Le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a reçu hier en audience la Secrétaire d’État parlementaire allemande Bärbel Kofler. A sa sortie d’audience, la ministre d’État Allemande, Mme Bärbel Kofler a dit représenter le ministère fédéral de la coopération économique et de développement. Aujourd’hui, a-t-elle annoncé, les consultations intergouvernementales Nigéro Allemandes s’ouvriront. En effet, a-t-elle poursuivi «nous allons pouvoir parler de l’avenir de la coopération entre le Niger et l’Allemagne notamment dans le domaine de la politique, de l’éducation, de la santé et de la décentralisation.» Ce sont, précise-t-elle, des domaines dans lesquels l’Allemagne est très engagée notamment celui de l’éducation des jeunes filles mais aussi dans l’accès aux soins pour les femmes et dans la décentralisation pour s’assurer que les communes aient les moyens nécessaires pour soutenir leur population.
Par la suite, le Chef du gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou s’est entretenu avec la Vice-présidente de la Banque mondiale pour le Développement humain, Mme Mamta Murthi, elle aussi en visite officielle au Niger du 6 au 9 juin 2022. Selon un communiqué de l’Institution, ce premier voyage de Mme Murthi au Niger depuis sa prise de fonction en juillet 2020 s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le pays et le Groupe de la Banque mondiale. En tant que vice-présidente de la Banque mondiale pour le Développement humain, Mamta Murthi supervise à ce titre les pôles mondiaux d’expertise suivants : Education, Santé, Nutrition, Population, Protection sociale et Emploi, ainsi que la cellule Genre et Egalité hommes-femmes, précise le communiqué.
Mahamadou Diallo(onep) et Aminatou Seydou Harouna(onep)
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini a reçu hier après-midi le Secrétaire général de la Fédération pour la Paix Universelle (FPU), Dr Yun Young Ho qui séjourne dans notre pays dans le cadre du Sommet Continental de l’Afrique. A sa sortie d’audience, Dr Yun a d’abord apprécié la préparation des travaux du Sommet Continental Afrique que le Niger abritera du 28 au 30 Novembre 2019. Selon lui, ce sommet à caractère continental qui se tiendra à Niamey, est non seulement préparé par le gouvernement du Niger, mais également par la Fédération pour la Paix Universelle. Le SG de la FPU a, en outre, confié que la tenue de ce sommet contribuera non seulement au fondement pour le développement de la paix durable, mais aussi pour la prospérité en Afrique ainsi qu’en Asie. Le Secrétaire général de la FPU a par ailleurs remercié le gouvernement du Niger avant d’annoncer que « demain quand le sommet va commencer un grand fondement de développement pour l’Afrique toute entière se déroulera ici à Niamey ».
Le Premier ministre Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu en audience, hier en début de soirée, M. Gonzalo Suarez, Sous Secrétaire Adjoint par intérim pour la Sécurité Internationale et de la Non-prolifération (ISN). La question sécuritaire et de la coopération entre les Etats Unis d’Amérique et le Niger étaient au centre des échanges entre les deux personnalités.
La question de la sécurité constitue une préoccupation majeure pour les pays du Sahel et ceux de la sous-région ouest africaine. C’est pourquoi, dans le cadre de la lutte contre l’insécurité qui sévit dans ces régions, les pays concernés continuent de recevoir les appuis de leurs partenaires internationaux. Les Etats Unis d’Amérique sont l’un des principaux partenaires de notre pays dans le cadre du combat contre l’insécurité et de la lutte contre les groupe armés non-étatiques, criminels. C’est dire que cette audience s’inscrit parfaitement dans le cadre de coopération sécuritaire. «Nous avons discuté du risque inhérent d’instabilité dans la région eu égard à la désinformation véhiculée par les groupes armés terroristes opérant le long des frontières du Niger. Nous continuerons de collaborer avec le Niger par l’entremise de la sécurité, de la diplomatie et du développement afin d’atteindre notre objectif commun qui est celui de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Ce faisant, nous allons offrir de l’espoir et des possibilités au peuple nigérien», a confié le Sous Secrétaire Adjoint par intérim pour la Sécurité Internationale et de la non-prolifération à l’issue des échanges qu’il a eus avec le Chef du Gouvernement.
M. Gonzalo Suarez a aussi dit toute son admiration d’écouter le Premier ministre au sujet de nombreuses initiatives sur lesquelles le gouvernement du Niger travaille. Ces initiatives concernent l’éducation ; l’économie et la sécurité. «Il ressort clairement de nos consultations d’aujourd’hui que les États Unis et le Niger s’entendent sur de nombreux enjeux de mon portefeuille, et je tiens à remercier le Premier ministre pour ces échanges fructueux. Je peux témoigner que cette rencontre est une preuve tangible de l’amitié et de la coopération durables entre les États-Unis et le Niger», a conclu le Sous Secrétaire Adjoint par intérim pour la Sécurité Internationale et de la non-prolifération.
A noter que cette audience s’est déroulée en présence du Directeur de Cabinet du Premier ministre, et de la Chargée d’Affaires de l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique au Niger.
En marge de la cérémonie d’ouverture de la conférence annuelle de l’AFBA, le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini a visité hier matin le nouveau bâtiment abritant la Maison de l’Avocat. Le bâtiment qui est contigu au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, est en phase de finition.
Au cours de cette visite, le Chef du gouvernement a visité les différents compartiments du bâtiment qui est en train d’être construit par la société Euro world international dans le respect des normes internationales. Le Premier ministre a reçu d’amples explications de la part du Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Niger, Me. Boubacar Oumarou entouré de ses proches collaborateurs. C’est un bâtiment R+1 doté de toutes les commodités permettant au Barreau du Niger d’assurer sa mission. D’après le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Niger, le bâtiment abritera entre autres les bureaux du Conseil de l’Ordre des Avocats ; le Centre de Formation Professionnelle des Avocats du Niger qui obéit à une recommandation de l’UEMOA ; la Caisse Autonome de Règlement Pécuniaire des Avocats (CARPA) visant à sécuriser le fonds du client. La mise en place d’une telle structure répond également à une recommandation de l’UEMOA ; et enfin l’Assistance Juridique et Judicaire.
Le Conseil National pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP) a dénoncé, le jeudi 10 Août 2023 dans un communiqué, la violation à répétition de l’espace aérien nigérien par les Forces Françaises.
A travers ce communiqué, le CNSP tient porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’en dépit du communiqué en date du 9 août 2023, dans lequel le conseil dénonçait les manœuvres illégales, suspectes et dangereuses des Forces Françaises consistant à couper sciemment tous moyens de contact pour échapper aux services nigériens de surveillance et de contrôles lors du survol du territoire national durant des heures.
« Nous observons une fois de plus le fait suivant, le mercredi 09 Août 2023 à 22h30 mn, un avion militaire de type A 400M a cherché à atterrir à Arlit sans plan de vol préétabli en coupant une fois encore tous les moyens de communication et de suivi », a annoncé le CNSP.
Le communiqué précise que « le CNSP, le gouvernement de transition et les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) fustigent ce manque de transparence et cette pudicité qui consiste à détourner une demande d’autorisation de survol accordée par les autorités nigériennes pour poser des actes attentatoires à la sécurité de notre pays ».
« La répétition de ces actes et la persistance de ce comportement inacceptables prouvent à suffisance que les forces françaises ne respectent aucune règle et qu’elles ont plutôt un agenda caché », a-expliqué le CNSP qui ajoute « qu’en tout état de cause, les FDS et le peuple nigérien sont mobilisés et déterminés à faire échec à toute entreprise de déstabilisation ».
Aussi, le Conseil rappelle que « non seulement l’Etat du Niger a dénoncé dans le communiqué N 19 du 03 Août 2023 tous les accords de défense et de sécurité signés entre notre pays et la France, mais également depuis cette date, les délais accordés aux armées françaises pour quitter le territoire nigérien conformément à ces accords sont entrain de courir », a prévenu le CNSP.. AIO/AS/ANP 086 août 2023
Le CNSP entre atermoiements, louvoiements et contradictions : Le navire tangue dangereusement Après l’enthousiasme des lendemains des évènements du 26 juillet 2023, c’est la vague de froid qui commence. «Le Cnsp manque de vision ». « Il y a trop de cafouillages et de tâtonnements dans la conduite des affaires publiques ». « Rien n’a vraiment changé, nous contrôlons la situation ». « Le Cnsp est complice de l’ancien président Issoufou Mahamadou ». Ces sentences, vous les entendrez ou les lirez sur les réseaux sociaux, dans les salons feutrés ou dans les fadas. Trois mois après l’avènement du Cnsp, pour de nombreux Nigériens, l’espoir d’un renouveau s’estompe petit à petit. Dans une presque indifférence d’un Cnsp imperturbable. Le mur édifié au petit matin du 26 juillet, se fissure. En toile de fond de ce coup de froid qu’on note chez les Nigériens, il y a la conduite de la Transition, marquée par les tâtonnements d’abord, puis par les atermoiements et les louvoiements du Cnsp. Après avoir maintenu presque en l’état l’administration publique et parapublique minée par la corruption, concédant de facto au Pnds Tarayya ses privilèges et ses atouts, au grand dam des Nigériens qui s’attendaient à un changement notable à tous les niveaux, le Cnsp a enfoncé le clou en maintenant les conseils élus. Pourtant, il a suspendu la Constitution. « Drôle de coup d’État», s’étaient écriés de nombreuses voix. Mais le Cnsp est resté sourd aux récriminations. Tout comme il restera insensible aux critiques portées contre la composition du gouvernement
Malgré les récriminations et les appels à la raison, le Cnsp fonce, tête baissée, comme s’il a un autre agenda que celui du peuple nigérien.
À l’exception du départ des troupes françaises, il faut craindre que l’avènement du Cnsp ne soit la copie pâle d’un régime vomi par les Nigériens.
Les secrétaires généraux des ministères et des gouvernorats à leurs postes, plein de directeurs généraux encore maintenus ou carrément confirmés par le général Tiani, l’administration publique et parapublique est toujours entre les mains du Pnds Tarayya. Si l’on y ajoute la quasi-inertie face à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, il y a bien de quoi se demander à quoi le Cnsp prépare les Nigériens. Malgré les récriminations et les appels à la raison, le Cnsp fonce, tête baissée, comme s’il a un autre agenda que celui du peuple nigérien. Dans toutes les déclarations de soutien, sincères et massives enregistrées à travers le vaste Niger, la lutte contre la corruption et les infractions assimilées est en bonne place. Mais, pour toute réponse, le Cnsp s’est contenté de créer une commission de lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale qui est à ce jour une coquille vide. Plus d’un mois après sa création, la Coldeff est demeurée désespérément sans personnel. Un autre agenda, soupçonne- t-on dans certains milieux. Les Nigériens ne comprennent pas cette lenteur excessive à propos d’une question à laquelle ils attachent le plus grand prix.
Le soupçon de connivence entre le Cnsp et l’ancien président Issoufou Mahamadou est en train de s’imposer de plus en plus au sein de l’opinion nationale. Toujours dans l’indifférence surprenante des autorités militaires qui continuent à jouer la flute de la souveraineté nationale et de la nécessaire résilience des Nigériens
Sans le dire ouvertement, les Nigériens parlent. Ça parle beaucoup. Sur les réseaux sociaux notamment, la parole, libérée, se déchaîne. Et pour de très nombreux Nigériens, le bout de l’Iceberg commence à immerger. Avec horreur ! Le soupçon de connivence entre le Cnsp et l’ancien président Issoufou Mahamadouet en train de s’imposer de plus en plus au sein de l’opinion nationale. Toujours dans l’indifférence surprenante des autorités militaires qui continuent à jouer la flute de la souveraineté nationale et de la nécessaire résilience des Nigériens. Jusqu’à quand ? La rumeur de cette connivence gonfle depuis qu’une militante du Pnds Tarayya, en l’occurrence l’ancienne ministre de l’Éducation nationale et ancienne présidente de la Haute cour de justice, la dame Ali Mariama, s’est farcie d’un vocal diffusé sur les réseaux sociaux. Dans ce vocal qui est en train de faire le buzz, Ali Mariama, manifestement partisane de Bazoum Mohamed, a révélé qu’ils ont des informations faisant état d’un complot ourdi par Issoufou Mahamadou et qui doit non seulement aboutir à l’exclusion de Bazoum Mohamed du parti, mais bien sûr à une transition et des élections qui doivent consacrer le retour au pouvoir de son prédécesseur. Il ne s’agit plus de tâtonnements, ni d’atermoiements et de louvoiements du Cnsp, mais bien d’un agenda politique de celui que les Nigériens considèrent comme l’alpha et l’oméga de leurs malheurs. Certains ont vite fait de voir là l’explication à la non-arrestation d’Issoufou Mahamadou, pourtant signataire des accords de coopération militaire illégaux dénoncés par le Cnsp. Curieusement, il n’est pas encore sous le coup d’une accusation pour haute trahison, Mais Bazoum Mohamed l’est déjà, même si cela, aussi, ressemble fort bien à un feu de paille. Car,depuis l’annonce officielle, aucun acte judiciaire n’a suivi. Un simple coup médiatique ? C’est probable.
« Il est illusoire, voire insensé, de convaincre à un usage juste, honnête et suivant les attentes de Nigériens lorsqu’il est difficile de faire rentrer l’Etat dans ses droits ».
En dehors des atermoiements et des louvoiements dont le Cnsp est accusé, notamment sur la question de la lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale, la conduite générale des affaire publiques traduit un pilotage à vue. « Le Cnsp n’a pas de vision », dit-on et ce n’est pas fortuit. L’instance militaire dirigeante ne semble pas se soucier de l’interrelation entre les sujets de préoccupation des Nigériens. « Il est illusoire, voire insensé, de convaincre à un usage juste, honnête et suivant les attentes de Nigériens lorsqu’il est difficile de faire rentrer l’Etat dans ses droits », a fait observer un cadre des Finances qui a requis l’anonymat. Pourtant, les délinquants sont connus et les dossiers encore plus.
Sur un tout autre plan, les tâtonnements dans la gestion de affaires de l’État sont trop gros et ne sauraient simplement relever de l’amateurisme.
Le dimanche passé, les téléspectateurs nigériens ont été surpris de voir le ministre délégué aux Finances convenir d’une convention partenariale avec les médias…d’État pour une visibilité et une transparence des actions de son département ministériel. Si ce n’est pas, comme le soupçonnent certains, un agenda inspiré de ceux qui tiennent encore les rênes des médias d’État, l’initiative a toutefois de quoi faire sourire. On ne parle pas de tous ces coups médiatiques, si abondamment couverts par les médias que l’on flaire, là aussi, un populisme de mauvais aloi dans les circonstances actuelles du Niger.
Une chose est sûre : de nombreux observateurs font part d’un délitement progressif de l’élan national. Si tel n’est pas l’objectif du Cnsp, il va falloir que le général Tiani et ses frères d’armes se ressaisissent pour redresser la barre.
Le réquisitoire contre cette attitude surprenante d’hommes qui disent être là pour servir selon les aspirations des Nigériens n’est pas tendre et cela est compréhensible. Si la déception n’est pas encore là, elle pointe déjà son nez. Le Cnsp n’a pas intérêt à attendre le pourrissement de la situation pour chercher des solutions, la confiance étant difficile à reconstituer lorsqu’’elle est entamée. Une chose est sûre : de nombreux observateurs font part d’un délitement progressif de l’élan national. Si tel n’est pas l’objectif du Cnsp, il va falloir que le général Tiani et ses frères d’armes se ressaisissent pour redresser la barre. Ils ont suffisamment ignoré la montée des mécontentements. Selon certaines informations recueillies de sources politiques crédibles, l’essoufflement de l’élan patriotique est d’ailleurs inscrit en bonne place dans l’agenda d’un clan politique qui a fait tant de mal au Niger mais qui espère tout de même détenir des cartes maîtresses pour rebondir. Il y a de quoi, la gouvernance décriée par le général Tiani dans son message à la nation et lors de ses sorties médiatiques n’ayant pas connu à ce jour de bouleversements en dehors de la dissolution du gouvernement et des institutions constitutionnelles. Le Pnds Tarayya, qui avait la haute main sur l’administration publique et parapublique, a gardé ses privilèges et ses atouts.
Face aux atermoiements du Cnsp qui semble décidé à ne pas faire le changement d’hommes auquel les Nigériens s’attendent, le risque est gros de voir une désaffection populaire vis-à-vis de la lutte pour la souveraineté nationale.
« Il n’y aura pas de réconciliation véritable sans justice, au préalable », peut-on lire quelque part. Or, Issoufou Mahamadou, qui cristallise toutes les rancoeurs, n’a pas visiblement dit son dernier mot. Selon une source politique qui a requis l’anonymat, nombre de sanctions imposées au Niger sont d’ailleurs maintenues du fait des soupçons de connivence entre l’ancien président et le Cnsp. Le fait qu’’il soit jusqu’ici épargné de toute accusation et de tout mandat de dépôt malgré la gravité des nombreux actes qui lui sont reprochés est une source d’inquiétude qui commence à faire jaser dans tout le Niger.
On le sentait venir, tant les actes qu’il pose tendent à semer la confusion au sommet de l’État. Issoufou Mahamadou a été si présent dans la conduite des affaires de l’Etat qu’il est impossible de savoir où se situe le pôle des grandes décisions. Avec Bazoum Mohamed à la tête de l’État, il forme une sorte de tandem anachronique. « Deux hommes pour une seule et même place », ironise un acteur politique qui a requis l’anonymat. Avec les vacances annuelles qu’il a tenu à prendre au cours de la même période que le chef de l’État, exactement comme l’année dernière, Issoufou Mahamadou donne à tous ceux qui s’interrogent sur la nature du régime, la mesure des forces en présence. S’il ne s’est jamais éloigné des affaires publiques – il a d’ailleurs exprimé, très tôt, sa volonté de ne pas les quitter – il va, cette fois, franchir le rubicond. Depuis Dandadji où il s’est retranché, pendant que le Président en titre est à Tesker, certains de ses farouches partisans ont annoncé l’évènement. Issoufou Mahamadou va revenir dans l’arène politique. Ce ne sont plus des spéculations. Ce sont ses partisans qui l’annoncent. « À ces adversaires-là, nous leur souhaitons beaucoup de courage pour affronter Zaki désormais de retour sur le terrain politique aux côtés de l’équipe dirigeante de son parti », écrit Zakari Oumarou, l’ancien gouverneur de Maradi, dans un post publié avant-hier. Une annonce qui vaut avertissement. Pas seulement pour les opposants politiques comme le souligne Zakari Oumarou, mais également pour tous ceux qui, militants du Pnds Tarayya, ont pris ou prennent le risque de soutenir la voie que Bazoum Mohamed est en train de tracer.
L’annonce de Zakari Oumarou est un gros coup de pavé dans la mare. Elle intervient à un moment où le Pnds Tarayya se trouve à la croisée des chemins. Avec toutes les intentions qu’on lui prête, et pour la présidence du Pnds Tarayya et pour la magistrature suprême du pays, Issoufou Mahamadou ne saurait être plus clair que ce que Zakari Oumarou a publié. Compte-t-il reprendre les rênes du Pnds Tarayya qu’il a cédés à Bazoum Mohamed ? Ou bien va-t-il se contenter, comme beaucoup de gens le pensent, oeuvrer à faire monter quelqu’un de son choix sur le fauteuil rose ? Quoi qu’il en soit, ce retour annoncé d’Issoufou Mahamadou sur le terrain politique sème le trouble dans les rangs du Pnds. Les perspectives du prochain congrès qui désignera le successeur de Bazoum Mohamed à la tête du parti augurent de chaudes empoignades. On sait déjà, par les colonnes d’un confrère, que Issoufou Mahamadou a déjà porté son choix sur Kalla Hankouraou, un des vieux dinosaures du parti. Et selon des sources politiques crédibles, Kalla ne servirait que de piédestal à Sani Issoufou dit Abba, le fils de l’ancien président.
Décidé à reprendre les choses en mains, autrement dit, à remettre les pendules à l’heure, l’ancien président paraît si sûr de lui. À la tête de l’État, il a brisé les reins de ceux qui sont aventurés à lui disputer le leadership. Hassoumi Massoudou en sait quelque chose. L’accession de Bazoum Mohamed à la tête de l’Etat n’a rien changé. Issoufou Mahamadou garde toujours la haute main, et sur le parti, et sur l’Etat dont il contrôle tant de postes vitaux. Le message de Zakari Ousmane s’adresse plus à ceux des leurs qui ont pensé se tracer un chemin en dehors de la volonté d’Issoufou. Une chose est certaine. Il est revenu pour peser lourd dans la balance. Si tant il est vrai qu’il prépare un avenir présidentiel à son fils, Issoufou Mahamadou ne peut laisser la latitude aux prétentieux du parti d’obstruer la voie royale qu’il veut lui tracer. Il tient à la baliser de l’intérieur, en exerçant, de bout en bout, un contrôle total du processus. Ce ne sont pas les lieutenants qui manquent pour l’épauler dans sa mission.
Que deviendrait Bazoum Mohamed sans le parti ? Déjà mal en point alors qu’il cumule les rôles de président de la République et président du Pnds Tarayya dont il n’a pas encore démissionné, le Président Bazoum sera davantage fragilisé. Le come-back d’Issoufou n’inspire rien de bon pour lui. Non seulement, il va devoir céder la présidence du parti à un autre, mais il n’est pas sûr qu’il soit reconduit candidat du parti à sa propre succession en 2025. Peut-on, toutefois, prétendre qu’il est en fin de course ? Il est très tôt pour l’affirmer. Bazoum Mohamed dispose certainement d’atouts non négligeables. Même si certains, obnubilés par la toute puissance d’Issoufou dans les réseaux du pouvoir actuel, ne lui concèdent aucun autre destin que celui d’être à l’ombre d’Issoufou. « Bazoum Mohamed, ont soutenu certains, n’existe que par Issoufou Mahamadou ». Quid de Hassoumi Massoudou ? Il a suffisamment appris de son outrecuidance pour ne pas savoir se tenir à carreau lorsqu’il est question d’Issoufou.
Après un examen approfondi de la situation sécuritaire sans précédent qui prévaut depuis plusieurs années dans la région de Tillabéri ; Le comité Union Tillabéri pour la Paix la Sécurité et la Cohésion Sociale a fait une déclaration le samedi 29 avril dernier à la Maison Djado Sékou de Niamey dont la teneur suit :
La région de Tillabéri est depuis 2018 en proie à des attaques de toutes sortes et d’une rare violence par des groupes armés non clairement identifiés que d’aucun qualifie de Djihadistes, de Terroristes et de Bandits armés. Ces attaques comme vous le savez n’épargnent ni les personnes civiles ni le personnel militaire.
C’est le lieu de rappeler à toutes fins utiles que la situation ne s’est nullement améliorée au contraire. Elle est exacerbée et complètement dégradée, même si à certains moments on constate une accalmie, il n’en demeure pas vrai que globalement la situation reste inchangée. En réalité, la situation est devenue plus intenable à la rive droite du fleuve de Goroual à Tamou en passant par Téra, Bankilaré, Diagourou Dargol, Gothèye et Torodi.
L’on se rappelle encore des évènements de Tamou sur un soi-disant site aurifère clandestin, ainsi que le récent déplacement massif des populations de Tégué. Ce qui est plus grave et inquiétant, les terroristes donnent des ultimatums aux populations de quitter leurs villages auquel cas ils vont sévir et de la manière la plus cruelle et dire que les autorités sont bien informées mais n’entreprennent aucune action dans le sens de sécuriser les populations locales en détresse ce qui est considéré comme non-assistances à des personnes en danger, ce qui est puni conformément à la loi universellement reconnu.
Ainsi, l’on déplore l’assassinat des chefs coutumiers et religieux outre le rançonnage et l’imposition de la Zakat sur le bétail, et plus grave le déplacement massif des villages entiers fuyants les zones d’insécurité au vu et au su des autorités, le pillage des boutiques, des enlèvements nocturnes des personnes dont des Chefs de villages des Imams plus tard on retrouve leurs corps sans vie, l’enlèvement des animaux qui disparaissent dans la nature comme par magie des poursuites ne sont presque sinon jamais engagées au niveau des marchés hebdomadaires fermes l’état d’urgence qui a été N fois reconduit, n’a apporté aucune absolument aucune réponse à cette situation ; c’est pour vous dire que l’économie de la région est complètement par terre, et cela va de mal en pis. Par ailleurs, la région de Tillabéri présente des indicateurs sociaux négatifs et alarmants dont :
Au plan éducatif
On déplore la fermeture de 972 écoles fermées tant du primaire que secondaire mettant en retard voir la déscolarisation des milliers d’enfants.
Au plan de la santé
Là également le constat est amère catastrophique plusieurs centres de santé son fermés. En somme, toute la zone du LIPTAKO-GOURMA, est devenue un NO MAN’S LANDS abandonnée par l’Etat ou les terroriste tuent et rançonnent à volonté en toute tranquillité sans être inquiété par qui que ce soit en un mot ils règnent en maître car ils ont occupé l’espace et nos autorités le savent.
En effet, il nous plait de rappeler que le Forum tenu à Tillabéri, les 26 et 27 mars 2022, sur le thème ‘’Sécurité, Cohésion Sociale et Développement Durable avait procédé à un diagnostic sans complaisance de la situation sécuritaire de la région avant de formuler des recommandations de nature à ramener la sécurité, la paix et cohésion sociale.
Le rapport issu de ce forum a été remis officiellement aux autorités compétentes, notamment au Président de la République, au Président de l’Assemblée Nationale et au Premier ministre, Chef du gouvernement. Mais hélas, à cette date, le Comité Union Tillabéri constate avec regret et amertume qu’aucun début de mise en oeuvre des 22 recommandations n’est initié à ce jour. Bien au contraire, le gouvernement au lieu de procéder au maillage territorial en effectifs des FDS (recommandation 2), s’attelle au déploiement des forces étrangères notamment françaises en lieu et place du recrutement de 1500 ressortissants de la régions de Tillabéri à l’instar de ce qui a été fait à Diffa et à Tahoua. Face à cette situation, le Comité Union Tillabéri qui s’est pleinement investi pour la tenue de ce forum se penchera dans les jours à venir sur la question du suivi de la mise en oeuvre de la feuille de route du forum définie par le comité d’organisation mais mis de côté par le Cadre Permanent de Concertation (CPC). Pour l’heure, le Comité Union Tillabéri, dénonce avec force et s’insurge contre le déploiement de forces étrangères notamment françaises dans les départements de Téra et d’Ayerou de manière à les positionner sur les frontières du Burkina Faso et du Mali, deux pays, engagés corps et âme dans la lutte contre l’insécurité dans la zone sahélienne, en particulier, la zone des trois frontières convoitée par les puissances étrangères pour ses immenses richesses naturelles. Ce déploiement est fait dans la perspective de lancement d’attaques contres ses deux frères et amis car selon les information qui circulent la présence des mercenaires tchadiens a été remarqué aux côtés des forces françaises, et sont positionnés dans leur zone de prédilection les trois frontières. Pour le comité union Tillabéri, le gouvernement doit plutôt privilégier la coopération et la mutualisation des efforts avec les pays voisins qui font eux-mêmes face aux mêmes ennemis. Le comité demeure convaincu que le problème ne trouvera sa solution qu’à travers une parfaite synergie d’action des trois pays car ils ont les mêmes ennemis. Dans le même ordre d’idées, le Comité Union Tillabéri, exprime sa surprise et son indignation suite aux propos déplacés et inopportuns tenus le 24 avril 2023, tenus par le général Mahamadou ABOU TARKA, président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, institution chargée de la promotion de la culture de la paix, la sécurité et la cohésion sociale. On a plutôt entendu un pyromane et instigateur d’un climat de suspicion et de tension entre le Niger et les pays frères du Mali et du Burkina Faso, auxquels notre pays est lié par des liens historiques et culturels très anciens qui sont le socle d’une solide fraternité entre les peuples de ces trois pays frères, dont aucun nigérien ne peut cautionner de telles inepties. En rappel, le même général avait des propos tout aussi incendiaires à la suite d’une attaque dans le village de ZAROUMDAREY dans le département de Ouallam en 2021 dire que c’est un Général récidiviste et il doit tire toutes les conséquences de son comportement. Aussi, nous demandons au Président de la République garant de l’unité nationale de prendre ces responsabilités au regard des différents actes posés par ce Monsieur, un pyromane partisan de la partition de notre pays au profit de l’AZAWAD dont il s’est réclamé publiquement.
L’heure est grave car une grande partie de notre pays est occupée par les forces du mal et les forces étrangères notamment françaises dont nous EXIGEONS LE DEPART IMMEDIAT DE NOTRE TERRITOIRE. Notre pays est également sous menace d’une partition au profit de l’Etat Islamique pour le Grand Sahara et l’AZAWAD dont certains des parrains et des partisans sont tapis dans l’es Hautes sphères de l’Etat du Niger comme ABOU TARKA. Aussi nous lançons un vibrant appel à tous les fils et filles du Niger de se mobiliser comme un seul homme pour défendre l’Intégrité Territoriale menacée et pour que la responsabilité totale et entière de notre Sécurité soit Assurée par notre Armée Nationale et non par des forces étrangères et françaises d’occupation.
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le Gouvernement ont réagi à des allégations diffusées par les médias français RFI et France 24 concernant un prétendu accord entre le Niger et la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sur la durée de la transition. Ils considèrent ces informations comme de la désinformation orchestrée par les autorités françaises pour semer la confusion au sein de la population nigérienne et la diviser.
Les autorités nigériennes rappellent que RFI et France 24 ont été suspendues de diffusion au Niger depuis le 3 août 2023 en raison de leur partialité et de la diffusion d'informations mensongères. Ils affirment que ces médias sont des instruments de promotion de la politique étrangère de la France en Afrique.
Le CNSP et le Gouvernement démentent catégoriquement les allégations de RFI et France 24, soulignant que depuis leur prise de pouvoir le 26 juillet 2023, ils ont choisi de communiquer directement avec le peuple nigérien, notamment à travers des entretiens exclusifs accordés à des journalistes nigériens des médias publics.
En conclusion, le CNSP et le Gouvernement réaffirment l'engagement du président du CNSP, le général de brigade Abdourahamane Tiani, à prendre en compte les propositions du peuple nigérien souverain. Ils soulignent que la durée de la transition en cours sera déterminée dans l'intérêt du Niger et de son peuple, à travers un dialogue national inclusif.
Le communiqué a été émis à Niamey le 24 décembre 2023.
Après une journée d’incertitude, c’est tard dans la nuit que les Nigériens ont appris le renversement du Président de la République Mohamed Bazoum par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Le communiqué a été lu sur le plateau de la télévision nationale (la RTN) par le Colonel Major Amadou Abdramane entouré de neufs officiers issus des rangs des différentes forces de défense et de sécurité. Par la même occasion, le CNSP a annoncé la suspension des institutions de la 7ème République, la fermeture des frontières aériennes et terrestres ainsi que l’instauration d’un couvre-feu de 22 heures à 5 heures du matin sur toute l’étendue du territoire national jusqu’à nouvel ordre. (Lire ci-dessous les communiqués du CNSP).
Communiqué n°1
Ce jour 26 juillet 2023, nous, Forces de défense et de sécurité réunies au sein du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), avons décidé de mettre fin au régime que vous connaissez. Cela fait suite à la dégradation continue de la situation sécuritaire, la mauvaise gouvernance économique et sociale. Réaffirmons notre attachement au respect de tous les engagements souscrits par le Niger.
Nous rassurons la communauté nationale et internationale par rapport au respect de l’intégrité physique et morale des autorités déchues conformément aux principes des droits humains.
Fait à Niamey, le 26 juillet 2023
Le Président du CNSP
Communiqué N°2
Les institutions issues de la 7ème République sont suspendues. Les Secrétaires généraux des Ministères se chargeront de l’expédition des Affaires courantes. Les Forces de défense et de sécurité gèrent la situation. Il est demandé à tous les partenaires extérieurs de ne pas s’ingérer.
La prise de contrôle du gouvernement par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) le 26 juillet 2023 au Niger marque un moment historique pour le pays. Cette initiative a mis en lumière des bénéfices significatifs. Après une évaluation des développements nationaux et internationaux suite au renversement du régime de l'ancien président Bazoum Mohamed, deux avantages clés émergent de ce coup d'État, qui a conduit le Général de Brigade Abdourahamane Tiani à la tête de l'État nigérien.
D'abord, l'action de l'armée a libéré le peuple d'un régime autoritaire qui avait manifesté ses limites à tous les niveaux de développement, en particulier sur le plan de la sécurité. Ensuite, elle a exposé les véritables amis et ennemis du Niger, distinguant les authentiques patriotes des opportunistes.
Le CNSP a rétabli la souveraineté et la dignité du peuple nigérien, autrefois bafouées pendant plus de 12 ans sous le régime du PNDS-TARRAYA. Le contrôle de l'opinion et de l'expression, ainsi que la gestion des ressources naturelles, étaient entravés par une gestion chaotique et des pratiques de corruption croissantes.
Le coup d'État a mis en évidence la véritable nature de certains citoyens, qui se présentaient comme démocrates, mais qui se sont révélés être des opportunistes prêts à trahir leur pays pour le pouvoir. Des membres du régime déchu ont même souhaité du malheur pour le Niger, révélant leur vrai visage d'ennemis de la nation. Ces individus, incluant activistes, politiciens et journalistes, ont été mis en évidence grâce à cette action.
Le CNSP a non seulement libéré le peuple, mais a également révélé les forces étrangères et institutions qui cherchent à maintenir le Niger dans un état de chaos. Certains pays occidentaux et l'organisation CEDEAO sont critiqués pour leurs sanctions illégales et leur intention de déstabiliser le Niger. Cependant, des figures telles qu'Assimi Goïta, Ibrahim Traoré et le Général Abdourahamane Tiani, ont redonné de l'espoir à la jeunesse africaine et ont œuvré pour la libération de l'Afrique de l'impérialisme.
L'initiative du CNSP a restauré l'espoir et la liberté du peuple nigérien, plaçant désormais le pouvoir entre les mains de la population. Cette action courageuse a marqué un tournant significatif dans l'histoire du Niger.
Dans un récent article, la gestion du gouvernement nigérien dirigé par le parti Bazoum Mohamed est vivement critiquée. L'auteur souligne que les critères de compétence et d'intégrité morale sont ignorés, favorisant ainsi l'émergence d'un système corrompu et incompétent. Des individus douteux, voire condamnés par la justice, occupent des postes importants, ce qui suscite des interrogations sur les choix du parti et nourrit un sentiment de favoritisme.
Un exemple est donné avec le ministre du Plan, Abdou Rabiou, un ancien directeur de banques, dont les compétences et l'intégrité sont remises en question. Le syndicat du ministère du Plan dénonce ses pratiques d'enrichissement personnel et son influence sur les attributions des marchés. La gestion administrative du ministère est également critiquée, avec des conséquences négatives sur les avantages des travailleurs.
Face à ces problèmes, le syndicat lance un cri de désespoir, appelant le président de la République et le Premier ministre à sauver le ministère du Plan d'un naufrage imminent. Il exhorte les dirigeants à prendre des mesures urgentes pour lutter contre la corruption et restaurer l'intégrité et la compétence au sein du gouvernement. La situation décrite dans cet article met en évidence des problèmes plus larges de corruption et d'incompétence qui affectent la gouvernance au Niger. Il est essentiel de rompre avec ce cercle vicieux pour permettre au pays de progresser et de prospérer. La transparence, la responsabilité et la justice doivent prévaloir.
Le cri de désespoir du syndicat du ministère du Plan est un appel à l'action, mettant en lumière l'urgence de réformer la gouvernance gouvernementale au Niger. Il est crucial que les dirigeants écoutent les préoccupations du peuple et prennent des mesures concrètes pour restaurer la confiance et la légitimité du gouvernement.
Le Niger a besoin de leaders intègres, compétents et dévoués à l'intérêt public. La lutte contre la corruption doit être une priorité absolue, et les responsables doivent être tenus pour compte de leurs actions. Le temps est venu de changer la trajectoire du pays et de bâtir un avenir meilleur pour tous les Nigériens.
Mercredi 3 août 1960 - Mercredi 3 août 2022. Après soixante-deux (62) ans, l’indépendance revient au même point, au même moment, le même jour. Ils veulent l’indépendance. Qu’ils la prennent.
C’est en ces termes que le général de s’adressa aux porteurs de pancartes revendiquant l’indépendance qui l’interrompirent au moment où, à Dakar, sur la place Protêt, il tenait un discours pré référendaire devant une foule venue l’écouter, en 1958.
L’indépendance nous ne la prîmes pas, comme d’autres, les armes à la main, nous la négociâmes dans le cadre du Conseil de l’Entente, une organisation mise en place en 1959 à l’initiative de Félix Houphouet Boigny, regroupant la Côte d’Ivoire, le Niger, la Haute Volta et le Dahomey.
En vérité, ce n’est pas l’indépendance qui fut négociée en 1960, mais une dépendance adoucie.
Dans les années 40 déjà, le général de Gaule avait pris des positions et des dispositions visant à rendre l’indépendance quasi inaccessible. Ainsi en ouvrant la Conférence africaine de Brazzaville en 1944, le général établissait l’existence d’un "lien définitif entre la Métropole et l’Empire", et la Déclaration finale de ladite conférence énonçait que: «Les fins de l’œuvre de civilisation accomplie par la France dans les colonies écartent toute idée d’autonomie toute possibilité d’évolution hors du bloc français de l’Empire ; la constitution éventuelle, même lointaine, de self-government dans les colonies est à écarter » Cette volonté opiniâtre de garder les anciennes colonies sous le contrôle de la France, cette volonté de posséder qui ne meurt pas, je la nomme: l’Esprit de Brazzaville.
C’est cet Esprit qui créa en 1945 le CFA, le franc des Colonies Françaises d’Afrique qui lié encore nos pays à l’ancienne métropole, c’est lui qui présida à la mise en place du nébuleux système françafricain à l’Elysée en 1960, c’est le même Esprit qui, entre 1959 et 1961, conclut les accords dits secrets en onze (11) points entre les États africains dits indépendants et la France.
Nous pays membres du Conseil de l’Entente sortîmes des négociations sur l’indépendance munis de ce que la France voulut nous accorder, nous y laissâmes ce que nous avons concédé. Après le Dahomey (1er août), avant la Haute-Volta (5 août), et la Côte d’Ivoire (7 août), le Niger eut sa part d’indépendance. Au moment où le président Diori Hamani proclamait l’indépendance, la base militaire Leclerc, la présence des multinationales : CFAO (Compagnie française de l’Afrique occidentale), de la SCOA (Société commerciale de l’Ouest africain), l’omniprésence des conseillers techniques dans l’administration, dans les ministères régaliens et à la Présidence de la République, l’aide budgétaire, rappelaient que l’indépendance acquise était contrôlée.
Malgré tout, au milieu de l’indépendance contrôlée, avançant dans la dépendance adoucie, le régime Diori s’employa à donner au pays le visage d’un État respectable doté d’une politique extérieure rayonnante, d’une école qui forma dans tous les domaines des femmes et des hommes compétents, d’une économie honnête et d’une industrie modeste ( huilerie d’arachide, égrenage de coton, minoterie, cimenterie, fabrique de briques et de carreaux, tannerie, production de pâtes alimentaires, fabrique d’objets plastique chaussures et divers ustensiles, fabrique d’objets métalliques - matériels agricoles notamment - savonnerie, produis chimiques et pharmaceutiques, fabrique d’allumettes et de cigarettes, etc. Ce Niger révolu fabriquait même, pour le délice de ses enfants des biscuits et des bonbons.
Plus que Diori Hamani et son équipe, ses successeurs et leurs collaborateurs ont eu des moyens et des ressources pour améliorer les conditions d’existence dans la post colonie du Niger. Ils l en ont usé avec des fortunes diverses. Il n’en demeure pas moins que plus d’un demi-siècle après l’indépendance les Nigériens attendent encore le bien-être qu’une exploitation judicieuse de leurs richesses et une conduite vertueuse de leurs affaires doivent leur procurer.
En ce jour de commémoration, après avoir sacrifié à la symbolique festive, nous devons nous consacrer avec la gravité requise, à l’interrogatoire de notre chemin de dépendance. Où en sommes-nous depuis 62 ans ? À quel degré de dépendance sommes-nous situés ? Que faut-il faire pour sinon s’y soustraire immédiatement, au moins œuvrer pour s’en émanciper progressivement ?
Le deal entre Mahamadou Issoufou et le Général Salou Djibo en marche La rumeur a la dent dure, surtout dans un pays où l'information ne circule pas. Le deal entre Mahamadou Issoufou et Salou Djibo semble désormais bien mis en orbite. La dévolution du pouvoir, ou du moins la transmission du témoin par Mahamadou Issoufou au tombeur de Tandja Mamadou le18 février 2010, chuchotée par quelques initiés il y a quelques années, occupe la Une de plusieurs journaux de la place. Les militants du PNDS, sentant la trahison venir, ont beau réfuter l'idée et parler de manipulation de l'opposition, l'idée fait également la Une des fadas et autres cercles de réflexions informels. Même s'ils ne veulent pas le reconnaitre, elle fait l'objet d'une attention particulière, et surtout de préoccupation majeure au sein de ce qui reste du PNDS originel qui a depuis longtemps rendu les armes face aux assauts mortels du boulimique et hétéroclite Guri.
La carte du PNDS n'étant plus crédible…
Ne tenant que grâce au tout venant issu de plusieurs horizons politiques pour soutenir la Renaissance des camarades marxistes léninistes contre rétribution ou impunité garantie, Mahamadou Issoufou veut faire comme Tandja qui a tout fait pour semer des dissensions profondes au sein de la formation politique qui lui a pourtant donné deux mandats présidentiels. Etant usés par l'exercice calamiteux d'un pouvoir qui n'a excellé que dans le mal et la violation quotidienne des lois et règlements de la République, les militants de premier plan du PNDS, qui sont pour la plupart empêtrés dans des scandales politicofinanciers, n'ont aucune chance, logiquement, de conserver le sabre. Au demeurant, aucun de tous ceux qui gravitent autour de Mahamadou Issoufou ne jouit d'une base électorale sérieuse. Parmi les treize (13) apparatchiks qui décident et ont toujours décidé du sort et des orientations du parti, aucun ne peut aligner, sauf holdup, mille (1000) militants. C'est pourquoi ils sont réduits au rôle de courtisans. Beaucoup d'entre eux se sont spécialisés dans l'insulte grossière, la délation et le mensonge grossier pour la gloire du camarade président. Ce faisant, ils se sont eux-mêmes disqualifiés, ayant préféré jouer aux fous du roi. En plus de cette impopularité notoire, ils trainent pour la plupart de gros boulets aux pieds, disons même partout. Des casseroles bruyantes, découvertes par le peuple nigérien et pour lesquelles ils seront appelés à se justifier. Raison pour laquelle ils sont allergiques à la moindre critique. Ces deux éléments combinés, autrement la compromission associée à l'échec de la Renaissance et l'impopularité font, que le PNDS agonise, détruit par le Guri, les scandales et les débauchages qui ont rejeté les vrais militants du parti très loin en arrière- plan.
Quand, en 2016, pour la première fois, le journal Le Courrier a révélé ce qui serait connu sous le nom tristement célèbre d’Uraniumgate, certains, comme à leur habitude, ont parlé, avec dédain, de délation, d’information mensongère et même de ‘hasada’. Et à son directeur de cabinet de l’époque, Hassoumi Massoudou, actuel ministre des affaires étrangères, qui a piloté l’affaire de bout en bout, de Niamey au Liban en passant par BNP Paris Bas, avec sa moue méprisante habituelle, de venir divertir les nigériens, en parlant de « trading », les rassurant qu’ils ont même gagné 800 000 euros gratuitement, à ne rien faire (sic).
Le mensonge a beau courir, il finit toujours pas être rattrapé par la vérité que nul ne peut cacher ad aeternam. C’est ce qui arrive à l’ancien président de la République, Mahamadou Issoufou.Comme un retour de manivelle, puisque la roue de l’Histoire tourne, l’Uraniumgate vient de le rattraper. Et, cette foisci, l’information ne vient pas du journal Le Courrier. Mais d’Africa Intelligence dans une publication du 27 avril 2023. Dans un article intitulé ‘’De Niamey à Lagos, sur les traces des millions perdus d’Areva dans l’Uraniumgate’’, le journal révèle des « détails sur les bénéficiaires des opérations menées par Areva au Niger en 2011 ». Dans la vente circulaire d’une quantité estimée à 2 500 tonnes d’uranium acquises auprès de la SOPAMIN, en 2011, certains acteurs et personnalités ont été grassement rétribués. En même temps que l’opération coûtait 101 millions de dollars, de perte sèche, au groupe Areva. Parmi les bénéficiaires de ces virements occultes, dans des comptes bancaires tout aussi occultes, figure un certain T 3. « Un nom de code que des éléments de l’enquête américaine tendent à attribuer à l’ancien président du Niger, Mahamadou Issoufou », lit-on. Ainsi, Mahamadou Issoufou « se retrouve suspecté d’avoir perçu 2,6 millions de dollars virés par Energy Standard Trading FZE sur un compte de la Standard Chartered Bank de Dubaï appartenant à OKI International Trading LLC, le 14 mars 2012, le 14 mars 2012 », précise le journal. Le même T 3, désormais identifié comme nom de code de Mahamadou Issoufou, aurait bénéficié d’un versement de 800 000 euros sur l’un de ses comptes à la banque suisse Picket lors de cette vente. Comme quoi les faits sont têtus et ont la vie dure. Tout ce qui pourrit dans l’eau, finit, tôt ou tard, par remonter à la surface. C’est connu.
Quand, en 2016, pour la première fois, le journal Le Courrier a révélé ce qui serait connu sous le nom tristement célèbre d’Uraniumgate, certains, comme à leur habitude, ont parlé, avec dérision, de délation, d’information mensongère et même de ‘hasada’. Et à son directeur de cabinet de l’époque, Hassoumi Massoudou, actuel ministre des affaires étrangères, qui a piloté l’affaire de bout en bout, de Niamey au Liban en passant par BNP Paribas, avec sa moue méprisante habituelle, de venir divertir les nigériens, en parlant de « trading », les rassurant qu’ils ont même gagné 800 000 euros gratuitement, à ne rien faire (sic)Comme si les nigériens ne savant pas que l’argent égale nécessairement une quantité de travail et qu’on ne peut pas faire du trading sans une garantie équivalente, sans mettre quelque chose en gage. La vérité a été cachée sur le trading, pourtant le DIRCAB savait ce qui s’est passé.C’est, lui, le même Jérôme Kerviel nigérien, qui a transféré les 200 milliards FCFA d’un compte de la Société du patrimoine des mines du Niger (SOPAMIN), ouvert pour les besoins de la cause, à la BNP Paribas vers le Liban. L’Uraniumgate n’est qu’une infime partie des affaires scandaleuses du régime de Mahamadou Issoufou qui qui commencent à livrer leurs secrets. C’est le cas du prêt Eximbank de Chine dont le montant a été, pendant des années, caché au peuple nigérien. Le gouvernement nigérien n’a dû se résoudre à reconnaitre publiquement le montant de deux milliards que sous la pression de la Chine, selon certaines sources. Pourtant, lorsqu’en 2013, Hama Amadou, président de l’Assemblée nationale à l’époque, a évoqué le prêt de deux (2) milliards de dollars contracté par notre gouvernement auprès de la banque d’Eximbank sans informer la nation, pour faire le parallèle avec le motif d’endettement vertigineux de la ville de Niamey reproché au Maire central, Oumarou Moumouni Dogari, sans en informer la hiérarchie -ce qui est faux-, il y a eu une levée de boucliers contre lui jusqu’au niveau du gouvernement. Amadou Boubacar Cissé, ministre du plan à l’époque, puis le Premier ministre Brigi Rafini lui-même, ont démenti, par voie audiovisuelle, les propos du président de l’assemblée nationale. Sans compter les multiples canaux de communication à la disposition du régime. Pour beaucoup d’observateurs, si le montant a été caché aux nigériens, ceux-là mêmes qui vont rembourser ce prêt avec leur pétrole hypothéqué sur plus de 20 ans, autrement au prix le plus fort, c’est qu’il y aurait une intention de faire main basse sur une partie de l’argent. Qui a bénéficié de combien lors de cette affaire ? On peut également citer l’affaire Africard, où le Niger a unilatéralement annulé le contrat qui le liait à la société de Danny Chaccour. Qui a reçu combien à ce niveau également ? Sans oublier beaucoup d’autres scandales dont l’achat du vieux coucou de 30 milliards FCFA au camarade président pour son confort personnel ainsi que ‘la boucle ferroviaire’ de Bolloré qui a dû coûter une fortune à notre pays. Dieu seul combien les nigériens vont payer pour cette perte sèche, ce crime économique.Ces différents scandales, la justice nigérienne doit un jour ou l’autre les élucider afin de situer les responsabilités.
On se rappelle que la Convention Démocratique et Sociale (CDS-Rahama) avait organisé, du 21 au 23 septembre 2019 à Niamey, les travaux de sa 15ème Délégation nationale et du 8ème Congrès ordinaire du Parti. A l’issue de ces travaux, Maitre Boubacar MADOUGOU est élu à l’unanimité des délégués présents. Ce que ne semble pas avaler jusqu’à aujourd’hui son principal challenger, AMANI Abdou qui multiplie le dilatoire à travers la presse portant ainsi un coup d’arrêt à la dynamique de la réconciliation prônée par le Président élu du CDS, Me Boubacar MADOUGOU.
Voilà quelqu’un qui cherche à forcer le destin. AMANI Abdou qui avait été humilié par les délégués lors du dernier congrès du parti continue de revendiquer la présidence du parti. Il se répand dans la presse locale multipliant ainsi les bourdes. En effet, les choses sont très claires : Me MADOUGOU reste le Président élu du CDS Rahama ! Le Vice-président national du parti, Elhadji KADRI Mouctari, l’a réitéré dans un Droit de réponse envoyé à un journal de la place, qui avait sans doute été manipulé avant de se ressaisir. Car le média a publié l’intégralité du Droit de réponse, comme la Loi l’y oblige, mais il s’est aussi abstenu de le commenter, comme le font d’habitude les journaux qui croient en la crédibilité de leurs sources. AMANI a été battu à la régulière ! Ce que le président Me Boubacar MADOUGOU a expliqué à la presse le 24 septembre dernier. Il avait notamment souligné le temps perdu pour pouvoir faire rentrer les délégués dans la salle, à cause notamment du dilatoire de son challenger qui, selon lui, « ne voulait pas, en fait, la tenue de ce congrès ». Les 8 régions s’étaient prononcées sur l’amendement de l’article 48 des statuts et, à la suite des différents débats, 6 ont demandé sa modification » a déclaré Maitre Boubacar MADOUGOU. Les travaux s’étaient poursuivis malgré le départ précipité de AMANI Abdou de la salle car il sentait sa défaite. A l’issue des délibérations, les candidatures de Maitre Boubacar MADOUGOU et d’Amadou ROUFAYE dit Chofa avaient été examiné. Ce dernier a désisté en faveur de son vis-à-vis. C’est donc à l’unanimité des délégués présents que Maitre Boubacar MADOUGOU a été proclamé Président du CDS-Rahama. Ce sont là les véritables faits qui ont caractérisé les travaux de la 15ème Délégation nationale et du 8ème Congrès ordinaire du Parti. Toute autre interprétation relève du dilatoire.
Monsieur le Directeur Général, l’ANVD a été distinguée, en septembre dernier, du prestigieux prix Awards en Excellence et Qualité, lors du 32ème congrès International de la Qualité tenu à Francfort, en Allemagne. Qu’est-ce qui justifie une telle distinction de portée internationale ?
Merci beaucoup pour l’opportunité que vous me donnez de parler de notre Agence et de ses activités. Effectivement, l’Agence Nigérienne de Volontariat pour le Développement a été récemment distinguée par le Business Initiative Direction (BID), lors du 32ème congrès international de la qualité tenu à Francfort en Allemagne. Il s’agit du Prix international Awards in Excellence and Quality dans la catégorie OR que l’ANVD a obtenu. Ce choix a été fait sur la base des critères, notamment le Total Qualité Management (TQM). C’était au cours d’une importante cérémonie qui a regroupé plusieurs entreprises en provenance du monde entier. Cette distinction a pour nous une seule explication : c’est en fait la reconnaissance des efforts que déploie notre Agence, notamment dans la conduite d’un management inclusif, de la gestion axée sur les résultats (GAR), ainsi que le développement d’un partenariat tous azimuts sur le plan international.
Il ne faut pas non plus occulter le leadership de l’ANVD dans la promotion du volontariat national et au sein des organisationsous régionales de volontariat de la CEDEAO et la qualité du plaidoyer fait par le Niger, notamment par la voix du Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, relativement à la contribution que le système de volontariat peut apporter dans l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD).
L’Office National d’Edition et de Presse (ONEP), éditeur du quotidien ‘’Le Sahel’’ et de l’hebdomadaire ‘’Sahel Dimanche’’, était samedi soir à l’honneur dans de la rubrique ‘’Au cœur de la Rédaction’’ du journal télévisé de TV5 Afrique. En effet, le Directeur Général de l’office, M. Mahamadou Adamou, a abordé, au micro de l’équipe de TV5 Afrique, trois points saillants de l’actualité nationale, à savoir l’actualité de la semaine, l'homme de la semaine, l’actualité à venir au Niger.
Apropos de l’actualité la semaine, le Directeur Général de l’ONEP a ré pondu qu’elle reste incontestablement dominée par la 39ème du sabre national avec le sacre du lutteur Tassiou Sani de Zinder. « La lutte traditionnelle est un véritable vecteur d'unité nationale et de cohésion sociale au Niger. A ce titre, elle bénéficie de l’appui des plus hautes autorités du Niger. Egalement, la lutte traditionnelle suscite un engouement populaire très fort dans le pays. Aussi, durant les dix jours de ce championnat, les gladiateurs des arènes se sont affrontés et toute l'attention des Nigériens était braquée vers l’arène LangaLanga de Zinder où se déroulait l’évènement», a souligné M. Mahamadou Adamou.
Pour l'homme de la semaine, le Directeur Général de l’ONEP a clairement nommé M. Gousman Abdourahamane, président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA). «L'homme de la semaine, est sans conteste Gousman Abdourahamane, président de l'autorité en charge de la lutte contre la corruption au Niger, qui, sur instructions du Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou, a déclenché l'opération ‘’Mai boulala’’ qui veut dire ‘’coup de fouet’’ en langue nationale. Déjà plusieurs personnalités accusées de malversations ont été interpellées et déférées. Cette opération prouve que la lutte contre la corruption est en bonne marche au Niger»., a-t-il expliqué.
L’arrestation et la libération le 4 novembre 2023 du sieur Laouali Abdou Rafa, Directeur national de la BECEAO au Niger, relayée par les réseaux sociaux, a fait couler beaucoup de salive dans le pays. Les uns et les autres se demandant si les déboires de celui qui fut anciennement Secrétaire Général Adjoint du Ministère des Finances seraient liés aux sanctions injustes de l’UEMOA en jouant le jeu du pouvoir déchu dont il est issu et pour lequel il pourrait faire, à ce niveau de responsabilité, le combat. L’homme, en vérité, et selon des sources dignes de foi, serait trempé dans plusieurs affaires.
Déjà, après le coup d’Etat du 26 juillet 2023, l’on apprenait qu’il avait été interpellé par la DGSE une première fois pour répondre d’affaires le concernant. Il avait été relaxé, peut-être pour insuffisances de preuves à charge. Mais l’homme, en vrai Guriste, semble être un récidiviste, et on apprenait la semaine dernière, carrément, son arrestation rocambolesque. En attendant une communication des services compétents sur son dossier, différentes sources ne font que spéculer sur les raisons de son arrestation. Alors que certains disent que ses soucis ont un lien avec une fuite de capitaux parce qu’il se serait servi de son administration – la BECEAO – pour faire sortir du pays des fortunes illégalement amassées par les ténors du régime déchu. Une telle accusation, si elle s’avère, est un acte grave dans le contexte nigérien car il s’agit, ni plus ni moins, de faire ce que le DG de Niger Poste, fils de l’ancienne ambassadrice du Niger en France, aurait tenté de faire pour faire passer par les réseaux de son administration, des colis d’agent à l’étranger où se réfugiaient des responsables de l’ancien régime. Si cette version se confirmait donc, il pourrait répondre de haute trahison à l’endroit du pays en jouant à ce niveau de responsabilité contre les intérêts du pays. Pour d’autres sources, il travaille, jouant toujours de sa position, à tarir les banques de liquidité afin de compliquer la vie des Nigériens. Comment, alors que tout le monde juge illégales les sanctions prises à l’encontre du Niger, peut-il, tout Nigérien qu’il est, vouloir que les sanctions aient l’impact souhaité sur les populations en rendant l’argent introuvable dans les banques ? On voit bien qu’à la tête de l’institution, au lieu du Niger, il fait le jeu d’un autre, travaillant à asphyxier le peuple dont il est issu pour le plaisir d’un autre et notamment de la France qui a commandé, par rancune, ces mesures iniques contre le Niger.
Il a fallu attendre de voir les socialistes nigériens vivre des situations inconfortables pour comprendre jusqu’à quel point peut résister leur nationalisme, leur amour pour le pays. Il a fallu qu’ils perdent le pouvoir pour vouer des haines au pays et appeler, pour s’en venger, le monde à attaquer leur pays, à le bombarder pour espérer revenir au pouvoir, mais lorsqu’on aura fini de le pilonner de le leur rendre complètement en ruine et en cendre et ce pendant qu’ils se mettaient à l’abri, à l’extérieur où ils s’exilaient, n’ayant que faire des familles qu’ils laissaient au Niger. Quelle belle manière d’aimer son pays, serait-on tenté de dire. Les socialistes nigériens n’ont pas fini de surprendre. Dns un cas comme dans un autre – alors qu’il pourrait accumuler les deux fautes – le Directeur National de la BECEAO, quand on regarde son parcours en dents de scie, n’est pas un homme recommandable. Un passé récent qui interroge… Avant d’être à la BCEAO, le Directeur avait été Secrétaire Général Adjoint du Ministère des Finances sous Ahmed Jidoud. On le citait alors dans le dossier qui a fait grand bruit à l’accession de Mohamed Bazoum à la magistrature suprême du pays et qui concernait le sieur Ibou Karadjé. Mais, pour être du bon côté, disent certains observateurs, le SGA avait été soigneusement soustrait du dossier et pouvait même avoir la chance d’accéder à mieux, en trouvant place notamment à la BCEAO où il finit par sombrer aujourd’hui. A la révélation de cette affaire qui s’était tramée sous les pieds d’Issoufou Mahamadou, dans son cabinet, et pour laquelle, le cerveau présumé, Ibou Karadjé, continue de garder prison, on apprend que le Secrétaire Général Adjoint du ministère des Finances de l’époque, avait été entendu par la PJ, interrogé par le commissaire en chef du dossier qui l’avait entendu dans son bureau. Alors qu’on apprend que l’on relevait des mouvements bancaires sur son compte, l’on ne peut pas comprendre qu’Ibou soit seul à payer pour une arnaque qu’il ne pouvait pas organiser tout seul sans bénéficier de quelques complicités à différents niveaux de la chaine.
Rouvrir le dossier…
On se rappelle que l’ancien Premier ministre Ouhoumoudou en exil, alors Directeur de cabinet du président de la République à l’époque des faits, s’invitant sur un plateau de télé (entre temps il est devenu Premier ministre de Bazoum Mohamed), s’en lavant les mains, disant à qui veut l’entendre que le juge a décidé que lui, Ibou, qui est coupable, et que personne ne peut impliquer un autre dans le dossier qu’il considérait alors comme bouclé à jamais. L’heure est venue aujourd’hui de s’intéresser à ce dossier pour le traiter avec plus de rigueur afin que tous ceux qui ont joué, à un niveau ou à un autre, quelques rôles, répondent de leurs actes. Tant au niveau du cabinet que de la chaine administrative qui conduit jusqu’au trésor, des gens doivent répondre. Dans sa position actuelle, l’individu découvre qu’il est désormais vulnérable. Cet autre dossier doit donc le rattraper afin qu’il en réponde aux côtés d’Ibou Karadjé dont il pourrait être un des complices protégés.
Au nom de la vérité, que dire, au nom de la Justice, il faut également agir pour réparer des torts.
L’annonce officie de la composition du premier gouvernement du 3 eme quinquennat de la VIIeme République, a suscité des commentaires et d’interrogations au sein de l’opinion.
La diminution évidente du nombre total de portefeuilles ministériels attribués, a, par exemple, été saluée par beaucoup d’observateurs. Ce qui est tout à fait légitime. L’équipe récemment formée constituant près de la moitié de la soixantaine observée précédemment.
Cette équipe de 33 membres demeure , tout de même, élevée, par rapport à la dimension des équipes qui ont été composées pendant la période antérieure à la VII République.
En effet, comme je l’avais souligné dans un article portant sur les remaniements ministériels de la période démocratique, le nombre élevé de ministres atteint sous la III eme République n’était que de 27 , contre 26 sous la IV République, 31 sous la Veme République. Et le record de l’équipe gouvernementale la plus restreinte est toujours détenu par le gouvernement Hama Amadou du 25 février 1995 avec ses 16 membres, suivi de l’équipe de 17 ministres du gouvernement Boukary Adji, du 1er février 1996.
Par conséquent, des efforts peuvent encore être déployés, en vue de réduire la taille du gouvernement. Ce qui permettrait de diminuer considérablement les dépenses de fonctionnement de l’Etat, qui est de plus en plus composé de populations en proie à une paupérisation sans précédent.
Le Président récemment investi, a également des efforts à fournir, dans le but de rendre la composition de l’équipe gouvernementale conforme au discours qu’il a prononcé lors de la cérémonie de son sacre.
Car le choix du Premier Ministre, suscite déjà des interrogations, sur l’authenticité de l’engagement pris en faveur de la lutte contre l’impunité. Pour rappel, le Premier Ministre récemment nommé, avait été évincé du gouvernement le 2 avril 2012, à cause d’une affaire qui représentait une violation de l’article 52 de la constitution, avant d’être promu Ministre Chef de Cabinet du Président de la République, le 4 juin 2015. Une ascension, qui constituait en soi une évidente apologie de l’impunité.
Par ailleurs, l’examen des détenteurs de certains portefeuilles, permet aussi d’avancer que les aspects positifs du discours du Président investi, ayant trait à la dépolitisation de l’administration et la promotion de la compétence, ont aussi connu leurs premières secousses, pour ne pas dire leurs premiers assauts.
Pourrait-on expliquer, par exemple, la nomination du Ministre du Plan par le prisme de la compétence ? Qu’en est-il de celle du Ministre du pétrole ? Et le portefeuille de La Défense, est-il réellement entre les mains d’une personnalité ayant des connaissances requises en la matière, et en particulier dans le contexte de la crise sécuritaire que traverse le pays ?
D’autre part, les observateurs de très longue date du jeu politique nigérien et surtout des différents courants existant au sein des grands partis politiques, ne manqueront pas de relever que le PNDS a certes conservé tous les ministères régaliens. Mais les personnes placées à leurs têtes ne font pas véritablement partie des proches du Président investi.
Cela laisse présager que les plus farouches réticences à la mise en œuvre de l’élan volontariste énoncé dans le discours du Président investi, risqueraient fort probablement de ne provenir que des différentes factions du PNDS. Ceux qui n’ont pas toujours partagé ses méthodes et points de vue d’une manière générale, et particulièrement les militants qui entendent préserver des privilèges acquis sur la base de leurs liens de parenté, d’alliance, de camaraderie ou de courtisanerie avec l’ancien chef de l’Etat.
Combien de temps va t-il rester l’exécutant et l’instrument de la volonté de l’ancien chef de l’Etat et de ses fidèles, à qui il doit son investiture ? Mais surtout, combien de temps le Niger restera t-il aussi bien l’otage que la propriété d’une oligarchie, ouvertement et fermement soutenue par des puissances extérieures ? À chacun sa réponse. À chacun sa conscience !
Le dynamisme de la diplomatie parlementaire nigérienne sous Ousseini Tinni
Lors de son séjour au pays des milles collines, le Président de l’Assemblée nationale du Niger, Ousseini Tinni a été reçu en audience par la présidente du parlement rwandais, Mme Donatile Mukabalisa. Les relations entre les deux pays et entre les deux parlements ont été au menu des échanges entre les deux personnalités. Ousseini Tinni a salué l’exemple que constitue le progrès accompli par le Rwanda malgré les événements tragiques de 1994, ce qui suscite l’admiration de l’ensemble du continent africain et constitue de ce fait un exemple à suivre.
Le Président de l’Assemblée nationale du Niger a également accordé une audience à Nanan Bognini Jean Baptiste, Chef de la famille royale et des notables de Grand Bassam en Cote d’Ivoire. Le chef traditionnel ivoirien a exprimé toute son admiration à l’endroit du président de l’Assemblée nationale du Niger, tout en exprimant le désir d’effectuer une visite en terre nigérienne dans le cadre des échanges culturels entre les deux pays.
Le Président de l’Assemblée nationale du Niger était pour rappel au Rwanda afin de recevoir la plus haute distinction du PADEV Kigali 2020 à savoir la couronne de Diamant. Il a également réceptionné au cours de la même soirée, le Grand prix du service parlementaire pour avoir été à l’origine de la création du comité interparlementaire du G5 Sahel (CIP G5 Sahel), et du premier forum des parlementaires de la CEDEAO sur les technologies de l’information et de la communication tenu à Niamey au Niger.
Enfin, les Nigériens commencent à mieux comprendre la raison de la volonté tenace du régime en place de maintenir le fichier électoral hors de toute vérification de l'opposition. L'analyse catégorielle des électeurs enrôlés laisse entrevoir des chiffres inacceptables. Ainsi, relève-t-on 19 108 magistrats alors qu'ils sont moins de 600 inscrits au barreau, les stagiaires compris ; 565 notaires alors qu'ils ne sont que 53 sur le tableau national ; 439 huissiers de justice alors qu'ils ne sont que 122 ; 10 034 médecins alors qu'ils sont moins de 1000, toutes catégories confondues. Ce n'est tout.
Le fichier fait état de fonctionnaires de l'État, au nombre de 28 544, soustraction faite des enseignants, au nombre de 89 195, des agents des eaux et forêts, au nombre de 809, des médecins bien entendu. Des doublons non suffisamment enrobés pour les dissimuler. Il est également fait mention des membres des professions libérales nombre de 22 209 et ce n'est point le total des huissiers (439), des avocats (554), des notaires ((565), des pharmaciens (985), des architectes (3 363) dont le cumul fait 5 906 et qui n'a rien à voir avec les 22 209 sus indiqués. Ce n'est qu'un aperçu des monstruosités détectées par les yeux novices.
Ce qui est étalé et qui fait tant parler n'est que la tête immergée de l'iceberg. Lorsqu'on examine l'analyse catégorielle portant sur les pièces justificatives avec lesquelles les électeurs se sont fait enrôler, on remarque que 2 326 604 électeurs inscrits au fichier électoral l'ont été par témoignage. Une tranche nettement plus importante que celle des électeurs ayant des actes d'état-civil. Au total, ils sont 1 944 777 à avoir présenté un acte de naissance et seulement 284 959, des jugements supplétifs. Ce qui discrédite la Ceni à propos des audiences foraines. Par delà le discrédit de la Ceni, le nombre d'électeurs enrôlés par témoignage met de l'eau aux accusations de l'opposition politique qui a dénoncé cette pratique comme étant le boulevard ayant permis l'enrôlement de nombreux réfugiés sur les listes électorales. Ce qui doit être, en principe, l'exception, a donc été transformé en règle et cela n'est pas de bon augure pour des élections crédibles.
J'ai nommé à la tête de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia) un magistrat connu pour son intégrité et je lui ai donné carte blanche pour mener son action partout où cela est nécessaire… », a déclaré le Président Bazoum Mohamed dans son adresse à la nation, au soir du 17 décembre 2021. Autant dire que la Halcia n’a plus d’excuses pour justifier son inefficience. Le Président Bazoum, qui n’a pas sa langue dans la poche, lui a pratiquement enlevé tout argument pour expliquer les limites objectives de son action. Selon Bazoum Mohamed, il n’y en a plus. Outre que la Halcia a son onction pour fouiner partout où cela est nécessaire, il dit y avoir placé à la tête un magistrat dont l’intégrité n’est pas discutable. Dans un pays ruiné par la corruption, mais aussi par l’impunité garantie à ses auteurs, toutes choses que Bazoum luimême reconnaît, la Halcia et son président ont du pain sur la planche. Le Président Bazoum ne leur laisse aucune autre issue honorable de sortie que d’apporter des résultats tangibles dans la lutte contre la corruption et les infractions assimilées.
Renouvelée avec la force que représente le message à la nation, la mission confiée à la Halcia devient doublement lourde pour les épaules, bien que larges, de Maï Moussa Elhadji Bashir, le président. Il lui faut, certes, peu de choses, pour craner et emporter l’adhésion des Nigériens, pour la plupart, très sceptiques sur la capacité de son institution à remplir son cahier des charges. Il suffirait, comme le relève cet ancien gendarme, que la Halcia enquête sur le foncier et l’immobilier à Niamey et dans les grands centres urbains du pays. À Niamey, en particulier, les terrains de superficies interminables et immeubles féériques sont aussi nombreux que têtards dans un étang. Si l’on veut réellement s’attaquer à la corruption et aux infractions assimilées, il n’y a pas domaine plus porteur pour la Halcia, indique l’ancien gendarme, plein d’amertume sur ce qu’il dit avoir vu comme signes extérieurs manifestes de la corruption.
Les immeubles, de grand standing et d’une modernité frappantes, sont à chaque détour, notamment dans les nouveaux quartiers où les propriétaires des immeubles, des fonctionnaires de l’Etat, paraît-il, se font une rude concurrence quant à celui qui dressera le plus bel immeuble. La clientèle est surtout politique. Mais, dans la majorité des cas, les intéressés ne peuvent pas justifier la saine provenance des fonds ayant servi à construire ces châteaux de rêve. Le budget moyen investi dans ces immeubles dépasse la centaine de millions. Or, des immeubles de ce standing, il y en a, selon des sources policières crédibles, qui en ont trois, cinq, voire une dizaine.
Que dire de ces immeubles haut de gamme à usage administratif qui sont dressés un peu partout dans la ville de Niamey et dont on attribue la paternité à des hommes politiques ou à des hommes d’affaires dont les noms sont cités dans certains dossiers sulfureux. Par-delà, donc, des chiffres mirobolants dont l’opinion publique a eu connaissance consécutivement à la révélation d’innombrables scandales financiers, la manifestation première de la corruption, pratiquement endémique sous Issoufou Mahamadou, se trouve probablement dans le foncier et l’immobilier. Toujours selon nos sources policières, les propriétaires de tous ces immeubles à usage d’habitation comme à usage administratif, sont connus au sommet de l’Etat et pour commencer, il va falloir d’abord s’attaquer aux dossiers connus. Tant que ces dossiers, de plusieurs milliards de francs CFA détournés, ne sont pas jugés et vidés, de façon équitable et transparente, sans a priori et sans interventionnisme quelconque, il sera difficile de convaincre les Nigériens sur l’existence d’une volonté politique de lutter contre la corruption et les infractions assimilées.
Le Président Bazoum essaierait- il d’amuser la galerie, de divertir ses compatriotes sur un sujet qui leur tient particulièrement à coeur ?
Selon les témoignages des sentinelles sur la question, le niveau de corruption est tel que l’on n’a pas besoin d’un temps fou pour mettre en épingle des affaires judiciaires. Les dossiers sales, il y en a plein et la justice serait sans doute débordée si elle devait s’occuper de juger les scandales financiers qui ont jalonné les 10 ans de pouvoir d’Issoufou Mahamadou. Et à moins de vouloir octroyer une immunité pour une catégorie de citoyens cités dans des dossiers de détournements de fonds publics connus ou de leur accorder une «grâce» présidentielle de fait, la Halcia et la justice ne chômeront pas. Le président de la Halcia n’a pas d’autre choix que de faire preuve d’ingratitude vis-à-vis de celui qui l’a nommé et qui, de toute façon, l’a mis publiquement face à ses responsabilités. S’il échoue dans sa mission, il n’aura qu’à s’en prendre à lui-même. Maï Moussa Elhadj Bashir va, donc, devoir secouer le cocotier, ne serait-ce que pour préserver son intégrité et mettre le Président Bazoum à l’épreuve.
Laboukoye
Le bien-fondé des propos du Président Bazoum à propos de la Halcia
La mission de la Halcia, du point de vue légal, est loin d’être difficile. Au contraire, l’institution que dirige un magistrat reconnu pour son intégrité, dispose pratiquement de tous les moyens et ressources pour mener à bien sa mission. Voici un florilège des pouvoirs légaux de la Halcia. Il n’y a rien à dire, le Président Bazoum a raison de mettre Maï Moussa Elhadji Bashir et ses collègues face à leurs responsabilités et face à l’Histoire.
La Halcia peut mener des investigations sur tous les faits de corruption et d’infractions assimilées sur l’ensemble du territoire national. Elle n’a pas, cependant, de mission de recouvrement des sommes dues à l’État ou à ses démembrements.
En cas de besoin, le président de la Halcia peut requérir directement le concours de la force publique autre que celle placée sous son autorité.
Dans le cadre de ses investigations, la Halcia peut identifier et localiser, afin d’engager la procédure de leur mise sous mains de justice, les biens suivants :
Le produit provenant de la corruption et des infractions assimilées ; Les biens acquis par les produits de la corruption et des infractions assimilées ;
Les biens matériels ou autres instruments utilisés ou destinés à être utilisés pour commettre lesdites infractions. Le produit de l’infraction mêlé à des biens acquis légitimement, à concurrence de la valeur estimée du produit mêlé ;
Les revenus ou autres avantages tirés du produit de l’infraction, ceux tirés du produit transformé ou converti et ceux tirés du produit mêlé.
La Halcia peut même requérir la production des documents bancaires, financiers ou commerciaux ayant servi ou destinés à commettre les faits, objet de ses investigations.
Le principe du secret bancaire ne peut lui être opposé.
La Halcia peut procéder à une perquisition conformément aux dispositions du Code de procédure pénale. Dans ce cadre, tous papiers, documents, objets ou substances pouvant servir les pièces à conviction, ainsi que tous objets, valeurs ou marchandises liés aux actes de corruption et infractions assimilées peuvent être saisis et placés sous scellés.
Elle peut faire relever des empreintes digitales, prendre toutes photos, et généralement faire effectuer tout procédé qu’elle estime utile à la constatation de l’infraction. À cet effet, elle peut requérir l’assistance de tout expert.
La Halcia peut, au cours de ses investigations, requérir de l’autorité compétente une interdiction de sortie du territoire de tout suspect et le retrait provisoire de tout ou partie de ses documents de voyage.
Outre le président de la République auquel il transmet le rapport d’enquête avec précision de l’identité des personnes mises en cause ou organismes mis en cause, la Halcia le transmet également au Parquet.
Le Forum des Premières Dames des Pays membres de la CEDEAO a clos ses travaux cet après midi au Palais de Congrès de Niamey. Il avait débuté ce matin sous la Présidence de S.E.M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise et Président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO en présence du Président de la République du Niger, Issoufou Mahamadou et des Premières Dames des pays membres de la CEDEAO et plusieurs invités de marque. Nous vous proposons le communiqué final issu de la réunion de Niamey avant de revenir demain matin, sur les différentes allocutions du forum.
COMMUNIQUE FINAL
1. Le Forum des Premières Dames des Pays membres de la CEDEAO s'est tenu le 05 octobre 2017 à Niamey, en République du Niger sous la présidence de S.E.M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise et Président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.
2. Etaient présents à ce Forum, les Premières Dames de la CEDEAO des pays suivants ou leurs représentants dûment mandatés:
S.E. Mme DOKO Pounami, Conseillère Spéciale en charge de la protection de l'enfant, de la promotion de la femme et du genre de la Fondation Claudine TALON, Représentant la Première Dame de la République du Bénin ;
S.E. Mme KABORE Sika, Première Dame du Burkina Faso ;
S.E. Mme OUATTARA Dominique, Première Dame de la République de Côte d'Ivoire ;
S. E. Mme BARROW Fatoumata Bah, Première Dame de la République de Gambie ;
S. E. Mme ADDO Rebecca AKUFO, Première Dame de la République du Ghana ;
S. E. Mme KOUNDIANO Nanfadima CONDE, Epouse du Président de l'Assemblée Nationale, Représentant la Première Dame de la République de Guinée ;
S.E. Mme VAZ Rosa Teixeira Goudiaby, Première Dame de la République de Guinée Bissau ;
S.E. Mme KEITA Aminata Maiga, Première Dame de la République du Mali;
S.E. Mme BUHARI Aisha Muhammadu, Première Dame de la République Fédérale du Nigeria ;
S.E. Docteur ISSOUFOU MAHAMADOU Lalla Malika, Première Dame de la République du Niger ;
. E. Mme SALL Marième FAYE, Première Dame de la République du Sénégal ;
S.E. Dr BLYDEN Sylvia Olayinka, Représentant la Première Dame de la République de Sierra Leone.
4. S.E.M. ISSOUFOU Mahamadou, Président de la République du Niger a honoré de sa présence le Forum de même que le Président de la Commission de la CEDEAO S.E.M DE SOUZA Marcel Alain.
5. Ont également pris part à ce Forum, les invités de marque suivants :
S.E.Pr. El Houssaine LOUARDI, Ministre de la santé du Royaume du Maroc représentant Sa Majesté la Princesse Lalla SALMA, Première Dame du Royaume du Maroc;
S. E. Mme Mariam MJNT AHMED, Première Dame de la République de Mauritanie ;
S. E. Mme Hinda DEBY ITNO, Première Dame de la République du Tchad.
6. Les Ministres en charge du Genre et ou de|a Protection de l'Enfant ainsi que les de 14 pays membres de la CEDEAO ainsi que leurs Experts, à l'exception dé la République du Cap Vert, empêchée, ont participéà ce Forum.
7. Etaient aussi présents les partenaires suivants: Banque Islamique de Développement, BIT, CARE INTERNATIONAL, CECI, Comité Inter-Africain sur les Pratiques Néfastes (IAC), DAT-AOC, FAO, Fondation Espagnole Femme pour l'Afrique, l’ Association' NANYMA KEITA, No Peace Without Justice, REPSFECO, RFEFH L’Unïon Africaine, ROÂJELF, Save the Children, Terre des Hommes, OMSUNFPA: UNHCDH, UNICEF, UNOWAS, SOS Villages d'Enfants Bénin.
8. Les Institutions de la CEDEAO étaient aussi représentées par le Parlement de la CEDEAO, le GIABA, l'OOAS, la Représentation Spéciale de la CEDEAO en République de Guinée Bissau et le Département Affaires Sociales et Genre.
9. Au cours de ce Forum, les Premières Dames des Pays membres de la CEDEAO ont pris acte du rapport de la réunion ministérielle qui avait pour objectif de considérer :
les réponses des Premières Dames de la CEDEAO pour l'Elimination de la Fistule Obstétricale en Afrique de l'Ouest ;
le Cadre stratégique de la CEDEAO pour renforcer les Systèmes de Protection de l'Enfant (SPE) pour répondre et prévenir les violences, abus et exploitation et ;
des actions prioritaires de la lutte contre les Mutilations Génitales Féminines
(MGF) et l'impact des Violences basées sur le Genre notamment sur les Femmes et les enfants en Afrique de l'Ouest.
10. Les Premières Dames des pays membres de la CEDEAO ont salué la qualité des rapports présentés par la réunion ministérielle ainsi que la pertinence des recommandations formulées pour aller vers des transformations sociales rapides en Afrique de l'Ouest.
11. Les Premières Dames des pays membres de la CEDEAO ont également réaffirmé leur engagement en faveur de la réalisation de la VISION 2020 de la CEDEAO d'aller de la CEDEAO des Etats vers la CEDEAO des peuples à travers des interventions mieux ciblées sur les femmes et les enfants de l'espace communautaire CEDEAO.
12. Les Premières: Dames des pays membres de la CEDEAO ont ainsi formulé les Recommandations suivantes
L'ELIMINATION DE LA FISTULE OBSTETRICALE EN AFRIQUE DE L'OUEST
13. Le Forum des Premières Dames des pays Membres de la CEDEAO s'engage à appuyer, dans les pays de la CEDEAO, la mise en place d'infrastructures de traitement de la Fistule Obstétricale et à allouer les moyens financiers adéquats pour mener la sensibilisation et accompagner la réinsertion économique et sociale des femmes guéries de fistule Obstétricale dans leur communauté de base.
14. Le Forum des Premières Dames des Pays Membres de la CEDEAO invite les Pays de la CEDEAO à définir d'ici à 2020 (date butoir vision 2020) des indicateurs harmonisées sur la Fistule Obstétricale dans les Systèmes Nationaux d'Informations Sanitaires afin d'en évaluer la prévalence et de mieux comprendre son impact ainsi que ses progrès dans la région ouest-africaine.
15. Le Forum des Premières Dames des Pays Membres de la CEDEAO a adressé une Déclaration qui a été lue par S.E. Dr Lalla Malika ISSOUFOU MAHAMADOU Première Dame de la République du Niger, hôte de ce Forum.
LA PROTECTION DE L'ENFANT
16. Le Forum des Premières Dames des Pays Membres de la CEDEAO a convenu que la déclaration proposée par la réunion ministérielle sur la protection de l'enfance sera lue au Prochain Forum des Premières Dames qui aura lieu en Côte d'Ivoire au mois d'octobre 2017, portant sur le thème « Protection des Enfants : quelle contribution des Premières Dames dans la lutte contre les violences, la traite, l'exploitation et le travail des enfants en Afrique de l'Ouest et dans le Sahel », prévu du 14 au 18 octobre 2017, à Abidjan:
17. Le Forum des Premières Dames des pays membres :de la CEDEAO salue l'adoption par les ministres de la CEDEAO du Cadre Stratégique de la CEDEAO pour renforcer les Systèmes de Protection de l'Enfant pour répondre et prévenir la violence, l'abus et l'exploitation.
18. Le Forum des Premières Dames des pays membres de la CEDEAO s'est engagé à soutenir la mise en œuvre du Cadre Stratégique de la CEDEAO pour renforcer les Systèmes de Protection de l’Enfant en vue de répondre et prévenir la violence, l'abus et l'exploitation. '
19. Le Forum es Premières Dames des pays membres de la CEDEAO félicite la Commission de la CEDEAO, les partenaires au développement spécialement, le Groupe régional sur la Protection de l'Enfant pour son engagement en faveur de la protection de l'enfant dans la région et invite les partenaires à augmenter cet
20. Le forum des Premières Dames des pays membres de la CEDEAO invite la CEDEAO à assurer la mise en place effective d'un observatoire sur la protection de l'enfant pour le suivi et la mise en œuvre des systèmes de renforcement du cadre à partir d'une base de Données Electronique pour obtenir des résultats fiables sur la protection de l'enfant.
LES VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE NOTAMMENT LES MUTILATIONS GENITALES FEMININES
21. Le Forum des Premières Dames des pays membres de la CEDEAO s'engage à travailler à l'élimination de toutes les pratiques préjudiciables basées sur le genre, telles que le mariage des enfants, le mariage précoce ou forcé et les mutilations génitales féminines.
22. Le Forum des Premières Dames des pays membres de la CEDEAO invite également tous les Pays de la CEDEAO à prendre d'ici 2020, des mesures concrètes et efficaces pour l'éradication des Mutilations Génitales Féminines et des Violences Basées sur le Genre qui intègrent la prévention, la sanction et la réparation des dommages causées.
23. Le Forum des Premières Dames des Pays Membres de la CEDEAO a adressé une Déclaration sur les Violences Basées sur le Genre et les Mutilations Génitales Féminines qui aé té lue par S.E. Mme KABORE Sika, Première Dame du Burkina Faso.
AUTRES QUESTIONS
24. Le Forum des Premières Dames des pays membres de la CEDEAO reconnaît et salue les efforts consentis par les Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO pour la promotion des droits des femmes et des filles en Afrique de l'Ouest;
25. Le Forum des Premières Dames dés, pays membres de la CEDEAO exhorte les Chefs d'Etat et de Gouvernement, les partenaires publics et privés à accorder davantage de ressources nécessaires à la mise en œuvre des plans d'actions liés respectivement à la protection de l'enfant, à l'élimination des mutilations génitales féminines et à l'éradication des fistules obstétricales ;
26. Le Forum des Premières Dames des pays membres de la CEDEAO félicite les Partenaires Techniques et Financiers pour leur engagement et leur coopération dans la protection de l'enfant et dans les domaines étroitement liés à l'égalité de genre et à l'autonomisation des femmes, notamment en matière d'éradication de la fistule obstétricale; et de lutte contre les mutilations génitales féminines dans l'espace CEDEAO.
27. Le Forum des Premières Dames des pays membres de la CEDEAO a aussi salué le travail accompli par l'Association NANYUMA KEITA en Afrique notamment au Burkina Faso, en Guinée, au Libéria, au Nigeria et en Sierra Leone et a décidé d'introniser sa Présidente, Madame Nam Hee KlM à titre honorifique, « Good Mother of West Africa».
28. Le Forum des Premières Dames des pays membres de la CEDEAO adresse ses vifs remerciements à la Commission de la CEDEAO, particulièrement à S.E.M. Marcel Alain DE SOUZA, Président de la Commission de la CEDEAO et à S.E. Dr Fatimata DIA SOW, Commissaire Affaires Sociales et Genre, pour leur engagement et leur rôle infatigable dans l'appui et le plaidoyer en faveur de politiques et programmes sensibles au genre au sein de la Commission et des pays membres de la CEDEAO.
29. Le Forum des Premières Dames des pays membres de la CEDEAO remercie également S.E.M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise et Président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO pour son engagement auprès de ses pairs pour la protection des droits des femmes et des enfants contre toutes formes d'abus et de discriminations.
30. Le Forum des Premières Dames des pays membres de la CEDEAO adresse encore ses vives félicitations à S. E. Dr. Lalla Malika ISSOUFOU M AHAMADOU Première Dame de la République du Niger pour le leadership exemplaire, pour son engagement et tous ses efforts déployés pour la réussite de ce Forum.
31. Le Forum des Premières Dames des Pays membres de la CEDEAO adresse enfin ses sincères remerciements à S. E. M.Mahamadou ISSOUFOU, Président de la République du Niger, au Gouvernement de la République du Niger et au peuple nigérien, pour l'hospitalité généreuse et authentiquement africaine qui a été réservée à tous les participants pendant leur séjour à Niamey, ainsi que pour la qualité de l'organisation du Forum qui a grandement contribué à son succès.
Fait à Niamey, le 05 Octobre 2017
LE FORUM DES PREMIERES DAMES DES PAYS MEMBRES DE LA CEDEAO
Aussitôt après le coup d’Etat du 26 juillet, Bola Tinubu, fraichement élu président du Nigéria et à la CEDEAO réagira, concomitamment avec le président français. La France, puissance colonisatrice, contrairement aux autres puissances, a tenu à rester très présente dans la gestion de ses anciennes colonies. Une présence qui avait pour principale raison l’appropriation des richesses de ces pays. Flagrante, méprisable, elle a eu pour effet de braquer une grande partie des populations de ces pays contre la France. Ainsi, les Français seront indésirables en Centrafrique, au Mali et au Burkina. Dans tous ces pays, le départ des Français ne fera pas de vague à Paris. Le Niger et le Tchad seront le refuge des différentes armées françaises. Le Niger deviendra alors la chasse gardée comme il l’a été depuis les indépendances. Les dirigeants sont, au mépris des intérêts du pays, au service exclusif de l’Hexagone qui s’est approprié des ressources du pays régulièrement classé dernier dans le domaine de l’indice de développement humain. L’uranium est extrait exclusivement pour les centrales nucléaires françaises. En dépit des négations de l’ancien président nigérien, Bazoum Mohamed, cet uranium entrait, pour une part importante, dans la production de l’électricité en France. Plus que par le passé, du fait de la guerre en Ukraine, les ressources du sous-sol nigérien sont d’une importance vitale pour la France en particulier et l’occident en général. Avec la dislocation de l’empire soviétique, à la fin des années quatre-vingt, l’occident, pour son ravitaillement dans le domaine énergétique, s’est tourné vers la Russie et les anciennes Républiques ayant appartenu à l’URSS. Ainsi pour l’uranium, la France achètera au Kazakhstan en Ouzbékistan. Pour le gaz et le pétrole, les occidentaux se ravitaillaient en Russie au détriment des pays du Golfe et de l’Algérie. L’uranium du Niger devenait, pour la distance, moins attrayant. L’exploitation de la mine d’Imouararen qui allait faire du Niger le deuxième plus grand producteur du monde sera renvoyée aux calendes grecques. Elle sera considérée comme une réserve pour les futures générations de l’occident. La guerre entre la Russie et l’Ukraine viendra bouleverser les plans des occidentaux qui vont s’empresser de prendre des sanctions contre la Russie. Mettant ainsi en difficulté leur approvisionnement en gaz et en pétrole.
Obligeant ces pays à chercher d’autres sources d’approvisionnement. C’est probablement là qu’entre en scène le président du Nigéria et sa connexion avec le président français. Un projet de gazoduc transsaharien était la solution. Ce gazoduc devait partir du Nigéria, un important producteur de gaz. Il traversera le Niger, producteur aussi de gaz, du sud au nord pour rejoindre l’Algérie, un autre important producteur. Ces trois pays produiront pour approvisionner des pays européen dont la France. Le projet avait l’accord des autorités déchues du Niger. C’est sûrement pourquoi, les présidents Tinubu et Macron sont en rogne contre les nouvelles autorités du Niger. Au lieu d’attendre de voir clair dans les évènements du 26 juillet, les deux présidents, sous le coup de la colère, mauvaise conseillère diton, prennent des décisions insensées. Le président nigérian coupe l’électricité aux Nigériens qui ne sont pas responsables des errements du régime du PNDS qui ont conduit au coup d’Etat. Le contrat entre la NEPA et la Nigelec va au-delà des conjonctures et des péripéties liées à l’exercice du pouvoir. La connexion avec Kandji date de 1976. Même au plus bas des relations entre le Niger et le Nigéria, du temps du pouvoir militaire dirigé par Mohamed Buhari en 1984, le Nigéria a continué à fournir de l’électricité au Niger. La seule et unique raison de la rogne de Tinubu et de Macron réside dans cette affaire. Et de toute évidence, notre pays semble être le dindon de la farce dans ce projet. Ils savent qu’aucun autre responsable nigérien, hormis Bazoum, ne pourrait accepter les termes du contrat qui lèse le pays.
Depuis son accession au pouvoir suite au coup d'État historique, Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani s'est résolument engagé à redresser le Niger et à œuvrer pour l'intérêt du peuple nigérien. Cependant, à peine la poussière du changement retombée, certains commerçants ont saisi cette opportunité pour augmenter de manière opportuniste les prix des produits de première nécessité. Face à cette situation inacceptable, le Chef d'État actuel a pris les choses en main pour défendre les intérêts du peuple et s'assurer d'une stabilité relative dans la commercialisation des produits essentiels.
Conscient des difficultés que cette hausse de prix engendre pour les concitoyens, le Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a convoqué une réunion avec les commerçants dans le but de parvenir à un compromis. À plusieurs reprises, il a sollicité leur coopération pour alléger les prix des produits en question. Cette initiative démontre clairement que le Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani est résolument du côté du peuple et s'engage à améliorer sa condition de vie.
Lors de cette table ronde avec les commerçants, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie a soulevé des interrogations légitimes sur cette hausse soudaine des prix, notamment concernant le stock de sécurité alimentaire qui n'est pas encore épuisé. Cette hausse ne devrait pas être justifiée par des raisons logiques, sauf si certains commerçants cherchent à profiter de la situation pour leurs propres intérêts, au détriment du bien-être du peuple.
Finalement, après des discussions constructives, un terrain d'entente a été trouvé entre le Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani et les commerçants concernant la question des prix. Ainsi, la population nigérienne peut être rassurée quant à cette hausse temporaire.
Face aux défis qui se présentent, il est temps pour les commerçants de faire preuve de solidarité envers le peuple et les autorités actuelles. Ils ont désormais l'opportunité de contribuer à la construction d'un Niger prospère et uni. En mettant en avant l'intérêt collectif plutôt que leurs intérêts personnels, ils peuvent apporter leur pierre à l'édifice de cette nation qui aspire à la prospérité et au développement.
Dans cette quête pour un Niger meilleur, l'appel du Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani à la cohésion et à la responsabilité de chacun résonne comme un cri patriotique, invitant tous les Nigériens à se mobiliser pour la défense du patrie et la construction d'un avenir radieux pour le Niger.
Dans une déclaration engageante, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Général de Brigade Tiani Abdourahamane, exhorte la population nigérienne à rester sereine, calme, vigilante et patriote. Il expose les raisons motivant l'action du conseil pour mettre fin au régime de la VIIème République.
Reconnaissant les défis majeurs du Niger
La déclaration du CNSP fait face à la réalité brutale de l'insécurité qui sévit dans tout le pays, avec des attaques meurtrières dans diverses régions, causant des pertes humaines, des déplacements forcés et des sentiments de frustration et d'humiliation chez les citoyens. Le Général Tiani Abdourahamane souligne l'urgence de la situation et la nécessité de réagir efficacement face à la dégradation continue de la sécurité.
Critique de l'approche sécuritaire précédente
Le CNSP pointe du doigt les incohérences et l'inefficacité des politiques adoptées par le gouvernement déchu pour faire face à l'insécurité croissante. La libération de chefs terroristes sans garanties suffisantes et le détournement d'éléments des Forces de Défense et de Sécurité à des fins politiques sont vivement critiqués. Cette remise en question est étayée par des exemples concrets d'erreurs de gestion.
Vers une nouvelle approche pour relever les défis
Le Général Abdourahamane appelle à une approche sécuritaire innovante et efficace pour faire face aux problèmes sécuritaires, économiques et sociaux du Niger. Le CNSP exprime sa volonté de coopérer étroitement avec les pays voisins, tels que le Burkina Faso et le Mali, pour lutter conjointement contre le terrorisme qui sévit dans la région du Liptako Gourma.
Problèmes économiques et sociaux au cœur de la déclaration
La déclaration souligne également les défis économiques et sociaux auxquels le Niger est confronté, tels que la gestion des finances publiques, l'éducation, la santé et la lutte contre la corruption et l'impunité. Le Général Abdourahamane met en lumière les limites du gouvernement déchu dans la résolution de ces questions essentielles.
Engagement envers les droits de l'homme et la communauté internationale
Le CNSP réaffirme son engagement envers les droits de l'homme et les normes internationales, témoignant ainsi de son désir de respecter les engagements internationaux du Niger.
Un appel à l'unité nationale
En conclusion, le Général Tiani Abdourahamane lance un appel vibrant à l'unité nationale, sollicitant le soutien de tous les Nigériens ainsi que de la communauté internationale pour travailler ensemble et surmonter les défis complexes auxquels le pays est confronté. Le CNSP exprime sa confiance envers les Forces de Défense et de Sécurité, soulignant leur rôle crucial dans la protection de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale du Niger. L'avenir du pays repose sur l'union et l'engagement de tous pour préserver sa sécurité, son économie et le bien-être de sa population.
Le Général de Corps d'Armée Ahmed Mohamed est né à Tchirozérine dans la Région d'Agadez. Il a suivi sa formation initiale d'Officier à l'Académie Militaire d'Antsirabé à Madagascar. Le Général de Corps d'Armée Ahmed Mohamed a suivi différents stages militaires en France, aux EtatsUnis d'Amérique, au Pakistan et en Belgique. Il est titulaire d'une maîtrise de Sociologie de l'Université de Caen en France. Il a gravi les différents échelons de la hiérarchie militaire du Grade de Sous lieutenant au grade de Général de Corps d'Armée. Il a occupé tous les emplois de commandement et a également assuré des hautes fonctions civiles, notamment celles de préfet et de ministre. Il est décoré de la dignité de Grand Officier dans l'Ordre National du Niger et est médaillé des Théâtres d'Opérations Extérieures.
Selon la Radio France Internationale (RFI), l’ancien Chef d’Etat-major des forces armées nigériennes (FAN), le Général Moumouni Boureïma a été interpellé mercredi après-midi.
Le média français n’a pas expliqué les conditions dans lesquelles l’interpellation a eu lieu, ainsi que les raisons de cette interpellation. Le Général à la retraite Moumouni Boureïma s’est affiché aux côtés de l’opposant Hama Amadou quelques semaines après le premier tour de l’élection présidentielle. Au cours d’un meeting organisé par Hama Amadou à Niamey, le Général Moumouni Boureïma a fait une intervention dans laquelle il s’”est longuement exprimé sur le débat au sujet de la polémique sur la nationalité d”origine de Bazoum Mohamed candidat du pouvoir à l’élection présidentielle.
Récemment encore, lors de la campagne du second tour, le Général à la retraite, qui a battu campagne pour le candidat Mahamane Ousmane, a mis en garde le pouvoir contre toute tentative de confiscation du vote des Nigériens en faveur de son candidat. Dans les prochaines heures, les Nigériens seront certainement édifiés sur les raisons exactes de l’interpellation du Général Moumouni Boureïma. Selon des sources proches de l’opposition, certains leaders de cette opposition, dont Hama Amadou, seraient activement recherchés.
Comme il fallait s’y attendre, la visite de travail effectuée la semaine dernière par notre chef d’Etat-major général des armées (CEMA) à Bamako n’a pas manqué de susciter un concert de réactions sur la toile. Le Général Salifou Mody a fait le déplacement de la capitale malienne pour échanger avec ses collègues maliens sur les relations de coopération entre les deux armées qui se battent contre les groupes terroristes qui se sont implantés au Sahel depuis dix ans aujourd’hui au Sahel pour semer gratuitement la mort et la désolation au sein des populations civiles et militaires. Cette visite de travail du Général Mody vise, indique-t-on, la redynamisation du partenariat entre les deux armées dans le cadre de la lutte, les deux pays partageant une frontière longue d’un peu plus de 800km, zone de prédilection des groupes terroristes. Il s’agit de mettre les actions de deux armées en synergie pour mieux combattre l’ennemi tentaculaire commun. Après la séance de travail avec la hiérarchie des forces armées maliennes (FAMA), Salifou Mody a été reçu en audience par le chef d’Etat malien, le Colonel Assimi Goïta, à qui il a transmis ‘’les salutations fraternelles’’ du président Bazoum Mohamed. Ce tweet du Colonel Goïta résume les sujets autour desquels l’entretien a porté : ‘’J’ai reçu cet après-midi le Général Mody, CEMA Niger. Notre entretien a porté sur des sujets d’intérêt commun, notamment la situation sécuritaire dans la sous-région et la coopération militaire entre le Niger et le Mali’’. Pourquoi cette visite de travail de notre CEMA au Mali suscite tant d’intérêt au sein de l’opinion ? La réponse coule comme l’eau de source.
La cause du froid
C’est parce que tout simplement les relations diplomatiques entre le Mali et notre pays ont pris un sérieux coup de froid ces dernières années, du fait notamment de la posture va-t’en guerre de nos autorités au plus sommet contre la junte militaire de Assimi Goïta, à la tête du Mali depuis août 2020 dans le cadre d’un processus de transition dont la durée irrite au plus haut point la communauté internationale. Du fait du refus de la junte militaire [qui jouit d’un soutien massif et inconditionnel des populations maliennes] de se plier à la volonté de ladite communauté internationale, le colonel Goïta et ses compagnons sont devenus indésirables, vilipendés à longueur de rencontres sur la crise sécuritaire au Sahel par des dirigeants africains et occidentaux sur des médias locaux et internationaux. Dans cette cabale hargneuse contre le Mali et ses autorités de transition, Niamey est en ligne de front, le président Bazoum et certains de ses ministres, ne ratant –pour ainsi dire- aucune occasion pour tirer à boulets rouges sur Goïta et ses camarades. Le recours de ces derniers à l’entreprise paramilitaire russe ‘’Wagner’’ pour les aider à lutter efficacement contre les terroristes, devant l’échec cuisant de la force française Barkhane à accomplir cette mission, a exacerbé l’animosité de Niamey vis-à-vis de Bamako. Alignés sur la position du président français Emmanuel Macron qui est foncièrement hostile à la présence de Wagner, le régime de la renaissance et ses thuriféraires n’ont eu cesse d’accuser le Mali d’être le ventre mou dans la lutte, accusant l’armée malienne de tous les noms d’oiseaux. Chaque fois que nous essuyons une attaque terroristes, ils la pointent systématiquement du doigt, allant jusqu’à soutenir que c’est parce qu’elle a abandonné la partie septentrionale du Mali aux terroristes que nous sommes vulnérables. Ce qui est totalement discutable et qui procède tout simplement d’une campagne de dénigrement contre les autorités maliennes pour faire plaisir à Macron. A force d’être vilipendée par Paris et ses suppôts de la CEDEAO, Bamako a finalement chassé, comme un vulgaire malpropre, la force Barkhane de son territoire, avant de suspendre purement et simplement sa participation à la force du G5 Sahel. L’effondrement total du Mali pronostiqué par Paris et ses inconditionnels africains suite à ces décisions courageuses prises par la junte ne s’est pas réalisé. Bien au contraire, le Mali se porte relativement mieux aujourd’hui, et mène la lutte contre le terrorisme avec beaucoup plus de succès grâce au renforcement soutenu des capacités opérationnelles de son armée dans le cadre du nouveau partenariat stratégique avec la Russie. C’est indéniable. Depuis le départ de la force Barkhane, Bamako a acquis de nombreux moyens aériens et terrestres très performants permettant aux Famas de contrôler désormais la situation dans les airs comme au sol.
Le retour à la raison
Après l’intense campagne de dénigrement systématique menée par Niamey contre la junte du Colonel Goïta et l’armée malienne, nul n’aurait cru que le président Bazoum Mohamed pouvait un jour dépêcher son chef d’Etat-major général des armées à Bamako pour prendre langue avec la hiérarchie des Famas en vue d’un réchauffement de la coopération militaire entre les deux pays ? Car c’est bien cela que le Général Mody est allé faire au Mali, même si c’est avec la casquette du CEMOC aussi. Il l’a personnellement confié à la presse malienne, au sortir de l’audience que lui a accordée le Colonel Goïta. Malgré cela, certains thuriféraires du régime tentent de montrer le Général Mody a fait le déplacement de Bamako en tant que président en exercice du Comité d’Etat-major opérationnel conjoint (CEMOC) qui regroupe l’Algérie, la Mauritanie, le Mali et le Niger ‘’afin d’échanger sur des méthodes de collaboration structurées dont, entre autres, le droit de poursuite de part et d’autres des frontières communes’’, comme nous avons pu le lire ces jours-ci sur les réseaux sociaux. La question qu’on est en droit de se poser est la suivante : la junte militaire de Goïta est-elle devenue subitement fréquentable encore aux yeux de Niamey, malgré la présence de la force paramilitaire Wagner au Mali ? N’est-ce pas à cause de l’attitude paternaliste du président Bazoum et de certains de ses ministres, consistant notamment à vouloir chaque fois sermonner la junte militaire de Bamako par rapport à ses décisions souveraines, que la coopération militaire entre nos deux pays s’est refroidie ? Sinon, elle avait de tout temps était excellente. M’enfin, des erreurs d’appréciation peuvent être commises en matière de diplomatie. Mais il n’est jamais tard pour les corriger lorsqu’on s’en rend compte. Surtout sur un sujet aussi délicat et préoccupant comme l’insécurité terroriste dans lequel est installé le Sahel. Nous ne pouvons pas gagner seul la lutte, en faisant fi du Mali et du Burkina qui sont autant sinon plus affectés que nous pour des considérations dictées par l’extérieur. Cette visite de travail du CEMA Mody à Bamako est le signe que Niamey est en train de revenir à des meilleurs sentiments vis-à-vis de la junte de Goïta.
Le 2 novembre 2023, des hauts responsables nigériens, dont le Ministre de l'Intérieur Mohamed Toumba, le Ministre de la Justice Alio Daouda et le Secrétaire Général du Ministère de la Communication Moustapha Tinao, ont tenu une conférence de presse pour mettre en garde contre les comportements haineux visant à déstabiliser la cohésion sociale au Niger. Ils ont évoqué des tentatives de déstabilisation, y compris une tentative d'exfiltration du Président déchu Bazoum Mohamed, ainsi que des messages haineux sur les réseaux sociaux et dans les médias, allant à l'encontre des lois et des valeurs du pays. Malgré les avertissements, ces comportements persistent et sont considérés comme des violations de la loi. Le Ministre de la Justice a annoncé des mesures strictes pour poursuivre en justice les auteurs de tels actes. De plus, le Ministre de l'Intérieur a affirmé que ces actions visent à déstabiliser le pays avec la complicité de puissances étrangères, soulignant que le peuple nigérien aspire à l'indépendance et à la dignité nationale. Les responsables ont appelé la population à la retenue et à soutenir le processus de refondation de l'État pour le bien-être de tous les Nigériens.
Après la résiliation des contrats des enseignants contractuels de l’éducation de base, le gouvernement organise l’indemnisation de ces derniers. La situation est déjà faite et le paiement sera fait conformément aux critères définis. Mais du côté du syndicat des enseignants contractuels et fonctionnaires de l’éducation de base, on s’est dit surpris de cette mesure d’autant plus que le dossier est pendant devant la justice. A suivre...
La saison des pluies pour un pays en grande ma jorité paysanne est une période de l’année attendue avec impatience par les populations car c’est le moment pour eux, le seul pratiquement pendant lequel – et qui ne dépasse guère trois mois – elles peuvent travailler et gagner à la sueur de leur front les moyens de leur subsistance. Mais depuis quelques années, du fait de l’avancée du désert, les campagnes agricoles sont devenues des jeux de hasard avec des productions devenues incertaines, si ce n’est par le caractère aléatoires des pluies, c’est par le fait des inondations et autres attaques d’ennemis de cultures qui détruisent les champs et les espoirs. Les pluies donnent des espoirs, mais elles ravagent aussi des espoirs. Suscités souvent par une montaison prometteuse des cultures, les saisons finissent malheureusement souvent dans le cauchemar. Qui peut savoir ce que vivent ces nombreux paysans qui ont vu leurs rizières englouties par les eaux, leurs champs dévastées par les eaux envahissantes ? Qui pourra aider ? En tout cas pas ce gouvernement au milieu de mille feux. Cette année les services nationaux de la météorologie avaient prévenu de l’importance de la quantité de pluie qui allait s’abattre sur le pays, annonçant même des inondations. Les moins cartésiens ne pouvaient croire et ne s’en étaient inquiétés autre mesure. Les pouvoirs publics eux-mêmes à qui, en premier lieu, ces informations sont destinées et par des structures qui relèvent de son autorité, ne purent, quand on voit les tragédies que vivent les populations, prendre les mesures préventives qui préservent les populations et les installations publiques aujourd’hui menacées si elles ne sont carrément détruites.
Les pluies promises – pardon prédites – sont donc venues et elles ont brusqué les populations qui découvrent à quel point elles sont vulnérables et exposées à de réels dangers. Zinder, Agadez, Tillabéri et Niamey ont sans doute été les régions du pays les plus touchées avec des habitats, voire des quartiers et des villages entiers détruits, noyés dans les eaux furieuses de ces dernières pluies folles. Le fleuve a tout de suite débordé et bousculant digues et autres obstacles sommaires, il s’est frayé un chemin, charriant ses eaux rouges vers la ville qu’elles étranglent vite, traquant des quartiers et des populations prises au piège, et réveillées comme d’un cauchemar pour découvrir les dégâts : une seule alternative s’offre à elles, courir pour sortir de là, et se sauver la peau.
La surprenante ampleur de l’envahissement des eaux…
L’eau a débordé du fleuve pour atteindre des espaces où des anciens disent n’avoir jamais vu autant d’eau au point de faire de certains quartiers des îles, des presqu’îles. Et depuis, les quartiers, là où partaient les voitures et les motos, sont devenus impraticables et les hommes, pour se déplacer, ne serait-ce que pour aller chercher quelques biens abandonnés dans des maisons inondées, ne peuvent avoir de moyens pour se déplacer que la pirogue ouvrant la voie à la surenchère de la part de piroguiers non compatissants, qui peuvent se servir du malheur des autres pour s’en mettre pleine les poches. Nous sommes dans cette société où les hommes n’ont plus de coeur, ne pensant qu’au matériel, à l’argent. Les deux ponts de Niamey ont été étranglés par la furie du fleuve au point où, les autorités avaient été amenées à fermer le premier vieux et «fatigué» pont à la circulation. Les murs du centre Agrhymet et celui du terrain de sport de l’université ont été complètement submergés, avalant la voie qui le longe, venant du pont pour aller au rond-point Haro banda. Les images que l’on a vues de certains quartiers de la capitale sont tout simplement dramatiques pour rendre compte de la situation préoccupante que vivent certaines populations des quartiers et ils sont des milliers qui n’ont aujourd’hui ni abri, ni moyen de subsistance. On a alors vu des particuliers et les populations se tenir mutuelle assistance dans l’épreuve.
Démission du gouvernement…
Pendant des jours, l’on n’a vu que des populations abandonnées à elles-mêmes, se débrouillant comme elles peuvent, avec souvent, quelques bonnes volontés d’autres quartiers qui courent à leur secours. Les Nigériens en étaient d’autant écoeurés qu’ils ne peuvent comprendre que cette situation ne soit pas suffisante à renoncer à la tenue du dernier sommet de la CEDEAO qui ne peut être une urgence pour le pays quand c’est la vie de milliers de citoyens qui est en jeu. Sur les réseaux sociaux, les critiques fusent de partout et partout l’on ne peut entendre que des colères et des incompréhensions, de l’indignation face à un pouvoir qui s’en fout de tout et de tous. Ayant eu écho des critiques acerbes, l’on a vu certains officiels sortir de leur tour d’ivoire, de leur enfermement et de leur indifférence plus pour soigner leur image que pour prendre à bras le corps une situation qui devient préoccupante, gravement humanitaire et humiliante pour la dignité humaine. Le président pouvait sortir pour aller à la rive droite et à Saga mais loin des sinistrés, puis sur les réseaux sociaux, l’on peut voir des images de son enfant, DIRCABA, marcher dans les eaux certainement pour une opération de charme politique, puis le premier ministre, le président de l’Assemblée Nationale et le candidat désigné du parti présidentiel qui s’offrent les mêmes promenades. On a même vu le ministre de la santé sur certains sites de relogement des sinistrés. Mais au lieu d’aller avec du concret auprès de ces hommes, femmes et enfants désorientés, et qui ne savent plus à que saint se vouer, on ne le voir que pour marcher dans un magasin pour montrer que le pays dispose d’un stock de médicament qui peut lui permettre de faire des interventions.
Encore des discours…
Au lieu d’actes concrets qui témoignent de la solidarité du gouvernement face à des populations en détresse, l’on a encore assisté à des discours où tout est évoqué dans un futur qu’on ne saurait déterminer. On apprend par exemple qu’on «va mettre en place un comité» et les Nigériens se demandent pourquoi faire quand on sait que le gouvernement a même un ministère chargé de la gestion des catastrophiques. Faut-il donc encore former une équipe qui va capter les aides des partenaires quand l’Etat n’en a plus les moyens, pour en détourner à sa guise ainsi qu’on en a l’expertise au Guriland ? Personne ne comprend que face à l’urgence, il faille mettre en place un comité et continuer à faire attendre, abandonnant le champ aux humanitaires et autres partenaires nationaux et étrangers qui vont – heureusement – qui avec tentes, qui avec vivres, qui avec médicaments, qui avec moustiquaires, etc. D’ailleurs, il se trouve que cette histoire de comité n’a jamais rassuré les Nigériens. L’Etat a des structures dont le rôle est justement d’intervenir dans de tels cas pour témoigner de la compassion des pouvoirs publics mais aussi de leur solidarité dans l’épreuve traversée. Et pendant qu’on parle, les populations sont dans les eaux, souvent dans la rue depuis plus d’une semaine que les eaux les ont chassées de leurs habitations inondées. Quel coeur n’a pas tremblé d’entendre ces sinistrés de Liboré dire que depuis plus de six jours, ils n’ont vu aucune autorité auprès d’eux pour leur remonter le moral si elles ne peuvent pas leur apporter assistance pour survivre à la traque des eaux. Même le ministre de la santé que l’on a vu et qui est quand même souvent plus pragmatique, ne peut partir que dans un magasin de l’ONPPC pour montrer le stock de médicaments dont dispose l’Etat, faisant un appel auprès de régionaux de la santé qui n’ont pas encore vu les médicaments qu’ils sont censés bien gérés. Ceux qui souffrent depuis des jours parce qu’ils dorment à la belle étoile, dans la fraîcheur des nuits de saison, et exposés aux moustiques redoutables, n’ont pas besoin de cela. Ils veulent des actes concrets, ils veulent voir ces médicaments acheminés vers les sites qui en ont besoin. Il n’était pas du tout important de faire cette exhibition. Ceux qui sont dans la détresse attendent des actes concrets, non des discours, non d’entendre seulement la disponibilité de médicaments qu’on ne leur envoie pas. Mais de ceux qui partaient, le président de l’Assemblée Nationale pouvait être le plus pragmatique, lui qui pouvait partir avec une modique somme qui a étonné les Nigériens face à un aussi grand drame. Le geste fait au nom de l’Institution est sans doute noble mais comme dirait un autre, «c’est bon mais ce n’est pas arrivé». Ou encore, «Peux mieux faire» comme l’écrirait un enseignant sur une copie d’un élève dont il connait la capacité.
Pour corriger la mauvaise image qu’a donnée son opération de com. quand ils mobilisaient certains de ces membres à aller sur les sites des sinistrés, le gouvernement, annonce la mobilisation d’un milliard pour venir en appui aux populations, sachant bien qu’au regard de l’ampleur des dégâts, une telle somme ne peut rien représenter surtout quand des hommes et des familles, derrière eux, ont laissé des maisons qui, même si elles ne sont pas encore tombées, ne peuvent jamais être récupérées. Une telle somme dérisoire pour un Etat, peutelle répondre aux attentes des sinistrés d’Agadez, de Zinder, de Tillabéri, de Niamey et surtout avec ces paysans qui ont tout perdu et qui ne peuvent rien récupérer dans leurs champs inondés ? Ailleurs, on a entendu, comment, au Sénégal, promptement, des gouvernements, comme dans le cas de la pandémie du coronavirus, avaient dit mettre à la disposition des sinistrés quelques 10 milliards. Quand, pourrions-nous compter sur nous-mêmes ? Et quand tant de malédiction nous frappe, comment ne pas croire que la Renaissance a la poisse et manque de stratégie pour nous en préserver ? Gouverner, c’est prévenir. Et ici on continue à dire qu’il faut mettre en place un comité !
Finalement, cette autre situation est venue nous montrer que les Nigériens auront tort de compter sur un gouvernement incapable qui a montré ses limites car face à tout, il manque de tout, y compris de ce qui peut permettre de faire face à l’urgence. Les Nigériens et tous les observateurs ont compris que ce gouvernement qui gère depuis plus de neuf ans un pays en faillite, n’a rien qui puisse lui permettre de faire face à l’urgence. Et il l’a compris car tout de suite, le premier ministre presque gêné s’était retrouvé devant des partenaires et «amis» du Niger qu’il réunissait pour leur demander «sadaka» pour faire face à la situation consécutive aux inondations mais sans dire que le gouvernement n’a rien pour y faire face. Sauf que ces partenaires les connaissent et connaissent leur fort pour ne pas croire à cette affaire de comité à mettre en place. Ils savent depuis des temps qu’ils doivent agir directement, en se servant des ONG internationale, auprès des populations qui sont dans le besoin.
Ce sont toutes ces questions qui interpellent aujourd’hui les Nigériens pour comprendre de quelle importance sont pour eux les prochaines élections qu’ils ne peuvent jamais accepter qu’on les détourne et ce afin de savoir faire le bon choix pour le pays.
Lorsque leur champion en dix ans a poussé le pays dans le déchirement que l’on sait, dans l’injustice et la mauvaise gouvernance économique, il est clair que le pire est à craindre avec son petit lieutenant qui brille pour lui succéder. Ce pays n’a jamais été aussi incertain que sous ce socialisme prédateur.
Les Nigériens doivent ouvrir les yeux. Le pire est à craindre.
Le gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou a rencontré, hier mardi 29 août 2023, l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité de Maradi. Ce rassemblement a eu lieu dans l’enceinte de la compagnie Militaire de Maradi en présence de tous les chefs des différents corps et les autorités municipales. Le choix de ce lieu vise à montrer à la face du monde qu’à Maradi, la cohésion entre les FDS est évidente et que les FDS n’ont qu’un seul idéal, celui d’accomplir leur mission. Pour preuve, l’opération Farawta Bouchia qui regroupe toutes les forces de la région et autres opérations conjointes.
A l’entame de ses propos, le gouverneur de la région de Maradi a soutenu que depuis le 26 juillet 2023, une nouvelle page de l’histoire du Niger s’est ouverte avec l’arrivée du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) aux commandes de l’état pour mettre un terme au régime que nous connaissons. « Vous avez vécu dans votre chair la mal gouvernance, vous avez vécu dans votre chair l’insécurité. Personne ne viendra nous dire que nous ne sommes pas conscients de la situation dans laquelle se trouvait le Niger » a-t-il dit. Il a jouté que les FDS qui travaillent à Maradi sont touchés dans leur chair par la situation sécuritaire qui y prévaut. Qu’à cela ne tienne, poursuit-il, car un lendemain meilleur s’ouvre à notre pays depuis le 26 juillet 2023.
Le gouverneur a précisé que l’idéal des autorités militaires aujourd’hui est la reconquête de notre souveraineté et estime que toute liberté a un prix et il faut se battre chaque jour pour la conserver. Le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou a insisté qu’au niveau du CNSP l’engagement est ferme : « Au prix de notre vie, nous allons faire en sorte que ce pays soit définitivement indépendant », a-t-il martelé avant d’ajouter que celui qui ose venir au Niger dans l’espoir de le déstabiliser, les trouvera sur son chemin. C’est pourquoi il a demandé à toutes les FDS de se tenir prêts pour ce combat de la reconquête de la souveraineté nationale, de neutraliser tout ennemi de l’intérieur tout comme celui de l’extérieur.
Relativement à l’insécurité transfrontalière qui inquiète plus d’un dans la bande sud de la région, le gouverneur a demandé aux FDS de garantir aux populations la sécurité dont elles ont besoin. « Il n’y a que nous pour le faire, et cette population attend que nous le fassions du moment où nous avons pris le pouvoir parce qu’il y a problème d’insécurité. Il va falloir leur prouver que nous sommes là pour régler définitivement le problème », a-t-il suggéré.
Quelques jours après sa prise de fonction, le nouveau Gouverneur de la région de Tillabéri, le Lieutenant-colonel Maina Boukar a entrepris hier mardi 15 août 2023, une série de rencontres avec les responsables régionaux de son entité administrative. C’est ainsi que le Gouverneur a consacré sa première réunion de prise de contact aux directeurs régionaux de Tillabéri, une réunion qui s’est tenue en présence notamment du Secrétaire général de la région, du président du Conseil Régional, du maire de la Commune urbaine de Tillabéri.
Le Gouverneur de la région de Tillabéri a transmis les salutations des autorités du Niger particulièrement celles du Chef de l’Etat, le Général de Brigade Tiani Abdourahamane. Dans un langage clair et direct, le Lieutenant-Colonel Maina Boukar s’est appesanti sur des questions brulantes relativement à la vie de l’administration en général et celle de la région de Tillabéri en particulier. En ce sens, il a mis l’accent sur la bonne collaboration qu’il souhaite entretenir avec les directeurs régionaux des services déconcentrés de l’Etat.
Le Gouverneur de la région de Tillabéri a invité les participants à un sursaut patriotique, au travail, à l’assiduité et la ponctualité au travail, au respect de la règlementation en vigueur, la redevabilité, le respect de principe hiérarchique, etc. « D’abord nous sommes tous des fonctionnaires de l’Etat et nous nous connaissons. Aujourd’hui nous avons un sérieux problème dans l’assiduité, la ponctualité, au niveau de nos services. Cela doit changer. Nous devons respecter les textes. Quant à moi, je voudrais réitérer mon engagement, ma sincérité et ma disponibilité en matière de collaboration avec vous et c’est ce que j’attends de votre part », a déclaré en substance le Lieutenant-Colonel Maina Boukar.
Par ailleurs, le Gouverneur de la région de Tillabéri a saisi l’occasion pour donner un aperçu sur ce qui est attendu de tous en cette période du changement. «Depuis l’avènement du 26 juillet 2023, vous l’avez constaté sur les ondes, que ça soit sur les médias et les réseaux sociaux, beaucoup de Nigériens sont sortis pour manifester leur opinion. Et ces différentes opinions sont très claires. Elles étaient toutes acquises et adhèrent aux idéaux du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Tiani Abdourahamane. Dans ces idéaux, l’idée principale, c’est d’œuvrer pour un Niger nouveau. Et tous les Nigériens demandent ce Niger nouveau. Ce Niger nouveau ne sera possible que si nous-mêmes nous acceptons de changer nos habitudes et nos comportements et d’adhérer à ces idéaux. Je sais qu’à Tillabéri, les attentes sont grandes et nombreuses. Le défi numéro un à Tillabéri, c’est la restauration de l’autorité de l’Etat en éradiquant totalement l’insécurité. A Tillabéri, il faut permettre aux populations de rester dans leur village d’origine. Chaque jour nous avons des gens qui sont exposés à l’insécurité », souligne le Gouverneur. Il ressort des échanges que la population de Tillabéri aspire à un changement. Les populations souhaitent véritablement bénéficier des projets de développement et les projets de société de l’Etat. « Tout cela ne sera possible que lorsque le terrain sera totalement occupé par l’Etat. Il faudrait que les cadres régionaux puissent placer leurs éléments sur l’ensemble du territoire de la région de Tillabéri pour que le développement puisse suivre son train normal », a notifié le Lieutenant-Colonel Maina Boukar.
Après la rencontre avec les directeurs régionaux, le gouverneur de la région de Tillabéri a présidé le traditionnel Conseil Régional de Sécurité avant de rencontrer les humanitaires et les responsables régionaux des projets et programmes de développement. Du 16 au 17 août, il rencontrera les acteurs de la société civile, des syndicats, des associations et les leaders traditionnels et religieux.
Après la fusion entre le parti de Mamoudou Djibo et le Jamahuriya de Albadé Abouba et l’alliance politique entre le MPR et Kishin Kassa de Ibrahim Yacouba qui a consacré son entrée au gouvernement, aujourd’hui c’est le MDR Tarna qui se verse dans le Jamahuriya. Un événement politique majeur, célébré le samedi 14 mai 2022 à Niamey, qui témoigne du leadership politique du président Albadé Abouba. L’arrivée des militants et sympathisants du parti de Abdel Roubeid à Jamahuriya marque un tournant pour l’histoire politique. Elle renforce et consolide la force du MPR sur l’échiquier politique du Niger. Et met en exergue sa qualité d’homme d’Etat. L’esprit d’ouverture et le souci constant d’Albadé Abouba font de lui, aujourd’hui, l’homme politique le plus écouté au Niger. Il incarne les valeurs insécables de paix et cohésion tant recherchées. Des valeurs qu’il a forgées pour uniquement servir le pays. C’est ce que, Mamoudou Djibo et Adel Roubeid ont très vite compris pour rejoindre Albadé Abouba dans le Jamahuriya. Pour qu’il serve de guide pour aller dans la meme direction pour la construction d’un Niger uni et prospère, havre de paix. Surtout que 2026 c’est demain.
Selon des informations dignes de foi, le Président Issoufou Mahamadou veut passer les commandes de son parti le PNDS-Tarayya à Salou Djibo pour les prochaines élections présidentielles de 2021. Déjà, d’après ces mêmes sources Salou Djibo a eu des contacts avec certaines personnalités du pays, et, continue de prendre des contacts à l’intérieur comme à l’extérieur. Mais pourquoi le PNDS à un Salou Djibo ? Nous pensons qu’il y avait choisi pour garder ses arrières, et que ce deal a eu lieu entre Issoufou Mahamadou et le Général de Corps d’Armée Salou Djibo en 2011 avant sa prestation de serment. Voilà pourquoi aujourd’hui Issoufou Mahamadou veut coûte que coûte avoir une CENI à sa guise. Il (le président) Issoufou après une analyse profonde de son parti politique, a constaté qu’aucun militant de Tarayya de l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud ne peut être aujourd’hui son vrai dauphin, car ils traînent tous des casseroles ou des tonneaux dernière eux, et tous les leaders des autres partis de la mouvance ne font pas se présenter contre son dauphin Salou Djibo sinon gare au premier qui ose le faire. La question qui se pose est de savoir quelle sera la réaction du PNDS-Tarayya vis-à-vis de leur président Issoufou Mahamadou et de leur futur président Salou Djibo ?
Voici de longues semaines que le Niger vit sous le poids de sanctions sévères et injustes de la CEDEAO, résistant sans qu’on ne voie chez le peuple quelques signes de fragilité. Il fait ainsi montre d’une résilience qui a surpris le monde entier et notamment, ceux qui – et Bazoum Mohamed en tête – méchamment, avaient cru, qu’en prenant de telles mesures, les Nigériens ne sauront tenir si longtemps sans ramener la balle à terre pour que Bazoum qui a trop cru à ce scénario digne d’une fiction hollywoodienne qu’il allait revenir au pouvoir par l’application irréfléchie, brute et brutale des mesures que la France dictait à ses ouvriers de la CEDEAO. De la même manière que l’on ne peut pas comprendre que le Nigéria, violant des accords bilatéraux, décide, sans que le contrat qui le lie à l’Etat du Niger n’engage la CEDEAO, de couper l’électricité sur 26 millions d’âmes, l’on ne saurait également comprendre que des banques, sans que nulle part dans les clauses avec leur clientèle, l’on n’ait notifié qu’elles pourraient en venir là, si ce n’est par une banqueroute, à refuser à des déposants ou des salariés d’avoir accès à leurs fonds et à leurs salaires, choisissent le montant qu’elles peuvent unilatéralement consentir à donner à un client.
Le dernier salaire, pour les travailleurs, avait été un calvaire, un vrai parcours de combattant pour des hommes et des femmes désorientés qui ont pendant des jours couru d’un siège à un autre, cherchant à enfin entrer en possession de leur salaire pour aller régler des problèmes de famille. Est-ce la CEDEAO ça ? Alors que dans notre dernière parution, l’on indexait le Directeur Général de la BOA, un Béninois qui pourrait, en imposant ces épreuves aux travailleurs nigériens dont les salaires sont domiciliés dans « sa » banque, jouer le jeu de son président, Patrice Talon qui est l’un des « soldats » les plus engagés de la CEDEAO contre le Niger et qui occupe les avant-postes de l’intervention militaire rêvée contre le Niger. Pourrait-il, au nom de la nationalité en partage, avoir ces solidarités que son rôle à la tête de la banque ne saurait justifier ? Venait-il au nom de la succursale au nom de tels comportements qui rebutent le marketing bancaire ?
Il y avait un autre acteur dans cette affaire, selon nos informations. Il s'agit du Directeur général de la BIA qui, d'après ce que l'on sait, est également impliqué, abusant de ses fonctions, pour les représailles injustifiées décidées contre les Nigériens. Exactement, comme l’autre. Faut-il donc croire qu’au-delà des militaires qu’ils veulent mettre à la disposition de la fameuse force en attende de la CEDEAO, Talon et Macky Sall ont ces autres soldats au Niger pour faire le mal que la CEDEAO et la France veulent pour le Niger ? En tout cas, selon des sources crédibles, les autorités du pays en ont pris bonne note et ont mis en garde contre de telles pratiques malsaines qui ne visent qu’à frustrer les Nigériens afin de les pousser à s’en prendre au nouveau régime pour ainsi être solidaires à la cause perdue de Bazoum et d’Emmanuel Macron. C’est d’autant inacceptable que de telles attitudes imposées ne correspondent à aucune clause contractante avec les clients qui ne seraient pourtant pas en faute contre leurs banques. L’Etat doit donc faire payer à ces zélateurs leurs abus. Il ne doit donc pas manquer de mesures de rétorsion en pareille circonstance !
Répliquer… Ces banques ne doivent pas faire ce qu’elles font vivre aux clients au Niger, nous ne disons pas du Niger. La nuance est importante. C’est pourquoi, le gouvernement de latransition du CNSP doit trouver des moyens de représailles pour faire payer à ces banques leurs fautes. Faut-il que le Ministère des Finances et de l’Economie trouve le moyen d’amener tous les salariés dans d’autres banques, souvent sousreprésentées dans le pays, pour que celles qui se singularisent n’aient plus à se jouer ainsi de leurs clients. Personne ne peut plus venir faire ce qu’il veut dans le pays si ce n’est pas pour respecter le peuple et les lois auxquelles le pays a librement souscrit. Personne ne peut y imposer sa loi. Ces mesures, comme leur application aveugle, sont illégales. En effet, comment peut-on comprendre qu’une banque refuse à un client l’accès à son dépôt ? Va-t-on confier son argent à la banque pour cela ? Ces directeurs généraux zélés, par de telles attitudes incommodes, ne font pas de la bonne publicité à leurs institutions. Plus jamais, les Nigériens ne doivent revivre de telles « punitions » que rien ne peut justifier de la part de ces banques-mercenaires. Et l’Etat doit veiller pour qu’il en soit ainsi. Ainsi, soit-il !
Voici de longues semaines que le Niger vit sous le poids de sanctions sévères et injustes de la CEDEAO, résistant sans qu’on ne voie chez le peuple quelques signes de fragilité. Il fait ainsi montre d’une résilience qui a surpris le monde entier et notamment, ceux qui – et Bazoum Mohamed en tête – méchamment, avaient cru, qu’en prenant de telles mesures, les Nigériens ne sauront tenir si longtemps sans ramener la balle à terre pour que Bazoum qui a trop cru à ce scénario digne d’une fiction hollywoodienne qu’il allait revenir au pouvoir par l’application irréfléchie, brute et brutale des mesures que la France dictait à ses ouvriers de la CEDEAO. De la même manière que l’on ne peut pas comprendre que le Nigéria, violant des accords bilatéraux, décide, sans que le contrat qui le lie à l’Etat du Niger n’engage la CEDEAO, de couper l’électricité sur 26 millions d’âmes, l’on ne saurait également comprendre que des banques, sans que nulle part dans les clauses avec leur clientèle, l’on n’ait notifié qu’elles pourraient en venir là, si ce n’est par une banqueroute, à refuser à des déposants ou des salariés d’avoir accès à leurs fonds et à leurs salaires, choisissent le montant qu’elles peuvent unilatéralement consentir à donner à un client.
Le dernier salaire, pour les travailleurs, avait été un calvaire, un vrai parcours de combattant pour des hommes et des femmes désorientés qui ont pendant des jours couru d’un siège à un autre, cherchant à enfin entrer en possession de leur salaire pour aller régler des problèmes de famille. Est-ce la CEDEAO ça ? Alors que dans notre dernière parution, l’on indexait le Directeur Général de la BOA, un Béninois qui pourrait, en imposant ces épreuves aux travailleurs nigériens dont les salaires sont domiciliés dans « sa » banque, jouer le jeu de son président, Patrice Talon qui est l’un des « soldats » les plus engagés de la CEDEAO contre le Niger et qui occupe les avant-postes de l’intervention militaire rêvée contre le Niger. Pourrait-il, au nom de la nationalité en partage, avoir ces solidarités que son rôle à la tête de la banque ne saurait justifier ? Venait-il au nom de la succursale au nom de tels comportements qui rebutent le marketing bancaire ?
Il y avait un autre acteur dans cette affaire, selon nos informations. Il s'agit du Directeur général de la BIA qui, d'après ce que l'on sait, est également impliqué, abusant de ses fonctions, pour les représailles injustifiées décidées contre les Nigériens. Exactement, comme l’autre. Faut-il donc croire qu’au-delà des militaires qu’ils veulent mettre à la disposition de la fameuse force en attende de la CEDEAO, Talon et Macky Sall ont ces autres soldats au Niger pour faire le mal que la CEDEAO et la France veulent pour le Niger ? En tout cas, selon des sources crédibles, les autorités du pays en ont pris bonne note et ont mis en garde contre de telles pratiques malsaines qui ne visent qu’à frustrer les Nigériens afin de les pousser à s’en prendre au nouveau régime pour ainsi être solidaires à la cause perdue de Bazoum et d’Emmanuel Macron. C’est d’autant inacceptable que de telles attitudes imposées ne correspondent à aucune clause contractante avec les clients qui ne seraient pourtant pas en faute contre leurs banques. L’Etat doit donc faire payer à ces zélateurs leurs abus. Il ne doit donc pas manquer de mesures de rétorsion en pareille circonstance !
Répliquer… Ces banques ne doivent pas faire ce qu’elles font vivre aux clients au Niger, nous ne disons pas du Niger. La nuance est importante. C’est pourquoi, le gouvernement de latransition du CNSP doit trouver des moyens de représailles pour faire payer à ces banques leurs fautes. Faut-il que le Ministère des Finances et de l’Economie trouve le moyen d’amener tous les salariés dans d’autres banques, souvent sousreprésentées dans le pays, pour que celles qui se singularisent n’aient plus à se jouer ainsi de leurs clients. Personne ne peut plus venir faire ce qu’il veut dans le pays si ce n’est pas pour respecter le peuple et les lois auxquelles le pays a librement souscrit. Personne ne peut y imposer sa loi. Ces mesures, comme leur application aveugle, sont illégales. En effet, comment peut-on comprendre qu’une banque refuse à un client l’accès à son dépôt ? Va-t-on confier son argent à la banque pour cela ? Ces directeurs généraux zélés, par de telles attitudes incommodes, ne font pas de la bonne publicité à leurs institutions. Plus jamais, les Nigériens ne doivent revivre de telles « punitions » que rien ne peut justifier de la part de ces banques-mercenaires. Et l’Etat doit veiller pour qu’il en soit ainsi. Ainsi, soit-il !
Le député maire et président du Conseil de Ville de Niamey a effectué une tournée le samedi dernier à travers sa ville afin de constater de visu les problèmes que rencontrent certaines écoles de la capitale. Après s’être entretenu avec les différentes couches socio-professionnelles et la jeunesse notamment, les scolaires sur les maux qui minent le secteur éducatif, M. Oumarou Dogari a pris des engagements. Ceux-ci s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique à même d’asseoir la bonne marche du cadre scolaire et éducatif à Niamey.
Dans ce déplacement, le député maire est accompagné d’une forte délégation composée des différents maires communaux, des vices maires, des parents d’élèves, des responsables de la direction régionale des enseignements secondaires (DRESS) ainsi que ceux des structures syndicales des collèges-lycées et universitaires pour.
Le CEG 25 de Niamey a constitué la première étape de cette tournée. A ce niveau, les responsables ont confié à M. Oumarou Dogari qu’ils ont besoin de 6 classes en matériaux définitifs, d’électricité, de latrines ainsi que d’une grande poubelle. Quant au Maire, il a instruit sur place ses collaborateurs de mettre à la disposition dudit CEG, une poubelle et a promis que les autres travaux débuteront dès la semaine prochaine. Le président du Conseil de Ville de Niamey a aussi promis la réhabilitation des classes.
Le maire et sa délégation se sont ensuite transportés à l’Université Abdou Moumouni de Niamey (UAM) où il a pu constater les travaux déjà mis en œuvre. Parmi ceux-là, on peut citer le curage des fosses et l’assainissement des endroits insalubres. Selon le comité exécutif de l’UENUN, au moins 40 fosses ont été curées. Sur le plan infrastructurel, le maire a prévu des tentes au niveau du parking des bus qui serviront désormais d’abri aux étudiants contre les rayons solaires auxquels ils s’exposent en attendant le départ des bus. Au niveau de la “salle canal”, il a promis un nouveau poste téléviseur ainsi que la réhabilitation de la salle toute entière.
Continuant son périple, le Président du Conseil de Ville de Niamey a également visité le CES Talladjé. Sur place, les responsables dudit établissement lui ont confié qu’ils avaient besoin d’une clôture et des latrines. A ce niveau, le maire a pris des engagements. Au CEG Dan Zama-Koira où le maire a également été, ce sont les mêmes doléances qu’au CES Talladjé qui lui ont été soumises. En quittant cet établissement, c’est au CEG 11 que M. Oumarou Dogari mettait le cap. Les problèmes auxquels fait face cette école sont liés aux infrastructures également mais surtout à l’insécurité. De ce fait, les responsables ont fait savoir au maire qu’ils ont besoin de latrines. Le président du Conseil de Ville a prévu de les doter de deux blocs de latrines et de faire en sorte qu’ils aient accès à l’électricité ; chose qui permettra de réduire l’allure de l’insécurité qui prévaut dans ledit établissement.
En somme, comme on peut le constater, face à tous les problèmes qui lui ont été révélés au cours de cette tournée, le Président du Conseil de Ville de Niamey a pris des engagements et d’ores et déjà certains problèmes ont été résolus.
Au Niger, la capitale, Niamey, va changer de maire. Assane Seidou a été relevé de ses fonctions, ce jeudi 20 juillet, lors d’une décision prise en Conseil des ministres. Aucune raison officielle n’a été donnée pour expliquer cette sanction, mais le maire était sur la sellette depuis plusieurs mois déjà pour sa mauvaise gestion de la ville.
Cette destitution n'est pas vraiment une surprise. A plusieurs reprises, Assane Seidou a failli être renversé par son conseil municipal pour mauvaise gestion. Des faits qui viennent d'être confirmés par un rapport d'inspection dont le ministre de l'Intérieur a fait un compte-rendu, jeudi, en Conseil des ministres.
Assane Seidou est accusé d'avoir détourné plusieurs milliards de francs CFA, en complicité avec son receveur des impôts. Les inspecteurs ont constaté un déficit de 3 milliards de francs CFA (plus de 4 millions d’euros) dans les caisses de la ville, et un endettement de 24 milliards.
Le Niger va mal Le Niger est à une étape cruciale de son histoire. Le climat est délétère. Irrespirable. Depuis des jours, l’on y respire que l’odeur âcre des gaz jetés sur des manifestants et des populations de quartiers, dans le mépris des populations. L’atmosphère est lourde, chargée de silences, de craintes, d’angoisse, de peurs, de crises graves, de méfiance, de haines, d’envies immenses d’en découdre, de se libérer d’un système inique qui veut imposer qui il veut à un peuple qu’il ne sait ni écouter ni respecter. Le pays n’a jamais connu une telle situation avec deux Niger qui se regardent, en chiens de faïence, douloureux, gravement irréconciliables ; deux Niger qui se portent des haines irréductibles. Le Niger va où ?
Où sont ceux qui doivent lui éviter l’enlisement, le chaos ? Où est celui que la loi fondamentale élève au statut de Père de la nation et de garant de l’unité nationale ?
Pourquoi continue-t-il à se taire ?
Est-ce lui le commanditaire de tout ce qui se passe ? Peut-il en assumer la responsabilité politique, morale et historique, face à l’Histoire qui s’écrit déjà avec le sang de ses enfants ?
Que fait-il au coeur de ces malaises pour éviter au Niger de tomber, un jour ou l’autre, dans la chienlit, dans la violence barbare ?
Faut-il croire qu’il peut être complice d’un drame qui se tisse, emballe toute la société ? Peut-on dire depuis des jours qu’on ne voit rien et que le Niger serait un pays normal ?
Il faut pourtant ouvrir les yeux. Regarder. Et voir. Ça ne va pas.
Le Niger va mal. Et l’heure est grave. Il faut interpeller les Nigériens qui peuvent encore être lucides pour se détacher de la conflictualité et prendre des distances par rapport à la crise pour se libérer d’hypocrisies ou de peurs de parler et de dire – si ce devrait être au prix de notre paix commune – des vérités qui gênent afin d’arrêter un système dans ses errances suicidaires. Le Niger est malade. Cela fait pourtant des années qu’un chercheur émérite, Jean- Olivier de Sardan, appelait à faire attention à cette gouvernance socialiste à laquelle il reprochait un déficit de qualité.
Et pourtant, il ne manque pas de citoyens abrutis pour soutenir la méchanceté, une gouvernance de la vendetta, du règlement de compte, une gouvernance qui ramène à la surface un débat nauséabond dont certains, depuis des années, ont fait, dans la clandestinité, leur fonds de commerce politique. Des hommes responsables qui aspirent à gouverner une nation ne peuvent pas fonder leur discours public sur l’ethnie. Il y a de quoi être sidéré en écoutant la déclaration de ceux qui soutiennent Bazoum. C’est leur droit de soutenir même celui qui, pour certains d’entre eux, ne serait pas un Nigérien d’origine, mais il faut savoir parler avec mesure. C’est fondamental en politique.
C’est tout un peuple qui en a marre.
Le Niger vit un calme précaire et la situation peut à tout moment exploser. Ce qu’on a vu cette semaine en dit long sur la profondeur des malaises, sur la grave crise que traverse le Niger. Une rumeur distillée par les réseaux sociaux qui parlait d’une manifestation monstre le vendredi 12 mars 2021, avait retenu le souffle au pays, suspendu à ce que pourrait être cette autre fureur annoncée, après celle des quatre jours que la capitale avait connue à la suite de la proclamation des résultats globaux provisoires par la CENI. Une fureur qui rend compte de la réalité des colères dans le pays. Jamais une élection n’a fait vivre au pays une telle crispation.
Dans les villes comme dans les campagnes, partout les Nigériens se sentent frustrés, mis en marge dans leur pays. Comment peut-on gouverner dans une telle situation ?
Peut-on forcer à gouverner un peuple qui pris conscience et refuse le faux, le mensonge, la méchanceté pour aspirer à vivre digne ? La Renaissance n’appelle-telle pas à la radicalité, par ses contradictions ?
Elle doit éviter de jeter de l’huile sur le feu. Aujourd’hui, beaucoup de Nigériens sortent de leur silence, et ce n’est pas rien. C’est tout un peuple qui en a marre.
Que ce soit au pays, comme dans la diaspora, partout, des voix s’élèvent pour marquer leur désapprobation par rapport aux nouvelles moeurs que le socialisme promeut dans nos élections. Tout le monde avait vu que les Nigériens s’étaient mobilisés pour le changement, pour l’alternance véritable et étaient allés voter pour réaliser ce voeu. Est-il donc possible de contrarier cette volonté populaire, ce besoin immense de changement sans que cela ne coûte cher au pays ?
À quel prix peut-on contrarier la volonté d’un peuple qui n’est plus celui de 1960, a fortiori, de 1990 ? Peut-on avoir besoin, lorsqu’on est sûr d’avoir gagné une élection, de se servir d’armes pour protéger sa victoire ?
Au coeur du malaise, l’on peut entendre, partout, les Nigériens se demander si l’on peut aujourd’hui leur imposer un président ? L’immixtion de certains pays étrangers dans l’élection présidentielle a de quoi inquiéter les Nigériens pour l’avenir de leur pays. Quel Nigérien sérieux, après avoir pris connaissance de la déclaration du président algérien, ne s’est-il pas inquiété pour son pays ? Qu’a fait ce pays pour mériter de tels dirigeants insouciants ? Le régime a conscience des tares de sa victoire annoncée ; une victoire qui apparaît aux yeux de tous, comme un hold-up électoral. Mahamane Ousmane a averti. Et il a le soutien de la majorité écrasante du peuple nigérien.
État de siège sur la démocratie…
Niamey est sous état de siège depuis des jours avec, partout, des corps habillés pour réagir au moindre petit bruit de rue. La précaution est dissuasive, ressort de l’intimidation pour espérer que par l’impressionnant dispositif qui quadrille la «ville rebelle», l’on vainc les rancoeurs, les fureurs de populations qui n’en peuvent plus et qui ne sauraient se taire même lorsque, enfin, le régime consent à rouvrir les portes fermées du grand marché, sans doute en signe d’apaisement. Ce n’est pas une solution et le quartier Goudel en a donné les preuves.
L’on peut d’ailleurs se demander et à juste titre, jusqu’à quand des FDS peuvent- elles continuer à obtempérer à des ordres manifestement illégaux qui dénient à un peuple son droit constitutionnel inaliénable de manifester et de dire «non» ?
C’est pour dire qu’en démocratie, il est incompréhensible de croire qu’on peut régner par les armes, imposer des résultats électoraux par des armes, hier dans certaines circonscriptions, et aujourd’hui, à un niveau central, en se servant des forces de l’ordre qui, comme tout citoyen, ont voté pour faire entendre leur choix.
Peut-on donc indéfiniment instrumentaliser cette composante essentielle de la nation ?
Le régime a certainement tort de croire qu’avec des armes braquées sur le peuple, il peut régner ad vitam aeternam. Cette situation inédite ne présage rien de bon pour le Niger et pour sa stabilité que des hommes, parce qu’ils sont au pouvoir, ont cru être une simple affaire d’arithmétiques galvaudées.
Démocratie armée…
Faut-il donc croire que nos FDS, pendant les cinq années à venir, n’auront rien à faire que de protéger une victoire usurpée, quand à nos frontières, tous les jours, nous sommes menacés ?
Peuvent-elles d’ailleurs tenir dans l’effort que le faux leur commande quand, comme le peuple, dans les rues, elles courent aussi pour s’acheter «massa» afin de tromper leur faim ? Elles finiront par comprendre que leur rôle, pour lequel l’État les paie au moyen des impôts du peuple, est de protéger le peuple, non de retourner contre ce peuple-là. Il est donc compliqué de vouloir gouverner un pays en état de siège permanent.
On le pourra peut-être pendant un ou deux mois, mais la précaution ne saurait prospérer face à l’usure.
La vérité des urnes est sans doute la seule solution possible pour faire face à la situation, le meilleur bouclier au pouvoir. S’y refuser, c’est choisir le chaos pour le pays. Et celui qui arrive dans les pipelines du complot international n’a pas le verbe sédatif pour gérer une situation nécessairement explosive. Le Niger vit des heures graves. Qui le sauvera ? Dieu, disent les plus fatalistes. Mais certainement un peuple debout qui peut avoir la bénédiction du Tout-puissant.
Le Niger est à une étape cruciale de son histoire. Le climat est délétère. Irrespirable. Depuis des jours, l’on y respire que l’odeur âcre des gaz jetés sur des manifestants et des populations de quartiers, dans le mépris des populations. L’atmosphère est lourde, chargée de silences, de craintes, d’angoisse, de peurs, de crises graves, de méfiance, de haines, d’envies immenses d’en découdre, de se libérer d’un système inique qui veut imposer qui il veut à un peuple qu’il ne sait ni écouter ni respecter. Le pays n’a jamais connu une telle situation avec deux Niger qui se regardent, en chiens de faïence, douloureux, gravement irréconciliables ; deux Niger qui se portent des haines irréductibles. Le Niger va où ?
Où sont ceux qui doivent lui éviter l’enlisement, le chaos ? Où est celui que la loi fondamentale élève au statut de Père de la nation et de garant de l’unité nationale ?
Pourquoi continue-t-il à se taire ?
Est-ce lui le commanditaire de tout ce qui se passe ? Peut-il en assumer la responsabilité politique, morale et historique, face à l’Histoire qui s’écrit déjà avec le sang de ses enfants ?
Que fait-il au coeur de ces malaises pour éviter au Niger de tomber, un jour ou l’autre, dans la chienlit, dans la violence barbare ?
Faut-il croire qu’il peut être complice d’un drame qui se tisse, emballe toute la société ? Peut-on dire depuis des jours qu’on ne voit rien et que le Niger serait un pays normal ?
Il faut pourtant ouvrir les yeux. Regarder. Et voir. Ça ne va pas.
Le Niger va mal. Et l’heure est grave. Il faut interpeller les Nigériens qui peuvent encore être lucides pour se détacher de la conflictualité et prendre des distances par rapport à la crise pour se libérer d’hypocrisies ou de peurs de parler et de dire – si ce devrait être au prix de notre paix commune – des vérités qui gênent afin d’arrêter un système dans ses errances suicidaires. Le Niger est malade. Cela fait pourtant des années qu’un chercheur émérite, Jean- Olivier de Sardan, appelait à faire attention à cette gouvernance socialiste à laquelle il reprochait un déficit de qualité.
Et pourtant, il ne manque pas de citoyens abrutis pour soutenir la méchanceté, une gouvernance de la vendetta, du règlement de compte, une gouvernance qui ramène à la surface un débat nauséabond dont certains, depuis des années, ont fait, dans la clandestinité, leur fonds de commerce politique. Des hommes responsables qui aspirent à gouverner une nation ne peuvent pas fonder leur discours public sur l’ethnie. Il y a de quoi être sidéré en écoutant la déclaration de ceux qui soutiennent Bazoum. C’est leur droit de soutenir même celui qui, pour certains d’entre eux, ne serait pas un Nigérien d’origine, mais il faut savoir parler avec mesure. C’est fondamental en politique.
C’est tout un peuple qui en a marre.
Le Niger vit un calme précaire et la situation peut à tout moment exploser. Ce qu’on a vu cette semaine en dit long sur la profondeur des malaises, sur la grave crise que traverse le Niger. Une rumeur distillée par les réseaux sociaux qui parlait d’une manifestation monstre le vendredi 12 mars 2021, avait retenu le souffle au pays, suspendu à ce que pourrait être cette autre fureur annoncée, après celle des quatre jours que la capitale avait connue à la suite de la proclamation des résultats globaux provisoires par la CENI. Une fureur qui rend compte de la réalité des colères dans le pays. Jamais une élection n’a fait vivre au pays une telle crispation.
Dans les villes comme dans les campagnes, partout les Nigériens se sentent frustrés, mis en marge dans leur pays. Comment peut-on gouverner dans une telle situation ?
Peut-on forcer à gouverner un peuple qui pris conscience et refuse le faux, le mensonge, la méchanceté pour aspirer à vivre digne ? La Renaissance n’appelle-telle pas à la radicalité, par ses contradictions ?
Elle doit éviter de jeter de l’huile sur le feu. Aujourd’hui, beaucoup de Nigériens sortent de leur silence, et ce n’est pas rien. C’est tout un peuple qui en a marre.
Que ce soit au pays, comme dans la diaspora, partout, des voix s’élèvent pour marquer leur désapprobation par rapport aux nouvelles moeurs que le socialisme promeut dans nos élections. Tout le monde avait vu que les Nigériens s’étaient mobilisés pour le changement, pour l’alternance véritable et étaient allés voter pour réaliser ce voeu. Est-il donc possible de contrarier cette volonté populaire, ce besoin immense de changement sans que cela ne coûte cher au pays ?
À quel prix peut-on contrarier la volonté d’un peuple qui n’est plus celui de 1960, a fortiori, de 1990 ? Peut-on avoir besoin, lorsqu’on est sûr d’avoir gagné une élection, de se servir d’armes pour protéger sa victoire ?
Au coeur du malaise, l’on peut entendre, partout, les Nigériens se demander si l’on peut aujourd’hui leur imposer un président ? L’immixtion de certains pays étrangers dans l’élection présidentielle a de quoi inquiéter les Nigériens pour l’avenir de leur pays. Quel Nigérien sérieux, après avoir pris connaissance de la déclaration du président algérien, ne s’est-il pas inquiété pour son pays ? Qu’a fait ce pays pour mériter de tels dirigeants insouciants ? Le régime a conscience des tares de sa victoire annoncée ; une victoire qui apparaît aux yeux de tous, comme un hold-up électoral. Mahamane Ousmane a averti. Et il a le soutien de la majorité écrasante du peuple nigérien.
État de siège sur la démocratie…
Niamey est sous état de siège depuis des jours avec, partout, des corps habillés pour réagir au moindre petit bruit de rue. La précaution est dissuasive, ressort de l’intimidation pour espérer que par l’impressionnant dispositif qui quadrille la «ville rebelle», l’on vainc les rancoeurs, les fureurs de populations qui n’en peuvent plus et qui ne sauraient se taire même lorsque, enfin, le régime consent à rouvrir les portes fermées du grand marché, sans doute en signe d’apaisement. Ce n’est pas une solution et le quartier Goudel en a donné les preuves.
L’on peut d’ailleurs se demander et à juste titre, jusqu’à quand des FDS peuvent- elles continuer à obtempérer à des ordres manifestement illégaux qui dénient à un peuple son droit constitutionnel inaliénable de manifester et de dire «non» ?
C’est pour dire qu’en démocratie, il est incompréhensible de croire qu’on peut régner par les armes, imposer des résultats électoraux par des armes, hier dans certaines circonscriptions, et aujourd’hui, à un niveau central, en se servant des forces de l’ordre qui, comme tout citoyen, ont voté pour faire entendre leur choix.
Peut-on donc indéfiniment instrumentaliser cette composante essentielle de la nation ?
Le régime a certainement tort de croire qu’avec des armes braquées sur le peuple, il peut régner ad vitam aeternam. Cette situation inédite ne présage rien de bon pour le Niger et pour sa stabilité que des hommes, parce qu’ils sont au pouvoir, ont cru être une simple affaire d’arithmétiques galvaudées.
Démocratie armée…
Faut-il donc croire que nos FDS, pendant les cinq années à venir, n’auront rien à faire que de protéger une victoire usurpée, quand à nos frontières, tous les jours, nous sommes menacés ?
Peuvent-elles d’ailleurs tenir dans l’effort que le faux leur commande quand, comme le peuple, dans les rues, elles courent aussi pour s’acheter «massa» afin de tromper leur faim ? Elles finiront par comprendre que leur rôle, pour lequel l’État les paie au moyen des impôts du peuple, est de protéger le peuple, non de retourner contre ce peuple-là. Il est donc compliqué de vouloir gouverner un pays en état de siège permanent.
On le pourra peut-être pendant un ou deux mois, mais la précaution ne saurait prospérer face à l’usure.
La vérité des urnes est sans doute la seule solution possible pour faire face à la situation, le meilleur bouclier au pouvoir. S’y refuser, c’est choisir le chaos pour le pays. Et celui qui arrive dans les pipelines du complot international n’a pas le verbe sédatif pour gérer une situation nécessairement explosive. Le Niger vit des heures graves. Qui le sauvera ? Dieu, disent les plus fatalistes. Mais certainement un peuple debout qui peut avoir la bénédiction du Tout-puissant.
Dans un mois, plaise à Dieu, le président Mohamed Bazoum aura bouclé deux années de présidence du Niger ! C’est presque un mi mandat de cinq ans. En termes plus prosaïques, c’est la moitié du parcours à faire pour l’élu dans l’accomplissement de son programme politique sur la base duquel il avait sollicité et obtenu le suffrage du peuple. C’est dire que c’est, là, sans doute, un moment-charnière de cette présidence qui n’aura pas pris encore toute la place qui lui revenait de droit. Cela, pour la raison toute simple et évidente que cette présidence semble fondée sur un malentendu, un quiproquo sibyllin, entre continuité et rupture avec la gestion antérieure, celle du régime de la renaissance Acte I et II d’un certain Issoufou Mahamadou. En effet, quoi que l’on en ait dit et pensé, le choix de la candidature de Mohamed Bazoum était davantage une oeuvre de l’ex-président de la République, contraint de quitter le pouvoir, car au terme de ses deux mandats constitutionnels.
Issoufou Mahamadou savait pertinemment que l’option d’un troisième mandat était périlleuse dans ce Niger contemporain, le ‘’Tazartché’’ d’un certain Mamadou Tandja étant encore dans le rétroviseur. Alors, que faire ? Sans doute, assurer les arrières, après la calamiteuse gestion ayant caractérisé ses deux quinquennats passés à la tête du pays ! A la place d’une alternance politique crédible qui aurait paru risquée pour sa tranquillité future, l’homme de Dandadji avait opté pour une succession en douceur, mieux une gestion d’affaires comme l’on dirait dans la théorie des quasi-contrats. Même à l’intérieur du Parti Nigérien pour le Socialisme et la Démocratie (PNDSTarayya), il n’avait voulu prendre aucun risque en portant son dévolu sur Mohamed Bazoum qui était loin de faire l’unanimité, à l’époque, au sein de l’appareil du parti, malgré son statut de président de cette formation politique.
C’était un choix bien pensé, mieux, calculé, comptant, probablement, sur la naïveté apparente de l’homme de Tesker dont il connaissait le sens de la fidélité en politique et en amitié. Il était alors convaincu que seul Mohamed Bazoum pouvait lui garantir une issue meilleure, une retraite paisible et une mainmise permanente sur la gestion future du pays, du fait sans doute de l’immense dette de son successeur à son égard.
En considération de tout cela, Issoufou avait bâti sa succession politique sur cette garantie sécuritaire que pouvait représenter l’élection à la présidence de la République du Niger. Aujourd’hui, près de deux ans après sa prestation de serment, le Président Bazoum peine toujours à trouver ses marques, à imprimer son style sur la gouvernance politique nationale. En effet, écartelé entre son obligation morale de protéger les arrières de son prédécesseur et son serment coranique de gouverner le Niger dans la justice et l’équité, le locataire actuel de la Présidence souffre le martyr politique de faire du surplace, un pas en avant, deux pas en arrière. Il avait promis aux nigériens de mener un combat farouche contre la corruption et la mauvaise gouvernance dans le pays. Mais, à l’épreuve du pouvoir, force est de constater que ce chantier prioritaire tarde encore à se matérialiser, du fait sans doute de la non rupture du cordon ombilical avec l’ordre politique antérieur qu’il s’agissait, pourtant, de revisiter pour redresser les innombrables torts causés aux finances publiques entre 2011 et 2021. Voilà, en réalité, toute la source du dilemme politique actuel, mieux de la contrariété qui semble plomber le présent mandat présidentiel, cette indicible impression de vouloir ménager, à la fois, la chèvre et le chou.
Le malentendu serait, peut-être, parti du fait que dans l’entendement d’Issoufou Mahamadou, le règne de Bazoum ne devrait signifier, ni plus, ni moins qu’une continuité d’avec ce qui avait précédé, comme le laissait entendre, d’ailleurs, le slogan de campagne du candidat Bazoum, «Consolider et avancer». Cela devrait signifier, en termes plus clairs, que le quinquennat actuel ne serait que, en quelque sorte, un ‘’troisième mandat’’ d’Issoufou Mahamadou, à défaut d’un vrai troisième mandat présidentiel devenu impossible du point de vue constitutionnel. Or, visiblement, le président Bazoum ne semblerait pas avoir bien compris le message ultime de son prédécesseur qui n’attendrait pas de lui autre chose que de continuer à couvrir toute la gestion politique antérieure, jugée ‘’irréprochable’’ par les partisans du ‘’Guri système’’. Et c’est à ce niveau que les choses coincent, «que le vieux n’arrive pas à mourir pour que le neuf puisse naître», pour paraphraser le grand philosophe italien du début du 20e siècle, Gramsci. C’est certainement de cette contradiction aporétique que proviendrait tout le spleen actuel du Président Bazoum qui risquerait de boucler son deuxième anniversaire de présidence bredouille, sans bilan réel, à part quelques voyages devenus un peu des occasions pour lui d’échapper à la solitude d’un pouvoir désincarné. Devenu ainsi l’otage du système politique contre lequel il désirerait ferrailler dans le cadre de l’assainissement et de la moralisation de la vie publique nationale qu’il entendrait engager et intensifier, il patauge, aujourd’hui, et perd de plus en plus le Nord en décidant de rester, volontiers, prisonnier d’une simple ‘’obligation naturelle’’. C’est pourquoi de nombreux observateurs de la vie politique nigérienne restent éternellement sceptiques et mesurés par rapport à la volonté du président Bazoum de remplir pleinement sa mission à la tête du pays. Les périls sécuritaires grandissants, les difficultés économiques se complexifiant de jour en jour, tandis que la paupérisation gagnant les classes moyennes, le Niger du président Bazoum inquiète et interroge aujourd’hui. Aujourd’hui, l’on a beau aimer le Président Mohamed Bazoum, lui trouver des excuses dans la situation actuelle du pays, l’on ne saurait, en revanche, lui enlever toutes responsabilités dans le chaos national actuel, à cause sans doute de ses hésitations, atermoiements et autres improvisations actuels qui l’empêcheraient de donner plus de relief à sa présidence. Alors, volontairement, il aurait choisi de souffrir, de se meurtrir inutilement pour tenter de mener une oeuvre impossible à réaliser concrètement, sur le terrain. Il ferait ainsi pitié pour ce rôle ingrat qu’il devrait assumer afin de rester tranquille avec sa conscience. Cela s’appelle du masochisme à l’état pur, une pulsion suicidaire à laquelle sont en proie certains individus atteints de troubles de la personnalité. Or, la politique, la vraie, ne s’encombre guère souvent de ce genre de scrupules moraux, molasses même, mais suppose, bien de fois, d’emprunter la voie du cynisme, du sadisme, inhérente à l’essence même du pouvoir dans toutes ses manifestations humaines. Hélas, pour le président Bazoum Mohamed qui devrait grandir, s’il aspirait, réellement, à la grandeur ! Faute de quoi, il aurait été un simple régent en lieu et place d’un Président de la République !
Alliés lorsqu'ils étaient aux côté de Mahamadou Issoufou à l'époque ou celui-ci rêvait de succéder à Mamadou Tandja, les deux hommes s'opposent désormais violemment. Mohammed Bazoum, ministre de l'Intérieur, accuse Ali Idrissa, syndicaliste, d'être « un opposant déguisé en militant de la société civile ». Ce dernier accuse le ministre de dérives autoritaires.
Niamey, le 25 mars. Pour la énième fois depuis des mois, des acteurs de la société civile ont appelé les Nigériens à descendre dans la rue pour exprimer leur rejet de la loi de finances 2018, qu’ils jugent défavorable aux plus modestes. Interdite par le ministère de l’Intérieur « pour des raisons de sécurité », la manifestation tourne court alors que des protestataires tentent de passer outre.
Des heurts éclatent. Mohamed Bazoum n’hésite pas : 23 manifestants, considérés comme des meneurs, sont arrêtés. Parmi eux, Ali Idrissa, inculpé pour « organisation et participation à une marche interdite », « complicité de dégradations de biens publics et privés ». Dans la foulée, Labari, le groupe privé de radio-télévision qu’il a fondé en 2012, est fermé quelques jours avant d’être de nouveau autorisé à émettre. Le 6 avril, Idrissa était toujours incarcéré à Filingué, à 180 km de Niamey.
Après les étapes de Zinder et de Maradi, la caravane de sensibilisation pour des élections apaisées au Niger conduite par le Médiateur de la République, Maître Ali Sirfi Maïga était le vendredi 12 février dernier à Tahoua. Au cours de son séjour dans la capitale de l’Ader, le Médiateur de la République a animé une rencontre d’échanges avec les différents acteurs du processus électoral. Cette campagne de sensibilisation a pour thème : ‘’Médiation institutionnelle et cohésion sociale, quel rôle pour le Médiateur de la République ?’’
Cette campagne de sensibilisation organisé en prélude du scrutin du 2ème tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021, se veut comme cadre de rencontre et de dialogue avec l’ensemble des autorités administratives, coutumières et religieuses ; les leaders politiques de la mouvance présidentielle, de l’opposition et des non affiliés ; les organisations de la société civile ainsi que les jeunes et les femmes qui constituent l’écrasante majorité de la population électorale. Elle a pour objectifs essentiels d’identifier des pistes de promotion de la paix, de la quiétude sociale et de la symbiose ; de préparer les esprits à accepter pour vrais les résultats sortis des urnes ; de promouvoir les comportements exemplaires de tous avant, pendant, et après les opérations de vote ; d’appeler à la tolérance, au pardon et à la coexistence pacifique.
Aussi, il s’agit au Médiateur de la République, en ce qui concerne la question sanitaire notamment celle liée à la COVID 19, d’exhorter les populations à respecter scrupuleusement les mesures barrières édictées dans le cadre de la lutte contre cette pandémie.
Dans l’allocution d’ouverture de ces travaux, Maitre Ali Sirfi Maïga a rappelé que la paix n’est pas un vain mot mais un comportement. Il a aussi rappelé que c’est poignant de relever çà et là, chaque jour que Dieu fait, «des écrits séditieux et injurieux, des joutes verbales acerbes, des publications insidieuses et des propos tendancieux, qui ont malheureusement dépassé les limites des individualités, le tout relayé par des médias subitement affranchis du minimum d’éthique, sans égards à leur déontologie et sous le regard permissif de certains responsables administratifs et politiques».
«Nous avions voté les 13 et 27 décembre 2020 dans la paix et la sérénité, nous sommes appelés à faire le même exercice le 21 février prochain et parachever, de ce fait, le processus électoral» a-t-il dit tout en ajoutant que l’histoire nous interpelle une fois de plus dans le sens de la responsabilité parce que chacun d’entre nous est non seulement électeur, mais surtout acteur électoral. Tout en rappelant que notre pays connait déjà une tension sécuritaire du fait du terrorisme, le Médiateur de la République a indiqué que la réussite parfaite d’une élection est tributaire du comportement citoyen et responsable des acteurs électoraux. Pour lui, l’exercice du 21 février 2021 ne consiste pas à connaitre le vainqueur des élections présidentielles, mais de découvrir un Niger sorti vainqueur de son processus électoral et des institutions plus que jamais républicaines car, légitimées et consolidées par notre conscience républicaine.
La parole fut donnée aux représentants des différentes structures invitées à cette rencontre. Tous ont exprimé clairement la nécessité de contribuer à la tenue d’élections propres, crédibles et apaisées. Pour cela, les intervenants ont pris l’engagement de répercuter le message au sein de leurs corporations et de tout mettre en œuvre pour l’aboutissement de cet objectif, celui d’élections apaisées. En réponse aux différentes interventions et contributions, le Médiateur de la République s’est réjoui de la qualité des interventions qui, dit-il, le rassurent de la bonne compréhension des objectifs poursuivis dans le cadre de cette mission.
C’est une initiative qui s’inscrit dans la droite des missions du Médiateur de la République, celles notamment de veiller à donner plus de souffle de la vie à la paix, la quiétude sociale, la symbiose et la coexistence pacifique particulièrement dans ce contexte de processus électoral en cours au Niger. Elle est organisée avec l’appui financer du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et World Vision. Elle concernera les régions de Zinder, de Maradi, de Tahoua, de Dosso, de Tillabéry et de Niamey.
Le Cabinet du Médiateur de la République a procédé à l’élaboration d’une plateforme de traitement et de suivi des réclamations auprès de l’institution dénommée «e-réclamation». Cet outil permet au Médiateur de la République d’être encore plus proche des citoyens et des usagers du service public. L’objectif visé à travers la mise en place de cette plate- forme est l’efficience dans la prise en charge des réclamations des usagers de l’administration publique et le suivi de ces réclamations.
Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga, a indiqué que l’élaboration de cet outil démontre l’intérêt que portent les autorités à la délivrance du service public partout et pour tous. Il a rappelé que l’association des Médiateurs des pays membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest-africaine (AMP-UEMOA) dont le Niger assure la présidence a suggéré aux pays membres ne disposant pas de plateforme lors d’un atelier sous régional d’échanges sur les systèmes informatisés de gestion des réclamations, de veiller à sa mise en place. A travers cela, l’AMP-UEMOA vise à rendre plus accessible le service du Médiateur aux citoyens d’une part, et à accroitre l’efficacité de l’administration du Médiateur dans le traitement des réclamations reçues des citoyens d’autre part.
« Cette plateforme est un outil indispensable qui va permettre au Médiateur d’être encore plus proche des citoyens et des usagers. C’est en ce sens que l’usager peut se trouver physiquement à Bilma ou à Téra et accéder directement aux services du Médiateur pour exercer en temps réel ses réclamations. Avec la plateforme, la jeune fille de Téra victime de stéréotypes sociaux, la femme déconsidérée de Bilma, l’administré abusé de Mirriah, le citoyen privé de ses droits de Bouza peuvent accéder directement au Médiateur de la République » a expliqué Me Ali Sirfi Maiga. Dans l’élaboration de cette plateforme, le Cabinet du Médiateur a bénéficié de l’assistance du programme « Sahel Human Voice In Governance Activi-ty(SHIGA) ». En effet, SHIGA a signé un accord de partenariat avec le Médiateur de la République. Il repose sur un triptyque indispensable et complémentaire. L’objectif de l’USAID et de SHIGA consiste à appuyer les politiques publiques de développement économiques et social par le renforcement de capacités des institutions étatiques et des structures de la société civile d’une part, et la création des espaces de dialogue constructif d’autre part. C’est un objectif conçu en trois volets qui sont, de fournir une assistance technique aux organisations de la société civile visant à renforcer leurs capacités pour plaider en faveur des changements positifs ; ensuite d’appuyer les institutions gouvernementales ciblées pour les rendre plus efficaces et plus transparentes dans la mise en œuvre des politiques publiques ; et enfin de créer ou de renforcer les espaces d’engagement constructifs entre les citoyens, la société civile et l’Etat pour identifier et mettre en œuvre des politiques prioritaires ciblées. On rappelle que l’institution du Médiateur de la République est une autorité administrative indépendante chargée de la médiation institutionnelle, c'est-à-dire la réparation des torts causés aux citoyens par les pouvoirs publics et la réconciliation de ceux-ci avec l'administration incriminée. La médiation institutionnelle est un baromètre qui permet de mesurer le niveau d'acceptation, par tous, des règles du jeu démocratique, et le degré de satisfaction des citoyens par rapport à la manière dont ils sont gouvernés à travers les actes et faits administratifs. Ainsi, le Médiateur de la République reçoit, dans les conditions fixées par la loi, les réclamations concernant le fonctionnement des administrations de l'État, des collectivités locales, des établissements publics et organismes investis d'une mission de service public, dans leurs rapports avec les usagers. Le Médiateur de la République peut être saisi des questions de la défense des droits de l'enfant et des personnes vulnérables. Il incite les services publics à rechercher l'esprit des lois dans l'application des textes, et à accepter de prendre en compte l'équité dans leurs relations avec les citoyens. Il contribue, par ses propositions de simplification administrative ou de réforme, à la modernisation des services publics. Le Médiateur de la République peut, à la demande du Président de la République, de l'Assemblée Nationale ou du Gouvernement, participer à toute action tendant à l'amélioration du service public ou à toute action de conciliation entre l'administration publique et les forces sociales et professionnelles.
Le Forum régional sur la prévention des conflits intercommunautaires dans la zone de la Tapoa, qui a réuni du 27 au 29 juin 2022 à Niamey, les Médiateurs du Bénin, et du Burkina Faso autour de Me Ali Sirfi Maïga, Médiateur du Niger, a servi de cadre à une analyse sans complaisance de la situation sécuritaire et environnementale qui prévaut dans la zone de Tapoa. Les Experts chercheurs, les chefs traditionnels, les représentants de l’Etat, les membres de la société civile, les représentants des jeunes et des femmes, se sont penchés sur la question et ont émis des recommandations. Dans cet entretien, Me Ali Sirfi Maïga qui en est l’initiateur évoque le problème et les solutions envisagées par le Forum de Niamey.
Monsieur le Médiateur de la République, qu’est-ce qui a motivé l’organisation d’un forum régional sur la prévention des conflits dans la Tapoa ?
Je vous remercie pour l’intérêt que vous portez à ces questions de sécurité. Il faut dire que l'idée de ce forum sur la prévention des conflits dans la zone de la Tapoa est née de l'analyse des mécanismes des conflits qui endeuillent les populations tant civiles que militaires, ainsi que des modes de réponses des Etats pour les prévenir ou les traiter. En effet, longtemps considéré comme un ilot de stabilité et un lieu de tourisme, ce parc connait de nos jours une certaine instabilité marquée par des embuscades criminelles. Ces actes se sont progressivement accentués jusqu'à conduire à la fermeture du parc et son interdiction au grand public dans la partie nigérienne en début de l’année 2019.
Depuis lors, la sécurité de la zone triple de la Tapoa est devenue une préoccupation majeure des plus hautes autorités du Niger, du Bénin et du Burkina Faso. La présence des Groupes Armés Non Etatiques(GANES) dans cette aire protégée pourrait engendrer des conflits intra et intercommunautaires, ainsi que la disparition des espèces protégées de ce patrimoine mondial de l'UNESCO. Dans cette zone, des activités illicites telles que les trafics en tous genres (armes, drogues, motos et carburant), le vol et l’enlèvement de bétail, l’orpaillage et le braconnage sont au centre de la stratégie de survie des groupes terroristes. Certaines de ces activités permettent également de financer leur implantation et leur expansion. Une étude menée par l’ISS, au cours des deux dernières années, met en évidence les liens entre ces activités illicites et les groupes extrémistes violents qui opèrent dans les zones frontalières du Liptako-Gourma. Par le mécanisme d’infiltration et de récupération des communautés paisibles, des conflits meurtriers inter et intracommunautaires s’installent ébranlant ainsi tout l’équilibre socioculturel préexistant.
Le choix que nous avions porté sur la Tapoa n’est donc pas fortuit. En effet, les régions du fleuve ne sont pas épargnées. Je vous rappelle que cette zone frontalière au Benin, au Burkina et au Niger, est un haut lieu touristique. Elle abrite le parc du W, cette aire protégée et classée patrimoine mondiale de l’UNESCO. Dès lors, le forum régional de prévention des conflits dans la zone avait un double enjeu : prévenir les conflits communautaires et préserver la biodiversité dans la zone. Nous ambitionnons à travers cette rencontre d’amorcer une dynamique régionale de prévention des conflits en lien avec la protection de la biodiversité du parc W.
Après trois jours de travaux, peut-on dire que l’objectif que vous avez fixé au départ a été atteint à l’arrivée ?
Je peux dire que c’est aujourd’hui une grande fierté pour moi, et pour le Niger tout entier, d’avoir accueilli sur notre sol, d’éminentes personnalités régionales et leurs délégations venues pour répondre à nos préoccupations communes, par rapport à une zone commune, une zone hautement stratégique du point vue de sa richesse en biodiversité, de son importance dans l’écosystème mondial, mais aussi en termes d’opportunités socioéconomiques pour nos populations communes. Nous venons de passer trois jours d’intenses efforts d’analyse, de réflexion, et de propositions concrètes et pertinentes. Ceci grâce aux interventions précieuses et coordonnées d’éminents chercheurs, Experts, responsables politiques et administratifs, représentants des PTF, responsables des OSC, des leaders d’opinion, ainsi que des représentants des organisations de femmes et de jeunesse.
L’objectif assigné au présent forum était de proposer une approche régionale de prévention des conflits pour préserver la symbiose entre les populations transfrontalières vivant dans la zone de la Tapoa d’une part, et préserver la biodiversité dans le parc W, patrimoine mondial de l’UNESCO d’autre part. Cela, pour aboutir à une meilleure connaissance des défis et enjeux de la zone en matière de prévention des conflits en lien avec le respect de la biodiversité, et une proposition de feuille de route contenant des recommandations et des engagements des Médiateurs de la République du Bénin, du Burkina Faso et du Niger visant à amorcer une approche régionale de prévention des conflits.
Le Forum a abouti à un engagement fort des Médiateurs sur cette question, et à une série de recommandations. Peut-on avoir une idée de ces recommandations ?
Au terme de ces trois jours de débats, d’analyse, de réflexion, et de propositions concrètes et pertinentes, les participants ont désormais une meilleure connaissance de la Tapoa; notamment sa biodiversité (80% de la biodiversité du Niger), les acteurs et différents mécanismes nationaux et internationaux de sauvegarde des ressources, l’équilibre communautaire, ainsi que les nouveaux défis et enjeux en matière de prévention des conflits et de préservation de la biodiversité.
Les participants ont également une meilleure connaissance des entreprises terroristes et de leurs plans d’occupation spatiale depuis les frontières de l’Afrique jusqu’au golfe de guinée. Après une analyse multifactorielle et pointue des contextes, enjeux et défis liés à la zone, nous avons désormais des recommandations concrètes et pertinentes pour amorcer une dynamique régionale de prévention et même de résolution des conflits en lien avec le respect de la biodiversité. Entres autres recommandations, il s’agit de mener des actions concrètes de lutte contre l’insécurité, par une synergie d’actions des pays de la zone tripartite à travers le partage de renseignements, l’information scientifique et les opérations militaires. A l’ endroit des Etats, les participants au forum ont recommandé de repenser l’exploitation traditionnelle des sites aurifères de la zone de la Tapoa ; de renforcer les capacités des FDS, notamment en termes de dotation en moyens volants. A l’endroit des Etats du Bénin, du Burkina-Faso et du Niger, ils ont recommandé d’exercer effectivement leur souveraineté sur leurs espaces frontaliers dans la région de la Tapoa en mutualisant les moyens et les stratégies ; d’organiser les états généraux sur la question de l’insécurité dans la zone frontalière de la TAPOA; d’impliquer tous les acteurs dans les réponses à donner ; de mener des actions concrètes de lutte contre l’insécurité, par une synergie d’actions des pays de la zone tripartite à travers le partage de renseignements, l’information scientifique et les opérations militaires ; de créer au Niger, à l’instar du Benin et du Burkina Faso, une structure autonome de gestion des espaces protégés, que sont les parcs ; de renforcer au Niger la Brigade Spéciale des Rangers ; de créer des activités génératrices de revenus (AGR) au profit des jeunes et les femmes à travers le renforcement des programme d’intervention prioritaire (PIP) ; de recruter au sein des FDS des jeunes locaux et les déployer dans les zones qu’ils maîtrisent ; de s’inspirer des bonnes pratiques en matière de gestions transfrontalières réussies dans des zones en crise sur le continent et ailleurs ; d’apporter un appui aux organisations communautaires riveraines des aires protégées ainsi qu’aux organismes chargés de leur gestion pour la prévention des conflits ; de promouvoir la participation inclusive des femmes dans toutes les initiatives de développement notamment celle dans le cadre PIP ; de déplacer temporairement si besoin les populations de la zone infestée par les GANEs afin de mieux combattre le terrorisme ; et d’engager des réflexions sur les stratégies et les mesures pratiques visant à restaurer le système éducatif dans la zone. Le Forum a également émis des recommandations à notre endroit, nous les Médiateurs des trois pays concernés par la question. Il s’agit pour nous, entre autres, d’œuvrer pour réconcilier les communautés entre elles ; de multiplier les offres de médiation dans le monde rural et en direction des organismes chargés de la protection et de la conservation des écosystèmes afin de susciter et accroitre l’engagement des communautés riveraines aux efforts de conservation ; de favoriser les dialogues multi-acteurs afin d’éviter les conflits intracommunautaire ; de faciliter la concertation des structures de jeunesse et Organisation de la société civile (OSC) dans la zone de la Tapoa (Benin, Burkina Faso et Niger) ; de sensibiliser sur les méfaits des mariages précoces, un des facteurs qui concourent à la détérioration de la vie sociale ; et d’assurer le suivi de la mise en œuvre des recommandations et engagements des Médiateurs.
Il y a près de quatre mois, la Cour des Comptes rendait public son Rapport Général sur la gestion des comptes publics des institutions étatiques, des sociétés d’Etat et d’économie mixte, ainsi que ceux des partis politiques, puisque ces derniers reçoivent des subventions publiques, chaque année. Ce Rapport Général Public était tout simplement une révolution majeure, au Niger, par sa démarche inquisitoire et son audace intellectuelle qui lui ont permis de s’attaquer à toutes les mauvaises pratiques instituées dans la gestion des deniers publics, sous le régime scélérat de la renaissance d’Issoufou Mahamadou. On avait, alors, découvert, dans ce rapport, au 21ème siècle, des monstruosités dont on avait pensé, naïvement, il faut le reconnaître, qu’elles appartenaient à un passé à jamais révolu. En effet, après tous les errements et toutes les leçons du passé, on croyait que de telles tares n’auraient plus droit de cité dans le pays, aujourd’hui, sous un régime politique qui semblait avoir le recul nécessaire pour rompre avec ces pratiques dégradantes et profondément nuisibles pour le développement du pays. Dans un simulacre de séminaire gouvernemental organisé à l’intention des ministres, le Premier Ministre, Ouhoumoudou Mahamadou, instruisait ceux-ci au respect scrupuleux des recommandations formulées par les Commissaires de la Cour des Comptes relativement aux conditions de passation des marchés publics ou des contrats publics. Mieux, le Chef du Gouvernement avait adressé une lettre-circulaire à toutes les structures concernées pour les inviter à prendre en comptes ces pertinentes recommandations dans les procédures de passation des marchés publics ou de contrats publics. Plus précisément, le Rapport de la haute juridiction en matière de certification des comptes publics a surtout mis en exergue les marchés publics par entente directe, qui ont été, très souvent, détournés de leurs véritables finalités. Dans cette lettre-circulaire du PM de juin 2022, il était clairement indiqué de mettre fin aux marchés publics par entente directe, sauf pour la défense et la sécurité, ce qui revenait, de facto, à priver la mesure de toute efficacité, dans la mesure où les nombreuses irrégularités décelées dans ce mode de passation concernaient justement les domaines sécuritaires.
Aujourd’hui, cinq mois après la publication de ce Rapport, force est de constater que le recours aux marchés publics par entente directe aura retrouvé, paradoxalement, une nouvelle virginité au niveau du Gouvernement d’Ouhoumoudou Mahamadou. Le ministère qui incarne le plus cette tendance est celui de l’Intérieur, occupé par Hamadou Adamou Souley, un proche du président Bazoum. En effet, on ne sait quelle frénésie s’est emparée de ce philosophe de formation pour se mettre, à tout bout de champs, à octroyer de faramineux marchés publics par entente directe. On sait de tradition que le ministère de l’Intérieur est un ministère très pourvoyeur de marchés publics, notamment en termes de matériels roulants pour les FDS. Mais, cela ne saurait le mettre au-dessus des règles et procédures régissant les modes de passation des marchés publics, en foulant aux pieds les pertinentes dispositions du Décret 2016 – 641 /PRN/PM du 1er septembre 2016, portant Code des marchés publics et de services publics en république du Niger. C’est ainsi que dans la perspective de l’organisation du Sommet de la ZLECAF, en novembre prochain, à Niamey, l’on apprend, à l’issue du Conseil des Ministres du jeudi dernier, l’attribution de plusieurs lots, précisément trois, de marchés publics par entente directe à trois sociétés de la place pour la livraison de véhicules blindés et de voitures berlines haut de gamme pour transporter ces VAP, une fois à Niamey. Les heureuses gagnantes de ce jackpot sont, justement, des entreprises de la place ayant pignon sur rue dans le régime actuel et qui captent, déjà, l’essentiel de la commande publique en matière de matériels roulants. Pour un Sommet de deux jours, ce sont des milliards de nos francs qui seront dépensés dans l’achat de véhicules de luxe et qui ne serviront plus à rien, une fois le Sommet terminé, pendant que l’on se plaint, au quotidien, de la persistance de la construction des classes en paillottes dans le pays ! Autre chose curieuse constatée dans l’octroi de ces marchés, c’est que, souvent, la nature de la marque de véhicule spécifiée dans le D.A.O ne correspondait pas au concessionnaire local de ladite marque. Comme, par exemple, lorsque la marque spécifiée est ‘’TOYOTA’’, on devrait voir la CFAO être déclarée attributaire dudit marché, puisqu’elle est le seul concessionnaire agréé de la marque nipponne au Niger. Sauf que les sociétés locales, disposant sans doute de puissants relais dans les hautes sphères prise de décisions, sont très souvent privilégiées dans ces modes par entente directe qui visent, généralement, à favoriser les fournisseurs proches du pouvoir. Or, le décret précité est clair là-dessus, notamment en son article 51, qui précise qu’en cas d’entente directe, la négociation ne doit porter ni sur l’objet, ni sur la consistance du marché ; elle doit concerner la qualité de la prestation, le prix et le délai de livraison. Cependant, en règle générale, ces prescriptions légales sont, expressément, écartées afin de favoriser des candidats bien déterminés, sans aucune mise en concurrence, comme le dispose le Code des marchés publics.
Comme on le voit, si l’on désire enrichir un fournisseur de son bord politique, on recourt le plus souvent à cette façon biaisée de procédures par entente directe, sans mise en concurrence, afin de favoriser un ou des candidats quelconques. C’est pourquoi les marchés publics par entente directe sont devenus une des sources principales des pratiques corruptives dans le pays, et par conséquent, ils doivent être proscrits définitivement, sans restriction. Ces modes de passation des marchés publics sont profondément inégalitaires et inéquitables et constituent, sans doute, la boîte de Pandore de toutes les tares de la gouvernance actuelle. Le président, Mohamed Bazoum, qui a prêté serment sur le Saint Livre de traiter tous les Nigériens sur un même pied d’égalité et de préserver les deniers publics, ne devrait pas rester inactif et indifférent face à la survivance et à la persistance de telles pratiques peu orthodoxes de gestion des finances publiques. Pour cela, il devrait remonter les bretelles au ministre de l’Intérieur pour lui faire comprendre tout le sens de son serment coranique !
Amélioration de la compétitivité du corridor Cotonou -Niamey à travers une meilleure fluidité du transport des marchandises.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etranère et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a conduit, les 12 et 13 mai 2022 à Cotonou (Bénin), une délégation nigérienne ayant pris part aux négociations sur le développement d’un Programme Compact Régional au bénéfice du Niger et du Bénin, sous financement de la Millénium Challenge Corporation (MCC), une agence américaine d’aide au développement créée en 2004.
Le Programme Compact Régional Niger-Bénin, faut-il le souligner, vise “l’amélioration de la compétitivité du corridor Cotonou – Niamey (réduction des coûts et des délais) à travers l’amélioration de la fluidité (au niveau transit, passage frontalier, opérations de dédouanement, etc.) des échanges des marchandises”.
Pour ce faire, deux projets majeurs sont retenus dans le Programme Compact, au niveau des deux pays, à savoir la réhabilitation des infrastructures de transport; la modernisation et l’amélioration de gouvernance du corridor.
Il faut noter que les participants aux négociations de Cotonou, ont d’abord pris part aux négociations bilatérales entre la MCC et les représentants de chacun des deux Etats et qui ont débouché à la signature des Aides-Mémoires, avant d’assister à une rencontre trilatérale.
Le ministre d'Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, s’est entretenu, hier après-midi par visioconférence, avec son homologue marocain, M. Nasser Bourita. Cet entretien a porté sur les relations d’amitié et de coopération qu’entretiennent les deux depuis de longues dates. Ces relations se sont renforcées et consolidées par la volonté des dirigeants des deux pays. Cette première rencontre, virtuelle, entre le nouveau ministre en charge des Affaires étrangères et de la Coopération du Niger avec le chef de la diplomatie marocaine, traduit l’exemple des bonnes relations qu’entretiennent le Niger et le Maroc.
Lors de l’entretien, le ministre marocain des Affaires étrangères M. Nasser Bourita a, de prime abord, félicité son homologue nigérien pour sa nomination à la tête de la diplomation nigérienne. Il a ensuite réitéré la disponibilité de son pays pour continuer la coopération bilatérale avec le Niger. Le ministre marocain des Affaires étrangères a également transmis les messages de félicitation du Roi Mohamed VI au Président de la République pour son élection. Selon M. Nasser Bourita le Maroc entretiendra toujours les relations d’amitié et de solidarité basées sur le partenariat économique. Il a en outre évoqué avec son homologue nigérien l’élaboration d’une feuille de route de la coopération multisectorielle entre les deux pays. Ceci afin de créer un cadre de coopération sud-sud dans le but d’accompagner la vision du président Bazoum pour le développement du Niger. Cela implique le secteur privé et les agences gouvernementales pour l’atteinte de cet objectif. Le Chef de la diplomatie marocaine a, aux termes de son intervention, exprimé l’engagement de son pays à travers une volonté réelle et sincère d’accompagner le Niger.
Pour sa part, le ministre d'Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou s’est réjoui de ce premier contact avec son homologue marocain. En effet, le ministre d’État a salué les excellentes relations qui ont toujours existé entre le Niger et le Maroc. Il a de ce fait exprimé la volonté du Niger de développer ces relations. Le ministre d’Etat H. Massoudou a ainsi fait savoir au chef de la diplomatie marocaine que le Niger apprécie la coopération avec le Royaume du Maroc. Cette coopération est multiforme et concerne plusieurs domaines dont l’éducation, la sécurité et les échanges commerciaux. Pour relancer cette coopération fructueuse, M. Hassoumi Massoudou a émis le souhait de la tenue de la commission mixte.
«Nous souhaitons que la commission mixte se tienne afin de relancer cette coopération fructueuse. Nous allons continuer les consultations politiques bilatérales mais aussi sur les questions africaines et internationales», a déclaré le chef de la diplomatie nigérienne. «Avec la volonté commune de nos chefs d’État, nous allons pouvoir développer ces consultations politiques et les relations de coopération entre nos deux États et aussi les relations commerciales, économiques entre les opérateurs économique de nos deux pays», a ajouté le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Bazoum Mohamed, a rencontré, hier en fin d’après-midi, les représentants des Associations Islamiques du Niger. Deux points essentiels étaient à l’ordre du jour de cette rencontre : la question de la loi des Finances 2018 et la scolarisation de la jeune fille au Niger. Ainsi, les leaders religieux ont reçu des mains du ministre les documents qui traitent de ces sujets, afin qu’ils puissent les examiner et faire des propositions qui seront prises en compte par le Gouvernement.
A l’issue de la rencontre, le Secrétaire Général de la Fédération des Associations
Islamiques pour la Cohésion, l’Appel et le Développement (FECAD), Dr Sambo Amadou, a dit que « c’est un honneur pour la fédération d’être reçue par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses qui est leur ministre de tutelle, car les musulmans, particulièrement les Oulémas, ont toujours demandé leur participation par rapport à la marche du pays». Aussi, a-t-il ajouté, le Gouvernement essaie autant que possible de les associer concernant certains évènements. Lors de cette rencontre, des échanges francs et sincères ont été engagés sur la situation relative à la Loi des finances 2018 et la question de la scolarisation de la jeune fille.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, séjourne à Berlin, en Allemagne, où il prend part à une Conférence sur le climat et la sécurité. Organisée par le pays d’accueil, cette conférence qui regroupe des représentants gouvernementaux, des décideurs et des experts de différentes régions du monde, a pour objectif d’aboutir au lancement de l’initiative “Climate for Peace”(Climat pour la Paix) visant à créer des synergies en vue d’une meilleure coordination des ressources.
Dans le cadre des travaux de la conférence, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a participé, hier, à un panel au cours duquel il a édifié l’assistance sur l’expérience nigérienne de la politique de récupération des terres arables qui, a-t-il dit, relève d’un combat permanant pour le gouvernement, notamment à travers différents programmes intervenant dans des actions de récupération des espaces arides pour accroitre les superficies des terres cultivables. Notant que, la pression des agriculteurs et des éleveurs sur les terres disponibles se fait de plus en plus pressante du fait de l’avancée du phénomène de la désertification, il a indiqué que les actions de récupération des terres arides contribuent aussi aux efforts de préservation de la paix, tant établi, qu’il existe une relation entre climat et sécurité.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a également animé avec la ministre fédérale allemande des Affaires Etrangères, Annalena Baerbock, une conférence de presse relative à l’initiative prise parle gouvernement fédéral d’Allemagne pour la Région du Sahel et qui vise à remplacer les générateurs diesel par des installations solaires dans les camps de réfugiés et autres installations de l’aide humanitaire.
Intervenant à cette occasion, M. Hassoumi Massoudou a vivement salué cette initiative, «qui vise la solarisation de tous les camps de réfugiés dans la région du sahel, en les équipant d’installations photovoltaïques, pour couvrir leurs besoins en énergie électrique». Cela, a-t-il estimé, est ‘’d’autant plus pertinent, pour un pays comme le Niger, que le cas nigérien en matière énergétique est en effet paradoxal : c’est un des pays les plus ensoleillés du monde dont la population a le moins accès a l’énergie électrique’’. A titre d’exemple, il a précisé que, le taux global d’accès à l’électricité est de 15%. Il est de moins de 1% en milieu rural, qui abrite pourtant 80% de la population du pays.
Soulignant que le Niger est un territoire très vaste de 1.267.000 km2, avec tout ce que cela implique en termes de coût de la distribution d’une énergie, le ministre d’Etat a ajouté que, le recours à des installations photovoltaïques répond aux exigences d’une telle configuration, avec des milliers de villages dispersés sur un ensemble aussi vaste. «Pour le Niger, le recours au solaire photovoltaïque reste donc pertinent pour des raisons de disponibilité, de configuration géographique, d’économie, et enfin d’écologie», a-t-il fait remarquer.
Aussi, a-t-il poursuivi, au regard de la situation énergétique de notre pays, «le Gouvernement du Niger adhère sans réserve à votre initiative, qui est en ligne avec sa stratégie et ses programmes énergétiques, qui associent les solutions économiques et écologiques, ayant de manière conjuguée, un impact favorable sur la sécurité des populations».Il a enfin fondé l’espoir que la phase pilote de cette initiative que, le gouvernement allemand mettra en œuvre dans le département de Ouallam connaitra beaucoup de succès, afin qu’elle soit répliquée dans d’autres zones affectées par le changement climatique et l’insécurité.
Au titre des rencontres bilatérales, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a eu des échanges, tour à tour, avec Jennifer Morgan, ministre allemande, Envoyée spéciale sur le climat, Jan Lipavsky, ministre tchèque des Affaires Etrangères, et François Bausch, Vice-premier ministre et ministre de la Défense du Luxembourg.
Après l’ONEP, le Sahel dimanche et le Sahel, le ministre de la Communication, M Laouali Dan Dano était, le mardi 10 mai 2022, dans les locaux de certains journaux de la presse privée, parmi lesquels Le Courrier, Le Monde d’aujourd’hui et Le Canard en furie. Le ministre Laouali était accompagné dans ce déplacement du Secrétaire général du ministère. C’était l’occasion pour le ministre de s’enquérir des conditions dans lesquels travaillent les journalistes de la presse privée.Mais aussi d’échanger sur plusieurs sujets intéressants dont le respect de l’éthique et la déontologie, la vérification de l’information. Au cours de ces échanges, le ministre a insisté sur le professionnalisme, le traitement objectif de l’information, toutes choses qui entrent dans le cadre du respect par les journalistes de l’éthique et la déontologie. Et d’éviter des analyses tendancieuses susceptibles de perturber le vivre- ensemble et la cohésion nationale.
Cette visite d’un ministre de la communication est quand même du nouveau, surtout pendant la 7ème République. Et c’est la raison pour laquelle elle a été très bien accueillie par les journalistes de la presse privée nigérienne. Pendant les 10 ans de la gouvernance de Mahamadou Issoufou, les journalistes, autant que les autres franges de la société qui présentent des voix discordantes ont connu toutes sortes de brimades : les interpellations intempestives, les détentions préventives et même la prison. Malgré les dispositions pertinentes de la loi sur la liberté de la presse et la signature par Mahamadou Issoufou lui-même de la Table de la Montagne. Le Journal Le Courrier n’a pas échappé aux foudres du régime pendant que d’autres voix, bénéficiant de la bienséance du régime calomnient, insultent, diffament, impunément. Le promoteur et le directeur de publication du journal étaient fréquemment interpellés, le promoteur une fois-même déporté à Filingué pour des articles de presse dont les contenus avaient commis le « pêché » d’épingler les forfaits commis par le régime de l’époque. C’est la raison pour laquelle, les journalistes de la presse privée considèrent la visite du ministre de la communication du gouvernement d’Ouhoumoudou, sous les impulsions du Président Mohamed Bazoum, augure d’une ère nouvelle. Une période au cours de laquelle, les journalistes s’acquitteront en toute quiétude, bien entendu dans le respect de l’éthique et de la déontologie, leur travail de service public. Car, sans nul doute, ces organes de presse participent à la formation et à l’information de l’électorat nigérien sur des sujets d’intérêt public. Le journal Le Courrier, pour sa part, continuera avec la même détermination, mais aussi dans le respect de sa ligne éditoriale, et comme journal d’investigation, à informer les nigériens. Tout en espérant que les sujets brûlants qu’il évoque attireront l’attention des plus hautes autorités de ce pays et seront suivis d’effet. Dans l’intérêt du peuple nigérien, et à l’actif de ces mêmes autorités.
Le ministre de la Communication, M. Habi Mahamadou Salissou, a présidé, hier dans l’après-midi à Tillabéri, le lancement de la campagne nationale de sensibilisation de la télévision numérique terrestre (TNT) en vue d’une bonne migration du secteur de l’audiovisuel vers le numérique. La cérémonie du coup d’envoi de cette campagne s’est déroulée en présence des cadres centraux et techniques du Ministère de la Communication, des responsables des médias, des acteurs et partenaires du secteur de l’audiovisuel.
La cérémonie officielle de lancement de ladite campagne a commencé par le mot de bienvenue du 1er vice maire de la commune urbaine de Tillabéri, M. Moussa Douma, suivi de l’intervention du Gouverneur de la région de la région de Tillabéri, M. Tidjani Ibrahim Katialla qui s’est réjoui de la tenue de cette cérémonie de lancement à Tillabéri. « Au regard des enjeux importants liés à l’avènement de la TNT, et vu la nécessité pour nos populations de s’approprier de l’avantage de cette technologie, la région de Tillabéri, par ma voix, est honorée sur le choix porté sur elle pour le lancement officiel de cette campagne nationale », a affirmé le gouverneur de la région de Tillabéri.
Dans son discours de lancement officiel, le ministre de la communication, M. Habi Mahamadou Salissou a rappelé que cette campagne de sensibilisation constitue une des actions majeures au titre des mesures d’accompagnement prévues par le document de stratégie nationale de transition vers la TNT, approuvé et adopté par décret, le 12 avril 2012. « La TNT, a en effet permis à notre pays d’améliorer significativement sa couverture télévisuelle nationale et sa visibilité à l’international, portant ainsi la voix du Niger encore plus loin sur les 5 continents », a expliqué le ministre de la Communication, tout en soulignant que la TNT s’inscrit dans le cadre du Programme de Développement Economique et Social ( PDES 2107-2021) dans son pôle sectoriel « gouvernance et modernisation de l’État », avec comme action majeure prioritaire, le renforcement de l’accès du public à l’information.
Parlant du public cible visé par cette campagne de sensibilisation, M. Habi Mahamadou Salissou a indiqué qu’elle concerne l’ensemble des populations nigériennes en général et les acteurs du secteur, à savoir régulateurs, opérateurs et téléspectateurs en particulier. Ainsi, fait-il savoir, il est prévu des rencontres d’échanges avec ces différents acteurs ainsi que des séances de démonstration sur l’utilisation des décodeurs. Parallèlement à ces rencontres qui se veulent interactives et qui constituent une campagne de communication de proximité, le ministre de la communication a relevé que les médias publics et privés seront fortement mis à contribution pour diffuser à l’échelle du territoire et par-delà nos frontières, des messages clés de sensibilisation en français et dans nos langues nationales afin d’atteindre le public le plus large possible. « Ce qui permettra aux populations de prendre les dispositions qui s’imposent pour assurer une migration réussie vers le numérique », a-t-il dit.
M. Habi Mahamdou Salissou a par ailleurs assuré que les conditions seront ainsi créées pour une bonne mobilisation des populations regardant la télévision, aux élections générales qui se préparent. Pour se faire, il a lancé un appel d’accompagnement résolu et efficace à l’ensemble des médias dans cette vaste campagne. « Cette campagne est d’abord la leur. En effet, mieux les téléspectateurs seront informés sur l’utilisation des décodeurs, mieux ce sera pour l’audience des médias eux-mêmes », a déclaré le ministre de la Communication.
Quant au Directeur général de l’Office de radiotélévision du Niger (ORTN), M. Saidou Ousmane, il a axé son intervention sur les investissements et la dotation en matériels modernes dont l’Office a bénéficié dans le cadre du programme de la TNT. Entre autres matériels cités par le DG, il y a « un car moderne de 8 cameras entièrement numériques et un autre car vidéo de 10 caméras avec possibilité de porter 16 caméras pour la couverture de grands évènements ». A tout ceci s’ajoute la numérisation des équipements de l’office.
La cérémonie a pris fin par une séance de démonstration du Directeur technique de l’ORTN, M. Nouhou Adamou Souley, sur le mode de fonctionnement de la TNT à travers l’utilisation des décodeurs. Cette séance a permis à l’assistance de poser des questions sur la TNT. Selon les explications données par le Directeur technique de l’ORTN, avec la TNT, les chaines de télévisions nationales ne seront plus reçues sur des canaux séparément, mais plutôt ensemble dans un même bouquet. D’où la nécessité de disposer d’un décodeur pour la réception. Mieux, avec la TNT, sur une seule fréquence, les 15 chaines du Niger actuellement fonctionnelles seront transportées en même temps, pour être toutes reçues partout dans le pays.
e Ministre de la Justice Garde des Sceaux M. Marou Amadou et l'Ambassadeur Chef de la Délégation de l'Union Européenne au Niger, M. Raul Mateus Paula ont effectué des visites vendredi dernier, sur plusieurs chantiers de construction des bâtiments au profit des services et institutions judicaires. Il s'agit notamment de trois bâtiments R+2 chacun et un centre d'accueil des mineurs en conflit avec la loi. Dans leurs déplacements, les deux personnalités étaient accompagnées de leurs collaborateurs respectifs. Ces visites ont concerné la Cour d'Appel de Niamey qui a bénéficié de la construction d'un bâtiment R+2, la Cour des Comptes et le Conseil d'Etat qui ont aussi bénéficié chacun d'un bâtiment R+2 au quartier lazaret et la Direction Générale des Mineurs qui a bénéficié d'un centre d'accueil et d'hébergement des mineurs en conflit avec la loi. La construction de ces infrastructures conduite par les entreprises Issoufou Garba et SEBAFOR est terminée. Ces bâtiments ont été construits grâce au financement de l'Union Européenne, à hauteur de 2.000.100.000 de francs CFA, sous forme de don en appui aux instituions et services judicaires du Niger. Il reste les équipements qui ne tarderont pas à venir, afin de rendre officiellement ces bâtiments opérationnels au service des populations nigériennes.
Dans le cadre de la tenue du sommet de l’Union Africaine sur l’industrialisation et la diversification économique, le ministre de la poste et des nouvelles technologies de l’information, M. Hassane Barazé Moussa, a rencontré, hier matin à Niamey, les opérateurs de téléphonie mobile. L’objectif assigné à cette rencontre est de les instruire afin qu’ils assurent une qualité de service internet et mobile dans la ville de Niamey, notamment au niveau du centre Mahatma Ghandi, des hôtels et des résidences des hautes personnalités.
Au cours de cette réunion, le ministre a demandé aux opérateurs de téléphonie mobile de prendre toutes les dispositions pour assurer une continuité de service internet et mobile de bonne qualité. Selon lui, la réussite de ce sommet dépend en grande partie de la continuité et de la qualité de service internet et mobile. Il a ajouté que le Président de la République, SE. Bazoum Mohamed tient énormément à la réussite de ce sommet.
Pour faire suite à la demande du ministre Barazé, les opérateurs ont tour à tour pris l’engagement de mettre tout en œuvre pour assurer la disponibilité et la qualité de l’internet. D’ores et déjà la société Niger Télécoms a renforcé la capacité du centre Mahatma Ghandi et a gracieusement doublé la capacité des hôtels avec lesquels, elle traite. Les autres opérateurs ont pris l’engagement d’en faire autant. Ils ont décidé qu’en cas de problème technique au niveau d’un opérateur, que les autres le suppléent pour ces 48 heures. La rencontre s’est terminée avec l’engagement des opérateurs à assurer la disponibilité et la qualité de service internet et mobile.
Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales du Niger, Dr Idi Illiassou Maïnassara a eu hier, lundi 9 mai 2022, une rencontre d’échanges avec une délégation de Médecins Sans Frontières (MSF) au Niger. L’objet de cette rencontre est de présenter au ministre en charge de la Santé Publique, le Rapport annuel des activités de MSF au Niger, au titre de l’année 2021. La délégation de MSF a profité de cette occasion pour de faire le point des activités, définir les perspectives des prochaines années afin de pouvoir relever les défis auxquels cette organisation internationale fait face au Niger. La délégation a aussi saisi l’occasion pour évoquer le contexte dans lequel leurs agents travaillent au Niger.
«Son Excellence, le ministre en charge de la Santé publique a bien voulu nous accueillir, pour recevoir, en main propre, le rapport annuel 2021 de notre organisation Médecin Sans Frontières au Niger (MSF), qui intervient dans ce pays depuis 1985. En 2021, nous avons eu d’intenses activités et cela dans pratiquement toutes les régions du pays. Mais nous l’avons aussi remercié pour l’étroite collaboration que nous avons eu aussi bien avec le Ministère qu’avec les services qui lui sont rattachés», a indiqué Renée Madrolle cheffe de mission d´une des sections MSF au Niger. Elle s’est réjouie de la collaboration et du soutien apportés par le Ministre (MSP-P-AS), à MSF dans la réalisation de ses activités, au profit de la population nigérienne. «Par exemple, en 2021, nous avons réalisé environ 600.000 consultations médicales et 1,2 millions d’enfants ont été vaccinés contre la rougeole et la méningite. Nous intervenons dans toutes les régions du Niger et cela autant que nos moyens nous le permettent », a précisé la Cheffe de Mission. Selon elle, MSF s’efforce d’agir aux côtés du Ministère en charge de la Santé publique et des populations cibles, notamment pour tout ce qui concerne la réponse aux urgences, que cela soit le Covid-19 en 2020, l’épidémie de choléra, de rougeole, etc.
En 2022, MSF prévoit de nombreuses interventions en faveur des populations nigériennes
S’agissant des perspectives, Renée Madrolle a annoncé que MSF prévoit plusieurs activités pour 2022. «Nous comptons développer, en 2022, la poursuite, la maintenance et la préservation du forte portfolio réalisé l’année dernière. Nous avons aussi un vaste projet dans le domaine de la pédiatrie et de la nutrition, que nous allons développer dans le sud de Tahoua, (Madaoua). Mais aussi à Maradi, dans le district de Guidan Roumdji, où MSF veut porter la meilleure réponse possible à la nutrition. En plus, sur l’axe Torodi-Makalondi, (région de Tillabéri), MSF a ouvert un projet en 2021, que nous comptons renouveler et renforcer au cours de 2022. Au niveau de Téra, nous allons, là aussi, renforcer nos interventions, de même à Magaria dans la région de Zinder. Toujours pour 2022, du fait que le Président de la République a annoncé une importante crise d’insécurité alimentaire et nutritionnelle, liée à la mauvaise campagne agricole, nous comptons nous mobiliser et nous sommes disposés à MSF, à être aux côtés des
autorités sanitaires pour répondre à toutes formes d’urgences, en fonction de nos capacités », a-t-elle précisé. « Il est dans l’ADN même de MSF, de tout faire dans la mesure de ses possibilités, pour continuer à apporter les soins nécessaires aux populations surtout des zones reculées et inaccessibles, lorsque celles-ci deviennent encore plus vulnérables à cause de la situation d’insécurité dans laquelle elles se retrouvent », a ajouté la Cheffe de Mission de MSF.
Selon le Rapport 2021, MSF a effectué environ 600.000 consultations médicales ; traité 333.348 cas de paludisme ; hospitalisé 43.191 enfants en pédiatrie ; pris en charge 58.378 enfants en situation de malnutrition aiguë ; vacciné 513.166 personnes contre la méningite ; vacciné 736.595 personnes contre la rougeole ; pris en charge 2.643 personnes contre le choléra et distribué 27.208 kits de biens non alimentaires distribués. Ainsi, avec un budget de plus de 22 milliards FCFA, en 2021, MSF a pu recruter, 1.668 staffs (dont 90% de nigériens), appuyé 2.113 agents de santé du MSP, formé 776 agents. En plus, 4 milliards FCFA ont servi aux investissements en intrants médicaux et 633 millions FCFA ont permis la construction et la réhabilitation des structures médicales.
Aujourd’hui, MSF est présente notamment dans les régions d’Agadez, Diffa, Maradi, Tahoua, Tillabéri, Zinder et dans la Capitale Niamey. Au Niger, MSF fournit un appui au Ministère de la Santé Publique afin de contribuer à réduire la mortalité infantile, à améliorer la qualité des soins pédiatriques et maternels, à répondre aux épidémies et aux urgences et à renforcer la couverture vaccinale contre des maladies telles que le choléra, la rougeole et la méningite. En outre, MSF assiste les survivants de violences et les personnes déplacées à travers le pays.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangère et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi, a parrainé, vendredi dernier, une cérémonie consacrée à l’inauguration du jardin des Nations Africains rénové dans l’enceinte du Musée National Boubou Hama de Niamey. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités.
Après avoir procédé à la coupure du ruban inaugural, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération a signé le Livre d’or de cet espace historique, culturel, éducatif et touristique de notre pays. Par ce geste, le ministre d’Etat a bien voulu exprimer satisfaction et son soutien à l’institution muséale. C’est aussi une façon de saluer et encourager ses responsables pour le rôle combien important de l’institution dans le domaine éducatif et de formation mais aussi et surtout dans le renforcement des liens d’amitiés et de coopération entre le Niger et le reste du monde, notamment avec les pays africains, à travers des telles initiatives.
Cette cérémonie de coupure du ruban a donné l’occasion au ministre d’Etat et à la délégation qui l’accompagne de visiter le jardin pour apprécier le travail effectué pour cette rénovation. La visite a été sanctionnée par une photo de famille pour immortaliser l’événement.
Il faut noter qu’auparavant, le Secrétaire général du Ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat M. Goni Boulma a, dans le discours inaugural de ce jardin, remercié le ministre d’Etat pour avoir accepté de parrainer cette cérémonie. Il a aussi salué la présence des diplomates africains à cette cérémonie. «Votre présence à cette cérémonie est une preuve supplémentaire de cette symbiose et honore à plus d’un titre le Musée national Boubou Hama qui est resté au cœur des préoccupations des plus hautes autorités», a souligné M. Goni Boulma.
Le Secrétaire général du Ministère de la Culture du Tourisme et de l’Artisanat a précisé que l’objectif visé à travers cette initiative est non seulement de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre le Niger et les pays africains, mais aussi de permettre aux usagers du musée de développer leurs connaissances et admirer la mémoire collective africaine et l’harmonie de nos peuples. «Aujourd’hui, en rénovant ce jardin, le Musée national Boubou Hama de Niamey assure sa mission de conservation et de valorisation du patrimoine culturel, de communication non seulement en faisant connaitre aux publics la diversité et la symbolique des couleurs des drapeaux des pays africains, mais également en renforçant l’union, la solidarité et l’amitié des nations dans un élan panafricaniste», a précisé M. Goni Boulma.
Quant au Directeur général adjoint du Musée National Boubou Hama de Niamey, il s’est réjoui, dans son mot de bienvenue, de la tenue de cette cérémonie et surtout du fait que le MNBH accueille cet espace qui symbolise l’unité africaine. Il faut noter que le jardin des Nations Africaines a fait son entrée au Musée national le 23 novembre 1959.
Une délégation de membres du Haut Conseil des Nigériens au Togo, conduite par le président dudit Conseil, Elhadj Malam Kabou Ali, a été reçue, hier, par le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi. Il s’est agi pour la délégation de faire le point au ministre d’Etat sur les retombées d’une initiative prise, le 14 juillet dernier, par le Haut Conseil des Nigériens au Togo (HCNT) en vue de collecter auprès de ses membres une aide en faveur des populations des localités de notre pays rudement éprouvées par les attaques terroristes.
Comme l’a expliqué le président du HCNT, après un mois et demi de collecte, il a été mobilisé la somme de 42. 722. 500 F. Ce montant a permis l’achat de 4.220 sacs de riz de 25 kg, répartis entre les trois principales régions touchées par la crise sécuritaire, à savoir Tillabéri (2.720 sacs), Diffa (1.000 sacs) et Tahoua (500 sacs). Ces différents lots de don seront remis, du 04 au 06 août 2021, par les 16 membres qui composent la délégation du HCNT, aux mains des responsables des différentes régions ciblées.
Très sensible à ce bon exemple de solidarité à l’endroit de frères et sœurs nigériens touchés par les attaques terroristes, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi, a vivement salué cette initiative du Haut Conseil des Nigériens au Togo, tout en invitant les autres nigériens de la diaspora à leur emboîter le pas.
Le Ministre des Finances Mamadou Diop a présenté solennellement, ce mardi 08 octobre 2019, la loi de finances pour l’année budgétaire 2020 de l’Etat du Niger devant les députés réunis en séance plénière sous la présidence de l’honorable Ousseini Tinni. Dans un exposé, le Ministre Mamadou Diop a fait savoir que le budget 2020 est élaboré dans ‘’un contexte marqué par des défis liés à la sécurité régionale, à la volatilité des cours mondiaux des matières premières et aux aléas climatiques’’. Arrêté en recettes et en dépenses à 2.266,15 milliards de francs CFA, le budget 2020 du Niger a connu une hausse de 108,84 milliards de CFA par apport à celui de 2019 qui était de 217,31 milliards, soit 5,05% en valeur relative. C’est ainsi que les recettes qui la composent sont chiffrées à quelque 1231,54 milliards de CFA pour une hausse de 8,72% par rapport à 2019 et représentent 54,35% des prévisions budgétaires totales. Quant aux prévisions des dépenses budgétaires totales, elles s’élèvent à quelque 2.266,15 milliards de CFA composées de la dette publique, des dépenses du personnel, des dépenses d’acquisition de biens et services et de subventions et transferts. Cet exposé fait également ressortir que les dépenses d’investissements estimées à 1.218,82 milliards pour 2020 constituent plus de la moitié du budget total, soit 53,77%. Le Ministre Mamadou Diop a rappelé, dans son exposé, qu’en 2020, la croissance économique du Niger s’établirait à 6,0%, 5,6% en 2021 et 11,9% pour 2022, soit une moyenne 7,8% sur la période 2020-2022, et l’inflation serait maintenue, en moyenne annuelle, en dessous de la limite maximum de 3,0% fixée par l’UEMOA, le tout dans un environnement mondial caractérisé par une croissance économique de l’ordre de 3,5% pour la même période. Selon le Ministre nigérien en charge des Finances, le budget 2020 favoriserait une consolidation de la stabilité économique, l’amélioration de la situation sécuritaire, une accélération de la mise en œuvre du Programme de développement économique et social (PDES 2017-2021), la construction du pipeline, la poursuite de la mise en œuvre des investissements de l’initiative 3N et la consolidation des reformes économiques et financières.
On le savait depuis longtemps, le jeune ministre des Finances, Ahamat Jidoud, n’a pas, manifestement, l’étoffe pour diriger un département ministériel aussi stratégique et sensible comme celui des Finances. En effet, personne de bonne foi ne pourrait remettre en cause le ‘’background’’ de l’intéressé, pour parler en termes anglo-saxons qui lui sont chers, tant les parchemins obtenus dans les domaines de l’économie et de la gestion financière et monétaire témoignent de la haute technicité de l’ancien agent de la Banque mondiale. Cependant, et on ne le dira jamais assez, le défaut principal du ministre Jidoud est sans doute le manque de modestie pour supporter la contradiction. En effet, le personnage est tellement imbu de sa personne qu’il a toutes les peines du monde pour accepter la critique, même quand celle-ci est constructive. Ce ‘’premier de la classe’’ n’hésite pas à balancer sur les réseaux sociaux son CV, suite à des critiques formulées contre l’introduction brutale et prématurée de la facture électronique certifiée dans une économie nationale à dominante informelle. Aujourd’hui, les conséquences de cette réforme sont désastreuses pour le secteur informel qui agonise à petits feux. Suite à la situation chaotique qui règne dans les rangs des retraités de la Fonction publique, découlant sans doute de la mensualisation des pensions, l’argentier national avait été interpellé par des députés pour apporter des explications à cet état de fait. Il n’en aura pas fallu plus pour le ministre Jidoud de traiter les honorables députés d’’’ignorants’’. Quelle irrévérence de la part d’un ministre de la République à l’endroit des représentants du peuple ! En fait, la perte de sang-froid chez le jeune ministre témoigne tout simplement de ses difficultés à être à la hauteur de la mission, par ces temps trop durs qui courent : sécheresse financière, forte pression fiscale, augmentation drastique de la dépense publique, payement des encours de l’énorme endettement public du régime précédent, manque de réformes structurelles pour moderniser l’économie. Voilà, en réalité, ce qui aurait fait craquer le ministre Jidoud, arrivé sans doute au bout de ses limites. Au Président Bazoum Mohamed de prendre ses responsabilités, car l’insolence et l’arrogance ne sont pas des bonnes recettes pour redresser une économie moribonde comme celle du Niger!
Le ministre des Transports, M. Oumarou Malam Alma a rencontré, hier 11 janvier 2023 dans la salle de réunions dudit Ministère, les membres de l’Organisation Patronale des Gares Modernes (OPGM). Il s’agit d’échanger essentiellement avec ces derniers sur le respect strict des textes portant règlementation des horaires de la circulation des véhicules de transport public routier de voyageurs sur les axes interurbains. En effet, le ministre des Transports compte saisir ces homologues de la Défense nationale et de l’Intérieur en vue de faire respecter les dispositions de l’Arrêté ministériel n°005 du 18 janvier 2018 portant règlementation des horaires de la circulation des véhicules de transport public routier voyageurs sur les axes interurbains.
Dans ses propos liminaires à cette rencontre, le ministre des Transports a d’abord rappelé avec tristesse le terrible accident de la route survenu au Sénégal et qui a fait une quarantaine de morts et une centaine de blessés. M. Oumarou Malam Alma a aussi rappelé l’Arrêté ministériel n°005 du 18 janvier 2018 portant règlementation des horaires de la circulation des véhicules de transport public routier voyageurs sur les axes interurbains, qui interdit à son article premier à tous les véhicules de transport public routier de voyageurs de quitter la gare de départ avant 5 heures du matin et ce, quelle que soit sa destination aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières du Niger. Le même arrêté, en son article 2, interdit à tout véhicule de transport public routier de voyageurs de circuler sur les axes interurbains de 00 heure à 5 heures du matin.
Ainsi le ministre Oumarou Malam Alma entend saisir ses homologues de la Défense nationale et de l’Intérieur pour réactiver l’application stricte de cet arrêté. Et, c’est en prélude à la décision qu’il a jugé nécessaire de discuter d’abord avec les concernés pour attirer leur attention. «Cette mesure a été prise dans l’intérêt des usagers et des propriétaires des gares modernes. Il n’est pas acceptable que les véhicules de transports publics routiers voyageurs sur les axes interurbains continuent de circuler à des heures qui ne sont pas conformes. A partir de 00 heure, tous les véhicules doivent s’arrêter là où ils sont et s’ils pensent qu’ils ne peuvent pas atteindre une localité, il ne faut pas quitter la gare ou le village le plus proche», a insisté le ministre en charge des Transports.
Dans le cadre de Politique Générale du Gouvernement, a rappelé M. Oumarou Malam Alma, il est prévu de diminuer d’au moins 25% le taux des accidents de la route. «C’est à notre portée pourvu que nous ayons la volonté. Au niveau du Ministère, nous avons la ferme volonté d’aller au-delà de cet objectif», a-t-il soutenu. Le ministre des Transports a aussi annoncé la mise en application dans les jours à venir du document que les deux parties ont élaboré sur la sécurité routière. Il a également demandé à tous les services impliqués l’application stricte de la réglementation en ce qui concerne le chargement, le gabarit et les feux des véhicules. «Il n’est pas rare de croiser en cours de route des véhicules avec des feux qui surplombent, illuminent les passagers et qui sont pour la plupart la cause des accidents», a-t-il déploré.
Pour sa part, le Secrétaire général de l’Organisation Patronale des Gares Modernes (OPGM), M. Mohammed Bendahane, a remercié le ministre Oumarou Malam Alma pour tout le travail accompli au bénéfice du secteur et plus particulièrement la réduction des accidents et conséquemment celle des victimes sur les routes. Il a ensuite reconnu que le ministre des Transports a toujours eu une approche pédagogique de dialogue, et de concertation avec les propriétaires des Gares Modernes. C’est ce qui justifie les nombreuses réalisations et avancées enregistrées dans le secteur des transports au cours de l’année écoulée. «Nous avons appliqué pratiquement et avec bonne foi, sans aucune contestation toutes les mesures prises par le gouvernement. Rien n’est de trop pour sauver des vies. Ce qui s’est passé au Sénégal constitue pour nous un rappel et nous invite à être beaucoup plus vigilants à l’avenir. Nous adhérons entièrement, sans réserve aucune, à toutes les mesures qui vont être prises par le gouvernement en vue de réduire de façon drastique le taux des accidents de la route», a assuré M. Mohammed Bendahane.
Durant son séjour dans la région de Tahoua, le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada a effectué une série de visites notamment au niveau des marchés communaux de Tahoua et de Badaguichiri. Cette visite au cœur des marchés gérés par des collectivités a conduit le ministre du Commerce à une réflexion globale sur la gestion des marchés, après s’être imprégné des difficultés réelles. Selon le ministre Alkache, il y a lieu de revenir sur la règlementation des marchés construits par l’Etat au Niger. Le ministre du Commerce reconnait l’insuffisance des textes en la matière, mais envisage des mesures pour une implication beaucoup plus importante de l’Etat dans la gestion des infrastructures commerciales, afin de garantir l’efficacité.
La première visite en ce vendredi 13 janvier 2023, a concerné d’abord, le marché érigé sur le site de l’ancienne gare de Tahoua, sis au carrefour du rond-point Tassigui, aujourd’hui en plein cœur de la ville. C’est en effet un marché de commerce général très animé à la faveur de la non-ouverture du complexe central de la ville. Il a été bâti par la mairie afin de décongestionner l’ancien marché central, mais se retrouve dans la pire des situations. Outre l’insuffisance de chaussée occupée anarchiquement, le marché ne répond presque à aucune norme de structuration. La place est tout simplement saturée.
A Badaguichiri, la délégation ministérielle a visité, le «grand marché» de la commune, celui du bétail, ainsi que les rues marchandes qui lient ces places conventionnelles de commerce. Ici également, M. Alkache Alhada a déploré la saturation due à une gestion inefficace. Cependant, selon le maire de la commune rurale de Badaguichiri, M. Yacouba Amadou, cela s’explique plutôt par le flux commercial assez important de la localité, comme le témoigne l’ambiance qui régnait ce jour du marché hebdomadaire. «C’est une réalité, le marché est saturé. Nous souhaitons, de ce fait, un projet qui va nous élargir l’espace», a-t-il dit. Il faut noter que sur place, dans le même parage du marché, la délégation ministérielle a trouvé des travaux en cours pour un site des «demi-gros» en cour de réalisation par le ProDaf.
«Il y’a vraiment la nécessité de revoir les textes et peut-être même d’adopter des textes nouveaux, sur la réglementation des marchés», a conclu le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada à l’issue de ses visites. Au terme de son séjour à Tahoua, la délégation ministérielle a rendu une visite de courtoisie au chef de canton, puis au chef des groupements peuhls de Tahoua.
Le ministre du Pétrole, M. Mahamane Sani Mahamadou, effectue depuis ce matin une série de visites sur les chantiers de construction du pipeline export Niger –Benin(PENB) dans les départements de Gaya et de Konni. L’objectif de cette sortie est de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de ce projet dont la mise en œuvre prochaine augmentera substantiellement les capacités de production du pétrole au Niger, qui passera de 20.000 barils/jour actuellement à 110.000 barils/jour.
La délégation a été accueillie à une quinzaine de kilomètres de la ville de Dosso par le gouverneur Albachir Aboubacar entouré des autorités administratives et coutumières.
A Gaya, le ministre du Pétrole et sa délégation se sont rendus au PK 1.225 et à la station de pompage PS 06 où ils ont suivi une présentation sur l’avancement des travaux de réalisation du Pipeline export Niger-Benin (PENB). La délégation a ensuite emprunté la ligne du pipeline jusqu’à Gaya, en passant par Tanda. A mi-chemin du parcours, elle a visité le chantier du PK 1.225 et son impressionnante pente abrupte, ainsi que les travaux de remblai de la tranchée et de restauration des paysages.
La délégation ministérielle va continuer demain, mercredi 8 janvier, les visites à Gaya, notamment sur le chantier des travaux de soudure, avant de rejoindre en fin d’après-midi, la ville de Konni pour d’autres visites sur le terrain.
Pour rappel, le pipeline PENB est long de près de 2.000 km, dont plus de 1290 en territoire nigérien, et traverse en longueur la République du Bénin pour rejoindre le port. En connectant le site d’Agadem à un port maritime sécurisé, le PENB, est appelé à jouer un grand rôle dans le développement économique du Niger.
Le Président de la République, Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou a reçu ce vendredi 16 Mars 2018, le Ministre français de l’Europe et des Affaires Etrangères, M. Jean Yves Le Drian, présent à Niamey dans le cadre de la coopération entre les deux pays. Le diplomate français est venu rendre une visite de courtoisie au Président nigérien. KPM/AMC/ANP/Mars 2018
Dans un geste qui en dit long sur la reconnaissance internationale du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le général de brigade Abdourahamane Tiani, Président du CNSP et Chef de l'État, a reçu en ce mercredi après-midi au palais présidentiel de Niamey, un invité de marque en la personne de M. Hermann Immongault, ministre Gabonais en charge des Affaires Étrangères.
L'atmosphère empreinte de diplomatie et de signification s'est faite ressentir alors que M. Hermann Immongault est arrivé porteur d'un message du chef de l'État Gabonais, Ali Bongo Ondimba. En tant que président en exercice de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC), Ali Bongo Ondimba représente non seulement le Gabon, mais aussi la voix des nations de cette région.
Les observateurs avertis ne manqueront pas de remarquer le subtil jeu diplomatique à l'œuvre ici. Le CNSP, qui s'est établi en tant qu'acteur central dans la scène politique du Niger, est manifestement en train de gagner une reconnaissance qui va au-delà des frontières nationales. La présence de M. Hermann Immongault, ministre Gabonais en charge des Affaires Étrangères n'est pas seulement un simple échange protocolaire ; elle porte avec elle une implication plus profonde. Les intentions non dévoilées derrière cette visite laissent entendre que le CNSP est en train de recevoir une forme de validation régionale pour son rôle actuel dans la sauvegarde de la stabilité et de l'ordre dans le pays.
Malgré l'importance et l'ampleur de cette rencontre, un voile de discrétion demeure. Aucune déclaration officielle n'a été émise à la suite de la réunion entre le général de brigade Abdourahamane Tiani et M. Hermann Immongault.
Cette rencontre se profile comme un moment clé qui pourrait potentiellement remodeler la dynamique régionale et internationale.
Le Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Sadou Seydou était en mission à Zinder où il a effectué le 11 novembre dernier des visites en compagnie du Gouverneur de la région, M. Issa Moussa. Le ministre s’est successivement rendu au Magasin de l’OPVN et au grand marché de Zinder.
A l’OPVN, il s’est agi pour le Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur privé de s’enquérir de l’exécution du programme 2019, la situation des ventes à prix modérés et du recouvrement comptant pour l’année 2019 et 2018 et les années antérieures.
Il a tenu une séance de travail à la chambre du commerce avec les opérateurs économiques sur l’impact de la fermeture de la frontière du Nigeria.
Pour ce qui est du stock alimentaire à l’OPVN, la région de Zinder a bénéficié cette année de 11.330T de céréales, sorgho et maïs destinés à la vente à prix modérés dont les recettes attendues sont de l’ordre d’ 1 Milliard 038.540.360 FCFA. Le taux actuel de recouvrement est de 85%.
Le Ministre Sadou Seydou a saisi l’occasion pour féliciter les autorités régionales et les responsables de l’OPVN sur le taux moyen national de recouvrement des arriérés de 2018 pour la région de Zinder qui est de 96%.
Cependant, des efforts particuliers a-t-il souligné, doivent être déployés par les chefs de canton pour aboutir à des résultats probants susceptibles de répondre aux attentes de tous dans ce domaine car le programme 2020 va être bientôt mis en place.
La deuxième visite a conduit la délégation ministérielle au grand marché Dolé qui après sa reconstruction a ouvert ses portes le 20 Novembre 2018. Cette Unité marchande dispose de 2152 boutiques dont 1572 sont opérationnelles.
C’est un véritable coup de poignard que l’ancien secrétaire général du Mouvement national pour la société de développement (MNSDNASSARA), M. Abdoulkadri Tidjani, a donné au président de ce parti M. Seini Oumarou. En effet, donnant suite à une requête introduite par M. Abdoulkadri Tidjani, la Cour constitutionnelle a rejeté la liste du MNSD-NASSARA pour les élections législatives au titre de la région de Maradi. Dans son arrêt N°08/CC/ME du 3 décembre 2020, la Cour a indiqué que «par requête en date du 27 novembre 2020 le sieur ABDOULKADRI Tidjani, candidat du parti MDEN FALALA aux élections législatives de 2020, au titre de la circonscription électorale ordinaire de Maradi a saisi la Cour constitutionnelle aux fins de déclarer inéligible le sieur Issouofu Rabo, candidat du parti MNSD NASSARA au titre de la même circonscription au motif que ce dernier a fait l’objet d’une condamnation définitive à trois (3) ans d’emprisonnement dont un (1) avec sursis pour abus de confiance et escroquerie… ». Sur la base de cette requête et après vérification, la Cour a constaté que le casier judiciaire du sieur Issouofu Rabo, quoique portant la mention «néant», est frauduleux, ce qui a entrainé le rejet de la lise du MNSDNASSARA sur laquelle figure l’intéressé. C’est un coup dur que vient de subir le parti de Seïni Oumarou dont la région de Maradi est le principal fief après la perte Tillabéry et Niamey au profit du Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (MODEN-FA/ LUMANA-AFRICA) et les dégringolades connues dans des régions comme Diffa et Dosso après le départ de certains de ses ténors vers d’autres partis politiques. Avec une vingtaine de députés et une troisième place au sein de l’actuelle Assemblée nationale, le MNSD-NASSARA aura toutes les peines du monde à conserver cette position dans le futur parlement, surtout avec la pléthore des partis politiques en compétition le décès récent de son père spirituel et ancien Président Président de la République Tandja Mamadou. Le bras de fer entre Abdoulkadri Tidjani et son ancien parti a commencé il y a quelques mois quand le MNSDNASSARA a procédé au renouvellement des membres de son bureau. Le problème s’est posé au niveau du poste de secrétaire général où la région de Maradi a présenté deux candidats, dont Abdoulkadri Tidjani, au mépris des textes du parti. Toutes les deux candidatures ont été rejetées et c’est finalement la région de Zinder qui a pris le poste de secrétaire général. M. Abdoulkadri et d’autres militants vont, par la suite, être exclus du parti, pour s’être opposés aux décisions du congrès. Jadis première force politique véritablement implantée dans toutes les régions du Niger, le MNSD-NASSARA a commencé à tanguer depuis 2007 quand l’opposition, dirigée par le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA) actuellement au pouvoir, a réussi à l’infiltrer en réussissant à créer une crise de confiance entre l’ancien Président Tandja Mamadou et son Premier ministre Hama Amadou. Ce dernier fut emporté par une motion de censure déposée par l’opposition qui ne disposait que d’une brochette de députés, avec la complicité de certains députés de la majorité, dont ceux du MNSDNASSARA. Avec l’emprisonnement de Hama Amadou dans le dossier de détournement présumé de 100 millions de francs CFA et l’arrivée de Seïni Oumarou à sa tête, le MNSDNASSARA s’engagea dans une véritable descente aux enfers, vivant des crises internes qui lui dont perdre des grands ténors et de nombreux militants à chaque tournant.
Le Mnsd Nnassara a finalement tenu son congrès extraordinaire d’investiture de son nouveau secrétaire général en la personne de Maï Salé Djibrillou, un avocat de profession. C’était le samedi 15 août 2020, comme initialement décidé. Pourtant, la veille encore, rien ne présageait de la tenue de ce congrès insolite dont l’objet était d’investir dans ses fonctions un secrétaire général non élu par un congrès. Le vendredi 14, auparavant, Abdoulkadri Tidjani, l’ancien secrétaire général et ministre de la Formation professionnelle et technique, a saisi le juge de référé aux fins d’interdire la tenue de ce congrès au motif qu’il intervenait en violation de l’article…du code électoral du parti. Il obtint gain de cause. Et pourtant, le lendemain, tôt, le matin, des grappes humaines aux couleurs du Mnsd Nassara se dirigent au palais des sports de Niamey, lieu retenu pour ledit congrès. Habitués aux coups de forces du régime en pareille circonstance, les Niameyens s’attendaient à du grabuge. Mais, rien du genre ne se passe. Les militants ont rempli la salle. En attendant, diton, le verdict de l’appel interjeté par le parti de Seïni Oumarou. Pour nombre d’observateurs, il s’agissait, là, d’un refus d’obtempérer à une décision de justice. Mais, aucune présence des forces de l’ordre n’était remarquable le samedi 15, sur les lieux. Le congrès n’était, donc, pas empêché et selon toute vraisemblance, Seïni Oumarou et son parti savaient que personne ne leur empêcherait de tenir leur congrès à la date et au lieu convenus. 24 heures auparavant, des militants ont laissé fuité sur les réseaux sociaux que le « directoire maintient le congrès pour le lendemain ». Une alerte qui va se révéler sérieuse.
Comment Seïni Oumarou a-t-il réussi à obtenir ce soutien précieux de son «joker» pour obliger la justice à se dédire ?
Le lendemain, la salle du palais des sports était pleine lorsque les militants du Mnsd apprirent que le parti a remporté son procès en appel. De toute façon, ils étaient déjà là et l’animation battait son plein, sans le moindre indice de troubles des forces de l’ordre. En vérité, des indices troublants indiquent qu’il s’est passé des choses en coulisses. Outre le fait que l’appel a été jugé dans la plus grande célérité, en quelques heures après le premier verdict, la présence des militants au palais des sports avant même d’être fixés sur l’issue traduisait une certaine assurance que le congrès, malgré tout, se tiendrait ce jour-là au palais des sports. De source politique crédible, c’est un échange téléphonique entre Seïni Oumarou et son «joker» qui a débloqué les choses. En une minute, le second a rassuré le premier. Et les réseaux d’information internes du parti ont fait le reste en relayant à tous les délégués que le congrès aurait bel et bien lieu, le lendemain. Comment Seïni Oumarou a-t-il réussi à obtenir ce soutien précieux de son «joker» pour obliger la justice à se dédire ? A-t-il usé de chantage pour le convaincre de lui prêter main forte ou a-til simplement fait prévaloir le devoir de reconnaissance de son interlocuteur ?
Voici plus d’un an que la Russie mène sa reconquête de l’Ukraine, menant une guerre controversée qui a divisé le monde en trois blocs. Ce conflit qui commence à inquiéter un monde qui redoute qu’il ne le conduise inexorablement à une troisième guerre, a divisé le monde en trois camps : les deux nations en conflit – la Russie et l’Ukraine – et leurs alliés et le camp des non-alignés, c’est-à-dire, ces pays et gouvernements qui refusent de prendre parti pour un camp ou pour un autre. Le camp occidental avec l’OTAN qui constitue sa force et les USA qui en incarne le leadership, depuis des mois qu’il inonde la Russie d’argent et de moyens militaires, ne fait que s’engouffrer dans la guerre avec aujourd’hui, des millions d’Ukrainiens qui ont commencé à douter de l’efficacité du soutien accru de l’Occident qui les pousse dans une guerre bête, n’ayant aujourd’hui d’autres alternatives que l’exil, regardant derrière eux, leurs maisons en ruine, leur pays qui se désole, leurs rêves qui se brisent, leur histoire qui se complique.
Un an après, on doute de part et d’autre, et notamment du côté de l’Ukraine, d’une victoire proche et prochaine et ce, pendant que les alliés occidentaux d’Ukraine, hésitent à s’impliquer trop dans cette guerre, comprenant peut-être que les Etats-Unis, n’ont pas la technologie suffisante pour arrêter la guerre et vaincre la Russie qui reste, quoi qu’on dise, une puissance redoutable, capable de défier l’OTAN. Et de cette Russie de ce Poutine qui n’entend personne et rien sinon que sa logique, tous semblent avoir peur. Ce qui est par contre vrai est que cet occident, en poussant l’Ukraine à l’autodestruction, se créent de potentiels marchés pour la reconstruction future d’un pays qui s’est laissé détruire dans une guerre dans laquelle il n’est pas allé avec beaucoup de rationalité. La Russie, en vérité, n’est pas son égal. Aujourd’hui, les mêmes médias qui font l’apologie de la guerre et de la capacité de l’Ukraine à résister, montrent des Ukrainiens désorientés au front, acculés par le déluge de feu de Wganer qui les tenaille sans répit et des populations civiles désemparées, acculées à la fuite et à l’exil. Mais, on aura remarqué que cet occidental manifeste une solidarité sans doute intéressée vis-à-vis de l’Ukraine, annonçant ici et là, des aides en armes, en moyens logistiques, en fonds divers, souvent chiffrés en de nombreux milliards de dollars. L’Afrique a sans doute entendu ces faramineuses sommes que, plusieurs fois, les seuls Etats-Unis donnaient pour soutenir l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie qui n’est pas, faut-il le reconnaitre, du même gabarit.
En effet, depuis combien de temps – pas moins de dix ans – le Sahel se bat-il contre le terrorisme sans qu’à côté de ces autres Etats, le monde occidental, ne manifeste le même intérêt et la même solidarité pour soutenir avec tant d’argent et de moyens les Etats Sahéliens dans la guerre qui leur a été imposée ? Pire, dans le cas africain, au lieu de donner les moyens pour se battre contre l’ennemi, cette Europe arrive avec ses moyens pour prétendre se battre mieux à la place des concernés. Et on connait la suite : en dix ans d’assistance militaire, le Sahel est gagné par la violence et le désespoir ; et les Occidentaux s’y sont embourbés. Ce cas Ukrainien, à lui tout seul peut expliquer aux Africains, qu’ils n’ont rien à attendre du monde blanc et qu’il leur revient de prendre en main leur destin pour se battre pour leur liberté et pour leur dignité. Aucun peuple ne viendra les libérer et les aider à se développer. Ces sommes que l’Amérique « donne » à l’Ukraine, auraient sans doute pu permettre à l’Afrique d’avoir une bonne école pour mieux former ses enfants et une agriculture moderne qui lui permettra de se nourrir mieux. Mais ceux qui en ont les moyens ne le feront pas. Ils préfèrent injecter tant d’argent à donner le tournis pour aider à tuer et à détruire, à endetter l’Afrique sur des projets peu porteurs, jamais pour construire. Souvent aussi, à armer ceux qui viennent violenter nos populations.
L’Afrique doit ouvrir les yeux… Cela ne peut pas continuer. On ne pas continuer à faire semblant de ne rien voir et de ne rien comprendre à la marche d’un monde qui aime nos biens sans nous aimer. Aucun autre peuple ne peut lui vouloir du bien si elle-même ne sait pas le décider pour elle-même. Son bonheur ne saurait donc pas venir d’un autre. En ce 21ème siècle encore, malheureusement, les solidarités sont raciales, et les Nègres ne peuvent compter sur aucune autre fraternité si ce n’est celle nègre qui a pourtant du mal à s’affirmer quand les Africains, eux-mêmes, ne sont pas capables de s’aimer, de s’entraider. Les derniers événements en Tunisie qu’on a d’ailleurs vécu souvent et en d’autres temps en Afrique du Sud, en Algérie avec des refoulements réguliers de migrants sub-sahariens, en Lybie où les migrants sont traqués comme du gibier, sans aucune humanité, témoignent à suffisance de cette cruelle réalité. Face aux faiblesses d’une Union Africaine incapable de régler de tels problèmes d’intégration, et donc d’acceptation de l’autre entre nous déjà, l’on se demande, et avec quels outils légaux, une CEDEAO, peut se doter d’une armée pour s’attaquer à un autre pays qui a son drapeau, pour mater un coup d’Etat et rétablir ce qu’elle appelle trop rapidement et abusivement « l’ordre constitutionnel » alors même que ceux qu’on chasse du pouvoir ne font rien pour que l’ordre constitutionnel fonctionne normalement, et pour que la démocratie soit respectée selon les règles de son fonctionnement. Quand on vient chez cette Afrique pour manipuler des composants sociales contre d’autres, il va sans dire que quelqu’un prépare la mise en abîme de nos Etats et de notre Afrique qui pourra alors être abandonnée à la chienlit pour permettre que les forces impériales qui se disputent ses richesses viennent s’y déployer pour exploiter et détruire ce que nous possédons sans le savoir et dont dépendront les progrès futurs de notre monde et de sa science.
La géopolitique internationale, comme l’ont révélé certaines voix crédibles par la science dont elles sont porteuses, joue à la fragmentation et à la déstructuration du continent qui visent l’affaiblissement des Etats en vue de la récupération du continent et de ses richesses. S’il est vrai que l’Afrique ne peut tourner le dos au monde, il reste qu’elle doit savoir comment s’y prendre pour se préserver et préserver ses richesses. Elle doit pour ce faire miser sur le capital humain en se dotant d’écoles de qualité qui lui permettent de former les profils d’hommes, et notamment d’ingénieurs, dont son progrès a besoin pour savoir tout faire par elle-même sans s’encombrer de coopérants onéreux qui viennent prendre en Afrique sans même lui laisser l’expertise, la science qu’ils viennent mettre en oeuvre sur le continent.
On peut entendre chez certains dirigeants africains dans certains de leurs discours, notamment chez Issoufou, chez Feu Idriss Déby Itno, chez Tandja Mamadou, chez beaucoup d’autres, qu’on a avec ces partenaires étrangers, le plus souvent, que des promesses qu’on ne tient jamais. L’heure est donc venue de relever la tête dignement et de dire : ça suffit comme ça !
L’Afrique, peut-elle savoir ce qu’elle cherche pour elle-même dans le monde ? Exister ou disparaitre… I
Depuis le 21 août, à 7h50, écrit Samira Sabou sur sa page facebook, le Mont Greboun (avion de la République du Niger) est au Gabon. « Pourquoi faire alors que l’avion venait à peine d’être révisé ? », s’interroge-t-elle. Pour appuyer sa révélation, Samira Sabou a même publié les coordonnées du vol à l’arrivée au Gabon. Déjà, le 3 août 2020, date anniversaire de la proclamation de l’indépendance du Niger, avant de voir le Président Issoufou l’emprunter pour aller à Agadez, de nombreuses voix se sont élevées pour s’interroger sur le sort de l’avion présidentiel, invisible auparavant sur le tarmac de l’aéroport Diori Hamani de Niamey. Mystère et boule de gomme ! Aucune réponse à ce jour. Ni au lendemain du 3 août où personne n’avait connaissance de son lieu de présence, ni après ce déplacement au Gabon sans son passager officiel. Pour qui l’avion présidentiel peut-il être vu dans le ciel alors que le président de la République est à Niamey ? Le mystère se poursuit puisque le 22 août 2020, à 8h 52 minutes, note Samira, le Mont Greboun s’est envolé du Gabon vers une destination inconnue. Aujourd’hui, 27 août 2020, l’on ne sait toujours rien de l’avion présidentiel qui semble en service sans le Président Issoufou.
Pour le compte de qui et quels usages l’avion présidentiel nigérien est-il dans les airs sans Issoufou Mahamadou ?
Les interrogations et les supputations vont bon train. Et dans le doute total, l’on imagine toutes hypothèses. La saisie du Mont Greboun par la société Africard, à un moment de son contentieux avec l’Etat du Niger, revient à l’esprit. Pour le compte de qui et quels usages l’avion présidentiel nigérien est-il dans les airs sans Issoufou Mahamadou ? Les Nigériens devisent d’autant sur l’affaire qu’à une certaine époque, l’avion présidentiel d’un pays ami a été utilisé à des fins mercantiles. Certains n’hésitent pas à avancer la possibilité d’une telle éventualité au regard de l’étendue des scandales financiers qui n’ont même pas épargné le secteur de la défense du pays. Un débat qui remet au goût du jour la question de l’achat de cet avion qui a coûté extrêmement cher au Niger.
Un autre scandale dont le maître d’oeuvre était Hassoumi Massoudou, à l’époque, tout puissant directeur de Cabinet du Président Issoufou.
L’avion présidentiel a coûté plus cher que l’appareil à l’état neuf
Acheté à partir d’un arrangement douteux dans un paradis fiscal, l’avion présidentiel nigérien a coûté au trésor nigérien plus que le prix de l’appareil neuf. C’est la société Afribdridge Capital FZ LLE de Dubaï qui a arrangé l’acquisition de l’avion d’occasion pour le compte de l’Etat du Niger. Non seulement l’acquisition de l’appareil, mais également la coordination de son inspection, de sa maintenance, l’achat des pièces détachées, la formation du personnel et les autres services devant rendre l’avion prêt pour utilisation. Au prix d’achat d’environ 19 500 000 000 FCFA, il faut agréger les services d’Afribdridge estimés à 1 250 000 000 FCFA, les frais juridiques qui s’élèvent à 75 000 000 FCFA, les frais de séquestre, 25 000 000 FCFA ainsi que la commission de financement fixée à 37 500 000 FCFA.
Au total, la transaction a coûté 41 775 000 dollars US, soit 20 887 500 000 FCFA. Un montant faramineux pour un avion d’occasion qui a plus de 15 ans de vols commerciaux.
L’avion présidentiel, acheté à crédit alors que plus de 45 milliards étaient disponibles pour son acquisition
Alors que 21 milliards de francs CFA ont été prévus dans le budget national pour l’achat de l’avion présidentiel et que le gouvernement a reçu un «cadeau » de la firme Areva (actuelle Orano) d’un montant de 35 millions d’euros, soit un peu plus de 23 milliards de francs CFA, l’appareil va tout de même être acheté à crédit sur le dos du contribuable nigérien. Le deal convenu est que l’acheteur, c’est-à-dire l’Etat du Niger, va contribuer à hauteur de 22 millions de dollars sur fonds propres et le reste, couvert par le financement arrangé par Afribdridge. Et ce financement consiste en un prêt de deux (2) ans au taux d’intérêt de 6% par an, avec des garanties comprenant une garantie souveraine et une prise de sûreté sur l’avion.
L’un des événements politiques majeurs de la vie politique nigérienne de ce mois de mai 2022 est, sans nul doute, le congrès de fusion du parti MDR Tarna avec le MPR Jamhuriya. Ainsi après le Murna Farha de Phd Mamoudou Djibo en juillet 2019, le Mouvement Démocratique pour le Renouveau (MDR Tarna) de Dr Adal Rhoubeid rejoint le Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) de Albadé Abouba. Une grande cérémonie a eu lieu, ce samedi 14 mai 2022, pour officialiser cette fusion. C’était dans une salle comble du palais des Congrès de Niamey, en présence des membres des bureaux politiques des deux partis, des représentants des partis de la mouvance au pouvoir et les partis alliés au MPR Jamhuriya et des militants des deux partis flanqués aux couleurs orange et blanc de Jamhuriya et vert et bleu du parti Tarna.
C’est le président du désormais ex parti MDR Tarna, Dr Adal Rhoubeid qui a lu la déclaration d’adhésion. Dans celle-ci, Dr Adal Rhoubeid, a tout d’abord rappelé qu’à la veille des élections générales de 2020, le Mouvement Démocratique pour le Renouveau (MDR Tarna) et le Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) ont signé un protocole d’accord qui est la matrice initiale qui lie les deux partis politiques. « Cette alliance saine est sous-tendue par une parfaite convergence idéologique et une même vision de l’avenir du Niger.
Tout au long de cette alliance, les membres du bureau politique et les militants du MDR TARNA ont eu l’occasion d’apprécier l’esprit d’ouverture et de solidarité des différentes structures et des militants frères du MPR Jamhuriya», a ajouté le président du MDR Tarna.
Pour Dr Adal Rhoubeid, le contexte politique et sécuritaire du Niger appelle tous les patriotes à l’union sacrée. « Il n’est pas possible de relever les défis multiples et multiformes auxquels fait face notre nation si nous ne mettons de côté nos égo et nos différends pour raffermir, consolider les valeurs communes qui nous unissent », a indiqué Dr Rhoubeid.
Le Président du MPR Jamhuriya, Albade Abouba, a pris la parole, par la suite, pour rappeler le contexte dans lequel se tient cette cérémonie. Un contexte qui nécessite l’union des fils et filles du pays. « Le contexte politique et sécuritaire appelle incontestablement l’ensemble des Nigériens à une union sacrée ou tout au moins à de nouvelles approches qui tranchent d’avec les expériences et moeurs politiques que notre pays a connues depuis l’avènement de l’ère démocratique ».
Pour le président Albadé, c’est, précisément, dans ce contexte de pauvreté et d’autres défis majeurs que l’unité d’action et la cohésion de tous les fils du pays sont plus que nécessaires. Et cela doit servir de leçon et de fil conducteur pour la classe politique, appelée plus que jamais « à s’unir pour faire face aux menaces auxquelles notre pays est confronté’’.
« Notre fierté et grande et notre sentiment de satisfaction est immense en ce jour de célébration de notre fusion qui fait partie de ces moments rarissime où la volonté et le courage politique des uns et des autres se croisent et s’épousent pour poser des actes qui transforment et qui suscitent l’espoir », a indiqué le président du Jamhuriya. Selon le président Albadé ABOUBA, la décision prise par Dr Adal et ses camarades qu’il qualifie de courageuse et responsable, doit être saluée avec la déférence qui sied à la portée de l’acte. « Pour nous, au MPR-Jamhuriya, il ne s’agit pas d’une simple cérémonie, mais de tout un symbole. Symbole de confiance, de maturité politique et, surtout, d’engagement à oeuvrer ensemble pour bâtir des lendemains prometteurs », a précisé le Président du MPR avant d’ajouter que « la priorité reste de faire prévaloir l’intérêt national ».
« Je ne peux que saluer un tel courage et l’accueillir avec la pleine conscience de la force qu’il confère désormais à notre combat politique », s’est-il réjoui avant d’instruire toutes les structures de son parti, à tous les niveaux, afin qu’elles saisissent la portée de cette nouvelle adhésion, pour accueillir et intégrer ces nouveaux camarades afin qu’ils s’y retrouvent comme « chez eux », rassurés, sécurisés mais surtout honorés et respectés.
Le mouvement Hamzari n’a pas fini de parler de lui, ayant encore à écrire sa longue épopée qui ne fait que commencer. Alors que certains milieux du parti de Foumakoye Gado tentent de minimiser le mouvement, le discréditant même, le voilà qui poursuit sereinement son bon bout de chemin, posant, dans la discrétion ses fondations, et émergeant pour de nouvelles gloires politiques. Il y a quelques jours, c’est à Malbaza qu’Elhadj Amadou Djidout, partait pour rencontrer les populations de ladite localité afin de les entretenir sur la situation préoccupante du pays et, notamment, du mouvement qui est en gestation depuis des mois, appelé à jouer un rôle politique majeur dans le pays. Il faut rappeler que ce qui a motivé la naissance de ce mouvement vient de constats amers dans la conduite des affaires de l’Etat et, ce, depuis que Mohamed Bazoum est arrivé au pouvoir. En effet, alors que c’est lui qui est élu et donc qui doit mener le bal, voilà qu’on le contrarie, certains milieux ne voulant pas qu’il ait les coudées franches pour gouverner selon ses convictions politiques. Quand on voit la mobilisation du jour, l’on ne peut que croire à ce que ce mouvement puisse compter sur une certaine base qui croit à son objet, à la réalité des problèmes qui sont en train de le mobiliser. C’est un atout majeur et une situation profitable au mouvement pour s’enraciner dans le peuple, avec partout, tant dans la population en général que dans le parti d’Issoufou Mahamadou, le PNDS en particulier, où l’on compte des Nigériens déçus et aujourd’hui inquiets pour l’avenir du pays et de sa démocratie.
Mobilisation au grand jour….
Peu à peu, le mouvement sort de l’ombre, poursuivant son chemin et ses convictions. Les images que l’on a vues de la mobilisation ne mentent pas sur ce que le mouvement ne manque pas d’enracinement, d’ancrage dans son peuple qui puisse lui permettre de se révéler comme une force politique incontournable. Pour certains analystes, d’autres raisons pourraient laisser certaines autres grandes voix du parti se maintenir dans un silence stratégique, pour ne surgir qu’au moment opportun. D’ailleurs, qui ne sait pas qu’au PNDS, ils sont aujourd’hui nombreux, les hommes et les femmes, jeunes ou non, qui n’apprécient pas les conditions dans lesquelles Mohamed Bazoum est appelé à gouverner le pays, ne disposant pas de trop de liberté pour agir et pour décider, étouffé par un PNDS qui croit que c’est lui qui est élu non un homme ? L’on sait qu’ils sont partout dans le pays ces foules qui n’apprécient pas le pouvoir asservi qu’on donne à Bazoum alors qu’il pourrait aimer bien faire pour le pays pour agir autrement que par les injonctions d’une cellule qui cache bien mal ses secrets. L’on peut d’ailleurs entendre dans les différentes interventions que les gens ont assez de cette situation atypique qu’on ne peut accepter dans une démocratie normale parce qu’elle infantilise l’autre pour croire qu’il ne peut, par lui-même, être capable de mieux. Aussi, disent-ils, que s’ils n’ont pas parlé, ce n’est pas parce qu’ils en ont peur, mais parce qu’ils attendent que, le moment venu, sans rien forcer, pour l’Histoire, ils viennent dire tout ce qu’ils pensent de la situation du pays et surtout pour donner leur soutien au mouvement que créait leur frère et ami, Elh. Amadou Djidout à l’appel duquel, ils répondront si massivement pour le rassurer de ce qu’ils comprennent tout l’enjeu de son combat qui, au-delà ses déceptions et ses frustrations qui l’ont vu naitre, se veut aussi être un combat national et nationaliste.
Rappelant les conditions dans lesquelles celui qui porte la voix gênante à l’intérieur du parti avait été exclu du PNDS où, visiblement, la démocratie n’a aucune chance de vivre, ses ténors, imposant la pensée unique, ne pouvant donc pas s’accommoder de voix discordantes, la foule rassemblée a fait entendre ses déceptions et sa volonté de marcher avec son leader, Elh. Amadou Djidout dont le courage politique n’est plus à démontrer quand on sait les rigidités qui gouvernent le PNDS. Les sympathisants diront d’ailleurs qu’ils sont fatigués, ne pouvant pas accepter d’évoluer dans un système qui ne sait respecter l’autre a fortiori même son opinion. Le Niger ne peut pas être géré selon les seules volontés d’un clan, le pays étant un bien commun qui oblige à entendre tous les sons de cloche. Pourquoi, quand certains peuvent alerter pour dire sincèrement et de bonne foi que ça ne va pas, l’on ne veut pas entendre un tel cri, cherchant toujours les moyens de forcer la marche du pays et à étouffer les colères légitimes de gens qui ont quand même le droit de penser autrement.
Vers la constitution d’un parti politique ?
On sait que depuis l’interview exclusive que son fondateur nous donnait pour parler de son mouvement, celui-ci n’excluait pas la possibilité pour le mouvement de se muer en parti politique afin de mieux porter son combat et donner corps à ses convictions et les idéaux qu’il poursuit pour le pays et pour sa démocratie. Sans doute que le mouvement prend le temps de travailler, de manière souterraine, à enraciner le mouvement, à élargir ses bases, à le vendre dans certains milieux du parti dont il est issu et même au-delà car, en toile de fond, il dit se battre pour Bazoum Mohamed et pour son émancipation politique, toutes choses importantes dans la perspective des prochaines élections du pays où, à défaut du PNDS qui pourrait avoir un autre agenda à défendre, le président sortant pourra s’en servir pour porter sa prochaine candidature.
Bazoum est sans doute conscient de ce retournement possible auquel il pourrait être poussé par les jeux politiques. Aussi, doit-il avoir la précaution de se prémunir d’autres stratégies pour ne pas être surpris par des amis que tout le monde s’accorde à reconnaitre aujourd’hui comme ses vrais opposants, et peut-être les seuls, qu’il pourrait avoir aujourd’hui sur l’échiquier. En tout cas, quand on écoute les propos des uns et des autres à l’occasion de cette grande rencontre à Malbaza, l’on peut dire, sans risque de se tromper, que Hamzari est sur la voie, et certainement que les prochains jours, il fera encore parler de lui, notamment quand d’autres pontes sortiront au grand jour pour afficher leurs nouvelles convictions et leurs nouveaux combats. Pour donner forme à leurs ambitions politiques légitimes nées de frustrations et de marginalisations, ils aspirent à aller en congrès pour qu’officiellement, sur la base d’une structure légale, reconnue, la foule de sympathisants que compte le mouvement porte le nouveau parti sur les fonds baptismaux et son leader à la tête du mouvement et ainsi jouer sur l’échiquier le rôle qui lui revient. Leur engagement est d’autant inébranlable qu’ils disent être à 100% avec Hamzari et ses idéaux, avec Elh. Amadou Djidout et son leadership.
Le PNDS, dos au mur ?
Certains, depuis que l’on parle de mésentente, ou du moins d’incompréhensions logiques et normales entre les responsables du parti relativement à la gestion du pouvoir, ne ratent aucune occasion pour inonder les réseaux sociaux de démentis catégoriques et subjectifs, disant à qui veut les entendre, que jamais l’on ne verra la rupture entre les deux hommes, oubliant ce qu’est la politique pour ne jamais jurer sur rien dans le domaine et qu’il s’agit d’hommes qui, quoi qu’on dise, ont leurs états d’âme. Quand on considère la région dans laquelle prend racine ce qu’autres peuvent considérer comme une rébellion politique – et c’en est ainsi car Amadou Djidout a été traité comme tel et chassé du parti comme un malpropre – l’on peut reconnaitre que le malaise au sein du parti est réel, et peutêtre même profond. Dans la région qu’Issoufou Mahamadou veut, sur des artifices, réglée comme étant exclusivement Tarayya, le parti est sans doute en train de se fissurer, en attendant que d’autres qu’on a, sur des appels subjectifs, appelés en renfort, en leur miroitant des bonheurs irréalistes et invisibles se rebiffent, à savoir Abouba Albadé et Sala Habi, la blessure dans le parti ne fera que se creuser, le malaise s’étendant car ils sont nombreux à reconnaitre que le bonheur d’Issoufou n’est pas forcément celui de la région qui, elle, trouve mieux son affirmation et son sens dans la nation plurielle qui harmonise ses différences, non dans ce qui est de la « régionalité ». Une région ne peut pas être que d’un parti. Cette image que le président Issoufou a voulu donner de son parti l’a desservi car cela a montré qu’il ne croit ni à la nation ni même à la démocratie.
Les lignes sont en train de bouger. Beaucoup d’observateurs et de responsables du parti socialiste reconnaissent aujourd’hui les fragilités de leur parti du fait de la gestion qui en a été faite durant les deux mandats d’Issoufou qui ne donnait des chances d’émergence qu’à un certain sérail, choix politique hasardeux qui a poussé bien de militants à douter de leur socialisme et même à se méfier du PNDS devenu pour d’autres une secte politique dangereuse.
Les prochains jours, assurément, montreront des fractures dans ce parti que l’on a voulu présenter par vanité comme du roc alors que, comme tous les partis politiques de la terre, il ne peut que subir les contrecoups des aléas politiques. En surélevant des Nigériens pour en rabaisser d’autres, le PNDS a catégorisé le peuple et, par une telle politique, son socialisme s’est discrédité et, avec lui, ses leaders d’une époque.
Avant même sa naissance et son apparition sur la scène politique nigérienne, le mouvement Hamzari effraye et sème la panique au sein du PNDS. Pour preuve, des individus que l’arrivée de Hamzari dérange ont fait circuler, à dessein, sur les réseaux sociaux, un prétendu récépissé de dépôt de dossiers du mouvement à la Mairie centrale. Ce que les fondateurs de Hamzari en gestation qualifient de sabotage, dans le but de faire avorter le mouvement. Ils indiquent que c’est l’oeuvre de certaines mains invisibles qui pensent trouver le malin plaisir pour nuire à leur mouvement en gestation. Ces individus auraient utilisé un certain Razak pour le sale besoin. Par ce démenti, les fondateurs de Hamzari affirment avec force que leur dossier est en préparation au niveau d’un cabinet d’avocats. En conséquence, dénoncent- ils une mise en scène qui relève des temps anciens, un complot ourdi par des amateurs gagnés par la panique et pour lesquels la naissance de Hamzari constitue une grande menace politique. Des opportunistes politiques sortis du néant qui ont fortement entamé la cohésion sociale et pillé les maigres ressources de l’Etat. Quand son soleil se lèvera, c’est le combat contre l’injustice et l’impunité que Hamzari entend mener pour porter l’espérance d’un Niger uni. Il entend le jour venu soutenir le Président Bazoum Mohamed pour un second mandat à la tête du pays pour faire des valeurs de justice sociale, de l’Unité nationale, de Paix sociale et de progrès une réalité au Niger. Une vision qui mérite d’être soutenue.
Héritier du parti-Etat d’avant la Conférence nationale et plus important parti politique au début de l’ère démocratique, le MNSD Nassara se rétrécit comme peau de chagrin. L a faute aux fortes personnalités qui ont dirigé et dirigent cette formation politique. Des dirigeants aux égos hypertrophiés, refusant obstinément le consensus et mettant à mal deux des trois triptyques du parti : concertation, consultation. Des partis, ceux de Hama Amadou, Albadé Abouba et Alma Oumarou, fortement représentés à l’Assemblée nationale sont issus de dissension au sein de ce parti qui perd successivement au plan national la première place au profit du PNDS, puis la deuxième au profit du Lumana. Il perdra ses deux plus importants fiefs : Tillabéri et Maradi, région de Balla Dan Sani. Et la descente aux profondeurs du classement n’est pas proche de s’arrêter. Le renouvellement le sept août dernier de la coordination de Maradi en constitue la preuve suffisante.
C’est le journal ‘’le Souffle de Maradi’’ qui donne l’information dans un article intitulé « le film d’un hold-up électoral. » Cette assemblée générale élective s’est déroulée dans la salle de réunion de la mairie de Maradi en présence de 416 délégués sur les 450 que compter la région et les deux postulants : Djadi Amadou et Moussa Maman Doutchi. Avant le début des travaux, il a été donné un temps de consultation aux candidats. Histoire de trouver un consensus et d’éviter la confrontation par les urnes. Ils camperont chacun sur leur candidature et au besoin d’être départagés démocratiquement. Sur ces faits, le candidat Djadi quitte, sans crier gare et sans justification, la salle pour ne revenir que trois heures après. Et ce n’est qu’en début de soirée, aux environs de 18 heures, après certainement de consultations et des prises d’ordres de la hiérarchie qui a probablement trouvé les moyens et les ressources du hold-up. Et dès la lecture du programme du déroulé des travaux, le pot au rose est découvert. Dans ce programme, pas question d’élection. Il aussi été sorti d’un chapeau de prestidigitateur une commission de vérification des candidatures. Et tout naturellement la candidature de Moussa Doutchi fut invalidée. Comment peut on invalider une candidature que l’on a déjà acceptée en demandant aux deux candidats de trouver une entente. Le motif serait le non payement de cotisations au niveau régional alors même que Moussa Doutchi détient son quitus de payement des cotisations au niveau national. Cette mascarade est symptomatique de la gestion actuelle de ce qu’on appelait « le grand baobab. » Elle remet aussi au grand jour la cabale contre Moussa Mamane Doutchi depuis qu’il a décidé de briguer des postes de responsabilité dans le parti. On se rappelle qu’avant les dernières élections générales, le parti MNSD est resté plusieurs mois sans secrétaire général. Là aussi Moussa Maman Doutchi a été, en vu du congrès d’avant élections, régulièrement désigné par la région pour postuler. Le secrétaire général sortant, un ressortissant de la région, sans la caution de cette dernière se présentera. Et là aussi les responsables du parti avec à leur tête le président Seini Oumarou décidèrent de faire l’impasse sur les élections à ce poste si important dans la marche du parti.
L’adversaire de Moussa Doutchi, le ministre Abdoulkadri Tidjani, finira par claquer la porte et créer son propre parti. En dépit de tout, c’est un autre secrétaire général qui sera élu après que ce poste à été arraché à la région de Maradi. Cette frustration sera probablement à l’origine du refus, au cours du deuxième tour de la présidentielle, des dirigeants du parti de respecter la consigne du bureau politique de voter pour le candidat du PNDS. Ils ont battu campagne pour le candidat Ousmane. Cette parodie risque une fois encore de coûter cher au parti de Tandja. On se demande ce qui est reproché à Moussa Maman Doutchi.
Un tel acharnement risque de créer des vagues. Et déjà les nominations à l’Assemblée nationales des ressortissants de la capitale économique sont suivies à la loupe. Il ressort que tous ceux de Maradi qui sont par Seini Oumarou seraient ceux qui ont refusé de respecter les consignes du bureau politique. Ils auraient tous fait campagne pour Mahamane Ousmane. En somme, on récompense les récalcitrants et punit les fidèles. C’est la marche à revers du Niger de la renaissance.
Le PNDS Tarayya se desquame et se désagrège dans la région de Tahoua. Un émiettement continu profitable au MPR Jamahuriya de Albadé Abouba. En tout cas, selon une source crédible interne au PNDS, Tahoua, le fief politique incontesté du PNDS, il ya quelques temps, serait en train de basculer aujourd'hui au MPR Jamahuriya. Selon notre source, ils seraient nombreux, les militants du PNDS Tarayya qui migrent vers le parti de Albadé Abouba. À notre source d'ajouter que le PNDS connait de sérieuses difficultés à Tahoua depuis l'annonce de la candidature de Albadé Abouba à l'élection présidentielle. Sans tam-tam ni tambour, beaucoup de militants du parti de Bazoum Mohamed de la région de Tahoua auraient pris la décision de soutenir la candidature du président du MPR Jamahuriya. En plus, notre source indique que des opérateurs économiques de cette région auraient, également, fait allégeance au président du MPR. Fils du terroir, Albadé Abouba gagne de plus en plus la sympathie de la population de sa région natale. Ce qui constitue une réelle menace pour le parti rose qui compte sur cette région pour faire le plein aux élections prochaines. Avec donc la candidature du président du MPR, Bazoum Mohamed doit se faire des ennuis. Beaucoup d'ennuis même. Car, sur le terrain, les difficultés liées à la réalité politique au Niger ne font que commencer pour son parti. Les choses seront davantage compliquées pour le PNDS. Un parti dont les dirigeants traineraient des casseroles qui clouent leurs becs. Cela pendant que, la caravane de Albadé Abouba, elle, passe et donne espoir à ses militants. L'espoir de voir les couleurs du MPR hissées au soir du 27 décembre 2020.
Le mystère s'épaissit autour des stations d'essence qui arboraient autrefois les couleurs vives de Total, l'entreprise française bien connue. Un récent changement de main a transformé ces stations d'un rouge-blanc familier en une teinte inconnue de vert-jaune, sous l'enseigne mystérieuse "Star Oil". Une appellation anonyme qui suscite de nombreuses interrogations et entretient un flou total quant à l'identité du nouveau propriétaire, voire des nouveaux propriétaires, de ces établissements essentiels. À qui revient la possession de ces stations d'essence ? Qui ose prendre le relais dans un secteur dont Total France se retire ? Une enquête préliminaire révèle que malgré l'utilisation d'un prête-nom pour préserver le secret, l'on peut affirmer avec certitude que l'implication ne provient pas d'un homme d'affaires conventionnel. Les réponses se trouvent dans les méandres de cette énigme, et il ne fait aucun doute que les vérités seront dévoilées. A suivre...
Le lundi 19 septembre a marqué le début du débat général de la 78ème session ordinaire de l'Assemblée Générale des Nations Unies, à New York. Cette session, qui représente la première réunion à part entière depuis le déclenchement de la pandémie de la Covid-19, a enregistré une participation sans précédent de plus de 150 Chefs d'État et de Gouvernement de par le monde.
Notre pays, le Niger, est représenté à cet événement mondial par une délégation dirigée par Son Excellence Bakary Yaou Sangaré, Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'Extérieur.
Cette année, la Session est placée sous le thème "Rétablir la confiance et raviver la solidarité mondiale : Accélérer l'action sur l'agenda 2030 et ses objectifs de développement durable vers la paix, la prospérité, le progrès et la durabilité pour tous." Les dirigeants mondiaux auront l'occasion de dresser un état des lieux de la situation à l'échelle mondiale et de partager les initiatives entreprises par leurs nations respectives pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) à moins d'une décennie de la date butoir de 2030.
Niamey, Niger (ANP) - Dans le cadre de l’organisation de la 33ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine que Niamey, la capitale du Niger, va abriter en 2019, le Directeur Général de l’Agence Nationale pour l’Organisation de la Conférence de l’Union Africaine Niger 2019 (UA 2019), le Ministre Mohamed Saidil Moctar, a procédé, ce mercredi 27 septembre 2017, à une présentation des activités de l’Agence aux membres du Gouvernement nigérien. L’objectif de cette rencontre est de demander non seulement l’appui de tous les membres du Gouvernement, mais aussi de l’ensemble du peuple nigérien pour une meilleure organisation de l’événement. A l’issue de la rencontre, le Chef du département communication de l’Agence, M. Oumar Samba Tiello, a déclaré à la presse qu’il était important que « les membres du Gouvernement soient les premiers à être informés sur les résultats jusqu’ici obtenus par l’Agence UA 2019 », précisant que « la Conférence se tiendra bien à Niamey », répondant ainsi à certaines rumeurs qui font cas du retrait du dossier au Niger.
Faisant l’évaluation des besoins, il a indiqué que « le Niger a les capacités nécessaires pour accueillir le Sommet », reconnaissant tout de même qu’il y a des défis à relever, notamment la réalisation de toutes les infrastructures prévues. Toujours est-il que, d’après M. Oumar Samba Tiello, « nous pensons qu’avec tout le dispositif qui a été mis en place, on est en mesure de réaliser le programme d’infrastructures et tenir la Conférence dans les délais ».
Mais, a-t-il appelé, « nous avons besoin de l’appui de tout le monde pour que le projet puisse aboutir », promettant de rendre publics, dans les prochains jours, des résultats auxquels l’Agence est parvenus. « Nous y croyons parce que nous y travaillons, mais nous y croyons parce que nous avons les moyens de le faire », a-t-il laissé entendre.
C’est la première fois, note-t-on, que le Niger va accueillir un tel sommet. Et c’est pour une meilleure préparation de cette Conférence, que le Gouvernement nigérien a jugé utile de créer cette structure administrative appropriée, dénommée Agence UA 2019, qui relève de la Présidence de la République. Cette Agence est notamment chargée de coordonner et d’harmoniser toutes les actions entrant dans le cadre de la bonne tenue de ce grand évènement.
En cette journée du mercredi 19 juillet 2023, le centre international de conférence Mahatma Gandhi, situé à Niamey, a servi de cadre à l'inauguration officielle du 8ème forum régional sur la régulation de l'électricité de la CEDEAO. Cet événement, présidé par le Ministre d'État, Ministre de l'Énergie, Ibrahim Yacouba, représentant le Premier Ministre, revêt une importance particulière, car il coïncide avec le 15ème anniversaire de l'Autorité Régionale du Secteur de l'Électricité de la CEDEAO (ARREC).
Sous le thème "Construire des marchés de l'électricité compétitifs : Impératifs de régulation dans le contexte mondial et régional", le forum réunit les acteurs clés du secteur de l'énergie de la sous-région ouest-africaine. Le but de cette rencontre est d'évaluer la mise en œuvre de la politique d'intégration énergétique de la CEDEAO, qui vise notamment à développer un marché régional de l'électricité.
Dans son discours d'ouverture, le Ministre d'État Ibrahim Yacouba a souligné l'importance de l'intégration énergétique pour la région. L'interconnexion des réseaux électriques des États membres permettra de diversifier les sources d'approvisionnement électrique et de favoriser un accès à l'électricité à un prix plus abordable pour les consommateurs. Il a également rappelé que l'énergie électrique est un facteur essentiel du développement durable et que la création d'un marché régional de l'électricité est une étape cruciale vers l'établissement de partenariats solides entre les pays de la CEDEAO.
Le 8ème forum de l'ARREC a également été l'occasion pour M. Laurent Koccou R. Tossou, Président de l'ARREC, de mettre en avant le rôle central de l'ARREC dans la promotion du développement du marché régional de l'électricité de la CEDEAO. Il a exprimé sa gratitude envers le gouvernement nigérien et les partenaires techniques et financiers pour leur soutien continu aux programmes du secteur de l'énergie de la CEDEAO.
Le forum a rassemblé des représentants du gouvernement nigérien, des parlementaires, des membres du corps diplomatique, des directeurs généraux des autorités de régulation du secteur de l'énergie et de nombreux autres acteurs impliqués dans le domaine.
Cette rencontre se veut être une plateforme d'échanges pour évaluer le chemin parcouru dans la mise en œuvre du marché régional de l'électricité et relever les défis qui entravent sa pleine réalisation. Les participants sont invités à mener des discussions ouvertes et constructives pour permettre à la sous-région de disposer d'un marché de l'électricité compétitif, attractif et concurrentiel, à la hauteur de ses ambitions de développement.
Au moment où certains pays de l’Union Européenne durcissent le ton contre les putschistes notamment au Mali et au Burkina Faso, le Niger semble être devenue la coqueluche des temps modernes pour cette Union. En effet, presque la totalité des pays de l’Union ont maintenu leurs sanctions contre le Mali malgré l’avis contraire du Conseil de Sécurité, motivé par le véto, notamment de la Russie et de la Chine. Des échos évoquent, entre autres, le désengagement déjà matérialisé au Mali de la coopération danoise à travers la suspension des financements pour plusieurs projets de développement. D’autres pays de l’Union Européenne auraient déjà fermé le robinet. Pour le Burkina Faso, on est encore en négociation ; cependant, ça risque d’être la même situation ; à moins que la France ne lève un tout petit peu le pied. Dans tous les cas, il faut comprendre que certains pays qui ne sont pas très en odeur de sainteté avec la France sont un peu mal vus par l’union Européenne ; ou même menacés de sécheresse par les tentacules de la pieuvre. Au même moment, notre pays le Niger devient subitement le centre d’intérêt de la politique de cette Union, bénéficiant d’appuis insoupçonnés. Pour beaucoup d’observateurs, ce regain d’intérêt subit pour notre pays est en lien direct avec certaines conséquences de la situation née de la crise malienne. Dans un premier temps, il faut signaler la décision avouée et affichée de la France non seulement de faire regretter au Mali sa décision de chasser ses troupes et celle de l’Union de son territoire mais aussi de faire du Niger le point de chute de sa nouvelle stratégie, notamment de faire réinstaller ses troupes dans notre pays. En effet, après la volte-face du Mali, les soldats français et ceux de l’Union Européenne de l’opération TAKOUBA auraient pour terre d’accueil le Niger. Nonobstant le refus présumé du Président Bazoum d’accueillir les troupes de TAKOUBA après avoir accepté celles de la France, le Niger reste toujours dans la ligne de mire de la stratégie de l’Union. Comme on dit chez nous « Chaque homme a son prix », à plus forte raison un pauvre, un pays démuni comme le Niger classé régulièrement dernier de la planète.
Ceci dit, dans la nouvelle stratégie géopolitique de la France, le Niger reste une cible privilégiée. De plus, avec les yeux doux que les bases américaines et allemandes sont en train de faire à nos militaires, le Niger devient pour la France le pays qu’il ne faudrait pas perdre, même si tous les autres pays de la CEDEAO y passaient. N’oublions quand même pas que la position géographique du Niger en fait un pays de choix pour les puissances étrangères qui en ont fait un appui stratégique pour leurs forces aériennes en transit sur les pays Arabes et même européens ; n’oublions pas aussi que l’essentiel de notre uranium va à la France ; enfin n’oublions pas que notre pétrole, l’un des plus propres est très prisé par la communauté internationale. En tout cas, des investissements fleuves sont enregistrés au Niger ces derniers temps. On peut citer à titre d’exemples 34 milliards de francs CFA dans le cadre d’un accord avec la Banque Mondiale pour le renforcement de la résilience du système alimentaire, ; dans cet ordre d’idées, le Premier Ministre Ouhoumoudou a reçu la Directrice des opérations pour le Sahel de la même Institution prestigieuse qui a annoncé que qu’en trois ans, le programme de la Banque Mondiale au Niger est passé d’un (01) milliard à quatre (04). Les enjeux se multiplient donc autour du Niger. Tous ces enjeux font que la France s’accrochera toujours à ces intérêts gigantesques qu’elle défend au Niger. C’est dans cette optique et en voie très forte de l’Union Européenne, qu’elle est en train de mobiliser les pays les plus influents de l’Union en faveur du Niger. Certes, le Danemark, le royaume de Suisse, la Belgique, le Royaume uni et celui ce Luxembourg sont conséquemment présents au Niger dans des projets très salutaires. En témoigne leurs contributions décisives au sein du Fonds Commun sectoriel de l’Education (FCSE) qui fait quasiment vire le secteur éducatif nigérien. Cependant, ces dernières semaines, on a observé un ballet diplomatique inédit de certains de ces pays au Niger, accompagné de déblocage de plusieurs milliards de francs en faveur de plusieurs secteurs de développement. L’acte le plus significatif a été la visite du 07 au 09 Février 2022 au Niger du Président de la Confédération Suisse Ignazio Cassis, accompagné de la Présidente du Conseil National, Irène Kälin et du Président de la Croix Rouge Internationale. Fait inédit au Niger, cette importante délégation a même séjourné à Agadez où elle a visité un centre de rééducation des personnes handicapées qui reçoit déjà des appuis de la Croix Rouge en matériel roulant. La délégation s’est aussi rendue à Maradi où elle a visité un projet de la DDC qui lutte contre l’analphabétisme et la déscolarisation des enfants. A la suite de cette visite, ce sont des milliards qui vont tomber au Niger à travers plusieurs accords de coopération. Dans la même période, le royaume du Danemark s’est aussi signalé à travers la signature du plusieurs accords de partenariat qui ont fait bénéficié au Niger de milliards de francs. Comme on le voit, sous l’instigation de la France, l’Union Européenne effectue une opération de charme qui en dit long sur les intentions de la France et de ses amis. En tout cas, celui qui en bénéficie pour le moment, c’est bien le Niger. Néanmoins, il faut signaler que tous ces avantages pleuvent dans un contexte où la principale instigatrice, la France ; n’est nullement en odeur de sainteté avec ses anciennes colonies qui sont des amies du Niger avec lequel elles entretiennent des liens séculaires de fraternité. C’est le cas avec le Mali qui partagent avec le Niger une importante communauté ethnolinguistique, à savoir les Zarma-sonraï et les Touaregs. Dans un tel contexte, l’on se demande comment vont désormais se dérouler les relations logiques de : l’ami de mon ami c’est mon ami et l’ennemi de mon ennemi c’est mon ami ? En effet, à bien connaitre la France, elle voudra très certainement passer par le Niger pour châtier le Mali sur certains aspects précis. Si cela ne se produit pas déjà à travers les sanctions imposées par la CEDEAO au Mali. Aux yeux de nos amis comme le Mali, notre pays sera en très mauvaise posture. C’est un très mauvais rôle que la France a toujours fait jouer à un pays précis dans la sous-région pour déployer à bon escient ses plans stratégiques. Nous deviendrons, si nous ne sommes pas déjà, les ennemis de nos voisins mais les enfants chouchous de la France et de ses amis.
Voilà malheureusement la nouvelle posture dans laquelle nous nous retrouvons aujourd’hui. Attention ; nous ne sommes pas convoités uniquement par la France. Il y a aussi, heureusement les grands Américains. Il appartient donc à Bazoum de jouer juste ; de savoir où se trouvent nos intérêts et avec qui ils seront au mieux garantis. Tous ces impérialistes sont donc en position fragile par rapport à nous ; il suffit juste de déployer une intelligence utile et profitable.
L’Etat du Niger a collecté, ce lundi, 19 milliards FCFA (environ 30,400 millions de dollars) sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à l’issue de son émission de bons assimilables du trésor (BAT) à 6 mois , a appris APA auprès de l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.
L’émetteur qui sollicitait 20 milliards FCFA, s’est vu proposer par les investisseurs 19 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar). Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 95%.
L’Etat du Niger a décidé de retenir l’intégralité des soumissions avec un taux moyen pondéré de 6,73% et un taux d’intérêt marginal de 6,85%.
Selon l’agence UMOA-Titres, les titres émis sont remboursables le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 24 septembre 2018. Quant aux intérêts, ils sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA Source APA
L’Etat du Niger a collecté, jeudi, 17,611 milliards F CFA (environ 28,177 millions de dollars) sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à l’issue de son émission de bons assimilables du trésor (BAT) à 6 mois , a appris APA auprès de l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.
L’émetteur qui sollicitait 20 milliards F CFA, s’est vu proposer 17,611 milliards F CFA (1 F CFA équivaut à 0,0016 dollar). Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 88,06%.
L’Etat du Niger a néanmoins retenu la totalité des soumissions des investisseurs avec un taux moyen pondéré de 6,43% et un taux d’intérêt marginal de 6,75%.
Selon l’agence UMOA-Titres, les titres émis sont remboursables le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixé au 23 août 2018. Quant aux intérêts, ils sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui s’élève à un million FCFA.
Après le G5, le Niger, membre d’un autre G5 local est encore invité au G20. Alors que certains peuvent y lire, le dynamisme de la diplomatie nigérienne, pour d’autres, il ne s’agit là que d’un geste de charme de la part de puissances du monde, qui n’ arrivent pas à convaincre plus de partenaires africains pour les impliquer dans leur lutte contre la migration et le terrorisme. Alors que notre terrorisme est la faim et la misère que nous combattons depuis des décennies, on veut nous dévier de ces cibles réelles pour nous pousser dans des combats qui ne sont pas les nôtres. Pour l’avoir fait pour plaire à l’Europe, misant sur la générosité douteuse des riches du monde, le Niger et le Tchad, sont sortis de « leur guerre », complètement fauchés, croulant sous le poids de la sécheresse financière. Profitant de la guerre, l’on a utilisé énormément d’argent pour soutenir des armées, et profité en même temps pour s’enrichir.
Peut-être qu’en voyant le président nigérien, même mal élu, se pavaner dans ces messes comme s’il était devenu le chouchou des puissances occidentales, serrant la main des puissants du monde, gonflé d’orgueil et de complexes, d ’autres pourraient se convaincre des dividendes que ces proximités et ces liaisons dangereuses pouvaient leur apporter. Et l’on voyait avec quelle fierté, le président nigérien, à ces sommets, prononçait des discours, parlant de son pays, et de ses grands succès, de sa belle démocratie, de ses implications sans bornes dans la lutte contre le terrorisme et la migration, les seuls sujets qui plaisent à Merkel et à l’Europe. C’est à croire que nous sommes devenus les larbins de l’Europe qui nous ouvre sa bourse dérisoire, pour nous amener à sous- traiter ses problèmes, quitte à jouer souvent contre nos propres intérêts , comme dans le cas de la migration où le Niger se met en marge des autres pays du continent qui refusent de s’aliéner à prendre quelques subsides pour jouer contre les africains.
Le Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'Extérieur a émis un communiqué pour mettre fin à la confusion engendrée par des informations erronées circulant sur les réseaux sociaux. Le communiqué clarifie la situation concernant la présence des ambassadeurs étrangers sur le sol nigérien et détaille les mesures prises par les autorités. Contrairement aux rumeurs, seuls les ambassadeurs d'Allemagne, du Nigéria et des États-Unis ne sont pas concernés par une décision de départ sous 48 heures, alors que l'ambassadeur de France, Sylvain ITTE, est déclaré "persona non grata". Le ministère réfute catégoriquement les informations trompeuses qui ont été délibérément diffusées sur les médias sociaux. Il est important de souligner que l'unique ambassadeur expulsé est celui de la France.
L'annonce a été faite dans un contexte où le Niger réaffirme son droit à gérer ses relations diplomatiques conformément à ses propres prérogatives. Le communiqué rappelle que la décision de déclarer l'ambassadeur de France "persona non grata" a été prise dans le respect du protocole diplomatique et des normes internationales.
Le ministère a également tenu à adresser un message clair à ceux qui doutent de la capacité du Niger à prendre des décisions souveraines. Le pays ne nécessite pas d'autorisation ou d'interprétation extérieure pour exercer ses droits en matière de politique étrangère.
Cette clarification met en lumière l'importance du respect mutuel et de la compréhension entre les nations. La diplomatie joue un rôle vital dans les relations internationales, et les décisions prises par le Niger illustrent la détermination du pays à défendre ses intérêts et à exprimer ses opinions de manière indépendante.
Le président nigérien Mahamadou Issoufou, qui s'était "indigné" jeudi de la vente aux enchères de migrants-esclaves en Libye, a demandé à ce que le sujet soit mis à l'ordre du jour du sommet Union Africaine - Union-Européenne des 29 et 30 novembre à Abidjan.
"Fortement choqué, M. Issoufou a demandé personnellemet au président ivoirien Alassane Ouattara que ce sujet soit inscrit à l'ordre du jour du sommet", a affirmé à l'AFP sous couvert d'anonymat un proche de la présidence nigérienne.
Le ministre nigérien des Affaires étrangères Ibrahim Yacouba a confirmé cette demande sur son compte Twitter: "Le président du Niger (...) a demandé que cette question soit inscrite à la prochaine réunion UE-UA à Abidjan. Il nous a instruit de rester mobilisés, en lien avec tous les pays africains".
Le président nigérien s'était insurgé dès jeudi, affirmant: "La vente aux enchères de migrants comme esclaves en Libye m'indigne profondément. J'en appelle aux autorités libyennes et aux organisations internationales, afin que tout soit mis en oeuvre pour que cesse cette pratique d'un autre âge, que nous croyions à jamais révolue".
Le Niger investit massivement dans des projets énergétiques d'envergure pour atteindre son objectif d'indépendance énergétique. Ces initiatives permettront au pays de disposer d'une capacité de près de 1330 MW, répondant ainsi aux besoins énergétiques de sa population.
Parmi les projets en cours, on compte la construction de la centrale hybride d'Agadez, d'une capacité de 25 MW, qui devrait être achevée en mars 2024. La centrale thermique de Gourou Banda verra également son 5e groupe de 20 MW installé, portant sa puissance totale à 100 MW, avec une mise en service prévue pour le 15 septembre 2023. Le parc éolien de la Tarka, d'une capacité de 250 MW, devrait être achevé en 2025. De plus, des centrales solaires de 20 MW et 10 MW seront construites respectivement à Maradi et Dosso, et la centrale de Diffa sera hybridée avec 10 MW dans le cadre du projet RANAA.
Le gouvernement met également en œuvre des projets tels qu'une centrale thermique à charbon de 200 MW à Salkadamna, une réhabilitation de la centrale thermique à charbon de la SONICHAR, une centrale solaire de 50 MWc à Tchirozerine, et la construction de la ligne de transport électrique Kandadji-Niamey, qui devrait être achevée en 2025. Une centrale hybride de 15 MWc sera également construite à Arlit, et la centrale solaire Gorou Banda 2, d'une capacité de 50 MW, sera développée dans le cadre du projet Scaling Solar de la SFI, avec une date de fin prévue en 2025.
Le Niger prévoit également la finalisation du barrage hydroélectrique de Kandadji, d'une capacité de 130 MW, ainsi que la construction d'une centrale solaire de 70 MWc sur le même site, ces deux projets devant être achevés d'ici 2025. Ces initiatives renforceront considérablement les capacités d'électrification du pays.
Dans une optique d'intégration régionale, le gouvernement nigérien s'attèle également à finaliser le projet régional WAPP Dorsale Nord, qui consiste en la construction d'une ligne d'interconnexion de 330 kV sur une longueur de 875 km, dont 420 km se trouvent au Niger. Cette ligne permettra de connecter électriquement le Nigéria, le Niger, le Burkina Faso et le Bénin/Togo, favorisant ainsi un échange d'énergie électrique estimé à environ 430 MW, pouvant atteindre plus de 600 MW à terme.
Parallèlement, le gouvernement envisage la construction d'un parc solaire de 100 MWc à Bangoula, ainsi que la réalisation de la ligne Zabori-Doutchi-Malbaza pour connecter la zone fluviale à la zone Niger Centre-Est, contribuant ainsi à l'intégration du réseau national.
Pour accélérer l'accès à l'électricité, le gouvernement travaille sur cinq autres projets dans le secteur, notamment le projet Haské, qui vise à fournir de l'électricité à 2,5 millions de personnes supplémentaires, ainsi que des solutions de cuisson pour 3,3 millions de personnes. De plus, 5450 écoles et centres de santé seront électrifiés, et des capacités d'énergie renouvelable d'une puissance totale de 9 MW seront construites ou réhabilitées.
Enfin, afin d'électrifier les villages nigériens de plus de 1000 habitants qui ne sont pas couverts par les projets en cours, un Programme Spécial du Président de la République sur l'électrification rurale sera mis en place pour accompagner ces différents projets ambitieux.
La date du 26 juillet 2023 est marquée en lettre d’or dans les annales de l’histoire de notre cher pays, le Niger. Des foules en liesse, des Organisations et structures en liesse, des populations en liesse, l’armée en liesse, des citoyens tout court en liesse, cela démontre d’un indice fort: l’unité nationale est recouvrée. Douze ans durant, les nigériens avaient été dressés les uns contre les autres, les familles ont été opposées, disloquées, endeuillées.Trois régions et avec beaucoup d’acuité les populations de Diffa et Tillabéri ont payé un lourd tribut dans le cadre d’une insécurité attirée par un ancien chef d’Etat qui s’était plutôt proclamé chef de guerre pour mieux détruire un pays qui lui a tout donné: argent, voyages, prestige et même fils Ministre de la principale ressource naturelle du pays.
Les militaires tombaient comme des mouches, des villages sont désertés, des écoles et des formations sanitaires fermées, notre économie bradée, tout ce qui a de la valeur vendue et cela jusqu’à la dignité des Nigériens. Des emprisonnements au quotidien pour un oui ou un non avec l’onction de leurs juges chargés de mission, un clanisme hors pair, un népotisme jamais égalé même en Afrique, les formations politiques même de leur alliance avaient peur de se réunir du fait de la surveillance de leurs activités quotidiennes par un groupuscule ayant proclamé le Niger et les Nigériens comme leur bien, les sociétés d’Etat occupées en très grande partie par eux et leurs enfants contrairement à la morale africaine tout court, la nationalité Nigérienne banalisée, aucun autre nigérien n’avait le droit de dire ce qui ne va pas dans le pays et ni même ce qu’il faut pour le pays car il faut simplement se taire et les regarder se pavaner eux et leurs enfants , une population réduite à une pauvreté jamais connue comme si tous les autres étaient les damnés de la Terre et eux les chanceux, les concours de recrutement à des emplois publics ne peuvent plus s’organiser dans le pays de leur seul faute liée à leur esprit de clanisme et de favoritisme, un surendettement sans commune mesure et souvent à l’insu d’un Parlement qui n’a aucun droit de contrôle comme pour régler son compte au pays.
Bref, un décor a été planté et déroulé douze ans durant comme pour régler son compte au Niger. Les Historiens doivent rapidement se mettre à la tâche afin d’écrire cette page sombre de la vie de notre pays, page écrite par des ploutocrates dont l’affairisme est connu du monde entier. Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie est venu mettre un terme à toute cette ambition macabre qui avait en réalité comme finalité de faire des Nigériens des étrangers dans leur propre pays en regardant la gestion du pays se transmettre de père en fils sous le fallacieux prétexte que c’est le peuple qui les a élu et qui élit telle une fatalité ! Les Patriotes se doivent d’accompagner cette action salvatrice du CNSP chacun à sa manière et dans sa sphère de compétence pour que renaisse ce beau pays qui n’avait connu que la paix, le bon vivre ensemble et l’aspiration au bien être commun. Le Niger est une bénédiction de Dieu, rien de grave, ni de mal ne l’atteindra. Les citoyens sont résolument tournés vers cet avenir qui se veut promoteur et surtout radieux. Pour l’amour de la Patrie!
La lutte du peuple malien pour recouvrer sa pleine souveraineté et l’intégrité de son territoire visà- vis de la France qui mène une politique pour le moins contestable au Mali a atteint un niveau critique avec les décisions issues du sommet des chefs d’Etat de la Cedao, tenu le 9 janvier 2022. À l’issue de ce sommet, les chefs d’Etat ont décidé toute une batterie de mesures les unes plus extrêmes que les autres. Entre autres mesures, il a été décidé de la fermeture des frontières terrestres et aériennes avec le Mali, la suspension de toutes les transactions commerciales entre les pays de la Cedeao et le Mali, le gel des avoirs du Mali dans les banques centrales et commerciales de la Cedeao ainsi que la suspension du Mali de toute aide financière des institutions financières de la Cedao, notamment la Bidc et la Boad. Des mesures pour le moins draconiennes qui ont choqué les opinions publiques des pays de la Cedeao où l’on note une solidarité totale avec le Mali. La sympathie vis-à-vis des autorités actuelles du Mali et l’adhésion massive pour une solidarité avec le peuple malien sont d’autant plus fermes que derrière ces mesures, la main de la France qui cherche manifestement, à défaut de pouvoir poursuivre sa politique au Mali comme il l’envisageait, à étouffer financièrement ce pays. Un pays avec lequel le Niger en particulier partage bien plus qu’une frontière.
C’est à Kidal que se concentrent tous les chefs terroristes et c’est la France qui protège Kidal.
C’est la France, on le sait, qui a un contentieux avec le Mali qui veut recouvrer sa souveraineté nationale et avoir le contrôle de la totalité de son territoire. Or, depuis plus de huit ans, la France a divisé ce pays en deux, faisant de la région de Kidal une enclave territoriale protégée, avec une force militaire et une administration locales qui échappent totalement à Bamako. En plus de la partition du Mali à laquelle travaille la France sous le couvert de la communauté internationale associée comme du vernis, il y a que Kidal, comme l’a dénoncé l’ancien président nigérien, Issoufou Mahamadou, est l’épicentre du terrorisme et du trafic de drogue. C’est à Kidal que se concentrent tous les chefs terroristes et c’est la France qui protège Kidal. Des rapports qui discréditent davantage la politique sécuritaire française et sa prétention d’être là pour la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Les autorités nigériennes, qui ont même interdit le survol de l’espace aérien national aux avions russes à destination du Mali font, sans doute, preuve de zèle excessif dans le dévouement à servir les intérêts de la France. Ce que Diori Hamani, au lendemain de l’indépendance du Niger, a refusé avec obstination à la France, les autorités actuelles l’ont offert à l’Élysée avec beaucoup d’enthousiasme. Et c’est contre un Etat voisin avec lequel le Niger partage, certes, une frontière, mais également un peuple, une géographie, des traditions et coutumes, une économie, etc.
Dans cette confrontation entre un pays voisin et frère du Niger comme l’évoquent si fièrement les gouvernants des deux pays en certaines occasions, la position des autorités nigériennes surprend et choque à la limite.
Pour la France et les pays, en Afrique, qui la soutiennent dans cette démarche anachronique, les autorités de transition au Mali doivent impérativement organiser des élections. Sans attendre de recouvrer la totalité du territoire national. Or, si Assimi Goïta et ses camarades acceptent de s’inscrire dans cette logique, comme l’a facilement accepté le président déchu, Ibrahim Boubacar Keïta, c’est accepter de fait la partition du pays en deux États distincts. Les Maliens s’y opposent et dans une majorité majorité écrasante, sont décidés à se battre pour restaurer leur pays dans son intégrité territoriale avant toute élection.
Dans cette confrontation entre un pays voisin et frère du Niger comme l’évoquent si fièrement les gouvernants des deux pays en certaines occasions, la position des autorités nigériennes surprend et choque à la limite. Outre qu’elles s’alignent parfaitement sur les positions françaises, s’affichant ouvertement dans des postures qui s’apparentent à celles du gouvernement français, les autorités nigériennes poussent le bouchon trop loin, du goût des Nigériens. Et des Maliens bien entendu. Le Président Bazoum Mohamed n’a jamais été tendre avec les autorités maliennes, évoquant dernièrement l’exigence du respect, par les autorités de transition maliennes, du calendrier initial de retour à l’ordre constitutionnel normal. Une exigence qui n’a pas été faite au Tchad où les autorités françaises ont cautionné, soutenu et adoubé le successeur d’Idriss Déby, en violation de la constitution tchadienne qui prévoit, en cas de disparition du président, un intérim par le président de l’Assemblée nationale.
La Cedeao des peuples va probablement, parie l’ancien diplomate, l’emporter sur la Cedeao des chefs d’Etat qui agissent ainsi par procuration pour la France.
Quel intérêt le Niger a dans ce jeu malsain qui vise à étouffer économiquement le Mali ? Ceux qui soutiennent que les autorités nigériennes jouent la carte de la France n’ont pas forcément tort ? Car, notent des observateurs avertis, le Niger aussi souffrira nécessairement de la mise en oeuvre des mesures adoptées par la Cedeao. Selon les avis d’un ancien diplomate nigérien, il s’agit là d’une grossière aberration de la part du Niger. À tous points de vue, s’il y a à choisir entre la France et le Mali, les autorités nigériennes devraient choisir de soutenir le Mali.
Cela serait non seulement conforme à tout ce que le Niger partage avec le Mali, mais également aux traditions inscrites dans le marbre par les présidents Diori, Kountché et tous les autres qui ont précédé Issoufou Mahamadou. Le Niger, a-t-il renseigné, à défaut de soutenir ouvertement le Mali, n’a pas à s’interposer entre la France et ce pays voisin et frère. La position du Niger, qui semble épouser totalement celle de la France dont les visées néocolonialistes sont de plus en plus claires, est fortement contestée par les Nigériens qui se disent navrés de constater que leur pays est devenu un instrument d’action pour la diplomatie française. Au mépris des intérêts du Niger qui se compte, malheureusement, parmi les pays non-amis du Mali. La situation est toutefois confuse. Au Niger comme au Sénégal, les décisions de la Cedeao risquent d’être sans lendemain, les réalités de terrain étant plus difficiles à contrôler. La Cedeao des peuples va probablement, parie l’ancien diplomate, l’emporter sur la Cedeao des chefs d’Etat qui agissent ainsi par procuration pour la France.
Comme vous le savez, depuis le 1er janvier 2020, le Niger est devenu membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies. Conformément au principe de rotation en vigueur dans le fonctionnement du Conseil, notre pays préside cette instance depuis le 1er septembre courant.
Au cours de ce mandat, le conseil de sécurité, sous la présidence du Niger, organisera un débat présidentiel dont le theme est «La Gouvernance Mondiale Post-COVID19 dans le maintien de la paix et de la sécurité internationale ». L’objectif de cette réunion est de discuter davantage des besoins de refonte de la gouvernance mondiale pour renforcer la convergence vers la paix et la sécurité mondiale durables. En effet, la pandémie actuelle a mis à jour les points faibles du système actuel et nous donne une occasion unique de refonder un nouvel ordre mondial, ancré dans les idéaux de solidarité économique, d’équité et de responsabilité, de coopération régionale accrue et de réformes de la gouvernance mondiale, qui favorise la participation égalitaire des Nations et qui protègent les plus vulnérables de nos communautés. La réunion se déroulera sous la forme d’un débat au sommet du Conseil de Sécurité et sera présidé par Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger. Ce premier débat va intervenir à un moment où le monde est durement affecté d’une part, par la persistance de l’épidémie du coronavirus (COVID-19) et ses incidences dans les domaines économique, social et politique, et d’autre part, par la progression de nouveaux défis sécuritaires qui menacent dangereusement la paix et la sécurité internationales.
En outre, d’autres évènements seront organisés au cours de notre présidence. Il y aura un débat ouvert du Conseil de sécurité sur la « Coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales : Rôle de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) ». Ce second débat ouvert du Conseil de sécurité axé sur le theme sus mentionné a pour objectifs de dresser un état des lieux de la coopération entre les Nations Unies et l’Organisation internationale de la francophonie; d’évaluer l’importance du multilinguisme dans la conduite des opérations de maintien de la paix, et sa mise en œuvre effective ; et d’identifier les marges de progression pour renforcer la coopération entre les deux institutions, dans les domaines de la prévention des conflits, du maintien de la paix, et de sa consolidation.
Un autre débat du Conseil de Sécurité portera sur les enfants et les conflits armés avec pour thème «Enfants et conflits armés : Les attaques contre les écoles comme violations graves des droits de l’enfant ». Ce troisième débat qui permettra de réfléchir sur l’épineuse questions des attaques contre les écoles perçues comme des violations graves des droits de l’enfant, vise entre autres de faire l’état de la mise en œuvre de la résolution 1998 (2011), en prévision de la commémoration du dixième anniversaire de ladite résolution et en marge de la première Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques. Une attention particulière sera accordée aux attaques contre les écoles dans la région du Sahel Central où les groupes terroristes et les groupes armés non-étatiques s’attaquent de plus en plus aux écoles, selon le dernier rapport annuel du Secrétaire général de l’ONU sur les enfants et les conflits armés (Résolution: A/74/845–S/2020/525).
Enfin, un débat du Conseil de Sécurité sera organisé sur le thème du «Maintien de la paix et de la sécurité internationale : Effets humanitaires de la dégradation de l’environnement, paix et sécurité ». Ce quatrième débat du Conseil de Sécurité va donner l’occasion aux membres du Conseil de sécurité d’aborder les liens entre les effets humanitaires de la dégradation de l’environnement, y compris la désertification et l’érosion des sols, les conflits armés et leurs résolutions. En outre, les discussions porteront sur les conséquences de la destruction de l’environnement naturel dans les conflits armés et sur les mesures à prendre par les Nations Unies et les États membres pour lutter contre ces effets. L’événement sera organisé sous la forme d’un débat virtuel ouvert de haut niveau et sera présidé par le ministre des affaires étrangères du Niger.
Ici au Niger, La Cellule Centrale d’Appui à la mission permanente du Niger à new york au titre du mandat du niger pour le siège de membre non permanent du conseil de sécurité de l’onu pour la période 2020-2021 mise en place par arrêté du Premier ministre va organiser des activités pendant notre Présidence. Ces activités se présentent comme suit :
Exposition dans le hall du Palais des Congrès sur l’action des Nations Unies en matière de paix et de sécurité internationale et le rôle du Niger dans les opérations de maintien de la paix ; à cette occasion le Ministre tiendra un discours de bienvenue et d’ouverture de l’exposition;
Organisation d’une conférence animée par le Ministère des Affaires Etrangères à l’attention du corps diplomatique, suivie d’une Réception;
Organisation d’une conférence animée par la Cellule à l’attention du public ;
Plusieurs interviews et conférences de presse sur différentes thématiques seront animées par le président de la république et le Ministre des affaires Étrangères aux médias nationaux et internationaux, (les dates vont être précisées).
(Source : Cellule d’Appui Centrale à la Mission Permanente du Niger à New York)
07 septembre 2020 Source : http://www.lesahel.org/
Le ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Internationale et des Nigériens à l'Extérieur a récemment pris une mesure significative en révoquant 992 passeports diplomatiques, appartenant à des citoyens nigériens et étrangers, en raison de leur caducité. Cette décision a été communiquée dans une lettre officielle adressée aux représentations diplomatiques du Niger à l'étranger.
Dans cette lettre, le ministère déclare : "J'ai l'honneur de vous faire parvenir la liste des passeports diplomatiques nigériens révoqués en raison de leur caducité. Ces passeports appartenaient à d'anciens présidents d'institutions, d'anciens ministres, d'anciens députés nationaux, d'anciens conseillers et conseillers spéciaux de la présidence, de l'assemblée nationale et de la primature, ainsi qu'à des personnalités nigériennes et étrangères qui ne sont plus en mesure de détenir ces passeports."
Il convient de noter que parmi les 992 passeports révoqués, 674 d'entre eux étaient directement liés à la présidence de la République, dont 50 avaient été émis à des ressortissants étrangers. De plus, plus de 300 passeports avaient été attribués à des conseillers et à d'autres agents de mission à l'Assemblée Nationale du Niger.
Cette mesure intervient dans la foulée d'une action similaire prise par le gouvernement nigérien le 31 août dernier, lorsqu'il avait révoqué les passeports diplomatiques de cinq personnalités du régime précédent, également en raison de leur caducité.
L'annulation de ces passeports diplomatiques reflète l'engagement du Niger à maintenir l'intégrité et la validité de ses documents officiels. Elle s'inscrit dans le cadre des efforts continus du pays pour renforcer sa diplomatie et garantir que les détenteurs de passeports diplomatiques les utilisent en conformité avec les lois et règlements en vigueur.
Soldats tchadiens devant le tribunal de Ndjamena (image d’archive 2007)Selon des sources concordantes, Mahamat Hassan Boulmaye, le secrétaire général du Conseil du commandement militaire pour le salut de la République (CCSMR), un mouvement rebelle qui s'oppose au régime tchadien d'Idriss Deby, a été arrêté avec d'autres rebelles alors qu'il se trouvait aux environs d'Agadez au Niger. Ces rebelles devraient être bientôt extradés au Tchad.
Longtemps basé dans le sud-libyen, le CCSMR a dû se redéployer suite à l'arrivée dans cette zone, l'été dernier, des forces du général Khalifa Haftar. Il s‘est alors replié vers la bande d'Ouzou, au nord du Tchad, près de la frontière libyenne.
Mais c'est près d'Agadez, au nord du Niger, que Mahamat Hassan Boulmaye et son porte-parole, Ahmat Yacoub Adam, ont été arrêtés, affirment des sources tchadienne et nigérienne, sans préciser la date de cette interpellation. « Les rebelles capturés au Niger seront livrés au Tchad dans les jours à venir », précise la source tchadienne. « Nous sommes en train de constituer un dossier », ajoute-t-elle. Un accord de coordination judiciaire existe entre Niamey et Ndjamena, dont la coopération s'est encore renforcée, ces dernières années, notamment dans le domaine de la lutte antiterroriste au Sahel.
Le Tchad reproche à Hassan Boulmaye « beaucoup de choses », affirme notre source, sans plus de précision. Par le passé, Ndjamena, qui refuse de parler de rébellion, a accusé le mouvement de recevoir l'argent du Qatar et de se livrer à des trafics en tous genres. Mais en aout dernier, le CCSMR avait revendiqué un attentat qui avait couté la vie à plus de 12 soldats tchadiens.
En Libye, le groupe de Hassan Boulmaye est accusé d'être mercenaire pour le compte des extrémistes. En juin dernier, un panel d'expert sur la Libye avait fourni un rapport à l'ONU. Il confirme l'implication des « mercenaires tchadiens et soudanais » dans des activités criminelles comprenant le trafic d'êtres humains, et des drogues. En janvier dernier, le Tchad avait annoncé la fermeture de ses frontières avec la Libye à cause des trafics. Quelques semaines après, un passage humanitaire a été rouvert.
Le Niger s'est retiré de l'Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) qui l'avait "suspendu" fin octobre "pour progrès insuffisants". Cette "désaffiliation" a été notifiée aux instances de l'ITIE "par lettre du 25 octobre 2017", a précisé le ministre dont les propos sont rapportés par la radio. Le ministre, attribue la "suspension" du Niger" au fait que le Conseil d'administration de l'ITIE s'est "mêlée d'une affaire judiciaire au Niger". Il s'agit de la vente présumée douteuse à travers de multiples intermédiaires d'uranium nigérien. Un Collectif de la société civile avait déposé une "plainte contre X".C'est la fameuse affaire "uraniumgate", a dénoncé M. Barazé Moussa. Cette vente avait donné lieu à un virement de 319 millions de dollars (297 millions d'euros) des comptes à Paris d'une société publique nigérienne vers un compte à Dubaï, selon le collectif de la société civile. Selon le journal le Courrier, plusieurs noms de société dont celui du groupe nucléaire français Areva, apparaissent dans l'affaire. 12 novembre 2017 Source : http://www.bbc.com/afrique/region-41960512
D’où nous nous trouvons, par-delà les Océans, par-delà les Montagnes, au-delà du Sahara, au-delà du Sahel, en dépit des distances, en dépit de l’absence, Nous, ton prolongement aux quatre coins du monde, sommes en communion avec toi, dans la résistance, dans l’endurance. L’ultimatum approche, mais approche aussi la victoire, au bout de ton combat héroïque. La France coloniale arrive avec ses Tirailleurs de la CEDEAO. Hommes et Femmes, Jeunes et Anciens, Forces Vives de la Nation, Forces de Défendre et de Sécurité, Habitants des villes et Habitants des campagnes, À Niamey, sur les Ronds-points, sur les Carrefours, sur les Barricades, À Agadez, À Diffa, À Dosso, À Maradi, À Tahoua, À Tillabery, À Zinder, Ils vous trouveront arc-boutés sur votre honneur inébranlable, sur votre dignité invincible. En ces moments cruciaux, je ne doute point que les mânes de Mangou, de Kouran Daga, de Kaocen, d’Alpha Seybou et d’Oumarou soient à vos côtés. Je ne doute point qu’à leurs côtés, se tiennent celles de Firhoun, de Samory, du Naba Boukary Koutou, venues du Mali, de Guinée et du Burkina Faso, pour animer la lutte de leur peuple, et pour prendre leur juste revanche. Hommes et Femmes du Niger, N’en doutez point ! Face aux représailles économiques illégales, Face à la propagande impérialiste mensongère, Face à l’agression armée coloniale franco- françafricaine, Vous écrivez sur votre terre, en lettres capitales, avec votre détermination, avec votre volonté, une des pages les plus glorieuses du Niger, de le sous-région ouest-africaine et du continent africain. Nigériens, Nigériennes, En cette année 2023, L’histoire a fixé votre rendez-vous avec le destin. Allez-y, optimistes et confiants. Revenez-en munis de votre souveraineté et auréolés de votre liberté. L’Afrique progressiste est avec vous dans le combat africain dont la direction aujourd’hui vous échoit. Au Niger, la France renouera avec ses défaites de Woyowayanko et de Diên Biên Phu. Au Niger, la CEDEAO boira le calice jusqu’à la lie. Hommes et Femmes du Niger, Ne doutez point de la victoire, elle sera vôtre par la grâce de Dieu. Vous avez changé votre manière d’être, Allah changera vos conditions d’existence, suivant la promesse faite dans la sourate Ar-Ra’d. Bénédictions, Honneur et Victoire À Vous qui êtes sur le terrain. Que Dieu bénisse le Niger et son peuple.
Alors que des tirs nourris ont été entendus dans la nuit de mardi à mercredi dans le secteur de la présidence à Niamey, au Niger, Cyril Payen, envoyé spécial de France 24 sur place, indique que l'attaque visait le palais présidentiel dans le cadre d'une tentative de coup d'État. Des tirs nourris ont été entendus dans la nuit de mardi à mercredi dans le secteur de la présidence à Niamey, au Niger, où le président élu, Mohamed Bazoum, doit prendre ses fonctions le 2 avril.
"À mesure que les informations nous parviennent, il y a eu une attaque contre le palais présidentiel et une tentative de coup d'État, a priori par une faction de l'armée", indique Cyril Payen, envoyé spécial de France 24 dans la capitale nigérienne.
Et d'ajouter : "Des tirs à l’arme lourde ont été entendus pendant une demi-heure dans le quartier du palais. La garde présidentielle a repoussé cette attaque et la situation semble être revenue sous contrôle."
Interrogé par l'AFP, un riverain du quartier du Plateau à Niamey, qui abrite les bureaux et la résidence présidentielle, a évoqué des tirs à l'arme lourde. "C'était vers 3 h (2 h GMT), nous avons entendu des tirs d'armes lourdes et légères et cela a duré quinze minutes avant de cesser, suivis de tirs à l'arme légère, tout a ensuite cessé", a-t-il raconté.
"Les tirs étaient intenses, il y avait des armes lourdes et des armes légères", a témoigné un autre riverain. Selon le journal en ligne ActuNiger, "des tirs à l'arme lourde ont retenti vers 3 h du matin vers la présidence et les autres quartiers du centre-ville", mais "la situation est redevenue calme aux environs de 4 h".
Pas de confirmation officielle Des vidéos de quelques secondes ont vite été postées sur les réseaux sociaux, permettant d'entendre des tirs sporadiques de rafales dans le noir total. L'authenticité de ces vidéos n'a cependant pas pu être établie pour l'instant.
Aucune source officielle n'était disponible pour confirmer ces tirs intervenus à la veille de l'intronisation prévue jeudi à Niamey du nouveau président élu Mohamed Bazoum, très proche du chef de l'État sortant, Mahamadou Issoufou.
Son rival, l'ex-président Mahamane Ousmane, conteste les résultats du scrutin et a revendiqué la victoire. Il a appelé à des "marches pacifiques" dans tout le pays. Dans la capitale Niamey, la marche prévue mercredi par l'opposition a été interdite mardi par les autorités.
L'histoire du Niger, pays sahélien, en proie à de récentes attaques jihadistes particulièrement meurtrières, est jalonnée par les coups d'État.
Le dernier date de février 2010 et avait renversé le président Mamadou Tandja.
Selon des informations abondamment diffusées par des médias américains, notamment le très informé Axios, le Niger ferait incessamment son entrée comme membre musulman du Forum du Méguev, un regroupement d’Etats autour d’Israël ; une information relayée à travers de multiples canaux et par rapport à laquelle les autorités nigériennes n’ont pas encore officiellement réagi. Le gouvernement de Bazoum Mohamed aurait-il décidé de remettre en cause la vieille position fondée sur la solidarité agissante entre pays arabes musulmans ? Selon le journal américain, la visite d’Antony Blinken, le Secrétaire d’Etat américain au Niger à la mi-mars était inscrite dans cette optique. Il avait pour mission d’intercéder au profit des autorités israéliennes désireuses d’élargir ce cadre de coopération dont l’objectif non déclaré est de faire accepter l’Etat hébreu dans un grand nombre de pays qui le jugeaient jusqu’ici non fréquentable.
Selon un article publié le 20 avril passé et signé d’un certain Tarik Qattab, l‘annonce ne risque pas de faire plaisir à l’Algérie, fermement opposée à toute relation avec Israël tant que l’Etat hébreu continue à occuper les territoires palestiniens. Autant dire que le Niger, pays frontalier de l’Algérie, prend des risques énormes en posant un acte diplomatique majeur qui hypothéquerait ses relations avec certains de ses partenaires majeurs à l’instar du pays de Boumediene et de l’Arabie Saoudite. Selon toujours le journal américain Axios citant deux responsables américain et israélien, « la décision a été discutée lors d’un récent déplacement à Niamey, du secrétaire d’État américain ». Lors dudit entretien, intervenu le 16 mars, avec le Président Bazoum Mohamed, le chef de la diplomatie américaine l’a «exhorté à s’orienter vers la normalisation des relations avec Israël ». Axios précise que c’est la toute première fois qu’un secrétaire d’État américain se rend dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, qui plus est à majorité musulmane.
Axios ne tarit pas de détails sur cette perspective. Le journal américain indique ainsi que deux semaines après sa visite au Niger, Antony Blinken s’est entretenu au téléphone avec son homologue israélien, Eli Cohen, et l’a informé de ces entretiens, auxquels a également participé le ministre nigérien des Affaires étrangères Hassoumi Massaoudou. Suite à quoi, selon des responsables israéliens, Eli Cohen a proposé d’inviter le Niger à participer au Forum du Néguev, qui comprend les États-Unis, Israël, les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc et l’Égypte.«Les responsables israéliens ont déclaré que les dirigeants du Niger étaient disposés à aller de l’avant vers un réchauffement des liens avec Israël et même à rétablir les relations diplomatiques, mais ils veulent obtenir une sorte de livrables de l’administration Biden», ajoute Axios. Et le journal de conclure : « Le tout est désormais de savoir quelle sera la réaction de l’Algérie avec laquelle le Niger partage une longue frontière et qui ne cesse de diaboliser Israël ainsi que les pays arabes ayant entamé ou relancé leurs relations diplomatiques avec ce pays? ». L’Algérie verrait cela d’un très mauvais oeil d’autant plus que selon le leitmotiv de ses responsables, ce serait introduire l’Etat sioniste à leurs frontières. Les Nigériens, aussi, s’interrogent : Bazoum Mohamed va-t-il intégrer le Forum du Méguev sans passer par l’Assemblée nationale ? That is the question, comme disent les Anglais.
Le Niger, du Mali et le Burkina Faso. En unissent leurs forces, ces trois nations frères ont signé, dans la capitale malienne, Bamako, un document historique : la Charte du Liptako Gourma, créant ainsi l'Alliance des États du Sahel (AES). La République du Mali a été choisie comme gardienne de ce précieux accord, lequel a été signé par les Chefs d'État des trois pays : le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l'État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani ; Le Colonel Assimi Goïta, Président du Mali et le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Burkina Faso. L'Alliance des États du Sahel (AES) constitue une étape décisive dans la prise en charge de la sécurité et de la défense commune de ces trois nations frères et amies, unies par des liens historiques, géographiques et par le défi commun qui se pose, en particulier dans la zone des trois frontières. La Charte du Liptako Gourma vise notamment à : • Établir une architecture de sécurité mutuelle au bénéfice des populations des trois pays frères et amis.
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) a chaleureusement salué cette initiative trilatérale. "Grâce à cette coopération renforcée dans un esprit de solidarité, nous sommes convaincus que nous parviendrons ensemble à éradiquer la menace terroriste qui pèse sur nos nations frères et amies", a déclaré le Général de Brigade Abdourahamane. Il a également exprimé sa conviction que "ensemble, nous bâtirons un Sahel pacifié, prospère et uni".
Cet accord historique, né de la volonté commune de ces nations de protéger leurs citoyens et de promouvoir la stabilité dans la région, est un exemple africain éloquent de solidarité et de détermination. Il marque le début d'une ère nouvelle de coopération pour une Afrique plus sûre prospère et unie.
La suspension du Niger de l'Organisation Internationale de la Francophonie est un coup d'épée dans l'eau.
Le Niger est un pays incontournable dans les relations économiques et diplomatiques internationales. Son sous-sol regorge de toutes sortes de ressources naturelles dont le reste du monde a grandement besoin.
La seule arme de chantage, de menaces contreproductive, qui reste aujourd'hui à la France sinistrée, c'est de faire suspendre le Niger des instances de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) sous le fallacieux prétexte de changement anticonstitutionnel du pouvoir. Cependant, la France a épargné la Côte-d'Ivoire, le Gabon et les autres pays membres de l'Organisation Internationale de la Francophonie qui ont connu des changements anticonstitutionnels de régimes pour ses intérêts sordides et égoïstes.
Le poste de secrétaire général de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) est occupé depuis janvier 2019 par Mme Louise Mushikiwabo, ancienne ministre des affaires étrangères du Rwanda, un ancien pays francophone aujourd'hui devenu anglophone, au détriment de la francophonie. La Canadienne très engagée, Michaëlle Jean, s'était donnée corps et âme pour le rayonnement de la Francophonie, ce qui prouve s'il en est besoin que la France de Macron ne respecte aucun principe et règle de droit dans ses relations avec ses partenaires, notamment les pays membres de l'Organisation Internationale de la Francophonie, qu'elle considère comme des terres conquises.
Il ne serait pas exclu que la France propose à la fin du mandat de la Rwandaise le ministre actuel du Nigéria au secrétariat général de l'Organisation Internationale de la Francophonie, pour service rendu dans la campagne de dénigrement contre les intérêts du Niger.
Avec la France d'Emmanuel Macron, tout est permis, tout est possible.
L'Organisation Internationale de la Francophonie est née à Niamey, République du Niger, le 20 mars 1970, à l'initiative des présidents Diori Hamani du Niger, Habibou Bourguiba de la Tunisie, Léopold Sédar Senghor du Sénégal et du prince Norodom Sihanouk du Cambodge.
Le premier secrétaire général de l'Agence de Coopération Culturelle et Technique (l'ACCT), devenue Organisation Internationale de la Francophonie, est le Nigérien, le Pr Dan Dicko Dan Koulodo, qui avait donné une grande impulsion à la Francophonie dans le monde. Quelle ingratitude !
Une Organisation Internationale de la Francophonie sans le Niger est une organisation sans âme. Les pères fondateurs de la Francophonie seraient retournés dans leurs tombes en apprenant cette nouvelle.
La France devrait savoir que le Niger et ses partenaires naturels du Liptako Gourma ont actuellement beaucoup progressé dans la mise en place effective des institutions de l'Alliance des États du Sahel où, entre autres, une monnaie commune au taux de change flottant et une zone monétaire des États du Sahel seront bientôt créées et mises en œuvre. Les langues nationales du Niger et des autres pays de l'Alliance des États du Sahel seront revalorisées, érigées en langues officielles et langues de travail, et la langue anglaise pourrait être adoptée comme deuxième langue de travail en raison de son influence dans le monde.
Le Niger pourrait bien capitaliser cette suspension en la transformant en une grande opportunité pour continuer son bon chemin vers la souveraineté monétaire et économique.
C'est la France qui perd, le Niger et l'Afrique qui gagnent ! À bon entendeur, salut !
Le Niger a exprimé samedi sa "préoccupation" après les rapatriements massifs par l'Algérie voisine de plusieurs milliers de ses ressortissants. Bon nombre de ces ressortissants nigériens vivaient en situation irrégulière en Algérie. "Plus 20.000 Nigériens ont été rapatriés d'Algérie sur quatre ans (...) c'est une préoccupation importante pour nous avons fait savoir" aux autorités algériennes, a affirmé samedi le ministre nigérien des Affaires étrangères Ibrahim Yacoubou devant les députés. Selon M.Yacoubou, les deux Etats voisins "vont continuer à avoir un dialogue" afin de "définir un cadre plus précis pour gérer cette migration". Niamey a en revanche obtenu "l'arrêt" des refoulements des migrants d'autres nationalités, d'Algérie via son territoire, selon le ministre. En septembre, l'Algérie avait déjà rapatrié vers leur pays un millier de migrants à majorité des Nigériens et une dizaine de Nigérians et Soudanais, en situation irrégulière. L'Algérie, qui partage 956 kilomètres de frontière avec le Niger, est devenue une destination privilégiée pour les migrants subsahariens.
Depuis l'avènement de Mahamadou Issoufou à la tête de l'Etat, après une transition militaire de 13 mois, notre pays, pourtant promu à un avenir meilleur en raison de multiples potentialités et un espoir retrouvé, est régulièrement classé à la queue du peloton des nations en matière de l'indice du développement humain (IDH), malgré les budgets faramineux avoisinant les 2.000 milliards chaque année. Une question s'impose à ce niveau : le Niger a-t-il vraiment l'air d'un pays où 1800 milliards sont injectés chaque année ? L'unique performance de la Renaissance a consisté chaque fois de 2011 à 2017, à l'instar du classement 2016, publié en 2017, à disputer âprement, mais là âprement, à la Centrafrique, un pays ravagé par plusieurs années de guerre civile, l'avant dernière place, pour être 1B7ème sur 188 pays classés. C'est terminé les conférences de presse ronflantes et méprisantes, organisées pompeusement par l'opposition politique de l'époque, aujourd'hui au pouvoir, qui visaient à persuader les nigériens, avec force arguties et autres paralogismes, que la place peu honorable qu'occupait le Niger en ce temps (on devançait entre 3 à 8 pays le plus souvent), étaient le résultat de la mauvaise gouvernance de Tandja Mamadou et Hama Amadou, la conséquence des PPA (paiement par anticipation), PSOP (paiement sans ordonnancement préalable), LAPS, et autres zakaieries.