Parlant de l’objectif de ce forum, il a indiqué que cette rencontre contribuera à renforcer les échanges d’expériences entre les chercheurs au Niger et à renforcer la performance du secteur à court, moyen et long termes. M. Ismaël Anar a ainsi saisi cette occasion pour remercier le Projet d’Appui Institutionnel (PAI), partenaire de cette initiative pour l’intérêt accordé à la recherche au Niger. De manière spécifique, ce forum vise à capitaliser les bonnes pratiques issues des résultats des recherches en santé au Niger ; à capitaliser les bonnes pratiques issues des interventions du Ministère de la Santé publique appuyées par le Projet d’Appui Institutionnel (PAI).
Pour sa part, le Premier Secrétaire de l’Ambassade du Royaume de Belgique, Bureau diplomatique au Niger a, au nom des partenaires techniques et financiers, salué la bonne coopération, qui existe entre le Niger et son pays, dans le domaine de la santé. «Cette coopération a permis au Gouvernement du Niger, à la Coopération belge et aux autres partenaires de s’investir de façon significative pour le développement de programmes spécifiques de santé et pour le renforcement de l’ensemble du système de santé », a souligné M. Wim Schalenbourg.
Il s’agit entre autres de la formulation des politiques sectorielles de santé ; du renforcement et de la mise en place de nouvelles stratégies telles que la gratuité des soins, le financement basé sur la performance, la Couverture Universelle de Santé, l’approvisionnement en matériel bio médical, la création de nouvelles infrastructures, le recrutement de personnel ; l’amélioration de la qualité des soins, l’accessibilité et l’organisation des services ; la qualité des relations entre patients et prestataires, la complémentarité des interactions entre le premier niveau et le niveau de référence ; l’intégration de la santé mentale ; la participation communautaire, etc.
M. Wim Schalenbourg a souligné que la capitalisation vise à influencer les processus politiques afin de faire remonter les conclusions du terrain vers le monde politique. Elle s’inscrit dans une approche plus globale de gestion des connaissances et fait partie des outils nécessaires à l’amélioration continue de la qualité des systèmes de santé. Affirmant qu’elle est devenue une réelle nécessité pour les bailleurs de fonds, pour les organisations en santé et pour les propres acteurs du système de la santé, le premier Conseiller à l’Ambassade de Belgique a attiré l’attention des participants sur le rôle essentiel de l’écriture scientifique.
«La capitalisation orale, certes utile à l’échelle locale, ne suffit pas ; seuls des écrits permettront de structurer l’information et surtout de la communiquer efficacement. « Afin de potentialiser les résultats et les bénéfices d’une intervention, les résultats de la capitalisation doivent être communiqués et diffusés sur la base d’une approche méthodologique commune aux différents acteurs afin de permettre une réflexion scientifique sur les pratiques professionnelles des acteurs, des organisations et des institutions», a indiqué M. Wim Schalenbroug.
Ali Maman(onep)
05 avril 2017
Source : http://lesahel.org/