Niamey, circuler à pieds, sur deux roues ou en véhicule représente des dangers pour soi même ou pour les autres usagers de la route. En effet, pour éviter ces dangers, il est indispensable de connaître les principes et règles de la circulation ou code de la route et surtout les respecter, mais au-delà faire preuve de plus vigilance. Si le code de la route était justement respecté, cela nous aurait permis d’assurer non seulement la fluidité de la circulation mais aussi d’éviter les accidents de la route.
A Niamey, circuler sur deux ou quatre roues représente un sérieux casse-tête. En effet, il suffit juste de sortir de chez soi pour constater de visu ce phénomène. Au sortir de chez vous jusque-là où vous allez il vous faut notamment être très prudent et beaucoup chanceux pour rentrer chez soi saint et sauf. Ainsi dit, les accidents de circulation sont assez fréquents dans notre capitale. En tout cas, il est fort probable de rencontrer au moins un cas d’accident par jour, de surcroit grave. Cependant, quelque soit la prudence dont vous faites preuve, jusque où vous allez, vous avez le coeur qui bat, pour la simple raison que vous pouvez vous faire percuter à tout moment ou être victime des dommages causés par le non respect du code de la route, l’imprudence et la malveillance de certains usagers. Et ce, en dépit du code de la route qui regroupe l’ensemble des règles qui réglementent la circulation routière. En effet, ce code se doit d’être respecté par les piétons, les cyclistes, les motocyclistes et les automobilistes afin d’assurer la fluidité de la circulation et d’éviter les accidents de la route.
Malheureusement, ce n’est pas le cas. Nombreuses sont les personnes qui se comportent comme bon leur semble vis-à-vis de la circulation routière. Dans une telle démarche il ne peut qu’y avoir du charivari. Entre autre, il est important de noter que pas mal de facteurs sont à la base de cette dégoutante circulation.
L’attitude de nos usagers
En plein coeur de la capitale, Il est vraiment rare de voir les conducteurs d’engins à deux ou quatre roues conduire à une vitesse minimale. Vous avez l’impression que tout le monde est pressé. Certains du fait qu’ils se trouvent dans un cas d’urgence et d’autres, simplement parce qu’ils se trouvent être sous l’effet des stupéfiants qui ne leur laisse aucunement pas le temps de décider, voir de raisonner afin de conduire à une allure raisonnable. Et faudrait-il l’ajouter, le nigérien ne respecte simplement pas le code routier, ne serait ce que la distance de sécurité censé être entre usagers.
aussi l’utilisation des téléphones portables au volant et le stationnement en pleine route pour s’acheter des produits de consommation ou autre choses du genre. Rappelons également que si certains chauffeurs conduisent mal c’est parce qu’ils n’ont aucune notion du code de la route bien qu’en possèdent parmi eux, ceux qui ont des permis de conduire. Cela n’est tout de même pas surprenant quand l’on sait comment se délivrent les permis de conduire un peu partout au Niger et précisément à Niamey. L’attitude des charretiers En plus d’obstruer les rues et les trottoirs, certains vendeurs ont trouvé dans ce moyen une manière as tueuse d’éviter les percepteurs de marché. En effet, ces derniers se disent qu’en étant fixé à un endroit précis dans un marché, l’on ne peut en aucun cas échapper aux taxes et impôts. Conséquemment, les routes deviennent pour eux un refuge. En plus d’obstruer les rues et les trottoirs, certains vendeurs ont trouvé dans ce moyen une manière as tueuse d’éviter les percepteurs de marché. En effet, ces derniers se disent qu’en étant fixé à un endroit précis dans un marché, l’on ne peut en aucun cas échapper aux taxes et impôts. Conséquemment, les routes deviennent pour eux un refuge. IMPACT SECURITAIRE Un peu partout aux abords de nos routes, abondent les charretiers. En effet leur installation sur les voies constitue un frein à la fluidité de la circulation. Ces derniers sont non assurés, du coup quand ils créent un dommage, il ne participe pas à la réparation. Alors que, quand ils subissent un dommage, ils exigent d’être dédommagés, témoigne un piéton. Il faut aussi noter que leur attitude engendre souvent des accidents et même grave d’ailleurs. Non seulement, ils mettent la vie des citoyens en danger en même temps qu’ils exposent la leur. Un riverain des environs de KATAKO affirme que les charretiers, souvent sous l’effet de certains stupéfiants conduisent notamment mal à telle enseigne que, quand vous les voyez venir, vous êtes tenu de leur céder le passage afin de sauver votre vie. Par ailleurs ces charretiers s’installent le plus souvent sur le trottoir en obligeant les piétons à circuler sur la route. Ce qui peut être à l’origine des accidents de circulation. Comble de stupéfaction il nous est au cours de notre randonnée au grand marché arrivé de constater que certains vendeurs ambulants sont carrément installés sur le goudron, aux vues aussi des autorités municipales. IMPACT SOCIO ECONOMIQUE Le phénomène des charrettes est devenu un calvaire que tout le monde s’en plaint. Il suffit de circuler sur un engin à 2 roues ou dans une voiture pour être confronté à cette calamité. La moindre petite course dans les environs du marché prend des allures d’un véritable parcours de combattant. Si bien que certains conducteurs de taxi refusent carrément de déposer leurs clients aux alentours des marchés quel que soit le montant de la course que vous leur proposez. Ce qui oblige certains clients face à de telles situations, qui même étant dans un taxi préfèrent continuer leur course à pied. C’est Ainsi que Moussa. B, chauffeur de taxi devait nous confier : « pour nous conducteurs de taxi, il est rare de prendre des clients allant vers le grand marché, le petit marché et le fameux marché de katako, car, fréquenter ces zones nous fait perdre plus de temps que prévu et consommer plus de carburant. IMPACT SANITAIRE Malgré les efforts déployés par les autorités actuelles pour faire de Niamey une belle capitale, ceux-ci se heurtent malheureusement au comportement néfaste de certains individus dont les charretiers et pousse-pousse. En effet il est courant de voir les vendeurs de fruits particulièrement les brouettes répandent à même le sol des écorces d’ananas, de Yalow et même des épluchures d’oranges contribuant de ce fait à une dégradation de l’environnement. L’attitude de la police routière Il faut aussi impacter ce cafouillage aux agents de la police chargés d’assurer la circulation routière. Ceux-ci sont impliqués dans cette affaire car nos regards les observe toujours en train courir après les conducteurs non en règles qui eux à leur tour troublent la circulation. Au-delà, cette débandade engendre même des accidents. Pourtant c’est cette même police, notamment censé ordonner la circulation qui est la principale cause de ce charivari. L’on remarque aussi souvent des conducteurs, manquer aisément de respect au code de la route, mais qui par le poids de leur extra-nigérienneté ne font l’objet d’aucune sanction par la police qui en témoigne visiblement de la scène.
Nous préférons ne pas en dire plus…
LE LAXISME DES AUTORITES
Bien vrai que quelques efforts sont faits pour mettre fin à ce calvaire qu’occasionnent les charretiers sur nos voies, mais tout de même le problème demeure. A l’évidence il faut imputer ce désordre dans la circulation aux charretiers qui ne semblent pas avoir une grande conscience des nuisances qu’ils causent, force est de reconnaître que des autorités à différents échelons ont une grande part de responsabilité dans ce phénomène. En premier lieu les services de la mairie, notamment la voirie et la police municipale qui ont comme cahier de charge respectifs de désencombrer les rues et veiller à la fluidité de la circulation.
Des précautions à prendre
Il serrait indispensable de prendre des mesures coercitives vis-à-vis de ce phénomène et de les faire respecter à la lettre. Ainsi dit, il serrait également indispensable qu’ensemble le ministère du transport, les moniteurs, la police nationale et celle municipale s’investissent corps et âme dans leurs taches respectives et tiennent compte des engagements qu’ils se sont fixés lors de la prise de fonction. C’est sans nul doute de cette façon que l’on pourra asseoir la sureté sur nos voies et dans nos agglomérations. Pour ainsi dire, si chacun faisait convenablement ces devoirs, nous serions tous à l’abri de ces dommages que nous nous causons nous même.
Amadou. I