Jérôme Cahuzac était le ministre délégué au Budget du gouvernement français de 2012 à 2013. Il était accusé de fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale pour avoir menti dans sa déclaration des biens en dissimulant une partie de sa richesse dans des comptes à l’étranger. Au Niger, dans le gouvernement d’Ouhoumoudou Mahamadou, il semble que nous avons notre Cahuzac. Des Nigériens s’interrogent, de plus en plus, sur l’exactitude de la déclaration des biens du ministre de la Défense nationale. Du reste, des langues se délient pour parler de sa participation dans les actions d’une société aéronautique de la place et de l’achat de plusieurs maisons dans son quartier sis rond point Wadata. Une de ces maisons aurait été achetée à environ quatrevingt (80) millions de FCFA. Aujourd’hui, les gens spéculent et parlent de violation de la Constitution par le Cahuzac nigérien. La Constitution de la 7ème République stipule en son article 79 que : « Toute déclaration des biens inexacte ou mensongère expose son auteur à des poursuites du chef de faux conformément aux dispositions du Code pénal». Ce qui pousse des nigériens à demander à la Cour des comptes une relecture de la déclaration des biens du ministre de la Défense. En tout cas, ils (nigériens) semblent déterminés à demander au ministre de se justifier.

A.S