La situation est donc très claire : il suffit de respecter cette décision collégiale », explique Ibrahim Yacouba, le ministre nigérien des Affaires étrangères.
Une question de fierté
Niamey, qui avait déjà échoué en 2011 à installer l’un des siens, Mamane Badamassi Annou, à la présidence de la Commission, a donc également écrit à Alassane Ouattara en faisant valoir cet argument et en réclamant qu’un sommet soit organisé dans les plus brefs délais afin de régler cet imbroglio.
Le Sénégal pourrait toutefois insister : alors que son candidat, Abdoulaye Bathily, n’a pu obtenir la présidence de la Commission de l’UA, Dakar n’a sans doute pas l’intention d’essuyer une nouvelle défaite.
02 mars 2017
Source : http://www.jeuneafrique.com