Cette fronde, qui a surpris plus d'un collaborateur, laisserait penser qu'il ne s'agit pas d'une série de coups de gueule et de rebellions administratives d'un individu, mais d'une action concertée d'un groupe ou d'un clan au sein du PNDS qui, apparemment, souhaiterait le départ du Premier ministre.

Voilà plus de sept (7) ans que Brigi occupe un fauteuil que certains pensaient être leur propriété, ou du moins leur part, après la victoire du PNDS. Naturellement, ils pensent qu'il est grand temps de s'approprier leur droit et Monsieur Brigi doit le comprendre.

Faute de pouvoir démissionner, ce qui paraitrait inélégant à l'endroit d'un Président de la République qui lui a fait confiance sans tenir compte de l'avis d'un quelconque compagnon de la première heure, Brigi Rafini est probablement en train d'être poussé vers la porte de sortie par un clan et qui sait de tout un parti. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase serait-elle la visite nocturne inopinée, effectuée il y a quelques jours par Brigi, embarqué et accompagné par le ministre de la santé, à l'hôpital national de Niamey aux environs de 22 heures, à l'insu du Directeur général de l'institution?

AS

14 juin 2017 
Source : Le Courrier