Politique
Dans un audio de Nouhou Arzika qui circule sur les réseaux sociaux, audio dans lequel il revient sur certains propos de Bazoum Mohamed, candidat désigné du Pnds- Tarayya, par rapport à sa nationalité d’origine nigérienne, l’acteur de la société civile n’a pas, comme à ses habitudes, mâché ses mots pour dire ses quatre vérités à qui veut les entendre.
Pourquoi Bazoum cherche-til à détourner le débat ou à changer le sujet sur sa nationalité d’origine ? Pour Nouhou Arzika, au lieu d’accuser des personnes qui n’ont rien avoir avec l’établissement de pièces d’état civil, Bazoum ferait mieux de prouver qu’il est bel et bien Nigérien de nationalité d’origine. Et la loi est claire par rapport à cela. Une loi qui, relève Nouhou, doit être aplliquée à tout le monde, sans discrimination. En clair, a-t-il indiqué, on ne peut appliquer la loi à l’un et refuser de l’appliquer à l’autre. Et puisque Bazoum s’est autorisé à avancer le nom de celui qui aurait falsifié ses documents d’état-civil, Nouhou Arzika le lui concède en assénant : « Supposons même, si Hama Amadou, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a un pourvoir de falsifier quelque document que ce soit, il allait le faire pour son casier judiciaire et non pour quelqu’un ». La question est très simple, a martelé Nouhou. « Il faut sortir l’acte de naissance d’un de tes parents qui prouve que tu es Nigérien », a rechéri l’acteur de la société civile, visiblement très remonté contre cette fuite en avant adoptée par Bazoum depuis le début de la controverse. Pour rappel, Bazoum, a souligné Nouhou Arzika, est intervenu, une fois, sur les ondes d’une radio en disant ceci : « Mahamane Ousmane, son père est venu du Tchad, Mamadou Tandja, son père est venu de la Mauritanie». Mais, ce que le bonhomme oublie ou ignore, ces gens qu’il cite sont tous nés au Niger et ont acquis la nationalité à travers leur mère qui sont toutes deux d’origine nigérienne.
Sans le nommer clairement, Nouhou a fait allusion à Bazoum en déclarant que lorsque quelqu’un fait sa scolarité avec une pièce d’étatcivil et sa carrière administrative avec une autre, différente de la première, il est utile de procéder à des vérifications sérieuses. Sentant un coup fourré dans les méthodes d’examen de la Cour constitutionnelle, Nouhou a estimé qu’il est hors de question, dans cette affaire, de se satisfaire d’un arrêt de la Cour au motif que les arrêts de ladite Cour sont insusceptibles de recours. Nouhou est en colère et c’est peu de le dire. Fustigeant les propos pleins d’arrogance de Bazoum sur les antennes de BBC, le leader de la société civile souligne que le candidat du Pnds mélange sans doute les pédales en parlant de considérations ethniques. Pour Nouhou, c’est un piège tendu par Bazou et dans lequel l’intéressé est tombé. « Peut-il, lui, Bazoum, être président d’un parti politique aussi grand que le Pnds s’il y avait de considérations ethniques au Niger ? ». Et Nouhou d’évoquer les articles 137 et 121 dont l’un est relatif au remplacement d’un candidat jugé inéligible en cours de campagne électorale et l’autre, aux conditions d’annulation des élections.
« On ne peut appliquer la loi avec rigueur aux uns et ne pas l’appliquer avec la même rigueur rigueur aux autres », a souligné Nouhou Arzika qui précise que la légèreté visant à tomber dans ce travers est forcément source d’instabilité, ce qui est inacceptable. « On peut tout accepter, sauf l’injustice »,a indiqué Nouhou qui a rappelé opportunément l’article 39 qui dit que « Tout Nigérien a le devoir sacré de respecter la Constitution ».
A.Y
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Le partage des postes entre partis des majorités présidentielles est la pire des choses dans nos démocraties. Nos élites politiques, gloutonnes et égoïstes, ont corrompu toues les valeurs qui faisaient la fierté de Nigériens et qui forçaient et inspiraient le respect chez nos voisins. Aujourd’hui, la course aux nominations est devenue le sport favori des élites politiques. Un moyen, des plus vils, pour s’enrichir et enrichir parents, amis et partisans. C’est pourquoi, même entre alliés la lutte pour ces nominations est féroce. Tous les moyens sont bons pour y parvenir. Même au mépris de des lois et du bon sens. La dernière décision du gouverneur de Niamey en est une preuve suffisante. Lors de la dernière session du Conseil de ville, il a été procédé à la nomination des secrétaires généraux à la ville et dans les différents arrondissements communaux. Cela aura suffit pour que le gouverneur de Niamey, au motif d’un message radio du ministre de l’Intérieur et au mépris de la loi sur les Collectivités, dit que « les nominations sont nulles et de nul effet. » Pas moins que ça. Evidement la riposte du député maire et président du Conseil de la ville de Niamey n’a pas tardé. Il rappelle au gouverneur les dispositions pertinentes du Code Général des Collectivités Territoriales du 17 septembre 2010 qui dit en son l’article 3 que « les collectivités territoriales s’administrent librement par des conseils élus. Elles sont dotées de personnalité morale et l’autonomie financière. » Et l’article 86 dit clairement que « le maire crée et organise par arrêté, les services propres à la commune après délibération du Conseil. » le président du Conseil de ville de Niamey dira au gouverneur qu’en conclusion que « la nomination des secrétaires généraux des arrondissements communaux de la ville de Niamey n’est entachée d’aucune irrégularité et reste en vigueur dans toute sa plénitude. » A la lumière de cette affaire, le patron de la région de Niamey ne connaît pas les textes de la République. Dans ces conditions, deux solutions : se démettre ou être démis. Si tant est que nous ne sommes pas dans un République bananière.
Modibo
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A quelques jours du départ d’Issoufou Mahamadou de la tête du pays, ce que les Nigériens retiendront de la gouvernance des camarades socialistes, au-delà de leur incompétence notoire avérée, c’est que le régime est simplement, et particulièrement, mafieux. Les discours officiels, au fond mensongers, faits de langue mielleuse, et d’apparence progressiste, ne sont que des pièges « à la con » pour faire mordre les Nigériens à l’hameçon de la bonne foi et du sérieux. Au fond, c’est la prévalence de l’intérêt clanique et personnel de ceux-là qui, hier encore, se faisaient passer pour des démocrates et républicains de pur-sang. Pendant que l’un rugissait sa haine et son mépris vis-à-vis des Nigériens, les seconds couteaux haranguaient les militants acquis à leur cause dans une rhétorique, au fond, oiseuse et stérile. Aucun discours de vérité, de sincérité, encore moins de conviction. Ces hommes qui se disaient jadis « à conviction » se sont montrés au grand jour en « hommes à argent ». À l’instar du système de Mobutu, le seul lien véritable entre ceux qui nous dirigent aujourd’hui est : l’argent, l’argent, encore l’argent. On se rend à l’évidence que la Renaissance, dans sa version la plus hideuse, qui est le Gurisme, est tout simplement un groupe d’intérêts privés dont les membres se sont accaparés du pouvoir d’Etat afin de l’utiliser uniquement dans le sens de leur réalisation personnelle. La Renaissance se révèle être en fait la marque de la réalisation de fantasmes longtemps refoulés. Le régime des camarades, uniquement mus par l’accumulation primitive du capital et tout ce qui peut le générer, hier dénonciateurs de scandales réels ou imaginés, s’est très vite empêtré dans les affaires et les scandales politico financiers dans lesquels, à chaque fois, de très proches du chef de l’Etat sont cités nommément. Et toutes ces affaires ont pour dénominateur commun l’argent et sa recherche effrénée. Il est apparu même, chemin faisant, des « Jérôme Kerviel » nigériens, aux doigts de fée, qui peuvent faire gagner (gratuitement ?) de l’argent à la société Guri. C’est ainsi que, très vite conscients de leur incapacité à réaliser le programme sur la base du quel ils disent avoir été élus, et réaliser l’intérêt général des Nigériens, les camarades se sont rabattus, comme si c’était cela leur programme initial caché, à l’enrichissement personnel.
L’essentiel pour eux, ce n’est pas le Niger ; l’essentiel pour eux, c’est de s’enrichir à tout prix
L’essentiel est de palper, palper beaucoup. Mais, comme un fantasme par définition ne se réalise pas, ils ne peuvent désormais s’arrêter, et en veulent chaque jour un peu plus. Des projets structurants furent imaginés, mais en plus d’être mal ficelés, ce qui intéresse ici ce sont les rétro commissions, et le bénéfice des surfacturations. Il est ainsi du rail de Bolloré, qui est un véritable crime économique, et des routes comme l’échangeur du rond-point Kennedy et du Toboggan sur le boulevard Mali Béro. Ces routes dites échangeurs n’ont d’échangeur que le nom, car elles n’échangent rien. Tous les usagers de ces voies l’ont remarqué au demeurant. Les affaires ont également prospéré dans les prêts irréguliers et frauduleux, notamment d’Eximbank de Chine et du Congo du vieux camarade Dénis. Un prêt de 1000 milliards FCFA ramenés à 500 milliards FCFA et 50 milliards FCFA dont les 25 milliards (la moitié, dit, à l’époque, le ministre Gilles Baillet) sont placés dans un compte bancaire alors même que ce prêt de camarade à camarade pour service rendu n’était pas inscrit au budget national. Les Nigériens se demandent encore aujourd’hui l’usage que les camarades ont fait du prêt Eximbank qu’ils vont payer au prix fort. Et pourtant, on demande aux citoyens de la boucler et d’aller voir ailleurs. Comment est-ce possible ? La question se pose quand on sait que ce ne sont pas Mahamadou Issoufou et ses petits camarades qui vont rembourser ce prêt vertigineux de leur poche, mais bien le peuple nigérien.
Des scandales à la pelle
Les multiples affaires ARTP, l’achat de l’avion du camarade président dont le seul hangar est facturé à sept (7) milliards FCFA, la remise des devises saisies par les braves douaniers, sont autant d’exemples qui prouvent si besoin est que les marxistes léninistes, admirateurs de Staline, qui nous gouvernent ont un goût prononcé pour l’argent. La Renaissance est également citée, par de journaux internationaux et certains milieux dignes de la camorra, notamment les réseaux de trafiquants de drogue, d’armes et de devises. Ce n’est pas étonnant que par un claquement des doigts, « Jérôme Kerviel » fait gagner au Niger, selon ses dires, 800 millions FCFA cadeau.
Les milliards pour eux, le mépris pour le peuple
Toutes ces affaires qui font perdre au Niger sa souveraineté et ternissent son image sont guidées par des intérêts de clans. Car aujourd’hui, la Renaissance, ce n’est pas un clan, mais des clans qui se livrent à une guerre de tranchées, féroce et impitoyable, pour le contrôle des leviers économiques. L’affaire du ministère de la défense, où encore une fois, les intérêts stratégiques ont été bafoués, est l’illustration parfaite de cette guerre de clans entre les guristes, sous le regard médusé des militants sérieux et convaincus, exclus du système. Pire, aux dépens de la sécurité nationale. Et aux légitimes interpellations, interrogations et inquiétudes des Nigériens, les marxistes léninistes, devenus de véritables bourgeois compradores, achetant à tour de bras, des maisons à coût de centaines de millions, construisant autant, répondent par le mépris, la condescendance et une morgue, sans commune mesure.
Laboukoye
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Beaucoup d’observateurs de la scène nationale nigérienne s’accordent à dire aujourd’hui que les proches du pouvoir se sont fortement enrichis, et de manière insolente et vertigineuse, depuis leur arrivée au pouvoir en 2011. Au point où certains de ces ploutocrates ont commencé à faire la Une de journaux étrangers à grands tirages. Mais, ce n’est pas une révélation fracassante pour la majorité des nigériens qui voient ces bénis de la République payer, à tour de bras, chaque jour que Dieu fait, des terrains de plusieurs dizaines sinon de centaines de millions, bâtir des immeubles de plusieurs niveaux dans les quartiers huppés de la capitale qu’ils louent à prix d’or aux différents services de l’Etat pendant que le patrimoine de l’Etat regorge de locaux qui moisissent faute d’occupant. Avec, en sus, shopping pour les épouses dans les grandes métropoles occidentales et les progénitures qui, en attendant d’avoir l’âge d’occuper de postes juteux à eux réservés, se font payer de colossaux frais d’études dans des Universités dites de référence qui se contentent de leur administrer un enseignement tropicalisé fourretout. Qui l’aurait cru de ces marxistes léninistes, admirateurs de Staline devant l’Eternel, il y a seulement 10 ans ? Aux yeux de tous les nigériens, les grandes gueules du parti dit socialiste se sont longtemps fait passer pour de vrais socialistes, soucieux de la justice sociale, des règles de l’Etat et de la démocratie. Et conséquemment d’une juste redistribution des richesses nationales produites pour le bien-être collectif et individuel. Ils ont durant, toute leur opposition théorique, pendant laquelle tous leurs droits ont été reconnus par les régimes en place, revendiqué le respect des lois de la Républiques. Pour ces raisons,
Mahamadou Issoufou et ses camarades marxistes léninistes ont, à toutes les occasions, exigé dans leurs déclarations, autres JID et JAD, la bonne gouvernance et l’efficacité de la dépense publique. Ces exigences étaient reprises comme un refrain à chaque circonstance.
La bonne gouvernance et l’efficacité de la dépense publique, sont aujourd’hui tombées dans l’oubli, totalement extirpées des discours des opposants d’hier, aujourd’hui au pouvoir. Car depuis 2011, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Les socialistes renaissants sont au pouvoir, incapables de résister aux tentations, surtout la tentation de l’abus de pouvoir ainsi que celle de l’argent. A la première heure, les renaissants se sont très tôt révélés les champions du mépris pour les lois et règlements de la République, ne les invoquant que quand ça les arrange. Généralement pour embastiller des opposants, des acteurs de la société civile, des journalistes, ou pour interdire une manifestation publique. Sous la Renaissance, la prison est devenue la règle, la liberté l’exception. Pour un oui ou pour un non, c’est l’enfermement. Pendant que l’impunité totale est accordée à ceux qui les soutiennent. Ces derniers peuvent tout se permettre : insulter, calomnier, détourner, avec un oeil bienveillant de ceux qui nous gouvernent pourvu qu’ils chantent les louanges, la grandeur et la beauté de la Renaissance. Face à l’argent, nos marxistes léninistes, hier prétendant vivre une vie de moine, ne résistent guère. Le dicton « l’occasion fait le larron » trouve ici toute sa véracité. Tous les moyens sont bons pour s’en mettre plein les poches. Travail fictif payé sur le dos du contribuable, surfacturations, spoliation des ressources nationales, abandon de la souveraineté nationale au profit d’intérêts étrangers moyennant des dividendes, mise en péril des intérêts du pays à travers des éléphants blancs comme Gorou Banda et les barres de fer de Bolloré, endettement vertigineux et irréfléchi du pays en échange de fortes commissions… C’est ainsi qu’en lieu et place d’une bonne gouvernance et d’une juste redistribution des richesses nationales, les renaissants ont creusé un fossé incommensurable entre le peuple et eux. D’une vie monacale, ils mènent une existence de châtelains avec de l’argent d’une origine fort douteuse. Pendant que le peuple croupit dans la misère, les services sociaux de base en lambeaux, puisque l’amateurisme et la mauvaise gouvernance, sur fond d’insécurité de plus en plus grandissante, sont devenus les règles de gestion. Leurs points communs aux guristes, c’est le goût prononcé pour l’argent, généralement mal acquis. Un bien mal acquis, dit-on, qui ne profite jamais. Les professions de fois, les belles envolées lyriques d’antan, ainsi que les formules toutes faites de la période où ils étaient à l’opposition n’ont été que des moyens pour escroquer la conscience populaire, accéder au pouvoir d’Etat afin de jouir des ors de la République sans contrepartie aucune. C’est ça que les nigériens ont compris et dénoncent. Ils dénoncent parce qu’il est question des ressources publiques gérées de manière opaque. Ils dénoncent parce que la Constitution les y autorise. Peu leur chaut que ces dénonciations énervent les auteurs de ces forfaits. Et ce jusqu’à ce que ça cesse et que justice soit faite.
Bisso
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La Renaissance acte III est tombée dans le piège d’Issoufou. Alors que les Nigériens ont voulu aider Bazoum Mohamed à aller dans l’orientation de ses discours pour mieux réussir, lui pardonnant tout ce que l’on lui a reproché jusqu’ici, l’homme, impotent par les gratitudes qu’il doit à son bienfaiteur, ne put jamais se libérer de son prédécesseur avec lequel pourtant, il développait des relations compliquées. Il ne put alors avancer, condamné à vivre d’injonctions, dans l’oubli total de ce qui serait le programme qu’il partait vanter devant le peuple lors des dernières campagnes électorales. La guéguerre qui n’en finissait pas, plus visible pour ceux qui étaient autour du cercle du pouvoir que du peuple, a fini par pousser, dans l’implication infructueuse de l’ancien président et la garde présidentielle qui a sans doute fini par comprendre ses visées monarchistes, à finalement sortir le jeu, en détrônant les deux « têtes » anormales d’un pouvoir qui a trop longtemps souffert de son bicéphalisme, d’une gouvernance à deux inconfortable, renvoyant aux vestiaires les deux protagonistes qui ne peuvent plus s’entendre. Pour ceux qui savent cette réalité, le semblant de cohésion dans ce qui leur arrive depuis des jours, n’est que l’expression d’appréhensions, dans la conscience du mal qu’ils ont fait au pays, de ce qui risque de leur arriver, eux qui, pour un rien, pouvaient envoyer d’autres Nigériens en prison. Pour espérer retrouver le fauteuil qu’ils perdaient, ils peuvent souhaiter tous les malheurs sur le pays, appelant à un déluge de feu sur le pays et sur le palais présidentiel qui leur a échappé, n’ayant que faire même de la vie de celui qu’ils prétendent défendre.
Pendant que le peuple partout s’en félicite, triste qu’il n’ait que cette solution pour se débarrasser d’hommes qui n’ont plus de coeur pour gouverner les hommes, dans les milieux de l’ancien régime l’on ne voit que rancoeur et des coeurs devenus trop « noirs ». C’est d’autant vrai que cela fait des années que nous écrivions que le coeur n’est plus à gauche, les socialistes étant devenus sous nos tropiques des fauves dont les brutalités et les contrevaleurs incarnées ont sali l’idéologie. Mais quelques individus du régime défait et notamment du PNDS-Tarayya, pendant" que le reste de leurs militants estiment qu’ils ont mérité ce qui leur arrive, se mettant du côté du peuple, se mettent eux à se plaindre sans cesse, appelant tous les déluges sur le pays tant que ce ne sera pas eux à la tête du pays.
Les Nigériens choqués…
Comment peut-on comprendre que parce que le PNDS perdait le pouvoir, que d’autre, le commandant de la garde nationale, pour la responsabilité militaire et Hassoumi Massaoudou pour la responsabilité politique dont il n’avait pourtant plus la légalité du fait du coup d’Etat qui les déposait, puissent écrire une demande lâche pour demander que la France intervienne militairement pour restaurer leur pouvoir défait ? Que dire de personnes qui peuvent appeler un autre pays à prendre des armes contre le leur ? Peuvent- ils croire qu’ils aient encore une place dans une telle nation que leurs actes renient ainsi ? La folie du pouvoir peut-elle conduire à de tels extrémismes dangereux ? En vérité un tel acte ne trompe pas sur la vraie nature des socialistes nigériens qui sont capables de faire feu de tout bois, égoïstes plus qu’un autre. Les Nigériens ne s’en revenaient pas. Mais le pays les attend et forcément, et un jour, ils devront répondre de leurs actes menés contre la patrie. Faut-il croire qu’ils en ont une autre pour appeler à la destruction de celleci tant qu’ils ne seraient pas ceux qui doivent la diriger ?
La valse des apatrides…
Certains ambassadeurs, oubliant qu’ils représentent un pays non un homme a fortiori un régime qui les aura désignés, ont osé sortir au grand jour pour prendre des positions graves, incompatibles avec leurs responsabilités pour appeler, comme l’ancien premier ministre Ouhoumoudou, et d’autres ambassadeurs à « frapper » le Niger, sans doute pour que tout le monde perde, et s’il le faut, même si l’homme que certains défendent hypocritement, Bazoum en l’occurrence, meurt sous le feux des armées de la CEDEAO où des éléments infiltrés d’une France qui tient à coeur cette intervention qu’elle veut mener sous le masque d’une CEDEAO qui ne peut comprendre qu’on l’utilise pour exécuter une décision grave dont elle ne peut porter la responsabilité devant l’Histoire et les peuples qui demanderont des comptes à leurs dirigeants qui auront ainsi montré qu’ils agissent dans une solidarité de corps, non pour le bien-être de peuples qu’ils peuvent être appelés à fusiller pour leur permettre de régner sur des peuples même enterrés. Ceux qui agissent ainsi, peuvent-ils croire qu’ils n’ont plus rien dans le pays pour vouloir qu’il soit mis à feu et à sang ? Le pouvoir, peut-il, lorsqu’on le perd, rendre si cynique, si cruel, à faire preuve de tant de masochisme ? Après moi, le déluge, telle doit être l’option de socialistes déshérités qui rêvent, sans laisser de place à Dieu dans ce qu’ils font, de régner pendant quarante ans, sinon plus, presque éternellement.
Des masques sont tombés
Aujourd’hui, les Nigériens peuvent, définitivement, comprendre ce qu’est le PNDS et ce que sont ses leaders qui, obnubilés par leur égo, en politique, ne peuvent voir au-delà de leurs personnalités. On comprend par une telle compréhension de la gestion de l’Etat qu’ils échouent aussi tragiquement, pour vivre au milieu de leur gloire qu’ils ont crue éternelle, ces déboires qui révèlent au monde leur sadisme et leur apatridie. Pourquoi, dans les mêmes conditions, d’autres ailleurs, notamment au Burkina Faso avec Balise Compaoré, et Kaboré, au Mali avec Ibrahim Boubacar Keita, au nom du pays dont ils avaient assumé les hautes charges, faisant plus le choix de la patrie que de leurs personnes, ne voulant pas que, par eux, une goutte de leurs compatriotes soit versée. Aussi, choisirentils de s’en aller par une grande porte, refusant d’insister ainsi qu’Issoufou le demandait à son ami IBK qui avait alors refusé de se plier à ses extrémismes. On aura compris – et c’est cela que tous les Nigériens sont en train de dire aujourd’hui, découvrant enfin qui pouvaient être ces hommes qui prétendent être des socialistes issus d’un peuple qu’ils appellent à « bombarder » pour les aider à revenir au pouvoir – que les socialistes nigériens ne sont ni des hommes d’Etat ni des patriotes.
Mais il faut les comprendre, ils savent ce qui les attend
Ils savent le mal qu’ils ont fait au pays pour tenter, en désespoir de cause, de chercher le moyen de rester au pouvoir. La stratégie française ne peut les aider dans cette vaine tentative dans laquelle la stratégie repose sur un argumentaire lexical avec lequel, après avoir parlé sans succès de « tentative de coup d’Etat » au Niger pour allumer quelque espoir dans les coeurs douloureux des socialistes défaits, on s’agrippe à un autre vocabulaire non moins pertinent : notamment par celui qui prétend que Bazoum serait pris en otage, non destitué, voire séquestré, appelant à libérer « l’otage ». Ridicule. Toute cette agitation, pour bien d’observateurs, ne s’explique que par le fait que les ténors inquiets de l’ancien régime, savent ce dont ils ont à répondre pour craindre pour leur liberté et s’effrayer des prochaines humiliations. Pourtant, ils avaient été avisés que seul le pouvoir de Dieu est éternel et quoi qu’ils fassent, un jour, ils ne seront plus au pouvoir et que le Niger et sa Justice demeureront ainsi que le leur rappelait le SAMAN sous Issoufou. Issoufou Mahamadou et ses fanatiques, n’ont jamais prévu que ce qui est arrivé à leur champion puisse lui arriver de si tôt. Allahou Akbar. L’homme, selon la discipline dont se revendique Bazoum Mohamed – la Philosophie en l’occurrence – est certes acteur de l’Histoire mais il ne peut la commander, obligé de subir l’Histoire pour n’être qu’une victime de l’Histoire.
La roue de l’histoire comme le dit un autre est ainsi en marche et elle écrasera ceux qui, au faîte de leur gloire, n’ont rien fait avec mesure, croyant qu’ils peuvent indéfiniment tout s’autoriser, posant leurs espoirs sur un gourou qui pourrait être là toujours pour les défendre. Aujourd’hui, dans sa cage qui l’isole de ses prétentions et de sa puissance supposée, lui-même, tragiquement, se cherche. Bonkano, avait pourtant prévenu : « un jour on est le chasseur, un autre on est la biche ».
Quand on voit la vague de soutiens qui accompagne la prise du pouvoir par le CNSP, l’on ne peut que plaindre ceux qui, s’accrochant à une intervention militaire comme à un gilet de sauvetage, incapables de comprendre, et pour beaucoup de pays, que le Niger est plus important que leur sort pour savoir faire le choix qui protège un peuple, non des individus inscrits dans une logique de sabotage et de politique de la terre brûlée.
Le Niger est plus important que quelques individus que l’on a sacrifiés pour sauver la nation dont ils se souciaient peu.
Mairiga
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A peine six (6) mois après la cérémonie de transmission pacifique du pouvoir à Bazoum Mohamed, le président Isssoufou Mahamadou fait un retour remarqué sur la scène publique nationale; et il a bien choisi, peut-on dire, non seulement le moment, mais aussi le lieu de ce qui ressemble fort à une rentrée politique solennelle pour cet "ex" qui ne s'est jamais éloigné du plus haut lieu de pouvoir, à savoir le Palais présidentiel. C'est chez lui à Tahoua, son fief de toujours, où il est encore visiblement populaire, que l'ancien président a choisi de se (re)mettre en scène, au moment où son successeur s'est retiré chez lui, à Tesker, pour quelques jours de vacances.
Selon son entourage, le président Issoufou Mahamadou, qui est pourtant au repos depuis six (6) mois, entame lui aussi, à partir de ce jour, des vacances dans son village de Dandadji, loin de la capitale; et comme le président Bazoum, en route pour Tesker, a pris un petit bain de foule à Zinder, Mirriah et Gouré, il fallait bien que lui aussi fasse pareil sur son chemin pour Dandadji. Sur le tarmac de l'aéroport de Tahoua où il a été accueilli par une foule de partisans, particulièrement heureux de le revoir dans son boubou blanc et sa chéchia rouge, l'ancien président n'a pas caché ce qu'il ressent depuis ces longs mois où il est resté, à part quelques sorties à l'extérieur du pays, presque cloitré dans son nouveau bunker du Conseil de l'Entente à Niamey.
Devant la foule de ses supporters, l'ancien président a avoué qu'il ressentait jusqu'à ce jour le "anago", c'est-à-dire la nostalgie de ce qu'il venait de vivre à Tahoua : cet accueil de grand jour, digne d'un président en exercice ou d'un candidat en campagne. L'ancien n'a pas dit qu'il ressentait la nostalgie du pouvoir et de tout ce qui l'entoure; mais, on l'aura tous compris, il n'est pas loin de ça, de ce que l'un de ses ministres-conseillers du temps où il était président, le vieux Sanoussi Tambari Jackou, désignait sous le vocable clinique de "vertigo". Le terme fait référence à une "sensation soudaine de tournis interne et externe, souvent déclenchée par un mouvement de tête trop rapide".
Quand, il y a une trentaine d'années, le vieux Jackou avait introduit ce terme dans le vocabulaire politique de l'époque, c'était pour désigner la conduite des anciens barons du MNSD parti-Etat, éjectés du pouvoir dans la foulée de la conférence nationale souveraine de 1991. Le commun du citoyen s'était, à sa suite, approprié le terme pour désigner la conduite de tout celui qui, ayant perdu le pouvoir, continue de vivre dans la nostalgie de son ère de gloire et n'arrive pas à se faire à l'idée que les choses ont bien changé. Le vertigo en politique, aujourd'hui comme hier au Niger, c'est donc le "anago" dont parlait l'ancien président ce matin à Tahoua. C'est ce tournis interne et externe, qui s'empare d'un "ex" lorsqu'il n'arrive pas à réprimer le désir, parfois légitime, de reprendre les choses en mains.
Selon le journal panafricain, Jeune-Afrique, qui est l'un des acteurs clés de la communication politique du pouvoir en place, les relations entre les deux hommes, Issoufou Mahamadou et Bazoum Mohamed, semblent toujours au beau fixe; mais, comme le souligne le journal lui-même dans sa conclusion, "il conviendra que ces deux hommes qui se connaissent sur le bout des doigts sachent que les histoires de succession ne sont jamais des contes de fées". La mise en garde de l'auteur de l'article de Jeune-Afrique, François Soudan, un journaliste familier des milieux de pouvoir en Afrique, ne semble pas avoir reçu un grand écho dans les oreilles de l'ancien; car, en Afrique comme ailleurs, un "ancien" qui, après avoir usé et abusé de ses mandats légaux, s'autorise une rentrée solennelle comme celle de ce matin, risque bien d'apparaitre comme une menace.
En tout cas, quoi qu'en pensent le président Bazoum et ses proches, le show de l'ancien président n'est pas de bon goût; d'abord, parce qu'il vient rappeler que l'ère de l'ancien locataire du Palais présidentiel du bord du fleuve Niger n'est pas encore totalement révolue; et ensuite, parce qu'il risque, à terme, de prolonger le climat politique délétère qui a marqué le règne de 10 ans de Issoufou Mahamadou, et d'annihiler donc tous les efforts de décrispation du président en exercice. Bien entendu, cela importe peu pour "l'ancien", dont le seul souci est de continuer à entretenir sa propre légende de président exceptionnel; mais, il est bien clair qu'à ce jeu, le plus grand perdant pourrait être son chef d'orchestre, qui ne semble pas réaliser qu'après avoir commis autant de torts à son peuple, le mieux est de laisser le "nouveau" choisir la direction dans laquelle il veut marcher.
Au regard des graves défis auxquels le pays est confronté aujourd'hui, ainsi que des risques évidents de voir s'estomper le petit grain d'espoir auquel le régime doit le relatif répit dont il bénéficie à l'heure actuelle, on se demande bien ce qu'espère gagner le président Issoufou en continuant à se montrer comme le vrai tenant du pouvoir à Niamey. On peut comprendre, humainement, tout le mal qu'il ressent lorsque, dans les rangs de son propre parti tout comme dans les rangs de l'opposition, on le compare à celui qu'il a lui-même oeuvré à porter au pouvoir pour définitivement le ranger dans le placard des souvenirs douloureux; mais, on ne peut pas comprendre ce désir, apparemment irrépressible, de sortir montrer à la face du monde qu'il tient en otage son successeur. C'est peut-être une façon de se protéger pour celui qui est au coeur de tant et tant de dossiers; mais, on peut douter de son efficacité, surtout dans un contexte où la seule chose qui justifie le calme actuel c'est l'espoir d'une douce rupture.
Par Moussa Tchangari
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Dans une déclaration publiée le samedi 4 novembre dernier, la coordination régionale de Niamey du Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (MODEN-FA/LUMANA-AFRICA) a répondu au point de presse animé le dimanche 29 octobre dernier par le ministre d’État chargé de l’Intérieur et président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA), M. Bazoum Mohamed.
Contrairement aux réactions du secrétaire général et du bureau politique national du parti – qui ont fait montre d’une certaine nonchalance – la réponse de la coordination régionale du MODEN-FA/LUMANA-AFRICA à Bazoum Mohamed a été on ne peut plus tranchante. Le député Soumana Sanda et ses amis n’ont pas mis de gants pour donner la réplique appropriée aux accusations portées contre les militants de leur parti par le ministre de l’Intérieur et président du PNDS-TARAYYA, suite à la manifestation de la société civile du 29 octobre dernier. «Suite aux évènements du 29 octobre 2017 ou les populations de Niamey, répondant à l’appel de la société civile, sont sorties massivement pour exprimer leur ras le bol généralisé, le sieur Bazoum Mohamed, Président kama mini du PNDS Tarraya, fidèle à son arrogance et sa pseudo suffisance habituelles, s’est cru en devoir d’indexer notre parti comme responsable des débordements occasionnés par ladite manifestation citoyenne», a répliqué la coordination régionale du MODEN-FA/ LUMANA-AFRICA de Niamey. En continuant à considérer Bazoum Mohamed comme le «président kama mini» (circonstanciel) du PNDS, Soumana Sanda et ses amis sont, non seulement restés constants dans l’appréciation qu’ils ont toujours eu du personnage quant à son manque de poids au sein de son parti, mais ont aussi rendu la monnaie de sa pièce à Bazoum Mohamed, par rapport au mé- pris qu’il semble afficher à l’égard du parti LUMANA et de ses militants. Un autre passade de la déclaration de la coordination régionale de Niamey du MODEN-FA qui a certainement fait mal à Bazoum Mohamed est celui-là où Soumana Sanda et ses amis affirment : «En effet, étant de plus en plus convaincu qu’il n’est pas le candidat pré- féré du Gourou principal, Monsieur Bazoum se cache derrière sa double casquette de Président Kama mini du PNDS Tarraya et de ministre de l’inté- rieur pour ourdir des complots en tous genres dans le seul et unique dessein de provoquer la déstabilisation de son propre régime, seule à même d’obliger ses camarades à le soutenir». Comme des psychologues qui semblent avoir parfaitement étudié et compris les comportements de Bazoum Mohamed et de ses autres collègues du PNDS-TARAYYA, les responsables de la coordination régionale de Niamey du MODEN-FA ont déclaré être prêts à aller dans la logique de leurs adversaires politiques. «Choisissez donc vos moyens, Mesdames et Messieurs du PNDS Tarraya. Nous sommes prêts au MODEN FA LUMANA AFRICA à faire de même, et à visage découvert et non en nous cachant derrière une quelconque structure car, comme vous le savez très bien, nous n’avons pas peur de vous, même si le contraire est évident sans l’utilisation abusive de la force publique républicaine dans le combat politique qui nous oppose», ont averti Soumana Sanda et ses amis. Ce passage de la déclaration a été vivement applaudi par les militantes et militants du MODEN-FA en général et ceux de la coordination régionale de Niamey en particulier, qui se sont toujours plaints de la passivité qu’affichent les dirigeants de leur parti face aux agressions de tout genre ils sont l’objet de la part des responsables du PNDSTARAYYA, depuis la rupture de leur alliance en 2013.
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Des scandales ! Encore des scandales ! Et toujours des scandales ! Et à présent, les morts. L'enfer, dit-on, est pavé de bonnes intentions. Parvenu au pouvoir à l'issue d'une élection consécutive à la Transition militaire dirigée par Salou Djibo, Mahamadou Issoufou n'a pas fait longtemps illusion. Très vite, les affaires ont commencé et le premier couac intervient avec Kalla Hankouraou, le parrain idéologique, alors ministre de l'Equipement, et Ouhoumoudou Mahamadou, le plus-que-frère, régent des finances publiques. Ils seront pris en flagrant délit d'affaires scabreuses liées à un marché public. Mis au pied du mur, Mahamadou Issoufou traînera néanmoins les pieds avant de se débarrasser, la mort dans l'âme, des deux ministres. Entre le constat de la violation de la Constitution par ces deux ministres et le remaniement qui a consacré leur départ du gouvernement, il s'est passé…mois. Et puis, c'est tout. Les indélicats ministres ne seront jamais mis en accusation, à plus forte raison poursuivis pour violation de la loi fondamentale. Au contraire, Mahamadou Issoufou, qui n'a jamais digéré leur éviction du gouvernement, choisit de les mettre en hibernation quelques mois avant de les nommer, le premier en qualité de ministre-conseiller à la présidence, le second comme directeur général de la Banque internationale de l'Afrique (Bia). Un premier pied de nez au peuple nigérien auquel Mahamadou Issoufou a pourtant juré, la main droite sur le Saint Coran, de " respecter et de faire respecter la Constitution ". Puis, les affaires vont s'accumuler, dépouillant graduellement le Niger de ses ressources, de ses deniers et de ses biens. Sans que cela éveille toutefois les soupçons.
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Le Niger vient de fêter le soixante-quatrième anniversaire de la proclamation de l’indépendance. Alors qu’il y a quelques années l’événement est attendu avec ferveur, cette année, la commémoration est venue presque surprendre, car il n’y avait plus ces grands bruits qui entourent la préparation de l’événement avec la supervision des chantiers qui sont consentis dans le cadre des fêtes tournantes pour embellir la ville hôte. La République a donc soixante-quatre ans, l’âge de la maturité. Un tel moment aurait pu être mis à profit pour dresser un bilan afin de comprendre le chemin parcouru et celui qui reste à faire.
Le discours du président de la République à cette occasion, donnait quelques pistes et on pourrait croire qu’il a compris les risques qui guettent aujourd’hui le pays. Quand il commence à évoquer le besoin de fraternité et de travail pour progresser, sans doute fait-il allusion à ces déchirures que l’on peut voir dans le pays, avec un peuple aujourd’hui fait de rancune et d’intolérance, toutes choses qui ne peuvent lui permettre d’aller de l’avant. Il y a sans doute de quoi se préoccuper pour le pays.
Mais il ne s’agit pas seulement de comprendre une situation mais d’agir pour rapidement trouver les réponses qui puissent permettre d’aller à un apaisement des tensions et des colères. La fin de son discours, opportunément, finissait sur ces questions de justices qui sont les causes des plus profondes colères, interpellant les juges à se mettre au service du peuple et de son aspiration à une justice qui rassure l’ensemble des filles et fils du pays.
Les prochains jours, devront indiquer des signes de ce virage indispensable pour le pays.
Aïssa Altiné
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A quelle démocratie fait-on donc allusion concrètement ? Pourrait-on réduire et résumer la démocratie à la seule disposition des dirigeants de nos pays à protéger et promouvoir les intérêts des puissances extérieures ? Le besoin de contrôler un territoire stratégique, à cheval entre l’Afrique Subsaharienne et l’Afrique du Nord et qui est depuis quelques années la principale route de l’immigration du Sahel vers l’Europe, saurait-il justifier la cynique programmation de la mort d’une partie de ses citoyens ? Toutes les ressources du sol et sous-sol du territoire nigérien, valent-elles la vie d’un seul de ses citoyens ? Ces questions méritent d’être posées aux élites politiques occidentales, qui ne se sont jamais inscrites dans le registre d’hiérarchisation des cultures et des vies humaines justifiant la condescendance, le mépris, le paternalisme et la cruauté de ceux qui tirent les ficelles du projet d’agression militaire du Peuple nigérien.
Il est en effet encore temps pour les élites politiques françaises, européennes, occidentales, éloignées des réflexes suprémacistes, néo-coloniaux, de se désolidariser du cynique projet d’agression du Peuple nigérien et de la déstabilisation de la sous-région à long terme.
Le dialogue demeure l’unique option d’une issue non seulement paisible, mais aussi crédible et favorable à une recomposition du paysage politique, plus conforme aux réalités et défis socio-politiques et économiques du Niger et de son Peuple.
Par Elisabeth Sherif
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La restauration de la démocratie n’est qu’un prétexte... : Par Elisabeth Sherif
En effet, la restauration de la démocratie est loin d’être le mobile des sanctions qui sont prises contre le Niger et l’intevention militaire envisagée. Ceci d’autant que le Niger a rompu avec les pratiques démocratiques saines depuis 2013, au vu et au su de tout le monde !
Il faudrait peut-être rappeler qu’après le départ, en 2013, du faiseur du roi des élections présidentielles de 2011 de la mouvance présidentielle, le parti au pouvoir a fortement encouragé des scissions et dissidences au sein des grands politiques du pays.
Cette manœuvre que les opposants de l’époque avaient qualifié de « concassage des partis politiques », devait sécuriser la réélection du parti au pouvoir en 2016. Jamais le Niger n’a connu un climat politique aussi délétère, accompagné de fortes allégations d’achat de consciences et de ralliements « monnayés » d’opposants.
Les élections de 2016 se sont finalement déroulées dans des conditions ubuesques. Le candidat arrivé en seconde position ayant organisé sa campagne du premier tour depuis sa cellule de prison, avant de boycotter le second tour, comme tous les autres partis de l’opposition.
Les élections présidentielles de 2020-2021 font partie de celles qui ont été le plus contestées, depuis l’amorce du processus démocratique, en dépit du transfert du pouvoir, tant clamé, d’un civil à un autre.
Par ailleurs, le nombre de ministres dont les fortunes sont estimées à des centaines de millions, voire de milliards pour certains, est assez illustratif du mode prédominant de gouvernance de la VIIeme République. Un mode de gouvernance que le Président Bazoum Mohamed, pris en otage par la frange radicale de son parti, n’a pas réussi à changer véritablement, à la hauteur des attentes et impatiences des populations de plus en plus démunies. Peut-on devenir immensément riche, en l’espace de quelques années, rien qu’en gérant un pays qui est régulièrement classé parmi les plus démunis de la planète ?
Quid des stigmatisations et emprisonnements de paisibles citoyens, dont le seul tort serait de dénoncer les penchants neo-patrimoniaux des cercles influents du pouvoir et leur incapacité à prendre en charge les problèmes existentiels des populations et à garantir leur sécurité.
Et les manifestations qui ont été organisées récemment un peu partout dans le pays, démontrent bien que toutes celles qui ont été interdites durant de longs mois, voire des années, visaient surtout la restriction de l’espace civique programmée pendant le second quinquennat de la VII eme République.
A quelle démocratie fait-on donc allusion concrètement ? Pourrait-on réduire et résumer la démocratie à la seule disposition des dirigeants de nos pays à protéger et promouvoir les intérêts des puissances extérieures ? Le besoin de contrôler un territoire stratégique, à cheval entre l’Afrique Subsaharienne et l’Afrique du Nord et qui est depuis quelques années la principale route de l’immigration du Sahel vers l’Europe, saurait-il justifier la cynique programmation de la mort d’une partie de ses citoyens ? Toutes les ressources du sol et sous-sol du territoire nigérien, valent-elles la vie d’un seul de ses citoyens ? Ces questions méritent d’être posées aux élites politiques occidentales, qui ne se sont jamais inscrites dans le registre d’hiérarchisation des cultures et des vies humaines justifiant la condescendance, le mépris, le paternalisme et la cruauté de ceux qui tirent les ficelles du projet d’agression militaire du Peuple nigérien.
Il est en effet encore temps pour les élites politiques françaises, européennes, occidentales, éloignées des réflexes suprémacistes, néo-coloniaux, de se désolidariser du cynique projet d’agression du Peuple nigérien et de la déstabilisation de la sous-région à long terme.
Le dialogue demeure l’unique option d’une issue non seulement paisible, mais aussi crédible et favorable à une recomposition du paysage politique, plus conforme aux réalités et défis socio-politiques et économiques du Niger et de son Peuple.
Par Elisabeth Sherif
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En effet, la restauration de la démocratie est loin d’être le mobile des sanctions qui sont prises contre le Niger et l’intevention militaire envisagée. Ceci d’autant que le Niger a rompu avec les pratiques démocratiques saines depuis 2013, au vu et au su de tout le monde !
Il faudrait peut-être rappeler qu’après le départ, en 2013, du faiseur du roi des élections présidentielles de 2011 de la mouvance présidentielle, le parti au pouvoir a fortement encouragé des scissions et dissidences au sein des grands politiques du pays.
Cette manœuvre que les opposants de l’époque avaient qualifié de « concassage des partis politiques », devait sécuriser la réélection du parti au pouvoir en 2016. Jamais le Niger n’a connu un climat politique aussi délétère, accompagné de fortes allégations d’achat de consciences et de ralliements « monnayés » d’opposants.
Les élections de 2016 se sont finalement déroulées dans des conditions ubuesques. Le candidat arrivé en seconde position ayant organisé sa campagne du premier tour depuis sa cellule de prison, avant de boycotter le second tour, comme tous les autres partis de l’opposition.
Les élections présidentielles de 2020-2021 font partie de celles qui ont été le plus contestées, depuis l’amorce du processus démocratique, en dépit du transfert du pouvoir, tant clamé, d’un civil à un autre.
Par ailleurs, le nombre de ministres dont les fortunes sont estimées à des centaines de millions, voire de milliards pour certains, est assez illustratif du mode prédominant de gouvernance de la VIIeme République. Un mode de gouvernance que le Président Bazoum Mohamed, pris en otage par la frange radicale de son parti, n’a pas réussi à changer véritablement, à la hauteur des attentes et impatiences des populations de plus en plus démunies. Peut-on devenir immensément riche, en l’espace de quelques années, rien qu’en gérant un pays qui est régulièrement classé parmi les plus démunis de la planète ?
Quid des stigmatisations et emprisonnements de paisibles citoyens, dont le seul tort serait de dénoncer les penchants neo-patrimoniaux des cercles influents du pouvoir et leur incapacité à prendre en charge les problèmes existentiels des populations et à garantir leur sécurité.
Et les manifestations qui ont été organisées récemment un peu partout dans le pays, démontrent bien que toutes celles qui ont été interdites durant de longs mois, voire des années, visaient surtout la restriction de l’espace civique programmée pendant le second quinquennat de la VII eme République.
Par Elisabeth Sherif
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Il semblerait que deux (2) alliés de la mouvance qui ne sont pas contents de la manière à laquelle Issoufou veut modifier certains articles de la Constitution. Ces deux alliés sont le PJD Hakika de El Hadji Hamissou et le MNSD Nassara de Seyni Oumarou, vont bientôt quitter cette alliance si toutefois le président Issoufou Mahamadou continue de triturer la Constitution du 25 novembre 2010. Ils ne seront jamais complices d’une quelconque modification de cette Constitution.
Pour le PJD Hakika, le Présidium va se réunir d’ici mi juillet et prendre les décisions qui s’imposent à l’issue de cette réunion.
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Lue par l’actuel ministre de la jeune et des sports Kassoum Moctar, qui fut pourtant un militant actif de l’Union des scolaires nigériens (USN), la déclaration des partis de la mouvance présidentielle n’a eu pour seul mérite que de déplorer la mort de l’étudiant Malah Kelloumi Bagalé. Et même à ce niveau, les auteurs de la déclaration n’ont pas eu la moindre prudence de dire attendre les résultats de l’enquête pour en savoir les circonstances exactes. Ils ont repris à leur compte la très peu convaincante version du gouvernement selon laquelle l’étudiant serait mort à la suite d’une chute.
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Durant les derniers jours du mois béni de Ramadan, l’achat des habits pour la fête de l’Aïd El Fitr est une des préoccupations majeures pour les chefs de ménages. A quelques jours de cette fête musulmane, une certaine ferveur s’observe déjà au niveau des différents marchés de la capitale de Niamey où affluent les femmes et les jeunes. Cette affluence fait l’affaire des commerçants notamment ceux du Grand marché de Niamey, l’épicentre par excellence pour se procurer les habits de fête. La même ambiance prévaut au niveau des autres marchés, des boutiques et des foires. La particularité est que cette année, les populations s’intéressent plus aux vêtements «prêt à porter» pour éviter les faux rendez-vous des couturiers.
Pour Ousseini Saley, commerçant grossiste-détaillant d’habits pour femmes et enfants au grand marché de Niamey, les préparatifs de la fête vont bon train. Il se félicite des bons chiffres d’affaires qu’il réalise déjà. «En cette période tout le monde veut avoir les plus beaux habits. C’est pourquoi, le marché est plein à craquer de monde, les gens affluent du matin au soir de tous les côtés» explique-t-il. Ceci traduit, selon Ousseini une montée de leurs chiffres de vente. «Depuis la semaine passée, j’arrive à vendre de 300.000 à 350.000 FCFA par jour et cela sans compter les détaillants qui viennent prendre en gros pour revendre», a confié Ousseini.
Sur les grandes artères du marché, les détaillants n’hésitent pas eux aussi à étaler leurs marchandises pour profiter de l’occasion. Younoussa un jeune âgée de 19 ans, vendeur de robes, chaussures et voiles, affirme, tout content qu’il arrive à s’en sortir ces derniers jours. «Je prends en gros chez un commerçant à l’intérieur du marché pour revendre aux abords du marché. Souvent, si la journée est bonne, je peux vendre pour 30.000 voire 40.000 FCFA. Ce qui permet d’avoir un bénéfice de 10.000 ou 15.000 FCFA», souligne-t-il.
Même constat au niveau de la foire qui se déroule au Palais du 29 juillet de Niamey. Même la chaleur pesante ces derniers jours du Ramadan n’empêche pas certains jeûneurs de faire un tour pour se procurer des vêtements « prêt à être porter ». Imrane Sani, un exposant est satisfait parce que par rapport à l’année passée, son chiffre d’affaires est en hausse. « Dieu merci, je vends du tout cousu, des prêt à porter, des chaussures pour enfants et jeunes, filles et garçons. Les prix varient de 7.000 FCFA à 15.000 FCFA pour les robes et de 6.000 à 8.000 FCFA pour les chaussures, car il y’en a tellement cette année» indique-t-il. Pendant la journée, Imrane peut avoir 2 à 3 clients, mais, c’est surtout après la rupture du jeûne que les clients viennent visiter les stands. «J’arrive à vendre pour 50.000 ou 60.000 FCFA par jour. Je suis satisfait et d’ici la fête, je suis sûr de faire de bonnes affaires», a-t-il conclu.
Aissa, une commerçante a décidé de venir exposer à cette foire pour se faire davantage de clients. «J’amène des vêtements de la Türkiye et de Lomé et c’est tout ce qui fait la différence puisque c’est de la qualité. Les robes qui viennent de la Türkiye varient de 8.000 à 18.000 FCFA et celles de Lomé sont à 15.000 FCFA. Quant aux chaussures, leurs prix varient de 7000 F à plus. « Cette année, on peut dire que la population s’oriente vraiment vers la foire car plusieurs clients venus ici se plaignent de la cherté dans les marchés», souligne-t-elle.
Par ailleurs, les plateformes e-commerce ne sont pas également en marge de cette ferveur d’avant fête. M. Ibrahim, fonctionnaire et vendeur sur une plateforme, confie qu’il a eu tellement de commandes au point où il les a suspendues jusqu’ après la fête. «Je commande mes articles de la Türkiye, du Togo et quelques fois de la Chine. J’ai suspendu les commandes en provenance de la Chine et de la Türkiye car, elles durent deux semaines», a-t-il mentionné. M. Ibrahim ne sait pas exactement le nombre de clients qu’il a mais il confirme que les gens ont plus tendance, ces derniers temps, à passer beaucoup de commandes en ligne.
Une cliente rencontrée au grand marché qui a voulu garder l’anonymat, affirme qu’elle a préféré payer les habits de fête un peu tôt pour éviter les bousculades à la veille de la fête. «Les prêt à porter sont peu abordables, mais pour les bazins le prix est le même. J’ai payé un ensemble pour ma fille de 6 ans à 12.500 FCFA et les 3 mètres de mon bazin à 28.500 FCFA», déclare-t-elle. Selon cette dame, face aux plaintes des clients, certains commerçants expliquent la cherté de certains articles par la guerre en Ukraine.
Rachida Abdou Ibrahim (Stagiaire)
Source : http://lesahel.org/
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L’institution que dirige l’honorable Tinni Ousseini, président de l’assemblée nationale n’entend plus subir les revers causés à elle par certains députés nationaux de l’actuelle législature qui jouent régulièrement aux abonnés absents dans l’hémicycle. Dans leur petit jeu, ils ont même trouvé de belles parades pour toujours « manqué » la quasi-totalité des séances en plénière de l’assemblée. De cette situation, l’on a toujours ’impression qu’une bonne moitié de nos 171 députés ne participent pas régulièrement aux délibérations de ladite institution. Mais depuis tout le temps que la fronde dure, les réflexions étaient en cours pour arrêter… « le petit truc ». Depuis le mardi 1er Août, Tinni et son bureau ont trouvé la parade : Prendre en compte la présence lors de l’attribution des primes ! Autrement dit, les absents (absence non-justifiée) ne seront plus éligibles à la prime de session, base sur laquelle est pourtant calculée les émoluments de nos députés nationaux, étant donné qu’ils n’ont pas accès à un salaire. Dès lors, les règles du jeu étant ainsi clairement définies, les contrevenants devront désormais savoir à quoi s’en tenir….
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Les taux de mortalité maternelle au Niger restent encore parmi les plus élevés au monde. Selon l’enquête démographique et de santé du Niger, le taux de mortalité maternelle au Niger était à 554 décès pour 1000 naissances vivantes en 2012, contre 535 décès pour 1000 naissances vivantes en 2015 et 520 décès pour 1000 naissances vivantes en 2015. Ainsi, de 2012 à 2015, la mortalité maternelle a connu une baisse d’environ 1 % par an, pour une réduction attendue de 3 %. Pour ce qui est de la mortalité infanto-juvénile, l’analyse de son évolution montre une diminution significative jusqu’en 2012, puis un ralentissement en 2012, soit 127 décès pour mille, tandis qu’en 2015 il a été observé 126 décès pour mille, et 123 décès pour mille en 2021 (ENAFEME 2021).
Ainsi, un enfant nigérien est plus à risque de mourir avant ses 5 ans que ses camarades des autres pays de l’Afrique subsaharienne avec une moyenne régionale de 78 décès pour 1000 naissances vivantes (rapport mondial 2019). Cependant, la mortalité néonatale a connu une hausse entre 1998 et 2021, avec respectivement les taux de 44 décès pour 1000 naissances vivantes en 1998 et 43 décès pour 1000 naissances vivantes en 2021.
Concernant la mortalité maternelle, l’ancienne Directrice de la Santé de la Mère et de l’Enfant de la région de Niamey, Mme Adama Kemou, a relevé entre autres les causes directes et les facteurs favorisants, à savoir les pré éclampsies sévères/éclampsie (14,4 %), le travail prolongé/dystocique (7,8 %), les hémorragies du post-partum (6,7 %), les infections sévères du post-partum (4,03 %), la rupture utérine (1,70 %), la rétention du placenta (0,51%), et les autres causes directes (2,67 %). La mortalité maternelle est aussi causée par le paludisme (17,60 %), l’anémie (12,38 %), ainsi que les causes inconnues non spécifiques (21,81 %), les autres complications indirectes (11,07 %) et les hépatites (0,11 %).
Selon Mme Adama Kemou, ces causes sont soutenues par des facteurs favorisants qui se résument en trois (3) retards que sont le retard dans la reconnaissance des signes de danger, de la prise de décision de fréquenter une formation sanitaire, le retard pour se rendre au centre de santé pour des raisons économiques ou des moyens de transport, et le retard dans la prise en charge de la patiente, notamment la rupture des médicaments ou manque de plateau technique.
Pour la mortalité infanto-juvénile (0-5 ans), il est relativement à noter les mêmes facteurs favorisants que chez la mère.
Cependant, les causes des décès néonataux sont dues à la prématurité (30,8 %), l’asphyxie (28,42 %), les infections néonatales (16,54 %) et la pneumonie du Nouveau-né (5, 51 %).
Des causes de mortalité infantiles
Pour ce qui est des enfants de moins de cinq ans, les principales causes de mortalité sont liées entre autres aux causes néonatales (26 %), le paludisme (19 %), la pneumonie (17,40 %) et la diarrhée (12,20 %). La désagrégation de la mortalité maternelle, infanto -juvénile par région montre des disparités. S’agissant de la mortalité maternelle, les données des enquêtes n’ont pas été présentées par région, mais il faut retenir que les régions de Maradi et Zinder enregistrent plus de décès maternels pour les données administratives, en raison de leurs poids démographiques, a expliqué l’ancienne DSME. Certaines régions ont selon les données issues de l’ENAFEME 2021, encore un risque de mortalité élevé et supérieur à la moyenne. Il s’agit des régions de Dosso avec 157 pour mille, suivies de Tillabéry avec 142 ‰, de Zinder avec 137 ‰ et Tahoua avec 127 %. Cette mortalité infanto-juvénile est plus élevée en milieu rural avec 132 % qu’en milieu urbain où il a été enregistré 58 %.
En réponse à tous ces défis, l’Etat avec l’appui de ses partenaires, a développé et mis en œuvre plusieurs stratégies ou interventions à haut impact dont entre autres : l’amélioration de la couverture sanitaire à travers la construction des nouvelles formations sanitaires ou la mise à niveau de celles existantes, la poursuite de la gratuité des soins chez les enfants de moins de 5 ans et de la Césarienne ; le suivi de grossesses notamment les soins prénataux ; l’Assistance qualifiée à l’accouchement ; la mise en œuvre des Soins Obstétricaux et Néonataux d’Urgence (SONU) ; la prise en Charge Intégrée des Maladies de l’Enfant (PCIME) au niveau des CSI et des communautés ; la vaccination des enfants à travers le Programme Elargi de Vaccination (PEV) ; la Surveillance des décès maternels, Périnatals et la Riposte ( avec des audits cliniques et riposte qui sont obligatoires).
Selon Idi Nafiou, médecin gynécologue obstétricien, les enfants qui décèdent lors de l’accouchement ou les heures qui suivent les naissances sont fragilisés pendant qu’ils étaient dans l’utérus de leurs mères. Ces fragilisations sont en effet liées soit à une pathologie, à une maladie de la mère pendant qu’elle les porte ou une maladie liée à cette grossesse, ou bien relève aussi de l’état de fœtus avant qu’il soit né. Le long travail rend aussi l’enfant fragile, ce qui fait qu’après l’accouchement souvent il succombe. Il peut aussi mourir pendant le travail d’accouchement avant qu’il ne soit sorti du corps de la mère. C’est pourquoi les consultations prénatales sont importantes ; c’est à partir de là que le médecin établit le dossier de la patiente et sait sur quel terrain va évoluer la grossesse. Aussi, les investigations, les examens de celle qui porte la grossesse peuvent permettre à son médecin d’avoir une idée sur l’évolution de la grossesse. « Si la maman n’est pas bien portante, le fœtus ne va pas profiter de son organisme. Et si l’accouchement survient dans des conditions difficiles la vessie n’est pas favorable pour le nouveau-né et pour la mère. S’il est né prématurément, ses poumons ne sont pas matures et il ne sera plus autonome pour se prendre en charge, s’il n’y a pas d’oxygène il peut mourir dans les heures qui suivent l’accouchement. Ou si la mère est diabétique et que cette maladie est méconnue, ou lorsqu’elle n’est pas bien suivie, ça fragilise le bébé », a expliqué le Médecin. L’hypertension artérielle peut aussi avoir des effets sur les reins de la mère qui n’arrivent pas à filtrer correctement les déchets sanguins qui entraine non seulement une souffrance cérébrale chez la mère mais peut aussi entrainer une insuffisance de développement du fœtus qu’elle porte.
« Il y a en outre des pathologies inévitables, qu’on peut surveiller et maitriser » a fait savoir le médecin gynécologue obstétricien. A un certain moment, ajoute-t-il, il faut un suivi rigoureux, faire recours aux traitements qualifiés, voir des personnes qui sont en mesure de comprendre et d’administrer des médicaments qu’il faut, prescrire les produits qu’il faut et décider à quel moment interrompre la grossesse avant que les complications souvent inévitables surviennent. « Toutes les femmes qui ont l’âge de procréer et qui ont l’habitude de voir leur cycle d’une manière régulière, dès qu’elles constatent un retard doivent immédiatement se faire consulter par un spécialiste, il ne faut pas attendre trois (3) mois » conseille le praticien.
Conséquence des complications néonatales, des infections…
Dr Ahmed Moulaye Ali, médecin pédiatre, explique quant à lui que les complications néonatales en ce qui concerne les nouveau-nés font parties des causes les plus fréquentes du décès de ces derniers. « Les maladies diarrhéiques sont aussi très fréquentes et causent plus de décès chez l’enfant ; les infections respiratoires surtout la pneumonie et le paludisme. D’abord, une fois mis au monde, il faut que le nouveau-né, s’adapte à l’environnement qui est différent de celui intra-utérin ; cette adaptation dépend de son état depuis qu’il est dans le ventre de sa maman. Si au cours de la grossesse, ce fœtus a eu un préjudice soit parce-que la maman est malade, soit une infection, soit un déficit en micronutriment (anémie), la maman peut transmettre la maladie à son nouveau-né. L’accouchement peut aussi comporter des complications qui peuvent faire souffrir l’enfant, notamment les complications mécaniques (la maman a du mal à accoucher soit parce qu’il y a une présentation qui n’est pas bien ou d’autres anomalies qui empêchent l’enfant de sortir normalement). Il peut également mourir d’asphyxie car, il peut manquer d’oxygène. Cette asphyxie fait partie des causes les plus fréquentes de complications néonatales. La malnutrition est aussi responsable de décès des enfants, puisqu’elle rend leurs organismes vulnérables et ouvre les portes à toutes sortes de maladies » a souligné le praticien. Parmi ces maladies, ajoute-t-il, figurent le retard de croissance ou malnutrition chronique qui est la plus fréquente dans nos pays : un enfant sur deux est atteint et quand ce retard s’installe les enfants peuvent devenir irréversibles (ils ne grandissent pas) ; et la malnutrition aiguë qui est la plus sévère où des enfants ont besoin d’être pris en charge dans des structures sanitaires.
Il existe aussi une autre cause qui est très peu connue de la population. Il s’agit de l’incompatibilité fœto-maternelle selon le groupe sanguin. « Si la maman est du groupe sanguin négatif et que le bébé est du groupe positif le sang de l’enfant peut renter dans la circulation sanguine de la maman et le corps de cette dernière peut considérer celui-ci comme un corps étranger et va fabriquer des anticorps qui vont détruire les globules rouges qui sont des rhésus positifs ; ce qui va provoquer des anémies avec risque de décès avant même sa naissance. C’est pourquoi, il est toujours bon de faire le groupe sanguin. Une femme, quand elle contracte une nouvelle grossesse si l’enfant est du même rhésus qu’elle tant mieux, mais si c’est le contraire, il est nécessaire de mettre la mère sous sérum anti D afin de prévenir le plutôt possible l’immunisation contre ce rhésus pour le prochain bébé », ajoute le praticien.
La majorité de ces maladies peuvent, a insisté Dr Ahmed Moulaye Ali, être solutionnées à travers des activités préventives notamment la sensibilisation des femmes sur l’importance des consultations prénatales et la vaccination. Aussi, un bon suivi de la grossesse et un lieu d’accouchement adapté peuvent prévenir ces genres de complications.
Au Niger, a fait savoir Dr Ahmed Moulaye Ali, le programme élargi de vaccination est là et très performent et il permet de prévenir certaines maladies graves telles que la poliomyélite, la coqueluche, le tétanos, les microbes qui sont à l’origine des infections respiratoires et bien d’autres maladies. « La vaccination est vraiment un élément important dans la lutte contre ces maladies. L’allaitement maternel exclusif du bébé jusqu’à l’âge de six mois et la diversification des aliments avec des compléments adaptés à travers une communication dans les centres de santé vont également protéger les enfants de ces maladies. Il y a en plus, le traitement curatif. Dès que l’enfant est malade, il faut l’amener le plutôt possible dans le centre de santé pour qu’il soit pris en charge à temps en vue de détecter sa maladie et la traiter pour qu’elle n’évolue pas vers des complications qui peuvent être difficiles pour son développement ou sa croissance », a conclu Dr Ahmed Moulaye Ali.
Aïchatou Hamma Wakasso (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
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SUIS-JE UN SALAUD OU JUSTE UN PATRIOTE, en disant craindre la fin de la coexistence pacifique dans cette région singulière qu’est Tillabéri qui abrite depuis des siècles 6 des 8 communautés ethniques que compte le Niger d’aujourd’hui, voire sa disparition programmée ?
Le Niger est UN et doit le rester en droit et en fait, mais sur la situation d’abandon sécuritaire dans la région de Tillabéri-là, faut-il se taire, s’exprimer ou s’en foutre ?
Je suis évidemment conscient que, dans le contexte nigérien, prendre parti sur cette tragédie, cette récurrence de l’effroi, lorsque vous êtes ressortissant de la région, ce n’est pas sans risque bien sûr, parce que, même en étant quelqu’un de bien, à un moment ou un autre, vous allez souffrir d’un conflit de valeurs.
Mais, se taire, c’est laisser la tragédie se perpétuer à des générations entières. Ne pas agir, c’est en être complice !
Je choisis donc, malgré moi, de prendre, aujourd’hui, le risque d’alerter et m’exposer sur ce sujet.
Factuellement, je pensais connaître la cruelle situation de la région, mais en allant faire campagne pour mon parti au titre des législatives partielles dans la Diaspora, j’ai été frappé, effrayé par le spectacle glaçant, souvent dans de modestes villages étrangers, de tous ces visages sympathiques de compatriotes qui ont émigré vers la côte ouest-africaine et qui sont venus à notre rencontre. Il suffit de leur demander d’où ils viennent : la réponse est simple ; ils viennent presque tous de Anzourou, Balleyara, Banibangou, Damana, Dargol, Dessa, Filingué, Gorouol, Gothèye, Karma, Mehana, Namaro, Sakoira, Tera, Zarmaganda… On a l’impression que des villages nigériens entiers ont été simplement essorés de tous leurs hommes valides qu’on a réinstallé dans un village béninois, ghanéen, ivoirien ou togolais pour laisser femmes et enfants au pays. Et ils sont essentiellement des gaillards, autant d’hommes actifs qui manqueront donc à la production dans leurs villages au Niger. Par dépit, beaucoup ne veulent même plus entendre parler de retour au pays, et je crains que nous n’en ayons naturellement perdu au moins le tiers, définitivement. Ils ne sont probablement pas dans les registres statistiques de réfugiés du HCR ou des pays d’accueil ni même du NIGER, mais, pour moi, ils sont sans aucun doute des réfugiés de la situation sécuritaire qui affecte malheureusement sur l’économie de la région de Tillabéri.
La sécurité, c’est le premier devoir de l’État. Malheureusement, sur ce plan, la région de Tillabéri semble devenue terra nullius pour longtemps.
Les populations, leurs chefs, leurs leaders religieux, sont chassés de leurs terroirs séculaires, dépouillés de leurs biens ou tués. De nombreuses écoles restent fermées depuis des années. Des groupes armés non étatiques prélèvent l’impôt. Des récoltes brulées ou confisquées. Des leaders régionaux emprisonnés pour un oui ou un rien. Des bases militaires étrangères installées illégalement quand et où elles veulent. Et, depuis un moment, c'est une radio étrangère s’y installe et émet dans des langues que la majorité des autochtones ne comprennent pas. Que d’exactions, de frustrations, d’humiliations, de souffrances exprimées ou pudiquement tues… ! Mais jusqu’où ira-t-on dans l’anéantissement de cette région ?
Tout se passe comme si on poussait la population à la révolte ou aux conflits communautaires.
Si cette situation -qui n’a que trop duré et je préempte qu’elle va malheureusement encore durer- est bien réfléchie, alors, c’est d’une cynique mais stratégique ingénierie d’orfèvre. Dans le cas contraire, nous sommes tous, nous et nos autorités, dans une ivresse coupablement déconcertante.
Nous, Nigériens, avons donc le devoir impérieux de nous unir, de mutualiser nos intelligences et nos fortunes, de nous donner un cap comme Nation idéalement sanctuarisée, de nous organiser dignement, courageusement ou nous périrons de notre naïveté, de notre lâcheté, de notre cupidité ou de notre couardise, les uns après les autres, à court ou moyen terme. Parce que c’est le destin promis aux peuples qui se couchent, se résignent devant l’adversité.
Alors agissons pour mettre fin à cette tragédie à laquelle nous sommes promis, maintenant !
Hamma HAMADOU
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Moins d’un an après avoir quitté les affaires, l’ancien président nigérien, Issoufou Mahamadou, va devoir faire face à son passif. Un passif fait de scandales financiers, mais également de faits constitutifs de haute trahison. C’est du moins ce que des organisations de la société civile envisagent d’exiger dans le cadre d’une manifestation populaire, initialement prévue le 5 décembre passé, mais finalement interdite par décision judiciaire. Pour l’ancien président du Niger, c’est un retour de manivelle attendu selon des observateurs avisés, ses 10 ans de gouvernance ayant été truffés d’affaires scabreuses dans lesquelles les intérêts du Niger et de son peuple ont été, sinon compromis au profit de puissances étrangères, du moins, mis à rude épreuve. Les affaires foisonnent comme têtards dans un étang, les unes plus graves que les autres. En voici quelques-unes.
Affaire des fonds de l’armée
Les détournements des fonds destinés à l’armée pour son armement ont fait couler beaucoup d’encre et de salive et la grosse interrogation a été de savoir si l’ancien président, qui ne s’est pas particulièrement investi pour que justice soit faite, est édifié sur la gravité des faits survenus au ministère de la Défense. Il le sait parfaitement. Par le rapport d’audit, certes, mais également par des rapports circonstanciés que la loi impose de lui soumettre régulièrement. L’examen des modalités particulières de passation de marchés pour les besoins de défense et de sécurité, communément appelé code militaire, dont Le Courrier a reçu copie, indiquent que l’audit réalisé par le ministre Katambé n’apporte rien de nouveau au président de la République et à son Premier ministre qui sont parfaitement tenus au courant de tout. L’un et l’autre reçoivent régulièrement, chaque semestre, un rapport détaillé confidentiel sur les marchés passés, les fournisseurs, les matériels commandés, les montants mis en cause, etc. L’article 71 du décret 2013-570 du 20 décembre 2013 indique que, « sans préjudice des contrôles qui peuvent être effectués par l’inspection générale d’État, les marchés objets du présent décret, donnent lieu à un contrôle à posteriori semestriel de la part de l’inspecteur général des armées ou son équivalent pour les autres corps. Ce contrôle est assorti d’un rapport confidentiel qui est adressé au président de la République et au Premier ministre ».
La loi pénale nigérienne prévoit la peine de mort lorsque les sommes dissipées ou soustraites sont égales ou supérieures à 500 000 000 FCFA
Ce décret n’informe pas simplement sur l’information que les deux premiers responsables de l’État ont régulièrement reçue, de droit, sur les marchés du ministère de la Défense. Il souligne les infractions ou manquements qui sont formellement interdits. Il épingle, entre autres, en son article 72, les actes de corruption, les fausses mises en concurrence, les mises en concurrence fictives, les fausses factures et fausses attestations de services faits ainsi que les ordres de paiement, après délivrance d’attestation de service fait qui ne correspond pas aux biens ou services effectivement fournis ou alors que les travaux ne sont pas terminés ou l’ont été de manière non satisfaisante. C’est, bien entendu, sans préjudice des poursuites et sanctions pénales. La loi pénale nigérienne prévoit la peine de mort lorsque les sommes dissipées ou soustraites sont égales ou supérieures à 500 000 000 FCFA, ou si les biens dissipés ou soustraits sont d’une valeur équivalente. Dans le cas de l’audit des fonds de l’armée, on parle, officiellement, de 78 milliards de francs CFA.
Le chemin de fer d’Issoufou, un imbroglio judiciaire pour le Niger
Le 2 août 2016, Issoufou Mahamadou indiquait, dans un message à la nation, que « le chemin de fer, projet vieux de 78 ans, est enfin une réalité ». La conclusion coule de source, avaient estimé des observateurs avertis : soit l’homme n’est pas conscient des réalités objectives dans lesquelles végète le Niger ; soit, il s’en fiche comme de sa première chemise. Outre que les rails posés par Bolloré sont impraticables pour non-conformité aux normes internationales, ils sont au centre d’un contentieux judiciaire extrêmement complexe qui va faire mal au Niger. Bien que les techniciens nigériens aient attiré son attention sur le décalage entre son projet, envisagé avec un écartement d’un mètre datant des années 50 et celui du Bénin qui vise à reprendre le tronçon existant en le conformant aux normes internationales actuelles, c’est-à-dire avec un écartement de 1, 435m, Issoufou Mahamadou a refusé d’arrêter son ami Bolloré. L’intérêt du projet pour le Bénin était, donc, la modernisation du chemin de fer alors que le Niger, sous l’instigation d’Issoufou Mahamadou, s’incrustait dans une période qu’on peut considérer comme préhistorique dans le domaine des rails.
Outre qu’il a engagé le Niger dans un énorme projet financier sans avenir, l’ancien président a également précipité son pays dans un imbroglio judiciaire dont on est loin de l’épilogue. C’est d’abord à la société Africarail que le Niger a concédé le droit de la construction du chemin de fer. Face au fait accompli devant lequel l’ancien président nigérien l’a placée, Africarail a entrepris, en novembre 2015, une procédure judiciaire devant la Cour internationale d’arbitrage de Paris. Coincé et sous pression, Issoufou Mahamadou négocie et obtient un règlement à l’amiable. Dans une déclaration commune signée le 30 mai 2016, le Niger reconnaît les droits d’Africarail sur la construction et l’exploitation des ouvrages d’arts et des infrastructures ferroviaires comme convenu dans les accords de 1999 et de 2000. « L’Etat du Niger réaffirme que Africarail est toujours concessionnaire du droit de construire et d’exploiter les ouvrages d’art et les infrastructures ferroviaires sur l’axe Kaya– Niamey– Parakou-Aného–Ouidah, ainsi que sur l’axe Blitta–Ouagadougou constituant la grande boucle ferroviaire de l’Afrique de l’Ouest, conformément au Protocole du 15 janvier 1999 et au Protocole additionnel du 31 août 2000 ». Avec cette déclaration commune, le Niger se met sur le dos, et le groupe Bolloré et les groupes Africarail et Getfarail. Ces derniers ont d’ailleurs indiqué clairement à qui veut le savoir que « la procédure d’arbitrage ne concerne pas le groupe Bolloré mais seulement le Niger et le Bénin. Quant à Bolloré, il estime ne pas être concerné par ces contestations, rejetant vers les États la responsabilité “des droits antérieurs qu’ils auraient pu accorder à des tiers”. Affaire, donc, à suivre. Dossier à suivre.
Laboukoye
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La société civile ne désarme pas. Elle cherche son jour. Et, tout semble indiquer qu’elle veut le trouver dans la loi des finances 2018. Au risque de se faire prendre dans le piège de la classe politique.
L’opposition politique tapie dans l’ombre de la société civile
Aussitôt que la société civile a sonné la cloche de la mobilisation citoyenne contre le projet de loi des finances qui, selon elle, est truffé de mesures fiscales insupportables, aussitôt l’opposition politique a pointé son nez à la porte. Des sources affirment avoir aperçu des têtes bien connues dans le milieu du Front pour la Restauration de la Démocratie et la Défense de la République (FRDDR) à des réunions informelles de la société civile, avec des contributions qui vont au-delà du simple soutien. Si l’on prend ces informations largement sur des pincettes, sur les réseaux sociaux la connivence saute aux yeux. Ce sont des profils d’animateurs bien connus d’un parti membre du FRDDR qui partagent et relaient la manifestation projetée le 11 novembre prochain par la société civile contre les mesures fiscales annoncées dans le projet de loi des finances 2018. Comme quoi, la jonction société civile-société politique est en marche. Tout ce qui risque d’ôter aux prochaines actions citoyennes envisagées un caractère apolitique.
La Majorité au pouvoir pas du tout convaincue de la lutte citoyenne
Comment convaincre la majorité au pouvoir que les appels à la mobilisation lancés par les organisations de la société civile ne sont pas téléguidés par ses adversaires politiques ? C’est là, toute l’équation que doit résoudre la société civile pour pouvoir amener l’interlocuteur gouvernemental sur la table des pourparlers. C’est là, une équation difficile à résoudre au regard de plusieurs précédents notamment l’alliance nouée récemment entre le FRDDR et quelques organisations de la société civile au tour de la thématique dite « Restauration de la démocratie » dans un pays où l’opposition politique participe à tous les débats dans le cadre règlementaire à l’Assemblée Nationale.
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Elles sont rares les structures, surtout celles de la société civile, proches du pouvoir à dire certaines vérités, même lorsque les intérêts supérieurs de la Nation sont en jeu. La Coalition nigérienne des organisations de la société civile pour la démocratie et le développement au Niger (CNDDN) fait partie de ces rares structures. Dans une déclaration qu’elle a publiée le lundi dernier, ce regroupement des organisations de la société civile s’est prononcé, sans complaisance, sur les différentes affaires qui défraient la chronique ces derniers temps, notamment la scabreuse affaire dite de 200 milliards. «Déterminée à lutte contre la mal gouvernance et l’impunité, la CNDDN demande au Premier ministre, chef du gouvernement, que la dénonciation et l’accusation flagrante portée à un membre du gouvernement dans l’affaire dite de transfert de deux cent (200) milliards de francs CFA de Doubaï, doivent être traitées à l’exemple de la dernière révélation de l’ancien Président Tandja Mamadou suite au coup d’Etat du 18 février 2010 sur le fameux dossier de quatre cent (400) milliards de francs CFA de Djeddah, pour que toute la lumière soit faite au peuple nigérien», a indiqué le regroupement des organisations de la société civile dans sa déclaration.
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Le lundi 10 avril dernier, alors que des rumeurs persistantes faisaient même cas des pertes en vies humaines dans les échauffourée entre les scolaires et les forces de l’ordre, le ministre de l’enseignement supérieur Mohamed Ben Omar n’a rien trouvé de mieux que de sortir proférer des menaces à l’endroit des scolaires. Il s’était particulièrement acharné contre les étudiants de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, dont il a même annoncé la fermeture du campus. Dans ses envolées verbale, le ministre Mohamed Ben Omar a même accusé les scolaires d’avoir violé l’ordonnance régissant les manifestations, au motif qu’ils n’ont pas déclaré leurs manifestations aux autorités communales et que pour cela ils répondront devant la justice. Pour avoir été membre actif du mouvement scolaire, notamment au niveau de l’Université Abdou Moumouni, le ministre Mohamed Ben Omar sait très bien que les scolaires se sont rarement référés à cette ordonnance, surtout lorsqu’ils exécutent des mots d’ordre qui suivent l’expiration d’un ultimatum lancé aux gouvernants.
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Quand on sait que ce que l’on va dire n’est pas mieux que son silence, il vaut mieux se taire». Si les responsables de l’Association nigérienne de lutte contre la corruption (ANLC) s’étaient inspirés de cet adage, ils allaient sans doute se garder de faire la déclaration, qu’ils ont publiée le samedi 04 mars dernier. En effet et alors que le contexte national est marqué depuis quelques semaines par des affaires portant sur des cas de corruption, les responsables de cette association n’ont pas trouvé mieux que de défendre un des leurs en proie à des vives critiques de certains citoyens, suite à une interview qu’il a récemment accordée à une radio internationale. Les citoyens qui le critiquent à ce responsable de l’ANLC n’ont pas apprécié sa manière d’apprécier l’affaire dite de 200 milliards de francs CFA, en tant qu’acteur de lutte contre la corruption qui doit, en pareille circonstance, exiger que tous les mécanismes légaux soient mis en marche pour que cette affaire soit tirée au clair.
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Sur le rond-point désormais baptisé par le mouvement citoyen « Place de la Résistance », les Nigériens, par milliers, font le pied de grue depuis près d’un mois. Sur fond de prêches, de prières mais aussi de musique et de tintamarre ininterrompus, ils exigent le départ sans condition et dans les plus brefs délais des troupes françaises du Niger. Une lutte pour la souveraineté qu’ils disent prêts à poursuivre jusqu’au départ effectif du dernier soldat français. Le départ de troupes françaises ? Ce n’est que le bout de l’Iceberg et le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a donné l’avant-goût du vaste chantier de la souveraineté. La création, le 16 septembre 2023, de l’AES [ndlr : Alliance des Etats du Sahel] par les dirigeants des trois pays du Liptako- Gourma préfigure, si ce n’est pas clairement libellé, de grandes batailles de souveraineté. Au Niger, le Cnsp se prépare à mettre les petits plats dans les grands. Soutenus et boostés par une ferveur populaire jamais égalée, le général Tiani et ses frères d’armes font et feront tout pour ne pas décevoir. Ils l’ont d’ailleurs dit et réitéré à plusieurs occasions : « nous ne trahirons jamais les aspirations du peuple nigérien qui nous a fait tant confiance et qui le démontre chaque jour ». Contrairement aux détracteurs qui présentent une vision réductrice de la vision du Cnsp par rapport à la lutte pour la souveraineté nationale, celle-ci ne se résume pas à l’exigence de départ des troupes françaises. Elle est vaste et englobe aussi bien la question sécuritaire que des aspects liés à l’économie, à la diplomatie, à l’agriculture, à l’énergie, etc.
Sur le plan économique, les choses bougent plus vite qu’on ne le pense. Outre les mesures visant à rationaliser les dépenses de l’État, le gouvernement de Mahaman Ali Lamine Zeine s’attèle également à ramener dans l’escarcelle de l’État des sociétés privatisées, des sociétés dont la privatisation a été plutôt un échec cuisant, sinon un véritable gâchis. C’est le cas de la Société des eaux du Niger (Seen) dont le processus de renationalisation est déjà en cours, selon nos sources. Privatisée pour un essai de deux ans au bout duquel l’évaluation attendue n’a jamais eu lieu, la Seen a échoué entre les mains de l’homme d’affaire français et ami d’Issoufou Mahamadou, Vincent Bolloré. Et depuis que Vivendi, c’est sa société, a fait main basse sur la Seen, l’eau est devenue plus chère sans être pour autant plus potable pour la consommation humaine. Ce n’est pas un hasard si l’ancien ambassadeur de France au Niger, déclaré persona non grata par les autorités nigériennes, a déclaré en février 2023 que : « même l’eau que vous buvez est française ». Histoire de dire, néocolonialisme et paternalisme obligent, que la Seen appartient à un Français. La Seen n’est pas l’unique société dont la privatisation a été un gâchis. Le cas de Samira, la société d’exploitation de l’or, est carrément, selon des sources, un cas d’escroquerie. De sa privatisation à la chute du régime de la 7e République, ce sont des centaines de kilos d’or qui ont été exportées au détriment de l’État. Même les recettes d’exportation n’ont pas fait, conformément à la règlementation en vigueur, l’objet de rapatriement [Ndlr : lire l’or de Samira, pillé à ciel ouvert]. La renationalisation de Samira est accueillie avec enthousiasme par les Nigériens qui n’ont jamais compris que leur pays exploite de l’or et que cela n’enrichisse que des individus. Une arnaque que corrigerait le Cnsp qui, dans la réalisation de l’AES, ne peut d’ailleurs laisser un tel outil de souveraineté entre les mains du privé.
Dans le lot des sociétés qui vont bientôt tomber dans la sébile de l’État, affirmation et souveraineté obligent, il y a aussi celles qui ont été créées par d’anciens dignitaires véreux avec les moyens et les attributs de l’État. Selon nos sources, il y a, entre autres, et au premier plan, la société Mango qui produit du ciment depuis plus d’un mois. Située à Badaguichiri, son inauguration par l’ancien président Bazoum Mohamed, quelques jours avant sa chute, China Africa Building Material NIG (CBM NIG SA) est une société dont les Nigériens ne connaissent pas grand-chose. Rien sur le promoteur. Encore moins sur le contrat qui la lierait à l’État dont le minerai est transformé en ciment. Selon des sources crédibles, ça ne sent pas bon et le Cnsp compte rapidement remettre l’État dans ses droits.
Laboukoye
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C'est une stratégie qui consiste à créer des divisions et des oppositions pour s'imposer, ensuite comme arbitre et recours. Diviser pour régner est une vielle règle politique qu'annonçait déjà Machiavel. Cette stratégie participe aujourd'hui d'une entreprise dont l'objectif est la fin des peuples. Le chaos disloque les sociétés et les rend vulnérables à ceux qui entendent les dominer. Au Niger, plusieurs événements concourent à la mise en œuvre de cette sordide stratégie par les gouvernants. De ces événements, on peut citer la guerre contre Boko Haram, la guerre asymétrique menée contre le terrorisme et la lutte contre la pandémie du COVID 19. Avec ces événements, les princes ont pris des mesures pour restreindre les libertés en instaurant l'état d'urgence sécuritaire et sanitaire. Il ne reste qu'une crise politique dans le pays pour bien asseoir son influence. Pour ce cas, on s'y attèle. Avec l'acharnement contre le chef de fil de l'opposition et son parti Lumana F.A, Les différentes sorties des responsables du ministère de l'intérieur n'ont d'autre but que de pousser les militants de Lumana à l'affrontement pour instaurer un couvre-feu. Ainsi, les conditions seront réunies pour faire nourrir la République du chaos. C'est-à-dire, sortir ses vraies intentions. Les trois conditions, c'est-à-dire, la crise sécuritaire, la crise sanitaire et la crise politique suffiront pour le régime d'étendre son influence et son modèle de termitière humaine. Pour les adeptes de la stratégie du chaos, quand les problèmes n'existent pas, on les crée et s'en délecte. Quand ils existent déjà, ils usent de leur influence pour les accentuer. C'est dans cette logique que participent l'ingérence et le parti pris du gouvernement dans l'affaire du parti Lumana. Le régime, loin de sentir un trouble devant conduire au chaos, le provoque. Il semble vouloir utiliser celui-ci comme un outil efficace pour négocier et continuer à diriger. Avec cette manœuvre, le régime s'est donné comme objectif de déstabiliser les adversaires et de rendre nerveux les alliés. En créant le chaos, il demeure maitre du jeu.
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Le jeu consiste à créer ici et là des polémiques et à regarder comment les Nigériens réagissent face au chaos. La situation dans laquelle le régime plonge le parti Lumana n'est pas un fait aléatoire. Elle est créée à dessein pour déceler les points faibles du parti et de ses dirigeants. C'est pourquoi, loin de se laisser intimider par les critiques contre sa politique, le régime cherche à les susciter. Car, plus le chaos s'installe et devient grand, plus il est nécessaire de changer de cap, de remettre les politiques établies et de renégocier des nouveaux accords politiques. C'est ce qui explique que, depuis quelques temps, des soubresauts politiques s'enchainent au Niger à vitesse vertigineuse. Jour après jour, le malaise social croit, la colère populaire enfle, le fossé entre les dirigeants et le peuple souverain se creuse. Chaque jour, le gouvernement attise les rancœurs et souffle sur les braises de déception. En jouant à la provocation, au cynisme politique et à l'orgueil mal placé. Le chaos vers lequel les dirigeants orientent le Niger n'est pas un chaos du hasard ni de conjonctures politiques. Il est orchestré, voulu, programmé et assumé pour asseoir la duperie et le double langage.
Dans cette perspective, il faut avoir la main mise sur le PNDS, concasser les partis qui résistent toujours à faire allégeance et neutraliser l'opposition pour rester l'unique maitre. D'où la stratégie de diviser pour régner. Attiser des tensions et déstabiliser les forces gênantes, au risque d'embraser le pays. L'essentiel pour les adeptes de cette vision, c'est d'arriver à leur fin. C'est-à-dire, installer un système féodal. Un système dans lequel le pouvoir d'Etat prendra la forme du pouvoir coutumier. Du reste, une dynastie qui aura à régner sur le Niger pendant des longues années.
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Le Niger s’apprête à vivre sa première alternance démocratique qui doit consacrer la passation pacifique du pouvoir d’un président démocratiquement élu à un autre, depuis 1960. Cette expérience est à saluer et doit faire à la fois honneur au Niger et servir d’exemple à l’échelle du continent africain. Cela est d’autant plus vrai, quand on regarde les mauvais signaux donnés dans certains pays de la sous-région. Le président Issoufou Mahamadou dispose pourtant, tout comme ses pairs, des mêmes moyens sur lesquels certains d’entre eux se sont appuyés pour mettre abusivement leurs peuples au pas. Il ne l’a pas fait. Il ne saurait d’ailleurs le faire sans remettre en cause l’idéal démocratique pour lequel il s’est battu pendant plus de trois décennies, et qui en retour lui vaut à jamais le respect de tous les nigériens sincères et de la communauté internationale. Il nous laisse ici, en caractères gras, une leçon, un héritage précieux : c’est une grave erreur si le destin d’un homme se confond au destin d’une nation.
Pourtant, c’est en ce moment riche d’enseignements que l’opposition nigérienne a choisi pour concevoir un plan macabre qui, si les citoyens n’y prennent garde, risquerait de ternir la fierté inhérente à cette page de notre histoire. Depuis le lancement de la campagne électorale du premier tour, elle n’a fait que multiplier des invectives et des propos haineux destinés à opposer les nigériens les uns aux autres. Déjà à l’issue du 1er tour de l’élection présidentielle, l’opposition avait fait propager des propos faisant de Mahamane Ousmane vainqueur de l’élection du 27 décembre avec des scènes de liesse, manifestement pour mesurer l’effet d’entrainement que cela pourrait avoir sur l’opinion. Ainsi, elle était à son premier ballon d’essai et ce ne sont là que des signes avant-coureurs d’une entreprise reportée. Pourtant, les nigériens tout comme la communauté internationale sont témoins des résultats des élections locales où les partis de Mahamane Ousmane et de son plus grand pourvoyeur de voix, son tuteur et mentor de circonstance en l’occurrence Hama Amadou n’avaient cumulativement réuni que moins de 9% de voix à l’échelle nationale. Les résultats des élections locales et législatives étaient, de par leur transparence, salués par l’ensemble des observateurs nationaux et internationaux. L’opposition n’avait pas daigné y voir un signe de fraude, au regard de leur caractère véritablement transparent.
Lorsque, à sa grande surprise, Mahamane Ousmane s’en était sorti 2ème avec un peu plus de 16%, contre plus de 39% pour le candidat Mohamed Bazoum du PNDS Tarayya classé 1er, la même opposition avait même jubilé à l’annonce desdits résultats.
Plus tard, lorsque le jeu d’alliances, qui a jusqu’ici déterminé le vainqueur au second tour de toutes les élections présidentielles tenues au Niger ne lui avait pas été favorable, l’opposition est encore devenue plus furieuse et plus hystérique. Pour rappel, le parti au pouvoir et ses alliés rassemblent 129 députés sur les 166 qui doivent siéger à l’Assemblée Nationale et le candidat Mohamed Bazoum dispose d’un potentiel électoral qui s’approche des 70% en vue du second tour des présidentielles, avec la configuration actuelle des alliances.
Devant une situation aussi désespérée, l’opposition n’a pas eu d’autre choix que d’appuyer sur le levier du chaos. Ses desseins macabres sont désormais connus. Elle prévoit entre autres les actions suivantes :
- Placer dans tous les bureaux de vote susceptibles d’être favorables au candidat Mohamed Bazoum, des représentants qui recevront l’ordre de ne pas signer les procès-verbaux
- Ne jamais porter la mention « R.A.S » sur un procès-verbal qui ne soit pas favorable au candidat Mahamane Ousmane
- Tout mettre en œuvre pour entacher d’une manière ou d’une autre les opérations de vote dans tous les bureaux de vote favorables au candidat Mohamed Bazoum et chiffonner les procès-verbaux, s’il le faut
- Mettre la machine en marche pour les votes multiples dans tous les bureaux réputés être favorables au candidat Mahamane Ousmane
- Proclamer elle-même le candidat Mahamane Ousmane « vainqueur » dans tous les cas, et dès le lendemain du scrutin
- Faire suivre cette proclamation des scènes de liesses et de festivités à Niamey, comme à l’intérieur du pays et en faire une large presse pour ainsi lui donner le cachet qu’elle n a pas,
- Mettre leurs militants dans la rue dans l’espoir de provoquer le chaos.
Devant cet appel du pied au péril, il est plus que jamais nécessaire que les citoyens nigériens s’investissent à conserver la denrée précieuse qu’est l’unité nationale, en ne cédant pas aux provocations d’une opposition aux abois qui a la pleine conscience qu’elle est à son crépuscule politique. Dans tous les cas, de telles manœuvres se sont produites dans la sous-région, notamment en Côte d’Ivoire, mais n’ont pas permis de changer le cours de l’histoire. Et c’est précisément être politiquement myope que de croire que de telles manœuvres puissent changer le cours de l’histoire que le peuple nigérien est en train d’écrire à travers une alternance pacifique.
La fin politique d’un individu ne saurait s’assimiler à une difficulté existentielle pour une nation. Les nazis l’ont essayé en Allemagne en Avril 1945, lorsqu’Adolf Hitler, sentant sa fin inéluctable, ordonna la destruction des toutes les installations industrielles de son pays et aux allemands de se suicider pour que le pays disparaisse avec lui. On connait la suite : il est parti seul avec ses lieutenants. De cette même manière, les « pyromanes » du Niger disparaitront seuls et le Niger va continuer inexorablement sa marche vers l’émergence, dans la paix et sans les « lâches ».
H. lkassoum
Analyste
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La transition politique à l’heure des sanctions de la CEDEAO et des questionnements des citoyens : Eléments de contribution constructive à la réussite de la transition politique
Le Conseil national pour la sauvegarde de la démocratie (CNSP) passera bientôt le cap des quatre (4) mois aux commandes de l’Etat du Niger sous les sanctions de la CEDEAO, que tous décrient comme illégales, iniques et inhumaines. L’heure est au déploiement de diverses initiatives à l’endroit de l’institution communautaire en vue de les faire lever. La société civile y joue spontanément et pleinement sa partition avec les armes qui sont les siennes afin de contribuer à la désescalade ; mais à l’évidence elle ne peut être plus royaliste que le roi ; seuls les actes des nouvelles autorités peuvent assurer la levée des sanctions tout en contribuant au maintien de la mobilisation populaire.
Les initiatives multiples et multiformes des acteurs visant à faire lever les sanctions
A cet effet, la société civile se trouve à la pointe du combat avec l’organisation de diverses manifestations. On note une présence remarquable des associations féminines, qui ont organisé des sit-in à la représentation de la CEDEAO à Niamey. Mieux, les "Femmes battantes" et la "Compagnie des femmes leaders" ont effectué le déplacement au siège de l’institution à Abuja (Nigéria) et rencontré des autorités morales de ce pays. Les actions de la société civile sont louables mais ne sauraient occulter le fait que le CNSP reste le maître du jeu.
Le rôle clé du CNSP dans la désescalade
Nul ne doute que le CNSP et le gouvernement travaillent dans l’ombre. Lors du sommet Saoudo-africain, l’on a pu voir le premier Ministre échanger avec des dirigeants de premier plan de la CEDEAO. Cependant ces "succès" relatifs demeurent insuffisants pour un retour à la normale ; c’est pourquoi des actes concrets doivent suivre.
Maintenant que la perspective du déploiement de la force en attente s’éloigne, le CNSP doit véritablement s’atteler à aller de l’avant dans la conduite de la transition politique. La lenteur et les atermoiements observés doivent faire place à l’action résolue et engagée.
Les organes prévus par la Charte de transition du 28 juillet 2023 n’ont pas tous été installés à ce jour, c’est le cas de l’un des plus importants d’entre eux à savoir le Conseil national de transition ; les assises nationales maintes fois annoncées sont toujours remises aux calendes grecques. Or, une période de transition politique, par définition un processus qui permet le retour à la démocratie, est limitée dans sa durée. D’où, la nécessité de tenir compte du temps qui passe vite.
La CEDEAO appréciera les efforts déployés par les nouvelles autorités dans le processus de la transition
L’échec retentissant de l’intervention militaire envisagée reste sans doute au travers de la gorge des dirigeants de la CEDEAO, qui l’ont soutenue. Et logiquement, ces derniers ne lèveraient pas les sanctions sans aucun engagement du CNSP, question d’orgueil. Ne dit-on pas que « les orgueils blessés sont plus dangereux que les intérêts lésés. » Du reste, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine dans son communiqué en date du 23 octobre 2023 a annoncé la couleur en se préoccupant de « l’absence d’un calendrier clair, pratique et assorti d’échéances précises pour la mise en œuvre du processus de transition au Niger. » Les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, qui se réuniront, semble-t-il, en session ordinaire le 10 décembre 2023, pourraient faire le même constat en examinant la situation du Niger. La décision du 16 novembre 2023 de la Cour de justice de l’UEMOA prouve à suffisance qu’il ne faut pas compter sur le droit, a fortiori sur des démarches informelles étalant les souffrances des populations pour espérer faire reconsidérer la décision des dirigeants de la sous-région. Aussi, urge-t-il de déployer tous les efforts nécessaires afin de sortir de cet immobilisme préjudiciable au pays. Au Gabon, comparaison n’est pas raison, tous les organes de la transition sont installés, les élections législatives et présidentielles auront lieu en août 2025. Au Niger, depuis bientôt quatre (4) mois, prévaut une sorte de navigation à vue doublée de lenteur et de lourdeur dans la prise des décisions, à telle enseigne qu’un acteur politique observant le barguignage a pu lancer : « un coup d’Etat est un coup d’Etat ». Au vu de ce qui précède, avant la prochaine réunion de la CEDEAO, il serait vivement souhaitable que la date des Assises nationales soit au moins connue, que la durée de la transition provisoirement fixée (sous réserve de confirmation par le Conseil de transition). Afin de gagner du temps, le CNSP pourra procéder à la formation du Conseil national suivant une procédure inclusive et représentative des différentes couches socio-professionnelles. Assurément, une fois ces décisions simples publiées, rien n’empêche une levée au moins partielle des sanctions en plus de contribuer à entretenir la flamme de la mobilisation populaire.
La flamme de la mobilisation populaire a besoin d’être entretenue
Force est de constater le début de déphasage criant entre les immenses attentes du peuple souverain et la gouvernance sous la transition. Le peuple demande tout ce qui va dans le sens de l’amélioration de ses conditions de vie, parallèlement la machine destinée à porter le renouveau semble au point mort. Bien qu’ayant massivement adoubé le CNSP, il n’a pas donné un blanc-seing. Compte tenu des inactions relevées, certains citoyens commencent à adopter une posture d’expectative, et seule l’action vaincra les doutes qui s’installent petit à petit dans leurs esprits. C’est peu dire que la flamme de l’adhésion populaire, nourrie d’espoirs de lendemains meilleurs, a besoin d’être entretenue à travers des actes quotidiennement posés sans complaisance et sans faiblesse, allant dans le sens des aspirations du peuple déjà durement affecté. Quels effets sur sa résilience si les sanctions devaient perdurer en l’état, au-delà de la prochaine réunion de la CEDEAO ?
Un citoyen
Laabou sanni no
Zentchen Kassa né
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La Voix du Sahel a aujourd’hui 59 ans. Le journal La Nation souhaite un joyeux anniversaire au personnel de la radio nationale en activité, et ceux à la retraite. La Voix du Sahel a bercé et continue de bercer le quotidien de l’ensemble des nigériens. Retour sur 59 années d’histoire et de révolution médiatique, au grand bonheur des nigériens.
La Voix du Sahel est une station de radio publique nigérienne, appartenant à l'Office de Radiodiffusion-Télévision du Niger. La station généraliste a le statut d'établissement public de l'état, à caractère industriel et commercial, doté de la personnalité civile et de l'autonomie financière (loi n° 67 011 du 11 février 1967). Centrée sur l'information, la culture et le divertissement, elle émet dans tout le pays grâce à un réseau d'émetteurs et réémetteurs (Modulation de fréquence, Ondes moyennes et Ondes courtes2). Ses programmes sont diffusés en français et en arabe ainsi que dans sept langues nationales (haoussa, tamasheq, kanouri...).
Les premières émissions de radio régulières en Afrique-Occidentale française remontent au début de la Seconde Guerre mondiale, avec la création de Radio Dakar, devenue Radio Inter-AOF dans le courant des années 1950. L'année 1958 voit la création de stations de radio locales dans la plupart des « républiques autonomes » mises en place dans le cadre d'une éphémère « Communauté française » : ainsi voit le jour Radio Niger, le 31 juillet 1958.
Pourtant, en dépit des efforts fournis par les différentes équipes techniques, la station est confrontée à d'importants problèmes techniques, qui ne sont pas résolus avant le mois de septembre. Le lancement est reporté au mois d'octobre, pendant lequel les habitants de Niamey équipés d'un récepteur radio peuvent entendre ce premier message : « Mon nom de baptême est Radio Niger. J'ai vu le jour un 6 octobre 1958 où, pour la première fois, les habitants de Niamey ont entendu crépiter la voix. Ici Radio Niger émettant de Niamey, sur les fréquences suivantes : en onde moyenne sur 1575 Kilohertz, en onde courte sur la bande des 60 m, soit 5020 Kilohertz ». Il faut attendre le 18 octobre pour que débutent enfin les émissions régulières, le temps qu'une équipe technique soit constituée.
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Depuis l’élection controversée de Bazoum Mohamed à la magistrature suprême et à la suite de laquelle l’on a assisté dans la capitale à une guérilla urbaine qui avait donné à la ville des allures de ville fantôme, l’on ne vit que peu, sur le front de la lutte, l’opposition devenue tragiquement silencieuse. Face à l’option judiciaire choisie par le candidat Ousmane qui contestait pourtant la victoire annoncée pour revendiquer la sienne, l’opposition a vite montré les frictions qui la traversent, les incohérences qui la marquent et l’empêchent d’harmoniser ses positions sur l’attitude à avoir face à la situation. L’opposition alors incapable d’assumer son combat avait pourtant fait entendre à ses militants et aux Nigériens qui aspiraient à un changement, à une vraie alternance, non à une continuité, qu’elle n’acceptera jamais de se faire voler sa victoire, et faisant entendre qu’elle défendra, quel que soit le prix, les suffrages des Nigériens qui lui feront confiance pour voter l’alternance et le changement. Ainsi préparés, les militants, dès l’annonce des résultats que l’on sait, avaient investi les rues et l’ardeur des militants en colère était à la hauteur du discours guerrier d’une opposition qui avait fait croire qu’elle se battra pour sa victoire et qu’elle n’acceptera jamais de subir ce que le régime en place lui a fait endurer jusqu’ici, lui imposant ses choix, lui déniant toute existence dans la démocratie, tenant à exister seul et à s’imposer aux Nigériens et imposer dans la démocratie nigérienne la pensée unique.
Qui ne se rappelait pas alors que partout dans le pays et jusque dans les chancelleries, l’on avait pris peur au point où souvent dans certaines administrations, l’on avait dissuadé des travailleurs à venir au travail, les uns et les autres redoutant le pire dans une capitale où on voyait venir le scénario catastrophe et des signes de crispation confortaient les appréhensions qu’on avait. La violence des premières manifestations montrait que les Nigériens, comme d’autres peuples, pouvaient être capables de tant de violence et que celle-ci pouvait ne pas être l’apanage de quelques autres peuples. Comme quoi la brutalité animale, en chaque peuple survit : chaque fois qu’il est acculé, poussé dos au mur, elle pouvait éclater, violente et volcanique.
Les déphasages dans la conduite des uns et des autres au sein d’une opposition disparate à l’intérieur de laquelle les acteurs refusaient et rejetaient différemment la victoire de Bazoum Mohamed, ont fini par impacter la cohésion de l’opposition, faisant douter les uns des autres, de leur réel engagement dans la lutte, et par l’option choisie et annoncée avant même d’aller dans les élections. Alors que certains quittaient la barque d’une opposition incapable de s’assumer et d’assumer son combat pour garder leur indépendance d’esprit, d’autres tout en renonçant à l’opposition, d’au moins officiellement, choisissent ce n’est de faire la politique de la chaise vide pour briller par leur absence aux quelques déclarations sporadiques, au moins de se complaire dans des silences qui agacent et font douter de leur appartenance à une opposition sans âme. Aujourd’hui, autour du Président Ousmane, l’on ne voit que peu d’hommes, et notamment de ceux qui peuvent se targuer d’avoir fait de lui, le candidat que les Nigériens avaient décidé de porter à la magistrature suprême mais sans prendre toute la mesure de la détermination du président sortant à ne jamais accepter l’alternance voulue par les Nigériens, décidé à imposer son choix à tout un peuple, mais fort du soutien d’une France et de ses autorités qui annonçaient et célébraient cette démocratie tropicale comme la meilleure du monde.
Le combat de Mahamane Ousmane pour sa victoire devenu orphelin de ses soldats, finit par sombrer dans l’égarement de partis politiques en mal de leadership. Et depuis l’homme a été laissé seul, mais drôlement confiant à la Justice communautaire à laquelle il confiait son destin politique sans doute par naïveté puisque cette opposition émettait de grosses réserves quant à l’impartialité de la CEDEAO dans les processus électoraux et les contentieux politiques.
Dans l’enlisement de son combat dans une procédure dans laquelle on se joue de lui pour jouer au dilatoire en repoussant le procès plusieurs fois et même le délibéré que l’on remet à chaque fois à plus tard, peut-être jusqu’à ce que l’on arrive à la «consommation» totale d’un mandat que d’aucuns jugent illégitime et problématique car acquis par le viol de la volonté populaire. La voix de l’acteur principal, celle de Mahamane Ousmane en l’occurrence, dans cette confusion, est devenue inaudible et l’on peut voir que des Nigériens, au grand bonheur de Bazoum Mohamed et de son clan, ne font que très peu attention. Et depuis, des pans importants de cette opposition sont presque déroutés, vivant souvent le remord de leur investissement dans une projet politique qui est sans lendemain lorsque les leaders peuvent être incapables de faire face à leur destin.
Si dans le parti de Hama Amadou l’on ne peut plus entendre que son secrétaire général, alors que la flamme du parti au niveau de la ville de Niamey s’éteint notamment par l’attitude trop ambivalente et drôlement complice et compromettante du président de ville pour ne plus être en phase avec la ligne de l’opposition dont il est issu à la suite des dernières élections, l’on peut au moins entendre, ici et là, quelques voix qui viennent donner des échos de cette opposition et de ce qu’elle survit encore malgré les malentendus qui la traversent.
On ne sait plus de quels côtés se trouvent Amadou Boubacar Cissé, Ibrahim Yacoubou et d’autres grandes voix étouffées de l’Opposition, terrées dans les tranchées du silence ou pour des calculs inavouables, ou pour marquer leur refus de la posture du candidat qu’ils avaient soutenu et qui pourrait avoir trahi un combat, la foi militante d’une opposition décidée à défendre sa victoire. Terrés dans leur tanière stratégique, personne ne peut entendre bien de ces voix autour de ce que devient la démocratie du Niger. Heureusement que quelques autres acteurs politiques restés fidèles sans doute plus à une conviction qu’à un homme – un candidat – et à son combat bafoué, peuvent tenir un discours qui dérange, disant haut ce que beaucoup de Nigériens, dans l’inconfort des malaises, peuvent briser le silence et dire des vérités qui fâchent ? Ousmane Idi Ango, Tahirou Guimba, et Dr. Hamidou Mamadou Abdou, Président du parti Rana, ont souvent critiqué avec véhémence le régime et dit qu’ils ne reconnaissaient pas le nouveau pouvoir, une parole qui, il va sans dire, ne pouvait que gêner un régime qui a désormais conscience de la fragilité de son pouvoir pour s’effrayer des retentissements que pouvaient avoir un tel discours dans un monde où, de plus en plus, l’on commence à prendre conscience du malaise nigérien, hérité de la gestion d’Issoufou dont on peut lire aujourd’hui toutes les tares, et comprendre toutes les accusations portées contre elle par une opposition qu’on n’avait pas voulu écouter. Des partenaires responsables avaient fini par comprendre que c’est par leurs hypocrisies à défendre le faux, la mal gouvernance et des hold-up électoraux que l’on a poussé bien d’hommes et de régimes à l’abîme, se rendant, du coup, responsables des instabilités et souvent de certaines remises en cause des processus électoraux surtout quand les peuples ont l’impression que ce sont des forces étrangères qui leur imposent des dirigeants et des politiques, ce dans le mépris de leur souveraineté.
Mais l’une de ces grandes voix que l’on peut entendre reste celle du Parti Amen Amine d’Omar Hamidou dit Ladan Tchana qui, contrairement à beaucoup d’autres acteurs politiques, est venu en politique plus pour des valeurs, que pour un confort quelconque, toute chose qui le met à l’abri du besoin pour savoir défendre ses options sans reniement. Depuis quelques temps, tant sur les médias que sur les réseaux sociaux, sa parole agaçante s’impose au point de déranger des socialistes qui, ne pouvant rien trouvé à le faire chanter par sa gestion, ne peuvent que rester à souffrir de l’entendre jouer à l’adversaires incorruptible, intraitables, trop bavard à dire ce qui dérange. Combien de fois, peut-il avoir fait entendre qu’ils (toute l’opposition) contestent le pouvoir de Bazoum Mohamed et surtout qu’ils ne sauraient compter sur un tel homme à mieux gouverner le pays, à rassurer, disant surtout toute la fausseté qui entoure la victoire «habillée» que lui donnait son prédécesseur pour s’assurer des jours tranquilles qui le mettraient à l’abri de possibles soucis judiciaires dans un pays où son, système avait fait trop de mal et a mal géré.
La parole de Ladan Tchana, ses critiques acerbes font trop mal et visiblement, autour du système il y en a qui en souffrent.
La campagne de dénigrement…
Ne pouvant avoir le courage d’aller frontalement attaquer l’homme, les hommes de main du régime, se servent des réseaux sociaux pour vilipender l’homme, et lâchement, l’on peut voir circuler, la sortant de son contexte, une vidéo de Nouhou Mahamadou Arzika dans laquelle, dans son ire, l’acteur de la société civile, pour des motivations qui lui sont personnelles, pouvait s’attaquer à l’homme, à sa famille. Le combat politique, ne peut-il plus être humanisé, plus sain, plus responsable, plus éthique afin d’anoblir la politique ?
On sait ce que vaut l’homme politiquement : son verbe costaud et caustique, son courage politique, sa bravoure dans les luttes lorsqu’ils décident de les assumer, sont sans doute autant d’aspects qui vont craindre l’homme que les socialistes préfèrent avoir plus avec eux que contre eux.
Il n’est d’ailleurs pas seul à déranger. Ousmane Idi Ango par ses prises de position par rapport au régime actuel, surtout parce qu’il viendrait d’une région et parce qu’il avait appartenu au système a aussi trop fait mal par ses post outrageants. Comment pouvait-on ne pas sourire, après des postes sur sa page Face book, de voir des accusations présumées de mauvaise gestion comme pour lui clouer le bec et l’obliger à se mettre dans les rangs et à se tenir coi. C’est triste !
On voit bien que se démarquant d’une certaine façon de gouverner la nation, de nouveaux acteurs jeunes, en tout cas relativement, essaient d’incarner un idéal politique et surtout de porter les attentes d’un peuple que son élite semble trahir. Ladan Tchana a compris ses erreurs de jeunesse en politique et depuis des années, il a fait son mea-culpa, il a même eu le courage politique de présenter des excuses à ses anciens camarades de lutte, toute chose que ne peuvent faire que les grandes âmes.
Forcément, une transition générationnelle s’annonce et s’amorce doucement, et un certain âge devrait mis au placard. D’autres ont compris ce besoin de l’histoire pour refuser la compromission et travailler à se tracer leur propre chemin : marcher pour leur gloire et leur ascension.
Ladan Tchana a compris l’urgence historique. Il ne s’agit plus de se battre pour un autre, mais pour soi et pour la démocratie.
Gobandy
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Curieuse démocratie que celle du Niger d’aujourd’hui où le pouvoir depuis son élection contestée et controversée de 2021, peut malgré tout se la couler douce, réussissant, on ne sait par quelle magie, à fragiliser une opposition pourtant très forte a priori mais qui doute d’elle-même, inculquant en son sein la peur de se battre et la méfiance, et même, finalement, à réussir à la diviser, poussant bien de ses acteurs, à renier leurs choix politiques, à se dédire et à regagner la mangeoire, non sans remodeler leurs discours désormais faits d’éloges à l’endroit d’un système qu’ils pourfendaient naguère. Pourtant, ce n’est pas que le Niger marche bien, ou que tous les problèmes dénoncés seraient réglés par l’homme qui venaient pour, prétendait-il, régler les problèmes d’injustices et d’impunité que le pays a connus depuis dix ans avant lui. Pourquoi donc, bien d’acteurs politiques, depuis des mois, ont choisi de se taire, incapables d’avoir un discours qui justifie et qui assume leur choix de l’opposition pour continuer de se battre pour un certain idéal, ou au moins pour que ce pays et sa démocratie aillent mieux ? Leur mutisme calculé pourrait-il avoir un dessein plus profond pour lequel, peut-être, ils pouvaient manquer l’audace de sortir à visages découverts pour la mise en oeuvre de leur agenda secret et montrer qu’en venant à l’Opposition, ils trichaient avec elle, jouant presque le rôle de flics en son sein mais au service du pouvoir ? Mais voilà, curieusement que l’opposition n’existe plus, en tout cas celle qui combat, pas celle institutionnelle qui peut avoir, par des textes arrangés, des faveurs et des privilèges que peut concéder une République objet de marchandages politiques, faite de connivences et de clientélisme de mauvais aloi. Et le pays et sa démocratie ne font que sombrer, le pouvoir rassuré de n’être plus contrarié, marchant sur son boulevard, l’autoroute qu’il s’est construite pour perpétuer, en l’absence de contre-pouvoir, les actes de mauvaise gouvernance pour lesquels, le PNDS n’a jamais été capable de faire payer ses impairs à la meute de brigands qui infestent les rouages de son système qu’il mettait en place depuis 2011. Aujourd’hui, c’est en rangs dispersés que l’opposition nigérienne évolue, ou pour être plus vrai, s’égare. Il y a certaines voix, notamment du parti de Hama Amadou qu’on n’entend plus depuis plus de deux ans : le député Nassirou Halidou, le prisonnier du système Issoufou Bakari Saidou, Léger, et tant d’autres, toutes ces voix bavardes qui se sont miraculeusement tues, ne trouvant plus rien à redire du chaos nigérien. La déception de ce qu’ils ont pu voir dans le parti et au sein de l’Opposition, peut-elle justifier cette attitude de la part de ces acteurs qui vivent désormais en marge de l’opposition, et peut-être aussi de leur parti ?
La semaine dernière, sur les réseaux sociaux, l’on avait entendu un acteur de l’Opposition, un certain Tahirou Guimba, se prononcer sur la léthargie de l’Opposition, indexant plus le parti de Hama Amadou, notamment ses leaders de Niamey qui ne feraient rien pour sortir l’opposition de sa léthargie, et même – si intéressé curieusement aujourd’hui par le sujet – pour sortir les leaders du parti qui sont encore en prison. Cette parole relève plus de la manipulation que d’un souci sincère de ranimer la flamme de la lutte. Car l’homme était où, quand le tout Niamey se mettait dans la rue, brûlant et cassant, contestant une élection qu’eux opposition, en leaders, avaient dit ne jamais accepter si jamais on la leur volait ? L’avait-on entendu sortir à chaud pour exprimer sa solidarité avec ceux qui se battaient au nom de tous, ou tout au moins pour leur exprimer toute sa préoccupation face au sort qui fut le leur ? Non, cette parole qui vient en retard, et par opportunisme sans doute, ne convainc personne, et surtout pas au Moden Fa Lumana, ce parti qui, depuis qu’Issoufou gouverne, a toujours vu ses militants et ses responsables politiques aller en prison alors que dans le même combat, du moins par les engagements politiques et les discours, ils n’étaient pas seuls. Non, le combat concerne tous les Nigériens et au moins tous les hommes et toutes les femmes qui ont fait le choix de l’opposition ; on ne peut donc pas vouloir pousser le seul Moden Fa Lumana à la radicalité pour être les seuls à payer quand d’autres, par malice, peuvent avoir une autre attitude gentille, peu en phase avec les choix politiques et de combat qui sont ceux de toute une opposition qui a accepté de travailler ensemble pour que la démocratie marche bien et pour que le pays soit mieux gouverné.
Mais face à cette démission collective, l’on ne peut entendre qu’une seule vaillante voix qui laisse vivre quelques espoirs pour comprendre et entendre que notre société, pour autant, n’a pas baissé les bras, n’est pas vaincue par le fatalisme et qu’elle entend résister. Un sursaut est possible et, la démocratie nigérienne peut être heureuse d’avoir au moins un leadership sur lequel elle peut compter pour sauver – le mot n’est pas de trop – le pays et sa démocratie malmenée par des socialistes qui réduisent tout à leur personne et à leurs ambitions. Depuis quelques temps, le seul homme politique à ne pas avoir sa langue dans la poche est Omar Hamidou dit Ladan Tchiana, disant haut tous les jours, tout le mal qu’il pense des hommes qui dirigent le pays, tout le mal de leur gestion et de leur démocratie caricaturée et rabaissée. Et le Président d’Amen-Amine, n’a raté aucune occasion pour dénoncer sur les médias et sur ses pages Facebook et Twitter la mal gouvernance, disant tous les jours que les Nigériens ne peuvent avoir rien à attendre de la gestion des socialistes même lorsqu’elle se fait sous Bazoum Mohamed.
Ce rôle, malgré la campagne de dénigrement qu’on orchestre autour de lui pour le discréditer, saper son morale et ce dans l’espoir de le décourager dans le choix qui est le sien, celui de battre pour le Niger et pour sa démocratie, pour la justice et pour l’honneur d’un Niger aujourd’hui déshonoré par des socialistes qui n’ont, dans leur gestion, donné aucune preuve du sens de l’Etat et de la responsabilité. Ce choix, il entend l’assumer vaille que vaille contre vents et marées, avec le seul Nigérien engagé qui restera avec lui pour sauver les meubles, dans un pays où le socialisme a tout vandalisé, tout saccagé. On comprend donc que l’homme se demande ce qui est arrivé à la COPA qui a aujourd’hui, bien de ses responsables, par le renoncement à leurs convictions, de l’autre camp, mangeant avec ceux qu’ils dénigraient et vilipendaient. Quand tous ceux qui, de sa génération, jeunes, jouent à se compromettre et à hypothéquer leur carrière politique, Ladan Tchiana, reste le seul homme politique sur lequel les Nigériens peuvent compter pour tenir encore sur les chemins, pour l’émergence d’une nouvelle classe politique qui aspire à assurer la continuité générationnelle quand d’autres et leurs enfants tragiquement compromis, ou par l’âge ou par leur gestion désastreuse et le mauvais souvenir qu’ils laissent aux Nigériens, finiront par changer de métier, le Niger et ne devant jamais être le royaume dont ils rêvent pour construire leur aristocratie. Cet homme qui a la chance d’une vie qui le met à l’abri du besoin, a des chances de tracer un parcours, de réussir une belle carrière politique dans un pays où l’élite trop alimentaire et opportuniste, s’est égarée, obnubilée par le rêve désastreux d’une réussite sociale pourtant sans honneur. Il ne marchande rien avec le pouvoir ayant l’intime conviction que ce socialisme « frelaté » est incapable : vols, crimes constituent le lot de ses hauts faits par lesquels, depuis plus de dix ans, les Nigériens ont fini par découvrir le vrai visage de ses hommes.
ISAK
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Omar Hamidou Tchiana, dit Ladan Tchiana, est devenu invisible depuis quelques temps. Rumine-t-il des douleurs silencieuses ou vit-il des remords d’une immaturité politique qui l’aurait jeté dans la gueule du loup ? A coups de coups bas, ses « Amis » sont entrain de démolir son petit empire, envoyant l’un après l’autre ses militants en prison. Mais quand ses alliés brandissent des fautes avérées dont ils seraient rendu coupables, peut-il avoir d’autres choix, sinon, qu’à digérer ses mélancolies et à vivre les douleurs de l’amitié socialiste ? Il a davantage à s’inquiéter pour ce qui pourrait lui arriver, lui et tout son parti, car si Hassane Seydou et le maire de Karma sont aujourd’hui mis au frais, il faut encore craindre que d’autres de ces cadres qui ont servi la renaissance et dont on sait que ce n’est pour aucun idéal et aucune ambition pour le pays qu’ils sont partis avec lui sinon que d’avoir l’occasion de manger avec lui avec les socialistes qui les avaient poussés à se rebeller contre leur ancien parti à l’intérieur duquel, ils auraient dû mener leur combat en défendant une position que le temps pourrait les aider à mieux comprendre. Ceux-là, voraces, ne sont certainement pas allés du dos de cuillère. Et ils sont partis et ils ont « mangé» gras. Et la logique veut qu’on ne demande des comptes qu’à ceux qui ont géré et qui pourraient avoir mangé… de l’illicite, il va sans dire, à faire payer à ceux qui se sont engraissés.
Mais, sans doute que Ladan a de bonnes raisons de se plaindre. On connait dans le camp du pouvoir et donc de ceux qui ont géré et qui gèrent encore, quelques noms désormais connus du grand public et qui ont commis de graves malversations et qui ne sont pas inquiétés outre mesure après avoir « avalé » des milliards » alors qu’on s’acharne contre un alliés et ses cadres, comme s’ils devraient être les seuls malpropres d’une gouvernance qui n’a promu aucune valeur dans sa gestion. Dans l’équité et la justice, sans doute que personne ne pourra se plaindre et Ladan aurait pu comprendre et peut-être accepté aussi. Mais lorsque, le disant en face de tous les maires, le régime reconnait que les maires sont nombreux à commettre des indélicatesses et que seuls les proches de Ladan devraient payer, il y a de quoi être frustré. Et les colères de Ladan qui n’ont pas encore explosé, sont compréhensibles dans la mare d’injustice où baigne la Renaissance. Pour qui connait l’homme, il ne peut que se surprendre de son mutisme, à son repli face à la chasse aux sorcières enclenchée contre ses militants comme s’ils sont les seuls pourris de la Renaissance. La gestion sélective des camarades concernant la mauvaise gouvernance locale ne peut alors que développer chez l’allié ciblé un sentiment d’acharnement, et peut-être aussi de trahison. Est-ce la meilleure façon pour ses alliés pour lesquels il a sacrifié une vieille amitié qui lui donnait tous les honneurs et toute la grandeur espérée d’un homme politique ? De la part des socialistes auxquels il a rendu ses services immenses, Ladan pouvait mériter mieux que cette avanie qui fait de lui la risée de la Renaissance. Peut-être qu’avec trois députés, on « se fiche de lui ». Tant pis. On se rappelle le grand bruit que Ladan avait fait pour rassurer les caciques du PNDS qu’il a fait le choix de trahir son parti pour leur rendre service et tenter, alors que le parti le refusait, de convoyer tout le parti de Hama Amadou à la renaissance. Il se disputa pour cela la base de Tillabéri, revendiquant sa légitimité, quand, pourtant, tous les militants restaient debout, à refuser l’aliénation et l’assujettissement. Les méchants diront qu’il a mérité son sort car on connait la maxime : qui a trahi sera trahi. C’est dans l’ordre naturel des choses.
Mais c’est d’autant plus cornélien pour le président d’Amen-Amin, qu’il semble être un homme perdu, un homme égaré sur les sentiers difficiles de la politique, pour ne plus savoir, par quelle issue se libérer de la situation inconfortable dans laquelle le mettent ses alliés et ses cadres qui n’ont pas su être mesurés à gérer plus rigoureusement pour ne pas se compromettre. Certains se demandent, si Ladan est lui-même sûr de sa gestion ? Ainsi qu’une presse l’a apporté, ne le fait-on pas chanter depuis qu’il a osé la déclaration fracassante que l’on sait, pour lui clouer le bec. Il est difficile d’être brave quand on n’est pas clean. Il n’y a plus qu’à assumer. C’est pourquoi dans la culture islamique, il est toujours dit de demander à Dieu à faire manger chaque jour du licite car il y a de ces choses impropres qui peuvent conduire aux situations les plus désagréables.
Mais on ne peut pas comprendre cette impunité sélective qui ne vise qu’un allié et ses militants alors que pour assainir, la volonté est réelle et sincère, d’autres gros poissons, auraient pu être pris avant. Cependant, lorsqu’on a peur d’être rattrapé par sa gestion, l’on ne peut que se cloitrer dans son coin, douloureux, à vivre le stress de ses imprudences.
A la Renaissance, ou disons, au sein de la MRN, il ne faut plus se tromper : ceux qui ont trahi ou que le fumet de la renaissance a enivré pour se rendre armes et bagages, pour s’être compromis dans leurs gestions à travers les différentes responsabilités dont on les avait chargées, ne peuvent jamais être braves à bousculer un autre pour être, ne seraitce que libres et dignes citoyens. Les alliés ne peuvent jamais hausser le ton. Dans leur colonisation nouvelle, ils doivent être éternellement sous le joug de socialistes envahissants. Ils sont morts politiquement.
DJANGO
06 octobre 2017
Source : L'Actualité
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Le président de l’Alliance du Mouvement pour l’Emergence du Niger (AMEN-AMIN), Omar Hamidou Tchiana, alias Ladan, aura désormais fait sien ce proverbe corse : « Le courage ne se vend pas à l’auberge » ! A un moment où la démocratie nigérienne vit les heures les plus sombres de son histoire, le ‘’D’Artagnan’’ de Kollo a décidé d’enfourcher le cheval guerrier, l’épée à la main, pour défendre vaille que vaille cette citadelle démocratique assiégée contre les assauts meurtriers de cette horde de ‘’Barbares’’, sans foi, ni loi, On dit souvent que ceux qui naissent avec une cuillère en or à la bouche ne sont pas portés à l’héroïsme, mais bien souvent au conservatisme, mieux à la farniente. Mais, tel n’est pas le cas, manifestement, de ce rejeton de l’un des hommes les plus riches du Niger contemporain, El Hadj Hamidou Tchiana, connu également pour sa générosité légendaire. En dépit de cette naissance sous les ors, Ladan Tchiana n’a jamais recherché la facilité dans la vie, bien au contraire, il a épousé les idéaux nobles de la liberté et du courage pour construire sa personnalité. C’est sans doute cette particularité qui explique en grande partie les raisons pour lesquelles il n’était pas aux premières loges, au sein du MNSD-Nassara, un parti politique conservateur et surtout gérontocratique. Mais, lorsque la faillite des cadres historiques de ce parti était apparue au grand jour, avec le simulacre de congrès du 13 février 2009b de Zinder, pour évincer Hama Amadou de la présidence du MNSD-Nassara, Ladan Tchiana n’avait pas hésité, un seul instant, à s’illustrer et à s’exposer aux foudres du régime de Mamadou Tandja, pour rallier la cause de Hama Amadou. C’est certainement à cette époque que beaucoup de Nigériens avaient découvert cet intrépide Ladan Tchiana, prêt à tout pour défendre la légitimité que représentait, à cette époque, Hama Amadou. Ensuite, Il avait adopté cette posture non pas parce qu’il s’agissait de Hama Amadou, mais parce qu’il était tout simplement question de la vérité, rien que la vérité. Ensuite, il se fit brillamment remarquer à la CFDR dans la lutte contre le tazartché. Ce fut également cette même motivation qui avait été à l’origine de départ du Lumana/FA, en 2013, lorsque ce parti avait pris la décision de quitter l’alliance au pouvoir avec le PNDS/ Tarayya. A cette époque, Ladan Tchiana avait estimé que les motifs invoqués pour cette rupture n’étaient pas assez solides pour jeter le Niger dans une impasse politique et qu’il fallait respecter l’alliance et la parole donnée. Il était donc resté avec le PNDS-Tarayya jusqu’au terme du premier quinquennat. Au second mandat, lorsque les choses ne tournaient pas rond entre lui et Issoufou Mahamadou en raison des divergences sur le traitement de certains dossiers, il n’avait pas hésité, un seul instant, à claquer la porte.
Aujourd’hui, c’est l’expression de sa liberté que Ladan Tchiana entend faire comprendre au régime de la renaissance, son refus obstiné du suivisme politique et de la gamelle politique, qui sont, hélas, les instruments, mieux, les méthodes de gouvernance du PNDS-Tarayya et consorts. Au péril de sa vie (les menaces et autres intimidations sont légions contre lui), il a fait le pari de défendre la démocratie nigérienne contre ses fossoyeurs actuels. Ostracisé, pourchassé même dans ses intérêts économiques (éviction du capital de la SEEN), il tient toujours bon, dans la fierté et la dignité. Il ne dispose pas d’un contingent pléthorique de députés à l’Assemblée, mais sa voix, telle une voix de Stentor, déchire l’unanimisme ambiant au sein de l’Hémicycle. Progressivement, les Nigériens, épris de justice, ont commencé par l’adopter pour son courage politique et la noblesse de son âme.
Et c’est pendant qu’il a besoin du soutien des Nigériens que certains, à la solde certainement de l’autre aile du PNDS TARRAYA, lui reprochent de ne pas attaquer l’ancien Président Issoufou Mahamadou et lui conseillent de ménager le pouvoir en place ou de critiquer les deux. La politique n’est pas une affaire personnelle, on s’oppose à un pouvoir en place, mais pas à un “ has been”.
Enfin, celui qui accuse Ladan Tchiana de connivence avec Issoufou Mahamadou doit porter certainement des lunettes en bois, car si c’était le cas, comment subirait-il tant d’acharnement à travers son éviction de la gestion de l’eau et le blocage de sa candidature à la sixième Vice-présidence de l’Assemblée nationale. « A vaincre sans périls, on triomphe sans gloire », écrivit brillamment Corneille dans le ‘’CID’’ ! Courage Ladan Forever, car la vraie grandeur sort toujours de la difficulté !
Aliou Badara
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Le village de Bara dans la commune de Yélou a servi de cadre, le mardi 25 avril 2023, au lancement du Projet de Développement Communautaire Intégré (PDCI) le long du Pipeline Export Niger-Bénin. Cette cérémonie grandiose a vu la mobilisation des populations de Bara venues manifester leur reconnaissance à l’entreprise chinoise WAPCO chargée de l’exécution du projet. La cérémonie a été placée sous la présidence du Secrétaire général adjoint du Ministère du Pétrole, M. Aboubacar Issa en présence de plusieurs responsables de WAPCO, du représentant de la fondation NOOR de la Première Dame, Kadija Bazoum et de nombreux invités de marque.
Le projet de développement communautaire d’intégration (PDCI) vise à créer des emplois pour les communautés situées le long du tracé du pipeline au Niger, à améliorer le niveau de vie des résidents riverains, à assurer la sécurité du pipeline, à la mise en œuvre de la responsabilité sociale de WAPCO Niger, à bénéficier aux populations situées le long du tracé du pipeline et à promouvoir le développement économique local grâce à la plantation d’arbres fruitiers et à des mesures de protection de l’environnement dans la zone de droit de passage du pipeline.
Selon les études d’impact social et environnemental du projet, la mise en œuvre du projet DPCI compensera l’impact limité du projet de pipeline export Niger-Bénin sur la végétation et la structure du sol le long du tracé du pipeline pendant la phase de construction. Ce projet est conçu pour résoudre ces problèmes et réaliser la restauration et la protection écologiques le long du tracé du pipeline.
Depuis la signature du contrat, l’entrepreneur du projet a achevé la construction de deux forages alimentés par l’énergie solaire et des installations de bassins près des villages riverains du pipeline, fournissant de l’eau potable et des installations à plus de 1.800 villageois dans 300 foyers des environs. Il a également été planté près de 1.000 arbres fruitiers et offert plusieurs opportunités de travail aux villageois des environs, près de 100 d’entre eux ayant participé à la plantation d’arbres et aux travaux forestiers. Le projet prévoit de planter environ 3.000 arbres fruitiers de plus d’ici au mois de mai. Au bout de deux ans, les arbres fruitiers plantés devront porter leurs fruits et vont rapporter environ 66.000 dollars de revenus par an. Le projet prévoit les utiliser pour la construction et le développement de la communauté locale. En outre, le PDCI offrira d’importantes opportunités d’emploi aux résidents locaux, augmentera les niveaux de revenus, réduira les taux de criminalité et contribuera à la sécurité du pipeline, à la revégétalisation, à la capture du carbone et à la protection de l’environnement.
Comme perspectives d’avenirs, le projet PDCI continuera à promouvoir la plantation d’arbres fruitiers et la formation professionnelle afin d’améliorer le niveau de vie et la qualité de l’environnement des résidents locaux. WAPCO se réjouit de continuer à travailler en étroite collaboration avec le Ministère du Pétrole pour assumer sa responsabilité sociale et promouvoir conjointement des résultats plus positifs du projet.
Plusieurs interventions ont marqué la cérémonie de lancement de ce projet. Ainsi, le chef du village de Bara a souhaité la bienvenue à toute la délégation qui a effectué le déplacement et a transmis les salutations de la population de Bara avant d’apprécier, à sa juste valeur, l’excellence de la coopération entre le Niger et la Chine.
Procédant au lancement officiel de ce projet, le Secrétaire général adjoint du Ministère du Pétrole, M. Aboubacar Issa a indiqué que les activités du PDCI s’inscrivent dans le cadre des actions sociétales de WAPCO. Les plantations d’arbres qui ont eu lieu sur une distance de plus de 10 kms cadrent parfaitement avec les attentes des populations. Cette activité, a-t-il poursuivi, cadre parfaitement avec le programme de Renaissance acte 3 du Président de la République Bazoum Mohamed traduit dans la déclaration de politique générale du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou. Pour le Secrétaire général adjoint du Ministère du Pétrole, ce genres d’interventions vont se poursuivre jusqu’à la frontière avec le Bénin et vont créer de emplois.
Le responsable Hygiène, santé, sécurité et environnement de WAPCO, M. Su Jingxin a dans son intervention indiquée que les riches ressources naturelles de la région Niger-Bénin offrent des possibilités infinies aux partenaires. Il a de ce fait espéré qu’en protégeant l’environnement, écologique, le projet PDCI pourra promouvoir le développement de l’économie locale et apporter une vie meilleure aux résidents. Le projet PDCI, a notifié M. Su Jingxin, est un modèle de coopération dans lequel WAPCO et les gouvernements locaux, les communautés et les résidents participent et profitent ensemble tout en souhaitant que ce projet soit couronné de succès.
Le directeur général adjoint de WAPCO, M. Nafiou Issaka a, pour sa part, indiqué que la plantation d’arbres cadre parfaitement avec les attentes des populations. Ce projet a-t-il il précisé traverse 5 régions, 16 départements, 34 communes. Pour WAPCO, il s’agit à travers le PDCI d’apporter la solution aux multiples préoccupations des populations. M. Nafiou Issaka a invité les populations à s’approprier de ces réalisations qui vont certainement apporter un changement à leur existence.
Plusieurs interventions ont également été prononcées à l’occasion de ce lancement du PDCI. Il s’agit de celle de celle du directeur général du bureau national d’évaluation environnemental et celle du représentant de la fondation NOOR, M. Harou Oumarou. Ce dernier a saisi l’occasion pour présenter la fondation, ses objectifs, ses domaines d’intervention. La fondation NOOR, a-t-il souligné, s’engage à collaborer avec le projet dans le domaine de la sensibilisation des populations, la formation, le reboisement, les activités génératrices de revenus des femmes, le maraîchage etc.
Après la coupure du ruban, les participants à la cérémonie ont procédé à une plantation d’arbres.
Mahamane Amadou ONEP/Dosso
Source : http://lesahel.org/
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Le Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou, a participé, le 20 mai 2021 sur le site de la station de Sèmè-Kpodji, à environ 30 kilomètres au sud-est de Cotonou au Bénin, au lancement des travaux de construction du Pipeline Niger-Bénin dans sa partie béninoise. La cérémonie a été présidée par le Ministre d'Etat béninois, chargé du Plan et du Développement, M. Abdoulaye Bio Tchané, en présence des responsables de la société West AfricaOil Pipeline Company (WAPCO), en charge des travaux.
En procédant au lancement de ces travaux, M. Abdoulaye Bio Tchané a tout d’abord indiqué que le lancement de ces travaux de construction du pipeline Niger-Bénin marque la fin d'une longue phase administrative retardée par la pandémie de la COVID-19, avant de se féliciter de la tenue de cette cérémonie qui constitue, selon lui, le point de départ d'une autre phase toute aussi importante qui est celle de la construction du système de transport sur le territoire béninois afin de former, avec le système de transport nigérien, un système de pipeline intégré du Niger au Bénin.
"Le choix en faveur de l'axe Niger-Bénin pour rejoindre la côte Atlantique en vue de l'exportation du pétrole nigérien, a-t-il ensuite expliqué, s'est imposé comme la meilleure des options. Et cela en raison des relations longues et anciennes entre notre pays le Bénin, la République sœur du Niger et nos amis chinois. Ces relations se sont renforcées et consolidées au fils du temps et ce projet en est un bel exemple".
M. Abdoulaye Bio Tchané s’est surtout réjoui du fait qu’avec ce pipeline, qui permettra d'évacuer vers le marché international le pétrole brut aussi bien du Niger et probablement d'autres pays, son pays, le Bénin, puisse devenir un hub en matière d'exportation de pétrole brut en Afrique de l'Ouest.
Au Niger, rappelle-t-on, les travaux de construction du Pipeline ont été lancés le 17 septembre 2019 par le Président Issoufou Mahamadou à Koulélé, à 90 km d’Agadem, dans la région de Diffa. Ces travaux étaient prévus pour s’achever à l’horizon 2022 n’eut été la survenance de la pandémie de la Covid-19 qui a interrompu l’approvisionnement en matériel depuis la Chine après la première livraison de tuyaux.
Pour arriver jusqu’au port de Sèmè-Kpodji au Bénin, l’oléoduc traversera quelque 1982 km, dont 1 298 km au Niger et 684 km au Bénin, pour relier le site d’extraction d’Agadem au port en eau profonde de Sèmè-Kpodji.
Une fois achevé, le pipeline permettra au Niger de multiplier par plus de cinq sa capacité d’exportation en la faisant passer de 20 000 barils aujourd’hui à plus de 100 000 barils par jour, avec une capacité de transport de 4,5 millions de tonnes par an. Il hissera le Niger au rang des principaux pays producteurs du pétrole en Afrique.
Tout le long de l’oléoduc, il sera construit huit (8) stations de pompage, dont six au Niger et deux au Bénin. Il permettra, en outre, la réalisation de plusieurs infrastructures routières et sociales dans les régions touchées, notamment la construction de la route du pétrole dont la bretelle Diffa-N’guigmi a d’ores et déjà été entamée.
Le coût total du projet avoisine les 4,5 milliards de dollars américains, soit plus de 2.400 milliards de francs CFA.
La mise en service du pipeline permettra de booster la croissance économique du Niger en y contribuant, selon les projections de 2025,à 24% de la richesse nationale (PIB) et en rapportant environ 45% des recettes fiscales.
Au Bénin, en plus des deux stations de pompage prévuesà Gogounou et Tchatchou, le projet prévoit également l’installation d’une station terminale à Sèmè-Kpodji. Dans ce pays, les travaux mobiliseront en tout 608 milliards de francs CFA, devenant également, tout comme au Niger, le plus grand investissement direct étranger depuis l’indépendance.
Aussi bien au Niger qu’au Bénin, le financement des travaux est assuré par la West AfricaOil Pipeline Company (WAPCO), une filiale de la China National Oil and Gas Exploration and Development Co. (CNODC), elle-même filiale de la China National Petroleum Corporation (CNPC).
Ces travaux vont générer des milliers d’emplois indirects et des centaines d’emplois permanents.
Quant au Bénin, il tirera de l’exploitation de l’ouvrage plus de 300 milliards de F CFA en termes de droits de transit et de recettes fiscales dans les vingt premières années d’exploitation du pipeline.
Kaïlou Pantcho Maman, Chargé de Communication MP/E/ER
24 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier ministre, chef du gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, le vendredi 10 mars 2023 à Niamey, la cérémonie de lancement du plan de réponses à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle du gouvernement et le plan de réponse humanitaire du Niger au titre de l’année 2023. Le budget consacré à ce plan national 2023 est estimé à près de 264 milliards de francs CFA, réparti entre les interventions conjoncturelles pour près de 220 milliards et les interventions chroniques pour 43 milliards de francs CFA.
Ce plan de soutien aux populations vulnérables dénommé Plan national de réponses à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, est le document de référence de l’Etat du Niger et de ses partenaires techniques et financiers, pour la planification et la mise en œuvre des actions de prévention et de réponses à l’insécurité alimentaire, nutritionnelle et pastorales, conformément au mandat et à la stratégie du dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires.«Ce plan, a vocation à être un outil de mobilisation de ressources et de précision des normes techniques de différentes modalités d’intervention», a déclaré le Premier ministre.
Le Chef du gouvernement a fait savoir qu’en début d’année 2023, les enjeux de l’élaboration, de la diffusion et de la mise en œuvre de ce plan national restent particulièrement cruciaux dans un contexte d’insécurité alimentaire et nutritionnelle persistante, résultant d’une campagne agropastorale satisfaisante dans son ensemble mais avec beaucoup de disparités intra et inter-régionales. SE. Ouhoumoudou Mahamadou a relevé que de façon consensuelle et sur la base de l’analyse de la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire faite par les services de l’Etat avec ses partenaires, le plan nationale 2023 prévoit de cibler 2.044.331 personnes nécessitant une assistance alimentaire préventive et ou d’urgence de janvier à mai, et 2.872.278 personnes de juin à août 2023.
D’autres catégories de populations sont également prises en compte à savoir les personnes impactés par certaines situations d’urgence telles que les réfugiées, les déplacées internes ou retournées dans leurs terroirs d’origine.Il concernera également plus de 2.321.940 jeunes enfants, femmes enceintes et allaitantes qui devront bénéficier d’un appui nutritionnel curatif ou préventif.
D’après le Chef du gouvernement ce plan reflète la nécessité d’intervenir à travers une large gamme d’actions notamment l’assistance alimentaire et nutritionnelle, les ventes à prix modéré de vivres, les distributions monétaires, les appuis en intrants agricoles et en aliments bétail ainsi que la mise en œuvre des études et diagnostics utiles pour suivre et évaluer la situation alimentaire et nutritionnelle. Le Premier ministre a saisi cette occasion pour demander à tous les intervenants de redoubler d’efforts et d’engagement et de continuer à soutenir les différentes initiatives engagées par le gouvernement, à travers la nouvelle stratégie d’intervention du dispositif national et les activités du comité tripartite technique sur le nexus urgence-développement.
Le plan de réponse humanitaire et le plan de réponse à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle 2023, sont selon lui, des outils de planification stratégique et de mobilisation des ressources nécessaire pour assister les personnes dans le besoin. Le Premier ministre a enfin indiqué que la complémentarité étant créée entre le plan de réponse humanitaire et le plan de réponses à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, il est important de veiller à différents niveaux, sous le leadership du Ministère de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes, au renforcement de la coordination des réponses sur le terrain, de la synergie des interventions entre acteurs étatiques et partenaires humanitaires, mais surtout de déceler à temps les alertes et les gaps dans les réponses. Il s’agit de réduire significativement les risques et les vulnérabilités afin de mener, une réponse humanitaire d’urgence et opportune aux populations vulnérables.
La Coordinatrice humanitaire au Niger, Mme Louise Aubin a indiqué que grâce aux interventions coordonnées des Nations Unies, des partenaires et du gouvernement, et avec le soutien des donateurs, les communes affectées peuvent recevoir les moyens de sortir des crises et d’envisager un lendemain meilleur. Le plan de réponse humanitaire 2023 illustre parfaitement la complicité des efforts tout en traduisant la qualité et la coopération qui animent le dialogue humanitaire avec le gouvernement du Niger. Aussi, a-t-elle ajouté, le plan de réponse humanitaire 2023 comporte non moins de 176 interventions pour un budget de 583,9 millions de dollar américain, une cible de 2,7 millions de personnes. Cette cible tenant compte des personnes déplacées internes, des personnes retournées vulnérables au sein des communautés touchées par diverses crises.
La Coordinatrice humanitaire au Niger, a enfin déclaré qu’il est temps de voir les modes d’actions pour certifier les bonnes pratiques et assainir une bonne coordination. Aussi, elle a souligné qu’avec l’engagement de la communauté humanitaire, le plan de réponse humanitaire 2023 apportera une contribution substantielle et complémentaire au plan national de réponse pour une plus grande résilience et pour le relèvement des populations les plus affectées par les crises et catastrophes au Niger.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
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Le Centre de Genève pour la gouvernance et la sécurité (DCAF) a organisé le mardi 21 février 2023 à Niamey, un atelier de renforcement de capacité et du lancement des travaux du cadre de dialogue et d’échange entre les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les Organisations de la Société Civile (OSC) intervenant dans le secteur de la sécurité. L’ouverture des travaux de cet atelier a été présidée par l’inspecteur Général des Services, M. Kaka Abdoulaye, représentant le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation en présence du Coordinateur du DCAF, M. MUSANGERA Louis Pasteur et l’ambassadeur du Royaume Unis SE. Catherine Inglehearn.
En procèdent au lancement des travaux, l’inspecteur Général de police Kaka Abdoulaye a félicité le centre de Genève pour la gouvernance et la sécurité DCAF pour avoir eu l’ingénieuse idée d’organiser cette session dont l’objectif est de contribuer à la création des espaces d‘échanges et de dialogue entre les FDS et la société civile pour briser les barrières existantes.
«En effet, pour faire face au contexte d’insécurité qui prévaut au Sahel et particulièrement dans notre pays, un cadre de dialogue inclusif comme celui-là est plus que nécessaire afin de contribuer aux efforts de la stabilité pour lesquels le gouvernement reste et demeure engagé depuis plusieurs années. Cette stabilité n’est possible qu’avec la collaboration des sociétés civiles responsables dynamiques et engagées aux initiatives de gouvernance du secteur de la sécurité au Niger», a expliqué l’Inspecteur Général des services de Sécurité. M. Kaka Abdoulaye a précisé par la suite que conformément aux objectifs fixés par les autorités de la 7ème République en matière d’amélioration de la gouvernance, une telle initiative trouve toute sa pertinence pour continuer à apporter des réponses participatives aux problèmes de sécurité qui existent dans notre pays. «Dans ce sens, un cadre de réflexion FDS, OSC contribuera sans doute à l’amélioration des performances du secteur de la sécurité qui se voit consacrer une bonne partie du budget de l’État», a-t-il estimé.
L’inspecteur Général des services de Sécurité devait par ailleurs affirmer que l’émergence des sociétés civiles responsables, dynamiques et diversifiées est l’un des éléments essentiels de l’approfondissement du dialogue social inclusif et participatif pour répondre au mieux, aux diverses préoccupations sécuritaires des populations.
Pour leur part, l’ambassadeur du Royaume Unis au Niger SE. Catherine Inglehearn et M. MUSANGERA Louis Pasteur Coordinateur de DCAF ont expliqué les raisons de cet atelier, et réaffirmer leur volonté manifeste à accompagner le Gouvernement au regard du contexte d’insécurité préoccupant.
Moumouni Idrissa Abdoul Aziz(Stagiaire)
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Le Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) a lancé, en partenariat avec le Programme d'Appui à la Gouvernance Démocratique (PAGOD), une série de formations destinées aux responsables régionaux des partis politiques sur les techniques de négociation et de médiation. L’atelier marquant le démarrage des assises s’est tenu du 5 au 6 novembre dernier à Niamey. C’est la directrice de cabinet adjointe en second du Premier Ministre, président du CNDP, Mme Hadari Zeinabou Garba qui a procédé au lancement de la série de formations, en présence de la Cheffe du bureau de la coopération suisse.
Le Secrétariat Permanent du Conseil National de Dialogue Politique, initiateur de la présente session de formation, apporte un appui à ce cadre d'échanges pour la prévention des conflits politiques au Niger. A l’entame de son discours, la directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre a salué des résultats particulièrement appréciables que le CNDP a enregistrés en tant que modèle de cadre de concertation et de consensus entre les forces politiques. «Ce modèle a inspiré beaucoup de pays de la sous-région. Ce dont nous nous réjouissons», a-t-elle dit.
La représentante du Premier ministre a expliqué qu’en dehors des rencontres d'échanges entre les différentes sensibilités politiques et le Gouvernement, le CNDP est aussi un cadre de renforcement des capacités des partis politiques sur les questions de gouvernance démocratique, de citoyenneté et de culture de la paix. Cette démarche vise à renforcer la stabilité politique et institutionnelle de notre pays qui est aujourd'hui cité en exemple comme un modèle de démocratie. «Nous ne pouvons renforcer notre modèle de démocratie sans promouvoir le dialogue politique car, comme vous le savez le dialogue est une modalité de la démocratie», a déclaré la directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre. «Cette formation est importante. Elle va vous servir dans votre vie de tous les jours mais aussi en tant que futures élites de vos partis respectifs», a dit aux participants, Mme Hadari Zeinabou Garba.
Dans son intervention à cette occasion, la cheffe du bureau de la Coopération suisse au Niger, Mme Pia Hänni a expliqué que dans ce processus, la médiation et la négociation sont des outils importants. «Ainsi, les partis politiques devront s'approprier ces outils qui sont et demeurent des valeurs essentielles pour aboutir à des réformes démocratiques durables et à la promotion du consensus politique autour de critères communs de consolidation du processus démocratique», a-t-elle soutenu. La coopération suisse salue et soutient cette initiative et mesure pleinement toute la portée de la volonté du CNDP de renforcer les capacités des partis politiques à mieux accomplir leurs missions. «J'aimerais bien réitérer notre engagement à accompagner le Niger dans le renforcement de la démocratie et l'État de droit», a déclaré la cheffe du bureau de la Coopération suisse au Niger.
La Coopération suisse au Niger entend accompagner le CNDP dans l'accomplissement de sa mission première qui est la promotion du dialogue politique. C’est ce partenaire qui finance déjà le programme d'appui à la gouvernance démocratique (PAGOD) dont les résultats envisagent un dialogue politique plus inclusif et permanent.
Ismaël Chékaré
08 novembre 2021
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Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage M. Albadé Abouba a présidé hier, dans les locaux de l'unité de production MISOLA, à Niamey, le lancement de deux projets de fortification alimentaire, d'un montant total de près de 6,6 Milliards de FCFA, financés par l'Union européenne et mis en œuvre par le Programme Alimentaire Mondiale (PAM) et le Groupe de Recherche et d'Echange Technologique (GRET) dans le but d'améliorer le statut nutritionnel des populations vulnérables et contribuer à la prévention de la malnutrition au Niger. C’était en présence du Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, du Haut-Commissaire à l'Initiative 3N, de l’Ambassadeur chef de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, de la représentante du PAM au Niger, du Gouverneur de la région de Niamey et de plusieurs invités
Ces deux (2) projets s’inscrivent dans la lutte contre la malnutrition et l’insécurité alimentaire à travers le volet « Chaînes de valeur inclusives et durables et fortification nutritionnelle ». Ainsi, ils contribueront à l’amélioration du statut nutritionnel des populations vulnérables du Niger en renforçant l’accès durable aux aliments fortifiés et leur consommation afin de faire face efficacement aux causes de la malnutrition chronique et des crises alimentaires. Ils permettront également d’améliorer le processus d’éradication de la faim à travers les efforts considérables, diversifiés et soutenus déployés par notre pays pour mettre fin à la malnutrition et à ses effets dévastateurs. Dans son discours du lancement, le ministre d’Etat en charge de l’Agriculture M. Albadé Abouba a d’abord relevé l’importance du Projet de Fortification de Produits Alimentaires Transformés (FOPAT) qui dit-il vise à appuyer les acteurs locaux à produire, commercialiser et promouvoir des produits locaux fortifiés de qualité ciblant le grand public pour la consommation courante.
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Les relations de coopération au développement entre le Niger et le Grand-Duché de Luxembourg datent de l’année 1989. Cette coopération est structurée par des programmes indicatifs de coopération (PIC) multi-annuels. Ainsi, après le 3ème programme indicatif de coopération (PIC 3 2017-2021), la secrétaire générale du ministère des affaires étrangères et de la coopération, Mme. Diallo Amina Djibo, a présidé, hier matin, l’atelier de lancement du processus de formulation du 4ème programme indicatif de coopération (PIC 4) entre le Grand- Duché de Luxembourg et la République du Niger. C’était en présence du chargé d’affaires de l’ambassade du Grand-Duché de Luxembourg, M. Eric Dietz. Cet atelier a pour but d’informer l’ensemble des parties prenantes clés sur le processus de formulation et son déroulé ainsi que sur la méthodologie pour conduire cette mission.
De manière spécifique, les objectifs de l’atelier consisteront à : lancer officiellement la formulation du PIC IV au Niger, informer et sensibiliser les participants sur le processus / déroulé de formulation proposé ainsi que sur l’implication / la contribution qui est attendu d’eux dans cet exercice, collecter le feedback des participants sur la méthodologie et le processus de formulation proposés et enfin mobiliser les participants dans le cadre d’une démarche participative de formulation.
Dans son mot de lancement, Mme Diallo Amina Djibo a rappelé que la 11ème session de la commission de partenariat Niger-Luxembourg, tenue à Luxembourg le 19 mai 2021, a vu l’adoption du programme indicatif de coopération 4 (2022-2027) doté d’une enveloppe indicative de 144, 45 millions d’euros soit 95 milliards de FCFA.
Ainsi, sous plusieurs dimensions, le PIC 4 s’engage dans la continuité des PIC antérieurs avec une concentration dans le secteur de l’eau et de l’assainissement, l’éducation, la formation professionnelle et technique, le développement rural agricole, la finance inclusive, l’autonomisation des adolescentes, l’appui à la gestion des finances publiques. Selon elle, les dimensions suscitées s’alignent parfaitement sur les priorités actuelles du pays inscrites dans divers documents de référence tels que : le PDES 2017-2021 et la déclaration de la politique générale du gouvernement. Ainsi, l’éducation, l’autonomisation de la jeune fille, le développement du capital humain constituent des armes positives pour le développement.
Prenant la parole lors du lancement de ce programme, le chargé d’affaires de l’ambassade du Grand-Duché de Luxembourg, a affirmé que les engagements du Luxembourg dans le cadre de ce PIC 4 visent à l’horizon 2030, l’éradication de la pauvreté extrême en plaçant le développement du capital humain d’un côté et le renforcement de la gouvernance inclusive de l’autre côté.
Et d’après lui, le PIC 4 vise deux grands objectifs stratégiques qui sont: contribuer d’ici 2030 au développement du capital humain en vue d’une insertion plus pérenne au marché de l’emploi et du travail par une approche holistique basée sur un meilleur accès des populations vulnérables à l’éducation et à la formation professionnelle, aux systèmes de financements ainsi qu’à des services sociaux de base de qualité et enfin contribuer d’ici 2030 au renforcement de la gouvernance inclusive au Niger , afin de permettre aux autorités nigériennes de mieux honorer leurs obligations envers la population en termes de droits sociaux et économiques , en particulier la fourniture de services publics de qualité.
En effet, a souligné M. Eric Dietz, le Luxembourg a pour ambition de concourir au renforcement des capacités des administrations publiques afin de les appuyer dans la mise à dispositions de ces services sociaux de base.
Et compte tenu du contexte nigérien, le futur PIC poursuit également l’ambition d’une mise en œuvre concrète du triple nexus »humanitaire-développement—paix » avec l’inscription pour la première fois d’un budget pluriannuel « humanitaire » dans un PIC.
Pour se faire a dit M. Eric Dietz, la participation active des participants sera donc capitale pour assurer la pleine réussite de cet exercice participatif qui déterminera les futurs appuis de la coopération luxembourgeoise au Niger pour les 5 prochaines années.
Par Rahila Tagou
26 novembre 2021
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C’est dans le cadre de son programme d’activités que, la fondation Noor a initié une vaste opération dénommée ‘’Hôpitaux et Centres de Santé Verts’’ (HCSV). A travers cette action, la présidente de la Fondation Noor entend contribuer à la campagne nationale de reboisement du pays. En effet, les avantages des arbres surtout dans des espaces comme les hôpitaux et les centres de santé ne sont plus à démontrer. Forte de cette conviction la Première Dame, présidente de la fondation Noor Mme Bazoum Hadiza s’est rendue, le lundi 8 août 2022, à Karma dans le département de Kollo, région de Tillabéri, pour lancer cette opération de grande envergure. Pour le coup d’envoi de cette opération, ce sont au total 500 manguiers et 1500 plants de moringa qui seront plantés au Centre de Santé Intégré de Karma, à la mairie et à la grande mosquée de cette commune.
Accueillie à l’entrée du village par le maire de la Commune Rurale de Karma, M. Abass Yacouba accompagné d’une foule indescriptible, la Première Dame s’est rendue comme à l’accoutumée au palais du Chef de Canton de Karma, l’honorable Abdoulaye Nouhou pour une visite de courtoisie. Après, quelques minutes d’échange de civilités, la Première Dame s’est dirigée vers le Centre de Santé Intégré qui se trouve à quelques encablures de la résidence. Au niveau de ce centre de santé, un dispositif impressionnant l’attendait, les membres du Gouvernement, les députés nationaux au titre de la région, les autorités communales, les leaders coutumiers et religieux, les membres des groupements féminins et des associations des jeunes. Ils ont pris d’assaut ce grand espace pour réserver un accueil exceptionnel à la Première Dame et à sa délégation.
Pour marquer sa volonté de renforcer le couvert végétal, la Première dame a procédé à la plantation d’un arbre qui a été aussitôt protégé par une grille qui porte son nom et l’intitulé de l’opération. Une occasion pour elle de lancer à l’échelle nationale à partir de ce village historique et combattant, cette grande et vaste opération.
«Cette opération va concerner en plus du CSI, la mairie et la grande mosquée de Karma. Elle va porter sur la plantation de cinq cent (500) manguiers, la distribution mille cinq cent (1500) plants de moringa aux femmes de Karma, ainsi que leurs dotations en matériels d’arrosage et d’entretiens» a précisé la Première Dame dans ses propos introductifs. A travers cette opération, soutient-elle, la fondation Noor ambitionne de doter ces lieux, des espaces verts qui concourent à agrémenter la vie des usagers, des malades, des soignants et des accompagnants à travers le microclimat, l’ombre et les fruits qui en seront issus. Elle vise aussi à encourager les femmes à planter dans leurs concessions des plants de moringa pouvant contribuer significativement à l’amélioration de l’état nutritionnel de leurs familles.
Pour Mme Bazoum Hadiza, l’opération ‘’Hôpitaux et Centres de Santé Verts’’(HCSV) ne doit en aucun cas être perçue comme un simple slogan. C’est un appel à l’action pour doter nos formations sanitaires des espaces verts au regard de leur contribution avérée à la santé globale. Pour réussir ce pari, la Première dame appelle à un engagement de tous, exhortant les ministères en charge de l’Environnement, de la Santé, les Villes ainsi que les partenaires techniques et financiers à accompagner efficacement la fondation Noor. La Présidente de la Fondation a également invité les autorités locales, les services en charge de la santé, de l’environnement, et plus largement tous les bénéficiaires à faire siens de ces arbres qui seront plantés, en les arrosant et en les sécurisant.
Exprimant sa reconnaissance pour l’honneur fait à son entité pour le lancement de cette vaste opération, le maire de la Commune de Karma, M. Abass Yacouba a déclaré que «C’est avec une grande fierté et de l’enthousiasme que nous accueillons votre opération inédite qui vise à améliorer l’environnement et le cadre de vie au sein des hôpitaux et des centres de santé». Et, de rassurer que des dispositions seront prises pour entretenir et suivre régulièrement tous ces arbres, en collaboration étroite avec les services compétents.
Des vivres aux femmes et des médicaments au CSI
Sensible à la cause des couches les plus vulnérables notamment les femmes et les enfants, la fondation Noor de la Première Dame Mme Bazoum Hadiza a offert gracieusement un important don en vivres et médicaments au profit des populations de la localité de Karma. La fondation a également remis un don de vivres, composé de dix (10) tonnes de riz pour les déplacés internes de Tillabéri.
Un geste de solidarité qui est bien accueilli par les autorités de tutelle en l’occurrence, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr. Illiassou Idi Mainassara qui a d’ailleurs souligné l’importance de ce don. Pour lui, cet appui vient à point nommé dans la mesure où il permettra d’accompagner les efforts du gouvernement à offrir une meilleure santé à la population. Le ministre de la Santé a par ailleurs salué les importants efforts entrepris par la Première Dame à travers sa fondation dans le domaine sanitaire avant d’inviter les autres partenaires à lui emboiter le pas.
La Présidente de la cellule Santé de la Fondation Noor, Mme Alhousseini Zeinabou a, en remettant ce don, a expliqué les objectifs visés à travers cette opération. «La fondation poursuit des axes majeurs notamment dans le cadre de la santé. Nous nous occupons de la femme, de l’enfant et de l’environnement, car comme le dit bien l’OMS ‘’préservons notre environnement pour notre survie’’. L’objectif premier de cette opération, c’est de faire en sorte que tous les centres de santé arrivent à avoir des arbres productifs, mais utiles pour la santé. Et avec cette période de forte prévalence de paludisme, ce sont essentiellement des médicaments pour la prise en charge de cette maladie», a-t-elle souligné.
Lors de la remise de don de vivres aux femmes de Karma, la Présidente de la Cellule Genre de la Fondation, Mme Takoubakoye Aminata Boureima a précisé que, le souhait de la fondation Noor, «est que ces vivres apportent un plus au quotidien des bénéficiaires. Ce geste pourra contribuer à diminuer les charges au niveau familial». A travers ces actions de solidarité et d’entraide, dit-elle, la fondation Noor veut non seulement préserver et restaurer l’environnement mais aussi et surtout renforcer la résilience des populations notamment des femmes et des enfants.
Aïssa Abdoulaye Alfary(onep), Envoyée Spéciale
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La 2ème campagne de vaccination de masse contre le Covid-19 a été lancée par le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Maïnassara. Cette campagne de vaccination, de sensibilisation et de mobilisation qui durera du 15 au 22 juin 2021, concernera toutes les régions du Niger. Elle a pour but de tendre vers une immunité collective, utile pour la protection de tous et de chacun. Lors d’une conférence de presse, animée la veille du lancement, le ministre en charge de la Santé publique, a appelé les citoyens nigériens et les étrangers, en présence dans notre pays à se faire vacciner, partout où ils se trouvent, afin de rompre la chaîne de transmission et vaincre ce virus, qui se mute en plusieurs variants.
Le ministre Idi Illiassou Maïnassara a rappelé que le Niger, comme la plupart des pays du monde, fait face à la pandémie de la covid-19 dont le premier cas a été notifié le 19 Mars 2020. Il a annoncé ainsi qu’une campagne de vaccination (la deuxième) se déroulera sur toute l’étendue de notre pays et concernera les personnes âgées de 18 ans et plus. Selon le ministre, c’est pour arrêter la chaine de transmission du virus responsable de cette maladie et permettre le redémarrage normal des activités économiques, que le gouvernement a pris d’importantes mesures qui sont entre autres l’utilisation du gel hydro-alcoolique à respecter à tous les niveaux, le port obligatoire de la bavette et la vaccination à tous les niveaux. « Des équipes de vaccinations seront positionnées partout où de besoin et sur toute l’étendue du territoire national. Des services, administrations et lieux publics et même privés ne seront pas accessibles sans carte de vaccination contre le Covid-19. D’où l’intérêt et la nécessité, pour tous de se faire vacciner », a averti le ministre Maïnassara. Il a aussi rappelé que deux vaccins sont disponibles au Niger et sont administrés en deux doses séparées de 8 semaines pour l’Astra Zeneca et 4 semaines pour Sinopharm. Le ministre a tenu à rassurer sur l’efficacité des vaccins administrés au Niger. « Contrairement aux rumeurs qui courent çà et là, ces vaccins sont d’une efficacité avérée et ne présentent aucun danger. Les quelques réactions enregistrées sont mineures et ont été gérées par le personnel chargé de la vaccination », a-t-il précisé. Par la suite, le ministre de la santé publique a appelé la population à utiliser les services de vaccination afin de tendre vers une immunité collective, utile pour la protection de tous. Dr Maïnassara a saisi l’occasion pour inviter l’ensemble du personnel des médias, les leaders religieux, les chefs traditionnels, les autorités politiques et administratives, les responsables des ONG et associations ainsi que les partenaires au développement, à tous les niveaux, à s’impliquer activement dans cette campagne de vaccination, notamment dans la sensibilisation et la mobilisation des populations.
Les partenaires du Niger témoignent….
En prenant la parole à cette occasion, la Coordinatrice du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louise Aubin a indiqué qu’en Afrique 35 millions de doses de vaccin ont déjà été administrées dont 10 millions d’Africains sont déjà pleinement vaccinés. Elle appelé en ce qui concerne le Niger à activer la vaccination rapidement pour tourner la page de la pandémie et passer à un monde meilleur.
Quant à l’ambassadrice de la Grande Bretagne, Catherine Inglehearn, elle a relevé que ‘‘le G7 s’est engagé à verser 9,6 milliards de dollars en COVAX’’. L’objectif, a-t-elle dit, est que tous les pays du monde aient atteint 100% de la vaccination.
Intervenant par visio-conférence, l’ambassadrice de l’Union Européenne, Mme Denisa Ionete Elena, a lancé un appel à la population nigérienne à « se faire vacciner pour éviter la propagation du virus et à respecter les gestes barrières car, personne n’est à l’abri ». Pour la représentante de l’OMS au Niger et le représentant de l’UNICEF, l’objectif de cette campagne est d’atteindre l’immunité collective. Ensemble, ils ont aussi appelé la population nigérienne à sortir massivement pour se faire vacciner.
Mahamadou Diallo(onep)
16 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou est arrivé, hier lundi, 13 décembre 2021 à Diffa où il a procédé, le même jour au lancement des activités scientifiques, socioculturelles et sportives entrant dans le cadre de la célébration du 63ème anniversaire de la République. Dans ce déplacement le Premier Ministre est accompagné de plusieurs personnalités, civiles et militaires, dont des membres du gouvernement et des députés nationaux.
A son arrivée à l'aéroport Tandja Mamadou de Diffa aux environs de 10 heures, à bord du C130 de l'armée de l’air nigérienne, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a été accueilli à sa descente de l'avion par le Gouverneur de la Région hôte, M. Issa Lemine entouré pour la circonstance des autres autorités administratives et coutumières de la région, dont des députés nationaux, les membres du Comité d’organisation de Diffa N’Glaa. Peu après M. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu des honneurs militaires, qui lui ont été rendus par un détachement de forces armées nigériennes. Le Chef du Gouvernement a également reçu les salutations des autorités locales, des cadres régionaux et de la population de Diffa qui se sont mobilisés fortement pour cet accueil.
De l'aéroport régional Mamadou Tandja de Diffa la délégation du Premier Ministre s'est rendue au stade régional de la concorde où l'attendaient la population de la région de Diffa et les délégations venues des autres régions pour prendre part à la fête de la République. A son entrée sur ce lieu du lancement, le Premier Ministre a été accueilli avec des applaudissements nourris et les youyous des populations, notamment les jeunes et les femmes. C'est dans un stade plein, magnifiquement rénové que le premier Ministre a présidé la cérémonie de lancement des festivités entrant dans le cadre de Diffa N'glaa. Il faut noter que le Premier Ministre passera 48 heures dans la capitale du Manga avec un agenda très chargé.
Une cérémonie riche en couleurs et en animation
‘‘Ousso kaléwa Kindéro’’ en Kanuri ou bienvenue en français ! Le mot est lancé. En effet, ce jour 13 décembre 2021, Diffa souhaite la bienvenue aux centaines des visiteurs venus assister aux festivités et autres rencontres, marquant la célébration du 63ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger. Cette cérémonie de lancement était présidée par le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, au Stade de la Concorde, devant un parterre de responsables d’institution ; des dizaines de jeunes artistes et sportifs, ainsi qu’une importante foule d’habitants du Manga.
Après les mots de bienvenue et les allocutions d’ouverture des différents intervenants, le défilé des artistes et des sportifs, représentants les huit (8) régions du Niger, a été fortement applaudi par un public très enthousiaste. C’est ainsi qu’au rythme de la légendaire Algaïta et de divers tambours et tam-tam, les jeunes filles et garçons de toutes les régions, certains exécutant des pas de danse, d’autres entonnant des chants et de cris de joie habillés de divers uniformes se sont présentés au public. Des applaudissements et des cris d’encouragement pleuvaient de partout. La fête vient, bel et bien de commencer à Diffa. Par la suite un grand spectacle de fresque, intitulé ‘‘Ousso kaléwa Kindéro’’, le souhait de bienvenue en Kanuri, a été offert aux milliers de participants. La fresque rappelle le processus de mariage dans le Manga, tel que le pratiquaient les Kanuri.
Cette fresque qui contextualise l’esprit de cette fête, évoque la fraternité, l’échange, la réconciliation, la parenté à plaisanterie, la tolérance, le dialogue, la paix, entre les communautés et dans les familles. Cette mise en scène, agrémentée par des sons de l’Algaïta, de tambours et d’autres instruments musicaux locaux, qui a exigé des artistes près de trois semaines de travail et qui est l’œuvre du metteur en scène Hachirou Wagé présentant un pan de la culture Kanuri a été fortement ovationnée par le grand public. Les scènes invitent à la fraternité et sèment la joie dans le cœur et dans l’esprit des uns et des autres. Durant 50 minutes le public a savouré ces pratiques et comportements ancestraux, qui faisaient appel à de nombreuses valeurs humaines, permettant ainsi aux communautés de vivre ensemble et en harmonie en dépit de leurs différences. Meilleur thème ne peut être choisi dans le cadre d’une telle célébration de portée nationale, dans une région qui, durant six (6) ans a vécu les affres de l’insécurité, de la violence, le déplacement des populations, suite aux attaques terroristes de Boko Haram.
Mais en plus des représentations culturelles et des compétitions sportives, il y aura aussi, à Diffa, des colloques, des ateliers, des expositions, des animations, etc. Durant une semaine (du 13 au 18 décembre 2021), Diffa et son public vibreront au rythme de la grande fête du 18 décembre, comme ce fut le cas dans les autres régions du pays. Alors, que la fête soit belle ! ‘‘Sallah Glayou’’, dira le parent kanuri.
Procédant au lancement des activités, le Premier ministre, Chef du gouvernement s’est tout d’abord réjoui de la métamorphose qu’a connue la capitale du Manga. «Nous ne pouvons que nous réjouir de constater que cette capitale régionale est totalement métamorphosée, conformément au vœu du gouvernement (…). A l'évidence, Diffa N'Glaa a tenu ses promesses et le report de la fête d'un an, acté en 2020, lui a sans doute été bénéfique», a déclaré M. Ouhoumoudou Mahamadou. Le Chef du gouvernement a ensuite invité la population en particulier les jeunes à travailler sans répit à la déconstruction des discours d'intolérance et de violence sous toutes leurs formes, et à la promotion de la paix, de la tolérance et de la coexistence pacifique entre communautés.
Auparavant, le Président du Comité Diffa N’Glaa, M. Abdou Malam Marouma a saisi cette occasion pour faire le bilan des différentes réalisations faites dans le cadre des investissements pour la construction des infrastructures socioculturelles, sportives et économiques dans la ville de Diffa. Ce sont environs 72 milliards de nos francs qui ont été mobilisés par l’Etat du Niger pour la réalisation de toutes les infrastructures. M. Marouma a ensuite rendu hommage aux membres du comité d’organisation et à ceux de toutes les commissions spécialisées pour leur disponibilité et l’apport dans la réussite de ce vaste programme.
Pour sa part, le Gouverneur de Diffa, M. Issa Lemine a mis l’accent sur l’engagement du Président de la République à créer les conditions pour un retour définitif de la paix et de la quiétude sociale dans cette région. M. Issa Lemine a, au nom de la population, exprimé sa reconnaissance aux plus hautes autorités du Niger pour toute l’attention dont elle a fait l’objet ces dernières années, notamment dans le cadre de la modernisation de Diffa, mais aussi dans le cadre de la lutte contre l’insécurité et pour le retour des populations déplacées dans leurs villages respectifs. Le gouverneur de Diffa s’est réjoui de recevoir les délégations de toutes les autres régions du Niger. Il a salué l’engagement du Président de la République à créer les conditions pour le retour des populations déplacées dans leur terroir d’attache. «A la date d’aujourd’hui, a-t-il expliqué, après Baroua, 22 autres villages ont été déjà occupés par leurs habitants, soit 21.135 personnes, et la prochaine phase concernera 278 villages». Le Gouverneur de Diffa a saisi cette opportunité pour saluer le PNUD et les autres partenaires humanitaires pour leur accompagnement dans tout ce processus.
Quant au maire de Diffa, Mme Barmou Asmaou Kanta elle a prononcé un discours de bienvenue, dans lequel, elle a remercié les autorités de la 7ème République pour la réalisation des toutes les infrastructures prévues dans le cadre du programme Diffa N’Glaa. Elle a, au nom de son Conseil et de celui de la population réitéré son engagement à entretenir toutes ces infrastructures pour qu’elles profitent durablement à la population.
(Lire ci-dessous, l’intégralité du discours prononcé par le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou).
Mahamadou Diallo(onep) et Ali Maman(onep)
Envoyés Spéciaux
Discours de lancement des activités culturelles et sportives de la fête du 18 décembre Diffa Ngla’a par le Premier ministre : «Je vous exhorte, en tant que composante majeure de notre population, à la construction d'une société tournée résolument vers la Paix, la Sécurité et le Progrès continu», déclare M. Ouhoumoudou Mahamadou
Mesdames et Messieurs
Chers festivaliers
Je voudrais, tout d'abord, vous transmettre les salutations fraternelles du Président de la République, Chef de l'État, Son Excellence Monsieur Mohamed Bazoum, ainsi que ses vœux de pleins succès à ce grand rendez-vous de la jeunesse nigérienne dans toute sa diversité.
C'est en effet avec une joie immense que je constate et salue la présence effective des jeunes athlètes et artistes de toutes les régions du pays à cette manifestation commémorant le 63ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger dans la chaleureuse et légendaire capitale du Manga.
Mesdames et Messieurs
L'organisation de la fête du 18 décembre à Diffa, avec un programme complet comme ce fût le cas dans toutes les autres régions du Niger, revêt un cachet particulier aux yeux du gouvernement pour deux principales raisons : il s'agit tout d'abord de faire bénéficier Diffa des investissements importants pour sa transformation, prévus dans le cadre du programme de modernisation des capitales régionales dont elle boucle la série, mais c'est aussi une occasion pour nous de communier avec la population de cette région ayant souffert des affres du terrorisme de la secte Boko Haram et réaffirmer notre engagement à en finir définitivement afin de créer les conditions du relèvement.
C'est la volonté du Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Monsieur Mohamed BAZOUM, qui n'a pas hésité à effectuer le déplacement de Baroua dans le département de Bosso, seulement trois (3) mois après son investiture. Créer les conditions nécessaires au retour des populations déplacées internes dans leurs villages d'origine était une promesse que le Chef de l'Etat a tenue, engageant le gouvernement et les partenaires à tout mettre en œuvre pour refonder le cadre de vie et maintenir cette flamme synonyme d'espoir pour tout le bassin du Lac Tchad.
C'est le lieu de remercier nos partenaires qui nous appuient dans cette initiative et de rendre un hommage mérité à nos éléments des Forces de Défense et de Sécurité qui veillent jour et nuit à la quiétude de cette population qui reprend progressivement ses activités économiques traditionnelles.
Mesdames et Messieurs
Concernant la mise en œuvre du Programme de Modernisation de la Ville de Diffa, «Diffa N'Glaa 2021 », nous ne pouvons que nous réjouir de constater que cette capitale régionale est totalement métamorphosée, conformément au vœu du gouvernement qui a voulu doter les centres urbains d'infrastructures modernes et utiliser ce programme comme levier du développement économique des régions. A l'évidence, Diffa N'Glaa a tenu ses promesses et le report de la fête d'un an, acté en 2020, lui a sans doute été bénéfique. C'est pourquoi, du haut de cette tribune, nous adressons nos vives félicitations au comité d'organisation de la fête tournante, Diffa N'Glaa2021, à son Président Abdou LAWAN MAROUMA ainsi qu'aux entrepreneurs et ingénieurs qui ont rendu cette œuvre possible. Quant à ceux qui n'ont pas encore terminé les travaux qui leur sont confiés, nous leur notifions que cette fête ne doit pas être synonyme de relâchement et nous les exhortons à respecter les délais contractuels.
Mesdames et Messieurs
Chers jeunes,
Dans quelques instants vous allez vous engager dans des compétitions entre jeunes des différentes délégations régionales dans plusieurs disciplines sportives et culturelles. Celles-ci ne constituent pas un cadre de division ou de rivalité exacerbée. Nous attendons de vous des compétitions saines dans la communion des esprits et des cœurs car, à l'issue, c'est toute la jeunesse nigérienne qui en sortira victorieuse.
Au delà, sous l'impulsion du Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Monsieur Mohamed BAZOUM, le gouvernement s'emploie à redonner espoir à la jeunesse et à la responsabiliser en lui offrant une éducation et une formation adéquates, des emplois décents et valorisants mais aussi en la débarrassant de tous les comportements dégradant et en l'encourageant à adopter des valeurs en phase avec notre idéal social.
Aussi, voudrais-je profiter de votre présence massive à ce grand rendez-vous de Diffa N'Glaa pour vous exhorter, en tant que composante majeure de notre population, à la construction d'une société tournée résolument vers la Paix, la Sécurité et le Progrès continu. C'est cela l'esprit de la Renaissance prônée par le Président de la République, Chef d'Etat, Son Excellence Mohamed BAZOUM.
Je vous invite à travailler sans répit à la déconstruction des discours d'intolérance et de violence sous toutes leurs formes, et à la promotion de la paix, de la tolérance et de la coexistence pacifique entre communautés. Votre action est déterminante pour contribuer à briser les chaises de l'ignorance, d'un certain discours populiste et identitaire, et de la quête de la facilité qu'utilisent les forces du mal pour embrigader des jeunes innocents.
Mesdames et Messieurs
Ainsi donc, après Niamey Nyala, Dosso Sogha, Maradi Kolliya, Agadez Sokni, Tahoua Sakola, Zinder Saboua et Tillabery Tchadalo nous clôturons par Diffa N'Glaa cette œuvre de modernisation de nos capitales régionales. Programme initié par SEM Issoufou Mahamadou en vue de relever les niveaux d'équipement de toutes nos capitales régionales grâce aux investissements massifs consentis en leur faveur. Cette œuvre salutaire est aujourd'hui parachevée par SEM Mohamed Bazoum conforment à notre crédo « Consolider et avancer ».
Avec Diffa N'Glaa, je fonde le légitime espoir que la paix retrouvée continuera à régner dans la région et que les activités de production du poivron et la pêche sur les rives de la Komadougou, activités économiques majeures de la région, retrouveront un souffle nouveau à la grande satisfaction de tous les acteurs de la chaine.
Aussi, pour accompagner la volonté du Chef de l'Etat de créer les conditions du relèvement rapide de la région, j'engage les Ministres de l'Agriculture et le Ministre de l'Environnement à proposer des actions fortes en faveur de la promotion des activités économiques que je citais plus haut.
En souhaitant pleins succès aux compétitions sportives et culturelles de Diffa N'Glaa, je déclare officiellement lancées les festivités entrant dans le cadre de la commémoration du 63ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger.
Je vous remercie
14 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La 7ème édition du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Élevage (SAHEL- Niger) a débuté le samedi 26 février dernier à Niamey. La cérémonie de lancement placée sous les auspices du Premier ministre, Chef du Gouvernement Ouhoumoudou Mahamadou s’est déroulée au Palais du 29 juillet (ancien Palais des Sports), en présence des membres du gouvernement, du président du Réseau des Chambres Régionales d’Agriculture (RECA), du Haut-Commissaire à l’Initiative 3N et de plusieurs personnalités.
Le ministre de l’agriculture, Dr Alambedji Abba Issa, a procédé, samedi 26 février dernier, au Palais du 29 Juillet de Niamey, au lancement officiel de la 7ème édition du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Élevage (SAHEL- Niger). La cérémonie s’est déroulée en présence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, d’autres ministres en charge des secteurs concernés, du président du Réseau des Chambres Régionales d’Agriculture (RECA), du Haut-Commissaire à l’Initiative 3N et de plusieurs personnalités.
Le SAHEL-Niger, espace du donner et du recevoir, est le plus grand rassemblement annuel national des producteurs professionnels agricoles du Niger et de la sous-région. La présente édition intervient dans un contexte où l'Etat du Niger et ses partenaires se mobilisent à répondre aux problèmes d'insécurité alimentaire et nutritionnelle résultant d'une campagne agropastorale qui n'a pas répondu aux attentes des populations du fait des déficits enregistrés. Le RECA qui organise le Salon se dit, par la voix de son président, M. Assadeck Alkabous, préoccupé par cette urgence à la mise en œuvre du plan de soutien aux populations vulnérables. Ainsi, le Salon d’exposition des produits de l’agriculture, l'élevage, la pêche et la pisciculture, l'apiculture, l'arboriculture, les forêts et les produits forestiers non ligneux, met en lumière l’intérêt d’investir davantage dans le secteur. Cependant, «malgré les efforts de l'Etat et de ses partenaires, les producteurs agricoles de tous les secteurs ont toujours des difficultés pour accéder au financement agricole», affirme le président du RECA, M. Assadeck Alkabous.
A cet effet, le président du RECCA a souhaité que les efforts soient amplifiés pour développer la finance agricole par l'accompagnement des structures mises en place que sont le FISAN, la BAGRI, que soit assurée la fonctionnalité des fonds de garantie qui ont été mis en place, qu’il y ait les mécanismes et fonds nécessaires à une diminution des taux d'intérêts. «Il nous parait approprié que l'Etat facilite l'accès aux producteurs des engrais en quantité et en qualité, en veillant à la mise en œuvre effective de la réforme et une poursuite de la subvention des engrais», a-t-il poursuivi. M. Assadeck Alkabous s’est félicité, ensuite, de l'adoption par le Gouvernement de la Politique Foncière Rurale du Niger dont il attend les décrets d'application ainsi que la mise en place des comités de suivi impliquant les organisations professionnelles agricoles. «Les productrices, producteurs, ainsi que toutes les organisations paysannes réunies autour du Réseau National des Chambres d'Agriculture du Niger ne ménageront aucun effort pour accompagner l'objectif faim zéro et de la transformation du monde rural portée par l'initiative 3N», réitère le président du RECA.
Procédant au lancement du salon, le ministre de l’agriculture Dr Alambedji Abba Issa a rappelé, opportunément, les résultats en constante progression enregistrés au cours des précédentes éditions. D’après le ministre Alambedji, de 124 exposants et 102.000 visiteurs en 2014; le SAHEL est passé à 380 exposants et 136.592 visiteurs en 2019. A la 6èmeEdition tenue du 28 février au 4 mars 2020, le SAHEL-Niger a regroupé 150.000 visiteurs, 420 exposants venus des 8 régions du Niger et des pays voisins (Bénin, Burkina Faso, Mali, Tchad, Côte d'Ivoire et Togo), du Maghreb (Maroc, Tunisie). Et il a généré plus de 870 millions de FCFA de chiffres d'affaires. «Au fil des éditions, SAHEL Niger est devenu un rendez-vous d'affaires incontournable et occupe une place confortable dans l'agenda des salons de l'Agriculture de la sous-région», se réjouit le ministre.
Il est attendu, cette fois-ci, 520 exposants et 200.000 visiteurs. Pendant cette édition, il sera débattu et discuté des thèmes d'actualité tels que «le Niger à la conquête de l'espace de la ZLECAF: Enjeux/Défis» et le cadre de labélisation et certification. Les acteurs des Chaines de valeur ASP/H (Riz, Oignon, Viande/bétail, Aviculteurs, Sésame, Gomme arabique, Souchet, Niébé, Moringa) se pencheront sur les «avantages comparatifs, défis et compétitivité durable». Pour Dr. Alambedji Abba Issa le thème de la 7ème édition cadre parfaitement avec les objectifs du Programme de Renaissance Acte 3 dans lequel la Promotion des chaines de valeurs agro-sylvo pastorales et halieutiques occupe une place de choix. Pour le ministre de l’agriculture, le Niger, en tant que berceau de la Zone libre échange continental africaine (ZLECAF), doit préparer sa participation à cette aventure continentale en améliorant la compétitivité de ses différents produits, particulièrement agro-sylvo pastoraux et halieutiques. Il a rappelé que le Niger échange déjà avec plusieurs de la sous-région de l'espace UEMOA et de la CEDEAO.
Pour rappel, les résultats d'une étude récente de la Cellule d'Analyse des politiques Publiques et de l'Action Gouvernementale (CAPEG) publiée en juillet 2021 sur la compétitivité des produits du secteur agro pastoral qui a concerné 9 produits, a révélé que le niébé, l'oignon, le bétail /cuirs et peaux possèdent une compétitivité globale, c'est-à-dire concurrentiels sur les marchés intérieur et extérieur, tandis que les autres produits ont une compétitivité partielle, c'est-à-dire concurrentiels sur le marché intérieur. «Le résultat de cette étude qui nous interpelle le plus est le fait que la compétitivité du secteur agro pastoral dans son ensemble s'est érodée au cours des 15 dernières années dû en grande partie à plusieurs contraintes, dont l'accès réduit aux crédits, aux semences et aux engrais, la faiblesse de l'encadrement technique et de la mécanisation, les attaques phytosanitaires, les pertes post récoltes, la transformation faiblement développée, les problèmes de commercialisation et la faiblesse des capacités des inter professions existantes», explique le ministre Alambedji.
Ce défi requiert notamment la préparation et la participation des femmes et des jeunes à l'amélioration de la compétitivité de nos différentes filières. Le ministre de l’Agriculture reconnait et note essentiellement trois contraintes majeures à la pleine participation des femmes et des jeunes à la production, transformation et commercialisation des produits agropastoraux et halieutiques. «Ce sont, l'accès à la terre, les apports personnels et les garanties bancaires», a-t-il cité. Et, explique-t-il, «si les deux dernières sont déjà adressées par les actions du gouvernement et des partenaires, la question de l'accès à la terre reste encore entière. C'est ce que la politique foncière rurale récemment adoptée par le gouvernement envisage de résoudre dans les années à venir».
Il faut noter que malgré les contraintes, au regard des stands et des expositions, les femmes occupent déjà au moins deux maillons importants des chaines de valeurs, à savoir la transformation et la commercialisation. En effet, une proportion importante de plusieurs produits certifiés, labélisés ou non provient d'initiatives féminines. Les organisateurs, sous l’égide du ministre Alambedji, ont fait visiter lesdits stands au Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou. «Il reviendra de ce fait au gouvernement d'accélérer et d'amplifier la mise en œuvre des outils de promotion déjà disponibles pour porter les initiatives de ces femmes entrepreneurs à l'étape de l'industrialisation agroalimentaire», disait Dr Alambedji Abba Issa au cours de la cérémonie du lancement.
Au sortir de sa visite des stands, le Chef du Gouvernement SE Ouhoumoudou Mahamadou a signé le «livre d’or» du Salon appréciant notamment la très bonne organisation. «Je suis impressionné par la diversité et la qualité des produits exposés. La chaine de valeur en marche avec des produits transformés et semi-transformés»
Des conférences et débats sont inscrits au programme. Il est attendu des propositions concrètes et pragmatiques d'amélioration de notre compétitivité dans les échanges sur le continent, intégrant la contribution des femmes et des jeunes. C’est dire que les recommandations devraient permettre d’améliorer les politiques, le cadre juridique et mesures de soutien et d'accompagnement de la compétitivité des produits, leur labélisation et certification qualité, afin de garantir leur compétitivité. Selon le ministre Alambedji Abba Issa, «un comité interministériel de capitalisation et de suivi de la mise en œuvre de ces propositions sera mis en place avec toutes les parties prenantes».
Ismaël Chékaré (Onep)
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Poursuivant sa campagne de lutte contre le COVID 19 dans la région de Tahoua, et après les étapes de Tahoua ville, Bambeye et Kalfou, le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga s’est rendu hier à l’université de Tahoua pour procéder à la même campagne de sensibilisation au sein de la communauté universitaire. Il a saisi cette circonstance pour rendre un vibrant hommage aux universitaires pour tous les efforts qu’ils déploient dans la lutte contre cette pandémie.
Dans une allocution qu’il a prononcée à cette occasion, Me Ali Sirfi Maiga, a souligné qu’il a relevé avec une grande satisfaction les efforts importants déployés par les Universités Publiques du pays, dans leurs missions de recherche et d’innovations technologiques afin de contribuer à la lutte contre la COVID 19 qui préoccupe le monde, apportant ainsi, un démenti cinglant à la suspicion largement répandue quant à la réalité de la recherche dans nos Universités. Il a ajouté qu’on note en effet avec admiration et fierté qu’en très peu de temps, les enseignants chercheurs du Niger ont imaginé, conçu et produit un dispositif révolutionnaire typiquement nigérien, à la pointe de la technologie, dont l’utilité dans la lutte contre la pandémie qui prévaut n’est pas à démontrer.
Selon le Médiateur de la République, devant un tel sursaut de patriotisme avec des productions technologiques visibles, réalisées en un temps record par des intelligences nationales, on ne peut que se réjouir et se rassurer de la capacité du pays à prendre en charge son destin, pour peu que chacun y mettre du sien et fasse confiance aux compétences de l’autre. « Nous tenons pour certain qu’il n’y pas de développement sans efforts de recherches et d’innovation. Les enseignants chercheurs que vous êtes viennent de nous administrer de la manière la plus éclatante qui soit que les compétences à ces fins et la volonté de bien faire existent. Cependant, nous admettons aussi que la graine est un espoir de bonne récolte, il faut la mettre d’abord en terre et l’entretenir pour en espérer les fruits. Ceci pour dire que sans moyens matériels, financiers et humains, l’intelligence humaine la plus évoluée ne peut rien générer » a dit Me Ali Sirfi Maiga.
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La Première Dame, Dr. Lalla Malika Issoufou, a présidé, hier matin à Tahoua, la cérémonie du lancement officiel de la campagne nationale d’information et de mobilisation sociale en faveur de la promotion du bien-être des femmes, à travers l’amélioration de la santé maternelle, la lutte pour la scolarisation et le maintien de la jeune fille à l’école et pour l’autonomisation de la femme. La campagne s’inscrit, en effet, dans le cadre de la politique publique pour la capture du dividende démographique, en œuvre au Niger avec le partenariat de la banque mondiale et l’UNFPA, à travers le projet SWEED.
La cérémonie s’est déroulée à la tribune officielle de Tahoua, en présence de l’ambassadeur de Chine, de plusieurs ministres, notamment le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, le ministre de la sante publique et la ministre de la population, la ministre de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant ; des repentants de l’UNFPA, de la FAO, de la Banque Mondiale; du coordinateur du projet SWEED et de plusieurs responsables régionaux, départementaux et communaux.
La cérémonie a également servi de cadre pour la réception officielle d’un don d’environ 2 milliards de FCFA de vivres et matériel agricole offert par la Fondation Tattali Iyali de la Première Dame Dr. Lalla Malika Issoufou et ses partenaires, au profit des couches vulnérables de la région. Il est composé de moulins, de motopompes, de sacs de céréale (60 tonnes), des semences potagères, etc.
Selon le gouverneur de la région, M. Abdourahamane Moussa, avec un taux de 4,6%, Tahoua est l’une des régions qui enregistrent le taux démographique le plus important du pays. Le taux d’utilisation des services de planning familial de 27,23% et celui d’accouchement assisté par personnel qualifié est de 39,07%. Et, faisant le lien avec le faible indicateur d’utilisation des services de planning familial, le gouverneur de la région a aussi relevé la disproportion de la scolarisation de la jeune fille. «Le taux brut de la scolarisation est de 65% pour l’ensemble, avec respectivement: 75% chez les garçons et les filles avec 54%. Le taux d’achèvement de 58% pour l’ensemble est 69% chez les garçons et 46,2% pour les filles », a-t-il déclaré.
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Le Premier Ministre, Chef du gouvernement, (Président du Comité Interministériel de lutte contre la pandémie de la Covid-19), M. Brigi Rafini a procédé, hier matin à l’Hôpital Général de Référence de Niamey, au lancement de la campagne de vaccination contre la Covid-19 au Niger. En plus de la continuité dans l’observance des mesures barrières, cette vaccination représente une des mesures les plus porteuses d’espoir pour endiguer ce mal planétaire et réduire ainsi ses répercussions sanitaires, économiques et sociales. De ce fait, elle se fera en plusieurs phases en tenant compte de la disponibilité en vaccin. Plusieurs membres du gouvernement dont le ministre de la Santé publique par intérim et ceux du corps diplomatique étaient présents à la cérémonie.
Après avoir été vacciné, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Brigi Rafini, s’est dit rassuré. Il a par la suite fait un aveu dans lequel, il a rappelé la période allant de Novembre à Décembre où il s’était éclipsé de la scène publique, pour dit-il, suivre un traitement sous le contrôle de ses médecins car, ayant lui-même contracté le virus de la COVID-19. «J’ai développé cette maladie. Je sais ce qu’elle vaut, quel danger elle représente pour la vie de la personne humaine», a confié le Premier Ministre. De ce fait, a-t-il poursuivi, il faut que les gens croient à la dangerosité de la COVID-19. Pour M. Brigi Rafini, ce vaccin est le salut qui mettra tout un chacun à l’abri de cette redoutable maladie. Il a exhorté tous les citoyens nigériens et non nigériens résidant au Niger à se faire vacciner lorsque le vaccin sera disponible. Cela est extrêmement important pour la santé des populations, a-t-il déclaré.
Auparavant, le ministre de la Santé publique par intérim, M. Ahmed Boto a rappelé que le 1er cas de la COVID 19 a été détecté le 19 mars 2020 au Niger. Il a ensuite affirmé que, depuis cette date les autorités du Niger n’ont ménagé aucun effort pour freiner la propagation du virus en édictant plusieurs mesures. M. Ahmed Boto a soutenu que, certes, au Niger la situation est sous contrôle, mais des cas sporadiques persistent toujours entretenant de ce fait la circulation du virus dans la communauté, cela avec un risque d’explosion à tout moment. Le ministre de la Santé publique par intérim a fait savoir qu’à la date du 28 mars 2021, la situation se présentait comme suit : 4.998 cas confirmés, 4.588 personnes sorties guéries des centres de prise en charge, 185 décès déclarés et 225 cas actifs en cours de traitement dont 57 en hospitalisation. Face à cette réalité, M. Ahmed Boto a relevé que la persistance de ce fléau est une urgence sanitaire dont tous ont le devoir de combattre.
Avec l’avènement de la 2ème vague de cette pandémie et l’apparition d’autres variants de ce virus mortel, a expliqué M. Ahmed Boto, le Gouvernement du Niger a décidé de recourir, à l’instar du monde entier au vaccin contre la COVID-19.
Relativement à la démarche, pour la première phase, le Niger va démarrer la vaccination avec le vaccin SINOPHARM, offert gracieusement par la République Populaire de Chine, selon le ministre.
Les cibles prioritaires retenues sont notamment lles agents de santé des formations sanitaires publiques et privées des 8 régions, les personnes de plus de 60 ans avec comorbidité l’hypertension artérielle, les cardiopathies, le diabète; l’asthme; la tuberculose, le cancer, le VIH/Sida), les agents des forces de Défense et de Sécurité, les réfugiés et enfin les migrants.
Il a précisé que chacun va recevoir le vaccin en deux doses dont la deuxième sera administrée quatre semaines après la première dose. Le Ministre de la Santé Publique a fait savoir que la réduction de la transmission de l’infection dans la communauté sera ainsi soutenue par le renforcement de l’immunité collective. Il faut noter que 21 sites de vaccination sont ouverts pour cette 1ère phase.
Rahila Tagou
30 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le directeur Pays de l’ONG Action Contre la Faim (ACF) a présidé le jeudi 18 mai 2023, le lancement officiel de la campagne digitale placée sous le thème «Ma voix, la nutrition des enfants». Prévue pour durer 6 mois, cette campagne a pour objectif la mobilisation de tous les acteurs engagés en faveur du financement domestique de la nutrition au niveau local, régional et national, notamment dans les zones d’urgence. La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du président du réseau des parlementaires pour la nutrition, le député Souleymane Ibrahim et du directeur de la nutrition, Dr Nassirou Ousmane.
Dans ses propos liminaires, M. Gregor Robak-Werth, a rappelé que Action Contre la Faim est présente au Niger depuis 1997. Sa mission est de sauver des vies en éliminant la faim par la prévention, la détection et le traitement de la sous- nutrition, en particulier pendant et après les situations d’urgence liées aux conflits et aux catastrophes naturelles. L’ONG intervient dans les régions de Tahoua, Maradi, Diffa et très bientôt, elle ouvrira ses portes à Tillabéry, une région où les besoins humanitaires sont tout aussi nombreux. «Notre approche est multisectorielle et intègre l’Eau l’Hygiène et l’Assainissement (EHA), la santé-nutrition, la sécurité alimentaire ainsi que des actions de plaidoyer, aux niveaux national, régional et sous régional», a expliqué le Directeur Pays pour cette campagne digitale « Ma Voix, la Nutrition des enfants» a tout son sens. En effet, «la situation nutritionnelle est toujours alarmante. J’en veux pour preuves les résultats de l’enquête nutritionnelle menée en août-septembre 2022 qui montrent que la prévalence de la malnutrition aigüe globale (MAG) chez les enfants de 6 à 56 mois est de 12,2% avec 2,4% des enfants qui souffrent de la forme sévère (MAS) et 9,8 % qui souffrent de la forme modérée (MAG)» a-t-il indiqué.
Pour M. Gregor Robak-Werth, la persistance de la malnutrition constitue un risque permanent pour la survie des enfants ainsi que leur développement physique et cognitif. Ce qui, à plus long terme, constitue un risque pour le capital humain du pays et son développement économique et social. «Il faut se mobiliser pour éradiquer le fléau car, la malnutrition est un tueur silencieux qui est à l’origine de beaucoup de nos maux de société. Elle est la cause principale de morbidité et de mortalité prématurée. Elle accentue le retard de développement d’un pays, à telle enseigne qu’elle est devenue une question cruciale de droit de l’homme» a souligné, le Directeur Pays d’ACF.
D’après le Directeur de la nutrition, le Niger dispose de six réseaux qui interviennent dans le domaine de la lutte contre la malnutrition que sont le haut-commissariat à l’initiative 3N, le réseau des parlementaires pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le réseau des académiciens, le réseau des Nations Unies pour la nutrition, le réseau de la société civile, le réseau du privé, le réseau des journalistes et enfin le tout nouveau réseau des jeunes leaders. «Cette campagne s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de l’état nutritionnel de la population nigérienne. Cette thématique est une priorité du gouvernement, d’ailleurs inscrite dans la Déclaration de politique générale du gouvernement.
Dr Nassirou Ousmane a appelé les autorités à agir sur les commerçants qui vendent ce médicament ‘’Plumpy Nut’’, à travers une approche de sensibilisation pour leur expliquer que le produit n’est pas destiné à la vente mais plutôt aux enfants atteints de la malnutrition. «C’est un médicament, il faut qu’on fasse quelque chose pour briser cette chaîne, afin qu’il arrive aux mains des vrais bénéficiaires », a-t-il alerté. Le directeur de la nutrition a insisté sur le fait que ‘’ plumpy Nut’’ est un médicament qui est fait pour la prise en charge des enfants malnutris. «Ce n’est pas un produit qu’on doit administrer ou bien donner à un enfant qui n’est pas malnutri. Malgré sa ressemblance à du Tigadigué (pate d’arachide), c’est un produit, un médicament fortement dosé en nutriments, en micro nutriments, en différentes vitamines. Il faut sa vente s’arrête au Niger», a-t-il vivement souhaité.
Nafissa Yahaya(onep)
Source : http://lesahel.org/
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La campagne Garkuwar Al’Umma, financée par l’USAID et mise en œuvre par le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales en étroite collaboration avec le Breakthrough Action au Niger, a été lancée hier matin à Niamey. La cérémonie de lancement a été présidée par le Secrétaire général adjoint du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, M. Sabo Hassan Adamou. Cette campagne vise à contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des populations nigériennes.
‘’Garkuwar al’umma’’ est une campagne nationale avec un concept fédérateur. En effet, cette campagne a pour objectif de consolider et de renforcer la promotion d’un ensemble de comportements sanitaires prioritaires pour le Niger sous une marque et un slogan unificateur ‘’lahiya gimshikin rayuwa’’. Cela, dans le but de contribuer à l’amélioration des résultats sanitaires dans les domaines de la nutrition ; de la santé maternelle, néonatale et infantile ; du planning familiale ; du paludisme ; de l’eau, l’hygiène et l’assainissement.
Le Secrétaire général adjoint du Ministère de la Santé a indiqué que, leur département ministériel apprécie, à sa juste valeur, cette initiative de l’USAID et des Organisations partenaires. «En effet, le projet Breaktrough Action apporte une assistance technique à notre Ministère pour mettre en œuvre des interventions basées sur des théories comportementales fondées sur des données probantes», a-t-il dit. Pour M. Sabo Hassan Adamou, cette campagne sera soutenue pour développer une approche collaborative et intersectorielle des partenaires de développement et une approche de collaboration, d’apprentissage et d’adaptation pour assurer la pertinence et l’impact des interventions. «Je demeure convaincue que les activités proposées par Garkuwar al’umma, pour soutenir le système de santé contribueront à l’amélioration de la santé des ménages et des communautés et au développement de façon générale» a-t-il affirmé.
La représentante de l’USAID, Mme Maria E. Barron, a souligné que les obstacles pour l’adoption des bonnes pratiques de santé, de nutrition, de planification, d’hygiène et d’assainissement restent toujours un défi dans beaucoup de pays. Aussi, pour réduire la mortalité maternelle et infantile, une lutte contre les causes profondes des inégalités d’accès aux services de santé de qualité, s’impose. «Notre but, à travers cette initiative est d’aider à relever les défis en matière de santé et amener les partenaires internes et externes à mieux coordonner toutes les interventions de changement social et de comportement», a expliqué la représentante de l’USAID.
Pour la Directrice pays de Save the children, Mme Ilaria Manunza, la vision de Breakthrough Action est celle de l’action collective résultant des approches novatrices de changement social et de comportement pour aider les ménages et les communautés à adopter des attitudes pour une meilleure santé. «Cette campagne constitue une opportunité, pour le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, de mettre en œuvre de nouvelles approches efficaces et novatrices en matière de changement social et de comportement pour améliorer la santé des femmes et la qualité de vie de nos populations», a-t-elle ajouté.
Auparavant, la cheffe de division communication et relation publique du Ministère de la Santé, Mme Moudi Hamsatou Moumouni a fait une présentation du programme de la campagne ‘’Garkuwar al’umma’’ soulignant que cette campagne couvrira l’ensemble du territoire national.
Rachida Abdou Ibrahim(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Mahaman Elhadj Ousmane a procédé, le mercredi 27 septembre dernier, au lancement de la campagne nationale de cultures irriguées au titre de l’année 2023-2024. La cérémonie de lancement s’est déroulée à Bakasomouba dans le département de Guidan Roumdji (région de Maradi), en présence du gouverneur de la région de Maradi, des autorités coutumières ainsi que des cadres du secteur rural.
Dans son discours de lancement de cette campagne, le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage s’est déclaré honorer d’inaugurer cet ambitieux programme, ‘’Initiative souveraineté alimentaire par l’intensification de la production animale et de cultures irriguées pour les années 2023-2024.’’« Un soleil nouveau s’est levé, rien ne sera plus comme avant» a-t-il soutenu avant d’ajouter que le Niger s’est inscrit dans une dynamique inédite avec l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), une période qui symbolise l’inspiration des nigériennes et des nigériens indépendamment de leurs âge, sexe ou origine ethnique à insuffler un nouveau souffle à l’histoire de notre nation.
« Nous regardons aujourd’hui vers l’avenir avec une confiance renouvelée de solution tengible pour éradiquer l’insécurité alimentaire », a déclaré M. Mahaman Elhadj Ousmane, ajoutant que le CNSP et le Gouvernement sont à l’écoute des populations.
« Je suis fermement persuadé que le chemin vers notre indépendance alimentaire se dessine nettement. Le succès n’est pas seulement à portée de main, il est inscrit dans notre destinée », a-t-il soutenu reconnaissant que notre secteur agricole joue un rôle primordial en matière de production nationale, mais aussi pour la sécurité alimentaire et la réduction de notre dépendance aux importations. Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage estime que face à un taux de croissance démographique de 3%, il est impératif d’augmenter significativement notre production agricole pour garantir de manière pérenne la souveraineté alimentaire du pays. Il a annoncé plusieurs actions à mettre en œuvre pour atteindre l’objectif d’une agriculture résiliente et prospère.
M. Mahaman Elhadj Ousmane a enfin indiqué que le programme axera ses interventions dans la valorisation de plus de 300.000 ha qui seront utilisés pour l’irrigation marquant une avancée significative dans notre approche agricole. Il s’attèlera également à fournir aux producteurs les semences, les engrais, les produits phytosanitaires, divers équipements agricoles et un accompagnement continu aux producteurs, entre autres.
Pour sa part, le gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur Général de la Police, Issoufou Mamane a indiqué que cette cérémonie est une preuve supplémentaire de l’accomplissement réussie de la mission historique des autorités de notre pays qui tiennent à libérer le pays de tout joug extérieur et des sanctions injustement imposées afin de garantir sa véritable autonomie économique. « Ce combat qui nous engage tous passe d’abord par la recherche de la souveraineté alimentaire à laquelle d’ailleurs, le gouvernement à travers le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage attache beaucoup de prix », a-t-il dit. Le Contrôleur Général de la Police, Issoufou Mamane a rappelé que la pratique des cultures irriguées constitue un pilier stratégique contre l’insécurité alimentaire et l’amélioration des conditions de vie des ménages.
Pour lui, les cultures irriguées constituent un vecteur directeur de transformation radicale du système de production agricole susceptible de mettre la population à l’abri des affres de la faim. Il a soutenu que ces actions sont soutenues par la mobilisation des eaux, de développement de l’irrigation et l’accès aux semences améliorées et la mise en place d’un encadrement rapproché au bénéfice des producteurs pour augmenter la production agricole afin de contribuer à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de notre pays. Pour le gouverneur de la région de Maradi, cette campagne va permettre sans nul doute d’améliorer la sécurité alimentaire en développant les cultures irriguées dans les zones favorables à l’irrigation; d’apporter les changements dans l’amélioration par la diversification des cultures; d’augmenter les revenus des ménages.
Le Contrôleur Général de la Police Issoufou Mamane a salué les efforts constants que ne cesse de déployer l’Etat et l’ensemble de ses partenaires pour le développement. « Pour atteindre ces objectifs, je vous demande tous à donner le meilleur de vous-même à partir de cette journée de lancement officiel afin de mener des activités d’animation, de sensibilisation pour impulser un changement de comportement dans nos habitudes alimentaires et garantir notre souveraineté alimentaire et nutritionnelle», a-t-il soutenu.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
Source : https://www.lesahel.org
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Cette caravane dont Diffa est la 1ère étape est un plaidoyer du Médiateur de la République dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Spotlignt. Ce Programme est une initiative mondiale et pluriannuelle de l’Union Européenne et l’Organisation des Nations Unies visant à éliminer toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles. Cette cérémonie présidée par le Secrétaire Général du Gouvernorat a enregistré la présence de la Représentante du Médiateur, de celle de la Représentante Résidente du PNUD, des Maires, des Chefs traditionnels, des Responsables des Forces de Défense et de Sécurité, des Directeurs Régionaux, des Leaders Religieux, des Représentants des Organisations de la Société Civile, des Responsables des Organisations Féminines et de la Jeunesse.
Plusieurs allocutions ont été prononcées à cette occasion ; d’abord, celle du Vice-Maire de la Commune de Diffa qui s’est réjoui du choix de son entité administrative pour abriter la présente assisse. Aussi Kalo Malam Mamadou a rappelé que le Médiateur était dans cette même salle le Jeudi O5 Aout 2O21 pour présider le lancement du Guide du Citoyen et aujourd’hui son Institution est venue lancer ladite caravane. Au nom de la population, je salue et encourage le Cabinet du Médiateur pour cette initiative d’échange direct avec les acteurs concernés.
Pour Mme Alou Fati, Spécialiste Genre représentante du PNUD, le programme Spotlight au Niger vise à contribuer à l’élimination des violences sexuelles basées sur le genre, des pratiques néfastes et obstacles à l’accès aux droits à la santé sexuelle et reproductive. L’initiative vise à renforcer et à consolider les efforts et les structures du Gouvernement et des partenaires clés, particulièrement la Société Civile et les Mouvements de femmes. Elle a conclu en assurant que son Institution reste engagée à soutenir la Région de Diffa dans cette dure épreuve comme en témoignent les nombreux projets mis en œuvre dans le domaine de la Stabilisation.
Quant à la Représentante du Médiateur de la République, elle a tout d’abord transmis les salutations fraternelles du Médiateur à l’assistance avant de situer l’objectif de la mission. Mme Adiza Issa Ousseini a noté que l’atteinte d’un développement durable n’est possible que dans une approche égalitaire des droits des hommes et des femmes. Pour ce faire, les Sociétés doivent au préalable extirper de leurs usages et coutumes les violences faites aux femmes et aux jeunes filles qui représentent une frange importante de la population et remarquable par sa vulnérabilité socioéconomique et culturelle.
Pour le Secrétaire Général du Gouvernorat, cette initiative du Médiateur qui constitue un cadre idéal d’échanges avec les principaux acteurs de la question afin de garantir cette mission. Il a souligné que l’un des défis majeurs du développement durable réside, alors, dans la pleine reconnaissance des droits de la femme dans tous les domaines de la vie et dans la lutte contre les violences à son égard, qu’elles soient, physique, morale ou économique .
Aussi, a-t-il poursuivi, cette campagne de sensibilisation visera à mobiliser les pouvoirs publics, la Société Civile, les parents, les Communautés, les partenaires et les médias afin de s’assurer que tout en garantissant les filles-femmes de demain- bénéficient d’une éducation de qualité, les atouts et les compétences de vie nécessaire à leur protection et à leur autonomie. Aussi, il a tenu à remercier le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour son appui technique et financer qui a permis l’organisation de cette Campagne.
Par Rachida Abdou Ibrahim(onep)
03 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le barrage de Kandadji est un vieux rêve de plus de cinquante ans. Il a longtemps été contrarié par des oppositions internes et externes, quand pour les premières c’est beaucoup d’argent que l’investissement va demander au pays, et les secondes, à tort ou à la raison, le jugeaient inconvenant pour le pays. C’est la cinquième République sous Tandja Mamadou qui avait dépoussiéré le dossier pour le re-monter et le défendre auprès de bailleurs qui acceptèrent de le financer, convaincus désormais de son caractère structurant pour le pays, tant sur le plan économique que sur les plans écologique, agricole et par rapport à la sauvegarde du fleuve et de la navigabilité du fleuve menacé par l’ensablement. La transition militaire de Salou Djibo qui en a hérité, a malheureusement confié le chantier à des Russes qui ne purent mener les travaux jusqu’à ce que le contrat soit résilié.
Il a fallu après renégocier le dossier pour chercher des fonds additionnels pour reprendre le chantier. C’est là que la Banque Mondiale s’est positionnée, prenant une place importante dans le projet et avec désormais des constructeurs chinois choisis pour mener les travaux. Le Président Bazoum qui venait à la suite d’Issoufou s’étant rendu compte que le chantier n’avançait pas, s’en était préoccupé et avait demandé d’accélérer les travaux. Et depuis les Chinois s’y sont engagés, travaillant 24h/24.
En se rendant hier mardi à Tillabéri pour le lancement des travaux de construction de la ligne Haute Tension Kandadji-Niamey, c’est un bon signe que le président de la République renvoie aux Nigériens, donnant l’espoir qu’enfin, et à l’horizon 2025 déjà annoncé pour la fin du chantier du barrage, le Niger marche vers son indépendance énergétique avec une production nationale d’énergie importante attendu de cet investissement. On ne peut que saluer les perspectives qui s’annoncent ainsi pour le pays.
Conçu à quelques 740 milliards, le projet devra finir dans quelques deux ans et le Niger vivra une nouvelle époque : Kandadji éclairera le Niger !
Mounkaila Doulla (Nigerdiapora), Envoyé spécial
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Le ministre de l’Agriculture, M. Alambedji Abba Issa a procédé hier matin au quartier Saga au Lancement de la distribution des engrais subventionnés dans la commune IV de Niamey. Cet appui de l’Etat avec le soutien du Millennium Challenge Account-Niger (MCA-Niger) vise à accompagner les petits producteurs notamment les plus vulnérables afin d’accroitre leur productivité. Cette action vise également à soutenir un groupe de producteurs bien précis qui répond à un certain nombre de critères d’éligibilité dans le but de les accompagner dans leur production.
Cette subvention concerne 25 000 ménages, 22 488 bénéficiaires enregistrés, 11 734 bénéficiaires ayant payé la contrepartie, 11 734 bénéficiaires pour recevoir les engrais. Notons que le stock total à mettre en place est de 2347 tonnes dont 1173,5 tonnes d’urée et 1173,5 de NPK.
Lors de ce lancement de cet appui aux agriculteurs, le ministre de l’Agriculture, M. Alambedji Abba Issa a rappelé qu’après la phase expérimentale, son département ministériel entame cette fois-ci avec le soutien du MCA trois autres phases. Selon lui, cette première phase couvrira 25 000 ménages, la deuxième a prévu près de 7 000T et touchera 170 000 ménages et la troisième phase 4000 T est soutenue par la Banque africaine de développement (BAD). « Nous sommes en phase d’opérationnalisation à grande échelle du système de subvention ciblée. Nous ciblons des producteurs qui répondent à un certain nombre de critères qui seront identifiés puis enregistrés et une carte est donnée à chaque producteur pour qu’il l’a présente lors de la réception des engrais», a dit le ministre de l’Agriculture. Il a expliqué que cette subvention est à hauteur de 50% soit 10 000FCFA le sac. Il a assuré que la deuxième phase débutera très bientôt, elle concernera 114 communes. L’objectif, c’est de faire en sorte que ce système de ciblage touche les petits producteurs.
De son côté, le président de la plateforme paysanne du Niger, représentant de l’OMEN, M. Djibo Bangna a rappelé que la réforme du secteur des engrais a cinq ans de mise en œuvre. « De nos jours, on peut constater une avancée notable à mettre à l'actif des organes de gouvernance », a-t-il a ajouté. Il s'agit notamment du renforcement des capacités des structures de mise en œuvre qui sont OMEN-COTEN-CTER, la dynamisation de l'association des importateurs et distributeurs d'engrais au Niger-ANIDE, l’élaboration des textes réglementaires des engrais, la création d'une direction nationale des engrais. M. Djibo Bangna a également noté entre autres, la mise à disposition des inspecteurs de contrôle de qualité et leur formation, l'organisation de plusieurs missions de prospection, d'information et de formation dans les huit régions du Niger et à l'extérieur, la création des Fonds communs des Engrais-FCE, le ravitaillement du pays en engrais. La consommation des engrais est passée en 2021 de 27 000 tonnes à 94 000 tonnes selon les chiffres de la douane, la subvention ciblée par le MCA pour trois régions du Niger dans les communes d'intervention.
Selon le responsable de l’OMEN, les stocks à mettre en place par région (Urée et NPK) se répartissent comme suit : Agadez 204 T, Diffa 168,2 T, Dosso 299 T, Maradi 890, 8T, Tahoua 321,8T, Tillabéri 299,2 T, Zinder 134,2 T et Niamey 29,6 T dont 14,6 pour la commune avec 73 bénéficiaires. Il a précisé que les activités de distribution ont démarré sur l'ensemble du territoire.
M. Djibo Bangna a noté qu'après cette phase suivra celle de l'Etat qui vise les sept régions du Niger à l'exception de Niamey dans 114 communes. « Tenant compte de la difficulté d'accès aux engrais et le coût très élevé pour les paysans, nous souhaiterions que l'Etat renforce sa position de création des usines de Blending pour exploiter le potentiel existant et de poursuivre les subventions ciblées. Pour notre part, nous nous engageons à nous mobiliser pour la réussite de cette opération », a-t-il conclu.
Dans son mot de remerciement, la maire de la commune IV de Niamey, Mme Fouta Mariama, a au nom des bénéficiaires, salué les acteurs qui ont contribué à la réalisation de cette action en faveur de ses administrés notamment l’Etat avec l’appui du MCA. Selon elle, ce geste traduit leur engagement à soutenir le développement du secteur agricole.
Par Mamane Abdoulaye
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A cette question, beaucoup de cadres du PNDS rétorquent en affirmant que Hadiza et Malika, c'est le jour et la nuit. Du reste, ils affirment que, Hadiza ne pourrait jamais être sur les traces de Malika. Car, pour eux, elle incarne certaines valeurs qui manqueraient à l'ancienne première dame. Pour eux, Hadiza incarne les valeurs de décence et de discrétion. Contrairement à Malika qui avait utilisé sa position pour faire du trafic d'influence et d'autres pratiques aux antipodes de la bonne gouvernance. Ils citeraient comme exemples, l'affaire du concours de recrutement d'agents de santé à la fonction publique nigérienne. Une affaire qui , en 2015, avait défrayé la chronique au Niger. En plus, l'affaire du riz pakistanais. Un don de 15000 tonnes de riz basmati offert par la République islamique de Pakistan au Niger pour résorber l'insécurité alimentaire dont une grande quantité a été détournée au profit de la fondation Tatali Iyali de la première dame Malika à l'époque des faits. Donc, pour ces cadres du PNDS, Hadiza Mabrouk ben Adam ne va jamais être dans une telle posture pour entacher la gouvernance de son époux. Elle se gardera de poser des actes qui puissent amener les nigériens à détester le règne de son mari. Elle va rester dans son petit coin de Présidente de la fondation Noor et mener ses activités sans trafic d'influence et autres pratiques nuisibles à la gouvernance de la cité. Ils ajoutent en disant que, les directeurs généraux des sociétés d'Etat ne vont plus subir de pressions comme au temps d'Issoufou Mahamadou pour faire virer des sommes d'argent pour une fondation.
Hadiza Bazoum comptera sur les généreux donateurs et autres philanthropes pour faire tourner la fondation Noor. Et non sur l'argent illégalement sorti des caisses de l'Etat. Comme c'est fut le cas dans l'affaire Ibou Karadjé. Des cadres du PNDS qui, pour conclure, martèlent que Hadiza Bazoum ne fabriquera pas un autre Ibou Karadjé pour faire avancer sa fondation. Elle restera sur la droite ligne des règles de la République pour apporter un soutien aux actions de son époux président.
A.S
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Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Finances, M. Moumouni Boubacar Saidou, a procédé hier, 7 novembre 2023, au lancement de la journée d’information sur la facture électronique certifiée. Cette journée d’information vise à édifier les hauts responsables du Ministère de l’Économie et des Finances sur cette importante réforme, entreprise depuis 2020 dans le cadre de l’élargissement et de la maitrise de l’assiette fiscale et de l’amélioration du rendement de la taxe sur la valeur ajoutée.
Selon, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Finances, la facture électronique certifiée est un sujet d’actualité qui ne peut être ignoré dans le contexte actuel de notre pays. Elle représente, dit-il, un levier majeur pour simplifier les échanges commerciaux, réduire les coûts administratifs et lutter contre la fraude fiscale. « En adoptant la facture électronique certifiée, nous nous engageons sur la voie de la transparence et de la sécurisation de la collecte de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) permettant à chaque citoyen ou résident de ce pays de contribuer à la mutualisation des dépenses publiques à chaque fois qu’il achète un bien ou un service », a déclaré M. Moumouni Boubacar Saidou.
En outre, le ministre délégué a affirmé que la transition vers la facture électronique certifiée peut être un défi pour de nombreuses organisations publiques ou privées, mais elle offre également d’énormes avantages à tous les acteurs de l’économie nationale, notamment l’État, les entreprises et les citoyens. « En travaillant ensemble, nous pourrons surmonter les défis liés à la facture électronique certifiée et contribuer à la modernisation de notre administration », a-t-il indiqué.
Pour sa part, le directeur général adjoint des Impôts, M. Yacouba Niandou, a expliqué qu’au cours des quatre (4) dernières années, les performances de la taxe sur la valeur ajoutée, se chiffrent à environ 28 % des recettes de la Direction Générale des impôts, ce qui semble à tout point de vue en deçà du potentiel recouvrable et donc perfectible.
« Pour améliorer la tendance et permettre à notre pays d’assurer le financement des besoins nationaux, il est utile que les hauts responsables du Ministère soient outillés sur cette réforme afin de garantir l’atteinte des résultats escomptés », a-t-il conclu.
Hamissou Yahaya (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
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Le Niger s’est joint à la communauté internationale pour célébrer hier 11 octobre, la Journée Internationale de la Jeune Fille. L’Edition 2021 est placée sous le thème « génération numérique : Notre génération ». Le lancement de cette édition s’est tenu dans la salle de conférence archi-comble du Palais des Congrès de Niamey, où jeunes filles, représentants de la société civile, organisations féminines, partenaires techniques et financiers ont rehaussé l’éclat de cette journée commémorative par leur mobilisation massive. C’est la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleiini qui a lancé les activités de cette 10ème édition devant un parterre d’invités.
Dans son discours de lancement, la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleiini a rappelé que cette journée a été instituée par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 19 Décembre 2011, suite à l’adoption de la résolution 66/170.
Elle est le fruit d’un plaidoyer mondial mené par l’ONG Plan International, afin de rappeler les défis auxquels font face les jeunes filles dans les pays en voie de développement.
La Ministre a expliqué que le choix de ce thème s’explique par le fait que les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication constituent un secteur important pour la révolution numérique. C’est un secteur qui, sans nul doute crée une ouverture d’esprit chez les jeunes en général et les jeunes filles en particulier en vue de leur participation au développement. Il crée également des opportunités d’accès des jeunes au marché du travail.
Selon la Ministre, afin d’impulser la révolution, le Gouvernement a décidé de nationaliser et optimiser ce secteur en créant la Société Niger Télécoms. De même, le Haut-Commissariat aux Technologies de l’Information et de la Communication a été transformé en Agence Nationale pour la Société de l’Information(ANSI) afin de permettre une accélération de la transformation dans les domaines de l’information et de la Communication. Cette transformation est beaucoup plus ressentie chez les jeunes en général et les jeunes filles en particulier. Ceci cadre parfaitement avec le Programme de la Renaissance Acte3 qui fait de l’éducation des jeunes une de ses priorités.
La Ministre en charge de la femme a appelé les filles à s’organiser en conséquence pour une utilisation rationnelle des NTICs afin d’en tirer le meilleur profit. Elle a plaidé pour un accès universel des jeunes filles aux NTICs. C’est pour cette raison que les Etats et les partenaires se mobilisent pour aider les jeunes filles dans la création des applications et les doter des connaissances et espaces pour mieux utiliser les NTICs afin d’exprimer leurs passions et leurs préoccupations.
Les représentants des partenaires qui ont appuyé l’évènement ont appelé également à un accès équitable des filles à l’Internet et aux appareils numériques et à des investissements ciblés en vue de leur offrir des opportunités d’accéder, de manière effective et en toute sécurité, aux nouvelles technologies. Et, aussi et surtout selon eux, d’en faire usage pleinement afin qu’elles jouent un rôle moteur et innovateur dans ce domaine.
Aïssa Abdoulaye Alfary
12 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de l’Équipement, M. Hamadou Adamou Souley a présidé le 9 novembre 2021 à Niamey, la cérémonie de lancement de la mise en œuvre de la Politique Foncière Rurale au Niger et de son plan d’actions 2021-2025. Plusieurs acteurs impliqués dans l’élaboration de cette Politique et la mise en œuvre du plan d’actions ont pris part à cette cérémonie, dont des membres du Gouvernement, le représentant des partenaires techniques et financiers, le secrétaire permanent du Code Rural, etc. Lors de cette cérémonie, le secrétaire permanent du Code Rural a officiellement remis les documents de la Politique Foncière Rurale au Niger et le plan d’action 2021-2025 au ministre de l’Équipement, M. Hamadou Adamou Souley.
Dans son discours du lancement, le ministre de l’Équipement a rappelé que c’est suite à une évaluation réalisée en 2013 de la mise en œuvre de l’ordonnance fixant le principe d’orientation du code rural qu’il a été décidé de convoquer les états généraux sur le foncier rural. Ces états généraux tenus à Niamey du 13 au 16 février 2018 ont abouti à la recommandation phare consistant à doter le Niger d’une politique foncière rurale plus adaptée au contexte et aux enjeux du moment. Ce comité de 44 membres est essentiellement composé des représentants des acteurs de la Gouvernance foncière au Niger, notamment des ministères, collectivités territoriales, chefferies traditionnelles, chambres d’agriculture, Organisations de la Société Civile, Associations Professionnelles, promoteurs immobiliers, etc. «Immédiatement après ces assises, un comité technique multi-acteurs a été mis en place pour conduire le processus d’élaboration de la politique. C’est ainsi qu’a été déclenché le long processus participatif, inclusif d’élaboration de la PFRN. Le dit processus a été jalonné de plusieurs étapes clés», a déclaré le ministre de l’équipement.
Auparavant, le représentant des PTF M. Luc GENOT a précisé qu’au stade actuel, la mise en œuvre efficace de la politique reste une étape très importante. Selon lui, cette mise en œuvre est capitale car, au Niger, l'accès aux ressources naturelles, particulièrement l'accès par des couches vulnérables (femmes, jeunes,...) est une problématique de taille marquée par des défis, notamment ceux liés aux us et coutumes. «La gouvernance foncière influence la façon dont nous utilisons et mettons en valeur les ressources naturelles à savoir: la terre, les forêts et les eaux. La Politique foncière rurale est une opportunité unique pour aborder ces questions d'une manière holistique. Je félicite donc encore une fois de plus toutes les femmes et hommes du Niger pour avoir obtenu ce résultat historique»,a déclaré M. Luc GENOT. Aussi, il a réitéré l'engagement de la FAO à continuer à partager avec le Niger, son capital d'expériences et d'expertises pour une mise en œuvre coordonnée de toutes les initiatives pour améliorer la gouvernance foncière et pour toutes les actions visant à l'atteinte de l'objectif «Faim zéro » tel que prôné par l'Initiative 3N «les Nigériens nourrissent les Nigériens».
Pour sa part, le secrétaire permanent du Code Rural, M. Abey Bazou Alhou a axé son intervention sur la nécessité de l’élaboration, les orientations et les différents axes prévus par la Politique Foncière Rurale au Niger. Ainsi, il a rappelé que cette politique est le résultat du bilan de 20 ans de mise en œuvre de principe d’orientation du code rural. «De ce bilan, il ressortait la nécessité d’engager des réflexions plus approfondies par rapport aux ressources naturelles. Le Comité National duCode Rural qui a pris le bilan en compte a émis l’idée de tenir des états généraux du foncier afin d’aboutir à une politique foncière», a rappelé M. Abey Bazou Alhou.
Engagements des acteurs pour la mise en œuvre de la politique Foncière Rurale
Plusieurs acteurs ayant contribué à l’élaboration de la Politique Foncière Rurale au Niger et du plan d’action 2021-2025 présents à la cérémonie du lancement ont témoigné leur disponibilité et leur engagement de multiplier les efforts pour une meilleure mise en œuvre de cette politique. C’est à ce titre que Dr Amadou Sayo responsable de la composante ‘’Gestion Durable des Terres’’ au niveau de l’activité ‘’Terres Eau Vie’’ de l’USAID a notifié que l’élaboration de cette politique foncière est un élément qui répond à une demande nationale et d’une obligation internationale du Niger. Il a expliqué que ce document donne un cadre plus opérationnel et une vision claire des axes stratégiques sur lesquels le Niger veut travailler au coursdes prochaines années. «Nous soutenons les structures du Code Rural afin qu’elles soient opérationnelles. Nous faisons ce travail parce que le foncier est la base de toute activité humaine. Tout ce que vous voulez faire est basé sur le foncier. Quand vous voulez construire, faire l’agriculture, l’élevage, etc. vous êtes concernés par les questions foncières. Il faut assurer qu’il y ait une gestion concertée et harmonieuse des ressources naturelles. Cette politique va permettre d’aborder la marchandisation à outrance et anarchique des terres de façon plus dynamique et adaptée au contexte du Niger», a témoigné Dr Amadou Sayo.
Pour le Conseiller Technique Reduction des Risques des Catastrophes et Gouvernance du projet USAID GIRMA mis en en œuvre par CRS M.Mahamane Sani Jiga Dan Neto, la date du lancement de la mise en œuvre de la Politique Foncière Rurale au Niger est historique. «Cette date est un grand jour pour le Niger. Le document qui a été lancé est une réussite car une fois mis en œuvre, cela va permettre une bonne capitalisation des acquis sur les terres. Pour l’accompagnement de USAID GIRMA, comme nous sommes beaucoup plus proche de la communauté, nous allons montrer comment il faut utiliser les résultats dans la mise en œuvre des activités. Je pense que cette politique est un outil très important qui va beaucoup nous faciliter les contacts que nous aurons avec les communautés dans le cadre de la gestion des ressources naturelles», a rassuré M. Mahamane Sani Jiga Dan Neto.
Notons que lors du lancement de la mise en œuvre de la Politique Foncière Rurale au Niger, le plan d’action 2021-2025 a fait l’objet des échanges et de discussions afin de respecter les différentes étapes de sa mise en œuvre dont les actions et les mesures identifiées, notamment le renforcement du cadre institutionnel et juridique du foncier au Niger, la gestion du domaine public de l’Etat, la sécurisation des producteurs, le contrôle et la régulation de la marchandisation des terres par l’Etat, etc.
Pour rappel, l'objectif global du Plan d’Action 2021-2025 de la Politique Foncière Rurale au Niger est de contribuer à faire du foncier rural un puissant levier de développement économique et social du pays. Cela, grâce à une gouvernance foncière modernisée et intégrée, responsable et efficace qui assure la gestion durable du foncier, l'accès équitable et non conflictuel aux terres et aux ressources naturelles rurales renouvelables ainsi que la sécurisation des droits fonciers légitimes dans leur diversité et en particulier ceux des opérateurs ruraux vulnérables (femmes, jeunes, personnes en situation de handicap).
Abdoul-Aziz Ibrahim
11 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La ministre de la Fonction Publique et de la Réforme administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou a entamé, depuis hier, la mission ministérielle d’évaluation de l’installation de la Campagne Agro Sylvo Pastorale et Hydraulique 2022-2023 dans la Région de Niamey. La cérémonie du lancement s’est déroulée hier matin dans la salle du gouvernorat de Niamey en présence du gouverneur, M. Oudou Ambouka, du député maire, président du conseil de ville de Niamey, des cadres centraux et régionaux ainsi que des maires des arrondissements communaux de Niamey.
Au cours de la réunion de lancement de la mission qu’elle a présidée hier matin dans la salle de réunion du gouvernorat de Niamey, la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou a indiqué que l’objectif de cette mission vise entre autres à s’entretenir avec les populations sur l’installation de la campagne agro-sylvo pastorale et hydraulique 2022 (situation agricole, situation pastorale et zoo-sanitaire, reboisement, récupération des terres, le niveau de remplissage des points d’eau de terres, conséquences des inondations et des épisodes de sécheresses etc…). Il s’agit aussi d’échanger avec les principaux acteurs sur les effets induits du plan d’urgence et du plan de soutien, sur les conditions de vie des populations ainsi que sur le cheptel, à s’enquérir du niveau de mise en œuvre du programme phare moringa par département, à informer et sensibiliser les populations sur les potentialités en eau souterraine de notre pays, les 7 programmes phares déclinés dans la DPG, et le programme des pôles agro-industriels du Président de la République et enfin de faire le point sur la mise en œuvre de l’Initiative 3N, « les Nigériens Nourrissent les Nigériens », avec un accent particulier sur la maison du paysan, le Conseil Agricole et le Fonds d’Investissement pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (FISAN).
Mme Daoura Hadizatou Kafougou a souligné que la saison des pluies 2022 s’est installée d’une manière progressive au niveau de l’ensemble des régions de la zone agricole du pays. « Dans la Région de Niamey, cette année la première pluie utile a été enregistrée au cours de la première décade du mois de juin. Les semis de mil, de sorgho et de légumineuses n’étaient bouclés qu’au cours de la deuxième décade du mois courant. Il faut signaler que les deux phases étaient ponctuées de périodes de sécheresses et d’attaques de sautereaux ayant occasionné des retards ou des avortements des semis », a-t-elle relevé.
Par ailleurs, Mme Daoura Hadizatou Kafougou a ajouté que les niveaux des prix des produits agricoles, comparés à ceux de l’année 2021, affichent une hausse substantielle mais restent relativement stables étant donné que des mesures sont prises par le gouvernement à travers le plan d’urgence et le plan de soutien. « C’est pourquoi, le Président de la République, Chef de l’Etat, a décidé de dépêcher des missions ministérielles dans toutes les régions du pays afin d’apprécier l’état d’installation de la campagne agro sylvopastorale et hydraulique 20022-2023 et dégager les mesures d’atténuation des effets éventuels des situations exceptionnelles qui pourraient en découler », a-t-elle précisé.
Pour sa part, le gouverneur de Niamey, M. Oudou Ambouka a d’abord souhaité la chaleureuse bienvenue à la délégation ministérielle de la mission. « Dans le cadre des préparatifs de la présente campagne, la région de Niamey a bénéficié de 115 tonnes de semences améliorées de mil, 1300 litres de pesticides, 200 appareils de traitement et 50 kits pour les brigadiers phytosanitaires », a-t-il conclu.
Yacine Hassane(onep)
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La phase opérationnelle du programme Pays (CPD) du PNUD pour le Niger qui couvre la période 2023-2027 a été lancée hier matin à la maison des Nations Unies. Ce programme pays est le cadre de référence constituant la réponse du programme des Nations Unies pour le Développement aux priorités nationales contenues dans le plan de développement économique et social (PDES) 2022-2026. Le CPD est articulé autour de deux piliers à savoir : la transformation structurelle de l’environnement rural et la gouvernance paix, sécurité et stabilisation qui s’inscrivent dans la mise en œuvre respectivement des axes stratégiques 3 et 2 du PDES 2022-2026.
Le Country programme document ou programme pays (CPD) est le reflet du nouveau modèle de coopération au sein du PNUD et de l’ONU. Il s’agit essentiellement d’un exercice d’écoute où le PNUD consulte, co-crée avec le gouvernement et les principales parties prenantes, une charte qui guidera la coopération pendant 5 ans. En un sens, il est un pacte témoignant l’engagement du PNUD à accompagner le gouvernement à débloquer des opportunités de développement, dans une gamme de secteurs et de domaines de développement.
Le CPD sera financé à hauteur de 167 ,7 millions de dollars US soit environ 102,7 milliards de FCFA. Ces ressources sont constituées de 45, 7 millions de dollars US disponibles (ressources propres du PNUD) et 122 millions de dollars US à mobiliser. Il est aligné sur les priorités nationales de développement et étayé par le cadre de coopération pour le développement durable des Nations Unies (UNSDCF 2023-2027). Ce cadre, il faut le souligner, est fondé sur une analyse commune de pays (CCA) qui interroge les dimensions socio-économiques et politiques et propose un cadre de coopération qui rassemble la force du système pour soutenir le Niger.
Pour mettre en œuvre ces priorités de programme, le PNUD s’appuiera sur ses atouts et son capital, en développant des partenariats techniques avec le gouvernement, les Nations Unies…les zones prioritaires notamment le bassin du Lac Tchad, le Liptako –Gourma, Maradi, Dosso et Zinder, ainsi que les populations vulnérables telles que les jeunes et les femmes, seront ciblées.
En effet, le programme pays du PNUD pour le Niger vise à créer les conditions permettant aux populations de vivre en paix, d’être résilientes aux crises et aux chocs, et de faciliter le retour sûr et décent des personnes déplacées internes pour retourner dans leurs villages d’origine tout en bénéficiant d’une croissance inclusive, d’un développement et d’une prospérité partagée.
Pour le ministre du plan, ce lancement contribuera à améliorer davantage la coopération entre le Niger et le programme des nations unies pour le développement (PNUD).
Dr Abdou Rabiou a rappelé que la mise en œuvre du CPD 2019-2021 a enregistré d’importants résultats dans divers domaines tels que : l’énergie, la gestion durable des ressources naturelles, la gestion des catastrophes, le changement climatique, la sécurité alimentaire et les moyens d’existences, l’autonomisation socio-économique des jeunes, la promotion de la gouvernance, de la paix et de la sécurité. Cela, malgré un contexte socio-économique fortement marqué par plusieurs chocs notamment sécuritaire, sanitaire et climatique.
Le ministre du plan nourrit l’espoir que les 122 millions de dollars US seront mobilisés dans les plus brefs délais compte tenu des enjeux et des défis à relever.
Aussi, avec les mécanismes de suivi-évaluation et de communication prévue et sur la base de leçons tirées de la mise en œuvre du précédent CPD, il s’est dit convaincu que la mise en œuvre du CPD 2023-2027 sera efficiente.
La directrice régionale Afrique du PNUD, Mme Ahunna Eziakonwa a réaffirmé la disponibilité du PNUD à soutenir le plan de développement économique et social (PDES 2022-2026) à travers le CPD Niger 2023-2027 nouvellement approuvé, en tirant parti des avantages comparatifs du PNUD pour assurer un soutien efficace au gouvernement dans la mise en œuvre du PDES.
Et pour soutenir la mise en œuvre du CPD du Niger, Mme Ahunna Eziakonwa a soutenu qu’ils feront appel entièrement au PNUD pour garantir que les objectifs sont atteints. « Nous mobiliserons des ressources et mettrons en œuvre avec un bon rapport qualité-prix », a-t-elle martelé.
A la fin des interventions officielles, les partenaires ont suivi deux présentations qui les ont édifiés sur les grandes lignes de la théorie du changement et l’approche portefeuille du CPD. Après les différentes présentations, les partenaires ont fait le plaidoyer pour être pris en compte dans la mise en œuvre de ce programme pays.
Par Rahila Tagou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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La ministre de l’Environnement et de la lutte contre la désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a procédé, le vendredi 3 mars 2023, au lancement de la plateforme web du «recueil des fiches techniques de bonnes pratiques en matière de gestion durable des terres au Niger». En effet, dans le cadre de son partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM), le Ministère de l’Environnement et de la lutte contre la Désertification s’est engagé dans un processus de mise à jour du recueil de fiches techniques en matière de gestion durable des terres et des eaux. Cette activité est mise en œuvre par un groupe de consultants thématiques (environnement, agriculture, élevage, génie rural, graphiste-dessinateur). Et au terme de l’élaboration de fiches, il est envisagé leur digitalisation à travers le développement d’une plateforme en ligne qui hébergera tous les supports en lien avec les fiches en vue de les rendre accessibles à tous.
Lors du lancement de cette plateforme, la ministre de l’Environnement et de la lutte contre la Désertification a exprimé sa satisfaction de voir ce processus de digitalisation arriver à son terme quelques mois seulement après les directives qu’elle a formulées (le 19 avril 2022 à l’atelier national de validation dudit recueil où elle a donné des orientations claires concernant les étapes à venir après la finalisation du document). Mme Garama Saratou a invité l’assistance à relayer l’information sur l’existence et la pertinence de cette plateforme web par tous les canaux accessible en vue de faciliter son internalisation et son appropriation. La ministre de l’Environnement et de la lutte contre la Désertification dit compter sur l’appui du PAM pour soutenir, la production de supports audio-visuels sous format Youtube, des fiches techniques de ce recueil et la tenue d’ateliers régionaux de partage en vue d’accroitre l’adoption des prescriptions techniques.
Pour sa part, le Représentant du PAM, M. Jean Noël Gentile a estimé que ce recueil pourra aussi être traduit en plusieurs langues locales et contribuera ainsi à mieux vulgariser et assurer l’utilisation et l’application de normes techniques standards appropriées lors de la réalisation d’ouvrages pour la gestion durable des terres. En effet, ces réalisations physiques pour produire un impact efficace et durable doivent, selon le représentant du PAM, répondre à des normes techniques spécifiques. Certaines a-t-il dit, ont été optimisées avec le temps et la pratique, et toutes ont été harmonisées dans ce recueil technique prenant en compte plusieurs paramètres dont le contexte pédoclimatique.
M. Jean Noël Gentile a profité de cette audience pour annoncer l’organisation d’un bootcamp du 6 au 7 mars à Dosso, avec l’appui du bureau régional du PAM, réunissant de nombreux acteurs venus de différents pays de la sous-région, et qui couvrira 3 grands axes de formation à savoir la planification communautaire participative, les techniques de création d’actifs et de gestion durable des ressources naturelles, et l’intégration des activités multisectorielles pour la résilience. De ce fait, le recueil de fiches techniques en matière de gestions des terres arrive à point nommé et sera largement mis en valeur durant cette formation régionale.
Le lancement a été suivi d’une démonstration faite par l’équipe de l’Institut africain de l’informatique (IAI) sur l’architecture de la plateforme ainsi que le mode opératoire de son exploitation et de son utilisation. La plateforme web du «recueil des fiches techniques de bonnes pratiques de gestion durable des terre» au Niger est actuellement hébergée sur un serveur en France avec le nom du domaine suivant : www.Niger-GDTE.Net
Rahila Tagou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a présidé le vendredi 30 avril 2021, au centre de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, le lancement officiel de la politique éducative au Niger pour les cinq (5) prochaines années. Cette politique éducative est axée sur quatre points prioritaires en l’occurrence l’accroissement des capacités d’accueil des établissements scolaires, des centres de formation professionnelle et des Universités ; la scolarisation de la jeune fille ; le développement du capital humain et la gouvernance de l’école en faisant en sorte que des mesures d’ordre institutionnel soient édictées et respectées. Il s’agit pour le Chef de l’Etat de créer les conditions indispensables pour améliorer substantiellement la qualité, la performance, l’efficacité de notre système éducatif. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou ; des ministres en charge du secteur de l’éducation ; des représentants des partenaires techniques et financiers ainsi que des partenaires sociaux.
Le système éducatif nigérien vit aujourd’hui dans une situation inacceptable. L’école (publique notamment) est confrontée à une crise majeure qui nécessite une réponse appropriée. Cette réponse consiste à refonder le système éducatif de sorte qu’il puisse jouer son rôle de moteur de développement économique et social à travers une formation de qualité aux filles et fils de notre pays. En convoquant cette rencontre de réflexion et de partage sur le système éducatif, le Président de la République, M. Mohamed Bazoum a voulu être en phase avec son programme de campagne électorale et son discours d’investiture du 2 avril 2021. Un discours qui avait déjà annoncé les ambitions du Président de la République par rapport l’éducation.
C’est pourquoi, en présidant cette cérémonie de lancement de la politique éducative, le Président Bazoum a été on ne peut plus clair : «j’entends veiller personnellement à ce que le secteur de l’éducation soit au centre de toutes les actions du gouvernement ; qu’il soit le pivot de ce que je considère être la consolidation et le projet de notre politique pendant ce quinquennat et ce, avec l’appui technique et l’accompagnement de tous les partenaires de l’école, qu’ils soient nationaux ou extranationaux».
La nécessité de repenser le système éducatif nigérien
Les grandes lignes de la politique éducative du gouvernement et les réformes envisagées pendant les cinq prochaines années ont été minutieusement déclinées par le Chef de l’Etat. Selon le Président de la République, les différents rapports relèvent une faiblesse constante des taux bruts de scolarisation et du maintien dans le système scolaire ; la faible scolarisation de la jeune fille ; le niveau de formation souvent inapproprié des enseignants et enseignantes ; l’éloignement des écoles en zones rurales et nomades ; les curricula inadaptés ; l’insuffisance des infrastructures éducatives, les méthodes pédagogiques et les outils didactiques inadaptés. Tout cela est malheureusement aggravé aujourd’hui par le contexte sécuritaire qui a provoqué la fermeture de nombreuses écoles dans certaines régions de notre pays. A cet égard, le Président de la République a invité l’ensemble des acteurs du système éducatif à prendre la mesure de ces défis en se mobilisant afin que le Niger puisse réaliser des avancées significatives dans le sens de l’objectif N°4 des Objectifs du Développement Durable (ODD) consistant à assurer l’accès de tous à une éducation de qualité sur un pied d’égalité et promouvoir des possibilités d’apprentissage tout au long de l’année.
Pour se faire, a dit le Président Bazoum, des réflexions et des actions seront envisagées. Ces réflexions porteront sur un certain nombre de questions tel que la réactualisation et la rationalisation de la carte scolaire ; la poursuite de la construction et la réhabilitation des infrastructures scolaires afin que le Niger dispose de modèle de construction de classes qui allie faiblesse de coût et qualité, de façon à ce qu’on mette un terme à des situations éprouvantes comme celles qui se sont produites récemment en l’occurrence les incendies de classes en paillotes dont le plus dramatique a été celui de l’école primaire Pays-Bas de Niamey ; la professionnalisation et le renforcement des capacités du corps enseignant ; l’amélioration et l’adaptation des curricula pédagogiques ; une supervision plus rigoureuse de l’enseignement privée ; l’implication des communautés dans la réalisation et la réhabilitation des infrastructures scolaires et éducatives ; le renforcement des programmes d’alphabétisation des adultes ; la mise en place d’un programme de récupération des enfants déscolarisés etc.
Les réformes qui seront engagées doivent être l’affaire de tous les acteurs
Par ailleurs, le Président de la République a appelé les associations des parents d’élèves et tous les autres partenaires à être plus présents dans l’éducation, à accompagner l’administration et les enseignants dans la prise en charge éducative des enfants. L’éducation, a-t-il poursuivi, ne doit pas être une affaire des enseignants et de l’Etat. C’est une affaire de toute la société. Il appartient de ce fait à l’ensemble des acteurs de trouver les formules qui permettent de mettre en place des modalités d’une implication encore plus consistante des communautés. A ce niveau précis, le Chef de l’Etat annonce que des consultations seront engagées afin de rétablir l’enseignant dans son autorité et ses prérogatives. En retour, a-t-il précisé, les enseignants doivent faire preuve d’exemplarité et de déontologie afin que le système éducatif nigérien soit efficace dans ses objectifs et dans ses résultats. Pour y arriver, le gouvernement sera instruit pour veiller à ce que l’organisation des examens et concours fasse l’objet d’attention et de soins particuliers afin de renforcer la crédibilité des diplômes et celle du système d’enseignement. Mieux, des mesures, qui ne laisseront pas place à quelques aléas que ce soit, seront prises.
Pour sa part, l’ancien secrétaire général du ministère des enseignements secondaires M. Mohamed Zeidane a exposé les grands axes stratégiques du programme de la renaissance acte III du volet éducatif. Il ressort de cette présentation détaillée un diagnostic complet du système éducatif et les réponses qu’il lui faut administrer. L’enjeu majeur du système éducatif, c’est qu’il évolue dans un contexte marqué par une forte pression démographique. Selon M. Mohamed Zeidane, plus de 50% des enfants nigériens ayant l’âge d’aller à l’école n’y sont pas malheureusement. Les filles sont particulièrement défavorisées en termes d’accès à des services d’éducation de qualité surtout en milieu rural. Dans tous les cycles d’enseignement, on constate des faibles acquisitions des élèves, entrainant des échecs massifs. Bref, le système éducatif manque cruellement d’efficience, d’efficacité, de pertinence et il ne produit pas par conséquent des résultats escomptés. A titre illustratif, en classe de 6ème, le diagnostic a relevé qu’il y a près de 40% des enfants qui décrochent.
La parole a été ensuite donnée aux partenaires du système éducatif pour que chacun en ce qui le concerne puisse s’exprimer et accompagner cette politique éducative du Niger. C’est ainsi que le représentant des partenaires techniques et financiers, M. Aboubacry Tall, représentant adjoint de l’UNICEF au Niger ; la directrice de la promotion de la scolarisation de la jeune fille, Mme Samba Halimatou et le Secrétaire général du Syndicat National des Enseignant du Niger (SNEN), M. Issoufou Arzika, représentant des partenaires sociaux ont réitéré leur engagement à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de la politique éducative du Niger. Certains de ces intervenants ont posé quelques questions pour lesquelles le Président a promis de les inviter au Palais de la Présidence pour approfondir les réflexions desquelles découleront des pistes de solutions.
03 mai 2021
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Dans l’après-midi du samedi 23 Novembre 2019, les partisans et sympathisants du parti pour la Paix-Justice-Progrès (PJP Doubara) vivant en France se sont réunis sur invitation du Bureau provisoire à Ivry sur seine, pour la mise en place du Bureau Ile de France et France.
Parmi les moments forts de cette rencontre, l’arrivée surprise des représentants de la Belgique et de l’Allemagne ainsi que celle du secrétaire général du parti national qui ont tous souhaité partagé ce moment de consolidation de la base du parti et salué les efforts des premiers résultats de mobilisation des militants.
Le secrétaire général du parti national, Monsieur Hamma Hamadou a tenu a rappeler le contexte dans lequel le parti a vu le jour et les défis auxquels les militants devront faire face tant au niveau national qu’au niveau International. Il a également insisté sur la nécessité pour tous les militants de privilégier le dialogue, la discussion à l’intérieur du Parti et de toujours œuvrer pour la cohésion et l’unité du parti.
En outre, des conseils ont été partagés par différents représentants du parti avec les militants venus prendre part à la mise en place des différents Bureaux.
Ainsi, les communicateurs ont appelé à une grande mobilisation au regard des échéances électorales à venir. Ils ont aussi appelé au respect des textes fondamentaux du Parti, au principe démocratique et à travailler dans la collégialité, la cohésion pour la reconquête du pouvoir d’état.
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Les activités entrant dans le cadre de la Semaine africaine de l’industrialisation ont été lancées hier matin au Palais du 29 juillet de Niamey. Le lancement de ces activités couplées à celles du 1er Sommet des femmes africaines transformatrices a été donné par la ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, Mme Salamatou Gourouza Magagi. Outre les autorités nationales, la cérémonie a enregistré la présence des institutions régionales, continentales internationales telles, la Commission de l’Union Africaine, l’ONUDI, la CEA, l’AUDA-NEPAD, la BADEA.
Célébrée le 20 novembre de chaque année (depuis 1989), la Semaine de l’industrialisation de l’Afrique a pour objectif de faire du continent, le prochain grand centre manufacturier du monde et ce de manière durable et inclusive. Au cours de ce sommet, toutes les questions essentielles en lien avec l’industrialisation à travers des échanges seront examinées. Aussi, des débats sur plusieurs thématiques dont celle relative aux petites et moyennes entreprises et industries dirigées par les jeunes et les femmes seront engagés tout au long de la semaine.
Plusieurs activités sont annoncées au programme de cette semaine notamment des panels sur diverses thématiques en lien avec l’industrialisation de l’Afrique, l’entreprenariat des jeunes et des femmes, les défis du moment (sécurité, environnement, etc.) ainsi que des expositions ventes de produits transformés par les femmes africaines.
Lors du lancement des activités de cette Semaine, un accent particulier a été mis sur l’importance de la transformation pour une industrialisation inclusive de l’Afrique. En effet, pour la ministre de l’Industrie et de l’entreprenariat des jeunes, le développement économique des pays doit forcément passer par l’industrialisation du continent. Elle a ensuite souligné que l’Afrique regorge de beaucoup d’avantages compétitifs que les autres continents n’ont pas. «Toutes ces ressources sont disponibles, nous devons seulement conjuguer nos efforts au niveau de l’Afrique pour que cette industrialisation inclusive soit une réalité. Nous n’avons même pas le choix, il y va de notre survie», a déclaré Mme Salamatou Gourouza Magagi.
Aussi, le meilleur moyen de parvenir à une accélération industrielle du continent est de développer la transformation et les exportations de produits manufacturés. Ainsi, le sommet des femmes africaines transformatrices constitue une belle opportunité de présenter la situation globale de la transformation des produits africains et de mettre en exergue la contribution importante des femmes dans ce processus.
Le lancement de cette semaine de l’industrialisation et du sommet des femmes africaines transformatrices a été également marqué par l’intervention de plusieurs invités qui ont su, par des mots pertinents, encourager la femme africaine à œuvrer davantage dans la transformation pour une émergence sans faille de l’Afrique. Et comme l’a si bien souligné, la représentante de l’AUDA-NEPAD, «l’Afrique est un continent qui regorge d’opportunités de croissance et d’innovation. Le continent africain a la chance de disposer d’une richesse, de ressources et de la croissance démographique la plus rapide au monde, ce qui lui permet de disposer à la fois d’une source de capital humain et d’un marché intérieur en expansion. Pour réaliser pleinement le potentiel du continent, il faut reconnaitre les domaines où il reste encore du travail et relever de front les défis», a souligné la représentante du NEPAD.
Cette semaine de l’industrialisation va donc accélérer l’élan et engager conjointement les pays dans des actions audacieuses en faveur de l’industrialisation accélérée de l’Afrique. Pour ce qui est du Niger, la ministre Mme Gourouza Salamatou Magagi a soutenu que l’industrialisation ne sera plus un vain mot mais une réalité. Elle a annoncé que dès 2023, la première zone industrielle verra le jour à Niamey.
Présent à la cérémonie, le secrétaire exécutif de la CEN-SAD, M. Brigi Rafini a promis que l’institution apportera son accompagnement aux femmes transformatrices.
Pour, Mme Arzika Rabiatou Mamadou, une des initiatrices du sommet des femmes africaines transformatrices, la contribution des femmes transformatrices aux économies n’est plus à démontrer. Et l’un des objectifs de ce sommet est de faire le plaidoyer en faveur d’un soutien ferme des Etats aux femmes transformatrices pour une meilleure contribution des femmes au développement de leurs pays.
Rahila Tagou(onep)
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Le ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales, Dr Illiassou Idi Mainassara, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie de lancement de la semaine africaine de vaccination, placée sous le thème ‘’ les vaccins nous rapprochent’’. L’objectif de cette initiative est de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité infantiles aux maladies évitables par la vaccination. La cérémonie du lancement s’est déroulée en présence de l’épouse du premier ministre, qui a représenté la première dame Hadiza Bazoum.
Procédant au lancement, le ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales, Dr Illiassou Idi Mainassara, a notifié que la SAV, bénéficiant de l’accompagnement de l’association des premières dames d’Afrique pour le développement, constitue une occasion exceptionnelle de consolider le partenariat et de mener un fort plaidoyer en vue de renforcer les offres de service de vaccination pour lutter contre les maladies qui alourdissent le fardeau de la mortalité infanto juvénile.
Il a rappelé que la pandémie de covid-19 a perturbé les activités de vaccination planifiées dans les pays africains, à tel point que plus de 16 millions d’enfants n’ont pas reçu leurs doses de vaccin contre la rougeole depuis janvier 2020.
Selon lui, ces situations interpellent à mutualiser les efforts, les coupler à l’implication de la communauté autour de la question de la vaccination afin d’atteindre toutes les populations cibles en relevant les défis, notamment la difficulté d’accès à la vaccination pour certaines populations situées dans les zones péri-urbaines, les quartiers défavorisées, les zones d’insécurité et les couloirs de pastoralisme.
Il a, à cet effet, indiqué que le thème rappelle la nécessité d’intégration des interventions pour la lutte contre les maladies et sauver des vies. Aussi, ajoute-t-il, les vaccins sont, au centre des priorités des politiques de santé dans tous les pays du monde. Le renforcement des activités de mobilisation sociale, de l’engagement communautaire, de plaidoyer tous azimuts est un grand atout pour la réussite de la vaccination de routine.
La représentante de l’OMS, Mme Anya Blanche, a indiqué que les progrès importants réalisés dans le domaine de la vaccination dont le plus récent est la certification de l’éradication de la poliomyélite sauvage dans la région africaine de l’OMS en 2020. Au cours des 30 dernières années, le nombre de décès d’enfants a diminué de plus de 50% en grande partie grâce aux vaccins.
Elle a en plus souligné que neuf millions de personnes de la région africaine de l’OMS échappent chaque année aux vaccins capables de leur sauver la vie. Cette situation, dit-elle, concerne non seulement les enfants vivant dans les zones rurales difficiles d’accès, mais aussi ceux qui vivent dans les communautés urbaines.
La représentante de l’OMS, a en outre rappelé qu’en 2017, en adoptant la déclaration d’Addis Abeba sur la vaccination, les chefs d’Etat d’Afrique se sont engagés à investir dans le renforcement de l’accès universel à la vaccination. Aussi, a-t-il ajouté, des mesures intégrées s’avèrent nécessaires pour élargir l’accès à la vaccination dans le cadre des systèmes de soins de santé primaire.
Mme Anya Blanche a notifié que l’implication des communautés est necessaire afin d’accroitre la demande de vaccins, en s’attachant tout particulièrement à atteindre les groupes les plus pauvres et les plus marginalisés utilisant les stratégies les plus appropriées.
Elle a enfin relevé que l’organisation de la semaine africaine de vaccination constitue une opportunité non seulement pour rattraper les enfants et personnes non vaccinées, mais aussi une occasion de renforcer le plaidoyer pour la mobilisation des ressources en faveur de la vaccination, qui a commencé à produire des fruits, mais il doit se poursuivre pour atteindre pleinement les objectifs fixés.
Farida Ibrahim Assoumane
24 novembre 2021
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A partir d’aujourd’hui lundi 3 mai 2021, le Niger célèbre la Semaine Nationale de Solidarité, organisée chaque année pendant le mois béni de Ramadan, un mois de générosité, de partage et d'entraide en faveur des plus nécessiteux. Ainsi, le département ministériel en charge de la population tache de promettre, au cours de la semaine du 3 au 7 mai 2021, une société inclusive en vue d'amorcer un développement à la base de toutes les couches sociales. Dans son message de lancement de la semaine, prononcé la veille, le ministre de la santé publique, de la Population et des affaires sociales, Dr Idi Illiassou Mainassara a indiqué qu’il s’agit d’une opportunité, une tribune de plaidoyer pour «promouvoir l'entraide, mieux faire comprendre et cerner les préoccupations des personnes en situation de vulnérabilité afin de les soutenir efficacement et favoriser ainsi leur autonomisation».
Pour le ministre Idi Illiassou Mainassara, la solidarité est une des valeurs cardinales sur laquelle se sont construites nos sociétés, nos communautés et même nos familles. Elle permet, dit-il, de consolider l'union, de développer et garantir la cohésion sociale et la protection des personnes les plus démunies. «Etre solidaire est avant tout un acte humain. C'est ainsi que depuis la nuit des temps, nos communautés ont entretenu des pratiques de solidarité envers ceux qui sont dans le besoin. La pandémie de la Covid-19 et l'épisode exceptionnel des inondations de 2020 ont mis à rude épreuve l'économie de notre pays, aggravant davantage les conditions de vie des populations déjà vulnérables», a soutenu le ministre de santé publique, de la Population et des Affaires sociales.
Cependant force est de constater que, malgré des mécanismes de solidarité plus ou moins formels qui se sont constitués pour gérer ces situations exceptionnelles, le défi reste à relever. «Certaines couches de notre société restent pauvres. Cette pauvreté touche beaucoup plus les couches vulnérables que sont les personnes handicapées, les personnes âgées ainsi que des ménages», a déclaré le ministre Dr Idi Illiassou Mainassara. C'est conscient du rôle social et économique que peuvent jouer les valeurs de solidarité encore présentes dans nos sociétés et nos communautés que son département ministériel, avec l'appui de l'Unicef, est en train de mettre en œuvre un projet de dynamisation des pratiques traditionnelles de solidarité, a-t-il expliqué.
L'objectif visé par ce projet est de mettre en place un système de protection sociale solidaire en faveur des plus vulnérables. «Ce projet vient renforcer les actions déjà entreprises par le gouvernement en collaboration avec les partenaires au développement, dans le cadre de la mise en œuvre de l'axe 4 de la Politique Nationale de Protection Sociale adoptée en 2011», a ajouté Dr Idi Illiassou Mainassara.
Il faut souligner que de nos jours, la protection sociale demeure une dynamique pertinente de développement socio-économique des couches sociales vulnérables dans toutes les sociétés. Le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales a annoncé qu’une fois ces pratiques solidaires identifiées, elles seront valorisées, institutionnalisées et érigées en mécanismes pour développer un système de protection sociale adapté au profit des couches les plus vulnérables. «Cette Semaine Nationale de Solidarité nous donne l'opportunité de demander à toute la communauté nationale et à l'ensemble de nos partenaires de poursuivre et renforcer leurs précieux appuis à l'endroit des groupes défavorisés pour améliorer leurs conditions de vie», a lancé Dr Idi Illiassou Mainassara.
Ismaël Chékaré(onep)
03 mai 2021
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Vous vous souvenez sans doute des réactions promptes des investisseurs et partenaires du Niger dans le cadre de la mise en oeuvre du PDES2022-2026 notamment à l’issue d’une Table Ronde organisée par le gouvernement nigérien. Ainsi, pour familiariser les populations du contenu de ce Plan de développement, le ministre du plan, Dr Rabiou Abdou a animé une conférence de presse le jeudi, 22 décembre 2022 à l’hôtel Noom de Niamey, au cours de laquelle il a invité les hommes de media à faire connaitre le contenu de ce document à la population nigérienne. Il s’agit de façon spécifique de partager le contenu du document PDES2022-2026 aux différents acteurs de développement régional afin de permettre aux populations de se l’approprier. Ainsi, cette campagne de vulgarisation a pour objectif principal de contribuer à la mise en oeuvre efficace du PDES 2022-2026 selon le ministre.
Pour se faire, celui-ci a fait savoir qu’il sera organisé dans chaque chef-lieu de région, un atelier de vulgarisation à travers des méthodes diverses notamment, des exposés et prestations, débats-discussions, des travaux de groupes et restitution en plénière, synthèse et recommandation. Il faut signaler que les volumes du PDES 2022-2026 sont d’ores et déjà disponibles dans toutes les 266 communes, les départements, les conseils régionaux, et les gouvernorats du pays.
Le Plan de Développement Economique et Social (PDES 2017-2021) mis en place par le gouvernement du Niger afin d’améliorer les conditions de vie des populations, est arrivé à son terme depuis le 31 décembre 2021. C’est pourquoi, les autorités nigériennes ont lancé le processus d’élaboration d’un nouveau PDES comptant pour la période 2022-2026. Ainsi, dans le souci de contribuer à bâtir un pays pacifique et bien gouverné avec une économie émergente et durable, le gouvernement a organisé à Paris avec l’appui de ses Partenaires Techniques et Financiers (PTF), une Table Ronde dénommée ‘’ Table Ronde des investisseurs et des partenaires au développement sur le financement du plan de de Développement Economique et Social (PDES 2022-2026)’’.
Cette Table Ronde s’est tenue, les 05 et 06 décembre 2022 en France avec la participation de plus de 1200 partenaires techniques et financiers de haut rang provenant de 23 pays et 40 institutions internationales et organismes de développement. Le besoin en financement de ce plan développement se chiffre à 19430,72 milliards de FCFA (soit 29,62 milliards d’euros), dont 45% sont assurés par l’Etat nigérien.
Ainsi, il était attendu des partenaires au développement institutionnel, un apport de 6953,6 milliards de FCFA (soit 10,6 milliards d’euros) et 3936 milliards de FCFA (soit 6 milliards d’euros) du secteur privé. Mais, au regard des opportunités d’investissement dont regorge le Niger dans les différents secteurs notamment, minier, pétrolier, des infrastructures mais également l’agro-industrie, les activités de la Table Ronde des investisseurs et partenaires au développement du Niger a enregistré un total d’annonces et manifestations d’intérêt d’un montant global de 29520 milliards de FCFA (soit 45 milliards d’euros), ce qui donne une couverture de 150% des ressources attendues.
Rappelons enfin, que le PDES 2022-2026 est axé sur trois volets comme l’a précisé Dr Rabiou Abdou. Il s’agit de : développement du capital humain, inclusion et solidarité ; consolidation de la gouvernance, paix et sécurité ; transformation structurelle de l’économie. Pour le ministre du plan, ces axes sont les principales dimensions du développement durable. Mais la réussite de cette campagne dépendra en grande partie des médias car conclut-il, le message à besoin d’être relayé.
G.I.Zacari
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L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a procédé, le mercredi 12 août dernier à Akoubounou dans le département d’Abalak, au lancement des activités d’urgence et de réponse à la soudure pastorale des projets de la FAO dans la région de Tahoua. La cérémonie présidée par le préfet d’Abalak s’est déroulée en présence des parlementaires en mission dans la région ainsi que du Chef du Sous bureau FAO Tahoua M. Laouali Garba. A travers ce lancement, il a été procédé à la vente à prix modéré d’aliments pour bétail au profit des éleveurs de la zone.
A cette occasion, le chef sous-bureau FAO-Tahoua a rappelé que de par son mandat, la FAO apporte toujours un soutien au Gouvernement nigérien dans ses multiples efforts pour aider les populations vulnérables en période particulièrement difficile telles que les inondations, les sécheresses, les chocs récurrents et autres crises diverses afin de leur permettre de surmonter les épreuves et de construire leur résilience. Dr Laouali Garba a indiqué que dans le cadre des analyses, du cadre harmonisé de mars 2020 qui n’inclut pas les impacts de la covid19 environ 1.650.000 personnes étaient estimées en insécurité alimentaire de mars à mai 2020 et 2 millions de personnes de juin à Août dans la région de Tahoua.
C’est dans contexte de crise multiforme qui menace dangereusement les moyens d’existence des ménages vulnérables d’agriculteurs, d’éleveurs et leurs capacités de production que la FAO à travers les donateurs se tient aux côtés du gouvernement pour soutenir les efforts de renforcement de moyens d’existence des ménages les plus vulnérables. Avec l’appui des partenaires la FAO lance en ce mois de juillet et Août 2020 les activités d’urgence agricole et de réponse à la soudure pastorale. Ces activités sont soutenues par plusieurs projets. Il s’agit notamment du «Projet soutien à la protection des moyens d’existence des populations vulnérables affectées par l’insécurité alimentaire aigue dans les régions de Tahoua et Tillabéry financé par le royaume de Belgique et le «Projet de résilience de la population de la communauté de la région de Tillabéry affectée par des crises sur un financement de la République française». Ces deux projets seront mis en œuvre conjointement par la FAO, le PAM, l’UNICEF pour environ 23.000 personnes.
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En prélude à la commémoration de la journée internationale de protection des données à caractère personnel, célébrée le 28 janvier prochain, la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP) a organisé hier matin à l’hôtel Gaweye, une journée de sensibilisation des professionnels du secteur public placée sous le thème : «la problématique de protection des données à caractère personnel dans le contexte de la pandémie à Covid-19». C’est le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Illiassou Mainassara qui a présidé le lancement des activités de ladite journée en présence de la présidente à la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel Mme Sanadi Tchimaden Hadatan, du représentant du ministre de la justice Garde des Sceaux et de plusieurs invités.
L’objectif de cette journée est de sensibiliser les acteurs de la santé sur les droits et obligations en matière de traitement et de protection des données à caractère personnel afin de mieux comprendre les attributions de la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a salué la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP) pour cette initiative qui permettra, d’échanger entre professionnels du secteur public de la santé et les intervenants de cette institution sur la problématique de la protection des données personnelles en général et dans le contexte de la pandémie à COVID 19 en particulier. «Au cours de cette journée, vous serez amené à apporter des réponses avec l’aide des techniciens de la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel, à des interrogations de l’heure. Elles concernent notamment, l’organisation du secteur pour la collecte, le traitement, la sécurisation et la protection des données recueillies au quotidien», a-t-il indiqué.
Dr Illiassou Mainassara a par ailleurs rappelé que les technologies de l’information et de la communication ont en effet pris une place importante dans notre vie quotidienne. Elles sont présentes dans les relations de travail, dans la vie familiale, dans nos rapports intimes. Les TIC ont révolutionné la manière dont nous communiquons en permettant de partager sans limites, ni frontières, l’information. «C’est pourquoi, le gouvernement a tenu, à l’instar de la communauté internationale, à règlementer la protection des données personnelles en prévoyant un arsenal juridique à caractère préventif mais aussi répressif et une Haute autorité Chargée de déployer le dispositif national en matière de protection des données personnelles», a-t-il déclaré.
Dr Illiassou Mainassara a enfin invité les participants à être attentifs pour interagir au cours des différents exposés axés essentiellement sur les données personnelles traitées dans le secteur de la santé publique. «Ces données qui se rapportent à l’état de santé de la personne sont des données très sensibles, qui nécessitent comme vous le savez, une attention particulière dans leur gestion et leur manipulation», a-t-il conclu.
Pour sa part, la présidente à la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel, Mme Sanadi Tchimaden Hadatan a indiqué que le choix de ce thème «la problématique de protection des données à caractère personnel dans le contexte de la pandémie à Covid-19» n’est pas fortuit. En effet, la santé est un domaine où des quantités d’informations très sensibles sont collectées, manipulées, stockées voire transférées à des organismes parfois au niveau international. «Une telle gestion de nos données doit se faire dans le respect de nos lois et règlements surtout à l’heure du numérique où l’évolution exponentielle de la technologie permet facilement le partage de l’information pour des finalités souvent attentatoires à la vie privée», a-t-elle souligné.
La présidente de la HAPDP a rappelé qu’une donnée personnelle est toute information permettant d’identifier directement ou indirectement un individu. «L’activité de ce jour est une réponse à l’instruction donnée par le Premier ministre pour sensibiliser les acteurs du public et du privé sur le respect de leurs obligations afin de signaler ou déclarer tout traitement des données à caractère personnel à la Haute Autorité de la Protection des Données à caractère personnel», a précisé Mme Sanadi Tchimaden Hadatan.
Yacine Hassane(Onep)
26 janvier 2022
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La Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (Halcia) a procédé, le vendredi 9 décembre dernier à son siège, au lancement de ses activités entrant dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de lutte contre la corruption qui est célébrée le 9 décembre de chaque année. Le thème retenu pour cette édition est «La Convention des Nations Unies contre la corruption a 20 ans : Unissons le monde contre la corruption». Plusieurs acteurs et partenaires de la lutte contre la corruption au Niger ont pris part à la cérémonie officielle de lancement des activités.
Lors de cette cérémonie, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed, a salué l’important rôle que jouent les structures de lutte contre la corruption, et en particulier la Halcia, dans la promotion de la bonne Gouvernance, de l’intégrité, de la responsabilité et de la transparence qui, dit-il «sont autant de valeurs devant servir de repères à notre pays pour son développement». C’est conscient des interrelations entre la lutte contre la corruption et le développement, a-t-il déclaré, que le gouvernement a intégré la lutte contre la corruption dans ses priorités de développement définies dans le Programme de développement économique et social (PDES).
Afin de mieux répondre aux attentes des populations et des autorités, le ministre de la Justice a encouragé les acteurs de la lutte contre la corruption au Niger à mettre en place des cadres de partenariat et de concertation avec les structures étatiques et non-étatiques et à formaliser des coalitions qui vont fédérer l’ensemble des acteurs. «La concertation et la coordination des structures de lutte contre la corruption constituent, à notre sens, des leviers essentiels pour assurer l’efficacité de la lutte contre la corruption», a affirmé le ministre Ikta Abdoulaye Mohamed. Il a également assuré la Halcia de la disponibilité des autorités nigériennes à la soutenir dans les actions de lutte contre la corruption qu’elle entreprendra.
Pour le président de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées, M. Maï Moussa Elhadj Basshir, la lutte contre la corruption est une mission permanente à laquelle s’attellent ses services et leurs partenaires. Il a rappelé plusieurs actions menées par la Halcia depuis le début de cette année pour prévenir la corruption, promouvoir la transparence et renforcer les institutions du pays. Car, a-t-il poursuivi, la lutte contre la corruption doit, au regard des effets dévastateurs qu’engendre ce fléau, impliquer et inclure l’ensemble des populations et des structures du pays.
Dans le cadre des activités commémoratives de cette année, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées va organiser en collaboration avec la Direction Générale des Impôts (DGI) et celle des douanes (DGD), deux conférences-débats sur le thème «Audit et contrôle des services fiscaux et douaniers comme facteurs de mobilisation des ressources». Par cette manière de faire, a assuré M. Maï Moussa Elhadj Basshir, les trois structures affirment ainsi leur volonté de travailler ensemble pour renforcer les capacités de l’Etat à financer son développement. «La lutte contre l’impunité constitue la pierre angulaire de la lutte contre la corruption», a précisé le président de la Halcia.
«La corruption exacerbe la pauvreté et les inégalités en détournant les richesses et les biens publics. Et nous le savons, c’est une sagesse universelle : sans développement inclusif, il ne peut y avoir de véritable paix durable, il ne peut y avoir une sécurité durable», a pour sa part déclaré Mme Jamila El Assaidi, cheffe de délégation adjointe à la Délégation de l’Union Européenne au Niger. Elle a en outre plaidé pour qu’une suite soit systématiquement accordée aux rapports des institutions et structures qui peuvent contribuer à la lutte contre la corruption pour avoir «une meilleure redevabilité et gouvernance financière». «Sur la base de plusieurs résultats encourageants, l’Union Européenne a décidé de renforcer sa contribution à la lutte contre la corruption au Niger dans les années à venir», a annoncé Mme Jamila El Assaidi.
Souleymane Yahaya(onep)
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Le Programme USAID WADATA, financé par le gouvernement Américain à travers l’USAID, a organisé, le 19 octobre 2021, un atelier de lancement des activités des influenceurs communautaires de sa zone d’intervention. Le programme USAID WADATA est mis en œuvre par SAVE THE CHILDREN et ses partenaires NCBA CLUSA, THE KAIZEN Company, DEMI-E dont le but est d’améliorer durablement la sécurité alimentaire et la résilience des ménages extrêmement pauvres et chroniquement vulnérables dans quatre Communes de Damagaram Takaya, Mazamni, Guidimouni et Guidiguir au niveau des départements de Damagaram Takaya et Gouré, région de Zinder.
Le Programme USAID WADATA expérimente une approche appelée ‘’Influenceurs communautaires’’ qui consiste à identifier au niveau de ses zones d’intervention des chefs traditionnels, des femmes leaders et des conseillers municipaux qui sont engagés en tant qu’acteurs du changement à travers des actions, à la fois pour permettre, à court terme le déroulement des activités et, à long terme pour améliorer les conditions favorables au contexte inter–générationnel.
Cette rencontre qui a duré une journée s’est déroulée au Palais de l’Honorable Sultan du Damagaram sous la présidence du Secrétaire Général Adjoint de la Région, M. Abdou Salaou Kogo, et avait regroupé les influenceurs communautaires, le Chef de canton de Gouré, le Représentant du Chef de Canton de Bouné et le Maire de la Commune de Guidiguir (département de Gouré).
Dans son intervention, l’Honorable Sultan du Damagaram Aboubacar Oumarou Sanda a appelé les participants à jouer leur rôle qui est celui de sensibiliser les hommes, les femmes et les jeunes pour leur implication dans les activités de développement de leurs villages et d’appuyer les plateformes dans la mise en œuvre de leurs plans d’action.
Pour aller de l’avant, le concours des uns et des autres s’avère nécessaire, a-t-il dit, quand on sait que tout projet qui intervient en milieu rural a comme ambition majeure d’apporter des changements durables dans l’amélioration des conditions de vie des communautés.
Vous “êtes investis de cette tâche pour donner un éclairage conséquent aux populations de vos zones respectives sur les tenants et les aboutissants de la démarche du Programme USAID WADATA afin de lui permettre d’atteindre son objectif d’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la résilience des ménages extrêmement pauvres et chroniquement vulnérables”, a-t-il insisté.
Le directeur des opérations du Programme USAID WADATA devait à son tour prendre la parole pour souligner que le Programme qui est étalé sur cinq ans est axé sur la sécurité alimentaire et la résilience des ménages au niveau des deux départements : Damagaram Takaya et Gouré.
Quatre Communes sont touchées par ce programme dont trois communes à Damagaram Takaya : Guidimouni, Damagaram Takaya et Mazamni et la Commune de Guidiguir dans le département de Gouré. Ce programme est assis sur trois piliers : la sécurité alimentaire et les moyens d’existence, la gouvernance au niveau communautaire et le troisième pilier a trait à la santé et la nutrition. En
dehors de ces piliers essentiels, a-t-il souligné, s’ajoutent des thèmes transversaux dont le changement de comportement, la jeunesse et le Genre.
‘’Nos attentes relativement à cette rencontre se rapportent à la participation de l’ensemble des invités’’, a dit M. Yacouba Boye indiquant par ailleurs que nous avons ‘’sollicité et obtenu l’implication des influenceurs au plus haut niveau : Son Altesse, le Sultan du Damagaram, le Chef de Canton de Gouré pour la mise en œuvre des plans d’actions de promotion des bonnes pratiques de changement social et de comportement élaborés par les influenceurs communautaires’’. ‘’Nous avons besoin du soutien des autorités administratives et coutumières, des leaders communautaires, des chefs de villages pour atteindre les résultats du Programme au profit des participants qui sont les communautés de base’’.
Le secrétaire général adjoint de la région, M. Abdou Salaou Kogo, qui présidait cette rencontre a d’entrée de jeu ’’salué la présence massive des influenceurs communautaires traduisant ainsi de l’intérêt manifeste qu’ils accordent à la sécurité alimentaire et à la résilience des ménages dans la région de Zinder et aux préoccupations des plus hautes autorités du pays avec à leur tête ,le Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, qui fait de la sécurité alimentaire les valeurs cardinales de la stabilité du développement économique du Niger’’. Ces ‘’assises, a-t-il fait remarquer, qui ont pour objectif essentiel ‘’d’impliquer les influenceurs au plus haut niveau pour la promotion des bonnes pratiques du changement social et de comportement s’inscrivent dans cette logique.’’
Les débats liés à cette rencontre, faut-il le préciser, se sont déroulés sous le leadership de Son Altesse, le Sultan Aboubacar Oumarou Sanda. Ces séances de sensibilisation se poursuivront au sultanat jusqu’au 19 Novembre 2021 et toucheront 480 influenceurs communautaires des quatre Communes d’intervention du Programme.
Le secrétaire général adjoint de la région de Zinder a exhorté les participants à accorder un intérêt particulier à cette importante activité. Il a adressé ses remerciements au nom des populations de la région de Zinder à l’USAID pour ses appuis multiples et multiformes qu’elle apporte au Niger en général et à la région de Zinder en particulier dans ses efforts de développement.
Siddo Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
02 novembre 2021
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Le directeur de cabinet du Premier ministre, M. Laouali Chaibou, a présidé, hier matin dans la salle des banquets de la primature, la réunion de lancement des activités du Comité ad hoc chargé du suivi de la mise en œuvre de la stratégie du Dispositif National de Prévention et Gestion des Crises Alimentaires (DNPGCA). Ce comité est composé du Secrétaire Général de l’Initiative 3N, de deux représentants du ministère des finances, de 5 conseillers de la primature, d’un chargé de communication, d’un Directeur Administratif et Financiers, des partenaires techniques et financiers à savoir la coopération allemande, l’Union Européenne et des partenaires Etatiques.
Dans son allocution d’ouverture, le Directeur de Cabinet du Premier ministre, M. Laouali Chaibou a rappelé qu’un document de stratégie de prévention et de gestion des crises alimentaires et son plan d’actions couvrant la période 2021-2025 ont été élaborés, suite à un dialogue soutenu avec les partenaires techniques et financiers et les ministères techniques en 2020.
Ce document de stratégie adopté par arrêté n°0184 du 08 octobre 2021, a pour mission principale de contribuer à l’amélioration de la résilience et au relèvement des populations vulnérables à travers l’anticipation, l’atténuation et la gestion de l’insécurité alimentaire, pastorale et nutritionnelle les affectant. En effet, a-t-il poursuivi, quatre objectifs spécifiques sont poursuivis par ce document, à savoir: assurer la coordination et le pilotage des mécanismes de prévention, d’anticipation, d’atténuation et de réponses à l’insécurité alimentaire, pastorale et nutritionnelle affectant les populations vulnérables ; assurer la veille, le suivi et l’analyse de la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire, nutritionnelle et pastorale ainsi que l’alerte, à la survenance des crises, alimentaires, pastorales, nutritionnelles et autres catastrophes ; apporter des mesures d’atténuation, de réponse et de relèvement précoce à l’insécurité alimentaire, pastorale et nutritionnelle conjoncturelle (saisonnière ou résultant-des chocs) soudaine et enfin réduire la vulnérabilité chronique à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle par la mise en place d’un système durable de filets sociaux adaptatifs.
Ainsi, selon les explications de M. Laouali Chaibou, pour permettre au DNPGCA de valoriser et de mettre en pratique les orientations et les actions définies dans son document de stratégie et son plan d’actions quinquennal, une feuille de route synthétise les reformes en matière de gouvernance institutionnelle et organisationnelle. Tout en précisant que ces actions découlent directement de la stratégie, et leur mise en œuvre est indispensable pour concrétiser les changements souhaités ».
D’ores et déjà, quelques actions sur le plan de la coordination sont réalisées, avec l’élaboration et la validation du manuel fédérateur, de suivi évaluation, ainsi que la mise en place d’une base fédératrice de suivi.
« C’est dans ce sens qu’un comité ad hoc, chargé du suivi de la mise en œuvre de la stratégie du DNPGCA a été mis en place par arrêté du PM du 04 mai 2022 », a dit M. Laouali Chaibou. «Ce comité dont vous êtes membres aura à proposer des reformes telles que prévues dans la feuille de route. Je suis convaincu qu’au vu de la qualité des membres, des réformes institutionnelles et organisationnelles conformes à la stratégie seront proposées au DNPGCA », a affirmé le directeur de cabinet du Premier ministre.
Par Aminatou Seydou Harouna(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou a procédé, le vendredi 23 décembre 2022 à Niamey, au lancement des activités du Projet Composante Africaine pour le Biodigesteur (ABC)-Sahel. C’est un projet financé à hauteur 8,7 millions d’euro soit 5,7 milliards FCFA par le Ministère des Affaires Etrangères du Royaume des Pays Bas. Il a pour objectif de développer le marché du biodigesteur au Burkina, au Mali et au Niger à travers un appui aux entreprises privées pour installer 22.045 biodigesteurs dans ces trois pays dont 3.737 au Niger dans la période 2022 à 2025. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre du Commerce, M. Alkache Alhada ainsi que plusieurs invités.
Au Niger, le projet ABC-Sahel est mis en ouvre par la SNV en étroite collaboration avec le ministère de l’Energie et des Energies Renouvelables à travers la direction de la Promotion des Energies de Cuisson (DPEC).
Dans son discours à cette occasion, le ministre de l’Etat, de l’Energie et des Energies Renouvelables a rappelé que la consommation finale d’énergie au Niger est marquée par la prédominance du bois énergie alors que notre pays est au 2/3 de sa superficie désertique et reste de ce fait très exposé aux effets néfastes de la dégradation de l’environnement et des changements climatiques. Ceci engendre une diminution continue de l’offre en bois énergie. «l’usage du bois pour la cuisson est donc un double problème, un problème pour l’environnement et un problème pour la qualité de vie des femmes rurales qui sont obligées de consacrer une grande partie de leur temps à la collecte et à l’utilisation du bois pour la cuisine», a-t-il expliqué.
M. Ibrahim Yacoubou a par ailleurs souligné que pour limiter les impacts négatifs de cette surconsommation de la biomasse sur l’environnement et sur la santé de la femme, le Niger a opté pour une utilisation abondante des sources d’énergies de substitution au bois énergie, notamment le Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL), le charbon minéral et le biogaz produit à travers les biodigesteurs. «Face à cette situation, notre pays, en collaboration avec d’autres pays de la sous-région, notamment le Burkina et le Mali a sollicité et obtenu du gouvernement des pays Bas, un appui pour le développement du marché de la technologie du biodigesteur à travers des subventions accordées aux entreprises locales au niveau de ces trois pays», a-t-il souligné. Il a par ailleurs ajouté que ces entreprises travailleront en partenariat avec le Ministère de l’Energie et des Energies Renouvelables, les collectivités locales et la SNV afin de bénéficier des subventions axées sur les résultats, c’est-à-dire en fonction du nombre de biogesteurs installés.
Le ministre d’Etat, en charge de l’Energie et des Energies Renouvelables a enfin remercié le Royaume des Pays Bas pour son appui à notre pays à travers le financement de ce projet qui contribuera sans nul doute à l’amélioration des conditions de vie des populations et plus particulièrement les femmes.
Pour sa part, le Directeur pays de la SNV au Niger, M. Mamadou Diallo a indiqué que la SNV est particulièrement fière d’être associée à ce programme dont elle est la principale agence d’exécution en Ouganda et au Sahel. La SNV dispose d’une solide expérience au Niger et elle est présente depuis près de 45 ans. «Cet événement intervient au moment où nous venons de lancer notre stratégie globale 2023-2030. Pendant huit (8) ans, la SNV ambitionne de continuer à travailler pour contribuer à l’accomplissement des objectifs du développement durable à travers les transformations dans les systèmes au niveau des trois secteurs qui sont : l’agro alimentaire, l’énergie et l’eau», a-t-il affirmé.
M. Mamadou Diallo a rappelé que le programme ABC, A financé à hauteur de 8,7 millions d’euro soit 5,7 milliards FCFA par le Ministère des Affaires Etrangère du royaume des Pays bas, a pour objectif global de contribuer au développement du secteur de biodigesteur à travers la création d’un marché permanent et vital afin d’améliorer les conditions de vie, d’accroitre de manière durable les productions agro-pastorales et de lutter contre la pauvreté des ménages ruraux et périurbains.
Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le 4ème vice-président de l’Assemblée nationale, M. Ibrahim Yacoubou a procédé hier à l’hémicycle de ladite institution, au lancement officiel des activités du Réseau parlementaire pour la promotion du système de santé et la vaccination (RSS/V). Au cours de cette rencontre, le réseau a présenté son plan d’action annuel 2022-2023 à travers lequel, il ambitionne de trouver des moyens pour le développement et la mise en œuvre des stratégies innovantes de mobilisation et d’accroissement des ressources.
Pour le 4ème Vice-président de l’Assemblée nationale cette rencontre traduit la détermination et l'engagement du réseau à impulser une nouvelle dynamique, à la hauteur des enjeux pour l'amélioration de la santé des populations nigériennes, leur conscientisation et leur adhésion pleine et entière. Selon M. Ibrahim Yacoubou, il est évident que les ressources allouées par l'Etat et les partenaires ne sauraient suffire à prendre en charge, de manière efficiente, la problématique de la gestion de ce secteur sensible. D’où la nécessité de mettre en œuvre des stratégies innovantes qui les accroitraient et qui mettraient les communautés fortement à contribution à travers une sensibilisation accrue pour un changement de comportement relativement à la préservation et à l'utilisation à bon escient des moyens existants.
«Je plaide pour que les Partenaires Techniques et Financiers soutiennent cette démarche de la représentation nationale pour qu'elle soit aux côtés des autorités en charge des questions de santé et la communauté à travers notre vaste pays, en vue de traduire en actes concrets l'amélioration de l'état de santé de nos populations que nous appelons de tous nos vœux. Je souhaite également de tout cœur bonne chance au réseau et invite le gouvernement à créer avec lui un cadre efficace de travail commun pour l'intérêt de nos populations», a-t-il désiré.
Auparavant, le président du réseau parlementaire pour la promotion du système de santé et la vaccination, M. Soumana Sanda a dans son discours de bienvenue déclaré que, l'amélioration de l'état de santé des populations a toujours été une préoccupation majeure des autorités politiques, sanitaires et administratives. Cependant, en dépit des efforts énormes consacrés au secteur de la santé en vue notamment d'accroitre l'accès des populations aux services de santé, la couverture sanitaire demeure toujours faible, soit 52,68% en 2020. Pour le député Soumana Sanda, le développement et la mise en œuvre des stratégies de construction des infrastructures sanitaires, d'organisation des sorties foraines et mobiles décentralisées ainsi que la mise en place des relais communautaires, n'ont pas permis d'atteindre les résultats escomptés compte tenu d'énormes difficultés liées essentiellement à l'insuffisance du financement de ce secteur. «Les différents défis notamment sécuritaires ces dernières années nous éloignent malheureusement des objectifs de l'OMS (10% du budget national) et de la déclaration d'ABUJA (15% du budget national); toute chose qui indique le fossé nous séparant du niveau attendu suivant les Objectifs du Développement Durable», a-t-il affirmé.
Face à cette situation, le parlement ne saurait rester sans réagir. «La mobilisation des efforts de l'Etat, des collectivités, des partenaires et de la communauté sera désormais notre combat de tous les jours, afin que le Ministère en charge de la santé puisse atteindre ses objectifs au grand bénéfice des concitoyens. », a expliqué le président du réseau.
Seini Seydou Zakaria (Onep)
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Lancement des épreuves du Brevet d Études du Premier Cycle ( BEPC)session ce 26 juin 2018. Ils sont au total 150. 672 candidats dont 66.419 filles inscris dans 499 centres d'examens repartis sur l'ensemble du pays. Ces candidats vont affronter le BEPC session 2018 après près de neuf (9) mois de travail de dur labeur. Bien que c’est une année qui a connu quelques perturbations à cause de la non prise en compte de la plate forme revendicative des Enseignants. Dans un message livré la veille de ces examens, le Ministre des Enseignants Secondaires M. Mohamed Sanoussi Samro à renouvelé sa reconnaissance à l’ensemble des acteurs pour leur appui multiples et multiformes. Tout en attirant l'attention des candidats à compter sur leurs propres efforts plutôt que de céder à la tentation et à la tricherie. Au personnel enseignant, le Ministre les a rappelé que des mesures vigoureuses ont été prises pour réprimer toute indélicatesse constatée en conformité aux textes en vigueur. Rappelons qu'un autre examen est prévu pour le 11juillet prochain, celui des épreuves du Baccalauréat. Et, à ce niveau ils seront 49.000 candidats toutes séries confondues qui vont se lancer dans la recherche de ce parchemin.
Tobo Altiné
27 juin 2018
Source : https://www.nigerdiaspora.net
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Le Directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Issaka Dan Narba, a donné, hier mardi 4 août, le coup d’envoi des épreuves des examens de fin d’Etudes à l’Institut National de la Jeunesse, des Sports et de la Culture (INJS) de Niamey. Ce sont au total 355 candidats, en provenance de trois Etablissements scolaires dont : 220 candidats de l’INJS (Economie Familiale, Education Physique et Sportive, Jeunesse et Animation Culturelle ; 55 candidates en Economie familiale provenant de l’établissement NAJAT et 84 de ProSport qui composent aussi en Economie Familiale aussi.
«C’est dire que l’objectif est de tendre, dès l’année prochaine, vers l’organisation d’un examen national dans ces différentes disciplines, surtout avec la prolifération des écoles d’EPS et d’Economie Familiale», a annoncé le président du jury M. Laouali Abdou. Il a par ailleurs, noté que la particularité de cette édition, c’est le taux de présentation de la gente féminine. «Sur les 355 candidats, on dénombre 307 femmes, soit un taux de 86,45%. Cela montre que les domaines de l’Economie familiale, de l’Education Physique et Sportive, de la Jeunesse et Animation Culturelle, deviennent, de plus en plus, l’apanage des femmes. Cependant, j’encourage les hommes aussi à investir aussi ces domaines de sport et de culture, dans l’intérêt de notre pays», a-t-il déclaré.
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La Première dame, Dr Lalla Malika Issoufou, présidente de la Fondation Tattali Iyali, a procédé, hier matin à l’hôtel Bravia de Niamey, au lancement des activités des fora sur la scolarisation des filles. Cet événement constitue le point de départ des fora régionaux qui permettront à la communauté elle-même d’accélérer les efforts à travers des actions concrètes à l’échelle du village et de contribuer en conséquence à une inscription massive des filles en première année du primaire.
Cette cérémonie témoigne d’un partenariat quadripartite entre le Gouvernement du Niger, le Gouvernement du Royaume de Norvège, la JICA et l’UNICEF. La cérémonie du lancement s’est déroulée en présence du ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique, Daouda Mamadou Marthé, du gouverneur de la région de Niamey, Issaka Hassane Karanta, du représentant de la JICA, M. Obata Eihika, de la représentante de l’UNICEF, Félicité Tchibindat, l’Ambassadeur du Gouvernement du Royaume de Norvège, plusieurs autorités régionales et plusieurs acteurs concernés au niveau de la prise de décision, ou dans les actions à entreprendre dans le domaine de la scolarisation de la jeune fille.
L’approche communautaire pour l’Education à travers des fora est une démarche innovante basée sur l’engagement de l’action des Communautés avec le soutien et l’accompagnement des services du niveau déconcentré et les activités territoriales. L’objectif majeur de ces fora est de soutenir la scolarisation et le maintien des filles en milieu rural ; de discuter des problèmes de l’éducation et identifier les solutions possibles à apporter, de prendre des engagements par les différents groupes d’acteurs ; d’établir des liens de partenariat entre les différents acteurs intervenant dans le domaine de l’éducation.
En prenant la parole, la Première dame Dr Lalla Malika Issoufou a invité toute l’assistance à se lever et dire «oui je m’engage pour la scolarisation de la jeune fille » ; elle a également demandé aux participants de s’engager à parrainer une fille en milieu rural. Par la suite, elle a rappelé que ces dernières années, le Niger a enregistré des progrès en terme d’accès des filles à l’école. Ainsi, elle note avec satisfaction : « la signature des 10 engagements en faveur de la scolarisation des filles, par le Gouvernement ; l’adoption du décret portant protection, soutien et accompagnement de la jeune fille en cours de scolarité ; l’élaboration de la Stratégie nationale pour l’éducation, l’alphabétisation et la formation des filles et des femmes ». En effet, a-t-elle ajouté, les efforts vont se poursuivre avec davantage de détermination ; telle est la volonté du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou, contenue dans le Programme de Renaissance.
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Du 5 au 13 mai 2022, la Plateforme Paysanne du Niger (PFPN), en collaboration avec la Banque Agricole du Niger (Bagri), organise une série de missions dans les huit (8) régions du Niger. L’objectif principal de ces missions est d’organiser des rencontres pour mobiliser les principaux acteurs des chaines de valeur de toutes ces régions sur la nécessité de fédérer les efforts, pour un développement plus inclusif du secteur rural en général et des chaines de valeur agricoles à avantage comparatif en particulier. Quant aux objectifs spécifiques, ils se résument à sensibiliser et conscientiser les exploitations familiales et leurs organisations pour une mobilisation de l’épargne locale à placer auprès de la BAGRI ; mobiliser les exploitations familiales dans la constitution des capitaux afin qu’elles soient les actionnaires importants au niveau de la BAGRI pour leur permettre d’influencer les décisions stratégiques et sensibiliser et conscientiser pour le remboursement des crédits contractés auprès de la BAGRI par les Organisations Paysannes (OP) et les autres acteurs du secteur agricole. C’est le président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC), M. Mairou Malam Ligari, qui a lancé, hier jeudi 5 mai 2022, ces missions, en présence notamment du Gouverneur de Niamey, des agents du Ministèrs de l’Agriculture et de celui de l’Elevage, des responsables et membres des organisations paysannes membres et partenaires de la PFPN. Dans son mot de lancement, M. Mairou Malam Ligari a tout d’abord remercié et encouragé la PFPN ‘‘pour cette belle initiative’’. « Le Conseil Economique, Social et Culturel, de par sa position d’institution transversale et sa mission d’éveil stratégique pour le développement socio-économique de notre pays, se trouve à travers ce parrainage pleinement dans son élément. En effet, le Conseil Economique, Social et Culturel est un creuset de réflexions et d’analyses prospectives dont l’objectif est d’anticiper sur les multiples défis qui assaillent nos populations. C’est précisément pour cette raison que nous avons accepté volontiers et avec enthousiasme de parrainer et soutenir ce projet à nos yeux plein de symboles et d’enjeux », a justifié le président de cette Institution. Il a ajouté que cette démarche de la PFPN, tendant à faire de cette structure un acteur majeur avec plus de responsabilités auprès de la banque agricole de notre pays, parait très pertinente et que cette initiative de mobilisation de fonds pour renforcer les capacités de l’institution financière mérite une attention particulière de la part des acteurs du développement rural, des décideurs et des partenaires techniques et financiers. Selon M. Ligari, il est un truisme de rappeler que les besoins de développement des chaines de valeurs à avantage comparatif du Niger nécessitent des ressources plus adaptées que les solutions classiques offertes par nos institutions financières aux projets agricoles. Des mécanismes fondamentaux de bonification et de garantie sont également indispensables pour démocratiser l’accès aux crédits agricoles, tel que voulu par le gouvernement. Aux membres de la PFPN, le président du CESOC a indiqué que leur organisation est un cadre de réflexion, de concertation et d’action des organisations paysannes créée depuis bientôt 25 ans, ce qui leur donne une solide expérience en matière de politique de développement rural. Leur mission de défense de la profession agricole et leur vision d’influencer les politiques, les stratégies et les programmes de développement rural font d’eux un partenaire adéquat pour le développement de l’agriculture dans notre pays. « La dynamique que vous venez d’engager s’inscrit dans le programme de renaissance acte III de SEM Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat et décliné dans la déclaration de politique générale de SEM Ouhmoudou Mahamadou, Premier Ministre, Chef du gouvernement. C’est pour dire, a-t-il poursuivi, que le gouvernement attache une importance capitale à ce domaine. « C’est d’ailleurs pour cette raison que le Conseil Economique, Social et Culturel en a tenu compte dans son plan stratégique 2022-2026. Parmi les programmes phares de notre plan stratégique figure en bonne place la notion de l’actionnariat populaire au Niger », a-t-il noté. Selon lui, ce concept, une fois intégré par nos concitoyens, permettra d’accroitre nos capacités de financement par nos propres ressources. En plus de permettre la création d’entreprises fortes et pérennes, l’actionnariat populaire fera de plusieurs Nigériens des actionnaires et propriétaires d’entreprise. « La participation du monde paysan au capital de la BAGRI, que vous envisagez à travers l’initiative de la création du Fonds Malafaré, sera une opération à réussir à tout prix, afin d’en faire un modèle transposable sur plusieurs autres secteurs de l’économie nationale. Nous devons avoir en mémoire l’exemple né de l’actionnariat populaire. C’est donc une initiative salutaire, que vous engagez au Niger en initiant ce projet pertinent, mais qui nécessite l’engagement et la conviction de tous les acteurs stratégiques », a-t-il souhaité. Le président du CESOC a enfin rassuré la PFPN et ses membres que son Institution mettra tout en œuvre pour mobiliser le soutien institutionnel indispensable à la réussite de ce projet. Quant au président de la PFPN, M. Djibo Bagna, il a indiqué que les résultats attendus à l’issue de ces missions sont que les exploitations familiales et leurs organisations sont sensibilisées et incitées à mobiliser l’épargne locale à placer auprès de la BAGRI ; que ces exploitations familiales et leurs organisations mobilisent les capitaux nécessaires pour être actionnaires importants de la BAGRI en vue d’influencer les décisions stratégiques, et que les OP et acteurs du secteur agricole, ayant contracté des crédits auprès de la BAGRI, s’engagent à rembourser dans un délai convenu. Notons que cette initiative de la PFPN, vise également à améliorer le taux de bancarisation du Niger en atteignant la clientèle rurale dans toutes les régions et communes, à soutenir la lutte contre la pauvreté en refinançant les SFD performants; à développer et mobiliser l’épargne interne, en particulier l’épargne rurale, à soutenir l’économie nationale et l’initiative privée et enfin à faciliter le paiement des salaires des fonctionnaires. Cela, dans un pays où l’agriculture contribue pour 40% dans la formation du PIB et emploie plus de 80% de la population active ; elle ne reçoit que moins de 1% des financements bancaires (sources : BCEAO 2019) et 12 à 13% du budget national.
Par Mahamadou Diallo(onep
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Le directeur général de Millenium Challenge Account (MCA-Niger), M. Mamane Annou Badamassi a procédé, hier matin à Niamey, au lancement de la mise en œuvre des sous-projets de gestion des ressources naturelles de Compact-Niger. Cette rencontre de deux (2) jours marque le coup d’envoi d’un volet important de l’activité Agriculture Résiliente au Climat (CRA) qui comporte de sous-projets de restauration et préservation de l’environnement, de restauration des aires pastorales et d’accompagnement agricole. La cérémonie s’est déroulée au siège du MCA-Niger en présence du représentant du ministre de l’Agriculture et de l’élevage ; du directeur général adjoint du Millenium Challenge Corporation (MCC) et des représentants des Communes et ONG partenaires.
A cette occasion, le directeur général de Millenium Challenge Account (MCA-Niger), a d’abord souligné l’importance de cette cérémonie qui, a-t-il dit, va permettre aux consultants de présenter leur approche méthodologique dans la réalisation de ce travail. Ce sera aussi l’occasion pour les experts du MCA-Niger d’échanger avec les participants sur les exigences qui gouvernent l’exécution de leurs projets. Au terme de cette mise en œuvre, souligne M. Mamane Annou Badamassi, près de 70.000 hectares de terres dégradées vont être récupérées pour les besoins de agriculture et de l’élevage. Il est également prévu d’accompagner 420 périmètres irrigués, de mettre en place et animer 280 champs-écoles paysans et de distribuer 9.500 kits de petits ruminants.
A travers la mise en œuvre de ces sous-projets financés par Millenium Challenge Corporation (MCC), le MCA-Niger se donne pour mission de contribuer au processus d’une gestion rationnelle et durable des ressources naturelles, capable de créer les conditions d’un développement socio-économique garantissant la sécurité alimentaire des populations et des animaux. Tous ces efforts, a soutenu M. Mamane Annou Badamassi, doivent contribuer à améliorer la résilience des populations face aux changements climatiques. Dans cette perspective, le MCA-Niger a conduit un processus de recherche des prestataires qualifiés qui a abouti à la sélection de trois ONG et groupements d’ONG qui seront chargés de la mise en œuvre de ces sous-projets repartis en 12 lots, a-t-il poursuivi.
Le Millenium Challenge Corporation (MCC) est, selon son directeur général adjoint, M. Steven Grudda, fier d’investir ce fonds de citoyens américains dans la gestion des ressources naturelles au Niger. «Cet investissement conséquent aura non seulement un impact significatif, pratique et immédiat pour les citoyens du Niger mais aussi un impact durable pour les enfants», a indiqué M. Steven Grudda. Le Directeur général adjoint du MCC a enfin mis cette occasion à profit pour féliciter leurs partenaires bénéficiaires de ce contrat très important.
Aïchatou Hamma Wakasso
03 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Gouverneur de la région de Diffa M. Issa Lemine a présidé, le lundi 23 novembre dernier dans les locaux du CSI du quartier Château de Diffa, la cérémonie de lancement de la construction des infrastructures sanitaires et scolaires dans le cadre du Projet d’Appui aux Refugiés et aux Communautés d’Accueil (PARCA). La cérémonie s’est déroulée en présence du président du Conseil Régional, du Coordonnateur du Projet M. Lawali Ada, du Chef de Bureau UNHCR, M. Maurice Azonakpo, du maire de Diffa, des directeurs régionaux et de plusieurs invités.
A cette occasion, le Gouverneur de la région de Diffa a rappelé que depuis 2015, la région de Diffa, riveraine du Lac Tchad est confrontée à plusieurs défis dont principalement l’insécurité, en plus des défis liés aux changements climatiques et à la pauvreté. M. Issa Lémine s’est ensuite appesanti sur l’objectif du projet PARCA qui a, à la fois une dimension stratégique et opérationnelle. Son objectif est de contribuer à éradiquer la pauvreté et l’insécurité dans l’espace sahélo-saharien confronté depuis quelques années une situation d’insécurité et de mal développement liés entre autres au terrorisme, au grand banditisme et autres trafics illicites en tout genre (armes, drogues et immigrations).
Aussi, M. Issa Lémine a remercié les partenaires techniques et financiers pour leurs appuis constants au Niger en général et à la région de Diffa en particulier en faveur de la paix et de la sécurité et au Secrétaire exécutif de la Stratégie pour le Développement et la Sécurité dans les zones Sahélo-Sahariennes du Niger (SDS) pour sa pro activité.
Quant au Coordonnateur du projet, il a souligné que la SDS-SAHEL a fait un plaidoyer pour l’accès du gouvernement du Niger à la fenêtre spécifique IDA de la Banque Mondiale pour les refugiés avec le financement du Projet d’Appui aux Réfugiés et aux Communautés d’Accueil (PARCA). M. Lawali Ada a indiqué que ce projet a pour objectif principal l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base et aux opportunités économiques pour les réfugiés et les communautés d’accueil dans 15 Communes cibles des régions de Diffa, de Tillaberi et de Tahoua pour un montant de 80 millions US. «Le projet mettra en œuvre des interventions ciblées pour soutenir l’amélioration des revenus pour les groupes de ménage et ou de communautés touchés par les crises dans le but de les rendre autosuffisants et de stabiliser les zones sélectionnées» a conclu le Coordonnateur du projet M. Lawali Ada.
Auparavant, le maire de la commune urbaine de Diffa a souhaité la bienvenue aux participants avant de se réjouir du choix de sa commune pour abriter la présente cérémonie. M. Brah Malam Mamadou a souligné que ce projet vient de manière concrète accompagner les efforts de l’Etat dans le renforcement des capacités d’accueil de deux secteurs essentiels pour tout développement à savoir la santé et l’éducation.
Mato Adamou (ONEP Diffa)
26 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a procédé hier matin au lancement des travaux de construction de l’échangeur Général Ali Saibou de Niamey sis au Rond-Point des Armées. La cérémonie a enregistré la présence des personnalités civiles, militaires, du ministre de l’Equipement par intérim, M. Mamadou Diop et des représentants du corps diplomatique accrédités au Niger. Cette infrastructure d’une importance capitale pour la fluidification de la circulation routière dans la capitale sera réalisée par la Société SOGEA SATOM sur fonds propres de l’Etat pour une durée d’exécution de 26 mois. C’est le quatrième échangeur qui sera réalisé dans la capitale au cours des deux mandats du Président Issoufou. Les travaux de construction de cette infrastructure dureront 26 mois et sont entièrement financés pour près de 31 milliards de FCFA (30.871.086.400 FCFA hors taxe) sur fonds propres de l’Etat.
C’est un ouvrage à trois niveaux qui sera érigé au rond-point des Armées comprenant entre autres des viaducs 1 et 2 ; un ouvrage de transfert ; un passage inférieur ; un carrefour giratoire plan ; une rampe en béton armé d’accès à l’ouvrage de transfert ; une passerelle métallique avec passage pour handicapés ; l’aménagement et le bitumage de la section de voirie de l’Avenue de Gamkalé (ZI 1) pour relier la voie express et l’Avenue de l’Afrique récemment bitumée ; l’aménagement et le bitumage de la section de voirie reliant l’Avenue de l’Armée (GK5) à l’Avenue de Gamkalé ; le déplacement et la confortation des réseaux divers ; le suivi et l’atténuation des impacts environnementaux et sociaux.
Intervenant à l’issue du lancement des travaux, le Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a rappelé que la concrétisation de cet ouvrage entre dans la poursuite des travaux de modernisation et de transformation de la ville de Niamey entamés depuis 2011. Il a indiqué que ce travail de modernisation de la capitale n’a pas de fin à l’image de la construction du pays dans son ensemble. Le Chef de l’Etat a noté que cet ouvrage est inscrit dans le programme Niamey Nyala qui a prévu quatre échangeurs pour la ville de Niamey. Le président Issoufou Mahamadou a rappelé que trois échangeurs ont déjà été construits pendant ses deux mandats à la tête du pays.
En lançant les travaux du 4ème échangeur portant le nom d’un illustre et digne fils du pays, le Chef de l’Etat SE Issoufou Mahamadou souligne avoir tenu une autre promesse. En effet, a-t-il précisé, ce 4ème échangeur qui portera le nom de Ali Saibou est la reconnaissance d’innombrables services rendus à notre pays par ce dernier en qualité d’abord de Chef militaire, ensuite en tant que Chef de l’Etat. Le Président de la République a loué les qualités de ce grand homme qui a servi le Niger. Il a par ailleurs annoncé que dans quelques jours il sera procédé à l’inauguration du 3ème Pont dédié au Général Seyni Kountché. Le Chef de l’Etat a promis de poursuivre ses actions de développement de notre pays jusqu’à la fin de son mandat qui est prévu le 2 Avril prochain. «Notre pays se modernise, notre pays se transforme, j’espère que cette transformation se poursuivra même après moi», a conclu SE Issoufou Mahamadou.
Auparavant, le ministre de l’Equipement par intérim, M. Mamadou Diop a rappelé que le Président de la République s’est engagé depuis son accession à la magistrature suprême du pays à moderniser la ville de Niamey. D’après lui, cet engagement a été matérialisé à travers l’adoption et la mise en œuvre du programme Niamey Nyala. En outre, le ministre Diop a notifié qu’au cours des dix dernières années la ville de Niamey a été dotée de diverses infrastructures routières, aéroportuaires, hôtelières, d’un centre de Conférence moderne, des immeubles administratifs, et des aires de repos. «La réalisation de cet ouvrage va contribuer significativement au désengorgement de ce carrefour stratégique non seulement pour rendre le trafic fluide, mais aussi métamorphoser la ville de Niamey», a souligné le ministre de l’Equipement par intérim.
Pour sa part, le Secrétaire général du gouvernorat de Niamey, M. Boureima Zourkaleyni Maiga a remercié, au nom de la population de Niamey, le Président de la République SE Issoufou Mahamadou pour les actions multiples au profit de la région. Les travaux exécutés ont permis de métamorphoser la ville à travers les infrastructures appropriées faisant de Niamey une ville coquette. M. Zourkaleyni a cité entre autres infrastructures, le Boulevard Tanimoune, la voie express, les trois échangeurs de la ville de Niamey, les centres hôteliers, la modernisation de l’Aéroport Diori Hamani, l’approvisionnement en eau potable de la ville de Niamey, etc.
Quant au représentant de la famille Ali Saibou, M. Yacouba Ali Saibou, il a, au nom de sa famille, remercié le Chef de l’Etat pour l’honneur qui vient d’être fait à leur défunt père.
Laouali Souleymane(onep)
28 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de l’Equipement, M. Gado Sabo Moctar a présidé, hier à Niamey le lancement des travaux de construction de la route bitumée desservant l’Hôpital Général de Référence (HGR) de Niamey. D’un linéaire de 3.916 mètres, cette voie d’accès à l’HGR est financée par la République Populaire de Chine à hauteur de 112,23 millions de Yuan, soit 10 Milliards de F CFA. La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Mainaissara, de l’Ambassadeur de Chine au Niger, M. Jiang Feng, du Gouverneur de la région de Niamey M. Oudou Ambouka, du Député Maire, président du Conseil de Ville de Niamey M. Oumarou Dogari et de plusieurs invités.
Cette voie bitumée qui va relier l’Hôpital Général de Référence au boulevard Taninoune, est composée de deux sections toutes équipées d’éclairage public et des caniveaux. Les caractéristiques de ces sections sont les suivantes : la section ‘’L’’ longue de 2.558 mètres est composée d’une chaussée de 2×2 voies, et la section H qui ceinture l’hôpital de référence a une longueur de 1.358 mètres et est composée d’une chaussée unique avec deux voies bidirectionnelles. «L’Etat du Niger, financera les travaux préparatoires, le dédommagement des populations impactées par le projet ainsi que la libération de l’emprise des travaux», a déclaré le ministre Gado Sabo Moctar. Les travaux seront exécutés par l’entreprise CRBC pour une durée d’exécution de 18 mois. Les services du Ministère de l’Equipement et l’Unité de Gestion du Projet assureront la maîtrise d’œuvre.
Dans son intervention le ministre de l’Equipement, M. Gado Sabo Moctar a indiqué que les travaux de construction de la route bitumée desservant l’Hôpital Général de Référence consacre l’aboutissement d’un projet cher aux plus hautes autorités du pays afin d’améliorer la mobilité et de permettre un accès fluide de la population de Niamey à l’Hôpital de référence dans des conditions de confort, de sécurité et de gain de temps. «La concrétisation de ce projet, qui est le fruit de la coopération sino-nigérienne, démontre une fois de plus, la ferme volonté politique et le souci constant, des deux Chefs d’Etat, à promouvoir le développement économique et social des deux pays en vue de l’amélioration des conditions de vie de leurs populations respectives», a affirmé le ministre.
Aussi, M. Gado Sabo Moctar a annoncé que dans le cadre de la coopération entre le Niger et la Chine, l’arrivée à Niamey de l’entreprise chinoise en charge de la mise en œuvre du projet de réhabilitation de la route Abalak – Tamaya (70 km) pour un démarrage imminent des travaux.
L’ambassadeur de Chine au Niger, SE. JIANG Feng a annoncé que ce projet de construction de cette route bitumée est financé entièrement par le gouvernement chinois sans contrepartie. «L’hôpital général de référence est le plus grand complexe hospitalier construit par la Chine en Afrique de l’Ouest dans le cadre de son aide au développement. C’est une étape importante dans la coopération intergouvernementale entre la Chine et le Niger dans le domaine médical et sanitaire», a déclaré le diplomate chinois. Cependant a-t-il précisé, les conditions d’accès à cet Hôpital et la mobilité des résidents environnants posent toujours un problème. «Ce projet de construction améliorera considérablement cette situation difficile et avec les efforts conjoints des deux parties, le projet sera achevé dans le délai prévu et surtout avec une qualité satisfaisante» a ajouté SE. JIANG Feng.
Par ailleurs, le diplomate chinois a annoncé que les premiers experts chinois sont déjà arrivés au Niger pour préparer le démarrage des travaux du Projet de réhabilitation de la route Abalak-Tamaya. Aussi, la mission technique chinoise sera détachée au Niger très bientôt pour l’étude de faisabilité du projet de rénovation du Stade Général Seyni Kountché, et à partir du 1er mars courant le traitement de tarif douanier zéro a été accordé aux 98% des produits nigériens exportés vers la Chine selon le diplomate chinois. «Dans le domaine de l’investissement, la deuxième phase du projet de coopération pétrolière sino-nigérienne s’achèvera avant le 1er octobre 2023, et une cimenterie financée par une entreprise privée chinoise sera mise en production à Tahoua le mois prochain, etc.», a-t-il déclaré.
L’Ambassadeur de Chine a également rappelé qu’au cours du mois prochain, l’Ambassade de Chine et le Ministère Nigérien du Commerce organiseront un forum sino-nigérien sur l’investissement, en vue d’attirer davantage des investisseurs chinois.
Pour sa part, le président du Conseil de Ville de Niamey, le député maire Oumarou Dogari a souligné que cette nouvelle route bitumée est un joyau que la ville de Niamey reçoit de la République Populaire de Chine.
Aussitôt après, le ministre de l’Equipement et l’Ambassadeur de Chine au Niger ont procédé à la coupure du ruban qui marque le lancement officiel des travaux de construction de cette route bitumée.
Rachida Abdou Ibrahim (stagiaire)
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a procédé mardi 17 septembre 2019 au lancement des travaux de construction du Pipeline international export reliant le Niger au Bénin pour un linéaire total de 1982 km dont 1298 km en territoire nigérien. La cérémonie s’est déroulée à Koulélé (Agadem) dans la région de Diffa en présence de nombreux invités.
La construction de ce pipeline constitue une étape importante dans la production pétrolière au Niger. Les travaux de construction seront exécutés par la CNPC et la société de pipeline au Niger dénommée West African Oil Pipeline Company (WAPCO-Niger).
Conformément à la feuille de route que le gouvernement s’est oixée en collaboration avec ses partenaires, le gros des travaux démarrera en janvier 2020 et sera achevé en novembre 2021 et la mise en exploitation interviendra en janvier 2022.
De par sa taille, son niveau d’investissements, les recettes attendues et les emplois qu’il générera, ce projet est l’un des plus importants que le Niger ait enregistré depuis son indépendance.
C’est dire que ce projet d’oléoduc impactera positivement la marche du Niger vers l’émergence économique et sociale. En effet, le secteur pétrolier représente déjà un fort levier de croissance au Niger.
Répondant à la presse, le Chef de l’E tat a dit qu’il s’agit « d’un moment historique parce c’est le projet le plus grand de l’histoire du Niger depuis l’indépendance », avec un investissement de près de 4 milliards de dollars US entre 2019 et 2021.
En tenant compte des investissements qui sont programmés jusqu’en 2031, le montant total des investissements sera de 7 milliards de dollars, ce qui va soutenir la croissance du Niger, a indiqué le Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou.
A partir de 2021-2022, le Niger va connaitre un taux de croissance à deux chiffres, de l’ordre de 12 pour cent. C’est dire que ce projet va apporter près de 6 points de croissance.
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Sous la haute présidence de Mohamed Bazoum, Président de la République, les travaux de réhabilitation de plusieurs routes de Niamey seront officiellement lancés ce mardi 24 juillet 2023, selon l'annonce faite par la cellule communication de la présidence de la République.
Ces initiatives ambitieuses, impulsées par le chef de l’État, visent à répondre de manière adéquate aux besoins urgents de mobilité des citoyens de la capitale. Ainsi, un réseau routier moderne et efficient prendra vie, comprenant notamment le bitumage des voies menant aux établissements sanitaires, sportifs et culturels majeurs. Les routes reliant les villes de l'intérieur seront élargies, la Corniche sera aménagée et des rocades et routes périphériques seront construites pour connecter les agglomérations environnantes à la capitale.
Le premier projet de réhabilitation concerne la Route Nationale 1 (RN1) allant du rond-point aéroport au poste de péage Niamey/Dosso. Sur une longueur de 4,2 km, une voie express 2x3 voies sera mise en place, avec deux bretelles en 1x2 voies à partir du rond-point Soniloga. Les bretelles sud du rond-point Soniloga à Liboré et nord du rond-point Soniloga au rond-point Niamey 2000, passant derrière l'aéroport, font également partie de ce projet.
Le deuxième projet concerne la Route Nationale 25 (RN 25) allant du rond-point Telwa à la sortie route Fillingué. Sur une longueur de 4,5 km, une voie express 2x3 voies sera créée du rond-point Telwa au rond-point Niamey 2000, ainsi qu'une voie express 2x2 voies sur 1,5 km allant du rond-point Niamey 2000 à la station Petroba, sortie Niamey/Fillingué.
Un autre projet majeur concerne l'aménagement de la Route Niamey Nyala avec une voie 1x2 sur 4,5 km allant du rond-point CEG 25 au boulevard Tanimoun (parc de l'amitié turc).
Enfin, le dernier projet concerne la Corniche Gamkallé, qui s'étend sur un linéaire de 2,7 km composé de deux tronçons. Un tronçon de 2 km en 2x2 voies de 7 m chacune, avec des trottoirs de 2 m et un terre-plein central de 2 m, accompagné d'un parcours sportif côté fleuve de 4 m. Le second tronçon de 700 m sera en 2x1 voie, avec des trottoirs de 7 m.
Outre ces réhabilitations, des quais pour pirogues et des espaces verts par engazonnement seront construits. Deux bretelles d'échange de trafic seront aménagées entre la Corniche Gamkalley et le 2ème pont sur le fleuve Niger, avec un ouvrage d'art pont à poutre de type trompette. De plus, l'aménagement de la Corniche se prolongera jusqu'à l'avenue de l'Afrique, en passant par l'abattoir de Niamey.
Ces projets d'envergure témoignent de la volonté du gouvernement de répondre aux attentes de la population et de moderniser les infrastructures routières pour une meilleure fluidité et accessibilité à travers la capitale. Le lancement des travaux marque ainsi une étape cruciale dans le développement de la ville de Niamey et dans l'amélioration des conditions de vie de ses citoyens.
(Nigerdiaspora)
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Le Gouverneur de la région de Niamey, le général de brigade Assoumane Abdou Harouna a présidé, hier matin à la Maison des Jeunes et de la Culture Djado Sékou de Niamey, la 1ère réunion du Comité régional de réflexion et de travail. Un comité visant à proposer un mémorandum, au titre de la région de Niamey, aux prochaines Consultations Nationales inclusives et participatives. Les travaux du mémorandum de la région de Niamey seront une contribution et serviront de base de travail aux prochaines assises nationales que projette d’organiser le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie dans les jours à venir.
Ils étaient nombreux, les Nigériens issus de différentes couches sociales et professionnelles à suivre la quintessence de l’ intervention du gouverneur qui constitue le point de départ des travaux entrant dans le cadre de l’élaboration du Mémorandum de la région de Niamey en prélude à ceux des assises nationales. A l’entame de ses propos, le gouverneur de la région de Niamey a rappelé l’annonce faite par le Président du CNSP, Chef de l’Etat, le général de brigade Abdourahamane Tiani lors de son adresse à la Nation du 18 août 2023. Dans cette adresse, a-t-il poursuivi, le Chef de l’Etat avait donné quelques axes de réflexions qui devront guider cette consultation nationale. Il s’agit des principes fondamentaux devant régir la transition, la définition de la période de la transition dont la durée ne saurait excéder trois (03) ans, la définition des priorités nationales durant la transition et l’identification des valeurs fondamentales devant guider la refondation de la République.
De ce fait, pour réussir le mémorandum de la région de Niamey, le gouverneur de Niamey a rappelé quelques prérequis qui serviront de guide. « On entend par principes fondamentaux, des propositions admises comme base d’un raisonnement. Il s’agit de réflexions ou de textes régissant un ensemble de phénomènes vérifiés par l’exactitude de leurs conséquences. Ces réflexions, textes et principes doivent avoir un caractère déterminant lors de vos travaux car ils en sont l’essence. Cette essence doit vous aider à recentrer votre réflexion sur les fondamentaux c’est-à-dire sur les priorités en un mot, sur les axes qui doivent passer avant les autres durant la transition en raison de leur importance », a-t-il expliqué.
En effet, a annoncé le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna, les décisions qui seront prises durant les travaux préliminaires ainsi que celles qui le seront lors des assises nationales s’identifieront aux intérêts de la Nation, de l’ensemble du pays. Ainsi, elles seront celles par quoi le Niger retrouvera sa dignité, sa souveraineté, son intégrité, sa place dans le concert des Nations tout en s’imposant par le respect et la considération. « Les travaux préliminaires au titre de la région de Niamey qui se feront dans les jours à venir devraient apporter aux assises nationales une plus-value en aval afin d’apporter à notre pays, pendant la transition, de la stabilité, de sa solidité et du fondement » a soutenu le gouverneur. Le premier responsable administratif de la région a assuré que ces travaux regrouperont des personnes aux compétences avérées, au besoin, multidisciplinaires dans un dessein commun se traduisant par une association d’idées et un processus psychologique alerte, actif, fait d’émulation.
Pour le Gouverneur, la pierre angulaire de ces travaux dans son segment humain et de la gouvernance devrait être la dépolitisation des institutions du Niger car, a-t-il ajouté, lorsque tout est politisé, y compris les faits divers de mœurs stricto-personnelles, il n’y aura plus d’autorité, plus de contrôle donc jamais de sanctions. « Le citoyen nigérien dont vous déterminerez le portrait devrait savoir à l’issue de vos travaux que nul n’est au-dessus de la loi. Dura Lex, Sed Lex c’est-à-dire la Loi est dure mais c’est la Loi » a estimé le général de brigade Assoumane Abdou Harouna avant d’affirmer que ces travaux et ceux des assises nationales rendront ainsi espoir à la Nation. Ils conforteront notre indépendance tout en promouvant une démocratie de responsabilité qui bannira les attitudes et les comportements de tous les jours et quelques tares sociétales.
Le Gouverneur s’est, enfin, réjoui de l’engouement constaté au niveau du gouvernorat, dans le cadre des préparatifs des travaux préliminaires de la région de Niamey. « Quoi de plus noble et de plus magnanime que de pouvoir participer à la construction de son pays sur de nouvelles bases. La reconstruction du pays suppose de refaire ce qui est défait » a conclu le général de brigade Assoumane Abdou Harouna.
Aminatou Seydou Harouna (ONEP)
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, a procédé, hier mardi 22 février 2022, au lancement des travaux du Projet Dorsale Nord d’interconnexion électrique 330Kv à Gorou Banda, à la périphérie de Niamey. C’était en présence du Président Ghanéen et Président de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEDEAO, SEM. Nana Akuffo Ado ; du Président de l’assemblée Nationale M. Seini Oumarou, des membres de gouvernement, des élus locaux, des Chefs coutumiers, ainsi que de nombreux invités venus des pays membres dudit projet (Nigéria, Niger, Burkina Faso, Bénin et Togo). Le projet régional d’interconnexion électrique Dorsale Nord de Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA-CEDEAO), vise à relier les cinq pays, ci-dessus désignés, par une ligne de transport à haute tension 330 KV, afin de faciliter le commerce de l’électricité dans la sous-région et d’étendre l’accès à l’électricité aux populations situées le long de la ligne de transport. Ce projet permettra également un échange d’énergie initiale estimée à environ 430 MW, qui pourrait atteindre plus de 600 MW, cinq à dix ans après sa mise en service.
Cet important projet régional est initié par le Projet Régional d’Interconnexion Electrique ou West African Power Pool (WAPP), avec l’appui financier de plusieurs partenaires techniques et financiers, à savoir la Banque Africaine de Développement (BAD), l’Agence Française de Développement (AFD), la Banque Mondiale (BM), l’Union Européenne, le Gouvernement Fédéral du Nigeria et le NEPAD-IPFF. La mise en œuvre de ce projet va coûter 692 millions USD et aura plusieurs impacts socio-économiques dans la région.
Au Niger, cette dorsale aura un impact social avantageux sur 432 villages à électrifier, 2.100 ha seront affectés au niveau de 80 villages et 231 maisons seront relocalisées. Les travaux seront achevés en 2024.
Dans son discours de lancement des travaux, le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou a indiqué que le WAPP s’efforce d’intégrer les réseaux électriques nationaux dans un marché régional unifié de l’électricité. Ces démarches ont pour but d’assurer aux populations des Etats membres de la CEDEAO un approvisionnement en énergie électrique régulier, fiable et à un coût compétitif à moyen et long terme. «L’atteinte de ces objectifs se fera entre autres, à travers le Plan Directeur de la CEDEAO pour le développement des moyens régionaux de production et de transport d’énergie électrique version 2019-2033 comprenant 75 projets énergétiques», a précisé le ministre.
Aussi, ajoute-t-il, en plus de la ligne de transport, le projet prévoit la mise en œuvre de plusieurs mesures d’atténuation environnementales et sociales. «Celles-ci comprennent, entre autres, la mise en œuvre du Plan d’action de réinstallation et de gestion environnementale et sociale, afin d’indemniser les personnes et les communautés affectées par le projet», a précisé le ministre Mahamane Sani Mahamadou avant d’exprimer sa profonde gratitude aux partenaires techniques et financiers du projet et à toute la communauté des partenaires techniques et financiers du Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA-CEDEAO) pour leur soutien inestimable.
Auparavant, le Président du Conseil exécutif de l’EEOA, M. Siengui Apollinaire Ky et le Commissaire de la CEDEAO à l’Energie et au Mines, M. Sédiko Douka ont, tour à tour, pris la parole pour rappeler le parcours suivi par leurs structures dans le cadre de la concrétisation dudit projet. M. Siengui A. Ky, s’est félicité de la mobilisation et des efforts consentis par les différents ministres en charge de l’Energie des pays concernés par le projet pour favoriser l’intégration énergétique dans notre espace communautaire. «A Messieurs les Ministres de la Défense, qui ont répondu au rendez-vous de Niamey, je vous exprime ma plus grande gratitude, pour l’intérêt manifesté pour ce projet, mais aussi vous remercier pour le grand soutien que représente votre présence parmi nous aujourd’hui», a-t-il ajouté. M. Ky a aussi remercié la NIGELEC et les autorités nigériennes et plus précisément, SEM Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger, Chef de l’Etat et le gouvernement nigérien pour l’attention particulière qu’ils attachent audit projet.
Quant au Commissaire chargé de l’Energie et des Mines de la CEDEAO, M. Sédiko Douka, il a noté que ce projet, est un des programmes phares, programmes prioritaires et intégrateurs de la CEDEAO, contenus dans son plan directeur de développement des moyens régionaux de production et de transport de l’énergie électrique 2019-2033. Pour M. Sediko Douka, la Dorsale Nord augmentera le commerce de l’électricité dans l’espace CEDEAO.
Pour sa part, le Gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka a, dans son allocution remercié les invités venus de plusieurs pays africains pour prendre part à cet évènement. Il a ensuite indiqué que cette Dorsale électrique traversera trois régions nigériennes (Niamey, Dosso et Tillabéri) ainsi que plusieurs localités. Selon le gouverneur, ce projet cadre parfaitement avec les objectifs du Programme de Renaissance Acte 3 de SEM Mohamed Bazoum, en ce qu’il permettra l’amélioration du taux d’accès à l’électricité pour tous avec de l’énergie abordable, disponible et durable. M. Ambouka a ensuite réitéré au Président de la République Mohamed Bazoum, ses ‘‘vifs remerciements pour le combat permanent qu’il ne cesse de mener pour améliorer les conditions de vie des laborieuses populations nigériennes en général’’.
Des prestations culturelles de tous les pays bénéficiaires de ce projet, la pose de la première pierre et le dévoilement de l’enseigne dudit projet ont mis fin à la cérémonie.
Mahamadou Diallo (Onep)
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Dans le cadre du Projet Processus Dynamique de Modernisation des Services Publics (PDMSP), le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME), a procédé, le vendredi 14 avril 2023 à l’hôpital Général de Référence, au lancement officiel du «Cercle de modernisation des services publics» dudit Hôpital. Ce cercle est chargé d’étudier et de proposer à la Direction Générale toutes mesures visant à moderniser les services, dans le but d’accroitre la qualité et l’accessibilité des soins et services offerts aux usagers. C’est le Directeur Général de HGR, Pr Adehossi Omar Eric qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre en présence du Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat M. Amadou Saley Oumarou, du Directeur général de la Santé Publique Dr Saley Daouda et du représentant de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI).
Dans ses propos liminaires, le Directeur Général de l’HGR, Pr Adehossi Omar Eric a indiqué qu’un comité a été mis en place et chargé spécifiquement de réfléchir sur l’organisation et le fonctionnement de l’hôpital en vue d’identifier les insuffisances et de proposer des améliorations visant à moderniser la gestion des services ; de définir les besoins de modernisation des services en rapport avec les responsables des structures concernées ; de choisir des projets spécifiques de modernisation et de préparer les fiches d’indentification ; de rédiger des termes de référence pour la réalisation des études et enquêtes spécifiques qu’ils jugeront nécessaires ; de suivre les travaux et de valider les résultats des études et enquêtes spécifiques ; de contribuer à la mobilisation des ressources nécessaires à l’atteinte des objectifs de modernisation des services ; de proposer des mesures afin de garantir la bonne exécution des besoins spécifiques et programmes de modernisation. Ce comité sera également chargé de veiller à la circulation de l’information entre les différents niveaux de mise en œuvre et d’assurer le suivi et l’évaluation des projets spécifiques de modernisation.
En tant que membre du premier cycle de modernisation créé par le Haut-commissariat, le directeur général de l’hôpital de référence a exhorté les membres du cercle de modernisation de l’Hôpital Général de Référence à s’engager pleinement dans ce processus collaboratif entre les deux institutions.
Pour sa part le Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat(HCME), M. Amadou Saley Oumarou a relevé l’objectif principal recherché par son institution qui est d’accompagner l’HGR à produire des réflexes de qualité susceptibles de relever l’efficacité de cet hôpital. Pour le Haut-Commissaire, le comité se doit d’être un groupe de réflexion qui a obligation de faire preuve d’ingéniosité pour identifier, à travers ses réunions régulières, des dysfonctionnement, de les traiter et d’apporter des solutions définitives afin de permettre à l’HGR d’être un hôpital performant. Il a rappelé qu’à travers le PDMSP, le Haut-Commissariat à la modernisation en rapport avec toutes les structures concernées, vise une amélioration de l’offre et de la qualité des services publics dans les administrations publiques centrales et déconcentrées, les entreprises et établissements publics et dans les collectivités territoriales. Il s’agit en particulier, tout en plaçant les préoccupations des citoyens au cœur de l’action publique, de rendre les institutions de l’Etat, en particulier l’administration publique, plus efficaces en matière de production et de délivrance des services publics aux usagers.
«L’exercice auquel vous allez vous consacrer en 2023 vous permettra de concevoir et de tester des outils méthodologiques notamment en matière de diagnostic institutionnel, de formulation des microprojets» a dit le Haut-Commissaire. M. Amadou Saley Oumarou a exhorté ce comité à s’approprier de ce concept de PDMSP, à capitaliser les acquis d’une part et de tirer les leçons qui s’imposent pour améliorer le processus d’autre part.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Il y a trois ans, en janvier 2017, soit quelques mois seulement après la tenue à Marrakech au Maroc de la Conférence des Parties COP 22, le Niger, à travers le Président de la République Issoufou Mahamadou, se voyait confier la lourde et exaltante mission de présider aux destinées de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS), l’une des trois commissions de la région Afrique créées à l’effet de s’attaquer au problème du Changement Climatique.
Sous l’impulsion du Chef de l’Etat, Président de la CCRS, le Niger s’est très vite et très tôt mis à la tâche pour l’opérationnalisation de cette commission en créant aussitôt le Cadre Transitoire Opérationnel (CTO-CCRS), dirigé par un coordonnateur et doté d’un bureau en plein centre-ville de Niamey et d’un personnel d’appui. C’est le mercredi 28 octobre que le ministre, directeur de cabinet du Président de la République, M Ouhoumoudou Mahamadou, a procédé au lancement officiel des activités du CTO-CCRS au Palais des Congrès de Niamey.
La commission Climat pour la Région du Sahel que préside le Chef de l’Etat et dont le Niger assure la coordination regroupe dix-sept (17) Etats membres sur la bande sahélienne, allant de Djibouti au Sénégal. La CCRS est née du sommet africain de l’action en faveur d’une co-émergence continentale qui s’est tenu au Maroc en marge de la COP 22, sur initiative du Roi Mohamed VI. En lançant officiellement les activités du CTO-CCRS, le ministre directeur de cabinet avait à ses côtés le ministre de l’environnement de la salubrité urbaine et du développement durablement, M Almoustapha Garba, et de nombreuses personnalités dont la représentante-résidente du PNUD, Mme Diana Louise Ofwona, celui de la BAD, M Noureddine Kane Dia, et l’ambassadeur du Royaume du Maroc, SE Allal El Chab notamment. A souligner que ces trois personnalités sont les principaux partenaires techniques et financiers du CTO-CCRS.
La cérémonie de lancement marque ainsi le début du processus de la mise en œuvre effective des activités du CT0- CCRS, prélude à la mise en œuvre du plan Climat pour le Sahel ; elle a été l’occasion pour le ministre directeur de cabinet de rappeler le processus ayant permis d’aboutir à la mise en place du CTO-CCRS et d’expliquer que la commission Climat pour la Région du Sahel travaille aux côtés de deux autres commission régionales, une pour le bassin du Congo et une autre pour les Etats insulaires. Ouhoumoudou Mahamadou a fait savoir que la CCRS dirigée par le président Issoufou Mahamadou a élaboré un plan d’investissement Climat Région du Sahel (PIC-RS 2018-2030) avec un budget global de 44 milliards dollars US. Elle entend travailler dans le cadre de l’effort planétaire visant à atténuer les émissions du gaz à effet de serre, mais aussi à accroitre la résilience des communautés et les moyens d’existence, dit-il.
Le PIC-RS 2018-2030 a été adopté en février 2019 à Niamey par les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la CCRS à l’occasion de leur conférence, a rappelé le ministre directeur de cabinet, ajoutant qu’un secrétariat permanent à également été créé pour assurer la coordination, la mise en œuvre et le suivi du PIC et de son programme prioritaire 2020-2025. C’est de là qu’est née la nécessité de créer le Cadre Transitoire Opérationnel sous la supervision du président de la CCRS. Il a pour mission de conduire le processus de l’opérationnalisation de la commission jusqu’à la mise en place du secrétariat exécutif. Depuis sa désignation en qualité de président de la Commission, le président Issoufou n’a ménagé aucun effort pour que le Niger joue le rôle qui est le sien avec efficacité afin de déclencher le processus d’opérationnalisation. Le ministre directeur de cabinet rappelle à cet effet que le Niger a financé des rencontres thématiques régionales, affecté et aménagé un local servant de siège pour la commission à Niamey, mobilisé un personnel d’appui et doté le CTO-CCRS d’un budget initial. Dans cet effort empreint d’engagement, le Niger a toutefois bénéficié de l’appui des partenaires techniques et financiers, citant notamment le Royaume Chérifien, la Banque Africaine de développement, le Programme des Nations Unies pour le développement et la banque mondiale.
Le soutien de ces PTF a permis au cadre transitoire d’être désormais installé et opérationnel, prêt à faire face aux tâches « qui lui sont assignées par le président de la commission et ce, conformément aux orientations issues de la première conférence des dirigeants de la région du Sahel », a affirmé le ministre directeur de cabinet du Président de la République. Il a en outre expliqué que le CTO-CCRS devait piloter le processus de réalisation d’une série de diligences stratégiques et réglementaires pour permettre un fonctionnement cohérent et durable des instances de la CCRS et assurer une meilleure capitalisation des résultats sortis de la table-ronde de financement du PIC-RS et de son programme prioritaire. Le CTO s’appuiera ainsi sur une feuille de route comportant des actions programmées et recommandant de mobiliser 8,4 milliards F CFA d’ici 2020.
Soulignant que l’essentiel des efforts financiers devrait venir des pays membres, M. Ouhoumoudou Mahamadou les a invités à honorer leurs engagements quant à l’opérationnalisation de la commission
notamment celui de contribuer à hauteur de 10% pour la mise en œuvre du PIC-RS. Au nom du président de la CCRS, le ministre directeur de cabinet a lancé un appel aux partenaires techniques et financiers à un accompagnement soutenu pour la mise ne œuvre de la feuille de route. Il a adressé les félicitations et encouragements à l’équipe du coordonnateur technique du CTO-CCRS, M Issifi Boureima, et l’a invitée à « ne ménager aucun effort pour la conduite efficace du processus transitoire devant garantir à son terme la mise en place d’un secrétariat permanent performant ainsi qu’une mise en œuvre réussie du Plan d’Investissement Climat ».
L’ambassadeur du Royaume du Maroc, SE Allal El Chab, a félicité le Niger pour avoir créé les conditions optimales afin de rendre opérationnelle la CCRS qui regroupe des pays où le changement climatique pose de nombreux défis aux communautés. Il a indiqué que son pays a initié et mis en œuvre des stratégies dans le domaine de la lutte contre les effets du changement climatique et il apporte une contribution substantielle et son adhésion à l’effort planétaire au développement durable. Le royaume s’est engagé à faire de la question climatique en Afrique une priorité soulignant que le continent subit les conséquences néfastes du changement climatique alors qu’il est le moins émetteur du gaz à effet de serre, a-t-il précisé. M El Chab a rappelé l’initiative du Roi Mohamed VI de convoquer le sommet de l’action en 2016 en marge de la COP 22 qui a permis la création des commissions Climat et pris plusieurs initiatives avec pour objectif de coordonner et harmoniser les actions de lutte contre le changement climatique et de chercher les meilleures solutions aux défis climatiques sur le continent.
Le diplomate a déclaré que son pays s’est engagé à prendre en charge les études de faisabilités sur la mise en œuvre du PIC et d’appuyer la commission à travers le centre de compétence sur le changement climatique (4C) du Maroc. Il a annoncé que les deux structures 4C et la CCRS allaient signer un mémorandum d’entente, le soir même du lancement des activités du CTO-CCRS. Le représentant de la BAD au Niger, M Nourdine Kane Dia, a lui aussi félicité le Niger pour le lancement des activités du CTO-CCRS, indiquant que cela constitue un « jalon très important dans la mise en œuvre des orientations issues de la première conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CCRS tenu à Niamey en février 2019 ». Pour le représentant de la BAD, le lancement confirme l’engagement du Niger en faveur de la lutte contre le changement et pour l’émergence d’un Sahel résilient sous le leadership remarquable du Président de la République au service de la cause de l’environnement.
La dotation du CTO-CCRS constitue à ses yeux la parfaite illustration de cet engagement présidentiel. M Dia a salué l’investissement personnel du ministre Almoustapha Garba et le dévouement total du coordonnateur du CTO-CCRS, M Issifi Boureima pour l’opérationnalisation de la commission. Ayant placé le développement résilient et durable de l’Afrique au cœur de sa stratégie décennale, la BAD a donc répondu favorablement à la requête des autorités nigériennes pour les accompagner dans l’opérationnalisation de la commission climat du Sahel, a dit M Dia tout en remerciant le gouvernement pour la confiance en sollicitant l’accompagnement et pour la désignation de la BAD comme chef de file des PTF du PIC-RS 20218-2030.
La représentante- résidente du PNUD a mis en exergue le caractère très aride de la zone du Sahel s’étalant de l’Océan Atlantique à la Corne de l’Afrique et qui est considérée par le groupe d’experts comme une des zones les plus vulnérables au changement et à la variabilité climatique avec pour conséquences la baisse des rendements, la fréquence des catastrophes, les vagues de chaleur, l’ensablement des cours d’eau, la dégradation de l’écosystème, le déplacement des populations, l’insécurité et les maladies climato sensibles. Pour Mme Ofwona Louise, le moment est à l’action pour passer à l’opérationnalisation de la CCRS. Et pour y parvenir, elle souligne la nécessité de se focaliser sur une mise en œuvre effective, collective et solidaire du PIC-RS 2018-2030, expliquant qu’il constitue une réponse spécifique et une vision partagée à long terme pour la résilience des populations et des écosystèmes de la région du Sahel. Après la cérémonie de lancement, le ministre directeur de cabinet et les représentants de PTF ont visité le siège du CTO-CCRS où ils ont de vive voix encouragé le staff qui appuie le coordonnateur.
Dans la soirée, le ministre directeur de cabinet, M. Ouhoumoudou Mahamadou, et le ministre de l’énergie du Maroc, ont signé un mémorandum d’entente, scellant le début du partenariat entre le CTO-CCRS et le Centre de Compétence en Changement Climatique du Maroc. Les deux ministres, à savoir M Aziz Rabbah, et Ouhoumoudou Mahamadou, se sont félicités de la signature dudit mémorandum. Du côté du Niger, la cérémonie virtuelle de signature s’est déroulée en présence du ministre de l’environnement du Niger et l’ambassadeur du Royaume du Maroc.
Par Zabeirou Moussa(onep)
30 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Hassane Baraze Moussa a présidé hier à Niamey, le lancement de la 7ème Edition du camp de codage pour les filles connectées en Afrique. Cette formation qu’abrite le Niger se déroulera du 20 février au 1er Mars 2023 et constitue la 7ème édition du genre initiée par la Commission Economique pour l’Afrique (CEA). Le lancement s’est déroulé en présence de Madame Ngone Diop, Directrice du Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA, de quelques membres du Gouvernement et plusieurs représentants du Système des Nations Unies.
Dans ses propos liminaires, le Ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Hassane Baraze Moussa s’est réjoui de l’honneur fait au Niger pour abriter cette session du camp de codage des jeunes filles et des femmes connectées de l’Afrique. « Cette marque de confiance traduit l’engagement du Président de la République, SE. Mohamed Bazoum et du Gouvernement de faire de l’éducation des filles leur première priorité, un puissant levier de développement. La scolarisation des jeunes filles est un élément essentiel et un enjeu majeur de développement. La présente cérémonie intervient deux mois après le camp de codage de 50 jeunes filles organisé par ONU Femmes, le 22 décembre 2022 à Niamey. L’organisation de ce camp de codage sous format hybride accueille 100 filles en présentiel et prévoit la participation en ligne de milliers de filles et jeunes femmes francophones à travers toute l’Afrique grâce à la magie du numérique », a-t-il précisé.
Ce programme de formation comprend des sessions sur l’égalité hommes-femmes, les droits de l’homme, le renforcement de la confiance, l’art oratoire, le codage avec Scratch, la robotique et l’Internet des objets, l’Intelligence artificielle, l’approche conceptuelle (design thinking), les jeux, la mode et l’animation. Il se terminera par un concours visant à tester les compétences des participantes dans les domaines mentionnés.
L’objectif assigné à ce programme de formation est d’autonomiser les jeunes femmes et filles en facilitant leur intégration dans des domaines technologiques. Il s’agit aussi de leur fournir l’éducation et les compétences technologiques nécessaires pour promouvoir l’intégration de l’Afrique et aussi de sensibiliser les gouvernements pour qu’ils créent un environnement favorable au développement de l’entrepreneuriat féminin.
M. Hassane Baraze Moussa a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à accompagner toutes les initiatives qui font recours au potentiel des TIC pour accélérer le développement économique et social du Niger.
Auparavant, la directrice du Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA Mme Ngone Diop a rappelé qu’à l’échelle mondiale, le genre reste le principal facteur de disparité, avec un écart de 47 à 30 % entre les hommes et les femmes diplômés en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM). Cette disparité en matière d’éducation entre la population masculine et féminine représente un défi important pour la paix, la stabilité et le bien-être à long terme du pays. Au Niger, 70% de la population n’a pas encore accès à l’internet et cette frange de la population exclue de son usage est essentiellement constituée des femmes, des jeunes et des personnes âgées. C’est pourquoi la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec ses partenaires, a lancé, en 2020, l’initiative de camp de codage «Connected African Girls» (Filles africaines connectées) afin de combler la fracture numérique et de développer les compétences en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC) sur le continent. Elle a enfin tenu à adresser ses vives félicitations aux 100 jeunes filles nigériennes retenues pour participer à cette 7ème édition du camp de codage et a remercié les formateurs pour leur engagement.
Par Assad Hamadou (Stagiaire)
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Dans le cadre de la régulation pour la mise en place d’un mécanisme de collecte volontaire pour le soutien au Fonds de solidarité pour la Sauvegarde de la patrie, le comité de gestion des réseaux mobile s’est réuni, hier mercredi 25 octobre 2023 pour lancer un nouveau mécanisme de collecte des contributions volontaires via Mobile Money afin de faciliter la collecte des contributions des populations à travers divers canaux appelés Mobile Money. Cette cérémonie s’est déroulée en présence de la présidente du comité de gestion du FSSP Mme Brah Réki Moussa Hassane.
Ce sont au total trois partenaires notamment Airtel Niger, Moov Niger et Zamani Telecom qui se sont réunis pour édifier les citoyens nigériens sur les mécanismes de mise en place d’une structure afin de faciliter aux clients détenteurs de compte global Money et de manière instantanée, d’envoyer leur contribution au comité de gestion du fonds pour la sauvegarde de la patrie de manière sécurisée.
« Nous opérateurs, avons décidé de répondre favorablement à cet appel à travers la mise en place du mécanisme qui permet à nos clients où qu’ils soient, de pouvoir faire ce geste patriotique à travers les différentes syntaxes des utilisations, nos différents codes pour faciliter la collecte du fonds de solidarité pour la sauvegarde de la partie. » a expliqué M. Souleymane Elhadji Ouma Directeur Marketing Airtel Niger. Il a aussi ajouté que pour les abonnés d’Airtel Niger, qui désirent contribuer au fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie par Mobile Money, il suffit de composer la syntaxe *436*1*6*1*227*le montant que le client désire*227* mot de passe# puis valider.
À l’instar des autres corporations au plan national qui s’inscrivent dans le cadre de la collecte de fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie, le Directeur service Moov Africa Niger M. Moustapha Maman Lawan a déclaré que Moov aussi se joint à cet élan national pour apporter sa contribution en permettant à ses abonnés de participer à cette collecte. « À cet effet, nous informons nos abonnés qu’ils peuvent participer à cette collecte à travers une syntaxe simple qui est la syntaxe suivante*157*1*1*85050505*85050505*montant* mot de passe # et envoyer » a-t-il expliqué.
Quant au Directeur de la distribution et du marketing Zamani Telecom M. Omar Mamane Namata, il a expliqué que l’opérateur Zamani Telecom, ne peut pas rester en marge de cet élan patriotique. Ainsi, le mécanisme de collecte de fonds peut se faire à travers une syntaxe très simple, il suffit de faire #144#7#Montant#mot de passe# pour participer à cette collecte. « On peut contribuer autant de fois qu’on souhaite dans la journée à travers ces canons. Cette initiative va permettre à tous les nigériens de donner leur contribution patriotique mais aussi à donner la chance aux opérateurs de mieux faire connaître le Mobile Money sur le plan national qui est vraiment un outil sécurisé et facile à manier » a-t-il conclu.
Assad Hamadou (ONEP)
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Le lancement du nouveau programme de coopération entre le Royaume de Belgique et la République du Niger pour la période 2022-2026 s’est déroulé le vendredi 1er Avril 2022 à Niamey. Ce programme qui consacre l'effectivité de la coopération datant d'un demi-siècle entre la République du Niger et le Royaume de Belgique a été lancé par le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Ado El hadj Abou, en présence du premier Secrétaire de l’Ambassade de Belgique au Niger, M. Denedore Mathias. Avec ce nouveau portefeuille d'un montant de 50 millions d'euros (soit plus de 32 milliards de FCFA) le Niger et la Belgique poursuivent leur partenariat pour relever les défis de développement structurel et conjoncturel.
Selon le Premier Secrétaire de l’Ambassade de Belgique au Niger, ce portefeuille tient compte du contexte et des priorités définies par les autorités nigériennes et pour lesquelles le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum est résolument engagé, notamment l'éducation et la sécurité.
Ansi le Royaume de Belgique, à travers le portefeuille pays 2022-2026, ambitionne de soutenir des objectifs sectoriels essentiels au Niger, que sont le niveau d'enseignement ; l’état de santé ; l'état nutritionnel ; le système de protection sociale; l'entrepreneuriat et l'emploi des jeunes et des femmes (qui sont selon M. Denedore Mathias des leviers majeurs de lutte contre les inégalités sociales et économiques). Ils agissent également sur les autres défis que sont la paix et la sécurité, les changements climatiques et l'environnement ainsi que la question démographique. «Une autre enveloppe de plus de 15 millions d'euros pour un autre programme thématique régional dans le domaine du climat dans plusieurs pays sahéliens, avec siège à Niamey et dont la signature de la convention spécifique est attendue incessamment», a annoncé le Premier Secrétaire Général de l’Ambassade de Belgique.
Dans son discours de lancement, le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Ado El hadj Abou a indiqué que le portefeuille pays de coopération entre le Niger et la Belgique 2022-2026, vise deux objectifs globaux : «la population nigérienne bénéficie d'une protection sociale grâce à un accès inclusif à des services sociaux de base de qualité dans les domaines de l’enseignement et des soins de santé, y compris la santé de la reproduction, la planification familiale et les droits humains; et que cette même population parvienne à la sécurité alimentaire, à une résilience renforcée et à une augmentation de ses revenus grâce au développement durable des chaines de valeur dans l'agriculture et l'élevage, à l’entrepreneuriat et à la création d'emplois pour les jeunes».
Ce programme, a indiqué le SG du ministère, innove avec la promotion de l'entreprenariat des jeunes et des femmes et la formation professionnelle. S'alignant sur les politiques et stratégies nationales, ce programme contribuera à améliorer la sécurité alimentaire, l'emploi et les revenus des jeunes et des femmes et des agro éleveurs familiaux dans un contexte fortement marqué par une explosion démographique, une jeunesse de la population, les effets de plus en plus forts des changements climatiques. «Cette rencontre offre l'opportunité de découvrir les détails du contenu du portefeuille et d'engager très certainement des échanges sur ses centres d'intérêt et ses approches de manière à édifier l'intérêt de toutes les parties prenantes afin de créer la synergie et la complémentarité indispensables pour un impact encore plus important de nos actions», a souligné M.Ado El hadj Abou.
Il a ensuite assuré que les départements ministériels bénéficiaires de cet appui suivront avec la plus grande attention le déroulement des échanges et se tiendront prêts à apporter tout appui et soutien nécessaires à l'atteinte des résultats et à la réussite des projets de ce portefeuille. Le Secrétaire général du Ministère a, au nom du Gouvernement et du Peuple nigérien, remercié le Royaume de la Belgique et Enabel pour leur appui indéfectible au Niger.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
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Le ministère de l’Agriculture a accueilli vendredi 3 juin 2022, la dernière étape du lancement du Prix nigérien du meilleur manager dans l’administration publique (Goni) 2022. C’est le ministre de l’Agriculture, Dr Alambedji Abba Issa qui a procédé au lancement de ce prix au profit des directeurs généraux et centraux du ministère. Organisé par le Haut-commissariat à la Modernisation de l’Etat en collaboration avec le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative sur financement de l’Agence Française pour le Développement (AFD), ce prix consiste à instaurer les bases d’une culture managériale et d’excellence à travers l’amélioration de la performance axée sur la qualité dans la délivrance des services publics aux citoyens.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le ministre de l’Agriculture a souligné que le changement de comportement attendu dans la fonction publique passe par l’implantation d’une nouvelle culture managériale, fondée sur la productivité, le rendement et la qualité du service public, l’adoption d’outils d’évaluation de la performance individuelle des agents de l’Etat ainsi que l’utilisation d’instruments modernes de travail. «L’atteinte de ces résultats requiert nécessairement un engagement des principaux responsables des structures publiques et leur capacité à mobiliser leurs collaborateurs afin de créer les meilleures conditions favorables à la créativité», a estimé Dr Alambedji Abba Issa. C’est dans cette optique que le Haut-commissariat à la Modernisation de l’Etat en collaboration avec le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative a initié un prix d’excellence dénommé Prix Nigérien du Meilleur Manager dans l’Administration Publique ‘’GONI’’.
«Il permet aussi de jeter un regard rétrospectif des conditions actuelles et passées du fonctionnement de notre administration», a indiqué le ministre de l’Agriculture. Cette évaluation concernera les Directeurs Généraux et centraux du Ministère. Et l’issue de cette évaluation les deux (02) meilleurs managers seront désignés par un jury mis en place à cet effet. Pour Dr Alambedji Abba Issa, cette cérémonie de lancement est le point de départ de cette activité dont les évaluations au niveau du Ministère sont prévues pendant la période allant du 06 au 15 juin 2022. En plus du ministère de l’Agriculture, ces évaluations concerneront aussi les ministères de l’Elevage, de l’Environnement et de l’Hydraulique.
Pour sa part, le Haut commissaire à la Modernisation de l’Etat, M. Amadou Saley Oumarou a souligné les attentes de son institution vis-à-vis de cette deuxième édition du prix «Goni». «A travers cette activité, notre vœux le plus cher c’est d’inciter nos différents responsables à des postes stratégiques comme directeurs généraux et centraux et aussi de comprendre que leurs agents ont de la ressource et que c’est à eux de faire preuve d’ingéniosité pour tirer le maximum afin atteindre les résultats fixés», a-t-il précisé.
De son coté, l’Associé Manager Général du cabinet Leaders d’Afrique retenu par le Haut Commissariat à la modernisation de l’Etat pour conduire la désignation du meilleur manager «Goni» au niveau des ministères du développement rural, M. Issa Garba Amadou a souligné qu’au cours de cette cérémonie, il sera expliqué les critères d’éligibilité, les conditions de participation et la méthodologie d’évaluation aux différents directeurs généraux et centraux des ministères concernés par ce concours. «L’objectif recherché à traves ce concours est d’impulser aux directeurs généraux et centraux le souci et l’esprit du développement managérial», a indiqué M. Issa Garba Amadou.
Yacine Hassane(onep)
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Le Haut-Commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Béty, a procédé, hier matin à Niamey, au lancement du processus d’élaboration et de budgétisation du Plan d’Action Multisectoriel 2021-2025. Ces échanges qui dureront deux jours auront à aboutir à un nouveau Plan d’Action Multisectoriel 2021-2025 soutenant la nutrition. Le lancement de ces travaux a été marqué par la présence de la cheffe de file des partenaires du Niger pour la Nutrition, l’ambassadeur, Chef de délégation de l’Union Européenne, Dr Denisa-Elena Ionete.
Le Haut-Commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Béty, a dit que le processus d’élaboration de ce Plan d’Action Multisectoriel 2021-2025 qui vient d’être lancé intervient après les sommets mondiaux sur la transformation des systèmes alimentaires résilients, sensibles à la nutrition, durables et respectueux de l’environnement tenus en Septembre 2021 à New-York. « C’est aussi dans l’optique de la création d’un environnement sain favorable à l’amélioration de l’état nutritionnel que près de 200 pays se sont retrouvés à Glasgow dans le cadre de la Cop26 pour trouver les voies et moyens d’atténuer les impacts du changement climatique sur les moyens d’existence des producteurs et sur l’état nutritionnel des populations », a-t-il ajouté.
Pour le Haut-Commissaire à l’Initiative 3N, le Plan d’Action 2021-2025, demeure multi sectoriel avec davantage de redevabilité des secteurs contributeurs sensible et spécifique à la nutrition. « Les interventions dans les secteurs du développement rural qui seront à aplanir doivent être celles qui visent les systèmes alimentaires sensibles à la nutrition conformément aux engagements pris lors du sommet mondial sur le système alimentaire et respectueux de l’environnement conformément à d’autres résolutions notamment des engagements pris à la cop26 », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le Haut-Commissaire à l’Initiative 3N, M. Ali Béty a rappelé qu’aux termes des différentes concertations multi acteurs menées depuis Juin 2021 sous le leadership du HC3N, sept axes prioritaires ont été identifié permettant de tendre vers des systèmes alimentaires durables, équitables et sensibles à la nutrition ainsi que respectueux de l’environnement. Il s’agit entre autres d’améliorer la gouvernance et le financement de systèmes alimentaires puis d’impulser des reformes administratives et législatives ensuite de promouvoir les chaines de valeur des produits alimentaires à fort potentiel nutritionnel commercial, pourvoyeur d’emploi et d’autonomisation des jeunes et femmes, puis de renforcer la recherche et l’innovation pour le système alimentaire durables. A cela s’ajoute la promotion et le renforcement de la vulgarisation et l’appui conseil agricole puis le renforcement de la résilience mais aussi la promotion de données statistiques de qualité, le renforcement des systèmes d’information et de suivi d’évolution sectoriel.
Auparavant l’Ambassadeur, Chef de délégation de l’Union Européenne a renouvelé l’engagement des partenaires en matière d’accompagnement du gouvernement. Ce, en alignant « nos interventions et financements aux priorités du gouvernement, pour la nutrition à travers les plans d’action multisectorielles de la politique nationale de sécurité notionnelle. Et également de faire un suivi évaluation rigoureux avec la redevabilité mutuelle ensuite la poursuite de toutes nos actions en matière d’appui en reforme sectoriel et multisectoriel y compris la décentralisation pour une meilleure sécurité nutritionnelle. Nous comptons faire cela à travers une palette d’intervention et d’instrument propres à chacun d’entre nous comme agence mais tous alignés et harmonisés sur les priorités nationales et les modalités pratiques d’exécution du gouvernement », a-t-elle assuré. La Cheffe de file des partenaires a réitéré le maintien d’accompagnement dans le développement du capital humain, du développement de capacités des institutions techniques et opérationnelles et le développement économique et social mais aussi le maintien de la jeune fille à l’école sous les différentes modalités.
Par Mamane Abdoulaye
19 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Alkache Alhada a présidé hier matin à Niamey, le lancement du processus d’informatisation du système de l’état civil nigérien. A travers ce processus, le Niger vise la construction d’un registre national de la population articulé avec le registre national de l’état civil par un numéro identifiant unique attribué à chaque personne. Ce qui, à terme, créera les conditions d’une gouvernance inclusive, l’exercice de droit de citoyenneté mais aussi une meilleure protection de la population.
A l’ouverture des travaux, le ministre en charge de l’Intérieur a expliqué le processus ayant conduit à cette phase d’informatisation du système de l’état civil nigérien. «Après l’adoption par le gouvernement du plan stratégique d’amélioration de l’enregistrement des faits et la production des statistiques de l’état civil en 2017, le Niger s’est résolument engagé dans la modernisation de son système de l’état civil conformément aux recommandations des Nations unies et de l’Union africaine à travers la réforme du cadre juridique et politique par l’adoption de la politique nationale de l’état civil, de la loi portant état civil et son décret d’application en 2019, puis la validation d’un schéma directeur de l’informatisation du système de l’état civil nigérien, ensuite le renforcement des capacités des structures de l’état civil par la construction des infrastructures administratives, l’équipement des services et la formation des acteurs», a-t-il rappelé.
Le ministre Alkache Alhada a reconnu que l’état civil ne peut et ne doit pas être en marge de cette évolution technologique car c’est la pièce maîtresse de tout acte de développement. «L’informatisation du système de l’état civil dont il est question permettra la construction d’un registre national de la population articulé avec le registre national de l’état civil par un numéro identifiant unique attribué à chaque personne», a-t-il précisé. Un système de l’état civil informatisé permet de disposer en temps réel de toutes les données et statistiques y afférents qui sont un outil d’aide à la décision pour les pouvoirs publiques. Aussi, le registre national de l’état civil et le registre national de la population permettront de réaliser des économies sur l’établissement régulier du fichier électoral, les recensements administratifs et général de la population et épargneront les coûts des enquêtes multiples qui doivent être menées sur des critères démographiques. «En lançant aujourd’hui l’informatisation du système de l’état civil, mon département ministériel crée les conditions de l’harmonisation de toutes les actions d’identification des personnes», a-t-il assuré. C’est pourquoi, le ministre Alkache Alhada a lancé un appel solennel à tous les acteurs de l’identification à s’aligner sur cette approche de l’identité basée sur l’état civil.
Auparavant, l’ambassadeur, Chef de la délégation de l'Union Européenne au Niger, Mme Ionete Denisa Elena a déclaré ce projet s’inscrit dans une continuité qui traduit la volonté des autorités nigériennes de moderniser le système de l’état civil contribuant à une gouvernance inclusive. La Cheffe de la délégation de l'Union Européenne au Niger a noté que l’informatisation de l’état civil facilite l’exercice de droits fondamentaux et que l’enregistrement de la naissance d’un enfant lui garantit l’accès à tous ses droits. Pour Mme Ionete Denisa Elena, c’est aussi un acte très fort de la gouvernance inclusive dont le premier rôle est la reconnaissance juridique de l’existence de l’individu. L’état civil, ajoute-t-elle, est aussi le fondement de la citoyenneté, renforce la sécurité des citoyens et facilite l’exercice de droit civique. Mme Ionete Denisa Elena a assuré que l’UE reste mobilisée aux côtés du Niger et de ses citoyens afin de mettre en place un système d’état civil moderne, fiable, sécurisé contribuant substantiellement à l’exercice effectif de la citoyenneté.
Quant au représentant de l’Unicef, M. Amadou Alassane Cissé, il précisé que dans ce processus de la modernisation du système d’état civil, l’informatisation est une avancée majeure. Jusqu’à ce jour, «les registres papiers sont les seuls outils disponibles. Un constat qui pourrait sembler étrange à l’heure de la numérisation, où les possibilités de simplification sont infinies. Le processus en cours va drastiquement faire évoluer les choses», a-t-il fait remarquer. Selon M. Amadou Alassane Cissé ce projet permettra, à terme, de remplacer un système laborieux dans lequel les actes sont rédigés manuellement par un système unique bien plus convivial pour les citoyens et pour les autorités. Il va par ailleurs, «permettre un établissement et un archivage uniforme et électronique des actes dans un fichier central dans lequel l’accessibilité et l’échange de données sont les maîtres mots», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
03 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République Mohamed Bazoum a procédé, hier matin, au Centre International de Conférence Mahatma Gandhi de Niamey, au lancement du Projet ‘’Learning improvement for results in education’’ (LIRE- Niger). Ce projet doté d’un budget 140 millions USD (dont 120 millions sous forme de don financé par l’Association internationale de développement -IDA/Groupe de la Banque Mondiale). Il a pour objectif d’améliorer la qualité des conditions de l’enseignement et d’apprentissage dans des régions de Diffa, Maradi, Zinder, Tillabéry et Tahoua d’une part et d’autre part de renforcer la planification et la gestion du système éducatif au Niger. Conçu pour être exécuté sur une durée de 6 ans, le projet LIRE-Niger concernera 3.400 établissements totalisant plus de deux millions d’enfants et 55.000 enseignants. Cette cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du Vice-Président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, M. Ousmane Diagana en visite de travail au Niger ainsi que de plusieurs membres du gouvernement.
L’éducation constitue l’une des composantes les plus importantes du programme du Président Mohamed Bazoum. Et il ne manque pas le rappeler. «J’ai tenu à être là ce matin, la deuxième fois à l’occasion d’un évènement de ce genre parce que j’accorde un intérêt particulier à l’éducation», a déclaré le Chef de l’Etat.
Le Président Bazoum a ensuite abordé les problèmes auxquels est confronté le système éducatif national. Ces problèmes ont pour noms une faiblesse constante du taux de scolarisation et du maintien dans le système scolaire, une faible scolarisation de la jeune fille, un niveau de formation assez souvent inapproprié des enseignants, un éloignement des écoles en zones pastorales, des curricula plutôt inadaptés, une insuffisance des infrastructures éducatives ainsi que des méthodes pédagogiques et outils didactiques inadaptés. A ces maux s’ajoute le défi lié au taux de croissance démographique particulièrement élevé mais aussi à la vulnérabilité du pays au changement climatique fréquent qui a des répercussions sur le secteur de l’éducation. Le Président Bazoum a insisté sur le défi lié à la croissance démographique qui, dit-il, impose que soit allouées chaque année des ressources budgétaires plus importantes que celle de l’année précédente.
Or, souligne le Chef de l’Etat, la volatilité de l’environnement économique et financier, les difficultés à mobiliser davantage des ressources intérieures et une augmentation des dépenses de sécurité affectent la capacité de l’Etat à financer convenablement le système éducatif. Pour le Président de la République, ce projet permettra de mettre en œuvre un ensemble d’actions axées sur les principaux déterminants de l’apprentissage. Ce projet est particulièrement important aux yeux du Chef de l’Etat en ce sens qu’il prend en charge ce qu’il considère être le cœur des difficultés du système éducatif à savoir la faiblesse des capacités de l’apprentissage et la faiblesse de la capacité des enseignants. «Voilà où se loge le vrai problème du système éducatif et ce projet bien nommé LIRE est un projet qui répond parfaitement à une de nos plus grandes attentes en la matière», a précisé le Président Bazoum.
Aussi, le Chef de l’Etat a réaffirmé son engagement pris de veiller personnellement à ce que le secteur de l’éducation soit au centre de toutes les actions du gouvernement et qu’il soit le pivot de ce qu’il considère être la substance de sa politique pendant ce quinquennat. Le Président de la République a, enfin, remercié la Banque Mondiale qui a toujours été aux côtés du Niger pour l’aider à relever les défis liés à son développement. «Le présent projet est un témoignage de cet engagement (…) que nous saluons de façon tout à fait particulière», a-t-il dit avant d’inviter la Banque Mondiale ainsi que tous les partenaires du Niger à accroitre les ressources dédiées au système éducatif. «C’est le meilleur moyen de garantir les chances de développement de notre pays», a conclu le Président de la République
Le Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et- centrale M. Ousmane Diagana a pour sa part indiqué qu’à travers le projet LIRE, la Banque Mondiale a choisi de porter à l’échelle un appui aux efforts du gouvernement nigérien pour renforcer le système de l’éducation. Et selon lui, l’éducation est la base de tout développement ; d’où l’importance d’accompagner le Niger dans ce projet pouvant contribuer à son développement.
Notons qu’en amont des discours de lancement, il y a eu de l’animation avec des prestations culturelles notamment sur l’importance de la lecture illustrée par la lecture d’une BD par une petite fille mais aussi par des sketchs sur le livre ‘’La famille BODA’’ ; ‘’Mamadou et Bineta’’ et un Slam.
Rahila Tagou(onep)
03 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé, hier matin, à Niamey, la cérémonie de lancement du projet “Lahiya Iyali” qui signifie le “bien-être de la famille’’. Un projet de la Banque Mondiale qui vise de manière globale «l’amélioration de l’accès des femmes et des filles au service de la santé et de la nutrition». La cérémonie s’est déroulée en présence de la vice-présidente de la Banque mondiale chargée du développement du capital humain, Mme Mamta Murthi, du ministre du Plan, M. Abdou Rabiou, du ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales, M. Illiassou Idi Mainassara, ainsi que de plusieurs invités dont les autorités régionales de Maradi et Zinder.
Pour le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou le lancement de ce projet est la manifestation d’une coopération fructueuse et soutenue entre le Niger et la Banque Mondiale, matérialisée par plusieurs accords de financement dans divers secteurs dont celui de la santé et de la nutrition. En effet, le projet ‘’Lafia Iyali’’ est un projet novateur qui cadre avec les engagements du Président de la République, Chef de l’Etat, S.E. Mohamed Bazoum, contenus dans le Programme de Renaissance Acte III. «Le développement du capital humain constitue l’un des axes majeurs de la Déclaration de Politique Générale du gouvernement, document cadre qui fixe les grandes priorités de l’action gouvernementale pour la période 2021-2026», a souligné le Chef du Gouvernement.
Le Premier ministre a réitéré l’engagement du Gouvernement à poursuivre les actions pour améliorer l’accès et la qualité des services des soins de santé à travers notamment la construction et ou la réhabilitation des infrastructures sanitaires, et l’amélioration de la disponibilité et l’accessibilité aux produits de santé. «Dans ce cadre, nous avons prévu d’améliorer la santé de la reproduction, et l’état de santé de la mère et de l’enfant. Il s’agit de réduire significativement les mortalités maternelle et infantile, de renforcer la prise en charge nutritionnelle et des activités préventives en matière de nutrition. Il ne fait pas de doute que le Niger a réalisé des progrès remarquables, ces dernières années, en matière de réduction de la mortalité infanto-juvénile en mettant un accent sur la prévention et la mortalité maternelle. Cependant nous avons encore du chemin à parcourir pour l’atteinte des objectifs de développement durable à l’horizon 2030. C’est pourquoi nous continuerons à mettre un accent particulier sur la lutte contre les maladies évitables qui tuent chaque année de très nombreux nouveau-nés, enfants, adolescents et femmes», a déclaré le Chef du Gouvernement.
Le Premier ministre a ainsi annoncé d’importantes actions que le Gouvernement va conduire en vue de relever le niveau de la couverture sanitaire et les résultats en matière de santé en particulier pour les femmes, les filles, les nouveau-nés, les enfants et adolescents. Il s’agit, a-t-il expliqué, de travailler à sensibiliser les cibles sur la santé maternelle, les bienfaits du planning familial, les conséquences fâcheuses des mutilations génitales féminines, les mariages précoces avec leurs lots de grossesses précoces, de fistules obstétricales, des décès en couches, entre autres.
«Cette stratégie va de paire avec l’éducation des filles, l’amélioration de la santé reproductive et de la santé maternelle et infantile à travers une communication régulière sur les différentes offres de services de santé. J’encourage la synergie entre le gouvernement, les chefs traditionnels et les leaders religieux pour mettre fin aux pratiques néfastes qui ont un impact négatif sur la santé des populations notamment les filles. En particulier, nous devons continuer à mener des actions fortes contre les mariages précoces, le faible taux de scolarisation et lutter pour le maintien de la jeune fille le plus longtemps à l’école. Ce sont là autant de facteurs qui plombent l’autonomisation des femmes et des filles, et qui contribuent à détériorer la santé des femmes et des adolescentes», a expliqué le Chef du gouvernement.
M. Ouhoumoudou Mahamadou a aussi indiqué que le Niger dispose de plusieurs politiques et stratégies qui doivent notamment favoriser la promotion du genre, l’autonomisation des femmes et des filles et la promotion de la santé et qui sont des moyens pour permettre de réaliser des bonds qualitatifs en matière de développement du capital humain.
Pour sa part, la Vice-présidente de la Banque Mondiale, Mme Mamta Murthi, a saisi cette opportunité pour réitérer également l’engagement et la disponibilité de son institution à poursuivre son accompagnement au Niger. Elle a ensuite mis l’accent sur la nécessité de la formation d’un personnel de qualité, notamment de professionnels de la santé (médecins, infirmières et personnel paramédical), mais aussi de lutter contre les pratiques néfastes à la santé de la femme, dont le mariage précoce. «Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé, en septembre dernier, un nouveau financement d’un montant total de 125 millions de dollars, soit près de 70 milliards de francs CFA, visant à étendre l’offre de services de santé de meilleure qualité aux femmes et aux enfants afin d’améliorer les résultats en matière de santé et de nutrition ainsi que l’autonomisation des filles et des femmes», a-t-elle rappelé.
Selon Mme Mamta Murthi, ce programme vise à mettre en œuvre, sur une période de 15 ans, des interventions innovantes et complètes en matière de nutrition et de santé, afin d’améliorer l’efficacité, l’équité et la durabilité du système de santé, tout en favorisant l’autonomisation des femmes et des filles. L’objectif de cet appui est de donner la priorité au développement et au renforcement du capital humain ainsi qu’à l’amélioration des services de santé dans les régions les plus pauvres, tout en s’adaptant à un contexte fragile.
Par la suite, le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a procédé à une présentation succincte du projet Lahiya Iyali.
Ali Maman(onep) et Rachida Abdou Ibrahim(Stagiaire)
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La coopération allemande, à travers la GIZ, vient de lancer un nouveau projet dénommé « appui-conseil en matière de politique migratoire au Niger » (GIZ-APM). C’est le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur, de la sécurité publique, de la décentralisation et des affaites coutumières et religieuses M. Mohamed Bazoum qui a présidé la cérémonie du lancement officiel de ce projet le 14 novembre à l’hôtel Soluxe de Niamey.
Pays charnière, à cheval entre l’Afrique subsaharienne et les pays de la côte méditerranéenne, le Niger vit le phénomène des migrations avec plus d’acuité que d’autres pays. À la fois pays de transit et de départ, le Niger mène depuis plusieurs années une lutte contre la migration irrégulière à travers la mise en œuvre des mesures institutionnelles, législatives et réglementaires. Il bénéficie de l’appui de ses partenaires. Le lancement du projet « (GIZ-APM), qui arrive à point nommé, est la preuve de la confiance qu’ont les partenaires vis-à-vis du Niger et leur adhésion aux multiples efforts qu’il déploie pour endiguer ce phénomène aux conséquences humaines et socioéconomiques énormes.
Pour le ministre d’Etat Bazoum Mohamed le lancement du projet vient témoigner une fois de plus l’exemplarité de l’amitié nigéro-allemande, vieille de plusieurs décennies, touchant de nombreux secteurs et se diversifiant d’année en année. Selon le ministre d’Etat, la migration est un sujet des plus brulants qui préoccupe toute la communauté internationale au point où il a été le thème central de l’assemblée générale des Nations Unies en septembre 2016. Le Niger dit-il, est une plaque tournante du phénomène migratoire de par sa position géographique, étant pays de départ, de transit mais aussi qui accueille des réfugiés sur son sol. La gestion de la migration a toujours été une préoccupation du gouvernement, a-t-il souligné. C’est pourquoi dès 2006 un comité interministériel a été mis en place. En outre, une stratégie et un plan d’actions sont actuellement dans le circuit d’adoption en plus des actions déjà réalisées qui ont permis d’enregistrer des progrès remarquables sur la maitrise du flux migratoire, a souligné M Bazoum Mohamed. Parlant du projet GIZ-APM, le ministre d’Etat a indiqué qu’il entre dans le cadre de la belle relation d’amitié de cinq décennies qui unit le Niger à l’Allemagne.
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50 journalistes ont entamé le 6 décembre 2022, une formation sur les techniques d’investigation, la lutte contre la corruption et les malversations fiscales. Cette formation s’inscrit dans le cadre d’un projet financé par l’Ambassade des Etats Unis au Niger et mis en œuvre par l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication section du Niger (APAC-Niger) et le journal «L’Evènement». Il cible les journalistes des huit (8) régions du Niger travaillant dans la presse écrite, audiovisuelle et en ligne. À l’issue de la formation, 15 porteurs de projets d’enquête bénéficieront d’un appui et d’un encadrement pour approfondir leurs projets.
Les meilleures enquêtes seront primées et serviront de base à la réalisation des débats radiophoniques en français et en langues nationales afin d’instaurer un débat public sur les thématiques traitées. La cérémonie de lancement du projet s’est déroulée, le 6 décembre 2022 à Niamey, sous les auspices du Secrétaire général adjoint du Conseil Supérieur de la Communication, M. Moussa Mahaman Mourtala.
L’objectif global du projet est de contribuer à la réduction de la corruption et des malversations fiscales au Niger à travers la promotion d’un journalisme d’investigation efficace. Le premier atelier de formation a regroupé 20 journalistes de Niamey et Tillabéri.
Pour Amina Niandou, présidente de l’APAC-Niger, l’investigation est assurément le genre journalistique qui permet efficacement aux hommes et femmes des médias de jouer leur rôle dans la surveillance de la gestion des affaires publiques en vue de s’assurer que les ressources publiques sont utilisées à bon escient et au profit de l’intérêt général. C’est du reste pour cette raison que les précurseurs du journalisme d’investigation se sont donné la mission suivante: «Donner la voix aux sans-voix et obliger les puissants à rendre compte», a-t-elle rapporté.
«Le projet a été élaboré sur la base du constat de l’insuffisance voire l’inexistence des enquêtes journalistiques de bonne facture et cette situation encourage incontestablement les détournements des deniers publics ainsi que l’impunité dont bénéficient les auteurs, généralement soutenus par les partis politiques et autres lobbys», a-t-elle justifié. À travers l’investigation, a-t-elle poursuivi, les médias peuvent ainsi contribuer à freiner voire réduire les pratiques corruptives avec des faits documentés et irréfutables que le gouvernement ne peut ignorer. Les révélations des médias pourront mettre la pression sur le gouvernement et amener l’opinion nationale à exiger plus de transparence et de redevabilité des institutions publiques.
Pour sa part, le chargé d’Affaires par intérim de l’Ambassade des États-Unis au Niger, M. Jonathan Fischer a souligné que les 50 journalistes formés dans le cadre de ce programme joueront un rôle clé dans le reportage sur la corruption et fourniront une base crédible à la Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) pour mener des enquêtes. Il a aussi rappelé que les États-Unis et le Niger sont des partenaires étroits sur un large éventail de questions, et le fonds d’innovation pour la transparence budgétaire est une autre illustration de la façon dont les objectifs américains et nigériens s’alignent, aidant à garantir que les citoyens soient bien informés des décisions de leadership et soutenant à la fois la stratégie américaine sur la lutte contre la corruption et les efforts du président Bazoum pour lutter contre la corruption au Niger. «Le travail de l’APAC-Niger pour former les journalistes nigériens aux meilleures pratiques en matière d’enquête et de reportage sur la corruption et les malversations fiscales est un élément essentiel de notre engagement collectif», a déclaré M. Jonathan Fischer.
Quant au secrétaire général adjoint du Conseil Supérieur de la Communication, M. Moussa Mahaman Mourtala, il a indiqué que le devoir du CSC, en tant qu’organe de régulation chargé de promouvoir justement un journalisme de qualité, respectueux des règles éthiques et déontologiques, qui participe à la professionnalisation des journalistes, est d’accompagner ce projet. Ainsi, M. Moussa Mahaman Mourtala soutient que le CSC adhère totalement à ce projet qui contribuera non seulement à la spécialisation des journalistes mais aussi à la promotion de la bonne gouvernance.
Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le projet «Parcours d’accompagnement», soutenu par le Royaume de Belgique est destiné aux femmes de l’administration publique, des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et vise à les soutenir dans leurs carrières afin qu’elles constituent un levier de transformation et des modèles pour les jeunes filles. À cet effet, dix (10) lauréates ont été sélectionnées au sein des Ministères et des Institutions de l’État. C’est le Secrétaire général du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, M. Assoumane Moussa Attah qui a procédé, hier matin à Niamey, au lancement dudit projet.
Le projet vise à valoriser les compétences féminines. Cela pour contribuer à l’autonomisation des femmes, à la réduction des inégalités de genre et à la réforme de l’administration publique.
Ce projet qui renforce les relations de coopération bilatérale entre le Niger et la Belgique est réalisé par l’Institut Egmont de Belgique en partenariat avec le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, l’École Nationale d’Administration (ENA) du Niger et l’Ambassade du Royaume de Belgique à Niamey. Le projet offrira aux 10 femmes leaders sélectionnées, pendant 6 mois une série de formations au savoir être et savoir-faire dans des domaines clés tels que le leadership; la communication et le plaidoyer; la négociation et la médiation; l’éthique et l’intégrité.
Pour M. Matthias Deneckere, premier secrétaire et chef de coopération à l’Ambassade de Belgique à Niamey, le parcours d’accompagnent est aussi vu comme une opportunité d’accroître le nombre de femmes leaders modèles. «La collaboration que nous avons eue avec nos collègues nigériens qui se poursuivra dans le cadre de ce projet, renforce l’excellente coopération qui existe entre nos deux pays ainsi que nos engagements sur des priorités communes», a-t-il déclaré. Pour M. Matthias Deneckere ce projet témoigne de l’engagement de la Belgique en tant que promoteur global de l’égalité et du soutien belge aux ambitions du gouvernement nigérien concernant l’autonomisation des femmes, l’amélioration du leadership et de l’accompagnement des femmes aux postes de responsabilité et de prise de décision.
En procédant au lancement du projet, M. Assoumane Moussa Attah a souligné que, cette formation s’inscrit dans le cadre de la professionnalisation de l’administration et en parfaite cohérence avec les objectifs du programme de Renaissance Acte 3 initié par le Président de la République. Il a par ailleurs salué la mise en œuvre d’un tel projet dont les résultats escomptés contribueront à l’amélioration de l’administration.
Oumar Issoufou(onep)
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L’Inspecteur général des services du Ministère du Commerce, M. Abdou Tahirou Awessou a procédé, hier mardi 11 juillet 2023 à Niamey au lancement officiel du projet d’appui au secteur privé, climat des investissements et à la régulation et modernisation des services financiers. Ce projet d’une valeur de 3,9 millions d’euro, financé par l’Union Européenne et approuvé en avril 2023, pour une durée de 48 mois est mis en œuvre par le Consortium AFC-GOPA. Il s’agit au cours de cet atelier de lancement de présenter le projet, ses principaux champs d’intervention et de finaliser le plan d’actions du projet avec la contribution de l’ensemble des acteurs.
Ce projet a pour objectifs d’assurer l’opérationnalisation du dialogue public-privé, l’élaboration et la mise en œuvre des réformes en matière d’amélioration du climat des affaires, la mise en place des dispositifs opérationnels et légaux nécessaires au renforcement de la régulation du secteur de la micro finance. Il vise aussi la mise en place d’une démarche intégrée, redevable et coordonnée de développement du secteur privé, l’accompagnement de la promotion de la transformation et de la commercialisation des produits agro-sylvo-pastoraux innovants à travers notamment l’élaboration et la mise en œuvre du programme ‘’Pôles Agro-Industriels’’ et enfin, soutenir le développement de deux zones d’activités économiques dans les régions de Maradi et Agadez.
Dans ses propos préliminaires, l’Inspecteur général des services du Ministère du Commerce a déclaré que les activités et les investissements du secteur privé sont des sources importantes de croissance économique et de développement durable, d’où la convergence de toutes les synergies à l’essor de ce dernier. M. Abdou Tahirou Awessou a rappelé les différents projets entrepris par l’Union Européenne depuis juin 2021 pour le renforcement de l’environnement des affaires au Niger avant de souligner toutes les actions réalisées.
Par la suite, l’Inspecteur général des services du Ministère du Commerce a cité les réalisations enregistrées dans le cadre de la mise en œuvre de ce contrat dont l’accompagnement technique dans le cadre de la création du Cadre National de Dialogue Public-Privé, l’accompagnement et l’assistance à la structuration et à la professionnalisation des organisations patronales et des associations professionnelles, le développement d’une base de données des entreprises formelles au Niger, la réalisation d’une étude d’opportunités des Zones d’Activités Économiques au Niger et, l’organisation du business forum UE-Niger.
Pour sa part, la Cheffe de délégation adjointe de l’UE au Niger, Mme Jamila El Assaidi, a rappelé que le secteur financier est devenu l’un des trois domaines prioritaires de la programmation entre l’UE et la République du Niger avant d’énumérer toutes les actions concrètes accomplies. Elle a ensuite a déclaré que ce projet va appuyer les Ministères du Commerce, des Finances, de l’Industrie et la Présidence de la République, avec l’appui de trois experts internationaux jusqu’en 2027 en vue de soutenir, de manière plus prononcée, les activités de la première chambre de commerce européenne et d’organiser des missions économiques et commerciales au sein de l’UE pour attirer des investisseurs européens au Niger.
L’assistance technique offert par ce projet met aussi l’accent sur la consolidation du secteur de la micro finance, la confiance de la population envers cette dernière en vue d’augmenter la nécessaire bancarisation des Nigériens et encourager un accès facilité à l’investissement pour le secteur privé. En définitive, Mme Jamila El Assaidi a réitéré l’engagement de l’UE à accompagner toutes les initiatives du gouvernement sur la question cruciale de l’attractivité économique du Niger, avant d’assurer que toutes les mesures nécessaires seront prises pour atteindre tous les objectifs prédéfinis. «Tenir des comités techniques et de pilotage réguliers permettra de s’assurer que les mécanismes de gouvernance et de pilotage de ce projet existent et sont fonctionnels, mais aussi de s’assurer qu’à la fin, des résultats concrets et mesurables au profit des Nigériens sont perceptibles», a-t-elle souhaité.
Massaouda Abdou Ibrahim (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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L’Ambassade des États-Unis d’Amérique à Niamey, en collaboration avec l’Association des professionnelles africaines de la communication (APAC, section du Niger), a lancé le 30 novembre dernier, dans les locaux du Centre culturel américain, le projet de «Professionnalisation des journalistes nigériens pour la couverture médiatique du processus électoral 2020-2021». L’objectif de ce projet est de renforcer les capacités des journalistes des huit régions du pays dans le traitement de l’information avant, pendant et après les élections. La cérémonie de lancement de ce projet a été placée sous les auspices du président du Conseil Supérieur de la Communication Dr Sani Kabir.
Le lancement de ce programme coïncide avec la célébration de la 7eédition de la Journée nationale de la liberté de presse qui se déroule dans un contexte marqué par l’organisation des élections. A cet effet, le Directeur de la diplomatie publique de l’ambassade des USA, M. Stephen E. Dreikorn a affirmé, «Chaque jour nous travaillons ensemble sur le plan diplomatique pour renforcer la sécurité, soutenir l’économie et faire en sorte que la démocratie prospère. Aujourd’hui, nous honorons les journalistes et le journalisme qui sont deux aspects centraux de la démocratie».
Pour le chargé d’Affaires de l’ambassade des USA, M. Jay Zimmerman, ce programme de formation des journalistes est crucial d’autant plus que la presse a la responsabilité de rendre compte des élections pendant tout le processus, de la campagne électorale, en passant par la transition et le début de la prochaine administration de façon exacte et équitable. «Nous lancerons un concours médiatique pour les participants au programme qui commence le 4 décembre. Les meilleures œuvres qui font la promotion des élections pacifiques au Niger seront primées. La remise des prix aura lieu le 03 mai 2021 à l’occasion de la Journée mondiale de la presse», a annoncé le chargé d’Affaires, M. Jay Zimmerman.
Selon la représentante de la présidente de APAC-Niger, Mme Fadimou Moumouni, c’est conscient du rôle que joue les medias en temps de crise et de guerre, et au regard de ce contexte électoral que l’association APAC-Niger a proposé ce plan de communication en période électorale en vue d’assurer une transition politique souple, paisible et démocratique. «Les medias sont essentiels à la démocratie et il est impossible de tenir des élections démocratiques sans les medias», a-t-elle déclaré. Pour que les élections soient démocratiques, libres et équitables, a poursuivi Mme Fadimou Moumouni, «il faut non seulement que le vote puisse se dérouler dans des bonnes conditions mais aussi que les électeurs aient accès à une information adéquate sur les partis politiques, les candidats et le processus électoral lui-même afin de faire un choix éclairé». Pour la représente de APAC Niger, une élection ne peut pas être démocratique sans les medias qui jouent un rôle de veille et de surveillance et qui garantissent la transparence du processus.
Pour sa part, le président du Conseil supérieur de la communication, Dr Kabir Sani, a indiqué dans son discours de lancement officiel du programme que, l’organisation d’élections est souvent sources de tensions sociopolitiques. «C’est dire que ce projet de professionnalisation des journalistes nigériens pour la couverture du processus électoral vient à point nommé car les médias jouent un rôle très important, celui de vecteur de la paix et de cohésion sociale», a déclaré le président du CSC. Enfin, Dr. Kabir Sani a remercié l’ambassade des États-Unis d’Amérique et APAC-Niger pour leur contribution pour des élections apaisées au Niger.
l Issoufou A. Oumar
03 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Brigi Rafini a procédé, hier lundi 8 mars 2021, au lancement du projet de construction du barrage hydro-agricole de Kaoura-Foga, au niveau du village du même nom. Situé au carrefour des départements d’Illéla et de Bouza (Région de Tahoua), ce barrage permettra de maitriser les eaux et de booster la production agricole dans la région, tout en promouvant le développement local des départements concernés et notamment les communes rurales de Badaguichiri et d’Allakaye. D’un coût de 5 milliards de FCFA, ce projet est financé par l’Etat du Niger et la République Fédérale d’Allemagne. En plus des nombreux objectifs et enjeux assignés à cette infrastructure, plusieurs autres actions sont envisagées dans le cadre de la réalisation de ce projet structurant et vital, aussi bien pour la région de Tahoua que pour le Niger tout entier. Allocutions, animations culturelles, présentation de divers produits agricoles du bassin et point de presse étaient au menu de la cérémonie.
S’adressant aux populations venues nombreuses pour assister à l’évènement, M. Brigi Rafini s’est d’abord réjoui de la forte mobilisation des populations d’Illéla, de Bouza, de Badaguichiri, d’Allakaye et environs. Il a ensuite décliné les multiples avantages liés à la construction de cet important ouvrage. Le Premier ministre a appelé les populations qui attendent la réalisation de ce barrage depuis 50 ans à se mobiliser pour bien travailler à une bonne mise en valeur dudit barrage en vu d’en tirer la meilleure partie dans leurs intérêts et dans celui du Niger tout entier. «Près de 400 ha seront mis en valeur avec cet ouvrage. Donc, il y aura beaucoup et divers aliments à produire. Il y aura également de l’eau à boire, aussi bien pour les humains que pour les animaux. Donc vos problèmes d’accès à l’eau et à sa maîtrise ne seront bientôt qu’un lointain souvenir. Alors, préparez-vous à accueillir ce barrage et à en profiter, tout en faisant aussi profiter les autres localités de notre vaste pays», a lancé le Premier ministre Brigi Rafini.
Dans le point de presse qu’il a animé après avoir dévoilé la plaque et procédé à la découverte de la borne indicative du départ de l’axe du projet, le Chef du gouvernement a indiqué que la réalisation de barrage de Kaoura-Foga est un vieux rêve qui devient une réalité. «En effet, il y a plusieurs décennies que les populations de ces contrées attendent la concrétisation de ce barrage. Le Président de la République, M. Issoufou Mahamadou, qui tient énormément à la réalisation des objectifs liés à la sécurité alimentaire, a bien voulu concevoir et prévoir, dans son Programme de Renaissance, l’Initiative 3N. Le présent projet de barrage est effectivement une des applications de cette initiative. Il nous a donc demandé de venir le représenter à cette cérémonie.», a ajouté le Chef du gouvernement. Pour le Premier ministre, ce barrage sera construit dans une zone de grands producteurs mais qui ont d’énormes difficultés en matière de mobilisation des eaux et de disponibilité de terres cultivables à cause de nombreuses montagnes.
«Ainsi, cet important ouvrage est conçu pour résoudre le problème de mobilisation et de maîtrise de l’eau et cela à des fins agricoles, pastorales et même environnementales, compte tenu du fait qu’on est ici dans une zone à relief très marqué, avec des érosions hydrique très fortes. Ce barrage permettra donc d’atténuer ce phénomène de dégradation de terres, notamment celles situées en aval», a-t-il noté. Cet ouvrage va contribuer à promouvoir et augmenter la production agricole, agro-pastorale, piscicole et la restauration de l’environnement, sans oublier l’emploi. «Tout ceci nous permettra au finish, non seulement d’améliorer les conditions de vie et de travail de ces vaillantes populations mais aussi permettra de booster l’économie locale et même nationale», a souhaité le premier ministre Brigi Rafini.
Quant au ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Chargé des Relations avec les Institutions, M. Issouf Barkaï, il a déclinés les objectifs de ladite infrastructure. Il a notamment cité : la création d’une retenue d’eau d’au moins 2.000.000 m³, la mise en valeur avec les cultures de décrue de 100 ha de terres en amont, la mise en valeur de 400 ha de terres en saison des pluies et 100 ha en saison sèche, la fourniture en point d’eau d’abreuvement à au moins 6.000 UBT et l’obtention, chaque année, d’environ 3.000 tonnes de production autour de l’ouvrage. «Parmi les actions engagées, dans le cadre de ce projet, nous pouvons citer : l’aménagement d’une retenue d’eau de 2,3 millions de m³, le développement de l’irrigation et de la pêche, l’empoissonnement de 100 ha de plan d’eau ainsi que des actions d’accompagnement dont la protection du bassin versant, le développement de la pêche et la mise en place d’unités de transformation et de conservation de produits agricoles et halieutiques», a précisé le ministre en charge de l’Agriculture et de l’Elevage.
Intervenant a son tour, la Chargée d’Affaires de l’Ambassade d’Allemagne au Niger, Mme Christine Plastrotmann a tenu à rappeler les bonnes relations qui lient le Niger à son pays ainsi que les différents soutiens que l’Allemagne apporte au Niger, et cela dans plusieurs secteurs, dont celui de la maîtrise de l’eau, la promotion des cultures irriguées et la lutte contre l’insécurité alimentaire. «Je tiens aussi à féliciter les Autorités nigériennes pour leurs multiples efforts notamment dans le combat contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté», a-t-elle déclaré.
Auparavant, les responsables régionaux et locaux ont pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux nombreux invités, parmi lesquels des députés, des membres du gouvernement, des représentants du Corps diplomatique, ceux des Partenaires techniques et financiers et des chefs coutumiers et religieux.
Mahamadou Diallo (Envoyé Spécial)
09 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre du Plan, Dr Rabiou Abdou, a procédé hier à la salle Margou de l’Hôtel Gawèye de Niamey, au lancement officiel du Projet de Gouvernance du secteur extractif pour le développement local et Réponse à la COVID-19, le « GOLD ». Ce projet financé par la Banque Mondiale à hauteur de cent millions de dollars américains, soit cinquante-cinq milliards de FCFA, soutiendra les réformes stratégiques du gouvernement pour déployer ses ressources publiques dans tout le pays, améliorer la gestion du secteur extractif et aider à combattre la pandémie de la COVID-19. C’était en présence de la ministre des Mines, du Gouverneur de la Région de Niamey et de plusieurs invités
Le ministre du Plan, Dr Rabiou Abdou, a d’abord souligné les objectifs de Développement de GOLD qui sont entre autres : le renforcement des capacités des collectivités territoriales et la gestion du secteur extractif pour la prestation des services publics dans les régions extractives ciblées d'Agadez, de Diffa, de Tillabéri et de Zinder, concourt à la réalisation des principaux résultats du PDES 2017-2021, notamment ceux relatifs aux axes stratégiques 3 et 4. Ce projet, s'intègre, selon Dr Rabiou Abdou, au Cadre de Partenariat-Pays (CPF) de la Banque mondiale au Niger sur la décentralisation, la gouvernance, la fragilité et les industries extractives pour la période 2018-2022 mettant l'accent sur le rôle de la gouvernance et de la bonne gestion des industries extractives. Il vise également à : renforcer les systèmes et les capacités de mise en œuvre des politiques de décentralisation et de transfert des ressources humaines et financières de l'État vers les Collectivités Territoriales ; améliorer la gestion du secteur extractif à travers un meilleur cadre légal, une bonne gestion des données géologiques, une meilleure capacité d'atténuation des risques et l'intégration des industries extractives dans l'économie locale ; renforcer l'engagement citoyen et l'autonomisation des femmes ; atténuer les risques de fragilité, de conflits et de violence, ainsi que ceux du changement climatique à travers la promotion du leadership, la gestion du changement et la résolution des problèmes itératifs face aux défis de la collaboration et de la coopération.
Ce Projet GOLD repose, a expliqué le ministre du Plan, sur un « financement hybride » comprenant : une approche classique des décaissements, sous forme de don, à travers laquelle des assistances techniques sont financées pour la mise en œuvre des composantes du projet ; une autre forme de financement, sous forme de crédit, dont le décaissement est conditionné par : l'atteinte des résultats liés aux conditions basées sur la performance (CBP) et la présentation des dépenses éligibles réalisées par les ministères publics avec les ressources propres de l'Etat. Dr Rabiou Abdou a en outre rappelé que la mise en œuvre du Projet implique plusieurs catégories d'acteurs, tous œuvrant pour le développement socio-économique et culturel des populations nigériennes. Ainsi, a-t-il souligné, au niveau des ministères, des points focaux sont désignés afin de servir d'interface entre leur ministère et l'Unité de Coordination du projet, faciliter la communication et veiller à la mise en œuvre de leurs Programmes de Dépenses Autorisées (PDA) respectifs. Au niveau régional, quatre (4) agents relais seront recrutés et chargés de centraliser les résultats des interventions au niveau des collectivités territoriales. Au regard de la multitude de parties prenantes et de l'approche novatrice adoptée, la réussite de la mise en œuvre du Projet GOLD va exiger d'importants efforts de dialogue, de concertation, de coordination et d'animation des acteurs de la part notamment de l'Unité de Coordination, a estimé le ministre du Plan. L'objectif poursuivi à travers l'organisation de cet atelier de lancement officiel des activités du Projet est de poser les bases de cette collaboration entre toutes les parties prenantes.
Pour sa part, la représentante de la Banque Mondiale pour le Niger, Mme Joelle Dehasse, a réaffirmer la volonté et l’engagement de son institution à poursuivre l’accompagnement du Gouvernement du Niger dans la mise en œuvre d’importantes réformes qu’il a adoptées afin de contribuer à la mise en place d’Administrations publiques fortes et compétentes pour une meilleure gestion des ressources de l’Etat et une meilleure prestation de services pour tous les nigériens.
Par Aïchatou Hamma Wakasso
26 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Saidou Halidou, a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie officielle de lancement du projet de renforcement des capacités des forces de sécurité intérieure sur le respect du droit international des droits de l’homme dans les opérations d’application de la loi. L’objectif de cette rencontre est de garantir la protection de la population, en particulier les femmes, enfants et jeunes, contre les risques de graves violations des droits humains, y compris la violence sexuelle, lors des opérations des forces de sécurité intérieure.
Dans son mot introductif, le secrétaire général du ministère de l’intérieur et de la décentralisation, M. Saidou Halidou, a indiqué que ce projet vient à point nommé pour compléter les efforts fournis par le gouvernement en vue d’assurer une protection accrue des droits et des libertés fondamentales des citoyens . Et cela tout en garantissant la protection de l’intégrité du territoire et la quiétude de la population nigérienne.
A cet effet, M. Saidou Halidou a exhorté les responsables des forces de défense et de sécurité à donner les instructions nécessaires à leurs éléments pour une bonne collaboration dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet, qui, en plus, concernera deux autres pays de l’espace sahélien, à savoir la Mauritanie et le Tchad.
Toujrous dans son intervention, il a affirmé que les objectifs poursuivis par le projet cadrent parfaitement avec les engagements des plus hautes autorités du pays à promouvoir et protéger les droits de l’homme sur toute l’étendue du territoire.
Pour la représentante par intérim du haut-commissaire des nations unies aux droits de l’homme, Mme Zeinab Hamza Diaby, elle a rappelé que, par la résolution 48/141 du 20 décembre 1993, l’assemblée générale des nations unies a confié au haut-commissaire des nations unies des droits de l’homme le mandat de promouvoir et protéger l’exercice et la pleine réalisation, par tous, de tous les droits de l’homme. C’est dans cette perspective, dit-elle, que, depuis son ouverture au Niger en septembre 2020, le HCDH s’est engagé à accompagner le gouvernement pour le respect de ses engagements internationaux en matière de promotion et de protection des droits de l’homme.
Selon Mme Zeinab Diaby, plusieurs activités ont déjà été réalisées, notamment le renforcement des capacités des acteurs lors du processus électoral passé, le renforcement des capacités de la commission nationale des droits humains et des organisations de la société civile, l’appui au processus d’élaboration et de soumission des rapports aux organes des traités et l’examen périodique universel, le plaidoyer et l’assistance technique dans le domaine de la migration, des droits des femmes et des enfants, de l’impact de la covid-19 sur les droits économiques et sociaux.
De ce fait, a–t-elle expliqué, de façon spécifique, ce projet œuvrera au renforcement des capacités des FSI, mais aussi au renforcement des capacités des acteurs judiciaires, de la commission nationale des droits humains, de l’agence nationale pour l’assistance juridique et judiciaire et des organisations de la société civile. Enfin, elle annoncé qu’il est également prévu de mener des actions de sensibilisation à l’endroit des populations en vue de renforcer la confiance entre les FSI et les communautés.
Présente au lancement, la représentante de la délégation de l’union européenne au Niger, Mme Eva Atanassova, a pour sa part indiqué que ce projet s’inscrit dans le cadre d’une décision du financement du programme régional d’appui aux forces de sécurité des pays membres du G5 Sahel pour la lutte contre l’impunité et le renforcement de leur lien avec les populations. C’est un appui, a-t-elle précisé, qui a été opérationnalisé depuis 2020, avec deux partenaires, notamment l’institut pour les droits de l’homme et le haut-commissariat des droits de l’homme des nations unies.
Pour Mme Atanassova Eva, le respect des droits humains et de la protection des civils reste la pierre angulaire de l’Etat de droit. Concluant, elle a réaffirmé l’engagement de l’union européenne à rester mobilisée aux côtés du Niger pour appuyer les engagements dans cette matière et suivra de très près le travail réalisé dans le cadre de cette initiative.
Par Farida Ibrahim Assoumane(onep)
02 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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- Catégorie : Politique
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