Tout en demandant aux syndicats de prendre leur distance du jeu politique, la CNDDN a demandé au Président de la République «de bien vouloir instruire la transmission à la justice, de tous les dossiers de malversations économiques, sans distinction aucune, et d’éviter le traitement sélectif de l’opération dite Maï boulala, la poursuite sans relâche et rendre périodiquement compte au peuple nigérien». La CNDDN a dit aussi constater «avec regret le refus du gouvernement à organiser des élections locales». Tout en condamnant «avec la dernière énergie l’attaque terroriste du mercredi 22 février 2017», la CNDDN s’est dit inquiète «de l’avenir de l’école nigérienne qui mérite d’être sauvée». A ce sujet, elle a estimé que le gouvernement et les partenaires sociaux «doivent obligatoirement trouver une issue favorable, acceptable de tous pour sauver l’avenir de nos enfants». Après avoir appelé «toutes les forces vives de la Nation, de rester vigilantes contre toute action ou manipulation de nature à compromettre la paix et la quiétude sociale dans notre pays», la CNDDN a salué «le comportement des autorités de la 7ème République qui sont restées calmes et sereines face aux meetings et autres débats calomnieux», avant de lancer «un appel pressant aux organisations syndicales et à la société civile attachées à la démocratie, à la paix et aux valeurs républicaines pour une mobilisation indépendante contre les ennemis de la Nation».        

Oumar Aboubacar Mohamed

12 mars 2017 
Source : Le Monde d'Aujourdhui