Mais là n’est pas notre préoccupation. L’essentiel serait que Max soit fixé sur ce qu’on lui reproche et qui lui vaut de séjourner dans les locaux de la police Judiciaire. Selon quelques sources proches de ce dossier, Max n’est pas poursuive à titre personnel, mais en sa qualité de porte-parole du FRDDR et plus précisément en raison des propos qu’il a livré devant les « Lumanistes » qui l’avaient alors invité à dire un mot le jour de l’anniversaire de la création de leur parti. Max avait été particulièrement virulent contre le régime et a estimé que la seule manière d’en découdre avec le Guri était la méthode forte….

S’il faudra croire cette dernière version du reste largement répandue, Max s’en retrouve évidemment coincé, tout comme l’avait été à une récente période certains militants du Lumana. A défaut de disposer d’une force frappe, une grande formation politique capable de le tirer d’affaire, Max Ali pourra toujours compter sur le fort soutien du regroupement politique auquel il appartient, le FDDR. Comment donc ne pas voir en l’arrestation de Max, une atteinte grave au sacro-saint principe de la liberté d’expression, surtout que dans son cas, il incarne l’homme politique contre qui l’on ne peut décemment retenir des propos d’ordre politique.
Toute l’opposition doit par conséquent mettre une croix d’honneur à sortir Max de sa prison forcée. Autrement, tout le monde, tous les autres leaders passeront eux aussi à la casserole, les uns après les autres !

20 mai 2017 
Source : L'Actualité