Au Niger en particulier et en Afrique en général, les élections générales constituent des enjeux majeurs en ce sens qu’elles donnent l’occasion au peuple de choisir des nouveaux dirigeants à choix pour appliquer des projets de société en vue d’améliorer leurs conditions de vie.

Elles permettent aussi, si le jeu démocratique est respecté de sanctionner par les urnes les dirigeants indélicats dont les régimes ont été caractérisés par l’injustice, la corruption, la mauvaise gouvernance, le détournement des deniers publics et des actes de hautes trahisons.

C’est pourquoi les populations s’impatientent à retourner aux urnes à la fin de chaque mandat pour attribuer leurs notes par des votes en faveur ou non de tel ou tel candidat en l’occurrence entre le candidat qui souhaite poursuivre les actions, le programme d’un régime en place ou un autre (celui de l’opposition) qui lui veut rompre d’avec certaines pratiques en proposant d’autres alternatives.

Le constat qui est fait ces dernières années est que le plus souvent ces élections sont truquées souvent avec la complicité de la communauté internationale notamment certains occidentaux qui veulent continuer à dominer l’Afrique pour mieux exploiter leurs ressources naturelles (or, pétrole, diamant, uranium etc.).

Elle s’engage à financer les élections et donc à imposer à la fin le candidat de son choix.

En réalité l’organisation des élections relève d’une question de souveraineté. Elles ne coûtent pas chères mais ce sont entre autres la corruption et les rétro-commissions qui expliquent les budgets colossaux investis dans celle-ci.

Par exemple cette année au Niger on parle de 52 millions de Dollar USD comme budget dans lequel notre pays contribue seulement à hauteur de 2 millions de Dollar USD.

La corruption gagne du terrain en Afrique et même dans les institutions onusiennes, c’est pourquoi à l’approche des élections beaucoup de diplomatiques veulent servir au Niger en particulier des africains qui viennent s’enrichir durant cette période à travers ce qu’ils appellent l’appui à la CENI (formations et achats surfactures des équipements électoraux, matériels informatiques, véhicules, motos, confections des outils de communications). Ces diplomates une fois les poches remplies ils s’arrangent à faire plaisir au régime en place en fermant les yeux sur le truquage des élections.

Première étape, certaines institutions à travers leurs agents indélicats se proposent comme médiateurs après avoir touché des pots de vins. Mais en réalité elles jouent le plus souvent le jeu du pouvoir en place.

A titre illustratif, au Niger, l’inamovible envoyé spécial des Nations Unies pour le Sahel n’a jamais réglé un problème politique. Il devient toujours l’ami du Président en place et ne dénoue aucun différend politique.

Tous les points de discordes évoqués au cours du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) n’a jamais intéressé le Représentant des Nations-Unies en Afrique de l’Ouest, selon toujours des observateurs politiques.

La disqualification de certains candidats et le maintien pour d’autres ou encore l’audit du fichier électoral, l’établissement de vraies cartes électorales biométriques et infalsifiables ne sont pas à leurs yeux importants puisque le président Issoufou ne veut pas en entendre parler semble- t-il.

Deuxième étape, les observateurs de la CEDEAO, l’UA et de l’OIF corrompus s’invitent dans le partage du budget alloué aux élections. Les critères pour devenir observateurs sont simples, pas besoin de CV, il suffit d’avoir un parent à la CEDEAO, au PNUD, à l’OIF ou l’Union Européenne. Ils passent tout le temps dans des hôtels de luxe et le jour de scrutin, visitent quelques bureaux de votes à Niamey et aux alentours quelque fois, en tenant des conférences de presse pour dire que les élections se sont bien déroulées dans l’ensemble dans tout le pays.

Le remplissage des urnes ; la falsification de PV dans certaines localités ne les intéressent puisqu’ils sont là juste pour se faire de l’argent.

Le Peuple qui aspire au changement ne les intéresse pas.

Pour que les élections soient libres et transparentes il est indispensable de dénoncer la corruption au sein des institutions internationales comme l’ONU, la CEDEAO, l’OIF et l’UE.

Certains diplomates sont notoirement connus comme corrompus et ne sont plus qualifiés à superviser ou à se prononcer sur la tenue des élections présidentielles au Niger.

Ils sont juges et parties et complices dans plusieurs pays africains.

Les populations nigériennes et africaines doivent veiller elles mêmes au respect des résultats sortis des urnes par un suivi rigoureux par des comités de vigilance.

Les CENI complices et les diplomates corrompus ne doivent plus imposer le candidat de leur choix mais c’est le peuple qui doit élire son dirigeant par des voies démocratiques si nous voulons d’un Niger et d’une Afrique de Paix et de Progrès.

O.I