Il a particulièrement insisté sur la prise en charge de la fistule obstétricale comme l’un des problèmes de santé les plus urgents à résoudre.

Concernant l’élaboration d’un cadre stratégique pour renforcer le Système de Protection de l’Enfant (SPE) afin de répondre et de prévenir  les violences, abus et exploitations et le renforcement du partage d’expérience dans le domaine la lutte contre les Mutilations Génitales Féminins(MGF) incluant une mise en œuvre effective des instruments régionaux engageant tous les Etats, le ministre d’Etat Albadé Abouba a espéré que de ces discussions et échanges, l’amendement de la feuille de route sur les trois thématiques qui sont adoptées sur le leadership avisé et mobilisateur des Premières Dames à l’issue de leur Forum et d’autre part, la formulation d’un cadre de partenariat entre le centre de la CEDEAO pour le développement du genre et les Premières dames pour soutenir toutes les actions.

Dans cette perspective, il a souligné la pleine adhésion au produit attendu et la disponibilité du gouvernement à assoir des mécanismes appropriés pour faciliter l’opérationnalité des actions prévues.  

Les thématiques retenues par la Commission de la CEDEAO pour cette rencontre  sont  la réponse des Premières dames pour l’Eradication de la Fistule Obstétricale en Afrique de l’Ouest ; le Cadre Stratégique de la CEDEAO pour renforcer les Systèmes de Protection de l’Enfant (SPE), répondre et prévenir les violences, les abus et l’exploitation ; la lutte contre les Mutilations Génitales Féminines (MGF) et l’impact des Violences Basées sur le Genre (VBG) sur les Femmes et Jeunes en Afrique de l’Ouest.

Plusieurs autres interventions ont été enregistrées dont entre autres, celle de  la Commissaire aux Affaires sociales et Genre de la Commission de la CEDEAO, la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et l’Alphabétisation du Togo également  présidente de cette réunion des ministres en charge de Genre ont tour à tour salué cette initiative qui œuvre pour le bien-être des couches vulnérable notamment les femmes et les enfants. Ils ont, en outre, souligné la nécessite de mutualiser les efforts pour faire face à ce fléau soutenant qu’il n’y a pas de développement harmonieux sans le respect du droit des femmes et des enfants.

La rencontre de Niamey contribuera  sans nul doute  au renforcement de l’engagement politique des premières dames sur les solutions opérationnelles à mettre en œuvre dans l’espace Cedeao sur l’ensemble des trois problématiques sus-indiquées.

Elle devra également permettre de faire des premières dames des ambassadrices dédiées à chacune des thématiques majeures en matière de Genre en Afrique de l’Ouest.

Dan Maradi Namadèye