Les congrès se succèdent et les candidats à l’élection présidentielle prochaine à se faire investir sont de plus en plus nombreux. Des leaders de partis politiques nés, il y a à peine quelques semaines et sans aucune assise nationale, à ceux qui se sont rangés derrière la candidature d’Issoufou Mahamadou en 2016, en passant par ceux qui étaient jusqu’ici de seconds couteaux d’autres leaders politiques, hier, tout le monde y va. À chacun, ses ambitions, comme on dit. Cependant, dans ce lot de congrès d’investiture, on continue à remarquer le silence troublant de l’Andp Zaman-Lahiya et de son président qui, raconte-t-on, fait face à des pressions politiques indécentes en vue de le voir s’effacer devant un autre candidat en lice. Moussa Barazé et son parti hésiteraient, donc, selon des sources crédibles, à se lancer dans la course à l’élection présidentielle là où des partis politiques à peine nés, hier, n’ont pas longtemps tergiversé. En 2016, l’ANDP Zaman- Lahiya avait décidé, pour la première fois de sa longue et riche histoire, de ne pas présenter de candidature à la présidentielle, préférant s’aligner derrière celle d’Issoufou Mahamadou dès le premier tour. L’ANDP Zaman-Lahiya et Moussa Barazé vont-ils rééditer cette bavure politique ? S’il a gagné quelques strapontins, le parti de feu Moumouni Adamou Djermakoye a tout de même perdu plus au change puisque son absence de la compétition présidentielle lui a fait perdre beaucoup de plumes dans son fief de Dosso.
YAOU