Selon la dépêche, le Ministre malien des affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a souhaité « que de ces échanges sortiront une meilleure compréhension de la réalité sur le terrain et aussi beaucoup d'interaction avec l'ensemble des acteurs mais aussi, un engagement plus fort du Conseil, pour se tenir au côté du Mali et de la région, pour la paix et la stabilité ».
La délégation du Conseil a été reçue par le Président malien Ibrahim Boubacar Keïta dans la capitale Bamako avant de se rendre dans la région de Mopti, pour visiter le siège du G5-Sahel à Sévaré. VOA News a rapporté que le commandant de la force, le général malien Didier Dacko, à la fin de la visite des ambassadeurs, a indiqué que du Conseil de sécurité, "nous attendons un appui politique fondamentalement d'abord", mais aussi "un accompagnement en termes d'équipement et de formation". "Nous (avons) prévu d'atteindre la capacité opérationnelle (maximale) dans quelques mois, en 2018, et au rythme où les choses vont, nous pensons que c'est atteignable", à condition d'obtenir les soutiens nécessaires, a ajouté le général Dacko dont les propos ont été rapportés par VOA News. On apprend qu’une réunion ministerielle sur le soutien au G5 Sahel est prévue le 30 octobre prochain à l’ONU. Une conference des donateurs est également prévu le 16 décembre à Bruxelles.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a recommandé un appui international à la force du G5 Sahel. Cette recommandation est contenue dans un rapport du secrétaire général, remis le 16 octobre dernier.
Garé Amadou
24 octobre 2017
Source : La Nation