage la communauté internationale sur les défis dans la Région du Sahel et la nécessaire coordination de ses stratégies et de ses actions dans l’espace Sahélo-Saharien ».

Le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur a affirmé que la feuille de route pour les deux ans à venir que proposera très prochainement le Niger, prendra en compte les priorités communes en matière de sécurité, de gouvernance, de résilience et d’infrastructures régionales «permettant de mieux articuler la mise en œuvre des stratégies et initiatives pour le Sahel ». Le Niger pour sa part, a-t-il conclu, demeure plus que jamais déterminé « à appuyer toutes les initiatives et actions au triple niveau national, régional et international, pour une meilleure articulation des interventions au Sahel, en vue de trouver des solutions efficaces et durables aux défis qui se posent à la région ».

La Fondation Guri Vie Meilleure de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou a procédé, hier 17 février dans la matinée, à la remise d’un lot de matériels à l’Hôpital Général de Référence de Niamey. Ce don composé exclusivement de matériels, d’équipements médicaux et consommables vient renforcer les capacités de l’hôpital dans la réponse aux urgences. C’est le Directeur Général de l’Hôpital Général de Référence, le Médecin Colonel Oumara Mamane qui a réceptionné le don des mains du Directeur Exécutif de la Fondation Guri Vie Meilleure, M. Ousmane Kadri Nouhou en présence du personnel administratif de l’hôpital.

A cette occasion, le Directeur Exécutif de la Fondation Guri Vie Meilleure a réitéré l’engagement de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou à accompagner le gouvernement en général et le Ministère de la Santé Publique en particulier dans ses efforts d’amélioration de la santé des populations nigériennes, notamment à travers le plan stratégique 2019-2023 de la Fondation Guri Vie Meilleure qui est en harmonie avec le Plan de Développement Sanitaire 2017-2021 du Niger et avec l’objectif 3 des ODD qui est de permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge.

«C’est pour accompagner les efforts de l’Hôpital Général de Reference dans la réponse aux urgences que la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou a décidé, à travers sa Fondation, d’apporter sa contribution par cette remise de don», a souligné M. Ousmane Kadri Nouhou.

Pour sa part, le Directeur Général de l’Hôpital Général de Référence, le médecin colonel Oumara Mamane a indiqué que ce don vient renforcer l’Hôpital Général de Référence dans sa dynamique de prestation de soin de qualité dont il en fait son cheval de bataille. «Cela permettra sans nul doute de renforcer les capacités de l’hôpital», a-t-il indiqué avant de rassurer la Fondation Guri Vie Meilleure que les équipements, le matériel et consommables médicaux ainsi réceptionnés seront utilisés à bon escient. «Nous veillerons à leur bonne utilisation au profit des patients», a conclu le Directeur Général de l’hôpital.

 Aminatou Seydou Harouna(onep)

18 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Directeur de Cabinet du ministre de la Santé Publique, M. Anar Zakara Ismaguil a réceptionné hier dans l’après-midi dans les locaux du Centre de Recherche Médicale et Sanitaire (CERMES), des mains du représentant d’Orano au Niger, M. Pascal Bastien, un important don d’équipements composé d’une machine PCR et d’une boite à gants d’une valeur hors taxes et sans frais de transit, de 50 000 euros soit 32 797 850 FCFA pour combattre le coronavirus au Niger. Ce don vise à améliorer les conditions de travail du CERMES par la fourniture de matériels médicaux. La cérémonie s’est déroulée dans les locaux dudit centre en présence du secrétaire général du ministère des Mines, du directeur général du CERMES, des directeurs généraux de SOMAÏR et de COMINAK et du directeur de l’Etablissement d’Orano Mining Niger et plusieurs invités. 

En réceptionnant le don, M. Anar Zakara Ismaguil a rappelé que la maladie à coronavirus 2019 est une affection infectieuse émergente, provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2 qui sévit depuis novembre 2019.  Le Niger, a-t-il dit a enregistré son premier cas le 19 mars 2020 et le virus continue actuellement de circuler dans toutes les régions du pays. « Dans un souci de rendre accessible le diagnostic de laboratoire de COVD-19 sur tout le territoire du pays, notre département ministériel a pris d’importantes mesures dont la mise en place de plusieurs machines PCR, l’utilisation de plusieurs machines GeneXpert et des tests de diagnostic rapide aussi bien à Niamey qu’à l’intérieur du pays. Pour rendre fonctionnels tous ces différents systèmes de diagnostic, nous avions formé des biologistes de Laboratoire, et mis à leur disposition des réactifs et des consommables en qualité et en quantité suffisante dans tout le pays », a-t-il déclaré.

Avec ce don d’Orano-Mining et ses filiales au Niger, composé d’un thermocycleur en temps réel livré avec ordinateur permettant d’augmenter les tests de dépistages et un isolateur qui est une boite à gants adaptés à la manipulation en toute sécurité de composés dangereux, montre que Orano reste aux côtés du Niger en général et du Ministère de la Santé Publique en particulier dans la lutte contre les maladies. « Cette donation d’Orano Mining Niger à notre Centre de Recherche Médicale et Sanitaire n’est pas la première. En effet, en 2015 AREVA MINES NIGER avait mis à la disposition du CERMES une somme de 55 millions pour l’achat d’équipements et de consommables de laboratoire en vue de lutter contre l’épidémie de méningite qui sévissait alors dans le pays », a ajouté le directeur de cabinet du ministre de la Santé Publique.

Il a en outre rappelé que, le virus continue toujours de circuler au Niger et l'épidémie de Covid-19 continue de se propager dans certains pays du monde, à un rythme de plus en plus soutenu avec de nouveaux cas. Il a demandé aux populations de continuer à appliquer les gestes barrières préconisés par le gouvernement pour sauver les vies et celle de l’entourage, avant d’assurer que ce don sera destiné à la surveillance épidémiologique et à la recherche scientifique de la covid-19.

En remettant le don, le représentant d’Orano au Niger, M. Pascal Bastien a indiqué que depuis l’apparition du 1er cas de coronavirus au Niger, les autorités et le personnel médical du Niger ne ménagent aucun effort pour prévenir et préserver la santé des populations contre cette pandémie. Selon lui, les sociétés minières SOMAÏR et COMINAK reconnaissent les efforts des autorités et du corps médical pour apporter une réponse appropriée. Au-delà de cette reconnaissance, « nous estimons qu’il faut soutenir efficacement les actions de lutte par un apport en équipements médicaux », a-t-il déclaré.

M. Pascal Bastien a aussi précisé que les sociétés minières SOMAÏR, COMINAK et Orano ont dépensé depuis le début de la pandémie au Niger et afin de riposter contre la covid-19, plus de cinq cent millions de FCFA à Arlit et à Agadez pour l’acquisition de respirateurs, de thermomètres, de 5000 combinaisons anti covid-19 constituées de blouses, de chaussons, de masques, de gants, de lunettes et de charlottes, des lits, matelas et draps sanitaires, de masques chirurgicaux, de kits de lavage de mains etc. « En renforçant les capacités du CERMES, nous ne doutons point que des résultats probants seront enregistrés pour une meilleure lutte contre la pandémie du covid19 », a-t-il conclu.

Le CERMES est un Établissement Public à caractère Scientifique et Technique (EPST) depuis juin 2002 et est placé sous la tutelle du Ministère de la Santé Publique. Il est membre du Réseau International des Instituts Pasteur. Il a pour mission de contribuer par la Recherche, la Santé Publique et la Formation à l’amélioration de la santé des populations au Niger et sur le continent Africain. Le CERMES entend renforcer ses capacités en vue de faire face aux besoins sans cesse croissants du centre dans le cadre de la lutte contre le covid-19.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

24 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Le ministre des Transports, M. Oumarou Malam Alma a reçu, des mains du chef de coopération de l’Union Européenne, M. Christian RASMUSSAN, les clefs des bâtiments et matériel roulant acquis sur financement de l’Union Européenne au profit du Centre de Formation aux Techniques des Transports Routiers (CFTTR). D’un montant global de deux cent quatre-vingt-dix-huit millions six cent quatre-vingt-quatre mille cent (298.684.100) FCFA, cet appui concerne d’une part, la réhabilitation d’un bâtiment principal, l’aménagement des salles de cours, l’acquisition de bureaux et matériel informatique, et d’autre part, la dotation en matériel roulant composé d’un ensemble articulé équipé d’une grue puis d’un autobus de 70 places et d’un véhicule 4X4 station wagon. La cérémonie s’est déroulée hier dans l’enceinte dudit centre.

Selon le ministre Oumarou Malam Alma, le secteur des transports joue un rôle essentiel dans notre pays du fait de son immense étendu et de son enclavement. En effet, a-t-il souligné, l’inéxistence de voies ferrées, la quasi absence de voies navigables et le faible développement du transport aérien intérieur et régional font de la route le seul mode de transport en mesure d’assurer l’acheminement de la plus grande partie des biens et des personnes sur l’ensemble du territoire national et même au-delà. «Le gouvernement sous l’impulsion du Président Mohamed Bazoum s’est résolument engagé dans une importante réforme du secteur des transports tendant à sa modernisation afin d’assurer une plus grande fluidité et une meilleure compétitivité dans ce domaine si stratégique de l’économie nationale», a-t-il déclaré. L’objectif visé par le Gouvernement est d’impulser une industrie de transport, en vue d’assurer l’amélioration de l’efficacité du système des transports en termes de coût, de délai et de sécurité, a ajouté le ministre des Transports.

C’est pour atteindre cet objectif, a-t-il expliqué, que l’intervention de l’Union Européenne à travers le 10ème FED a permis l’élaboration de la Stratégie Nationale de Sécurité Routière. L’installation d’une phase pilote du Bulletin d’Analyse des Accidents de la Circulation, l’étude de la mise en place de la cellule de gestion du projet de renouvellement du parc de véhicules de transport public, l’appui à l’élaboration de plusieurs textes pour la professionnalisation du secteur des transports et l’étude pour la redynamisation du CFTTR s’inscrivent dans cette logique. Pour pérenniser tous ces acquis, a précisé le ministre des Transports, l’Etat du Niger et l’Union Européenne ont décidé d’appuyer la mise en œuvre des activités d’opérationnalisation de l’Agence Nigérienne de la Sécurité Routière (ANISSER), de l’Autorité de Régulation du Secteur des Transports (ARST), du renouvellement du parc automobile et de la facilitation des transports. «Cet appui de l’Union Européenne est accompagné d’un volet ‘’assistance technique’’ qui est en cours», a-t-il annoncé. Il concerne l’élaboration d’appuis pédagogiques notamment la rédaction de référentiels de métiers, de référentiels de formations ainsi que de référentiels d’évaluation et la rédaction d’autres supports pédagogiques.

Pour le Chef de coopération de l’Union Européenne, M. Christian RASMUSSAN, cet appui permettra d’apporter un nouveau souffle au CFTTR. II s’agit a-t-il relevé : d’une dotation en matériel roulant comprenant un ensemble camion articulé et équipé d’une grue ; un autobus de 70 places et un véhicule 4×4 station wagon ; d’une part, et d’autre part, la réhabilitation d’un bâtiment principal, l’aménagement des salles de cours, l’acquisition des mobiliers de bureaux et d’un ensemble de matériels informatiques.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

07 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le ministre des Transports, M. Oumarou Malam Alma a reçu, des mains du chef de coopération de l’Union Européenne, M. Christian RASMUSSAN, les clefs des bâtiments et matériel roulant acquis sur financement de l’Union Européenne au profit du Centre de Formation aux Techniques des Transports Routiers (CFTTR). D’un montant global de deux cent quatre-vingt-dix-huit millions six cent quatre-vingt-quatre mille cent (298.684.100) FCFA, cet appui concerne d’une part, la réhabilitation d’un bâtiment principal, l’aménagement des salles de cours, l’acquisition de bureaux et matériel informatique, et d’autre part, la dotation en matériel roulant composé d’un ensemble articulé équipé d’une grue puis d’un autobus de 70 places et d’un véhicule 4X4 station wagon. La cérémonie s’est déroulée hier dans l’enceinte dudit centre.

Selon le ministre Oumarou Malam Alma, le secteur des transports joue un rôle essentiel dans notre pays du fait de son immense étendu et de son enclavement. En effet, a-t-il souligné, l’inéxistence de voies ferrées, la quasi absence de voies navigables et le faible développement du transport aérien intérieur et régional font de la route le seul mode de transport en mesure d’assurer l’acheminement de la plus grande partie des biens et des personnes sur l’ensemble du territoire national et même au-delà. «Le gouvernement sous l’impulsion du Président Mohamed Bazoum s’est résolument engagé dans une importante réforme du secteur des transports tendant à sa modernisation afin d’assurer une plus grande fluidité et une meilleure compétitivité dans ce domaine si stratégique de l’économie nationale», a-t-il déclaré. L’objectif visé par le Gouvernement est d’impulser une industrie de transport, en vue d’assurer l’amélioration de l’efficacité du système des transports en termes de coût, de délai et de sécurité, a ajouté le ministre des Transports.

C’est pour atteindre cet objectif, a-t-il expliqué, que l’intervention de l’Union Européenne à travers le 10ème FED a permis l’élaboration de la Stratégie Nationale de Sécurité Routière. L’installation d’une phase pilote du Bulletin d’Analyse des Accidents de la Circulation, l’étude de la mise en place de la cellule de gestion du projet de renouvellement du parc de véhicules de transport public, l’appui à l’élaboration de plusieurs textes pour la professionnalisation du secteur des transports et l’étude pour la redynamisation du CFTTR s’inscrivent dans cette logique. Pour pérenniser tous ces acquis, a précisé le ministre des Transports, l’Etat du Niger et l’Union Européenne ont décidé d’appuyer la mise en œuvre des activités d’opérationnalisation de l’Agence Nigérienne de la Sécurité Routière (ANISSER), de l’Autorité de Régulation du Secteur des Transports (ARST), du renouvellement du parc automobile et de la facilitation des transports. «Cet appui de l’Union Européenne est accompagné d’un volet ‘’assistance technique’’ qui est en cours», a-t-il annoncé. Il concerne l’élaboration d’appuis pédagogiques notamment la rédaction de référentiels de métiers, de référentiels de formations ainsi que de référentiels d’évaluation et la rédaction d’autres supports pédagogiques.

Pour le Chef de coopération de l’Union Européenne, M. Christian RASMUSSAN, cet appui permettra d’apporter un nouveau souffle au CFTTR. II s’agit a-t-il relevé : d’une dotation en matériel roulant comprenant un ensemble camion articulé et équipé d’une grue ; un autobus de 70 places et un véhicule 4×4 station wagon ; d’une part, et d’autre part, la réhabilitation d’un bâtiment principal, l’aménagement des salles de cours, l’acquisition des mobiliers de bureaux et d’un ensemble de matériels informatiques.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

07 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

La partie scientifique du premier Sommet des Femmes Transformatrices Africaines a pris fin le jeudi 24 novembre dernier au Palais du 29 juillet. En plus de l’exposition de leurs produits, ces femmes transformatrices nigériennes et celles venues de 20 pays africains ont été outillées par des éminents formateurs sur des thématiques riches et variées notamment : le management des  petites et moyennes industries ; l’éducation financière ; la constitution des groupes d’action et le management de sa propre personne, comment avoir confiance en soi même et comment surmonter les obstacles.

Cette rencontre est selon la présidente du comité d’organisation du Sommet des Femmes Transformatrices Africaines, Mme Rabiatou Arzika un vrai cadre d’échange entre les femmes transformatrices nigériennes et celles des autres pays africains venues pour la circonstance. Cela a permis à ces dernières de s’auto-connaitre et de partager leurs expériences tant dans le cadre de la transformation que dans le cadre du savoir et du savoir-faire. Mme Rabiatou Arzika s’est en effet réjouie de l’assiduité remarquable de ces femmes tout au long de cette formation ;  elles ont été à la hauteur. Elle s’est aussi réjouie de voir que ces dernières ont pris conscience de la nécessité de s’unir et d’unir leurs forces pour affronter l’adversité. La présidente du comité d’organisation a en outre annoncé la mise en place d’un comité ad ’hoc de haut niveau qui va travailler avec tous les pays africains et l’Union Africaine pour favoriser des alliances des femmes africaines transformatrices qui sera désormais considérée comme une structure d’accompagnement spécifique aux femmes africaines transformatrices. Ce comité est en effet composé de l’Afrique du Sud, du Tchad, de l’Ethiopie et du Niger qui seront assistés de deux conseillers qui vont les appuyer pour la conduite du processus de mise en place du Réseau des Femmes Africaines Transformatrices.

 « Si chaque pays arrive à mettre en œuvre les recommandations issues de ce premier sommet nous aurons d’ici 2 à 3 ans des unités industrielles focalisées sur la transformation de la matière première africaine », a affirmé Mme Rabiatou Arzika. Aussi, plusieurs personnalités ont pris la parole à savoir, la directrice générale de l’Agence de Développement de l’Union Africaine (AUDA-NEPAD), Mme Nardos Bekele Thomas, la représentante du Commissaire de l’Union Africaine en charge de l’Industrie,  pour saluer et encourager cette initiative. Elles ont aussi émis le souhait de voir que ces femmes réussissent dans ce domaine, qu’elles soient indépendantes financièrement,  et  de voir dans un futur proche les produits de ces femmes sur les marchés internationaux.

Toutes ces femmes ont en fin reçu leurs diplômes et sept d’entre elles ont en plus de leurs diplômes reçu des distinctions.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Au terme des résultats dudit concours, les six (6) journalistes primés sont Abba Adji de L’Eclosion, premier prix qui a reçu un ordinateur ; Maman Sani de l’Agence Nigérienne de Presse (ANP) et Ali Maman de l’ONEP, 2ème prix chacun a été récompensé d’un appareil photo de marque Canon et le troisième prix a été remporté par Souleymane Brah du média en ligne «La voix du peuple» et deux journalistes du studio Kalangou chacun a reçu un téléphone portable de marque Xiaomi.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, l’ambassadeur de la Chine au Niger, SE. Jiang Feng a salué la participation enthousiaste de plusieurs candidats dont des journalistes, des étudiants et autres personnes qui ont bien voulu participer. Au total, ce sont 50 articles qui ont été reçus dans le cadre de ce concours. «Je tiens à féliciter tous les gagnants. Les articles sont pleins d’émotions réelles et sincères. Certains d’entre vous ont évoqué les grands changements apportés à votre vie quotidienne par la coopération sino-nigérienne, tandis que d’autres ont utilisé une écriture délicate pour décrire la gastronomie dans les différentes régions de Chine. Il y a aussi ceux qui ont raconté leurs propres expériences merveilleuses en Chine. Ces articles relatent les échanges entre les deux pays, racontent des histoires émouvantes de la coopération sino-nigérienne dans divers domaines en montrant les résultats tangibles de la coopération Chine-Afrique», a déclaré l’ambassadeur.

SE Jiang Feng devait aussi préciser que l’amitié des nations réside dans la proximité des personnes. «Les contacts étroits entre les personnes constituent une base importante pour l’établissement de relations amicales entre les pays», a-t-il estimé avant de réaffirmer son engagement à renforcer ces liens d’amitié et de coopération avec le Niger.

Quant au responsable du groupe multimedia Niger-Inter, co-organisateur de l’événement, M. Abdoul-Aziz Moussa, il s’est également réjoui de la bonne collaboration avec les services de la représentation diplomatique chinoise au Niger dans l’organisation de ce concours. Il a saisi cette occasion pour féliciter le peuple chinois pour les succès engrangés au 20ème Congrès sous la conduite du Parti Communiste Chinois et le Président Xi Jinping pour l’affirmation du socialisme à la chinoise et la construction d’une communauté solidaire. M. Abdoul-Aziz Moussa a aussi plaidé pour améliorer les prix à l’avenir avant de suggérer plus d’ouverture afin de permettre aux Nigériens de découvrir davantage ce grand pays qu’est la Chine.

 Ali Maman(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Me Issaka Sounna a reçu hier 02 septembre des mains du directeur de la Direction de l’Informatique chargé de l’élaboration du Fichier Electoral Biométrique (DIFEB), M. Oumarou Saidi, le Fichier Electoral Biométrique. Cet exercice est une obligation légale qui est prévue par l’article 46 du Code électoral. La cérémonie s’est déroulée hier matin dans les locaux de ladite institution en présence des partenaires techniques et financiers.

Intervenant à cette occasion le président de la CENI, Me Issaka Sounna s’est dit fier et honoré de recevoir ce Fichier Electoral Biométrique, qui a-t-il rappelé  n’est qu’une étape qui conduit vers un processus qui n’est pas encore bouclé. Ce Fichier, a indiqué Me Issaka Sounna doit conformément à la Loi faire l’objet d’un audit et ça sera fait. « Les différents partenaires politiques et civiles l’ont voulu, la CENI est d’accord et nous avons sollicité l’assistance des partenaires très importants qui sont l’Union Africaine et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), qui vont accompagner la CENI de façon fraternelle dans la réalisation de l’audit dudit fichier », a-t-il déclaré. L’audit, a expliqué le président de la CENI, est un exercice qui va permettre de lire à la loupe l’esprit, les modalités et les comportements de l’ensemble des éléments (machines, le mode opératoire, le comportement des électeurs, le temps…) qui ont concouru à la mise en place de ce fichier. Les faiblesses qui pourraient éventuellement être relevées vont être corrigées afin que la CENI  passe selon Me Issaka Sounna très rapidement à l’organisation des premiers scrutins. La Commission Electorale Nationale Indépendante, reste a-t-il poursuivi, mobilisée sous réserve des résultats de l’audit aux côtés de l’ensemble des électeurs de ce pays pour leur offrir des élections tout à fait transparentes, crédibles et apaisées. Me Issaka Sounna  a  invité tous les acteurs à un sursaut pour ensemble aller vers un fichier fini et définitif accepté de tous afin d’organiser des élections qui déboucheront sur des résultats valables, acceptés par tous.

Pour sa part le directeur de la Direction l’Informatique chargé de l’élaboration du Fichier Electoral Biométrique, M. Oumarou Saidi a d’abord énuméré les difficultés sécuritaires et sanitaires rencontrées par ses agents sur le terrain avant de réaliser ce premier fichier électoral biométrique du Niger. Il a également rappelé les principaux jalons qui leur ont permis d’obtenir ces résultats qui sont : l’élaboration de l’Avis à Manifestation d’intérêt pour le recrutement d’un opérateur technique; l’élaboration du dossier d’Appel d’Offres ; le processus de sélection et de recrutement de 7000 agents d’enrôlement; l’élaboration de toutes les spécifications techniques; l’élaboration et la mise en œuvre du plan de déploiement ; l’édition des listes électorales provisoires et la prise en compte des corrections issues de la gestion du contentieux. Ils sont en effet  7 446 556 électeurs enrôlés sur le fichier dont 4 093 291 Femmes soit 55% et 3 353 265 Hommes soit 45%.  Et, le taux de réalisation s’élève à 76,36% a fait savoir M. Oumarou Saidi. «Notre équipe reste mobilisée pour relever les prochains défis dont entre autres l’édition des cartes d’électeurs, de la liste électorale biométrique définitive, l’enrôlement des citoyens de la diaspora dès que les conditions le permettent et la perspective de la révision du fichier en 2021 », a-t-il affirmé.

Les deux intervenants ont par ailleurs réitéré leurs vifs remerciements aux partenaires techniques et financiers ainsi qu’aux Forces de Défense et de Sécurité qui ont assuré la sécurité des opérations d’enrôlement, pour lesquelles ils ont eu une pensée particulière.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

03 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Me Issaka Sounna a reçu hier 02 septembre des mains du directeur de la Direction de l’Informatique chargé de l’élaboration du Fichier Electoral Biométrique (DIFEB), M. Oumarou Saidi, le Fichier Electoral Biométrique. Cet exercice est une obligation légale qui est prévue par l’article 46 du Code électoral. La cérémonie s’est déroulée hier matin dans les locaux de ladite institution en présence des partenaires techniques et financiers.

Intervenant à cette occasion le président de la CENI, Me Issaka Sounna s’est dit fier et honoré de recevoir ce Fichier Electoral Biométrique, qui a-t-il rappelé  n’est qu’une étape qui conduit vers un processus qui n’est pas encore bouclé. Ce Fichier, a indiqué Me Issaka Sounna doit conformément à la Loi faire l’objet d’un audit et ça sera fait. « Les différents partenaires politiques et civiles l’ont voulu, la CENI est d’accord et nous avons sollicité l’assistance des partenaires très importants qui sont l’Union Africaine et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), qui vont accompagner la CENI de façon fraternelle dans la réalisation de l’audit dudit fichier », a-t-il déclaré. L’audit, a expliqué le président de la CENI, est un exercice qui va permettre de lire à la loupe l’esprit, les modalités et les comportements de l’ensemble des éléments (machines, le mode opératoire, le comportement des électeurs, le temps…) qui ont concouru à la mise en place de ce fichier. Les faiblesses qui pourraient éventuellement être relevées vont être corrigées afin que la CENI  passe selon Me Issaka Sounna très rapidement à l’organisation des premiers scrutins. La Commission Electorale Nationale Indépendante, reste a-t-il poursuivi, mobilisée sous réserve des résultats de l’audit aux côtés de l’ensemble des électeurs de ce pays pour leur offrir des élections tout à fait transparentes, crédibles et apaisées. Me Issaka Sounna  a  invité tous les acteurs à un sursaut pour ensemble aller vers un fichier fini et définitif accepté de tous afin d’organiser des élections qui déboucheront sur des résultats valables, acceptés par tous.

Pour sa part le directeur de la Direction l’Informatique chargé de l’élaboration du Fichier Electoral Biométrique, M. Oumarou Saidi a d’abord énuméré les difficultés sécuritaires et sanitaires rencontrées par ses agents sur le terrain avant de réaliser ce premier fichier électoral biométrique du Niger. Il a également rappelé les principaux jalons qui leur ont permis d’obtenir ces résultats qui sont : l’élaboration de l’Avis à Manifestation d’intérêt pour le recrutement d’un opérateur technique; l’élaboration du dossier d’Appel d’Offres ; le processus de sélection et de recrutement de 7000 agents d’enrôlement; l’élaboration de toutes les spécifications techniques; l’élaboration et la mise en œuvre du plan de déploiement ; l’édition des listes électorales provisoires et la prise en compte des corrections issues de la gestion du contentieux. Ils sont en effet  7 446 556 électeurs enrôlés sur le fichier dont 4 093 291 Femmes soit 55% et 3 353 265 Hommes soit 45%.  Et, le taux de réalisation s’élève à 76,36% a fait savoir M. Oumarou Saidi. «Notre équipe reste mobilisée pour relever les prochains défis dont entre autres l’édition des cartes d’électeurs, de la liste électorale biométrique définitive, l’enrôlement des citoyens de la diaspora dès que les conditions le permettent et la perspective de la révision du fichier en 2021 », a-t-il affirmé.

Les deux intervenants ont par ailleurs réitéré leurs vifs remerciements aux partenaires techniques et financiers ainsi qu’aux Forces de Défense et de Sécurité qui ont assuré la sécurité des opérations d’enrôlement, pour lesquelles ils ont eu une pensée particulière.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

03 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Le projet de document du schéma d’Aménagement Foncier (SAF) de la région de Dosso, a été remis officiellement hier au ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Président du Comité National du Code Rural, M.  Albadé Abouda,   en vue de son  adoption par décret. La cérémonie de remise de ce document a enregistré la présence des représentants des partenaires techniques et financiers.

« Nos félicitations pour l’élaboration d’un document aussi délicat et pour la qualité du travail. Je sais que c’est un processus qui a duré pratiquement cinq ans. Le sujet est extrêmement sensible. Que la région de Dosso soit la première à se doter d’un tel document constitue un signe précurseur et un gage d’espoir pour les autres régions en vue d’emboiter le pas et de finaliser le schéma d’aménagement du territoire au niveau national », a déclaré le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouda peu après avoir reçu le projet de document du schéma d’Aménagement Foncier (SAF) de la région de Dosso. Il a assuré que le document  sera remis au Conseil Economique, Social et Culturel pour son appréciation et ensuite au Conseil des ministres pour sa validation. Selon le ministre d’Etat Albadé Abouda, il ne devrait à priori pas avoir d’obstacle pour son appréciation. Néanmoins, il a insisté sur l’importance qu’après adoption, ce document soit mis en œuvre dans le cadre des différents programmes et projets qui vont intervenir incessamment, ou qui y interviennent déjà dans la région de Dosso.

Pour sa part, le Gouverneur de Région de Dosso M. Moussa Ousmane a expliqué que l’élaboration du Schéma d’Aménagement Foncier (SAF) a été placée sous la Coordination d'un Comité Régional dit de Coordination de l'Elaboration du Schéma d'Aménagement Foncier (CRCE/SAF), assisté d'une              Cellule Technique Restreinte (CTR) avec l'appui technique et financier des partenaires. «La Région de Dosso est par excellence une zone à vocation agropastorale. Notre Région, est confrontée à de grands défis fonciers et le Code Rural offre un dispositif juridique et institutionnel pertinent pour relever ces défis. Sa mise en œuvre constitue une base pour le développement rural, l'aménagement du territoire, la promotion humaine et la sécurisation foncière des producteurs ruraux »,  a expliqué le Gouverneur M. Moussa Ousmane.

La Ministre du Plan, Mme Kané Aichatou Boulama a présidé, hier dans l’après-midi, à son Cabinet, la cérémonie de signature d’un Accord de financement du Programme de Promotion de l’Education et de l’Emploi (PP2E). Il s’agit d’un montant additionnel de 10 millions d’Euros, soit environ 6 milliards 560 000 millions de FCFA, offerts au Gouvernement du Niger sous forme de don par la Coopération Allemande à travers la KFW. 

La ministre du Plan, a au nom du gouvernement et du peuple nigérien, salué la qualité des liens de coopération qui existent entre le Niger et la République Fédérale d’Allemagne. Par ce don, a-t-elle précisé, c’est un montant total de 37 millions d’euros que la coopération allemande injectera dans l’économie nigérienne, à travers le Programme de Promotion de l’Education et de l’Emploi (PP2E), «un programme qui cadre parfaitement avec les priorités du Gouvernement du Niger », a ajouté Mme Kané Aichatou Boulama. Elle a dit aussi, que ce don vient en appui au plan de riposte à la pandémie de la COVID 19 et de façon spécifique. Cette contribution de la Coopération Allemande permettra de prendre en charge les travaux, les fournitures et les prestations de services visant à améliorer les normes d’hygiène et de faire face aux conséquences économique et sociales de la COVID 19.

Pour sa part, la Directrice du Bureau de KFW à Niamey, Mme Kerstin Laabs, a précisé que ce financement additif servira au financement des infrastructures hydrauliques, des équipements des petites et moyennes entreprises, du kit sanitaire et de l’approvisionnement en vivres des cantines scolaires pour  soutenir les trois Régions d’intervention de la Coopération Allemande dans ce programme, à savoir Agadez, Tahoua et Tillabéri.  « Vu le caractère d’urgence de cette contribution, le succès de cette intervention dépendra très fortement de la capacité des acteurs régionaux et de leur collaboration pour l’atteinte des objectifs communs », a-t-elle souligné. Mme  Kerstin Laabs a également saisi cette opportunité pour réitérer l’engagement de son institution à accompagner le Niger.

Auparavant, c’est l’ambassadeur de l’Allemagne au Niger, SE Hermann Nicolai a exprimé sa satisfaction concernant la qualité des relations de coopération et d’amitié qui existent entre son pays et le Niger. Il a aussi saisi l’opportunité pour saluer le Gouvernement du Niger pour sa promptitude dans le cadre de la lutte contre la COVID 19. « C’est cette conviction qui amenait la Chancelière Allemande, Mme Angela Merkel, une des premiers responsables politiques avec le Président français Emmanuel Macron d’appeler à organiser un juste partage des vaccins contre la COVID 19 », a-t-il dit. L’Ambassadeur a aussi réitéré l’engagement de son pays à poursuivre les efforts du renforcement des liens de coopération et d’amitié avec le Niger. 

Ali Maman

25 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/    

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi et M. Koen Doens, Directeur Général du Partenariat International de la Commission Européenne ont procédé, hier, mercredi 23 novembre 2022, dans l’après-midi, à Niamey, à la signature d’une convention de financement. Au terme de cette convention, l’UE fournit un appui budgétaire supplémentaire de 25 millions EUR de dons au Niger pour lutter contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et pour soutenir le développement agricole durable. Cet appui est la preuve du bon partenariat de coopération entre le Niger et l’Union Européenne (EU). La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud, des ambassadeurs des pays membres de l’Union Européenne, des cadres du Ministère des Affaires Etrangères du Niger et ceux de l’Union Européenne.

Dans le communiqué de presse relatif à la cérémonie, il est indiqué que cette convention est destinée au financement du programme « Contrat Relatif à la Résilience et Construction de l’Etat » (SRBC) à son volet sécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger. « La signature de la convention de financement fait suite à la décision de la Commission européenne, annoncée par sa présidente Mme Ursula Von der Leyen en juin 2022, avec l’appui des Etats membres (Equipe Europe), de réorienter rapidement 600 millions EUR de fonds dégagés des 10ème et 11ème Fonds Européens de Développement », a indiqué le communiqué de presse.

Le Niger est le premier bénéficiaire de cette réponse rapide de l’UE à la crise multidimensionnelle actuelle avec cet appui budgétaire de 25 millions d’EUR pour la production alimentaire et la résilience et un autre de 6 millions EUR pour l’aide alimentaire d’urgence à travers ECHO. « Le soutien de l’UE comprend aussi une participation de 100 millions EUR à un fonds du FMI dont le Niger est l’un des principaux bénéficiaires à travers un prêt concessionnel de 276 millions USD. Cet appui supplémentaire de 25 millions EUR en dons s’étendra de 2022 à 2024. Cette dotation élargira l’espace budgétaire et permettra de soutenir les capacités du gouvernement à court terme, en mitigeant les effets de la crise alimentaire actuelle, ainsi qu’à long terme, en poursuivant les investissements et les réformes structurelles pour la prévention de l’insécurité alimentaire et le développement agricole durable. Sur le montant total de ce nouveau programme, 24 millions EUR seront des transferts directs au Trésor dont 10 millions EUR d’ici la fin de l’année 2022 », a précisé le communiqué de presse de la délégation de l’UE au Niger.

Le communiqué précise également que ces fonds mobilisés rentrent dans le cadre d’une aide alimentaire à caractère humanitaire ainsi que la production alimentaire et la résilience des systèmes alimentaires dans les pays les plus vulnérables d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Une aide qui doit notamment permettre aux pays partenaires et aux populations vulnérables de surmonter les conséquences injustes de la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine, dont la crise alimentaire et les chocs économiques actuels.

« Ces fonds complètent les ressources du ‘‘Contrat d’appui à la consolidation de l’Etat et à la résilience’’ (SRBC) de 195 millions EUR, signé entre l’Union européenne et la République du Niger en mai 2022 en vertu du nouvel instrument de coopération de l’UE (NDICI). Dans le cadre de ce programme, 20 millions EUR ont été déjà transférés au trésor public en octobre 2022 et le décaissement de 25 millions EUR supplémentaires est évalué pour un transfert avant la fin de l’année. L’ensemble des décaissements d’appuis budgétaires prévus par l’UE au Niger au titre de l’année 2022 atteint 55 millions EUR en dons », a ajouté le Communiqué de presse de l’UE.

Peu après la signature de cette convention les deux personnalités, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi et le Directeur Général du Partenariat International de la Commission Européenne se sont conjointement réjouis de l’aboutissement de ce processus. Ils ont tous reconnu les bonnes qualités des relations de coopération entre l’Union Européenne et la République du Niger. Les échanges des copies de cette convention et une photo de famille ont sanctionné cette cérémonie.

 Ali Maman(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Sani Kabir a présidé, hier matin dans la salle de réunion de ladite institution, la cérémonie de tirage au sort déterminant l’ordre d’enregistrement, de diffusion et de publication des messages des candidats dans les médias publics et privés pour le 2ème tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021.

A l’issue de cet tirage au sort effectué par l’huissier de justice Maitre Amadou Tanimouddari, en présence des grands témoins du processus électoral au Niger et des représentants des deux candidats en lice à savoir M. Bazoum Mohamed candidat du PNDS Tarraya et M. Mahamane Ousmane candidat du parti Tchanji, le représentant du Candidat Bazoum Mohamed a tiré le numéro 1 et celui du candidat Mahamane Ousmane a tiré le chiffre 2. Ainsi l’ordre d’enregistrement, de diffusion et de publication des messages des candidats est désormais connu.

Selon la note d’information du CSC, ce tirage au sort a été opéré en application des huit décisions prises par le CSC pour règlementer la couverture médiatique de la campagne électorale. Il s’agit notamment des formats autorisés par le CSC (portrait, message, meeting, .etc.) dans les medias audiovisuels, les espaces prévus dans la presse écrite et les modalités d’accès payant aux médias.

Cette démarche transparente et inclusive, souligne le CSC, vise à contribuer à l’organisation d’élections crédibles, équitables et apaisées.

Aminatou Seydou Harouna(onep)

03 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Après deux années de dur labeur et d’intense formation militaire, la 17ème promotion d’élèves officiers d’active (EOA) de l’École de Formation des Officiers des Forces Armées Nigériennes (EFOFAN) a subi le 10 août 2022 au sein de ladite école, le traditionnel rituel de triomphe organisé en fin de formation. Baptisée Promotion ‘’Djibo Bakary’’, cette 17ème promotion est composée d’un effectif de cent quinze (115) éléments, dont quatre-vingt-dix-neuf 99 sous-lieutenants de nationalité nigérienne. La sortie de cette promotion qui marque la fin d’un cycle de deux années de formation et la remise des galons de sous-lieutenant à ces meneurs d’homme, intervient dans un contexte où la situation sécuritaire est assez préoccupante dans la région du Sahel.  

«Nous officiers de la promotion Djibo Bakary, jurons solennellement de servir la patrie avec honneur et fierté et ce jusqu’aux sacrifices suprêmes», c’est sur cette formule que ces jeunes officiers ont prêté serment devant les autorités et le public de se mettre au service de la Nation avec loyauté, dévouement et abnégation, conformément à la devise de l’EFOFAN : Patrie-Loyauté-Sacrifice. Quelques instants après, ils ont présenté leur premier salut d’officier d’active au ministre de la Défense Nationale M. Alkassoum Indattou.

Dans son discours lors de cette cérémonie, le ministre de la Défense Nationale a transmis au Chef d’Etat-major des Armées, présent à la cérémonie, au Commandant de l’Ecole ainsi qu’à tout le personnel d’encadrement de l’Ecole de Formation des Officiers des Forces Armées

Nigériennes, les sincères félicitations de SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, pour tous les efforts déployés dans le cadre de la formation initiale des Officiers.

Ainsi, M. Alkassoum Indattou a souligné que dans le cadre de l’accroissement des effectifs des Elèves Officiers à l’EFOFAN, l’Etat du Niger a investi des fonds conséquents ayant permis, la réalisation de plusieurs infrastructures (salles de cours, logements en préfabriqués et extension de la capacité en restauration). «Soyez rassurés que cet investissement se poursuivra», a-t-il assuré. «Parce que, notre pays est confronté à des défis sécuritaires sur plusieurs théâtres d’opérations tels que, ALMAHAOU, NIYA et YARTI dans la région de Tillabéri; DAMISSA dans la région de Dosso; SHARA dans la région de Tahoua; FARAOUTA BOUSHIA dans la région de Maradi ; SECTEUR 4/FMM dans la région de Diffa : vous serez bientôt engagés dans des situations complexes où vous devrez faire appel au savoir-faire et au savoir-être que vous avez appris entre ces murs. A-mon-sens, deux principes combinés harmonieusement doivent retenir votre attention : la compétence et la discipline. En tant que chef militaire, votre compétence émane de votre capacité à prévoir, organiser, commander et contrôler l’élément à la tête duquel vous avez été placés, en vue de remplir la mission qui vous a été confiée» a déclaré le ministre de la Défense Nationale.

Auparavant, le commandant de l’EFOFAN, le Colonel Abdoul-Kadri Amadou Daouda a au nom de toutes les composantes stagiaires, d’encadrement et de soutien, salué les efforts de l’ensemble de la hiérarchie militaire pour le soutien permanent à l’endroit de son institution. Il a notifié que ces élèves ont suivi une scolarité de deux années académiques qui exige une réussite aux différents examens de compétence et modules divers, nécessaires à l’obtention du brevet de chef de section. La formation de ces officiers s’est articulée durant les deux années, autour de trois axes principaux qui sont la formation militaire générale, la formation physique et sportive, et une formation morale et de renforcement du caractère. Au regard des résultats obtenus, le Colonel Abdoul-Kadri Amadou Daouda rassure qu’il reste confiant en la capacité de chacun de ces jeunes officiers pour servir honorablement dans nos armées respectives avec courage, discernement et engagement. C’est pourquoi, il a tenu à féliciter la direction générale de la formation, le personnel de soutien et l’ensemble des cadres de contact et instructeurs pour leur implication sans faille dans cette œuvre commune de formation.

Par ailleurs, le commandant de l’EFOFAN a formulé quelques mots à l’endroit des récipiendaires. «Vous avez tout au long du cursus, fait preuve d’efforts considérables pour obtenir des résultats probants, et ce sous la conduite d’officiers et sous-officiers dévoués et combien compétents, qui vous ont tous individuellement et collectivement apporté la bonne parole et guidé vos pas pour devenir ce que vous êtes aujourd’hui. Vous avez donc été formés dans une bonne école, à même d’affronter avec foi, sérénité et confiance les défis d’aujourd’hui et de demain, combien passionnants, énormes et complexes. Ces premières épaulettes de futurs Sous-lieutenants, sont aujourd’hui le véritable fruit des efforts accomplis dans cette école. Elles doivent, dès lors que vous aurez le privilège et l’honneur de les porter, vous rappeler tout le poids du devoir et la farouche responsabilité qui, dorénavant seront en permanence sur vos épaules» a-t-il témoigné.

Comme de coutume, cette cérémonie a constitué un véritable cadre de retrouvaille où les amis et proches des récipiendaires se sont fortement mobilisés afin de partager ces moments de joie.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

 

Les ONG internationales koweitiennes et nigériennes au Niger, ont rendu un hommage à l’Emir de l’Etat de Koweït, Son Altesse Cheick Sabah Al-Ahmad AL-Jaber Al-Sabah, décédé le 29 septembre 2020 à l’âge de 91 ans. C’était au cours d’une cérémonie qui a été organisée hier lundi 19 octobre 2020, à Radisson Blu de Niamey, sous la présidence du Ministre du Développement Communautaire et de l’aménagement du Territoire, M. Abdou Amani, représentant le Premier Ministre Brigi Rafini parrain de la cérémonie. L’on notait à cette occasion, la présence des députés nationaux, des membres du corps diplomatique, des responsables d’ONG humanitaires koweitiennes et nigériennes ainsi que plusieurs invités.

Dans le discours qu’il a prononcé, le Ministre du Développement Communautaire, M. Abdou Amani a rendu un vibrant hommage à cette illustre personnalité, homme de paix et humanitaire. Il a par la suite rappelé les qualités de l’homme avant de présenter de manière exhaustive les œuvres à l’actif du défunt.

«La République du Niger a perdu un grand ami en la personne Son Altesse Cheick Sabah Al-Ahmad AL-Jaber Al-Sabah, Emir de l’Etat de Koweït. Au-delà des aspects purement diplomatiques, c’est le monde musulman en général et le peuple nigérien en particulier qui vient d’être éprouvé par le rappel à Dieu de ce grand contributeur. Il est difficile de citer les œuvres de Cheick Sabah Al-Ahmad Al-Sabah en faveur du Niger. La contribution du Cheick au Développement économique et social du Niger passait par le canal de plusieurs ONG et Associations Koweitiennes et Nigériennes. C’est avec beaucoup de tristesse et de compassion que nous présentons, au nom du gouvernement et peuple nigérien, nos plus sincères condoléances à sa famille, à ses amis ainsi qu’à tous les koweitiens et koweitiennes pour leur témoigner notre soutien en ce moment douloureux», a-t-il dit.

Le ministre Abdou Mani n’a pas manqué de rappeler les réalisations faites par ces ONG à travers des financements dans divers domaines. Au Niger les multiples soutiens de l’Emir du Koweït ont permis la réalisation de 18 écoles, de 6 centres de formation professionnelle, de 5 centres de formation en étude islamique, de 13 centres de soins, de 2 hôpitaux, de 2310 puits, de 123 forages, de 7 centres sociaux pour les orphelins, de 200 logements sociaux, sans oublier les distributions gratuites des vivres au profit des 100.000 bénéficiaires, d’appui en aide alimentaire d’urgence au profit de 30.000 bénéficiaires, l’octroi de 300 bourses d’études et le financement de plusieurs caravanes sanitaires.

«Le défunt était aussi engagé du côté de l’Etat dans la lutte contre la pauvreté. A cet effet, on peut citer entre autres la promotion des activités génératrices de revenus au profit de 2500 bénéficiaires. A l’occasion des fêtes musulmanes, l’appui du Cheick a permis à beaucoup de ménages nécessiteux de fêter dans la joie et l’allégresse. Sans être exhaustif, on peut citer l’appui en faveur de 100.000 bénéficiaires à l’occasion des différentes fêtes de tabaski et 50.000 bénéficiaire à l’occasion des fêtes de Ramadan», a rappelé le Ministre du Développement Communautaire.

Pour sa part, M. Moustapha Youssouf Fadone représentant des ONG internationales Koweitiennes au Niger, a salué la mémoire de l’homme. Il a aussi, rappelé les qualités humaines, diplomatiques et politiques du défunt, pour qui il a prié afin que son âme repose éternellement dans le Paradis.

Les ONG nigériennes qui bénéficient des soutiens de l’Etat de Koweït ont elles aussi, saisi cette opportunité pour réitérer leur compassion au peuple Koweitien suite au décès de celui qu’ils ont appelé, «un homme humanitaire, un homme de paix et un serviteur». «Son Altesse est une personnalité inoubliable. On ne peut pas citer toutes ses œuvres. Aujourd’hui, c’est l’occasion de rendre un dernier hommage à Son Altesse. Il n’y a pas de mots pour qualifier l’homme et ses œuvres. Mais il faut qu’il sache, qu’il est parti, mais pour nous c’est le corps qui est parti. Partout où on passe il y’a ses marques, il y’a ses empreintes», a déclaré M. Ahmed Souleymane représentant des ONG nationales.

Cette occasion a été également saisie pour lire un poème dédié au peuple koweitien. Auparavant, un film sur la vie et le parcours politique de l’homme a été projeté. Avec ces 66 ans de carrière politique l’Emir de l’Etat de Koweït, feu Cheick Sabah Al-Ahmad Al-Sabah a œuvré pour le développement socioéconomique et son pays, le renforcement des relations diplomatiques, la lutte contre les conflits. Né en 1929, il est arrivé au pouvoir en qualité d’Emir en 2006 et décédé en septembre 2020 aux Etats Unis où il s’était rendu pour un traitement médical.

Le film projeté fait ressortir les qualités de ce grand médiateur dans plusieurs conflits et comme l’architecte de la politique étrangère du Koweït moderne. Son Altesse Cheick Sabah Al-Ahmad AL-Jaber Al-Sabah était un grand allié des Etats-Unis et de l’Arabie saoudite et entretient de bonnes relations avec les pays membres de l’OCI.

 Ali Maman(onep)

20 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

La salle de réunions de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi a abrité, le mardi 16 Mars 2021, la cérémonie officielle d’inauguration d’une salle informatique, aménagée et équipée par la Fondation Guri Vie Meilleure de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou et mis à la disposition des étudiants et enseignants de ladite université. Cette nouvelle  salle est équipée de 31 ordinateurs neufs et accessoires, 31 tables et 31 chaises. L’objectif visé par la Fondation à travers cette action, est de façonner une «Génération numérique» en favorisant la mise à disposition d’équipements informatiques et en facilitant l’accès à internet aux étudiants.

C’est le ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation M. Souley Amadou Sarkin Raffi qui a présidé la cérémonie d’inauguration de cette salle, en présence du Directeur exécutif de la Fondation Guri Vie Meilleure M. Ousmane Kadri Nouhou, du Gouverneur de la Région de Maradi M. Zakari Oumarou et du Recteur de l’Université UDDM, Pr. Zakari Ousmane.

A cette occasion, le ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation a indiqué que la Fondation GURI Vie Meilleure, à travers son Axe «Education» et son «Projet Informatique Pour Tous (PIPT)», a aménagé et équipé 32 salles informatiques à l’échelle nationale au profit des écoles primaires, des collèges, des lycées, des Ecoles normales, des universités et Maisons de la culture et de la jeunesse. Cet aménagement et équipement consiste à faire le carrelage, la peinture, le câblage, mettre des ventilateurs, des climatiseurs, des vitres tout en dotant les salles de nouveaux ordinateurs et leurs accessoires ainsi que la mise en réseau des ordinateurs installés sur des tables adaptées à l’outil informatique. Pour le cas de la Salle de l’UDDM, a notifié M. Souley Amadou Sarkin Raffi, elle est même dotée d’internet. «Cet outil de travail renforcera sans doute l’université dans ses missions d’enseignement et de recherche pour un développement socio-économique durable au Niger» a-t-il espéré.

Le ministre Souley Amadou Sarkin Raffi a par ailleurs exhorté les bénéficiaires à un usage judicieux de cette salle afin que l’outil informatique soit un outil au service de la qualité dans les enseignements et la formation. Il a enfin remercié la Première Dama Hadjia Aissata Issoufou pour ses efforts au profit de la population nigérienne en général et de la communauté universitaire en particulier.

Pour sa part, le Directeur exécutif de la Fondation Guri vie Meilleure a relevé que les technologies de l’information et de la Communication (TIC) offrent des opportunités de progrès dans le domaine de l’éducation. Consciente de cela, la Fondation Guri Vie Meilleure a mis en place le Projet Informatique Pour Tous (PIPT) qui vise à vulgariser l’outil informatique à la faveur des institutions scolaires et des centres de formation au Niger. En effet, a-t-il expliqué, à travers le PIPT, la Fondation Guri veut contribuer à l’amélioration des performances éducatives et professionnelles des élèves, des étudiants et de leurs enseignants par la promotion de l’outil informatique dans tous les établissements scolaires et institutions universitaires au Niger.

«L’accès aux TIC et leur utilisation permettent l’acquisition et la diffusion du savoir. Promouvoir donc l’utilisation des technologies de communications électroniques, c’est bâtir le socle numérique d’une économie de la connaissance» a soutenu M. Ousmane Kadri Nouhou. «Je vous exhorte à vous approprier efficacement de votre salle et des applications des T.I.C. C’est seulement à ce prix que vous pourrez vous hisser au même niveau de connaissance que les jeunes du monde entier», a-t-il lancé. «Ce don permet un renforcement des outils didactiques mis à votre disposition pour la formation des étudiants. Nous savons compter sur vous pour garantir un usage rationnel et efficient de cette salle informatique» a conclu le directeur exécutif de la Fondation Guri Vie Meilleure.

Aminatou Seydou Harouna

23 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Situé à une quinzaine de Km de Niamey, dans le 5ème Arrondissement, le centre de transit des migrants et victimes de catastrophes, a été officiellement inauguré, le vendredi 19 août dernier, à Yawaré, sous le nom de ‘‘Centre des Transit de Yawaré pour Migrants et victimes de catastrophes’’. Construit sur 1,5 ha par l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM) sur financement du Japon à travers l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), pour un montant d’environ 800 millions FCFA, ce joyau a une capacité d’accueil de 500 personnes.

Le centre comprend aussi 10 dortoirs, dont 7 pour les femmes et enfants et 3 pour les hommes, d’un forage, de deux châteaux d’eau de 30 m3, des sanitaires, des cuisines, des hangars de repos, une infirmerie et un bloc administratif. Sur le plan d’accès à l’énergie, cette infrastructure est  autonome en énergie car, l’ensemble des bâtiments est alimenté à travers un dispositif électrique solaire d’une puissance de 96 KWh, composé de panneaux solaires et d’accumulateurs d’énergie, avec un éclairage assuré par des lampadaires solaires, donc une énergie propre, contribuant ainsi à la protection de l’environnement. Bref, un cadre idéal, en faveur des sinistrés, pour vivre sainement et oublier, un tant soit peu, les calvaires vécus.

Procédant à l’inauguration dudit centre, en présence de nombreuses personnalités civiles et militaires, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley, a indiqué que, ce centre est une réponse apportée aux personnes en situation de vulnérabilité comme les migrants et les victimes de catastrophes. Ces personnes, a-t-il dit, qui ont le plus besoin  d’assistance parce qu’elles sont dans la précarité et sans aucune capacité à faire face aux chocs qu’elles vivent. L’engagement du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, est de préserver et protéger la dignité des personnes en toute circonstance. Cet engagement a été traduit dans la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, qui, en son Axe 7, relatif à la solidarité nationale et l’inclusion socio-économique, a prévu des actions fortes pour faire face aux crises et catastrophes et renforcer les capacités de résilience des populations affectée.

Citant le Premier ministre, le ministre Hamadou Adamou Souley a ajouté : Le Gouvernement s’emploiera à prendre toutes les dispositions nécessaires à la réduction des risques et à apporter l’assistance nécessaires à nos concitoyens qui pourraient y être exposés dans un cadre de gouvernance responsable et d’une gestion efficace et inclusive de l’action humanitaire et des catastrophes…’’.

Selon le ministre de l’Intérieur, la création du centre de Yawaré s’inscrit dans cette vision du gouvernement afin que les populations victimes de tous types de catastrophes et en situation difficile soient accueillies dans le respect de la dignité humaine et des standards internationaux en la matière.

Justifiant la création du centre de Yawaré, le ministre en charge de l’Intérieur a rappelé que le Niger est au cœur des défis migratoires en tant que pays de départ, d’accueil et de transit de migrants. « Le Niger enregistre des cas de migrations de départ vers les pays de la sous-région et de l’Occident, des migrants de transit qui traversent notre pays vers d’autres destinations, des réfugiés qui fuient l’insécurité dans leurs pays pour trouver l’asile au Niger ou des migrants de retour des pays d’accueil», a-t-il précisé, avant d’ajouter que, le pays fait face également aux conséquences des changements climatiques marquées par la survenue des catastrophes diverses comme les inondations. « Cette année encore, en raison de fortes pluies enregistrées, la situation demeure préoccupante avec des pertes en vies humaines, plus de 70.000 personnes sinistrées, de nombreuses habitations effondrées et des infrastructures socio-économiques et des moyens de production détruits », a noté le ministre Souley.

Pour sa part, la Coordinatrice résidente des Systèmes des Nations Unies au Niger, Mme Louise Aubin, et le Représentant de la JICA, M. Obata Eihiko ont, en prenant la parole, loué les bonnes relations qui existent entre leurs structures et le Niger.  Ils se sont aussi félicités de l’aboutissement de ce projet humanitaire, avant de réitérer leur engagement à accompagner les autorités nigériennes dans leurs efforts en faveur de la promotion des droits humaines.

Intervenant à son tour, le Directeur Général de la Protection Civile, le Colonel-Major Bako Boubacar, a indiqué que, ce centre se veut, d’une part, une réponse en temps réel et coordonnée afin de minimiser les conséquences humanitaires des catastrophes sur les populations sinistrées, et d’autre part, de protéger les infrastructures scolaires qui constituent jusqu’alors les lieux de regroupement et d’accueil de sinistrés lors des catastrophes. « D’une manière concrète, il s’agit de contribuer à la prise en charge des victimes de catastrophes dans les standards humanitaires à travers une réponse multidimensionnelle », a-t-il ajouté. Notons que, cette cérémonie d’inauguration du Centre des Transit de Yawaré pour Migrants et victimes de catastrophes, intervient à un moment où la communauté internationale célèbre la Journée Mondiale d’Aide Humanitaire.

Mahamadou Diallo(onep)  

La Ministre de l’énergie, Dr Aissata Amadou, assurant l’intérim de la ministre de la Fonction Publique et de la réforme administrative, a présidé hier matin, dans la grande salle du Palais des Congrès de Niamey, la cérémonie officielle de graduation, des agents de l’Etat, formés dans le cadre de l’Assistance stratégique à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) et à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG) pour la redynamisation de la formation continue des fonctionnaires de l’Etat. Lancée il y’a deux ans par le Premier ministre, Chef du Gouvernement SE Brigi Rafini, cette formation est financée par le Projet de Capacité et Performance du Secteur Public pour les Prestations de Services (PCDS). C’était en présence du Représentant de la Banque Mondiale, M. Ibrahim Garba, du représentant d’IDEA international, M. Dababi Mounir, du Directeur de l’ENA, du doyen de la FSEG et des Bénéficiaires.

Ce programme permettra au Niger, de disposer des capacités nécessaires pour se conformer au cadre harmonisé de la gestion des finances publiques au sein de l’UEMOA. Ils sont au total 535 bénéficiaires, qui ont complété une certification universitaire supérieure, sanctionnées par un diplôme décerné par l’Université de Laval et ses partenaires.

Dans son allocution, la ministre de la Fonction publique et la reforme administrative par intérim a indiqué que la modernisation de l’administration publique, le renforcement des capacités institutionnelles et de gestion publique et le développement de la culture du résultat, sont autant de défis pour lesquels le gouvernement continue de déployer des effets avec l’accompagnement de ses partenaires pourquoi, le gouvernement a décidé, en collaboration avec la Banque Mondiale, de lancer une assistance d’appui stratégique pour le renforcement des capacités des agents de l’Etat à travers l’accompagnement de l’ENA et de la FSEG, deux institutions nationales, a-t-elle dit, reconnues en matière d’offres de formations au bénéfice de l’administration publique Nigérienne.

«A la lumière des résultats forts encourageants, on ne peut que se réjouir que le consortium en charge du mandat ait rempli son cahier de cahier de charge, qu’il soit félicité» a soutenu Dr Aissata Amadou

Le représentant de la Banque Mondiale, M. Ibrahim Garba, a déclaré quant à lui que la signature de l’accord de don relatif au financement du Projet de Capacité et Performance du Secteur Public pour la Prestations de Services (PCDS), traduit la volonté du Gouvernement du Niger et de la Banque Mondiale de renforcer les capacités nationales de l’administration publique et à améliorer ses performances afin de lui permettre de fournir des services de qualité. En effet, a-t-il indiqué, il n’est plus à démontrer aujourd’hui que des ressources humaines bien formées, compétentes et disposant de bonnes capacités techniques sont indispensables au processus de développement et constituent une condition nécessaire à la réussite des reformes de l’administration publique et à la modernisation de l’Etat. «C’est pourquoi, la Banque mondiale à travers le PCDS s’est engagée à accompagner le gouvernement nigérien dans la dynamique de rationalisation et du renforcement des capacités des agents de l’Etat», a dit M. Ibrahim Garba.

Pour sa part, la représentante des bénéficiaires, Dr Hamidou Oum Ramatou Ganda, s’exprimant, a affirmé qu’il s’agit du tout premier programme d’une telle envergure jamais réalisé au Niger. «Nous sommes fiers d’être les pionniers», s’est-elle réjouie. «Nous avions été conscients de nos faiblesses quant à la maitrise des concepts de la gestion axée sur les résultats de développement selon l’approche de planification- programmation budgétisation suivi et évaluation appelé communément PPBSE. C’est pour cela que nous nous sommes inscrits à ces cours intensifs et nous avons beaucoup appris», a soutenu la représentante des bénéficiaires.

Pour Dr Hamidou Oum Ramatou Ganda, cette formation a non seulement comblé un vide mais elle ouvre la voie pour aller vers l’excellence au service du Niger. Aussi, a-telle poursuivi, elle permettra de contribuer efficacement à la promotion d’une gouvernance de qualité au Niger. Elle a salué la qualité de l’encadrement et le caractère pratique de la formation qui, leur ont permis de maitriser les concepts et les outils de la gestion des finances publiques, de la planification stratégique, de la budgétisation axée sur les résultats de développement, du suivi et de l’évaluation des programmes publics et de la gestion stratégique du changement. «En ce jour mémorable de consécration de ce processus, nous bénéficiaires de ce programme, affirmons qu’il a été une réussite et a pleinement atteint ses objectifs», a conclu Dr Hamidou Oum Ramatou Ganda.

Aminatou Seydou Harouna

12 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/   

Brigi transferts competences ressources Etat Niger «Au-delà de sa dimension symbolique, cette cérémonie n'en constitue pas moins un pas décisif dans l'opérationnalisation de ces processus de transfert des compétences et des ressources», déclare SEM. Brigi Rafini, Premier Ministre, Chef du Gouvernement
«Mesdames et Messieurs,
• Chers invités,
Par la grâce d'Allah Le Tout Puissant Le Miséricordieux, nous voici réunis, ce jour, mercredi 06 septembre 2017 pour procéder officiellement au lancement du processus des transferts effectifs de compétences et de ressources, dans certains domaines, de l'Etat aux collectivités territoriales. La réalisation de cette étape montre, s'il est encore besoin, la volonté du Président de la République et du Gouvernement d'accorder toute son importance à la décentralisation qui apparaît à nos yeux comme l'un des meilleurs leviers d'un développement harmonieux du pays.
Cette décentralisation a vu le jour, il faut le rappeler, en 1955 avec la création des communes mixtes et celles de moyen et de plein exercice. Cette option qui a été réaffirmée dans la Constitution de la première République a bravé le temps et les péripéties de l'évolution sociopolitique de notre pays pour toujours figurer en bonne place dans toutes les Constitutions que le peuple nigérien s'est librement donnés.

Expression par excellence du vouloir vivre ensemble et parce qu'elle est aux confluents de la démocratie et du développement, la décentralisation au Niger s'impose aujourd'hui en véritable consensus national intemporel. En effet, dès le début elle a été perçue comme une des meilleures réponses institutionnelles au problème de la participation et de la responsabilisation des populations dans les actions de développement nationale.

Le Président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), Pr Khalid Ikhiri a présidé, vendredi dernier, à l’hôtel Radisson de Niamey, la cérémonie officielle de publication du rapport d’Enquête, d’Investigation, de Vérification et d’Etablissement des Faits suite à la disparition des 102 personnes dans la Commune Rurale d’Inatès, Département d’Ayorou, Région de Tillabéri. C’est pour satisfaire aux obligations constitutionnelles, notamment la Loi Organique 2012-44 du 24 août 2012, qui détermine sa Composition, son Organisation, ses Attributions et son Fonctionnement, que la CNDH a organisé cette activité pour donner suite à ladite mission.

Du 20 au 22 mai, puis du 25 au 31 mai et enfin du 27 juin au 6 juillet la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) et le Réseau Panafricain pour la Paix, la Démocratie et le Développement (REPPAD) ont effectué une importante mission conjointe dans la région de Tillabéri, plus précisément dans le Département d’Ayorou et dans la Commune Rurale d’Inatès. Cette mission a pour objectif principal d’Enquêter, d’Investiguer, de Vérifier et d’Etablir les Faits sur la disparition de 102 personnes dans les dites localités. Au cours de cette mission les membres de l’équipe ont eu des entretiens avec les autorités administratives et coutumières, les responsables des Forces de défense et de sécurité et les populations. La Mission a aussi visité six (6) fosses sur les sept (7) prévues. 

A la lumière des témoignages, des éléments de preuves matérielles découverts sur le terrain, des rapports d’expertises médico-légales et de rapports dressés par les Officiers de Police Judiciaire, la mission d'investigation a conclu que : « il y a bel et bien eu exactions et exécutions sommaires d'au moins 71 personnes civiles non armées ; la mort de ces personnes n'est pas liée à une quelconque frappe aérienne ; il n’y a aucun doute que les auteurs sont des éléments des Forces de Défense et de Sécurité(FDS) ; il n’y a aucun indice qui permet de conclure à une responsabilité de la hiérarchie militaire ou de l’Etat ; il appartiendra aux juges en charges du dossier de situer les responsabilités individuelles ou collectives».

Le rapport de cette mission a relevé sans ambages que ces personnes ont été sommairement exécutées. C’est pourquoi, à ce niveau, la mission a recommandé, la prise des dispositions urgentes qui s’imposent pour un retour à la paix. Il s’agit entre autres d’une mission de haut niveau, conduite par Son Excellence Monsieur le Premier Ministre accompagné du Président de la CNDH, du Ministre de la Défense nationale, du Ministre de l'intérieur etc. La mission recommande à ce que un déplacement à Ayorou soit être effectué, dans les meilleurs délais, pour rencontrer les communautés dont en particulier les parents proches des personnes exécutées en vue de demander pardon au nom du peuple nigérien, afin d'apaiser les cœurs et les esprits.  L’Etat doit également indemniser les rescapés ayant perdu leurs biens ; une journée nationale en mémoire de ces victimes doit être dédiée et un mémorial édifié à cet effet », a indiqué le rapport. La CNDH a aussi suggéré à ce que les différentes fosses fassent l'objet d'un aménagement dans un sens pédagogique pour les générations futures afin que ce genre de drame ne se reproduise plus jamais dans notre pays.

 {xtypo_quote} «Au moins 71 corps ont été dénombrés par la mission à l’issue de ses investigations sur le terrain», selon le rapport de la CNDH{/xtypo_quote}

La mission a relevé un mouvement massif des populations, se chiffrant à environ 25.000 personnes déplacées Internes (PDI), réparties entre les territoires communaux d'Ayorou et de Dessa. Ce mouvement fait suite aux attaques des positions militaires de Chinogodrar et d'Inatès. La mission a souligné que ces populations se sont installées sur les champs des communautés d'accueil et avec l'installation à grand pas de la saison des pluies, les risques de conflits fonciers intercommunautaires s’avèrent inévitables. «C’est pourquoi il est urgent que le Gouvernement trouve dans les meilleurs délais une solution en vue : soit d'identifier un nouveau site sécurisé disposant des services sociaux de base (accès à l'eau potable, écoles, centre de santé, banque céréalière, aliment bétail etc.) en vue de leur recasement, ou alors les maintenir sur les lieux moyennant une compensation aux propriétaires terriens en attendant la stabilisation de la zone en vue de leur retour ou même procéder à une expropriation pour cause d'utilité publique moyennant une juste et préalable indemnisation», a recommandé la mission.

Le rapport souligne que l’arrivée des Personnes Déplacées Internes (PDI) a engendré une forte pression démographique sur le fleuve Niger. A son passage la mission a constaté que les personnes et le cheptel utilisent la même eau. Ce qui occasionnera alors un problème d'hygiène et d'assainissement avec un risque élevé d'épidémie tel que le Choléra par exemple. « Le Gouvernement avec l'appui de ses partenaires du domaine doivent s'atteler à y apporter une réponse adéquate», recommande aussi la mission.

Le présent rapport a relevé qu’au cours des différentes auditions, la CNDH a relevé que des voies d'approvisionnement en vivres et de ravitaillement en carburant ont été identifiées par les communautés entre les départements de Doutchi et ceux de Filingué et d'Abala. « Il s'est développé un réseau de trafic lucratif dont le monopole est détenu par la communauté Dawssahak du Mali. Cette chaine d’approvisionnement surtout en carburant vers le Mali constitue un des vecteurs de déstabilisation de la zone, en ce sens que, c'est ce même carburant qui alimente les motos des assaillants de nos FDS. Il y'a lieu de toute urgence de couper cette chaine d'approvisionnement. Il y'a eu lieu également de supprimer toutes les stations-services situées hors des agglomérations. L'achat du carburant en grande quantité doit désormais être systématiquement contrôlé et l'usage surveillé », a suggéré aussi la mission.

Il faut noter que plusieurs autres recommandations ont été formulées dans ce rapport par le CNDH en vue de renforcer le respect des droits humains et d’apporter une assistance à la population civile ainsi que pour la création des conditions d’un retour à la stabilité et à la quiétude sociale dans la zone. 

Le Président de la CNDH a souligné qu’à travers ce rapport, il ne s'agit nullement pour la mission de friser et encore moins de porter atteinte au moral des troupes, mais plutôt de contribuer davantage au respect du Droit International Humanitaire et des Droits de l'Homme en tout temps et en tout lieu. « Toute chose qui d'ailleurs ne fera que grandir nos FDS, reconnues dans un passé récent pour leur professionnalisme  et on ne peut penser à une quiétude sociale sans justice, laquelle passe nécessairement dans le respect inconditionné du droit des familles des personnes disparues à connaitre la vérité », indique le rapport.

Le rapport a été déjà transmis au Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées. Le Président de la CNDH a indiqué avoir reçu une correspondance du Ministre de la Défense Nationale lui notifiant aussi que déjà le rapport est transmis au Ministre de la justice pour l’ouverture d’une information judiciaire.

 Ali Maman(onep)

08 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/

 

L’avion C130 « Hercule » des Forces Armées Nigériennes, immatriculé sous le numéro 5UMBH, est de retour au Niger après une longue maintenance aux Etats-Unis d’Amérique. Cet aéronef dont l’armée nigérienne affectionne l’utilisation, vient renforcer sa capacité opérationnelle, surtout pour le transport de troupes et de matériels, y compris des véhicules militaires. La cérémonie officielle de réception présidée par le Ministre de la Défense Nationale, Pr Issoufou Katambé, s’est déroulée en présence de la Secrétaire de l’Armée américaine, et du Commandement des armées conduit par le Chef d’Etat-Major des Armées, le Général de Division Salifou Modi. Une minute de silence a été observée en la mémoire des civils, militaires et partenaires du Niger victimes du terrorisme.

Le Ministre de la Défense Nationale, Pr Issoufou Katambé a expliqué qu’en raison de la multitude des engagements opérationnels des Armées à l’échelle du pays et de la grande distance entre les différents théâtres d’opération « seule la voie aérienne permet de répondre en urgence aux besoins des troupes engagées sur le terrain dans les domaines  logistique, de projection des forces, d’évacuation sanitaire et de soutien tactique ». Pour lui, l’arrivée de cet aéronef vient non seulement combler les insuffisances dans ces domaines, mais également célébrer, une fois de plus, l’excellence de la coopération militaire entre les Etats-Unis d’Amérique, qui a assuré l’accompagnement et l’assistance technique dans les phases critiques de la maintenance, et le Niger.

Pr Issoufou Kambé a indiqué que  «  le retour de l’aéronef au Niger après une révision générale réalisée selon les normes et standards aéronautiques les plus stricts sous expertise de l’US Air Force, est la consécration de plusieurs années d’efforts et de l’expression de l’engagement de l’Etat du Niger à équiper nos Armées de matériels les plus performants. C’est dans cette perspective qu’un deuxième aéronef de même type acquis à travers la coopération américaine intègrera la flotte de l’Armée de l’Air du Niger au dernier trimestre de l’année 2021 ».

Le Ministre de la Défense Nationale a souligné que l’accompagnement des Etats-Unis d’Amérique dans le projet C130 est plus que structurant car il englobe tous les domaines de la mise en œuvre opérationnelle de cet aéronef. « En effet, dit-il, nos équipes ont été formées jusqu’au plus haut niveau de qualification. Des infrastructures sont en phase de construction, notamment un entrepôt moderne de stockage de pièces détachées et la rénovation du hangar avion ». Pr Issoufou Katambé a salué la présence de la Secrétaire américaine de l’US Air Force et la contribution au maintien en condition opérationnelle tant de l’appareil que des équipages par la mise à disposition de carburant d’entrainement et la fourniture d’importants lots de pièces détachées. « Je souhaite le vœu que cette coopération se poursuive et s’intensifie non seulement dans les projets actuellement en cours avec l’Armée de l’Air, mais surtout qu’elle s’élargisse à de nouveaux horizons », a-t-il souhaité.

Une coopération fructueuse entre le Niger et les USA

La Présence à la cérémonie officielle de réception de la Secrétaire de l’Armée de l’air américaine qui a ses bureaux au Pentagone, témoigne, comme l’a indiqué le Ministre de la Défense Issoufou Katambé, de l’intérêt que les Etats-Unis d’Amérique portent à la coopération avec le Niger. Mme Barbara M. Barrett est en effet la Cheffe du département des forces aériennes des USA qui comprend l’Armée de l’Air et la Force de l’Espace. A ce titre, elle est responsable de l’organisation, de la formation et de l’équipement des Forces Aériennes et Spatiales de son pays.

Dans son intervention, la Secrétaire de l’Armée de l’air américaine a rappelé que par cette cérémonie officielle de réception, les Etats-Unis d’Amérique et le Niger célèbrent ensemble l’importance stratégique et logistique que le C130 représente pour l’Armée de l’Air Nigérienne. « Le C130 est capable d’aller n’importe où, n’importe quand, tout en représentant le meilleur des Forces armées américaines et nigériennes. Cet avion est un bourreau de travail robuste et fiable, capable d’atterrir et de décoller sur un terrain court sur des pistes asphaltées ainsi que sur des pistes d’atterrissage austères », a-t-elle dit.

Mme Barbara M. Barrett a déclaré que le C130 « Hercule » est hautement adaptable et peut être reconfiguré pour diverses cargaisons, y compris les véhicules et le personnel, les plateformes de parachutages et les équipements sur palettes. Pour elle, le rugissement des 4 ventilateurs de cet aéronef « symbolise l’espoir, la force et la bravoure qui caractérisent les Forces Armées Nigériennes ». Ce magnifique avion, poursuit-elle, symbolise aussi « notre engagement commun pour la sécurité, la confiance mutuelle et pour un avenir pacifique pour le peuple nigérien ».

Pour sa part, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Niger, S.E. Eric P. Whitaker, a souligné que le retour de maintenance du C130 des FAN est un programme conjoint des USA et du Niger pendant lequel les 2 équipes ont travaillé en harmonie pour ramener l’aéronef au pays et s’assurer qu’il est fin prêt à soutenir les opérations des Forces Armées Nigériennes. « Alors que le Niger s’efforce d’apporter la paix, la sécurité et la stabilité dans la région, je suis convaincu que les Forces Armées Nigériennes, avec le C130 qui intègre maintenant la flotte aérienne, continueront de s’imposer comme un modèle à la fois pour l’efficacité opérationnelle sur le champ de bataille, et pour le professionnalisme avec lequel vos aviateurs affichent dans et hors de l’uniforme. Ces deux facteurs sont également importants pour vaincre les menaces auxquelles le Niger est confronté aujourd’hui », a-t-il  noté.

L’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Niger a saisi l’instant pour présenter ses condoléances au Niger suite aux attaques terroristes de Tchomo Bangou, Zaroumadareye et Toumour. « Ces attaques lâches doivent cesser. Il n’y a pas de place dans le monde moderne pour la violence contre des innocents… Nous restons attachés aux Forces Armées du Niger et à nos alliés dans l’éradication de ces extrémistes violents et de leur idéologie impie », a conclu  S.E. Eric P. Whitaker qui rappelle par ailleurs que son pays condamne de la manière la plus forte les attaques terroristes et toutes les autres formes de violence.

Souleymane Yahaya

05 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues nationales et de l’Education civique, M. Yahouza Sadissou a réceptionné hier matin, des mains de l’Ambassadeur du Japon au Niger, SE Kuramitsu Hideaki, un important lot de livrets d’exercice de mathématique du cycle primaire destiné à 3500 écoles de la région de Maradi. Ce Don relatif au Projet «Ecole Pour Tous», mis à la disposition du Niger par le Japon est de l’ordre de 1 milliard 500 millions de francs CFA au  titre de l’année fiscale 2018.

L’objectif global du projet «Ecole Pour Tous» est de renforcer la continuité de la diffusion des matériels innovants afin d’améliorer la qualité de l’éducation de base et les capacités d’apprentissage des élèves en mathématique.

Lors de la cérémonie de remise de ce don, le ministre Yahouza Sadissou a remercié la coopération japonaise pour les appuis multiformes qu’elle ne cesse d’apporter au gouvernement et au peuple nigérien et ce, dans tous les secteurs de la vie. Pour ce qui concerne l’éducation, a-t-il indiqué, le Niger se réjouit de l’accompagnement de la coopération japonaise dans le système éducatif nigérien dans son ensemble et particulièrement dans le sous-secteur de l’enseignement primaire. Selon le ministre Yahouza Sadissou, ce don de livrets de mathématique pour la région de Maradi, destiné aux élèves et aux enseignants vient à point nommé. «C’est un moment où le gouvernement a fait l’option de promouvoir la qualité dans notre système éducatif et ces livrets vont certainement accompagner la recherche de cette qualité», a soutenu le ministre.

Aussi, a-t-il poursuivi, les mathématiques et de façon générale les matières scientifiques sont en train d’être délaissées par les élèves. «Je pense que ces documents vont permettre aux élèves et aux enseignants de mieux s’approprier cette discipline parce qu’elle est extrêmement importante dans la formation à la vie sociopolitique et économique de chaque Nation», a affirmé le ministre de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education civique. Aussi, M. Yahouza Sadissou a souhaité que toutes les régions du Niger, comme la région de Maradi, puissent bénéficier de ce genre de don. «J’ai évoqué une autre question cruciale avec l’ambassadeur, notamment la question des zones d’insécurité surtout la région de Tillabéri où nous avons un certain nombre d’écoles qui sont fermées et où des milliers d’enfants ne vont pas à l’école pour des raisons liées à la sécurité», a affirmé le ministre de l’Enseignement primaire.

M. Yahouza Sadissou a ajouté que le gouvernement est en train de chercher à mettre en place les moyens pour garantir l’éducation à ces enfants malgré l’insécurité. «Nous allons approcher la JICA pour qu’ensemble nous discutions sur les voies et moyens afin d’appuyer le gouvernement à mettre en place des dispositifs idoines dans ces zones d’insécurité qui peuvent permettre d’assurer l’éducation pour ces enfants», a conclu le Ministre de l’enseignement.

Pour sa part, l’Ambassadeur du Japon au Niger a expliqué que ces livrets ont été réalisés dans le cadre des trois aspects de la coopération japonaise : le concept de livrets d’exercice mathématique a été élaboré par des experts japonais dans le cadre de la coopération technique ; la production de livrets a été prise en charge par la coopération financière non remboursable ; enfin, l’acheminement des livrets aux écoles a été réalisé par les fonds de contrepartie, recette de vente de riz de l’Aide alimentaire. L’ambassadeur du Japon a, par la suite, annoncé que son pays est prêt à soutenir le Niger dans ses efforts de développement économique et social. «Je souhaite que le don octroyé, tout comme les autres projets réalisés par la coopération japonaise, contribue à l’amélioration des conditions de vie de la population nigérienne et au renforcement des relations d’amitié et de coopération entre nos deux pays», a déclaré l’Ambassadeur du Japon au Niger, SE Kuramitsu Hideaki.

Aminatou Seydou Harouna(onep)

28 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Conformément à leur engagement sociétal d'entreprise, Orano et les sociétés minières SOMAÏR et COMINAK ont décidé d'apporter une aide aux familles durement frappées par les inondations de cette année au Niger. C’est ainsi qu’elles ont procédé, hier matin dans les locaux de la coopérative de Sébéri à Kollo, à la remise officielle d’un don composée de tentes, de produits pharmaceutiques et de 500 kits comprenant des produits de potabilisation, des moustiquaires imprégnées, des lampes solaires, du savon et divers accessoires pour un montant de 125 millions de FCFA. La cérémonie s’est déroulée en présence du préfet du département de Kollo, M. Oumarou Sadou, du Directeur de l'Etablissement Orano Mining Niger, M. Ibrahim COURMO, du représentant d'Orano et des sociétés minières SOMAÏR et COMINAK, du Directeur Général de la protection civile, le Colonel-major Bako Boubacar, du maire de la commune urbaine de Kollo, des Secrétaires généraux des communes de Liboré et de N’Dounga ainsi que plusieurs invités.

Cette donation fait suite à une promesse faite par le Directeur Général d’Orano Mining, M. Nicolas Maes au Gouvernement du Niger, lors de sa dernière mission de travail au Niger. Il avait, en effet, annoncé à sa sortie d’une audience que lui a été accordée le jeudi 10 septembre le Premier ministre Brigi Rafini, une contribution de 100 millions pour venir en aide aux sinistrés des inondations de 2020. Et les deux sociétés SOMAÏR et COMINAK, ont contribué par la somme de 25 millions pour achat des tentes au profit des sinistrés.

Procédant à la remise du don, M. Ibrahim COURMO a déclaré que, Orano Mining et les sociétés minières SOMAÏR et COMINAK ne doutent point que les familles bénéficiaires feront bon usage des kits à elles destinées. Il a ensuite rappelé que leurs sociétés minières déploient depuis des décennies, une ambitieuse politique sociétale visant à améliorer les conditions de vie des populations. «Cette politique sociétale se traduit par des appuis divers dans les domaines de la santé, de l'éducation, de l'accès à l'eau, du développement d'activités économiques etc.», a soutenu le Directeur de l'Etablissement Orano Mining Niger, avant d’exprimer sa compassion aux familles éprouvées par les inondations au Niger.

Quant au préfet du département de Kollo, il a, au nom des sinistrés de son département, exprimé toute sa gratitude aux donateurs avant de relater les épreuves subies par les populations lors des inondations. Le débordement des eaux a exposé les populations dans une situation d’insécurité alimentaire à cause des inondations des périmètres irriguées. M. Oumarou Sadou a salué la réponse d’Orano et des sociétés minières SOMAÏR et COMINAK à l’appel des autorités nigériennes de soutenir les familles victimes des inondations de 2020.

Le Directeur Général de la protection civile, le Colonel-major Bako Boubacar a dans son allocution présenté le bilan des inondations 2020, qui selon lui, fait état de 1.159 localités touchées réparties dans 131 communes de 51 départements des huit (8) régions du pays avec un total d'environ 47.986 maisons effondrées, plusieurs milliers d'hectares de cultures engloutis par les eaux le tout appartenant à environ 69.407 ménages totalisant plus 557.800 personnes sinistrées et 80 pertes en vies humaines.

 Le département de Kollo compte 38 localités dans 8 communes touchées avec un total 2.408 ménages sinistrés soit 16.698 personnes et 2.045 maisons effondrées. Le Directeur général de la protection civile a salué cette action humanitaire des sociétés minières combien importante pour les victimes. «Nous procédons aujourd'hui à la réception officielle et à la distribution du don au profit des sinistrés des Communes de Kollo, de N'Dounga et de Liboré. D'une valeur d'environ 125 millions de francs CFA. Cette assistance est composée de 500 Kits, 265 tentes et des produits pharmaceutiques. Ces communes comptent 299 ménages impactés soit 2.139 personnes sinistrées et 247 maisons effondrées. C'est le lieu de témoigner notre reconnaissance au nom de l'Etat nigérien à l'endroit de la société ORANO pour ce geste combien louable et opportun qui vient soulager les souffrances et la douleur des sinistrés de ces communes», a-t-il conclu.

Seini Seydou Zakaria, Envoyé spécial

24 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/    

 

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini, Président du Conseil National du Dialogue Politique, a parrainé la cérémonie officielle de signature de Convention entre l’ONG FAD et les partis politiques, le 11 septembre dernier à l’hôtel Radisson Blue de Niamey. Cette importante initiative a pour objectif, de mobiliser les partis politiques pour qu’ils s’engagent à promouvoir l’émergence politique des femmes au Niger. La Cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs leaders des partis politiques, des partenaires de l’ONG FAD et de plusieurs invités dont les femmes des partis politiques qui se sont mobilisées pour la circonstance.

Dans l’allocution, prononcée à cette occasion, le Président du Conseil National du Dialogue Politique a salué et encouragé l’ONG Femme Action Développement (FAD) pour cette initiative. « Je félicite cette ONG. Vous avez réussi là où nous avons des difficultés au CNDP. Réunir les partis politiques dans une même salle, mettre au tour d’une même table des leaders politiques de toutes tendances confondues. C’est une bonne chose, amener les partis politiques à prendre des engagements pour que les femmes puissent accéder aux différents postes électifs conformément à la loi sur le quota », a indiqué le Président du CNDP, tout en invitant l’ONG FAD à poursuivre et à intensifier cette noble action. « Le combat pour la cause de la femme, n’est pas le vôtre uniquement, c’est également celui des hommes, car la cause de la femme est celle aussi de l’homme. L’émergence politique de la femme est une bonne initiative qui permet l’application saine de la loi sur le quota que le gouvernement a adoptée. Nous souhaitons que la participation politique de la femme soit à la hauteur de sa position dans notre société», a ajouté le Premier Ministre.

La coordinatrice de l’ONG FAD, Mme Nafissatou Idé a salué la participation des leaders des partis politiques à ladite cérémonie, ce qui témoigne de leur engagement à promouvoir l’émergence politique des femmes dans leurs partis politiques respectifs. Elle a indiqué que cette cérémonie est la traduction en acte de plusieurs années d’espoir et de dur labeur en vue d’offrir à la femme une place de choix dans les instances décisionnelles du pays. « Cette vision est nourrie depuis 2016, au début de notre collaboration avec une dizaine de partis politiques afin de renforcer les capacités de leurs militantes. A l’époque, le partenariat avec les partis politiques était à sens unique, nous renforcions les capacités des femmes sans réel suivi de leurs leaders. La réciprocité n’a commencé qu’en 2018, lorsque les leaders de ces partis ont accepté de nous rencontrer et de s’engager à nos côtés à travers des engagements qu’ils ont signés devant les médias et femmes leaders de leurs partis », a-t-elle dit. 

La Coordinatrice de l’ONG FAD a saisi cette opportunité  pour plaider auprès des leaders des partis politiques, pour une lecture objective de la loi du 7 juin 2000 instituant un quota favorable à l’un ou l’autre sexe. « Il ne s’agit aucunement d’un quota uniquement pour les femmes comme certains aiment le dire. Et même s’ils veulent le lire dans ce sens, il est à comprendre que les taux de 25% aux postes électifs et 30% à ceux nominatifs ne sont  que des minimas, qui peuvent et qui doivent être excédés car vous n’êtes pas sans connaître les impressionnantes performances politiques dont disposent les femmes de notre pays », a martelé Mme Nafissatou Idé.

Lors de cette cérémonie le groupe des femmes mentors et les leaders des partis politiques ont été félicités et ont reçu des témoignages de satisfaction. D’importantes recommandations ont été lues à cette occasion en vue de l’’amélioration de la participation des femmes dans la vie politique. Ainsi, tour à tour les leaders des partis politiques ont procédé à la signature de la convention.

 Ali Maman(onep)

14 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/ 

Le Président de l’Assemblée nationale, SEM. Oussieni Tinni, accompagné d’une importante délégation, a quitté Niamey, le jeudi 08 octobre dernier à destination de Kigali (Rwanda), et de Ouagadougou, au Burkina Faso.

Au cours de ces deux séjours, qui dureront du 08 au 17 octobre 2020, il prendra respectivement part à la cérémonie officielle du PADEV-Kigali 2020, puis aux travaux de la Conférence des Présidents d’Assemblées des pays membres du Comité Interparlementaire G5 Sahel.

ONEP

12 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Premier Magistrat du pays, SEM Issoufou Mahamadou, a présidé, dans la matinée d’hier 31 mars 2021, à l’Auditorium Sani Bako de Niamey, la cérémonie de prestation de serment de deux nouveaux membres de la Cour Constitutionnelle. Il s’agit de M. Kondo Oumarou, Avocat à la Cour et M. Imerane Maïga Amadou, représentant des Associations de Défense des Droits Humains, tous élus par leurs pairs.

La Constitution nigérienne, du 25 novembre 2010, dispose qu’avant leur entrée en fonction, les membres de la Cour Constitutionnelle prêtent serment sur le Livre Saint de leur confession devant le Président de la République, selon la formule suivante : « Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution et en toute indépendance, de garder le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique et de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétence de la Cour. Puisse Dieu nous venir en aide ».

Ainsi, la main droite sur le Coran, présenté par le président de l’Association Islamique du Niger, Cheik Djibril Karanta, les deux nouveaux membres de la Cour Constitutionnelle ont, tour à tour, prononcé les termes dudit serment. Après quoi, le Chef de l'État a pris acte de leur serment et les a renvoyés à l’exercice de leur fonction. Rappelons que la Cour constitutionnelle est la plus haute juridiction compétente en matière électorale et d’interprétation de la Constitution. Ses décisions sont sans recours. Elle compte 7 membres pour un mandat de six ans non renouvelable : 2 magistrats élus par leurs pairs, un avocat élu par ses pairs, un enseignant-chercheur en droit public élu par ses pairs, un représentant des associations des droits humains élu et deux personnalités désignées par le Président de la République et le bureau de l’Assemblée Nationale. Les membres de la Cour sont renouvelés par tiers tous les deux ans, note-t-on.

Mahamadou Diallo

1er avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, SE. Mohamed Bazoum a présidé  le vendredi 15 octobres 2021, la cérémonie solennelle de la rentrée  académique de la 1ère promotion du cours d’état-major de l’Ecole Militaire Supérieure des Forces Armées Nigériennes. Dans un discours a prononcé à cette occasion, le Chef de l’Etat a décliné les grands axes de sa politique de Défense, ainsi que d’importantes mesures destinées à renforcer la capacité opérationnelle des Forces armées nigériennes (FAN).

Cette 1ère promotion du cours d’état-major de l’école militaire suprême des forces armées Nigériennes, d’un effectif de 26 stagiaires nigériens, est composée de vingt deux(22) officiers des Forces Armées Nigériennes, de deux (2) officiers de la Gendarmerie Nationale et de deux (02) officiers de la Garde Nationale du Niger pour une durée de formation  de 9 mois. La cérémonie s’est déroulée en présence du Premier Ministre, Chef de gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, du Haut Représentant du Président de la République, M. Foumakouye Gado, des députés nationaux, des membres du gouvernement et des responsables des forces de défense et de sécurité. 

Dans son allocution à cette occasion, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a  indiqué que l'ouverture de cette école procède d'une nécessité lancinante eu égard aux grands défis sécuritaires auxquels notre pays est confronté depuis bientôt une décennie. « Elle constitue en cela l'expression de notre engagement de nous doter de tous les instruments dont nous avons besoin pour assurer la sécurité de notre pays » a-t-il affirmé. Le Commandant de l’école militaire Supérieure des forces armées Nigériennes,  le colonel Abdoul Razak Ben Ibrahim a précisé que  cette cérémonie  de la rentrée académique de la  1ère promotion du cours d’état-major consacre l’aboutissement sous l’impulsion des plus hautes autorités civiles et militaires, d’une démarche destinée au renforcement des capacités pluridisciplinaires du corps des officiers. « L’enseignement dispensé à l’école militaire supérieure prépare ainsi les officier aux guerres d’aujourd’hui et de demain en leur donnant les outils et les aptitudes pour comprendre, anticiper, décider et agir en toute circonstance en surmontant la complexité des contextes et en intégrant l’évolution technologique tout en gardant nos capacités à combattre en dégradé », a-t-il indiqué. A la fin de cette  cérémonie, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a procédé à une visite guidée des différentes salles de cours de l’école Militaire Supérieure et du Prytanée militaire afin de s’enquérir de leur état, et des conditions de travail des élèves. 

(Lire ci-dessous l’intégralité du discours de la déclaration de Politique Nationale de Défense prononcé par le Président de la République).

Yacine Hassane  


 

Discours de la Déclaration de Politique Nationale de Défense du Président de la République

“Nous maintiendrons le cap de notre engagement d'accroître considérablement les effectifs de notre armée d'ici à l'an 2025”, assure SEM. Mohamed Bazoum 

Mesdames, Messieurs,

Si j'ai tenu à présider personnellement cette cérémonie de la rentrée académique de la première promotion de l'Ecole Militaire Supérieure de Niamey, c'est pour conférer à l'événement toute sa portée symbolique.  En effet, l'ouverture de cette école procède d'une nécessité lancinante eu égard aux grands défis sécuritaires auxquels notre pays est confronté depuis bientôt une décennie. Elle constitue en cela l'expression de notre engagement de nous doter de tous les instruments dont nous avons besoin pour assurer la sécurité de notre pays. Depuis 10 ans que nous luttons contre le terrorisme, nous avons accru de façon substantielle les capacités de notre armée. Nous en avons considérablement accru les effectifs ainsi que les équipements. Nous avons amélioré les conditions de vie et de travail des personnels. Nous avons dépensé des ressources importantes pour la formation de nos officiers à l'extérieur. Avec cette école, la formation des officiers, en plus de nous coûter moins cher, sera adaptée à notre contexte sécuritaire et orientée vers l'engagement opérationnel de façon à former suffisamment sur place des officiers d'état-major, officiers, brevetés de guerre aptes à exercer les hautes responsabilités de la défense nationale, à animer les états-majors et à commander les grandes unités de nos forces armées.

Tous nos partenaires dans le domaine de la défense sont unanimes pour louer le professionnalisme de nos officiers ainsi que le niveau élevé de leurs aptitudes intellectuelles. J’ai personnellement déjà eu l’occasion de le vérifier dans l’exercice de certaines de mes fonctions antérieures. Il n’y a rien d’étonnant à cela quand on sait qu’ils ont été formés dans des écoles d’élites. Je suis par conséquent intimement confiant quant à la qualité de la formation qui sera assurée dans cette école ainsi que du produit qui en sortira.

Mesdames, messieurs,

Le terrorisme que notre armée combat est certes un phénomène sous-régional, mais notre pays, du fait de la centralité de sa position géographique au Sahel, se situe pour ainsi dire dans l'épicentre du périmètre où sévit ce fléau, à la frontière des deux grands foyers originels que sont le nord Mali et le bassin du lac Tchad. Nous sommes par ailleurs, on a souvent tendance à l'oublier, un pays frontalier de la Libye, ce pays frère qui peine à disposer de forces de défense et de sécurité le long de la frontière que nous avons en partage. Sa partie méridionale est, depuis une décennie, une zone d'anomie où prospèrent des groupes armés non étatiques et avec eux la criminalité transfrontalière organisée inondant le Sahel des armes les plus sophistiquées, en quantités infinies et à vil prix.

Malgré l'ampleur de ces défis aggravés par ailleurs par l'étendue de notre territoire et la multiplicité des foyers ayant commandé de nombreuses opérations, notre pays est resté admirablement stable, solide sur ses bases. Nous devons cela à la gouvernance sécuritaire telle que promue par les présidents Tandja Mamadou et Issoufou Mahamadou chacun à leur époque, mais aussi à la qualité de notre institution militaire. Cet héritage, je m'engage à le préserver et à le renforcer. Aussi, l’École Militaire Supérieure de Niamey sera-t-elle un maillon important de la chaîne de notre dispositif devant assurer la sécurité de notre pays.

Nous maintiendrons le cap de notre engagement d'accroître considérablement les effectifs de notre armée d'ici à l'an 2025 conformément au plan défini à cet effet, de multiplier la formation des forces spéciales, de créer des unités amphibies, d'augmenter nos infrastructures militaires. Sur le plan de la formation, nous nous proposons de créer une école de l'armée de l'Air à Agadez, de multiplier par quatre la capacité de l’École des Officiers de façon à remédier au déficit constaté dans cette catégorie, d'augmenter les capacités de l’École des Sous-officiers, de créer une école de formation des cadres et de créer un centre national d'instruction d'une capacité de formation de 5000 jeunes par an à Keita, dans la région de Tahoua, lequel centre sera opérationnel dès l'année 2022.

Sur la base d'un plan d'investissements de plus de 150 milliards de francs CFA étalé sur trois ans, nos forces aériennes seront équipées de moyens conséquents devant accroître de façon singulière leurs capacités. Il en sera de même des forces terrestres qui connaîtront un renouvellement et un renforcement significatif de leurs équipements.

Je veillerai par ailleurs personnellement à l'utilisation honnête et rationnelle de toutes les ressources qui seront consacrées à ces différents projets.

Mesdames, Messieurs,

Le terrorisme ne s'étant assigné aucune frontière, le combat pour venir à bout ne saurait s'envisager autrement que dans le cadre d'une mobilisation et d'une solidarité internationales à toute épreuve. Fort de cette conviction, notre pays restera à la pointe de toutes les formes de mutualisation des forces comme cela est le cas de la Force Mixte Multinationale (FMM) au niveau du bassin du lac Tchad ainsi que du G5 Sahel.

De même, nous renforcerons notre coopération stratégique comme opérationnelle avec tous les pays qui nous soutiennent comme c'est le cas de la France à travers notamment l'Opération Barkhane, l'Union Européenne avec la TF-Takuba, les États-Unis d'Amérique, l'Allemagne, le Canada, l'Italie, la Belgique, pour ne citer que ces pays.

Mesdames, messieurs,

Nous sommes un pays qui manque cruellement de ressources pour faire, comme nous l’aurions voulu, face au défi du terrorisme tel qu'il est à l'œuvre dans notre sous-région. Mais cet handicap, nous nous devons de le combler par la qualité de notre gouvernance de façon générale et notre gouvernance sécuritaire en particulier. La mémoire des hommes, souvent très jeunes que nous avons perdus sur les différents théâtres d’opération ainsi que leurs veuves et leurs orphelins sont là pour nous rappeler à notre sens de l'honneur. Le seul hommage que nous pourrions rendre à nos martyrs sera de vaincre le terrorisme, de mettre fin au calvaire des populations civiles devenues une cible de prédilection pour des illuminés, dépourvus de toute forme de foi et condamnés dans une fuite en avant tout aussi sanguinaire que lâche.

Les officiers qui font aujourd'hui leur rentrée à l'Ecole Militaire Supérieure symbolisent le pari de notre victoire contre le terrorisme, mais aussi la consolidation de notre institution militaire, colonne vertébrale de la République, par ces temps de grandes menaces.

Je vous remercie de votre attention.

19 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

zzAprès le réaménagement technique du Gouvernement par le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, le vendredi 20 septembre dernier, qui a confié à M. Kalla Moutari la conduite du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement et à Pr. Issoufou Katambé celle du Ministère de la Défense Nationale, les deux ministres ont procédé, hier matin, à une passation de services. La cérémonie de cette passation qui consacre le renvoi des deux ministres à leurs nouvelles fonctions s’est déroulée en deux phases. D’abord au ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement puis au ministère de la Défense Nationale, partout en présence des proches collaborateurs des deux ministres concernés.

Lors de cette passation de services, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement entrant, M. Kalla Moutari, a rappelé que pendant le séjour du Pr. Issoufou Katambé à la tête dudit ministère, il a su imprimer une nouvelle dynamique dans le secteur. « Connaissant votre pragmatisme, il n’est pas du tout surprenant de voir ces importantes réalisations enregistrées en si peu de temps. Il s’agit là, en tout point de vue, d’une mission accomplie à vous confiée par le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, et le Chef du Gouvernement M. Birgi Rafini », a indiqué M. Kalla Moutari.

Pour sa part, le nouveau ministre de la Défense Nationale, Pr. Issoufou Katambé, a souhaité la bienvenue à l’ancien ministre de la Défense dans le secteur de l’eau et de l’assainissement que lui a géré pendant près de 23 mois. Il l’a en effet invité à lui emboiter le pas dans la réalisation de tous les projets en cours et à venir. «Comme vous pouvez le constater, certes, notre département ministériel a enregistré des résultats appréciables au cours de ces dernières années, mais beaucoup reste à faire. Il vous faut donc redoubler d’efforts afin de surmonter toutes les difficultés, à savoir : l’insuffisance des financements du secteur, l’insuffisance des moyens matériels et humains, la croissance exponentielle des besoins d’alimentation en eau potable et d’assainissement dû à l’accroissement démographique, les caractéristiques hydrogéologiques difficiles de certaines zones de notre pays, et j’en passe », a précisé Pr. Issoufou Katambé, ministre de la Défense Nationale entrant.

Certains alliés quittent la CAP20-21 : Mahamane Ousmane ou le rêve inachevé…

 Il a été le premier président élu sous l’ère démocratique. Il l’a été, au détriment du candidat de l’ancien régime, grâce au soutien des forces du changement nées de la Conférence nationale. Installé, il nommera Issoufou Mahamadou, leader du PNDS, un parti socialiste, comme Premier ministre. Luimême étant un socio démocrate. L’Assemblée nationale sera confiée à un transfuge de l’ancien régime. Les deux leaders de l’exécutif sont tous des ingénieurs : Mahamane Ousmane, le président, en statistique et Issoufou Mahamadou, le Premier ministre, dans le domaine des mines. Tous deux sont de fortes têtes. Ils sont aussi ambitieux. Pour eux-mêmes et non pour le pays. Dans ces conditions, et tout naturellement, les divergences naissent. L’Alliance des forces du changement éclatera. Issoufou et le PNDS quitteront le navire, se rapprocheront du MNSD, le parti héritier de l’ancien régime. Dans ce régime semi- présidentiel, une nouvelle majorité verra le jour. Conduisant ainsi à une cohabitation. Le président Mahamane Ousmane dissout l’Assemblée, organisera des élections législatives anticipées et les perdra. Une troisième forte tête, Hama Amadou du MNSD, sera désignée Premier ministre. La cohabitation sera tumultueuse. La forte prédominance des égos empêchera, en dépit de la disposition des lois de la République, la résolution des conflits et divergences. Cela aura suffit pour que l’Armée mette fin à la première expérience démocratique. Au terme de la transition militaire, le chef de la junte, le général Baré, une autre forte tête, confisque le pouvoir après des élections qualifiées de holdup. Il sera assassiné par sa garde, de nouvelles élections sont organisées et le candidat du MNSD est élu. Mahamane Ousmane deviendra le président de l’Assemblée. Poste qu’il occupera durant les deux mandats du président Tandja. Le Premier ministre MNSD, Hama Amadou, en dépit de la confortable majorité de l’alliance, sera débarqué et envoyé en prison par l’institution que dirigeait Mahamane Ousmane. Le Niger était alors à la cinquième République. Après ses deux mandats, le président Tandja, pour conserver le pouvoir, passera à la sixième République. L’intervention de l’Armée arrêtera la dérive. A l’issue de la transition, Issoufou Mahamadou, avec le soutien de Hama Amadou, sera élu président. Ce sera le début du chemin de croix de Mahamane Ousmane. Son parti, le CDS, lui sera arraché. Aux élections générales de 2016, il était sans parti. Il se présentera sous la bannière du MNRD Hankouri. Il sera élu député mais sera dans l’impossibilité de créer un groupe parlementaire. Après cette traversée du désert, il sera remis en selle. Il crée le RDR Tchadji qui fusionnera avec certains partis dont le Mouvement Nigérien pour la Restauration de la Démocratie de Moulay Hambali qui lui a permis de siéger à l’Assemblée en 2016. Il bénéficiera, aux élections présidentielles de 2021, du soutien du MODEN Lumana de Hama Amadou dont la candidature a été invalidée par la Cour constitutionnelle dès le premier tour. Cela lui permis de d’être finaliste pour ces élections avec l’appui d’une Coalition composée de plusieurs regroupements de partis politiques dénommée CAP 21. Il revendiquera la victoire en dépit de la décision de la Cour constitutionnelle qui déclarait son challenger, Bazoum Mohamed, vainqueur.

Plusieurs mois après, la lutte pour la manifestation de la vérité battait de l’aile. Beaucoup de partisans de la Coalition pour l’alternance politique estimaient que le président Ousmane mettait peu d’entrain pour la lutte. Surtout que plusieurs leaders de cette Coalition gardent prison suite aux manifestations qui ont suivi la proclamation des résultats à Niamey. La plupart sont du parti Lumana dont l’autorité morale de ce parti, Hama Amadou. Plus intriguant constatent les observateurs, le fief de Ousmane, Zinder, n’a pas bougé. Et la dizaine de dirigeants du RDR de Zinder arrêtés ont été libérés. La non participation des leaders du parti de Hama Amadou à la déclaration de la CAP 21, il y a quelques semaines, constitue un début de preuve dans le probable éclatement de l’alliance.

En l’absence de déclaration officielle de ce parti, chacun y va de son interprétation. Par contre, il y a eu une déclaration du FCR, un regroupement de partis politiques membres de la CAP 21. L’un des leaders de cette composante, Abdou Mamane Lokoko, garde prison à Say. Il y a eu aussi le week-end dernier une réunion des leaders du MNRD Hankouri qui avait pour objectif de quitter l’alliance formée avec le RDR de Mahamane Ousmane. Une médiatisation était prévue avec une déclaration. Seulement une médiation a été entreprise. Il s’agissait de donner du temps pour arrondir les angles. Moulay Hambali et ses camarades ont accepté le principe et ont donné aux médiateurs jusqu’au jeudi prochain pour les propositions. Passé ce délai ils enverront une correspondance au ministère de l’Intérieur pour notifier leur désengagement à la fusion avec le RDR. Et une déclaration sera publiée pour l’annonce. Les griefs contre le président Ousmane sont de plusieurs ordres. Le principal est là aussi le peu d’entrain du président du RDR et surtout le peu de considération à l’égard du MNRD et de ses dirigeants. Hambali dit avoir constaté q’au moins sept réunions du bureau politique du RDR auraient été convoquées sans que ses camarades et lui soient informés. Une nouvelle traversée de désert pour Ousmane ?

MODIBO

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Une lettre N°048/PPNA/ 2020 en date du 21 septembre 2020, tendant à demander au premier ministre , Président du Conseil National de Dialogue Politique , le CNDP, une convocation de la réunion du CNDP en vue d'examiner la possibilité de reporter la date des élections législatives et municipales.
 Les raisons évoquées, ces partis politiques ont des difficultés à constituer des dossiers. Il semblerait qu'ils sont 32 partis politiques à formuler cette requête signée par Hambally Dodo Oumarou .

 Auparavant, le Doyen des partis politiques, le grand frère, Sanoussi Tambari Djackou, a demandé lors du  congrès d'investiture du candidat du MPR JAMAHURYA,  au  ministre d'Etat, Albadé Abouba, de peser de  tout son poids pour les aider à obtenir le dit report.

 D'autres partis politiques aussi se plaignent du coût élevé de l'établissement du casier judiciaire,  le prix officiel serait  de 1500 francs CFA , aujourd'hui, il faut passer par la voie informelle, par des intermédiaires , et débourser 2 500 FCFA pour pouvoir obtenir un casier judiciaire dans les meilleurs délais. Ils se plaignent de la lenteur administrative dans la délivrance des pièces pour constituer les dossiers pour dépôt de candidature aux dites élections.

 Nos partis politiques ne finissent pas finalement  de nous surprendre, eux qui ont fait de la tenue des élections législatives et municipales avant les élections présidentielles,  une exigence, reviennent encore demander le report des  dites élections.

 Nous les avions soutenu naïvement, croyant que leur demande est sous-tendue par des raisons objectives et des causes justes.

Il appartiendrait au CNDP d'examiner avec sérieux et objectivité cette doléance.
C'est vraiment curieux ! Cette démarche tendant à demander les reports des élections législatives et municipales !

Notre souhait, qu'un consensus national acceptable par tous soit trouvé,pour organiser ces élections générales constitutionnelles dans la sérénité, la transparence, la concorde sociale,  et l'unité nationale et la crédibilité.
 Nous ne souhaitons pas des invectives inutiles, des bagarres sans objet.

C'est le Niger qui gagne et qui progresse !
À bon entendeur salut !

Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI

 « À l’endroit de M. Bazoum, il remarquera que le Gouvernement de la Transition n’a pour le moment jamais réagi à ses propos injurieux pour deux raisons cumulatives. La première raison tient au respect de l’héritage laissé par nos ancêtres, qui consiste à ne pas répondre aux injures par les injures. La seconde raison relève de l’identité de M. Bazoum, l’étranger qui se réclame du Niger. Nous savons que le peuple nigérien frère, se distingue par des valeurs sociétales, culturelles et religieuses très riches. M. Bazoum n’est pas un nigérien, son comportement nous réconforte totalement dans notre constat ». Ces propos sont du Premier ministre par intérim du Mali, M. Abdoulaye Maïga. Il les a tenus le samedi dernier, lors de son discours à la 77ème Assemblée de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à New York.

Depuis la sortie de ces propos du chef du gouvernement malien, on assiste à un véritable tollé de protestations dans les rangs du pouvoir de Niamey. Des personnalités et militants du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDSTARAYYA), des acteurs de la société et même des journalistes se trouvant ou cherchant à être dans les bonnes grâces du régime de Bazoum Mohamed s’agitent dans tous les sens, traitant le Premier ministre malien et ses collègues de la Transition de tous les noms d’oiseaux. Certains parmi eux, qui ignorent tout de la diplomatie et des principes des relations internationales, appellent même à une rupture des relations diplomatiques entre le Mali et le Niger. Mais ces «avocats » de Bazoum Mohamed oublient que c’est d’abord du Niger que le débat sur sa nationalité est parti lors des dernières élections que certains parmi eux, qui ne croyaient pas à la possibilité du même Bazoum de devenir Président de la République, se réjouissaient de la contestation de sa nationalité nigérienne par des candidats à l’élection présidentielle. En outre et ça aussi les «souteneurs» agités de Bazoum feignent de l’ignorer, le Premier ministre par intérim malien n’a fait que réagir aux multiples provocations son pays est l’objet de la part des autorités nigériennes. Le monde entier a entendu ces propos totalement orduriers du ministre nigérien des affaires étrangères du Niger Hassoumi Massaoudou qui, lors d’une conférence de presse à Paris, avait qualifié le patriotisme des dirigeants maliens de «frelaté». Combien de fois lui-même le Président Mohamed Bazoum ne s’était-il pas ouvertement attaqué aux dirigeants de la Transition malienne pour sans doute faire plaisir à la France ? Deux jours seulement avant le discours du Premier ministre malien, dans une interview accordée aux médias français RFI et France 24, il avait qualifié de «totalement absurde» l’arrestation des soldats ivoiriens accusés d’être de mercenaires au Mali. Comme s’il en était le porte-parole, Bazoum est allé jusqu’à dire que le Président ivoirien Alassane Ouattara est victime d’ingratitude de la part des autorités maliennes car il aurait défendu leur cause lors des discussions pour la levée des sanctions de la CEDEAO contre le Mali. En quoi ce problème entre la Côte d’Ivoire et le Mali concerne directement le Niger pour que lui Mohamed Bazoum se considère en devoir de réagir là dessus ? La Côte d’Ivoire manque- t-elle des hommes et des femmes qui ne maitrisent pas bien le Français pour avoir besoin de son service ? Pourquoi tous les autres Chefs d’Etat des pays de la CEDEAO qui ont assisté aux débats sur la levée des sanctions contre le Mali et qui sont témoins de la position du Président ivoirien n’ont pas jugé utile d’aller sur les médias dénoncer «l’ingratitude» des autorités maliennes à son égard ?

Les uns et les autres doivent mettre de côté leur appartenance politique et leur quête effrénée des prébendes pour voir la réalité en face : le Mali a trop reçu des coups ces derniers mois de la part du Niger qu’il a même mis du temps à réagir. Nous avons aussi des responsables au plus haut sommet de l’Etat qui, non seulement, parlent pour un oui ou pour non – surtout quand ce sont les médias français qui les sollicitent -, mais qui ne sont pas aussi soucieux et respectueux des principes élémentaires de la diplomatie. Espérons que cette riposte du Mali – qui a visiblement fait très mal – servira de leçon à nos autorités pour remuer deux fois leur langue avant de parler de la situation de d’autres pays.

Amadou Madougou

La HALCIA a animé un point de presse le vendredi 11 juin dernier dans la salle de conférence de la dite institution sous la direction de son président Abdourhamane Gousmane entouré par ses plus proches collaborateurs et Risha Ag Boula, ministre d’Etat à la présidence de la République représentant du président de la République et président du comité de bonne gouvernance en matière de lutte contre la corruption, et plusieurs invités. À l’entame de son allocution, le président de la HALCIA a déclaré :

[Le présent point de presse a pour objet de porter à la connaissance de l’opinion publique les résultats obtenus par la HALCIA en relation avec autres corps de contrôle à savoir : l’Inspection Générale d’Etat, I’ Inspection Générale des finances, la Direction Générale des Douanes, la Direction Générale des Impôts et la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique sur les opérations de contrôle des recettes internes de l’Etat. Au de ce point de presse, l’on ca enregistré plus de 230 milliards de francs CFA de droits qui n’ont pas été versés à l’Etat par personnes physiques et morales.Il y a certaines sociétés qui totalisent à elles seules, plus de quarante (40) milliards de droits non versés au niveau de Niamey seulement.

Il a été relevé que beaucoup de contribuables sont depuis 2002 en contentieux judiciaire, dont certains ont même quitté le pays. Pour l’heure ces opérations ont permis, à l’égard de certains contribuables publics, de convenir de protocoles d’accord d’apurement et de traitement des dettes et créances d’un montant de 33 milliards de francs Cfa ainsi qu’une mobilisation des recettes de près de 350 millions de Fcfa.Au niveau des services des douanes, des équipes mixtes HALCIA-Inspection Générale d’Etat-Direction générale des Douanes ont été mises en place en vue de contrôler les recettes douanières. A ce niveau des investigations menées à travers l’exploitation du rapport de l’Inspection Générale d’Etat ont relevé que des marchandises d’une valeur de plus de 21 milliards de nos francs ont été enlevées sans régularisation au Bureau Spécial Exonérations. De plus, des liquidations d’un montant de plus de 56 millions de Fcfa n’ont pas été payées. L’exploitation de ce rapport se poursuit activement.Dans le cadre des investigations sur les marchandises importées, qu’il s’agisse de celles provenant des ports de débarquement suivant (Cotonou, Lomé, Accra et Abidjan) ou des achats locaux, des missions ont été dépêchées au Burkina Faso, au Benin et au Togo pour recueillir toutes les informations nécessaires.]

Aujourd’hui, il y a les Présidents-directeurs généraux (PDG) de certains de ces sociétés nigériennes, selon une indiscrétion qui se disent des proches de l’ancien président de la République Issoufou Mahamadou. Cependant cette position ne leur donne pas une couverture pour ne pas payer l’impôt. Les responsables de ces sociétés, défient-ils la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (Halcia) ou le président de la République Bazoum Mohamed ? Pensent-ils que personne au Niger on ne peut pas leur demander ou les faire payer l’impôt ? Sont au-dessus de la loi ? La question posée par les observateurs est de savoir s’ils ont bénéficié des marchés de d’Etat oui ou non ? Pour toutes ces raisons évoquées plus haut, la HALCIA doit être dotée de toutes les prérogatives et moyens nécessaires de la part du président de la République Bazoum Mohamed si jamais il croit en son discours d’investiture du 2 avril passé par rapport aux délinquants financiers et autres, où il affirmait avec force ‘’que ni leur parti politique, ni leur appartenance ou religieuse, ni leur famille ne peut les venir en aide si toutefois ils sont reconnus coupables de corruption ou infractions assimilées’’. C’est le lieu d’interpeller les organisations de la société civile, les syndicats, surtout le SAMAN, les toutes centrales syndicales, les médias et pourquoi pas les partis politiques à se mobiliser comme un seul homme derrière la HALCIA dans ce noble combat.

Vu l’engagement du président de la HALCIA à combattre sans faiblesse la corruption et les infractions assimilées tels que le trafic d’influence, les postsde vin, l’extorsion, le détournement des deniers publics, la concussion et la fraude, y compris la fraude fiscale et douanière, tendant à compromettre la mobilisation des ressources internes, nous demandons vivement au président de la République Mohamed Bazoum de s’investir directement en mettant tous les moyens nécessaires à la disposition de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions assimilées HALCIA) pour atteindre de ces objectifs qui sont entre autres la traque des délinquants financiers.

Arouna Y

 

Au deuxième jour des échanges en panels dans le cadre des travaux du sommet de l’Union Africaine à Niamey sur l’industrialisation et la diversification de l’économie, des panelistes africains et leurs partenaires se sont retrouvés autour du thème «Développer et renforcer les principales chaines de valeurs régionales à l’échelle continentale  en Afrique». Des opportunités que crée la ZLECAf pour la croissance et la transformation de l’Afrique auxpossibilités et défis d’investissement sur le continent, en passant par l’intégration des chaines de valeur intra-africaines et l’indentification des secteurs prioritaires pour les investissements, les experts et techniciens ont fait le tour de points forts et des contraintes autour du thème.

Pour l’Union Africaine, l’Union Européenne et le Centre du commerce international, les principaux porteurs du projet de panel, la mise en place d’un marché unique doté d’un cadre règlementaire clair et solide dans les 54 pays signataires de la ZLECAF favorisera le développement de nouvelles chaines de valeurs régionales présentant « un immense potentiel supplémentaire pour accroitre le commerce à valeur ajoutée et l’emploi ». Ils tablent sur les 1,3 milliard de consommateurs africains et son dédoublement vers 2050 qui devrait créer de fortes incitations à l’investissement.

Les panelistes ont échangés sur les possibilités de chaines de valeurs les plus prometteuses pour l’Afrique et se sont attardés sur les secteurs de l’automobile, des vêtements en coton, des produits pharmaceutiques et des aliments pour nourrissons. Ces derniers font partie de 94 chaines de valeurs rentables pour l’Afrique identifiés par l’ITC, mandaté par la direction générale des partenariats internationaux de la commission européenne, lors de son diagnostic des chaines de valeur. L’étude de diagnostic des chaines de valeurs a réussi à « recenser les secteurs à fort potentiel pour le développement durable des chaines de valeur en Afrique et les goulots d’étranglement qui empêchent les entreprises de réaliser pleinement ce potentiel ».

Les interventions ont fait ressortir que le renforcement du commerce inter-régional est à même de soutenir la croissance inclusive en bénéficiant davantage d’entreprises appartenant à des femmes. Il est souligné que seule 18% des entreprises au niveau continental sont dirigés par des femmes. L’inclusion effective des femmes dans les secteurs économiques en Afrique est identifiée comme nécessaire pour aboutir à l’industrialisation sur le continent et  à la diversification de son économie.

 Souleymane Yahaya(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le Samedi 03 Septembre 2022, le Niger se qualifie  pour la quatrième fois au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) depuis la création de cette compétition par la CAF en 2009. Après Soudan en 2009, Rwanda 2016 et Cameroun 2020, le Niger sera au rendez-vous de l’Algérie 2023 aux côtés des 15 autres Nations qualifiées, suite à sa victoire contre le Togo sur le score de trois (3) buts à un (1) au stade Mathieu Kérékou de Cotonou. Cette qualification est acquise à l’issue d’une double confrontation face à l’équipe A’ du Togo. Au match aller à Lomé, le MENA a perdu sur le score d’un (1) but à zéro avant de remporter la manche retour au stade Mathieu Kerekou de Cotonou (Bénin).

les deux sélections A’ du Niger et du Togo ont livré un match de grande facture. De l’autre côté du Togo la stratégie est de conserver la qualification après la victoire au match aller. Du côté du Niger, il fallait arracher vaille que vaille une qualification. Ainsi, c’est vers la fin de la première période que, le MENA a ouvert le score à la 45ème minute du jeu par l’entremise du capitaine de l’équipe, Soumana Hainikoye Boubacar. Les deux équipes sont provisoirement à égalité. Un score qui n’arrange pas le sélectionneur togolais.

A la reprise, les togolais égalisent et reprennent leur qualification. Le stratège Harouna Doulla, sélectionneur de l’équipe du Niger change de tactique. Animés par une rage de vaincre l’adversaire et poussés par une forte mobilisation des supporters nigériens résidant au Bénin et ceux qui ont fait le déplacement de Cotonou, les poulains de Doulla ont repris le contrôle du match. D’assaut en assaut, d’occasion en occasion, dans le camp adverse, les coéquipiers de Soumana Hainikoye Boubacar ont marqué successivement 2 buts à la 68ème minutes et dans le temps additionnel (94ème minute). Les buts sont signés Adamou Ibrahim Djibo et Issa Mossi sur penalty.

Les togolais n’en reviennent pas. Harouna Doulla et ses poulains ont géré le score jusqu’au coup du sifflet final. Ainsi, le Niger arrache sa 4ème qualification au CHAN. Suite à cet exploit, les messages de félicitations aux joueurs et à leur entraineur sur les réseaux sociaux fusent de partout. Le message tant attendu et qui a marqué le plus est celui du Président de la République. «Bravo au Mena qui s’est montré résilient au CHAN 2023. Ces jeunes font honneur au Niger. Mention spéciale au staff, au coach Harouna Doulla et aux nombreux supporters pour qui se sont généreusement mobilisés», a tweeté le Président de la République SE Mohamed Bazoum.

Il faut noter que, le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) est une compétition internationale de football, organisée par la Confédération africaine de football tous les deux (2) ans, dont la particularité est que, seuls les joueurs évoluant dans un club de leurs pays peuvent y participer. La compétition regroupe 16 équipes nationales.

Ali Maman (onep)

Source : http://www.lesahel.org/

L’annonce d’un remaniement en profondeur est une vieille rumeur, diront les plus sceptiques. Mais elle reste, même officieuse, une information fondée, tout à fait opportune, pour le système et pour le pays. La Renaissance acte III ne peut pas faire long feu dans cette inertie suicidaire. Nous l’avons plusieurs fois annoncé, mais les Nigériens ont tellement attendu qu’ils n’y croient plus. On comprend leur impatience face à la permanence de l’inefficacité dans ce temps qui passe, et même, dans certains cas, face à une nullité de la part de certains membres du gouvernement Ouhoumoudou. Il y a cependant de l’unanimité à reconnaitre que cette équipe ne gagne pas et il y a pour cela de bonnes raisons de la changer. Qu’y a-t-il d’ailleurs à faire d’une équipe qui ne gagne pas sinon que de la congédier ? Dès le départ, au-delà du fait que les observateurs de la scène politique reprochaient à certains des membres de l’équipe gouvernementale – et ils sont nombreux – d’avoir mal géré et donc d’avoir à répondre de leur gestion, l’on savait que l’esprit de partage et le contentement d’un certain nombre d’acteurs qui ne tiendrait compte ni de leur probité encore moins de leur compétence, ne peut aider à insuffler une dynamique à l’action gouvernementale, et permettre, ainsi que le voudrait Bazoum, de « consolider et avancer », slogan euphorique du candidat Bazoum. La machine est donc grippée depuis deux ans qu’elle trottine, braillant laborieusement, sans pouvoir avancer, plantée. Le capitaine même du navire haletant – Ouhoumoudou – n’étant plus dans son époque, ne sait où donner de la tête car le seul critère qui pourrait avoir décidé de sa cooptation, n’est autre que d’être de la « maison », alors même que partout où il est passé, à la banque comme au gouvernement, il n’a fait montre d’aucune efficacité : partout, il avait prévariqué. Peut-être même, s’en est-on plaint à un certain niveau de son manque d’envergure et de charisme, de leadership même. Cet homme, gravement silencieux et terne, n’est pas de l’époque.

Changer de cap…

Mais en vérité, pour être plus objectif – et même si le poisson ne pourrit que par la tête – il reste tout aussi vrai que bien des éléments qui avaient été choisis ici et là pour former le gouvernement, selon les sentiments et non la rigueur politique et administrative, ne peuvent rien apporter à Bazoum Mohamed de l’ordre de ce qu’il ambitionne pour gérer mieux. Il reste surtout que ceux qui lui ont été imposés, répondant plus de son prédécesseur que de luimême, ne peuvent vouloir qu’il fasse mieux que leur champion qui souffre d’impopularité et d’un rejet massif de la part du peuple du Niger. Comment voudra-t-on que, dans un système, la démocratie puisse s’accommoder de promotions qui se feraient sur la base de considérations familiales, consanguines ? Quel ravage pour nos valeurs longtemps incarnées que de vouloir aujourd’hui faire de son enfant un ministre ? Comment les pères fatigués ou inaptes, à défaut de leurs propres personnes, ne trouvent un autre à promouvoir que leurs propres enfants adorés jusqu’à la maladie comme des pères Goriot de la nouvelle époque ? Avec un tel esprit rétrograde, un autre aura-t-il de bonnes raisons de venir militer dans de tels partis ? Pourquoi l’enfant d’Algabid ou d’Issoufou doivent-ils être des ministres ? Est-ce parce qu’ils sont plus militants que ceux qui ont accompagné les pères depuis souvent trente ans dans le parti ? Sont-ils plus intelligents ? Ont-ils plus d’expérience ? Dans le pays, on ne connait pas ça. Que des pères, en politique, coachent leurs enfants, les propulsent sur l’arène, sans qu’on ne les ait jamais remarqués dans l’activisme politique ne rassure pas dans un pays qui a choisi de faire de la démocratie en promouvant des valeurs d’égalité et de justice. L’observation est d’ailleurs valable au-delà du gouvernement, car la pratique, chez les socialistes, est de mode, avec chacun – en tout cas dans un certain cercle du parti – essaie de placer son rejeton, si ce n’est sa dulcinée, ou un gendre, etc. Avec de telles pratiques d’un autre âge, assurément, que Bazoum ne peut pas faire décoller sa Renaissance avec son moteur de dernière génération (acte III, dit-on) qui doit fonctionner avec des pièces de modèles dépassés et déjà en panne. Il y a donc urgence pour lui à changer, à revoir même les éléments constitutifs de sa machine étranglée. Il y pense et sans doute aussi qu’il a compris une part du problème.

Du drame de l’incompétence des hommes…

Ce diagnostic situe la responsabilité de l’échec à certains choix et notamment des hommes. En effet, l’on apprend depuis quelques jours que tous les chefs de partis, dont certains sont très médiocres, doivent se préparer à faire leurs valises car, la Renaissance acte III ne peut plus continuer à compter avec eux surtout quand, pour le travail pour lequel ils s’étaient désignés euxmêmes, abusant de leur pouvoir de régenter un parti, ils ne peuvent être capables de convaincre et de donner des résultats. Si tant est que ces partis existent, et qu’ils comptent en leur sein des cadres compétents, des technocrates, c’est ceux-là qu’il faut promouvoir, pour les laisser, par leur savoir-faire, donner le meilleur d’eux-mêmes à leur pays dont la construction est leur affaire. La volonté d’assainir l’équipe gouvernementale, en y chassant les leaders politiques, ne vise qu’à avoir un gouvernement de technocrates, notamment d’hommes et de femmes capables de concevoir et de mettre en oeuvre des actions qui peuvent changer la dynamique gouvernementale et provoquer les mutations souhaitées dans leurs domaines de compétence. Il s’agit donc d’insuffler du sang nouveau au gouvernement en lui donnant des hommes et des femmes dont l’inspiration peut fondamentalement réorienter l’action du gouvernement pour engranger plus de victoires. La volonté de se ménager les uns et les autres a fait perdre beaucoup de temps. Inutilement.

Le constat est donc amer. Depuis que des chefs de partis trônent à la tête de départements ministériels, ils en ont fait des QG (quartiers généraux) de leurs partis où une certaine clientèle politique avide de bavardages et de ragots, «d’enveloppes friquées» et de marchés vient déranger dans le travail par des visites intempestives. Hors du gouvernement, ces derniers pourront mieux s’occuper de leurs militants en se faisant plus disponibles pour les écouter et les entendre. La démarche nous parait pertinente car il s’agit de mettre en avant le travail, plus que la politique politicienne, ce clientélisme de mauvais aloi qui a ruiné notre administration. Tout ne doit pas être que politique. On est ministre pour travailler, pas pour contenter des militants.

Gouverner autrement…

Dans cette nouvelle lecture de ce que doit être et doit faire le gouvernement, l’on aura compris que Bazoum Mohamed doit reprendre les manettes du jeu pour avoir un contrôle de son pouvoir qui, faut-il le rappeler, est plus de lui qui répondra seul devant les Nigériens que du parti, ainsi que certains milieux du parti voudraient le lui faire croire. Et il l’aura d’autant compris qu’il a fini par savoir que le noeud du problème est d’abord de manquer d’avoir à opérer le choix des hommes. Un autre, de son expertise étriquée de champion en tout, ne peut continuer à lui dicter ce qu’il doit faire étant entendu que ce n’est pas lui qui est allé prendre des engagements avec le peuple et surtout que ce n’est pas lui qui a juré sur le Noble Coran pour prendre l’engagement de se mettre résolument au service des Nigériens.

Donc, aujourd’hui, Bazoum n’a plus à tergiverser. Il doit avoir l’audace d’oser poser des actes au lieu de ressasser des intentions infinies. Car, plus que les défis et les opposants internes qu’il a dans son parti et dans le système, il sait aussi qu’après deux années sans un véritable bilan, c’est aussi la montre qui joue contre lui.

Or, le temps perdu ne se rattrape jamais…

Mairiga

 

 Depuis le limogeage de la Directrice Générale de la Radio et Télévision du Niger intervenu au cours du dernier conseil des ministres, on constate une certaine ébullition et un regain d'activisme des agents contractuels travaillant au niveau de la RTN. De quoi s'agit-il ?

En effet, la Directrice Générale de la RTN Madame Toudou Mariama qui a eu la surprise de se voir éjecter de son poste de DG de la RTN, est rentrée en rébellion contre le CNSP et va vite organiser la résistance, en mobilisant les agents contractuels à qui elle a promis un recrutement, qui n'est en réalité qu'une chimère. Puisque la RTN n'est pas aujourd'hui la seule entité de l'Etat où les contractuels attendent d'être recruter. Mieux encore, un recrutement se prépare dans des conditions de transparence, d'équité et de justice, pour éviter des situations connues dans un passé encore récent, où dans de nombreux démembrement de l'Etat qui ont organisé des recrutements, l'on a assisté à une mascarade car les responsables au sommet de la hiérarchie ont tout simplement favoriser le recrutement des parents, amis et connaissances et des militants politiques et partisans du régime. Et c'est justement pour éviter une telle situation injuste que le ministre de la communication assez lucide, a demandé de surseoir provisoirement à ce recrutement, le temps de voir clair au niveau des conditions d'organisation de cette embauche et même des critères qui doivent accompagner ce processus.

Quoi de plus normal ? Au lieu d'en prendre acte des sages conseils avisés du ministre, l'ex-DG de la RTN qui a son propre agenda, manipule à profusion les agents contractuels en les faisant croire que c'est le ministre de la communication qui s'est opposé à leur recrutement, d'où cette cable sur les réseaux sociaux depuis quelques jours contre le ministre et entretenue soigneusement par l'ex- Directrice Générale. Concernant le recrutement dont se sert l'ex-DG pour nuire à la personne du ministre de la communication, il faut préciser que juste après le coup d'état, Madame Toudou Mariama s'est enfermée seule dans son bureau pour établir une liste des agents contractuels à recruter, une soixantaine semble-t-il et tous militants du PNDS Tarraya et ses alliés, sans compter ses proches parents, amis et tous ses affidés.

Comment devant une telle situation décriée lors du coup d'état du 26 juillet, cela est-il possible ? Comment le ministre de la communication peut-il accepter un recrutement non pas sur la base de compétences avérées, mais de la médiocrité notoire où nombreux d'agents cooptés par la DG n'ont aucune qualification et aptitude professionnelle ? Ceci dit, il faut juste noter que l'ex-DG est atteinte de vertigo depuis les événements du 26 juillet, suite à son éviction surprise et qui lui empêche de dormir. Sinon comment comprendre, lorsqu'on a eu une proximité avec les tenants du pouvoir déchu qu'on a servi avec zèle, vouloir rempiler après le coup d'état du 26 juillet ? Surtout que les gens ont en mémoire une publication au vitriol sur les réseaux sociaux et publier par son propre mari Ousmane Toudou, qui faisait un appel à la résistance au lendemain des événements du 26 juillet au moment où les militants même les plus farouches de Tarraya étaient en débandade et fuyaient comme des lapins. Une publication qui a fait le tour de la toile et où le sieur Ousmane Toudou a pris peur, et est rentré pendant quelques semaines dans la clandestinité alors même qu'il n'est nullement recherché. Un vrai froussard. Profitant de cette situation rocambolesque, l'ex-DG qui a sans doute goûté aux délices d'une haute fonction et qui veut sauver son poste, a soutenu à tue-tête qu'elle a chassé son mari du domicile conjugal et l'a divorcé pour le mettre dans les bras d'une autre. Un peu de décence Madame car la perte d'un poste fusse t'il celui de la Direction Générale de la Radio et Télévision du Niger, ne doit pas te pousser à créer toute une agitation et vilipendé le ministre de la communication au niveau des agents contractuels de la RTN qui méritent certes pour certains d'être recruter. Quand il est l'heure de partir, il faut partir la tête haute et non la queue entre les jambes.

A bon entendeur salut.

Y. T

Rails Bollore deraillent NigerInauguré en grande pompe par le Président de la République, le tronçon ferroviaire NiameyDosso long de 140km construit par le groupe français Bolloré, qualifier " d'épine dorsale " d'une boucle ferroviaire longue de 2700 km avait pour objectif, selon le représentant du groupe Bolloré a l'inauguration, de transporter des passagers dans un premier temps et dans un second, les marchandises. Un an après cette inauguration force et de constaté que depuis ce jour la tête du train n'est plus sortie de la gare. Pire, en cette saison de pluie, les rails posés sur des cours d'eau commencent à dérailler, pour ainsi dire. En tout cas, les eaux de ruissèlement les déracinent sans parler des endroits dans la ville de Niamey ou le rail est englouti par des ordures, avant même que le train ait passé dessus. Tout ça nous pousse à paraphraser un artiste de la place qui disait dans une de ses chansons " chemin de fer ou chemin d'affaire ".

Le 07 juillet 2019, le Niger a accueilli le Sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur la Zone de libreéchange continentale africaine(ZLECAF). Pour rendre la capitale plus accueillante, Mahamadou décidé de construire une voie dite « Express »sur le Boulevard va de l’Aéroport international Diori Hamani au Grand Marché. Mais, sur le tronçon Hippodrome- Aéroport, se trouvent les fameuses barres de fer de son ami breton, Bolloré. Que faire ? Il fallait déclasser ces maudites barres de fer qui, depuis qu’elles ont été posées, rendent la circulation compliquée et provoquent régulièrement des accidents. C’est ainsi qu’un appel d’offres a été lancé et le marché, de trois (3) milliards, est attribué à une société de droit tchadien. Mais, à la surprise générale, les barres de fer n’ont pas été déclassées. Au contraire, elles sont, jusqu’ici, à leur place, rendantinesthétique la voie Express, que d’ailleurs les délégations étrangères de haut niveau ont refusé de suivre, lors dudit Sommet, à partir du Rond-point 6ème. Selon des sources bien informées, Bolloré aurait opposé son veto contre le déclassement de ses barres de fer, parce qu’il y a encore un contentieux entre le Niger et Bolloré Logistics. En fait, le Niger doit beaucoup d’argent à Bolloré, et pas seulement à Bolloré. C’est ce qui fait dire à beaucoup d’observateurs que la ‘Boucle ferroviaire’ est l’un des crimes économiques les plus odieux commis par le régime de Mahamadou Issoufou. De ce projet, Bolloré s’est retrouvé avec des milliards, de centaines de milliards, et Mahamadou Issoufou avec son projet de chemin de fer dans le bilan de son premier quinquennat pour préparer le hold-up de 2016. La Boucle ferroviaire est ressassée à longueur de journée comme réalisation de Mahamadou Issoufou par ses partisans. Quelle foutaise et quel mépris pour les nigériens. Ceux-ci se sont retrouvés, quant à eux, surchargé de dettes pour un « cheval blanc », un chemin de fer qui n’a servi à rien en dehors du fait d’avoir saigné l’économie nigérienne. Les wagons et la locomotive du fameux train sont bien visibles à la Blue Zone, stationnés depuis la seule fois où ils ont été transportés à Dosso pour satisfaire l’ego de Mahamadou Issoufou. Les barres de fer sont également visibles tout le long de la route Niamey- Dosso, éventrant des villages et des champs. En vérité, le projet de chemin de fer qui aurait été réchauffé par Mahamadou Issoufou, uniquement pour des raisons électoralistes et de rétro-commissions (sinon à quoi d’autre a-t-il servi ?), a fini par plonger le Niger dans des contentieux onéreux et interminables. Pourtant, dès le départ, ceux qui s’y connaissaient ont boudé le projet puisque mal ficelé, sans étude de faisabilité, et dans une absence totale de respect des normes techniques notamment l’écartement. Et, voilà qu’aussitôt que le projet a été confié à Bolloré, Africa Rail qui revendique « la paternité et les droits sur ce chantier, a porté plainte pour trainer le Niger et le Bénin devant les tribunaux pour rupture illégale de contrat. C’est ce que du reste nous apprend La Lettre du Continent, dans son numéro 780 du 4 juillet 2018. La Lettre du Continent révèle que Michel Bosio, président de la société Africa Rail, réclame aux deux pays 450 millions d’euros, en guise de réparation au préjudice « à la suite de la réattribution » par les deux pays du projet au groupe Bolloré. A ce premier contentieux, s’ajoutera un second, plus pernicieux et plus couteux, intenté par l’ami breton, Vincent Bolloré. Celui-ci réclame à son tour trois (3) milliards d’euros aux deux Etats pour avoir été à son tour évincé du dossier, en « échange de son retrait effectif ». C’est pourquoi le journal estime que le Rail de Bolloré est devenu la « Boucle ferroviaire qui étrangle Issoufou ». En vérité, la boucle ferroviaire étrangle tout le Niger.Malheureusement, toute la gouvernance de Mahamadou Issoufou est jalonnée de ce genre de dossiers sur fond de scandales politico financiers. Comme les prêts Eximbank et congolais, l’affaire Africard, l’Uraniumgate, le don de riz pakistanais dit Basmati, le scandale du ministère de la défense, la gestion du pétrole nigérien, etc. Dans ces affaires, les unes plus criminelles que les autres, des nigériens, fonctionnaires de l’Etat et hommes d’affaires tous proches du pouvoir, civils et militaires, ont mis en péril les intérêts stratégiques de notre pays pour leurs seuls intérêts personnels mesquins. Voilà de quelle manière le Niger a été appauvri et les nigériens paupérisés. Par une clique. Mais, les auteurs rendront tôt ou tard compte. Et le plus tôt sera le mieux pour eux.

Bisso

 La volonté du président Bazoum Mohamed d’assainir la vie publique commence à se matérialiser à travers cette traque engagée ces derniers temps contre les agents indélicats de l’administration publique et ses démembrements. Après le gros lièvre soulevé récemment à la Bagri, l’administration des douanes et celle des impôts où des malversations financières ont été commises alimentent présentement des discussions. Le secteur de la formation n’est pas non plus épargné par l’opération, car affecté par des pratiques frauduleuses lors des concours d’admission. Plusieurs cadres de ces différentes institutions croupissent déjà derrière les barreaux, rattrapés par des forfaits qu’ils ont commis.

Plusieurs dizaines de milliards de francs CFA auraient été détournés et les responsables ont commencé à être entendus par la justice. Une véritable gabegie qui n’a d’autres explications que l’insouciance et l’inconscience de certains commis de l’administration nigérienne dans la gestion de la chose publique. Bref, des actes qui s’apparententà de hautes trahisons de la part ceux qui sont censés protéger les biens publics. Tous ces détournements ont lieu pendant que e Nigérien lambda constate amer la dégradation continue de ses conditions de vie du fait notamment de la flambée des prix des produits alimentaires et non alimentaire sur le marché. Les denrées de consommation courante sont abondantes sur les marchés, mais elles ne sont pas à la portée des bourses faibles. Du riz à l’huile végétal, en passant par le sucre, le lait, les prix ont été doublés par des commerçants véreux. En l’espace de quelques mois, l’huile est passée à 1350 f alors qu’il était à moins de 1.000 F ; le riz de 10.000 F à 14.000 F, le mil est vendu à plus de 30.000 F le sac de 50 kilos. Pour le niébé, n’en parlons même pas, il n’est plus tout simplement accessible. Les organisations de défense des droits des consommateurs censées contraindre le gouvernement à réagir face à cette situation, ont disparu du radar. Aucune déclaration de ces dernières pour alerter l’opinion sur cette situation intenable. Même le mil, le sorgho, le niébé produits sur place au Niger ont connu une augmentation de leurs prix sur les marchés. Si pour les produits importés, l’alibi de la guerre en Ukraine serait la cause, les produits locaux ne devraient pas connaître des augmentations au point qu’ils ne seraient plus accessibles au nigérien moyen. En attendant l’intervention du gouvernement, les Nigériens continueront de subir le diktat de ces commerçants insensibles aux souffrances de leurs frères.

Ibou

Après une vingtaine de jours de travaux et d’activités aussi diverses que variées, le séminaire des responsables des médias et des journalistes du Niger et de la Côte d’Ivoire a pris fin dimanche 29 septembre dans la salle de conférence de l’Institut de Recherche et de Formation de l’Administration Nationale de la Radio et de la Télévision Chinoise (NRTA) de République Populaire de Chine. Le thème de la session est « Coopération main dans la main en créant ensemble un meilleur lendemain ». Cette session qui a pour objectif de renforcer les capacités des journalistes, a pris fin par une cérémonie sobre présidée par M. Luo Yunlong, Vice-directeur international de la NRTA, en présence de tous les assistants chinois qui ont accompagné ledit programme.

Pleine d’émotions et de convivialités, cette cérémonie a été marquée par la remise des certificats aux participants et les échanges des cadeaux entre les différentes parties. Les présentations des reportages réalisés par les différents groupes des pays invités et un court métrage sur le séjour en terre chinoise ont été également des temps forts de la rencontre sous les applaudissements nourris de l’assistance.

Les réalisateurs de films, les chaînes de télévision, les développeurs de séries, les réalisateurs de documentaires, les stars et les producteurs de superproductions, se sont retrouvés le 11 septembre dernier à Beijing pour la 16ème Exposition Internationale des Films et Programmes de Télévision en Chine. Cette édition s’emploie à créer une plateforme de communication professionnelle et internationale dans les domaines des médias. Le marché chinois du cinéma connaît un développement exponentiel depuis plus d’une décennie, avec une croissance moyenne annuelle du box-office de 30% et l’apparition de près de 1500 nouveaux écrans par an. Il est devenu depuis 2012, le second marché de la planète, juste après celui des Etats-Unis.

Les responsables des médias et les journalistes nigériens présents en Chine dans le cadre d’un séminaire du 10 au 30 septembre 2019 ont assisté à la cérémonie d’ouverture de cette 16ème édition du festival des Films Chinois. Plusieurs interventions des responsables des médias chinois et des responsables des grandes chaines partenaires ont ponctué le lancement des activités. Des messages de soutien et d’encouragement aux productions de l’Empire du Milieu et une invite à faire plus pour mieux faire connaitre le pays à l’extérieur.

Ces responsables des chaines nationales et internationales se sont relayés sur la tribune et ont loué les efforts des acteurs du cinéma. Ils ont expliqué le renforcement de connectivités avant de s’engager à relever les défis pour un environnement médiatique encore plus dynamique. Ils ont aussi rappelé l’animation des contenus et des programmes en chinois mais aussi en langues étrangères, fortement appréciés par les téléspectateurs. Ils n’ont pas toutefois manqué de mettre l’accent aussi et surtout sur la valorisation de la culture, des traditions chinoises à travers le monde.

Beijing vibre au rythme du 70e anniversaire de la création de la République Populaire de Chine. A cet effet, plusieurs activités se tiennent dans une ambiance empreinte de convivialité entre le peuple chinois et les ressortissants de pays étrangers vivant ou de passage en Chine. C’est un moment d’enthousiasme que le peuple chinois voudrait partager avec ses partenaires. A l’occasion de ce 70ème de la création de la République Populaire de Chine, l’Association de la Diplomatie Publique Chinoise, et l’Association des tous les Journalistes Chinois ont convié une trentaine des journalistes du China International Press Communication Center (CIPCC) comprenant des journalistes venus d’Afrique, d’Amérique Latine afin de prendre part au forum des média sur le développement des pays intitulé, « la Chine à mes yeux : impressions et réflexions ».

Le forum qui s’est tenu le 28 septembre, a enregistré outre les journalistes étrangers, la présence de ceux issus des différents médias chinois et des anciens ambassadeurs de Chine. C’est la directrice générale du département de l’Information du Ministère des Affaires Etrangères, Mme Hua Chunying qui a présidé la cérémonie d’ouverture.

Dans ses propos luminaires, Mme Hua Chunying a d’abord rappelé les avancées enregistrées par la Chine en 70 ans grâce aux efforts conjugués de son peuple travailleur et à la vision de ses leaders. Elle a par ailleurs souligné que la Chine a, en 70 ans sorti 850 millions de personnes de la pauvreté, et continue à concrétiser les rêves du peuple chinois consistant entre autres à bâtir une nation moderne, forte et prospère, et celui d’aspirer à une vie meilleure. Pour Mme Hua, en 70 ans son pays a contribué à la promotion de la paix dans le monde, à la prospérité pour le développement de l’humanité. Et d’ajouter que la Chine est devenue un leader majeur et important dans la stabilisation de la paix internationale.

Le second tour de l’élection présidentielle se jouera le 21 février 2021 entre Bazoum Mohamed, le candidat affublé désormais du sobriquet imposé à tous points de vue et Mahamane Ousmane, en principe soutenu par une très large partie de la classe politique. Le premier a des milliards à distribuer pour convaincre les électeurs, est le chouchou de certains partenaires extérieurs et est soutenu dans une campagne de presse effrénée par certains médias internationaux ; le second est le choix obligé des Nigériens, celui qui incarne le mieux les intérêts du Niger et de son peuple. Enfin, le premier a été récusé par la plupart des partis et leaders politiques pour ses pièces d’état-civil obtenues frauduleusement, se trouvant ainsi sous le coup de l’article 47 de la Constitution tandis que le second est totalement en phase avec les dispositions de la loi fondamentale. Les traits caractéristiques qui distinguent les deux candidats en lice ne s’arrêtent pas là. Bazoum incarne une gestion calamiteuse des affaires publiques, faite de détournements massifs de deniers et biens publics, de trafic de drogue et de devises, de tueries de populations civiles et militaires, d’injustice, de violations délibérées et répétées de la Constitution, de pillages de ressources nationales, de corruption, de fraudes aux concours et examens, de faux et usages de faux, etc. Le second, lui, représente l’espoir d’une alternance au sommet de l’Etat, d’une gouvernance nouvelle, faite d’orthodoxie dans la gestion des finances publiques, de justice équitable pour tous, de sécurité et de défense pour les Nigériens, d’unité nationale et de concorde, de démocratie et d’état de droit.

Un choix entre le renouveau à tous points de vue et le chaos

Les Nigériens sont, donc, en face d’un choix clair. Il s’agit de choisir entre le renouveau pour le Niger et la continuité du chaos, de l’incertitude et de la disparition progressive du Niger en tant qu’État souverain ; chose abominable dont on perçoit nettement les prémisses dans ces attaques et massacres de populations civiles à l’Est et à l’Ouest du pays. Pour de nombreux leaders politiques nigériens, il s’agit de sauver la nation en construction dans un pays, un des rares en Afrique où le brassage des populations est si prégnant que les limites ethniques sont diffuses. C’est cette réalité sociologique qui explique qu’un Bazoum Mohamed soit devenu président du Pnds Tarayya, un des plus grands partis de l’échiquier politique national.

Entre Issoufou Mahamadou et Bazoum Mohamed, il y a bien plus que ce que les gens entrevoient

Contraints d’accepter que Bazoum Mohamed soit sur la ligne de départ pour la course à l’élection présidentielle, de nombreux partis et leaders politiques ont à coeur d’oeuvrer à une alternance à la tête de l’Etat. Bazoum, lui, revendique, sans gêne, la continuité de ce que les Nigériens ont subi pendant 10 ans. « La continuité pour un Niger meilleur », lit-on sur ses posters de campagne. Un slogan certainement mal inspiré que les Nigériens trouvent insultant mais qui s’est imposé au philosophe-candidat en reconnaissance à l’homme qui l’a adoubé, contre vents et marées. Pas uniquement. De l’avis de certains observateurs avertis, entre Issoufou Mahamadou et Bazoum Mohamed, il y a bien plus que ce que les gens entrevoient. Le deal est solide et tiendrait à des choses insoupçonnées du grand public.

Il n’y a rien de surprenant dans cet hommage rendu par Bazoum à la Ceni

Au sein de la classe politique nigérienne, du moins jusqu’au lendemain du premier tour, le souci est clair. Il faut barrer la route à Bazoum Mohamed. Pas moins de cinq requêtes d’invalidation de sa candidature ont été introduites devant la Cour constitutionnelle. Sans succès.

Devenu candidat par la grâce de la Cour constitutionnelle, Bazoum Mohamed est en passe de réaliser ce que redoutent la plupart des Nigériens. Comment arrêter ce candidat qui s’est précipité de rendre hommage à la commission électorale alors que des cas de braquages d’urnes, de bureaux de vote clandestins et de fabrication de faux procès- verbaux ont été le lot du double scrutin (premier tour de la présidentielle et législatives) du 27 décembre 2020. En fait, il n’y a rien de surprenant dans cet hommage rendu par Bazoum à la Ceni. Tous les braquages d’urnes, bureaux de vote clandestins et fabrication de faux procèsverbaux sont le fait de ses partisans.

Une alliance électorale pour sauver le Niger…

Aujourd’hui, les Nigériens s’interrogent sur la conduite des leaders et partis politiques qui ont clairement récusé la candidature de Bazoum et qui ont déclaré que la Cour constitutionnelle est partisane. Les spéculations vont bon train. Les rumeurs les plus folles circulent. Logiquement, il n’y a pas pourtant de quoi se faire du mouron.

Le Mnsd Nassara de Seïni Oumarou, le Mpn Kishin Kassa d’Ibrahim Yacoubou, le Mpr Jamhuriya d’Albadé Abouba, le Pjd Hakika de Mahamane Hamissou Moumouni, le Pjp Doubara de Salou Djibo, le Moden Fa Lumana Africa de Hama Amadou et bien d’autres formeront sans doute l’ossature de cette alternance politique tant souhaitée des Nigériens. C’est pour le Niger, entend-on ici et là et le Niger ‘a pas de prix. Mais plus ils tarderont à concrétiser cette alliance, plus ils réduiront les chances de réaliser l’alternance qu’ils perçoivent tous comme un acte de sauvetage du Niger. S’ils traînent les pieds pour le faire, ils conforteront le doute dans l’esprit des Nigériens et offriront des chances inouïes au camp de Bazoum de les déstabiliser par des rumeurs sans cesse préjudiciables à leur cohésion

YAOU

Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’État, le Général Abdourahamane Tiani, a effectué, vendredi dernier, une visite officielle à Lomé au Togo.

Le communiqué final ayant sanctionné la fin de cette visite en dit long sur la volonté des deux Chefs d’Etat de poursuivre les relations riches et fructueuses qu’entretiennent le Niger et le Togo depuis des décennies.

Dans le cadre du raffermissement des liens d’amitié entre le Niger et le Tchad, le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a dépêché une mission conduite par le Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine à N’Djamena au Tchad.

Le renforcement des liens d’amitié entre le Tchad et le Niger confrontés à des défis similaires et les questions économiques, sécuritaires et de developpment, l’accélération des projets de la fibre optique et de la route transsaharienne notamment, sont les sujets que le Premier Ministre Mahamane Lamine Zeine a abordés avec le Chef de l’Etat tchadien avec lequel il s’est longuement entretenu.

S’agissant de l’évolution de la situation politique dans notre pays, le Premier Ministre a fourni au Général Mahamat Deby Itno toutes les informations sur les pourparlers entre le Niger et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui a, malheureusement, infligé des sanctions sévères au Niger suite aux événements du 26 Juillet 2023.

Cette mission du Premier Ministre au Tchad confirme le choix du Président du CNSP de privilégier les relations de bon voisinage et la concertation entre pays frères et amis partageant des intérêts et un espace communs dans ce contexte marqué par une forte aspiration des peuples africains déterminés à reconquérir leur souveraineté et à se démarquer de tout accord ou engagement déséquilibré précédemment souscrit.

C’est justement cette option qui a conduit le Niger et le Mali, sur la base des dispositions pertinentes de la Convention de Vienne sur le Droit des Traités de 1969 notamment celles relatives à la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats, à dénoncer deux conventions désavantageuses en matière fiscale avec la France.

Depuis le 26 juillet 2023, le Niger a adopté un principe de dénonciation et de rejet de toutes les relations stériles qu’il entretient avec des partenaires hostiles à son développement, prompts à s’ingérer dans ses affaires internes.

La visite d’une délégation russe à Niamey procède de cette nouvelle dynamique impulsée par le Président du CNSP, le Général de Brigade Abdourhamane Tiani et du gouvernement qui a pour objectifs spécifiques de diversifier les partenaires et de rechercher des soutiens crédibles et sérieux dans ce contexte économique et sécuritaire difficile.

Le CNSP, fort du soutien du peuple nigérien dans tous ses compartiments, continue inlassablement de répondre aux aspirations nationales et la mobilisation autour des idéaux qu’il prône, ne faiblit pas non plus.

La gigantesque marche pacifique de soutien suivie de meeting organisée par la société civile ce Week-end à Niamey est le témoignage vibrant et vivant de cet engouement créé par les réponses pragmatiques apportées par le CNSP aux attentes légitimes du peuple nigérien.

Alou Moustapha (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

La semaine dernière, l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine et celui de l’Etat du Qatar accrédités auprès de notre pays étaient au Palais de la Présidence pour échanger avec le Président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani.

Ces audiences, tout naturellement, ont porté sur le renforcement de la coopération entre le Niger et ces deux pays dont le développement a atteint aujourd’hui sa vitesse de croisière. En cette période difficile, la Chine et le Qatar viennent ainsi de faire preuve de célérité dans la relance et le resserrement de leurs relations avec notre pays.

Dans le même sillage, le Premier Ministre, Lamine Zeine Ali Mahamane, recevait successivement les Ambassadeurs du Royaume du Maroc, de la République Fédérale du Nigeria et de l’Etat de Qatar accrédités auprès de notre pays.

Le Niger, prêt à coopérer avec tout pays et toute organisation communautaire, régionale ou internationale, qui respecte sa dignité et les aspirations de son peuple, ne peut, désormais, s’accommoder avec toute relation condescendante, paternaliste, teintée de velléité d’ingérence dans ses affaires.

C’est du reste ce qu’a clairement affirmé le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens de l’Extérieur, Bakary Yaou Sangaré, samedi dernier, en recevant les copies figurées des lettres de créance de la nouvelle Ambassadrice des USA accréditée au Niger.

Ce regain d’intérêt pour le Niger, rythmé par le retour des partenaires, augure assurément des lendemains meilleurs malgré les sanctions illégales prises contre notre pays par la CEDEAO et l’UEMOA en violation flagrante de certaines dispositions de ces organisations sous régionales.

S’agissant justement du respect des dispositions des organisations communautaires, le Président du Conseil National pour la sauvegarde la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a signé une ordonnance portant abrogation de la loi n°2015-36 du 26 mai 2015 relative au trafic illicite de migrants.

Cette loi, votée en 2015 par les instances législatives de l’ordre ancien sur « instructions » et influence de certaines puissances étrangères, a transformé les autorités de l’époque en gendarmes du Sahara et érigé malheureusement notre pays en goulag à ciel ouvert. Elle a été prise en contradiction flagrante avec les règles communautaires et ne prenait pas en compte les intérêts du Niger et de son peuple.

C’est donc en considération de tous les effets néfastes et du caractère attentatoire aux libertés publiques de cette loi que le CNSP a décidé de l’abroger.

D’ailleurs, le retrait simultané du Niger et du Burkina-Faso du G5 Sahel procède de cette volonté du CNSP, du gouvernement et des autorités de la Transition Burkinabé de s’affranchir de toute organisation qui ne répond plus aux ambitions des Etats membres à faire des espaces communautaires des zones de paix, de sécurité et de développement socio-économique dans le respect et la mutualisation des énergies et intelligences en violation de ses propres textes. La réunion des Ministres des Affaires Etrangères des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), jeudi dernier, vient confirmer l’espoir et la volonté commune, voire partagée, du Burkina-Faso, du Mali et du Niger de s’éloigner de tout regroupement communautaire basé sur l’ingérence, la mise à sac de nos ressources naturelles, la violation des choix des peuples, l’imposition de Chefs d’Etat à la solde de certaines puissances occidentales et la fourberie.

Après les Ministres des Finances des pays membres de l’AES qui ont déclenché, à l’issue de leur réunion tenue le 25 novembre 2023 à Bamako, le processus de l’intégration économique des pays membres, leurs homologues des Affaires Etrangères viennent de parachever la conception de l’attelage institutionnel.

Cette architecture organisationnelle qui va au-delà des questions sécuritaires   répond aux besoins et aspirations des trois peuples frères unis par l’Histoire, la culture, les échanges commerciaux, la géographie et intimement liés par le contexte, les défis et les enjeux contemporains.

Alou Moustapha (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

En prenant la parole devant les médias nationaux et internationaux, le Jeudi 21 Novembre 2023, à Bamako d’abord puis à Ouagadougou ensuite, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde la Patrie (CNSP) est resté constant, clair, précis et surtout péremptoire quant à la détermination des trois Chefs d’Etat des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) à cheminer ensemble, malgré les obstacles exogènes, pour l’édification d’un Sahel souverain, pacifique, libre et prospère.

Reconnaissant et humble dans l’action et le geste, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a tenu à féliciter les frères et amis du Mali et du Burkina-Faso qui ont tenu, quelques jours après les événements du 26 juillet 2023, à marquer leur solidarité et leur soutien indéfectible au peuple nigérien qui faisait face à des menaces tous azimuts provenant de certaines organisations communautaires, des chancelleries et des partenaires au développement.

Le Président du CNSP a remercié également ces deux pays pour leur décision commune, exprimée avec véhémence et la solennité requise, par laquelle ils considéraient toute agression contre le Niger comme une déclaration de guerre contre le Mali et le Burkina-Faso.

En vérité, les sanctions sévères et iniques prises contre le Niger et la réaction prompte, rapide et proportionnelle du Mali et du Burkina-Faso, au lendemain du 26 Juillet 2023, ont fait naitre au sein des populations de ces trois pays voire au niveau des Chefs d’Etat et Présidents de Transition desdits pays un sentiment patriotique commun et un désir ardent de solidarité, de soutien constant, d’union et d’unité dans l’action.

A Bamako, tout comme à Ouagadougou, le Général Abdourahamane Tiani a symbolisé le Niger dans toute sa grandeur, le Nigérien dans la plénitude de sa résilience, un père de la Nation reconnaissant qui, sans complexe ni hésitation, se déplace pour rendre hommage à deux pays frères qui ont soutenu son pays à un moment difficile de son Histoire.

Jeudi dernier, en apportant le témoignage de sa présence dans ces deux pays, le Président du CNSP appuie sur l’accélérateur du navire battant pavillon AES qui, plaise à Dieu, accostera sur des rives prometteuses et riches à la grande satisfaction et au bénéfice surtout des fils et filles de ce triumvirat sahélien qui, pour le moment, fait face à une instabilité sécuritaire commanditée par des puissances extérieures intéressées au plus haut point par les ressouarces naturelles abondantes de la zone et exécutée par de ténébreux auxiliaires commis à cette sale besogne.

Les conclusions des entretiens entre Chefs d’Etat et celles des rencontres bipartites en disent long sur la volonté et la détermination des trois pays qui ne reculeront devant aucun obstacle dans l’affirmation de leur souveraineté et la défense de l’intégrité territoriale de l’ensemble de l’AES.

S’agissant des sanctions sévères, décrétées contre notre pays par les organisations communautaires et leurs succursales monétaires, le Général Abdourahamane Tiani a loué la résilience et l’adaptation sans commune mesure du peuple nigérien avant de demander aux deux pays amis visités la poursuite de leurs appuis et soutiens.

Ces sanctions, à l’inverse de l’objectif visé par leurs commanditaires qui était d’étouffer le Niger, sont en train, in fine, de tendre inexorablement vers la décadence et l’éclatement de certaines de ces organisations communautaires et de sonner le glas de leur appendice monétaire.

Alou Moustapha (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

Franchement, je suis inquiet de tout ce que j’entends sur le caractère de mon compatriote nigérien. Qu’il n’aime ni son prochain ni le travail, s’avère égoïste et adore le gain facile, use de tas de coups bas dans l’administration et s’adonne à la médisance dans la vie privée. Qu’il est dur à la maison avec les enfants et les conjoints(es), qu’il est …infidèle, bon religieux seulement pendant le mois de ramadan, et qu’il s’adonne à tous les vices dès qu’il est hors de vue des autres, en voyage à l’étranger par exemple.

Je suis d’autant plus inquiet que j’ai été témoin de quelques cas : des patrons de l’administration qui bloquent des opportunités d’emploi à l’extérieur pour des cadres nationaux, juste parce que eux-mêmes ne peuvent pas en profiter pour diverses raisons ; des projets de développement entravés dans leur fonctionnement et suspendus par le bailleurs de fonds, juste parce qu’un maillon de la chaîne a des problèmes personnels avec un collègue, ou que le « coordonnateur est donné partant » ; des initiatives « made in Niger », qui n’y ont pas prospéré, mais ont trouvé leur bonheur dans d’autres pays (ex. Sahel vert, Initiative 3 N, engagement des chefs traditionnels dans la promotion des droits des enfants et des femmes, cantines scolaires, services publics ambulants, etc). Et dans la vie privée et familiale, combien sont-ils, nos compatriotes, qui mangent aux meilleures tables de la ville et à grands frais, alors qu’à la maison leurs familles sont au régime bouillie de riz et sauce sans viande ? Combien sont-ils à jeter des sommes faramineuses aux griots lors des cérémonies, et ne viennent pas en secours à leurs parents du village lors de la période de soudure ? Sans doute, nombreux !

Si ces comportements sont fortement prégnants au sein de notre société, j’estime tout de même injuste de mettre tous les Nigériens dans le même sac. Personnellement, et Dieu merci, je récolte chaque jour des dividendes de ce que ma vie durant, j’ai semé. Si globalement les Nigériens sont décrits comme étant mauvais, il y en a quand même qui vous manifestent leur reconnaissance à chaque fois que l’occasion leur est donnée. Ainsi, je ne suis pas peu fier quand, amené à suivre un dossier dans l’administration, je croise dans les bureaux un de mes anciens élèves, qui bien sûr s’empresse de m’aider ; ou, reconnu dans une queue devant un guichet de banque, de la Nigelec ou de la SEEN, on me prie poliment de passer d’abord ; et encore mieux, quand je mange dans un restaurant et qu’au moment de payer, on me dit « c’est déjà fait ». Voilà de bons petits plaisirs, qui existent même au Niger.

Soyons donc modérés dans notre jugement global, et surtout convaincus que ceux d’entre nous qui sont considérés comme mauvais peuvent changer positivement. Ce changement qualitatif social était du reste le but visé par l’initiative « Renaissance culturelle » de l’ancien Président de la République Issoufou Mahamadou, qui appelait à créer les « conditions d’une profonde rupture et d’une renaissance culturelle qui passent par une révision de certaines de nos valeurs sociales ». Et nous y voilà : puisqu’elle visait un changement de comportement des Nigériens, – et nous le savons, les changements de comportements s’obtiennent toujours sur le long terme – pourquoi la Renaissance culturelle semble aujourd’hui enterrée ? Faut-il y renoncer parce que cela prend du temps (et nous n’aurions pas ce temps), ou engager les actions qui seront plus tard profitables aux générations futures ?

L’une des tares de notre pays mises en évidence ces dernières années, et où nombre de fonctionnaires et commerçants nigériens se sont particulièrement illustrés, c’est la corruption. La lutte contre ce fléau fait partie des priorités des dirigeants actuels. Elle était aussi l’un des chantiers de la Renaissance culturelle, qui ambitionnait de changer les pratiques administratives et donc les comportements des fonctionnaires. Aujourd’hui comme hier, le besoin de changement des comportements est toujours pressant.

Plutôt que de l’enterrer trop vite, on devait remettre la Renaissance culturelle au goût du jour, et réfléchir aux meilleurs moyens de passer du concept à l’opérationnel. Sinon, comme d’habitude, d’autres pays nous piqueront l’idée et iront, eux, de l’avant.

Par Idimama Koutoudi

Source : http://www.lesahel.org

 

 

Depuis 40 ans que, je les suis régulièrement à la radio et à la télévision, je suis à chaque fois sidéré de voir à quel point les décisions du Conseil des ministres sont l’objet, de la part du public, d’un découpage systématique en deux parties : celle sans intérêt, et celle digne d’attention. La première, c’est l’adoption de textes législatifs et règlementaires, la seconde concerne les mesures nominatives.

Vous l’aurez constaté de vous-même, la lecture de ces décisions est suivie distraitement dans la première phase, puis avec une attention très soutenue dans la seconde. Usant d’ailleurs de mes vieux apprentissages en sociologie, j’ai procédé à une petite expérience : interrogeant des proches aussitôt après la lecture des communiqués du Conseil des ministres, j’ai observé qu’ils ne retenaient de mémoire aucune mesure législative ou réglementaire, mais se souvenaient parfaitement des nominations. Et arrivaient même à lier celles-ci aux précédents détenteurs des postes!

Je ne cesse de m’interroger sur un tel comportement, devant ce qui me paraît être une échelle inversée des priorités : l’adoption de projets de textes législatifs et réglementaires est, ce qui nous impacte le plus, dans notre grande majorité ; c’est là que le gouvernement nous impose taxes et devoirs, nous endette, nous lie à des pays tiers, nous dépossède souvent « pour raison d’utilité publique», décide des modalités de notre vivre ensemble ; quant à la nomination d’un individu, ou la perte d’un poste par un autre individu, elle n’a à mon sens d’impact que sur lui-même. Mais nous voilà rivés sur le périphérique, nous désintéressant de l’essentiel.

J’ai récemment encore expérimenté notre aveuglement devant ce phénomène : le Conseil des ministres a adopté un texte d’importance capitale, puisqu’il traite du foncier tant rural qu’urbain. Autrement dit, il nous affecte tous. Mais dans mon entourage, je n’ai entendu personne en parler, encore moins se préoccuper de connaître le détail des dispositions contenues dans le projet de texte. Et un jour prochain, dans la phase d’application du texte, l’adage «nul n’est censé ignorer la loi» sera battu en brèche, car vous entendrez des voix s’élever pour dire qu’«on n’était pas au courant », «le gouvernement doit revoir sa copie», «nous n’avons pas été consultés», et tutti quanti…

En séjour il y a quelque temps dans l’est du pays, j’ai pu observer les conséquences graves que peuvent engendrer pour la cohésion sociale, la méconnaissance, l’ignorance ou le déni des textes règlementaires.

Dans cette zone, des violences intercommunautaires sont régulièrement signalées. Elles ont pour source principale la compétition des hommes et des animaux sur les ressources dites partagées, mais que certains ne veulent pas partager, confisquant à leur seul profit des points d’eau et des pâturages, au mépris des textes en vigueur. En  creusant cette question, je fus étonné d’apprendre d’un de mes amis qu’ici au Niger, même le ramassage de la paille est réglementé. Que dire alors de la coupe d’arbres, ou de l’utilisation d’un point d’eau ou d’un pâturage ? Durant mes années d’enfance et d’adolescence, je me suis adonné à ces pratiques sans me soucier des textes, ne pensant qu’à remplir la panse de mon troupeau. D’un certain âge maintenant, je constate que le monde a changé, et le pays aussi. Ce changement s’opère à travers surtout les lois et règlements que nous ignorons le plus souvent avec superbe.

A nos risques et périls…

Par Idimama Koutoudi

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Dans une déclaration publiée le 27 août dernier, cinq députés du Mouvement national pour la société de développement (MNSDNASSARA) ont dressé un tableau sombre sur la gestion de leur parti. Et comme s’ils lancent une croisade contre le président de leur parti Seïni Oumarou, ces députés indiquent soutenir l’ancien secrétaire général du MNSD-NASSARA et la restitution du poste de secrétaire général à la région de Maradi.

Les cinq députés sont Maman Mourtala Mamouda, Fatchima Assoumane, Maman Rabiou, Boubacar Adamou et Ayouba Hassane. Dans leur déclaration, ils dénoncent «la mal gouvernance du parti caractérisée par l’absence des réunions statutaires des organes, instances et des structures de participation», et «les modifications abusives voire les triturations des textes fondamentaux du parti en violation flagrantes des procédures consacrées, de l’esprit et de la lettre des textes fondateurs du parti». Après avoir déploré les multiples procès intentés par certains de ses militants contre le MNSDNASASRA, pour «non-respect» des textes du parti, les cinq députés ont poursuivi leur dénonciation, en parlant de «pratiques antidémocratiques, claniques et divisionnistes organisées autour du président du parti et qui ont frustré et démotivé totalement la majeure partie des militants en cette veille des élections locales et générales et qui s’apparentent à un démantèlement programmé du parti». Ils ont aussi mis en cause «la responsabilité personnelle » du président du parti dans la crise qui secoue le MNSDNASSARA, évoquant son «immixtion personnelle» dans la gestion du groupe parlementaire, entraînant «sa paralysie, voire son inexistence en tant que groupe politique fonctionnel à l’Assemblée nationale». L’honorable Maman Mourtala Mamouda et ses collègues ont aussi dénoncé «les manoeuvres sournoises savamment orchestrées pendant près de deux ans pour empêcher la reconduction du camarade Abdoul Kadri Tidjani au poste de secrétaire général du parti et qui ont conduit à la rupture entre la direction du parti et la grande section de Maradi». Ils ont aussi évoqué «le manque de considération aux préoccupations légitimes soulevées par la grande section de Maradi dans sa lettre adressée au président en date de 8 août 2020 et de la déclaration des structures de participation en date du 6 août 2020 pour soutenir la reconduction du camarade Abdoul Kadri Tidjani au poste de secrétaire général».Tout en réaffirmant leur appartenance au groupe parlementaire, au MNSD-NASSARA et à la mouvance présidentielle, les cinq députés ont apporté leur soutien à la section de Maradi et à l’ancien secrétaire général Abdoul Kadri Tidjani, ajoutant se désolidariser «de tout règlement de compte et tout acte tendant à troubler la cohésion du parti».

Alio Hassane

La problématique de la sécurité routière est l’une des préoccupations majeures des autorités nigériennes. Pour matérialiser cette préoccupation, des membres du Gouvernement, notamment le ministre des transports M. Oumarou Malam Alma, le ministre des Finances M. Ahmat Jidoud, celui de l’Intérieur et de la Décentralisation M. Alkache Alhada, le ministre de la Défense Nationale M. Alkassoum Indatou et celui de l’Equipement, M. Hamadou Adamou Souley, ont rencontré, hier matin à l’hôtel des Finances de Niamey, les responsables des compagnies de transport interurbain. Cette rencontre a constitué un véritable cadre de dialogue afin de trouver des solutions idoines aux récurrents accidents de la route et ses cortèges de morts.

A l’issue des échanges entre les ministres et les partenaires du secteur, des mesures ont été envisagées et des dispositions immédiates à mettre en application d’ici la fin de la semaine prochaine afin de réduire le taux des accidents de la route de 25%.

Peu après les échanges, le ministre des transports M. Oumarou Malam Alma a précisé que cette rencontre est une initiative des acteurs du transport interurbain. « Nous nous sommes réunis pour évoquer les problèmes du transport au Niger. La sécurité doit être au centre de nos préoccupations. Les acteurs que nous avons rencontrés sont certes ceux du transport moderne, mais nous avons parlé de l’ensemble du secteur des transports » a expliqué le ministre en charge des transports. 

Selon M. Oumarou Malam Alma, le transport contribue au développement de notre pays. En ce sens, il a dévoilé quelques points qui vont concourir à la réduction du taux des accidents, notamment, la régularisation des visites techniques des moyens de transport, la formation continue des agents (conducteurs), la limitation de vitesse, etc. « nous allons mettre plusieurs mesures en application, en lien avec les sorties des bus, la formation immédiate des conducteurs, etc. « Plus tard avec les propriétaires des gares modernes et les autres, nous allons voir comment renforcer la qualité des moyens de transport. Je profite de cette occasion pour féliciter les responsables des gares modernes en ce que certains sont aujourd’hui équipés de caméras à travers leurs bus qui permettent de suivre ce qui se passe à l’extérieur comme à l’intérieur au moment de la conduite. Nous allons mettre en place les activités de contrôle et  regarder ensemble comment résoudre les problèmes des tracasseries routières » a expliqué M. Oumarou Malam Alma.

Le ministre Oumarou Malam Alma a annoncé qu’à l’issue de cette rencontre, des comités seront mis en place, dès la semaine prochaine, afin d’assurer le suivi et l’exécution de toutes les mesures qui seront prises. « Ces comités vont travailler et les conclusions que nous allons arrêter, seront transmises au Premier ministre et au  Président de la République. Notre objectif c’est de dynamiser et développer le secteur des transports. Ensemble, nous allons travailler pour que les taux de mortalité, de blessés liés aux accidents de la route soit réduit dès cette année de plus de 25%. C’est un engagement que nous avons pris et ensemble ils se sont mis d’accord pour nous accompagner. Le Gouvernement est disposé à les écouter. Au-delà de cette rencontre, nous allons poursuivre avec la chambre du Commerce du Niger, parce qu’ils sont membres de la CCN pour que tous les acteurs soient au courant. Le Gouvernement doit discuter avec les acteurs du transport dans le cadre du processus du renouvèlement du parc automobile. Le Premier ministre en a fait une de ses priorités et nous allons essayer d’intégrer cela pour que dans le dialogue et la concertation, nous puissions prendre des mesures qui aillent dans l’intérêt des transporteurs mais aussi dans l’intérêt du peuple nigérien» a souligné le ministre des transports.      

Pour sa part, le représentant des promoteurs des compagnies de transport moderne, M. Mohamed Ben Dahane, a réaffirmé leur engagement de regarder dans la même direction avec les autorités nigériennes afin de contribuer efficacement au développement du Niger.  Ainsi, il a au nom de ses collègues, salué les membres du Gouvernement pour l’intérêt qu’ils accordent au secteur des transports. « Chaque fois que le secteur rencontre des problèmes, il faut que l’on créé les conditions de se réunir, se concerter, afin de trouver des résultats idoines pour parvenir à des solutions définitives. Le constat est qu’il y a encore trop de morts sur nos routes. Et il faut d’abord en déterminer les causes afin de trouver des solutions. Notre souhait est que ce secteur important puisse être véritablement un pilier de développement. Chaque fois qu’il y a une nouvelle compagnie de transport, ce qu’il y a eu des investissements, des emplois qui sont créés, des activités connexes autour des gares, etc. » a dit le représentant des promoteurs des compagnies de transport moderne.  

Par Abdoul-Aziz Ibrahim  et Hassanié Mahamat (stagiaire)

30 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Abuja, le 30 juillet 2023.

COMMUNIQUE FINAL Commission de la CEDEAO

Abuja, juillet 2023

 

1. La Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) s’est réunie en Session Extraordinaire à Abuja, au Nigéria, le 30 juillet 2023, sous la présidence de S.E.M. Bola Ahmed TINUBU, Président de la République Fédérale du Nigeria et Président en exercice de la Conférence.

2. Le Sommet extraordinaire avait été convoqué en réponse aux dernières évolutions politiques intervenues en République du Niger, depuis le 26 juillet 2023.

3. Les Chefs d'État et de Gouvernement suivants ou leurs représentants dûment mandatés y ont participé :

• S.E. Patrice TALON, Président de la République du Bénin ;

• S.E. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d'Ivoire ;

• S.E. Adama BARROW, Président de la République de Gambie ;

• S.E. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana ;

• S.E. Umaro Sissoco EMBALO, Président de la République de Guinée Bissau;

• S.E. Bola Ahmed TINUBU, Président de la République fédérale du Niger;ia

• S.E. Macky SALL, Président de la République du Sénégal ;

• S.E. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise.

• S.E. Rui Alberto DE FIGUEIREDO SOARES, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration Régionale de la République de Cabo Verde,

• S.E. l’Ambassadeur Dee-Maxwell SOAH KEMAYAH, Sn, Ministre des Affaires étrangères de la République du Liberia,

• S.E. Rupert DAVIES, Haut-Commissaire de la Sierra Leone auprès de la République Fédérale du Nigeria et de la CEDEAO, République de Sierra Leone,

• Le Représentant du Président Mohamed Bazoum de la République du Niger

4. Étaient également présentes, les personnalités ci-après :

● S.E. Dr Omar Alieu TOURAY, Président de la Commission de la CEDEAO ;

● S.E. Moussa Faki MAHAMAT, Président de la Commission de l’Union africaine ;

● S.E. Leonardo Santos SIMÃO, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS).

● S.E. Abdoulaye DIOP, Président de la Commission de l’UEMOA

La Conférence, ayant

5. Reçu le mémorandum présenté par le Président de la Commission de la CEDEAO sur la situation politique en République du Niger ;

6. Mené une discussion approfondie sur les dernières évolutions intervenues en République du Niger, marquées par une tentative de renversement de l’ordre constitutionnel dans le pays par des membres de la Garde présidentielle, ainsi que par la détention illégale du Chef d’Etat légitime, Son Excellence le Président Mohamed BAZOUM, de membres de sa famille et de son gouvernement ;

7. Rappelé, avec gratitude, les mesures immédiates mises en oeuvre par S.E.M. Bola Ahmed TINUBU, Président en exercice de la Conférence, sous la forme de déclarations, de communiqués, de missions et de consultations avec des dirigeants régionaux, continentaux et mondiaux ;

8. Pris acte du fait que la tentative de coup d’état et la détention illégale du Président Bazoum et des membres de sa famille et de son gouvernement ont fait l’objet d’une condamnation par les pays voisins, par l’Union Africaine, les Nations Unies, l’Union Européenne, les Etats Unis, la Chine, la Russie, la Francophonie, le Commonwealth, l’OCI et d’autres partenaires ;

9. Rappelé le principe de la tolérance Zéro pour les changements anticonstitutionnels de gouvernement, tel qu’inscrit dans les Protocoles de la CEDEAO et de l’Union Africaine et d’autres instruments ;

10. Décide ce qui suit :

a. Affirme que Son Excellence le Président Mohamed BAZOUM demeure le Chef d’Etat légitime élu de la République du Niger, reconnu par la CEDEAO, l’Union Africaine et la communauté internationale. A cet égard, seuls les actes officiels du Président Bazoum ou de ses cadres dûment mandatés, seront reconnus par la CEDEAO ;

b. Condamne avec la plus grande fermeté la tentative de renversement de l’ordre constitutionnel au Niger et la détention illégale de Son Excellence le Président Mohamed Bazoum, Président de Chef d’Etat du Niger, ainsi que de membres de sa famille et de son gouvernement ;

c. Exige la libération immédiate de Son Excellence Mohamed Bazoum et son rétablissement dans ses fonctions de Président de la République, Chef de l’Etat, ainsi que la restauration de l’ordre constitutionnel en République du Niger ;

d. Rejette toute forme de prétendue démission qui serait attribuée à S.E le Président Mohamed Bazoum ;

e. Considère la détention illégale du Président Mohamed Bazoum comme une prise d’otage et tient les auteurs de la tentative de coup d’état pour responsables de la sécurité et de l’intégrité physique de Son Excellence le Président, ainsi que des membres de sa famille et de son gouvernement ;

f. Prendre toutes les mesures nécessaires, au cas où les exigences de la Conférence ne seraient pas satisfaites dans un délai d’une semaine, pour assurer le rétablissement de l’ordre constitutionnel en République du Niger, de . Lesdites mesures peuvent inclure l’usage de la force. A cet effet, les Chefs d’Etat-major de la Défense de la CEDEAO devront se réunir immédiatement ;

g. Exige des comptes aux responsables de la violence et de la terreur, ayant commis des actes qui ont entrainé des pertes en vies humaines et la destruction de biens de citoyens et résidents innocents ; h. Condamne les déclarations de soutien de gouvernements étrangers et d’organismes militaires étrangers privés ;

i. Exprime ses remerciements aux divers gouvernements et partenaires pour leur prise de position et leur solidarité avec la CEDEAO ;

j. Nomme un représentant spécial du Président de la Conférence, qui sera immédiatement dépêché au Niger, porteur d’un message contenant les exigences de la Conférence ;

k. En attendant, les mesures ci-après seront appliquées, avec effet immédiat :

1. Fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Niger ;

2. Etablissement d’une zone d’exclusion de la CEDEAO pour tous les vols commerciaux à destination ou en provenance du Niger ;

3. Suspension de toutes les transactions commerciales et financières entre les Etats membres de la CEDEAO et le Niger;

4. Gel de toutes les transactions de service, y compris les services publics ;

5. Gel des avoirs de la République du Niger dans les banques centrales de la CEDEAO ;

6. Gel des avoirs de l’Etat du Niger, ainsi que des entreprises publiques et parapubliques logés dans les banques commerciales ;

7. Suspension du Niger de toutes formes d’assistance financière et de transactions avec toutes les institutions financières, notamment la BIDC et la BOAD;

8. Interdiction de voyage et gel des avoirs des officiers militaires impliqués dans la tentative de coup d’Etat. Cette mesure s’applique également aux membres de leurs familles et aux civils acceptant de figurer dans toute institution ou tout gouvernement à mettre en place par ces officiers militaires.

9. Lancement d’un appel en direction de l’UEMOA et de tous les autres organismes régionaux pour la mise en application de la présente décision.

l. Exprime sa profonde gratitude à S.E. Bola Ahmed TINUBU, Président de la République Fédérale du Nigeria, Chef de l’Etat, pour la manière dont il dirige les affaires de la communauté depuis son élection en qualité de Président de la Conférence.

FAIT A ABUJA, LE 30 JUILLET 2023.

POUR LA CONFÉRENCE

 

S’il y a une chose du comportement de l’ancien Président Issoufou Mahamadou, qui a agacé les Nigériens, c’est bien sa sécurité, lors de ses passages dans les artères de la capitale. Combien de fois les Nigériens, surpris sur ces passages, sans être informés des règles du jeu, avaient été furieusement tabassés, rabroués de coups cyniques par des gardes sur les nerfs ? Pendant dix ans, les Nigériens ont vécu sous la terreur de cette culture de la personnalité : quand Issoufou passe dans la ville, personne ne doit passer. Même les morts sortis imprudemment de la morgue, en avaient eu pour leur compte, sommés d’attendre que passe le « pacha » avant qu’ils ne regagnent leur dernière demeure, ce, dans l’incompréhension de parents éplorés et douloureux. On se rappelle que, revenant de la campagne électorale en 2016, alors que des militants étaient réunis à la devanture du siège du Moden Fa Lumana Africa au quartier Zabarkane, et alors qu’Issoufou ne devrait rentrer qu’un peu tard en soirée, des forces de l’ordre venaient brutaliser les militants et militantes en animation électorale, les aspergeant de gaz lacrymogène, prétextant qu’ils obstruaient le passage du président-candidat qui ne passait pourtant pas encore. L’on se rappelle également comment, passant pour aller dans une pâtisserie, une jeune journaliste avait été molestée copieusement par les mêmes gardes, quelque part non loin du petitmarché de Niamey, payant sans doute, elle aussi, pour ses posts qui fâchent. La liste est longue. Personne, à Niamey, ne souhaitait alors passer par les artères que le président-empereur devrait emprunter car en ces moments, personne n’a le droit d’y circuler, tous les passants surpris sur son trajets, devant être méticuleusement tenus loin de là, souvent enfermés dans des services alentour pour s’assurer qu’il n’y aurait pas de pétard. Les policiers posés dans le jalonnement, eux-mêmes, n’ont droit qu’à la matraque, ne pouvant avoir d’arme sur eux que le « petit bois noir », ne serait-ce que pour leur propre sécurité.

Détente éphémère…

C’était ce calvaire que les Nigériens ont vécu pendant dix années de raidissement, de peur bleue de la part de quelqu’un qui a pourtant fait croire qu’il serait le Lion – Zaki – bluffant les hommes et les femmes du pays avec le sobriquet qui lui donnait tant de vanité avant que les Nigériens ne découvrent, au pouvoir, les couardises qu’il pouvait avoir à trop craindre pour sa sécurité. Arrivant au pouvoir après celuilà, Bazoum Mohamed avait, les premières semaines de son entrée en fonction, changé les choses, et les Nigériens, avec soulagement, accueillaient, l’allègement de son dispositif sécuritaire. Ses passages ne gênaient jamais, il passait sans que les gens ne s’en rendent compte. Cet homme, les Nigériens l’ont cru, lorsqu’il ne voulait déranger personne par ses déplacement alors très discrets. Un tel choix de l’humilité qui obligeait à faire des comparaisons, ne pouvait pourtant pas plaire à des hommes qui ne voudraient pas qu’un autre, si ce n’est leur champion, soit mieux apprécié des Nigériens et les stratèges avaient vite trouvé le moyen d’effrayer Bazoum pour l’amener à revenir peu à un peu à un renforcement de son dispositif sécuritaire naguère allégé. Le premier acte posé, peuvent croire certains analystes, est cette attaque au domicile de Seini Oumarou, avec laquelle on pourrait avoir montré à Bazoum que son choix ne se justifiait pas car la menace est toujours pressante et réelle dans la capitale.

Récupération et continuité…

Depuis qu’il a été récupéré par ce stratagème, en jouant notamment sur la paranoïa, effrayant l’homme au moyen de possibles menaces dont on lui brandit les risques majeures dans la capitale, qui plus, pourrait-on lui dire, est plus acquise à l’opposition qu’aux partis au pouvoir, Bazoum Mohamed a du perdre la confiance qu’il avait en lui-même, retombant dans la même psychose de l’attentat et du coup d’Etat pour lequel, pendant dix ans, presque chaque année, Issoufou a accusé et emprisonné des hommes. Bazoum est donc, en train de tomber dans le piège d’Issoufou qui semble réussir à lui faire croire que seule sa stratégie peut le préserver et sauver son pouvoir. Alors qu’il aspirait à changer, à faire en sorte que les Nigériens croient en lui et en ce qu’il nourrit de très bonnes ambitions pour le pays pour donner enfin, par son socialisme redéfini, un visage plus humain que celui qu’Issoufou, adepte d’une confusion idéologique, a voulu prétendre être du socialisme « réchauffé », étalant par sa gouvernance, des choix à l’antipode du modèle social dont il se prévalait pour tromper les Nigériens. Avec l’ancien Président on aura tout vu sauf du socialisme. Le style hautain de son leadership qui l’a poussé à se surestimer, ne pouvait l’aider à incarner le socialisme, se rapprochant, dans ses illusions démesurées, plus de dieux que des hommes.

En tout cas, depuis quelques temps, par le renforcement du dispositif sécuritaire et de jalonnement, les Niaméens peuvent avoir compris que quelque chose est en train de changer, qu’un certains Issoufou, est en train de revenir, incarné à travers la militarisation à outrance de la ville chaque fois que le président devrait aller par les voies de la ville, allant à l’aéroport ou allant dans des quartiers pour quelques cérémonies. Ce n’est donc plus le même Bazoum de 2021 que les Nigériens découvraient après l’investiture du 2 avril de l’année de « son » élection. Depuis des semaines, il a radicalement changé et faut-il lire là déjà, quelques signes du raidissement de son pouvoir après les lueurs d’apaisement qu’il donnait en rentrant en fonction ?

Or, pourquoi s’encombrer de tant de précautions militaires si tant est que l’on a la certitude d’être élu et donc d’être aimé de son peuple ? Si Issoufou l’a fait parce qu’il sait les conditions dans lesquelles il maintenait le pouvoir, Bazoum, même mal élu, peut-il s’encombrer des mêmes précautions surtout quand, faisant ces annonces, les Nigériens semblent lui accorder la faveur de la trêve, profitant du sursis d’un peuple qui fait le choix sans qu’on ne lui demande, pour un temps d’observation, de lui donner la chance de gouverner dans le respect des canons républicains annoncés.

Zèle et ostentation à l’occasion du sommet de l’UA….

On a vu les extravagances sécuritaires auxquelles le régime s’est adonné au point d’effrayer les hôtes qui venaient et qu’un tel dispositif dissuasif, pouvait plus inquiéter que rassurer. En effet, à l’occasion du Sommet de l’Union Africaine sur l’industrialisation, pour des socialistes trop gonflés à se flatter de ce qui serait un succès diplomatique, sinon, pour les plus modestes, le fait que le Niger serait devenu fréquentable, l’on a vu la ville quadrillée d’armes et de soldats. La capitale Niamey, n’est-elle plus rassurante ? Si oui, pourquoi protéger plus les étrangers qui arrivent que les populations ? Pendant quelques trois jours, les populations ont été gênées dans leur mobilité, avec un pont central qu’on ferme à la circulation, des voies bloquées, des artères sur lesquelles la circulation est drastiquement régulée. Depuis Issoufou, les Nigériens n’en avaient jamais connu qui les oblige à rester immobilisés pendant des heures sans avancer, attendant, coléreux, que passent les « maîtres » de la démocratie qui peuvent tant faire souffrir leur peuple. La voie de l’aéroport, quand elle reste la seule que l’on peut emprunter pour avoir accès aux quartiers des environs, a été l’enfer pour les usagers. Des véhicules de transport, pour ne partir à perte, on du renoncer à la course, libérant des passagers qui n’avaient de choix que de partir à pieds, allant loin, fatigués. Des écoliers et populations des quartiers, devront se souvenir longtemps de ce jour du jeudi où ils passaient plus de trois heures de temps avant d’atteindre leurs habitations, souvent un peu tard en soirée.

Réadapter nos voies…

La voie de l’aéroport par exemple, est celle qui s’ouvre sur l’une des plus grandes portes d’entrée de la ville. Mais quand on voit à quelles allures et dans quelle densité, Faba-faba, taxis, camions et motos se bousculent sur cette voie, très rétrécies en certains endroits et gênée à certains niveaux, si ce n’est par les rails inutiles, c’est par l’entrée encombrée de la douane qui cause énormément de désagréments aux usagers et aux populations riveraines avec les nombreux accidents que l’on enregistre sur cette voie de l’enfer, l’on ne peut que redouter le pire pour les populations environnantes. Il faut donner une bonne image à ces nombreux visiteurs qui sont rentrés dans la capitale par cette porte, venant de Dosso car comment comprendre que quelqu’un qui vient de Gaya ou de Dosso passe plus de temps de l’entrée de la ville à destination, quand pour tout le trajet parcouru, il n’aura pas passé tant de temps ? Il faut déguerpir les rails préhistoriques de Bolloré et ouvrir là, une voie plus moderne qui honore la capitale, et sécurise mieux les usagers.

C’est un cri des populations à entendre. Et ce n’est au-dessus de moyens de l’Etat.

AI

Niamey, circuler à pieds, sur deux roues ou en véhicule représente des dangers pour soi même ou pour les autres usagers de la route. En effet, pour éviter ces dangers, il est indispensable de connaître les principes et règles de la circulation ou code de la route et surtout les respecter, mais au-delà faire preuve de plus vigilance. Si le code de la route était justement respecté, cela nous aurait permis d’assurer non seulement la fluidité de la circulation mais aussi d’éviter les accidents de la route.

A Niamey, circuler sur deux ou quatre roues représente un sérieux casse-tête. En effet, il suffit juste de sortir de chez soi pour constater de visu ce phénomène. Au sortir de chez vous jusque-là où vous allez il vous faut notamment être très prudent et beaucoup chanceux pour rentrer chez soi saint et sauf. Ainsi dit, les accidents de circulation sont assez fréquents dans notre capitale. En tout cas, il est fort probable de rencontrer au moins un cas d’accident par jour, de surcroit grave. Cependant, quelque soit la prudence dont vous faites preuve, jusque où vous allez, vous avez le coeur qui bat, pour la simple raison que vous pouvez vous faire percuter à tout moment ou être victime des dommages causés par le non respect du code de la route, l’imprudence et la malveillance de certains usagers. Et ce, en dépit du code de la route qui regroupe l’ensemble des règles qui réglementent la circulation routière. En effet, ce code se doit d’être respecté par les piétons, les cyclistes, les motocyclistes et les automobilistes afin d’assurer la fluidité de la circulation et d’éviter les accidents de la route.


Malheureusement, ce n’est pas le cas. Nombreuses sont les personnes qui se comportent comme bon leur semble vis-à-vis de la circulation routière. Dans une telle démarche il ne peut qu’y avoir du charivari. Entre autre, il est important de noter que pas mal de facteurs sont à la base de cette dégoutante circulation.


L’attitude de nos usagers


En plein coeur de la capitale, Il est vraiment rare de voir les conducteurs d’engins à deux ou quatre roues conduire à une vitesse minimale. Vous avez l’impression que tout le monde est pressé. Certains du fait qu’ils se trouvent dans un cas d’urgence et d’autres, simplement parce qu’ils se trouvent être sous l’effet des stupéfiants qui ne leur laisse aucunement pas le temps de décider, voir de raisonner afin de conduire à une allure raisonnable. Et faudrait-il l’ajouter, le nigérien ne respecte simplement pas le code routier, ne serait ce que la distance de sécurité censé être entre usagers.

aussi l’utilisation des téléphones portables au volant et le stationnement en pleine route pour s’acheter des produits de consommation ou autre choses du genre. Rappelons également que si certains chauffeurs conduisent mal c’est parce qu’ils n’ont aucune notion du code de la route bien qu’en possèdent parmi eux, ceux qui ont des permis de conduire. Cela n’est tout de même pas surprenant quand l’on sait comment se délivrent les permis de conduire un peu partout au Niger et précisément à Niamey. L’attitude des charretiers En plus d’obstruer les rues et les trottoirs, certains vendeurs ont trouvé dans ce moyen une manière as tueuse d’éviter les percepteurs de marché. En effet, ces derniers se disent qu’en étant fixé à un endroit précis dans un marché, l’on ne peut en aucun cas échapper aux taxes et impôts. Conséquemment, les routes deviennent pour eux un refuge. En plus d’obstruer les rues et les trottoirs, certains vendeurs ont trouvé dans ce moyen une manière as tueuse d’éviter les percepteurs de marché. En effet, ces derniers se disent qu’en étant fixé à un endroit précis dans un marché, l’on ne peut en aucun cas échapper aux taxes et impôts. Conséquemment, les routes deviennent pour eux un refuge. IMPACT SECURITAIRE Un peu partout aux abords de nos routes, abondent les charretiers. En effet leur installation sur les voies constitue un frein à la fluidité de la circulation. Ces derniers sont non assurés, du coup quand ils créent un dommage, il ne participe pas à la réparation. Alors que, quand ils subissent un dommage, ils exigent d’être dédommagés, témoigne un piéton. Il faut aussi noter que leur attitude engendre souvent des accidents et même grave d’ailleurs. Non seulement, ils mettent la vie des citoyens en danger en même temps qu’ils exposent la leur. Un riverain des environs de KATAKO affirme que les charretiers, souvent sous l’effet de certains stupéfiants conduisent notamment mal à telle enseigne que, quand vous les voyez venir, vous êtes tenu de leur céder le passage afin de sauver votre vie. Par ailleurs ces charretiers s’installent le plus souvent sur le trottoir en obligeant les piétons à circuler sur la route. Ce qui peut être à l’origine des accidents de circulation. Comble de stupéfaction il nous est au cours de notre randonnée au grand marché arrivé de constater que certains vendeurs ambulants sont carrément installés sur le goudron, aux vues aussi des autorités municipales. IMPACT SOCIO ECONOMIQUE Le phénomène des charrettes est devenu un calvaire que tout le monde s’en plaint. Il suffit de circuler sur un engin à 2 roues ou dans une voiture pour être confronté à cette calamité. La moindre petite course dans les environs du marché prend des allures d’un véritable parcours de combattant. Si bien que certains conducteurs de taxi refusent carrément de déposer leurs clients aux alentours des marchés quel que soit le montant de la course que vous leur proposez. Ce qui oblige certains clients face à de telles situations, qui même étant dans un taxi préfèrent continuer leur course à pied. C’est Ainsi que Moussa. B, chauffeur de taxi devait nous confier : « pour nous conducteurs de taxi, il est rare de prendre des clients allant vers le grand marché, le petit marché et le fameux marché de katako, car, fréquenter ces zones nous fait perdre plus de temps que prévu et consommer plus de carburant. IMPACT SANITAIRE Malgré les efforts déployés par les autorités actuelles pour faire de Niamey une belle capitale, ceux-ci se heurtent malheureusement au comportement néfaste de certains individus dont les charretiers et pousse-pousse. En effet il est courant de voir les vendeurs de fruits particulièrement les brouettes répandent à même le sol des écorces d’ananas, de Yalow et même des épluchures d’oranges contribuant de ce fait à une dégradation de l’environnement. L’attitude de la police routière Il faut aussi impacter ce cafouillage aux agents de la police chargés d’assurer la circulation routière. Ceux-ci sont impliqués dans cette affaire car nos regards les observe toujours en train courir après les conducteurs non en règles qui eux à leur tour troublent la circulation. Au-delà, cette débandade engendre même des accidents. Pourtant c’est cette même police, notamment censé ordonner la circulation qui est la principale cause de ce charivari. L’on remarque aussi souvent des conducteurs, manquer aisément de respect au code de la route, mais qui par le poids de leur extra-nigérienneté ne font l’objet d’aucune sanction par la police qui en témoigne visiblement de la scène.
Nous préférons ne pas en dire plus…


LE LAXISME DES AUTORITES


Bien vrai que quelques efforts sont faits pour mettre fin à ce calvaire qu’occasionnent les charretiers sur nos voies, mais tout de même le problème demeure. A l’évidence il faut imputer ce désordre dans la circulation aux charretiers qui ne semblent pas avoir une grande conscience des nuisances qu’ils causent, force est de reconnaître que des autorités à différents échelons ont une grande part de responsabilité dans ce phénomène. En premier lieu les services de la mairie, notamment la voirie et la police municipale qui ont comme cahier de charge respectifs de désencombrer les rues et veiller à la fluidité de la circulation.
Des précautions à prendre
Il serrait indispensable de prendre des mesures coercitives vis-à-vis de ce phénomène et de les faire respecter à la lettre. Ainsi dit, il serrait également indispensable qu’ensemble le ministère du transport, les moniteurs, la police nationale et celle municipale s’investissent corps et âme dans leurs taches respectives et tiennent compte des engagements qu’ils se sont fixés lors de la prise de fonction. C’est sans nul doute de cette façon que l’on pourra asseoir la sureté sur nos voies et dans nos agglomérations. Pour ainsi dire, si chacun faisait convenablement ces devoirs, nous serions tous à l’abri de ces dommages que nous nous causons nous même.

Amadou. I

Depuis plusieurs jours aujourd’hui, le débat politique dans notre pays est essentiellement focalisé sur l’échange de propos peu amènes entre le président Bazoum et le Premier ministre P.i de la transition militaire malienne, le colonel Abdoulaye Maïga, à New-York, en marge des travaux de la 77e Assemblée Générales des Nations Unies tenus la semaine dernière. Comme on le sait, à l’occasion de cette rencontre, le président Mohamed Bazoum, a accordé un entretien exclusif à RFI et France 24 sur la crise sécuritaire prévalant depuis pratiquement 2012 au Sahel central, avec comme épicentre le Mali où cette crise a pris naissance pour gagner progressivement les pays voisins notamment le Burkina Faso et le nôtre pour étendre ses tentacules aujourd’hui à certains pays du golfe de Guinée (Bénin, Togo, Côte d’Ivoire). Lors de cette sortie médiatique, le président Bazoum, comme à son habitude, s’en est pris vertement à la junte militaire au pouvoir au Mali une fois de plus. Pour lui, les soldats n’ont pas pour vocation de gérer l’Etat, leur place c’est dans les casernes, c’est au front qu’ils doivent être pour combattre l’ennemi. A ce que nous sachions, notre pays n’est pas le seul pays voisin du Mali qui est gravement affecté par la crise sécuritaire. Il y a aussi le Burkina Faso qui est d’ailleurs plus impacté que nous par les attaques Jihadistes. A-t-on déjà assisté une seule fois à une attaque frontale des autorités burkinabè contre la junte militaire ? Non ! Pourquoi alors le président Bazoum en fait une fixation, en tirant à boulets rouges contre les autorités maliennes chaque fois qu’il en a l’occasion ? Est-ce que les Maliens s’en plaignent pour vouloir prendre leur défense ? Est-ce que les Maliens dans leur écrasante majorité sont pressés de voir les jeunes soldats quitter au plus vite le pouvoir au profit d’un régime civil ? N’apportent-ils pas un soutien sans faille au colonel Assimi Goîta et ses compagnons d’arme ? Pourquoi alors cette obstination de Bazoum à vouloir coûte que coûte présenter les colonels de la junte comme des usurpateurs, des renégats, une clique de soldats qui a pris les Maliens en otage ? Ce sont là autant de mots durs dont se servent Bazoum, Massoudou et consorts pour chercher à accabler la junte. C’est du ‘’karambani’’, comme dirait l’autre. La patience ayant ses limites, la junte a finalement décidé de riposter et il a choisi le cadre idéal, là où son message à plus de portée : la tribune des Nations Unies où à l’occasion de la 77e Assemblée Générale des Nations Unies tenue la semaine dernière à New York, le Premier ministre intérimaire du Mali Abdoulaye Maïga a asséné un coup de massue à Bazoum en le qualifiant purement d’étranger’’, à la tête de notre Niger. Une salve retentissante dont les vibrations de l’onde de choc continuent encore à secouer Niamey.

Pour les soutiens du président Bazoum, c’est un crime de lèse-majesté, une offense grave qui doit être réparée. Certains vont jusqu’à considérer qu’il s’agit d’une insulte à l’endroit du peuple nigérien, feignant d’oublier que ce débat sur la nationalité de Bazoum est parti d’ici, à l’occasion notamment des élections présidentielles 2020-2021, où plusieurs candidats auxdites élections ont ouvertement contesté sa nigérienneté de souche qu’ils ont attaquée devant les juridictions. Nul besoin de revenir sur toutes les péripéties qu’a connues l’affaire. Le PM par intérim malien n’a rappelé que ce qui a fait l’objet de débat intense au Niger. Il n’en fallait pas plus pour que des laudateurs du régime montent sur leurs grands chevaux pour traiter de tous les noms d’oiseaux le jeune colonel Abdoulaye Maïga, certains allant jusqu’à demander le rappel de notre ambassadeur en poste au Mali et d’autres formes de sanctions contre la junte. Ils feignent d’oublier que c’est Bazoum qui l’a cherché et il l’a trouvé. Chaque fois, dans ses interventions relatives à la crise sécuritaire, il s’insurge de manière virulente contre la junte qu’il voue aux gémonies, joue au paternalisme vis-à-vis du peuple malien comme si ce dernier ne sait pas ce qu’il veut, fait des clins d’oeil à la communauté internationale pour réagir contre la junte, etc. Est-ce normal en diplomatie, cette posture qu’il a toujours adoptée ? Assurément non ! Ceux qui s’agitent aujourd’hui en prétextant prendre la défense de Bazoum doivent regarder dans le rétroviseur. Bazoum l’a cherché, il l’a trouvé, point !

Tawèye

Conseil min 30 06 2017Au conseil des ministres du gouvernement nigérien du 30 juin 2017, le ministre de l'intérieur Bazoum Mohamed, président du parti présidentiel a révoqué les maires proches du Pemier Ministre Brigi Rafini et du ministre d'état, ministre du transport Omar Ladan Tchiana.
Les observateurs et analystes trouvent dans ces actes une attitude belliqueuse mûrement calculée.
Bazoum Mohamed voudrait il s'affirmer par cet acte d'autorité ? ou juste provoquer une crise interne ou au moins une tension ?
Affaire à suivre .....

 

 

Transparency International NigerLa performance du Niger en matière de lutte contre la corruption reste encore moins bonne à la lecture du classement 2016 de Tranparency International qui vient d’être publié. Le Niger qui s’est positionné à la 99ème place dans le classement 2015 vient de perdre 2 points en 2016 pour se retrouver à la 101ème place.

Or l’objectif qu’il s’est fixé est de se maintenir dans le classement à deux chiffres, une catégorie qui témoigne des efforts que font les Etats dans leur combat contre le fléau de la corruption. Mais pour le président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), M. Issoufou Boureima, qui a animé un point de presse pour expliquer la position occupée par le Niger dans ce classement, « le Niger garde toujours le cap en matière de lutte contre la corruption ».

liberte de la presse NigerLe classement 2017 de Reporters Sans Frontières sur la liberté de la presse dans le monde a mis en exergue un recul du Niger de la 52ème place en 2016 à la 61ème pour le titre de l'année en cours. Cette dégringolade du Niger est due à certaines raisons invoquées par l'organisation internationale, ce qui en soi constitue en soi un appel à l'amélioration de la situation afin que le Niger puisse retrouver les bonnes places qui ont fait sa fierté par le passé dans le domaine de la liberté de la presse. Cependant, la place du Niger est loin d'être déshonorante si l'on consulte scrupuleusement le classement portant sur 180 pays.

 Le mardi 3 mai est célébrée la Journée mondiale de la liberté de la presse. Comme d’habitude, Reporters Sans Frontière (RSF) a rendu public son classement mondial de la liberté de presse pour cette année 2022. D’après ce classement, le Niger comme en 2021, occupe la 59ème place sur les 180 pays classés, avec un score moyen de 67.80 points. Pour justifier ce rang du Niger, plusieurs raisons sont avancées par RSF, et cela dans divers secteurs. Pour cette année 2022, le thème retenue pour la célébration de cette journée est : ‘‘Le journalisme sous l'emprise du numérique’’. Selon RSF, le choix de ce thème se justifie par la nécessité de mettre en lumière les multiples façons par lesquelles les développements récents en matière surveillance par des acteurs étatiques et non étatiques, ainsi que la collecte du big data et l’intelligence artificielle (IA), qui ont un impact sur le journalisme, la liberté d’expression et la vie privée. Selon le rapport de RSF, 24 journalistes et 1 collaborateur de média ont été tués depuis le 1er janvier 2022 dans le monde. Par ailleurs, 461 journalistes et 19 collaborateurs des médias sont, à ce jour emprisonnés.

Pour le cas du Niger, Reporters Sans Frontière estime que la fin du monopole d’État sur les médias en 1991 a favorisé le développement du paysage médiatique nigérien et permis l’arrivée des premiers hebdomadaires indépendants diffusés dans la capitale, Niamey, comme Haské, Le Républicain ou Le Démocrate. «En 2022, le pays compte 67 radios privées, 15 chaînes de télévision privées et 16 sites de presse en ligne», note RSF. Par rapport au contexte politique, le rapport note que le poids de l’ingérence gouvernementale dans la ligne éditoriale est très important.

Sur le cadre légal, l’adoption d’un code de la presse en 2010 a été une avancée majeure pour la protection des journalistes, ‘‘mettant fin aux peines privatives de liberté pour les délits de presse. «Pour autant, cette loi plus protectrice est régulièrement contournée, et certains journalistes sont encore arrêtés, parfois emprisonnés ou condamnés à des peines de prison pour leurs enquêtes sur des faits de corruption. La loi de 2019 sur la cybercriminalité (NDLR : cette loi a été révisée en avril dernier pour l’harmoniser avec l’ordonnance 2010-035 portant régime de la liberté de presse) est régulièrement utilisée pour faire taire les journalistes qui exercent en ligne, en les exposant à des peines d'emprisonnement et de lourdes amendes», déplore RSF.

Dans son rapport, RSF reconnait que l’environnement économique au Niger favorise les médias publics, qui bénéficient du soutien de l’État alors que les organes privés souffrent d’une grande précarité économique. «Le manque de publicité, les coûts élevés de l’impression et le développement des réseaux sociaux menacent la survie des journaux et nombre d’entre eux disparaissent. Les radios privées n’échappent pas à cette fragilité, et seules les chaînes de télévision arrivent à tirer profit du marché publicitaire. Cette précarité financière fragilise aussi les journalistes, exposés à la corruption», estime RSF.

«L'accès aux informations concernant le terrorisme ou les migrants se révèle très difficile», estime RSF

Concernant le contexte socioculturel, RSF note que la société nigérienne accepte difficilement de débattre dans les médias de l’islam et de certains sujets de sociétés tels que la sexualité, l’accès aux contraceptifs et l’adultère. «L'accès aux informations concernant le terrorisme ou les migrants se révèle très difficile» note le rapport de RSF. Enfin, sur le plan sécuritaire, le Rapport de RSF note que ‘‘les attaques et menaces envers les journalistes ne sont pas rares, surtout au cours des manifestations publiques’’. «En 2021, le domicile du correspondant de RFI, Moussa Kaka, avait été incendié par des jeunes de l’opposition. (…) les sources sont peu protégées», précise le document.

Au niveau régional, à en croire RSF, malgré une baisse encourageante du nombre d’atteintes à la liberté de la presse, le contexte régional marqué par la lutte contre le terrorisme a encore un impact significatif, tant sur la sécurité des journalistes que sur l’accès à l’information de la population. «Dans le Sahel, l’insécurité et l’instabilité politique ont fortement progressé et le journalisme y est, ces derniers temps, attaqué de manière spectaculaire. En 2021, deux journalistes espagnols ont été tués au Burkina Faso (41e), le reporter français Olivier Dubois a été enlevé par un groupe armé au Mali (111e) et plusieurs journalistes ont été expulsés du Bénin (121e), du Mali ou du Burkina Faso», précise le document. Selon RSF, le 3 mai sert à rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leurs engagements en faveur de la liberté de la presse et constitue également une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle. Tout aussi importante, la Journée mondiale de la liberté de la presse est une journée de soutien aux médias qui sont des cibles pour la restriction ou l'abolition de la liberté de la presse. C'est aussi une journée de commémoration pour les journalistes qui ont perdu la vie dans la poursuite d'une histoire.

Mahamadou Diallo(onep)

Classement des armées du monde 2017 : Le Niger 10ème armée d’Afrique Le classement Global Power index 2017 vient de paraître. Il fait le point de la situation de 133 armées du monde en prenant en compte plusieurs paramètres dont entre autres l’armement terrestre et aérien ainsi que la combativité des soldats. Et le Niger occupe la 10ème place des armées du continent et 114ème dans le monde. Un classement qui honore notre armée et qui prouve si besoin est que les dépenses engagées dans le domaine militaire n’ont pas été vaines.

Pour comprendre l’importance de cette place qu’occupe le Niger, il faut savoir que l'armée nigérienne devance les armées de certains pays comme la Côte d'ivoire, le Mali, la Mauritanie. Dans le reste du monde, l’armée nigérienne devance également celle du Nicaragua ou la Macédoine. Autre révélation de taille de classement, la deuxième place qu’occupe le Niger en Afrique de l’ouest avec le Nigeria à la première place.

Le Global Fire Power prend en compte non seulement la puissance de feu notamment en matière de véhicules et armements terrestres, mais également les moyens aériens mis en œuvre pour consolider la force de l’armée nigérienne. Dans le classement précédent, le Niger était à la 22ème place ; ce qui constituait une déconvenue de taille quand on se rappelle qu’en 2015, le Niger avait agréablement crée la surprise en se classant à la 10ème place concernant le classement des armées du continent. Mais cette remontée fulgurante dans le classement 2017 prouve que les autorités nigériennes n’ont pas été perturbées outre mesure, et ont continué à investir dans l’armée.

Classement du Niger en ‘’zone rouge’’par le Quai d’Orsay : Les citoyens s’indignent d’une décision qui écorne la vraie image du NigerLa décision du Ministère Français des Affaires Etrangères ayant consisté à colorer la carte du Niger presque tout en rouge, classant ainsi notre pays comme étant un zone ‘’dangereuse’’, voir infréquentable, à la suite de la récente attaque de Kouré, a suscité de vives réactions de la part des citoyens nigériens, aussi bien à travers les médias que sur les réseaux sociaux. Réagissant sur le vif du sujet, les citoyens Nigériens ne sont pas passés par quatre chemins pour exprimer leur désapprobation vis-à-vis de cette décision française.

Prévenir et protéger ses citoyens, où qu’ils soient, relève certes d’un devoir pour tout Etat, mais aller jusqu’à décréter, de façon unilatérale, qu’un autre pays est «dangereux», ne saurait se faire sans écorner l’image du pays visé, avec toutes les conséquences que cela pourrait avoir sur son attractivité vis-à-vis des autres partenaires internationaux fidèles. Aussi, cette décision du Quai d’Orsay, est mal venue à un moment où les Nigériens se réjouissent d’avoir désormais des infrastructures d’accueil commodes pour accueillir des grands événements et s’apprêtent à organiser des élections générales, pour lesquelles l’observation et l’appui de beaucoup de partenaires sont indéniablement nécessaires. En outre, le Niger s’apprête aussi à relever le défi de l’organisation de la fête tournante du 18 décembre la plus éclatante, à Diffa malgré la menace terroriste qui sévit dans la région depuis 2015.

En considérant le Niger comme un pays «infréquentable» à l’exception de sa capitale Niamey (elle-même déconseillée), la France heurte la fierté des populations nigériennes, confiantes de la ferme détermination de leurs autorités et des Forces de Défense et de Sécurité à ne céder aucune portion du territoire à l’ennemi. Pour beaucoup de citoyens, la France à travers cette décision du Quai d’Orsay, remet aussi en cause le vrai sens de la coopération franco-nigérienne au sein de l’opinion publique nationale.

Le mensonge a beau courir, il finit toujours par être rattrapé par la vérité », enseigne un adage populaire ! Pourtant, lorsqu’il était à l’opposition politique, Issoufou Mahamadou aimait professer les vertus de la vérité, de la sincérité et du respect de la parole donnée. Il s’était forgé alors, auprès des Nigériens, une réputation de droiture intellectuelle, d’homme de principes et de valeurs. En effet, il faisait, régulièrement, des diagnostics et des constats assez lucides sur la gestion politique et publique du Niger post-Conférence nationale, dont il avait été un des acteurs majeurs pour avoir fait partie de toutes les compositions et recompositions politiques qu’aura connues le Niger de l’ère démocratique. De sensibilité de Gauche, plus par idéologie que par conviction, il se dissimulait derrière l’image trompeuse de progressiste consommé pour aller à l’assaut de ses proies politiques et électorales. D’ailleurs, sa réputation avait précédé le personnage lui-même, lorsqu’on le surnommait, du temps de sa fougue de la crise de la quarantaine, ‘’Zaki’’, (Lion en langue haoussa), le plus grand prédateur terrestre, au tempérament félin et au goût prononcé pour la domination. L’on se souviendra encore longtemps de la plus longue grève de travail jamais organisée au Niger (52 jours, avance-t-on souvent !), décrétée par l’unique centrale syndicale de l’époque, l’USTN, contre le premier Gouvernement de la Troisième République dirigé par Issoufou Mahamadou. Malheureusement pour le Niger, les promesses démocratiques suscitées par l’arrivée au pouvoir de ce que l’on avait appelé, à cette époque, les forces vives de la nation, vont être bientôt hypothéquées par la grande ruse politique d’un vendeur de rêves, qui aura su allier à merveille la démagogie politique avec l’imposture démocratique, juste pour parvenir à ses fins personnelles et claniques.

On dit souvent que les merveilleuses pyramides d’Egypte paraissent immortelles, mais face au temps, elles-mêmes confessent leur vulnérabilité qui les expose à la ruine. Il en est ainsi des lois de la nature, tout comme de la destinée humaine. Ainsi, perpétuellement, inexorablement et inéluctablement, le temps fera son oeuvre, celle de juger de la valeur d’une chose, d’évaluer la richesse d’un héritage, de saluer l’action privée ou publique d’un homme ou d’une communauté d’hommes, ou encore d’immortaliser dans la mémoire collective des héros de toutes sortes. C’est cela l’heure de vérité, « Voici venu le règne de la vérité. Et quant au mensonge, il est à jamais révolu », enseigne le Noble Coran, dans la Sourate 34, verset 49 !

Après les tragiques incendies qui s’étaient produits au niveau de certains établissements scolaires construits en paillotes, et qui avaient profondément ému l’opinion publique nationale, en leur temps, le Gouvernement de Mohamed Bazoum a pris l’engagement solennel, récemment, au cours d’un Conseil des ministres hebdomadaire, d’inscrire au titre des priorités de ce quinquennat l’éradication pure et simple des classes en paillotes au Niger. Sauf que dix ans plus tôt, son prédécesseur et mentor politique, Issoufou Mahamadou, avait pris le même engagement, en promettant de construire, chaque année, 3000 classes dans le pays, soit 15.000 en cinq (5) ans, et 30.000, en deux mandats. L’on se rappelle que, dès son premier bilan annuel, le président Issoufou Mahamadou, lors de ce show télévisé à son palais, avait donné des chiffres sur le nombre de classes qu’il avait construites en une année, chiffres effarants qui avaient fait perdre son sang-froid au chef de file de l’opposition de l’époque, Seini Oumarou, qui était allé jusqu’à traiter le président Issoufou de ‘’menteur’’ ! A vrai dire, l’on ne savait pas d’où le président Issoufou Mahamadou sortait de tels chiffres, sinon de sa propre imagination, car lesdites classes étaient tout simplement de pures inventions de statistiques mensongères pour étoffer un bilan mitigé face à l’échec de l’opération, en prétendant consacrer 15% du budget de l’Etat à l’éducation. La vérité, c’est que l’on découvre que si ces chiffres étaient réels et sincères (30.000 classes en dix ans), la question des classes en paillottes ne se poserait pas, aujourd’hui, avec autant d’acuité au point de susciter une mobilisation générale dans tout le pays en organisant un téléthon pour demander des contributions volontaires aux efforts de la lutte contre les classes en paillottes. Pourtant, dans son programme dénommé ‘’renaissance du Niger’’, il avait fait de la construction de classes en matériaux définitifs l’un des axes majeurs de son mandat à la tête pays, et pourfendait à ce sujet les précédents régimes qui avaient, souvent, recours à ce type de classes. Il trouvait, en ce 21ème siècle, inadmissible l’existence de tels abris scolaires précaires et surtout dangereux, aussi bien dans la capitale qu’à l’intérieur du pays, et qui sont indignes d’un Etat responsable. Il avait alors juré, la main sur le coeur, de conjurer ce mal scolaire par une politique volontariste de construction de calasses en matériaux définitifs dans une sorte de frénésie et sans une vision d’ensemble de la question éducative, qui n’était pas seulement confrontée à des difficultés liées aux infrastructures scolaires, mais également à tout un tas de problèmes relatifs à la baisse du niveau de l’enseignement public dans le pays, d’une manière générale. Très tôt, face à la réalité, il se rendit compte de la difficulté énorme de relever un tel défi avec autant de désinvolture et de légèreté, et n’eut d’autre choix que de recourir à des manipulations des chiffres pour gonfler les statistiques en cette matière, pour une consommation internationale, car Issoufou Mahamadou n’en a cure de l’opinion publique nationale, seule l’internationale comptant à ses yeux ! Quand on a pu construire les classes, dans le meilleur des cas, les enseignants à y envoyer ont souvent fait défaut, faute de recrutements massifs pour accompagner ces créations. Parfois, lesdites classes sont restées, tout simplement, inachevées, les entreprises adjudicataires des marchés de construction s’étant montrées défaillantes dans l’exécution des travaux en question, après avoir empoché les avances de démarrage.

Voilà, Issoufou Mahamadou vite rattrapé par le passé, celui de la démagogie à son stade le plus achevé, de l’imposture politique suprême, qui prétendait, par le biais d’un catalogue de voeux pieux, dénommé ‘’Programme de la renaissance du Niger’’, qui aurait dû s’appeler, plutôt, ‘’Programme de la décadence du Niger’’, sans exagération aucune, et cela se démontre au quotidien ! Il est évident que le pouvoir actuel n’est pas le responsable de ce drame national qui se joue dans le destin de l’école publique nigérienne, mais que, tout cela n’est que la suite logique de la gouvernance politique d’Issoufou Mahamadou. Lui et lui seul en porte la responsabilité, pour n’avoir pas fait ce qu’il avait promis de faire, à savoir 30.000 classes en dix (10) ans ! Et c’est bien triste de la part du dernier récipiendaire du prix Mo Ibrahim récompensant le meilleur leadership politique sur le continent africain !
Sanda

 

La Démocratie nigérienne, en trente années de parcours, est jalonnée de péripéties faites de coups d’Etat et de crises politiques multiples qui ont bouleversé l’échiquier politique qui a été le plus instable durant les trois dernières décennies. On fait et on défait. On commence et on recommence ; c’est à croire que jamais l’on est sûr de ce que l’on fait dans le pays. Le Niger vit dans et par le doute depuis tant d’années, hésitant à avancer car presque jamais convaincu de ce qu’il fait et de ce qu’il doit faire. Mais depuis le dernier coup d’Etat qui a envoyé le MNSD et son Tandja aux vestiaires, le pays amorce une nouvelle marche non moins incertaine, non moins tragique car jamais les principes de la démocratie n’ont été bafoués que sous le règne des socialistes qui avaient pourtant fait croire qu’ils pourraient être les meilleurs démocrates pour gouverner mieux, consolider l’Etat de droit et promouvoir les libertés pour lesquelles ils sont devenus les fossoyeurs les plus impitoyables. Mais ils avaient la chance d’avoir une opposition qui, quand même forte par son encrage populaire et électoral, reste la plus minable, la moins intelligente, la moins inspirée pour savoir porter ses combats sur des stratégies mieux élaborées. Mais cette opposition, au-delà d’un tel défaut pour savoir bien penser son combat, est aussi fragile par sa cohésion précaire du fait de sa composition hétéroclite avec des acteurs qu’un hasard a surpris dans le camp de l’opposition, incapables d’assumer un tel choix pour savoir lutter avec conviction au sein d’une opposition mieux organisée et ayant les moyens de sa lutte.


Il y a quelques jours, la Cour de la CEDEAO, tranchant le litige pour lequel Mahamane Ousmane demandait son arbitrage, donna une douche froide à l’Opposition nigérienne, désormais désorientée pour ne plus comprendre ce qu’elle a à faire. Depuis, Nafarko fitun faux bond au camp politique qui le soutenait pour opter pour un tel choix que l’on sait d’avance inopérant. Et comme il fallait s’y attendre, la Cour a rendu son verdict et il est d’autant cinglant pour Ousmane, son avocat et tous ceux à qui ils faisaient croire à l’issue heureuse de cette « démarche républicaine », démarche qui a fini par donner l’impression que l’ancien président roulait les siens dans la farine. L’intéressé lui-même, après la douche froide, ne parla pas, s’inclinant par son silence devant la sentence qui lui cloue le bec, avant de réagir quelques dix jours après que son avocat – lui aussi tardivement– pour assommer ceux qui l’ont soutenu avec un discours qui déroute ceux qui avaient cru à son combat : la substance de son intervention est de dire que c’est fini, Bazoum est désormais le président et tout le monde n’a qu’aller se chercher ailleurs. Point d’opposition !


Bazoum, lui, et son camp ne pouvaient que jubiler. On se rappelle que dès l’annonce des résultats et quand l’opposition sortait des griffes pour le combattre, Bazoum appelait son challenger qu’il prétend être pour lui un « grand-frère » qui ne saurait aller dans une confrontation avec lui, au nom de la « fraternité réinventée par une conjoncture politique » qu’il évoquait opportunément et qu’en sus, il lui disait qu’il est prêt à tout lui concéder pour faire la paix autour de son pouvoir contesté. La bonne parole était-elle si alléchante et belle, que l’homme put ne pas se battre, et défendre sa victoire qu’il disait avec la solidarité de ses soutiens qu’il n’acceptera jamais qu’un autre lui arrache. Une de ses vidéos, le confirme et est partagée ces derniers jours sur les réseaux sociaux comme pour lui faire entendre qu’il n’a pas tenu parole et qu’il aura trompé ses alliés. Mais tant pis, peut-on entendre ici et là.


L’homme politique n’est pas fiable. Une autre belle leçon que les Nigériens, apprennent à leur corps défendant. Par sa parole, Mahamane Ousmane a achevé l’Opposition et toute éventualité de lutte pour les Nigériens et ce à un moment où, pour le pays, tout est dans l’incertitude avec cette insécurité qui gagne du terrain, cernant la capitale et avec ces scandales qui se multiplient et qui n’en finissent pas.

Puisque Ousmane a enterré la hache de guerre, que reste-t-il au reliquat de l’Opposition à faire ?


Peut-elle se recentrer autour d’un autre pôle maintenant que Mahamane Ousmane « tue » le combat ? L’Opposition doit donc forcément se restructurer pour mieux penser aujourd’hui son combat au nom de la démocratie qui ne peut avoir de sens dans un unanimisme débridé surtout quand, dans le pays, les problèmes sont énormes pour ne pas concevoir que tous se taisent et renoncent à sa battre pour ouvrir une autre voie au peuple et à la démocratie. Pour autant, un tel choix vital pour la démocratie ne peut pas être celui d’un certain extrémisme.


Il est vrai que le contexte du pays appelle à une autre attitude qui donne plus de chance à fédérer les Nigériens autour de l’essentiel afin de faire en sorte que ce pays menacé de toute part soit préservé et qu’on ait la chance de sauver l’existence même de l’Etat et construire l’avenir. Lorsque, le président nigérien partant dans les départements de Téra et de Gothèye le jeudi passé, les Nigériens découvrent les images d’un Ali Téra, il n’en fallait pas plus pour voir la toile s’enflammer avec certains qui apprécient l’attitude faite de tolérance et peut-être de reniement de l’homme méconnaissable par rapport à ses vieux discours qui lui ont coûté une déportation et la prison, d’autres peuvent voir en lui, rien qu’un traitre qui abdique et renonce ses vieux combats, peut-être parce qu’aujourd’hui fragilisé dans ce pays où il ne sait plus rien faire, et où il doit apprendre, pour survivre, à se soumettre. Si tel est le cas, c’est son choix et il l’assumera devant l’Histoire et devant les hommes. Mais c’est peu lucide que de croire que cet homme puisse régler les problèmes de ce pays, les profondes divisions qui le traversent depuis des années.

Nous voudrions avoir la faiblesse de ne pas croire à une telle perception de son attitude. Peut-il avoir compris, comme beaucoup de Nigériens, que ce pays est allé loin dans ses divisions au point de courir les risques dommageables de grandes déchirures pour comprendre l’urgence et la nécessité d’un tel discours nouveau, conciliant de sa part pour aider à réparer, à apaiser, à réconcilier, à unir et ce quand même, sa voix ne porte pas trop, même dans son Téra natal pour être le héraut de l’Evangile qu’il porte depuis sa sortie de, prison où, pour certain, il est employé à bosser pour un autre. Pour s’en convaincre, l’on ne peut que lire les réactions autour de sa nouvelle parole qui irrite bien de Nigériens, une attitude de la part de Nigériens qui montre bien que le problème reste profond dans le pays et que l’ancien héros des réseaux sociaux ne peut réussir à régler la tension. Le problème est moins avec lui qu’avec le système qu’il essaie d’aider à sortir la tête de l’eau car la Cour de la CEDEAO a beau aider à rassurer Bazoum et Mahamane Ousmane a beau éteindre les flammes de la lutte, il reste que le pays est lui, garroté à ses malaises, et à ses rancunes, profondément divisé.

Le régime n’a aucune chance à aider son nouvel ouvrier tant que pour la mission somme toute noble, il ne l’aide pas en posant des actes courageux qui peuvent montrer que le régime et devant lui, Bazoum lui-même, serait décidé à aller dans un tel sens. Or, en l’espèce l’on ne peut que douter d’une telle volonté politique chez les socialistes quand on peut se rappeler qu’il y un peu plus d’une semaine, Kalla Moutari, appelait – croyant qu’ils sont suffisamment nombreux à pouvoir gouverner seuls –son régime à se débarrasser d’allies inutiles, de » faux amis » qui ne leur apporteraient que des problèmes, des divisions en leur sein. D’ailleurs, l’on peut se demander si les populations que Bazoum Mohamed est allé rencontrer, peuvent, dans le contexte qui est le leur du fait de l’insécurité, avec en plus ce sentiment de l’abandon, entendre ces bonnes paroles prêchées lorsqu’elles ne peuvent pas voir, des gestes forts, un courage politique de la part du premier magistrat pour « rassembler » et « continuer », pour réconcilier et rassurer.
Le sourire qu’on peut voir de Bazoum, saluant Ali Téra, est un signe de tolérance qu’on aurait aimé vrai, mais qu’on voit rarement sur la champ politique nigérien avec des hommes qui ont réduit l’adversité politique à de l’inimitié. Il est vrai que, revenant d’exil à la suite du décès de sa mère, l’on avait vu le même Bazoum accompagné de Hassoumi, aller chez Hama Amadou pour lui présenter des condoléances et lui exprimer leur compassion, un geste magnanime qui avait, à l’époque, été apprécié des Nigériens qui y avaient vu un signe de concorde et de détente dans les relations du régime avec l’homme qu’il avait appris à haïr plus que tout au monde, et l’on avait enfin cru que ces hommes qui se sont montrés d’une rare versatilité, auraient changé radicalement pour s’habiller enfin de leur humanité. La vérité est qu’ils restaient eux-mêmes, inchangés, et inchangeables. Se peut-il donc que les Nigériens quittent leurs hypocrisies pour savoir n’avoir qu’un seul visage, celui de l’humain, pour donner à notre pratique politique, à notre démocratie, par-delà tout ce que l’on pourrait voir par une certaine vision machiavélique de la politique, une dimension morale qui donne à croire que la politique est essentiellement une chose de l’homme, de l’humain, non une chose qui vient de la part animale de notre biologie.

Face aux défis, à une histoire qui s’écrit aujourd’hui avec beaucoup de sang et de larmes, il y a à reconsidérer des postures politique pour savoir mieux regarder l’homme, même adversaire, en homme, en partenaire, en allié qui ne vise aussi qu’une chose : le bien de l’homme et de la nation.

Nous ne pouvons pas continuer dans les mêmes violences de nos discours de haine, dans les mêmes incompréhensions de nos intransigeances, pour réapprendre à mieux vivre ensemble. De ce point de vue, le message d’Ali Téra est bien audible. Mais à condition que celui aux côtés desquels il marche depuis quelques temps, et qui lui ont fait le plus grand mal qui n’oubliera jamais de sa vie, lui facilitent la tâche en aidant les coeurs à se rapprocher, à se pardonner, à mieux se comprendre, pas pour comploter contre la démocratie et le pays, mais pour traverser les moments incertains qui sont les nôtres, les moments que l’on vit et qui risquent si l’on ne fait pas attention de nous perdre… L’Histoire interpelle.

Par Waz-Za

 

Le Président de la CENI, Me Issaka Souna, a présidé, hier dans l’après-midi, à l’Hôtel Bravia de Niamey, la cérémonie de clôture des travaux de l’atelier d’évaluation du cycle électoral 2017-2021 au Niger. Les participants, au nombre de 158 et composés des acteurs intervenants dans le processus électoral, ont, trois jours durant, échangé, sur l’ensemble du cycle électoral nigérien, sur la base du chronogramme général de la CENI. La cérémonie s’est déroulée en présence du représentant de la Coopération Suisse, de celui du PAGOD, d’IESA et de la Délégation de l’UE au Niger.

Avant les différents discours de clôture de l’atelier, quelques fortes recommandations ont été lues par une participante. Ainsi, à la lumière de cette évaluation, les participants ont clairement relevé le respect, par la CENI, de son chronogramme au moyen de l’élaboration du fichier électoral biométrique et par la tenue des élections locales et générales. Ladite évaluation a permis de relever des insuffisances notamment sur : le dialogue politique, l’enrôlement biométrique des citoyens, les candidatures aux élections, la campagne électorale et le déroulement des opérations électorales entre autres. Au vu de ces insuffisances, plus de 150 recommandations ont été formulées dont entre autres : améliorer le cadre de dialogue politique pour une relecture du code électoral ; en application des dispositions de l’article 6 de la Constitution, élaborer une loi spécifique portant composition, organisation et fonctionnement de la CENI et une autre portant code électoral ; établir un manuel de procédure et un chronogramme du processus électoral.

C’est pourquoi, dans son allocution de clôture des travaux de cet atelier, Me Issaka Souna, Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a salué et remercié les participants au nombre de 158, pour la qualité de leur participation. Me Issaka Souna a aussi salué la qualité et la pertinence des débats et échanges qui ont eu lieu et qui ont permis de formuler d’importantes recommandations. Le Président de la CENI a réaffirmé l’engagement et la disponibilité de son institution pour un examen rigoureux et très minutieux de toutes les recommandations en vue de permettre à notre pays de parfaire ces textes électoraux et de renforcer les institutions et organes électoraux. « Notre réunion a été de très haut niveau. Je voudrais dire également combien nous avons eu de la vision en invitant les participants qui sont là, dont la valeur ajoutée est immense à nos travaux », s’est-il réjoui. En termes de chiffres, le Président de la CENI a souligné que 94 partis politiques ont participé aux élections locales, 84 partis politiques pour les élections législatives et 30 candidatures pour les élections présidentielles : « c’est énorme, c’est une première dans l’histoire électorale et démocratique dans notre pays », a-t-il dit. Le Président de la CENI a saisi cette occasion pour réitérer l’engagement de son institution à faire mieux. « C’est pour cela que nous sommes là pour étudier de quelle matière, les comportements, les finances, la logistique, le fichier biométrique peuvent être améliorés afin que nous puissions être félicités au rang des pays où les citoyens sont sérieux. Nous avons eu droit à des réflexions intelligentes entre des personnes responsables », a souligné Me Issaka Souna.

Pour sa part, le représentant de la Coopération Suisse, M. Ghisletta Basilio, a dans son allocution réitéré l’engagement et la disponibilité de son institution et de son pays à poursuivre cet accompagnement au profit de la CENI dans le cadre de la mise en œuvre des différentes recommandations. Il a aussi salué la qualité des échanges et remercié les participants à cet effet. Il a encouragé les différents acteurs à poursuivre ces efforts afin de contribuer au renforcement et à la consolidation du processus démocratique nigérien.

Par Ali Maman(onep)

04 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

L’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique a organisé du 4 au 6 avril dernier au Centre culturel américain (CCA) de Niamey, un atelier sur les techniques de communication sécuritaire. Cet atelier a été animé par le journaliste américain Eduardo Cué, journaliste professionnel et connaisseur du domaine de la communication dans plusieurs pays du monde et de l’Afrique en particulier. Il a regroupé des communicateurs du Gouvernement et de l’armée Nigérienne issus de plusieurs services.

Cette formation intervient dans un contexte sécuritaire particulier au Sahel et au Niger. En effet, la situation se caractérise par des attaques terroristes. L’objectif visé à travers cet atelier est d’affiner les capacités communicationnelles du Gouvernement nigérien, à travers son porte-parole et ses différents chargés de communication. Il est ainsi question de mieux gérer les situations d’urgence ou de crise, tout en améliorant la qualité des rapports entre les médias et les pouvoirs publics. Dans son allocution à  la clôture de cet atelier,  le ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts de la Modernisation Sociale, Porte-parole du Gouvernement, M. Assoumana Malam Issa, a expliqué que l’importance et la pertinence de cet atelier tiennent à quatre raisons fondamentales.

Le Directeur Général par intérim du Fonds d’Entretien Routier M. Ahmed Aboubacar a procédé, hier jeudi à Niamey, à la clôture de l’atelier de formation du personnel du Fonds d’Entretien Routier. Cette formation a pour thème principal ‘’La déontologie et l’éthique professionnelle’’.

Cette formation qui a duré trois jours, a permis aux agents et aux différents chefs de centre du Fonds d’Entretien Routier de toutes les régions, d’être mieux outillés pour contribuer à la gestion efficace et au développement de l’entreprise.

Le Directeur Général par intérim du F.E.R a souhaité que cette formation soit bénéfique pour tous ces agents avant d’annoncer qu’elle sera élargie à tous les agents du FER afin de réveiller leur conscience professionnelle. M. Ahmed Aboubacar a, par ailleurs, remercié les participants pour leur présence effective à cette formation. « Nous remercions les autorités pour tous les efforts qu’ils sont en train de faire pour remettre les Nigériens au travail. Nous remercions également notre ministre de tutelle, le ministre des Transports et de l’équipement le colonel major Salissou Mahaman Salissou qui ne ménage aucun effort pour améliorer les activités de son département ministériel » a-t-il conclu.

Le Directeur Général par intérim du Fonds d’Entretien Routier M. Ahmed Aboubacar a ensuite souligné que les participants ont suivi avec assiduité et professionnalisme la formation sur l’éthique et la déontologie professionnelle. Il a enfin procédé à la remise des attestations aux différents participants.

Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

Le Médiateur de la République,  Me Ali Sirfi Maiga a présidé le vendredi 11 février 2022 à Niamey, la cérémonie de clôture d’un atelier de formation en techniques de plaidoyer, fundraising et communication de construction de la paix et de la stabilité. Au cours de cette cérémonie, des témoignages de satisfaction ont été décernés à quarte personnes. Il s’agit entre autres du directeur pays du NSSI/OTI de l’USAID, Mr Alan Bobbet pour son accompagnement multiforme à l’institution du Médiateur, du consultant et formateur international etc. Cet atelier est organisé avec l’appui financier du Programme initiative de support à la stabilité du Niger (NSSI/OTI) de l’USAID.

Durant dix jours d’intenses travaux, les participants ont été formés sur les techniques de communication stratégique, la recherche de financement et les techniques de plaidoyer, les techniques de planification dans un contexte d’insécurité et les techniques de recherche de financement dans un contexte d’insécurité.

Dans son discours de clôture, le Médiateur de la République a précisé que cette session de formation qui a duré dix (10) jours s'inscrit dans le cadre du renforcement des capacités de l'équipe du Médiateur au niveau central ainsi qu'au niveau régional (Dosso et Tillabéri) en matière de techniques de planification, de communication stratégique, de recherche de financements et de plaidoyers dans un contexte d'insécurité afin de contribuer à un changement positif en faveur de la stabilité du pays.

 «Cette formation a permis de renforcer les  capacités de l'équipe du Médiateur afin de mener des actions de plaidoyers au niveau des décideurs en faveur de la paix et la stabilité, de communiquer efficacement dans le cadre de l'insécurité et des conflits pour rassurer la population et éviter de contribuer aux tensions et à la violence», a souligné Me Ali Sirfi Maiga.

Par ailleurs, le Médiateur de la République s’est réjoui de la qualité de la formation dispensée par les deux experts internationaux. «Ces acquisitions que vous venez d'engranger sont indispensables pour permettre à l'institution du Médiateur de répondre efficacement aux attentes des citoyens en matière de règlement de litiges et de contribution à la modernisation de l'Etat, de veille démocratique pour construire un Etat de droit, de promotion de la stabilité sociale et de la consolidation de la paix, un vœu cher à notre partenaire. Je suis donc très impatient de partager avec vous sur le terrain ce que vous avez appris pendant ces dix (10) jours», a lancé Me Ali Sirfi Maïga aux participants.

Pour sa part, le directeur pays du Programme initiative de support à la stabilité du Niger (NSSI/OTI) de l’USAID, Mr Alan Bobbet a remercié le Médiateur de la République pour l’organisation de cet atelier qui vise à soutenir les efforts de stabilisation et de consolidation de la paix au Niger.

Yacine Hassane(onep)

Au terme de 5 jours d’intenses travaux, l’atelier sur la revue des projets de la CPEAO pour la période 2021-2025, et définition des normes minimales de sécurité et de qualité de service a pris fin le vendredi 1er juillet 2022 à Niamey. C’est le secrétaire général du ministère de la poste et des nouvelles technologies de l’information, M. Sidi Mohamed Raliou qui a présidé la cérémonie de clôture de cet atelier en présence du Secrétaire Exécutif de la CPEAO, du directeur général de Niger Poste  ainsi de  plusieurs  participants venus des Etats membres de la CPEAO.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le secrétaire général du ministère de la poste et des nouvelles technologies de l’information s’est réjoui de la participation de 13 pays sur les 15 Etats membres de la CPEAO à cet atelier. Il a également salué la participation en ligne des organisations suivantes: UPAP, Poste France, UPU, Poste Maroc.

« Au cours des différentes journées de travaux qui se sont déroulés du 27 Juin au 1er Juillet 2022, il a été question de faire le point sur les projets qui feront l’objet de revue et de validation au cours de cet atelier dont le  Projet d’acheminement Terrestre du courrier Lagos-Abidjan, le Projet ECOM@AFRICA et celui de l’Inclusion Financière », a-t-il rappelé.

A l’issue  des travaux, selon M. Sidi Mohamed Raliou,  les participants ont adopté la feuille de route de la CPEAO et formulé les recommandations et suggestions. Il s’agit entre autres de maintenir le projet d’acheminement terrestre Lagos-Abidjan pour une phase pilote d’une année,  d’organiser avec la Côte d’Ivoire un atelier sur rôle et la place de la CPEAO dans le cadre de la mise en œuvre du projet ECOM AFRICA, de construire un hub sous-régional qui constituera un centre de gestion de tous les envois. « Le projet ECOM AFRICA initié et entièrement porté et exécuté jusqu’à ce jour par la République de Côte d’Ivoire est bien un projet national avec une vocation sous-régional », a-t-il relevé.

Dans les recommandations, il a également été question de mettre en place un dispositif de sécurité performant, de mettre à la disposition des ressources humaines qualifiées pour la gestion et le pilotage du hub, de mettre en place des moyens matériels de transport adéquats, de mettre en place un système intégré de la chaine logistique (douane, et transport, etc) afin de faciliter   et de garantir l’efficacité des opérations, de signer des accords avec les parties prenantes (douanes etc) appelées à intervenir sur les opérations, de renforcer les capacités (formation sur E-commerce) du personnel des postes sur la question, de tenir compte de la problématique de la gestion des données à caractère personnel,  d’organiser un atelier regroupant tous les acteurs postaux sur la transformation digitale, de mener des études de satisfaction, d’améliorer et harmoniser le système d’adressage des pays de la CPEAO, de travailler avec des sociétés expérimentées dans les domaines des services financiers, de travailler avec les autorités monétaires et les régulateurs dans l’espace CEDEAO pour une meilleure réglementation du secteur postal; d’étudier le système prépayé d’unités pour éviter les accords bilatéraux etc..

Pour M. Sidi Mohamed Raliou, les 13  pays présents sur les 15 Etats membres de la CPEAO se sont résolus à la mise en place d’un projet de système de transfert d’argent unique dans l’espace CEDEAO. « Le Secrétaire Exécutif de la CPEAO a été instruit entre autres d’approcher la BCEAO pour obtenir des dérogations au profit des opérateurs postaux dans le cadre de l’exercice des activités financières ; de mettre en place dans les États membres un cadre réglementaire fixant les normes et les objectifs de qualité de service, de définir un dispositif de pilotage et de contrôle de la qualité de service, de  mettre en place des normes sous-régionales de qualité de service et de constituer un groupe  de la CEPEAO autour des responsables points focaux ORE », a-t-il indiqué.

Le secrétaire général du ministère de la poste et des nouvelles technologies de l’information a enfin remercié et encouragé  le comité d’organisation qui a créé les conditions nécessaires pour la bonne réussite de travaux. «  Je salue également l’engagement du Secrétaire Exécutif de la CPEAO, du Directeur Général de Niger Poste et tous les pays qui ont fait le déplacement ainsi que ceux qui ont suivi les travaux en ligne », a conclu M. Sidi Mohamed Raliou.

Yacine Hassane(onep)

Les rideaux sont tombés, le jeudi 24 novembre dernier à Niamey, sur l’atelier de renforcement des capacités des parlementaires sur la formulation, l’utilisation et la mise en œuvre des politiques publiques basées sur les données probantes. Organisée par le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME) avec l’appui financier du Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD) de la coopération suisse, cette session de formation vise à contribuer au renforcement de la culture évaluative des députés sur l’utilisation des données probantes dans la formulation des politiques publiques et le contrôle de l’action gouvernementale. L’atelier est placé sous le thème : ‘‘Conception et mise en œuvre des politiques publiques basées sur les données probantes’’.

Dans son allocution, le S.G du HCME, M. Mohamed Elgou, a indiqué qu’afin de répondre aux multiples défis du développement du Niger, le gouvernement s’est doté d’une Stratégie de Développement Durable et de Croissance Inclusive du Niger (SDDCI) 2035, mise en œuvre au moyen de différents Plans de Développement Economique et Social dont le PDES 2022-2026, en cours d’exécution, constitue la 2ème déclinaison. Selon l’intervenant, ces documents d’orientations intègrent les Objectifs du Développement Durable (ODD) et mettent l’accent sur les efforts à déployer pour parvenir à des résultats de développement probants, qui traduisent la bonne gouvernance et la réussite des politiques publiques, qui se doivent d’être bien formulées et appropriées par les différentes parties prenantes. « Soucieux d’une gouvernance morale et éthique, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum, déclarait dans son discours d’investiture du 2 avril 2021, que ‘‘La viabilité et la pérennité du régime démocratique sont tributaires de notre capacité à instaurer une gouvernance éthique conforme au pacte de confiance qui nous lie au peuple (…). Une gouvernance susceptible de mettre en valeur toutes les promesses de l’idéal démocratique », a rappelé M. Elgou. Par la suite, le responsable du HCME a indiqué aux députés les systèmes de suivi-évaluation performants répondent à certaines normes et principes, dont l’utilisation des données probantes dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques. Le concept prenant de plus en plus de l’importance au plan international, le renforcement des capacités des différents acteurs intervenant dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques est devenu nécessaire. M. Mohamed Elgou a ajouté que le thème choisi est important pour les députés car il s’adresse à une cible constituée de membres du Parlement, à qui la loi fondamentale confie le rôle de voter les lois, de contrôler l’action gouvernementale et de consentir l’impôt. « Le Parlement a ainsi le devoir d’avoir un œil regardant sur les politiques publiques depuis leur conception, leur mise en œuvre, leur suivi et leur évaluation », a-t-il estimé.

Auparavant, le Coordonnateur du PAGOD, M. Salissou Moussa s’est réjoui d’avoir appuyé cette formation qui a eu la vocation de former des élus nationaux, dignes représentants du peuple, en matière de données probantes et au-delà de leurs activités parlementaires, qu’ils mettent en œuvre pour être un outil d’aide à la décision même au niveau familial. « Je reste convaincu que les échanges fructueux que vous avez eus, deux jours durant, aideront chacun de vous à jouer pleinement son rôle, celui du contrôle de l’action gouvernementale en s’appropriant les techniques d’utilisation des données probantes et en influençant positivement le processus d’évaluation des politiques publiques » a dit le Coordonnateur national du PAGOD.

Deux participants à l’atelier ont pris la parole pour se féliciter de la tenue de cette rencontre qui leur a permis d’approfondir leurs connaissances en apportant chacun dans sa sphère de responsabilité sa modeste contribution aux autorités à tous les niveaux dans la prise des décisions en s’appuyant sur des données probantes. Soulignons que des attestations ont été remises aux participants à la formation.

Mahamadou Diallo(onep)

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Les travaux de l’atelier de validation des normes et standards pour les filières offertes dans le cadre de l’EFTP au Niger et des propositions de mécanisme de gouvernance partenariale, de pilotage stratégique et de planification de l’EFTP ont pris fin, le mercredi 7 septembre 2022 à Niamey. Après deux jours d’intenses travaux, la cérémonie de clôture a été présidée par le directeur des études et de la programmation du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle M. Salissou Alassane, représentant la secrétaire générale dudit Ministère.

En intervenant à la clôture des travaux de cet atelier, le directeur des études et de la programmation du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle M. Salissou Alassane a tout d’abord souhaité que ces deux jours d’intenses travaux sur les projets de normes et le mécanisme de gouvernance partenariale, de pilotage stratégique et de planification de l’EFTP puissent contribuer à la réussite de la réforme engagée dans le cadre de la restructuration du dispositif de pilotage de l’EFTP. Il a par ailleurs précisé que les différentes observations et recommandations enrichiront les documents finaux qui seront adoptés et utilisés partout dans le cadre de l’offre de l’EFTP. M. Salissou Alassane devait aussi remercier les partenaires qui ont accompagné le Ministère sur ce vaste programme de restructuration avant de féliciter l’ensemble des participants pour leur participation active ayant permis d’apporter une contribution significative aux travaux de validation des normes et standards pour les filières offertes dans le cadre de l’EFTP au Niger.

Pour sa part, le Chef de section de la délégation de l’Union Européenne au Niger, M. Sergio Gomez Y Paloma a relevé la forte participation des différents acteurs sociaux. « Au Niger l’offre et la demande de la formation professionnelle et technique n’a pas été un processus qui concerne seulement l’Etat, mais aussi les divers acteurs impliqués. L’Etat pense de manière autonome et indépendante que le futur de la société est l’offre potentielle pour satisfaire les demandes sociales », a-t-il conclu.

Par Rachida Abdou Ibrahim, Souleymane Hama Amadou (Stagiaires)

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Ouvert le lundi 13 septembre 2021, les travaux de l’atelier d’enrichissement des conclusions de l’étude «Plan de réponse aux dysfonctionnements des services publics et aux comportements non observant des agents de l’Etat» ont pris fin le mardi 14 Septembre 2021. C’est le Secrétaire général du Haut-commissariat à la modernisation de l’Etat (HCME), M. Mahamoud Elgou, qui a procédé à la clôture dudit atelier. Cet atelier a été organisé afin de mieux comprendre et connaitre les causes et conséquences des dysfonctionnements des services publics.

Ainsi, après identification et examens des causes et conséquences qui entravent le bon fonctionnement des services publics, les participants sont parvenus à une conclusion, celle de l’élaboration d’un document comportant plusieurs actions en recommandation, document qui sera soumis à l’appréciation des plus hautes autorités mais également à celle des partenaires.

Parmi les actions proposées, on note la mise en place des canaux de sensibilisation des responsables sur les comportements non-observant, l’élaboration de modules de formation et d’outils de sensibilisation, l’organisation de séances de formation, l’élaboration et la mise en œuvre des outils de contrôle du retard et de l’absentéisme dans les services, l’adoption des textes réglementaires déterminant le temps, l’adoption de textes mettant fin aux emplois des agents informels, la mise en place d’une commission permanente de suivi du code d’éthique et de la déontologie de la fonction publique, etc.

En procédant à la clôture de l’atelier, le Secrétaire général du HCME s’est réjoui du travail intense qui a été abattu par les participants. Durant ces deux jours, les participants ont examiné les comportements relevés par le LASDEL en allant du diagnostic jusqu’aux actions (qui sont environ une centaine) proposées pour y remédier. Et cela tout en les enrichissant et en proposant d’autres solutions pouvant aider à combattre les comportements non-observant dans les services publics.

Les participants ont surtout proposé, selon M. Mahamoud Elgou, de transformer le document en projet qui sera soumis à l’appréciation des partenaires. Le SG du HCME a également annoncé que les travaux vont se poursuivre dans 3 régions du pays et qu’ils vont concerner des administrations dans lesquelles le HCME va expérimenter quelques unes des actions qui ont été proposées en attendant l’élaboration du document du projet proposé par l’atelier.

Pour sa part, M. Gambo Habou, qui participait à l’atelier au nom de la Cour des comptes, a salué le travail que fait le HCME. Il a ensuite espéré que les solutions qui ont été proposées lors de cet atelier seront prises en compte. «La suite ne sera pas difficile vu que le HCME est engagé à combattre ces comportements non observant qui nuisent au bon fonctionnement des services publics», a-t-il estimé, tout en espérant que le projet qui en sortira aura le financement.

Par Rahila Tagou(onep)

17 septembre 2021
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Sous le Co-parrainage du ministère de l’Emploi, du travail et de la protection sociale et du ministère de l’Enseignement technique de la formation professionnelle, s’est tenue du 20 au 21 Août, un atelier de lancement du processus de mise en place de la plateforme digitale interactive de collecte, de traitement, d’analyse et de partage des données sur l’emploi et la formation professionnelle au Niger.

Deux jours durant, les participants à cet atelier notamment, les représentants de l’INS, l’ONEF, l’ANPE, du FAFPA, de la CNSS, la CARENI ont passé en revue la cartographie des acteurs du système d’information du marché de travail, devant servir dans l’animation de la plateforme inter active.

A la fin de ces deux jours d’intenses travaux, le secrétaire général adjoint du ministère de l’Emploi, du travail et de la protection sociale, M. Dan Rani Abdoul-Razak a procédé à la clôture dudit atelier. «Les jours à venir, vous serez invités à vous pencher sur les difficultés que rencontrent ces structures (producteurs et utilisateurs) dans la collecte, le traitement, l’analyse et la diffusion des données sur l’emploi et la formation professionnelle», a-t-il dit dans son discours.

Pour cela, M. Dan Rani Abdoul-Razak a exhorté les participants à prendre toutes les dispositions idoines afin d’assurer la réussite des prochaines étapes.  Par ailleurs, il a indiqué que les résultats de cette plateforme digitale interactive permettront désormais de disposer d’une cartographie à jour des producteurs et des utilisateurs des données sur l’emploi et la formation professionnelle.

Le secrétaire général adjoint du ministère de l’Emploi, du travail et de la protection sociale a tenu à remercier l’Institut International de Planification de l’Education (IIPE) de l’UNESCO de Dakar pour son appui technique et financier dans la réalisation de ce projet innovant, contribuant significativement au développement des compétences techniques et professionnelles et garantissant l’employabilité de notre jeunesse. Ce qui, a souligné M. Dan Rani Abdoul-Razak, est très important pour le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M Mohamed Bazoum et M. Ouhoumoudou Mahamadou Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

Ibrahim Maïga(onep)

25 août 2021
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Après deux (2) jours d'échanges constructifs, l’atelier national sur la planification humanitaire 2018 a clôturé hier dans l’après-midi, ses travaux en adoptant un rapport général assorti d’un certain nombre de recommandations formulées à l’endroit de la communauté humanitaire au Niger et aux autorités nigériennes. C’est le ministre de l’Action Humanitaire et de la gestion des Catastrophes, M. Magagi Laouan, qui a procédé à la clôture de ces travaux, en présence de la Représentante résidente par intérim du système des Nations Unies, Mme Alessandra Morelli.

A l’issue des travaux, les participants à l’atelier national de planification humanitaire 2018 ont formulé plusieurs recommandations. Il s’agit de la nécessité d’une mise en cohérence et l’alignement nécessaire à faire avec les objectifs déclinés par les différents secteurs et la formulation d’indicateurs pertinents (SMART) ; la nécessité de mettre l’accent sur l’inter-sectorialité entre les secteurs et de décliner de manière claire dans les démarches opérationnelles de mise en œuvre ; la nécessité de mieux renseigner la matrice 3W pour la mise à jour et le partage de l’information ; une augmentation des personnes dans le besoin dans tous les secteurs estimés à 2,3 millions, soit 400.000 personnes de plus par rapport à 2017; une faible, voire une absence d’harmonisation dans l’obtention de proportion de population hôte pour la planification et la nécessité de prendre en compte dans l’évaluation des besoins de l’ensemble des personnes qui y sont ; etc.

En clôturant les travaux de cet atelier national de planification humanitaire 2018, le ministre de l’Action Humanitaire et de la gestion des Catastrophes a précisé que le présent atelier est le fondement de l'élaboration très prochaine du Plan de Réponse Humanitaire 2018. C’est pourquoi, le ministre Magagi Laouan a félicité les participants pour avoir consacré leur temps et leur énergie à des débats forts fructueux dans un climat de sérénité parfaite soutenu par un esprit de clairvoyance et d'efficacité. Autant d'attitudes vertueuses qui ont permis de matérialiser l'espoir placé en chacun des participants à l'ouverture de cette rencontre. Dans le même ordre d’idée, le ministre a encouragé les participants au nom du gouvernement à renforcer cette synergie tout au long des prochaines étapes d'élaboration du plan de réponse humanitaire 2018.

Le directeur de la faune, de la chasse et des aires protégées, M. Soumaila Sahailou, a présidé, le 5 novembre dernier, la cérémonie de clôture de l’atelier régional d’échange sur le thème «Aires protégées et zones périphériques : de la nécessité de réconcilier les enjeux de conservation et les objectifs de développement socio-économique des territoires», tenu à Niamey du 3 au 5 novembre. L’atelier a réuni  une trentaine de participants issus des administrations publiques ou agences  gouvernementales en charge de la gestion des aires protégées, d’organisations non gouvernementales, de la société civile et d’associations communautaires d’Afrique de l’Ouest notamment du Benin, du Burkina Faso, de la Cote d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Niger et du Sénégal.

À l’issue de l’atelier, plusieurs recommandations ont été formulées. Elles portent entre autres sur le renforcement des efforts pour l’implication de toutes les parties prenantes des aires protégées; la conduite des opérations mixtes inter-État de sécurisation des aires protégées ; la nécessité de mener les réflexions pour améliorer les systèmes de gestion des complexes transfrontaliers. Les participants ont également recommandé la promotion des mécanismes de financements durables des aires protégées; le renforcement des mécanismes et modalités de financements  durables aux initiatives locales de valorisation des ressources naturelles. Ils ont aussi formulé le vœu de renforcer les capacités des administrations des aires protégées et organisations de la société civile sur les nouvelles technologies ; la mutualisation des efforts afin de renforcer l’efficacité de gestion des aires protégées.

L’atelier recommande aussi l’implication des communautés à différentes étapes de conception et de mise en œuvre des projets de développement, la redéfinition de la relation entre les communautés et les aires protégées dans la perspective d’une meilleure intégration et appropriation de celles-ci; le renforcement des activités génératrices de revenus intégrant une dimension de restauration et de pérennisation des espèces pourvoyeuses des PFNL. Enfin les participants ont recommandé la promotion d’une approche de développement fondée sur la valorisation du capital naturel, notamment dans la préparation des politiques sectorielles et de développement économiques des États.

Peu avant le mot de clôture, le consultant, Dr Moctar Sow s’est réjoui de l’atteinte des objectifs de l’atelier. Il s’agit entre autres «de développer un cadre propice à l’émergence d’un partage d’expériences systématique et de développer des outils capables de soutenir du point de vue technique la pérennisation de ce processus de partage qui doit être institutionnellement porté».

Pour sa part, le coordinateur régional du programme PAPBio, Dr Sonon Arsène a axé son intervention sur le réseautage pour communiquer afin de continuer les initiatives.

Procédant à la clôture de l’atelier, le directeur de la faune, de la chasse et des aires protégées, M. Soumaila Sahailou a félicité les participants pour les échanges enrichissants sur des sujets importants qui ont trait à la mobilisation des ressources; aux ressources locales et à l’efficacité de gestion à travers le modèle de gestion de certaines aires protégées. Il a aussi remercié les participants pour la formulation des recommandations pertinentes qui seront partagées avec les États lors des rencontres prochaines. M. Soumaila Sahailou a enfin réitéré ses remerciements à l’Union Européenne et aux autres partenaires qui accompagnent les ONG dans les activités de valorisation des ressources naturelles.

Oumar Issoufou

09 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le séminaire scientifique de l’Association nationale de droit constitutionnel a clos ses travaux le vendredi en fin d’après-midi à Niamey. Après trois jours de travaux et vingt et une (21) communications livrées, les participants conclue à un bon déroulement de leurs échanges à caractère scientifique et qui ont été fructueuses. L’ANDC envisage, avec la collaboration de ses différents partenaires, de poursuive ces genres d’initiatives afin de mieux servir les communautés scientifiques et les pays dans les différents domaines relevant de sa compétence. La cérémonie officielle de clôture des travaux a été présidée par le secrétaire général de l’université de Tahoua, en présence de l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Niger dont le pays a financé, à travers la fondation Hanns Seidel, le séminaire de Niamey.

A la clôture des travaux, le secrétaire général de l’université de Tahoua, M. Abdoulkarim Sani, a rappelé que durant les trois jours de travaux, la relation entre « Droit, pouvoir et politique » a été scrutée en profondeur, de même que les rapports qu’entretiennent ces notions ont été analysés sous différents angles. Au vu des vingt et une communications et des débats qu’elles ont suscités, je constate que les attentes sont satisfaites au-delà des espérances », a-t-il indiqué, tout en se félicitant de constater que grâce à l’organisation du séminaire scientifique, Niamey « a conforté encore un peu plus son statut de capitale du débat constitutionnel en Afrique ».

Le Président de l’Association national de droit constitutionnel (ANDC), M. Narey Oumarou, s’est réjoui de l’intensité des travaux du séminaire scientifique sur le thème « Droit, pouvoir et politique » et de la richesse des débats. Il a estimé que la rencontre de Niamey a tenu « toutes ses promesses » comme il l’avait souhaité à l’ouverture du séminaire. « Au total  nous retenons l’idée générale de l’obstination pure du droit pour cerner le pouvoir politique. Cette obstination se fixe dans le droit constitutionnel qui vise l’encadrement du pouvoir politique ».

Le président de l’ANDC a félicité l’ensemble des personnes qui ont animé les panels du séminaire scientifique pour leur enthousiasme et leur participation active tout au long du processus. « Je vous réitère, au nom du bureau de l’ANDC, notre total engagement dans la poursuite de ce genre d’activité scientifique, en partenariat, d’une part, avec la fondation Hanns Seidel et d’autre part, avec les universités de Niamey et de Tahoua pour mieux servir nos communautés scientifiques et nos pays respectifs dans les différents domaines de notre compétence », a-t-il précisé. M. Narey Oumarou a regretté le « départ brusque » du professeur Cyrille Momembou décédé à la fleur de l’âge et a demandé aux séminaristes de lui rendre un hommage mérité.

Pour Dr. Klaus Grütjen, Représentant régional Afrique de l’Ouest de la fondation Hanns Seidel/Sahel, les conclusions des exposés et discussions du séminaire scientifique de l’ANDC marquent une nouvelle étape dans la recherche sur l’évolution «de nos constitutions » suivant une approche à la fois systémique et comparative. L’analyse des relations et interactions entre le droit, le pouvoir et la politique dans leurs facettes et impactes multiformes, a-t-il poursuivi, fait nécessairement appel à des compétences avérées dans les domaines « du droit, des sciences politiques et de la sociologie, notamment de la sociologie de l’administration publique, des sciences administratives et même de l’histoire ».

Dr. Klaus Grütjen a émis le vœu que les conclusions du séminaire scientifique continuent à orienter et accompagner les décideurs aux niveaux politique et administratif dans la prise de leurs décisions et dispositions qui produisent des impacts sur « notre » vie en société. S’adressant à l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Niger, il a remercié son pays qui a mis à disposition de la fondation les fonds ayant permis de financer le séminaire scientifique de l’ANDC. « La qualité des exposés et des échanges stimule déjà la passion et la curiosité pour les sujets et l’élan pour la préparation des prochaines séances », a-t-il dit.

Souleymane Yahaya

26 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les travaux de la 14ème revue sectorielle  de l’eau et de l’assainissement 2021 se sont tenus du 13 au 15 juillet 2021 à Niamey. Les échanges qui ont eu lieu, durant trois jours, sur le thème central de cette revue «Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) : Facteur de développement local et de prévention des conflits» ont permis aux participants de comprendre le concept de la gestion intégrée des ressources en eau, mais aussi d'appréhender les opportunités qu'il offre pour un développement local apaisé. Procédant à la clôture des travaux, le ministre de l’Hydraulique, M. Adamou Mahaman, s’est réjoui des conclusions auxquelles les participants sont parvenus.

A l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées à l’endroit de l’Etat, des partenaires techniques et financiers ainsi qu’à l’endroit des collectivités territoriales et des ONG.

En ce qui concerne l’Etat, il lui a été recommandé, entre autres, de  rendre effectif le transfert des compétences et des ressources aux collectivités territoriales dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement ; de renforcer les installations de production, de stockage et de distribution d’eau potable en milieu urbain ; de règlementer et contrôler la commercialisation et la qualité de l’eau en sachet communément appelé «pure water» et de préserver la santé de la population ; de développer des mesures, des nouvelles initiatives et stratégies pour mobiliser davantage de ressources pour le financement innovant du secteur de l’eau et de l’assainissement ; d’accompagner les collectivités territoriales dans la mise en œuvre des compétences à travers la vulgarisation des textes et le renforcement des capacités; d’ instaurer et de rendre effectifs des audits réguliers etc.

Le ministre de l’Hydraulique, M. Adamou Mahaman a indiqué que l'analyse de la situation du secteur de l'Eau et de l'Assainissement, la richesse et la qualité des débats ainsi que la pertinence des recommandations dénotent de l'intérêt que les acteurs accordent à la problématique de l'accès à l'eau potable, à l'assainissement et à la gestion intégrée des ressources en eau. En effet, a-t-il poursuivi, les acteurs ont pu mesurer combien il est nécessaire de se mobiliser davantage et d'accroître les financements au profit du secteur, de développer les capacités et d'adapter les outils réglementaires au contexte de la décentralisation et de l'approche programme pour l'atteinte des objectifs du PROSEHA et du PANGIRE qui sont, du reste, en parfaite conformité avec le Programme de Renaissance acte III, a-t-il ajouté.

«Au-delà de leur qualité technique irréfutable, les résultats auxquels vous êtes parvenus sont d'une portée politique» a estimé le ministre de l’Hydraulique. M. Adamou Mahaman a par ailleurs annoncé que le dialogue politique, qui constitue un des segments de la revue sectorielle, se tiendra très prochainement et réunira le gouvernement et les partenaires au développement du secteur. «Il constituera également une excellente opportunité pour réaffirmer la vision et les perspectives à court et moyen termes du gouvernement dans le secteur de l'eau et de l'assainissement» a-t-il dit.

Le ministre Adamou Mahaman a enfin rassuré les participants que les résultats des travaux seront portés à la connaissance des plus hautes autorités et que le gouvernement prendra toutes les dispositions pour créer des conditions nécessaires à la mise en œuvre des recommandations et conclusions issues de cette revue.

Aminatou Seydou Harouna(onep)

19 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Clôture de la 1ère session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2017 « Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais, au nom de la Représentation nationale, remercier chacun d’entre vous pour avoir honoré ce rendez-vous républicain qui consacre la clôture de cette longue session parlementaire qui, par la grâce du Tout puissant, nous a permis de faire avancer le chantier législatif qui accompagne le renouveau démocratique dont la septième République est porteuse.

Distingués invités, Mesdames et Messieurs, la session qui s’achève nous aura, assurément, permis d’aller de l’avant sur tous les plans, qu’il s’agisse de la législation, de l’exercice de la fonction de représentation, du contrôle de l’action gouvernementale ou de la diplomatie parlementaire.

Ainsi, au plan de l’action législative, la production aura été aussi importante que pertinente. Et, bien souvent, c’est en situation d’urgence absolue que les députés, en commission comme en plénière, ont dû travailler pour sacrifier à l’ordre du jour prioritaire du Gouvernement. C’est le lieu de leur rendre l’hommage qu’ils méritent et de saluer leur esprit d’abnégation et leur sens du devoir. Au total, discussion immédiate ou procédure normale, c’est une cinquantaine de lois qui ont été adoptées et soumises à la promulgation du Président de la République.

Le président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a présidé hier en fin de matinée à l’hémicycle, Place de la Concertation, la cérémonie de clôture des travaux de la deuxième session extraordinaire de la troisième législature de la 7ème République au titre de l’année 2021. Cette session a porté particulièrement sur la rectification de la loi de finances 2021 due à la configuration de certains départements ministériels, l’obtention des ressources additionnelles et la prise en charge de certaines dépenses supplémentaires. En procédant à la clôture, le président de l’institution a félicité et remercié les députés pour le travail abattu en si peu de temps avec qualité.

La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du gouvernement et de plusieurs invités.

(Lire ci-dessous, l’intégralité du discours prononcé par SE. Seini Oumarou). 

Messieurs les membres du Gouvernement,

Honorables collègues Députés,

Mesdames et Messieurs,

Par la grâce d’Allah, le Tout puissant, nous arrivons à la fin de cette première session extraordinaire alors que l’hivernage se poursuit dans des conditions qui poussent à l’optimisme. En effet, çà et là, à travers notre pays, les labours ont succédé au semis avec un enthousiasme entretenu par une pluviométrie des plus rassurantes. Puissent ces belles promesses se concrétiser par de généreuses récoltes !

Quant à vous, chers collègues, je voudrais très sincèrement vous féliciter et vous remercier pour le travail abattu en si peu de temps. Il faut le dire, pendant ces deux semaines, discrètement mais assidument vous avez fait ce qu’il y avait à faire pour venir à bout de notre ordre du jour.

Ainsi, l’examen du projet de rectification de la loi de finances 2021, a été conduit par toutes les commissions dans les règles de l’art. Le résultat final que nous venons d’adopter reflète la qualité de nos débats aussi bien en commission qu’en plénière. Nous nous sommes tous félicités que le collectif au budget en cours nous ait permis de revoir à la hausse le budget initial qui passe ainsi de 2 644, 53 à 2 830,99 milliards, soit un accroissement de 7,05%.

Nous nous sommes surtout félicités de l’affectation de ces ressources à la couverture de certains besoins prioritaires comme l’amélioration des effectifs des Forces de Défense et de Sécurité ou la réalisation d’investissements en matière de sécurité. Dans le contexte actuel, la Représentation nationale ne peut que saluer l’esprit d’opportunité du Gouvernement. En effet, aujourd’hui, pour l’ensemble de nos compatriotes, aucun sacrifice financier ou économique n’est de trop s’il peut permettre à notre pays de retrouver sa quiétude d’antan en venant à bout de tous les ennemis de la paix tapis le long de certaines de nos frontières.

S’agissant du contrôle de l’action gouvernementale, je voudrais remercier les membres du Gouvernement qui ont participé de bonne grâce à l’unique séance de questions d’actualité que nous avions organisée au cours de la présente session. J’en profite pour rappeler à tous nos partenaires du Gouvernement que les députés privilégient de plus en plus ce mode de contrôle en raison de sa spontanéité et de son caractère informatif pour nos compatriotes qui suivent la retransmission en temps réel des débats y relatifs. Il me semble qu’il s’agit là d’une belle opportunité offerte aux ministres pour communiquer directement avec nos concitoyens. Je souhaite que chacun d’entre eux le comprenne ainsi.

Chers collègues, pour finir, je voudrais à nouveau souhaiter que la campagne agricole en cours soit des plus productives afin que nos prévisions budgétaires et nos espoirs de croissance économique soient confortés. Je voudrais également souhaiter que de fermes mesures d’anticipation des citoyens concernés et du Gouvernement nous permettent de mieux prévenir les conséquences de probables inondations. Avec ces souhaits et mes remerciements renouvelés à tous nos collaborateurs et à la presse, je déclare close la première session extraordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2021.

Vive la République !

Vive le Niger !

29 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Après 90 jours d’intenses activités les travaux de la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2022 de l’Assemblée nationale ont pris fin hier matin à l’hémicycle place de la concertation. C’est le Président de l’Assemblée nationale, M. Seyni Oumarou qui a procédé à la clôture de cette cérémonie en présence du Premier ministre, chef de gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, des présidents des institutions de la république, des députés nationaux ainsi que de plusieurs autres invités.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Président de l’Assemblée nationale, M. Seyni Oumarou a souligné que le bilan de cette deuxième session se décline en trois grandes parties. La première se rapporte aux différentes lois de finances, la deuxième aux textes généraux et enfin la dernière est relative aux avancées enregistrées en matière de diplomatie parlementaire.

S’agissant des lois de finances, au cours de cette session, les députés ont pu en adopter jusqu’à trois. Il y a eu d’abord la première rectification de la loi de finances de l’année budgétaire 2022, rectification qui a permis de rehausser le montant initial du budget de plus de deux cent quinze milliards, soit 7,40%. «  L’examen de ce projet de loi a donné aux députés l’occasion de féliciter le gouvernement pour les efforts méritoires qu’il déploie pour mobiliser, toujours davantage, des ressources budgétaires additionnelles », a-t-il souligné.

Par ailleurs,  M. Seyni Oumarou a ajouté que la deuxième loi de finances examinée et adoptée par les députés se rapporte à la reddition de la loi de finances 2020. C’est un exercice sur lequel l’Assemblée nationale consacre de plus en plus du temps et d’attention en raison de sa portée. En effet, il s’agit de s’appliquer avec rigueur à étudier le passé récent porteur de rationalité pour les futures prévisions.  « A l’issue des débats consacrés à cette loi de règlement 2020, les députés, dans leur grande majorité, ont félicité le Gouvernement pour la discipline exemplaire ayant caractérisé l’exercice concerné ; ils ont salué la concordance entre les données du Ministère en charge des Finances et le rapport de conformité dressé par la Cour des Comptes, rapport dont ils jugent les recommandations fort pertinentes », a-t-il dit.

Il a ensuite rappelé que les deux premières lois évoquées sont certes importantes, mais les efforts de l’Assemblée nationale, en commissions comme en plénière, se sont plus particulièrement portés sur l’examen du projet de loi de finances relatif à l’année 2023.  « Grâce à tous ces efforts, nous sommes parvenus à un résultat satisfaisant ayant conduit au vote d’un budget sincère et adapté aux conditions économiques, financières et sociales de notre pays. En dépit des turbulences de plusieurs ordres qui caractérisent le contexte de son élaboration, ce budget, équilibré en recettes et en dépenses à un montant de 3 291,6 milliards, accuse une progression de plus de 5,25% ce qui est fort méritoire. Cette progression est due aussi bien à la hausse des recettes extérieures qu’à celle des recettes internes qui augmentent de près de 6% par rapport au budget 2022 », a-t-il expliqué.

En matière de dépenses, a ajouté M. Seyni Oumarou, comme par le passé, le souci premier des députés est celui d’en améliorer la qualité. En l’occurrence il faudrait redoubler d’efforts pour que chaque dépense soit exécutée à bon escient et au coût le plus économique possible. « Les administrations en charge du contrôle des marchés publics devront donc être encore plus vigilantes et les mesures de lutte contre la corruption, plus renforcées », a-t-il déclaré. 

Le président de l’Assemblée nationale a recommandé que la priorité des dépenses soit donnée aux infrastructures de base et les secteurs jugés productifs. « C’est pourquoi, l’Assemblée nationale a adopté, à une très large majorité la loi de finances 2023 en toute connaissance de cause. Elle fonde l’espoir que toutes les hypothèses qui la sous-tendent se vérifient et formule le vœu qu’elle participe efficacement à la modernisation de notre économie tout en comblant, au mieux, les attentes des secteurs sociaux de base et de la sécurité », a-t-il lancé.

M. Seyni Oumarou a indiqué que parmi les lois générales le texte portant statut de la Garde Nationale occupe une place à part, en raison des conditions de son examen. « En effet, en dépit de son volume assez important et du fait qu’il sied mieux à la session des lois, nous avons dû bouleverser notre calendrier pour l’inscrire et l’examiner parce que nous estimons qu’un texte attendu par la famille des FDS ne saurait souffrir de retard à l’Assemblée nationale. Examiner ce texte en procédure d’urgence était pour les députés une forme d’hommage aux Forces de Défense et de Sécurité dont le sacrifice permanent assure la quiétude qui nous permet de tenir nos sessions dans la sérénité », a-t-il  relevé.

Par la suite, M. Seyni Oumarou a  rendu  hommage à l’ensemble du Gouvernement pour l’éclatant succès de la Table ronde des bailleurs de fonds réunis autour du nouveau Plan de Développement Economique et Social PDES 2022- 2026. Par ailleurs, M. Seyni Oumarou a rappelé que le contexte national  continue à être marqué par la poursuite des escarmouches avec les forces du mal qui, parce qu’en position, de faiblesse, conduisent fréquemment des actions sournoises. Sur le plan agricole, a-t-il dit, les résultats de la campagne sont globalement satisfaisants.

S’agissant de la situation de l’école, avec les prévisions budgétaires pour l’année 2023, les principales contradictions notamment celle des effectifs, seront aplanies. « En la matière, notre profond souhait est que cette année scolaire et académique qui a bien commencé se poursuive dans la sérénité grâce aux anticipations et l’élite et le corps d’agents d’application et d’ouvriers qualifiés pour préparer cette émergence à laquelle aspirent nos populations. Il faudrait pour cela que l’enseignement professionnel et la formation technique bénéficient de tous les appuis afin d’atteindre la masse critique de ressources humaines qualifiées pour prendre en charge les transformations structurelles de notre économie », a dit le président de l’Assemblée nationale.

Se référant à un sujet qui suscite des prises de position, M. Seyni Oumarou a déploré le comportement de certains activistes militants de certaines associations fondées sur l’orientation sexuelle qui agissent sur la base d’un mimétisme de mauvais aloi. « Manifester sur la place publique avec comme seule revendication ce type d’orientation comporte le danger de pousser les plus tolérants à des attitudes extrêmes dont les conséquences sur la paix sociale sont imprévisibles. C’est pourquoi  au nom de la représentation nationale, je demande au Gouvernement d’agir fermement pour arrêter ce type de dérive », a-t-il conclu.

Par Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Après avoir parcouru les régions de Zinder, Maradi, Tahoua, Dosso et Tillabéri, le Médiateur de la République Me Ali Sirfi Maiga a clos samedi dernier par Niamey, sa campagne de sensibilisation pour des élections apaisées au Niger. La cérémonie a enregistré la présence du Secrétaire général du Gouvernorat de Niamey, du Maire de la commune I, des Honorables Chefs Traditionnels, des représentants des partis politiques et des associations de la société civile, des représentants des associations des femmes et des jeunes. (Lire ci-dessous l’intégralité du discours du Médiateur à cette occasion). 

«En prélude au second tour de l’élection présidentielle, prévue pour se tenir le 21 février 2021, en collaboration et avec l’appui du PUND et World vision, nous tenons depuis quelques semaines des sessions de dialogue communautaire pour un scrutin apaisé que nous avons l’insigne honneur de clôturer ici à Niamey, ce jour Samedi 20 février 2021. Nous sommes presque aux termes de notre processus de légitimation du pouvoir politique, avec le scrutin présidentiel de demain 21 février. Nous avons déjà fait un parcours, je dirais sans fautes, avec la tenue des scrutins des 13 et 27 décembre 2020. Pour dire, le vote dans le calme et la sérénité est, depuis 30 ans, un exercice désormais légendaire dans notre pays. En effet, mesdames et messieurs, 30 ans de multipartisme intégral, 30 ans de démocratie électorale, nous permettent d’annoncer haut et fort que le Niger et son peuple disposent d’un patrimoine politique, qui nous intime la nécessité de ne pas lâcher car, il faut sans cesse embellir ce patrimoine, pour le bonheur des générations présentes et futures. Si nous avons un patrimoine démocratique, ce que nous disposons aussi d’un potentiel, du point de vue de la démocratie, un potentiel qui mérite un encadrement, à l’effet d’inculquer sans cesse aux générations présentes et futures, toutes les valeurs fondamentales universelles qui peuvent façonner l’homme, consolider la morale publique et perfectionner l’Etat et la Nation. Cela est un idéal qui doit être atteint par tous, notamment les gouvernants et les gouvernés. Demain nous serons le 21 février, date tant attendue. Demain nous serons amenés, nous tous, gouvernants et gouvernés, à faire un exercice très important, je dirai très essentiel pour notre vie, pour notre pays : Il s’agit demain, de préserver le patrimoine et d’exploiter le potentiel. Au-delà du simple geste de voter, il s’agira , pour tout Nigérien, de créer et vivre une communion avec la collectivité nationale, en exerçant non seulement un droit, mais surtout en accomplissant un devoir, dans la paix et pour la paix. Demain, 21 février, nous irons non pas pour voter un des deux candidats en lice, mais pour voter la paix, la sérénité, le développement, la stabilité, la croissance, le progrès, la sécurité. Ces éléments impératifs que je viens de citer sont d’abord des valeurs, qui font l’Etat. Tout nigérien doit comprendre et savoir que ce ne sont pas les autorités élues qui sont censées les fabriquer au profit des citoyens. Au contraire, c’est aux citoyens que nous sommes de fabriquer ces valeurs pour notre Etat, pour notre nation.

En effet, Mesdames et Messieurs, chers participants, l’acteur principal de demain, c’est le citoyen-électeur. De son civisme et de son sens de l’Etat dépend la crédibilité du scrutin, la vitalité de notre démocratie. De son comportement dépendra l’avenir immédiat de notre pays, de notre nation. Demain, c’est donc une journée pour la célébration et la magnificence de toutes les valeurs fondamentales : L’amour, le pardon, la paix, la compréhension mutuelle, la sérénité. A partir de cette célébration, nous irons vers une autre consécration, celle d’un grand label en démocratie contemporaine en Afrique. En effet, pour la première fois dans notre histoire sociopolitique, un Président démocratiquement élu, va passer la main à un autre, désigné selon les mêmes  termes et procédures. Une véritable certification démocratique, rarissime sur certains espaces africains. Note démocratie évolue et nous devrions aussi évoluer dans l’exercice de notre citoyenneté. Chers participants, préservons alors ces acquis, préservons notre démocratie et notre pays, en nous abstenant d’accomplir tout acte de nature à provoquer un recul démocratique, un drame démocratique. C’est aussi un idéal. L’atteinte de cet idéal n’est possible que si nous construisons dans notre propre esprit, la paix et la sérénité. L’atteinte de cet idéal n’est aussi possible que si tous les acteurs institutionnels redoublent d’efforts et de vigilance pour rendre plus dynamique et plus crédible ces processus de légitimation. Je pense surtout à la commission électorale indépendante (CENI), qui en ce moment s’active pour, les dernières retouches. La CENI, et à quelque degré de hiérarchie que se trouvent ses membres, du niveau national au bureau de vote le plus éloigné, saura sans doute tirer les leçons des différents scrutins, pour obtenir et consolider des résultats qui ne sauraient souffrir d’aucune contestation. De son dynamisme et de sa neutralité dépendront aussi non seulement la crédibilité de l’ensemble du processus, mais surtout la paix que nous cherchons absolument à consolider pour le Niger.  Je m’adresse à tous les acteurs électoraux, aux organes chargés des élections pour leur dire que le peuple les regarde et le pays dans son ensemble retient son souffle. Puisse Dieu le tout Puissant, le Clément et le Miséricordieux les aide dans leur tâche et les éclaire. Sur ce je déclare close la caravane de sensibilisation sur le thème : «Médiation institutionnelle et cohésion sociale-Quel rôle pour le Médiateur de la République?». Je vous remercie de votre aimable attention.»

22 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Conférence internationale sur la protection sociale en santé (PSS) a clos ses travaux le vendredi 13 mai dernier à Niamey. A la suite de quatre jours de travaux et d’échanges, les pays participants ont rendu publique une note d’engagements pour faciliter l’accès des plus faibles aux services de santé grâce à des approches innovantes dans la mobilisation des ressources et la promotion d’une bonne gouvernance basée sur la redevabilité envers les usagers.

Procédant à la clôture des travaux de Niamey, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales, M. Idi Illiasou Mainassara, a indiqué qu’en choisissant de réunir des experts, des acteurs de la société civile et des politiques de plusieurs pays, les organisateurs de la Conférence internationale sur la protection sociale en santé «ont opté pour une approche de complémentarité et de synergie entre toutes les structures engagées dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques nationales de protection sociale dans nos différents pays». Il a expliqué que la PSS est nécessaire pour atteindre la couverture sanitaire universelle.

Pour le ministre Idi Illiasou Mainassara, les enseignements tirés de ces quatre (4) jours de réflexions et les expériences personnelles des pays participants «devraient permettre au Niger de construire une vision commune dans sa marche vers la Couverture sanitaire universelle et la réduction des inégalités». Il a demandé aux organisateurs, dont Enabel qui est le chef de file, d’accompagner son département ministériel et celui de l’Emploi et de la protection sociale sur l’élaboration d’une feuille de route «pour la mise en œuvre de la protection sociale en santé, comme un moyen pour le pays de progresser vers la couverture santé universelle.

L’ambassadrice du royaume de Belgique au Niger, S E. Myriam Bacquelaine, s’est félicité de l’énergie et du temps que les participants ont consacrés aux thématiques développées lors des travaux de la Conférence. «Je retiens aussi que la protection sociale n'est pas un luxe, on l'a déjà dit. C'est une nécessité pour lutter contre la pauvreté, réduire les inégalités et sortir de ce cercle infernal d'inégalité-pauvreté, pauvreté-inégalité», a-t-elle souligné. S.E. Myriam Bacquelaine a également demandé aux autorités politiques des pays participants d’accorder une attention particulière aux propositions de leurs experts terrain respectifs et surtout à faire preuve d’innovation pour aller au-delà des clivages géographiques et de mobilisation des ressources financières nécessaires à la PSS.

Dans leur déclaration d’engagement dite ‘’Déclaration de Niamey’’ lue par Dr Bocar Mamadou Daff du Sénégal, les participants à cette conférence ont attiré l'attention sur la place centrale que jouent des services de soins proches des populations et qui répondent à leurs besoins essentiels car, l'offre de soins va de pair avec la protection sociale en santé. Ils ont également souligné la forte volonté politique de leurs pays respectifs qui doit cependant se traduire sur le terrain en initiatives concrètes. «Les Etats, notent-ils dans la déclaration, doivent jouer une responsabilité centrale, ce qui permettra de coordonner tous les acteurs et les initiatives dans le domaine de la PSS ».

De même, les participants à la Conférence internationale sur la protection sociale en santé ont dénoncé sans détour la fragmentation du système de financement de la santé, une difficulté importante partagée par l’ensemble des pays. Cette fragmentation, soutiennent-ils, mène à l'inefficacité et à l'inefficience de tous les investissements dans le secteur de la protection sociale en santé. D’où leur recommandation aux Etats, de créer un cadre juridique pour la réalisation de la couverture sanitaire universelle, suivie de la protection sociale en santé et la création d'un institut national responsable. 

Les participants à la conférence de Niamey recommandent aussi aux autorités politiques la mise en place et le maintien d'un dialogue social inclusif afin que la population puisse s'exprimer et de travailler à institutionnaliser ce dialogue. Aussi, elles «doivent accélérer la disponibilité des moyens financiers, mais également les compétences techniques qui doivent permettre un montage technique et stratégique de la protection sociale en santé», insistent-ils dans la déclaration. Mais c’est sur la digitalisation du système que les participants se sont le plus attardés car, disent-ils, la digitalisation, en plus de faciliter la collecte des cotisations et renforcer la bonne gouvernance, permet aussi de mettre les usagers en confiance.

Souleymane Yahaya(onep)

Les travaux de la 2ème session ordinaire du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) au titre de l’année 2021 ont pris fin, hier lundi 8 novembre 2021 au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey. Durant quinze jours, les conseillers ont débattu et échangé sur des questions d'intérêt national, conformément à l'agenda de leur institution.

Au cours de cette session, plusieurs thématiques ont été traitées notamment celles portants sur l’éducation, le développement de l'agriculture irriguée et la production fourragère, la modernisation de l'élevage, l'actionnariat populaire, le changement climatique et la pression démographique, etc. Les conseillers ont suivi entre autres un exposé sur la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement, des communications des ministres en charge de l'Education nationale, de la Culture et de l'Elevage, ainsi que celle des acteurs de l'économie telle que la bourse régionale des valeurs mobilières de l'UEMOA (BRVM). Ils ont effectué également une visite terrain à l’intérieur du pays, etc.

Lors de la cérémonie de clôture, le président du CESOC, M. Mairou Malam Ligari s’est réjoui des résultats atteints. «Cette session nous a permis d'atteindre des résultats hautement significatifs et ce, grâce au sérieux et à l'engagement de chacun de vous» a-t-il déclaré. Ainsi, M. Mairou Malam Ligari a rappelé que cette session qui constitue la 1ère session sous le mandat des nouvelles autorités issues des dernières élections générales a permis d'harmoniser leurs réflexions avec les orientations du Chef de l'Etat, et la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement. «Comme vous le savez, le Président de la République Chef de l'Etat, S.E.M. Mohamed Bazoum a exprimé le vœu de voir le CESOC travailler prioritairement sur les questions de l'éducation, de l'agriculture, de l'énergie et du développement du secteur privé», a-t-il souligné.

Selon M. Mairou Malam Ligari, les différentes communications et présentations entrant dans le cadre de la session ont édifié le conseil. Il a précisé que la conduite éventuelle des études sur l'actionnariat populaire pour lequel les conseillers avaient marqué un intérêt tout particulier, sera une innovation pleine d'espoir pour l'économie du Niger, car cela va offrir au Niger un éventail d'opportunités notamment : «des sources de financement par nos propres capacités et la prise de participation au capital des sociétés installées au Niger par les citoyens».

S’agissant de la question de la sécurité, M. Mairou Malam Ligari a précisé que la situation demeure préoccupante, malgré les efforts constants du gouvernement et l'engagement des forces de défense et de sécurité. A ce niveau, a-t-il dit, le CESOC doit s'investir, pour sensibiliser la population à mieux collaborer avec les Forces de Défense et de Sécurité, et à bannir tout acte de nature à saper la coexistence pacifique des communautés. Le CESOC doit s'investir également, pour soutenir toutes les initiatives de création d'emplois et de richesses au profit de la jeunesse.

Notons que durant cette session, le CESOC a formulé d'importantes recommandations visant à accompagner les autorités publiques dans la prise en charge des différentes questions débattues au cours de ces assises. Des résolutions prises pendant la session pour permettre au bureau du CESOC de poursuivre l'élaboration du Plan Stratégique, les réformes des textes et d'agir efficacement pour conduire des enquêtes et études sur des thématiques dans des domaines prioritaires ont été lues lors de cette cérémonie de clôture.

Abdoul-Aziz Ibrahim

09 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Ousseni Tinni PresidentAprès deux semaines d’intenses débats et discussions, les travaux de la première session extraordinaire de l’Assemblée Nationale ont pris fin, hier après midi, à l’hémicycle, sur une note de satisfaction. Cette session a été une occasion pour les élus d’adopter plusieurs projets de lois et de discuter sur d’autres questions d’intérêt national. C’est le Président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni, qui a présidé la clôture de ces travaux en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, des membres du gouvernement, des députés et des invités.

Juste avant la clôture des travaux de cette session extraordinaire, l’on a assisté à la prestation de serment des membres de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH). Il faut dire qu’au cours de cette session extraordinaire, plusieurs textes et projets de loi ont été adoptés entre autres, la révision constitutionnelle intervenue à l'initiative de certains députés notamment la modification des articles 84 et 173 de notre Constitution, avec pour seul objectif de faciliter l'application et l’adoption du collectif budgétaire.

(Lire ci-dessous l’intégralité de l’allocution de clôture du Président de l’Assemblée Nationale)

Mamane Abdoulaye(onep)

 

{xtypo_quote}«N’ayons donc aucune crainte à retoucher la Constitution quand cela est indispensable pourvu que l’on garde une saine distance d’avec les dispositions réputées non révisables», déclare SE. Ousseini Tinni, Président de l’Assemblée Nationale{/xtypo_quote}

« Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,

Honorables collègues Députés, Mesdames et Messieurs,

Par la grâce de Dieu, voici donc que s’achève cette session extraordinaire que nous avions entamée avec l’espoir d’être, encore une fois, utile à notre pays en améliorant ses textes fondamentaux et surtout en renforçant les conditions d’efficacité de sa loi de finances au titre de la présente année.

Distingués invités, chers collègues sans verser dans une autosatisfaction démesurée, je puis affirmer que les objectifs fixés à cette session ont été largement atteints, voir même dépassés car, pendant qu’elle se poursuivait, de nouveaux points ont été inscrits à son ordre du jour pour d’une part, adopter un projet de loi selon la procédure d’urgence et d’autre part, sacrifier à une séance de contrôle de l’action gouvernementale.

C’est le lieu, chers collègues, de me féliciter de votre sens de responsabilité, de votre assiduité et de l’ardeur dont chacun de vous a su faire montre pendant cette session. Permettez-moi donc de vous rendre l’hommage sincère que vous méritez pour la somme de travail que vous aviez pu abattre en si peu de temps. Peut-être me diriez-vous n’avoir fait que votre devoir, je vous dirai alors, qu’il y a toujours grande satisfaction à saluer les hommes du devoir car le succès et le progrès des sociétés a toujours dépendu de leur engagement.

Pour esquisser un bref bilan de cette quinzaine, je voudrais d’abord évoquer la révision constitutionnelle intervenue à l’initiative de certains de nos collègues députés. Il s’agit d’un fait rare pour ne pas être souligné. En effet, ce n’est que la seconde fois dans l’histoire de notre pays que la loi fondamentale a été modifiée à l’initiative des membres de l’Assemblée nationale. Nous devons donc savoir gré aux cinq députés qui ont demandé et obtenu la modification des articles 84 et 173 de notre Constitution, avec pour seul objectif d’en faciliter l’application. C’est l’occasion pour moi d’inviter tous les autres collègues à s’inspirer de leur exemple pour nous proposer des améliorations au texte constitutionnel qui, me semble-t-il, en a encore grand besoin. En effet, l’on y trouve encore, çà et là, des dispositions assez ambiguës dont l’application est assez malaisée voire impossible.

Il faudrait les remettre en chantier; ce n’est pas un tabou, c’est faire œuvre utile parce que, un texte de cette nature se doit d’être clair à souhait car toute imprécision ou confusion peut être lourde de conséquence surtout en matière électorale où le soupçon permanent exacerbe les tensions.

N’ayons donc aucune crainte à retoucher la Constitution quand cela est indispensable pourvu que l’on garde une saine distance d’avec les dispositions réputées non révisables ! Il s’agit là d’une zone interdite que la présente législature n’a jamais eu projet de franchir. Il est donc inutile de jouer à se faire peur ou de verser dans la surenchère : les dispositions intangibles n’ont pas vocation à changer. En revanche, pour les autres aspects techniques de la Constitution, les initiatives de révision, pourvu qu’elles respectent les conditions de forme et de fond sont recevables.

Les mêmes objectifs, préoccupations et logiques ont également prévalu lors de l’adoption du code électoral qui a été l’objet de multiples controverses de la part de tous les partis politiques. Désormais, ce texte fondamental, adopté à l’unanimité de tous les députés présents, après un débat fort riche, consacre une CENI professionnelle et technique, une responsabilisation des acteurs, une organisation des élections plus transparente à travers notamment la mise en place effective du fichier électoral biométrique et un meilleur contrôle de la régularité des élections.

L’autre point important de la session aura été le débat d’orientation budgétaire ; comme je le disais naguère, ce fut un rendez-vous important qui a permis à la Représentation nationale d’avoir une vue d’ensemble des conditions économiques qui seront celles du prochain exercice budgétaire. Les députés se sont félicités de disposer, à travers ce débat, d’une nouvelle opportunité pour mieux appréhender l’action économique et financière de l’État, action dont ils sont appelés à suivre et à contrôler la mise en œuvre. Ce débat leur a surtout permis de réaliser combien le Gouvernement développe une grande capacité d’anticipation afin de maîtriser les aléas et incertitudes de nature à compromettre la croissance économique et l’équilibre des finances publiques.

Approuvant les objectifs économiques et financiers du Gouvernement pour la période 2018-2020, les députés se sont engagés à soutenir le train de réformes structurelles notamment celles de la fiscalité dont l’urgence leur semble assez manifeste. De même, s’agissant de l’endettement, l’Assemblée nationale approuve la stratégie du Gouvernement reposant sur la réalisation de ses objectifs de développement sans compromettre la viabilité de la dette. Dans le même ordre d’idée, les députés ont exhorté le Gouvernement à redoubler d’effort pour respecter les critères communautaires de convergence.

Cette session nous aura également permis d’adopter un collectif budgétaire, occasion pour l’Assemblée nationale d’accompagner le Gouvernement dans sa lutte contre l’insécurité alimentaire notamment pour mettre en œuvre le plan de soutien destiné à faire face au situation d’urgence selon l’ardent souhait du Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou. Avec ce collectif, dans l’immédiat, il s’agira de mobiliser des ressources additionnelles pour soutenir les populations confrontées à la période de soudure et, à court terme, l’objectif est de préparer la prochaine campagne agricole.

Cependant, avec l’examen de ce collectif, l’Assemblée nationale a tenu à réitérer au Gouvernement ses habituelles recommandations relatives à la rationalisation des dépenses publiques et à la réduction des dépenses fiscales. Il reste à présent, à souhaiter que l’ajustement qui vient d’être opéré sur la loi de finances nous permette de mieux relever les défis alimentaires et sécuritaires tout en créant les conditions d’une croissance forte et soutenable.

S’agissant des lois de ratification, l’autre objet de la session, comme de coutume, elles ont porté sur des accords et conventions de financement. Assurément leur adoption permettra au gouvernement de poursuivre, dans la sérénité, l’exécution de son programme d’investissement.

Distingués invités, avant de finir mon propos, permettez-moi de dire un mot sur l’hivernage qui s’installe, pour rappeler qu’il s’agit à la fois d’une belle opportunité économique et de la concentration d’importants défis. Parmi ces défis, comment ne pas encore évoquer les inondations et leurs néfastes conséquences ?

A cet égard, je me permets de rappeler à nouveau que les inondations ne sont pas une fatalité car, bien souvent, elles sont prévisibles : lorsqu’on bâti son logis dans une zone inondable, il n’y a pas de miracle, un jour ou l’autre l’investissement sera perdu ; lorsque l’on persiste à vivre dans un habitat de fortune, il n’y a pas de miracle, quand la pluviométrie est bonne la précarité sera au rendez-vous et, hélas, souvent au-delà des biens, ce sont d’innocentes victimes qui perdent la vie!

Tout en m’inclinant devant la mémoire de ces victimes, notamment, celles des récentes précipitations, je ne puis, cependant, m’empêcher de penser que ces différents manquements qui conduisent souvent au désastre, peuvent fortement engager la responsabilité des collectivités locales. C’est pourquoi, je crois devoir rappeler à leurs animateurs que dans un État de droit, ils demeurent, dans l’exercice de leurs charges, des justiciables comme les autres citoyens !

L’autre défi de l’hivernage est assurément la gestion du fléau palustre. Il est de taille ! Comment éviter ces décès répétitifs de nourrissons qui, chaque année de juin à octobre, endeuillent maintes et maintes familles ? Le Gouvernement et ses partenaires répondent à cette question à travers des projets et programmes financés à grand frais. Les résultats sont certes très encourageants ; mais, pour une maladie aussi grave, l’on est tous conscient que la prophylaxie doit, plus que d’habitude, accompagner le système de soins curatifs.

Cette prophylaxie est à portée de nos communautés pour peu qu’elles s’organisent et qu’elles appréhendent les enjeux. C’est pourquoi, au nom de l’ensemble de mes collègues, j’exhorte chaque quartier, chaque hameau ou village à organiser ses jeunes en brigades d’assainissement avec pour objectif de faire disparaître de nos rues, de nos concessions les flaques d’eau, les eaux dormantes qui sont autant d’habitats pour l’anophèle !

Quant aux collectivités locales, il leur revient d’assumer davantage leurs attributions en matière de salubrité et d’assainissement. Avant tout, je pense qu’il y a urgence à curer tous ces caniveaux à ciel ouvert qui empestent et contribuent à rendre le paludisme endémique. Comme chacun le sait, le paludisme n’a pas encore de vaccin homologué, la seule prévention est la lutte contre son vecteur, conjuguons donc tous les efforts possibles afin de mener et de gagner cette lutte. Les statistiques sanitaires nous rappellent qu’il s’agit d’une urgence absolue !

Distingués invités, chers collègues, en invitant chacun d’entre nous et l’ensemble de nos compatriotes à agir pour que la belle opportunité économique que nous offre l’hivernage ne soit pas contrebalancée par les nombreux fléaux hydriques, je déclare close la première session extraordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2017 en remerciant les membres du Gouvernement pour avoir contribué à sa réussite.

Vive la République,

Vive le Niger,

Je vous remercie.

Onep

Les travaux de la rencontre internationale sur le suivi et évaluation de la séquestration du carbone dans les pays de la Grande Muraille Verte ont pris fin le Mercredi 16 Novembre dernier à Niamey. Durant trois jours d’intenses travaux, les participants ont échangé sur la problématique de suivi évaluation partageant de l’information scientifique et jetant les bases pour les prochaines travaux.

A cette occasion, l’enseignant chercheurs de la faculté d’agronomie de l’Université Dan Diko Dankoulodo de Maradi, M. Issoufou Hassane Bil Assanoua indiqué que cette rencontre organisée par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) en collaboration avec l’Université Dan Diko Dankoulodo, leur a permis de voir ce que les observatoires sont en train de faire dans le pays, de partager de l’information scientifique autour de cette problématique, de jeter les bases pour les prochaines activités à venir  dont l’une des principales activités est d’outiller une des Universités publiques du Niger en l’occurrence l’Université Dan Diko Dankoulodo de Maradi dont l’observatoire est dédié à cette problématique. «Cet observatoire dédié à la gestion durable des terres dans la région de Maradi dont on veut mettre en place à l’Université Dan Diko Dankoulodo de Maradi a été inscrit dans le cadre de la co-construction de tous les acteurs», a-t-il souligné.

Par ailleurs, M.Issoufou Hassane Bil Assanou a précisé les différentes recommandations issues de cette rencontre. Il s’agit entres autre de faire des activités de diagnostic et d’inventaire pratique, de regarder avec un œil scientifique tout ce qui a été fait pour capitaliser, du financement pour cet observatoire. «L’ancrage institutionnel de l’observatoire permettra à l’Université Dan Diko Dankoulodo de Maradi de mettre en place une plateforme de dialogue sous le label dialogue ‘’science-société’’, qui va réunir tous les acteurs de la région pour faire face aux préoccupations de la population en matière de gestion des terres. Cet observatoire va débuter pour la région de Maradi, mais il se veut un model transférable vers les autres régions du Niger et dans les pays de la Grande muraille verte», a-t-il relevé.

Pour M. Issoufou Hassane Bil Assanou, les discussions de cette rencontre ont été très riches pour la mise à l’échelle de certaines actions dans cette zone de la Grande muraille verte. «Depuis quelque temps, il y a eu une évaluation sur la mise ouvre de la Grande muraille verte et ce rapport souligne que plusieurs aspects ont concouru à ce que la mise en œuvre ne soit pas totalement satisfaisante. Il y a un document pour réorienter la mise en œuvre de cette initiative en faisant un focus sur l’arbre et les sols afin de créer des emplois pour la population, stocker le carbone. Avec cette nouvelle orientation les impacts de la mise en œuvre de la Grande muraille verte se feront plus sentir par les populations rurales pour leur bien-être», a-t-il indiqué.

Yacine Hassane et Omar Abdou (stagiaire)

Source : http://www.lesahel.org

Ouverts le 28 février 2023 à Niamey, les travaux de la première réunion délocalisée de la commission mixte du parlement de la CEDEAO au titre de l’année 2023, sous le thème ; «Les télécommunications comme outil d’intégration économique : la nécessité de parvenir à une itinérance homogène dans les Etats membres» ont pris fin le vendredi 3 mars 2023. C’est le 3ème vice-président  de l’Assemblée nationale du Niger, le député Zakara Karidjo qui a présidé la cérémonie de clôture de cette rencontre.

Dans ses propos liminaires, le 3ème Vice-président de l’Assemblée nationale a d’abord réitéré sa gratitude au parlement de la CEDEAO d’avoir choisi Niamey pour la tenue de cette conférence. M. Zakara Karidjo a aussi félicité les participants pour les résultats auxquels leurs travaux ont abouti avant de souhaiter à toutes les délégations qui ont effectué le déplacement un bon retour dans leurs familles respectives.

Auparavant, la 4ème Vice-présidente du Parlement de la CEDEAO, la députée Adja Satu Camara Pinto a rappelé l’importance du thème de la réunion qui, a-t-elle dit, est de trouver non seulement une solution au coût onéreux de l’itinérance des télécommunications dans la région, mais aussi stimuler le commerce intra régional. Mme Adja Satu Camara Pinto s’est réjouie des délibérations et contributions qui mèneront aux voies et moyens permettant de trouver des solutions durables aux problèmes de l’itinérance et réduire considérablement le coût des données téléphoniques. Ce qui constituera un progrès partagé dans la région ouest africaine. Aussi, elle a insisté sur l’importance et les avantages que ces solutions durables auront sur la sous-région et sur le niveau de vie des populations.

Par conséquent, la 4ème Vice-présidente du Parlement de la CEDEAO a exhorté les députés et tous les acteurs concernés, à rester attachés à cette cause. Une victoire dans ce domaine facilitera la mise en œuvre effective du Protocole sur la libre circulation des personnes, des biens et des services, renforçant ainsi la participation active des citoyens à l’ensemble des activités économiques de la région.

«Bien qu’il s’agisse d’une tâche colossale, notre service envers le peuple est simple. Nous devons continuer à trouver, créer et consolider tous les moyens et opportunités pour atteindre notre objectif», a-t-elle expliqué. L’honorable Adja Satu Camara Pinto a une fois de plus exhorté ses collègues de continuer à œuvrer pour faire de la CEDEAO une sous-région progressiste dans le sens de l’amélioration de la vie de ses citoyens. Elle a également exprimé, au nom du Parlement de la CEDEAO, sa profonde gratitude aux plus hautes autorités ainsi qu’au peuple nigérien, pour l’hospitalité et la chaleureuse disposition à leur égard. Un soutien qui a contribué au succès de cette réunion. La 4ème Vice-présidente a, en outre, apprécié à juste titre la participation de ses collègues et des invités de marque à cette réunion délocalisée de la Commission mixte. Elle dit également être impressionnée par le niveau d’engagement et de travail accompli au cours de cette réunion. 

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

 

La réunion du 6ème comité de pilotage du projet de renforcement de la Gouvernance Démocratique et Droits Humains (GDDH) ont pris fin hier 25 octobre dans l’après-midi à Niamey. Plusieurs recommandations ont étés formulées par les participants dans la perspective de contribuer à la promotion et à la protection des droits humains.

Dans l’allocution qu’elle a prononcée à laclôture de cette réunion, la Directrice des programmes Oxfam Niger, Mme Moussa Ramatou a indiqué qu’il est important dans la mise en œuvre de ce projet qui sera bientôt à terme, de se réunir avec tous les membres du comité de pilotage. Ce comité est constitué, selon Mme Moussa Ramatou de l’équipe de mise en œuvre du projet, des partenaires de mise en œuvre dont des institutions comme la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), le Conseil supérieur de la communication (CSC), la Maison de la Presse et les ONG qui ont bénéficié des subventions du programme GDDH.

En effet, faut-il le rappeler, cet exercice est nécessaire avec le comité de pilotage qui depuis le debut de la mise en œuvre du projet, aide dans la prise en charge ou la prise de décision importante pour l’atteinte de résultats escomptés du  projet. «Nous avons discuté du niveau de mise en œuvre du projet, du niveau d’atteinte de résultats et également des recommandions pour que le projet puisse terminer comme il se doit. Il a été aussi question de savoir comment capitaliser les résultats dudit projet. Nous sommes à plus de 92% de mise en œuvre de ce projet. Ce qui est appréciable parce que certains partenaires sont en train de mettre en œuvre certaines actions importantes. Nous sommes à un bon niveau de mise en œuvre malgré les obstacles observés par certains partenaires et qui pourraient retarder l’exécution de certaines activités» a-t-elle expliqué.

Plusieurs recommandations ont été formulées par les participants. L’une d’entre elle porte sur la nécessité de comment conduire une évaluation finale du projet pour que les acquis du projet puissent servir non seulement à Oxfam, mais aussi et surtout aux partenaires de mise en œuvre du projet. «Nous avons fait aussi appel à nos partenaires pour le respect de certaines clauses contractuelles dans le bon sens de l’esprit des contrats qui nous lient avec eux. Nous avons appelé à beaucoup plus de synergie entre les organisations» a conclu Mme Moussa Ramatou

Rachida Abdou Ibrahim(Stagiaire)

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Du 14 au 22 Février 2022, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé, une série d'ateliers à Niamey sur la capitalisation des acquis du cycle électoral 2017-2021 du Niger avec l'appui technique et financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Dans son discours solennel, à la cérémonie de clôture des travaux le mardi 22 février dernier, en présence du représentant résident adjoint du PNUD, le président de la CENI, Me Issaka Souna a relèvé qu’au terme de ces huit journées, les échanges ont été enrichissants sur plusieurs composantes des phases du cycle électoral.

 Les quatre sessions ont traité des thématiques allant de la catégorisation des violences électorales et la prévention des conflits en passant par le rôle et la participation des femmes et des jeunes dans les processus électoraux, ainsi que l'opérationnalisation d'un cadre normatif harmonisé pour la coopération et la concertation entre les acteurs électoraux, pour finir par l'examen des projets de textes électoraux préparés dans une perspective d'amélioration de l'existant. Selon le président de la CENI, les ateliers sont préparés avec la participation des commissaires et des personnes ressources et ont réuni près d'une centaine de participants venant des institutions et acteurs de gestion des élections tels que définis dans la loi organique et le cadre institutionnel du processus électoral au Niger. «Les rapports des études et analyses ont permis de voir quels sont les aspects potentiellement conflictuels pour lesquels les acteurs électoraux peuvent apporter les mesures d'anticipation, de flexibilité et d'adaptation face aux exigences de l'organisation des élections inclusives, transparentes, crédibles, et conformes aux normes internationales. L'analyse du cycle électoral permet aussi de repérer les ambiguïtés de certains segments et d'y apporter une clarification immédiate afin de désamorcer tout conflit potentiel», rappelle Me Issaka Souna.

L'exercice auquel les acteurs électoraux viennent de se livrer, «constitue une belle introduction à l'internalisation du processus électoral et a permis l'appropriation de certains concepts de base», explique le président de la Commission électorale. Les recommandations qui en découlent consistent alors à favoriser le renforcement des connaissances et des capacités de tous les acteurs électoraux et les outiller pour leur travail au sein de leur institution. «La CENI et le PNUD ont vu juste en décidant d'inscrire la capitalisation des acquis du cycle électoral et l'opérationnalisation des conclusions de l'atelier d'échange d'expériences sur la professionnalisation des OGEs indépendantes et permanentes dans les activités prioritaires à effectuer dans cette phase postélectorale», affirme Me Issaka Souna. Le président de la CENI a félicité les participants dont, dit-il, «la dévotion à la bonne cause des élections au Niger mérite d'être relevée et félicitée».

Le Représentant Résident adjoint du PNUD, M. Eloi Kouadio IV se réjouit notamment de la création d'un «cadre normatif, harmonisé et inclusif pour la coopération et la concertation permanente entre la CENI et les autres acteurs électoraux». Les recommandations auxquelles les acteurs sont parvenus permettront, selon M. Eloi Kouadio IV «de renforcer le système électoral du Niger, de consolider les

acquis démocratiques et d'améliorer de façon substantielle la qualité des processus électoraux du pays. Elles conforteront l'Organe de gestion des élections dans l'optique de mieux renforcer ses capacités en vue de sa pérennisation et d'une professionnalisation conséquente tout en la projetant comme une CENI de référence, moderne et efficace». Conformément à son mandat, le PNUD sera présent et restera aux cotés de la CENI, avec également les Partenaires techniques et financiers du Niger, a assuré le Représentant résident adjoint du PNUD au Niger.

 Ismaël Chékaré(Onep)

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé le vendredi 7 juillet 2023, dans la salle des banquets de la Primature, la clôture des assises du comité de pilotage du Plan de transition du secteur de l’éducation et de la formation. Ces assises ont permis d’évaluer le chemin parcouru et dégager des perspectives qui permettront de booster le système éducatif nigérien.

Au cours de ces échanges fructueux, l’ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, M. Salvador Pinto Da Franca Roux, chef de file des partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation a félicité l’engagement du gouvernement ces dernières années. Il a rappelé l’importance de ce nouveau plan sectoriel qui devrait contribuer à une planification à plus long terme, plus exhaustive et plus ambitieuse dans ce secteur. « À ce propos, nous avons plaidé lors du dernier comité de pilotage pour l’élaboration d’une feuille de route budgétisée permettant la mise en œuvre, de planifier des reformes clefs pour ce secteur », a-t-il relevé. M. Salvador Pinto Da Franca Roux a aussi indiqué que le Niger peut bénéficier des fonds importants du Partenariat mondial pour l’éducation, des allocations indicatives qui s’élèvent à un montant maximum de 185,99 millions de dollars, une des allocations les plus élevées au monde du Partenariat mondial de l’éducation.

Quant au Premier ministre, Chef du gouvernement, il a espéré des perspectives heureuses pour notre système éducatif et s’est réjoui de trois bonnes raisons telles que l’endossement du pacte de partenariat par lequel toutes les parties signataires, à savoir le gouvernement, les partenaires techniques et financiers et les organisations de la société civile, s’engagent à accompagner la mise en œuvre des orientations inscrites dans le pacte. Ces parties signataires se sont aussi engagées à adresser ensemble ce pacte au Partenariat mondial pour l’éducation. Il y a aussi le résultat de l’audit des comptes du Fonds commun sectoriel de l’éducation et l’adhésion du Royaume du Danemark au Fonds commun avec une enveloppe de plus de deux millions d’euros.

« Au cours des présentes assises du Comité de Pilotage, nous avons mené des échanges particulièrement riches qui ont permis de questionner successivement la reforme curriculaire, la gestion des enseignants, les infrastructures scolaires, les internats pour les jeunes filles, la planification, la coordination et le financement du secteur, et l’éducation en situation d’urgence. Je me réjouis de constater l’identité des préoccupations entre les PTF et le Gouvernement sur ces questions clefs sur lesquelles la politique du Gouvernement est entièrement orientée pour trouver les meilleures solutions, les meilleurs outils afin de parvenir à de meilleurs résultats dans les apprentissages et dans la vie à l’école et plus tard dans la société » a précisé M. Ouhoumoudou Mahamadou.

D’après le Chef du gouvernement, les réponses qui ont été apportées indiquent qu’il y a encore du chemin à parcourir afin de parvenir à des résultats satisfaisants. «Notre engagement à tous est que ces résultats sont à notre portée. Parmi les préoccupations soulevées, nous ne devons pas manquer de porter une attention particulière à l’alimentation scolaire pour laquelle des orientations politiques seront bientôt définies avec vous, afin de relever ensemble ce défi handicapant pour l’apprentissage et l’équité face aux chances de réussite. Sur toutes ces questions, je remarque que le pacte, que nous venons d’endosser, a esquissé des éléments de réponses robustes. Ces éléments de réponses seront approfondis dans le cadre du chantier en cours pour l’élaboration d’une note sectorielle qui sera complétée par l’évaluation du Plan de Transition qui nous a vu mettre en œuvre les réformes majeures sur lesquelles nous allons nous appuyer pour un nouveau Programme Sectoriel d’une dizaine d’années afin d’atteindre l’ODD 4 » a-t-il conclu.

Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)

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Les travaux du forum régional sur l’éducation ont pris fin dans l’après-midi du jeudi 23 novembre 2023 à Tillabéri. A l’issue des assises de ce forum, une batterie d’engagements et de recommandations pertinentes ont été formulées par les parties prenantes visant à favoriser la réouverture des écoles fermées dans la région de Tillabéri.

Au terme des assises du forum régional sur les défis et perspectives de la continuité des activités pédagogiques dans la région de Tillabéri, le Secrétaire général du Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, M. Assane Hamza, a vivement remercié les participants pour leur mobilisation active à ce forum et l’enthousiasme dont ils ont fait preuve tout au long des travaux. « Je me réjouis des échanges très fructueux qui ont caractérisé le déroulement de ces assises. Ce qui témoigne de l’intérêt que vous accordez à la problématique de l’éducation dans notre pays », a-t-il ajouté. En effet, les échanges ont suscité en chacun des participants la ferme volonté de contribuer sans relâche aux actions retenues comme solutions appropriées permettant d’aboutir à un retour rapide des élèves à l’école. Au vu du travail abattu au cours des assises, notamment l’élaboration d’une feuille de route et la formulation des recommandations, les autorités ont positivement apprécié l’atteinte des objectifs assignés à ce forum.

En outre, les engagements pris par les différents groupes d’acteurs pour la mise en œuvre réussie de la feuille de route corroborent le succès retentissant de cette importante rencontre. « Il me plait donc d’espérer que vos précieux engagements, en riposte à la situation sécuritaire qui sévit dans la région de Tillabéri, seront bien tenus et que chacun à son niveau de responsabilité contribuera à la concrétisation de la mise en œuvre de cette feuille de route au profit de nos enfants privés de leur droit à l’éducation. Nous veillerons avec toute la rigueur nécessaire au suivi de la mise en œuvre de ce chantier extrêmement important et qui cadre parfaitement avec la vision des plus hautes autorités de la transition sous l’impulsion du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Chef de l’Etat et du Premier Ministre, M. Lamine Zeine Ali Mahaman », a déclaré M. Assane Hamza, avant de réaffirmer au nom de la Ministre en charge de l’Education Nationale, leur engagement à soutenir la réalisation de toutes les activités inscrites dans ladite feuille de route.

Notons que les groupes d’acteurs ayant pris les engagements sont composés des cadres du Ministère en charge de l’Education Nationale, des FDS, des acteurs de la société civile et syndicaux du secteur de l’éducation, des leaders religieux et coutumiers, etc. Parmi les engagements, il y a la restitution des conclusions issues du forum à l’ensemble des collaborateurs et à tous les partenaires ; la création d’un cadre de concertation interministériel, l’intensification de la sensibilisation et la communication sur la problématique de la continuité des activités pédagogiques dans la région, le renforcement de la collaboration inter-acteurs, l’accompagnement du gouvernement dans le cadre de la sensibilisation des enseignants pour la continuité des enseignements/apprentissages dans les zones d’insécurité, la participation active à l’éveil communautaire à travers les structures d’appui à l’école. Il est aussi question de veiller à la bonne marche des centres de regroupement et/ou des écoles d’accueil, de renforcer la présence des FDS dans les zones d’insécurité, de renforcer la coordination des partenaires intervenant dans la gestion des urgences ; de renforcer le dispositif de gestion des urgences au niveau du Ministère en charge de l’Education Nationale ; de finaliser l’élaboration de la stratégie nationale sur le numérique en vue d’encadrer, entre autres, l’éducation à distance et l’auto apprentissage.

Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP Tillabéri

 

Des réflexions pour rendre viable le travail des ONG/AD

Les travaux des assises nationales pour le recadrage des interventions des ONG et associations de développement (AD) au Niger, tenues les 28, 29 et 30 novembre 2022 à Niamey ont pris fin. C’est le premier ministre, chef du gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, qui a présidé la cérémonie de clôture de ces assises.

A cette occasion, il a souligné que les échanges ont été menés dans un climat de confiance qui a suscité un engouement autour du dialogue national inclusif et a permis aux acteurs du niveau décentralisé, déconcentré et du niveau central de mettre en commun leurs réflexions. Il a en outre noté quelques recommandations. Il s’agit notamment de créer un cadre juridique spécial aux ONG/AD conformément aux dispositions de la Constitution,  de moderniser la gestion des ONG/AD par la mise en place d’une plateforme qui facilite les gestions et le suivi des ONG, de promouvoir la mobilisation et l’implication des acteurs locaux dans l’élaboration des politiques et la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de projets et programmes, de promouvoir la bonne gouvernance et la redevabilité dans le secteur des ONG, d’inciter les PTFs à assouplir les conditions d’accès aux financements, et d’améliorer la qualité du rapportage et la publication des états financiers.

Les différentes recommandations issues des travaux seront examinées avec beaucoup d’attention par le gouvernement, a rassuré le premier ministre. « J’affirme que la feuille de route que vous venez d’élaborer sera adoptée et le ministre de l’aménagement du territoire et du développement communautaire sera instruit pour en assurer le suivi de sa mise en œuvre », a déclaré SE Ouhoumoudou Mahamadou.

Le premier ministre, a enfin invité les ONG à s’inscrire dans cette dynamique et être à l’écoute des différentes  annonces des partenaires pour pouvoir comme à l’accoutumée accompagner l’Etat dans la mise en œuvre du plan quinquennal dont ils ont activement contribué à l’élaboration. 

Pour sa part, la porte-parole des ONG/AD, Mme Chaibou Halimatou a dans son intervention indiqué que la troisième journée a été consacrée à la restitution en séance plénière des résultats des travaux en commission des groupes thématiques. Les échanges et la synthèse des travaux ont débouché sur la formulation des recommandations. Il s’agit entre autres de perpétuer et améliorer les mécanismes de concertation entre l’Etat et les ONG/AG, de créer un cadre unique d’intervention et de partenariat tripartite entre l’Etat, les PTF et les ONG/AD, de mettre en place un guichet unique, d’accroitre les moyens de fonctionnement du ministère pour lui permettre d’accomplir sa mission de suivi, d’encadrement des ONG/AD, de dynamiser le cadre d’intervention des ONG/AD, de plaider pour la mise en place d’un comité technique interministériel pour le suivi et la coordination des interventions des ONG/AD. Le MAT/DC est appelé à jouer pleinement son rôle de tutelle des ONG/DC, à fédérer le cadre juridique, en un seul corpus législatif spécial aux ONG/AD conformément aux dispositions de la constitution, d’élaborer une stratégie de communication assortie de son plan de mise en œuvre entre les ONG/AD et toutes les autres parties prenantes, de prévoir un fonds pour les ONG/AD, de moderniser la gestion des ONG/AD par la mise en place d’une plateforme qui facilite la création, la signature des documents comme le PAT, le PME, le contrôle (suivi, évaluation, sanctions). Il y aussi parmi les recommandations celles relatives à la production/accessibilité des rapports d’activités, la mise en place d’un guichet unique pour alléger le processus d’agrément, la signature des PAT et PME, le toilettage des textes régissant le secteur des ONG/AD, et enfin la mise en place d’un comité de suivi des recommandations des assises.

Par Farida Ibrahim Assoumane(onep)

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Les travaux de la 1ère conférence sur l’Approche Civile dans la Lutte contre le Terrorisme (ACLCT) ont pris fin le jeudi 18 mai dernier à Niamey au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi. Après trois (3) jours d’échanges, les différents spécialistes, techniciens et experts venus de dix pays africains concernés et d’Outre-mer ont débattu de l’épineuse question sécuritaire au Sahel, tout en prenant en compte les réalités locales.

A la cérémonie officielle de clôture de la conférence, le président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP), le Général de de division Abou Tarka Mahamadou a exprimé sa gratitude pour l’organisation au Niger d’une telle conférence et a fortement apprécié la pertinence des thématiques débattues. Avec 10 panels animés, la conférence a permis de traiter des thématiques diversifiées sur la situation sécuritaire au Sahel, les causes et effets du terrorisme, la prévention de la radicalisation, le maillage territorial, la stabilisation, le renseignement criminel, le Trust Building et droits humains, la chaîne pénale et juridictions spécialisées et la coopération régionale et internationale.

La lutte contre le terrorisme, a déclaré le Directeur Général de l’Administration Territoriale, M. Abdoulaye Haidara, est l’affaire de tous et elle doit constituer un objectif commun. Il a expliqué que les spécialistes présents ont mis en lumière toutes les approches permettant de prévenir le terrorisme, notamment les approches répressives, civiles et coopératives. Selon lui, les différents axes pour l’accompagnement du processus sont, entre autres, la présence de l’Etat sur tous les plans, l’accès aux services et besoins de base, l’amélioration des moyens d’existence et la cohésion sociale.

L’un des thèmes phares de cette dernière a précisé la Cheffe de la division de la protection des mineurs et des femmes, la Commissaire Principale de Police Zouera Hassane Haousseize aura été la méthode de rapprochement entre les populations, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les Forces de  Sécurité Intérieure (FSI). «Un sujet pertinent, a-t-elle dit, car, permettant de créer la confiance et la solidarité entre les deux parties». La CPP Zouera a souligné que les jeunes, cibles parfaites des groupes de malfrats, doivent être accompagnés et édifiés sur les conséquences de ce fléau pour la société et pour leur avenir.

«Les recommandations issues des différents panels constituent une première étape dans la lutte contre le terrorisme. Nous avons compris maintenant que la tendance de l’approche civile est un complément aux actions militaires», a souligné M. Ilkka Salmi, Coordinateur de l’Union Européenne pour la lutte contre le terrorisme. Il a appelé l’ensemble des pays africains à coopérer entre eux et aussi avec les autres pays pour lutter efficacement contre ce phénomène.

La 1ère Conférence sur l’approche civile dans la lutte contre le terrorisme a été organisée à Niamey suite au constat fait par le gouvernement sur les conséquences désastreuses de la prolifération du terrorisme. Environs 400 personnes ont participé aux travaux de cette première conférence. La fin des travaux a été marquée par la formulation de plusieurs recommandations visant à lutter efficacement contre le terrorisme et garantir un développement durable et une paix absolue aux pays victimes d’attaques terroristes.

Massaouda Abdou Ibrahim(onep)

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La première session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2023 dite session des lois a pris fin hier mardi 4 juillet à Niamey. La cérémonie officielle de clôture s’est déroulée sous les auspices de M. Seini Oumarou, président de l’Assemblée nationale en présence de M. Charumbira Fortune Zephania, président du Parlement Panafricain, et de plusieurs personnalités. Dans son discours de clôture, le président de l’Assemblée nationale s’est prononcé sur d’importants sujets d’intérêt national, régional, continental et international.

M. Seini Oumarou a rappelé que la première session de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2023 a permis d’examiner et d’adopter une trentaine de projets de loi dont la majorité se rapportent aux ratifications des ordonnances passées par le gouvernement dans le cadre de la loi d’habilitation. «A l’occasion de l’examen des différents projets de ratification, les députés s’étaient particulièrement réjouis de constater la fin de l’Etat d’urgence dans une partie de la région de Tillabéri. Il s’agit là d’un immense soulagement pour les populations concernées et du signe éclatant que notre pays progresse résolument sur le chemin le conduisant à la victoire sur les forces du mal», a-t-il dit.

Le président de l’Assemblée nationale s’est particulièrement réjoui que le bilan de la première session de l’année 2023 soit enrichi par «des textes de grandes portée». Lors de l’examen du texte relatif à la révision du Statut général de la fonction publique, a-t-il indiqué, la représentation a réalisé que la structure de la fonction publique est bâtie sur une pyramide inversée et que cela pourrait porter préjudice à l’efficacité des services administratifs. «En définitive, rehausser l’âge de départ à la retraite de soixante à soixante-deux ans ne se fait pas au détriment de la jeunesse, pourvu que toute l’architecture du statut général soit rationalisé», a souligné le président de l’Assemblée nationale.

M Seini Oumarou s’est aussi félicité de l’adoption de la révision de l’hymne national à l’unanimité des voix présentes lors de la plénière. «Ce projet de révision de la constitution aux fins de l’adoption d’un nouvel hymne national (Honneur de la patrie), les députés en ont hautement apprécié la pertinence en raison des insuffisances unanimement constatées de l’ancien hymne (La Nigérienne) dont certains passages se sont révélés inappropriés pour notre amour-propre», a-t-il dit. Il a par ailleurs félicité l’équipe d’experts commise pour la préparation de ce projet pour «le résultat remarquable auquel elle est parvenue».

Le contrôle de l’action gouvernementale s’il est bien conduit, a souligné le président de l’Assemblée nationale, est le signe extérieur de la vitalité de la démocratie. Cette prérogative du pouvoir législatif, a-t-il ajouté, est le signe extérieur de la vitalité de la démocratie. C’est pourquoi, il a exhorté les députés «à lui redonner toute la place qui est la sienne dans l’agenda des prochaines sessions».

Une vue des membres du gouvernement au premier plan

Pour le président de l’Assemblée nationale, le bilan de cette session a également été relevé par une éclatante réussite en matière de diplomatie parlementaire. En effet, «notre institution a réussi brillamment à relever le défi de l’organisation de la 29ème Assemblée Régionale Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie. La participation fut de qualité avec une quinzaine de pays représentés et une demie douzaine de présidents d’assemblée», a relevé M Seini Oumarou. Cet évènement, s’est-il félicité, a conféré une large visibilité à l’Assemblée nationale et au pays.

Le président de l’institution parlementaire a estimé que les résultats de la première session ordinaire au titre de l’année 2023 ont été globalement positifs, avec une bonne organisation du débat d’orientation budgétaire qui a permis aux députés d’apprécier les perspectives économiques favorables qui s’ouvrent au Niger. «Tous ces résultats ont été rendus possibles grâce à la persévérance de l’ensemble des députés et en particulier l’esprit de responsabilité des présidents des groupes parlementaires. Il faut également noter l’assiduité et la disponibilité du personnel administratif et technique ainsi que de la presse», a-t-il poursuivi.

M Seini Oumarou a, au nom de la représentation nationale, rendu un vibrant hommage aux Forces de Défense et de Sécurité qui «veillent sur notre quiétude, de jour comme de nuit au prix du sacrifice suprême». Il a félicité le gouvernement qui mobilise des moyens à la mesure des défis du terrain. «Je voudrai souhaiter que la saison des pluies qui s’installe progressivement comble toutes nos attentes en faisant de la campagne agricole un franc succès pour nos agriculteurs et nos éleveurs», a-t-il déclaré.

Souleymane Yahaya (ONEP)

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Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a présidé hier mardi 24 janvier 2023 à Niamey, la cérémonie e clôture des travaux de la 3ème conférence internationale sur la région du lac Tchad. Devant les ministres présents à cette rencontre, les acteurs de mise en œuvre des différents projets ont présenté les impacts, les leçons apprises et les bonnes pratiques dans la perspective de sauver la région du Lac Tchad. La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence du Vice-ministre des Affaires Etrangères de la Norvège, M. Enling RIMESTAD ainsi que plusieurs partenaires intervenant dans le domaine.

Dans ses propos liminaires à la clôture de cette rencontre, M. Hassoumi Massoudou a précisé que cette conférence a permis d’aborder les principales difficultés auxquelles les populations de la région du lac Tchad sont confrontées et que par la suite des réflexions ont été menées dans le cadre de la recherche de solutions durables aux priorités humanitaires, de stabilisation et de relèvement des zones affectées.

Le ministre des Affaires Etrangères devait aussi ajouter que les échanges ont montré le caractère complexe de la crise dans le Lac Tchad. Cette crise est à la fois climatique, démographique et sécuritaire. D’où La nécessité de renforcer la collaboration et la coordination de tous les acteurs intervenant dans la région, dans le respect des règles du droit international humanitaire et des droits de l’homme en mettant l’accent sur l’accès et la protection des civils dans toutes les activités. Pour le ministre. Hassoumi Massoudou, les programmes de stabilisation doivent s’appuyer sur une participation claire des populations pour identifier les projets en fonction des besoins réels de ces populations.

«Les déplacements massifs des populations représentent un véritable défi dans la région du Lac Tchad. Les populations déplacées ont besoin des solutions durables basées sur le retour, la réintégration et la reprise d’activités économiques. En conséquence, les conditions idoines pour un retour volontaire dans les lieux de résidence d’origine doivent être créées dans les meilleurs délais», a- t-il soutenu.

Aussi, les discussions au cours de cette session ont également permis de relever que le déplacement des populations ne pourrait être traité uniquement comme un problème humanitaire, mais doit être considéré comme une réponse au défi sécuritaire. Il a ensuite souligné que les gouvernements des pays riverains du Lac en concertation avec les partenaires de la région doivent déterminer les priorités des projets de stabilisation dans les zones affectées afin de mettre en place un fonds régional pour soutenir la population. Le ministre d’Etat, ministre  des Affaires Etrangères et de la Coopération estime qu’aucun aspect de la crise ne soit ignoré ou négligé. M. Hassoumi Massoudou a tenu à lancer un appel à tous les partenaires en vue d’une mobilisation conséquente et d’un soutien adéquat aux efforts des gouvernements des pays de la région dans le cadre de la mise en œuvre des programmes de stabilisation et de relèvement des zones affectées.

Dans la même optique, le ministre d’Etat a réaffirmé l’engagement et la détermination du gouvernement du Niger à poursuivre, avec tous les partenaires, les efforts nécessaires à la réalisation des objectifs assignés pour le bien-être et la prospérité des populations de la zone.

Assad Hamadou(Stagiaire)

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La première session ordinaire du parlement des jeunes a clos ses travaux, le mercredi dernier, à Agadez. La cérémonie s’est déroulée en présence du Gouverneur de la région d’Agadez, du Président du Réseau Parlementaire en Charge des questions relatives au Parlement des Jeunes ; des députés membres dudit réseau ; du Président du Conseil Régional ; de Son Altesse le Sultan de l’Air ; du Président de la délégation Spéciale, Maire de la commune urbaine d’Agadez ; des responsables des Forces de Défense et de Sécurité de la région d’Agadez ; des cadres régionaux, départementaux et communaux ; et de l’ensemble des 171 députés qui composent le parlement junior.

Dans son allocution de clôture, la présidente du Parlement des Jeunes, Mlle Rimana Youssouf Hassane Mayaki, a souligné que « le succès que nous venons d’enregistrer, résulte de la conjugaison d’efforts des uns et des autres.  C’est notamment le cas des responsables régionaux, eux qui n’ont ménagé aucun effort pour d’une part, rendre notre séjour agréable et nous gratifier d’exposés des plus brillant sur des thèmes aussi riches que

variés de l’autre. D’autres structures nationales et internationales se sont jointes à eux pour y apporter leur pierre. » Elle a également ajouté que « Ce succès, c’est aussi ceux qui, du côté de l’Assemblée nationale ont mobilisé députés nationaux, cadres, les accompagnatrices, les anciens jeunes parlementaires et les équipements pour notre encadrement et pour reproduire à des fins pédagogiques, en notre faveur, les procédures parlementaires. »

Mlle Rimana Youssouf Hassane Mayaki a rendu hommage à la population d’Agadez, avec à sa tête Son Altesse  le Sultan de l’Aïr, qui a-t-elle dit, « ont  rendu notre séjour si agréable que nous n’avons même pas vu le temps filer. Nos esprits resteront marqués par le spectacle  impressionnant que nous a offert la fête de BIANOU, célèbre fête spécifique à Agadez. »

 A propos du Bianou, la présidente du Parlement des Jeunes a souligné que « Cette fête est venue nous rappeler en cette ère faite de propagande à fin de domination culturelle, faite de l’emprise des gadgets et autres équipements électroniques souvent très absorbants sur les plus vulnérables que nous sommes, que nous nous devons de rétablir le pont qui nous lie à nos valeurs culturelles qui sont souvent très admirées par les autres, pourvu que nous ayons la volonté de les présenter et de les valoriser. »

 Après avoir rappelé tout les thèmes débattus et les activités menées au cours de cette session, Rimana Youssouf Hassane Mayaki a dit que  « avec tous ces thèmes très instructifs pour nous, le passage du Premier Ministre, accompagnés par certains membres du gouvernement a achevé de nous convaincre que notre pays ne ménage aucun effort pour transmettre aux futures générations les valeurs qui nous sont chères. »

La présidente du parlement des jeunes a enfin lancé un appel à l’endroit de, « ceux qui se sont fait un devoir de nous soutenir dans ce sens  afin qu’ils nous aident à mettre en place un mécanisme de restitution auprès de nos nombreux frères et sœurs qui n’ont pas eu la chance d’être membres du Parlement des Jeunes. »

 Garé Amadou, AP/AN

04 septembre 2020

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La fin des travaux du Forum international sur la résilience des villes a été actée mardi dernier par le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi. Pendant deux (2) jours d’échanges fructueux, les participants, répartis dans quatre (4) groupes thématiques, ont abouti à des résultats jugés satisfaisants par les organisateurs.

Procédant à la clôture des travaux, le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes s’est dit satisfait des résultats atteints lors de ce forum. La particularité du forum international sur la résilience urbaine, a-t-il déclaré, est qu’il s’inscrit non seulement dans le temps, mais aussi dans un cadre transversal qui est la gestion des risques de catastrophes. «Je me réjouis de voir que tous ces partenaires se sont retrouvés autour des quatre thèmes pour pouvoir faire des propositions et des recommandations que nous devrons prendre en charge très rapidement», a déclaré le ministre Laouan Magagi.

Le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes s’est également réjoui de la forte mobilisation des jeunes car, a-t-il poursuivi, la gestion des risques des catastrophes concerne l’ensemble des citoyens. «Chacun de nous doit contribuer dans un très proche avenir, a insisté le ministre Laouan Magagi, à créer d’abord les conditions de la prévention. On dit qu’un dollar investi dans la prévention vaut 7 dollars dépensés dans la réponse à une catastrophe, Donc mieux vaut prévenir que guérir». M. Laouan Magagi a indiqué que les participants au forum de Niamey se sont engagés à créer les conditions du renforcement des capacités des collectivités territoriales, des techniciens et des experts.

Pour sa part, le directeur général de l’Agence de modernisation des villes du Niger a promis que le rapport issu des travaux du forum international sur la résilience urbaine,  sera vulgarisé afin de toucher les personnes qui n’ont pas fait le déplacement de Niamey. Il a annoncé le soutien de son agence au Ministère de la gestion des catastrophes et à l’ensemble des intervenants du domaine, en particulier les villes. «Je tiens à vous assurer du soutien ferme de l’Agence et je me permets de prendre cet engagement que d’ici peu, toutes les villes du Niger seront dotées d’une cartographie des risques et d’une base de données relative. Mais mieux, nous allons vous accompagner à mettre ça en place», a précisé M. Mouctar Mamoudou.

Le directeur général de l’Agence de modernisation des villes du Niger a par ailleurs exprimé son agréable surprise de découvrir, grâce aux travaux du forum, que le Niger regorge d’experts intervenants dans la gestion des risques de catastrophes. «Nous avons des gens qui ont une certaine connaissance sur le sujet. Je voudrais que, avec toutes ces personnes, nous puissions créer le cadre et les conditions pour continuer à travailler ensemble», a-t-il souligné. M. Mouctar Mamoudou a appelé l’ensemble des ressources humaines disponibles à s’inscrire avec l’Agence de modernisation des villes du Niger afin de faciliter la mise en commun des efforts et des compétences disponibles.

Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org/

 

Les travaux du 5ème congrès confédéral ordinaire de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN) ont pris fin, jeudi 22 septembre 2022 au palais des congrès de Niamey. A l’issue des travaux, c’est M. Idrissa Djibrila qui a été reconduit à la tête de la CDTN pour un mandat de 4 ans.

Aussi, les congressistes ont-ils  formulé d’importantes résolutions et recommandations notamment, la révision de la loi n°2019-38 du 18 juillet 2019 qui consacre la composition de la CENI en prenant en compte les représentants des centrales syndicales les plus représentatives ; l’organisation régulière des concours d’intégration à la fonction publique pour résorber le déficit en personnel, le parachèvement des plans de résorption des contractuels dans les secteurs de la santé et de l’éducation pour satisfaire le besoin criard en personnel ; le respect strict de l’engagement pris par le Gouvernement relativement à l’opération de 15.000 parcelles à Niamey, etc.

Lors de la clôture des travaux, le Secrétaire général du Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, M. Malam Moussa Barwama a salué l’esprit qui a prévalu tout au long du congrès. Ainsi, il a au nom des autorités nigériennes, adressé ses félicitations et encouragements au Bureau Exécutif National entrant. «J’adresse mes félicitations aux autres membres du Bureau Exécutif de la CDTN, qui aux côtés du camarade Djibrilla Idrissa, mèneront la centrale au succès, à travers surtout un renforcement des capacités des responsables et de ses militants. Je demeure convaincu qu’au sortir de ce congrès, la CDTN établira de nouvelles stratégies qui lui permettront de jouer pleinement sa partition dans l’atteinte de ses objectifs statutaires. Également, ma conviction est que les responsables de la CDTN et au-delà, du Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale accorderont une attention particulière aux recommandations que vous venez de formuler»,a déclaré le Secrétaire général du Ministère en charge de l’Emploi.

Pour sa part, le SG de la CDTN, M. Djibrilla Idrissa s’est réjoui des résultats auxquels les congressistes sont parvenus après trois jours d’intenses et fructueux débats autour de plusieurs questions d’importance majeure pour la vie de leur confédération, mais au-delà de notre pays. Ainsi, M. Djibril Idrissa a précisé que, le congrès a mis surtout l’accent lors des débats sur les acquis et les difficultés rencontrées notamment sur les questions salariales. Il a assuré que la CDTN fera de cette préoccupation majeure une priorité dans le cadre des négociations déjà entamées mais non achevées avec le gouvernement. «Les amendements apportés à nos textes fondamentaux et au plan d’action ainsi que l’élection des membres du nouveau Bureau Exécutif National dans un esprit consensuel et empreint de solidarité entre les différents syndicats affiliés à la CDTN à la veille des élections professionnelles puisque prévues en 2023, nous réconfortent et laissent présager In-cha-Allah que notre Confédération sortira victorieuse et améliora par la même occasion son pourcentage», estime M. Djibril Idrissa avant d’inviter les syndicats affiliés à tenir leur instance pour dynamiser davantage leur cadre organisationnel, afin d’être prêts pour les futurs enjeux.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep) et Omar Abdou (Stagiaire)

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Les travaux du forum parlementaire pour le renforcement des capacités et le dialogue multi-acteurs ont pris fin le jeudi 17 novembre dernier à Niamey. Ces assises avaient pour thème «Accélérer les progrès vers la Faim Zéro par l’élaboration de législations, politiques et plans d’investissement qui contribuent à l’égalité de genre et à l’autonomisation des femmes dans le secteur agricole». La rencontre a été organisée par le Réseau des Parlementaires de la CEDEAO sur l’Egalité de Genre et les Investissements dans l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire.

A la clôture de ces assises, la députée Mariama Adamou, présidente du comité d’organisation a salué la qualité des interventions des échanges tout au long de cette rencontre. Elle a en outre rappelé les différentes présentations dont ont bénéficié les participants avant d’adresser ses remerciements au Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO) et ses partenaires qui ont contribué pour la réalisation du forum.

Quant à Mme Tacko Ndiaye, représentante de la FAO qui a assisté à cette rencontre par vidéo-conférence, elle a réaffirmé l’engagement de la FAO, de concert avec les agences du Système des Nations Unies, à soutenir le  Réseau des Parlementaires de la CEDEAO sur l’Egalité du Genre et les Investissements dans l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire dans cette démarche.

Ces assises ont été sanctionnées par une déclaration dite ‘’Déclaration de Niamey’’ et la remise des attestations aux participants. Cette déclaration lue par la présidente du Réseau des Parlementaires de la CEDEAO sur l’Egalité de Genre et les Investissements dans l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire section du Niger, la députée Ramlatou Issa comporte plusieurs points. Ainsi, les élus nationaux s’engagent à accélérer la création d’un réseau parlementaire national pour l’égalité de genre et les investissements dans l’agriculture, la sécurité alimentaire et la nutrition pour accélérer les progrès en vue de parvenir rapidement à l’objectif Faim Zéro. Ils se sont aussi engagé à plaider et œuvrer pour que les questions de sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que le droit à une alimentation adéquate soient prises en compte davantage dans le cadre politique et législatif ; d’œuvrer pour la pleine réalisation des droits fonciers des femmes comme soubassement pour leur autonomisation économique ; d’encourager l’utilisation systématique de la budgétisation sensible au genre dans le processus budgétaire tant au niveau des Ministères sectoriels qu’au niveau des collectivités territoriales.

Il s’agit aussi d’assurer que les réponses politiques aux catastrophes crises et à travers les plans annuels d’urgence puissent répondre équitablement aux besoins et aux priorités spécifiques des femmes et des jeunes, en particulier dans les zones rurales, y compris l’adoption de mesures d’atténuation et de long terme ; de consacrer davantage d’efforts à la conception et l’adoption de lois et règlements qui soutiennent le rôle des femmes en tant que productrices, travailleuses, entrepreneuses et commerçantes dans les systèmes agricoles et alimentaires.

Les participants ont aussi appelé les institutions et structures à s’engager à présenter les données statistiques désagrégées en genre selon toutes les dimensions et dans toutes les administrations sectorielles pour produire une base de données factuelles nécessaire aux décideurs, aux usagers, aux collectivités et aux responsables politiques et évaluer l’impact des interventions nationales ; d’initier des lois sensibles au genre dans l’agriculture pour permettre aux femmes et aux jeunes d’accéder aux ressources naturelles ; d’intensifier la mise en œuvre de la Politique Nationale Genre; d’accélérer la mise en œuvre de la Stratégie Nationale d’Autonomisation économique des femmes. Il est également question de renforcer les qualifications et les compétences des femmes et des jeunes filles ; de soutenir l’amélioration des conditions de travail des femmes et des jeunes filles dans le secteur informel ; de promouvoir l’entreprenariat féminin dans tous les secteurs d’activités ; de renforcer et sécuriser l’accès des femmes à la terre, aux ressources productives, aux opportunités économiques et à des financements adaptés à leur situation.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

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Lancé en février 2016 et mis en œuvre par l’ONG Counterpart International, le programme de Gouvernance Participative et Réceptive-Activité Principale (PGR-PA), financé par l’Agence américaine pour le Développement international (USAID) prendra fin le 30 septembre 2021. A cette occasion, Counterpart International a organisé, hier 21 septembre 2021, une cérémonie officielle de clôture de cet important projet, sous la présidence du ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement communautaire, M. Maman Ibrahim Mahaman. La cérémonie s’est déroulée en présence des partenaires de Countpart dont le Haut-Commissariat pour la Modernisation de l’Etat (HCME), le Médiateur de la République, l’Ambassadeur des Etats-Unis au Niger, la Directrice de Mission de l’USAID au Niger ainsi que les acteurs de la société civile dont le Comité National de Veille Citoyenne(CVC) et autres acteurs bénéficiaires du projet.

Dans son intervention, la Cheffe de Projet PGR-PA, Mme Elisabeth Coté, a indiqué que la présente cérémonie est une véritable occasion pour l’équipe de Counterpart International de présenter les résultats du projet et aussi les mécanismes légués aux citoyens et à l’administration nigérienne pouvant assurer leur pérennité. «C’est aussi le lieu pour les témoignages vibrant des principaux partenaires et des bénéficiaires sur l’excellence de notre collaboration mais aussi les succès du projet», a souligné Mme Coté.

Rappelant les grandes lignes dudit projet, Mme Elisabeth Coté a cité la promotion de la gouvernance et des réformes politiques en vue d’un accès équitable à l’éducation, à la santé et aux services de sécurité ; une participation accrue des citoyens et une réactivité de la part du gouvernement aux priorités des citoyens à travers les dialogues multi-acteurs, les plaidoyers, des partenariats sociaux, un programme de communication et d’information visant à mobiliser l’engagement communautaire. Il y a aussi, un dialogue interactif et inclusif, entre les citoyens et l’Etat : les organisations de la société civile, les organisations communautaires, les chefs traditionnels et religieux, les agences gouvernementales, les élus, les forces de sécurité et les médias, qui ont été au cœur des interventions du projet PGR-PA, durant sa mise en œuvre.

Quant au ministre Maman Ibrahim Mahaman, il a indiqué que durant 5 ans, Counterpart et l’USAID ont sans cesse accompagné les efforts du gouvernement nigérien à relever les défis de la bonne gouvernance et de la promotion du dialogue constructif et inclusif entre les différentes parties prenantes, pour générer la culture de la.    redevabilité et le bon esprit citoyen. Le ministre de l’Aménagement du territoire a par la suite rappelé les principales réformes structurantes apportées suite à l’intervention du projet et dont l’aboutissement va impacter considérablement la délivrance des services publics de qualité à tous les échelons. Il s’agit, selon lui, de la révision de la LOSEN, les stratégies de redéploiement dans le domaine de l’éducation nationale, la mise en place d’un guide de mobilité des ressources humaines dans le secteur de la santé publique, la mise en place des organes de veille et de contrôle citoyen de l’action publique dans toutes les communes d’intervention du projet, la mise en place de la plateforme digitale de participation citoyenne à la mise en œuvre de prestation de services publics, l’accroissement de la participation et de l’engagement des femmes dans le sphère de la vie publique. «Tous ces acquis constituent une preuve tangible et indéniable de l’engagement de Conuterpart dans la promotion de la bonne gouvernance et l’enrichissement de la démocratie dans notre pays», a-t-il ajouté.

Le ministre Ibrahim Mahaman a saisi l’occasion pour exprimer, au nom des plus hautes autorités nationales et du peuple  nigérien, la gratitude et la reconnaissance du Niger, pour les services rendus à la nation nigérienne. «Le Niger s’inscrit dans la logique de la durabilité, à travers la capitalisation et la pérennisation de l’ensemble des acquis du projet PGR-PA. J’ose espérer de la part de nos partenaires d’autres acquis, d’autres projets», a souhaité le ministre en charge du Développement communautaire.

Intervenant à son tour, l’Ambassadeur des Etats Unis au Niger, M. Eric P. Whitaker, a souligné que les activités de PGR-PA et toutes les autres soutenues par l’USAID permettront au Niger de consolider ses acquis démocratiques, d’améliorer sa gouvernance et de renforcer la cohésion sociale. «Bien que la PGR-PA arrive à son terme, nous espérons que ses réalisations resteront à travers les Comités de citoyens et d’autres outils permettant aux citoyens de s’engager régulièrement dans des réformes politiques pour améliorer les prestations de services. Ainsi, il appartient désormais à chacun de poursuivre des actions similaires pour renforcer la gouvernance démocratique», a espéré M. Whitaker.

Plusieurs bénéficiaires de l’administration publique comme de la société civile, en provenance des régions et des communes d’intervention du projet ont pris la parole pour témoigner des avantages et acquis engrangés dans le cadre des 5 ans de mise en œuvre du Projet de Gouvernance Participative et Réceptive-Activité Principale (PGR-PA) au Niger.

Mahamadou Diallo(onep)

22 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga, a présidé le 30 juin dernier, la cérémonie de clôture du séminaire régional sur la gestion des conflits locaux et communautaires dans la zone frontalière du Liptako-Gourma, tenu du 28 au 30 juin à Niamey. À l’issue des travaux, les participants ont rendu public une déclaration dite Déclaration de Niamey, contenant des recommandations formulées à l’attention des parties prenantes afin d’asseoir une paix durable dans la zone du Liptako-Gourma.

Il ressort en effet de cette déclaration que la situation sécuritaire actuelle très volatile dans la zone du Liptako-Gourma reste préoccupante parce que le nombre des déplacés a franchi le cap de 1,000,000 suite aux attaques meurtrières perpétrées par les terroristes et autres groupes armées non identifiées (GANE). A cet effet, souligne la déclaration, les prérogatives des Médiateurs de la République dont la finalité de leur mission est l’émergence d’une médiation pour le développement doivent être mises en exergue pour aider les gouvernements à trouver une solution durable.

Entre autres recommandations formulées, les participants demandent aux décideurs de faire un travail de sensibilisation au niveau des médias internationaux par rapport à l’utilisation des expressions ‘’djihad, islamiste, extrémiste’’… qui traduit une mauvaise compréhension des conflits qui minent la zone du Liptako entretenant la confusion entre divers groupes criminels. Le séminaire recommande aussi de repenser les politiques sécuritaires qui sont défaillantes dans nos Etats ; de mener des études pour clarifier l’identité des groupes armés ; d’impliquer les chercheurs dans la lutte contre l’extrémisme violent, etc.

A l’endroit des Médiateurs, le séminaire recommande l’intensification de leur implication aux questions de gestion des conflits ; la capitalisation des expériences et des bonnes pratiques des programmes et projets travaillant dans le domaine de lutte contre l’extrémisme violent, la gestion des conflits et la cohésion sociale ; la création d’une synergie d’actions dans la mise en place des médiateurs locaux ; le plaidoyer auprès des chefs d’Etat de la zone du Liptako-Gourma pour la prise en compte des recommandations du présent séminaire et la mutualisation de leurs efforts ; l’implication des populations des zones de conflits dans la gestion desdits conflits ; l’information, l’éducation, la communication en rapport avec notre culture (nos traditions, notre religion et notre histoire,..).

Des recommandations sont également formulées à l’attention des chefs traditionnels et religieux, des partenaires techniques et financiers et de la société civile et les organisations à base communautaire. La déclaration demande notamment à ces acteurs, d’intensifier les dialogues inter et intra-communautaires afin de contribuer dans la résolution des conflits à la base ; de renforcer le soutien technique et financier aux Médiateurs dans le cadre de l’accomplissement de leur mission institutionnelle ; de renforcer la confiance entre les populations et les FDS en encourageant les dialogues civils-militaires. 

Dans le discours de clôture, le Médiateur de la République a salué la pertinence des recommandations qui ont été formulées et l’atteinte des objectifs assignés au séminaire. À travers la déclaration de Niamey, a-t-il déclaré, «nous réaffirmons une fois de plus en tant que Médiateurs notre engagement à améliorer la qualité  de la gouvernance dans notre espace». Me Ali Sirfi Maiga a fait remarquer que les discussions ont fait ressortir la nécessité de concilier les impératifs sécuritaires avec la création d’infrastructures, et la création d’emplois. «Des questions aussi importantes que celles de l'aménagement du territoire, la création d'organes de veille, la faible représentation de certaines communautés dans les instances de prise de décision, la limite des modèles de règlements traditionnels, l'implication des femmes et des jeunes dans le processus du dialogue, l'investissement dans la prévention», a souligné le Médiateur de la République. Les participants ont, selon Me Ali Sirfi Maiga, souligné que c'est en travaillant ensemble dans la solidarité et la fraternité sans jurer avec nos convictions spirituelles et religieuses les plus intimes que «nous pouvons atteindre les objectifs énoncés dans notre déclaration».

Notons que le Médiateur de la République  a décerné des témoignages officiels de satisfaction aux acteurs impliqués dans la promotion de la paix et de la sécurité.

 Oumar Issoufou(onep)

05 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le président de la Commission nationale des droits humains, M. Maty Elhadji Moussa, a présidé, hier matin à Niamey, une rencontre de présentation des résultats de l’étude diagnostique des obstacles à l’instauration d’un climat de confiance entre les force de défense et de sécurité (FDS) et les populations. Cette étape importante, s’inscrit dans le cadre du programme « Appui aux Forces de Sécurité des membres des pays du G5 Sahel pour la lutte contre l’impunité et le renforcement de leurs liens avec les populations ». Ledit programme qui a démarré en 2020, est financé par l’Union Européenne et exécuté par l’Institut danois des Droits de l’Homme (IDDH), au Niger, au Burkina Faso et au Mali.

Cette cérémonie a permis de partager les résultats de ladite étude, réalisée en 2021. En effet, le programme « Appui aux Forces de Sécurité des pays membres du G5 Sahel pour la lutte contre l’impunité et le renforcement de leurs liens avec les populations » se base en grande partie sur son expérience avec ses partenaires au sein des trois (3) pays. Pour l’exécution de ce programme, trois (3) Institutions nationales des trois (3) pays ont été maintenues pour la réalisation de cette étude sur les relations entre les populations et les Forces de sécurité.

L’IDDH est l’Institution Nationale des Droits de l’Homme du Danemark qui est doté d’un mandat international à côté de son mandat national. Il est présent en Afrique de l’Ouest, en particulier au Niger, depuis plusieurs années et entretient des partenariats solides avec divers acteurs étatiques et non-étatiques de promotion et de protection des droits humains.

L’IDDH remercie ses partenaires qui ont contribué à l’aboutissement de cette étude et formule le vœu que ses résultats et recommandations puissent contribuer à une meilleure compréhension des défis qui se posent dans les relations entre forces de sécurité et populations au Niger afin de mieux les prendre en charge.

« Notre souhait, a indiqué son représentant, est aussi qu’ils puissent contribuer au renforcement du système national des droits humains à travers l’instauration, sinon le renforcement d’une collaboration permanente entre la CNDH et les Forces de sécurité afin de mieux protéger les droits humains au Niger.

Dans son intervention, le président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), Elhadji Mati Moussa a rappelé que cette étude a pour objectif de dresser un état des lieux des relations entre les populations et les forces de défense et de sécurité (FDS) à savoir les Forces Armées Nationales, la Gendarmerie Nationale, la Garde Nationale, la Police Nationale, la Protection Civile, la Douane et les Eaux et Forêts. Il s’agissait plus spécifiquement, d’évaluer notamment la nature et le degré de dialogue, de collaboration et de confiance entre populations et FDS ; d’identifier les principaux obstacles à l’instauration des relations de confiance entre populations et FDS par régions cibles et segments de la population ; de répertorier éventuellement les cas de violations des droits humains

En effet, « contrairement aux agissements des groupes armés non étatiques qui agissent sans foi ni loi, les forces républicaines ont le devoir d’adopter une posture protectrice des droits et libertés des citoyens. Même en état de guerre le respect des lois et règlements doit les animer pour davantage inspirer confiance aux populations dont la collaboration leur est nécessaire pour gagner les batailles contre l’ennemi » a affirmé M. Maty Elhadji Moussa.

Auparavant, M. Boukar Youra, représentant de l’IDDH, a dans sa présentation,  souligné que les résultats issus de cette étude sont le fruit d’une compilation et d’une analyse des données recueillies auprès des groupes cibles qui ont exprimé leurs ressentis, leurs vécus et le regard qu’ils ont sur la situation sécuritaire, les réponses qui y sont apportées, les rapports qu’ils ont avec les forces de défense et de sécurité (FDS) dans leur diversité.

L’étude a formulé des recommandations à l’endroit de toutes les parties prenantes notamment : l’Etat, la CNDH, l’IDDH, les FDS, les communautés etc.

Elle recommande notamment l’organisation d’un débat national inclusif sur la sécurité et la défense nationale ; l’appui aux FDS pour qu’ils disposent d’un manuel d’instruction civique.

Par Souleymane Hama Amadou (stagiaire)

Source : http://www.lesahel.org/

 

CNDP Brigi voulait-il arranger l’image de Issoufou ?Selon une source bien informée, Brigi Rafini, président du Cndp, a échoué dans sa tentative de rapprochement entre la mouvance présidentielle et l’opposition politique. L’intention de Brigi était simplement de ramener l’opposition politique sur la table des négociations par le biais du conseil national du dialogue politique (Cndp) par rapport au code électoral. Malheureusement, ce coup fourré n’avait pas réussi et le clin d’œil au Président Issoufou lors de la 72e session des Nations Unies n’avait pas eu lieu. Selon nos sources, des partis politiques de la majorité ne seraient pas du tout d’accord avec le Cndp par rapport au tripatouillage des textes du code électoral pour la désignation du président de la CENI et son adjoint.

29 septembre 2017
Source : Le Monde d'Aujourd'hui

Le mercredi 12 octobre 2022, a été installé, dans la salle de réunion de la primature, le Comité technique chargé de revisiter les textes du Conseil national du dialogue politique (CNDP).

C’était sous la présidence du Premier ministre Chef du Gouvernement, Ouhoumoudou Mahamadou, son président. En présence des représentants des partis politiques de la majorité, de l’opposition, et des non-affiliés, ainsi que des témoins et des partenaires. Ce comité est l’émanation de la première réunion du CNDP, le 09 septembre 2022, après plusieurs années de mise en berne savamment orchestrée. A l’occasion de l’installation de ce Comité chargé de réfléchir sur le décret portant création du CNDP et son règlement intérieur, le Chef de file de l’Opposition, M. Tahirou Saidou, a appelé toutes les parties prenantes à faire preuve d’un sursaut patriotique pour ne tenir que de l’intérêt du pays. « J’ose espérer que les membres du Comité vont aller jusqu’au bout dans leur travail », a-t-il soutenu, avant d’affirmer que l’opposition, pour sa part, est disposée « à travailler pour l’intérêt de notre pays et non pour l’intérêt de quelqu’un », tout en appelant tous les membres du CNDP à faire un travail de qualité. Il est fort à souligner que les nigériens attendent beaucoup du Conseil national du dialogue politique qui réunit les représentants de la crème des partis politiques, et qui a pu par le passé régler beaucoup de questions. Mais depuis une décennie jusqu’à la suspension de ses travaux depuis des années, les réunions du CNDP ont été l’occasion de démonstration de force d’un groupe politique fort de sa majorité alors que la règle cardinale du CNDP est le consensus. Car, les nigériens, de quelque bord qu’ils soient, doivent être d’accord sur l’essentiel, autrement l’intérêt national et le devenir du Niger. Rappelons que c’est dans cet esprit que le CNDP a d’ailleurs été institué en 2004 par décret n°2004-030/PRN/PM. Le CNDP se veut « un cadre permanent de prévention, de règlements des conflits politiques et de concertations entre ses membres autour des questions d’intérêt national », peut-on lire dans le communiqué du Conseil des ministres qui l’a adopté. Le CNDP a également pour objectif de contribuer au renforcement de l’unité nationale. De ce point de vue, le CNDP ne peut pas ignorer la situation préoccupante de l’insécurité, de la pauvreté et de la cherté de la vie. Il y a également la question des prisonniers politiques qu’il ne doit pas occulter et qu’il est d’ailleurs urgent d’examiner, presque deux (2) après les élections. C’est une question politique, elle doit être réglée politiquement.

BISSO