Politique

Depuis qu’il est arrivé au pouvoir, en avril 2021, Bazoum Mohamed n’a cessé de marteler son engagement à lutter contre la corruption. Un engagement qu’il a encore renouvelé en début d’année 2023 à l’occasion des voeux de nouvel an aux institutions et qu’il a promis de faire suivre de conséquences. De vieux dossiers sont alors déterrés et remis au goût du jour. Les mis en cause sont interpellés et envoyés illico presto en détention. Deux anciens directeurs généraux et d’autres cadres de l’administration fiscale figurent parmi les victimes de cette opération dite «mains propres». Des faits que le Président Bazoum veut comme la traduction de sa ferme volonté de passer à l’acte. Loin de rassurer les Nigériens, ces vagues d’arrestations ont plutôt semé le trouble. Elles ont, de l’avis de nombreux observateurs, le goût amer d’un tri malsain. Y at- il ceux qui sont voués à servir d’agneaux de sacrifice sur l’autel de la crédibilité à laquelle aspire le chef de l’État sur ce volet sensible de lutte contre la corruption ? Rien n’est moins sûr. Les interrogations se succèdent en tout cas et les gros dossiers tardent à faire l’objet de poursuites judiciaires. Dans le secteur de la douane où deux anciens directeurs généraux ont été placés sous mandat dépôt, l’on s’interroge sur l’équité et l’impartialité de l’opération.

Le Président Bazoum aura-t-il décidé de passer l’éponge sur les scandales f inanciers de 2011 à 2021 ?

Les Nigériens sont nombreux à être sceptiques quant à la crédibilité de cette opération mains propres. Les 10 ans d’Issoufou Mahamadou ont été ponctués de scandales financiers de grande ampleur. Il n’y a pas encore un seul qui ait connu des suites judiciaires. Le Président Bazoum aura-t-il décidé de passer l’éponge sur ces scandales ?

De l’avis d’un acteur politique de premier plan qui a requis l’anonymat, le chef de l’Etat a visiblement fait grâce aux dignitaires du parti rose de ce qu’ils ont engrangé. Son ministre des Affaires étrangères et challenger dans la conquête de la candidature du Pnds Tarayya à l’élection présidentielle est impliqué, notamment, dans l’uraniumgate, ce scandale au bout duquel certains estiment que les autorités nigériennes ont hypothéqué la production uranifère sur de longues années. Une affaire qui n’a pas encore révélé tous ses contours, la justice nigérienne n’ayant pas jusqu’ici ouvert une enquête là-dessus. Hassoumi Massoudou, on s’en souvient, a ouvert un compte bancaire à BNP Paribas, en France au nom de la Sopamin (Société de patrimoine des mines du Niger) dont il n’est ni le directeur général, ni le président du conseil d’administration. À partir de ce compte, il a procédé au transfert de 200 milliards de francs CFA à Dubaï, un paradis fiscal, au profit d’une société dénommée Optima Energy dont un des responsables a été aperçu plusieurs fois dans les couloirs de la présidence. Les Nigériens attendent toujours que justice soit rendue au nom de l’État et du peuple nigérien.

Ceux qui ont vendu, l’acheteur, les intermédiaires, les montants encaissés, les banques par lesquelles les fonds ont transité, tout est connu et publié dans les colonnes du journal Le Courrier.

Il n’y a pas que l’uraniumgate qui reste toujours non éclaircie. En 2015, pratiquement à la veille des élections générales de 2016, à la demande de l’État du Niger, le Pakistan a offert 15 000 tonnes de riz en vue de faire face à la situation alimentaire précaire des populations de Diffa, durement éprouvées par Boko Haram. Ces 15 000 tonnes ne sont jamais parvenues à destination, au Niger. Et les populations de Diffa, déplacées sur leurs propres terres, ne savent pas que leur situation, pénible soit-elle, a plutôt servi comme tremplin à des individus pour s’enrichir. Les 15 000 tonnes de riz ont été détournées et vendues à vil prix au port de Cotonou. Ceux qui ont vendu, l’acheteur, les intermédiaires, les montants encaissés, les banques par lesquelles les fonds ont transité, tout est connu et publié dans les colonnes du Courrier. Mais à ce jour, la justice n’a pas été rendue, malgré la gravité des faits. Les auteurs, dont les noms ont été connus, courent toujours, riches de leurs larcins.

L’intransigeance de l’ancien président a coûté et va coûter très cher au Niger

Quid des rails de Bolloré ? Très tôt alertés sur la violation de certains principes, notamment l’impératif de désigner un bureau d’études qui contrôlerait les investissements faits par Bolloré et le respect d’un écartement conforme aux normes actuelles, l’ancien président a fait la sourde oreille et a poursuivi le travail tel que l’entendait son ami breton. Le problème n’est pas tant ce que Bolloré a investi, mais plutôt l’imbroglio judiciaire dans lequel Issoufou Mahamadou a plongé le Niger. De fait, lorsque l’ancien président a donné l’aval à Bolloré pour ce projet, le Niger avait déjà signé, avec le Bénin et le Burkina Faso, un accord avec Getferail de l’ancien Premier ministre français, Michel Rocard. Getferail qui a d’ailleurs menacer de porter l’affaire devant la justice. Ce qui a contraint le gouvernement d’Issoufou à signer un nouvel accord dans lequel il reconnaissait à la société de Michel Rocard la paternité du projet. Ce dossier est explosif et s’il n’a pas explosé, c’est parce que le projet de Bolloré est dans l’impasse. L’État nigérien doit se préparer solidement à affronter cette échéance judiciaire dont l’ancien président, Issoufou Mahamadou, porte la responsabilité.L’intransigeance de l’ancien président a coûté et va coûter très cher au Niger

À suivre.

Laboukaye

 

Placé sous le thème « Démocratie et bonne gouvernance : l’apport des structures syndicales », le 6ème congrès statutaire du syndicat autonome du personnel de l’Assemblée Nationale (SYNAPAN) s’est tenu hier à Dosso. La cérémonie d’ouverture a été présidée par M. Fidel Boutho, directeur des ressources humaines de l’Assemblée Nationale représentant le secrétaire général de l’institution. C’était en présence du secrétaire général du gouvernorat de Dosso M. Soumana Karimou ;  de M. Ousseini Salatou, représentant le président de l’Assemblée Nationale et de nombreux invités. Ce congrès a été l’occasion pour les participants de faire le bilan moral et financier des activités du bureau, de faire des proposition de révision du statut, de dresser les perspectives pour l’année 2022-2023 et de mettre en place une nouvelle équipe.

Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture des travaux, M. Fidel Boutho, représentant le secrétaire général de l‘Assemblée Nationale, a salué la détermination des congressistes à respecter les dispositions de leurs textes fondamentaux. Les autorités parlementaires et les structures syndicales, a-t-il dit ont toujours entretenu de très bonnes relations empreintes de compréhension mutuelle. Il a de ce fait fondé l’espoir qu’avec la nouvelle équipe qui sera investie, que ce partenariat se renforce davantage dans l’intérêt de l’ensemble du personnel de l’Assemblée Nationale.

Parlant du thème de la présente rencontre, M. Fidel Boutho a indiqué que la bonne gouvernance est définie comme étant la manière dont le pouvoir est exercé pour gérer les ressources nationales, économiques et sociales consacrées au développement. La bonne gouvernance a-t-il précisé se caractérise donc par la transparence dans la gestion, l’accès à l’information, l’état de droit, la responsabilisation.

Au regard de la mission de l’Assemblée Nationale qui est de voter les lois, consentir l’impôt et contrôler l’action du gouvernement, il est important, a notifié le représentant du secrétaire général de l’Assemblée Nationale de souligner combien ce thème est important pour les travailleurs, principaux acteurs de développement du pays.

 Parlant au nom du président de l’Assemblée Nationale, M. Ousseini Salatou s’est réjoui du choix porté sur Dosso pour abriter les travaux du présent congrès. Le président de l’Assemblée Nationale a indiqué, M. Ousseini Salatou a apprécié le dialogue qui a toujours prévalu depuis un an et a souhaité que cela continue. Certes a-t-il reconnu, l’Assemblée Nationale c’est d’abord les députés mais il y a aussi ces cadres qui font les Procès-Verbaux, les auditions, les rapports. C’est pourquoi, il souhaite que ce dialogue continue afin d’offrir au peuple nigérien de bonnes lois.

Pour sa part, la secrétaire générale du syndicat autonome des agents de l’Assemblée Nationale, Mme Ayouba Balki  a rappelé l’engagement pris par le SYNAPAN lors de son 5ème congrès qui est celui d’œuvrer sans relâche à la modernisation et au rayonnement de leur structure syndicale dans l’intérêt de tous les militants. Aussi a-t-elle fait le bilan des actions réalisées au nombre desquelles l’institutionnalisation de la prime de garde à la direction de la santé  et actions sociales, la révision du statut pour une nouvelle grille salariale, l’âge de la retraite rehaussé de 60 à 62 ans et bien d’autres actions.

La secrétaire générale du BEN/SYNAPAN a saisi l’opportunité pour lancer un appel à l’ensemble du personnel de l’Assemblée Nationale à s’unir pour être encore plus fort et disponible dans la concertation et surtout de conjuguer leurs efforts pour mieux s’adonner aux actions utiles. Parlant des perspectives, Mme Ayouba Balki a indiqué qu’au cours de l’année 2022- 2023, le SYNAPAN mettra un accent particulier sur la formation syndicale des militants notamment celle des membres du bureau et les délégués syndicaux.

Auparavant dans son discours de bienvenue, le secrétaire général de gouvernorat de Dosso, M. Soumana Karimou s’est réjoui du choix porté sur la région de Dosso pour abriter ce 6ème congrès du SYNAPAN. S’agissant du thème de ce 6ème congrès du SYNAPAN, la démocratie et la bonne gouvernance, a souligné le secrétaire général du gouvernorat de Dosso, sont deux concepts clefs qui sont chers au Président de la République Mohamed Bazoum.

A l’Issue d’une journée de travaux, un nouveau bureau composé de 21 membres a été mis en place avec comme nouveau secrétaire général M. Moussa Oumarou qui a saisi l’opportunité pour exprimer toute sa reconnaissance à l’endroit de tous les participants surtout pour le consensus qui a toujours caractérisé le SYNAPAN. Il a demandé au nouveau bureau de s’armer de courage pour mener le SYNAPAN à bon port. Plusieurs résolutions, recommandations et motions de remerciements ont été adoptées par ce 6ème congrès du SYNAPAN.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

 

Les travaux de l’atelier de validation de l’avant-projet de loi modifiant la loi 2004-45 relative aux manifestations sur la voie publique, ont débuté le 28 juin dernier à Dosso. Cet atelier est organisé par la Commission Nationale des Droits Humains(CNDH) en partenariat avec le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme.  La cérémonie d’ouverture a été placée sous la présidence de la vice-présidente de la CNDH, Mme Kako Fatima en présence du secrétaire général du gouvernorat de Dosso, M. Soumana Karimoune, du représentant de la Haut-commissaire  des Nations Unies aux Droits de l’Homme, M. Omer Kebiwou Kalameu, des commissaires de la CNDH, des représentants des ministères de la justice et de l’intérieur, ainsi que de nombreux invités.

Pendant deux jours, les participants auront à enrichir le fruit des réflexions à travers des propositions constructives allant dans le sens de l’amélioration de la loi 2004-45 du 08 juin 2014 régissant les manifestations sur la voie publique. Dans le discours qu’elle a prononcé à l’ouverture des travaux, la vice-présidente de la CNDH, Mme Kako Fatima a fait une présentation de cette institution qui est une autorité administrative indépendante, émanant de la constitution du 25 novembre 2010 en son article 44 et de la loi organique 2012-44 du 24 août 2012 modifiée et complétée par la loi  N°2020-02 du 06 mai 2020 déterminant sa composition, son organisation, ses attributions et son fonctionnement.

La CNDH, a indiqué Mme Kako Fatima jouit d’une grande notoriété internationale, elle est accréditée au statut A depuis 2017 par l’Alliance Globale des Institutions Nationales des Droits de l’Homme (GANI-IR). La vice-présidente de la CNDH a ensuite expliqué les différentes étapes ayant abouti à l’élaboration de l’avant-projet de cette loi 2004-45 régissant les manifestations sur la voie publique qui sera validé au cours du présent atelier. La CNDH a souligné Mme Kako Fatima continuera d’être le cadre de concertation collective des citoyens et structures de la société civile pour la cristallisation des efforts en faveur de la promotion et la protection des droits de l’homme au Niger.

La vice-présidente de la CNDH a rassuré les participants à l’atelier que son, institution ne ménagera pas son temps pour arriver à l’aboutissement d’un document adapté aux instruments internationaux afin de combler les insuffisances et les lacunes de forme et de fond de la loi 2004-45 du 08 juin 2004 relative aux manifestations sur la voie publique. Après Dosso a précisé Mme Kako Fatima, la CNDH entreprendra un travail de plaidoyer auprès des autorités compétentes pour l’adoption du texte issu du présent atelier. La vice-présidente de la CNDH a remercié le bureau pays du HCDH et toute l’équipe qui n’ont cessé de ménager aucun effort pour leur appui inestimable à la CNDH dans le cadre de la promotion et la protection des droits humains en général et pour la tenue du présent atelier en particulier.

Le représentant de la Haut-commissaire des Nations Unies au Droits de l’homme au Niger, M. Omer Kebiwou Kalameu a indiqué que HCDH s’est donné cinq piliers principaux autour desquels se fonde son intervention au Niger à savoir l’appui aux mécanismes internationaux de droits de l’homme, l’intégration des droits de l’homme dans la paix et la sécurité, la promotion de la redevabilité pour les droits de l’homme, le renforcement de l’égalité et la lutte contre la discrimination et le renforcement de l’espace démocratique et civique. Le présent atelier a-t-il dit cadre parfaitement avec l’axe d’intervention du HCDH qui vise à protéger et à renforcer l’espace démocratique et civique afin de contribuer à la promotion et à l’ancrage de la démocratie au Niger.

Le représentant du HCDH a salué l’initiative de la CNDH d’accompagner le gouvernement afin de remplir ses engagements internationaux à travers la proposition d’un avant-projet de loi portant modification de la loi 2004-45 afin de le conformer aux instruments internationaux que le Niger a souverainement ratifié et conforter une fois de plus l’image du pays comme un modèle de démocratie dans la sous-région et en Afrique en général. M. Omer Kebiwou Kalameu a réitéré l’engagement du HCDH conformément à son mandat à soutenir cette initiative pour mettre en œuvre les recommandations de tous les mécanismes de surveillance des droits de l’homme.

Auparavant dans son discours de bienvenue, le secrétaire général du gouvernorat de Dosso M. Soumana Karimoune a remercié la Commission Nationale des Droits Humains et son partenaire le HCDH pour le choix de la ville de Dosso afin d’abriter cette rencontre d’une importance capitale dans le cadre de l’ancrage de l’Etat de droit et de la démocratie au Niger. M. Soumana Karimoune a salué la tenue de cet atelier qui vise à enrichir cette loi 2004-45 relative aux manifestations sur la voie publique.

 Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso   

La Direction Générale des Impôts (DGI) organise depuis hier, un atelier de validation du  rapport d’évaluation des dépenses fiscales au titre de l’exercice 2021. La cérémonie d’ouverture des travaux, qui dureront cinq jours, a été présidée par M. Halidou Touné, représentant le directeur général des impôts en présence des cadres centraux du Ministère des Finances et des membres du comité chargé de l’évaluation des dépenses fiscales.

Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux, M. Halidou Touné, a indiqué que la présence des participants à cette rencontre est un signe éloquent qu’ils attachent de l’intérêt à l’efficacité et à la transparence de la gestion des finances publiques. Le recours à l’intervention publique à caractère fiscale a-t-il dit s’est poursuivi ces dernières années, occasionnant un manque à gagner considérable pour le Trésor public. En effet a-t-il rappelé, à côté de sa fonction financière consistant à fournir à l’état les ressources budgétaires nécessaires à la couverture des charges publiques, l’impôt a été davantage utilisé comme un instrument de politique économique et social. 

Le représentant du directeur général des impôts devait aussi notifier que des avantages fiscaux importants ont été accordées à certaines catégories de contribuables notamment les ménages ou entreprises, les ONG et associations ou certains secteurs et sous-secteurs d’activités comme les mines, l’énergie, le transport, l’agro-alimentaire etc. Ces avantages a-t-il indiqué se présentent sous forme d’exonération, de réduction d’impôt, d’abattement de taux réduit, de déduction ou de différé de paiement d’impôt, peuvent en considération de la norme de référence retenue constituer des dépenses fiscales.

Depuis l’entrée en vigueur de la directive 01/2009 Commission de l’UEMOA portant code de transparence dans la gestion des finances publiques au sein de l’UEMOA, a souligné M. Halidou Touné, l’évaluation des dépenses fiscales est devenue une exigence pour tous les états membres dont le Niger. Au terme de cette directive transposée dans la loi interne 2014 du 7 avril 2014, la nature et le coût budgétaire d’exonération ou dérogation fiscale doit faire l’objet d’une présentation détaillée à l’occasion de l’adoption du budget annuel. Aussi a précisé M. Halidou Touné, la décision n°08 du 015 Commission de l’UEMOA du 2 juillet 2015 constitue-t- elle les modalités d’évaluation des dépenses fiscales dans les états membres.

L’évaluation des dépenses fiscales peut contribuer à identifier des axes de rationalisation des petites dépenses, ce qui permettrait d’ouvrir des perspectives d’élargissement de l’assiette fiscale et partant, l’amélioration de la mobilisation des recettes fiscales, a relevé le représentant du directeur général des impôts. Aussi a-t-il dit, elle figure parmi les meilleures pratiques en matière de gestion de la politique fiscale. C’est pourquoi, il a indiqué que le

gouvernement demeure déterminé à poursuivre sa politique de développement économique et sociale grâce à une meilleure mobilisation des recettes fiscales qui constituent l’essentiel de ses recettes budgétaires. Au regard de la qualité des participants et de leur engagement, le représentant du directeur général des impôts s’est dit convaincu que les résultats attendus de  cet atelier seront atteints.

 Mahamane Amadou  ANP-ONEP/Dosso

Placé sous le thème « Sauvegarde des cuvettes oasiennes : un impératif », le 63ème anniversaire de l’indépendance de notre pays correspondant à la 48ème édition de la fête de l’arbre a été célébré dans la simplicité à Dosso. La cérémonie présidée par le gouverneur sortant de la région Elhadj Albachir Aboubacar a été marquée par une plantation d’arbres au groupement d’écoles Tondobon communément appelée « Ecole la Tanda » qui avait été le théâtre de plusieurs incendies ces deux dernières années. Aujourd’hui cette école a bénéficié d’un mur de clôture mettant ainsi en sécurité élèves et enseignants.

Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette circonstance, le gouverneur sortant de la région de Dosso a d’abord transmis les salutations du président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, chef de l’Etat, le Général de brigade Abdourahamane Tchiani. Elhad Albachir Aboubacar a ensuite fait une présentation de la région qui couvre une superficie de 31.000 km2 qui renferme 18% des ressources forestières totales du pays réparties avec 17.204 ha de forêts classées, 197.834 de forêts protégées, 30.000 ha de rôneraie qui est d’ailleurs la pus grande de l’Afrique de l’Ouest, 306.500 ha pour la réserve partielle de faune de Dosso.

A côté de ces ressources végétales, la région de Dosso renferme aussi trois zones humides d’importance internationales classées Sites Ramsar. Il s’agit de Moyen Niger1, Moyen Niger2 et la zone des Dallols. Ce potentiel productif apporte une contribution substantielle aux revenus des communautés locales qui malheureusement est confronté à un phénomène préoccupant de dégradation.

Dans le cadre de la campagne de reboisement 2023, il a été enregistré la production de 927.078 plants forestiers, la plantation de 7.294 ha en bloc, la plantation de 546 km linéaire, les semis directs de noix de rôniers sur 117ha, la récupération de 9543 ha de terres dégradées, l’ouverture de 2.349 km de bandes pare-feu, la lutte contre les plantes envahissantes terrestres sur 1298 ha de terres infestées, la lutte contre les plantes envahissantes aquatiques sur 36 ha de plans d’eau infestés, la production piscicole de 675 tonnes de poissons, la régénération naturelle assistée sur 113.078 ha ainsi que l’ensemencement des sites pastoraux restaurés en herbacées sur 1.143ha. A cela s’ajoute la création d’emplois temporaires et le renforcement de la résilience de nos populations à l’insécurité alimentaire.

Le gouverneur sortant de la région de Dosso a saisi l’opportunité pour appeler la population de la région à la tolérance et au renforcement des liens de fraternité, de solidarité et de cohésion sociale. Il a invité hommes, femmes et enfants de la région de Dosso à planter des arbres dans les champs, les villes, les villages et à s’engager dans les actions en faveur de la gestion durable de l’environnement.

Auparavant, le maire de la commune urbaine de Dosso M. Abdou Madougou s’est réjoui du choix de sa commune pour célébrer la fête de l’arbre. S’adressant aux enseignants de l’établissement, le maire de la commune urbaine de Dosso a relevé le défi qui leur a été lancé en entretenant les arbres qui viennent d’être plantés.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

Source : https://www.lesahel.org

A l’instar des autres régions du pays, Dosso a célébré le vendredi denier, la journée de l’enfant africain. Une occasion pour se rappeler de la répression sanglante des manifestations estudiantines de 1976 à Soweto en Afrique du sud par le régime de l’apartheid. Le thème retenu cette année est « l’agenda 30-20 pour un développement durable en faveur des enfants en Afrique : accélérons la protection, la responsabilisation et l’égalité des chances». Les manifestations commémoratives de cette journée se sont déroulées au groupement d’écoles Tondobon sous la présidence du gouverneur de la région Elhadj Moussa Ousmane en présence des autorités administratives, des cadres techniques et de nombreux invités.

Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette circonstance, le gouverneur de la région de Dosso Elhadj Moussa Ousmane a indiqué que la célébration de cette journée ne constitue pas seulement une occasion de festivité mais aussi celle de réflexion sur la situation des enfants et pour mener des actions de plaidoyer et de sensibilisation en faveur du bien-être des enfants. Parlant du thème, le gouverneur a souligné qu’il cadre parfaitement avec le programme de la renaissance acte II et les objectifs pour le développement durable (ODD) que le Niger a adopté le 25 septembre 2015 et lancé officiellement la mise en œuvre le 28 juin 2016. Le gouverneur de la région de Dosso a rappelé que la protection des enfants contre toutes les formes de violence est intégrée dans les 17 objectifs pour le développement durables en allant de l’égalité de sexe jusqu’à la protection contre l’exploitation économique. Ce qui a-t-il précisé démontre la volonté et l’engagement politique clairement exprimés par les autorités de la 7ème République au plus haut niveau.

Les membres de la commission administrative de la CENI, pour le compte de la région de Dosso ont été installés le mardi 24 septembre dernier par une mission de la CENI. Ils suivent également une formation qui porte sur un certain nombre de thématiques comme la présentation du code électoral et de l’arrêté portant composition, organisation et fonctionnement de la commission administrative ; le mode opératoire de l’enrôlement biométrique au niveau de la 1ère zone : les échanges sur l’aménagement des Centres d’enrôlement des votes ; la gestion du matériel d’enrôlement biométrique et la mise en place des brigades.

A la fin des travaux, il est attendu principalement que les commissions administratives de la 1ère zone d’enrôlement sont installées et opérationnelles durant toute la période d’enrôlement, que le mode opératoire de l’enrôlement biométrique soit affiné à partir des travaux et informations fournies par les commissions administratives, que les Centres d’enrôlement des votes soient aménagées et appropriés pour l’enrôlement des pétitionnaires au niveau de toutes les communes et enfin que la mise en place du personnel et du matériel soit garantie et l’enrôlement des pétitionnaires soit correctement mené.

La cérémonie d’installation des membres de ces Commissions administratives a été présidée par le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso, M. Assoumana Amadou en présence des autorités administratives et coutumières, des cadres administratifs, des représentants des partis politiques et des associations socio professionnelles. Dans le discours qu’il a prononcé à cette circonstance, le secrétaire général du gouvernorat de Dosso a remercié et félicité le président de la CENI et tous les autres responsables de cette importante institution pour le choix de Dosso en vue du lancement de cette activité. M. Assoumana Amadou a rappelé au passage les attributions et le fonctionnement des commissions administratives.

Selon des sources crédibles, c'est le summum de la honte qui s'était produit, récemment, entre des responsables communaux des partis ANDP et PNDS. Nos sources nous apprennent que, des responsables locaux de ces deux partis ont failli passer aux poings. L'affaire s'était déroulée, indiquent nos sources, pendant le dernier passage de Issoufou Mahamadou à Dosso, à l'occasion du lancement des travaux de réhabilitation de la route Dosso- Bela. La cause des disputes entre les responsables locaux du PNDS et de l'ANDP serait liée à l'accueil du président Issoufou. Du reste, les responsables du parti PNDS de Dosso auraient catégoriquement empêché aux militants de l'ANDP d'exhiber les couleurs de leur parti. Une humiliation qui a provoqué la colère dans les rangs des militants du parti Zaman- Lahiya.

Depuis que Moussa Barazé a décidé de briguer la magistrature suprême, les militants de son parti sont victimes d'un dédain inexplicable et sont systématiquement humiliés par des responsables du PNDS qui semblent ne pas gober et accepter que l'ANDP s'affranchisse.

D'ailleurs, pour beaucoup d'observateurs politiques, Pierre Foumakoye Gado et ses affidés de la commune de Dosso se croient avoir le droit sur tous les autres citoyens de la commune. Ils se comportent en princes des pays du Golfe. Ce qui expliquerait, aux dires de certains de ses camarades, les placements des capitaux dans l'immobilier et l'achat des consciences faibles. En plus, selon les mêmes sources, après les cérémonies du lancement des travaux, Pierre Foumakoye aurait invité Issoufou Mahamadou à déjeuner dans son ''palais''. Le pétrole se vend bien au Niger et rapporte vraiment gros à certains, au point où ils se croient tout permis.

 

Les travaux de la deuxième session ordinaire du Conseil Régional de Dosso au titre de l’année 2022 ont débuté le 18 juillet dernier au siège du conseil. Plusieurs sujets de l’heure sont au centre de cette session, parmi lesquels la présentation à mi-parcours du budget 2022, la situation de la campagne agricole. Il est aussi question du rôle et responsabilités de l’élu régional ainsi que l’état d’avancement dans le processus d’élaboration du PDR, le contenu du SAF ainsi que l’état de sa mise en œuvre.

Cette session qui s’ouvre au moment où l’hivernage s’est globalement installé dans la région de Dosso a été l’occasion pour le président du Conseil Régional de Dosso, M. Maman Tourba de louer les efforts des braves paysans tout en leur souhaitant une campagne agricole féconde. Le président du Conseil Régional de Dosso a rappelé à cet effet les appuis des partenaires tant dans la pratique de l’agriculture sous pluies que dans l’irrigation afin de rendre notre système agricole plus moderne, dynamique, prospère et résilient au climat.

L’agriculture et l’élevage a indiqué le président du Conseil Régional de Dosso restent incontestablement les deux piliers de l’économie de la région de Dosso en l’absence des ressources minières déclarées. Cela signifie, a précisé M. Maman Tourba que tous les efforts doivent être concentrés autour de ces secteurs d’activités pour assurer le bien-être des populations.   

Parlant du Schéma d’Aménagement Foncier de Dosso, le président du Conseil Régional a souligné que la mise en œuvre de cet outil de planification qui a été soigneusement élaboré de façon inclusive avec toutes les parties prenantes permettra d’accomplir la vision du Plan de Développement Régional qui est celle « d’une région moderne, prospère, bien gouvernée , forte de sa diversité culturelle qui assure la satisfaction des besoins de sa population citoyenne et solidaire dans un contexte apaisé avec une économie dynamique, diversifiée, compétitive, durable et harmonieusement intégrée ».    

Cela a expliqué M. Maman Tourba est possible et déjà les bases ont été posées avec la décision des 44 collectivités territoriales de la région de contribuer à hauteur de 2% chacune de son budget d’investissement au financement du SAF. Ceci a reconnu le président du Conseil Régional de Dosso est un acte salutaire qui traduit la maturité d’esprit et la volonté commune d’assurer le développement de la région.

Auparavant, le secrétaire général de la région de Dosso, M. Soumana Karimoune a félicité les conseillers régionaux de la régularité des sessions du Conseil régional qui leur permettra à temps de régler par délibérations les affaires de la région par l’initiative des mesures nécessaires pour promouvoir le développement économique , social, éducatif, sanitaire, scientifique, culturel et sportif. Le secrétaire général de la région de Dosso a donné l’assurance que le Conseil régional bénéficiera du concours de l’Etat à travers le Programme de Renaissance acte III du Président de la République, M. Mohamed Bazoum.

M. Soumana Karimoune a saisi l’opportunité pour informer le Conseil Régional que pour soutenir les populations vulnérables et leur permettre de faire face au déficit céréalier 2020-2021, l’Etat a mis à la disposition de toutes les communes depuis février 2022 un important tonnage de vivres pour la vente à prix modéré qui est aujourd’hui à sa 6ème phase et le ciblage de bénéficiaires pour la distribution gratuite a déjà commencé.

Plus de 5.000 tonnes d’aliments bétail,a indiqué le secrétaire général de la région sont en cours de vente dans la région. A cela s’ajoutent les semences améliorées distribuées au niveau de toutes les communes pour un appui au monde rural ainsi que l’acheminement prochaine de 938 tonnes d’engrais minéral au profit des centres vulnérables.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

Au terme de trois jours de travaux, l’atelier de  coaching  des acteurs clés chargés de l’élaboration du Programme de Développement Economique et Social organisé par le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat avec l’appui financier de la coopération suisse à travers le Programme d’Appui à la Gouvernance démocratique (PAGOD) mis en œuvre par le consortium GFA SWISSAID a pris fin, le mercredi dernier, à Dosso. La cérémonie de clôture a été présidée par le Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat en présence du coordonnateur du PAGOD et de nombreux invités.

Le coordonnateur du PAGOD M. Salissou Moussa s’est réjoui du partenariat avec le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat et du travail accompli. M. Salissou Moussa a saisi l’occasion pour féliciter le genre pour sa participation active aux débats. Ce programme a-t-il expliqué s’adresse aux femmes et aux jeunes, en un mot à tous les nigériens et l’idée est de contribuer à un changement positif en termes de qualité des services publics, de renforcement des capacités, de démocratie et de gouvernance. Le coordonnateur du PAGOD a souhaité que les enseignements acquis soient appliqués de manière concrète.   

Les participants se sont prononcés sur les résultats des travaux. Pour Mme Niang Habibou Malick Yasmina enseignante à l’université de Dosso, cette formation a été très utile pour les cadres régionaux ou ceux qui sont des pools techniques qui vont élaborer le PDES à venir.  Les nouveaux concepts a-t-elle souligné apporteront des changements  attendus pour aller vers un développement

durable. Le directeur du plan et des programmes au ministère du plan M. Idrissa

Harouna a quant à lui remercié le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat, les partenaires comme la coopération suisse à travers le PAGOD qui a permis d’organiser cette session de formation qui vient à point nommé parce que se situant dans le processus de formulation du Plan de Développement Economique et Social 2022-2026.

Nous sommes, a indiqué M. Idrissa Harouna, à la phase de diagnostic et le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat vient réconforter les acteurs en renforçant les capacités des acteurs clés chargés du processus de cette formulation pour renforcer leurs capacités en théorie de changement. Cette approche a-t-il précisé permettra d’écrire très succinctement le processus d’atteinte de tous les résultats auxquels nous aspirons à travers la mise en œuvre de notre PDES et par conséquent la mise en œuvre de notre stratégie durable et de croissance. Le directeur du plan et des programmes au ministère du plan a  beaucoup apprécié cette formation en ce sens qu’elle a permis aux participants de bien maîtriser avec un formateur attitré qui a su donner le meilleur de lui-même pour que les participants à l’atelier puissent maîtriser cette théorie de changement qui les aidera beaucoup dans la formulation du PDES. Des attestations de participation ont été remises aux participants.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

25 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Dosso abrite depuis hier une formation de trois jours organisée par le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat avec l’appui du Programme d’Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD). Cet atelier qui porte sur le cadre et instruments juridiques de lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance au Niger est organisé au profit des membres du réseau parlementaire pour la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et les infractions assimilées. 

La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le président du réseau parlementaire pour la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, M. Alio Namata en présence du président de la 4ème Chambre des Comptes, du premier vice président du conseil régional de Dosso, M. Ibrahim Guéro Hadi, du Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat, du représentant du PAGOD  et de nombreux invités. La formation est assurée par des membres de la Cour des Comptes, du Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat, la HALCIA et le ministère de la justice.  

Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux, le président du Réseau Parlementaire, M Alio Namata a rappelé l’engagement pris par le Président de la République le 02 avril 2021 lors de son investiture de promouvoir la bonne gouvernance à travers la lutte contre la corruption. Tout au long de son intervention, M. Alio Namata s’est longuement penché sur les effets de la corruption pour le développement du pays. « Dans les pays les plus fragiles comme les nôtre, la corruption sape les efforts visant à instaurer la stabilité et lutter contre le terrorisme et les extrémismes de toutes sortes. La mauvaise gouvernance et la corruption anéantissent en un mot la confiance entre les citoyens et l’Etat », a-t-il déclaré.

Le président du Réseau Parlementaire a alors invité les parlementaires à combattre la corruption en s’engageant individuellement et collectivement pour se dire « est-ce moi-même je n’y contribue pas réellement ». En un mot les députés doivent être les modèles et porteurs des changements que nous voulons voir se réaliser dans notre société.

Le président du réseau parlementaire a souligné que le présent atelier fait partie des activités de leur plan d’actions pour la période 2021-2026. Il a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la gouvernance démocratique au Niger et plus particulièrement de renforcer les capacités des membres du réseau parlementaire  pour la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, à comprendre leurs rôles et responsabilités dans la lutte contre la corruption pour mieux exercer leurs prérogatives parlementaires en la matière. M. Alio Namata a remercié le PAGOD pour son appui  à l’organisation du présent atelier ainsi que le

Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat, la Cour des Comptes, la HALCIA et le ministère de la justice pour avoir accepté de contribuer à la facilitation de cette importante activité. 

Le représentant du PAGOD, M. Salou Djéka a pour sa part présenté son institution dont l’objectif général est de contribuer au renforcement du processus démocratique en cours au Niger en vue de consolider la paix et la stabilité. Le PAGOD a-t-il dit est un programme de la coopération suisse au Niger mis en œuvre par son mandataire le consortium GFA-SWISSAID.

M. Salou Djéka a invité les membres du réseau à profiter au maximum des diverses compétences réunies dans le domaine de leur réseau pour renforcer leurs connaissances sur le cadre juridique et les instruments de lutte contre la corruption et de promotion de la bonne gouvernance au Niger afin de répondre aux attentes du peuple nigérien en la matière.

Auparavant, dans son discours de bienvenue, le premier vice-président du conseil régional, M. Ibrahim Guéro Hadi s’est réjoui du choix porté sur la cité des Djermakoyes pour abriter la tenue de cette importante rencontre et a souhaité plein succès aux travaux.

 

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

Saidou Djermakoye Roi des DjermasDu point de vue de l’histoire, la ville de Dosso serait fondée vers le 17esiècle par un clan de Sabiris, une autre famille zarma descendante de l’ancêtre Zabarkane à la recherche de terre où il fera bon vivre. Le village aurait démarré au pied de la colline Toulouwa située au côté sud du lycée Saraounia Mangou où les fondateurs auraient campé sous un arbre appelé « Dosso ». C'est ce qui marque le point de départ de la création d'une grande cité qui portera le nom de Dosso, a déclaré le Sandi du sultanat de Dosso. C'est dans cette même cité que cohabiteront plus tard, les Sabiris et les Zarmas Kallés conduits par Boucar Tagourou descendant de Mali béro.

Ces deux groupes ethniques sont liés par  un pacte de protectorat. Le village a connu une expansion rapide qui donna naissance à 6 grands quartiers : Dosso Béri, Mandjé Koara, Fada, Sirimbey, Oudounkoukou et Koira Tégui. Ces quartiers sont toujours là et méconnaissables par leur apparence ancienne. C’est ainsi que la simple principauté de Dosso avait connu la succession de 17 chefs appelés Djermakoyes, avant la pénétration des troupes coloniales.

Le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Maïnassara, a présidé, le mardi 1er mars, à Dosso, le lancement officiel des activités du projet Momentum de résilience sanitaire intégrée dans les régions de Dosso et Tahoua, un projet financé par l’USAID. La cérémonie s’est déroulée en présence du gouverneur de la région de Dosso M. Albachir Aboubacar, du Président du conseil régional de Dosso, des autorités administratives de Dosso, Tahoua, des cadres centraux et régionaux du ministère de la santé, des représentants du système des Nations Unies et des organisations internationales et de nombreux invités.

Les objectifs de ce projet sont en étroite harmonie avec ceux du Plan de Développement Sanitaire 2022-2026. Mieux, Momentum apporte, en plus, des innovations en mettant à contribution le secteur sanitaire avec celui non sanitaire comme l’engagement effectif des autorités, des élus, des leaders traditionnels et religieux, les associations communautaires. De ce fait, il va contribuer à l’amélioration de la santé mais aussi jeter les jalons d’un système de santé résilient et durable.

Au cours de la cérémonie, le premier vice-maire de Dosso, le gouverneur de la région de Dosso, le directeur du Momentum de résilience sanitaire intégrée, la Cheffe de la mission USAID au Niger, se sont succédé pour évoquer l’importance de la présente manifestation et mettre l’accent sur les réalisations de l’USAID au Niger.

Procédant au lancement officiel des activités du projet, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales a souligné que la présence de tous les participants à la cérémonie, «témoigne de l’intérêt qu’ils portent aux questions de santé et à toutes les actions de survie, de développement et de protection de la mère et de l’enfant en particulier». La santé maternelle, néonatale et infantile, la planification familiale et la nutrition a souligné le ministre de la santé publique «sont reconnues en Afrique subsaharienne comme étant un moyen essentiel pour maintenir la santé et le bien-être des familles».

Ces trois thématiques clés, a précisé Dr Idi Illiassou Maïnassara, sont au cœur des enjeux politiques, économiques et sociaux qui animent le Niger pour son développement durable. Notre pays, a dit en substance le ministre de la Santé publique, fait face à des crises et des chocs récurrents incluant le terrorisme et la criminalité, les épidémies des maladies infectieuses y compris la pandémie de COVID-19 en cours, auxquels s’ajoutent les risques naturels comme les inondations et la sécheresse. La maternité maternelle, a-t-il notifié, «reste la plus élevée au monde et est estimée à 509 décès pour 100.000 naissances vivantes».

Dr Idi Illiassou Maïnassara s’est longuement appesanti sur les causes de la mortalité élevée chez les femmes enceintes, les mariages forcés, le taux de décès chez les nouveau-nés et les enfants de moins de cinq ans. Bien que la situation n’est pas reluisante a indiqué le ministre de la Santé publique, le gouvernement avec l’appui des partenaires techniques et financiers «s’attèlent à juguler la situation».

Pour relever le défi et aboutir à l’atteinte de nos objectifs a indiqué Dr Idi Illiassou Maïnassara, l’USAID a initié ce nouveau projet qui, allonge la liste de nombreux projets mis en œuvre par l’USAID tous aussi pertinents les uns que les autres. Le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales a lancé un appel à tous les acteurs à s’engager sans réserve afin de réussir la mise en œuvre du projet conformément aux orientations stratégiques définies et au respect du protocole d’accord avec le ministère de la Santé Publique.

Mahamane Amadou, ANP-ONEP/Dosso

Le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat a organisé du 04 au 07 octobre 2021 à Dosso un atelier de formation en Evaluation Rapide. Cet atelier qui a regroupé les cadres de l’administration publique, des institutions de la République, des projets et programmes et des organismes de coopération avait comme objectif de contribuer au développement des capacités des acteurs nationaux sur cette nouvelle forme d’évaluation. 

L’évaluation rapide est une forme d’évaluation à laquelle l’on recourt en cas d’urgence ou dans le cadre d’une analyse préliminaire pour aider à déterminer les priorités, identifier les problèmes et tendances émergents et permettre la prise de décision pour soutenir des ajustements d’une intervention. L’évaluation rapide répond à une situation de prise de mesure non planifiée par l’autorité ou à une demande d’informations urgentes, un moment où une décision critique doit être prise sur un programme ou une intervention où des informations actualisées sont nécessaires.

C’est dans cette perspective que le Haut-Commissariat à la modernisation de l’Etat a sollicité un de ses partenaires qui est au niveau de l’Afrique du Sud Twendé Mbelé, une organisation qui regroupe 6 pays à savoir l’Afrique du Sud,  l’Ouganda, le Kenya, le Ghana, le Niger et le Bénin.

Selon le Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat, M. Amadou Saley Oumarou, à la faveur de l’adoption de la politique nationale d’évaluation en 2019 par le gouvernement nigérien, le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat avec le ministère du plan et certaines parties prenantes ont engagé des actions devant permettre à nos citoyens et nos décideurs de s’approprier cette évaluation d’où l’organisation du présent atelier. M. Amadou Saley Oumarou a longuement expliqué les tenants et les aboutissants de l’évaluation rapide qui a-t-il dit peut être une réponse qui nous permettra dans les délais très courts de recueillir les besoins et les prioriser.

Pour faire une évaluation rapide a indiqué le Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat, il va falloir raccourcir le délai parce que la phase de mise en œuvre ou la phase de collecte ne prennent pas beaucoup de temps ; on perd a-t-il expliqué trop de temps dans les phases validation car il faut souvent faire 3 à 4  ateliers alors qu’en regroupant les mêmes acteurs en un endroit, on peut gagner du temps dans la préparation, la collecte d’information, le processus d’évaluation et le rapport final : il y a pour cela des techniques et des méthodes qui permettront de le faire.

Dorénavant a souligné M. Amadou Saley Oumarou, tous les projets, les programmes, les politiques publiques sont sujettes à évaluation et pour faciliter l’opérationnalisation de l’évaluation rapide, il va falloir élaborer deux guides : un guide qui nous permettra la conduite de l’évaluation classique et à côté, un guide pour la conduite d’une évaluation rapide. Ainsi a notifié le Haut-commissaire à la Modernisation de l’Etat, une fois en possession de ces outils, chacun dans sa sphère peut avec l’accompagnement des partenaires choisir le  guide de sa convenance.

Le directeur régional de l’aménagement du territoire et du développement communautaire de Dosso, M. Moussa Ali a pour sa part indiqué qu’au sortir de cette formation, l’évaluation rapide est devenue une nécessité. L’un des formateurs, M. Sassou Damasé, a quant à lui espéré que les participants fassent bon usage de la formation. 

Mahamane Amadou, ANP-ONEP/Dosso   

13 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Après  Tillabéri le Médiateur de la République Me Ali Sirfi Maïga a procédé le samedi 17 juillet 2021 à Dosso au lancement de la campagne de vulgarisation du guide du citoyen. La cérémonie s’est déroulée en présence du secrétaire général de la région, des autorités administratives, des représentants des organisations socio-professionnelles et de plusieurs invités. L’élaboration de ce document est le résultat d’un partenariat entre l’ONG Counterpart International, l’organisation nigérienne pour le développement à la base du potentiel humain (ONDPH) et le Médiateur de la République.

Dans le discours de lancement des activités, le Médiateur de la République a indiqué «qu’il ne s’agit pas de fabriquer le citoyen mais de consolider le citoyen dans ses droits et devoirs, dans sa mission vis-à-vis de la collectivité nationale, sa nation». La démarche, a expliqué Me Ali Sirfi Maïga, consiste donc à renforcer les connaissances et les compétences du citoyen, à forger en lui et pour le progrès de la nation, les bons réflexes, les bons comportements, le bel esprit, c'est-à-dire l’aptitude à faire du développement, à vivre la démocratie, rester moderne et efficace.

Pour le Médiateur de la République, le citoyen doit aussi connaître l’organisation politique, administrative et judiciaire de son pays. L’approbation du guide  est une facilitation de l’accès par les citoyens aux différents services publics. C’est un rapprochement technique entre le citoyen et l’administration. Cette dernière, a-t-il précisé, verra ses procédures simplifiées parce que l’usager qui vient est déjà outillé et éclairé par le guide.

Le guide du citoyen, a dit le Médiateur de la République, doit alors être un document de chevet pour tout nigérien puisqu’il décrit selon les expressions et les illustrations tout ce qui concerne l’état et la république, mais aussi les procédures et les mécanismes d’obtention de certains documents essentiels pour l’exercice de la citoyenneté.

Auparavant, le secrétaire général de la région de Dosso M. Assoumana amadou a longuement parlé de la mission du Médiateur de la République instituée par la loi 2011-18 du 08 août 2011 modifiée et complétée par la loi 2013-30 du 17 juin 2013. Le Médiateur de la République  est une autorité administrative indépendante intervenant dans le règlement des litiges entre l’administration et les administrés.

Parlant du guide du citoyen, le secrétaire général de la région de Dosso a indiqué que ce document qui fait l’inventaire de tous les documents utiles à la citoyenneté responsable et leur mode d’approbation permettra au Médiateur de la République de renforcer sa position d’intercesseur entre l’administration et l’administré pour simplifier et faciliter au citoyen l’accès aux services publics et surtout de trouver satisfaction à travers les prestations offertes par les services publics. Le maire de la commune urbaine de Dosso M. Abdou Madougou s’est pour sa part réjoui du choix de sa commune pour le lancement en région de cette campagne de vulgarisation du guide du citoyen.

Pour sa part, le président de l’organisation nigérienne pour le développement à la base du potentiel humain (ONDPH) M. Idé Djermakoye a évoqué les actions réalisées par son organisation dans la région de Dosso. Le guide du citoyen, a-t-il dit, est une contribution à la femme nigérienne, à la jeunesse nigérienne dans le cadre de la promotion de la responsabilité citoyenne tout en l’aidant à promouvoir le contrôle citoyen de l’action publique.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

22 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Organisé par la Commission Nationale des Droits Humains en partenariat avec la Délégation de l’Union Européenne au Niger, Dosso abrite ce lundi 8 août 2022, un atelier d’information et d’échanges à l’endroit des pouvoirs publics et des autorités municipales sur la Convention relative aux Droits des Personnes Handicapées (CDPH).

Pendant deux jours, les participants suivront plusieurs communications qui seront présentées par d’éminents conférenciers que la CNDH a choisis pour leur qualité professionnelle et leur expérience avérée dans le domaine.

Dans le discours qu’il a prononcé, le secrétaire général adjoint du gouvernorat de Dosso M. Halilou Azizou a félicité la CNDH et l’Union Européenne pour cette louable initiative qui fera sans doute tâche d’huile dans l’amélioration des connaissances des décideurs. La  question des droits de l’homme, a indiqué le

secrétaire général adjoint du gouvernorat,  ‘’est un facteur déterminant à la consolidation de l’Etat de droit’’. Par conséquent, a-t-il affirmé, ‘’les droits des personnes handicapées doivent être pris en compte dans tout ce que nous entreprenons’’.

 M. Halilou Azizou a rappelé que la  Loi fondamentale a prévu de promouvoir et de protéger leurs droits. Ainsi, la convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) ratifiée par le Niger en 2008, ‘’vient à point nommé pour amener les Etats Partis dont le Niger à respecter leurs engagements vis-à-vis des organes de Traité mais également pour rendre justice à une partie de leur population devenue vulnérable suite à un handicap’’.

Les droits de l’Homme en général et les droits des personnes handicapées en particulier constituent une priorité pour les plus hautes autorités de la 7ème République, a souligné le secrétaire général adjoint.  Il a de ce fait exhorté les participants à être assidus tout au long des travaux afin de faire du respect des droits humains l’une des priorités de leurs actions.

M. Halilou Azizou a remercié la CNDH et la Délégation de l’Union Européenne pour leur  fructueux partenariat mais aussi pour le choix porté à la région de Dosso pour leur présence sur le terrain, ce qui prouve combien cette institution et ses partenaires sont attachés à un meilleur ancrage des Droits Humains dans notre pays.

Auparavant, la représentante du Président de la CNDH, la commissaire Rachidatou Illa Maïkassoua a fait une présentation de la CNDH, sa mission et ses objectifs. Abordant ensuite l’objectif du présent atelier, la Commissaire à  la CNDH a indiqué qu’en choisissant les participants à cette rencontre, la CNDH n’a pas raté sa cible car une fois formés sur la convention relative aux droits des personnes handicapées, les autorités administratives qui ont pris part à cet atelier n’hésiteront plus à prendre en compte les droits des personnes handicapées dans leur planification car la CDPH a mis en exergue toutes les obligations qui incombent aux Etats pour combler les écarts qui existent entre les personnes handicapées et les autres. L’inclusion du handicap, a souligné Mme Rachidatou Illa Maïkassoua est un aspect essentiel du respect des droits humains, du développement durable, de la paix et de la sécurité.

Mahamane Hamadou, ANP-ONEP/Dosso

La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) avec l’appui de l’Union Européenne à travers le projet Renforcement des Dispositifs de Promotion et Protection des Droits Humains (RDPPDH) au Niger, a organisé du 23 au 25 juin 2023 à Dosso, un atelier de renforcement de capacités des cadres administratifs et techniques de la CNDH (chefs des divisons, chefs des services et secrétaires) en procédure administrative et judiciaire. La cérémonie d’ouverture a été placée sous la présidence du rapporteur général de la CNDH, M. Insa Garba Saidou en présence du secrétaire général de la préfecture de Dosso, M. Mounkaïla Djibo.

A l’ouverture de l’atelier, le rapporteur général de la CNDH a indiqué que le constituant en consacrant cette institution jusqu’au niveau de l’article 34 de la constitution l’a voulu être d’utilité publique, c’est-à-dire un service qui doit répondre à des critères. Parmi ces critères a-t-il précisé, existe la crédibilité. La CNDH a ajouté M. Insa Garba Saidou,  est accrédité au statut A. Toutefois, a-t-il dit, il serait important pour l’institution de pouvoir communiquer à l’interne et à l’externe avec les citoyens qui doivent bénéficier d’un service public de qualité et cela passera nécessairement par une communication efficace à travers un écrit administratif.

Il a rappelé la formation du même type qui s’est tenue il y a de cela deux semaines et qui a concerné les commissaires centraux de la CNDH. Aujourd’hui, il s’agit d’un autre atelier qui concerne les cadres administratifs et techniques de la CNDH ; l’objectif a-t-il indiqué est de nous rappeler que nous pouvons parler et écrire dans le même langage.

Pour que cet objectif soit atteint, le rapporteur général de la CNDH a invité les participants à suivre avec attention les exposés qui leur seront présentés par des administrateurs aguerris en la matière et a demandé aux formateurs de donner le meilleur d’eux-mêmes afin qu’au sortir de cet atelier, les participants soient outillés en procédure administrative et judiciaire.

Dans son discours de bienvenue, le Secrétaire général de la préfecture de Dosso, M. Mounkaïla Djibo s’est réjoui du rôle primordial de la formation de ses membres qu’accordent les responsables de la CNDH. Ce qui témoigne de l’engagement des dirigeants de l’institution à ne rien faire au hasard pour effectuer leurs missions de promotion et de protection des droits de l’homme dans la plus grande transparence et avec professionnalisme. Le secrétaire général de la préfecture de Dosso a saisi l’opportunité pour féliciter la CNDH et la Délégation de l’Union Européenne pour ce fructueux partenariat qui va sans  nul doute contribuer à la protection et la promotion des droits humains dans notre pays.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

Dosso a abrité du 20 au 22 octobre dernier, un atelier national de formation des membres et personnel de la Commission Electorale Nationale Indépendante sur la passation des marchés publics, les techniques et approches de gestion, le suivi et le rapportage des appuis des partenaires. La cérémonie d’ouverture de cet atelier  a été présidée par le président de la CENI, maître Issaka Sounna, en présence du coordonnateur du PAGOD, M. Salissou Moussa, du préfet du département de Dosso, M. Ayouba Issaka et de nombreux invités.

L’atelier de renforcement des capacités des membres de la CENI vise à améliorer ses performances par la mise à leur disposition d’outils appropriés, d’un personnel formé, avisé, performant et professionnel pour l’accomplissement de sa délicate mission. 

Le président de la CENI s’est réjoui de la présence de participants de haut niveau tant du côté des membres de la CENI, des partenaires techniques et financiers que des experts et techniciens assurant l’encadrement technique et intellectuel de la présente session de formation et de perfectionnement.

La Commission Electorale Nationale Indépendante, a dit en substance maître Issaka Sounna, s’est engagée à se doter des capacités et des compétences techniques susceptibles de permettre à ses membres de comprendre et par voie de conséquence maîtriser les mécanismes de prévision, de collecte de budget et de fonds, les règles et procédures de gestion de ces ressources et de présentation des rapports à ces partenaires.

La jeune CENI, a souligné son président, est parfaitement consciente de ce que les résultats attendus d’elle dans l’exécution de sa mission, à savoir l’organisation et la mise en œuvre dans les meilleures conditions possibles de l’ensemble des scrutins référendaires, locaux, législatifs et présidentiels, l’établissement et la révision d’un fichier électoral biométrique ne laissant pas de place à l’erreur. C’est pourquoi, a-t-il dit, la CENI met tout en œuvre pour renforcer les capacités au plan technique, intellectuel et opérationnel de ses membres par le biais de  leur professionnalisation.

La tenue toute récente des élections 2020-2021, l’analyse de leur déroulement jugé majoritairement satisfaisant par les observateurs et acteurs en compétition déterminent le besoin et la nécessité d’enclencher le processus de formation de base au profit des membres de la CENI et du personnel, a notamment précisé maître Issaka Sounna. Cette démarche, a-t-il notifié, s’inscrit également dans la mise en application des recommandations issues du séminaire international organisé par l’institution et ses partenaires en juillet dernier à Niamey.  

Le président de la CENI a exhorté les participants à internaliser et à s’approprier les règles et procédures de gestion des ressources, de suivi et de présentation des rapports des activités financées conjointement par le gouvernement et les organisations de coopération internationale dans le cadre de la préparation et la mise en œuvre des procédures opérationnelles électorales. Maître Issaka Sounna a tenu à remercier le PAGOD et tous les partenaires qui soutiennent la CENI en assurant formation et renforcement des capacités de ses membres pour une démocratie toujours plus riche sous-tendue d’élections de mieux en mieux faites.

Auparavant, le coordonnateur du PAGOD, M. Salissou Moussa a indiqué que le choix de ces thématiques découle des résultats de l’audit qu’a mené le PNUD sur les besoins en renforcement des capacités de la CENI. Il a de ce fait salué le partenariat stratégique entre le PAGOD et la CENI. M. Salissou Moussa a salué la volonté inébranlable et l’engagement sans faille de la CENI à poursuivre sa marche vers un développement institutionnel durable qui cadre avec son caractère d’institution permanente.

Mahamane Amadou, ANP-ONEP/Dosso

26 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le gouverneur entrant de la région de Dosso, le général de brigade Iro Oumarou est arrivé le mercredi dans l’après-midi à Dosso où un accueil enthousiaste et plein de chaleur lui a été réservé par les populations de la cité légendaire des Djermakoyes. La délégation a été accueillie au village de  Deytagui, distante de 5 km de la ville de Dosso, par le gouverneur sortant  Elhadj Albachir Aboubacar entouré des autorités administratives et coutumières de la région, des cadres régionaux et de toutes les couches socioprofessionnelles.

Le cortège a ensuite pris la direction de Dosso et tout au long du trajet, les populations sont sorties massivement ovationner le nouveau gouverneur. Très impressionné par cette grande mobilisation des populations de Dosso, le général de brigade Iro Oumarou a transmis les salutations et la satisfaction du président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie suite à la marche de soutien qui a été organisée par les vaillantes populations de la région. Il a également a salué cette grande mobilisation et cet élan de solidarité de « ses cousins Djermas de Dosso » où, a-t-il dit, il se sent déjà chez lui. Il devait par la suite annoncer qu’il aura prochainement des rencontres avec les différentes corporations et structures de Dosso pour leur faire part de  la mission qui lui a été assignée par le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et  dire ses attentes vis-à-vis de tous les acteurs régionaux  pour réussir cette mission.

Le maire de la commune urbaine de Dosso M. Abdou Madougou a souhaité plein succès au nouveau gouverneur dans l’accomplissement de ses missions et adressé au gouverneur sortant la reconnaissance des populations de Dosso pour la parfaite collaboration et les bons rapports qu’il a entretenus durant son séjour.

Le gouverneur sortant Elhadj Albachir Aboubacar a souligné que, durant son séjour de deux ans à la tête de cette belle région aux énormes potentialités agricoles, il s’est évertué sur la base de ses attributions à assurer la représentation de l’Etat, à la coordination administrative régionale, à la mise en œuvre des politiques et programmes de gouvernement, à l’accompagnement des partenaires au développement, à la gestion des conflits, à la sécurité des personnes et de leurs biens. Particulièrement sur le plan sécuritaire,  en collaboration avec les forces de défense et de sécurité, les actions ont porté sur la lutte contre le grand banditisme et le terrorisme a précisé Elhad albachir Aboubacar.

Une vue de l’assistance venue à l’accueil du nouveau Gouverneur

Le gouverneur sortant de la région de Dosso a saisi l’opportunité pour remercier tous ceux qui l’ont assisté dans l’accomplissement de sa mission et leur contribution inestimable à la préservation de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble pour le bien-être des populations. Elhadj Albachir Aboubacar a indiqué que le nouveau gouverneur est un homme rompu aux tâches sécuritaires et administratives. C’est pourquoi, il a invité les populations de la région de Dosso à lui apporter tout le soutien nécessaire afin qu’il puisse relever les multiples défis du moment. Les relations tissées avec les populations de la région demeureront malgré la distance  a précisé Elhad albachir Aboubacar avant d’implorer le Tout Puissant Allah pour qu’Il gratifie le Niger d’une saison des pluies féconde, dans la paix et la sécurité.

Mahamane Amadou ONEP/Dosso

Source : https://www.lesahel.org

Le nouveau gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar, est arrivé le mardi dernier à Dosso pour prendre fonction. C’est un accueil exceptionnel qui a été réservé à la délégation du nouveau gouverneur à partir de Deytagui Niandou, village situé à une dizaine de kms de Dosso sur la route de Niamey. Les députés nationaux, les autorités administratives et coutumières, les responsables des forces de défense et de sécurité, les cadres techniques, les représentants des associations socio professionnelles ont répondu à l’appel du secrétaire général du gouvernorat de Dosso M. Assoumana Amadou pour cette grande mobilisation.  

Le cortège s’est ensuite ébranlé en direction de la capitale régionale où les populations de la cité des Djermakoyes ont tout le long du trajet ovationné les hôtes de marque que conduit le nouveau gouverneur de Dosso. Quelques instants après leur arrivée, la grande salle de réunions du gouvernorat a servi de cadre pour une présentation du tout nouveau premier responsable de la région.

La cérémonie a été marquée par plusieurs interventions. Devant cette auguste assemblée, le nouveau gouverneur de Dosso, M. Albachir Aboubacar a rendu grâce à Allah qui a permis son ascension à cette haute fonction tout en remerciant le Président de la République M. Mohamed Bazoum pour la confiance qu’il lui a accordée. Il a d’autre part remercié les personnalités, les notabilités, les collaborateurs, les parents et amis qui l’ont accompagné ainsi que la chaleureuse et hospitalière population de Dosso pour cette forte mobilisation.

Le nouveau gouverneur de Dosso n’a pas caché sa fierté de servir dans cette magnifique région, l’une des plus attrayantes de notre pays car, disposant d’énormes potentialités. Le nouveau responsable de la région a assuré les populations de sa détermination d’agir avec dignité, dévouement, loyauté et fermeté dans la conduite des affaires

publiques. Toutefois, M. Albachir Aboubacar compte sur l’accompagnement des uns et des autres pour mieux réussir cette mission. Le nouveau gouverneur de Dosso a indiqué que son action portera le sceau de la collégialité, de la solidarité, de l’esprit d’équipe et surtout de sa constante disponibilité d’échanger sur toutes les questions ayant trait à la stabilité et au développement de notre pays.

Auparavant, le maire de la commune urbaine de Dosso, M. Abdou Madougou a souhaité la chaleureuse bienvenue au nouveau gouverneur de Dosso avant de lui transmettre le message du sultan de Dosso Djermakoye Maïdanda Saidou.

Le préfet de Dosso, le représentant des cadres de la région, la représentante des associations féminines, le président du conseil régional, le représentant des députés nationaux ont tour à tour pris la parole pour féliciter le nouveau gouverneur pour cette nomination à la tête de la région tout en l’assurant de leur soutien dans l’exercice de sa noble et exaltante mission. Les différents orateurs ont invité les populations de la région à s’aligner derrière leurs autorités pour le développement et la prospérité de la région de Dosso.

Le secrétaire général du gouvernorat de Dosso, M. Assoumana Amadou a pour sa part souhaité bonne chance et beaucoup de courage au nouveau gouverneur et que la région tire profit de son passage dans l’exercice de ses fonctions. M. Assoumana Amadou n’a pas manqué de féliciter l’ensemble des composantes de la région pour cette mobilisation. Après une présentation de l’organisation de l’administration en vue de faciliter la conduite du travail dans la région, le secrétaire général du gouvernorat a souligné que Dosso dispose de cadres compétents et disponibles à accompagner le nouveau gouverneur et de collaborer correctement.

Le secrétaire général du ministère de l’intérieur et de la décentralisation, M. Seydou Halidou de passage à Dosso a prodigué de sages conseils au nouveau gouverneur. L’exercice de sa fonction, a-t-il dit, en appelle à la dignité. C’est pourquoi à travers les actes qu’il aura à poser, c’est toute l’image du Président de la République, du gouvernement et de l’Etat qu’il aura engagée. Représentant de l’Etat à l’échelle de la région, c’est sur le gouverneur que repose désormais la mission  sécurisation. Le secrétaire général du ministère de l’intérieur et de la décentralisation a rappelé au nouveau gouverneur ses rapports avec les collectivités territoriales et avec la chefferie traditionnelle.  M.Seydou Halidou n’a pas manqué de féliciter au nom du ministre de l’intérieur et de la décentralisation et à son nom personnel le secrétaire général du gouvernorat de Dosso, M. Assoumana Amadou pour ses qualités d’un très bon fonctionnaire qui a pu gérer ce poste et assumer l’intérim du gouverneur sur 11 mois.

Mahamane Amadou, ANP-ONEP/Dosso

28 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), en partenariat avec l’Institut Electoral Démocratique Durable en Afrique (EISA), organise depuis hier à Dosso, un atelier modulaire Bridge à l’intention des membres de la CENI sur les thèmes éducation civique et élection ; médias et élections. La cérémonie d’ouverture de cet atelier de cinq jours a été présidée par le président de la CENI, Maître Issaka Souna, en présence du secrétaire général de la région de Dosso, M. Soumana Karimou, du directeur-pays d’EISA au Niger, M. Aimé Konan et des partenaires de la CENI.

L’objectif de cette rencontre est de permettre aux membres de la CENI d’acquérir la maîtrise des leviers et connaissances essentiels pour le développement de leurs capacités et compétences en matière électorale et pour le progrès de la démocratie et de l’Etat de droit. Cette formation englobe l’information de base à destination des électeurs. Elle comprend également l’éducation et la sensibilisation des électeurs quant à leur responsabilité, leurs droits et devoirs de citoyens.  

Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux, le président de la CENI, Maître Issaka Souna, s’est longuement appesanti sur les thèmes de cet atelier. Grâce à l’éducation et la communication en matière électorale  a dit en substance le président de la CENI, les paris politiques et les citoyens acquièrent des connaissances et développent des attitudes et des comportements qui stimulent et consolident la démocratie.

Il s’agit aussi d’amener les partis politiques et les citoyens à comprendre et maîtriser les élections, leur participation du point de vue technique et psychologique. En effet, a précisé le président de la CENI, de nombreuses erreurs, réclamations et procédures contentieuses peuvent être évitées ou mieux gérées lorsque l’encadrement compétent de la CENI assure de manière professionnelle à ses différents partenaires, formation, information, éducation civique et sensibilisation utiles avant, pendant et après le déroulement des opérations électorales.

La CENI, a indiqué Maître Issaka Souna, assurera par ses enseignements le renforcement des capacités aux plans technique, intellectuel et opérationnel de ses membres, leur professionnalisation dans les règles d’éthique et de la déontologie. Maître Issaka Souna a rappelé à cet effet qu’une bonne gestion de la communication passant par le partage judicieux et dynamique de l’information avec les médias, l’implication de ces derniers dans la formation, la communication et le traitement de l’information sont le gage d’une communication sûre et sereine. L’association de la presse sous ses formats différents a-t-il dit permettra d’éviter les dérapages et malentendus susceptibles de corrompre inutilement l’esprit et le déroulement des élections. Maître Issaka Souna a réitéré la reconnaissance et la satisfaction de la CENI à l’Union Européenne ainsi qu’à EISA pour leur engagement tant technique que financier aux côtés de l’institution.

Auparavant, le Secrétaire général de la région de Dosso, M. Soumana Karimou, s’est réjoui du choix porté sur la région pour abriter une telle rencontre. Il a saisi l’opportunité pour suggérer aux participants de faire preuve de concentration et de participation au cours de cette formation qui va renforcer leur professionnalisme et leur engagement à être des acteurs d’élection crédible.  

Le directeur-pays d’EISA au Niger, M. Aimé Konan a pour sa part mis l’accent sur l’appui de son institution à la CENI. Cette formation a-t-il précisé fait partie de la vague que EISA  va entreprendre  afin de doter les membres de la CENI des capacités indispensables à l’exercice de leur mission. M. Aimé Konan a longuement expliqué l’importance de la formation bridge qui est « un pont entre les personnes».

 Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

 

Un atelier national d’enrichissement de l’avant-projet de la Stratégie nationale d’éradication de la mendicité au Niger s’est ouvert hier à Dosso. L’objectif de cet atelier qui durera deux jours est de recueillir des suggestions et amendements en vue d’enrichir le document et rehausser sa qualité tant dans sa forme que dans son contenu. La cérémonie d’ouverture a été présidée par la directrice de cabinet en second du premier ministre Mme Hadari Zeinabou Garba en présence du gouverneur de la région de Dosso Albachir Aboubacar, du Haut- Commissaire à la modernisation de l’Etat M. Oumarou Amadou Saley, du président du Conseil régional de Dosso M. Maman Tourba, des autorités administratives et coutumières  et religieuses  et de plusieurs invités.

Dans l’allocution qu’elle a prononcée à l’ouverture des travaux, la directrice de cabinet en second du Premier ministre, Mme Hadari Zeinabou Garba a indiqué que sur instruction de son excellence Monsieur le Président de la République le gouvernement a engagé depuis l’année dernière, une opération de rapatriement de nos compatriotes des pays de la sous-région du fait des activités de mendicité auxquelles ils se livrent généralement en bandes organisées. Mme Hadari Zeinabou Garba a rappelé que la mendicité est un phénomène intolérable tant du point de vue religieux que social parce qu’elle attente à la dignité humaine et ternit gravement l’image de notre pays à l’extérieur.

C’est pourquoi le Président de la République et le gouvernement s’engagent à éradiquer ce phénomène déshumanisant. C’est cet engagement politique fort, a notifié Mme Hadari Zenabou Garba, qui justifie la décision du gouvernement de doter le Niger d’une Stratégie nationale d’éradication de la mendicité et une enquête a été effectuée dans le cadre de l’élaboration de l’avant-projet de cette stratégie. A cet effet, elle a longuement évoqué les résultats de cette enquête.

La directrice de cabinet en second du Premier ministre a rappelé aux participants que pour connaitre les causes structurelles du phénomène de la mendicité, le gouvernement a mis en place, sous la supervision du comité technique de rapatriement des Nigériens de certains pays, une équipe d’experts nationaux chargée d’élaborer une Stratégie nationale d’éradication de la mendicité au Niger. Le document ainsi élaboré prend en compte les précieuses contributions des différentes parties concernées par le phénomène à savoir les mendiants pratiquants avec ou sans motifs valables ; les leaders communautaires dont les chefs traditionnels et les guides religieux ; les maitres des écoles coraniques ; les ONG et associations de développement ; les ministères et institutions de l’Etat ; les collectivités territoriales ; le secteur privé ; et les Nigériens de la diaspora. Mme Hadari Zeinabou a souhaité que le document qui sanctionnera les travaux soit de bonne facture pour être soumis à l’appréciation du Gouvernement.

Auparavant, le gouverneur de la région de Dosso M. Albachir Aboubacar a souhaité la chaleureuse bienvenue aux participants dans la cité légendaire des Djermakoyes. Pour le gouverneur de Dosso, la mendicité est un fléau qui dégrade l’image du pays et la dignité humaine et hypothèque l’avenir des enfants innocents tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Ce phénomène est entretenu par des individus malveillants développant des réseaux qui entrainent des ressortissants nigériens essentiellement des femmes et des enfants vers les pays voisins.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

Source : https://www.lesahel.org

 

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), organise depuis hier à Dosso, avec l’appui de l’Institut Electoral pour une Démocratie durable en Afrique (EISA), un atelier de formation à l’intention des agents techniques de la CENI élargie à certaines parties prenantes au processus électoral au Niger. La cérémonie d’ouverture de cet atelier qui durera cinq jours a été présidée par le président de la CENI, Maître Issaka Souna en présence du secrétaire général adjoint du gouvernorat de Dosso et de nombreux invités.

Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux, le président de la CENI Maître Issaka Souna a beaucoup mis l’accent sur l’importance de la formation élargie aux partenaires clés dans le processus électoral notamment les partis politiques et les représentants de la société civile. Cette formation a notifié le président de la CENI est capitale pour les agents de la CENI et les partenaires pour plusieurs raisons. Elle permettra ainsi aux participants d’être non seulement formés, mais de dispenser cette formation une fois sur le terrain.

Auparavant, le secrétaire général adjoint du gouvernorat de Dosso, M. Halilou Azizou s’est réjoui de la tenue à Dosso de cette importante rencontre. Poursuivant son intervention, M. Halilou Azizou a exhorté les participants à suivre attentivement les enseignements qui leur seront dispensés.

Le représentant du directeur Pays EISA Niger a dans son intervention souligné que,  cette formation entre dans la droite ligne des actions déjà entamées par la CENI, M. Zondhault Ambroise, a rassuré les membres de la CENI du soutien de EISA et a salué l’exemplarité du partenariat qui existe entre la CENI et EISA.

Mahamane Amadou ONEP /Dosso

La première session ordinaire du Conseil Régional de Dosso au titre de l’année 2023 a débuté ses travaux hier mercredi 12 avril 2023 au siège du conseil. Pendant quatre jours, les conseillers régionaux de Dosso examineront la situation socio-économique de la région, la synthèse des activités de l’intersession ainsi que la présentation du Fonds d’appui au Développement Economique Régional (FADER). Il sera aussi question au cours des travaux, de l’adoption du PIA, l’examen et l’adoption des comptes 2022, la présentation du programme NIG 028, la présentation du Projet Saraounia 2 ainsi que la présentation du programme REEL MAHITA, et diverses communications seront au centre des discussions.

La cérémonie d’ouverture a été placée sous la présidence du président du Conseil Régional de Dosso M. Mamane Tourba et a été rehaussée par la présence du gouverneur de la région de Dosso M. Albachir Aboubacar, des députés nationaux, des autorités administratives et coutumières ainsi que de plusieurs cadres régionaux et des partenaires techniques et financiers.

Cette session qui s’ouvre au moment où les musulmans du monde entier accomplissent l’un des cinq piliers de l’islam à savoir le jeûne du mois béni de Ramadan a été l’occasion pour le président du Conseil Régional de Dosso M. Mamane Tourba d’implorer le Tout Puissant pour qu’il accepte nos efforts de privation et nous garantit le paradis éternel. L’Etat pour sa part, a-t-il dit, accompagne la population dans l’accomplissement de ce devoir à travers les opérations récemment lancées de vente à prix modéré de vivres et de sucre.

La présente session se tient également à un moment où les braves populations s’adonnent aux pratiques de cultures d’inter saison partout où cela est possible avec l’appui de l’Etat et ses partenaires. En effet a souligné le président du Conseil Régional de Dosso toutes les communes de la région ont bénéficié d’importantes quantités de semences maraichères, de pomme de terre et de matériel aratoire.

Sur le plan sécuritaire a souligné M. Mamane Tourba, la région de Dosso continue à être globalement calme. Cependant a-t-il rappelé, il survient parfois quelques incidents sécuritaires très vite maîtrisés. Il a de ce fait remercié les forces de défense et de sécurité pour tout le sacrifice que les éléments consentent pour rassurer la population même au péril de leur vie. Il a en outre invité les populations à continuer la collaboration en dénonçant tous les cas susceptibles de nuire à la quiétude sociale.

Le gouverneur de la région de Dosso M. Albachir Aboubacar a, pour sa part, salué la pertinence des points inscrits à l’ordre du jour qui ont un impact sur l’amélioration des conditions de vie des populations. Le gouverneur de Dosso a invité les conseillers régionaux à échanger sur la détérioration des rapports entre agriculteurs et éleveurs dans certaines zones de la région. On assiste souvent a-t-il précisé, à des affrontements qui occasionnent des pertes en vies humaines. Cela interpelle tous les élus pour qu’ils renforcent la sensibilisation sur la consolidation de la cohésion sociale et la collaboration entre les forces de défense et de sécurité et les communautés pour qu’il y ait la remontée des renseignements  et permettre aux FDS de jouer pleinement leur fonction. Le gouverneur de Dosso a enfin souhaité au Conseil Régional de très bonnes assises.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

Source : http://www.lesahel.org

 

Dosso a abrité la semaine dernière un atelier de capitalisation des résultats des évaluations des politiques publiques organisé par le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat avec le concours financier de l’UNICEF. Situant l’objet de cette rencontre, le Secrétaire général du Ministère de l’Aménagement du territoire et du développement communautaire M. Abdou Bacharou a indiqué que cet atelier a été organisé pour développer les capacités nationales en matière de politiques publiques.

Pour ce faire, a-t-il précisé, trois politiques publiques ont été présélectionnées. Il s’agit de la politique nationale de l’évaluation, la politique nationale de la modernisation de l’Etat et de la mesure prise par le gouvernement il y a quelques années par rapport à la gratuité des soins pour les femmes en âge de procréer et les enfants de 0 à 5 ans.

La démarche qui a été retenue, a souligné le Secrétaire général du Ministère de l’Aménagement du territoire et du développement communautaire, est une démarche de formation-action-accompagnement. «Dans ce cadre, une dizaine de cadres ont été engagés dans ce processus. Ils ont d’abord été formés puis coachés par des experts pour pouvoir collecter et analyser les données et maintenant, ils viennent de restituer les résultats de ces évaluations», a-t-il précisé.

A l’issue des différentes présentations, les résultats ont été à la hauteur des attentes a estimé M. Abdou Bacharou car les participants à l’atelier ont été édifiés sur la démarche qui a été utilisée, la méthodologie, les difficultés rencontrées ainsi que les résultats qui ont permis de faire des recommandations pour l’amélioration de la mise en œuvre de ces politiques publiques. L’autre résultat a notifié M. Abdou Bacharou, c’est qu’à l’issue de ce processus, une dizaine d’experts émergeants en matière d’évaluation des politiques publiques ont été formés ; ce qui au Niger est quelque chose d’important dans ce domaine original.

Le député national M. Moutari Ousmane, membre de la Commission des affaires économiques et du plan de l’Assemblée nationale a, pour sa part, indiqué que le présent atelier entre dans le cadre de l’option du Niger d’instituer la culture de l’évaluation dans tout ce qui concerne la gestion des politiques publiques. Dans ce cadre a-t-il dit, l’Assemblée nationale, de par la constitution, a un rôle de faire l’évaluation des politiques publiques ne serait-ce que par son travail de contrôle de l’action gouvernementale. C’est la deuxième rencontre, la première ayant eu lieu il y a quatre mois. Le présent atelier permettra de conclure ce processus en ce qui concerne l’appréciation du schéma national d’évaluation des politiques publiques.

Maintenant a souligné le député Moutari Ousmane, il est suivi d’une stratégie nationale intégrée suivi-évaluation qui elle-même est suivie d’un plan d’action. Tout ceci va contribuer à permettre l’institutionnalisation de l’évaluation dans tout ce qui concerne l’activité de l’Etat et l’activité des organes publics et parapublics. «Dans tout système de gouvernance vertueuse, il est nécessaire d’évaluer pour assurer une transparence dans la gestion des affaires publiques et parapubliques, de rendre compte», a dit en substance le député Moutari Ousmane car les bénéficiaires ont le droit de savoir ce qui est fait. Cela a l’avantage de faire savoir si les objectifs ont été atteints et de savoir si les bénéficiaires ont bénéficié de l’action.

Mahamane Amadou  ANP-ONEP/Dosso

 

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) en collaboration avec l’Institut Electoral pour une Démocratie Durable en Afrique (EISA) organise depuis le 28 mars 2023 à Dosso, un atelier de validation du manuel de gestion des ressources humaines et du règlement financier comptable de la CENI. La cérémonie d’ouverture de cet atelier qui durera cinq jours a été présidée par Me Issaka Souna, président de la CENI en présence du Secrétaire général du gouvernorat de Dosso M. Soumana Karimoune, du Haut-Commissaire à la modernisation de l’Etat, M. Amadou Saley, du directeur Pays EISA au Niger, M. Aimé Konan ainsi que des experts.

Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux, le président de la CENI s’est réjoui du partenariat sincère qui lie son institution à EIS et qui a aidé la CENI dans le cadre de sa modernisation. Il s’agira au cours de ces cinq jours d’examiner l’imposant rapport qu’a produit l’équipe d’experts sur la modernisation de l’administration de la CENI. «Ce document, a précisé Me Issaka Souna, est issu d’experts avertis et compétents, pétris du travail de vrais experts qui connaissent les dossiers des institutions».

Pour le président de la CENI, les administrations modernes progressent par l’utilisation et l’intégration dans leurs habitudes des éléments qui permettent d’apprécier le personnel, d’assurer un recrutement intègre, d’en assurer un perfectionnement suivi-évaluation et une mise à jour permanente. Bien sûr a reconnu Me Issaka Souna, des outils modernes viendront compléter la gestion de cette administration. S’agissant des procédures comptables et financières, il s’agit pour la CENI, installée depuis 2017, de prendre l’étrier pour avancer vers la prise en main des textes et du processus électoral mais également la gestion qui est un des outils très rare et très mal partagé. «Les outils de gestion et de procédure doivent être absolument compris, mis en œuvre et être appliqués avec rigueur», a estim Me Issaka Souna. Pour le président de la CENI, les utilisateurs de ce manuel à tous les niveaux doivent constamment avoir à l’esprit qu’ils s’en servent pour accroître l’efficacité de la CENI dans l’atteinte de ses objectifs.

Auparavant, le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso a, dans son discours de bienvenue, suggéré aux participants de faire des propositions nécessaires en vue d’enrichir ces deux documents de référence en matière de gestion de la CENI et de la professionnalisation de ses membres et personnel. M. Soumana Karimoune a rassuré les participants à l’atelier que les conditions optimales ont été créées par l’administration local pour un bon déroulement des travaux.

Pour sa part, le directeur Pays de EISA Niger M. Aimé Konan a félicité les membres de la CENI pour tout le travail qu’ils ont fait depuis le début du processus électoral et a espéré que cet atelier soit couronné de succès.

Mahamane Amadou ONEP-ANP/Dosso

Source : http://www.lesahel.org

 

L’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP) a officiellement procédé hier à Dosso, au lancement de son programme de formation au titre de l’année 2022. Pour la présente activité, il s’agit de former pendant deux jours les magistrats du pôle judiciaire spécialisé en matière économique et financière sur la chaîne de la dépense publique. Plusieurs sujets seront abordés au cours de cette formation notamment la qualité et le degré de respect des procédures mises en œuvre par les autorités contractantes dans le processus de passation des marchés. Des thèmes relatifs au respect des règles de la dépense publique en matière de marché public et des cas de non-conformité à la règlementation en vigueur seront aussi au centre des débats.

La cérémonie d’ouverture a été placée sous la présidence du gouverneur de la région de Dosso M. Albachir Aboubacar en présence de la présidente du Conseil National de Régulation Mme Souleymane Gambo, du directeur exécutif de l’ARMP M. Ibrahim Allassan, des autorités administratives de Dosso et de nombreux invités.

Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture des travaux, le gouverneur de la région de Dosso a mis l’accent sur l’importance du pôle judiciaire qui a-t-il dit est un dispositif capital dans la promotion de la bonne gouvernance en ce sens que son apport est précieux dans la répression des délits et autres déviances liés à la gestion des deniers publics.

Il est donc crucial a précisé M. Albachir Aboubacar que les magistrats tout comme les acteurs de la commande publique puissent mener leurs missions avec toute l’efficacité nécessaire mais également avec les compétences requises en matière de passation, d’exécution et de contrôle des marchés. M. Abachir Aboubacar en a appelé à l’implication des participants en vue d’une pleine appropriation des thématiques pour qu’au terme de la formation, les participants soient à mesure d’apprécier objectivement les procédures et la chaîne de dépense, les différentes méthodes de paiement et la gestion du contentieux dans le domaine des marchés publics.

Auparavant, la présidente du Conseil National de Régulation Mme Souleymane Gambo a souligné que la formation des acteurs de la commande publique a un impact décisif sur la qualité des procédures. Elle conditionne a-t-elle notifié, la performance des acteurs et l’efficacité du système. Mieux, un système de passation des marchés publics dont les acteurs disposent des capacités adéquates est un élément clé pour le bon fonctionnement du système.

Mme Souleymane Gambo s’est longuement appesanti sur les missions de l’ARMP dont notamment celle d’assurer la régulation du système de passation des marchés publics et les délégations de service public. Dans ce cadre a-t-elle souligné, l’ARMP contribue à la formation des acteurs de la commande publique et à l’évaluation des performances du système. Elle met également en œuvre des procédures d’audits indépendants et procède au règlement non juridictionnel des litiges nés à l’occasion de la passation des marchés publics et des délégations de service public. La présidente du Conseil national de régulation a enfin réitéré l’engagement et la disponibilité de l’ARMP pour accompagner les autorités contractantes.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

03 février 2022
Source : https://www.lesahel.org/ 

Le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar a officiellement présidé, le vendredi 28 janvier dernier, la cérémonie de réception de deux salles de réunions du gouvernorat de Dosso réhabilitées et équipées sur financement de l’USAID dans le cadre du programme Initiative de Support à la stabilisation du Niger (NSSI). La cérémonie s’est déroulée en présence du président du Conseil régional, de la représentante-pays de l’OTI, Mme Mary Fredley, du directeur du programme NSSI, des autorités administratives et coutumières de la région, des cadres régionaux et de nombreux invités de marque.

D’un coût global de 318.832.252 francs, les travaux comprennent la réhabilitation et l’équipement d’une salle de réunions de 100 places assises avec dotation de 4 split armoires, un ensemble de sono, un rétroprojecteur, un écran mobile, un aspirateur et des rideaux. La seconde salle elle comprend 50 places assises, deux split armoires et des rideaux. A cela s’ajoutent la réhabilitation de deux grands portails du gouvernorat, le renforcement de l’éclairage externe du gouvernorat avec 6 projecteurs LED. Cet appui a également porté sur le renforcement des capacités de plusieurs acteurs et la mise à leur disposition de fonds dans le cadre de la sensibilisation sur la cohésion sociale et la sécurité dans toute la région de Dosso.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar a indiqué que le gouvernorat symbolise la présence de l’Etat, donc l’incarnation des valeurs fortes qui en constituent le socle et le fondement à savoir l’unité et la cohésion nationale. C’est pourquoi a précisé le gouverneur de Dosso, ces multiples réalisations cadrent parfaitement avec le programme de renaissance acte III du Président de la République, SE Mohamed Bazoum.

Le gouverneur a saisi l’opportunité pour remercier, au nom des populations de la région de Dosso, le programme de support à la stabilisation du Niger USAID/NSSI/OTI pour tous les efforts consentis dans le cadre de la consolidation, la stabilité et de la cohésion sociale dans la région de Dosso. M. Albachir Aboubacar a rassuré l’assistance que ces locaux seront maintenus assez durablement dans un bon état en vue de toujours rehausser l’image de l’Etat auprès de la population.

Pour sa part, Mme Mary Fredley, représentante-pays de l’OTI a évoqué les activités de dialogue menées par NSSI pour améliorer la collaboration entre le gouvernement et les communautés sur les questions de sécurité. Mme Mary Fredly a espéré que cet appui permettra au gouvernorat de Dosso d’engager et faire participer toutes les autorités administratives, les élus locaux, la société civile et les partenaires locaux pour le renforcement de la stabilité. La représentante-pays d’OTI a au nom de l’USAID remercié les autorités de la région de Dosso pour la franche collaboration favorisant l’atteinte des objectifs communs de stabilité.

Le directeur du programme NSSI, M. Alain Bobbet a, quant à lui, apprécié les changements positifs intervenus au gouvernorat de Dosso, une ville qu’il a connu depuis son enfance. Le programme NSSI, a-t-il dit, continuera à soutenir la région de Dosso tout en se réjouissant de l’excellence du partenariat avec son institution.

Auparavant, le maire de la commune urbaine de Dosso, M. Abdou Madougou a, au nom des populations de la cité des Djermakoyes, salué à sa juste valeur la réalisation de ces infrastructures qui seront d’une grande utilité pour la région dans le cadre des grandes rencontres.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

31 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Après les régions de Diffa, Zinder, Maradi, Tahoua et Tillabéry, Dosso a accueilli le lundi, l’atelier de formation des magistrats et des forces de défense et de sécurité qu’organise la Haute Autorité de Protection des Données à Caractère Personnel (HAPDP) ave l’appui de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). La cérémonie d’ouverture a été présidée par la présidente de la HAPDP Mme Sanadi Tchimaden Hadatan en présence du gouverneur de la région de Dosso M. Albachir Aboubacar, des autorités administratives et de nombreux invités.

Cette formation s’inscrit dans le cadre des actions engagées par la HAPDP en matière de renforcement des capacités des magistrats et des forces de défense et de sécurité pour la protection effective des données à caractère personnel des Nigériens et des personnes qui vivent au Niger. Ce qui contribuera à assurer un juste équilibre entre la libre circulation des données et leur protection. L’atelier permettra aussi de partager les engagements pris par le Niger pour renforcer la protection de la vie privée et les obligations qui en découlent pour les magistrats et les FDS mais aussi par la connaissance des textes qui encadrent ce domaine.

Les modules qui seront présentés aux participants portent sur la présentation du cadre juridique et institutionnel de la protection des données ; les droits protégés, les obligations des assujettis ; les sanctions et les procédures de contrôle ainsi que de l’hygiène numérique. Le système MIDAS, un système automatisé de gestion des données des voyageurs déployés le long de la frontière avec le Nigéria sera également présenté et expliqué par des experts de l’OIM et de la DST.

A l’ouverture des travaux, la présidente de la HAPDP a présenté son institution dont la mission est de veiller à ce que le traitement et l’usage des données à caractère personnel ne portent pas atteinte aux libertés publiques ou ne comportent pas de menace à la vie privée des citoyens en particulier dans l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. Pour l’accomplissement de sa mission a notamment indiqué Mme Sanady Tchinaden Hadatan, la HAPDP s’est dotée d’un plan stratégique élaboré sur cinq ans afin de rendre la protection des données personnelles effective au Niger et d’en faire un outil de bonne gouvernance.

Au Niger comme partout ailleurs a notifié la présidente de la HAPDP, le gouvernement, face au danger des abus dans la collecte et le traitement des données des citoyens a apporté une réponse à la hauteur de cette préoccupation en se dotant de la loi n°2017-28 du 03 mai 2017 relative à la protection des données à caractère personnel. Mme Sanady Tchinaden Hadatan a signifié aux participants que leur rôle sur la prévention et la répression des usages malveillants est important. Il est donc essentiel, a-t-elle précisé, de comprendre ce que sont les données personnelles pour mieux cerner les enjeux et interagir au mieux des intérêts de notre pays, de son économie et de la quiétude de nos concitoyens. Pour la présidente de la HAPDP, l’insécurité et la menace constante du terrorisme amènent notre pays comme partout ailleurs à procéder à la collecte d’informations à grande échelle pour d’une part sécuriser les réfugiés et détecter les personnes ayant un lien avec les groupes terroristes et criminels, d’autre part assurer la quiétude de nos vaillantes populations.

Auparavant, le gouverneur d la région de Dosso M. Albachir Aboubacar s’est réjoui du choix porté sur la cité des Djermakoyes pour accueillir cette importante rencontre. La formation des magistrats et des forces de défense et de sécurité en matière de protection des données personnelles, a indiqué le gouverneur de Dosso, rejoint à n’en point douter cette préoccupation des plus hautes autorités de notre pays de faire du Niger un havre de paix. M. Albachir Aboubacar a invité les magistrats et les FDS à s’approprier de cette formation et être les relais de la HAPDP pour que la problématique de la protection des données personnelles soit mieux cernée par les justiciables dans la région.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

Source : http://www.lesahel.org

Le président du Conseil Supérieur de la Communication Dr Kabir Sani a présidé, le lundi 30 août dernier à Dosso, l’ouverture d’un atelier de vulgarisation des textes du CSC sur l’accès équitable aux médias d’Etat, les procédures de saisine et l’attribution de la carte de presse professionnelle des journalistes. Cet atelier financé par l’Union européenne a regroupé les acteurs médiatiques, les représentants des partis politiques, les organisations de la société civile, les autorités administratives, religieuses et coutumières ainsi que les responsables des forces de défense et de sécurité.

Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux, le président du Conseil Supérieur de la Communication a rappelé à l’assistance que son institution a révisé au cours de cette année 2021 certains de ses textes règlementaires pour combler des insuffisances décelées à la lumière de leur application. Parmi ces textes révisés figurent la délibération n°009/CSC du 06 septembre 2018 déterminant les modalités de la saisine d’office et la procédure de traitement des plaintes et recours soumis au CSC.

Cependant, a fait remarquer Dr Kabirou Sani, il est apparu dans le traitement des plaintes par les services de l’institution en l’occurrence la direction des affaires juridiques et du contentieux et la commission éthique et déontologie que le délai de traitement est insuffisant pour faire aboutir une plainte en un mois alors que la plénière du CSC ne se tient qu’une seule fois par mois. C’est pourquoi, depuis l’adoption de cette délibération, beaucoup de plaintes et auto saisines n’ont pas prospéré. 

Pour pallier cette insuffisance, a indiqué Dr Kabir Sani, le conseil Supérieur de la Communication a organisé deux ateliers le 12 et le 15 juillet 2021 avec les membres du CSC, les organisations de la société civile, les partis politiques, les syndicats, les leaders religieux, les médias et les organisations féminines afin de recueillir leurs avis et les sensibiliser sur les dispositions de cette délibération. La modification intervenue, a-t-il dit, a réduit ce délai le portant désormais à 23 jours en vue de répondre aux attentes des plaignants.

Le président du CSC s’est longuement appesanti sur les modalités d’accès des citoyens, associations et partis politiques aux médias d’état. Ce texte, a-t-il précisé, malgré sa relative ancienneté demeure méconnu du grand public et des partis politiques. La vulgarisation, a notifié Dr Kabir Sani, portera aussi sur la délibération n° 0004/CSC du 05 septembre 2013 déterminant les conditions d’attribution, d’annulation et de retrait de la carte de presse de journalistes professionnels et sur la délibération n° 002/CSC du 02 mars 2015 fixant les modalités de respect par les médias privés des principes de pluralisme et d’équilibre de l’information.

Parlant des radios communautaires, le président du CSC a indiqué qu’un plaidoyer sera mené auprès du gouvernement et du parlement en vue de l’adoption de la loi sur le financement des radions communautaires mais aussi celle ouvrant la voie à la création des médias électroniques au Niger. Dans le contexte de la mondialisation marqué aujourd’hui par la numérisation et la digitation de l’information et de la communication, il est impérieux a notifié Dr Kabir Sani d’adopter des textes normatifs permettant l’effectivité d’exercice des médias électroniques et leur régulation effective.

Le président du CSC a espéré que cet atelier de vulgarisation permettra une meilleure appropriation des textes par les acteurs médiatiques sur la gestion des plaintes et sur l’accès des citoyens, associations et partis politiques aux médias d’Etat, aux commissions et directions concernées de traiter les plaintes dans les délais raisonnables et d’inciter les journalistes à se munir d’une carte de presse. Le président du CSC a exprimé sa profonde gratitude à l’endroit de l’Union Européenne qui a financé cette vulgarisation des textes du CSC  et le Projet d’Appui à la CENI et au CSC pour des élections crédibles, inclusives et apaisées au Niger.

Auparavant, le Secrétaire général de la région de Dosso M. Assoumana Amadou a salué cette initiative combien louable du CSC. M. Assoumana Amadou a invité les participants à suivre attentivement les différents exposés pour tirer le meilleur profit de cette rencontre.

Mahamane Amadou  ANP-ONEP/Dosso

1er septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

C’est dans une salle de réunions archicomble que la fédération du parti PNDS Tarayya de Dosso a tenu le samedi 1er octobre son conseil fédéral électif. Les militants et militantes du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme au titre de la région de Dosso étaient venus des quatre coins de la région pour choisir leurs représentants aux instances supérieures conformément aux décisions du comité exécutif national en date du 24 juillet 2022 relatives au renouvellement des structures régionales. La cérémonie a été présidée par M. Foumakoye Gado président du bureau exécutif fédéral.

Après l’exécution de l’hymne du parti et une série d’animations des troupes culturelles du parti, le président communal et le coordonateur départemental ont souhaité la bienvenue à tous ceux qui ont effectué le déplacement de Dosso. Les représentants des partis alliés ont pour leur part félicité le bureau fédéral du PNDS Tarayya pour cette mobilisation exceptionnelle et ont souhaité une bonne tenue des assises du conseil électif. Ils ont par ailleurs réitéré l’engagement des partis alliés à être toujours aux côtés du PNDS afin qu’ils puissent consolider et avancer ensemble.

A l’ouverture des travaux, le président du comité exécutif fédéral, M. Foumakoye Gado a salué la grande mobilisation de ses camarades du parti venus de toutes les contrées pour assister aux présentes assises mais aussi pour leur attachement sans faille aux idéaux du parti. Ces assises qui se tiennent dans un contexte sous régional marqué par des actions des groupes armés terroristes dans le Sahel. M. Foumakoye Gado a, à cet effet, félicité le Président de la République Mohamed Bazoum et le gouvernement pour les choix stratégiques opérés en vue de faire face au fléau. Il a, dans le même ordre d’idée, rendu un vibrant hommage aux forces de défense et de sécurité qui ne cessent nuit et jour d’assurer la sécurité des populations et la défense du territoire national.

Le président de la fédération PNDS Tarayya de Dosso s’est longuement appesanti sur la vie du parti qui a beaucoup évolué. Il a, de ce fait, félicité les militants pour les performances enregistrées au cours des élections et les a invité à choisir des hommes et des femmes chargés de conduire pour les années à venir les destinées du parti au niveau régional.

Ainsi après une journée de travaux, un nouveau bureau a été mis en place et a comme présidente du bureau exécutif fédéral, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba qui remplace à ce poste, M. Foumakoye Gado. La coordination régionale a été attribuée à M. Hassoumi Massoudou. La nouvelle présidente du bureau exécutif fédéral n’a pas caché sa joie devant cette confiance qui vient de lui être témoignée. Mme Ousseini Hadizatou Yacouba s’est engagée à continuer les actions de son prédécesseur et à demandé aux membres du bureau de l’accompagner dans cette tâche car dira t elle les défis qui sont devant nous sont de taille. Pour y arriver a reconnu la présidente du bureau fédéral PNDS de Dosso, il faut cultiver la solidarité et l’union entre tous les fils du pays.

En clôturant les travaux du conseil fédéral, le coordonnateur au titre de la région de Dosso, M. Hassoumi Massoudou a, pour sa part, rendu un hommage à M. Foumakoye Gado coordonnateur de Dosso depuis 2016. Le challenge, a-t-il dit, s’est de maintenir leur rang de premier parti dans la région de Dosso mais aussi de progresser.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
Source : http://www.lesahel.org

 

La 8ème session ordinaire du Comité National d’Orientation et de Pilotage du Projet d’Appui à l’Agriculture Sensible aux risques Climatiques (PASEC) s’est déroulée du 8 au 9 décembre 2020 à Dosso. Au cours des travaux, les membres du comité de pilotage du PASEC ont examiné et validé le pré bilan des activités menées au cours de l’année 2020 et le plan de travail et budget annuel 2021. La cérémonie a été placée sous la présidence du secrétaire général du ministère de l’agriculture et de l’élevage, chargé des relations avec les institutions, président du comité national d’orientation et de pilotage (CNOP) du PASEC, M. Diamoitou Guessibo Boukari, en présence du conseiller technique du Premier ministre, du secrétaire général du gouvernorat de Dosso, des membres du CNOP, des  experts nationaux et régionaux du PASEC et de nombreux invités.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le secrétaire général du ministère de l’agriculture et de l’élevage, M. Diamoitou Guessibo Boukari, a rappelé que le PASEC s’inscrit dans la droite ligne de l’initiative 3N et ce conformément au programme de renaissance du président de la république et déclinée dans le PDES 2016-2021. Il représente le pilier principal de l’agriculture intelligente face au climat pour notre pays qui du reste est membre fondateur de l’Alliance Mondiale pour une Agriculture intelligente face au climat lancée en septembre 2014. Au cours de la session précédente, a dit en substance le président du CNOP, un Plan de Travail et Budget Annuel révisé d’un montant de plus de 24 milliards de francs CFA a été adopté.

M. Diamoitou Guessibo Boukari s’est longuement appesanti sur les attributions du Comité de Pilotage du projet, notamment l’examen et l’approbation des programmes de Travail et Budgets Annuels PTBA et les rapports physiques et financiers du projet. L’année 2020 comme partout ailleurs, a dit en substance le secrétaire général du ministère de l’agriculture et de l’élevage, a été caractérisé par le ralentissement de la mise en œuvre des activités en raison de la pandémie de la Covid19 et les mesures barrières prises par le gouvernement. Cependant, face à cette situation, a-t-il précisé, l’unité de coordination du PASEC a élaboré une stratégie alternative pour l’accélération de la mise en œuvre de certaines activités prévues en se conformant aux directives du gouvernement de la république du Niger.

Le président du CNOP a évoqué la bonne performance de la mise en œuvre des activités qui se traduit par un taux d’exécution du budget de 88,90% avant de s’attarder sur les activités réalisées au nombre desquelles on cite le financement de 39 sous projets intégrés communaux, le financement de 36 sous projets intégrés communaux ayant permis de restaurer 33.582 ha, le financement de 118 sous projets Matching Grant pour lesquels un montant total de plus de 600 millions de francs CFA a été décaissé ainsi que la mise en œuvre des activités des partenaires au titre de la composante 2 « pratiques innovantes et amélioration des services en faveur de l’agriculture intelligente face au climat ».

Dans le cadre de la gestion de la pandémie de la Covid19, le PASEC a acquis et mis à la disposition des producteurs 10.820 tonnes d’aliments pour bétail au bénéfice des communes d’intervention du PASEC, la mise en œuvre de l’opération « boutures de manioc » à travers l’acquisition de 640.000 fagots au profit de 62.990 ménages pour emblaver plus de 6.000 ha dans 59 communes d’intervention du projet.

M. Diamoitou Guessibo Boukari a invité les membres du comité de pilotage à examiner le document de manière juste tout en sachant que l’année 2021 est une année de consolidation et de pérennisation des acquis du PASEC avant la phase d’achèvement prévue en 2022.

Le coordonnateur national du PASEC, M. Bola Moussa, a pour sa part souligné qu’au cours de cette année qui s’achève, jamais le mot résilience n’a eu autant de résonnance et de pertinence au niveau du PASEC. C’est ainsi, a-t-il précisé, que dès les premières heures de cette crise sanitaire et dans le respect strict des mesures prises par le gouvernement pour y faire face, l’unité nationale de coordination du projet a élaboré une stratégie alternative de  concert avec les unités de coordination régionale et les partenaires du projet qui a permis d’œuvrer à l’atteinte des objectifs de développement. M. Bola Moussa a  dressé ses sincères remerciements à tous les experts du projet et à tous les partenaires qui ont contribué à l’amélioration significative de leur performance.

Le secrétaire général du gouvernorat de Dosso, M. Assoumana Amadou, a dans son discours de bienvenue indiqué qu’avec le PASEC, c’est un pas de géant qui vient d’être accompli au niveau des pratiques agricoles de nos populations. C’est pourquoi, il a réitéré sa gratitude à l’endroit des partenaires techniques et financiers en général, le groupe de la Banque Mondiale en particulier qui ont bien voulu accompagner l’Etat du Niger à travers le financement du projet d’Appui à l’Agriculture Sensible aux Risques Climatiques (PASEC).

 Mahamane Amadou, ANP-ONEP/Dosso

11 décembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/    

L’Agence Nigérienne de Promotion de l’Electrification en milieu Rural (ANPER) a organisé du 18 au 19 mars à Dosso, un atelier de validation du manuel de mécanisme de gestion des plaintes pour les projets de l’ANPER. La cérémonie a été placée sous la présidence du directeur régional de l’énergie et des énergies renouvelables de Dosso M. Salaou Maï Aya en présence du représentant du président du Conseil régional de Dosso et celui du directeur général de l’ANPER.

Cheville ouvrière du Ministère de l’Energie et des énergies renouvelable, l’Agence Nigérienne de Promotion de l’Electrification en milieu Rural met en œuvre les politiques et les stratégies du gouvernement en matière d’accès à l’électricité afin de développer le capital humain dans les zones rurales. L’ANPER a pour mission, la conception, la mise en œuvre et le suivi des Programmes de Développement de l’électrification Rurale sur toute l’étendue du territoire national.

Dans le discours d’ouverture qu’il a prononcé à cette occasion, le directeur régional de l’énergie et des énergies renouvelables de Dosso a indiqué que depuis sa création, l’ANPER a accompagné le gouvernement dans l’amélioration de l’accès à l’énergie au Niger dans les localités les plus reculées. Parlant de l’importance du présent atelier, M. Salaou Maï Aya a souligné qu’un manuel de plaintes est la bienvenue vu les nombreux projets de l’ANPER. C’est pourquoi il a invité les participants à l’atelier à suivre attentivement les travaux afin d’enrichir et valider le document qui permettra une transparence dans la gestion des projets et une implication de toutes les parties prenantes.

Abondant dans le même sens, le représentant du Conseil régional de Dosso a espéré que les conclusions issues des travaux seront bénéfiques pour les populations. Le représentant du directeur général de l’ANPER a, de son côté, présenté sa structure en s’appuyant sur la mission, les objectifs et les perspectives de l’ANPER.

Le responsable genre et inclusion sociale de l’ANPER M. Ousseini Sahabi a pour sa part indiqué que l’ANPER est chargée de la conception, de la mise en œuvre et du suivi des programmes de développement de l’électrification en milieu rural sur toute l’étendue du territoire national. Abordant l’objectif de la rencontre de Dosso, il a précisé qu’il s’agit de mettre en place un mécanisme de gestion de plaintes qui va permettre aux populations bénéficiaires des différents projets que l’ANPER est en train de mettre en œuvre, d’exprimer leurs inquiétudes et d’être informées de tout le processus, de toutes les activités que mènent l’ANPER en faveur des populations locales.

Le mécanisme de gestion des plaintes, a notifié M. Ousseini Sahabi, est un outil qui responsabilise les acteurs au niveau local en leur permettant de participer à la prise de décisions, en les responsabilisant à créer des comités de gestion de plaintes qui aideront les projets à résoudre certains problèmes mineurs. En définitive a précisé M. Ousseini Sahabi, il s’agit de faire en sorte que la confiance puisse régner et la bonne gouvernance des différents projets puissent être de mise dans le cadre des activités de l’ANPER.

Mahamane Amadou ONEP/Dosso

 Source : http://www.lesahel.org

 

Le Plan d’Action Stratégique Triennal (PAST) 2023-2025 du Programme de Formation Professionnelle et Entrepreneuriale et d’Insertion Professionnelle des Jeunes et des Femmes de la région de Dosso a été validé le vendredi 18 novembre 2022, au cours d’un atelier de validation. Organisé par le Projet Renforcement de l’Entreprenariat en Elevage (REEL-MAHITA) du portefeuille Pays-Niger  Belgique, cet atelier d’une journée a regroupé les responsables techniques  régionaux, les représentants des organisations professionnelles et de la société civile.

Le 2ème vice président du Conseil Régional de Dosso, M. Maman Soulé Maïnassara qui présidait la cérémonie a remercié le Royaume de Belgique à travers ENABEL qui a toujours été aux côtés de la région de Dosso pour son développement. M. Maman Soulé Maïnassara a ensuite souligné les réformes structurelles opérées dans notre pays avant de s’appesantir sur le transfert de compétences et de ressources aux collectivités dans les domaines de l’éducation, de la santé publique, de l’hydraulique ainsi que de l’assainissement et de l’environnement.

Cette réforme, a dit en substance, le président du Conseil régional de Dosso, devrait trouver les modalités pratiques de transfert de ces compétences aux collectivités locales par les administrations sectorielles. Cette configuration administrative, a-t-il indiqué, doit créer les conditions optimales de gestion du développement économique, social et culturel ainsi que la protection de l’environnement, la mise en valeur des ressources naturelles et l’amélioration du cadre de vie au niveau de la région.

Le souhait de la région, a souligné le 2ème vice président du Conseil Régional de Dosso, est que le futur cadre partenarial puisse permettre de mieux gérer l’appui axé sur les résultats précis et constituer un espace de dialogue et de partenariat où tous les acteurs se retrouvent pour renforcer la responsabilité mutuelle et la transparence concernant l’utilisation qui sera faite des ressources pour des meilleures résultats du programme. M. Maman Soulé Maïnassara a beaucoup insisté sur le système de suivi et d’évaluation qui, a-t-il dit, permettra de suivre la mise en œuvre du programme et que sa conception sera la première étape importante du processus.

Auparavant, le responsable volet entrepreneuriat rural et insertion professionnelle à REEL MAHITA, M. Ouédraogo Christian a transmis les salutations de la direction d’ENABEL aux participants. Les membres du comité, a-t-il ajouté, ont abattu un travail formidable de construction nationale. Ce plan d’action au profit du Conseil Régional, est en réalité au profit de toute la région de Dosso, a-t-il indiqué. Pour M. Ouédraogo Christian, le document qui a été produit est de bonne facture. «Au-delà de l’insertion professionnelle, c’est même la question du développement économique local qui sera impactée positivement», a estimé le représentant d’ENABEL avant de réaffirmer l’engagement de son institution à accompagner la région de Dosso pour la mise en œuvre de ce plan triennal.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

Source : http://www.lesahel.org

Le renforcement des capacités des défenseurs commis d’office non avocats sur le mécanisme de plainte et de référencement des victimes des violations des droits de l’homme commises par les  forces de sécurité intérieure était au centre d’un atelier qui a ouvert ses travaux à Dosso, hier mardi 14 décembre 2021. Cet atelier qui durera trois jours est organisé par l’Agence Nationale de l’Assistance Juridique et Judiciaire (ANAJJ) avec l’appui de la Délégation de l’Union Européenne à travers le Haut –Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme. La cérémonie d’ouverture a été présidée par la Directrice générale de l’ANAJJ, Mme Rabiou Assétou Traoré, en présence du représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme et plusieurs invités.

 A l’instar des autres pays du G5 Sahel, le Niger est confronté depuis quelques années à des conflits armés créant ainsi une situation de crise sécuritaire qui se caractérise par des centaines de morts et de blessés, des déplacements des populations et bien d’autres scènes de désolation. Afin de lutter contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière organisée, le trafic des êtres humains et la migration irrégulière, les autorités ont pris plusieurs mesures d’ordre législatif et institutionnel au nombre desquelles l’instauration de l’état d’urgence dans plusieurs régions du pays. Ce qui constitue un acte juridique d’exception. Cette situation a indiqué la directrice générale de l’ANAJJ présente des risques de violations des droits de l’homme avec tous ses incidents d’agressions.

C’est pourquoi, a-t-elle  précisé, le Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme en partenariat avec la délégation de l’Union Européenne au Niger a lancé un projet intitulé «renforcement des capacités des forces de sécurité intérieure sur le respect du droit de l’Homme dans les opérations d’application de la loi». Ce projet qui couvre le Niger, la Mauritanie et le Tchad est une initiative qui vise à protéger la population, en particulier les femmes, les enfants et les jeunes contre les risques de graves violations des droits humains, y compris la violence sexuelle lors des opérations des forces de sécurité intérieure.

Après avoir longuement présenté la mission de l’Agence Nationale de l’Assistance Juridique et Judiciaire, Mme Rabiou Assétou Traoré, a indiqué que sans paix, on ne peut pas parler de développement encore moins du respect des droits de l’homme et vice versa. C’est pourquoi a-t-elle notifié, aucune violation des droits de l’homme ne doit rester impunie quel que soit l’auteur. «Notre pays s’est doté à ce titre d’un cadre juridique approprié mais aussi des institutions à même d’apporter une réponse de à ces violations. Les populations doivent être davantage informées sur ces mécanismes et doivent être encouragées à y faire recours», a-t-elle estimé.

La directrice générale de l’ANAJJ a rendu un hommage mérité à tous les acteurs qui concourent à cette mission à savoir les organisations de la société civile et la CNDH à travers l’orientation et la prise en charge des victimes mais aussi à travers les dénonciations des violations constatées. «Le combat pour les droits de l’homme qui reste une quête perpétuelle, ne doit pas être l’apanage des Etats seuls. Il doit aussi impliquer les organisations non étatiques, bref, toutes les couches sociales de la nation qui doivent s’appliquer à dépasser les clivages politiques et à faire prévaloir les exigences de l’action sur celle de l’idéologie», a souligné Mme Rabiou Assétou Traoré.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

15 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) avec l’appui de l’Union européenne à travers le projet « Renforcement du Dispositif de Promotion et de Protection des Droits Humains au Niger », a organisé une session de formation à l’intention des cadres administratifs et techniques de la CNDH sur les techniques d’investigation, particulièrement sur la protection des victimes et des groupes vulnérables. La cérémonie d’ouverture a été présidée par la vice-présidente de la CNDH, Mme Kako Fatima, en présence du secrétaire général de la région de Dosso M. Soumana Karimoune, des cadres de la CNDH et de nombreux invités.

Pendant trois jours que dureront les travaux, les participants seront outillés sur les techniques d’investigation, la lutte contre les violences sexuelles, la protection des groupes vulnérables notamment les femmes, les enfants et les personnes handicapées pour qu’ils accomplissent convenablement leurs missions de promotion et de protection des droits humains. Les différentes thématiques seront animées par des d’éminents consultants.

Dans le discours qu’elle a prononcé à cette circonstance, la vice-présidente de la CNDH Mme Kako Fatima a longuement évoqué la mission de protection des droits humains dévolue à la CNDH. Investiguer ou enquêter sur les violations des droits humains a-t-elle souligné, exige la connaissance et la maîtrise de méthodes et techniques appropriées tant dans l’organisation que dans la phase de collecte des informations. Parlant du choix du présent atelier, Mme Kako Fatima a indiqué qu’il n’est pas fortuit, il émane a-t-elle précisé du rôle et de la mission de la Commission Nationale des Droits Humains.

Comme dans plusieurs contrées du monde a fait remarquer la vice-présidente de la CNDH, notre pays ne fait pas exception. Ces violences a-t-elle précisé traduisent des inégalités et disparités entre hommes et femmes qui tiennent leurs origines du système social basé sur le patriarcat ; un système qui crée et perpétue de mauvais préjugés et stéréotypes sociaux envers les femmes. Il en est de même pour les survivances des pesanteurs socioculturelles tenaces et des pratiques traditionnelles et coutumières. 

La vice-présidente de la CNDH a longuement insisté sur les mesures législatives, institutionnelles et administratives prises par le Niger pour lutter efficacement sur ces phénomènes. La CNDH a-t-elle indiqué, en tant qu’institution constitutionnelle investie de la mission de veille à l’effectivité des droits humain sur toute l’étendue du territoire national n’est pas restée en marge dans cette lutte pour la promotion et la protection des droits des femmes, des enfants et de toute autre personnes vulnérable.

Auparavant dans son discours de bienvenue, le secrétaire général de la région de Dosso, M. Soumana Karimoune s’est réjoui du choix porté à la région pour abrier cette importante rencontre de la CNDH et a fondé l’espoir que les connaissances acquises permettront aux participants d’aborder avec rigueur et professionnalisme toutes les questions liées aux droits humains.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

Les 3178 bureaux de vote de la région de Dosso ont démarré, hier matin à 8 heures, les opérations de vote dans le cadre du 2ème tour de l’élection présidentielle cela dans le strict respect des mesures barrières édictées par les plus hautes autorités de notre pays. Ils sont 898.794 électeurs appelés à accomplir leur devoir de citoyen au niveau des 43 communes que comptent les 8 départements de la région de Dosso. Le lancement officiel a été donné au bureau n°1 à la Maison de la culture Garba Loga par le président de l’Assemblée Nationale, M. Ousseïni Tinni qu’accompagne le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso, M. Assoumana Amadou.

Selon le président de la Commission Electorale Régional de Dosso Maitre Omar Kondo, tous les présidents des commissions décentralisées ont reçu, il y a de cela une semaine, tout le matériel électoral qui a été directement acheminé dans leurs communes respectives. Ces présidents ont reçu une formation pendant deux jours au cours de laquelle ils ont renforcé leurs capacités en vue d’aller à leur tour former les membres des bureaux de vote. A la fin de cette formation, les membres des bureaux de vote ont été acheminés dans leurs postes. Le samedi a souligné Maitre Omar Kondo, la CENI régionale a fait un tour téléphonique de toutes les communes pour s’enquérir de l’effectivité de toutes ces opérations.

Ce matin, a rassuré le président de la CENI régionale de Dosso, tous les bureaux de vote de la région ont respecté les heures légales d’ouverture à savoir 8 heures. Au lancement officiel qui s’est déroulé en présence des autorités administratives et des responsables des forces de défense et de sécurité, tout le dispositif que requiert un bureau de vote a été trouvé sur place. Les opérations de vote se déroulent normalement sur toute l’étendue du territoire de la région de Dosso.

Néanmoins, le président de la CENI régionale a saisi l’opportunité pour lancer un vibrant appel à la population à sortir massivement exprimer dans le calme et la discipline son droit citoyen à travers le vote. Il a souhaité que ces élections se déroulent dans l’accalmie, la tranquillité et que les résultats soient acceptés de tous. C’est cela a précisé Maitre Omar Kondo qui est le souhait du Chef de l’Etat et de toutes les autorités de la République du Niger. L’Etat du Niger a beaucoup investi dans ces élections. De ce fait, le président de CENI régionale de Dosso a souhaité que ces élections se déroulent dans un climat apaisé et serein.

 

Mahamane Amadou

ANEP-ONEP/Dosso

22 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Contrairement aux élections locales, les bureaux de vote pour les législatives et la présidentielle 1er tour ont démarré les opérations de vote à 8 heures précises dans le strict respect des mesures barrières contre le Covid-19 dans la région de Dosso. Le lancement a été donné au bureau n°1 sis à la Maison de la culture Garba Loga par le Secrétaire général du gouvernorat, M. Assoumana Amadou sous la supervision de la présidente régionale de la CENI de Dosso, Maître Aïchatou Garba, et en présence des autorités administratives et des responsables des forces de défense et de sécurité. Pour les présentes élections, la région de Dosso compte 398.794 électeurs répartis dans 3.178 bureaux de vote.

A 7 heures déjà, les membres des bureaux de vote et les électeurs attendaient impatiemment l’heure du démarrage des opérations. Partout dans la ville règne une véritable ambiance, des véhicules sillonnent les quartiers et les lieux de regroupement pour le transport des électeurs dans les différents bureaux de vote. Après avoir accompli son devoir citoyen, le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso et la délégation qui l’accompagne ont visité plusieurs bureaux pour se rendre compte de l’effectivité du démarrage des opérations.

A l’issue de cette visite, M. Assoumana Amadou a constaté que les bureaux étaient prêts pour commencer les opérations. C’est pourquoi il a saisi cette opportunité pour féliciter, de vive voix, l’Etat du Niger qui a organisé ces élections ainsi que la présidente régionale et tous les démembrements de la CENI de Dosso pour le travail abattu. Le SG du gouvernorat a invité la population de la région hommes et femmes à sortir massivement exprimer leur droit citoyen à travers le vote tout en souhaitant que ces élections se déroulent dans l’accalmie, la tranquillité et que les résultats soient acceptés de tous. «C’est cela le souhait du Président de la République et de toutes les autorités du pays», a précisé le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso.

Pour sa part, la présidente régionale de la CENI de Dosso, Maître Aïchatou Garba a indiqué qu’aucun problème n’a été enregistré. En ce qui concerne les mesures barrières contre la COVID-19, l’Etat a, selon la présidente régionale de la CENI de Dosso, a pris toutes les dispositions utiles notamment la fourniture en bavettes et en gel. Et en cas d’insuffisance Maître Aïchatou Garba a préconisé le recours au dispositif de lavage des mains présent sur toute l’étendue du territoire national. Elle a souhaité que ces élections se déroulent dans un climat apaisé et serein.

Mahamane Amadou, ANP-ONEP/Dosso

27 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Les élections locales ont démarré hier à Dosso avec un léger retard. Ils sont cette année 898.794 électeurs inscrits répartis dans 3.178 bureaux de vote à travers toute la région de Dosso à exercer leur droit civique. Le coup d’envoi de ces élections locales a été donné au bureau n° 74 qui compte 463 électeurs sis à la Maison de la culture Garba Loga par le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso M. Assoumana Amadou en présence de la présidente régionale de la CENI Maître Aïchatou Garba ainsi que des autorités administratives et des représentants des Forces de défense et de sécurité.

Après avoir accompli son devoir citoyen, le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso et la délégation qui l’accompagne ont visité plusieurs bureaux de vote dans la ville de Dosso pour se rendre compte de l’effectivité du démarrage des opérations. A l’issue de cette visite, le Secrétaire général du gouvernorat a constaté que les élections ont effectivement démarré mais avec un léger retard même si, a-t-il dit tout est rentré dans l’ordre. M. Assoumana Amadou a invité les électeurs à sortir massivement s’exprimer à travers le vote pour «nous permettre de faire des élections libres, transparentes surtout apaisées».

Pour sa part, la présidente régionale de la CENI de Dosso Maître Aïchatou Garba a souligné que tout le matériel a été acheminé dans les différents départements et communes. Actuellement a-t-elle précisé l’on note quelques problèmes majeurs que la commission est en train de corriger. Parlant du déroulement des élections, Maître Aïchatou Garba a constaté que le scrutin a bien commencé cependant elle a déploré quelques ratés au niveau de la commune. C’est pourquoi elle a lancé un cri de cœur à l’adresse des partis politiques dans le choix de leurs délégués qui siègent au sein des bureaux de vote car jusqu’à 9 heures, les trois bureaux de vote de la Croix-Rouge n’avaient pas encore ouverts.

La présidente de la CNI régionale  n’a pas caché ses doutes pour l’effectivité d’abord du diplôme qui est une exigence légale et ensuite de l’effectivité de la formation que ces membres de bureaux de vote auraient suivie au vue de leur tâtonnement. Pour les prochaines échéances, Maître Aïchatou Garba a invité les partis politiques à réfléchir pour désigner des représentants dignes de foi. De manière générale, ces élections locales se déroulent dans le calme et la tranquillité à Dosso.

Mahamane Amadou, ANP-ONEP/Dosso.

14 décembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/    

La première session de la Commission Régionale de l’Eau et de l’assainissement de la région de Dosso au titre de l’année 2021 s’est tenue le 24 juin dernier sous la présidence du secrétaire général de la région M. Assoumana Amadou, président de ladite commission en présence des représentants des partenaires techniques et financiers et de nombreux invités. Au cours de cette réunion d’une journée, les participants ont fait un diagnostic sans complaisance de la gestion déléguée des systèmes d’alimentation en eau potable du domaine de l’hydraulique rurale dans la région assorti de propositions concrètes pour sa meilleure opérationnalisation.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le secrétaire général de la région de Dosso a indiqué que depuis l’avènement de la décentralisation dans notre pays, consacrée par la mise en place des premiers conseils communaux en 2004, suivi des Conseils Régionaux en 2011, les collectivités territoriales ont été érigées en instances souveraines de prise de décision et d’exercice de pouvoirs publics au plus près des administrés. Ainsi a dit M. Assoumana Amadou, l’accès à l’eau potable pour tous est une question vitale pour les plus hautes autorités de a 7ème République qui œuvrent inlassablement à chercher des solutions durables pour répondre aux besoins en eau des populations.
Aussi, l’objectif du gouvernement est de garantir l’accès de tous à des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement et d’assurer une gestion durable des ressources en eau.
Cet objectif d’universalité, a-t-il notifié risque de ne pas d’être atteint si les systèmes d’alimentation en eau réalisés à grands frais ne restent pas fonctionnels et renforcés en permanence alors même que d’autres communautés sont toujours non satisfaites avec une population jeune en pleine croissance.
Le défi est donc énorme. Après bientôt une décennie d’exercice effectif des pouvoirs de maître d’ouvrage en particulier dans le domaine de la délivrance des services d’eau et d’assainissement tels que concédés par les lois, il est dommage, selon le Secrétaire général de la région de Dosso, président de la commission régionale de l’eau, de constater que bon nombre de collectivités territoriales et acteurs locaux peinent réellement à répondre à l’intégralité de leurs obligations dans un domaine aussi vital que celui de l’eau.
Parlant des difficultés que rencontrent les collectivités dans la gestion des affaires locales, M. Assoumana Amadou les a rassurées que l’Etat reste très sensible et actif dans la recherche des solutions pour le renforcement de la gouvernance locale. Le secrétaire général de la région de Dosso a souhaité que les assises donnent à chacun des responsables des collectivités territoriales l’opportunité de pouvoir mesurer l’ampleur de sa responsabilité de maitre d’ouvrage dans le secteur de l’hydraulique. Cette responsabilité, a-t-il précisé, commence par la prise en charge réelle et efficace du service public de l’eau basée sur l’existant à travers «une gestion saine et transparente de ressources issues de la vente de l’eau».


Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

28 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Chaque année, le 11 octobre est célébrée la Journée Internationale de la Jeune fille. A Dosso, l’édition 2017 est pratiquement passée inaperçue pour les concernées, et ce, en dépit de sa célébration à Kargui Bangou (département de Dosso)

Le Niger est l’un des pays du Monde à accorder une grande importance à cette journée consacrée à la jeune fille.

Initié par Plan International et approuvé par l’Assemblée Générale des Nation Unies le 11 décembre 2011, le 11 octobre de chaque année est retenu comme Journée Internationale de la Fille.

Le but de cette journée est de permettre est de promouvoir les droits des filles qui constituent une couche très vulnérable. Cette année, le thème retenu est : « l’autonomisation de la jeune fille : réponse aux urgences et planification de la résilience ».

C’est dans cette même optique que le ministère en charge de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant, a mis en place un programme dénommé ‘Illimi’ en l’endroit des adolescents.

Ce programme a permis à plusieurs jeunes d’acquérir des compétences qui leur sont très utiles dans la vie.

L’Agence Nationale de l’Assistance Juridique et Judiciaire (ANAJJ) en collaboration avec le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Home (HCDH) a organisé, du 28 au 29 septembre 2022 à Dosso un atelier de formation des défenseurs, commis d’office (DCO) sur le mécanisme de plainte, les droits de l’homme susceptibles d’être violés et les voies de recours. Cet atelier a pour objectif de renforcer la capacité opérationnelle des défenseurs commis d’office pour l’assistance et la défense des bénéficiaires d’assistance judiciaire en matière de respect des droits humains devant les juridictions pénales et l’exercice des voies de recours.

Au cours de ces deux jours de travaux, les formateurs ont entretenu les participants sur des thématiques se rapportant aux procédures de plainte en matière pénale, le dispositif juridique et institutionnel de l’ANAJJ, les droits de l’homme susceptibles d’être volés en cas de poursuite en matière pénale, les modes de poursuites en matière pénale ainsi que les voies de recours.

Dans le discours qu’elle a prononcé à l’ouverture des travaux, la directrice générale de l’Agence Nationale de l’Assistance Juridique et Judiciaire, Mme Rabiou Assétou Traoré a fait un rappel des différents textes ratifiés par le Niger en matière des droits de l’homme. Cependant, a-t-elle précisé, malgré l’existence de ce dispositif juridique et institutionnel, force est de reconnaître que les droits de l’homme ne sont pas toujours respectés dans la pratique. Parmi les causes l’on notera l’ignorance des textes et surtout des procédures par les citoyens qui ne connaissent pas les voies et moyens à suivre en vue de se voir rendre justice.

Pour, la directrice générale de l’ANAJJ, cette formation des DCO sur le mécanisme de plainte son intérêt dans le fait que ces derniers interviennent dans les procédures lorsqu’ils sont commis au profit des bénéficiaires d’assistance judiciaire qu’ils soient d’office ou sous condition d’indigence. Les DCO, a-t-elle notifié, doivent comprendre les voies de recours pour jouer pleinement leur rôle dans toutes les étapes de la procédure. D’où l’impérieuse nécessité de connaître le moyen juridictionnel tendant à la reformation, la rétractation ou la cassation d’une décision de justice dans l’intérêt des bénéficiaires.

La directrice générale de l’ANAJJ a invité les participants à suivre attentivement les différentes thématiques développées afin d’en tirer le maximum de profit possible. «Aucune violation des droits de l’homme ne doit rester impunie quel que soit l’auteur. Notre pays s’est doté à ce titre d’un cadre juridique approprié mais aussi des institutions à même d’apporter une réponse à ces violations. Les populations doivent être davantage informées sur ces mécanismes et doivent être encouragées à y faire recours», a-t-elle estimé.

Mme Rabiou Assétou Traoré a rendu un hommage mérité à tous les acteurs qui concourent à cette mission notamment les organisations de la société civile et la Commission Nationale des Droits Humaines (CNDH) à travers l’orientation et la prise en charge des victimes mais aussi à travers les dénonciations des violations constatées.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

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Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a présidé, hier mardi à Dosso, la réunion technique de suivi-évaluation des activités de mise en œuvre du projet Niger-HCR de prévention des risques et dangers liés à l’apatridie. La cérémonie s’est déroulée en présence du Secrétaire général de la région de Dosso, M. Soumana Karimoune, du 2ème Vice-président du Conseil régional, du président et du procureur général près le tribunal de grande instance de Dosso, des cadres techniques et des représentants des couches socioprofessionnelles.

A l’ouverture de cette réunion, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a tout d’abord transmis aux populations de Dosso les salutations du Président de la République et du Premier ministre et a par la même occasion remercié les autorités et les populations pour l’accueil plein de chaleur dont lui et sa délégation ont fait l’objet. M. Ikta Abdoulaye Mohamed a, dans le même ordre d’idée, relevé la présence massive des responsables administratifs et des leaders communautaires. Ce qui, a-t-il affirmé, témoigne de l’importance qu’ils accordent à la question de l’éradication de l’apatridie.
L’apatridie, a dit en substance, M. Ikta Abdoulaye Mohamed est une véritable source de violation du droit de la personne. En effet un apatride n’a aucune relation avec aucun Etat. C’est pourquoi a indiqué le ministre de la Justice, le Niger s’est engagé à combattre ce fléau: au niveau international en ratifiant les conventions des Nations Unies sur l’apatridie notamment la convention de 1954 sur les statuts des apatrides et la convention de 1961 sur l’éradication de l’apatridie. Au niveau sous régional, le Niger a adhéré à la déclaration d’Abidjan de 2015 et le plan de Banjul de 2017 tous qui prévoient l’éradication de l’apatridie.
Au niveau international, a ajouté le ministre de la Justice, le gouvernement a adopté en 2019 un plan d’action pour l’éradication de l’apatridie. Ce qui a permis de délivrer, au moins, 5 millions d’actes d’état civil et c’est dans le cadre de l’exécution de ce plan que, le gouvernement a signé avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés (HCR) un accord qui prévoit la facilitation d’établissement des actes d’état civil à travers des campagnes d’audiences foraines. Ce plan prévoit également la formation et le renforcement des capacités des acteurs qui interviennent dans le cadre de cette activité ainsi que, la sensibilisation des populations cibles.
La présente mission, a souligné M. Ikta Abdoulaye Mohamed, doit être le point de départ d’une véritable évolution dans le sens de l’éradication de l’apatridie dans notre pays. Il a de ce fait souhaité une bonne mission à l’équipe du HCR et à la mission des droits de l’homme du Ministère de la Justice et a exhorté l’ensemble des cadres, chacun dans sa sphère de responsabilité, à apporter du sien afin que la présente mission se déroule dans de bonnes conditions et que ce fléau soit éradiqué dans notre pays.
Auparavant, le Secrétaire général de la région de Dosso s’est réjoui du choix porté sur le chef-lieu de la région pour abriter cette réunion. L’intérêt accordé à la région a-t-il précisé en matière de prévention de l’apatridie réconforte le ministère de la Justice d’autant plus qu’une frange importante de la population qui vit à cheval entre les foncières du Nigéria et du Bénin exposées de ce fait à un risque élevé d’apatridie car pour la plupart, elles sont dépourvue de toute pièce d’identité les rattachant à l’Etat. M. Soumana karimoune a rassuré le ministre de la Justice de l’entière disponibilité de la région dans le cadre de la prévention des risques et dangers liés à l’apatridie.
Les participants à la réunion ont ensuite suivi un exposé du directeur des droits de l’homme au Ministère de la Justice, M. Moutari Na Ayou portant sur la présentation du projet Niger-HCR et les engagements communautaires et le plan d’action.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

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 Placée sous le thème «Journalisme en période électorale : la vérification des faits ou fact checking, la promotion de la culture de la paix, la coexistence pacifique des populations», la 7ème édition de la journée nationale de la liberté de presse a été célébrée le lundi 30 novembre pour la première fois en région notamment à Dosso au centre de presse. Cette initiative découle d’un accord commun entre tous les journalistes et les agents des médias de la région de Dosso. La cérémonie de lancement de cette journée a été présidée par le Secrétaire général adjoint de la région de Dosso M. Hambaly Bouweye représentant le gouverneur en présence des responsables des forces de défense et de sécurité ainsi que des responsables et plusieurs agents des différents médias de la place.

Dans le discours de bienvenue qu’il a prononcé à cette circonstance, le président du comité d’organisation de cette journée M. Hassane Zada a, au nom du président du Conseil d’Administration de la Maison de la Presse, souhaité la bienvenue à tous ceux qui ont effectué le déplacement. Cette initiative a indiqué M. Hassane Zada découle d’un accord commun entre tous les journalistes et agents des médias de la région de Dosso ; elle témoigne aussi d’une culture de la confraternité au sein de la famille de la presse de Dosso. Cette initiative a précisé le président du comité d’organisation est le fruit des excellents rapports qui existent entre les différents médias et le représentant du Conseil Supérieur de la Communication de Dosso dont la disponibilité et les efforts ont été capitaux dans la réussite de cette célébration. 

A la veille des élections dans notre pays, M. Hassane Zada a appelé tous les candidats aux élections présidentielles à s’engager pour le respect de la liberté de la presse dans notre pays. Les conditions de vie et de travail des journalistes nigériens a-t-il notifié restent très difficiles. A cela la pandémie du COVID 19 qui est venu porter un coup dur aux médias. «Le comité d’organisation de la journée de la liberté de presse de Dosso soutient toutes les initiatives prises par la Maison de la Presse en vue de l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes», a souligné M. Hassane Zada.

Procédant au lancement de cette journée nationale de presse à Dosso, le Secrétaire général adjoint de la région M. Hambaly Bouweye a fait un rappel de cette journée institué par décret n°2014-140/PRN/MCRI du 7 mars 2014 qui découle de la signature le 30 novembre 2011 par le chef de l’état de la Déclaration de la Table de la Montagne, acte par lequel il s’est engagé à promouvoir la liberté de la presse au Niger par la suppression des peines de prison contre les journalistes pour des délits de diffamation et d’insultes. Le Secrétaire général adjoint de la région a salué cette initiative des médias publics et privés de Dosso, une innovation qu’ils mettrons à profit pour faire le point de la situation de la liberté de la presse mais aussi pour évaluer eux-mêmes leur travail en tant que professionnels des médias, dégager les perspectives et interpeller les autorités sur les entraves à la liberté de la presse constatées dans l’exercice de leur profession.

Dans l’après-midi, un match de football a opposé les forces de défense et de sécurité et les journalistes des médias publics et privés. Au coup d’envoi de la rencontre, au moment où tous les 22 joueurs sont alignés sur le terrain, l’arbitre a constaté l’absence du ballon et il a fallu attendre une dizaine de minutes pour avoir un ballon et démarrer le match qui s’est soldé sur le score sans appel de trois buts à un en faveur des hommes des médias. Un dîner de presse organisé au centre de presse a sanctionné la fin des manifestations de cette journée de la liberté de presse à Dosso; une grande première en région qui a été une réussite.

Mahamane Amadou, ONEP-ANP/Dosso

02 décembre 2020

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Dosso abrite, depuis hier, un atelier de renforcement des capacités des membres du CSC nouvellement installés et les agents administratifs et techniques placé sous le thème «la gestion du pluralisme en période hors électoral». Organisé par le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) en partenariat avec l’Institut Electoral pour une Démocratie Durable (EISA) et le soutien de l’Union Européenne, cet atelier qui durera trois jours permettra aux participants d’être outillés sur les différents mécanismes de régulation des médias, la régulation des médias hors période électorale, la présentation des textes juridiques encadrant la régulation des médias hors période électorale, les textes portant gestion du pluralisme politique et les mécanismes y afférents ainsi que les mécanismes de monitoring des médias.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le président du Conseil Supérieur de la Communication, M. Salifou Labo Bouché, en présence du Secrétaire général de la région de Dosso, du premier vice président du Conseil Régional de Dosso, du Préfet du département de Dosso, du directeur Pays de EISA Niger et de plusieurs invités.

Dans son allocution, le président du Conseil Supérieur de la Communication a situé le contexte dans lequel se tient la présente formation destinée aux membres du CSC qui ont pris service le 31 mars 2023. Le choix du thème de cet atelier a-t-il indiqué s’explique d’abord par les attributions du CSC qui lui imposent de par la loi fondamentale d’assurer et de garantir la liberté et l’indépendance des moyens de communication audiovisuelle, de la presse écrite et électronique dans le respect de la loi. Il y a aussi la diversité du paysage médiatique ayant pour conséquence le pluralisme d’opinion. La gestion de ce pluralisme a précisé M. Salifou Labo Bouché reste toujours un véritable défi pour l’instance de régulation. Le président du CSC a espéré que ce renforcement des capacités permettra au collège des conseillers de développer des compétences, de mobiliser les connaissances et les aptitudes susceptibles de rendre plus efficace et durable leur travail de régulation des médias, augmentant ainsi le potentiel du CSC à faire face aux nombreux défis qui se posent dans ce secteur en perpétuelle mutation.

Auparavant, le Secrétaire général de la région de Dosso, M. Soumana Karimoune a indiqué que cette initiative combien louable du CSC est à saluer car s’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de la Renaissance Acte III relatif à l’axe 2 porte sur la bonne gouvernance et la consolidation des institutions républicaines. Cette activité a-t-il notifié s’inscrit dans la dynamique insufflée par le Président de la République Mohamed Bazoum et le gouvernement en vue de promouvoir la bonne gouvernance et consolider les institutions dans un contexte où les médias jouent un rôle fondamental dans l’instauration de la paix, de la cohésion sociale et de la consolidation des institutions républicaines.

Le directeur pays de l’Institut Electoral pour une Démocratie Durable en Afrique, M. Aimé Konan a pour sa part exprimé la reconnaissance de EISA pour toutes les initiatives prises ainsi que les facilités accordées à la mise en œuvre du cadre commun de collaboration du CSC et EISA depuis l’installation de cette structure au Niger. Il a ensuite évoqué le financement accordé par l’Union Européenne qui, rend possible toutes les actions visant à renforcer le cadre démocratique au Niger. M. Aimé Konan s’est réjoui de la prise de fonction de la nouvelle équipe du CSC tout en assurant que le partenariat entre le CSC et EISA continuera à s’améliorer dans l’intérêt bien compris des deux institutions respectives et pour le bien-être du peuple nigérien. Notons que le président du CSC et la délégation qui l’accompagne ont mis à profit leur séjour pour visiter les médias publics et privés de Dosso pour s’enquérir de leur fonctionnement et des conditions de travail des agents.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

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La section du Parti Nigérien pour l’Auto Gestion (PNA - AL’OUMA) de Dosso a tenu le dimanche 27 mars 2022 son Assemblée générale. Il était question au cours des travaux de célébrer le 25ème anniversaire du parti et de renouveler les structures du parti au niveau de la région de Dosso. La cérémonie s’est déroulée en présence d’une mission du bureau politique national du parti venue superviser les élections ainsi que des représentants de la Mouvance pour la renaissance du Niger (MRN Coalition majoritaire au pouvoir).

 Plusieurs interventions ont marqué la cérémonie d’ouverture des travaux. Le président communal de Dosso M. Boureïma Seyni a souhaité la chaleureuse bienvenue à tous les délégués départementaux et à la délégation du bureau politique national et a adressé ses sincères remerciements au père fondateur du parti M. Sanoussi Tambari Jackou qui n’a ménagé aucun effort pour la tenue de cette Assemblée Générale. La 3ème vice-présidente du Bureau Politique National Mme Paul Ramatou a pour sa part remercié les militants et militantes du

PNA-AL’OUMA pour cette mobilisation tout en espérant qu’aux prochaines élections, le parti puisse avoir beaucoup de conseillers régionaux, municipaux et de députés nationaux.

En ouvrant les travaux, le Vice-président du parti au titre de la région de Dosso M. Abdoulkarim Zodi a rappelé à l’assistance que le renouvellement du bureau de la section de Dosso doit se faire conformément aux statuts et règlement intérieur du parti, dans la compréhension, la considération et le respect mutuel des militantes et militants. Une fois ce bureau mis en place, a-t-il indiqué, il doit s’atteler à son tour à la mise en place de toutes les structures depuis

le niveau départemental jusqu’au niveau villageois. Une fois ce renouvellement achevé, interviendra au courant de cette année 2022 le septième congrès national du parti.

Le Vice-président du bureau politique du PNA-AL’OUMA au titre de la région de Dosso a saisi l’opportunité pour inviter les militants et militantes de la région de Dosso à s’investir pour que le parti parvienne à obtenir lors des élections futures des élus aussi bien au niveau de l’Assemblée Nationale qu’au sein des conseils régionaux et municipaux. «Le PNA-AL’OUMA accorde une importance et une attention toutes particulières à la section de Dosso. C’est pourquoi, il consacre  beaucoup d’efforts en vue de sa redynamisation», a indiqué M. Abdoulkarim Zodi.

Après une journée d’intense travaux, la section PNA-AL’OUMA de Dosso a été renouvelée et a comme président M. Oumarou Hassan, secrétaire général M. Adamou Hamani, trésorier général M. Hassan Hima, secrétaire à l’organisation M. Hama Soumana et secrétaire à la promotion de la femme et à la promotion de l’enfant Mme Hadjia Wankoye.

 

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

Dosso/Politique : La CENI organise une rencontre d’échange et de partage avec ses présidents départementaux

En prélude au 2ème tour de l’élection présidentielle, la commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé le samedi 13 février dernier à Dosso une rencontre d’échanges et de partage sur les opérations électorales avec les  présidents des CENI départementales de la région. L’ouverture des travaux a été présidée par le Secrétaire général du gouvernorat M. Assoumana Amadou en présence  des membres d’une mission de la CENI, des représentants de la CENI de la région de Dosso, des responsables des FDS, des cadres régionaux, des notables de la cour du Sultan, des chefs de quartier et des leaders religieux.

 Dans son discours, le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso a rappelé que nous sommes à un moment crucial de la vie de la nation et que le processus électoral est un moment déterminant et sensible pouvant conduire à une alternance démocratique, un engagement pris par les plus hautes autorités de la république en l’occurrence le Président de la République Issoufou Mahamadou. C’est pourquoi, M. Assoumana Amadou a considéré que cette rencontre d’échanges vient à point nommé particulièrement au regard des enseignements tirés des scrutins du 13 et du 27 décembre 2020. Il a demandé aux participants de suivre avec beaucoup d’attention les échanges pour en tirer des enseignements bénéfiques pour l’achèvement du processus électoral en cours.

Le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso s’est dit persuadé qu’au sortir de cette rencontre, les présidents des CENI départementales de la région de Dosso seront mieux outillés pour être à même de sensibiliser les acteurs locaux dans toutes les communes relevant de leurs départements respectifs dans lesquels ils auront à diriger les activités de la CENI. M. Assoumana Amadou leur a rappelé leur mission qui est très importante pour le Niger et s’est dit convaincu qu’ils la mèneront à bon port conformément à leur serment et à leur attachement à leur pays. Ce qui, précise M. Assoumana Amadou, permettra de réduire non seulement de façon drastique le nombre élevé de bulletins nuls constatés lors des scrutins du 13 et 27 décembre 2020 mais favorisera également des opérations électorales saines, sincères et acceptées de tous. «C’est ensemble que nous allons mener cette phase à bon port. Notre pays a besoin d’un scrutin juste, transparent et honnête dont les résultats seront acceptés par tous», a-t-il ajouté.

Auparavant, le représentant de la CENI M. Modi Alzouma a, au nom du président de la CENI, exprimé sa gratitude aux autorités administratives et coutumières de la région de Dosso pour toute l’attention dont ils ont fait l’objet depuis leur arrivée dans la capitale des Djermakoyes. Cela est la preuve de leur engagement aux côtés de la CENI qui ne peut qu’apprécier ce soutien inestimable dans la conduite du processus électoral a-t-il dit. M. Modi Alzouma a saisi cette occasion pour remercier les partenaires de la CENI particulièrement le PNUD dont le soutien a permis l’organisation de la présente rencontre qui se poursuivra dans toutes les communes de la région sous la conduite des présidents départementaux de la CENI.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

16 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

L’arène de lutte Salma Dan Rani de Dosso a servi de cadre le lundi dernier au meeting organisé par la CAP 20-21 dans le cadre de la campagne pour le 2ème tour de l’élection présidentielle entreprise par le candidat Mahamane Ousmane du Renouveau Démocratique Républicain RDR Tchanji. La délégation de la CAP 20-21 a reçu un accueil des grands jours de la part des militants et sympathisants des partis de l’opposition. Cela n’est pas une surprise pour le président du RDR quand on sait le poids de l’opposition dans la région de Dosso.

La délégation a fait un tour d’honneur de l’arène pour saluer le public avant de prendre place à la tribune officielle. Plusieurs interventions des leaders de l’opposition et une série d’animations des troupes culturelles ont marqué la cérémonie. Après une fatiha et l’exécution de l’hymne national du Niger, le coordonnateur régional de la CAP 20-21 M. Kassoum Tamou a pris la parole pour souhaiter la bienvenue au président du RDR et à la délégation qui l’accompagne. «La population de Dosso a-t-il affirmé aspire au changement. C’est pourquoi elle a pris engagement de voter massivement en faveur du candidat du changement Mahamane Ousmane».

Autre intervention pas de moindre, celle du président du MPN Kiishin-Kassa M. Ibrahim Yacoubou qui a remercié les militants de l’ensemble des partis de la CAP 20-21 qui soutiennent le président Mahamane Ousmane. Ce meeting qui réunit des milliers de personnes a-t-il précisé, a été décidé il y a juste quelques heures». Le président du MPN Kiishin-Kassa a évoqué le devoir qui s’impose à chacune et à chacun le dimanche 21 février, cela quel que soit leur bord politique. M. Ibrahim Yacoubou s’est attardé sur la situation socio-politique et économique de notre pays en demandant à leurs militants de «sanctionner le régime en place».

L’intervention la plus remarquée a été celle de l’autorité morale de Lumana-Africa M. Hama Amadou qui a aussi invité les militants de la CAP 20-21 à sortir massivement pour voter en faveur du candidat Mahamane Ousmane. Prenant à son tour la parole, le candidat du RDR Tchanji Mahamane Ousmane a d’abord rendu un vibrant hommage à feu Moumouni Adamou Djermakoye qui durant toute sa vie a prôné l’unité nationale et le consensus pour que le Niger ne connaisse pas de troubles. Le candidat du RDR a saisi l’opportunité évoquer ce qu’il compte faire pour le Niger à la lumière de ce que le peuple nigérien a vécu

C’est dans cette perspective que M. Mahamane Ousmane a dévoilé son programme axés sur 7 grands axes prioritaires. Il s’agit notamment de l’eau, de l’éducation, de l’emploi, de l’énergie, de l’environnement, de l’équipement et de l’équité. Le président du RDR Tchanji a alors longuement expliqué les grands contours de son programme. Par rapport à l’équité, M. Mahamane Ousmane a mis l’accent sur la sécurité, la santé, la justice et la diplomatie. Avant de prendre congé des militants, le président du RDR Tchanji a donné rendez-vous aux Nigériens le 21 février 2021 pour voter massivement en faveur du changement.

Mahamane amadou ANP-ONEP/Dosso

17 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

C’est sous le thème « Implantation du parti dans la région de Dosso et feuilles de route vers les prochaines élections » que s’est tenu dimanche dernier à Dosso, le premier congrès régional de Dosso couplé au 4ème anniversaire du parti politique Front Patriotique FPJD IHSANI. La cérémonie a été marquée par une fatiha et l’exécution  de l’hymne du parti. Le président du comité d’organisation et le président régional du parti ont souhaité la bienvenue à tous les participants à ce congrès de Dosso. Le secrétaire général a ensuite donné lecture des six membres de la délégation régionale. Le représentant de la MDN a pour sa part transmis le soutien de la mouvance présidentielle au FPJD IHSANI.           

Prononçant le discours d’ouverture, le président du bureau exécutif national du parti FPJD IHSANI, M. Mansour Elhadj Amani a félicité le bureau régional provisoire des efforts déployés par ses différents membres dans la conduite, la défense d’intérêt du parti, la mobilisation des militants. Il les  a appelés à la mise en place progressive de toutes les structures du parti dans les départements et communes et à continuer d’enregistrer l’adhésion de nouveaux militants.

La région de Dosso a dit en substance M. Mansour Elhadj Amani, compte aujourd’hui 20 sièges au niveau du parlement du Niger, 648 conseillers municipaux et 41 sièges au Conseil régional. Le président du parti a saisi l’opportunité pour rappeler aux militants et militantes leur rôle dans leur participation aux élections générales du Niger 2025-2026. Le Front Patriotique FPJD IHSANI se positionne dans la majorité présidentielle depuis les élections générales passées au Niger et le parti a indiqué son président réitère sa position dans la Mouvance pour la Renaissance du Niger MRN.

M. Mansour Elhadj Amani a invité les militants à s’atteler dès l’instant à travailler inlassablement pour le triomphe du parti. Pour cette raison a-t-il expliqué, toutes les délégations régionales doivent se mettre au travail pour un ancrage territorial du FPJD IHSANI. Le président du parti a saisi l’occasion pour adresser à tous les militants et militantes ses félicitations et ses meilleurs vœux  de bonheur, de santé et de réussite et a remercié tous ceux qui ont effectué le déplacement pour la tenue du présent congrès.
Mahamane Amadou  ANP-ONEP/Dosso

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Le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar a procédé lundi 1er août 2022 à Birni N’Gaouré au lancement officiel de la distribution gratuite ciblée au titre de la région de Dosso. L’opération a été organisée par le dispositif national de gestion des crises alimentaires avec le concours du Programme de Support à la Stabilité au Niger (NSSI) financé par l’USAID/OTI dans la réalisation du ciblage du lancement et de la distribution gratuite ciblée.

La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités administratives et coutumières, de la représentante d’USAID/NSSI/OTI, des cadres techniques et des représentants des couches socioprofessionnelles. Plusieurs interventions ont marqué la cérémonie ; celle de la mairesse de Birni N’Gaouré, du chef de canton de Kiota-Harikanassou qui se sont réjouis du choix porté sur la cité des Lamido pour abriter la présente cérémonie.Ils ont aussi rappelé  l’appui de l’USAID à travers NSSI dans le cadre du ciblage où 213 villages  de huit (8) communes d’intervention de NSSI pour les trois départements (Boboye Gaya et Falmey)  soit 7 861 ménages ont été recensés. Dans chaque commune les acteurs de la société civile, la chefferie traditionnelle, les services techniques et les représentants de la mairie  ont sillonné ces villages pour une question de transparence dans le ciblage et informé les communautés sur les quantités

reçues par la commune. Des comités de plaintes et des SCAPRU ont été aussi activés pour une question de redevabilité afin de faire comprendre aux communautés les efforts des autorités.

La distribution ciblée, objet du présent lancement est destinée spécifiquement à la population en insécurité alimentaire sévère, les personnes victimes d’inondations, les réfugiés et les personnes déplacées suite aux différents conflits qui affectent notre pays.

Dans le discours de lancement qu’il a prononcé à cette occasion, le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar a longuement expliqué la

situation de la campagne d’hivernage 2021 qui n’a pas été à la hauteur des attentes de nos laborieuses populations du fait essentiellement des infestations et de l’arrêt brusque des pluies. Ainsi a fait remarquer le gouverneur de Dosso, 52% des villages agricoles de la région ont été déficitaires soit 968 villages totalisant 1.175.849 personnes identifiées dans 17 communes. C’est pourquoi a indiqué M. Albachir Aboubacar, le gouvernement avait dès le mois de février 2022 commencé à apporter des réponses adéquates pour soulager les souffrances de nos  vaillantes populations.

Ainsi, 13250 tonnes de céréales ont été mises à disposition pour la vente à prix modéré, 6052,07 tonnes d’aliments bétails vendus à prix modéré 1073,46 tonnes de semences améliorées distribuées à nos laborieux paysans ; à cela s’ajoute 882,46 tonnes d’engrais distribués gratuitement aux producteurs ciblés. M.  Albachir Aboubacar a annoncé que le dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires apportera cette année une assistance de 9.300 tonnes de vivres à distribuer sur une période de trois mois à 93.000 ménages soit 651.000 personnes de la région de Dosso.

Pour le gouverneur de la région de Dosso, assurer la sécurité alimentaire permanente de nos populations est une préoccupation constante du président de la république Mohamed Bazoum. Cette grande volonté a-t-il dit est matérialisée dans la déclaration de politique générale du gouvernement dans son septième axe : la solidarité nationale et l’inclusion socio-économique. Le gouverneur de la région de Dosso a adressé ses sincères remerciements à l’USAID/OTI à travers le Programme de support à la stabilisation du Niger (NSSI) pour tous les efforts consentis dans le cadre de la consolidation de la stabilité et de la cohésion sociale dans la région de Dosso mais aussi pour les appuis logistiques et financiers qui ont permis de former les membres du comité sous régional de

prévention et gestion des crises et catastrophes alimentaires (CSR-PGCCA), puis à  un ciblage transparent dans 8 communes des départements de Birni, Falmey et Gaya et une supervision lors de la distribution gratuite dans sa zone d’intervention.

M. Albachir Aboubacar a par ailleurs remercié tous les partenaires qui travaillent pour le renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire de nos populations. Le gouverneur de Dosso a lancé un appel à tous les acteurs impliqués dans la chaîne de distribution pour qu’ils dominent les tentations et conduisent dans la plus grande transparence cette opération de distribution ciblée conformément aux fermes instructions du Président de la république qui exige que cet appui parvienne aux vrais vulnérables et dans le strict respect de la note de cadrage.

Mahamane Amadou ONEP/Dosso

 

Sur instruction du Président de la République Mohamed Bazoum, le gouverneur de la région de Dosso M. Albachir Aboubacar à la tête d’une importante délégation comprenant notamment les autorités administratives et coutumières de Dogondoutchi et les responsables des forces de défense et de sécurité a effectué le mardi 25 octobre 2022 une visite de travail dans le département de Dogondoutchi. La délégation s’est successivement rendue à Dogon Tabki, Dankassari et Dogondoutchi. Dans toutes ces localités visitées, les populations ont réservé un accueil des grands jours à la délégation. C’est des visages rayonnant de joie que le gouverneur de Dosso a trouvé tout au long du périple.

Ces visages laissent transparaître un motif de satisfaction suite à la promesse tenue par le Président de la République Bazoum Mohamed lors de son récent déplacement dans la région de Dosso où il a annoncé aux populations de Dankassari que toutes les dispositions seront prises pour assurer leur sécurité face aux enlèvements de personnes avec demandes de rançon. Il s’agissait pour la délégation de transmettre les salutations du Président de la République aux populations mais aussi et surtout apporter la bonne nouvelle des promesses tenues par le Chef de l’Etat lors de son séjour dans cette localité.

En effet la commune rurale de Dankassari fait face à l’insécurité due aux activités des bandits armés qui kidnappent des citoyens contre paiement des rançons. Face à cette situation d’insécurité, plusieurs villages se sont vidés de leurs occupants pour grossir les grands centres notamment Dogon Tapki, Dankassari et Dogondoutchi. La première étape du périple a conduit la délégation, du gouverneur à Dogon Tabki, village frontalier avec le Nigéria dont la population vit dans la psychose des enlèvements, du paiement des rançons, une situation qui enfonce davantage cette population dans la vulnérabilité.

Les autorités administratives et coutumières ont pris la parole pour rassurer les populations que toutes les dispositions ont été prises pour assurer leur sécurité comme promis par le Président de la République. Déjà un peloton de la Garde nationale du Niger (GNN) a été dépêché sur les lieux pour assurer la sécurité des populations. Cette présence des FDS a commencé à porter ses fruits car l’espoir se lisait sur les visages des citoyens. Mieux maintenant que leur sécurité est assurée, ces populations ont promis de retourner dans leurs foyers pour reprendre leurs activités surtout qu’elles ont abandonné leurs champs pour chercher protection.

D’autres réunions ont également été organisées à Dankassari et Dogondoutchi. Au cours de toutes ces rencontres, le gouverneur de Dosso a transmis aux populations le message du Président de la République S.E Mohamed Bazoum et a parlé des questions sécuritaires ainsi que des thèmes se rapportant à l’éducation, à la fraude des hydrocarbures qui constituent une forme d’insécurité. La population a beaucoup apprécié le message du Président de la République lors de son meeting de Dankassari. Dans cette localité, la rencontre a surtout porté sur les dispositions pour le retour des déplacés dans leurs villages. Cette information a été favorablement accueillie par les populations et des dispositions seront prises dans les prochains jours pour que ce retour soit organisé.

A Dogondoutchi, le gouverneur de Dosso a présidé le Conseil départemental de sécurité élargi aux chefs traditionnels et aux maires, réunion au cours de laquelle il a été abordé la question sécuritaire dans le nord du département où l’on enregistre des incursions des bandits qui prélèvent la Zakkat. La question de la descente précoce des animaux vers le sud alors que les cultivateurs n’ont pas encore achevé les travaux champêtres a également été au centre de cette rencontre. Le gouverneur de Dosso a recommandé que cette descente des animaux soit encadrée pour éviter des conflits intercommunautaires dans le nord de Dogondoutchi.

A l’issue de sa mission dans le département de Dogondoutchi, le gouverneur de Dosso M. Albachir Aboubacar a remercié le chef de canton de l’Aréwa, le chef de groupement peulh de Togone pour leur disponibilité tout au long de ce déplacement ainsi que la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix pour son appui constant dans le cadre du suivi des activités du Conseil départemental de sécurité.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
Source : http://www.lesahel.org

La ministre de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat des Jeunes Mme Salamatou Gourouza Magagi a présidé, le vendredi 7 octobre à Dosso la 6ème édition du Forum National pour l’Autonomisation des Femmes et des jeunes (FONAF). La cérémonie a été rehaussée par la présence du gouverneur de Dosso M. Albachir Aboubacar, des autorités administratives et coutumières, des cadres techniques ainsi que de plusieurs partenaires techniques et financiers.

Plusieurs interventions ont marqué la cérémonie d’ouverture du présent forum notamment celles du maire de la commune urbaine de Dosso, du président du Conseil régional de Dosso et du gouverneur de la région. Tous se sont réjouis du choix porté sur Dosso pour abriter la 6ème édition du FONAF. Les objectifs du FONAF a indiqué le gouverneur de la région de Dosso constituent le crédo des autorités de la 7ème république dans leur volonté d’améliorer l’environnement des affaires, la promotion du secteur privé et l’entreprenariat des jeunes dans notre pays.

Le président du Conseil National de la Jeunesse, M. Alio Oumarou a, pour sa part, transmis le soutien de la jeunesse nigérienne à la promotrice de ce forum et a félicité la ministre de l’Industrie pour le dynamisme qu’elle est en train d’insuffler à son Ministère et à la place de choix porté sur l’entrepreneuriat des jeunes.

Ce forum qui est à sa 6ème édition, est l’œuvre des structures d’accompagnement des jeunes entreprises et de leurs promoteurs au nombre desquels Hady-Line création de Mme Mayaki Hadiza Maïga promotrice du FONAF dont le crédo est l’autonomisation économique des jeunes filles et femmes vulnérables.

C’est pourquoi dans le discours qu’elle a prononcée à l’ouverture du forum, la ministre de l’Industrie et de l’entrepreneuriat des jeunes, Mme Salamatou Gourouza Magagi a indiqué que le modèle entrepreneurial Hady-Line participe de ce qu’on attend des acteurs de l’écosystème entrepreneurial nigérien, des modèles qui, a-t-elle précisé, contribuent à la promotion de l’entrepreneuriat de masse, ceux qui assurent un suivi des promoteurs dans leurs parcours et qui veillent à la survie du maximum d’entreprises, d’activités génératrices de revenus et d’emplois pour les populations vulnérables.

Le Ministère de l’Industrie a assuré Mme Salamatou Gourouza Magagi ne ménagera aucun effort afin de poursuivre pour le mieux la formation-action dans l’emploi entrepreneurial des jeunes et femmes vulnérables d’une part et l’organisation de tels évènements promotionnels d’autre part. «Face aux limites de recrutement de la fonction publique de notre pays a notifié, la création et la promotion de la micro-petite et moyenne entreprises et ou industries s’imposent aujourd’hui comme l’approche qui reste meilleure pour créer des emplois décents et durables en plus de générer des richesses et l’émergence de notre pays», Mme Salamatou gourouza Magagi.

La promotrice du FONAF Mme Mayaki Hadiza Maiga a pour sa part invité les populations de Dosso à sortir massivement pour encourager les exposants en achetant et en consommant local. La marraine de la manifestation, Mme Djermakoye Maïmouna a pour sa part manifesté l’intérêt que le sultan et elle-même portent pour l’accompagnement des femmes et des jeunes. «L’exemple de la promotrice du FONAF est à suivre», a-t-elle précisé.

La coupure du ruban et la visite guidée des stands ont mis fin à la cérémonie d’ouverture du FONAF. Les exposants venus de toutes les contrées du pays présenteront la richesse de leur culture. Des ateliers d’apprentissage et des panels constitueront également des cadres de partage utiles pour tous et d’agréables souvenirs de cette édition du FONAF.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

Source : http://www.lesahel.org

 

Les cadres de la Présidence de la République, de la Primature et des quatre Ministères utilisateurs du régime dérogatoire pour les acquisitions des forces de défense et de sécurité sont réunis depuis hier à Dosso pour une formation sur le nouveau cadre réglementaire organisé par l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP). Cette session de formation permettra aux participants d’être outillés sur les facettes de la nouvelle règlementation afin qu’ils puissent mieux appréhender les innovations contenues dans les textes en vigueur. La cérémonie d’ouverture a été placée sous la présidence du gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar en présence du vice-président du Conseil Régional, des autorités administratives et de plusieurs invités.

Dans le discours d’ouverture qu’il a prononcé à cette circonstance, le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar a indiqué que la révision des textes règlementaires de l’ARCOP est essentielle pour maintenir la performance de notre système de gestion de la commande publique. Cependant a-t-il fait remarquer, elle sera complète si elle n’est pas accompagnée par la formation et la sensibilisation des acteurs intervenants dans le système. Et c’est justement à cela que s’atèle l’ARCOP en initiant des sessions de formation destinées à différentes catégories d’acteurs. 

En effet a souligné le gouverneur de Dosso, le nouveau cadre règlementaire de la commande publique est une nouvelle dynamique dans laquelle tous les acteurs doivent jouer un rôle prépondérant. Il est donc important a notifié le gouverneur de Dosso que les participants à cette formation soient outillés sur les nouveaux textes qui constituent un véritable instrument devant stimuler le développement et renforcer la transparence. Du reste a-t-il dit la commande publique est un pilier de bonne gouvernance qui contribue de manière essentielle au renforcement de l’efficience du secteur public et à l‘établissement de la confiance des citoyens.

La nouvelle règlementation de la commande publique constitue, a indiqué le gouverneur de Dosso, le crédo des autorités de la 7ème république au premier rang desquels le Président de la république Mohamed Bazoum et le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou dans leur volonté de renforcer la démocratie et la bonne gouvernance dans notre pays.

Auparavant, la présidente du Conseil National de Régulation de la Commande Publique par intérim Mme Diori Maïmouna Malé s’est réjouie du dynamisme du dispositif de régulation de la commande publique. L’ARCOP a-t-elle indiqué a réussi à impacter positivement sur le système à travers ses nombreuses activités dont la finalité est d’agir sur la performance du mécanisme de gestion de la commande publique. L’ARCOP a indiqué Mme Diori Maïmouna Malé a pour mission la régulation su système de la commande publique ; elle est indépendante vis-à-vis des pouvoirs publics et des acteurs de la commande publique dans l’exécution de ses attributions. Pour la conduite de ses activités, elle s’appuie sur trois principaux organes qui sont le Conseil National de Régulation de la Commande Publique, le Comité de Règlement des Différends et la Direction Générale.

Pour sa part, le directeur général de l’ARCOP Dr Issoufou Adamou a longuement parlé de l’importance de cette formation. Il s’agit a-t-il dit de créer un cadre de nature à permettre aux acteurs de la chaîne d’échanger et de mieux se familiariser avec le nouveau régime juridique applicable au marché passé au profit des forces de défense et de sécurité ; ce marché a-t-il précisé mérite un traitement particulier. C’est pourquoi a notifié Dr Issoufou Adamou, dans le cadre de leur encadrement juridique, l’article 9 de la directive de l’UEMOA dispose que la présente directive ne s’applique pas aux marchés des travaux, des fournitures et des services lorsqu’ils concernent les besoins de défense et de sécurité nationale exigeant le secret et pour lequel la protection de l’intérêt essentiel de l’Etat est incompatibles avec des mesures de publicité.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

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Dosso abrite depuis hier un atelier de renforcement de capacités des commissaires aux droits humains, cadres techniques et administratifs de la Commission nationale des droits humains (CNDH) en procédure administrative et judiciaire. Cet atelier de trois jours organisé par la CNDH avec l’appui financier de l’Ambassade de France au Niger s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet ‘’Soutien à la Promotion et Protection des Droits Humains’’(SPPDH). La cérémonie d’ouverture a été présidée par la vice-présidente de la Commission Nationale des Droits Humains Mme Kako Fatima en présence du Secrétaire général adjoint de la région de Dosso M. Azizou Halilou, de plusieurs cadres centraux et régionaux de la CNDH et d’éminents formateurs.

Prononçant le discours d’ouverture, la vice-présidente de la CNDH, Mme Kako Fatima, après avoir transmis aux participants les salutations du président de la CNDH, M. Maty Elhhadj Moussa s’est appesantie sur les attributions de l’institution qui a un rôle quasiment juridictionnel. La CNDH a-t-elle indiqué reçoit des plaintes, diligente des investigations, élabore des rapports, effectue l’assistance juridique et judiciaire. Ces actes a précisé Mme Kako Fatima sont matérialisés par des supports écrits soumis à des règles et des normes de formes et de fond quant à leur rédaction et leur présentation.

C’est pourquoi a notifié Mme Kako Fatima, tous les commissaires et cadres administratifs de la CNDH doivent maîtriser la rédaction administrative et judiciaire. Ils doivent parler le même langage, écrire dans le même style pour une bonne harmonisation de ces actes. A cet effet a indiqué la vice-présidente  de la CNDH, il est nécessaire qu’ils apprennent et qu’ils appliquent les principes qui régissent l‘écrit administratif et judiciaire à l’occasion du traitement des plaintes et de la rédaction des documents administratifs.

Pour Mme Kako Fatima, cet atelier est d’une importance capitale pour la CNDH. D’éminents spécialistes en la matière vont outiller les participants pour maîtriser les différentes questions en la matière. C’est pourquoi elle les a invités à être attentifs et participatifs pour profiter de cette formation qui sera pour eux plus professionnelle sur les procédures administratives et judiciaires. La vice-présidente de la CNDH a saisi l’opportunité pour adresser ses vifs remerciements à l’ambassade de France au Niger pour son appui financier ayant permis la tenue de cet atelier.

Dans son discours de bienvenue, le Secrétaire général adjoint de la région de Dosso, M. Azizou Halilou s’est réjoui du choix porté sur Dosso pour accueillir le présent atelier. Le choix des responsables de la CNDH de former ses membres a notifié M. Azizou Halilou témoigne de l’engagement des dirigeants de l’institution à ne rien ménager pour effectuer leurs missions de promotion et de protection des droits de l’homme dans la plus grande transparence et le professionnalisme. Le Secrétaire général adjoint de la région de Dosso a félicité la CNDH et l’ambassade de France au Niger pour ce fructueux partenariat qui va s’en nul doute contribuer à la protection et promotion des droits humains dans notre pays.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

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Le Ministère de la Justice, Garde des Sceaux organise, depuis hier à Dosso, un atelier de formation des membres du Mécanisme National d’élaboration des Rapports et de Suivi des recommandations des organes des traités et de l’examen périodique universel (MNRS). Placé sous le thème «Migration, droits et bien-être de l’enfant», cet atelier est organisé avec l’appui de la coopération allemande à travers la GIZ. La cérémonie d’ouverture a été placée sous les auspices du président du Mécanisme National en présence des conseillers du Premier ministre, de la représentante du projet APM/GIZ, du représentant de Save the children, des membres du mécanisme et des personnes ressources.

La rencontre de Dosso s’inscrit dans le cadre du processus d’élaboration du 3ème rapport périodique du pays sur la mise en œuvre de la Charte africaine des Droits et du Bien-être de l’enfant (CADBE) adoptée par la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement en 1990 à Addis Abéba en Ethiopie.

Dans l’allocution à l’ouverture des travaux, le président du MNRS, M. Ousseini Djibagé Maman Sani a remercié la GIZ pour cet appui et a par la même occasion annoncé que la GIZ a accepté de doter très bientôt le Mécanisme d’un véhicule de mission et des tablettes de collecte des données pour les membres. Le présent atelier a souligné le président du Mécanisme, sera l’occasion pour les participants de mieux connaître la Charte africaine des Droits et du Bien-être de l’enfant, de cerner la composition et les attributions du Comité Africain sur les droits et le bien-être de l’enfant dans son rôle de gendarme de la convention.

Il s’agira également de parcourir les directives de rédaction des rapports périodiques des Etats, de faire l’état de mise en œuvre des recommandations faites au Niger suite à la présentation de son dernier rapport en 2018 et d’attribuer à chacun des membres du Mécanisme une tâche pour la collecte des données qui serviront à alimenter le futur rapport. M. OusseiniDjibagé Maman Sani a exhorté les participants à l’atelier à porter une attention particulière aux différents exposés afin d’aboutir à un rapport de qualité qui rehaussera encore une fois la crédibilité de notre pays au plan international.

Auparavant, la représentante du chef du projet GIZ/APM, Mme Ibrahim Zalika a indiqué que l’Allemagne à travers le projet APM mis en œuvre par la GIZ a accompagné le Niger dans le processus de formulation de sa Politique Nationale de la Migration. Avec l’adoption de cette politique a-t-elle précisé, l’Allemagne a renouvelé son engagement pour soutenir le Niger dans sa mise en œuvre. Mme Ibrahim Zalika a souligné que, le choix des thématiques retenues pour le présent atelier vise à outiller les participants pour rendre visible les efforts du Niger en matière de l’enfant malgré le défi que posent l’insécurité et le phénomène de la migration. Elle a, de ce fait, souhaité qu’à l’issue de cet atelier, les participants sortiront assez outillés en matière de migration, droits et de bien-être de l’Enfant et sauront aussi faire usage de ce savoir dans le cadre de leur mission.

Mahamane Amadou  ANP-ONEP/Dosso

Source : http://www.lesahel.org

Le 1er octobre prochain, les élèves des écoles primaires vont reprendre le chemin de l’école. Cette rentrée scolaire 2018-2019 s’annonce sous des auspices des réformes initiées par les Autorités de la 7ème République. Le ministre de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des langues nationales et de l’Education Civique, M. Douada Mamadou Marthé, a apporté des précisions sur ces réformes.

Monsieur le ministre, la rentrée scolaire 2018-2019 c’est dans quelques jours. Peut-on savoir les dispositions prises, sur le plan national, par votre Ministère pour une bonne rentrée scolaire?

Des dispositions sont prises, d’abord par l’envoi des fournitures scolaires au niveau de toutes les régions. Nous avons aussi procédé aux affectations inter-régionales des enseignants. Nous avons également pris d’autres décisions pour que des nouvelles inspections soient créées, c’est une centaine d’inspections qui ont été créées, dans le cadre du transfert des compétences et de la décentralisation, où il a été prévu une inspection par commune, en respectant les dispositions qui exigent un minimum de trente (30) écoles et entre 50 à 60 enseignants, pour créer une inspection. Ainsi, c’est pour dire que nous sommes à pied d’œuvre pour que la rentrée scolaire se fasse sans difficultés. Dans ce cadre, j’ai rencontré, ici à Niamey tous les Directeurs régionaux de l’éducation, auxquels j’ai confié un certain nombre de tâches à exécuter avant la rentrée. Nous avons aussi envoyé des missions mixtes, composées des agents du Ministère de l’Enseignement primaire, des associations actives dans le secteur de l’Education, des syndicats, dans toutes les régions du Niger. J’ai aussi personnellement rencontré tout ce beau monde pour lui dire comment la rentrée va se faire. Je puis vous assurer qu’actuellement tous les maires ont la liste exacte des écoles qui sont sous leurs responsabilités. Tous les inspecteurs ont aussi la même liste, ils ont aussi la liste de tous les enseignants contractuels, qu’ils ont trouvés. Donc la première des choses, il faut un contact imminent et immédiat entre les maires et les inspecteurs pour mettre en place un cadre harmonieux de travail. Ainsi, j’ai demandé et je le réitère ici à l’endroit de tous les inspecteurs de l’éducation qu’ils prennent attache avec les maires pour se comprendre et pour voir comment leurs relations, leur travail et particulièrement comment cette rentrée scolaire se feront avec beaucoup plus d’harmonie.

En janvier dernier, le gouvernement a adopté en Conseil des ministres le décret portant adoption du Plan de transfert de compétences et des ressources de l’Etat aux communes et aux régions pour la période 2018-2021, dans certains secteurs prioritaires dont celui de l’Education. Qu’est ce qui justifie cette décision et où en sommes-nous par rapport à son application ?

Le transfert de compétences et des ressources de l’Etat aux communes et aux régions est l’expression d’une volonté politique forte des Autorités de la République dans le cadre de la décentralisation et c’est pour nous une excellente chose qui permettra de partager nos responsabilités avec les communes, qui sont, en réalité, les structures les plus proches de l’école. Si par exemple, au niveau d’une commune, si tant est que c’est le Ministère qui va constater la présence ou l’absence d’un enseignant ou de celles d’un élève ou encore s’il s’agit de la construction d’une école ou d’une classe, nous ne pouvons que faire des hypothèses de travail. Parfois nos structures qui vont sur le terrain n’ont pas la maîtrise totale de tous ces aspects. Or, un maire, en tant qu’élu local, a toutes les compétences pour mieux connaître et maîtriser ces questions. C’est donc une sorte de partage des responsabilités entre les maires et l’administration, de façon qu’il y ait un bon fonctionnement et suivi de notre système éducatif. Nous avons près de 19.000 écoles au Niger, à partir de cet instant, il nous faut donc une administration de proximité pour que notre système éducatif redémarre. Par rapport à l’aspect du Plan de transfert de compétences et des ressources de l’Etat aux communes et aux régions, la question qui va immédiatement se poser est celle de la signature des contrats. Tous les enseignants contractuels qui sont dans notre système éducatif, à partir du 1er octobre 2018, vont signer des nouveaux contrats. Contrats qui les rattachent à la Mairie. Donc nous leur demandons urgemment de prendre attache avec les maires pour qu’ils signent ces nouveaux contrats, non pas sur le champ, car le processus peut prendre deux à trois mois. A cet effet, un planning sera fait entre les inspecteurs et les maires, c’est un dispositif interne, pour programmer et savoir pour telle école ce sera à telle date, etc. donc des nouveaux contrats seront signés en 4 exemplaires. Un pour l’enseignant, un destiné à l’inspection, un pour la Mairie et enfin un pour le Ministère. Dans tous les cas même en situation normale c’est cette procédure qui est appliquée. Cependant, il y a le cas des enseignants titulaires, ces derniers ne signent pas de contrats. Ils sont concernés par un acte du préfet du département où se trouve la commune, qui, par décision désigne que tels et tels enseignants sont mis à la disposition de telle commune. Par exemple, le préfet de Kollo, peut dire, les 20 enseignants qui figurent sur cet acte ou sur la décision exerça à N’Dounga sont mis à la disposition de la commune de N’Dounga. Seul lui peut le faire maintenant, il revient au maire, à partir de cet instant, de procéder à l’affectation de ces enseignants titulaires. La même chose pour les agents contractuels, tous les actes administratifs que les préfets ont signés avant, que ce soit les affectations, les nominations des directeurs, tout cela devient caduque. Donc il faut maintenant que le maire prenne un acte, même si c’est pour confirmer un enseignant à son poste. Il faut un nouvel acte, par exemple, pour dire qu’un tel enseignant qui était à N’Dounga est encore confirmé à N’Dounga et changer de commune s’il est affecté ailleurs. Quoi qu’il en soit, même pour un directeur il faut ce nouvel acte. Donc même pour les titulaires il faut des nouveaux actes. Ainsi, aussi bien pour les enseignants contractuels que pour les titulaires il faut des nouveaux actes pour les nommer ou pour les affecter. C’est donc désormais les maires qui font les affectations ou les confirmations, c’est aussi eux qui nomment les directeurs d’écoles même si c’est pour confirmer et c’est eux aussi qui vont créer les écoles. Le décret 2000-457/PRN/MEP du 8 décembre 2000, stipule les conditions de la création d’une école. Après la création de l’école, le maire nous fait, avec l’inspecteur le compte rendu. Les maires, les inspecteurs et les directeurs font donc le recrutement, les affectations, la construction de classes, les transports et la gestion des fournitures. Mais le maire n’a le pouvoir d’affectation qu’au niveau de sa commune, donc il ne peut pas affecter un enseignant d’une commune à une autre. Par contre, le préfet lui, peut mettre des enseignants à disposition d’une commune à une autre. Le Gouverneur peut lui, à son tour, mettre à disposition des enseignants d’un département à un autre, c’est que le préfet et le maire ne peuvent pas faire.

Monsieur le ministre, pensez-vous que nos communes et nos régions ont les moyens pour réussir ce transfert de compétences, surtout quand on sait que certaines communes ne sont pas viables ?

Ce n’est pas une question de viabilité seulement. Car en fait, la commune n’a pas en tant que telle la responsabilité, par exemple, de faire un financement pour l’instant de grande envergure. Il y a des compétences précises qui leur sont reconnues et définies. Il y a des textes qui explicitent ce que le maire doit faire. Par exemple, la construction, l’équipement et l’entretien des infrastructures scolaires; l’acquisition et la gestion de fournitures, l’élaboration de la carte scolaire ainsi que le recrutement et la gestion de contractuels. En vérité, on restera dans le même schéma que nous avons actuellement, à la seule différence qu’il y a des points précis où les maires doivent agir. Par exemple, concernant la construction des classes. Ce n’est pas qu’ils vont construire ces classes mais c’est à eux de faire la passation des marchés, or à l’état actuel des choses, c’est le Gouverneur qui signe les marchés au niveau local ou régional. Donc au lieu que le Gouverneur signe le contrat de la construction d’une classe, c’est maintenant au maire de le faire. Et le paiement ne se fera pas par le budget de la commune, mais par l’agent spécial donc le responsable financier au niveau du département. Donc on ne donnera pas les biens de l’Etat aux communes, en tant que tel mais plutôt on donnera la responsabilité d’attribution des marchés aux maires et les paiements se feront par les responsables financiers départementaux. Concernant les salaires des enseignants titulaires et des contractuels, à l’état actuel des choses, les états de paiement sont signés par les inspecteurs et les préfets. A partir de décembre 2018 ou janvier 2019, certes les inspecteurs garderont leur signature, au lieu que les préfets signent c’est aux maires d’apposer leurs signature sur ces états de paiement et ce paiement se fera toujours au niveau des départements. Si on continuait de payer par billetage, il y aura à termes des problèmes. C’est donc pour qu’il n’y ait pas de confusion que nous allons demander à tous les enseignants du Niger, titulaires comme contractuels, d’ouvrir un compte. Ainsi, automatiquement, de la même manière que moi fonctionnaire je suis payé à travers mon compte bancaire, l’enseignant, contractuel ou titulaire, quelle que soit sa localité, le sera aussi par l’entremise d’une banque…

…Et dans les localités où les banques n’existent pas ?

A ce niveau c’est des mutuelles qui s’en chargent. Par exemple, à un certain moment nombreux sont les contractuels qui étaient à Asusu, maintenant nous sommes en train de négocier avec Al-Izza et Nita qui sont des agences de transfert d’argent, et qui sont beaucoup plus déconcentrées et implantées un peu partout sur notre vaste territoire, pour que ces enseignants puissent, à travers ces mutuelles et ces structures, accéder à leurs salaires et pécules et que la répartition se fasse sans accroc. Surtout qu’il y a la question de la gestion de temps scolaire. Certains enseignants, pour chercher leurs salaires prennent jusqu’à 15 jours. Souvent ils arrivent à l’endroit où ils doivent percevoir les salaires et on leur dit qu’il n’y pas de disponibilité financière. Ce qui prolonge la durée d’attente. C’est aussi pour éviter ces genres de désagrément que nous avons pris des mesures, pour qu’au même moment que le paiement des fonctionnaires se fait dans les banques, qu’aussi ces enseignants, contractuels et titulaires soient payés par ces

mutuelles et ces agences de transfert d’argent.

L’année scolaire 2017-2018 a été caractérisée notamment par un important redéploiement des enseignants contractuels hors de Niamey. Redéploiement qui continue d’ailleurs et qui fait beaucoup parler de lui. Où en est-on sur cette question ?

Ces redéploiements entrent dans le cadre d’une gestion rationnelle du personnel. On s’est retrouvé, dans les centres villes avec beaucoup d’enseignants, certaines classes enregistrent des surplus d’enseignants alors que dans certaines localités vous avez des écoles qui n’ont pas suffisamment de maîtres. A Niamey par exemple, nous avons enregistré 3.800 enseignants en surnombre. Des régions comme Tillabéry, Tahoua et Dosso avaient un besoin. Nous avons aussi constaté qu’à Niamey il y avait plus de femmes en surnombre et surtout elles ne tenaient pas de classes. Nous avons donc décidé de les redéployer, en attendent que nous réfléchissions et trouvions une solution. Nous avons donc affecté environ un millier de ces contractuels hommes comme femmes. Ils ont été principalement redéployés à Dosso, Tillabéry et Tahoua. Au cours de ces vacances, nous avons fait le point. Pour essayer de rapprocher les épouses de leurs maris et de leurs enfants. Nous avons donc essayé de faire une réorganisation au niveau de Niamey. Ainsi, 126 secteurs pédagogiques ont été créés qui seront dirigés par des Conseillers pédagogiques et des inspecteurs faisant fonction. A ces secteurs pédagogiques nous allons envoyer 2 à 3 anciens enseignants ayant des numéros matricules tournant entre 50 à 60.000, car on pense qu’ils sont les plus expérimentés. Nous allons leur apporter une formation en encadrement et c’est eux qui vont servir d’encadreurs des nouveaux enseignants qui seraient sur le terrain, particulièrement à Niamey. Avec ce processus, nous allons créer un besoin à Niamey. Si nous arrivons à créer un besoin de 200 voire 300 postes, nous allons ramener certaines femmes mariées à Niamey. Les autres, nous allons là aussi fait le point pour essayer de ramener certaines dans la périphérie de Niamey. Au niveau de cette périphérie, nous avons créé l’inspection de Liboré, N’Dounga, Bitinkodji, Kollo, Karma et Hamdallaye. Nous avons affecté quelques 400 enseignants à affecter au niveau de cette périphérie et cela juste pour faire venir les femmes mariées redéployées à Tahoua, Dosso et Tillabéry. C’est pour dire, qu’en tous cas, nous sommes en train de prendre toutes les mesures nécessaires pour ramener ces femmes auprès de leurs enfants et de leurs époux.

Réalisée par par Mahamadou Diallo

Le Chef de l’Etat a pris part ce matin dans la capitale, aux travaux du double sommet de l’Union Africaine sur l’industrialisation et la diversification de l’économie africaine et sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Plusieurs membres de gouvernements à travers le continent, ainsi que des responsables d’institutions et des experts se sont retrouvés autour des décideurs africains pour soutenir la volonté affichée des Chefs d’Etat et de Gouvernement de travailler en commun pour une meilleure intégration continentale à travers l’industrialisation et le commerce.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Président Mohamed Bazoum a souligné les domaines prioritaires qui doivent soutenir l’effort d’industrialisation en Afrique et de diversification de l’économie. Il a appelé à non seulement libérer « les énergies » des entrepreneurs africains, mais aussi à assouplir les règles d’accès aux crédits et à investir massivement dans l’enseignement pour disposer d’une main d’œuvre qualifiée à même de garantir l’atteinte des ambitions que le continent s’est librement assigné.

Avec seulement 4% de part dans le commerce international et 17% dans celui intracontinental, selon les statistiques citées par SEM Mohamed Bazoum, ses paires et lui sont dans l’obligation de définir des priorités pertinentes qui vont servir à l’industrialisation et à la diversification de l’économie africaine. Car, a-t-il insisté, une industrialisation inclusive « passe par la mise en place de la ZLECAf » et aussi par une utilisation intelligente d’un mix énergétique qui combine énergies fossiles et renouvelables.

Les dirigeants africains ont rendu un hommage appuyé au champion de la ZLECAf, l’ancien président Issoufou Mahamadou du Niger, pour son investissement continu dans l’aboutissement du projet de zone de libre-échange continental africain. Ce dernier a présenté son dernier rapport, en huit clos, aux Chefs d’Etat et de Gouvernement et à réaffirmer sa disponibilité à travailler à l’aboutissement de ce rêve en passe de devenir une réalité. Pour l’heure, 44 pays sur les 53 membres de l’Union Africaine, ont ratifié, selon la ministre des affaires étrangères du Sénégal dont le pays assure la présidence tournante de l’UA, les traités de la ZLECAF.

Souleymane Yahaya(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

Leader syndicaliste, grand défenseur des intérêts matériels et moraux de sa corporation, Idi Maïnassara est un médecin qui exigeait la pratique des bonnes moeurs dans la conduite des affaires publiques. Lorsqu’il était syndicaliste, il a toujours prêché la bonne gouvernance sur les plateaux des télévisions privées. Aujourd’hui, homme politique et ministre de la République, Idi Maïnassara s’est transformé en un véritable pillard des deniers publics. Il racle tout ce qui est sa portée. En dévastation, il est plus que le feu de brousse.

C’est le Rapport général de la Cour des comptes qui le révèle. Le rapport indique, en d’autres termes, que les surfacturations au ministère de la santé ont rendu malade la santé au Niger.

La COVID 19 n’est pas seulement une pandémie. Elle est aussi, pour Idi Maïnassara et ses agents, un antidote contre la pauvreté. Eux qui auraient réussi à se prémunir à travers des surfacturations.

A.S

PJP-Generation-Doubara-1.jpgNiamey, le 17 octobre 2019
Le Secrétaire Général, Porte-parole
À
 Monsieur le Directeur de Publication du
Journal l’Éclosion.
Niamey

J’ai pu lire dans la parution N*118 de votre journal, en date du 15 octobre 2019, en ses pages « 3 » et « 4 », un texte signé de M. Ahmed ANSARI et intitulé « Préparation des joutes électorales 2021. Le parti du général Doubara déjà dans des problèmes ». Ce texte s’éloigne manifestement de la déontologie et de l’analyse journalistiques, en tombant dans la diffamation et les contre-vérités. C’est pourquoi je souhaite, par la présente, faire valoir notre droit de réponse, dans les conditions prévues par l’Ordonnance N° 2010-035 du 04 juin 2010, portant régime de la liberté de Presse et ses textes modificatifs subséquents, notamment en ses articles 30, 31, 33 à 35.
D’abord, le texte évoque la mise en place des organes locaux dans la ville de Niamey. Génération Doubara PJP reconnaît que sa toute jeune structure administrative, qui est par ailleurs provisoire en attendant la tenue du congrès du parti, a été parfois submergée par les nombreuses sollicitations des populations de la ville de Niamey et de toutes les localités de l’intérieur du pays désireuses de s’impliquer dans la mise en place des organes locaux de Doubara. Face à cette situation, des ressources supplémentaires continuent d’être mobilisées pour une mise en place sereine des structures locales. A cet égard, Génération Doubara PJP tient à rassurer ses militants, venus ou non d’autres partis politiques, de Zinder, de Maradi, de Diffa, d’Agadez, de Tahoua, de Tillabéri, de Dosso, de Niamey ou de la diaspora, qu’il n’y a pas d’ayants-droit ou de caciques à Doubara et que chacun aura sa place dans l’organisation, en fonction de son engagement et de son seul mérite personnel. C’est l’occasion ici de les remercier pour leur engagement sincère qui n’est fondé sur aucune recherche d’argent, contrairement à ce qui est prétendu dans le journal l’Éclosion et de les appeler à continuer sereinement la mise en place de leurs structures.

Ensuite, plus grave, le texte fait plusieurs allégations aussi fausses que susceptibles de porter atteinte à l’honneur, à la réputation, ou aux intérêts de Génération Doubara PJP et de certaines personnalités. Je prends juste deux exemples. Premièrement, alléguer que les propos de l’audio du Commandant Idé Seini étaient adressés au Général Moussa Gros est une grossière contre-vérité, puisque chacun sait que l’interlocuteur, un civil avec pour pseudonyme « Général », a lui-même publié un message audio précisant que la formule lui était adressée. Comme dans toute organisation, les ambitions sont légitimes pour autant qu’elles concourent au succès commun. Les  erreurs de parcours sont possibles aussi, surtout pour une jeune organisation, et nous les assumons pleinement. Deuxièmement, alléguer que Doubara « n’est pas un projet politique digne de ce nom... » est une opinion qui ne repose sur aucune démonstration scientifique sérieuse. Cette opinion est aussi insultante pour les milliers de Nigériens qui s’investissent dans ce projet et à qui il appartient, seuls, de juger le moment venu de sa pertinence à travers leur vote.


Enfin, Génération Doubara PJP déplore le caractère diffamatoire de l’article, notamment à l’égard du Général Djibo SALOU, un homme d’honneur qui a respecté tous ses engagements envers la Transition du CSRD. Parler de pillage des caisses de l’État, de détournement et de gestion patrimoniale de l’État est une accusation grave et Génération Doubara PJP tient à rappeler que les auteurs de diffamation ne sont pas au-dessus de la loi et s’exposent à devoir apporter les preuves de leurs accusations devant la justice. Génération Doubara PJP rappelle que la gestion de la transition a fait l’objet d’un bilan de 136 pages, un document public disponible au cabinet du Premier ministre. Comment parler de transition catastrophique alors que, contrairement à ce qui est allégué par M. Ansari, la transition a créé une commission de lutte contre la délinquance économique qui, à la date du 31 mars 2011, a recouvré et reversé au domaine public la somme de 6,5 milliards de francs CFA et transmis à la justice des dossiers dont les enjeux financiers étaient estimés à 23 milliards de francs CFA ? Comment parler de transition catastrophique alors qu’elle a réussi à organiser en un temps record l’ensemble des scrutins référendaire, locaux, législatifs et les deux tours de l’élection présidentielle en mettant une somme de 11 milliards de francs CFA à la disposition de la CENI, facilitant ainsi l’apport financier des Partenaires Techniques et Financiers du pays ? Comment parler de transition catastrophique alors que les salaires ont été payés et des investissements importants réalisés dans le domaine du logement, de la santé et des infrastructures ? Comment parler de transition catastrophique alors qu’en dépit du contexte de clivage politique, elle a réussi à recueillir l’adhésion de l’ensemble des forces politiques et de la société civile aux différents textes, notamment la Constitution que tous les acteurs ont appelé à adopter ? Comment parler de transition catastrophique alors que les membres du CSRD et du gouvernement se sont volontairement exclus en se rendant inéligibles ? Comment parler de transition catastrophique alors que, malgré la mauvaise pluviométrie qui a engendré un déficit fourrager de 67% et un déficit alimentaire de 31% qui a mis en situation de vulnérabilité 3,3 millions de Nigériens, la Transition a réussi à éviter que le cheptel soit décimé et que la famine prévale en menant un véritable plan de bataille militaire contre la faim dont les populations rurales d’agriculteurs et d’éleveurs se souviennent encore ? Comment parler de transition catastrophique alors que la Maison de la presse, fermée depuis 2008 a été ré-ouverte par la Transition au cours d’une cérémonie publique tenue le 31 mars 2010 et que la même Transition a dépénalisé les délits de presse, permettant aujourd’hui à M. Ansari de s’exprimer librement ?


Bien sûr, des erreurs ont été commises. Mais il faut, au moins, avoir la décence de donner une analyse équilibrée, nuancée et étayée par des faits et des chiffres. Non seulement le Général Djibo SALOU, en officier qui ne fuit pas ses responsabilités, en assume la responsabilité morale, mais Génération Doubara PJP, fidèle à son crédo qui consiste à faire de la politique autrement, à ne pas tomber dans l’insulte, à écouter les critiques et à respecter ses adversaires, est ouvert aux journalistes afin qu’ils puissent avoir des informations ou vérifier leurs informations concernant la Transition ou les activités de DOUBARA à la source.

En vous demandant de publier ce droit de réponse dans les mêmes termes dans votre plus prochaine parution, je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, en l’expression de mes fraternelles salutations.

Hamma HAMADOU

Pour votre éclairage et celui de vos lecteurs, et dans le souci de transparence qui est notre crédo, nous portons à votre connaissance des éléments d’appréciations qui permettront de ne pas abuser de l’opinion sur un scandale qui n’en est vraiment pas un. Auriez-vous seulement interrogé les services du Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (DNPGCA) que vous n’auriez pas créé ce sensationnel, ce d’autant que les éléments d’informations sont disponibles et ne prêtent aucunement à confusion.


Lire l'article en question :  Scandale financier : Plus de cinq milliards de francs CFA détournés au Cabinet du Premier ministre


Il y a lieu, cependant, de noter pour s’en féliciter, en termes de gouvernance financière, que les comptes du DNPGCA sont régulièrement audités et inspectés tant par l’Etat que les Partenaires de coopération qui contribuent au financement de ses activités.

Il faut aussi rappeler, et c’est nécessaire de le faire, que les audits des exercices au cours des 10 dernières années et les inspections d’Etat de 2014 à 2018 sur les comptes financiers et les stocks de vivres du DNPGCA ont été réalisés dans les formes financières requises, sans anomalies et à la satisfaction de toutes les parties prenantes.

Il y a, comme de rigueur, un audit en cours qui couvre les exercices 2017 et 2018, objet de votre article.

Cet audit est confié à un cabinet international. Il est financé par la Coopération Suisse, partenaire du DNPGCA, et membre de l’accord-cadre Etat-Donateurs signé en 2005.

Cette prestation a démarré en février 2020. Elle a été interrompue en raison de la survenue de la pandémie de la Covid-19. Actuellement, cet audit est au stade de finalisation. Il y a eu le rapport provisoire du cabinet qui a fait l’objet d’un partage entre le DNPGCAet les partenaires. Les premières conclusions des auditeurs sont en phase d’échange contradictoire et nous nous devons à ce stade comme il se doit de respecter le processus en cours sans en tirer un quelconque avis préjudiciable à l’une des parties.

Au vu de ce qui précède, il n’ya point de détournement d’un montant de plus de 5milliards de CFA au Cabinet du Premier Ministre, comme l’affirme votre article. Tous les montants incriminés sont destinés au financement d’activités approuvées par les différents partenaires du DNPGCA, et exécutées conformément aux dispositions des conventions de partenariat prévues dans l’accord cadre Etat-donateurs.

A cette date, toutes les pièces justificatives des activités concernées sont vérifiables et soldées dans nos comptes en bonne et due forme selon les procédures comptables et financières en vigueur ainsi que les termes de référence et les rapports de mise en oeuvre. Il s’agit essentiellement de :

• Un montant de 1 051 340 371 FCFA destiné au financement des activités exécutées par les ONGs dans le cadre des opérations de cash for work ;

• Un montant de 1 111 328 236 FCFA destiné au transport des stocks de vente de céréales à prix modéré exécuté par l’OPVN suivant une convention de partenariat existant entre cette structure et le DNPGCA ;

• Un montant de 703 354 232 FCFA pour financer la surveillance acridienne en partenariat avec le Centre National de Lutte Anti Acridienne (CNLA) ;

• Un montant de 6 172 910 FCFA destiné au suivi des organisations faitières chargé des achats directs de céréales aux producteurs en partenariat avec le Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA NIGER) ;

• Un montant de 103 760 738 FCFA, pour financer les activités d’assistance aux personnes déplacées en partenariat avec une ONG partenaire du Programme Alimentaire Mondial (PAM);

• Un montant de 92 198 316 FCFA pour financer des achats de céréales auprès des organisations faitières (achats directs);

•Un montant de 139 413 781 FCFA pour financer des activités de suivi et de surveillance de la situation alimentaire et nutritionnelle en partenariat avec le Cellule du Système d’Alerte Précoce (SAP) ;

•Un montant de 2 699 814 991 FCFArelatif à un transfert de compte à compte de la Cellule Crises Alimentaires (CCA) pour financer la mise en oeuvre de la Distribution Gratuite Ciblée(DGC);

•Un montant de 150 000 000 FCFAqui constitue un transfert du compte FSA au compte FCD ;

•Des montants de 24 564 000 FCFA et 5 124 483 FCFA au titre de l’année 2008,régularisés par les structures concernées ;

•Un montant de 10 399 200 FCF A destiné à la mise en oeuvre d’un programme d’achat de farines infantiles financé parla Principauté de Monaco en partenariat avec les structures de production locales de ces produits (Misola et Garin Yara).

Les autres activités contenues dans votre article sont également justifiées et les rapports d’exécution sont disponibles. Il s’agit de:

• Un montant de 89 105 079 CFA non comptabilisé destiné aux différents paiements des ONG pour les activités de bandes pare-feu, le transport des vivres, les réunions d’évaluation de la situation alimentaire pour les années 2015, 2017 et 2018;

• Un montant de 304 561 528 FCFA,destiné au financement de l’enquête sur la vulnérabilité des ménages à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle en partenariat avec le SAP ;

• Un montant de 46 150 000 FCFA relatif au transport des vivres de la DGC 2016, payé en 2017.

Relativement aux contributions dites non comptabilisées de certains partenaires de coopération, toutes ont fait l’objet d’accords bilatéraux qui déterminent les modalités des versements au Fonds Commun des Donateurs(FCD) et d’exécution des activités à financer.

Quant à la gestion du Stock National de Sécurité (SNS), elle est encadrée par un contrat qui lie le DNPGCA à l’OPVN. Elle ne concerne que le stock physique et non financier.

Ce sont là des éléments d’informations qui sont disponibles. Il aurait juste fallu au « Courrier » de faire la démarche auprès de nos services pour qu’il ait les informations crédibles souhaitées. Cela lui aurait évité cette tempête dans un verre d’eau.

Il est important de rappeler et d’insister sur le fait que les comptes de la CCA et du DNPGCA, de façon générale, sont totalement ouverts et accessibles à toutes les parties prenantes à différents niveaux du processus de mise en oeuvre des activités retenues et ayant fait l’objet de consensus entre l’Etat et ses partenaires de coopération. Aussi, les partenaires et les acteurs étatiques impliqués les suivent régulièrement, tant du point de vue des ressources mobilisées, des dépenses effectuées que des disponibilités en stocks alimentaires.

Depuis 10 ans, les principes de fonctionnement du DNPGCA et de ses cellules n’a pas varié et les informations sont portées à la connaissance de tous les acteurs. Ce qui vous a sans doute permis d’accéder facilement à ces informations malheureusement mal interprétées à des desseins inavoués dans un contexte bien déterminé.

Si seulement, vous aviez contacté nos services pour recouper vos informations, vous auriez sans doute évité de vouloir, par des raccourcis, impliquer le Cabinet du Premier Ministre dans un prétendu scandale financier.

Ainsi, comme vous pouvez le constater aisément, les ressources destinées à toutes ces activités sont de nature à apporter un appui aux populations vulnérables de notre pays, mais non comme vous l’avez insinué pour « gonfler les comptes bancaires de certains commis ».

Il faut préciser pour votre gouverne qu’il n’y a pas d’audit couvrant les périodes du 1er janvier au 8 mars et du 16 novembre au 11 décembre 2020.

En définitive, le compte 47 relatif aux avances aux tiers est quasiment régularisé pour les années 2005 à 2016. Ayez juste la patience d’attendre le rapport final de cet audit pour porter un jugement crédible sur le Cabinet du Premier Ministre comme l’exige la déontologie dans le domaine. Enfin, la publication d’un tel article tendancieux est de nature à éroder à plus d’un titre la crédibilité de votre organe de presse pour tout lecteur averti.

Fait à Niamey, le 15 février 2021

Le Secrétaire Permanent du DNPGCA


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MOT DE LA RÉDACTION DU JOURNAL LE COURRIER 

Le Courrier est particulièrement heureux de ce droit de réponse qui apporte de l’eau à son moulin. En principe, et selon les dispositions de l’ordonnance 2010-035 du 4 juin 2010 portant régime de la liberté de presse au Niger, nous ne sommes pas tenus de publier un droit de réponse qui dépasse en longueur l’article incriminé. Mais puisqu’il confirme quelque peu le scandale sans toutefois le reconnaître, il est le bienvenu. Au lecteur de se faire sa propre religion de ce droit de réponse du DNPGCA. D’abord, il n’apporte pas de démenti formel qu’il n’y a pas eu de détournement et c’est le… qui l’écrit : « nous portons à votre connaissance des éléments d’appréciations qui permettront de ne pas abuser de l’opinion sur un scandale qui n’en est vraiment pas un ». Soit, c’est un scandale, soit ça n’en est pas un. Mais, pas les deux à la fois.

Ensuite, le DNPGCA ne réfute pas qu’il n’y a pas de détournement. Seulement, il souligne que : « il n’y a point de détournement d’un montant de plus de 5 milliards de CFA au Cabinet du Premier Ministre ». Le détournement se rapporte à quel montant, en définitive ?

Enfin, le Courrier n’a ni inventé ce qu’il a publié, ni interprété quoi que ce soit. Il a rapporté le contenu de l’audit réalisé et les zones d’ombre, l’absence de pièces justificatives ainsi que le désordre dans les écritures comptables comme l’atteste le compte 14…, ne sont pas du Courrier, mais des auditeurs. Le Courrier ne tente pas non plus « d’impliquer le Cabinet du Premier Ministre dans un prétendu scandale financier ». Il n’en a pas les moyens, car il ni le …, ni le Coho.

Et puis, entre nous, est-il vraiment nécessaire de rappeler que « les ressources destinées à toutes ces activités sont de nature à apporter un appui aux populations vulnérables de notre pays ». ? Mais, puisque vous le faites, vous devez savoir que le gouvernement que dirige le Premier ministre Brigi Rafini est noyé dans une mer de scandales financiers. Pour votre gouverne, il est manifestement de bon ton de vous rappeler que ce sont 15 000 tonnes de riz, don du Pakistan aux populations éprouvées de Diffa, ont été détournées et vendues au port de Cotonou à des fins personnelles. Justement « pour gonfler les comptes bancaires de certains commis ». Sans état d’âme. Le courrier n’a donc pas besoin d’insinuer. Votre gouvernement est coutumier du fait. Pour finir, l’article du Courrier n’a rien de tendancieux. Il révèle, informe, confortant davantage sa crédibilité et son rôle dans la société et si cela a pu éroder la crédibilité de certains, il n’a fait que son boulot. Simplement son boulot d’informer librement. Le reste, gérez ça avec le cabinet d’audit.

La rédaction du journal Le Courrier 


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Le Chef du gouvernement a reçu le vendredi 23 décembre 2022, une délégation du bureau de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) conduite par le président de ladite institution, M. Maty Elhadji Moussa. La délégation est allée présenter le rapport annuel d’activités 2021 de la CNDH au Chef du gouvernement.

Par la même occasion, la CNDH a remis une copie du rapport d’enquête indépendante qu’elle a menée suite à l’attaque terroriste sur une position des forces de défense et de sécurité.

A l’issue de cette audience, le président du bureau de la CNDH, a rappelé que conformément aux dispositions de la constitution du 5 novembre 2010, le rapport qui vient d’être présenté au Premier ministre a été présenté aux élus nationaux puis au Président de la République comme le prévoit la loi régissant la CNDH qui fait obligation à ladite institution de présenter chaque année son rapport annuel d’activités. «Ce rapport contient des recommandations à l’attention du gouvernement. C’est donc tout à fait logique qu’après sa présentation solennelle à l’Assemblée nationale que ce rapport soit aussi remis à ceux qui sont chargés de déterminer et de conduire la politique de la Nation », a-t-il déclaré.

Le président Maty Elhadji Moussa a par ailleurs précisé que la CNDH s’est autosaisie de la question relative aux évènements de Tamou, pour mener des investigations, c’est-à-dire une enquête indépendante afin de mettre fin à la polémique que cela a provoquée. «C’est le rapport de cette enquête que nous sommes venus partager avec le Chef du gouvernement avant que ce rapport ne soit rendu public à travers une communication de masse pour qu’il soit à la disposition de nos partenaires, de la société civile, de la presse et du peuple nigérien qui voudrait s’imprégner de son contenu », a-t-il conclu.

 Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Dosso abrite depuis hier lundi, deux sessions de formation organisées par la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) avec l’appui de l’Union Européenne à travers l’Institut Danois des Droits de l’Homme (IDDH) à l’attention des commissaires aux droits humains et aux responsables administratifs et techniques de l’institution. La cérémonie d’ouverture a été présidée par la Vice-présidente de la CNDH, Mme Fatouma Kako, en présence du gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar, du président du Conseil régional, du préfet du département de Dosso, du représentant pays de l’Institut Danois des Droits de l’Homme et de nombreux invités.

Cette formation s’inscrit dans le cadre de l’atteinte des objectifs de l’axe 1 du Plan Stratégique de la CNDH du projet intitulé «Appui aux Forces de Sécurité des pays membres du G 5 Sahel pour la lutte contre l’impunité et le renforcement de leurs liens avec les populations» financé par l’Union Européenne à travers l’IDDH où figurent plusieurs actions.

Pendant quatre jours que dureront les travaux, les participants seront édifiés sur les rôles et fonctions d’une institution nationale des droits humains (INDH), les mécanismes de protection des droits humains, les techniques d’investigation, d’enquêtes, de rédaction des rapports en cas de violation des droits humains, les instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme. 

Dans le discours qu’elle a prononcé à cette circonstance, la Vice-présidente de la CNDH Mme Fatouma Kako a indiqué que cette formation est une opportunité pour les Commissaires aux Droits Humains et le personnel administratif et technique d’être encore édifiés sur le travail exaltant et noble qui les attend durant leur mandat. L’internalisation de tous ces apports, a-t-elle ajouté, contribuera sans nul doute à mieux les outiller pour l’obtention de meilleurs résultats dans l’accomplissement du travail quotidien pour l’effectivité des Droits Humains au Niger. D’autre part a ajouté Mme Fatouma Kako, cette formation permettra aux bénéficiaires d’assurer un meilleur suivi de la situation des droits humains dans les régions du pays par la conduite de missions d’investigations, la production de rapports y relatifs et leur diffusion.

Le représentant pays de l’Institut Danois des Droits de l’Homme M. Maïriga Ibrahim a dans son intervention loué le partenariat qui existe depuis plusieurs années entre l’IDDH et la CNDH dans la mise en œuvre de divers projets. Ce qui a permis d’atteindre d’importants résultats dont le dernier en date est le Projet Appui aux Forces de Sécurité des pays membres du G 5 Sahel pour la lutte contre l’impunité et le renforcement de leurs liens avec les populations. Le représentant pays de l’IDDH a formulé le vœu que ces quatre jours de travaux permettront à la CNDH d’avoir un nouvel élan et la rendre encore plus efficace.

Auparavant, le gouverneur de la région de Dosso M. Albachir Aboubacar  s’est réjoui du choix porté sur sa région pour la tenue de ces assises qui contribueront sans nul doute au renforcement des capacités des commissaires aux droits humains et des cadres de la CNDH sur diverses thématiques. Le gouverneur de Dosso a félicité la nouvelle équipe de la  CNDH que dirige M. Maty Elhadj Moussa tout en formulant le vœu que ce mandat soit couronné de succès pour la jouissance des droits humains sur l’ensemble du territoire national. Le gouverneur de Dosso a évoqué l’installation des antennes régionales de l’institution qui, dit-il, représente à n’en point douter une opportunité pour les populations nigériennes dans le cadre de l’effectivité des droits et devoirs du citoyen.

Mahamane Amadou  ANP-ONEP/Dosso

La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), en collaboration avec le Centre de Genève pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité (DCAF), organise du 30 au 31 mars 2023 à Niamey, un atelier de renforcement des capacités des organisations de la société civile (OSC) sur la promotion et la protection des droits humains. Il s’agit à travers cette rencontre de promouvoir la protection et le respect des droits humains par les FDS et les autorités en charge du secteur de la sécurité dans le cadre de leur mission de lutte contre les groupes armés en mettant à contribution les organisations de la société civile. C’est la vice-présidente de la commission nationale des droits humains, Mme Kako Fatima Moussa, qui a présidé la cérémonie d’ouverture dudit atelier.

A l’ouverture des travaux, la vice-présidente de la CNDH, a rappelé que la crise sécuritaire qui frappe certaines régions de notre pays est inquiétante et doit interpeller les nigériennes et nigériens à une union sacrée. Aussi, a-t-elle ajouté, la CNDH entend jouer sa partition afin que la lutte contre le terrorisme allie le respect des droits humains.

Elle a en outre indiqué que les OSC constituent des acteurs essentiels de la gouvernance démocratique du secteur de la sécurité. Dans leur rôle de veille citoyenne, elles peuvent influencer les politiques de sécurité afin que celles-ci reflètent au mieux les préoccupations sécuritaires et des besoins des populations.       

Pour renforcer ce rôle au Niger, a-t-elle relevé, le DCAF a engagé depuis plusieurs années des actions de renforcement des capacités de ces acteurs sur les différentes thématiques en lien avec l’amélioration de la gouvernance du secteur de la sécurité au Niger.

La vice-présidente de la CNDH, a indiqué qu’il est attendu que les participants soient formés sur les principaux droits humains, les OSC sont sensibilisées sur le rôle qu’elles doivent jouer dans la promotion de la protection et du respect des droits humains, et les obstacles et les défis auxquels elles sont confrontées. 

Le coordonnateur du DCAF, M. Musangéra Louis Pasteur, a quant à lui, précisé que le DCAF est une fondation de droit suisse dont la mission est de contribuer à améliorer la gouvernance du secteur de sécurité. A ce titre, a-t-il rappelé elle travaille depuis 2014 au Niger avec plusieurs acteurs et institutions intervenant dans le domaine de la gouvernance du secteur de la sécurité afin de contribuer à améliorer la qualité des services rendus, la bonne image que représentent les FDS et la confiance vis à vis des  citoyens qui sont par ailleurs bénéficiaires des services de la sécurité.

S’agissant de la promotion et la protection des droits humains, les plus hautes autorités du Niger se sont résolues à bâtir un Etat de droit garantissant, l’exercice des droits collectifs et individuels, la liberté, la justice, la dignité, l’égalité, la sureté et le bien être comme valeurs fondamentales de la société.

Le coordonnateur a souligné que DCAF reconnait que les OSC sont les oreilles et les yeux des citoyens et sont à l’avant-garde de toutes les initiatives en matière de promotion et de protection des droits humains. « Nous sommes fiers de les accompagner à jouer pleinement leur rôle sur cette thématique », a indiqué M. Musangéra Louis Pasteur.

Par Farida Ibrahim Assoumane(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 
a
 
C'est avec stupéfaction que nous avons suivi ce matin même Moussa Kaka, correspondant de RFI au Niger, comme à son habitude, clamer sans vergogne qu'il a eu deux (2) congrès du Parti Lumana à Dosso hier samedi 19 septembre 2020. Ce journaliste qui a manqué de professionnalisme lorsqu'il a reporté les propos de l'ex président malien IBK concernant Imam Dicko au cours de la conférence extraordinaire de la cedeao à Niamey, vient une fois encore de valider son impertinence. Qu'à cela ne tienne comme il n'est pas allé à Dosso pour chercher la bonne information nous allons la lui donner gratuitement. Nous savons tous qu'en raison de la manipulation extérieure du faisant fonction du président par intérieur, le MODEN-FA LUMANA AFRICA avait connu un véritable problème de coordination de ses activités. C'est ce qui a amené les deux tiers (2/3) des membres du Bureau Politique National, conformément à l'article 56 des Statuts, à demander au faisant fonction de Président par intérim de convoquer une session extraordinaire de la Conférence Nationale en vue d'examiner la vie du Parti et d'élire un président par intérim qui organisera le congrès ordinaire au cours duquel le président du Parti et les autres dirigeants du parti seront élus, surtout qu'ils sont en dépassement de leur mandat. A cet effet, la liste des signatures recueillies a été présentée par voie d'huissier au faisant fonction de président par intérim qui devait convoquer ladite conférence dans un délai n'excédant pas sept (7) jours. Au lieu de donner suite à cette requête, il convoqua tout seul (sans aucune réunion du Bureau Politique National) une Conférence Nationale et un Congrès ordinaires pour le 19 septembre 2020 à Dosso avec pour ordre du jour reprise des travaux de la 3ème Conférence Nationale et Congrès ordinaires précédemment annulés par le Ministre de l'Intérieur. Il pense qu'en ce faisant la requête des deux tiers (2/3) des membres du Bureau Politique National sera sans objet, un premier acte de mauvaise foi.
Constatant l'épuisement du délai de mise en demeure sans qu'une suite ne soit donnée à leur requête, les requérants ont saisi la justice qui a ordonné la tenue de la Conférence Nationale extraordinaire avec les deux (2) points inscrits à l'ordre rappelés plus haut.

Pour faire preuve d'une deuxième mauvaise foi, le faisant fonction de président par intérim fait un recours en appel pour continuer à torpiller les activités du Parti, prouvant, une fois encore, qu'il est en service commandé de sape du Parti.

C'est ainsi qu'en appel, le juge confirme le jugement en première instance et ordonne aux requérants la tenue de la conférence nationale extraordinaire.

Au vu de la décision de justice, les requérants se sont concertés et ont décidé de la tenue de Conférence Nationale extraordinaire le vendredi 18 septembre 2020 au CCOG de Niamey à partir de 18 heures.

Le secrétariat général du Parti en informe les autres membres. Au lieu de participer à la conférence nationale ordonnée par le juge, le faisant fonction de président par intérim, dans un repli tactique, a convoqué une autre conférence nationale extraordinaire à Dosso pour le samedi 19 septembre 2020 (sans en informer les membres) bien qu'il y ait convoqué, depuis le 14 août 2020, la Conférence Nationale et le Congrès ordinaires à la même date. Une 3ème preuve de mauvaise foi.

Cependant, la Conférence Nationale extraordinaire ordonnée par le juge en appel s'est régulièrement tenue le vendredi 18 septembre 2020 au CCOG sous la supervision d'un huissier. Cette fois-ci, un véritable président par intérim a été élu parmi les Vice-présidents siégeant au Bureau Politique National conformément à l'article 125 des Statuts. Il s'agit de Elh. Aminou Mamani, Président de la Coordination Régionale de Zinder. Par la même occasion, ont écopé une sanction de suspension certains militants subversifs notamment Oumarou Noma, le faisant fonction de Président par intérim, Seyni Yacouba dit Mereda, Mahamadou Yayé et Moussa Mounkaïla dit Kallam. Rappelons au passage qu'en application de l'article 156 des Statuts, tout militant faisant l'objet de suspension perd pendant la durée de la suspension ses droits de vote, d'éligibilité et de participation aux réunions et autres activités du Parti. C'est dire que Oumarou Noma et consorts n'ont même plus le droit de participer au congrès de Dosso à plus forte raison tenir un autre parallèlement.

Il conviendrait de signaler qu'avant sa suspension, Oumarou Noma le faisant fonction de président par intérim avait régulièrement convoqué un congrès pour le 19 septembre 2020 à Dosso mais sans précision de la place. A cet effet, il avait mis en place un comité d'organisation et une commission de vérification des mandats et des candidatures. Ces structures se sont mises à l'œuvre. Le Comité d'organisation avait décidé et retenu la petite salle de réunion et la grande salle de réunion du gouvernorat pour accueillir respectivement les travaux de la Conférence Nationale et du Congrès. L'arène des luttes traditionnelles Salma Dan Rani est retenue pour le meeting de présentation du candidat investi. La commission de vérification des mandats et des candidatures a reçu les candidatures et a vérifié les mandats à l'entrée des salles retenues en présence de deux (2) huissiers et de l'unique notaire de Dosso comme le procès verbal des travaux du congrès est contresigné par le notaire de céans (article 45 du Règlement Intérieur).

Le comité d'organisation, dirigé par le Secrétaire à l'organisation du Parti, a remarquablement réussi sa mission: le pavoisement extérieur et intérieur des places retenues, l'hébergement, l'alimentation et l'installation des délégués, l'équipement sonores des salles, les mandats et badges, bref ! toutes les commodités pour une réussite les activités prévues.

Ce n'est qu'après la vérification des mandats et l'installation des délégués à la Conférence Nationale que nous avions appris que Oumarou Noma (qu'aucun participant au congrès n'a aperçu à Dosso) et quelques camarades se sont confinés dans un hôtel pour faire croire qu'ils ont tenu une conférence nationale et un congrès. A cet effet, ils ont fait circuler quelques images sur les réseaux sociaux.

Informé de leur activité subversive, le Président par intérim a saisi les autorités régionales qui ont immédiatement donné instruction pour arrêter leur entreprise. L'instruction a été scrupuleusement respectée par les forces de l'ordre ; Oumarou Noma et ses caramades d'infortune se sont terrés dans leurs chambres d'hôtel.

Du côté du gouvernorat de Dosso, les travaux de la Conférence Nationale puis du Congrès se sont sereinement poursuivis. Plus tard, nous avons appris qu'une instruction contraire à celle des autorités de Dosso est venue du Ministère de l'Intérieur ordonnant de laisser Oumarou Noma à poursuivre son activité en violation pourtant de l'arrêt de la Cour d'appel; mieux, sa sécurité a été renforcée par une équipe qui serait venue de Niamey. Malheureusement pour les sponsors de la basse manœuvre, plus rien n'avait pu se faire au niveau dudit hôtel en raison du vide autour de Noma. Les choses se sont arrêtées aux quelques images postées ici et là. Mais il est sorti, paraît-il dire qu'il a été élu président du Parti. On ne sait comment ?

Néanmoins, devant cet acte manifeste de rébellion contre l'autorité judiciaire, le Secrétaire Général du Parti, assisté par un Conseil d'avocats, a porté plainte par devant le Procureur près du Tribunal de Grandes Instances de Dosso. D'après les dernières nouvelles, Oumarou Noma aurait été interpellé ensuite libéré à Dosso.

Quant à la Conférence Nationale et le Congrès, leurs travaux se sont bien déroulés. A l'issue du Congrès, Hama Amadou, Saïdou Tahirou dit Parc 20 et Maman Sani Malam Maman, ont été élus respectivement Autorité Morale, Président et Secrétaire Général du MODEN-FA LUMANA AFRICA. S.E.M Hama Amadou a été investi candidat du Parti aux élections présidentielles 2020/2021. La cérémonie de présentation du candidat investi a eu lieu, en présence de plusieurs invités de marque, à l'arène des luttes traditionnelles Salma Dan Rani telle que prévue par le Comité d'organisation.
En outre, les sieurs Oumarou Noma, Seyni Yacouba dit Mereda, Lompo Souleymane, Mahamadou Yayé et dame Akounou Hadiza sont tous exclus du MODEN-FA LUMANA AFRICA à compter du 19 septembre 2020. Si le PNDS Tarayya a le droit d'exclure des militants, dénier ce droit à une autre formation politique serait un acte de provocation et de trouble à l'ordre public.

Monsieur le journaliste, voilà ce qui s'est réellement passé à Dosso. Le scénario de deux (2) congrès que vous voulez entretenir par intoxication ne pourra aucunement pas prospérer.

Rassurez-vous ! Quelque soit l'adversité Lumana saura sortir la tête de l'eau et travaillera sans relâche à la conquête du pouvoir au grand bonheur du peuple nigérien, y compris de vous-même.

Par Issa Kanga

Seini Oumarou Issoufou BachardDans une interview télévisée dont L’Eclosion a publié quelques extraits, le président de l’ADP-Zumuntchi, Issoufou Bachard n’a pas été du tout tendre avec le président du MNSD-Nassara Elh. Seïni Oumarou. Le premier s’est permis de critiquer la gestion que le second fait de son parti politique. Issoufou Bachard est allé jusqu’à prédire une « mort » certaine du parti.

« Il (ndlr, le MNSD) est très mal géré (…) à l’allure où ce parti est géré aujourd’hui, en 2021 ce serait la catastrophe. Il n’y a aucune réflexion par rapport à 2021. A l’assemblée ils ne s’entendent pas. Je n’ai jamais vu un parti qui fait 6 à 7 mois sans tenir des réunions du bureau. J’ai appris aussi qu’au niveau de la grande direction, entre la présidence et les vice-présidents, j’ai appris, je ne suis pas sûr, que ça ne va pas et à l’allure où nous, nous voyons les choses vraiment le MNSD va vers sa tombe » disait le président de l’ADP-Zumuntchi. Et cette fois, s’en de trop semble-t-on dire du côté du MNSD-Nassara qui a publié un communiqué, le 23 mai 2017, pour répondre à cette attaque de son allié de la veille. Sans nommer Issoufou Bachard, Seïni Oumarou lui assène ses vérités : « c’est pour la quatrième fois qu’une personnalité politique de la place se répand sur les médias pour s’en prendre au MNSD-NASSARA et à son Président. » Le parti de Seïni qui se dit victime de ces attaques gratuites depuis sa décision de regagner les rangs de la Renaissance ne regrette pas d’avoir fait ce choix. « Le MNSD-NASSARA a fait, de façon souveraine, le choix de rejoindre la majorité au pouvoir, et il entend assumer pleinement ce choix en se démarquant d’une certaine conception de la politique. En effet, le Président du MNSD-NASSARA croit fermement que même en politique, les valeurs de sagesse, de pondération, de tolérance et de respect de la dignité humaine sont sacrées. Malheureusement, certains personnages, se définissant eux-mêmes comme des hommes politiques, bafouent allègrement ces valeurs, ne ratant aucune occasion de s’offrir le cynique plaisir de la critique aveugle, gratuite, méchante et sans fondement. Ils croient ainsi qu’il suffit de dire plusieurs fois un mensonge pour en faire une vérité. »

Du clair-obscur à AMEN-AMINJusqu’à preuve de contraire, l’Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (AMEN-AMIN) reste au sein de la Majorité présidentielle. Toutefois, le parti a grand intérêt à confirmer cette appartenance au risque de voir sa cohésion entamée.

Environ une semaine après le départ de son Président, Omar Hamidou Tchiana dit Ladan du gouvernement, rien d’officiel ne filtre d’AMEN-AMIN quant à sa position actuelle. Autrement dit, le parti de l’ex-Ministre d’Etat maintient-il son appartenance à la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN) ? Ou bien s’en est-il allé à la douce ? En l’absence d’une quelconque réaction d’une voix autorisée d’AMEN-AMIN pour confirmer ou infirmer, la polémique est en train de prendre le dessus avec le fort risque d’entamer sa cohésion. Au sein du parti de Ladan Tchiana comme chez de ses alliés de la MRN, on se garde pour l’heure de tout commentaire, histoire, sans doute, de ne pas dégainer le premier, mais aussi de s’abstenir de remuer le couteau dans la plaie. Pour autant, ce silence n’est pas sans conséquence sur la vie du parti. Il augmente à l’ambigüité des militants qui sont déroutés quant à la position à garder. Car si le premier responsable d’AMEN-AMIN n’est plus au gouvernement, ce n’est pas le cas des députés élus sous la bannière du parti à l’Assemblée Nationale jusque-là actifs au sein de la Majorité Parlementaire et des autres cadres du parti qui participent à différents niveaux à la gestion du pouvoir. Comme quoi, la formation politique de Ladan Tchiana a intérêt le plus rapidement que possible à mettre fin à ce clair-obscur à travers une déclaration, à défaut un communiqué de presse. Au cas contraire, la nature ayant horreur du vide, on n’hésitera pas à assister dans les prochains jours à des tollés en son sein. Déjà, on parle de tentative de mainmise de l’appareil du parti par son vice-président, en la personne de Mohamed M’Bareck.

Plusieurs leaders et partis politiques, en 2021, plus par opportunisme que par conviction, firent le choix de la Renaissance, rêvant de se positionner dans le nouveau pouvoir et nouvel eldorado qui étaient alors en téléchargement pour espérer se faire une nouvelle santé. La Renaissance, elle-même, ne saurait exactement dire, le nombre de partis politiques souteneurs qu’il compte dans son alliance où l’on peut compter de nombreux autres qui n’ont aucun ancrage dans le peuple, ne se limitant qu’à leur leader, et ne comptant presque aucun autre militant dans le pays. Les plus visibles peuvent compter sur une gueule bavarde pour se faire entendre, mais comme les autres, sans rien mobiliser. Mais le parti en vue avait besoin de ces additions pour justifier en aval la victoire dont il avait besoin et dont il rêvait pour succéder à lui-même.

Un an après, les alliés que l’on ne peut contenter du fait de leur nombre devenu ingérable pour un parti qui a déjà trop envie d’occuper tout l’espace, ruminant leurs déconvenues, déchantant quand on ne peut plus se rappeler de leur effort dans la campagne, commencent même à donner de la voix, disant toute leur déception. Ils fulminent quand, relèvent-ils, d’autres qui jouaient contre, pour un autre candidat, venaient à prendre des places dans le système, les laissant, eux, sur les carreaux. Ils sont nombreux ces Fama qui pullulent dans le système, oubliés du pouvoir qui, peut-on croire, ne se rappelle plus d’eux et de leurs efforts. La situation est d’autant dramatique dans le système aujourd’hui, même si certains des leaders les plus en vue, sont mis en marge, eux aussi oubliés. Cheffou, Albadé, et tant d’autres, depuis un an qu’ils attendent, ne voient pas revenir l’ascenseur parti les laisser dans l’anxiété.

Le train est donc parti, laissant sur les bords de la route, des passagers, peut-être indésirables qui ne peuvent pas savoir qu’ils ne rassurent pas depuis qu’ils trahissaient leurs premiers combats politiques pour une nouvelle aventure...

Aïssa Altiné 

L’affaire Ibou Karadjé a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Mais elle est certainement loin d’avoir révélé toutes ses facettes. Selon des sources politiques autorisées, le Premier ministre, Ouhoumoudou Mahamadou, cité dans le dossier par le principal mis en cause, nie avec véhémence avoir pris le moindre kopeck avec l’indélicat fonctionnaire. Selon les mêmes sources, il a tiré depuis belle lurette la leçon qu’il faut en 2012 lorsque, à la suite d’une affaire de marché, il a été congédié du gouvernement. Il était alors ministre des Finances de la toute première équipe gouvernementale d’Issoufou Mahamadou. Cherche-t-on à le noyer comme le pensent avec persistance certains de ses proches ?

Le Courrier, qui a eu l’opportunité de parcourir le rapport d’inspection, n’a que des interrogations au finish. Que valent les déclarations d’Ibou Karadjé face aux faits ?

Car, à la lecture dudit rapport, nulle part, l’intéressé, dans ses dires, n’a pu prouver l’implication du sieur Ouhoumoudou dans l’affaire. De l’avis de certains enquêteurs qui ont requis l’anonymat, Ibou Karadjé a raconté des bobards et des contrevérités sur l’ancien directeur de Cabinet. Un d’entre eux estime ainsi que, pour essayer de s’en sortir, Ibou Karadjé a pensé à la stratégie de la terre brûlée en citant le nom d’Ouhoumoudou sans toutefois être capable de prouver, ne serait-ce qu’une fois, avoir remis de l’argent à l’actuel Premier ministre. Le rêve d’Ibou Karadjé de s’octroyer une immunité judiciaire, voire une impunité totale en liant l’actuel Premier ministre au dossier, risque fort de virer au cauchemar. Il semble qu’il ne serait pas capable de donner la preuve de l’implication de celui par lequel il garde l’espoir d’un classement sans suite du dossier. Dans le lot des nombreuses décharges dont il a remis copies à la police judiciaire, il n’y a, selon les mêmes sources, aucune au nom de l’actuel Premier ministre.

En tout état de cause, Ouhoumoudou ne se sent nullement lié à l’affaire et ses proches demandent à quiconque détiendrait la preuve de son implication de l’exhiber. Et le Premier ministre se mettra alors à la disposition de la justice. Une profession à laquelle, selon toute vraisemblance, on est obligé d’accorder foi après avoir parcouru le rapport.

La Rédaction

Nous ne faisons que relayer les idées et autres dires de grands milieux politiciens de notre pays. Mais, pour être plus précis, nous évoquerons la substance de quelques sujets de causerie à la " natte ". Le concept de natte voudra signifier cette fada de causerie politique sur laquelle les membres s'assoient sur des tapis a-même le sol, le premier modèle étant celui du domicile privé de l'ancien ministre des Affaires étrangères Abrdrhamane Hama, même si une " natte " concurrente a par la suite vu le jour à la résidence de Sanoussi Jackou, président du PNA Al Ouma. Ainsi donc, la natte est un haut lieu de politique, disons de débat politique. Entre autres sujets débattus ces derniers jours, cette affaire de libération de personnes accusées de tentative de coup d'Etat en novembre 2015. Selon une version largement partagée par les adeptes de deux " nattes ", la libération des militants de l'opposition serait le premier acte de négociations entre deux acteurs politiques majeurs à savoir Hama Amadou et bien sur le président Issoufou. 

Bientôt, le Président Mohamed Bazoum entamera son vingt unième mois de gestion du pouvoir, depuis sa prestation de serment, le 02 avril 2021. En règle générale, il existe ce que l’on appelle, couramment, l’état de grâce, qui est cette espèce de répit que l’on donne à une autorité fraîchement investie. En fait, l’état de grâce, dans son assertion sociale, est une prime à la nouveauté d’un responsable dans ses fonctions, le temps que l’on peut lui accorder pour chercher et trouver ses marques. Pour le président Mohamed Bazoum, il venait de succéder à un autre président de la République ayant exercé deux (2) mandats de cinq (5) ans à la tête du pays. Pour la première fois de son Histoire, le Niger venait de vivre sa première expérience d’une soi-disant alternance démocratique. Voilà, un peu, le contexte dans lequel le chef de l’Etat Bazoum entamait ce quinquennat !

A sa prise de fonctions, le président Mohamed Bazoum s’était montré ouvert à la négociation avec les partenaires sociaux afin de trouver des solutions consensuelles et durables sur les préoccupations fondamentales de l’heure. Il avait réuni à son Palais de la Présidence les représentants avec qui il avait échangé sur les maux qui assaillaient les secteurs sociaux de base. Il faut dire que pendant ses premières semaines de prise de fonctions, le président Bazoum Mohamed disposait d’une grande cote de popularité pour la simplicité et la sobriété manifestées dans l’exercice du pouvoir. Une image avait, d’ailleurs, particulièrement les Nigériens, c’était celle le montrant seul, dans une gare parisienne, sur un quai pour monter dans un métro en partance pour Bruxelles. C’était un Bazoum simple, humble et sobre, qui avait substantiellement allégé les délégations officielles qui l’accompagnaient dans ses premiers déplacements, aussi ses cortèges dans la capitale. On raconte même qu’il aurait fait retarder exprès de regagner son Palais, de retour de voyage, à une heure proche de la rupture du jeûne de ramadan, de peur de perturber la paisible circulation des croyants de Niamey. Cependant, cette rupture marquée dans la pratique du pouvoir d’avec celui de son prédécesseur, Issoufou Mahamadou, n’aura pas été, certainement, du goût de tout le monde dans les milieux roses. Et très vite, une sorte de recadrage semblait avoir été décrétée pour signifier au président Bazoum qu’il n’existe pas ‘’un Président normal’’, l’expression étant de l’ancien président français, le Socialiste François Hollande. Progressivement, l’étau commençait à se resserrer sur le président Mohamed Bazoum qui n’avait d’autre choix que d’obtempérer à cette inflexion provenant, probablement, de l’entourage de l’ex-président, via le Présidium du PNDS-Tarayya aux mains de ses anciens lieutenants. Et depuis, le président Bazoum rentra dans les rangs pour ne plus en sortir, laissant ainsi les citoyens nigériens sur un sentiment inachevé de ce qu’ils avaient cru espérer, au début de son règne, dans sa façon de gouverner. La dynamique de rompre avec l’ancien régime sur bon nombre de pratiques, du départ, se sera alors brisée sur l’autel du renoncement volontaire, voire de la démission du président Bazoum Mohamed de donner sens et vie à son mandat. Les mois, les semaines et les jours passèrent sans que les choses se redressent et s’améliorent pour ce Niger d’après le règne calamiteux d’Issoufou Mahamadou. Pire, la dégradation de la situation n’a fait que d’ailleurs s’accélérer, sans aucune perspective d’améliorations possibles. Alors, les forces sociales, face à l’impéritie du pouvoir en place, n’auront eu d’autre choix que de rompre, en toute légitimité, cette trêve sociale qui n’aura que trop duré. Aujourd’hui, face à la montée vertigineuse du coût de la vie et à la gabegie dans la gestion des finances publiques. Progressivement, la température sociale monte en degrés d’intensité qui conduit les partenaires sociaux à monter au créneau pour menacer de débrayer, dans les prochains jours, si leurs légitimes revendications ne sont pas satisfaites. Apeuré, le régime en place tente de circonscrire l’incendie social en convoquant les représentants des partenaires sociaux à une réunion au sein d’un Comité Interministériel créé spécialement à ce sujet afin de constituer un cadre de négociations entre Gouvernement et partenaires sociaux. Tout cela a été fait dans la précipitation et l’on en verra, justement, après, les conséquences, car le front social en question va se déchirer sous les ricanements des membres du Gouvernement. C’est le triste spectacle auquel l’on assiste, entre l’Intersyndicale des Travailleurs du Niger (ITN) et la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN), sur fond de divisions puériles qui n’honorent guère le monde syndical nigérien qui gagnerait davantage dans la cohésion revendicative et la discipline syndicale. 

Maiga

Mais qu’est-ce qui fait donc courir le président Ouattara ?  Cette question n'a pas encore fini de titiller la curiosité de tant d’observateurs quant aux motivations réelles de la récente visite du Président ivoirien à Paris. Ils sont surtout soucieux de percer les secrets de ses échanges avec le président E. Macron, entre les murs opaques de l’Elysée.

Les analystes sont en droit de soupçonner qu'il n'ait effectué ce saut à Paris pour y ourdir avec Macron un autre complot contre le Niger croulant déjà sous le poids d'un cruel embargo. cette visite d'Alassane Ouattara dans la ‘’capitale du complot et de la zizanie", qui porte le sceau de l'urgence absolue, ne saurait être dissociée de la présence de l’ancien Premier ministre Guillaume Soro dans l’espace de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) où il a été déjà reçu par les Présidents Abdourahame Tchiani du Niger et Ibrahim Traoré du Burkina Faso. 

Il faut dire que cette présence de la bête noire du président Ado en terre africaine, qui plus est au Sahel, a soulevé un véritable tollé aux abords des eaux saumâtres de la lagune Ebrié.  En effet, l’ancien Premier ministre en exil, après avoir promis de revenir au pays pour y jouer un rôle clé dans la vie politique nationale, a envoyé à son ami et ancien rebelle Roger Banchi, ce message énigmatique :“rappelle-toi Roger Banchi le feu, c’est le feu !”. Cette allusion au feu, dont la symbolique allie la puissance de la foudre et les notions de victoire et de justice, était déjà assez forte pour déclencher un vent de doute et de suspicion  dans les coulisses du Palais présidentiel à Abidjan.  

Aussi, on peut comprendre cette irritation manifeste du président Ouattara fondée sur le postulat bien établi qui fait que, quand ton ennemi devient l'ami de celui à qui l'on continue de faire tant de maux, il y a fort bien à craindre ! Aussitôt, des cadres de Génération des Peuples Solidaires (GPS), une organisation proche de Guillaume Soro, sont mis aux arrêts et soumis à d’intenses interrogatoires à la Gendarmerie. 

Si le pouvoir à Abidjan a pu percevoir un danger majeur du simple fait de ce rapprochement géographique de Soro, c’est que le président Ado mesure bien la portée du mal dont il s’est rendu coupable aussi bien vis-à-vis de son ancien chouchou de Premier ministre devenu l'homme à abattre, qu’à l’égard de ses pays d'accueil. En effet, en plus de l’hostilité dont il fait montre à l’égard du Mali et du Burkina Faso, le Président Ouattara continue de faire preuve d’une intolérance, à la limite de l’aversion, contre du Niger.

Les Nigériens se rappellent encore des mots forts et irrévencieux prononcés par les présidents Ouattara et Talon à l’encontre de notre pays. « Je considère personnellement qu'il s'agit d'un acte terroriste. Nous devons agir", a pu lancer Ado, adoptant, comme par hasard, le même ton et le même discours que le président Macron. On peut aisément comprendre les causes de la hargne viscérale de ce dernier qui ne pardonne pas aux trois pays du Sahel (le Mali, le Burkina Faso et le Niger), d’avoir renvoyé, coup sur coup, les forces armées françaises hors de leur territoire. En revanche, l’on ne s’explique toujours pas les motivations profondes de ce radicalisme béat affiché, vis-à-vis du Niger et de son peuple, par les présidents Ouattara, Patrice Talon et autres alliés de circonstance.

 En effet, c’est le même Alassane Ouattara qui, dès le lendemain du sommet de la CEDEAO et de l'UEMOA à l’issue duquel un chapelet de sanctions sévères ont été prises à l'encontre du Niger, instruisait, le cœur sec, la mise en œuvre '' sans délai, toutes les sanctions prises à l’encontre du Niger’’. A vrai dire, cette posture du président Ouattara frise la trahison, surtout venant d’un homme que beaucoup de Nigériens jusque-là adulaient comme étant dirigeant sage et sympathique. Mais, comme on dit, ‘’la raison a ses raisons que la raison ignore’’.

 Pour leur part,  le peuple du Niger et les dirigeants actuels avec lesquels il fait entièrement corps, ne sauraient se tromper sur l’identité de leur principal et pire…bourreau ! Ils savent que si, aujourd’hui encore, les sanctions iniques, illégales et inhumaines décrétées contre le Niger tardent à être levées, c’est en grande partie grâce à la main ‘’bien visible’’ du président Ouattara qui, seul, continue d’appuyer de son plus gros doigt sur la manette de rouleau compresseur de l'embargo contre le Niger. Sans doute que, comme il l’avait prédit pour le cas du Mali dans sa fameuse communication téléphonique avec l’ancien Premier ministre Malien ayant fuité, il espère encore qu’il suffisait d’accentuer la pression pour que, le peuple une fois étouffé et à bout de souffle, abandonnera ses convictions pour se retourner contre le CNSP. Le croire, c'est ignorer le haut niveau d'engagement des Nigériens plus que jamais déterminés à assumer leurs responsabilités dans ce combat pour la dignité et la sauvegarde de patrie !    

Et voilà donc le président Ado sautant, dare-dare, dans son avion pour atterrir à Paris où il a obtenu rendez-vous apparemment bien callé à l’Elysée. En effet, il sera aussitôt reçu par Emmanuel Macron pour un entretien au cours duquel les deux chefs d’Etat ont longuement échangé, dit-on, sur les "relations bilatérales entre la France et la Côte d’Ivoire" et sur "la situation au Sahel". Evidemment, tout le monde sait que, dans le langage diplomatique, ces expressions laconiques peuvent cachent des plans et des projets funestes. Aussi, certaines expressions et autres segments de phrases tenus à travers le communiqué de l’Elysée à l’issue des échanges sont certes timides, mais assez parlants pour nous mettre la puce à l'oreille et nous fixer sur les mots dits et même les non-dits décelés de leur entretien.

A titre illustratif, pour le point relatif à « la situation intérieure ivoirienne », qui était également au centre des échanges, on peut comprendre que ce chapitre puisse porter sur la recherche d’éventuelles réponses concertées entre la France et la Côte d’Ivoire face aux craintes nées de la navette de Soro, l’ancien chef rebelle, entre le Niger et le Burkina Faso, et probablement au Mali. Vue d’Abidjan, cette présence de l'ennemi juré de Ouattara "dans les parages" est plutôt perçue comme une menace à prendre au sérieux. Cela, d'autant plus que dans une vibrante déclaration qu’il a faite récemment via les réseaux sociaux, Guillaume Soro prenait le ferme engagement de regagner le bercail, "et advienne que pourra !". De la bouche de l'ancien chef rebelle, une telle déclaration peut sentir le souffre, dans certaines narines enrhumées par le virus du "tout sauf Soro".

Pour ce qui est du point relatif à la situation au Niger, il est aisé de deviner ce que cache la déclaration du Président Macron, quand il réitère son soutien à la CEDEAO « en vue de trouver une solution à la crise nigérienne ». D’autant plus qu’il a poursuivi en réaffirmant son « plein soutien de la France au président Mohamed Bazoum’’, et en rappelant que « sa libération constituait un préalable à toute négociation avec les putschistes ». Ici, le président Macron – qui semble avoir abandonné son exigence portant sur le retour à l’ordre constitutionnel et le rétablissement de Mohamed Bazoum dans ses fonctions – envoie en fait un mot d’ordre (pour ne pas dire une instruction) aux Chefs d’Etat de la CEDEAO qu'il invite, dans un langage codé, à n'engager aucune velléité de négociation avec le Niger, tant que la condition, par lui posée, n’est pas satisfaite.

 D’autre part, à propos de la situation sécuritaire au Sahel, lorsque le président français exprime "son inquiétude quant à la dégradation rapide de la situation sécuritaire avec un nombre croissant d’attaques terroristes », cela revenait à insinuer que rien ne va plus au Sahel, histoire de dire que les trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont eu tort de chasser "les Rambo sauveurs", à savoir les forces militaires françaises. Ce qui est une vision erronée de la question, sachant que sur le théâtre des opérations, la réalité se traduit par une chevauchée fantastique de nos forces de défense et de sécurité qui, au Burkina Faso, au Niger et au Mali, alignent des victoires décisives sur les forces du mal, quotidiennement pourchassés et acculées jusque dans leurs derniers retranchements.

Franchement, on avait espéré entendre les deux hommes d’Etat adresser leurs vives et sincères félicitations aux autorités et au peuple du Mali suite à la libération de la zone de Kidal par les FAMA, qui marque un grand pas vers la paix et la réunification du territoire malien.

 Par Assane Soumana, journaliste-consultant

Image d'illustration

 

Annoncée de sources officieuses, la libération des prisonniers politiques que se prépare à entériner le président Bazoum Mohamed dérange beaucoup certaines pontes du Pnds- Tarayya. Au dire de certaines personnes proches du nouveau président Mohamed Bazoum, ce dernier se serait entretenu au téléphone avec Hama Amadou lors de sa visite à Paris. De cet entretien, il ressort que le président Bazoum lui aurait signifié de prendre tout son temps pour se traiter, au-delà des deux semaines qui lui avaient été octroyées. De plus, les deux hommes ont évoqué plusieurs questions d’intérêt national, notamment la participation de tous les nigériens pour l’aboutissement du programme du président Bazoum. De ces dires, Bazoum aurait fait comprendre à Hama Amadou qu’il aurait besoin de la participation de tous les nigériens pour la construction du pays. En clair, comme il l’a fait dans son discours d’investiture, le président Mohamed Bazoum continue à tendre la main à tous les nigériens pour oublier les joutes politiques et se mettre résolument au travail. Ce sont les grands axes des discussions qu’ont reposé les échanges téléphoniques entre le président Bazoum et Hama Amadou.

Comme d’habitude, ce geste a été très mal interprété par certaines personnes malveillantes du Pnds- Tarayya. Ces gens ont vu par ce geste la volonté du Président Mohamed Bazoum, non seulement de libérer les détenus politiques, mais aussi de composer avec eux. Ces adeptes de l’exclusion politique se sentent certainement menacés au cas où le Président Bazoum chercherait à composer avec les compétences puisées au sein des partis politiques de l’opposition. Pourtant c’est une pratique salutaire pour le pays car, c’est ce pays qui a formé ces cadres et il a besoin de leurs compétences et ingéniosités pour participer à relever les défis de développement qui se posent à nous. Ce sont aussi ces gens qui tirent de tous les côtés sur les cordes ethnocentristes.

Le deuxième argument qu’ils brandissent pour vouloir éloigner l’opposition des affaires du pays et la confiner dans un retranchement qui n’augure rien de bon ni pour la quiétude sociale, ni pour le développement du pays. Ils souhaitent leur maintien dans les affaires du pays malgré qu’ils soient minables et sans compétence avérée. Ils veulent continuer à servir le pays à l’à peu près alors que des compétences se meurent à l’opposition. Ces pratiques sont néfastes et le président Bazoum Mohamed est aujourd’hui décidé à réviser toutes les pratiques malsaines. Ceci dit, pour l’heure, les nigériens n’attendent que ce geste salutaire pour s’aligner définitivement derrière le programme d’un président qui ne fait que surprendre par sa bonne foi et ses bonnes décisions. Et, c’est visiblement ce qui sème le désordre au sein de la famille Pnds-Tarayya, notamment chez les proches de l’ex président Issoufou Mahamadou. On a comme l’impression que la présence de Mohamed Bazoum à la tête du Niger est une dérogation de quelques mois que lui auraient donnés les pontes du Pnds, avant de le voir s’écrouler on ne sait plus par quel scandale. Cependant, pour le moment l’homme de Tesker tient, il tient tellement fort qu’il est en train de faire oublier à beaucoup de nigériens les peines vécues sous la gouvernance de son mentor. Surtout, ayant saisi au préalable les visions des uns et des autres, il est en train de mettre de côté tous ceux qu’ils soupçonnent d’avoir trempé dans des affaires scabreuses. D’où cette résistance à accepter des propositions de nominations toutes faites brandies tant par le camp de son mentor que de certaines directions régionales. Il était quand même ministre de l’intérieur sous peu et il connait exactement tous ceux qui ont posé des actes tordus. Par exemple, les gens avaient compris très vite pourquoi le Président n’a pas soutenu l’élection du candidat du parti à la présidence de la Communauté Urbaine de Niamey. Cet homme est très lucide et très certainement il se tirera d’affaire. D’ores et déjà, la sympathie que lui manifeste l’opposition politique est un atout majeur qui lui permet de dire non même aux caciques et leur prétendu électorat. A l’allure où vont les choses, le Président Bazoum se constituerait très vite de nouveaux fiefs électoraux. Cette démarche ne plait certainement pas aux anciens camarades ; mais elle est salutaire non seulement pour lui que pour le pays. Il pourrait ainsi se passer des services somme toute superflus des caciques et du camp Issoufou Mahamadou pour se construire sa propre popularité. Car, la reconnaissance la plus pérenne et efficace est celle qui repose sur des éléments d’appréciation tirés du travail réel de l’individu. Et, le président Bazoum est apprécié déjà non pas parce que les griots chantent, mais par des actes concrets de droiture qu’il est en train de poser.

Mallam

 

Les échauffourées ayant opposé les scolaires de Niamey et les forces de l’ordre, le lundi 10 avril dernier, sont une preuve irréfutable que le Niger a encore du chemin à faire pour disposer d’une police en phase avec les normes modernes de maintien de l’ordre. Alors que l’Union des scolaires nigériens (USN) a bel et bien dit que les manifestations de ses militants étaient pacifiques, on a assisté à un déploiement de violence inexplicable de la part des éléments des forces de défense et de sécurité (FDS), principalement ceux de la police. Des scolaires qui n’avaient que leurs slogans à la bouche ont été violemment gazés, matraqués et kidnappés pour être jetés comme des objets dans les véhicules pick-up. Dans leur zèle à traumatiser les manifestants, certains éléments des FDS n’ont pas de la gêne à jeter des grenades lacrymogènes dans des domiciles privés et même dans des centres de santé se trouvant sur le passage des manifestants. Tout comme lors de la répression des manifestations anti-Charlie qui, elles au moins, ont été violentes, les journalistes ont, le 10 avril dernier aussi, été la cible de certains policiers zélés qui ont peut-être reçu des consignes pour agir comme ils l’ont fait. Ainsi, sur des images diffusées par les chaines de télévisions privées, on a vu un journaliste du groupe de presse CANAL 3-NIGER se faire prendre le col par des jeunes policiers qui voulaient lui faire sa fête, n’eut été l’intervention de ses collègues.

Echéances électorales au Niger : Tout le monde a peur, mais personne n’agit conséquemmentDans cinq mois, en principe, le Niger aborderait les élections locales. Mais la fièvre préélectorale est quelque peu tendue. C’est que le processus électoral est sujet à caution. Fortement contesté par une large partie de la classe politique, à l’exception du Pnds Tarayya et de trois petits partis politiques, ce processus électoral se présente avec plein d’appréhensions. Il y a trop d’incertitudes qui l’encadrent. Et malgré la sérénité affichée par certains, tout le monde vit la situation avec des angoisses réelles. La Commission électorale nationale indépendante, contestée par l’opposition dans ce qu’elle a de plus cher (son indépendance vis-à-vis du Pnds) a beau rassurer quant à sa capacité à bien conduire ledit processus électoral, elle ne parvient pas à convaincre. Son travail est ponctué d’hésitations, de vaet- vient incessants, de modifications de calendrier électoral permanentes pour susciter la confiance chez les Nigériens. La plus récente affaire qui l’a discréditée, c’est le retournement de situation à propos de la date de tenue des élections locales. Arc-boutée sur le fait qu’il était matériellement impossible de tenir les élections locales avant la présidentielle tel que le réclamaient la plupart des partis politiques à l’exception du Pnds Tarayya, la Ceni a brutalement changé de discours sur instruction du Président Issoufou Mahamadou, dit-on. Outre que la Ceni, la Cour constitutionnelle et la direction de l’informatique et du fichier électoral biométrique (Difeb) sont sous le contrôle exclusif du Pnds, relève l’opposition politique ; une situation qui n’est pas contestée par le Pnds et qui met de l’eau au moulin de l’APR et des partis non-affiliés qui ont régulièrement dénoncé le caractère biaisé du processus électoral.

Dans un jeu électoral où les prétendants n’ont pas fini de s’afficher, tout reste à imaginer.

Les incertitudes qui planent sur le processus électoral ne se limitent pas aux conséquences éventuelles de cette contestation tous azimuts du processus électoral et des acteurs qui l’animent. Elles résultent également de cette apathie incroyable de toute la classe politique face à des élections dont tout le monde redoute pourtant l’échéance. Trop de désaccords opposent les parties prenantes. Ce qui est sujet à des troubles éventuels. Mais, rien n’est entrepris pour désamorcer la crise qui enfle, sans qu’on y prête attention. Dans un jeu électoral où les prétendants n’ont pas fini de s’afficher, tout reste à imaginer. L’intransigeance d’un Mohamed Bazoum qui n’entend consentir aucune concession pour la révision du code électoral est à l’opposé d’une ambition, démesurée selon certains, d’un Djibo Salou qui aspire à revenir au pouvoir par la voie des urnes. Ce sont là deux ambitions qui s’excluent évidemment, avec en toile de fond la même croyance en leurs chances. L’un est le candidat officiel du Pnds, l’autre est celui qui a «aidé» Issoufou Mahamadou dans son accession au pouvoir. On ne parle pas de ce fameux deal qui reste à vérifier, même si l’ambition présidentielle de Djibo Salou est presque pour certains, n’a pas d’autre source et explication que ce deal avec Issoufou. Entre les deux, la bataille est loin d’avoir commencé.

Échec du «coup K.O» à l’élection présidentielle : Dieu donne une chance au Niger de renouer avec la démocratie et ses vraies valeurs

Le «coup K.O» tant chanté par les partisans du candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDSTARAYYA) Bazoum Mohamed n’a finalement pas eu lieu à l’élection présidentielle. N’ayant obtenu que 39,33%, malgré le soutien d’une quarantaine de partis politiques, le «candidat favori» des médias français est contraint à un deuxième tour face à l’ancien Président de la République Mahamane Ousmane. Dans un pays à forte croyance musulmane, nombreux sont ceux qui pensent que l’échec du «coup K.O» est une chance que Dieu a donné au Niger pour renouer avec la démocratie et ses vraies valeurs, sérieusement mises à rude épreuve au cours des dix années de gestion du pouvoir par le parti de Bazoum Mohamed. Pendant ces dix années, tous les principaux piliers de la démocratie ont été démantelés par les tenants du pouvoir dans le seul et unique objectif de se maintenir au pouvoir aussi longtemps qu’ils le voudront. C’est ainsi qu’à travers des pratiques corruptives et des chantages, ils ont réussi à concasser tous les principaux partis de l’échiquier politique en vue de les fragiliser et faire du PNDSTARAYYA le plus grand parti politique du pays. Les syndicats et les associations de la société civile ont subi les mêmes manoeuvres de déstabilisation, au point la plupart ont cessé certains ont cessé d’exister et ceux qui existent n’arrivent plus à jouer le rôle qui leur est dévolu.

Même la presse privée, sur laquelle le PNDS-TARAYYA s’est basé pour mener son combat dans l’opposition, n’a pas été épargnée. Les médias qui ont accepté de jouer le jeu du pouvoir ont été financièrement appuyés, à travers des contrats à la Présidence de la République et au niveau des sociétés d’Etat, pendant que ceux qui ont choisi de garder leur indépendance ont été soumis à de fortes pressions des services des impôts et exclus de la liste des bénéficiaires du fonds d’aide à la presse sur des critères qui n’ont d’égale que leur subjectivité. Le PNDS-TARAYYA s’est aussi arrangé à avoir un contrôle total sur toutes les institutions de l’Etat, foulant aux pieds le sacro-saint principe de la séparation des pouvoirs. Entre valeurs que le Niger a perdues au cours des dix années de la gouvernance du PNDSTARAYYA, on peut citer la tolérance, l’intégrité, l’humilité et le respect de la personne humaine. Pour les responsables et militants du PNDS-TARAYYA, l’appartenance à un autre camp que le leur est un crime de lèse-majesté qui se paye par des insultes, l’exclusion à des postes de responsabilité au sein de l’administration et dans l’accès aux marchés et de fois même des arrestations et des emprisonnements. Oubliant que sous les précédents régimes eux n’ont jamais été inquiétés à cause de leur position d’opposants, ils ont passé les dix années de leur pouvoir à régler des comptes aux opposants. Les Nigériens ont été nombreux à ne pas comprendre que la gouvernance du PNDSTARAYYA soit celle où le Niger a connu les plus monstrueux détournements des deniers publics et des fraudes aux examens et concours, en se rappelant des discours que les dirigeants de ce parti tenaient sur l’intégrité quand ils étaient à l’opposition.

Le seul dossier du ministère de la défense nationale est un exemple vivant de la perte de la valeur de l’intégrité sous la gouvernance rose. Alors qu’ils étaient très sociables avec les Nigériens pendant toute la période où ils étaient dans l’opposition, les responsables et militants du PNDSTARAYYA étaient devenus arrogants et méprisant au fil des années de la gestion de leur pouvoir. Ils avaient développé des attitudes qui faisaient d’eux des citoyens à part entière, observant les autres citoyens avec dédain. La fameuse affaire dite des bébés importés, dans laquelle plusieurs familles ont été exposées à la vindicte populaire et la destruction des boutiques à Niamey et dans d’autres villes du Niger sont des preuves irréfutables du peu de respect et de la considération que les responsables et militants du PNDSTARAYYA ont pour la personne humaine. Même si, pour des calculs mesquins et alimentaires, certains grands partis appellent à voter pour le candidat Bazoum au second tour, beaucoup d’analystes pensent que les consignes de vote ne seront pas respectées à la lettre et les Nigériens pourront bien décider de tourner le dos à la tristement célèbre gouvernance du PNDSTARAYYA au soir du 21 février prochain, à l’issue du second tour de l’élection présidentielle.

Hamidou Bello

Échec du consensus entre l’Apr et le Pnds : Quand Mohamed Bazoum joue au plus malin et qu’il est pris à son propre piège Selon des sources politiques crédibles, une réunion à huis clos a regroupé le Pnds et les partis de l’Apr, la semaine dernière. Une réunion qui a vite capoté en raison de l’impossibilité de trancher la question qui fâche. Selon nos sources, deux membres de la Ceni ont été conviés, on ne sait plus à quel titre et avec quel mandat, à se prononcer sur une date éventuelle pour la tenue des élections locales. L’intention, paraîtil, était de rapprocher les positions du Pnds et de l’Apr avant toute convocation d’un Cndp. Mais les choses vont foirer du fait des calculs du Pnds qui semble avoir tout goupillé avec les deux responsables de la Ceni dont l’un, au moins, est du même parti que Bazoum. Appelé à se prononcer sur la date des élections locales, ils ont aussitôt décliné en se disant dans l’incapacité de répondre du tic au tac. « Il faut une réunion de la Ceni », ont-ils souligné. Un mot sur lequel Mohamed Bazoum aurait décidé de lever la séance en attendant que la Ceni se prononce. Et comme s’il n’y accordait aucune espèce d’importance, il reprit son bâton de campagne en allant à Tahoua. Après l’Ader, il sera, selon les informations en provenance des milieux du Pnds, l’hôte de sa région natale, Zinder, durant un mois. De quoi faire pâmer de chagrin les partis de l’Apr.

Les élections locales peuvent, bel et bien, être organisées en décembre

Le coup est certainement bien monté, mais il a peu de chance de réussir. Pour l’Apr, techniquement et juridiquement, rien ne peut justifier la tenue des élections locales en janvier. Ces élections locales, dit Salatou, peuvent, bel et bien, être organisées en décembre ». Le porteparole de l’Apr va plus loin en révélant qu’il y a eu un comité technique au sein de la Ceni qui a proposé les dates du 6 ou du 13 décembre pour les élections locales. Si la Ceni peut faire les élections locales le 17 janvier, c’est qu’elle peut les organiser en décembre. « Nous pensons que la Ceni est en train de perpétrer un coup d’Etat contre la classe politique et comme l’a dit Sanoussi Jackou, nous ne pouvons pas accepter cela », a conclu Salatou. Interpellé tour à tour par l’Apr et les partis non affiliés pour la convocation d’un Cndp en vue de voir la classe politique s’entendre sur une date consensuelle pour la tenue des élections locales, Brigi Rafini n’a toujours pas répondu. Si, pour l’Apr, c’est le Pnds, sous l’épaisse couverture de la Mrn, qui a réagi, les non affiliés attendent toujours une réponse à leur sollicitation.

Échiquier politique national : De l’urgence de sauver l’ANDP/ZAMAN-LAHIYA du naufrage Évoquer l’Andp Zaman Lahiya revient indubitablement à parler de l’héritage politique légué par un homme qui était fortement attaché aux valeurs démocratiques, feu Adamou Moumoumi Djermakoye. Néanmoins, comme tout parti politique, l’Andp Zaman Lahiya est une oeuvre collective, une maison commune. Le président- fondateur (paix à son âme) était entouré de cadres et de militants de la première heure dont l’investissement moral et personnel avait fait naître un parti qui avait un poids et une influence inestimables sur l’échiquier politique national. Dire que l’Andp Zaman Lahiya avait une audience certaine et constante aux quatre coins de notre pays est un euphémisme. Pour cause, sous la conduite de feu Adamou Moumoumi Djermakoye,empreinte de pragmatisme et du sens de l’État, l’Andp figurait parmi le trio de tête des formations politiques majeures au Niger. Au sortir de la Conférence nationale, le parti avait engrangé plus de 13% des sièges à l’hémicycle. Aussi, que ce soit à l’intérieur de nos frontières, au niveau sous régional, voire international, l’Andp Zaman Lahiya jouait avec brio sa partition en ce qui concerne notamment les questions politiques et sociales. La voix du consensus prônée par Djermakoye était tout aussi écoutée que respectée.

L’éclairage public est une de ces commodités dont aucune cité ne saurait se passer, à moins de renoncer à son statut de vraie ville. En plus de la luminescence des lampadaires qui donne un certain éclat à la cité, l’éclairage public est un élément fondamental qui entre en ligne de compte dans le bon fonctionnement d’une ville, en termes de charme, de sécurité et de qualité de l’espace de vie, etc. Dans le cas de  la ville de Niamey, force est de constater que des zones d’ombres persistent encore dans ce domaine. Dans la plupart des quartiers secondaires, les nuits sont quasiment sombres. Dans le centre-ville, beaucoup de voies principales (ne parlons même pas des ruelles !) sont très peu éclairées. A titre illustratif, sur le Boulevard Tanimoune, jadis entièrement éclairé avec un faisceau lumineux qui ceinture bien la ville, il reste des lampadaires que les splendides poteaux car, pour la plupart, les lampes ne fonctionnent plus. Pire, du rond-point Centrale Nigelec de Goudel jusqu’à l’embranchement du Boulevard des ambassades, une voie pourtant très fréquentée, c’est le noir total. 

Le boulevard Ibrahim Baré Mainarassa végète aussi dans l’obscurité. Conduire sur cette  voie est gênant la nuit. De la station Ola à partir du boulevard  Tanimoune en passant par le rond-point Baré jusqu’à  la station Oriba, au niveau du croisement du boulevard Tanimoune qui mène jusqu’au rond-point de la Nigelec centrale de Goudel,  les lampadaires ne fonctionnent pas convenablement là où il y en a même. Aussi,  cette grande voie  est menacée par le sable malgré le nettoyage qui se fait au quotidien.

La situation délétère des installations de l’éclairage public se constate dans presque toutes les rues de la capitale.  Beaucoup de voies nécessitent un éclairage au vu de l’agrandissement de la ville de Niamey. Plus précisément les voies d’entrée de  la ville. L’on peut citer en guise d’illustration les routes, Dosso, Tillaberi, Filingué, Say. Il y’a une forte mobilité de jour comme de nuit sur ces routes. C’est pourquoi, il y’ a une nécessité d’accroitre le réseau électronique d’éclairage public qui permet aux usagers de  circuler aisément et en toute sécurité la nuit. 

Sur ces voies, témoignent les habitants et usagers, l’insécurité est grandissante. Selon Tidjani Ada, un habitant du quartier aéroport,  le problème du manque d’éclairage contribue à l’insécurité et gène beaucoup la circulation.  L’éclairage public peut aussi permettre aux riverains d’exercer des petits commerces au bord de la route. Le manque d’éclairage favorise le banditisme  sur la voie. «Dans l’obscurité des gens se sont faits prendre leurs motos  sans se faire assister », dixit M. Tidjani. Sur cette voie menant au quartier Aéroport, l’éclairage public s’arrête  au niveau de l’entrée de l’Aéroport. La voie est éclairée sur cette distance mais l’on remarque tout de même des zones d’ombre, des endroits où beaucoup d’ampoules ne marchent pas.

Pour beaucoup de citoyens de la capitale, comme cet habitant  du quartier aéroport, le problème de l’éclairage public est une responsabilité de la Ville de Niamey, la Mairie centrale en collaboration avec la Nigelec. Selon eux, c’est la Nigelec qui exécute les installations  mais la gestion est assurée par la Ville de Niamey, c’est elle aussi qui paie la facture de l’éclairage publique.

Ibrahim Hassan, un conducteur de moto taxi sur l’axe Aéroport témoigne aussi que le manque d’éclairage public gêne leurs activités la nuit.  Il explique que c’est une voie très fréquentée par les véhicules gros porteurs  et le croisement avec ces derniers dans l’obscurité provoque  souvent des accidents.

Hassan Moussa, un autre conducteur de moto taxi renchérit  que beaucoup d’accidents se sont produits sur cette voie et dont l’une des causes peut être liée à l’obscurité sur la voie. « Une nuit un accident mortel s’est déroulé devant nous. Il s’agit d’un conducteur de taxi qui a fini sa course sous un véhicule gros porteur stationné au bord de la  route».

Ibrahim Omar, un conducteur de taxi rencontré toujours sur la voie de l’aéroport souligne que le manque d’éclairage est un calvaire pour eux. Ibrahim déplore l’impraticabilité de la voie par endroit surtout en cette saison pluvieuse mais aussi le manque d’éclairage public qui constitue un véritable calvaire.  Pour y remédier, « nous lançons un appel à la Mairie à bien éclairer les voies de la ville », lance-t-il.

Dans leurs témoignages, des habitants ou des usagers de la voie publique, indexent directement la Ville de Niamey pour le manque d’éclairage.

Le Directeur de l’éclairage, des ouvrages  électroniques et hydraulique de la Ville  de Niamey, M. Doudou Mamoudou, explique qu’en plus de la réhabilitation du réseau existant, il y’a une possibilité en perspective de réaliser des extensions afin de bien éclairer la ville de Niamey surtout au niveau des voies d’entrée.

Ceci par ce que, souligne-t-il, la ville est partiellement éclairée.

Selon les explications du Directeur  de l’éclairage public, il y’a un contrat qui date du 13 avril 2017 entre la Nigérienne d’électricité (Nigelec) et la Ville de Niamey  qui confère à la Nigelec  l’exécution de tous travaux  nécessaires à la réhabilitation  des installations  d’éclairage  de la ville de Niamey.  En retour la Ville de Niamey paie  un montant forfaitaire de 5 millions de franc CFA par mois pour tous travaux à travers la taxe spécifique prélevée sur les factures d’électricité des citoyens.

 D’après le contenu de ce  contrat, les travaux de réhabilitation, de mise en état et de maintenance comprennent la réparation des dommages causés aux installations  d’éclairage public. 

 Aussi, la Nigelec mettra  en place une structure dédiée aux travaux de réhabilitation et d’entretien du réseau d’éclairage public.  Cette structure est renforcée par l’équipe technique de la Ville de Niamey selon les modalités arrêtées en commun.

C’est aussi à la Nigelec de procéder au contrôle des installations. A ce titre, elle effectue une tournée afin de détecter toute anomalie. À son tour, la Ville de Niamey aussi procède à une vérification périodique du fonctionnement de l’éclairage public et signale tout  dysfonctionnement à la Nigelec.

À en croire le Directeur de l’éclairage public de la Ville de Niamey, la Nigelec ne répond pas à temps pour la mise en  état. Ça peut prendre un mois avant que la Nigelec ne réagisse sur le terrain.  «Ça fait plus de deux semaines que j’ai signalé à la Nigelec le disfonctionnement des lampes au niveau de l’OPVN de Lazaret, mais aucune intervention pour le moment.  Sur la voie de l’aéroport aussi j’ai signalé des anomalies, aucune réaction de la part de la Nigelec », indiquait M. Doudou Mamoudou lors de notre entretien à la date du 21 septembre 2022. Selon les explications du Directeur de l’éclairage public de la Ville de Niamey, c’est à la Nigelec d’assurer l’éclairage public.

L’éclairage contribue à une ambiance urbaine et à l’épanouissement des populations riveraines. Il est donc  important que les rues soient éclairées non seulement  pour une meilleure mobilité des personnes, mais aussi pour la sécurité des personnes et de leurs biens.

Par Oumar Issoufou(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le Ministre du Plan, M. Abdou Rabiou a présidé hier matin, la cérémonie de remise des diplômes à la 1ère promotion des ingénieurs des pratiques statistiques de l’Ecole nationale de la statistique (ENSTAT). Recrutés avec un niveau bac +2, ces étudiants soit 15 dont 7 cadres de l’INS, sortent nantis après deux ans de formation, d’un diplôme Bac +4 d’Ingénieur pratique de statistique (IPS), niveau cadre A2 de la fonction publique nigérienne. Cette formation parrainée par l’Ecole Nationale de la Statistique et de l’Analyse Economique (ENSAE) d’Abidjan en Côte d’Ivoire a été financée par la Banque Mondiale à travers le projet ‘’Données de qualité pour les Prises de Décision’’(DQPD).

 Ce diplôme il faut le noter est reconnu au niveau international et est équivalent à celui des Ingénieurs des Travaux Statistiques (ITS) des autres grandes écoles de statistique africaines. Ainsi au cours de cette cérémonie, un prix a été décerné aux trois premiers mais également aux lauréates femmes de la promotion cela en guise d’encouragement. C’est donc M. Saadou Souley, Major de la promotion qui a reçu le premier prix suivi par M. Chaibou Salaou pour le second prix et de M. Ousseini Ibrahim pour le troisième prix. Quant au prix d’encouragements décerné aux lauréates femmes, ils ont été décernés à Mme Doka Aminatou et Melle Hassana Mahamadou qui ont reçu chacune un ordinateur portable.

La cérémonie s’est déroulée en la présence de la Représentante de la Banque Mondiale au Niger, Mme Joëlle Dehasse, du Directeur Général de l’ENSAE d’Abidjan, Mme Mosso Rosine ainsi que de plusieurs invités. A cette occasion, le ministre du Plan a reconnu que l’une des principales faiblesses caractérisant le système statistique national

demeure l’insuffisance en ressources humaines suffisantes et qualifiées. En effet a fait savoir M. Abdou Rabiou, au lendemain de la reforme statistique, tous les diagnostics effectués lors de l’élaboration des deux stratégies nationales de développement de la statistique ou d’autres études, ont fait ressortir que près de 60% du personnel intervenant dans le domaine de la statistique ne sont pas des statisticiens de formation et que moins de 20% seulement le sont. Ce déficit en personnel statisticien s’est beaucoup plus accentué aujourd’hui avec plusieurs secteurs émergeants et l’utilisation systématique de plus en plus accrue des données statistiques dans tous les domaines de la vie de la nation.

De ce fait, la mobilisation des spécialistes du domaine de la statistique, constituant le seul gage permettant à l’INS, aux directions sectorielles des ministères techniques, aux directions régionales de la statistique et toutes autres structures productrices des données statistiques, d’être effectivement opérationnelles et de bien accomplir leurs missions, reste, donc un des principaux défis à relever. Dans ce sens a-t-il poursuivi, la formation appropriée demeure un des leviers et un des outils d’accompagnement à même de relever ce défi. C’est pourquoi, la sortie de cette 1ère promotion des 15 ingénieurs parmi lesquels on compte 7 cadres de l’INS, apporte une réponse à ces préoccupations.

Pour sa part, le Directeur Général de l’INS, M. Idrissa Alichina a affirmé que la date du 25 Mai 2021 constitue un grand pas en avant réalisé par le Niger afin de former lui-même ses propres cadres supérieurs en statistique. Il a à cet effet rendu hommage à l’ancienne ministre du Plan Mme Kané Boulama Aichatou qui s’était fortement engagée pour que ce projet aboutisse.

La Représentante de la Banque Mondiale, Mme Joëlle Dehasse et la Représentante de l’ENSAE, Mme Mosso Rosine, ont toutes les deux encouragé les lauréats avant de leur demander d’être persévérants. 

Le majeur de la promotion, M. Saadou Souley a, au nom de ses camarades, remercié l’ensemble des encadreurs, des partenaires et particulièrement la Directrice de l’ENSTAT, Mme Aitchedji Julienne Vias qui, tout au long de la formation s’est comportée en véritable mère pour eux.

Rahila Tagou(onep)

26 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

En dépit des multiples chocs liés à la pandémie du COVID-19, à la situation sécuritaire préoccupante, au changement climatique et la guerre en Ukraine qui a bouleversé l’approvisionnement en denrées alimentaires du continent, l’économie nigérienne s’est montrée résiliente ces deux dernières années. En effet, au bout des deux années d’exercice du pouvoir du Président de la République, Chef de l’Etat S.E Mohamed Bazoum, le constat qui se dégage au plan économique est que l’économie nigérienne poursuit sa dynamique de croissance. Ainsi, le taux de croissance économique s’établirait à 11,5% en 2022, dépassant ainsi la cible moyenne annuelle de 8% fixée par le Programme de Renaissance III. Le cadre macroéconomique reste l’un des plus stables de la sous-région avec un niveau d’inflation de 4,2% largement inférieur à la moyenne de l’UEMOA de 7% en 2022. La dette publique demeure en dessous du seuil de convergence du fait notamment de l’emploi d’un mécanisme d’endettement prudent. Par ailleurs, l’action publique a abouti à la création de 187.830 emplois sur la période 2021-2022.

Relativement à la question de financement du développement,  le rapport sur la performance de l’action gouvernementale élaboré par la CAPEG précise que des progrès importants sont enregistrés en lien avec les ressources internes et externes mobilisées. En effet, les recettes internes ont progressé en moyenne de 5% par an, notamment grâce aux réformes visant l’amélioration du recouvrement des impôts et taxes, la maitrise des exonérations et le renforcement de l’efficacité du système de contrôle interne. Au total, 1.837 milliards de FCFA ont été mobilisés en deux ans. Quant aux ressources extérieures, des accords totalisant 2.641,1 milliards ont été signés et 1.209,3 milliards décaissés. Par ailleurs, en lien avec l’évolution de l’activité économique, le crédit intérieur a progressé en moyenne de 12,5% sur la période 2021-2022. En outre, la forte entrée des Investissements Direct Etrangers (IDE) a contribué à améliorer le solde de la balance de paiement.

L’efficacité de la dépense publique, appréciée en termes de consommation de crédit et d’atteinte des cibles des livrables, a connu des améliorations substantielles. Le taux de consommation des crédits libérés a progressé de 3 points de pourcentage par rapport à son niveau de 81% en 2021. La consommation des ressources extérieures est passée de 63,3% en 2021 à 81,6% en 2022. Pa rapport à l’atteinte des cibles des livrables, l’efficacité gouvernementale a progressé de 0,05 point en 2022. Ces progrès sont notamment les résultats d’actions d’amélioration de la qualité dans l’exécution des dépenses publiques et le renforcement du cadre de programmation budgétaire. En outre, l’analyse de principaux aspects de la performance montre en termes de libération des crédits, que le taux global a progressé de 4 points pour s’établir à 88% en 2022. Cela traduit l’amélioration de la mise à disposition des ressources financières en faveur des programmes budgétaires traduisant ainsi les progrès dans la mobilisation des ressources internes et externes. Il convient de souligner que ces progrès ont été enregistrés sans accumulation des arriérés.

Globalement, les niveaux de libération des crédits de la plupart des programmes budgétaires ont connu une progression en 2022 par rapport à 2021. La performance globale en matière de libération des crédits traduit les efforts importants de mobilisation des ressources nécessaires ainsi que leur mise à la disposition des responsables des programmes. Quant au taux global de consommation des crédits libérés, il a progressé de 3 points de pourcentage par rapport à son niveau de 2021. Cette progression est beaucoup plus portée par les axes relatifs à la sécurité, à la modernisation du monde rural et à la solidarité/inclusion dont les taux de consommation des crédits libérés ont augmenté respectivement de 16, 28 et 37 points de pourcentage.

En ce qui concerne le taux de consommation des ressources extérieures, il est passé de 63,3% en 2021 à 81,6% en 2022. Cette progression a été induite par l’amélioration de la consommation des ressources dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance ainsi que de la solidarité et de l’inclusion sociale. De façon générale, le niveau d’efficacité dans l’atteinte des cibles de programmes budgétaires s’est amélioré. En effet, le score moyen d’efficacité pour l’ensemble des axes est passé de 0,86 en 2021 à 0,91 en 2022. Cette amélioration se reflète au niveau des différents axes de la DPG. Lorsqu’on analyse la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement, on se rend compte que par rapport à la sécurité et la quiétude sociale, le taux de libération des crédits a progressé de 6 points pour s’établir à 96% en 2022.

En ce qui concerne la consommation des crédits, le taux global de l’axe se situe à 100% en 2022, soit une progression de 16 points par rapport à son niveau de 2021.

Gouvernance et consolidation des institutions républicaines

La libération des crédits a enregistré un taux de 86% en 2022, soit une progression de 21 points de pourcentage par rapport à 2021. Les programmes relatifs aux finances et à la communication ont connu des progressions en termes de taux de libération des crédits. Par contre, les programmes en lien avec la fonction publique et la réforme administrative ont connu une baisse de taux de libération des crédits sur la période. Pour ce qui est de la consommation des crédits, le taux global de l’axe a connu une progression de 7 points de pourcentage pour s’établir à 95% en 2022. L’accroissement de la consommation des crédits budgétaires a été plus important au niveau des programmes relevant des finances, puis ceux relatifs à l’administration territoriale (+11 points). S’agissant du  développement du capital humain, le taux global pour l’axe 3 a connu une progression de 4 points de pourcentage pour s’établir à 85% en 2022. Cette progression a été plus importante pour les programmes de l’hydraulique et de l’assainissement. Par contre, de légères baisses ont été registrées au niveau des programmes relevant de l’éducation, de la formation, de l’urbanisme et de logement. Par ailleurs, sur le plan de la modernisation du monde rural, le taux de libération des crédits est resté constant sur la période. Une progression du taux de libération des crédits de 7 points de pourcentage a été enregistrée au niveau des programmes relatifs à l’élevage.

Ainsi, l’analyse de l’efficacité de l’axe relatif à l’exploitation des potentialités économiques indique une progression de 0,03 point par rapport à 2021. Cette progression est principalement imputable à l’exécution des programmes relatifs à la poste et aux nouvelles technologies de l’information. Par rapport à la solidarité et l’inclusion socioéconomique des catégories en situation de vulnérabilité, le taux global de libération des crédits est passé de 30% en 2021 à 18% en 2022.

Hassane Daouda(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

aLa société ORIBA Pétrolium, le géant de la vente du pétrole au Niger, aurait vécu des moments difficiles dans la gestion de ses bons de carburant. Selon des sources dignes de foi, la société aurait été confrontée à un problème de vrais-faux bons versés sur le marché. Selon nos sources, c'est le technicien de surface de la société qui serait à l'origine de l'écoulement de ces bons de contrefaçon sur le marché. Il aurait, un matin, très tôt, trouvé dans un bureau l'ordinateur d'un agent de la société allumée. Il touche à un bouton et la machine se met à cracher des bons d'essence. Et il en aurait eu pour une dizaine de millions de francs CFA. Des bons qu'il aurait donnés à ses amis des stations d'essence ORIBA et extérieurs à la société pour échange. Ainsi, au fil du temps, les responsables de la société ORIBA constatent dans leurs réseaux de distribution de carburant des numéros doubles de bons. Ils informeraient la police qui aurait minutieusement mené une enquête. Et les mis en cause dans l'affaire auraient été arrêtés et déférés à la justice. Aux dires de nos sources, l'affaire serait, actuellement, devant les juridictions.

25 juillet 2020

Bank Of Africa NigerC’est la question récurrente que certains clients de la banque se posent depuis quelques temps. Des clients qui, selon des témoignages, jugent peu catholiques certaines pratiques au niveau de la banque. Notamment dans la gestion des cartes bancaires.

Selon des témoignages, beaucoup de clients seraient victimes de la défaillance du système. Aujourd’hui, au risque de perdre beaucoup de leurs clients, les responsables de cette banque se doivent de mettre les bouchons doubles pour sécuriser les comptes des clients.

En tout cas, nous avons reçu beaucoup de témoignages qui s’interrogent ces derniers temps sur la fiabilité des guichets automatiques. Des témoignages qui suscitent et orientent vers une investigation pour tirer au clair cette situation qui est en train de plonger des clients de cette banque dans un gouffre financier. Lesquels remarquent avec stupéfaction et amertume leur économie subtilisée par des brigands. Nous y reviendrons !

22 octobre 2018
Source : Le Courrier

C’est un constat largement partagé au sein de l’opinion nationale. Le Haut-Commissariat à l’Organisation du Hadj et la Oumra (Coho) a une fois de plus été défaillant dans l’accomplissement de sa mission, à l’occasion de l’édition du Hadj 2022 qui vient d’être bouclée. Le manquement emblématique dans cette défaillance, c’est d’abord l’abandon sur les carreaux de plusieurs centaines de candidats qui ont intégralement versé des frais dans l’espoir de pouvoir accomplir les rites du 5e pilier de l’Islam. Ils n’ont malheureusement pas pu être acheminés en Arabie Saoudite, du fait de l’affairisme dans lequel excelle apparemment le Coho dans le cadre de l’acheminement des pèlerins en Terres Saintes dans les délais alors même que c’est le volet le plus important dans l’opération. Les autres aspects comme l’hébergement, la restauration, etc., peuvent être réglés longtemps en amont. Les gens ne vont plus aujourd’hui au Hadj à dos de chameaux ou d’ânes ; ça se fait par avion. Il faut obligatoirement contracter pour le transport avec un avionneur capable d’honorer le contrat dans les délais impartis. Ce qui n’est pas le cas depuis la création du Coho qui privilégie toujours un avionneur particulier sans appel d’offres concurrentiel, on ne sait d’ailleurs sur quelle base légale. Le même avionneur qui n’a jamais su honorer ses engagements de bout en bout. N’est-ce pas du fait justement de son incapacité à assurer efficacement le service que des pèlerins sont restés sur les carreaux alors qu’ils étaient en possession de leurs visas ? Il faudrait reformer profondément le COHO, pour faire en sorte qu’il soit une structure véritablement performante, capable d’assumer les missions qui lui sont assignées. Car dans sa composition, son organisation et son fonctionnement actuels, il ne répond pas à ce besoin. Il ressemble plus à une boîte qui permet à des gens de ce sucrer sur le dos de l’Etat au détriment du service public de qualité qu’il est censé assurer. Jugez-en ! A l’occasion de ce Hadj, le Coho a pris en charge, tous frais compris, le déplacement de plus de 70 membres chargés d’assurer la gestion administrative des pèlerins parmi lesquels des acteurs de la société civile notamment engagés dans la lutte contre la vie chère et des responsables syndicaux des agences du pèlerinage. A cela vient se greffer autres 13 membres de la Commission médicale. Sans compter les représentants de certaines institutions de l’Etat qui sont devenus carrément des abonnés permanents au Hadj aux frais de la princesse. Lorsqu’on apprend qu’ils bénéficient d’environ 200.000 francs/jour de perdiems l’on réalise pourquoi la liste des invités spéciaux du Coho augmente d’une année à l’autre. A l’occasion de cette édition 2022, ce n’est pas moins d’un demimilliard de francs et poussières que le Coho a déboursés en termes de perdiems pour tout ce beau monde, indépendamment des biens d’avions et des autres commodités sur place. Pour quels résultats ? Nous n’en voyons pas ! Le retour des pèlerins au bercail dans les délais ne doit pas être avancé pour dédouaner le Coho par rapport à tous ces manquements graves.

Présentement encore des pèlerins sont dans l’attente de leurs bagages qui ont pris une autre destination. Peut-on dans ces conditions parler de réussite dans l’organisation du Hadj ? Absolument pas ! Doit-on continuer à travailler avec la même structure en l’état pour les éditions à venir et se retrouver confrontés aux mêmes problèmes ? C’est vrai que les agences sont pléthoriques, plus d’une centaine ; il faut mettre en place un mécanisme de sélection permettant de mettre fin à cette pléthore. Mais l’urgence, c’est surtout de revoir le fonctionnement du Coho, appliquer des sanctions relativement à la mauvaise organisation du Hadj 2022, pour l’exemple. Des têtes doivent tomber. Faire en sorte que le choix de l’avionneur se fasse sur de bases transparentes. C’est la condition incontournable pour réussir l’aller et le retour de nos pèlerins au bercail. Le gouvernement le Fera-t-il ? Rien n’est moins sûr !

Tawèye

 

Sil est admis que les relations entre le Niger, le Mali et le Burkina-Faso, unis depuis des lustres par la Géographie et l’Histoire, sont légendaires et séculaires, il est tout aussi vrai que la visite d’amitié et de travail que le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’Etat, le Général Abdourhamane Tiani vient d’effectuer à Bamako et à Ouagadougou est historique et restera indélébile dans les annales de la coopération agissante entre les trois pays désormais liés par un même destin.

En vérité, la visite hier du Président du CNSP, Chef de l’Etat, dans ces deux pays frères est historique tant dans son contexte que dans ses objectifs.

Indubitablement, l’Histoire retiendra que le Jeudi 23 Novembre 2023, le Général de Brigade Abdourhamane Tiani, Président du CNSP, Chef de l’Etat, a réservé sa première visite à l’étranger à deux pays frères depuis la prise du pouvoir par les Forces de Défense et de Sécurité de notre pays le 26 Juillet 2023.

Incontestablement, l’Histoire retiendra également que le Général Abdourahamane Tiani est le Premier Chef d’Etat des trois pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) à fouler le sol des autres pays frères et amis constituant cette nouvelle architecture de sécurité, au profit des populations altières, dignes et stoïques des trois pays, dont la Charte de création a été signée le 16 Septembre 2023 à Bamako au Mali par le Colonel Assimi Goita, Président de la Transition du Mali, Chef de l’Etat, puis simultanément à Ouagadougou au Burkina-Faso et à Niamey au Niger par respectivement le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition du Burkina-Faso, Chef de l’Etat et le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du CNSP, Chef de l’Etat.

Assurément, convaincu « qu’ensemble, nous bâtirons un Sahel pacifié, prospère et uni » comme il le déclarait, ici à Niamey, le 16 Septembre 2023, en signant la charte du Liptako, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, à travers cette première sortie officielle réservée au Mali et au Burkina-Faso, marque le pas et vivifie cet enthousiasme de tous les instants et cet espoir ambiant qui planent sur les peuples des trois pays depuis la création de l’AES et la signature de sa charte.

Au surplus, pour le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, « Grâce à cette coopération renforcée dans un esprit de solidarité, la conviction est grande que nous parviendrons ensemble à éradiquer la menace terroriste qui pèse sur nos nations fraternelles ».

Cette conviction a été constante dans toutes les actions du Président du CNSP, Chef de l’Etat, qui dès sa première adresse à la Nation, dans laquelle il donnait aux Nigériens et Nigériennes un aperçu clair sur les raisons qui ont motivé l’opération des Forces de Défense et de Sécurité ayant mis fin à l’ordre ancien, s’interrogeait, à juste titre, sur « le sens et la portée d’une approche sécuritaire de lutte contre le terrorisme qui exclut toute collaboration avec le Burkina-Faso et le Mali alors même que nous partageons avec ces deux pays voisins la zone du Liptako-Gourma dans laquelle se concentre aujourd’hui l’essentiel des activités terroristes que nous combattons ? ».

Aujourd’hui, plus qu’hier, les trois pays amis et frères sont liés par un destin commun émaillé d’enjeux et défis dont le plus grand est celui de l’insécurité, cultivée par des forces obscurantistes, sponsorisée par des puissances extérieures, sous les applaudissements de certains ennemis internes, traitres à leurs Nations.

Le Président du CNSP a effectué cette visite dans les pays membres de l’AES dans un contexte marqué par la montée en puissances des armées nationales du Niger, du Mali et du Burkina-Faso qui, jour après jour, avec bravoure, professionnalisme et à plusieurs reprises avec témérité, mettent en déroute les forces du mal qui hantent l’esprit des populations particulièrement celles de la zone dites des trois frontières à travers des attaques lâches et barbares.

Les résultats positifs enregistrés par les armées nationales qui coïncident, curieusement, avec le départ des forces étrangères du sol « Sahélien », précisément  au Niger et au Mali où les Forces Armées Maliennes (FAMA) contrôlent entièrement le sanctuaire de terroristes et leurs affidés de Kidal, font renaitre l’espoir dans les trois pays membres de l’AES qui, finalement, au-delà du défi sécuritaire mènent le même combat : celui de la sauvegarde leur patrie dont l’ultime bataille sera celle de la reconquête de leur souveraineté comme le souhaitait le Général de Brigade Abdourahamane Tiani  dans son message aux fils et filles de la Nation le 2 août 2023, la veille du 63ème anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance.

Sans nul doute, les échanges entre les trois Chefs d’Etat qui conduisent les destinées de leur pays avec le soutien indéfectible et sans cesse croissant des masses populaires et laborieuses donneront certainement un coup d’accélérateur à l ‘effectivité de l’AES et permettront de raffermir davantage les relations fraternelles entre les peuples nigérien, malien et burkinabé.

Alou Moustapha (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

Les pays du Sahel, confrontés depuis des années à une insécurité endémique, se rendent à l’évidence, aujourd’hui, que pour lutter efficacement contre ces menaces sécuritaires, il faudra d’abord, avant tout, compter sur leurs propres efforts. En visite de travail et d’amitié au Burkina Faso, le week-end dernier, le Président de la République, Mohamed Bazoum, était allé s’entretenir avec son homologue burkinabé, Rock Marc Christian Kaboré, de l’impérieuse nécessité de mutualiser les forces militaires dans la zone dite ‘’des trois frontières’’, régulièrement victime d’attaques terroristes. Cette initiative fait suite à l’option prise, récemment, par la France de réévaluer sa présence militaire (Opération Barkhane) dans le Sahel. Tirant prétexte du contexte politique malien marqué par le retour du pouvoir kaki et de la montée des sentiments anti-français au sein d’une partie de l’opinion publique du pays du Djoliba, Paris a décidé de revoir sa stratégie militaire dans le Sahel. Cependant, pour certains analystes de la chose militaire, cette décision de l’Hexagone viendrait masquer, en réalité, les difficultés rencontrées par l’armée française, durant ces huit dernières années, dans cette zone, pour vaincre l’hydre terroriste qui endeuille toute cette partie septentrionale du Mali. En dépit de gros moyens militaires et logistiques déployés, à travers, dans un premier temps, l’opération Serval, ensuite Barkhane qui a pris le relais, force est de constater que le Nord Mali est loin d’avoir été pacifié. Ce constat a amené les opinions publiques des pays du Sahel à se poser un certain nombre de questions quant à l’utilité de la présence massive des forces étrangères dans cette partie du pays qui ne fait que s’enfoncer davantage dans l’insécurité endémique. C’est d’ailleurs pour répondre à ces préoccupations que les gouvernements des Etats du Sahel ont décidé, souverainement, de créer une force mixte appelée G5 Sahel, composée du Niger, du Burkina Faso, du Mali, du Tchad et de la Mauritanie. Conscients du fait que seul la mutualisation des forces est le moyen le plus efficace dans cette lutte, ces Etats du Sahel ont multiplié les initiatives diplomatiques auprès de la communauté internationale afin de les aider à rendre opérationnelle cette force armée mixte, car comme vous le savez, ces pays sahéliens comptent parmi les plus pauvres de la planète. Malheureusement, la communauté internationale ne s’est pas véritablement montrée très active dans ce sens, oubliant sans doute que le terrorisme n’est pas l’apanage de ces pays du Sahel qui en paient, aujourd’hui, paradoxalement, le prix fort.

Il nous faudra faire un peu d’histoire pour savoir que le phénomène du terrorisme n’est guère une figure émergente, mais bien un fléau ancien dont on peut retrouver les traces dans l’évolution sociohistorique de l’Occident contemporain. Que l’on songe d’abord aux Brigades Rouges en Italie, aux forces séparatistes basques de l’ETA ou encore Shin Fein en Grande Bretagne, ou enfin, à la bande à Bader en Allemagne, qui préfigurent tous ces mouvements terroristes dans le monde contemporain ! De nos jours, on peut soutenir que le terrorisme est simplement la résultante de la géopolitique du chaos de l’Occident dans les pays du Tiers-monde, aussi bien dans le Golfe où les Américains ont décidé d’exporter ‘’la démocratie’’ en Irak, ou en Afrique, (Egypte, Tunisie, Algérie et en Libye). Aujourd’hui, ce sont, sans aucun doute, ces multiples interventionnismes qui ont totalement déstructuré ces contrées du monde, et qui finalement ont enfanté le terrorisme islamiste tel qu’il constitue, aujourd’hui une menace planétaire qui n’épargne aucun continent, exactement comme la pandémie du Covid-19 !

Comme on le voit, les pays du Sahel paient, aujourd’hui, les inconséquences d’un Occident fauteur de trouble. D’ailleurs, l’ancien Président de la République, Issoufou Mahamadou, visionnaire et inspiré, avait justement prévenu un Occident imprudent contre la destruction du régime de Mouammar Kadhafi sans assurer ce qu’il avait appelé, à l’époque, ‘’ le Service après-vente’’. Par ce concept, l’ancien Président du Niger entendait toute la réorganisation politique, économique et administrative de la Libye de demain, après les années de fer du Guide libyen. Evidemment, ce service après-vente n’a jamais été effectué, car, visiblement, les centres d’intérêt occidentaux étaient ailleurs. Déstabilisée par cette intervention occidentale, la Libye a littéralement explosé et dans son triste sillage, cette chute n’a pas manqué d’avoir de lourdes répercussions sécuritaires sur toute la bande sahélo-saharienne, devenue aujourd’hui un enjeu de préoccupation majeure pour tous les Etats de cette zone.

En se rendant aux pays des hommes intègres, le Président Bazoum, conformément à ses engagements de sécuriser le Niger et son peuple, souhaiterait donner un nouveau souffle à la coopération militaire entre nos Etats qui souffrent en silence de toutes ces menaces terroristes qui désolent nos villes et campagnes dans la région des trois frontières. En plus du cadre multilatéral déjà existant avec le G5 Sahel, il s’agira pour le Président Bazoum de mettre d’avantage l’accent sur une coopération bilatérale plus resserrée susceptible d’être plus efficace dans la lutte contre le terrorisme djihadiste, en centrant les opérations militaires sur des cibles bien précises et en partageant les renseignements de part et d’autre des frontières. Ainsi, ce cadre restreint de coopération aura, sans doute, l’avantage de permettre à nos deux armées de conjuguer leurs actions vers des objectifs communs.  Longue vie donc à cette coopération bilatérale ! 

Par Zakari Alzouma Coulibaly

22 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Depuis quelques jours, les Gouverneurs des régions ont entamé des missions d’évaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique de l’année 2023.

Il s’agit pour les premiers responsables et représentants de l’Etat, au niveau déconcentré, d’être d’une part en contact avec nos laborieuses populations en cette fin de la campagne d’hivernage sur laquelle elles portent tous leurs espoirs et d’autre part de s’enquérir de leurs conditions de vie régulées malheureusement par les caprices du ciel, les aléas naturels et leurs avatars comme le changement et les variabilités climatiques entre autres.

Cette année, contrairement aux précédentes campagnes, ces missions sont conduites directement par les gouverneurs des régions, membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), accompagnés par les responsables des services déconcentrés de l’Etat et les élus locaux.

En décidant de confier aux gouverneurs des régions cette exaltante mission de prendre le pouls du Niger profond, le CNSP et le gouvernement replacent les premiers responsables régionaux au cœur non seulement du dispositif d’alerte, de prévention et de planification mais aussi leur confèrent la responsabilité première de veiller au plein épanouissement et à l’effectivité des besoins fondamentaux des populations avec tout ce que la tâche comporte comme rigueur dans la collecte et la transmission de l’information au niveau national pour une bonne prise de décisions de politique publique urgentes.  

Ce choix cadre parfaitement avec le serment fait à la Nation par le Président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général Abdourahamane Tiani au lendemain des événements du 26 juillet 2023 d’agir avec détermination et patriotisme dans la conduite des affaires de l’Etat et sur toute question intéressant le peuple nigérien dans tous ses compartiments.

Dans le Niger profond, en zone rurale, urbaine et semi-urbaine, devant les représentants des populations enthousiastes et résolument engagés dans l’œuvre de construction nationale entamée par le CNSP malgré les vicissitudes de la vie en cette période exceptionnelle mais passagère que traverse notre pays, les gouverneurs des régions, ont porté la voix et le message du Président du CNSP sur plusieurs questions d’intérêt national.

La sécurité des biens et des personnes, la défense de l’intégrité du territoire, la lutte contre le terrorisme dans laquelle sont engagées nos vaillantes forces de défense et de sécurité, la reconquête de la souveraineté nationale, les effets pervers des sanctions iniques et sévères de certaines organisations communautaires et partenaires du Niger, la solidarité nationale et la culture patriotique ont été les thèmes centraux des rencontres et réunions tout au long de ces missions.

Les échanges et débats qui ont suivi les exposés des gouverneurs ont permis au CNSP et au gouvernement d’apporter aux populations les informations officielles et crédibles à même de consolider et fortifier leur soutien aux idéaux prônés par le CNSP depuis le 26 Juillet 2023. Au-delà du partage d’information sur les récoltes, la situation du pâturage, des ressources animales et halieutiques, les réunions de synthèse ont été de véritables tribunes de sensibilisation et de mobilisation des masses laborieuses autour du CNSP qui conduit les destinées de notre pays depuis le 26 Juillet 2023.

Aujourd’hui, les fils et filles de la Nation, vivant en ville comme en campagne sont au même niveau d’informations sur tous les sujets brûlants de l’heure. Ce partage d’informations dans le Niger profond en cette période difficile que traverse notre pays est assurément un témoignage éloquent de la volonté du CNSP et du Gouvernement d’être à l’écoute des préoccupations sociales et de jeter les jalons d’une véritable cohésion nationale autour certaines thématiques qui exaltent la fibre patriotique et le sentiment national.

La culture et l’ancrage d’un nouvel élan patriotique, la sensibilisation, la mobilisation sociale et la participation de l’ensemble des fils et filles de la Nation, soudés autour du CNSP, dans l’œuvre salvatrice de la sauvegarde notre chère patrie sont devenues assurément des paramètres essentiels à prendre désormais en compte parmi les leviers du développement du Niger de demain comme l’affirmait solennellement le Président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani dans son adresse à la Nation du 19 août 2023 lorsqu’il déclarait en substance que « C’est donc entre Nigériens et dans le dialogue fraternel que nous allons trouver, j’en suis convaincu, les solutions adaptées à tous les défis qui se posent à nous ».

Alou Moustapha (ONEP)

Editorial : Agir pour prévenir les catastrophes Au moins onze personnes tuées. Pour la plupart, des enfants arrachés à l'affection de leurs parents du fait des pluies diluviennes qui se sont abattues, dans la nuit de mardi à mercredi derniers, sur la capitale Niamey. Des morts de plus, survenus dans l'effondrement de maisons, des chutes de murs dans différents quartiers et des dégâts matériels impressionnants.
150 mm de pluie déversées sur une ville dépourvue de toutes infrastructures d'assainissement dignes de ce nom. Nous voilà devant un scénario catastrophe d'une ville hantée par la menace des inondations, avec des habitants indisciplinés et des mairies amorphes, sans initiatives et inefficaces.
Aujourd'hui, après le passage du torrent, Niamey offre un spectacle de désolation totale avec de routes impraticables et des quartiers inaccessibles. Des maisons éventrées et d'autres sur le point de tomber à tout instant. Des bâtiments publics menacés. Comme mauvaise image illustrative de ce chaos général, le mur de clôture du Tribunal de Grande Instance de Niamey reconstruit l'année dernière, s'est encore affaissé comme un château de cartes.
Et pourtant, Niamey s'attendait à un tel déferlement de la nature. Tous les spécialistes l'avaient prévu et les autorités politiques alertées ont pris les devants. Le Président de la République, Chef de l'Etat, SE. Issoufou Mahamadou, et le Chef du Gouvernement, ont créé trois (03) départements ministériels pour faire face à la gestion des problèmes liés à l'urbanisme, à la salubrité et à la gestion des catastrophes. Mieux, un programme entier spécialement à la modernisation des infrastructures au sein de la ville, dénommé ''Niamey Nyala'' est mis en place; le tout soutenu par les actions du Projet de Gestion des Risques de Catastrophes et de Développement Urbain (PGRC-DU), sans oublier les communes dont la première vocation est de servir un cadre de vie agréable à leurs administrés.

L’autre jour, arrogant, désinvolte et goguenard, caracolant sur le cheval des ondes d’une radio occidentale, le ministre nigérian des Affaires Etrangères, dans un dernier hurlement de désespoir, semble lancer un haro contre notre pays en guise de préambule des décisions que prendront les Chefs d’Etat et de Gouvernement de ce qui reste encore de la moribonde Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

En effet, dans deux jours, le dimanche 10 décembre 2023 plus précisément, les Chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se réuniront, à Abuja au Nigéria, pour délibérer sur les sanctions criminelles, illégales et hors-normes édictées et immédiatement mises en œuvre contre notre pays après les événements du 26 Juillet 2023.

Après-demain, à Abuja au Nigéria, probablement, quelques Chefs d’Etat des pays  membres de cette organisation, bien connus et identifiés, avec la condescendance envers le peuple nigérien et les autorités du CNSP dont ils ont fait montre depuis le 26 juillet 2023, ne manqueront pas de s’adonner, du haut de la tribune de la salle de cette conférence et à huis clos, à leur jeu favori qui tourne autour de la critique abjecte, du déni voire du refus de tout droit au peuple nigérien dans la reconquête de  sa souveraineté.

Dans tous les cas, et qu’on se le tienne pour dit, le peuple nigérien, quelle que soit la décision qui sera prise, dimanche, ne reculera pas, n’abandonnera pas et ne brisera pas l’élan patriotique pris à partir du 26 juillet 2023 sous la gouvernance du Général Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’Etat.

Du reste, l’engagement des Nigériennes et Nigériens à soutenir les actions du CNSP dans le cadre de la restauration de sa dignité bafouée par des décennies de domination colonialiste d’abord et néocolonialiste ensuite, en sourdine et parfois à visage découvert, avec la complicité de certains compatriotes, « soldats perdus » de la Nation, ne saurait être ébranlé par une quelconque décision d’une organisation communautaire décadente.

Les sanctions infligées injustement à notre pays ont fini par aguerrir le peuple nigérien qui a affronté avec détermination et dignité les effets pervers de ces décisions inédites.

La mise sur orbite de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et la consécration de sa charpente institutionnelle indiquent clairement, à ceux qui doutent encore, que les sanctions iniques de la CEDEAO et de l’UEMOA ont fini par sanctifier et donner l’onction finale à la volonté des peuples Burkinabé, Malien et Nigérien qui ont, en toute souveraineté, choisi de prendre leur destin en main dans une nouvelle organisation communautaire.

Moustapha Alou (ONEP)

Avant d’aborder le sujet du jour relatif à l’assainissement et la moralisation de la vie publique nationale, nous sollicitons votre indulgence pour nous laisser vous narrer, en peu de mots, une petite histoire. Cela se passait, il y a près de 200 ans dans un village du grand empire islamique peulh de Sokoto. Un matin, un habitant de cette localité était monté sur le minaret de la mosquée du village pour appeler à la prière. Eberlués, les fidèles du village se regardèrent les uns les autres, car l’horloge indiquait 9 heures du matin, mais, tout de même, accoururent pour venir à la mosquée.

Sur place, ils aperçurent l’homme perché du haut du minaret qui criait ‘’ Allahou Akbar, la justice est morte, Allahou Akbar, la justice est morte’’ ! De quoi s’agissait-il ? Il se trouvait que l’homme en question était un paysan victime d’une spoliation de son lopin de terre par le chef du village. En effet, chaque jour, ce chef injuste grignotait sur le champ du paysan. La victime porta plainte devant la justice, mais rien n’y fit, la spoliation est consommée. De guerre lasse, il se résigna à cette mise en scène pour appeler à la prière afin faire de part au public de ses malheurs, en désespoir de cause.

La leçon cardinale à tirer de cette histoire pathétique, c’est l’impératif catégorique, au sens kantien du terme, d’instituer une bonne gouvernance dans un pays, une gouvernance juste, saine, fondée sur le respect des règles d’éthique et d’orthodoxie dans la gestion des deniers publics à tous les échelons de l’appareil étatique. A l’origine de l’éthique de la gestion publique, il y a l’éthique de la gestion des finances publiques. Ainsi, au centre de la notion d’éthique de la gestion des finances publiques se pose la cruciale question du rapport de l’administration et de ses agents aux deniers publics qu’elle collecte et emploie.

Tout l’enjeu de la question est là : comment gérer un bien qui n’appartient à personne (les deniers publics), mais qui appartient à tous ? La question n’est guère banale, car elle fonde la confiance que la société peut avoir dans la gestion du secteur public à la fois en termes de probité de ses agents, d’efficacité de leur action et, plus généralement, de crédibilité de l’Etat. Pour relever un tel défi, il aura fallu inventer une éthique de gestion publique fondée sur des règles et principes sacro-saints encadrant cette gestion, et sur une conscience individuelle et collective de la part des agents publics qui y sont voués. Partout ailleurs dans le monde où les deniers publics font l’objet d’une bonne gestion, c’est parce que ce cadre institutionnel et juridique rigoureux aura été mis en place, ainsi que cette morale individuelle et collective exigée des agents publics.

Au Niger, ces dernières années, l’assainissement et la moralisation de la vie publique sont devenus un enjeu national de premier ordre, tant les pratiques et comportements peu orthodoxes semblent constituer la règle et non l’exception. La conscience civique déclinant d’année en année devant le règne du fric et de la frime, certains citoyens nigériens auront abandonné toutes notions de patrie ou de nation pour se préoccuper uniquement de leur accomplissement personnel pour lequel ils sont prêts à piller, à voler les deniers publics. Face à ce péril national, les autorités de la Septième République avaient pensé trouver la panacée dans la création d’une institution comme la HALCIA (Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées), mais très vite, cette institution qui avait connu des débuts prometteurs aura été plombée pour n’être plus qu’une institution de plus.

Aujourd’hui, le Président Mohamed Bazoum ambitionne de s’attaquer à ce monstre à mille têtes que sont les détournements de deniers publics et les pratiques corruptives. Il en avait déjà donné le ton dans son discours d’investiture, le 02 avril dernier, en avertissant qu’aucun parapluie politique ne serait offert à tous ceux qui viendraient à se rendre coupables d’indélicatesses dans la gestion de la chose publique ! Le faussaire de la Présidence en constitue la parfaite illustration, car bien que militant actif d’un parti politique de la majorité, il a été arrêté et écroué.

Les investigations se poursuivent pour savoir s’il avait agi seul ou avec des complices dans la chaîne budgétaire. Homme de droiture et de justice, le Président-philosophe entend inaugurer une présidence fondée sur les valeurs morales d’exemplarité qui doivent guider l’action publique, et pour cela il est prêt à aller jusqu’au bout de cet engagement. Il n’aura pas conquis le pouvoir suprême pour une partie de plaisir, mais bien pour satisfaire un haut idéal : réaliser le bonheur des hommes et des femmes dont il a juré sur le Coran de bien les protéger. On peut déjà le croire sur parole, car en trente ans d’engagement politique ponctué de responsabilités au haut niveau de l’Etat, personne n’a vu l’homme être confondu ou compromis dans un quelconque scandale lié à l’argent. Sa droiture et son intégrité morale ne souffrent donc, à cet effet, d’aucune ambigüité dans l’opinion publique nationale et internationale. D’ailleurs, lors de la campagne électorale passée, ses adversaires politiques n’avaient eu aucun argument sérieux à lui opposer en dehors d’une polémique inutile.

D’ores et déjà, les Nigériens applaudissent des deux mains cette noble intention pour protéger farouchement les deniers publics tout comme celle de réduire drastiquement le train de vie de l’Etat en supprimant certains postes-doublons crées uniquement pour caser une clientèle politique budgétivore et par-dessus tout totalement inutile ! Pour l’ensemble de nos compatriotes, il s’agira d’aller plus vite et plus profondément dans cette nouvelle dynamique d’assainir et de mettre surtout fin à l’impunité généralisée, car les lenteurs et autres tergiversations ont, bien souvent, raison des ardeurs et autres initiatives louables.

En règle générale, quand l’exemplarité vient d’en haut, le peuple suit et accepte les sacrifices qu’on lui demande de consentir. Le Président-philosophe vient donc d’ouvrir une page importante de sa présidence, aidons-le donc à la remplir d’actions louables au profit du peuple nigérien !   

Par Zakari Alzouma Coulibaly(onep)

21 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Depuis le 26 Juillet 2023, jour après jour, est apparu, à la face du monde, un Niger nouveau, digne, résilient, déterminé à vaincre l’adversité, relever les défis et amorcer un processus irréversible de développement basé sur la reconquête de sa souveraineté pleine et entière.

A l’inverse de quelques attentistes, hésitants, oiseaux de mauvais augure, prophètes de malheur prêchant le feu et l’apocalypse sur  leur propre pays, à travers des sermons incendiaires et enflammés, le peuple nigérien, lui, s’est mobilisé pour soutenir ce groupe d’Officiers des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui avait décidé de sauter le pas aux premières heures du 26 Juillet 2023, face aux menaces existentielles qui planaient sur l’Etat, pour mettre fin à la descente inexorable dans les abimes de notre pays .

Les filles et fils de la Nation, debout, les manches retroussées, soudés autour du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie(CNSP), attentifs aux appels du Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, se jetèrent dans le combat non seulement pour la sauvegarde de la patrie mais aussi pour la reconquête de la souveraineté nationale.

Les messages à la Nation, prononcés à diverses occasions par le Président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, sont devenus de véritables bréviaires pour un changement de comportement qui ont réussi à faire renaitre dans l’âme et l’esprit des Nigériennes et Nigériens l’amour de la patrie, fortifier le sentiment national, la solidarité et le désir ardent de vivre dans une Nation, libre, unie et prospère.

Au surplus, depuis le 26 Juillet, le peuple nigérien, derrière le CNSP qui veille au grain nuit et jour, ne ménage ni son énergie, ni son temps encore moins sa détermination pour tenir tête à certaines puissances extérieures qui, nostalgiques de la période coloniale et des printemps impérialistes, se lancèrent désespérément  dans un baroud d’honneur qui est en train de s’achever dans le déshonneur avec le départ de leurs troupes militaires devant l’exigence tenace et invariable du peuple souverain.

Le Niger nouveau, c’est aussi cette jeunesse dynamique et ces organisations féminines conscientes des enjeux du moment, dégourdies et volontaristes    complètement acquises à la cause du CNSP et de ses idéaux qui dans toutes les régions du pays continuent une mobilisation permanente diurne et nocturne à travers des marches de soutien, des déclarations et débats autour de thèmes et sujets intéressant la vie de la Nation.

Le 26 Juillet 2023 consacre, il est vrai, la fin d’un régime mais constitue aussi une journée de libération de la parole, le début d’un processus irréversible de l’ancrage de la liberté d’expression grâce à laquelle aujourd’hui, chaque Nigérienne et chaque Nigérien est devenu acteur de l’information, la bonne information relative à la sauvegarde de la patrie et la reconquête de la souveraineté nationale.

Aujourd’hui, dans ce Niger nouveau, vigilants, déterminés, decomplexés, stoiques voire résilients et solidaires, les filles et fils de la Nation continuent sans désemparer ni faiblesse de soutenir le CNSP et le gouvernement qui tiennent d’une main ferme le gouvernail de la barque, une barque imprenable et indomptable malgré les vicissitudes du contexte et les prédictions des pirates en eaux troubles.

Alou Moustapha (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

Editorial : Aux grands maux, les grands remèdes«J’ai l’impression qu’il y a une insouciance et une indifférence des responsables locaux, cette insouciance et cette indifférence sont incompréhensibles. J’ai appris qu’hier, nuitamment, des travaux de nettoyage ont été effectués, parce que les autorités locales ont été informées de la présente visite. Je dois leur dire que ce n’est pas le Président de la République qu’il faut servir, ce sont les populations de Niamey qu’il faut servir. Les autorités locales ne sont pas au service du Président de la République, elles sont au service des citoyens de Niamey. Et pour cela, il faut nettoyer la ville de manière permanente, chaque jour».

C’est le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, en personne, excédé et révolté par ce qu’il a vu, lors de sa visite vendredi dernier, à Niamey, qui a prononcé ces mots dans une colère à peine contenue. Il était en colère à juste titre, car, trop c’est trop. Ne nous voilons pas la face, les gens, en l’occurrence nos services municipaux, ne travaillent pas ! À la limite, on peut même penser que certains jouent à saboter les investissements colossaux consentis par l’Etat pour donner à la capitale l’image digne d’une cité vitrine.

Montesquieu écrivait, en 1748, dans ‘’L’Esprit des lois’’ ces admirables phrases qui inspireront les Révolutionnaires français dans leur volonté d’instituer une morale publique dans la gouvernance politique : « Il ne faut pas beaucoup de probité pour qu’un gouvernement monarchique ou un gouvernement despotique se maintiennent ou se soutiennent. La force des lois dans l’un, le bras du prince toujours levé dans l’autre, règlent ou contiennent tout. Mais, dans un Etat populaire, il faut un ressort de plus, qui est la vertu. ».

Ainsi, la confiance des citoyens à l’endroit des responsables politiques et agents publics est au cœur de la démocratie représentative, car la démocratie comme mode de gouvernement ne peut tenir que si ceux qui en ont la charge mettent l’intérêt public au-dessus des intérêts particuliers. Le dévouement à la chose publique ou la ‘’vertu civique’’ est un principe structurel d’un Etat républicain qui doit s’incarner dans de dirigeants exemplaires, irréprochables. L’exigence d’exemplarité des responsables politiques et agents publics – qui se pose traditionnellement en termes de probité, d’impartialité ou de déontologie – participe à la qualité des rapports entretenus avec les citoyens. Plus les dirigeants politiques et agents publics s’élèvent dans la culture de la vertu civique, plus grande est la confiance des citoyens dans les dépositaires de l’autorité publique et des institutions qu’ils gouvernent.

Cependant, l’impératif d’exemplarité des responsables politiques et agents publics se heurte bien souvent à la réalité de certains phénomènes sociaux néfastes que sont la corruption, les détournements de deniers publics, les trafics d’influence, les passe-droits et autres dévoiements caractéristiques de l’époque contemporaine.

Malheureusement, le Niger contemporain n’échappe guère à ces tendances sociétales nuisibles qui mettent en péril le fonctionnement de l’Etat et hypothèquent gravement l’avenir des générations futures. En effet, on ne sait pas de quand date au Niger exactement le recul de l’observance de la vertu publique chez les responsables politiques et autres agents publics, mais, cela semble avoir coïncidé avec l’avènement du processus démocratique au début des années 90. La mauvaise compréhension des principes démocratiques, conjuguée à l’instrumentalisation qui en avait été faite par certains hommes politiques pour leurs propres ambitions politiques, expliquerait en grande partie le déclin de l’esprit civique au Niger.

Aujourd’hui, le constat est effarant : les deniers publics semblent avoir perdu leur sacralité. Détourner, voler et piller les biens publics n’émeuvent plus ou encore scandalisent moins la société dans son ensemble, mais relèveraient plutôt d’un sport national favori : la course à l’enrichissement illicite est devenue une donnée caractéristique du Niger contemporain.

Comment expliquer que des fonctionnaires trouvent les moyens d’inscrire leurs progénitures dans des établissements scolaires privés à coût de millions alors que leurs revenus officiels leur dénient cette exubérance ? Comment justifier que dans certains ministères, des fonctionnaires roulent dans des véhicules à 60 millions de francs la pièce ? Les exemples font légion. Pendant ce temps, dans les Commissariats de police, les véhicules de poolmanquent de carburant. Idem, dans certainsCentres de Santé oùdes ambulances sont garées par manque de carburant. La liste est longue et très loin d’être exhaustive.

Décidément, les Travaux d’Hercule qui attendent le Président Bazoum sont manifestement titanesques. Le retour à l’orthodoxie financière et budgétaire ne sera possible qu’au prix de l’abandon définitif de certaines pratiques comme les LAP, PSOPP dont on avait pensé qu’elles appartenaient désormais à un passé lointain.Suivez mon regard… Il était donc inconcevable, après toutes les dénonciations faites sur et autour des LAP et PSOPP, que de telles pratiques puissent être encore à l’honneur dans ce Niger d’aujourd’hui, au point qu’un simple chef de service transport à la Présidence ait pu en détourner l’usage à son propre compte ! Et combien de IbouKaradjécontinuent encore de gangréner encore notre administration publique ?

De toute évidence, les inspectionsd’Etat et autres organes de contrôle de gestion de l’argent public ont du boulot qui les attend. Pourtant, le Niger est réputé disposer de textes et instruments originaux de lutte contre la corruption et les infractions assimilées les meilleurs d’Afrique. Mieux, la HALCIA a même inspiré plusieurs pays africains qui l’ont copiée chez eux. Cependant, le constat est que nous savons faire de bons textes, mais bien souvent, nous pêchons dans l’application !

Le Président Bazoum a décidé de nettoyer les écuries d’Augias. En homme austère, n’en doutons point, il tiendra cet engagement solennel, car le syndicaliste convaincu qu’il fut ne dérogera point à sa parole donnée. Déjà son style de présidence, marqué du sceau de la simplicité et de la sobriété, aura déjà convaincu bon nombre de citoyens nigériens quant au changement profond qu’il entend apporter à la gouvernance politique du Niger. Ne dit-on pas souvent que le bon Chef tire toujours par le haut, voire resplendit sur le peuple ? Aujourd’hui, tous ensemble avec le Président Bazoum, consolidons donc, mais améliorons surtout, car il ne faut jamais jeter le bébé avec l’eau du bain !

Par Zakari Alzouma Coulibaly(onep)

28 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Niger vient de célébrer, le 18 Décembre 2020, le 62ème anniversaire de la proclamation de la république. Comme vous le savez, depuis plusieurs années, la commémoration de cet important anniversaire est rehaussée par les festivités de ce que l’on appelle «la fête tournante du 18 Décembre», une formule qui remonte à la Cinquième République, sous le règne de Tandja Mamadou (Paix à son âme !), qui avait consisté à organiser cette fête dans un chef-lieu de région choisi un an auparavant. Ainsi, la région récipiendaire reçoit de massifs investissements destinés à la construction d’un certain nombre d’infrastructures pour la célébration de l’évènement.

C’est donc cette tradition que la Septième république, sous la conduite éclairée du Président Issoufou Mahamadou, aura portée aux fonds baptismaux en faisant de cette fête tournante une véritable révolution urbaine au Niger. En effet, depuis Dosso Sogha, le premier du genre, en passant par Maradi Kollia, Zinder Saboua, Tahoua Sakhola, Agadez Sokni et Tillabéry Tchandalo, pour finir avec Diffa N’glaa, la célébration du 18 Décembre aura profondément transformé les chefs-lieux des régions qui ont eu le grand privilège d’abriter ces festivités commémoratives, en donnant de nouveaux visages resplendissants à ces villes avec l’édification d’infrastructures urbaines modernes (routes bitumées, salles de spectacles profondément rénovés, infrastructures sportives et autres lieux d’hébergement).

Si auparavant, on se contentait seulement de quelques coups de pinceau pour badigeonner les différents endroits de la ville-hôte, avec le Président Issoufou, c’est un véritable programme de réalisations gigantesques qui aura été mise en œuvre pour transformer et moderniser les capitales des régions à l’occasion de cette fête tournante du 18 Décembre. Ce sont plusieurs milliards de francs qui auront été ainsi injectés dans ces différents chantiers qui auront jalonné les deux mandats du  Président Issoufou, boostant  par là même l’économie locale par la création de milliers d’emplois.

Cette année, c’était au tour de Diffa d’être la région récipiendaire de la fête tournante annuelle du 18 Décembre. Pour cela, plusieurs travaux d’infrastructures avaient été prévus dans cette ville martyre de la nébuleuse terroriste de Boko Haram. Malheureusement, la situation sécuritaire préoccupante dans la région, les grandes inondations qui y ont sévi, ajouté à une recrudescence inquiétante de la pandémie liée à la COVID 19 ainsi que le retard pris dans le parachèvement des différents travaux n’ont pas permis à la région de Diffa d’avoir son N’Glaa le 18 Décembre. C’est dommage, mais ce n’est que partie remise, car, les plus hautes autorités ont promis d’offrir aux populations leur fête mais légèrement décalée dans le temps !

Pour l’ensemble du pays, la fête du 18 Décembre a coïncidé avec la campagne électorale pour les élections législatives et présidentielles du 27 Décembre 2020. Echéances électorales d’une importance majeure qui consacreront, pour la première fois de l’histoire, une passation pacifique du pouvoir au Niger, une première dans toute l’histoire politique contemporaine de notre pays.

Voilà, grosso modo, les raisons objectives qui ont fait en sorte que cette fête du 18 Décembre n’a pas connu son éclat habituel, éclipsée en cela par les enjeux de cette campagne électorale qui s’achemine d’ailleurs, vers son terme !

Tout de même, Bonne fête de la République, chers lecteurs !

Zakari Alzouma Coulibaly

21 décembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/   

Mahamadou_Adamou_OnepLe Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, inaugure, ce matin, la centrale thermique de Gorou Banda. Cette cérémonie solennelle marque le début des festivités du 1er anniversaire de la seconde mandature. Elle symbolise également la concrétisation d’une promesse du Président Issoufou, celle de nous permettre de sortir progressivement de la dépendance sur le plan énergétique. En effet, la centrale thermique diesel, première du genre au Niger, va permettre d’atténuer les coupures intempestives d’électricité et d’améliorer les conditions de vie des populations nigériennes dans la zone du projet, en accroissant le taux de satisfaction de la demande d’électricité en attendant l’achèvement des autres grands projets à savoir Kandadji et Salkadamna, pour atteindre définitivement l’indépendance énergétique au Niger.

La célébration de l’AN I de cette seconde mandature a été également l’occasion pour le Chef de l’Etat d’accorder une grande exclusivité à nos confrères de Télé Sahel. Au cours de cet entretien, le Président Issoufou Mahamadou a passé en revue toutes les grandes préoccupations de l’heure, entre autres la sécurité, la lutte contre le terrorisme, les bases étrangères présentes sur le sol nigérien, la mise en œuvre du Programme de Renaissance, la mobilisation des ressources, l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable, les élections de 2021, avant de s’appesantir sur la Renaissance Culturelle.

De tous temps, et en tous lieux, l’arbre a occupé et continue d’occuper une place centrale dans la vie de l’homme. Le mythe autour de l’arbre a concerné toutes les civilisations humaines, qu’il s’agisse des sociétés païennes ou des religions monothéistes, de nombreuses légendes ont été construites sur ses origines cosmiques. C’est là, probablement, le mythe humain le plus ancien, et peut-être, le mythe fondateur le plus universel.

Mais, au-delà de cette dimension  mythologique, l’arbre représente d’abord la source de vie de l’homme, aussi bien au Paradis (La présence d’Adam et Eve dans le Jardin dans les trois religions monothéistes), que sur Terre. En effet, les premiers hommes préhistoriques tiraient déjà de l’arbre leur survie, grâce à la cueillette, et plus tard au jardinage et à l’agriculture, ensuite comme combustible pour cuire leurs aliments, et enfin pour fabriquer des armes destinées à la chasse ou autres objets utilitaires comme les meubles, les cuillères, les coupes et bien d’autres ustensiles nécessaires à la vie courante. On peut ainsi affirmer, sans risque de se tromper, que l’arbre est la première ressource naturelle, avec l’eau, la première matière que l’homme a utilisée pour assurer sa survie dans le monde. C’est pourquoi les hommes primitifs restaient humblement attachés à la préservation du milieu naturel qui signifiait, tout simplement, le cadre de pérennisation de l’espèce humaine.

Dans l’Afrique précoloniale, l’arbre (L’arbre à palabres) représentait le lieu de débats, de discussions et autres délibérations concernant la vie du village, en regroupant les personnes âgées et les jeunes dans un esprit de liberté de parole pour tous les membres de la communauté. Cela démontre, au passage, contrairement à certaines idées reçues, que la Grèce et la Rome antiques ne furent pas les seuls berceaux de la démocratie dans le monde, mais que ‘’l’arbre à palabres’’ africain peut-être considéré comme une forme lointaine de la démocratie directe !

Cependant, ‘’l’homme moderne’’, ‘’l’homme civilisé’’, tout aussi auréolé de sa supériorité technologique qui lui donne l’illusion suprême d’être ‘’maître et possesseur de la nature’’ va commettre un crime disons, un crime matricide, contre la mère-nature. En effet, détruisant ce bel équilibre écologique, l’homme moderne ne fait que participer aux conditions de sa propre disparition prochaine. Partout, sur tous les continents, les périls environnementaux s’élèvent et gagnent chaque jour des proportions inquiétantes, allant de l’accélération de la désertification au réchauffement climatique avec comme conséquences immédiates le dérèglement climatique et son cortège de cataclysmes sur les populations de la terre.

Le Niger, pays sahélo-saharien par excellence, situé au Sud du Sahara, sans littoral, doit faire face, constamment, à des défis environnementaux comme celui de sa déforestation progressive. C’est dans ce cadre que, très tôt, le jeune régime du PPN/RDA de Diori Hamani, a inscrit au titre de ses priorités la lutte contre la désertification accélérée par une politique de reboisement, c’est-à-dire par des plantations massives d’arbres à travers tout le territoire national.

En parcourant certaines archives du quotidien national ‘’Temps du Niger’’, nous sommes tombés sur les origines de ‘’La fête de l’arbre’’ comme point d’orgue des festivités de commémoration de la date du 03 Août, c’était en 1964. En effet, le Président de la République de l’époque, Son Excellence Monsieur Diori Hamani, à l’occasion de ce quatrième anniversaire de la proclamation de l’indépendance, avait procédé à une plantation d’arbres sur l’Avenue Arbre de la liberté, c’est-à-dire le lieu symbolique où avait été célébrée, de façon populaire, l’officialisation de l’indépendance du Niger. Au cours de cette cérémonie, le Président Diori planta lui-même, et il fit planter plusieurs manguiers, ce qui montrait ainsi le caractère visionnaire de ce grand homme d’Etat, écologiste avant l’heure !

Ce souci politique de sauver l’environnement naturel a été partagé par tous les régimes politiques qui se seront succédé à la tête de l’Etat, du Conseil Militaire Suprême du Général Seyni Kountché, en passant par les régimes issus de la démocratisation.

Hélas ! Les défis environnementaux d’hier demeurent ceux d’aujourd’hui :  une dégradation accélérée et continue des écosystèmes naturels, la modification du climat et ses conséquences sur la planète, la montée du niveau de la mer, la pollution de l’atmosphère avec la diminution de la couche d’ozone.

Comme on le voit, tous ces périls contemporains qui menacent l’environnement ont certes une origine anthropique, c’est-à-dire une origine humaine, mais que les pays du Sud moins émetteurs de carbone, car peu industrialisés, subissent de plein fouet les conséquences de ces pollutions qui ont lieu ailleurs dans les pays du Nord. C’est pourquoi toute entreprise, toute perspective de lutter efficacement et de préserver l’environnement ne peut que s’inscrire dans une démarche planétaire globale afin de trouver les solutions idoines et durables afin de sauver notre bien commun, la Terre. 

C’est d’ailleurs ce souci majeur qui a présidé à la récente création des fameuses COP (La Conférence des parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques), qui sont des rendez-vous internationaux au cours desquels de nombreux décideurs publics comme privés se rencontrent et discutent des enjeux environnementaux. Mais malheureusement pour nous autres pays du Sud, plus victimes que coupables, ces fameuses COP n’ont guère répondu à nos attentes, car les différents engagements pris par ces grands pollueurs ne sont guère tenus.

Au Niger, chaque jour qui passe apporte son lot de déforestation, d’ensablement de routes et de cours d’eau, d’inondations mortelles et parfois de sécheresses cycliques. C’est pourquoi la sonnette d’alarme doit retentir à tous les niveaux, individuel et collectif, public et privé, enfin de prendre conscience de l’impérieuse nécessité de mettre en place un dispositif viable et soutenu de lutte contre la dégradation de l’environnement.

Cette année, à l’occasion du 61ème anniversaire de la proclamation de l’indépendance, le Ministère de l’Environnement a décidé de donner comme thème central : ‘’ Valorisons le Moringa pour améliorer l’économie locale’’

Pour notre part, sans manquer de respect au choix de ce thème, nous l’estimons un peu réducteur dans la perspective d’une stratégie globale pour relever les défis environnementaux. Il est vrai, du côté du Ministère de l’environnement, on a semblé peut-être privilégier la dimension économique des choses, ce qui est une façon aussi de voir les choses.  Dans tous les cas, ce sera le baptême de feu du Président Mohamed Bazoum, qui prononcera son premier message à la nation depuis son investiture le 02 Avril 2021.

A toutes et à tous, bonne fête de l’indépendance, chers compatriotes !

 

Par Zakari Alzouma Coulibaly(onep) 

04 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Niger, depuis quelques jours, est connu du monde entier, révélé à l’opinion internationale, par un coup d’Etat que le peuple nigérien, dans son écrasante majorité, salue et soutient. Mais cette action, a beau être salutaire, pour sauver le pays d’un naufrage certain, un pays – la France – qui a manipulé l’opinion, veut faire croire que l’action, par delà l’approbation populaire qui l’accueille dans le pays, serait un acte condamnable – non pas que par les principes, mais aussi dans son fait – allant jusqu’à vouloir organiser une attaque contre le pays , se prévalant on ne sait de quel droit sur le Niger qui, à ce que l’on sache, n’est pas un département de la France, pour qu’à une telle distance, cette France arrogante s’arroge le droit de décider pour le pays d’un autre. La France veut se servir de mains de Nègres, de la CEDEAO en l’occurrence, comme elle l’a toujours fait, pour rabaisser le continent, trouvant parmi les Africains des complices, pour s’attaquer au Niger, officiellement par une communauté internationale en disgrâce qui se battrait pour ramener la démocratie dans le pays visé, officieusement par une France qui perd pied dans le pays, et aspirant à préserver ce qu’elle considère comme étant ses intérêts vitaux menacés.

Quand on entend vociférer la CEDEAO qui sait pourtant qu’elle n’est plus crédible aux yeux des peuples de son espace, l’on ne peut que plaindre ses lâchetés et son manque de vision, les servilités dégoûtantes de ses dirigeants, oubliant ce pourquoi elle a été créée par des dirigeants d’une époque somme toute visionnaires. Mais, avant d’agir, cette CEDEAO, devenue une marionnette aux mains de la France qui s’en sert pour son objet, belliqueuse après tout, doit justifier d’un point de vue du droit international la guerre qu’elle veut mener par procuration contre le peuple libre du Niger. Une telle action désobligeante, depuis des jours, contre les parias qui se jetaient sur les bras de la France pour espérer retrouver le confort perdu et leurs maîtres qui perdent dans leur zone d’influence un pays – le Niger – qu’ils veulent garder dans leur giron, a fini par rassembler les Nigériens de tous les bords, y compris du parti défait, désormais exaltés par un sentiment de patriotisme qui vibre en chacun.

On a alors entendu que désormais chaque Nigérien est un soldat ; et souvent de la diaspora, de nombreux Nigériens se disent prêts à venir défendre la nation menacée par certains de ses fils égarés qui pensent que le pays est devenu leur bien exclusif. Le Niger est aux Nigériens. Il n’est pas à des individus – des fantoches – que la France peut installer pour espérer, par eux, exploiter à distance le pays. Faut-il dès lors se demander si des retombées des crimes économiques commis depuis douze ans, une part du butin revenait à la France, disons, à Emmanuel Macron qui souffre depuis des jours de ne pas voir ses valets locaux aux affaires ? La France n’a donc qu’à rester chez elle, alors que nous, nous resterons chez nous. Ceux qui, du régime déchu, peut-être binationaux, ont fait pour l’Histoire, plus le choix de la France que de leur pays renié de fait par leur trahison, peuvent y aussi aller ; certains y sont déjà. Mais l’Histoire les jugera et ils rendront des comptes. Macron s’en ira bientôt du pouvoir en France, et ils se découvriront orphelins d’un tuteur qui ne peut toujours pas être présent pour les défendre contre le peuple souverain, ad vitam aeternam. Que peut-on contre un peuple qui décide de se mettre debout et qui refuse l’assujettissement ? Que peut-on contre un pays qui a pris conscience de sa responsabilité face à l’Histoire ?

Que peut-on contre un peuple qui a décidé de se mettre ensemble, debout, pour se battre pour la dignité ? Que peut-on contre un peuple qui dit non ?

Que peut-on contre un peuple qui marche ? Rien.

Les populations depuis des jours veillent. L’armée est sur le qui-vive. Toutes les composantes de la société nigérienne ont manifesté leur soutien inébranlable à l’armée, des étudiants aux paysans, des citadins à la population rurale martyrisée par douze années de gestion scandaleuse et de violences. Tous, dans leur fierté retrouvée, se battront contre l’ennemi. Vaincre ou périr, c’est leur choix. On résistera.

Ali Soumana

Editorial : Du bon usage du pluralisme politiqueDans son ouvrage majeur, «Le savant et le politique», le grand sociologue allemand, Max Weber, écrivait que « les partis politiques sont les enfants de la démocratie, du suffrage universel, de la nécessité de recruter et d’organiser les masses ».

Apparus en Occident avec le régime représentatif au XVIIIème siècle, les partis politiques ont pris leur forme moderne à la suite du développement de la démocratie ainsi qu’à l’élargissement du droit de suffrage au cours du XIXème et XXéme siècle.

Au Niger, si l’on fait table rase de la période coloniale jusqu’au lendemain des indépendances, le phénomène partisan trouve sa naissance dans le multipartisme intégral décrété par le régime de la décrispation du Général Ali Saïbou à partir de 1990. Les revendications démocratiques du début de la décennie 90 ont ainsi abouti à la création d’une multitude de partis politiques qui vont désormais rythmer la vie politique au Niger.

Trente ans après l’apparition du multipartisme au Niger, un état des lieux du système partisan s’impose afin de jauger la capacité de la démocratie nigérienne à faire face aux défis contemporains. Le premier constat qui se dégage d’une rétrospective générale, c’est que tous les partis qui se sont construits sur des

référents identitaires ou autres particularismes grégaires ont lamentablement périclité, ayant sans doute fait les frais de la maturation politique des militants.

En effet, profitant de la candeur ou de l’ignorance des populations, certaines formations politiques avaient cru trouver les moyens de leur prospérité dans l’exploitation éhontée de certaines considérations d’un autre âge. De ce point de vue, on peut dire que les antagonismes entre populations ont constitué, à un moment donné, le fonds de commerce permanent dont ces partis ne sont que la traduction moderne, beaucoup plus que l’expression des principes généraux démocratiques.

Du 3 août 1960 au 03 août 2022, cela fait 62 ans que le Niger accédait à l’indépendance. Pour la célébration de l’anniversaire de l’accession de l’indépendance, qui correspond à la Fête Nationale de l’Arbre (FNA), édition 2022, le Président de la République, S.E Mohamed Bazoum, a adressé un vibrant message à la Nation à travers lequel il abordé plusieurs thèmes d’intérêt national. Il a surtout mis l’accent sur les thèmes relatifs à la fête nationale de l’arbre, à la consolidation de l’unité nationale, ainsi qu’à la sécurité et la lutte contre le terrorisme. Assurément des sujets d’importance capitale pour tous les Nigériens !

Parlant de la fête nationale de l’arbre, le Chef de l’Etat a jeté un regard critique sur le phénomène de dégradation de notre environnement aggravé par les effets du changement climatique. D’où l’impérieuse nécessité pour notre pays de redoubler d’effort dans le combat pour la préservation de notre écosystème, la restauration des terres et la lutte contre la désertification.

Aussi, a estimé le Président Mohamed Bazoum, le thème principal de cette édition de la Fête Nationale de l’Arbre, à savoir « lutte contre l’ensablement des cours et plans d’eau : une voie pour le relèvement et la résilience des communautés locales » est d’une grande pertinence. En effet, a-t-il noté, il s’inscrit dans la droite ligne de la détermination des autorités nigériennes dans le combat planétaire contre les effets néfastes des changements climatiques.

Notre pays, le Niger, pays sahélien et désertique, est en proie au changement climatique dont les effets les plus néfastes se traduisent par l’avancée de la désertification, les sècheresses récurrentes et des phénomènes extrêmes telles que les inondations avec pour conséquence directe l’insécurité alimentaire.

C’est pourquoi le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum a fait de la lutte contre les méfaits du changement climatique une de ses priorités majeures.

Aussi, a-t-il invité les Nigériens à plus d’engagement en faveur de la préservation de l’environnement. « Il nous faut donc concentrer nos actions dans la restauration, l’entretien, le réaménagement, la gestion durable et solidaire des terres arables afin de renforcer notre résilience aux changements climatiques, sécuriser nos ressources en biodiversité, améliorer notre sécurité alimentaire, générer des revenus et des emplois au profit du monde rural, et ainsi, permettre de combattre efficacement les migrations irrégulières et le terrorisme », a notamment souligné le Chef de l’Etat.

De même, appréciant l’enjeu du combat contre les effets du changement climatique et l’envergure des causes exogènes des calamités que subissent des pays comme le nôtre,  le Chef de l’Etat a lancé un vibrant appel à l’endroit de la communauté internationale qui ‘’doit être à la hauteur de ses responsabilités’’. Toujours est-il que, le combat pour la préservation de notre environnement est résolument engagé, et le Niger se battra toujours avec ses moyens pour préserver son environnement pour le bien-être de nos générations futures.

Le thème relatif à la consolidation de l’unité nationale a également constitué une des charpentes du message à la Nation. A ce sujet, le Chef de l’Etat a lancé un vibrant hommage aux pionniers de notre indépendance qui ont su asseoir les bases d’une nation nigérienne forte, en cultivant les valeurs d’unité et de dignité qui font aujourd’hui la grandeur et la fierté de notre pays et de son peuple.  En effet, édifier alors une Nation nigérienne Une et solidaire a été une des boussoles qui ont toujours servi de repère aux dirigeants qui se sont succédé à la tête de notre pays. C’est dans cette même optique que le Président Mohamed Bazoum, dès son investiture, a pris l’engagement solennel de faire de la consolidation de l’unité une de ses priorités. Car, a-t-il encore rappelé, « notre unité et notre solidarité seront notre immunité vis-à-vis de nos deux grands ennemis que sont le terrorisme et la pauvreté ».

Le thème se rapportant à la lutte contre le terrorisme et à l’insécurité ne sauraient, en toute évidence, être occulté par le Chef de l’Etat. A ce sujet, le Président de la République a reconnu qu’en dépit de tous les efforts consentis en termes de mobilisation de moyens matériels et des hommes, la montée en puissance des forces extrémistes dans la sous-région, risque d’annihiler notre ambition légitime de faire du Niger un pays lancé sur la voie du développement.

D’où la nécessité d’agir pour éradiquer au plus vite les forces du mal de la bande sahélienne. C’est ainsi que, après avoir rendu un hommage solennel à nos Forces de Défense et de Sécurité ‘’qui ont démontré à la Nation leur capacité à contenir les actions terroristes sur notre territoire avec professionnalisme et dignité’’, le Président Mohamed Bazoum a assuré que ‘’l’Etat ne tergiversera point quant aux moyens multiformes à mettre à leur disposition, à cet effet’’. C’est dire que le Niger restera toujours débout face aux forces du mal et aux autres maux qui l’assaillent !

Bonne fête de l’Indépendance à tous !

Par Rabiba Aboubacar Bouzou(onep)

 

Après trois (3) semaines de travail pour éplucher les 25 milles procès-verbaux de résultats du second tour de l’élection présidentielle du 21 février dernier, la Cour constitutionnelle, le seul juge électoral au Niger, vient de rendre son verdict final. Sans grande surprise, la juridiction électorale a confirmé ce que l’on savait déjà après la proclamation des résultats globaux provisoires de ce scrutin par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) : la nette et claire victoire du candidat du PNDS-Tarayya, Mohamed Bazoum, avec plus de 55% des voix, contre moins de 45% pour le candidat du RDR-Tchanji, Mahamane Ousmane, soit une différence de plus de 600 mille voix ! Le natif de Tesker a su conserver sa nette avance acquise au premier tour, en dépit d’une campagne électorale extrêmement tendue entre les deux (2) camps politiques.

Au terme de ce processus électoral clôt par la Cour constitutionnelle, Mohamed Bazoum devient ainsi le dixième Chef de l’Etat du Niger depuis l’indépendance. Plaise à Dieu, il sera investi Président de la République, le 02 avril 2021 et prêtera serment le même jour ! L’on ne peut que saluer et féliciter cette marque de confiance inestimable du peuple nigérien à l’égard du candidat Mohamed Bazoum. ‘’Allah Le Très-Haut couronne roi qui Il veut parmi ses créatures, élève et rabaisse qui Il veut’’, (Sourate 3, verset 26) ! C’est ainsi, et pas autrement, que les vrais croyants appréhendent la survenance des événements dans la vie de tous les jours.

Ne dit-on pas souvent que ‘’l’homme propose, Dieu dispose’’ ! Les Nigériens, épris de paix et de justice, avaient émis le vœu ardent qu’Allah Le Tout-Puissant choisisse un président pour le Niger et son peuple, qu’Il fasse que cette élection se déroule dans la tranquillité, et le Seigneur semble avoir exaucé cette prière en désignant Mohamed Bazoum comme Président de la République. Les décrets divins sont irrévocables et les hommes ne peuvent que s’incliner devant eux !

Mais, la grande surprise serait venue de l’attitude du perdant, Mahamane Ousmane, qui conteste toujours la décision de la Cour constitutionnelle. Cette attitude surprenante constitue une sérieuse source d’embarras pour la démocratie nigérienne, qui vient, pourtant, d’être saluée au plan international, pour avoir consacré, pour la première fois de l’histoire, une alternance démocratique et pacifique au pouvoir. On l’a dit et répété plusieurs fois, la démocratie comporte toujours deux dimensions : la majorité et l’opposition. C’est cela même la dialectique ontologique qui fonde le principe démocratique. Et lorsque la compétition électorale, le seul moyen de départager les protagonistes, déclare le vainqueur, automatiquement le perdant n’a pas d’autres choix que de reconnaitre sa défaite et de féliciter l’élu du peuple souverain. C’est cela qu’on appelle le fair-play, l’esprit sportif en politique.

C’est cette attitude d’élégance démocratique, mieux, cette classe qui aura, de tous temps, caractérisé la carrière du Président Issoufou Mahamadou, qui a toujours admis sa défaite dans la dignité et la grandeur. En Effet, l’homme de la renaissance du Niger avait une autre conception des échecs politiques, convaincu du fait que ‘’parfois, les défaites d’aujourd’hui annoncent les victoires de demain’’, disait Jean Desgranges. En 1999 et en 2004, Zaki avait accepté, humblement, sa défaite face à Tandja Mamadou (paix à son âme !) ; il était même allé, quelle classe, le féliciter au palais de la présidence ! A cette époque, il avait compris que son heure de gloire n’avait peut-être pas encore sonné et s’était très vite remis au travail auprès du peuple nigérien. Cette attitude élégante explique sans doute la brillante carrière qui aura été la conclusion logique de ce bel engagement politique.

Cependant, aujourd’hui, face à la posture peu classe, voire peu responsable de l’opposition, qui refuse de concéder sa défaite électorale, pour la première fois dans l’histoire contemporaine des élections démocratiques au Niger, l’on ne peut qu’être atterré, voire sidéré par cette volonté manifeste de la part de cette catégorie de politiciens de ‘’tropicaliser’’ la démocratie nigérienne. C’est grave, car cette posture n’honore ni la démocratie nigérienne qui n’en n’avait pas besoin, ni même Mahamane Ousmane que l’on avait connu, jadis, comme un homme sage et pondéré.

Pour votre serviteur, qui était connu pour ne pas être un des meilleurs amis de Mahamane Ousmane, le personnage était atypique : déverser sur lui une montagne d’immondices, l’homme demeurait stoïquement imperturbable, froid, à la limite, indifférent aux influences extérieures. Mais aujourd’hui, à l’aune de ce processus électoral, pourtant réputé régulier par l’ensemble des observateurs indépendants, le personnage ne semble plus être reconnaissable par ses traits distinctifs d’homme mesuré, pondéré qu’il incarnait à une certaine époque, démentant ainsi le vieil adage qui enseigne que le vin se bonifie en vieillissant ! En effet, en s’obstinant dans le déni de la réalité, Mahamane Ousmane, pour emprunter une formule du football, jouerait contre-nature, c’est-à-dire que sa stratégie actuelle serait en déphasage totale avec son tempérament politique et son caractère de sphinx et d’homme de paix que certains de nos compatriotes lui reconnaissaient. C’est vrai qu’on ne se refait pas à un certain âge, mais que voulez-vous, quand on accepte de partager le repas du diable, il faut s’attendre à en payer un jour le prix fort. En acceptant d’exécuter un agenda politique qui n’est visiblement pas le sien, Mahamane Ousmane semble ainsi se mettre en porte-à-faux avec certaines de ses valeurs, valeurs de paix et de démocratie, qui lui avaient fait gagner l’estime des Nigériens dans une vie antérieure.

Aujourd’hui, en acceptant d’hurler avec les frondeurs, Mahamane Ousmane se dénature en courant le risque de se couvrir de ridicule pour revendiquer une ‘’victoire’’ électorale qui n’existe que dans les fantasmes absolument délirants de quelques doux rêveurs. Triste ! Très triste destin pour un homme qui a eu pourtant, l’insigne honneur de présider aux destinées du peuple nigérien à une certaine époque, et qui en est, aujourd’hui, réduit à la stature de simple jouet, mieux de marionnette aux mains de manipulateurs invétérés.        

Le Niger contemporain ne cédera point aux sirènes de la désunion et de la folie d’ambitions personnelles d’une catégorie d’hommes politiques nigériens qui croient que le Niger ne saurait avancer tant qu’ils ne seront pas à la baguette, et sont, manifestement, prêts à tout pour parvenir à leurs fins, y compris marcher sur le dernier des cadavres nigériens pour assouvir leurs ambitions personnelles.

Ainsi va le Niger, et personne, oui personne ne pourra en contrarier la marche inexorable vers le progrès social et économique des populations nigériennes. Certes les forces du mal tenteront de ralentir le rythme de cette marche, mais elles ne parviendront jamais à en arrêter le mouvement général. C’est dialectique, basique. Ainsi va la vie d’une nation !

Par Zakari Alzouma Coulibaly

26 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Comme à l’accoutumée, la Cour des Comptes vient de rendre public son rapport annuel sur la situation comptable de toutes les institutions nationales recevant des subventions publiques de la part de l’Etat. Ce qui nous intéresse particulièrement dans ce rapport, c’est la situation des partis politiques officiellement agréés au Niger.

En effet, il ressort de ce rapport que, sur les 171 partis politiques officiellement reconnus, seuls 18 ont vu leurs comptes publics certifiés conformes aux dispositions légales et réglementaires encadrant le fonctionnement des comptes publics des partis politiques au Niger. Terrible constat ! S’il s’agissait d’un examen de passage, seuls 10% des candidats seraient déclarés admis !

Dire que les partis politiques, qui constituent l’émanation de la classe dirigeante de ce pays, sont les plus mauvais élèves dans l’observance des règles de transparence de gestion des deniers publics ! Cet état  de fait n’interroge pas seulement, mais  démontre amplement que notre système politique repose sur des fondements éthiques peu solides qui justifient pleinement les errements de notre démocratie partisane. Si au départ, au début des années 90,  les intentions étaient nobles car visant à favoriser le pluralisme politique afin de permettre l’expression de toutes les sensibilités au sein de la société, force est de constater, aujourd’hui, que ces louables intentions ont été vite détournées de leur finalité première. En effet, procédant à une lecture diagonale du pluralisme politique dès le début, certains de nos concitoyens avaient cru trouver là un raccourci commode pour leur propre accomplissement en transformant les partis politiques en un véritable fonds de commerce pour leurs familles et leurs clans, travestissant ainsi le bel idéal sur la base duquel on crée et anime un parti politique.

De là certainement naquirent ou apparurent les maux contemporains actuels de démagogie, de clientélisme et surtout d’opportunisme qui caractérisent aujourd’hui la pratique politique au Niger. Que l’on se comprenne bien : tous les partis politiques ne sont pas logés à la même enseigne dans cet état des lieux qui vient d’être fait, à partir du constat qui se dégage de l’examen du rapport actuel de la Cour des Comptes ! En effet, il y a au Niger des partis politiques vertueux, respectables et qui méritent amplement le qualificatif de partis politiques tout simplement.

Cependant, ces partis politiques vertueux constituent, sans doute, l’arbre qui cache la forêt, c’est-à-dire toute cette forêt dense de ‘’partis politiques’’ qui peuplent le monde politique nigérien de tous ces fantômes que l’on voit tous les jours. Incapables de remplir, ne serait-ce qu’une ‘’Faba Faba’’ (Véhicule de transport public de 17 places) d’électeurs, ils sont bien reconnaissables par certains traits distinctifs connus de tous les Nigériens : ils se font pompeusement appeler ‘’Monsieur le Président’’, toujours représentés au Conseil National de Dialogue Politique (CNDP), last but not the least, toujours prompts à donner des consignes de vote pour tel ou tel candidat !

 

Bien des fois, même aux scrutins locaux, ces partis politiques ne daignent même pas présenter de candidats ! Mieux, certains ne disposent même pas d’un siège social avec des adresses postales bien identifiables. Et pourtant, ces partis politiques sans militants, en dehors du Président et sa famille, ont bel et bien reçu le récépissé du Ministère de l’Intérieur pour leur reconnaissance officielle ! Et à ce titre, chaque année, ils reçoivent des subventions publiques de la part de l’Etat, au même titre que les partis dits ‘’sérieux’’.

Aujourd’hui, la question que tout le monde se pose, c’est celle de savoir d’où ces partis politiques ‘’hors-la loi’’ tirent-ils cette espèce de complaisance, de tolérance, qui fait que jusque-là, malgré les rapports accablants de la Cour des Comptes chaque année à leur sujet, qu’ils puissent continuer à percevoir de l’argent public, mais surtout à polluer l’univers politique national ? En un mot, comment trouver la solution idoine pour assainir et moraliser ce monde politique à la dérive ?

Et voilà que l’on compte aujourd’hui 171 partis politiques légalement reconnus au Niger ! Un record en la matière, depuis que le Bénin de Patrice Talon a occis la tête du monstre partisan qui caractérisait la scène politique béninoise d’avant son arrivée au pouvoir ! Pour anéantir cette hydre dans pays, l’ancien homme d’affaires béninois devenu président avait déjà fait le constat que, si le Bénin contemporain n’avançait pas bien, c’était en partie dû à la pléthore de partis politique et d’organisations syndicales qui pullulaient comme des champignons à tout bout de la rue, et par conséquent, il fallait tout simplement mettre fin à ce désordre politique et institutionnel ! Situation quasi identique au Niger avec 171 partis politiques, une kyrielle de centrales syndicales, et toute une galaxie d’organisations syndicales dans le secteur de l’éducation !

Le Président béninois a trouvé sa recette dans des réformes politiques et institutionnelles qu’il a initiées dans son pays, qui ont consisté soit à contraindre les partis politiques existants à fusionner pour continuer à exister, soit à disparaitre clairement, faute de parrainages nécessaires sur l’ensemble du pays en vue de leur reconnaissance officielle ! Le Rwanda de Paul Kagamé a fait de même en rendant bipartisan le système politique de son pays, où seulement deux partis politiques dominent la scène politique nationale. Tout près de nous, le Nigéria, avec une population dix fois plus grande que celle du Niger, avait déjà trouvé la parade dans le bipartisme partisan de son système politique en se concentrant sur deux grandes formations politiques. C’est le cas aussi au Ghana.

Un peu partout dans le monde, certains pays émergents, aussi bien en Afrique qu’en Asie, ont commencé par comprendre que le multipartisme intégral, dans sa version numérique, était un piège, un gros piège de division et d’absorption des énergies pour des pays en voie de développement. Sans chercher à porter atteinte aux principes démocratiques, il est tout à fait possible de revisiter la notion de démocratie pluraliste en réaménageant l’organisation des forces politiques qui y concourent.

Autrement, officiellement, nous contribuerions à faire le lit de tous ces particularismes qui ne font guère avancer la cause commune, c’est-à-dire la lutte pour le développement économique et social du pays. Le Guide libyen, Mouammar Kadhafi, écrivait, à juste titre, dans son célèbre Livre Vert que ‘’les partis politiques sont les tribus des temps modernes’ ’, c’est-à-dire des regroupements clivants reposant souvent sur des bases purement subjectivistes.

Le Niger contemporain souffre énormément de ce phénomène qui divise profondément les citoyens d’une même nation, alors que leur cohésion devrait être la force qui conduira à la prospérité de tous. Tenez, parmi la trentaine de candidats aux dernières élections présidentielles, une vingtaine d’entre eux n’avait même pas 1% des voix ! Mieux, aux scrutins municipaux, certains de ces partis politiques avaient été pointés avec zéro conseiller pour des élections locales où l’ancrage territorial du parti politique doit être le premier échelon de sa représentativité ! 

Le Président Bazoum est bien conscient de la dramaturgie de la situation, lui qui pointait déjà la pléthore de candidats à l’élection présidentielle passée, situation qui ne permettait guère une victoire au premier tour, tant les voix ou suffrages à conquérir étaient dispersées entre une trentaine de candidats !

Au regard de tout ce qui précède, vous conviendrez avec nous qu’il y a certainement urgence à rectifier le tir pour que, par une disposition légale, il faille durcir les conditions de création et d’animation d’un parti politique au Niger. Il faudrait que la création et l’animation d’un parti politique retrouvent toute leur noblesse, toute la gravité inhérente à la fonction politique, et mettre ainsi fin à cette conception puérile et récréative que beaucoup ont faite de cette belle association d’idées et d’actions pour construire une société dans laquelle chacun trouvera son compte. Haro donc sur cette conception rentière à laquelle certains ont réduit l’art politique sous nos cieux ! 

C’est là, sans doute, un des grands chantiers qui attendent le Président Bazoum sur le plan des réformes politiques et institutionnelles !

Par Zakari Alzouma Coulibaly(onep)  

27 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Mahamadou Adamou onep Aujourd’hui, 13 mai, la femme nigérienne célèbre sa journée nationale. Une journée spécialement dédiée à elle pour son émancipation et sa responsabilisation. Elle la célèbrera, comme à l’accoutumée, avec joie, faste et détermination. Joie et faste, parce qu’elle l’a vraiment méritée, et détermination car malgré plus d’un quart de siècle de combat acharné, sa situation demeure encore précaire. Sur l’indice de la pauvreté qui touche 45,1% de la population nigérienne, les 2/3 sont des femmes, comme l’a déploré la ministre en charge de la Promotion de la Femme, dans son message commémoratif de cette édition de la JNF.

Comme on le voit, le combat est loin d’être gagné. Des défis et des obstacles énormes se dressent encore devant elle, il faut redoubler d’efforts, changer de stratégie et s’affirmer dans ses droits légitimes.