Politique
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement Adamou Mahaman a conduit une délégation du Niger à la Conférence des Nations Unies sur l’Eau qui s’est tenue du 22 au 24 mars 2023 à New York aux Etats-Unis. Dans son allocution, du haut de la tribune des Nations Unies, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a indiqué que, le Niger, bien qu’étant un pays sahélien, dispose d’un important potentiel agricole et en eau pour faciliter l’atteinte des objectifs de son développement économique et social à condition que toutes les ressources en eau soient mobilisées et exploitées.
Les enjeux sont par conséquent considérables, l’eau étant non seulement essentielle à la vie mais aussi indispensable à un développement plus inclusif et durable. C’est pourquoi du reste a déclaré le Ministre Adamou Mahaman, le Président de la République, Chef de l’Etat, Mohamed Bazoum a placé l’eau au centre du développement dans son programme de gouvernance avec des engagements visant à assurer 100% de la desserte en eau potable des centres urbains, à rehausser le taux de couverture à 55% en milieu rural et à réduire à 36% le taux de défécation à l’air libre. Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a indiqué, devant les représentants de tous les pays membres des Nations Unies présents à ce grand rendez-vous sur les questions de l’eau, qu’aujourd’hui, au Niger, les engagements pris par le Président de la République, Chef de l’Etat sont en train d’être honorés avec rigueur et célérité par son département ministériel à la grande satisfaction des populations bénéficiaires des ouvrages et infrastructures hydrauliques. Les réponses à ces engagements et promesses ont consisté à l’intensification des investissements dans les infrastructures et les actions de sensibilisation pour un changement de comportement.
Cette vision du Président de la République, Chef de l’Etat, a précisé le Ministre Adamou Mahaman, se traduit par la réalisation du barrage de Kandadji et d’autres ouvrages communs et d’intérêt commun, la mise en œuvre du vaste projet de la plateforme intégrée pour la sécurité de l’eau au Niger, la poursuite de la mobilisation des financements des projets et programmes structurants du secteur retenu dans le Plan de Développement Economique et Social(PDES) et dont la table ronde de Paris donne de réels espoirs, la promotion et la mise en place d’outils de contrôle de la qualité des eaux et des mesures d’anticipation des risques climatiques à tous les niveaux de la gestion de l’eau. Enfin, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a réitéré l’engagement sans cesse croissant du gouvernement à intensifier les actions et honorer tous les engagements internationaux auxquels il a régulièrement souscrits tout en concrétisant les promesses faites aux populations par le Président de la République dans son programme politique et de gouvernance.
En marge des travaux de cette conférence internationale sur l’eau, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a participé à plusieurs événements parallèles et panels organisés par des institutions internationales intervenant dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. C’est ainsi qu’il a répondu à plusieurs questions au cours des panels sur l’accélération de l’accès aux services d’hygiène et d’assainissement, l’eau et l’adaptation au changement climatique dans un contexte transfrontalier, les défis de l’eau dans les contextes fragiles en Afrique, les objectifs du développement durable dans un contexte humanitaire, le leadership politique du Sahel dans le domaine de l’eau, l’eau pour la santé et l’accélération de la coopération transfrontalière dans le domaine de l’eau.
L’agenda du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement à la Conférence des Nations Unies sur l’Eau a aussi été marquée par la signature avec ses pairs des pays du Sahel d’une déclaration en faveur de l’accroissement des investissements dans le secteur de l’eau et de l’assainissement dans tous les pays du Sahel, et la signature d’une lettre d’intention avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) qui s’est engagée à accompagner la construction au Niger d’un laboratoire de contrôle de la qualité et de la sécurité de l’eau de dernière génération.
Peu avant la cérémonie officielle de clôture de cette conférence, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement et sa délégation ont eu une séance de travail avec le bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets. Cette rencontre a été l’occasion pour le ministre Adamou Mahaman d’échanger avec les responsables de cette institution sur les priorités de développement du Niger et l’appui qu’elle pourrait apporter à notre pays dans le sous-secteur de l’hydraulique.
Moustapha Alou DAID/RP/MHA
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Abidjan la capitale ivoirienne a abrité, les 17 et 18 octobre derniers, la Conférence des Premières Dames de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel sur le thème « Protection de l’Enfant : quelle contribution des Premières Dames dans la lutte contre les violences, la traite, l’exploitation et le travail des enfants » et « Autonomisation des femmes et dividende démographique SWEDD ».
Sur invitation de Mme Domique Ouattara, Première Dame de la Côte d’Ivoire, Dr Lalla Malika Issoufou Mahamadou, Première Dame du Niger, Mme Fatouma Bah Barrow
Première Dame de Gambie, Mme Rebeka Akufo Addo Première de Ghana, Mme Aminata Maïga Keita Première Dame du Mali, Mme SikaKaboré Première Dame du Burkina Faso, Mme Mariem Mint Ahmed Première Dame de Mauritanie, Mme Marène Sall Première Dame du Sénégal, Mme Sia Nyama Koroma Première Dame de Siera Leone et les représentantes des Premières Dames de la République Fédérale du Nigeria, de la Guinée, du Bénin et du Togo se sont réunies au Palais des Congrès du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire pour partager leurs expériences, fédérer leurs efforts en matière de protection des enfants afin de mener des concertations pour la mise en œuvre d’une stratégie commune visant à soutenir les efforts des gouvernements de leurs pays respectifs.
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Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, accompagné de la Première Dame, Dr. Lalla Malika Issoufou Mahamadou, est arrivé hier mercredi en fin d’après-midi, à Lyon, en France, où il participera, à la 6ème Conférence de Reconstitution des Ressources du Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, le Paludisme et la Tuberculose qui s’ouvre ce matin.
Cette réunion, qui vise à mobiliser un minimum de 14 milliards de dollars pour la période 2020- 2022, est présidée par le Chef de l’Etat français, SEM Emmanuel Macron. Elle regroupe également d’autres Chefs d’Etat, des dirigeants de la Société Civile, du Secteur Privé, et des communautés touchées par les trois maladies.
L’objectif principal est d’éradiquer ces trois épidémies mortelles d’ici à 2030. Il s’agit notamment de réduire de moitié le taux de mortalité dû à ces trois maladies, d’empêcher 234 millions d’infections durant ces trois prochaines années, de sauver 16 millions de vies et de construire des systèmes de santé plus solides d’ici à 2023.
Aujourd’hui, près de 36 millions de personnes vivent avec le Sida et les trois maladies font globalement quelque trois millions de morts par an.
Le Fond Mondial, qui tient sa première rencontre en France à la demande de SEM Emmanuel Macron, organise depuis sa mise en route en 2002, une levée de fonds tous les trois ans. Ce qui a permis, estime le Fonds, de sauver 32 millions de vie.
Son Directeur Exécutif, M. Peter Sands, a d’ailleurs déclaré : « Nous avons réalisé des progrès extraordinaires, mais nous sommes encore confrontés à des défis colossaux que nous devons surmonter pour atteindre la cible de l’objectif de développement durable N°3 d’en finir avec les épidémies. »
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Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga, a animé mercredi dernier une conférence débat à l’Université Suisse UMEF du Niger sur la connaissance de l’institution « Le Médiateur de la République ». Cette conférence s’inscrit dans le cadre de la semaine de l’étudiant organisée chaque année dans cette université. Elle vise à faire découvrir aux étudiants de cette université en droit, en administration et en management, l’institution le Médiateur de la République, cette institution de protection et de défense des droits des citoyens contre le dysfonctionnement de l’administration.
Après le mot de bienvenue du Recteur de l’université UMEF de Niamey, le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga, a salué cette initiative d’organiser une conférence débat sur l’institution qu’il préside. Il s’agit pour le Médiateur de la République, qui accorde une importance capitale à l’éducation et à la formation professionnelle, d’édifier les étudiants sur le rôle du Médiateur, la saisine du Médiateur de la République, les conditions de recevabilité d’un recours au Médiateur de la République, et sur comment saisir le Médiateur de la République.
Toutes ces interrogations ont trouvé leurs réponses à travers une présentation power point de l’institution par l’un des Conseillers du Médiateur de la République. Répondant ensuite aux questions des étudiants, Me Ali Sirfi Maiga a d’abord précisé que le Médiateur de la République est une autorité administrative indépendante investie d’une mission de service public instituée par la loi No 2011-18 du 8 août 2011, modifiée et complétée par la loi No 2013-30 du 17 juin 2013. Il est chargé d’intervenir auprès des administrations publiques en vue de réparer les torts commis aux citoyens du fait de leur dysfonctionnement ou des abus de leurs agents. Le Médiateur de la République est chargé aussi de régler de manière consensuelle les litiges opposant les citoyens à l’administration, aux collectivités territoriales, aux établissements publics et aux organismes investis d’une mission de service publique. Il doit aussi contribuer à la modernisation de l’Etat par des propositions de mesures de réformes et d’amélioration des services publics ; défendre les droits de l’enfant et des personnes vulnérables ; assurer l’accès des citoyens à l’information publique et aux documents administratifs ; et accomplir toute action de conciliation entre l’administration publique et les forces socioprofessionnelles.
A la question de savoir qui peut saisir le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga a répondu qu’il s’agit de toute personne, physique ou morale, victime de dysfonctionnement d’une administration de l’Etat, d’une collectivité territoriale, d’un établissement public, du Président de la République, du président de l’Assemblée Nationale, du Premier Ministre, des Présidents des autres Institutions de la République, des Présidents des Conseils Régionaux et Communautaires, les Médiateurs des autres pays pour les réclamations dont ils auront été saisis, les représentants des mineurs, des autorités et organismes en charge des questions des mineurs, les personnes vulnérables ou leurs représentants, le Médiateur de la République lui-même. Après un débat fort enrichissant entre les étudiants de l’Université Suisse UMEF du Niger et le Médiateur de la République, la conférence s’est achevée sur une note de satisfaction générale.
(Cellule communication MR)
16 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La ministre de la Fonction Publique et de la Reforme Administrative, Mme Ataka Zaharatou Aboubacar assurant l’intérim du ministre des Transports a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture des travaux de la conférence finale du Projet «Adaptation au changement climatique, Développement agricole pour la sécurité alimentaire», ANADIA phase II. Ce projet mis en œuvre par la Direction de la Météorologie Nationale en collaboration avec plusieurs autres institutions est financé par l’Agence italienne pour la Coopération au développement. Durant deux jours, différents sujets seront exposés par les experts du domaine de l'hydrométéorologie du Niger et de l'Italie. Les travaux portent aussi sur l'évaluation indépendante des effets du projet.
ANADIA est mis en œuvre au Niger par la Direction de la Météorologie Nationale en collaboration avec plusieurs autres Institutions étatiques nigériennes notamment la Direction de l’Hydrologie Nationale, la Direction Générale des Ressources en Eau du Ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement, la Direction des Statistiques Agricoles du Ministère de l'Agriculture, la Cellule de coordination du système d'alerte précoce, CC/SAP et du Conseil National de l'Environnement pour un Développement Durable (CNEDD). La mise en œuvre de ce projet est faite avec le soutien du Centre National de recherche italien (CNR) à travers l'Institut de Bioéconomie (IBE) d’Italie qui coordonne le projet au niveau international et l'Université Polytechnique de Turin (Italie) qui en est le bras scientifique.
Dans sa 2ème phase, ANADIA, à travers une approche de recherche et formation pour le développement, a permis de développer, tester et mettre en œuvre des outils pour la gestion du risque d'inondation au Niger. Il s'agit notamment de l'assistance agrométéorologique aux producteurs, du Système Local d'Alerte Précoce aux Inondations de la Sirba (SLAPIS) qui est opérationnel depuis 2019, de la mise en place des Plans Villageois de réduction du risque climatique et l'élaboration d'une Base de données numérique sur les impacts des inondations au Niger.
A l’ouverture des travaux, la ministre des Transports par intérim a déclaré que l’assistance Agrométéorologique aux Producteurs Ruraux est un outil efficace pour la réduction des risques climatiques sur l'agriculture mais aussi pour valoriser les opportunités que la variabilité climatique offre en cas d'année excédentaire. «C'est un processus qui a permis de renforcer la collaboration entre les différents niveaux étatiques et dont les autorités locales se sont appropriées», a ajouté Mme Ataka Zaharatou Aboubacar. Pour la ministre, cette activité mérite d'être mise à l'échelle et mise en œuvre de façon durable comme une activité régalienne de la Météo Nationale. Mme Ataka Zaharatou Aboubacar a précisé que le SLAPIS est un exemple de valorisation des connaissances scientifiques et locales intégrées avec des outils techniques et technologiques au profit des communautés locales qui sont parties prenantes à travers leur implication directe à cette initiative. «Sa mise en œuvre effective, l'année passée, a contribué à prévenir les populations riveraines de la Sirba mais aussi de la Ville de Niamey sur l'occurrence et les hausses des niveaux des crues, aidée en cela par les prévisions d'alerte de la Direction de la Météorologie Nationale», a-t-elle indiqué.
Auparavant, le ministre de l’Agriculture, Dr Alambedji Abba Issa a rappelé que la Stratégie de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle et de Développement Agricole Durable, l'Initiative 3N «les Nigériens Nourrissent les Nigériens» ont été adoptées et mise en œuvre depuis 2012 pour sortir définitivement le Niger des conséquences désastreuses des aléas climatiques et du cycle infernal des famines et garantir les conditions d'une pleine participation des populations. Selon le ministre de l’Agriculture, il s'agit de manière spécifique de renforcer les capacités nationales de productions alimentaires, d'approvisionnement et de résilience face aux crises alimentaires et aux catastrophes».
Pour sa part, la représentante de l’ambassade d’Italie au Niger a dit que cette initiative, fruit d’une décision conjointe du gouvernement italien avec celui du Niger, témoigne de la volonté italienne d’accompagner le Niger dans un important domaine qui est celui de la préservation des catastrophes environnementales dans lequel l'Italie et le Niger doivent relever des défis communs. Selon la représentante de l’ambassade d’Italie au Niger, la prévention des urgences humanitaires s'inscrit dans le cadre plus vaste des relations bilatérales entre l'Italie et le Niger qui a pu se consolider ces dernières années grâce également à l'ouverture de l'Ambassade d'Italie à Niamey en février 2017.
Mamane Abdoulaye(onep)
15 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Les travaux de la Conférence Internationale de Marrakech sur la Justice, deuxième édition ont débuté lundi dernier dans la « Cité Ocre » du Royaume Chérifien. Avec pour thème : Justice et investissement : Défis et enjeux, la conférence, placée sous le haut patronage du Roi Mohamed VI, a enregistré la participation de plus de 800 participants dont plus de 40 ministres de 70 pays. Le Niger était représenté par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M Marou Amadou, conduisant une forte délégation. Le ministre Marou Amadou a livré le message dans lequel il a souligné les progrès réalisés par notre pays dans le domaine du climat des affaires à travers de nombreuses réformes et innovations introduites dans l’appareil judiciaire et le système juridique du Niger.
En effet, il faut souligner que la conférence de Marrakech, à travers le thème retenu pour cette session, met l’accent sur la « mise en place d’un environnement favorable à l’investissement par l’adoption d’un système juridique moderne, cohérent, intégré dans lequel l’entreprise constitue un levier essentiel du développement socioéconomique », a dit le Roi Mohamed VI dans son adresse inaugurale lue par le ministre d’Etat, en charge des droits de l’Homme et des relations avec le parlement, M Mustapha Ramid. S’adressant aux 800 participants, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a salué au nom du président de la République SE Issoufou Mahamadou, le Roi sa majesté Mohamed VI pour avoir institutionnalisé la conférence Internationale de Marrakech. M. Marou Amadou a reconnu et souligné l’importance du Thème de cette édition étant donné que tous les peuples aspirent à une Justice facteur de développement et progrès social. Le Garde des Sceaux d’indiquer qu’au Niger, la question de la Justice est placée au centre des priorités du magistrat suprême qui en a fait un axe majeur de son programme de Renaissance du Niger pour ensuite être énoncée clairement dans la déclaration de politique générale du Premier ministre en juin 2011. S’en suivit alors une vigoureuse série de réformes législatives et institutionnelles de la Justice dont le point d’orgue fut l’organisation, en 2012, de l’organisation des Etats Généraux de la Justice portant sur quatre grands thèmes : Justice et institutions, Justice et société, Justice et environnement économique et Justice et justiciables. L’une des conclusions de ces assises fut celle relative au renforcement de l’environnement juridique pour le rendre plus stable et plus propice aux affaires et à la sécurité juridique dont les acteurs économiques nationaux et internationaux ont besoin pour leur investissement, a dit le ministre.
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, est arrivé, hier dimanche en fin d’après-midi à Dakar au Sénégal, où il participe, ce lundi 2 décembre 2019, à la Conférence Internationale sur «Développement Durable et Dette Soutenable».
Le mardi 3 décembre 2019, le Président Issoufou Mahamadou prendra part à la Session Extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Ce Sommet se penchera notamment sur les modalités pratiques de mobilisation du fonds destiné à la lutte contre le terrorisme dans l’espace communautaire.
Les dirigeants de la CEDEAO, rappelle-t-on, ont décidé, lors d’un Sommet le 13 septembre 2019 sur la Sécurité à Ouagadougou, au Burkina Faso, de mobiliser des ressources internes pour le financement de la sécurité dans l’espace communautaire. Il s’agit, au cours de ce Sommet de Dakar, d’instituer un Fonds Régional de Sécurité en vue de mobiliser des ressources au titre de contribution pour le compte des Etats membres de l’UEMOA au financement de la lutte contre le terrorisme dans l’espace communautaire.
A sa descente d’avion à l’Aéroport International de Dakar, le Président Issoufou Mahamadou a été accueilli au pied de la passerelle de l’avion présidentiel, par son homologue sénégalais, SEM Macky Sall. Après l’exécution des hymnes nationaux des deux pays et le passage en revue des troupes qui leur rendaient les honneurs, SE Issoufou Mahamdou a été salué par les officiels sénégalais et la communauté nigérienne vivant au Sénégal. Les deux Chefs d’Etat ont ensuite eu entretien en tête-à-tête au salon d’honneur de l’aéroport.
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La Conférence internationale placée sous le thème «Développement Durable et Dette Soutenable : Trouver le Juste Equilibre» s’est tenue, hier lundi 2 décembre 2019, à Dakar, au Sénégal, sous la présidence du Président sénégalais, SEM Macky Sall, en présence notamment des Chefs d’Etat de l’UEMOA dont SEM Issoufou Mahamadou.
Cette conférence organisée par la République du Sénégal, le Fonds Monétaire International (FMI), les Nations Unies et le Cercle des Economistes, s’est déroulée en présence également de la Directrice Générale du FMI Mme Kristalina Georgieva, de la Vice Secrétaire Générale des Nations-Unies Mme Amina Mohammed, du Président du Cercle des Economistes Pr. Jean-Hervé Lorenzi et du Vice Président Afrique de la Banque Mondiale M. Hafez Ghanem.
A l’issue de la séance inaugurale, marquée par le discours d’ouverture du Président sénégalais et les interventions de Mme Kristalina Georgieva et de Mme Amina Mohammed, les dirigeants africains ont apporté leurs contributions en réagissant aux importantes et pertinentes questions évoquées lors de la cérémonie d’ouverture.
SEM Issoufou Mahamadou, dans une « très riche contribution», a évoqué l’Agenda 2063 que l’Afrique est en train de réaliser notamment ses plans et projets dont le Plan 2013-2023 de Développement de l’Afrique et la ZLECAf entrée récemment en vigueur.
Une des préoccupations de l’Afrique, c’est de transformer ses matières premières, c’est l’industrialisation, a dit le Chef de l’Etat.
«Nous avons une vision, nous savons où nous allons. Il faut maintenant trouver les moyens notamment les ressources financières de réaliser les objectifs que nous nous sommes fixés», a-t-il indiqué.
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Une conférence internationale sur la prévention et la gestion des conflits liés à la gouvernance des ressources naturelles en Afrique de l’Ouest a ouvert ses travaux, hier matin 12 novembre 2019, à Noom Hôtel de Niamey, à l’initiative de la coopération allemande avec l’appui de l’Union Européenne et la collaboration de la Haute autorité à la consolidation de la paix (HACP) du Niger. Les travaux, qui durent trois jours, réunissent une centaine de participants de plusieurs pays de la région, parmi lesquels des magistrats, des chercheurs, des responsables des forces de sécurité, des acteurs de la société civile, des responsables politiques et des leaders coutumiers. L’occasion est mise à profit pour faire un état des lieux des pratiques de gestion des conflits communautaires en lien avec la gouvernance des ressources naturelles et d’échanger sur les expériences en vue d’une meilleure collaboration, pour la réadaptation des approches dans le contexte actuel caractérisé particulièrement par des menaces terroristes.
La croissance démographique, le changement climatique, la fragilisation des écosystèmes, l’urbanisation et l’évolution des enjeux fonciers rendent non seulement plus difficile la gestion des ressources naturelles, mais changent également en profondeur la nature même des conflits, lesquels apparaissent de plus en plus diffus et dynamiques. Ce qui profite aux groupes terroristes, aujourd’hui, qui instrumentalisent et aiguisent ces conflits en leur faveur. « Ce terrorisme, en ciblant pour ses recrutements les communautés nomades, est en train de se transformer en véritable insurrection contre les Etats. Il y a donc péril en la demeure et il est temps de prendre le taureau par les cornes, pour s’attaquer aux racines du mal », a déclaré le président de la Haute autorité à la consolidation de la paix (HACP), le Général Mahamadou Abou Tarka.
Œuvrant pour le dialogue permanent entre l’Etat et les communautés et le développement de l’esprit de paix entre les différentes composantes de la nation, afin d’entretenir la confiance mutuelle, la tolérance et le respect dans une commune volonté de vivre ensemble, la HACP ne peut que s’en réjouir de l’organisation de la présente conférence qui rappelle des problématiques si pertinentes. «Il le fallait, cet espace de dialogue entre juriste, chercheurs, acteurs de la société civile, gestionnaires d’aires protégées, responsables politiques, chefs traditionnels, agriculteurs et éleveurs et membres des FDS », estime le Général Mahamadou Tarka. Puisque, soutient-il, «en matière de conflit, peut être encore plus qu’ailleurs, c’est seulement en échangeant en profondeur sur nos expériences respectives et en surmontant nos déformations professionnelles que nous serons à même d’esquisser les traits d’une gouvernance des ressources naturelles efficace et adaptée aux enjeux de notre époque». « Plusieurs régions d’Afrique de l’Ouest sont, nous le savons, impactées par des conflits, trop souvent meurtriers. En dépit d’origines et de dynamiques diverses, multiples et fluides, une grande partie de ces conflits est directement ou indirectement liée à la gouvernance des ressources naturelles », a ajouté le président de la HACP.
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Les travaux de la conférence internationale sur la protection sociale en santé se poursuivent en présentiel à Niamey et avec des participants en ligne. Pour la 2ème journée de travaux qui s’est déroulée hier, les techniciens et chercheurs du secteur ont abordé des thématiques spécifiques qui vont de la problématique de l’état civil aux conditions qui permettent à la protection sociale en santé (PSS) d’être une réponse stratégique et appropriée pour une meilleure prise en charge des utilisateurs. Plusieurs expériences réussies ont aussi été partagées.
La deuxième journée de travaux de la Conférence Internationale sur la protection sociale, très attendue par les panelistes, a été riche en contributions. Dans la matinée, les participants ont suivi des présentations sur le rôle de la société civile dans la protection sociale en santé, l’enregistrement de l’ensemble des citoyens sur les fiches d’état civil des pays. Ils ont aussi été entretenus sur l’expérience européenne, notamment le travail du médecin conseil et la protection des droits des patients en Belgique et une analyse du paradoxe des pays avancés en matière de PSS.
Dans l’après-midi, plusieurs participants sont revenus sur les conditions que doivent remplir la protection sociale en santé pour être une réponse stratégique et appropriée pour une meilleure prise en charge des maladies non transmissibles, des personnes handicapées et des jeunes. Ces exposés ont fait ressortir que la prise en charge en santé des personnes vulnérables nécessite la mise en œuvre et l’opérationnalisation de programmes de protection sociale qui intègrent efficacement les nouveaux outils numériques de collecte des cotisations pour réduire les charges qu’engendre cette partie de la gestion.
La Conférence est unanime qu’avant tout, il faudra instaurer une gestion professionnelle des programmes et mutuelles du secteur de la protection sociale en santé. Ce qui fait aussi dire à un membre de la délégation ougandaise que la prévention doit être un composant important des politiques de protection sociale en santé. D’où son appel pressant à mettre un terme aux faux diagnostics et les longs traitements qu’ils induisent inutilement, des facteurs qui grippent les comptes des mutuelles.
Les travaux de la Conférence Internationale sur la protection sociale en santé se poursuivent aujourd’hui. Pour cette troisième journée, douze (12) pays africains dont le Niger, présentent aux participants les reformes entreprises et les résultats obtenus dans le secteur. Un exercice qui permet de juger de l’approche inclusive et de l’équité de chaque programme pays. Dans l’après-midi de ce jeudi, les ministres vont échanger entre eux au cours d’une table ronde dans le but d’harmoniser leurs approches pays et de les aligner sur des programmes porteurs, efficaces, viables et pérennes.
Souleymane Yahaya (onep)
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La table ronde des ministres, organisée dans le cadre de la Conférence internationale sur la protection sociale en santé qui se déroule à Niamey, s’est tenue hier après-midi, au troisième jour des travaux de la conférence. Chaque pays participant a appris de l’expérience des autres sur la gestion et le financement de la protection sociale en santé. Le Togo, le Niger, la Guinée, le Sénégal et le Rwanda, accompagnés d’experts d’Enabel Belgique et de l’OIT Afrique de l’ouest, sont tombés d’accord pour approfondir les réflexions et travailler en synergie.
La table ronde des ministres, qui se sont fait représenter par des délégués, à l’exception du Togo, s’est déroulée sur la thématique du rôle et des engagements des Etats vis-à-vis de la protection sociale en santé. De la volonté politique à l’arbitrage, le leadership et le contrôle, en passant par la lutte contre les inégalités, l’organisation d’un dialogue social et la construction d’un système public et professionnel de protection sociale en santé, les travaux ont permis de renforcer la recherche et la mise en œuvre de solutions pays efficientes et pérennes en faveur du droit à la santé des couches vulnérables, d’où l’intensité des échanges sur le financement durable du système de santé.
A la fin de la table ronde, M. Adamou Sabo, secrétaire générale du ministère de la santé publique, de la population et des affaires sociales, s’est réjoui de la volonté commune des gouvernements africains à renforcer la mise en œuvre de la protection sociale, plus particulièrement celle en santé, dans leurs pays respectifs par l’élaboration de textes fondamentaux. Il s’est aussi félicité de l’accord des gouvernements africains de lutter davantage contre les inégalités. « Cette protection sociale, dit-il, va permettre aux couches les plus défavorisées, à travers la réduction de ces inégalités,d'avoir accès aux soins de santé sans pour autant dépenser beaucoup d'argent … Il y aura aussi l’autonomisation effective des couches vulnérables à travers cette protection ».
M. Adamou Sabo a indiqué qu’au Niger, il n’existe pas de problème dans la gestion du mécanisme de protection sociale. « Le problème, explique-t-il, est dans l’accélération du processus qui permettra à nos concitoyens de bénéficier de la protection sociale. Il faut que nos deux (2) ministères, le ministère de la santé publique et le ministère de l'emploi et de la protection sociale, travaillent ensemble de façon constante pour mieux harmoniser et raffiner nos idées, afin que la population puisse jouir de ces droits en matière de protection sociale ».
Le Haut-Commissaire à la modernisation de l’Etat, M. Amadou Saley Oumarou, a exposé le travail de réflexion et de lobbying que mène un groupe public mis en place par l’Etat du Niger afin d’accélérer la protection sociale et l’équité dans le pays. «Alors que le fonctionnaire est pris en charge à hauteur de 80% dans les hôpitaux publics, le vrai contributeur au budget de l’Etat, le villageois, est pris en charge à hauteur de 0%. Quelle est l’équité dans ça? », a-t-il questionné.
Par Souleymane Yahaya(onep)
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Niamey accueille depuis hier et ce jusqu’au 13 mai prochain, une conférence internationale sur la protection en santé organisée par la coopération belge (ENABEL). Des spécialistes et des représentants de la société civile, du Niger et de plusieurs autres pays, sont réunis pour quatre (4) jours de travaux en vue d’échanger des expériences et approfondir les réflexions sur le thème «La protection sociale en santé, un chemin de lutte contre les inégalités». La cérémonie officielle de lancement des travaux a été présidée par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M Ouhoumoudou Mahamadou.
Dans son allocution de lancement des travaux, le Premier ministre a expliqué que les inégalités «constituent un frein à l'équilibre des sociétés et au développement harmonieux d'un pays du fait de la pauvreté, des crises sociales et de la perte de confiance du citoyen à l'égard de l'Etat, qu'elles génèrent». C'est pourquoi, a-t-il ajouté, les autorités nigériennes font de la lutte contre les inégalités sociales et économiques un de leurs axes prioritaires en matière de gouvernance. M Ouhoumoudou Mahamadou fait ainsi référence à l’axe de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement qui est une déclinaison opérationnelle du Programme de Renaissance Acte III du Président de la République, consacré à la solidarité et à l'inclusion socio-économique des catégories en situation de vulnérabilités.
Le Chef du Gouvernement a énuméré devant les participants, les experts et les partenaires techniques et financiers du secteur, les initiatives mises en œuvre par le Gouvernement pour lutter structurellement contre les inégalités socio-économiques et assurer à tous une digne protection sociale. «Vous comprendrez alors pourquoi mon Gouvernement manifeste tant d'intérêt pour la présente conférence qui, au-delà du partage d'expériences et de bonnes pratiques en matière de protection sociale en Santé, doit être une opportunité pour définir une vision commune de notre marche vers une couverture sanitaire universelle à l'horizon 2030», a-t-il déclaré.
M Ouhoumoudou Mahamadou a estimé que la protection sociale en santé doit être un tremplin pour créer les conditions de plus d'égalité dans nos sociétés et pour assurer le plein accès de tous aux services sociaux de base. D’ores et déjà, a-t-il poursuivi, le Niger a initié le programme de Filets sociaux grâce auquel les populations vulnérables bénéficient de cash transferts réguliers leur assurant un revenu monétaire et la politique de gratuité des soins des enfants de 0 à 5 ans et des femmes enceintes, leur permettant d'accéder aux soins de santé». Malgré ces innovations reconnues à travers la sous-région ouest africaine et au-delà, le Premier ministre reconnait que le Niger a encore besoin de l’expérience des autres nations, succès et échecs compris. «Dans ce domaine comme dans d'autres, il y a lieu d'attacher un grand prix à la rationalité dans l'allocation des ressources et l'atteinte des résultats», a-t-il souligné.
Les pays participants et les PTF fondent beaucoup d’espoir sur les résultats des travaux
L’ambassadrice du Royaume de Belgique au Niger, SEM Myriam Bacquelaine, s’est réjouie de voir autant de pays répondre à l’appel d’Enabel, organisateur de la conférence internationale sur la protection sociale en santé, pour se pencher sur ce levier majeur, reconnu comme tel, de lutte contre la pauvreté. «Ce défi majeur, a-t-elle rappelé, est une priorité de l’Etat du Niger qui a permis au pays de mettre en place un système de protection sociale en matière de santé, avec notamment l’appui de la Belgique, en particulier de notre agence Enabel». De même que la diplomate belge a reconnu que la pandémie mondiale de COVID-19 qui sévit toujours, a imposé «crument et sans sommation», la nécessité d’inscrire en haut de l’agenda politique, la thématique de la santé.
SEM Myriam Bacquelaine a indiqué que l’objet de cette conférence internationale va déterminer les différentes expériences mises en pratique dans les pays partenaires de la coopération Belge. Elle dit espérer qu’à partir de l’analyse des leçons apprises, les participants pourront tirer les leçons permettant d’améliorer les pratiques qui varient d’un pays à l’autre en fonction des conditions contextuelles locales. «Cette conférence est également une opportunité de tisser un réseau entre vous afin de continuer à vous nourrir de vos expériences mutuelles…Même si les objectifs et les principes sont communs, le contexte doit toujours constituer le point de départ sur lequel on construit un système adapté aux besoins», a-t-elle conclu.
Une vision partagée par la Représentante de l’OMS au Niger, Mme Anya Blanche, qui considère l’inégalité comme étant «un des facteurs principaux qui freinent le développement harmonieux des pays, avec comme conséquence, l’accroissement de la pauvreté et de l’injustice créant souvent l’instabilité sociale». Cette situation, comme elle l’a souligné, a poussé les pays à s’engager à mettre en place des systèmes de protection sociale afin de réduire la fracture sociale et asseoir un développement plus harmonieux, favorisant aussi le bien-être de tous les citoyens à travers la réalisation des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD), et plus particulièrement l’ODD 10 qui vise la réduction des inégalités.
La Représentante de l’OMS au Niger a noté que sur le continent africain, les progrès vers la couverture sanitaire universelle restent encore lents malgré les efforts réalisés ces dernières années. Selon les chiffres qu’elle a communiqué 35 sur 47 des pays dans la région de l'Afrique de l'OMS dépensent moins du minimum de 112 dollars américains par personne et par an requis pour assurer l'accès aux services essentiels de santé. Au Niger, selon les mêmes statistiques, la dépense de santé par habitant est de l'ordre de 45 dollars américains par habitant en 2020. «Or pour accélérer les progrès vers la couverture sanitaire universelle, chaque Etat doit garantir ce minimum de prise en charge en matière de dépenses en santé par habitant», a-t-elle indiqué.
Pour avancer vers la couverture sanitaire universelle, Mme Anya Blanche estime nécessaire un renforcement des systèmes de santé dans les pays, avec des structures solides de financement. «Quand les gens doivent payer de leur poche la plus grande part des coûts des services de santé, les pauvres se retrouvent souvent dans l'incapacité d'obtenir les nombreux services dont ils ont besoin et même les riches peuvent être confrontés à des difficultés financières en cas de maladie grave ou de longue durée», a relevé la Représentante de l’OMS au Niger. Elle a appelé l’ensemble des acteurs à la mobilisation et souligné «la nécessité d’un cadre de dialogue formel fédérant l’ensemble des partenaires autour des reformes qui concourent à l’atteinte de la couverture sanitaire universelle».
Souleymane Yahaya(onep)
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Niamey, abrite depuis ce matin et ce jusqu’au 4 octobre prochain, une conférence internationale sur le constitutionnalisme pour la consolidation de la démocratie en Afrique. Organisée par le National Democratic Institute (NDI) en partenariat avec Open Society Initiative for West Africa (OSIWA), Africa Forum et la Fondation Koffi Annan, cette conférence regroupera plusieurs acteurs nationaux et internationaux.
Plusieurs anciens Chefs d’Etats ainsi de que de hautes personnalités issues des organisations régionales et continentales comme la Cedeao et l’Union Africaine ; des acteurs de la société civile africaine œuvrant pour la promotion de la démocratie et pour le soutien du constitutionnalisme sur le continent sont attendus à ce forum dont l’ouverture est placée sous les auspices du Président de la République du Niger, SE. Issoufou Mahamadou.
La pertinence d’une telle rencontre n’est plus à démontrer, quant on sait que la stabilité des pays est intimement liée au respect des dispositions constitutionnelles. Très souvent, l’interprétation de la constitution et la volonté de certains dirigeants ou de certains régimes à ‘’triturer’’ les constitutions ont précipité certains des pays dans des situations peu souhaitables.
Le constitutionnalisme étant défini comme «une théorie du droit qui insiste sur le rôle et la fonction de la constitution dans la hiérarchie des normes par rapport à la loi ainsi que sur le contrôle de constitutionnalité des lois », la rencontre de Niamey devra permettre aux experts de plancher sur les ‘’particularités africaines’’ et éventuellement de dégager des pistes pour prévenir les crises liées au non respect des constitutions. La limitation constitutionnelle du nombre des mandats, la problématique de l’alternance en lien avec les modifications constitutionnelles dans nos pays devront aussi intéresser les réflexions.
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Une conférence internationale sur le leadership des jeunes a regroupé, du 11 au 15 août 2022, environ 350 participants dont des hautes personnalités diplomatiques et des jeunes leaders venus de 157 pays du monde, à Séoul, capitale de la Corée du Sud. On y note la présence du Secrétaire Exécutif de la communauté des Etats Sahélo-sahariens (CENSAD), notre compatriote Brigi Rafini. Et, en marge de la Conférence, la CEN-SAD et la FPU ont procédé à la signature d’un mémorandum d’entente.
Dans l’allocution qu’il a prononcée, le vendredi 12 août dernier, à l’ouverture de la conference, SE. Brigi Rafini a souligné toute l’importance de l’objet de cette conférence qui est la promotion du leadership des jeunes. En effet, a-t-il indiqué, ‘’la CEN-SAD a pris à cœur cette réalité évidente et veut accorder dans son programme une place de choix à l’émergence des valeurs morales et éthiques au sein de la jeunesse pour un monde plus juste, aimant et prospère’’.
Aussi, le Secrétaire Exécutif de la CENSAD a-t-il rappelé ce que des personnes averties par rapport à l’avenir de la jeunesse ont appelé « des ingrédients pour assaisonner la vie morale, civique, éthique et spirituelle des jeunes.
Ceci l’a amené à souligner les 7 ingrédients qui permettent une excellente éducation qui sont les suivants:
“1. Il faut commencer tôt. Un adage africain dit: je cite: « Il faut vite attraper les boucs noirs avant qu’il ne fasse nuit ».
– L’éducation est au cœur de tout développement. Il faut investir dans l’être humain très tôt.
2. Former les enseignants formateurs.
3. Il faut rendre l’éducation inclusive
4 Investir dans l’éducation des filles a des répercussions qui profitent à leur famille, leur communauté et leur pays
5. Produire des données de qualité
– Les données de l’éducation sont essentielles pour savoir quels enfants ne sont pas scolarisés ou n’apprennent pas.
6. Se concentrer sur l’apprentissage
– Malgré le fait que plus d’enfants que par le passé sont désormais scolarisés, trop d’entre eux ne parviennent toujours pas à apprendre les compétences de base : c’est un véritable gâchis de
ressources investies dans l’éducation et de potentiel humain.
7. Renforcer le système éducatif
– L’éducation du caractère qu’offre la FPU et ses partenaires contribuera à renforcer le système éducatif formelle ».
Assane Soumana(onep)
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A l’occasion du vernissage du livre intitulé ‘’Le 26 juillet du Niger : pour un recentrement et un jaillissement’’, écrit par le Professeur Amadou Saïbou Adamou, un panel de haut niveau a été organisé, au centre Amir Sultan de Niamey. Outre l’auteur du livre, on note également parmi les conférenciers, Pr Issoufou Yahaya historien et politologue, enseignant chercheur à l’Université de Niamey avec pour thème ; qui parlé du thème ‘’Esquisse d’une autre architecture de gouvernance politique du Niger’’ et Dr Abdoul Aziz Saïdou, Chercheur en agro-écologie et génétique des plantes avec son thème, ‘’Paradigme pour un système économique autonome et résilient’’. Ces trois conférenciers ont animé les débats dont l’objectif est de faire une analyse sociopolitique et économique orientée vers des perspectives pour une meilleure transition au Niger. Plusieurs points et propositions ont été développés.
Dans son intervention, Dr Abdoul Aziz Saidou a d’abord rappelé que la question économique est l’une des préoccupations les plus transversales et surtout complexes tout en soulignant que les fondements de la crise actuelle que traverse le Niger ne sont pas exclusivement politiques. En effet, l’économie reste un élément important qui explique cette situation. La préoccupation de ce chercheur tourne surtout autour de la mise en place d’un système économique autonome et résilient pour un meilleur développement économique et financier et une indépendance budgétaire du Niger. « L’autonomie pour laquelle nous réfléchissons, c’est la capacité pour le Niger d’avoir un système économique dont les priorités sont définies par lui-même ; dont les objectifs sont définis par lui-même, dont les partenariats sont choisis par le Niger. Un système dans lequel l’essentiel des ressources et attributions fondamentales dépendent du Niger », a-t-il fait savoir tout en rappelant la position du Niger parmi les pays producteurs des céréales et sa superficie qui peut permettre de nourrir sa population et d’exporter dans les autres pays.
Selon Dr Abdoul Aziz Saidou, une lutte contre le luxe dans les administrations, la gérance des recettes de l’Etat par les concernés seront des moyens qui peuvent permettre de progresser dans l’indépendance budgétaire. « Il faut du sérieux pour contrôler les recettes de l’Etat et éviter toutes les formes de détournement à tous les niveaux et dans tous les domaines », a-t-il indiqué. Dr Abdoul Aziz Saidou a ensuite esquissé une proposition consistant à la création d’un institut pluridisciplinaire. « Ma dernière proposition est la mise en place d’un institut pluridisciplinaire pas composée uniquement d’économistes mais, qui va être la cheville ouvrière de la pensée pour un modèle économique au Niger », a-t-il dit.
Pour sa part le professeur Amadou Saïbou Adamou a fait le point sur la vie socioéducative du pays en expliquant la contribution des valeurs culturelles dans le développement d’un pays et un attachement à garder ses valeurs pour le bien être de toutes les communautés du pays. « Le recentrement se fait aussi au prix d’un recours à nos valeurs, celles qui fondent et gèrent encore nos sociétés, qui sont encadrées par l’islam et dont les ressources doivent continuer à nourrir notre communauté », a-t-il souligné avant de mettre l’accent sur la nécessité d’avoir une justice libre et transparente qui sera au service de tous. « Il faut avoir un renforcement de toutes les institutions de justice, il faut armer notre justice », a suggéré le chercheur.
Quant au Pr Issoufou Yahaya, sa réflexion a porté sur la vie politique du Niger tout en abordant le contexte de gouvernance et la mauvaise gestion gouvernementale que le Niger a connue depuis longtemps. Il a ensuite attiré l’attention des nouveaux gouvernants à asseoir une gouvernance éthique dans l’intérêt de l’ensemble des Nigériens, à sécuriser les ressources du pays pour le pays dans le cadre de l’animation institutionnelle de la transition et la fondation de la nouvelle République. Parmi ses propositions, la plus grande est la création d’une chambre, le Sénat et la réduction de nombre des députés. « Je pense aussi que le nombre des députés doit être restreint pour permettre la mise en place d’une autre chambre, un Sénat, c’est important, une chambre de la société civile et un conseil de sage », a estimé Pr Issoufou Yahaya.
Moumouni Amadou Yacouba (Stagiaire)
Source : https://www.lesahel.org
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La Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN) a organisé, hier matin à Niamey, une conférence publique sur le dialogue social. Le forum a réuni plusieurs responsables des syndicats affiliés, avec la participation du ministère de l’Emploi, représenté par son secrétaire général et le Conseil National de Travail, représenté par son secrétaire permanent.
A l’ouverture cette conférence, le secrétaire général de la CDTN a exprimé sa gratitude aux partenaires pour leur participation à la présente conférence qui a pour thème «Le Dialogue social au Niger : état des lieux et perspectives». M. Idrissa Djibrilla a indiqué que cette conférence se tient après la tenue des sessions de formation sur le même thème dans les huit (8) chefs-lieux de région du Niger. L’objectif général de cette conférence est de contribuer au renforcement du dialogue social au Niger. Spécifiquement, il s’agit de rappeler le cadre juridique du dialogue social au Niger, de faire connaitre davantage les institutions de dialogue social au Niger et leur fonctionnement, de faire ressortir les forces et les faiblesses des mécanismes du dialogue social et de formuler des recommandations pour renforcer le cadre juridique et institutionnel du dialogue social au Niger. M. Idrissa Djibrilla a rappelé que le Niger fait partie des pays dotés d’institutions et de mécanismes juridiques de dialogue social. «Les mouvements de grève où d’appel à la mobilisation dans les différents secteurs de l’administration publique ou dans les entreprises sont fréquemment enregistrés au Niger», a-t-il souligné.
Pour le secrétaire général du ministère de l’Emploi, de Travail et de la Protection sociale, M. Abdoul Razak Dan Rani, le Président de la République, Chef de l’Etat et le premier ministre, Chef du gouvernement accordent une place de choix au dialogue social. M. Dan Rani s’est dit convaincu et rassuré quant à l’engagement et la détermination ainsi que le sens de responsabilité dont font preuve les partenaires sociaux, comme en témoignent les objectifs assignés à cette conférence publique. Les différentes communications auront, en effet, éclairé davantage les participants sur le cadre du dialogue social dans son évolution au Niger.
Le choix du thème, «Dialogue social au Niger: état des lieux et perspectives», est plus que d’actualité, il revêt, selon le secrétaire général du ministère, une importance majeure pour la relance de l’économie du pays. «Et c’est en ce sens qu’il cadre parfaitement avec les préoccupations des plus hautes autorités», a-t-il souligné.
Mahamadou Oumarou (Stagiaire)
15 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Haut commissariat à la modernisation de l’Etat (HCME) a débuté le vendredi 4 juin dernier à Niamey sa campagne de sensibilisation sur un changement de comportement plein et entier. Cette campagne doit concerner des écoles situées sur l’ensemble du territoire national. La conférence inaugurale qui a porté sur le thème «La modernisation de l’Etat, la redevabilité, la citoyenneté pour un changement de comportement», s’est déroulée le vendredi après-midi dans l’enceinte de l’Ecole des Cadres de Niamey en présence du représentant de l’Agence française de développement, M. Guillaume Reisacher.
Procédant au lancement de la conférence, le secrétaire général du Haut commissariat à la modernisation de l’Etat, M. Mahamane Elgou, a déclaré que le choix des écoles n’est pas fortuit car, elles sont les pépinières où se forge la conscience citoyenne et professionnelle. «C’est aussi ceux qui fréquentent aujourd’hui les écoles qui seront les futures élites du pays. C’est pourquoi, il est important de leur rappeler un certain nombre de valeurs qui sont les fondements de la République», a-t-il précisé. M. Mahamane Elgou a invité les participants à suivre attentivement l’exposé et les débats, espérant que chaque étudiant sensibilisé «sera un vecteur dans son milieu, dans sa famille, dans ses réseaux pour l’adoption de comportements favorables au développement socioéconomique du pays».
L’exposé présenté par M. Salissou Oumarou Dakaou en prélude aux débats avec les étudiants, a développé des thèmes relatifs à la citoyenneté, le civisme, le changement de comportement à travers les valeurs et les contre-valeurs, le principe de redevabilité des agents publics et le respect du bien public. La première conférence de Niamey, de même que les trois (3) autres restantes de la capitale et les sept (7) conférences de mêmes types à réaliser dans les régions, bénéficient de l’appui de l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’Appui à la modernisation de l’Etat pour un service public de qualité sur le territoire (AMESP).
Le responsable de l’AFD en charge du projet AMESP, M. Guillaume Reisacher a rappelé que l’agence apporte des appuis multiformes au Haut commissariat à la modernisation de l’Etat pour la mise en œuvre de la politique nationale de modernisation de l’Etat du Niger. Pour M. Reisacher, aller directement à la rencontre des écoles qui forment l’élite de demain et de leurs étudiants trouve toute sa pertinence dans le contexte actuel et explique l’évolution des actions menées par l’AFD qui vont aujourd’hui au-delà du renforcement des capacités des cadres en fonction. «Que vous décidez de travailler dans le public où dans le privé, les éléments que vont vous apporter le conférencier vont vous servir», a lancé le représentant de l’Agence française de développement aux étudiants,.
Le Haut commissariat à la modernisation de l’Etat prévoit, après cette première rencontre, d’organiser trois (3) autres conférences de plus à Niamey et une par région, soit un total de 10 conférences à venir.
Souleymane Yahaya(onep)
08 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Dans le cadre de sa mission d'éveil de conscience, le Mouvement M62 a organisé une conférence publique au siège du REPPAD. Cette conférence s'est tenue le samedi, 03 septembre 2022, en présence de plusieurs acteurs de la société civile. Plusieurs thématiques ont été développées. Il s’agit de la cherté de la vie et de l’augmentation du prix du gasoil autour de leur impact sur la dignité humaine et le pouvoir économique des citoyens. La seconde thématique concerne l'engagement citoyen pour la défense de la souveraineté nationale et la bonne gouvernance démocratique dans un contexte de l’insécurité: enjeux et perspectives. En prenant la parole, le premier conférencier, M. Hama Hamadou ancien directeur général des impôts s’est interresé sur les raisons qui occasionnent la cherté de la vie constatée du fait de l'intervention des mesures législatives et gouvernementales. Au Niger d’après le conférencier, la cherté de la vie a été le principal fondement de toutes les luttes des associations civiles. Cependant, elle est donc Vieille comme la démocratie. La dignité humaine pour M. Hama, est le respect de l'intégrité physique et morale de l'individu. Cette dignité peut être atteinte par des formes de tortures morales ou physiques. Pour revenir sur le pouvoir d'achat, celui-ci a montré que l'inflation au Niger a trois sources notamment, la réouverture rapide de l'économie mondiale après la covid19, et l'augmentation du prix de l'énergie. Ainsi, l'inflation au Niger est belle et bien une réalité, même si elle date de longtemps. Le deuxième conférencier M. Sani Adamou homme politique et altermondialiste a développé la souveraineté et la bonne gouvernance au Niger. Il ressort de sa présentation que le principe de la souveraineté nationale est celui de la souveraineté populaire. Selon ce principe, chaque citoyen possède une fraction de cette souveraineté en soi. Ce qui fait que les différents groupes sociaux ne se comportent pas de la même façon vis-à-vis de cette souveraineté. Pendant que certains se battent pour garantir cette souveraineté, d'autres agissent pour la bafouer. Concernant la démocratie, le conférencié précise qu'en cette matière, c'est le peuple qui décide et qui désigne celui qui doit diriger la nation. Et ce qui distingue la démocratie et l'oligarchie, poursuit-il c'est la pauvreté et la richesse. Ainsi, la question de la démocratie renferme beaucoup de pièges auxquels il faut prêter attention lorsqu'on en parle. En guise de perspectives, M. Sani Adamou propose une stratégie d'émancipation dans trois directions notamment le réarmement moral des citoyens, le renforcement des liens avec les résistants en Afrique et dans le monde et enfin, une remise en cause des mécanismes qui renforcent le maintien de domination à l'intérieur de nos sociétés.
Garba.I. Zacari
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Dans le cadre de la célébration du 74ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), a organisé le samedi 10 décembre 2022 à Niamey, une conférence publique. Organisée avec l’appui de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, cette conférence a porté sur le cadrage juridique contre la torture, les principes de l’égalité des citoyens devant la loi, les charges publiques et le respect des libertés individuelles et collectives en droit nigérien. Il s’agit à travers ces échanges de renforcer le dispositif promotion et protection des droits humains (RDPPDH). C’est le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, M. Maty Elhadj Moussa, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ladite activité.
A cette occasion le président de la CNDH a rappelé que la CNDH célèbre chaque année, depuis 2013 et de manière rotative au niveau de chaque chef-lieu de région, l’anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH). Les activités organisées dans le cadre de la célébration de cette journée sont entre autres, des séries de communications sur des thèmes d’actualité inhérents à la région d’accueil, des visites de terrain au niveau des centres de détention, des formations sanitaires, des établissements scolaires et tant d’autres lieux où les questions des droits humains peuvent constituer une préoccupation pour l’institution.
Cette année, la CNDH a décidé, selon M. Maty Elhadj Moussa d’organiser deux activités importantes pour la promotion des droits humains. Il s’agit notamment d’un jeu concours interuniversitaire sur les droits humains et la conférence publique.
Dans sa charte adoptée en 1945, a rappelé le président de la CNDH, l’Organisation des nations unies se donnait pour but entre autres ; de développer et encourager le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion. Cela a-t-il ajouté, a abouti à l’adoption le 10 décembre 1948 de la Déclaration universelle des droits de l’homme à laquelle le Niger a clairement proclamé son attachement dans le préambule de la constitution du 25 novembre 2010.
M. Maty Elhadj Moussa a ensuite souligné que tout en consacrant son titre II aux droits et devoirs de la personne humaine, la constitution a prévu en son article 44 la mise en place de la Commission Nationale des Droits Humains chargée spécialement de la promotion et la protection des droits humains avec la mission de veiller à l’effectivité de la jouissance des droits et libertés de tous les citoyens et tous les habitants du Niger sur l’ensemble du territoire national.
C’est justement dans le cadre de la mise en œuvre de cette mission constitutionnelle dévolue à la CNDH, qu’elle organise régulièrement des activités de sensibilisation, d’information, de formation, d’éducation des différentes couches sociales (OSC, scolaires, syndicats, acteurs politiques, FDS, éleveurs, agriculteurs, fonctionnaires, femmes et jeunes) sur leurs droits et devoirs. Aussi, les journées nationales et internationales des droits humains constituent des cadres propices pour l’organisation des activités de promotion et de sensibilisation en droits humains (colloques, ateliers, séminaires, conférences, visites de terrain, mission de monitoring),
M. Maty Elhadj Moussa a en outre indiqué que la CNDH entreprend constamment des missions d’investigation et d’enquêtes sur des cas de violation des droits humains dont elle est saisie ou s’est autosaisie en usant de la faculté qui lui est reconnue par les textes en vigueur.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Du 6 au 8 Août 2022, le gouvernement du Niger, avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education (UNESCO) organise à Niamey, une conférence régionale sur le thème «Médias et voix de la migration en Afrique de l’Ouest et du Centre». Cette conférence a réuni des participants venus de huit pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre à savoir le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Mali, le Nigéria, le Sénégal, et le Niger. Ces pays sont les bénéficiaires du projet «Autoriser les jeunes en Afrique à travers les medias et la communication» menée par l’UNESCO dans le cadre d’un partenariat avec l’Agence Italienne pour la coopération au Développement.
C’est le ministre de la Communication chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano qui a, au n om du Premier ministre, présidé l’ouverture des travaux en présence de l’ambassadrice de l’Italie au Niger, Mme Emilia Gatto, du sous-directeur général de l’UNESCO pour la communication et l’information M. Jelassi Mohamed Tawfik et du 2ème Vice-président du conseil de ville de Niamey, M. Djibo Hamidou.
Il s’agira à travers cette rencontre de mobiliser les parties prenantes pour engager la réflexion et définir les stratégies permettant de favoriser le développement, en Afrique de l’Ouest et du Centre, des narratifs diversifiés et une représentation inclusive de la mobilité humaine. De façon spécifique, la conférence régionale vise à garantir l’accès à l’information complète sur la migration en général, de promouvoir la migration régulière ainsi que le respect des droits et de la dignité des migrants.
Durant cette conférence, les participants débattront aussi sur quatre principales thématiques à savoir les enjeux et défis de la diversité des voix de la migration dans les médias ; les médias et la représentation de la migration et des personnes migrantes ; la production de contenus éditoriaux sur la migration et les facteurs d’influence ; l’importance de l’accès à l’information complète et de qualité sur la migration.
Les résultats attendus des travaux
Il est attendu des travaux de cette conférence l’adoption d’une Déclaration dite ‘’Déclaration de Niamey’’ sur les médias visant à favoriser l’accès à l’information complète et crédible, l’adoption d’un plan d’action et de recommandations visant à favoriser l’engagement des médias pour la diversification des narratifs sur la migration en Afrique de l’Ouest et du Centre ; le partage d’expériences et de bonnes pratiques en matière de traitement de l’information sur la migration à l’attention des jeunes et des femmes.
En ouvrant les travaux de cette conférence régionale, le ministre en charge de la Communication a indiqué que, la migration est un défi majeur auquel le Niger est confronté. Il a ajouté que, ce phénomène se présente sous diverses formes notamment les déplacements massifs de populations à l’intérieur des frontières nationales ; les migrations transfrontalières dans l’espace sous-régional ; les migrations de transit en direction de l’Europe via les pays d’Afrique du Nord ; les migrations de retour des pays d’accueil ou encore les cas des réfugiés fuyant l’insécurité dans les pays voisins.
M. Mahamadou Lawaly Dan Dano a rappelé que, l’objectif de la politique nationale du Niger en la matière est de contribuer durablement à l’amélioration des conditions de vie des migrants et des communautés hôtes, et d’assurer une gestion efficiente et efficace des questions migratoire. Par ailleurs, il a réaffirmé l’engagement du Gouvernement du Niger à mener le plaidoyer nécessaire auprès des plus hautes autorités des huit (8) pays concernés par le projet pour que la Déclaration de Niamey, le plan d’action et les différentes recommandations issues de la Conférence régionale soient pris en compte et traduits en actes.
Pour sa part, le sous-directeur géneral de l’UNESCO pour la communication et l’information, M. Jelassi Mohamed Tawfik a indiqué que le projet «Autonomiser les jeunes en Afrique à travers les médias et la communication» a permis de renforcer les capacités des médias et d’exploiter le potentiel de la communication pour assurer aux jeunes l’accès à une information vérifiée et fiable sur la migration. Ses interventions ont essentiellement visé à améliorer la compréhension des enjeux et implications de la migration afin que les jeunes soient capables de prendre des décisions éclairées.
Ainsi, le concept de «voix de la migration», à laquelle fait référence la thématique de cette conférence régionale, concerne la représentation de la migration dans les contenus éditoriaux. «Garantir la diversité et l’inclusivité des voix de la migration dans les médias est un gage de qualité et de crédibilité de l’information sur ce sujet» a relevé M. Tawfik, avant d’ajouter que les médias, à travers les représentations et les narratifs qu’ils véhiculent sur la migration, peuvent normaliser, perpétuer ou remettre en question les idées, stéréotypes, attitudes, et comportements du public par rapport à la migration.
Auparavant, l’ambassadrice de l’Italie au Niger, Mme Emilia Gatto a affirmé que le soutien de l’Italie à la gestion des flux migratoires et surtout à la gestion des déplacés internes et des refugiés est de plus en plus important. Il reflète l’impact croissant du phénomène sur les populations des pays partenaires et sur les capacités des ressources des gouvernements respectifs. Il s’agit, selon elle, d’intervention d’assistance humanitaire et d’urgence. «La migration ne doit pas faire peur, on a peur normalement de ce qu’on ne connait pas» a-t-elle dit, avant d’expliquer, l’importance des projets de sensibilisation visant à promouvoir l’accès à l’information, à la création d’un panorama de narratifs diversifiés, inclusifs, non stéréotypés de la thématique complexe de la migration.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
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Le Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD- NASSARA) a organisé le dimanche 12 mars 2023 à Tillabéri sa conférence régionale élective de la section MNSD- NASSARA de Tillabéri. Au cours de cette conférence, le bureau de la section régionale de Tillabéri a été renouvelé en vue de mieux préparer le congrès ordinaire dudit parti, prévu les 18 et 19 mars 2023 à Dosso. A l’issue des travaux, M. Seini Oumarou et M. Yambaye Ibrahim ont été respectivement élus président et secrétaire général de la section régionale MNSD- NASSARA de Tillabéri.
Lors de cette rencontre ayant enregistré une grande mobilisation des militants, M. Seini Oumarou a rappelé que cette conférence se tient dans un contexte tout particulier où la région de Tillabéri et le Niger en général, sont confrontés à une situation sécuritaire de plus en plus préoccupante. Malgré les multiples efforts déployés par le Gouvernement pour doter les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) en moyens conséquents, il a déploré l’apparition et l’ampleur inquiétante que prend le phénomène d’enlèvement de personnes contre paiement de rançon. «Nous encourageons le Gouvernement à intensifier ses efforts pour non seulement juguler le phénomène d’insécurité mais aussi permettre le retour des déplacés internes dans leurs localités respectives. A cette occasion nous rendons un hommage appuyé à nos FDS pour leur engagement sans faille ainsi qu’aux populations meurtries pour leur résilience et les exhorte à redoubler de vigilance face à l’intoxication», a-t-il notifié.
Ainsi, M. Seini Oumarou a rappelé que depuis son installation en février 2019, la section MNSD- NASSARA de Tillabéri s’est immédiatement attelée à la préparation des élections locales, législatives et présidentielles de 2020-2021. Ainsi, la section s’est successivement investie dans le processus de l’enrôlement des électeurs où elle a activement encadré et sensibilisé les militants dans les villages et hameaux. «Nonobstant les imperfections nées de l’enrôlement des électeurs, de la situation d’insécurité ayant handicapé la campagne électorale, les résultats ont répondu à nos espoirs. Face aux adversités diverses, de plus en plus tenaces, nous devons resserrer nos rangs pour préserver les acquis de notre grand parti obtenus de haute lutte. Les multiples leçons apprises doivent constituer notre boussole. Aucun sacrifice n’est de trop pour redynamiser notre parti car le grand baobab doit renaitre, retrouver tout son dynamisme d’antan afin de nous conduire à des victoires de plus en plus éclatantes. Tout ceci n’est possible qu’avec notre engagement résolu, notre cohésion et une franche collaboration dans nos rapports de tous les jours. Mais malgré tous ces obstacles de tout genre, à tous les niveaux, je me réjouis aujourd’hui de constater, chers militants, que vous êtes restés stoïques, fidèles dans une dignité que je salue très fraternellement», a salué M. Seini Oumarou.
Par ailleurs, M. Seini Oumarou a, au nom du MNSD, salué la création récente de la Zone de défense numéro 9 installée à la rive droite du fleuve Niger. «Tout en poursuivant ses efforts, nous exhortons le Gouvernement à rechercher les voies et moyens pour désenclaver la zone d’insécurité par la réalisation du bitumage des routes Ouallam-Banibangou, Banibangou-Baleyara, Téra-Bankilaré ainsi que la réhabilitation de la route Niamey frontière du Mali. En outre, nous lançons un appel pressant à nos vaillantes populations afin d’apporter tous les appuis nécessaires à nos forces de défense et de sécurité qui luttent vaillamment jusqu’au sacrifice ultime pour venir à bout de cette insécurité. A l’endroit des partis politiques, majorité comme opposition, nous leur demandons d’œuvrer sans relâche à la consolidation de la paix et à conjuguer ensemble leurs efforts pour aider nos autorités dans la lutte contre le terrorisme et le banditisme de tout genre dès lors que le terrorisme ne fait pas de différence entre le militant de la majorité et celui de l’opposition», a-t-il exhorté.
Après les motions, résolutions, recommandations et remerciements,le président élu de la section MNSD-NASSARA de Tillabéri, M. Seini Oumarou a salué, remercié et félicité les militants pour leur détermination et leur engagement à faire rayonner le parti. Ainsi, il a instruit les délégués venus pour la circonstance d’intensifier la communication et de transmettre à la base les tenants et les aboutissants de cette conférence.
Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP Tillabéri
Source : http://www.lesahel.org
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La section régionale de Tillabéry du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) était en conférence régionale élective, ce dimanche 12 mars 2023, dans la salle de réunion du gouvernorat. La conférence était placée sous la présidence de SE Seini Oumarou, leader du parti et président de ladite section, en présence des membres sortants du bureau régional et des délégués des 13 coordinations départementales que compte la section.
L’éclat de cette rencontré à été aussi rehaussé par la présence des députés et ministres du parti, des membres du bureau politique national, des conseillers régionaux et municipaux, de plusieurs militants et sympathisants du parti et des invites des partis amis de la majorité et de l’opposition, ayant fait le déplacement pour magnifier l’importance de cette rencontre.
Une occasion pour la troisième force politique du Niger, à l’issue des dernières élections générales, de procéder au renouvellement des instances du parti en prélude au congrès ordinaire du parti qu’il organise les 18 et 19 mars 2023, dans la capitale des Djermakoyes.
Une conférence régionale élective qui se tient dans un contexte caractérisé par une situation d’insécurité préoccupante dans la région de Tillabéry en particulier et le Niger en général avec l’insécurité qui sévit dans plusieurs localités du pays, a indiqué M. SEINI Oumarou dans son discours d’ouverture.
Par rapport à cette situation, le président de la section régionale du parti encourage le gouvernement à intensifier les efforts pour non seulement juguler le phénomène d’insécurité mais aussi permettre le retour des déplacés internes dans leurs localités respectives.
Le président Elhadj Seini Oumarou a aussi rendu un hommage appuyé aux FDS pour leur engagement sans faille dans cette lutte contre le terrorisme. A ce niveau, le président Elhadj Seini Oumarou a lancé un appel pressant à l’endroit des vaillantes populations de la région du fleuve afin d’apporter tous les appuis nécessaires aux FDS qui luttent jusqu’au sacrifice ultime pour venir à bout de ce fléau qui est le terrorisme.
Le président Seini Oumarou s’est en outre félicité de la création, par le dernier conseil des ministres, de la zone de défense n°9 pour la rive droite du fleuve Niger. Le président de la coordination régionale de Tillabéry à par ailleurs exhorté le gouvernement à rechercher les voies et moyens pour désenclaver la zone d’insécurité par le bitumage des routes Ouallam-Banibangou, Banibangou-Balleyara ou encore la route Tera-Bankilaré, ainsi que la réhabilitation de la route Niameyfrontière Mali.
A l’endroit des militants, le Président de la section MNSD Nassara de Tillabéri a dit: « Face aux adversités diverses, de plus en plus tenaces, nous devons rester dans nos rangs pour préserver les acquis de notre grand parti obtenus de grandes luttes. Les multiples leçons apprises doivent constituer notre boussole. Aucun sacrifice n’est de trop pour redynamiser notre parti. Car le grand baobab doit renaître. Le grand baobab doit retrouver tout son dynamisme d’antan afin de nous conduire à des victoires de plus en plus éclatantes ».
Bien auparavant, c’est le président de la coordination départementale de Tillabéry, Dr Boubacar Ousseini, qui a pris la parole en premier pour planter le décor. Dans son message, Dr Boubacar Ousseini, a tout d’abord souhaité la chaleureuse bienvenue à tous ceux qui, en dépit de leurs préoccupations, ont bien voulu honorer de leur présence ces assises. « Convaincu de la cohésion et de l’union dont fait montre le grand baobab à travers la triptyque « consultation, concertation et participation », nous fondons l’espoir sur une assise paisible et un avenir encore plus rayonnant de notre parti sous l’égide et le pragmatisme de S.E Elhadj Seini Oumarou ».
Après cette cérémonie protocolaire, les conférenciers ont procédé, en présence d’un huissier de juste, à l’élection des membres du bureau dans une sérénité totale. Les délégués de la section ont renouvelé leur confiance à Elhadj Seini Oumarou à la tête de la section. Il sera assisté par Hamey Abdoulaye comme Secrétaire Général. Au terme des travaux de cette conférence régionale élective de la section MNSD Nassara de Tillabéri, des motions de remerciement ont été adressées à tos ceux qui ont contribué au rayonnement du parti et des recommandations pertinentes ont été formulées.
MD
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La section du Mouvement Patriotique pour la République (MPR – Jamhuriya) de Tillabéri a organisé, ce samedi 19 août 2017, une conférence régionale dans la salle du gouvernorat de Tillabéri. L’objectif de cette conférence est de renouveler le bureau régional.
Dans son discours d’ouverture, le président intérimaire, Monsieur Morou kaboye, a souhaité la chaleureuse bienvenue à tous les délégués et aux représentants des partis politiques amis. Il a dit que le parti MPR Jamhuriya a traversé des péripéties mémorables depuis sa création. Aussi a-t-il invité tous ses militants d’observer deux choses : la patience et l’ouverture dans la cohésion. Enfin, il a remercié tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la tenue de cette conférence. Après, il a été procédé à l’appel des délégués devant un huissier venu pour la circonstance. On note la présence de 181 délégués sur 218 au total. Le quorum étant atteint, la conférence a pu poursuivre ses travaux sous l’égide d’une délégation du bureau politique national du MPR Jamhuriya.
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Une conférence régionale sur la gouvernance migratoire et de la migration en transit en Afrique de l’ouest et du centre a ouvert ses travaux, hier matin à Niamey. Organisée par l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM), en collaboration avec le Ministère danois des Affaires Etrangères et l’Ambassade du Royaume du Danemark, cette conférence a pour objectif d’identifier et de discuter des principaux défis communs en matière de gouvernance migratoire et de la migration en transit en Afrique de l’ouest et du centre et de dégager des recommandations pour relever ces défis. Durant les deux jours que dureront les travaux, des panels, des projections documentaires, des échanges, des points d’action et des recommandations seront au menu de cette rencontre de Niamey.
Pour le Chef de Mission de l’OIM Mali, M. Pascal Keyntjens André, cette conférence permettra aux participants de formuler des recommandations ou des actions communes dans le domaine transversal de la migration. «Cet objectif est en parfaite adéquation avec le Pacte Mondial sur les migrations sûres, ordonnées et régulières, qui appelle les Etats à renforcer la coopération internationale et les partenariats mondiaux pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Il est également en cohérence avec les ODD, dont la cible 10.7 est de faciliter la migration et la mobilité, de façon ordonnée, sans danger, régulière et responsable notamment par la mise en œuvre de politique de migration planifiée et bien gérée», a précisé M. Keyntjens.
Il a souligné que dans le cadre du programme d’aide au retour volontaire et à la réintégration, (AVRR), l’OIM apporte une aide humanitaire aux migrants bloqués dans la région, y compris ceux qui ont besoin d’aide pour retourner et se réintégrer dans leurs pays d’origine et collabore avec une dizaine de pays de la sous-région en ce sens. «Au Niger, entre 2016 et 2021, l’OIM a aidé 65.000 migrants-ressortissants de pays tiers). Il faut noter que le Niger et le Mali sont à la fois des pays de départ et de destination ainsi que des pays de transit importants pour les migrants subsahariens de la CEDEAO et de certains pays de la CEMAC, qui traversent le territoire dans le but d’atteindre l’Afrique du nord, notamment l’Algérie, la Libye et éventuellement l’Europe», a-t-il indiqué.
M. Keyntjens a aussi souligné que, la Libye et l’Algérie sont restées les pays de destination préférés de ces migrants. Selon un rapport de l’OIM, entre 2016 et 2019, les migrants étaient plus enclins à se rendre en Libye en 2016 qu’en 2019, tandis que de nombreux ont tendance à se rendre davantage en Algérie en 2019. En outre, plus de 80% des migrants ont cité des raisons économiques pour leur migration, c’est-à-dire soit pour chercher un emploi, soit pour échapper à la pauvreté, soit pour chercher un emploi mieux rémunéré.
Le Directeur Général de l’état civil, des migrations et des réfugiés, M. Ibrahim Malangoni, a noté que de nombreux migrants d’Afrique de l’ouest et du centre, transitent par le Niger, dans le but de se rendre en Afrique du nord ou en Europe. «Les routes empruntées par ces migrants sont parfois très dangereuses. Certains de ces migrants y ont perdu la vie. C’est pourquoi, très tôt le Niger a pris des dispositions, à travers notamment l’adoption de la loi 036 de 2015, contre le trafic illicite des migrants au Niger, qui a fait ses preuves», a déclaré M. Malangoni. Cette loi, qui vise particulièrement à protéger les migrants, contre les individus mal intentionnés, qui prennent de l’argent auprès des migrants et leurs promettent de les aider pour se rendre en Afrique du nord, puis finalement les abandonnent, pour la plupart, en chemin, avec des conséquences connues par tous.
M. Malangoni de notifier qu’en collaboration avec le gouvernement du Niger, l’OIM mène des missions de recherche et de sauvetage pour sauver certains de ces migrants abandonnés. Il a ajouté que les migrants bloqués au Niger et qui souhaitent retourner dans leurs pays d’origine, sont également assistés, par l’OIM à travers son programme de retour volontaire et à la réintégration (AVRR). M. Ibrahim Malangoni, a saisi l’occasion pour féliciter et remercier l’OIM pour ses actions humanitaires qu’elle ne cesse de faire aux profits des migrants bloqués au Niger. Il a ensuite noté que depuis la signature du pacte sur la migration, le Niger a fait beaucoup d’efforts par rapport à l’atteinte des objectifs dudit pacte. «Parmi ceux-ci l’élaboration de la Politique Nationale de la Migration 2020-2035 avec son Plan d’Action Quinquennal. C’est ce document qui servira de boussole au gouvernement et à ses partenaires dans le domaine de la migration. Il y a aussi la mise en place du comité de pilotage de la mise en œuvre de ladite politique ainsi que des commissions thématiques, qui ont déjà commencé à travailler», a-t-il déclaré.
Enfin, le Directeur général de l’état civil s’est dit rassuré que, la bonne mise en œuvre de cette politique contribuera à une bonne gouvernance de la migration, aussi bien au niveau national, régional qu’international. Notons que 17 pays africains sont concernés par ladite conférence dont: Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée Conakry, Libéria, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Tchad, Togo, République Centrafricaine et le Soudan.
Mahamadou Diallo(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a organisé hier à Niamey, une conférence des partenaires et bailleurs sur l’approche intégrée de la gestion de l’Immigration et des Frontières (IBM) Niger dans le contexte du Sahel. Il s’agit à travers cette initiative de favoriser la concertation et la coordination entre tous les acteurs et dresser des recommandations pour les temps à venir, à la lumière des enjeux régionaux et nationaux. Cette occasion a été mise à profit pour lancer un nouveau Projet financé par le Royaume de Belgique intitulé : « Renforcer la gestion intégrée des frontières pour une sécurité accrue au Niger ». C’est le secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Saidou Halidou qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre.
La zone du Sahel central, et en particulier le Niger, est selon le secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, touchée par une crise complexe impliquant des conflits autour des ressources qui s'amenuisent en raison du changement climatique, de la pression démographique, de la pauvreté résultant du déficit chronique de moyens de subsistance, des tensions communautaires, de la faible présence d'institutions étatiques et de services de base dans les zones reculées, ainsi que, dans certains cas, de la violence liée au crime organisé et aux groupes armés non étatiques. A l'évidence, l'option d'une gouvernance et d'une gestion efficace des frontières, afin de rendre celles-ci à la fois fluides et bien contrôlées, pour mieux assurer les droits des voyageurs et maintenir la sureté du territoire national, paraît comme une des conditions indispensables pour garantir une migration humaine et ordonnée a souligné M. Saidou Halidou. C'est également la voie la plus idoine pour faire fructifier les avantages liés à la mobilité transnationale et limiter en même temps les menaces dans les zones frontalières et sur l'ensemble du territoire national.
Au demeurant, a-t-il relevé, comme le prône l'Union Africaine le potentiel des frontières doit être exploité en tant que ressource pour la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que pour une plus grande intégration et le développement socio-économique de la région et du Niger. Sur ce plan, a fait savoir le secrétaire général du Ministère en charge de l’Intérieur, le Niger, sous les directives du Président de la République, Chef de l'Etat, SEM Mohamed Bazoum, le Gouvernement a marqué sa détermination à promouvoir une gestion intégrée des frontières notamment dans le cadre des initiatives régionales dont il est partie prenante d'une part, et, à travers l'élaboration et l'adoption de stratégies nationales, exécutées avec le concours des partenaires techniques et financiers, d’autres part. Ainsi, à la lumière des enjeux et des défis auxquels elle doit apporter une reponse crédible, la gestion intégrée des frontières doit de toute évidence sonder dans le cadre d'une approche tri dimensionnelle incluant « la sécurité, la gouvernance locale et le développement», a précisé M. Saidou Halidou.
Auparavant, le Gouverneur de Niamey, M. Oudou Ambouka a dans son mot de bienvenue relevé que les localités transfrontalières sont de plus en plus exposées aux attaques des groupes terroristes et se retrouvent souvent désertées par des populations dépouillées et traumatisées. Il a aussi affirmé que la sécurisation des frontières est une affaire de tous et ce n’est qu’à travers la collaboration et la coordination entre tous les services impliqués dans la gestion de migration et des frontières que le Niger parviendra à faire efficacement face aux multiples menaces sécuritaires le long de ses frontières.
Pour sa part, la Cheffe de Mission OIM, Mme Barbara RIJKS a souligné les objectifs assignés à cette rencontre qui sont : coordonner les acteurs autour des recommandations ou des différentes stratégies continentales et sous-régionales en matière de gestion des frontières ; présenter les différentes politiques et stratégies nationales pour assurer la stabilité et la paix dans les zones frontalières fragiles et présenter les réalisations et les acquis ainsi que les perspectives sur la gestion intégrée des frontières au Niger.
Quant à l’Ambassadrice de Belgique au Niger, SE Myriam Bacquelaine, elle a souligné l’objectif de ce nouveau projet qui vise le renforcement des capacités des forces de sécurité frontalières afin de protéger les populations et de prévenir les mouvements des groupes extrémistes armés. Ce projet mettra à disposition des équipements et des infrastructures modernes pour une meilleure collecte et analyse des données et un soutien aux capacités d’investigation, et prévoit une réhabilitation et un équipement des infrastructures douanières et sera localisé à Agadez et Diffa.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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Le ministre des Finances, Massoudou Hassoumi, qui se trouve depuis quelques jours à Washington où il assiste aux Assemblées générales annuelles des Institutions de Bretton Woods, poursuit son séjour dans la capitale américaine. Samedi dernier, en marge des travaux des assemblées générales annuelles, le ministre a participé à une conférence sur ‘’la Gestion et la Prévention des Conflits’’, dans les locaux de la Banque Mondiale, en compagnie de 7 panélistes de haut niveau représentant la Banque Mondiale, les Nations Unies et des pays européens (France, Allemagne, Suède et Pays Bas).
Plusieurs questions importantes ont été passées en revue par les 8 panelistes. Il s’agit entre autres de trouver les voies et moyens pour passer de l'alerte rapide à l'action précoce ; comment inciter les partenaires à intervenir tôt et de manière soutenue ; comment mettre en cohérence les actions de prévention, de médiation ainsi que celles de sécurité et de développement, etc.
Intervenant tout juste après l’introduction, Mme Georgina CEO de la WBG s’est penchée sur le cas du sud Soudan, considéré comme l’un des pays les plus pauvres qui enregistre une forte croissance du taux de pauvreté, qui est passé d’environ 39% à plus de 71%, en raison de l’incidence des conflits. Trop de gens paient le prix fort. Pour Mme Georgina, ce conflit est lié à l’exclusion sous ses différentes formes et la faiblesse des opportunités de développement économique.
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Le Médiateur de la République, Me ALI SIRFI a effectué, du 16 au 20 septembre 2019, une visite de travail au Sénégal. En sa double qualité de Médiateur de la République du Niger et de Président de l’Association des Médiateurs des Pays membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine AMP UEMOA, Me Ali Sirfi Maiga a séjourné à Dakar au Sénégal où il a participé activement au Séminaire international organisé par son homologue sénégalais, Maitre Alioune Badara Cissé, en partenariat avec les Médiateurs d’Espagne (Iles Canaries) et du Portugal, parties prenantes du projet DEMOS. Les travaux de ce séminaire ont été axés sur la problématique des «Droits humains à l’épreuve de la crise migratoire ».
A cet effet, le Médiateur du Niger, Me Ali Sirfi qui a organisé fin juillet 2019 à Niamey, une Conférence internationale sur le rôle du Médiateur pour une bonne appréhension des problèmes tenant au fait migratoire dans l’espace UEMOA pour lui apporter des réponses satisfaisantes, n’a pas manqué de mettre l’accent sur une démarche-harmonisée prenant en compte le triptyque -Paix - Sécurité et Droits des Migrants.
Au cours des travaux de cette rencontre, le Président de l’AMP UEMOA, Me Ali Sirfi, qui a été convié aux travaux du Comité de suivi du Projet DEMOS, a jeté, avec ses homologues, les bases d’un partenariat fécond entre ce projet et l’AMP UEMOA, accomplissant ainsi le mandat que lui a confié la dernière Assemblée Générale de l’AMP UEMOA tenue à Lomé au Togo.
Très prochainement une Convention de partenariat, en chantier avancé, sera signée à Niamey entre le Président de l’AMP UEMOA, Me Ali Sirfi, Médiateur du Niger et le Projet DEMOS.
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La conférence virtuelle de l’Association du Barreau Africain (AFBA) qu’organise l’Ordre des Avocats du Niger en collaboration avec EUCAP Sahel Niger, se tient depuis hier matin. C’est le Premier ministre Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ladite conférence en présence du gouverneur de l’Etat de Sokoto, M. Aminu Waziri Tambuwal, du ministre de la Justice Garde des Sceaux, M. Marou Amadou, et des invités. Il est question d’aborder au cours de la rencontre des sujets d’actualité à savoir la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, etc.
La conférence qui va se dérouler du 9 au 12 novembre est placée sous le thème «réadapter l’agenda socio-économique et politique de l’Afrique post COVID-19 : rôle de l’avocat». Notons que les thèmes qui seront développés au cours de cette conférence sont entre autres les élections et la gouvernance, l’accès à la justice, la violence faite aux femmes et aux enfants, les défis de la migration illégale et la criminalité transnationale organisée.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini a salué le choix porté sur notre pays pour abriter cette conférence virtuelle de l’AFBA avant de se pencher sur les actions menées par le gouvernement du Niger afin de faire face à la propagation de la COVID-19 (lire, en page 3, l’intégralité du discours prononcé par le PM).
Pour sa part, le gouverneur de l’Etat de Sokoto, M. Aminu Waziri Tambuwal s’est félicité de la tenue de cette conférence dont le thème principal cadre avec la préoccupation de l’heure liée à la crise sanitaire de la COVID-19. Cette pandémie continue à impacter le tissu socio-économique, c’est pourquoi il est nécessaire de poursuivre les actions communes et les avocats ont un rôle important à jouer dans ce contexte tout particulier. Le gouverneur de Sokoto s’est réjoui d’être parmi les hôtes de cette conférence.
Quant au Chef de mission d’EUCAP Sahel au Niger, M. Frank Van Der Mueren, il a rappelé que la mission EUCAP Sahel Niger a soutenu et soutient toujours les professionnels de défense des droits et des libertés au Niger pour les aider à s’ouvrir aux autres professionnels africains, pour débattre ensemble des problèmes auxquels fait face notre planète en général et les pays africains en particulier. D’après lui, le soutien de l’EUCAP Sahel a permis aux avocats nigériens de participer à une conférence des avocats, à Nairobi au Kenya en 2018, à Monrovia au Libéria en 2019. En outre, M. Frank Van Der Mueren a précisé que la mission EUCAP Sahel Niger continue, dans le cadre de son mandat et ses objectifs, d’œuvrer pour la paix et la sécurité au Niger, tout en soutenant le renforcement de la chaîne pénale. M. Frank Van Der Mueren a souligné que la mission EUCAP Sahel qui est à son 5e mandat, évolue avec la situation sécuritaire qui prévaut au Niger et dans la sous-région. «Nous avons réadapté nos objectifs ; et pour les deux prochaines années nous allons nous concentrer sur les aspects de conseils stratégiques auprès de nos partenaires. Nous allons également poursuivre des programmes de suivi et accompagnement, tout en renforçant des formations ciblées et en fournissant des équipements dont nos partenaires ont besoin pour plus d’efficacité dans la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée et la traite des personnes», a-t-il déclaré.
Auparavant, le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Niger, Me Boubacar Oumarou a rappelé que le Barreau du Niger de concert avec le Ministre de la Justice, a soumis sa candidature contre la Namibie, le Cap vert et l’Ouganda, pour abriter la conférence annuelle 2020 de l’Association des barreaux Africains. Il a précisé qu’après la Côte d’Ivoire en 1997, c’est la 1ère fois qu’un pays francophone accueille cette rencontre continentale. En effet, a-t-il confié, l’AFBA a choisi le Niger pour abriter cette conférence du fait que le Barreau nigérien est l’un des plus jeunes barreaux d’Afrique dont le dynamisme et l’investissement permanents pour le renforcement de l’Etat de droit au Niger sont des valeurs reconnues par ses paires. Il a par ailleurs notifié que la situation du Niger, à l’image de celle des autres Etats de la sous-région en proie à des défis sécuritaires, appelle à une réflexion approfondie des professionnels du droit en vue d’apporter leur éclairage et leur contribution dans les solutions permettant de renforcer l’Etat de droit et le respect des droits humains comme réponses au terrorisme et la criminalité organisée transfrontalière.
Laouali Souleymane(onep)
10 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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A l’instar des autres pays africains, le Niger a célébré, vendredi dernier, la journée africaine de lutte contre la détention préventive. Occasion saisie par la commission nationale des droits humains CNDH qui a organisé plusieurs activités dont une conférence-débat qui a porté justement sur le thème « détention préventive au Niger ».
Cette conférence-débat à laquelle prenaient part le président de la CNDH, Pr. Khalid Ikhiri, et de nombreux acteurs de la société civile intervenant dans la défense des droits de l’Homme, a été animée par M Mahamane Harissou Boubacar Moussa, magistrat et 1er substitut du procureur à la cour d’Appel de Zinder. La détention préventive, à ne pas confondre avec la garde-à-vue, est une vieille expression du langage juridique que les praticiens appellent aujourd’hui «la détention provisoire». En effet dans beaucoup de pays, on parle plutôt de détention provisoire et non de détention préventive a tenu à relever le conférencier soulignant au passage que le maintien de l’expression «détention préventive » est dû au fait que la législation nigérienne n’a pas véritablement évolué, comme dans certains pays à l’exemple de la France, du Sénégal.
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En visite de travail au Niger, le directeur général de l’Agence française de développement, M. Remy Rioux, s’est rendu dans l’après-midi du Mardi 20 avril à l’Université Abdou Moumouni de Niamey où il a animé une conférence-débat sur le thème de la diplomatie du vivant. Cette conférence s’est basée sur le livre «Pour un monde en commun» qu’il a coécrit avec le philosophe africain Achille Mbembe et publié chez Actes Sud. À la fin de sa présentation, le responsable de l’AFD a échangé avec les enseignants et chercheurs présents dans l’amphithéâtre.
Dans sa présentation, M. Remy Rioux a expliqué que ce livre qui porte des regards croisés entre l’Afrique et l’Europe est une contribution qui vise à élucider la nouvelle situation dans laquelle se trouvent le monde en général, et l’Afrique et l’Europe en particulier. «L'idée bien sûr, a-t-il dit, c'est d'avoir deux regards différents : un regard venant de France, venant d'Europe, le regard plutôt d'un praticien, d'un financier et puis le regard d'un historien, d'un philosophe, d'un critique écrivant depuis l'Afrique». Dans ce livre qui constituait, il y a un appel très pressant à reprendre et à renforcer les études et la recherche dans de très nombreux domaines, surtout en Afrique où s’opèrent plusieurs évolutions.
M. Remy Rioux a affirmé que dans cette très grande transformation que connait le monde, il est absolument crucial de porter une attention particulière à ce qui se passe en Afrique et le lier aux évènements qui se passent dans les autres régions du monde. Le DG de l’AFD a souligné que cette transformation se manifeste dans de très nombreuses dimensions et a cité l’écologie, la technologie numérique, et bien d’autres disciplines de premier plan. L’ensemble des révolutions contenues dans le livre, a soutenu le conférencier, sont résumées dans les ODD, les Objectifs de Développement Durable.
Le directeur général de l’Agence française de développement a déclaré que la révolution numérique «est en train de transformer en profondeur nos sociétés». Evidemment, a-t-il précisé, cette révolution, en plus d’être un progrès, a aussi des conséquences néfastes qu'il appelle à maitriser car, cet outil d’ouverture a également tendance à enfermer les gens dans leurs identités, dans des groupes. «Des gens finissent par ne s'intéresser qu’à eux-mêmes. Il donne même la capacité aux entreprises de cibler, d'isoler et d'interdire d'accès ceux-là même qui bénéficient de ces nouvelles technologies».
Finalement, M. Remy Rioux a concédé, lors de son exposé, qu’il y’a «une forme de déconnexion qui s'est installée dans beaucoup de pays à travers le monde entre le mouvement de société et les formes démocratiques pour les représenter, les exprimer». Plusieurs enseignants et chercheurs de l’Université Abdou Moumouni de Niamey ont apporté des contributions à travers des débats d’idées afin de mieux cerner le thème.
D’après le recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, l'AFD et l'UAM entretiennent de liens étroits qui ont permis de mettre en œuvre des programmes de recherches bien structurées. Le plus important de ces projets, a-t-il souligné, est la plateforme technico-pédagogique qui est évaluée à 6 millions d'euros.
Par Souleymane Yahaya(onep)
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L’Université Abdou Moumouni de Niamey a accueilli le mardi 15 novembre dernier, une conférence-débat sur les thèmes «Coopération Niger-France : Analyse et Perspectives» et «Coopération Niger-France : quel déséquilibre». La conférence a été animée, sur invitation du Comité Exécutif de l’UENUN, par le nouvel ambassadeur de la France au Niger, SE Sylvain Itté et M. Moussa Tchangari, secrétaire général de l’Association Alternatives Espaces Citoyens. Des échanges à la fois houleux et intenses ont permis aux étudiants d’être éclairés sur les priorités de la coopération bilatérale et sur les griefs retenus par certains Nigériens contre la France.
Le premier intervenant, l’ambassadeur français a d’entrée de jeu reconnu le risque qu’il a pris pour venir débattre de la relation entre son pays et le Niger avec les étudiants de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Mais, dit-il, «il est toujours préférable de débattre, d’échanger, de dialoguer, de se confronter, plutôt que de rester chacun de son côté à dialoguer par réseaux sociaux interposés». D’où sa présence pour répondre aux questions des étudiants et faire en sorte que le fil conducteur du débat soit «sur la base d’éléments objectifs, concrets et réels».
M. Sylvain Itté a rappelé que, la présence de la France au Niger est avant tout une présence de coopération et de soutien au développement du pays dans des programmes de santé, d’éducation, de développement urbain, d’hydraulique et d’énergie. Les trois secteurs d’interventions de la France au Niger sont l’hydraulique, l’agriculture et l’agro-industrie et l’éducation qui est une priorité du Président de la République, Mohamed Bazoum. L’ambassadeur de France s’est également prononcé sur la présence de l’armée française au Niger sur invitation des autorités légitimes et après un vote à l’Assemblée nationale où personne ne s’est prononcé contre, l’opposition s’étant seulement abstenue lors du vote à l’Hémicycle.
«Personne n’est obligée ni d’aimer la politique française, ni la France, ni les Français. En revanche, ce que moi je souhaite aujourd’hui, c’est qu’à l’issue de notre débat, nous ayons posé la question et le problème sur la base d’éléments réels, factuels, et d’éléments qui ne sont pas uniquement le résultat des réseaux sociaux», a précisé M. Sylvain Itté.
Le diplomate français a également plaidé pour que la problématique soit posée dans son ensemble par les deux parties de manière à poser les responsabilités dans leur ensemble et à les analyser de la manière la plus objective possible pour en retirer les éléments positifs pour l’avenir afin de ne pas rater ce moment important de la jeunesse africaine qui veut construire son avenir sur de nouvelles bases.
Pour sa part, le second conférencier a fait un rappel de l’historique de la présence française au Niger et des péripéties qu’il y’a eu dans la relation bilatérale avec le Niger. Le secrétaire général de l’Association Alternatives Espaces Citoyens a cité les évènements de la guerre au Biafra et les luttes d’indépendance du Québec, deux évènements sur lesquels le Niger indépendant a refusé de s’aligner sur la position de la France. «La question de l’Uranium, dit-il, a toujours été au centre des tensions entre les deux pays», a-t-il souligné.
M. Moussa Tchangari, a dénoncé la présence militaire française au Niger et a parlé de décolonisation inachevée. Il a aussi fustigé, dans ses propos, le penchant de la France à soutenir des mouvements indépendantistes en Afrique. Le secrétaire général de l’association Alternatives Espaces Citoyens s’est largement appesanti sur la situation sécuritaire actuelle, qu’il impute en partie à la France, et le déséquilibre que cela induit sciemment.
M. Moussa Tchangari a ensuite accusé plusieurs organisations sous-régionales et régionales de faire le jeu des ‘‘puissances étrangères’’.
Les échanges et le débat d’idées qui ont commencé dans la convivialité, ont soudainement pris une allure de cacophonie et d’attaques ciblées et infondées, sans pour autant avancer des preuves et autres éléments tangibles pour illustrer les propos tenus. L’équipe de modération s’étant laissée submergée, a manqué de tact pour recadrer les interventions, obligeant le second conférencier, le secrétaire général de l’Association Alternatives Espaces Citoyens, à s’improviser ‘‘modérateur’’.
Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Une conférence-débat portant sur la revue empirique des politiques d’emploi des jeunes et leur impact au Niger s’est tenue le vendredi 27 avril 2023 au siège du Syndicat National des Agents des Douanes (SNAD). Organisée par l’agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE), cette conférence a été animée par la chargée de l’étude Dr Sangaré Saadatou. Elle a pour but de partager la substance des résultats d’étude ainsi que les différentes recommandations formulées afin de solutionner la problématique de l’emploi des jeunes au Niger.
Initiée par le partenariat pour la politique économique (PEP) qui appuie la recherche en Afrique, cette conférence a dressé un inventaire structuré des principales politiques nationales ayant pour but de promouvoir directement ou indirectement l’emploi des jeunes au Niger. Et elle s’inscrit dans le cadre d’un ensemble d’études menées dans une dizaine de pays africains pour constituer un corpus de connaissances plus larges sur les politiques d’emploi des jeunes, de manière à soutenir la stratégie Young Africa Works (YAWS) de Mastercard foundation. La finalité de ladite stratégie est de concevoir et mettre en œuvre des interventions adéquates d’accélération de la création d’emplois dignes et épanouissants pour les jeunes en lien avec les stratégies et les interventions des programmes nationaux. La stratégie YAWS entend permettre à 30 millions de jeunes africains, y compris des femmes, d’accéder à un travail digne et épanouissant d’ici 2030.
Au Niger, elle a concerné 5 régions dont la ville de Niamey et a été mise en œuvre par une équipe de recherche composée de quatre chercheurs locaux travaillant en collaboration avec deux agents gouvernementaux compétents et un représentant d’une organisation de jeunesse dans le cadre d’une approche de co-production. D’après Dr Sangaré Saadatou, les résultats des projets et programmes d’emploi des jeunes montrent que le Niger est encore loin de son ambition de faire en sorte que les jeunes nigériens des deux sexes soient socialement mieux intégrés , économiquement épanouis et participent efficacement au développement du Niger.
Aussi, les résultats de la collecte des données ont mis en exergue les principaux obstacles à la promotion de l’insertion économique des jeunes. Un des obstacles les plus importants, a-t-elle dit, est lié à la défaillance des mécanismes de suivi des jeunes bénéficiaires en raison des faibles capacités financières et humaines des organes d’exécution en charge du suivi. L’accroissement rapide de la demande de travail impulsée par la forte progression démographique face à une offre de travail qui au contraire se rétracte, constitue également un obstacle de taille. Au terme de cette présentation, les participants ont surtout apporté des contributions pouvant aider à améliorer l’insertion économique des jeunes.
Rahila Tagou(onep)
Source : http://lesahel.org/
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A l’ occasion de la célébration de la Journée internationale d’identité, le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation avec l’appui de ses partenaires a organisé, vendredi 16 septembre 2022 au Palais des Congrès de Niamey, une conférence débat sur plusieurs sujets relatifs au thème de cette journée. Les échanges ont porté cette année sur le thème de la journée, «l’identité au service du développement et de la sécurité» qui se sont déroulés sous les auspices du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Amadou Souley et en présence de plusieurs membres du gouvernement.
Cette conférence débat a été l’occasion pour les participants d’échanger sur la réforme du système de l’état civil au Niger, la gestion de l’identité et l’exemple du système digital au Cap-Vert et la présentation du Programme Wuri (Projet à caractère régional qui contribue à sécuriser et à fiabiliser davantage l’état civil).
Cet ambitieux projet que, le gouvernement du Niger a choisi permettra à l’administration d’individualiser les ressortissants et, aux individus de prouver leurs identités et leurs situations juridiques en vue de satisfaire les besoins pratiques de la vie sociale. Aussi, cette démarche permettra-t-elle de mieux maîtriser la connaissance des informations sur certains événements démographiques. Cette réforme est également un élément qui facilite une gouvernance inclusive. Mieux, les autorités du Niger ont bien compris qu’un système de l’état civil informatisé permet de disposer en temps réel de toutes les données et statistiques y afférents qui sont un outil d’aide à la décision pour les pouvoirs publics.
Dans ses mots introductifs, le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, M. Hamadou Amadou Souley a reconnu qu’en dépit de nombreux défis auxquels fait face le Niger, le Président de la République s’est engagé à faire de l’enregistrement et de l’identification des personnes physiques une priorité de son mandat. Le ministre Hamadou Souley devrait ensuite souligner que, la Déclaration de Politique Générale du gouvernement a réservé une place de choix à l’enregistrement et l’identification des personnes physiques à travers l’axe ‘’Bonne gouvernance et consolidation des institutions’’.
C’est dans ce sens que, le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a fourni des efforts importants dans la mise en œuvre du Plan Stratégique d’amélioration du système d’enregistrement des faits d’état civil. Parmi ces actions, l’on peut citer la réforme des textes législatifs et réglementaires de l’état civil par l’adoption d’une nouvelle Politique Nationale de l’Etat Civil, et de la loi 2019-29 du 1er Juillet 2019 portant régime de l’état civil et son décret d’application ; la construction et l’équipement des huit directions régionales de l’état civil, des migrations et de deux districts départementales de l’Etat civil, des migrations et des refugiés.
Parallèlement, le Niger a bénéficié de l’appui de la Banque Mondiale pour la mise en œuvre du Programme d’Identification Unique pour l’Intégration Régionale et Inclusive en Afrique de l’Ouest (WURI). Ce programme permettra d’accroitre le taux d’enregistrement et d’identisation des personnes physiques. Le ministre en charge de l’Intérieur a assuré que la mise en œuvre de toutes ces actions contribuera à enregistrer tous les faits d’état civil au Niger et à attribuer une identité juridique à tous les Nigériens et à toutes les personnes résidentes ou de passage au Niger. Notons que cette démarche régionale dans laquelle le Niger s’est inscrit est soutenue par plusieurs partenaires dont l’Union Européenne, l’Unicef, le PNUD, la Banque mondiale, l’IDA4AFrica, l’OIM et l’OIF.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Dans le cadre de la commémoration du 30ème anniversaire de la Journée de l’Enfant Africain, le ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant a organisé hier au Palais des Congrès, en collaboration avec Plan International une conférence débat. Cet exercice a réuni le ministre de la Santé, de la Population et des Affaires Sociales, son homologue de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, de l’Education Nationale et celui de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale qui ont répondu dans leurs domaines respectifs aux préoccupations des enfants.
Au cours de ce panel plusieurs questions ont été posées par les enfants aux différentes personnalités. Il s’agit notamment, des préoccupations relatives à l’éradication des classes en paillottes, tout en rappelant au ministre de l’Education Nationale le drame de l’école du quartier Pays-Bas de Niamey ; des enfants de la rue, de la mendicité des enfants ; du viol, de la maltraitance, du châtiment corporel et la négligence à l’égard des enfants ; de la gratuité de soin pour les enfants de moins de cinq ans, et du problème de l’exploitation des enfants qui sont obligés de travailler pour subvenir à leur besoin.
Le ministre de l’Education Nationale, M. Rabiou Ousman a rassuré les enfants que les 21 classes paillottes de l’école Pays-Bas vont être reconstruites en matériaux définitifs et équipées par l’UNICEF qui a pris l’engagement et que ces classes seront prêtes d’ici la rentrée prochaine. A la question de savoir ce que le gouvernement est en train de faire pour garantir une école à tous et aux enfants qui se trouvent dans des villages reculés, le ministre a répondu qu’il y a 36000 classes en paillottes au Niger et l’engagement du Président Mohamed Bazoum c’est d’éradiquer progressivement ces classes. « Nous sommes en atelier à Dosso pour choisir un modèle de construction qui est adapté à notre climat, d’ores et déjà des promoteurs et de bonnes volontés se sont annoncés pour accompagner le gouvernement à éradiquer les classes paillottes », a-t-il annoncé. Tous les villages administratifs sont dotés d’une école, il y a au total 8999 écoles, mais il se trouve qu’il y a des hameaux et des habitats dispersés qui ne disposent pas d’écoles. Le gouvernement prend des dispositions pour que ces villages aient leurs écoles.
C’est dans ce sens, a-t-il ajouté, que la stratégie des centres de regroupement est adoptée pour que les nomades et les villages à effectif réduit soient dotés d’une école, tout en respectant la carte scolaire.
Pour ce qui est de la Protection des enfants de la rue, la ministre en charge de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a rassuré les enfants que les différents services de la protection de l’enfant de son département ministériel font de leur mieux pour pallier ce problème. Mais, a-t-elle relevé, ce problème est multisectoriel, car, ça concerne plusieurs structures qu’il faut sensibiliser. Au niveau du ministère chargé de la Protection de l’Enfant, la lutte est d’abord focalisée sur le changement de comportement de la population afin de l’amener à éviter les violences sur les enfants, a dit Mme Allahoury Aminata. C’est pourquoi, a-t-elle poursuivi, le ministère a créé des centres de prévention, de protection et de promotion qui doivent intensifier les sensibilisations en prenant en charge les enfants qui sont déjà victimes. Quant à la question de la gratuité des soins, le ministre de la Santé, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Maïnassara a reconnu qu’il y a des difficultés, mais l’Etat, malgré les moyens limités, débloque chaque année 2 à 3 milliards dans le cadre de la gratuité. L’Etat et ses partenaires mettent à la disposition des formations sanitaires certains produits pour assurer cette gratuité tout en continuant à sensibiliser les agents de santé pour que cette initiative soit effective, a-t-il indiqué.
Quant au ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Dr Ibrahim Boukary, il a rassuré les enfants que son département ministériel est en train de finaliser un plan d’actions sur la lutte contre le travail de l’Enfant. Une fois ce plan élaboré et adopté, les inspections vont être outillées pour aller partout où le besoin se fait sentir et imposer à ce que les différentes structures qui font travailler les enfants respectent la loi.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
17 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Sous le parrainage du président de la Haute autorité à la consolidation de la paix (HACP), le Réseau Paix et Sécurité des Femmes dans l’Espace CEDEAO (REPSFECO) et la Plateforme de la Société Civile Nigérienne pour les Elections et Médiation (PFSCEM) ont organisé du 1er au 2 juin derniers, des conférences sur la Paix et la Sécurité. Au cours de ces deux jours de travaux, les participants discuteront de cette thématique d’actualité et saisiront l’occasion pour créer un cadre de concertation entre les différents acteurs impliqués dans la recherche de la paix.
En ouvrant cette rencontre, le président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, le Colonel Major Mahamadou Abou Tarka, a rappelé que le Niger a fait le choix d’une approche globale pour prévenir et résoudre les conflits qui menacent la paix et la stabilité dans notre pays. « Les besoins en sécurité des populations ne se limitent donc pas de nos jours à la protection traditionnelle avec le seul moyen militaire ; ils prennent plusieurs dimensions parmi lesquelles il a cité l’accès à la citoyenneté. Cet impératif entraine des politiques volontaristes notamment dans les zones périphériques de la république, zones sensibles aux influences déstabilisatrices extérieures », a-t-il estimé.
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Dans le cadre des activités commémoratives de la Journée Mondiale contre le Travail des Enfants, le Ministère de l’Emploi et du Travail a organisé, lundi dernier, une conférence- débat à l’auditorium de l’immeuble Caisse Nationale de Sécurité Sociale(CNSS). La thématique de l’édition de l’année 2017 est "dans les conflits et les catastrophes, protégeons les enfants du travail des enfants". C’est le conseiller technique du ministre de l’Emploi et du Travail, M. Ibrahim Souley Tayé, qui a procédé au lancement de cette conférence qui comprend deux communications.
Les deux communications ont été présentées par M. Mahamadou Moussa, Coordonnateur du Réseau des ONG et Associations de lutte contre le travail et la traite des enfants et M. Ibrahim Balla Souley, Inspecteur du Travail et Conseiller Technique du Ministre de l’Emploi et du Travail. Dans son introduction à cette conférence, le conseiller technique du ministre de l’Emploi et du Travail M. Ibrahim Souley Tayé, a souligné l’importance de la célébration de cette journée par tous les membres de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
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Le 4 anniversaire du MPR Jamhuriya, célébré le samedi 2 octobre 2019, au palais du 29 juillet, dans l’allégresse des militants de ce parti sorti des flancs du Mnsd Nassara mais qui a su consolider ses bases grâce, essentiellement, à une conduite exemplaire de son leader , n’a pas eu un air de fête pour tout le monde. Candidat à l’élection présidentielle prochaine au titre de son parti, le Pnds, Mohamed Bazoum, par ailleurs ministre de tutelle des élections, a vu une partie de son rêve s’effondrer en écoutant Albadé Abouba, le président du MPR Jamhuriya prononcer son discours. Et pour cause, Albadé Abouba a annoncé l’intention de son parti d’être sur la ligne de départ de toutes les élections à venir. Autrement dit, le MPR disputera aussi bien les locales que les législatives, mais présentera également un candidat à l’élection présidentielle. Le Président du MPR remet ainsi en cause une position acquise par amitié pour Issoufou Mahamadou face auquel il s’est effacé, poussant même les choses jusqu’à demander s’il a une tête de président. Aujourd’hui, Issoufou Mahamadou est sur la sortie et Albadé Abouba entend visiblement prendre sa place, toute sa place, dans l’arène politique. Les élections à venir seront pour le MPR des élections de confirmation qu’il ne s’agit pas simplement d’un regroupement par opportunisme d’individus autour d’une personnalité politique, mais bien d’un cadre créé autour de convictions qui sont plus que jamais d’actualité.
Mohamed Bazoum ne bénéficiera des faveurs faites à Issoufou Mahamadou
L’annonce de la candidature d’Albadé Abouba ne peut, donc, faire l’affaire d’un Mohamed Bazoum. Outre que ce dernier n’a pas la popularité d’un Issoufou Mahamadou, les bases politiques qui pourraient éventuellement lui permettre de combler son déficit de popularité, sont en train de s’éroder dangereusement. Ne pouvant bénéficier des faveurs faites à Issoufou Mahamadou en février 2016 de la part du président du MPR, le président et candidat du Pnds reste en proie à l’incertitude. Une incertitude qui grandit au fil des jours et qui semble le déclasser progressivement de la ligne des favoris vers celle des outsiders. Mohamed Bazoum a peut-être plus d’un tour dans son sac. Mais l’allure actuelle des choses doit probablement l’inquiéter. Le général à la retraite Djibo Salou, le dialogue politique inclusif, puis à présent Albadé Abouba qui se met à rêver du fauteuil qu’il convoite. Une succession de faits générés peutêtre par le hasard – il n’existe pas chez les philosophes – mais qui ne fait guère les affaires du candidat adoubé par Issoufou Mahamadou. Sur les réseaux sociaux circule actuellement une photo de lui le montrant sous les traits d’un homme miné par des soucis et ne sachant plus quoi faire. Cette photo, semble-t-il, a été prise, samedi matin, lors des festivités marquant le 4e anniversaire du MPR Jamhuriya. Et pour se moquer de lui, les détracteurs prétendent qu’elle a été prise exactement au moment où Albadé Abouba a annoncé que son parti alignera des candidats à toutes les élections, locales, législatives et présidentielle.
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" Nous attirons l’attention de qui de droit afin que les actes hostiles à l’endroit de nos militants et de notre parti cessent " cette tonitruante déclaration émane d’Omar Hamidou Tchana, Président de l’Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (AMEN-AMIN) a l’occasion du 2 e anniversaire de son parti. Le ministre des Mines Ladan, a tenu ces propos pour déplorer certains comportements entre partis alliés de la MRN, la majorité présidentielle. Ce qui vient confirmer le malaise au sein de cette coalition. Le parti regrette ainsi le remplacement « injuste » de ses militants qui « s’acquittent de leurs missions avec compétence et loyauté » peut-on lire dans la déclaration livrée à la presse par Gérard Delane, porte-parole d’AMEN-AMIN.
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Une situation, mal gérée, est en train de polluer les bonnes relations de voisinage entre deux communes du département de Tillabéri, Sinder et Sakoira. Pourquoi donc ce problème ne surgit qu’aujourd’hui ? Pourquoi, depuis longtemps, ceux qui le manipulent, ne peuvent l’avoir soulevé depuis des décennies ? Faut-il donc croire que parce que le ministre de l’Intérieur, enfant d’une des communes en conflit ait intérêt à s’en mêler, se servant de sa position pour aider son camp à rallumer le problème et à le régler en sa faveur ? Est-ce donc pour cela que l’on arrive aux affaires ? Est-ce la logique désormais quand on peut voir le ministre des Affaires Etrangères, se servir de sa position, pour faire une place à un oncle dans la chefferie de son canton ? Quand on peut voir également un certain Abou Taraka, pour vouloir que son frère prenne le trône à Tarka ? Heureusement que ce dernier, usant de faux, a connu dans son aventure un fiasco retentissant ! Mais revenons à notre affaire…
Un peu d’Histoire…
On ne peut pas comprendre cette affaire qui empoisonne les relations entre les populations et leurs chefferies sans une immersion dans l’histoire qui peut mieux faire saisir le sens du litige. Dans Histoire de Sinder, les manuscrits de la vallée du fleuve Niger , Edition, Traduction et annotation par Seyni Moumouni (VEDA, Publisging Haouse, Bratislava, 2017), Chercheur à l’Institut de Recherche en Sciences Humaines de l’Université Abdou Moumouni de Niamey (Niger), l’on peut en effet, retrouver quelques éclairages sur Sinder, une commune insulaire du département de Tillabéri. On y retiendra que « La grande particularité de la commune rurale de Sinder reste le caractère insulaire de la quasi-totalité des villages qui la composent ». Cela étant, plus rizicole et piscicole dans les temps, cette commune avait toutes ses activités dans les îles. Mais, à la suite de la création des aménagements hydroagricoles, certaines branches du fleuve avaient été coupées pour étendre les espaces à aménager et cela, a fait que, par les digues construites que certains hameaux se trouve sortis de l’île pour avoir un accès sur la terre ferme, mais sans que cela ne leur fasse perdre leur rattachement à la commune dont ils relevaient depuis l’origine.
Historiquement Sinder et Djamballa, avaient connu des conflits qui ont fait que leurs relations ont le plus souvent été vécues dans la tension. Rappelons qu’à l’occasion d’un premier affrontement, attaqués par les gens de Djambala, même avec ce brave combattant Débral Youmba qui combattit avec vaillance pour repousser l’ennemi, Sinder finit par abandonner la guerre dite de « Doussougoungou » , pour retourner avec ce guerrier, Débral Youmba, qui tombait sur le terrain.
Mais « Moins d’un mois après, cet accrochage, Djambala déclara à nouveau la guerre à la population de Sinder. Poursuivis jusqu’à Sawani, les troupes de Djambala furent mises en déroute et depuis, aucun autre problème n’est venu gêner leur coexistence devenu pacifique, chacun respectant l’autre et son espace de vie.
Mais voici que depuis quelques années, un conflit survient, qui s’étend, non plus entre deux villages, ceux qui historiquement en avaient connu, mais entre les deux communes dont ils relèvent.
Rappel des faits…
Dans une correspondance en date du 27 mars 2022, le Chef de canton de Sinder, s’adressait au Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation, des Affaires Coutumières et Religieuses et ce suite au « Recours de la décision ministérielle d’érection d’une partie du hameau de Goureybio, canton de Sinder, en village administratif rattaché au canton de Sakoira », une aberration quand on sait qu’un village, pour aucune raison, ne peut appartenir à deux entités différentes en même temps.
Rappelant des faits, il fit savoir que c’est après avoir échoué auprès du chef de village de Norandé, le village dont relève le hameau de Goureybio de l’en détacher que le chef de quartier dudit hameau, Elhadj Younoussa Oudou, se retourna vers le défunt chef de canton de Sakoira, Amirou Sadou Mossi, pour lui poser son problème et sa volonté de se faire recenser avec les populations qui lui sont favorables dans le canton de Sakoira en vue d’ériger le hameau en village administratif répondant désormais de la commune de Sakoira. Ainsi, on apprend, qu’en « réponse à sa requête, Amirou Sakoira lui répondit qu’il ne peut ériger Goureybio en village administratif rattaché à Sakoira, parce que ce hameau est sur le territoire de Sinder qu’il ne saurait revendiquer pour y exercer quelque autorité, mais s’il veut se recenser avec ses proches dans le canton de Sakoira et y payer l’impôt, il n’y voit pas d’inconvénient. Mais qu’il sache qu’il ne pourra en aucune façon entacher les bonnes relations entre lui et son grand-frère Amirou Sinder ».
Décidé de mener sa fronde, le chef de quartier de Goureybio, malgré l’opposition du défunt chef de canton de Sinder, Amirou Mahamadou Djingarey et du chef de village de Norandé, une partie importante de la population ne le suivit pas dans son aventure et est restée rattachée à Sinder et à l’histoire dont elle se réclame.
Lorsque vint au trône le nouveau chef de canton de Sakoira, Amirou Moussa, par les seules explications du chef de quartier de Goureybio, il saisissait la préfecture, suite à quoi, le chef de canton de Sinder alerta Mme le Préfet sur la démarche biaisée et le Chef de canton le reconnut lui-même de « bonne foi », en s’adressant à ces termes à son frère, l’Honorable chef de canton de Sinder : « Grand-frère, je n’étais pas au courant et je vais appeler moi-même Mme le Préfet de Tillabéri pour bloquer le dossier de Goureybio ». Ce qui fut fait, note la lettre, convenant « d’un moment pour [se] rencontrer pour la bonne marche des 2 cantons ».
Et prêchant la paix pour les populations dont il a la charge, le Chef de canton de Sinder, ne peut manquer, ainsi qu’il le dit dans sa lettre au ministre, d’appeler « à se réconcilier, éviter les querelles intestines qui minent leur épanouissement, et à s’adonner aux cultures de contre-saison productrices de revenus ». A son deuxième passage à Goureybio, reconnaissant la liberté pour chacun de faire son choix à titre personnel, non au nom de l’espace en litige, de se rattacher à une commune ou à une autre, et reconnaissant ainsi que tous sont ses parents, il dira que « Chacun est libre de se faire recenser où il veut, mais tous doivent se respecter mutuellement pour vivre en paix dans leur village et pour leur épanouissement », ainsi qu’ils l’ont réussi depuis de nombreuses décennies.
Et le samedi 12 juin 2021, avant que le maire de Sinder ne se rende à Goureybio pour recenser les populations restées fidèles à sa commune, le chef de canton de Sinder s’y rendait, prenant acte du choix de Elhdj Younoussa Oudou de se faire recenser pour le compte de la commune de Sakoira, reniant la sienne, pour lui remettre une lettre de révocation en tant que chef de quartier, et remettre une autre qui nommait logiquement « à sa place Alpha Boubacar Hassane dit Tawey Siria ».
Sans doute informé, et revenant de Niamey, le chef de canton de Sakoira s’y rendait aussi, furieux, accompagné de quelques badauds, criant à qui veut l’entendre que Goureybio n’appartient plus à Sinder. « Fort heureusement, [informe la lettre envoyée au ministre par le chef de canton de Sinder] les responsables de la mairie de Sinder [présents sur les lieux], lui ont demandé en toute gentillesse de se calmer, que personne ne va lui répondre en mal, le considérant au même titre que Amirou Sinder, que c’est entre les deux chefs de canton que cette question devrait être réglée ». D’ailleurs pourquoi se mettre en colère quand on est sûr de défendre le juste ? C’est ainsi que sur ordre de Mme le Préfet de Tillabéri, les opérations de recensement avaient été arrêtées.
Le lundi 1er juin 2021, profitant de la présence à Tillabéri du Médiateur de la République, Me. Ali Sirfi Maiga, Mme le Préfet de Tillabéri réunissait autour de lui, les deux chefs de canton concernés par le différend. Là, manquant de courage, Amirou Sakoira, pour s’en excuser, dira qu’il partait à un mariage avec les badauds qui le suivaient dans son déplacement et ce serait en ce moment qu’il avait été informé par un certain Zourlakeyni que le chef de quartier avait été révoqué et c’est cette situation qui l’a amené à partir avec sa « meute » à Goureybio. Comment voudra-t-il, pendant qu’il tente de le débaucher pour le ranger du côté de sa commune, que Sinder qui l’a placé à la tête du hameauquartier de Norandé accepte de garder son pion malgré tout au poste ? Par contre Amirou Sinder reconnut son geste qu’il légitime par le fait que le chef de quartier ne répond plus de sa commune ainsi qu’il l’aura souverainement décidé sans que Sinder ne s’y oppose, et notamment quand, reniant Sinder et Norandi qui ont fait de lui un chef de quartier, il ne peut plus s’en revendiquer. Après avoir réconcilié les deux protagonistes, le Médiateur de la République, conseilla les protagonistes, demandant à chacun de « s’abstenir de toute intervention » pour « laisser l’affaire entre les mains de l’administration ».
Puis, sur une affaire de Foukourmey , dîme prélevée sur la production agricole au profit du propriétaire terrien, sur laquelle les deux chefs de canton ont « accepté une solution conciliante », « le 10 février, les gens de Sakoira étaient venus avec l’ambulance de Sakoira contenant sept (7) badauds, et quatre motos portant, sauf une, deux personnes, [amenant] huit décisions de retrait de champs de huit personnes signées du chef de canton de Sakoira. [pourtant, « Tous ces champs sont sur la partie insulaire de Goureybio et appartiennent aux gens recensés à Sinder ». Le Chef de canton de Sakoira, informé par son frère Chef de canton de Sinder, ne nia pas le fait, se défendant que cela venait d’une décision familiale. C’est alors que le chef de canton de Sinder l’a conseillé « de vérifier ses sources et de se méfier de ce que les paysans lui rapportent, de vérifier toute chose avant signature ». Et rappelant au ministre que pour éviter d’aller à l’irréparable que de telles situations pourraient engendrer, il dit qu’il avait « auparavant, le 12 février 2022, [sollicité] un entretien avec [lui juste après sa nomination au poste de ministre] pour [le] briefer de la situation à Goureybio ». Vérité de l’Histoire… La version donnée par le chef de canton de Sinder au ministre de l’intérieur, dans une correspondance en date du 5 juin 2022, est on ne peut plus claire. En effet, dans cette lettre qui fait suite à un message radio clair numéro 333/MI/D/ DGAT/D du 19/04/2022, celui-ci, vraisemblablement, prend position déjà dans le différend avant même d’écouter les protagonistes pour se faire une claire compréhension du litige par la contradiction que la démarche impose pour mieux juger dans un tel cas. Le Chef de Canton, s’est ainsi cru en devoir de rectifier certaines contre-vérités. C’est pourquoi, dit-il, dès l’entame de la lettre, « Contrairement à ce qui est dit dans le message, en plus de la commune de Kourtey, les communes de Dessa et d’Ayorou ont également des villages sur la terre ferme. Seule la commune de Sinder n’a pas de village sur la terre ferme ».
Tous ceux qui ont connu une époque de l’évolution du cours du fleuve, savent bien que « […] 11 villages et hameaux de Sinder qui étaient à l’origine insulaires, ont bénéficié de digues/pont, qui les ont rendus accessibles à tout moment par voiture et charrette. Ces villages sont : Goureybio, Darbani (Village administratif), Walga, Lelehoye, Somogoura, Djieboga, Tchamigno (village administratif), Tchamigo Koira Zéno, Dangala (village administratif), Fala (village administratif, et Daralkirame. En face de ces villages/hameaux, Sakoira possède 03 villages administratifs à savoir : Namarigoungou, Bonféba et Diambala. Précisant que « La commune de Sinder ne réclame aucun village ou hameau appartenant à la commune de Sakoira » et « qu’aucun village ou hameau de Sinder n’est parti s’installer dans la commune de Sakoira » et que « Le fleuve revenant toujours sur ses traces, si aujourd’hui on casse les digues de ces 11 villages [ayant permis de construire l’aménagement hydro-agricole], tous ces 11 villages retrouveront leur caractère insulaire [originel qui fonde leur rattachement naturel à la commune de Sinder ». Aussi, « Quant au village de Goureybio, faisant l’objet du présent litige, il a toujours été un hameau de Sinder, rattaché au village mère de Norandé » qui l’a toujours considéré comme un de ses quartiers même géographiquement distant et qui lui a toujours désigné un chef de quartier. C’est pourquoi, falsifiant l’histoire, le message radio du ministre de l’Intérieur, soutenant vraisemblablement la combine, pouvait prétendre que « le hameau de Goureybio [se serait] installé comme enclave sur les terres de la commune de Sakoira ».
Comment peut-il défendre son choix tout à fait discutable quand on sait que « […] la loi numéro 2003-035 du 27/08/2003, portant composition et délimitation des communes en République du Niger, elle ne mentionne pas les hameaux ; elle ne mentionne que les villages administratifs, et Norandé, le village-mère [dont relève Goureybio] est bien mentionné et rattaché à la commune de Sinder », jusqu’à nouvel ordre ! D’ailleurs, pour justifier cette dépendance coutumière, « Tous les chefs de hameaux qui se sont succédé à la tête de Goureybio ont été nommés par les chefs de canton de Sinder ».
Et le ministre Hamadou Adamou Souley, revient à la charge…
Dans une lettre n°004281/MI/D/SG/ DGDCT du 10/10/2022, se fondant sur le rapport d’une mission de terrain, le ministre dit, non sans être partisan, qu’ « Il ressort que ces populations reconnaissent clairement s’être installées avec l’accord des autorités coutumières locales et qu’elles n’ont aucune prétention sur les terres qu’elles occupent actuellement ». Une telle falsification arrangée pour des raisons que tout le monde peut comprendre, ne peut convaincre personne car elle montre bien que la seule version dont tient compte le ministre-juge et partie, vient de celle que lui donne « son camp ».On ne peut donc pas croire à cet équilibrisme du ministre quand il dit : « Aussi, dans l’optique de préserver la quiétude sociale et la coexistence pacifique, je vous demande d’instruire les autorités préfectorales de Tillabéri de prendre toutes les dispositions nécessaires pour une gestion, efficace de la situation, et ce en rapport avec les chefs de cantons et les maires concernés ». En a-t-il vraiment cure de cette quiétude quand on le voit qui voudrait forcer un arbitrage biaisé par son parti pris avéré ? Et on le voit qui en vient à sa décision aujourd’hui controversée dans le cadre de ce litige : « Eu égard à la durée de leur séjour sur lesdits sites, il vous revient d’envisager leur recensement au niveau de la commune rurale de Sakoira ». Durée de séjour sur les terres d’autrui ? Et ne jamais en parler avant que le fils du terroir ne soit ministre de l’Intérieur, ou que son parti ne soit au pouvoir ?
Parti pris ?
Ayant compté sur sa « triple qualité de ressortissant de Tillabéri, Ministre en charge de l’administration territoriale et ayant la tutelle de la chefferie traditionnelle, pour aider à régler le problème en toute impartialité, et dans l’optique de préserver la paix sociale, que ne fut la déception du Chef de canton de Sinder, quand, écrivait-il dans sa lettre du 27 mars 2022, que « Malheureusement, grande fut [sa] surprise qu’[il ait juste après leurs échanges], signé un arrêté ministériel autorisant d’ériger Goureybio en village administratif rattaché à Sakoira au lieu de Sinder où se trouve le village », se demandant alors, « Que faire de la partie restée fidèle à Sinder ? ». Est-on tenté de dire, pour consacrer l’hybridité administrative, une anormalité ingérable ? Comment ne pas le reconnaitre, ainsi que le souligne le chef de canton dans sa lettre que « Cet arrêté ministériel crée ainsi un état de confusion, et une source [potentielle] de futurs conflits entre les villages Goureybio et les cantons/communes de Sinder et Sakoira ». Les populations n’ont pas besoin de cela. Quand on gouverne les hommes, on s’efforce de créer les conditions de raffermir leurs relations, de rendre possible la paix sans laquelle, ils ne peuvent s’épanouir. Depuis quelques temps, avec l’arrivée au pouvoir du PNDS-Tarayya, l’on ne peut que voir ces problèmes créés à dessein entre villages quand ce n’est pas au sein de chefferies pour y semer la zizanie et ce qui pourrait causer de graves turbulences dans nos sociétés. Il est temps pour que les uns et les autres ouvrent les yeux pour comprendre qu’ils n’ont aucun intérêt à prêter le flanc.
Ceux qui ont le pouvoir doivent savoir qu’on gouverne avec sagesse car tous, un jour ou l’autre, répondront. On n’est jamais le plus fort. Tout le temps. Vérité des temps !
Mairiga
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Président du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya), depuis le dernier congrès de décembre 2022, Haut Représentant du Président de la République et vice-président de la Fondation Issoufou Mahamadou (FIM), telle est, aujourd’hui, la triple casquette de Foumakoye Gado ! La particularité du cas de Foumakoye au sein du PNDS-Tarayya ne tient qu’à une seule chose, à savoir sa grande fidélité à Issoufou Mahamadou, mieux sa profonde dévotion à celui-ci, au sens religieux de ce terme.
Aujourd’hui, ce qui dérangerait davantage chez Foumakoye Gado, ce serait sans doute cette espèce de confusion de rôles qui semble régner dans la manière d’incarner ces différentes fonctions énumérées plus haut.
D’accord, il pourrait cumuler le poste de président de parti avec celui de Haut représentant du PR, puisque, déjà, un certain Seini Oumarou, président du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSDNassara), l’avait fait entre 2016 et 2021. En revanche, là où se poserait le problème, ce serait certainement au niveau du poste de vice-président de la FIM, qui est également une fonction de représentation qui pourrait faire ombrage avec celle de Haut représentant du PR, dans la mesure où Foumakoye pourrait aussi représenter le président de cette Fondation, en l’occurrence Issoufou Mahamadou. Comment, alors, dans ces conditions, concevoir un tel cumul entre un poste politique (Haut représentant du PR) et une fonction purement privée (vice-président de la FIM) ? N’y aurait-il pas, dans ce cas, risques de conflits d’intérêts, comme on dit souvent dans les démocraties séculières occidentales ? Lorsque le président de la FIM est empêché pour une raison ou pour une autre, et quand le Président de la République le missionne, à qui des deux devra-t-il répondre en priorité ? Un indice nous avait été donné lors des dernières vacances d’été des deux personnalités, qui se passaient, curieusement, au même moment, puisque Foumakoye avait préféré accompagner Issoufou Mahamadou à Dandadji qu’à faire de même pour le PR à Tesker !
Voilà, en fait, tout le problème actuellement chez Foumakoye, qui semble plus être au service d’Issoufou Mahamadou que du président Mohamed Bazoum ! On raconte même que lors de ses meetings politiques en tant que président du PNDSTarayya, il ne cite jamais, même par un simple lapsus, le nom du Président Bazoum. Au contraire, il ne tarirait jamais d’éloges à l’endroit de l’ex-président de la République, comme si celui-ci était toujours en activité. On ne l’entend jamais dire un seul mot sur la gouvernance actuelle, mais tresse toujours des lauriers sur la gestion antérieure, celle de son mentor politique. En réalité, la raison de cet état de fait résiderait probablement dans un manque de considération à l’endroit du Président Bazoum. D’ailleurs, la même remarque vaudrait pour les caciques du parti rose qui n’auraient accepté le leadership de Mohamed Bazoum qu’à leur corps défendant, plus un diktat de la part de ‘’Zaki’’ qu’un choix libre de la part de la majorité des apparatchiks du parti. Tous les pontes du parti rose, en aparté, ne disent pas du bien du Président Bazoum qu’ils ne trouveraient pas assez sympathiques, chaleureux. En réalité, le Président Bazoum cumulerait tous les défauts pour être un bon chef de clan politique comme l’avait pu être Issoufou Mahamadou, un pouvoiriste-né et passé maître dans l’art de la dissimulation et de la duplicité en politique. En effet, pour parvenir à ses fins politiques, Issoufou Mahamadou était capable de tout, de mettre de côté certains de ses principes et valeurs fondamentaux, juste le temps d’obtenir ce qu’il recherchait, quitte après de rebondir pour reprendre le chemin abandonné en cours de route. Ainsi, il était parvenu à gérer tout ce beau monde aux caractères et talents différents, parfois contradictoires, mieux à les agréger pour servir sa cause politique. Il était assez stratège pour exploiter le potentiel de chacun des éléments de ses troupes, sans frustrer personne, comme savent le faire les grands chefs mafieux qui ne laissent jamais en route un de ses bras armés, quelle que soit la situation et quels que soient les périls encourus. Même emprisonnés, ils ne les abandonnent guère et prennent souvent soin de leurs familles restées dehors. Mais, chez le Président Bazoum, il n’existe pas cet esprit de connivence, le personnage n’étant pas, sans doute, un assoiffé du pouvoir, un partisan du pouvoir pour le pouvoir, un mégalomane dans l’âme qui serait prêt à toutes les compromissions possibles pour le commandement suprême. En plus, son rapport avec l’argent et aux biens matériels ferait de lui un ange déchu au milieu d’un peuple de vampires. L’absence de cette dimension de ‘’tueur en politique’’ et l’austérité matérielle qui caractériserait le personnage constitueraient, probablement, aujourd’hui, le tendon d’Achille de sa gouvernance politique. Ce qui pourrait ouvrir la voie à toutes sortes d’exceptions nigériennes, comme ‘’deux présidents pour un Etat’’ ou autres incongruités de ce genre incarnées par le cas de Foumakoye Gado !
Adamou Maiga
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Le Syndicat National des Travailleurs du Fonds d’Entretien Routier (SYNTRAFER) a tenu son congrès constitutif le samedi 18 juin 2022 au siège de la CNT. Au cours des assises, les congressistes ont amendé et adopté les statuts et règlement intérieur de leur organisation avant de mettre en place un bureau exécutif national dirigé par M. Abdoulaye Idrissa pour un mandat de 4 ans.
Lors de l’ouverture des travaux, le représentant du directeur général du Fonds d’Entretien Routier(FER), M. Salaou Chaibou a assuré que l’institution sera disposée à entretenir des bonnes relations avec les agents qui se sont constitués dans une organisation syndicale. Ainsi, il a salué les agents pour la création de ce syndicat. « Toute structure organisée a besoin d’un syndicat en son sein. Quoi qu’il en soit, nous sommes liés par un même destin, parce qu’il faudrait que la société existe pour que nous nous réunissons. Pour cela vous et nous en tant que travailleurs au sein de cette structure devons davantage nous unir partager nos expériences afin que nous continuons à grandir. Sans quoi, ni la société encore moins vous qui êtes travailleurs, cesseront tous d’être travailleurs au sein de cette structure », a dit le représentant du directeur général du FER M. Salaou Chaibou avant d’inviter les participants aux respects des réglementations en vigueur.
En procédant à l’ouverture des assises, le secrétaire général de la Confédération Nigérienne du Travail (CNT), M. Halidou Mounkaila, a notifié que la création de cette structure syndicale a été édictée par la léthargie dans laquelle végétait les travailleurs du FER depuis plusieurs années, mais elle se base aussi sur les conventions internationales ratifiées par le Niger, les lois et règlements en vigueur auxquelles tous les acteurs sont soumis dans le cadre du respect des libertés syndicales comme le stipule les conventions 87 et 98 de l’OIT et la constitution du 25 Novembre 2010 qui est notre loi fondamentale. Selon lui, un syndicat se crée et s’enracine par la volonté l’engagement et le dynamisme des principaux responsables qui l’animent mais aussi la conviction et la détermination des militantes et militants. « Le Syndicat National des Travailleurs de FER (SYNTRAFER) n’est dirigé contre personne, il a été créé par la volonté des hommes et des femmes travailleurs et travailleuses de FER afin de sensibiliser, d’éduquer, et de conscientiser ses membres sur leur rôle en tant qu’acteurs clés de développement. S’il est vrai que la vocation première d’un syndicat est de défendre les intérêts matériels et moraux de ses militants, il n’en demeure pas moins que le développement et la prospérité de l’entreprise dans laquelle vous évoluez doivent être au centre de vos préoccupations. A cet effet, je profite de cet instant pour rappeler aux pouvoirs publics et aux autres syndicats que cette jeune structure syndicale n’est pas un adversaire mais un partenaire avec lequel il faut dorénavant compter pour le renforcement de la lutte syndicale dans le cadre du dialogue social crédo de la CNT », a rappelé M. Halidou Mounkaila avant d’assurer que la Confédération Nigérienne du Travail (CNT) et ses partenaires seront toujours aux côtés des membres du SYNTRAFER pour les accompagner dans le cadre de la poursuite de leurs activités.
A noter qu’à la fin des travaux les congressistes ont formulé d’importantes résolutions et recommandations.
Abdoul Aziz Ibrahim(onep)
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Le Palais des Congrès de Niamey a fait salle comble à l’occasion de la tenue du congrès constitutif et d’investiture du parti Alliance pour la Démocratie et la République (ADR-Mahita). A l’issue de ces travaux, M. Ousmane Idi Ango a été investi président et candidat à la présidentielle 2020-2021. Pour traduire cela en acte, le Secrétaire général du parti lui a remis symboliquement le fanion de la dite formation politique.
Plusieurs discours ont été prononcés à l’occasion de la tenue de ce congrès constitutif et d’investiture de l’ADR-Mahita. Il s’agit notamment du Président Mahamane Ousmane, de M. Soumoussi Tambari Jackou, qui ont saisi cette occasion pour prodiguer de sages conseils au président de l’ADR-Mahita et aussi lui souhaiter la chaleureuse bienvenue dans l’arène politique.
Le président de l’ADR-Mahita a, dans son discours, annoncé quelques axes prioritaires de son programme politique. «Mon ambition première est d’assurer une bonne gouvernance basée sur le mérite, la performance et l’équité. Ce faisant, la dépolitisation de l’administration publique sera une réalité ; par voie de conséquence, le leitmotiv ‘’l’homme qu’il faut à la place qu’il faut’’ où l’alliance profil poste sera consacré», a-t-il annoncé. «Cette nouvelle dynamique dans le fonctionnement administratif permettra à n’en point douter, d’envisager des reformes importantes dans les secteurs clés : éducation, santé, justice pour ne citer que ceux-là, paralysés par un dysfonctionnement sans précédent à travers la tenue d’états généraux ou des séminaires de réorientation des objectifs vers un futur plus reluisant», a-t-il précisé.
Par ailleurs, M. Ousmane Idi Ango, a indiqué que pour le milieu rural, un respect strict des principes cardinaux de la décentralisation permettra de renverser la courbe décisionnelle des choix de priorités de développement par les bénéficiaires. C’est ainsi que chaque entité administrative à travers ses organes de gestion consacrés par la constitution, planifiera les axes majeurs de son développement durable pour une prise en compte par le budget national. De même, une politique nationale pour une bonne maitrise de l’eau et de l’énergie sera adoptée afin de booster significativement la production agricole dans le cadre de l’autosuffisance alimentaire mais au-delà procéder à la mise en place d’unités industrielles pour la transformation des produits. Ainsi, poursuit-il, cette création d’emplois par l’initiation de nouvelles activités, résorbera non seulement le problème du chômage mais surtout l’exode rural. «Cet état de fait, suscitera plus d’espoir au sein des populations par une amélioration substantielle et progressive de leur niveau de vie. Les femmes, la jeunesse feront l’objet d’une attention particulière car composantes essentielles de tout développement durable», a-t-il déclaré.
De plus, selon M. Ousmane Idi Ango, une réorganisation de l’éducation au Niger s’impose afin de garantir une formation de qualité mais aussi façonner des profils de jeunes diplômés répondant à l’offre et à la demande du marché de l’emploi. «Pour cela, l’enseignement professionnel sera au centre de nos préoccupations», a-t-il dit. Aussi, le président de l’ADR Mahita a ajouté que la Justice constitue un point saillant de son programme non seulement en rapprochant le justiciable de la justice mais surtout en restaurant la confiance en cette justice, pour mettre ainsi fin à l’impunité avec une justice indépendante, citoyenne et démocratique. «Pour ce faire, notre détermination doit rester vivace à toute épreuve car il faut compter sur nos propres forces que d’attendre qu’autrui fasse notre propre bonheur à notre place», a-t-il souligné. Le président de ADR Mahita a enfin invité les militants et militantes à une grande mobilisation sans faille pour un Niger démocratique, prospère et radieux.
Yacine Hassane(onep)
27 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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L’Union Démocratique des Socialistes de la Renaissance (UDSR) a tenu, le samedi 31 octobre dernier, son congrès d’investiture dans les locaux du CCOG à Niamey. Etaient présents les leaders des partis politiques alliés notamment, M. Maliki Amadou du parti Al Houd-Houd et M. Khalilou Seydou Moussa du parti Karama-CPC ainsi que les membres du bureau, les militants et sympathisants du parti UDSR.
A l’issue de ses assises, le parti a investi à l’unanimité Cheick Boureima Daouda, en tant que candidat à la présidentielle de 2020-2021. Cheick Boureima a rendu tout d’abord hommage à Abdou Badjé Ibrahima en ces termes : «Permettez- moi mesdames et messieurs de rendre un vibrant hommage à cet homme qui a su garder avec honneur et sagesse notre parti dont je suis le père fondateur depuis le 27 Septembre 1999 ; il l’a conservé jusqu’aujourd’hui malgré toutes les adversités auxquelles il fit face». Pour Cheick Boureima le 31 octobre est un jour historique qui sera gravé dans les annales de la politique nigérienne car c’est la première fois qu’un Imâm entre dans l’arène politique et se présente pour les présidentielles. Il a souligné que cette décision est née de la volonté de son parti d’apporter une contribution dans la résolution des problèmes auxquels fait face le Niger depuis l’indépendance jusqu’aujourd’hui. «Nous comptons rompre totalement avec la pratique de la politique classique qui consiste à bombarder le peuple avec de longs et beaux discours ainsi que de belles promesses qui se font à chaque occasion alors que la réalité du terrain témoigne du contraire de ces discours et de ces promesses», a-t-il déclaré. Aussi, Cheick Boureima Daouda a rendu également hommage aux Forces de Défense et de Sécurité et à tous ceux qui assurent la sécurité des personnes et des biens nuit et jour.
Quant à M. Abdou Badjé, un des leaders du parti, il a relevé que le 31 octobre marque assurément un tournant décisif dans la vie du parti UDSR Martaba. «Le congrès d’investiture de notre candidat résulte de la volonté de multiples associations qui ont décidé de joindre leur intelligence à celle du parti pour d’une part porter haut le flambeau du parti Martaba et pour d’autre part porter à la présidence de la République du Niger notre candidat le 27 décembre 2020», a-t-il dit, avant de conclure que leur action commune vise à apporter un souffle nouveau au pays.
Quant à M. Maliki Amadou du parti Al Houd-Houd, il a témoigné son soutien à Cheick Boureima Daouda pour l’initiative louable qu’il a eu à prendre. Il a rappelé le taux d’abstention élevé lors des élections passées au Niger. Ce qui, estime-t-il, est dû au fait que la majorité de citoyens ne retrouve pas un représentant digne de ce nom. «Cette majorité silencieuse et notre parti accompagneront certainement le Cheick dans son combat politique», a-t-il dit avant d’ajouter que Cheick Boureima est venu dans l’arène au moment opportun. Pour M. Khalilou Seydou Moussa, un autre intervenant «l’arrivée du Cheick Boureima pourrait sous-entendre la venue du sérieux dans le cadre politique nigérien», a-t-il affirmé avant d’appeler le candidat investi de l’UDSR à la patience car, il se trouve sur un terrain hostile.
Ibrahim Maïga
03 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Il ne reste plus que 14 jours pour la tenue du 4ème Congrès de l’Union panafricaine de la jeunesse qui se tiendra à Niamey du 15 au 16 de ce mois. Les préparatifs vont bon train.
Le Comité d’organisation de cette 4ème édition du Congrès de l’Union panafricaine de la jeunesse placée sous la présidence du Président du Conseil National de la Jeunesse du Niger (CNJ), et président du comité d’organisation, Aliou Oumarou, a tenu un point de presse ce lundi 01 novembre 2021. L’objectif visé à travers cette sortie médiatique est d’annoncer officiellement la tenue de ce grand événement au Niger et aussi d’informer l’opinion publique nationale et internationale sur l’évolution des travaux préparatoires du dit Congrès.
Aliou Oumarou a tout d’abord rappelé le contexte dans lequel l’Union Panafricaine de la Jeunesse a été créée et les pays ayant abrité les précédentes éditions, « L’UPJ est issue du Mouvement Panafricain de la jeunesse (MPJ) qui a été créé en 1962, soit un an avant la création de l’organisation de l’Unité Africaine (OUA). Le MPJ était animé par les Etats à travers les ministères chargés de la jeunesse. C’est en 2006 que les chefs d’Etats et de gouvernements ont décidé de trensferer le Mouvement aux organisations de jeunesse conformément aux recommandations de la charte Africaine de la Jeunesse de Banjul.
Le président du comité d’organisation a également souligné l’importance de la mobilisation des jeunes nigériens pour la réussite de ce Congrès dans l’intérêt supérieur de notre pays avant d’annoncer le lancement de la plateforme U-report Niger par le Président de la République. Placée sous le thème « Rôle de l’Union Panafricaine de la Jeunesse dans l’atteinte de l’agenda 2063 de l’entreprenariat des jeunes dans le contexte de la Covid 19 », cette 4ème édition permettra au Niger d’accueillir la jeunesse des 55 Etats de l’Union Africaine avec des importantes délégations. A l’occasion de cette rencontre historique, plusieurs conférences seront animées par d’éminents experts du continent et d’’ailleurs au bénéfice de la jeunesse africaine.
Pour ce qui est des préparatifs, le président du CNJ a rassuré que tout se déroule normalement et des rencontres se poursuivent pour une grande réussite de cette rencontre de Niamey. Le comité s’est déjà entretenu avec les plus hautes autorités du pays dans ce sens.
M. Dodo
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Le Niger va mal. Partout les signes qu’on peut voir ne peuvent qu’inquiéter et pousser à se préoccuper d’une possible explosion. L’espace politique est traversé depuis des années par une crise politique qui atteint aujourd’hui son paroxysme avec des acteurs politiques devenus irréconciliables car chacun campe sur sa position, tournant le dos à un dialogue devenu impossible. Les prochaines élections qui divisent profondément la classe politique, ne présagent rien de bon pour le pays. Les deux camps sont à couteau-tiré et il n’est pas évident, au regard des ruses d’un pouvoir qui veut dribbler tout le monde, que d’autres forces rejoignent la lutte pour la sauvegarde des libertés chèrement acquises par le peuple, au prix souvent du sang. Comment comprendre que le PNDS qui avait été à l’avant-garde de toutes les luttes politiques, de tous les combats menés par les forces vives de la nation pour asseoir un Etat de droit ? Comment donc un tel parti, qui pourrait être fier de son passé de lutte, puisse être aujourd’hui, le parti qui, arrivé au pouvoir, remette en cause bien d’acquis et brutalise les lois de la République ? Dans l’accalmie apparente, couvent de grands malaises, se fermentent des colères dont la détonation pourrait réveiller alors qu’il sera tard un pays qui lui payera ses imprudences et ses insouciances. Déjà, à la suite d’une pré-campagne, le ciel politique est très chargé, traversé de part en part par des éclairs qui le déchirent.
C’est pendant que la situation politique se désagrège que sur le front social, la lutte se durcit et le gouvernement l’a d’autant compris qu’il s’évertue à contrarier la fronde sociale, s’appuyant sur la pandémie de la covid 19 pour s’éviter ces colères qui montent dans le ciel et dont le mobile est cette attitude complaisante du régime à refuser à faire droit dans cette affaire des détournements au niveau du ministère de la Défense, avec toutes les conséquences que l’on sait, refusant ou retardant la suite judiciaire attendue par tout un peuple. Avec les plaintes déposées en France, et celle qui sont sur la table du procureur qu’on ne saurait ad vitam aeternam étouffer, et la détermination des Nigériens à refuser que ceux qui ont fauté dans cette affaire restent impunis, il est clair qu’il y a de l’électricité dans l’air, quand d’autres pour des injures peuvent indéfiniment rester en prison. Il est inadmissibles que des bandits à col blanc se sucrent sur le dos du peuple, spoliant son armée en guerre, refusant, parce que protégés, de rendre compte. Peut-on donc accepter au regard de ces actes répréhensibles posés qu’on veut taire que le peuple continue à observer passif, et cautionner ce faisant que les voleurs aient plus de droits dans la République ? Comme d’autres peuples braves, les Nigériens veulent se battre pour asseoir une vraie justice dans le pays, refuser l’impunité, une république des privilégiés.
Tout a une fin et on peut sentir une fin venir. La Renaissance la voit-elle venir aussi pour s’abriter derrière la covid 19, pour échapper aux colères qui grondent dans le peuple ? On sent le peuple se préparer car ces derniers temps, sur les réseaux sociaux, l’on ne peut entendre qu’un ras-le-bol généralisé et il faut dire que le gouvernement ne peut pas continuer à dire qu’il n’entend rien. L’on sait que pour se maintenir, dans la conscience de la fragilité de son pouvoir usurpé, de l’illégitimité de son pouvoir, la Renaissance n’a eu de cesse de diviser les Nigériens, souvent de les opposer.
Les partis politiques à la suite de ce que l’on a appelé le concassage, la société civile et les syndicats ont été divisés, fragilisant la démocratie et la cohésion nationale. Aujourd’hui, le Niger, par une telle gouvernance insouciante, est un pays malade, malade de sa cohésion qui a volé en éclats par les agissements d’un socialisme enfantin qui a cru que « diviser pour mieux régner » pouvait durablement maintenir son pouvoir, aujourd’hui, chancelant. L’on sait souvent que le pouvoir s’est immiscé dans les choix de la chefferie traditionnelle, au point de semer dans les villages et les cantons les mêmes malaises. Depuis des jours, c’est l’USN qui passe au laboratoire du Guirisme pour être disséquée, imbibée de la couleur rose afin d’assujettir le syndicat étudiant et l’inféoder à l’autorité du parti socialiste qui a ouvert depuis dix ans une bourse où sont côtés en banque les consciences humaines, achetées à qui mieuxmieux pour asseoir la suprématie socialiste.
Le dernier congrès de l’USN en a révélé toute la puanteur d’une telle politique de l’ingérence intolérable du politique dans la vie des syndicats, dans la vie interne d’autres structures autonomes. Mais de quel enjeu pouvait être l’USN, pour que, aveuglément, le système joue à la dompter, à la contrôler ? Cela n’a d’ailleurs pas commencé aujourd’hui car depuis toujours, le PNDS ne s’est pas contenté que d’être un parti politique et mener seul ses combats. Presque toujours, il s’est arrangé à trouver des pions investis d’une mission politique, manipulés dans le syndicat dont le rôle est de compliquer la gestion à ceux qui gouvernent en leur posant des doléances sur lesquelles ils restent intransigeants. Qui ne se rappelle pas les luttes de la CDTN qui avait animé la scène syndicale, au-devant tout ? Mais ce syndicat si guerrier n’a plus de voix depuis que les amis sont au pouvoir, avec d’ailleurs un secrétaire général qui, après la mission réussie, pouvait renoncer à son mandat syndical, pour une nomination-récompense à la présidence. Il n’est pas seul car beaucoup d’autres syndicalistes, aujourd’hui connus, ont tous eu leur part de gâteau dans le partage, depuis que les socialistes sont arrivés au pouvoir, nommés ici et là, pour leur payer leur mercenariat.
Le milieu estudiantin, a aussi été aussi investi par le PNDS, trouvant là également des éléments pouvant agir à son compte ou pour déranger des pouvoirs en place contre lesquels se bat le parti ou pour contenir des structures scolaires syndicales afin de les amener à collaborer en renonçant à la lutte syndicale même quand élèves et étudiants devraient faire face à mille et un défis. Récemment, l’on a vu un secrétaire général, juste après un mandat, regagner aussitôt les structures du PNDS, notamment celle de la jeunesse Tarayya. Depuis l’USN, a perdu de son âme, de sa crédibilité car depuis quelques années, elle est annexée par le parti au pouvoir qui cherché à installer ses hommes de main, étouffant un outil de combat qui aura servi de par le passé, à donner aux luttes sociales et politiques, l’énergie de la jeunesse qui la compose, et au Niger toute la brillance de sa combativité. On comprend d’ailleurs pourquoi, depuis quelques temps, le régime du PNDS se battant à empêcher toutes alliances entre syndicats, société civile et partis politiques alors même qu’il s’en est servi pour arriver au pouvoir, joue à faire croire aujourd’hui qu’il s’agit là d’alliances contre nature. De qui se moque-t-on quand on peut se rappeler que le PNDS a commercé avec toutes les structures organisées pour animer ses luttes politiques, tentant souvent d’associer la grande muette qu’il pouvait appeler « à ne pas obéir à un ordre manifestement illégal ». Pourtant, on peut la voir, à entendre certaines structures estudiantines, l’immixtion du pouvoir dans les affaires de leur syndicat. Le dernier congrès qui s’est tenu à Bermo, par les brutalités qui l’ont émaillé, traduit l’état des malaises et l’ampleur des ingérences et les divisions provoquées par le régime dans la vie des syndicats et notamment de l’USN qu’il semble vouloir maintenir à n’importe quel prix dans son giron. Mais on sait l’enjeu qui n’est autre que de la sortir des luttes sociales et politiques lorsque ceux qui la dirigent pouvaient être ses hommes liges. C’est triste. Triste et grave pour une USN qui a donné à ce pays certaines fiertés, une image noble de ses combats qui n’ont eu de référence que le Niger, le seul pour lequel elle se battait. Lorsque des valises noires circulent aux congrès de l’USN, on comprend que c’est pour biaiser les choix, imposer des hommes qui ne sont pas en phase avec les bases, mais poussés à des missions qui trahissent les luttes de l’USN et les attentes de ses nombreuses bases.
A ces dernières assises, on aura compris qu’il y a deux blocs, un, prostitué qui joue à mettre la structure sous les bottes du régime auquel il s’est soumis politiquement, l’autre fidèle aux idéaux qui ont jusqu’ici fondé ses luttes et sa rhétorique syndicale, qui tente de libérer l’USN de sa prise en otage de la part d’un pouvoir qui ne compte que sur la division. Tout le monde peut comprendre que cette aile conservatrice, si jalouse de la survivance de l’USN ne puisse pas plaire et qu’elle soit la cible d’un lynchage médiatique de la part du pouvoir qui voudrait la présenter comme une horde de gangs, de syndicalistes – lorsqu’on les considère comme tel – qui n’agirait plus par l’intelligence et le débat d’idées mais par les muscles et la violence des armes, fussent-elles blanches.
Arrêter ces manipulations dangereuses…
L’on a vu circuler sur les réseaux sociaux, des forces de l’ordre, dans une scène qui ne les honore pas et ne rend pas à l’institution qu’ils incarnent toute sa noblesse et sa grandeur. Peut-on ne pas voir le parti pris, en voulant présenter un camp comme la pire peste qui aura travaillé à obstruer la tenue du congrès ? Comment ceux qui ont lutté, poussant l’USN qui s’est taillé un Tazartché pour agir dans l’illégalité, à tenir ces assises, peuventils ne pas vouloir de cette rencontre ? Qui ne sait pas que si le Secrétaire Sortant, avec son équipe, était sûr de son mandat fait de connivences suicidaires pour l’organisation, n’allait ni faire la rallonge dans laquelle il a été bousculé, contraint à tenir les assises, mais surtout qu’il allait élégamment tenir le congrès pour défendre son action, son bilan au-devant de la structure, pour espérer être reconduit. A la veille d’élections, c’est une maladresse que d’exhiber ce qu’on a vu à la télévision, comme étant les armes blanches desquelles se seraient servi ceux que l’on tente de présenter à l’opinion comme étant les fauteurs de trouble à Bermo. Pire, comment des forces de l’ordre, peuvent-elles pousser le zèle à déshabiller des jeunes pour diffuser leurs images dans le monde ? Pareil acte qui est une atteinte grave à leur intégrité physique et à leur dignité d’êtres humains inviolables, est inadmissible dans un Etat de droit. Pour quel intérêt et pour le plaisir de qui, peuvent-elles poser un tel acte inhumain qui n’a de but que d’humilier des Nigériens dont la pensée et les positions dérangent ? Comme quoi, ce pays, lorsque les forces de l’ordre peuvent s’éloigner de leur rôle de neutralité et de maintien de l’ordre, pour martyriser d’autres citoyens qui sont dans un conflit dans lequel elles ne peuvent pour aucune raison prendre position pour juger que c’est un camp contre un autre qui ne serait pas bien, doit aujourd’hui préoccuper les Nigériens et les amis du Niger. Ces images ont choqué et tous les démocrates doivent dénoncer pareil acte et demander réparation. Les Nigériens veulent des forces républicaines.
On peut croire que ces forces ont compris qu’elles ont outrepassé le champ de leur action car, à la suite d’une AG de l’UENUM qui a suivi avec professionnalisme les événements qui se déroulaient à Bermo, a informé sa base que ses militants arrêtés avaient tous été libérés, ce qui est un désaveu cinglant pour ces éléments qui exhibait leur butin, heureux de se plastronner en face de ces jeunes au torse nu. Si tant est que ces accusations sont vraies, peut-on croire qu’ils puissent les libérer ? Ces jeunes sont des étudiants et donc des hommes qui sont capables de se défendre intellectuellement. On peut d’ailleurs croire que le garde que l’on voit dans la vidéo, a pris le risque d’indexer le secrétaire général de l’UENUM qu’il pouvait nommer sans précaution, sachant qu’il a pris un gros morceau, un syndicalisme mature qui a mis de l’intelligence et une grande culture pour faire mener son combat syndical. L’homme sait se défendre car, on veut bien croire qu’au Niger, malgré tout, l’on est en démocratie. Il n’est pas du genre brutal et n’a jamais rien fait sans consulter ce qu’on appelle sur le campus, « la grande base ».
L’atmosphère est déjà très chargée, gravement étincelante. Il ne faut pas y rajouter. Ceux qui peuvent par leur zèle et leurs maladresses pousser à la radicalité doivent savoir qu’ils ne rendent pas service au régime, a fortiori au régime et à eux-mêmes. Attentions aux dérapages.
Mais où les sages du pays ?
Il faut vite mettre en branle les mécanismes internes du pays pour juguler la crise. Les sages du pays sont interpellés, à rendre possible au sein des acteurs politiques le dialogue. S’ils ne s’y mettront pas, ils auront manqué à leurs responsabilités d’acteurs avertis qui doivent mettre leur expérience et leur sagesse au service d’un pays auquel ils doivent tout. Il faut craindre que l’intolérance des uns et le jusqu’au-boutisme des autres ne perdent ce pays.
A.I
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Selon des sources proches du PNDS, une forte pression serait en train d’être exercée sur le ministre de l’intérieur, Bazoum Mohamed, afin qu’il délivre un récépissé à Oumarou Noma et consorts, au détriment du Moden Fa Lumana dont le congrès, à Niamey, a enregistré l’ensemble des instances du parti. Ce que le ministre de l’intérieur se refuserait catégoriquement à faire, soutenant que le congrès d’Oumarou Noma et ses camarades est loin d’avoir rempli les conditions requises pour être validé comme un congrès du parti Lumana F.A.
À en croire nos sources,aujourd’hui c’est le refus du ministre de l’Intérieur de valider « le foyandi » de Noma et consorts qui fait grincer des dents au sommet de l’Etat. Cela, sans tenir compte que Bazoum Mohamed a, depuis quelque temps compris qu’il faut arrêter de détruire pour vouloir récupérer les morceaux après. Et qu’en politique il n’y a jamais, «jamais ». En tout état de cause, les jours à venir nous édifieront.
21 septembre 2019
Source : Le Courrier
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Le congrès du Moden FA Lumana Africa, tenu à Dosso, le samedi 19 septembre 2020, a tenu toutes ses promesses. Du monde, il y en a eu. Des dérobades, comme nous l’avons dit dans une précédente publication, il y en a aussi eues. On se rappelle qu’en août dernier, le parti avait organisé deux congrès distincts. Un, convoqué par le président intérimaire à Dosso et un à Niamey par la majorité écrasante des membres du bureau politique national. Le ministère de tutelle avait invalidé les deux. Aux motifs que celui de Dosso, d’Oumarou Noma, n’avait pas réuni le quorum nécessaire de délégués et pour de défaut de procédure dans la convocation pour celui de Niamey. Le ministère de l’Intérieur estime que seul le président est habilité à convoquer un congrès. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous le pont Lumana. Le financier et éminence grise du groupe du président intérimaire, le député Issoufou Issaka, est parti avec armes et bagages au PNDS.
Noma a été conforté dans son pouvoir par la Cour d’appel. Et la famille Lumana s’est résolue pour des retrouvailles, pour la réconciliation. Noma convoquera le congrès pour le 19 septembre à Dosso. Mais il refuse de convoquer une conférence nationale extraordinaire, tel que souhaité par le bureau politique national. Alors qu’il a donné des gages d’entente cordiale en acceptant la mise en place d’un comité d’organisation des assises de Dosso. Il était probablement convaincu, comme en août, que ses adversaires n’iront pas à Dosso. À l’approche de l’échéance et devant la détermination de ses adversaires à faire le déplacement, il fut pris de panique. Et les dérobades commencèrent. Il suspend, ce qui n’est pas dans ses prérogatives, un nombre impressionnant de membres du bureau politique, voulant certainement inverser, avec la désignation de nouveaux délégués au congrès (frauduleux), le rapport de force. Et comme si cela ne suffisait pas, il décide unilatéralement de désengager le parti dans la Coalition pour l’alternance politique (CAP-20-21) dont Lumana est signataire. Il suspend par la même occasion le secrétaire général élu par un congrès.
C’est la goutte d’eau qui fera déborder le vase. Deux tiers des membres du bureau politique, le nombre requis pour engager le parti, décident de l’assigner devant les tribunaux pour qu’il convoque une des instances du parti, la Conférence nationale, qui doit préparer le congrès. En première instance, les membres du bureau politique gagnent. Il fait appel pour gagner du temps. L’appel tombe avant la tenue du congrès, il est débouté. C’était la veille du congrès. C’est sur ces faits que délégués et militants se rendent à Dosso. Ils posent leurs cartables au gouvernorat où le comité d’organisation, mis en place par le même Noma, a prévu de tenir les assises. Curieusement, jusqu’en début d’après midi, point de silhouette d’Oumarou Noma. Très vite, on se rendra compte qu’il a installé son quartier général à l’hôtel Toubal, en dehors de la ville de Dosso. Aussitôt, la justice fut saisie. Le gouverneur donnera l’ordre d’empêcher la tenue des assises de l’hôtel Toubal. En arrivant sur les lieux, avec trois autres collègues de la presse, le député Zangaou sortait de l’hôtel. Il nous confirmera qu’il a été demandé aux occupants des lieux de rejoindre les salles de réunion du gouvernorat. Il n’y avait pas grand monde. Quelques enfants et ce qui pourrait être considéré comme la sécurité du parti et des éléments de la police nationale. C’est alors que trois rutilantes 4X4 firent leur entrée. À leur bord, les patrons régionaux de la police, de la gendarmerie et de la garde nationale. Ils s’entretiennent avec les forces de l’ordre et quelqu’un qui semble être le représentant de Noma, resté invisible. C’est en début de soirée qu’on apprendra que Noma avait organisé ses assises.
Et de la bouche du secrétaire général du parti, on apprendra aussi que c’est le ministre de l’Intérieur qui aurait instruit de laisser Noma organiser son affaire. Toutes les tentatives du bureau politique de Lumana pour faire respecter et exécuter la décision de justice auront été vaines. S’il est avéré que le ministre a instruit, cela donnerait raison à ceux qui estiment que la crise au Lumana est entretenue quelque part. Qu’un parti adversaire le fasse, c’est de bonne guerre. Qu’un ministre le fasse, c’est autre chose. Il engage le gouvernement, le président de la République. Cela n’a pas empêché aux congressistes du bureau politique d’achever leurs travaux. Un nouveau président, un secrétaire général et un trésorier ont été élus. Après ces assises, les congressistes se sont retrouvés à l’arène des jeux traditionnels pris d’assaut par les militants du parti aux premières heures de la matinée et où le leader du parti, Hama Amadou, a tenu à s’adresser à ses partisans. Il maintient sa candidature d’autant qu’aucun juge, dira-t-il, ne lui a notifié la perte de ses droits civiques et politiques et qu’il répond parfaitement aux critères de la Constitution pour être candidat à l’élection présidentielle. Pour être candidat, il faut simplement être Nigérien de nationalité d’origine. Hama Amadou soulignera que ses parents sont nés à Youri, dans le département de Say. Le bureau politique a par ailleurs assigné Noma devant le tribunal de Dosso. Ce dernier aurait été déféré, hier, devant le procureur de Dosso. Il aurait été entendu et laissé en liberté. Comme quoi, Noma Oumarou a de qui tenir.
MODIBO
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Le parti socialiste au pouvoir, le PNDS Tarayya, vient de tenir samedi et dimanche derniers son huitième congrès ordinaire qui coïncide avec son trente deuxième anniversaire. Quelques mois avant cet événement politique, beaucoup d’observateurs s’inquiétaientd pour la cohésion du parti, appréciant la situation par l’adversité qui caractérise les différents courants qui le traversent depuis que la gestion du pouvoir a hissé certains à des gloires nouvelles, oubliant d’autres. Cela, tout légitimement avait fait naitre de grandes ambitions politiques chez quelques autres qui aspiraient, comptant sur leurs réseaux internes, à s’ouvrir de nouvelles voies pour conduire leur propre aventure. On craignait donc et à juste titre la déchire dans le parti où quelques analystes, à l’issue de ce congrès, annonçaient de nouveaux positionnements qui peuvent, face à la radicalité des uns et des autres, creuser les fractures dans le parti qui ne saurait en survivre. Tout était donc parti, prédisent les moins optimistes pour le parti, pour voir le PNDS se disloquer, et voir enfin, ce que certains appellent la discipline du parti prendre un grand coup, mis à rude épreuve.
Fin stratège, jouant avec les vieilles complicités avec son frère et ami, Pierre Foumakoye Gado, l’ancien président, Issoufou Mahamadou le mit à la rescousse du parti, jouant à superviser la mise en place des bureaux fédéraux des différentes régions du pays à l’exception de celle de Niamey dont le renouvellement de la fédération est retardé pour des raisons que tout le monde sait. Ainsi, on évita le clash annoncé et sans problème, taisant certaines ambitions rebelles, le parti réussit cette étape conduite en amont du Congrès de décembre, renvoyant aux calendes grecques le grand déluge attendu. Ainsi, de manière plus soft, en douceur, le parti a pu gérer les clivages et les rancoeurs, cherchant à rassembler, et évitant le pire au parti. Issoufou, sans être trop visible dans la gestion du parti, mena à l’ombre, d’une main de maître, la suture du parti, créant les conditions pour que les uns et les autres, transcendant les malentendus, se rencontrent, se rassemblent, réconciliés sur un regard porté sur l’avenir. En vérité, ce n’est pas dans tous les partis que l’on a une telle vision. Bien de partis politiques le paient aujourd’hui, trainant les ossements de leurs corps déchiquetés.
Le Palais des sports du 29 juillet était archicomble, ce samedi 24décembre 2022, fait de rose scintillante avec toute la chefferie socialiste qui était là, se plastronnant, brillante d’ostentation et de vanité, d’extravagance et souvent d’ambitions nouvelles. Intervenant au congrès, revenant à ses vieilles amours de tribun, Issoufou Mahamadou, par son parcours dans le parti, a quand même ce privilège de s’adresser aux militantes et militants du parti, disant la vision qu’il a du parti. Il appelait alors à l’unité, à la cohésion du parti, demandant à chacun, ce sursaut militant qui ragaillardit le parti et qui permet de le sauvegarder, lui et son unité. Il se fait le chef de la famille socialiste, celui qui, en temps de crises peut s’élever pour résoudre les différends et cimenter la cohésion entamée du parti.
User de contentement…
Dans le contexte qui est celui du PNDS, les camps rivaux, peuventils avoir compris qu’ils n’ont aucun intérêt à radicaliser cette guerre de tranchées pour user d’intolérance pour s’entredéchirer et ainsi s’affaiblir et devenir vulnérables ?
Issoufou se révélait à ce congrès comme le messie qui devra sauver le parti et l’amener à résister aux vicissitudes de la vie politique. Plus qu’un autre, il comprenait que le parti a besoin, aujourd’hui et toujours, de sa force, de son unité, de ce qu’il est capable, mobilisant toutes les énergies et toutes les intelligences qui lui ont fait vivre l’épopée qui se poursuit, de continuer la belle histoire du parti. En tout cas, pour éviter l’éclatement, le parti, lors de son congrès, a été obligé de faire le choix de survivre aux égos, donnant à chacun la place qui lui revient. C’est ainsi que tous, y compris certains qui avaient des raisons de se comporter en mécontents dans le parti, avaient été casés, chacun à une enseigne qui lui fait comprendre qu’il est dans le parti, du parti aussi.
On a par exemple vu, Hassoumi Massaoudou devenir la deuxième personnalité du parti, juste après le grand ami d’Issoufou, Pierre Foumakoye Gado à qui, on fit le plaisir de diriger le parti après Bazoum Mohamed aujourd’hui président de la République. Puis, sur l’échelle politique, grimpent des jeunes qui font leur entrée dans la cour des grands, appelés à assurer l’héritage et assurer la transition générationnelle que peut déjà comprendre le parti pour être en avance sur les autres.
Parier avec le temps…
Le plus dur est à venir, quand, d’ici la fin du mandat, le parti a plus à convaincre tant dans sa propre gestion que dans la gestion de l’Etat pour consolider la cohésion que le parti retrouve aujourd’hui à l’issue du congrès qui avait pourtant fait douter bien d’acteurs du parti qui redoutaient, et à juste titre, sa dislocation. Le rôle et le leadership incontesté d’Issoufou au PNDS a permis de passer sans douleur l’épreuve politique. Le pari peut-il être tenable quand, pour beaucoup d’analystes de la scène politique nigérienne, les prochaines échéances devront encore constituer une autre épreuve pour le parti. Devra-t-il encore compter sur le même homme ?
L’unité qu’il prône reste, pour encore survivre à tant d’aléas, le seul sésame magique pour ouvrir sur l’avenir de nouvelles portes pour d’autres gloires.
Pour beaucoup d’observateurs, contrairement à ce qui a été prédit, le parti, de ce 8ème congrès, est sorti indemne, confiant en son avenir et en ses combats. C’est à juste titre que le congrès, avait honoré l’ancien président, distingué et décoré par les siens qui lui reconnaissaient son rôle capital dans la tenue sans encombre de l’événement politique.
Et la grande marche se poursuit…
Mairiga
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Hamzari signifie, en locale haoussa, exhorter, pousser et soutenir. C’est un mouvement politique dont le lancement officiel ne va pas tarder. Derrière ce mouvement politique se trouveraient des cadres et opérateurs économiques du PNDS offusqués par la politique égoïste de l’ancien président pour qui, aux dires des initiateurs du mouvement, seuls les intérêts de sa famille compteraient. L’objectif premier du mouvement serait de soutenir Bazoum à briguer un second mandat avec ou sans le PNDS. Les défections politiques enregistrées ces derniers temps s’inscriraient dans cette perspective. Du reste, selon des sources politiques, le recrutement de militants acquis à la cause du mouvement va se poursuivre jusqu’au congrès prochain du PNDS. A nos sources d’ajouter que tous ceux qui sont en train de venir au PNDS ne viennent, en réalité, que pour grossir les rangs de Hamzari. C’est après le congrès du PNDS prévu pour le mois de décembre prochain que le mouvement sortira, au grand jour, pour annoncer ses couleurs et exalter le Président à porter l’espoir du changement et de justice pour un second mandat. L’héritage politique laissé par Issoufou Mahamadou étant un véritable désastre, il faut donc s’en émanciper pour poser ses propres empreintes. Celles d’un Niger souverain avec à la clé la décrispation du climat politique rendu très tendu par la politique désastreuse et haineuse de l’ancien président. Pour certains membres du mouvement, Hamzari serait créé pour rompre avec la vision actuelle du PNDS et assoir une dynamique forte qui va accompagner le président Bazoum pour la réalisation de sa propre politique. Dans cette perspective, des réunions seraient tenues entre partisans de cette démarche pour peaufiner des stratégies en vue de préparer des forces politiques en attente. Car, l’issue du congrès du parti (PNDS) semble s’annoncer hypothétique. En tout cas, pour ces partisans de Hamzari, quelles ques soient ses conclusions, leur mouvement prendra le flambeau pour un second mandat du président Bazoum. Le ciel nigérien s’obscurcit donc pour le PNDS dont l’effondrement se précise.
Norbert
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Le Parti Nigérien pour la Démocratie et le socialisme bat de l’aile. Au coeur d’incertitudes multiples, le parti de Bazoum Mohamed, trop soumis à l’influence d’Issoufou et à ses visées monarchistes, vit des moments de doute, le monarque Issoufou 1er ne pouvant pas accepter de s’effacer pour laisser le parti survivre à la volonté de ses militants, tenant à le régenter pour continuer à le dominer, et à travers lui, le pays entier comme si le Niger devenait la propriété de son clan. La semaine dernière, des confrères, dans leurs parutions, à tort ou à raison, ont vu des têtes qui émergent, toutes aspirant à prendre la tête du parti, mais sans doute pour des agendas différents. Si la première personnalité en vue pour diriger le parti, celle de Hassoumi Massaoudou notamment, peut se comprendre en ce qu’elle rentre dans l’ordre logique et naturel de la promotion normale des leaders au sein du parti, chacun devant, potentiellement, être promu à une certaine ascension au regard de son investissement, de ses combats pour l’émergence du parti, pour sa fidélité aux idéaux poursuivis. De ce point de vue, comme certains l’ayant déjà pensé avant les élections de 2021 pour provoquer sa candidature à porter les couleurs du parti aux élections présidentielles alors en vue, l’on peut comprendre, qu’après lui avoir joué le sale tour que l’on sait, l’heure est venue de réparer le tort qu’on lui a fait, à moins que d’autres considérations ne rentrent en jeu pour l’écarter de cet autre round sur les rings du prochain congrès qui sent déjà le souffre. Logiquement, sensément, la candidature de l’ancien ministre des Finances est la plus raisonnée surtout quand en plus, l’homme, parmi la horde d’hommes compromis que le parti compte aujourd’hui, reste l’un des moins trempés, en tout cas l’un des plus rigoureux, mais hélas aussi, l’un des plus méchants pour n’avoir pas de coeur à faire ce qu’il veut faire, notamment contre un adversaire politique. Son séjour au ministère de l’Intérieur laisse les plus mauvais souvenirs aux Nigériens. Et l’homme continue encore de tenir une parole peu fine, très peu diplomatique aujourd’hui où il gère pourtant la diplomatie du pays. Mais l’a-t-on poussé à jouer les mauvais rôles pour le griller définitivement, et lui barrer la route pour toute éventuelle ascension quand, de telles remarques peuvent objectivement aider à bloquer son aventure et ses ambitions politiques ? En politique, il est important pour chacun, de savoir ce qu’il doit dire et ce qu’il doit faire. Nos actes et nos paroles, en politique, nous poursuivent toujours. Alors que Bazoum, pour son image souffre plus de ses paroles peu raffinées d’une époque, celle d’Issoufou, en souffre par les actes qu’il posés depuis qu’il est arrivé au pouvoir et ne serait-ce qu’en se servant de ses ouvriers politiques. Mais l’image de Hassoumi Massaoudou souffre des deux : son discours arrogant et ses actes pétris de cynisme. L’autre – Pierre Foumakoye Gado – on le voit, à la faveur de son statut sur mesure arrangé de Haut représentant du président de la République par qui on sait, déjà qui trône comme patron du parti, animant son cabinet comme le centre névralgique des décisions du pouvoir et du parti. D’ailleurs, les observateurs sont nombreux à ne voire partout où passe l’homme que l’image envahissante de l’ancien président dont l’ombre trop pesante plane toujours sur le nouveau pouvoir que Bazoum Mohamed peine à prendre, ne servant que de figurant, peuvent plaindre les détracteurs, et ce pour le grand bonheur de son prédécesseur trop enquiquinant. Cette candidature, si elle venait, ne peut que confirmer ce qui se susurre depuis des années : une monarchie rampante et sournoise est en téléchargement depuis que, coaché par Papa et Tonton, le Fils, jouant les grands rôles, stratégiquement, comme en héritage, est mis à la place de Tonton, à la tête du ministère juteux du pétrole pour avoir les moyens de son futur combat.
Rumeurs ?
Pour le moment, rien ne peut créditer ces candidatures qu’une certaine rumeur annonce, car officiellement, rien ne peut filtrer du parti même si l’on sait, par certaines indiscrétions du sérail du pouvoir et du parti, que ça grouille dans le parti, et que des camps se forment et se renforcent. Le premier pouvant plus compter sur le pouvoir que sur l’argent, quand l’autre, celle de Pierre Foumakoye Gado précisément, tente de jouer sur l’influence de l’ancien président et surtout sur la fortune amassée en dix années de « Wassosso », en vue d’une part de protéger leurs arrières et d’autre part, d’ouvrir la voie à la monarchie rêvée et pour laquelle l’Enfant serait positionné dans les starting-blocks du parti.
Mais pour certains analystes avisés, tout ceci n’est qu’une façon pour le PNDS qui en l’expertise et qui coutumier de ses manipulations, de divertir les Nigériens pour détourner leur attention de l’essentiel, des urgences, des questions qui pourraient les mobiliser et les pousser à les mettre en travers de leur pouvoir. Il ne faut donc pas compter sur ces informations peu crédibles qui ne visent qu’à manipuler les consciences et pour cela, il ne faudra pas s’étonner que demain, quand ledit congrès se sera tenu, de les voir, toujours sous l’autorité d’Issoufou et son allié dans les intrigues, Pierre Foumakoye Gado en l’occurrence, ensemble, taisant leurs différends, et de voir le parti parvenir à un consensus qui, en réalité, n’est que forcé, imposé par un clan qui joue ses intérêts, non ceux du parti et du pays. Mais pour qui connait Issoufou, Foumakoye et leurs complicités, pour les observateurs les plus avertis, le derby politique annoncé n’est qu’une fausse alerte pour dérouter des adversaires internes et tromper l’opinion nationale sur les enjeux réels du prochain congrès. C’est pourquoi l’on pense, à juste titre, que le combat politique fratricide annoncé, en réalité, en cache un autre plus sérieux et plus complexe. Le parti de Bazoum Mohamed, en vérité, après plusieurs années de traversée du désert, et une gestion du pouvoir qui a créé et entretenu bien de courants en son sein, est aujourd’hui à la croisée des chemins, dubitatif à affronter son avenir on ne peut plus hypothétique.
Tournant décisif…
Aujourd’hui forcément, le PNDS – et c’est vrai pour beaucoup d’autres partis politiques – fait face à une transition générationnelle qu’un processus dynamique naturel explique. Mais la tentation de ses « dinosauriser », à la tête du parti est réelle surtout quand on peut voir, comment, en dix années de gouvernance sous Issoufou, la vieille garde vachement enrichie et s’est incrustée au pouvoir, occupant tous les espaces, ne laissant aucune chance aux jeunes d’émerger si ce n’est les filles et les fils du patronat socialiste auxquels, l’on tente, sournoisement, de préparer l’héritage du parti pour en assurer la pérennité au clan. C’est sur une telle perception que des gens s’appuient à dire que le PNDS n’est pas un parti politique mais une organisation mafieuse. Une génération doit monter et elle ne doit pas être forcément, celle qu’incarnent les enfants biologiques des leaders car l’on ne peut pas assurer à un parti politique une gestion clanique et une succession biologique, héréditaire. Les enfants des autres ne peuvent pas être que des suivistes dans le parti, même si ceux-ci peuvent ne pas sortir de Harvard. C’est donc l’enjeu majeur de ce prochain congrès qui vise à trouver et à placer à la tête du parti, un nouveau président, l’ancien étant devenu président de la République et ne pouvant pas de cet fait cumuler les deux rôles surtout quand la Constitution le met au-dessus de la mêlée pour savoir gouverner pour tous et être le « Président de TOUS les Nigériens », toute chose difficile pour des socialistes.
Un troisième larron ?
On sait que pour certains, le parti socialiste nigérien se limite à une région et pour cela, tout devrait lui revenir ainsi que cela a été la règle pendant dix ans sous Issoufou. Dans une telle lecture étriquée, l’on pourrait s’attendre à voir un troisième larron entrer en jeu, pour jouer à l’arbitre dans la lutte des deux protagonistes annoncés et dire ainsi que le troisième candidat tardif pourrait dissiper les dissensions et rassembler mieux le parti. On pourrait d’ailleurs se fonder sur le caractère taciturne de l’homme pour justifier le choix du nouvel homme. Ouhoumoudou Mahamadou – c’est de lui qu’il s’agit – pourrait être, selon certaines autres lectures plausibles de la crise latente au PNDS, le carte Joker que « l’opposition interne à Bazoum » dans le parti pourrait jouer pour lui imposer un parti et un homme qu’il ne contrôle plus pour ne plus avoir la maitrise de son destin politique et notamment de ses ambitions à l’orée des prochaines élections où il pourraitêtre tenté de briguer un second mandat qui pourrait mettre en retard la marche monarchique rêvée, sinon, à des contingences qui pourraient détourner d’un tel objectif devenue obsédante chez l’ancien président, accusent certains observateurs.
Dans la posture actuelle, personne ne saurait donc dire, qui prendra la tête du parti à l’issue du prochain congrès. Le consensus aurait-il raison des extrémismes affichés des uns et des autres ? Rien n’est moins sûr.
Bazoum, face à lui-même….
Pour survivre à ces intrigues politiques en vue, Bazoum Mohamed n’a de choix que de mettre dans la balance le pouvoir qu’il tient – en tout cas théoriquement et constitutionnellement – pour mettre les chances de son côté en faisant en sorte que le contrôle du parti, échappe à la vieille garde qui ne rêvent que de « régionaliser » un parti qui se prétend être un parti national. Ceux qui le soutiennent de manière sincère et qui continuent de souffrir de son pouvoir quand même, en principe, c’est lui qui est censé être au contrôle de tout, ne doivent pas rater la prochaine confrontation pour avoir le contrôle du parti qui est, en principe, la propriété de tous, non d’un clan qui joue sur des résultats truqués aux élections pour s’imposer au parti. Si les jeunes – pas les enfants des caciques du parti – ne se battent pas, ils n’auront pas d’avenir dans le parti.
C’est l’enjeu. Tant pis pour ceux qui ne l’auront pas compris.
Par Waz-Za
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Les cadres et militants du PNDS Tarayya de la diaspora se sont retrouvés, ce samedi 26 novembre, au siège national du parti à Niamey, sur convocation de Foumakoye Gado, président par intérim de la formation politique. Cette rencontre de concertation des camarades roses vivant à l’étranger intervient quelques jours seulement après la publication par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) des résultats de l’opération de recensement des Nigériens de la diaspora en prélude à l’organisation des élections législatives pour pourvoir les 5 sièges qui leur sont réservés à l’Assemblée nationale. Cette concertation des Tarayyistes de la diaspora porte certainement sur ces élections mais aussi et surtout sur le congrès du parti dans quelques semaines, plus précisément au cours de la dernière décade du mois de décembre prochain. Un congrès dont l’enjeu principal, tel que perçu au sein de l’opinion nationale, est la lutte en sourdine pour le contrôle du parti entre le camp de l’ancien président Issoufou Mahamadou et celui du président Mohamed Bazoum qui n’arrive toujours pas à s’affirmer pleinement comme principal maître à bord de la barque Niger, après bientôt deux ans de prise de fonction à la tête de l’Etat. Une situation due au fait qu’il n’a pas le contrôle de l’appareil directoire du parti qui reste toujours entre les mains de l’ancien président Mahamadou Issoufou.
Le renouvellement des instances fédérales régionales du parti, en prélude au congrès de décembre prochain, qui vient d’être bouclé confirme cette réalité. Les partisans de Bazoum ne sont pas parvenus à s’imposer à la tête des fédérations régionales pour espérer prendre le contrôle du Comité exécutif national (CEN) lors du congrès et permettre ainsi à leur champion d’avoir les coudées franches pour mettre en oeuvre les engagements qu’il a pris aux Nigériens dans son discours d’investiture du 2 avril 2021. Nous nous acheminons donc vers un congrès rose sans surprise dans la redistribution des cartes. Le clan de l’ancien président Issoufou restera aux commandes du CEN, avec à sa tête Foumakoye Gado qui assure déjà la présidence par intérim du parti depuis l’accession de Mohamed Bazoum à la magistrature suprême. La concertation des militants roses de la diaspora n’a certainement pas manqué d’aborder ce sujet, en vue de prévenir toute forme de contestation inattendue lors du congrès. L’enjeu étant de refléter à l’opinion nationale l’image d’un parti soudé, où la cohésion et la discipline constituent les valeurs cardinales incarnées par les militants du sommet à la base. Une fausse illusion servie à l’opinion pour justifier la fausse stabilité et croissance fulgurante du parti sur l’échiquier politique national. Cette cohésion de façade visant à entretenir l’image de la fausse suprématie du parti résistera-telle aux conclusions des travaux du congrès ? Ce n’est évident ! Pour sûr les partisans de Bazoum, qui se sentent actuellement à l’étroit dans la conduite des affaires de l’Etat, piaffent d’impatience de le voir prendre rapidement les choses en main et pour pouvoir déployer le style de gouvernance à lui. Car sans le dire explicitement, lui-même a reconnu lors des rencontres, dès la première année de sa prise de fonction, qu’il a eues avec les différents acteurs socioprofessionnels et économiques du pays qu’il a besoin de tout le monde pour réussir sa lourde mission de redressement du pays. C’est certainement conscient qu’il ne pourra pas tenir ses engagements phares, notamment la lutte contre la corruption et l’impunité, le détournement massif des deniers publics, la politisation à outrance de l’administration publique, etc., sans l’appui de tous acteurs qu’il a lancé cet appel. Depuis plus d’un an et demi qu’il a pris les commandes de l’Etat, toutes les pratiques néfastes qu’il a décriées sont encore malheureusement prégnantes dans la gestion de L’Etat, du fait de l’emprise de son mentor et des caciques du parti sur ses décisions. S’il n’arrive pas à se défaire rapidement de cette forte emprise, la même gestion désastreuse de l’Etat à laquelle les Nigériens ont assisté au cours des deux quinquennats de l’ancien président Issoufou se poursuivra jusqu’à la fin du mandat de Bazoum. Si c’est ça ‘’la consolidation des acquis pour avancer’’ qu’il a annoncé dans le cadre de programme de la renaissance Acte III, nous sommes alors mal barrés.
Le président Bazoum comme ses partisans aspirent certainement à un changement de cap dans la façon de gérer l’Etat. Pour rendre effectif ce changement, il leur faut obligatoirement s’affranchir de la tutelle du mentor et les caciques du parti. Quitte à provoquer un clash au sein de ce dernier, mais c’est le prix à payer pour sauver notre pays du naufrage total.
Tawèye
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Le week-end dernier, le parti Labizé qu’on avait cru fondu dans le MNSD, tant le fondateur, depuis qu’il marchait avec Seini Oumarou, n’en parlait plus, avait tenu son congrès pour rappeler que ce microscopique parti existe encore, fort par les communications perspicaces de son président, Ouseini Salatou, professeur de philosophie de son état qui a quand même une grande voix. Le contexte dans lequel le parti tenait son congrès ne pouvait pas ne pas avoir de signification surtout quand on sait que le parti fait partie de l’APR, un regroupement de partis qui est dans la majorité mais qui a refusé d’intégrer la MRN que conduit le PNDS-Tarayya de Pierre Foumakoye Gado. Si l’on a été surpris par la tenue de cette messe politique, c’est plus par certaines absences remarquées et remarquables qui ont quelque peu poussé à se demander ce qui arrive au RDN-Labizé.
Ruptures et boycott ?
Quand on ne peut voir aucune personnalité d’envergure de l’APR aux côtés de Ousseini Salatou a fortiori les leaders des partis amis de la MRN, c’est qu’il y a des signes indiscutables d’un malaise au sein du régime. Ces signes ont certainement fait comprendre à Ousseini Salatou dont on ne peut entendre la voix depuis de longs mois qu’il a intérêt à « réactiver » son parti pour au moins s’affirmer et peut-être faire entendre des vérités qui gênent. Si tant d’amis n’ont pas assisté au congrès, c’est que les hommes ne mangent plus dans le même plat. Cette situation était d’ailleurs prévisible quand on sait que, depuis que Seini Oumarou, son mentor, accédait à la tête du parlement, Ousseini Salatou et beaucoup d’autres proches du président du MNSD devraient se désillusionner, perdant leurs rêves de nouveaux bonheurs à vivre à l’ombre du cabinet pour être des artisans marginaux d’une victoire électorale « préfabriquée ». Malheureusement, Seini Oumarou n’eut que le fauteuil vide, ne pouvant avoir la possibilité de vivre pleinement sa nouvelle fonction et les prérogatives qui y sont rattachées, obligé de se faire dicter nombre de décisions et de choix à faire au nom du parlement. Le sérail de Seini Oumarou a d’autant souffert de cette situation que beaucoup sont devenus discrets et misérables. Certains d’entre ses proches risquaient d’ailleurs la dépression, tristes d’être du pouvoir sans être au pouvoir, tenus scrupuleusement dans les marges du système : ils ne devraient pas émerger. Seini Oumarou, condamné à la sagesse qu’on lui fabrique pour déterminer son identité politique et sociale, et juste pour en abuser, devrait subir et vivre en silence, presque stoïquement, la situation méprisante dans laquelle ses amis de circonstance le maintenaient, le détruisant politiquement, et par le stress qu’on lui impose, physiquement sans doute aussi.
On aura compris, que peut-être, Ousseini Salatou est lâché par ses amis politiques. Comment ne pas le croire quand, connaissant l’homme très loquace, qu’il puisse pendant longtemps fermer les yeux et la bouche sur la situation particulièrement difficile que vit le pays ? Soutenir en silence un gouvernement qui refuse d’écouter les cris nombreux qu’on entend de partout, n’est-ce pas une façon de se faire complice de la situation dramatique que vivent les populations nigériennes ? A un moment de l’Histoire, Ousseini Salatou pourrait avoir compris, peut-être, que face à sa conscience, il faut impérativement choisir son camp.
C’est du reste le message qu’on peut entendre d’Omar Hamidou dit Ladan Tchiana, le seul homme politique d’envergure qui assistait à l’événement, offrant sa fraternité et ses amitiés à un homme qui pourrait être, dans le contexte qui est celui du pays, un allié de taille. Comment peut-il ne pas être sensible à un tel discours surtout quand il lui dit qu’à l’opposition, eux ne sont pas du genre à abandonner les amis. L’heure est venue pour tous de se déterminer car tous peuvent avoir compris que le souci de ce pouvoir c’est plus de protéger des gens qui ont pillé l’Etat que de se battre à la construction de ce pays.
Fin d’une aventure ?
Face à la situation sécuritaire du pays et notamment de la région de Tillabéri, Ousseini Salatou a dit qu’il ne peut plus continuer à se complaire dans le mutisme. Au-delà de lui, tous, tant qu’ils sont, savent que leurs électeurs les attendent de pied ferme quand, face à ce qu’ils vivent, on ne peut plus entendre leurs voix, condamnés au silence pour plaire à un système qui est pourtant en train de les étouffer à petit feu, notamment, quand pour beaucoup d’entre eux, aujourd’hui, il est devenu impossible d’aller chez soi, et sans doute demain, d’aller battre campagne.
Ousseini Salatou a certainement mis le clignotant à Droite, voulant amorcer un virage qui devra le conduire sur les rivages de la vérité. On sait pourtant qu’il fut de ceux qui, enivrés par le fumet des orgies de la Renaissance III, se fondant sur des arguments fallacieux, justifiaient leur virage acrobatique à 90° qui les ramenait à copiner avec le PNDS même quand ils peuvent savoir que ce PNDS ne pouvait pas les aimer pour travailler dans le cadre d’une alliance politique, de manière franche. En politique, personnaliser les problèmes, ne peut que conduire à la catastrophe. Et Dieu sait ce que le président de RDNLabizé peut avoir aujourd’hui sur le coeur…
Et à dire.
LBKY
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Le parti, Mouvement Patriotique Nigérien (MPN) Kiishin Kassa a organisé le samedi 31 décembre 2022, à Niamey, un congrès extraordinaire de l’Union des Femmes Patriotes (UFP) et de l’Union des Etoiles (UE) dudit parti au Palais de 29 Juillet. Les travaux de ce double congrès placé sous le thème «Femmes patriotes du MPN Kiishin Kassa, engagement, développement et progrès du Niger» se sont déroulés sous les auspices du président du BEN du MPN Kiishin Kassa, M. Ibrahim Yacoubou. A l’issue de ces consultations, Mmes Zalika Issa et Lassan Fatoumata ont été respectivement élues au poste de présidentes de l’Union des Etoiles et de l’Union des Femmes Patriotes.
Au cours de cette journée, les délégués venus de toutes les régions du pays et de la diaspora ont examiné le règlement intérieur pour le mettre à jour. Ils ont ensuite discuté sur le projet des résolutions avant de procéder à l’élection des nouveaux membres au niveau des instances dirigeantes de ces deux structures du parti. Une motion de remerciement a été adressée au comité d’organisation pour la réussite de ces deux congrès. Ainsi on retient entre autres résolutions celle relative à la situation sécuritaire à travers laquelle les congressistes ont apporté leur soutien indéfectible au Président de la République pour son combat contre le terrorisme et aux Forces de Défense et de Sécurité pour le combat qu’elles mènent nuit et jour pour protéger l’intégrité du territoire national ainsi que la quiétude de la population. Ils ont enfin présenté leurs condoléances aux familles touchées avant de souhaiter un prompt rétablissement aux blessés.
Les participants au congrès ont exhorté le BEN MPN au parachèvement des structures de base au niveau national et de la diaspora. Ils ont exhorté aussi le BEN Kiishin Kassa au parachèvement et à la consolidation de l’Union des étoiles patriotes à tous les niveaux notamment au niveau des régions, des départements et des communes. Relativement au leadership féminin, le congrès recommande à toutes femmes du parti, à tous les niveaux de créer les conditions d’une meilleure implication et une plus grande responsabilisation des femmes dans le fonctionnement du parti. Par ailleurs, les congressistes ont aussi réaffirmé le soutien du parti au Président de la République et au gouvernement.
Lors de la clôture des travaux, le président du BEN Kiishin Kassa a salué le comité d’organisation pour le pari réussi de la mobilisation exceptionnelle des femmes avec près de 5000 femmes. «Nous sommes convaincus que les femmes est l’un des piliers essentiels du MPN Kiishin Kassa et nous avons eu la démonstration traduite par cette mobilisation exceptionnelle», a-t-il déclaré. M. Ibrahim Yacoubou a aussi rendu un hommage aux femmes qui se sont sacrifiées pour le rayonnement du parti à un moment où il traversait des difficultés. Il a aussi salué le consensus privilégié lors des élections de membres des structures, tout en réitérant l’engagement du BEN MPN Kiishin Kassa à les accompagner dans la réussite de leur mission.
Il faut rappelé qu’à l’ouverture des travaux, les représentants des partis politiques présents notamment ceux de la MRN et ceux de l’opposition se sont réjouis de partager ce bon moment avec les membres du MPN Kiishin Kassa à travers l’organisation de ce double congrès des femmes du parti tout en souhaitant plein succès dans l’atteinte des objectifs fixés au congrès. Par ailleurs, ils ont réaffirmé leur ferme volonté d’entretenir des relations sincères avec les responsables dudit parti.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le Parti Social-Démocrate PSD-Bassira a tenu le samedi 15 août 2020 à Maradi son congrès extraordinaire. Un congrès qui intervient suite au décès du père fondateur dudit parti, feu Mohamed Ben Omar, il y a quatre (4) mois. A l’issue de ces assises, M. Sanoussi Mareini a été élu président du parti
Plusieurs interventions ponctuées d’animations musicales, ont caractérisé l’ouverture de ces travaux qui ont débuté par une minute de silence en la mémoire du premier président de ce parti. Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le président régional du parti PSD Bassira M. Noura Andoumé s’est félicité du choix porté sur la région de Maradi pour abriter la tenue des assises du parti qui est un rendez-vous exceptionnel dans la vie dudit parti. Il a ensuite souhaité la bienvenue et d’excellents travaux aux 600 délégués venus des différentes contrées du pays.
Pour sa part, l’honorable Sanoussi Mareini assurant l’intérim de la présidence du parti, a abordé le sujet ayant marqué la vie du parti avant de se pencher sur les questions d’actualité de notre pays. Il a mis à profit cette occasion pour parler du défunt président du parti M. Mohamed Ben Omar rappelé à Dieu le 3 mai 2020. D’après lui, les militants et militantes du parti Bassira continuent à pleurer sa disparition et son nom restera gravé à jamais dans leurs mémoires. Il a par ailleurs relevé les prouesses syndicales et politiques de l’illustre disparu.
Parlant de la situation sécuritaire dans notre pays l’Honorable Sanoussi Mareini soutient que malgré les attaques des groupes terroristes, notre pays tient encore débout et est plus que jamais déterminé à détruire cette horde sans foi ni loi qui ne vit que de la terreur. Il a, à cet effet, salué les efforts du Président de la République et ceux du Premier ministre pour la formation et l’équipement de notre armée.
S’agissant de la campagne agricole en cours, l’honorable Sanoussi Mareini fait constater que de fortes précipitations continuent d’être enregistrées, ce qui augure une campagne agricole prometteuse. Toutefois, il a souligné que notre pays fait face aux multiples défis dont en ligne de mire, l’organisation des échéances électorales 2020-2021. «Au cours de ces compétions, le PSD-Bassira jouera sa partition comme il a eu à le faire lors des élections de 2016», a-t-il soutenu, tout en lançant un appel aux militants afin qu’ils investissent villes, villages et hameaux afin de défendre les idéaux du parti.
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Depuis son 9e congrès statutaire, tenu en mars 2020 à Tahoua, la capitale de l’Aader, le Mnsd Nassara du président Seïni Oumarou traverse une passe difficile, pour ne pas dire critique. Devenu membre de la majorité au pouvoir au lendemain des élections générales de 2016 qu’il a âprement disputé aux côtés de partis tels que le Moden Fa Lumana Africa de Hama Amadou, le parti de Seïni Oumarou n’a pas, visiblement, fait le bon pari. Allié au Pnds Tarayya pour, dit-il, apporter sa contribution dans l’amélioration de la gouvernance, le Mnsd Nassara a été confronté au cours de ce second et dernier mandat d’Issoufou Mahamadou à des situations inconfortables, pour ne pas dire délicates. C’est justement au cours de ce mandat que les pires exactions, les détournements spectaculaires et les incuries en matière de sécurité et de défense ont eu cours. Le démantèlement d’un entrepôt de drogues contenant des tonnes de résines de cannabis à Niamey a été une sorte de crucifixion du régime qui a davantage décrédibilisé la version servie par le Mnsd dans sa déclaration du …2016. Puis, se sont accumulés d’autres scandales, les uns plus spectaculaires que les autres. Les affaires de la société de raffinerie de Zinder (Soraz), de la Centrale d’achat d’intrants et matériels agricoles (Caima) ainsi que celle du ministère de la Défense nationale, entre autres, ont amplement montré que Seïni Oumarou et son parti ont échoué dans leur mission. Le Pnds et ses responsables n’ont pas changé d’un iota leur façon de gouverner et leurs rapports avec les deniers et biens publics n’ont pas rendu servi au Mnsd Nassara dont l’intention, peut-être, était sincère.
Entre un pouvoir dont il n’a tiré que mépris, déceptions et rancoeurs, et une opposition qu’il a peur de regagner, le Mnsd Nassara tangue.
Le Mnsd Nassara a-t-il fait preuve de naïveté à ce point en pensant pouvoir changer les choses de l’intérieur plutôt que de l’extérieur ? À l’épreuve des faits, on se rend compte que non seulement il a échoué dans ses desseins annoncés, mais il ne s’en sort pas mieux que lorsqu’il était à l’opposition. Rester à l’opposition et continuer le combat démocratique a certainement un avantage.
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Le clash tant redouté par certains analystes politiques à l’occasion du 8e congrès ordinaire du parti rose n’a pas eu lieu. Les délégués des 8 régions du pays et ceux de la diaspora ont échangé dans la ‘‘sérénité’’ les 24 et 25 décembre 2022 dernier dans l’antre du Palais des Sports de Niamey pour aboutir sur les grandes décisions du parti rendues publiques à la clôture du conclave rose. Il n’y a pas de tiraillements dans le déroulement des travaux encore moins par rapport à la répartition des postes au sein du Comité exécutif national (CEN). Comme pressenti, Foumakoye Gado, le viceprésident du parti, qui a géré par intérim les affaires de la structure depuis le départ de Mohamed Bazoum du poste suite à son élection à la tête du pays, a été plébiscité comme président attitré du parti rose. Son camarade Massaoudou Hassoumi l’assiste comme viceprésident et Kalla Hankaraou se retrouve lui avec le poste de secrétaire général du parti. Limitons nous juste à ces trois premières personnalités phares, le nouveau bureau exécutif national étant tellement pléthorique qu’il serait difficile de le dérouler à travers cet article. La sérénité a prévalu, il est vrai, lors des travaux du congrès mais est-ce une vraie sérénité, sans poudre, ou juste une apparence pour faire croire à l’opinion nationale que la famille rose est unie et solide comme du roc ? Le premier constat qui saute à l’oeil et qui laisse croire à un arrangement entre camarades roses pour faire taire d’éventuelles contestations, c’est d’abord cette rétrocession des postes de président et 1er vice-président du parti à la même région. Foumakoye et Massaoudou sont tous de la même fédération régionale de Dosso, ce qui est surprenant quand on sait que généralement c’est le principe de l’équilibre qui est observé en pareille circonstance ?
Qu’est-ce qui a pu se passer pour que le parti rose passe outre cette règle qu’il a respectée jusqu’ici ? Pour sûr, cet arrangement n’est pas passé inaperçu au sein d’une bonne frange de l’opinion, qui continue de croire dur comme fer que la sérénité ayant prévalu à l’occasion des assises nationales du parti rose n’est que de la poudre aux yeux. Les observateurs pensent cela à la lumière notamment de certaines contestations de coulisses qui sont remontées en surface après les travaux du congrès.
A ce propos il se raconte, par exemple, que Massaoudou Hassoumi n’a pas manqué d’exprimer sa désapprobation vis à vis de la façon dont l’ancien président et Manitou des roses, Issoufou Mahamadou, a voulu régenter les assises pour imposer aux congressistes sa seule volonté. Venant de Massaoudou, cette posture rebelle n’est guère surprenante, surtout lorsqu’on sait qu’il avait déjà nourri en amont l’ambition de se présenter à la présidence du parti contre Foumakoye, le candidat imposé d’Issoufou Mahamadou. Il n’a certainement pas digéré sa mise à l’écart de la compétition une nouvelle fois, après avoir déjà connu un premier désaveu cinglant à l’occasion du congrès d’investiture du candidat du parti aux élections présidentielles de 2020-2021, quand il avait voulu notamment porter le flambeau rose pour la compétition. C’est dire que le discours de l’ancien président de la République à l’endroit des camarades roses sur l’union et le renforcement de la cohésion interne n’est pas gratuit, le choix du thème de l’unité autour duquel a été structuré le discours répond à un souci de colmater le mur qui commence à présenter des traces de fissures. Le mouvement Hamazari qui était en gestation pour soutenir les actions du président Bazoum Mohamed, mais qui a été stoppé net dans son élan par les caciques du parti en constitue une preuve irréfutable. Les frustrations au sein du parti de voir l’ancien président Issoufou continuer à faire de l’ombrage pour le président Bazoum alors qu’il devait normalement se mettre à l’écart pour le laisser travailler librement sont réelles pouvoir. A travers son discours sur l’unité, la cohésion interne des militants, l’on a le net sentiment qui Issoufou continue encore de considérer le parti comme son affaire personnelle et qu’il entend gérer selon sa volonté, frustrant certainement au passage de nombreux camarades roses qui ont aussi mouillé le boubou autant que lui pour le parti. Nous en voulons pour preuve l’entrée de son fils dans le CEN du parti à l’issue du 8e congrès de Niamey. Certes, il n’est pas aux premières loges dans le nouveau bureau, mais de quel parcours peut-il logiquement se prévaloir pour mériter cette promotion fulgurante dans le parti ?
C’est la question que nombre d’observateurs se posent aujourd’hui quand on sait que c’est à l’entame de son deuxième quinquennat qu’Issoufou a fait appel à son fils en le bombardant directeur de cabinet en second à la présidence. Avant de faire de lui ministre du Pétrole sous ce règne Bazoum. Du jamais vu dans l’histoire politique de notre pays ! A leur corps défendant, les Nigériens souffrent malheureusement de ces incongruités depuis l’avènement des renaissants au pouvoir.
O.I
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Dans quelques jours, les Tarayyistes tiendront leur grande messe à Niamey du 24 au 25 décembre précisément. Ce congrès ordinaire pour le renouvellement de l’instance dirigeante suprême du parti, [le Comité exécutif national (CEN)] fait l’objet d’un intérêt particulier au sein de l’opinion nationale parce qu’il s’agit de la principale structure politique au pouvoir depuis 2011 après un passage de témoin entre l’ancien président Issoufou Mahamadou et son dauphin Mohamed Bazoum intervenu en 2021, à l’issue d’une élection présidentielle très controversée en raison notamment des fraudes massives qui l’ont caractérisée. Mais là n’est pas le principal motif de l’intérêt que suscite la grande rencontre des camarades roses, les Nigériens veulent surtout savoir si à partir de ce congrès le président Bazoum va chercher à s’émanciper de l’emprise excessive de son mentor qui l’entrave dans sa volonté de changer le mode de gouvernance désastreuse de l’Etat qu’il a hérité de son prédécesseur. Officiellement Issoufou Mahamadou n’est plus au pouvoir depuis le 2 février 2021, date d’investiture du président Bazoum, mais dans la pratique c’est lui qui continue encore à diriger le pays en imposant à Bazoum la ligne de conduite à tenir, les lignes à ne pas franchir. Nul ne peut dénier cette vérité qui crève les yeux.
Mahamadou Issoufou a dirigé sans exclusif le PNDS depuis sa création et il entend continuer à exercer son emprise sur le parti qu’il considère d’ailleurs comme sa propriété. Comme l’atteste, du reste, le processus de renouvellement des instances fédérales régionales du parti sur lequel il a veillé pour s’assurer du maintien de ses fidèles à la tête des structures et conserver ainsi sa main mise sur le parti. L’issue du congrès ne sera donc guère surprenante, c’est un Comité exécutif national présidé par l’actuel Haut représentant du président de la République, ancien ministre du Pétrole pendant une décennie, Foumakoye Gado pour ne pas le nommer, qui sortira des travaux avec des camarades pro-Issoufou autour de lui sur la table de séance. Les hommes du clan Bazoum, qui voulaient voir celui-ci sortir de son confinement et s’émanciper de son mentor pour tenir ses engagements vis-à-vis des Nigériens à l’issue du congrès, seront écartés. Du coup, le président Bazoum continuera de gérer le pays par procuration jusqu’à la fin de son mandat, en se soumettant à la volonté de l’ancien président Issoufou et de ses hommes qui contrôle le parti. L’assainissement de la vie publique à travers la lutte acharnée contre la corruption et l’impunité et contre les détournements des deniers publics qu’il a promis d’engager dans son discours d’investiture restera lettre morte. Et il faudra même s’attendre à une amplification de ces pratiques néfastes pour le développement du pays au cours des 3 années et quelques mois qui lui restant pour parachever son premier mandat.
En 2 ans, il n’a rien pu faire par rapport à ce volet qui tient pourtant beaucoup à coeur nos concitoyens qui aspirent à une véritable justice sociale dans le pays, nous voyons mal comment il pourra déclencher la machine si le contrôle de l’appareil du parti lui échappe. Les camarades du CEN s’opposeront farouchement à lui s’il ose s’aventurer sur ce terrain. On ne touche pas aux camarades impliqués dans des dossiers sulfureux de gestion étatique ! Tout au plus, le président Bazoum disposera uniquement de marges de manoeuvres dans le cadre de certains volets de son programme politique comme la lutte contre l’insécurité et le crime organisé que son prédécesseur n’a pas pu réussir, comme la remise en selle de l’école nigérienne ou encore la promotion du secteur agricole, etc. Et même sur ces chantiers qui ne pourront pas être mis en orbite durant les 3 prochaines années [il ne faut pas rêver], il sera obligé d’agir en fonction des désidératas des camarades. Avec bien évidemment tout que cela comporte comme risques d’échec. Au bout du compte, le président Bazoum n’aura pas un bilan satisfaisant à présenter aux Nigériens pour espérer recueillir leurs suffrages dans l’hypothèse qu’il aura la chance de briguer un deuxième mandat. Va-t-il se complaire de cette posture de président par procuration ou chercher à se libérer du joug Issoufou pour imprimer son propre style de gestion de l’Etat à l’issue du congrès des 24 et 25 décembre prochain ? Va-t-il rompre le cordon ombilical pour se mettre au service de tous les Nigériens et non à celui d’un camp politique ? C’est la question que nombre d’analystes politiques du microcosme politique nigérien se posent actuellement. Pour sûr, ses partisans disent qu’il ne pourra rien faire tant qu’il ne parviendrait pas à se libérer du joug de l’ancien président et des caciques du parti rose qui conservent le contrôle de l’appareil de direction du parti.
La clé de la libération
Le mouvement Hamzari qui aura été créé pour soutenir Bazoum mais qui n’est toujours pas actif sur le terrain procède-t-il de cette logique ? Récemment, le CEN Tarayya a fait une sortie médiatique pour tenter de rassurer l’opinion nationale par rapport à la cohésion au sein de leur parti qui serait toujours intacte. Dans la foulée, les camarades ont nié l’existence même du mouvement derrière la création duquel se trouveraient des anciens cadres du parti rose depuis longtemps chassés. Doit-on créditer cette version qu’ils ont servie à l’opinion ? Si le mouvement n’est pas créé, pourquoi en parlent-ils alors jusqu’à y voir les mains d’une autre formation politique adverse derrière ?
Le mouvement est bel et bien créé, ceux qui sont derrière attendent seulement la fin du congrès pour le mettre en branle dans les semaines à venir, apprend- on de source digne de foi. Le président Bazoum, directement concerné par l’affaire, n’a pas personnellement démenti l’information jusqu’ici alors qu’il peut le faire. S’il ne l’a pas fait, c’est parce que tout simplement ça l’arrange aussi. Il a besoin d’avoir les mains libres pour agir et c’est dans cette optique d’ailleurs qu’il a demandé aux partenaires sociaux qu’il a rencontrés dès les premiers mois de sa prise de fonction à l’aider pour tenir les engagements qu’il a pris au peuple d’oeuvrer pour instaurer la bonne gouvernance démocratique dans notre pays. Le mouvement Hamzari peut lui servir de perche pour s’extirper de l’emprise de ses camarades qui ne veulent pas le voir réussir là où Issoufou à échouer. D’aucuns soutiennent même que ledit mouvement risque de se transformer en parti politique si d’aventure les camarades tentent de l’étouffer pour continuer à entraver Bazoum dans sa volonté de rompre d’avec la malgouvernance. Nous n’en sommes pas encore là, mais le processus va s’accélérer certainement après le congrès.
O.I
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La gouvernance du PNDS Tarraya a rabaissé la qualité de l’animation de la démocratie nigérienne. Depuis le début de la démocratie multipartiste, les Nigériens ont essayé de garder de la hauteur, refusant de mêler certaines questions au débat politique, les en éloignant autant que possible pour éviter le mélange des genres et ce afin d’anoblir la politique car quoi que puisse penser certains irréductibles du parti présidentiel, la politique est noble et elle repose sur des valeurs, sur une morale, sur une éthique à laquelle l’on ne saurait renoncer sans l’avilir. Comment peut-on d’ailleurs en dénier à la politique, cet art qui gère les hommes, un être fondé sur la rationalité et des valeurs qui, seules, peuvent lui permettre de dominer la part animale de son être ? Depuis 2011 que le PNDS est arrivé au pouvoir, rien des principes démocratique n’est respecté et pour détruire politiquement un autre, ou dans sa gestion de l’adversité politique, l’on a vu le débat politique ramené à l’injure, notamment sur les réseaux sociaux, au point de dégoûter bien de Nigériens de la politique telle qu’elle se vit dans le pays, sous le magistère des socialistes qui avaient pourtant fait croire qu’ils sont les meilleurs intellectuels du pays, capables de changer et de faire mieux, de gérer et de protéger la démocratie. Ils en sont devenus les pires prédateurs.
Jamais dans le pays, la famille, les enfants et le mariage qui en est le socle, n’ont été touchés, pour être mis au centre des débats politiques, la famille étant sacrée et de l’ordre du privé. Ainsi l’on s’était gardé d’en faire un objet politique. Mais que n’avait-on pas vu et entendu sous les socialistes : des familles et des enfants trainés dans la boue et ça continue avec cette affaire fade de la succession de Maman Abou. Une autre saison, sous anonymat s’ouvre depuis des jours, pour faire payer à un autre, la promotion à laquelle peut avoir droit son épouse, comme si les postes dans la République sont taillés sur mesure.
Mais voilà que ce parti a goûté aux ors du pouvoir, et depuis, pour s’y maintenir, il est prêt à tout, même à l’immoral, pour dominer, survivre à ses avanies, prospérer même dans la médiocrité. Un camp qui semble s’inquiéter de perdre de l’influence, revient alors à la manoeuvre, usant de pratiques surannées pour porter l’opprobre sur d’autres et sur un autre, ne voulant pas les voir monter dans l’échelle, gravir les échelons, occuper des places de prestige, mériter la confiance de la nouvelle autorité du pays, et on ment, et on fait de l’intox, en se servant de montages grossiers, éhontés, pour leur nuire, sans doute pour trouver les moyens, dans la perspective du prochain congrès du parti, d’éloigner des gens qui gênent des structures décisionnelles du parti, et ensuite, conséquemment, de la sphère du pouvoir. Le positionnement de certains hommes dérange, et pour d’autres, ces places ne peuvent revenir «naturellement » qu’aux leurs, le pays étant devenu leur vache à lait qui ne doit exister que pour leur seule réalisation, pour leur seul confort.
Consensus impossible ?
Pour aller au prochain congrès, visiblement, il est difficile au parti, face aux enjeux et aux différents positionnements, notamment face à un clan qui a dirigé pendant dix ans et qui souffre de perdre de l’influence et de l’espace, d’aller sereinement dans le congrès. Il est évident que Bazoum Mohamed peut comprendre les dessous de toute l’agitation observable dans le parti et dans le pouvoir et de tout ce qui se trame presque sur son dos, avec des « amis » – s’ils le sont encore vraiment – pour lire avec lucidité, ce que vise un entourage de l’ancien président devenu encombrant pour sa gouvernance. Il est donc clair, quoi que puissent penser un autre et notamment les caciques du pouvoir, très allergiques à la critique, il y a quelques malaises dans le parti.
Faire attention…
Bazoum et son camp doivent comprendre que des hommes – et au sein de leur camp – ne semblent pas vouloir leur faciliter la tâche, leur mettant les bâtons dans les roues car anxieux à perdre des complicités et des proximités dans le pouvoir, des faveurs et une impunité que leur garantissait l’ancien système. Certains observateurs n’avaient sans doute pas tort, au regard d’une telle situation, de dire que l’opposition que Bazoum Mohamed doit plus craindre est à ses côtés, dans son parti et dans le pouvoir qui est censé être le sien. Il faut donc faire attention à certaines manipulations auxquelles, des hommes de son parti, présentés comme des stratèges, mènent pour créer les conditions de leur émergence et notamment de leur survie politique pour prendre le pouvoir du parti et ensuite, ainsi que les Nigériens ont l’impression, pour lui prendre le pouvoir et faire de lui rien qu’un figurant, une marionnette qu’ils peuvent manipuler à leur guise. Ce boucan autour de vacances farfelues de l’ancien président, ne viset- il pas à montrer à Bazoum que Tahoua qui aura fait de lui le président qu’il est, pourrait n’être qu’un moyen de faire du chantage sur son pouvoir afin de s’imposer pour imposer leur régence, leur dynastie en construction.
Personne ne peut convaincre qu’il n’y a pas de problèmes au sein du PNDS. Bazoum à qui une position oblige de la noblesse et de l’élégance dans son style pour se mettre au dessus de la mêlée et pouvoir gouverner comme président de tous les Nigériens, s’il adopte une attitude sereine, ne s’invitant pas sur le débat dans lequel certains comportements de ses camarades voudraient le pousser et contenant ses hommes, sait bien ce qu’il fait : il sait qu’il faut laisser les autres se détruire auprès de l’opinion par leur comportement, pour trouver à justifier, demain, certaines de ses prochaines décisions qui pourraient déranger dans le parti, notamment toute cette pègre et toute cette horde de voleurs qui ont peur d’être rattrapés par leur gestion. Sur Presse Plus de la radio et télévision Bonférey, les Nigériens ont pu voir comment les vacances d’Issoufou Mahamadou, ancien président, ont pu tant agacer les panélistes qui ne peuvent pas comprendre, comme beaucoup de Nigériens d’ailleurs, pour quelle raison, l’homme pouvait-il s’autoriser de telles extravagances, une telle mise en scène qui sort de toute normalité et qui, finalement, le couvre de railleries.
Attention donc à ceux qui veulent faire feu de tout bois…
Quand des hommes, pour des causes inavouées, presque perdues, peuvent user de certaines manipulations pour n’avoir que la veulerie pour s’affirmer sur le champ politique et notamment dans la future restructuration du parti, usant de mensonges et de colportages et de diffamations dangereuses, il faut reconnaitre que l’on fait courir de graves périls à la démocratie. Les accusations graves qu’on peut lire sur les réseaux sociaux, peuvent-elles être fondées, pour ne pas avoir le courage de citer nommément les mises en causes ? Les images horribles montrées sur les réseaux sociaux et associées à une dame qui dérange depuis qu’une semaine plus tôt, elle prenait la place d’un autre pour la gestion d’une structure étatique, non sans faire du bruit et gêner ceux qui peuvent croire qu’ils sont en train de perdre le pouvoir et du terrain, ne peuvent être lues, lorsqu’on a de la lucidité, que comme la suite logique des agitations d’hommes qui ne se remettent pas de leur déchéance, de leur perte de pouvoir dans le pouvoir. Mais de là à aller dire des choses graves, il y a, lorsqu’on a un peu de scrupule, des sommets à ne pas atteindre dans la vilenie. Quelle personnes agressée, si blessée profondément ainsi que le montrent des images utilisées à de desseins de malveillance et de propagande, peut ne pas porter plainte, devant des structures appropriées ? Il faut arrêter ces manipulations de l’opinion.
Ce Niger qui a tant de problèmes, a mieux à faire qu’à se laisser aller à de tels machiavélismes de mauvais goût.
En politique aussi, il faut grandir.
A.I
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Le Niger se porte mal. C’est connu. C’est dans leur chair que les Nigériens vivent les dix années de gouvernance sous Zaki qui n’aura rien laissé à son peuple trahi et méprisé si ce n’est de mauvais souvenirs. Le pays va mal, c’est un fait. Indéniable. Face aux nombreuses souffrances que vivent les Nigériens, le pouvoir avait cru que diviser les Nigériens, pouvait, ad vitam aeternam, être pour lui la meilleure option pour s’éviter une prise de conscience collective et, conséquemment, un éveil et un réveil des Nigériens pour se battre pour leur dignité, pour la liberté, pour la démocratie, pour l’honneur, pour la responsabilité. Mais les analystes avisés savaient que la stratégie apprise chez Machiavel – diviser pour régner – ne saurait prospérer surtout lorsque les souffrances lancinantes sont intenables et que les peuples acculés, peuvent, légitimement, s’effrayer pour leur survie, pour l’existence même de l’Etat, aujourd’hui menacée si d’autres choix plus hardis, dans l’urgence, ne sont pas fait tant par les pouvoirs publics que par l’ensemble des Nigériens.
Mais Issoufou, par les talents de corrupteur reconnu à son régime, avait réussi à « acheter les bouches » de certains Nigériens, notamment de certains leaders de groupes organisés dont les silences ont surpris, quand en d’autres temps, pour moins que ce que le Niger traverse aujourd’hui, ils pouvaient avoir une gueule bavarde au point de croire que le Niger allait tragiquement sombrer et qu’il serait en feu. Aujourd’hui que c’est le cas, quand tous les ingrédients de la déconfiture sociale et politique sont réunis, ils se taisent gravement, incapables d’avoir une parole pour se démarquer de ce qui se fait et se vit dans le pays. Ils sont terribles, ces Nigériens. Il y en a même qui veulent nous défendre de dire la vérité, d’exprimer les malaises du peuple, de dire qu’en dix ans, au regard de ce qui se passe aujourd’hui dans le pays, juste après quelques trois mois et ce après le départ du prétendu messie, le Niger vit des tragédies immenses, avec en sus, de nombreux enfants du pays, qui ne peuvent plus aller à l’école. Et on veut qu’on chante qu’Issoufou est un ange ! Chiche !
Pourquoi, alors que tout le monde disait que le pays va mal et qu’Isspoufou gouverne mal, quand on lui dit sans succès qu’on ne gouverne pas avec des haines, pour régler des comptes personnels à l’Histoire et à des hommes, il s’en fiche, fait à sa tête avec le silence complice de ceux qui ont fait le choix de rien ne voir dès lors que c’est lui qui gouverne et non un autre ; heureux sans doute de ce qu’il soit celui qui rendrait le mal à des hommes pour leur faire payer, on ne sait de quelle logique, ce qu’ils sont. Pourquoi avoir attendu que l’on soit si proche de la débâcle, pour sortir des griffes factices ? Faut-il croire que c’est aussi, parce que leur dieu ne serait plus aux commandes qu’ils peuvent enfin, oser une déclaration de presse, distant peut-être de Bazoum dans leur choix politiques ?
Ce pays va mal. C’est une vérité.
Enfin une voix qu’on peut entendre au coeur de nos malaises… En se réunissant « Le 13 novembre, le Bureau de Coordination National (BCN) de l’Intersyndicale (ITN) » a publié un communiqué de presse dans lequel, elle s’est essentiellement penché sur la situation sécuritaire du pays qui connait depuis des jours, une recrudescence qui interpelle les consciences des Nigériens. Dénonçant l’incapacité des forces d’occupation à faire face au mal, fortes de leurs moyens et de leurs drones, fortes aussi de leurs hommes, de la complicité nigérienne et de l’espace que des gouvernements sans vision leur auront laissé dans un pays où l’autorité de l’Etat s’est gravement effritée, l’Intersyndicale dit : « Aujourd’hui les Nigériens s’inquiètent et se demandent pourquoi les forces armées étrangères en présence au Niger sont incapables d’endiguer le phénomène de déstabilisation du Niger ». Cette question angoissante, implicitement, se demande aussi si ces forces ont vraiment la volonté d’en finir ? Ne trouvent-elles pas leurs intérêts dans la chienlit, dans le désordre provoqué qui ferait alors leur affaire ? Il ne peut pas en être autrement quand on se rappelle que pour les faire venir, Issoufou Mahamadou, alors président de la République du Niger, par ses complexes, pouvait se défendre que « sans les forces étrangères, nos armées sont sourdes et aveugles ». Ceux qui le défendent, peuvent-il dire aux Nigériens et surtout quand ses proches se sont servis de la guerre pour détourner et s’enrichir, pour exposer l’armée à des boucheries intolérables, quelle serait la réussite d’Issoufou dans ce domaine, après tous les milliards qu’il prétend avoir mis à sa disposition ? Faut-il qu’on oblige les Nigériens, par-delà ces faits têtus, qu’on l’acclame, alors par masochisme ? Nous refusons.
Prise de conscience…
Les Nigériens ont compris. Ils ont compris qu’il y a dans alliances nouées des choses qu’on ne comprend pas, notamment dans ce qui se passe sur le front de ce qu’on appelle – à tort ou à raison – du terrorisme, y compris la dernière fois à Banibangou où, après avoir entendu sur rfi que le maire avait été retrouvé sain et sauf, on apprend par la même radio le lendemain qu’il est aussi mort sans qu’on n’en dise davantage aux Nigériens. Pourquoi ces massacres de ces jeunes qui revenaient victorieux de leur opération ? Peuvent-ils avoir avec eux des preuves gênantes ? L’Histoire le dira un jour. On sait que d’autres, notamment le journaliste et président de parti, Salou Gobi, avait payé pour avoir questionné ces situations étranges, poussé dans le Goulag de la renaissance d’Issoufou – la prison étant le label de son système mis en place dans le pays depuis qu’il accédait au pouvoir le 7 avril 2011. Aujourd’hui, et après la dernière déclaration de la société civile de la région de Tillabéri, tout le monde a fini par comprendre certaines duplicités pour lesquelles, les Nigériens, parlent, souvent sans retenue, agacés par les ambiguïtés d’alliances militaires douteuses. « Ainsi, les Nigériens [dira le BCN/ITN] sont de plus en plus convaincus que les ennemis du Niger et de son peuple ne sont autres que l’Etat français, ses alliés et ses valets locaux ». Ses valets locaux ? Sans doute, veut-il parler ici des socialistes nigériens. C’est donc – et ça ne se cache plus – de la France dont on doute, et donc la France que l’on accable de ne pas jouer franc jeu dans la guerre. C’est pourquoi, comme la société civile de Tillabéri dépitée par la situation dans la région, l’ITN « […] exige le départ sans condition de toutes les forces d’occupation illégalement installées pour que l’Etat du Niger, au nom de sa souveraineté, puisse diversifier ses partenaires en matière de défense ». C’est donc le noeud du problème que soulève ici le BCN/ITN. Issoufou avait géré ce pays comme s’il est devenu un jardin hérité pour lequel, il peut librement tout décider, sans référendum (consultation du peuple), ni même consulter la représentation nationale qui, comme le peuple, ne sait rien des alliances concoctées avec Paris et Issoufou, et pour le piètre résultat qu’on vit aujourd’hui. Mais, « diversifier ses partenaires », fait tiquer pour soupçonner que les centrales seraient poussées à oser cette déclaration quand, quelques jours plus tôt l’on apprend un accord d’achats de moyens de guerre avec Erdogan, ce qui n’est pas sans irriter Paris qui en a déjà trop sur le dos.
Appel pour un nouveau départ…
La situation est grave. Disons très grave et on ne peut continuer à se taire. On risque, n’ayons pas peur de le dire, de ne pas avoir de pays où vivre. Les exemples sur le continent, doivent servir de leçon pour sortir de ses hypocrisies et de ces suivismes aveugles, irresponsables. Pour le BCN/ITN il n’y a de solution que de croire en notre armée, à son expertise, au courage de ses hommes : et pour ce « Il reste entendu que nos fds doivent être suffisamment équipées, mises dans les meilleures conditions de vie et doivent agir en toute responsabilité, sans ingérence ». Sans ingérence, voulant certainement dire, qu’une armée étrangère ne doit pas les commander, leur dicter ce qu’elles doivent faire et surtout que quelqu’un assis douillettement dans son bureau climatisé, ne puisse lui dicter s’il doit agir ou non, s’il doit attendre d’être massacré, pour pleurer ensuite avec des larmes hypocrites. Il y a donc de quoi se réveiller, et faire appel à l’héritage de l’héroïsme connus des Pères oubliés, peu incarnés, trahis dans leur mémoire.
Galvanisation au Sahel…
Ce qui se fait autour de nous, dans les pays qui vivent le complot français, oblige aujourd’hui à ne pas paraitre comme le peuple le plus peureux de l’espace, le plus incapable de faire face à son destin, miné par les divisions stratégiques du socialisme mis en berne depuis le 2 avril 2021. Comment donc, ne pas voir ces peuples debout : ces Maliens qui se sont levés et qui se battent, ces Burkinabés qui se réveillent, donnant le sursis à un président qui ne peut pas ? C’est pourquoi, « Saluant les peuples héroïques du Mali et du Burkina Faso, pour leur mobilisation et leur lutte contre le terrorisme et les visées impérialistes dont ils souffrent ». l’Intersyndicale, par l’‘exemple de ces peuples, exalte et incite les Nigériens au réveil, au ressaisissement, face aux défis de l’Histoire. Pour la dignité. Pour la respectabilité de notre peuple, agenouillé sous les bottes et les vanités d’Issoufou. Aussi fait-elle « […] appel à la conscience citoyenne des Nigériens pour situer les intérêts supérieurs du Niger, au-dessus de toutes les considérations pour s’unir et se mobiliser autour de ces douloureuses préoccupations, en vue d’assurer la souveraineté de Niger ». L’ITN a enfin compris ce qui fait le drame de ce pays ? Les scissions que le socialisme lui a inoculées, pour appeler les Nigériens à se départir de considérations subjectives, souvent, hélas, identitaires, cultivées par des hommes politiques En mal d’éthique, sans vision et sans projet pour le Niger en tant que nation et pour les Nigériens en tant que peuple fier.
Le ton est donc donné. Et les Nigériens n’ont pas d’autres choix que de se battre pour la sécurité de leur pays.
Cependant, dans le drame que vit le Niger, il y a encore des voix qu’on n’entend plus. Ont-elles abdiqué pour faire le choix de la luxure de la vie que lui concéderait un pouvoir qu’elles intimident avec des rugissements conjoncturels, calculés ?
Le silence incompréhensible de l’USN…
L’USN a été de tous les combats au Niger et très souvent, c’est elle qui était au-devant de toutes les luttes, à un moment où le socialisme la courtisait au nom de proximités idéologiques aujourd’hui trahies. Dans le malaise nigérien, l’on ne peut plus entendre l’USN guerrière d’une époque. Ceux qui en assument l’héritage aujourd’hui, ont-ils trahi le combat des aînés dont certains sont aujourd’hui au pouvoir ? Ou bien faut-il croire à un deal, à des complicités entre les deux, au détriment du pays et de ses intérêts ? Il n’y a pas de raisons pour que l’USN se taisent et qu’elle ne sache plus parler des problèmes du pays qui, aujourd’hui, menacent jusqu’à son existence.
L’USN est donc attendu dans les rangs. Pour le combat. Pour le Niger. Pour sa souveraineté. Pour son peuple. Pour l’Histoire.
Par Waz-Za
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Depuis des jours, l’on peut entendre, à travers les conversations, le nom de Brigi Rafini qui serait sur la liste des personnalités qui pourraient diriger le conseil consultatif. Ce n’est pas pour s’en féliciter, mais, disons-le tout de suite, c’est pour s’en inquiéter. L’information, de manière virale, avait été relayée sur les réseaux sociaux comme une alerte au peuple qui commençait alors à se méfier quelque peu de la nouvelle marche du pays. Si c’est le seul nom que l’on voit circuler, c’est qu’il fait problème. En effet, désormais pour les Nigériens, Brigi, pour être resté pendant dix ans, Premier ministre sous Issoufou Mahamadou, est comptable au premier chef de sa gestion, ne pouvant trouver le moyen de s’en blanchir quand il restait quand même avec lui pour cautionner tous les actes qui se posaient alors qu’il avait, par son libre arbitre, la possibilité de s’en démarquer. Il ne le fit pas. Il endosse donc la responsabilité gémellaire d’une gestion chaotique qui a ruiné le Niger tant du point de vue économique que des valeurs humaines. Et les Nigériens n’ont pas tort de s’inquiéter et pour certains, pour cela, de ne plus douter de proximité redoutée du CNSP avec certains milieux de l’ancien système.
Il y a des raisons objectives de douter du personnage pour lequel, avant de composer avec le système Guri, les Nigériens, reconnaissons- le, avaient un grand respect. Mais en choisissant de composer avec Issoufou – c’est son droit – sans tenir à son image et finalement pour se compromettre, il ne peut plus bénéficier de la même estime qui lui donnait de grandes amitiés et de larges sympathies dans le pays. D’ailleurs, le Niger serait-il en pénurie de cadres compétents et intègres pour n’avoir à promouvoir que les mêmes têtes desquelles les Nigériens se plaignent ?
Brigi, un homme complexe…
Comme Issoufou, il n’est pas l’homme que les Nigériens avaient cru. Sa silhouette taciturne cache au moins deux personnalités : l’homme d’apparence gentille, bon père sans doute, mais aussi l’homme qui, en politique, pourrait s’accommoder de toutes les compromissions, oublieux de son image et de sa réputation. C’est sans doute pourquoi les Nigériens dès l’annonce de l’information par des rumeurs amplifiées doutaient, se demandant quelle calamité pouvait leur arriver pour n’avoir affaire qu’avec de telles gens ?
Du reste, l’homme n’a pas servi loyalement le Niger. N’est-il pas comptable, par ses silences coupables que tout le monde sait et dont ont souffert les Nigériens alors qu’il aurait pu s’en éloigner pour se préserver et afin de dissuader ses nouveaux amis politiques à gouverner d’une telle manière, notamment par l’ostracisme et par la persécution, par le vol et le gangstérisme ? Il aura, pour n’avoir rien dit du mal autant que de la mauvaise gouvernance, été comptable de la gestion décriée pendant dix ans qu’il est resté Premier ministre pour accompagner Issoufou. Peut-il dire qu’il ne connait rien des actes que posaient certains de ses ministres et autres collaborateurs qui sont des premiers cercles d’Issoufou ? De quel leadership peut-il donc se prévaloir en acceptant en silence tant de bavures et d’avanies faites à des adversaires politiques, lui qui devrait être de si bon coeur ? Ne l’a-t-on pas entendu tenir des discours vexatoires à l’endroit d’une opposition qui ne pouvait pas aller, par le format reconfiguré d’un CNDP, à un dialogue politique biaisé où, au nom d’une majorité pourtant discutable, l’on peut tout imposer à la classe politique ? Non, cet homme ne rassure pas les Nigériens. Le Niger, d’hommes, compte sans doute mieux et notamment de « Sages » discrets, qui vivent humblement dans leur coin, compétents et intègres. La nation a besoin d’eux ; il faut aller les chercher !
Il est vrai, faut-il encore le rappeler, que son allure débonnaire pouvait faire croire qu’il serait une personnalité consensuelle, la bonne personne, mais, à l’oeuvre l’on a fini par découvrir les duplicités de l’homme qui pouvait alors s’engager du côté du mal sans en avoir le remord puisqu’il ne l’a jamais avoué pour que les Nigériens l’en pardonnent. Pourquoi n’avait-il pas démissionné alors que certaines presses faisaient entendre qu’il en avait envie ? Dans sa marche actuelle, le Niger veut plus que ces petites pièces d’or noircies au grès de leur entrechoquement avec d’autres moins nobles et souvent faites de « fer noir », sombres et tristes. Pour les Nigériens, l’homme qu’il redécouvrait à un âge qui le promettait à la sagesse accomplie et à une expérience faite de prudence, est même un homme qui fait peur.
Brigi, un homme qui s’est compromis…
Il est vrai qu’en parlant de milliards amassés, les Nigériens parlent peu ou pas de lui. Mais pour eux, il a été au coeur du mal du Guri : il l’a épousé, il l’a aimé, il l’a accompagné, il l’a aidé. L’heure est venue sans doute pour lui de l’assumer comme le fit cet ambassadeur qui, parce que les Etats-Unis avaient reconnu, par réalisme sans doute, les autorités militaires du pays, ne se sent plus redevable de son pays, faisant le choix d’un homme pour lequel il travaille non pour la patrie.
Aussi, il ne faut pas oublier que Brigi Rafini a joué un rôle trouble dans l’affaire Africard en autorisant la résiliation du contrat avec la société. Cet acte qu’il posait a permis à Africard de trainer l’Etat du Niger devant les tribunaux pour lui faire davantage perdre en dédommageant lourdement pour perdre encore des milliards dans un dossier où, sur toute la ligne, le Niger perdait jusqu’à sa réputation. C’est lui aussi qui a autorisé son cabinet par une lettre N° 00550/DIRCAB/PM/ CCH/SCC en date du 24 mars 2016 pour donner les 1500 tonnes de riz Basmati, don du Pakistan, au profit de la fondation de la première dame de l’époque, Malika Issoufou, la dame aux milles et un dossiers, toujours au four et au moulin car devenue incontrôlable pour un mariprésident qui ne put, par ses faiblesses, l’appeler à l’ordre.
Puis, c’est lui qui avait défendu mordicus, par un mensonge d’Etat, ce qui s’est révélé une grosse tricherie, une grosse escroquerie d’Etat, le prêt d’EximBank de Chine qu’il aidait à cacher, disant, devant l’Assemblée Nationale, qu’il n’en était rien de ce que pouvait révéler l’ancien président de l’Assemblée Nationale, Hama Amadou, et ce pour humilier un homme qui était pourtant sûr de ses sources et qui pouvait, par ses franchises, dire, pour l’intérêt national, ce qui gêne. Parce que ses relations avec le régime qui refusait la droiture dans la gestion du pays commençaient à se brouiller, on avait voulu l’en ridiculiser pour l’isoler dans une musique qui n’était pas la bonne pour jouer au choeur, et Amadou Boubacar Cissé, l’homme qui usait de son carnet d’adresse pour ouvrir toutes les portes à fric au régime, pouvait même être envoyé en renfort pour démentir ce qui est pourtant la vérité. Les Nigériens ne tarderont pas à le savoir. En réduisant, devant les représentants du peuple, de moitié la somme contractée en catimini sur le dos du contribuable nigérien sans jamais révéler la transaction à la représentation nationale dupée, Brigi Rafini manquait de respect aussi bien au peuple qu’à ses représentants, même godillots. Mais, il devrait se rétracter quand les Chinois inquiets que ne se perde leur argent insistaient, reconnaissant l’autre moitié cachée, dissimulée pour enrichir le clan. Un tel homme qui peut mentir, à un tel niveau de responsabilité, alors qu’il devrait défendre les intérêts du Niger, peutil sensément, après son échec à la primature qui aura été la gestion la plus émaillée de scandales, avoir le privilège de diriger une structure de l’importance d’un Conseil Consultatif ? Il est complice, on le voit du mal. Il ne peut donc pas mériter d’être à cette place.
Si ce pays est tombé bas c’est aussi par sa faute, lui qui avait eu la confiance du chef de l’Etat de conduire l’action gouvernementale. Il faut se rappeler que c’est depuis 2016 qu’il avouait à une délégation venue d’Agadez pour s’inquiéter du sort de la région avec notamment les effets pervers de la loi anti-migration qu’imposait l’UE à Issoufou Mahamadou contre du fric craquant – un autre point d’interrogation de leur gestion – que le Niger était en faillite et qu’on ne devrait pas lui compliquer les choses, surtout venant de ce côté ? Brigi s’est donc compromis avec Issoufou, sinon avec le PNDS, alors qu’il pouvait faire des choix plus lucides et responsables qui le mettent hors de tout soupçon. Aujourd’hui, en fin de carrière, pour avoir mis la main dans la merde, il les a salies pour ne plus avoir de mains propres pour occuper, selon les Nigériens, de telles positions de prestige surtout à un tournant aussi décisif de la marche, de l’Histoire du pays.
Non, Brigi ne peut pas être l’homme de la situation surtout en ce moment où on veut redresser le pays. Ceux qui ont plongé le pays dans cette situation ne peuvent pas être les sauveurs. Le Niger, après tout, ne peut être en manque de compétences pour toujours se servir des mêmes « têtes pourries » qui ont trainé partout leur bosse car il y en a mieux, et sans doute aussi au sein du PNDS dont tous les cadres ne peuvent pas s’être compromis.
Pour le Niger et pour la confiance gagnée avec le peuple, le CNSP doit faire le bon choix pour le pays :« Labusan ni no » – « Zantchékassa né ».
Alpha
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Dix des douze conseillers de la commune urbaine de Dakoro, région de Maradi, ont rendu publique, le 29 octobre dernier, une déclaration dans laquelle ils accusent le préfet de Dakoro, M. Djafarou Ibrahim, d’avoir délibérément refusé de convoquer la session devant permettre au conseil communal de remplacer le maire déchu à l’issue du vote d’une motion de défiance.
Les conseillers signataires de ladite déclaration invoquent l’arrêté 00545 du ministre de l’intérieur en date 6 juillet 2017 constatant la démission par motion de défiance du maire de la commune urbaine de Dakoro et la notification N°002 du préfet en date du 1er septembre 2017 mettant fin aux fonctions du maire sortant et lui interdisant de poser quelque acte que ce soit au nom de la commune. Par ailleurs, ils invoquent le recours gracieux adressé par les conseillers au préfet, représentant de l’Etat, lui rappelant les dispositions du code général des collectivités, lui faisant obligation de convoquer la session extraordinaire en vue de la désignation du nouveau maire dans un délai n’excédant pas un délai de 45 jours à partir de la cessation des fonctions du maire sortant.
Pour les signataires de cette déclaration, le préfet refuse délibérément de convoquer la session devant permettre à la commune urbaine de Dokoro de connaître son nouveau maire et de avec ce qu’ils appellent une transition illégale et qu’ils entendent combattre par tous les moyens légaux. Enfin, ils lancent un appel au ministre de l’intérieur afin qu’il rétablisse la légalité dans la commune pour le bonheur des administrés.
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Portée par le Niger et la Norvège, la résolution 2601 (2021) exclusivement consacrée à la protection de l’éducation dans les conflits armésa été votée, le vendredi 29 octobre 2021, avec un réel enthousiasmepar le Conseil de sécurité de l’ONU. L’événement était presque passé sous silence, pourtant il est d’une grande portée historique, cetterésolution étant la première à se concentrer explicitement sur le lien entre l'éducation, la paix et la sécurité.Il faut dire que, face au phénomène des attaques dévastatricescontre les écoles et les civilsqui se sont multipliées un peu partout dans le monde, ces dernières années, la question de l'éducation dans les situations de conflit a pris de l'importance au Conseil de sécurité de l'ONU.
En soumettant cette résolution au vote des membres du Conseil de sécurité de l’ONU, les délégués du Niger et de la Norvège ont souligné le rôle inestimable de l'éducation pour les individus et la société, y compris en tant qu'espaces sûrs qui sauvent des vies. Aussi, ont-ils estimé «que fournir, protéger et faciliter la poursuite de l'éducation lors des conflits armés devrait rester une priorité essentielle pour la communauté internationale».
Après le vote de cette résolution, le Conseil de sécurité a exhorté les pays à élaborer des cadres juridiques nationaux pour garantir le respect de leurs obligations juridiques internationales pertinentes, y compris des mesures globales pour prévenir les attaques contre les écoles, les enfants, les enseignants et autres civils concernés. Dans cette même optique, les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU ont demandé la mise en place de stratégies et de mécanismes de coordination pour l'échange d'informations sur la protection des écoles et de l'éducation, y compris entre les États, le Bureau du Représentant spécial du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, et les missions politiques et de maintien de la paix de l’ONU.
Dans une déclaration qu’il a faite aussitôt après le vote de la résolution, le délégué du Niger, Dr Maman Sani, a d’abord indiqué que la protection de l’éducation est une responsabilité collective, et que l’accès à l’éducation de qualité pour tous demeure une condition essentielle pour l’atteinte des objectifs de développement durable mais également pour asseoir une paix et une sécurité durabledans les zones touchées par les conflits et les crises humanitaires complexes. «Malheureusement dans le monde, plus de 75 millions d’enfants ont vu leur éducation perturbée par les conflits. Avec la pandémie de la COVID19, l’éducation a été interrompue pour la quasi-totalité des enfants et jeunes du monde», a-t-il déploré. En effet, a poursuivi Dr Maman Sani, les attaques contre les écoles et les infrastructures scolaires ont pris une ampleur alarmante dans le monde avec plus de 11,000 attaques perpétrées entre 2014 et 2019, touchant près de 22,000 élèves et enseignants dans 93 pays.
Parlant précisément de la situation dans la région du Sahel, le délégué du Niger a ajouté qu’avec la fermeture de près de 5000 écoles du fait de la crise sécuritaire et des attaques perpétrées par les groupes terroristes, ce sont plus de 700 000 enfants qui se sont retrouvés privés d’école, avec plus de 20 000 enseignants n’ayant plus la possibilité d’exercer leur métier. Dans un tel contexte, a-t-il encore
déploré, les filles sont particulièrement vulnérables. «Pour mon pays, le Niger, au cœur du Sahel et avec une des populations les plus jeunes au monde, la protection de l’éducation et l’accès à l’éducation n’est pas qu’un concept mais une nécessité impérieuse au cœur des politiques nationales et des priorités de notre mandat au Conseil de sécurité», a-t-il souligné.
Après avoir démontré toute l’importance de cetterésolution, il a ajouté qu’elle « nous interpelle sur le fait que la protection de l’éducation doit se faire de manière inter sectorielle en se fondant sur les mécanismes régionaux et nationaux existants”.
Force est de dire que l’adoption de cette résolution est tout à l’honneur de Niger, dont la délégation au Conseil de Sécurité de l’ONU avait pris l’initiative de convoquer, le 10 septembre 2020, un débat public du Conseil sur les attaques contre les écoles, au cours duquel les membres ont adopté une déclaration présidentielle réaffirmant le droit à l'éducation et sa contribution à la paix et à la sécurité.
Assane Soumana(onep)
30 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le député maire, président du Conseil de ville de Niamey, l’honorable Oumarou Moumouni Dogari, a procédé le 30 octobre dernier à la présentation publique de deux documents importants pour la ville visant à assurer une bonne gouvernance au sein de l’entité. La première présentation concerne l’état de la ville de Niamey, la seconde présentation est relative au Document cadre de la politique du développement de la ville de Niamey. La population de Niamey, surtout les associations féminines et les personnes en situation de handicap, se sont fortement mobilisées lors de cette cérémonie pour la prise en compte de leurs doléances dans le Document cadre qui décrit les grandes priorités de la ville pour les cinq années à venir.
Le Document cadre de la politique du développement q présenté est la dernière version de la ville de Niamey qui intègre les propositions, observations et amendements des populations qui ont activement participé à sa rédaction finale et à sa vulgarisation. Ce document qui doit être mis en œuvre dès le début de l’année prochaine sera déposé au cabinet du Gouverneur pour être validé et remis à nouveau dans le circuit administratif. Les autorités de la ville de Niamey, comme l’a souligné à plusieurs reprises l’honorable Oumarou Moumouni Dogari, fondent beaucoup d’espoir sur ce document pour venir à bout des problèmes qui assaillent les populations et redorer l’image de la ville Capitale.
L’état de la ville, tel que présenté, fait ressortir plusieurs investissements réalisés, même si les nouvelles autorités communales regrettent certaines dépenses sous l’ancienne administration. Pour l’exercice concerné, la présentation fait ressortir une amélioration de la vie de certains citoyens grâce au raccordement de leurs villes et villages aux réseaux électriques et d’addiction d’eau potable. Cette présentation a aussi permis aux populations de Niamey de mieux comprendre certains secteurs, tels que l’éducation et la gestion des déchets ménagers et aussi les investissements réalisés dans ces secteurs.
Après chaque présentation effectuée par ses collaborateurs sous sa supervision, le président du Conseil de la ville de Niamey a apporté des précisions avant de donner la parole à la population. Des préoccupations ont été soulevées relativement à l’insalubrité dans la ville, la situation de l’école, l’insécurité qui se manifeste jusqu’aux portes des bâtiments publics dans la ville et le statut de la place de l’ancien Petit Marché sur lequel était censé s’ériger le mémorial des martyrs dédié aux soldats tombés sur les différents fronts. Le Président du Conseil de ville a aussi écouté les citoyens se prononcer sur le manque de transport en commun digne de ce nom, la multiplication des cassis anarchiques sur les voies, l’amenuisement du potentiel agricole de la ville, ou dénoncer certains agissements de la police de la circulation et de la police municipale.
Les priorités et l’intérêt de la ville pour seul mot d’ordre
Dans ses réponses, le président du Conseil de ville de Niamey, l’honorable Oumarou Moumouni Dogari, a rejeté énergiquement les propos du délégué du personnel de la ville de Niamey qui a exposé le problème des parcelles qui devaient leur revenir contre leurs arriérés de salaires. Il les a renvoyés à leurs collègues qui s’occupent des questions de parcelles et s’est dit prêt à signer les actes de cessions si ces derniers lui sont présentés de manière régulière. « Une chose est sûre, chaque citoyen, qu’il soit un citoyen ordinaire ou un agent de la Communauté urbaine de Niamey, doit payer les 50.000 FCFA prévus par la loi avant de rentrer en possession de son acte de session immobilier, et ce quel qu’en soit le mode d’acquisition », a-t-il martelé. Il a aussi rappelé au responsable du terrain musulman qu’il incombe à chacun de matérialiser sur papier ses difficultés et ses projets afin que les autorités communales puissent se l’approprier et prendre des décisions dans les limites de la loi.
L’Honorable Ouramarou Moumouni Dogari a demandé à la population d’éviter de généraliser concernant les manquements observés dans le travail d’un fonctionnaire. La mauvaise graine, a-t-il poursuivi, se trouve dans toutes les couches socio-professionnelles sans pour autant que la profession elle-même soit indexée. Sur la question du site du Petit marché, le député président du Conseil de ville de Niamey reste droit dans ses bottes. « Jusqu’à preuve du contraire, l’espace appartient toujours à la ville de Niamey et sera reconstruit, sur la base du premier projet architectural validé après l’incendie, en un marché moderne répondant aux normes environnementales et de sécurités », a-t-il déclaré.
Pour résorber le problème du transport public à Niamey, le premier responsable de la ville a annoncé l’arrivée prochaine d’une cinquantaine de bus qui seront confiés à la SOTRUNI pour être exploités. Il a aussi ajouté que des réflexions seront menées pour permettre aux étudiants de l’université de Niamey, de pouvoir vaquer toute la journée à leurs recherches et de se rendre sans difficulté dans les bibliothèques grâce au transport public. En plus de cela, des réflexions seront conduites pour aboutir à une réforme du système de transport en commun par Taxi et par minibus « faba faba ». L’honorable Oumarou Moumouni Dogari a aussi indiqué qu’avec la perte des terres cultivables, le potentiel agricole de la ville de Niamey repose désormais sur le maraichage, un secteur que les autorités communales sont disposées à accompagner.
Sur la question de l’éducation, l’honorable Oumarou Moumouni Dogari a expliqué qu’à l’heure actuelle, la ville a besoin de près de 1.400 classes en paillote. « Malheureusement, l’ancienne équipe dirigeante n’a pas prévu cela dans l’exécution du budget 2021 » a-t-il regretté. La ville a été contrainte de supplier certains partenaires privés pour qu’ils construisent environs 300 de ces classes en leur expliquant qu’ils ne seront payés que courant 2022. Plus de contribution sera demandée à ces mêmes personnes pour construire le restant des classes. Il a appelé la population à plus de civisme pour résorber le problème d’insalubrité. Il a révélé que chaque année, environ 2 milliards de Fcfa sont dépensés pour nettoyer les rues et collecter les ordures. Ce problème connaitra une amélioration à la suite de l’audit du matériel de la ville que les autorités communales entendent effectuer.
En réponse à la requête d’une délégation des femmes artisanes en situation d’handicap, le président du Conseil de ville de Niamey a instruit la DRFM d’acheter auprès de ces femmes de tous les produits dont la ville a besoin. Cette réponse spontanée, en plus de procurer des ressources financières à ces artisanes, les encouragera à innover pour pouvoir continuer à écouler leurs productions avec la ville de Niamey. Enfin, l’honorable Oumarou Moumouni Dogari a souligné l’importance pour la ville de travailler avec une seule structure féminine qui fédère toutes les autres et cela sans discrimination.
Souleymane Yahaya
02 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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« En ce qui concerne la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale, le Niger fait face depuis 2015 à une insécurité née de son voisinage avec certains pays qui constituent des graves foyers de tension », a déclaré Boubakar Hassan, Ministre nigérien de la Justice et Garde des Sceaux, lundi lors de l’ de l’Examen périodique universel (EPU) de son pays par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
A Genève, le Niger indique payer « un lourd tribut de cette guerre asymétrique qui lui est imposée », le gouvernement lui consacrant aujourd’hui « plus de 17% du budget de l’Etat à la sécurité ».
Sur le terrain, le pays veille aux actions « de résilience des populations et au respect par les Forces de défense et de Sécurité des droits de l’homme et du droit international humanitaire », a précisé le Ministre.
Ces efforts sont mutualisés avec les actions des Forces mixtes régionales et internationales au profit des pays du G5 Sahel et du bassin du lac Tchad.
Le Niger face à « la menace terroriste et la criminalité transnationale organisée »
Dans le cadre de la 38e session du Groupe de travail, le Niger a d’ailleurs présenté un rapport dans lequel il a rappelé les mesures prises face à « la menace du terrorisme et de la criminalité transnationale organisée ». Le gouvernement nigérien a ainsi affiché sa détermination à « renforcer les mesures prises au niveau national pour contrôler les frontières (…) et lutter contre les activités terroristes de Boko Haram aux frontières ».
L’autre volet de cette lutte passe par « une coordination efficace avec les pays voisins ». C’est ainsi, qu’en dehors des renseignements et des patrouilles dans toutes les zones placées sous état d’urgence, le Niger combat le terrorisme et autres trafics de tout genre, à travers des forces communes sous-régionales (G5 Sahel) et internationales (MINUSMA, Barkhane).
De leur côté, les organes des traités du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) et des ONG ont appelé lundi à plus de respect des droits humains dans cette lutte contre le terrorisme. Dans son rapport compilant les préoccupations des organes des traités, le HCDH est revenu sur les inquiétudes du Comité des droits de l’homme concernant les allégations portant sur plusieurs cas dans lesquels des défenseurs des droits de l’homme auraient été arrêtés et condamnés au titre de la législation antiterroriste.
Respect des droits humains et lutte contre le terrorisme
Tout en étant conscient des difficultés transfrontalières auxquelles le Niger fait face dans sa lutte contre les groupes armés non étatiques qui menaient des attaques sur son territoire, le Comité contre la torture s’est inquiété des conséquences disproportionnées de l’état d’urgence en vigueur et régulièrement reconduit dans les régions de Diffa, de Tillabéry et de Tahoua.
De leur côté, le Centre d’Education aux Droits de l’Homme et des Peuples et le Réseau International des Droits Humains ont affirmé dans leur communication écrite que « la lutte antiterroriste et l’argument sécuritaire ne peuvent être utilisés pour soumettre les populations civiles à de graves violations ou pour couvrir les violations commises ».
Dans ces conditions, le Comité contre la torture a recommandé au Niger de veiller à ce que les mesures adoptées pour lutter contre le terrorisme soient pleinement compatibles avec l’article 4 du Pacte.
Face à ces interpellations transmises avant la tenue de cette session, le Niger a insisté sur les « défis qui entravent le chemin vers la réalisation effective des droits de l’homme ».
Il s’agit notamment de ceux liés au terrorisme, à la criminalité organisée, aux questions environnementales, à la forte démographie, à la condition de la femme, aux pesanteurs socio-culturelles, à l’afflux massif des réfugiés et autres migrants.
« Une lutte implacable contre les délinquants »
« Le terrorisme, avec son lot d’assassinats, d’incendies, de destructions de biens, de déplacements et disparitions forcées, est sans doute le plus préoccupant de ces défis », a fait valoir le Ministre de la Justice, relevant par ailleurs la détermination de Niamey, avec l’appui de la coopération internationale, à prendre en charge les centaines de milliers de réfugiés, de personnes déplacées internes et retournées.
Plus largement, le Niger a rappelé les grands axes de sa lutte contre l’impunité, « une lutte implacable contre les délinquants quelles que soient leur appartenance politique, leur rang social ou leur relation familiale ».
L’Examen périodique a également été l’occasion pour Niamey d’insister sur certaines « importantes avancées dans l’amélioration de la situation des droits de l’homme et dans le domaine de la bonne gouvernance ».
A cet égard, le Ministre s’est réjoui du satisfécit de la communauté internationale après la tenue des dernières élections présidentielles, législatives et locales, qui ont été « jugées par des nombreux observateurs nationaux et internationaux comme libres, transparentes et crédibles ».
En effet, pour la première fois dans l’histoire politique de ce pays, une alternance politique a eu lieu entre un Président de la République démocratiquement élu (Mahamadou Issoufou), passant le témoin à un autre Président de la République démocratiquement élu (Mohamed Bazoum).
A noter que la Côte d’Ivoire, les Iles Marshall et le Togo sont les trois États faisant partie du groupe de rapporteurs (« troïka ») pour l’examen du Niger.
04 avril 2021
Source : https://news.un.org/fr/story/2021/05/1095242
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Le Conseil des Ministres s’est réuni hier, jeudi 09 septembre 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
- AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
1.1 Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de prêt N° 140/AP/LA/BIDC/ EBID/06/2020 d’un montant maximum de trente-neuf millions sept cent mille dollars US (39 700 000 $ US), signé le 06 juillet 2021 à Niamey, entre le Gouvernement de la République du Niger et la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), pour le financement partiel du Projet d’électrification rurale par systèmes solaires photovoltaïques de 250 localités en République du Niger.
L’objectif global de l’accord objet du présent projet d’ordonnance est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales vivant dans les localités isolées du réseau électrique conventionnel, en assurant leur autonomie énergétique par l’installation de mini-réseaux solaires et de kits solaires photovoltaïques autonomes.
1.2 Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de prêt N° 141/AP/LA/BIDC/EBID/06/2020 d’un montant maximum de cinquante-six millions sept-cent mille dollars US (56 700 000$ US), signé le 06 juillet 2021 à Niamey, entre le Gouvernement de la République du Niger et la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), pour le financement partiel du projet d’extension et de renforcement du système d’alimentation en eau potable des trois (03) chefs-lieux des régions de Maradi, Dosso et Diffa en République du Niger.
L’objectif global de l’accord objet du présent projet d’ordonnance est de contribuer à assurer l’accès universel à l’eau potable à un coût abordable en milieu urbain dans les chefs-lieux de régions concernées, à travers l’amélioration de la couverture des besoins en eau potable des populations.
1.3 Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de financement composé du crédit N° 6888-NE d’un montant de quarante-deux millions sept cent mille euros (42 700 000 €) et du don N D821-NE d’un montant équivalent à trente-cinq millions trois cent mille Droits de Tirages Spéciaux (35 300 000DTS), signé le 05 août 2021 à Niamey, entre le Gouvernement de la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du Projet Communautaire de Relèvement et de Stabilisation du Sahel.
L’objectif global de l’accord objet du présent projet d’ordonnance est de contribuer notamment au relèvement de la résilience des communautés dans les zones cibles de la région du Liptako-Gourma, au Burkina Faso, au Mali et au Niger à travers une approche régionale soutenant les services et infrastructures socio-économiques, les moyens de subsistance et le développement territorial.
Les trois (03) projets d’ordonnances sont pris conformément aux dispositions de l’article 106 de la Constitution et à celles de la loi n° 2021-018 du 07 juillet 2021, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.
- AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
2.1 Projet de loi portant ratification de l’ordonnance n° 2021-06 du 02 août 2021, portant prorogation de l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger.
2.2 Projet de loi portant ratification de l’ordonnance n° 2021-09 du 02 août 2021, portant prorogation de l’état d’urgence dans le Département de Filingué (Région de Tillaberi).
Les deux (02) projets de lois sont pris conformément aux dispositions de l’article 106 de la Constitution qui prévoient que les projets de lois de ratification des ordonnances prises dans le cadre de la loi d’habilitation doivent être déposés à l’Assemblée Nationale avant la date fixée par ladite loi.
III. AU TITRE DU MINISTERE DE LA POSTE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret accordant à la société LIPTINFOR S.A, une licence individuelle pour l’établissement de réseaux et l’exploitation de services internet ouverts au public dans la bande dédiée [3410-3460] MHz.
Le présent projet de décret est pris conformément à l’article 16 de la loi 2018-45 du 12 juillet 2018, portant réglementation des communications électroniques au Niger, qui exige, l’attribution préalable d’une licence individuelle, pour l’établissement et l’exploitation de réseaux et services de communications électroniques ouverts au public, en cas d’utilisation du spectre de fréquences.
Il a pour objet d’accorder à la société LIPTINFOR S.A une Licence individuelle assortie de 15 MHz dans la bande dédiée [3410-3460] MHz, pour exercer ses activités de fourniture d’internet, pour une durée de dix (10) ans.
- AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption du document de la Politique Foncière Rurale du Niger (PFRN) et son Plan d’Actions.
Le Niger s’est engagé depuis plusieurs décennies, dans un processus de renforcement du cadre juridique et institutionnel des activités rurales : agricoles, sylvicoles, pastorales et halieutiques.
L’objectif visé à travers l’adoption de la politique foncière rurale est d’assurer de meilleures perspectives à l’aménagement du territoire, la protection de l’environnement, la sécurisation foncière aussi bien pour les acteurs ruraux que pour le domaine foncier de l’État, la prévention et la gestion des conflits liés au foncier rural et plus globalement, le développement rural.
- MESURES NOMINATIVES.
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
- Colonel major à la retraite Issa Hamza, est nommé président du conseil d’administration de l’Office National des Anciens Combattants, Anciens Militaires et Victimes des Guerres et des Conflits Armés du Niger.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION
- Monsieur Saidou Halidou, directeur administratif, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation.
- Monsieur Daouda Niandou, enseignant permanent de l’Ecole d’Administration Nationale (ENA) est nommé Secrétaire général adjoint du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT
- Monsieur Moussa Maman, ingénieur principal des travaux publics et des mines, Mle 64083/K, est nommé secrétaire général du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
- Monsieur Tankari Chaibou, ingénieur principal des travaux publics et des mines, Mle 70826/T, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
- Monsieur Mamoudou Amadou, professeur d’enseignement secondaire, Mle 57950/Y, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Education Nationale.
- Monsieur Yahouza Ibrahim, Chargé d’Enseignement, Mle 62729/S, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Education Nationale.
- Monsieur Atamaka Karimoun, professeur d’enseignement secondaire, Mle 64046/E, est nommé inspecteur général des services, au Ministère de l’Education Nationale.
- Monsieur Jafarou Salley, planificateur et gestionnaire des projets, Mle 63626/T, est nommé directeur général des enseignements, au Ministère de l’Education Nationale.
- Monsieur Ahmadou Abdou Ali, enseignant-chercheur, Mle 03/054, est nommé directeur général de la promotion de la qualité, au Ministère de l’Education Nationale.
- Monsieur Aminou Yacouba, inspecteur principal d’alphabétisation et de l’éducation non formelle, est nommé directeur général de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle, Mle 73173/W, au Ministère de l’Education Nationale.
- Monsieur Kinassa Abdou, administrateur scolaire principal, planificateur et gestionnaire, Mle 102698/G, est nommé directeur des études et de la programmation, au Ministère de l’Education Nationale.
- Monsieur Achana Hima, administrateur scolaire, Mle 65368/H, est nommé directeur des ressources humaines, au Ministère de l’Education Nationale.
- Monsieur Magagi Malam Moutari, inspecteur principal du trésor, Mle 60051/S, est nommé directeur des ressources financières et du matériel, au Ministère de l’Education Nationale.
- Monsieur Harouna Idi, ingénieur général des travaux publics, Mle 71236/C, est nommé directeur des infrastructures et équipements scolaires, au Ministère de l’Education Nationale.
- Monsieur Mamane Gouzaé, juriste, Mle 111381/T, est nommé directeur de la législation, au Ministère de l’Education Nationale.
- Monsieur Issoufou Adama Kaou, professeur d’enseignement secondaire, Mle 67317/N, est nommé directeur des archives, de l’information, de la documentation et des relations publiques, au Ministère de l’Education Nationale.
- Monsieur Yacouba Malam Sama, inspecteur principal du trésor, Mle 115032/E, est nommé directeur des marchés publics et des délégations de service public, au Ministère de l’Education Nationale.
- COMMUNICATIONS.
Le Conseil des Ministres a entendu cinq (05) communications :
1) Deux (02) communications du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales :
- a) la première communication est relative à la situation de la Covid-19.
A la date du 05 septembre 2021, la situation se présente comme suit :
L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle.
On note une réduction du nombre de nouveaux cas positifs notifiés par rapport à la semaine précédente. Un total de 39 nouveaux cas a été notifié cette semaine avec 33 au niveau de la région de Niamey, 05 au niveau de la région d’Agadez et 01 au niveau de la région de Zinder.
Le niveau des indicateurs est satisfaisant. La tendance actuelle du taux d’attaque hebdomadaire de la Covid-19 est en augmentation cette semaine comparativement à la semaine précédente. Le taux hebdomadaire est passé de 0,31 cas /100.000 habitants la semaine précédente à 0,17 cas/100.000 cette semaine.
Les défis majeurs sont :
- la menace d’une 3ème vague au vu de la situation dans la sous-région ;
- la circulation du variant Delta, le Niger ayant enregistré 6 cas en juillet 2021 ;
- le renforcement de la surveillance dans le contexte de la recrudescente du variant Delta en Europe et dans certains pays d’Afrique.
- b) la deuxième communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales est relative à la situation du choléra au Niger.
A la date du 05 septembre 2021, la situation se présente comme suit :
Plusieurs cas ont été notifiés dans les régions de Tahoua, de Dosso, de Zinder, de Maradi, de Tillabéri et de Niamey. Les foyers les plus actifs à ce jour sont au niveau des régions de Maradi, de Tahoua, de Dosso et de Zinder.
Au total 27 districts ont notifié des cas parmi lesquels 19 sont actifs.
Au vu de la tendance, la situation est sous contrôle mais nécessite toujours une vigilance accrue. La tendance générale des nouvelles admissions journalières au niveau de la plus part des foyers actifs est en régression. Le nombre d’admissions des cas suspects mis à jour est passé de 958 cas la semaine 33 à 862 cas la semaine 34.
Le nombre de décès est passé de 39 décès à 10 décès au cours de la même période. Le niveau des indicateurs de la prise en charge est très satisfaisant. Les actions destinées à la prévention et à la prise en charge de cette épidémie se poursuivent.
2) une communication du Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes relative à l’organisation du premier Forum des Investisseurs au Niger qui se tiendra du 16 au 18 septembre 2021 à Niamey.
3) une communication du Ministre de l’Education Nationale relative au report de la date de la rentrée scolaire 2021-2022 du cycle moyen, du secondaire général et des écoles normales au 04 octobre 2021.
4) une communication du Ministre de la Jeunesse et du Sport relative à la 14ème édition du Sabre Nationale de lutte traditionnelle qui se tiendra du 24 décembre 2021 au 02 janvier 2022 à Niamey.
L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
10 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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En application de l’article 73 de la Constitution, le Premier Ministre a reçu du Président de la République, une délégation de pouvoirs pour la présidence d’un Conseil des Ministres.
C’est ainsi que, Son Excellence, Monsieur OUHOUMOUDOU MAHAMADOU, premier Ministre, Chef du Gouvernement a présidé hier, jeudi 15 décembre 2022, un Conseil des ministres.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de financement, d’un montant de trois cent cinquante millions (350.000.000) de dollars, signé le 13 décembre 2022 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du développement pour une croissance résiliente et le renforcement du capital humain ;
L’Accord de financement objet du présent projet de loi a pour objectifs :
– le renforcement du cadre institutionnel pour la résilience économique et sociale aux chocs ;
– l’amélioration de la prestation de services pour développer le capital physique et humain ;
– le renforcement de la gouvernance des ressources naturelles.
Cet Accord entre dans la catégorie des instruments juridiques internationaux dont la ratification nécessite l’adoption préalable d’une loi d’autorisation, conformément à l’article 169 de la Constitution du 25 novembre 2010.
II AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi déterminant le traitement de base, les indemnités et les autres avantages alloués au Chef de file de l’opposition politique.
Le présent projet de loi est pris en application de l’article 22 (nouveau) de l’ordonnance n° 2010-85 du 16 décembre 2010 portant statut de l’opposition qui prévoit que les avantages du Chef d file de l’opposition sont déterminés par la loi.
Les deux présents projets de lois seront transmis à l’Assemblée Nationale.
L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a levé la séance.
ONEP
Source : http://www.lesahel.org
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En application de l’article 73 de la Constitution, le Premier Ministre a reçu du Président de la République, une délégation de pouvoirs pour la présidence d’un Conseil des Ministres. C’est ainsi que, Son Excellence, Monsieur HASSOUMI MASSOUDOU Premier Ministre, Chef du Gouvernement par intérim a présidé le vendredi 13 août 2021, un Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
- 1 Projet de décret portant prorogation de la durée des pouvoirs de la délégation spéciale de la Commune rurale de N’Gourti;
Le scrutin n’a pas pu se tenir dans la Commune rurale N’Gourti lors des élections locales du 13 décembre 2020 consacrant le renouvellement général des organes délibérants des collectivités territoriales.
Le 12 février 2021, il a été prorogé les mandats des conseils municipaux, de villes et régionaux et la durée des pouvoirs des délégations spéciales y compris donc la délégation spéciale de N’Gourti. Cette prorogation arrivant à terme le 16 août2021, le présent projet de décret est pris pour proroger la durée des pouvoirs de la délégation spéciale de N’Gourti, à compter du 17 août2021, conformément aux dispositions de l’article 180 (nouveau) du Code Général des Collectivités Territoriales.
1.2 Projet de décret constatant la fin de la prorogation du mandat des conseils municipaux des communes rurales de Chétimari et de Kanembakaché;
Les conseils municipaux des communes rurales de Chetimari (département de Diffa) et de Kanembakaché (département de Mayahi) n’ont pas pu être renouvelés et installés à l’issue des élections locales du 13 décembre 2020 pour causes d’annulation de listes de candidats pour le premier cas et d’annulation des résultats pour le second.
Le 12 février 2021, il a été prorogé les mandats des conseils municipaux, de villes et régionaux et la durée des pouvoirs des délégations spéciales. Cette prorogation arrivant à terme le 16 août 2021, le présent projet de décret est pris pour mettre fin à la prorogation des mandats des conseils municipaux des communes rurales de Chetimari et de Kanembakaché, conformément aux dispositions de l’article 178 du Code Général des Collectivités Territoriales.
En attendant la mise en place des délégations spéciales, les secrétaires généraux des communes concernées, sous le contrôle des préfets de départements, assurent l’expédition des affaires courantes.
- COMMUNICATION
Le Conseil des Ministres a entendu une communication du Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes relative à la situation des inondations. La situation pluviométrique, de l’installation de la campagne hivernale au 13 août 2021, a été marquée par des inondations sur l’ensemble des 8 régions du pays aggravées par les dernières fortes pluies qui se sont abattues sur l’ensemble du territoire national du 11 au 13 août.
Le bilan des inondations et dégâts se présentent comme suit :
- Région d’Agadez :
- Départements concernés 02 ;
- Communes concernées 02 ;
- Ménages sinistrés 37 ;
- Personnes sinistrées 229 ;
- Nombre de décès pour effondrements 02 ;
- Nombre de décès par noyade 08 ;
- Maisons effondrées 10 ;
- Région de Diffa :
- Départements concernés 02;
- Communes concernées 03;
- Ménages sinistrés 145;
- Personnes sinistrées 1 373;
- Nombre de décès par noyade 01;
- Maisons effondrées 272;
- Cases effondrées 49
- Région de Dosso :
- Départements concernés 03;
- Communes concernées 07;
- Ménages sinistrés 571;
- Personnes sinistrées 4.866;
- Nombre de décès par noyade 01;
- Maisons effondrées 109;
- Région de Maradi
- Départements concernés 09;
- Communes concernées 24;
- Ménages sinistrés 4.948;
- Personnes sinistrées 44.897;
- Nombre de décès pour effondrements 09;
- Nombre de décès par noyade 09;
- Maisons effondrées 1.944;
- Cases effondrées 225
- Région de Niamey :
- Communes concernées 05;
- Ménages sinistrés 106;
- Personnes sinistrées 757;
- Nombre de décès pour effondrements 16;
- Maisons effondrées 255;
- Région deTahoua :
- Départements concernés 04;
- Communes concernées 04;
- Ménages sinistrés 1. 124;
- Personnes sinistrées 7. 147;
- Nombre de décès pour effondrements 03;
- Nombre de décès par noyade 04;
- Maisons effondrées 324;
- Cases effondrées 02
- Région de Tillabéri :
- Départements concernés 03
- Communes concernées 03;
- Ménages sinistrés 383;
- Personnes sinistrées 3.451;
- Maisons effondrées 79;
- Cases effondrées 04
- Région de Zinder :
- Départements concernés 05;
- Communes concernées 15;
- Ménages sinistrés 498;
- Personnes sinistrées 6.795;
- Nombre de décès pour effondrements 02;
- Maisons effondrées 1. 599;
- Cases effondrées 02
Ainsi, on dénombre 63 communes concernées par les inondations, réparties dans 29 départements, avec au total :
- 7. 812 ménages sinistrés;
- 69.515 personnes sinistrées ;
- 32 décès pour effondrement;
- 23 décès par noyade;
- 4.592 maisons effondrées;
- 545 cases effondrées .
L’ordre du jour étant épuisé, Son Excellence, Monsieur le Premier Ministre, par intérim a levé la séance.
16 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Conseil des ministres Le gouvernement veut modifier l'article 47 de la Constitution qui limite les mandats présidentiels Dans le communiqué de la réunion du Conseil des ministres du jeudi 27 avril 2017, parmi les mesures prises, l'on peut lire ceci : " Projet de loi portant révision des articles 47, 48, 53, 59 85, 99 et 100 de la Constitution du 25 novembre 2010. " Nous vous proposons ci-dessous l'intégralité de ces articles tels que rédigés dans la Loi fondamentale.
Le Problème, l'alinéa premier de l'article 47 dit que : " Le Président de la République est élu au suffrage universel, libre, direct, égal et secret pour un mandat de cinq (5) ans, renouvelable une (1) seule fois. " Or, ledit conseil des ministres n'a donné aucune précision sur les alinéas de l'article 47 concernés par le projet de modification. Pourtant, après la mise en place du Comité élargi de révision des textes électoraux par arrêté du 14 octobre 2016 du ministre de l'Intérieur Bazoum Mohamed, le président de ce Comité, Moussa Ladan, directeur général des Affaires politiques et juridiques du ministère de l'Intérieur, dans une interview accordée aux médias publics avait donné les articles de la Loi fondamentale, objet de toilettage. Selon Moussa Ladan seuls, trois articles de la Constitution à savoir, 47, 48 et 59 sont concernés par le projet de révision. Aujourd'hui, le Conseil des ministres annonce sept articles à réviser soit quatre de plus que Moussa Ladan. Qui ne nous dit pas la vérité ? Aussi, le président du Comité de révision précise l'alinéa de l'article 47 qui devait faire l'objet de modification. Voici ce qu'il avait dit : " l'alinéa 5 de l'article 47 qui prévoit une loi ordinaire pour les conditions d'éligibilité, de présentation de candidature, de déroulement du scrutin, de dépouil lement du scrutin et de proclamation des résultats lors du scrutin présidentiel. Donc, nous, nous avons jugé nécessaire que ça soit une loi organique comme la loi portant régime de l'élection du député. "
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE M. Mohamed Bazoum, a présidé, hier, le premier Conseil des ministres de son mandat. Ce premier Conseil qui marque officiellement le début du travail des membres du Gouvernement avec à sa tête, SEM. Ouhoumoudou Mahamadou, Premier ministre, a été consacré à une rencontre de prise de contact entre le Chef de l’Etat et la nouvelle équipe gouvernementale.
09 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, jeudi 05 mai 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret instituant le Brevet d’Enseignement Technique (BET) dans les Collèges d’Enseignement Technique (CET).
Le présent projet de décret institue le Brevet d’Enseignement Technique pour sanctionner les quatre (04) ans de formation du Cycle des Collèges d’Enseignement Technique (CET).
Il fixe les conditions de candidature, les modalités d’organisation des examens et de délivrance dudit diplôme.
L’institution du Brevet d’Enseignement Technique permettra aux élèves issus des CET de pouvoir poursuivre sans difficultés leurs études dans les établissements de niveau supérieur.
II. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention minière entre la République du Niger et la société GALGAMI SARLU, pour le permis de recherche « EMILOU AG » pour or et métaux connexes, dans la commune de Tabelot, département de Tchirozérine (Région d’Agadez).
La société GALGAMI est une société à responsabilité limitée Unipersonnelle, avec un capital social de vingt millions (20 000 000) de francs CFA.
Outre les recettes fiscales attendues, la société GALGAMI SARLU s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature de la Convention minière, à créer au moins vingt (20) emplois et à investir deux millions (2.000.000.) de dollars US, soit environ un milliard deux cent millions (1.200.000.000) de francs CFA pour la réalisation de ses activités dont :
- six millions (6.000.000) de francs CFA par an au titre de sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ; - six millions (6.000.000) de francs CFA par an au titre de sa contribution au renforcement des capacités des agents de l’Administration des mines et de la géologie.
III. MESURES NOMINATIVES.
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DE LA POSTE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION
· Monsieur Adamou Boukari Ibrahim, ingénieur des réseaux télécoms, Mle 142039/N, est nommé directeur des technologies de l’information et de la communication.
· Madame Hassane née Amina Hima, professeur d’enseignement secondaire, Mle 65336/Z, est nommée directrice des études, de la programmation et des statistiques.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DE L’ENTREPRENEURIAT DES JEUNES
- Monsieur Maman Maman Badamassi, ingénieur agronome, Mle 116527/N, est nommé directeur de l’innovation industrielle et du développement technologique.
AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE
· Monsieur Moussa Kiraou Abdoulwazir, professeur d’enseignement secondaire, Mle 61754/J, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère du Commerce.
· Monsieur Boubacar Sanda, économiste principal, est nommé conseiller technique du Ministre du Commerce.
· Monsieur Ali Samba Soumaïla Diabiri, économiste spécialisé en gestion des administrations et des entreprises, Mle 112113/E, est nommé directeur général de la promotion du secteur privé.
· Monsieur Mahaman Balarabé Maman Laminou, économiste, Mle 112123/G, est nommé directeur général du commerce.
IV. COMMUNICATIONS.
Le Conseil des Ministres a entendu cinq (05) communications.
1). Deux (02) communications du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
La première communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public, pour l’acquisition et l’installation des équipements et matériels de renforcement des services de vaccination des huit (8) régions du Niger.
Ce marché, d’un montant de sept cent trente-neuf millions huit cent soixante-seize mille neuf cent soixante-huit (739 876 968) francs CFA hors taxes, a pour attributaire la société Benco, avec un délai d’exécution de quinze (15) jours.
La deuxième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public, pour l’acquisition et l’installation des équipements et matériels de renforcement des services de vaccination des huit (8) régions du Niger.
Ce marché, d’un montant de sept cent trente millions deux cent vingt-trois mille vingt-un (730 223 021) francs CFA hors taxes, a pour attributaire la société Medical Items, avec un délai d’exécution de quinze (15) jours.
2). Deux (02) communications du Ministre de l’Agriculture.
La première communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public, par consultation des fournisseurs, pour l’acquisition de 310 kits de râpeuses de manioc et accessoires au profit des régions de Diffa, de Dosso, de Maradi, de Tahoua, de Tillabéri et de Zinder.
Ce marché, d’un montant de cinq cent dix millions huit cent quatre-vingt mille (510 880 000) francs CFA, a pour attributaire la société BACOREX SARL, avec un délai d’exécution de trente (30) jours.
La deuxième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public, par consultation des fournisseurs, pour l’acquisition de 412 tonnes de semences de pomme de terre au profit des régions de Maradi, de Dosso et de Niamey.
Ce marché, d’un montant de six cent quinze millions cinq cent vingt-huit mille (615 528 000) francs CFA, a pour attributaire la société MANOMA SA, avec un délai d’exécution de trente (30) jours.
Ces quatre (04) communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : « Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».
3). une communication conjointe du Ministre des finances et du Ministre du Plan relative à la participation de la délégation du Niger aux Assemblées de Printemps du FMI et du Groupe de la Banque Mondiale, tenues à Washington (Etats Unis d’Amérique) du 18 au 26 avril 2022.
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
Fait à Niamey, le 05 mai 2022
Le Secrétaire Général
du Gouvernement
ABDOU DANGALADIMA
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- Catégorie : Politique
Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, jeudi 12 mai 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
1.1. projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2017-050/PRN/MSP du 25 janvier 2017, portant approbation des statuts de l’Hôpital Général de Référence (HGR).
1.2. projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2019-113/PRN/MSP du 15 février 2019, portant approbation des Statuts de l’Hôpital de Référence de Maradi.
Les deux (02) projets de décret ont pour objet de réaménager l’organisation des directions générales et la composition des Conseils d’Administration des deux (02) hôpitaux de référence.
II. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DU LOGEMENT.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant acte de cessibilité des propriétés à exproprier dans le cadre des opérations de construction d’une Caserne Militaire sur le plateau de Yawaré, Arrondissement Communal Niamey V.
Les opérations de construction d’une Caserne Militaire sur le plateau de Yawaré ont été déclarées d’utilité publique le 25 janvier 2019.
Le présent projet de décret a pour objet de rendre cessibles au profit de l’Etat, les propriétés privées concernées par lesdites opérations et ce, conformément à la législation en vigueur.
III. AU TITRE DU MINISTERE DU PLAN.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption de la grille harmonisée des rémunérations et des avantages ainsi que des critères d’évaluation du personnel des unités de gestion des programmes et projets sur financement extérieur au Niger.
L’adoption d’une grille harmonisée des rémunérations et avantages ainsi que des critères d’évaluation de la performance des coordonnateurs et agents des unités de gestion des programmes et projets de développement sur financement extérieur au Niger, répond à un souci d’amélioration de la performance des agents animant les Unités de Gestion de Projets et de l’efficacité des investissements publics.
IV. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
4.1. projet de loi modifiant et complétant l’ordonnance n° 2010-85 du 16 décembre 2010, portant statut de l’opposition.
Dans le cadre de la promotion de la bonne Gouvernance et de la consolidation des institutions démocratiques, il est apparu nécessaire de réviser l’ordonnance n° 2010-85, portant statut de l’opposition afin de permettre au Chef de file de l’Opposition d’exercer pleinement son rôle de porte-parole de cette institution.
Les innovations apportées à cette ordonnance se résument ainsi qu’il suit :
- la formalisation du rôle du Chef de file de l’Opposition comme porte-parole officiel de l’opposition ;
- la détermination des modalités de désignation du Chef de file de l’Opposition et de gestion du contentieux y relatif ;
- la mise à la disposition du Chef de file de l’Opposition d’un Cabinet et de moyens de fonctionnement par l’Etat.
4.2. projet de décret portant approbation des statuts de la Radio-Télévision du Niger (RTN).
Le présent projet de décret est pris conformément au décret n° 2022-323/PRN/MC du 14 avril 2022, portant création d’un établissement public à caractère industriel et commercial dénommé « Radio-Télévision du Niger » qui prévoit en son article 9 que « les statuts de la RTN sont approuvés par décret pris en Conseil des Ministres ».
Il précise les missions et fixe les règles d’organisation et de fonctionnement de cet établissement public.
V. MESURES NOMINATIVES.
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE
- Monsieur Elhadji Adamou Ibrahim, aménagiste planificateur, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, en remplacement de Monsieur Abarchi Toudou.
- Monsieur Ibrahim Salissou, titulaire d’une maîtrise en administration pédagogique, Mle 143649/A, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, en remplacement de Monsieur Idi Issifou.
- Madame Salifou Hadiza, Mle 59880/T, est nommée conseillère technique du Ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ELEVAGE
1. Monsieur Salifou Issiakou, cadre supérieur de l’élevage, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère de l’Elevage.
2. Monsieur Chanono Mogueza, docteur vétérinaire, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Elevage.
3. Monsieur Zourkaleyni Alzouma Maïga, docteur vétérinaire, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Elevage.
4. Monsieur Ramou Aboubacar, docteur vétérinaire, Mle 70533/D, est nommé inspecteur général des services.
5. Madame Alfago Nana Aïchatou, Mle 79504, docteur vétérinaire, est nommée inspectrice des services.
6. Monsieur Kosso Matta Kellou, cadre supérieur de l’élevage, Mle 60027/S, est nommé inspecteur des services.
7. Madame Ramatou Moumouni, docteur vétérinaire, Mle 117488/G, est nommée inspectrice des services.
8. Madame Kadi Haram, cadre supérieur de l’élevage, Mle 53480/Y, est nommée inspectrice des services.
9. Monsieur Mayaki Abdoulaye, cadre supérieur de l’élevage, Mle 51530/Z, est nommé inspecteur des services.
10. Monsieur Abdou Issiakou, docteur vétérinaire, Mle 71308/C, est nommé directeur général des services vétérinaires.
11. Monsieur Toukou Yahaya, docteur vétérinaire, Mle 71309/B, est nommé directeur de la Santé Animale.
12. Monsieur Elhadji Souley Hamadou, docteur vétérinaire, Mle 79502/Z, est nommé directeur des pharmacies vétérinaires et de la privatisation de la profession vétérinaire.
13. Madame Adakal Souleyatou, docteur vétérinaire, Mle 117499/K, est nommée directrice de la sécurité sanitaire des denrées et aliments d’origine animale.
14. Monsieur Saddi Ibrahim, cadre supérieur de l’élevage, Mle 68049/C, est nommé directeur du suivi des ressources pastorales, de l’alimentation et de la gestion des risques.
15. Monsieur Kanta Manzo, cadre supérieur de l’élevage, Mle 61822/E, est nommé directeur de l’aménagement, de la sécurité des espaces pastoraux et de la mobilité pastorale.
16. Monsieur Ayouba Harouna, cadre supérieur de l’élevage, Mle 117539/V, est nommé directeur de la promotion des filières animales.
17. Madame Balkissa Gado Garba, cadre supérieur de l’élevage, Mle 117517/V, est nommée directrice de l’amélioration génétique.
18. Monsieur Maman Sani Maman, cadre supérieur de l’élevage, Mle 60026/R, est nommé directeur de la promotion des industries animales.
19. Monsieur Ado Issa, inspecteur des contributions diverses, Mle 61061/C, est nommé directeur des marchés publics et des délégations de service public.
20. Monsieur Yahaya Sidi, cadre supérieur de l’élevage, Mle 85222, est nommé directeur des statistiques, de l’informatique et des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
21. Monsieur Ousseini Halarou, magistrat, Mle 79385/L, est nommé directeur de la législation.
22. Monsieur Ali Laouali, docteur vétérinaire, Mle 70534, est nommé directeur des études et de la programmation.
23. Monsieur Adamou Abdoulaye, inspecteur principal du trésor, Mle 56076/L, est nommé directeur des ressources financières et du matériel.
24. Madame Aboubacar Rahila Diégou, directeur administratif, Mle 117415/N, est nommée directrice des ressources humaines.
25. Monsieur Abdou Seyni, cadre supérieur de l’élevage, Mle 55295/P, est nommé directeur de l’action coopérative et de la promotion des organisations des éleveurs.
AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE
- Monsieur Abdou Ibrahim, économiste spécialisé en banque et finance, est nommé secrétaire général du Ministère du Commerce.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME ADMINISTRATIVE
- Monsieur Ibrahim Souley Tayé, est nommé conseiller technique de la Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative.
- Monsieur Ibrahim Yakouba Adamou, directeur administratif, Mle 146287/H, est nommé conseiller technique de la Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE
1. Monsieur Ibrahim Boubacar Zakaria, magistrat de grade exceptionnel, 3ème échelon, Mle 63476/V, est nommé inspecteur général des services judiciaires et pénitentiaires.
2. Madame Adamou Bibata Boubacar, magistrat de grade exceptionnel, 2ème échelon, Mle 65991/H, est nommée inspectrice des services judiciaires et pénitentiaires.
3. Madame Askia Oumou Diallo, magistrat de 1er grade, 2ème échelon, Mle 68753/U, est nommée inspectrice des services judiciaires et pénitentiaires.
4. Monsieur Issa Wassey, magistrat de 1er grade, 2ème échelon, Mle 63474/F, est nommé inspecteur des services judiciaires et pénitentiaires.
5. Monsieur Moussa Waziri Ibrahim, magistrat de 1er grade, 2ème échelon, Mle 72558/F, est nommé inspecteur des services judiciaires et pénitentiaires.
6. Monsieur Salissou Chaibou, magistrat du 1er grade, 2ème échelon, Mle 71129/Z, est nommé directeur général des affaires judiciaires et des sceaux.
7. Monsieur Djibo Souna Hamadou, magistrat, de 2ème grade, 4ème échelon, Mle 74274/H, est nommé directeur général des droits de l’homme, de la protection judiciaire juvénile et de l’action sociale.
8. Monsieur Ousseini Djibadjé Maman Sani, magistrat de 1er grade, 2ème échelon, Mle 65118/N, est nommé président du mécanisme national d’élaboration des rapports et de suivi des recommandations des Organes des Traités et de l’Examen Périodique Universel.
VI. COMMUNICATIONS.
Le Conseil des Ministres a entendu quatre (04) communications.
1). Une Communication du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche relative aux examens du Baccalauréat session 2022 qui débuteront le 18 juillet 2022.
2). Une Communication Conjointe du Ministre du plan et du Ministre des Finances sur le cadrage macro-économique et budgétaire de la loi de Finances 2023.
3). Une Communication du Ministre du plan sur la situation des comptes rémunérés des projets sur financement extérieur.
4). Une Communication du Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat relative à la deuxième (2ème) Edition de la Foire des Entreprises et Industries Culturelles du Niger (FICNI) prévue du 17 au 22 mai 2022 à Niamey.
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
Fait à Niamey, le 12 mai 2022
Le Secrétaire Général
du Gouvernement
ABDOU DANGALADIMA
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Le Conseil des ministres s'est réuni ce jour, jeudi 20 juillet 2017, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.
Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE.
Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de décret portant création d'un établissement public à caractère administratif dénommé «Agence Nationale pour la Société de l'Information (ANSI) ».
Le présent projet de décret a pour objet de transformer le Haut Commissariat à l'Informatique et aux Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication en un établissement public à caractère administratif rattaché à la Présidence de la République dénommé « Agence Nationale pour la Société de l'Information » (ANSI).
En effet, après plus d'une décennie d'existence, il est apparu nécessaire de réadapter cette structure en lui donnant de nouveaux objectifs dans ce domaine des TIC en perpétuelle évolution.
La création de cette agence vise la mise en œuvre opérationnelle de la stratégie nationale d'accès universel aux TIC ainsi que les programmes et projets de développement des TIC sur toute l'étendue du territoire national.
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Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, jeudi 20 octobre 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi autorisant la ratification du contrat de financement FI 88894 Sérapis
n°2017-0912 d’un montant de cent cinq millions d’Euros (105.000.000€), signé le 17 décembre 2019 à Niamey et le 18 décembre 2019 à Luxembourg, entre la République du Niger et la Banque Européenne d’Investissement (BEI), pour le financement du projet de renforcement de l’approvisionnement en eau de la ville de Niamey.
L’objectif global de l’Accord objet du présent projet de loi est de contribuer à l’amélioration de la desserte en eau potable dans la ville de Niamey et ses alentours à partir du fleuve Niger.
Ce projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale.
II. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
2.1 Le projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans la Région de Diffa et dans certains départements des Régions de Tahoua (départements de Tassara et de Tillia) et de Tillabéri (départements de Ouallam, d’Ayerou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Tillabéri et de Gothèye).
Le présent projet de loi est pris pour proroger l’état d’urgence dans ces zones pour une durée de trois (3) mois, à compter du 03 novembre 2022.
2.2 Le projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans le département de Filingué (Région de Tillabéri).
Le présent projet de loi est pris pour proroger l’état d’urgence dans le département de Filingué pour une durée de trois (03) mois, à compter du 29 octobre 2022.
2.3 Le projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Ballayara et de Kollo (Région de Tillabéri).
Le présent projet de loi est pris pour proroger l’état d’urgence dans lesdits départements pour une durée de trois (3) mois, à compter du 19 novembre 2022.
Ces trois (03) projets de lois seront transmis à l’Assemblée Nationale.
III. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA GESTION DES CATASTROPHES.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi déterminant les principes fondamentaux en matière de Gestion des Risques de Catastrophes au Niger.
Le Niger fait face depuis plusieurs décennies, à une forte vulnérabilité aux catastrophes avec de faibles capacités de résistance. Ces catastrophes sont occasionnées par divers aléas parmi lesquels on peut citer les sécheresses, les attaques acridiennes, les inondations, les incendies, les feux de brousse, les épidémies et les épizooties. Ces crises et chocs ont des effets néfastes sur l’économie en ce qu’elles compromettent les investissements réalisés et contribuent, ce faisant, à la persistance et à l’exacerbation du phénomène de la pauvreté. En effet, une étude menée par les Nations Unies sur la période de 1973 à 2013 a estimé à 40 milliards de FCFA, les pertes économiques annuelles engendrées par ces catastrophes.
La prise en charge de ces catastrophes sur le long terme a rendu nécessaire la mise en place par le Gouvernement, avec le soutien de ses partenaires, de nombreuses initiatives entrant dans le cadre de la gestion des risques de catastrophes en conformité avec le Cadre de Sendai.
Le présent projet de loi, élaboré dans ce cadre, a pour objet d'édicter les normes essentielles relatives à la prévention et à la gestion des risques de catastrophes ainsi qu’au relèvement au Niger.
Il s’inscrit dans l’approche basée sur la réduction des causes et facteurs de risques consacrée par plusieurs instruments juridiques internationaux.
Ce projet de loi s’articule avec les textes pertinents existants et renforce la gouvernance en matière de gestion des risques de catastrophes.
Il met l’accent sur la prévention des risques de catastrophes sans négliger la préparation de la réponse à travers une gestion prospective, corrective et compensatoire.
Ce projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale.
IV. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION
Le Conseil des Ministres a examiné, pour avis, la proposition de loi modifiant et complétant la loi n° 2011-12 du 27 juin 2011, portant indemnités et avantages des députés.
L’avis du Gouvernement sur cette proposition de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale.
V. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant abrogation du décret n°2022-394/PRN/MET/FP du 05 mai 2022, instituant le Brevet d’Enseignement Technique (BET) dans les Collèges d’Enseignement Technique (CET).
Le Brevet d’Enseignement Technique (BET) institué dans les Collèges d’Enseignement Technique (CET) s’est avéré peu performant pour répondre aux besoins de l’économie.
Le présent projet de décret a pour objet d’abroger le décret n°2022-394/PRN/MET/FP du 05 mai 2022, instituant le Brevet d’Enseignement Technique (BET) dans les Collèges d’Enseignement Technique (CET) en vue de son remplacement par le Certificat d’Aptitudes Professionnelles (CAP) jugé plus adapté.
VI. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE.
Le Conseil des Ministres a adopté projet de décret portant adoption du cinquième rapport périodique du Niger sur la mise en œuvre de la convention pour l’Elimination de toutes les formes de Discrimination à l’Egard des Femmes, soumis en application de l’article 18 de la convention.
Le Niger a adhéré à la Convention sur l’Elimination de toutes les formes de Discrimination à l’Egard des Femmes, adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies dans sa résolution n°34/180 du 18 décembre 1979.
L’article 18 de cette Convention dispose que les Etats parties s’engagent à présenter au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, pour examen par le Comité, un rapport sur les mesures d’ordre législatif, judiciaire, administratif ou autres, qu’ ils ont adoptées pour donner effet aux dispositions de la Convention et sur les progrès réalisés.
En adhérant audit instrument, le Niger s’est donc engagé à présenter tous les quatre (4) ans, un rapport périodique conformément à l’article 18.
Le présent rapport, élaboré à ce titre, fait état des nouvelles stratégies et politiques, des nouveaux projets et programmes, des modifications législatives et règlementaires et des avancées d’ordre administratif et judiciaire, intervenues depuis la présentation en 2017 du dernier rapport périodique.
VII. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION
Le Conseil des Ministres a adopté Le projet de décret portant statut, identification et modalités de suivi des Ecosystèmes Dépendants des Eaux Souterraines (EDES).
Les écosystèmes dépendants des eaux souterraines (EDES) sont ceux qui nécessitent un accès aux eaux souterraines de façon permanente ou intermittente pour répondre à tout ou partie des besoins en eau nécessaire au maintien de leurs communautés de plantes et d'animaux, de leurs processus écologiques et de leurs services écosystémiques.
Au Niger, les écosystèmes dépendants des eaux souterraines sont de trois catégories à savoir : les eaux de surface constituées par le fleuve Niger, les lacs, la Komadougou Yobé, les mares permanentes et non permanentes ainsi que les retenues d’eau ; les systèmes oasiens, les vallées fossiles et les bas-fonds composés, les oasis, les cuvettes oasiennes, les korama, les goulbis et les dallols et les forêts galeries constituées des affluents des cours d’eau et des parcs agro-forestiers des vallées encaissées.
Les EDES ont la particularité d’être sensibles aux activités humaines et aux changements climatiques d’où l’attention particulière qu’ils méritent dans leur valorisation et leur exploitation durable, compte tenu des services écosystémiques rendus.
L’adoption du présent décret permettra une gestion durable des EDES et la pérennité des services écosystémiques qu’ils fournissent.
VIII. MESURES NOMINATIVES
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures nominatives suivantes :
AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
· Monsieur Abdou Idé Oumarou, titulaire d’un master en économie de développement, est nommé directeur du département des investissements Waqf de la Haute Autorité du Waqf.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE.
· Monsieur Harouna Elhadji Oumarou, professeur certifié d’enseignement et de formation technique et professionnel, Mle 66996/X, est nommé directeur général du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA).
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
Fait à Niamey, le 20 octobre 2022.
Le Secrétaire Général
Adjoint du Gouvernement
LARWANA IBRAHIM
Source : https://www.presidence.ne
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- Catégorie : Politique
Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, jeudi 21 avril 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.
Le Conseil des Ministres a adoptéles projets de textes ci-après :
1.1. Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Ballayara et de Kollo (région de Tillabéri).
Le présent projet de loi est pris pour proroger à nouveau l’état d’urgence pour une période de trois (03) mois, à compter du 20 mai 2022 dans ces deux (02) départements.
1.2. Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans le département de Filingué (région de Tillabéri).
Le présent projet de loi est pris pour proroger à nouveau l’état d’urgence pour une période de trois (03) mois, à compter du 30 avril 2022 dans ce département.
1.3. Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (départements de Tassara et de Tillia) et de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Tillabéri et de Gothèye).
Le présent projet de loi est pris pour proroger à nouveau l’état d’urgence pour une période de trois (03) mois, à compter du 04 mai 2022 dans ces régions.
II. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant création, organisation, missions et fonctionnement du Cadre National de Dialogue Public-Privé.
Le Cadre Permanent de Concertation créé en février 2019, par arrêté du Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé pour favoriser le dialogue entre le secteur public et le secteur privé, présente des insuffisances notamment :
- la faible représentation du secteur public qui est uniquement représenté par le Ministère chargé du Commerce ;
- l’absence de prise en compte des préoccupations des opérateurs économiques autres que ceux de Niamey.
Le présent projet de décret est élaboré afin de doter le Niger d’un cadre inclusif de concertation public-privé permettant de faire la promotion du secteur privé en s’inspirant des bonnes pratiques en cours dans certains pays membres de l’UEMOA.
III. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.
Le Conseil des Ministres a adoptéleprojet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention minière entre la République du Niger et la Société CENTRAL GLOBAL ACCESS INTERNATIONAL NIGER, pour le permis de recherche « OURICHA 3 » pour uranium et substances connexes, dans la Commune d’Ingall, département d’Ingall, région d’Agadez.
La société CENTRAL GLOBAL ACCESS INTERNATIONAL NIGER est une Société à Responsabilité Limitée de droit nigérien avec un capital social de dix millions (10 000 000) de francs CFA.
Elle s’engage à investir dans les trois (03) premières années suivant la signature de la convention minière, un montant minimum d’un milliard deux cent neuf millions trente cinq mille deux cent cinquante (1 209 035 250) francs CFA pour la réalisation de ses activités de recherches d’uranium et de substances connexes.
Outre les recettes fiscales, les retombées attendues sont les suivantes :
- la création de vingt-un (21) emplois au moins ;
- la contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités à hauteur de six millions (6 000 000) de francs CFA par an ;
- la contribution au renforcement des capacités des agents de l'Administration des mines et de la géologie à hauteur de six millions (6 000 000) de francs CFA par an.
IV. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EQUIPEMENT.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
4.1. Projet de décret portant acte de cessibilité des propriétés à exproprier dans le cadre des travaux de construction de la route Zinder-Tanout d’une longueur de 138 km.
Les travaux de construction de la route Zinder-Tanout-Silika ont affecté des propriétés privées avec, dans certains cas, des démolitions d’immeubles bâtis dans la traversée de certaines localités concernées par le projet et cela en vue de restaurer l’emprise de la route.
Le présent projet de décret a pour objet de rendre cessibles au profit de l’Etat les propriétés concernées par lesdits travaux afin de dédommager les propriétaires.
4.2. Projet de décret portant acte de cessibilité des propriétés à exproprier dans le cadre des travaux de construction de la route Tanout-Tiguidit d’une longueur de 226 Km.
Les travaux de construction de la route Tanout-Tiguidit ont affecté des propriétés privées avec des démolitions d’immeubles bâtis dans la traversée de certains villages des communes de Tarka, de Tenhya, de Tanout, d’Agadez et d’Aderbissanat.
Le présent projet de décret a pour objet de rendre cessibles, au profit de l’Etat, les propriétés impactées par lesdits travaux afin de dédommager les propriétaires.
4.3. Projet de décret portant acte de cessibilité des propriétés à exproprier dans le cadre des travaux d’aménagement, de bitumage et de réhabilitation de voiries dans le cadre du Programme « DIFFA N’GLAA ».
Les travaux d’aménagement, de bitumage et de réhabilitation des voiries de la ville de Diffa, entrant dans le cadre de la mise en œuvre du Programme « Diffa N’Glaa », ont entrainé des empiètements sur des propriétés privées.
Le présent projet de décret a pour objet de rendre cessibles, au profit de l’Etat, les propriétés impactées par lesdits travaux afin de dédommager les propriétaires.
V. MESURES NOMINATIVES.
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
· Monsieur Indatou Atto, Mle 134959/G, est nommé conseiller technique du Ministre d’Etat à la Présidence de la République.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT
· Monsieur Boulou Akano, directeur administratif, Mle 61090/H, est nommé inspecteur général des services.
· Monsieur Moumouni Hamadou Hama, directeur administratif, Mle 67347/V, est nommé inspecteur des services.
· Madame Salamatou Falké, Mle 103998/D, est nommée inspectrice des services.
· Monsieur Dan Inna Yéya, est nommé conseiller technique du Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat.
· Monsieur Mamoudou Abdousalam, Mle 140186/H est nommé conseiller technique du Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat.
· Monsieur Goumat Mahama, est nommé conseiller technique du Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat.
· Monsieur Maman Kaminou Hamissou, inspecteur de la promotion humaine, Mle 124425/P, est nommé directeur des études, de la programmation et des statistiques.
· Madame Ibrahim Kongori Zeinabou, inspectrice principale du trésor, Mle 132479/X, est nommée directrice des ressources financières, du matériel, des marchés publics et des délégations de service public.
· Madame Ibrahim Binta Fodi, est nommée présidente du conseil d’administration du SAFEM.
Il est mis fin aux fonctions des conseillers techniques dont les noms suivent :
· Madame Salamatou Falké ;
· Madame Aïchatou Ali Soumaïla ;
· Madame Ibrahim Madel Idari.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE
· Monsieur Mamane Sayabou Issa, magistrat de 2ème grade, 4ème échelon, Mle 76793/C, est nommé secrétaire général de la Commission Nationale des Droits Humains (C.N.D.H).
AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DE L’ENTREPRENEURIAT DES JEUNES
· Monsieur Danladi Assoumane, professeur de jeunesse, Mle 58903/Z, est nommé directeur de l’accompagnement et du financement des projets des jeunes entrepreneurs.
· Madame Soulèye Mariama Abdoulaye, ingénieur agronome, Mle 132385/R, est nommée directrice de la protection de l’environnement industriel.
· Monsieur Maï Moussa Adam, chargé d’enseignement, Mle 87627/N, est nommé directeur de la promotion industrielle et de la compétitivité.
· Monsieur Issoufou Alfaga Hamidou, inspecteur de la promotion humaine, Mle 132399/X, est nommé directeur des études et de la programmation.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE
· Monsieur Maman Sani Lawan Achahabou, ingénieur génie rural, Mle 115820/K, est nommé directeur de la mécanique des sols et des travaux topographiques.
VI. COMMUNICATIONS.
Le Conseil des Ministres a entendu sept (07) communications.
1). une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.
Compte tenu de l’évolution favorable de la situation épidémiologique de la pandémie de la Covid -19, le Conseil des Ministres a décidé que l’état d’urgence sanitaire qui arrive à son terme le 1er mai 2022 ne sera pas prorogé.
2). deux (02)Communications du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
La première communicationestrelative à l’initiative d’Harmonisation du Baccalauréat dans l’Espace UEMOA.
Le processus d’harmonisation du baccalauréat a été entamé depuis une quinzaine d’années.
C’est dans ce cadre que le Conseil des Ministres de l’organisation sous régionale a adopté la Directive N° 02/2007/CM/UEMOA portant instauration d’une période unique de tenue du baccalauréat dans les Etats membres de l’Union et la Directive N° 07/2020/CM/UEMOA du 28 septembre 2020, portant organisation du baccalauréat harmonisé.
Cette initiative d’harmonisation dubaccalauréat présente plusieurs avantages pour un pays comme le Niger, parmi lesquels l’amélioration de la qualité des contenus et de l’organisation, ainsi que l’optimisation des moyens.
La deuxième communication estrelative au BTS d’Etat
A partir de la rentrée académique 2017, il a été exigé, conformément au décret n° 2003-150/PRN/MESS/RT du 18 juin 2003, que seuls les candidats titulaires du baccalauréat pouvaient s’inscrire au BTS d’Etat.
Il est à noter qu’avec l’institution du Baccalauréat professionnel par décret n° 2006-323 bis/PRN/MES/R/T du 13 décembre 2006, le Ministère en charge de la formation Professionnelle a cessé d’organiser les examens conduisant au diplôme d’aptitude professionnelle (DAP), diplôme qui ne fait dès lors plus partie du répertoire de ceux reconnus par l’Etat.
Nonobstant l’absence de toute base juridique, certains établissements privés d’enseignement professionnel ont continué à délivrer un DAP interne, au mépris de la réglementation.
Pour mettre fin à cette pratique, les responsables des établissements privés sont invités à se conformer à la réglementation en vigueur faute de quoi les dispositions de la loi leur seront appliquées.
3). uneCommunication du Ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information relative à la candidature du Niger aux Conseils d’Administration de l’Union Africaine de Télécommunications (UAT) et de l’Union Internationale de Télécommunications (UIT).
4). une communication duDirecteur de Cabinet du Président de la République relative à l’attribution d’un marché par appel d’offres international ouvert avec préqualification pour les travaux de construction de la ligne électrique 132 KV Kandadji- Niamey et du poste d’arrivée associé.
Ce marché, d’un montant de seize milliards cinq cent cinquante-trois millions sept cent vingt-six mille huit cent douze (16 553 726 812) francs CFA hors taxes est reparti comme suit:
Lot 1: Construction du Poste HT Kandadji-Niamey : neuf millions deux cent treize mille six cent soixante-treize USD et cinquante-un centimes ( 9 213 673, 51) et un milliard deux cent soixante-neuf millions cent cinq mille huit cent soixante-six(1 269 105 866) Francs CFA ;
Lot 2 : Construction de la ligne HT : douze millions huit cent sept mille six cent quatre-vingt-dixUSD et quatorze centimes (12 807 690, 14) et trois milliards quatre-vingt-quatorze millions six cent quatre-vingt-quinze mille quatre-vingt-dix-huit( 3 094 695 098 ) Francs CFA.
Ce marché a pour attributaire l’Entreprise KALPA TARU,pour un délai d’exécution de trente (30) mois.
5). deux (02) communications du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement
La première communication est relative à l’attribution d’un marché par Sélection Fondée sur la Qualité pour le recrutement d’une firme pour l’assistance technique à l’élaboration des sous projets du Programme Intégré de Développement et d’Adaptation aux Changements Climatiques dans le Bassin du Niger (PIDCC/BN), composante Niger.
Ce marché, d’un montant de cinq cent quatre vingt dix millions deux cent vingt mille (590 220 000) francs CFA hors taxes, a pour attributaire le Groupement GAIC/Consortium des ONG ONDERNA/CDR/OSE IL ED « YANAYI »,pour un délai d’exécution dequarante huit (48) mois.
La deuxième communication est relative à l’attribution d’un marché par Avis à Manifestation d’Intérêt pour le service de maitrise d’œuvre pour le contrôle et la surveillance (MOE) des travaux de construction d’une usine de traitement d’eau potable, des ouvrages d’adduction et de réservoir à Karey Gorou pour les Lots 1, 2 et 3.
Ce marché, d’un montant d’unmilliard six cent vingt un millions quatre vingt dix huit mille six cent soixante seize (1 621 098 676) francs CFA hors taxes et Hors Douanes, a pour attributaire le Groupement de Cabinets MERLIN/LAMCO Ingénierie,pour un délaid’exécutiondetrente trois (33) mois.
Ces trois (03) communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : « Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
Fait à Niamey, le 21 avril 2022
Le Secrétaire Général
du Gouvernement
ABDOU DANGALADIMA
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- Catégorie : Politique
Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, jeudi 27 janvier 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
1.1. Projet d’ordonnance autorisant la ratification du Contrat de financement Sérapis N° 2018-0342 d’un montant de soixante-un millions d’euros (61.000.000 €), signé le 09 décembre 2019 à Niamey et le 11 décembre 2019 à Luxembourg, entre la République du Niger et la Banque Européenne d’Investissement (BEI), pour le financement du « Projet Nigelec expansion de l’accès à l’électricité ».
L’objectif global du contrat de financement objet du présent projet d’ordonnance est d’étendre et d’améliorer l’accès à l’électricité au Niger en développant, en renforçant et en réhabilitant les réseaux de transport et de distribution d’électricité à travers le pays.
Le projet sera mis en œuvre à travers les trois (03) activités ci-après :
la modernisation et le renforcement des réseaux de transport du réseau ouest ;
l’extension, le renforcement et la densification des réseaux moyenne tension (MT) et basse tension (BT) à Niamey, dans les sept (7) chefs-lieux de régions et dans 95 localités rurales ;
le renforcement des capacités institutionnelles du secteur de l’électricité.
1.2. Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de financement composé du crédit N°6984-NE d’un montant de quarante-deux millions cent mille euros (42.100.000 €) et du don N°D904-NE d’un montant de trente-cinq millions cent mille Droits de Tirage Spéciaux (35.100.000 DTS), signé le 15 décembre 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du « Projet d’amélioration de l’accès des femmes et des filles aux services de santé et de nutrition améliorés en zones prioritaires Lafia-Iyali ».
1.3. Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de don GFF N°TF0B6336 d’un montant qui ne dépasse pas vingt-cinq millions de Dollars des Etats-Unis (25.000.000 $ US), signé le 15 décembre 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), agissant en tant qu’administrateur du Fonds fiduciaire multibailleurs pour le mécanisme de financement mondial (GFF) pour les femmes, les enfants et les adolescents, pour le financement du « Projet d’amélioration de l’accès des femmes et des filles aux services de santé et de nutrition améliorés en zones prioritaires Lafia-Iyali ».
L’objectif principal de l’accord de financement et de l’accord de don objets des deux (02) projets d’ordonnances est d’accroître l’utilisation d’un paquet de services de qualité en matière de santé de la Reproduction, de santé et Nutrition de la Mère, du Nouveau-né, de l’Enfant et de l’Adolescent (SR-SNMNEA). Ces accords visent également à agir sur les comportements essentiels qui sont reconnus comme améliorant les résultats en matière de santé et de nutrition ainsi qu’à renforcer l’autonomisation des filles et des femmes dans les zones ciblées.
Le projet sera mis en œuvre à travers les trois (03) activités ci-après :
l’élargissement de la couverture, l’accroissement de l’utilisation et l’amélioration de la qualité du paquet intégré de SR-SNMNEA ;
l’appui à la demande en services de santé et de nutrition ;
le renforcement de la gestion de projet et de la capacité institutionnelle.
II. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
2.1. Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger.
En raison de la persistance de la pandémie de la Covid-19, le Gouvernement a décidé de la prorogation de l’état d’urgence pour une période de trois (03) mois allant du 02 février au 1er mai 2022 inclus sur toute l’étendue du territoire national.
En outre, dans le cadre de la gestion de la situation sécuritaire, les trois (03) projets d’ordonnances ci-après ont été adoptés.
2.2. Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Ballayara et de Kollo (région de Tillabéri).
Le présent projet d’ordonnance est pris pour proroger l’état d’urgence dans ces départements pour une période de trois (3) mois, allant du 20 février au19 mai 2022 inclus.
2.3. Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (Départements de Tassara et de Tillia) et de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Tillabéri et de Gothèye).
Le présent projet d’ordonnance est pris pour proroger l’état d’urgence dans ces zones pour une période de trois (3) mois, allant du 04 février au 03 mai 2022 inclus.
2.4. Projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans le département de Filingué (région de Tillabéri).
Le présent projet d’ordonnance est pris pour proroger l’état d’urgence dans le département de Filingué pour une période de trois (03) mois, allant du 30 janvier au 29 mars 2022 inclus.
Ces quatre projets d’ordonnances sont pris conformément à la loi n° 2021-055 du 23 décembre 2021, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession parlementaire et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.
2.5. Projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2019-246/PRN/MISP/D/ACR du 10 mai 2019, portant organisation et attributions du Service Central de Lutte Contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée (SCLCT/CTO).
Le présent projet de décret vise à renforcer les missions du Service Central de Lutte contre le Terrorisme et de la Criminalité Transnationale Organisée à travers le développement de la Coopération avec les autres Etats partenaires du G5 sahel et de l’Union Européenne sur la base d’accords de coopération.
Il institue un organe dénommé « plateforme de coopération en matière de Sécurité » au Service Central de lutte contre le Terrorisme et de la Criminalité Transnationale Organisée qui servira de mécanisme de coordination et d’échanges d’informations dans le cadre de cette coopération.
III. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
3.1. Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société DJADO GOLD NIGER S A « DGN SA » pour le permis de recherche « DISSILAK 2 » pour or et substances connexes, dans le département de Bilma, région d’Agadez.
3.2. Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société DJADO GOLD NIGER S A « DGN SA » pour le permis de recherche « EMI LULU 57 » pour or et substances connexes, dans le département de Bilma, région d’Agadez.
la société DJADO GOLD NIGER S A « DGN SA » s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature des deux (02) conventions minières, à créer au moins quarante (40) emplois et à investir la somme d’un million six cent soixante -dix-sept mille (1.677.000) dollars US, soit environ un milliard six millions deux cent mille (1.006.200.000) francs CFA pour la réalisation de ses activités dont :
- douze millions (12.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;
- douze millions (12.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au renforcement des capacités des agents de l’Administration des mines et de la géologie.
3.3. Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société RIO NARCEA RECURSOS SA pour le permis de recherche « BOUNGOU » pour lithium et substances connexes, dans le département de Téra, région de Tillaberi.
3.4. Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société RIO NARCEA RECURSOS SA pour le permis de recherche «DIBILO » pour lithium et substances connexes, dans le département de Téra, région de Tillaberi.
3.5. Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société RIO NARCEA RECURSOS SA pour le permis de recherche « NAMAGA » pour lithium et substances connexes, dans les départements de Téra et de Gothèye, région de Tillaberi.
La société RIO NARCEA RECURSOS SA s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature des trois (03) conventions minières, à créer au moins soixante-quinze (75) emplois et à investir un montant minimum de six millions neuf mille (6.009.000) dollars US, soit environ trois milliards six cent cinq millions quatre cent mille (3.605.400.000) francs CFA pour la réalisation de ses activités dont :
- dix-huit millions (18.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;
- dix-huit millions (18.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au renforcement des capacités des agents de l’Administration des mines et de la géologie.
3.6. Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et l’entreprise ANT.MG COMPANY pour le permis de recherche « DJADO 1 » pour or et métaux connexes, dans le département de Bilma, région d’Agadez.
L’entreprise ANT.MG COMPANY s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature de la convention minière, à créer au moins vingt (20) emplois et à investir un montant minimum de deux millions (2.000.000) de dollars US, soit environ un milliard deux cent millions (1.200.000.000) de francs CFA pour la réalisation de ses activités dont :
- six millions (6.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;
- six millions (6.000.000) de FCFA par an pour sa contribution au renforcement des capacités des agents de l’Administration des mines et de la géologie.
IV. AU TITRE DU MINISTERE DU PLAN.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption du document de Stratégie Nationale Intégrée de Suivi-Evaluation (SNISE) et de son plan d’actions 2022-2026.
L’objectif de la Stratégie Nationale Intégrée de Suivi-évaluation (SNISE) est de reformer le système de suivi évaluation de l’action publique afin qu’il soit mieux adapté à l’approche budget-programme, basée sur la gestion axée sur les résultats. Aussi la formulation de cette stratégie permettra-t-elle d’harmoniser et d’articuler les nombreux systèmes disparates, utilisés actuellement dans le suivi et l’évaluation de l’action publique.
La SNISE énonce les mesures, les activités et les programmes retenus pour une mise en œuvre efficiente de la Politique Nationale de l’Evaluation. Elle vise à fédérer, dans le domaine du suivi et de l’évaluation, les efforts spécifiques des structures étatiques et des Partenaires Techniques et Financiers, afin de bâtir une nouvelle approche commune, globale et intégrée dans la conduite du suivi et de l’évaluation des politiques, des plans, des programmes et des projets qui servent de leviers pour délivrer les services publics aux citoyens.
V. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DU SPORT.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2015-545/PRN/MJ/S du 14 octobre 2015, portant création, attributions, organisation et modalités de fonctionnement du Conseil National de la Jeunesse du Niger.
Le présent projet de décret a pour objet de corriger certaines omissions et lacunes constatées dans la mise en œuvre du décret n° 2015-545/PRN/MJ/S du 14 octobre 2015, portant création, attributions, organisation et modalités de fonctionnement du Conseil National de la Jeunesse du Niger.
VI. MESURES NOMINATIVES
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE
· Monsieur Maman Moussa, ingénieur hydraulicien, est nommé membre du Conseil National de Régulation du Secteur de l’Eau (ARSEAU), représentant du Ministre chargé de l’Hydraulique.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
· Professeur Hamadou Daouda Youssoufa, professeur titulaire, Mle 03/001, est nommé recteur de l’Université de Tahoua.
· Docteur Ouma Hachimou, maître-assistant, Mle 02/012, est nommé vice-recteur de l’Université de Tahoua.
· Docteur Sama Arzika, maître-assistant, Mle 03/001, est nommé doyen de la faculté des sciences et techniques de l’Université d’Agadez.
· Docteur Abdou Lawali, maître-assistant, Mle 003/011, est nommé doyen de la faculté des sciences agronomiques de l’Université de Diffa.
· Docteur Adamou Issa, maître de conférences, Mle 02-018, est nommé doyen de la faculté des sciences agronomiques de l’Université de Tillabéri.
· Docteur Abdoulaye Dan Makao Oumarou, Mle 03/014, est nommé directeur de l’institut universitaire de technologie de l’Université d’Agadez.
· Monsieur Souley Goubékoye, enseignant-technologue, Mle 02/04, est nommé directeur de l’institut universitaire de technologie de l’Université de Dosso.
· Monsieur Daouda Souley, enseignant-technologue, Mle 03/010, est nommé directeur de l’institut universitaire de technologie de l’Université de Tillabéri.
· Docteur Issa Matchi Issiaka, maître-assistant, Mle 02/012, est nommé directeur de l’institut supérieur en environnement et écologie (IS2E) de l’Université de Diffa.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE
· Monsieur Abdou Ibrahim, magistrat, Mle 79384/K, est nommé directeur général de l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN).
· Monsieur Souley Maazou, magistrat, Mle 100369/W, est nommé secrétaire général de l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN).
AU TITRE DU MINISTERE DU PLAN
· Monsieur Ousmane Oumarou, directeur administratif, Mle 69929/L, est nommé inspecteur général des services.
· Monsieur Iro Souley, directeur administratif, est nommé conseiller technique du Ministre du Plan, coordonnateur, point focal du Comité national de coordination des actions du G5-Sahel au Niger.
· Monsieur Amadou Aboubacar, inspecteur principal du trésor, Mle 56022/W, est nommé directeur du financement des investissements et du suivi des décaissements.
· Monsieur Idrissa Harouna, directeur administratif, Mle 62951/Y, est nommé directeur du plan et de la prospective.
· Monsieur Sahabi Idi, directeur administratif, Mle 112125/J, est nommé directeur des politiques sectorielles et de la programmation du développement.
· Docteur Maman Bello Garba Hima, Mle 136691/L, est nommé directeur du suivi de la performance et de l’évaluation des projets et programmes de développement.
· Monsieur Boubacar Maman Iro, directeur administratif, Mle 116481/R, est nommé directeur de la coopération économique.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT
· Madame Saidou Fatimata Nouhou, ingénieur d’Etat en hydraulique, Mle 71167/F, est nommée directrice générale de l’Assainissement.
· Monsieur Ada Daouda, ingénieur principal des travaux publics et des mines, Mle 133970/T, est nommé directeur des infrastructures hydrauliques.
· Monsieur Sanoussi Rabé, ingénieur principal des travaux publics et des mines, Mle 54937/A, est nommé directeur des ressources en eau.
· Madame Oumarou Mariama Zoubeirou Ousmane Nayaya, ingénieur d’Etat en hydraulique, Mle 117896/Z, est nommée directrice des infrastructures d’assainissement en milieu rural.
-
Monsieur Zabeirou Dawa, ingénieur principal des travaux publics et des mines, Mle 87880/C, est nommé directeur des infrastructures d’assainissement en milieu urbain.
· Monsieur Abarchi Chaïbou, inspecteur principal des impôts, Mle 68615/H, est nommé directeur des ressources financières et du matériel.
· Monsieur Khamada Baye, ingénieur agronome, spécialiste des questions hydrauliques et environnementales, Mle 85741/Y, est nommé directeur des études et de la programmation.
· Madame Nana Mariama Ibrahim Naleyni, directeur administratif, Mle 133939/J, est nommée directrice de la législation.
· Madame Konaté Nana Aïché Barko, directeur administratif, Mle 63032/P, est nommée directrice des ressources humaines.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE
· Monsieur Issoufou Kapran, chercheur spécialiste des systèmes semenciers agricoles, est nommé président du conseil d’administration de l’Institut National de Recherche Agronomique du Niger (INRAN).
VII. COMMUNICATIONS.
Le Conseil des Ministres a entendu deux (02) communications.
1. une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à la situation de la Covid-19.
L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle. Le nombre de nouveaux cas positifs est en baisse par rapport à la semaine précédente. Un total de 158 nouveaux cas a été notifié cette semaine contre 380 cas la semaine précédente.
Le niveau des indicateurs est satisfaisant.
Le taux d’attaque hebdomadaire est passé de 1,61/100.000 habitants la semaine précédente à 0,66/100.000 habitants cette semaine, soit une réduction de 59%.
A la date du 26 janvier 2022, la situation se présente comme suit :
total des nouveaux cas positifs notifiés : 8.616 ;
total des cas sortis guéris : 7.794 ;
total des décès : 297;
total des cas actifs : 525 dont 57 patients en cours d’hospitalisation.
2. une communication de la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant sur la participation de la délégation du Niger a la 66ème session de la commission de la condition de la femme qui se tiendra à New York du 14 au 25 mars 2022.
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
Fait à Niamey, le 27 janvier 2022
Le Secrétaire Général
Adjoint du Gouvernement
LARWANA IBRAHIM
28 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour,
mercredi 29 juin 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant création d’un établissement public à caractère administratif dénommé « Agence Nigérienne de Règlementation du secteur Pharmaceutique », en abrégé ANRP ;
Pour protéger la santé des populations, les produits médicaux doivent répondre aux normes de qualité, d’innocuité et d’efficacité. Il est donc nécessaire de mettre en place un système de règlementation de l’ensemble du secteur pharmaceutique, capable de préserver la santé publique et de contribuer à l’atteinte des objectifs de la politique nationale de la santé.
Or, les évaluations conduites par l’OMS et l’UEMOA révèlent que les structures actuellement chargées de mettre en œuvre les fonctions de règlementation pharmaceutique présentent des insuffisances qui ne permettent pas d’atteindre les résultats escomptés.
C’est pour cette raison que l’UEMOA a édicté la Directive N°06/2020/CM/UEMOA, portant statut des Autorités de réglementation pharmaceutique des Etats membres.
C’est pour se conformer à cette directive qu’il est créé l’Agence Nigérienne de règlementation du secteur Pharmaceutique. dont la mission principale est la coordination et la mise en œuvre effective de toutes les fonctions de réglementation du secteur pharmaceutique.
II. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi relative à la protection des données à caractère personnel ;
Le présent projet de loi est une refonte de la loi n°2017-28 du 3 mai 2017, relative à la protection des données à caractère personnel. Il prend en compte l’évolution technologique, juridique et institutionnelle en matière de protection des données à caractère personnel.
Les objectifs de cette réforme législative sont, entre autres :
- prendre en compte l’incidence de l’évolution des technologies de l’information et de la communication sur la protection des données à caractère personnel ;
- combler les insuffisances en mettant en conformité les textes du Niger avec les meilleures pratiques internationales en matière de protection des données à caractère personnel ;
- améliorer le cadre institutionnel de régulation des traitements des données à caractère personnel ;
- renforcer la sécurité juridique en matière de protection des données à caractère personnel dans la fourniture des services électroniques publics et privés ;
- contribuer au renforcement du cadre juridique de la lutte contre la cybercriminalité et de la sécurité dans l’écosystème du Numérique ;
- permettre à l’Etat du Niger de satisfaire à ses obligations internationales et faciliter la coopération juridique et institutionnelle en matière de protection des données à caractère personnel.
Les principales innovations sont les suivantes :
- la prise en compte de la protection des données à caractère personnel et de la vie privée des personnes de nationalité nigérienne ou de passage au Niger dans le cadre de l’usage de la biométrie, des méga-données, des données ouvertes, de la vidéosurveillance, de l’internet des objets et des données judiciaires.
- l’introduction des principes de portabilité des données, de protection des données dès la conception (ou par défaut), de protection des données contre les failles de sécurité et de l’étude d’impact sur les données à caractère personnel.
Le présent projet de loi prévoit aussi un réaménagement du cadre institutionnel et organisationnel de la structure en charge de la régulation de la protection des données à caractère personnel, afin de lui permettre d’être plus efficace.
III. MESURES NOMINATIVES.
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE
· Monsieur Almoustapha Garba, ingénieur général des travaux publics et mines de classe exceptionnelle, est nommé directeur général de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau (ARSEAU).
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE
· Monsieur Abdoulaye Salatikoye Souleymane, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, Mle 100379/Y, est nommé directeur des affaires pénales et des grâces.
· Madame Oumou-Lahérou Cheffou, magistrat du 3ème grade, 6ème échelon, Mle 80453/W, est nommée directrice du suivi des accords, conventions et traités internationaux et régionaux.
· Madame Abdoul Nassirou Fatima, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, Mle 79401/U, est nommée directrice de la protection judiciaire juvénile et de l’action sociale.
· Monsieur Ibrahim Alzouma, magistrat du 2ème grade, 3ème échelon, Mle 78326/R, est nommé directeur des affaires civiles et coutumières et des sceaux.
· Monsieur Soumaïlou Amadou Cissé, magistrat du 2ème grade, 2ème échelon, Mle 79412/X, est nommé directeur des affaires commerciales, administratives et sociales.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION
· Le Colonel Sidi Mahamadou, Mle OA/SM de la Garde Nationale du Niger, est nommé conseiller technique en sécurité du Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation.
· Monsieur Ibro Zabaye, magistrat du 2ème grade, Mle 97815/K, est nommé directeur général des affaires politiques et juridiques.
· Monsieur Oumarou Moussa commissaire général de police, Mle 48828/M, est nommé directeur général de la police nationale.
· Monsieur Assahaba Ebankawel, inspecteur général de police, Mle 57014/E, est nommé directeur général adjoint de la police nationale.
· Monsieur Balla Paté, ingénieur géomètre principal, Mle 62971/C, est nommé secrétaire permanent de la Commission Nationale des Frontières.
· Monsieur Salekh Alhamdou, est révoqué de ses fonctions de maire de la Commune rurale d’Inatess (département d’Ayorou).
· Monsieur Alassan Khamzou, est révoqué de ses fonctions de maire adjoint de la Commune rurale d’Inatess (département d’Ayorou).
AU TITRE DU MINISTERE DE LA POSTE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION
· Monsieur Salaou Ari, inspecteur principal des télécommunications, est nommé président du conseil d’administration de l’Ecole Supérieure des Télécommunications (E.S.T).
IV. COMMUNICATIONS.
Le Conseil des Ministres a entendu trois (03) communications.
ü Une communication du Ministre du Commerce relative à l’attribution d’un marché public par appel d’offres ouvert pour l’acquisition de 1053 tonnes de sucre.
Ce marché, d’un montant de six cent huit millions quatre cent soixante-quinze mille (608 475 000) francs CFA HT/HD, a pour attributaire les ETS BABA AHMED ISSA avec un délai d’exécution de vingt-un (21) jours.
ü une communication du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales relative à la Conférence internationale sur le renforcement du système de santé et la promotion de la vaccination dénommée « Connexion 2022 » qui se tiendra du 05 au 07 juillet 2022 à Niamey ;
ü une communication du Ministre des Transports sur la situation pluviométrique au Niger.
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
Fait à Niamey, le 29 juin 2022
Le Secrétaire Général
du Gouvernement
ABDOU DANGALADIMA
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Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 02 septembre 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
1.1. Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord Cadre et son Accord de mandat de vente à tempérament N° NER-1042, composé d’un financement d’un montant équivalent à trois millions quatre cent trente mille euros (3 430 000 €) (1ère phase "services") et du deuxième Accord Cadre et son Accord de mandat de vente à tempérament N°NER-1042 d’un montant équivalent à dix-sept millions soixante mille euros (17 060 000 €), (2ème phase "Actifs"), signés le 04 juin 2022 à Niamey, entre la République du Niger et la Banque Islamique de Développement (BID), pour le financement du projet de mise à niveau de la route Doutchi-Kurdula-frontière Nigéria-Niger.
L’objectif global du projet financé par les accords objets du présent projet d’ordonnance est de contribuer à la croissance économique du Niger à travers l’amélioration quantitative et qualitative des infrastructures de transport sur le réseau routier national, conformément à l’objectif du Plan national de développement pour atteindre un développement durable et construire des infrastructures résilientes qui réduisent les coûts de transport et stimulent l’économie nationale.
Le projet s’inscrit dans le Corridor RN26 de 131 km, qui relie Niamey à la frontière nigériane en passant par Baleyera, Loga et Doutchi. La route de 30 km Doutchi-Kurdula est la dernière section dudit corridor qui doit être améliorée pour répondre aux objectifs de développement du projet.
1.2. Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de financement composé du crédit N°7083-NE d’un montant de cent onze millions sept cent mille euros (111 700 000 €) et du don N°E016 d’un montant équivalent à quatre-vingt-neuf millions sept cent mille Droits de Tirage Spéciaux (89 700 000 DTS), soit environ soixante-seize milliards trois cent trente-quatre millions sept cent mille francs CFA (76 334 700 000 FCFA), signé le 09 juin 2022 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du Projet intégré de développement urbain et de résilience multisectorielle au Niger (PIDUREM).
L’objectif global du projet financé par l’accord objet du présent projet d’ordonnance est d’accroître la résilience aux inondations et d’améliorer la gestion urbaine et l’accès aux services de base dans les municipalités sélectionnées au Niger.
Le projet, objet du présent Accord de financement, sera mis en œuvre à travers les quatre (4) composantes ci-après :
- l’accroissement de la résilience aux inondations et l’amélioration de l’accès aux services de base ;
- l’amélioration de la gestion urbaine ;
- l’intervention d’urgence contingente ;
- la gestion de projet et le soutien à la surveillance.
1.3. Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de coopération, signé le 21 décembre 2019, à Abidjan (République de Côte d’Ivoire) entre les Gouvernements des Etats membres de l’Union Monétaire Ouest-Africaine et le Gouvernement de la République Française.
L’objectif principal de cet Accord est d’adapter la coopération monétaire entre les Etats membres de l’Union Monétaire Ouest-Africaine et la République française, notamment en prenant note de leur décision de changer le nom de la monnaie des Etats membres de l’Union, et en convenant de supprimer le mécanisme du compte d’opération et de transformer le rôle de la République française en celui d’un garant financier.
1.4. Projet d’ordonnance autorisant l’adhésion de la République du Niger à la Convention sur la Cybercriminalité, signée le 23 novembre 2001 à Budapest par les Etats membres du Conseil de l’Europe et les autres Etats signataires.
La convention de la Cybercriminalité est un instrument juridique qui vise la réalisation de plusieurs objectifs notamment :
- l’adoption d’une politique pénale commune destinée à protéger la société de la criminalité dans le cyberespace, à travers une législation appropriée et par l’amélioration de la coopération internationale ;
- la lutte contre le risque que les réseaux informatiques et de l’information électronique soient utilisés également pour commettre des infractions pénales et que les preuves de ces infractions soient stockées et transmises par le biais de ces réseaux ;
- la coopération entre les Etats et l’industrie privée dans la lutte contre la cybercriminalité et le besoin de protéger les intérêts légitimes dans l’utilisation et le développement des technologies de l’information ;
- la création d’un cadre de lutte contre la cybercriminalité à l’échelle internationale en matière pénale accrue, rapide et efficace ;
- la garantie d’un équilibre adéquat entre les intérêts de l’action répressive et le respect des droits de l’homme fondamentaux tels que garantis dans la Convention des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentaux du Conseil de l’Europe (1950), dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations ainsi que les Conventions internationales applicables en matière de droits de l’Homme.
1.5. Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de financement composé du crédit N° 7179-NE d’un montant de vingt-trois millions sept cent mille Euros (23 700 000 €) et du don N°E099-NE d’un montant de dix-huit millions six cent mille droits de tirage spéciaux (18 600 000 DTS), signé le 26 juillet 2022 à Niamey entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement additionnel du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel II.
L’objectif du projet financé par l’accord objet du présent projet d’ordonnance est d’améliorer la résilience des pasteurs et agro-pasteurs dans certaines zones ciblées de la région du Sahel.
Le projet, objet du présent Accord de financement, sera mis en œuvre à travers les cinq (5) composantes ci-après :
- l’amélioration de la santé animale et le contrôle des médicaments vétérinaires ;
- la gestion durable des paysages et l’amélioration de la gouvernance ;
- l’amélioration des chaînes de valeur du bétail ;
- l’amélioration de l’inclusion sociale et économique, femmes et jeunes ;
- la coordination de projets, le renforcement institutionnel, la prévention et la réponse aux crises ;
1.6. Projet d’ordonnance autorisant la ratification de la Convention de crédit n° CNE 1264 01P et CNE 1264 03S d’un montant total maximum de cinquante millions d’Euros (50 000 000 €), signée le 15 juillet 2022 à Niamey, entre la République du Niger et l’Agence Française de Développement (AFD), pour le financement du Projet de renforcement des réseaux de distribution et d’amélioration de l’accès à l’électricité.
L’objectif global du projet financé par l’accord objet du présent projet d’ordonnance est d’améliorer le climat socio-économique des zones concernées en renforçant leur accès à l’électricité. Il poursuit les objectifs spécifiques suivants :
- le développement et l’amélioration de l’accès à l’électricité et de la desserte aussi bien en milieu urbain, péri-urbain que rural ;
- l’augmentation de la capacité de consommation dans les zones d’intervention du projet ;
- le développement des activités économiques à savoir les activités artisanales et commerciales, les activités domestiques génératrices de revenus, les nouveaux emplois, en particulier pour les femmes.
Ces six (06) projets d’ordonnances sont pris conformément à la loi n° 2022-35 du 11 juillet 2022, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession parlementaire et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.
II. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
2.1. Projet de décret fixant les modalités de répartition de la part des recettes pétrolières et de raffinage concédée par l’Etat aux collectivités territoriales concernées.
Le présent projet de décret est pris en application des dispositions de l’article de 129 de la loi n° 2017-63 du 14 août 2017, portant Code Pétrolier et de celles de l’article 32 de la loi n° 2014-11 du 16 avril 2014, règlementant le raffinage, l’importation, l’exportation, le stockage, le transport massif, la distribution et la commercialisation des hydrocarbures et des produits dérivés.
Il détermine les pourcentages de la part des recettes pétrolières et de raffinage concédée par l’Etat aux projets d’investissement, au fonctionnement et à l’appui technique, dans les collectivités territoriales concernées.
Il détermine également les bénéficiaires de la part de ces recettes suivant les critères relatifs au poids démographique, à l’impact environnemental, à l’effort de mobilisation des ressources internes, à la superficie et au niveau d’équipement.
2.2. Projet de décret portant Statut du personnel auxiliaire des Collectivités Territoriales.
2.3. Projet de décret portant statut particulier du personnel du Cadre de l’Administration Générale des Collectivités Territoriales.
2.4. Projet de décret portant statut particulier du personnel du Cadre de la planification et de l’aménagement urbain des Collectivités Territoriales.
2.5. Projet de décret portant statut particulier du personnel du Cadre de l’Administration fiscale des Collectivités Territoriales.
2.6. Projet de décret portant statut particulier du personnel du Cadre de l’Administration financière et comptable des Collectivités Territoriales.
Les cinq (05) projets de décrets ci-dessus sont pris en application des articles 2 et 11 de la loi n° 2019-26 du 17 juin 2019, portant statut autonome du personnel des collectivités territoriales.
Ils déterminent notamment les différents cadres d’emplois et fixent les conditions d’accès aux emplois, les attributions des différents corps, les règles relatives à l’évaluation des performances ainsi que les dispositions relatives aux avantages divers accordés au personnel des collectivités territoriales.
L’adoption de ces projets de décrets vise à doter les collectivités territoriales des ressources humaines qualifiées leur permettant de mettre en œuvre les plans et programmes de développement dans ces entités.
III. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ELEVAGE.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
3.1. Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC), dénommé « Laiterie de Gaya » (LG).
Dans le cadre du développement de la filière lait, l’Etat du Niger avec l’appui des partenaires techniques et financiers s’est engagé dans la construction et l’équipement, dans le département de Gaya, d’une usine de transformation industrielle du lait local et de deux (2) centres de collecte et de conservation de lait cru de Roumto Tanda et de Nadewa Bengou.
Cette usine, dotée d’une ligne complète de production industrielle de trois (3) produits phares à savoir le Yaourt liquide, le lait frais pasteurisé et le lait (UHT), est aujourd’hui achevée et prête au démarrage.
Le présent projet de décret est pris pour consacrer la création de cette unité industrielle sous forme d’établissement public à caractère industriel et commercial.
La mise en exploitation de cette laiterie permettra la réalisation des objectifs suivants :
- produire et commercialiser différents produits laitiers à partir essentiellement du lait cru obtenu auprès des éleveurs et au niveau des centres de collecte ;
- améliorer la productivité laitière dans les exploitations de la région de Dosso.
3.2. Projet de décret portant approbation des statuts de la laiterie de Gaya (LG).
Le présent projet de décret est pris en application de l’article 8 du décret portant création d’un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial, dénommé « Laiterie de Gaya », qui prévoit que les statuts dudit établissement sont approuvés par décret pris en Conseil des Ministres.
L’adoption du présent projet décret vise à doter cet établissement d’un cadre juridique lui permettant d’accomplir ses missions.
IV. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret fixant les modalités d’application de l’ordonnance n° 2010-85 du 16 décembre 2010, portant statut de l’opposition.
La loi n° 2022-29 du 23 juin 2022, modifiant et complétant l’ordonnance n° 2010-85 du 16 décembre 2010, portant statut de l’Opposition prévoit en son article 22 (nouveau) que « le Chef de file de l’Opposition dispose d’un Cabinet dont la composition, les avantages alloués aux membres et les moyens de fonctionnement sont déterminés par un décret pris en Conseil des Ministres ».
Le présent projet de décret est pris pour satisfaire cette exigence légale.
V. AU TITRE DU MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2021-408/PRN/MHA du 04 juin 2021, portant organisation du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Le présent projet de décret a pour objet d’inclure le Secrétariat Permanent du Plan d’Action National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (SP/PANGIRE) parmi les services rattachés au Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
VI. MESURES NOMINATIVES
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES ENERGIES RENOUVELABLES
· Monsieur Adamou Amadou, directeur administratif, Mle 82931/D, est nommé directeur de la législation.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
Il est mis fin aux fonctions d’inspecteurs pédagogiques exercées par :
· Monsieur Moussa Adamou, chargé d’enseignement des lycées d’enseignement et de la formation professionnels et techniques, Mle 56465/A.
· Monsieur Ali Hassan, professeur certifié de l’enseignement et de la formation professionnels et techniques, Mle 63801/S.
· Monsieur Souley Beidou, ingénieur des travaux publics et mines, Mle 69518/R.
· Monsieur Koro Ismaila, ingénieur des travaux publics et mines, Mle 87755/X.
· Madame Balkissa Bako, ingénieur géomètre principal, Mle 103985/Y.
AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES
· Monsieur Issa Djibo, ingénieur statisticien économiste, est nommé directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).
AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
· Monsieur Attamaka Karimou, professeur d’enseignement secondaire, est nommé conseiller technique du Ministre.
· Monsieur Ibrahim Islamane, professeur d’enseignement secondaire, Mle 75650/C, est nommé inspecteur général des services.
· Madame Chaibou Nana Mariama Maman Amadou, inspectrice de l’enseignement primaire, Mle 51445/C, est nommée inspectrice des services.
VII. COMMUNICATIONS.
Le Conseil des Ministres a entendu six (06) communications.
1). une Communication du Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation.
Le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a informé le Conseil des Ministres de la libération de l’otage américaine SUELLEN TENNYSON, le lundi 29 août 2022. Cette libération est l’aboutissement des efforts engagés par le Gouvernement depuis l’enlèvement de l’otage dans la nuit du 04 au 05 avril 2022, à Yalgo au Burkina Faso dans la province du Sanmatenga.
SUELLEN TENNYSON a été récupérée saine et sauve par les autorités nigériennes et remise aux autorités américaines.
Le Conseil des Ministres se réjouit de cette libération et félicite tous les acteurs qui ont contribué au bon dénouement de cet enlèvement.
2). une Communication du Ministre des Transports sur la situation pluviométrique du 22 au 29 août 2022 au Niger.
De fortes précipitations ont été enregistrées par endroit sur la bande sud du pays au cours de la période allant du 22 au 29 août 2022. Ainsi, des cumuls pluviométriques de plus de 100 mm ont été enregistrés sur les régions de Dosso (101 mm à Dolé Elevage, 102 mm à Dolé commissariat), de Maradi (102 mm à FARA, 112 mm à Hawandawaki Mairie) et de Zinder (100 mm à Malan Katou, 108.2 mm à Darake Yawouri, 109.4 mm à Djanbirji et 150 mm à Daouré).
Le cumul pluviométrique saisonnier au 29 août 2022 oscille entre 157 mm à Agadez et 934 mm à Dolé (Gaya).
Les cumuls les plus importants ont été enregistrés dans les régions de Dosso (Dioundiou Agri, Dolé, Gaya et Tibiri) de Maradi (Mayahi, et Tessaoua) de Tahoua (Sabon Guida) de Diffa (Mainé Soroa) et de Zinder (Magaria et Mirriah).
Ces cumuls sont déjà quasiment exceptionnels à cette période dans plusieurs villages de ces localités mais aussi sur le Nord du pays où ils sont déjà supérieurs à 300 mm en général.
Le cumul pluviométrique saisonnier au 29 août 2022 comparé à l’année précédente à la même date est excédentaire sur 75% des postes suivis, 6% équivalent et 19% déficitaire.
Le cumul pluviométrique saisonnier au 29 août 2022 comparé à la moyenne 1981-2010 à la même date est excédentaire sur 51% des postes suivis, 10% équivalent et 39% déficitaire. Notons qu’un excédent très important est observé sur le Sud et le Centre du Manga, de Damagaram et de Maradi.
Un déficit faible à important est également observé essentiellement sur le Centre et sur le Sud des régions du fleuve et le Sud des régions de Tahoua et de façon très localisée sur le Sud des régions de Maradi et de Zinder.
En terme de perspectives pour la période allant du 1er au 7 Septembre 2022, des activités pluvio-orageuses modérées en général sont prévues sur la bande Sud du pays et faibles à modérées sur le Nord. De fortes pluies par endroits sont attendues sur les régions de Diffa, de Zinder, de Maradi, de Tahoua et sur la moitié Sud des régions du fleuve.
En raison des pluies localement intenses prévues, la Direction de la Météorologie Nationale continuera comme d’habitude à assurer une veille permanente pour informer continuellement la population et donner les alertes lorsque cela s’avèrera nécessaire surtout pour des éventuelles crues importantes sur les cours d’eau principaux tel que le fleuve Niger qui se trouve déjà au niveau Orange de seuil de vigilance.
3). une communication du Ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions relative à la Conférence « Médias et voix de la migration en Afrique de l’Ouest et du Centre » qui se tiendra à Niamey les 6, 7 et 8 septembre 2022.
4). une communication du Ministre de l’Agriculture sur la situation phytosanitaire au 31 août 2022.
Plusieurs régions de notre pays font face à des pullulations de groupes de ravageurs dont les plus importants sont les sauteriaux et les insectes floricoles. Au 31 août 2022, ce sont 47 867 ha de cultures qui ont été déclarés infestés, tous ravageurs confondus. 36301 ha ont été traités soit un taux de couverture de 74, 72%.
De cette superficie infestée 31 826 ha le sont par les sauteriaux soit 66, 48%. Sur les 36 301 ha traités depuis le début de la campagne agricole pluviale, 22 642 ha ont été traités contre les sautériaux soit 62, 37%.
Les régions qui présentent de forts taux d’infestations sont Tahoua, Zinder et Maradi.
Il convient de signaler que pour l’instant le CNLA assure le suivi de l’aire du criquet pèlerin et aucune menace grave n’a été signalée. Cinq sites sur les 50 surveillés présentent des indices divers de développement du criquet (larves, solitaires, individus isolés solitaires matures et immatures).
Pour juguler la situation qui prévaut actuellement dans ces régions, des dispositions sont prises :
- la disponibilité d’importantes quantités de produits phytosanitaires ;
- la mise en place des équipements de traitement et des véhicules ;
- la mobilisation de la brigade phytosanitaire.
5). une communication de la Ministre de l’Environnement de la Lutte contre la Désertification sur la préparation de la participation du Niger à la 27ème Conférence des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP 27) qui se tiendra du 6 au 18 novembre à Charm El-Cheikh en Egypte.
6). une communication de la Ministre de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat des Jeunes sur l’organisation du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine sur l’Industrialisation et la Diversification Economique qui aura lieu du 20 au 25 novembre 2022 à Niamey.
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
- Détails
- Catégorie : Politique
Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 05 août 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret déterminant la grille de traitement indiciaire, la valeur du point indiciaire et les taux des primes et indemnités allouées aux sapeurs-pompiers professionnels ainsi que les modalités de leur attribution.
Le présent projet de décret est pris en application des dispositions de la loi n° 2020-16 du 1er juin 2020, portant statut des sapeurs-pompiers professionnels pour déterminer la rémunération de ce personnel.
Il fixe la grille de traitement indiciaire, la valeur du point indiciaire et les taux des primes et indemnités allouées aux sapeurs-pompiers professionnels, ainsi que les modalités de leur attribution.
II. AU TITRE DU MINISTERE DE LA POSTE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret accordant à la société SHAP MOBILE SARLU, une licence pour l’établissement et l’exploitation de réseaux mobiles virtuels FULL MVNO pour une durée de cinq (05) ans.
La société SHAP MOBILE SARLU a introduit auprès du Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, une demande de licence pour l’établissement et l’exploitation de réseau mobile virtuel FULL MVNO pour une durée de cinq (05) ans, conformément au décret n° 2022- 250/PRN/MP/NTI du 24 mars 2022, précisant les modalités d’octroi des licences individuelles sans appel public à concurrence.
A l’issue de l’évaluation technique et financière de la demande de la société SHAP MOBILE SARLU, l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste, a donné un avis favorable compte tenu de ses capacités professionnelles, techniques et financières pour satisfaire aux obligations inscrites au cahier des charges annexé à ladite licence.
L’attribution de cette licence à la société SHAP MOBILE SARLU contribuera à une augmentation significative des taux de couverture réseau, de pénétration mobile et de pénétration internet.
Cette attribution de licence est assortie du paiement d’une contrepartie financière à l’Etat d’un montant de cinquante millions (50 000 000) de francs CFA.
III. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
3.1. Projet de décret portant adoption du Manuel du Programme National de Sécurité de l’aviation civile (PNS).
Le Programme National de Sécurité de l'aviation civile (PNS) est un ensemble intégré de règlements et d’activités qui visent à améliorer la sécurité de l’aviation civile.
Le projet de manuel du Programme National de Sécurité est élaboré en application des dispositions de l’annexe 19 à la Convention relative à l’aviation civile internationale et de l’article 306 de l’ordonnance n°2010-023 du 14 mai 2010, portant Code de l’aviation civile en République du Niger.
Ce manuel, conçu comme un ensemble de mesures destinées à minimiser, voire à éliminer, les risques d’accidents de l’aviation civile, a pour objet de décrire le Programme National de Sécurité afin de garantir que toutes les administrations concernées en aient une compréhension commune. Il précise notamment la structure du PNS, les procédures qui y sont associées, l’interaction des diverses composantes ainsi que les rôles des différentes autorités aéronautiques nationales dans la mise en œuvre dudit programme.
3.2. Projet de décret portant désignation de l’Administrateur responsable du Programme National de Sécurité de l’aviation civile (PNS) et de l’organe de coordination.
Le présent projet de décret a pour objet la désignation de l'administrateur responsable et de l'organe de coordination du Programme National de Sécurité.
Le Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile est l’Administrateur Responsable du PNS.
A ce titre, il dispose de l’autorité nécessaire pour assurer la mise en œuvre efficace et de la tenue à jour du PNS conformément aux dispositions légales et réglementaires applicables.
Il est investi des pouvoirs pour gérer les ressources humaines et financières liées à l’administration du PNS. Il met en place l’organisation appropriée, pour assurer la planification, la coordination et la gestion quotidienne de l’ensemble des activités nécessaires à la mise en œuvre du PNS.
L’Agence Nationale de l'Aviation Civile (ANAC-Niger) est désignée comme organe de coordination de la mise en œuvre et la tenue à jour du PNS.
IV. AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2015-451/PRN/MF du 21 août 2015, portant création, missions, organisation et modalités de fonctionnement de l’Inspection Générale des Finances.
La modification du décret n° 2015-451/PRN/MF du 21 août 2015 permettra d’élargir le champ d’action de l’Inspection Générale des Finances dans l’objectif d’accroître ses performances notamment dans la production et le traitement de ses rapports de mission.
L’innovation majeure réside non seulement dans la production des rapports définitifs de mission par l’Inspection Générale des Finances mais aussi et surtout l’obligation de transmettre certains types de rapports à l’Agence Judiciaire de l’Etat (AJE), pour suivi.
V. MESURES NOMINATIVES.
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES ENERGIES RENOUVELABLES
· Monsieur Abdou Harou, directeur administratif, Mle 79038/R, est nommé directeur des ressources humaines.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION
· Monsieur Yayé Arouna, ingénieur, est nommé Gouverneur de la Région de Tillabéri en remplacement de Monsieur Diori Douramane, appelé à d’autres fonctions.
· Monsieur Ayouba Abdourahamane, commissaire général de police, Mle 48826, est nommé directeur de l’Ecole Nationale de Police et de la Formation Permanente à la Direction Générale de la Police Nationale, en remplacement de Monsieur Mahamane Laouali Madougou.
· Monsieur Manzo Ousmane, inspecteur général de police, Mle 73341, est nommé directeur de la protection des hautes personnalités à la Direction Générale de la Police Nationale, en remplacement de Monsieur Maman Sani Youssoufou.
· Monsieur Mahamane Laouali Madougou, contrôleur général de police, Mle 54234, est nommé directeur des renseignements généraux à la Direction Générale de la Police Nationale, en remplacement de Monsieur Ayouba Abdourahamane.
· Monsieur Boubacar Saley, commissaire divisionnaire de police, Mle 43239, est nommé directeur de la sécurité publique à la Direction Générale de la Police Nationale, en remplacement de Monsieur Ebankawel Assahaba.
· Monsieur Souley Issaka, commissaire divisionnaire de police, Mle 60780, est nommé directeur des transmissions et de l’informatique à la Direction Générale de la Police Nationale, en remplacement de Monsieur Abdou Titi.
· Monsieur Harouna Mayaki Alzouma, commissaire divisionnaire de police, Mle 83096, est nommé directeur des services de santé et de l’action sociale à la Direction Générale de la Police Nationale, en remplacement de Madame Anouar Aissa Abdou Dan Haoua.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE
· Monsieur Saley Garantché Oumarou, inspecteur central du trésor, Mle 82865/K, est nommé directeur des ressources financières et du matériel.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES
· Madame Ly Aissatou Harouna, directeur administratif, Mle 74098/K, est nommée inspectrice des services.
· Madame Soumana Abdallah Mariama, inspectrice principale du trésor, Mle 85211/V, est nommée inspectrice des services.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION
· Monsieur Mato Abdou, Mle 116526/M, est nommé directeur général de l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC).
VI. COMMUNICATIONS.
Le Conseil des Ministres a entendu trois (03) communications.
1) une communication du Cabinet du Premier Ministre sur le déroulement du Hadj, édition 2022.
Les opérations du Hadj édition 2022 se sont déroulées dans l’ensemble dans de bonnes conditions.
Néanmoins, il faut relever que la phase aller a été émaillée de difficultés dues à l’interruption des vols. Cette interruption a eu comme conséquence le non acheminement des 158 pèlerins, sur un quota de 7 194 accordé par le Ministère Saoudien du Hadj à l’Etat du Niger.
Contrairement à la phase aller, la phase retour s’est déroulée dans de meilleures conditions. Tous les pèlerins nigériens convoyés par vol charter sont rentrés au pays en parfaite santé.
2) une communication du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche relative aux résultats globaux de la session 2022 du baccalauréat.
La session 2022 du baccalauréat a débuté le lundi 18 juillet 2022 sur toute l’étendue du territoire national. 86 830 candidats se sont inscrits (dont 33 950 filles, soit 39,10% du total) et répartis dans 202 centres d’examen.
A la fin des délibérations 12 315 candidats ont obtenu leurs diplômes au premier groupe dont 15 avec mention très bien (8 filles), 207 avec mention bien (79 filles), 1672 avec mention assez bien (646 filles).
A l’issue des épreuves du second groupe sur un total de 14 349 candidats (dont 5 441 filles), 11 932 (dont 4 661 filles) ont été déclarés admis.
Le taux de réussite par type de Baccalauréat se présente comme suit :
- 26,69 % pour le Baccalauréat de l’enseignement secondaire général ;
- 39,77 % pour le Baccalauréat de l’enseignement technique ;
- 61,08 % pour le Baccalauréat de l’enseignement professionnel.
Au total, 24 247 candidats (dont 9 083 filles) sont admis au Baccalauréat toutes séries confondues, avec un taux de réussite global de 28,95%, en hausse de 6,20% par rapport à la session 2021.
3) une communication du Ministre des Transports relative à la situation pluviométrique au 31 juillet 2022.
La situation pluviométrique de la troisième décade du mois de juillet 2022 a été marquée par des précipitations modérées à fortes sur la bande sud du pays. Ainsi, des fortes pluies journalières de plus de 70 mm ont été recueillies sur certaines localités des régions de Tillabéri, de Dosso, de Maradi, de Tahoua et de Zinder. Le cumul décadaire varie entre 0 et 140 mm.
Le cumul pluviométrique saisonnier au 31 juillet 2022, oscille entre 20 et 489 mm. Ce cumul, comparé à celui de l’année précédente et à la normale établie sur la période 1981-2010 est respectivement excédentaire de 40 et 29% au niveau des postes suivis.
Une opération « pluie provoquée » vient d’être entamée pour réduire les pauses pluviométriques (séquences sèches intra saisonnières) sous la coordination technique et scientifique de la Direction Nationale de la météorologie.
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
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Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 11 février 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption du Plan de soutien aux Populations vulnérables 2022.
Le plan de soutien aux populations vulnérables est le document cadre de référence pour les actions de réponse à l’insécurité alimentaire, nutritionnelle et pastorale, mises en œuvre par l’Etat du Niger avec l’appui de ses partenaires. Il constitue un outil de dialogue et de plaidoyer pour la mobilisation des ressources tout en précisant les normes techniques pour les différentes modalités d’intervention.
En effet, ce plan a été élaboré en novembre 2021 suite à l’évaluation de la situation alimentaire, nutritionnelle et pastorale sur la base de l’outil harmonisé commun aux dix sept (17) pays membres du CILSS.
C’est cette évaluation couplée à celle de la campagne agro pastorale 2021 qui a permis de déterminer les populations et les zones vulnérables ainsi que les interventions spécifiques pour les différents groupes cibles pour l’année 2022.
Globalement ce sont environs 6.491.692 personnes qui sont dans le besoin d’assistance alimentaire et 2.393.810 personnes pour l’assistance nutritionnelle.
II. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de financement composé de la Subvention n°D908-NE d’un montant de quatre-vingt-sept millions huit cent mille Droits de Tirage Spéciaux (87 800 000 DTS) et du crédit n° 6990-NE d’un montant équivalent à cent cinq millions sept cent mille euros (105 700 000 €) pour la première tranche (partie A du financement) et du crédit n° 6991-NE d’un montant équivalent à cent vingt six millions huit cent mille euros (126 800 000 €), pour la deuxième tranche (partie B du financement), signé le 15 décembre 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du Projet de Plateforme Intégrée pour la Sécurité de l’Eau au Niger (PISEN).
L’objectif global du Projet financé par l’accord objet du présent projet d’ordonnance est de renforcer la gestion des ressources en eau, d’accroître l’accès à l’eau et d’améliorer la résilience à la variabilité de l’eau induite par le climat dans la zone concernée par le projet.
Ce projet d’ordonnance est pris conformément à la loi n° 2021-055 du 23 décembre 2021, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.
III. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
3.1. Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société SAAD TRADING SARL, pour le permis de recherche « TINKERADET 4» pour or et métaux connexes (département d’Iférouane, région d’Agadez).
La société SAAD TRADING SARL est une société à responsabilité limitée d’exploration minière de droit Nigérien, avec un capital de dix millions (10 000 000) de francs CFA.
La société SAAD TRADING SARL s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature de la convention minière, à créer au moins vingt (20) emplois et à investir deux millions (2.000.000) de dollars US, soit environ un milliard deux cent millions (1.200.000.000) de francs CFA pour la réalisation de ses activités dont :
- six millions (6.000.000) de francs CFA par an au titre de sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;
- six millions (6.000.000) de francs CFA par an au titre de sa contribution au renforcement des capacités des agents de l’Administration des mines et de la géologie.
3.2. Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société ZAD ALHER SARLU, pour le permis de recherche « TAFASSASSET 6» pour or et métaux connexes, dans la commune d’Iférouane (département d’Iférouane, région d’Agadez).
3.3. Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société ZAD ALHER SARLU, pour le permis de recherche « TAFASSASSET 7» pour or et métaux connexes, dans la commune d’Iférouane (département d’Iférouane, région d’Agadez).
La société ZAD ALHER SARLU est une société d’exploration minière de droit Nigérien, avec un capital de cinquante millions (50 000 000) de francs CFA.
la société ZAD ALHER SARLU s’engage dans les trois (3) ans suivant la signature des deux (2) conventions minières, à créer au moins cinquante (50) emplois et à investir quatre millions (4.000.000) de dollars US, soit environ deux milliards quatre cent millions (2.400.000.000) de francs CFA pour la réalisation de ses activités dont :
- douze millions (12.000.000) de FCFA par an au titre de sa contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités ;
- douze millions (12.000.000) de FCFA par an au titre de sa contribution au renforcement des capacités des agents de l’Administration des mines et de la géologie.
IV. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption de la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR 2021-2030) au Niger.
Le document de la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture au Niger (SNDR) est élaboré dans le cadre de l’atteinte des objectifs pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle. La SNDR a pour objectif global de contribuer à moyen terme, à une augmentation durable de la production nationale de riz en quantité et en qualité et de satisfaire à long terme les besoins et les exigences des consommateurs et d’exporter éventuellement sur les marchés sous-régionaux et internationaux.
V. AU TITRE DU MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES ENERGIES RENOUVELABLES.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant acte de cessibilité des propriétés à exproprier dans le cadre du projet de construction et d’exploitation du système de transport des hydrocarbures par canalisation Niger-Bénin (PENB).
Le projet de Construction et d’Exploitation du Système de Transport des Hydrocarbures par Canalisation Niger-Bénin a été déclaré d’utilité publique suivant décret n° 2020-013/PRN/MPe du 10 janvier 2020.
Le présent projet de décret qui constitue la suite logique de la procédure entamée en 2020 a pour objet de rendre cessibles, au profit de l’Etat, les propriétés qui seront impactées par les travaux de réalisation dudit projet.
VI. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DE L’ENTREPRENEURIAT DES JEUNES.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret accordant le bénéfice des avantages du Régime Conventionnel du Code des Investissements à la société « UBOGAZ SA » pour la fabrication et la requalification des bouteilles de Gaz à Dosso.
La société « UBOGAZ SA » s’engage, en cas d’obtention de l’agrément, à investir quatre milliards deux cent quatorze millions six cent quarante mille (4 214 640 000) francs CFA, hors taxes et hors fonds de roulement pour son activité et à créer cent (100) emplois permanents.
VII. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME ADMINISTRATIVE.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2009-72/PRN/MFP/T du 26 février 2009, fixant les conditions et les modalités de recrutement sans concours, aux emplois de fonctionnaires, des agents contractuels de la fonction publique de l’Etat.
Le présent projet de décret est pris pour apporter des précisions sur les modalités de recrutement sans concours aux emplois de fonctionnaires, des agents contractuels de la fonction publique de l’Etat.
VIII. MESURES NOMINATIVES
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATON
· Madame Diallo Amina Djibo, Ministre Plénipotentiaire, est nommée inspectrice générale des services diplomatiques et consulaires.
· Monsieur Ado Elhadji Abou, Ministre Plénipotentiaire, est nommé secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.
· Monsieur Abdou Adamou, conseiller des affaires étrangères, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.
· Monsieur Issa Oumar, conseiller des affaires étrangères, Mle 75410/K, est nommé consul général du Niger à Djeddah (Royaune d’Arabie Saoudite).
AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION
· Monsieur Tahirou Yacouba, Commissaire de Police, Mle 59875/W, est nommé directeur de la Police Judiciaire, au Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
· Monsieur Alio Mahaman, est nommé secrétaire général adjoint du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
· Monsieur Adamou Mahaman Moustapha, enseignant-chercheur, est nommé inspecteur général des services.
· Monsieur Balla Hamadou, docteur en sciences de l’éducation, Mle 64522/T, est nommé inspecteur des services.
· Madame Amadou Bintou Zeibada, Mle 56326/N, est nommée inspectrice des services.
· Docteur Seydou Touré Boubacar, Mle 43804/K, est nommé inspecteur des services.
· Monsieur Saley Moussa, professeur d’enseignement secondaire, Mle 63574/X, est nommé inspecteur des services.
· Docteur Faran Maïga Oumarou, maître assistant, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
· Monsieur Sita Hamidou Diabiri, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
· Monsieur Illou Mahamadou, maître de conférence, est nommé conseiller technique du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
· Monsieur Hamidou Talibi Moussa, enseignant-chercheur, est nommé directeur général des enseignements.
· Monsieur Kadri Aboubacar, maître de conférences, Mle 402, est nommé directeur général de la recherche et de l’innovation.
· Professeur Amadou Boureima, est nommé directeur général de la qualité, des évaluations et de l’accréditation.
· Monsieur Hassane Hamadou, maître de conférences, est nommé directeur de l’enseignement supérieur privé.
· Docteur Ibro Chékaraou, est nommé directeur de l’enseignement supérieur public.
· Docteur Youssou Mounkaïla, maître de recherches, Mle 390, est nommé directeur de l’enseignement supérieur arabe.
· Docteur Dan Maza Abouzeidi, enseignant-chercheur, Mle 03/071, est nommé directeur de l’orientation et du suivi du cursus des étudiants.
· Monsieur Haladou Atto Abdoulkader, enseignant-chercheur, est nommé directeur de la vulgarisation et des transferts de technologie.
· Monsieur Halidou Ibrahim Hima, est nommé directeur de la recherche.
· Docteur Oumarou Samna, maître de conférences, est nommé directeur de la coopération internationale.
· Monsieur Adamou Dilwani, maître-assistant, est nommé directeur de la qualité et des normes pédagogiques.
· Monsieur Garba Abdoulahi, ingénieur en génie civil, Mle 82136/E, est nommé directeur des infrastructures et des équipements universitaires.
· Monsieur Illiassou J’doud, inspecteur central du trésor, Mle 85110/P, est nommé directeur des ressources financières et du matériel.
· Monsieur Tagaza Abdoulaziz, chargé d’enseignement, Mle 101484/H, est nommé directeur des études et de la programmation.
Il est mis fin aux fonctions d’inspecteurs des services en ce qui concerne les personnes ci-après :
· Monsieur Amani Noma ;
· Monsieur Illya Amadou ;
· Monsieur Ousmane Malam Issoufou ;
· Madame Abdoulaye Aminatou Sountalma ;
· Monsieur Boulama Kaoum ;
· Madame Lamine Yaroh Fatimé ;
· Monsieur Tanko Moumouni Mahamadou ;
· Monsieur Balla Hamadou.
Il est mis fin aux fonctions de conseiller technique du Ministre en ce qui concerne les personnes ci-après :
· Docteur Ali Doumma ;
· Docteur Maïga Aissata Niandou ;
· Madame Hama Hadiza Oumarou Tchiany ;
· Docteur Guimba Aissata Diop ;
· Monsieur Bouzou Moussa Ibrahim ;
· Monsieur Moumouni Ado ;
· Docteur Issa Goulbi Maman Kabirou.
AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES
· Monsieur Angoh Abelkarim est nommé directeur général de la Loterie Nationale du Niger.
· Monsieur Abdouramane Goumour, juriste, est nommé directeur général du bureau national de la Carte Brune CEDEAO.
· Monsieur Elh Mamane Sani Bassirou, inspecteur principal du trésor, Mle 60065/Y, est nommé directeur de l’audit et de contrôle interne .
· Monsieur Bilyaminou Mamane Issa, titulaire d’un master en modélisation et méthodes quantitatives en économie et finance, est nommé directeur de la dette publique.
· Monsieur Mahaman Boubacar, inspecteur principal du trésor, Mle 38475/K, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires au Ministère de la Défense Nationale et auprès des Structures Rattachées.
· Madame Yaou Ouma Kaltoum, inspectrice centrale du trésor, Mle 72157/M, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires à la Maternité Issaka Gazobi et à l’Institut de Santé Publique (ISP).
· Monsieur Oumarou Illa, inspecteur central du trésor, Mle 66287, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires à l’Université Abdou Moumouni et au Centre National des Œuvres Universitaires de Niamey.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME ET DE LA PROTECTION DE L’ENFANT
· Madame Soumana Fatima Magagi, inspectrice de l’action sociale, Mle 71965/N, est nommée directrice de la promotion de la femme et du genre.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
· Monsieur Aboubacar Mahaman Tassiou, inspecteur de l’enseignement primaire, Mle 77442/L, est nommé inspecteur des services.
· Monsieur Mahamadou Assoumane, inspecteur pédagogique, Mle 57232/R, est nommé secrétaire exécutif de la Commission Nationale de l’UNESCO/ICESCO.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DU SPORT
· Madame Sékou Dijé Ouagani, directeur administratif, Mle 63636/V, est nommée secrétaire générale adjointe du Ministère de la Jeunesse et du Sport.
· Monsieur Malam Issa Malam Souley, est nommé directeur général de la jeunesse.
IX. COMMUNICATIONS.
Le Conseil des Ministres a entendu six (06) communications.
1) Trois (03) communications du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales :
La première communication est relative la situation de la Covid-19.
L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle. Un total de 37 nouveaux cas a été notifié cette semaine contre 105 cas la semaine précédente.
Le taux d’attaque hebdomadaire est passé de 0,44/100.000 habitants la semaine précédente à 0,15/100.000 habitants cette semaine.
A la date du 09 février 2022, la situation se présente comme suit :
total des nouveaux cas positifs notifiés :8.700 ;
total des cas sortis guéris : 8.223 ;
total des décès : 303 ;
total des cas actifs : 174 dont 11 patients en cours d’hospitalisation.
La deuxième communication est relative à l’attribution d’un marché public pour l’acquisition de consommables de dialyse (22 278 kits et 150 cathéters).
Ce marché, d’un montant de huit cent cinquante-cinq millions quatre cent cinq mille cinq cent soixante-dix-neuf et quatre vingt quinze centimes (855 405 579,95) de francs CFA a pour attributaire la société NIPRO MEDICAL EUROPE NV, pour un délai d’exécution de cinq(05) mois.
La troisième communication est relative au recrutement de deux (02) ONG dans le cadre de la mise en œuvre du programme santé de la reproduction pour les services de communication dans les régions de Tillabéri et de Tahoua.
Ces deux (02) marchés, d’un montant de sept cent quarante-un millions huit cent quarante-neuf mille deux cent vingt-deux (741 849 222) francs CFA pour la zone 1, et un milliard six cent soixante millions trois cent soixante-cinq mille quatre cent quatre-vingt-un (1 660 365 481) francs CFA pour la zone 2, ont respectivement pour attributaires LAFIA MATASSA/ANSP et ANIMAS SUTURA/SONGES-Niger, avec un délai d’exécution de trente six (36) mois.
2) Une communication du Ministre des Finances relative à l’attribution d’un marché public par appel d’offres ouvert international pour la fourniture et l’installation des serveurs au profit de la Direction Générale des Douanes.
Ce marché, d’un montant de cinq cent quinze millions cent trente-cinq mille cent quarante un (515 135 141) francs CFA hors taxes a pour attributaire l’Entreprise COMPUTER INFORMATION SYSTEMS (CIS), pour un délai d’exécution de quarante-cinq (45) jours.
3) Une communication du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est relative à l’attribution d’un (01) marché public, par appel d’offres ouvert national, pour l’achat de produits vivriers au profit des étudiants (fourniture par commande des denrées alimentaires) en deux (2) lots.
Ce marché, d’un montant de neuf cent quatre-vingt-dix millions six cent quatorze mille six cent vingt cinq (990 614 625) francs CFA pour le lot 1, et un milliard cinq cent quatre-vingt-quatorze millions six cent vingt-cinq (1 594 287 625) francs CFA pour le lot 2, a pour attributaire l’Etablissement Yacoubou MAMANE, avec un délai d’exécution de sept (7) jours.
4) Une communication du Ministre de la Jeunesse et du sport relative aux conclusions de la rencontre des Ministres de la Jeunesse tenue à N’Djamena le 16 décembre 2021 consacrée à la validation politique de la stratégie intégrée de la jeunesse du G5 Sahel et de son plan d’actions.
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
Fait à Niamey, le 11 février2022
Le Secrétaire Général
Adjoint du Gouvernement
LARWANA IBRAHIM
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Le président du Conseil Economique et Social (CESOC), M. Mairou Malam Ligari, a reçu, hier matin, en audience à son Cabinet, Dr. Mahdi Karoust, Chargé d’Affaires de l’Ambassade de la République Islamique d’Iran au Niger. La rencontre s’est déroulée en présence des collaborateurs des deux personnalités. Au cours de cette rencontre, les deux personnalités ont largement échangé sur les liens de coopération que le Niger et la République Islamique d’Iran entretiennent depuis de longue date. Ainsi, à sa sortie d’audience, Dr. Mahdi Karoust a déclaré devant la presse publique avoir saisi l’opportunité pour féliciter le président du CESOC pour sa nomination à la tête de cette haute et importante institution de la République du Niger. Il a aussi indiqué avoir échangé avec le Président du CESOC des questions sur la coopération entre les deux pays, la République du Niger et la République Islamique d’Iran. « Je suis venu rendre une visite de courtoisie au Président du CESOC du Niger et en même temps le féliciter pour sa nomination à ce poste très important. Aussi, j'ai profité de l’occasion pour recueillir ses idées et la vision du président du CESOC sur la base de son expérience pour que nous puissions vraiment développer la coopération entre les deux pays», a affirmé Dr. Mahdi Karoust.
Il a enfin réaffirmé sa disponibilité et son engagement à œuvrer pour le développement des relations entre les deux pays à travers l’organisation des voyages entre l’Iran et le Niger.
Par Abdoulaye Rabiou Dan Sono(onep)
18 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président du Conseil économique social et culturel (CESOC) M. Mairou Malan Ligari s’est entretenu le vendredi 3 septembre 2021 avec l’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique au Niger, M. Eric P. Whitaker.
En effet, dans le cadre de la mission du Conseil économique sociale et culturel, le président de l’institution a entrepris une série d’échanges avec les homologues des autres pays afin de permettre à l’institution de réaliser ces ambitions. C’est donc à cet égard que M. Mairou Malan Ligari s’adresse aux différentes chancelleries pour leur faciliter ces mises en relation.
A l’issue de cette audience, le président du CESOC a affirmé qu’il a reçu l’ambassadeur des Etats Unis afin de le remercier pour tous les efforts qui sont faits par le gouvernement des Etats Unis à l’endroit de la population nigérienne mais aussi pour l’excellente relation avec les autorités du Niger.
En plus a Poursuivi M. Mairou Malan Ligari «nous avons émis le souhait à travers tous les instruments de coopération que le CESOC soit accompagné pour qu’il puisse également remplir correctement ses missions». Car, a-t-il expliqué, les membres de cette institution ont besoin de renforcement des capacités et cela va assurément permettre au CESOC de tirer le maximum d’expérience des autres Conseils Economiques Sociaux et Culturels. Outre ce fait, a soutenu M. Mairou Malan Ligari, cela va permettre au CESOC de rendre des avis pertinents au Président de la République et à l’Assemblée nationale. Enfin, le président du CESOC s’est dit très satisfait des échanges et résultats auxquels ils sont parvenus.
Rahila Tagou(onep)
06 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président du Conseil Economique et Social (CESOC), M. Mairou Malam Ligari, a reçu, hier matin à son cabinet, l’ambassadeur du Royaume d’Espagne au Niger, SE. Madame Nuria Reigosa Gonzales. Au cours de cette rencontre, les deux personnalités ont échangé sur la coopération entre les deux institutions.
A l’issue de l’audience, l’ambassadeur de l’Espagne au Niger a déclaré que l’objet de sa visite est de prendre contact avec le nouveau président du CESOC. «Je suis venue, accompagnée de mes collaborateurs, pour connaitre les lignes de travail du CESOC et établir une collaboration entre les activités du CESOC et celles de l’ambassade d’Espagne au Niger». a-t-elle souligné,
SE. Madame Nuria Reigosa Gonzales a indiqué que cette rencontre a aussi pour but d’établir un contact entre le Conseil Economique et Social du Niger et celui de l’Espagne afin de pouvoir partager des expériences et de travailler ensemble. Enfin, l’ambassadeur de l’Espagne au Niger a déclaré avoir aussi échangé avec le président du CESOC sur le partenariat dans le domaine de l’Agriculture, de l’éducation et de la promotion des investissements étrangers au Niger.
Yacine Hassane
15 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président par intérim du Conseil Economique, Social et Culturel, M. Soumaila Bagna, a eu une rencontre, le jeudi 8 avril dernier, avec l’ambassadeur de la Grande Bretagne à Niamey, Mme Catherine Inglehearn. Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur plusieurs sujets ayant trait à la démographie, à la croissance économique et au changement climatique. Ainsi, à sa sortie d’audience, l’ambassadeur de la Grande Bretagne a indiqué qu’elle est allée rencontrer le Président par intérim du CESOC et ses collaborateurs afin d’échanger sur «les priorités» qui ont été identifiées par le nouveau Président de la République du Niger, SE. Mohamed Bazoum, lors de son discours d’investiture. A cela s’ajoutent, a poursuivi la diplomate britannique, des échanges sur les questions de la démographie, de l’enseignement et de l’autonomisation des filles, ainsi que sur la croissance économique. Et cela, afin de voir comment soutenir une meilleure croissance économique. «Et enfin, nous avons aussi échangé sur le changement climatique et la préparation du Niger pour le Cop 26 que le Royaume Uni abritera en Ecosse au mois de Novembre», a–t-elle conclu.
Rahila Tagou(onep)
12 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Bureau exécutif fédéral du Parti Nigérien pour la Démocratie et le socialisme (PNDS/Tarayya), au titre de la circonscription de Tahoua a organisé, le 1er octobre dernier, un conseil électif, de suite d’un meeting populaire à Bouza. Au terme des assises qui se sont déroulées notamment en présence du coordinateur régional, M. Ouhoumoudou Mahamadou et de plusieurs cadres du parti, M Issoufou Katambé a été reconduit à la tête du Bureau exécutif fédéral de PNDS/Tarayya-Tahoua.
Dans son discours solennel, à l’ouverture des assises du Conseil Fédéral, le président du BEF, Pr. Issoufou Katambé a d’abord félicité ses camarades du Bureau Exécutif, pour leur disponibilité et le don de soi dont ils ont fait montre dans la conduite des actions menées durant leur mandat, pour leur engagement et tous les efforts multiples et multiformes qu’ils ont consentis pour assurer le fonctionnement du bureau. Il a rappelé qu’au dernier conseil fédéral extraordinaire, leur engagement et leur détermination toujours sans faille, ont permis à la région de Tahoua de hisser haut le flambeau du parti au pouvoir, le PNDS Tarayya, s’affirmant ainsi comme la locomotive dans la conquête et la conservation du pouvoir.
«Les présentes assises sont pour nous l’occasion de jeter un regard rétrospectif sur la vie de notre organisation régionale, de faire le bilan des activités que nous avons menées durant le mandat qui vient de s’achever et dégager des perspectives pour l’avenir», a-t-il poursuivi. En effet, installé en février 2018, «le bureau exécutif fédéral PNDS/Tarayya Tahoua s’est résolument engagé à préparer le congrès de renouvellement du Comité Exécutif National et à mettre en place les structures déconcentrées de notre parti ainsi que les organisations de masse (l’OFT et l’OJT) dans les délais impartis, dans la fraternité, la camaraderie et la cohésion», souligne le président du bureau fédéral Issoufou Katambé.
Les élections 2020/2021 constituaient pour la fédération le défi le plus complexe, du fait qu’elle les abordait avec un nouveau candidat aux présidentielles, dans un contexte d’une liste jamais égalée, un chapelet d’une trentaine de candidats. «Avec l’engagement et la détermination dont nous avons toujours fait montre, toutes les énergies avaient été mobilisées en vue d’assurer les victoires éclatantes que notre parti a engrangées aux élections municipales, régionales, législatives et présidentielles», a-t-il relevé. Des succès que le président du bureau fédéral attribue à la cohésion qui prévaut au sein de leurs structures, à la détermination des militants ressortissants de la région de Tahoua, partout où ils résident, mais aussi au respect des engagements pris en faveur des populations de notre pays en général, et celles de la région de Tahoua en particulier. «Nous devons continuer à œuvrer dans le sens de la consolidation de la cohésion en notre sein, la préservation de nos acquis et la recherche du bien-être de nos militants, seul gage de la survie de notre parti», dixit Issoufou Katambé.
Enfin, le président réélu du bureau exécutif fédéral de PNDS/Tarayya de Tahoua a exprimé un «soutien indéfectible» aux autorités de la 7ème République pour «les efforts considérables qu’elles ne cessent de déployer pour assurer la sécurité et le développement de notre cher pays». Il a, par la même occasion, félicité leur camarade, Elhadji Issoufou Mahamadou, ancien Président de la République du Niger, Président de la Fondation Issoufou Mahamadou (FIM) pour les missions que les Organisations régionale et internationale (CEDEAO et ONU) lui ont confiées en vue de consolider la paix dans la sous-région.
Ismaël Chékaré, ONEP-Tahoua
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Ce samedi 23 septembre 2017, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS/TARRAYYA), fédération de Tillabéry a organisé son premier conseil fédéral ordinaire de l’après élections générales de 2016. Cette rencontre a eu lieu dans la grande salle de réunion du gouvernorat de Tillabéry.
Le thème de ce conseil est : relance des activités du parti. Plusieurs allocutions ont marqué l’ouverture des travaux de ce conseil. La première allocution fut celle du Vice Coordonnateur départemental de Tillabéry, monsieur Abdoulaye Mounkaila. Il a dit que ce conseil intervient au lendemain de l’arrivée, au sein de la majorité présidentielle, du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD/NASSARA) dont l’adhésion conforte la position de la Majorité présidentielle à l’hémicycle. Il a également ajouté que ce conseil se tient à un moment où les militants de la coordination éprouvent un ardent désir d’échanger sur la vie du parti. L’ouverture des travaux été faite par le Coordonnateur régional de la fédération de Tillabéry, ELH HAMA ADAMOU SOULEY. Il a dit que le PNDS TARAYYA est la deuxième force politique au niveau de la région de Tillabéry. Le PNDS TARAYYA, a-t-il dit, est le parti leader dans la Mouvance présidentielle. Cela, a-t-il ajouté, lui confère des responsabilités particulières pour le présent et le devenir du Niger. Au regard de ce qui a été entrepris depuis bientôt sept ans par le gouvernement sous la conduite du Président de la République, SEM ISSOUFOU MAHAMADOU, il y a une confiance quant à l’atteinte des objectifs assignés dans le programme de Renaissance Acte2. Il est un devoir impérieux pour tous, a-t-il ajouté, de garantir au Président de la République et à l’équipe gouvernementale un soutien indispensable et indéfectible dans tout ce qu’ils entreprendront pour le Niger. Le Président de la République a beaucoup fait pour la région de Tillabéry et il continuera à en faire davantage, a déclaré ELH HAMA ADAMOU SOULEY. Il a témoigné au nom de la région de tillabéry, toute sa reconnaissance au Président de la République, Son Excellence Issoufou Mahamdou pour tout ce qu’il a fait et continue de faire pour le bien-être des populations Nigériennes en général, et pour celles de Tillabéry en particulier. Le coordonnateur ELH HAMA ADAMOU SOULEY a terminé en disant que la fédération a besoin de garder et renforcer sa cohésion, d’impliquer tous les acteurs dans le travail afin d’être en ordre de bataille pour affronter les échéances prochaines et hisser le PNDS TARAYYA au premier rang des forces politiques dans la région de Tillabery.
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Des esprits sceptiques se refusent spontanément d’applaudir ce retour au « DIALOGUE », qui ressemble beaucoup plus à un Simulacre de dialogue, qu’à une vraie volonté de régler les vrais problèmes qui handicapent le processus électoral. On ne peut rien construire de bétonique, si à la base ceux qui organisent les élections ont longtemps montré leurs fourberies. Pour les partis de l’opposition il ya retour sur la table de négociation pour juste plaire aux bailleurs de fonds qui mettent la pression, voire qui ne veulent plus financer des élections non inclusives.
Tout porte à croire que nous allons assister aux mêmes remakes, à savoir un dialogue qui reprend forme pour ensuite se figer. Et de manière comique, comme au théâtre : le pouvoir et l'opposition disparaissent et réapparaissent autour de la table de négociations. On tourne autour du pot, et le pouvoir se dissocie de l'harmonie qui devait pourtant constituer sa prise de position. D'un côté le premier ministre sert la carotte et Bazoum tient le bâton. Il y'a ceux qui mettent le feu et ceux qui l'éteignent. Et selon le journal l'enquêteur, la MRN, réunie autour du président du PNDS Tarayya Bazoum Mohamed serait prête à remettre sur la table trois des 4 articles sauf alors le fameux article 8.
Dans tous les cas, lors du dernier anniversaire du parti LUMANA, Hama Amadou a laissé entendre que lui il sera candidat et la personne qui l’en empêcherait, sera elle aussi empêchée. A bien regarder les choses, n’est-ce pas Bazoum qui se bat pour le maintien de l'article qui fait ombrage à Hama Amadou ?
Déjà en 2008, ce genre de propos a été ténu par Hama, s'agissant de Tandja Mamadou, et tout le monde a vu, qu'au lieu de trois ans de bonus, l'ancien président de la République n'a obtenu que 53 jours. Hama n'est pas un devin mais une personne très intelligente, dotée d'une capacité de discernement et d'analyse sans commune mesure; et je pense qu'il s'est référé à cet accord secret [deal entre Mahamadou Issoufou et Salou Djibo] dont lui même a donné l'information depuis Londres en Angleterre, et le lie au sort de Bazoum, comme s'il savait que c'est Bazoum qui fera feu de tout bois pour faire prospérer le maintien de l'article 8 qui va lui obstruer la voie à la présidentielle. Bazoum n'a qu'à mettre sa passion à l'écart et réfléchir mille et une fois, car les paroles de Hama ne sont jamais stériles, à 80 % ses projections tombent justes. De notre côté, nous souhaitons que la cohésion sociale, l'unité et la quiétude règnent dans notre chère nation. Nous sommes partisans pour un dialogue inclusif qui n’aurait pas sens sans le Leader de Luman Fa, SE .Hama Amadou. Il appartiendra au pouvoir de œuvrer pour préserver cette quiétude sociale à travers une heureuse concertation autour du CNDP, mais sans aucune arrière pensée de tromper. Mais, dans l'exercice de tous les pouvoirs de ce bas monde, l'on peut tout prévoir et maîtriser sauf les impondérables.
J'étais là...Je m'en vais.
Le Citoyen
Lire également >>> Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) : Inutile ?
Albert Camus écrit : « Le long dialogue des hommes vient de s’arrêter. Et, bien entendu, un homme qu’on ne peut pas persuader est un homme qui fait peur. C’est ainsi qu’à côté des gens qui ne parlaient pas parce qu’ils le jugeaient inutile s’étalait et s’étale toujours une immense conspiration du silence, acceptée par ceux qui tremblent et qui se donnent de bonnes raisons pour se cacher à eux-mêmes ce tremblement, et suscitée par ceux qui ont intérêt à le faire. » (Actuelles)
Cette inutilité du CNDP a été pensée par le Tonton mal aimé : Sanoussi Jackou. Le temps corrobore ses contemplations politiques : c’est le vieux requin qui a mangé dans toutes les mers. Est-il dans le VRAI socratique ? Il y a vraisemblance, aussi longtemps que l’opposition continuera de se comporter comme elle s’est toujours comportée, à telle enseigne que le peuple voudrait plus croire, sympathiser avec les Leaders de la Société Civile, que ces Leaderions- Froussards. Pourquoi ?
Quand une opposition boycotte comme à ses habitudes l’institution censée baliser le processus électoral, et que les autres (la majorité) se gargarisent d’avoir bien mis les choses sur les rails, il y a péril sur les futures élections. Le même spectre de la mauvaise foi, se délecte de cette situation. Le Ministre Bazoum se frotte les mains – même si par ailleurs il est conscient qu’il ne sera pas le chouchou du Président- car très rassuré du comportement de ses adversaires, qui se comportent de manière très prévisible comme dans une fonction mathématique F(x)= Y. SEM. Issoufou Mahamadou peut ne pas organiser des élections transparentes, mais il assurera ses arrières comme en RDC, en donnant un blanc-seing à cette CENI sous les bottes du Ministre Bazoum. Les déclarations de l’opposition n’y changeront rien, c’est le chien qui aboie et la caravane qui passe.
Il est temps pour cette opposition de cesser d’appliquer les mêmes stratégies comme en 2016, mais de regarder vers le Venezuela, vers la RDC, et le Soudan. Une opposition qui se limite à des déclarations face à l’adversaire « s’oppolyse », se néantise. Ne commettez pas aussi la grosse erreur de la Plate-forme de l’opposition malienne qui à la derrière minute s’est disloquée. Le maître mot est : INNOVER avant 2021.
Mika
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Ces derniers temps, le débat qui domine dans les milieux politiques de l’opposition nigérienne est relatif à la tenue d’une session du fameux Conseil National de Dialogue Politique (CNDP). D’après certaines informations, le régime de la renaissance souhaiterait soigner son image, à l’occasion de la visite, dans les prochains jours, au Niger, du président de la république française, Emmanuel Macron. Face au suzerain néocolonial gaulois, le vassal nigérien désirerait, alors, présenter l’image d’une nation unie, d’une classe politique consensuelle et d’un climat social apaisé. Juste pour 48 heures, mettre en sourdine toutes les contradictions majeures du moment, afin de réserver un accueil des grands jours à cet invité de marque ! Quitte à se réveiller, le lendemain, avec une terrible gueule de bois à la hauteur de l’ivresse de la veille ! Cela s’appelle, tout simplement, une fuite en avant, ou bien, la politique de l’autruche. On le sait, depuis fort longtemps, le principal souci du régime de la renaissance est sa propension obsessionnelle à recourir, toujours, à l’apparence, à la dissimulation, voire à l’imposture, pour parvenir à ses finalités. C’est un régime qui carbure à fond au système de la ‘’Taqîya’’, qui est cette invention astucieuse de certains courants islamiques rigoristes qui consiste à dissimuler leur véritable discours ou identité derrière des apparences, ou à édulcorer le vrai message par des artifices. En effet, sous des dehors trompeurs, le régime de la renaissance était, en réalité, un monstre politique froid, impitoyable à l’égard de l’adversaire politique qu’il assimile, souvent, à l’ennemi. Pour conserver le pouvoir, il est prêt à tout, adepte sans doute de la doctrine commode de la fin justifie les moyens. Les principes démocratiques dans leur ensemble, les libertés fondamentales collectives ou individuelles et les exigences de l’Etat de droit ne sont plus que de vains mots ayant perdu tout sens sous le régime de la renaissance. Progressivement, lentement, mais sûrement, une fois parvenu au pouvoir suprême, le PNDS/Tarayya aura réussi à atteindre son objectif ultime, qui est celui de liquider la démocratie nigérienne par tous les moyens. Pour parvenir à cette finalité, il fallait, d’abord, saborder une institution mythique, une originalité démocratique nigérienne et une trouvaille efficace pour la consolidation de la démocratie dans le pays, afin de la réduire à une existence purement folklorique, sans grand intérêt pour le pays. En effet, aujourd’hui, cela ne fait l’ombre d’aucun doute, le CNDP est, depuis de nombreuses années, dans une situation critique, une mort cérébrale, du fait tout simplement du climat politique et social délétère sciemment créé et entretenu par le régime de la renaissance, pour l’empêcher de fonctionner correctement. Cette situation avait été, délibérément, créée par le pouvoir personnel d’Issoufou Mahamadou, un pouvoir autocratique qui ne pouvait cohabiter avec un cadre démocratique et consensuel comme celui du CNDP. Vous l’aurez sans doute constaté, la conception politique qui était celle d’un certain Issoufou Mahamadou, était, en fait, une monarchie républicaine à la tête du pays, exactement comme le Bonapartisme, en France, un régime politique d’essence impériale s’incarnant dans des institutions républicaines centralisées. Or, une telle vision des choses ne pouvait se concevoir dans un contexte de pluralisme démocratique comme celui du CNDP. Il faut, peut-être, ouvrir ici, une petite parenthèse pour situer, un peu, le contexte historique particulier dans lequel ce cadre national de concertation politique avait vu le jour, afin de mieux saisir tous les enjeux actuels de la question. En effet, le CNDP était l’émanation de l’esprit du règlement pacifique des conflits politiques prôné par les Nations-Unies, en Afrique. Une corrélation avait été établie entre l’organisation d’élections démocratiques et la survenance de conflits post-électoraux. Pour éviter ces situations de tensions extrêmes, qui naissaient justes après des processus électoraux houleux, un cadre de prévention de ces conflits post-électoraux avait été conçu par cette institution planétaire. Au Niger, cela s’était traduit, en 2004, par la création du CNDP, sous l’égide de l’ONU et avec l’onction morale de ceux que l’on avait, à l’époque, appelés, ‘’les grands témoins’’, à savoir les représentants de la religion musulmane et chrétienne. Cette institution informelle, non constitutionnalisée, avait permis, à cette époque, d’enregistrer d’avancées significatives dans la prévention des conflits politiques. C’était grâce à ce cadre informel, qui avait l’avantage de regrouper toutes les sensibilités politiques du pays, présentes au parlement ou en dehors, que la révision du Code électoral de ces temps-là avait été obtenue, ainsi que celle du fichier électoral, qui étaient des pommes de discorde énormes entre le pouvoir et l’opposition politique de l’époque. Il faut rappeler, à cet effet, les rôles de chacun en cette période historique de la Cinquième République, avec comme côté pouvoir, le MNSD-Nassara du tandem Tandja/Hama, soutenu par la CDS/Rahama de Mahamane Ousmane, et du côté de l’opposition, le PNDS/Tarayya et ses principaux alliés comme le RDP/Jama’a, l’ANDP/Zaman Lahiya et autres. Il faut souligner que le rapport des forces politiques à l’Assemblée nationale était très écrasant en faveur de la majorité qui disposait de 87 députés sur 113 que comptait l’Hémicycle, et 25 députés pour toute l’opposition réunie. Mais, malgré ce déséquilibre des forces politiques en sa faveur, la majorité de cette époque avait accepté la règle de jeu au sein du CNDP, c’est-à-dire le consensus pour faire avancer le débat politique national. D’ailleurs, pour montrer sa bonne foi, la majorité assurait la présidence du CNDP, en plaçant celui-ci sous l’administration du Premier Ministre qui en dirigeait les travaux dans un esprit d’impartialité et de grande responsabilité politique. Certes, les débats y étaient souvent vifs, accrochés face aux enjeux pour les uns et pour les autres, mais finissaient, toujours, par déboucher sur de solutions consensuelles. Ainsi, du fait de ce dialogue politique en amont, la classe politique nigérienne de ces années-là avait pu parvenir à une sorte d’accalmie nécessaire à l’instauration d’un climat politique apaisé pour la stabilité politique et institutionnelle du pays. Il faut, aujourd’hui, rendre, sans doute, un hommage appuyé aux détenteurs du pouvoir de cet âge d’or du dialogue politique national de cette époque-là, des personnalités politiques que l’on faisait passer, très souvent, comme des non démocrates, des dictateurs, comme Mamadou Tandja et Hama Amadou. L’Histoire a sans doute permis de découvrir les vrais démocrates et ceux qui le revendiquaient seulement sur le bout des lèvres. Avec le recul du temps, on peut mesurer, de nos jours, tout le fossé entre les professions démocratiques d’hier du PNDS/Tarayya et les aspirations actuelles au pouvoir monarchique, dynastique ou clanique d’un parti politique qui s’était toujours réclamé du progressisme social et du républicanisme démocratique. Face à l’épreuve du pouvoir, il se sera révélé sous sa véritable nature, sans fard et sans déguisement, mais bien dans sa solitude ontologique. C’est pourquoi une institution importante comme le CNDP ne pouvait que connaître un triste sort, pour être, aujourd’hui, juste, un produit cosmétique pour oindre les choses, pour tenter de meubler la maison, comme on dit souvent. De nos jours, sous le régime de la renaissance, le CNDP est juste un événement pour les ‘’Guristes’’ de continuer d’amuser la galerie politique du Niger, en présence des caméras des télévisions de la place montrant des représentants de partis politiques autour d’une grande table de conférence, dans les locaux de la Primature ou du Palais des Congrès, pour n’y rien discuter de sérieux. Hélas, aujourd’hui, c’est ce seul aspect théâtral qui reste encore au CNDP qui est en train de sombrer, à l’instar du paquebot transatlantique, ‘’Titanic’’, après avoir heurté un géant iceberg dénommé le régime de la renaissance ! C’est tout simplement dommage pour la démocratie nigérienne mise à mal par les velléités nihilistes d’une classe dirigeante que l’on croyait, pourtant, appartenir au monde du progrès des idées et de l’idéal démocratique !
Sanda
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C’est avec un cœur soulagé que les Nigériens ont appris la convocation du CNDP, le Conseil National du Dialogue Politique, qui ne s’est pas réuni depuis de longues années, consacrant la rupture entre la majorité au pouvoir et ses adversaires politiques. La lettre-convocation signée par le chef de gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou et adressée aux trois blocs politiques à savoir la majorité, l’Opposition et les Non-affiliés, pour une première rencontre sous Mohamed Bazoum, appelle la classe politique à se rencontrer, tous bords confondus, le 9 septembre 2022 prochain dans la salle des banquets de la primature. A l’occasion de cette rencontre-test pour voir si les hommes politiques ont pris conscience des torts qu’ils ont causés aux Nigériens, l’on pourrait apprécier, enfin, qu’ils sont capables, dans un élan patriotique, de taire les ressentiments, pour prendre langue les uns avec les autres, dans l’intérêt supérieur de la nation. Les Nigériens en sont capables, du moins dans l’Histoire. Ce rendez-vous, il ne faudra pas le manquer pour enfin recommencer l’histoire de notre grandeur, de ce que nous sommes capables de nous surpasser, de dominer nos rancœurs et nos rancunes. Il faut regarder ce peuple qui a souffert, et qui garde des larmes aux yeux, du sang du terrorisme sur son corps martyrisé.
Le CNDP discutera de trois points à son ordre du jour, à savoir :
- « Informations sur la situation sécuritaire »;
- « informations sur les élections des Nigériens de la diaspora »;
- et « divers ».
Le dernier point, on l’imagine, ouvre la porte à d’autres débats, notamment pour entendre les préoccupations d’autres acteurs politiques qui n’avaient pas voix au chapitre depuis des années quand leur parole pouvait être ignorée, souvent méprisée.
La tenue du CNDP est sans doute un mérite à reconnaitre au président de la République, qui se veut un homme de paix car, depuis qu’il est au pouvoir, il n’a posé aucun acte qui corse les colères et renforce les haines. On voit d’ailleurs que la lettre, comme une volonté réelle d’amorcer un virage, et d’aller à une décrispation du climat politique, finit avec cette mention capitale : « Vu l’importance de l’ordre du jour, la présence de tous les leaders ou de leurs représentants dûment mandatés est vivement souhaité[e] ».
Nous espérons que c’est enfin le moment de la paix des braves dans un pays fait de rancunes tenaces. Il est possible de faire le grand pas et d’avancer. Dans le rêve du prochain du réveil, il faut entendre les échos d’une parole d’Obama à une Amérique qui voulait sortir de ses doutes : « Yes, we can ! ».
Aïssa Altiné, Nigerdiaspora
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L’Etat du Niger, depuis quelques années, même avec un budget que d’aucuns considèrent comme dérisoire au regard de l’important travail d’information et d’éveil des consciences que jouent les médias privés, avait consenti d’appuyer les entreprises de presse dans un pays où le journalisme nourrit peu son homme. L’initiative est sans doute louable, mais certainement insuffisant quand on sait, qu’entre-temps, le champ médiatique s’est largement étendu avec aujourd’hui, de nombreuses télévisions et radios privées, et des journaux, quotidiens et hebdomadaires, qui sont venus enrichir l’environnement médiatique, la diversité des opinions et surtout la confrontation et la contradiction des opinions et des idées dans une démocratie que les Nigériens veulent vivante et dynamique. On se rappelle que le 07 février 2023, le président de la République recevait à son cabinet une délégation du Réseau des Radios et Télévisions indépendants du Niger, conduit par son président Ali Idrissa pour échanger autour de questions qui préoccupent le monde des médias. Une telle rencontre avait permis de faire le tour des difficultés auxquelles font face les médias nigériens dont, au-delà de l’accès inéquitable à la publicité, le régime fiscal insoutenable étouffant qui ne peut que nuire à l’émergence des organes de presse, l’accès à la redevance sur les factures d’électricité qui doivent profiter à tous les médias aujourd’hui étant entendu que les organes d’Etat ne sont plus les seuls à informer, à conscientiser, à distraire, il y avait surtout le fonds d’aide à la presse, mal réparti et insuffisant pour les raisons que nous évoquons plus haut. Il faut reconnaitre que 200 millions pour des dizaines de médias, y compris des radios communautaires qui envahissent l’espace médiatique, est insuffisant surtout quand on sait que dans d’autres démocraties, ce n’est pas moins du milliard que les Etats consentent à soutenir le rôle on ne peut important que jouent les organes de presse.`
Mais voilà qu’au Niger, alors que cette somme est insuffisante, l’on se rend compte qu’elle est devenue, aux mains du régulateur somme toute partisan, un moyen pour tenter d’étouffer des organes mal-pensants, ceux qui, très critiques, ont cru, dans la démocratie qu’il est de leur droit autant que de leur devoir, de ne pas chanter un régime et de dire ce qui ne marche pas dans ce qu’il fait. N’est-ce pas que l’ancien CSC doit aujourd’hui se rendre compte qu’une telle vision étriquée du partage du fonds d’aide à la presse, pour autant, n’a ni entamé le combat que mènent ces organes au nom de la démocratie ni empêché qu’ils soient les plus réguliers au niveau de la presse écrite et les plus lus, écoutés et suivis au niveau des journaux, des radios et des télévisions privées. Pourtant, pour l’intellectuel qu’il est, il sait bien que le fonds d’aide à la presse n’est ni de l’argent qu’un parti donne aux journalistes, ni celui qu’une personnalité quelconque donnerait gracieusement aux médias, mais bien l’argent du contribuable qui doit, par l’égalité qui fonde la République, profiter à tous les citoyens dont le travail correspond à ce que la démocratie attend d’un média.
Sans doute que les lecteurs et les auditeurs et téléspectateurs ont été ébahis d’entendre, à chaque session de répartition du fameux fonds, la « sentence » du CSC, distribuant « son » argent à qui il veut, se basant sur des critères qui n’ont convaincu personne sur la terre. L’arrivée de Bazoum Mohamed au pouvoir a changé beaucoup de choses mais il reste encore énormément à faire pour que la presse nigérienne soit véritablement une presse de qualité où le journaliste, par son libre arbitre, peut, par sa conscience professionnelle faire un travail de service public de qualité. Depuis quelques temps, en effet, pour couvrir les activités du président et même du gouvernement, c’est une diversité de médias qui sont invités, contrairement à une époque où les « médias-ennemis » sont radicalement et soigneusement écartés dans l’espoir insensé de les affamer par une telle exclusion. Evoluant dans cette logique, le comportement partisan du CSC a fini par amener bien d’organes de presse, au nom de critères douteux qui les départagent, par ne plus souscrire au fonds d’aide, conscients des injustices et des subjectivités qui caractérisent le classement des organes de presse. Est-il donc normal, parce qu’on est catapulté responsable d’un organe aussi important dans la vie des médias et de la démocratie, que l’on en fasse à sa tête, pour en faire un moyen de pression et agir comme si l’argent consenti par l’Etat est sien pour décider de faire avec ce que l’on veut ? Et depuis combien d’années, beaucoup de médias, notamment de la presse écrite, ne postulent plus à cause de telles pratiques au fonds d’aide de la presse qui, en principe, doit profiter à tous les médias tant que leur existence, leur rôle est reconnu ? On se demande même, par une telle démarche ce que cherche le CSC. N’est-ce pas une volonté chez le fameux régulateur, par l’argent dont on lui donne le privilège de manipuler, de tenter d’anéantir, d’instrumentaliser les médias et surtout de les prostituer ? Est-ce donc la qualité que le CSC promeut ou la médiocrité en réduisant tous les médias au rang méprisant de griots obligés d’un régime ? Croit-il sincèrement, encore une fois, pour ‘’l’intellectuel’’ qu’il est, que c’est aider un pouvoir que de se refuser à lui faire entendre, audelà des flatteurs de service, ce qui, objectivement, ne marche pas et risque de le conduire à sa perte ? On ne critique pas parce qu’on n’aime pas : on critique pour que ça change, on critique pour promouvoir le meilleur ! Kabirou Sani ne le sait pas ? Qui ne se rappelle pas les « valeureux » titres promus et soutenus, pourtant irréguliers dans bien de cas et d’un contenu on ne peut plus sobre et sans envergure ? Estce ce travail-là que le CSC est censé faire au nom de la régulation ? Cette équipe qui s’en va a sans doute dévalorisé le rôle du CSC, l’a éloigné du rôle magnanime qu’il est appelé à jouer pour l’émergence d’une presse de qualité dans un environnement médiatique et démocratique fait de fair-play et de solidarités professionnelles. Nous sommes différents par nos choix éditoriaux, mais nous restons pour agir dans la confraternité, et dans la fraternité !
Depuis quelques jours, un nouveau CSC est en train de se mettre en place, le premier sous l’ère Bazoum. Tout en lui souhaitant bonne chance dans son travail qui doit se faire dans la justice et l’équité, différemment de ce que nous décrions aujourd’hui, nous voudrions appeler la Halcia, à investiguer sur la gestion que fut celle de l’ancien CSC, et notamment de Kabirou Sani, à la tête de la structure de régulation.
S’il s’agit de distribuer du matériel, le ministère n’est-il pas plus indiqué pour lancer des marchés d’acquisition, selon les procédures consacrées, du matériel de pointe et de qualité pour les céder aux organes afin de les aider à faire mieux leur travail ? En tout cas, depuis quelques années, Kabirou Sani a changé les critères et les manières et concédant peu d’argent, il a concocté des textes pour qu’une part du fonds soit dédiée à la formation de journalistes et d’achat de matériel par les soins de son service. Il fallait donc se créer un moyen de gérer de l’argent d’autrui et on sait, au Niger, la finalité probable : grignoter le fonds d’aide au moyen de surfacturation et de dessous de tables par les choix clientélistes de fournisseurs.
Le régulateur affairiste ?
Dans la veine d’un système qui l’a généré et installé, ce CSC se croyant mieux savoir décider pour les organes de presse, avait imposé une répartition des fonds dédiés à soutenir les médias dans leur effort de service public et d’animation de la vie démocratique, portant par leur diversité la contradiction qui est l’essence même de la démocratie. Comment les hommes de médias et notamment les promoteurs des différents organes puissent ne pas savoir ce qu’ils doivent faire d’argent, fussent-il des millions, pour qu’un autre décide à leur place de le dépenser sans connaitre leurs problèmes, leurs ambitions dans le travail qu’ils font ? Pourquoi c’est un autre qui décide des dépenses à faire sur leurs aides en leur achetant du matériel et en leur offrant des formations pas forcément utiles pour tous, en tout cas dont les contenus jusque là ne peuvent rien changer ni dans la pertinence ni dans la maîtrise du métier et de la déontologie ?
La vérité c’est que le job de Kabirou Sani et de son CSC s’est révélé, à la limite, de l’arnaque. En effet, après avoir « offert » le « précieux » matériel, l’on s’est rendu compte qu’il s’est agi de matériels de seconde main recyclés et dont la seconde vie – les acquéreurs devant s’en rendre compte très vite – fut d’autant courte qu’ils n’ont pas tardé à lui renvoyer son matériel obsolète, sans doute acheté à coup de millions, et finalement non performants. Comme on voit, il y a quelque chose de peu catholique dans la gestion qui fut celle du CSC sortant. Il y a donc à fouiller cette gestion dans laquelle les organes de presse avaient été lésés au nom de calculs mesquins où des gens ont voulu certainement profiter, à leur manière, du fonds d’aide à la presse.
Le temps de rendre compte de sa gestion est sans doute arrivé. A suivre !
Ali Soumana
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Le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano, a effectué hier dans l’après-midi, une visite dans les locaux du Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Il s’est agi pour le ministre Mahamadou Lawaly Dan Dano et son staff technique d’aller féliciter le nouveau bureau installé, le 31 mars 2023, et prendre des conseils d’usage auprès du président de l’Institution, M. Salifou Labo Bouché.
Peu avant la visite des installations de monitoring des médias, le ministre et sa délégation ont eu une session de travail avec les membres du CSC au cours de laquelle, les échanges ont porté sur un certain nombre de projets. Il s’agit notamment des textes législatifs et règlementaires en matière de communication. Selon le ministre Mahamadou Lawaly Dan Dano, ces textes concernent les medias communautaires, vecteurs de développement. Les échanges ont également porté sur la révision des textes concernant l’accréditation des journalistes nationaux et surtout étrangers. Aussi, a fait savoir le ministre en charge de la Communication, les discussions ont concerné les textes régissant les medias d’Etat. En outre, les deux délégations ont échangé sur les textes fondamentaux qui parlent des principes de la liberté de la presse, qui est un texte à refonder, a dit le ministre en charge de la Communication.
A l’issue de la visite des installations de monitoring, le ministre Mahamadou Lawaly Dan Dano s’est dit émerveillé par la qualité du travail malgré les difficultés. C’est pourquoi il a encouragé ainsi le personnel à persévérer dans le même élan.
Le Directeur des infrastructures techniques et des autorisations, M. Diallo Aoudi Hassane a profité de la visite ministérielle pour non seulement souligner que, les équipements de monitoring ne sont pas à jour par rapport à l’évolution technologique, mais aussi plaider pour une nouvelle version. «Le système est vieillissant. Il a besoin d’être boosté un peu. Il doit même être changé car il y’a une nouvelle version du système qui consomme moins d’énergie et comporte plus d’opportunités et d’applications pour le monitoring», a suggéré M. Diallo Aoudi Hassane.
Oumar Issoufou (ONEP)
Source : http://lesahel.org/
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Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a organisé, hier matin, une rencontre de plaidoyer pour informer et sensibiliser les participants sur la nécessité d’adopter des textes. Cette rencontre s’est déroulée dans la salle de réunion du CSC, en présence de représentants des institutions et ministères.
Le président du Conseil Supérieur de Communication, M. Abourahamane Ousmane, a fait part dans son intervention que « plusieurs avant-projets de textes ont été élaborés par le CSC, notamment un avant-projet de loi sur les statuts des médias publics, un avant-projet de loi sur la communication audiovisuelle, un avant-projet sur la presse en ligne au Niger, un avant-projet de loi sur le financement des radios et télévisions associatives, un avant-projet de décret d’application de l’ordonnance 2011-22 sur l’accès à l’information, un projet de décret sur l’accréditation des correspondants des medias étrangers au Niger, un projet d’Arrêté conjoint du ministère des finances et du ministère de la communication sur les modalités de recouvrement des redevances pour l’exploitation d’un service de radiodiffusion sonore ou de télévision privé communautaire ou associatif ».
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Le Conseil Supérieur de la Communication a organisé, hier matin à Niamey, une rencontre d’échange avec les acteurs des organisations de la société civile et des formations politiques sur la délibération n°09/CSC du 06 septembre 2018 déterminant les modalités de la saisine d'office et la procédure de traitement des plaintes et recours soumis au CSC. C’est le Secrétaire général du CSC, M. Garba Ousmane qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux. La discussion avec les acteurs concernés est dirigée par M. Malam Issa Nassirou, juriste et directeur de cabinet du président du CSC.
La délibération comporte 4 chapitres :
- Le premier chapitre rappelle les dispositions générales;
- Le second détaille l’instruction des plaintes, recours et saisines d’office;
- Le chapitre 3 parle de l’examen par la plénière du conseil;
- et le chapitre 4 explique les voies de recours.
En procédant à l’ouverture des travaux, le SG du CSC M. Garba Ousmane a rappelé que' en 2019 il y’ a eu 15 plaintes de saisine d’office devant le CSC qui n’ont pas abouties pour des raisons multiples dont entre autres, la méconnaissance des délais par les acteurs et l’insuffisance du temps de traitement des dossiers au CSC. Ainsi, selon le secrétaire général du CSC, cette rencontre d’échange consiste à faire connaitre la délibération mais aussi à échanger sur cette dernière pour identifier les insuffisances afin de l’améliorer.
Par Oumar Issoufou
16 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), avec l’appui financier de l’organisation internationale de la francophonie (OIF), organise du 11 au 12 novembre, à Niamey, un atelier de formation de ses membres sur le thème «gestion du pluralisme en période électorale». L’objectif de la formation est de contribuer à l’organisation d’élections libres, honnêtes et transparentes, dans un climat social et politique apaisé, à travers une régulation indépendante, transparente et équitable des médias. C’est le président du CSC, Dr Kabirou Sani, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier.
Dans son discours d’ouverture, Dr Kabirou Sani a indiqué que cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du programme électoral du CSC qui réserve une place de choix dans le renforcement des capacités des membres, du personnel administratif et technique ainsi que du dispositif technique de monitoring du CSC.
Pour le président du CSC, le choix du thème «gestion du pluralisme en période électorale » se justifie amplement par le contexte électoral auquel fait face notre pays. En tant qu’autorité de régulation des médias, a-t-il déclaré, «nous avons la lourde responsabilité d’assurer l’accès égal et/ou équitable des candidats, des partis politiques ou groupement de partis politiques aux médias publics et d’assurer le pluralisme et l’équilibre dans le traitement de l’information sur les médias privés au cours des élections municipales, régionales, législatives et présidentielles». C’est donc face à tous ces défis, a souligné Dr Kabirou Sani, que l’instance de régulation a prévu dans son programme électoral, le renforcement de capacités de ses membres en matière de gestion du pluralisme en période électorale à travers l’organisation du présent atelier.
Selon Dr Kabirou Sani, «c’est du respect du pluralisme par les médias nigériens et sa gestion rigoureuse par le CSC que dépendent, en partie, la crédibilité et le succès du processus électoral». C’est pourquoi de manière plus spécifique a expliqué Dr Kabirou Sani, l’atelier vise à «outiller les membres et les agents administratifs et techniques du CSC en gestion du pluralisme en période électorale ; à garantir le pluralisme d’opinion ; à pérenniser les acquis en matière de régulation des médias ; à assurer l’indépendance des moyens de communication ; à contribuer à la professionnalisation des membres et agents administratifs et techniques du CSC ».
Enfin, le président du CSC a souligné qu’au cours de cette formation, les membres du CSC seront outillés sur le rôle de l’instance de régulation des médias dans le processus d’organisation des élections ; les modalités de production ; l’équité dans l’accès aux médias des partis politiques et des candidats pendant les élections ; le règlement pacifique d’éventuels différends entre les partis politiques et les médias».
Issoufou A. Oumar et Mourtala Alhassane (stagiaire)
12 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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u Décret portant nomination de conseillers en service ordinaire au Conseil d’Etat
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Vu la Constitution du 25 Novembre 2010 ;
Vu la loi n°2011 - 24 du 25 octobre 2011, fixant la composition et le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature ;
Vu la loi n°2013 - 02 du 23 janvier 2013, déterminant la composition, l’organisation, les attributions et le fonctionnement du Conseil d’Etat modifiée et complétée par la loi n°2020 – 062 du 25 novembre 2020 ;
Vu la loi n°2018-36 du 24 mai 2018 portant Statut de la magistrature ;
Vu la loi n°2018-37 du 1er juin 2018, fixant l’organisation et la compétence des juridictions en République du Niger ;
Vu le décret n°2019-195/PRN/MJ du 15 avril 2019 portant modalités d’application de la loi n°2018-36 du 24 mai 2018 portant Statut de la magistrature ;
Vu le décret n° 2021-234/PRN du 03 avril 2021, portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°2021-238/PRN/PM du 07 avril 2021, portant nomination des membres du Gouvernement, modifié et complété par le décret n° 2021-286/PRN du 03 mai 2021 ;
Vu le décret n°2021-289/PRN du 04mai 2021, portant organisation du Gouvernement et fixant les attributions des Ministres d’Etat, des Ministres et des Ministres Délégués ;
Vu le décret n°2021-319/PM du 11mai 2021, précisant les attributions des membres du Gouvernement ;
Vu le décret n°2021-480/PRN/MJ du 17 juin 2021, portant organisation du Ministère de la Justice ;
Vu le décret n°2021 -779/PR/MJ du 23 septembre 2021, portant nomination des membres du Conseil Supérieur de la Magistrature ;
Après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature ;
DECRETE :
Article premier : Les magistrats dont les noms suivent sont nommés conseillers d’Etat en service ordinaire au Conseil d’Etat :
Article 2 : Monsieur Seybou Almoustapha, magistrat du grade exceptionnel 3ème échelon, matricule 59147/L, précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice ;
Article 3 : Monsieur Saidou Hachimou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 63469/W, précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice ;
Article 4 : Monsieur Issaka Nassari Mahaman, enseignant principal adjoint à l’ENA, matricule 335/85;
Article 5 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.
Article 6: Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux est chargé de l’exécution du présent décret qui abroge toutes dispositions contraires antérieures et est publié au journal Officiel de la République du Niger.
u Décret portant nomination du Premier Président de la Cour de Cassation
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Sur Proposition du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux;
Après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature
DECRETE ;
Article premier : Monsieur Abdou Zakari, Magistrat du grade exceptionnel 3èmeéchelon, matricule 52550/M, est nommé Premier Président de la Cour de Cassation.
Article 2 : Sont abrogées toutes dispositions contraires antérieures.
Article 3 : Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux est chargé de l’application du présent décret, qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.
u Décret portant nomination de conseillers à la Cour de Cassation.
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature :
DECRETE :
Article premier : Monsieur Abdourahamane Ghousmane, magistrat du grade exceptionnel 3ème échelon, matricule 59 150/F, de retour de détachement, est nommé conseiller à la Cour de Cassation ;
Article 2 : Monsieur Daouda Karidjo, magistrat du grade exceptionnel 3ème échelon, matricule 59 150/F, précédemment à l’administration centrale, est nommé conseiller à la Cour des Cassation ;
Article 3 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.
Article 4 : Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux est chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.
u Décret portant nomination du Rapporteur Général de la Cour des Comptes
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature ;
DECRETE:
Article premier : Monsieur Saidou Adamou, matricule 68624/J, conseiller à la Cour des Comptes est nommé rapporteur général de ladite Cour ;
Article 2 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.
Article 3 : Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux est chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.
u Décret portant nomination d’un Président de Chambre à la Cour des comptes
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature ;
DECRETE :
Article premier : Monsieur Boureima Issoufou, magistrat du grade exceptionnel 2ème échelon, matricule 65 110/E, conseiller à la Cour des Comptes, est nommé président de la 4ème chambre de ladite Cour ;
Article 2 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.
Article 3 : Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux est chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.
u Décret mettant des magistrats à la disposition de l’Administration Centrale du Ministère de la Justice.
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Sur proposition du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;
Après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature
DECRETE :
Article premier : Les magistrats dont les noms suivent sont mis à la disposition de l’administration centrale du Ministère de la Justice.
Article 2: Monsieur Gayakoye Sabi Abdourahmane, magistrat du grade exceptionnel 2ème échelon, matricule 65109/M, précédemment premier président de la Cour d’Appel de Niamey ;
Article 3 : Madame Askia Oumou Diallo, magistrat du 1er grade 2ème échelon, matricule 68753/U, précédemment conseillère à la Cour d’Appel de Niamey ;
Article 4 : Monsieur Effaley Mohamed, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 77170/C, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Zinder ;
Article 5 : Monsieur Mamadou Aboubacar, magistrat du 2ème grade 2ème échelon matricule 79316/X, précédemment président du Tribunal de Grande Instance de Konni ;
Article 6 : Madame Dougbé Fatoumata Dady, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97816/L, précédemment vice-présidente du Tribunal de Commerce ;
Article 7 : Monsieur Moussa Idrissa, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97817/M, précédemment président du Tribunal d’Instance de Mainé-Soroa ;
Article 8 : Monsieur Grégoire François Ahmed Eric, matricule 80452/V, précédemment juge d’instruction au Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière ;
Article 9 : Monsieur Ali Ibrahim, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 100388/Z, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Article 10 : Monsieur Karimoun Salouhou, magistrat du 3ème grade, 5ème échelon, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tillabéry ;
Article 12 : Le Ministre de la Justice Garde Des Sceaux est Chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.
u Décret portant nominations et affectations de magistrats du siège au parquet.
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature ;
DECRETE :
Article premier : Les magistrats dont les noms suivent reçoivent les nominations et affections suivantes :
COUR D’APPEL DE NIAMEY
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE HORS CLASSE DE NIAMEY
Article 2 : Monsieur Ibrahim Adam Daouda, magistrat du 3ème grade 6 ème échelon, matricule 97971/Y, précédemment président du Tribunal d’Instance de Bouza est nommé premier substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Abdou Ouabi Lamine Aliou appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY III
Article 3 : Monsieur Edji Bilal, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80476/D, précédemment juge d’instruction au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II est nommé procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II en remplacement de Monsieur Saley Ouali appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE DOSSO
Article 4: Monsieur Illa El Hadji Ibrahim, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97959/C, précédemment président du Tribunal d’Instance de Tera est nommé procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Dosso, poste vacant ;
Article 5 : Madame Oumou-Lahérou Cheffou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80453/W, précédemment juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière est nommée premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Dosso ;
TRIBUNAL D’INSTANCE DE DOGONDOUTCHI
Article 6 : Monsieur Amadou Timbo Ousmane, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97960/V, précédemment juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière est nommé procureur délégué près le Tribunal d’Instance de Dogondoutchi en remplacement de Monsieur Souleymane Abdoulaye Salatikoye mis en position de stage ;
COUR D’APPEL DE TAHOUA
Article 7 : Monsieur Abdoul Moumouni Hamidou, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 76791/A, précédemment vice-président de la Cour d’Appel de Zinder est nommé premier substitut général près la Cour d’Appel de Tahoua, en remplacement de Monsieur Oumarou Maazou, appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE TAHOUA
Article 8 : Monsieur Maman Sani Oumarou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80449/A, est nommé premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tahoua ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE D’AGADEZ
Article 9 : Monsieur Abdourahmane Dicko, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97823/K est nommé procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Agadez ;
Article 10 : Monsieur Daouda Hamadou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80454/X, précédemment juge d’instruction au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, est nommé premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Agadez ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE D’ARLIT
Article 11 : Monsieur Issaka Mahamadou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80459/C, précédemment président du Tribunal d’Instance de Keita est nommé premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Arlit ;
COUR D’APPEL DE ZINDER
Article 12 : Monsieur Amadou Djirmey Ibrahim, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 78323/M, est nommé substitut général près la Cour d’Appel de Zinder, poste vacant ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE ZINDER
Article 13 : Monsieur Tounao Moussa, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97967/C, précédemment vice-président du Tribunal de Grande Instance de Zinder est nommé procureur de la République près ledit Tribunal, en remplacement de Monsieur Chaibou Moussa appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL D’INSTANCE DE MAGARIA
Article 14 : Monsieur Chaibou Issa, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 100390/T, précédemment juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière est nommé procureur délégué près le Tribunal d’Instance de Magaria, en remplacement de Monsieur Ali Issaka Sofo appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE MARADI
Article 15 : Monsieur Daouda Mamane, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79 399/T, précédemment président du Tribunal de Grande Instance de Diffa, est nommé procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Maradi, en remplacement de Monsieur Henri Martin Moctar appelé à d’autres fonctions.
Article 16 : Monsieur Ibrahima Mahamadou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80448/Z, précédemment juge d’instruction du 7ème cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Maradi.
Article 17: Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.
Article 18 : Le Ministre de la Justice Garde des Sceaux est chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.
u Décret portant nominations et affectations de magistrats du parquet
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Sur proposition du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;
Hors du Conseil Supérieur de la Magistrature ;
DECRETE :
Article premier : Les magistrats du parquet dont les noms suivent, reçoivent les nominations et affectations ci-après :
COUR D’APPEL DE NIAMEY
Article 2 : Monsieur Abani Ahmed Mohamed, magistrat du 1er grade 1er échelon, matricule 72554/B, précédemment premier substitut général près la Cour d’Appel de Niamey est nommé procureur général près ladite Cour en remplacement de Monsieur Sahibou Maiga Alzouma appelé à d’autres fonctions ;
Article 3 : Monsieur Oumarou Maazou, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 74259/L, précédemment premier substitut général près la Cour d’Appel de Tahoua est nommé en cette même qualité près la Cour d’Appel de Niamey en remplacement de Monsieur Abani Ahmed Mohamed appelé à d’autres fonctions ;
Article 4 : Monsieur Maman Sayabou Issa, magistrat du 2ème grade 3ème échelon matricule 76 793/C, précédemment procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé substitut général près la Cour d’Appel de Niamey ;
POLE JUDICIAIRE SPECIALISE EN MATIERE ECONOMIQUE ET FINANCIERE DE LA COUR D’APPEL DE NIAMEY
Article 5 : Monsieur Oumarou Maazou, est nommé substitut général près le Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de premier substitut général près ladite Cour ;
Article 6: Monsieur Serge Amadou Tanko, est nommé substitut général près le Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de substitut général près ladite Cour ;
Article 7 : Monsieur Maman Sayabou Issa, est nommé substitut général près le Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de substitut général près ladite Cour ;
POLE JUDICIAIRE SPECIALISE EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME ET LA CRIMINALITE TRANSNATIONALE ORGANISEE DE LA COUR D’APPEL DE NIAMEY
Article 8 : Monsieur Soumey Idrissa, est nommé substitut général près la chambre de contrôle du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de substitut général près ladite Cour ;
Article 9 : Monsieur Moussa Zaki, est nommé substitut général près la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de substitut général près la ladite Cour ;
Article 10: Monsieur Kamayé Mahamadou, est nommé substitut général près la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de substitut général près ladite Cour ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE HORS CLASSE DE NIAMEY
Article 11 : Monsieur Chaibou Moussa, magistrat du 2ème grade 3ème échelon matricule 77175/H, précédemment procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder est nommé en cette même qualité près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Maman Sayabou Issa appelé à d’autres fonctions ;
Article 12 : Monsieur Idi Mahaman Aminou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161145/S nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Article 13 : Monsieur Yacouba Kona Boubacar, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 61 144/R, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
POLE JUDICIAIRE SPECIALISE EN MATIERE ECONOMIQUE ET FINANCIERE
Article 14 : Monsieur Ousmane Baydo, est nommé procureur de la République adjoint près le Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière cumulativement avec ses fonctions de Procureur de la République adjoint près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
POLE JUDICIAIRE SPECIALISE EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME ET LA CRIMINALITE TRANSFRONTALIERE ORGANISEE
Article 15 : Monsieur Ousmane Baydo, est nommé procureur de la République adjoint près le Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée cumulativement avec ses fonctions de procureur de la République adjoint près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Article 16 : Madame Maidama Hadiza Mallam Manzo, est nommée substitut du procureur de la République près le Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée cumulativement avec ses fonctions de premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Article 17 : Monsieur Moussa Ousmane Mahamadou, est nommé substitut du procureur de la République près le Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée cumulativement avec ses fonctions de substitut du procureur près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY I
Article 18 : Monsieur Sani Abdou Rabiou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161159/Y, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I ;
TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY II
Article 19 : Monsieur Inoussa Ibrahim Mahamadou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161162/T, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II ;
TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY III
Article 20 : Monsieur Rabiou Aboubacar Awalou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161141/M nouvellement intégré est nommé substitut du procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III ;
TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY IV
Article 21 : Monsieur Saminou Laouali Ousseine, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161140/L, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV ;
TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY V
Article 22 : Monsieur Seyni Tahirou Ousmane, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161147/U, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE DOSSO
Article 23 : Monsieur Ibrahim Diolombi Oumarou, magistrat du 3ème grade 1er échelon matricule 161139/U, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Dosso ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE TILLABERY
Article 24 : Monsieur Ouabi Lamine Aliou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79400/T, précédemment substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tillabéry en remplacement de El Hadj Amadou Barhame appelé à d’autres fonctions ;
Article 25 : El Hadji Alou Abdoulaye, magistrat du 2ème grade 1er échelon, matricule 79402/V, précédemment en service à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice est nommé premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tillabéry ;
Article 26 : Monsieur Hamadou Issa Hamidou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161158/X, nouvellement intégré, est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tillabéry ;
COUR D’APPEL DE TAHOUA
Article 27: Monsieur Henri Martin, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79386 P, précédemment procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Maradi est nommé substitut Général près la Cour d’Appel de Tahoua, poste vacant ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE TAHOUA
Article 28 : Monsieur Soumana Mahamane Abdoul Kader, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161154/T, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tahoua ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE KONNI
Article 29: Monsieur Ali Issaka Sofo, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80475/C précédemment procureur délégué près le Tribunal d’Instance de Magaria est nommé premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Konni poste vacant ;
Article 30 : Mademoiselle Adamou Madougou Souéba, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161152/R, nouvellement intégrée est nommée substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Konni en remplacement de Monsieur Ado Serkin Faoua Mansour appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE D’AGADEZ
Article 31 : Monsieur Oumarou Gagéré Mahamane Bilal, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161156/V est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Agadez en remplacement de Monsieur Maman Saidou Kouroukoutou appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE D’ARLIT
Article 32: Monsieur Minjo Balbizo Ibrahim, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161134/N, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Arlit en remplacement de Monsieur Idrissa Koulley Aboubacar appelé à d’autres fonctions ;
COUR D’APPEL DE ZINDER
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE ZINDER
Article 33: Monsieur Issaka Moussa, magistrat du 3ème grade 3ème échelon matricule 65228/V, de retour de détachement est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder en remplacement de Monsieur Moustapha Ousman appelé à d’autres fonctions ;
Article 34 : Monsieur Garba Issa, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 139435/V, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Maradi est nommé en cette même qualité près le Tribunal de Grande Instance de Zinder ;
Article 35: Monsieur D’Almeida Ismaël Wilfried Pierrot, magistrat du 3ème 1er échelon, matricule 161119/P, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE DIFFA
Article 36 : Monsieur Saidi Mobeli Chaibou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161127/P, nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Diffa ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE MARADI
Article 37 : Monsieur Moustapha Ousman, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 130079/M, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder est nommé en cette même qualité près le Tribunal de Grande Instance de Maradi en remplacement de Monsieur Garba Issa appelé à d’autres fonctions ;
Article 38: Monsieur Garba Hanikoye Amadou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161160/S nouvellement intégré est nommé substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Maradi ;
Article 39: Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.
Article 40 : Le Ministre de la Justice Garde Des Sceaux est chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.
u Décret portant nomination d’un Substitut au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Sur proposition du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;
DECRETE :
Article premier : Monsieur Daouda Adam, est nommé substitut près le Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière cumulativement avec ses fonctions de premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey;
Article 2: Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.
Article 3 : Le Ministre de la Justice Garde Des Sceaux est Chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.
Conseil Supérieur de la Magistrature : Nominations et affectations des Magistrats (Suite et fin )
u Décret portant nominations et affectations de magistrats du siège
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Sur proposition du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;
Après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature ;
DECRETE :
Article premier : Les magistrats dont les noms suivent, reçoivent les nominations et affectations ci-après :
COUR D’APPEL DE NIAMEY
Article 2 : Monsieur Alio Daouda, magistrat du 1er grade, 2ème échelon, matricule 71127/X, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, est nommé Premier Président de ladite Cour en remplacement de Monsieur Gayakoye Sabi Abdourahmane appelé à d’autres fonctions;
Article 3 : Monsieur Boukary Sally Ibrahim magistrat du 1er grade 1er échelon, matricule 72555/C, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, est nommé Vice-Président de ladite Cour, poste vacant ;
Article 4 : Monsieur Hassan Madigouh, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule77190/, précédemment en service à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, en remplacement de Madame Oumou Askia Diallo, appelée à d’autres fonctions ;
Article 5 : Monsieur Zakariyaou Seibou Daouda, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77171/D, précédemment président du Tribunal de Commerce, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey en remplacement de Monsieur Boukary Sally Ibrahim, appelé à d’autres fonctions ;
Article 6 : Monsieur Karimou Moutari, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77286/R, précédemment en service à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, en remplacement de Monsieur Offen Harouna Mounkaila appelé à d’autres fonctions;
Article 7 : Monsieur Manirou Maman, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77189/P, précédemment premier vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, en remplacement de Monsieur Rabiou Adamou appelé à d’autres fonctions ;
Article 8 : Monsieur Roro Abdoulaye, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79309/Y, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey poste vacant ;
Article 9 : Monsieur GogéLawan, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79407/A, précédemment juge d’instruction du 2ème cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant ;
Article 10 : Salaou Youssouf, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 78312/J, précédemment Juge d’Instruction au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant;
Article 11 : Monsieur Nouhou Abdourahmane Soumaila, magistrat 2ème grade 2ème échelon matricule 79420/X, précédemment en service à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant;
Article 12 : Monsieur Salifou Ali, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79423/A, précédemment juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, poste vacant ;
POLE JUDICIAIRE SPECIALISE EN MATIERE ECONOMIQUE ET FINANCIERE DE LA COUR D’APPEL DE NIAMEY
Article 13 : Monsieur Abdoulaye Idé est nommé président de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 14 : Monsieur Moutari Karimou est nommé membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 15 : Monsieur Zakariyaou Seibou Daouda est nommé membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 16 : Monsieur Chégou Molly est nommé membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 17 : Monsieur Aboubacar Abani Harouna est nommé membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 18 : Monsieur Lawan Gogé est nommé membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 19 : Monsieur Alio Daouda est nommé président de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de premier président ladite Cour ;
Article 20 : Monsieur Hassane Madigouh Kanembou est nommé membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 21 : Monsieur Abdou Idi est nommé membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 22 : Monsieur Amadou Djibo est nommé membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 23 : Monsieur Daouda Mounkaila est nommé membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
POLE JUDICIAIRE SPECIALISE EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME ET LA CRIMINALITE TRANSNATIONALE ORGANISEE DE LA COUR D’APPEL DE NIAMEY
Article 24 : Monsieur Ibro Aboubacar est nommé président de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 25 : Monsieur Hassan Madigouh Kanembou est nommé membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller membre de la chambre de jugement du Pole Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de ladite Cour ;
Article 26 : Monsieur Amadou Djibo est nommé membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière ;
Article 27 : Monsieur Salaou Youssouf, est nommé membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 28 : Monsieur Roro Abdoulaye est nommé membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de ladite Cour ;
Article 29 : Monsieur Salifou Ali est nommé membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de ladite Cour ;
Article 30 : Monsieur Issoufou Yacouba est nommé président de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour ;
Article 31 : Monsieur Chégou Molli est nommé membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de ladite Cour ;
Article 32 : Monsieur Aboubacar Abani Harouna est nommé membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de ladite Cour;
Article 33 : Monsieur Nouhou Soumaila Abdourahmane est nommé membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey, cumulativement avec ses fonctions de conseiller membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de ladite Cour ;
Article 34 : Monsieur Manirou Maman, est nommé membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement, avec ses fonctions de conseiller membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière de ladite Cour ;
Article 35 : Monsieur Alichina Maman Sani est nommé membre de la chambre de jugement du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée de la Cour d’Appel de Niamey cumulativement, avec ses fonctions de conseiller membre de la chambre de contrôle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière;
CHAMBRE COMMERCIALE SPECIALISEE
Article 36 : Monsieur Ayouba Hassane est nommé président de la chambre commerciale spécialisée de la Cour d’Appel de Niamey, en remplacement de Monsieur Gayakoye Sabi Abdourahmane appelé à d’autres fonctions cumulativement, avec ses fonctions de conseiller à ladite Cour;
Article 37 : Monsieur Zakariyaou Seibou Daouda est nommé membre de la chambre commerciale spécialisée de la Cour d’Appel de Niamey ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE HORS CLASSE DE NIAMEY
Article 38 : Monsieur Maman Aminou Amadou Koundy, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77184/J de retour de détachement, est nommé président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Ali Akiné, appelé à d’autres fonctions ;
Article 39 : Monsieur Abdou Malam Moussa, magistrat du 2ème grade 3ème échelon matricule 77176/J, précédemment 2ème vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé 1er vice-président dudit tribunal, en remplacement de Monsieur Manirou Maman appelé à d’autres fonctions;
Article 40 : Monsieur Ibrahim Aboubacar, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 78318/R, précédemment président du Tribunal de Grande Instance de Zinder, est nommé 2ème vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ; en remplacement de Monsieur Abdou Malam Moussa, appelé à d’autres fonctions ;
Article 41 : Monsieur Aboubacar Assoumana, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80474/B, précédemment président du Tribunal d’Instance de Loga, est nommé juge d’instruction du 2ème cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Lawan Gogé, appelé à d’autres fonctions ;
Article 42 : Monsieur Adji Adam, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100370/N, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Gaya est nommé juge d’instruction du 4ème cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Oumarou Boubacar appelé à d’autres fonctions ;
Article 43: Monsieur Ali Issa Djibo, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 100382/T précédemment juge d’instance du Tribunal d’Instance d’Iférouane est nommé juge d’instruction du 5ème cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Abou Souley, appelé à d’autres fonctions ;
Article 44 : Monsieur Saley Ouali, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79421/Y, précédemment procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey;
Article 45 : Madame Issaka Djibo Amina, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79415/A, précédemment en service à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice, est nommée juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Article 46 : Monsieur Nany Soli Aboubacar Sidikou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97819/, précédemment juge des mineurs du 1er cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey est nommé juge audit Tribunal ;
Article 47 : Monsieur Amadou Djibo Souley, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97975/C, précédemment président du Tribunal d’Instance de Torodi, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Article 48 : Monsieur Seyni Issoufou Yacouba, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97829/S, précédemment juge des mineurs au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey;
Article 49 : Monsieur Ahmed Mahamad, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80447/Y, de retour de détachement, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Article 50 : Monsieur Ibrahim Chaibou, magistrat 3ème grade 5ème échelon, matricule 100383/U, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Dogondoutchi, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Article 51 : Madame Salissou Rahina, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 139437/X, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Dosso, est nommée en cette même qualité au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Article 52 : Monsieur Moussa Mahamadou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117066/H, précédemment juge d’instance du Tribunal d’Instance d’Aguié, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Article 53 : Monsieur Madi Abbo Moustapha, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 139422/P, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé juge audit Tribunal ;
Article 54 : Monsieur Zakari Djado Bachir, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161113/H, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Article 55 : Monsieur Mahamadou Abdourahmane Housseini, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161126/N nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Article 56 : Monsieur Mamane Yaro Arma Yaou, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 130070/C, précédemment juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance de Maradi, est nommé en cette même qualité au 1er cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Nany Soli Aboubacar Sidikou appelé à d’autres fonctions ;
POLE JUDICIAIRE SPECIALISE EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME ET LA CRIMINALITE TRANSNATIONALE ORGANISEE
Article 57 : Monsieur Maman Aminou Amadou Koundy est nommé président du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée, cumulativement avec ses fonctions de président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Article 58 : Monsieur Abdou Malam Moussa est nommé membre et président de la chambre correctionnelle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée, cumulativement avec ses fonctions de 1er vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Article 59 : Monsieur Adji Adam est nommé juge d’instruction au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée, cumulativement avec ses fonctions de juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Salaou Youssouf appelé à d’autres fonctions ;
Article 60 : Monsieur Ali Issa Djibo est nommé juge d’instruction au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisé, cumulativement avec ses fonctions de juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Souleymane Abdoulaye appelé à d’autres fonctions ;
Article 61 : Monsieur Maman Yaro Arma Yaou est nommé juge des mineurs au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée, cumulativement avec ses fonctions de juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Seyni Issoufou Yacouba appelé à d’autres fonctions ;
Article 62 : Monsieur Doubou Yahaya est nommé juge à la chambre correctionnelle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée, cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Nouhou Aboubacar appelé à d’autres fonctions ;
Article 63 : Monsieur Seyni Issoufou Yacouba est nommé juge à la chambre correctionnelle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée, cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Mahamadou Koné Soumaila appelé à d’autres fonctions ;
Article 64 : Monsieur Ousmane Abdoua Kabo est nommé juge à la chambre correctionnelle du Pôle Judiciaire Spécialisé en matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée, cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Ousmane Amadou Timbo appelé à d’autres fonctions ;
POLE JUDICIAIRE SPECIALISE EN MATIERE ECONOMIQUE ET FINANCIERE
Article 65 : Monsieur Maman Aminou Amadou Koundy est nommé président du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, cumulativement avec ses fonctions de Président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey en remplacement de Monsieur Amadou Djirmey Ibrahim appelé à d’autres fonctions ;
Article 66 : Monsieur Ibrahim Aboubacar est nommé membre et président de la chambre correctionnelle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, cumulativement avec ses fonctions de 2ème vice-président du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Article 67 : Monsieur Aboubacar Assoumana est nommé juge d’instruction au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, cumulativement avec ses fonctions de juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Illiassou Mahamadou appelé à d’autres fonctions ;
Article 68 : Monsieur Daouda Hamadou est nommé juge d’instruction au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, cumulativement avec ses fonctions de juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Grégoire François Eric Ahmed appelé à d’autres fonctions ;
Article 69 : Monsieur Amadou Djibo Souley est nommé juge à la chambre correctionnelle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Monsieur Salifou Ali appelé à d’autres fonctions ;
Article 70 : Monsieur Ahmad Mohamed, est nommé juge à la chambre correctionnelle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey ;
Article 71 : Madame Rahina Salissou est nommée juge à la chambre correctionnelle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en remplacement de Madame Oumou-Lahérou Cheffou appelée à d’autres fonctions ;
Article 72: Monsieur Madi Abbo Moustapha est nommé juge à la chambre correctionnelle du Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, cumulativement avec ses fonctions de juge au Tribunal, en remplacement de Monsieur Chaibou Issa appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL DE COMMERCE DE NIAMEY
Article 73 : Monsieur Rabiou Adamou magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 79296/K, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, est nommé président du Tribunal de Commerce, en remplacement de Monsieur Zakariyaou Seibou Daouda appelé à d’autres fonctions ;
Article 74 : Monsieur Adamou Abdou Adam, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79389/R, précédemment en service à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice, est nommé vice-président du Tribunal de Commerce, en remplacement de Madame Dougbé Fatoumata Daddy appelée à d’autres fonctions;
TRIBUNAL MILITAIRE
Article 75: Monsieur Ibro Aboubacar, magistrat du 2ème grade 4ème échelon matricule 74265/J conseiller à la Cour d’Appel de Niamey est nommé président de contrôle du Tribunal Militaire ;
Article 76 : Monsieur Manirou Maman, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 77189/P, conseiller à la Cour de Niamey est nommé membre de la chambre de contrôle du Tribunal Militaire ;
TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY I
Article 77 : Madame Yahaya née Issaka Yacouba Hamsatou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, nouvellement intégrée, matricule 161115/K, est nommée juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I poste vacant ;
TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY II
Article 78 : Madame Assoumane née Mamoudou Sadou Fatouma, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80462/X, précédemment présidente du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV, est nommée en cette même qualité au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II, en remplacement de Monsieur Sombeyzé Saley Seydou appelé à d’autres fonctions ;
Article 79 : Monsieur Kombi Arhidjo Adamou, Magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 117 081/G, précédemment juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Diffa, est nommée en cette même qualité au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II ;
Article 80 : Monsieur Issaka Chipkaou Amadou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, nouvellement intégré, matricule 161123/K, est nommé juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II poste vacant ;
TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY III
Article 81 : Monsieur Zabeirou Moussa, magistrat du 3ème grade 1er échelon matricule 161135/P, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey III poste vacant ;
TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY IV
Article 82 : Monsieur Gonda Moutari Mahamane, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 100368/V, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Tillabéry est nommé président du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV, en remplacement de Madame Assoumana née Mamoudou Sadou Fatouma, appelée à d’autres fonctions;
Article 83 : Madame Saidou Saibou Rahamatou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161138/T, nouvellement intégrée est nommée juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV, poste vacant ;
TRIBUNAL D’ARRONDISSEMENT COMMUNAL NIAMEY V
Article 84 : Monsieur Mahaman Yaou Nassirou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161131/K, nouvellement intégré est nommé juge au Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V, poste vacant ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE DOSSO
Article 85 : Monsieur Laouali Sani, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117079/N, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de N’Guigmi, est nommé juge d’instruction du 2ème cabinet du Tribunal de Grande Instance de Dosso, en remplacement de Monsieur Saadou Issoufou, appelé à d’autres fonctions ;
Article 86 : Monsieur Kassoum Ibinou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 100373/S précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Konni est nommé en cette même qualité au Tribunal de Grande Instance de Dosso, poste vacant ;
Article 87 : Madame Mahaman Nana Fatchima, magistrat du 3ème grade 1er échelon, nouvellement intégrée, matricule 161116/L, est nommée juge au Tribunal de Grande Instance de Dosso, en remplacement de Madame Salissou Rahina, appelée à d’autres fonctions ;
Article 88 : Monsieur Garba Ousseini Aboubacar, magistrat du 3ème grade 1er échelon, nouvellement intégré, matricule 161117/M est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Dosso, poste vacant;
Article 89 : Monsieur Sékou Doumbia Alhassane, magistrat du 3ème grade 1er échelon, nouvellement intégré, matricule 161118/N est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Dosso, poste vacant;
TRIBUNAL D’INSTANCE DE DOGONDOUTCHI
Article 90 : Monsieur Boubacar Oumarou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79315/W, précédemment juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé président du Tribunal d’Instance de Dogondoutchi, en remplacement de Monsieur Salissou Tijani, appelé à d’autres fonctions ;
Article 91: Monsieur Maman Laminou, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117061/C précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Torodi, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Dogondoutchi, en remplacement de Monsieur Ibrahim Chaibou appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL D’INSTANCE DE FALMEY
Article 92 : Monsieur Abdoulaye Souleymane, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80478/S, précédemment juge d’instruction au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée est nommé président du Tribunal d’Instance de Falmey, en remplacement de Monsieur Yacouba Mohamed appelé à d’autres fonctions ;
Article 93 : Monsieur Idrissa Koulley Aboubacar, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 139441/T, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Arlit est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Falmey, en remplacement de Monsieur Abdou Salifou Mourtala, appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL D’INSTANCE DE GAYA
Article 94 : Monsieur Nouhou Aboubacar, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97966/B, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé président du Tribunal d’Instance de Gaya, en remplacement de Monsieur Ibrahim Hamidou Karami, appelé à d’autres fonctions ;
Article 95 : Monsieur Tassiou Issaka, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 117070/D, précédemment juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance de Tillabéri, est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de Gaya, en remplacement de Monsieur Adji Adam, appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL D’INSTANCE DE LOGA
Article 96 : Monsieur Mahamadou Koné Soumaila, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97970/X, précédemment juge au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée est nommé président du Tribunal d’Instance de Loga, en remplacement de Monsieur Aboubacar Assoumana, appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE TILLABERY
Article 97 : Monsieur Abdourahmane Almou Gondah, magistrat du 3ème grade 5èmeéchelon, matricule 148481/K, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance deTillabéry est nommé juge des mineurs audit tribunal, en remplacement de Monsieur Tassiou Issaka appelé à d’autres fonctions ;
Article 98 : Monsieur Adamou TogaBoubakari, magistrat du 3ème grade 1er échelon, nouvellement intégré, matricule 161148/V, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Tillabéry, poste vacant ;
Article 99 : Madame Abdourahmane née Nafissa Youssouf Wassididen, magistrat du 3èmegrade 1er échelon, nouvellement intégrée, matricule 161149/W, est nommée juge au Tribunal de Grande Instance de Tillabéry, poste vacant ;
Article 100 : Monsieur Sayabou Dan Djibo Mamane Nourou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, nouvellement intégré, matricule 161153/S, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Tillabéry, poste vacant ;
TRIBUNAL D’INSTANCE DE KOLLO
Article 101 : Monsieur Abdou Moussa Djibril, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97814/J, précédemment juge d’instruction du 1er cabinet au Tribunal de Grande Instance d’Agadez, est nommé président du Tribunal d’Instance de Kollo, en remplacement de Monsieur Yacouba Issaka, appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL D’INSTANCE DE TERA
Article102 : Monsieur Souley Abou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97958/B, précédemment juge d’instruction du 5ème cabinet au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé président du Tribunal d’Instance de Téra, en remplacement de Monsieur Illa El Hadj Ibrahim, appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL D’INSTANCE DE TORODI
Article 103: Monsieur Illiassou Mahamadou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79418/D, précédemment juge d’instruction au Pôle Judiciaire Spécialisé en Matière Economique et Financière, est nommé président du Tribunal d’Instance de Torodi, en remplacement de Monsieur Amadou Djibo Souley appelé à d’autres fonctions ;
Article 104 : Monsieur Abdou Salifou Mourtala, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 130074/G, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Falmey, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Torodi en remplacement de Monsieur Maman Laminou appelé à d’autres fonctions ;
COUR D’APPEL DE TAHOUA
Article 105 : Monsieur Ibbo Lasseini, magistrat du 1er grade 2ème échelon, matricule 71130/S, précédemment président de la Cour d’Appel de Zinder, est nommé en cette même qualité à la Cour d’Appel de Tahoua, en remplacement de Monsieur Kalla Garba appelé à d’autres fonctions;
Article 106 : Monsieur Douma Hamidou Moussa, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 72556/D, précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua poste vacant ;
Article 107 : Monsieur Sadou Djibo Karidjo, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79302/R, précédemment procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Konni, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua, poste vacant ;
Article 108 : Monsieur Mohamed Moussa Diadendi, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79391/J précédemment président du Tribunal de Grande Instance d’Arlit, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua, poste vacant ;
Article 109 : Monsieur Sombeyzé Saley Seydou, matricule du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79304/T, précédemment président du Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey II, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Tahoua, poste vacant ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE TAHOUA
Article 110 : Monsieur Lawali Yacouba Maman Bachir, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 97827/P, précédemment président du Tribunal d’Instance de Bilma, est nommé vice-président du Tribunal de Grande Instance de Tahoua, en remplacement de Monsieur Ibrahim Mahamadou, appelé à d’autres fonctions ;
Article 111 : Monsieur Mahamadou Bello Mahamadou Boubacar, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, précédemment juge d’instance du Tribunal d’Instance de Bilma, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Tahoua, poste vacant;
Article 112 : Monsieur Magawata Sara Abdoul Karim, magistrat du 3ème grade 1er échelon, nouvellement intégré, matricule 161124/L, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Tahoua, poste vacant ;
Article 113 : Monsieur Alou Beidou Djamilou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 61128/R, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Tahoua, poste vacant ;
Article 114: Monsieur Adamou Moussa Laouali, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161132/L, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Tahoua, poste vacant;
TRIBUNAL D’INSTANCE DE BOUZA
Article 115 : Monsieur Garba Chaibou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97820/G, précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice, est nommé président du Tribunal d’Instance de Bouza, en remplacement de Monsieur Adam Daouda, appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL D’INSTANCE DE KEITA
Article 116 : Monsieur Yacouba Mohamed, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 97832/L, précédemment président du Tribunal d’Instance de Falmey, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Keita, en remplacement de Monsieur Issaka Mahamadou, appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE KONNI
Article 117 : Monsieur Maman Hamidine Abou, magistrat du 2ème grade 3ème échelon, matricule 78309/P, de retour de détachement est nommé président du Tribunal de Grande Instance de Konni, en remplacement de Monsieur Mahamadou Aboubacar, appelé à d’autres fonctions ;
Article 118 : Monsieur Mansour Ado Serkin Faoua, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148482/L, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Konni, est nommé juge audit Tribunal, en remplacement de Monsieur Ibinou Kassoum, appelé à d’autres fonctions ;
Article 119 : Monsieur Hamadou Hamani Hantarou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161129/S, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Konni, poste vacant ;
Article 120 : Monsieur Ango Gozi Abdoulaye, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161137/S, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Konni, poste vacant ;
Article 121 : Monsieur Habou Alhassane Ahmed, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161150/N, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Konni, poste vacant;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE D’AGADEZ
Article 122 : Monsieur Zakari Yaou Mahamadou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97822/J, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé vice-président du Tribunal de Grande Instance d’Agadez, en remplacement de Monsieur Djibo Garba, appelé à d’autres fonctions ;
Article 123 : Monsieur Tankari Dambo Yahaya, magistrat du 3ème grade 5ème échelon, matricule 117085/L, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Agadez, est nommé juge d’instruction du 1er cabinet audit Tribunal en remplacement de Monsieur Abdou Moussa Djibril, appelé à d’autres fonctions ;
Article 124 : Monsieur Soumana Hassane Ahmadou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161125/M, nouvellement intégré est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Agadez, poste vacant ;
Article 125 : Monsieur Alio Zakou Abdou Razak, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161130/J, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Agadez, poste vacant ;
Article 126 : Monsieur Issoufou Sallah Diallo Moustapha, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161133/M, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Agadez, poste vacant ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE D’ARLIT
Article 127 : El Hadji Amadou Barhame, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79413/Y, précédemment procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Tillabéry, est nommé président Tribunal de Grande Instance d’Arlit en remplacement de Monsieur Mohamed Moussa Diadiendi, appelé à d’autres fonctions ;
Article128 : El hadji Attaher Abdou Mahamadou Salissou, magistrat du 3ème grade 1er échelon matricule 161143/P, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Arlit, poste vacant;
Article 129 : Monsieur Noma Mahamadou Inoussa, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161146/T, nouvellement intégré est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Arlit, poste vacant ;
Article 130 : Monsieur Saidou Sahabi, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161161/S, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance d’Arlit, poste vacant ;
TRIBUNAL D’INSTANCE DE BILMA
Article 131 : Monsieur Ibrahim Hamidou Karami, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97962/X, précédemment président du Tribunal d’Instance de Gaya, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Bilma, en remplacement de Monsieur Maman Lawali Yacouba Bachir, appelé à d’autres fonctions ;
Article 132 : Monsieur Chitou Sanda Lawali, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 130066/G, précédemment juge d’instance au Tribunal d’Instance de Mainé Soroa, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Bilma, en remplacement de Monsieur Mahamadou Bello Mahamadou Boubacar, appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL D’INSTANCE D’IFEROUANE
Article 133 : Monsieur Aboubacar Bouda Saddi, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148477/P, précédemment substitut du procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V, est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance d’Iférouane, en remplacement de Monsieur Ali Issa Djibo, appelé à d’autres fonctions;
COUR D’APPEL DE ZINDER
Article 134 : Monsieur Maiga Sahibou Alzouma, magistrat du 1er grade 2ème échelon, matricule 71128/Y, précédemment procureur général près la Cour d’Appel de Niamey, est nommé président de la Cour d’Appel de Zinder, en remplacement de Monsieur IbboLasseini, appelé à d’autres fonctions ;
Article 135 : Monsieur Ousmane Soulémane, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 74260/D, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, est nommé vice-président de la Cour d’Appel de Zinder, en remplacement de Monsieur Abdoul Moumouni Hamidou, appelé à d’autres fonctions;
Article 136 : Monsieur Alhassane Hamadou, magistrat du 2ème grade 4ème échelon, matricule 77181/F, précédemment à l’Administration Centrale du Ministère de la Justice, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Zinder, poste vacant ;
Article 137 : Monsieur Offen Harouna Mounkaila, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 78307/M, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Niamey, est nommé en cette même qualité à la Cour d’Appel de Zinder poste vacant ;
Article 138 : Monsieur Seyni Saidou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79303/S, précédemment procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Agadez, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Zinder, poste vacant ;
Article 139 : Monsieur Adamou Maiga Mahaman Sani, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79398/S, précédemment président du Tribunal d’Instance de Mirriah, est nommé conseiller à la Cour d’Appel de Zinder, poste vacant ;
TRIBUNAL DE GRANCE INSTANCE DE ZINDER
Article 140 : Monsieur Mamadou Niandou Boubacar, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79390/H, précédemment conseiller à la Cour d’Appel de Zinder est nommé président du Tribunal de Grande Instance de Zinder, en remplacement de Monsieur Ibrahim Aboubacar, appelé à d’autres fonctions ;
Article 141 : Monsieur Garba Djibo, magistrat du 2ème grade 2èmeéchelon, matricule 79414/Z, précédemment vice-président du Tribunal de Grande Instance d’Agadez, est nommé en cette même qualité au Tribunal de Grande Instance de Zinder, en remplacement de Monsieur Tounao Moussa, appelé à d’autres fonctions ;
Article142 : Monsieur Soumana Zakari Abdou, magistrat du 3ème grade 4ème échelon matricule 139428/W, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Maradi est nommé en cette même qualité au Tribunal de Grande Instance de Zinder, en remplacement de Monsieur Amadou Moustapha Mohamed, appelé à d’autres fonctions ;
Article 143 : Monsieur Tabaraou Lawali, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 139425/T, précédemment juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance de Diffa, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Zinder, poste vacant ;
Article 144 : Monsieur Kané Nabara Issa, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148488/T, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Zinder, est nommé juge au tribunal audit Tribunal, poste vacant ;
Article 145 : Monsieur Agali Agouzoum Almoustapha, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161122/J, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Zinder, poste vacant ;
Article 146 : Monsieur Soumana Boubacar Moustapha, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161151/P, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Zinder, poste vacant ;
Article 147 : Monsieur Amadou Hamani Zakari, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161157/W, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Zinder, poste vacant;
TRIBUNAL D’INSTANCE DE MIRRIAH
Article 148 : Monsieur Yacouba Issaka magistrat du 2ème grade 2ème échelon matricule 79419/E précédemment président du Tribunal d’Instance de Kollo, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Mirriah, en remplacement de Monsieur Adamou Maiga Mahaman Sani, appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL D’INSTANCE DE TANOUT
Article 149 :Monsieur Yérima Bako Djibo Moussa, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80470/X, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Maradi, est nommé président du Tribunal d’Instance de Tanout, en remplacement de Monsieur Maman Makada Amadou, appelé à d’autres fonctions;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE DIFFA
Article 150 : Monsieur Habibou Mahamane, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 79411/W, précédemment vice-président du Tribunal de Grande Instance de Diffa, est nommé président dudit Tribunal, en remplacement de Monsieur Daouda Mamane, appelé à d’autres fonctions;
Article 151 : Monsieur Idi Ibrahim, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97830/J, précédemment président du Tribunal d’Instance de Madarounfa, est nommé vice-président du Tribunal de Grande Instance de Diffa, en remplacement de Monsieur Habibou Mahamane, appelé à d’autres fonctions ;
Article152: Monsieur Soba Lalé Nassirou, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148 478/R, précédemment substitut du procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey IV, est nommé juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Diffa, en remplacement de Monsieur Kombi Arhidjo Adamou appelé, à d’autres fonctions ;
Article 153 : Monsieur Alfari Abdourahamane magistrat du 3ème grade 2ème échelon, précédemment substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Diffa, est nommé juge des mineurs audit Tribunal;
Article 154 : Monsieur Salou Harouna Niandou, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161120/G, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Diffa, poste vacant ;
Article 155 : Monsieur Saibou Gabey Abdoul Aziz, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161142/N, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Diffa, poste vacant ;
Article 156 : Monsieur HalidouSeyni Hassane, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161155/U, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Diffa, poste vacant ;
TRIBUNAL D’INSTANCE DE MAINE SOROA
Article 157 : Monsieur Issoufou Saadou, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 74931/D, précédemment juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Dosso, est nommé président du Tribunal d’Instance de Mainé Soroa, en remplacement de Monsieur Moussa Idrissa, appelé à d’autres fonctions ;
Article 158: Monsieur Abdou Nassirou, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, précédemment substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est nommé juge d’instance au Tribunal d’Instance de MainéSoroa, en remplacement de Monsieur Chitou Laouali Sanda, appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL D’INSTANCE DE N’GUIGMI
Article 159 : Monsieur Ali Moussa Nouhoum, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 80477/E, précédemment président du Tribunal d’instance de N’Gourti, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de N’Guigmi, en remplacement de Monsieur Abdourahamane Dicko appelé, à d’autres fonctions ;
Article 160 : Monsieur Soba MahamanLaouali magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 139440/Z, précédemment juge d’instance du Tribunal d’Instance de N’Gourti, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de N’Guigmi, en remplacement de Monsieur Laouali Sani, appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE MARADI
Article 161 : Monsieur Garba Issa, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 139435/V, précédemment substitut du procureur dela République près le Tribunal de Grande Instance de Maradi, est nommé juge audit Tribunal, poste vacant ;
Article 162 : Monsieur Biga Alagotèye Soumana, magistrat du 3ème grade 2ème échelon, matricule 148476/N, précédemment substitut du procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey V, est nommé juge des mineurs au Tribunal de Grande Instance de Maradi, en remplacement de Monsieur Maman Yaro Arma Yaou, appelé à d’autres fonctions ;
Article 163 : Monsieur Amadou Moustapha Mohamed, magistrat du 3ème grade 4ème échelon, matricule 130063/D, précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Zinder, est nommé en cette même qualité au Tribunal de Grande Instance de Maradi, en remplacement de Monsieur Soumana Zakari Abdou, appelé à d’autres fonctions ;
Article 164: Monsieur Abdou Abdoul Kader, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161114/J, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Maradi, poste vacant ;
Article 165 : Monsieur Issilkan Bouzangari Ibrahim, magistrat du 3ème grade 1er échelon, matricule 161121/H, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Maradi, poste vacant ;
Article 166 : Monsieur Maouli Amadou Mahaman Manirou, magistrat du 3èmegrade 1er échelon, matricule 161136/R, nouvellement intégré, est nommé juge au Tribunal de Grande Instance de Maradi, poste vacant;
TRIBUNAL D’INSTANCE D’AGUIE
Article 167: Monsieur Maharou Ado Mamadou Moustapha, magistrat du 3ème grade 3ème échelon, matricule 148475/M, précédemment substitut du procureur délégué près le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey I, est nommé juge d’instance du Tribunal d’Instance d’Aguié, en remplacement de Monsieur Moussa Mahamadou, appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL D’INSTANCE DE DAKORO
Article 168 : Monsieur Maman Makada Amadou, magistrat du 3ème grade 6ème échelon, matricule 97808/L, précédemment président du Tribunal d’Instance de Tanout, est nommé en cette même qualité au Tribunal d’Instance de Dakoro, en remplacement de Monsieur Seydou Amadou Harouna, appelé à d’autres fonctions ;
TRIBUNAL D’INSTANCE DE MADAROUNFA
Article 169 : Monsieur Attikou Saidou, magistrat du 2ème grade 2ème échelon, matricule 97825/M, de retour de détachement, est nommé président du Tribunal d’Instance de Madarounfa, en remplacement de Monsieur Idi Ibrahim, appelé à d’autres fonctions ;
Article 170 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.
Article171 : Le Ministre de la Justice Garde Des Sceaux est Chargé de l’application du présent décret qui est publié au Journal Officiel de la République du Niger.
29 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Lancé il y’a environ un an, les travaux de construction de la passerelle de Talladjé sur la route express tardent à finir. En effet, dans le cadre d’un avenant entre l’entreprise chargée de la réalisation de la voie express de Niamey, quelques passerelles (au moins 3) ont été prévues entre le rond-point escadrille et le rond-point Mairie 4ème arrondissement. Plus d’un an après la signature de cet avenant, la première passerelle a du mal à être terminée. Ainsi, les populations environnantes, notamment les scolaires, les personnes âgées et les femmes, qui sont plus exposés, continuent de traverser la voie express avec tous les risques.
Selon certains riverains, plusieurs accidents sont enregistrés sur cette voie express. Pourtant la construction de ces passerelles est une des promesses faites à la population des quartiers de Talladjé et de Pays-Bas. En effet, le projet de construction de la voie express n’avait pas prévu la construction des passerelles suffisantes. C’est en ce sens que les riverains de cette route, notamment les habitants des quartiers Talladjé et Pays-Bas, se sont mobilisés à travers les jeunes, soutenus par les chefs des quartiers, pour réclamer la construction de ces passerelles. La question a atteint un niveau supérieur de décision, d’où la signature d’un avenant entre le gouvernement et l’entreprise chargée de la construction de la voie express pour la réalisation de ces passerelles.
Depuis lors, les travaux de la seule passerelle trainent. Au début des travaux de cette passerelle, une délégation du ministre de l’équipement de l’époque a effectué une visite sur le lieu en mai 2020. Lors de cette visite, les responsables de l’entreprise avaient promis de terminer les travaux à temps afin de faciliter la traversée de la voie express aux riverains. A cette occasion, le ministre avait indiqué qu’après cette passerelle, d’autres passerelles sont prévues le long de cette voie express.
Certains riverains témoignent que la passerelle était terminée et les gens avaient commencé à l’emprunter quand elle a été fermée pour l’extension des passages motocyclistes. «Les travaux de cette extension sont terminés. Nous avons même commencé à traverser quand la partie supérieure de la passerelle à menacé de s’effrondrer. Depuis tous ce temps nous constatons des techniciens qui viennent faire des travaux mais jusqu’à présent elle est fermée. On ne sait pas à quand la fin des travaux. Sinon on souffre, il y’a toujours des accidents lors des traversées», a déploré un jeune taxi-moto.
Nous avons souhaité avoir l’avis des techniciens pour comprendre la nature du problème et le délai, mais personne ne répond. En attendant les riverains continuent à traverser la voie express à pied, à leur risque et péril.
Ali Maman
19 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Niamey, disposera bientôt d’une nouvelle Maison d’arrêt répondant aux standards internationaux. La surpopulation carcérale et la vétusté des locaux sont les deux éléments caractéristiques de l’actuelle Maison et souvent décriées par les organisations de défense des droits de l’Homme. Et pour cause : les documents d’étude sur la construction de la nouvelle maison d’arrêt de Niamey ont été officiellement remis, jeudi dernier, au ministre de la Justice, Garde des sceaux, M. Marou Amadou, par le Premier secrétaire de l’Ambassade des Etats Unis au Niger, M Philip Nelson en présence de M. Mark Brent, du coordonnateur Justice et sécurité de l’Ambassade et représentant du INL/USA.
La nouvelle maison d’arrêt de Niamey, qui sera construite dans le respect strict des standards internationaux d’une capacité d’accueil de 1500 places, sera érigée sur un immense nouveau site de huit (8) hectares. La question de la surpopulation carcérale tant évoquée ne sera bientôt qu’un lointain souvenir. La nouvelle maison d’arrêt remplacera ainsi l’actuelle vieille bâtisse de 70 ans pour une capacité d’accueil initiale de 350 places et qui est située en plein centre-ville de la capitale.
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La population du quartier Goudel avait menacé les chinois qui construisent le 3ème pont de Niamey dénommé Pont du Général Seyni Kountché. Les riverains et propriétaires terriens n’auraient pas été dédommagés. Il fut un moment où se sont les véhicules de la Garde nationale qui assurent la sécurité de ces chinois sur le chantier de construction de peur d’être attaquer la population de ce quartier. Il a fallu que le ministre de l’Equipement engage des pourparlers avec cette même population de Goudel. Un terrain d’entente a été trouvé. La sagesse a prévalu des deux côtés qui s’en félicitent. Ce qui prouve que les muscles n’ont jamais réglé un conflit.
03 avril 2019
Publié le 25 mars 2019
Source : Le Canard En Furie
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Le pétrole, alors que les socialistes, quelques années plus tôt, n’ont jamais cru à la véracité de l’existence des gisements commercialisables annoncés, a fini, par la continuité de l’Etat, à donner aux socialistes nigériens la chance d’assurer, les premiers, l’exploitations et la mise en vente du produit stratégique dont bénéficiait le Niger par les hargnes d’une 5ème République que le sens de la responsabilité poussait à aller au bout de leurs convictions, convainquant le partenaire chinois à s’y hasarder. On découvre aujourd’hui que la manne pouvait, par une gestion rigoureuse, changer radicalement l’image du pays et la vie des Nigériens que toute l’Afrique – et même le Benin – regarde aujourd’hui avec convoitise. Quand on voit certaines images des installations futuristes faites par les Chinois dans cette partie du pays, à Diffa, l’on ne peut pas croire qu’on est bien au Niger. Il y a quelques jours, à la mise en service de ce qui serait désormais le plus grand oléoduc d’Afrique, le Niger entrait dans le cercle privilégié des pays producteurs et exportateur du pétrole. Mais, à quel prix en est-on arrivé là ? Affairisme, corruption, clanisme. On ne compte pas les maux. On apprenait même que, par le prêt Exim Bank China, le régime d’Issoufou hypothéquait le pétrole nigérien.
Pour la construction du pipeline, dans une de nos récentes publications, nous parlions de la place que Bazoum Mohamed faisait à ses proches, ses neveux, sa belle-famille, des parents de la Libye. On n’avait alors livré que le recto de la page de la gestion de cette partie de l’exploitation du pétrole promu à l’exportation. Nous vous livrons aujourd’hui le verso afin de faire justice et dire à nos lecteurs que le camp Issoufou en avait eu également pour son compte. Quand on parcourt le document, on comprend pourquoi, le Père, sous l’ombre de l’ami devenu président, confiait le Fils pour devenir jeune ministre du pétrole. La manne ne devrait pas lui échapper car après l’avoir gérée de manière opaque patrimoniale avec l’ami Foumakoye, il y avait sans doute des choses à cacher que seul le fils pourrait mieux protéger et des choses à ne pas comprendre que seul le fils pourrait aussi laisser continuer. En effet, les choix de l’enfant de l’ancien président Issoufou qui trônait sur le pétrole nigérien, montre bien qu’il venait pour des intérêts précis que Papa lui commandait de protéger, non pas pour le pays mais pour le clan qu’il a, visiblement, pour rôle, de servir autant que possible.
Aberration…
On ne peut pas comprendre, quand on parcourt le document en notre possession, les choix ciblés faits par le Fils. En effet, pour une telle ressource qui est quand même une richesse nationale, l’idéal voudrait qu’on la partage entre tous les Nigériens de toutes les parties du pays. Tenez, on voit, naturellement Diffa d’abord, avec comme sociétés MBC, SAID, SOBATHY, GAGARAKOURE ; Zinder avec CHOUDA, CHAZALE, Abdoul Kadri et Frères, Ali Hama, MBC ; Maradi avec MIGAS, Kabirou Alpha, NAKIRI, Nassalé, Dangara Farouk Balla ; Tahoua avec Chazalé, Sarakatou Hammo, Bachir Illéla, Ibrahim Chitou, Elh. Alio Bouza, et enfin Dosso (non sans penser à Foumakoye !) avec Moussa Abarchi, Oumarou Ango, SOBRATHY, Illa Hatimi alias Illa mai Aya, Saddi Kémil et MIGAS. Voici donc le travail du fils.
La volonté de servir la clientèle politique et surtout les hommes de clan, les amis, est incontestable surtout quand on connait la proximité de certaines personnes avec l’ancien président Issoufou aux soins duquel se mettait le fils ainsi qu’il le programmait. Dans ce lot, seul MBC est de l’entourage de Bazoum, tout le reste est du voisinage du père de l’ancien ministre du pétrole. Mais, il faut observer que l’ami – Pierre Foumakoye Gado – qui construisait la fondation de la mafia dans ce ministère où il est resté dix années durant, avait aussi des gens de sa proximité qui venaient essentiellement de sa fédération régionale, notamment de Dosso, une provenance qui pourrait bien tromper sur ses choix. Par exemple, Moussa Abarchi, de Dogondoutchi, est cet homme qui a construit le bâtiment qui abrite la BSIC, décalé, un peu en face de l’Hôtel des Finances, mais plus en face du domicile officiel du maire de la ville de Niamey.
Il faut par ailleurs relever que la société MIGAS est de l’ancien ministre de l’Equipement jusqu’au soir du 26 juillet 2023, partageant la même équipe ministérielle avec le Fils du Patron, Abba, alors ministre du pétrole qui décidait de tout. Du moins jusque-là et jusqu’à ce que, pour le contrôle de l’or noir, le conflit larvé éclate entre lui et le Père, contre Bazoum pour laisser intervenir l’armée qui les départageait pour renvoyer les deux protagonistes, envoyant les deux clans aux vestiaires. Comment peut-on d’ailleurs comprendre qu’un ministre en activité ne soit dans un gouvernement que pour capter des marchés au profit de son entreprise, dévoyant l’égalité des chances en arrachant par sa position des marchés publics ? Il ne faut pas oublier, pour révéler les liens lointains avec Issoufou que ce ministre a travaillé pendant des années avec l’ancien président à la SOMAÏR où ils ont déjà commencé à se côtoyer. Comme lui, Oumarou Ango, Saddi Kémil sont des amis très proches d’Issoufou Mahamadou à qui profiteraient des amitiés et des connexions conservées pour jouer dans la mafia. Le dernier est même le propriétaire du bâtiment qui abrite l’OPVN dont on a détruit, exprès, les bureaux pourtant solides pour l’obliger à louer ailleurs pour enrichir un ami. Celuici est dit très proche d’Issoufou. On le retrouve d’ailleurs, dans un autre volet de la gestion du pétrole avec les stations d’essence connues de l’environnement Nigérien sous l’appellation de 3SK qui seraient sa propriété. Quant à Elh. Alio Bouza, Bachir Illéla, Sarakatou Hammo, ils sont tous du fief politique d’Issoufou qui sert ici la clientèle politique.
Ainsi qu’on le voit, et on comprend bien, par ces agitations dans le secteur du pétrole, chacun des deux camps, avait réussi à placer ses pions pour se donner une marge de manoeuvre dans la gestion du pétrole autour de la construction du pipeline, notamment autour de désignations comme « Construction plan de l’intrigue », « construction d’architecture », « construction électrique », « construction d’approvisionnement en eau et drainage », « camp de construction », etc.
Les hommes que le Niger a eu la malchance d’avoir à sa tête de 2011 au 25 juillet 2023, ne sont venus que pour leurs intérêts ; pour servir leurs clans, non pour servir un pays pour lequel, ils devraient se dépenser pour faire en sorte que, de manière équitable, les richesses du pays profitent à tous.
Par Ali Soumana
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L’Afrique prépare activement l’intégration des pays du continent grâce notamment à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Pour mieux préparer le monde rural nigérien à intégrer le marché économique commun, le Conseil économique, social et Culturel (CESOC) a organisé, hier à Niamey, une consultation des acteurs du développement rural et de l’environnement. Par cette démarche d’échanges et de réflexions, le CESOC cherche à identifier les attentes du monde rural et créer une synergie entre lui et les acteurs en vue d’analyser les politiques de développements qui sont mises en œuvre.
A l’ouverture de la journée de consultation, le président du Conseil économique, social et culturel (CESOC), M. Mairou Malam Ligari a déclaré que cette rencontre est une opportunité pour son institution d’identifier les forces et les faiblesses des politiques du Niger en matière de développement rural. C’est aussi une occasion pour les participants, a-t-il dit, de trouver des éléments d’articulation et des liens fonctionnels favorables à la dynamique participative indispensable à la réussite des politiques publiques. Il s’est réjoui de la bonne implication des acteurs du monde rural dans cette démarche et de leur disponibilité à persévérer.
Par cette démarche du CESOC l’institution cherche d’abord à connaitre les attentes en leur endroit afin de créer une synergie «positive» entre le Conseil et les acteurs d’une analyse impartiale des politiques de développement du pays. «C’est là un chantier de grande envergure qui nous permettra de mieux accompagner le Président de la République dans ses nobles ambitions pour notre pays», a poursuivi le premier responsable du CESOC. M. Mairou Malam Ligari a rappelé que les rencontres de consultation des acteurs étatiques et socioprofessionnels initiées par le CESOC s’inscrivent dans la droite ligne de la politique impulsée par le Chef de l’Etat. «Notre objectif final ici, est de faire de vos analyses et de vos réflexions respectives un terrain fertile à l’éclosion des solutions durables à même de tirer le Niger vers le haut», a-t-il notifié. Pour M. Ligari, il est impératif pour le CESOC que le monde rural nigérien qui est le moteur du développement du pays, soit bien préparé et fortifié pour une bonne intégration africaine, et plus singulièrement dans la Zone de libre-échange continentale (ZLECAF), en tant qu’acteur incontournable.
Souleymane Yahaya(onep)
23 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Conseil Économique Social et Culturel (CESOC) en partenariat avec le Fonds de Solidarité Africain (FSA), a organisé, hier matin à Niamey, une consultation participative sur les financements des PME et PMI au Niger. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre qui durera deux jours, a été présidé par le ministre de la Communication chargé des Relations avec les institutions, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano.
Dans son discours d’ouverture, M. Laoualy Dan Dano a rappelé que le financement des Petites et Moyennes Entreprises et Petites et Moyennes Industries figure en bonne place dans le Programme du gouvernement. C’est pourquoi, a-t-il estimé, une dynamique nouvelle doit être impulsée dans le secteur privé au regard du contexte africain et international en pleine mutation qui obligera, les entreprises à être plus compétitives. C’est ainsi que le gouvernement a mis en place des mécanismes d’appui au développement du secteur privé. Ainsi, pour favoriser un meilleur accès des PME aux marchés publics, le gouvernement a révisé récemment le Code des marchés publics. Aussi, il existe des possibilités d’accès au financement pour les PME à travers différents mécanismes de garantie mis en place par le Fonds de Solidarité Africain. «Il s’agit de permettre aux Etats et aux entreprises publiques et privées, d’une part, l’accès aux crédits destinés à financer des projets d’investissements productifs, et d’autre part, la mobilisation de l’épargne locale et extérieure notamment par des interventions en garantie sur les marchés financiers», a précisé M. Laoualy Dan Dano.
Le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions devait ajouter que, des opportunités de financement des PME existent au Niger. Néanmoins, force est de relever que les entreprises éprouvent des difficultés à accéder au financement bancaire dans des délais raisonnables quand il s’agit de traiter un marché public ou de prendre une opportunité commerciale ou industrielle. C’est pourquoi le ministre insiste pour qu’un dialogue permanent et constructif s’instaure entre les PME, les banques et les Fonds de Garantie en vue d’identifier les blocages et les réponses à leur apporter.
Pour le président du CESOC, M. Mairou Malam Ligari, cette consultation est une occasion pour les uns et les autres de connaitre les opportunités offertes par le Fonds de Solidarité Africain en matière de financement des projets. Aussi, la présente consultation est tout simplement la mise en œuvre d’une des résolutions du CESOC, consécutive aux débats qui ont suivi la présentation des experts du FSA. «En effet, il est vital pour notre économie que les banques et autres établissements financiers, passent en revue leurs politiques respectives et identifient les goulots d’étranglements aux financements. Il est tout aussi important que les fonds de garantie mis en place par différents canaux dont ceux du FSA et que certains, estiment très peu connus du public, profitent mieux aux entreprises nigériennes» a déclaré M. Mairou Malam Ligari. Le président du CESOC a, enfin, souhaité que l’issue de cette consultation doit être marquée par un engagement fort des acteurs pour un partenariat, fructueux et durable entre les banques, les PME et le fonds de Solidarité Africain (FSA).
Selon le représentant du Directeur Central chargé de la Stratégie et de l’Exploitation du Fond de Solidarité Africain, M. Amadou Abdoulaye Diallo, le FSA se positionne, depuis sa création, en tant que catalyseur des systèmes financiers de ses États membres dans un contexte de forte croissance du marché de la garantie en Afrique. Acteur du développement économique panafricain, l’Institution contribue ainsi au financement de projets d’investissement du secteur privé, non seulement ceux initiés par les grandes entreprises mais aussi et de façon particulière les projets initiés par les PME. «Si les PME étaient soutenues comme il se doit, nous aurions moins de chômeurs et surtout moins de jeunes chômeurs. Il y aurait moins et pas du tout de jeunes et de bras vigoureux, qui rejoignent les mouvements de rébellion ou les manifestations violentes qui détruisent les infrastructures, les vies humaines. Cette participation consultative va nous permettre de proposer un dispositif concret à même de générer des résultats probants», a-t-il affirmé.
Rachida Abdou Ibrahim et Omar Abdou (Stagiaires)
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La démocratie nigérienne, depuis qu’Issoufou Mahamadou est arrivé au pouvoir, vit des moments difficiles avec les brutalités qu’il lui fait subir pour imposer ses volontés et ses choix à l’espace démocratique et aux Nigériens, refusant que les lois fonctionnent et que les acteurs, dans l’équité, participent au jeu démocratique. Jamais le pays n’a connu d’élections aussi bancales que celles qu’il imposa en 2016, puis en 2021 pour s’imposer d’abord et imposer « son » candidat à son parti et aux Nigériens. Les élections qui ont consacré son poulain président « élu » sont alors les plus contestées de l’Histoire avec, on s’en souvient, des guérillas urbaines d’une rare violence qui avait agité certaines villes et notamment la capitale Niamey. En vérité, tout le monde savait pourquoi Issoufou Mahamdou pouvait s’entêter à imposer son choix : dans la peur de répondre de sa gestion, et de voir tant d’affaires scandaleuses lui revenir à la figure, il préféra la brutalité contre les principes et les bonnes manières pour agir à sa convenance au travers d’une démocratie domestiquée qu’il célèbre et vante au monde. Alors que ses adversaires, à la veille des élections de 2021, disaient à qui veut les entendre, que jamais ils n’accepteront qu’on leur vole leur victoire, on ne fut que très surpris de voir le profil bas que bien de leaders avaient affiché lorsque, comme pour faire écho au discours belliciste des leaders, une jeunesse s’empare de la rue pour crier ses colères, dénonçant ce qui, pour elle, et pour toute l’opposition, n’était pas plus qu’une usurpation du pouvoir.
Mais l’homme pour lequel on se battait, à l’étonnement général de l’opinion nationale et de ses compagnons de lutte, fit un choix que tout le monde devrait respecter car personne ne pouvait être, comme on le dit, plus royaliste que le roi. D’ailleurs, même lorsque des acteurs de l’Opposition l’ayant aidé devraient être arrêtés et incarcérés, il ne sort jamais pour dénoncer le « ciblage », si ce n’est après près d’un mois, sortant d’hibernation où, lors d’une déclaration qui se fit dans le malaise, on entend quelques hommes encore restés à ses côtés dire, qu’ils exigent la libération de x et de y, condamnant, peut-être sans conviction, des arrestations sans discernement des arrestations stratégiques. Le pouvoir n’entendit rien de sa parole de compassion tardive et peut continuer à garder en prison les gibiers qu’il a cru en devoir de payer au nom toute la coalition pour la révolte des siens, les mêmes d’ailleurs chaque fois que de tels problèmes se pose et sur lesquels l’on relève une certaine fixation maladive qui ne saurait aider à soigner les douleurs d’un pays qui va mal, pour vouloir les brutaliser, les humilier pour leur positionnement politique.
Une base déçue et démotivée…
Ceux qui ont voté pour Mahamane Ousmane et qui ont la conviction que leur vote le portait au pouvoir n’étaient que très déçus du comportement de leur champion dans un pays où ceux qui gouvernent n’ont aucun respect pour les textes de la République, et depuis les paroles doucereuses de l’homme qu’ils défendaient, tous regagnaient leur tanière, l’autre leur ayant «retirer les pieds sous le poids», déçus et ulcérés, perdant confiance et foi en la lutte qu’ils étaient prêts à engager au nom d’une démocratie brutalisée et de qui serait leur pouvoir violé. Les déceptions sont profondes et depuis combien de temps, ne pouvait-on plus voir la même ferveur autour de Mahamane Ousmane, beaucoup de gens ayant pris leurs distances avec lui et son combat juridique qu’ils savaient perdu d’avance tant que c’est cette CEDEAO moribonde qui, devrait s’en charger ?
Pour tous, ou presque, la voie choisie par le « candidat malheureux » ne donne jamais le pouvoir sous les tropiques où les lois, ne servent à rien, en tout cas la vérité, et comme un autre l’avait dit comme pour l’en avertir, pour cette opposition, si tant est qu’elle croit à son combat, elle ne peut avoir de choix que le rapport de force à imposer à ses adversaires pour être respectée et pour être entendue. Mais Ousmane, lui, voudrait croire à la force de la loi à géométrie variable et il crut qu’à la CEDEAO à laquelle il confiait son destin, et avec lui celui de la démocratie nigérienne. Il crut qu’il pouvait trouver, fort de ses preuves, des juges capables de lui donner raison, en disant le Droit, et contrarier ce que des Juges nigériens auront dit de ce différend qui oppose deux camps de l’échiquier nigérien devenus irréconciliables.
Et déjà des signes troublants qui renforcent le doute dans la démarche judicaire qui fondait pourtant la foi politique d’Ousmane…
On se rappelle que plusieurs fois, le procès a été ajourné et ce jusqu’à ce que, jouant à l’usure, Bazoum Mohamed, gouverne au-delà d’un an dans un mandat jugé mal acquis. Or, quel Juge peut, après plus d’une année de gouvernance, dénier à un président « élu » son pouvoir pour le lui arracher et appeler un candidat malheureux, à occuper un fauteuil occupé même illégalement ? La question est plus de la realpolitik que du droit. Dans quel pays et dans quelle démocratie a-t-on vu des Juges aussi courageux, même avec des preuves tangibles, remettre le pouvoir à un autre pour demander à celui qui occupe le fauteuil d’aller se chercher ailleurs, de retourner au chômage et à la jachère politique ? C’est sans doute pourquoi, refusant la lutte qui reste quand même la seule voie – et ce n’est pas qu’au Niger seul que pour se faire entendre, des acteurs politiques ou sociaux sont obligés de se battre, et malheureusement, d’occuper la rue pour forcer à les entendre et souvent à faire triompher le droit qui, faut-il le reconnaitre, dans bien de cas, ne triomphe pas que dans des palais de justice, devant des Juges. C’est la dialectique politique qui le veut ainsi. En France, en Amérique, aujourd’hui encoere, après plusieurs siècles de démocratie, se battent, souvent de la manière la plus barbare qui soit. Aucun peuple n’est plus civilisé pour faire mieux qu’un autre de la démocratie pacifique car, par essence, la démocratie se fonde sur des contrats et des acquis sociaux perpétuellement remis en cause qui ne laissent place qu’à la lutte pour acter des mutations au sein des sociétés. Et quand on ne lutte pas, on ne change rien.
Ousmane avait trop rêvé de facilité à récupérer le pouvoir, croyant que cette Cour à laquelle pourtant l’on croit peu dans l’espace CEDEAO, allait lui donner satisfaction en reconnaissant le bien fondé de sa plainte qui aurait pu être réglée, ne serait-ce que sur une seule considération, sans même tenir compte de tout le lot de preuves que son conseil pouvait verser dans le dossier pour convaincre la cour que sa victoire lui a été volée, ou arrachée, c’est selon. Pourtant c’est lui qui connait mieux que tous les hommes auxquels il avait à faire, dans un deuxième round de l’Histoire pour ne pas savoir prendre sa revanche, à moins de renter dans la combine. N’est-ce que sur la seule base que ces élections incriminées sur plusieurs aspects auraient dû être biométriques ainsi que le commandent les textes, et qu’elles ne l’ont jamais été, il y avait à détruire la régularité et la recevabilité de ces élections ? Comment peut-on alors aller demander justice au niveau d’une Cour que l’on a toujours qualifié de partialité ? Les militants de l’Opposition, après le délibéré de ce mardi matin, ne sont pas surpris outre mesure car eux n’avaient jamais cru et savaient que la CEDEAO n’existe que pour ceux qui sont au pouvoir, pas pour les peuples, pas pour des Opposants, pas pour la démocratie et donc pas pour la justice aussi. C’est peut-être Ousmane qui est déçu, lui qui croyait en sa démarche et qui pouvait depuis cette matinée se demander comment pouvait-il être regardé au sein de la coalition qui l’a soutenu et qui pourrait, avec la nouvelle donne, se demander, quel intérêt pouvait-elle avoir à suivre un homme qui est incapable de se battre pour ses idées, pour ses choix, pour ses convictions, si encore, il lui en reste encore quelques-unes à porter.
Le délibéré est donc tombé et Ousmane est tombé….
C’est, faut-il le reconnaitre, une mauvaise nouvelle pour la démocratie car cela veut dire que désormais, tant que le peuple ne saura pas se battre, l’on pourra toujours instrumentaliser, manipuler la démocratie et des élections, braquer des élections, refuser que des hommes participent à une élection, violenter les processus électoraux pour imposer des choix et ainsi domestiquer, apprivoiser la démocratie qui devient ainsi la chose d’un homme, sinon d’un clan. Le Niger, pour ainsi dire, est parti pour d’autres années difficiles.
Mais Ousmane n’a plus aucun avenir politique au Niger…
Le grand perdant, c’est Mahamane Ousmane que beaucoup de Nigériens, à tort ou à raison, pouvaient croire qu’il les a trahis, qu’il a trahi leur combat. Ils pourraient même lui dire qu’ils auraient eu tort de le soutenir. Mais il n’y a pas de remord à cette situation, car pour l’Histoire, ceux qui ont fait son choix, auront montré qu’ils pouvaient agir en toute impartialité, pour le Niger et pour le Niger seul. Tant pis qu’il ne soit pas capable d’assumer l’engagement populaire qui s’exprimait autour de lui et qui avait porté dans le pays, d’Est et Ouest, du Nord au Sud, son projet et sa vision pour le nouveau Niger dont rêvaient les Nigériens brimés par dix années de socialisme tortionnaire. Mais, l’homme perd beaucoup en crédibilité et on peut croire qu’il ne lui reste plus aucun avenir en politique, aucun autre combat politique à mener. Il doit changer de métier et déjà, il est bien qu’il soit un grand lecteur du Coran pour trouver sa place dans les mosquées, la politique ne pouvant plus lui ouvrir des portes depuis que par son choix, il se fermait une sur son destin politique.
Quel avenir reste-t-il à l’opposition ?
Aucun, diront les plus pessimistes. Surtout si cet avenir devrait être lié à celui d’Ousmane dont l’étoile politique aujourd’hui, avec l’arrêt rendu, devra s’assombrir. L’opposition ne peut plus compter, faut-il être objectif, sur un tel homme qui croit plus à des Juges peu fiables qu’à la lutte politique qui est après tout, une donne essentielle qu’on retrouve dans toutes les démocraties du monde, fussent-elles les plus vieilles et les plus enracinées. Forcément, ceux qui restent encore à l’Opposition, doivent réorienter leur lutte autour de nouveaux pôles politiques car leur avenir politique dépend plus de ce que Bazoum pourrait être capable ou non de gouverner bien afin d’éviter d’allumer de nouveaux fronts pour faire face à des frondes qui ne peuvent que le fragiliser davantage. Et il le sait. Tout est toujours possible dans ce pays des incertitudes.
Pour le républicain qu’il dit être et qui a cru qu’aller devant les tribunaux serait la bonne option pour lui et pour sa victoire, Ousmane n’a plus rien à faire qu’à se ranger, à s’assumer et à assumer son choix car il n’a aucune chance en politique de se faire entendre dans la rue.
Peut-être que Bazoum Mohamed, avec cet arrêt qui conforte son pouvoir dont il a consommé plus d’une année de gouvernance, pourrait croire qu’il a son pouvoir s’est renforcé. Il n’en est rien. Tout est encore fragile. Notre démocratie est sur des fondations fausses, fragiles. Et on voit chaque jour des colères qui montent, se fermentant par son incapacité à régler des urgences, par l’impatience d’un peuple qui attend et ne voit rien, par les scandales qui reviennent comme une malédiction sur du socialisme, et par son impuissance à y faire face pour faire justice au peuple. Le philosophe, comme pris dans un piège, tâtonne, hésite, peine à s’affirmer dans le pouvoir qui semble le noyer. Il vit l’anxiété du pouvoir et de son impuissance.
Bazoum est condamné à convaincre s’il veut survivre à son pouvoir protégé par la CEDEAO…
ISAK
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