La Ministre de la Population a estimé que dans la gestion de projets de grande envergure nationale et régionale comme le SWEDD, seules des évaluations rigoureuses aident à répondre de manière efficiente et efficace aux défis et à l'atteinte des résultats ajoutant qu'une bonne évaluation permet de rendre compte et de justifier les décisions prises. « Aujourd'hui, mesurer l'efficacité des méthodes et des moyens gouverne l'action des décideurs à mieux investir et permet d'améliorer les programmes, de tester les approches, d'apprendre des échecs et de développer les bonnes pratiques pour la pérennisation des actions », a-t-elle indiqué.

Par ailleurs, la Ministre de la Population s’est également réjouie de la cordialité et de l'enthousiasme dans lesquels ces travaux se sont déroulés. Elle a indiqué que cela traduit parfaitement toute la volonté de synergie entre les actions des ministères de mise en œuvre du projet SWEDD, de l'Institut National de la Statistique(INS) et celles de l'UNFPA, sur les questions de gestion efficace et efficiente des projets moulés dans une gestion axée sur les résultats. Evoquant les discutions des participants à cette rencontre, la ministre de la Population a rappelé que ces trois journées de travaux ont renforcé et complété certainement leurs connaissances sur les questions d'évaluation d'impact et les thématiques connexes évoquées et guideront sans nulle doute leurs actions dans les enquêtes à venir à travers les méthodes et les protocoles qui y sont consacrés.

De ce fait, la ministre a souligné qu’il est important de « préserver et de maintenir les bonnes pratiques en matière d'évaluation d'impact gage de succès dans l'exécution des sous projets 1.2, qui portent en eux tout l'espoir d'une contribution à l'autonomisation des femmes et des filles, d'un renforcement des compétences de vie courante et des connaissances en santé de la reproduction des adolescentes afin qu'elles exercent et jouissent de leurs droits humains fondamentaux. Mais également le renforcement des capacités des communautés et des leaders pour un changement des normes sociales. Enfin, l'espoir de favoriser des changements d'attitudes et de comportement sur la santé sexuelle et reproductive et sur l'égalité entre les sexes chez les jeunes garçons de 10 à 24 ans », a-t-elle conclu.

Mamane Abdoulaye (ONEP)

03 mai 2017
Source : http://lesahel.org/