C’est pour toutes ces raisons et d’autres encore que la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) recommande au Gouvernement d’exiger du Gouvernement Français de reconsidérer cette classification émotionnelle préjudiciable pour le Niger et son peuple. Le cas échéant, le Gouvernement doit user de tous les moyens légaux afin d’obtenir réparation.
Par ailleurs, la CNDH lance un appel aux humanitaires pour le respect scrupuleux des itinéraires initialement convenus avec les FDS et de la réglementation régissant les déplacements des personnes dans les zones à risque.
En effet, il n’est pas rare de constater que des humanitaires prennent un itinéraire autre que celui initialement et officiellement convenu avec les autorités administratives et militaires.
Enfin, la CNDH a une pensée particulière pour l’ensemble des personnes civiles, humanitaires et administratives victimes d’enlèvement et souhaite qu’elles soient toutes retrouvées saines et sauves.

Que Dieu Bénisse le Niger Libre et Indépendant ! Amin

Fait à Niamey, le 16 Août 2020

LE PRESIDENT
Professeur Emérite KHALID IKHIRI