Politique

Contrairement aux anciennes échéances électorales au Niger,  les  municipales de 2021 ont vu la proportion de femmes augmenter parmi les maires. Les élues dirigent aussi bien des communes rurales et qu’urbaines. Le contexte général est constitué d’éléments qui continuent à résister à la prise de responsabilité des femmes. Il faudra un certain nombre d’années pour faire le bilan d’une politique municipale menée par une équipe où la mixité est de mise et où les femmes prendront une part plus active à la décision.  Quelques femmes élues expliquent comment elles arrivent à assumer cette fonction de maire. 

Mme Sani Fourera Saley/Maire de la commune rurale de Yellou, enseignante de formation

« Les femmes ont bien compris l’importance de faire de la politique. Elles sont prêtes à prendre une part plus active au développement du pays. Nous sommes élues maire pour être sur tous les fronts, notamment dans le cadre éducatif et sanitaire où nous avons bien de choses à proposer. Concernant surtout la scolarisation de la jeune fille, c’est un combat de longue haleine, mais nous parviendrons.  Si nous sommes élues maires aujourd’hui, c’est parce qu’à un moment nous étions proches des communautés à travers les groupements féminins où nous apportions nos contributions au développement local. En tant que Maire, nos responsabilités sont engagées et nous allons bien nous assumer. Les hommes aussi nous soutiennent dans l’accomplissement de nos missions municipales.  Pour une femme, il est difficile de concilier vie professionnelle et vie familiale, mais nous l’avons choisi et nous ferons avec. Il faut savoir bien s’organiser. Les problèmes récurrents chez nous, sont surtout liés à l’exode rural ou les bras valides quittent, laissant femmes et enfants. Heureusement qu’avec la proximité des zones frontalières entre le Nigeria et le Bénin, les femmes exercent des activités génératrices de revenus : petit commerce des habits, des pagnes, des cosmétiques, elles excellent aussi dans la transformation agricole comme l’huile d’arachide, la pâte d’arachide. Yellou est connue comme une zone par excellence de l’élevage et de la pêche, les populations s’y affairent grâce aussi à ces activités lucratives.»

Mme Garba Aminatou Attinine  Hassane Maire de la commune rurale de Farey,  Professeur d’Economie Familiale

« La population a fait appel à moi, car j’étais active dans le domaine associatif. Et avec le soutien de mon époux et des anciens, notre équipe est là, elle pilote les activités municipales. Etre Maire n’est pas facile, il faut faire avec, parfois on agit même contre nos envies, nos projets, pourvu que les choses bougent. Je suis la seule femme au sein du conseil et je suis le maire, donc si je suis là, c’est aussi grâce à leur contribution, il n’y’a pas une empathie entre nous, nous nous entendons bien et nous travaillons la main dans la main. Notre commune a 47 villages administratifs, on a une seule maternité, le projet qui me tient à cœur c’est l’ouverture d’une seconde maternité dans l’immédiat, car les femmes souffrent.  L’éducation de la jeune fille  est aussi au centre de nos préoccupations, nous allons nous y atteler dans les plus brefs délais. Nous organisons des séances de sensibilisation  pour amener certaines populations réticentes à laisser leur fille aller à l’école. »

Mme Moussa Aissa Ali Maiga Maire de la Commune rurale de Sakoira, agent de  développement communautaire

« Si je suis maire, c’est parce que très tôt je me suis intéressée à la politique et j’ai aussi eu des parrains politiques. Le premier combat pour toute femme qui aime embrasser la carrière politique, c’est la formation, c’est important aussi de bénéficier de l’appui des autres sœurs. J’affirme, je crois qu’effectivement même si le premier niveau de solidarité, c’est l’appartenance politique. En tant qu’agent du développement communautaire, j’étais en contact permanent avec la population. Nous avions beaucoup travaillé et quand j’ai déposé ma candidature, elle a été validée et votée. En tant que femme maire, les toutes premières difficultés c’est l’enchevêtrement des deux sphères de vie : la vie professionnelle et privée. Nous devons nous surpasser pour maintenir l’équilibre. Et au niveau de l’administration, les hommes sont très peu à le comprendre. On vous laisse souvent tout faire pour voir à quel niveau vous pouvez aller. Mais bon, nous nous sommes engagées, nous devons le faire. Les problèmes rencontrés par nombre de femmes lors des élections, c’est au niveau d’abord des listes des partis pour recruter des femmes. Le manque de leadership, le manque de disponibilité des femmes sont plus souvent invoqués au niveau des instances des partis politiques, une façon de les disqualifier. Essayons, de nous soutenir et d’avoir du temps pour nos formations politiques. Pour celles qui franchissent le pas et se font élire, la question de la sphère domestique et familiale se pose à nouveau lorsqu’il s’agit de monter dans la hiérarchie des postes, impliquant nécessairement plus de disponibilité. Nos projets à court et long terme tournent autour des activités génératrices de revenu, car la commune de Sakoira regorge de potentialités qu’il faut juste exploiter. Les femmes confectionnent des nattes et pratiquent la culture de l’oignon blanc avec le lequel on fait ‘’ le Gabbou’’ bien prisé dans nos sauces traditionnelles. Avec l’appui des partenaires, je veux développer ce commerce et assainir le milieu,  développer l’agriculture et créer des jardins avec des irrigations, de l’énergie solaire. Nous comptons sous peu faire la promotion des énergies renouvelables au niveau de la zone ».

Mme Saley Lantana Mahamadou Maire Commune rurale de Bengou, enseignante de formation

« Nous sommes des responsables des communes, mais nos contraintes sont surtout liées au social en tant que femmes notamment la capacité à faire face à certaines adversités de la vie, et aussi à assumer pleinement cette fonction de Maire. C’est un peu difficile mais il faut juste s’armer de courage. Dans nos communes, la légitimité élective dépend étroitement de la position dans les rapports sociaux locaux. Nous étions également actives dans les associations, nous rendons service, quand c’est nécessaire  ce sont là autant d’atouts qui peuvent favoriser une candidature surtout féminine. Notre commune fait face à plusieurs problèmes notamment celui lié au déplacement massif des jeunes vers les centres urbains. Cela est dû principalement  à la porosité des frontières qui l’entourent. Elles font également du maraichage et avec des appuis de l’Etat et des partenaires au développement nous allons beaucoup contribuer à l’épanouissement de la commune».

Mme Oumarou Biba Seyni Maire de la Commune de Koygolo, agent de santé

« Tout comme dans de nombreuses communes rurales, où les femmes sont élues,  ces dernières ont construit leur légitimité autour des activités d’entraide au sein de leur commune. Foyandis, groupements féminins, cérémonies sociales sont autant de cadres fédérateurs pour s’affirmer et s’imposer. Au début je me suis dit pourquoi pas moi car bien des femmes leaders d’aujourd’hui ont exercé généralement des professions dans des secteurs typiquement féminins notamment les infirmières, les éducatrices spécialisées, les sages-femmes, pour à long terme envisager souvent la fonction de maire comme une extension des fonctions qui leur sont socialement dévolues. J’exhorte ainsi les filles qui veulent émerger à faire surtout preuve d’un fort investissement au niveau des bancs de l’école d’abord et non sur des téléphones portables et autres petits écrans. Certes ce sont des outils qui ont des avantages mais aussi des inconvénients. Nous essayons d’accroitre les revenus des femmes en les initiant aux activités génératrices de revenus ; au maraichage, à l’embouche bovine et bien d’autres. Je profite des réunions, des rencontres et des formations pour apprendre à mieux gérer ma commune. Avec cela je me forme et, j’arrive à diriger des débats d’idées sur tout le processus de prises de décisions participatives».

Mme Zeinabou Abdoulaye Maire commune rurale de Mehanna, Formation en Conseillorat pédagogique

«Nous avions comme bon nombre de femmes leaders bénéficié du soutien de nos sœurs et surtout du mari qui lui, également était resté Vice Maire. Je prenais part régulièrement aux activités politiques qui sont liées à ma commune et à son développement. Pour ce poste, le quota des femmes m’a été d’un apport considérable. En ce qui concerne le développement local, les femmes s’activent surtout au jardinage aux abords de la mare, autour des puits et excellent aussi dans le commerce, elles défilent au niveau des marchés environnants pour proposer leurs produits de culture, leurs articles fabriqués….. Et, ce sont des vraies agricultrices, elles produisent du gombo du haricot et bien d’autres. Nous sommes là pour aider non seulement les femmes mais aussi les hommes,  pas de discrimination, pas de politique car nous  représentons en tant que première responsable de la commune la population dans son ensemble.  J’aide tous ceux qui le désirent à prendre des décisions, à s’affirmer pour leur plein épanouissement. J’invite mes sœurs à se départir de certaines idées et à progresser dans la vie. Nous sommes un pays aux potentialités énormes, il faut juste s’organiser, les jeunes et les femmes sont nombreux, aidons les et nous verrons sous peu les résultats». 

Propos recueillis par  Aïssa Abdoulaye Alfary

05 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Femmes et politique au Niger : Constat d’un engouement et engagement sans précédent

Rarement dans l’histoire du Niger de l’ère du multipartisme politique, la pratique de la politique n’a connu un tel  engouement de la part de la  femme nigérienne comme cette année. Certes, par le passé, il y a eu une femme candidate à l’élection présidentielle, des femmes présidentes de formations politiques et il y a eu également des femmes candidates aux élections législatives. Même si la seule et unique femme candidate n’a pu se faire élire, il n’en demeure pas moins qu’au niveau de la représentation nationale, beaucoup de femmes ont été élues députées au cours des différentes législatures qui se sont succédé depuis une trentaine d’année.  Mais la particularité des élections générales de cette année réside dans le fait que les femmes sont significativement engagées dans tous les partis politiques en compétition.

D’aucuns diraient que la mobilisation des femmes est due au quota attribué à l’un ou l’autre des sexes et surtout au rehaussement de ce quota. En effet, la loi prévoyait d’octroyer 10% pour les fonctions électives et 15% pour les  nominations postes et emplois supérieurs de l’Etat pour  l’un ou l’autre sexe, puis à 15 et 25%. Et cela  jusqu’en 2019, date à laquelle le quota a été rehaussé par l’assemblée nationale. Il est désormais passé à 25% et 30% respectivement.  Cette loi a-t-elle été le catalyseur de l’engagement politique des femmes au Niger, ou alors cette frange majoritaire de notre pays a compris d’elle-même que rien ne saurait plus rester comme avant et qu’il faille composer avec elle ?  En tout cas, les faits, sont là ; il n’y a pas un seul parti politique qui ne comporte en son sein de nombreuses femmes, qui ne compose pas avec les femmes. Et mieux à la faveur de ces élections, force est de constater que l’engagement militant des femmes a pris une autre dimension tant en milieu urbain qu’en milieu rural.   Et pour cause, elles représentent près de 54% des candidats aux élections locales et législatives qui se sont lancés à la conquête des sièges au sein de l’Assemblée Nationale, des conseils régions, conseils de ville et conseils municipaux. L’on remarque une forte représentativité et surtout une très grande  implication des femmes dans les activités des partis politiques, ces derniers temps.  Elles ont décidé de briguer les postes pour démontrer que les femmes sont capables et que rien ne saurait prospérer sans elles, tel que le démontre le pourcentage jamais égalé des femmes candidatant aux différents scrutins. Les élections 2020-2021 sont un véritable test grandeur nature pour les femmes bien qu’il est vrai qu’on ne dénombre aucune femme candidate à l’élection présidentielle, contrairement aux scrutins passés. Depuis le lancement de la campagne des régionales, communales,  municipales puis des présidentielles et législatives, il est loisible de remarquer que les femmes sont l’avant-garde de la bataille électorale. Elles sont  présentes lors des meetings, lors des rencontres de proximités et même dans les réseaux sociaux pour  exposer leurs idées, leurs projets de société  aux électeurs avec pour objectif de briguer la mandature à l’Assemblée Nationale, dans les conseils régionaux, communaux et municipaux. Ces femmes qui osent le changement se battent au même titre que leurs camarades hommes. Elles sont non seulement présentes et actives dans les quartiers généraux  des  partis présence mais aussi sur le terrain de la campagne électorale. Nous sommes allés à la rencontre de certaines d’entre les candidates aux élections législatives pour connaitre leur motivation, leur projet de société.

Mme Maiga Halimatou Salissou est une des femmes candidates aux élections législatives que nous avons rencontrées. Une militante politique engagée depuis plusieurs années déjà et qui  se présente sous la bannière du parti MPR Jamhuriya. Cette jeune mère de famille dit avoir pris goût à la politique dès son très jeune âge en suivant les débats politiques à la télévision et à l’Assemblée nationale.  Suivant son cœur, elle s’est engagée malgré le fait que personne dans sa famille ne s’intéressait à la politique et que certains parents proches tentaient même de l’en dissuader. A 18 ans, elle avait eu sa première carte d’électeur déjà et a  exercé son droit de vote avec beaucoup d’enthousiasme. Pour Mme Maiga Halimatou, le vrai combat à mener n’est pas seulement celui de rehausser le quota de représentativité des femmes au sein des instances de décision. Le combat qu’elle fait est dédié à la femme rurale, à la jeune fille. «Nous  femmes, qui voulons atterrir dans l’hémicycle, tant que nos voix ne pourront nous aider à faire  des lois allant dans le sens de l’atténuation des souffrances de femme rurale, de  l’autonomisation de la femme, de la création de l’emploi pour les jeunes, je pense qu’on aura alors échoué», dit-elle. Pour elle, «l’idéal aurait été qu’il n’y ait même pas cette question de quota et que les femmes compétissent comme les hommes, qu’elles se battent pour prendre ce qui leur revient de droit, qu’elles siègent au sein des institutions parce qu’elles l’ont mérité », mais elle salue cette avancée. Cela va permettre à beaucoup de femmes de se réveiller et d’aller à la conquête de l’électorat sur le terrain. Elle reste confiante que la tendance va s’inverser grâce aux efforts des organisations féminines tout en reconnaissant que beaucoup de femmes préfèrent ne pas s’aventurer sur le chemin de la politique. Parlant de la représentativité au sein de structures des partis politiques, Mme Maiga constate amèrement que les présidiums sont composés essentiellement des hommes. Mieux, à ce jour, aucun parti politique n’a une vice-présidente alors que les discours et slogans disent donner une place de choix à la femme. 

Mme Sounna Fanta Abdou Saley, est candidate aux élections législatives du parti MNSD Nassara. Elle souhaite entrer à l’hémicycle pour défendre trois projets qui lui tiennent à cœur à savoir l’éducation, la santé et l’emploi. Engagée en politique depuis longtemps, cette mère de famille dit avoir eu un pincement au cœur en visitant une école avec des classes délabrées et où les élèves étaient exposés aux intempéries durant trois années  de suite.  Pour elle, les conditions pénibles ne peuvent et doivent perdurer que ce soit en ville ou dans les zones rurales et elle estime qu’une fois à l’Assemblée Nationale, elle mettra l’accent sur la question de l’éducation pour redonner à l’école son lustre d’antan en proposant des lois en faveur d’une meilleure prise en compte de la question de l’école. Pour la  santé, qui est le second thème de sa campagne, Mme Sounna Fanta considère que les élus du peuple doivent mener un combat sans relâche pour assurer aux nigériens des soins de qualité. Elle estime également que l’emploi des jeunes doit être placé au cœur des actions de la représentation nationale pour donner aux jeunes plus d’espoir et d’espérance. Quant à l’engagement de la  femme  en politique, elle salue les efforts des organisations féminines  qui font un plaidoyer en faveur de la formation politique des femmes dans l’optique de les encourager à s’impliquer davantage dans l’animation des partis politiques. Elle estime que le rehaussement du quota est une avancée à saluer, mais que les femmes doivent s’engager plus en plus en politique pour qu’on n’ait plus à décider à leur place.

Pour sa part, Mme Abdoulaye Fati Ibrahim Diallo, candidate aux législatives au titre du parti PJP Génération Doubara, l’engagement politique s’explique par le fait que la femme jouit d’une capacité d’organisation exceptionnelle qui fait d’elle un acteur majeur de la vie sociale. Et qu’avec cette qualité, la femme doit être aux côtés des hommes dans les instances de décisions comme l’assemblée Nationale pour aider à élaborer des bonnes lois, à faire un bon contrôle parlementaires des actions du gouvernement. Mme Abdoulaye Fati veut  mettre son savoir-faire au service de sa communauté et apporter sa contribution à la création de meilleures conditions  de vie aux populations notamment les femmes, les filles et les jeunes. Sur l’engagement des femmes en politique, elle dit constater un regain d’intérêt, une prise de conscience et qu’il y a vraiment de l’évolution. Le parti PJP Doubara s’est inscrit dans la pratique de la parité à tous les niveaux des instances du parti et des postes électifs a-t-elle indiqué.

Hadjia Zalika Dandakoye, elle, est candidate aux élections législatives au titre du PNDS Tarayya.  Sa décision de se porter candidate aux élections législatives, elle la justifie par sa volonté d’améliorer les conditions de vie des femmes et des enfants et les personnes âgées. Mme Zalika dit vouloir  défendre la cause  de ces couches vulnérables de notre pays en proposant ou soutenant des lois en leur faveur. Quant à l’engagement, elle estime que les nigériens peuvent et doivent faire confiance à la femme car, le combat d’une femme est sincère et indéfectible. Selon elle, les femmes veulent aller à l’Assemblée Nationale pour défendre les enfants, assurer à la jeune fille le plein droit et accès  à l’école à l’instar du garçon.  Elle s’est réjouie de constater l’engouement exceptionnel des femmes lors de ces élections. Preuve selon elle, que les lignes sont en train de bouger dans le bon sens et que les femmes doivent davantage s’engager pour occuper plus de places que ne leur octroie le quota et aller vers l’atteinte de la parité. «Nous pensons que l’augmentation du quota est une bonne chose, mais nous allons nous battre pour que de 25% nous arrivons au 50%, c’est-à-dire la parité.  Nous sommes aussi en train de lutter au sein de nos partis pour permettre aux femmes d’occuper plus de postes au sein des instances dirigeantes».

Zabeirou Moussa

17 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Samedi 19 août 2023, une marée de femmes nigériennes, fières épouses des Forces de Défense et de Sécurité, s'est rassemblée devant les portes de l'escadrille où les forces françaises ont élu domicile. Une scène de détermination et d'unité inégalée, dédiée à un objectif : exiger le retrait des troupes françaises du sol natal tout en exprimant un ferme soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).

Dans une manifestation vibrante, ces femmes intrépides ont fait résonner leur appel pour le départ sans compromis des forces françaises, déployées dans l'escadrille. De plus, elles ont prononcé un jugement sévère envers les sanctions imposées par la CEDEAO et l'UEMOA.

Sous des bannières telles que « À Bas la France et la CEDEAO, Vive les FDS Nigériennes, Vive la Russie, Vive l'Afrique Unie, Vive la Paix », ces vaillantes femmes ont clamé leur message pendant plus de deux heures, debout devant la base aérienne 101, abritant ces forces françaises.

Cette démonstration de force, de fierté et d'engagement évoque un sentiment de patriotisme profondément enraciné. Elles incarnent la voix du peuple, refusant toute entrave à la souveraineté du pays. L'appel en faveur de la paix, de l'unité africaine et de la préservation de la patrie résonne puissamment à travers leurs slogans.

Ce rassemblement de femmes extraordinaires symbolise la lutte pour la liberté et l'indépendance. Telles une marée inébranlable et résolue, ces femmes se dressent comme un bouclier protecteur autour de la patrie. Leur présence vibrante, leurs paroles inspirantes et leur engagement incarnent la détermination de tout un peuple à défendre leurs valeurs, leur souveraineté et la dignité de la patrie.
Nigerdiaspora

La semaine dernière, le Ministère de la santé publique, non sans indigner l’opinion, procédait à la fermeture de quelques instituts de formation en santé. La nouvelle avait bouleversé des familles, des jeunes qui croyaient trouver l’espace adéquat pour construire leur avenir et une carrière. Elle bouleversait aussi des fondateurs, souvent jeunes, qui tenaient à coeur, la consolidation de leurs entreprises dans un environnement concurrentiel qui oblige chacun à s’inscrire dans une démarche qui impose rigueur et sérieux, innovation et ouverture. En vérité, en prenant cette décision grave, le ministère ne s’est pas entouré de beaucoup de précautions pour avoir autour de lui l’expertise nécessaire qui peut lui permettre d’éviter le choc que sa décision a eu sur l’environnement de la formation professionnelle en santé dans le pays, et par là même pour discréditer, sans s’en rendre compte, une expertise nationale en construction dans le privé pour la formation en santé.

Comment comprendre cette décision quand, de bout en bout, dans le processus de création et d’autorisation de ces écoles, le Ministère de la Santé a été associé à toutes les étapes ? Peutil avoir oublié que son avis comptait dans la décision qui autorisait les établissements à ouvrir et à exercer ?

On retiendra à ce titre…

Qu’en soumettant son dossier de création, le fondateur sait toutes les exigences auxquelles il doit satisfaire pour que son école soit autorisée à ouvrir. Le dossier est d’abord soumis au Ministère de la Santé Publique pour requérir son avis technique sur la qualité du dossier soumis. C’est seulement après cet avis motivé donné en toute connaissance de cause par le Ministère de la Santé et en première phase que le dossier est mis en commission avec, dans le comité d’étude du dossier, pour cette deuxième phase d’étude du dossier, un représentant du Ministère de la Santé appelé à siéger dans la commission pour apprécier avec les autres membres des parties concernées, la qualité technique du dossier.

C’est en dépassant cette étape qu’une mission est envoyée dans la localité d’installation de l’établissement pour apprécier les installations et l’environnement dans lequel l’école devra évoluer. A ce niveau, l’hôpital de la ville, le Génie Rural ou les services de l’urbanisme, l’Association des parents d’élèves, sont tous associés pour se rassurer que l’école trouve là, les infrastructures nécessaires pour assurer une meilleure formation en santé. L’avis donné à cette étape est alors déterminant pour décider de l’ouverture de l’établissement en phase finale.

C’est ainsi que le dossier, après avis du comité local, est réintroduit à la commission nationale qui prend, en dernier ressort, la décision finale pour autoriser l’ouverture de l’établissement. A cette étape encore est invité le représentant du Ministère de la Santé Publique pour entériner la décision finale à prendre en dernière instance.

Toutes les écoles, en principe, ont passé par cette démarche administrative pour bénéficier d’une autorisation à ouvrir et à assurer la formation en santé, dans les branches déclarées et autorisées. Voilà donc la vérité.

On ne peut donc qu’être très surpris d’apprendre, qu’une lettre serve à fermer des écoles, quand, ce sont des arrêtés qui autorisaient leur ouverture. D’un point de vue juridique, quelle pertinence peut avoir le choix du moyen utilisé par le Ministre de la Santé, ne parlons pas de la raison invoquée et sur laquelle, dans la livraison de la semaine dernière, nous avons suffisamment argumenté. Comment donc, pour le rappeler, pour une faute qui, si c’en une, relève plus de la responsabilité du ministère qui s’en sert à accuser des fondateurs pour fermer leurs écoles, le Ministère de la santé justifie sa décision et notamment pour des écoles qui ont pourtant régulièrement eu de bons résultats malgré l’absence discutable de ce qu’il appelle « défaut de plateau technique » ?

Constats…

Le premier est que le Ministère de la Santé qui invoque aujourd’hui des motifs farfelus pour expliquer le bien fondé de sa décision, est impliqué, de bout en bout dans tout le processus qui a abouti à une autorisation d’ouverture. D’ailleurs, rappelons-le, dans la démarche, c’est d’abord le ministère qui a donné en première instance son avis technique qui aura permis de mettre en branle toute la procédure qui a conduit à l’autorisation d’exercer dans la ville déclarée et où, un technicien du même ministère, avec une équipe, s’est rendu pour apprécier l’environnement qui devra accueillir l’établissement. Le deuxième constat est que dans le processus de création de toutes les écoles privées de santé, le Ministère de la Santé a été impliqué et son avis a largement contribué à permettre à chaque étape de faire évoluer le dossier jusqu’à aboutissement. Rien ne s’est donc fait par-dessus l’autorité de tutelle, c’est-à-dire sans que le Ministère de la Santé ne soit associé pour donner son avis qui est quand même déterminant pour autoriser à ouvrir les filières de formation demandées. Aussi, il ne faut pas oublier que pour ces écoles, au moins trois ministères ont des avis à opposer dans l’appréciation du dossier de création. Il y a certes le ministère de la santé, mais aussi le ministère de l’enseignement supérieur, le ministère de la formation professionnelle. Comment donc, par simple lettre, le Ministère de la Santé puisse seul décider d’une fermeture ?

Question…

Le Ministère, a-t-il pensé aux dommages créés à des écoles, à leurs fondateurs, à des familles et à leurs enfants ? Le Ministère a-t-il pris la mesure d’une telle décision pour faire face à la réparation des dommages ainsi créés parce que quand même, c’est lui, le Ministère de la Santé, qui décidait, seul, de fermer alors même que c’est lui aussi qui autorisait la création et l’ouverture avec un avis, le sien, qui a compté d’un bout à l’autre du processus ? Le coût financier de cette décision est grave et colossal. Et le ministère, sinon le ministre, devra seul assumer les conséquences de sa décision unilatérale, faite plus sur des humeurs que sur une rationalité qui prend en compte l’intérêt général, ici royalement ignoré. Sait-il d’ailleurs ce que ces fondateurs audacieux ont investi dans ces établissements pour convaincre du sérieux qu’ils mettent dans leurs entreprises ? La procédure de fermeture bâclée du ministre rend sa décision fragile d’un point de vue du droit, et le sachant, il doit assumer sa décision. Il n’y a pour lui qu’a chercher une solution à l’amiable pour remettre ces écoles, leurs fondateurs et leurs étudiants dans leurs droits. C’est aux grands hommes qu’il revient de prendre de telles décisions qui les honorent, et leur rend la dignité de leurs rangs de gouvernants.

Comment comprendre donc que ce ministère qui a donné sa parole, son vis et son accord, sachant où se créaient les écoles, aujourd’hui, se débine pour décider au nom de cette histoire saugrenue de « plateau technique », de fermer certains établissements, arguant, sans qu’aucun texte ne le dise, que des écoles de santé ne puissent s’ouvrir qu’en chef-lieu de région ? Pourquoi le Ministère renie sa parole, son avis accordé pour autoriser l’ouverture de ces écoles qui n’ont pourtant pas changé de lieu d’exercice ?

Cela ne fait pas cohérence et il est à souhaiter que les différents acteurs reviennent à de meilleurs sentiments pour réexaminer cette décision qui n’arrange personne. Le Premier Ministre et le président de la République pourront s’en saisir pour éviter des situations malheureuses à la jeunesse et à des entrepreneurs que l’Etat a le devoir de protéger et de soutenir. Notre jeunesse est pleine d’initiatives, il ne faut pas la décourager.

Il faut la soutenir, l’encourager. C’est un tel travail que le Niger attend de ses ministres, non de prendre des mesures aussi impopulaires qui peuvent d’ailleurs entacher l’image même du pays qui devient depuis des années un pôle d’excellence dans la formation en santé, attirant près d’une vingtaine de nationalités autour de nous.

Si elles n’ont pas cru en nos écoles, elles ne viendront pas chez nous. Le Niger a intérêt à consolider cette image plutôt qu’à jouer à l’auto-destruction…

Mairiga

Depuis quelques jours, ne trouvant rien à faire, car visiblement manquant d’activités sérieuses à mener pour faire avancer le pays, ou du moins les secteurs qui relèvent de leurs responsabilités en rendant par exemple disponible le gaz domestique tout le temps, certains dépositaires de l’autorité se plaisent à fermer des écoles, des centres de formation et des unités de remplissage et de distribution de gaz sans raison valable. Au Niger, c’est connu, faire le mal à l’autre, est le sport favori de certains qui ne peuvent pas, avant de prendre certaines décisions, mesurer toute la portée pour comprendre que souvent, le tact pouvait aider, à aborder les problèmes pour les gérer plus pédagogiquement. On ne peut que s’en écoeurer quand, pour d’autres problèmes qui mettent en cause de nombreux milliards subtilisés des deniers publics, aucune mesure sérieuse ne soit envisagée à leur encontre afin de redresser des torts. Il est vrai qu’il n’y a pas de petit problème, tout problème demeurant un problème, pénalement condamnable par principe et d’un point de vue moral.

Ne pas remplir à son poids convenu les bouteilles de gaz est une faute, une tricherie inacceptable, mais c’en est aussi une que de ne pas rendre le gaz disponible aux consommateurs, quand, régulièrement, l’on assiste à des ruptures pour lesquelles, l’on n’a jamais eu d’explications de la part des autorités.

A regarder de près dans cette affaire de fermeture de centres d’emplissage, il y a problème, non pas du seul fait que cela pose un problème d’équité et de souci de se préoccuper réellement de la satisfaction d’une clientèle nombreuse, mais que cela pourrait ne pas se faire dans la règle. Il est dommage que les hommes ne sachent plus faire bien leur travail, ne pouvant même être capables de respecter leurs propres textes. Sinon, comment comprendre que l’ARSE, dans sa gestion, puisse tant ignorer ses propres textes, versant sur le spectaculaire pour faire oublier ses propres défaillances, ses propres avanies ? En effet, dans son règlement intérieur à travers la sous-section 3, il est, à travers « Des dispositions communes au personnel de l’ARSE », clairement énoncé que son personnel est astreint à la discrétion, au secret professionnel pour ne rien communiquer de ce qu’il peut savoir de la gestion du secteur. Après l’article 12 qui fait obligation aux différents directeurs hiérarchiques de prêter serment avant de rentrer en fonction, signant même un document avant de rentrer en fonction pour leur engagement à s’y conformer, l’article 13 dit : « Le Directeur Général, les directeurs sectoriels et les chefs de départements sont tenus au respect du secret professionnel pour toute information, tout fait, tout acte et/ou tout renseignement dont ils peuvent avoir connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de leurs fonctions. Mieux, « Ils signent obligatoirement à leur prise de service ou de fonction, une déclaration de confidentialité qui demeure en vigueur même après cessation de service ou de fonction ».

Mais, alors pourquoi, le sachant, l’ARSE s’est précipitée à faire ces annonces au goût de sensationnel, pour divulguer un certain nombre d’informations qu’elle détient et qui doivent, tout au plus, l’aider à savoir gérer les problèmes qu’elle rencontre dans la gestion de son secteur, non pour faire des annonces fracassantes pour tromper par une telle annonce qu’elle ferait bien son travail ? D’ailleurs l’article 14 stipule que : « Tout manquement aux obligations prévues au premier alinéa de l’article précédent constitue une faute lourde pouvant entrainer la révocation du personnel de l’ARSE, sans préjudice de poursuites judiciaires ». L’ARSE s’est-elle, par inadvertance, sinon par incompétence notoire, mise la corde au cou ?

Peut-elle alors se rendre compte de ce que son imprudence à divulguer les informations qu’elle donnait et qui la conduisait à prendre les mesures de fermeture, pourrait se retourner contre elle, ainsi que le disent, dans certaines de leurs dispositions, ses propres textes dont elle s’était dotée pour le bon fonctionnement du secteur qu’elle est appelée à gérer dans l’efficience et l’efficacité ?

Les responsables de l’ARSE, peuvent- elles avoir oublié que l’article 15 stipule que « Le personnel investi de la mission de contrôle de l’ARSE est chargé d’effectuer les opérations de contrôle et de constatation des infractions commises, par procès-verbal en vertu des lois sectorielles et de leurs textes d’application et sur la base de cahiers des charges prédéfinis » et qu’ « A ce titre, il peut procéder à la perquisition, à la saisie de matériels et à la fermeture des locaux sous le contrôle du Procureur de la République ? Il bénéficie du concours des Forces de l’Ordre dans l’exercice de sa mission ».

L’ARSE n’avait donc pas besoin de faire toute cette communication, tout ce tintamarre autour de ce qui l’a conduite à prendre ces mesures de fermeture si tant est qu’elle a la certitude d’agir dans le strict respect de ses prérogatives. L’ARSE passible de poursuites ? En violant ses propres textes,l’ARSE se fait attaquable et aujourd’hui, elle pourrait être visée par des plaintes de la part de ses partenaires qui peuvent se servir d’une violation du secret professionnel par laquelle, elle a divulgué des informations notamment sur les réseaux sociaux alors que l’article 13 insiste sur le fait que les agents de l’ARSE « sont tenus au respect du secret professionnel pour toute information, tout fait, tout acte et/ou tout renseignement dont ils peuvent avoir connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de leurs fonctions », une attitude qui « constitue [selon le même texte] une faute lourde pouvant entrainer la révocation du personnel de l’ARSE ».

Et pour cause, le syndicat des revendeurs de gaz, le lundi 24 octobre 2022, faisait une déclaration, sans doute conscient de cette violation dont se rend coupable l’ARSE, pour fustiger sa gestion des problèmes du secteur et décider en réaction, d’arrêter jusqu’à nouvel ordre, ses activités, et ainsi, pénaliser, les pauvres consommateurs qui paient pour ses fautes et son incompétence désormais avérée.

Alpha

Dans un communiqué officiel émis par le Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, l'Ambassade de France au Niger annonce la fermeture de ses portes pour une durée indéterminée. Cette décision fait suite aux événements survenus depuis le coup d'État du 26 juillet 2023, suivi d'une attaque le 30 juillet 2023, ayant laissé l'ambassade dans l'impossibilité d'exercer pleinement ses missions diplomatiques.

Selon le communiqué, malgré des demandes répétées, les autorités nigériennes compétentes n'ont pas répondu favorablement au maintien des activités de l'Ambassade de France au Niger. En conséquence, le Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française a pris la décision de fermer l'ambassade pour une période indéterminée.
La situation a également conduit à la résiliation des contrats du personnel local conformément aux dispositions légales en vigueur. Le communiqué mentionne spécifiquement l'application de la loi n° 2012-45 du 25 septembre 2012, ainsi que du décret n°2017-682/PRN/MET/PS du 10 août 2017, portant partie réglementaire du Code du travail, en raison de force majeure, conformément aux annotations 208 (force majeure) et 217 (motif légitime).

Les dispositions de licenciement proposées comprennent le paiement d'une indemnité compensatrice de préavis équivalente à quatre mois de salaire, le règlement des congés restants dus, le cas échéant, et le paiement des indemnités de fin de fonctions calculées en fonction de l'ancienneté. Une attestation de travail ainsi qu'un solde pour tout compte seront remis aux employés concernés.

L'inspecteur du travail, sollicité pour une réunion préparatoire prévue à l'ambassade le 16 septembre dernier, n'ayant pas répondu favorablement, l'Ambassade de France au Niger justifie cette mesure collective de licenciement en conformité avec les règles en vigueur.

L'Ambassade de France au Niger a tenu à exprimer ses remerciements pour les qualités et la loyauté dont le personnel local a fait preuve tout au long de son service.

Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)

Les Nigériens peuvent se souvenir de cette décision du ministère de la santé qui fermait sur des motifs farfelus des écoles de santé privées, se défendant de sa décision par une histoire de « Plateau technique » qui ferait défaut, non pas dans les écoles pour en imputer la responsabilité aux fondateurs, mais dans les lieux d’installation de ces établissements qui auront commis la faute d’être des chefs-lieux de département.

Il y a quelques jours, tranchant le dossier après un arrêt de justice qui déboutait le ministère de la santé et annulait la décision de fermeture de certains établissements, ce, après un autre revers judiciaire à la suite de la saisine par le Conseil de Mohamed Akomili, Fondateur de l’institut d’Arlit. Par injonction du Cabinet du Premier Ministre, par lettre n°003010, « Sur instruction de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef de Gouvernement, […] demand[ait] de bien vouloir mettre en place un comité permanent de réflexion sur la problématique de la qualité de la formation des paramédicaux à tous les niveaux ». Il allait même jusqu’à proposer des pistes de sortie de crise, lorsque la même lettre dit que « Ce comité proposera, dans l’immédiat, des solutions innovantes aux insuffisances ayant conduit à la fermeture récente de certaines structures de formation en santé comme l’instauration d’un stage bloqué de six (6) à douze (12) mois en Région », ajoutant que « Ledit stage conditionnera la délivrance des diplômes aux élèves et étudiants concernés ».

C’est alors que les Nigériens ont cru que ce problème est désormais derrière eux que l’on apprend, une autre mesure, qui met en cause l’arrêt du Juge ainsi que la décision conciliante et sage du Premier Ministre. En effet, dans arrêté n°000214/ MET/FP/SG/DGET/P/DETPP du 1er décembre 2022 signé des mains de Kassoum Moctar, portant fermeture des établissements privés de Santé du niveau moyen implantés dans les chefs-lieux de Département », l’on lira rien qu’une rébellion de la part du ministre Kassoum. Est-ce donc là, la « solution innovante » qu’il trouvait, ainsi que le conseille le Premier Ministre ?

Qui commande ?

Est-ce la Justice ? Le Ministre, peut-il aller au-delà de ce que la Justice décide et contredire les instructions du Premier Ministre ? Pour quel intérêt, le Ministre Kassoum Moctar, peut-il prendre cette décision ? Les propositions pertinentes contenues dans la lettre du cabinet, ne règlent-elles pas les insuffisances pour lesquelles le ministère de la Santé se fondait pour prendre sa décision ?

Pourquoi donc, certains, alors qu’on apaise, essaient de saper la sérénité qui doit prévaloir dans les rapports que les uns et les autres doivent entretenir pour travailler plus efficacement à l’épanouissement de la jeunesse et de ce que nous pouvons désormais considérer comme une expertise nationale, la formation en santé pour laquelle aujourd’hui les écoles privées nigériennes accueillent plusieurs nationalités ? Pourquoi donc, le ministre Kassoum, défie la parole du Juge et celle de la Primature ? Peut-il être plus fort pour se passer de tels niveaux de décisions, hiérarchiquement plus importants ? Qu’a-t-il à reprocher à ces écoles pour décider de leur fermeture aujourd’hui, après la conciliation trouvée ? Le ministre Kassoum, a-t-il des choses à régler à un fondateur particulièrement, pour être dans cet entêtement ? Peut-il aller regarder dans d’autres structures de formation pour mieux voir et comprendre qu’il y a plus à redire là qu’à déranger d’autres qui ont mis tout le sérieux possible pour répondre aux normes exigibles ? Peut-il donc avoir quelques aversions contre la réussite de quelques uns ou de quelqu’un ? On est ministre, par pour détruire, mais pour construire !

Le président de la République, Mohamed Bazoum est interpellé…

Alors qu’il se bat à mettre de l’ordre dans un pays où l’on a souvent semé le bordel, comment peut-on comprendre que d’autres, au lieu de l’aider à « consolider », s’évertuent à semer le désordre, proférant une parole rebelle qui n’a d’autres buts que de nuire à l’activité d’autres Nigériens et notamment quand, dans le travail qu’il font et dans les installations qu’ils ont dans leurs établissements, on ne leur reproche rien. Le président de la République doit donc se saisir de cette affaire pour appeler les uns et les autres à l’ordre et au respect de la hiérarchie dans l’administration et de la décision de Justice. On a en effet comme l’impression que dans ce gouvernement, chacun fait ce qu’il veut, souvent à sa tête, ne pouvant travailler dans une certaine cohérence qu’impose à tous la solidarité gouvernementale, le travail d’équipe. Comme ministre, la parole du Premier ministre s’impose pour la respecter et l’appliquer.

Mohamed Bazoum n’a pas fini de gronder son «bonhomme» qui prend encore des zèles nouveaux !

Bisso

oLe Président Issoufou Mahamadou du Niger est, selon toute vraisemblance, le plus affecté par la fermeture des frontières nigérianes intervenue officiellement depuis le mardi 20 Aout 2019. Champion de la ZLECAF, Président de la CEDEAO avec son « projet phare » de monnaie unique l’ECO, surtout Président du Niger, un pays qui partage la plus longue frontière (1497km) et qui entretient des liens historiques et économiques les plus étroits avec le Nigéria, ce « blocus frontalier », est sans doute pour lui une vraie catastrophe.

Un verrouillage complet des frontières intervenu, moins de deux mois seulement, après la « renaissance » à Abuja le 2 juillet de la « monnaie unique de la CEDEAO », l’ECO et la tenue très réussie à Niamey, du 7 au 8 juillet, du sommet de l’UA qui a consacré l’avènement de la Zone de libre échange continental africaine (ZLECAF). Aussi, on s’en souvient, le moment le plus marquant et le plus émouvant de cette rencontre africaine au sommet, était la signature très applaudie de Mahamadou Buhari du Nigéria.

Dictature économique ?

L’opinion africaine ne comprend toujours pas ce brusque revirement des autorités nigérianes qui, la veille ont signé un document et le lendemain font tout le contraire. Nombreux sont les observateurs africains qui voient à travers cette fermeture brutale et unilatérale des frontières nigérianes, un « début d’échec », voire un « sabotage complet » des deux grands projets panafricanistes qui passionnent l’opinion africaine en ce moment : La ZLECAF et l’ECO.

D’une durée de 28 jours au départ, initialement pour combattre la contrebande du riz, des véhicules d’occasion et des produits alimentaires et manufacturiers, on sait aujourd’hui, de la bouche même des officiels nigérians, que ce bouclage va durer « jusqu’à ce que les pays voisins acceptent et signent tous les documents de protocole qui permettront l’assouplissement des frontières… ». Ainsi parlait Hamed Ali, le puissant contrôleur des douanes nigérianes, lors d’une visite à Maigatari, un poste frontalier avec le Niger, le 11septembre, devant des éléments de la « force conjointe » chargée de boucler la frontière. Et d’ajouter dans des propos jugés « méprisants et menaçants » par tous les commentateurs : « Nous ne pouvons plus croiser les bras en regardant de tels pays prospérer au détriment du nôtre ! ». Et comme si cela ne suffisait pas, le Nigéria menace à présent de passer à la vitesse supérieure, en coupant l’électricité au Niger au Benin et au Togo.

La Délégation de l’Union Européenne au Niger a célébré, le 9 mai dernier, au Centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey, la journée de l’Europe à l’instar de l’ensemble des États membres afin de commémorer la date fondatrice que fût le 9 mai 1950. La cérémonie s’est déroulée sous les auspices de Mme Denisa Elena Ionete, Ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Niger en présence des membres du gouvernement, des représentants des organismes internationaux et devant un parterre d’invités. Mme Denisa Elena Ionete a annoncé que cette année l’Union européenne déclinera plusieurs autres thèmes du partenariat dans une «Quinzaine de l’Europe» à Niamey et à Zinder, ensemble avec les États membres. L’année 2022 a été déclarée par le Conseil de l'Union européenne et le Parlement européen «Année européenne de la jeunesse». En plus des actions au niveau de l'Union, des actions sont menées avec les partenaires internationaux et les organisations internationales.

«C'est un plaisir de revoir réunis ce soir ce grand nombre de participants, rappelant la portée de notre partenariat : politique, diplomatique, sécurité - défense, coopération au développement, aide humanitaire, réponse aux crises, tout ce qui fait la triade paix- développement- droits», a déclaré Mme Denisa Elena Ionete. En ce jour de fête, a souligné la Cheffe de Délégation de l’Union Européenne, «nous marquons aussi une thématique de notre partenariat qui nous tient à cœur tous, européens et nigériens : c'est notre engagement envers les jeunes, qui sont l'avenir de tout pays, et en particulier les jeunes femmes du Niger». Leurs voix sont importantes, et leur souhait est qu'elles soient encore mieux entendues et inclues dans les politiques et dans les actions d'où le dialogue avec la Fada des jeunes filles, qui rappelle aussi notre attachement à la culture et aux traditions, a dit Mme Denisa Elena Ionete.

Parlant de l’historique de la journée de l’Europe, Mme Denisa Elena Ionete a rappelé que le 9 mai marque la Déclaration de Robert Schuman, plus précisément celui, proposant une mise en commun des productions de charbon et d'acier qui permettra de créer une «communauté plus large et plus profonde entre des pays longtemps opposés par des divisions sanglantes».

Evoquant la Covid-19 et son impact sur les sociétés, les échanges et l’économie à l’échelle mondiale, Mme Denisa Elena Ionete a indiqué que l'Union européenne et ses États membres ont déployé des efforts à la hauteur de ce défi, afin de maîtriser la diffusion de la maladie et gérer les conséquences socio-économiques tant dans l'Union qu'au niveau mondial. «Deux ans après son début, la pandémie n'est pas derrière nous, la vigilance et la préparation restent essentielles. Les infections se comptent encore en millions dans le monde et des formes sévères et des décès sont toujours présents», a-t-elle fait remarquer. Selon Denisa Elena Ionete, le faible taux de vaccination, la baisse de l'immunité et la possible saisonnalité augmentent la probabilité que de nouveaux variants viraux émergeront et diffuseront au niveau global. La santé et la prospérité sont inextricablement liées.

L’Ambassadeur, Cheffe de Délégation de l’U.E au Niger a aussi noté que, les pertes économiques globales dues à la pandémie se chiffrent à 12,25 mille milliards d’EUROS. Afin de protéger la santé publique et maintenir les sociétés et les économies ouvertes et résilientes, des actions prioritaires doivent se poursuivre. Il s’agit, a-t-elle déclaré, de la vaccination, le renforcement de la surveillance épidémiologique intégrée, la préparation et la réponse sanitaire, la poursuite du développement des contre mesures médicales, la résilience des chaînes d'approvisionnements, et la lutte contre la désinformation, ainsi que la solidarité et la gouvernance au niveau global.

L'Union européenne a montré sa solidarité dès le début de la pandémie

En mars 2020, l’Union européenne a réorienté tous ses programmes de développement dans les pays partenaires, afin de répondre aux défis sanitaires, socio-économiques et sociaux, a rappelé la Cheffe de Délégation de l’UE au Niger. En effet, le 4 mai 2020, alors que la planète était en confinement, l’UE a lancé le grand évènement pour financer la recherche et le développement des vaccins, de nouveaux tests et moyens thérapeutiques et a mobilisé d’importants montants en ce sens, a-t-elle-révélé.

«Au Niger, comme ailleurs, la pandémie a accéléré la mise en œuvre de l'approche «Team Europe» - coordonnée, cohérente, logique, politiquement et financièrement importante, qui est maintenant notre modus operandi, avec les Initiatives Team Europe, dans le cadre financier multi annuel actuel», a-t-elle ajouté.  L’UE vient  de lancer un premier volet de financement bilatéral de ce cadre, avec la signature d'un programme couvrant 2022-2024, pour un montant de 300 millions d’euros, principalement en appui budgétaire, actions visant l’amélioration de la gouvernance, l'éducation, la formation professionnelle, la stabilisation des régions en situation d'insécurité et le boost de l'économie et du secteur privé. «D'autres financements thématiques suivront, dont je mentionnerai un montant important (60 à 70 M €) comme fonds de garanties pour développer les investissements et le secteur privé, dans l'esprit Global Gateway du partenariat Europe-Afrique, lancé en Février au sommet UA-UE», a-t-elle fait savoir.

S’agissant des secteurs d’intervention dans le cadre du partenariat, Mme Denisa Elena Ionete a indiqué que l'éducation est un domaine qui tient à cœur l'Union européenne et elle assume pleinement ses responsabilités, tant sur le plan mondial, en tant que premier bailleur du Partenariat Mondial sur l'éducation mais aussi en tant premier bailleur de l'éducation au Niger. Concernant l'aide humanitaire, la Cheffe de Délégation de l’UE a noté que l’UE mobilise les partenaires internationaux, comme le prouve aussi l'événement de haut niveau sur le Sahel organisé par l'Union européenne et l’OCDE où elle a confirmé la mobilisation de 244 millions d’euros.

Oumar Issoufou(onep)

Fête de Tabaski 2020 : Le Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a pris part à la prière collective à NiameyÀ l’instar de la communauté musulmane du monde, celle de notre pays a célébré le vendredi 31 juillet 2020, la fête de l’Aïd El Adha ou Tabaski. A cette occasion, le Président de la République, Chef de l’Etat SEM. Issoufou Mahamadou a pris part à la traditionnelle prière collective, qui se tient chaque année à la Mosquée des Grandes Prières de Niamey.

Comme à l’accoutumée, des milliers de fidèles musulmans se sont retrouvés sur ce lieu de culte pour accomplir, dans la communion des cœurs et des esprits, les deux Raka’at traditionnelles. On notait parmi eux, de nombreuses personnalités civiles et militaires notamment le président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Brigi Rafini et le Haut Représentant du Président de la République, SE. Seyni Oumarou, les présidents des Institutions de la République, les membres du Gouvernement, les députés et les membres du corps diplomatique des pays musulmans accrédités au Niger ainsi que plusieurs autres personnalités.

Ainsi après avoir dirigé la prière (les deux Raka’at) et prononcé sa khoutba (sermon), l’Imam de la Grande mosquée de Niamey et président de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Jibril Soumaila Karanta a procédé à l’immolation de son mouton sur place, donnant ainsi le coup d’envoi du sacrifice de l’Aïd El Adha.

Issoufou A. Oumar(onep)

04 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Comme dans les autres pays, la Oumma islamique du Niger célèbre aujourd’hui mercredi 28 juin 2023, la fête de Tabaski ou Aïd El Adha également appelée Aid El Kebir. À cette occasion le Président de la République, chef de l’Etat, M Mohamed Bazoum a pris part à la prière collective à la grande mosquée de Niamey. Comme à l’accoutumée, de nombreux musulmans se sont retrouvés sur ce lieu pour accomplir les deux raka’at recommandées par l’islam.

Plusieurs personnalités étaient à cette prière collective, notamment le Président de l’Assemblée Nationale, M. Seyni Oumarou, le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Premier ministre par intérim, M. Hassoumi Massaoudou, l’ancien Président de la République du Niger, M. Issoufou Mahamadou, les Présidents des institutions, des membres du gouvernements, le président du Conseil de Ville de Niamey, les députés, les membres du corps diplomatiques accrédités au Niger et plusieurs autres personnalités.

Une vue des personnalités présentes à la mosquée des grandes prières pour la célébration de la fête de Tabaski

Après les deux raka’at et la khoutba, l’imam de la grande mosquée de Niamey, Cheick Djibril Karanta a procédé sur place à l’immolation de son mouton, donnant ainsi le coup d’envoi du sacrifice de la fête de Tabaski ou l’Aid El Kebir.

Ensuite, plusieurs personnalités se sont rendues au Palais Présidentiel pour souhaiter bonne fête au Président de la République M. Mohamed Bazoum. 

Le Chef de l’État recevant les vœux de bonne fête d’autres personnalités

A cette occasion, le premier ministre par intérim, M. Hassoumi Massaoudou, ministre des affaires étrangères et de la coopération, a dans une interview accordée aux médias, souhaité pour la campagne agricole en cours, une bonne pluie, bien répartie dans le temps et dans l’espace, une accalmie pour les régions de Tillabéri et Diffa ainsi que la paix, la tranquillité et la prospérité sur l’ensemble du territoire.

Rabiou Dogo Abdoul-Razak

 

A l’occasion de la célébration de la fête nationale du Burkina Faso, le Président du Conseil national pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’Etat, le général de brigade Abdourahamane Tiani a adressé, hier, un message de félicitation à son homologue, le capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition, Chef de l’Etat du Burkina Faso. Le message est libellé ainsi qu’il suit :

« Monsieur le Président,

Votre pays, le Burkina Faso, commémore aujourd’hui, le 11 décembre 2023, sa fête nationale. En cette heureuse occasion, j’ai l’immense plaisir d’adresser, au nom du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), du Gouvernement, du Peuple nigérien et en mon nom propre, mes vives et chaleureuses félicitations ainsi que mes meilleurs vœux de paix, de bonheur, de prospérité et de progrès à Votre Excellence, au Gouvernement et au Peuple burkinabè frère.

Cet anniversaire qui intervient après le lancement de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et l’éclatante victoire, parmi tant d’autres, à Djibo des braves Forces Armées burkinabè sur les forces du mal, constitue, j’en suis convaincu, une étape décisive dans la reconquête totale de la souveraineté de nos pays respectifs.

Ensemble, unis avec une détermination inébranlable, nous sortirons nos pays de la pernicieuse domination dans laquelle certaines puissances étrangères s’emploient activement à nous maintenir.

En vous renouvelant mes sincères félicitations et mes meilleurs vœux, je Vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma très haute et fraternelle considération.

Le Général de Brigade ABDOURAHAMANE Tiani ».

 

Le gouverneur sortant de la région d’Agadez M. Magagi Maman Dada a procédé, hier 3 Août 2023, au lancement des activités entrant dans le cadre  la célébration de la fête nationale de l’indépendance du Niger, couplée à la campagne nationale de reboisement. A cette occasion les autorités régionales d’Agadez ont tenu à lancer un appel à la population pour une prise de conscience par rapport aux défis environnementaux et d’apporter leur contribution à travers les plantations d’arbres.

A Agadez, c’est le cercle Mess des Forces Armées Nigériennes qui a abrité la cérémonie de plantation d’arbre. A cette occasion, plusieurs dizaines des diverses espèces ont été plantés par les personnalités et de nombreux citoyens qui ont tenu à être présents à ladite cérémonie.

Ce fut l’occasion pour le gouverneur sortant d’inviter la population de la région d’Agadez à une plus grande prise de conscience sur les questions liées à la protection de l’environnement. Pour leur part, dit-il, les autorités régionales, à travers le comité régional de suivi, continueront les actions de sensibilisation, d’information et d’éducation des populations sur l’importance de l’arbre (…) en vue d’éveiller leur conscience face aux enjeux et défis liés l’importance de l’arbre et aux forêts dans l’amélioration des productions agro-sylvo-pastorales, dans la protection et la gestion des espaces, des aménagements paysagers, dans l’amélioration du cadre de vie des communautés.

Se prononçant sur le thème de cette année dédié à la campagne nationale de reboisement, le gouverneur sortant M. Magagi Maman Dada a souligné que ce thème offre l’occasion de prévenir les citoyens à la fois sur l’importance de la contribution des cuvettes oasiennes à l’économie locale et sur le défis à relever pour les sauvegarder et les gérer durablement. « Si rien n’est fait sur les plans environnemental, économique et social pour bien gérer les cuvettes oasiennes de manière durable, elles seraient, dans quelques années, désertes, inhabitées à l’instar du grand Sahara qu’elles bordent aujourd’hui », dit-il. Le gouverneur sortant a souligné que l’évaluation de la plantation réalisée au cours de l’édition 2022 dans la région d’Agadez a enregistré un taux de réussite de 99,33%. C’est pourquoi, il a invité les responsables de la zone de défense n°2 de tout mettre en œuvre pour protéger et entretenir les plants afin d’assurer une bonne réussite à la plantation.

Pour sa part, le Directeur Régional de l’Environnement d’Agadez col Maman Hamidou a donné un aperçu des potentialités de la région en matière des ressources environnementales. C’est ainsi qu’il a cité entre autres une forêt classée d’une superficie de 1.050 ha ; 67 forêts protégées totalisant 197.000 ha ; une réserve nationale naturelle de l’Aïr et du Ténéré qui couvre une superficie d’environ 8 millions d’hectares et une multitude de vallées et oasis boisées donnant naissance à plusieurs écosystèmes. Parlant de l’édition 2023 de la campagne du reboisement, le Colonel Maman Hamidou a précisé que dans la région d’Agadez, du 1 janvier au 31 juillet 2023, plusieurs actions ont été réalisées dont la réhabilitation des écosystèmes agro-sylvo-pastoraux sur financement de l’Etat du Niger, des partenaires techniques et financier, des ONG et privés. Ces actions, précise-t-il, ont permis la production de 100.000 plants forestiers et fruitiers, la récupération des terres dégradées sur 1.074 ha, la fixation des dunes sur 21 ha et enfin la production de 252,50 tonnes de feuilles de Moringa. « Toutes ces activités concourent à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et aussi accroitre les  ressources fourragères et pastorales », a-t-il déclaré.

Il faut noter qu’auparavant le Maire de la Commune Urbaine d’Agadez M. Aboubacar Abdourahamane Touraoua a exprimé toute sa gratitude pour le choix sa pour abriter le lancement de la  campagne régionale de reboisement édition 2023.

Ali Maman ONEP/Agadez
Source : https://www.lesahel.org

Le Président du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a délivré ce mercredi 2 aout un message à la Nation dans lequel il a salué la mémoire des pères fondateurs du « jeune Etat » qu’est le Niger et de tous ceux qui ont œuvrés pour son rayonnement. Il a déclaré que « la seule raison ayant motivée l’action du CNSP est et demeure la sauvegarde de notre Patrie, le Niger ».

Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani s’est particulièrement réjoui de la prise du Pouvoir d’Etat par le CNSP sans effusion de sang tout en soulignant que « les FDS du Niger ne vont jamais s’entretuer pour des basses raisons politiciennes ». Il a insisté sur le lien fort qui unit le peuple du Niger avec l’ensemble de ses Forces de Défense et de Sécurité. Rien, a indiqué le Président du CNSP, n’ébranlera la marche résolue du Conseil au service du Niger. (Lire ci-dessous l’intégralité du message)

Souleymane Yahaya (ONEP)

 

Discours à la Nation

《Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes

Demain, jeudi 3 Août 2023, par la grâce d’Allah le Tout-Puissant, nous célèbrerons la proclamation de l’indépendance de notre pays intervenue le 3 Août 1960, jour- anniversaire qui a été d’ailleurs décrété fête nationale depuis le 25 mai 2023. C’est certainement le moment alors d’avoir une pensée pieuse pour les pères fondateurs de notre jeune Etat et pour tous ceux qui ont œuvré, à travers les générations, à donner une traduction concrète et un véritable sens à la souveraineté internationale du Niger ainsi proclamée; cela aussi bien sur le plan politique, qu’économique et culturel.

Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes.

 La commémoration de la proclamation de l’indépendance du Niger intervient cette année dans un contexte particulier : celui de la prise de pouvoir le 26 juillet 2023 par les Forces de Défense et de Sécurité regroupées au sein du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie CNSP, mettant ainsi fin au régime de la VII République. C’est le lieu de réitérer très clairement que la seule raison ayant motivé l’action du CNSP est et demeure la sauvegarde de notre patrie, le Niger. En effet, c’est à notre corps défendant que nous avons dû intervenir pour mettre fin à la gestion par le régime déchu de la question sécuritaire au Niger; gestion qui, objectivement, a montré ses limites et qui ne laissait véritablement entrevoir aucune solution de sortie de crise, à moyen ou à long termes. C’est tout simplement de la vie des Nigériens et de l’existence même du Niger en tant qu’Etat dont il est ici question, au- delà des problèmes de personne et des querelles politiciennes pour la conquête et la conservation du pouvoir. A cela, il faut ajouter les problèmes devenus désormais endémiques de corruption généralisée et d’impunité, de gabegie, de détournement de deniers publics, de clanisme partisan, de radicalisation des opinions et positions politiques, d’atteintes aux droits et libertés démocratiques, de dévoiement du cadre étatique au profit des intérêts privés et étrangers, de paupérisation de nos laborieuses populations, d’une école en circonstances, nous n’avons procédé à leur interpellation. Ils ont continué à jouir de leur liberté de circulation et d’expression Enfin, par devoir envers le peuple nigérien et conscient de la gravité du moment que vit notre pays, nous sommes toujours restés, avec humilité, à l’écoute de toutes les parties concernées et ouvert au dialogue, pour qu’une fois l’émotion passée chez les uns et les autres, nous puissions ensemble créer les conditions d’une transition apaisée devant déboucher dans un délai relativement court et raisonnable à des élections générales, mais surtout une meilleure approche dans notre lutte contre le terrorisme et les autres maux économiques et sociaux qui minent le développement du Niger.

Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes.

Ces gestes d’apaisement et ces gages de responsabilité, cette volonté de ne pas réprimer de façon arbitraire les ténors du régime déchu car cela relève des seules prérogatives de la justice nigérienne, ce souci constant de ne pas ajouter des difficultés supplémentaires au quotidien des Nigériens ont été assurément mal interprétés et exploités par tous ceux qui par égoïsme et par manque de patriotisme pensent pouvoir encore déstabiliser la transition en cours dans notre pays. En effet, ils ont ainsi cru voir en notre retenue des hésitations dans notre action, ils ont cru voir une absence de cohésion entre les FDS, ils ont cru voir des supposées connivences avec tel ou tel autre acteur voire une absence de vision globale des enjeux et de perspective. Que Seulement, le temps a jusqu’ici permis d’apporter un ferme démenti à leurs allégations mensongères, mais surtout aux Nigériens de comprendre le sérieux et la sincérité de notre action salutaire pour le Niger. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes, D’abord, toutes les FDS ont adhéré à notre action; cela à travers leurs commandements respectifs, comme l’attestent le communiqué de l’Etat-major des armées en date du 27 juillet 2023 et la présence de tous les chefs militaires nigériens à nos côtés. Non! les FDS du Niger ne vont jamais se diviser et s’entretuer pour des basses raisons politiciennes. Notre grande famille des FDS est le creuset de l’unité nationale du Niger et c’est tous, ensemble, que nous faisons face à l’ennemi sur le terrain et souvent au prix du sacrifice suprême. Ensuite, le fier peuple du Niger a toujours fait corps avec son armée et l’ensemble de ses FDS. Les FDS sont l’émanation profonde du peuple nigérien qui sait pouvoir compter sur elles dans les moments les plus difficiles.

Non! le peuple nigérien ne va jamais se soulever contre ses FDS, ses propres fils, pour des considérations partisanes et les intérêts égoïstes de quelques politiciens. Enfin, les populations du Niger ont une vieille tradition de vivre ensemble et de coexistence pacifique. Le brassage ethnique et social, le lien de cousinage, nos valeurs traditionnelles africaines et surtout religieuses constituent le ciment de notre unité nationale.

Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes

Comme vous pouvez le constater, aucun facteur politique interne ne s’oppose véritablement à l’action salutaire du CNSP. Au Niger, cette action suscite plutôt l’espoir d’un véritable changement d’approche dans notre lutte contre le terrorisme et une gestion patriotique et souveraine de notre Etat. Aussi, je m’engage solennellement à donner corps à votre espoir et à ne jamais trahir les aspirations du peuple nigérien, notamment celles d’une vie meilleure dans un espace nigérien et sous régional sécurisé. S’agissant enfin de la mise en place de notre nouveau Gouvernement et de la poursuite de la Transition, soyez rassurés: Inch’Allah, avec votre ferme soutien, vous le peuple souverain du Niger, rien n’ébranlera notre marche résolu au service du Niger. Je vous demande donc de faire entièrement confiance au CNSP sur ce point. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes, A la vérité, ce ne sont pas les Nigériens qui s’opposent à la prise de pouvoir par le CNSP. Nos compatriotes, dans leur écrasante majorité, ont plutôt accordé leur soutien au CNSP. En effet, depuis le 26 juillet 2023, Ils se sont, souvent de façon spontanée, mobilisés par milliers en faveur du CNSP et de nos vaillantes FDS. Les oppositions viennent plutôt de quelques individus qui pensent avoir un droit particulier sur l’Etat nigérien et qui sont en lien avec certains lobbies et des puissances étrangères. Mais elles viennent surtout de certains de nos partenaires dans la lutte contre le terrorisme et de certains Chefs d’Etats de notre sous-région qui sont en train d’instrumentaliser nos institutions communautaires à des fins égoïstes et lobbyistes.

Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes.

S’agissant de certaines puissances étrangères partenaires, comme l’écrasante majorité du peuple nigérien, nous avons été surpris par leur empressement à condamner la prise de pouvoir par le CNSP, à dérouler des sanctions contre le Niger et son peuple et à mettre fin, de fait, à leur coopération sécuritaire. Cette attitude hostile et radicale n’apporte aucune plus-value ni dans la résolution de la nouvelle situation née de la prise du pouvoir par le CNSP, ni dans notre lutte, jusqu’ici commune, contre le terrorisme. Elle crée la méfiance entre partenaires et anéantit tous les efforts jusqu’ici fournis par la communauté internationale dans la lutte contre l’insécurité au Sahel. Mais surtout, elle amène les Nigériens à se poser un certain nombre de questions: En effet, comment pouvez-vous prétendre aider le Niger à lutter contre le terrorisme qui touche nos laborieuses populations et suspendre la coopération militaire à la moindre difficulté, au moindre désaccord ? Comment expliquer qu’un partenaire sur des questions aussi sensibles décide de suspendre sa coopération militaire à un moment crucial de la lutte contre le terrorisme au Niger et dans notre espace sahélien ? Le souci d’un Gouvernement civil élu peut-il être au-dessus de la préservation de la vie des Nigériens et de leur vivre ensemble ou encore au-dessus du Niger et de ses intérêts vitaux et existentiels ? Chacune et chacun se fera son intime conviction et s’assumera conséquemment.

Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes. Mais ce qui a surtout surpris les Nigériens, c’est le communiqué du Gouvernement d’un pays partenaire qui, en somme, menace le Niger de recourir à la force pour protéger ses citoyens, sa représentation diplomatique et ses intérêts au Niger; alors même qu’ils n’ont jamais été l’objet de la moindre menace. Comment une question de maintien de l’ordre suite à des manifestations pacifiques de rue peut susciter chez des autorités politiques, au plus haut niveau, une réaction aussi excessive? A ce niveau, l’on peut à juste titre se demander s’il est juste et humain qu’un Gouvernement ordonne l’usage de la force militaire contre les populations nigériennes pour protéger ses ressortissants? Pour notre part, nous estimons que la vie humaine est sacrée ; la vie des Nigériens aussi bien que celle de tous nos frères et amis résidents au Niger. Ils n’ont donc aucune raison objective de quitter le Niger. Le Gouvernement et le peuple nigérien, fortement attachés à nos valeurs de justice et d’hospitalité, sont prêts à continuer à assumer leur sécurité ; Sauf si cela s’inscrit dans une approche politicienne inavouée qui consiste à créer la psychose sécuritaire dans les esprits. Aussi, nous appelons tous les Nigériens à manifester leur position, sans violence et dans le respect de la vie humaine; cela conformément à la loi et à nos valeurs traditionnelles d’hospitalité et d’accueil. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes, S’agissant de la CEDEAO et de I’UEMOA, c’est avec stupéfaction que les Nigériens ont appris les sanctions illégales, injustes et inhumaines prononcées à leur encontre. Mais elles sont surtout inédites: pour la première fois dans l’histoire d’une organisation communautaire, sans consultation aucune et sans passer par le dialogue ou des mesures intermédiaires, les pays membres de la CEDEAO et de l’UEMOA ont décidé immédiatement de prononcer des sanctions aussi sévères contre un autre pays membre, le Niger; allant jusqu’à confisquer les avoirs du Niger ou encore menacer le pays de recourir à la force pour rétablir le régime déchu. Ces sanctions sont cyniques et iniques. Elles sont prises dans le prolongement et en coordination avec les sanctions déjà prononcées par certaines puissances étrangères qui ont fortement influencé leur survenance. Elles visent à humilier les Forces de Défense et de Sécurité nigériennes, le Niger et son peuple. En effet, dans leur entendement, d’abord, les sanctions économiques et financières devraient créer les conditions pour paupériser davantage nos populations, révolter les travailleurs et impacter négativement la vie des Nigériens dans leur quotidien. En somme pour rendre la situation intenable ingouvernable. et le pays Ensuite, une intervention militaire viendra, dans les semaines à venir, donner le coup de grâce au régime du CNSP. Comme vous pouvez le constater, nulle part dans cette attitude méprisante et belliqueuse, les dirigeants de la CEDEAO et de l’UEMOA n’ont pris en compte la souveraineté de notre pays, les souffrances des Nigériens qui ont déjà consenti d’énormes sacrifices à ce jour, les intérêts de nos populations et ceux du Niger. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes, Le CNSP rejette en bloc ces sanctions et refuse de céder à toute menace et d’où qu’elle vienne. Nous refusons toute ingérence dans les affaires intérieures du Niger et rejetons la prétention, chez les uns et les autres, de punir pour l’exemple le CNSP et le peuple nigérien. Nous en appelons donc au peuple nigérien dans son ensemble et son unité pour faire échec à tous ceux qui veulent infliger d’indicibles souffrances à nos laborieuses populations et déstabiliser notre pays.

Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes

 C’est donc le moment, par devoir de vérité, de vous dire que les semaines et les mois à venir seront certainement difficiles pour notre pays. Ceux qui s’opposent à nous sont sans limite lorsqu’il s’agit de défendre leurs intérêts égoïstes. Ils ne s’arrêteront que face à la ferme détermination du peuple nigérien à défendre ses intérêts et sa souveraineté. Ils ne s’arrêteront que face à un peuple uni et solidaire mené par des dirigeants patriotes. Ils ne s’arrêteront que face à notre résilience et notre engagement à défendre notre dignité, notre liberté et notre pays. Alors, s’ils devraient aller jusqu’au bout de leur logique destructrice, puisse Allah veiller sur le Niger et faire en sorte que c’est le dernier grand combat que nous allons mener ensemble pour une véritable indépendance de notre pays. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes Pour terminer mon propos, j’aimerais témoigner aux Républiques sœurs du Burkina Faso, de la Guinée et du Mali notre profonde gratitude pour leur solidarité fraternelle agissante. J’aimerais également remercier tous les autres Etats amis et partenaires sincères ainsi que tous les autres amis du Niger qui nous ont jusqu’ici témoigné leur solidarité agissante et leur ferme soutien, en cette étape difficile de l’histoire de notre pays. Les Nigériens n’oublieront jamais leur soutien historique et ne baisseront jamais la tête face à ceux qui veulent détruire notre pays, comme ils l’ont déjà fait en Libye et dans d’autres pays africains encore.

Vive le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie !

Vive les Forces de Défense et de Sécurité du Niger !

Vive le peuple fier et souverain du Niger !

Vive le Niger!

Je vous remercie !》.

Source : https://www.lesahel.org

 

 

Discours à la Nation

《Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes

Demain, jeudi 3 Août 2023, par la grâce d’Allah le Tout-Puissant, nous célèbrerons la proclamation de l’indépendance de notre pays intervenue le 3 Août 1960, jour- anniversaire qui a été d’ailleurs décrété fête nationale depuis le 25 mai 2023. C’est certainement le moment alors d’avoir une pensée pieuse pour les pères fondateurs de notre jeune Etat et pour tous ceux qui ont œuvré, à travers les générations, à donner une traduction concrète et un véritable sens à la souveraineté internationale du Niger ainsi proclamée; cela aussi bien sur le plan politique, qu’économique et culturel.

Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes.

 La commémoration de la proclamation de l’indépendance du Niger intervient cette année dans un contexte particulier : celui de la prise de pouvoir le 26 juillet 2023 par les Forces de Défense et de Sécurité regroupées au sein du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie CNSP, mettant ainsi fin au régime de la VII République. C’est le lieu de réitérer très clairement que la seule raison ayant motivé l’action du CNSP est et demeure la sauvegarde de notre patrie, le Niger. En effet, c’est à notre corps défendant que nous avons dû intervenir pour mettre fin à la gestion par le régime déchu de la question sécuritaire au Niger; gestion qui, objectivement, a montré ses limites et qui ne laissait véritablement entrevoir aucune solution de sortie de crise, à moyen ou à long termes. C’est tout simplement de la vie des Nigériens et de l’existence même du Niger en tant qu’Etat dont il est ici question, au- delà des problèmes de personne et des querelles politiciennes pour la conquête et la conservation du pouvoir. A cela, il faut ajouter les problèmes devenus désormais endémiques de corruption généralisée et d’impunité, de gabegie, de détournement de deniers publics, de clanisme partisan, de radicalisation des opinions et positions politiques, d’atteintes aux droits et libertés démocratiques, de dévoiement du cadre étatique au profit des intérêts privés et étrangers, de paupérisation de nos laborieuses populations, d’une école en circonstances, nous n’avons procédé à leur interpellation. Ils ont continué à jouir de leur liberté de circulation et d’expression Enfin, par devoir envers le peuple nigérien et conscient de la gravité du moment que vit notre pays, nous sommes toujours restés, avec humilité, à l’écoute de toutes les parties concernées et ouvert au dialogue, pour qu’une fois l’émotion passée chez les uns et les autres, nous puissions ensemble créer les conditions d’une transition apaisée devant déboucher dans un délai relativement court et raisonnable à des élections générales, mais surtout une meilleure approche dans notre lutte contre le terrorisme et les autres maux économiques et sociaux qui minent le développement du Niger.

Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes.

Ces gestes d’apaisement et ces gages de responsabilité, cette volonté de ne pas réprimer de façon arbitraire les ténors du régime déchu car cela relève des seules prérogatives de la justice nigérienne, ce souci constant de ne pas ajouter des difficultés supplémentaires au quotidien des Nigériens ont été assurément mal interprétés et exploités par tous ceux qui par égoïsme et par manque de patriotisme pensent pouvoir encore déstabiliser la transition en cours dans notre pays. En effet, ils ont ainsi cru voir en notre retenue des hésitations dans notre action, ils ont cru voir une absence de cohésion entre les FDS, ils ont cru voir des supposées connivences avec tel ou tel autre acteur voire une absence de vision globale des enjeux et de perspective. Que Seulement, le temps a jusqu’ici permis d’apporter un ferme démenti à leurs allégations mensongères, mais surtout aux Nigériens de comprendre le sérieux et la sincérité de notre action salutaire pour le Niger. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes, D’abord, toutes les FDS ont adhéré à notre action; cela à travers leurs commandements respectifs, comme l’attestent le communiqué de l’Etat-major des armées en date du 27 juillet 2023 et la présence de tous les chefs militaires nigériens à nos côtés. Non! les FDS du Niger ne vont jamais se diviser et s’entretuer pour des basses raisons politiciennes. Notre grande famille des FDS est le creuset de l’unité nationale du Niger et c’est tous, ensemble, que nous faisons face à l’ennemi sur le terrain et souvent au prix du sacrifice suprême. Ensuite, le fier peuple du Niger a toujours fait corps avec son armée et l’ensemble de ses FDS. Les FDS sont l’émanation profonde du peuple nigérien qui sait pouvoir compter sur elles dans les moments les plus difficiles.

Non! le peuple nigérien ne va jamais se soulever contre ses FDS, ses propres fils, pour des considérations partisanes et les intérêts égoïstes de quelques politiciens. Enfin, les populations du Niger ont une vieille tradition de vivre ensemble et de coexistence pacifique. Le brassage ethnique et social, le lien de cousinage, nos valeurs traditionnelles africaines et surtout religieuses constituent le ciment de notre unité nationale.

Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes

Comme vous pouvez le constater, aucun facteur politique interne ne s’oppose véritablement à l’action salutaire du CNSP. Au Niger, cette action suscite plutôt l’espoir d’un véritable changement d’approche dans notre lutte contre le terrorisme et une gestion patriotique et souveraine de notre Etat. Aussi, je m’engage solennellement à donner corps à votre espoir et à ne jamais trahir les aspirations du peuple nigérien, notamment celles d’une vie meilleure dans un espace nigérien et sous régional sécurisé. S’agissant enfin de la mise en place de notre nouveau Gouvernement et de la poursuite de la Transition, soyez rassurés: Inch’Allah, avec votre ferme soutien, vous le peuple souverain du Niger, rien n’ébranlera notre marche résolu au service du Niger. Je vous demande donc de faire entièrement confiance au CNSP sur ce point. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes, A la vérité, ce ne sont pas les Nigériens qui s’opposent à la prise de pouvoir par le CNSP. Nos compatriotes, dans leur écrasante majorité, ont plutôt accordé leur soutien au CNSP. En effet, depuis le 26 juillet 2023, Ils se sont, souvent de façon spontanée, mobilisés par milliers en faveur du CNSP et de nos vaillantes FDS. Les oppositions viennent plutôt de quelques individus qui pensent avoir un droit particulier sur l’Etat nigérien et qui sont en lien avec certains lobbies et des puissances étrangères. Mais elles viennent surtout de certains de nos partenaires dans la lutte contre le terrorisme et de certains Chefs d’Etats de notre sous-région qui sont en train d’instrumentaliser nos institutions communautaires à des fins égoïstes et lobbyistes.

Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes.

S’agissant de certaines puissances étrangères partenaires, comme l’écrasante majorité du peuple nigérien, nous avons été surpris par leur empressement à condamner la prise de pouvoir par le CNSP, à dérouler des sanctions contre le Niger et son peuple et à mettre fin, de fait, à leur coopération sécuritaire. Cette attitude hostile et radicale n’apporte aucune plus-value ni dans la résolution de la nouvelle situation née de la prise du pouvoir par le CNSP, ni dans notre lutte, jusqu’ici commune, contre le terrorisme. Elle crée la méfiance entre partenaires et anéantit tous les efforts jusqu’ici fournis par la communauté internationale dans la lutte contre l’insécurité au Sahel. Mais surtout, elle amène les Nigériens à se poser un certain nombre de questions: En effet, comment pouvez-vous prétendre aider le Niger à lutter contre le terrorisme qui touche nos laborieuses populations et suspendre la coopération militaire à la moindre difficulté, au moindre désaccord ? Comment expliquer qu’un partenaire sur des questions aussi sensibles décide de suspendre sa coopération militaire à un moment crucial de la lutte contre le terrorisme au Niger et dans notre espace sahélien ? Le souci d’un Gouvernement civil élu peut-il être au-dessus de la préservation de la vie des Nigériens et de leur vivre ensemble ou encore au-dessus du Niger et de ses intérêts vitaux et existentiels ? Chacune et chacun se fera son intime conviction et s’assumera conséquemment.

Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes. Mais ce qui a surtout surpris les Nigériens, c’est le communiqué du Gouvernement d’un pays partenaire qui, en somme, menace le Niger de recourir à la force pour protéger ses citoyens, sa représentation diplomatique et ses intérêts au Niger; alors même qu’ils n’ont jamais été l’objet de la moindre menace. Comment une question de maintien de l’ordre suite à des manifestations pacifiques de rue peut susciter chez des autorités politiques, au plus haut niveau, une réaction aussi excessive? A ce niveau, l’on peut à juste titre se demander s’il est juste et humain qu’un Gouvernement ordonne l’usage de la force militaire contre les populations nigériennes pour protéger ses ressortissants? Pour notre part, nous estimons que la vie humaine est sacrée ; la vie des Nigériens aussi bien que celle de tous nos frères et amis résidents au Niger. Ils n’ont donc aucune raison objective de quitter le Niger. Le Gouvernement et le peuple nigérien, fortement attachés à nos valeurs de justice et d’hospitalité, sont prêts à continuer à assumer leur sécurité ; Sauf si cela s’inscrit dans une approche politicienne inavouée qui consiste à créer la psychose sécuritaire dans les esprits. Aussi, nous appelons tous les Nigériens à manifester leur position, sans violence et dans le respect de la vie humaine; cela conformément à la loi et à nos valeurs traditionnelles d’hospitalité et d’accueil. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes, S’agissant de la CEDEAO et de I’UEMOA, c’est avec stupéfaction que les Nigériens ont appris les sanctions illégales, injustes et inhumaines prononcées à leur encontre. Mais elles sont surtout inédites: pour la première fois dans l’histoire d’une organisation communautaire, sans consultation aucune et sans passer par le dialogue ou des mesures intermédiaires, les pays membres de la CEDEAO et de l’UEMOA ont décidé immédiatement de prononcer des sanctions aussi sévères contre un autre pays membre, le Niger; allant jusqu’à confisquer les avoirs du Niger ou encore menacer le pays de recourir à la force pour rétablir le régime déchu. Ces sanctions sont cyniques et iniques. Elles sont prises dans le prolongement et en coordination avec les sanctions déjà prononcées par certaines puissances étrangères qui ont fortement influencé leur survenance. Elles visent à humilier les Forces de Défense et de Sécurité nigériennes, le Niger et son peuple. En effet, dans leur entendement, d’abord, les sanctions économiques et financières devraient créer les conditions pour paupériser davantage nos populations, révolter les travailleurs et impacter négativement la vie des Nigériens dans leur quotidien. En somme pour rendre la situation intenable ingouvernable. et le pays Ensuite, une intervention militaire viendra, dans les semaines à venir, donner le coup de grâce au régime du CNSP. Comme vous pouvez le constater, nulle part dans cette attitude méprisante et belliqueuse, les dirigeants de la CEDEAO et de l’UEMOA n’ont pris en compte la souveraineté de notre pays, les souffrances des Nigériens qui ont déjà consenti d’énormes sacrifices à ce jour, les intérêts de nos populations et ceux du Niger. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes, Le CNSP rejette en bloc ces sanctions et refuse de céder à toute menace et d’où qu’elle vienne. Nous refusons toute ingérence dans les affaires intérieures du Niger et rejetons la prétention, chez les uns et les autres, de punir pour l’exemple le CNSP et le peuple nigérien. Nous en appelons donc au peuple nigérien dans son ensemble et son unité pour faire échec à tous ceux qui veulent infliger d’indicibles souffrances à nos laborieuses populations et déstabiliser notre pays.

Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes

 C’est donc le moment, par devoir de vérité, de vous dire que les semaines et les mois à venir seront certainement difficiles pour notre pays. Ceux qui s’opposent à nous sont sans limite lorsqu’il s’agit de défendre leurs intérêts égoïstes. Ils ne s’arrêteront que face à la ferme détermination du peuple nigérien à défendre ses intérêts et sa souveraineté. Ils ne s’arrêteront que face à un peuple uni et solidaire mené par des dirigeants patriotes. Ils ne s’arrêteront que face à notre résilience et notre engagement à défendre notre dignité, notre liberté et notre pays. Alors, s’ils devraient aller jusqu’au bout de leur logique destructrice, puisse Allah veiller sur le Niger et faire en sorte que c’est le dernier grand combat que nous allons mener ensemble pour une véritable indépendance de notre pays. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes Pour terminer mon propos, j’aimerais témoigner aux Républiques sœurs du Burkina Faso, de la Guinée et du Mali notre profonde gratitude pour leur solidarité fraternelle agissante. J’aimerais également remercier tous les autres Etats amis et partenaires sincères ainsi que tous les autres amis du Niger qui nous ont jusqu’ici témoigné leur solidarité agissante et leur ferme soutien, en cette étape difficile de l’histoire de notre pays. Les Nigériens n’oublieront jamais leur soutien historique et ne baisseront jamais la tête face à ceux qui veulent détruire notre pays, comme ils l’ont déjà fait en Libye et dans d’autres pays africains encore.

Vive le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie !

Vive les Forces de Défense et de Sécurité du Niger !

Vive le peuple fier et souverain du Niger !

Vive le Niger!

Je vous remercie !》.

L’opposition nigérienne regroupée au sein de la nouvelle coalition pour l’alternance a re jeté, lundi dernier dans un point de presse, l’audit du fichier électoral fait sous la supervision de l’Organisation internationale de la francophonie. Elle sans ambages que cette opération est une mascarade. C’est même dans la forme que le processus a été biaisé. Le président de la CENI avait, dans une lettre adressée au chef de file de l’opposition le 24 août dernier, sollicité deux experts pour participer aux travaux et action d’un comité du suivi de la liste électorale. Le président de la commission chargée des élections avait aussi demandé à l’Union Africaine, à la CEDEAO et à l’OIF de « soumettre le fichier biométrique à un audit conjoint » pour la première semaine de septembre. L’un des animateurs de ce point de presse, le président Amadou Ali Djibo dit Max relèvera qu’après la remise du fichier, le président Issaka Souna parlera, dans un arrêté du 4 septembre, d’un comité ad’hoc présidé par le viceprésident de la CENI, un militant PNDS. Il est composé de 7 autres membres qui, pour la majorité, seraient des militants du parti au pouvoir. Dans ce comité les experts des partis politiques ne seraient que des observateurs. Pourtant en écrivant à l’UA, à la CEDEAO et à l’OIF, le président de la CENI disait que « cette démarche se veut inclusive et transparente. » Le président Max constate que les experts des partis politiques n’ont été que de simples figurants : « ils n’ont pas pu avoir accès au serveur, donc au contenu du fichier électoral. Ils n’ont pas pu interroger la machine pour savoir ce qu’elle contient. » Des trois partenaires sollicités par le président de la CENI, seule l’OIF a envoyé des experts. Le temps mis pour l’audit est preuve qu’il n’y a eu rien de sérieux. Il a duré moins d’une semaine. Le président Max a donné l’exemple du Togo dont le fichier compte environ 3 600 000 électeurs validés. L’audit réalisé « avec l’assistance des experts de la CEDEAO et de l’OIF, a duré du 13 décembre 2019 au 14 janvier 2020, soit un mois. » L’opposition se demande « comment pourrait-on auditer le fichier électoral du Niger (7 446 556 citoyens enrôlés), un pays deux fois plus grand que le Togo en termes de population électorale, en seulement quatre ou cinq jours ? »

Audit du fichier électoral biométrique, l’accès au serveur a été interdit aux experts de l’Opposition

Dans un point de presse qu’elle a aminé le lundi 7 septembre sur l’audit du fichier électoral biométrique, l’opposition politique, par la voix du président Amadou Ali Djibo dit Max, n’a pas tremblé pour dire que l’audit du fichier électoral en cours est une mascarade. En présence de certains leaders politiques, dont Mariama Bayard Gamatié, Omar Hamidou Tchiana et Ibrahim Yacoubou, le président de la coordination des fronts de l’opposition, encadré pour la circonstance, de deux experts mandatés, a tiré la sentence : l’opposition rejette l’audit du fichier électoral ainsi que les résultats qui en découleront.

La fiabilité du fichier électoral a été toujours une préoccupation majeure pour l’opposition politique nigérienne qui a maintes fois dénoncé le flou qui caractérise le processus électoral, les procédures troubles et le refus de transparence, notamment dans la contractualisation de l’opérateur technique et le contenu du contrat liant l’Etat du Niger à Gemalto qui reste toujours un secret du pouvoir en place. Malgré tout, l’opposition politique, qui entend toutefois confondre le régime dans ses manoeuvres frauduleuses, a décidé de participer à l’audit du fichier électoral en désignant ses deux représentants, à savoir Koroney Massani et Michael David, deux experts de renom sur lesquels l’opposition compte pour mettre à nu toutes les fraudes insérées dans le fichier électronique.

Koroney Massani et Michael David ont été interdits d’accès au fichier électoral

« Ce fichier, nous le savons, est tout sauf sérieux et crédible et l’attitude affichée à l’encontre de nos experts le prouvent, a déclaré le président Max. «Nos deux experts, Koroney Massani et Michael David, se sont retrouvés à faire de la figuration. Pourquoi ? Ils n’ont pas pu avoir accès au serveur, donc au contenu du fichier électoral biométrique. Ils ne peuvent pas interroger la machine pour savoir ce qu’elle contient concrètement, on les a réduits à de simples observateurs qui devraient attendre qu’un rapport de l’audit soit établi pour juste signer», a déploré Amadou Ali Djibo dit Max. Une chose que l’opposition dit inacceptable. D’où le retrait de ses deux représentants qui ont immédiatement rendu compte à leurs mandants.

Selon Max, les experts de la CEDEAO et de l’UA n’ont pas fait le déplacement de Niamey et que seuls ceux de l’OIF étaient présents. Or, l’OIF ne fait pas l’unanimité en matière d’audit, tant au Niger que dans plusieurs autres pays de la sousrégion africaine. L’audit a commencé le 4 septembre, et un rapport est attendu, hier, mardi 8 septembre 2020. D’après l’opposition, même les termes de référence de la mission d’audit document (TDR) qui doivent déterminer les contours dudit audit ont été élaborés par le pouvoir sans associer les autres parties prenantes.

Ce qui s’est passé avec les experts de l’OIF est tout sauf un audit du fichier électoral Après avoir expliqué ce qu’est un audit de fichier électronique, les deux experts mandatés par l’opposition politique, Koroney Massani et Michael David, ont démontré que ce qui a été fait par la CENI est tout sauf un audit sérieux et crédible. Pour avoir un fichier électoral sérieux, il faut devoir interroger le serveur pour savoir ce qu’il contient afin de pouvoir répondre à d’éventuelles anomalies. Mais rien de tout cela. Pour le pouvoir en place, les représentants de l’opposition ne devraient pas avoir accès à ce fichier électoral, mais devraient tout simplement se contenter du rapport préétabli qui leur sera présenté par cette CENI qu’elle a déjà qualifiée de partisane. Pour conclure, le président Amadou Djibo dit Max a rappelé que l’audit du fichier électoral réalisé au Togo, avec l’assistance d’experts de la CEDEAO et de l’OIF, a duré un mois (1), du 13 décembre 2019 au 14 janvier 2020 alors que ce pays n’a que 3 614 056 électeurs validés. Comment, at- il relevé, peut-on objectivement auditer le fichier électoral du Niger qui comporte 7 446 556 citoyens enrôlés, soit deux fois la population électorale togolaise, en quatre ou cinq jours ? « De qui se moque-t-on ? Cet audit, nous le rejetons totalement », a conclu le président Max.

Pour une démarche inclusive et trasparente, l’OIF se discrédite

Il faut rappeler que c’est par lettre du président de la CENI, adressée au chef de file de l’Opposition le 24 août 2020, que la CAP 20-21 a été invitée à désigner deux (2) experts pour prendre part aux travaux et actions du comité. Le président de la CENI, Me Issaka Souna, écrivait notamment que son institution avait demandé à l’OIF, à la CEDEAO et à l’UA de «soumettre le fichier électoral biométrique à un audit conjoint prévu pour se dérouler la première semaine de septembre et que cette démarche se veut inclusive et transparente. Une mission composée d’experts qui examinera le fichier électoral biométrique et veillera à ce que les éventuelles anomalies pouvant exister, soient identifiées et corrigées ». Voilà pour les intentions. Dans les faits, les experts des partis politiques sont considérés comme de simples observateurs dans le comité ad’ hoc présidé par le vice-président de la CENI et non moins militant du Pnds Tarayya, Aladoua Amada, et où siègent sept (7) autres représentants de la CENI, dont Oumarou Mallam, Attahir Mahamat, Oumarou Saidi, Ousmane Ly, Issoufou Boubacar, tous militants du Pnds Tarayya, ainsi que Moubamba Moubamba et Ismaël Déré au titre de Gemalto, l’opérateur technique.

Dans cette démarche frauduleuse, c’est l’association de l’OIF à la manoeuvre que les Nigériens dénoncent comme une volonté de semer la chienlit dans leur pays. Certains, notamment sur les réseaux sociaux, n’hésitent pas à écrire que c’est un complot visant à susciter des situations préjudiciables à la paix sociale au Niger.

Arouna Yacouba avec MODIBO

 

REPUBLIQUE DU NIGER                                                                                                  COMMISSION ELECTORALE

Fraternité -Trimai! - Progrès                                                                                                         NATIONALE INDEPENDANTE

 

 

AVIS D'APPEL A CANDIDATURE POUR LE RECRUTEMENT D'OPERATEURS D'ENROLEMENT
BIOMETRIQUE

La Commission Nationale Electorale Indépendante (CENI) du Niger lance un avis d'appel à candidature pour le recrutement d'Opérateurs d'Enrôlement pour les besoins de l'élaboration du Fichier Electoral Biométrique (FEB) de la Diaspora.

1

Intitulé du poste : Opérateur / trice d'Enrôlement (OPE)

2

Nature du contrat : Engagement à durée déterminée qui prend fin au terme des opérations d'enrôlement.

3

Localisation du poste : Centres d'Enrôlement situés dans différentes localités au niveau des différents pays retenus pour l'enrôlement des citoyens nigériens de la Diaspora.

4

Responsabilités :

Sous l'autorité du superviseur technique du pays, l'Opérateur / trice d'Enrôlement aura à sa charge les tâches suivantes :

·           Accueillir les citoyens dans les Centres d'Enrôlement ;

·           Participer à l'ouverture, à la clôture des sessions journalières du système d'enrôlement des citoyens ;

·           Vérifier que les documents administratifs présentés par le citoyen sont délivrés par des autorités nigériennes compétentes ;

·           Vérifier la conformité des informations figurant sur les documents administratifs présentés par le citoyen ;

·           Assister le citoyen dans le remplissage du formulaire d'identification ;

·           Saisir les données biographiques de chaque citoyen ;

·           Capturer la photo et les empreintes digitales du citoyen ;

·           Numériser la signature et le/ les document(s) présentés par le citoyen ;

·           Délivrer au citoyen le récépissé qui justifie de son enregistrement dans la base de données ;

·           Saisir le Superviseur technique de son ressort en cas de besoin ;

·           Prendre soins de l'ensemble des matériels mis à sa disposition ;

·           Réaliser des sauvegardes des données d'enrôlement en fin de journée ;

·           Ranger et classer les formulaires d'enrôlement dans l'enveloppe prévue à cet effet ;

·           S'acquitter de toutes autres tâches à lui confiées par son supérieur hiérarchique et entrant dans le cadre de ses attributions.

5

Qualifications requises :

Les candidats à ce poste devront disposer des qualifications et aptitudes ci-après :

·           Connaissance de l'utilisation de l'outil informatique ;

·           Aptitude à travailler sous pression en équipe et dans un environnement multiculturel et complexe ;

·           Aptitude à communiquer avec les autres membres du personnel de la CENI ;

·           Rigueur dans l'exécution de ses tâches.

6

Profil :

Les candidats à ce poste devront satisfaire aux conditions suivantes :

·           Être de nationalité nigérienne ;

·           Être âgé de 18 ans au moins ;

·           Etre titulaire d'au moins un BEPC ou équivalent;

 

•     Avoir la maitrise de l'outil informatique ;

·           Etre de bonne moralité .

7

Composition du dossier de candidature :

Le dossier de candidature devra comporter les pièces suivantes :

·           Une demande manuscrite timbrée ;

·           Un Curriculum vitae (CV) détaillé ;

·           Une copie légalisée du diplôme ;

·           Une copie légalisée du certificat de nationalité nigérienne ;

·           Une copie légalisée d'extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif ;

·           Une copie légalisée de la carte d'étudiant, carte d'identité ou passeport.

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Modalités de recrutement :

La procédure de recrutement comprend 2 étapes :

·           Une première étape de sélection à partir de l'examen des dossiers de candidatures ;

·           Une deuxième étape de test pratique qui se déroulera dans les ambassades ou postes consulaires du Niger pour les candidats retenus à l'issue de la première étape.

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Dépôt du dossier :

Les dossiers de candidatures doivent être déposés (contre remise d'un récépissé) au plus tard le 3 Otobre 2022 au niveau des ambassades ou postes consulaires du Niger, sous plis fermés, avec la mention "Candidature au poste d'Opérateur/trice d'Enrôlement (OPE) à n'ouvrir qu'en Commission de dépouillement."

Aucun dossier ne sera accepté à l'expiration de ce délai.

 

NB: 
Les candidats doivent être libres de tout engagement, être disponibles pour servir en tout lieu dans le pays et pendant toute la durée des opérations ;

  1. Tout dossier incomplet ou comportant une pièce non valable sera rejeté ;
  2. Seuls les candidats retenus à l'issue de la première étape d'examen des dossiers seront convoqués pour les épreuves de test pratique ;
  3. Les candidatures féminines sont vivement encouragées ;

Fait à Niamey, le 15 Septembre 2022

Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI)
BP 13782 Niamey, Rép. du Niger - Tél. : (227)20-33-03-86 / (227)20-33-04-67

Depuis le coup d'État du 26 juillet 2023, le Niger est plongé dans une crise politique et économique provoquée par des sanctions jugées "illégales et illégitimes" imposées par la CEDEAO et l'UEMOA. Ces sanctions ont mis le pays sous une pression économique sévère, entraînant la fermeture des frontières, une hausse alarmante des prix des produits de première nécessité et des pénuries de médicaments. Malgré ces défis, les autorités nigériennes ont pris des mesures audacieuses pour atténuer les souffrances du peuple.

Face à la fermeture des frontières qui a entravé le commerce, les autorités ont organisé des convois de marchandises en provenance du Burkina Faso, assurant ainsi un approvisionnement régulier en biens essentiels. De plus, une réduction significative des taxes sur les produits de grande consommation a été mise en place pour rendre ces articles plus accessibles à la population, atténuant ainsi l'impact de la hausse des prix.

La situation économique difficile n'a pas ébranlé la détermination du peuple nigérien. Malgré les difficultés, le soutien du peuple aux autorités de transition est inébranlable. Les Nigériens voient dans ce combat une lutte non seulement pour la souveraineté nationale, mais aussi pour la dignité et la justice. Les autorités de transition sont en première ligne pour défendre les intérêts du pays, s'attaquant à des questions cruciales telles que le départ des troupes étrangères, la sécurité des citoyens, la lutte contre l'injustice et la corruption.

De plus, le Niger a choisi la voie de la coopération régionale en rejoignant l'Alliance des États du Sahel, aux côtés du Mali et du Burkina Faso. Cette alliance vise à trouver des solutions durables en matière de sécurité et à promouvoir une économie intégrée dans la région. En travaillant ensemble, ces nations cherchent à améliorer les conditions de vie de leurs populations respectives, renforçant ainsi la solidarité régionale.

Malgré les sanctions, le peuple nigérien reste résilient et uni dans sa quête de souveraineté et de dignité. L'État nigérien a engagé des actions au niveau des juridictions communautaires pour contester la légitimité des sanctions imposées par la CEDEAO et l'UEMOA, démontrant ainsi sa volonté de défendre les droits et intérêts de ses citoyens.

Dans cette épreuve, le Niger se dresse comme un exemple de résilience face à l'adversité. Le pays ne se contente pas de subir passivement les sanctions, mais cherche activement des solutions, renforçant ainsi son unité nationale et sa détermination à protéger sa souveraineté.

(Nigerdiaspora) 

Au terme de deux jours de travaux, la réunion annuelle des cadres du ministère de la communication et des structures sous tutelle a pris fin, hier jeudi à Dosso. La cérémonie de clôture a été présidée par le ministre de la communication, chargé des relations avec les institutions, M. Zada Mahamadou en présence des responsables centraux et déconcentrés du ministère de la communication.  Cette réunion a permis aux participants de réfléchir sur la contribution du secteur de la communication et des relations avec les institutions à l’atteinte des objectifs du Programme de Renaissance Acte III du Président de la République S.E Bazoum Mohamed, un programme traduit en objectifs concrets clairement énoncés dans la Déclaration de Politique Générale du Premier Ministre S. E Ouhoumoudou Mahamadou. Une série de recommandations et des motions de remerciements ont sanctionné la fin des travaux de la réunion.

C’est ainsi que la réunion a recommandé au gouvernement de rehausser significativement les subventions accordées aux structures sous tutelle et au ministère afin de leur permettre de contribuer aux objectifs visés par le Programme de renaissance Acte III. Par rapport au fonctionnement de l’Agence Nigérienne de Diffusion, la réunion recommande au gouvernement d’affecter les ressources nécessaires à l’AND pour son opérationnalisation effective. S’agissant de la faiblesse du taux de couverture des agglomérations à forte densité humaine, la rencontre annuelle des cadres du ministère de la communication, chargé des relations avec les institutions recommande au gouvernement de poursuivre les efforts de résorption des zones d’ombre de la diffusion des programmes audiovisuels.

En ce qui concerne la faible fréquentation de certaines filières telles que la presse écrite/agence de presse, la prise de son et la maintenance audiovisuelle à l’IFTIC par les étudiants, la réunion annuelle des cadres du ministère de la communication, chargé des relations avec les institutions recommande au gouvernement et aux autorités compétentes de faciliter l’orientation de nouveaux étudiants dans les domaines précités afin de redynamiser ces filières. Par rapport à l’environnement concurrentiel dans lequel évolue l’ANP, la réunion recommande au gouvernement de créer toutes les conditions nécessaires à la mise en œuvre du plan de réhabilitation de l’ANP.

S’agissant du niveau de dégradation avancé du matériel d’impression de l’ONEP, la réunion recommande au gouvernement de parachever le financement de la modernisation des équipements techniques de l’ONEP. Par rapport à la nécessité de l’ORTN de disposer de contenus de qualité au regard de l’environnement concurrentiel existant, la réunion recommande au gouvernement d’allouer plus de ressources financières à l’ORTN afin de lui permettre de faire face aux charges liées à la diffusion et à la production de qualité. Relativement aux textes qui régissent le fonctionnement des organes et règlementant la profession de journaliste, la réunion recommande au gouvernement de mettre en place un cadre de réflexion chargé de faire des propositions pour la réactualisation du cadre juridique et institutionnel régissant le secteur de la communication au Niger. En ce qui concerne les institutions démocratiques, la réunion annuelle des cadres du ministère de la communication, chargé des institutions recommande au gouvernement d’instituer une journée nationale pour les institutions démocratiques afin de contribuer davantage aux actions de communication qui visent à promouvoir l’image des institutions de la République vis-à-vis des citoyens et des partenaires. 

Dans le discours qu’il a prononcé à la clôture des travaux, le ministre de la communication, chargé des relations avec les institutions M. Zada Mahamadou a indiqué que cette rencontre annuelle des cadres du ministère de la communication a pleinement atteint les objectifs qui lui ont été fixés. En effet a-t-il dit les réflexions ont fait clairement ressortir le rôle majeur que la communication joue et est appelé à jouer encore particulièrement dans le domaine de la sensibilisation face aux défis sécuritaires et plus généralement dans le cadre du développement économique, social et culturel de notre pays ce qui augure des perspectives meilleures pour le secteur. 

Le ministre de la communication chargé des relations avec les institutions a affirmé que ces retrouvailles annuelles de la grande famille de la communication ont plus que jamais renforcé la synergie et la cohésion entre l’administration centrale et les structures sous tutelle, donnant ainsi un cachet digne d’intérêt à l’évènement. Les différentes communications et les échanges animés a notifié M. Zada Mahamadou ont mis en lumière les difficultés que rencontrent les médias publics, l’AND ainsi que l’IFTIC. Il a de ce fait rassuré que des solutions adaptées seront trouvées progressivement car ces structures constituent a-t-il indiqué de véritables instruments de souveraineté nationale. 

Le rendez-vous de Dosso a notifié le ministre de la communication, chargé des relations avec les institutions aura tenu toutes les promesses. Ainsi a-t-il précisé, une étape nouvelle dans l’histoire du secteur de la communication au Niger aura été franchie à travers des propositions de solutions adéquates. M. Zada Mahamadou a rassuré les participants que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour mettre en œuvre les recommandations pertinentes qui ont été formulées d’autant que l’espoir est désormais permis quant au renforcement du secteur de la communication, un secteur transversal sur lequel le gouvernement entend s’appuyer davantage pour atteindre les objectifs du développement à travers le Programme de Renaissance acte III du Président de la République.

Les participants à la rencontre annuelle des cadres du ministère de la communication ont exprimé leur soutien et adressé leur vifs encouragements au ministre de la communication  M. Zada Mahamadou,  pour son implication personnelle et permanente dans  l’accompagnement des structures sous tutelle ainsi que dans le suivi de la mise en œuvre du plan d’actions dudit ministère, conformément à la Déclaration de Politique Générale. Des motions de remerciements ont également été adressées aux autorités régionales, locales et coutumières ainsi qu’au personnel de la station régionale de l’ORTN pour leur peine implication dans la réussite de la réunion.

Par Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso  

Le Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Hamid a présidé dans la soirée du 14 février à la Maison de la Culture Abdoussalam Adam de Zinder la cérémonie de clôture des compétitions de la rencontre sur l’expression de la parenté à plaisanterie.  Le public a eu droit  à une série de présentations en humour et sketchs par les artistes venus des huit régions du Niger.

 A l’issue des compétitions, qui ont duré quatre  jours, la région d’Agadez remporte le premier prix en humour ( Riba da Abokin Wasa ) et la région de Zinder honorée à travers le sketch Amana.

La 7ème édition qui renait pour la première fois en région  a révélé au bout de quatre nuits de  compétitions  placées  sous le signe de la paix et de la cohésion sociales, des  talents qui ont  animé les scènes à partir des faits tirés de la vie quotidienne du cousinage à plaisanterie.  Ainsi, au total  sept (7)  prix officiels et un prix spécial  ont été attribués aux meilleures œuvres.

Dans la catégorie  humour, la région d’Agadez occupe la première place pour l’œuvre RIBA DA ABOKIN WASA en obtenant une enveloppe de 750. 000 F CFA ainsi que  deux complets du  styliste de l’Ader Rabé Oumalé, suivi de la région de Maradi  qui décroche  une enveloppe de 500 .000 FCFA et la région de Diffa  qui occupe la  troisième place avec 250. 000 F CFA.

En ce qui concerne la catégorie sketchs, l’œuvre AMANA a valu la première place  à  la région hôte  Zinder avec une enveloppe d’un million (1. 000 000 FCFA) et 4 quatre complets tandis que la région de Tillabéry  a eu le deuxième prix doté de  700. 000F CFA et Diffa classée  troisième obtient  500 000F. En outre, chaque région a eu droit  à un prix de participation de 300. 000F.

En procédant à la clôture de la 7ème édition du mois de l’expression de la Parenté à plaisanterie, le Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat s’est dit impressionné  par cette première édition en région  qui a rencontré  ‘’ l’adhésion de la population  sur le parcours du défilé, dans les écoles, à l’Université et au Sultanat et au sein  même de la Maison de la Culture Abdousalam Adam de Zinder.’’

 Le Ministre en Charge de la Culture et de l’Artisanat, Mohamed Hamid   s’est  félicité  et  a apprécié ‘’ l’implication de la Communauté Universitaire qui s’est investie dans l’animation des conférences et d’autres prestations artistiques.’’

Une autre région  qui sera ultérieurement désignée  abritera la 8ème édition des compétitions de l’expression de la parenté à plaisanterie.

Par Sido Yacouba ONEP Zinder

Source : http://www.lesahel.org/

 

5eme Contingent MUNISMA OuallamAprès 10 semaines d'entrainements intenses, le 5ème contingent nigérien de la Mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation du Mali (MUNISMA) est prêt à se déployer sur le terrain au Mali. Mais avant, une cérémonie de remise des attestations consacrant la fin de la formation ACOTA a été organisée le vendredi dernier au Centre de maintien de la paix de Ouallam, à une centaine de kilomètres au nord de Niamey. Placée sous la présidence du ministre de la Défense nationale M. Kalla, Moutari, cette cérémonie s'est déroulée en présence de l'ambassadrice des Etats Unies au Niger, du chef d'Etat-major des armées, des autorités administratives et coutumières de Ouallam, des responsables des forces de défense et de sécurité et de plusieurs invités. « Je compte sur vous pour perpétuer la solide réputation des contingents nigériens qui vous ont précédés sur divers théâtres d'opérations extérieures » a dit le ministre en s'adressant aux éléments du contingent.

Le coordonnateur national du Programme d'Actions Communautaires (PAC 3), M. Ali Moha a procédé vendredi dernier à la clôture des travaux de l'atelier sur la communication des résultats du Projet de renforcement de la résilience par le biais des services liés à l'innovation, à la communication et aux connaissances (BRICKS). Pendant cinq (5) jours, les participants venus de la Guinée Conakry ; de la Tunisie, ainsi que des 12 pays membres du programme Sahel et Afrique de l'Ouest en appui à l'Initiative de la Grande Muraille Verte ont partagé les résultats du travail mené sur le terrain par le projet BRICKS avant d'échanger sur les bonnes pratiques en matière de gestion durable des terres et des eaux dans l'espace SAWAP avec des exemples de réussite à travers la narration et la production des articles et émissions radio. La cérémonie de clôture s'est déroulée en présence du représentant du directeur régional de l'Union Internationale pour la Conversation de la Nature (UICN) M. Jacques Somda.
Le partage des résultats du projet BRICKS a permis aux participants de mieux comprendre les enjeux liés à la problématique de la gestion durable des terres et des Eaux dans les pays d'intervention du SAWAP. La communication sur la Grande Muraille Verte ; la présentation sur la communication stratégique et les exposés en groupe, suivis de la restitution ont davantage facilité aux participants la compréhension des objectifs poursuivis par le projet BRICKS. En prenant la parole à cette occasion, le coordonnateur national du Programme d'Actions Communautaires (PAC 3), M. Ali Moha s'est réjoui de la participation active de l'ensemble des participants. Ce qui prouve d'ailleurs leur engagement dans la lutte contre la sécheresse et la gestion durable des terres et des Eaux dans le Sahel en général et en Afrique de l'Ouest en particulier.

L’atelier de formation sur le journalisme sensible aux conflits et sécurité des journalistes, qui a débuté le jeudi 28 septembre 2017 a pris fin le samedi 30 septembre à Niamey au siège de la maison de la presse. Cet atelier  a vu la participation de 40 journalistes issus de la presse audiovisuelle et écrite ; a été dirigé par Dr Moustapha Gueye (professeur au CESTI de Dakar) et Saidou Arji (juriste et consultant médias et gouvernance).Pendant trois jours les journalistes, venus des 8 régions de notre pays, ont travaillé sur diverses thématiques qui portent sur les comportements qu’ils doivent prendre en considération pour bien traiter les informations en temps de conflit.

 Une situation, qui cadre bien au contexte actuel du Niger qui est confronté aux attaques du groupe terroriste Boko-Haram d’une part et aux excursions de groupes terroristes en provenance du Mali. Il ressort de cet atelier qu’en temps de conflit, les journalistes doivent faire preuve d’un grand sens de responsabilité dans leur travail qui est celui d’informer de la population. Au-delà de leur tâche traditionnelle de collecte, de traitement et de diffusion de l’information, les journalistes doivent inclure dans leur démarche tous ce qui peut concourir à l’apaisement.

Du 30 au 31 août derniers, s’est tenu à Niamey, l’atelier de réflexion de la plateforme des régulateurs de l’audio-visuel des pays de l’UEMOA et de la Guinée. Durant deux jours, les participants ont échangé et fait des propositions pour une bonne gouvernance et une harmonisation des législations en matière de redevance des fréquences radioélectriques dans cet espace. Ainsi, le Comité des Juristes Experts de la Plateforme des Régulateurs de l’audiovisuel des pays membres de l’UEMOA et de la Guinée ont proposé une esquisse de textes sur la question et formuler des recommandations.

Il ressort des conclusions de ces travaux un certain nombre de propositions. Ainsi, par rapport à la dénomination, le comité propose que l’on retienne l’intitulé de ‘‘Redevances audiovisuelles’’, qui permet de prendre en compte l’ensemble des redevances applicables au secteur de la communication audiovisuelle. En ce qui concerne l’esquisse de texte sur l’harmonisation de la réglementation  en matière de redevances audiovisuelles dans l’espace UEMOA, en lieu et place de ‘‘projet de directive’’, le Comité propose une ‘‘Esquisse de texte sur l’harmonisation de la réglementation en matière de redevances audiovisuelles dans l’espace UEMOA’’. Par ailleurs, les experts proposent que les points d’attention suivants figurent dans le texte communautaire envisagé. Il s’agit du montant des redevances audiovisuelles ; des modalités de recouvrement.

S’agissant du point sur la répartition des redevances, le comité a souligné la nécessité de prendre en compte l’ensemble des acteurs de la chaine de valeur de l’audiovisuel en fonction de la technologie utilisée (TNT, Satellite, FM, IPTV…). Quant à la question des éditeurs, il convient selon le comité de distinguer les éditeurs nationaux des éditeurs étrangers. Par rapport aux éditeurs nationaux, le comité propose de se référer à la formulation de l’article 09 de la Directive N° 02/2006/CM/UEMOA relative à l’harmonisation des régimes applicables aux opérateurs de réseaux et fournisseurs de services ainsi qu’aux dispositions de la Directive n°01-2015/CM UEMOA du 30 mars 2015 portant harmonisation du cadre réglementaire de la TNT dans l’espace  UEMOA. Pour les experts, les Etats membres peuvent imposer des redevances afin de tenir  compte de la nécessité d’assurer une utilisation optimale de la ressource attribuée. Ces redevances sont non discriminatoires et tiennent compte notamment de la nécessité de promouvoir le développement de services innovateurs et de la concurrence.

Pour ce qui est des éditeurs étrangers, le comité propose que chaque État fixe librement le montant de la redevance audiovisuelle applicable. Pour les distributeurs de services audiovisuels payants, le comité propose la même démarche que celle suivie par les éditeurs en distinguant les nationaux des étrangers. Relativement aux distributeurs de services audiovisuels nationaux, il a été proposé de se référer à la formulation de l’article 09 de la  directive N° 02/2006/CM/ UEMOA relative à l’harmonisation des régimes applicables aux opérateurs de réseaux et fournisseurs de services ainsi  qu’aux dispositions de la directive n°01-2015/CM UEMOA du 30 mars 2015 portant harmonisation du cadre réglementaire de la TNT dans l’espace  UEMOA.

Au sortir de cet atelier, plusieurs recommandations ont été formulées par le comité des Juristes Experts. Le comité a entre autres recommandé de saisir la commission de l’UEMOA à l’effet de lui transmettre les conclusions de l’atelier de réflexion de Niamey consistant à  l’harmonisation de la réglementation en matière de redevances audiovisuelles dans l’espace UEMOA. Il a aussi recommandé de solliciter de l’UEMOA, conformément à l’accord de collaboration liant les deux structures, la mise en place d’un cadre de réflexion en vue de l’harmonisation de la réglementation en matière de redevances audiovisuelles dans l’espace communautaire. Les experts ont aussi recommandé de solliciter l’appui de l’UEMOA pour la mise en œuvre des conclusions de l’atelier de Niamey. Aux différentes recommandations énumérées, une feuille de route pour l’harmonisation de la réglementation en matière de redevances audiovisuelles dans l’espace UEMOA a été proposée.

Mahamadou Diallo(onep)
http://www.lesahel.org

Les travaux de l’atelier national sur la contribution des Stations Régionales aux programmes de l’ORTN se sont achevés lundi dernier à Zinder sous la présidence du Directeur de la Communication, M. Abdoulaye Coulibaly, en présence notamment du Directeur Général de l’ORTN, M. Seydou Ousmane, des cadres centraux et régionaux de cette Institution.

En procédant à la clôture des travaux, au nom de la Ministre de la Communication, le Directeur de la Communication, M. Abdoulaye Coulibaly, a salué la qualité du travail abattu par les participants après trois jours d’intenses débats. Il s’est félicité de la vision dégagée par les participants de doter les stations régionales des outils performants pour leur permettre de remplir efficacement leur mission. Aussi, a-t-il rassuré les participants que le Ministère de la Communication accompagnera l’ORTN dans la mise en œuvre de ses recommandations et résolutions.

Dans une brève intervention, le Directeur Général de l’ORTN, M. Seydou Ousmane, a remercié le Ministère de la Communication pour avoir initié cette rencontre. Il a rendu un vibrant hommage à la Ministre de la Communication, au Gouverneur de la Région de Zinder et au Président du Conseil Régional pour leur précieuse contribution aux travaux de cet atelier. Il s’est enfin engagé au nom du personnel de l’ORTN pour le suivi et la mise en œuvre des recommandations et résolution issues de cet atelier.

Cet Atelier a été sanctionné par une résolution et une série de recommandations. Au titre de la résolution adoptée, les participants à l’Atelier national sur la ‘’Contribution des Stations Régionales aux programmes de l’ORTN ‘’engagent les responsables des Stations Régionales à plus d’initiatives pour accroitre les recettes de l’Office.’’.

Les participants à l’atelier sur la « contribution des stations régionales aux programmes de l’ORTN : état des lieux, défis et perspectives» ont formulé quelques recommandations à l’endroit de la Direction Générale de l’ORTN.

Le président de l’Assemblée nationale, M. Seini Oumarou a regagné Niamey en fin de matinée du samedi 19 Mars 2022 de retour de Djibouti, où il avait pris part aux travaux de la 13ème conférence des présidents d’Assemblée et de Section de la région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF). La fin des travaux a été sanctionnée par une déclaration dite ‘’Appel de Djibouti’’. Aussi, sur proposition de la section du Niger de l’APF, la conférence a marqué son accord pour l’organisation en mars 2023 au Niger de la 14ème Conférence des présidents d’Assemblée et de Section de la région Afrique.

Cette réunion statutaire qui s’est déroulée du 16 au 17 mars 2022 a enregistré la participation du Bénin, de la Centrafrique, de la République démocratique du Congo, de la Côte d’Ivoire, de Djibouti, du Gabon, de Madagascar, du Maroc, du Niger, du Rwanda et du Sénégal. Lors des travaux, dirigés par M. Faustin Boukoubi, président du comité d’organisation, la conférence a entendu une communication sur le rapport d’activités du chargé de mission Afrique, M. Dah Sansan Tilkouété, député ivoirien. Elle a également examiné les situations politiques en Afrique francophone et a évoqué le fonctionnement de l’APF dans la région.

L’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) a exprimé sa vive préoccupation vis-à-vis du durcissement des conditions de détention de Roch Marc Christian Kaboré, Président renversé du Burkina Faso et ancien président de l’APF. Selon les participants, après avoir été arrêté le 24 janvier 2022, le président Kaboré a été déplacé sans explications, le 17 février, dans une nouvelle résidence surveillée, à Ouagadougou. Ses communications avec l’extérieur, notamment sa famille et ses proches, sont dorénavant drastiquement limitées. L’APF dit qu’elle s’associe à l’Organisation des Nations Unies (ONU), l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour réitérer sa demande de libération immédiate du Président Kaboré, formulée dans la déclaration adoptée par le Bureau de l’APF à Libreville le 28 janvier 2022. Elle appelle également au respect des droits fondamentaux de tous les citoyens et au retour à l’ordre constitutionnel.

Dans cette période politique troublée, l’APF assure le peuple burkinabé de sa pleine solidarité, et exprime une pensée émue pour les proches des dizaines de victimes de la récente explosion de la mine d’or de Gomgombiro, dans le sud-ouest du pays.

En outre, les présidents d’Assemblée et de Section de la région Afrique ont adopté une déclaration dite ‘’Appel de Djibouti’’ pour marquer leur soutien et leur solidarité envers les pays frères en difficulté, pour une paix durable en Afrique francophone.

Il faut souligner qu’en marge des travaux de la 13ème conférence, le président de la République de Djibouti, SE. Ismaïl Omar Guelleh, a accordé une audience aux présidents d’Assemblée présents à la Conférence. Enfin sur proposition de la section du Nigerde l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), la conférence a marqué son accord pour l’organisation, en mars 2023 au Niger, de la 14ème Conférence des présidents d’Assemblée et de Section.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

140eme Assemblee Union Interparlementaire UIP Doha Qatar Ousseini Tinni retour NiameyLe Président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni a regagné Niamey, le samedi 13 avril dernier, en provenance de Doha au Qatar où il a pris part aux travaux de la 140ème assemblée de l’Union interparlementaire (UIP). A son retour à l’aéroport internationale Diori Hamani, SE. Ousseini Tinni a été accueilli au pied de la passerelle par le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Iro Sani, puis salué par les membres du bureau de l’institution ainsi que ceux de son cabinet.

15 avril 2019
Source : http://lesahel.org/

Le président de l’Assemblée nationale SE. Seini Oumarou a regagné Niamey mercredi dernier, venant d’Alger (Algérie) où il a participé aux travaux de la 17ème  Session de la Conférence de l’Union Parlementaire de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI). A son arrivée à l’aéroport International Diori Hamani de Niamey, il a été accueilli par le 1er vice-
président du parlement, l’Honorable Kalla Ankourao et salué par les membres du Bureau de l’Assemblée nationale et ceux de son Cabinet.
ONEP
Source : http://www.lesahel.org/

 

Les travaux de la 28ème de la Session Ordinaire du Fonds de Solidarité Africain a pris fin le vendredi 24 mars 2023 dans la salle des réunions de ladite institution à Niamey. Plusieurs recommandations et résolutions ont marqué la fin des travaux, à la grande satisfaction des responsables de l’institution. Lors de la cérémonie de clôture, le président du Conseil d’Administration M. Abakar Mahamat et le Directeur Général de l’Institution M. Ahmadou Abdoulaye Diallo se sont réjouis des conclusions de cette session ordinaire consacrée aux Comptes et aux états financiers.

En clôturant les travaux de cette 28ème session ordinaire, le président du Conseil d’Administration du FSA a salué la qualité des travaux avant de se réjouir des conclusions auxquelles les administrateurs sont parvenus. «Les travaux s’étaient très bien déroulés dans l’ensemble. Les conclusions de cette session vont dans le sens de renforcer le FSA dans son élan d’institution panafricaine, innovante au service de nos économies», a-t-il déclaré, tout en saluant et félicitant le Directeur Général du FSA pour la réussite de la préparation de cette importante session. M. Abakar Mahamat a saisi l’occasion pour remercier les hautes autorités nigériennes pour la qualité de l’accueil réservé à tous les administrateurs.  

Pour rappel, le Fonds de Solidarité Africain a deux sessions ordinaires de son Conseil d’Administration. La session des Comptes, qui se tient en général au mois de Mars et la Session Budgétaire en novembre. La présente session a été consacrée aux Comptes au titre de l’exercice 2022. Le Directeur Général du FSA s’est réjoui de la présence de presque l’ensemble des Etats membres ainsi que de celle des pays observateurs. «Il s’agit des pays africains qui pour le moment n’ont pas adhéré au Fonds de Solidarité Africain mais qui souhaitent l’intégrer à l’avenir. C’est l’occasion pour moi, non seulement de remercier l’ensemble des Etats membres qui ont fait le déplacement, mais également l’ensemble des pays africains qui ont exprimé leur désire d’adhérer au Fonds de Solidarité Africain», a souligné M. Ahmadou Abdoulaye Diallo.

Le Directeur Général espère que d’ici la fin de l’année 2023, le nombre des pays membres du Fonds de Solidarité Africain atteigne 22 ou 23 pays. «Si la cadence d’adhésion des Etats va se poursuivre, d’ici 2 ou 3 ans, l’ensemble des 54 pays africains vont être membres du Fonds de Solidarité Africain. Ce qui va porter le capital social du Fonds de Solidarité Africain à 3 milliards 300 millions de Dollars US», déclare-t-il. 

Le Directeur Général s’est réjoui, notamment de l’état d’exécution du budget qui a été satisfaisant en 2022. Il a indiqué que, les recettes réalisées sont nettement supérieures aux recettes budgétisées et les dépenses réalisées sont nettement inférieures aux dépenses budgétisées. Par conséquent, a-il-ajouté, l’excèdent budgétaire qui a été projeté est plus important. «L’autre point de satisfaction, c’est que le coefficient d’exploitation du Fonds de Solidarité Africain est à 0,54. Ce qui signifie que la richesse a été créée par l’activité humaine du personnel du Fonds de Solidarité Africain. 54% a couvert le fonctionnement et les investissements de l’Institution et 46% ont permis à l’institution de s’enrichir davantage», a expliqué le Directeur Général. L’autre statistique de la synthèse de cette session, c’est qu’en 2022, le Fonds de Solidarité Africain a dégagé un résultat net bénéficiaire de 1,7 milliard de FCFA. «J’aimerai aussi souligner que les administrateurs ont noté pour s’en satisfaire que pendant l’année 2022, les interventions en faveur des Etats ont culminé à 742 milliards de FCFA. Ce qui est plus important que les réalisations 2021, qui étaient de 131 milliards de FCFA. Si nous cumulons ce qui a été fait en 2021 et en 2022, le total dépasse ce qui a été fait au FSA pendant les 42 précédentes années. C’est dire que nous sommes dans une dynamique opérationnelle assez importante, assez soutenue, d’où la nécessité d’un renforcement du fonds propre», s’est-il réjoui.

Ahmadou Abdoulaye Diallo a rappelé les dernières décisions d’une session extraordinaire du Conseil des Gouverneurs qui est le Conseil des ministres, au cours de laquelle, non seulement les arriérés de contribution, mais également les échéances courantes au titre de contribution et de fonds spécial de bonification totalisent à peu près 53 milliards FCFA. Il a réitéré l’engagement des ministres à mobiliser dans  un délai de 3 ans ce financement. A cet effet, le  Directeur Général a souligné l’engagement de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) qui est d’accord avec le principe de faire des prêts concessionnels aux Etats en vue de l’apurement de leurs engagements au Fonds de Solidarité Africain.

Ali Maman(onep)

 Source : http://www.lesahel.org

 

Le Conseil de ville de Niamey a clos sa 2ème session ordinaire le vendredi 4 juin dernier dans la salle de réunions de l’Hôtel de Ville. La cérémonie de clôture des travaux présidée par le député maire et président du Conseil de Ville de Niamey, M. Oumarou Dogari s’est déroulée en présence des députés, des chefs traditionnels et des autorités communales de la ville de Niamey.

Peu avant le discours de clôture de ladite session, le secrétaire général de la ville de Niamey a procédé à la lecture du procès-verbal qui a sanctionné les quatre (4) jours d’intenses travaux. Ce procès verbal a ensuite été adopté par la plénière du Conseil.

Procédant à la clôture des travaux, le Maire central de la Ville de Niamey a, à l’entame de son discours, exprimé sa profonde gratitude à l’endroit du gouverneur de Niamey pour avoir rehaussé, par sa présence physique, l’éclat de la cérémonie et surtout pour s’être adressé brillamment aux augustes membres du Conseil de Ville de Niamey. S’adressant aux membres du Conseil de la ville, M. Oumarou Dogari a souligné que cette 2ème session du conseil a sans conteste été couronnée de succès. «Oui, succès chacun de vous s’est adonné à la tâche tel que je vous l’ai demandé à l’entame du conseil dans mon discours d’ouverture. Vous avez réellement fait fi de vos postures connotées pour ne mettre en avant que l’intérêt collectif», a dit le président du Conseil de Ville.

«Même le volume du travail de la session ne vous a pas ébranlés. Vous avez travaillé sans désemparer. Pour preuve, nous avons épluché le règlement intérieur, article par article. Vous avez également donné le coup de fouet nécessaire à l’avant-projet du document cadre de la politique de développement de la Ville de Niamey en lui accordant votre caution pour son enrichissement, sa vulgarisation et son adoption afin d’être le référent des plans d’actions de développement économique, politique, environnemental et social de Niamey pour la durée de notre mandat In sha Allah», ajoute-t-il.

Le Député maire s’est aussi adressé à ses concitoyens en ces termes : «La plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a», a déclaré M. Oumarou Dogari. Il a indiqué par ailleurs que si les citoyens de la Ville de Niamey les accompagnent en concédant juste les redevances, les taxes et les impôts qu’ils doivent à la Ville, en restant regardant sur ce que la Ville de Niamey fait, la mairie centrale pourra alors déplacer des montagnes au grand bonheur de sa population toute entière.

M. Oumarou Dogari s’est aussi adressé aux structures et organisations socioprofessionnelles diverses qui opèrent à Niamey. «Nous appelons à votre civisme. Mes concitoyens, nous voudrons que vous étaliez ce civisme à tous les autres domaines de la vie qui sont entre autres l’hygiène et assainissement, la voirie et les services de base de la ville…. Niamey doit donc être citée parmi les villes où il fait bon vivre et c’est pourquoi, nous continuerons à échanger à ce propos avec toutes les couches sociales ; comme nous l’avons déjà entamé avec les organisations féminines, des jeunes, des étudiants, des scolaires, des parents d’élèves et les structures socioprofessionnelles», a-t-il indiqué. Le Député maire de Niamey a enfin assuré que la Ville de Niamey jouera pleinement sa partition aux cotés des autorités nationales compétentes pour renforcer la sécurité surtout à des endroits spécifiques reconnus comme lieux de délinquance.

Ibrahim Maïga(onep)

08 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les rideaux sont tombés sur la 4ème édition de Toukountchi festival de cinéma du Niger le 2 novembre, à l'Iftic à Niamey, avec la proclamation du palmarès, après quatre jours d'activités.

Le Gabon et le Niger trônent aux premières loges du palmarès. En effet, les films "Si loin si près" de Saturnin Ayenouet, "Afiti" de "Wilfriel Langoye" du Gabon ont remporté respectivement les prix de la meilleure fiction moyen-long métrage, et meilleure fiction court métrage, ainsi que le prix de la meilleure interprétation féminine pour l’actrice Blanche Bana (Matho dans le film Si loin si près).

Quant au long métrage "Un coin du ciel noir" du cinéaste nigérien, Djingarey Abdoulaye Maïga, il a remporté quatre prix. Il y a d'abord le prix Paulin Soumanou Vieyra de la Fédération africaine de la critique cinématographique (FACC). Le communiqué de presse rendu public par le jury de la FACC à l'issue de la 4ème édition du festival Toukountchi précise : «Le Jury, après délibération, a décerné à l'unanimité le Prix de la Critique africaine Paulin Soumanou Vieyra au film nigérien "Un coin du ciel noir" de Djingarey Abdoulaye Maiga pour l'intérêt de son sujet humaniste, pour la défense des valeurs humaines et pour la qualité exceptionnelle de ses choix esthétiques et formelles. "Un coin du ciel noir" est un hymne à l'amour à la reconnaissance du droit de toutes les races à jouir de leurs pleins potentiels et à être acceptées dans la société ».

Ensuite le jury des films fictions a décerné le prix du meilleur scénario au réalisateur Djingarey Abdoulaye Maïga pour "Un coin du ciel noir". Aussi, l’acteur Yacouba Beidari (Tanko) a eu avec le même film le prix de la meilleure interprétation masculine, tandis que le prix de la meilleure musique est revenu au chanteur Ali Atchibili dont la musique et la voix rythment une bonne partie de cette fiction.

La 52ème session du Conseil des Ministres de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) qui a réuni des ministres de la Justice et ceux en charge des Finances des pays membres, ainsi que des experts, des acteurs judiciaires et des partenaires techniques et financiers, a pris fin le vendredi 15 avril dernier, au centre international de conférences Mahatma Ghandi de Niamey. Des questions d’une grande importance pour l’Organisation, notamment, sa situation financière et le fonctionnement de ses institutions, y ont été abordées. Ces travaux ont été sanctionnés par l’élection de 5 juges à la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA) et un budget d’environ 7,5 milliards de FCFA au titre de l’année 2022, a été adopté, pour le fonctionnement de l’organisation avec toutes ses composantes.

En clôturant les travaux, en présence du président du Conseil des ministres de l’OHADA, le ministre de la Justice, Garde des sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed, et du Secrétaire permanent de l’organisation, Pr Emmanuel Sibidi Darankoum, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou s’est d’abord réjoui du vif intérêt, à l’égard de l’organisation, qu’éprouvent les 17 Etats membres. En effet, cette 52ème session a enregistré une participation record des ministres en charge de la justice et des finances. Etaient présentes à cette session les délégations du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Congo, de la Côte d'ivoire, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Niger, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, du Tchad et du Togo ainsi plusieurs partenaires techniques et financiers. L’on notait également la participation, par visioconférence, des délégations de l'Union des Comores, du Gabon, de la Guinée Equatoriale et du Mali. «Cela témoigne du vif intérêt et de l’enthousiasme manifeste à l’endroit de l’OHADA et à l’endroit du Niger. Nous en sommes honorés», a déclaré le chef du gouvernement.

Ce faisant, le Conseil des Ministres de l’OHADA, après examen, a adopté le budget 2022, équilibré en ressources et en emplois à la somme de sept milliards quatre cent soixante-six millions quatre-cent mille trois cent soixante-six (7.466.400.366) FCFA. Il est en baisse de -2,5%, soit 194.913.990 FCFA en valeur absolue. A titre de contributions des États, il est attendu une participation à hauteur de 4.286.014.539 FCFA. C’est pourquoi, SE Ouhoumoudou Mahamadou a félicité le Conseil des Ministres pour «la qualité du travail abattu, dans un esprit de fraternité, d’apaisement et de responsabilité».

Le Premier ministre s’est dit, à cet effet, convaincu que les résultats obtenus, ainsi que les résolutions qui en découlent, vont permettre «le retour à un fonctionnement normal» de l’organisation commune. Les discussions et les débats sur la base des critères objectifs ont prévalu dans le choix des juges», a-t-il soutenu. Au terme de ses délibérations, le Conseil des Ministres a nommé aux postes de juges de la CCJA, par consensus et pour un mandat de sept (07) ans non renouvelable, les candidats ci après: M. Gbilimou Joachim, Avocat (Guinée); M. Niamba Mathias, Magistrat (Burkina Faso); M. Béassoum Casimir, Enseignant-Chercheur (Tchad); M. Sanca Adelino Francisco, Magistrat (Guinée-Bissau); et M. Kanbuma Nsula Jean-Marie, Magistrat (République Démocratique du Congo). 

Le Premier ministre, Chef du gouvernement SE Ouhoumoudou Mahamadou a attiré l’attention des nouveaux juges élus, qui entreront en fonction à compter de janvier 2023, sur l’importance de leur rôle dans la réalisation de la mission d’encadrement et de sécurisation juridique des échanges commerciaux. Il les a invités surtout à mesurer l’ampleur de la tâche qui les attend, à l’heure où l’OHADA s’ouvre davantage à tous les pays africains qui le souhaitent, dans la perspective de l’opérationnalisation de la ZLECAF. «Il est impératif qu’ils (les juges) gardent constamment à l’esprit la

dimension politique de l’OHADA et l’intérêt supérieur qui constitue pour nos Etats la stabilité des secteurs commerciaux et économiques», a lancé le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou.

Il reste évident que le rôle de la CCJA, en tant que juge de cassation, est d’appliquer le droit. «Il ne s’agit pas de favoriser systématiquement les Etats en procès, mais de respecter les critères de proportionnalité, repère fondamental qui doit guider la Cour dans les condamnations qu’elle prononce», a rappelé le Chef du gouvernement. C’est, en effet, une question de crédibilité. Et c’est à ce prix seulement que la confiance de tous pourrait être garantie. 

 Ismaël Chékaré(onep)

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont tenu hier à Niamey au Centre International de Conférence, Mahatma Gandhi de Niamey, la 57ème session ordinaire de leur organisation. Cette première rencontre physique entre les Chefs d’Etat et de Gouvernement, depuis l’avènement de la pandémie à Coronavirus (Covid-19), a permis de faire le point sur la situation politique, sécuritaire, économique, l’examen des rapports sur l’état de la communauté, le plan d’actions pour la sécurité régionale, le programme de coopération monétaire de la CEDEAO et la situation de la covid-19. A l’issue des travaux, dans l’après-midi, le président en exercice de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, SE. Issoufou Mahamadou a passé le témoin au président Ghanéen, SE. Nana Akufo-Addo pour un mandat d’un an. Un communiqué final a sanctionné la fin des travaux. La cérémonie d’ouverture et de clôture s’est déroulée en présence de plusieurs hautes personnalités de l’espace communautaire.

A la clôture de cette 57ème session de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, le Président entrant, SE. Nana Akufo-Addo, Président de la République du Ghana a remercié ses homologues avant de féliciter son prédécesseur, pour le travail remarquable accompli durant son mandat, marqué par des péripéties qu’il a pu gérer. Il a demandé à ses pairs de l’assister pour accomplir la mission qui lui a été confiée. SE. Nana Akufo-Addo a ensuite énuméré les défis qui l’attendent durant son mandat. Il s’agit de la question sécuritaire, politique à savoir l’organisation des élections dans l’espace, la lutte contre la pandémie de covid-19, la monnaie unique et la ZLECAF.

Auparavant, dans la matinée, le Président en exercice sortant de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, SE. Issoufou Mahamadou, qui procédait à l’ouverture des travaux, a tout d’abord adressé sa gratitude aux participants avant de revenir sur les principaux sujets de la rencontre qui se tient dans un contexte marqué par la covid-19. Il a relevé que l’organisation a dans presque la totalité des Etats membres un taux de croissance économique moyen supérieur à 4%, alors que la croissance mondiale plafonne à 3%, ce qui avait démenti les prophéties de cassandre, de l’afro-pessimisme. Il a déclaré que l’espace communautaire était sur la voie du progrès économique quand il a été frappé de plein fouet, comme le reste du monde par la pandémie de la COVID19. Ainsi, cette année la région connaitra un taux moyen de croissance de 2,1% au lieu de 3,3% prévu.  Sur le plan de l’intégration économique, les différents programmes de la CEDEAO ont souffert des effets de la  pandémie qui les ont contraints à fermer les frontières aériennes et terrestres. Les échanges commerciaux intracommunautaires ont été réduits et plusieurs économies nationales sont en crise, voire en récession.

Selon le Président, le dernier trimestre de l’année 2020 comporte de nombreux défis pour la communauté en matière électorale. Des élections présidentielles sont en effet prévues au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana, en Guinée Conakry et au Niger ainsi qu’au Benin dans le courant du premier trimestre 2021. Ils doivent veiller à ce que l’espace communautaire conserve son leadership en matière de consolidation des institutions démocratiques. Ces élections annoncées font suite à celles déjà organisées au Togo, en Guinée Bissau et au Mali. (Lire ci-dessous l’intégralité du discours d’ouverture prononcé par SE. Issoufou Mahamadou).

A son tour, le président de la commission de la CEDEAO,  M. Jean-Claude Kassi Brou, a dans son allocution de bienvenue rendu hommage au Chef de l’Etat du Niger, Président en exercice de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO pour son leadership à la tête de la conférence. Selon lui, depuis qu’il a été investi de la confiance de ses pairs, le président Issoufou Mahamadou n’a eu de cesse de poser des actes qui ont contribué à faire avancer les différentes chantiers et dossiers de l’intégration régionale. Une des manifestations les plus éloquentes de cet engagement et de ce souci d’efficacité a été sa visite de travail au siège de la commission de la CEDEAO à Abuja. Tout aussi exemplaire a été sa proactivité qui lui a permis de susciter et de coordonner la mobilisation de la communauté face à des défis comme la survenue de la pandémie de covid19 et de la crise politique au Mali, sans oublier la crise post-électorale en Guinée-Bissau.

M. Jean-Claude Kassi Brou, a aussi rappelé que les Chefs d’Etat ont tenu trois sommets extraordinaires au cours desquels ils ont pris des décisions importantes sur de brûlants sujets d’actualité qui appelaient leur attention. « Ce faisant, vous êtes restés fidèles au sens de la solidarité qui fonde la CEDEAO qui avait inspiré les prédécesseurs, il y a 45 ans », a-t-il déclaré.

En outre il a indiqué qu’à l’instar des pays du monde, les Etats membres de la CEDEAO sont confrontés à la pandémie de covid-19 et sont négativement impactés par le fléau, au plan triple, humanitaire, économique et social. Ainsi à la fin août, la région enregistrait 160 704 cas positifs et avec malheureusement 2 389 décès. Selon lui, l’évolution des indicateurs dans l’espace montre ces dernières semaines des signes de ralentissement de la progression de la pandémie dans plusieurs Etats membres. « Cela montre la justesse des mesures énergétique que les Chefs  d’Etat ont mises en œuvre dans tous les pays. Cependant, nous devons rester vigilants et poursuivre nos efforts afin de limiter les risques d’une seconde vague », a déclaré M. Jean-Claude Kassi Brou.

Le président de la commission a dit que l’impact économique et social de la covid-19 a été particulièrement dévastateur. Cette situation a eu pour conséquence de réduire les ressources des Etats dans un contexte de hausse de dépenses budgétaires imprévues, destinées à soulager les populations vulnérables et à soutenir les entreprises en difficulté. A la fin 2020, le déficit budgétaire des pays membres de la CEDEAO attendra près de 8% (7,6%) avec une dette publique en hausse supérieure à 40% du PIB. Dans ces circonstances exceptionnelles quasiment de force majeure a-t-il dit, la plupart des pays membres de la CEDEAO ne seront pas en mesure de respecter les critères de convergence en 2020. Sur cette question, des recommandations sont soumises par le comité ministériel sur la monnaie unique de la CEDEAO. Il a également évoqué qu’en plein milieu de la pandémie de la covid-19, une crise sociopolitique est survenue au Mali et a entrainé la démission du Président de la République et la prise du pouvoir par une junte militaire.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

08 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/

BrigDroits de lHomme Peuples Afrique NigerLes travaux de la 60ème session ordinaire de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples(CADHP) ont pris fin hier, avec une cérémonie présidée par le Premier Ministre nigérien S.E Brigi Rafini, au Palais des Congrès de Niamey. Ouverte, depuis le 8 mai dernier, cette session a été marquée par l’organisation de plusieurs panels, de discussions interactives et informatives sur des thématiques d’actualités relatives aux droits de l’homme, avec la participation des Délégués des Etats, et d’autres acteurs non étatiques. Des échanges enrichis par la contribution des hauts cadres nigériens par leur expérience au niveau national. Un communiqué final a sanctionné la fin des travaux. Pour la clôture de la session, le Premier Ministre nigérien a prononcé une importante allocution dans laquelle il a fait un tour d’horizon de la situation des droits de l’Homme au Niger, tout en soulignant quelques avancées notables enregistrées dans le domaine. (L’intégralité du discours du Premier Ministrre ci-dessous).

Dans son allocution introductive l’honorable commissaire Soyata Maiga Vice-présidente de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, a adressé une motion spéciale aux autorités nigériennes pour avoir bien voulu accueillir cette 60ème session en terre africaine du Niger, en ne ménageant aucun effort, pour son bon déroulement et la réussite de leurs travaux, à travers entre autres la mise en place de conditions de travail, de partage et de convivialité appropriées. Parlant de la CADHP, Me Soyata Maiga a précisé qu’elle a su instaurer un dialogue permanent et ininterrompu avec toutes les parties prenantes et a, de ce fait atteint un niveau inégalé, dans la prospection, l’évaluation et l’analyse situationnelle des droits de l’homme ainsi que dans la formulation de recommandations adaptées et pertinentes, de nature à favoriser une protection efficace des droits fondamentaux des populations.

«Un regard rétrospectif sur la situation des droits de l’homme dans nos pays, nous permet d’affirmer que nonobstant la persistance de plusieurs facteurs négatifs et un environnement hostile et fragilisé, caractérisé par les crises, les conflits, l’insuffisance des ressources financières disponibles, la propagation des épidémies auxquelles le continent reste confronté, des progrès différenciés et par endroits notables, ont pu être réalisés çà et là » a-déclaré la Vice présidente de la CADHP, avant de revenir sur le cas spécifique du Niger. L’Honorable commissaire Soyata Maïga s’est félicitée de la qualité de la collaboration que son organe a toujours entretenue avec le Niger à travers la participation de ses délégués à toutes les sessions de la commission, et la soumission de ses rapports périodiques à l’examen de la commission africaine dont le plus récent en Avril 2015.

Le Niger, a-t-elle relevé, présente des rapports qui donnent des indications détaillées sur les développements positifs intervenus dans la promotion et la protection des droits de l’homme, notamment dans le domaine de l’éducation, de la santé, de l’accès des citoyens à la justice, à la sécurité alimentaire mais aussi sur les contraintes sécuritaires nationales et régionales, auxquelles le pays fait face avec leurs conséquences négatives sur les capacités financières du pays ainsi que sur les programmes à réaliser au profit des populations. La Vice- Présidente de la CADHP s’est félicité des mesures prises par certains pays comme le Tchad, le Niger, le Soudan du Sud, de la Centrafrique, de Sao Tomé et Principe et Cap Vert en 2015, 2016 et 2017. Selon Me Soyata Maïga, la Commission a salué entre autres, l’expérience partagée du Niger dans la promotion du droit à l’alimentation à travers la présentation de l’initiative dite des « 3N » « les Nigériens Nourrissent les Nigériens », tirée du Programme de Renaissance du Niger initié par le Président comme étant une bonne pratique, dans un domaine essentiel caractérisé dans plusieurs pays, par l’insécurité et la vulnérabilité des populations, en particulier, les femmes et les jeunes vivant dans les zones rurales et pauvres.

Aïssa Abdoulaye Alfary (ONEP)

{xtypo_quote}Clôture de la 60ème session de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples : «Il est réconfortant de voir les progrès enregistrés par le Niger quand on jette un regard rétrospectif sur le passé» déclare SE Brigi Rafini{/xtypo_quote}

Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Chefs de missions diplomatiques et Représentants des Organisations Internationales,
Madame la Présidente de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples,
Mesdames et Messieurs les Commissaires,
Honorables Chefs traditionnels,
Distingués invités, Mesdames et Messieurs,

Après deux semaines d’intenses travaux, consacrés à des séances publiques et privées, vous voilà arrivés aujourd’hui au terme de vos assises; je voudrai à nouveau vous remercier pour la confiance placée en mon pays pour abriter cette session. Je voudrais également ici féliciter le Comité d’Organisation national et la Commission Africaine des Droits Humains et des Peuples pour la qualité de l’organisation mais aussi et surtout pour la réussite des travaux de cette 60ème session.

Les travaux de la 68ème session du comité des ministres des pays membres de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) ont pris fin, le 29 juillet dernier à Niamey, avec l’adoption d’un nouveau plan de services et d’équipements (PSE) pour la période 2023-2027 pour un montant total de plus de 264 milliards de francs CFA.

Au terme des travaux, le comité a adopté un certain nombre de décisions à travers un communiqué final lu par le président du conseil d’administration, M. Jean Lamy.

Au titre de la demande de l’adhésion du Rwanda à l’ASECNA, le comité a entériné cette adhésion pour compter du 1er janvier 2024, a indiqué le communiqué. À cet effet, les États membres de cette organisation se sont réjouis de son élargissement qui constitue un nouveau jalon dans le processus de l’Union Africaine qui consiste à l’aboutissement d’un marché unique du transport en Afrique, en particulier le transport aérien avec le projet du ciel unique pour l’Afrique (CUPA) porté par l’agence.

Dans le cadre des services et équipements de l’ASECNA, le comité a adopté le nouveau plan de services et d’équipements (PSE) pour la période 2023-2027 dont le montant total est de 264.182.000.000 de francs CFA. Le communiqué précise que le  PSE, arrimé au plan mondial de la navigation aérienne, permettra la consolidation des acquis et des besoins prioritaires des usagers de l’air dans l’espace ASECNA, ainsi que la mise en œuvre des grands projets prioritaires de l’agence.

S’agissant de la revalorisation des redevances aéronautiques, le communiqué souligne que le comité a adopté une résolution portant sur la revalorisation et l’harmonisation qui n’ont connu qu’une seule augmentation sur les 20 dernières années en dépit des exigences des clients et des États membres en terme d’amélioration de la qualité du service qui implique des dépenses importantes d’investissement. Par ailleurs,le communiqué souligne que le comité a décidé d’augmenter à compter du 1er janvier 2023 de 5% les redevances de survols et de 3% les redevances de balisages.

Concernant le projet de l’Union Africaine sur le marché unique du transport aérien en Afrique, le Comité  des ministres des pays membres de l’organisation a encouragé les pays qui ne l’ont pas encore fait  à y adhérer.

Par rapport à la gouvernance de l’Agence, le Comité a décidé d’adopter une mise à jour de l’annexe V relative aux statuts suite au processus engagé par le Conseil des ministres, il y a de cela un an.

En définitive, il ressort du communiqué qu’à l’issue de la réunion, les ministres des pays membres de l’ASECNA ont été reçus par le Président de la République du Niger, Chef de l’État, SE. Mohamed Bazoum  qui, a d’ailleurs souligné l’importance de l’Agence comme modèle d’intégration  de la Région. Le Chef de l’Etat a notifié aux ministres des pays membres de l’organisation que l’adhésion du Rwanda est un témoignage  suffisant de crédibilité pour l’Agence.

Oumar Issoufou(onep)

 

Fin de la 74ème session de l’Assemblée générale de l’ONU : Le Chef de l’Etat a regagné Niamey samedi dernierLe Président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou a regagné Niamey, le samedi 28 septembre dernier, de retour de New York aux Etats Unis où il avait pris part aux travaux de la 74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. A sa descente d’avion, le Chef de l’Etat a été accueilli au pied de la passerelle par le Premier ministre Brigi Rafini avant d’être salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique accrédité au Niger ainsi que par plusieurs personnalités civiles et militaires. Il faut rappeler qu’en marge des travaux de l’AG de l’ONU, le Chef de l’Etat a pris part à plusieurs autres rencontres bi et ou multilatérales tenues en marge de cette session. La dernière en date est la rencontre sur l’Initiative Spot Light End Violence, qui s’est tenue le jeudi 26 septembre dernier et qui vise à faire le point des progrès et perspectives en matière d’élimination de la Violence contre les Femmes et les Filles. Dans le discours qu’il a prononcé à cette rencontre, le Chef de l’Etat a parlé des initiatives prises par le gouvernement et des progrès enregistrés par le Niger en matière de lutte contre les violences basées sur le genre.

Onep

30 septembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/

TLe Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, accompagné de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou Mahamadou, a quitté Tokyo mardi soir, 22 octobre 2019, pour Sotchi, en Russie, où il participera au Sommet Russie-Afrique.

Auparavant, dans la capitale japonaise, le Chef de l’Etat et la Première Dame ont pris part, hier mardi dans l’après-midi, à la cérémonie d’intronisation du nouvel Empereur du Japon Sa Majesté Naruhito. Le couple présidentiel a été également convié mardi soir à un banquet impérial ayant regroupé les officiels étrangers et les représentants du gouvernement japonais.

La cérémonie d’intronisation (Sokuirei Senden-no-gi) s’est déroulée au Palais Impérial, en cette journée devenue spécialement « un jour de congé national » et en présence notamment du Prince-héritier Fumihito (le frère de l’Empereur), la Princesse Kiko et le Premier Ministre Shinzô Abe.

Il faut rappeler que le lundi 21 octobre 2019, le Président de la République s’est entretenu avec le Premier Ministre du Japon SEM Shinzo Abe. L’entretien qui s’est déroulé à ‘’Akasaka Palace’’ a porté notamment sur le renforcement de la coopération bilatérale et les autres questions d’intérêt commun aux deux pays. Il a été, entre autres, questions du rôle que le Niger peur jouer en tant que membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, à compter de janvier 2020.

Les deux personnalités ont convenu qu’il était temps de reformer le Conseil de Sécurité, mis en place après la Seconde Guerre mondiale, car le contexte a changé. Il en est de même de la Banque Mondiale et du FMI.

Les deux parties ont également évoqué la nouvelle Approche pour la Paix et la Sécurité en Afrique, adoptée par le Japon lors de la 7ème Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD 7) en août 2019 à Yokohama et ont souligné la nécessité de formation et d’assistance aux institutions judiciaires, administratives et policières. Le Japon s’est déclaré prêt à recevoir les requêtes dans ce domaine.

Issoufou Retour Paris 30 05 2018Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey, hier après-midi, de retour de Paris, en France où il a pris part, sur invitation du Président de la République Française, SEM. Emmanuel Macron, à une Conférence internationale sur la Libye, tenue le mardi 29 mai 2018.

A sa descente d’avion à l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Chef de l’Etat a été accueilli au pied de la passerelle par le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, avant d’être salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ainsi que par plusieurs personnalités civiles et militaires.

Le Président de l’Assemblée nationale SE. Ousseini Tinni a regagné Niamey, hier en début d’après midi, de retour de Kuala Lumpur en Malaisie où il a représenté les parlements des pays membres du Sahel à la conférence régionale ONU-UIP sur le terrorisme et l’extrémisme violent. A sa descente d’avion à l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, le président de l’Assemblée nationale a été accueilli au pied de la passerelle par le 1er Vice-président de ladite institution M. Iro Sani avant d’être salué par les membres du bureau de l’Assemblée nationale ainsi que de ceux de son cabinet.

Onep

08 octobre 2019
Source : http://www.lesahel.org/

Après les étapes de Maradi, de Zinder et d’Agadez, la ministre de la Communication, Mme Sani Hadiza Koubra Abdoulaye, a séjourné du lundi au mercredi dernier dans la région de Tahoua. L’objectif primordial de cette visite de travail, en profondeur dans les régions, est de s’enquérir des conditions de travail des agents, de veiller à l’état de fonctionnement des équipements et de faire le point sur le déploiement du matériel prévu dans le cadre de la Télévision Numérique Terrestre(TNT).

A Tahoua-ville où la délégation ministérielle a visité, mardi dernier, les organes de presse publics et privés, un constat se dégage : l’Agence Nigérienne de Presse (ANP) et l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP) ont besoin de redéployer un personnel et du matériel moderne pour rendre opérationnels leurs bureaux régionaux de Tahoua. L’innovation s’avère indispensable parce que tout simplement le correspondant de l’ANP /ONEP est à la retraite. De plus, il a signé un contrat avec le Conseil supérieur de la Communication (CSC). Il ne peut donc être à la fois juge et partie. Les observateurs de la scène publique dans l’Ader, estiment que la question ne doit pas être prise avec légèreté car le travail pour un quotidien national et une agence nationale de presse requiert des qualités et des exigences.

Peu avant leur départ sur Niamey, la Première Dame et sa délégation, ont effectué une visite au niveau du camp militaire de Dirkou pour s’enquérir des conditions de vie des épouses des éléments des forces de défense et de sécurité en vue de leur apporter un soutien conséquent.

Mme Bazoum Hadiza a visité le foyer féminin où les femmes exercent des activités génératrices de revenus. C’est sous une acclamation soutenue des femmes que la Première Dame a procédé symboliquement à la remise d’une enveloppe à leur représentante. Concernant les doléances émises par les femmes  des militaires, la Première Dame leur a demandé de les lister en vue de les examiner pour  la suite à leur donner dans la mesure du possible.

Pour promouvoir l’égalité et l’inclusion des femmes et aussi renforcer la résilience des communautés, la fondation a offert aux femmes de Dirkou 500 caprins. Mme Takoubakoye Aminata Boureima, Présidente cellule Genre de la fondation Noor a expliqué les avantages de ces actions salutaires. « C’est un troupeau qui est destiné à toutes les femmes de la commune de Dirkou. Il faut que ces animaux parviennent à  ces femmes pour qu’elles puissent en profiter pleinement. A travers ce don, chaque femme pourra assurer la gestion au sein de sa famille », a-t-elle fait savoir. Selon Mme Takoubakoye, la Présidente de la Fondation Noor, Mme Bazoum Hadiza tient à ce que les tâches des femmes soient allégées. D’où les appuis à travers les kits de couture, des moulins à grains et diverses autres donations. « Mme Bazoum Hadiza veut que les revenus de ses sœurs soient améliorés, qu’on laisse les enfants, surtout les petites filles, aller à l’école et étudier normalement. La première dame veut également que les femmes se forment, qu’elles exercent des petits métiers,  qu’elles arrivent à avoir des occupations et à intégrer le tissu économique. C’est ainsi seulement qu’elles pourront contribuer de façon positive au développement de leurs communautés et au-delà du pays en général », a soutenu Mme Takoubakoye Aminata Boureima. 

Par Aïssa Abdoulaye Alfary(onep), Envoyée Spéciale

La ministre de la Communication, Mme Sani Hadiza Koubra Abdoulaye, a achevé, vendredi dernier, sa mission de travail de trois jours dans la région de Zinder. La ministre était accompagnée par son Directeur de Cabinet, M. Bori Seyni, le Directeur Général de l’Agence Nigérienne de Presse (ANP), M. Sadi Arimy, celui de l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP), M. Mahamadou Adamou, le Directeur des Stations Régionales, le Directeur Technique de l’ORTN par intérim, ainsi que d’autres directeurs centraux.

Cette mission de travail de la ministre de la Communication s’inscrit dans le cadre des visites de prise de contact avec les femmes et les hommes des médias en région. Il s’agit surtout pour la ministre de s’enquérir des conditions de travail des agents et d’apprécier la contribution des médias à la consolidation de la paix et de la sécurité. La mission porte également sur le suivi de l’exécution des investissements  de l’Etat en faveur du secteur de la Communication. Cette première étape de la mission de travail de la ministre de la Communication dans les régions de Tahoua, Maradi et Zinder lui a permis de toucher du doigt les réalités du terrain et de mesurer l’impact du fonctionnement des différents médias publics et privés ainsi que des radios communautaires.

Fin de la mission de travail du ministre d'Etat en charge de l'Intérieur dans la région de Tahoua : La sauvegarde de la sécurité des personnes et de leurs biens au centre des échanges avec les populations de plusieurs localités visitées Le ministre d'État, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Mohamed Bazoum, effectué de jeudi à dimanche derniers, une mission de travail à l'intérieur du pays. Il est arrivé dans la matinée du jeudi à Tahoua où il a effectué plusieurs visites en compagnie du Gouverneur de la région et des responsables des Forces de défense et de sécurité en vue de s'enquérir des conditions de travail des FDS.
Accueilli à l'aéroport par le Gouverneur de la région de Tahoua, M. Moussa Abdourahmane, le ministre d'État en charge de l'Intérieur a rencontré les autorités administratives et coutumières et les responsables des forces de défense et de sécurité avec lesquels il a échangé sur la situation sécuritaire dans la région de Tahoua. M. Bazoum Mohamed s'est rendu dans les villages d'Ibécétan et d'Alagadad dans le département d'Abalak, à Bazagor dans le département de Tchintabaraden, à Tamaskort, Azanag, Louberat, Tizigaret et Amassara dans le département de Tassara.
A chacune de ces étapes, le ministre d'Etat a tenu des meetings populaires en présence de l'ambassadeur du Niger au Qatar Hassan M'barek, des honorables députés Yacine Mohamed, Boubacar Rhissa et Boubacar Hadi pour expliquer l'objet de sa mission aux populations de ces localités préoccupées par les questions sécuritaires.
Très émues, les populations des localités visitées ont souligné en grand caractère leur cohésion et leur détermination pour collaborer avec les FDS dans la lutte contre les forces du mal.

Le président de l’Assemblée nationale SE. M. Seini Oumarou a regagné Niamey, le samedi 5 juin dernier en fin d’après-midi, de retour d’Abuja au Nigeria où il a effectué une visite de travail et d’amitié au Parlement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) du 31 mai au 5 juin. Il a été accueilli à sa descente d’avion par le 1er  Vice président de  l’Assemblée nationale le député Kalla Ankouraou.

1ère réunion du Comité de supervision du dispositif national de mise en œuvre de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives au Niger, au titre de l'année 2021 : Objectif, le respect au quotidien de la norme ITIE dans les administrations concernées.

Le Premier ministre, Chef du gouvernement Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, le 4 Juin dernier à la Primature, la 1ère réunion du Comité de supervision du dispositif national de mise en œuvre de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) au Niger, au titre de l'année 2021. Cette rencontre s’est déroulée en présence des membres de gouvernement ainsi que des membres du Comité de Supervision. L’ordre du jour s’articule autour de la présentation de la norme ITIE, l’examen du plan de travail 2021 du dispositif national, discussions sur la stratégie de mise en œuvre et divers.

A l’ouverture de ces travaux, le Premier ministre a rappelé le contexte dans lequel se tient cette réunion. «La première réunion du Comité de supervision du dispositif national de mise en œuvre de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives au Niger, au titre de l'année 2021, intervient quelques jours seulement après l'adoption de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement (DPG) par les députés», a-t-il déclaré. A travers la DPG, le Premier ministre a réaffirmé avec force l'engagement du gouvernement à renforcer davantage la gouvernance des secteurs pétrolier et minier et une meilleure intégration des industries minière et pétrolière à l'économie nationale. Cet engagement, précise le Chef du gouvernement,  se traduira aussi par une plus grande visibilité des investissements dans ces secteurs et leurs contributions au développement local et communautaire.

Cet engagement est en cohérence avec la Constitution en son Article 150. A cet effet, Ouhoumoudou Mahamadou a fait savoir que les contrats de prospection et d'exploitation des ressources naturelles et du sous-sol ainsi que les revenus versés à l'Etat, désagrégés, société par société, sont intégralement publiés au Journal Officiel de la République du Niger. «Vous comprenez alors toute l'importance que nous accordons au Dispositif National ITIE pour contribuer à améliorer notre système de gouvernance en général conformément aux engagements du Président de la République, Chef de l'Etat  Mohamed Bazoum, contenus dans le Programme de Renaissance Acte III», a-t-il fait remarquer aux participants.

Le Chef du gouvernement a aussi rappelé que c’est en février 2020 que le Niger a réintégré l’ITIE après sa suspension par le Conseil d'Administration de l'ITIE en 2017 pour insuffisance de résultats ayant entrainé son retrait du processus. Pour mettre en œuvre l'Initiative, «le Gouvernement a mis en place un nouveau dispositif qu'il espère plus efficient avec le concours de toutes les parties prenantes», a-t-il indiqué. C’est dans cette perspective que dès juillet 2020 que le gouvernement a pris un décret pour réorganiser le fonctionnement du dispositif national et la création subséquente du comité de supervision placé sous la présidence du Premier ministre et qui comprend plusieurs membres du gouvernement et des acteurs non étatiques. «La norme ITIE est l'instrument idéal qui nous permet de remplir les exigences constitutionnelles auxquelles je faisais allusion tantôt», a-t-il reconnu.

Soulignant l’intérêt qu’accorde le Programme de Renaissance Acte III au renforcement du dispositif national, le Chef du gouvernement a déclaré que ce renforcement passe par l'implication effective de toutes les parties prenantes en particulier les ministères concernés dans la mise en œuvre de l'Initiative. «Un dispositif national pleinement fonctionnel contribuera à la transparence et à la redevabilité et favorisera un débat citoyen constructif et responsable», a insisté le Premier ministre.

Dans ses explications, le secrétaire permanent du dispositif national de mise en œuvre de l’ITIE, M. Abdel Karim Aksar a dit que cette rencontre est en fait une réunion statutaire du dispositif national de mise en œuvre de l’Initiative pour la transparence de l’industrie extractive qui se tient deux fois par ans pour définir la stratégie de mise en œuvre de l’initiative. «Nous avons saisi cette occasion pour mettre au parfum les ministres qui sont pour la plupart nouveaux sur la norme ITIE et les défis de sa mise en œuvre», a-t-il ajouté. Le secrétaire permanent du dispositif national de mise en œuvre de l’ITIE a espéré que les ministres, chacun en ce qui le concerne, prendra les mesures nécessaires pour faciliter le travail au secrétariat permanent du dispositif national de l’ITIE.

M. Abdel Karim Aksar a précisé que la principale difficulté à relever est l’intégration de l’ITIE dans le système gouvernemental. C’est pourquoi, il a émis le vœu que la norme ITIE sera respectée au quotidien dans le travail des administrations des ministères des mines et du pétrole.

Mamane Abdoulaye(onep)

07 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Au terme de sa visite de travail de trois jours dans la région de Diffa, le président de la République a animé, le samedi 3 juillet dernier à la case de passage présidentielle de Diffa, une conférence de presse. Il s’agit pour le Chef de l’Etat de faire le point de cette visite qui lui a permis d’avoir une évaluation nette du niveau sécuritaire et une claire compréhension des besoins des populations dont certaines sont retournées dans leurs villages tandis que d’autres le seront au fur et à mesure et cela conformément à une planification établie à cet effet. Au contact direct avec les populations du village historique de Baroua, le Président leur a rendu un hommage mérité pour leur capacité de résilience pendant six (6) ans qu’elles ont abandonné leur terroir d’attache. Il s’est particulièrement félicité du fait qu’aucun phénomène de dépravation de mœurs n’ait été observé au sein de ces populations.

Dans ses propos liminaires à cette conférence de presse, le Président de la République a précisé que l’Etat a décidé que toutes les populations déplacées internes retournent dans leurs villages. En plus, l’Etat a décidé et cela de concert avec les autorités nigérianes en particulier avec celles de l’Etat fédéré de Borno que les populations de cet Etat qui sont les plus nombreuses au Niger regagnent également chez elles. C’est la raison pour laquelle le gouverneur de l’Etat de Borno a été invité par le Chef de l’Etat de venir  à Diffa. «Nous avons eu des échanges importants dont la conclusion est qu’il créé toutes les conditions, surtout pour leur accueil matériel, pour le retour des refugiés nigérians qui se sont retrouvés sur notre territoire. J’ai mesuré la volonté du gouverneur que cette fois-ci, le retour va être définitif», a relevé le Chef de l’Etat.

S’agissant des déplacés internes, le président Mohamed Bazoum a souligné que le plan sur lequel l’Etat travaille a plusieurs phases. L’échéance de l’opération de réinstallation de toutes les populations déplacées est le mois décembre 2021. La première phase va concerner 19 villages qui ont tous la caractéristique (en dehors de Baroua et quelques-uns à coté de ce village), d’être situés sur long la RN1. Cette décision est consécutive à une situation sécuritaire déjà favorable. L’opération est loin d’être une petite affaire du point de vue matériel parce qu’il y a au total 300 villages concernés. Les autres villages se situant le long de la Komadougou en l’occurrence une partie de Mainé Soroa, en passant par Chetimari ; Gueskerou ; Toumour ; Bosso, eux seront concernés par les autres phases. Le gouverneur de la région de Diffa est déjà instruit pour faire la planification. «Notre intention est que ces populations retournent chez elles. Et nous allons nous organiser de façon à assurer cela à double point de vue : de la prise en charge de la sécurité de façon conséquente pour que les populations restent et que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets, et du point de vue de l’assistance à laquelle elles ont droit en pareille circonstance. Nous allons principalement compter sur nos forces et nos propres moyens. Ensuite, à titre secondaire, nos partenaires pourraient se mobiliser pour nous aider. Je profite de cette occasion pour leur lancer cet appel. Mais nous ne ferons pas reposer notre stratégie sur le comportement de nos partenaires, sur leur bienveillance parce que sinon, nous ne tiendrons pas notre agenda. C’est dans la mesure seulement où les moyens qu’il faut doivent provenir de nous-mêmes que nous serons maitres de notre agenda. Nous allons donc débloquer les ressources qu’il faut pour assurer le transport des populations», a précisé le Chef de l’Etat.

{xtypo_quote}«Nous allons principalement compter sur nos forces et nos propres moyens ; ensuite, à titre secondaire, nos partenaires pourraient se mobiliser pour nous aider», a déclaré le Chef de l’Etat{/xtypo_quote}

En ce qui concerne la prise en charge d’urgence, l’Etat se fera le devoir d’assurer aux populations de vivres strictement humanitaires dans un premier temps. Par ailleurs, pour que les populations restent, il va falloir leur délivrer un certain nombre de services tels que la disponibilité de l’eau, l’assainissement ; la santé et l’éducation en plus de leur protection. Ce sont là les quatre besoins majeurs qu’il faut assurer. «Nous travaillerons dans le cadre de différents projets qui sont en cours et d’autres que nous pourrions susciter pour assurer le relèvement de la zone. Pour ce faire, nous allons aussi procéder aux investissements nécessaires pour qu’il ait un minimum à assurer aux populations. Cependant, la garantie de leur avenir va surtout reposer sur les conditions que nous allons créer et qui leur permettent de se livrer à leurs activités économiques. Nous avons la chance d’être dans une région qui n’est pas dénuée de potentialités. Il y a la rivière de la Komadougou d’un côté et le Lac Tchad de l’autre côté. Les populations préfèrent les cultures de spéculation qui rapportent des ressources financières immédiatement. Elles cultivent en général le poivron et en particulier des cultures vivrières notamment le maïs, le riz, en plus des cultures pluviales», a expliqué le président Bazoum.

Une lecture claire de l’espace dans lequel Boko Haram évolue

Sur le plan militaire, les Forces de Défense et de Sécurité disposent d’un bon rapport de force favorable. Il a été attesté par l’issue des derniers combats que les forces armées ont eus contre l’ennemi. Un rapport de force favorable ne veut pas dire qu’il faut baisser la garde. «Ce n’est pas quelque chose qui est acquis définitivement parce que l’ennemi se réorganise ; il a beaucoup de capacités à cet égard. Nous resterons très vigilants. Ce que j’ai constaté, c’est qu’il y a eu une élongation de l’espace sur lequel l’ennemi peut intervenir. J’ai observé ses derniers mois qu’il y a eu beaucoup d’activités du côté de Mainé Soroa ; à Diffa. Les terroristes ont occupé Gaydam dans l’Etat de Yobé et plus à l’Ouest leur front a avancé jusqu’au Sud de Mainé Soroa», a relevé le président Bazoum. Ce qui, ajoute-t-il, dénote qu’ils ont élargi leur espace d’opération. Par le passé, les opérations de Boko Haram sont localisées géographiquement sur les iles dans le lac Tchad et la forêt de Sambissa jusqu’à l’Etat de l’Adamawa, précisément à Chibock. «Evidemment, les terroristes n’ont pas vocation à rester dans leur sanctuaire. Leur objectif est d’avancer. Ce qu’ils ont pu faire en effet. Cela pourrait s’expliquer par le relâchement des mesures qui ont été prises pour les empêcher de prendre la ville de Mainé Soroa et celle de Diffa», a reconnu le Chef de l’Etat, tout en promettant des nouvelles instructions pour qu’un certain nombre de villages se trouvant dans le canton de Chetimari soient sous l’autorité de façon nette. «Des opérations conjointes seront entreprises avec les autorités nigérianes pour que des deux côtés les villages soient vidés de la présence relative des éléments de Boko Haram», a annoncé le Chef de l’Etat.

Par rapport à la reconstruction des infrastructures des secteurs sociaux de base du village de Baroua qui ont été littéralement anéanties par les terroristes, le Président de la République a assuré que le forage sera réhabilité ; le centre de santé intégré sera reconstruit par un projet financé par la Banque Mondiale et l’école connaitra la construction des classes neuves. Cela est valable pour toutes les populations déplacées. Les chiffres des déplacés internes sont estimés à plus de 100.000 personnes, tandis que les réfugiés nigérians sont estimés à plus de 130.000 personnes.

Hassane Daouda, Envoyé Spécial(onep)

05 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Fin de la mission du Président de la République, à New York, aux USA : Le Président Issoufou Mahamadou a pris part à plusieurs rencontres de haut niveau Le Président de la République, Chef de l’Etat a regagné Niamey, hier matin, en provenance de New York, aux Etats Unis d’Amérique, où il a participé, en marge de l’Assemblée Générale de l’ONU, à la réunion de haut niveau qui a regroupé plusieurs Chefs d'Etat autour du Président américain, Donald Trump sur la réforme des Nations unies. A l’issue de cette réunion, 14 pays parmi lesquels, notre pays, ont été retenus pour conduire cette réforme onusienne. Le Président Issoufou Mahamadou a ensuite pris part à la réunion de haut niveau sur le G5 du Sahel dont l’objet principal portait sur la mobilisation des ressources nécessaires à l’opérationnalisation de la force G5 du Sahel.

Mardi dernier, le Chef de l’Etat a participé à une réunion des pays membres de l'UEMOA, avec ses homologues du Mali, de la Côte d'Ivoire, du Sénégal et du Burkina Faso. D’autre part, SE. Issoufou Mahamadou a assisté aux travaux de l'Assemblée générale de l’ONU pour écouter l'allocution de son frère et ami, le Président Muhammadu Buhari, du Nigéria, à la tribune des Nations Unies.

Les travaux de la rencontre annuelle des cadres du Ministère de la Communication ont pris fin mardi dernier à Maradi. Des motions de remerciements et plusieurs recommandations ont sanctionné la fin de ces travaux qui ont duré deux jours.

Dans son discours de clôture, le Ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamane Lawaly Dan Dano a remercié les participants pour avoir deux jours durant, réfléchi sur les réformes et la modernisation des organes de presse publics. «Ces réformes dans le secteur occupent une place de choix dans le programme de renaissance Acte III du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum ainsi que dans la DPG du Premier ministre, Chef de Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou» a-t-il dit. Il a ajouté que cette rencontre a atteint les objectifs qui lui ont été fixés car, des réflexions pertinentes, des échanges de qualité et des discussions franches ont fait ressortir les rôles majeurs que la communication joue, et est appelée à jouer, particulièrement dans le domaine de la sensibilisation sur les actions de développement économique, social et culturel de notre pays. «Ce qui augure en ce moment des perspectives meilleures pour le secteur» a-t-il dit. Pour le ministre, cette retrouvaille a renforcé la synergie et la cohésion entre l’administration centrale et les structures sous tutelle, donnant ainsi un cachet digne d’intérêt à l’évènement.

Ainsi, la réunion recommande au Gouvernement, de rehausser significativement les subventions accordées aux structures sous tutelle du Ministère afin de leur permettre de contribuer pleinement aux objectifs visés par le programme de renaissance Acte III. La réunion a également recommander de parachever le processus de résorption des zones d’ombre de la diffusion des programmes audiovisuels ; de doter l’ANP d’un siège approprié ; d’accélérer le processus de modernisation des équipements techniques de l’ONEP ; d’allouer plus de ressources financières à la RTN afin de lui permettre de faire face aux charges liées à la mise en œuvre de son nouveau projet ; d’instituer une journée nationale pour les institutions démocratiques afin de contribuer davantage aux actions de communication qui visent à promouvoir l’image des institutions de la République auprès des citoyens et des partenaires ; d’accélérer le processus d’adoption du décret d’application de l’ordonnance n°2011-22 du 23 février 2011 portant charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs.

A l’administration de  l’ESSCOM (ancien IFTIC), la réunion recommande de faire la promotion des spécialités classiques afin d’éviter leur extinction ; et au Ministère de la Communication d’instituer un comité de suivi des recommandations. Quelques motions de remerciements ont été adressées au Ministre de la Communication Chargé des Relations avec les Institutions pour son implication dans l’accompagnement des structures sous tutelle ; aux autorités régionales, locales et coutumières pour leur hospitalité et la marque d’attention dont la délégation ministérielle a fait l’objet, et au responsable de la RTN de Maradi et son personnel pour leur implication dans la réussite de cette rencontre.

Tiémogo Amadou  ANP-ONEP Maradi

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La réunion conjointe des Ministres en charge de l’Industrie et la diversification économique a pris fin hier, le lundi 7 novembre 2022 tard dans la soirée. Elle a abouti à l’adoption de plusieurs décisions qui seront transmises aux Chefs d’Etats à l’occasion du sommet de l’Union Africaine sur l’industrialisation en Afrique, prévu le 25 novembre 2022 à Niamey. Les différentes délégations et les partenaires de l’UA se sont tous réjouis des conclusions issues des travaux. La cérémonie de clôture de la réunion s’est déroulée en présence de la Ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, Mme Gourouza Magagi Salamatou, des délégations des pays présents, celles de l’Union Africaine, des Nations Unies et des autres institutions africaines et internationales.

Deux allocutions ont marqué la cérémonie de clôture de cette réunion. Il s’agit de celle de Monsieur Albert M. Muchanga, Commissaire au Développement Economique, au Tourisme, à l’Industrie et aux minéraux de la Commission de l’UA et celle de M. Julien Paluku Kahongya, Ministre Congolais de l’Industrie, qui a présidé et coordonné les discussions tout au long de la session.

Les deux intervenants se sont réjouis du bon déroulement des travaux qui ont abouti à l’atteinte des objectifs fixés. Ils se sont également dit très satisfaits des dispositions prises par le gouvernement du Niger pour le déroulement des travaux, mais aussi pour l’accueil et l’hébergement de toutes les délégations. M. Muchanga et M. Kahongya ont exprimé une mention spéciale à la ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes de la République du Niger, Mme Gourouza Magagi Salamatou pour sa disponibilité et pour toutes les facilités dont les autorités du Niger ont bien voulu prendre pour la tenue de la session.

C’est dans cette optique que, M. Albert M. Muchanga a salué la présence très remarquée de plusieurs délégations africaines, celles des Nations unies et internationales qui ont rehaussé de leur présence l’éclat, la qualité et la réussite des travaux. Au nom de la Commission de l’Union Africaine, il a saisi cette opportunité pour saluer l’intérêt et l’identité de vue de l’ensemble des pays et des partenaires de l’Union Africaine sur la nécessité d’accélérer le processus d’industrialisation de du continent. Il a exprimé la volonté de la Commission de l’Union Africaine et des pays membres de tout mettre en œuvre pour la réalisation des objectifs de l’agenda 2063 de l’Union Africaine, pour ‘‘une Afrique prospère fondée sur la croissance inclusive et le développement durable’’.

Le Commissaire au Développement Economique, au Tourisme, à l’Industrie et aux minéraux de la Commission de l’UA a invité les différents pays et les partenaires à se mobiliser davantage pour la réalisation de cette ambition «d’une Afrique forte, diversifiée et compétitive». Pour ce faire, M. Muchanga a invité toutes les parties prenantes à renforcer le processus de collaboration fort et à nouer un partenariat dynamique et stratégique.

Pour sa part, le président de la Session, le ministre Congolais de l’Industrie, M. Julien Paluku Kahongya a fait une synthèse de la session. A cet effet, il s’est réjoui particulièrement de la sérénité qui a prévalu tout au long de la session. Il a particulièrement exprimé la reconnaissance de la réunion aux experts présents pour leur engagement. M. Albert M. Muchanga devait par la suite évoquer un certain nombre de défis auxquels le continent fait face. Au nombre des défis, figurent l’insécurité dans l’espace Sahel ; la question climatique ; la pauvreté etc. Pour faire face à tous ces défis, il a estimé que la mutualisation des efforts entre les pays africains et la solidarité sont des moyens incontournables. C’est pourquoi il a également insisté sur la solidarité.

 Ali Maman(onep)

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La réunion élargie de l’Association des Médiateurs des pays membres de l’UEMOA a pris fin mercredi dernier à Niamey. La cérémonie de clôture de cette session qui s’est penchée pendant deux jours sur l'harmonisation du cadre statutaire régissant l'organisation et le fonctionnement des institutions des Médiateurs des pays de l'UEMOA, et l'harmonisation des systèmes informatiques de traitement et de suivi des réclamations des pays membres de l'AMP-UEMOA, a été présidée par le président de l’AMP-UEMOA, Me Ali Sirfi Maïga. Au cours de cette cérémonie les Médiateurs de l’espace UEMOA ont tenu à adresser des motions de remerciements au Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, au président de l’Assemblée Nationale, et au Premier ministre, Chef de gouvernement pour les efforts qu’ils déploient au profit de la paix dans la région. Les Médiateurs ont également rendu public une déclaration dite « déclaration de Niamey » dans laquelle ils ont réaffirmé leur engagement sans réserve auprès des Etats et des organes de l’UEMOA au profit du renforcement de la démocratie, et de la paix dans l’espace communautaire afin de garantir durablement les efforts de développement. Ils ont aussi marqué leur détermination à mettre leur expertise au service de la prévention et de la résolution des conflits pour l’instauration d’un climat sous régional stable.

Les Médiateurs ont enfin souligné l’impérieuse nécessité de maintenir et de renforcer les institutions de médiation dans les Etats afin de contribuer à la consolidation de l’Etat de droit et au renforcement de la cohésion sociale et de la bonne gouvernance. Dans son discours de clôture, le président de l’AMP-UEMOA, a indiqué que ces travaux se sont achevés sur une véritable note de satisfaction. « satisfaction pour la qualité des communications de nos experts ; satisfaction pour les échanges et discussions particulièrement fructueux et riches ; satisfaction pour la bonne atmosphère et la bonne ambiance qui ont caractérisé le déroulement des travaux ; satisfaction pour la pertinence des recommandations qui ont été formulées ainsi que la déclaration de Niamey ; satisfaction enfin pour l’attente des objectifs assignés à cette réunion, à savoir la tenue de la réunion et l’imprégnation des Médiateurs sous les deux projets en cours de l’AMP-UEMOA » a ajouté Me Ali Sirfi Maïga. Il a souligné qu’au cours de ces deux jours, les débats et les échanges riches les ont édifié sur la lecture et l’adoption du rapport de l’Assemblée générale de Lomé ; l’exposé suivi de débat sur le projet de cadre harmonisé du statut et des règles d’organisation et de fonctionnement de l’institution du Médiateur de la République dans l’espace UEMOA ; et l’exposé suivi de débat sur les travaux d’élaboration de la plateforme unique harmonisée de traitement des réclamations des institutions de médiation des pays membres de l’AMP-UEMOA.

« Les discussions ont montré que nos institutions ont accompli déjà des actions concrètes pour développer et promouvoir la cohésion sociale, la paix, et le vivre ensemble. C’est un message très fort, réconfortant et inspirant que nous pouvons tous retenir. Les participants ont aussi souligné que c’est en travaillant ensemble dans la solidarité et la fraternité que nous pouvons atteindre les objectifs énoncés dans cette déclaration de Niamey » a conclu le président de l’AMP-UEMOA, Me Ali Sirfi Maïga.

Par Oumarou Moussa(onep)

Après deux jours de travaux, les rideaux sont tombés, hier 27 octobre 2020, sur la Revue annuelle conjointe du SANAD 2019. Au cours des travaux, les participants ont eu droit à plusieurs présentations, des travaux de groupes et de restitutions, des échanges, une séance de Dialogue politique, des projections vidéo, etc. Le clou de cette activité a été le Dialogue politique entre l’Etat et les Partenaires Techniques et financiers, avec la participation des acteurs non étatiques du secteur. Plusieurs recommandations ont été formulées à la fin de cette revue, organisée par le Haut-Commissariat à l’Initiative 3N.

Procédant à la clôture des travaux, le Haut-commissaire à l’I3N, M. Ali Béty, s’est longuement appesanti sur le Dialogue politique. «Le Dialogue politique est une rencontre de haut niveau qui se veut un espace d’échanges entre les parties prenantes du secteur. Il vise à introduire des adaptations nécessaires pour une amélioration des approches de mise en œuvre des politiques publiques du secteur», a estimé le HC I3N. Selon lui, ce dialogue appelle à un bon niveau de partage par les responsables sectoriels, les acteurs stratégiques et les autorités politiques. «Spécifiquement, il s’agit de réfléchir, à la lumière des résultats de l’année 2019 et du chemin parcouru dans la mise en œuvre du Plan d’Actions de l’I3N 2016-2020, aux modes opératoires et à l’amélioration des facteurs de succès de la mise en œuvre de la politique sectorielle», a expliqué M. Béty. Il a ensuite souligné que cette analyse permettra de s’accorder sur les déterminants et leviers à actionner pour renforcer les acquis, inverser les tendances insatisfaisantes et accélérer l’atteinte de la vision, des objectifs et résultats attendus de la politique sectorielle.

«Les résolution du dialogue politique, sur une base consensuelle des parties prenantes, se présenteront sous forme de recommandations fortes qui seront reprises au titre des conclusions de la RAC SANAD 2019, consignées dans un aide-mémoire par les PTF et les responsables sectoriels. Déclinant les objectifs spécifiques de ce dialogue, M. Ali Béty a indiqué qu’il s’agit de valider les recommandations non réalisées de la RAC-SANAD 2018 ; d’identifier et valider des recommandations transversales issues des revues sous-sectorielles ; d’examiner et valider les recommandations issues des trois thématiques sectorielles transversales traitées au cours de la RAC sectorielle et de statuer sur leur opérationnalisation et de prendre les engagements possibles sur le court et moyen terme. «Les résultats du dialogue sont pris en compte dans le cadre de recommandations finales, qui font l’objet d’un aide-mémoire à faire cosigner par l’autorité sectorielle et le chef de files es PTF», a conclu M. Béty.

Les travaux ont abouti à la formulation de quatre (4) grandes recommandations, assorties de plusieurs sous-recommandations. Le premier groupe de recommandations est relatif à l’accompagnement de la promotion du secteur privé et de l’entreprenariat, en particulier des femmes et des jeunes, dans le développement des chaînes de valeurs agro-sylvo-pastorales et halieutiques. Le 2ème groupe est relatif au renforcement des investissements structurants dans le secteur SANAD, articulés aux réponses immédiates, dans les zones fragiles. Le troisième groupe a trait à l’accélération de l’institutionnalisation et le renforcement des financements multisectoriels en vue de l’amélioration de l’état nutritionnel de la population. Quant au quatrième groupe, enfin, il est relatif à la rationalisation de la gestion des ressources humaines au sein des différents acteurs du secteur SANAD.

Mahamadou Diallo(onep)

28 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Les travaux de la session ordinaire du Parlement des jeunes au titre de l’année 2021 ont pris fin hier à Maradi. Cette fin de session coïncide avec la fin du mandat de deux (2) ans qui correspond à la cinquième législature du Parlement des jeunes depuis son instauration par l’Assemblée Nationale en avril 2002.

Dans son intervention à cette cérémonie, le président du Réseau Parlementaire des jeunes, l’honorable Amadou Massalatchi a indiqué que tout cet exercice consiste à aider les jeunes par le biais de l’éducation à se donner une conception juste du monde, de la vie et des valeurs, de sorte qu’ils gardent éternellement dans leur cœur notre patrie, notre vaillant peuple et notre nation. Il s’agit surtout d’aiguiser en eux le sens de la responsabilité historique et de faire rayonner la bonne tradition.

L’honorable Amadou Massalatchi estime que pour promouvoir le développement et maintenir la stabilité de notre pays, il est nécessaire de fournir des services pour permettre aux jeunes de réaliser leurs rêves, d’améliorer leur style de travail, de se rapprocher des jeunes, de gérer leurs préoccupations, de défendre leurs intérêts généraux et de d’efforcer de créer un  environnement favorisant leur épanouissement. Il a exhorté les députés juniors à offrir à tous les jeunes l’exemple à suivre, en assumant davantage de responsabilités sociales et en portant les espoirs des autres jeunes.

La Présidente du Parlement des jeunes, Mlle Rimana Youssouf Hassane Mayaki a, dans son allocution de clôture, saisi l’occasion pour exprimer la profonde reconnaissance des députés juniors, aux autorités de l’Assemblée Nationale à travers  les membres du réseau parlementaire des jeunes, aux cadres nationaux et régionaux qui ont assuré leur formation. «Au regard de toutes ces mobilisations pour assurer notre formation, il nous en revient, en notre qualité de députés juniors, de partager nos acquis avec nos frères et sœurs pour une participation sans faille à l’œuvre de construction nationale pour une édification d’un Niger prospère, de paix, conforme à la devise nationale, Fraternité, Travail, progrès» a-t-elle dit.

Les députés Juniors ont décerné un témoignage de satisfaction au gouverneur de la région de Maradi, M Zakari Oumarou, présent à la cérémonie de clôture de la session.

Tiémogo Amadou  ANP-ONEP Maradi

1er septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Ousseini Tinni Erdogan Niger TurqieDu 5 au 11 novembre derniers, le Président de l’Assemblée Nationale S.E.M. Ousseini Tinni, a effectué, à la tête d’une forte délégation de parlementaires nigériens, une visite d’amitié et de travail en Turquie, sur invitation du Président de la Grande Assemblée de Turquie, S.E.M Ismail Kahraman. Cette visite, qui entre dans le cadre du renforcement de l’axe Niamey-Ankara, a été ponctuée de plusieurs rencontres, sorties de terrain et séances de travail.

Au cours de ce séjour, le Président de l’Assemblée Nationale a été reçu par le Président de la République de la Turquie, SEM. RecepTayyib Erdogan, ainsi que par le Premier ministre, SE. Binali Yildirim. Avec le Président turc Recep Tayyib Erdogan, tout comme avec le Premier ministre Binali Yildirim et le président de la Grande Assemblée turque Ismail Kahraman, l’excellence des relations d’amitié entre le Niger et la Turquie a été soulignée et saluée.

Lors de l’audience avec le Président turc Recep Tayyib Erdogan, ce dernier a souhaité la mise en place rapide d’une coopération agissante entre le Niger et la Turquie afin de renforcer davantage les échanges entre les deux pays.

Devant le Parlement turc, SEM. Ousseini Tinni a prononcé une importante allocution à travers laquelle il a magnifié les relations de coopération qui existent entre le Niger et la Turquie. Il s’est notamment félicité de l’élan insufflé, en si peu de temps, à la coopération bilatérale qui couvre au moins de 26 domaines d’intervention, notamment les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’hydraulique et de l’environnement, qui touchent la plus grande majorité de Nigériens. SEM. Ousseini Tinni a également salué la nouvelle ouverture sur le monde que la Compagnie Turkish Airline offre à travers sa desserte de Niamey. Soulignant que les perspectives de coopération sont fort encourageantes, le Président de l’Assemblée Nationale a indiqué que «dans ce contexte, il était plus que nécessaire que nos deux parlements se rapprochent davantage afin que la diplomatie gouvernementale soit efficacement accompagnée par celle des peuples ». Aussi, a-t-il poursuivi, « nous sommes donc ici pour donner davantage de fermeté aux liens que nos gouvernements ont commencé à tisser ».

A l’invitation de son homologue nigérian et à la tête d’une importante délégation, la ministre de la Communication, Mme Sani Hadiza Koubra Abdoulaye, vient d'achever une visite de travail au Nigéria, au cours de laquelle elle s'est entretenue à plusieurs reprises avec son homologue nigérian, Alh. Lai Mohammed. C’est, en effet, le ministère nigérian de l'information et de la culture qui a en charge la mise en œuvre du processus de passage à la télévision numérique terrestre (TNT) au Nigeria, un des États africains les mieux avancés dans ce domaine.

Cette visite de cinq jours (du 9 au 13 juin 2017) avait pour but de s'inspirer de l'expérience avérée du Nigéria en la matière. C’est du reste ce qui est ressorti des différents entretiens entre les deux délégations, suivis de visites des installations techniques, au cours desquels des échanges forts utiles ont eu lieu et des explications détaillées données.

Dans la salle des conférences du ministère de l’information et de la culture tout comme au siège de la Radiotélévision nigériane (NTA-Nigerian Television Authority), les deux ministres, en compagnie de leurs délégations respectives, ont longuement échangé sur les bonnes pratiques à capitaliser à travers leurs expériences en matière de TNT. Il s’agit pour le Niger de s’inspirer du Livre Blanc représentant le document de référence pour la mise en œuvre de la TNT au Nigéria et formulant des recommandations, notamment sur le plan législatif, issues du rapport du Comité ad hoc rattaché à la Présidence fédérale. Ce qui devrait permettre à notre pays d’éviter les erreurs de nos devanciers en matière de TNT et donc d’avancer plus rapidement dans la mise en œuvre du processus.

Le Médiateur de la République du Niger, Me Ali Sirfi Maïga, a séjourné la semaine dernière au Maroc dans le cadre d'une visite de travail et d’amitié sur invitation de son homologue du Royaume chérifien M. Abdoul Aziz Benzakour. A l’issue de leur concertation, les Médiateurs des deux pays frères et amis ont signé un mémorandum d’entente, fixant ainsi les bases d’une coopération fructueuse entre les deux institutions sœurs.

Au cours de cette visite, les parties Nigérienne et Marocaine ont eu des séances de travail les lundi 17 et mardi 18 Juillet 2017 au siège de l'Institution du Médiateur du Royaume du Maroc, suivis de déjeuners offerts par M. Abdoul Aziz Benzakour en l'honneur de son homologue de la République du Niger Me. Ali Sirfi Maïga. La signature d’un mémorandum d’entente qui établit un partenariat fécond entre les deux institutions a constitué le point saillant des échanges entre les délégations des deux pays. Selon les termes de ce mémorandum, « considérant que les deux institutions du Médiateur de la République du Niger et du Médiateur du Royaume du Maroc ont pour mission de promouvoir l’intermédiation entre l’administration et les usagers dans le strict respect de l’Etat de droit et de la primauté des principes de justice et d’équité ; considérant le rôle des institutions en matière de protection des droits et de redressement des iniquités ; l’intérêt certain que représente pour les deux institutions, la mise à profit de leurs efforts en vue de lutter contre toute forme d’injustice et de discrimination envers leurs citoyens respectifs dans leurs relations avec l’administration ; la ferme volonté des deux institutions de se concerter pour la consolidation et la coordination de leur action au sein des instances internationales », les deux institutions s’engagent à collaborer dans plusieurs domaines définis : l’échange des réclamations et des plaintes formulées par des personnes physiques ou morales des deux pays qui estiment, à l’occasion d’affaires les concernant, qu’une administration n’a pas agi conformément à la mission de service public qu’elle doit assurer, ou qui se considèrent victimes de décisions ou d’activités jugées contraires aux règles de la primauté du droit et de l’équité et qui seraient imputables à l’administration de l’un de leurs pays ; l’organisation d’activités de formation et d’encadrement, de visites d’étude et de missions d’information ; la concertation pour consolider et coordonner les actions et les positions des deux institutions au sein des instances régionales et internationales ; l’élaboration et la mise en œuvre de programmes et de projets d’intérêt commun dans leur domaine de compétence ; l’échange d’expériences de documentations et de publications entre les deux institutions. Cette coopération pourra s’étendre également à d’autres actions jugées profitables aux deux institutions, dans la limite des compétences et des prérogatives légales qui leur sont fixées.

(Cellule de communication du Médiateur de la République)

Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr Illiassou Idi Mainassara, a achevé le mardi dernier 7 septembre sa visite de travail de deux jours dans la région de Maradi. Durant cette mission le ministre a procédé à la réception de trois (3) centres de santé intégré construits par le HCR sur financement de l’Italie dans le village de Dan Dajin Makaou, Garin Kaka et Chadakori. Cette mission avait aussi pour objectif de faire le point de la mise en œuvre des activités sur le terrain, de faire le suivi de la supervision par rapport à la situation épidémiologique, mais aussi par rapport au système de santé en général dans la région.

A l’issue de cette  mission, le Secrétaire général du ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr Ranaou Abaché a donné la synthèse qui en découle. Concernant les ouvrages, il a indiqué que le ministre a été émerveillé par la qualité du travail, le suivi par le HCR et a félicité l’entreprise qui a effectué les travaux. «Le ministre a lancé un appel aux populations et au personnel de santé pour faire de ces structures, leur propriété», a-t-il dit.

La mission ministérielle a visité le centre de traitement de choléra de Tibiri où le ministre a apprécié la qualité de la prise en charge des malades et surtout la forte implication des collectivités dans la gestion du choléra. Il a apprécié l’engagement et le dynamisme du personnel. A la Mission catholique de Tibiri, le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires sociales a parrainé la remise officielle d’un don de l’OMS à cette institution. La direction régionale de la Santé Publique a aussi reçu un important lot de produits de l’OMS devant contribuer à la lutte contre le choléra, mais aussi du matériel pour le renforcement du système de santé.

 

Le Secrétaire général du Ministère de la Santé publique a indiqué que Dr Illiassou Idi Mainassara a également visité le centre de traitement de choléra de Dan Issa où il a exprimé sa satisfaction, vu la qualité du travail abattu, la bonne prise en charge des patients et l’implication des autorités locales. En gros, le ministre est très satisfait de la prise en charge des cas de choléra dans la région de Maradi où les autorités administratives et coutumières, le personnel de santé et les partenaires se sont impliqués pour enrayer ce mal. Le ministre a été émerveillé par la qualité des services, la propreté de l’hôpital de référence de Maradi. Tous les services sont fonctionnels et bien entretenus.

Du point de vue des ressources humaines, des efforts sont en train d’être faits avec le déploiement du personnel, toujours est-il que d’autres efforts doivent être déployés pour son renforcement au niveau de l’hôpital de référence de Maradi.

Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr Illiassou Idi Mainassara a donné des instructions qui vont aux collectivités, en termes de mobilisation du personnel auxiliaire, à l’endroit du personnel de santé pour qu’il y ait plus de cohésion dans le travail en équipe afin de faire en sorte que l’objectif de cette mission soit partagé. Les patrons des institutions telles que l’OMS, l’UNICEF, l’UNHCR ont pris tour à tour la parole, qui pour attirer l’attention sur le renforcement de la surveillance de la COVID19 sur le terrain, bien que Maradi soit ‘’oublié’’ par cette maladie, qui pour apprécier positivement les services.

Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires sociales a ensuite échangé avec l’ensemble des acteurs intervenant dans le domaine de la santé, de la population et des affaires sociales. Au cours de cette rencontre le ministre a fait part des constats sur la problématique de l’offre de soins dans les structures sanitaires publiques afin de trouver des solutions aux différents problèmes constatés lors des différentes inspections qui ont été instruites. Il a indiqué que certains problèmes sont d’ordre général, d’autres sont spécifiques à certaines structures. Dans un langage franc, le ministre de la Santé publique a évoqué plusieurs problèmes, dans le but d’améliorer les services.

De l’accueil et les relations humaines, aux retards sans motifs, en passant par l’insuffisance dans l’organisation du travail, Dr Idi Illiassou Mainassara a attiré l’attention des agents de santé pour qu’ils se ressaisissent. Il a fustigé le disfonctionnement des structures périphériques qui crée un engorgement au niveau des structures de référence.

Le gouverneur de la région de Maradi a pour sa part remercié les partenaires  qui interviennent dans la région pour les différents dons fait à l’endroits des populations et bien d’autres interventions.

Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi

09 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a regagné Niamey hier après midi de retour de Diffa, après une visite de travail de 48 heures. Durant son séjour dans la capitale du Manga, le Chef du gouvernement avait procédé le lundi 13 décembre dernier au lancement des activités entrant dans le cadre de la célébration du 63ème anniversaire de la proclamation de la République Diffa N’Glaa 2021. Avant de quitter Diffa, le Chef du Gouvernement a effectué plusieurs visites sur les sites d’hébergement des invités officiels, à la tribune officielle où va se tenir le défilé civil et militaire, au Palais Kazelmari du Chef de Canton de Komadougou, à la Maison des jeunes et de la culture et à l’Université de Diffa. Il était accompagné du gouverneur de la Région de Diffa, M. Issa Lemine, du président du Comité d’organisation de Diffa N’Glaa M. Abdou Lawan Marouma, du président du Conseil Régional, de la Maire de Diffa, Mme Barmou Asmaou Kanta et de plusieurs personnalités. A toutes ces étapes, le Premier Ministre s’est attardé pour inspecter tous les compartiments et suivre les explications des responsables chargés de la gestion des infrastructures.

Au siège régional de l’Association des chefs traditionnels du Niger (ACTN), le Premier Ministre a été accueilli par le Chef du Canton de Diffa entouré de ses notables. Sur place le Chef du gouvernement a visité les différents bureaux. Dans les explications qui lui ont été données par le Président du Comité Diffa N’Glaa, il est ressorti que ce siège a été construit dans le cadre des infrastructures prévues à l’occasion de cette fête tournante. M. Abdou Lawan Marouma a souligné également que l’ensemble des équipements du siège seront installés dans quelques jours.

Par la suite, le Premier Ministre a visité l’Université de Diffa où il a été accueilli par le Recteur, ses collaborateurs, les étudiants et le personnel. A ce niveau, le mur et le portail principal sont en chantier, tandis que l’amphithéâtre de l’Université d’une capacité de 600 places est complètement terminé. Cet amphi a été également construit dans le cadre de la fête tournante de 18 décembre. Pour immortaliser cette visite une photo de famille a été prise avec les étudiants et l’ensemble de la délégation du Premier Ministre.

Dans son plaidoyer, le Recteur de l’Université de Diffa a exprimé le besoin d’électricité, la route d’accès surtout pour les bus et la sécurité. Pour ce qui est de l’électricité des démarches sont d’ores et déjà entreprises avec la NIGELEC pour étudier la faisabilité. En ce qui concerne la sécurité, là également une attention particulière sera accordée en vue de mieux sécuriser l’institution, mais également les étudiants et le personnel. Pour la voie d’accès la doléance du Recteur a également été prise en compte.

Après l’Université le Premier Ministre a visité la tribune officielle où se tiendra le Défilé civil et militaire le 18 décembre prochain en présence du Président de la République S.E. Mohamed Bazoum. A ce niveau le Chef du gouvernement a reçu toutes les explications nécessaires relatives aux dispositions prises pour le bon déroulement du défilé.

M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est par la suite transporté à la Maison des Jeunes et de la Culture de Diffa. C’est une infrastructure entièrement rénovée, désormais dotée d’un auditorium d’une capacité 350 places assises, qui peut accueillir n’importe quel événement, notamment les conférences, les colloques, les séminaires, les cours pour les étudiants, les spectacles, etc. Cette Maison est également dotée d’une salle d’exposition, d’un espace pour les foires. Sur place, le Premier Ministre a trouvé les différentes communautés de la Région de Diffa chacune dans sa pure tradition et culture. Le Chef de Gouvernement a été accueilli par les applaudissements, les youyous et les danses des femmes toubou, peul et kanouri, etc. Le Premier Ministre a apprécié les différentes cultures et traditions des ces communautés et les a encouragés à poursuivre cet effort afin de contribuer à renforcer la paix et la quiétude.

La dernière étape de cette visite a conduit le Chef du gouvernement au palais Kazelmari du Chef de Canton de la Komadougou. Cette visite a un double sens. C’est une visite de courtoisie au Chef de Canton de la Komadougou et elle vise ensuite à apprécier les travaux de réhabilitation de ce Palais. Le Premier Ministre a, à cette occasion, échangé avec le Chef de Canton à qui il a transmis les salutations du Président de la République et du gouvernement.

Sur sa route pour l’aéroport, le Premier Ministre a effectué une visite au Camp militaire du secteur 4 de la Force Conjointe Multinationale. A son arrivée, le Chef du Gouvernement a été accueilli par le Chef d’Etat Major des Armées le Général Salifou Modi. M. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu les honneurs militaires qui lui ont été rendus par un détachement des FAN de la 2ème Force Expéditionnaire de Diffa. A cette occasion une réunion avec les responsables des FDS s’est tenue à huit clos autour du Premier Ministre. Avant de quitter ce camp, le Chef du Gouvernement a signé le livre d’or du Camp.

A la fin de toutes ces visites le Chef du Gouvernement a livré ses impressions et surtout sa satisfaction. «Ma première impression c’est la qualité des travaux qui ont été réalisés. Vraiment de toutes les fêtes tournantes que nous avons organisées, celle de Diffa sera celle qui va se dérouler dans les meilleures conditions. En effet, quand vous prenez la Maison des Jeunes et de la Culture, elle ne ressemble à aucune autre au Niger, tellement qu’elle est belle. C’est également le cas de la tribune officielle, elle est complètement modernisée, d’un nouveau style et qui a une grande capacité d’accueil. De même avec le stade régional qui a été équipé d’une pelouse en gazon synthétique de qualité sans oublier les lieux d’hébergements qui sont tous correctement exécutés. Du point de vue sécuritaire, les dispositions idoines ont été prises pour que la fête se déroule dans des très bonnes conditions. Je rentre rassuré et certain que la fête de Diffa sera l’une des plus belles», a déclaré le Chef du Gouvernement peu avant de quitter Diffa.

 Ali Maman(onep)Envoyé spécial

15 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Issoufou Fin Visite MunsterLe Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey, hier après-midi, de retour de Münster et Osnabrück en Allemagne où il a pris part à la rencontre internationale pour la paix, organisée par la communauté Sant’Egidio.

A sa descente d’avion à l’Aéroport international Diori Hamani, le Chef de l’Etat a été accueilli au pied de la passerelle par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Brigi Rafini, avant d’être salué par le président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni, les présidents des autres institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatiques ainsi que plusieurs personnalités civiles et militaires.

Il faut rappeler que le Chef de l’Etat était accompagné dans ce déplacement de M. Mahamadou Ouhoumoudou, Ministre Directeur de cabinet du Président de la République.

Onep

12 septembre 2017
Source : http://lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier, en début de soirée, de retour de N’Djaména, au Tchad, où il a effectué une visite de travail de 48 heures. Il a été accueilli à sa descente d’avion par le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou.

Au cours de son séjour, dans la capitale tchadienne, le Président Mohamed Bazoum, a été élevé, par le Président du CMT, le Général Mahamat Idriss Deby, à la Dignité de Grand-Croix dans l’Ordre National du Tchad. Ce fut aussi une occasion pour les deux pays de procéder à la signature d’un nouvel accord dans le domaine de la sécurité.

Lors d’une conférence de presse conjointe qu’ils ont animée, hier mercredi, les Présidents Mohamed Bazoum et Mahamat Idriss Deby se sont exprimés sur les perspectives qui se présentent pour le G5 Sahel suite à l’annonce faite par le Mali de sa décision de se retirer de cette force conjointe. Ainsi, comme nous l’apprend une dépêche de l’AFP, les dirigeants ont promis de tout faire pour revitaliser cette force mobilisée dans la lutte contre le terrorisme dans la bande sahélienne. ‘’La décision du retrait du Mali du G5 Sahel est un épisode qui sera dépassé, il y aura bientôt une réunion’’ entre les quatre autres alliés dans le G5 sahel (Tchad, Niger, Burkina Faso et Mauritanie) ‘’pour faire en sorte que le G5 Sahel soit viable’’, a confié le Président Mohamed Bazoum. ‘’Nous n’avons pas considéré que c’est terminé pour le G5 Sahel, nous allons nous battre’’.

La dépêche de l’AFP poursuit en précisant que, pour sa part, le Président de la Transition du Tchad, le Général Mahamat Idriss Déby Itno,  a exprimé son regret pour le départ  du Mali de la force G5 sahel, tout en espérant son retour. ‘’Nous restons optimiste et espérons qu’il revienne sur sa décision’’, a-t-il souligné.  

 Sur une autre question portant sur le tronçon routier entre le Niger et le Tchad, ainsi que la possibilité d’un projet ferroviaire entre les deux pays, le site ‘’Alwihda Info’’ souligne que, selon le président du CMT, les travaux de la route transsaharienne vont commencer bientôt en ce qui concerne le Tchad.  « Nous sommes très avancés. Il manque juste un gap de 50 milliards Fcfa. Nous sommes en discussions avec nos partenaires. Les discussions avancent très bien. Nous espérons bientôt compenser ce gap qui permettra de lier N’Djamena à Niamey », a dit  le Général Mahamat Idriss Deby.

Il faut rappeler que mardi, dans l’après-midi, le Président du CMT a offert, au nom du peuple tchadien, un cadeau au Président Mohamed Bazoum. Il s’agit de chameaux, un cadeau symbolique mais plein de significations dans le contexte sahélien. Le Président Mohamed Bazoum, qui mesure toute la valeur de ce geste, s’en est vivement réjoui en  magnifiant la solidité des relations d’amitié et de fraternité qui existent entre le Tchad et le Niger.

Assane Soumana(onep)

Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier soir, de retour de Paris en France où il a effectué une visite de travail. Durant, cette visite dans la capitale française, le Chef de l’Etat a eu un agenda très chargé dans la journée du vendredi 12 et le samedi 13 novembre 2021. C’est ainsi que le Président Bazoum a participé, avec plusieurs autres Chefs d’Etat et de Gouvernement, à la conférence internationale pour la Libye co-présidée avec les autorités libyennes et avec la participation essentielle des pays voisins de la Libye, dont le Niger.

Cette conférence internationale qui s’est tenue, pour la première fois, dans un format élargi à l’ensemble des pays voisins de la Libye vise à apporter un soutien international à la poursuite de la transition politique engagée et à la tenue des élections selon le calendrier prévu. La conférence vise également à soutenir la Libye dans sa demande de retrait des forces étrangères et des mercenaires.

Sur le plan économique, la conférence souligne la nécessité d’’unifier les institutions financières libyennes et de mettre en œuvre une répartition équitable et transparente des richesses du pays. Enfin, sur le plan humanitaire, la conférence réaffirme l’engagement collectif à renforcer le soutien de la communauté internationale pour répondre aux besoins urgents et lutter contre les trafics d’êtres humains.

A l’issue des travaux de la conférence, d’importantes décisions ont été prises. Elles sont relatives, entre autres, à la tenue des élections libres, transparentes et inclusives le 24 décembre 2021, avec le soutien de l’ensemble de la communauté internationale qui a reconnu sa responsabilité dans cette crise libyenne, à l’engagement pris par les parties prenantes libyennes de reconnaître les résultats des élections du 24 décembre,quel que soit le résultat, ainsi qu’au retrait de tous les mercenaires étrangers présents en Libye avec l’annonce par le comité militaire libyen mixte des 10 d’un premier contingent de 300 mercenaires qui sont entrain de quitter le territoire libyen.

Il faut souligner qu’en marge de cette conférence, le Président Mohamed Bazoum a pris part, le même vendredi au palais de l’Elysée, à une réunion quadripartite sur la sécurité au Sahel avec ses homologues du Burkina Faso, du Tchad et de la France au Palais de l’Elysée.

S.E.M Mohamed Bazoum a également participé à un mini-sommet du G5 Sahel en compagnie du Président du Faso S.E.M Roch M.C. Kabore du Burkina Faso et Du Président du Tchad S.E.M Mahamat Idriss Deby Itno.

D’autre part, le Président de la République a eu, au cours de la journée du vendredi 12 novembre 2021, un entretien avec le Président du Conseil Européen, M.Charles Michel. Plusieurs sujets d’intérêt étaient au cœur de cet entretien, notamment les questions sécuritaires et de développement.

Le samedi 13 novembre, le Président de la République a accordé une audience au président de la Banque Islamique de Développement (‘BID), M. Muhammed Sulaiman Al Jasser. À sa sortie d’audience, le président de la BID a confié avoir discuté avec le Chef de l’État de plusieurs questions de développement intéressant le Niger, plus particulièrement des projets sur l’éducation et la formation professionnelle qui seront mis en œuvre très prochainement. L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Finances monsieur Ahmed Jidoud et de monsieur Ibrahim Sani Abani, directeur de Cabinet du Président de la République.

Le Président de la République est accompagné dans ce déplacement de  M. Hassoumi Massoudou, Ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Alkassoum Indatou, ministre de la Défense Nationale ; M. Ahmat Jidoud, ministre des Finances ; M. Ibrahim Sani Abani, directeur de cabinet du Président de la République.

Assane Soumana(onep)

(Source : Service Presse de la Présidence  de la République)

15 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, était hier mardi à Abuja, pour une visite de travail de quelques heures en République Fédérale du Nigeria. A son arrivée à Abuja, le Chef de l’État a été salué à l’Aéroport international Nnamdi Azikiwe par des officiels nigérians et l’ambassadeur du Niger au Nigeria, SEM Alat Mogaskia, et reçu les honneurs militaires.

Le cortège du Président Mohamed Bazoum s’est ensuite ébranlé vers le siège de la présidence nigériane, où le chef de l’État a été accueilli par son homologue du Nigeria, SEM Bola Ahmed Tinubu, également Président en exercice de la CEDEAO (Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Les deux chefs d’État ont eu un premier entretien, avant d’être rejoints par leurs pairs béninois et bissau-guinéen, respectivement MM. Patrice Talon et Umaro Sissoco Embalo, pour une réunion de concertation sur les questions de paix et de sécurité dans la région, ainsi que sur la situation des trois pays de la région où le processus démocratique a été interrompu. Le Président de la Commission de la CEDEAO, Dr Omar Alieu Touray, a pris part à cette réunion.

Lors de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO tenue à Bissau le 9 juillet dernier, les dirigeants ouest-africains avaient mis en place une task force sur ces questions, chargée de soumettre des propositions au prochain Sommet. Composée des présidents nigérien, béninois et bissau-guinéen, cette task force s’est donc retrouvée ce mardi autour du président en exercice de la CEDEAO, SEM Bola Ahmed Tinubu.

Le communiqué final lu à l’issue de cette rencontre par Dr Omar Alieu Touray indique qu’en ce qui concerne le Burkina Faso, le Mali et la Guinée, pays ayant connu des putschs militaires, la CEDEAO reste ferme sur le respect de ses protocoles relatifs à la démocratie et à la gouvernance. Aussi, les pouvoirs en place à Ouagadougou, Bamako et Conakry devront résolument s’engager vers le retour à l’ordre démocratique. Les chefs d’Etat ont chargé SEM Patrice Talon, Président de la République béninoise, d’effectuer dans les prochains jours une mission dans les trois pays pour y évaluer la situation.

En ce qui concerne la paix et la sécurité dans la région, les quatre chefs d’Etat ont réaffirmé leur grande préoccupation et engagé l’organisation commune à mettre en place une force militaire qui sera entièrement financée par les Etats membres.

 (Service de presse de la Présidence de la République)
Source : https://www.lesahel.org

 

Le Président Mohamed Bazoum est rentré à Niamey lundi après-midi, après une visite de travail de 48 heures au Nigeria, à l’invitation de son homologue, le Président Muhammadu Buhari. A son retour, il a été accueilli par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou.

Arrivé dimanche à Lagos, le Président Mohamed Bazoum s’est entretenu le même jour, dans la soirée, avec les représentants de la très forte communauté nigérienne vivant au Nigeria, et plus précisément à Lagos, l’ancienne capitale. A ces compatriotes, le Chef de l’Etat a demandé de se mobiliser massivement le 18 juin prochain, pour exercer leur droit en élisant les députés de la diaspora nigérienne. Reçus en présence de l’Ambassadeur du Niger au Nigeria et du Consul du Niger à Lagos, respectivement SEM Alat Mogaskia et Abdullahi Monguno, les représentants de la communauté nigérienne se sont réjouis de la visite du Chef de l’Etat et l’ont félicité pour l’action menée par son gouvernement.

Le Président de la République s’est également entretenu dimanche soir avec l’homme d’affaires nigérian, Président du groupe Dangote, M. Aliko Dangoté.

Le lundi 22 mai 2023, le Président Mohamed Bazoum a pris part à l’inauguration officielle, dans la zone franche de Lekki, à 80 km de Lagos, de la plus grande raffinerie de pétrole d’Afrique, et la 6ème mondiale. Porté par le groupe Dangoté, le projet dont l’aboutissement est marqué par la cérémonie tenue lundi, bouleverse profondément la structure des économies africaines, puisqu’il ramène à 36% de leurs besoins leurs importations en produits raffinés. La Dangote Oil Refinery a une capacité de traitement de 650000 barils/jour, et fournira une gamme de produits : essence, diesel, carburéacteur, etc. Il s’agit, selon les experts, d’une véritable méga-raffinerie, qui aura coûté 19 milliards de dollars, et devra employer 38000 personnes.

En raison de son caractère structurant pour l’Afrique, le projet a été accompagné par la Banque Africaine de Développement (BAD) et toutes les organisations régionales (UA, CEDEAO, BAD) promouvant l’intégration étaient présentes lundi à Lagos. De nombreux Chefs d’Etat et de Gouvernement ont également répondu à l’invitation du Président Buhari. Outre SEM Mohamed Bazoum, on notait la présence des présidents Macky Sall (Sénégal), Faure Gnassingbé (Togo) et de Nana Akufo-Ado (Ghana). Selon l’organisation africaine des pays producteurs de pétrole (APPO), la Dangote Oil Refinery s’inscrit parfaitement dans le contexte de développement accéléré de l’Agenda 2030 des Nations Unies, 2063 de l’Union africaine, et de la Zone de libre-échange africaine (ZLECAF).

La cérémonie solennelle d’inauguration a été présidée par le Chef de l’Etat nigérian, SEM Muhammadu Buhari. Elle a été marquée notamment par des allocutions de bienvenue du Président du Groupe Dangote Industries Limited, du CEO de la Nigerian National Petroleum Company, du Gouverneur de la Banque centrale du Nigeria, du Gouverneur de l’Etat de Lagos, respectivement MM. Aliko Dangote, Mele Kolo Kyari, Godwin Emefiele et Babajide Sanwo-Olu.

Les présidents hôtes ont pris la parole pour saluer la naissance de la Dangote Oil Refinery, en féliciter leur homologue Muhammadu Buhari, et formuler les vœux de voir se réaliser l’intégration économique africaine. Dans son intervention, le Président Mohamed Bazoum a salué en Elhadj AlikoDangoté «un grand Nigérian et un grand panafricaniste, qui a montré la voie». La Dangote Oil Refinery constitue le plus gros investissement privé en Afrique.

Le Président du Nigeria et ses hôtes ont officiellement inauguré la raffinerie par la traditionnelle coupure du ruban, avant d’en visiter les installations, réparties sur un espace de 2635 hectares.

Dans cette visite de travail au Nigeria, le Président Mohamed Bazoum était accompagné de M. Ibrahim Yacoubou, Ministre d’Etat, Ministre de l’Energie et des énergies renouvelables ; M. Mahamane Sani Mahamadou, Ministre du Pétrole ; M. Ibrahim San Abani, Directeur de cabinet du Président de la République ; SEM Alat Mogaskia, Ambassadeur du Niger au Nigeria.

(Service de presse de la Présidence de la République)

Source : http://lesahel.org/

 

Le président de l’Assemblée nationale, SEM. Ousseini Tinni, a regagné Niamey samedi dernier, venant deTurquie, où il a effectué, du 05 au 11 novembre 2017, une visite de travail et d’amitié à l’invitation du président de la Grande Assemblée Nationale de la République de Turquie, SEM. Ismeal Kahrman.

A sa descente d’avion àl’aéroport international Diori hamani de Niamey, SE. Ousseini Tinni a été accueilli au pied de la passerelle par le premier vice-président de l’Institution, puis salué par les membres du bureau de l’Assemblée Nationale et ceux de son cabinet.  

Onep

13 novembre 2017
Source : http://lesahel.org/

Au terme de sa visite de travail et d’amitié au Niger qui a duré 24 heures, la Présidente de la République Démocratique Fédérale d’Ethiopie, SE Mme Sahle Work Zewde, a quitté Niamey, hier en début d’après-midi.

A son départ  de Niamey, la Présidente de la République Démocratique Fédérale d’Ethiopie a été raccompagnée au pied de la passerelle par  le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SEM. Ouhoumoudou Mahamadou, en présence  du Gouverneur de la ville de Niamey et du Maire central de Niamey.

07 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a regagné Niamey, hier matin, de retour d’Abuja au Nigeria où il a effectué une visite de travail et d’amitié.

A sa descente d’avion à l’Aéroport International Diori Hamani, le Chef de l’Etat a été accueilli par le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou.

Le Chef de l’Etat était accompagné dans ce déplacement de M. Hassoumi Massoudou, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, de M. Alkasoum Indatou, ministre de la Défense Nationale, de M. Mahamane Sani Mahamadou, ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables et de M. Ibrahim Sani Abani, directeur de Cabinet du Président de la République.

 Yacine Hassane(onep)

21 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Au terme de la visite de travail qu’il a éffectuée du 12 au 14 juillet 2021 à Alger, en Algérie, sur invitation du Président Abdelmadjid Tebboune, le Président de la République, Chef de l’Etat SEM. Mohamed Bazoum a regagné Niamey, hier.

Il faut rappeler qu’au cours de la journée de mardi, le Président Mohamed Bazoum a eu un entretien en tête-à-tête avec son homologue algérien qui l’a reçu en son Palais. A cette occasion, les deux Chefs d’Etat ont animé un point de presse conjoint au cours duquel le Président algérien, SEM. Abdelmadjid Tebboune, a précisé que les entretiens préliminaires entre les deux parties faisaient ressortir une "totale convergence" des deux pays sur l'ensemble des points évoqués par la partie nigérienne en faveur du "renforcement de la coopération dans tous les domaines, notamment l'hydraulique, le pétrole et les échanges commerciaux". A ce titre, les deux pays ont convenu de la réouverture de la frontière pour la relance des échanges commerciaux entre nos deux pays.

«Nous avons fait un point de notre coopération, et nous avons, le Président Tebboune et moi, dégagé les points d’intérêt sur lesquels nous avons eu un échange très fructueux, que ce soit dans le domaine de la sécurité que dans le domaine des questions à caractères économique et social. J’ai fait part des grands projets que nous avons engagés dans la région de Diffa qui consiste à ramener dans leurs villages respectifs les populations déplacées, certaines depuis 2015, du fait de l’insécurité. C’est une opération qui concerne plus de 100.000 personnes et pour laquelle nous avons besoin de deux types d’assistance d’urgence humanitaire et une assistance en vue du relèvement de l’économie au profit de ces populations vivant dans cette zone située à l’extrême Est du Niger. J’ai aussi émis le vœu de voir la levée définitive de la fermeture de la frontière pour que le flux des échanges soit tout à fait naturel entre nos deux pays», a souligné le Président Mohamed Bazoum.

 Assane Soumana(onep)

15 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Fin de la visite de travail et d’amitié du Président de la République à Bruxelles (Belgique) :Le Président Issoufou Mahamadou a abordé plusieurs sujets avec des responsables du Conseil européen, dont la sécurité et le partenariat pour le développement

Au terme d’une visite de travail et d’amitié de trois jours (du 09 au 11 février 2021) qu’il a effectuée à Bruxelles, en Belgique, sur invitation du président du Conseil européen, M. Charles Michel, le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey, hier dans l’après-midi.

Il faut rappeler qu’à son arrivée, mardi dernier à l’Aéroport national de Zaventem de Bruxelles, le Chef de l’Etat a été chaleureusement accueilli par l’ambassadeur du Niger auprès du Royaume de Belgique, S.E.M Idé Alhassane, le Coordinateur des ambassadeurs Afrique de l’Ouest, l’ambassadeur du Mali, S.E.M Mamadou Mondjou Bertho, et leur homologue de la République Islamique de Mauritanie, S.E.M Mohamed Mahmoud Ould Brahim Khil. Etaient également présents à l’accueil le personnel de l’ambassade du Niger et les représentants de la diaspora nigérienne vivant en Belgique.

Comme on le sait, depuis l’accession à la magistrature suprême de l’Etat du Président Issoufou, la coopération entre l’Union Européenne et le Niger a toujours été excellente. Il est alors important de souligner les efforts du Chef de l’Etat durant ses deux mandats, concernant le raffermissement des relations avec l’Union Européenne, premier partenaire du Niger, notamment dans la lutte contre le terrorisme au Niger et au sahel, la question migratoire et la coopération au développement.

Plusieurs rencontres étaient au cœur de la visite du Chef de l’Etat à Bruxelles. Ainsi, SEM. Issoufou Mahamadou s’est d’abord entretenu avec le président du Conseil Européen, M. Charles Michel, au cours d’une réunion élargie aux deux délégations avec un respect strict des règles sanitaires en vigueur.

Le Président de la République a aussi rencontré le vice-président de la Commission Européenne, Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, M. Josep Borell. Le Chef de l’Etat a également échangé avec la commissaire européenne aux partenariats internationaux, Mme Jutta Urpilainen.

Les grands responsables de l’Union Européenne ont dans un premier temps félicité et remercié le Président de la République pour tous ses efforts et son leadership en Afrique en général, et au Niger en particulier, durant ses mandats en vue de relever les défis régionaux.

Au cours des échanges, ils ont particulièrement évoqué la question sécuritaire au Niger et au Sahel, la pandémie de la Covid-19, ainsi que le partenariat sur le développement économique et social du Niger. Ils ont également abordé le sujet relatif à l’examen du nouvel instrument de financement de la coopération au développement de l’Union Européenne après l’expiration de l’accord de Cotonou en 2020.

Dans le Cadre financier pluriannuel (CFP) de l’Union Européenne proposé pour la période 2021-2027, on retient que la coopération avec les Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique sera financée sur le budget de l’UE par l’instrument de voisinage, de coopération au développement et de la coopération internationale en remplacement du Fonds Européen de Développement (FED).

Cette visite du Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou est une opportunité pour le Niger, un pays bien écouté, qui donne des signaux très positifs par rapport à la lutte contre le terrorisme et le changement climatique, à la démocratie et à la bonne gouvernance, pour ne citer que ces exemples.

Notons que le Président de la République était accompagné dans ce déplacement par le ministre d’Etat, ministre directeur de cabinet, M. Foumakoye Gado, et du ministre des Finances, M. Mamadou Diop.

Par Saadi Sanda, AP/Ambassade du Niger à Bruxelles

12 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, samedi dernier, de retour de la Turquie où il a effectué une visite de travail et d’amitié au cours de laquelle il a pris part aux travaux du 2ème Forum Diplomatique d'Antalya, et visité plusieurs unités industrielles militaires de la Turquie.
Le samedi 12 mars 2022, en marge des travaux du 2ème Forum Diplomatique d'Antalya, le Président de la République, S.E.M Mohamed Bazoum, a rencontré le Président de la Turquie, S.E.M Recep Tayyip Erdogan.A l'issue des échanges qui ont porté sur tous les aspects de la relation bilatérale entre nos deux pays, le Président Erdogan a assuré que la Turquie s'investira pour moderniser le secteur agricole au Niger et que, à cet effet, une visite du ministre turc de l'agriculture à Niamey est prévue dans les prochaines semaines.

«Le Président Erdogan a également pris l'engagement de relancer et de mener à terme le grand projet de la route des Istambulawas. Au sortir de cette rencontre, on peut sans risques de se tromper, dire que les relations entre nos deux États, déjà excellentes, se porteront encore mieux», souligne-t-on.

Auparavant, au cours de la même journée de samedi, le Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum a pris part à la cérémonie officielle d’ouverture de la 2ème édition du Forum Diplomatique d’Antalya qui s’est déroulée sous la Présidence de SEM Recep Tayyip, Président de la Turquie, qui a noté et salué la participation remarquée, cette année, de SEM Mohamed Bazoum. 

Après la cérémonie officielle d’ouverture du Forum, le Chef de l’État a animé un Panel sous le thème ”Prix de la Paix et Coût de la Guerre”.« Avant la crise en Ukraine, nous avons une idée du prix des conséquences de la guerre de façon théorique, mais maintenant nous le voyons concrètement », avait notamment dit SEM. Mohamed Bazoum, dans son intervention.

Pour sa part, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, qui prenait part au Panel intitulé "Gouvernance Démocratique et Sécurité", a clairement souligné les relations évidentes qui existent entre paix, sécurité et démocratie. “La paix et la sécurité peuvent être réalisées autour de la démocratie, et ce que l’Afrique doit faire, c’est de poursuivre les efforts d’enracinement de la démocratie ».

D’autre part, le Chef de l’Etat a effectué, à Ankara, une série de visites au niveau plusieurs unités industrielles constituant les fleurons de l’industrie militaire de la Turquie. C’est ainsi que la délégation présidentielle était en visite à ASELSAN, une unité industrielle spécialisée dans l’électronique et les communications militaires ainsi que les systèmes de radars ; Turkish Aerospace Industries (TUSAS), réputée pour ses avions d'entraînement et d'attaque au sol à turbopropulseurs Hurkus ;Nurol Technologies qui fabrique des véhicules blindés tactiques ayant fait leurs preuves dans les missions onusiennes et dans plusieurs pays ; et la firme Roketsan spécialisée en fabrication de missiles guidés par laser et par satellite ainsi que la gamme de roquettes guidées et non guidées.

Le Chef de l’Etat était accompagné au cours de cette visite en Turquie de Madame Hadiza Bazoum, Première Dame de la République du Niger; M. Hassoumi Massoudou, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Rhissa Ag Boula, Ministre d’Etat à la Présidence ; M. Alkassoum Indatou, Ministre de la Défense Nationale ; M. Mahaman Sani Mahamadou, Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables ; M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de Cabinet du Président de la République ; Mme Salou DJIBO Adama Gazibo, Ambassadeur du Niger en Turquie.

 Assane Soumana(onep) (Source : Sites Présidence de la République)

Abuja Tnt Niger NigeriaA l’invitation de son homologue nigérian et à la tête d’une importante délégation, la ministre de la Communication, Mme Sani Hadiza Koubra Abdoulaye, vient d'achever une  visite de travail au Nigéria, au cours de laquelle elle s'est entretenue à plusieurs reprises avec son homologue nigérian, Alh. Lai Mohammed. C’est, en effet, le ministère nigérian de l'information et de la culture qui est en charge de la mise en œuvre du processus de la TNT au Nigeria, un des États africains les mieux avancés dans ce domaine, le ministère nigérian en charge  des communications (l’équivalent des ministères des télécommunications et de l’équipement au Niger) gérant uniquement le volet dividende numérique.

Cette visite de cinq jours (du 9 au 13 juin 2017) avait  pour but de s'inspirer de l'expérience avérée du Nigéria en la matière. C’est du reste ce qui est ressorti des différents entretiens entre les deux délégations, suivis de visites des installations techniques, au cours desquels  des échanges forts utiles ont eu lieu et des explications détaillées  données.

Le ministre de l’Education Nationale, M. Ibrahim Natatou a effectué la semaine dernière une visite de travail de cinq jours dans la région de Zinder dont l’objectif principal est d’apprécier le fonctionnement régulier des services notamment l’exécution de certains projets phares du Ministère de l’Education Nationale. Cette visite s’est déroulée dans un contexte particulièrement favorable, marqué selon le ministre Ibrahim Natatou, par une ferme volonté politique au plus haut sommet de l’Etat et un engagement fort des partenaires techniques et financiers.

Après cinq jours de visite, les constats faits sur le terrain ainsi que les échanges francs et constructifs qu’il a eus avec les différents acteurs illustrent à suffisance l’engagement de chacun, mais aussi et surtout le dynamisme qui caractérise le partenariat et le dialogue entre les acteurs du système éducatif. Au cours de cette mission, le ministre de l’Education Nationale a visité des chantiers de construction de salles de classes, des réalisations multiples faites par des partenaires (PTF, ONG, particuliers) au profit de l’école nigérienne, des structures déconcentrées de l’éducation nationale (EN, IPR, DREN), les internats de jeunes filles de Kellé et Maguirami, le site de l’internat de jeunes filles de Gagawa, le site du Lycée Scientifique de Zinder.

Pour l’ensemble des sites visités, le niveau d’exécution des travaux de construction de salles se situe entre 35% et 87%. L’Internat des jeunes filles de Tesker est en finition tandis que les travaux de celui de Maguirami viennent de démarrer avec la fabrication des briques. Les travaux d’extension de l’Internat de jeunes filles de Kellé sont achevés. Pour ce qui est des Centres de regroupement d’écoles pour raison de faible effectif, la délégation ministérielle a visité celui de Dourwanga dans le département de Tesker. Au niveau de l’ensemble des établissements primaires et secondaires visités, le taux d’exécution des programmes d’enseignement est supérieur à 70%. S’agissant des classes passerelles et des Centres d’alphabétisation, les enseignements se déroulent normalement pour ceux financés par les partenaires mais ceux financés sur le budget national tardent à ouvrir, a fait remarquer le ministre Ibrahim Natatou qui a donné des instructions fermes aux services techniques concernés pour qu’ils prennent les mesures idoines afin que ces centres ouvrent dorénavant dans les délais.

Les enseignements à l’école normale se déroulent convenablement avec des taux d’exécution du programme variant de 40 à 85 %. La situation actuelle de l’école dans la région de Zinder se caractérise selon le ministre de l’Education Nationale par une ‘’continuité pédagogique à tous les niveaux (préscolaire, primaire, secondaire, alphabétisation et éducation non formelle) mais avec des effectifs très faibles dans certaines localités. Tous les 4.231 établissements scolaires et Centres AENF (3656 écoles primaires ; 178 CEG ; 96 CES/CSP ; 6 Lycées ; 217 centre Alpha ; 78 centres ENF) sont fonctionnels.

Au niveau des écoles à faible effectif, quatre centres de regroupement d’écoles sont créés dans le département de Tesker avec un effectif global de 1.427 élèves dont 566 filles. Ces centres sont tous fonctionnels avec l’appui de l’Etat et des partenaires (PTF, ONG et particuliers). La situation du personnel enseignant craie en main se caractérise par une forte proportion d’enseignants contractuels et un déficit d’enseignants au niveau de tous les ordres d’enseignement (Primaire : 272, CEG : 325, Lycée 20). «La contractualisation excessive n’est pas spécifique à la région de Zinder et le Ministère de l’Education Nationale a élaboré un plan de résorption de ces enseignants contractuels», a relevé M. Natatou Ibrahim qui indique par ailleurs qu’au niveau primaire, malgré ce déficit cumulé, on note une pléthore d’enseignants au niveau de certaines localités (un surplus de 283 enseignants pour la ville de Zinder. Il a saisi l’occasion pour exhorter les autorités régionales à procéder à un redéploiement du surplus d’enseignants et à l’affectation de certains enseignants agents de bureau. Les résultats  académiques des élèves de la région se sont améliorés au cours de ces trois dernières années mais restent parmi les plus faibles du pays. Par exemple, la région de Zinder a bouclé l’année scolaire 2021-2022 avec un taux de réussite de 24,18%  au baccalauréat et occupe la 6ème place au niveau du BEPC.

La situation au niveau des infrastructures scolaires fait ressortir un besoin en salles de classes en matériaux définitifs. En effet, selon les statistiques de la région, sur les 13.593 salles de classes, 7.262 sont en paillottes. Le ministre Ibrahim Natatou a annoncé qu’un plan de remplacement d’environ 40.000 salles de classes en paillottes est en train d’être mis en œuvre au niveau national et toutes les régions sont concernées. Le gouverneur de la région de Zinder et le Maire central de Zinder ont tour à tour pris la parole pour se féliciter des avancées notables obtenues dans le secteur éducatif au cours des trois dernières années dans la région de Zinder. Après cette réunion de synthèse, Pr Natatou Ibrahim a décerné des témoignages de satisfaction à plusieurs personnalités de la place qui apportent leur précieuse contribution pour la réussite de l’école dans la région de Zinder.

Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier lundi 16 mai 2022, en fin d’après-midi, de retour d'Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis, où il a assisté aux obsèques officielles de Son Altesse Cheikh Khalifa Ibn Zayed Al Nahyan, décédé le vendredi 13 mars 2022, à l’âge de 74 ans. Cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane était émir d’Abu Dhabi et Président des Émirats Arabes Unis.

A sa descente d’avion à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Chef de l’Etat a été accueilli par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, S.E. Ouhoumoudou Mahamadou.

Fin de la visite du Président de la République dans la région de Maradi : Issoufou Mahamadou, a procédé dimanche dernier, au lancement des travaux d’aménagement et de bitumage de la route Mayahi-Tessaoua-Frontière Nigeria

Au dernier jour de sa mission dans la région de la Maradi, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a procédé, le dimanche 29 novembre 2020 à Tessaoua, au lancement des travaux d’aménagement et de bitumage de la route Mayahi-Tessaoua-Frontière Nigeria. D’une longueur de 122 Kms, entièrement financé par le budget national, ce tronçon est la continuité de la route Tchadoua-Mayahi, dont la mise en service a eu lieu en 2019. Ce projet, qui voit la réalisation d’un vieux rêve des populations de ces localités, constitue une importante infrastructure de désenclavement interne et externe, de la zone en particulier et du pays en général.

En effet, l’aménagement et le bitumage de cet important axe, permettra le développement économique et social de la zone, à travers la facilitation de la mobilité des personnes et des biens entre les différents centres d’échanges au niveau national d’une part et d’autre part avec le Nigeria. Peu après avoir procédé au lancement des travaux, le Chef de l’Etat a répondu à des questions de la presse. Le président Issoufou Mahamadou a d’abord tenu à dire toute sa joie et sa fierté d’être dans la région, mais de l’accueil enthousiaste et plein de chaleur humaine, à lui réservé, par les populations de la région de Maradi et notamment celles de Tessaoua. «C’est un accueil exceptionnellement chaleureux que les populations de la région de Maradi m’ont réservé ainsi qu’à ma délégation», s’est réjoui le Chef de l’Etat.

«Je voudrais rappeler que le Programme de Renaissance a pris des engagements vis-à-vis des populations nigériennes en général et de celles de la région de Maradi, en particulier. Ces promesses concernent tous les secteurs de la vie quotidienne des Nigériens, dont l’accès à l’eau, à la santé, à l’éducation, l’Initiative 3N, les infrastructures, notamment routières», a-t-il précisé. Le Président de la République a rappelé que la veille, il était à Maradi pour l’inauguration de la route    Maradi-Madarounfa-Frontière Nigeria. «La route Mayahi-Tessaoua-Frontière Nigeria dont nous lançons les travaux aujourd’hui est une route très importante pour la région de Maradi et au-delà pour tout le Niger. Il s’agit d’un tronçon que va nous relier à notre grand voisin, le Nigeria. Donc, je me réjouis d’honorer à nouveau, ces promesses que j’ai faites dans les différents secteurs dont notamment celui des infrastructures», a indiqué SE Issoufou Mahamadou.

Le Chef de l’Etat appelle les Nigériens à l’unité pour maintenir la stabilité et le rythme de croissance amorcé par le pays

Le Chef de l’Etat a ajouté que, pendant ces dix dernières années, les autorités de la 7ème République ont réalisé d’importants investissements, en particulier dans le secteur des infrastructures, ce qui, selon lui, a permis de contribuer au rehaussement du taux de croissance de l’économie nationale, de 6 % en moyenne chaque année. «J’espère que par rapport aux perspectives que notre pays maintiendra un tel taux de croissance, de 6%. Et peut-être même créera les conditions pour le dépasser», a-t-il souhaité. Attirant l’attention de Nigériens sur cette croissance économique, SE Issoufou Mahamadou a indiqué que, si le Niger doit continuer à développer son économie, au rythme annuel de 6%, alors, le pays mettra 40 ans pour devenir un pays émergent. «Cette émergence signifie qu’il faut que le PIB par tête d’habitant de 4.000 dollars, c’est-à-dire 10 fois plus que le PIB par habitant actuel. Pour faire 10 fois plus, au rythme de 6%, compte tenu du taux de croissance de notre population, qui est actuellement de 4%, il nous faut donc 40 ans pour être un pays émergent. Si nous arrivons à faire un taux de croissance de 8%, il nous faudra 30 ans pour figurer parmi les pays émergent», a expliqué le Chef de l’Etat.

Cependant précise, le président Issoufou, «on peut encore réduire l’échéance pour l’émergence du Niger, si nous arrivons à faire un taux de croissance économique au-delà de 10%. A 12%, il nous faudra 20 ans et cela de manière continue pour devenir un pays émergent. C’est pour dire aux Nigériens les défis qu’ils nous attendent. Il faut que les Nigériens s’unissent, se rassemblent et soient soudés comme un seul homme, pour qu’ils créent les conditions de la stabilité ; pour qu’ils mettent en place des Institutions démocratiques fortes, qui permettent dans la durée, d’assoir un taux de croissance économique assez élevé afin de réaliser l’émergence du pays, dans un bref délai», a estimé le Chef de l’Etat.

Le Président s’est dit enfin satisfait de voir que les promesses faites, dans la cadre du Programme de Renaissance, sont tenues pour la plupart et cela dans l’ensemble du pays et en particulier dans la région de Maradi. Notons qu’auparavant le Gouverneur de la région de Maradi et le maire de la ville de Tessaoua ont intervenu pour citer les multiples et diverses réalisations, dont la région a bénéficié, depuis une dizaine d’années. Ils ont ensuite remercié et félicité les autorités de la 7ème République pour la bonne exécution des Programmes de la Renaissance I et II.

Mahamadou Diallo (Envoyé Spécial)

1er décembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/

Au 2ème et dernier jour de sa visite de travail dans la région de Maradi, le Président de la République, Chef de l’Etat,  Mohamed Bazoum, s’est rendu dans le village de Dan Kano situé à une cinquantaine de kilomètre à l’ouest de Maradi. Dan Kano est le symbole des exactions perpétrées par les bandits armés dans cette zone frontalière. Ce village a été attaqué plusieurs fois. Mais Dan Kano a démontré sa résilience en réservant un accueil exceptionnel au Chef de l’Etat et à sa délégation.

De mémoire d’hommes, une telle mobilisation n’a été jamais enregistrée au cours d’un meeting. Hommes, femmes et enfants, vieux et jeunes de Dan Kano et de tous les villages environnants se sont massivement rendus sur le lieu du meeting pour écouter le message du Président de la République. Un message d’espoir et sans langue de bois. En effet, le Chef de l’Etat s’est adressé aux populations dans la langue qu’elles comprennent ; il leur a parlé du principal problème qui les tracasse, celui de la sécurité.

C’est aux environs de 11 heures que le Président Mohamed Bazoum est arrivé sur le lieu du meeting sous un tonnerre d’applaudissements ainsi que les youyous des femmes, bras lévés. La clameur de joie qui montait au passage du Chef de l’Etat qui a fait le tour pour saluer les populations, traduit aussi la force de l’espoir qui les habite.

C’est sous un ciel couvert et une fine pluie que le Chef de l’Etat s’est adressé aux populations de Dan Kano et environs. Le Président Mohamed Bazoum a tout d’abord tenu à exprimer sa reconnaissance à tous ces hommes et femmes qui, malgré les travaux champêtres ont tenu à venir l’accueillir et l’honorer.

Rappelant qu’il était déjà venu à Dan Kano pendant qu’il était ministre de l’Intérieur, le Chef de l’Etat a indiqué que l’Etat a fourni des efforts pour protéger la population. «La situation s’est certes améliorée mais le problème n’est pas encore résolu. Je suis venu vous exprimer la solidarité de la nation toute entière et vous dire que nous ne vous avons pas oubliés. Vos préoccupations sont les nôtres et l’Etat fera tout pour vous protéger», a déclaré le Président de la République. D’ores et déjà, le Chef de l’Etat a rappelé que le dispositif militaire a été renforcé dans la zone.

Ce qui a permis de stabiliser davantage la situation. «Nous allons encore déployer plus d’agents des forces de défense et de sécurité pour davantage vous sécuriser et vous permettre de vous adonner à vos activités», a annoncé le Chef de l’Etat. Une déclaration saluée par des applaudissements nourris.

Auparavant, le maire de la Commune rurale de Tibiri a exprimé la gratitude des populations au Chef de l’Etat pour tous les efforts consentis dans le sens d’améliorer la sécurité et les conditions de vie des populations. M. Sani Aboubacar a ensuite rappelé le tort que les bandits armés ont causé à son entité. En effet, a-t-il déclaré, depuis le déclenchement de ce phénomène 20 personnes ont été enlevées par les bandits, trois ont été tuées, 3000 têtes de bétail volées tandis que 20 écoles ont été amenées à instaurer le système de descente unique à 14h30.

Certes, a reconnu le maire de Tibiri Gobir, la longue frontière que partage sa commune avec les états fédérés de Sokoto et Zanfara offre des opportunités aux populations. Et des relations économiques séculaires se sont établies. «Cependant, les problèmes d’insécurité que connaissent ces états sont aussi les nôtres», a précisé M. Sani Aboubacar. «Votre présence ici va davantage rassurer les populations», a ajouté le maire Tibiri.

La commune de Tibiri à laquelle fait partie le village de Dan Kano couvre une superficie de 1.200 km2 avec une population estimée à 174.864 habitants selon le RGPH actualisé de 2012. La commune est composée de 167 villages et hameaux et rouga.

Le Chef de l’Etat était accompagné lors de cette visite par le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Kalla Ankouraou, du gouverneur de la région de Maradi, M. Zakari Oumarou et de plusieurs autres personnalités.

Après Maradi, le Président Mohamed Bazoum s’est rendu à Zinder où il a  procédé, hier matin, au lancement de la célébration de la fête de l’arbre qui correspond au jour de la proclamation de l’indépendance du Niger, le 3 août 1960.

Siradji Sanda et Ali Maman, Envoyés spéciaux(onep)

04 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum a regagné Niamey, samedi dernier, en début d’après-midi, en provenance de Paris, en France où il a pris part, vendredi dernier, au Sommet extraordinaire du G5 Sahel. Avant l’étape de Paris, le Président Mohamed Bazoum était à Berlin, en Allemagne, où il a effectué une visite de travail.

A Berlin, le Président de la République a eu plusieurs activités dont notamment une rencontre, le jeudi 8 juillet 2021, en fin d’après-midi, avec la Chancelière Allemande, Mme Angela Merkel. A cette occasion, SEM Mohamed Bazoum a eu une séance de travail suivie d’une conférence de presse conjointe avec la Chancelière allemande. C’est ainsi que plusieurs sujets ont été abordés, notamment les questions se rapportant à la sécurité, au développement et au renforcement de la coopération bilatérale nigéro-allemande.

Auparavant, le Chef de l’Etat a accordé une audience au Vice-Président de la Fondation Hanns Seidel, M. Christian Schmidt. Cette Fondation, faudrait-il le préciser, est très active au Niger depuis près de 40 ans, où elle intervient dans plusieurs domaines comme l’appui à l’administration, aux syndicats, à l’éducation civique, etc.

Le Président de la République a également reçu en audience M. Klaus Steiner, député du Parlement de l’Etat libre de Bavière, puis M. Christoph Kannengiesser, président de l’Association Germano-Africaine dénommée Afrikaverein.

Le Chef de l’Etat a enfin eu une rencontre, toujours au cours de la journée du jeudi 08 juillet 2021, avec la diaspora nigérienne résidant en Allemagne. Ce fut l’occasion pour le Président Mohamed Bazoum d’échanger avec nos compatriotes de la diaspora sur les grands dossiers prioritaires pour le Niger.

Le Chef de l’Etat est accompagné dans ces déplacements de M. Massoudou Hassoumi, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération ; M. Alkassoum Indatou, ministre de la Défense nationale et M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République.

Par Assane Soumana(onep)

12 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

 "brigi rafini paris"Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini, a regagné Niamey, hier en fin d'après-midi, au terme de sa visite officielle à Paris en France. A sa descente d’avion à l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Chef du Gouvernement a été accueilli par le ministre de la Défense Nationale, M. Kalla Moutari, avant d'être salué par les autres membres du gouvernement et ceux de son cabinet.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a regagné Niamey hier mardi 21 mars 2023 en début d’après-midi, après une visite officielle de 48 heures en République togolaise, à l’invitation de son homologue, SE. Faure E. GNASSINGBE. Il a été salué à son départ de Lomé par la Première ministre togolaise, Madame Victoire Tomegah DOGBE.

Un communiqué conjoint signé mardi par les ministres en charge des Affaires étrangères du Niger et du Togo a sanctionné la visite officielle, marquée notamment par une séance de travail entre les deux délégations et des entretiens entre les deux Chefs d’Etat (voir encadré).

Au deuxième jour de sa visite, mardi, le Président Mohamed Bazoum a eu un deuxième entretien en tête à tête avec le Chef de l’Etat togolais. Celui-ci, avait, la veille, offert un dîner de gala à la délégation nigérienne.

Tôt le mardi, le Président de la République a effectué une visite à la Maison du Hadj de Lomé, près de l’Aéroport International Gnassingbé EYADEMA. Fruit de la coopération entre la République togolaise et le Royaume d’Arabie saoudite, cette infrastructure est prioritairement destinée à l’accueil des pèlerins au départ et au retour du Hadj. Mais elle comprend aussi une mosquée, un collège et un lycée franco-arabes, ainsi qu’un centre médico-social.

A son retour à Niamey, le Président Mohamed Bazoum a été accueilli à sa descente d’avion par le Premier ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou.

Le Président de la République était accompagné dans ce déplacement de M. Hassoumi Massaoudou, ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Alkache Alhada, Ministre du Commerce ; M. Alma Oumarou, Ministre des Transports ; M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de Cabinet du Président de la République ; M. Sidi Zakari, Ambassadeur du Niger au Togo ; M. Amadou Alhaoury, Coordonnateur du Pôle Agro-industriel et M. Mohamed Moussa Sidi, Président de la Chambre de Commerce et de l’Industrie du Niger.

(Source : Service de presse de la Présidence de la République)

 Source : http://www.lesahel.org

 

La fonction de président de la République est sublime, très noble et très exigeante, mais surtout difficile à honorer par tous les hommes qui ont la chance de l’assumer. Voici dix ans qu’Issoufou Mahamadou préside aux destinées du Niger.

Avec lui, par le discours qu’il a eu à l’opposition, les Nigériens avaient naïvement cru que le Niger aura une gouvernance différente, meilleure. Mais il n’en est rien : ils ne virent rien du Lion – Zaki – sobriquet dont on le flattait sinon que de garder ses traits de violence pour faire mal notamment par l’injustice qui a caractérisé sa gestion et violence économique qui a détruit le pays et enrichi ses proches. Jamais l’on n’a compté autant de voleurs et de délinquants, de grands bandits d’Etat, d’acteurs de gros poils de l’économie criminelle que sous son régime et pire, jamais, une telle pègre ne put répondre de ses crimes, assurée de vivre sous sa protection car incapable de sanction contre ceux qui, de son camp, commettent des fautes, se rendent coupables de crimes. Pourquoi donc peut-il avoir tant de faiblesse pour ce monde qui ne l’aide pas pourtant à marquer l’histoire par la promotion de valeurs de justice et de vérité qui peuvent honorer son passage à la tête de l’Etat pour laisser la postérité – l’Histoire – parler en bien de lui et de son passage à la tête de l’Etat ? Cette exigence morale, politique et républicaine, commande de l’élévation pour se mettre au dessus de la mêlée et pouvoir aider, dans cette posture, à préserver la cohésion et la paix sociale dans le pays.

Il est dommage de constater, au dernier moment tant de voix qui s’élèvent, souvent hypocritement, pour appeler à la tenue d’élections apaisées, quand depuis des années, ils peuvent voir la manière cavalière par laquelle le processus est conduit, sans aucune volonté de dialogue et de consensus, laissant par leurs silences coupables, la situation se dégrade jusqu’à ce que, depuis des jours, sinon des semaines, les positions se cristallisent, exposant le pays à de graves dérapages. Le président sortant luimême, s’en est-il préoccupé quand on peut voir son indifférence calculée affichée face à la détérioration du climat politique aujourd’hui exacerbée par tant d’extrémismes qui trouvent portant leurs racines, dans le passé par la liquidation du cadre de dialogue politique, par la volonté de son régime d’écraser des hommes, de faire de l’injustice le pilier central de sa gouvernance, laissant ainsi les colères se fermenter dans le peuple. Et on peut voir depuis des jours, à l’occasion de la campagne qui vient de finir, des signes qui effraient.

Tout le monde sait que le problème nigérien réside en l’injustice instituée par la Renaissance qui a fait de ce pays et de sa démocratie, la propriété privée d’une camarilla arrogante et irrespectueuse de l’autre pour lequel elle n’a que du mépris, excluant des pans importants dont les opinions ne doivent plus compter dans la gestion du pays et de sa démocratie. C’est dans un tel climat que depuis des jours, le président sortant, sans doute agacé par l’inconfort dans lequel son candidat s’est planté, pataugeant dans le rejet d’un peuple qui se réveille enfin, ne pouvant plus convaincre des populations qui ont dit clairement depuis des mois, leur désir incorruptible de changement. Peut-être, a-til pensé, pour éviter la catastrophe qu’il fallait courir au secours de son poulain quand les alliances qu’il aurait nouées à son profit ne semblent pas à mesure de lui éviter la débâcle annoncée. En tout cas, depuis quelques jours, courant d’un lieu à un autre avec le beau prétexte d’inaugurer pont, route et marché, le président qu’une élégance politique aurait pu confiner dans son palais à observer à distance le jeu électoral, perdant ainsi ses sérénités, semble ne plus être capable d’avoir cette conduite magnanime, s’en mêlant presque car, on l’aura compris, c’est lui qui a voulu de ce candidat, souvent contre la volonté de la majorité du parti qui aurait aimé, le jeu de primaires au sein du parti pour trouver le leadership capable de rassembler et défendre toutes les forces du Pnds-Tarayya dont beaucoup d’entre elles, déçues de la manière, n’expriment aucun enthousiasme pour ces élections dont l’enjeu est crucial pour le Niger et pour sa démocratie. Issoufou Mahamadou a sans doute peur de perdre derrière le candidat qu’il téléguide et ce d’autant plus aussi, qu’en face, il peut voir venir les hommes auxquels il aura fait plus de mal dans le pays, ceux contre qui, tout son pouvoir, en dix années d’acharnement, avait été déployé pour leur nuire.Mais le président Mahamadou Issoufou peut se rendre compte que l’inauguration d’un troisième pont à Niamey ne peut aider son candidat dans cette circonscription définitivement acquise à l’opposition et donc au candidat Mahamane Ousmane. Pas même à Goudel qui a aussi des comptes à régler à ce régime aujourd’hui moribond. Mais c’est à Tahoua qu’on peut comprendre, comme le lui reproche le candidat du RDR-Tchanji, que le président sortant, semble, dans cette démarche maladroite, peu correcte politiquement en une période de campagne électorale, par laquelle il s’autorise de sortir sous la lumière pour mener ces activités que tous les observateurs s’accordent à confondre à une campagne déguisée, menée tambour battant, peut être pour sauver Bazoum Mohamed du naufrage ? Comment ne pas le croire d’ailleurs quand, faisant le bilan des infrastructures que son régime a réalisées, comme pour justifier dans quel esprit se fait son déplacement depuis des jours dans le pays, il parle, comme son candidat dont c’est le slogan de campagne, de «consolider» mais se gardant de parler de «continuer» pour brouiller des pistes. Mais tous les analystes avertis ont compris l’enjeu de ces inaugurations propagandistes qui ne visent ni plus ni moins qu’à sauver un candidat – le sein – qui a aujourd’hui du plomb dans l’aile avec un Seyni Oumarou aujourd’hui vomi par les bases qui ne peuvent le sauver de la débâcle. On aura par ailleurs compris que dans les comparaisons auxquelles il s’était livré, l’intention était de justifier la «continuité» que prêche son dauphin naturel derrière lequel se cache le Fils devenu invisible dans son aventure. Zinder, Diffa, Maradi, Dosso, Tillabéri et Niamey, totalement acquises au changement, forcément, feront la différence surtout quand on sait qu’ Agadez et Tahoua devront être âprement disputées dans ces élections cruciales, on ne peut plus difficile pour un candidat qui, en vérité, était peu préparé à l’aventure qui est venue comme pour le surprendre. Et lui-même pouvait le dire, confiant qu’il n’avait jamais rêvé d’un destin présidentiel auparavant. Mais l’appétit est venue récemment pour l’en saouler et ivre de vertigo, l’homme vivant depuis des jours la gueule de bois à la suite de sa dernière cuite, peut enfin retrouver des lucidités pour comprendre que tout devient pour lui difficile. Disons le mot : impossible. Et le rêve se brise.

Ces sorties assez osées en un moment aussi tendues du fait d’une campagne électorale faite d’intolérance et d’extrémisme, ne peut nullement arranger la situation quand, au même moment, on pousse des structures à se prononcer par rapport à ces élections et surtout à appeler à un comportement pacifiste de la part des électeurs et des acteurs politiquement alors que – et tout le monde le sait – sa parole sincère à demander et à exiger la transparence autour de ces élections, pourrait mieux décrisper l’atmosphère et plus facilement que ces voix souvent lugubres commandées qu’on entend, téléguidés elles aussi, peu crédibles auprès des Nigériens. Mais on comprend bien pourquoi, depuis des jours, le président Issoufou ne cesse de courir dans tous les sens, oubliant que la grosse erreur est d’avoir choisi de coopter ce candidat qui, à défaut d’être celui de la France, serait certainement celui de l’International socialiste, et ce dans l’ignorance des tares qu’il traine et qui, au-delà de l’article 47 en débat, a cette autre tare qui fait que l’homme est incapable de fédérer le parti autour de lui, pire, d’avoir une parole publique qui soigne son image d’homme d’Etat qui pourrait aspirer à la fonction suprême. Cet homme, par le caractère qui est le sien, ne peut jamais se départir de ses élans partisans pour être un «président de tous les Nigériens». C’est depuis le lancement de sa campagne au Centre de Conférence Mahatma Gandhi que l’on peut lire chez le candidat de la continuité dans les malaises et les souffrances quelques doutes. Il a sans doute compris que le peuple est fort ; qu’il est plus fort que son parrain. Et chaque jour qui passe ne fait que conforter ce sentiment chez l’homme qui a fini, selon bien de confidences à en être irrité, au point d’être souvent désagréable vis-à-vis d’alliés qui ne peuvent lui être d’aucune efficacité pour le délivrer de l’effondrement de ses espérances récentes d’un sacre escompté au soir du 21 février, devenues chimère.

Il est évident qu’au regard des mobilisations que l’on a vues autour du candidat de l’Opposition, porteur de changement, il y a de quoi vivre un désarroi et surtout de la hargne dont fait montre l’opposition à s’investir dans ses élections pour refuser à tout prix – l’expression est exacte – toute maldonne dans ces élections.

Une action qui ne change rien au sort d’un candidat mal parti qui semble définitivement scellé. Les Nigériens ont fait le choix d’un changement. Et la situation est d’autant tragique pour la continuité qu’au sein même de son parti, des voix discordantes, discrètes, disent ne pas voter pour le candidat rose, imposé.

Puis, dans toutes les régions, des bases importantes de ses alliés, avaient clairement dit qu’elles voteront pour Mahamane Ousmane, le candidat du changement, de la sagesse, de la responsabilité. De l’espoir aussi.

Par les intimidations du régime et de ses suppôts, on aura compris que la peur a changé de camp et que convaincu de ne plus avoir une maitrise de la situation, il ne peut être tenté que de braquer ces élections, une option dangereuse car l’Opposition, par la parole de ses leaders et de ses militants, ne se laissera plus faire, décidés à ce que la vérité et la sincérité des urnes soient protégées, défendues. Vaille que vaille.

Et le Niger, est à un tournant crucial.

Un vent tourne. Terrible.

A.I

Fin de mission de l’Ambassadeur du Royaume d’Espagne au Niger : SE. Richardo Mor-Sola fait Commandeur dans l’ordre du mérite du NigeraLe ministre des affaire Etrangères de la Coopération, de l’intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur M. Kalla Ankouraou a procédé, hier dans l’après midi, dans le gazon de son ministère à la remise de distinction à l’Ambassadeur du Royaume d’Espagne en fin de sa mission au Niger. SE. Richardo Mor-Sola a ainsi été fait Commandeur dans l’ordre du mérite du Niger. La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du Corps diplomatique et des représentants des organisations internationales au Niger, des membres du Cabinet et des cadres du Ministre des Affaires Etrangères ainsi que du personnel de l’Ambassade d’Espagne au Niger.

Après avoir passé trois (3) bonnes années au Niger, SE. Richardo Mor-Sola quitte le Niger au terme de sa mission diplomatique qu’il a débuté le 31 juillet 2017. Une mission qu’il a accompli avec fierté et bonheur à la grande satisfaction des autorités deux pays, le Royaume d’Espagne et la République du Niger. «La présente cérémonie organisée en votre honneur traduit la haute appréciation que le gouvernement et le peuple nigérien ont, des loyaux services que vous avez rendus aux relations d’amitié et de coopération entre la République du Niger et le Royaume d’Espagne. Vous avez œuvré inlassablement au renforcement des liens privilégiés d’amitié et au développement d’une coopération multiforme entre nos deux pays», a déclaré le ministre des Affaires Etrangères M. Kalla Ankouraou dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion.

Le Chef de la diplomatie nigérienne a ensuite transmis à l’Ambassadeur sortant du Royaume d’Espagne la reconnaissance des plus hautes autorités du Niger. Il a rappelé que la relation entre le Royaume d’ Espagne et la Niger date de longue date. «Le Niger et l’Espagne entretiennent d’excellentes relations d’amitié et de coopération qui remontent à Mai 1965. Je trouve un plaisir à rappeler que la Coopération espagnole a offert à la population de la ville de Niamey une infrastructure emblématique, la maternité de référence Issaka Gazobi qui constitue l’une des meilleures contributions à la santé de la mère et de l’enfant. Nos relations se sont renforcées après la signature de l’Accord-cadre de coopération entre nos deux pays le 1er novembre 2007 à Madrid, suivie de l’ouverture au Niger d’une Ambassade d’Espagne en 2007 et du bureau technique de Coopération en Avril 2008. L’on notera également la signature le 6 Mai 2008 d’un Accord portant création d’une Commission Mixte de Coopération au développement entre nos deux pays dont la dernière session remonte à 2015», a-t-il rappelé.

Le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum a regagné Niamey, hier en début de soirée, de retour du Caire en République Arabe d’Egypte où il a participé à la 27ème session de la Conférence des Parties de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (communément appelée COP 27–Conférence Of the Parties) qui s’est déroulée dans la  station balnéaire de Charm el Cheikh. A sa descente d’avion sur le tarmac de l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Chef de l’Etat a été accueilli par le Premier ministre, Chef  du Gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou.

Les travaux de la conférence ont notamment permis aux participants de se pencher sur la question relative à la mise en œuvre des objectifs et engagements pris lors des précédentes COP concernant la réduction des émissions et l’abandon progressif des subventions aux énergies fossiles et au charbon.

Sur cette question justement, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum s’est clairement prononcé dans le discours qu’il a livré, lundi, à l’ouverture de la conférence, en appelant de tous ses vœux la traduction en actes, et en toute urgence, des promesses faites et des engagements souscrits sur le plan du financement en faveur du climat. « Les promesses de financement de l’adaptation consacrées par les différentes rencontres sur le climat ne manquent pas de pertinence. Mais entre leur conception et leur réalisation il y a loin de la coupe aux lèvres. C’est pourquoi il faut définir de façon urgente les règles de la mise en œuvre des engagements souscrits », a souligné SE. Mohamed Bazoum.

Dans ce même volet, le Chef de l’Etat s’est réjoui de la création du Fonds Climat Sahel, qui est, a-t-il apprécié, ‘’un instrument innovant et adapté pour le financement des actions climatiques et pour l’accompagnement technique régulier et soutenu des acteurs de la Région du Sahel qui éprouvent des difficultés à accéder aux ressources des mécanismes multilatéraux du fait de leurs procédures complexes’’.

Le Chef de l’Etat a saisi cette opportunité pour faire un vibrant plaidoyer pour le Sahel qui a-t-il estimé, mérite à ce titre un traitement particulier au regard des défis combinés auxquels elle fait face, à savoir les défis sécuritaire, climatique, migratoire, sanitaire, alimentaire et démographique.

D’autre part, en marge de cette 27ème Session de la COP 27, le Président Mohamed Bazoum a animé, avec son homologue du Botswana, SE. Mokgweetsi Masisi,et le Vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouestet du Centre, M. Ousmane Diagana, un panel de haut niveau sur la mobilité climatique, ses causes, son mode opératoire ainsi que ses conséquences.

A cette occasion,le Chef de l’Etat a reçu, au nom du Niger dont les efforts d’hospitalité à l’égard des migrants sont reconnus, une distinction délivrée par les Nations Unies, en tant que leader en matière demobilité climatique. Peu après le panel, le Chef de l’Etat a visité le stand du Niger, très fréquenté par les participants.

Le Président de la République était accompagné dans ce déplacement de M. Hassoumi Massoudou, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Ibrahim Yacoubou, ministre d’Etat, Ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables ; M. Mahamane Sani Mahamadou, ministre du Pétrole ; Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification ; M. Oumar Moussa Ibrahim, Directeur de Cabinet Adjoint en second du Président de la République et Mme Sani Nana Aicha Andia, Ambassadeur du Niger en Egypte.

 Assane Soumana(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

Dans le malheur que vivent le Niger et sa démocratie, le mouvement syndical démissionnaire depuis plus de 11 ans, en est comptable. Bien de leaders syndicaux, quand ils sont restés fidèles au syndicalisme – puisque nombre d’entre eux ont sauté du côté de la politique pour occuper des postés-récompenses – sont restés pendant tant d’années – et ce malgré qu’ils soient trop bavards – gravement silencieux, ne pouvant rien dire, ni de la mauvaise gestion de leurs amis, encore mois des entorses faites à la démocratie ni même de la précarité qui est le lot de ce que les travailleurs endurent depuis des années. Et on peut entendre les consoler de ce que les salaires sont payés à terme échu. Ce qui, dans un Etat normal, n’est pas un exploit dont on peut se flatter quand on est un homme d’Etat sérieux. Que n’avait-on pas dénoncé dans ce pays sans que jamais les syndicats ne s’y prononcent, faisant semblant de ne rien entendre de tout ce que l’on dit de la mal gouvernance ? La gestion du pétrole, les crimes économiques et l’impunité qui s’en suit, le trafic de drogue, les élections tropicalisées et les injustices, rien de tout ceci ne les intéresse : ils ont choisi un camp mais voilà qu’ils se rendent compte qu’on s’est joué d’eux et de leur naïveté et qu’à la fin, c’est le travailleur nigérien qui perd et qui se trouve dupé. Il est grave que même pour l’insécurité, ces centrales ne puissent rien dire, restant dans le confort insensé et inquiétant de leur silence qui les rapproche plus du pouvoir que des travailleurs et des Nigériens.

Mais alors que l’on ne s’y attendait plus, voilà que le vendredi 6 janvier dernier, l’Intersyndicale des travailleurs appelait à une déclaration publique à la Maison des Jeunes Djado Sékou. Enfin, prend-elle conscience des risques auxquels son inaction expose le monde ouvrier nigérien de plus en plus miséreux ? Se peut-il qu’elle revienne juste pour divertir les Nigériens pour se faire appeler pour un autre accord-bidon qui ne peut alors avoir que le même sort des premiers ? Pourtant les syndicats le savent bien : la lutte, seule, paie ! Eux choisissaient la collaboration, à leurs risques et périls et à ceux du monde ouvrier nigérien qu’ils ont choisi de sacrifier.

Au Niger, sous la Renaissance, tout se monnaie ! On sait que parmi, il y a quelques valeureux hommes qu’on essaie d’isoler et de stigmatiser pour qu’on entende plus leur voix qui fâche, confondue à tort à cette prêtée d’une opposition. Or, qui s’en est servi de ces syndicalistes à des fins politiques si ce n’est le PNDS ? La preuve est désormais là, patente, avec nombre d’entre eux, casés politiquement dans le système, pour services rendus au Parti. Les Nigériens savent pourquoi et comment.


Les centrales roulées dans la farine ?
Issoufou, discrètement, a fait des leaders syndicaux ses meilleurs amis, achetant, on l’imagine, chèrement le silence et la complicité des responsables syndicaux qui ont, pendant ses dix années de règne, joué le jeu. Dans sa déclaration, dressant le bilan des accords signés avec les socialistes au pouvoir, l’ITN déplore que de février 2012 à octobre 2018, le gouvernement ait signé 4 protocoles d’accords avec elle ; accords qui n’ont pas été intégralement respectés ; situation qui explique aujourd’hui la précarité dans laquelle végètent les travailleurs nigériens. Les centrales syndicales déplorent à cette date quelques treize (13) points des protocoles d’accords qui restent en souffrance, malgré les engagements répétés du gouvernement. Elles déplorent qu’en plus, depuis février 2021, l’ITN avait proposé au gouvernement, quatre (4) points de préalable à satisfaire, sur les treize (13), pour continuer les négociations, mais il n’en a rien été, ni par rapport à l’harmonisation d’un régime indemnitaire des fonctionnaires et la revalorisation du SMIG ni même la suppression de la contractualisation dans les secteurs de l’éducation et de la santé, à travers un recrutement progressif à la fonction publique des contractuels de ces secteurs d’activités, ni même encore la prime de départ à la retraite des fonctionnaires, prévue pour être donnée à compter du 1er janvier 2019, ni encore le règlement des arriérés des incidences financières liées aux avancements et reclassements, des agents fonctionnaires. Pourtant, c’est ce qui est à la mode dans toute la sous-région, même dans des pays sous embargo et en guerre contre le terrorisme. Mais au Niger, les princes s’enrichissent, volent et spolient l’Etat, intouchables. Et chaque jour l’on n’entend parler que de milliards détournés, volés ! Pauvre Niger de la Renaissance.


Aucune volonté politique….
A la suite du constat de ce désastre, l’ « ITN a bien précisé au gouvernement que la solution à ces points de préalable n’exclue pas le règlement par la suite des autres points des protocoles d’accords, en souffrance » ; une préoccupation qui n’aura pas été entendue. Ces socialistes d’un nouveau poil, ne pensent qu’à eux seuls, oublieux de la condition des plus vulnérables, mais pensant toujours à se distribuer des rentes, à s’octroyer de nouveaux privilèges, ne rêvant toujours que de conforts nouveaux. C’est pourquoi l’Intersyndicale s’indigne que ce soit « […] au moment où l’intersyndicale des travailleurs du Niger (ITN) attend les règlements appropriés de ses préoccupations qu’elle constate amèrement, contre toute attente que le train de vie de l’Etat est toujours en faveur des plus forts, avec l’octroi d’indemnités aux anciens premiers ministres, la révision, l’adoption d’une loi sur la pension de retraite par principe des députés après cinq ans de mandat, alors que les agents contractuels de l’éducation et de la santé ont accumulé plusieurs années de service sans être recrutés à la fonction publique, travaillent sans sécurité sociale, une des preuves de leur statut extrêmement précaire comme [les] en a traité l’autre ». Au même moment, on n’oubliera pas, les faveurs faramineuses faites aux anciens présidents de la République qui ont déjà tout eu avec l’Etat. On leur concocte, pour leur vie de luxe aux méchouis farcis, un texte qui leur accorde des privilèges qui n’ont rien à envier même à ceux que peut avoir un président en exercice.


Indignation…
On ne comprend rien à ce qui réveille enfin l’ITN alors que l’on sait que les problèmes du Niger ne datent pas d’aujourd’hui. Voilà des années qu’on les traine et des années d’errance pendant lesquelles, l’ITN, jouant au collabo, ne s’en est aperçu de rien, menant les travailleurs en pâture. Pourtant, les mêmes centrales, sous la 5ème République, savaient faire tant de bruit et de grèves pour des incidences financières et même pours des considérations politiques et politiciennes. C’est pourquoi, il est difficile de croire à ce respect qu’invoque l’Intersyndicale des travailleurs pour la bonne gouvernance. Où était-elle quand ces sandales de l’Uraniumgate, de la Sonidep, de la Sopamin, de la Caima, des échangeurs surfacturés, des rails de Bolloré, et de la Défense révélés par la presse ? Pourquoi, ne pouvait-elle pas avoir de voix sur d’autres graves questions de gouvernance, de gestion ? Faut-il croire que c’est juste parce que c’était un autre qui dirigeait le pays, non Issoufou ? On peut le croire quand, dans la déclaration de ce vendredi, elle rappelle qu’elle « est résolument attachée à l’orientation de sa politique et à la déclaration de la relance de ses activités du 23 janvier 2021 » car pouvait-elle considérer que l’Ami, quittera le pouvoir et que c’est un autre qui devrait venir et peut-être qui n’aura pas les mêmes soins d’entretien que l’ami en instance de partance du pouvoir pourrait avoir eus pour eux durant dix ans de copinage et de graves complicités qui trahissaient les luttes syndicales et l’engagement moral vis-à-vis des travailleurs syndiqués. Elle exposait ainsi les travailleurs à la perte des acquis car pendant dix ans de socialisme l’on pouvait, même pour fait de grève, être révoqué sans qu’aucune centrale ne bronche ! C’est triste et grave.


Mais l’ITN a raison – mais encore faut-il que ce soit sincère – de considérer désormais que « […] la gouvernance en place semble privilégier les intérêts égoïstes de la classe politique bourgeoise au détriment des attentes des partenaires sociaux en particulier et de tous les nigériens en général ». Et fait grave, pour montrer que ces socialistes n’avaient jamais eu la bonne volonté de respecter leurs paroles données dans le cadre des accords qui ne servaient qu’à endormir le front le social, l’ITN, enfin ouvre les yeux et voit que « […] durant plus de dix (10) ans, les budgets de l’Etat n’ont pas tenu compte des protocoles d’accords signés aussi bien entre les centrales syndicales et le gouvernement d’une part, d’autre part entre ce dernier et les syndicats de base ». Pourquoi l’ITN n’en parle qu’aujourd’hui, sous Bazoum ? Aussi, alors que la vie des travailleurs se précarise avec cette montée incontrôlée des prix sur les marchés qui rend la vie chère et insoutenable, le pouvoir d’achat des travailleurs s’est menuisé, avec des salaires statiques, situation qui ne peut empêcher qu’entre copains du pouvoir, on se distribue des privilèges, se couvre d’impunité pour taire les cas de malversation somme toute nombreux par lesquels on enrichit le clan et la clientèle politique d’une certaine géographie. L’ITN, dans de telles conditions ne peut pas comprendre « […] que les salaires n’[aient] pas connu d’augmentation depuis plus de dix ans » conservant, comme pour humilier un pays producteur d’or, d’uranium et de pétrole, « […] le plus bas SMIG de la sous-région ». Mais cette ITN ne peut pas comprendre que si cela arrive aux Nigériens en général et aux travailleurs en particulier, c’est bien par sa faute, par sa démission et ses complicités, pour avoir participé à cette gestion par ses silences qui la rendent tout aussi comptable de la gouvernance qu’elle proscrit aujourd’hui.


Le divorce annoncé ?
L’ITN commence à douter et peut-être à prendre ses distances avec le nouveau pouvoir. En effet, elle avait cru mais commence à se méfier de « […] l’engagement formel et librement annoncé par le Président de la République le 05 Mai 2021, de présider une réunion sur le dialogue social avec les centrales syndicales représentatives, chaque année, avant la session budgétaire de l’assemblée nationale » mais constatant amèrement « […] que cet engagement n’a pas été honoré en 2021 et en 2022, pour prévenir les conflits au travail ». Et les Nigériens sourient quand, enfin, ils voient le mouvement syndical nigérien réaliser qu’il a été grugé et trainé dans la boue, roulé dans la farine. Comment ne pas le croire quand, l’ITN, dans sa déclaration dit, « Parce que la classe politique nigérienne et les animateurs de l’Etat pensent avoir dompté le mouvement syndical, pour fêter autrement sur les intérêts des travailleurs », et prétend pouvoir reprendre le flambeau de la lutte ouvrière abandonnée depuis des lustres pour faire plaisir à des amis politiques, estimant être « […] plus que jamais déterminée à prouver le contraire, car consciente des attentes de la classe ouvrière, des attentes légitimes des travailleurs du Niger ». Bien plus tard serait-on tenté de dire même si un adage prétend qu’il n’est jamais tard pour bien faire.


Juger sur pièce…
Les Nigériens apprécieront dans les prochaines semaines, l’engagement de l’ITN à quitter son rôle de la complicité qui l’a compromise pour reconquérir la confiance perdue des travailleurs abandonnés à eux-mêmes depuis de longues années pendant lesquelles les amis politiques arrivaient au pouvoir et le géraient à leur manière. En tout cas, c’est elle-même qui le dit, pas un autre, qu’elle « […] donne au gouvernement un délai à compter de cette date et ce jusqu’au 15 Janvier 2023 pour la résolution des points de préalable et la reprise des négociations sur les autres points de doléances ». Et exhibant ses muscles avariés, elle ose cette menace peu sérieuse : « Passé ce délai, l’ITN rend le gouvernement seul et unique responsable de la situation ainsi engendrée ». Peut-elle espérer effrayer des hommes politiques avec lesquels elle s’était compromise ? Faut-il croire que cette ITN, que ce PNDS, nouvelle formule issu du dernier congrès ordinaire, ne sont que des instruments aux mains d’une opposition interne du parti présidentiel et du pouvoir pour faire chanter Bazoum ? Les prochains jours nous le diront.

Par Waz-Za

Dans le cadre des activités de la journée internationale de la lutte contre la corruption, édition 2021, la Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) a organisé, le samedi 11 décembre 2021 à son siège, une conférence débat sur le thème «Rôle de la Police Nationale dans le cadre de la lutte contre la corruption au Niger». Cette conférence débat a constitué un véritable cadre d’échange et de partage d’expérience sur l’importance et le rôle de la Police Nationale dans la lutte contre la corruption au Niger. Pour mieux appréhender la thématique, deux communications ont marqué le temps fort de cette conférence.

La première communication faite par la conférencière Dr Mounkaila Aichatou Seyni, commissaire au niveau de la HALCIA, a pour but de donner des indications générales sur la corruption au Niger. En ce sens, la communication a porté essentiellement sur le contexte, la manifestation, les causes et les conséquences de la corruption et l’état des lieux de la lutte contre la corruption au Niger. La deuxième communication faite par le commissaire principal de la police (CPP) Abdou Ibrahim a quant à lui, abordé le rôle de la Police Nationale dans la lutte contre la corruption au Niger. Peu après les deux communications, les participants essentiellement composés des agents des forces de défense et de sécurité (FDS), ont d’une part, posé des questions et d’autre part, apporté des contributions et des précisions relativement aux différents points développés par les conférenciers.

Il ressort de ces communications que la corruption est très répandue dans le monde. «Elle suscite beaucoup d’inquiétude et malheureusement le Niger n’échappe pas à ce phénomène très insidieux et sournois qui a des effets néfastes sur la démocratie, l’Etat de droit, la paix, la sécurité et le développement. Pour faire face à ce fléau, le Niger a non seulement renforcé son cadre juridique et institutionnel en matière de lutte contre la corruption et les infractions assimilées, mais il a aussi adopté en 2018 une stratégie nationale de lutte contre la corruption», note la première communication. 

Auparavant, le président de la Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) Maï Moussa Elhadj Basshir a positivement apprécié la qualité des communications et le niveau d’organisation de l’édition 2021 de la journée internationale de lutte contre la corruption. «Cette année, nous avons fait une innovation. Nous avons commencé à célébrer la journée internationale de lutte contre la corruption un peu tôt. Dès le 7 décembre vous avez suivi avec nous une table ronde sur la dynamique de la lutte contre la corruption au Niger. Nous avons voulons continuer les débats sur le rôle de la Police Nationale dans le cadre de la lutte contre la corruption au Niger. Nous avons choisi ce thème parce que la justice de façon globale est depuis toutes ces années en proie à beaucoup de contestations, de plaintes et de dénonciations. En tant que Magistrat, nous avons intérêt à faire un débat interne pour voir les causes et les conséquences de la corruption dans le milieu judiciaire, notamment au niveau de la police, de la gendarmerie et la garde nationale, ces trois maillons sont les maillons de base» a expliqué le président Haute Lutte Contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) Mai Moussa Elhadji Basshir.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

13 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Du 26 au 28 Avril dernier, le Ministère de la Population a organisé un atelier technique sur l'évaluation d'impact des sous projets 1.2 du Projet Régional pour l’Autonomisation des Femmes et le Dividende Démographique au Sahel(SWEDD), un Projet qui vise l’autonomisation des femmes et des jeunes filles. Au cours de cette rencontre les participants ont discuté de l’impact des sous projets 1.2, à savoir le projet d'amélioration de l'autonomie économique des femmes et des filles puis le projet espaces sûrs et clubs des futurs maris et enfin le projet Toutes les Filles à l'Ecole.

C’est la Ministre de la Population Mme Kaffa Rakiatou Christelle Jackou qui a présidé, vendredi dernier au Palais des Congrès de Niamey, la clôture des travaux de cet atelier. Au terme des travaux de cet atelier qui marque le début d'un processus vers l’autonomisation des femmes et des filles, la Ministre de la Population Mme Kaffa Rakiatou Christelle Jackou s’est réjouie de la présence effective des ministères de mise en œuvre, avant de noter avec satisfaction la présence de l'équipe des Investigateurs Principaux représentée par Mme Hélène Giancobino et Elise Huileryde J-PAL Europe, un laboratoire d'action contre la pauvreté, constitué d'un réseau de chercheurs d'institutions du monde entier réunis par leur pratique d'évaluation d'impact rigoureuse. La ministre a précisé que Mme Hélène Giancobino et Elise Huileryde J-PAL Europe viennent d’agrandir la famille des acteurs clés impliqués dans la chaîne de mise en œuvre du projet SWEDD au Niger.

Du 18 au 19 juillet 2023, le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME) a organisé un atelier sur la légistique (ensemble des règles, principes et méthodes utiles à la conception et à la rédaction des textes législatifs et réglementaires) et l’écrit administratif au profit des cadres de l’administration parlementaire. Organisée avec l’appui financier du Programme Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD) financé par la Coopération de Suisse, cette activité a pour but de promouvoir une gouvernance de qualité au sein de l’administration du parlement nigérien. C’est le Secrétaire général du HCME, M. Mohamoud Elgou qui a présidé la clôture de cet atelier. La cérémonie s’est déroulée en présence du Directeur des ressources humaines de l’Assemblée nationale, M. Fidel Baitho, du responsable CENI et Dialogue politique au PAGOD, M. Salou Djeka ainsi que plusieurs invités.

A cette occasion, le Secrétaire général du HCME a rappelé que pour remplir ces engagements, le gouvernement s’est attelé très tôt à instaurer une culture de performance et de qualité dans l’administration publique. « C’est dans ce cadre que le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat a engagé une dynamique pour apporter un changement qualitatif chez les fonctionnaires de notre administration dans le but de moderniser les institutions publiques pour accroître leur efficacité afin qu’elles répondent plus efficacement aux besoins des usagers du service public. Le renforcement des capacités institutionnelles et le développement des ressources humaines sont parmi les moyens nécessaires à l’atteinte de ces objectifs», a-t-il déclaré.

D’après, M. Mohamoud Elgou, ce vaste programme de renforcement de capacités a touché les Ministères aussi bien au niveau déconcentré et les autres démembrements de l’Etat, les collectivités territoriales et les établissements publics, sociétés d’Etat, que certaines institutions de l’Etat, dont l’Assemblée nationale. Déjà, le Haut-Commissariat a organisé trois ateliers de renforcement de capacité, dont deux à l’attention des membres de deux commissions parlementaires sur les thèmes ‘’Données probantes’’ et ‘’Diplomatie parlementaire’’. Un atelier pour les cadres de l’administration parlementaire a été déjà organisé en 2021 sur les données probantes.

De son côté, le responsable CENI et Dialogue politique au PAGOD, M. Salou Djeka a salué cette initiative du HCME. Il a expliqué que le PAGOD est un programme de Coopération Suisse mis en œuvre par un consortium de structures composées de GFA consulting group et SWISSAID dont le but est de renforcer le processus démocratique en cours au Niger ainsi que la paix et la stabilité. M. Salou Djeka s’est dit rassuré des témoignages des bénéficiaires qui prouvent que l’objectif que le PAGOD s’est assigné est atteint. Par ailleurs, le responsable de PAGOD a salué le partenariat entre le PAGOD et le HCME et surtout l’apport du HCME à l’accomplissement des objectifs du PAGOD dans son volet amélioration de la qualité du service public.

Pour sa part, le Directeur des ressources humaines de l’Assemblée nationale, a dit que cet atelier fait suite à une recommandation du personnel de l’Assemblée nationale à l’endroit du HCME pour poursuivre et pérenniser le cadre de partenariat entre les deux institutions. M. Fidel Baitho, a assuré que ces échanges sur la légistique et l’écrit administratif ont contribué à l’amélioration de la performance individuelle de chacun pour faire face aux multiples exigences du travail parlementaire.

Mamane Abdoulaye (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M Mohamed Bazoum a regagné Niamey, hier mercredi 03 Novembre 2021, de retour de Glasgow, au Royaume Uni où il a pris une part active aux travaux du Sommet des Leaders mondiaux de la COP 26.

A sa descente d’avion à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Président de la République a été accueilli au pied de la passerelle par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou.

Il importe de rappeler que le Chef de l'Etat est accompagné dans ce déplacement notamment de M. Massoudou Hassoumi, ministre d'Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ;

Dr Alambedji Abba Issa, ministre de l’Agriculture ; M. Mahamane Sani Mahamadou, ministre du Pétrole, de l'Energie et des Energies Renouvelables; Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, ministre de l'Environnement et de la Lutte Contre la Désertification ; M. Oumar Moussa, Directeur de cabinet adjoint en second du Président de la République.

04 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Du 16 au 18 mai 2023 se sont tenus à Niamey les travaux de la 29ème Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF). Au cours de cette importante rencontre plusieurs sujets d’actualité touchant la vie des pays membres de cette organisation ont été débattus. La cérémonie de la clôture a été présidée par le Vice-président l’APF également président de l’Assemblée nationale du Gabon, SE Faustin Boukoubi. On notait la présence du Président de l’Assemblée nationale du Niger, SE Seini Oumarou, les autres présidents des institutions parlementaires des pays de l’APF et les délégations des pays membres ainsi que les parlementaires nigériens.

Au cours de ces travaux, il a été question pour les délégations de suivre la présentation du rapport des activités menées par la Région Afrique de l’APF, d’évoquer les situations politiques dans l’espace francophone africain, de suivre la présentation des thèmes du débat général, d’aborder des aspects du fonctionnement de l’APF dans la Région et de décider des lieux de la 15ème Conférence des Présidents d’Assemblée et de la 30ème assemblée régionale.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, une minute de silence a été observée en la mémoire des victimes des inondations récentes intervenues en République démocratique du Congo et au Rwanda.

En ce qui concerne le rapport des activités de la Région Afrique de l’APF, l’Assemblée régionale a été informée par le Chargé de mission Afrique, M. DAH Sansan Tilkouété, de la participation des parlementaires africains aux réunions statutaires de l’APF, de l’organisation d’une mission d’information et de contact au Niger, des participations aux réunions internationales et de la réalisation des actions de coopération de l’APF en Afrique.

Quant à la situation politique et sociale dans l’espace francophone africain, cette séquence de l’Assemblée régionale a permis d’entendre la présentation des situations dans les pays en transition politique et plus généralement d’autres situations de l’espace francophone africain. Après l’analyse de ces situations, l’Assemblée a noté les améliorations constatées dans la conduite des processus de transition puis manifesté sa vive préoccupation face aux crises de toute nature et encouragé les pays qui fournissent des efforts pour atteindre une gouvernance démocratique telle que le Niger. L’assemblée a aussi réaffirmé sa solidarité et ses encouragements aux pays en transition et à tous les autres pays de la Région, pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel et à une paix durable, tout en promettant de soumettre au Bureau de l’APF, le déploiement de missions d’information et de contact dans les pays africains où l’urgence de la situation l’exige.

Pour ce qui est du débat, l’Assemblée a été édifiée sur les thèmes du débat général, notamment les défis de la gouvernance démocratique et de la sécurité en Afrique francophone, puis la sécurité alimentaire à l’épreuve des crises politiques, sociales et économiques et la protection des écosystèmes forestiers et la lutte contre la désertification en Afrique.

En ce qui concerne les aspects du fonctionnement de l’APF en Afrique, l’analyse de ce point de l’ordre du jour a permis d’encourager les sections, qui ne sont pas à jour de leurs cotisations, à honorer leurs engagements de prendre actes des réflexions déjà menées sur la mise en place d’un fonds de solidarité de la région Afrique. Elle a aussi permis d’exhorter à transmettre aux sections le projet de texte pour finalisation et mettre en place un comité de réflexion sur les mécanismes d’attractivité de l’APF dans la Région Afrique, présidée par le Niger et composée des sections du Cameroun, de Djibouti, de Madagascar, du Maroc et du Togo.

S’agissant des lieux des prochaines rencontres de l’APF Afrique, l’Assemblée a demandé au Secrétariat général de l’APF de poursuivre les consultations auprès des sections africaines pour déterminer les lieux de la 15ème Conférence des Présidents et de la 30ème Assemblée régionale Afrique.

Dans son mot de clôture, le Vice-président l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie également président de l’Assemblée nationale du Gabon a loué l’hospitalité légendaire du peuple du Niger envers les délégations tout en adressant ses vives salutations au président Seini Oumarou, Président de la section APF au niveau du Niger, les parlementaires ainsi que les cadres de cette institution parlementaire pour leur contribution. Tout en exprimant l’engagement de cette organisation à œuvrer dans le sens de la consolidation de ses acquis, SE Faustin Boukoubi a invité tous les pays membres à œuvrer dans l’atteinte de ces objectifs.

Pour sa part, le Président de l’Assemblée nationale du Niger, SE Seini Oumarou, a exprimé  toute sa satisfaction et sa  reconnaissance à l’endroit des participants pour avoir fait le déplacement de Niamey. «Les débats que nous avons eus ont permis d’enrichir nos expériences à travers ces échanges. Les thèmes choisis sont aussi d’actualité et touchent la vie de  la plupart de nos pays. A chaque fois que vous aurez l’occasion de venir au Niger dites-vous que vous reveniez chez vous», a assuré SE Seini Oumarou.

Par Mamane Abdoulaye (ONEP)

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Après cinq jours d’intenses activités, les travaux de la deuxième session ordinaire, au titre de l'année 2017 du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) ont pris fin, hier après-midi, au Palais des congrès de Niamey, sur une note de satisfaction générale. C’est le président de ladite institution, M. Moussa Moumouni Djermakoye qui a présidé la cérémonie de clôture desdits travaux. La fin de ces travaux coïncidant avec la fin de la mandature de CESOC, s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités. Par cette cérémonie solennelle, «nous clôturons certes la plus courte des sessions ordinaires du CESOC, mais cependant l'une des plus riches en débats, observations, critiques et recommandations », a déclaré le président du CESOC lors de cette clôture.

L'exercice auquel les membres du CESOC viennent de se soumettre est, avant tout, pour une institution comme la nôtre, une exigence de reddition des comptes après cinq années d'intenses travaux. Cinq jours durant les participant ont développé, avec responsabilité et perspicacité, des propositions correctives claires et précises non seulement sur les méthodes et les outils de travail mis en œuvre durant le mandat qui finit, mais également et surtout ont porté une attention toute particulière à l'examen du rapport général d'activités de la période 2012-2017.

Le ministre de la Justice Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a présidé, le samedi dernier au palais des congrès de Niamey, la cérémonie de clôture de la rencontre annuelle des magistrats du Niger. Après 48 heures des travaux les participants ont formulé d’importantes recommandations qu’ils ont transmises au ministre de la Justice. Ces recommandations s’articulent essentiellement autour de quatre (4) points qui sont la lutte contre la corruption en milieu judiciaire ; la gestion de la carrière des magistrats ; le management des juridictions et enfin la détention arbitraire.

En matière de lutte contre la corruption la rencontre a recommandé le déclanchement d’une procédure en cas de corruption, le traitement non discriminatoire des cas avérés de corruption, la culture du mérite, la redynamisation de la ligne verte, l’instauration d’un mécanisme d’enquête de moralité assez rigoureux dans le recrutement des magistrats, la dépolitisation du corps de la magistrature, l’adoption de la politique pénale en matière de corruption.

En ce qui concerne la gestion de la carrière des magistrats, la rencontre a recommandé l’évaluation régulière des activités professionnelles de chaque magistrat, la transmission des fiches d’évaluation à la commission d’évaluation, la notification de l’évaluation au magistrat pour lui permettre de faire ses observations, l’instauration d’un conseil supérieur de la magistrature véritablement indépendant pour tous les magistrats, l’instauration d’un système moins égalitaire pour accès aux grandes juridictions, le Conseil d’Etat et la Cours des Comptes.

En matière de management des juridictions, la rencontre a recommandé l’établissement des fiches périodiques des tâches pour suivre l’activité de chaque magistrat, la rationalisation de travail et l’affectation des moyens nécessaires pour son accomplissement, l’établissement d’une bonne communication au sein des juridictions et une bonne pratique de classement et d’archivage, le travail en synergie en vue d’amélioration d’une bonne pratique, la surveillance de la discipline de ceux qui sont sous la responsabilité, la formation des responsables des juridictions en matière de management.

Enfin, en matière de la détention provisoire la rencontre a recommandé la réforme du code de procédure pénale, le renforcement du contrôle interne, la réhabilitation des chambres d’accusation par la nomination des présidents et des membres par décret, la centralisation par l’inspection générale des services judiciaires, des activités des différents organes de contrôle et enfin le rappel de la mission et du serment à tous les échelons.

La rencontre a tenu également à formuler des motions de remerciements adressées d’abord au Président de la République, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, SE. Mohamed Bazoum pour avoir honoré de sa présence à la rencontre couplée à la rentrée judiciaire. Elle a également remercié le ministre de la Justice Garde des Sceaux pour l’initiative qui a permis de restaurer cette tradition.

Procédant à la clôture de ladite rencontre, le ministre de la Justice Garde des Sceaux a, au nom du Président de la République et à celui du Gouvernement, exprimé toutes sa reconnaissance et sa joie pour le bon déroulement de la rencontre. «Elle aura été pour vous, une occasion de discuter des problèmes de la profession, de réfléchir et de proposer des solutions pour le bon fonctionnement de la justice. Les échos qui me sont parvenus me réconfortent à l’idée que l’entre-soi redouté dans le cadre duquel on se ménage pour ne pas heurter la sensibilité de l’autre, n’a pas dominé vos débats. Au contraire, l’entre-soi a été l’occasion d’affronter les questions de disfonctionnement de la justice. Je me réjouis de savoir que vous avez abordé sans tabou et sans complaisance tous les sujets y compris ceux qui fâchent, en vous projetant dans la création des conditions propres à redonner aux justiciables des raisons de croire en la justice et à la justice en tant qu’institution, de redorer son blason souvent terni par des actions ou des comportements qui jurent d’avec les règles d’éthiques qui lui servent à la fois de guide et de boussole dans l’exercice de la mission de juger», a-t-il déclaré.

En effet, les débats et les discussions ont touché toutes les thématiques prévues à savoir le management des juridictions, l’éthique et la déontologie et la lutte contre la corruption en milieu judiciaire. «Toutes ces questions me semble-t-il, vous ont permis de réfléchir sur les nécessaires remises en cause de soi pour renouer avec de bonnes pratiques et répondre aux attentes légitimes des justiciables dans le respect du droit», a déclaré M. Ikta Abdoulaye Mohamed. Le ministre de la Justice a invité l’ensemble des magistrats à travailler à prévenir la corruption en milieu judiciaire car elle ne fait pas bon ménage avec la mission de rendre justice. «Elle doit être éradiquée car elle sape les règles du procès équitable, porte atteinte à l’honneur de la justice et de ses acteurs et développe chez les justiciables un sentiment de frustration, d’incompréhension», a-t-il souligné. Ce changement fait appel à l’éthique comme règle de comportement et aussi à la déontologie du métier qui imposent des principes à respecter tels que, la soumission à la loi, le respect du serment, l’humilité entre autres qui constituent des vertus cardinales pour le juge.

En ce qui concerne le management des juridictions, le ministre Ikta Abdoulaye a mentionné que, si on est appelés à adapter des règles de gestion à travers le management judiciaire, «c’est parce que nous pensons qu’il constitue un moyen permettant d’améliorer les rendements et la performance des agents à travers des mécanismes de contrôle. Il présente, vu sous cet angle, un intérêt certain en ce sens qu’il renforce les rapports et les logiques hiérarchiques, ce dont ont besoin nos juridictions pour optimiser les performances et assurer un bon suivi de la carrière des agents en recourant aux outils que sont le profil, l’évaluation, la nomination, la promotion entre autres», a-t-il ajouté. Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux a enfin tenu à assurer les magistrats de son engagement à traduire en actes les conclusions de leurs travaux «exigeant de notre part des réformes législatives ou réglementaires», a-t-il conclu.

 Ali Maman(onep)

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Après deux jours d’intenses échanges, les activités entrant dans le cadre de la revue annuelle conjointe globale 2022 du secteur de la sécurité alimentaire, nutritionnelle et du développement agricole, SAN-DAD 2022 ont pris fin le mercredi 22 mars à Niamey. Ces travaux placés sous la présidence du Haut-commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Bety ont été l’occasion pour les participants de parcourir les performances enregistrées au cours de la période 2022 mais aussi les défis qui restent à relever. A l’issue de ces échanges, il ressort que d’énormes défis restent encore à relever en termes de mobilisation des fonds pour financer des programmes importants favorisant la modernisation du monde rural.

On retient entres autres recommandations celles de créer un environnement favorable à la mise en œuvre du programme Pôles agro-industriels à travers des réformes fiscales, l’amélioration du Doing business au Niger et le développement du partenariat public-privé, la mise en place de système global automatisé permettant de collecter, de traiter et de diffuser des données pour assurer la disponibilité, la fiabilité, la qualité et l’utilisation des informations pour la prise de décision, et l’organisation périodique des foras nationaux HC3N-A.N.E (Acteurs Non Etatiques) sur la redévabilité du secteur SAN-DAD.

Lors de la clôture, le Haut-commissaire à l’Initiative 3N a souligné que cette réunion a été très productive et les échanges ont été intenses. M. Ali Bety a dit que la revue annuelle a pour vocation de mesurer la performance de la mise en œuvre des programmes de l’I3N. Selon le Haut-commissaire à l’Initiative 3N, le travail réalisé au cours de ces discussions a permis d’échanger sur le thème central «Création des conditions favorables à la modernisation du secteur de la SAN-DAD au Niger», de discuter de quatre sous thèmes que les participants ont jugé aussi pertinents. Cela a permis de voir quelles étaient les performances obtenues au cours de l’année 2022 dans la mise en œuvre du programme du plan d’action de l’I3N.

M. Ali Bety a ajouté que la performance financière a été évaluée à 80%, relativement satisfaisante, mais à améliorer au regard de la performance de 2021 plus satisfaisante. Selon lui, les programmes prioritaires du plan d’action restent des programmes pour lesquels il faut mettre beaucoup de ressources pour que les ministères puissent améliorer le taux d’exécution en particulier le programme qui porte sur la maitrise de l’eau à travers lequel on peut développer les productions agro-sylo-halieutiques, les programmes d’irrigation pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire à la fois pour les hommes et pour les animaux. Le Haut-commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Bety, a aussi dit que le programme de gestion durable des terres reste un défi à relever car il a besoin de la mobilisation de beaucoup de financements permettant de protéger les périmètres irrigués, les périmètres de cultures pluviales, de restaurer l’environnement et le couvert végétal, herbacé.

De son côté, la Cheffe de l’Unité-Développement Rural, de la Délégation de l’Union Européenne, Mme Magdalena Pruna a fait savoir que pour répondre aux différentes problématiques soulevées, des efforts seront nécessaires, particulièrement dans le sens de la mobilisation des ressources domestiques et leur utilisation tant au niveau central qu’au niveau déconcentré. Elle a ajouté que la redevabilité et la transparence en matière de moyens mis à disposition contribueront, sans nul doute, à l’efficacité et l’efficience des différentes actions engagées et par conséquent, l’amélioration des conditions de vie des populations nigériennes et particulièrement celles vivant en milieu rural. «Au nom de l’ensemble de mes collègues PTFs, j’engage l’ensemble des acteurs pour la poursuite d’un tel exercice de redevabilité mutuelle, qui permet d’analyser de manière conséquente et opportune les résultats de la politique SANAD et l’avancement des réformes en cours en se projetant sur les défis à venir. Les PTFs réitèrent leur engagement d’accompagner le HC3N dans cet exercice de redevabilité mutuelle», a-t-elle assuré.

 Mamane Abdoulaye(onep)

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Les travaux de la session inaugurale de la 3ème mandature du Conseil Economique Social et Culturel, 2022-2027 ont pris fin le dimanche 26 février à Niamey. Au cours de la période allant du 24 au 26 février, les conseillers ont adopté le règlement intérieur dudit conseil, et les cinq commissions permanentes notamment la Commission affaires Economiques et Plan, la Commission culturelle et sportive, la Commission sociale, la Commission développement rural et environnement et la Commission paix et sécurité ont été installées. Les conseillers ont aussi participé à la Déclaration de Niamey sur la création du Réseau des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires de l’espace UEMOA avant de formuler une motion de remerciement spéciale au Président de la République ainsi qu’au président du CESOC et les membres du bureau.

La cérémonie de clôture placée sous la présidence du président du Conseil Economique Social et Culturel, M. Malam Ligari Mairou a été marquée par la présence des membres du bureau, du questeur du Conseil Economique et Social de la République Démocratique du Congo venu pour la circonstance avec la délégation pour témoigner l’amitié et la solidarité de leur pays.

Lors de la clôture des travaux, le président du Conseil Economique Social et Culturel, a rappelé que cette session revêt pour le CESOC un caractère particulier, en ce sens que, c’est la première session de la troisième mandature. «Celle à l’occasion de laquelle, nous nous sommes retrouvés, en tant que conseillers de la République, pour nous découvrir et nous connaître mutuellement d’abord, ensuite envisager ensemble et en toute responsabilité, la mission que nous a confie la nation. C’est également la session, au cours de laquelle, a été parachevé le processus de mise en place de notre mandature», a-t-il déclaré. M. Malam Ligari Mairou a précisé que conformément aux dispositions de la loi, le Président de la République, Chef de l’Etat a solennellement installé la 3ème mandature du Conseil Economique Social et Culturel. «Cette session revêt un caractère particulier pour notre mandature car, c’est à cette occasion que nous avons doté notre institution, d’un règlement intérieur consensuel et conforme aux lois et règlements de la République», a-t-il rappelé.

Le président du CESOC a fait remarquer que pour la première fois la majorité des commissions thématiques, sont présidées par des femmes, une entrepreneure chevronnée et deux universitaires de renom. C’est là, assurément la preuve de la vivacité de la démocratie participative au sein de cette institution. «Cette étape est d’autant plus significative, car elle traduit dans les faits le dispositif à travers lequel nous devons mettre en œuvre les directives que le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum, vient de nous donner à l’occasion de l’installation officielle de notre mandature», a-t-il déclaré.

Le président du CESOC, a aussi rappelé que le Président de la République, les a engagés à travers des orientations prioritaires et claires, qui constitueront l’armature de la feuille de route du CESOC pour cette 3ème  mandature. Il s’agit d’abord de construire des stratégies nationales, prospectives et programmatiques, afin de renforcer les politiques publiques ; ensuite de faire de l’éducation un objet d’attention continue puis de s’emparer des questions liées au secteur agricole, pour en faire le principal levier de développement du pays ; de promouvoir et soutenir le secteur privé, afin qu’il soit moderne et dynamique, de travailler pour l’accroissement des capacités des collectivités territoriales à mobiliser des ressources indispensables à leur autonomie et à leur participation aux projets de développement. Parmi ces orientations du Chef de l’Etat, le président du CESOC a cité aussi le fait que le Chef de l’Etat a encouragé le CESOC d’innover pour accroitre son champ d’action, en allant sur le terrain, pour connaître au mieux les attentes de nos concitoyens et se préoccuper des questions du climat et de la mobilité climatique, en tant qu’acteur.

A ce sujet, le président du CESOC a exprimé l’engagement de son institution de créer les conditions pour l’atteinte des objectifs assignés par le Chef de l’Etat. «Nous créerons les conditions nécessaires pour fédérer toutes les énergies et les idées en impliquant tous les acteurs nationaux y compris les Nigériens de la diaspora, pour relever les défis», a assuré M. Malam Ligari Mairou.

Par ailleurs, le président du CESOC a évoqué l’un des moments phares de cette session inaugurale de la 3ème mandature de l’institution, qui est la déclaration de Niamey sur la création du Réseau des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires de l’espace UEMOA. «La création de ce cadre fédérateur auquel, le Président de la République accorde une attention toute particulière, prouve à suffisance, que la diplomatie nigérienne est au cœur de l’action diplomatique régionale et internationale», a-t-il conclu.

 Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Les travaux de la 67ème Session ordinaire du Conseil des ministres des pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad  (CBLT) ont pris fin le 17 mars dernier au Palais des Congrès de Niamey sous la présidence du ministre fédéral des Ressources en Eau de la République fédérale du Nigeria, président en exercice du Conseil des ministres de la CBLT, M. Suleiman Hussein Adamu. Après délibérations, les Commissaires ont approuvé le programme d’activités 2022 du Secrétariat Exécutif et le projet de budget évalué à 19.072.182.000 FCFA.

La séance du huis-clos a permis aux Commissaires d’examiner la lettre du Ministre Fédéral des Ressources en Eau, 1er Commissaire du Nigeria auprès de la CBLT concernant l’accord de M. Muhammadu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigeria, Président en exercice du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CBLT, de prolonger provisoirement le mandat de S.E. Ambassadeur Mamman NUHU, en tant que Secrétaire Exécutif pour un second mandat de quatre (4) ans et recommande au Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l’entériner lors de leur prochaine conférence.

A l’issue des différentes communications, les Commissaires ont félicité le Secrétaire Exécutif, Ambassadeur Mamman NUHU, pour la qualité de son rapport moral et les résultats obtenus au courant de l’année 2021, et ce, malgré la crise sanitaire de Covid-19 qui a impacté les activités de la Commission et le faible niveau des ressources financières mises à sa disposition. Les Commissaires ont également félicité les experts nationaux pour la clarté et la pertinence de leur rapport. Après délibérations, les Commissaires ont approuvé le programme d’activités 2022 du Secrétariat Exécutif et le projet de budget évalué à dix-neuf milliards soixante-douze millions cent quatre-vingt-deux mille (19.072.182.000) FCFA dont 17.319.181.000 FCFA pour le développement, soit 91%, et 1.753.000.000 FCFA pour le fonctionnement, soit 9%.

S’agissant de la situation financière de la CBLT, le Conseil a salué les efforts consentis par certains Etats membres en 2020 qui ont permis à la Commission de continuer d’accomplir ses missions jusqu’ici. Il a une fois de plus souligné les difficultés de paiement des contributions par les Etats membres qui

accusent des montants importants d’arriérés. Les Commissaires se sont engagés unanimement à intercéder auprès de leurs gouvernements respectifs afin d’assurer le paiement régulier et à temps de leurs contributions. Ils ont exhorté le Secrétariat Exécutif à mener un plaidoyer de haut niveau et à explorer de nouvelles sources de financement afin de pallier l’insuffisance des contributions des Etats membres.

Au cours de ces échanges, le Conseil des Ministres a adopté le rapport des experts nationaux et a pris des résolutions comme celles portant approbation du compte-rendu de la 66ème Session du Conseil des Ministres, du rapport moral du Secrétaire Exécutif, du rapport d’activité 2021, et du rapport du Contrôleur financier, des rapports d’audit externe des exercices 2019 et 2020 et en donne quitus au Secrétaire Exécutif. Ils ont également adopté la

proposition du Nigeria de renouveler le mandat de l’Ambassadeur Mamman NUHU au poste de Secrétaire Exécutif pour une nouvelle durée de quatre ans. Les Commissaires ont aussi adopté le mémorandum sur les postes vacants au secrétariat Exécutif et ont instruit le Secrétaire Exécutif à procéder au recrutement à ces postes, sous la supervision du Président du Conseil des Ministres, et ce, conformément aux procédures en la matière. Ils ont, après discussions convenu sur la nécessité de créer une nouvelle Division de l’Intégration Régionale et Stabilisation, instruit le Secrétariat Exécutif à approfondir la réflexion sur le sujet et de présenter les résultats lors d’un prochain Conseil des Ministres.

Le Conseil a aussi pris acte de l’état d’avancement du Projet de Transfert des eaux interbassin et instruit le Secrétaire Exécutif à prendre toutes les dispositions pour rechercher les financements

nécessaires des études approfondies sur l’amélioration de l’hydraulicité des tributaires du Lac (le système Chari-Logone et la Komadougou-Yobé) et l’aménagement du Lac Tchad. Les participants ont également pris acte de l’état de mise en œuvre de la Stratégie régionale de stabilisation, de relèvement et de résilience des territoires affectés par la crise de Boko Haram et ont instruit le Secrétariat Exécutif à élaborer une feuille de route pour l’appropriation des acquis de la Stabilisation. Les Commissaires ont enfin exprimé leur profonde gratitude à l’endroit des Partenaires Techniques et Financiers pour les appuis multiformes qu’ils ne cessent d’apporter à la CBLT.

Mamane Abdoulaye(onep)

Après deux jours d’intenses échanges, le 1er Forum des Affaires Union Européenne-Niger placé sous le parrainage du Président de la République a pris fin hier après-midi au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey sur une note de satisfaction des deux parties. Plusieurs accords de partenariat ont été signés entre les entreprises européennes et celles du Niger. De mêmes des visites de terrains et des expositions ont été effectuées. C’est le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada qui a présidé la cérémonie de clôture de cette première édition du Business Forum Union Européenne-Niger en présence de l’ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union européenne au Niger, SE Salvador Pinto Da França, des membres du gouvernement dont le ministre d’Etat à la Présidence, M. Rhissa Ag Boula et de plusieurs invités.

Le ministre du Commerce a rappelé qu’à l’ouverture de cette première édition de Business Forum UE- Niger, le Président Mohamed Bazoum a insisté particulièrement sur l’urgente nécessité pour l’Europe et l’Afrique, en particulier le Niger, de développer un partenariat gagnant- gagnant dans un monde en perpétuel changement. Ce qui, selon lui, témoigne à suffisance de l’importance qu’accordent les plus hautes autorités du Niger à la transformation structurelle et à la diversification de notre économie afin de permettre la création d’emplois pour les jeunes qui représentent près de 50% de la population (jeunes de 15 ans).

Le ministre Alkache s’est félicité du succès de cette rencontre. «Je voudrais d’emblée me féliciter des résultats probants auxquels nous sommes parvenus. En effet les échanges que nous avons eus ont permis à tous les partenaires investisseurs de se rendre compte des énormes potentialités dont regorge notre pays ainsi que toutes les facilités qui pourraient leur être offertes sur les plans administratif, fiscal et financier pour ceux désireux de s’installer au Niger ou de développer des partenariats avec les entreprises nigériennes, européennes et africaines de la sous-région», a-t-il déclaré.

Le ministre du Commerce s’est montré aussi optimiste par rapport aux échos qui lui sont parvenus quant à la volonté des investisseurs européens à investir au Niger. «Déjà selon les échos qui nous sont parvenus, plusieurs investisseurs ont commencé à manifester leur intérêt soit à s’installer au Niger pour développer leurs affaires et ou nouer des partenariats avec les entreprises Nigériennes», a –t-il ajouté. A cet égard, M. Alkache Alhada s’est aussi réjoui de cette avancée qui permettra dans les années à venir, de lancer véritablement l’industrialisation du Niger. Le ministre du Commerce a lancé un appel à tous les investisseurs présents à la lumière de tout l’éclairage qui leur a été apporté à accélérer leur décision d’accompagnement de notre pays. Il a aussi remercié l’Union Européenne qui a mobilisé près de quatre ministres pour prendre part à cet important forum. Ce qui, estime-t-il, illustre l’exemplarité de notre coopération. M. Alkace a aussi salué la délégation l’Union Européenne pour son implication entière ayant permis le succès du forum. Il a félicité les panelistes qui ont apporté l’éclairage nécessaire sur les potentialités et le climat des affaires ainsi que les organisateurs pour la qualité de cette organisation.

Abondant dans le même, l’ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union européenne au Niger, SE Salvador Pinto Da França a estimé que cette rencontre a été une réussite du point de vue organisation. Ce qui prouve une fois de plus la capacité du Niger à organiser des grands événements internationaux. Il a ensuite rappelé que ce forum est une suite de la Table Ronde de Paris qui s’est déroulée en décembre dernier. D’après l’ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union européenne au Niger, ce Forum est aussi un succès pour les deux parties car il a pu mobiliser près 400 investisseurs dont 70 entreprises européennes, ce qui témoigne de la volonté des deux parties de coopérer dans le monde des affaires. Selon le diplomate européen des contacts et des accords ont été signés et ce forum a été aussi l’occasion pour les investisseurs étrangers de découvrir les énormes potentialités du Niger.

 Mamane Abdoulaye(onep)

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Du 24 au 25 mars dernier, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya), avec le soutien de la Fondation Jean Jaurès et la Fondation Européenne d’Etudes Progressistes, a organisé un séminaire international de réflexion. Cette rencontre axée sur le thème ‘’élection, démocratie et gouvernance en Afrique de l’Ouest et Centrale’’, a été l’occasion pour les séminaristes de débattre de cette thématique d’actualité et importante dans la vie politique de nos jeunes démocraties.

C’est le président du PNDS-Tarayya, M. Bazoum Mohamed qui a présidé, samedi dernier, au siège du PNDS-Tarayya, la cérémonie de clôture de ce séminaire international ayant regroupé plusieurs séminaristes venus de plusieurs horizons notamment de Niamey, de l’intérieur du pays et d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest et Centrale.

Après deux semaines de vacances à Tesker, sa commune d’origine, dans la région de Zinder, le Président de la République Chef de l’Etat M. Mohamed Bazoum a regagné Niamey hier matin. A sa descente d’avion à l’Aéroport international Diori Hamani, le Chef de l’Etat a été accueilli au pied de la passerelle par le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou.

Il faut rappeler qu’avant de quitter Zinder, le Chef de l’Etat a visité, le lundi 30 août dernier, le tout premier internat pour filles à Kellé dans le département de Gouré, un des aspects phares de son programme en vue de la redynamisation de l’éducation nationale et en particulier la scolarisation de la jeune fille.

1er septembre 2021
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Les membres de la commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale ont clôturé le 17 août dernier les visites de terrain entamées depuis le lundi 9 août 2021 avec les services du Centre de Contrôle Technique des Véhicules de Gamkalé, de la Direction Générale de la Douane et au Haut-Commissariat à l’Initiative 3N. Cette activité pendant l’intersession entre dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale conformément aux textes et règlement de l’Institution. Ces visites des régies financières du pays conduites par le président de ladite commission, M. Issaka Assoumane ont pour objet d’aller discuter avec les responsables desdites structures de leur condition de travail et les éventuelles difficultés qu’ils rencontrent dans l’exécution des services.

Ainsi, le lundi 16 août 2021, la délégation parlementaire était au Centre de Contrôle Technique des Véhicules à Gamkalé où le Directeur Adjoint du centre a fait découvrir aux députés les installations du centre et le travail mené. A ce niveau selon le président de la commission, M. Issaka Assoumane a relevé un paradoxe. «Nous avons constaté un paradoxe entre SONILOGA et le centre en ce qui concerne le contrôle. Au niveau de ce centre, la première analyse technique qui est le contrôle technique se fait à SONILOGA. Mais les autres se déroulent au centre de Gamkalé. On aurait dû faire le même travail sur le premier lieu. Nous avons aussi remarqué d’après les responsables, qu’il y a un problème de fréquentation. En effet leur capacité de contrôle est de 400 à 500 véhicules par jour. Mais ils peuvent avoir plusieurs jours sans pour autant réaliser au-delà 50 à 100 véhicules par jour. Curieusement à notre passage, il semble qu’il y avait eu un contrôle de la police, ce qui leur a permis de réaliser leur performance», a-t-il déclaré.

Le président de la commission devait ajouter que les 80% des usagers qui passent dans ce centre sont les taxis et les particuliers, les véhicules des ONG et autres institutions. Par contre, «tous les véhicules de transports en commun, les camions de transport de marchandises, ceux de sable ne font jamais de visite. Je pense que ce sont les véhicules qui causent le plus d’accidents», a-t-il précisé.

Dans la matinée du mardi 17 août 2021, les parlementaires se sont rendus à la Direction Générale de la Douane (DGD), une des régies financières de l’Etat. Ils ont discuté avec le Directeur Général et ses proches collaborateurs sur la question de la fraude des hydrocarbures. «A ce sujet, la douane nous a certifié qu’il y a deux catégories de fraudes, le reversement du carburant qui consiste à ramener le carburant nigérien destiné à être exporté vers un autre pays voisin pour le vendre sur le marché local. La douane a pris des dispositions face à cette situation. Elle nous a assurés qu’il n’est plus possible de revoir ce genre d’opération. Le carburant que vous voyez sur les trottoirs est entré par contrebande qui revient par exemple à partir du Nigeria sur des motos ou bien par voie fluviale à bord des pirogues. La Douane fait de temps à autre des saisies. Elle nous a montré ses réalisations de recette et ses objectifs pour l’année 2021 qui est de 250 milliards. A la fin du premier semestre, la douane a réalisé 104 milliards en espèce avec une estimation d’atteinte des objectifs», a déclaré M. Issaka Assoumane.

En ce qui concerne la procédure de gestion des exonérations, les députés ont été édifiés sur la question. Un plan technique irréprochable, bien ficelé et très bien exécuté de la demande jusqu’à la sortie des exonérations a été présenté à la délégation parlementaire.

Dans l’après-midi du 17 août, les députés ont rencontré les responsables de l’initiative 3N (les Nigériens Nourrissent les Nigériens) à leur siège, qui leur ont expliqué la philosophie de l’initiative. Selon le président de la commission des finances et du budget, le Haut commissariat joue le rôle de concepteur qui cherche des financements pour les mettre à la disposition des Ministères sectoriels en vue de promouvoir l’agropastoralisme et la transformation. Dans son programme 2016-2020, il a mobilisé la somme de 1.546 milliards dont 1.117 milliards Francs CFA exécutés. «Ils ont une évaluation en cours, mais qui montre déjà la montée d’un pic du PIB de plus 9%. La satisfaction est totale. La répartition des investissements dans les régions et les secteurs d’intervention ont été exposés aux parlementaires», a conclu M. Issaka Assoumane.

 Seini Seydou Zakaria(onep)

19 août  2021
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Fin du 11ème sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et gouvernement de l’UA à Addis-Abeba (Ethiopie) : Le Chef de l’Etat a regagné Niamey, hier dans l’après-midiLe Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou a regagné Niamey, hier après midi, en provenance d’Addis-Abeba en Ethiopie où il a pris part, le samedi 17 novembre dernier, aux travaux du 11ème sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine. Peu avant de quitter la capitale éthiopienne, le Chef de l’Etat a procédé hier matin, en présence de son homologue de la République Fédérale et Démocratique d’Ethiopie SE. Mme Sahel-Work ZEWDE, à la pose de la première pour la construction du Complexe de l’Ambassade du Niger. A son arrivée à l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Chef de l’Etat a été accueilli au pied de la passerelle par le Premier ministre, Chef du Gouvernement SE. Brigi Rafini, avant d’être salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ainsi que par plusieurs personnalités civiles et militaires.

Onep

19 novembre 2018
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Le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum a regagné Niamey, hier après en provenance de Djerba (Tunisie) où il avait pris part, aux côtés de plusieurs de ses pairs, au 18ème Sommet de la francophonie dont l’ouverture solennelle s’est déroulée le samedi 19 novembre 2022.

Le thème de ce sommet: «la connectivité dans la diversité : Le numérique, vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone» marque l’ambition de cette organisation d’être en phase avec son époque et la société, afin de jeter les bases de la francophonie de l’avenir: une francophonie décomplexée, assumée et «connectée».

Cette francophonie s’appuiera sur des piliers que sont l’éducation, le développement durable et la création d’emploi tout en s’adossant à nos langues historiques et en renforçant ce lien qu’elle constitue entre nos différents peuples à travers la langue française.

En définitive ce 18éme Sommet de Djerba marque la volonté des Chefs d’Etat des pays membres de l’OIF d’impulser toutes les énergies vers une Francophonie de Développement résolument engagée à impacter positivement la vie des populations grâce au numérique.

Il y a lieu de préciser qu’en marge du sommet, le Président de la République s’est entretenu avec le Premier ministre canadien, M. Justin Trudeau. Le Chef de l’Etat a également reçu, vendredi, une délégation de la diaspora nigérienne et une autre des étudiants nigériens en Tunisie.

Le Chef de l’Etat était accompagné dans ce déplacement par M. Hassoumi Massoudou, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération et M. Daouda Djibo Takoubakoye, Directeur de cabinet adjoint du Président de la République.

Direction de la Communication Présidence de la République

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Les travaux du 17ème sommet extraordinaire sur l’industrialisation et la diversification économique et la session sur la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF), ont pris fin en début de soirée hier ; vendredi 25 novembre 2022, au Centre de Conférence Mahatma Gandhi de Niamey.  

En clôturant les travaux de cette double session extraordinaire, le Chef de l’état Mohamed Bazoum a indiqué qu’ils ont adopté sur le premier point de l’ordre du jour du sommet extraordinaire sur l’industrialisation et la diversification économique ‘’ le projet de déclaration et des décisions du sommet’’.

 Concernant le deuxième point de l’ordre du jour relatif à la session extraordinaire sur la Zlecaf, Mohamed Bazoum d’ajouter qu’ils ont suivi le rapport du Champion M. Issoufou Mahamadou, ancien chef de l’état du Niger et ont également suivi la présentation du projet de rapport sur la première session extraordinaire du Conseil des ministres du Commerce et par la suite adopté le projet de décision de la Session extraordinaire sur la Zlecaf à cet effet.

« Les conclusions auxquelles nous sommes parvenus et qui ont fait l’objet des textes que nous avons adaptés sont une base pour l’avenir de l’industrialisation du continent africain ainsi que du commerce entre les Etats africains, pour dire que nous soyons attentifs à la mise en œuvre des mesures qui sont préconisées ». 

Pour rappel le Sommet de l’UA qui s’est tenu sous le thème ‘’ Industrialiser l’Afrique : Renouveler les engagements en faveur d’une industrialisation et une diversification économique et durable’’ a regroupé une vingtaine des chefs d’Etat et de gouvernement du continent.

A l’ouverture du sommet extraordinaires de l’Union Africaine et de la session de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (Zlecaf), le président de la commission de l’UA, M. Moussa Faki Mahamat a soutenu que ‘’l’étape à laquelle est parvenu le processus d’opérationnalisation de la ZLECAF constitue un motif de satisfaction et de fierté’’.

 Le président de la Commission de l’UA a, dans son intervention, rappelé que les attentes du Continent sont, d’une part, une production de biens manufacturés diversifiés, et d’autre part, un renforcement des échanges commerciaux intra-africains que devra faciliter la pleine et totale opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

C’est au prisme de ces considérations d’ordre stratégique, dira-t-il que se « confirme la pertinence de la thématique de cette 17ème session extraordinaire de la Conférence de l’Union dont votre présente session est le segment préparatoire décisif ». 

Moussa Faki Mahamat d’ajouter que l’industrialisation et la diversification économique, tels sont les deux pôles complémentaires d’un même objectif, à la réalisation duquel la ZLECAf est appelée à prendre à bras le corps.

Le président de la Commission de l’UA d’annoncer par la suite que « l’étape à laquelle est parvenu le processus d’opérationnalisation de la ZLECAF constitue un motif de satisfaction et de fierté ».

Il a, par la suite, souligné que « la mise en place de la structure fonctionnelle du Secrétariat permanent de la ZLECAf s’est faite en parallèle avec le lancement des négociations au titre de la première phase consacrée au commerce des biens et des services ».

Cette phase, a-t-il relevé, couronnée de succès, a enregistré, entre autres, l’engagement par les Etats parties à éliminer les droits de douane sur 97% des lignes tarifaires et des avancées louables sur les questions liées au commerce des biens, notamment la facilitation des échanges, le règlement des différends commerciaux, les règles d’origine, les barrières non-tarifaires et les arrangements institutionnels. Ces avancées concernent également le commerce des services au titre duquel les Etats parties ont déjà soumis des offres initiales.

Aussi, « la deuxième phase des négociations a également connu des avancées remarquables. Elle a porté sur les protocoles relatifs à l’investissement, à la politique de concurrence, aux droits de la propriété intellectuelle, au commerce électronique et à la participation des femmes et des jeunes au commerce », a noté le président de la commission.

Moussa a, par ailleurs, signalé que ce chemin parcouru au titre de l’opérationnalisation de la ZLECAf, bien que fort appréciable, met en relief des défis majeurs qui continuent de parsemer les chemins du futur. Ces défis, d’ordre structurel, portent sur les conditions sine qua non d’un fonctionnement optimal de la ZLECAf.

« L’enjeu de taille ici est de pouvoir renforcer les échanges entre les pays du continent plus ouverts sur l’extérieur par des accords déjà signés qui gèrent l’essentiel de leur commerce », a dit le président de la commission de l’UA qui a estimé qu’il s’agit donc de « développer la capacité de réussir la transformation de nos structures productives dans la perspective d’accroitre la complémentarité des échanges intra-africains ».

« Il faudrait également assurer la convergence en réduisant les grands écarts entre les Etats membres et entre les Communautés économiques régionales en termes de développement et de niveau d’intégration », a, en fin, préconisé, M. Moussa Faki Mahamat.

Dans le cadre du sommet de l’Union Africaine sur l’industrialisation, la diversification économique et la Zlecaf, la Commissaire en Charge de l’Agriculture et du développement rural de l’Union Africaine, Mme Josefa Leonel Correia Sacko a animé, dans l’après midi de ce vendredi 25 novembre 2022, au centre de conférence Mahatma Ghandi de Niamey, une conférence de presse sur le programme agro-parcs africains communs de l’Union Africaine (CAAP).

Les CAAP, note-ton, consistent en 5 grandes zones agro-industrielles communes qui seront établies dans des zones agro écologiques appropriées en Afrique pour les produits de base selectionnés, une dans chacune des 5 régions géographiques de l’Afrique, qui serviront de développement agricole majeur avec des méga-agro-industries transfrontalières et des corridors d’approvisionnement alimentaire sur le continent.

Dans son intervention préliminaire, la Commissaire en Charge de l’Agriculture et du développement rural a rappelé que’’lors de la troisième session ordinaire du comité technique spécialisé (CTS) sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement, qui s’est tenue du 21 au 25 octobre 2019 à Addis-Abeba (Ethiopie),les ministres africains ont largement débattu des avantages de l’agro-industrialisation pour le continent et sont résolus pour adopter les CAAP en tant que programme contribuant à la mise en œuvre de la ZLECAF’’.

Mme Josefa Leonel de souligner que ’’les ministres africains de l’agriculture, par l’intermédiaire du comité technique spécialisé (CTS)de l’UA et d’autres parties prenantes ont pris des mesures pour faire converger leurs efforts sur les agro-parcs africains communs (CAAP) qui constituent l’un des moyens les plus prometteurs d’améliorer considérablement la compétitivité des industries et des entreprises africaines en réalisant des économies d’échelle, encourageant la transformation locale et la valeur ajoutée des produits agricoles et en offrant des emplois à une grande partie de la jeunesse africaine’’.

’’Les CAAP ont coïncidé avec la phase opérationnelle de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) en juillet 2019 à Niamey, qui ont tous pour but de créer un marché continental unique pour les biens et les services ,avec une libre circulation des hommes d’affaires et des investissements, et ainsi ouvrir la voie à l’accélération du commerce intra-africain par une meilleure harmonisation et coordination de la libéralisation et de la facilitation du commerce et des instruments à travers l’Afrique’’ a-t-elle précisé.

Lors de la conceptualisation des CAAP, la commissaire de rappeler également que ’’l’accent a été mis sur la nécessité de créer des liens entre les infrastructures transnationales des CAAP et d’autres programmes menant à l’Agenda 2063. Il s’agit notamment du programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA), du programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA), de la Dynamisation du commerce intra-africain (BIAT), et du développement industriel accéléré en Afrique (AIDA).

‘’Par conséquent, la poursuite des objectifs communs de l’Afrique en matière de croissance agricole accélérée et de transformation pour une prospérité partagée et l’amélioration des moyens de subsistance en Afrique ne doit pas être une option, mais plutôt un élément vital pour libérer le potentiel de développement de l’Afrique et sa souveraineté’’a-t-elle poursuivi.

Selon la commisaire, ‘’plusieurs initiatives de parcs agro-industriels au niveau national ont vu le jour ces dernières années dans les pays africains avec le même objectif d’industrialiser l’agriculture africaine, afin de faire passer l’agriculture du continent des systèmes agricoles traditionnels à l’agro transformation, à l’agro marketing et aux infrastructures pour des systèmes agro alimentaires plus intégrés’’

‘’Plusieurs programmes et projets phares ont été mis en œuvre à cet effet, comme l’initiative de la Banque africaine de développement concernant les zones spéciales de transformation agro-industrielle (ZEPA), qui est l’un des principaux programmes phares de la stratégie pour nourrir l’Afrique’’ a-t-elle ajouté.

‘’Compte tenu de la dimension transfrontalière des CAAP, il existe un énorme potentiel de développement de liens commerciaux transfrontaliers pour connecter toutes les initiatives d’agro-parcs afin de répondre au déficit alimentaire de l’Afrique qui est comblé par l’importation’’ a conclu la commissaire en charge de l’agriculture et du développement rural de l’UA.

Notons que l’exposé de la commissaire a été suivi des questions pour lesquelles elle a apporté des éclaircissements aux préoccupations des journalistes.

En défendant les grands dossiers sur l’industrialisation et la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale Africaine (ZLECAf) qui font l’objet d’un sommet extraordinaire  de l’Union Africaine, ce vendredi 25 Novembre 2022 à Niamey, le Président Bazoum du Niger cite l’élevage comme l’une de ses priorités.

« Concernant notre plus grande priorité, l’alimentation, un secteur me tient-il particulièrement à cœur, celui de l’élevage », a déclaré le Président de la République du Niger.

« Savez-vous que dans mon pays le Niger, qui a un des plus grands cheptels en Afrique, nous importons du lait de France et de Hollande ? Que nos voisins immédiats importent de la viande d’Argentine et de Nouvelle Zélande ? », s’est interrogé le Président Mohamed Bazoum, jugeant que « Ces faits, aussi étonnants soient-ils, sont un faux paradoxe ».

« Cette économie, qui par le principe des vases communicants, génère la valeur ajoutée loin de l’Afrique, génère peu d’emplois locaux, et nuit à la production locale, donc à l’industrialisation de nos Pays », regrette l’autorité nigérienne.

« J’invite tous les africains, surtout les décideurs à comparer la Nouvelle Zélande et le continent africain dans son ensemble dans le domaine de l’élevage, de la production de viande et de produits laitiers et leurs parts dans l’économie et les exportations », a-t-il laissé entendre, notant que « Cela donne à réfléchir sur le potentiel industriel gigantesque de l’Afrique dans le domaine de l’alimentation ».

«L’industrialisation, que nous voulons pour l’élevage, est celle qui permet de nourrir les africains, de créer des emplois qualifiés et de qualité, de rendre les produits laitiers et les viandes disponibles en quantité et en qualité à des prix abordables et compétitifs partout. Elle doit incorporer la valeur ajoutée locale et se faire dans le cadre de bassins régionaux naturels exploitant aux mieux les ressources locales, induisant une coopération basée sur la complémentarité qui génère à son tour la solidarité », a-t-il, par ailleurs, fait savoir.

A.M

 

Fin du Forum de Paris sur la paix (France) : Le Chef de l’Etat a regagné Niamey, samedi dernierLe Président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou a regagné Niamey, samedi dernier dans l’après midi, de retour de Paris en France, où il a pris part au Forum de Paris sur la paix qui s’est tenu du 11 au 13 novembre dernier dans la capitale française.

A sa descente d’avion à l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Chef de l’Etat a été accueilli au pied de la passerelle par le Premier ministre Brigi Rafini, avant d’être salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique accrédité au Niger ainsi que par plusieurs personnalités civiles et militaires.

Rappelons que le Chef de l’Etat était accompagné, dans ce déplacement, de la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou ; du ministre Directeur de cabinet du Président de la République M. Mahamadou Ouhoumoudou et du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Nigériens à l’extérieur M. Kalla Ankouraou.

Onep

Fin du Forum des Premières Dames de la CEDEAO : d’importantes recommandations et résolutions en faveur de la femme et de l’enfantLe Forum des Premières Dames de la CEDEAO s’est tenu hier à Niamey sous la Présidence de SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Chef de l’Etat togolais et Président en exercice de la Communauté.  Organisé par la CEDEAO, le Gouvernement du Niger et la Fondation Tattali Iyali, de la Première Dame Dr Malika Issoufou, ce forum a été parrainé par  le Président de la République du Niger, Chef de l’Etat, Issoufou Mahamadou, avec la participation des Premières Dames de la CEDEAO, celle du président de la Commission de la CEDEAO, M. Marcel De Souza et de plusieurs invités de marque.

 Ce fut une cérémonie grandiose, empreinte de chaleur, marquée par plusieurs interventions autour des thèmes sur la lutte contre la fistule obstétricale ; la protection de l’enfant contre les abus et l’exploitation  et les mutilations génitales et les violences basées sur le genre.

Dans son mot de bienvenue, le président de la Commission de la CEDEAO, M. Marcel De Souza, a rendu un vibrant hommage à Son Excellence Monsieur ISSOUFOU Mahamadou, Président de la République du Niger, Chef de l'Etat, ainsi qu'à Madame la Première Dame, Lalla Malika ISSOUFOU, pour leur implication personnelle pour la réussite du présent forum des Premières Dames de la CEDEAO pour l'éradication de la fistule obstétricale et la protection des droits de l'enfant en Afrique de l'Ouest.

Après deux jours de discussions, les assises du  forum sur la paix, la sécurité et la cohésion sociale à Agadez, organisées sous les auspices du Président de la République, Chef de l’État, M. Mohamed Bazoum, ont pris fin le 1er juillet dernier. Les discussions ont essentiellement porté sur les préoccupations majeures des populations, notamment  le  trafic transsaharien de drogue et sa consommation, le trafic d’armes, la question de l’orpaillage, et le banditisme.

Les communautés de l’Aïr, de l’Azawak, du Kawar et du Manga ont débattu des problèmes qui menacent la quiétude sociale tout en proposant des pistes de solutions avec le concours de toutes les parties prenantes. Le Président de la République, a en toute franchise, mis les autorités administratives, coutumières et les leaders d’opinons devant leurs responsabilités pour contribuer à garantir la paix et la sécurité.

Ainsi, à la clôture des assises, le Chef de l’État a déclaré, «pendant ces deux jours, nous avons eu un débat qui nous a permis de nous informer tous, et nous sortons de cette salle avec des idées tout à fait nouvelles, différentes des celles avec lesquelles nous sommes venus ici ». Il a ainsi émis le vœu qu’à partir de cet instant, les uns et les autres  auront le comportement souhaité au cours des différentes interventions. « Mon sentiment  après ces discussions, c’est que nous avons eu raison de penser qu’il y’avait lieu à ce que nous l’organisions dans un cadre comme celui-ci, un format comme celui qu’a revêtu notre rencontre qui aura mis ensemble des personnes de statuts différents, venus d’endroits différents porteurs de connaissances sous-tendues par des expériences différentes », a expliqué le Chef de l’État.

Ensuite, point par point, le Président Bazoum s’est exprimé sur les différents thèmes discutés en toute franchise et sans tabous. Ainsi, parlant du trafic des armes, le Chef de l’État a expliqué que l’insécurité qui sévit dans notre pays et dans la sous-région est alimentée par des armes qui, pour la plupart des temps viennent du sud de la Libye. «Nous nous sommes accordés sur le fait que ces armes sont transportées parfois sinon souvent par des nigériens qui relèvent des communautés qui sont fortement représentées à l’occasion de cette discussion et qu’il y’a beaucoup d’informations qui sont susceptibles d’être mises à la disposition de l’État pour que son action de combat contre le trafic des armes soit affinée », a dit le Chef de l’État. «Je voudrai me réjouir de ce à quoi nous nous sommes parvenus. Nous allons assurément  améliorer nos capacités de renseignement et de lutte  sur le plan opérationnel contre ce fléau », a-t-il ajouté.

Par rapport au trafic transsaharien de drogue, le Président Bazoum a clairement indiqué que l’État attend une forte implication des communautés pour avoir les meilleurs renseignements qui puissent permettre de mettre en œuvre de meilleures actions. « Je voudrai vraiment insister sur le fait que nous compterons sur vous, pour que les jeunes qui se sont connectés à ces activités d’interception notamment des trafics et de toute la violence autour du phénomène puissent être démobilisés», a-t-il dit avant de préciser que, «s’ils ne le sont pas de leur grès, nous sommes en droit de nous attendre aux renseignements qui nous permettent d’agir et d’avoir les mêmes résultats ».

S’agissant de la consommation de la drogue par les jeunes, plus précisément les jeunes filles, le Président de la République, en bon père de la Nation dit avoir écouté  les cris de cœur des femmes relativement à la prévalence du phénomène. En effet, a-t-il expliqué, la consommation de la drogue dans la ville d’Agadez qui affecte des personnes très jeunes surtout des filles et qui est quelque chose de tout à fait singulier compte tenu de son caractère de ville carrefour, où il y’a un véritable melting-pot culturel. « Pour y remédier, nous avons interpellé les Forces de sécurité intérieures et j’ai ordonné au gouverneur et à toutes les autorités de faire en sorte que ce phénomène soit bien traité et qu’il ait du mieux pour ces familles », rassuré le Chef de l’État.

En ce qui concerne la question de l’orpaillage, le Chef de l’État a souligné que les discussions étaient axées sur les défaillances de l’État du fait de ses faibles capacités de lutter contre le fait que cette activité soit surtout envahie par des étrangers qui prennent de la force et qui privent le Niger des ressources auxquelles l’État et les citoyens sont en droit de s’attendre de cette activité. À cet effet, il a indiqué  que les ministres concernés ont été très sensibles face aux remarques qui seront très instructives pour l’action qu’ils sont appelés  à mener  pour que l’orpaillage ne devienne pas une malédiction mais que l’exploitation de l’or soit une chance et une aubaine pour notre pays.

 À propos du phénomène du banditisme sur les routes, qui constitue un facteur de désagrément pour la vie et pour le sentiment de sécurité de façon générale, le Chef de l’État a dit : « là  également nous vous avons mis devant vos responsabilités comme à propos de la drogue, nous nous attendons à ce que les mécanismes de l’interaction de nos services avec les communautés et leurs représentants réunis dans cette salle, nous permettent d’accueillir de bons résultats et de réduire considérablement la prévalence de cette forme de violence qui est très nuisible à la réputation de la région et au bien-être des populations ». Il a aussi relevé que des instructions précises seront données face au phénomène. 

Enfin, le Président de la République, Chef de l’État, Mohamed Bazoum a fait remarquer que tout ce qui a été décidé à l’issue de ce forum ne se réalisera que dans un contexte de bonne gouvernance par laquelle, les autorités militaires et civiles cessent toutes les pratiques qui ont été dénoncées et donnent l’exemple par la vertu de leurs comportements. « Ce sont des choses auxquelles nous tenons », a-t-il averti.

Oumar Issoufou(onep),envoyé spécial

Le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a regagné Niamey, le samedi 1er juillet 2023 dans l’après-midi, de retour d’Arabie Saoudite où il a effectué le pèlerinage (Hajj) sur invitation du Roi d’Arabie Saoudite, Gardien des Deux Saintes Mosquées.

A sa descente d’avion, le Chef du Gouvernement a été accueilli au pied de la passerelle par le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou.

Durant son séjour en Terre Sainte, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou et sa délégation ont assisté, aux côtés de centaines d’autres officiels invités du Roi, à un déjeuner royal offert par le Prince Héritier Mohamed Ben Salman (MBS) Ibn Abdelaziz Ibn Alsaoud.

Source : https://www.lesahel.org

 

A la suite du litige qui oppose la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (Spen), concernant son projet de réhabilitation de la retenue du Seuil de Goudel, aux riverains de la zone, le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga a entrepris une conciliation entre les différentes parties en vue d’aboutir à une solution à l’amiable. Au terme d’une réunion qu’il a présidée en juillet dernier à son Cabinet  avec les différents protagonistes, un accord les engageant a été signé en présence du gouverneur de la région de Niamey, du maire de la commune Niamey I, du chef du village de Goudel et des représentants des propriétaires coutumiers.

On rappelle que cette situation est née de l’incompréhension entre les deux parties. En effet, l’objectif du projet de la Spen est de sécuriser l’alimentation en eau potable des populations de la ville de Niamey, en cas d’étiage sévère du fleuve Niger par la réhabilitation de la retenue d’eau du Seuil de Goudel construit en 1989. Ledit projet prévoit, dans un délai de 18 mois, le rehaussement dudit seuil, la construction d’un ouvrage de chasse, le dragage du fleuve, les mesures anti – érosion sur la rive droite du fleuve Niger.

Mais, les propriétaires coutumiers se sont opposés à la réalisation de ce projet sur l’ile qui leur appartient, parce que l’étude d’impact environnemental n’a pas tenu compte de leurs intérêts en les dédommageant préalablement. Après plusieurs échanges, les deux parties ont trouvé un terrain d’entente.

Au terme de cette entente, l’accord signé prévoit la désignation d’un expert pour procéder à une expertise contradictoire qui déterminera le montant à allouer aux propriétaires coutumiers du site litigieux. Cette expertise interviendra dans un délai de deux semaines, voire trois si nécessaire. L’accord prévoit également que la Spen s’engage à respecter les conclusions de l’expertise et à indemniser immédiatement les propriétaires coutumiers à hauteur de 50% et les 50% restant feront l’objet d’un échéancier qui sera arrêté d’accord parties. Les propriétaires coutumiers acceptent cette proposition et consentent en conséquence de lever leur opposition à la poursuite des travaux. Enfin les parties se sont engagées à respecter les clauses du présent accord de bonne foi.

On rappelle que le Médiateur de la République est chargé d’améliorer, de façon globale, les relations entre l’administration publique et les usagers. Il participe, de ce fait, à l’édification de l’Etat de droit. A cet effet, le Médiateur de la République dispose, de façon schématique, de quatre domaines d’intervention : un domaine d’intervention de «droit commun» : le Médiateur de la République reçoit, de façon générale, des réclamations concernant le fonctionnement de l’administration publique dans ses rapports avec les usagers; un domaine d’intervention «subordonné», qui vise à  résoudre les différends entre l’administration publique et les forces sociales et professionnelles, à la demande du Président de la République, de l’Assemblée nationale ou du Gouvernement. C’est un domaine très large et varié que le Médiateur de la République peut utiliser pour apaiser les tensions sociales; un domaine d’intervention «partagé», sur la question des droits de l’enfant: tout comme les Ministères en charge de la population, de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant, le Médiateur de la République peut être saisi des questions de la défense des droits de l’enfant et des personnes vulnérables; et un domaine d’intervention «spécial»,prévu par l’ordonnance n°2011-22 du 23 février 2011, portant Charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs: le Médiateur de la République est l’institution chargée de veiller au respect du droit d’accès des citoyens à l’information publique telle que prévu par l’ordonnance précitée. Ainsi tout citoyen peut saisir le Médiateur de la République devant le refus de l’administration de lui fournir une information publique ou document administratif communicable.

Oumarou Moussa(onep)

25 août 2021
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