Effectivement, les " accusés " ont entamé la démarche visant à " convertir " les militants de leurs anciens partis aux couleurs de Ben Omar et ils ont même effectué des missions allant dans ce sens à Gochi. Sur place, ils ont d'ailleurs mobilisé leurs partisans pour leur dévoiler leur intention d'adhérer au parti PSD Bassira en quittant l'ARDAdaltchi. Hélas, la base n'a pas suivi. Et malgré le grand rassemblement à Gochi, cette miss ion a, malheureusement pour eux, échoué. Pourtant, une importante somme d'argent a été investie pour organiser ce meeting. C'est d'ailleurs ce que les " accusés " invoquent pour soutenir qu'il est hors de question de remboursé les sommes perçues et " dépensées ". De son côté le PSD-Bassira persiste et signe en exigeant le remboursement de l'argent. Oui, de l'argent a be et bien été donné à des militants d'autres partis politiques pour retourner leurs vestes et celles de leurs partisans mais à en croire le parti de Ben Omar, qui claironne qu'il " ne s'agit nullement d'achat de conscience ", avec un argument en béton : " parce que nous ne sommes pas en temps de campagne électorale ". il en ressort que distribué des espèces sonnantes et trébuchantes en lieu et place d'un programme de gouvernance n'est plus un achat de conscience parce que ce dernier ne peut avoir lieu qu'en temps de campagne électorale. Quel drôle de défense ! Quoi qu'il en soit, le PSD-Bassira vient de donner un ultimatum à tous ceux qui ont perçu son argent pour tenir des meetings de défection/adhésion à son profit et qui ne l'ont pas réalisé. Le temps des représailles et des redditions de comptes a bien sonné.

14 juin 2017
Source : L'Eclosion